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                     26 août 2014 (0158)  
                      du pont de singe à la passerelle 
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                      Il ne sert à rien de condamner Israël
                          pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous
                          n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances
                          des violents, car ils sont aussi des créatures de
                          Dieu, seulement des pécheurs aveugles. L’insuffisance
                          et la folie de l’homme, voilà la vraie tragédie. Quand
                          j’étais un jeune homme faisant son service militaire
                          dans la Marine Nationale, j’étais inconscient du mal
                          que je pouvais faire. Personne ne m’avait montré une
                          voie différente et comme la plupart des humains de
                          l’ère pécheresse je n’avais pas de don naturel pour la
                          bonté. De nos jours le bien et le respect de
                          la vie sont des principes qu’il faut enseigner." 
                         
                      Ma réponse à
                            l’entrée Facebook d’un frère très cher le 24 août
                            2014. 
                         
                     
                    En Indochine, il y a soixante-cinq ans, on ne
                      traversait certains cours d'eau qu’en marchant lentement,
                      périlleusement, un pied devant l’autre, sur un tronc
                      d’arbre mince appelé pont de singe. Déjà difficile pour un
                      homme peu chargé, le passage était impossible pour un
                      homme très chargé. 
                      C’est comme en passant sur un pont de singe spirituel que
                      j’ai, de1974 à un passé récent, lu le Coran. En ce moment
                      ce pont de singe, qui était déjà laborieusement
                      praticable, vacille, se fend, et je m’arrête. 
                      Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus
                      passer. Le Coran, quel est-il ? Celui que j’ouvre devant
                      moi chaque jour ou celui que lisent dans l'État Islamique,
                      EIIL, ces Musulmans qui en Syrie et en Irak égorgent et
                      décapitent les infidèles ? Comment passer, même
                      en équilibre périlleux, de l’exorde Au Nom de Dieu
                        Miséricordieux et Clément qui couronne chaque
                      Sourate ou de versets comme Muhammad 47/4 : Si vous
                        croisez des infidèles frappez-les au cou et
                        terrassez-les, ligotez-les mais, une fois la guerre
                        finie, libérez-les... aux égorgeurs de l'État
                      Islamique, ISIS, maintenant appelé Califat par ses
                      partisans ? Où dans le Coran ce Calife Abou-Bakr al
                      Baghdadi entend-il Dieu lui ordonner de tuer les infidèles ?
                        Le Coran ne dit-il pas : Pas de contrainte en
                        religion (La Vache 2/256) ?! Il est temps de cesser
                      de chercher dans l’Écriture pour justifier ses crimes des
                      chaînes d’indices dont un seul maillon semble fort et les
                      maillons suivants juste assez vagues pour ne pas carrément
                      le contredire. 
                      Moi, ces maillons douteux, je les vois ; ils
                      pourrissent mon pont de singe  qui craque et s’effondre
                      dans l’eau noire de l’incertitude. Je ne peux plus passer
                      de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la
                        Montagne au Coran. L’Islam Politique que j’observe
                      n’est pas plus l’héritier du Coran qu’Israël n’est
                      l’héritier de l’Ancien Testament et le Christianisme
                      d’Église l’héritier du Sermon sur la Montagne ! 
                       
                      Plus qu’un pont de singe étroit et branlant il me faut
                      maintenant une passerelle large et solide pour passer sur
                      l’autre rive d’où pour l’heure j’entends la lèvre
                      du méchant proférer au nom d’Allah sa haine et ses
                      menaces, mais sur laquelle je ne vois plus aucune lumière
                        (Rév d’Arès vii/12). 
                      La Révélation d’Arès dit que Mouhamad fut
                      le plus écouté le plus sage (2/9) des apôtres, la
                        voix face à l’Aurore (xiii/15), c.-à-d. l'apôtre
                      envoyé à un monde qui pourrait enfin devenir juste et bon.
                      Mais où est ce monde ? 
                      Ce monde heureux il nous faut encore, Juifs, Chrétiens,
                      Musulmans, le créer ! 
                      Depuis quarante ans je lis et tous les Pèlerins d'Arès
                      lisent le Coran comme Parole de Dieu. 
                      Depuis quarante ans nous avons aussi considérablement
                      contribué à faire connaître aux Occidentaux le Saint Livre
                      de l'Islam et à réduire les préjugés chrétiens contre lui,
                      les vues métaphysiques ou rationalistes en sa défaveur,
                      mais devant les horreurs criminelles commises au Nom
                      d’Allah en Afghanistan, en Syrie, en Irak et ailleurs, que
                      penser, sinon que ce Saint Livre ne vaut pas plus que ne
                      vaut la Bible ?  
                      La Bible et le Coran contiennent des termes
                      contradictoires, ou violents, ou de sens incertain, parce
                      que ces Livres, édités par des hommes impurs, sont impurs.
                      Ces Livres qu’avaient entendus les prophètes
                      furent édités par des croyants aux oreilles mal débouchées
                      et aux cultures grossières, des hommes durs et malades de
                      préjugés qui, ne saisissant pas la Parole en plénitude, ne
                      pouvaient pas rendre la Suavité Divine. Le Père trop
                        aimant (Rév d'Arès 12/7), Miséricordieux, Clément
                        (Coran, préambule des Sourates) et Sage,
                      n’a pas empêché d’agir mal ces hommes que la pauvreté
                      mentale, héritage du mauvais choix d'Adam (2/1-5),
                      limitait, parce qu’Il a créé l’homme libre (10/10) et
                      que lui retirer cette liberté est comme renoncer à sa
                      Création et, en quelque sorte, à Lui-même. 
                       
                      Mais Dieu sait attendre (Rév d'Arès 25/9, 28/12,
                        40/5). 
                      Même dans les passages de l’Écriture peu gâtés par
                      l’insuffisance humaine on voit bien que le Sage,
                      qui est hors du temps, sait que le péché a
                      rendu l’homme lent, l’a incrusté dans le temps (Rév
                        d'Arès 12/6). Dieu a adapté sa Parole au temps
                      des hommes et l'a fait sur deux registres : le registre de
                      Sa Vérité éternelle et celui de la vérité humaine
                      immédiate. 
                      Notons aussi que, de même que la Bible contient des livres
                        d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), le Coran
                      contient probablement des hadiths (paroles et édits de
                      Mahomet), que les transcripteurs du Coran de la mémoire à
                      l'écriture, notamment sous le Calife Othman, ne pouvaient
                      plus discerner de la Parole de Dieu. 
                      Rappelons aussi que Dieu aime les hommes, mais ne peut
                      être compris d’eux qu’à travers leurs langages
                      insuffisants, imparfaits, ambigus. 
                      Enfin, n'oublions jamais que la Parole n'est pas faite
                      pour être crue, mais pour être accomplie (Rév d'Arès
                        35/11). La Révélation d'Arès rappelle que la foi
                      est accomplissement du Bien, mais non
                      soumission aveugle à de prétendues lois. Dieu est le Créateur,
                      non un législateur. C’est malheureusement sous cet
                      angle-là que la religion a égaré le plus de monde. 
                      Ces difficultés et contresens ont hébété et mécanisé
                      nombre de fidèles du Coran, comme elles avaient hébété et
                      mécanisé nombre de fidèles de la Bible. Elles ont égaré et
                      rendu hostiles nombre d’autres humains. Par exemple, à
                      Nice un de nos prosélytes s’est soudain mis à déclarer
                      qu’Allah était un autre nom de Satan. Comment ne pas tout
                      à la fois comprendre et s’inquiéter de telles dérives ? 
                       
                      Dans cette situation, que dit La Révélation d’Arès qu’il
                      faut faire ? 
                      Cesser de sacraliser et rabâcher au monde des abstrusions
                      (Rév d'Arès 23/4-8, 32/9, etc.) que la raison
                      rejetterait si leurs consécrateurs ne les imposaient et
                      pérennisaient sous forme de religions obligatoires (36/10)
                      et même antagonistes parce que politiques sous leurs
                      masques de piété. 
                      Rechercher l’amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7, 32/3, etc.),
                        la paix (13/6, 36/17, xxv/11, etc.), l’intelligence
                        (32/5) et la liberté (10/10), qui forment le Bien
                        commun à tous les hommes et à leur Père. 
                      Le Père demande de débandeletter la moumia (Rév
                        d'Arès xLix/7) pour discerner Ses Merveilles
                        (33/8), le Bien qui gît (28/6) sous
                      l’Écriture, car le Bien est Saint, mais
                      non l’Écriture qui n’est que noir sur blanc, cérébralité,
                      matière et surtout prétexte facile. 
                      La Merveille éthérée, immuable, indicible, non
                      scriptible, de la Parole du Créateur hors du temps
                      jaillira des transcriptions humaines inférieures. Nous
                      sentirons alors le Souffle (Rév d'Arès 4/10, 10/12,
                        etc.) de bonheur, d'espérance dont renaîtra la Vie
                        (24/5), l'âme, potentielle clé de
                      l'éternité. 
                      Cela demande l’humilité, source de la lumière, et l’amour,
                      grand moteur de l’accomplissement. 
                       
                      C'est dans la suavité heureuse de la foi créative que nous
                      Pèlerins d'Arès nous efforçons de lire Bible et Coran.
                      Pour que nous lisions et comprenions clairement sa Parole,
                      le Créateur, le Père de l'Univers et des hommes, qui sait
                      que l'usure du temps, la malice et l’hypocrisie sont
                      passées sur ses Révélations, nous adressa en 1974-1977 une
                      infaillible interface : La Révélation d'Arès. Par
                      cette porte les croyants vont sortir de leur nuit et de
                      leurs dissensions et devenir des frères de l’Aube (Rév
                        d'Arès xxxv/7). 
                      Déjà, grâce à La Révélation d’Arès, les
                      Pèlerins d'Arès éclairés lisent la Bible en éludant
                      naturellement les livres d'homme, et en ne voyant
                      que les textes qui ne contrediraient pas La Révélation
                        d'Arès s’ils y étaient introduits. 
                      Mais pour ce qui est du Coran, dont ils ne lisent que les
                      traductions ici et là bancroches d'une langue synthétique,
                      l'arabe, dans une langue analytique européenne, il leur
                      manque encore une passerelle claire. Non seulement ils
                      n’ont qu’un pont de singe, mais celui-ci vacille et se
                      fend sous les horreurs commises au Nom du Coran. Ils
                      lisent le Coran depuis quarante ans, mais n’ont jamais
                      réalisé avec autant d’évidence qu’on ne passe pas aussi
                      facilement qu’on voudrait du Coran à La Révélation
                        d'Arès et vice-versa. 
                       
