08jul13
147C1
Vous
vous êtes dopé ?
Vous restez un moment sans vous occuper de votre blog et puis tout à
coup vous affichez trois entrées: 145, 146 et 147 !
Ou bien
vous allez avoir 84 ans et vous devenez maboule !
Je pense
plutôt que c'étaient des entrées déjà faites en réserve que vous avez
décidé d'afficher.
Mais
sur le fond rien ne change. Vous êtes toujours en pleine mégalomanie:
Vous appliquez l'épître à Diognète aux Pèlerins d'Arès qui sont tout
simplement Monsieur et Madame Tout le Monde qui se donnent une petite
originalité.
Il y a un monde entre le christianisme et ce
que vous appelez votre pénitence.
Vous
accusez les Bouddhistes de meurtre (146), alors que c'est l'inverse:
Ils ne font que se défendre contre des Musulmans fanatiques de
criminels.
Quant à Dieu, ce n'est sûremen pas vous qui savez
Qui il est. Là vous avez raison d'avouer votre ignorance.
Je
déplore que des gens lisent ces bêtises.
Sigismond
|
Réponse :
Non, ces trois entrées : 145, 145 et 147,
n'étaient pas rédigées et mises en réserve.
Elles sont
toutes les trois de stricte actualité.
parce
qu'au cours de ce Pèlerinage 2013 Dieu, le Père, l'Éternel, le Saint,
appelez-Le comme vous voulez, occupe tout particulièrement mes pensées
(entrée 147),
parce que les meurtres de Musulmans et les
dilapidations de mosquées par des bouddhistes sont d'actualité en
Birmanie et que je suis déchiré de voir un moine bouddhiste oublier la
non-violence fondamentale de sa foi et prêcher la brutalité et le
meurtre (entrée 146),
parce que l'épître à Diognète, que je
relisais à la fin de juin dans une traduction que je ne connaissais pas
(l'original a été brûlé dans l'incendie de la bibliothèque de
Strasbourg), me rappelle ce que nous Pèlerins d'Arès devons ou devrions
être et que c'est une bonne méditation au cours de ce Pèlerinage
(entrée 145).
Je n'ai pas cru possible de séparer ces trois
sujets.
Nous
n'avons pas de dogmes, pas de doctrine, nous n'avons que la Parole de
Dieu et nous observons ce qui dans nos vies ou dans la vie du monde
d'hier ou d'aujourd'hui se rapporte à elle ou la maltraite au contraire.
Pour
savoir à quoi nous croyons et pourquoi nous le croyons, il nous faut
avoir lu et relu sans cesse La
Révélation d'Arès, mais
il nous faut aussi avoir lu ce qu'ont écrit d'autres, qui ont compris
cette Parole comme nous la comprenons, et il nous faut observer le
monde pour voir ce qui ne va pas là et cela, c'est un sujet actuel qui
est immense, les excès criminels des bouddhistes n'étant qu'un exemple
au milieu de mille exemples désastreux.
Nous ne faisons pas
de
religion, pas de politique, pas de philosophie aux sens directs qu'on
ces mots, mais dans la trame de ce qui s'est passé et de ce qui se
passe parmi les hommes, nous trouvone des sujets de méditation sur le
fil rouge qui traverse l'Histoire de art en part. Cette méditation est
nécessaire pour nous inspirer la bonne direction de notre mission.
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08jul13 147C2
Pèlerin
d'Arès ayant grandi avec La
Révélation d'Arès, loin du Dieu dominateur supposé
prédestinateur de la vie des
hommes, encore plus loin du dieu vache kiri ou du dieu de la pluie,
j'ai quand même toujours eu du mal à me définir Dieu,
Notre
Créateur
trop Aimant, Le Tout-Puissant, "L'Immensurable", Celui Qui nous a créé
d'une poignée de terre, Qui nous a parlé maintes fois et Qui,
inlassablement, nous parle encore aujourd'hui, en France, pour que l'on
fasse
pénitence.
Je
me dis qu'Il est notre Exemple Suprême
d'Amour, de Pardon, de Liberté, etc. qu'Il est Celui auquel je veux
ressembler alors
j'accomplis ma pénitence pour retrouver Son Image et
Ressemblance, telle qu'Il a créé la femme.
Il y
a tant à accomplir, tant à
comprendre, tant à dire, mais à
chaque jour suffit sa peine, on avance
avec mesure.
Si ça peut aider les lecteurs qui
s'interrogent sur l'importance concrète de Dieu dans sa propre vie,
voici ce que je me dis quand j'ai un affreux doute en moi, entre bien
et mal : "Et si Dieu, ton Créateur te regarde là, n'aurais-tu pas
honte?" Dieu ne juge pas mais la
honte est salutaire ! Alors je
réfléchis et ça aide ! C'est pas concret, ça ?
Vous me
disiez l'autre jour, frère
Michel, que lorsque l'on veut se faire des amis, on doit aller vers
l'autre et ouvrir son cœur et que pour Dieu, c'est pareil, il faut
aller à sa recherche. C'est une très belle parabole, je trouve, c'est
si simple.
Je pense que l'on ne sait quelque chose
que lorsqu'on le vit et puisque la vie est infinie, on ne sait
jamais vraiment... alors saurons-nous jamais qui est vraiment Dieu ?
Mymy
la Guéparde (Myriam de Gironde)
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08jul13 147C3
Je
désapprouve Sigismond [147C1] mais je m'interroge sur les raisons pour
lesquelles vous êtes resté un bon moment sans afficher de commentaires
pour l'entrée 144.
J'ai eu peur pour votre santé et, à vrai
dire, j'ai encore peur. J'ai entendu dire que vous envisagiez une
opération du cœur.
84
ans, ça ne rend pas "maboule" comme dit Sigismond, mais ça rend
fragile. Mon père est mort à cet âge-là et on ne s'attendait pas du
tout à le voir partir.
Jean-Pierre de Picardie
|
Réponse :
Je
suis en effet resté trois semaines sans afficher de commentaires pour
144, mais c'était faute de temps. J'ai fait face à une période de
débordement. Je travaille parfois quinze et seize heures par jour sans
trouver le temps de tout faire.
Concernant la chirurgie
cardiaque
dont nous parlez, il est en effet possible qu'elle se fasse à la fin de
l'année ou au début de l'année prochaine (la décision sera prise ou
reportée en octobre), mais, si c'est une cause de souci, ce n'est pas
la cause de mon débordement.
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08jul13 147C4
J’ai
abordé un jeune frère Juif sur un marché où il tenait un stand.
Il
me dit: "Chez moi les anciens (parents grands parents etc.) ne
reconnaissent pas Jésus, donc je ne le reconnais pas non plus." Je
réplique : "Mais apprenez à penser, à creuser à réfléchir pas
par
vous–même. Comment un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? Les
deux ne tomberont-ils pas ensemble dans la fosse (Luc 6/39) ?' [Il a
parlé] sans vérifier sous prétexte de montrer combien ils [les Juifs]
sont attachés à une certaine vérité,
La crédulité
qui
accepte tout, sans essayer de vérifier est pour moi
un
risque, car je dois aussi m’instruire. La critique est bonne s’il elle
est constructive.
Le prophète
Michel Potay, que vous êtes, doit avoir auprès de lui des disciples qui
mettent en pratique ce qui leur est enseigné afin de le
vérifier, de l’expérimenter, car je pense que c’est avec de tels êtres
que l’on pourra fonder le Royaume
de Dieu.
Je
vais vérifier ce que vous me dites et je tirerai des limites, on peut
compter sur une telle personne, parce que lorsqu’elle vérifiera, elle
se heurtera à l’authenticité et ne pourra pas lui résister. Quant à
ceux qui sont soupçonneux et qui ne veulent rien vérifier, ils
sont plus que contrariants, même dangereux, dirais-je.
Des
personnes innocentes du crime dont on les accuse,
faute de
preuves, d’où l’importance de contrôler, d’examiner, reconnaître,
établir par soi-même la réalité si elle est conforme à ce
qu’elle
doit-être. Donc il nous faut véritablement étudier.
Dans Le Coran, Sourate
II/87, Jésus est prophète après Moïse.
La Bible
également met des versets de lui en exergue. Jean le Baptiste
qui
avait préparé le chemin, afin d’avertir le peuple, [de l'appeler
à] se repentir, car le messie est proche, 3/15 Luc .La
prophétie d’Anne qui parlait de Jésus, l’enfant, à tous ceux qui
attendaient la délivrance de Jérusalem. La prophétie de Siméon, [qui]
voit [que] cet enfant doit amener la
chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël, et
qu'il doit être un signe
(Luc 2) (Isaïe 7/14 .29/18.)
Dans les évangiles
le parcours spirituel de Jésus transmis par ses
propres apôtres ainsi que La
Révélation d’Arès 2/11, qui dit ceci, Je suis Celui Qui a parlé par
Jésus.
Daniel
Bible 9/24/27 aussi. Il est je le crois aujourd’hui
actuellement
reconnu magnifiquement par beaucoup de nos frères Juifs comme
un prophète
de la lignée de tous les prophètes
désignés par Dieu.
Maryvonne de Bretagne-Sud.
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09jul13 147C5
Il
semblerait que l'être humain ait un rapport spécial avec son Créateur
parmi toutes les créatures peuplant l'univers.
D'une part,
du fait de son libre-arbitre, donc de sa faculté de choisir entre le bien et le mal, entre la
vérité ou l'erreur, entre la lumière et les ténèbres.
D'autre
part, du fait de pouvoir changer et évoluer par un changement ou une
orientation de polarité comme vous dites .
Peut-être l'être
humain sur terre est-il la seule créature disposant de ce choix de
manière consciente.
Comme vous le soulignez, les animaux
n'ont pas ce choix, mais les anges eux-mêmes l'ont-ils ?
Vaste
question !
D'une nature différente de la nôtre, ils servent
et ne peuvent pas ne pas servir Dieu et Sa Volonté.
Ou
alors, ils chutent (?)
La terre est donc un endroit tout à
fait spécial dans l'univers, endroit où les courants de lumière et de
ténèbres se rencontrent, comme le montre très clairement en signes une
éclipse solaire totale par exemple.
À mon avis,
l'éclipse solaire, moment où la lune, qui symbolise la nuit et les
ténèbres, parait aussi importante que le soleil, qui symbolise le jour
et la lumière, [passe entre lui et la Terre], n'est pas le fait du
hasard, comme se plaisent à dire les scientifiques qui voient mais ne
comprennent rien. L'éclipse montre la place tout à fait particulière de
la Terre.
Et donc aussi [la place tout à fait particulière]
de la destinée humaine incarnée sur Terre et donc de l'humanité.
L'histoire
personnelle d'un être humain sauvé,
devenant ressemblance
et image de Dieu, est aussi l'histoire et l'évolution de
l'humanité en lui, de l'humanité restaurant Éden depuis Adam jusqu'àu Jour de Dieu.
L'être
humain doit faire sienne l'histoire de l'humanité, elle doit faire
partie intégrante de sa chair, il doit la vivre et ressentir qu'il peut
la faire changer, même si ce changement est loin pour lui, c'est comme
une promesse et une espérance.
C'est donc ici, sur la Terre,
que l'être humain à l'occasion et la possibilité d'évoluer consciemment
vers une fusion avec son Créateur, comme le soleil fusionne les atomes
en son sein.
Non pas seulement en rêvant, mais en
pratiquant... le bien..
Et bien qu'il soit tout à fait
probable que l'être humain puisse évoluer aussi dans ce que l'on
appelle l'au-delà, il n'empêche que c'est bien sur terre que celà lui
est plus façile, là ou il possède sa base solide de chair et d'os, le
protégeant aussi plus efficacement des courants "ténébreux".
Et
c'est bien sur ce point précis que la plupart des religions se sont
trompées.
La Terre n'est pas un endroit d'attente, mais
d'agissements et de reconnaissance de la Volonté Divine
à travers et par l'être humain et à travers et part Ses Œuvres
que nos sens peuvent percevoir.
À chacun suivant
ses possibilités, on ne force pas sa nature, on la reconnait en toute
liberté.
Olivier G
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09jul13 147C6
En
cherchant Dieu...
À la mission certaines personnes
affirment entendre Dieu qui leur dit qu'ils n'ont pas besoin de "cette"
Révélation
d'Arès.
À ceci
je réponds que lorsqu'Il s'est manifesté à Arès, c'était bruyant — le
Dieu des armées —. Il fallait un temps de "nettoyage spirituel" pour
que puisse s'exprimer par ce "pommeau du bâton de lumière", le Sublime,
le Très-Haut, l'Étalé.
L'Étalé
se
réduisit tellement qu'Il se sentait compressé comme un clou qui
s'enfonce dans une planche.
La Parole nous enseigne aussi
que le Père souffle
dans les poitrines [Révd'Arès 4/11] discrètement pour
guider des hommes de Bien,
des non-croyants y compris.
Chercher Dieu est de toute notre
vie. On peut parfois le trouver dans des moments, ces moments
miraculeux de synergie, où s'accomplit
la Parole [Rév d'Arès 35/6], symbiose des efforts de
chacun et de l'Idéal venu se mettre au bout de nos efforts.
Retrouver
l'Image et
Ressemblance
du Père de l'Univers par la pénitence
pour trouver Dieu, un choix de Vie
Merci
beaucoup pour cette très belle entrée.
BonHom [Bruno] d'Île
de France
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09jul13 147C7
Je
lis votre blog depuis trois ans. On y trouve quelques bonnes choses,
parce que vous êtes un homme intéressant, quelquefois même intelligent,
et il y a de quoi glaner pour soi dans vos entrées et vos réponses.
Mais
permettez-moi de déclarer que plus je vous lis plus je trouve absurde La Révélation d'Arès,
que je n'ai pas lue, mais que je finis par connaître à travers ce blog.
Absurde, parce qu'elle vient en contradiction de la Bible à
peu
près sur tous les sujets.
La Bible, particulièremnt le
Nouveau
Tetament, ne contient aucune contradiction. Elle est le miroir parfait
de la Pensée et de la Parole de Dieu. Pourquoi avoir inventé cette Révélation d'Arès
qui vient la contredire ?
L'image que vous donnez de Dieu
ici est tout à fait grotesque.
Edgar F. de Lorraine
|
Réponse :
Telle que nous la trouvons dans l'Écriture, mais sûrement
pas telle
qu'elle fut prononcée, la Parole serait selon vous sans
contradictions ? "Particulièremnt le Nouveau Tetament,"
dites-vous ? On voit que vous ne le lisez pas attentivement.
L'Écriture
dans nos bibles et nos corans est ponctuée de contradictions.
Certaines
de ces contradictions sont même si fondamentales qu'elles résultent en
l'impossibilité de comprendre.
Je vous cite, dans le Nouveau
Testament, un seule exemple parmi d'autres :
Marc 4/10-12: ...ceux
de son entourage avec les douze l'interrogeaient sur les paraboles:Il
(Jésus) leur dit: "À vous le mystère du Royaume de Dieu a été
donné, mais à ceux du dehors tout vient en paraboles, afin qu'ils
regardent et ne voient pas, qu'ils entendent et ne comprennent pas, de
peur qu'ils ne se convertissent et qu'il leur soit pardonné."
Matthieu
13/10-15: Les
disciples s'approchant lui dirent: "Pourquoi leur parles-tu en
paraboles?" Il répondit: "C'est qu'à vous il a été donné de connaître
les mystères du Royaume des Cieux, mais cela n'a pas été donné à ces
gens-là. Car à celui qui a on donnera, on donnera même du surplus, mais
à celui qui n'a pas on enlèvera même ce qu'il a. C'est pour ça que je
leur parle en paraboles, parce que regardant ils ne voient pas et
écoutant ils n'entendent ni ne comprennent. Ainsi s'accomplit pour eux
la prophétie d'Isaïe: Vous aurez beau entendre vous ne comprendrez pas.
Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas... [Isaïe 6/9-10]"
Marc
dit hina
(en grec), c'est-à-dire afin
que. Matthieu dit hoti
(en grec), c'est-à-dire parce
que.
Marc parle d'une intention, Matthieu parle
d'une conséquence. Différence fondamentale !
Résultat: Face
à cette contradiction, on ne sait pas du tout ce qu'a dit Jésus.
Voilà
pourquoi, entre autres raisons, je dis que seul le Sermon sur la Montagne
est vraiment digne de foi et est le cœur de la prédication du prophète Jésus il y
a deux mille ans.
Lisez La
Révélation d'Arès. Elle n'est pas une invention. Elle
vient du Créateur. Je vous affirme son authenticité.
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09jul13 147C8
Je suis de ceux qui hésitent.
Faut-il croire ou ne pas croire tout ce que vous dites dans ce blog
depuis maintenant sept ans ?
Vous
parlez de Dieu dans l'entrée 147 d'une façon touchante et convaincante,
mais vous n'etes peut-être qu'un poète de talent, un écrivain très
habile ?
Tout cela paraît quand même mythologique, primitif. Rien
de ce que vous dtes ici et dans d'autres entrées n'est acceptable sous
la seule lumière de la raison.
Vous parlez de Dieu comme si l'homme d'un côté en dépendait et d'un
autre côté faisait ce qu'il voulait indépendamment.
L'homme selon vous est et n'est pas le maître du monde. Maître ou maître ?
C'est l'hésitation qu'on lit dans la Veillée 18 [de La Révélation d'Arès].
Le Royaume de Dieu
serait selon vous simplement la vie spirituelle. Cela veut dire que
pour un homme qui comme vous vit la vie spirituelle le Royaume est déjà
là, mais ce n'est pas non plus ce que vous dites vraiment.
Je suis très hésitant. Comme vous je "cherche Dieu", je cherche la
vérité.
J'ai rencontré l'une de vos missionnaires il y a assez longtemps à
Strasbourg.
Randolph d'Alsace
|
Réponse
La proclamation du Royaume
de Dieu fut au centre de l'enseignement de
Jésus il y a 2.000 ans.
Les uns comprirent le Royaume de
Dieu comme devant être une société faite d'hommes et de femmes unis par
leur volonté de suivre la Volonté
du Père (Rév d'Arès
12/4, Matthieu 6/10) et ainsi d'étendre le champ de leur
influence dans le monde. Ils édifieraient de la sorte une société qui
tout en étant politique (Royaume)
serait spirituelle,
agissant efficacement dans le monde et s'inscrivant dans l'Histoire du
monde.
D'autres comprirent le Royaume
de Dieu, en
réfutant l'interprétation précédente, comme un mouvement spirituel pas
du tout immanent au monde, ne se développant pas comme une société
historique, mais comme une espérance eschatologique, c'est-à-dire
uniquement fondée sur la foi dans la fin du monde, quelque chose
au-delà de l'ordre historique. Ce ne serait pas l'effort de l'homme,
mais seulement l'action surnaturelle de Dieu qui ferait apparaître le Royaume, Dieu
mettant subitement fin à l'Histoire et donnant au monde une éternelle
félicité.
Nous Pèlerins d'Arès, nous fondant sur La Révélation d'Arès,
pensons au Royaume de
Dieu comme une combinaison des deux visions précédentes,
mais sous la force vertueuse
unique des pénitents.
Pour nous il s'agit d'une société faite, d'abord historiquement et
pendant des générations
(Rév d'Arès 24/2) d'un petit reste de pénitents actifs
auxquels un reste
d'hommes de
bien (24/1)
apporte son appui. Comme dans le premier cas précédents ces pénitents et ces hommes de bien
étendent — notamment par la moisson
— le champ de leur influence dans le monde, mais ils
visent à provoquer à terme, par leur action de Bien, l'Aube du Jour où les jours et les nuits
s'arrêteront et où les morts ressuscieront (31/8-12) comme
dans le deuxième cas précédent.
Mais pour nous Dieu attendra que les hommes
méritent ce Jour
de félicité ou
de l'Éden réapparu. Pour nous c'est donc l'homme le moteur du retour en
Éden. Nous comprenons le Royaume
de Dieu comme la Vie
spirituelle retrouvée (24/5).
Pour le moment, le même monde
de mal se perpétue depuis Adam
(Rév d'Arès 2/1-5), l'Histoire continue. Pour le moment,
les espérances d'un Royaume
de Dieu semblent purement mythiques, mythologiques. Pour
le moment la science et la masse rationaliste ne croient pas du tout
que le cours de la nature: humaine, animale, végétale, puisse être
interrompu et qu'une transfomration miraculeuse s'opère sous l'effet de
forces surnaturelles venues d'une société d'hommes vivant à fond leur
vie spirituelle.
Pour le moment donc, le Royaume
de Dieu
est, vu du monde, un simple terme de foi, mais pour nous c'est une
réalité à venir qui repose sur la croyance en une transformation
radicale de l'humanité et des conditions cosmiques de la Terre.
Pourquoi ? Parce que cette issue est promise pour prix de la pénitence.
Également parce que Jésus, que la masse croit mort, enterré et
réduit en poussière
depuis 2.000 ans, est bien réapparu à Arès en 1974 et parce que le Père
s'est Lui-même manifesté là en 1977. Le Surnaturel s'est manifesté.
Pourquoi ne se remanifesterait-il pas à nouveau au terme d'une lente
expansion de la pénitence ?
Il
est, pour résumer, impossible de ne garder que la prédication morale ou
éthique de Jésus et de rejeter sa prédication eschatologique. Les deux
vont ensemble.
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10jul13 147C9
En vacances j'ai plus de temps pour lire votre blog.
D'un côté il vient avec ces trois entrées: 145, 146 et 147,
simultanées, comme le soleil après un semestre gris et froid.
D'un
autre côté, je me range un peu derrière Edgar et Randolph [147C7 et
147C8] parce que le lecture de ce "en cherchant Dieu" me plonge dans la
perplexité.
Je n'ai jamais rien lu qui ressembe cela sur le chapitre de
Dieu.
Vous vous livrez à ce que j'appelle une désidéalisation de l'image
faite de Dieu dans la religion, quel que soit la religion.
Dieu
vous est apparu et vous a parlé et vous arrivez à une vision de Lui
toute différente, je dirais contraire, de celle qu'a eue Moïse qui lui
aussi a rencontré Dieu et qui L'a entendu arler.
On dirait que
Dieu est devenu un mystère pour votre compréhension, alors qu'il est
devenu au contraire quelque chose de très clair pour Moïse, l'Éternel
qui est encore et toujours Celui dont la Parole est rappelée dans les
synagogues et, plus tard, dans les mosquées (pas grande différence
sentre le Judaïsme et l'Islam)..
Je crois que votre liberté est complètement enchaînée. Vous avez perdu
votre liberté de voir Dieu en face tel qu'il est.
Nous en parlons avec ma femme Florence le soir en regardant le
crépuscule magnifique ces jours-ci.
Je crois que vous avez complètement perdu la trace de l'homme moderne,
qui me paraît pourtant aller dans le sens de La Révélation d'Arès. L'homme
moderne est comme l'homme n'a jamais été, plus libre que jamais, plus
serein et plus en sécurité. C'est dans ce sens que vous devriez aller
avec votre mission. Sinon, vous courez à l'échec.
Jacques T. de Normandie
|
Réponse
Vous me demandez de caresser l'homme moderne dans le sens du poil. Oui,
là nous sommes opposés.
Il
me faudrait beaucoup de place pour expliquer tout ce que je voudrais
vous expliquer, mais je vais essayer de le faire en raccourci.
Je n'ai pas perdu ma liberté. Au contraire, je l'ai trouvée ; je me
sens libre (Rév d'Arès
10/10) ! Et la Parole de Dieu n'est pas un mystère pour ma
compréhension.
Comprendre
la Parole de Dieu ne signifie pas l'expliquer rationnellement comme
j'explique un acte humain comme par exemple l'acte d'entreprendre avec
au départ un métier, la décision de l'appliquer, l'installation de ce
travail, la recherche d'une clientèle, la facturation de ce que je
produis, etc.
Il y a dans ce monde quantité de choses qui n'ont
pas d'explication rationnelle comme l'amitié, l'amour, la fidélité.
L'amitié, l'amour, la fidélité constituent un mystère: Pourquoi aimé-je
Untel ou Unetelle plus que d'autres, pourquoi vais-je me montrer fidèle
envers eux même si cela me coûte la vie ? Oui, mystère et cependant
cela existe absolument !
Je n'analyse l'amitié, l'amour, la
fidélité ni psychologiquement, ni anthropoliquement mais uniquement par
disponibilité à un penchant incompréhensible en réalité et c'est de
cette manière que je m'explique mon amour pour Dieu, son existence qui
est pour moi une réalité absolue.
Concernant la liberté, il y a deux
points à souligner sur la liberté que l'homme matérialiste moderne
croit avoir conquise, ce qui est faux. L'homme moderne matérialiste est
en grand danger — tandis qu'il croit que c'est nous croyants qui sommes
en danger — parce qu'il oublie deux choses :
a.- Il oublie qu'il
ne devrait pas s'abandonner à ses désirs de bonheur, de sécurité,
d'efficacité et de succès, mais devrait répondre à l'exigence naturelle
du bien,
de l'amour, du pardon, de la fidélité, de l'intelligence du cœur.
b.-
Il oublie qu'il est chimérique de croire qu'on puisse atteindre une
véritable sécurité par l'organisation de la vie sociale et des lois. La
vie est pleine d'événements et de hasards que ni vie sociale ni loi ne
peuvent maîtriser. L'homme ne peut même pas assurer la continuation de
ses œuvres. La mort arrive au bout d'une vie rapide. L'Histoire
renverse sans relâche tous les palais, toutes les couronnes, toutes les
villes, toutes les instituions, toutes les lois. Il n'existe de
sécurité que locale et très provisoire.
D'où cela vient-il ? De
l'angoisse dans laquelle l'homme matérialiste vit en réalité. Voilà
pourquoi je dis que Dieu nous appelle à nous rendre libres (Rév d'Arès 10/10)
de tous préjugés, toutes lois, toutes peurs, toutes angoisses. Dieu
nous
appelle à nous libérer de notre égoïsme et de notre obsession de
sécurité qui n'est
pas que provisoire, qui se fait aux dépens d'autres hommes sur terre.
Il appelle l'homme à se souvenir qu'il est fils de Dieu, Dieu
lui-même s'il est pénitent,
et bien plus que la science, parce que Dieu
est l'Omniscient (Le
Coran). Il l'appelle à retrouver son moi véritable. Il
interpelle l'homme dans sa personne, sa vie personnelle, et par là le
rend libre
à l'égard de la vie du monde, du souci et de la peur qui l'assaillent.
Avec science et technologie l'homme croit s'emparer du monde, mais
c'est le monde qui s'empare de lui.
La
foi est la sécurité, mais non la science, qui n'est qu'un bel outil.
Luther disait que "la foi pénètre en toute confiance dans l'obscurité
de l'avenir." C'est pourquoi l'homme qui cherche sans cesse sa sécurité
dans le monde ne peut pas voir Dieu Qui lui offre une autre sécurité
infiniment plus puissante, celle du Bien.
Nos missionnaires rencontrent sans arrêt ces hommes qui croient que la
raison les fait tout attendre des lois et des techniques et qui
n'attendent rien du Bien
spirituel.
Or, l'homme est en fait en permanente insécurité et Dieu, Qui voit bien
ce problème, l'appelle à la liberté, parce que l'homme ne voit pas que
dans sa recherche peureuse de la sécurité il perd chaque jour un eu
plus de liberté. Voilà qui explique le verset 10/10 de La Révélation d'Arès.
Il
faut passer coûte que coûte de la liberté toute arbitraire et très
limitée, donc subjective, que donnent la politique et les sciences
dites humaines à la liberté absolue que donne la pénitence qui est
le retour dans la Voie
Droite du
Bien, du
Saint...
de Dieu, quoi ! Il faut se sentir responsable non face à une politique
et une science humaine qui sont aujourd'hui ceci et qui demain seront
cela, mais face à la Puissance
transcendante du Père qui ne changera pas, qui est immuable.
C'est un dilemme pour l'homme moderne, nos missionnaires le savent
bien, mais ils poursuivent dans la Voie
Droite, qui est celle de la Vérité et du Salut du monde.
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11jul13 147C10
“Ainsi les
hommes ont besoin de Dieu
comme Dieu a besoin des hommes.
C’est la synergie que je m’efforce,
comme pèlerin,
de réaliser idéalement
par mon Pèlerinage.”
Voilà que cette entrée 147 tombe à pic
pour “valider” la banderole
que j’ai composée ce mois de Juin,
comme support pour la mission de rue.
Ci-joint photo.
Dominique, un moissonneur en
Roussillon.
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11jul13 147C11
C'est votre anniversaire aujourd'hui : 84 ans !
Et si j'ai bien compris, vous avez bon pied, bon œil !
C'est bien la preuve que vous êtes un suppôt de Satan, un démon !
Tous les prophètes authentiques sont morts jeunes !
Vous vivez vieux, c'est parce que vous avez passé un contrat avec
Méphisto.
Une preuve de plus de votre
dangereuse imposture.
Je ne vous souhaite qu'une chose, c'est que le monde s'aperçoive de
votre diablerie et vous rejette.
Vous aurez peut-être une chance de pardon.
Vivien R. de Champagne-Ardennes
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Réponse :
Vous n'avez pas idée du nombre de gens qui m'ont qualifié de satan, de
démon, de diable, depuis trente-neuf ans.
Leur
nombre se réduit beaucoup cependant, mais c'est sans doute parce que
les gens sont de plus en plus incroyants, qu'il s'agisse de Dieu ou de
Satan. On me traite maintenant d'escroc. C'est plus moderne, plus
"rationnel".
Il semble que la substance la plus profonde de
l'humain soit devenue la sottise ou la méchanceté. Il semble qu'il
réside en un nombre pharamineux de personne un quantum énorme de
moquerie, de mépris, d'insulte ou... d'ânerie, à tel point que la bonté
et la réflexion ne semblent données qu'à une très petite minorité.
Vous n'êtes pas de cette minorité et je le regrette.
Mais vous pouvez y entrer, dans cette minorité.
Ne vous êtes-vous jamais dit: "Et si ce dont témoigner cet homme-là
était vrai" ?
Pourquoi
ne vous faites-vous pas une idée homogène des réalités qui englobent
autant le spirituel que le matériel ? Les deux co-existent dans ce
monde, je vous l'assure.
Dans votre vie, dans tous les efforts que
vous faites pour savoir et connaître, ne voyez-vous pas que vous
laissez passer et déclarez inexistantes bon nombre de choses
absentes... absentes parce que vous ne voulez pas les voir, parce que
votre culture vous dit qu'elles n'ont pas besoin d'exister pour que
vous vous existiez. Ainsi vous creusez sans le savoir un large et
profond fossé entre vous et Dieu, entre votre vie matérialiste et votre
potentialité ou polarité spirituelle, entre votre chair et votre âme.
Acceptez qu'autre chose que ce que vous croyez puisse exister ! Ouvrez
les yeux, diable !
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11jul13 147C12
Je
serais heureux pour vous que le Père de l'Univers se manifeste à
nouveau sur le lieu de la Maison de la Sainte Parole. Pourquoi ? Je ne
sait pas. Je serais simplement heureux pour vous.
Je souris à l'idée qu'un jour Il puisse vous dire : "Va sur Mon Lieux !"
Pour ma part j'attendrai après ma mort le Jour de Dieu, ce
jour qu'une glorieuse génération future fera naître.
Aujourd'hui, ma pénitence
s'élève contre mes forces d'involutions afin de retrouver l'image et ressemblance
de Dieu, la seule façon que je connaisse pour aller à Sa rencontre.
J'ai arrêté de chercher Dieu à l'extérieur ou à travers la quête des
medias terrestres.
Tony de touraine.
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Réponse
Vous me connaissez peu.
Si
vous me connaissiez bien — par exemple, si vous m'aviez beaucoup
entendu —, vous sauriez qu'il m'arrive de dire: "Je ne pourrais
probablement pas survivre à de nouvelles théophanies. Les cinq
théophanies de 1977 furent tellement éprouvantes que je mis assez
longtemps pour retrouver mes forces et je crois que je n'aurais pas
survécu à une sixième. Si je devais vivre à nouveau d'autres
théophanies, j'en mourrais, je crois."
Serais-je heureux d'en
mourir ? Vous soulevez là une question à laquelle je ne réponds pas,
mais après tout, je serais peut-être heureux de disparaître tandis que
Dieu me visite... Je ne sais pas.
Il ne me semble pas cependant que vous me souhaitiez de revivre
l'expérience directe du Créateur
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11jul13 147C13
En
parlant de "l'invisibilité et de l'imperceptibilité de Dieu"et en
écrivant: "L'homme ne peut pas changer de nature, mais il peut changer
de polarité," je me sens plongé dans vos écrits (La Pommeraie - Le
Pèlerin d’Arès 1989, p 216) :
[Vous y écrivez :]
"L’inexistence
de Dieu, nécessaire puisqu’il existe – partout, toujours, reviendra
l’inexistence de Dieu, serait-ce par l’oubli -, est la crise de Dieu.
Dieu ne crée que sur son inexistence, c’est sa puissance sublime.
L’ombre est la crise de la lumière ; la lumière n’est pas appréciable
sans l’ombre, nécessaire.
Le contraste structure la Création."
En conclusion (La Pommeraie - Le Pèlerin d’Arès 1989, p 234) vous dites
: "Le péché
n’est pas une faute morale mais une crise structurelle. Le péché
est non-être, parce que être — ou se sauver, c’est-à-dire être à
nouveau — est être dans la pleine possession de Dieu, en plénitude
excellente. Notion capitale : le péché
ne sera pas forcément en contraste avec la vertu, mais il le
sera toujours avec le Plan de Dieu. En traitant le péché
du point de vue moral et légal, la religion n’aura aucune chance de
résoudre le problème qu’il posera au monde, si elle en a jamais
l’intention."
Louis-Marie de Belgique
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11jul13 147C14
Vos entrées nous emmènent comme toujours à la réflexion.
Merci de nous faire voler haut avec vous.
Le matérialisme nous alourdit, il nous enfonce dans un sol boueux, les
sables mouvants du péché
ou nous finissons par sombrer.
L’homme est dans sa vallée
grasse (Rév d'Arès 26/4),
il ne voit pas par-dessus les nuages sombres de son ignorance.
Il
ne se rend pas compte des possibilités que pourrait lui donner son acension vers les hauteurs
Saintes.
