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3 novembre 2015 (0169)
Destin
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L'existence est routine:
on existe comme les roches, les arbres, les souris,
mais on ne trouvera pas la Vie sans choix
conscient entre bien et mal, oui et non.
OUI/NON = VIE
Destin ! Mot invisible dans La Révélation d'Arès,
mais celle-ci donne à la Voie qui mène à la Vie
un sens clair et précis qui définit notre destin. Voilà un
sujet qu'on ne peut esquiver quand on choisit de se
désanimaliser pour s'humaniser.
Le destin est la vie choisie contre l'existence qui est la
vie subie. Ainsi Adam choisit-il (Rév d'Arès 2/1-5) de
renoncer au Dessein du Créateur. Ainsi
choisissons-nous de revenir à Son Dessein (28/27).
Aujourd'hui, l'existence de la plupart des humains est un
stéréotype, celui d'animaux certes pensants, mais aveugles
au destin de recréation voulue de soi, qui ne peut être que
spirituelle..L'humain depuis longtemps ne se dit plus : Sois
un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1). Il se dit: "Sois en
toi comme tout le monde." Il vit dans cette fatalité. Nous
devons l'aider à en sortir.
Le Pèlerin d'Arès s'est fixé un destin, qui n'est déterminé
ni par la politique, ni par la religion, ni par l'éducation,
ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau
à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire sa
descendance à la Source.
Jusqu'à ce que Jésus m'apparut je n'avais eu qu'une
existence fixée par les conditions de ma naissance à telle
époque, sous telle culture, dans tel pays, avec telle santé,
à travers telles tribulations et incertitudes, mais ce
contexte allait disparaître après que j'eus résolu de suivre
la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4).
Depuis, j'ai un destin que je connais d'avance, ce qui n'est
pas le cas de mes frères humains, qu'ils soient dominateurs
ou dominés, qui ne font qu'exister. Je
suis un pénitent, un homme du temps qui vient (30/13),
une âme libre (10/10), parce que le Père me l'a
proposé et que j'ai voulu être ainsi. C'est la même chose
pour mes compagnes et compagnons de foi.
La pénitence est le
destin voulu du Pèlerin d'Arès.
Qu'y a-t-il de séducteur dans La Révélation
d'Arès ? Rien. La Révélation d'Arès n'est
un Verbe magnifique de sens et clarté que pour qui
y voit la Lumière (Rév d'Arès 12/4). Ceux et celles
innombrables qui trottinent dans la nuit de la bonne vieille
routine ou dansent dans le vol de lucioles de leurs idées,
ne la voient pas, La Révélation d'Arès à leurs
yeux a un ton biblique obsolète et fastidieux. La difficulté
qu'ont tous ceux à qui nous offrons de la lire et qui la
laissent après quelques pages le prouve.
Ce n'est pas en me séduisant que La Révélation
d'Arès me fit changer de vie (Rév d'Arès 30/11),
trouver mon destin. Elle me jeta d'abord dans le désespoir ;
je fus comme précipité, effrayé, dans ce que je crus être la
fournaise du jugement de Dieu. C'était en fait une Mer
(18/4) de Vie (24/5) et de Lumière
(12/4) ! J'y discernai un Appel aussi
inattendu que neuf. Dans le long sillage bouillonnant de ma
réflexion je mordis à la ligne traînant derrière ce Vaisseau
(17/4, 18/4), Sa Volonté devint ma volonté
de changer mon existence en destin, quand je compris
que moi et derrière moi le monde (28/7) nous
pouvions retrouver Éden un Jour (31/8) mais que
cela dépendait de mon choix. Poisson (xxx/16)
soudain conscient de receler une puissance créatrice, je
régurgitai mon humanité retrouvée (Jonas 2/1-11),
désormais active et consciente face aux milliards de
mes semblables inconscients de leur déshumanisation.
La Révélation d'Arès nous appelle à former un petit
reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents dont
le destin sera de sauver la masse du péché des
péchés (38/2), la masse humaine que les dominateurs
(27/9, 28/21, 29/2) politiques, religieux,
idéologiques, entassent depuis des siècles comme sacs de
sable devant l'inondation du Mal, mais cette digue
n'est pas le Bien, malgré sa lourde matérialité
elle est sans cesse submergée. La Révélation d'Arès en
quelque sorte nous crie : "Fuyez le faux bien ! Retrouvez
la libre Vie, le Bonheur pour quoi vous
avez été créés, Vie et Bonheur dont vous
n'avez plus idée depuis des millénaires, si différents de ce
que vous appelez aujourd'hui bonheur !"
Du jour où un humain se fait pénitent, qu'il soit
Pèlerin d'Arès ou non, le Bien est son destin, même
si le monde ne se doute pas qu'il en bénéficie, même s'il
reste dans la vie du pénitent une part de
déterminisme — Par exemple, il meurt, fatalité dans cette
génération —. La pénitence n'échappe pas
complètement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou
de la faiblesse (36/5), mais la direction prise,
celle de la recréation de soi et de la recréation du monde
en Bien, malgré les hauts et bas, résulte
entièrement de la pénitence.
Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5) de
sortir du Dessein Créateur et nous, nous choisissons
d'y retourner. Nous sommes encore minoritaires et
faibles, mais nous devenons un champ d'énergie, qui comme le
battement d'aile d'un papillon, peut provoquer à un moment
inattendu un ouragan de Bien. Nous avons quitté
l'existence des minéraux, végétaux, animaux et de la masse
passivement soumise au déterminisme.
Il y a ceux qui ne font rien pour que le Mal
s'éteigne, mais choisir de ne rien faire c'est simplement
exister et on en voit les conséquences dans le monde.
Nous sommes bien engagés en choisissant d'établir
décisivement le Bien pour le Bien.
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17 septembre 2015 (0168)
le Bien pour le Bien
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"Mon Noir et le grand Noir
du monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du
monde.
Même si le bien que ma pénitene
crée n'est déjà plus ce que le monde appelle le bien,
il n'est pas encore le Bien auquel le Père
destina Adam avant la Chute et
que nous devons reconstituer.
Le Mal et le Bien ne sont pas
deux lutteurs aux prises.
La Révélation d'Arès sort des idées générales.
C'est pourquoi certains n'y voient goutte, d'autres la
trouvent ridicule ou nocive, et nous Pèlerins d'Arès nous
y attachons corps et âme et répandons
son Enseignement. Voici, vue sous l'angle de La
Révélation d'Arès, la position du Bien
par rapport au Mal.
Cet été, nous avons, sœur Christiane et moi, vu un film
sur Arte : "Blindness", qui signifie "Cécité".
L'intrigue du film, bien interprété (Julianne Moore, Danny
Glover) et d’une dureté par moments insoutenable, est
totalement romancée et même invraisemblable : Une
épidémie mystérieuse rend toute une population aveugle.
En surface, "Blindness" est une parabole sur l’aveuglement
de la société de consommation qui non seulement garde mais
intensifie quand tout va mal les vices et les qualités
qu’elle avait quand tout allait bien. Toutefois, aussi
palpitant soit-il, ce n'est pas comme spectacle que
"Blindness" m'a intéressé.
En profondeur, par contre, la question que le film pose —
philosophique ou spirituelle selon les dispositions du
spectateur — m’apparut assez vite et allait réveiller en
moi une réflexion sur les rapports entre Mal et Bien,
ou Noir et Blanc, que j’avais déjà eue au
cours des quarante années passées. À savoir que les pires
malheurs n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal
et de réduire le Bien plus encore et que donc
le Bien ne prévaudra pas en étant le plus fort,
mais en étant autre chose.
"Blindness" met en scène une épidémie de cécité ; toute
une population devient aveugle peu à peu. Le film se passe
dans le groupe des premiers aveugles que les autorités
enferment en quarantaine dans les dortoirs d’un hôpital
où, faute de connaître l'origine de la cécité et son
remède, elles les abandonnent à leur sort comme on
abandonnait les lépreux jadis, leur envoyant seulement de
la nourriture à travers des grillages d’isolement. Ces
aveugles cloîtrés se montrent encore plus faibles ou plus
forts, encore plus mauvais ou meilleurs, encore plus
stupides ou plus intelligents, qu’ils n’étaient quand ils
voyaient ; leurs défauts confinent au pire ou leurs
qualités confinent au sublime dans l'affreux abandon à
eux-mêmes auquel ils sont laissés. Mais de derrière le
drame apparaît une vérité, qui est le Fond des Fonds
(Rév d'Arès xxxiv/6), et qui depuis Adam
n’a encore existé que chez de rares humains comme François
d'Assise (xxxvi/3) ou Gandhi, à savoir que le Bien
n'est pas une arme contre le Mal, mais un état
apothéotique, la Fin des Fins (33/36). Cette
vérité je l’avais déjà perçue, mais que je n’avais pas
voulu développer avant de m’être accordé un long délai
pour la prière et d’avoir entendu le Père me parler
(39/2). Il m'a parlé par "Blindness".
Dans le monde il y a le Mal et le Bien,
mais l’idée première, généralement la seule, qu’on se fait
des relations entre les deux est celle d’une lutte :
Actuellement sur terre le Mal, qui la plupart du
temps se voit comme nécessaire, triomphe du Bien,
même s’il arrive ici et là au Bien ou Blanc
de triompher du Mal ou Noir ; on voit
en effet parfois la charité victorieuse de l’égoïsme,
la vérité triomphant du mensonge, le pardon
dominant la vengeance, etc. Mais, quel que soit le
vainqueur ou le vaincu, l'idée que se font les gens du Mal
et du Bien est celle d'une permanente rivalité ou
compromis.
