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22 décembre 2013 (0151)
nous sommes tous juifs

Pièce d'argent de la période perse (4e siècle av J.-C.)
marqué de l'inscription YHD (Israël Museum, Jérusalem)

Faucon marqué de YHD Des prophètes prêchent le Créateur universel et les princes et leurs docteurs Le dévita­lisent, le figent dans des piétés dogmatiques et superstitieuses. Ce figement qu'est la religion vaut pour les juifs — ashkénazes, séfarades, hassidim —, pour les chrétiens — orthodoxes, catholiques, protestants —, pour les musulmans — sunnites, chiites, druze, alaouites.
Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul peuple, libre avec une seule vraie piété, une seule foi et un seul Bien retrouvés par un seul moyen simple : la pénitence ; le peuple élu est toute l'huma­­nité, la terre promise toute la Terre.
Cela nous renvoie à Abraham et Moïse (Rév d’Arès 2/8), mais un Moïse sans la lourde Torah largement composée de livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12) qui encom­­brent une partie de la Bible et du Coran où certains hadiths (propos personnels de Muhammad) passent pour Parole de Dieu.
La Révélation d’Arès est la seule Parole dont j'atteste la stricte pureté divine. La Parole d’Arès est la Vérité dépouillée de tout ce qui l'a voilée et brouillée : les doctrines religieuses sur quoi se basent les pouvoirs des princes, des rois et de leurs rebelles (Rév d’Arès 3/5-6, 36/21): dos gris, etc.
Si vous vous désintéressez des religions, que vous reste-t-il ? Les Hébreux, dont Abraham est le type.
Mais hébreux qualifie une nation sémitique du Proche Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler. Cela, d’un coté, nous plaît, car pour nous avoir la foi est être pénitent, donc avancer;  évoluer sans cesse vers le Bien qu’on n’atteindra qu’au Jour du Créateur (Rév d’Arès 31/8). D’un autre côté il y a une spécificité ethniquement trop marquée. Aussi, au mot hébreux je préfère le mot juif qui évoque une spiritualité dont nous, monothéistes, sommes issus.
Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme, sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court.
Il n’est, au fond, question que de résurrection dans La Révélation d’Arès. Elle nous dresse procès verbal pour un oubli monumental, l'oubli de la foi morte-née il y a quatre millénaires, qu’il faut ressusciter, faire vivre enfin : la foi d’Abraham.
C’est à la simple, humble foi d’Abraham que l’humanité aurait dû s’arrêter au lieu de suivre les ambitieux qui se sont inventés des idoles de l'esprit pour étonner les faibles, les faire trembler sous leurs oracles, décider de la Pitié ou du Châtiment du Père (Rév d’Arès 23/7-8), les inventeurs de la religion et de la politique, petite sœur de la religion. La Révélation d’Arès raconte l’humanité depuis Abraham comme une interminable vente aux enchères où roi blanc et roi noir, commissaires priseurs, et le public se disputent le monde tout en le ruinant pour en faire ce qu’il est aujourd’hui: un monde d’un prix exorbitant où tout est inaccessible et où des emprunts énormes, irremboursables, sont devenus aussi nécessaires que bientôt fatals.
Ramener la Vérité toute simple — La Vérité, c’est que le monde doit changer (en Bien, Rév d’Arès 28/7) — à son origine est une question de Vie (24/5) ou de mort — mort = péché des péchés (38/2) — et nous nous consolerons totalement de l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou, etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse (pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23). Ressusciter Abraham au milieu de nous, en chacun de nous, c'est détruire les pièges du système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et redonner vie à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) dans l'homme.
Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous sommes tous juifs, ou simplement justes croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2).

Je vous souhaite une Heureuse Nouvelle Année.
copyright 2013

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Commentaires

24dec13 151C1
J'allais vous envoyer en commentaire pour l'entrée 150 "politiser notre refus de la politique" quand j'ai découvert que vous arrêtiez cette page de commentaires.
En même temps je découvre la nouvelle entrée 151, mais elle est géométriquement différente des entrées précédentes sur mon écran. Je crois deviner que vous avez changé de système de blog et que l'ancien et le nouveau se marient mal.
Il doit y avoir une photo, parce que je vois la légende, mais je ne vois pas l'image.
Je profite de cet envoi pour vous souhaiter un bon Noël avec toute votre famille.
Thomas A. d'Ile de France.