L’homme est surtout spirituel, il est un Christ endormi.
Devenons
cet enfant prodige qui, après son choix de quitter la maison
Paternelle, se rend finalement compte que sa seule survie et son seul
espoir de bonheur se trouvent dans la Maison de son Père.
Nous avons tous en nous l’univers. Il est là au plus profond
de notre être.
Ma volonté est de participer au travail de Père, le Tout Autre !
Alain et Fatiha de Rhône Alpes
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11jul13 147C14
C'était le 11 Juillet 1929...
Une nouvelle vie voyait le jour.
Un petit garçon que ces parents appelèrent"Michel"
Il traversa bien des aventures durant "sa première vie" qui le
conduisirent jusqu'à Dieu.
Le Père de l'Univers choisit de lui parler,en Terre de France à Arès,en
Gironde;
Il lui fit alors vivre une approche du monde invisible situé
hors du temps .
Il lui permit de donner naissance à cette vie de l'homme déjà né qui s'engendre
lui même en une autre vie infinie pour prendre le large et
rejoindre, le temps venu,la flotte du Roi.
Ce "petit homme " devint prophète
du Très Haut et accepta la mission d'enseigner
aux hommes de sa génération et des générations qui viennent la Parole
d'Amour, que lui confia le Créateur, afin de sauver l'humanité du péché des péchés.
Cet état de conscience perpétuelle divine qui habitera chaque frère à bras ou à cinelle
au Jour où la Lumière
du Créateur couvrira tout sans cesse.
Il accepta la mission de chercher dans
les jambes qui se serrent,des fruits, des frères et des
sœurs qui a leur tour acceptèrent de s'engager durant leur vie
terrestre afin d'installer en eux la pénitence et de
partir à la Moisson
de nouveaux frères et sœurs spirituels et bons, car le Saint ne repousse pas le
siffleur qui chante avec Lui.
Quand les Pèlerins d'Arès poseront
leur faux et se désaltèreront du bonheur d'être redevenus
des dieux.
Du bonheur d'avoir eux aussi accepter de s'attacher aux pas de leur
prophète et d'avoir
engrangé suffisamment de grain,
qui provoqueront Éden et le Jour
de Dieu.
L'épitre
à Diognète [entrée 145] est très proche de ce que vivent "Les Pèlerins
d'Arès"tout comme vivaient les premiers Chrétiens .
Tristesse devant ce massacre de nos frères Musulmans de Birmanie.
L'homme qui se dit être Bouddhiste et qui a prémédité ce massacre
[entrée 146] ne peut pas être un véritable Bouddhiste.
Le fond même du Bouddhisme étant celui de la "Non violence" envers
autrui.
En cherchant Dieu en nous par l’installation de la pénitence, qui est une joie pour les hommes
pieux, Éden reprendra vie.
Le Père se montrera dans son infinitude.
Bonheur pour le Père d'avoir retrouvé "son enfant" dans ceux qui auront
choisi de mettre leur
pas dans Ses Pas.
Merci, juste prophète,
d'avoir la force qui soulève les montagnes.
Merci de nous conduire sur les
rivages de la Vie.
Merci de nous ouvrir peu à peu les yeux de notre Conscience Spirituelle
qui nous conduit vers le Père en tout notre être .
Bon Anniversaire, Frère Michel, et beau Pèlerinage du Feu de Dieu en
2013 !
Patricia des Hautes Alpes
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14jul13 147C15
C'est en citant votre âge ce soir où je recevais Alain à notre local,
un jeune homme intéressé par le mouvement des Pèlerins d'Arès, que je
me suis dit: "Mais c'est aujourd'hui le 11 juillet !"
Alors je vous souhaite Frère Michel un bon anniversaire.
J'aimerai tant vous offrir une belle gerbe d'épis bien murs,
mais chaque chose en son temps, il faut que la larve accomplisse son temps
[Rév d'Arès 24/2].
C'est avec tendresse accompagnée d'un immense respect que je pense à
vous.
Avec Marie-Odile qui se joint à moi, nous vous envoyons tous nos vœux
de bonheur.
Rémy et Marie-Odile de Midi-Pyrénées
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Réponse
Je suis profondément touché tant par les vœux d'anniversaire de Pascale
(147C14) que par vos vœux, Rémy et Marie-Odile.
J'ai 84 ans et je n'ai pas dételé. Je poursuivrai ma mission, avec vous
tous, jusqu'à mon dernier souffle.
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14jul13 147C16
Entrée 145 :
Cette épître à Diognète est exagéré dans le sens où tout est
généralisé. Tous les chrétiens sont mal aimés, pour paraphraser "tous
les Pèlerins d'Arès sont mal aimés". Allons, allons, assez de se croire
persécuté ! N'oublions pas que cela fut écrit aux temps où la
valorisation de la religion chrétienne était valorisée de façon
honteuse et perverse. L'écrit original ayant été brûlé lors d'un
incendie, fut réécrit en 1851. Toute la mentalité chrétienne
flétrissant tout ce qui ne lui ressemblait pas, se retrouve ici. De
même se trouve dans cette épître son fameux slogan ignominieux "hors de
l'église chrétienne point de salut". Je missionne depuis des années
avec mes frères et sœurs de l'assemblée
et nous ne tombons pas dans ce
piège. Il vaut mieux écrire nous mêmes qui nous sommes, en ne
permettant à personne de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas.
En plagiant une œuvres, nous risquons de faire mal voir La Révélation
d'Arès. Manque-t-il donc d'esprits créatifs parmi nous
pour plagier des
textes religieux anciens ?
Entrée 146 :
Vous dites: "En Birmanie des bouddhistes massacrent des
musulmans." Et en France de même que partout dans le monde, des hommes
massacrent des femmes, ressentez-vous la même douleur que face à celle
que vous ressentez pour nos frères musulmans ? Vous ne nous
paraissez
pas très sensibilisé sur le sujet de nos sœurs qui souffrent ou qui
sont mortes injustement. Tout changement intérieur participera de
l'éradication (à long terme) de ces violences-là aussi.
Entrée 147 :
Vous dites "Conséquence ontologique colossale de cette
liberté, l'homme peut faire son destin sans Dieu et l'athéisme
envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce qui sera peut-être
salutaire à terme en éliminant les religions. Alors, contrairement à ce
qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais à Dieu et
montre que les rapports de l'homme à Dieu ne sont pas nécessairement
conscients." Pour une fois, vous ne flétrissez pas l'athéisme au
contraire vous comprenez enfin qu'il permettra à terme à éliminer les
religions. L'athéisme, nous le rappelons ici, n'empêche nullement
d'aimer son prochain. Les athées ne croient pas aux Dieux des religions
imposés depuis des siècles, faits à l'image de l'Homme (Dieux au
pluriel car chaque religion préfère et croit son Dieu supérieur et
véridique par rapport à l'autre). À cause de cela leur démontrer la
réalisation de la foi les fera revenir vers le vrai Dieu.
Bon anniversaire et bonne santé.
Christophe M.-L. et quelques sœurs et frères de l'assemblée
|
Réponse
Merci pour vos vœux d'anniversaire et de santé.
Mais qui êtes-vous donc, Christophe M.-J., où vivez-vous et de quelle
"assemblée" parlez-vous ?
Avec quels "frères et sœurs de l'assemblées" allez-vous en mission ?
Je connais une vingtaine de Christophe, mais aucun dont les initiales
patronymiques soient M.-J.
Je
ne vais pas perdre mon temps à me défendre des intentions que vous me
prêtez, parce qu'à l'évidence vous ne me connaissez pas. Si vous me
connaissiez, vous sauriez, par exemple, que je dis depuis quelque
trente cinq ans et davantage, que l'athéisme procédait à une nettoyage
des vieilles croyances et qu'il était finalement moins ardu — toutes
proportions gardées — de moissonner
un terrain humain sans croyances qu'un terrain miné par des théologies
anciennes et tenaces. Rien de nouveau ici. Quant aux Chrétiens de
l'époque de l'épître à Diognète, ils étaient traînés dans les arènes,
donnés en proie aux fauves, crucifiés ou encornés par des taureaux. Si
vous n'appelez pas ça une persécution ! Heureusement, ce n'est pas le
genre de persécution que subissent aujourd'hui nos missionnaires, mais
persécutés ils le sont à la mode de notre temps. Par exemple, la Mairie
de Metz menace nos frères de poursuites s'ils continuent de distribuer
des tracts; j'ai lu ce matin même cette lettre du Maire de Metz que mes
frères messins me communiquent. Cela me dit que si vous êtes
missionnaire — mais où et quand ? — vous ne l'êtes pas à Metz
au
moins.
Vous semblez avoir un grand besoin de critiquer et cela vous fait dire
un peu n'importe quoi. Alors, vous vous trompez.
La seule voie ouverte à l'homme qui se trompe est d'accuser autrui de
se tromper.
Oh,
je sais qu'il y a dans presque tout homme cette gémellité qu'il y eut
entre Ésaü et Jacob. Vous êtes plus Ésaü que Jacob, mais rien ne vous
empêche de devenir Jacob si vous trouvez l'humilité et peut-être un peu
plus d'honnêteté pour ne pas prêter à autrui des intentions qu'il n'a
pas... et vous le savez bien.
|
14jul13 147C17
Voilà à nouveau de belles entrées.
Merci pour elles [145, 146 et 147]. Trois grands sujets en
même temps, qui sont liés, qui forment un Tout.
L'Immensurable, L’Inconnaissable qui nous dit: J’ai, je suis (Rév. D’Arès
ii/1). Mon œil ne voit pas Mon Pied, de Ma Main à Ma Main Je
cours (xxii /10) et puis plus loin: Plante ton pied ici ! (xL/1).
Ces trois entrées nous emmènent du Ciel à la Terre, nous
rappelle cette nécessaire synergie de Dieu et de l’homme.
Je
n’avais pas eu cette information concernant la Birmanie où des
bouddhistes massacrent des musulmans. Tous ces massacres sur notre
terre me donnent envie de pleurer et quand je vois toutes les
souffrances que les hommes s’infligent les uns les autres, oui, notre
tâche est énorme.
Le texte de Diognète est magnifique, remplacer le mot
chrétien par pèlerin d’Arès est émouvant et aiguillonne ma pénitence.
L’invisibilité
et l’imperceptibilité de Dieu me pèsent bien des fois moi
aussi
et en même temps cela me pousse à chercher en moi-même le Père, le Refuge, la Force, la Liberté,
tout en le cherchant dans Sa Parole. Tout est dans Sa Parole et tout
est en moi, tout est en chacun de nous.
Au cours de votre enseignement
sur
la prière, que nous ont retransmis à nouveau Marie et Sara
récemment dans notre local toulousain, et dans votre petit livret "Ma
prière au Pèlerinage", que vous donniez aux nouveaux venus au
Pèlerinage en 2011, vous parlez d’honnêteté, vous écrivez
p.11
"Chercher dans la prière la plus stricte honnêteté mentale … Le péché
rend le Père invisible et inaudible." Je trouve cela très important et
nous rend humble. Nous sortons totalement là de la prière
religieuse et superstitieuse.
Vos trois entrées me
tirent à nouveau vers le haut et m’apportent de beaux sujets de
méditation pour Mon Pèlerinage. J’en ai grand
besoin.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
|
14jul13 147C18
Il
y a une phrase que je n'arrive pas à comprendre. C'est "Si Dieu faisait
le destin de l'homme et du monde, Il ferait les pécheurs."
Je n'arrive pas à faire le lien entre les deux morceaux, me disant que
s'Il [Dieu] n'avait pas décidé de faire les hommes libres, Il les
auraient fait bons
d'emblée (comme les anges), des sortes de robots du bien.
Merci en tous cas, pour cette entrée, fulgurante synthèse de
votre enseignement !
Votre
humilité, les limites que vous vous imposez par soumission à Sa Parole,
nourrissent les simplicité et fulgurance de vos propos. On voit une
fois encore l'importance des prophètes et du
nôtre aujourd'hui comme étape décisive pour clarifier l'enseignement (Rév d'Arès
30/7): Mikal libère la lumière! (Rév d'Arès ix/8).
Oui,
on voit à quel point vous restez modeste sur le plan des
connaissances, respectant de ne jamais aller au-delà de la Parole, pas un pas de plus (Rév d'Arès
32/8) quand de nombreux curieux aimeraient sûrement vous
voir confirmer leurs "intuitions", leurs lectures, tout le bruit qui
circule et autres doctes propos qui courent sur Dieu, Qui Il est et Qui
Il n’est pas, ce qu'Il nous prépare et son retroplanning...
Désormais, plus personne ne peut ignorer le salut par la bonté, par l'amour, au bout de la
pénitence (Rév d'Arès 30/10) vers Son Jour qui est
entre nos mains.
Oui, c'est bien cela qui nous fusionne avec Dieu, via l'accomplissement
de Sa Volonté.
Et ce n'est pas le savoir, la science. Dans un monde très intellectuel,
barré dans sa tête, de
dessus l'œil (Rév d'Arès xix/7),
beaucoup croient au salut par la froide connaissance, comme les
gnostiques. D'autres voient le salut par la croyance, d'autres par la
naissance, par l'initiation, le culte, la symbolique, certains même par
le péché. Ces
questions de
salut, abordées des façons les plus
diverses, souvent
dévoyées (faux prophétismes innombrables) montrent comme vous le dites
cette proximité de la créature à Son Créateur, "pas nécessairement
consciente". Contrairement au dauphin, au chimpanzé
à
l’abeille, chaque humain se pose bien cette question du salut, d'une
façon ou d'une autre, quitte à l'écarter sans ménagement, quitte
parfois à lui donner les réponses ésoterico-rocambolesques.
Cette humilité vous en êtes un signe fort.
Ainsi vous empêchez une confusion de s’installer, entre petit reste
et élite ; car manquant de l'humilité fondatrice que vous évoquez
souvent, certains débutants — débutants nous le sommes tous ! —
pourraient s'identifier à une élite naissante, communauté prétentieuse
de choisis, de chanceux, d'élus. Dans nos rangs cette présomption
pourrait exister, dangereuse pour le changement, pour
notre avenir, nous éloignant même du
champ de la moisson, ou y projetant une image
gênante d'auto-satisfaits qui joueraient alors un rôle de
repoussoir des épis
mûrs !
Notre mission c’est: Sur Mes Montagnes entraîne tous
ceux que tu peux !
Ce n'est pas: "Moi ça va merci !" et encore
moins "Chez nous vous êtes sauvés."
C’est! Gravissons
ensembles le chemin rocailleux et sûr, faisons l'ascension vers le
salut qui est au bout de la pénitence! (30/10)"
Frère
Michel, vous avez largement développé cela dans vos articles "Liberté
et infantilisme" (Pèlerin d'Arès 1989) ou "Pénitence" (Pèlerin d'Arès
1993/1996). À nous, à votre suite de brûler les épines sans brûler
les épis (14/3) ; le risque que la liberté mal comprise et
la difficulté de la moisson
nous immobilisent ou nous remettent dans les pas de l'apôtre
Paul, du salut par la croyance est toujours à se remémorer.
Olivier d'Ile de France
|
Réponse
Vous répondez à la question de votre premier paragraphe dans votre
second paragraphe. Vous faites, comme cela arrive chez tout le monde,
les demandes et les réponses.
Merci pour ce très beau commentaire, qui me touche beaucoup.
|
15jul13 147C19
Cher prophète, cher frère Michel,
Je me joins avec affection et respect, à tous ceux qui vous souhaitent
une excellente 85ème année.
Un Michel d’Ile de France
|
Réponse
84 ans suffisent ! Un grand merci du fond du cœur.
Prières et affection
|
15jul13 147C20
En relisant cette entrée ce soir, il m'est venu la réflexion suivante :
En fin de compte, chacun de nous redevient un Dieu quand il trouve son
énergie de complémentarité de bien,
en toute liberté, avec tout en homme en volonté de bien [?].
C'est Dieu en un nous qui trouve et agit avec Dieu dans l'autre.
Il vainc alors le péché dont le terrain est d'antagonisme.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse
Bien sûr, mon frère Bernard.
Mais je suis surpris, vieux compagnon de foi, que vous découvriez... ou
souligniez aujourd'hui seulement que Jésus devint le christ ou pénitent de
référence,
celui dont le Père a voulu
faire un Dieu,
parce qu'il avait mis
ses pas dans Ses Pas
(Rév d'Arès 2/12-14).
Oui, c'est ainsi que tout pénitent
"redevient un Dieu", comme vous dites, en réveillant l'image et ressemblance
de Dieu (Genèse 1/26-27)
qui est en lui.
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15jul13 147C21
Le Tout-Autre que nous appelons communément Dieu est bien plus que
l’Être suprême, transcendant et Créateur de
l’univers, dont l’homme garde une faible et vague notion dans les
restes de son intuition génésiaque.
En 1977, vous avez fait l’expérience du Créateur et de son Message et
dès lors vous nous avez
enseigné a développer la vie spirituelle à travers l’outil
prodigieux qu’est la
Lumière même du Message Arésien.
Mais au-delà du Message vous vous êtes sans cesse efforcé de nous faire
prendre conscience de ce que vous avez vu et réalisé
sur le coup : Le Tout Autre est expérience avant tout ! La vôtre
[d'expérience] fut celle de lumières et forces colossales, mais
l'expérience du Tout Autre que nous aurons tous en commun sera
d’abord celle de nous-mêmes, parce que lorsque le Tout Autre se
manifeste et que chacun de nous se découvre tel que l’on est vraiment,
les forces du Bien
et du Mal
se lèvent en lui et résonnent comme le miroir du combat
angélique contre les forces démoniaques.
Cette lutte cosmique du Bien
et du Mal
est le signe même de la proximité du Tout Autre.
Sa lumière perce alors des ombres qu’on ne soupçonnait même pas en soi.
Il s’ensuit même un sentiment de perplexité à vous désespérer,
c’est parce que le Tout Autre, auquel nous
croyions religieusement, arrive tel qu’il est dans sa Liberté
sans influencer la vôtre.
Cette expérience ne nous change pas tout de suite. On souffre
de se découvrir incompatible avec Lui. La crainte de Le voir
s’embraser de colère à tout instant devant nos moindres turpitudes
révélées, auxquelles nous tenons irrationnellement, nous angoisse,
notre cœur bat la chamade, la
chair, le corps tremble et s’agite. Combien je comprends
les paroles d’Isaie (Isaïe 6/1): Malheur à moi qui suis un pêcheur [6/5 : Malheur à moi, je suis
perdu, parce que je suis un homme aux lèvres impures...],
j’ai vu la Gloire du Très Haut [Mes
yeux ont vu le Roi Yahvé des Armées].
C’est éprouvant. Le Tout Autre nous quitte. Quitte... disons
qu’il part sans partir. C’est le drame. Notre première expérience avec
Lui semble être un échec, elle n’est en fait que le
premier décor du merveilleux plan qu’il a pour chacun d’entre nous.
Les prochaines étapes sont éprouvantes parce que le Tout Autre est
toujours — n’en déplaise — l’Éternel Inattendu. On a beau se
préparer à sa présence, à sa rencontre, son irruption soudaine on ne
s’y habituera jamais.
Cependant, petit à petit on tient mieux le coup !
D’abord on maitrisera plus facilement son mal intérieur, malgré les
innombrables ruses que fera le tentateur externe pour exciter le
tentateur interne. On supportera un peu plus la présence du
Tout Autre .De mieux en mieux et petit a petit on gagnera en vertu. Les
efforts et réflexes éprouvants que l’on faisait pour lutter contre
soi-même vont devenir de plus en plus naturels ; le Tout
Autre creusera un peu plus en nous pour {nous permettre d']y voir
toujours plus clair, de mieux distinguer la Bête [Rév d'Arès 22/14]
et ses catalyseurs (la peur et
la colère notamment). Dans les premiers moments qui sont
toujours les plus difficiles, le désespoir peut pousser très
loin ; c’est pourquoi le Tout Autre montre quelquefois
des signes de ce que nous deviendrons après notre
victoire contre nous-mêmes. Et enfin notre
conscience commence à changer
petit a petit : Notre conscience de nous-mêmes et celle du
Tout Autre. Le Tout Autre nous libère et nous libère
jusqu'à nous redonner nos liberté et responsabilité totales.
Cet acte du Tout Autre nous aurait jeté dans un désarroi immense, si
nous n’avions pas changé
de conscience, mais
la Divine consistance de la Liberté vit désormais en
puissance en nous, tel l’aigle qui a vaincu le
vertige [Rév d'Arès 33/5] et qui regarde le mal s’agiter
de très haut. Il le
regarde sans peur. Entre temps, on aura compris un peu de ce qui fait
le
Très Haut. Il est différent de celui qu’on avait cru connaitre a
travers la Bible le Coran et aussi un peu La
Révélation d’Arès. On réalise que
notre
dégénérescence aggravée l’ont obligé à se présenter tel que
notre conscience peut encore vaguement le concevoir.
Ainsi,
depuis le péché, le
Tout Autre visitant l’humanité doit s’habiller
religieusement du manteau
de Dieu et doit prendre l’écharpe "Terreur ou Puissante Colère" sans
quoi l’homme pêcheur ne
se changerait pas. Le Tout Autre doit ensuite se
comprimer, se compresser [Rév
d'Arès ii/21], s’imposer la souffrance de se réduire a une
dimension supportable en rentrant dans la conscience-bruit de l’homme.
Oui nous avons forcé le Tout Autre à créer le génie de sa
Parole sur du
bruit, donc sur du
mensonge*. [Nous avons forcé] le Tout Autre à créer sur du mensonge,
donc sur notre merde !
Pour nous cette Parole sublime, sa force
d’évocation nous paraissent descendues d’une Hauteur
inimaginable. On la concevrait aisément comme la plénitude de
la Vérité dans son absolu, alors que le Tout-Autre, frustré, aimerait
nous emmener bien plus haut.
Le Tout Autre est bien
plus que Dieu. Il est au-dessus de tout ce que l’on peut décrire. Pour
ma part, mon expérience de Lui m’a fait réaliser qu’en terme de bruit les
mots les plus proches de ce Qu’il est vraiment sont ceux d’un Père de l'Univers |Rév d'Arès
12/4] !
Bernard O. de Leeds (Grande Bretagne)
* Note
du
blogger : Le commentateur entend probablement par
"mensonge" l'incapacité du langage humain, même le français qui est des
plus affinés, de représenter la Vérité pure, qui est indicible.
|
Réponse
O Bernard, qui êtes maintenant un homme vigoureux, que j'ai connu petit
garçon au Pèlerinage où il venait avec son père René, sa maman et ses
nombreux frères et sœurs, quel beau commentaire vous m'adressez là !
Vous habitez l'Angleterre depuis des années, mais je vois que votre foi
de Pèlerin d'Arès n'a fait que croître et s'enrichir.
Peut-être aurai-je la joie de vous revoir tous, famille O, au
Pèlerinage cette année.
Continuez dans cette
Voie Droite et préparez une mission là-bas !
|
15jul13 147C22
La personne même de Dieu est en effet une énigme.
Je trouve que vous ne soulignez pas assez l'unicité de Dieu, qui est
absolument primordiale. Elle passe avant tout.
En disant de Dieu qu'il est "l'invisible, l'imperceptible, l'Obscur, le
lointain Étalé (Rév d'Arès ii/4), l'Immensurable,"
vous jetez un doute sur l'extrême simplicité de son unicité. Il est,
point final ! Il est et donc il n'est ni obscur, ni imperceptible, ni
immensurable, ce qui laisse penser qu'il est peut-être plus flou, moins
unique, qu'on ne croit. Vous semblez traîner derrière vous des traces
de
la trinité catholique.
L'unicité absolue de Dieu et donc son extrême simplicité est la base,
le fondement du judaïsme et de l'islam.
Un hébreux disciple d'Abraham, d'Isaac, Jacob, Joseph et Moïse ou un
bédouin du déser d'Arabie disciple de Mouhamad étaient branchés, je
dirais même totalement collés et en permamence sur la réalité profonde
de cette unicité. Il se mettait au diapason de cette note unique de la
musique divine, se laissait porter par sa lame de fond.
En parlant d'un Dieu indiscernable vous introduisez une idée de toc, de
paillettes multiples, dans sa Nature. Vous manquez alors d'honnêteté.
Pas seulement depuis Abraham, mais déjà depuis Noé et... que dis-je?..
depuis Adam et Ève Dieu est le Simple Unique, tellement simple et
unique qu'il n'y a aucune description de Lui dans la Bible.
C'est à cette simplicité que La
Révélation d'Arès appelle par la pénitence.
C'est cette simplicité-unicité extrême, absolue, qui fut celle d'Adam
avant la chute, que l'homme doit retrouver pour lui-même.
À partir de là toute conversation, tout échange de mots, s'arrête.
Le monde est si loin du concept d'unicité-simplicité absolue qu'il
refuse votre Message dans la rue. C'est normal.
Martial J. d'Ile de France
|
Réponse
Je n'ai jamais dit que Dieu, le Père, l'Éternel, le Saint,
n'était pas unique. Duquel de mes propos ou écrits a germé en vous
cette idée ?
Votre commentaire, par ailleurs, comporte quelques sophismes. Par
exemple celui-ci, que le simple bon sens détecte sur l'instant: "C'est
cette simplicité-unicité extrême, absolue, qui fut celle d'Adam avant
la chute, que l'homme doit retrouver pour lui-même." Si Adam avait été
d'une "simplicité-unicité extrême, absolue", comment se fit-il qu'il
trouvât en lui-même les idées et les moyens de refuser le plan de vie
que le Créateur lui proposait en Éden pour se créer son petit univers
terrestre, sont allait émerger le péché
ou mal ? Cela ne put se faire que si Adam
fut un être complexe, capable lui-même de recréer par lui-même son
propre univers terrestre et non un être d'une "simplicité-unicité
absolue."
Ainsi, si Dieu a bien donné à l'homme une image et ressemblance
de Lui, comme dit la Bible (Genèse
1/26-27), c'est que Dieu est Lui-même un Être Suprême
complexe.
D'ailleurs vous vous trompez concernant la notion que Noé et à sa suite
les Hébreux eurent de ce que vous appelez "l'unicité-simplicité
absolue" de Dieu.
Cette idée de l'unicité absolue de Dieu ne fut pour la foi juive une
acquisition d'importance capitale qu'après l'exil, c.-à-d. grosso modo
à partir du VIème siècle avant J.-C. Le monothéisme considéré de nos
jours comme le postulat essentiel du judaïsme et son bien propre
n'était nullement assuré avant l'exil des Juifs à Babylone, car
jusqu'alors le peuple et les rois n'étaient pas toujours convaincus que
Yahwé fût le seul Dieu dans l'univers. Ces hésitations continuelles des
Juifs entre Yahwé et d'autres divinités ont d'ailleurs été considérées
par les prophètes
comme la cause profonde des infortunes d'Israël et de Judah. Est-il
besoin de rappeler la lutte entre Élie, prophète de Yahwé l'unique et
le roi Achab, roi de Judah, et sa reine Jézabel qui entretenaient les
prêtres de Baal,
le dieu concurrent ? Ces hésitations reposaient certes sur
une sorte de rivalité "commerciale" entre Yahwé et les dieux du
paganisme d'alors (lequel de Dieu et de ces dieux vendait le mieux ses
secours à
l'homme ?) que sur la conscience qu'avaient les Juifs de cette
époque de
la complexité mystérieuse de l'Éternel.
Cette complexité demeure, mais n'est plus qu'une complexité. Je dirais
donc que l'unicité de Dieu est bien absolue, mais que sa simplicité
absolue n'est pas évidente du tout.
Ceci dit, mon frère Martial, nous ne serons pas sauvés ou perdus selon
que nous croirons que Dieu est ceci ou cela — mon entrée 147 n'est pas
un dogme ; elle n'est qu'une méditation, un reflet de mes propres
pensées — mais selon que nous serons des pénitents.
|
15jul13 147C23
Je suis une fidèle lectrice, quotidienne, de La Révélation d'Arès,
mais il y a quelque chose que je comprends mal dans votre blog
et surtout dans cette entrée 147, c'est que vous vous demandiez tout le
temps ce qu'est et qui est Dieu sans voir qu'il est très facile de le
voir en Jésus.
Jésus qui vous a parlé en 1974 et le Père qui vous a parlé en 1977 sont
le même et unique Personnage !
Je suis d'accord que d'avoir ajouté au Père et au Fils le Saint Esprit
a été une erreur ou plutôt ce qu'on appelle un doublon, parce que le
Père comme le Fils s'expriment à l'homme à travers un seul et unique
Saint Esprit qui est en eux et que La
Révélation d'Arès appelle le Souffle. Mais le
Père et le Fils sont une seule Personne qu'on appelle communément Dieu.
J'ai déjà discuté de cela il y a assez longtemps avec une
réceptionniste de votre mission de Paris, mais nous ne sommes pas
parvenues à nous entendre.
D'ailleurs la Veillée 32 de La Révélation d'Arès ne dit-elle pas:
L'homme Jésus n'est pas Dieu ; c'est le
Christ qui est
Dieu ; c'est moi né de Jésus né de Marie ?
Armelle d'Ile de France
|
Réponse
Je ne peux et
aucun homme connaissant
bien La Révélation d’Arès ne peut vous suivre.
Vous
en
êtes restée, ma sœur Armelle, à une vision théologique d'une partie de
l’église antique, la partie de cette église antique qui devint plus
tard sous l'impulsion et la protection de l'empereur Constantin (édit
de Milan 314, concile de Nicée 325) l'église des princes du
culte religieux, que la
Parole
d’Arès vient justement démentir.
Le Christ, selon vous et avec
vous tout le système chrétiens des églises (catholique, orthodoxe,
protestante), serait à la
droite de Dieu et donc, de ce fait, "Roi de tout
l’univers" ? Or, Dieu, par le bouche de Jésus, me dit:
Je serai sans cesse sur ta gauche (Rév d’Arès
35/15), et
donc moi aussi je suis à Sa Droite, mais suis-je pour autant Roi de
l’univers et Dieu moi-même ?
Le Père qui parla à Arès en 1977 rectifia cela en rappelant que si
Jésus (le Bon)
est roi de
quelque chose, il est seulement
roi en-bas (Rév d'Arès xiii/10), c'est-à-dire un roi sur
terre, mais non le roi de l'univers.
La théologie selon laquelle
Jesus Christ serait assis à la droite de Dieu remonte aux temps
très lointains, bien avant l'édit de Milan, où une partie des premiers
chrétiens interpréta le terme Seigneur
dans un psaume comme étant appliqué
à Jésus: Oracle de Yahwé à mon Seigneur: "Assieds-toi à
Ma Droite jusqu’à ce que Je fasse de tes ennemis ton marchepied."
(Psaume 110/1). Mais
où le nom
de Jésus ou de Jésus Christ figure-t-il dans ce psaume ? Nulle
part. On ne sait pas qui est le Seigneur
en question.
Cette théologie s’est ensuite appuyée sur les
épîtres de Paul de Tarse et surtout l’épître aux Philippiens :
"Et c’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a
donné le nom qui est au-dessus de tous les noms, afin qu’au nom de
Jésus tout genou fléchisse dans les Cieux, sur la terre et sous la
terre, et que toute langue confesse à la Gloire de Dieu le Père que
Jésus Christ est Seigneur." (Philippiens 2/9-11). Or, Dieu par la Voix
de Jésus m’a dit Lui-même que Paul
n’est
que parole
d’homme (Rév d’Arès 16/12, 35/12),
donc n’est pas Parole de Dieu. Ainsi l’affaire est-elle entendue.
Jésus n’est pas le Dieu incarné et crucifié pour la rédemption
des péchés du
monde.
Dieu est Dieu et Jésus est son messager comme tous les
prophètes le sont et sa crucifixion ne
fut que l'horrible assassinat d'un prophète
très gênant qu'on voulut faire taire.
L'interprétation du verset 32/2
de La Révélation d'Arès doit être basée sur le
contexte entier de cette
Révélation. La signification est:
Jésus n'est
pas Dieu ;
c'est le
Christ (c'est-à-dire celui qui a mis ses pas dans les Pas
du Créateur, 2/12,
le pénitent
de référence, celui qui a retrouvé en lui l'image et ressemblance
du Créateur, Genèse
1/26-27)
qui est Dieu
(tout pénitent
idéal est un christ,
redevient l'image
de Dieu, il est
glorifié, fait un Dieu 2/12).
C'est Moi né de Jésus (Dieu se reconnaît alors dans le pénitent idéal,
ici Jésus)
né
de Marie (né de
la Bonté idéale,
du Bien idéal
vus côté pitié et tendresse, appelé Marie dans La Révélation d'Arès,
Marie étant le nom utilisé par la Sagesse pour
désigner
la face maternelle de Dieu dont la culture humaine très masculinisée
fait presque exclusivement voir la face paternelle, alors que Dieu n'a
pas de sexe).
Ceci dit, ma sœur Armelle, vous ne serez pas perdue ou sauvée, parce
que vous confesserez ce que je viens d'expliquer ici plutôt que ce que
dit votre commentaire, mais uniquement parce que vous serez une pénitente,
autrement dit parce que vous aimerez sans
condition, pardonnerez toutes offenses, ferez la paix,
userez d'intelligence du
cœur (32/2)
et vous rendrez libre
(10/10) de tous préjugés et toutes peurs.
Mais je préfèrerais évidemment que vous adhériez à ma pensée afin de
devenir membre du petit
reste et que vous retourniez à notre mission de Paris pour
vous joindre à elle.
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17jul13 147C24
Je sors du sujet de Dieu, parce que je suis angoissé.
Je suis angoissé depuis l'apparition du président Hollande dans les
jardins de l'Élysée, le 14 juillet, qui n'a fait que dires des
mensonges, me semble-t-il.
Comme vous j'ai été communiste autrefois et je vote socialiste depuis
environ quinze ans, mais là je vois que la poursuite d'une idéologie de
gauche est une folie. L'État étant incapable de fournir des richesses,
tout enrichissement est laissé au secteur industriel privé, le fameux
"capital", mais c'est encore celui-là qu'on va pomper dans la personne
des classes moyenns où je me trouve. Le souci pour moi, mon avenir, ma
retraite (si j'en ai jamais une), ça me préoccupe tellement que ma vie
spirituelle en souffre. Je vous supplie de trouver une voie politique à
notre mouvement pour offrir à la population une issue, une sirvie...
