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26 août 2014 (0158)
du pont de singe à la passerelle

Il ne sert à rien de condamner Israël pour ceci et EIIL (ISIS) pour cela tant que nous n’avons pas retourné contre eux-mêmes les croyances des violents, car ils sont aussi des créatures de Dieu, seulement des pécheurs aveugles. L’insuffisance et la folie de l’homme, voilà la vraie tragédie. Quand j’étais un jeune homme faisant son service militaire dans la Marine Nationale, j’étais inconscient du mal que je pouvais faire. Personne ne m’avait montré une voie différente et comme la plupart des humains de l’ère pécheresse je n’avais pas de don naturel pour la bonté. De nos jours le bien et le respect de la vie sont des principes qu’il faut enseigner."

Ma réponse à l’entrée Facebook d’un frère très cher le 24 août 2014.
ISIS Flag in Khurdistan

En Indochine, il y a soixante-cinq ans, on ne traversait certains cours d'eau qu’en marchant lentement, périlleusement, un pied devant l’autre, sur un tronc d’arbre mince appelé pont de singe. Déjà difficile pour un homme peu chargé, le passage était impossible pour un homme très chargé.
C’est comme en passant sur un pont de singe spirituel que j’ai, de1974 à un passé récent, lu le Coran. En ce moment ce pont de singe, qui était déjà laborieusement praticable, vacille, se fend, et je m’arrête.
Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus passer. Le Coran, quel est-il ? Celui que j’ouvre devant moi chaque jour ou celui que lisent dans l'État Islamique, EIIL, ces Musulmans qui en Syrie et en Irak égorgent et décapitent les infidèles ? Comment passer, même en équilibre périlleux, de l’exorde Au Nom de Dieu Miséricordieux et Clément qui couronne chaque Sourate ou de versets comme Muhammad 47/4 : Si vous croisez des infidèles frappez-les au cou et terrassez-les, ligotez-les mais, une fois la guerre finie, libérez-les... aux égorgeurs de l'État Islamique, ISIS, maintenant appelé Califat par ses partisans ? Où dans le Coran ce Calife Abou-Bakr al Baghdadi entend-il Dieu lui ordonner de tuer les infidèles ? Le Coran ne dit-il pas : Pas de contrainte en religion (La Vache 2/256) ?! Il est temps de cesser de chercher dans l’Écriture pour justifier ses crimes des chaînes d’indices dont un seul maillon semble fort et les maillons suivants juste assez vagues pour ne pas carrément le contredire.
Moi, ces maillons douteux, je les vois ; ils pourrissent mon pont de singe  qui craque et s’effondre dans l’eau noire de l’incertitude. Je ne peux plus passer de La Révélation d’Arès ou du Sermon sur la Montagne au Coran. L’Islam Politique que j’observe n’est pas plus l’héritier du Coran qu’Israël n’est l’héritier de l’Ancien Testament et le Christianisme d’Église l’héritier du Sermon sur la Montagne !

Plus qu’un pont de singe étroit et branlant il me faut maintenant une passerelle large et solide pour passer sur l’autre rive d’où pour l’heure j’entends la lèvre du méchant proférer au nom d’Allah sa haine et ses menaces, mais sur laquelle je ne vois plus aucune lumière (Rév d’Arès vii/12).
La Révélation d’Arès dit que Mouhamad fut le plus écouté le plus sage (2/9) des apôtres, la voix face à l’Aurore (xiii/15), c.-à-d. l'apôtre envoyé à un monde qui pourrait enfin devenir juste et bon. Mais où est ce monde ?
Ce monde heureux il nous faut encore, Juifs, Chrétiens, Musulmans, le créer !
Depuis quarante ans je lis et tous les Pèlerins d'Arès lisent le Coran comme Parole de Dieu.
Depuis quarante ans nous avons aussi considérablement contribué à faire connaître aux Occidentaux le Saint Livre de l'Islam et à réduire les préjugés chrétiens contre lui, les vues métaphysiques ou rationalistes en sa défaveur, mais devant les horreurs criminelles commises au Nom d’Allah en Afghanistan, en Syrie, en Irak et ailleurs, que penser, sinon que ce Saint Livre ne vaut pas plus que ne vaut la Bible ?
La Bible et le Coran contiennent des termes contradictoires, ou violents, ou de sens incertain, parce que ces Livres, édités par des hommes impurs, sont impurs. Ces Livres qu’avaient entendus les prophètes furent édités par des croyants aux oreilles mal débouchées et aux cultures grossières, des hommes durs et malades de préjugés qui, ne saisissant pas la Parole en plénitude, ne pouvaient pas rendre la Suavité Divine. Le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), Miséricordieux, Clément (Coran, préambule des Sourates) et Sage, n’a pas empêché d’agir mal ces hommes que la pauvreté mentale, héritage du mauvais choix d'Adam (2/1-5), limitait, parce qu’Il a créé l’homme libre (10/10) et que lui retirer cette liberté est comme renoncer à sa Création et, en quelque sorte, à Lui-même.

Mais Dieu sait attendre (Rév d'Arès 25/9, 28/12, 40/5).
Même dans les passages de l’Écriture peu gâtés par l’insuffisance humaine on voit bien que le Sage, qui est hors du temps, sait que le péché a rendu l’homme lent, l’a incrusté dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Dieu a adapté sa Parole au temps des hommes et l'a fait sur deux registres : le registre de Sa Vérité éternelle et celui de la vérité humaine immédiate.
Notons aussi que, de même que la Bible contient des livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12), le Coran contient probablement des hadiths (paroles et édits de Mahomet), que les transcripteurs du Coran de la mémoire à l'écriture, notamment sous le Calife Othman, ne pouvaient plus discerner de la Parole de Dieu.
Rappelons aussi que Dieu aime les hommes, mais ne peut être compris d’eux qu’à travers leurs langages insuffisants, imparfaits, ambigus.
Enfin, n'oublions jamais que la Parole n'est pas faite pour être crue, mais pour être accomplie (Rév d'Arès 35/11). La Révélation d'Arès rappelle que la foi est accomplissement du Bien, mais non soumission aveugle à de prétendues lois. Dieu est le Créateur, non un législateur. C’est malheureusement sous cet angle-là que la religion a égaré le plus de monde.
Ces difficultés et contresens ont hébété et mécanisé nombre de fidèles du Coran, comme elles avaient hébété et mécanisé nombre de fidèles de la Bible. Elles ont égaré et rendu hostiles nombre d’autres humains. Par exemple, à Nice un de nos prosélytes s’est soudain mis à déclarer qu’Allah était un autre nom de Satan. Comment ne pas tout à la fois comprendre et s’inquiéter de telles dérives ?

Dans cette situation, que dit La Révélation d’Arès qu’il faut faire ?
Cesser de sacraliser et rabâcher au monde des abstrusions (Rév d'Arès 23/4-8, 32/9, etc.) que la raison rejetterait si leurs consécrateurs ne les imposaient et pérennisaient sous forme de religions obligatoires (36/10) et même antagonistes parce que politiques sous leurs masques de piété.
Rechercher l’amour (Rév d'Arès 7/5, 25/7, 32/3, etc.), la paix (13/6, 36/17, xxv/11, etc.), l’intelligence (32/5) et la liberté (10/10), qui forment le Bien commun à tous les hommes et à leur Père.
Le Père demande de débandeletter la moumia (Rév d'Arès xLix/7) pour discerner Ses Merveilles (33/8), le Bien qui gît (28/6) sous l’Écriture, car le Bien est Saint, mais non l’Écriture qui n’est que noir sur blanc, cérébralité, matière et surtout prétexte facile.
La Merveille éthérée, immuable, indicible, non scriptible, de la Parole du Créateur hors du temps jaillira des transcriptions humaines inférieures. Nous sentirons alors le Souffle (Rév d'Arès 4/10, 10/12, etc.) de bonheur, d'espérance dont renaîtra la Vie (24/5), l'âme, potentielle clé de l'éternité.
Cela demande l’humilité, source de la lumière, et l’amour, grand moteur de l’accomplissement.

C'est dans la suavité heureuse de la foi créative que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de lire Bible et Coran. Pour que nous lisions et comprenions clairement sa Parole, le Créateur, le Père de l'Univers et des hommes, qui sait que l'usure du temps, la malice et l’hypocrisie sont passées sur ses Révélations, nous adressa en 1974-1977 une infaillible interface : La Révélation d'Arès. Par cette porte les croyants vont sortir de leur nuit et de leurs dissensions et devenir des frères de l’Aube (Rév d'Arès xxxv/7).
Déjà, grâce à La Révélation d’Arès, les Pèlerins d'Arès éclairés lisent la Bible en éludant naturellement les livres d'homme, et en ne voyant que les textes qui ne contrediraient pas La Révélation d'Arès s’ils y étaient introduits.
Mais pour ce qui est du Coran, dont ils ne lisent que les traductions ici et là bancroches d'une langue synthétique, l'arabe, dans une langue analytique européenne, il leur manque encore une passerelle claire. Non seulement ils n’ont qu’un pont de singe, mais celui-ci vacille et se fend sous les horreurs commises au Nom du Coran. Ils lisent le Coran depuis quarante ans, mais n’ont jamais réalisé avec autant d’évidence qu’on ne passe pas aussi facilement qu’on voudrait du Coran à La Révélation d'Arès et vice-versa.