Eh bien, c’est tant qu'il y aura cette rivalité ou
compromis entre Bien et Mal que le Bien
n’existera pas par lui-même. Dans l'état actuel des
choses, il y a dans la charité, la vérité,
le pardon, comme une violence ou rudesse ressentie
par ceux que la charité, la vérité, le pardon
gênent, agacent et qu'ils finissent par combattre comme
des inepties ou des folies. Qui n’a vu des humains
refusant avec véhémence le pardon, parce qu’il
leur paraissait une humiliation, un affront, quelque chose
d’apparenté à la violence ? Qui n’a rencontré des
humains refusant la charité pour les mêmes
raisons ?
De ce fait, ce n’est pas en rendant le Bien plus
fort que le Mal que le monde changera radicalement,
parce que la lutte entre les deux demeurera la base de la
morale. Or, il n'y a pas de morale dans la Parole du
Père ; il n'y a qu'un Appel au Bien.
Le Père n'oppose pas le Bien au Mal
; Il veut le Bien
pour le Bien.
Si l'on ne comprend pas ça, on ne voit pas pourquoi le
Père laisse le fils, l'homme, libre du Mal,
que l'homme considère comme un bien: la guerre
par exemple.
Le Mal et le Bien ne sont pas
le recto et le verso d'un seul système.
Le Mal est un système que l'homme est libre
de créer, le Bien un autre système pour lequel
Dieu a créé l'homme.
Le Bien n’est pas une arme contre
le Mal, mais un état en soi,
qu'il faut généraliser, un état au-dessus de
l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais. La
généralisation se fera à partir des Pèlerins d'Arès puis
de petites unités humaines.
Le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu.
Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc
contre le lutteur noir, parce que dans ces
générations les meilleurs humains sont encore des brutes.
Mais le Bien dans sa finalité est un état de
sérénité et de bonheur, non d'adversité.
Si le Bien est perçu comme lutteur, il est mal
perçu. Ne remarque-t-on pas que la société n'est pas
quitte envers les hommes de bien, même si ceux-ci
lui ont donné jusqu’à leur vie ? C'est parce qu'elle
voit l'homme de Bien comme un lutteur, non comme
un nouvel homme — Voyez Jésus mort sur la croix
pour la défense du Bien mais oublié par six
milliards d'humains, qui ne voient en lui qu'un lutteur au
lieu d'y voir la quintessence de l'homme, chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), qui m'apparut et me
parla en 1974..
Alors, mettons nos pas dans les Pas du Père comme
Jésus fit (Rév d'Arès 2/12). Loin de nous l'idée
de la bonté comme charité, qui
disparaîtrait quand le mal disparaît. La Bonté
est éternelle. Abandonnons l'idée de pénitence
comme aumône faite au monde dans la misère du mal
et l'idée de pénitence comme épée contre
le mal, parce qu'elle est aussi éternelle que le Bras
qui la soulève (35/14). Oublions l'idée que la pénitence
serait un sacrifice de soi contre le mal ; "il faut
perdre l’habitude de se sacrifier alors qu’en fait on se
satisfait", comme disait Diderot. Pénitence n'est
pas religion ou politique qui n’existe que si un
adversaire lui est opposé et qui, même parfois, s'invente
un adversaire. La pénitence est changement
d’état, métamorphose, transfiguration, Bien en
soi, non un coup de poing dans la gueule du Mal.
Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles
chair et peau : le manteau neuf (Rév
d'Arès 1/1). Il faut en finir avec le paradigme du glaive
ou de la lutte (Matthieu 10/34), inévitable
dans un premier stade, et passer au paradigme des artisans
de la Création, que nous sommes.
Nous ne resterons pas des combattants, mais deviendrons
des co-créateurs : les images et ressemblances
du Créateur (Genèse 1/26-27), dont la Création ne
cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12). Le Jour du
Père (31/8) n'est pas le moment où bonté et
pénitence deviennent inutiles et disparaissent,
mais le moment où elles sont les outils d'un
enrichissement ininterrompu de l'Univers.
Nous ne pouvons en rester à une vision sociologique ou
objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien
et Mal, à un donnant-donnant. On ne changera
pas le monde par un échange de Bien contre
Mal, de Blanc contre Noir, car
alors le Mal peut retriompher du Bien plus
tard. Notre action est l’acte de naissance d’un nouvel
homme, d’une nouvelle racine d’homme.
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13 août 2015 (0167)
le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13,
xxviii/12-20)
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Nous vivons tous dans le Noir.
Aspirons au Blanc (xLv/25) !
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Mon Noir et le grand Noir
du monde, c'est pareil.
Dans son Message de 1977 le Créateur n'appelle pas
le Mal le Mal ; Il l'appelle le
Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20). Le
Noir est le Mal réel, qu'Il distingue
ainsi du Mal que les religions ou les
morales restreignent à tort à l'individu ou à un
certain groupe d'individus. Si je fais le Mal
pour le Mal, mon Mal réel ou Noir
n'est pas indépendant du grand Mal ou
Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au
fond de moi demeure, même quand elle gît là
comateuse, l'image et ressemblance (Genèse 1/26)
du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4).
Similairement, la religion qui prépare chaque
fidèle à son salut personnel abuse ce
fidèle, dont le salut réel n'est pas
indépendant du grand Salut de tous. C'est
d'ailleurs pourquoi un petit reste de pénitents
(Rév d'Arès 24/1) pourra agir sur la vaste
humanité non-pénitente.
L'individu, ermite retiré au fond des bois ou
bourreau d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute
l'humanité. Avec des has (âmes) ou sans has
la polone demeure (Rév d'Arès
xxxix/5-13). Cette Vérité est le Fond
même de La Révélation d'Arès qui rappelle
que la religion, la morale, la justice légaliste
trahissent le Vrai en séparant les saints
des pécheurs — le Père seul est Saint
(12/4) —, les innocents des coupables.
Mon Noir (mon Mal réel) est du même
bois que les boules du grand Noir du monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que
la boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés,
violences renversent les quilles avec
l'innombrabilité des boules qui incessamment roulent
et sillonnent le Champ (Rév d'Arès 14/1), qui
est le peu qui nous reste de l'Éden de jadis. La
vertu, à quoi tout homme, même le monstre,
aspire une seconde, une heure, un jour, quand le
retraverse fugitivement l'ombre de l'homme clair
et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu
relève les quilles, mais les boules sont relancées
et les quilles retombent. Cela durera aussi
longtemps qu'on relancera les boules et même à un
moment le pire pourrait survenir, le péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2), si plus aucun homme
de bien ne relève les quilles.
Le Noir en moi est le Noir de tous
et c'est pourquoi le Bien en moi est par
antécédence le Bien de tous. Quand j'entre
en pénitence pour rétablir le Bien je
ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi
tout seul, mais le Bien de tous, parce que
je suis le frère de mon prochain et que mon
prochain, c'est tous. Ma pénitence individuelle
est universelle. Contradiction ? Non,
mixtion ! Ma pénitence est l'œuvre
sociale par excellence. Si je n'ai pas compris cela,
je n'ai pas compris ce que sont l'amour, la
parole, la créativité, l'individualité et la
liberté, les cinq dons que le Créateur fit à
la créature humaine en lui donnant son image et
ressemblance. Je suis le frère de tous comme
le Père est le Père de tous, mais je suis aussi
unique en mon genre que le Père est unique.
Le Tout Autre n'est jamais que l'Autre
du Tout que je suis.
La culture empêche et même interdit de voir la
relation indestructible existant entre mon Noir
et le Noir du monde. La culture désigne et
isole des coupables. Quelle culture m'a donc ainsi
trompé en me déclarant innocent de tous les méfaits
et mensonges de l'humanité ?
Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente,
c’est parce que le monde où je vis me ment, me vole,
m’abuse et me violente. Mais même si je ne mens pas,
ne vole pas, n'abuse pas, ne violente pas, je ne
suis pas innocent des mensonges, vols, abus et
violences qui meurtrissent le monde. Le Noir, c’est
le monde autant que moi. Voilà pourquoi la
Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév
d’Arès 28/7).
La culture ? Voyons ça ! En 86 ans,
j’ai tantôt subi, tantôt vu d’autres subir, chimères
et mensonges, tantôt courants d’air insignifiants ou
bêtes, tantôt marteaux-pilons féroces ; j’ai
cru dans des promesses qui toutes m’ont déçu
jusqu’au moment où Toi, Sainteté, Puissance
et Lumière — qui ne cesse de créer l’univers
infini, dont je ne suis qu’atome, mais nécessaire
atome, car l'univers ne peut exister sans moi —, Tu
Te tassas à la taille d’un clou (Rév d’Arès
ii/21) pour que mon œil et mon oreille d’ion
infime pussent comprendre que je devais non croire —
croire ne sauve personne — mais changer ma vie
(Rév d’Arès 30/10-11) pour changer le
monde (28/7). Tout ce qui est mauvais, en moi
ou dans le monde, est pour moi le même visage du Noir.
Ô Père, Tu T'adressas à un homme seul, parce
que t'adresser à un homme ou sept milliards d'hommes
c'est pareil pour Toi. Le changement qui
concerne l'un concerne tous les autres.
Passer de croyance à changement demande une
désintégration culturelle, de sorte que je me suis
déculturé. Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père,
depuis 1974 et ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils
suivie et m'ont-ils suivi, parce que le Bien
en Toi est le Bien en eux et le Bien
en moi : le Bien en nous tous, Toi compris ô
Créateur. Le Bien, réactivé quand l'homme
vole devant le Vent du Créateur (xix/9), réveille,
à leur insu, le Bien au fond d'hommes qui
n'entendent parler ni de La Révélation d'Arès
ni de nous, mais que notre pénitence fait se
relever vers la Lumière. Comme le péché
produit des effets malheureux au loin, le Bien
produit des effets heureux au loin. Le
monde changera en Bien tant grâce à
la pénitence lucide que suscitera La
Révélation d'Arès que grâce aux effluves
inexplicables de la pénitence sur quantité
d'hommes non concernés.