                      Alors, ô Merveille, le Père inspire des frères
                        Musulmans, leur donne clairvoyance. Ils comprennent
                      que le Coran est encore loin d’avoir atteint sa Clarté
                      absolue, et cela au sein même de l’Islam. Ils ont pris
                      conscience qu’il faut une passerelle large et solide, qui
                      permettra aux Occidentaux de passer des mots au Fond
                      et aux Musulmans eux-mêmes d’aller au Fond des Fonds
                        (Rév d'Arès xxxiv/6). 
                      Cette passerelle est en cours de construction. 
                      Son architecte ? Un frère, arabe et savant coraniste. Pris
                      dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes
                        (Coran, Al Fatiha), il a entrepris avec courage
                        (Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5)
                      d'expliquer le Coran sous la Lumière de La
                        Révélation d'Arès. 
                      Ce travail majeur et considérable dure depuis plusieurs
                      mois. Est-il près ou loin d’être achevé ? Nous ne le
                      savons pas. J’en ai lu les premiers jets déjà très
                      travaillés, traduits de l’arabe en français. Je suis
                      impressionné, mais le Père m’a confié une mission que ne
                      peuvent pas influencer mes sentiments. Je sais que comme
                      toute évolution fondamentale, l’ouvrage de notre frère de
                      l’Orient va demander beaucoup de finesse pour captiver la
                      masse de l’Islam routinier qui n’aime pas l’évolution,
                      parmi lequel le très grand nombre de Musulmans muets
                      devant les crimes d’EIIL (ISIS). La tâche de notre frère
                      comme ma réflexion sur sa tâche exigent prière (Rév
                        d’Arès 39/2), prudence (35/10), patience et conseils
                        (35/7) avant que nous voyions quand et comment nous
                      pourrons déployer ce Coran soudain éblouissant sur
                      l'immense Champ de la foi accomplie. 
                      Une chose est sûre : Le Père par l’intermédiaire d’un
                      frère de l’Islam nous donne, pour remplacer le pont de
                      singe, la passerelle qui nous fera passer de la pénombre à
                      la Lumière et réalisera la soudure de la Parole
                      Évangélique à la Parole Coranique. 
                      Il m'a semblé utile et équitable d'en parler dès
                      maintenant à mes frères et sœurs. 
                     
                      -  
                       
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                     24 juillet 2014 (0157)  
                      La Didachè 
                   | 
                 
                
                  | 
                     Écriture cursive grecque de la
                        Didachè originale 
                        
                      Pendant le Pèlerinage d'Arès 2013 le blog présenta
                      l'Épître à Diognète. 
                      Pendant ce Pèlerinage 2014 voici la Didachè, datée de la
                      fin du 1er siècle ou du début du 2e
                      siècle. 
                      Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de
                      l'esprit de la chrétienté primitive, que La
                        Révélation d'Arès nous permet de rénover plus
                      purement qu'il n'apparaît dans ce document qui tend déjà à
                      une organisation ecclédiastique et sacramentalle étrangère
                      à l'enseignement de Jésus. 
                      J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du
                      pur enseignement de Jésus. 
                       
                      La Didachè 
                      ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres
                      aux nations. 
                       
                      Il y a deux Voies. 
                      1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la
                      mort ; mais il y a une grande différence entre les deux
                      chemins. 
                      1:2 Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu
                      aimeras le Dieu qui t'a créé ; en second lieu tu aimeras
                      ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais
                      pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui. 
                      1:3 Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles :
                      bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis,
                      jeûnez pour ceux qui vous persécutent. 
                      1:4 Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement
                      ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas
                      aussi ? 
                      1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous
                      n'aurez pas d'ennemi. 
                      1:6. Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines. 
                      1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
                      présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait. 
                      1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille,
                      fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau,
                      donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui
                      est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux. 
                      1:9 À quiconque te demande donne et ne redemande pas, car
                      à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits. 
                      1:10 Heureux celui qui donne selon le commandement, car il
                      est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si
                      quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans
                      reproche. 
                      1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi
                      il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera
                      examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché
                      jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant. 
                      1:12 Mais à ce sujet aussi il a été dit : "Que ton aumône
                      transpire dans tes mains jusqu'à ce que tu saches à qui tu
                      donnes." 
                       
                      Le second commandement 
                      2:1 Voici maintenant le second commandement de
                      l'enseignement : Tu ne tueras point ; tu ne commettras
                      point d'adultère ; tu ne souilleras point les enfants ; tu
                      ne seras point impudique ; tu ne déroberas point ; tu ne
                      t'adonneras point à la magie ; tu ne prépareras point de
                      breuvages empoisonnés ; tu ne tueras point l'enfant par
                      avortement et tu ne le feras pas mourir après sa
                      naissance. 
                      2:2 Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain
                      ; tu ne seras point parjure ; tu ne porteras point de faux
                      témoignage ; tu ne médiras point; tu ne seras point
                      rancunier. 
                      2:3 Tu n'auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans
                      tes paroles, car la duplicité est un piège de mort. 
                      2:4 Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine
                      d'action. 
                      2:5 Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni
                      dépravé, ni orgueilleux. 
                      2:6 Tu n'écouteras aucun mauvais conseil contre ton
                      prochain. 
                      2:7 Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns,
                      tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que
                      ton âme*. l'âme, le coeur, le centre sentimental.  
                       
                      Mon enfant, fuis le mal ! 
                      3:1 Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui
                      lui ressemble. 
                      3:2 Ne sois pas colère, car la colère conduit au crime, ni
                      jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela
                      naissent les crimes.  
                      3:3 Mon enfant, ne convoite pas, car la convoitise conduit
                      à l'impudicité ; ne tiens pas de propos obscènes et n'aie
                      pas le regard hardi, car de tout cela naissent les
                      adultères. 
                      3:4 Mon enfant, ne sois pas augure (devin), parce que cela
                      conduit à l'idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne
                      purifie pas par l'externe ; ne désire pas même regarder
                      ces choses, car de tout cela naît l'idolâtrie. 
                      3:5 Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge
                      conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela
                      naissent les vols. 
                      3:6 Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela
                      conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni
                      malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes.
                      Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en
                      héritage. 
                      3:7 Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté,
                      paisible, bon ; garde toujours en tremblant les paroles
                      que tu as entendues. 
                      3:8 Tu ne t'élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas
                      ton coeur à la présomption. 
                      3:9 Ton âme ne s'attachera pas aux orgueilleux, mais se
                      plaira avec les justes et les humbles. 
                      3:10 Accueille comme des bienfaits les choses
                      extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se
                      produit en dehors de Dieu. 
                       
                      Mon enfant, souviens-toi ! 
                      4:1 Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui
                      t'annonce la parole de Dieu ; tu l'honoreras comme le
                      Seigneur, car là d'où est annoncée la parole du Seigneur,
                      là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la
                      compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans
                      leurs paroles. 
                      4:2 Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras
                      ceux qui se disputent ; tu jugeras avec droiture, tu ne
                      feras pas acception de personne quand il s'agira de
                      convaincre quelqu'un de transgression ; tu n'auras pas le
                      coeur partagé entre les suites de tes décisions. 
                      4:3 N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées
                      pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains
                      le rachat de tes péchés. 
                      4:4 Tu n'hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en
                      donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur
                      qui te récompensera. 
                      4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le
                      besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu
                      ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet,
                      si vous participez en commun à ce qui est immortel,
                      combien plus aux choses périssables ! 
                      4:6 Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus
                      ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de
                      Dieu. 
                      4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou
                      à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur
                      qu'ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi
                      comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes
                      selon l'apparence, mais ceux que l'Esprit a rendus prêts. 
                      4:8 Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos
                      maîtres avec respect et crainte comme à l'image de Dieu. 
                      4:9 Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n'est pas
                      agréable au Seigneur. Tu n'abandonneras pas les
                      commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as
                      reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher. 
                      4:10 Dans (devant) l'assemblée, tu confesseras tes
                      transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une
                      mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie. 
                       
                      Le chemin de la mort. 
                      5:1 Avant tout il est mauvais et plein de malédictions :
                      meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols,
                      idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux
                      témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil,
                      méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène,
                      jalousie, présomption, dédain, forfanterie. 
                      5:2 Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant
                      le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la
                      justice, qui ne s'attachent pas au bien ni au jugement
                      juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal. 
                      5:3 Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui
                      aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui
                      n'ont pas pitié du pauvre, qui n'ont pas compassion de
                      l'être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les
                      a créés, les meurtriers d'enfants, les corrupteurs de
                      l'oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est
                      dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les
                      tribulations, les avocats des riches, les juges iniques
                      des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez
                      tous ces gens-là. 
                       
                      Veille à ce que personne ne te t'égare ! 
                      6:1 Veille à ce qu'on ne te détourne du chemin de cet
                      enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors
                      de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout
                      entier, tu seras parfait ; mais, si tu ne le peux pas,
                      fais ce que tu peux. 
                      6:2 Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais
                      abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux
                      idoles, car c'est un culte rendu à des dieux morts. 
                       
                      Baptême (voir La Révélation d'Arès Veillée 20) 
                       
                      Jeûnes et prières. 
                      8:1 Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux
                      des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le
                      cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le
                      quatrième et le jour de la préparation (sabbat). 
                      8:2 Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme
                      le Seigneur l'a ordonné (voir La Révélation d'Arès 12/4). 
                      8:3 Priez ainsi trois fois par jour (une fois la nuit, Rév
                      d'Arès 12/5). 
                       
                      L'eucharistie (Pas d'eucharistie à Arès, mais la Mémoire
                        du Sacrifice Rév d'Arès 10/4, qu'on réalise le
                      mieux par la vie de pénitence et de moisson
                        de pénitents. Ces deux action — l'une intérieure
                      et l'autre extérieure —  sont beaucoup plus difficiles que
                      des geste symboliques qui ressemblent à une messe). 
                       
                      Recevez celui qui enseigne. 
                      12:1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après
                      l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous
                      aurez l'intelligence de la droite et de la gauche. 
                      12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose
                      au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la
                      droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le
                      comme Jésus. 
                      12:3 S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous,
                      qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier,
                      veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne
                      vive pas parmi vous sans rien faire. 
                      12:4 Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un
                      trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre des gens
                      qui vivent au milieu de vous sans ne rien faire.. 
                       
                      Concernant tout prophète authentique. 
                      13:1 Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous
                      est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique
                      est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture. 
                      13:2 Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir
                      et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les
                      donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands
                      prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les
                      aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et
                      donne-les selon le commandement. 
                      13:3 De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile,
                      prends-en les prémices et donne-les aux prophètes ; de
                      l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu
                      possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et
                      donne-les selon le commandement. Chapitre XIV, XV (textes
                      ecclésiastiques non en acord avec La Révélation d'Arès).
                        ..... 
                       
                      Veillez sur votre Vie 
                      16:1 Veillez sur votre Vie. Que vos lampes ne
                      s'éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas,
                      mais soyez prêts, car vous ne savez pas l'heure où notre
                      Seigneur viendra. 
                      16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient
                      à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira
                      de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus
                      parfaits. 
                      16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les
                      corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en
                      loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité
                      ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres
                      et se persécuteront et se trahiront. 
                      16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant)
                      comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges
                      et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra
                      des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine
                      des temps. 
                      16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu
                      de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais
                      ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de
                      cet anathème. 
                      16:6 Et alors paraîtront les signes de la vérité ; d'abord
                      le signe de l'ouverture du ciel, puis le signe du son de
                      la trompette et troisièmement la résurrection des morts,
                      non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : " Le
                      Seigneur viendra et tous les saints avec Lui ! " 
                      16:7 Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées
                      du Ciel. 
                     