Réponse :
Je vous présente mes excuses et vous remercie de me dire qu'avec votre navigateur pour ne voyez pas l'image de la pièce d'argent représentant un faucon.
Pouvez-vous me faire savoir par un eMail privé quel navigateur vous utilisez ?
Je n'ai pas changé de "système de blog", j'ai seulement changé d'éditeur d'HTML. Celui que j'utilisais jusqu'à présent, depuis l'origine du blog, ne me convenait plus. Je ne pouvais pas zoomer la fenêtre d'édition et je peinais pour travailler avec mes yeux vieillissants et fatigués.
Je suis donc passé à un autre éditeur d'HTML — BlueGriffon de Mozilla très exactement — qui me permet d'agrandir ma fenêtre de travail et qui, de surcroît, est en HTML 5, XHTML 5 et CSS 3. Cet outil me permet une évolution, mais il m'a contraint à changer un certain nombre de choses. J'ai dû ajouter des CSS (feuilles de style en cascade) et en modifier certaines que j'utilisais déjà. Notamment, la mise en place des images est maintenant réalisée par CSS, non plus par un balisage que j'effectuais pour chaque image jusqu'à présent.
J'ai encore quelques mises au point à faire, j'en ai peur.  Vous m'en apportez la preuve. J'ai pourtant testé mon blog sur trois ou quatre navigateurs, mais il y en d'autres.


24dec13 151C2
"Nous sommes tous juifs". Voilà un sujet auquel je ne réfléchissais pas car la Torah étant pour une bonne part écrite de main d'homme, je préférais me concentrer sur la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès dans lesquels je puise la Force et retrouve inlassablement la Lumière de notre Créateur, le Tout Puissant.
Vous êtes, frère Michel, de nature curieuse sur tout et êtes doté d'une grande mémoire. J'admire les gens comme vous — il y en a peu, très peu — qui naturellement sont en permanence intrigués par la vie et la Vie.
Je ris silencieusement quand je lis "[...] nous nous consolerons totalement de l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou, etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse (pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23)." J'en ris parce que je suis de ces petits gens qui s'émerveillent des créations des humains (art, science, prouesses technologiques) que ce soit sur National Geographic Channel ou dans mes voyages.
Mais il y a un "truc" que nous, Pèlerins d'Arès avons en plus, c'est la foi et la pénitence à la source, abrahamiques. Pour moi, je reste un Pèlerin d'Arès qui essaye d'avancer dans sa foi, sa pénitence et sa vie quotidienne fatiguante et qui tire parfois en arrière.
J'ai encore du mal à m'identifier aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans, etc. et j'ai du mal à faire comprendre aux gens que je rencontre dans ma mission la nuance entre les religions et leurs princes qui "dévitalisent" Dieu et rendent leurs fidèles passifs ; et le fait que les Pèlerins d'Arès ne sont que des juifs, des chrétiens, des musulmans tels que les chrétiens auraient pu être, si la religion et leurs princes ne les avaient pas détournés de la Voie pure et de la foi pure, de la pénitence tout aussi simple que légère et qui transforme une vie en une Vie.
Je pense que cette entrée de blog clarifie et simplifie tout, pour mon p'tit lumignon, mais aussi pour les nombreux lecteurs en interrogation et recherche. Merci.
Finissons par dire : "Vous êtes Juif alors. Ah bon, vous êtes sûr ? Peut-être que votre grand-père l'était ? Avec votre nez, c'est bizarre... Vous voyez bien, non ? Pourquoi vous vous énervez, vous n'êtes pas juif, je ne suis pas responsable !" (sketch d'Elie Kakou en Madame Sarfati) Pour rire un peu, je vous invite à : http://www.youtube.com/watch?v=Jge5NLYKZI4
Je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année avec votre famille et aussi une belle année 2014 !
Que le Père dans Sa Grâce vous laisse vieillir encore parmi nous, frère Michel, juste prophète.
Mymy La Guéparde de Gironde