Ainsi le Père nous rappelle-t-il qu'il existe
entre humains une interaction aussi invisible que
réelle, tout autre que ce que les croyants pensent
provoquer par la prière religieuse, qui est
seulement demande d'exaucement — Les prières des
croyants avaient-elles jamais arrêté une
guerre ? —. Cette interaction n'est en fait
effective que par le Bien ; c'est
pourquoi Jésus, une fois ressuscité, se montra
utilement à des gens ordinaires sans pouvoir, mais
vecteurs de Bien, comme les saintes femmes,
mais non à ses puissants persécuteurs comme Caïphe
ou Pilate, ce qui eût été logique, mais n'eût généré
que vide et silence. Il est grand temps de réveiller
l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès
32/5), seulement active dans le champ
spirituel comme l'electricité dans le champ
électrique, grand temps de réactiver notre profonde
empreinte génétique.
Les promoteurs du monde du XXIe siècle
considèrent comme intellectuellement intelligents
l’abrutissement des masses, la peur de l’autre et
l'isolement des coupables. S’agit-il d’un complot
millénaire tramé par des leaders qui gèrent
savamment l’humanité comme des naturalistes gèrent
l'élevage de singes (Rév d’Arès ix/2,
xxviii/18) ? Au complot je ne crois
pas ; cela demanderait plus d’intelligence
intellectuelle que n’en a jamais eu et n’en aura
jamais l’homme, bon ou mauvais — le soleil se
lève sur les bons comme sur les mauvais (Matthieu
5/45) —, créé pour autre chose,
essentiellement pour la Vie et
l'intelligence spirituelles.
Tout ce que voit le Père, que par La Révélation
d'Arès il nous fait voir, c'est que depuis
qu'existe le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5,
vii/7-16) l'humanité est drivée par la
prétention et la stupidité, religieuses, politiques
ou intellectuelles. Comment l'asservissement et la
guerre auraient-ils jamais existé autrement ?
Me revient une pensée de Michel Foucault :
"L'Occident n'a eu, au fond, que deux modèles de
contrôle des individus : l'un est l'exclusion
des lépreux, l'autre l'inclusion des pestiférés."
Dans le beau cadre de l'humanité malade qui veut
avoir l'air bien-portant, nos peste et barbarie bien
organisées, techniques et prévoyantes, chacun en est
réduit à tirer son épingle du jeu selon hasards et
opportunités comme au temps de la barbarie
brouillonne, primitive et inconséquente d’Attila,
qui n'était autre que le Fléau condamneur, mon père,
comme Galilée ne fut autre que le Sage condamné, mon
père. Je crois que la semence humaine n’est devenue
depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5 , vii/1-7) qu’une
purée de restes de grandeur édénique et de restes de
vilenie animale, dont éclosent pêle-mêle esclaves et
leaders, véridiques et menteurs, capables et
incapables, abstinents et goinfres, pudiques et
juponniers, débiles et malins, forts et faibles, et
que tout naturellement s’imposent quand les
circonstances le permettent des leaders. La vie dans
l'actuel monde n'est que tribulations.
La médiocrité criminelle de la clique d’Adolf Hitler
était horrible, mais réaliste, elle proposait un
affreux rêve tellement éveillé, actif et visible
qu’il fut possible de l’abattre. Au reste, toute
l'Allemagne suivait Hitler... Pour autant fut-elle
beaucoup plus méprisable que la France et la Grande
Bretagne colonialistes, les États-Unis racistes,
etc ?
La médiocrité de nos politiciens actuels est douce,
supportable, beaucoup moins visible, comparée à
celle d'Hitler ou de Staline, mais je vois qu’elle
est peut-être pire et sûrement plus difficile à
abattre, si je considère que le pire pourrait ne pas
être de tuer, mais d’abêtir. Abêtir, verbe qui
s'applique aussi bien à sept milliards d'humains
qu'un un seul. Abattre cette médiocrité sera
autrement plus difficile, parce qu’elle est plus
fourbe encore — fourberie de tous —, et c’est bien
pourquoi Toi, Sainteté, Puissance et
Lumière créatrice de l’univers infini, Tu
intervins en 1974 et 1977. Et que dis-Tu
alors ?
Père, tu dis que c’est en nous-mêmes — chacun de
nous étant tous — qu’il nous faut chercher les
responsables du grand Mal ; du grand
Noir. D’où la nécessité salvatrice de la pénitence
pour ceux qui ouvrent les yeux.
Abattons le Noir en nous pour abattre le
grand Noir du monde ! Âpre lutte par
le glaive (Matthieu 10/34) de la pénitence
contre l'égo et par la faux (Rév d'Arès 14/2,
38/4) de la moisson contre la masse
aveugle au grand Noir, parce que l'égo comme
la masse des hommes ont peur de regarder plus haut
et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses
à nous, les convaincus. Âpre lutte contre les
non-convaincus qui rejettent La Révélation
d'Arès avant tout examen, contre ceux qui
savent que le grand Noir existe, mais le
prétendent inévitable, et ceux qui savent qu'il
existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien
pour l'abattre.
Oubliés sont le questionnement ferme et le
raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer
la Vie, de faire que la Vie triomphe
sur le Noir = le Mal = la Mort.
La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour
démodée et terriblement ennuyeuse ; la quête du
bonheur matériel remplace partout la quête de la Vie
comme si l'un empêchait l'autre ; les croyants
font même du spirituel une routine pas trop
exigeante, parfois très relâchée. Le Créateur
perd-Il son temps à appeler l'humain à la pénitence,
qui seule fera reculer le Noir ?
Resterons-nous un minuscule petit reste de pénitents,
parce que trop d'humains sont incapables de ranimer
en eux les valeurs profondes de l’être ? Non,
parce que le Père n'aurait pas redonné sa Parole à
Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous
trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi
nous luttons, c’est le danger d’un vrai désastre
ontologique, celui de l'homme errant définitivement
dans un désert mortel.
Le monde du Noir tourne comme un manège de
chevaux de bois au son des soupirs sceptiques, des
"je ne crois que ce que je vois !", des "après
moi le déluge !", au son du verbiage de ceux
qui se vautrent dans les prévisions "scientifiques"
des media débiles, au son des discours des partisans
d'un monde qui devient une machine d'exclusive
reproduction sociale, au son des trompettes de ceux
qui tolèrent que politiques et souvent religions
insultent quotidiennement notre intelligence et des
cors des mécréants qui écrasent le sacré et livrent
leurs propres enfants au vide spirituel qui tuera le
seul être spirituel de l'univers : la créature
humaine.
Aux adorateurs du Noir qui se confient à
l’institution sans oser se poser la question
essentielle de leur vraie nature, de l'image et
ressemblance du Créateur qui est en eux. Aux
adorateurs du Noir qu'exaspère la religion
et terrorise l’inconnu. Aux adorateurs du Noir qui
croient que l’hypocrisie, la bêtise et la barbarie
sont définitives et que l’idée même du spirituel
révolte. Aux adorateurs du Noir qui nous
comprennent mais refusent de nous suivre de peur
qu'on les foule aux pieds. À tous ceux qui ainsi
s'abandonnent au Noir cette entrée de blog
est dédiée.
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10 juillet 2015 (0166)
La pénitence dispersera la masse
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"La plus grande
chose du monde, c'est de sçavoir estre à soy"
(Montaigne, Essais).
"Être à soi", c'est être individuel et libre.
Dans la masse il n'y a ni individualité ni liberté ; il
n'y a que citoyenneté et autorisations.
Or, la Vie (Rév d'Arès 24/5) sera individuelle
et libre.
La pénitence qui mène à la Vie est
individuelle et libre. Le salut est
individuel et libre. L'homme, étant social, n'a
qu'un moyen de retrouver totales individualité et liberté,
c'est de vivre au milieu d'un petit nombre d'individus
libres.
Ces oiseaux ne
peuvent vivre qu'en multitudes et sous la
loi de leur espèce.
L'homme pénitent sort de l'animalité,
il peut se démultiplier et vivre libre en
petites unités
Photos Libres
Le monde a des idées très arrêtées. Il
dit : L'homme ne peut pas changer. Quelques uns
disent quand même : "Admettons qu'il puisse
changer individuellement, mais changer la société non,
il ne peut pas !" Pourtant, le monde doit
changer (Rév d'Arès 28/7) et c'est par
la pénitence que l'homme changera le monde
en changeant soi-même, dit le Père.
Ainsi nous Pèlerins d'Arès sommes pénitents
sans complaire aux idées du monde, qui nous voit comme
des hurluberlus.
La Voie Droite est un malentendu avec le
monde ; de ce malentendu sortira le miracle d'un
monde changé, un beau jour, et le monde ne le
voit pas ou, s'il le voit, ne le croit pas. C'est ce
gros et long rire ou soupir du monde qui nous permet
d'agir inaperçus.
Nous commençons le phénoménal travail — phénoménal
parce que réputé irréalisable — d'introduire l'esprit
de pénitence (Rév d'Arès 28/25) dans le
monde. Le Créateur étant avec nous, le projet est
réalisable ; c'est un acte de foi. Jamais foi ne sera
mieux devenue raison.
Nous préparons le monde des états, sans qu'ils s'en
doutent, à l'engloutissement comme dans un brouillard,
effaçant leurs frontières, dispersant leurs masses et
constellant le monde d'innombrables petites unités
sociales à l'image de l'espace des âmes.
Cela se fera lentement, peu à peu, mais se fera, quand
l'homme réalisera, de lieu en lieu, que la vie de
masse fait de lui un esclave. Il comprendra que seules
des petites unités autogérées de pénitents libres
(10/10) hors de la multitude (12/8-9, 26/1,
37/2) peuvent vivre dans le Bien
(xxxiii/11).