Alors, ô Merveille, le Père inspire des frères Musulmans, leur donne clairvoyance. Ils comprennent que le Coran est encore loin d’avoir atteint sa Clarté absolue, et cela au sein même de l’Islam. Ils ont pris conscience qu’il faut une passerelle large et solide, qui permettra aux Occidentaux de passer des mots au Fond et aux Musulmans eux-mêmes d’aller au Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
Cette passerelle est en cours de construction.
Son architecte ? Un frère, arabe et savant coraniste. Pris dans le faisceau d'Inspiration du Maître des Mondes (Coran, Al Fatiha), il a entrepris avec courage (Rév d’Arès 14/3) et intelligence (32/5) d'expliquer le Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès.
Ce travail majeur et considérable dure depuis plusieurs mois. Est-il près ou loin d’être achevé ? Nous ne le savons pas. J’en ai lu les premiers jets déjà très travaillés, traduits de l’arabe en français. Je suis impressionné, mais le Père m’a confié une mission que ne peuvent pas influencer mes sentiments. Je sais que comme toute évolution fondamentale, l’ouvrage de notre frère de l’Orient va demander beaucoup de finesse pour captiver la masse de l’Islam routinier qui n’aime pas l’évolution, parmi lequel le très grand nombre de Musulmans muets devant les crimes d’EIIL (ISIS). La tâche de notre frère comme ma réflexion sur sa tâche exigent prière (Rév d’Arès 39/2), prudence (35/10), patience et conseils (35/7) avant que nous voyions quand et comment nous pourrons déployer ce Coran soudain éblouissant sur l'immense Champ de la foi accomplie.
Une chose est sûre : Le Père par l’intermédiaire d’un frère de l’Islam nous donne, pour remplacer le pont de singe, la passerelle qui nous fera passer de la pénombre à la Lumière et réalisera la soudure de la Parole Évangélique à la Parole Coranique.
Il m'a semblé utile et équitable d'en parler dès maintenant à mes frères et sœurs.


-copyright 2014

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24 juillet 2014 (0157)
La Didachè

Écriture cursive grecque de la Didachè originale
Didaché fraction du document
Pendant le Pèlerinage d'Arès 2013 le blog présenta l'Épître à Diognète.
Pendant ce Pèlerinage 2014 voici la Didachè, datée de la fin du 1er siècle ou du début du 2e siècle.
Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de l'esprit de la chrétienté primitive, que La Révélation d'Arès nous permet de rénover plus purement qu'il n'apparaît dans ce document qui tend déjà à une organisation ecclédiastique et sacramentalle étrangère à l'enseignement de Jésus.
J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du pur enseignement de Jésus.

La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux nations.

Il y a deux Voies.
1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort ; mais il y a une grande différence entre les deux chemins.
1:2 Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t'a créé ; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
1:3 Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
1:4 Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas d'ennemi.
1:6. Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait.
1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
1:9 À quiconque te demande donne et ne redemande pas, car à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
1:10 Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans reproche.
1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant.
1:12 Mais à ce sujet aussi il a été dit : "Que ton aumône transpire dans tes mains jusqu'à ce que tu saches à qui tu donnes."

Le second commandement
2:1 Voici maintenant le second commandement de l'enseignement : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d'adultère ; tu ne souilleras point les enfants ; tu ne seras point impudique ; tu ne déroberas point ; tu ne t'adonneras point à la magie ; tu ne prépareras point de breuvages empoisonnés ; tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance.
2:2 Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain ; tu ne seras point parjure ; tu ne porteras point de faux témoignage ; tu ne médiras point; tu ne seras point rancunier.
2:3 Tu n'auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans tes paroles, car la duplicité est un piège de mort.
2:4 Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine d'action.
2:5 Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni dépravé, ni orgueilleux.
2:6 Tu n'écouteras aucun mauvais conseil contre ton prochain.
2:7 Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que ton âme*. l'âme, le coeur, le centre sentimental.

Mon enfant, fuis le mal !
3:1 Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui lui ressemble.
3:2 Ne sois pas colère, car la colère conduit au crime, ni jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela naissent les crimes.
3:3 Mon enfant, ne convoite pas, car la convoitise conduit à l'impudicité ; ne tiens pas de propos obscènes et n'aie pas le regard hardi, car de tout cela naissent les adultères.
3:4 Mon enfant, ne sois pas augure (devin), parce que cela conduit à l'idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne purifie pas par l'externe ; ne désire pas même regarder ces choses, car de tout cela naît l'idolâtrie.
3:5 Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela naissent les vols.
3:6 Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes. Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en héritage.
3:7 Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté, paisible, bon ; garde toujours en tremblant les paroles que tu as entendues.
3:8 Tu ne t'élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas ton coeur à la présomption.
3:9 Ton âme ne s'attachera pas aux orgueilleux, mais se plaira avec les justes et les humbles.
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.

Mon enfant, souviens-toi !
4:1 Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui t'annonce la parole de Dieu ; tu l'honoreras comme le Seigneur, car là d'où est annoncée la parole du Seigneur, là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans leurs paroles.
4:2 Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras ceux qui se disputent ; tu jugeras avec droiture, tu ne feras pas acception de personne quand il s'agira de convaincre quelqu'un de transgression ; tu n'auras pas le coeur partagé entre les suites de tes décisions.
4:3 N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains le rachat de tes péchés.
4:4 Tu n'hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur qui te récompensera.
4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet, si vous participez en commun à ce qui est immortel, combien plus aux choses périssables !
4:6 Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de Dieu.
4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur qu'ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes selon l'apparence, mais ceux que l'Esprit a rendus prêts.
4:8 Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos maîtres avec respect et crainte comme à l'image de Dieu.
4:9 Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n'est pas agréable au Seigneur. Tu n'abandonneras pas les commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher.
4:10 Dans (devant) l'assemblée, tu confesseras tes transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie.

Le chemin de la mort.
5:1 Avant tout il est mauvais et plein de malédictions : meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols, idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil, méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène, jalousie, présomption, dédain, forfanterie.
5:2 Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la justice, qui ne s'attachent pas au bien ni au jugement juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal.
5:3 Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui n'ont pas pitié du pauvre, qui n'ont pas compassion de l'être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les a créés, les meurtriers d'enfants, les corrupteurs de l'oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les tribulations, les avocats des riches, les juges iniques des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez tous ces gens-là.

Veille à ce que personne ne te t'égare !
6:1 Veille à ce qu'on ne te détourne du chemin de cet enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; mais, si tu ne le peux pas, fais ce que tu peux.
6:2 Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux idoles, car c'est un culte rendu à des dieux morts.

Baptême (voir La Révélation d'Arès Veillée 20)

Jeûnes et prières.
8:1 Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le quatrième et le jour de la préparation (sabbat).
8:2 Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme le Seigneur l'a ordonné (voir La Révélation d'Arès 12/4).
8:3 Priez ainsi trois fois par jour (une fois la nuit, Rév d'Arès 12/5).

L'eucharistie (Pas d'eucharistie à Arès, mais la Mémoire du Sacrifice Rév d'Arès 10/4, qu'on réalise le mieux par la vie de pénitence et de moisson de pénitents. Ces deux action — l'une intérieure et l'autre extérieure —  sont beaucoup plus difficiles que des geste symboliques qui ressemblent à une messe).

Recevez celui qui enseigne.
12:1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l'intelligence de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le comme Jésus.
12:3 S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous, qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier, veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne vive pas parmi vous sans rien faire.
12:4 Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre des gens qui vivent au milieu de vous sans ne rien faire..

Concernant tout prophète authentique.
13:1 Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.
13:2 Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et donne-les selon le commandement.
13:3 De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile, prends-en les prémices et donne-les aux prophètes ; de l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et donne-les selon le commandement. Chapitre XIV, XV (textes ecclésiastiques non en acord avec La Révélation d'Arès).
.....

Veillez sur votre Vie
16:1 Veillez sur votre Vie. Que vos lampes ne s'éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas, mais soyez prêts, car vous ne savez pas l'heure où notre Seigneur viendra.
16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus parfaits.
16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres et se persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant) comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de cet anathème.
16:6 Et alors paraîtront les signes de la vérité ; d'abord le signe de l'ouverture du ciel, puis le signe du son de la trompette et troisièmement la résurrection des morts, non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : " Le Seigneur viendra et tous les saints avec Lui ! "
16:7 Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées du Ciel.


copyright 2014

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5 juin 2014 (0156)
Pèlerinage du 21 juin au 15 août