Réponse :
Nous n'avons pas à nous "identifier aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans" si vous entendez ces mots au sens religieux. Au sens religieux, nous avons seulement à faire alliance fraternelle avec eux (Rév d'Arès 35/11).
Nous sommes des Pèlerins d'Arès, des croyants qui dépassons tous les clivages qui divisèrent les croyants après la mort d'Abraham. Nous sommes des croyants simples comme le fut Abraham, des juifs dans un sens primaire, c'est-à-dire des juifs en-deçà du judaïsme, lequel naquit avec la Torah majoritairement faite de livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12).
Nous sommes des juifs au sens où l'étaient Jésus et ses apôtres. Jésus et ses apôtres ne connaissaient pas le terme "chrétien" qui serait le sobriquet donné par des habitants d'Antioche aux disciples de Jésus vivant dans cette ville (Actes des Apotres 11/26).
Quant à ma mémoire, ne la vantez pas trop vite. Ma mémoire se carapate comme se carapatent ma vue et d'autres fonctions de mon vieux corps. En fait, je ne parle que des choses dont je me souviens et l'on croit que j'ai une mémoire énorme, alors que je ne dis rien... et pour cause... de ce dont je ne me souviens pas. Je suis aussi beaucoup plus souvent que par le passé plongé dans mes livres et dictionnaires pour retrouver des références oubliées. "Mais où ai-je donc lu ça ?" "Mais où est donc le bouquin où j'ai lu ça ?" etc. J'ai l'impression de regarder la vie à travers une passoire plutôt qu'à travers un télescope.
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Myriam. Recevez les miens en retour.


24dec13 151C3
Merci, Frère Michel, pour toute cette nourriture de l'âme que vous nous donnez depuis si longtemps.
Les oisillons [du faucon, Rév d'Arès xLv/14] ne sont pas rassasiés.
Bonne et heureuse année 2014, juste prophète !
François J. d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère François. Recevez les miens en retour.


24dec13 151C4 
Avant de devenir Pèlerin d'Arès — enfin presque... car j'ai encore à devenir moissonneur — je croyais le monde régi par des forces mystérieuses  et des gens extraordinaires auprès desquels j'étais un pauvre minus, et régi par de sombres complots incompréhensibles pour le petit dessinateur industriel que je suis.
La Révélation d'Arès et votre courrier m'ont ouvert les yeux. Finalement, les pouvoirs qui me régissent sont très ordinaires, remplaçables. Il suffit d'avoir le courage de se dire qu'on les aura avec le temps, parce qu'ils ne paraissent invulnérables que parce qu'ils occupent un perchoir et qu'ils nous envoient leurs flics et leurs juges, des gens si peu sûrs d'eux qu'il leur faut un uniforme pour qu'on ne les confonde pas avec Monsieur Minable. Ce monde est de marionnettes. Attendons le moment où nous pourrons prendre les ficelles.
J'avais rêvé d'une innocence nationale française: le pays des droits de l'homme (que l'État français n'arrête pas de bafouer), le pays de toutes les inventions-phares, lae pays des meilleurs écrivains, des meilleurs ingénieurs, des meilleurs saints, des meilleurs humanistes, des meilleurs tout et puis non ! Tout ça a du plomb dans l'aile et va se casser la gueule.
C'est d'ailleurs pour ça que Dieu a choisi la France, le pays devenu probablement le plus tocard de la planète.
Et voilà qu'aujourd'hui je découvre que je suis juif. Comme je suis né rue des Rosiers à Paris, pas juif, mais entouré de juifs devant, derrière, en bas, en haut, de ce côté et de l'autre de la rue, je n'ai jamais rien eu contre ces braves gens, qui ont leurs habitudes, mais qui comme nous espèrent, doutent, rient ou pleurent, et sont tout bêtement des humains.
C'est vrai que, quand on les connaît bien, on leur trouve un fond de sagesse, une lumière intérieure qu'on ne trouve pas ailleurs. Après tout, je ne serais peut-être pas devenu Pèlerin d'Arès, si je n'étais pas né au milieu de juifs, qui m'ont ouvert l'esprit. Je suis finalement tout heureux d'apprendre que je suis juif au sens fondamental (pas au sens religieux), c'est-à-dire au sens où le Créateur a remis entre les mains de ces hommes, que pour cette raison on a appelés juifs, son Espérance que le monde pourrait revenir à Éden.
Vous élargissez notre horizon. J'avais peur d'être dans une secte, une sorte de nouveauté bizarre, et je découvre ce matin que j'appartiens au plus vieux peuple de Dieu sur terre.
Merci pour cette Lumière, frère Michel.
Je vous souhaite de bonnes fêtes.
Laurent W. de Champagne-Ardennes