Seules des petites unités (xLv/19) sociales
peuvent vivre à l'image d'Unité du Créateur
(Deutéronome 6/4). Le salut
personnel est assuré par la pénitence depuis
longtemps, mais socialement parlant l'amour, le pardon
et la liberté ne sont féconds et créateurs que
dans des petites unités. C'est seulement dans des
petites unités sociales que l'homme peut vivre sous la
Voix et défaire le nœud (xLii/13) de la
loi (xix/24).
Alors le monde, quel que soit le nombre,
redeviendra un Jardin (xvi/17).
Le mal persiste, s’étend, approche de
l'irréversibilité. L'homme est libre (10/10)
de s'animaliser et ne s'en prive pas. Mais il est
aussi libre de se respiritualiser avant qu'il
n'atteigne le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
C'est pourquoi le Créateur par La Révélation
d'Arès rassemble des humains clairs et
blancs (xvii/12), des pénitents (27/7),
et les envoie moissonner d'autres pénitents
pour changer le monde (28/7) de Mal en
Bien. Le Bien est le Feu de la
Vie spirituelle, seul capable de vaincre le mal
qui peu à peu enténèbre et glace l'humanité (ténèbres
glacées, 16/15, 33/33).
Viens prendre le Feu ! (xLi/7) est synonyme de
Viens prendre le Bien !
Ayant abandonné la Sagesse qui est
dépourvue de science (33/6), la science humaine
voit aujourd'hui le mal comme normalité. C'est le
point terriblissime de l'Histoire.
Le mal, entre autres nocuités, assujettit tout ce
qu'il touche ; notamment il regroupe les multitudes
et domine sur elles, les masses. Il les place
sous la férule politique des pouvoirs de plus en plus
puissants qui systématisent les masses.
Or, le manifeste du Bien qu'est La
Révélation d'Arès rappelle la valeur
sacro-sainte de l'individualité libre, l'inverse
de la masse. Autour du noyau du petit reste de
pénitents la masse se dissoudra en petites
unités. Plus développé le petit reste, moins
lente la dissolution. Chaque homme redeviendra une
personne, un enfant distingué du Père, de
génie libre.
Il n'existe pas de pénitence, donc pas de
bien, de masse. Seul l'homme libre peut
retrouver l'image et ressemblance de son
Créateur (Genèse 1/26-27). C'est dans des
petites unités humaines que réapparaîtront les
sacro-saints ferments du bonheur (36/23), les
Jardins (35/2) par milliers, ces nations
qui se libéreront et qui reviendront vers le
Plan Créateur (28/21).
Les gens qui écoutent nos appel au Bien et au
retour du pouvoir de l'individu sur lui-même ne
sont pas contre, mais pensent que c’est un rêve, une
super-utopie. Ils ne pensent pas ainsi par
stupidité ; ils se disent que le monde est
manipulé d’une main de fer par quelques cliques
religieuses et politiciennes indéboulonnables,
fatales.
Les gens avaient cru qu’en abattant la monarchie on
érigerait la démocratie et un monde heureux. La
démocratie se montrant moins autoritaire mais aussi
vicieuse et incompétente que la monarchie, ils crurent
qu’en abattant le capitalisme on réaliserait vraiment
le rêve d’un bonheur universel. Il n'en fut rien."
L’URSS, une masse, fut un énorme échec, mais l'emprise
des puissants demeure sur les masses et devient de
plus en plus troublante. Les gens ne croient plus en
rien.
Dans "Demain, qui gouvernera le monde ?" Jacques
Attali, écrit : "Le monde sera de moins en moins
sous le contrôle d'empires et de plus en plus sous
celui du marché," mais La Révélation d'Arès
dit en substance que le marché pas plus que les
empires ne peut rendre les hommes bons et heureux. "Il
faudra un gouvernement mondial... le monde entier
comme état de droit," ajoute Attali, qui croit cela
inévitable et souhaitable. Pour le coup, Attali — que
j'aime et estime — ne voit pas l'humanité comme elle
est. N'a-t-il pas appris, Attali, que rien que la
figue a neuf cent espèces et que chaque espèce de
figue a sa mouche spécifique ? Spinoza confondant Dieu
et la Nature, sauf que la Nature ne pense ni ne parle
pas tandis que Dieu pense et parle, a au moins vu que
Dieu est Source d'infinies diversités. Attali, lui, ne
voit pas que l'extrême diversité même des humains, de
leurs vocations et de leurs besoins montre qu'ils sont
des créatures faites pour la liberté, qui ne
retrouveront le Bien que libres. La prison
des lois a déjà éteint leur bonté et en a rendu
mauvais un grand nombre ; elle ne peut que les rendre
plus anormaux et dangereux, si on l'internationalise.
Nous ne sommes pas envoyés réveiller un christianisme
endormi, parce qu'il n'a pas encore jamais existé
socialement ; il n'a existé qu'individuellement de ci
de là — le jars (xxxvi/3) — . Nous sommes
envoyés fonder le vrai christianisme social, celui
préconisé par le Sermon sur la Montagne. Nous
savons que la plupart des gens qui nous écoutent ne
sont pas prêts à bouleverser leurs points de vue
habituels ; ils tiennent pour acquis que les masses
augmenteront et qu'augmenteront les lois qui les
gouvernent. Nous nous faisons les échos de la Parole
du Père qui dit tout le contraire ; nous enseigneons
avec patience que les masses se disperseront et que
les lois disparaîtront. Nous devons convaincre les
hommes qu'ils suivent le spectre du faux rationalisme
qui hante le monde actuellement comme ils suivaient le
spectre de la religion il y a peu de temps encore,
mais qu'ils se trompent !
Il y a vingt-sept siècles, un temps bref dans
l'histoire du monde, par la voix de Jérémie (4/7)
le Père prévenait déjà du désastre de la massification
opérée par les inventeurs de gros pays projetant de
conquérir et agglomérer les petites nations
ou unités sociales : Un lion est sorti
de son repaire, un destructeur de nations, pour
faire de ta terre un désastre. C'est le
contraire que le Père préconise: Les nations
(petites unités sociales) reviendront vers Moi
(Rév d'Arès 28/21). Il faut disperser la masse,
redonner à l'homme sa liberté. Beaucoup de nations,
petites unités acceptant au fur et à mesure de leur
ré-apparition un seul principe, l'autogestion dans
l'amour. Ce ne sont pas des lois qui restaureront
l'Éden, mais la Vie. Où est-il dit qu’Éden
fut un séjour d’un seul tenant ? Nulle part.
Mille, dix-mille, cent mille petits Éden ne font qu’un
seul Éden, parce que c’est la qualité, non la
quantité, qui le fait.
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20 mai 2015 (0165)
Pourquoi un Pèlerinage ?
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La Parole de Dieu n’a ni Dieu ni la religion pour sujet.
Le sujet de la Parole de Dieu est l’homme du temps qui
vient (30/13) et la Vie (24/3-4).
La Parole peut sortir des lèvres de Jésus en l’an 30 ou en
1974,
ou de Muhammad en l’an 700,
ou d’une lumière en 1977,
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
De là l’importance des Pèlerinages,
temps de dépassement,
d’éternité anticipée,
où les façons de comprendre disparaissent sous la Vie.
(Michel Potay à un journaliste en 1989)
Le Pèlerinage d’Arès est fondé par les
versets XLI/1-13 de La Révélation
d’Arès :
1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens
prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera
haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le
front frappe la pierre, où l’œil pleure comme ton œil
pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.
Que représente le
Pèlerinage ?
pour tout le monde :
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire.
L’Esprit (33/4-8) d’ouverture de La Révélation
d’Arès empreint leurs grandes espérance. Ils ne
forment pas une religion ; ils œuvrent à la
renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la
pénitence et dans le monde par la moisson de
pénitents. Ils se veulent accueillants comme le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et le Père
de l’Univers (12/4) : La Vérité, c’est que
le monde doit changer (28/7) en bien.
La Vérité n’est rien d’autre.
Le lieu où vint Jésus en 1974 et où eurent lieu les
Théophanies en 1977 à Arès (Gironde, France) est la
propriété de L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès (Association de
Pèlerins d’Arès sous la loi de 1905) sous la tutelle
perpétuelle du témoin (11/1, 37/1) et prophète (34/8,
36/17, xxxvii/2) de La Révélation d’Arès,
mais l’Œuvre du Pèlerinage d’Arès accueille l'humanité à
laquelle s’adresse La Révélation d’Arès.
Tout humain est Enfant du Père (13/5) et appelé
(4/4), pourvu qu'il ne soit pas un pécheur
entêté (36/7) venant au Pèlerinage d’Arès pour le
perturber ou par curiosité et se déclare respectueux du
Saint Lieu ; il y prie ou médite selon sa propre
coutume. Il lui est toutefois demandé de respecter la
façon dont le petit reste (24/1) de pénitents
(12/9, 30/11, 35/2, 37/3, etc.) rassemblés par le frère
aîné (16/1) gère le Pèlerinage et y assurent
l'entretien, l’accueil, le respect et la paix.
L'Évangile Donné à Arès (1974) et Le Livre
(1977) constituent La Révélation d'Arès,
qui est à la disposition des pèlerins qui prient ou
méditent dans la salle des Théophanies, où prient tous les
pèlerins. Ils y trouvent aussi la Bible et le Coran.
Les autres types de révélations, vu leurs diversité
et imprévisibilité, sont absentes sur ce lieu.
pour le petit reste de pénitents (24/1)
surnommés Pèlerins d’Arès :
Différent du croyant traditionnel, qui cherche son salut
dans les dogmes, lois et préjugés de sa religion ou secte,
le Pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10).