Maison de la Sainte Parole


Le fidèle d'une religion ou d'une secte cherche à faire son salut personnel en suivant strictement les dogmes et les régles de piété de la religion ou de la secte. Le Pèlerin d'Arès fait son salut personnel par sa pénitence personnelle et par son apostolat ou moisson de pénitents. Sa conscience s'appuie sur La Révélation d'Arès, mais non sur des dogmes et des règles ; il sait que seule la pratique du Bien sauve. Ceci explique que les Pèlerins d'Arès ne forment ni une religion ni une secte, mais un courant spirituel qui n'est autre qu'une renaissance éclatante du christianisme originel, qu'ils appellent tout bonnement la vie spirituelle.
L'incomplexe salvatrice vie spirituelle, c'est ce qu'on vient chercher à Arès.
Le simple souci de la pénitence ou du Bien a chassé du Pèlerinage d'Arès nombre de complications propres aux religions, à leurs piétés et à leurs pèlerinages. À Arès pas de cérémonie ou de rite imposé, seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès peut lire sans s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda et d'autres livres pieux, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès comme la Parole pure, le filtre permettant au Vrai d'apparaître de la masse obscure de mille croyances, car le Vrai est partout caché dans le sable du désert religieux.
De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve le salut, mais dans la vie orientée vers le Bien. C'est au Feu du Bien qu'on vient à Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui est plus que croyance, puissance qui change la vie (30/11) et qui changera le monde (28/7).
Les humains de religions diverses voient les différences entre eux et sont très réservés sur leurs affinités probables. Le Pèlerin d'Arès ne voit pas de différences entre les hommes. Tous aspirent au Bien. Cette réduction des différentes formes de la foi au simple dénominateur commun de la VéritéLa Vérité, c'est que le monde doit changer, dit simplement La Révélation d'Arès (28/7) — est très difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires le savent bien. Nous semblons incolores et simplistes. Quand on nous demande : "Mais qu'êtes-vous ? Que faites-vous ?" nous répondons : "Des humains de vie spirituelle intérieure intense faite d'aimer le prochain, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix, de penser et parler avec l'intelligence du cœur et de se rendre libre de tous préjugés. Tout ceci s'effectue au fond de chacun de nous ; nous l'appelons pénitence, parce qu'elle réveille en nous l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27), mais elle est aussi invisible qu'Il sera aux yeux du monde jusqu'à Son Jour (Rév d'Arès 31/8).ss
Ce qui nous rassemble et nous donne puissance, c'est notre conviction partagée que le Bien seul vainc le Mal et sauve l'individu comme le monde.
Il n'y a qu'au Pèlerinage d'Arès qu'on peut voir à coup sûr chez les Pèlerins d'Arès quelque chose de visible et distinct : Le Lieu où apparut le Saint en 1977, la tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière ou sa méditation.

Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y revis ce que je vécus en 1974 et en 1977 quand Jésus puis le Père me parlèrent. C'est un moment sacré d'extrêmes délicatesse et tendresse. C'est la même chose pour mes frères et sœurs de foi, parce qu'ils sont mes propres témoins.
Je dirais que le Pèlerinage d'Arès est la course à la Vie (Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me demande : "Comment faites-vous pour être aussi vaillant encore à votre âge ?" j'ai plusieurs réponses et parmi elles celle-ci :"Je fais le Pèlerinage."
Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il a aboli l'Histoire qu'instrumentalisent toutes les religions avec leurs pèlerinages nombreux sur la planète. La religion rend le fidèle loup, loup au milieu de sa meute religieuse. Le Pèlerinage d'Arès rend le fidèle homme, homme du monde entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès s'afforce de changer pour lui éviter le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
La vie spirituelle, la pénitence et le Pèlerinage ne sont pas des actes accomplis à côté ou en plus de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un Pèlerin d'Arès.
Le Pèlerinage d'Arès a pour but de donner la vie spirituelle et, une fois cette vie acquise, de la renforcer sans cesse.

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,

du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août. 

La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte

lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h

vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ilstombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.


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5 mai 2014 (0155)
le Sacré

Aussi longtemps qu'on ne comprendra pas que le Sacré en l'Homme
est aussi fabuleux que cette soudure de deux galaxies des Antennes,
dont les noyaux fusionnent pour devenir une supergalaxie unique,
on ne comprendra rien au Sacré.

Galaxie des Antennes (collision)

Mai ! Le mois prochain s’ouvrira à Arès le Pèlerinage 2014.
Chaque Pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à son Univers. Si cette soudure se fait mieux au Feu d'Arès (Rév d'Arès xLi/1-5), elle peut aussi se faire n'importe où.

De 1929 à 1974 j'appris comme enfant et adolescent, je servis comme militaire, je produisis des biens matériels et gagnai de l’argent comme ingénieur, je dispensai une foi dogmatique et une prière stéréotypée dans l’église, je collai au système que je crus seul protecteur et prometteur pour l’homme, jusqu’à ce que vinrent devant moi, qui était aussi indigne qu’impréparé, le Messager du Créateur puis le Créateur Lui-même.
De 1974 à 1977, pendant des heures aussi apeurantes que bouleversantes, face au Surnaturel Optimal je découvris que je pouvais, que n’importe qui pouvait redevenir sacré. Je découvris que le Sacré n’est pas un culte ou un lieu de mémoire, serait-ce l’Écriture, une relique, un temple, une église, Jérusalem, La Mekke, Arès, Rome, Bénarès. Le Sacré est tout ce qui se soude au Tout Autre dans le moment de cette soudure.
De 1974 à aujourd’hui je suis toujours comme chacun de vous de chair et d’esprit — notre côté animal pensant, non sacré — mais je suis aussi d’âme, parce que chaque fois que j’entre en pénitence, aussi souvent que je peux, je suis sacré.
Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image et ressemblance du Créateur.

Des progrès sociaux ont été faits, mais au prix de deux guerres affreusement martyrisantes, meurtrières, dispersantes et destructrices au XXe siècle et de dettes nationales faramineuses au XXIe. Plus grave encore que les guerres et les dettes, le prix du progrès a été l’avilissement et le matérialisme lourds, la perte du sacré en l’homme.
La Révélation d’Arès survient et l’humain entre en lui-même (Luc 15/17), revêt le Bien, le sacré donc.
À première vue le Sacré ne se voit pas plus que le Bien ; rien ne le montre au monde quand vous passez dans la rue, quand vous travaillez à votre bureau, votre établi, votre champ.
À seconde vue le Sacré apparaît à l’œil rare qui perçoit que le Bien vous rend libre, intelligent, pacifique, miséricordieux et aimant. Le sacré redonne sa divinité à l’animal pensant, quand celui-ci tète sa force dans la Force et redevient l’homme qui a la Voix (Rév d’Arès vii/5).
Le Créateur, le sixième jour (Genèse 1/26-31), spiritualisa l’animal pensant, lequel demeure en vous avec ses projets, ses nourritures, ses conforts, ses plaisirs équitables, mais pour retrouver le sacré il vous faut cesser de courir après des chimères, des nourritures, conforts et plaisirs surfaits. La différence entre équitable et surfait ne vous est déjà pas aisément perceptible, mais pour la plupart des humains aujourd’hui cette distinction est quasi impossible — De là, entre autres causes, une cause importante des difficultés de votre mission — Patience ! Les gens verront la distinction un jour ou l’autre.
Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien accompli, d’une vraie piété, d’un travail à la moisson, vous oubliez la souffrance de l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices, sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge, sans maladie et éternel.
Le Bien, dans les moments où vous l'accomplissez, suspend dans votre impermanence votre âge et vos maux, et dans ces moments vous êtes sacré.

J'ai cité Bouddha comme j'aurais cité Sarsouchtratame (Rév d’Arès xviii/3), Isaïe, Jésus ou Mouhamad, mais je ne parle pas ici du bouddhisme et des bouddhistes, du judaïsme et des juifs, du christianisme d’église et des chrétiens d’église, de l’islam de mosquée et des musulmans de mosquée. Je ne confonds pas la Voix avec ceux qui l’ont figée, car la Voix est Vie, et donc le Bien et le Sacré sont Vie.
La Vie (Rév d’Arès 24/5) court sans cesse pour, comme le Créateur, faire mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/10) dans nos cœurs, nos âmes, en attendant que nous contribuions à les faire aussi dans l’univers comme cela m’arriva, quelques instants, en 1977 (vi/1-4), , car le Sacré, c’est aussi votre brillant retour à la co-création.
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2 avril 2014 (0154)
le monde est dépassé ; il doit changer

Les puissants rient, mais les gouvernements de ce monde
sont dépassés et s'enfoncent dans l'erreur et l'incompréhension
.
Obama et Fran�ois


Je réfléchis sur les 302 commen­taires de l’entrée 150 "politiser notre refus de la politique". Je ne trouve pas d'opportune direction politique à donner à notre mission, parce que parler anti-politique est encore parler politique.
C'est seulement en demi-teinte, en attendant mieux, que nous exprimerons notre irrévérence envers la politique.

Dans notre France si riche "nous serons tous ruinés dans dix ans", dit Jacques Attali. Être ruiné d'argent n'est pas le plus grave. Être ruiné de vie spirituelle est grave. Toutefois, les ressorts de la renaissance spirituelle existent tandis que les ressorts de la croissance économique sont cassés. En France l’industrie disparaît ; le chômage s'accroît ; la société n'a plus d'avenir. Puissent les extrémistes ne pas surgir, car ils croient tout réparer mais finiront de tout mettre sens dessus dessous.
Les chefs d’état et de gouvernement comme les chefs de religions discourent et gesticulent sans efficacité. La politique de plus en plus aveugle persiste dans son entêtement — Il faut dire que le pouvoir est très tentant ; il satisfait l'orgueil et se verse de bons salaires.