Nous allons payer cher la dette qu'ont fait les politiques, que la base
ne lui a jamais demandé de faire.
Le gaz de schiste est une manne possible, mais les socialistes le
refusent pour satisfaire leurs alliés écologistes qui représentent
quoi ?
4 % de la population votante ! On croit rêver. La raison politicienne
est
toujours la plus forte. Le gaz de Lacq n'était-il pas du gaz de
schiste ? On l'a bien exploité.
La France doit réduire ses dépenses publiques, cela me semble possible.
Sinon, c'est nous qui allons payer. Le président et les ministres
peuvent réduire leurs salaires... C'est une goutte d'au dans la mer.
À quand la Mer
de Dieu, la Mer
du Bien ?
Daniel G. d'Auvergne
|
Réponse
Vous êtes en effet loin du sujet de cette entrée "en cherchant Dieu",
mais si nous cherchons Dieu, Dieu cherche les hommes de son côté et les
hommes sont liés à la vie matérielle de la planète Terre. Je comprends
donc votre souci. C'est pourquoi j'affiche votre commentaire
exceptionnellement, parce que je sens en vous une angoisse légitime.
Que la vie spirituelle serait plus facile dans un monde qui
fonctionnerait bien.
Or, c'est évident, ce monde ne fonctionne pas bien.
Réduire les dépenses d'État en France ? C'est une espérance que tout le
monde partage, mais que les politiques ne sont pas prêts de réaliser.
La France, qui a 65 millions d'habitants, a des dépenses publiques qui
dépassent de 163 milliards (une somme énorme) les dépenses d'État de
l'Allemagne qui a 82 millions d'habitants ! Comment faisons-nous pour
être aussi dépensiers ? La réponse est simple et se devine aisément,
mais je préfère n'en pas parler.
Nous vivons dans un régime d'économie administrée, d'autant plus
administrée que le gouvernement est à gauche, mais les gouvernements de
droite ne se sont pas privé d'administrer à peu près tout autant. M.
Chirac, qui n'en était pas à un cynisme près, disait des vraies
solutions qui pourraient sortir la France du fossé où elle est tombée,
qu'elles "font pschitt !"
Comme vous j'ai écouté l'interview ,de M. François Hollande, chef de
l'État, le 14 juillet, parce qu'ayant aussi responsabilité d'une
mission qui a ses impératifs financiers et matériels, je dois quand
même me tenir au courant de l'essentiel des intentions
gouvernementales. Je vous le dis tout de go: J'ai entendu le président
"faire pschitt." Je suis resté stupéfait
sur ma chaise. Habitué à la langue de bois des politiques je le suis
comme tout le monde, mais cette langue de bois-là, le 14 juillet 2014,
dépassait tout.
C'était boniment tout bonnement à peu près d'un bout à l'autre... et
je vous assure que je n'ai rien contre ce M. Hollande. Il m'a "cloué"
comme disent mes petits enfants.
L'institution d'une "fiscalité confiscatoire" (terme employé par le
Conseil Constitutionnel) ne pouvant, comme tout le monde s'y
attend, apporter de solution au terrible déficit français, nous
savons que les impôts augmenteront en 2014 et que les classes moyenns
en feront les frais. Je me souviens encore de l'affirmation de M.
Hollande, répondant en s'indignant à une question lui fut posée pendant
sa campagne électorale: "Ce ne sont pas du tout les classes moyenns,
mais les riches, qui paieront." Ces gens décidément disent n'importe
quoi pour être
élus.
La folie irrationnelle des lois et règlements concernant les salaires
et le travail constitue la principale arme de destruction de
l'industrie et de l'emploi
en France. Par exemple: On a besoin de 1 million de logements nouveaux,
mais le bâtiment ne peut plus fonctionner assez pour les construire.
Côté finances: Le foisonnement des instances de régulation et des
normes imposées aux banques s'ajoutant aux taxes financières dont le
coût va dépasser 70 milliards ne peut pas stabiliser l'ordre financier
du pays. Bref, comme le disait déjà M. Fillon en 2007, la France est en
faillite financière et la dette publique va atteindre 95 % du PIB en
2014...La France va représenter un risque systémique pour la zone Euro.
Mais M. Hollande dit: "La reprise est déjà là..." Tout va bien, en
somme. Où
va-t-il prendre ce genre d'information ?
Mais je peux ne pas savoir ce qu'il sait sans doute, je peux me tromper
et je souhaite me tromper, de tout mon cœur je le souhaite.
Ronald Reagan disait: "L'économie administrée, que fait-elle ? Tout ce
qui bouge elle le taxe. Ce qui bouge encore malgré les taxes elle le
réglemente. Et ce qui ne peut plus bouger à cause d'elle, elle le
subventionne. Totale inconséquence."
Je suis moi aussi inquiet pour l'avenir, parce que je sais
comme vous que l'homme spirituel a besoin d'une base matérielle saine
pour développer sa foi active.
C'est la
politique
qui nous a menés là et le Père a bien raison de fustiger les princes du culte
politique. C'est là le problème posé à notre mouvement: Faut-il, comme
vous m'en "suppliez", faire
de la politique qui ne soit pas la politique qu'on connaît ?
Mais quelle politique ? Je ne vois pas. Personne parmi nous ne
m'a
jamais rien proposé, d'ailleurs.
Je crois que notre meilleure politique est notre mission, rassembler un petit reste
solide (Rév d'Arès
24/1), qui puisse par ses aspirations apolitiques rendre
peu à peu ce monde apolitique. Bref, la meilleure politique, c'est
"chercher Dieu" et on revient à mon entrée "en cherchant Dieu".
|
18jul13 147C25
En vacances à Trouville, j'ai un peu de temps pour lire et commenter.
Plus
le monde avance dans la science et les technologies plus la
question de Dieu ou surtout la question de l'inexistence de Dieu se
pose.
On pense que l'univers est né d'un big bang. Mais ce big bang a-t-il
fait jaillir les étoiles de rien ?
De nos jours, Dieu est mis en doute ou carrément nié partout.
Mais
je vois que vous-même, qui avez l'expérience vécue de Dieu, vous posez
des questions. Vous l'appelez l'Obscur (c'est drôle parce que décrivez
sa venue dans une formidable lumière), l'Immensurable. Ce qui est sûr,
c'est qu'il n'existe pas d'unité de poids et d'espace pour Le décrire.
Une prière que vous avez adoptée du Coran dit: Il est au-dessus de tout ce
qu'on peut décrire
[Coran 6/100]. Mon Coran dit autre chose: Les djinns, dit-on sont des
associés d'Allah, mais ils sont des êtres créés par Allah et sont
incapables de Le décrire. C'est assez différent. Il y a quand même
l'idée qu'Allah est indescriptible.
Il semble que plus on recule dans le temps moins on voit les hommes se
poser la question de la nature de Dieu.
Je
pense que Dieu était Quelqu'un de beaucoup plus clair et simple, plus
vrai, plus proche aussi, pour les premiers chrétiens qui voyaient Dieu
en prise directe (si je peux dire avec le monde). Je sais que Paul
n'est pas Parole de Dieu [Rév d'Arès 16/12, 35/12] mais on trouve dans
ses épîtres des passages qui associent Dieu aux pouvoirs terrestres qui
élaneraient de Lui. De ce fait, les premiers chrétiens assimilaient
plus ou moins Dieu à l'État, aux gouvernants et aux gouverneurs. C'est
sans doute de là que vient l'humanisation de Dieu comme le "vieux barbu
au plafond de la Chapelle Sictines," dites-vous dans une réponse de ce
blog.
On trouve peu de textes se rapportant à Dieu proprement dit dans les
écrits des premiers chrétiens. Pourquoi ?
Alain-Jacques d'Ile de France
|
Réponse
Jésus et son enseignement
arrivèrent dans un monde déjà ancien, dans le judaïsme qui avait déjà
atteint son apogée. C'est donc la notion, au reste très peu développée,
de Dieu: L'Éternel; Yahwé, appelé Adonaï dans la prière juive, que les
Juifs avaient tirée de leur Bible (Ancien Testament) qui prévalut chez
les premiers chrétiens.
Or, le judaïsme ne se répandait pas en
explications et descriptions de Dieu, dont le nom Yahwé, le tétragramme
YHWH, Jéhovah, n'était d'ailleurs même pas prononcé, parce que
considéré imprononçable. C'est assez dire qu'on considérait Dieu comme
plutôt indescriptible.
Dieu lui-même entrait peu dans les
préoccupations des premiers chrétiens, parce que ceux-ci croyaient à
l'imminence de la fin du monde, l'imminence du retour du Christ
tromphant. Dieu qu'ils s'attendaient à rencontrer à tout moment ne les
préoccupaient pas beaucoup concernant ce qu'Il était. C'est, à mon
avis, uniquement dans ce sens qu'on peut penser qu'ils considéraient
Dieu comme "beaucoup plus clair et simple, plus vrai, plus proche,"
comme vous dites.
D'ailleurs, les premiers chrétiens ne
s'intéressaient pas davantage aux institutions et valeurs spirituelles,
quelles qu'elles fussent (juives, païennes, mazdéennes, etc.) d'un
monde dont ils attendaient la disparition à brève échéance.
Une petite partie seulement des premiers chrétiens eurent le souci, que
réveille chez nous aujourd'hui La
Révélation d'Arès, de mettre en application dans leur vie
le Sermon sur la Montagne en pensant que le Jour de Dieu
dépendait de leurs bonté
et vertu
plus que d'une promesse de fin du monde imminente que Jésus n'avait
d'ailleurs jamais donnée.
Même
après que Paul de Tarse, que vous évoquez, eut changé d'opinion et
admis la possibilité qu'il mourrait avant la fin du monde, l'attente de
la parousie (second avènement du Christ glorieux) deviendrait la
croyance majeure chez les premiers chrétiens. Dieu en tant que Tel
avait peu de place dans leurs pensées.
Peu à peu, la foi
dans l'imminence de la fin du monde se dissipa, et elle se concentra
sur la conviction, qui serait celle de l'église, que Dieu seul
provoquerait la fin au moment qu'Il choisirait, et que les croyants ne
pouvaient y mettre la main. Dieu passa ainsi au statut de Souverain
absolu, maître de tout, du temps, de l'Histoire, etc. C'est donc sur la
souveraineté absolue de Dieu, mais non sur sa vraie nature que la foi
se fixa.
Concernant ce que vous dites sur "l'État, les gouvernants
et les gouverneurs," il est exact que les premiers chrétiens — une
majorité d'entre eux en tout cas — admettaient que l'État et les
puissants étaient voulus par Dieu. C'est pourquoi ils se soumettaient à
"l'État, aux gouvernants et aux gouverneurs" dans la mesure où ceux-ci
n'exigaient pas d'eux qu'ils reniassent le Christ. Ils ne s'opposaient
pas davantage à l'existence des tribunaux païens. Les premiers
chrétiens s'appuyaient sur des paroles prêtées à Jésus, dont j'affirme
qu'il ne les a jamais prononcées et qu'elles sont des ajouts tardifs,
celles qu'on trouve à la fin de Matthieu au verset 28/18: "Tout pouvoir
m'a été donné dans le ciel et sur terre." Les premiers chrétiens
pensaient donc que même l'empereur romain dépendait en fait de Jésus
Christ. On croit rêver...
Il est certain qu'on commençait déjà à
voir combien regrettable il était que le prophète Jésus eût disparu si
tôt avant d'avoir pu développer et préciser son enseignement
qui n'avait fait que commencer. Il est certain qu'on commençait à voir
là certaines déviations qui allaient s'accentuer dans la théologie de
l'église, faciliter les rapports entre les évêques et l'empereur
Constantin (édit de Milan, concile de Nicée) et égarer de plus en plus
les hommes.
Dans tout cela, et d'une façon générale dans les trois
Évangiles synoptiques qui n'en disent rien, il n'est nulle part
question de Dieu Lui-Même.
Pour finir, quand on pense à tout cela,
on voit très bien l'importance plus que majeure, l'importance extrême,
absolue, que revêt La
Révélation d'Arès qui fait fi de toute la métaphysique
issue du christianisme ecclésial et/ou politique, la raison pour
laquelle La Révélation
d'Arès est
non pas officiellement rejetée — parce qu'officiellement des "gens
sérieux" ne peuvent même pas citer de telles "sornettes" — mais
magistralement ignorée, parce qu'elle jette les grands de la religion,
de la politique et des media dans une secrète et profonde inquiétude.
C'est pourquoi nous avons besoin d'être très nombreux à témoigner de La Révélation d'Arès. C'est
pourquoi je vous appelle à rejoindre notre mission de la rue Raymond
Losserend. Vous n'habitez pas très loin d'elle, d'ailleurs.
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18jul13 147C26
J’ai
retrouvé la foi après vingt ans d’athéisme et ce miracle s’est produit
à Arès après que je sois venu prier dans la Maison de la Sainte Parole
en mars 1987.
La lecture en solitaire de La
Révélation d’Arès
m’avait tellement secoué que je voulais en avoir le cœur net
(ah !
ah ! c’est le cas de le dire). Après avoir essuyé quelques quolibets de
la part d’amis auxquels je confiais mon désarroi et mon questionnement
sur l’existence ignorée du grand public d’un tel livre, je
m’étais dit : Si ce livre est vrai alors cette promesse lue dans le
Livre est vraie :
Quarante pas
nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil
pleure (comme) ton œil pleure,
(où) les
piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main
blesse l’homme, l’homme vit.
Sa main
(é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la
main d’homme prend Ma Main.
xLi/9 -13
Je n’ai pas été déçu.
Et
pourtant Dieu ? Quel mot étrange et honni pour l’athée que j’étais
devenu ! Je préférai penser plutôt l’Homme avec un grand H. Il existait
un Parent, un Modèle Humain quelque part dans l’Univers, un Prototype
entouré d’une Humanité non dégénérée, comme Jésus qui était passé parmi
nous mais sans doute bien d’autres aussi, une Humanité encore attentive
à notre sort, capable de parler notre langage perverti — le français !
— et de dire la Vérité à travers lui !
C'était incroyable et
c'était merveilleux. Quel sens éclatant soudain prenait la beauté du
monde, de la nature, de la création au lieu de la pâle léthargie du
quotidien à laquelle les hommes se condamnaient après avoir décrété
qu'elle était normalité, rationalité, science, gouvernement,... Comme
je comprenais Jésus soudain qui parlait de son Père ! Mais son Père
c’était aussi le mien ! Et je n’étais pas moins préféré que lui !
C’était absolument incroyable et pourtant "ça me survenait", ça
surgissait de moi, ce Feu,
cette Lumière,
ce bouillon n’étaient pas que fantasmes ou imaginations délirantes,
c’était réel, je sentais le pétillement joyeux de vie partout dans mon
corps, dans mes lèvres, dans mes yeux, au creux de mes mains.
C’était là et j’étais comme le félon qui découvre que son Dieu avait
été toujours là, plus
près de lui que sa veine jugulaire (Coran),
qu’il me suffisait d’ouvrir simplement la porte de mon cœur pour qu’Il
apparaisse tout heureux du retour du fils prodigue, rempli d’Amour,
sans aucun reproche sur mon passé, prêt à m’offrir Sa Grande Main pour le voyage
vers Ses Hauteurs
et j'étais à la fois l'homme qui découvre sa Puissance
intérieure, sa divinité.
J’ai pris la grande Main
tendue de Dieu, depuis je L’ai lâchée plusieurs fois, elle ne me
retient jamais, liberté oblige, mais comme l’enfant boudeur qui se sent
abandonné par sa mère, je cours bien vite La reprendre. Et chaque
pèlerinage est pour moi l'occasion de la serrer davantage. Je n’en sais
pas plus sur Dieu mais depuis j’en sais un peu plus sur moi-même, sur
l’Homme oublié en moi. Quelle complexité ! Quel bonheur !
Claude (Ile de France)
|
Réponse
Vous dites: "Je n’en sais pas plus sur Dieu mais depuis j’en sais un
peu plus sur moi-même."
C'est très beau. Je partage ce sentiment.
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21jul13 147C27
La
Révélation
d'Arès nous détache littéralement des religions, de leurs
croyances,
elle efface les siècles qui leur donnent
majesté (Rév d'Arès 1/3).
Pourtant, la complexité de la nature humaine me surprend constamment.
Dieu prend un visage si différent d'un homme à l'autre. La logique
rationaliste voudrait qu'un croyant reconnaisse plus facilement un
message venant du Créateur qu'un athée. Or, c'est bien souvent
l'inverse qui se produit.
Au cours du Pèlerinage début
juillet, je parle avec un habitant d'Arès, je lui résume très
brièvement le message contenu dans La
Révélation d'Arès. L'homme conclut
en déclarant : "On est à l'opposé de ce que nous ont enseigné les
religions." Tout en prenant votre défense (la vôtre, frère Michel). Il
se déclare pourtant complètement athée, presque à regret. On sent qu'il
aimerait avoir la foi arésienne.
Samedi dernier, je
rejoins D. sur le marché. Elle tient un stand de La Révélation d'Arès
depuis plus de 20 ans (Je vous joins une photo). Un courage et une
constance chez notre sœur qui font l'honneur de Dieu, La femme, la main
du Bon (est) dans sa main (Rév d’Arès xxviii/1). Au cours
de la
matinée, un homme, intrigué par notre stand, s'avance pour parler avec
nous. Très vite je me rends compte que La Révélation d'Arès
le laisse
complètement indifférent. Je lui demande alors s'il est croyant.
Réponse : "Je suis témoin de Jéhovah !"
Ah ! c'est pas facile la mission !
" Si c'est facile. Quand on a la foi. Où c'est difficile c'est dans les
pays musulmans !"
"Ah bon ! j'ignorais que les témoins de Jéhovah missionnaient au
Maghreb. Mais il me semble que vous ne reconnaissez pas le Coran ?"
"Non, non, on ne le reconnait pas."
" Vous l'avez lu ?"
"J'ai un gendre qui est marocain, j'ai lu entièrement le Coran. C'est
une mauvaise copie de La Bible."
"Mauvaise copie ? Pourtant le Coran parle des prophètes de la Bible
avec
respect. C'est d'ailleurs un signe d'authenticité. Chaque prophète a
toujours reconnu les prophètes qui l'ont précédé. Il apportent un
éclairage nouveau, c'est le cas également avec La Révélation d'Arès."
Alors
je sens la rigidité de la pensée de l'homme, incapable de concevoir un
autre point de vue que le sien. Notre échange, bien que cordial, doit
s'arrêter là. Il ne peut déboucher que sur du vide.
La
grande erreur des religions est d'avoir rigidifié la foi et le cerveau
humain, alors que la vraie foi est mouvement.
Un jour
viendra où il ne
restera plus que les pierres pour témoigner de leur existence. Pour
ceux qui sont dans une religion, très attachés aux croyances établies,
votre enseignement
les écorche vifs. Certains ne peuvent pas accepter
de tout remettre à plat. Ils s'en indignent et vous le font savoir à
travers votre blog. Vous les traitez avec amour, ils vous maltraitent
par la méchanceté et le dénigrement. L'homme, au fond, ne peut produire
que ce qu'il porte en lui. C'est aussi à cela que l'on voit le chemin
parcouru et le chemin qui reste à parcourir.
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur
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21jul13 147C28
"En cherchant
Dieu"... Chercher Dieu, c'est peut-être chercher à restaurer la Vie
qu'Il nous a
laissé en offrande.
Par exemple, sous forme d'une parabole:
Dans le
petit village où j'habite je possède un pré. Ce pré est longtemps resté
en friche, à l'abandon. Progressivement, grâce à un travail physique,
mais aussi de réflexion et de créativité, j'ai le sentiment de donner
vie à quelque chose de beau et respectueux. J'ai conscience qu'en toute
chose il y a de la beauté dans ce que l'on réalise dès l'instant que
l'on y met (certes, avec patience et courage) de l'amour, de
l'harmonie, de l'esthetisme.
Ce terrain qui, au départ,
n'avait
vraiment rien d'attractif (sol en pente et marécageux à 50 %) se
transforme sous mes yeux en un magnifique jardin où
coexistent une
petite cascade, des ruisseaux, des arbres fruitiers et sauvages, des
bosquets, un potager, des animaux domestiques etc. De plus, la faune et
la flore s'y développent et y apparaîssent plus belles encore.
Redonner
vie et beauté dans ce qui a été délaissé (mon lopin de terre) Dame
Nature me le rend bien.
D'avance, je ne peux qu'espèrer des
saisons à
venir toujours plus belles. Alors, à mon rythme, avec mesure, de par
cette experience que je vis, je me dis que tout être humain peut
également devenir beau et respectueux à force de travail dans sa
pénitence.
"En
cherchant Dieu", je me dis qu'Il est dans tout ce que
l'on est, dans tout ce que l'on fait de bien. En soi, il y a une
sensation merveilleuse, de l'ordre de l'intime. Par effet de
raisonnance intérieur on sent vivre son âme dans son corps
comme on
peut sentir battre son cœur...
Toute personne honnête
sait bien que l'on ne se réalise jamais en faisant du mal. C'est en
cherchant Dieu en soi que l'on se réalise. Chacun sait que lorsqu'on
fait du bien on se sent léger, oui, léger comme une âme mais tellement
lourd on se sent, lourd lorsque l'on fait du mal, souffrant tout autant
de ce poid
du mal que l'on peut voir ailleurs, autour de soi et à travers le
monde.
La Vérité
c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Je
crois en effet que c'est "Le pivot du Message d'Arès".
Le
monde est en
proie au mal perpétuel. C'est un fait. Aussi, je finis sérieusement par
me demander si ce monde, totalement inconscient, le nez pourtant bien
profondément plongé dans une crise de l'homme devenu putride (référence
au cadavre d'Adam) ne se complaît, tout compte fait, à aller vers une
forme de suicide collectif... Comme dirait l'autre (façon de parler):
"Après tout, au point où se trouve la situation économique de la
France, nous ne sommes plus à quelques milliards d'euros de dettes
près."
"Allez, soyons fous !" ou bien encore et pour finir
d'achever
la bêtise et l'imprévoyance de l'espèce humaine: "N'importe quoi,
pourvu que ça mousse !".
Sur ce, demain, le temps d'un
week-end, je file prendre
du Feu au Pélerinage d'Arès.
Mon Dieu, je
sens que ça va me faire du bien !
David patati et patata du Limousin.
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21jul13 147C29
Magnifiques ces
trois entrées inspirées !
Vous vous y exprimez avec
précision, clarté,
légèreté et cet art de vous effacer devant la Parole. Même si certains
passages peuvent surprendre, interpeller, voire choquer certains
lecteurs, vous les expliquez très simplement et avec bon sens.
J'ai
été surpris de la façon dont vous expliquez le lien qui existe entre le
Créateur et l'homme en partant du péché.
Avant, je pensais que Dieu
était la Bonté Absolue et qu'Il ne pouvait donc pas faire le
mal. L'homme était créé
à l'image et ressemblance de Dieu mais qu'il
avait perverti cette image en lui en faisant le mal: Et vous écrivez :
"Les animaux ignorent le péché, l'homme n'est donc pas un animal et
l'on
ne comprend pas Dieu si l'on ne voit pas que le péché ou mal est aussi
naturel à Dieu qu'à l'homme-Dieu peut faire le mal. Il tua les hommes
par le Déluge et décida ensuite de ne plus faire que le Bien : Je ne
maudirai plus jamais les hommes (Genèse 8/21). Dieu est
donc Volonté,
Volonté de Changement
et l'homme, contrairement à l'ordre
chimico-physique de l'Univers, contrairement aux minéraux, aux
végétaux, aux animaux, est aussi un être voulant capable de joindre sa
volonté à cette Volonté-là (Rév d'Arès 12/4)."
Dans La Révélation
d'Arès Dieu dit par la bouche de Jésus : Non, Ma Colère n'est pas
éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9).
Cela change beaucoup d'idées reçues sur Dieu, notamment [l'idée selon
laquelle] Dieu est Bon et qu'Il ne peut pas faire le mal.
Autre passage qui interpelle :
"Dieu
fait l'homme absolument libre
(Rév d'Arès 10/10). Conséquence
ontologique colossale de cette liberté, l'homme peut faire son destin
sans Dieu et l'athéisme envahissant montre qu'il ne s'en prive pas, ce
qui sera peut-être salutaire à terme en éliminant les religions. Alors,
contrairement à ce qu'on croit, le refus de Dieu lie l'homme plus que
jamais à Dieu et montre que les rapports de l'homme à
Dieu ne sont pas nécessairement conscients."
L'athée
est proche de Dieu en accomplissant Sa Parole même en Le niant ou Le
haïssant, c'est ce qui est dit dans La Révélation
d'Arès et
notamment dans la veillée 28.
Mais l'homme nie-t-il vraiment
Dieu ? Ne refuse-t-il pas plutôt l'image qu'il en a par les religions
et la culture ?
Puisque finalement Dieu est indéfinissable,
inconcevable pour nos petits cerveaux humains !
On ne peut réellement
rejeter que ce que l'on définit ou ce dont on se
fait une conception.
"Dieu n'est pas
juge. Son Tribunal
c'est l'homme lui-même s'évaluant et la contrition
ne sert à rien : Je ne
pardonne pas les péchés, dit-Il. Mon salut
n'est pas au bout du pardon, mais de la pénitence (Rév d'Arès 30/10).
Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui pardonne pas
ses péchés — nul ne le peut — mais le mal que l'autre lui fait, le mal
que sa race a créé (Rév
d'Arès 2/1-5)."
Je pense que ce passage aussi a dû choquer plus d'un.
Surtout
que dans les évangiles au passage du paralysé de Capharnaïm, il est
écrit (Luc 5/17,
Marc 2/1 et Matthieu 5/17): Voyant leur foi,il
dit
: "Tes péchés te sont pardonnés," ce qui scandalisa les
scribes et les
pharisiens qui se disaient: "Il blasphème, Dieu seul peut pardonner les
péchés. Jésus leur répondit: "Qu'y a t-il de plus facile ; de dire:
"Tes péchés te sont pardonnés ou bien de dire "Lève toi et marche !" ? Et
bien afin que vous sachiez que le fils de l'homme a sur la terre
autorité pour pardonner les péchés, il dit au paralysé: "Je te dis
lève toi, prends ta civière et va dans ta maison."
Mais
ce que voulais dire Jésus dans ce passage, c'est sans doute que par sa
foi (ou sa pénitence)
l'homme lui-même s'autopardonne.
J'ai hâte de me rendre au pèlerinage pour m'y ressourcer.
Denis K. de Bretagne-Sud.
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21jul13 147C30
Dieu, je Te cherche !
J'apprends
doucement --- probablement plus intérieurement que je ne l'imagine et
probablement aussi plus lentement --- Qui Tu es, mais je ne Te vois pas
!
Un Attribut: La Vérité, te caractérise et cela me réconforte et me
conforte dans ce que j'entreprends: Ta Vérité !
Ce Que je ressens lorsque Celle -ci est vécue, et glisse comme une Eau pure en moi et
me désaltère .
Je Te rencontre, dans et par mes actes ainsi que par ma réflexion, mes
joies, mes soucis et mes peines, parce que Tu es la Vie (Rév d'Arès 24/3).
Tu
as choisi cette toute petite planète malade pour parler aux hommes
infirmes que nous sommes devenus, Toi, l'Absolu, Celui Qui
n'a ni
commencement ni fin et Qui es hors
du temps (Rév d'Arès 12/6); mais je me dis encore où es-Tu
Dieu?!
Tu ne viens pas à moi tout Seul. Je dois Te rechercher dans et par mes
actes, par la Vie
Qui bouge.
Pas de crédo en Toi, rien que du construit en permanence dans et par le
Beau,
le juste, le vrai librement!
Tu es cette Vérité, "cette lourde longue amarre montée du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-9)
longtemps avant Adame (vii/1) à travers Ton Eau*
mais Tu disparais! Alors oui, je ressens cela que tu es aussi
obscure que lorsque Tu m'apparais clair ! Alors je te cherche encore,
rien de figé, car tout est à construire vrai, juste ! Tu cours!
Tu es Celui Qui de Sa
Main à Sa Main court mille ans d'homme (Rév d'Arès iv/1)
pour l'avertir avec Amour et délicatesse, mais aussi avec gravité,
que la Beauté (Rév
d'Arès 12/3) changera le monde (28/7) ;
Ta Parole Que je clame
dit et répète sans cesse depuis des milliers d'années: patience,
confiance, endurance, douceur, courage... et Bonheur,
Gloire; au
bout de l'effort: le bonheur ne
se mesure pas en année mais en éternité (Rév d'Arès 36/23)
**
dans un monde qui, malgré l'actualité de notre vie, se terre ou fuit
pour ne pas penser ou tomber dans l'angoisse.
Mais Toi, Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4), Tu sais que l'homme est libre (10/10)
d'accepter Ton Message ou de le refuser;
Alors,
moi aussi, j'accepte humblement que "contrairement à ce qu'on
croit le refus de Dieu lie l'homme plus que jamais" (entrée 147)
Avec tous mes frères humains, "je cherche Dieu", la Vérité (28/7) par
ma pénitence
et ma moisson.
Danièle du Nord
*(Article "nous croyons nous ne croyons pas" Bilingue p.722)
** Bon Anniversaire, frère Michel (je ne pouvais le dire
autrement car je peine et cette puissance se dégage)
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Réponse
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire.
J'ai
dû quitter le Pèlerinage inopinément pour un voyage précipité. Je
manque de temps et je n'ai qu'un petit portable pas très lisible pour
mes vieux yeux. Je ne
peux rédiger de longues réponses. Merci pour ce beau commentaire.
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21jul13 147C31
Faire naître Le Christ dans chaque âme comme super
conscience, comme amour divin, comme sacrifice.
Le
Christ doit naître en nous-mêmes, sentir la chaleur, la bonté, le
bonheur, la libération et l’appréciation de toutes les personnages
divers, complémentaires de différentes lampes polychromes, un arc en
ciel de frères et sœurs dans une compréhension universelle, chacun dans
sa personnalité et son identité particulière sans contrevent, sans
ombrage.
La naissance du Christ est un évènement cosmique.
Préparons les conditions favorables pour que l’enfant divin naisse en
nous.
Celui
qui croit en moi fera, lui aussi certaines œuvres
que je
fais .Il en fera de même de plus grandes, disait Jésus dans
la
Bible. Si le Christ s’élève en nous, l’amour s’exprime naturellement en
dedans de nous, autour de nous.
Connaître le véritable amour et le Royaume de Dieu se
réaliserait tout de suite.
Sans amour on ne fait rien.
L’amour est une force divine qui nous vient d’en haut.
Je pense que Dieu lui-même nous à créés pour aimer.
C’est le Christ qui est
Dieu . Jésus parce qu’il a mis les pas dans les pas de Dieu
est devenu un Christ un Dieu.
M de Bretagne Sud.
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21jul13 147C32
(Extrait
du récit de la première théophanie du 2 octobre1977)
"En
cherchant Dieu, chaque jour, en toute chose et occasion, chaque regard
posé sur le monde, chaque pensées réfléchie, essayant de mieux vivre et
comprendre la Vérité : Jardin
dans la tête, (Rév d'Arès ii/9), l’accomplissement de son
œuvre, son Dessein,
je crois que je ne pourrai l’appréhender de tout mon cœur et de toute
mon âme et
de toute ma force que sur l’humilité de mon ignorance par effet de
"contraste".
"Aveugle, je ne peux Le voir mais Il
souffle en silence dans ma
poitrine (Rév d'Arès 28/6) et m’arrache déjà des
lourdeurs de monde."
"J’
entre dans la maison de prière. Des murs, coule de la lumière. Mais
surtout, se joignant au concert des bruits extérieurs, toute la
charpente craque grince, émet des bruits indescriptibles comme ceux des
projectiles tirés dans la longueur des chevrons et des pannes, que je
m’attends à voir exploser à chaque seconde.
"L’air semble
former
des cristaux énormes, il remue en géométrie pointues, carrées.
Spectacle impartageable. Je tombe sur le sol et je crie: Dieu !"
Ô
Père, quand je me souviens de Toi, de ce que Tu as montré et fait pour
moi "malgré mes fautes envers Toi,"… je deviens silencieux, parfois
grave, je vois ma faiblesse, mes limites, mes désirs de vivre
et
mes craintes de mourir. Et Ta grâce me redresse, élargis mes épaules (Rév d'Arès
x/15), tire sur mon dos fripé (viii/9).
Tu dis
dans le Livre : La
pierre crie dans mon oreille et sois un en toi ! Tu es le
grand Mystère dont on ne voit sans doute que ce que Tu veux ou peut
dévoiler par un "changement de polarité" : la pénitence
d'un charpentier à l’écoute du Maître qui acquiert adresse et
goût, fournit l’effort
(Rév d'Arès 17/4) et justifie la Voile que le
Saint gardera en vue de perspectives plus haute et
meilleures.
Ô Père, dans mon état actuel, Je ne peux
qu’essayer au mieux de vivre selon Ta Parole, de croire assez en Elle (Rév d'Arès
12/6) pour me hisser peu à peu et par le milieu des Hauteurs (7/1)
vers Ta Sainteté (12/4),
Ton Mont où je sais que Tu nous attends depuis toujours.
Car
je pressens que ce véritable changement que Toi, le Tout Autre, le
Saint, attend de l’homme, passera par cette Sainteté,
cette dynamique aimante qui soulève les montagnes : Force créatrice et
évolutive, mystérieuse, solide et insaisissable à la fois qui arrachera
et décollera miraculeusement les pas du pèlerin, à la lourdeur de l’
inertie des chemins tracés, usés et fatigués.
Filant éternellement
vers le Projet d'une création à la ressemblance d'un Auteur dont l'Œil ne voit pas le Pied (Rév
d'Arès xxii/10-11),
que contrastera toujours la routine poussiéreuse qui le cherche et
happe sans cesse, par d’ innombrables influences et édifices teintés de
demies vérités, pour lui donner toute son importance, son sens et lui
en rendre cette Beauté,
sa
merveilleuse vraie valeur, partagé avec l’homme un jour béni, heureux
et qui attendra encore et toujours au bout de nos mains jusqu’à ce que
le But transfigure tout effort en Ce Jour de Lumière.