Il contribue au salut ou changement du monde
(28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour,
du pardon, de la paix, de l’intelligence
du cœur) et par sa moisson d’autres
pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14),
c.-à-d. s’appuie sur la seule conscience que La
Révélation d'Arès, dont le témoin affirme
la pureté, explique toutes les Écritures historiques
encombrées de livres (ou interprétations)
d’hommes (35/12). Il concourt à la renaissance du
christianisme originel du Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch. 5 à 7).
Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est
recherche du Bien, voilà ce que le Pèlerin d’Arès
vient chercher au Pèlerinage.
Au Pèlerinage d’Arès pas de cérémonie ou de rite imposé,
seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès lit La
Révélation d’Arès, mais aussi la Bible et le
Coran, parce que le Vrai XXXIV/1-4) est
partout où le Souffle s’exhale (2/14) et que, de
toute façon, le salut n’est pas donné par les
mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la
pratique du Bien ou pénitence (30/11).
Le croyant de religion a des relations, quand il en a,
circonspectes avec les autres religions. Le Pèlerin
d'Arès, homme ou femme de bien, n’est pas dans une
religion et ne différencie pas entre eux les pénitents,
quelles que soient leurs métaphysiques personnelles. Un
Pèlerin d’Arès décide d’appartenir au petit reste
pour bien s’intégrer à la mission spécifique du témoin
et prophète de La Révélation d’Arès, mais
non parce qu’il se croit supérieur. La Révélation
d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à
la renaissance de l’image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque
créature en aimant (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15)
et même trop (12/7) s'il le faut, en pardonnant
(12/4), en faisant la paix (XXV/11, 13/8, 15/5,
28/15, 36/17), en ranimant l'intelligence
(32/5) du cœur et en se rendant libre (1/10)
de tous préjugés. Voilà par quoi l’homme reviendra au Jour
(31/8) du bonheur (26/23).
Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un
registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la
conviction que le Bien seul vainc le Mal
et sauve l'individu comme le monde. Ce n’est même pas au
Pèlerinage d'Arès qu'on distingue les Pèlerins d'Arès des
autres humains, puisqu’ils y partagent avec eux leur tunique,
leurs pieds nus et même leur prière ou leur
méditation.
Par le Pèlerinage je revis ce que je vécus sur ce lieu en
1974 et en 1977 quand Jésus puis le Père me parlèrent.
C'est la même chose pour mes frères et sœurs de foi, les
Pèlerins d’Arès, parce qu'en étant mes propres témoins,
ils sont aussi témoins de La Révélation
d’Arès.
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages
sur terre. Il leur donne un sens ultime : Il y a un
seul Créateur, le très simple Père du Bien,
de quelque façon qu’on le nomme et le voie, à quelque date
et endroit qu’il se soit manifesté, un Créateur au-dessus
de l’Histoire, laquelle n’est qu’une fabrication de
l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle
que soit sa religion, sa meute, qu’il est une espèce
unique qui doit changer en bien pour
s’éviter de tomber dans le péché des péchés (38/2),
c’est-à-dire de plonger dans le mal sans retour.
Notons que le Pèlerinage n’est pas une obligation pour les
Pèlerins d’Arès. Il est aussi libre que l'est la prière.
Il n’est qu’une nécessité de la conscience personnelle.
Seule la pénitence permanente, la pratique du bien
et de l’apostolat (moisson), est l’accomplissement
de base, la raison d'être, la logique du Pèlerin d'Arès.
Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?
L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août.
Pendant ces trois périodes, la Maison de la Ste-Parole
(où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août
(sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
les autres.
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au
nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux
questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la
Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et
"Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs
offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par
des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens du
Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est
accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui dit alors en
substance : "Nous ne comprenons pas les raisons de
votre visite. Si vous venez en curieux, sachez qu’il n’y a
rien à voir ni à entendre. Si vous venez en perturbateur,
vous n’empêcherez ni La Révélation d’Arès ni le Pèlerinage
d’exister et vous serez expulsé." On lui pose quand même
une troisième question : "Pensez-vous que quelque
chose de spirituellement important et respectable s’est
passé sur ce lieu ; venez-vous pour y méditer et
respecterez-vous les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon
particulièrement attentive et explicative par les frères
et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à
l’exèdre ou antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le
laisser entrer.
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22 avril 2015 (0164)
Où ?
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Comme la vigne Je
M'enracine
(où ?)
dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)
Où va le monde ?
Au Mal.
Nous lui ferons faire demi-tour.
Le péché s'étend. Si l'homme ne retrouve
pas la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/5),
le monde aboutira au péché des péchés (38/2), au
pire suivi de la fin.
Depuis longtemps l'homme oscille entre l'ange et la bête
(22/14), mais l'attraction de la bête se
fait très forte, son ombre s'étend, l'homme
retourne plus souvent y coucher (Rév d'Arès vii/1-2),
il perd l a force spirituelle qu'il téta dans la
Force créatrice (vii/5).
Fait à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse
1/26), l'homme — l'homme au sens le plus ample, de
l'individu à l'espèce — est créateur de son destin. Hélas,
ce point capital est oublié. La religion l'a escamoté,
réduisant la foi à une quête du salut individuel, un
minimum qu'elle fait passer pour le maximum en parant
cette cible rabougrie, comme une reine, du
diadème (Rév d'Arès xix/14) de ses dogmes, rêves,
régles et mœurs obligatoires. Mais la religion ne mène pas
au Royaume ; certes mieux que rien, la
religion ne sauve ni l'homme de la douleur et de la mort,
ni le monde des malheurs qui l'accablent et du désastre
qui l'attend.
Le Royaume est simplement le Bien auquel mène la
pénitence. C'est pour ramener l'homme sur ce simple
sentier (Rév d'Arès 7/1, 25/5, 38/6) que le Père a
parlé en 1974 et 1977 à Arès, France.
La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain
libre (10/10) à trouver le salut par
le changement de vie ou pénitence (30/10-11)
sans dogmes, ni règles ni mœurs obligatoires, en se
considérant non comme une âme sauvée laissant derrière
elle la masse terrestre et ses problèmes qui ne la
concernent plus, mais comme un flotteur lié au lourd et
interminable filet de l'humanité que les saluts
individuels passés, présents et futurs empêchent de
couler. La générosité n'a pas la mort pour limite, elle
s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans
limite (xxxix/1). Des saluts personnels
vient le Salut ou changement du monde (28/7).
C'est cela la grande Révélation faite à
Arès.
Le retour aux Jardins d'Éden (Rév d'Arès
31/8-13, 35/2, xxviii/21) est possible si le p etit
reste des pénitents (24/1), que tout
croyant doit moissonner, rallume l'intelligence
(32/5) spirituelle et par là change le monde
(28/7).
Le Salut est celui de l'humanité perpétuelle,
fait des saluts individuels. La foi n'agit pas sur les
quelques décennies de la chair, mais sur des éons
d'existences. Cette perpétuelle interdépendance le grand
public myope et égocentrique ne la comprend pas encore.
Où le monde ira-t-il ?
Vers le Bien et le Jour (Rév d'Arès 31/8)
de Lumière et de Bonheur, si assez
d'hommes acceptent d'être mis nus pour être revêtus
d'un manteau neuf (1/1).
Pour y parvenir, combien d'hommes devront échapper à
la gangue des dogmes et lois systémiques pour devenir libres
(Rév d'Arès 10/10) ? Ce n'est pas le nombre qui
comptera ; c'est l'absolu de l'amour, du
pardon, de la paix et de l' intelligence
qui fait le libre pénitent ; l'absolu
seul peut changer le monde. L'absolu Bien ne
se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera
se lever le Jour.
Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort
ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce
que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le
absolument !
Pas de religion chez les Pèlerins d'Arès, mais la pénitence
qui réveille la vie spirituelle et qui de génération
en génération conduira à la Vie (Rév d'Arès
24/5).
Nous premiers Pèlerins d'Arès avons poussé la porte,
la porte étroite (Matthieu 7/13), et avons fait un
pas dans une tout autre civilisation. Par là nous
reprenons la tâche des prophètes et des premiers disciples
interrompue par l'église, le judaïsme et l'islam dans la
famille d'Abraham. Ceux qui nous suivront continueront
d'ouvrir la porte et entrerons dans l'avenir.
Humains, nous attendons que vous veniez grossir le petit
reste de pénitents, dont dépend le Salut
du monde.
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23 mars 2015 (0163)
besoin, désir et raison
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Besoin et désir
nous étranglent, l'échappatoire est la raison
Mon âge avance, les problèmes de santés m’ont ralenti.
Vais-je me retirer dans la vie intérieure, dévote et
éthérée ? Non. Je n’ai jamais su me regarder
moi-même. Sauf pour me raser et me peigner je n’use pas du
miroir. Je ne me suis jamais vu marcher, remuer les bras,
ni même parler, rire, pleurer. Certains me disent :
"C’est une bénédiction ; vous êtes un homme simple."
Je réponds : "Non, c’est une question de conscience.
Voyez-vous, jeune homme j’eus une amie danseuse
classique ; je la voyais travailler à la barre devant
une vaste glace où elle s’observait entière ; elle
avait alors conscience du spectacle qu’elle devait
incarner. Moi, je ne sais pas voir ce que je suis. Mon
miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les
autres." Voilà pourquoi je m’emploie à parler de ce qui
nous concerne tous : par exemple le désir et
le besoin.
Le mot désir n’apparaît qu’une seule fois dans La
Révélation d’Arès et dans un sens
défavorable : C'est quand Adam repousse le Dessein
qu’a pour lui le Créateur et fonde son propre système (2/1 5),
moment fatidique que Dieu traduit par : Un
désir de noce entre dans la cuisse (d’Adam) (Rév d’Arès
vii/7). Dans ce verset l’idée de désir s’oppose
à l’idée de besoin, mot qui n’apparaît également
qu’une fois dans La Révélation d’Arès pour dire
que le faucon n’a pas besoin de la loi des rats
(xix/24). La rareté de ces deux mots, de plus
utilisés dans un sens négatif, signifie-t-elle qu’ils
n’ont pas leur place dans nos termes de foi et de
vie ?