                     
                         
                    
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                      5 juin 2014 (0156)  
                      Pèlerinage du 21 juin au 15 août 
                   | 
                 
                
                   
                     
                     
                    Le fidèle d'une religion ou d'une secte
                      cherche à faire son salut personnel en suivant
                      strictement les dogmes et les régles de piété de la
                      religion ou de la secte. Le Pèlerin d'Arès fait son salut
                      personnel par sa pénitence personnelle et par
                      son apostolat ou moisson de pénitents. Sa
                      conscience s'appuie sur La Révélation d'Arès, mais
                      non sur des dogmes et des règles ; il sait que seule la
                      pratique du Bien sauve. Ceci explique que les
                      Pèlerins d'Arès ne forment ni une religion ni une secte,
                      mais un courant spirituel qui n'est autre qu'une
                      renaissance éclatante du christianisme originel, qu'ils
                      appellent tout bonnement la vie spirituelle.  
                      L'incomplexe salvatrice vie spirituelle, c'est ce qu'on
                      vient chercher à Arès. 
                      Le simple souci de la pénitence ou du Bien
                      a chassé du Pèlerinage d'Arès nombre de complications
                      propres aux religions, à leurs piétés et à leurs
                      pèlerinages. À Arès pas de cérémonie ou de rite imposé,
                      seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès peut lire sans
                      s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda et d'autres
                      livres pieux, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès
                      comme la Parole pure, le filtre permettant au Vrai d'apparaître
                      de la masse obscure de mille croyances, car le Vrai
                      est partout caché dans le sable du désert
                      religieux. 
                      De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve
                      le salut, mais dans la vie orientée vers le Bien.
                      C'est au Feu du Bien qu'on vient à
                      Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui
                      est plus que croyance, puissance qui change la vie
                        (30/11) et qui changera le monde (28/7). 
                      Les humains de religions diverses voient les différences
                      entre eux et sont très réservés sur leurs affinités
                      probables. Le Pèlerin d'Arès ne voit pas de différences
                      entre les hommes. Tous aspirent au Bien. Cette
                      réduction des différentes formes de la foi au simple
                      dénominateur commun de la Vérité — La
                        Vérité, c'est que le monde doit changer, dit
                      simplement La Révélation d'Arès (28/7) — est très
                      difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires
                      le savent bien. Nous semblons incolores et simplistes.
                      Quand on nous demande : "Mais qu'êtes-vous ? Que
                      faites-vous ?" nous répondons : "Des humains de vie
                      spirituelle intérieure intense faite d'aimer le
                        prochain, de pardonner toutes les offenses,
                      de faire la paix, de penser et parler avec l'intelligence
                        du cœur et de se rendre libre de tous
                      préjugés. Tout ceci s'effectue au fond de chacun de nous ;
                      nous l'appelons pénitence, parce qu'elle réveille
                      en nous l'image et ressemblance du Père (Genèse
                        1/26-27), mais elle est aussi invisible qu'Il sera
                      aux yeux du monde jusqu'à Son Jour (Rév d'Arès
                        31/8).ss 
                      Ce qui nous rassemble et nous donne puissance, c'est notre
                      conviction partagée que le Bien seul vainc le Mal
                      et sauve l'individu comme le monde. 
                      Il n'y a qu'au Pèlerinage d'Arès qu'on peut voir à coup
                      sûr chez les Pèlerins d'Arès quelque chose de visible et
                      distinct : Le Lieu où apparut le Saint en 1977, la
                      tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière
                      ou sa méditation. 
                       
                      Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y
                      revis ce que je vécus en 1974 et en 1977 quand Jésus puis
                      le Père me parlèrent. C'est un moment sacré d'extrêmes
                      délicatesse et tendresse. C'est la même chose pour mes
                      frères et sœurs de foi, parce qu'ils sont mes propres
                      témoins.  
                      Je dirais que le Pèlerinage d'Arès est la course à la Vie
                        (Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me demande : "Comment
                      faites-vous pour être aussi vaillant encore à votre âge ?"
                      j'ai plusieurs réponses et parmi elles celle-ci :"Je fais
                      le Pèlerinage." 
                      Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il a aboli l'Histoire
                      qu'instrumentalisent toutes les religions avec leurs
                      pèlerinages nombreux sur la planète. La religion rend le
                      fidèle loup, loup au milieu de sa meute religieuse. Le
                      Pèlerinage d'Arès rend le fidèle homme, homme du monde
                      entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès s'afforce de changer
                      pour lui éviter le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). 
                      La vie spirituelle, la pénitence et le Pèlerinage
                      ne sont pas des actes accomplis à côté ou en plus
                      de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un
                      Pèlerin d'Arès. 
                      Le Pèlerinage d'Arès a pour but de donner la vie
                      spirituelle et, une fois cette vie acquise, de la
                      renforcer sans cesse. 
                       
                      L'été à Arès en France (33740, Gironde), 
                        46 avenue de la Libération, 
                         
                        du 21 juin au 4 juillet, 
                        du 12 au 25 juillet 
                        et du 2 au 15 août.  
                         
                        La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur
                        en 1977) est ouverte 
                    lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à
                        21h 
                    vendredi de 08h30 à 11h30, 
                      samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf
                      s'ilstombent un vendredi) de 17h30 à 21h, 
                       
                      Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
                      les autres.
                     
                        
                   | 
                 
                
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                  | 
                      5 mai 2014 (0155)  
                      le Sacré 
                   | 
                 
                
                  | 
                     Aussi longtemps
                        qu'on ne comprendra pas que le Sacré en l'Homme 
                        est aussi fabuleux que cette soudure de deux galaxies
                        des Antennes, 
                        dont les noyaux fusionnent pour devenir une supergalaxie
                        unique, 
                        on ne comprendra rien au Sacré. 
                      
                    Mai ! Le mois prochain s’ouvrira à Arès le
                      Pèlerinage 2014. 
                      Chaque Pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à
                      son Univers. Si cette soudure se fait mieux au Feu
                      d'Arès (Rév d'Arès xLi/1-5), elle peut aussi se
                      faire n'importe où. 
                       
                      De 1929 à 1974 j'appris comme enfant et adolescent, je
                      servis comme militaire, je produisis des biens matériels
                      et gagnai de l’argent comme ingénieur, je dispensai une
                      foi dogmatique et une prière stéréotypée dans l’église, je
                      collai au système que je crus seul protecteur et
                      prometteur pour l’homme, jusqu’à ce que vinrent devant
                      moi, qui était aussi indigne qu’impréparé, le Messager
                      du Créateur puis le Créateur Lui-même. 
                      De 1974 à 1977, pendant des heures aussi apeurantes que
                      bouleversantes, face au Surnaturel Optimal je découvris
                      que je pouvais, que n’importe qui pouvait redevenir sacré.
                      Je découvris que le Sacré n’est pas un culte ou un lieu de
                      mémoire, serait-ce l’Écriture, une relique, un temple, une
                      église, Jérusalem, La Mekke, Arès, Rome, Bénarès. Le Sacré
                      est tout ce qui se soude au Tout Autre dans le moment de
                      cette soudure. 
                      De 1974 à aujourd’hui je suis toujours comme chacun de
                      vous de chair et d’esprit — notre côté animal
                      pensant, non sacré — mais je suis aussi d’âme,
                      parce que chaque fois que j’entre en pénitence,
                      aussi souvent que je peux, je suis sacré. 
                      Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une
                        vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être
                        sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image
                          et ressemblance du Créateur. 
                       
                      Des progrès sociaux ont été faits, mais au prix de deux
                      guerres affreusement martyrisantes, meurtrières,
                      dispersantes et destructrices au XXe siècle et de dettes
                      nationales faramineuses au XXIe. Plus grave encore que les
                      guerres et les dettes, le prix du progrès a été
                      l’avilissement et le matérialisme lourds, la perte du
                      sacré en l’homme. 
                      La Révélation d’Arès survient et l’humain entre
                        en lui-même (Luc 15/17), revêt le Bien, le
                      sacré donc. 
                      À première vue le Sacré ne se voit pas plus que le Bien ;
                      rien ne le montre au monde quand vous passez dans la rue,
                      quand vous travaillez à votre bureau, votre établi, votre
                      champ. 
                      À seconde vue le Sacré apparaît à l’œil rare qui perçoit
                      que le Bien vous rend libre, intelligent,
                      pacifique, miséricordieux et  aimant. Le sacré
                      redonne sa divinité à l’animal pensant, quand celui-ci tète
                        sa force dans la Force et redevient l’homme
                      qui a la Voix (Rév d’Arès vii/5). 
                      Le Créateur, le sixième jour (Genèse 1/26-31),
                      spiritualisa l’animal pensant, lequel demeure en vous avec
                      ses projets, ses nourritures, ses conforts, ses plaisirs
                      équitables, mais pour retrouver le sacré il vous faut
                      cesser de courir après des chimères, des nourritures,
                      conforts et plaisirs surfaits. La différence entre
                      équitable et surfait ne vous est déjà pas aisément
                      perceptible, mais pour la plupart des humains aujourd’hui
                      cette distinction est quasi impossible — De là, entre
                      autres causes, une cause importante des difficultés de
                      votre mission — Patience ! Les gens verront la distinction
                      un jour ou l’autre. 
                      Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien
                        accompli, d’une vraie piété, d’un travail
                      à la moisson, vous oubliez la souffrance de
                      l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus
                      avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices,
                      sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et
                      mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce
                      qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il
                      n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge,
                      sans maladie et éternel. 
                      Le Bien, dans les moments où vous l'accomplissez,
                        suspend dans votre impermanence votre âge et vos maux,
                        et dans ces moments vous êtes sacré. 
                       
                      J'ai cité Bouddha comme j'aurais cité Sarsouchtratame
                        (Rév d’Arès xviii/3), Isaïe, Jésus ou Mouhamad, mais
                      je ne parle pas ici du bouddhisme et des bouddhistes, du
                      judaïsme et des juifs, du christianisme d’église et des
                      chrétiens d’église, de l’islam de mosquée et des musulmans
                      de mosquée. Je ne confonds pas la Voix avec ceux
                      qui l’ont figée, car la Voix est Vie, et
                      donc le Bien et le Sacré sont Vie. 
                      La Vie (Rév d’Arès 24/5) court sans cesse pour,
                      comme le Créateur, faire mille nouveaux soleils (Rév
                        d'Arès xxii/10) dans nos cœurs, nos âmes, en
                      attendant que nous contribuions à les faire aussi dans
                      l’univers comme cela m’arriva, quelques instants, en 1977
                      (vi/1-4), , car le Sacré, c’est aussi votre
                      brillant retour à la co-création. 
                      --------------------- 
                     
                      
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                     2 avril 2014 (0154)  
                      le monde est dépassé ; il doit changer 
                   | 
                 
                
                  | 
                     Les puissants rient, mais les
                          gouvernements de ce monde 
                          sont dépassés et s'enfoncent dans l'erreur et
                          l'incompréhension.   
                     
                     
                      Je réfléchis sur les 302 commentaires de l’entrée 150
                      "politiser notre refus de la politique". Je ne trouve pas
                      d'opportune direction politique à donner à notre mission,
                      parce que parler anti-politique est encore parler
                      politique. 
                      C'est seulement en demi-teinte, en attendant mieux, que
                      nous exprimerons notre irrévérence envers la politique. 
                       
