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26 août 2014 (0158)
du pont de singe à la passerelle
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Il ne sert à rien de condamner Israël
pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous
n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances
des violents, car ils sont aussi des créatures de
Dieu, seulement des pécheurs aveugles. L’insuffisance
et la folie de l’homme, voilà la vraie tragédie. Quand
j’étais un jeune homme faisant son service militaire
dans la Marine Nationale, j’étais inconscient du mal
que je pouvais faire. Personne ne m’avait montré une
voie différente et comme la plupart des humains de
l’ère pécheresse je n’avais pas de don naturel pour la
bonté. De nos jours le bien et le respect de
la vie sont des principes qu’il faut enseigner."
Ma réponse à
l’entrée Facebook d’un frère très cher le 24 août
2014.
En Indochine, il y a soixante-cinq ans, on ne
traversait certains cours d'eau qu’en marchant lentement,
périlleusement, un pied devant l’autre, sur un tronc
d’arbre mince appelé pont de singe. Déjà difficile pour un
homme peu chargé, le passage était impossible pour un
homme très chargé.
C’est comme en passant sur un pont de singe spirituel que
j’ai, de1974 à un passé récent, lu le Coran. En ce moment
ce pont de singe, qui était déjà laborieusement
praticable, vacille, se fend, et je m’arrête.
Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus
passer. Le Coran, quel est-il ? Celui que j’ouvre devant
moi chaque jour ou celui que lisent dans l'État Islamique,
EIIL, ces Musulmans qui en Syrie et en Irak égorgent et
décapitent les infidèles ? Comment passer, même
en équilibre périlleux, de l’exorde Au Nom de Dieu
Miséricordieux et Clément qui couronne chaque
Sourate ou de versets comme Muhammad 47/4 : Si vous
croisez des infidèles frappez-les au cou et
terrassez-les, ligotez-les mais, une fois la guerre
finie, libérez-les... aux égorgeurs de l'État
Islamique, ISIS, maintenant appelé Califat par ses
partisans ? Où dans le Coran ce Calife Abou-Bakr al
Baghdadi entend-il Dieu lui ordonner de tuer les infidèles ?
Le Coran ne dit-il pas : Pas de contrainte en
religion (La Vache 2/256) ?! Il est temps de cesser
de chercher dans l’Écriture pour justifier ses crimes des
chaînes d’indices dont un seul maillon semble fort et les
maillons suivants juste assez vagues pour ne pas carrément
le contredire.
Moi, ces maillons douteux, je les vois ; ils
pourrissent mon pont de singe qui craque et s’effondre
dans l’eau noire de l’incertitude. Je ne peux plus passer
de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la
Montagne au Coran. L’Islam Politique que j’observe
n’est pas plus l’héritier du Coran qu’Israël n’est
l’héritier de l’Ancien Testament et le Christianisme
d’Église l’héritier du Sermon sur la Montagne !
Plus qu’un pont de singe étroit et branlant il me faut
maintenant une passerelle large et solide pour passer sur
l’autre rive d’où pour l’heure j’entends la lèvre
du méchant proférer au nom d’Allah sa haine et ses
menaces, mais sur laquelle je ne vois plus aucune lumière
(Rév d’Arès vii/12).
La Révélation d’Arès dit que Mouhamad fut
le plus écouté le plus sage (2/9) des apôtres, la
voix face à l’Aurore (xiii/15), c.-à-d. l'apôtre
envoyé à un monde qui pourrait enfin devenir juste et bon.
Mais où est ce monde ?
Ce monde heureux il nous faut encore, Juifs, Chrétiens,
Musulmans, le créer !
Depuis quarante ans je lis et tous les Pèlerins d'Arès
lisent le Coran comme Parole de Dieu.
Depuis quarante ans nous avons aussi considérablement
contribué à faire connaître aux Occidentaux le Saint Livre
de l'Islam et à réduire les préjugés chrétiens contre lui,
les vues métaphysiques ou rationalistes en sa défaveur,
mais devant les horreurs criminelles commises au Nom
d’Allah en Afghanistan, en Syrie, en Irak et ailleurs, que
penser, sinon que ce Saint Livre ne vaut pas plus que ne
vaut la Bible ?
La Bible et le Coran contiennent des termes
contradictoires, ou violents, ou de sens incertain, parce
que ces Livres, édités par des hommes impurs, sont impurs.
Ces Livres qu’avaient entendus les prophètes
furent édités par des croyants aux oreilles mal débouchées
et aux cultures grossières, des hommes durs et malades de
préjugés qui, ne saisissant pas la Parole en plénitude, ne
pouvaient pas rendre la Suavité Divine. Le Père trop
aimant (Rév d'Arès 12/7), Miséricordieux, Clément
(Coran, préambule des Sourates) et Sage,
n’a pas empêché d’agir mal ces hommes que la pauvreté
mentale, héritage du mauvais choix d'Adam (2/1-5),
limitait, parce qu’Il a créé l’homme libre (10/10) et
que lui retirer cette liberté est comme renoncer à sa
Création et, en quelque sorte, à Lui-même.
Mais Dieu sait attendre (Rév d'Arès 25/9, 28/12,
40/5).
Même dans les passages de l’Écriture peu gâtés par
l’insuffisance humaine on voit bien que le Sage,
qui est hors du temps, sait que le péché a
rendu l’homme lent, l’a incrusté dans le temps (Rév
d'Arès 12/6). Dieu a adapté sa Parole au temps
des hommes et l'a fait sur deux registres : le registre de
Sa Vérité éternelle et celui de la vérité humaine
immédiate.
Notons aussi que, de même que la Bible contient des livres
d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), le Coran
contient probablement des hadiths (paroles et édits de
Mahomet), que les transcripteurs du Coran de la mémoire à
l'écriture, notamment sous le Calife Othman, ne pouvaient
plus discerner de la Parole de Dieu.
Rappelons aussi que Dieu aime les hommes, mais ne peut
être compris d’eux qu’à travers leurs langages
insuffisants, imparfaits, ambigus.
Enfin, n'oublions jamais que la Parole n'est pas faite
pour être crue, mais pour être accomplie (Rév d'Arès
35/11). La Révélation d'Arès rappelle que la foi
est accomplissement du Bien, mais non
soumission aveugle à de prétendues lois. Dieu est le Créateur,
non un législateur. C’est malheureusement sous cet
angle-là que la religion a égaré le plus de monde.
Ces difficultés et contresens ont hébété et mécanisé
nombre de fidèles du Coran, comme elles avaient hébété et
mécanisé nombre de fidèles de la Bible. Elles ont égaré et
rendu hostiles nombre d’autres humains. Par exemple, à
Nice un de nos prosélytes s’est soudain mis à déclarer
qu’Allah était un autre nom de Satan. Comment ne pas tout
à la fois comprendre et s’inquiéter de telles dérives ?
Dans cette situation, que dit La Révélation d’Arès qu’il
faut faire ?
Cesser de sacraliser et rabâcher au monde des abstrusions
(Rév d'Arès 23/4-8, 32/9, etc.) que la raison
rejetterait si leurs consécrateurs ne les imposaient et
pérennisaient sous forme de religions obligatoires (36/10)
et même antagonistes parce que politiques sous leurs
masques de piété.
Rechercher l’amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7, 32/3, etc.),
la paix (13/6, 36/17, xxv/11, etc.), l’intelligence
(32/5) et la liberté (10/10), qui forment le Bien
commun à tous les hommes et à leur Père.
Le Père demande de débandeletter la moumia (Rév
d'Arès xLix/7) pour discerner Ses Merveilles
(33/8), le Bien qui gît (28/6) sous
l’Écriture, car le Bien est Saint, mais
non l’Écriture qui n’est que noir sur blanc, cérébralité,
matière et surtout prétexte facile.
La Merveille éthérée, immuable, indicible, non
scriptible, de la Parole du Créateur hors du temps
jaillira des transcriptions humaines inférieures. Nous
sentirons alors le Souffle (Rév d'Arès 4/10, 10/12,
etc.) de bonheur, d'espérance dont renaîtra la Vie
(24/5), l'âme, potentielle clé de
l'éternité.
Cela demande l’humilité, source de la lumière, et l’amour,
grand moteur de l’accomplissement.
C'est dans la suavité heureuse de la foi créative que nous
Pèlerins d'Arès nous efforçons de lire Bible et Coran.
Pour que nous lisions et comprenions clairement sa Parole,
le Créateur, le Père de l'Univers et des hommes, qui sait
que l'usure du temps, la malice et l’hypocrisie sont
passées sur ses Révélations, nous adressa en 1974-1977 une
infaillible interface : La Révélation d'Arès. Par
cette porte les croyants vont sortir de leur nuit et de
leurs dissensions et devenir des frères de l’Aube (Rév
d'Arès xxxv/7).
Déjà, grâce à La Révélation d’Arès, les
Pèlerins d'Arès éclairés lisent la Bible en éludant
naturellement les livres d'homme, et en ne voyant
que les textes qui ne contrediraient pas La Révélation
d'Arès s’ils y étaient introduits.
Mais pour ce qui est du Coran, dont ils ne lisent que les
traductions ici et là bancroches d'une langue synthétique,
l'arabe, dans une langue analytique européenne, il leur
manque encore une passerelle claire. Non seulement ils
n’ont qu’un pont de singe, mais celui-ci vacille et se
fend sous les horreurs commises au Nom du Coran. Ils
lisent le Coran depuis quarante ans, mais n’ont jamais
réalisé avec autant d’évidence qu’on ne passe pas aussi
facilement qu’on voudrait du Coran à La Révélation
d'Arès et vice-versa.
Alors, ô Merveille, le Père inspire des frères
Musulmans, leur donne clairvoyance. Ils comprennent
que le Coran est encore loin d’avoir atteint sa Clarté
absolue, et cela au sein même de l’Islam. Ils ont pris
conscience qu’il faut une passerelle large et solide, qui
permettra aux Occidentaux de passer des mots au Fond
et aux Musulmans eux-mêmes d’aller au Fond des Fonds
(Rév d'Arès xxxiv/6).