J’ai passé des années, en suivant le conseil du
Père : Ne réponds rien de toi-même, demande un
délai pour la prière (Rév d’Arès 39/2), à méditer
sur désir et besoin avant d’en parler.
Voilà deux mots qui, quoique rares dans la Parole
d’Arès, ont une place considérable dans la parole humaine.
J’ai besoin de me déplacer, mais je ne désire
pas forcément aller où la foi me porte. Cette idée simple
montre la différence entre les deux mots.
Besoin répond à nécessité. Désir répond à
attirance. "Évident ! Vérité de La Palice !"
s’esclaffe-t-on. Pas tant que ça. Beaucoup de gens ne
voient pas la différence entre besoin et désir
et les autres me voient comme un relativiste irritant. Or,
je sais pour côtoyer les pénitents que la pénitence
n’aboutit pas si elle n’est pas intelligente (Rév
d’Arès 32/5) et donc flexible. Depuis que La
Révélation d’Arès coule dans les cœurs l’or de la Vérité
— le Bien seul vaincra le mal —,
l’intelligence redorée me tient à distance des
positions extrêmes. Cela tranche dans le furieux monde des
religions, idéologies et préjugés qui n’ont actuellement
qu’une contrepartie : le vide métaphysique. Chaque
jour nos missionnaires croisent religion, idéologie,
préjugés et vide métaphysique, qui rendent leur moisson si
difficile.
Je ne suis qu’un homme commun. Comme tel qu’ai-je
observé ?
Que mon besoin a toujours un objet : outre
dormir, boire, manger, m’habiller, être aimé,
être pardonné, avoir la paix, être intelligenment
écouté, voir les autres libres de tous
préjugés envers moi.
Que mon désir peut ne pas avoir d’objet : Je
peux ne pas désirer aimer, pardonner, faire la paix,
réfléchir avec intelligence, me rendre libre
de préjugés.
Que le besoin ne perd jamais sa force attractive, tandis
qu’une fois acquis, l’objet du désir, si j'en ai
un, peut perdre son attrait et mon désir s’éteint.
C’est ainsi que les révolutions et leurs idéologies
provoquent le désir puissant d’un monde nouveau,
mais qu’une fois ce monde à portée de main, il ne reste
que cadavres, ruines, amertume pour les uns et pour
d'autres l’aubaine du pouvoir sur leurs concitoyens.
Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin
ou le désir de trouver de changer ma vie (Rév
d’Arès 30/10-11) afin de changer le monde
(28/7) ?
Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris qu'entre besoin
et désir je suis comme un funambule entre la fil
bien tendu et le vide au-dessous. Les messages
soigneusement calculés de compassion et de fraternité des
grandes religions n'ont pas mis en perce la barrique
étanche de l'individualisme et de l'égoïsme. Nos vies sont
étranglées par les doigts de la religion, de la politique,
de la loi, des règlements, des calendriers et horaires,
des deux mains que sont besoin et désir,
qui existent, quoi qu'on fasse, parce qu'elle sont les
antagonismes dont est faite la liberté.
L'échappatoire est dans une troisième incitation : la
raison.
Raison comme besoin et désir n’est
également citée qu’une seule fois dans La Révélation
d’Arès et dans un sens péjoratif : Voilà un
langage de raison ! s’écrient ceux qui retournent
se coucher (26/3) au lieu d’entrer en
pénitence. Mais ils crient cela par antilogie,
parce qu’ils savent au fond d’eux que le vrai langage
de raison est la Parole de Dieu.
La raison m’avait montré le bout de son nez dans
les années 60 quand, ayant compris que le marxisme était
en réalité un romantisme fourvoyant, je cherchais une voie
dans divers domaines et, explorant l'océan métaphysique,
je trouvai le Christianisme, qui ne me satisfaisait pas
entièrement, mais qui me sembla une hypothèse raisonnable.
La raison ensuite grandit en force et devint
déterministe en moi après les visites de Jésus et L’Évangile
Donné à Arès en 1974. Ce fut comme si la raison
avait consulté mon calendrier et s’était dit : C’est
mon heure ; maintenant que je vais être comprise et
vécue. Ainsi, quittant la lourdeur du besoin et la
frivolité du désir, la raison entra en
moi et y installa la grande mécanique des causes et effets
formidables qu’actionne la pénitence.
La raison qui me guide n’a plus de parenté avec le
besoin ou le désir. Elle est devenue une
maîtrise. Je sais que seule la pénitence me
conduira au salut et changera le monde en
bien, si nous ne perdons jamais courage.
Pour finir, si je n’avais ni le besoin, ni le désir,
ni la raison de vivre en pénitent,
qu’est-ce qui me ferait vivre ? Quelques décennies de
respiration avant de mourir comme un chien ; autant
dire que personne ne m’aurait mis au monde.
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18 février 2015 (0162)
Laïcité
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Prudence ! La laïcité politique est un totem.
Agenouillez-vous devant et elle fait de vous
exactement ce qu'elle prétend écarter :
une religion !
Rien n'a jamais été plus laïc qu'Éden. Pas la moindre trace
de religion dans sa description (Genèse ch.1 et 2).
Rien n'est plus laïc que La Révélation d'Arès et
ce qu'elle nous demande d'installer sur terre : le Bien
éminemment laïc.
La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons
depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de
l'idéologie ; la pénitence est laïque, neutre,
parce que c'est à être libres de tout préjugé que
nous porte La Révélation d'Arès.
Or, ce qui est clair dans La Révélation d'Arès ne
semble pas aussi clair dans la République.
La foi n'est pas nécessairement une idéologie — à preuve la
foi des Pèlerins d'Arès —, mais une idéologie, déiste ou
athée, confessionnelle ou politique, est nécessairement une
religion. Elle engendre partisanerie, suffisance, puis
hautaineté et violence. Venue d'en-haut : croisades,
inquisition, goulag, chambres à gaz, ou venue
d'en-bas : Hashashins (mot dont dérive "assassin"),
Ravaillac, les destructeurs du World Trade Center, les
Kouachi, pour n'en citer qu'une poignée, la violence, quand
elle n'est pas pathologique, a pour origine une idéologie.
Cela signifie que si la laïcité devient à son tour une
idéologie ou une loi, elle engendre les mêmes calamités et
prolonge la nuit du Mal.
La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie.
À l'Assemblée Nationale, le 13 janvier, le premier ministre
Valls tape des poings et tonne : "Seul enjeu
important : la laïcité ! La laïcité ! La
laïcité, qui est le cœur de la République... un gage d'unité
et de tolérance !" La laïcité de M. Valls peut être un
gage d'unité, flou quoique bien intentionné aussi longtemps
qu'il ne tourne pas en idéologie ou en loi imposée aux
citoyens, c.-à-d. un danger. Mais elle n'est pas un gage de
tolérance. "Charlie Hebdo" ajoute au discours de M.
Valls : "Dire 'Je suis Charlie' c'est dire 'Je suis la
laïcité'... Pas la laïcité positive [?] Pas la laïcité
inclusive [?] Pas la laïcité je-ne-sais-quoi, la laïcité
point final. Elle seule permet l'exercice de la l'égalité,
de la liberté et de la fraternité." Où était la fraternité
dans la caricature de Mahomet que "Charlie Hebdo" publiait
dans son numéro spécial de janvier ?
La loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État
déclare la laïcité du pouvoir ; elle ne déclare pas la
laïcité des citoyens. Mais ce principe reste brouillé, quand
l'État par la loi de 2004 interdit le voile aux Musulmanes
et par la loi de 2010 leur interdit la burqa. Le fossé entre
laïcité et liberté est alors très visible : L'État
respecte-t-il les consciences des Musulmanes en leur
interdisant de porter voile et burqua ? J'en doute.
Le pouvoir a raison d'inviter les citoyens à ne pas voir les
assassins de "Charlie Hebdo" et de l'Hypermarché Casher
comme des laïcs mais comme des sacrificateurs religieux.
Mais dans ce crime sont seulement impliqués 3 violents
au milieu de 65.000.000 Français et il faut calmer le zèle
de certains députés qui préconisent une extension de la loi
de 1905 pour considérer tous les croyants militants comme de
possibles fanatiques. Si la laïcité devenait un outil légal
de discrimination entre incroyance et croyances, qu'en
serait-il de la liberté de conscience ?
La politique ne peut pas définir la laïcité. On ne peut la
définir que par le Bien et la pénitence qui
y conduit, tels que les neutralise totalement La
Révélation d'Arès. Il serait temps que le
gouvernement français porte enfin son regard vers nous
Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre l'idée de la
neutralité du Bien et des voies qui y mènent
l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission
laïque, en prêchant l'effort personnel de bien au
lieu de promettre miséricorde, miracles, secours et justice
d'En-Haut; de sorte que nous connaissons les difficultés de
prêcher une foi constructive au lieu d'une foi réceptive à
une société qui, quoique se vantant d'être rationaliste,
attend toujours la pâtée.
Certes, croire est un verbe dynamique. Croire engendre une
action, qui pour nous Pèlerins d'Arès est tant la quête
privée que la propagation publique du Bien par la pénitence.
Tout ce qui est dynamique est risqué. La Création, Œuvre du
Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la nature, comme la
masse le pense, a été une prise de risques. De même, le Bien
et la liberté sans risque ne seraient plus le Bien
et la liberté
Aussi, vous gens de gouvernement, vous prendrez des risques
en nous faisant confiance, mais vous en prendriez de
beaucouip plus grands en imposant la laïcité par une loi.