Il faut passer à autre chose.
Rien n'est possible sans une action déterminée. Cette action, c'est le plan de La Révélation d'Arès : le démodelage culturel et la retrouvaille de l'individu avec lui-même par la pénitence. En sortant du péché il sortira de la crise morale, sociale et politique. Il brisera les tensions sociales par l’amour du prochain et le pardon des offenses. Se faisant libre de tous préjugés, il trouvera lucidité totale et liberté réelle. Il évitera ainsi une nouvelle révolution, qui changerait les pouvoirs sans rien résoudre, et il changera le monde.
La politique s'accroche, mais ses dirigeants ne comprennent plus le monde, sont coupés des réalités ; les vieilles grilles d'analyse sont devenues inopérantes, parce que la crise est d'abord une crise de l'homme, une crise ou un bond en avant  ontologique, que la science elle-même ne voit pas, parce qu'elle est devenue une religion. Nous Pèlerins d’Arès avons commencé d'accomplir le Dessein du Créateur. Nous sommes encore peu nombreux, faibles et lents dans la pénitence, parce que nous sommes dans le temps — Dieu seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) —, mais assez courageux et déterminés pour changer nos vies (30/11).

Le Créateur a choisi un moment de l’Histoire où le changement peut réussir s'il commence maintenant. Le monde s’est modifié : il est maintenant conscient de sa totalité, ouvert et mobile, alors que nous sommes comme individus encore soumis à une bureaucratie stagnante, arriérée, dépassée, nationale ou mondiale, religieuse et/ou politique selon les pays, qui nous enchaîne à des raisonnements surannés et ne nous propose que loi et "normalité" sous lesquelles elle étouffe elle-même. Emil Cioran, le philosophe franco-roumain disait : "L'homme est un animal surmené... Les gens normaux laissent les choses en l’état ; ils se bornent au présent et s’y installent sans regrets ni grandes espérances." Hélas, ce sont nos dirigeants — "Je serai un président normal," disait un candidat en 2012.
Les révolutions n'ont pas servi à grand chose. Comme les idéaux révolutionnaires ont tous été déspiritualisés, ils se sont vite usés et ont perdu leur sens. C'est le doute et le rejet de l'autre, voire de soi-même, qui l'emportent ensuite. Si les hommes se cachent maintenant derrière leurs souvenirs, leurs acquis et leurs privilèges, c'est parce que l'avenir est totalement bouché. Nous pouvons le déboucher.

Il est temps de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre pénitence le dessine. Il est possible de tout changer sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais ici et maintenant.
Ne pas voir qu'il faut sortir du cadre socio-politique tel qu'il est encore conçu, ne pas changer l'homme, c'est condamner l'humanité à finir dévorée par la Bête (Rév d'Arès 22/14).
L'homme doit embrasser l'infini, renouer avec l'aventure spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait la pénitence. Le Père nous envoie au nouveau Champ, le champ des possibles heureux. Il ne nous fait pas seulement rêver, il nous envoie à une réalité pure, certes difficile, mais au bout de laquelle peut reparaître le Jardin d'Éden.
La vie moderne se réduits aux sens. Bas ou hauts, ils ne sont que sens, merveilles provisoires mais meurtrières à la longue, les sens sans spiritualité d'abord enchantent, puis empoisonnent et tuent. Gandhi vers 1889 découvrit la vie spirituelle dans ces versets de la Bhagavadgîta: "Quand l'homme s'arrête aux (seuls) sens, ils l'attirent ; de l'attrait sort le désir, du désir la colère, de la colère l'égarement, de l'égarement la confusion, de la confusion la déraison et de la déraison il meurt (ch 2, v.62-63) (M. K. Gandhi "Mes expériences de Vérité").
Dans La Révélation d'Arès cette mort est l'extinction terminale appelée péché des péchés, à quoi nous mènent gauchistes, droitistes, centristes, tous les politiciens, dont aucun ne partage notre concept de l'homme.
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26 février 2014 (0153)
le clou et l'Infini

L'Un,
l'Indonnable donné,
l'Apparu, le Parlant,
le Parlant à l'homme qui s'était éloigné
pour le ramener à Ton Image
et à Ta ressemblance
qui le sauvent.
L'homme que Tu honores ici, sa pénitence veut T'honorer.
Agrée-la !

SoleilDepuis trente-sept ans je prononce cette prière chaque fois que je m'agenouille où se dressa le bâton de Lumière d'où sortit la Voix (Rév d'Arès vii/5) en 1977.
Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est ; je sais seulement ce qu'Il dit.
Toute ma piété est faite d'extraits de la Parole — prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) —, à part cette prière-ci, la seule de ma composition, parce la Parole ne dit presque rien de Dieu. Il ne se décrit pas, sauf quelques bribes à propos de son incorporalité : Pas de poumon dans Moi (Rév d'Arès ii/20), ou de son infinitude : De Ma Main à Ma Main Je cours... et Je fais mille soleils  (xxii/10-12). Mais depuis qu'Il se manifesta devant moi j'éprouve le besoin de redire comment je Le ressens faute de pouvoir dire ce que J'En connais.
Que dire d'autre de l'inexplicable Infini, sans visage, sans forme, sans dimension, sans rien pour Le décrire, Le comprendre, Le comparer, Qui peut aussi se réduire à un clou (Rév d'Arès ii/21) ?
Dieu n’est pas le géant barbu qui plane au plafond de la Chapelle Sixtine. Il est peut-être le "Dieu personnel" de nos frères juifs et chrétiens, puisqu'Il parla personnellement à Abraham en 2000 av. J.-C. et me parla personnellement, en 1977 à Arès, mais Il dépasse ma capacité cérébrale de Le concevoir. Je le concevrai peut-être mieux, quand je n'aurai plus de cerveau, mais de cela je n'ai aucune certitude.
Dans "Sur la Route" de Kerouak un gars, Neal, appelle pulse (pouls en anglais) quelque chose de surnaturel en musique. "C'est quoi,  la pulse ?" demande Jack. Neal : "Alors là, c'est l'im-pon-dé-rable. Le saxo démarre, déballe ses idées... Il souffle et soudain au milieu du chorus il attrape la pulse... il la tient, le temps s'arrête, tout le monde lève le nez, il remplit le vide avec la substance de notre vie... Il souffle pour passer tous les pont et revenir... avec un feeling infini... Ce qui compte, ce ne sont pas les notes, c'est cette pulse."
De même dans la prière, les mots comptent moins que cet indéfi­nissable lien avec le Créateur. C'est aussi inexplicable que Lui. On sent mieux ce qui se passe chez l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu, je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet homme-là ne peut que s'abîmer dans un sublime indescriptible. Les jeunes dont je m'occupai fin 2012 et début 2013 à Paris comprirent cela très bien.
Impossible d'imaginer l'Étalé (Rév d'Arès ii/4) dans l'univers sans limites se réduisant à des mots passant entre les lèvres humaines : La bouche d'homme J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le clou, me dit-il (ii/21).

Les grandes religions voient Dieu comme Celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve ou maudit.
La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès 2/5).
Dieu ne juge pas. Un juge réunit et examine tous les faits d'un procès. Dieu agit tout autrement. Il dit : S'ils (les hommes) ne pèchent plus, Je ne me souviendrai plus de leur passé... ils sont des hommes du temps qui vient (30/13). Si l'homme acquiert adresse et goût (du Bien), fournit l'effort d'achever son œuvre (de Bien) le Roi lui gardera son âme pour voile pour qu'il rejoigne la Flotte Céleste (17/4). C'est toujours l'homme qui fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal. L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas dans le Royaume.
Dieu n'est pas le juge, mais le Père, qui se qualifie même de trop aimant (Rév d'Arès 12/7). Par Tribunal 5 il désigne la conscience de son enfant, parce que l'enfant est l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Père ou de la Conscience absolue.
En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes homme et Dieu.
La Révélation d'Arès n'est pas le cahier d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils du Père à l'enfant pour qu'il vive... vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité, un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en Bien, 28/7).

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23 janvier 2014 (0152) 
la Parole au-dessus des traditions

La Vie de l'homme comme la Vie de l'ange
ne suit pas une tradition, mais la Lumière

Ange


Des négateurs me demandent, avec dégoût ou avec désolation : "La tradition, qu’en faites-vous ?"
Je réplique : "Vous voulez dire : Que fait Dieu de la tradition ? N'oubliez pas que La Révélation d’Arès est Parole de Dieu."
Leur regard durcit, signifie : "Nous ne croyons pas que vous avez rencontré Dieu, vous le savez bien."
Je les ignore ; je poursuis : "Dieu balaie toutes les traditions d’une Main sublime. Les traditions ne sont qu’étroitesses d’esprit, régression, chauvinisme des unes contre les autres, exclusion des unes par les autres. Quelle tradition est la bonne ? Aucune."
La tradition ? C’est immobilisme, archaïsmes, mort. Le Créateur en est tout le contraire ; chaque jour il court et fait mille nouveaux soleils (Rév d’Arès xxii/12), rien n’est fixe dans l’univers. Il est la Vie. Les traditionalistes L’ont ensarcophagé et desséché dans des images et des théologies, la moumia (momie Rév d'Arès xLix/7) et ils blâment ceux qui vont de l’avant de soi-disant tuer le monde et ses "valeurs".
La tradition de la religion égyptienne antique dura quelque 4.000 ans. Ça, c’était de la tradition ! Il ne reste cependant rien du Maât, de Ra, d’Osiris, d’Horus, d’Isis, et qui s’en plaint ? Un jour il ne restera rien du christ-dieu, du vatican, du christia­nisme d’église et qui s’en plaindra ? La Révélation d’Arès nous dit en substance : "Pourquoi attendre ? Prenez les devants. Rompez la tradition, quelle qu’elle soit, dès maintenant ! Vivez, quoi !"