Cette passerelle est en cours de construction.
Son architecte ? Un frère, arabe et savant coraniste. Pris
dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes
(Coran, Al Fatiha), il a entrepris avec courage
(Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5)
d'expliquer le Coran sous la Lumière de La
Révélation d'Arès.
Ce travail majeur et considérable dure depuis plusieurs
mois. Est-il près ou loin d’être achevé ? Nous ne le
savons pas. J’en ai lu les premiers jets déjà très
travaillés, traduits de l’arabe en français. Je suis
impressionné, mais le Père m’a confié une mission que ne
peuvent pas influencer mes sentiments. Je sais que comme
toute évolution fondamentale, l’ouvrage de notre frère de
l’Orient va demander beaucoup de finesse pour captiver la
masse de l’Islam routinier qui n’aime pas l’évolution,
parmi lequel le très grand nombre de Musulmans muets
devant les crimes d’EIIL (ISIS). La tâche de notre frère
comme ma réflexion sur sa tâche exigent prière (Rév
d’Arès 39/2), prudence (35/10), patience et conseils
(35/7) avant que nous voyions quand et comment nous
pourrons déployer ce Coran soudain éblouissant sur
l'immense Champ de la foi accomplie.
Une chose est sûre : Le Père par l’intermédiaire d’un
frère de l’Islam nous donne, pour remplacer le pont de
singe, la passerelle qui nous fera passer de la pénombre à
la Lumière et réalisera la soudure de la Parole
Évangélique à la Parole Coranique.
Il m'a semblé utile et équitable d'en parler dès
maintenant à mes frères et sœurs.
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24 juillet 2014 (0157)
La Didachè
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Écriture cursive grecque de la
Didachè originale
Pendant le Pèlerinage d'Arès 2013 le blog présenta
l'Épître à Diognète.
Pendant ce Pèlerinage 2014 voici la Didachè, datée de la
fin du 1er siècle ou du début du 2e
siècle.
Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de
l'esprit de la chrétienté primitive, que La
Révélation d'Arès nous permet de rénover plus
purement qu'il n'apparaît dans ce document qui tend déjà à
une organisation ecclédiastique et sacramentalle étrangère
à l'enseignement de Jésus.
J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du
pur enseignement de Jésus.
La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres
aux nations.
Il y a deux Voies.
1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la
mort ; mais il y a une grande différence entre les deux
chemins.
1:2 Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu
aimeras le Dieu qui t'a créé ; en second lieu tu aimeras
ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais
pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
1:3 Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles :
bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis,
jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
1:4 Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement
ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas
aussi ?
1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous
n'aurez pas d'ennemi.
1:6. Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait.
1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille,
fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau,
donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui
est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
1:9 À quiconque te demande donne et ne redemande pas, car
à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
1:10 Heureux celui qui donne selon le commandement, car il
est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si
quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans
reproche.
1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi
il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera
examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché
jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant.
1:12 Mais à ce sujet aussi il a été dit : "Que ton aumône
transpire dans tes mains jusqu'à ce que tu saches à qui tu
donnes."
Le second commandement
2:1 Voici maintenant le second commandement de
l'enseignement : Tu ne tueras point ; tu ne commettras
point d'adultère ; tu ne souilleras point les enfants ; tu
ne seras point impudique ; tu ne déroberas point ; tu ne
t'adonneras point à la magie ; tu ne prépareras point de
breuvages empoisonnés ; tu ne tueras point l'enfant par
avortement et tu ne le feras pas mourir après sa
naissance.
2:2 Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain
; tu ne seras point parjure ; tu ne porteras point de faux
témoignage ; tu ne médiras point; tu ne seras point
rancunier.
2:3 Tu n'auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans
tes paroles, car la duplicité est un piège de mort.
2:4 Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine
d'action.
2:5 Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni
dépravé, ni orgueilleux.
2:6 Tu n'écouteras aucun mauvais conseil contre ton
prochain.
2:7 Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns,
tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que
ton âme*. l'âme, le coeur, le centre sentimental.
Mon enfant, fuis le mal !
3:1 Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui
lui ressemble.
3:2 Ne sois pas colère, car la colère conduit au crime, ni
jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela
naissent les crimes.
3:3 Mon enfant, ne convoite pas, car la convoitise conduit
à l'impudicité ; ne tiens pas de propos obscènes et n'aie
pas le regard hardi, car de tout cela naissent les
adultères.
3:4 Mon enfant, ne sois pas augure (devin), parce que cela
conduit à l'idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne
purifie pas par l'externe ; ne désire pas même regarder
ces choses, car de tout cela naît l'idolâtrie.
3:5 Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge
conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela
naissent les vols.
3:6 Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela
conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni
malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes.
Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en
héritage.
3:7 Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté,
paisible, bon ; garde toujours en tremblant les paroles
que tu as entendues.
3:8 Tu ne t'élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas
ton coeur à la présomption.
3:9 Ton âme ne s'attachera pas aux orgueilleux, mais se
plaira avec les justes et les humbles.
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses
extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se
produit en dehors de Dieu.
Mon enfant, souviens-toi !
4:1 Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui
t'annonce la parole de Dieu ; tu l'honoreras comme le
Seigneur, car là d'où est annoncée la parole du Seigneur,
là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la
compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans
leurs paroles.
4:2 Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras
ceux qui se disputent ; tu jugeras avec droiture, tu ne
feras pas acception de personne quand il s'agira de
convaincre quelqu'un de transgression ; tu n'auras pas le
coeur partagé entre les suites de tes décisions.
4:3 N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées
pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains
le rachat de tes péchés.
4:4 Tu n'hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en
donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur
qui te récompensera.
4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le
besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu
ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet,
si vous participez en commun à ce qui est immortel,
combien plus aux choses périssables !
4:6 Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus
ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de
Dieu.
4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou
à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur
qu'ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi
comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes
selon l'apparence, mais ceux que l'Esprit a rendus prêts.
4:8 Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos
maîtres avec respect et crainte comme à l'image de Dieu.
4:9 Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n'est pas
agréable au Seigneur. Tu n'abandonneras pas les
commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as
reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher.
4:10 Dans (devant) l'assemblée, tu confesseras tes
transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une
mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie.
Le chemin de la mort.
5:1 Avant tout il est mauvais et plein de malédictions :
meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols,
idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux
témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil,
méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène,
jalousie, présomption, dédain, forfanterie.
5:2 Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant
le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la
justice, qui ne s'attachent pas au bien ni au jugement
juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal.
5:3 Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui
aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui
n'ont pas pitié du pauvre, qui n'ont pas compassion de
l'être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les
a créés, les meurtriers d'enfants, les corrupteurs de
l'oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est
dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les
tribulations, les avocats des riches, les juges iniques
des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez
tous ces gens-là.
Veille à ce que personne ne te t'égare !
6:1 Veille à ce qu'on ne te détourne du chemin de cet
enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors
de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout
entier, tu seras parfait ; mais, si tu ne le peux pas,
fais ce que tu peux.
6:2 Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais
abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux
idoles, car c'est un culte rendu à des dieux morts.
Baptême (voir La Révélation d'Arès Veillée 20)
Jeûnes et prières.
8:1 Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux
des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le
cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le
quatrième et le jour de la préparation (sabbat).
8:2 Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme
le Seigneur l'a ordonné (voir La Révélation d'Arès 12/4).
8:3 Priez ainsi trois fois par jour (une fois la nuit, Rév
d'Arès 12/5).
L'eucharistie (Pas d'eucharistie à Arès, mais la Mémoire
du Sacrifice Rév d'Arès 10/4, qu'on réalise le
mieux par la vie de pénitence et de moisson
de pénitents. Ces deux action — l'une intérieure
et l'autre extérieure — sont beaucoup plus difficiles que
des geste symboliques qui ressemblent à une messe).
Recevez celui qui enseigne.
12:1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après
l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous
aurez l'intelligence de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose
au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la
droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le
comme Jésus.
12:3 S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous,
qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier,
veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne
vive pas parmi vous sans rien faire.
12:4 Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un
trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre des gens
qui vivent au milieu de vous sans ne rien faire..
Concernant tout prophète authentique.
13:1 Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous
est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique
est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.
13:2 Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir
et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les
donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands
prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les
aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et
donne-les selon le commandement.
13:3 De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile,
prends-en les prémices et donne-les aux prophètes ; de
l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu
possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et
donne-les selon le commandement. Chapitre XIV, XV (textes
ecclésiastiques non en acord avec La Révélation d'Arès).
.....
Veillez sur votre Vie
16:1 Veillez sur votre Vie. Que vos lampes ne
s'éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas,
mais soyez prêts, car vous ne savez pas l'heure où notre
Seigneur viendra.
16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient
à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira
de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus
parfaits.
16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les
corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en
loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité
ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres
et se persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant)
comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges
et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra
des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine
des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu
de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais
ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de
cet anathème.
16:6 Et alors paraîtront les signes de la vérité ; d'abord
le signe de l'ouverture du ciel, puis le signe du son de
la trompette et troisièmement la résurrection des morts,
non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : " Le
Seigneur viendra et tous les saints avec Lui ! "
16:7 Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées
du Ciel.
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5 juin 2014 (0156)
Pèlerinage du 21 juin au 15 août
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Le fidèle d'une religion ou d'une secte
cherche à faire son salut personnel en suivant
strictement les dogmes et les régles de piété de la
religion ou de la secte. Le Pèlerin d'Arès fait son salut
personnel par sa pénitence personnelle et par
son apostolat ou moisson de pénitents. Sa
conscience s'appuie sur La Révélation d'Arès, mais
non sur des dogmes et des règles ; il sait que seule la
pratique du Bien sauve. Ceci explique que les
Pèlerins d'Arès ne forment ni une religion ni une secte,
mais un courant spirituel qui n'est autre qu'une
renaissance éclatante du christianisme originel, qu'ils
appellent tout bonnement la vie spirituelle.