Vous planteriez un totem face auquel la population devrait
communier, vous institueriez une religion obligatoire qui
pour finir serait totalement contraire à ce que
rechercheriez et à ce que dit La Révélation d'Arès.
Vous gens de gouvernement allez me dire que La
Révélation d'Arès invite l'humanité à se délivrer de
tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les princes
du culte — culte religieux, culte
politique, culte financier, culte
rationaliste —, le roi blanc (religion) comme le roi
noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les chefs
et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez
me rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les
Pèlerins d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds:
"C'est vrai, mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le
moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?"
Faisons la laïcité aussi naturelle que la vie.
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21 janvier 2015 (0161)
Charlie Hebdo, Caïn et Lamech
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"Il s'agit de
déchiffrer ce qui existe déjà en nous à l'état
primaire,
indéchiffrable aux autres, dans ce que
j'appelle le lieu de la passion"
(Marguerite Duras)
L'homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn passif (la
foule),
doit cesser d'hésiter entre passion du Bien et
passion du Mal.
Il doit les dépasser.
("Caïn en son tourment" par Joao Maximiano
Mafra)
Depuis la visite de Jésus en 1974,
j'avais sans cesse relu la Bible à la Lumière de La
Révélation d'Arès. Mais même aujourd'hui je ne cesse
pas d'ouvrir toujours plus mes yeux sur la Bible comme Bartimée
(Marc 10/46-52). En décembre 2014, immobilisé pour une
chirurgie à cœur ouvert, et comme si je savais qu'un drame
se préparait pour Charlie Hebdo et le supermarché casher de
la Porte de Vincennes, je relus dans ma chambre d'hôpital la
Genèse pour la nième fois et je réalisai qu’on ne
la lit jamais assez attentivement.
Je portai ainsi sur Genèse 4 un regard plus
perçant. J’avais pourtant lu et relu ce célèbre passage. Je
savais, mais je n'avais pas assez noté le fait que le
Créateur non seulement ne condamne pas pour meurtre Caïn et
son petit fils Lamech, deux assassins, mais parle de venger
Caïn sept fois et Lamech soixante dix-sept fois.
Quelle déroutante contradiction !
Le Créateur fit-Il preuve d'une incompréhensible indulgence
pour ces meurtres ? On le penserait si La
Révélation d'Arès ne nous rappelait que le Créateur ne
considère jamais une situation criminelle sous le jour
judiciaire terrestre, mais la voit sous l'angle du Bien
appelé à triompher du Mal par l'amour. De ce fait,
le Créateur garde l'homme libre (Rév d'Arès 10/10)
d'accepter ou refuser son Dessein génésiaque, donc libre
de faire le Bien et/ou de faire le Mal (2/1-5),
parce que sans cette liberté absolue l'homme n'est plus
homme, il ne pourra jamais revenir définitivement au Bien.
S'il n'est absolument libre, l'homme ne peut
pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père
(Genèse 1/26-27), il ne peut pas entrer en
pénitence (8/6) au sens strict de se recréer et de
recréer le monde.
Voici la traduction rabbinique du texte massorétique :
4/13 Caïn dit à l'Éternel : "Mon crime est trop
grand pour qu'on me supporte. Vois, tu me proscris
aujourd'hui... mais puis-je me dérober à ta face ? Je
vais fuir... mais le premier qui me trouvera me tuera...
4/15 L'Éternel lui dit : "Oui, mais quiconque tuera
Caïn sera puni au septuple." Et l'Éternel le marqua d'un
signe pour que personne le rencontrant ne le frappât… 4/23
Lamech (petits fils de Caïn) dit à ses
femmes : "Ada et Silla, écoutez !... J'ai tué un
homme parce qu'il m'avait frappé et un jeune homme à cause
de ma blessure. 4/24 Si Caïn doit être vengé sept fois,
Lamech le sera soixante-dix-sept fois."
Voici une traduction moderne du texte (celle-ci par Émile
Osty) :
4/13 Caïn dit à Yahvé : "Mon châtiment est trop
lourd... Tu me chasses aujourd'hui... je dois me cacher.
Je serai fugitif et errant... et quiconque me rencontrera
me tuera." Yahvé lui dit : "Eh bien, quiconque tuera
Caïn subira la vengeance sept fois." Et Yahvé fit sur Caïn
un signe pour que ne le frappe pas quiconque le
rencontrerait... 4/23 Lamech dit à ses femmes : "Ada
et Silla, écoutez ma voix ! J'ai tué un homme pour ma
blessure et un enfant pour ma meurtrissure. 4/24 Car sept
fois fut vengé Caïn, mais Lamech sera vengé septante-sept
fois."
Écoutez les pouvoirs, politiques, militaires, religieux,
etc. ; ils disent : "Nous n'avons pas voulu les
guerres, la spoliation, la souffrance, l'injustice, la
pauvreté, la mort. Non, nous n'avons pas voulu cela." Devant
les douleurs du monde, le naufrage de l'amour, les pouvoirs
refusent tous d’endosser la responsabilité du malheur. Ils
disent que le malheur vient d'autres hommes sans voir qu'ils
sont eux-mêmes ces autres hommes. Ils prétendent qu’il a
fallu se défendre, répondre aux agressions, lutter pour la
survie. Tous les humains se jugent en état permanent de
légitime défense, le mal leur paraît permanent et
inévitable, l'injustice et la haine inéluctables, la loi du
talion terrible certes, mais la seule solution.
Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après
orage, disent : "Qu'on en finisse !" en pensant
toujours qu'ensuite les nuages se dissiperont, que
l'humanité sera remodelée et que la paix régnera pour
toujours."Nous ne voulons pas la guerre, mais nous la ferons
pour en finir", déclarait le général Moltke qui commandait
l'armée allemande en 1914. Raymond Poincaré, Président de la
République, lui répondit : "Il n’est possible d’être
pacifique qu’à la condition d’être prêt à la guerre." De
sorte que les humains sont toujours en guerre quelque part
sur la planète par les armes ou par l'économie ; depuis
des millénaires, ils se tiennent à la gorge, chaque groupe
persuadé du bien-fondé de sa cause et de la malignité des
autres.
Ainsi le monde s'est-il enlisé dans le mal depuis des temps
immémorieux. L'humanité se perd en accusations
sempiternelles et engloutit inlassablement les vies, les
richesses, le respect des autres hommes, au point que cette
évolution leur paraît achevée et qu'ils pensent impossible
de changer de cap.
De 85 à 90% des gens que nos missionaires appellent à
l'amour, au pardon, à la paix, sont sceptiques sur la
possibilité de vaincre le mal par le bien.
Les hommes et même les pires d'entre eux : les
politiques auxquels ils confient leur destin, ne veulent
sans doute pas la tragédie du monde, mais ils ne croient pas
non plus qu'elle puisse cesser. C'est ce dilemme que nous
Pèlerins d'Arès sommes appelés à résoudre. Nous le
résoudrons.
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que
donc sa solution ne réside pas dans la condamnation, la
punition et la guerre, parce que cela revient à nous
condamner nous-mêmes, à nous sanctionner nous-mêmes, à nous
faire la guerre à nous-mêmes sans fin — la vengeance
sans fin (Rév d'Arès 27/9 —. La solution est dans
l'amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix
sans conditions, l'intelligenc et la liberté sans réserve.
Nous serons obstinés à ramener le Bien sans
conditions aussi longtemps que l'humanité restera obstinée à
n'y pas croire.
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23 novembre 2014 (0160)
plantons les pommiers de la pénitence !
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La pénitence nous est
tombée dessus comme la pomme sur Newton.
La pénitence comme une pomme disparaissant
dans le sol ou dans l'estomac n'est rien, pensent en
haussant les épaules les gens auxquels parlent nos
missionnaires. Oui, mais ce n'est pas la pomme, c'est
son mouvement de l'arbre à la terre qu'il faut voir,
comme Newton le vit et le comprit.
Comme la chute d'une pomme révèle une
force: la gravitation, la pénitence révèle
une force: le Bien.
Plantons les pommiers de la pénitence !
La pénitence pas plus qu'une pomme ne garde
indéfiniment sa masse et sa distance de la Terre. Elle
reste sur sa branche tandis qu'elle mûrit, mais en
tombant elle révèlera tôt ou tard sa force
gravitationnelle.
L'énergie potentielle de gravitation d'un
corps de masse m (les pénitents) à la distance
r d'un corps de masse M (les mauvais)
produisant le champ de gravitation est :
Oh ! c'est compliqué !
Mais non.
La pénitence
guérira le monde du mal en fonction directe des
masses de Bien et de Mal et en
fonction inverse de la
distance que nous les pénitents créerons
entre eux.
Je crois comme Pythagore que
tout — même le Père,
la Vérité et la Vie — est exprimable
en chiffres comme en mots et que, le Jour
venu (Rév d'Arès 31/8), nous ressusciterons
conscients de formulations pour l'heure cachées sous
l'insondable ignorance où le mal nous a
plongés.
Nous savons que la masse des pénitents (Rév
d'Arès 8/4, 13/4, 27/7,etc.) demeurera
beaucoup plus faible — d'où son nom de petit
reste (24/1) — que la masse des mauvais
(xix/1-4-23), encore qu'on ne connaisse pas
la valeur de celle-ci, peut-être plus
impressionnante qu'importante dans le vaste vide
des indifférents et sceptiques. Aussi faut-il que
la distance entre nous pénitents et les
mauvais soit aussi petite que possible,
fonction de notre visibilité toujours plus grande
avec l'aide
des saints et sous la Protection
du Père (Rév d'Arès 37/7-8).
À DÉFAUT D'ÊTRE VITE NOMBREUX, DEVENONS VITE PLUS
VISIBLES !