                      Dans notre France si riche "nous serons tous ruinés dans
                      dix ans", dit Jacques Attali. Être ruiné d'argent n'est
                      pas le plus grave. Être ruiné de vie spirituelle est
                      grave. Toutefois, les ressorts de la renaissance
                      spirituelle existent tandis que les ressorts de la
                      croissance économique sont cassés. En France l’industrie
                      disparaît ; le chômage s'accroît ; la société n'a plus
                      d'avenir. Puissent les extrémistes ne pas surgir, car ils
                      croient tout réparer mais finiront de tout mettre sens
                      dessus dessous. 
                      Les chefs d’état et de gouvernement comme les chefs de
                      religions discourent et gesticulent sans efficacité. La
                      politique de plus en plus aveugle persiste dans son
                      entêtement — Il faut dire que le pouvoir est très
                      tentant ; il satisfait l'orgueil et se verse de bons
                      salaires. 
                       
                      Il faut passer à autre chose. 
                      Rien n'est possible sans une action déterminée. Cette
                      action, c'est le plan de La Révélation d'Arès :
                      le démodelage culturel et la retrouvaille de l'individu
                      avec lui-même par la pénitence. En sortant du
                        péché il sortira de la crise morale, sociale et
                      politique. Il brisera les tensions sociales par l’amour
                        du prochain et le pardon des offenses. Se
                      faisant libre de tous préjugés, il trouvera lucidité
                      totale et liberté réelle. Il évitera ainsi une nouvelle
                      révolution, qui changerait les pouvoirs sans rien
                      résoudre, et il changera le monde. 
                      La politique s'accroche, mais ses dirigeants ne
                      comprennent plus le monde, sont coupés des réalités ; les
                      vieilles grilles d'analyse sont devenues inopérantes,
                      parce que la crise est d'abord une crise de l'homme, une
                      crise ou un bond en avant  ontologique, que la science
                      elle-même ne voit pas, parce qu'elle est devenue une
                      religion. Nous Pèlerins d’Arès avons commencé d'accomplir
                      le Dessein du Créateur. Nous sommes encore peu
                      nombreux, faibles et lents dans la pénitence, parce
                      que nous sommes dans le temps — Dieu seul est hors
                        du temps (Rév d'Arès 12/6) —, mais assez courageux
                      et déterminés pour changer nos vies (30/11). 
                       
                      Le Créateur a choisi un moment de l’Histoire où le changement
                      peut réussir s'il commence maintenant. Le monde s’est
                      modifié : il est maintenant conscient de sa totalité,
                      ouvert et mobile, alors que nous sommes comme individus
                      encore soumis à une bureaucratie stagnante, arriérée,
                      dépassée, nationale ou mondiale, religieuse et/ou
                      politique selon les pays, qui nous enchaîne à des
                      raisonnements surannés et ne nous propose que loi et
                      "normalité" sous lesquelles elle étouffe elle-même. Emil
                      Cioran, le philosophe franco-roumain disait : "L'homme est
                      un animal surmené... Les gens normaux laissent les choses
                      en l’état ; ils se bornent au présent et s’y installent
                      sans regrets ni grandes espérances." Hélas, ce sont nos
                      dirigeants — "Je serai un président normal," disait un
                      candidat en 2012. 
                      Les révolutions n'ont pas servi à grand chose. Comme les
                      idéaux révolutionnaires ont tous été déspiritualisés, ils
                      se sont vite usés et ont perdu leur sens. C'est le doute
                      et le rejet de l'autre, voire de soi-même, qui l'emportent
                      ensuite. Si les hommes se cachent maintenant derrière
                      leurs souvenirs, leurs acquis et leurs privilèges, c'est
                      parce que l'avenir est totalement bouché. Nous pouvons le
                      déboucher. 
                       
                      Il est temps de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre
                      pénitence le dessine. Il est possible de tout changer
                      sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais
                      ici et maintenant. 
                      Ne pas voir qu'il faut sortir du cadre socio-politique tel
                      qu'il est encore conçu, ne pas changer l'homme,
                      c'est condamner l'humanité à finir dévorée par la Bête
                        (Rév d'Arès 22/14). 
                      L'homme doit embrasser l'infini, renouer avec l'aventure
                      spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait la pénitence.
                      Le Père nous envoie au nouveau Champ, le champ
                      des possibles heureux. Il ne nous fait pas seulement
                      rêver, il nous envoie à une réalité pure, certes
                      difficile, mais au bout de laquelle peut reparaître le Jardin
                      d'Éden. 
                      La vie moderne se réduits aux sens. Bas ou hauts, ils ne
                      sont que sens, merveilles provisoires mais meurtrières à
                      la longue, les sens sans spiritualité d'abord enchantent,
                      puis empoisonnent et tuent. Gandhi vers 1889 découvrit la
                      vie spirituelle dans ces versets de la Bhagavadgîta:
                      "Quand l'homme s'arrête aux (seuls) sens, ils l'attirent ;
                      de l'attrait sort le désir, du désir la colère, de la
                      colère l'égarement, de l'égarement la confusion, de la
                      confusion la déraison et de la déraison il meurt (ch 2,
                      v.62-63) (M. K. Gandhi "Mes expériences de Vérité"). 
                      Dans La Révélation d'Arès cette mort est
                      l'extinction terminale appelée péché des péchés, à
                      quoi nous mènent gauchistes, droitistes, centristes, tous
                      les politiciens, dont aucun ne partage notre concept de
                      l'homme. 
                      -------------------- 
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                      26 février 2014 (0153)  
                      le clou et l'Infini 
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                      L'Un, 
                          l'Indonnable donné, 
                          l'Apparu, le Parlant, 
                          le Parlant à l'homme qui s'était éloigné 
                          pour le ramener à Ton Image 
                            et à Ta ressemblance qui le sauvent. 
                          L'homme que Tu honores ici, sa pénitence
                          veut T'honorer. 
                          Agrée-la ! 
                     
                      Depuis
                      trente-sept ans je prononce cette prière chaque fois que
                      je m'agenouille où se dressa le bâton de Lumière
                      d'où sortit la Voix (Rév d'Arès vii/5) en 1977. 
                      Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est ; je sais seulement ce
                      qu'Il dit. 
                      Toute ma piété est faite d'extraits de la Parole — prononcer
                        Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév
                        d'Arès 35/6) —, à part cette prière-ci, la seule de
                      ma composition, parce la Parole ne dit presque rien de
                      Dieu. Il ne se décrit pas, sauf quelques bribes à propos
                      de son incorporalité : Pas de poumon dans Moi (Rév
                        d'Arès ii/20), ou de son infinitude : De Ma
                        Main à Ma Main Je cours... et Je fais mille soleils 
                        (xxii/10-12). Mais depuis qu'Il se manifesta devant
                      moi j'éprouve le besoin de redire comment je Le ressens
                      faute de pouvoir dire ce que J'En connais. 
                      Que dire d'autre de l'inexplicable Infini, sans visage,
                      sans forme, sans dimension, sans rien pour Le décrire, Le
                      comprendre, Le comparer, Qui peut aussi se réduire à un clou
                        (Rév d'Arès ii/21) ? 
                      Dieu n’est pas le géant barbu qui plane au plafond de la
                      Chapelle Sixtine. Il est peut-être le "Dieu personnel" de
                      nos frères juifs et chrétiens, puisqu'Il parla
                      personnellement à Abraham en 2000 av. J.-C. et me parla
                      personnellement, en 1977 à Arès, mais Il dépasse ma
                      capacité cérébrale de Le concevoir. Je le concevrai
                      peut-être mieux, quand je n'aurai plus de cerveau, mais de
                      cela je n'ai aucune certitude. 
                      Dans "Sur la Route" de Kerouak un gars, Neal, appelle
                      pulse (pouls en anglais) quelque chose de surnaturel en
                      musique. "C'est quoi,  la pulse ?" demande Jack. Neal :
                      "Alors là, c'est l'im-pon-dé-rable. Le saxo démarre,
                      déballe ses idées... Il souffle et soudain au milieu du
                      chorus il attrape la pulse... il la tient, le temps
                      s'arrête, tout le monde lève le nez, il remplit le vide
                      avec la substance de notre vie... Il souffle pour passer
                      tous les pont et revenir... avec un feeling infini... Ce
                      qui compte, ce ne sont pas les notes, c'est cette pulse." 
                      De même dans la prière, les mots comptent moins que cet
                      indéfinissable lien avec le Créateur. C'est aussi
                      inexplicable que Lui. On sent mieux ce qui se passe chez
                      l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu,
                      je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet
                      homme-là ne peut que s'abîmer dans un sublime
                      indescriptible. Les jeunes dont je m'occupai fin 2012 et
                      début 2013 à Paris comprirent cela très bien. 
                      Impossible d'imaginer l'Étalé (Rév d'Arès ii/4)
                      dans l'univers sans limites se réduisant à des mots
                      passant entre les lèvres humaines : La bouche d'homme
                        J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le clou, me
                      dit-il (ii/21). 
                    Les grandes religions voient Dieu comme Celui
                      qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve
                      ou maudit. 
                      La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est
                      Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la
                      mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour
                        attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès
                        2/5). 
                      Dieu ne juge pas. Un juge réunit et examine tous les
                      faits d'un procès. Dieu agit tout autrement. Il dit : S'ils
                        (les hommes) ne pèchent plus, Je ne me souviendrai plus
                        de leur passé... ils sont des hommes du temps qui vient
                        (30/13). Si l'homme acquiert adresse et goût (du Bien),
                        fournit l'effort d'achever son œuvre (de Bien) le Roi
                        lui gardera son âme pour voile pour qu'il rejoigne la
                        Flotte Céleste (17/4). C'est toujours l'homme qui
                      fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans
                      la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal.
                      L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas
                      dans le Royaume. 
                      Dieu n'est pas le juge, mais le Père, qui se
                      qualifie même de trop aimant (Rév d'Arès 12/7).
                      Par Tribunal 5 il désigne la conscience de son enfant,
                      parce que l'enfant est l'image et
                        ressemblance (Genèse 1/26-27) du
                        Père ou de la Conscience absolue.  
                      En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes
                      homme et Dieu. 
                      La Révélation d'Arès n'est pas le cahier
                      d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils
                      du Père à l'enfant pour qu'il vive...
                        vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité,
                      un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le
                      verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en
                        Bien, 28/7). 
                       