L'incomplexe salvatrice vie spirituelle, c'est ce qu'on
vient chercher à Arès.
Le simple souci de la pénitence ou du Bien
a chassé du Pèlerinage d'Arès nombre de complications
propres aux religions, à leurs piétés et à leurs
pèlerinages. À Arès pas de cérémonie ou de rite imposé,
seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès peut lire sans
s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda et d'autres
livres pieux, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès
comme la Parole pure, le filtre permettant au Vrai d'apparaître
de la masse obscure de mille croyances, car le Vrai
est partout caché dans le sable du désert
religieux.
De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve
le salut, mais dans la vie orientée vers le Bien.
C'est au Feu du Bien qu'on vient à
Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui
est plus que croyance, puissance qui change la vie
(30/11) et qui changera le monde (28/7).
Les humains de religions diverses voient les différences
entre eux et sont très réservés sur leurs affinités
probables. Le Pèlerin d'Arès ne voit pas de différences
entre les hommes. Tous aspirent au Bien. Cette
réduction des différentes formes de la foi au simple
dénominateur commun de la Vérité — La
Vérité, c'est que le monde doit changer, dit
simplement La Révélation d'Arès (28/7) — est très
difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires
le savent bien. Nous semblons incolores et simplistes.
Quand on nous demande : "Mais qu'êtes-vous ? Que
faites-vous ?" nous répondons : "Des humains de vie
spirituelle intérieure intense faite d'aimer le
prochain, de pardonner toutes les offenses,
de faire la paix, de penser et parler avec l'intelligence
du cœur et de se rendre libre de tous
préjugés. Tout ceci s'effectue au fond de chacun de nous ;
nous l'appelons pénitence, parce qu'elle réveille
en nous l'image et ressemblance du Père (Genèse
1/26-27), mais elle est aussi invisible qu'Il sera
aux yeux du monde jusqu'à Son Jour (Rév d'Arès
31/8).ss
Ce qui nous rassemble et nous donne puissance, c'est notre
conviction partagée que le Bien seul vainc le Mal
et sauve l'individu comme le monde.
Il n'y a qu'au Pèlerinage d'Arès qu'on peut voir à coup
sûr chez les Pèlerins d'Arès quelque chose de visible et
distinct : Le Lieu où apparut le Saint en 1977, la
tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière
ou sa méditation.
Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y
revis ce que je vécus en 1974 et en 1977 quand Jésus puis
le Père me parlèrent. C'est un moment sacré d'extrêmes
délicatesse et tendresse. C'est la même chose pour mes
frères et sœurs de foi, parce qu'ils sont mes propres
témoins.
Je dirais que le Pèlerinage d'Arès est la course à la Vie
(Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me demande : "Comment
faites-vous pour être aussi vaillant encore à votre âge ?"
j'ai plusieurs réponses et parmi elles celle-ci :"Je fais
le Pèlerinage."
Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il a aboli l'Histoire
qu'instrumentalisent toutes les religions avec leurs
pèlerinages nombreux sur la planète. La religion rend le
fidèle loup, loup au milieu de sa meute religieuse. Le
Pèlerinage d'Arès rend le fidèle homme, homme du monde
entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès s'afforce de changer
pour lui éviter le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
La vie spirituelle, la pénitence et le Pèlerinage
ne sont pas des actes accomplis à côté ou en plus
de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un
Pèlerin d'Arès.
Le Pèlerinage d'Arès a pour but de donner la vie
spirituelle et, une fois cette vie acquise, de la
renforcer sans cesse.
L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août.
La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur
en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à
21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf
s'ilstombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
les autres.
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5 mai 2014 (0155)
le Sacré
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Aussi longtemps
qu'on ne comprendra pas que le Sacré en l'Homme
est aussi fabuleux que cette soudure de deux galaxies
des Antennes,
dont les noyaux fusionnent pour devenir une supergalaxie
unique,
on ne comprendra rien au Sacré.
Mai ! Le mois prochain s’ouvrira à Arès le
Pèlerinage 2014.
Chaque Pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à
son Univers. Si cette soudure se fait mieux au Feu
d'Arès (Rév d'Arès xLi/1-5), elle peut aussi se
faire n'importe où.
De 1929 à 1974 j'appris comme enfant et adolescent, je
servis comme militaire, je produisis des biens matériels
et gagnai de l’argent comme ingénieur, je dispensai une
foi dogmatique et une prière stéréotypée dans l’église, je
collai au système que je crus seul protecteur et
prometteur pour l’homme, jusqu’à ce que vinrent devant
moi, qui était aussi indigne qu’impréparé, le Messager
du Créateur puis le Créateur Lui-même.
De 1974 à 1977, pendant des heures aussi apeurantes que
bouleversantes, face au Surnaturel Optimal je découvris
que je pouvais, que n’importe qui pouvait redevenir sacré.
Je découvris que le Sacré n’est pas un culte ou un lieu de
mémoire, serait-ce l’Écriture, une relique, un temple, une
église, Jérusalem, La Mekke, Arès, Rome, Bénarès. Le Sacré
est tout ce qui se soude au Tout Autre dans le moment de
cette soudure.
De 1974 à aujourd’hui je suis toujours comme chacun de
vous de chair et d’esprit — notre côté animal
pensant, non sacré — mais je suis aussi d’âme,
parce que chaque fois que j’entre en pénitence,
aussi souvent que je peux, je suis sacré.
Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une
vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être
sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image
et ressemblance du Créateur.
Des progrès sociaux ont été faits, mais au prix de deux
guerres affreusement martyrisantes, meurtrières,
dispersantes et destructrices au XXe siècle et de dettes
nationales faramineuses au XXIe. Plus grave encore que les
guerres et les dettes, le prix du progrès a été
l’avilissement et le matérialisme lourds, la perte du
sacré en l’homme.
La Révélation d’Arès survient et l’humain entre
en lui-même (Luc 15/17), revêt le Bien, le
sacré donc.
À première vue le Sacré ne se voit pas plus que le Bien ;
rien ne le montre au monde quand vous passez dans la rue,
quand vous travaillez à votre bureau, votre établi, votre
champ.
À seconde vue le Sacré apparaît à l’œil rare qui perçoit
que le Bien vous rend libre, intelligent,
pacifique, miséricordieux et aimant. Le sacré
redonne sa divinité à l’animal pensant, quand celui-ci tète
sa force dans la Force et redevient l’homme
qui a la Voix (Rév d’Arès vii/5).
Le Créateur, le sixième jour (Genèse 1/26-31),
spiritualisa l’animal pensant, lequel demeure en vous avec
ses projets, ses nourritures, ses conforts, ses plaisirs
équitables, mais pour retrouver le sacré il vous faut
cesser de courir après des chimères, des nourritures,
conforts et plaisirs surfaits. La différence entre
équitable et surfait ne vous est déjà pas aisément
perceptible, mais pour la plupart des humains aujourd’hui
cette distinction est quasi impossible — De là, entre
autres causes, une cause importante des difficultés de
votre mission — Patience ! Les gens verront la distinction
un jour ou l’autre.
Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien
accompli, d’une vraie piété, d’un travail
à la moisson, vous oubliez la souffrance de
l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus
avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices,
sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et
mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce
qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il
n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge,
sans maladie et éternel.
Le Bien, dans les moments où vous l'accomplissez,
suspend dans votre impermanence votre âge et vos maux,
et dans ces moments vous êtes sacré.
J'ai cité Bouddha comme j'aurais cité Sarsouchtratame
(Rév d’Arès xviii/3), Isaïe, Jésus ou Mouhamad, mais
je ne parle pas ici du bouddhisme et des bouddhistes, du
judaïsme et des juifs, du christianisme d’église et des
chrétiens d’église, de l’islam de mosquée et des musulmans
de mosquée. Je ne confonds pas la Voix avec ceux
qui l’ont figée, car la Voix est Vie, et
donc le Bien et le Sacré sont Vie.
La Vie (Rév d’Arès 24/5) court sans cesse pour,
comme le Créateur, faire mille nouveaux soleils (Rév
d'Arès xxii/10) dans nos cœurs, nos âmes, en
attendant que nous contribuions à les faire aussi dans
l’univers comme cela m’arriva, quelques instants, en 1977
(vi/1-4), , car le Sacré, c’est aussi votre
brillant retour à la co-création.
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2 avril 2014 (0154)
le monde est dépassé ; il doit changer
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Les puissants rient, mais les
gouvernements de ce monde
sont dépassés et s'enfoncent dans l'erreur et
l'incompréhension.
Je réfléchis sur les 302 commentaires de l’entrée 150
"politiser notre refus de la politique". Je ne trouve pas
d'opportune direction politique à donner à notre mission,
parce que parler anti-politique est encore parler
politique.
C'est seulement en demi-teinte, en attendant mieux, que
nous exprimerons notre irrévérence envers la politique.
Dans notre France si riche "nous serons tous ruinés dans
dix ans", dit Jacques Attali. Être ruiné d'argent n'est
pas le plus grave. Être ruiné de vie spirituelle est
grave. Toutefois, les ressorts de la renaissance
spirituelle existent tandis que les ressorts de la
croissance économique sont cassés. En France l’industrie
disparaît ; le chômage s'accroît ; la société n'a plus
d'avenir. Puissent les extrémistes ne pas surgir, car ils
croient tout réparer mais finiront de tout mettre sens
dessus dessous.
Les chefs d’état et de gouvernement comme les chefs de
religions discourent et gesticulent sans efficacité. La
politique de plus en plus aveugle persiste dans son
entêtement — Il faut dire que le pouvoir est très
tentant ; il satisfait l'orgueil et se verse de bons
salaires.