Réponse :
Voilà un commentaire qui me donne beaucoup de joie, frère Laurent.
Oui, "l'innocence nationale français" a, comme vous dites, "du plomb dans l'aile". Je ne sais pas si nous sommes "les plus tocards", mais nous ne sommes pas très brillants. Certains font remarquer que la France a perdu ses hommes de valeur dans quatre guerres, celle la Révolution et de l' Empire, celle de 1870-71, celle de 1914-18, celle de 1939-45. Une chose est sûre, en tout cas, la France a perdu la grâce et nous le voyons bien dans le troupeau de gens atones rencontrés dans la mission.
Ce pays ne fonctionne plus qu'à travers un faisceau de mensonges et de sottises qui tourbillonnent sur nos têtes.
Sûrement, La Révélation d'Arès donne le coup de grâce à l'illusion collective qui pourrait encore flotiller ici et là.
Nous réalisons que par La Révélation d'Arès Dieu nous rappelle que les plus vieux et purs croyants de la Terre existent encore et qu'il faut les rassembler. C'est évidemment en ce sens que nous sommes juifs.
C'est parce que le Père nous fait repartir du désert pour gagner les étoiles — il y a de la route à faire, mais bon ! on s'y met — que nous avons à faire... enfin faire... l'exode qui n'a pas eu lieu comme le Très Haut l'aurait voulu. J'utilisais l'idée d'exode beaucoup entre 1975 et 1985 et je crois que je vais m'y remettre. Nous sommes les esclaves qui nous libérons par la pénitence et qui allons, mais cette fois pour le réussir et non pour traînasser et nous avilir dans le Sinaï comme le firent les Hébreux, réussir notre exode qui va devenir un grand Exode spirituel.
Il n'y a rien de romanesque dans notre entreprise arésienne. C'est une conquête, mais qui comme toutes les conquêtes faites par des gens sans armes et sans moyens, se fait par la maîtrise du bien et du mal à l'intérieur de chacun. Je crois, cependant, que les pouvoirs et leurs subalternes dévoués (administration, media, etc.) l'ont compris et que c'est pour cette raison qu'ils verrouillent tout autour de nous et tentent de nous étouffer sous le silence.
Pour l'heure, nous sommes déjà tautologiquement un jalon très important de l'Histoire.
Merci pour vos bons vœux, Laurent, et recevez les miens en retour.


25dec13 151C5 
Il y en a qui ne vont pas être contents, je vous le dis: C'est les Juifs !
Déjà les Catholiques et les Protestants n'étaient pas contents que vous vous appeliez chrétiens parce que vous ne croyez pas que Jésus est Dieu et que Dieu c'est le Père, le Fils et le Saint Esprit et que l'homme naît coupable du péché originel et doit recevoir le baptême pour en être lavé, mais, après tout, tous les Chrétiens ne suivent pas ce programme: Il y a les Unitairiens et Universalistes, les Témoins de Jéhovah, etc., qui ne suivent pas cette doctrine.
Mais tous les Juifs par contre sans exception, quelles que soient leurs branches, sont totalement opposés à votre rejet de la Torah, parce que c'est justement elle qui caractérise le judaïsme.
En fait, vous êtes plutôt abrahamiste que juif. Vos modèles, c'est Abraham, Isaac et Jacob. Vous dites: La Torah (je pense que vous exceptez le Décalogue) est une fable écrite par les hommes, vous pensez sans doute aux Lévites et aux clergés juifs qui ont suivi, mais alors... sans Torah il n'y a pas de judaïsme, pas de Juifs par conséquent.
Vous n'êtes pas facile à suivre sur ce terrain, frère Michel. Je suis d'origine juive, mais aussi très proche de La Révélation d'Arès, dans laquelle je vois un lien possible entre christianisme, judaïsme et islam, mais je vous vois et je vois les Pèlerins d'Arès au-delà de toutes les religions, notamment de ces trois-là.
Je crois que le mot qui vous caractérise reste à trouver, mais juifs ?
Nadège de Région PACA


Réponse:
Je n'excepte pas que le Décalogue dans les livres dits de Moïse. Il y a dans ces livres d'autres prescriptions spirituelles et morales, notamment celles que cita Jésus il y a deux mille ans, que sont venues du Créateur.
Je comprends les hésitations de beaucoup face à la parenté — il ne s'agit ici que de parenté, mais non de dénomination officielle — que je fais entre Juifs et Pèlerins d'Arès ou que je fais entre Juifs et Musulmans, même si cela ne plaît pas du tout à ces derniers. Les Juifs sont quand même les plus anciens monothéistes et c'est surtout sous, cet angle-là que je vois notre parenté avec eux. Les Juifs ont montré la voie du monothéisme et le rejet des paganismes et des superstitions et c'est dans cette trace que nous marchons en purifiant le terrain de toutes les religiosités et lois qui encombrent encore le Sentier vers les Hauteurs Saintes.
Il est important que le monde ne nous voit pas comme une nouveauté issue d'un travail de synthèse ou de syncrétisme, une croyance nouvelle inventée sur les base d'une simplification/unification des grandes religions. Nous n'inventons absolument rien. Nous mettons nos pas dans les Pas (Révélation d'Arès 2/12) du Créateur par le Sentier rocailleux qui passe par Abraham, Moïse, les prophètes, le  judaïsme, le pur christianisme primitif, l'islam. Le judaïsme, sur ce Sentier, me paraît tant le point de départ que l'étape la plus importante, celle qui passe par Jésus, qui était lui-même juif.
Je crois qu'il nous faut nous habituer à cette idée comme nous nous habituons au concept de pénitence dans La Révélation d'Arès, dont le sens religieux ou profane moderne est différent, pour désigner l'activité spirituelle, la quête du Bien, qui caractérise les Pèlerins d'Arès du petit reste.