Tout
autre changement
ne pourrait être que très en dessous de cette barre du Père haut placé,
mais non infranchissable à cause de l’Alliance, qu’Il a et veut encore
partager avec Sa créature quand il dit que la Vérité c’est que le monde
doit changer, (Rév d'Arès 28/7) tout en redonnant Son Eau et Soufflant Son Vent
pour l’encourager et le soutenir, dans son cœur, son esprit et son
corps, par les perspectives de la transcendance qui forgeront son âme afin qu’elle
retrouve la vue, les bras et les jambes de la Vie divine sur cette
terre.
Je
sais que cela dépendra de la persévérance, du courage comme du
pourcentage suffisant de tous ceux qui y croiront, de cette pulsion,
cette flamme qui poussera vers cette découverte, propulsé par l’espoir
d’une réalisation co-créative, harmonieuse, aimante, animé du sage
mécontentement qui ne s’installera nulle part, à l'image d'un Père
qui court encore de Sa Main à Sa Main, tandis que le vent use mille
montagne et ne revient pas encore (Rév d'Arès xxii/10-11).
"En
cherchant Dieu", en criant vers Lui dans cette immensité, parce qu’il a
laissé en 1974 et 1977 une empreinte active de Sa Toute Puissance, dans
cette Parole cet Évangile
donné à Arès et dans Le
Livre, dont chaque mot porte en lui l’écho comme la Force de Vie
depuis laquelle Il s’est abaissé, au mieux, pour que notre nature
déchue puisse en supporter l’éclat sans dommage, et que l’émergence de l’ha
se souvienne de ce qu’elle a déjà été, jadis, à l’aube naissante, comme
le plus beau témoignage de confiance et d’amour qu’un Père puisse
donner à son enfant : Le Don de Dieu en un point infime, dans le Champ infini d’une
création perpétuelle, toujours nouvelle: Une découverte, droit devant :
l’avancée évolutive d’une Vie
sur cette terre, éclair de lumière encore camouflée et étouffée dans
les routines moutonnière peuplées d’artifices, mais aussi
tangible
qu’insaisissable dans les premières lueurs du sourire de l’âme : fraîcheur
d’espérance pour le monde par la Force
qui arrachera le pèlerin à l’inertie et lourdeur des habitudes, et
rendra le frère conscis
(Rév d'Arès xxii/14), toujours en mouvement où nulle part
ne reposera sa tête.
Comme les soleils
tournent dans Ta
Main (Rév d'Arès ii/2), Ô
Père, cette jeune pousse, devient l’arbre aux feuilles, fleurs et
fruits, qui sans cesse se renouvelleront et se multiplieront à l’infini
dans la symphonie des quatre saisons, pour un beau Jour
voir leur ronde fusionner et parachèver l’expression de cette beauté si
mystérieuse qui ne pouvait être créée que par "la puissance sublime de
son inexistence" (Le Pèlerin d’Arès 1989, "La Pommeraie" p.216).
En
l’Amour du Père
Un Guy du Languedoc
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21jul13 147C33
"Ainsi
les hommes ont-ils besoin de Dieu comme Dieu a besoin des hommes."
Cette
assertion n'est pas le credo de notre société moderne.
À l'inverse,
ce credo serait celui-ci : Dieu ne parle plus aux hommes, l'homme doit
donc se passer de Dieu.
Tout cela fait bien entendu
l'affaire des rois
noirs et des rois blancs qui occupent la place laissée
vacante.
Un commentateur respectable a dit que La Révélation d'Arès
était absurde. Tout est dit, car c'est fondamentalement exact, pour peu
qu'on prenne le risque de considérer la conscience humaine comme
référence universelle.
Les prophètes
sont en quelque sorte des contestataires de l'hégémonie de la
conscience humaine alors que rien ne corrobore leur entêtement, à un
détail près sur lequel on est passé un peu vite : Dieu a créé l'homme.
Nous,
nous ne sommes que les résidus de l'homme créé par Dieu, ce qui
explique nos piètres performances.
À
partir de là, on pourrait se dire : chercher Dieu dans ces conditions
n'est que perte de temps ! Un peu comme celui qui irait dans sa cabane
de jardin pour voir s'il a ce qu'il faut pour atteindre la lune . Il
aura fallu quelques enragés pour isoler l'hydrogène et l'oxygène (dans
une cabane de jardin, c'est possible) pour aboutir à une fusée qui l'
arrachera de l'attraction terrestre.
L'absurde est ce qui
sort de
l'entendement humain et c'est peut-être le point commun entre la
recherche scientifique et la spiritualité, c'est-à-dire de tenter de
faire entrer ce qui est à priori absurde dans la conscience humaine.
Les résultats ne sont pas toujours heureux et, même en spiritualité,
les résultats ne sont pas toujours heureux. Car dans l'absurde on
trouve de tout, et en particulier l'esprit du Mal.
Le
témoignage
de Raël sur les soucoupes volantes en est une belle illustration. La
construction absurde d'un Ovniport à Arès entre les apparitions de
Jésus et de Dieu en est une autre.
Oui, il faut s’intéresser
à l'absurde pour trouver Dieu, mais avec prudence, car Il n'est pas
tout seul.
Je
ne crois pas au "chercher Dieu", car je n'ai pas la conscience de
l'univers, mais je crois au "chercher dieu" à partir de ma cabane de
jardin.
Vous avez mis un petit "d" dans votre titre, c'est
peut-être une erreur, mais je l'approuve.
Jacques P. de
Bretagne Sud
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24jul13 147C34
"L'Immensurable
réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21) me parla, là où je prie au
Pèlerinage. Au centre d'une fantastique conflagration de brillances et
de sons sa Voix jaillit du pommeau d'un bâton de marche, taillé dans la
Lumière (12/4).
J'avance désormais dans la vie, une main
sur ce
bâton de marche, l'autre main montrant au monde Le Livre qu'Il m'a
dicté — Deuxième partie de La
Révélation d'Arès"
L'
évocation du bâton de marche taillé dans la lumière, et le livre dans
l'autre était si belle, que j' ai essayé d'en faire un dessin.
Derrière
le prophète Mikal, j' ai ajouté le signe du faucon.
Guy de
l'Hérault
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24jul13 147C35
Je
vous ai adressé un long commentaire le 19 juillet mais vous ne l'avez
pas publié.
Il ne vous a sans doute pas paru connforme à
votre entrée 147.
Je résume:
Le mouvement des
Pèlerins d'Arès sait bien que dans l'avenir il n'échappera pas à la
question de l'engagement politique.
C'est aujourd'hui la
seule façon d'être entendu, un peu entendu.
Vous méprisez la
politique, mais vous n'y échapperez pas.
Maxime S. de
Bourgogne
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Réponse
En effet, la politique n'est pas le sujet de cette entrée "En cherchant
Dieu".
Mais
ce n'est pas pour cela que je ne vous ai pas publié. Votre très très
long commentaire comportait plusieurs points très intéressants, mais il
demandait une réponse que je n'ai pas la possibilité de rédiger.
Je
suis en voyage, ayant dû quitter le Pèlerinage d'urgence et je dispose
seulement d'un petit portable Sony, pratique pour consulter et
faire des petits travaux simples, mais avec lequel j'ai des difficultés
pour écrire longuement, parce que je n'ai pas de très bons yeux à
présent (j'ai 84 ans).
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24jul13 147C36
Cela fait
plusieurs mois que je n'ai pas lu votre blog et ce délai m'a permis de
faire le point sur mes propres croyances et mon évolution personnelle.
À vrai
dire, cela fait longtemps que je ne raisonne plus sur La Révélation d'Arès
qui pour moi est une réalité que j'essaie de vivre au jour le jour, car
finalement le message de La
Révélation d'Arès
est très simple. Il est bien sûr dans la continuité de l'histoire
biblique et coranique qui sont le reflet d'un état de connaissance de
l'humanité à chaque époque, et La Révélation d'Arès
correspond à la mentalité de l'homme à la fin du 20ème siècle.
Mais
désormais je m'interresse beaucoup plus à découvrir ce qui ce cache
derrière certaines phrases de La
Révélation d'Arès, mais aussi aux autres messages venus du
ciel et qui ne sont pas rattachés à l'histoire biblique.
Je
regrette que vous ne parliez pas davantage d'écologie dans votre blog,
mais cela m'étonne qu'à moitié car la France est très très en retard de
ce point de vue. Je voudrais juste rappeler au lecteur de votre blog
qu'ils peuvent découvrir avec intérêt la pensée et les actes
de
Pierre Rabhi qui propose de penser et vivre autrement sur cette planète
tout en sachant que la vie continue après la mort ...
Patrick
R. des Yvevlines
|
Réponse
Pierre Rabhi fait de l'écologie bien mieux que je ne pourrais le faire.
L'écologie
n'est pas mon domaine. Elle est le sien. Référez-vous à lui !
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27jul13 147C37
Je crois que c'est votre anniversaire de mariage et
je vous
souhaite encore une longue vie à vous et à votre femme.
Où
chercher Dieu, où le trouver ?
Vous-même vous avez
trouvé
Dieu à Arès tout d'un coup. Ce n'est pas donné à tout le
monde.
Moi, je l'avais trouvé avec La Révélation
d'Arès
et puis j'ai douté.J'ai passé plusieurs années dans l'athéisme.
Maintenant, j'y reviens par petites touches mais pas sans mal.
Je
me suis donné à ce que vous avez appelé la "mission sociale."
Vous en étiez en fait l'inspirateur. Les frères disaient :"Le
frère Michel est marxiste (ou a été marxiste) et c'est dans cette
direction qu'il faut aller."
Maintenant vous êtes contre.
Pas
très
logique, tout ça.
J'admets volontiers que votre mission est
très
très difficile et que vous avez du mal à voir où vous allez, mais
pour les frères votre attitude double est problématique.
Je
ne
sais pas si je viendrai en août au Pèlerinage, où je n'ai pas mis
les pieds depuis vingt ans. J'en ai quand même bien envie.
Serge
H.
|
Réponse
Merci
pour vos vœux de longue vie à mon épouse Christiane et à moi-même. Le
27 juillet est la date de notre mariage civil. Le mariage religieux eut
lieu quelques jours plus tard, le 5 août 1968.
Vous m'avez
très peu connu, Serge. Je crois que nous
nous sommes
parlé une fois en 1992. Si mon attitude vous a paru "double",
j'en suis désolé, mais je n'ai jamais eu une pensée "double".
Vous
vous trompez deux fois, sur Dieu et sur la "mission
sociale"..
Je n'ai pas trouvé Dieu "tout d'un coup"
et je n'ai jamais inspiré la "mission sociale".
Sur Dieu :
Si
les apparitions et les premiers messages de Jésus en 1974
bouleversèrent ma vie très vite, le temps que je comprenne que la
vérité de l'église dont j'étais clerc n'était pas la Vérité
très simple, c'est lentement que j'avais trouvé Dieu auparavant
entre 1964 et 1966.
En 1964 (peut-être 1963... j'ai un trou
de
mémoire) je commençai à passer les idées générales à la
moulinette de mes pensées en conséquence d'une confrontation —
j'étais alors ingénieur et directeur d'usine — avec des syndicats
dont les arguments certes durs m'avaient paru plus idéologique, en
somme romantiques, que logiques et raisonnables. Je compris que Marx,
dont j'étais encore un fervent, avait rêvé autant que pensé comme font
tous les philosophes et qu'on ne pouvait réduire les réalités de
la vie planétaire à sa rationalité étroite.
Quelque chose
moins exclusif et
moins simpliste que la lutte des classes pouvait sûrement sauver
l'homme. Mais quoi ? L'honnêteté intellectuelle me fit aussi
chercher dans l'irrationnel où tôt ou tard je ne pouvais que
trouver Dieu. Le Dieu du christianisme d'église me sembla donner de
la façon dont pouvait le percevoir l'esprit humain une version
raisonnable. Voilà, très résumé, comment je trouvai et acceptai
l'idée de Dieu.
Je passai en somme par une sorte
d'autocritique
qui me fit remettre en question l'idée de la mission révolutionnaire
marxiste et comprendre que la lutte du prolétariat ne ferait pas
disparaître l'exploitation de l'homme par l'homme, parce que le
progrès pour se faire avait manifestement besoin de tous les hommes,
les rationnels comme les prétendument irrationnels. Le christianisme
d'église me semblait voir leur complémentarité, qui bannissait le
marxisme, mais pas le socialisme, d'une façon acceptable. Si
acceptable que sans l'irruption du Surnaturel dans ma vie en 1974
j"en serais resté à l'église, où je me trouvais moins comme
un athée repenti que comme un marxiste démystifié et je n'aurais
sûrement jamais sauté le pas et atteint ce que La Révélation
d'Arès m'a permis d'atteindre.
D'atteindre ou de
ne pas
atteindre, selon
qu'on considère l'événement. Si l'on considère, par exemple, que
je compris que Dieu que j'avais cru atteindre dans l'église était
en fait inatteignable et que — de mon vivant du moins — je ne Le
trouverais qu'au fond de moi, moi son image et sa
ressemblance
(Genèse 1/26-27) comme peut l'être tout humain
pénitent.
De
ce fait, je suis pénitent depuis 1974 et je le
serai jusqu'à
ma mort. Jusqu'à ma mort je prêcherai que la pénitence
seule changera l'homme (Rév d'Arès 30/11) et le monde
(28/7) en bien.
Sur la
"mission sociale", qui
a tellement nui à notre mission, et dont j'aurais été, selon vous,
l'inspirateur en fait, vous vous trompez également, mon
frère.
J'avais cessé d'être un chrétien marxisant après que
Jésus m'eut dicté L'Évangile Donné à Arès et je
souffris
même beaucoup toutes les années où nos missions rationalisèrent
leur message sous l'étendard social et même — rappelez-vous de la
conférence "Liberté" donnée par un frère parisien à
Toulouse en 1998 — sous un voile d'athéisme. À cette époque on
ne me consultait pas sur la bonne façon d'être moissonneur
et comme je n'étais le chef de personne (Rév d'Arès 16/1),
je ne pouvais pas imposer ma façon de voir.
Toutefois, tout
en
m'imposant l'humilité de penser que mes frères avaient peut-être
raison de procéder comme ils le faisaient et que j'aurais tort de
les critiquer, je fis part de mon désarroi ici à certains. En
privé, je fis remarquer — sans succès hélas — que le Père
avait envoyé son messager et était venu Lui-même en 1974-1977
après que la classe ouvrière eut obtenu par la lutte politique et
syndicale les assurances sociales, des standards de vie acceptables,
l'accès à la consommation de masse, à la voiture, à la propriété.
Oui, je fis remarquer que c'était après que le prolétariat
misérable eut disparu que le Père était revenu pour lancer le
sauvetage spirituel de l'homme après que son sauvetage matériel eut
été réalisé et que poursuivre la "lutte sociale" était
tomber dans la mythologie que devenaient alors communisme et
socialisme qui n'avaient plus de raisons d'être.
J'insistais
sur le fait qu'il fallait
maintenant s'attaquer à la fondation d'une civilisation nouvelle que
seule le pénitence prescrite par La
Révélation d'Arès
pouvait amorcer. Certes, au sens idéaliste hégélien, le communisme
et le socialisme peuvent poursuivre une mission critique utile, mais
de toute évidente ce n'est pas dans cette direction, mais dans une
direction de construction, de création d'un homme nouveau,
non dans une tâche de chiens de garde des "acquis", que
nous orientait la Parole d'Arès.
Notre tâche ?
Faire
redécouvrir à l'homme ce qu'il est en réalité : l'enfant
du Créateur, son image et ressemblance.
Permettre
à
l'homme de voir quel est son bon destin et de renoncer au destin
matérialiste grossier qui le mène au péché des péchés (Rév
d'Arès 38/2) et à la perdition universelle. L'espoir que
forment la science et les techniques n'est pas un espoir neuf. Ce
n'est que la poursuite des erreurs d'Adam (2/1-5). Nous
voyons
bien que toutes les erreurs recommencent sans cesse, que des nouveaux
conflits surviennent continuellement et que tôt ou tard la barbarie
resurgit : Voyez le stalinisme, la nazisme, etc ! Les
problèmes de la faim reviennent en raison d'une course de vitesse
incessante entre la démographie galopante et la production des
moyens de subsistance. Bref, la politique et la science ne dominent
rien, elles font illusion pendant un temps et le mal les rattrape
sans cesse.
Il faut autre chose ; il faut retrouver
notre
Dieu, notre Créateur, même si pour l'heure il reste l'Obscur. Oui,
laVérité, c'est que le monde doit changer (Rév
d'Arès 28/7).
|
28jul13 147C38
Je
ne prononce pas son Nom mais je marche dans ses Pas.
J'ai
foi uniquement en un monde meilleur pour tous, en l'harmonie du cosmos,
en l'amour universel et la fraternité.
Ma
spiritualité n'a ni dieu ni maitre, je ne me soumets jamais à rien
hormis à l'amour, car se soumettre à un être ou à une entité
"supérieur" c'est renoncer à sa liberté et à sa clairvoyance (je ne
laisse personne me dicter ce que je dois faire, je connais déjà très
bien ma mission).
Mesure de précaution oblige: vous
l'appelez Dieu, je l'appelle univers (multivers) ou cosmos.
La
Révélation d'Arès
est rayonnante d'onde positive pour un avenir qui sera traversé
d'obscurité avant l’Éden restauré.
Les princes,
qu'il
soient profanes ou de cultes,
ne nous laisseront pas changer le monde sans utiliser la violence
contre le reste de peuple libre
(le petit reste
comme il est cité dans la Révélation, me semble-t-il). Ils ont des
milliards d'esclaves très obéissants que nous n'arriverons
effectivement pas tous à libérer.
Comme vous, je suis triste
pour eux mais ils ont leur choix à faire.
Continuez d'être
fort et courageux comme vous en avez déjà fait preuve.
J.R.
|
Réponse
Que vous
l'appeliez "Dieu" ou "Multivers" est sans importance.
Mais
vous dites: "J'ai foi uniquement en un monde meilleur, etc."
"Uniquement"
?
Je vous rappelle que la foi seule ne mène pas loin, la
plupart du temps elle ne mène nulle part.
C'est la pénitence
qui
conduit au salut,
quel que soit la définition que vous donnez à ce mot.
Parce
que vous respectez La
Révélation d'Arès, ce dont je vous remercie, je vous
rappelle ce point capital de son Message à l'humanité.
Encore
un point ! Vous m'exhortez à "continuer d'être fort et courageux", j'en
suis très touché, mais je vous rappelle que si je suis seul à être
"fort et courageux", nous n'irons pas loin. Vous aussi et tous les
hommes de bonne volonté devez être "forts et courageux", c'est-à-dire pénitents et moissonneurs.
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28jul13 147C39
Je
reviens
sur le commentaire 147C10, car une phrase de la banderole missionnaire
de notre frère Dominique me semble contradictoire avec la Parole :
"Dieu
n'est Dieu qu'avec l'homme" s'oppose à la sourate 112 "al ikhlas", la
sourate de "La Foi Pure et Exclusive" qui dit : Il est Dieu unique, Dieu absolu
; Il n'a ni engendré ni été engendré ; nul ne peut L'égaler...
Le
Livre dit aussi : J'ai.
Je suis (Rév d'Arès ii/1), verset que vous annotez ainsi
:"Dieu, comme Possédant et Vivant absolu."
Cet
"absolu" de Dieu ne me semble pas compatible avec la restriction
plénière d'un Dieu qui ne pourrait être lui-même "qu'avec l'homme", une
condition sine qua non qui rendrait l'Existence même de Dieu totalement
dépendante de l'existence de l'homme.
Certes en donnant à
l'homme
sa pleine liberté de conscience et de choix, Dieu se conditionne en
quelque sorte aux choix de l'homme, mais ces choix humains ne peuvent
concerner que l'existence et la nature de l'homme et non celles de
Dieu, sur lesquelles l'homme ne peut rien.
De plus, le choix
de
Dieu d'offrir à l'homme la liberté et [mot manquant] de se soumettre à
l'engagement qu'Il prend ainsi avec lui est bien l'effet de Sa Volonté. C'est
souverainement que Dieu choisit de respecter Son Pacte (Rév d'Arès xxxi/14),
l'homme ne peut l'y contraindre d'aucune manière, alors que, "s'Il le
veut," le Créateur peut refaire le monde avec pour roi l'ortie à la
place de l'homme" (votre note dans l'édition 1995) : L'ortie est roi, (si) Ma Larme
mouille la fleur (Rév d'Arès xvi/10).
Pour
toutes ces raisons, je trouve la première phrase de la formule, certes
percutante et brillante, proposée par notre frère Dominique, [mais]
excessive, ambigüe et pour tout dire fausse.
Je pense
qu'elle
déforme exagérément l'expression de la synergie spirituelle à laquelle
votre entrée aboutit en conclusion et qui, elle, respecte parfaitement
la Parole :
La
multitude pour qui fut payée la dette du Sang, prix payé du Père par le
fils
à ceux qui
ne pouvaient pas user
droitement
des Dons
Divins qui leur furent
faits,
pour la
démesure Desquels le
Père trop aimant était en dette envers Ses créatures...
(Rév d'Arès
12/7)
Si
Dieu et les hommes se trouvent dans un besoin réciproque, c'est dans
l'ordre du projet de bonheur que Dieu a formé pour l'humanité. En
dehors de ce projet qui est sorti de Sa Volonté et de Son
Intelligence, Dieu est Dieu sans l'homme.
Pour
respecter cette dimension de la Volonté souveraine de Dieu à laquelle
peut s'associer la volonté de l'homme, que Dieu a faite aussi
souveraine (c'est le problème mais aussi la solution), il faudrait
modifier le texte composé par notre frère Dominique. Je ne suis pas
très doué pour ce type de formulation, mais ayant critiqué la
proposition de mon frère, je ne peux faire moins que de proposer une
alternative en demandant pardon de mon incompétence. Je
propose
la formule suivante :
"Dieu est Dieu avec
l'homme,
car c'est Sa Volonté.
L'homme n'est
homme qu'avec Dieu,
et il peut en faire sa volonté.
Ainsi,
les hommes ont besoin de Dieu
comme Dieu a besoin des hommes,
pour
qu'aboutisse le projet du Créateur
d'une humanité heureuse
et perpétuelle.
Faites-en votre projet !"
Desiderius
Faber
|
Réponse
Je comprends ce que vous voulez dire, mais je ne lis pas la phrase de
la banderole de frère Dominique comme vous la lisez.
Dominique,
selon moi, part d'un constat que tout le monde fait : Dieu est tout
Puissant, comme vous le dites, mais à l'évidence il n'exerce
pas
sa Puissance concernant l'homme.
En effet, la masse humaine
non
seulement rejette le plan édénique du Créateur comme le fit Adam (Rév d'Arès 2/1-5),
sans que Dieu n'intervienne, sans que Dieu n'enlève à l'homme la
liberté qu'il lui a donnée (Rév d'Arès 10/10),
mais
encore rejette Dieu lui-même comme font les païens, les
athées, etc, qui composent une bonne partie de cette masse.
En
conséquence, sur terre Dieu n'est reconnu Dieu qu'accepté par l'homme,
ce que Dominique raccourcit en "Dieu n'est Dieu qu'avec l'homme"
Disons
que si la formule de Dominique pose un problème, c'est qu'elle demande
à être expliquée ? Peut-être.
Il se trouve que le
commentateur suivant 147C40 pose une question parente de la vôtre.
|
28jul13 147C40
"En
cherchant Dieu," dites-vous, mais quel Dieu.
Dieu n'existe
pas. La preuve: le mal existe et si Dieu existait il pourrait le
vaincre, le supprimer.
Mais il ne peut pas. Il n'existe pas.
Je
crois qu'on appelle toute cette discussion sur Dieu est ou Dieu n'est
pas une théodicée.
D'ailleurs Jésus s'est décarcassé en vain
pour expliquer ce qu'est Dieu.
Il a souffert sur la croix
pour des prunes.
Tout ça c'est des bêtises.
Je
lis votre blog parce qu'il est intéressant et instructif à propos de
beaucoup de choses, mais quand vous attaquez la question de Dieu, alors
là non !
Dieu n'existe que dans votre tête.
André
et Marie-Louise A.
|
Réponse
L'argument
que vous avancez : Dieu ne peut exister, parce que
le mal existe, est ancien.
Cet argument athée fameux est en
fait le suivant, que je présente de façon plus
complète : L'existence même du mal que Dieu ne peut
vaincre prouve que le Dieu Bon et Tour Puissant dont parle la
religion n'existe pas, à moins qu'il soit un Dieu trop
faible pour vaincre le mal, auquel cas ce Dieu-là est sans
intérêt.
C'est la réfutation de cet argument qui a eu
pour nom théodicée, un mot fabriqué par le
philosophe Leibnitz vers 1710. Théodicée a aussi nommé
par la suite d'autres arguments comme la théologie dite
naturelle.
Je ne vais m'étendre ici ni sur la réfutation
des arguments athées sur l'existence du mal, ni sur leur
réfutation, ni sur la théologie naturelle, dite aussi
rationnelle.
Je vais seulement dire que si le prophète
Jésus dit en parlant de Dieu qu'Il fait briller son soleil
sur le bons comme sur les méchants et qu'Il fait pleuvoir sur
les justes comme sur les injustes (Matthieu 5/45), ce n'est
pas
pour reconnaître que Dieu est impuissant à punir les
méchants et les injustes, mais c'est pour dire que le mal est
une invention de l'homme créé libre (Rév
d'Arès 10/10), que c'est l'homme qui fait régner le
mal dans la nature (soleil et pluie), et que
l'homme est de
même libre de renoncer au mal et de revenir au bien.
Jésus
"en vain" ou pas en vain ne s'est jamais "décarcassé à expliquer qui
est Dieu." La question de la théodicée lui était inconnue. Celle-ci
a d'ailleurs très peu préoccupé la chrétienté primitive. Jésus n'a pas
davantage donné d'explication de la souffrance, pas plus qu'il n'en a
donné de ses propres souffrances. L'exégèse a démontré que les
"prophéties" qui présentent sa passion et sa mort comme voulues par
Dieu et nécessaires au salut des hommes ont été placées dans sa bouche
seulement après coup par la communauté des premiers chrétiens.
Jésus
a certes prononcé les paroles fameuses: "Non pas ce que je peux, mais
Ce Que Tu veux" mais ces paroles expriment justement le refus
catégorique de toute théodicée et signifie précisément l'attitude
muette de l'homme devant le Père comme cela avait été très bien vu dans
Job. Jésus n'a jamais pensé que la souffrance pût donner à l'homme des
raison de douter de Dieu. Ç'aurait été incompatible avec sa conception
de Dieu.
Pour Jésus le doute n'avait de sens que concernant
l'homme, quand le doute fait comprendre à l'homme qu'une situation est
capitale, qu'il joue son destin, qu'il est à l'heure d'une décision.
Je
me suis trouvé à l'instant de cette décision et j'ai dit: Dieu existe !
|
28jul13 147C41
En
cherchant Dieu, au-delà de tous ce que l’on peut décrire (Coran 12 et
6/100).
Chercher Dieu (YAWH) comme
l’oiseau cherche l’herbe
(i/15).
Chercher en dedans de soi et hors de
soi (pénitence et
moisson), l’Imperceptible, l’Invisible, Le Grand Glorieux
Obscur et Miséricordieux.
Je [me] serre tout contre Lui
quand je prie et
moissonne, je monte et je sais qu’ici tous est à accomplir et
rien n’est interdit.
Quand j’élève les mains, je suis de
demain !
Votre témoignage nous montre Son Visage (Bas les
masques (28/3, etc…).
Il nous porte à parler Son Langage
simple, Parole du Bon
et du Sage.
Comme
j’aimerais être poète de Dieu, mais j’essaie d’être à votre suite, et
là rien de poétique.
Alain M. d’Ile de France.
|
29jul13 147C42
Depuis
des milliers d'années combien d'hommes, de philosophes, de
théologiens, de scientifiques, essaient de définir Dieu, de Le prouver
ou de prouver son inexistence, et au bout du compte, rien, niet, nada
et même moins semble t-il ; on s'en éloigne sitôt qu'on veut L'enfermer
dans une définition, dans une idée.
C'est bien la preuve que
Dieu est au-dessus de toute description, insaisissable.
Michel
Potay est en fait le seul qui se dégage de tous les autres
humains vivants et qui peut en parler, puisqu'il est le seul à
avoir vécu le contact direct du Créateur et d'en avoir transmis la
Parole au monde. Et voila qu'il dit : "Dieu m'a parlé, mais depuis lors
je ne sais plus dire ce qu'Il est"
Quelle Libération !
quelle lucidité, il y a déblocage, comme Socrate se débloqua et pu
évoluer dés lors qu'il s'avoua que la seule chose qu'il savait, c'était
qu'il ne savait rien.
Enfin ! On peut avancer en se
concentrant à présent sur l"essentiel, non pas ce que Dieu Est, puisque
c'est une recherche sans fin, mais ce qu'Il nous dit : "La vérité c'est que le monde
doit changer [Rév d'Arès 28/7]. L'homme peut le faire,
parce qu'il est Mon Image
et Ressemblance [Genèse 1/26-27], qu'il peux retrouver
uniquement par la pénitence
que quiconque le veut peut faire et qui consiste simplement en : aimer
d'amour sagesse, pardonner le mal que vous font les autres, pratiquer
la paix, se rendre libre
[Rév d'Arès 10/10] de tous vos préjugés culturels,
rechercher continuellement l'intelligence
du cœur [32/5]
et appeler vos frères humains à faire de même car la vérité c'est que le monde
doit changer."
À propos de
la banderole de Dominique commentaire 147C10
Je
trouve pour ma part plus intéressent sa phrase "Dieu n'est Dieu qu'avec
l'homme" que la phrase proposée par Desiderius Faber : "Dieu
est Dieu avec l'homme, car c'est Sa Volonté."
[La phrase de
Dominique] me semble plus apte à provoquer des réactions de
contrariété et donc des échanges en perspective. Et puis,
selon le point de vue où on se place, ça me semble cohérent : Par
exemple, dans l’état actuel des choses, ce n'est pas l'ortie qui est image et ressemblance,
mais bien l'homme, et Dieu ne dit pas qu'Il a l'intention de remplacer
l'homme, si donc l'homme trouve Dieu au fond de lui, la disparition de
l'homme est bien la disparition de Dieu en l'homme.
Frère
Michel, vous dites :" Par suite, quiconque pardonne un homme ne lui
pardonne pas ses péchés — nul ne le peut — mais le mal que l'autre lui
fait, le mal que sa race a créé (2/1-5)."
Je ne vois pas
bien la différence entre le péché et le mal, ce n'est pas pareil ?
Xavier
H de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
Je ne peux
pas vous pardonner vos péchés — tous vos péchés, tout le mal
que vous faites contre la Vérité,
le Bien, vos frères
humains, etc. — mais je peux vous pardonner le mal que
vous me faites à moi.
Je n'ai pas écrit: "mais le mal" en
général ; j'ai écrit : "mais le mal que l'autre lui fait."
J'admets
cependant qu'en ajoutant "le mal que sa race a créé" j'ai porté le
lecteur à penser que je pardonnais aussi le péché en général,
alors que je voulais seulement dire: "le mal que sa race lui a donné
l'idée de me faire à moi."
Vous venez de mettre le doigt sur
une ambiguïté, que je corrige en écrivant: "Par suite, quiconque
pardonne un homme ne lui
pardonne
pas tous ses péchés — nul ne peut pardonner les péchés en général —
mais seulement le mal que
l'autre lui a fait."
Merci pour cette remarque,
mon frère Xavier, qui m'oblige à affiner le texte de mon entrée.
|
29jul13 147C43
Je
ne suis pas Pèlerin d'Arès. J'ai rencontré, il y a longtemps, des
frères de Rennes mais je n'ai pas pu m'entendre avec eux. Ils avaient
un local, une base de mission et de rencontre, à l'époque. Elle a dû
déménager ou elle a été fermée.
Vous posez la question de
Dieu "en cherchant" qui il est.
Je crois pour ma part qu'il
y a YHWH [Yahwé] de l'Ancien Testament (Bible juive) qui n'est pas
Dieu, mais un Dieu parmi d'autres dieux de l'antiquité païenne et il y
a enfin le vrai Dieu, le Père, révélé ou re-révélé par Jésus Christ, le
Nouveau Testament. Je dis re-révélé, parce que je crois que Jésus
redonnait au Créateur de la Genèse son vrai visage, que les Hébreux
avaient totalement escamoté pendant leur esclavage en Égypte et qu'ils
ont continué d'adorer sous Moïse.
Ce Dieu de l'Ancien
Testament, de Moïse, qui est encore celui des synagogues, est un faux
Dieu. La fameuse Loi ou Torah est une pure invention humaine. Les Juifs
sont des païens.
Éditer la Bible Juive avec la Bible
Chrétienne, sous une même couverture avec dessus le titre global
"Bible", a mené à l'erreur fondamentale de confondre les deux.
C'est
là en fait que se trouve le vrai problème.
Mais quel Dieu
avez-vous rencontré, vous, frère Michel ? À mon avis, ni l'un ni
l'autre, mais le vrai Dieu: "l'Invisibilité et l'Imperceptibilité... le
glorieux Obscur, le Miséricordieux et lointain Étalé (Rév
d'Arès ii/4), Qui vous visita en 1977."
Mais
croire à tout cela, je ne le peux... Je suis devenu incroyant. Pourquoi
est-ce que je lis votre blog alors? Pour m'accrocher à quelque chose,
je ne sai pas... Je me sens perdu.
Jean-François
Xavier M. de Bretagne
|
Réponse
Je ne me
pose pas la question de Dieu en comparant le Dieu Hébraïque (ou Juif)
de l'Ancien Testament avec le Dieu Chrétien du Nouveau Testament. Je ne
me pose aucune question de cette sorte ; je dis seulement: "Dieu
m'a parlé, mais
depuis
lors je ne sais plus dire
ce qu'Il est."
Je sais seulement ce que Dieu dit à l'homme
et ce qu'Il dit se trouve dans La
Révélation d'Arès.