"Rompre la tradition, c’est perdre des repères vitaux ; tout va partir en quenouille et ce sera la fin," entend-on. Mais oui, ce sera la fin de la religion, de la stagnation, de la mort de l’esprit. Dans l’antiquité la tradition formait la base de la vie locale. Rien ne bougeait. Ceux qui tentaient de remettre le monde en marche étaient appelés prophètes, mais on les menaçait (Élie) ou les tuait (Jésus). On appelle encore aujourd’hui "société traditionnelle" toute société où rien ne bouge.

Beaucoup de traditions disparues se reforment sous d’autres vocables. "La tradition républicaine..." disent les politiciens avec des trémolos. Tout traditionaliste loue sa tradition, la déclare parfaite, relativise les autres vues comme arriérées ou nuisibles. D’où la nécessité de remplacer partout la tradition par la lumière et le mouvement, dit La Révélation d’Arès.

La science, dit-on, est évolution, l’antithèse de la tradition. Erreur ! La science évolue, mais à l’intérieur d’elle-même ; elle est par elle-même une tradition, comme toute tradition, rendue aveugle et sourde à tout ce qu’elle ne veut ni voir ni entendre. J’ai vu et entendu Jésus puis le Créateur, mais la science me dit : "Impossible et donc faux." Moi : "Mais mes yeux voient bien, mes oreilles entendent bien." La science : "Faux, faux, faux. Vous l’avez inventé ou vous avez été illusionné." La science a des principes indéracinables ; elle est bien une tradition.

Du reste, il n’existe pas de tradition "de toujours". Aucune tradition ne remonte aux origines du monde, prétendues supérieures, même si, dans les moments douloureux de l’Histoire, les traditionalistes le font croire pour consoler.
Les traditions s’attribuent des généalogies imaginaires, prétendent défendre les "identités" des sociétés qu’elles affirment représenter. Mais ces identités n’ont pas cessé de varier. La Catholicité par exemple prétend avoir deux mille ans, mais si vous pouviez entrer dans une église pendant une messe au 8ème ou au 10ème siècle, vous vous croiriez sur une autre planète. Toute identité n’est qu’apparence, n’est que moment.
"L’âge d’or" d’une tradition n’a pas plus existé que n’a existé la "race française", qui n’est que le produit sans cesse croisé et recroisé de milliers de copulations hétérogènes qui se poursuivent inlassablement avec les mouvements de population et les allées et venues des immigrants.

La Révélation d’Arès ne nous demande pas d’établir une tradition de Vérité absolue qui serait la dernière et la seule bonne tradition. Elle nous demande seulement d’établir le Bien. Il n’existe pas de Vérité absolue sur terre et c’est pourquoi la Parole dit : La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), et elle laisse les hommes libres (10/10) de vivre en communautés qui chacune suivent le mode de vie qui leur plaît, et l’on sait que cela ne peut exister hors de petites unités humaines.
Le morcellement des grandes nations entraînera la disparition des grandes traditions. On dit : "Chaque ère nouvelle crée des hommes nouveaux", mais La Révélation d’Arès signifie autre chose : Tout homme qui naît naît nouveau !

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22 décembre 2013 (0151) 
nous sommes tous juifs

Pièce d'argent de la période perse (4e siècle av J.-C.)
Faucon marqué de l'inscription YHD (Israël Museum, Jérusalem)

Faucon marqué de YHDDes prophètes prêchent le Créateur universel et les princes et leurs docteurs Le dévita­lisent, le figent dans des piétés dogmatiques et superstitieuses. Ce figement qu'est la religion vaut pour les juifs — ashkénazes, séfarades, hassidim —, pour les chrétiens — orthodoxes, catholiques, protestants —, pour les musulmans — sunnites, chiites, druze, alaouites.
Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul peuple, libre avec une seule vraie piété, une seule foi et un seul Bien retrouvés par un seul moyen simple : la pénitence ; le peuple élu est toute l'huma­­nité, la terre promise toute la Terre.
Cela nous renvoie à Abraham et Moïse (Rév d’Arès 2/8), mais un Moïse sans la lourde Torah largement composée de livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12) qui encom­­brent une partie de la Bible et du Coran où certains hadiths (propos personnels de Muhammad) passent pour Parole de Dieu.
La Révélation d’Arès est la seule Parole dont j'atteste la stricte pureté divine. La Parole d’Arès est la Vérité dépouillée de tout ce qui l'a voilée et brouillée : les doctrines religieuses sur quoi se basent les pouvoirs des princes, des rois et de leurs rebelles (Rév d’Arès 3/5-6, 36/21): dos gris, etc.
Si vous vous désintéressez des religions, que vous reste-t-il ? Les Hébreux, dont Abraham est le type.
Mais hébreux qualifie une nation sémitique du Proche Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler. Cela, d’un coté, nous plaît, car pour nous avoir la foi est être pénitent, donc avancer;  évoluer sans cesse vers le Bien qu’on n’atteindra qu’au Jour du Créateur (Rév d’Arès 31/8). D’un autre côté il y a une spécificité ethniquement trop marquée. Aussi, au mot hébreux je préfère le mot juif qui évoque une spiritualité dont nous, monothéistes, sommes issus.
Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme, sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court.
Il n’est, au fond, question que de résurrection dans La Révélation d’Arès. Elle nous dresse procès verbal pour un oubli monumental, l'oubli de la foi morte-née il y a quatre millénaires, qu’il faut ressusciter, faire vivre enfin : la foi d’Abraham.
C’est à la simple, humble foi d’Abraham que l’humanité aurait dû s’arrêter au lieu de suivre les ambitieux qui se sont inventés des idoles de l'esprit pour étonner les faibles, les faire trembler sous leurs oracles, décider de la Pitié ou du Châtiment du Père (Rév d’Arès 23/7-8), les inventeurs de la religion et de la politique, petite sœur de la religion. La Révélation d’Arès raconte l’humanité depuis Abraham comme une interminable vente aux enchères où roi blanc et roi noir, commissaires priseurs, et le public se disputent le monde tout en le ruinant pour en faire ce qu’il est aujourd’hui: un monde d’un prix exorbitant où tout est inaccessible et où des emprunts énormes, irremboursables, sont devenus aussi nécessaires que bientôt fatals.
Ramener la Vérité toute simple — La Vérité, c’est que le monde doit changer (en Bien, Rév d’Arès 28/7) — à son origine est une question de Vie (24/5) ou de mort — mort = péché des péchés (38/2) — et nous nous consolerons totalement de l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou, etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse (pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23). Ressusciter Abraham au milieu de nous, en chacun de nous, c'est détruire les pièges du système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et redonner vie à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) dans l'homme.
Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous sommes tous juifs, ou simplement justes croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2).

Je vous souhaite une Heureuse Nouvelle Année.
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9 november 2013 (0150)  
politiser notre refus de la politique ?

  Comme ce chantier nous travaillons jour et nuit à changer l'homme
  pour changer le monde. Mais la mission n'est pas subliminale.
  Il faut la concilier avec les dures réalités du moment. Comment ?

chantier

Par moments, dans l’Histoire, l’homme désespère. Alors, le Père intervient. Ainsi envoya-t-Il Jésus au Juif, désespéré sous le joug romain, pour lui dire en substance : "Si tu prends les armes, tu seras vaincu ! Si tu es servile, tu deviendras un chien. Voilà comment te délivrer du système : Fais-toi une âme et vis par-delà la contrainte politique en créant une autre humanité, la race (Rév d’Arès xii/5) de Bien (xxxiii/11), sur laquelle l’empire de Rome et par suite tout autre puissance, n’aura plus de prise." Et ce fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Mais ni le Juif ni aucun peuple n’a encore écouté Jésus jusqu’à aujourd’hui.
Le Français désespère aujourd’hui, mais cette fois le Père à précédé la désespérance, en s’exprimant par Jésus en 1974 puis Lui-même en 1977, parce qu’il savait que la désespérance aurait de tout autres dimensions. Non seulement la France commence de désespérer, mais aussi l’Europe et peut-être le monde. L’édifice politique s’extrémise à nouveau. L’homme voit se fissurer puis verra s’effondrer la démocratie après avoir vu la tribu puis la monarchie s’effondrer, parce que l’architecte de ces citadelles est toujours le même : le système, depuis le mauvais choix d’Adam (Rév d’Arès 2/1-5).
L’expérience millénaire enseigne que tout d’abord, à un certain degré de désespérance tout enthousiasme s’évanouit et l’indifférence s’installe ; c’est elle que nous croisons dans la rue actuellement. Ensuite survient le refus de la fatalité. Ce refus peut finir en révolution, quelque forme qu’elle ait. Des temps malheureux poignent. Mais si dans l’Histoire chaque révolution a toujours cru être la dernière avant le paradis terrestre, plus personne ne le croit aujourd’hui. Aujourd’hui une révolution risque seulement de faire apparaître et couronner le Big Brother d’Orwell, parce que quand l’humanité perd foi en elle-même, elle met sa foi dans un seul maître. Staline ou Hitler, c’est encore tout chaud ; les gens n’ont pas encore envie de les revoir. Aussi l’oreille publique peut-elle encore entendre une autre solution, mais celle que propose le Père est une très longue entreprise... dans un monde très pressé. C’est notre dilemme missionnaire.