26dec13 151C6
J'ai d'abord eu un réflexe culturel en lisant cette entrée 151 et j'ai été choqué par son titre.
Et puis je me suis dit : "Tu fais ou tu ne fais pas confiance au frère Michel," et j'ai fait l'effort de penser un peu.
Finalement, je trouve que tout suit dans ce blog une progression sage et patiente, mais tout à fait logique.
Je lis peu La Révélation d'Arès, mais je lis votre blog régulièrement quand je ne suis pas en déplacement sur des chantiers et c'est sans doute pourquoi je me laisse dominer par ma culture musulmane: Dire à un Musulman qu'il est juif, ça lui fait un choc, parce que les Juifs sont regardés comme des traitres au Coran, mais ce sont aussi ce que le Coran appelle des hommes du Livre. Il faut bien reconnaître, comme vous l'expliquer à Nadège [151C5], que la voie de la Vérité a démarré avec eux.
Oui, il faut bien dire que d'une certaine façon nous Musulmans sommes juifs comme les Chrétien sont plus ou moins juifs et les Pèlerins d'Arès sont peut-être plus près des Juifs primitifs, parce que plus près des sources.
Vous faites voler en éclats les butoirs culturels. Vous avez un prophétisme bien ingrat, frère Michel, parce que faire accepter ces principes: pénitence et lignée ou souche juive pour des Pèlerins d'Arès qui sont aussi chrétiens, c'est très difficile et comme la plupart des gens ont un petit pois à la place du cerveau...
Cela vous authentifie plus encore, parce que c'est tout le contraire de la séduction, c'est antipublicitaire.
Je suis architecte de formation, mais le travail manquant dans l'architecture pure, j'ai suivi une formation de chef de chantier où je gagne bien mieux ma vie.
Khaled B.


Réponse :
Je ne vous connais pas ou je ne vous situe pas, mon frère Khaled. Vous êtes de ces nombreux humains qui me faites l'honneur de lire ce blog et qui lisez aussi La Révélation d'Arès sans se rallier à aucune de nos missions, mais j'espère que vous accomplirez complètement la foi que vous mettez dans le grand Appel lancé par Dieu à Arès et que vous deviendrez un pénitent et moissonneur, un membre de notre Assemblée
Je n'ignore pas le désagrément que fait à beaucoup l'idée qu'ils sont dans la "lignée juive", comme vous dites.
Merci pour ce commentaire.


26dec13 151C7
Comme vous nous le présentez, le mot "Juif" a été recouvert d'Histoire comme tant de mots qui ne sont plus que bruits chassés par tant d'autres. Je n'ai, à vrai dire, pas grand chose à dire sur le rappel [fait par] cette nouvelle entrée vers nos origine commune et notre but sur terre avec l' aide de l'Alliance pour qui respecte le pacte [Rév d'Arès xxx/11].
Nous sommes ainsi une grande famille qui s'ignore encore, dont la distance entre les membres a créé la notion d'étranger que nous devons réapprendre à aimer avant même de les connaître (Rév d'Arès 25/4) à l'image et ressemblance du Père qui se souvient et aime toute l' humanité depuis que le monde est monde et le prouve par La Révélation d'Arès.
Je me souviens d' un passage de la Bible où Abraham se souciait de tous les hommes au nom des justes avant la destruction de Sodome et Gommore, et présenta sa requête miséricordieuse à l'Éternel implorant Son Pardon pour les 50 possibles justes qui [mots manquants] l'audace de réduire jusqu'à 10 possible au milieu des abominations de l'époque.
Quelle est la part de réalité exacte des faits sinon qu'Abraham aimait l'humanité avec sa dimension humaine comme le Père l'aime avec Sa dimension Céleste au travers du Prophète. Synergie sublime de deux monde qui se marient le temps d'une noce pour ne devenir qu'une seule chair transfigurée dans l' apothéose d'un Dessein vers une rencontre, qu'Il espère encore.
Comme Abraham, frère Michel, vous cherchez, montrez et testez tous les moyens possibles comme dans l'entrée précédante, de sauver le plus de frères et sœurs de cette grand famille abrahamique qui remonterait même jusqu'à Noé, par l'un de ses trois fils, Sem, père d'Abraham (Genèse 10/26) avant de quitter ce monde
Nous vous souhaitons une Heureuse année, prophète Mikal, ainsi qu'à votre épouse et vos enfants. Puisse le Père vous garder encore longtemps parmi nous !
Alléluia !
Voici un film bien fait en dix volet de la vie d' Abraham . Les neufs autres volets peuvent être retrouvés dans la marge.
http://www.youtube.com/watch?v=e8n9b0Km0EY
Guy de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour vos bons vœux.