Vous taxez carrément le Dieu
Hébraïque de païen et le séparez du Dieu de Jésus Christ. Ce n'est pas
nouveau. Ce fut la théorie de Marcion (originaire de Sinope, l'actuelle
Sinop turc sur la Mer Noire), un fameux "hérétique" de la chrétienté
primitive, qui avait créé sa propre église au 2ème siècle parmi les
églises, alors nombreuses, dont celles qui allaient aboutir à l'union
reconnue par Constantin (édit de Milan et concile de Nicée,
314-325).
Pour ma part, je ne sépare pas le Dieu de l'Ancien
Testament du Dieu du Nouveau Testament ou du Dieu de La Révélation d'Arès. Je
dis: "Je ne sais pas dire qui est Dieu," parce que je me méfie de mes
perceptions, je m'en méfie d'autant plus que je crois que les
perceptions humaines du Tout Autre sont inévitablement très
approximatives et changeantes selon les époques, les idées générales
qui courent à ces époques, les langues, etc.
Les Juifs
avaient et gardent (ou croient garder) de Dieu la perception des
disciples antiques de Moïse.
Les Chrétiens qui apparurent
dans la société méditerranéenne vers la fin du premier siècle eurent
une perception du Père très probablement différente de celle qu'avait
eue Jésus qui, étant juif, se représentait plutôt Celui Qui l'avait
envoyé comme les prophètes de la Bible Juive l'avaient perçu. Mais les
Chrétiens d'aujourd'hui ont-ils la même perception ? Difficile
à dire.
Moi-même,
comme homme, marqué par les idées de mon époque, de mon éducation, de
ma langue, les imprécisions, les parallaxes générées par mes
yeux, mes oreilles, mon
cerveau, etc.,j'ai une perception du Tout Autre qui ne peut pas être
une représentation pure de sa Nature. Je préfère donc dire honnêtement:
"Dieu m'a visité, mais je ne sais pas ce qu'Il est. Je sais seulement
ce qu'Il m'a dit, que vous trouvez dans La Révélation d'Arès."
La
distance prise par un homme du 21ème siècle, situé dans une culture
historique, scientifique, tout autre que l'antique, laisse imaginer
aisément la distance qui était déjà celle de Jésus lui-même, il y a
deux mille ans, par rapport à Abraham, deux mille ans plus tôt (4.000
and de nous!). Bref, aucune créature vivant dans le temps ne
peut percevoir avec une précision suffisante Dieu Qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
Ajoutons
que les Évangiles (Marc, Matthieu, Luc) étaient déjà non des récits et
des rapports purs de toutes interprétations, mais des témoignages
apportés par une communauté confessante, un début de religion !
Déchiffrer la Parole indépendamment de toute interprétation est
impossible à l'homme emporté par son époque, ses pensées, son
caractère, etc.
Mieux vaut dire: Je ne sais pas, ou à la rigueur
et tout au plus mieux vaut parler de "l'Invisibilité et de
l'Imperceptibilité... du
glorieux Obscur, du Miséricordieux et lointain Étalé (Rév
d'Arès ii/4), Qui me visita en 1977."
Mais cela fait ressortir quelque chose de prodigieux: la Folie de Dieu !
La Folie de Dieu exprimée par les prophètes,
par Jésus,
par Mikal...
Oui, Folie, Bonne Folie, Folie d'Amour, Folie
d'un Tout Puissant qui par Amour, renonce à sa Toute Puissance en
rendant l'homme libre,
absolument libre,
si absolument libre
(Rév d'Arès 10/10) qu'il peut Le rejeter, Lui Dieu !
Les
athées sont ceux qui ne voient pas cette Folie. Et pourtant, ces
athées, ne seraient-ils pas ici et là capables de folie eux aussi,
capables de commettre les pires folies pour une femme qu'ils aiment,
pour leurs enfants qu'ils aiment, pour une passion qui les habitent ?
Ces athées sont bien l'image
et ressemblance
du Père. Pourquoi ne comprennent-ils pas que ces versets 1/26-27 de la
Genèse sont peut-être les plus révélateurs de ce qu'est l'homme ?
Avoir
la foi, c'est comprendre plus que l'on ne peut comprendre de soi par la
seule raison raisonnante, cette minuscue logique de rien du tout !
Ayez
la foi ! La foi, c'est... contrairement à ce que les rationnaliste
pensent, qui pensent que croire est une précipitation irraisonnée de
l'esprit... la foi, c'est un acte de patience maximale. Parce que
croire, c'est
s'engager sur un chemin, un très long chemin — les sentiers vers les Hauteurs
Saintes —
au bout duquel on ne trouve rien de précis, mais une certitude qui,
quoiqu'imprécise, floue, obscure, dit que l'homme n'est pas un animal
qui obéit aux lois naturelles mais une créature qui peut leur échapper
par la pénitence.
Heidegger,
l'existentialiste, disait que (dit de mémoire) "C'est à partir de la
réalité de l'être humain — qui n'est pas la réalité de l'animal — qu'on
trouve l'essence du sacré. Ce n'est qu'à partir de l'essence du sacré
qu'on trouve l'essence de Dieu." Regardez-vous bien et vous finirez par
regarder Dieu, même si vous n'en avez qu'une vision obscure. Une vision
obscure n'est pas l'absence de vision.
Avoir la foi, c'est aborder
la question de l'être, qui tôt ou tard laisse transparaître derrière
l'être l'Être, et quand l'évidence qu'il y a un Être derrière l'être
est une déduction logique, raisonnable et, pour l'esprit posé,
inévitable, vous abordez la Parole dans un esprit de modestie totale,
d'inintellectualisme, donc de Lumière.
Ces choses-là, c'est vrai, ne sont perceptibles qu'à un esprit
profondément modeste et honnête.
Si vous
n'êtes pas comme un de ces petits enfants..., disait Jésus.
Il
n'y a plus de local de mission à Rennes, mais il y en a un à Lorient,
rue du Port (je n'ai pas le numéro en tête et comme je suis encore en
voyage, je n'ai pas ma documentation). Si vous passez par Lorient,
prenez cette rue par un bout et suivez-la, vous tomberez sur la
boutique de la mission lorientaise, dont la devanture vient d'être
refaite à neuf. Vous êtes peut-être un épis mûr qui
s'ignore.
|
30jul13 147C44
Dieu ? Mais ceux qui ne veulent pas de Dieu sont indécrottable !
Depuis un an je m'escrime à convertir à Dieu un cousin, athée forcené,
et je n'y arrive pas.
Alors, si même l'idée de Dieu est inacceptée, toute explication de ce
qu'est Dieu est encore plus inacceptée.
"En cherchent Dieu" ne peut intéresser que des croyants.
Vous perdez votre temps, Frère Michel, à essayer d'expliquer ce qu'est
Dieu à des mécréants.
Charles S. d'Île de France
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Réponse
Mais je "n'essaie pas d'expliquer Dieu à des mécréants"
Cette entrée 147 est celle d'un
croyant qui parle à d'autres croyants.
Ceci dit, le Semeur est
passé (Rév d'Arès 6/2). Le Père, de ce fait, ne nous
envoie pas convertir, mais moissonner.
Si
vous vous échinez à faire croire un incroyant qui n'a pas au fond de
lui le moindre germe de métaphysique, la moindre racine de foi, vous
martelez sans rien lui démontrer. Dieu et les réalités spirituelles ne
réapparaissent que là où quelques signes d'eux, même faibles,
demeurent. Sinon la "raison raisonnante" finit par s'indigner.
Le résultat, vous le constatez : Aussi nul que si vous vous démeniez
pour masser une jambe de bois dans l'espoir de la déraidir.
Criez avec trop d'insistance que Dieu existe et qu'il faut faire pénitence
pour retrouver son image
et ressemblace
et vous finirez par paraître comique à votre interlocuteur. La croyance
est une affaire sérieuse, à la longue risible pour les incroyants.
C'est pourquoi Jésus avertissait: Ne
jetez pas les perles sous les pattes des porcs (ou des chiens) !
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01aou13 147C45
En cherchant Dieu...
Par une de ces chaudes journées d'été ou aucun air ne circule, ma
compagne et moi flânions sur le banc d'un square ombragé du quartier
Saint-Genès à Bordeaux. Soudainement, une personne d'un certain âge,
sûre d'elle, s'avança vers nous d'un pas décidé, suivie par une
demoiselle beaucoup plus jeune — à peine majeure — et beaucoup plus
effacée. Ayant parcouru la distance nous séparant, la dame nous tendit
une brochure ouverte sur une page intitulée "Comment votre famille
peut-elle être heureuse ?" Elle dit, d'un air convaincant (je transcris
de mémoire, ce ne sont pas les termes exacts): "Voulez-vous savoir les
bonnes nouvelles qu'apporte la Bible ?"
Il me sembla alors reconnaître le style des Témoins de Jéhovah. Je
répondis du tac au tac: "Oh mais la Bible on connaît !". S'ensuivit un
riche échange sur différents sujets : La validité d'une interprétation
mot-à-mot de la Bible, l'existence ou non de Satan, la liberté de
l'homme, l'image et
ressemblance, le
péché, etc.
Il faut savoir que les témoins de Jéhovah sont très expérimentés en
mission de rue et la liste de leurs arguments et contre-arguments n'a
d'égale que leur érudition sur les textes sacrés et l'histoire des
religions. Entendre la vieille dame citer des passages de la Bible
(avec les références et tout !) était impressionnant. Ma compagne,
attentive, mais peu intéressée par la liste interminable de citations
et d'arguments que la dame nous servait, lui posa la question toute
simple: "Mais qu'est-ce qui vit au fond de votre cœur ? L'essentiel
n'est-il pas de faire le Bien,
qu'on soit témoin de Jéhovah, qu'on soit croyant, chrétien, musulman,
ou athée ?". Silence gêné. Non, pour être sauvé, il faut être
témoin de Jéhovah, enfin... c'est quand même mieux.
Tout en comprenant que cette discussion n'aboutirait à rien, nous
parlâmes néanmoins des événements d'Arès, de l'existence d'un prophète
authentique vivant, de la
pénitence, du
changement du monde, etc. Elle semblait découvrir notre
existence. Nous vîmes que l'idée même que Dieu fût revenu sur Terre
était pour elle inenvisageable, puisque "c'est marqué dans la Bible
[qu'il] ne reviendra pas", avec citation en prime. Lorsque je lui
disais que nous ne savions pas trop ce qu'était Dieu, mais que le fait
que nous soyons image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) faisait de nous des Dieux en
puissance, nous suffisait, elle sembla offusquée : "Il ne faut
peut-être pas trop exagérer, là vous allez un peu loin." Oups,
blasphème ! Ayant, semble-t-il, épuisé sa liste d'arguments, elle coupa
court à la discussion tout en nous gratifiant néanmoins d'une très
chaleureuse poignée de main. Peut-être avait-elle apprécié l'échange.
Bref, cette dame semblait avoir trouvé Dieu.
Sa conception étant à des années-lumières de ce que vous décrivez dans
cette dernière entrée. Elle avait essayé de nous convertir à sa foi de
toute sa force de conviction. Rigide, sclérosée, cristallisée à jamais
dans une lecture mot à mot de la Bible, réfutant tout autre point de
vue par une citation ou un fait historique, enseignant au peuple ce qu'il
doit comprendre (Rév d'Arès 3/8).
[Elle avait] une foi glacée, quasi-mécanique. Je me moque un peu, mais
je ne préjuge rien du bien
qu'elle peut accomplir
dans sa vie. Nous respectons toutes les formes de foi. Vous avez votre religion, ce
n'est pas la mienne [Coran 109], et puis de toute
façon le
Créateur n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/5).
Simplement, je préfère ma foi de Pèlerin d'Arès, vivante, ouverte et libre, qui par la
Parole révélée à Arès, montre un
sentier vers les Hauteurs, lent et laborieux, mais
accessible et libérateur !
Le frère
(qui) voit clair sort (par) sa tête, monte dans Ma Main. Sa tête
(devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive verse la pluie,
la forêt couvre sa jambe [Rév d'Arès xvi/18].
Cet échange nous a permis de connaître un peu mieux les Témoins de
Jéhovah. Étant donné l'essor que le mouvement connaît, et sa présence
marquée dans les rues bordelaise, il va falloir que nous apprenions à
partager l'espace, et pour cela apprendre à nous connaître.
Comme vous dites souvent, "la mission est une affaire de terrain."
Malgré son érudition, elle ne semblait ni connaître La Révélation d'Arès,
ni le nom de Michel Potay. Feignait-elle l'ignorance ?
Je profite de ce message pour vous souhaiter un joyeux anniversaire
avec retard, et un très très joyeux anniversaire de mariage, en avance.
Une pensée fraternelle pour tous nos frères et soeurs qui ne pourront
pas se rendre à Arès pour le pèlerinage cette année.
Florian d'Aquitaine
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Réponse
Je ne suis pas étonné que cette dame des "Étudiants de la Bible" (nom
originel des Témoins de Jéhovah) fondés aux USA par Charles Taze Russel
entre 1870 et 1900 puis refondés par Joseph Franklin Rutherford vers
1920 ignorât l'existence de
La Révélation d'Arès et de son témoin, Michel Potay. La
raison en est simple:
La foi singulièrement rigide de ces croyants n'a jamais cessé d'être
critiquée, même vilipendée, parfois bafouée et insultée, par toutes les
religions, tous les mouvements politiques, les antisectes, etc., sauf
par nous. Leur Collèger Central le sait.
De plus, j'ai pris personnellement et officiellement leur défense lors
des déboires que leur a causés en France l'administration fiscale, je
n'ai pas caché ma joie en apprenant leur victoire juridique. Leur
Collège Central le sait aussi.
Pas par reconnaissance — ils ne sauraient être reconnaissants au
"satan" que je suis —, mais par civilité suite à l'amour fraternel et à
l'absence de jugement et de nuisances que nous leur avons montré,
quoique nous ne partagions pas leur théologie, il s'en faut de
beaucoup, ils nous ont exclus de la liste des mouvements à combattre
dont ils informent régulièrement leurs "évangélisateurs". Ils ont
adopté à notre égard une attitude de silence, voire d'ignorance.
Nous ne saurions partager l'extrême fondamentalisme de leurs vues, mais
il y a quelques points communs entre eux et nous. Le principal me
semble être le fait qu'ils sont comme nous des chrétiens non
trinitaires. Ils ne croient pas que Jésus est Dieu. Mais ils croient
que Jésus est l'archange Michel... Passons !.
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01aou13 147C46
Où trouver la force mieux qu'en soi-même — La force de croire comme la
force d'accomplissement.
Quand je découvris La
Révélation d'Arès en 1990, mon désarroi fut immense,
surtout lorsque je vous entendis parler de votre expérience
surnaturelle au Palais des Quatre Vents à Lorient : Votre
rencontre avec Dieu Je me sentis tellement terre à terre avec
mes idées étroites d'homme banal que je ne pus rester plus longtemps
vous entendre. Désemparé, je sortis avant la fin de la présentation.
Le choc fut violent. Certainement un ange m'accompagna à partir de ce
moment, car ma foi n'était pas encore plantée dans la parole de Dieu,
elle partait d'une évidence que je dirais naturelle, mais qui n'était
pas encore rattachée aux messages prophétiques qu'on pouvait lire dans
la Bible et le Coran. À ma manière, je dus mettre ma foi à l'épreuve
pour faire entrer ce Dieu en moi parce que sa Parole ne se discute ni
ne se tait, elle est entière et une. Le passage est étroit donc… et il
reste étroit toute une vie — Qui
peut savoir qui est sauvé qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3)
Esclave d'une clop [une cigarette ?] en guise d'antidépresseur, qui ne
se nomme pas ainsi, mais qui l'est malgré tout, je décidai de stopper
net ma consommation et de mettre mes pas dans les pas de Dieu. Père de
cette Parole incomparable et prometteuse pour ce monde malade du péché
et d'abord pour celui qui s'y fie et engage tout son être, je pris mon
destin d'homme en main. Dieu serait mon appui désormais.
Celui qui ne connaît pas le contenu de son cœur ni la teneur de sa foi,
je l'invite à se mettre à l'épreuve par la pénitence et la moisson d'âmes.
Cette épreuve devient vite une évidence. L'enfant orgueilleux naît des
systèmes, ne résiste pas longtemps au réveil du dieu. La conscience
salutaire qui décide un jour que tout doit changer en soi
témoigne d'une renaissance, celle d'un dieu qui n'est dieu que s'il
pardonne, fait la paix, lutte contre ses peurs et ses préjugés,
retrouve l'intelligence
du cœur (Rév d'Arès
32/5) et devient absolument libre (10/10).
Pascal L. de Bretagne-Sud
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Réponse
"Où trouver la force mieux qu'en soi-même ?" Absolument, mon frère
Pascal. L'Image et
ressemblance de la Force
est au fond de chaque homme. La pénitence lui en
montre le chemin. Quand il l'atteint dans ses profondeurs, il découvre
qu'elle est aussi autour de lui, autour de la Terre, autour de l'Univers. La foi
est le va-et-vient entre la force intérieure du pénitent et la Force
universelle du Père.
C'est ainsi que l'homme est graduellement fait un Dieu (Rév
d'Arès 2/13).
Sachez,
Pascal, que si "désemparé, vous êtes sorti avant la fin de la
présentation," c.-à-d. avant la fin de mon exposé à Lorient, moi je
m'étais senti tout aussi "désemparé" quand, en 1974, Jésus m'était
apparu et m'avait parlé. Pour moi aussi "le choc fut violent". Moi
aussi j'ai finalement refusé de fuir et j'ai emprunté "le passage
étroit qui reste étroit toute la vie"
Il faut donc faire le premier pas, de toute façon. Et vous l'avez fait,
comme je l'avais fait.
Par
ce mouvement de notre volonté non seulement nous avons fait...
disons... notre premier miracle, mais d'une certaine façon nous avons
mis un pied hors de l'Histoire. Nous sommes sortis de l'Histoire. Parce
que l'Histoire, contrairement à une image qui court et qui est fausse,
ne bouge pas: L'Histoire, c'est toujours les mêmes mensonges, les mêmes
injustices, les mêmes horreurs, qui tournent en rond. Nous, nous en
sortons.
Nous n'avons pas répondu à l'Appel de Jésus suivi 44 mois
plus tard de l'Appel du Créateur (1977) par goût de la métaphysique ou
de la foi vue sous le jour des idées abstraites. Nous avons répondu à
quelque chose que nous avons compris confusément puis mieux ensuite,
une manière très particulière, la manière une fois de plus manifestée,
que Dieu a d'agir sur le cœur de l'homme pour le sortir de l'Histoire,
pour le retourner, lui montrer au loin, très loin, très très loin, les
rivages d'Éden de l'autre côté de la
Mer et souffler
dans les voiles de son vaisseau.
Nous avons ainsi hissé une voile qui est la
caractéristique la plus évidente de tout phénomène réellement
spirituel, à savoir le mouvement, le changement. C'est
tout le contraire de la religion qui est fixation d'idées qu'elle se
refuse à faire bouger.
Changement,
évolution. Je vous ai vus cet été prier, vous et votre épouse
Françoise, au Pèlerinage et j'étais dans la joie, parce que vous
n'étiez pas là en moumias,
mais en pélerins qui bougent, qui changent,
qui avancent.
Peut-être un jour, un Jour
(Rév d'Arès 31/8), nous redeviendrons immuables
comme Dieu est immuable, mais en attendant nous devons bouger beaucoup.
Être
Pèlerin d'Arès, c'est voir l'avenir, foncer vers l'avenir et non, comme
fait la religion, se tourner vers un passé qu'il faudrait conserver tel
quel à tout prix. Être Pèlerin d'Arès, c'est entrer dans un examen
critique permanent de l'homme spirituel par rapport à l'homme
religieux, et plus encore à l'homme rationaliste, face au changement tel
qu'il doit se faire pour sauver l'homme et le monde des hommes.
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01aou13 147C47
Dans ma représentation personnelle et sans doute un peu enfantine de
Dieu, je vois mon père, mon père biologique.
Mais Dieu n'est-il pas notre Père spirituel ?
Il nous rappelle encore et toujours à la droiture et au bien. Pourtant
il nous laisse libres de ne pas écouter.
Mon père m'a un jour dit une phrase qui pour moi résumait assez bien
une facette de nos relations : "Moi, je dis ce que j'ai à dire, et toi,
tu fais ce que tu as à faire." Ce qu'il voulait dire par là, il me
semble, c'est que l'essentiel était que je suive le chemin de ma
conscience spirituelle profonde, tout en faisant ce qui est nécessaire
à chaque être humain (études, socialisation...), mais qu'il était
évident que souvent il ferait des remarques, il me dirait ce qu'il
pense de mon chemin.
C'est son droit de réponse. Et La
Révélation d'Arès est, il le dit souvent, le "droit de
réponse du Créateur après quelques millénaires de judaïsme, 2000 ans de
christianisme et 1500 ans d'islam".
Parfois, beaucoup de personnes qui ne sont pas Pèlerins d'Arès
s'offusquent un peu de cette phrase que je cite et qui me paraît
importante : Écoute
Israel, l'Éternel est notre Dieu (Shema Israel, Deutéronome 6/4).
Ces quelques mots tout simples et pourtant tellement obscurs : Ils ne
nous apprennent rien sur Dieu. Si ce n'est que c'est "l'Éternel".
Ce que je dis dans la vie de tous les jours pour expliquer comment je
ressens ce début de la Shema est : "Dieu n'est pas dans le frigo. Dieu
n'est pas dans la mode, dans l'éphémère, dans la jouissance pure et
dure qui nous rend euphorique un instant et laisse une vallée de ruine
stérile. Dieu est l'Éternel. Si, dans nos cœurs, nous réveillons notre
conscience, quelque chose qui va au-delà du circonstanciel, on se
rapproche de l'Éternel, d'une certaine manière.
C'est pourquoi les Pèlerins d'Arès ne considèrent les notions de bien et de mal qu'extrêmement
peu relatives: le bien
et le mal,
dans le fond, nous savons tous ce que c'est. Nous pleurons tous quand
on nous blesse. Alors pourquoi continuer à tergiverser sur le sens de
ces deux mots ?
Pour finir, je citerais une phrase qui n'a peut-être pas grand rapport
avec le sujet, mais que j'utilise beaucoup dans la mission, pour
ramener à l'essentiel une conversation qui tourne à la polémique:
"Regardez Gandhi. Peu de gens savent qu'il était hindou, certes, mais
qu'il croyait également dans la Bible et avait un profond respect pour
ses frères musulmans qu'il considérait également comme ses frères de
foi. Mais tout le monde se souvient qu'il a mené son pays à
l'indépendance par la non violence. Qu'il a refusé de prendre les armes
pour libérer sa nation, et qu'il était également opposé à la création
du Pakistan. Il croyait à la capacité de l'homme à aimer son prochain
comme lui-même. Et sa paix, tout le monde s'en souvient. Son "Tous les
hommes sont frères", tout le monde le connaît. C'est pareil pour vous.
Quand vous serez mort, quand vous ne saurez plus où est la main, où est
lœil, où est la jambe, tout le monde s'en fichera de ce que vous aurez
pensé et ne le saura peut-être même pas. En revanche, ce que vous aurez
fait, le monde s'en souviendra, et c'est cela qui laissera une trace de
votre passage sur cette Terre."
Sacha P. d'Ile de France
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Réponse
Gandhi n'était pas hindou, mais
djaïn. Cela n'enlève pas sa valeur à votre argument basé sur Gandhi
comme libérateur d'hommes soumis à un colonisateur.
Mais cela explique la non-violence de Gandhi.
Le
djaïnisme aussi bien que d'autres religions de l'Inde a pour base le
dogme de la transmigration des âmes accepté comme un axiome par l'Inde
tout entière. La vie n'est pas, au regard des Indiens, un accident
entre deux éternités; elle est la suite d'une série infinie
d'existences. La perspective de transmigrations de l'âme à l'infini,
donc de vies sur terre qui n'en finissent pas, ce qui est plus une
source de souffrances que de joies, n'est pas réjouissante. Aussi les
Indiens ont-ils toujours demandé à leurs guides religieux le bon moyen
de s'en échapper afin de goûter à jamais la béatitude du repos. C'est
ainsi que le djaïnisme, comme le bouddhisme, résume en trois joyaux
(tri-ratna) sa théorie de la délivrance. Ces trois joyaux sont la
perfection de la foi, la perfection de la connaissance, la perfection
des pratiques. La non-violence fait partie chez les djaïns des
conditions de cette perfection, donc de cette délivrance. Ceci dit de
façon très simplifiée.
J'aime beaucoup votre commentaire, ma petite sœur Sacha.
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02aou13 147C48
Rectification
apportée à ma réponse 147C16 :
Un petit mot pour vous saluer et vous dire que j'ai pensé un peu plus à
vous le jour de vos 84 ans
[...].
La sœur Anni insiste pour que je vous demande si vous avez bien reçu sa
seconde lettre vous expliquant que la lettre de la mairie venait de
Nancy et pas de celle de Metz; elle souhaitait que cela soit corrigé
dans les commentaires de votre blog 14jul13 ---> 147C16.
Bonne troisième période de pélérinage de Feu 2013 à
vous et à sœur Christiane;
Sophie R.--G. de Metz
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Réponse
Merci pour vos vœux d'anniversaire.
Sœur Anni de Metz est de ceux et celles, assez nombreux chez les
Pèlerins d'Arès, qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas
d'abonnement à Internet ou qui ont les deux mais qui s'en servent très
peu ou très mal. Elle vous a donc demandé de m'adresser cet eMail.
Dites-lui bien que je suis rentré de voyage hier après-midi 1er août et
que j'ai trouvé sa lettre qui me demandait de rectifier l'erreur de ma
réponse 147C16.
L'interdit de distribution de tracts concerne la ville de Nancy et non
celle de Metz.
Ceci dit, je me demande pourquoi c'est une sœur de Metz et non une sœur
de Nancy qui m'a adressé une copie du courrier de la mairie de Nancy ?
Simple remarque en passant. Ne vous donnez pas la peine de répondre.
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02aou13 147C49
Je trouve que Dieu est parfaitement descriptible.
Quand je lis cette éntrée 147 je me demande si c'est bien Dieu Qui vous
a parlé.
J'ai parlé de Dieu au rabbin de ma synagogue en lui demandant Qui était
Dieu et comment pouvait-on le décrire?
Il
m'a parlé de Dieu pendant un quart d'heure et il s'est arrêté parce que
j'étais pressée, je devais partir, mais je suis sûr qu'il aurait pu en
parler une bonne heure.
Vous, en quelques lignes vous dites: "Je ne sais pas ce qu'est Dieu."
Dieu est parfaitement bien connu et si on le décrit peu, c'est
seulement parce que les mots manquent.
Je m'intéresse à La
Révélation d'Arès depuis que des missionnaires de
Marseille m'en ont parlé. Il y a assez longtemps.
Je
trouve quelque chose d'assez proche de la foi juiive dans la foi du
Pèlerin d'Arès, mais j'ai un peu peur que votre excès d'honnêteté ou
votre manque de confiance en vous fait que vous restez sur les doutes,
des incertitudes, du vide... enfin presque du vide.
Si vous avez été témoin de Dieu
comme Moïse l'a été, vous savez tout sur Dieu.
Tout ce que nous avons besoin de savoir.
Le reste ne nous intéresse pas.
Mireille de Provence
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Réponse
Aucun astrophysicien ne niera les mystères, nombreux et profonds,
relatifs à l'univers. Idem pour le mystère relatif au Créateur, Dieu.
Ce mystère ne sera peut-être même pas élucidé, quand, ayant laissé nos chairs pourrir sur
les rivages de la Terre, nous ne serons plus que des âmes parcourant
l'espace infini comme des comètes (voiir ch.vi de La Révélation d'Arès).
D'ailleurs, Dieu Lui-même n'impose pas comme
un impératif que nous Le connaissions et L'expliquions parfaitement. Il
inspire simplement à chacun de nous de retrouver au fond de lui-même ou
d'elle-même son image
et ressemblance (Genèse 1/26-27) par la pénitence (Rév d'Arès 30/10-11)
et de finir ainsi par restaurer Éden.
Dieu existe. Savoir cela suffit.
Il n'est pas interdit de savoir, certes pas, mais en cherchant Dieu on
n'apprend pas grand chose, sinon l'honnêteté, et quelques petites
leçons comme celles tirées de sa Parole: Le Sermon sur la Montagne, la
pénitence, mais ce que nous pouvons apprendre de sa Nature
est toujours très tempéré par nos faibles moyens intellectuels comme
spirituels et par l'époque métaphysiquement opaque dans quoi nous
vivons.
Les petites leçons que nous apprenons "en cherchant Dieu" proviennent
de la marmite ou mijotent nos repères présents et nos espoirs pour
l'avenir. C'est assez dire si l'imagination peut vite prendre le pas
sur nous. Soyons prudents.
D'ailleurs, l'idée que nous nous faisons de Dieu change sans cesse
puisque nous mêmes
changeons nos vies sans cesse, du moins si nous sommes de
vrais pénitents. L'idée
de Dieu que peut se faire un Pèlerin d'Arès de 2013 n'est pas la même
qe l'idée qu'il pouvait se faire en 2003, en 1993, en 1983 et
radicalement différente de celles que pouvait s'en faire un croyant
quelconque de 1913 ou de 1813, 1713... 1213... 713 après J-C et 213
avant J-C.
Cela ne veut pas dire que l'idée que nous nous faisons de Dieu
aujourd'hui est plus valable que celle que s'en faisait un juif de l'an
213 avant J-C. Nous ne reléguons pas les idées des vieilles générations
aux cendres de l'âtre Antique. Nous disons seulement: Ces différences
de vision, de conception, montrent surtout que nous ne savons pas grand
chose, en fait.
Nous ne savons pas plus de Dieu que nous ne savons de l'avenir dans 100
ans, 1.000 ans. Nous pouvons seulement avoir une idée de Dieu, Qui nous
a parlé sur le Mont Sinaï, au Mont Horeb (Muhammad) ou àn Arès, comme
nous pouvons seulement avoir une idée de ce que sera le monde dans
1.000 ans.
Dieu ne se décrit pas Lui-même. Il nous parle et nous dit: Revenez en
Éden ! Et c'est déjà beaucoup.
Grégoire de Nysse, fameux évêque d'un évêché aujourd'hui disparu
(probablement près d'Harmandali en Turquie moderne), très vénéré dans
l'église orthodoxe, qui fut mon église, comparait Dieu à une source
bouillonnante. Voilà ce qu'il en disait dans une traduction du grec
initial qu'un confrère prêtre fit il y a 40 ans: "Tandis qu'on approche
de la
source, les yeux s'émerveillent voyant l'eau inépuisable, jaillissant
constamment. On ne peut pourtant pas dire qu'on a vu toute
l'eau. Comment pourrions-nous voir ce qui est caché dans les entrailles
du sol ? Qu'en conclure ? Ceci: Quelque soit le temps
passé à
la source, on n'en pourra jamais voir que le commencement. L'eau (on
pense à l'Eau de La Révélation d'Arès)
ne cesse pas de couler dans un perpétuel bouillonnement. C'est la même
chose quand on fixe son regard sur Dieu et sa Beauté Infinie. On Le
redécouvre constamment, toujours comme quelque chose de nouveau et de
merveilleux."
Dieu ne cesse pas de se révéler Lui-même et l'homme ne cesse pas de Le
chercher. Le Royaume de
Dieu,
dont Jésus parlait, n'existait pas encore, mais aujourd'hui ce Royaume
et... Dieu Lui-même n'existent toujours que dans l'avenir.
Ne vous
souvenez pas des vieux événements, des choses d'autrefois, ne
réfléchissez pas !
Voilà que Je
fais du nouveau.
Ça germe
déjà... Ne le voyez-vous pas ?
Oui, je vais
tracer en sentier dans le désert,
des rivières dans la steppe
(Isaïe 43/18-19).
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03aou13 147C50
Je ne suis pas une grande croyante. Je ne suis qu'une catho avec la foi
du charbonnier [=croyance naïve de l'homme simple], mais je m'intéresse
à La Révélation f'Arès
depuis que je l'ai trouvée à Montceau les Mines. Je ne l'ai pas
achetée. J'ai noté la référence du site michelpotay.info et je l'ai lue
dans ce site.
Mais surtout je suis votre blog qui est une mine de lumière. Oui, pour
une fois la lumière vient d'en bas, de vous, frère Michel, un [puits?]
dont monte la lumière. Votre blog m'a transformée.
Cette page de commentaires m'a spécialement instruite.
Je suis transformée par sa lecture. Vos réponses à Mireille [147C49}, à
Pascal |147C46], à Jean-François Xavier [147C43] et d'autres, Martial
[147C22], Alain-Jacques [147C25] et Serge [147C37]. Je vois Dieu et
surtout l'histoire des hommes et de Dieu d'une façon toute différente
de celle qu'on m'avait apprise.
Vous avez raison de rappeler que l'idée qu'on se fait de Dieu et des
hommes qui ont eu des contacts avec Lui varie selon les moyens
intellectuels du moment, des mots du moment, des mœurs. Mais en fait,
comme vous dites aussi, l'Histoire est immobile, elle ne bouge pas, ce
sont toujours les mêmes joies et les mêmes drames sur terre, la même
exploitation de l'homme par l'homme. Il faut en sortir !
Il faut en sortir !
Mais comment arrivez-vous à faire comprendre tout ça aux gens ?
Vous mettez dans la vie religieuse ou spirituelle — appelez-la comme
vous voulez — une façon de penser toute nouvelle ou peut-être toute
ancienne mais qui n'a été digérée que par quelques hommes et femmes
par-ci par-là, mais tout autour de nous, les journaux, les romans, les
discours à la radio et à la télévision étouffent cette façon de penser
et aplatit les monde sous le marteau-pilon des habitudes de penser
paresseuses qui permettent aux pouvoirs politiques, [judiciaires],
scientifiques de dominer toujours.
C'est peut-être pour cette raison que La Révélation d'Arès
parle d'un petit reste.
J'ai trouvé le même problème chez les bouddhistes. Bouddha enseignait
d'une façon tout à fait différente des sermons des brahmanes, mais en
fait les soi-disant "bouddhistes" d'aujourd'hui fonctionnent comme
fonctionnent les cervelles paresseuses qu'exploitent les religions.
Voilà qui explique votre entrée 145 "des bouddhistes assassins". Vous
vous étonnez que des soi-disant "bouddistes" avec une robe rouge ou
jaune tuent ? Ils tuent au nom de Bouddha comme les curés et les moines
tuaient au nom de Jésus.