Il faut passer à autre chose.
Rien n'est possible sans une action déterminée. Cette
action, c'est le plan de La Révélation d'Arès :
le démodelage culturel et la retrouvaille de l'individu
avec lui-même par la pénitence. En sortant du
péché il sortira de la crise morale, sociale et
politique. Il brisera les tensions sociales par l’amour
du prochain et le pardon des offenses. Se
faisant libre de tous préjugés, il trouvera lucidité
totale et liberté réelle. Il évitera ainsi une nouvelle
révolution, qui changerait les pouvoirs sans rien
résoudre, et il changera le monde.
La politique s'accroche, mais ses dirigeants ne
comprennent plus le monde, sont coupés des réalités ; les
vieilles grilles d'analyse sont devenues inopérantes,
parce que la crise est d'abord une crise de l'homme, une
crise ou un bond en avant ontologique, que la science
elle-même ne voit pas, parce qu'elle est devenue une
religion. Nous Pèlerins d’Arès avons commencé d'accomplir
le Dessein du Créateur. Nous sommes encore peu
nombreux, faibles et lents dans la pénitence, parce
que nous sommes dans le temps — Dieu seul est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6) —, mais assez courageux
et déterminés pour changer nos vies (30/11).
Le Créateur a choisi un moment de l’Histoire où le changement
peut réussir s'il commence maintenant. Le monde s’est
modifié : il est maintenant conscient de sa totalité,
ouvert et mobile, alors que nous sommes comme individus
encore soumis à une bureaucratie stagnante, arriérée,
dépassée, nationale ou mondiale, religieuse et/ou
politique selon les pays, qui nous enchaîne à des
raisonnements surannés et ne nous propose que loi et
"normalité" sous lesquelles elle étouffe elle-même. Emil
Cioran, le philosophe franco-roumain disait : "L'homme est
un animal surmené... Les gens normaux laissent les choses
en l’état ; ils se bornent au présent et s’y installent
sans regrets ni grandes espérances." Hélas, ce sont nos
dirigeants — "Je serai un président normal," disait un
candidat en 2012.
Les révolutions n'ont pas servi à grand chose. Comme les
idéaux révolutionnaires ont tous été déspiritualisés, ils
se sont vite usés et ont perdu leur sens. C'est le doute
et le rejet de l'autre, voire de soi-même, qui l'emportent
ensuite. Si les hommes se cachent maintenant derrière
leurs souvenirs, leurs acquis et leurs privilèges, c'est
parce que l'avenir est totalement bouché. Nous pouvons le
déboucher.
Il est temps de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre
pénitence le dessine. Il est possible de tout changer
sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais
ici et maintenant.
Ne pas voir qu'il faut sortir du cadre socio-politique tel
qu'il est encore conçu, ne pas changer l'homme,
c'est condamner l'humanité à finir dévorée par la Bête
(Rév d'Arès 22/14).
L'homme doit embrasser l'infini, renouer avec l'aventure
spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait la pénitence.
Le Père nous envoie au nouveau Champ, le champ
des possibles heureux. Il ne nous fait pas seulement
rêver, il nous envoie à une réalité pure, certes
difficile, mais au bout de laquelle peut reparaître le Jardin
d'Éden.
La vie moderne se réduits aux sens. Bas ou hauts, ils ne
sont que sens, merveilles provisoires mais meurtrières à
la longue, les sens sans spiritualité d'abord enchantent,
puis empoisonnent et tuent. Gandhi vers 1889 découvrit la
vie spirituelle dans ces versets de la Bhagavadgîta:
"Quand l'homme s'arrête aux (seuls) sens, ils l'attirent ;
de l'attrait sort le désir, du désir la colère, de la
colère l'égarement, de l'égarement la confusion, de la
confusion la déraison et de la déraison il meurt (ch 2,
v.62-63) (M. K. Gandhi "Mes expériences de Vérité").
Dans La Révélation d'Arès cette mort est
l'extinction terminale appelée péché des péchés, à
quoi nous mènent gauchistes, droitistes, centristes, tous
les politiciens, dont aucun ne partage notre concept de
l'homme.
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26 février 2014 (0153)
le clou et l'Infini
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L'Un,
l'Indonnable donné,
l'Apparu, le Parlant,
le Parlant à l'homme qui s'était éloigné
pour le ramener à Ton Image
et à Ta ressemblance qui le sauvent.
L'homme que Tu honores ici, sa pénitence
veut T'honorer.
Agrée-la !
Depuis
trente-sept ans je prononce cette prière chaque fois que
je m'agenouille où se dressa le bâton de Lumière
d'où sortit la Voix (Rév d'Arès vii/5) en 1977.
Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est ; je sais seulement ce
qu'Il dit.
Toute ma piété est faite d'extraits de la Parole — prononcer
Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév
d'Arès 35/6) —, à part cette prière-ci, la seule de
ma composition, parce la Parole ne dit presque rien de
Dieu. Il ne se décrit pas, sauf quelques bribes à propos
de son incorporalité : Pas de poumon dans Moi (Rév
d'Arès ii/20), ou de son infinitude : De Ma
Main à Ma Main Je cours... et Je fais mille soleils
(xxii/10-12). Mais depuis qu'Il se manifesta devant
moi j'éprouve le besoin de redire comment je Le ressens
faute de pouvoir dire ce que J'En connais.
Que dire d'autre de l'inexplicable Infini, sans visage,
sans forme, sans dimension, sans rien pour Le décrire, Le
comprendre, Le comparer, Qui peut aussi se réduire à un clou
(Rév d'Arès ii/21) ?
Dieu n’est pas le géant barbu qui plane au plafond de la
Chapelle Sixtine. Il est peut-être le "Dieu personnel" de
nos frères juifs et chrétiens, puisqu'Il parla
personnellement à Abraham en 2000 av. J.-C. et me parla
personnellement, en 1977 à Arès, mais Il dépasse ma
capacité cérébrale de Le concevoir. Je le concevrai
peut-être mieux, quand je n'aurai plus de cerveau, mais de
cela je n'ai aucune certitude.
Dans "Sur la Route" de Kerouak un gars, Neal, appelle
pulse (pouls en anglais) quelque chose de surnaturel en
musique. "C'est quoi, la pulse ?" demande Jack. Neal :
"Alors là, c'est l'im-pon-dé-rable. Le saxo démarre,
déballe ses idées... Il souffle et soudain au milieu du
chorus il attrape la pulse... il la tient, le temps
s'arrête, tout le monde lève le nez, il remplit le vide
avec la substance de notre vie... Il souffle pour passer
tous les pont et revenir... avec un feeling infini... Ce
qui compte, ce ne sont pas les notes, c'est cette pulse."
De même dans la prière, les mots comptent moins que cet
indéfinissable lien avec le Créateur. C'est aussi
inexplicable que Lui. On sent mieux ce qui se passe chez
l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu,
je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet
homme-là ne peut que s'abîmer dans un sublime
indescriptible. Les jeunes dont je m'occupai fin 2012 et
début 2013 à Paris comprirent cela très bien.
Impossible d'imaginer l'Étalé (Rév d'Arès ii/4)
dans l'univers sans limites se réduisant à des mots
passant entre les lèvres humaines : La bouche d'homme
J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le clou, me
dit-il (ii/21).
Les grandes religions voient Dieu comme Celui
qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve
ou maudit.
La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est
Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la
mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour
attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès
2/5).
Dieu ne juge pas. Un juge réunit et examine tous les
faits d'un procès. Dieu agit tout autrement. Il dit : S'ils
(les hommes) ne pèchent plus, Je ne me souviendrai plus
de leur passé... ils sont des hommes du temps qui vient
(30/13). Si l'homme acquiert adresse et goût (du Bien),
fournit l'effort d'achever son œuvre (de Bien) le Roi
lui gardera son âme pour voile pour qu'il rejoigne la
Flotte Céleste (17/4). C'est toujours l'homme qui
fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans
la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal.
L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas
dans le Royaume.
Dieu n'est pas le juge, mais le Père, qui se
qualifie même de trop aimant (Rév d'Arès 12/7).
Par Tribunal 5 il désigne la conscience de son enfant,
parce que l'enfant est l'image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) du
Père ou de la Conscience absolue.
En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes
homme et Dieu.
La Révélation d'Arès n'est pas le cahier
d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils
du Père à l'enfant pour qu'il vive...
vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité,
un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le
verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en
Bien, 28/7).
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23 janvier 2014 (0152)
la Parole au-dessus des traditions
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La Vie
de l'homme comme la Vie de l'ange
ne suit pas une tradition, mais la Lumière
Des négateurs me demandent, avec dégoût ou
avec désolation : "La tradition, qu’en faites-vous ?"
Je réplique : "Vous voulez dire : Que fait Dieu de la
tradition ? N'oubliez pas que La Révélation d’Arès est
Parole de Dieu."
Leur regard durcit, signifie : "Nous ne croyons pas que
vous avez rencontré Dieu, vous le savez bien."
Je les ignore ; je poursuis : "Dieu balaie toutes les
traditions d’une Main sublime. Les traditions ne
sont qu’étroitesses d’esprit, régression, chauvinisme des
unes contre les autres, exclusion des unes par les autres.
Quelle tradition est la bonne ? Aucune."
La tradition ? C’est immobilisme, archaïsmes, mort. Le
Créateur en est tout le contraire ; chaque jour il court
et fait mille nouveaux soleils (Rév d’Arès xxii/12), rien
n’est fixe dans l’univers. Il est la Vie. Les
traditionalistes L’ont ensarcophagé et desséché dans des
images et des théologies, la moumia (momie Rév
d'Arès xLix/7) et ils blâment ceux qui vont de
l’avant de soi-disant tuer le monde et ses "valeurs".