                        
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                      23 janvier 2014 (0152)  
                      la Parole au-dessus des traditions 
                   | 
                 
                
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                     La Vie
                        de l'homme comme la Vie de l'ange 
                        ne suit pas une tradition, mais la Lumière 
                       
                     
                     
                     
                    Des négateurs me demandent, avec dégoût ou
                      avec désolation : "La tradition, qu’en faites-vous ?" 
                      Je réplique : "Vous voulez dire : Que fait Dieu de la
                      tradition ? N'oubliez pas que La Révélation d’Arès est
                      Parole de Dieu." 
                      Leur regard durcit, signifie : "Nous ne croyons pas que
                      vous avez rencontré Dieu, vous le savez bien." 
                      Je les ignore ; je poursuis : "Dieu balaie toutes les
                      traditions d’une Main sublime. Les traditions ne
                      sont qu’étroitesses d’esprit, régression, chauvinisme des
                      unes contre les autres, exclusion des unes par les autres.
                      Quelle tradition est la bonne ? Aucune." 
                      La tradition ? C’est immobilisme, archaïsmes, mort. Le
                      Créateur en est tout le contraire ; chaque jour il court
                        et fait mille nouveaux soleils (Rév d’Arès xxii/12), rien
                      n’est fixe dans l’univers. Il est la Vie. Les
                      traditionalistes L’ont ensarcophagé et desséché dans des
                      images et des théologies, la moumia (momie Rév
                        d'Arès xLix/7) et ils blâment ceux qui vont de
                      l’avant de soi-disant tuer le monde et ses "valeurs". 
                      La tradition de la religion égyptienne antique dura
                      quelque 4.000 ans. Ça, c’était de la tradition ! Il ne
                      reste cependant rien du Maât, de Ra, d’Osiris, d’Horus,
                      d’Isis, et qui s’en plaint ? Un jour il ne restera rien du
                      christ-dieu, du vatican, du christianisme d’église et qui
                      s’en plaindra ? La Révélation d’Arès nous dit en
                      substance : "Pourquoi attendre ? Prenez les devants.
                      Rompez la tradition, quelle qu’elle soit, dès maintenant !
                      Vivez, quoi !" 
                       
                      "Rompre la tradition, c’est perdre des repères vitaux ;
                      tout va partir en quenouille et ce sera la fin,"
                      entend-on. Mais oui, ce sera la fin de la religion, de la
                      stagnation, de la mort de l’esprit. Dans l’antiquité la
                      tradition formait la base de la vie locale. Rien ne
                      bougeait. Ceux qui tentaient de remettre le monde en
                      marche étaient appelés prophètes, mais on les
                      menaçait (Élie) ou les tuait (Jésus). On appelle encore
                      aujourd’hui "société traditionnelle" toute société où rien
                      ne bouge. 
                       
                      Beaucoup de traditions disparues se reforment sous
                      d’autres vocables. "La tradition républicaine..." disent
                      les politiciens avec des trémolos. Tout traditionaliste
                      loue sa tradition, la déclare parfaite, relativise les
                      autres vues comme arriérées ou nuisibles. D’où la
                      nécessité de remplacer partout la tradition par la lumière
                      et le mouvement, dit La Révélation d’Arès. 
                       
                      La science, dit-on, est évolution, l’antithèse de la
                      tradition. Erreur ! La science évolue, mais à l’intérieur
                      d’elle-même ; elle est par elle-même une tradition, comme
                      toute tradition, rendue aveugle et sourde à tout ce
                      qu’elle ne veut ni voir ni entendre. J’ai vu et entendu
                      Jésus puis le Créateur, mais la science me dit :
                      "Impossible et donc faux." Moi : "Mais mes yeux voient
                      bien, mes oreilles entendent bien." La science : "Faux,
                      faux, faux. Vous l’avez inventé ou vous avez été
                      illusionné." La science a des principes indéracinables ;
                      elle est bien une tradition. 
                       
                      Du reste, il n’existe pas de tradition "de toujours".
                      Aucune tradition ne remonte aux origines du monde,
                      prétendues supérieures, même si, dans les moments
                      douloureux de l’Histoire, les traditionalistes le font
                      croire pour consoler. 
                      Les traditions s’attribuent des généalogies imaginaires,
                      prétendent défendre les "identités" des sociétés qu’elles
                      affirment représenter. Mais ces identités n’ont pas cessé
                      de varier. La Catholicité par exemple prétend avoir deux
                      mille ans, mais si vous pouviez entrer dans une église
                      pendant une messe au 8ème ou au 10ème siècle, vous vous
                      croiriez sur une autre planète. Toute identité n’est
                      qu’apparence, n’est que moment. 
                      "L’âge d’or" d’une tradition n’a pas plus existé que n’a
                      existé la "race française", qui n’est que le produit sans
                      cesse croisé et recroisé de milliers de copulations
                      hétérogènes qui se poursuivent inlassablement avec les
                      mouvements de population et les allées et venues des
                      immigrants. 
                       
                      La Révélation d’Arès ne nous demande pas d’établir
                      une tradition de Vérité absolue qui serait la
                      dernière et la seule bonne tradition. Elle nous demande
                      seulement d’établir le Bien. Il n’existe pas de
                      Vérité  absolue sur terre et c’est pourquoi la
                      Parole dit : La Vérité, c’est que le monde doit
                        changer (Rév d’Arès 28/7), et elle laisse les hommes
                      libres (10/10) de vivre en communautés qui chacune
                      suivent le mode de vie qui leur plaît, et l’on sait que
                      cela ne peut exister hors de petites unités humaines. 
                      Le morcellement des grandes nations entraînera la
                      disparition des grandes traditions. On dit : "Chaque ère
                      nouvelle crée des hommes nouveaux", mais La Révélation
                        d’Arès signifie autre chose : Tout homme qui naît
                      naît nouveau ! 
                       
                        
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                      22 décembre 2013 (0151)  
                      nous sommes tous juifs 
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                     Pièce
                        d'argent de la période perse (4e siècle av J.-C.) 
                        Faucon marqué
                        de l'inscription YHD (Israël Museum, Jérusalem) 
                     Des prophètes prêchent
                      le Créateur universel et les princes et leurs
                        docteurs Le dévitalisent, le figent dans des
                      piétés dogmatiques et superstitieuses. Ce figement qu'est
                      la religion vaut pour les juifs — ashkénazes, séfarades,
                      hassidim —, pour les chrétiens — orthodoxes, catholiques,
                      protestants —, pour les musulmans — sunnites, chiites,
                      druze, alaouites. 
                      Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa
                      Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul
                      peuple, libre avec une seule vraie piété,
                      une seule foi et un seul Bien retrouvés par un
                      seul moyen simple : la pénitence ; le peuple
                        élu est toute l'humanité, la terre promise
                      toute la Terre. 
                      Cela nous renvoie à Abraham et Moïse (Rév d’Arès 2/8),
                      mais un Moïse sans la lourde Torah largement composée
                      de livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12) qui
                      encombrent une partie de la Bible et du Coran où
                      certains hadiths (propos personnels de Muhammad)
                      passent pour Parole de Dieu. 
                      La Révélation d’Arès est la seule Parole dont
                      j'atteste la stricte pureté divine. La Parole d’Arès est
                      la Vérité dépouillée de tout ce qui l'a voilée et
                      brouillée : les doctrines religieuses sur quoi se basent
                      les pouvoirs des princes, des rois et de
                      leurs  rebelles (Rév d’Arès 3/5-6, 36/21): dos gris,
                      etc. 
                      Si vous vous désintéressez des religions, que vous
                      reste-t-il ? Les Hébreux, dont Abraham est le type. 
                      Mais hébreux qualifie une nation sémitique du Proche
                      Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du
                      verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler. Cela,
                      d’un coté, nous plaît, car pour nous avoir la foi est être
                      pénitent, donc avancer;  évoluer sans cesse vers le
                      Bien qu’on n’atteindra qu’au Jour du
                      Créateur (Rév d’Arès 31/8). D’un autre côté il y a
                      une spécificité ethniquement trop marquée. Aussi, au mot
                      hébreux je préfère le mot juif qui évoque une spiritualité
                      dont nous, monothéistes, sommes issus. 
                      Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme,
                      sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court. 
                      Il n’est, au fond, question que de résurrection dans La
                        Révélation d’Arès. Elle nous dresse procès verbal
                      pour un oubli monumental, l'oubli de la foi morte-née il y
                      a quatre millénaires, qu’il faut ressusciter, faire vivre
                      enfin : la foi d’Abraham. 
                      C’est à la simple, humble foi d’Abraham que l’humanité
                      aurait dû s’arrêter au lieu de suivre les ambitieux qui se
                      sont inventés des idoles de l'esprit pour
                        étonner les faibles, les faire trembler sous leurs
                        oracles, décider de la Pitié ou du Châtiment du Père
                      (Rév d’Arès 23/7-8), les inventeurs de la religion
                      et de la politique, petite sœur de la religion. La
                        Révélation d’Arès raconte l’humanité depuis Abraham
                      comme une interminable vente aux enchères où roi
                        blanc et roi noir, commissaires priseurs, et le
                      public se disputent le monde tout en le ruinant pour en
                      faire ce qu’il est aujourd’hui: un monde d’un prix
                      exorbitant où tout est inaccessible et où des emprunts
                      énormes, irremboursables, sont devenus aussi nécessaires
                      que bientôt fatals. 
                      Ramener la  Vérité toute simple — La Vérité,
                        c’est que le monde doit changer (en Bien, Rév d’Arès
                        28/7) — à son origine est une question de Vie
                        (24/5) ou de mort — mort = péché des péchés
                        (38/2) — et nous nous consolerons totalement de
                      l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui
                      nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées
                      de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou,
                      etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse
                        (pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23).
                      Ressusciter Abraham au milieu de nous, en chacun de nous,
                      c'est détruire les pièges du système d'Adam (Rév
                        d'Arès 2/1-5) et redonner vie à l'image et
                        ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) dans
                      l'homme. 
                      Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité
                      spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que
                      nous sommes tous juifs, ou simplement justes
                      croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès
                        xxxvii/2). 
                       
                      Je vous souhaite une
                        Heureuse Nouvelle Année. 
                        
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                     9 november 2013 (0150)   
                      politiser notre refus de la politique ? 
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                       Comme ce chantier nous travaillons jour
                        et nuit à changer
                          l'homme 
                          pour changer le monde. Mais la mission n'est
                        pas subliminale. 
                          Il faut la concilier avec les dures réalités du
                        moment. Comment ? 
                     
                    Par moments, dans l’Histoire, l’homme
                      désespère. Alors, le Père intervient. Ainsi envoya-t-Il
                      Jésus au Juif, désespéré sous le joug romain, pour lui
                      dire en substance : "Si tu prends les armes, tu seras
                      vaincu ! Si tu es servile, tu deviendras un chien. Voilà
                      comment te délivrer du système : Fais-toi une âme
                      et vis par-delà la contrainte politique en créant une
                      autre humanité, la race (Rév d’Arès xii/5) de Bien
                        (xxxiii/11), sur laquelle l’empire de Rome et par
                      suite tout autre puissance, n’aura plus de prise." Et ce
                      fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). 
                      Mais ni le Juif ni aucun peuple n’a encore écouté
                      Jésus jusqu’à aujourd’hui. 
                      Le Français désespère aujourd’hui, mais cette fois le Père
                      à précédé la désespérance, en s’exprimant par Jésus en
                      1974 puis Lui-même en 1977, parce qu’il savait que la
                      désespérance aurait de tout autres dimensions. Non
                      seulement la France commence de désespérer, mais aussi
                      l’Europe et peut-être le monde. L’édifice politique
                      s’extrémise à nouveau. L’homme voit se fissurer puis verra
                      s’effondrer la démocratie après avoir vu la tribu puis la
                      monarchie s’effondrer, parce que l’architecte de ces citadelles
                        est toujours le même : le système, depuis le mauvais
                      choix d’Adam (Rév d’Arès 2/1-5). 
                      L’expérience millénaire enseigne que tout d’abord, à un
                      certain degré de désespérance tout enthousiasme s’évanouit
                      et l’indifférence s’installe ; c’est elle que nous
                      croisons dans la rue actuellement. Ensuite survient le
                      refus de la fatalité. Ce refus peut finir en révolution,
                      quelque forme qu’elle ait.
Des
temps
                        malheureux poignent. Mais si dans l’Histoire chaque
                        révolution a toujours cru être la dernière avant le
                        paradis terrestre, plus personne ne le croit
                        aujourd’hui. Aujourd’hui une révolution risque seulement
                        de faire apparaître et couronner le Big Brother
                        d’Orwell, parce que quand l’humanité perd foi en
                        elle-même, elle met sa foi dans un seul maître. Staline
                        ou Hitler, c’est encore tout chaud ; les gens n’ont pas
                        encore envie de les revoir. Aussi l’oreille publique
                        peut-elle encore entendre une autre solution, mais celle
                        que propose le Père est une très longue entreprise...
                        dans un monde très pressé. C’est notre dilemme
                        missionnaire. 
                         