Berlusconi vient d'être condamné à la prison, mais comment imaginer que
cet homme, même si c'est un numéro de music-hall politique, qui a
redressé l'économie industrielle italienne, qui est assez riche pour se
dispenser d'être pick-pocket puisse être condamné à la prison comme un
pick-pocket ? Voilà deux états d'esprit, deux façons de lire
la loi, l'opposition d'une intelligence très au-dessus de la moyenne et
de la haine qu'ont les "juges rouges" pour les intelligences très
au-dessus de la moyenne. Bescusconi a quatre fois plus de vitalité que
les juges [amorphes]. C'est dans des histoires comme ça qu'on voit le
clash entre deux façons de penser, celles supérieures, généreuses et
rares comme la vôtre et celles agglutinées les uns aux autres des minus
par milliards qui se sentent mieux avec des idées [haricotées ?] dont
sont tout juste capables leurs cervelles paresseuses, que l'école a
pour mission d'endormir, de rendre dociles.
À sa façon Berlusconi est un prophète et cela ne peut qu'être
vomi par la masse. C'est pareil pour vous, à qui Dieu a parlé, je n'en
doute pas une seconde, et qui serez rejeté pareillement..
Agnès F.
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Réponse
Je me suis permis de corriger les innombrables fautes d'orthogrpahe et
de syntaxe qui grêlaient ce commentaire reçu en style télégraphique,
probablement composé sur un iPhone ou quelque chose comme ça, à la
manière que mes petits enfants appellent "de SMS".
J'espère ne pas avoir déformé votre pensée en la réécrivant en français.
La fin de votre commentaire m'a particulièrement intéressé.
Non parce que vous parlez de Berlusconi, dont, j'en ai bien
peur, la condamnation fera plus de mal que de bien à l'Italie, mais
parce qu'elle parle des "cervelles paresseuses". Quand la loi est
appliquée sans discernement, elle aboutit à des sentences sans
discernement. C'est comme la guerre, on envoie — par "esprit de
justice" tout le monde sans discernement au front où le savant, le
médecin génial, le poète merveilleux, l'homme de lumière est tué comme
le clochard alcoolique et nigaud, le charcutier prudhommesque,
l'emballeur abruti, et on dit: C'est la démocratie!
Oui, les "cervelles paresseuses" sont toujours par milliards assises
sur les idées reçues dont la loi, qui décharge les juges de tout effort
de jugement réel et couvre leurs perplexités du digne voile de la loi,
est une des expressions. Ce n'est pas pour rien qu'on représente
souvent la "justice" sous la forme d'une belle femme dont le bras tient
une balance, mais dont les yeux sont bandés.
Faire en sorte que La
Révélation d'Arès ne soit pas vue par les cervelles comme
un produit d'imagination ou produit de superstition, mais comme une
réalité qui place l'homme face à la Pensée Créatrice et le pousse à
réfléchir à son tour, tel est un des buts de notre mission. Restituer
la vérité des sources, l'honnêteté du témoin, la réalité de notre
humanité malade, la nécessité d'en sortir, l'indication que la pénitence suffira
pour cela et permettra aux hommes de se regarder autrement, etc., voilà
qui fait le mérite de nos missionnaires. Il faut redonner aux cervelles
une profondeur de champ, une hauteur de vue, qu'elles ont perdues sous
"le marteau-pilon des habitudes de penser."
Oui, nous revivifions les pensées, nous essayons de redonner aux hommes
"quatre fois plus de vitalité" que l'école rationnaliste n'en donne.
Nous montrons de nouvelles fracture transversales pour dépasser l'état
actuel du monde et le changer,
en nous infiltrant dans l'avenir par la Parole
de Dieu. Nous apportons une contre-culture.
Alors, évidemment, nous nous heurons au mur des habitudes, au mur de la
citadelle
des habitudes.
Notre génération vit à la lumière des écrans de cinéma, des écrans de
télévision, des haut-parleurs et des écouteurs, des bandes dessinées,
des romans couronnés par des jury qui veillent à ce que tout soit bien
dans l'ordre de fonctionnement des cervelles, et là où les écrans, les
écouteurs et l'imprimerie ne suffisent pas, à la lumière artificielle
des hallucinogènes. Nous avons, nous tous missionnaires, tout à fait
conscience de l'énorme obstacle que le monde dresse devant nous.
Nous ouvrons une ère de tous les possibles et le monde ne le voit pas.
Nous avons bien conscience que de la faire voir, cette ère nouvelle
derrière la porte, est un travail énorme, très difficile.
Il faut absolument qu'avec nous rien ne soit plus jamais comme avant.
Alors, pourquoi restez-vous une "catho avec la foi du charbonnier" ?
Pourquoi ne nous rejoignez-vous pas ?
J'imagine que vous vivez en Bourgogne, en Saône et Loire, puisque vous
parlez de Montceau-les-Mines. Nous n'avons pas de mission dans cette
région. Mais peut-être vivez-vous ailleurs. Écrivez-moi, donnez-moi des
détails sur votre vie.
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03aou13 147C51
Hier soir, je disais à D. que je trouvais dommage qu'elle ne soit pas
venue aux quatre ou cinq dernières missions mensuelles à Bordeaux.
"Pour la mission, il y a aussi du travail ici dans les Landes, quand
aux réunions de l'après-midi trop remplies de critiques et manquant de
projet intéressant, je n'y vois pas beaucoup d'intérêt," [m'a-t-elle
dit].
Je lui ai répondu qu'il est maintenant prévu une étude du blog et de
votre enseignement
pour ceux qui le souhaiteront. Elle est d'accord pour y participer.
"Depuis deux ans déjà on aurait dû travailler ensemble sur le blog".
"C'était sans doute un passage à vide nécessaire, pour arriver
à des réunions de travail constructives ?"
Je repensais à votre article "Conscience collective et prophète" du
Pèlerin d'Arès 1989 p. 210 sur les oies : "Jamais une oie seule. Elles
se mettent en mouvement collectivement, irrésistiblement [...] mais
toutes conquièrent le ciel ensemble et gagnent ensemble le but qu'elles
se sont fixé."
Alors, je disais à D. : "Pour travailler ensemble, il faudrait mieux se
connaître, donc se voir plus souvent."
Et D. de répondre : "Et nos frères qui sont un peu partout dans le
monde, au Liban, en Australie, aux Etats-Unis, etc... et que nous ne
connaissons pas, je ne vois pas comment nous pourrions travailler avec
eux !"
Bref, je voulais faire comprendre à Danielle que c'était important de
fréquenter régulièrement une assemblée, même si elle n'y trouve pas son
compte pour le moment, mais je crois que je n'y suis pas arrivé.
Enfin, peut-être sera-t-elle intéressée par les nouvelles propositions
de travail sur votre blog et votre enseignement,
et peut-être d'autres actions que je ne connais pas, avec votre
approbation.
J.-L. d'Aquitaine
|
Réponse
Votre commentaire ne concerne pas l'entrée 147, mais j'ai pensé qu'elle
formait un complément du commentaire précédent 147C50 d'Agnès. Je l'ai
donc affiché.
Oui, le ciel est immense, quasi infini, mais un vol d'oies parvient
quand même à y faire son chemin, si ces oies sont bien unies pour ce
vol. Leur union est une force. Un vol d'oies vainc des distances qu'une
oie seule ne pourrait pas vaincre. On ne sait pas exactement pourquoi
puisque l'effort musculaire des ailes est le même pour une oie seule
que pour chaque oie d'une troupe en vol. La réflexion nous porte à
conclure que l'union des cerveaux parvient à une force psychologique
qu'un cerveau seul ne peut avoir. C'est pour l'inviter à se réunir à
nous que j'exhorte Agnès à la fin de ma réponse 147C50.
L'aventure arésienne n'ouvre pas seulement un formidable livre de foi.
Elle ouvre nos regards sur la Force
sortie de notre union. La force d'un homme ou d'une femme seul, c'est
bien, dans les Landes ou ailleurs, mais la Force des force,
c'est tellement mieux.
Nous sommes encore si peu nombreux que je
comprends qu'une femme comme D., que je connais depuis longtemps,
quelque vingt-sept ans — je me souviens de notre première rencontre,
moi en voiture, elle devant son lieu de travail sur un trottoir de
Marseille — ne sache pas trop bien où tourner ses efforts moissonneurs et
c'est pourquoi elle dit : "Et
nos frères qui sont un peu partout dans le monde, au Liban, en
Australie, aux Etats-Unis, etc... et que nous ne connaissons pas, je ne
vois pas comment nous pourrions travailler avec eux !"
Mais
D. comprendra facilement que Dieu n'est pas venu partout dans le monde,
mais Il est venu dans un lieu inattendu et insignifiant, une localité
nommée Arès en Gironde, un lieu que personne ne connaît. Dieu montre
ainsi qu'il faut commencer quelque part et éviter de se disperser avant
que cette dispersion soit celle de forces intéressantes et capables,
chacune, de se suffire. On n'en est pas là.
Moi-même j'ai compris
après quelques années que la mission que j'espérais lancer aux USA dans
les années 90 était une entreprise folle: Le pays est immense, mes
convictions et ardeurs missionnaires, aussi fortes fussent-elle, n'y
pouvaient suffire. Alors, j'y ai renoncé. Par sagesse. Comme quoi, on
ne comprend pas tout tout de suite. C'est l'expérience et la réflexion,
qui ne sont pas immédiates, qui nous enseignent.
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04aou13 147C52
Ce n'est pas
Berlusconni qui a redressé l'économie industrielle italienne, mais
Romano Prodi. Berlusconni a poursuivi ce que celui-ci a fait.
Différence de taille.
Et dire qu'"à sa façon Berlusconni est un prophète" est scandaleux.
Vous
êtes contre le fait de mettre les gens en prison seulement pour les
gens qui agissent (même s'ils copient ou perpétuent ce que font les
autres), de même pour la guerre à vous lire certains peuvent y aller
mais pas ceux qui ont des talents. Mais votre façon de voir accrédite
tous les abus et excès (cf Berlusconi) et accrédite même la guerre
puisque vous plaignez seulement les talent qui pourraient être
détruits. Et les autres alors ??
Vous êtes trop partial.
Maryse
|
Réponse
Tiens, Maryse ! Il y avait longtemps que je ne vous avais pas vue dans
ma boîte à commentaires.
Vous
confondez ce qu'Agnès (147C50) dit de Berlusconi: "Redresseur de
l'industrie intalienne, prophète", avec la réponse que je lui fais;
À
propos de Berlusconi je laisse à Agnès, que je ne connais pas, son
opinion. J'ai seulement dit: "Berlusconi dont, j'en ai bien
peur, la condamnation fera plus de mal que de bien à l'Italie." Ces
mots n'expriment pas une opinion. Ils expriment seulement une prévision
d'ordre pragmatique, mais non d'ordre idéologique..
Tout
le monde sait que je suis un antagoniste de la politique comme je le
suis de la religion. Ce blog le dit et le redit un peu partout.
Alors,
Berlusconi ou Ponti ou qui que ce soit de politique en Italie, en
France ou n'importe où dans le monde, c'est pour moi la même chose,
c'est un même problème pour les administrés que nous sommes, qui
n'avons qu'à nous taire, parce que la démocratie n'est jamais que le
pouvoir absolu de la majorité sur la minorité. Je suis convaincu, parce
que c'est dans tout le contexte de la Parole, que les hommes peuvent se
gérer sans princes du
culte politique, comme ils peuvent trouver la vie
spirituelle et faire leur salut sans princes du culte
religieux.
Tout le monde sait aussi bien, et c'est également dit un peu partout
dans ce blog, que je suis un antagoniste de la guerre.
La pénitence,
que je prêche depuis trente-neuf ans, est fondée sur l'amour actif, le pardon actif, la paix active, l'intelligence
spirituelle active, la
liberté
active, qui sont tout le contraire de la guerre qui est la haine
active, l'accusation active, la rage active, l'intelligence
intellectuelle active, la contrainte active. Pour le pénitent que je
m'efforce d'être la guerre n'est qu'une douloureuse et mortelle
calamité humaine antagoniste de la pénitence.
De
ce fait, quand j'écris: "C'est comme la guerre, on envoie — par "esprit
de
justice" — tout le monde sans discernement au front où le savant, le
médecin génial, le poète merveilleux, l'homme de lumière est tué comme
le clochard alcoolique et nigaud, le charcutier prudhommesque,
l'emballeur abruti, et on dit: c'est la démocratie!", je ne veux pas
dire que la guerre serait bonne si l'on n'y envoyait que l'humanité
considérée inférieure en épargnant l'humanité considérée supérieure. La
guerre est toujours mauvaise. Je dis seulement que dès lors que des
politiqus se déclarent la guerre (qui n'est qu'une des désastreuses
conséquences de la politique), la guerre tout à fait illogique, ils
sont tout autant illogiques en n'envoyant pas au massacre que les gens
dont ils ne peuvent pas tirer fierté et profit. Ils sont des serpents
qui se mordent la queue.
Mais bon ! ma sœur Maryse, si vous voulez à tout prix me critiquer,
cette réponse sera pour vous nulle et non avenue.
Cependant, "partial", oui, je le suis, mais pas de le sens que vous
dites. Je le suis pour La
Révélation d'Arès.
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04aou13 147C53
L’incroyant
dit qu'il se fiche de tout ça : Dieu, la Création inépuisable, la vie
spirituelle au-delà des apparences et des "connaissances" (ou science).
Il s’en fiche mais il peut croire, comme bien souvent, à la quête d’un
sens, d’un "fond" à tout cela : L'univers, la vie.
Alors, même
s’il ne croit dans l’être humain que comme dans un bout de chair animé
par un flux d’idées ou d’énergies qui disparaissent dans ce qu’il
appelle "la mort" (loi naturelle absolue selon lui), et que, de ce
fait, il croit souvent que "l’homme est mauvais, égoïste et
orgueilleux, bon seulement pour un régime de lois et de punitions qu’il
s’inflige lui-même, c’est-à-dire [qu'il inflige] "au plus mauvais" (ou
au "plus faible"), il peut aussi bien croire, comme il croit souvent à
la chance, à l’amour qui remplit sa vie d’espérance, voire à la bonté,
et [il peut même] pratiquer celle-ci sous différentes formes avec
courage et abnégation.
En même temps, il dit que Dieu, son Appel à
la vie éternelle et à l’amour du prochain, sont des contes pour les
anciens. Il dit qu’il ne peut que suivre ce que ses prédécesseurs ont
fait et recommandé en matière d’éducation et de règle de société.
Je ne vois dans le rapport entre les comportements humains et les
certitudes de l’incroyant qu’incohérence.
Pour moi Dieu est, comme Il se décrit Lui-même (Rév d'Arès 12/4), Père de l’Univers, hors du temps
(12/6), mais aussi, plus proche de moi : le Créateur de la
Vie !
Je ne sais pas plus expliquer la Vie
que l’Univers, mais comme elle est en moi, qu’elle m’habite depuis que
je suis tout petit, je l’aime par-dessus tout, je la souhaite bonne à
tout le monde et, surtout, je ne veux plus la vivre que pour qu’elle
triomphe. Bien avant de recevoir
La Révélation d’Arès,
avant même d’avoir 10 ans, dans mon lit le soir, je trouvais absurde
qu’on pût mourir, et si Dieu existe, il est pour moi par-dessus tout
l’inventeur de la vie
L’Univers immense, infini dans toutes les
perspectives, y compris celle de notre regard sur nous-mêmes si
minuscules, représente une quantité, alors que la vie représente une
qualité, son sens à mon avis. Il serait en quelque sorte l’écrin (ou la
matrice) d’un joyau, aucun mot ne pouvant exprimer ce que je ressens.
Qu’en savons-nous d’ailleurs quand, à tous bouts de champ, nous nous
exclamons: "C’est la vie !", y compris après un accident ou lors du
décès de ceux qu’on aime. Pour moi, ce n’est pas la vie, c’est le
résultat du refus des hommes d’écouter Dieu, qui a toujours dit la même
chose, depuis des milliers d’années à l’homme, jusqu’à Arès. Je ne
citerai comme exemple qu’un verset de la Bible juive: Je ne prends pas plaisir à la
mort de celui qui meurt. Devenez bons [ou Convertissez-vous] et vivez !
(Ezéchiel 18/32)
Je
suis arrivé hier soir à Arès sous un orage de grêle. Merci pour
l’accueil éclatant ! Ma logeuse va très mal depuis qu’elle a perdu son
époux il y a quelques semaines "d’une longue maladie", comme disent les
media qui ne veulent pas préciser le nom médical d’un mal ni avouer
qu’on meurt toujours du péché,
c’est-à-dire du refus de l’homme du Dessein de Vie du Créateur
pour ses enfants, dotés de son
image et ressemblance (Genèse 1/27) de perpétuel "J’ai, Je suis" (Rév d’Arès ii/1).
Elle souffre de l’absence de l’aimé, et je pense surtout à l’absurdité
de cette disparition. Je dis: Viens prendre le Feu (Rév.
d’Arès xLi/7), le Feu
du changement,
le Feu qui
donne la force de se
changer en bien dans ce monde qui doit changer (Rév.
d’Arès 28/7).
C’est bien pour cela que je suis venu ici [à Arès], pour m’aider et me
renforcer à ce que le
monde change, au moins par ma propre vie, par la façon
dont je mène mon existence.
Quand
je suis sorti du service des urgences de l'hôpital, il y a trois
semaines avec un bras entièrement "dans le plâtre" (en fait de
la
résine et du tissus), des moqueurs ont ramenés Dieu dans leur propos à
mon égard: "C’est Dieu qui t’a puni" (un homme de culture musulmane),
"Jésus t’a puni" (un homme de culture catholique). Dans les deux cas,
j’ai dit que je me suffisais à me punir, que la punition était en fait
ma bêtise, parce que, pour l’homme pressé que j’étais de faire aboutir
mon chantier essentiellement manuel en l’occurrence, je me retrouve
bien bête. Ce sont ma hâte
(Rév. d’Arès 39/3) à (mal) poser mon escabeau et ma fatigue (Rév. d’Arès 35/8)
qui me firent chuter sans que j’eusse le temps d’y prendre garde.
Je
lis aujourd’hui "Le Premier Homme", livre auquel travaillait Albert
Camus juste avant l’accident de voiture qui a précipité sa mort, où "il
parle de ceux qu’ils aimaient", et sur Dieu : "Ce mot-là, à vrai dire,
[je]* ne l’avais jamais entendu prononcer pendant toute mon enfance, et
[je] ne m’en inquiétais pas. La vie mystérieuse et éclatante, suffisait
à [me] remplir tout entier." Camus que je lis, encore un homme
"disparu", qui ne demandait qu’à vivre ! Sauf que, pécheur et subissant
les conséquences millénaires et multidirectionnelles du péché, il est parti
comme nous partirons, aussi longtemps que, sur plusieurs générations,
un petit reste
de pénitents
n’aura pas enclenché le changement
du monde et provoqué le retour d’Éden.
Depuis
ce matin, j’entends gratter quelque chose dans je jardin à côté. D’où
provient ce bruit alors que les volets fermés indiquent que tout le
monde dort encore ? Je me rappelle que l’an passé, le propriétaire m’a
présenté une tortue centenaire dont l’enclos jouxte notre terrain.
C’est bien elle qui passe sa journée à chercher à grimper la latte de
PVC blanche au pied de laquelle la terre est piétinée ; le plastique
est brun jusqu’à la hauteur de ses pattes avant dressées ; son instinct
(de vie) est entièrement tourné vers l’évasion, parce que lorsque je
l’ai appelée, elle est tout de suite venue vers moi, comme intéressée,
mais elle a continué sa recherche de fuite un peu plus loin. J’imagine
qu’elle avait constaté que je ne ferais rien d’utile ; je considère
donc que, toutes proportions gardées, la tortue est plus intelligente
que l’homme qui ne cherche pas constamment à "s’évader" du péché (du mal qu’il
fait de son existence mais aussi de celle des tortues dont il décide du
sort).
L’homme
use de son génie pour mettre des limites à tout, alors que je vois dans
le génie de Dieu un monde sans limite. Même pour la nature, ses limites
sont évolutives, comme le sable
à la mer (Jérémie 5/22) et franchissables par l’homme: Il
eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais
qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent
contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes, obstinées ; ils
auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la
multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses
prêtres. (Rév. d’Arès 28/12).
Alors, effectivement, telle est ma foi: Dieu s’est levé, a posé un Pied à Arès (Rév d’Arès xii/11, xLii/22),
a parlé à un homme, l’a appelé à se redresser, à se lever lui-même, à changer sa vie.
J’ai manqué depuis quelques mois de contribuer à ce blog du prophète (à cause
de mon chantier pour m’installer à Lorient), mais je suis toujours la
Parole de Dieu, l’enseignement
de son prophète que je remercie de toute mon âme de s’être levé
comme il le fait tous les jours de sa vie pour que le monde change, par
chaque moment, chaque geste de sa vie, merci, que Dieu le bénisse.
Bon pèlerinage de Feu à tous où que vous soyez,
Bernlouby de Bretagne-Sud
Note
du commentateur
: * […] j’ai mis entre crochets la première personne du singulier pour
l’auteur qui a écrit son texte à la troisième en s’y donnant le nom de
"Jacques Cormery".
|
Réponse
Je vous ai aperçu hier soir à la prière avec votre bras "plastifié" en
écharpe et je vous souhaite un heureux rétablissement.
Je vous ai vu aussi avec des lunettes... Eh oui, nos yeux se fatiguent
avec les années.
Vous
dites: "Si Dieu existe, il est pour moi par-dessus tout l’inventeur de
la vie." Voilà un beau et juste résumé du peu qu'on peut dire du
Créateur.
Je pense que l'homme honnête s'est mis à chercher Dieu et avec Lui le
sens de la Vie (Rév
d'Arès 24/8)
après être sorti des la ruine des espoirs apocalyptiques et
eschatologiques — espoir de la fin du monde — des tout premiers
chrétiens.
Il faut ajouter ici que la ruine de ces espoirs est
venue après que Dieu eut abandonné sa ville sainte Jérusalem et l'eut
laissé détruire par l'occupant. C'est après ce désastre, plus triste et
énigmatique encore pour nos frères juifs, que le croyant monothéiste
s'est mis à chercher Dieu. Jusqu'à nos jours...
Jusqu'à
nos jours qui, étant donné une autre désastre, planétaire celui-là, le
désastre du XXème siècle: deux guerres mondiales atroces, la révolution
russe atroce, etc., ont vu s'amplifier le doute, puis l'athéisme à un
niveau qu'ils n'avaient encore jamais atteint. Votre commentaire le dit
à sa façon.
C'est après tous ces désastres et les logiques doutes
et athéismes qu'ils ont engendrés que Dieu s'est manifesté à Arès de
nouveau dans l'Histoire.
Et maintenant au travail !
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05aou13 147C54
À la veille du pèlerinage de juillet, vous souffliez sur notre âme par
trois côtés : sur notre pénitence,
dans ce passage de "l’épître de
Diognète", sur notre mission et l’urgence de changer le monde
dans "des
bouddhistes assassins" et sur notre piété dans "en cherchant Dieu".
Couche-toi
sur leur crâne, qu’il frappe le sol où apparaît Mon Feu !
(Rév d'Arès xxx/19), vous dit Dieu.
Ce tout est beau. Il retend mon âme
plus fortement dans le Vent
du
Père.
L’éclatante lumière de votre humilité contraste tellement avec ce
monde orgueilleux et satisfait ! Je comprends l’adversité que votre
charisme de plus en plus puissant sur les consciences subit et je
pressens le combat qui attend un jour les Pèlerins d’Arès.
Aujourd’hui
vous faites face à tout, seul, avec tellement de patience, d’humilité
et de bonté ! J’apprends. Je mesure la difficile mission, le bruit (le
mal, le péché) a remplacé la Voix du Père et règne dans la terre, dans
le ventre, dans le fer (Rév d'Arès vii/9) et fait ses
ravages dans les cœurs
et les sociétés. Je dois renforcer ma vigueur, celle qui se forge dans
l’humilité, dans l’abandon total de soi à la Parole du Père.
Bien sûr, quand je prie mais aussi quand je vous lis, je
retrouve mon lieu sûr, j’écoute votre voix, la Voix du Père, j’y
lis ce
qui est beau, le Bien,
votre courage, votre humilité, le sacrifice de
toute votre vie à votre mission pour
que nous retrouvions la Vie — Bats leur genou,
qu’il plie ! (Rév d'Arè xxx/18-20).
Sur ce Saint Lieu, en juillet (avec regret, j’ai pu venir
seulement 6 jours et la malchance a fait que je n’ai pas eu la joie de
prier avec vous). Je recherche cette synergie, le Père en moi et moi en
Lui. Je médite. Je ne sais rien de plus sur Dieu que ce que je prie
dans La Révélation
d’Arès et ce que vous enseignez : Chercher Dieu !
Ma pensée cherche, je m'interroge sur celle longue chute
d’Adam jusqu’à nos jours, si proches du péché des péchés (Rév
d'Arès 38/2) ; l'indescriptible éloignement de
l’homme de son Créateur ;
sur l’Amour et l'angoisse du Créateur pour notre humanité à laquelle Il
reparle à Arès, serré
comme le clou (Rév d'Arès ii/21), cet l'homme si
insignifiant et arrogant au milieu de l’univers, sur votre mission
prophétique, pleine de sacrifices ; sur ce monde barbare tombé si bas.
J’y vois de la démesure, du labeur, des peines et des larmes
(Rév d'Arès 6/4). Mon petit cerveau humain, très faible lumignon
se retrouve
plus dérouté que satisfait.
Le péché
partout a fait ses ravages et les efforts devront longtemps
être intenses, laborieux pour en sortir.
Mon âme
prend alors appui sur votre bonté,
votre
pénitence et
votre piété (Rév d'Arès 36/19).
Je réitère au Père ma volonté d’accomplir.
Être bon
nous rapproche de
Dieu.
Puis sur ce Saint Lieu, ces versets psalmodiés prennent du relief :
[...]
Nota
: La suite du commentaire, qui
est assez longue, refuse d'être copiée et ne peut pas être collée. Le
blogger a essayé plusieurs méthodes, mais il n'a obtenu invariablement
que ce qui suit, qui d'ailleurs ne figure pas dans le texte :
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anne claire
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Anne-Claire d'Ile de France
PS. Je m'excuse pour les deux sauts de ligne que je n'arrive pas à
effacer dans mon texte.
|
Réponse
Je suis désolé de ne pas pouvoir afficher en intégralité votre
commentaire.
La
seconde partie de ce commentaire refuse absolument d'être copiée. C'est
la première fois depuis que j'utilise un ordinateur (1984) que je
rencontre ce problème.
Je pourrais la recopîer manuellement, mais je n'en ai pas le temps.
Je
ne sais pas à partir de quelle source me vient ce commentaire (composé
sur un traitement de texte puis transféré sur votre messagerie mais pas
entièrement accepté par elle ?). Peut-être y a-t-il une explication à
ce "bug" dans le PS final que vous avez écrit: "PS. Je m'excuse pour
les deux sauts de ligne que je n'arrive pas à effacer dans mon texte."
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08aou13 147C55
Je suis très touché par tous ces frères et sœurs qui "cherchent Dieu".
Leur foi et leur ardeur dans cette quête sont vraiment pour moi une
source d’espérance et de force à travers le partage de la même voie
spirituelle.
Il y a certainemen d’innombrables manières de chercher Dieu, peut-être
autant qu’il y a d’êtres humains, puisque chaque
créature faite à l’Image et Ressemblance du Créateur est unique et
responsable de son chemin.
Pour moi, « chercher Dieu » a consisté à me chercher moi-même. C’est du
moins ce que je ressens lorsque je jette un regard en arrière sur ma
foi. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours "su" que
Dieu existait. Enfant, je ne l’appelais pas ainsi, mais je savais qu’Il
était "là", partout autour de moi. Je n’avais pas conscience (pas plus
qu’aujourd’hui d’ailleurs) qu’Il était aussi en moi, mais à quatre ans
j’avais la sensation qu’Il me "traversait comme la lumière traverse un
nuage sans jamais s’y arrêter" (Plotin). Cette "présence" qui
environnait mes jeux et ma vie (à cet âge les deux sont une seule et
même chose) était chaude, rassurante, aimante, attentive comme une
mère, toujours compatissante, et quand quelque incident venait
perturber mon bonheur, je m’y réfugiais en quête d’une consolation qui
ne manquait jamais de survenir.
Plus tard au catéchisme (j’ai failli écrire « caté-schisme »), les
choses se compliquèrent : J’ai conçu que cette Présence parfaite
s’appelait « Dieu » et qu’Elle était douée de nombre d’attributs qui,
de mon point de vue, ne pouvaient que l’encombrer.
J’ai appris aussi qu’on L’avait crucifiée dans un corps d’homme, ce que
je n’ai pas cru une seule seconde, car je savais qu’Elle était
absolument invulnérable. Mais, les prêtres racontaient aussi de belles
histoires édifiantes que je trouvais fondamentales pour que nous nous
aimions les uns les autres. J’ai donc pris la foi chrétienne au
sérieux, et après ma communion solennelle, j’ai voulu devenir
"missionnaire en Afrique".
Avec le lycée (je suis rentré dans un de ces anciens lycées qui
accueillaient les enfants et les adolescents de la sixième au
baccalauréat) les choses ont commencé à se gâter car l’histoire, la
littérature, puis la philosophie ont conduit mon esprit vers des temps
et des contrées où Dieu s’avérait méchant, cruel, inflexible et même
capable de massacres. Je savais que ce n’était pas Lui, mais que de
crimes commis au nom de cette Réalité sublime ! La vocation de
devenir moine ou prêtre me passa. Avec les classes prépa et la fac les
choses s’aggravèrent et
j’appris que Dieu n’existait pas. Carrément ! Je n’ai pas
accepté ce "scoop", mais cela m’a douloureusement frappé.
J’ai toujours vécu seul ma foi à la maison. Autour de moi,
depuis l’adolescence, la vie virevoltait comme un manège sans
freins, que la démesure des émotions, des sentiments et des actions
humaines
(les miennes aussi, malheureusement) maintenait dans une sorte
d’ivresse qui peu à peu faisait disparaître mon identité et s’effacer
cette Présence salvatrice.
Alors, je me suis perdu, sans pourtant perdre la certitude
qu’Il était encore présent, mais je ne Le sentais presque plus. Et
quand,
je ne L’ai plus senti du tout, je suis tombé dans une angoisse
mortelle. Je n’ai pas cherché à Le retrouver parce que je savais qu’Il
était toujours là, hors du temps et de l’espace, et que c’était moi
qui avais changé, qui étais tombé dans l’ombre qui envahissait
peu à peu ma conscience.
Ne voulant pas mourir, je suis parti à la recherche de
moi-même et des hommes qui aiment leur prochain (en principe), sur les
routes chaotiques, contradictoires de l’esprit (le socialisme, le
communisme, la foi cathare, la foi ba’haï, l’hindouisme, le bouddhisme,
la méditation transcendantale et même l’astrologie…). Et puis, à
trente-deux ans, un ami m’a offert La
Révélation
d’Arès comme s’il n’y attachait pas d’importance (il me
connaissait
bien et m’aimait déjà comme un frère). J’ai lu le livre en trois
jours presque sans dormir. J’avais retrouvé mon chemin et je savais que
Dieu était au bout.
Je n’étais plus perdu et mes angoisses disparurent. Cela fait
trente ans, je me suis remis à mon chantier et je n’ai pas cessé
depuis de me reconstruire lentement, puis de me construire par la
pénitence
et la moisson.
La présence est là avec une force, une stabilité, une paix
jamais connue de moi. Je m’unifie chaque jour un peu plus, mes
émotions et mes sentiments trouvent doucement leur place dans
l’équilibre
de ma conscience, ma foi et la connaissance de la Parole en moi
régulent mes pensées, mes projets, mes décisions. Ma capacité d’amour
devient véritablement fraternelle et spirituelle: je me suis enfin
retrouvé.
Aujourd’hui, je sais que cette présence n’est pas Dieu, ce n’est pas
moi non plus. Peut-être savez-vous qui elle est : mon ange,
mon être, mon image et ressemblance ? Je dirais que c’est
comme un
canal, une "lumière" (au sens de "trouée", "fenêtre") dans
l’obscurité de l’ignorance et de la séparation d’avec le Père par
lequel ou
laquelle le regard de Dieu sur moi m’est sensible.
Parfois, j’ai
l’impression que l’être en devenir que je suis me regarde grandir (ou
régresser, si je n’y prends garde), comme si je m’observais et me
surveillais par le regard d’un autre moi-même. Je ne sais pas comment
exprimer
cela clairement. Mais ça n’a pas d’importance, c’est tellement
personnel…
Une chose est sûre, absolument sûre pour moi : Dieu existe,
je L’aime de tout mon être. Je ne sais pas Qui Il est, hormis ce qu’Il
dit de Lui dans Sa Parole, mais je Le "connais" d’une certaine
manière, je me sens parent de cet Amour gigantesque, cette Intelligence
sublime, cette Puissance sans égale.
Plus jamais je ne Le trahirai, plus jamais je ne m’éloignerai
de Ses Chemins. Je marche vers Lui résolument en marchant vers
moi-même et vers mes frères et sœurs humains.
Cela, je le dois à la Parole donnée à Arès, mais aussi à vous, prophète Mikal, à
votre courage, à votre constance, à votre
énorme travail, à votre amour aussi tendre que vigilant à l’égard de
vos frères qu’il est si difficile de rassembler et de
former à la
tâche de salut
du monde. Pour cela recevez ma profonde gratitude.
Puissiez-vous rayonner longtemps encore de cette clarté et de cet amour
pour le Père et Ses enfants.
Desiderius Faber
|
Réponse
Merci d'avoir joint à votre eMail le même texte que vous pensiez sans
doute me donner "au kilomètre" mais qui, en dépit des apparences de
lignes continues, me posait plus de problèmes que le texte initital
trouvé dans ma messagerie. Non seulement il était comme ce dernier
affecté d'un saut de ligne tous les (grosso modo) 80 lettres et espaces
mais entre chaque saut de lignes (qu'il me faut sipprimer) il y avait
un saut de paragraphe spécial (la valeur de trois lignes de blanc)
entre chaque ligne de texte (saut de paragraphe qu'il
m'aurait fallu supprimer de surcroît). Ce texte en pièce attachée me
demandait donc plus de correction que le texte direct dans la
messagerie.