La tradition de la religion égyptienne antique dura
quelque 4.000 ans. Ça, c’était de la tradition ! Il ne
reste cependant rien du Maât, de Ra, d’Osiris, d’Horus,
d’Isis, et qui s’en plaint ? Un jour il ne restera rien du
christ-dieu, du vatican, du christianisme d’église et qui
s’en plaindra ? La Révélation d’Arès nous dit en
substance : "Pourquoi attendre ? Prenez les devants.
Rompez la tradition, quelle qu’elle soit, dès maintenant !
Vivez, quoi !"
"Rompre la tradition, c’est perdre des repères vitaux ;
tout va partir en quenouille et ce sera la fin,"
entend-on. Mais oui, ce sera la fin de la religion, de la
stagnation, de la mort de l’esprit. Dans l’antiquité la
tradition formait la base de la vie locale. Rien ne
bougeait. Ceux qui tentaient de remettre le monde en
marche étaient appelés prophètes, mais on les
menaçait (Élie) ou les tuait (Jésus). On appelle encore
aujourd’hui "société traditionnelle" toute société où rien
ne bouge.
Beaucoup de traditions disparues se reforment sous
d’autres vocables. "La tradition républicaine..." disent
les politiciens avec des trémolos. Tout traditionaliste
loue sa tradition, la déclare parfaite, relativise les
autres vues comme arriérées ou nuisibles. D’où la
nécessité de remplacer partout la tradition par la lumière
et le mouvement, dit La Révélation d’Arès.
La science, dit-on, est évolution, l’antithèse de la
tradition. Erreur ! La science évolue, mais à l’intérieur
d’elle-même ; elle est par elle-même une tradition, comme
toute tradition, rendue aveugle et sourde à tout ce
qu’elle ne veut ni voir ni entendre. J’ai vu et entendu
Jésus puis le Créateur, mais la science me dit :
"Impossible et donc faux." Moi : "Mais mes yeux voient
bien, mes oreilles entendent bien." La science : "Faux,
faux, faux. Vous l’avez inventé ou vous avez été
illusionné." La science a des principes indéracinables ;
elle est bien une tradition.
Du reste, il n’existe pas de tradition "de toujours".
Aucune tradition ne remonte aux origines du monde,
prétendues supérieures, même si, dans les moments
douloureux de l’Histoire, les traditionalistes le font
croire pour consoler.
Les traditions s’attribuent des généalogies imaginaires,
prétendent défendre les "identités" des sociétés qu’elles
affirment représenter. Mais ces identités n’ont pas cessé
de varier. La Catholicité par exemple prétend avoir deux
mille ans, mais si vous pouviez entrer dans une église
pendant une messe au 8ème ou au 10ème siècle, vous vous
croiriez sur une autre planète. Toute identité n’est
qu’apparence, n’est que moment.
"L’âge d’or" d’une tradition n’a pas plus existé que n’a
existé la "race française", qui n’est que le produit sans
cesse croisé et recroisé de milliers de copulations
hétérogènes qui se poursuivent inlassablement avec les
mouvements de population et les allées et venues des
immigrants.
La Révélation d’Arès ne nous demande pas d’établir
une tradition de Vérité absolue qui serait la
dernière et la seule bonne tradition. Elle nous demande
seulement d’établir le Bien. Il n’existe pas de
Vérité absolue sur terre et c’est pourquoi la
Parole dit : La Vérité, c’est que le monde doit
changer (Rév d’Arès 28/7), et elle laisse les hommes
libres (10/10) de vivre en communautés qui chacune
suivent le mode de vie qui leur plaît, et l’on sait que
cela ne peut exister hors de petites unités humaines.
Le morcellement des grandes nations entraînera la
disparition des grandes traditions. On dit : "Chaque ère
nouvelle crée des hommes nouveaux", mais La Révélation
d’Arès signifie autre chose : Tout homme qui naît
naît nouveau !
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22 décembre 2013 (0151)
nous sommes tous juifs
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Pièce
d'argent de la période perse (4e siècle av J.-C.)
Faucon marqué
de l'inscription YHD (Israël Museum, Jérusalem)
Des prophètes prêchent
le Créateur universel et les princes et leurs
docteurs Le dévitalisent, le figent dans des
piétés dogmatiques et superstitieuses. Ce figement qu'est
la religion vaut pour les juifs — ashkénazes, séfarades,
hassidim —, pour les chrétiens — orthodoxes, catholiques,
protestants —, pour les musulmans — sunnites, chiites,
druze, alaouites.
Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa
Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul
peuple, libre avec une seule vraie piété,
une seule foi et un seul Bien retrouvés par un
seul moyen simple : la pénitence ; le peuple
élu est toute l'humanité, la terre promise
toute la Terre.
Cela nous renvoie à Abraham et Moïse (Rév d’Arès 2/8),
mais un Moïse sans la lourde Torah largement composée
de livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12) qui
encombrent une partie de la Bible et du Coran où
certains hadiths (propos personnels de Muhammad)
passent pour Parole de Dieu.
La Révélation d’Arès est la seule Parole dont
j'atteste la stricte pureté divine. La Parole d’Arès est
la Vérité dépouillée de tout ce qui l'a voilée et
brouillée : les doctrines religieuses sur quoi se basent
les pouvoirs des princes, des rois et de
leurs rebelles (Rév d’Arès 3/5-6, 36/21): dos gris,
etc.
Si vous vous désintéressez des religions, que vous
reste-t-il ? Les Hébreux, dont Abraham est le type.
Mais hébreux qualifie une nation sémitique du Proche
Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du
verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler. Cela,
d’un coté, nous plaît, car pour nous avoir la foi est être
pénitent, donc avancer; évoluer sans cesse vers le
Bien qu’on n’atteindra qu’au Jour du
Créateur (Rév d’Arès 31/8). D’un autre côté il y a
une spécificité ethniquement trop marquée. Aussi, au mot
hébreux je préfère le mot juif qui évoque une spiritualité
dont nous, monothéistes, sommes issus.
Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme,
sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court.
Il n’est, au fond, question que de résurrection dans La
Révélation d’Arès. Elle nous dresse procès verbal
pour un oubli monumental, l'oubli de la foi morte-née il y
a quatre millénaires, qu’il faut ressusciter, faire vivre
enfin : la foi d’Abraham.
C’est à la simple, humble foi d’Abraham que l’humanité
aurait dû s’arrêter au lieu de suivre les ambitieux qui se
sont inventés des idoles de l'esprit pour
étonner les faibles, les faire trembler sous leurs
oracles, décider de la Pitié ou du Châtiment du Père
(Rév d’Arès 23/7-8), les inventeurs de la religion
et de la politique, petite sœur de la religion. La
Révélation d’Arès raconte l’humanité depuis Abraham
comme une interminable vente aux enchères où roi
blanc et roi noir, commissaires priseurs, et le
public se disputent le monde tout en le ruinant pour en
faire ce qu’il est aujourd’hui: un monde d’un prix
exorbitant où tout est inaccessible et où des emprunts
énormes, irremboursables, sont devenus aussi nécessaires
que bientôt fatals.
Ramener la Vérité toute simple — La Vérité,
c’est que le monde doit changer (en Bien, Rév d’Arès
28/7) — à son origine est une question de Vie
(24/5) ou de mort — mort = péché des péchés
(38/2) — et nous nous consolerons totalement de
l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui
nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées
de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou,
etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse
(pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23).
Ressusciter Abraham au milieu de nous, en chacun de nous,
c'est détruire les pièges du système d'Adam (Rév
d'Arès 2/1-5) et redonner vie à l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) dans
l'homme.
Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité
spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que
nous sommes tous juifs, ou simplement justes
croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès
xxxvii/2).
Je vous souhaite une
Heureuse Nouvelle Année.
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9 november 2013 (0150)
politiser notre refus de la politique ?
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Comme ce chantier nous travaillons jour
et nuit à changer
l'homme
pour changer le monde. Mais la mission n'est
pas subliminale.
Il faut la concilier avec les dures réalités du
moment. Comment ?
Par moments, dans l’Histoire, l’homme
désespère. Alors, le Père intervient. Ainsi envoya-t-Il
Jésus au Juif, désespéré sous le joug romain, pour lui
dire en substance : "Si tu prends les armes, tu seras
vaincu ! Si tu es servile, tu deviendras un chien. Voilà
comment te délivrer du système : Fais-toi une âme
et vis par-delà la contrainte politique en créant une
autre humanité, la race (Rév d’Arès xii/5) de Bien
(xxxiii/11), sur laquelle l’empire de Rome et par
suite tout autre puissance, n’aura plus de prise." Et ce
fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Mais ni le Juif ni aucun peuple n’a encore écouté
Jésus jusqu’à aujourd’hui.
Le Français désespère aujourd’hui, mais cette fois le Père
à précédé la désespérance, en s’exprimant par Jésus en
1974 puis Lui-même en 1977, parce qu’il savait que la
désespérance aurait de tout autres dimensions. Non
seulement la France commence de désespérer, mais aussi
l’Europe et peut-être le monde. L’édifice politique
s’extrémise à nouveau. L’homme voit se fissurer puis verra
s’effondrer la démocratie après avoir vu la tribu puis la
monarchie s’effondrer, parce que l’architecte de ces citadelles
est toujours le même : le système, depuis le mauvais
choix d’Adam (Rév d’Arès 2/1-5).
L’expérience millénaire enseigne que tout d’abord, à un
certain degré de désespérance tout enthousiasme s’évanouit
et l’indifférence s’installe ; c’est elle que nous
croisons dans la rue actuellement. Ensuite survient le
refus de la fatalité. Ce refus peut finir en révolution,
quelque forme qu’elle ait.
Des
temps
malheureux poignent. Mais si dans l’Histoire chaque
révolution a toujours cru être la dernière avant le
paradis terrestre, plus personne ne le croit
aujourd’hui. Aujourd’hui une révolution risque seulement
de faire apparaître et couronner le Big Brother
d’Orwell, parce que quand l’humanité perd foi en
elle-même, elle met sa foi dans un seul maître. Staline
ou Hitler, c’est encore tout chaud ; les gens n’ont pas
encore envie de les revoir. Aussi l’oreille publique
peut-elle encore entendre une autre solution, mais celle
que propose le Père est une très longue entreprise...
dans un monde très pressé. C’est notre dilemme
missionnaire.