                        Nous apôtres de la pénitence, nous la seule
                        solution une fois de plus depuis Jésus, nous
                        nous sentons peu convaincants face à la tempête qui
                        noircit l’horizon. La Révélation d’Arès est
                        conçue pour vaincre l’Histoire, mais ce n’est pas
                        évident dans notre discours missionnaire, parce que nous
                        parlons vrai, mais hors du temps comme
                        Dieu, alors que l’événement est dans le temps.
                        Il est là face aux gens que nous rencontrons. Nous
                        allons devoir enrichir notre discours pour qu’ils
                        comprennent que le changement de vie, la pénitence
                          (Rév d’Arès 30/11) n’est pas une religion de plus
                        dont personne n’a besoin, mais la seule solution du mal
                          dont ne se désembourbe pas l’homme, qui a fini par
                        croire que le mal est l’inévitable réalité du
                        monde. Mais pour être clairs il nous faut montrer la fil
                        tendu entre le présent et un futur très lointain et ça,
                        c’est le long fil du fil-de-fériste, que le public croit
                        impossible à parcourir. 
                        Démontrer en quelques mots à un monde pressé la
                        relativité du temps dans une entreprise de changement
                        radical est si difficile que je l’ai cru moi-même
                        impossible. C’est pourquoi notre discours apostolique
                        est bien reçu, mais comme un bon rêve, sauf par les
                        rares épis mûrs. Nous n‘avons pas politisé notre
                        mission, parce que toute politique est quête de pouvoir
                        et que nous sommes, avec La Révélation d’Arès,
                        contre tous les pouvoirs pour un monde changé
                        apolitique, mais l’homme de la rue, lui, est confronté à
                        la politique. Cette réalité me hante. Les âmes
                        en puissance que Dieu m’envoie moissonner, se
                        laisseront-elles toutes réveiller par mon seul message
                        spirituel ? 
                        Car il ne s’agit pas de retomber dans la "mission
                        sociale" ; nous sommes spirituels et le restons. 
                         
                        Changer sa vie (Rév d’Arès
                          30/10-11) n’est pas une action qui donne la grâce
                        de la vie éternelle comme l’église pense donner la vie
                        éternelle par ses sacrements, ou comme l’islam pense la
                        donner par la pratique des Cinq Piliers, ou comme le
                        judaïsme pense la donner par la simple fait d’être juif
                        et de respecter la loi de Moïse. 
                        La pénitence est un acte hautement créateur, qui
                        fait de l’homme plus que son propre sauveur, le
                        cocréateur d’une Création toujours inachevée, le
                        finisseur de sa propre humanité, qui met nu le pécheur
                        qu’il est et lui taille un manteau neuf (Rév d’Arès
                          1/1), le manteau du Bien. 
                        La pénitence fera un monde d’âmes, tellement
                        plus juste et plus fort qu’un monde de cerveaux trop
                        vulnérables à tout ce qui les divise et les domine : la
                        culture, la religion, l’idéologie, la politique... La
                        politique ! 
                        Seulement voilà, la pénitence est une
                        action personnelle à commencer tout de suite pour un monde
                          qui changera (Rév d’Arès 28/7) dans très
                        longtemps. L’homme pressé peut-il concevoir ce
                        décalage ? Certes, c’est un long temps relatif et tout
                        sur terre n’est que question de perception, mais par
                        quels mots changer la perception qu’ont les
                        hommes d’une immédiateté qu’il croient une immuable
                        réalité et qui n’est que relativité ? À cette difficulté
                        s’ajoute un autre, qui est quelque peu son contraire :
                        La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de
                        voir en eux quelques anges attardés sur terre
                        avant de disparaître avec Dieu déjà déclaré mort
                        (Nietzsche "Le Gai Savoir"). Elle doit voir ces
                        prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats
                        d’un temps encore impalpable. Enfin, parler politique,
                        c’est épingler à notre foi hors du temps une
                        réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur,
                        mais l’épreuve. 
                         
                        On va me dire : "Le Père écarte les princes de
                        la politique comme Il écarte les princes de la
                        religion, de la finance, de la science. Comment
                        introduire, ne serait-ce qu’un peu, dans notre mission
                        la politique qu’écarte le Créateur ?" Je ne sais pas
                        encore, mais nous devons et nous pouvons trouver
                        comment, parce que nous ne sommes pas de purs esprits.
                        Nous sommes aussi bien en chair ; le monde nous
                        concerne, donc la politique nous concerne tout comme la
                        religion, même si nous travaillons à faire disparaître
                        l’une et l’autre. 
                        Pour y réfléchir, voyons où nous en sommes en France :
                        Subit refus de la politique fiscale lié à une subite
                        peur générale d’effondrement industriel. Colère de la
                        Bretagne : Le dynamitage des portiques d’écotaxe est
                        comparé à la démolition du mur de Berlin. Faut-il
                        attendre un embrasement du pays ? La fronde fiscale des
                        camionneurs et des agriculteurs peut-elle s’étendre aux
                        chefs d’entreprise, aux artisans, aux usagers des
                        transports qui vont subir en janvier la hausse de la
                        TVA ? — "Je n’augmenterai pas la TVA," disait M.
                        Hollande pendant sa campagne électorale, un mensonge
                        politique de plus —. Le gouvernement, semble-t-il, n’a
                        plus de prise sur ce marasme ; il ne peut plus que
                        réprimer. Or, la répression sans compensation est
                        toujours l’instant où la révolte peut surgir. 
                         
                        Le Français attend un changement. Plutôt qu’une
                        révolution et ses malheurs nous lui proposons de changer
                          de vie pour changer le monde (Rév d’Arès
                          28/7, 30/10-11). Mais le désespéré peut-il
                        attendre ? Et comment faire comprendre au désespéré,
                        impatient par nature, que l’immédiat salut de son âme
                        conduira au salut social à très long terme ? 
                        Nous Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement
                        personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du changement
                        massif médiat : Éden un jour recréé. 
                        Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer
                        est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de
                        dire non avec amour, non avec des invectives et des
                        armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en
                        soi ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que
                        la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec
                        amour et intelligence spirituelle et
                        qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10)
                        est l’être avant tout intérieurement pour que cette
                        liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale
                        absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais
                        les fondre dans la Vie ? Comment aider l’épi
                          mur à se souvenir que notre force métaphysique est
                        supérieur à la force physique et que la vertu
                        est en quelque sorte une politique plus puissante que la
                        politique des princes, parce qu’elle ouvre les
                        portes d’un univers sublime ? Comment... sinon en le lui
                        disant tout simplement peut-être ? 
                        Je fais appel à la réflexion de tous sur ces points,
                        difficiles à infiltrer dans notre mission spirituelle
                        sans la dénaturer. 
                        Je m’attends aux lettres et peut-être à quelques
                        commentaires des missionnaires. 
                     
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                     10 octobre 2013 (0149)   
                      la foi sans idéologie 
                   | 
                 
                
                  | 
                     La Révélation d'Arès
                        n'est pas une idéologie. 
                      Elle change l'homme de Mal en Bien. 
                     
                    Les deux semaines passées, j’ai visité trois
                      missions à Paris,Tours et Lorient. J’ai en projet de
                      visiter celles de Lille, Lyon et Marseille. Si je résous
                      certains problèmes de santé, je reprendrai ma mission à
                      Nice, interrompue en juin. 
                      J’ai 84 ans, ma vigueur a fléchi, mais je resterai le Témoin
                      du Père jusqu’à mon dernier souffle. 
                      Vers le début des années 90 les missions oublièrent
                      qu’elles me devaient de connaître La Révélation d’Arès,
                      puisqu’au sortir de l’événement surnaturel qui avait
                      bouleversé ma vie en 1974 j’en avais été le premier et
                      seul apôtre. À peu près vingt ans durant, les missions ne
                      firent plus appel à mes conseils (Rév d’Arès 16/2) et
                      enseignements (39/1). N’étant le chef de
                        personne (16/1) et les assemblées étant souveraines
                        d’elles-mêmes (8/1), je ne pouvais pas intervenir
                      d’autorité sans contrevenir à la Parole. Alors apparut
                      puis sévit la malheureuse "mission sociale," qui
                      déspiritualisa notre témoignage et faussa notre image. Au
                      Pèlerinage de 2005 je lançai une vive supplique pour une
                      mission totalement respiritualisée, mais c’est seulement
                      en 2010 que, certaines missions disparaissant ou se
                      trouvant en difficultés, on commença vraiment à m’écouter.
                      J’aidai ainsi la mission de Nice, puis celle de Paris, à
                      retrouver le Souffle et la Vie, la pénitence
                      et la vraie piété, leur rappelant tout ce qui
                      donne aux Pèlerins d’Arès une dynamique spirituelle
                      unique, absolument spécifique. 
                       
                      Il s’avère que toutes les missions que je m’efforce
                      d’aider se sont empêtrées dans le même filet. Le filet de
                      l’idéologie. Elles s’en extirpent difficilement, réalisant
                      que ce qu’elles représentent n’est pas une idéologie, mais
                      bien au contraire l’absence d’idéologie, la fin de
                      l’idéologie. 
                      La Gauche politique, la Droite politique, le Judaïsme, le
                      Christianisme d’église, l’Organisation de Jéhovah (les
                      Témoins de Jéhovah), bref, tous les mouvements politiques,
                      religieux, philosophiques professent des idéologies, des
                      dogmes, des doctrines. Nous, Pèlerins d’Arès, nous
                      répandons seulement le Bien,
                      qui
conduit
                          à la Vie (Rév d’Arès 24/5). 
                      Ce
distinguo
                          capital doit changer le monde (Rév
                        d’Arès 28/7), mais c’est là quelque
                          chose difficile à faire passer dans les esprits. 
                       
                          Dans La Révélation d’Arès
                        on trouve les versets 25/5-6, que
                          j’ai introduits dans ma piété (35/6) et que je récite quatre fois
                          par jour. Ils disent on ne peut plus clairement que
                          les multiples façons dont les croyants expriment leur
                          foi et prient ou expriment leur incroyance sont sans
                          importance, parce que le Père
                        connaît les noms
                      de
tous
                          les hommes qui recèlent le Bien au fond d’eux.
                      C’est
                          eux tous sans distinction qu’il nous faut aimer
                        déjà (25/7), c.-à-d. avant même qu’ils
                        changent leurs vies (30/11) en
                      bien. 
                       