Je vais subir une chirurgie cardiaque avec
de fortes chances de guérir un rétrécissement aortique
devenu dangereux, mais l'opération n'est pas complètement
sans risques.
Donc,
si la chirurgie réussit, je poursuivrai ma mission,.
mais si le Père estime que mon parcours terrestre s'arrête
ici, je dois avant de m'en aller insister fortement
sur ce qui est essentiel dans notre foi et donc dans notre
mission : la pénitence.
Il est bien clair que nous sommes des pénitents
en changeant nos vies (Rév d'Arès 30/11) en bien,
en moissonnant des pénitents qui à
leur tour moissonneront des pénitents
qui à leur tour moissonneront des pénitents
et qu'ainsi de suite nous donnerons corps à la Vérité
qui est que le monde doit changer (28/7).
Comment changer sa vie ?
J'insiste : Cela consiste à aimer, pardonner,
faire la paix, se rendre libre (Rév d'Arès
10/10) de tous préjugés contre quiconque et ranimer
son intelligence spirituelle (32/5).
Mais comment cela changera-t-il le monde ?
J'insiste ici sur la déculturation que nous initierons
pour sortir l'homme de la notion traditionnelle du bien
et du mal.
Tout a été donné par Dieu à l'humanité une fois pour
toutes. Dans ce tout le Bien et le Mal
sont des potentialités de l'homme, mais non du Père. Le
Père nous demande de réinstaller le Bien sur
terre non parce qu'il en serait le Créateur — Il est
beaucoup plus que cela, Il a créé l'énergie de vie, mais
c'est l'homme qui en fait le mal ou le bien
—. Il le demande par Amour, parce qu'Il souffre
(Rév d'Arès 31/2-5) de voir son Enfant
pâtir du Mal choisi par Adam (2/1-5).
Le Mal peut être parfait comme le Bien, pensait
Spinoza, qui précisait que toute réalité est perfection,
de sorte que plus une chose est réelle plus parfaite elle
est. C'est cette perfection que perçoit le commun qui par
là confond bien et mal et devient si
difficile à évangéliser. Rendons le Bien réel,
comme le demande le Sermon sur la Montagne, et
plus réel il sera plus il existera et sa Victoire
surviendra le Jour où reviendra l'éternité.
Images et ressemblances du Créateur nous pouvons
recréer en bien l'infime partie de l'univers qui
nous fut donnée : la Terre C'est le labeur difficile
que les Pèlerins d'Arès ont accepté d'accomplir.
Spinoza a encore écrit: "L'homme a préféré l'ordre à la
confusion comme si l'ordre correspondait à quelque chose
de réel dans la nature." Ainsi l'homme, par une passion du
Mal qu'il oppose à notre passion retrouvée du Bien,,
impose-t-il à sa race ce qu'il
appelle l'ordre: gouvernement, loi, répression, morale,
religion, etc. Nous voyons alors que la pénitence
va aussi changer tout cela et ainsi faire beaucoup plus
que créer une humanité bonne à côté d'une mauvaise, elle changera
la planète de fond en comble (Rév d'Arès 28/7).
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22 septembre 2014 (0159)
urgence absolue de la pénitence
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Engel, noch tastend = Ange
tâtonnant encore, Paul Klee.
La pénitence est un tâtonnement, un
apprentissage qui peut durer toute la vie,
mais il faut le commencer dès maintenant, parce qu'il
faut changer le monde (28/7)
pour le sauver. Aucun niveau n'est fixé, c'est le
découragement qui est impiété (13/8).
Pèlerins d'Arès nous sommes apôtres.
Mais lisez nos tracts ! Comme la presse, les
politiciens et les sermons du dimanche ils
raisonnent : "Ce monde est désastreux, injuste,
menteur, impitoyable, il faut faire quelque chose !"
Or, cela les gens qui nous écoutent le savent et ou bien
ils sont blasés, car rien n'a fondamentalement changé
depuis longtemps, ou bien ils ont leurs solutions et la
nôtre ne les intéresse pas.
La pénitence seule vaincra le mal. Elle est la
norme et l'étendard de La Révélation d'Arès.
Nous sommes seuls à prêcher la pénitence. Elle est
pour l'individu comme pour le monde une question de vie ou
de mort spirituelle d'abord et pour finir
d'immortalisation ou de déclin physique.
"Oui, mais combien d'humains sentent-ils leur sort
personnel lié à celui du monde ?" va-t-on me
demander.
Peu, c'est vrai, pour le moment du moins, et il n'y a
qu'un moyen de moissonner ce peu qui nous entendra
et qui formera la pieuse gente, une brume
d'Eau du Ciel sur le monde pour le sauver (Rév
d'Arès xLv/13-17), c'est de rappeler partout avec
force que, même perdu parmi sept milliards d'humains,
chaque homme est image et ressemblance du Créateur
(Genèse 1/26-27), un co-créateur du monde et que
nul ne se recrée et ne se sauve sans participer
consciemment ou inconsciemment à la recréation et au salut
du monde.
La pénitence est l'idée-force de La Révélation
d'Arès : Moi, Créateur du monde et de chaque
homme qu'elle porte, Je ne pardonne pas le péché. Mon
Salut n'est pas au bout du Pardon (de Dieu), mais au
bout de la pénitence (de l'homme) (30/10). La Vérité est
que le monde doit changer (28/7).
L'idée que nous devons clamer depuis 1974 est des
plus simples :
Frère humain, toi
et le monde sont une seule et même vie, ton salut
et le salut du monde dépendent l'un de l'autre et
ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer
ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix,
penser et parler avec l'intelligence du cœur, être
libre de tous préjugés, et
Ta moisson d'autres pénitents, parce que l'amour
est un partage avec toute l'humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d'idéologie, de
dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !
C'est si simple que quand nous avons dit
cela, les gens, dans cette vie de plus en plus compliquée,
anxiogène, traitresse, où beaucoup frisent le pétage de
plombs, nous regardent avec des yeux interrogateurs, ils
attendent la suite, cherchent à deviner les intrications
et pressions cachées.
Mais de suite, d'intrications et de pressions cachées il
n'y pas !
Cette simplicité devrait convenir à des humains qui
exècrent de plus en plus les institutions, religions,
politiques, lois, règlements, contraintes, et qui nagent
difficilement contre une forte houle politico-sociétale
qui pourrait bien tourner en tempête.
Mais non, cette simplicité ne leur convient pas. Pas de
prime abord, en tout cas.
Nous ajoutons (s'ils nous en laissent le temps) :
Frère humain,
reste catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste
ou athée, mais sois pénitent, change ta vie (Rév
d'Arès 30/10-11), parce qu'il faut changer le
monde (28/7) du mal en bien avant
qu'il ne pourrisse et ne souffre atrocement par le péché
des péchés (38/2).
Sois pénitent même si tu ne rejoins pas le petit
reste (24/1). Le petit reste, c'est la
confrérie qui prolonge l'action du prophète,
seulement des croyants centrés sur la pratique vécue et la
propagation de La Révélation d'Arès.
Mais les gens, s'ils n'ont pas encore fui,
attendent la suite, les intrications et pressions cachées.
Curiosité méfiante peut-être due à ce que changer sa
vie (Rév d'Arès 30/11), la sortir du standard, de la
chienlit moderne, demande quelque chose qu'ils n'ont
plus : l'individualité et la personnalité créatrices,
et parce que l'effort de les retrouver ne les affriole
pas.
Certains cependant disent des choses comme : "Ce que
vous proposez existe déjà. Il y a des enseignements
anciens du même genre dans les ashrams hindous, les
monastères bouddhistes ou soto zen, les cercles soufis,
voire des monastères chrétiens. le groupe Gurdjieff,
etcetera."
Nous répondons (si on nous en laisse le temps) :
Nul doute. Il
existe des voies "d'éveil" ou de "libération" hors de la
religion ou de l'éthique, pour passer d'un état d'être à
un autre état d'être. Mais Dieu par La Révélation
d'Arès n'appelle pas au salut personnel par des
chemins qui ne concernent que les rares capables de les
suivre. Il appelle à la Vie spirituelle et au Salut
universels : La Vérité, c'est que le monde doit
changer (28/7). Le monde ! Avec d'autres mots
Dieu reprend le Sermon sur la Montagne de Jésus (Matthieu
ch. 5 à 7) qui universalise la pénitence, et
dans ce mouvement même le petit reste de pénitents
n'est pas un nec plus ultra promis à une eschatologie
privilégiée, mais seulement un rassemblement de
frères et sœurs particulièrement dévoués et actifs.
L'objectif est des plus simples : L'humanité ne se
sauvera jamais par la religion, la politique, la loi, mais
par la bonté d'un grand nombre d'humains.
Dieu n'exige même pas qu'on croie qu'Il
existe (Rév d'Arès 28/12). La Révélation d'Arès
met certes la masse humaine à l'épreuve du réel. pour
qu'elle retourne au réel dont Lui, Dieu, est l'apex. Mais
Dieu est patient et se montrera en temps utile. Il
sait que l'homme fuit le réel aujourd'hui : même le
matérialisme et l'athéisme sont des évasions du réel, à
preuve le cinéma, le plus païen des arts, qui plonge les
masses dans la fiction.
La libération spirituelle a peu à voir avec la libération
philosophique ou idéologique. C'est pourquoi nous sommes
tout au plus existentialistes philosophiquement. Par
contre, nous sommes à fond spirituels et en quête de Vie
(Rév s'Arès 24/5).
Mais oui, homme,
qui que tu sois tu es spirituel. Tu ne le sais pas, c'est
tout. Écoute-moi ! La Voie Droite (Coran, "Al
Fatiha" 1/6) n'est pas dans les livres, dans les
discours, dans les prières, mais en toi-même et elle est
toute simple.
Viens ! Tu peux te sauver et sauver
le monde !
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