Nous apôtres de la pénitence, nous la seule solution une fois de plus depuis Jésus, nous nous sentons peu convaincants face à la tempête qui noircit l’horizon. La Révélation d’Arès est conçue pour vaincre l’Histoire, mais ce n’est pas évident dans notre discours missionnaire, parce que nous parlons vrai, mais hors du temps comme Dieu, alors que l’événement est dans le temps. Il est là face aux gens que nous rencontrons. Nous allons devoir enrichir notre discours pour qu’ils comprennent que le changement de vie, la pénitence (Rév d’Arès 30/11) n’est pas une religion de plus dont personne n’a besoin, mais la seule solution du mal dont ne se désembourbe pas l’homme, qui a fini par croire que le mal est l’inévitable réalité du monde. Mais pour être clairs il nous faut montrer la fil tendu entre le présent et un futur très lointain et ça, c’est le long fil du fil-de-fériste, que le public croit impossible à parcourir.
Démontrer en quelques mots à un monde pressé la relativité du temps dans une entreprise de changement radical est si difficile que je l’ai cru moi-même impossible. C’est pourquoi notre discours apostolique est bien reçu, mais comme un bon rêve, sauf par les rares épis mûrs. Nous n‘avons pas politisé notre mission, parce que toute politique est quête de pouvoir et que nous sommes, avec La Révélation d’Arès, contre tous les pouvoirs pour un monde changé apolitique, mais l’homme de la rue, lui, est confronté à la politique. Cette réalité me hante. Les âmes en puissance que Dieu m’envoie moissonner, se laisseront-elles toutes réveiller par mon seul message spirituel ?
Car il ne s’agit pas de retomber dans la "mission sociale" ; nous sommes spirituels et le restons.

Changer sa vie (Rév d’Arès 30/10-11) n’est pas une action qui donne la grâce de la vie éternelle comme l’église pense donner la vie éternelle par ses sacrements, ou comme l’islam pense la donner par la pratique des Cinq Piliers, ou comme le judaïsme pense la donner par la simple fait d’être juif et de respecter la loi de Moïse.
La pénitence est un acte hautement créateur, qui fait de l’homme plus que son propre sauveur, le cocréateur d’une Création toujours inachevée, le finisseur de sa propre humanité, qui met nu le pécheur qu’il est et lui taille un manteau neuf (Rév d’Arès 1/1), le manteau du Bien.
La pénitence fera un monde d’âmes, tellement plus juste et plus fort qu’un monde de cerveaux trop vulnérables à tout ce qui les divise et les domine : la culture, la religion, l’idéologie, la politique... La politique !
Seulement voilà, la pénitence est une action personnelle à commencer tout de suite pour un monde qui changera (Rév d’Arès 28/7) dans très longtemps. L’homme pressé peut-il concevoir ce décalage ? Certes, c’est un long temps relatif et tout sur terre n’est que question de perception, mais par quels mots changer la perception qu’ont les hommes d’une immédiateté qu’il croient une immuable réalité et qui n’est que relativité ? À cette difficulté s’ajoute un autre, qui est quelque peu son contraire : La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de voir en eux quelques anges attardés sur terre avant de disparaître avec Dieu déjà déclaré mort (Nietzsche "Le Gai Savoir"). Elle doit voir ces prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un temps encore impalpable. Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur, mais l’épreuve.

On va me dire : "Le Père écarte les princes de la politique comme Il écarte les princes de la religion, de la finance, de la science. Comment introduire, ne serait-ce qu’un peu, dans notre mission la politique qu’écarte le Créateur ?" Je ne sais pas encore, mais nous devons et nous pouvons trouver comment, parce que nous ne sommes pas de purs esprits. Nous sommes aussi bien en chair ; le monde nous concerne, donc la politique nous concerne tout comme la religion, même si nous travaillons à faire disparaître l’une et l’autre.
Pour y réfléchir, voyons où nous en sommes en France : Subit refus de la politique fiscale lié à une subite peur générale d’effondrement industriel. Colère de la Bretagne : Le dynamitage des portiques d’écotaxe est comparé à la démolition du mur de Berlin. Faut-il attendre un embrasement du pays ? La fronde fiscale des camionneurs et des agriculteurs peut-elle s’étendre aux chefs d’entreprise, aux artisans, aux usagers des transports qui vont subir en janvier la hausse de la TVA ? — "Je n’augmenterai pas la TVA," disait M. Hollande pendant sa campagne électorale, un mensonge politique de plus —. Le gouvernement, semble-t-il, n’a plus de prise sur ce marasme ; il ne peut plus que réprimer. Or, la répression sans compensation est toujours l’instant où la révolte peut surgir.

Le Français attend un changement. Plutôt qu’une révolution et ses malheurs nous lui proposons de changer de vie pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7, 30/10-11). Mais le désespéré peut-il attendre ? Et comment faire comprendre au désespéré, impatient par nature, que l’immédiat salut de son âme conduira au salut social à très long terme ?
Nous Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du changement massif médiat : Éden un jour recréé.
Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en soi ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10) est l’être avant tout intérieurement pour que cette liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la force physique et que la vertu est en quelque sorte une politique plus puissante que la politique des princes, parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ? Comment... sinon en le lui disant tout simplement peut-être ?
Je fais appel à la réflexion de tous sur ces points, difficiles à infiltrer dans notre mission spirituelle sans la dénaturer.
Je m’attends aux lettres et peut-être à quelques commentaires des missionnaires.


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10 octobre 2013 (0149)  
la foi sans idéologie

La Révélation d'Arès n'est pas une idéologie.
Elle change l'homme de Mal en Bien.
Enthousiasme de Paul Klee

Les deux semaines passées, j’ai visité trois missions à Paris,Tours et Lorient. J’ai en projet de visiter celles de Lille, Lyon et Marseille. Si je résous certains problèmes de santé, je reprendrai ma mission à Nice, interrompue en juin.
J’ai 84 ans, ma vigueur a fléchi, mais je resterai le Témoin du Père jusqu’à mon dernier souffle.
Vers le début des années 90 les missions oublièrent qu’elles me devaient de connaître La Révélation d’Arès, puisqu’au sortir de l’événement surnaturel qui avait bouleversé ma vie en 1974 j’en avais été le premier et seul apôtre. À peu près vingt ans durant, les missions ne firent plus appel à mes conseils (Rév d’Arès 16/2) et enseignements (39/1). N’étant le chef de personne (16/1) et les assemblées étant souveraines d’elles-mêmes (8/1), je ne pouvais pas intervenir d’autorité sans contrevenir à la Parole. Alors apparut puis sévit la malheureuse "mission sociale," qui déspiritualisa notre témoignage et faussa notre image. Au Pèlerinage de 2005 je lançai une vive supplique pour une mission totalement respiritualisée, mais c’est seulement en 2010 que, certaines missions disparaissant ou se trouvant en difficultés, on commença vraiment à m’écouter. J’aidai ainsi la mission de Nice, puis celle de Paris, à retrouver le Souffle et la Vie, la pénitence et la vraie piété, leur rappelant tout ce qui donne aux Pèlerins d’Arès une dynamique spirituelle unique, absolument spécifique.

Il s’avère que toutes les missions que je m’efforce d’aider se sont empêtrées dans le même filet. Le filet de l’idéologie. Elles s’en extirpent difficilement, réalisant que ce qu’elles représentent n’est pas une idéologie, mais bien au contraire l’absence d’idéologie, la fin de l’idéologie.
La Gauche politique, la Droite politique, le Judaïsme, le Christianisme d’église, l’Organisation de Jéhovah (les Témoins de Jéhovah), bref, tous les mouvements politiques, religieux, philosophiques professent des idéologies, des dogmes, des doctrines. Nous, Pèlerins d’Arès, nous répandons seulement le Bien, qui conduit à la Vie (Rév d’Arès 24/5).
Ce distinguo capital doit changer le monde (Rév d’Arès 28/7), mais c’est là quelque chose difficile à faire passer dans les esprits.

Dans
La Révélation d’Arès on trouve les versets 25/5-6, que j’ai introduits dans ma piété (35/6) et que je récite quatre fois par jour. Ils disent on ne peut plus clairement que les multiples façons dont les croyants expriment leur foi et prient ou expriment leur incroyance sont sans importance, parce que le Père connaît les noms de tous les hommes qui recèlent le Bien au fond d’eux. C’est eux tous sans distinction qu’il nous faut aimer déjà (25/7), c.-à-d. avant même qu’ils changent leurs vies (30/11) en bien.

Changer en Bien, il n’y a rien de plus à faire ! Non ce que tu crois, mais ce que tu fais te sauve. Ce que tu fais pour aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, user d’intelligence du cœur et contrebalancer l’intelligence intellectuelle, enfin te rendre libre de tous préjugés et toutes peurs. En bref, sois pénitent pour créer ton âme (Rév d’Arès V.17), te sauver et contribuer à changer le monde !