                      Changer en Bien, il n’y a rien de plus à
                            faire !
                      Non
                          ce que tu crois, mais
                            ce que tu fais te sauve. Ce que tu fais pour aimer
                          tous les hommes,
                      pardonner toutes les offenses,
                      faire la paix avec tous,
                      user
                            d’intelligence du cœur et
                            contrebalancer l’intelligence intellectuelle, enfin
                            te rendre libre de tous préjugés et
                            toutes peurs. En bref, sois pénitent pour créer ton
                            âme (Rév d’Arès V.17), te sauver et contribuer à changer
                          le monde ! 
                         
                      Nous
étions
                          tous autre chose avant de devenir Pèlerins d’Arès, ce
                          qui prit du temps, car si renoncer à ses anciennes
                          idées et adhérer à des idées nouvelles peut être
                          relativement rapide, changer sa vie
                      en
                      Bien, c’est-à-dire
changer
                          de comportement est lent. 
                      Une
                        idéologie,
quelle
                          qu’elle soit, contient en puissance une condamnation,
                          un anathème, une menace, un reproche envers ceux qui
                          ne la suivent pas. La foi arésienne ne suit pas du
                          tout ce schéma. Elle dit : Voilà le sentier
                        qui mène l’individu au salut
                        et
le
                          monde au bonheur, mais nous respectons la
                          liberté de tous et ne condamnons personne, car
                      qui peut savoir qui est sauvé et qui n’est pas sauvé
                        (Rév d’Arès 11/3) ? 
                      "Mais
alors,"
                          nous disent les personnes de rencontre, "être Pèlerin
                          d’Arès ne sert à rien, puisque je peux rester
                          Catholique, Athée, Musulman, Bouddhiste, etc., et être
                        sauvé,
                          pourvu
que
                          je pratique l’amour, le pardon, la
                        paix, l’intelligence du cœur et que je sois libre de tous préjugés ?" Nous
                          répondons : "Si vous devenez cet homme
                        de Bien actif,
                          un pénitent,
                      vous
quitterez
                          insensiblement la planète des idées pour la planète de
                          la Vie
(Rév
d’Arès
                          24/5), vous sentirez un autre
                          monde sous vos pieds, Tôt ou tard, vous comprendrez
                          pourquoi
                        Dieu recrute un petit
                          reste
                        d’apôtres,
des
                          moissonneurs
de
                          pénitents
                      pour
appeler
                          le monde au Bien actif. Les Pèlerins d’Arès
                          sont ces apôtres. Le plus bel idéal qui soit. Dieu
                          chantera de joie quand vous gagnerez leurs rangs !" 
                       
                       
                     
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                     23 Août 2013 (0148)   
                      les amours, les rédemptrices et les autres 
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                     En français amour — comme délice et orgue
                        — est masculin au singulier et féminin au pluriel. Il
                        n’y a donc pas de fautes d’orthographe dans cette
                        entrée. 
                       
                      Le sujet est immense. J’essaie quand même de ne pas en
                      mutiler l'essentiel. 
                      J'ai vu récemment à la télévision "Les Dix Commandements"
                      de Robert Dornhell. Ce nouveau filmage du texte biblique
                      est beaucoup plus intéressant que le célèbre "Les Dix
                      Commandements" de Cecil B. DeMille (1956), trop
                      boursouflé, hollywoodien. Le film de Dornhell m’a
                      notamment fait voir plus clairement que jamais ce qui
                      manque totalement à l’histoire de Moïse et de l’Exode :
                      l’amour. 
                      À part l’amour sentimental, inventé par le scénariste, de
                      la princesse égyptienne et de son fils de sang pour le
                      petit Moïse adopté, rien ne laisse percevoir l’amour dans
                      l'Exode. Ces esclaves bruts et arriérés non seulement
                      n'avaient pas une idée claire de la liberté, mais ils ne
                      percevaient pas l’Amour de Dieu, n'étaient pas eux-mêmes
                      des hommes d'amour ; ils ne pouvaient donc ni vivre ni
                      raconter l'Exode sous cet angle. C'est pourquoi l'Exode
                      s’est fini dans la très longue impasse de la synagogue,
                      des églises, de la mosquée, et Dieu a dû revenir en 1974
                      et 1977 appeler les hommes à la pénitence, qui n’est pas
                      remords et autopunition, mais création, dépassement, amour ! 
                       
                       Qu’un jour l’amour, 
                        l’amour rédempteur, 
                        règne enfin sur le monde ! 
                      C'est à nous Pèlerins d'Arès de réaliser la libération,
                      l’Exode, par quoi il aurait dû se dérouler : par l’Amour
                      d’En-Haut auquel répondrait l’amour d’en bas. L’Exode de
                      Moïse rata. 
                      Il ne fut dans un désert qu’errance de râleurs qui étaient
                      même à l’occasion païens et violents, 
                      jamais aimants. D'où la conquête sanglante de Canaan et, à
                      sa suite, toute l’Histoire politico-religieuse pendant
                      trois mille ans jusqu’à nous. 
                      Dans un livre dont j'ai oublié le titre Milan Kundera,
                      évoquant les rencontres en catimini d’opposants au
                      communisme en Tchécoslovaquie, avouait que ces jours de
                      chaude complicité n’avaient pour moteur que le malheur ;
                      ils cachaient en fait des désaccords moraux et
                      philosophiques fondamentaux ; rien entre ces
                      anticommunistes n’était jamais basé sur l’amour. 
                      Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le
                      couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires
                      tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis
                      malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots
                      opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies,
                      leurs bêtises ? 
                       
                      J’enseigne qu’il y a trois amours rédemptrices:
                      l’amour évangélique — amour absolu du prochain —, l’amour
                      romantique — grande fusion génératrice, prémices d’Éden —
                      et l’amour parental qui prépare les générations qui changeront
                        le monde (Rév d’Arès 28/7). De ces trois amours nous
                      magnifions particulièrement dans les épousailles (Rév
                        d’Arès 33/21+) les hautes valeurs créatives,
                      spirituelles et humaines. 
                      Oh ! Jésus lui-même était d’un optimisme très mesuré : Je
                        n’apporte pas la concorde, mais l’épée (ou la lutte). Je
                        viens opposer l’homme à son père, la fille sa mère, la
                        bru à sa belle-mère ; on aura pour ennemi les gens de sa
                        famille (Matthieu 10/34). Doutait-il de l’amour ?
                      Non, mais il savait l’amour perdu depuis trop longtemps
                      pour être facile à ré-acquérir. Il savait que des états
                      d’esprit trompeusement appelés amours s’étaient répandus
                      et serviraient de prétextes à ceux qui n’invoqueraient
                      Jésus que pour donner à leurs péchés un halo de droiture.
                      Ne vivant plus à cette époque nous ne savons pas ce
                      qu’elles étaient alors, mais il existe d’autres trompeuses
                      amours modernisées : 
                      La vie moderne est pleine d’amours trompeuses : pulsions
                      éphémères, moralismes et spiritualismes impuissants à
                      hausser l’humain vers les Hauteurs Saintes. Les
                      trompeuses amours ont produit, entre autres échecs, la
                      cascade de divorces qui vicie et complique la société
                      moderne, l’amour de la patrie, père d’un océan de victimes
                      et de ruines, et cet amour de l’humanité appelé
                      l’humanitaire, l’aide bien calculée, bien localisée, dont
                      les officiels religieux, politiques, bien-pensants et les
                      associations trompetantes tirent bénéfice moral et font
                      passer pour suspectes de calculs sectaires les autres
                      charités. 
                       
                      Qu’est-ce qui différencie les trois amours rédemptrices
                      des autres amours ? Les autres amours ne conduisent pas à
                      la Vie (Rév d’Arès 24/5), ne permettent pas
                      d’atteindre ce qui est l’exigence fondamentale de l’amour
                      vrai : l’effacement définitif de l’égoïsme, la capacité de
                      pleine communion avec les autres, la restauration générale
                      des liens interpersonnels, le partage de l’universelle
                      fragilité humaine. 
                      Notons qu’on a coutume d’admirer, de ne jamais dénigrer,
                      certaines de ces autres amours. Par exemple, l’amour
                      mystique qui développe l’indifférence pour tout ce qui
                      n’est pas son objet: Dieu ; l’amour mystique est souvent
                      un égoïsme absolu. Par exemple encore, certaines amours
                      maternelles pourtant admirées, mais qui sont en fait
                      puissamment fixées sur leur seule progéniture à
                      l’exclusion de tous les autres enfants. L’amour de la
                      patrie génère la haine de l’ennemi et certains amours
                      humanitaires ne font qu’une sélection arbitraire des
                      secourus et des non-secourus — Je n’ai, à ce propos,
                      jamais compris pourquoi des fortunes sont dépensées pour
                      secourir des populations au bout de la planète, et
                      pourquoi on ne fait rien pour améliorer le sort des
                      prisonniers dans nos propres pénitenciers dont certains
                      sont d’immondes taudis —. Toute démesure entre l’aimant et
                      l’aimé, tout ce qui grève l’aimant d’arrière-pensées, de
                      mauvais calculs et d’idéologie disqualifie l’amour. 
                       
                      Faisons une mention spéciale pour l’amour sexuel. Pour
                      nous Pèlerins d’Arès le sexe est cette exceptionnellement
                      intense munificence que La Révélation d’Arès
                      appelle les joies réservées aux époux (Rév d’Arès 2/3,
                        9/7), mais qui
                      devient dans l’adultère, que Dieu rejette avec véhémence (9/6,12/8,
26/11,
                        etc.), un acte très malfaisant. L’adultère brise la
                      base existentielle du bonheur fondamental (Rév
                        d’Arès 36/23, xxvi/12) qui exige le respect des
                      engagements et l’effort de surmonter les faiblesses. Les époux
                      doivent veiller à garder la félicité sexuelle dans la
                      fidélité comme sur une condition de Vie, car la
                      vraie sexualité quitte l’animalité et s’exalte en acte
                      recréateur. 
                      L’amour est seulement amour s’il innocente, justifie et
                        sauve l’être humain comme image et
                          ressemblance du Père. 
                      L’amour est le sacrifice de l’égoïsme, de l’égoïsme
                        pierre d’angle de la citadelle par
                        quoi la race d’Adam a pu jusqu’à présent résister au
                        Créateur. 
                      L’égoïste, notez bien, n’est pas celui ou celle qui
                      s’apprécie, s’attribue une importance très haute, une
                      dignité particulière, car la Parole n’interdit pas à un
                      humain de penser qu’il possède des qualités et
                      possibilités. Que donnera un homme en échange de sa
                        vie (ou de son âme) ? (Matthieu 16/26) disait Jésus
                      en laissant comprendre qu’il faut garder conscience des
                      mérites de sa propre vie, ne jamais perdre confiance en
                      soi-même. L’égoïste est celui qui refuse aux autres son
                      aide, son pardon, sa pensée sans préjugés, sa
                      contribution. Le pire égoïste est celui qui refuse tout
                      cela sous couverture morale et sociale. L’égoïste estime
                      que la seule bonne manière de penser est la sienne. La vie
                      privée imite aujourd’hui l’égoïsme politique devenu
                      faramineux. 
                      Tout différemment, l’homme d’amour transférera le centre
                      de sa vie hors des limites de cet individualisme que la
                      vie moderne considère comme une conquête de la liberté,
                      mais qui ne l’est pas. Être libre (Rév d’Arès 10/10)
                      absolument est pouvoir vivre tout à la fois pour soi et
                      pour les autres, aimer sa famille et le monde sans
                      frontières, sans le barrage des nationalités, sans autre
                      loi que la conscience pour distinguer le bien du mal. 
                       