Ce genre de texte, pour lequel je n'ai pas d'interface d'adaptation à
mon éditeur HTML, ne vous est pas propre. Il m'en arrive assez souvent
de divers commentateurs. Je suppose qu'il s'agit de textes composés sur
un traitement de texte (Word, OpenOffice, sur Apple, iPhone, iPad,
etc.) puis transférés par simple copier-coller sur la messagerie
d'expédition, mais ils cachent des balises du traitement de texte
original et je dois supprimer les sauts de ligne et les sauts de
paragrapahes et parfois traduire certains signes, notamment les
caractères accentués.
Donc, inutile de joindre un texte en pièce attachée. Merci quand même
d'y avoir pensé.
|
08aou13 147C56
La citation ci-dessous est tirée de votre réponse à Marielle d’Ile de
France : "apôtre de l'idéal" 18avr13 142C70), elle
ne dit pas qui est Dieu, mais, en donne une description qui résonne en
moi-même .
" Et si vous voulez connaître Dieu ne soyez pas préoccupés de résoudre
des énigmes "Regardez plutôt autour de vous et vous Le verrez jouant
avec vos enfants. "Regardez dans l'espace et vous Le verrez marchant
sur les nuages, étendant Ses Bras dans l'éclair et descendant en pluie,
" Vous le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant
Ses Mains dans les arbres !"
(Khalil Gibran "Le Prophète".
Dieu, je me pose pas la question qui Il Est, d’où
Il vient,etc.
Je sais qu’Il existe tout simplement, qu’Il est Unique, qu’Il n’a ni engendré, ni été engendré,
je sais qu’Il me parle par Sa Parole : Prononcer Ma Parole pour
L'accomplir, voilà la vraie piété (Coran 112 et 6/100, Rév Arès 35/6),.
Je sais aussi qu’Il me parle par ses prophètes (ceux
cités en Rév d'Arès
2/6-15 + Mikal) et par ses témoins, les
apôtres, mes sœurs, mes frères de foi, qui croient en La Révélation d’Arès,
dont la proximité, les pénitences
me font beaucoup avancer dans ma vie spirituelle naissante.
Il parle aussi par tous ceux qui ont la foi créatrice, qui sont pénitents,
conscients ou pas, croyant ou incroyants vivant selon le Plan de Dieu
pour rétablir Éden.
Dieu, je peux Le sentir, Le voir, lorsque je suis en mission,
quand je prie, quand je suis pénitent,
quand je transmets sa Parole en lui prêtant ma voix, lui faisant
totalement don de mon être.
Dieu, je cherche à Le Ré-Hanimer en moi-même par moi-même en cessant de pécher,
en entrant en pénitence,
en devenant un exemple comme Lui, Dieu qui nous appelle
tous sans cesse à la Vie
(Rév Arès, Veillées 4, 17, 18, xxxix/5 à 11, 30/11, 24/5).
Dieu invisible à nos yeux de pécheurs et pourtant tous les jours Dieu
l’Aimant Absolu, Le Tout Autre nous montre sa Foi absolue et Créatrice (Rév Arès 10/4 ) [?].
Il nous enseigne Sa Parole, nous nourrit, nous habille, nous
loge, nous fait vivre. Il aime les bons et les méchants, Il fait
briller Sa Lumière
sur toutes ses créatures, Il attend avec une Patience qui nous
est démesure que nous soyons comme Lui.
Dieu espère le retour de l’enfant prodigue qui sommeille en chacun de
nous, car créé à son image
et ressemblance (Rév Arès 12/7, Luc 15/11-32, Genèse 1/26-27).
Dieu est partout en tout et dans tout sauf dans le mal, Il est l’Etalé (Rév d'Arès ii/4).
Dieu, c’est commencer par nous aimer, nous-mêmes et par effet
de cause, aimer notre
prochain, c’est voir, chercher aussi Dieu dans l’autre,
dans ses yeux fenêtres de l’âme,
dans ses actes exemplaires, spirituels.
Dieu, c’est croire en notre puissante volonté, notre foi que tout homme
conscient, réfléchi est capable de s’élever au-dessus de
l’animal, de chasser le mal de lui-même, de changer en bien (Rév Arès 28/7,
30/11), de sortir des ténèbres.
C’est faire le ménage à l’intérieur de
nous-mêmes, prendre les sentiers
vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 7/1-2, 25/4), faire
le lien avec l’image et
ressemblance.
Dieu, c’est croire que notre prochain, le meilleur, comme le pire,
c’est notre sauveur
et qu’il peut être bien plus grand pénitent
que nous. Alléluia !
Didier.Br. d'Ile de France
|
Réponse
Je ne crois pas que "notre prochain", quand il est "le pire" soit
notre "sauveur" et un "plus grand pénitent
que nous", mais je crois que notre prochain, même incroyant, peut être
meilleur, plus pénitent
que nous.
Notez bien que personne n'est votre "sauveur" sinon vous-même, car
personne ne peut faire
pénitence pour vous. Jésus a vu sa tare effacée, a
été fait Dieu; non
par une décision discrétionnaire ou arbitraire de Dieu, mais parce
qu'il a mis ses pas
dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12-13), il a été un pénitent exemplaire.
Mais vous avez été emporté par votre enthousiasme et les mots ont
sûrement dépassé votre pensée. Ces simples remarques que je vous fais
ne sont pas des reproches, mais des rectifications.
Faites attention, dans votre mission, de ne pas dire des choses qui
dépassent la Vérité.
|
08aou13 147C57
Frère Michel, vous écrivez dieu avec un ‘d ’minuscule. Vous nous avez
enseigné que l’homme en se changeant en Bien devient peu à
peu un dieu à l’exemple de Jésus devenu Christ. En cherchant
Dieu, je pars à la conquête de ce que j’ai de plus divin en
moi.
De l’infime compréhension que j’ai aujourd’hui de
La Révélation d’Arès et de l’Enseignement de
son Témoin le Prophète
Mikal, je retiens que le Créateur est en moi et aussi dans
l’autre, par
voie de conséquence.
Quand j'étais jeune, l’instruction
religieuse, latine et catholique, relayée par mes parents, ou
l’inverse, m’apprit que Dieu est un pur esprit, infiniment parfait,
créateur et maitre de toutes choses. Je cherchais ou recherchais cet
esprit partout sauf en moi-même. Je me souviens que je considérais
qu’il était en moi, le jour où je m’approchais de
l’autel pour recevoir une hostie, autrement dit pour recevoir
la communion. Je vivais donc une foi religieuse, superstitieuse,
bancale que je m’efforce aujourd’hui de
transcender peu à peu, aidée de la pénitence, avec une
foi pure, vivante pour devenir
co-créatrice du monde
changé, pour les raisons énoncées au début de ce
texte. Merci Frère Michel.
Chacun développe sa propre culture religieuse, ou ses propres
conceptions de Dieu, on pourrait dire de son Dieu.
C’est une des causes de l’athéisme, mais aussi de la création
et de l’adoration des
idoles (Rév d’Arès 23/7,8), des superstitions
(21/1), des cultes religieux et même païens (25/6).
La Révélation d’Arès descendue du ciel, nous appelle à
transcender tout cela. Elle libère la Parole (Rév d’Arès
24/4-5), place chacun de nous devant l’Essentiel : J’ai. Je
suis (Rév d’Arès II/1). Prononcer Ma Parole pour
l’accomplir (Rév
d’Arès 35/6). Changer
le monde grâce à l’effort de la
pénitence individuelle (Rév d’Arès 30/10-11).
Nicaise d’Ile de France
|
Réponse
Oui, en effet, j'ai écrit dieu sans majuscule dans le titre. Je ne m'en
étais pas rendu compte.
Je viens de corriger.
On changera le monde "grâce à l’effort de la
pénitence individuelle (Rév d’Arès 30/10-11)
et, j'ajoute, grâce à la moisson.
|
08aou13 147C58
[Vous dites dans votre entrée 147 :] "Dieu m'a parlé, mais depuis lors
je ne sais plus dire ce qu'Il est".
Comme j'aime cette simplicité de votre témoignage sur le mystère divin,
que théologie et philosophie prétendent mettre en fiche !
Avec les ans (quinze de moins que vous), et la relecture fidèle de la
Bible, du Coran et de La
Révélation d'Arès, comme vous, je sais de
moins en moins qui est Dieu.
Il nous dépasse: Quelle
intelligence, faible lumignon, peut comprendre
cela ? (Rév d'Arès 32/5).
Il [Dieu] peut, dites-vous, faire le mal et Il y a renoncé après le
déluge.
Mais même cette liberté de Dieu liée au Temps me dépasse.
Quand je lis Ézéchiel, où Dieu annonce à Israël la ruine de Jérusalem
par ces mots, J'irai
jusqu'au bout de ma fureur (Ézéchiel 6/12, 7/8, 16/42),
comment faire la différence entre une colère transcendante de Dieu
comme au déluge
et, plus tard, une fureur,
une colère, qui serait,
nous disiez-vous, immanente à la nature ?
On l'appelle le Créateur, mais il vous a dit: Je suis la Mine et
l'Eau" (Rév d'Arès xxxv/17). La matière, ce serait donc
aussi Lui ou Elle, et parler
de création comme les religions ou de panthéisme comme Spinoza, ça me
paraît sans importance.
On l'appelle "Il", "Père", mais depuis quelques années vous nous
rappelez qu'il a aussi un côté Mère, ce que je sentais avant même de
connaître Arès.
Il vous est apparu en bâton de Lumière, en Lumière aussi à Moïse, au
bruit des cliquetis en "Dieu des armées", et vous n'êtes pas le seul,
mais à Ézéchiel (ch.1 et 10) il s'est manifesté tout autrement.
Les seules choses que j'oserais précautionneusement en dire, par
images, c'est qu'Il ou Elle est le grand caméléon qui
se montre comme Il ou Elle veut, l'Unique
Source de toute Vie,
Amour, Bonheur, Matière,
Liberté, et là Tout
Proche (Coran II/186, XXXIV/50 etc., Rév d'Arès
1/11).
Vous écrivez ensuite "Je souffre plus que d'ordinaire de l'invisibilité
et de l'imperceptibilité de Dieu."
Je me mets à votre place, parce qu'il y a un abîme entre l'éclat
insoutenable avec lequel "Dieu" s'est montré(e) à vous et à Moïse, et
la façon douce et tranquille dont Il ou Elle
se montre aux anges et
aux
élus par Son Souffle
qu'Il ou Elle exhale
pour (Se) rendre visible"
(Rév d'Arès 2/14) aux cœurs
purs qui verront Dieu (Matthieu 5/8); à ceux
dit-il, qui ont multiplié
leurs yeux comme les anges qui en portent
tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard (Rév d'Arès
36/2), malgré
la principauté
des pouvoirs politiques et religieux, qui, nous dit le
Ressuscité, vient dans les
Assemblées et leur clôt les oreilles, les
yeux, la bouche pour qu'elles ne Le voient plus, pour qu'elles ne
L'entendent plus.
Voir et entendre le Dieu qui se rend visible par un Souffle qui en
ternit l'éclat pour le rendre supportable aux anges et aux élus,
c'est
bien un thème récurrent de la Parole, en complément à la vision forte
qui fut la vôtre : Tu pourras dire: "J'ai vu Dieu" (Rév
d'Arès 37/3).
Ainsi tout ignorer de Dieu ne m'empêche pas, personnellement, d'accéder
à cette visibilité intérieure qui me comble quand dans la plus fugitive
des impressions, dans le moindre contraste de lumière je reconnais le
grand donateur (Coran
II,22 etc.).
Ceci dit, la relation difficile à votre mère dont vous nous avez
témoigné souligne les divergences de sensibilité entre les hommes
(Rév d'Arès
25/6), et je mets à votre place, parce que, me
semble-t-il, la
vivacité sans voile avec laquelle Dieu s'est montré à vous vous laisse
une nostalgie puissante que sa lumière voilée par son "Souffle"ne
suffit pas à apaiser.
J'ai un petit-fils que je vois de sa menotte agripper le sein de sa
mère en la tétant goulument, et je me dis: s'il était né aveugle,
aurait-il moins d'allégresse à la téter ? Sûrement pas.
Et moi, qui n'ai jamais vu l'éclat du bâton de Lumière, moi aveugle-né
à cette Lumière, c'est avec la même allégresse goulue que je tète ma
Maman Dieu, que je le/la vois de toute la lumière de ma main, de ma
bouche et de mon cœur.
Et oui ! mais si j'étais né voyant et que comme vous, d'un coup, la
cécité me soit tombée dessus ? N'aurais-je pas alors cette nostalgie du
visage perdu qui est la vôtre ?
François D. d'Ile de France
|
Réponse :
Très beau, émouvant commentaire. Merci, mon frère François.
Vous écrivez :
Il [Dieu] peut, dites-vous,
faire le mal et Il y a renoncé après le
déluge.
Mais même cette liberté de Dieu liée au Temps me dépasse.
Quand je lis Ézéchiel, où Dieu annonce à Israël la ruine de Jérusalem
par ces mots, J'irai
jusqu'au bout de ma fureur (Ézéchiel 6/12, 7/8, 16/42),
comment faire la différence entre une colère transcendante de Dieu
comme au déluge
et, plus tard, une fureur,
une colère, qui serait,
nous disiez-vous, immanente à la nature ?
Dieu n'utilise plus sa fureur, mais elle
existe: Non, Ma Colère
n'est pas éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9).
Ainsi dit-Il à maintes reprises qu'il tient sa Colère ou Fureur en réserve.
Pour l'heure il y a renoncé et a déclaré à Noé ce Renoncement
(Genèse 8/21): Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l'homme...
jamais plus je ne frapperai les vivants comme Je l'ai fait.
Alors,
pourrait-il un de ces jours revenir sur la Parole donnée à Noé ? Cela
aussi fait partie des mystères de Dieu, de tout ce qui constitue sa Volonté (Rév d'Arès 12/4,
Matthieu 6/10) mais qui en Lui ou Elle reste inexplicable
et pousse l'homme sage à ne pas chercher trop loin ce qu'il ne peut pas
comprendre.
D'ailleurs, nous avons tant et tant à faire pour notre propre salut, qu'irions
nous nous évertuer à "savoir" autre chose que ce qui peut nous sauver ?
On
raconte dans l'église catholiqe que le grand théologien catholique
Augustin, évêque d'Hippone, se promena un jour sur une plage et vit là
un ange verser de l'eau dans un trou de sable... indéfiniment, l'eau
étant perpétuellement absorbée. Augustin était alors, dit-on, en train
de réfléchir à la trinité et l'ange lui fit comprendre qu'il perdait
son temps, parce que la nature de Dieu était aussi perpétuellement
incompréhensible que le trou de sable était perpétuellement absorbant.
Malgré cela, l'église édicta en dogme la trinité, le dieu à trois tête (Rév d'Arès xx/18)
pour étonner les faibles (Rév d'Arès, 23/7).
Heureusement pour les faibles, ce n'est
pas ce qu'ils croient mais ce qu'ils font de bien qui les
sauvera.
|
08aou13 147C59
Mais Dieu, ça n'existe pas !
D'autres le disent dans cette page de commentaires, mais j'y ajoute ma
protestation, si vous saignez la poster.
J'aime
beaucoup votre blog pour son esprit, son intelligence, mais quand vous
revenez sur Dieu je le lis avec affliction et même une sorte
d'écœurement.
Dieu, ça n'existe pas !
Comment un homme intelligent, et même passionnant comme vous, vous
pouvez croire en Dieu.
Je
crois que les événements que vous appelez surnaturels, qui vous sont
arrivés à Arès, vous sont réellement arrivés. Mais je crois qu'ils sont
naturels et que tout simplement la science n'a pas encore les éléments
nécessaires pour vous le démontrer.
Phénomène psychologique
probablement.
Mais ici vous semblez vraiment croire en Dieu en homme crédule... Vous
poussez un peu.
Vous gâchez la belle avancée que vous faites faire à l'homme en le
poussant à faire le bien.
Il ne sert à rien de chercher Dieu, parce que
vous ne trouverez jamais rien, comme vous l'avouez ici, d'ailleurs.
Ne cherchez pas ! Dieu n'existe pas !
Je suis passé vous voir à Nice et vous m'avez conquis, mais ne gâchez
pas tout !
Ghyslain R. de Provence
|
Réponse :
Je crois me rappeler d'une petite
conversation que j'eus avec vous en Janvier 2012, je crois, à Nice.
Vous m'avez laissé le souvenir d'un homme de culture, plutôt raffiné.
Je vais donc me placer sur un terrain de culture en citant deux
écrivains qui ont été très écoutés et que vous connaissez sûrement.
Jean
Cocteau racontait, je ne sais plus où, qu'une dame de ses amis s'étant
rendue au domicile de Debussy pour le voir sur son lit de mort avant la
mise en bière. La dame quittait le domicile du défunt quand quelqu'un
lui demanda: "Comment était-il (Debussy mort)?"
Elle répondit: "Mais je ne l'ai pas vu."
"Comment ? Ne venez-vous pas de le saluer sur son lit de mort ?"
"Oui, mais je ne l'ai pas vu. Je ne vois que les couleurs."
Comme
quoi on regarde une personne, une chose, mais on ne la voit que sous un
certain angle ou d'une certaine façon, ce qui revient, comme pour cette
dame, à ne rien voir.
À plus forte raison concernant Dieu.
Quantité
de gens regardent ou lisent quantité de choses qui attestent de
l'existence de Dieu, mais ils ne les voient pas. Partant, ils nient
honnêtement l'existence de Dieu.
C'est pourquoi un autre écrivain,
André Gide (je suis en verve ce matin, je me rappelle de quantité de
choses: Cocteau, Gide, wouahou... que je croyais oubliées depuis
longtemps), disait à son ami Henri Ghéon, médecin et écrivain (ce n'est
pas le mot à mot): "Tu ne veux pas affirmer que Dieu existe. Mais ne
trouves-tu pas plus difficile de dire qu'il n'existe pas ?"
Ai-je besoin, au fond, de citer deux esprits célèbres pour dire ce que
des millions d'hommes peuvent dire?
Pas du tout.
Je
peux rappeler que j'avais été athée jusqu'à un événement, lié à mes
contacts avec des grévistes à Lyon, quand j'étais ingénieur et
directeur d'usine (j'en ai déjà parlé ici et là). Pourquoi avais-je été
athée ? Je crois pouvoir dire aujourd'hui que c'était parce que je ne
cherchais pas Dieu. Cela n'avait pas pu me venir à l'idée vu qu'à Dieu
je n'avais jamais vraiment pensé.
Mais quand je découvris que le
marxisme et le communisme étaient finalement plus romantiques que
fondés sur les réalités humaines, je commençai à me poser des questions
de fond sur l'homme, son destin, sa vraie nature, etc. au-delà du
marxisme. J'en vins inévitablement à chercher du côté de la
métaphysique, ce qui me conduisit à l'hypothèse de Dieu. J'en vins à
chercher par quelles approches l'humanité avait fait tant d'hommes et
femmes intelligents croire en Dieu. Pour finir je trouvai Dieu.
Ce
n'était pas le Dieu qui me visiterait en 1977, le Dieu inconnu mais
réel, ce n'était que le Dieu de la Bible et de l'église, mais c'était
bien parce que je l'avais cherché je l'avais trouvé.
C'est pourquoi, même si on ne le trouve jamais vraiment, il faut
"chercher Dieu".
|
11aou13 147C60
Qui cherche... trouve
Un Alain d'Île de France
|
Réponse :
Dans l'Évangile de Thomas (apocryphe découvert en Égypte en 1945) il y
a une citation (logion) qui dit:
Citation
2. (1) Jésus a dit : Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher
jusqu’à ce qu’il trouve ! (2) Quand il aura trouvé, il sera troublé ;
(3) troublé, il sera émerveillé et il régnera sur le Tout.
Je ne sais pas trop ce que "régner sur le Tout" signifie, mais votre
commentaire m'a rappelé cette citation..
|
11aou13 147C61
Alain (147C60) dit: Qui cherche trouve.
Ce n'est pas vrai pour tout. Est-ce vrai pour Dieu ?
Oui, si l'on a une idée de ce que peut vouloir dire "chercher Dieu"
Mais cette idée est impossible à avoir.
Je ne crois pas qu'entre le Dieu de la Bible et les dieux de
l'Antiquité les hommes aient fait un distinguo vraiment vrai.
Je viens de relire les "Juges" dans la Bible et j'y lis: Quand
Gédéon fut mort, les fils d'Israël se prostituèrent à nouveau avec les
Baals et ils prirent pour dieu Baal-Bérit. Et les fils d'Israël
oublièrent Yahwé, qui les avait pourtant sauvés des attaques de leurs
ennemis [Juges 8/33-34].
C'est la preuve et il y en a
beaucoup d'autres dans la Bible que les Israëlites n'avaient pas notion
de ce qu'était Dieu et ils passaient facilement du Dieu unique,
l'Éternel, aux dieux des gentils, quels qu'ils soient. Je rappelle
seulement le cas de Salomon: Salomon
aima beaucoup les femmes... Il eut sept cents femmes de rang princier
et trois cents concubines, et ces femmes firent dévier son cœur... Il
ne fut plus sans partage avec Yahwé, Salomon adora Astarté la déesse
des Sidoniens, et Milkom l'Ordure des Ammonites [1 Rois 11/1-5].
Les
Hébreux n'avaient pas notion d'un Dieu unique et ne le différenciaient
pas des autres divinités païennes et je crois que c'est exactement la
même chose à notre époque. Entre le dieu-soleil des femmes qui se
bronzent sur les plages et le Dieu "Deus Meus" des messes catholiques,
y a-t-il vraiment une différence ?
Il est, en définitive, impossible, de chercher et de trouver Dieu.
D'ailleurs dans La
Révélation d'Arès Dieu ne se décrit pas Lui-même.
Donc, vous avez raison de ne pas savoir qui est Dieu.
Jean-David K. de Lorraine
|
Réponse :
Vous avez raison de dire que les
Hébreux de la Bible hésitaient souvent entre Yahwé et les dieux du
paganisme, mais ce n'était pas le cas de tout le monde (voyez Job,
Moïse, Isaïe, etc !) et ce n'est jamais le cas de la Bible
elle-même.
Quand elle parle des hommes qui délaissaient Yahwé pour les dieux
païens, la Bible dit bien: Ils
se prostituèrent avec d'autres dieux ou leur cœur dévia vers d'autres
dieux, etc. Elle souligne toujours l'erreur et n'approuve
jamais cette erreur..
La Bible, sur le Fond, prend
l'existence de Dieu Créateur, Unique, pour un axiome. Absolument.
Un
axiome ? C'est-à-dire, le Bible ne donne aucun argument pour convaincre
qu'il n'y a qu'un Dieu. Pour elle Dieu est, c'est tout.
Pour la Bible disons que l'existence de Dieu est inévitable dès lors
que la Terre et l'Univers existent !
Ce n'est pas cela que je mets en doute dans mon entrée 147.
Ce que je mets en doute, ce n'est pas l'existence de Dieu, c'est la
représentation que je peux me faire personnellement de Lui. Il est et Il a (Rév d'Arès ii/1),
mais il m'est impossible de me le représenter.
On raconte que l'empereur romain Adrien demande au rabbin Josué Ben
Khananya: "Fais-moi voir ton Dieu."
"Impossible," répondit le rabbin.
"J'insiste pour que tu me montres ton Dieu," dit Adrien en élevant le
ton.
Le rabbin lui dit alors: "Dans ce cas, regarde le soleil !"
Adrien répondit: "Personne ne peut fixer le soleil. Je ne peux pas."
Le
rabbin conclut: "Tu ne peux pas fixer le soleil qui est un satellite du
Saint Unique, combien plus le Saint Unique échappe-t-il à ton regard."
|
12aou13 145C62
Je vous suis parce que je veux vous suivre.
C'est existentiel.
C'est ma volonté née de la raison.
Parce que je sais que la vie est courte. Même si comme tous j'espère
que la mienne sera longue, car je crains terriblement la
mort ; je ne
veux pas mourir. Je n'arrive pas à accepter ce destin d'Adam.
Je sais
que la seule façon de Vivre
[avoir la Vie, Rév
d'Arès 24/5] est d'avoir Dieu en soi.
Et Dieu en soi on
ne l'a que si on a l'autre en soi, le frère humain. Vous insistez
là-dessus, car c'est la seule voie: la pénitence et la moisson de pénitents.
J'avoue, j'ai plusieurs fois eu envie de fuir, car la culture me voile
l'esprit et me complique cette relation à Dieu et à son message. Ce
Dieu que je n'identifie vraiment plus, parce qu'année après année vous
déculturez la relation, l'image que l'on peut se faire de Dieu.
Maintenant je dirais plutôt, que je me cherche en tant que pénitente et
moissonneuse, plutôt que je ne cherche Dieu.
Car Dieu sera présent en
moi ou ne sera pas tout simplement en fonction de la vertu que j'aurais
construite ou que je n'aurais pas construite.
Je vivrais Dieu en
m'accrochant coûte que coûte à la volonté d'aimer l'homme, de l'aider à
changer en
Bien.
Vous avez démystifié "mon dieu personnel," cela m'a
parfois troublé, déboussolé...
J'ai parfois cru que je perdais la foi,
mais peut-être que je suis finalement en marche pour trouver la vraie
foi et que je me dépouille progressivement de la culture de mes
pensées, du sentimentalisme. Cela m'a plongé dans un grand vide,
étant aussi face au vide du monde et de sa culture, le seul moyen de
réduire ce vide, de me sentir homme et non animal, est d'y mettre le
Vrai Créateur et l'Action qu'Il demande.
Stéphanie M. d'Île de France
|
Réponse :
Voilà un très beau commentaire, ma sœur Stéphanie.
Le fondement de notre foi est la foi que Dieu Lui-même met en l'homme.
Tel est mon sentiment. Vous l'exprimez ici avec d'autres mots qui
témoignent d'un progrès considérable de votre foi, ma sœur Stéphanie.
La foi de Dieu mise en l'homme et la foi de l'homme mise en Dieu sont l'Eau et le
silicate-aluminate qui forment le ciment dont on fait le mur de
l'espérance, de l'avenir. Si on y ajoute le fer (Rév d'Arès iii/2)
de mon enseignement,
on fait du béton.
C'est un simulacre de foi si l'homme croit sa foi libre — non au sens
de La Révélation d'Arès
(10/10) mais libre au sens de sans base, sans les
principes de la Vie
(24/5) — au lieu de voir le prix qu'elle demande à sa
personne: pénitence et
moisson de pénitents, comme vous le soulignez bien.
Il faut voir les terrains retournés, bombardés, pleins de ruines et
détritus, sur la Terre d'aujourd'hui et la vanité de tout effort de les
réparer pour comprendre la vanité ombrageuse des écologistes,
sociétabilistes et autres politiques.
La Force
du Père deviendra la Force
du petit reste
si ces derniers mettent vraiment dans leurs vie et action "le
Vrai Créateur et l'Action qu'Il demande", comme vous dites.
C'est tout un travail d'assemblage qui, j'espère, commence à se faire.
Je le sens bien au cours de ce Pèlerinage 2013.
Il faut courage et même entêtement pour ne pas perdre le Souffle, pour
n'avoir qu'un seul Souffle.
Nous vivons dans un monde de paillettes, de technologies séduisantes et
de grands mots en l'air qui engagent sans cesse à lâcher la proie, qui
est le monde qu'il faut
changer (Rév d'Atès 28/7) pour l'ombre des opinions et
désirs personnels et des prétentions scientifiques qui sans cesse nous
disent que ce changement
est impossible et qui n'ont de cesse de détruire notre conscience.
Mais vous, Stéphanie, vous avez trouvé cette conscience. D'autres
frères et sœurs la trouvent aussi. Alleluia !
|
12aou13 147C63
Merci Frère Michel pour cette belle entrée parmi tant d'autres.
Dans votre sillage je chemine.
J'ai compris pendant une prière, et dans ma chair, pourquoi Dieu est si
insistant dans Sa Parole.
Il nous dit et nous redit dans 40 Veillées [L'Évangile Donné à Arès]
par la bouche de Jésus,et dans 5 Théophanies [Le Livre] par Sa propre
Bouche, que le monde
doit changer (Rév.d'Arès 28/7). Il nous fait comprendre le
monde à travers Son Regard
5rév d'Arès 11/1), Il nous montre la Voie Droite (Coran 1/6).
Son Insistance n'a d'égale que Sa Volonté
(12/4) de ne pas changer
l'homme malgré lui: Il ne peut pas faire le "travail" à notre place. Il
nous clame tout Son Amour, Il nous promet tout Son Soutien, pourvu que
l'homme se mette en marche. Il s'est conditionné à Sa Création par
effet d'identité :"L''idée de l'effet d'identité entre créature et
Créateur parait vertigineuse" (Article "Liberté", Et Ce Que Tu Auras
Ecrit 1993-1996, p.368)
Adam est "le point ultime de l'Œuvre" (La Pommeraie p.216). Aussi, dans
sa chute, a-t-il entraîné tout l'animé et l'inanimé.
L'homme est donc le seul être de la Création à pouvoir librement
respiritualiser le monde.
L'enjeu est énorme.
Ce que nous a donné le Père est un héritage immense: Son Image et Sa Ressemblance
(Genèse 1/26-27). Il est le Père de tous les hommes, c'est
une Parenté unique dans l'univers: (De) Ma Main (gauche) à Ma Main
(droite), seul l'homme souffle sur le feu (Rév d'Arès xxi/6)
Depuis peu, quelque chose a changé dans ma relation avec Dieu.
Aujourd'hui je vis cette proximité dans ma chair, et je tache de mettre
en priorité, ma vie en accord avec ma foi, plutôt que ma foi en accord
avec ma vie. Là est toute la différence.
Claudine de la plaine du Roussillon.
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Réponse :
Très beau commentaire que je ne peux que rapprocher de celui de
Stéphanie 147C62.
Vous avez comme Stéphanie plus que compris, vous avez incorporé à votre
vie le fait que ce monde n'est pas achevé.
C'est à l'homme d'achever le monde que le Créateur lui a donné.
C'est cela, je pense, qui est ce "quelque chose changé dans votre
relation avec Dieu."
Vous avez compris que la Vérité
est une somme cohérente, mais qui, jusqu'à présent, n'exprimait que
l'individu que vous êtiez, ma sœur Claudine, mais qui maintenant veut
travailler à sauver l'humanité de sa dissolubilité dans le péché pour la
rendre indissoluble et heureuse dans le Bien.
Décidément, ce Pèlerinage 2013 marque
une étape importante de notre Vie
qui commence à apparaître. Alleluia.
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12aou13 147C64
Chercher à définir Dieu ou chercher à devenir Dieu ?
Se fondre en
Lui.(Rév d'Arès 2/13)
Rosie de Victoria, Australie.
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Réponse :
En fait, chercher à réveiller
l'Image de Lui-même que Dieu a mise en nous (Genèse 1/26-27).
Oui, pour finir, comme Jésus chercher à être fondu en Lui sans retour (Rév
d'Arès 2/13).
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12aou13 147C65
Votre réponse à Jean-François-Xavier M. de Bretagne (147c43) dit ceci :
"Avoir la foi, c'est aborder la question de l'être, qui tôt ou tard
laisse transparaître derrière l'être l'Être, et quand l'évidence qu'il
y a un Être derrière l'être est une déduction logique, raisonnable et,
pour l'esprit posé, inévitable, vous abordez la Parole dans un esprit
de modestie totale, d'inintellectualisme, donc de Lumière.
Ces choses-là, c'est vrai, ne sont perceptibles qu'à un esprit
profondément modeste et honnête.
Si vous n'êtes pas comme un de ces petits enfants..., disait Jésus."
Cela me rappelle que j’avais lu il y à quelques temps u article dans le
pèlerin N°4 de 1978. Je l’ai relu depuis quand vous avez
écrit "en cherchant Dieu". L’article est "Des
bonnes et moins bonnes raisons de la foi."
J’invite donc Jean-François-Xavier à relire ce très bon article de
votre enseignement pour comprendre notre foi dans la Parole.
Je cite quelques passages qui m’ont vraiment touchée :
"Nous voulons savoir pourquoi
nous croyons. Ce n’est pas seulement une
exigence raisonnable — sur le fond social de ce siècle — pour ne pas
être sans répondre traités de crédules. C’est une exigence nécessaire à
l’âme,
car une foi qui ne connaît pas vraiment ses raisons est fragile,
disparaît ou devient train-train sans conscience, plus proche de
l’hébétude que de l’innocence. Il nous faut apprendre à former les
réalités de notre foi..."
page 40 :
"nous pouvons croire en Dieu :
"par éducation
"par penchant irrationnel par expérience
"par réflexion
page 42-43 :
"La transcendance
n’enveloppe-t-elle que certains hommes, souvent
inattendus, et si rarement ?
"Il faut avoir été témoin des souffrances qu’à l’évidence le Surnaturel
éprouve à apparaître, à se maintenir visible même peu de
temps et à parler à l’homme pour comprendre que l’obstacle est l’homme
lui-même : Son indépendance sa volonté images et
ressemblances du Créateur et sources de rivalité avec Lui et surtout
son péché qui l’entoure comme une odeur repoussante. Tous les hommes
étant pécheur à des degrés divers, mais sans exception, et le choix de
soumettre le pécheur à l’expérience de la transcendance venant de Dieu,
non du pécheur si pieux soit-il, l’expérience peut varier
considérablement dans ses circonstances et dans ses choix."
page 45 :
"La réflexion, envisageons-la
lentement, car c’est par elle que nous
trouvons la réalité de Dieu, que nous soyons ou non passés par
l’éducation religieuse, le penchant pour le mystérieux et l’irrationnel
ou par l’expérience du surnaturel. Il s’agit d’une réflexion sur les
Écritures, lesquelles forment sous nos yeux un miracle où Dieu est par
excellence évident.