Nous apôtres de la pénitence, nous la seule
solution une fois de plus depuis Jésus, nous
nous sentons peu convaincants face à la tempête qui
noircit l’horizon. La Révélation d’Arès est
conçue pour vaincre l’Histoire, mais ce n’est pas
évident dans notre discours missionnaire, parce que nous
parlons vrai, mais hors du temps comme
Dieu, alors que l’événement est dans le temps.
Il est là face aux gens que nous rencontrons. Nous
allons devoir enrichir notre discours pour qu’ils
comprennent que le changement de vie, la pénitence
(Rév d’Arès 30/11) n’est pas une religion de plus
dont personne n’a besoin, mais la seule solution du mal
dont ne se désembourbe pas l’homme, qui a fini par
croire que le mal est l’inévitable réalité du
monde. Mais pour être clairs il nous faut montrer la fil
tendu entre le présent et un futur très lointain et ça,
c’est le long fil du fil-de-fériste, que le public croit
impossible à parcourir.
Démontrer en quelques mots à un monde pressé la
relativité du temps dans une entreprise de changement
radical est si difficile que je l’ai cru moi-même
impossible. C’est pourquoi notre discours apostolique
est bien reçu, mais comme un bon rêve, sauf par les
rares épis mûrs. Nous n‘avons pas politisé notre
mission, parce que toute politique est quête de pouvoir
et que nous sommes, avec La Révélation d’Arès,
contre tous les pouvoirs pour un monde changé
apolitique, mais l’homme de la rue, lui, est confronté à
la politique. Cette réalité me hante. Les âmes
en puissance que Dieu m’envoie moissonner, se
laisseront-elles toutes réveiller par mon seul message
spirituel ?
Car il ne s’agit pas de retomber dans la "mission
sociale" ; nous sommes spirituels et le restons.
Changer sa vie (Rév d’Arès
30/10-11) n’est pas une action qui donne la grâce
de la vie éternelle comme l’église pense donner la vie
éternelle par ses sacrements, ou comme l’islam pense la
donner par la pratique des Cinq Piliers, ou comme le
judaïsme pense la donner par la simple fait d’être juif
et de respecter la loi de Moïse.
La pénitence est un acte hautement créateur, qui
fait de l’homme plus que son propre sauveur, le
cocréateur d’une Création toujours inachevée, le
finisseur de sa propre humanité, qui met nu le pécheur
qu’il est et lui taille un manteau neuf (Rév d’Arès
1/1), le manteau du Bien.
La pénitence fera un monde d’âmes, tellement
plus juste et plus fort qu’un monde de cerveaux trop
vulnérables à tout ce qui les divise et les domine : la
culture, la religion, l’idéologie, la politique... La
politique !
Seulement voilà, la pénitence est une
action personnelle à commencer tout de suite pour un monde
qui changera (Rév d’Arès 28/7) dans très
longtemps. L’homme pressé peut-il concevoir ce
décalage ? Certes, c’est un long temps relatif et tout
sur terre n’est que question de perception, mais par
quels mots changer la perception qu’ont les
hommes d’une immédiateté qu’il croient une immuable
réalité et qui n’est que relativité ? À cette difficulté
s’ajoute un autre, qui est quelque peu son contraire :
La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de
voir en eux quelques anges attardés sur terre
avant de disparaître avec Dieu déjà déclaré mort
(Nietzsche "Le Gai Savoir"). Elle doit voir ces
prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats
d’un temps encore impalpable. Enfin, parler politique,
c’est épingler à notre foi hors du temps une
réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur,
mais l’épreuve.
On va me dire : "Le Père écarte les princes de
la politique comme Il écarte les princes de la
religion, de la finance, de la science. Comment
introduire, ne serait-ce qu’un peu, dans notre mission
la politique qu’écarte le Créateur ?" Je ne sais pas
encore, mais nous devons et nous pouvons trouver
comment, parce que nous ne sommes pas de purs esprits.
Nous sommes aussi bien en chair ; le monde nous
concerne, donc la politique nous concerne tout comme la
religion, même si nous travaillons à faire disparaître
l’une et l’autre.
Pour y réfléchir, voyons où nous en sommes en France :
Subit refus de la politique fiscale lié à une subite
peur générale d’effondrement industriel. Colère de la
Bretagne : Le dynamitage des portiques d’écotaxe est
comparé à la démolition du mur de Berlin. Faut-il
attendre un embrasement du pays ? La fronde fiscale des
camionneurs et des agriculteurs peut-elle s’étendre aux
chefs d’entreprise, aux artisans, aux usagers des
transports qui vont subir en janvier la hausse de la
TVA ? — "Je n’augmenterai pas la TVA," disait M.
Hollande pendant sa campagne électorale, un mensonge
politique de plus —. Le gouvernement, semble-t-il, n’a
plus de prise sur ce marasme ; il ne peut plus que
réprimer. Or, la répression sans compensation est
toujours l’instant où la révolte peut surgir.
Le Français attend un changement. Plutôt qu’une
révolution et ses malheurs nous lui proposons de changer
de vie pour changer le monde (Rév d’Arès
28/7, 30/10-11). Mais le désespéré peut-il
attendre ? Et comment faire comprendre au désespéré,
impatient par nature, que l’immédiat salut de son âme
conduira au salut social à très long terme ?
Nous Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement
personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du changement
massif médiat : Éden un jour recréé.
Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer
est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de
dire non avec amour, non avec des invectives et des
armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en
soi ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que
la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec
amour et intelligence spirituelle et
qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10)
est l’être avant tout intérieurement pour que cette
liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale
absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais
les fondre dans la Vie ? Comment aider l’épi
mur à se souvenir que notre force métaphysique est
supérieur à la force physique et que la vertu
est en quelque sorte une politique plus puissante que la
politique des princes, parce qu’elle ouvre les
portes d’un univers sublime ? Comment... sinon en le lui
disant tout simplement peut-être ?
Je fais appel à la réflexion de tous sur ces points,
difficiles à infiltrer dans notre mission spirituelle
sans la dénaturer.
Je m’attends aux lettres et peut-être à quelques
commentaires des missionnaires.
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10 octobre 2013 (0149)
la foi sans idéologie
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La Révélation d'Arès
n'est pas une idéologie.
Elle change l'homme de Mal en Bien.
Les deux semaines passées, j’ai visité trois
missions à Paris,Tours et Lorient. J’ai en projet de
visiter celles de Lille, Lyon et Marseille. Si je résous
certains problèmes de santé, je reprendrai ma mission à
Nice, interrompue en juin.
J’ai 84 ans, ma vigueur a fléchi, mais je resterai le Témoin
du Père jusqu’à mon dernier souffle.
Vers le début des années 90 les missions oublièrent
qu’elles me devaient de connaître La Révélation d’Arès,
puisqu’au sortir de l’événement surnaturel qui avait
bouleversé ma vie en 1974 j’en avais été le premier et
seul apôtre. À peu près vingt ans durant, les missions ne
firent plus appel à mes conseils (Rév d’Arès 16/2) et
enseignements (39/1). N’étant le chef de
personne (16/1) et les assemblées étant souveraines
d’elles-mêmes (8/1), je ne pouvais pas intervenir
d’autorité sans contrevenir à la Parole. Alors apparut
puis sévit la malheureuse "mission sociale," qui
déspiritualisa notre témoignage et faussa notre image. Au
Pèlerinage de 2005 je lançai une vive supplique pour une
mission totalement respiritualisée, mais c’est seulement
en 2010 que, certaines missions disparaissant ou se
trouvant en difficultés, on commença vraiment à m’écouter.
J’aidai ainsi la mission de Nice, puis celle de Paris, à
retrouver le Souffle et la Vie, la pénitence
et la vraie piété, leur rappelant tout ce qui
donne aux Pèlerins d’Arès une dynamique spirituelle
unique, absolument spécifique.
Il s’avère que toutes les missions que je m’efforce
d’aider se sont empêtrées dans le même filet. Le filet de
l’idéologie. Elles s’en extirpent difficilement, réalisant
que ce qu’elles représentent n’est pas une idéologie, mais
bien au contraire l’absence d’idéologie, la fin de
l’idéologie.
La Gauche politique, la Droite politique, le Judaïsme, le
Christianisme d’église, l’Organisation de Jéhovah (les
Témoins de Jéhovah), bref, tous les mouvements politiques,
religieux, philosophiques professent des idéologies, des
dogmes, des doctrines. Nous, Pèlerins d’Arès, nous
répandons seulement le Bien,
qui
conduit
à la Vie (Rév d’Arès 24/5).
Ce
distinguo
capital doit changer le monde (Rév
d’Arès 28/7), mais c’est là quelque
chose difficile à faire passer dans les esprits.
Dans La Révélation d’Arès
on trouve les versets 25/5-6, que
j’ai introduits dans ma piété (35/6) et que je récite quatre fois
par jour. Ils disent on ne peut plus clairement que
les multiples façons dont les croyants expriment leur
foi et prient ou expriment leur incroyance sont sans
importance, parce que le Père
connaît les noms
de
tous
les hommes qui recèlent le Bien au fond d’eux.
C’est
eux tous sans distinction qu’il nous faut aimer
déjà (25/7), c.-à-d. avant même qu’ils
changent leurs vies (30/11) en
bien.
Changer en Bien, il n’y a rien de plus à
faire !
Non
ce que tu crois, mais
ce que tu fais te sauve. Ce que tu fais pour aimer
tous les hommes,
pardonner toutes les offenses,
faire la paix avec tous,
user
d’intelligence du cœur et
contrebalancer l’intelligence intellectuelle, enfin
te rendre libre de tous préjugés et
toutes peurs. En bref, sois pénitent pour créer ton
âme (Rév d’Arès V.17), te sauver et contribuer à changer
le monde !