Nous étions tous autre chose avant de devenir Pèlerins d’Arès, ce qui prit du temps, car si renoncer à ses anciennes idées et adhérer à des idées nouvelles peut être relativement rapide, changer sa vie en Bien, c’est-à-dire changer de comportement est lent.
Une idéologie, quelle qu’elle soit, contient en puissance une condamnation, un anathème, une menace, un reproche envers ceux qui ne la suivent pas. La foi arésienne ne suit pas du tout ce schéma. Elle dit : Voilà le sentier qui mène l’individu au salut et le monde au bonheur, mais nous respectons la liberté de tous et ne condamnons personne, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n’est pas sauvé (Rév d’Arès 11/3) ?
"Mais alors," nous disent les personnes de rencontre, "être Pèlerin d’Arès ne sert à rien, puisque je peux rester Catholique, Athée, Musulman, Bouddhiste, etc., et être sauvé, pourvu que je pratique l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur et que je sois libre de tous préjugés ?" Nous répondons : "Si vous devenez cet homme de Bien actif, un pénitent, vous quitterez insensiblement la planète des idées pour la planète de la Vie (Rév d’Arès 24/5), vous sentirez un autre monde sous vos pieds, Tôt ou tard, vous comprendrez pourquoi Dieu recrute un petit reste d’apôtres, des moissonneurs de pénitents pour appeler le monde au Bien actif. Les Pèlerins d’Arès sont ces apôtres. Le plus bel idéal qui soit. Dieu chantera de joie quand vous gagnerez leurs rangs !"

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23 Août 2013 (0148)  
les amours, les rédemptrices et les autres

En français amour — comme délice et orgue — est masculin au singulier et féminin au pluriel. Il n’y a donc pas de fautes d’orthographe dans cette entrée.

Le sujet est immense. J’essaie quand même de ne pas en mutiler l'essentiel.
J'ai vu récemment à la télévision "Les Dix Commandements" de Robert Dornhell. Ce nouveau filmage du texte biblique est beaucoup plus intéressant que le célèbre "Les Dix Commandements" de Cecil B. DeMille (1956), trop boursouflé, hollywoodien. Le film de Dornhell m’a notamment fait voir plus clairement que jamais ce qui manque totalement à l’histoire de Moïse et de l’Exode : l’amour.
À part l’amour sentimental, inventé par le scénariste, de la princesse égyptienne et de son fils de sang pour le petit Moïse adopté, rien ne laisse percevoir l’amour dans l'Exode. Ces esclaves bruts et arriérés non seulement n'avaient pas une idée claire de la liberté, mais ils ne percevaient pas l’Amour de Dieu, n'étaient pas eux-mêmes des hommes d'amour ; ils ne pouvaient donc ni vivre ni raconter l'Exode sous cet angle. C'est pourquoi l'Exode s’est fini dans la très longue impasse de la synagogue, des églises, de la mosquée, et Dieu a dû revenir en 1974 et 1977 appeler les hommes à la pénitence, qui n’est pas remords et autopunition, mais création, dépassement, amour !

cœur sur plageQu’un jour l’amour,
l’amour rédempteur,
règne enfin sur le monde !

C'est à nous Pèlerins d'Arès de réaliser la libération, l’Exode, par quoi il aurait dû se dérouler : par l’Amour d’En-Haut auquel répondrait l’amour d’en bas. L’Exode de Moïse rata.
Il ne fut dans un désert qu’errance de râleurs qui étaient même à l’occasion païens et violents,
jamais aimants. D'où la conquête sanglante de Canaan et, à sa suite, toute l’Histoire politico-religieuse pendant trois mille ans jusqu’à nous.
Dans un livre dont j'ai oublié le titre Milan Kundera, évoquant les rencontres en catimini d’opposants au communisme en Tchécoslovaquie, avouait que ces jours de chaude complicité n’avaient pour moteur que le malheur ; ils cachaient en fait des désaccords moraux et philosophiques fondamentaux ; rien entre ces anticommunistes n’était jamais basé sur l’amour.
Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies, leurs bêtises ?

J’enseigne qu’il y a trois amours rédemptrices: l’amour évangélique — amour absolu du prochain —, l’amour romantique — grande fusion génératrice, prémices d’Éden — et l’amour parental qui prépare les générations qui changeront le monde (Rév d’Arès 28/7). De ces trois amours nous magnifions particulièrement dans les épousailles (Rév d’Arès 33/21+) les hautes valeurs créatives, spirituelles et humaines.
Oh ! Jésus lui-même était d’un optimisme très mesuré : Je n’apporte pas la concorde, mais l’épée (ou la lutte). Je viens opposer l’homme à son père, la fille sa mère, la bru à sa belle-mère ; on aura pour ennemi les gens de sa famille (Matthieu 10/34). Doutait-il de l’amour ? Non, mais il savait l’amour perdu depuis trop longtemps pour être facile à ré-acquérir. Il savait que des états d’esprit trompeusement appelés amours s’étaient répandus et serviraient de prétextes à ceux qui n’invoqueraient Jésus que pour donner à leurs péchés un halo de droiture. Ne vivant plus à cette époque nous ne savons pas ce qu’elles étaient alors, mais il existe d’autres trompeuses amours modernisées :
La vie moderne est pleine d’amours trompeuses : pulsions éphémères, moralismes et spiritualismes impuissants à hausser l’humain vers les Hauteurs Saintes. Les trompeuses amours ont produit, entre autres échecs, la cascade de divorces qui vicie et complique la société moderne, l’amour de la patrie, père d’un océan de victimes et de ruines, et cet amour de l’humanité appelé l’humanitaire, l’aide bien calculée, bien localisée, dont les officiels religieux, politiques, bien-pensants et les associations trompetantes tirent bénéfice moral et font passer pour suspectes de calculs sectaires les autres charités.

Qu’est-ce qui différencie les trois amours rédemptrices des autres amours ? Les autres amours ne conduisent pas à la Vie (Rév d’Arès 24/5), ne permettent pas d’atteindre ce qui est l’exigence fondamentale de l’amour vrai : l’effacement définitif de l’égoïsme, la capacité de pleine communion avec les autres, la restauration générale des liens interpersonnels, le partage de l’universelle fragilité humaine.
Notons qu’on a coutume d’admirer, de ne jamais dénigrer, certaines de ces autres amours. Par exemple, l’amour mystique qui développe l’indifférence pour tout ce qui n’est pas son objet: Dieu ; l’amour mystique est souvent un égoïsme absolu. Par exemple encore, certaines amours maternelles pourtant admirées, mais qui sont en fait puissamment fixées sur leur seule progéniture à l’exclusion de tous les autres enfants. L’amour de la patrie génère la haine de l’ennemi et certains amours humanitaires ne font qu’une sélection arbitraire des secourus et des non-secourus — Je n’ai, à ce propos, jamais compris pourquoi des fortunes sont dépensées pour secourir des populations au bout de la planète, et pourquoi on ne fait rien pour améliorer le sort des prisonniers dans nos propres pénitenciers dont certains sont d’immondes taudis —. Toute démesure entre l’aimant et l’aimé, tout ce qui grève l’aimant d’arrière-pensées, de mauvais calculs et d’idéologie disqualifie l’amour.

Faisons une mention spéciale pour l’amour sexuel. Pour nous Pèlerins d’Arès le sexe est cette exceptionnellement intense munificence que La Révélation d’Arès appelle les joies réservées aux époux (Rév d’Arès 2/3, 9/7), mais qui devient dans l’adultère, que Dieu rejette avec véhémence (9/6,12/8, 26/11, etc.), un acte très malfaisant. L’adultère brise la base existentielle du bonheur fondamental (Rév d’Arès 36/23, xxvi/12) qui exige le respect des engagements et l’effort de surmonter les faiblesses. Les époux doivent veiller à garder la félicité sexuelle dans la fidélité comme sur une condition de Vie, car la vraie sexualité quitte l’animalité et s’exalte en acte recréateur.
L’amour est seulement amour s’il innocente, justifie et sauve l’être humain comme image et ressemblance du Père.
L’amour est le sacrifice de l’égoïsme, de l’égoïsme pierre d’angle de la citadelle par quoi la race d’Adam a pu jusqu’à présent résister au Créateur.
L’égoïste, notez bien, n’est pas celui ou celle qui s’apprécie, s’attribue une importance très haute, une dignité particulière, car la Parole n’interdit pas à un humain de penser qu’il possède des qualités et possibilités. Que donnera un homme en échange de sa vie (ou de son âme) ? (Matthieu 16/26) disait Jésus en laissant comprendre qu’il faut garder conscience des mérites de sa propre vie, ne jamais perdre confiance en soi-même. L’égoïste est celui qui refuse aux autres son aide, son pardon, sa pensée sans préjugés, sa contribution. Le pire égoïste est celui qui refuse tout cela sous couverture morale et sociale. L’égoïste estime que la seule bonne manière de penser est la sienne. La vie privée imite aujourd’hui l’égoïsme politique devenu faramineux.
Tout différemment, l’homme d’amour transférera le centre de sa vie hors des limites de cet individualisme que la vie moderne considère comme une conquête de la liberté, mais qui ne l’est pas. Être libre (Rév d’Arès 10/10) absolument est pouvoir vivre tout à la fois pour soi et pour les autres, aimer sa famille et le monde sans frontières, sans le barrage des nationalités, sans autre loi que la conscience pour distinguer le bien du mal.