Pourquoi évident? Depuis le début des temps un grand nombre de
mythologies ont existé. Toutes ont disparu. Toutes sauf la Bible et sa
suite le Coran, auxquels on peut certainement ajouter le Message
d’Arès. Que les mythologies disparaissent, c’est une loi planétaire,
vérifiée par l’Histoire. Ce qui échappe aux lois planétaires ne pouvant
être que miracle, la Parole de Dieu: les Ecritures, est miracle."
page 48 :
"Nous voyons que trouver Dieu
dans l’Écriture ne procède pas
d’intuition, ni d’opinion, mais de réflexion honnête. Intuition et
opinion sont des mauvaises voies, qui faussent la lecture, qu’elles
modèlent sur les goûts, les choix, les penchants profonds et même les
intérêts de celui qui lit.
"Elles ont produit ces mythologies que sont théologie et doctrines, et
les organisations ou autorités qu’elles établissent, toutes choses,
idées comme personnes, qui forment ce tenant-lieu, l’envahisseur à faire dire à
Dieu ce qu’il ne dit pas, à faire vivre les nations comme il ne veut
pas (Évangile donné à Arès 3/3)."
Je dois rechercher Dieu, dans
tous les instants de ma vie, en pensée,
parole action. L’échange avec les autres Pèlerins, avec votre
enseignement,
prophète Mikal, tous les prophètes et à leurs
enseignements, ils nous rappellent la Vérité, la Voie
Droite et étudier les Écritures à la Lumière de La Révélation d’Arès.
C’est part ma prière, ma réflexion, ma méditation, ma pénitence et ma
moisson des
âmes que je pourrais avançais dans ma recherche de Dieu.
C’est moi totalement qui le peux par ma volonté, mon courage, ma foi,
ma liberté et mon choix personnel de faire cette recherche continuelle
sans me décourager et en me disant que,si je ne trouve pas Dieu dans ma
vie terrestre, j’aurais toujours évolué dans la connaissance de Dieu et
de moi même par image
et ressemblance. Et peut-être que je
pourrais continuer à le chercher dans l’au-delà, si j’ai ma
voile,
mon Ha (Rév Arès xxxix/5-11, Veillée 17, 18 et 19).
Simone L. du Limousin.
|
Réponse :
Encore un beau commentaire. Merci, ma sœur Simone.
|
12aou13 147C66
Rédigé au pèlerinage d'Arès :
Je ne sais qui est Dieu. Comment le saurais-je sachant que celui à qui
Il a parlé ne le sait pas lui-même.
Par Sa Parole nous ne connaissons que certains de Ses Attributs : Il est hors du temps, Éternel, Étalé
sur l'univers, partout à la fois, Créateur,....
Et encore ! Nous ne concevons ces notions qu'à travers nos facultés de
compréhension limitées.
Si
de savoir qui est Dieu, ou de définir Dieu avec des termes précis,
n'est pas utile, par contre chercher Dieu c'est autre chose. Mais on
peut le rechercher sans pour autant L'enfermer dans un concept
intellectuel. Ne dit-Il pas dans La
Révélation d'Arès (28/2): Je t'envoie montrer à Mon Peuple ses erreurs,
pour qu'il discerne où Je suis, où Je ne suis pas.Voilà Où Je suis...
Il
n'est pas forcément où nous pensons Le trouver où chez ceux qui
prétendent être ses représentants sur terre. Nous découvrons surtout
qu'Il est dans le cœur des hommes bons, qu'ils y croient ou pas.
Cela me ramène à ma propre recherche, comment j'ai cherché Dieu et
surtout pourquoi Je l'ai recherché.
Élevé
dans la religion catholique comme la plupart des français de ma
génération, contraint d'assister aux offices catholiques jusqu'à ma
majorité (18ans), je vivais cette obligation comme une corvée tant je
m'ennuyais à la messe en entendant les sermons du prêtre. J'avoue quand
même que de temps à autre la lecture de certains passages de l'Évangile
ne me laissait pas indifférent. Mais l'attitude du prêtre qui saluait
les bourgeois de la ville et ne s'intéressait jamais à nous, enfants
d'ouvriers, et l'histoire des guerres de religions apprise à l'école
firent que je ne croyais pas en Dieu ou pour le moins pas au Dieu qu'on
me proposait.
Ce qui nous consolait, mon frère et moi, c'est
qu'après la messe nous passions à la pâtisserie choisir le bon gâteau
du dimanche. Après mes 18 ans je décidai de ne plus assister à ces
cérémonies dont je ne comprenais pas le sens. Je suis parti poursuivre
mes études dans une autre ville et ne me préoccupais guère de Dieu, ni
de religion.
Un jour, une amie catholique qui étudiait avec moi
à la fac de math me demanda si je croyais en Dieu. Je lui répondis que
non. Puis elle reformula sa question et me demanda : Est-ce que tu
crois que Dieu existe ?
J'allais répondre non, puis je me suis
révisé et je lui ai dit : "Honnêtement, je ne sais pas, car je ne peux
ni te prouver son existence, ni son inexistence." En fait, à l'époque,
je ne m'intéressais pas à cette question, mais plutôt à mes études et à
faire la fête avec les copains et copines.
Dans le cadre d'une
association étudiante dont je faisais partie, le responsable a décidé
d'inviter un hypnotiseur. Puis deux amis qui n'y croyaient pas avaient
décidé de se prêter à l'expérience et je restais comme observateur dans
la salle. Malgré leur incrédulité et leur désir de résister à
l'expérience, l'hypnotiseur avait réussi à les endormir et leur faire
faire différentes choses. Très intrigués, nous avons décidé de le
rencontrer après le spectacle pour qu'il nous explique comment il
procédait. Il nous a raconté qu'il avait ce don depuis qu'il était
enfant et que lorsqu'il caressait les poules dans la ferme de son grand
père, elles s'endormaient.
Cette expérience en tant qu'esprit
scientifique et curieux m'a intrigué au point où j'ai décidé de
m'intéresser aux phénomènes qu'on qualifie de paranoramaux. J'ai lu des
livres sur le sujet, j'ai assisté à des rencontres de parapsychologie.
Et au cours d'une de ces rencontres, alors que je pensais que les
personnes qui étaient là faisaient beaucoup de cinéma, j'ai ressenti
des forces et des énergies puissantes comme jamais auparavant dans ma
vie.
Et c'est ainsi en cherchant à expliquer l'inexplicable (par
les connaissances actuelles) que j'ai après quelques années de
recherches fini par trouver le Créateur quand j'ai lu La Révélation d'Arès.
Bien
sûr, je n'ai pas prouvé l'existence de Dieu par une démonstration
mathématique, mais je L'ai d'abord ressenti dans mon cœur en lisant Sa
Parole. J'ai ressenti un grand amour qui m'a rempli.
Ensuite,
plus je lisais cette Parole, plus je la trouvais sensée et plus je
découvrais le Vrai Dieu bien différent de l'image que j'en avais par la
religion. Je peux dire que La
Révélation d'Arès m'a réconcilié avec Dieu, surtout la
veillée 28 qui parle des scandalisés
et qui montre où est
Dieu et où Il n'est pas (Rév d'Arès 28/2).
C'est pourquoi à la Moisson,
quand je rencontre des athées, je leur recommande la lecture de cette
veillée. Elle balaie les fausses idées que l'on peut se faire sur Dieu,
résume bien le sens de La
Révélation d'Arès: La Vérité c'est que le monde doit changer (28/7)
et peut réconcilier beaucoup d'hommes avec le Père Aimant dont l'image et ressemblance
se trouve au fond d'eux.
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce beau témoignage. Je le connaissais
déjà, mais pas de cette façon-ci.
Là,
encore, s'ajoutant, aux commentaires précédant, vous envoyez un
commentaire qui dénote une évolution. Vous voyez votre propre passé
sous une lumière plus vive.
On dit que l'animalité humaine serait,
selon certains, l'immédiateté ou l'immanence propre à la jeunesse.
C'est, je crois, dans cette animalité que l'église (comme l'éducation
en général) essaie de plonger ses crocs — l'animal qui mange l'autre
animal, selon le philosophe —, mais sur vous cela n'a pas eu d'effet.
Vous êtes resté indemne, prêt pour recevoir, le moment venu, La Révélation d'Arès.
La morsure n'avait pas laissé de marque en vous.
Nous
sortons de l'animal. Nous devenons l'homme. C'est ce que notre mission
a tant de mal à faire comprendre au monde, mais à force de patience,
cela viendra.
Pour comprendre un commentaire comme celui-ci il faut aller au Fond qu'il exprime
à sa façon. Ce commentaire et d'autres de pénitents
aideront d'autres générations à comprendre ceux qui comme vous ont
appris pour eux-mêmes puis enseignent à faire naître et forger l'âme. Votre
expérience devient l'avenir. Oh ! Vous n'avez pas fini votre vie, vous
avez encore à réussir votre moisson
à Lorient, mais je sens que ça va venir.
Bon Pèlerinage à vous et aux votres, mon frère Denis.
|
13aou13 147C67
Comme certains commentateurs je suis lecteur de votre blog, qui m'a été
signalé par un confrère, mais je ne suis pas croyant. Comme certains
commentateurs je regrette que la France compte mais ignore
(parce qu'on ne sait pas où caser un esprit qui flamboie par des lèvres
ou par une plume si absolument modestes et indépendantes, ce contraste
déroute) un esprit universel d'une peu commune intelligence, qui dit
des choses qui ne peuvent que faire taire l'intelligence moyenne,
qu'armer la réflexion, qu'humaniser le monde qui manque d'humanité, que
restaurer le Bien
comme but suprême de la vie humaine, cette sorte d'homme qui a fait des
Socrate, des Pascal, des Gandhi, des Martin Luther King, des Sartre
(pour ne parler que de longs poils visibles du velu de la comprenette),
tous ces gens morts sans laisser d'empire industriel, politique ou
religieux, mais qui ont donné beaucoup plus: À quoi se référer pendant
des siècles pour les gens qui ne savent pas quoi dire.
Comme certains commentateurs je ne crois pas en Dieu et je suis gêné
que vous en parliez, non comme toile de fond générale comme partout
dans ce blog (c'est votre état), mais de la manière particulière de
cette entrée 147 et de sa page de commentaires.
Cette entrée est maligne, parce que vous dites: "Je ne sais plus dire
ce qu'est Dieu", mais vous entourez cet aveu d'ignorance d'une
rhétorique très habile pour faire croire en Dieu. Les gens se disent:
"Tiens, pourquoi pas ?" Cette page est une œuvre de mission à la
vieille manière des rabbis et des pères qui usaient de leur
dépouillement et de leur modestie comme d'un argument. Attention !
Danger !
Vous employez souvent le mot Créateur pour Dieu. Il n'y a pas de
création du monde, pas de Créateur.
Je suis d'origine juive et quand j'étais gosse on nous rabataient les
oreilles avec les "merveilles de la création" qui selon eux,
"prouvaient Dieu." Rien, absolument rien ne prouve Dieu.
Seule votre intelligence prouve que vous êtes un homme intelligent,
mais restez-en là !
Régis
|
Réponse :
Vous avez dû vous concerter, un certain nombre de commentateur, pour me
dire le fond de votre athéisme, parce que je crois sentir une sorte de
parenté entre ceux que vous appelez "certains commentateurs."
Ceci dit, j'ai dû réécrire quelques passages de votre commentaire qui
était très dense, pratiquement sans ponctuation et j'espère que je n'ai
pas trahi votre pensée.
L'esprit humain ne peut concevoir quoi que ce soit sans commencement ni
fin. Or, l'investigation astrophysique montre, grâce à des instruments
de plus en plus ,perfectionnés, que l'univers est d'une inconcevable
immensité. De plus, les lois physiques qui régissent notre petit coin
d'univers n'existent plus dans d'autres coins d'univers très lointains.
L'univers se montre sans limites et d'une diversité déroutante. Pour
nous c'est inimaginable comme Dieu est pour vous inimaginable. Cette
immensité illimitée fait évidemment penser à L'Éternel, non ?
Autre chose caractérise l'univers: sa perfection. Pas de chaos dans le
ciel infini. Chaque chose y est à sa place et même les apparents
accidents: heurts entre astres par exemple, se font dans un ordre bien
réglé et, pour tout dire, magnifique. C'est en somme la Création en
continu. Pour vous c'est donc uniquement, seulement, exclusivement une
succession de phénomènes physico-chimiques sans aucune Intelligence
pour y présider ? Si Dieu dans tout ça est invisible au sens que nous
donnons à ce qui ne peut être vu par nos yeux et nos instruments (les
chiens entendent bien des ultrasons que nous humains ne pouvons
entendre, pourquoi n'entendant pas tout, verrions-nous tout ?), il est
quand même improuvable qu'aucun Intelligence n'ordonne tout cela.
L'inexistence de Dieu est improuvable.
Puisque vous êtes juif, je vais citer le Talmud... D'ailleurs
je suis juif moi-même, même si je suis breton, puisque le Talmud dit
quelque part: "Tout homme qui (rejette les idoles et) confesse l'Unique
est juif." Passons ! Dans le Talmud on lit (écrit de mémoire): "Mieux
vaudrait que ne fût jamais né celui qui veut absolument réfléchir à ce
qui est en haut, à ce qui est en bas, à ce qui est avant et à ce qui
est après." Autrement dit: Rationaliser sans cesse n'est pas une œuvre
bonne, n'accorder crédit qu'à la pensée immédiate, rationnelle, est
trompeur.
Qui donc, selon vous, m'a visité et m'a parlé du 2 octobre au 22
novembre 1977, d'où sont sorties ces théophanies dont Le Livre (deuxième
partie de La Révélation
d'Arès) est né ? Si vous ne croyez pas à cet événement
surnaturel, comment pouvez-vous porter de l'intérêt à mon blog ? Je ne
vous suis pas vraiment, Régis.
Je sais que les rabbins et aujourd'hui les prêtres et les pasteurs se
sont toujours opposés à la théorie d'Aristote selon qui la matière
était éternelle. Les hommes de religion veulent à tout prix que Dieu
préexista à tout et qu'il est donc le Créateur de tout ex nihilo,
c.-à-d. à partir de rien, du vide absolu.
Personnellement, je crois à l'éternité de la matière comme à l'éternité
de Dieu. Je crois la matière et Dieu étroitement liés.
Mais cela ne m'empêche pas de croire dans le récit de la Création de la
Genèse, qui n'est évidemment que le raccourci d'un processus qui prit
le temps qu'il prit si tant est que le temps eut quelque chose à voir
là-dedans — Dieu étant hors
du temps (Rév d'Arès 12/6), c'est sans importance —. Il y
avait bien quelque chose avant la Création puisque la terre était un chaos et il y
avait des ténèbres au-dessus de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait
au-dessus des eaux (Genèse 1/2). Il y avait un chaos (il n'y a pas
de chaos
de rien), il y avait des ténèbres et
donc quelque part une lumière pour les discerner,
il y avait un desssus
et donc il y avait un dessous quelque part et il y avait des eaux... Rien de
tout cela ne me dit qu'il n'y avait rien ! Mais il y avait autre chose.
Et de cet autre chose le Créateur fit ce que nous appelons aujourd'hui
la Création.
Il a fait
toute chose convenable en son temps ; il a mis ,aussi la durée dans
leur cœur (donc le temps n'existait pas auparavant) sans que l'homme puisse
découvrir l'Œuvre faire par Dieu du début à la fin (Ecclésiaste 3/11,
traduction Osty). Ainsi la Bible elle-même dit que vous,
homme Régis, ne pouvez pas comprendre L'Œuvre de Dieu. Mais peut-on
pour autant prétendre que ce qu'on ne peut pas comprendre nexiste pas ?
Mais vous êtes un homme et, étant homme, vous critiquez tout. Tout
sauf... vous-même. C'est encore le Talmud qui dit: "Quand on construit
un palais, le peuple y entre et... critique: "Ç'aurait été mieux avec
des colonnes plus hautes, des murs moins épais, le
toit moins penché, etc." Mais un homme s'est-il regardé dans un miroir
et
s'est-il critiqué en disant: "J'aimerais mieux avoir trois oreilles,
trois
bras, marcher sur la tête et avoir la tête tournée vers
l'arrière" ? Non ! Le Saint Unique assigne à chaque
chose sa juste place."
Si vous ne croyez pas en Dieu, Régis, n'en dégoûtez pas les autres, car
si Dieu n'existe pas, ce que croient les gens n'empêche pas la terre de
tourner, l'Histoire de se faire et le Bien d'essayer de
triompher sur le mal (ce que vous approuvez, merci), et si Dieu existe,
vous êtes totalement vain.
Or, Dieu existe !
|
13aou13 147C68
Nietzsche disait de lui-même dans "Ecce Homo" : "Je suis de la
dynamite", mais vous, frère Michel, vous êtes une bombe atomique.
La bombe atomique du Bien.
Comme Moïse, Jésus et Muhammad et tous les prophètes, vous
déclenchez la déflagration des atomes de vie en l'homme.
Il en faudra encore combien pour que le monde change?
Nous ne sommes que les irradiés volontaires de cette bombe qui
consciemment et le plus possible essayons de l'être. Lorsque je relis
vos écrits de 1978 ("Le Pèlerins d'Arès" trimestriel) , cela me fait un
peu l'effet d'une puissance qui démarre peu à peu et qui se décuple
avec le temps.
Prière quotidienne, mission de rue, pèlerinage, échanges fraternels au
sein des groupes missionnaires contribuent à notre irradiation de Dieu
par Sa Parole et la vôtre.
Chercher Dieu pour le vrai croyant c'est chercher la pénitence, donc
chercher le Bien.
Qu'est ce que le Bien ?
Qu'est ce que faire le
Bien ? Voilà à quoi se résume la recherche du Pèlerin
d'Ares qui n'a pas besoin d'en savoir plus sur Dieu, mais surtout plus
sur lui-même. Vaincre ses contradictions et ses blocages, dépasser ses
peurs du monde et de soi-même, se dépasser et libérer le monde. Car au
cœur de sa synergie avec Dieu dans l'action de recherche du Bien il découvre
Dieu en lui. Il devient le Créateur, le Père de ses frères et sœurs, le
Miséricordieux, le Clément absolu (Le
Coran)...
Comment irradier à présent le monde du Bien de la Parole
pour renverser le mal de la passivité, du jugement, de la
méchanceté et du matérialisme-rationaliste ?
Comment devenir les sages
au sein de nos familles, de nos communautés, de nos entreprises? Car
nous avons les clés de la
Sagesse du monde dans La
Révélation d'Arès.
José O. d'Île de France
|
Réponse :
Je comprends ce que vous entendez par "bombe atomique": puissance,
force, mon frère José.
Pourtant, ce terme "bombe atomique" me chagrine, parce que la bombe
atomique ne provoque jamais qu'une énorme destruction improductive,
alors que je m'éfforce de produire une construction productive. Tout le
contraire.
Une construction productive du Bien
qui sauvera le monde avant qu'il ne sombre dans l'abîme définitif du péché des péchés.
Pour la religion le monde est essentiellement
le monde de la foi, la foi et si possible même la mystique point final.
Pour La Révélation
d'Arès et donc pour moi le monde est essentiellement le
monde des œuvres, des faits, des actions. La foi n'en est pas exclue,
loin de là, mais elle n'est pas le moteur principal du Bien.
Je dirais qu'on fait son salut non comme on se
fond dans la prière et l'abstinence dans l'obscurité froide d'une
chapelle de couvent, mais comme on tond un mouton, comme on tisse une
toile, comme on forge une charrue. Comment voulez-vous aimer les hommes
si vous ne mettez pas à cet amour le soin psycho-physique que vous
mettez à travailler, à créer, à transformer ? La bombe
atomique,
elle, consume et détruit tout à trois kilomètres à la ronde.
Je ne dis pas que le désir vibrant de salut
pour soi et pour les autres, les pauvres pécheurs, ne réserve pas au
moine décharné et confit en dévotion une marge de satisfaction
intérieure, mais je n'y vois rien de méritoire dans la pratique. Je ne
crois ni aux effets de la prière de glorification, ni aux effets de la
prière de supplication, mais je crois à la vraie piété qui
m'enseigne le travail que je dois accomplir
(Rév d'Arès 35/6) en moi et dans le monde pour y établir
le règne de la Vie
(24/5). La bombre atomique, elle, est le règne de la mort.
L'effet des œuvres: pénitence,
moisson de pénitents,
est à la longue de réduire l'effet
anesthésiant d'une certaine idée religieuse de Dieu, de ramener le Bien
à sa nature concrète, profane en somme, car l'homme qui attend mon
amour attend de moi quelque chose de matériellement vérifiable, quelque
chose qu'il sente avec ses nerfs, l'homme qui attend mon pardon attend
de même des actes qui le prouvent, l'homme qui attend ma paix de même,
l'homme qui attend mon
intelligence spirituelle attend une preuve qu'elle
contrebalance bien l'intelligence intellectuelle, l'homme qui m'entend
dire: "Je suis libre"
(Rév d'Arès 10/10), attend que je sois concrètement sans
préjugés et sans peur le concernant.
On
voit dans le Jardin Public de Bordeaux, près du musée d'histoire
naturelle, un magnifique gingko biloba que mon épouse et moi admirons
toujours. Il y a quelque vingt ans il y avait encore au pied de ce
gingko une pancarte (qui a disparu depuis) qui disait en gros ceci:
"Après la bombe d'Hiroshima tout était rasé, pulvérisé, Une énorme
bulle de gaz incandescent de plus de 400 mètres de diamètre avait émis
un ultrapuissant rayonnement thermique d'environ 4 000 °C. Les
incendies se déclenchèrent, même à plusieurs kilomètres. Les personnes
exposées à ce flash furent consumées, brûlées vives. Celles protégées à
l'intérieur ou par l’ombre des bâtiments furent ensevelies, tuées ou
blessées, quand quelques secondes plus tard l'onde de choc arriva sur
elles. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les
habitations. Tout près de l'épicentre il y avait un gingko qui disparut
totalement avec tout le reste. Ce gingko est le seul être vivant qu'on
vit renaître, sortant de terre, quelques années plus tard. Un gingko
est comme indestructible."
J'aimerais mieux que vous le disiez: "Vous êtes le gingko renaissant
après la bombe atomique."
Ceci dit, merci quand même pour votre commentaire, mon frère José.
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14aou13 147C69
La question posée: Pourquoi chercher Dieu ? n'a pas fini de me rendre
perplexe.
J'ai dans l'idée que Dieu en tant que Dieu tout seul est quelque chose
qui a cessé d'exister avec La
Révélation d'Arès.
Dieu existe avec l'homme !
Il est donc normal que l'homme le cherche au fond de lui, comme vous
dites.
Mais à quoi Dieu peut-il servir quand il s’agit de
convaincre les
gens de changer de vie (Rév d’Arès 30/11) ?
Jasmine du Périgord
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Réponse :
"À quoi Dieu peut-il servir quand il s’agit de
convaincre les
gens de changer de vie (Rév d’Arès 30/11) ?"
Très
bonne question.
Si Dieu n’est qu’une idée à laquelle il faut
croire, il ne sert à rien. C’est pourquoi l’église avec ses
idées de Dieu, du rôle des sacrements, de la nature de l’homme,
etc. est en plein déclin. Elle a échoué parce qu’elle est partie
d’idées qui sont fausses.
Mais si Dieu est Celui Qui nous a visités à Arès, je réponds sans
hésiter :
Le vrai Dieu peut servir de dynamique !
Quel but
poursuit la mission des Pèlerins d’Arès ? Conscientiser ou
rendre conscits, pour user du mot de
La Révévalion d’Arès (xxii/14),
les hommes pour
qu’ils réinterprètent correctement leur vie et leur avenir. Tous
les hommes ne le peuvent pas, gâtés par le rationalisme qui a
rétréci leur pouvoir de conception, mais certains le peuvent
encore, qui peuvent former un petit reste de pénitents
efficaces, petit reste qu’il faut moissonner.
Quand
l’idée que l'humain est l’image et la ressemblance
de Dieu
(Genèse 1/26-27), c’est-à-dire quand
l’idée qu’il et très difficile de chercher Dieu dans l’univers où il ne
peut pas
le voir directement, mais qu’il peut le trouver au fond de lui-même,
cet humain a
vocation — vocation qui peut
devenir aussi impérieuse que la faim et la soif — à pousser ses
semblables à réinterpréter leur destin pour affronter et vaincre les
ravages
du mal dans le monde.
Le mal est en effet, de nos jours, vu comme
un constituant des civilisations humaines qui s’impose par sa
puissance. Puissance telle que le mal est estimé normal, naturel,
inévitable.
De ce fait, pour le monde le Bien cesse d’aller de
soi ; le
Bien est considéré comme aussi illusoire
que
Dieu.
L’élucidation ou l’éclaicissement des contradictionss
entre la conduite devenue réflexe de la société moderne, qui ne
croit pas le mal éliminable, et le Message dont nous sommes
porteurs, constituera une première brèche dans les systèmes
d’évidence qui depuis l’école primaire s’imposent à l’esprit
rationnaliste de l’homme moderne, sinon le Bien
tout comme
Dieu, inséparables dans notre foi, resteront à jamais des "faux
dieux" aux yeux du monde, qui continuera de
glisser vers le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
C’est
quand on a conscience de cet enjeu qu’on s’aperçoit que les
missions qui se fondent sur des rationalisations ("mission
sociale", etc.) s’égarent, affaiblissent notre propos, nous
conduisent à l’échec.
S’il est vrai qu’un incroyant peut
être un pénitent, le
monde ne sera pas changé par cet incroyant-là — que j’appelle
le reste — qui
restera un auxiliaire précieux, mais seulement un siffleur qui chante avec nous
(Rév d'Arès xxxi/19). Par contre, pour le petit
reste Dieu,
ou le Père, ou le Créateur, restera une réalité aussi dynamique
aussi forte que le Bien
dont Dieu est la Source, enfouie (Rév d’Arès
24/4) mais
incontournable.
Les Pèlerins d’Arès vivent dans le monde et résistent comme ils peuvent
à ses dérivent et perversions. Ils
cherchent au fond des hommes qu’ils rencontrent dans la rue ou dans
d’autres circonstances les restes de Dieu endormis là pour les
réveiller et, les réveillant, ajouter ces âmes
qui naissent au petit reste de pénitents
et moissonneurs. Les
Pèlerins d’Arès cherchent donc Dieu au fond des humains qu’ils
rencontrent dans leur mission ; ils savent qu’ils n’y
trouveront pas le Bien seul. À
preuve, dans nos assemblées les
athées sont rares et ne restent pas très longtemps athées.
On
trouve plus facilement le courage de parler de Dieu dans la mission
en comprenant complètement que le Dieu dont on parle n’est pas du
tout le Dieu de la religion, mais le Dieu du Bien...
du
Bien que l’homme
fait, du Bien qui
fait un Dieu de
l’homme
(Rév d’Arèsn (2/13).
Il
y a là une différence radicale avec la notion religieuse de
Dieu :
La religion voit Dieu comme le maître du destin
humain, le Tout Puissant devant qui tout humain s’écrase, le Dieu
qui donne ou ne donne pas sa grâce et la pénitence religieuse est
remords et autopunition.
Pour La Révélation
d’Arès
l’humain est pour ainsi dire son Dieu, l’humain est l’artisan
de sa propre Grâce en faisant pénitence, c’est-à-dire
en pratiquant le Bien, l‘humain
n’est plus le sujet attendant la Miséricorde, mais
il est co-créateur de lui-même et du monde.
Dieu est bien notre dynamique
au même titre que le Bien.
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17aou13 147C70
Passage qui fait écho me semble-t-il à votre réponse 147C69
"Entre les murs de la morale officielle existe la liberté de choisir le
Bien. Cette liberté mineure suppose la possibilité du péché. On
pourrait faire le mal, mais on s’en abstient car c’est défendu, parce
qu’on risque un châtiment, la prison, l’enfer. Ceux qui méprisent les
leçons de ces guides bêtes, ceux à qui ces recettes de cuisine
spirituelle donnent la nausée, les penseurs, les forts, ceux-là
franchissent le mur. Et alors ils se trouvent dans le domaine de la
liberté seconde, la liberté finale. Ils ne font plus le bien pour obéir
à une règle apprise dès leur enfance, ils ne craignent plus le mal à
cause des représailles terrestres ou supraterrestres, ils font le bien
ou le mal suivant leur propre volonté, suivant leur instinct. Les uns
se prennent pour des surhommes et se cassent les reins des leurs
premières expériences. Les autres découvrent la douceur de faire le
bien pour le bien. Ce bien libre, ce bien sans nécessité, ce bien par
pur amour les amène imperceptiblement dans le sillage de Dieu et les
sauve."
Passage d'un écrit d'Henry Troyat à propos de "Crime et Châtiment" de
Dostoïevski
Dans l’humilité retrouvée l’homme entrant
en pénitence se comprend lui-même et se comprend en Dieu
et dans le monde. L’homme trouve sa place.
La conclusion de Dostoïevski pour "Crime et Châtiment" rejoint
l’Evangile de Mathieu: "Celui qui conservera sa vie la perdra
et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera."
Je comprends aussi que le rôle de la conscience, la bonne ou la
mauvaise, est un signe évident de notre vocation humaine qui est celle
du bien.
La mauvaise conscience est la preuve inverse que tout un chacun peut
exercer, au-delà de la sanction de la société ; un malaise
profond agite celui qui la subit à cause de lui-même, elle pointe qu’il
est à côté du vrai,
du beau,
de la Vérité, donc
de Dieu. La paix intérieure vient avec le bien actif, qui est d’amour
et d’intelligence
spirituelle sans cesse à aller rechercher.
Merci frère Michel de m’aider à toujours creuser au fond de moi pour
justement aller vers vous qui êtes "le Chemin" qui mène à Dieu.
Christine J.-M. d'Île de France
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Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Christine.
Henri Troyat était d'origine russe (de son vrai nom Tarassov... d'où
Troyat), il n'avait que 6 ans quand il arriva en France, mais il parla
et lut le russe, que ses parents émigrés en France en 1917 lui avaient
appris, toute sa vie. Il connaissait particulièrement bien Dostoïevski.
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17aou13 147C71
En cherchant Dieu comme vous le cherchez, on se décale de sa nature !
En cherchant Dieu comme vous le cherchez, vous avez aboli toutes les superstitions
(Rév d'Arès 21/1) avec cette entrée 147
particulièrement!
Jean-François V. du Midi-Pyrénées
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Réponse :
Ai-je aboli les
superstitions par mon entréeb 147 ? Du moins, je me suis
efforcé d'abolir
les habitufes, dont beaucoup sont d'ailleurs des sortes de superstitions.
Ce qui fait la grande difficulté de notre mission — j'espère qu'à
Toulouse vous avez rejoint la mission — c'est, entre autres choses, la
peur des gens qui nous écoutent. La peur, oui. Les superstitions sont
souvent des remèdes contre la peur.
C'est qu'on les projette, ces gens de la rue, hors de leurs habitudes
de penser, assimilables à des superstitions, et beaucoup d'entre eux
ont peur. Par la peur ils regagnent l'abri de leurs habitudes
et nous fuient.
"Comment ? pensent-ils, Dieu ne serait pas encore trouvé ? Il faudrait
Le chercher ?"
Nous demandons aux êtres plus qu'ils ne peuvent donner. Seulement
quelques uns le peuvent et encore ! Ils ne le comprennent pas
tout de suite.
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17aou13 147C72
[Vous écrivez:] "Pour La Révélation d’Arès l’humain est pour ainsi dire
son Dieu, l’humain est l’artisan de sa propre Grâce en faisant
pénitence."
J'adhère pleinement à cette définition éclatante de La Révélation d'Arès
qui se démarque de tout ce qui a été écrit jusque là, y
compris de la Bible et du Coran, qui n'ont pas été assez explicites,
sur le pouvoir absolu de l'humain sur son destin.
La Bible y fait pourtant allusion dans une citation célèbre :
"Si tu penses oui, dit oui. Si tu penses non, dit non."
Autrement dit : Si tu crois en Dieu, dis que tu crois en Dieu. Si tu ne
crois pas en Dieu, dis que tu ne crois pas en Dieu.
Ainsi, ceux qui croient que Dieu n'existe pas sont conformes à la Bible
dans la mesure où ils expriment leur pensée en faisant fi des diktats
de toutes natures.
La Bible semble donner la primauté à la pensée de l'homme par rapport à
la Vérité.
C'est très étrange ! Mais on remarquera que la pensée de l'homme ne
change rien à la nature exacte de la Vérité.
Par contre, cela change tout pour l'homme vivant sur cette Terre, car
il se voit autorisé à balayer toutes les dominations et les préjugés
qui l'empêchent d'avancer librement.
Il est heureux que La
Révélation d'Arès ait réactivé ce thème de liberté de
pensée, d'autant que le Coran avait insisté sur le thème de la
soumission: les soumis
de Dieu [Rév d'Arès 35/11] n'inspirent pas d'emblée une
liberté totale de pensée, mais Muhammad avait probablement d'autres
priorités.
Je ne peux terminer ce commentaire sans y mettre un bémol, une fois de
plus, en précisant que si l'homme peut être son Dieu, il peut
plus facilement être son Diable, car il est plus facile de dévaler une
pente vers les vallées
grasses que de gravir un chemin qui méne vers les Hauteurs. C'est
peut-être cette notion d'effort pour lutter contre des penchants
naturels qui justifie le mot pénitence.
Jacques P. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Merci pour ce commentaire. Je me permets de donner deux indications :
L'exacte citation à propos de oui et de non est: Que votre parole soit oui-oui ou
non-non ; le surplus vient du Mauvais (Matthieu 5/37).
Par ailleurs, la possibilité égale que nous avons d'être images et ressemblances
de Dieu (Genèse 1/26-27)
ou d'être images et ressemblances du Diable n'est pas un bémol. Je l'enseigne depuis
39 ans.
Quand on me demande: Qui est le Démon ? Je réponds: "C'est toi" ou
"C'est vous," ou je rappelle une pensée de Léon Bloy, à peu près ceci:
"Le démon ? Celui qui ne sait pas ce qu'est le démon ne visite pas
souvent son propre cœur."
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17aou13 147C73
Ma pénitence c’est d’aimer l’humanité, c’est aimer l’autre, je devrais
dire le Tout Autre qui est dans l’autre. L’aimer pour qu’il aime à son
tour. Alors je suis sûr de trouver Dieu.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine.
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00Xxx00 147C74
Texte
Signature
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Réponse :
Texte
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