Nous
étions
tous autre chose avant de devenir Pèlerins d’Arès, ce
qui prit du temps, car si renoncer à ses anciennes
idées et adhérer à des idées nouvelles peut être
relativement rapide, changer sa vie
en
Bien, c’est-à-dire
changer
de comportement est lent.
Une
idéologie,
quelle
qu’elle soit, contient en puissance une condamnation,
un anathème, une menace, un reproche envers ceux qui
ne la suivent pas. La foi arésienne ne suit pas du
tout ce schéma. Elle dit : Voilà le sentier
qui mène l’individu au salut
et
le
monde au bonheur, mais nous respectons la
liberté de tous et ne condamnons personne, car
qui peut savoir qui est sauvé et qui n’est pas sauvé
(Rév d’Arès 11/3) ?
"Mais
alors,"
nous disent les personnes de rencontre, "être Pèlerin
d’Arès ne sert à rien, puisque je peux rester
Catholique, Athée, Musulman, Bouddhiste, etc., et être
sauvé,
pourvu
que
je pratique l’amour, le pardon, la
paix, l’intelligence du cœur et que je sois libre de tous préjugés ?" Nous
répondons : "Si vous devenez cet homme
de Bien actif,
un pénitent,
vous
quitterez
insensiblement la planète des idées pour la planète de
la Vie
(Rév
d’Arès
24/5), vous sentirez un autre
monde sous vos pieds, Tôt ou tard, vous comprendrez
pourquoi
Dieu recrute un petit
reste
d’apôtres,
des
moissonneurs
de
pénitents
pour
appeler
le monde au Bien actif. Les Pèlerins d’Arès
sont ces apôtres. Le plus bel idéal qui soit. Dieu
chantera de joie quand vous gagnerez leurs rangs !"
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23 Août 2013 (0148)
les amours, les rédemptrices et les autres
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En français amour — comme délice et orgue
— est masculin au singulier et féminin au pluriel. Il
n’y a donc pas de fautes d’orthographe dans cette
entrée.
Le sujet est immense. J’essaie quand même de ne pas en
mutiler l'essentiel.
J'ai vu récemment à la télévision "Les Dix Commandements"
de Robert Dornhell. Ce nouveau filmage du texte biblique
est beaucoup plus intéressant que le célèbre "Les Dix
Commandements" de Cecil B. DeMille (1956), trop
boursouflé, hollywoodien. Le film de Dornhell m’a
notamment fait voir plus clairement que jamais ce qui
manque totalement à l’histoire de Moïse et de l’Exode :
l’amour.
À part l’amour sentimental, inventé par le scénariste, de
la princesse égyptienne et de son fils de sang pour le
petit Moïse adopté, rien ne laisse percevoir l’amour dans
l'Exode. Ces esclaves bruts et arriérés non seulement
n'avaient pas une idée claire de la liberté, mais ils ne
percevaient pas l’Amour de Dieu, n'étaient pas eux-mêmes
des hommes d'amour ; ils ne pouvaient donc ni vivre ni
raconter l'Exode sous cet angle. C'est pourquoi l'Exode
s’est fini dans la très longue impasse de la synagogue,
des églises, de la mosquée, et Dieu a dû revenir en 1974
et 1977 appeler les hommes à la pénitence, qui n’est pas
remords et autopunition, mais création, dépassement, amour !
Qu’un jour l’amour,
l’amour rédempteur,
règne enfin sur le monde !
C'est à nous Pèlerins d'Arès de réaliser la libération,
l’Exode, par quoi il aurait dû se dérouler : par l’Amour
d’En-Haut auquel répondrait l’amour d’en bas. L’Exode de
Moïse rata.
Il ne fut dans un désert qu’errance de râleurs qui étaient
même à l’occasion païens et violents,
jamais aimants. D'où la conquête sanglante de Canaan et, à
sa suite, toute l’Histoire politico-religieuse pendant
trois mille ans jusqu’à nous.
Dans un livre dont j'ai oublié le titre Milan Kundera,
évoquant les rencontres en catimini d’opposants au
communisme en Tchécoslovaquie, avouait que ces jours de
chaude complicité n’avaient pour moteur que le malheur ;
ils cachaient en fait des désaccords moraux et
philosophiques fondamentaux ; rien entre ces
anticommunistes n’était jamais basé sur l’amour.
Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le
couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires
tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis
malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots
opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies,
leurs bêtises ?
J’enseigne qu’il y a trois amours rédemptrices:
l’amour évangélique — amour absolu du prochain —, l’amour
romantique — grande fusion génératrice, prémices d’Éden —
et l’amour parental qui prépare les générations qui changeront
le monde (Rév d’Arès 28/7). De ces trois amours nous
magnifions particulièrement dans les épousailles (Rév
d’Arès 33/21+) les hautes valeurs créatives,
spirituelles et humaines.
Oh ! Jésus lui-même était d’un optimisme très mesuré : Je
n’apporte pas la concorde, mais l’épée (ou la lutte). Je
viens opposer l’homme à son père, la fille sa mère, la
bru à sa belle-mère ; on aura pour ennemi les gens de sa
famille (Matthieu 10/34). Doutait-il de l’amour ?
Non, mais il savait l’amour perdu depuis trop longtemps
pour être facile à ré-acquérir. Il savait que des états
d’esprit trompeusement appelés amours s’étaient répandus
et serviraient de prétextes à ceux qui n’invoqueraient
Jésus que pour donner à leurs péchés un halo de droiture.
Ne vivant plus à cette époque nous ne savons pas ce
qu’elles étaient alors, mais il existe d’autres trompeuses
amours modernisées :
La vie moderne est pleine d’amours trompeuses : pulsions
éphémères, moralismes et spiritualismes impuissants à
hausser l’humain vers les Hauteurs Saintes. Les
trompeuses amours ont produit, entre autres échecs, la
cascade de divorces qui vicie et complique la société
moderne, l’amour de la patrie, père d’un océan de victimes
et de ruines, et cet amour de l’humanité appelé
l’humanitaire, l’aide bien calculée, bien localisée, dont
les officiels religieux, politiques, bien-pensants et les
associations trompetantes tirent bénéfice moral et font
passer pour suspectes de calculs sectaires les autres
charités.
Qu’est-ce qui différencie les trois amours rédemptrices
des autres amours ? Les autres amours ne conduisent pas à
la Vie (Rév d’Arès 24/5), ne permettent pas
d’atteindre ce qui est l’exigence fondamentale de l’amour
vrai : l’effacement définitif de l’égoïsme, la capacité de
pleine communion avec les autres, la restauration générale
des liens interpersonnels, le partage de l’universelle
fragilité humaine.
Notons qu’on a coutume d’admirer, de ne jamais dénigrer,
certaines de ces autres amours. Par exemple, l’amour
mystique qui développe l’indifférence pour tout ce qui
n’est pas son objet: Dieu ; l’amour mystique est souvent
un égoïsme absolu. Par exemple encore, certaines amours
maternelles pourtant admirées, mais qui sont en fait
puissamment fixées sur leur seule progéniture à
l’exclusion de tous les autres enfants. L’amour de la
patrie génère la haine de l’ennemi et certains amours
humanitaires ne font qu’une sélection arbitraire des
secourus et des non-secourus — Je n’ai, à ce propos,
jamais compris pourquoi des fortunes sont dépensées pour
secourir des populations au bout de la planète, et
pourquoi on ne fait rien pour améliorer le sort des
prisonniers dans nos propres pénitenciers dont certains
sont d’immondes taudis —. Toute démesure entre l’aimant et
l’aimé, tout ce qui grève l’aimant d’arrière-pensées, de
mauvais calculs et d’idéologie disqualifie l’amour.
Faisons une mention spéciale pour l’amour sexuel. Pour
nous Pèlerins d’Arès le sexe est cette exceptionnellement
intense munificence que La Révélation d’Arès
appelle les joies réservées aux époux (Rév d’Arès 2/3,
9/7), mais qui
devient dans l’adultère, que Dieu rejette avec véhémence (9/6,12/8,
26/11,
etc.), un acte très malfaisant. L’adultère brise la
base existentielle du bonheur fondamental (Rév
d’Arès 36/23, xxvi/12) qui exige le respect des
engagements et l’effort de surmonter les faiblesses. Les époux
doivent veiller à garder la félicité sexuelle dans la
fidélité comme sur une condition de Vie, car la
vraie sexualité quitte l’animalité et s’exalte en acte
recréateur.
L’amour est seulement amour s’il innocente, justifie et
sauve l’être humain comme image et
ressemblance du Père.
L’amour est le sacrifice de l’égoïsme, de l’égoïsme
pierre d’angle de la citadelle par
quoi la race d’Adam a pu jusqu’à présent résister au
Créateur.
L’égoïste, notez bien, n’est pas celui ou celle qui
s’apprécie, s’attribue une importance très haute, une
dignité particulière, car la Parole n’interdit pas à un
humain de penser qu’il possède des qualités et
possibilités. Que donnera un homme en échange de sa
vie (ou de son âme) ? (Matthieu 16/26) disait Jésus
en laissant comprendre qu’il faut garder conscience des
mérites de sa propre vie, ne jamais perdre confiance en
soi-même. L’égoïste est celui qui refuse aux autres son
aide, son pardon, sa pensée sans préjugés, sa
contribution. Le pire égoïste est celui qui refuse tout
cela sous couverture morale et sociale. L’égoïste estime
que la seule bonne manière de penser est la sienne. La vie
privée imite aujourd’hui l’égoïsme politique devenu
faramineux.