                      Au premier jet cette entrée était trois fois plus longue.
                      J’ai dû la réduire. Le squelette de texte restant donne
                      peut-être l’impression, par endroits, que je manque
                      d’amour pour les autres amours... que je manque d’amour
                      tout court. Je rappelle que l’amour évangélique consiste à
                      tout aimer, même l’ennemi (Matthieu 5/44) mais pas
                      à tout accepter. Toutefois, comment tout harmoniser ? Pour
                      l’heure, les bras vous tombent-ils ? Il ne faut pas ! Le
                      problème est très difficile et nous Pèlerins d’Arès avons
                      à le résoudre, mais nous le résoudrons. 
                     
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                     8 juillet 2013 (3) (0147)   
                      en cherchant Dieu 
                   | 
                 
                
                  | 
                      Dieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais
                      plus dire ce qu'Il est. 
                      J’ai déjà écrit une entrée "Dieu ?" (entrée 65), mais
                      pendant ce Pèlerinage 2013 je souffre plus que d'ordinaire
                      de l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu. Alors,
                      je reviens sur le sujet du grand et glorieux Obscur, du
                      miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui
me
                      visita en 1977. 
                      L'Immensurable réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21)
                      me parla, là où je prie au Pèlerinage. Au centre d'une
                      fantastique conflagration de brillances et de sons sa Voix
                      jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la Lumière
                        (12/4). J'avance désormais dans la vie, une main sur
                      ce bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le
                        Livre qu'Il m'a dicté — Deuxième partie de La
                        Révélation d'Arès. 
                         
                      Les monothéistes autorisés : juifs, chrétiens,
                      musulmans,voient Dieu comme l'Être suprême,unique,
                      transcendant, universel, le Créateur de toutes choses,
                      parfait Sauveur des hommes, Providence du monde,
                      dont la Parole est révélée ici et là au cours de
                      l'Histoire. Beaucoup de philosophes Le voient comme
                      l'explication suprême de tout. Bref, c'était mon Dieu
                      quand j'étais dans l'Église avant 1974. 
                      À présent, je peux concevoir Dieu bien au delà des
                      représentations théologiques, mais je ne Le décris ni ne
                      Le définis. Qu'est le peu que je peux savoir de Lui, outre
                      la Parole qu'Il m'a laissée pour que je L'accomplisse
                        (Rév d'Arès 35/6) ? Rien comparé à l'insaisissable
                      Tout que je réalisai qu'Il était. 
                       
                      Comment peut-Il, sinon par Amour — un Amour inintelligible
                      puisque tellement frustré —s'intéresser à moi l'infime
                      poussière sur la Terre, une autre poussière dans
                      l'Univers, Lui Qui aura fait mille nouveaux soleils
                      quand notre soleil sera dispersé comme plumes (Rév
                        d'Arès xxii/12) ? Lui Qui parle depuis des 1000
                        et 1000 ans (xLvii/1), un temps incommensurable,
                      quand sa seule Parole connue ne remonte guère qu'à Noé,
                      qui vécut avant-hier. 
                      Les hommes antiques furent polythéistes, parce qu'ils
                      avaient perdu la notion claire du seul Dieu. Ils le
                      pulvérisèrent en débris qui pussent faire partie du monde
                      lequel, étant foule d'hommes, ne pouvait être selon eux
                      que foule de dieux. En croyant ainsi mieux Le saisir, ils
                      Le perdirent. 
                      Dieu pour et par les Juifs rétablit la notion de son
                      Unicité. Ce fut la Bible. Mais Il resta Celui que l'homme,
                      depuis trop longtemps pécheur,
                      ne pouvait plus saisir. 
                       
                      Or, qu'est le pécheur ? Question capitale : Il est
                      impossible de comprendre ne serait qu'un peu du vrai Dieu
                      si l'on ne comprend pas un peu de l'homme, Son image
                        (Genèse 1/26-27). 
                      Le pécheur, un vivant fugace — 70 ou 100
                      ans... presque rien — d'une complexité déroutante, qu'on
                      comprend mieux, je prétends, par son contenu spirituel que
                      par sa nature psychique et biologique. 
                      On sait (La Révélation d'Arès l'indique mieux
                      qu'aucune autre Parole) que l'homme ne retrouve pas sa
                      divinité — son Salut — en passant d'une nature
                      inférieure à une nature supérieure par des purifications,
                      des sacrifices, des prières, des sacrement, des ascétismes
                      et allez savoir quoi encore. L'homme ne peut pas changer
                      de nature, mais il peut changer de polarité. Pas
                      par une métamorphose. Par la pénitence, par le changement
                        dont parle La Révélation d'Arès : le réveil
                      de la bonté préexistante mais actuellement en coma
                      chez la plupart des hommes. 
                       
                      Les animaux ignorent le péché. L'homme n'est donc
                      pas un animal et l'on ne comprend pas Dieu si l'on ne voit
                      pas que le péché ou mal est aussi naturel
                      à Dieu qu'à l'homme. Dieu peut faire le mal : Il
                      tua les hommes par le Déluge et décida ensuite de
                      ne plus faire que le Bien : "Je ne maudirai plus
                        jamais les hommes" (Genèse 8/21). Dieu est donc Volonté,
                        Volonté de Changement et l'homme,
                      contrairement à l'ordre chimico-physique de l'Univers,
                      contrairement aux minéraux, aux végétaux, aux animaux,
                      est aussi un être voulant capable de joindre sa volonté à
                      cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4). 
                      Mais les choses se compliquent par l'indépendance. La
                      providence comme gouvernement et prédétermination n'existe
                      pas. Si Dieu faisait le destin de l'homme et du monde, Il
                      ferait les pécheurs. Or, ce n'est pas l'intention
                      créatrice. Dieu fait l'homme absolument libre (Rév
                        d'Arès 10/10). Conséquence ontologique colossale de
                      cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et
                      l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce
                      qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les
                      religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus
                      de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que
                      les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement
                      conscients. 
                       
                      Dieu n'est pas juge. Son Tribunal c'est l'homme
                      lui-même s'évaluant et la contrition ne sert à rien : Je
                        ne pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut
                        n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév
                        d'Arès 30/10). Par suite, quiconque pardonne un
                      homme ne lui pardonne pas tous ses péchés — nul ne
                      peut pardonner les péchés
                      en général — mais seulement le mal que l'autre lui a fait. 
                      Dieu n'est pas concevable dans le passé, le présent, le
                      futur, c.-à-d. dans le temps. Il est hors du
                        temps (12/6). C'est dans ce sens qu'il est l'Éternel,
                        non dans le sens d'un Être sans commencement ni fin,
                      idée plus inconcevable encore pour un cerveau humain. 
                      Dieu est la réalité de tous les instants de ma vie, pour
                      que le Royaume de Dieu , par quoi Jésus désignait
                      la Vie Spirituelle, s'installe en moi et en ceux
                      et celles qui me suivent. 
                       
                      Quand un miracle se produit, les uns disent : "C'est
                      Dieu," mais moi je dis : "C'est l'homme restaurant en lui
                      l'image et ressemblance du Créateur, car un miracle
                      n'est jamais qu'une création ou une recréation de
                      situation, de santé, de vie. La preuve, Jésus n'attribuait
                      pas ses miracles à Dieu, mais à la foi de l'homme : "Va,
                      ta foi t'as sauvé." 
                      Ainsi les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a
                      besoin des hommes. C'est la synergie que je m'efforce,
                      comme pèlerin, de réaliser idéalement par mon Pèlerinage. 
                     
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                     8 juillet 2013 (2) (0146)   
                      des bouddhistes assassins ! 
                   | 
                 
                
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                     Le
moine
                        Wirathu, le "Ben Laden bouhhiste" 
                        prêche de village en village en Birmanie (photo "Time")  
                       
                      "Tant qu’il y aura des hommes," un film fameux quand
                      j’avais 20 ans, fut un réquisitoire contre la brutalité et
                      le délabrement moral de l’humanité. 
                      Mais tant qu’il y aura des hommes, ne verrons-nous que
                      mensonge, injustice, violence, jusqu’à ce que le dernier
                      disparaisse de la terre ? 
                      Non, déclarent les Pèlerins d’Arès. La Révélation
                        d’Arès a été donnée, parce qu’Éden peut reparaître,
                      si un petit reste de pénitents suffisant
                      redonne la Lumière (Rév d’Arès 12/4) et la Paix (Rév
                        d’Arès xxv/11) à ce monde sombre, fourbe et violent. 
                      J’ai beau connaître le péché du monde, je ne peux
                      m’empêcher de crier ma douleur : 
                      En Birmanie des bouddhistes massacrent des musulmans. 
                       
                      Élie égorga les prêtres de Baal. Muhammad guerroya. Même
                      le doux Jésus chassa les marchands du temple. Mais chez
                      Bouddha trouve-t-on la moindre violence? Non. Les
                      bouddhistes ont eu un prophète parfaitement pacifique.
                      Comment ceux qui se réclament de lui peuvent-ils tuer des
                      musulmans, vandaliser des mosquées, et qui plus est, sous
                      la direction "spirituelle" d’un moine de 46 ans: Wirathu ? 
                      Certes, les musulmans birmans ne sont pas des agneaux,
                      mais en quoi 4% de musulmans dans une population de 54
                      millions, bouddiste à 70%, forment-ils une menace ? 
                      Tant que dura la dictature des généraux en Birmanie, il
                      n’y eut point d’exactions entre bouddhistes et musulmans,
                      mais la liberté politique revenant, les bouddhistes
                      agressent les musulmans. 
                      Non seulement je murmure tristement que cela en dit long
                      sur le sens que les pécheurs donnent au mot
                      liberté, mais je chuchote au Créateur: "La Birmanie n’est
                      pas dans mon aire de mission (Rév d’Arès 5/5-7),
                      mais, s’il te plaît, ne tarde pas à appeler là-bas un prophète
                        !" 
                      Heureusement, tous les bouddhistes birmans ne sont pas
                      criminels. L’un d’eux, le moine Watcharapong Suttha,
                      grièvement blessé par l’éclatement d’une bombe islamiste
                      tandis qu’il mendiait, encore en convalescence, dit:
                      "L’Islam n’est pas que violent. Il est aussi une religion
                      pacifique. Gardons-nous d’accuser ! Si nous accusons les
                      musulmans, ils vont nous accuser, et ce sera une vengeance
sans
fin."
                        (Rév d’Arès 27/9) 
                      Pendant mon pèlerinage je médite sur les péchés et
                      les souffrance de mes frères chrétiens, juifs et musulmans
                      sur mon aire de mission, mais j’ai une pensée émue pour
                      les  péchés et les souffrances de mes frères
                      humains du côté de Rangoon. 
                      O Pèlerins d’Arès, un travail gigantesque vous attend. 
                     
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