Au premier jet cette entrée était trois fois plus longue. J’ai dû la réduire. Le squelette de texte restant donne peut-être l’impression, par endroits, que je manque d’amour pour les autres amours... que je manque d’amour tout court. Je rappelle que l’amour évangélique consiste à tout aimer, même l’ennemi (Matthieu 5/44) mais pas à tout accepter. Toutefois, comment tout harmoniser ? Pour l’heure, les bras vous tombent-ils ? Il ne faut pas ! Le problème est très difficile et nous Pèlerins d’Arès avons à le résoudre, mais nous le résoudrons.

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8 juillet 2013 (3) (0147)  
en cherchant Dieu

L'Ancien des Jours, William BlakeDieu m'a parlé, mais depuis lors je ne sais plus dire ce qu'Il est.
J’ai déjà écrit une entrée "Dieu ?" (entrée 65), mais pendant ce Pèlerinage 2013 je souffre plus que d'ordinaire de l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu. Alors, je reviens sur le sujet du grand et glorieux Obscur, du miséricordieux et lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), Qui me visita en 1977.
L'Immensurable réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21) me parla, là où je prie au Pèlerinage. Au centre d'une fantastique conflagration de brillances et de sons sa Voix jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la Lumière (12/4). J'avance désormais dans la vie, une main sur ce bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le Livre qu'Il m'a dicté — Deuxième partie de La Révélation d'Arès.

Les monothéistes autorisés : juifs, chrétiens, musulmans,voient Dieu comme l'Être suprême,unique, transcendant, universel, le Créateur de toutes choses, parfait Sauveur des hommes, Providence du monde, dont la Parole est révélée ici et là au cours de l'Histoire. Beaucoup de philosophes Le voient comme l'explication suprême de tout. Bref, c'était mon Dieu quand j'étais dans l'Église avant 1974.
À présent, je peux concevoir Dieu bien au delà des représentations théologiques, mais je ne Le décris ni ne Le définis. Qu'est le peu que je peux savoir de Lui, outre la Parole qu'Il m'a laissée pour que je L'accomplisse (Rév d'Arès 35/6) ? Rien comparé à l'insaisissable Tout que je réalisai qu'Il était.

Comment peut-Il, sinon par Amour — un Amour inintelligible puisque tellement frustré —s'intéresser à moi l'infime poussière sur la Terre, une autre poussière dans l'Univers, Lui Qui aura fait mille nouveaux soleils quand notre soleil sera dispersé comme plumes (Rév d'Arès xxii/12) ? Lui Qui parle depuis des 1000 et 1000 ans (xLvii/1), un temps incommensurable, quand sa seule Parole connue ne remonte guère qu'à Noé, qui vécut avant-hier.
Les hommes antiques furent polythéistes, parce qu'ils avaient perdu la notion claire du seul Dieu. Ils le pulvérisèrent en débris qui pussent faire partie du monde lequel, étant foule d'hommes, ne pouvait être selon eux que foule de dieux. En croyant ainsi mieux Le saisir, ils Le perdirent.
Dieu pour et par les Juifs rétablit la notion de son Unicité. Ce fut la Bible. Mais Il resta Celui que l'homme, depuis trop longtemps pécheur, ne pouvait plus saisir.

Or, qu'est le pécheur ? Question capitale : Il est impossible de comprendre ne serait qu'un peu du vrai Dieu si l'on ne comprend pas un peu de l'homme, Son image (Genèse 1/26-27).
Le pécheur, un vivant fugace — 70 ou 100 ans... presque rien — d'une complexité déroutante, qu'on comprend mieux, je prétends, par son contenu spirituel que par sa nature psychique et biologique.
On sait (La Révélation d'Arès l'indique mieux qu'aucune autre Parole) que l'homme ne retrouve pas sa divinité — son Salut — en passant d'une nature inférieure à une nature supérieure par des purifications, des sacrifices, des prières, des sacrement, des ascétismes et allez savoir quoi encore. L'homme ne peut pas changer de nature, mais il peut changer de polarité. Pas par une métamorphose. Par la pénitence, par le changement dont parle La Révélation d'Arès : le réveil de la bonté préexistante mais actuellement en coma chez la plupart des hommes.

Les animaux ignorent le péché. L'homme n'est donc pas un animal et l'on ne comprend pas Dieu si l'on ne voit pas que le péché ou mal est aussi naturel à Dieu qu'à l'homme. Dieu peut faire le mal : Il tua les hommes par le Déluge et décida ensuite de ne plus faire que le Bien : "Je ne maudirai plus jamais les hommes" (Genèse 8/21). Dieu est donc Volonté, Volonté de Changement et l'homme, contrairement à l'ordre chimico-physique de l'Univers, contrairement aux minéraux, aux végétaux, aux animaux, est aussi un être voulant capable de joindre sa volonté à cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4).
Mais les choses se compliquent par l'indépendance. La providence comme gouvernement et prédétermination n'existe pas. Si Dieu faisait le destin de l'homme et du monde, Il ferait les pécheurs. Or, ce n'est pas l'intention créatrice. Dieu fait l'homme absolument libre (Rév d'Arès 10/10). Conséquence ontologique colossale de cette liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les religions. Alors, contrairement à ce qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et montre que les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement conscients.

Dieu n'est pas juge. Son Tribunal c'est l'homme lui-même s'évaluant et la contrition ne sert à rien : Je ne pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév d'Arès 30/10). Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas tous ses péchés — nul ne peut pardonner les péchés en général — mais seulement le mal que l'autre lui a fait.
Dieu n'est pas concevable dans le passé, le présent, le futur, c.-à-d. dans le temps. Il est hors du temps (12/6). C'est dans ce sens qu'il est l'Éternel, non dans le sens d'un Être sans commencement ni fin, idée plus inconcevable encore pour un cerveau humain.
Dieu est la réalité de tous les instants de ma vie, pour que le Royaume de Dieu , par quoi Jésus désignait la Vie Spirituelle, s'installe en moi et en ceux et celles qui me suivent.

Quand un miracle se produit, les uns disent : "C'est Dieu," mais moi je dis : "C'est l'homme restaurant en lui l'image et ressemblance du Créateur, car un miracle n'est jamais qu'une création ou une recréation de situation, de santé, de vie. La preuve, Jésus n'attribuait pas ses miracles à Dieu, mais à la foi de l'homme : "Va, ta foi t'as sauvé."
Ainsi les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a besoin des hommes. C'est la synergie que je m'efforce, comme pèlerin, de réaliser idéalement par mon Pèlerinage.

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8 juillet 2013 (2) (0146)  
des bouddhistes assassins !

Le moine Wirathu, le "Ben Laden bouhhiste"
prêche de village en village en Birmanie (photo "Time")
Wirathu

"Tant qu’il y aura des hommes," un film fameux quand j’avais 20 ans, fut un réquisitoire contre la brutalité et le délabrement moral de l’humanité.
Mais tant qu’il y aura des hommes, ne verrons-nous que mensonge, injustice, violence, jusqu’à ce que le dernier disparaisse de la terre ?
Non, déclarent les Pèlerins d’Arès. La Révélation d’Arès a été donnée, parce qu’Éden peut reparaître, si un petit reste de pénitents suffisant redonne la Lumière (Rév d’Arès 12/4) et la Paix (Rév d’Arès xxv/11) à ce monde sombre, fourbe et violent.
J’ai beau connaître le péché du monde, je ne peux m’empêcher de crier ma douleur :
En Birmanie des bouddhistes massacrent des musulmans.

Élie égorga les prêtres de Baal. Muhammad guerroya. Même le doux Jésus chassa les marchands du temple. Mais chez Bouddha trouve-t-on la moindre violence? Non. Les bouddhistes ont eu un prophète parfaitement pacifique. Comment ceux qui se réclament de lui peuvent-ils tuer des musulmans, vandaliser des mosquées, et qui plus est, sous la direction "spirituelle" d’un moine de 46 ans: Wirathu ?
Certes, les musulmans birmans ne sont pas des agneaux, mais en quoi 4% de musulmans dans une population de 54 millions, bouddiste à 70%, forment-ils une menace ?
Tant que dura la dictature des généraux en Birmanie, il n’y eut point d’exactions entre bouddhistes et musulmans, mais la liberté politique revenant, les bouddhistes agressent les musulmans.
Non seulement je murmure tristement que cela en dit long sur le sens que les pécheurs donnent au mot liberté, mais je chuchote au Créateur: "La Birmanie n’est pas dans mon aire de mission (Rév d’Arès 5/5-7), mais, s’il te plaît, ne tarde pas à appeler là-bas un prophète !"
Heureusement, tous les bouddhistes birmans ne sont pas criminels. L’un d’eux, le moine Watcharapong Suttha, grièvement blessé par l’éclatement d’une bombe islamiste tandis qu’il mendiait, encore en convalescence, dit: "L’Islam n’est pas que violent. Il est aussi une religion pacifique. Gardons-nous d’accuser ! Si nous accusons les musulmans, ils vont nous accuser, et ce sera une vengeance sans fin." (Rév d’Arès 27/9)
Pendant mon pèlerinage je médite sur les péchés et les souffrance de mes frères chrétiens, juifs et musulmans sur mon aire de mission, mais j’ai une pensée émue pour les péchés et les souffrances de mes frères humains du côté de Rangoon.
O Pèlerins d’Arès, un travail gigantesque vous attend.

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