Tout différemment, l’homme d’amour transférera le centre
de sa vie hors des limites de cet individualisme que la
vie moderne considère comme une conquête de la liberté,
mais qui ne l’est pas. Être libre (Rév d’Arès 10/10)
absolument est pouvoir vivre tout à la fois pour soi et
pour les autres, aimer sa famille et le monde sans
frontières, sans le barrage des nationalités, sans autre
loi que la conscience pour distinguer le bien du mal.
Au premier jet cette entrée était trois fois plus longue.
J’ai dû la réduire. Le squelette de texte restant donne
peut-être l’impression, par endroits, que je manque
d’amour pour les autres amours... que je manque d’amour
tout court. Je rappelle que l’amour évangélique consiste à
tout aimer, même l’ennemi (Matthieu 5/44) mais pas
à tout accepter. Toutefois, comment tout harmoniser ? Pour
l’heure, les bras vous tombent-ils ? Il ne faut pas ! Le
problème est très difficile et nous Pèlerins d’Arès avons
à le résoudre, mais nous le résoudrons.
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8 juillet 2013 (3) (0147)
en cherchant Dieu
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Dieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais
plus dire ce qu'Il est.
J’ai déjà écrit une entrée "Dieu ?" (entrée 65), mais
pendant ce Pèlerinage 2013 je souffre plus que d'ordinaire
de l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu. Alors,
je reviens sur le sujet du grand et glorieux Obscur, du
miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui
me
visita en 1977.
L'Immensurable réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21)
me parla, là où je prie au Pèlerinage. Au centre d'une
fantastique conflagration de brillances et de sons sa Voix
jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la Lumière
(12/4). J'avance désormais dans la vie, une main sur
ce bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le
Livre qu'Il m'a dicté — Deuxième partie de La
Révélation d'Arès.
Les monothéistes autorisés : juifs, chrétiens,
musulmans,voient Dieu comme l'Être suprême,unique,
transcendant, universel, le Créateur de toutes choses,
parfait Sauveur des hommes, Providence du monde,
dont la Parole est révélée ici et là au cours de
l'Histoire. Beaucoup de philosophes Le voient comme
l'explication suprême de tout. Bref, c'était mon Dieu
quand j'étais dans l'Église avant 1974.
À présent, je peux concevoir Dieu bien au delà des
représentations théologiques, mais je ne Le décris ni ne
Le définis. Qu'est le peu que je peux savoir de Lui, outre
la Parole qu'Il m'a laissée pour que je L'accomplisse
(Rév d'Arès 35/6) ? Rien comparé à l'insaisissable
Tout que je réalisai qu'Il était.
Comment peut-Il, sinon par Amour — un Amour inintelligible
puisque tellement frustré —s'intéresser à moi l'infime
poussière sur la Terre, une autre poussière dans
l'Univers, Lui Qui aura fait mille nouveaux soleils
quand notre soleil sera dispersé comme plumes (Rév
d'Arès xxii/12) ? Lui Qui parle depuis des 1000
et 1000 ans (xLvii/1), un temps incommensurable,
quand sa seule Parole connue ne remonte guère qu'à Noé,
qui vécut avant-hier.
Les hommes antiques furent polythéistes, parce qu'ils
avaient perdu la notion claire du seul Dieu. Ils le
pulvérisèrent en débris qui pussent faire partie du monde
lequel, étant foule d'hommes, ne pouvait être selon eux
que foule de dieux. En croyant ainsi mieux Le saisir, ils
Le perdirent.
Dieu pour et par les Juifs rétablit la notion de son
Unicité. Ce fut la Bible. Mais Il resta Celui que l'homme,
depuis trop longtemps pécheur,
ne pouvait plus saisir.
Or, qu'est le pécheur ? Question capitale : Il est
impossible de comprendre ne serait qu'un peu du vrai Dieu
si l'on ne comprend pas un peu de l'homme, Son image
(Genèse 1/26-27).
Le pécheur, un vivant fugace — 70 ou 100
ans... presque rien — d'une complexité déroutante, qu'on
comprend mieux, je prétends, par son contenu spirituel que
par sa nature psychique et biologique.
On sait (La Révélation d'Arès l'indique mieux
qu'aucune autre Parole) que l'homme ne retrouve pas sa
divinité — son Salut — en passant d'une nature
inférieure à une nature supérieure par des purifications,
des sacrifices, des prières, des sacrement, des ascétismes
et allez savoir quoi encore. L'homme ne peut pas changer
de nature, mais il peut changer de polarité. Pas
par une métamorphose. Par la pénitence, par le changement
dont parle La Révélation d'Arès : le réveil
de la bonté préexistante mais actuellement en coma
chez la plupart des hommes.
Les animaux ignorent le péché. L'homme n'est donc
pas un animal et l'on ne comprend pas Dieu si l'on ne voit
pas que le péché ou mal est aussi naturel
à Dieu qu'à l'homme. Dieu peut faire le mal : Il
tua les hommes par le Déluge et décida ensuite de
ne plus faire que le Bien : "Je ne maudirai plus
jamais les hommes" (Genèse 8/21). Dieu est donc Volonté,
Volonté de Changement et l'homme,
contrairement à l'ordre chimico-physique de l'Univers,
contrairement aux minéraux, aux végétaux, aux animaux,
est aussi un être voulant capable de joindre sa volonté à
cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4).
Mais les choses se compliquent par l'indépendance. La
providence comme gouvernement et prédétermination n'existe
pas. Si Dieu faisait le destin de l'homme et du monde, Il
ferait les pécheurs. Or, ce n'est pas l'intention
créatrice. Dieu fait l'homme absolument libre (Rév
d'Arès 10/10). Conséquence ontologique colossale de
cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et
l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce
qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les
religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus
de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que
les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement
conscients.
Dieu n'est pas juge. Son Tribunal c'est l'homme
lui-même s'évaluant et la contrition ne sert à rien : Je
ne pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut
n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév
d'Arès 30/10). Par suite, quiconque pardonne un
homme ne lui pardonne pas tous ses péchés — nul ne
peut pardonner les péchés
en général — mais seulement le mal que l'autre lui a fait.
Dieu n'est pas concevable dans le passé, le présent, le
futur, c.-à-d. dans le temps. Il est hors du
temps (12/6). C'est dans ce sens qu'il est l'Éternel,
non dans le sens d'un Être sans commencement ni fin,
idée plus inconcevable encore pour un cerveau humain.
Dieu est la réalité de tous les instants de ma vie, pour
que le Royaume de Dieu , par quoi Jésus désignait
la Vie Spirituelle, s'installe en moi et en ceux
et celles qui me suivent.
Quand un miracle se produit, les uns disent : "C'est
Dieu," mais moi je dis : "C'est l'homme restaurant en lui
l'image et ressemblance du Créateur, car un miracle
n'est jamais qu'une création ou une recréation de
situation, de santé, de vie. La preuve, Jésus n'attribuait
pas ses miracles à Dieu, mais à la foi de l'homme : "Va,
ta foi t'as sauvé."
Ainsi les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a
besoin des hommes. C'est la synergie que je m'efforce,
comme pèlerin, de réaliser idéalement par mon Pèlerinage.
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8 juillet 2013 (2) (0146)
des bouddhistes assassins !
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Le
moine
Wirathu, le "Ben Laden bouhhiste"
prêche de village en village en Birmanie (photo "Time")
"Tant qu’il y aura des hommes," un film fameux quand
j’avais 20 ans, fut un réquisitoire contre la brutalité et
le délabrement moral de l’humanité.
Mais tant qu’il y aura des hommes, ne verrons-nous que
mensonge, injustice, violence, jusqu’à ce que le dernier
disparaisse de la terre ?
Non, déclarent les Pèlerins d’Arès. La Révélation
d’Arès a été donnée, parce qu’Éden peut reparaître,
si un petit reste de pénitents suffisant
redonne la Lumière (Rév d’Arès 12/4) et la Paix (Rév
d’Arès xxv/11) à ce monde sombre, fourbe et violent.
J’ai beau connaître le péché du monde, je ne peux
m’empêcher de crier ma douleur :
En Birmanie des bouddhistes massacrent des musulmans.
Élie égorga les prêtres de Baal. Muhammad guerroya. Même
le doux Jésus chassa les marchands du temple. Mais chez
Bouddha trouve-t-on la moindre violence? Non. Les
bouddhistes ont eu un prophète parfaitement pacifique.
Comment ceux qui se réclament de lui peuvent-ils tuer des
musulmans, vandaliser des mosquées, et qui plus est, sous
la direction "spirituelle" d’un moine de 46 ans: Wirathu ?
Certes, les musulmans birmans ne sont pas des agneaux,
mais en quoi 4% de musulmans dans une population de 54
millions, bouddiste à 70%, forment-ils une menace ?
Tant que dura la dictature des généraux en Birmanie, il
n’y eut point d’exactions entre bouddhistes et musulmans,
mais la liberté politique revenant, les bouddhistes
agressent les musulmans.
Non seulement je murmure tristement que cela en dit long
sur le sens que les pécheurs donnent au mot
liberté, mais je chuchote au Créateur: "La Birmanie n’est
pas dans mon aire de mission (Rév d’Arès 5/5-7),
mais, s’il te plaît, ne tarde pas à appeler là-bas un prophète
!"
Heureusement, tous les bouddhistes birmans ne sont pas
criminels. L’un d’eux, le moine Watcharapong Suttha,
grièvement blessé par l’éclatement d’une bombe islamiste
tandis qu’il mendiait, encore en convalescence, dit:
"L’Islam n’est pas que violent. Il est aussi une religion
pacifique. Gardons-nous d’accuser ! Si nous accusons les
musulmans, ils vont nous accuser, et ce sera une vengeance
sans
fin."
(Rév d’Arès 27/9)
Pendant mon pèlerinage je médite sur les péchés et
les souffrance de mes frères chrétiens, juifs et musulmans
sur mon aire de mission, mais j’ai une pensée émue pour
les péchés et les souffrances de mes frères
humains du côté de Rangoon.
O Pèlerins d’Arès, un travail gigantesque vous attend.
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