26dec13 151C8
Pourquoi employez-vous le mot "juif" alors que les mots yahwiste et/ou élohiste conviendraient mieux ?
Je vous rappelle ce passage fameux de la Bible, l'épisode de l'échelle de Jacob :
Genèse 28/11. Il (Jacob) atteignit un certain lieu et y passa le nuit, car le soleil s'en était allé. Il prit une des pierres du lieu, la mit à sa tête et se coucha en ce lieu.

12. Il rêva: Voilà qu'une échelle était dressée était dressée sur la terre et que son sommet atteignait le ciel et des anges d'Elohim y montaient et descendaient.
13. Voilà que Yahwé se tint devant lui et dit: "Je suis Yahwé, l'Élohim d'Abraham ton père et l'Élohim d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché Je la donne à toi et à ta descendance.
14. Ta descendance sera comme la poussière du sol, tu, déborderas à l'Occident et à l'Orient, et Nord et au Sud, et tous les clans de la terre seront bénis en toi et en ta descendance.
15. Je suis avec toi, Je te garderai partout où tu iras et te ramènerai en ce pays, car Je ne t'abandonnerai pas sans avoir fait ce dont J'ai parlé.
16. Jacob se réveilla de son sommeil et dit: En vérité, Yahwé est en ce lieu et je ne le savais pas.
17. Il eut peur et dit: Que ce lieu est redoutable ! Ce n'est rien de moins qu'une maison d'Élohim et la porte du ciel.
etc., etc.
Ce passage biblique fameux a donné naissance aux termes Yahwiste et Élohiste pour désigner les fidèles du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et ces appellations ont précédé l'appellation de Juif qui n'a commencé qu'avec Moïse et la Torah.
[...]
Tanguy T. de Bretagne-Nord


Réponse :
Chacun de ces deux noms: Yahwé et Élohim, signifie Dieu. Cette synonymie se trouve dans le passage que vous citez, celui de la très célèbre échelle de Jacob. En fait, tous les traducteurs modernes rendent simplement Yahvé ou Élohim par Dieu ou un équivalent comme le Seigneur ou l'Éternel. Une bonne traduction de Genèse 28/13 est: Voilà que Yahvé se tint devant (ou au-dessus de) lui et lui dit: "Je suis Dieu (ou le Seigneur ou l'Éternel), le Dieu d'Abraham ton père et le Dieu d'Isaac, etc.
Je sais que certains quelquefois appellent yahviste ou élohiste la période juive d'avant Moïse et l'Exode, mais ces qualificatifs ne figurent pas dans la Bible.
J'ai songé à dire que les Pèlerins d'Arès descendaient des Yahvistes, mais cette appellation évoque les Témoins de Jéhovah dans le public. Je crois que juif est un terme plus approprié, même si le mot juif évoque aussitôt les rabbins et la synagogue.
Il y a un flou autour du mot juif, lequel mot n'est d'ailleurs pas utilisé dans la Bible.
En fait, on commença à appeler Juifs non les Hébreux de l'Exode sous Moïse, mais leurs descendants des siècles et des siècles plus tard. L'évolution sémantique du mot hébreux yehoudim, qui signifie juif, couvre les sens généalogique (fils de Yehouda = Juda, une des tribus d'Israël), social (membres de la tribu de Yehouda) et géographique (habitants de la terre de Yehouda = Judée). Le mot juif est ignoré pour les époques antérieures à l'Exil à Babylone.
Le judaïsme en tant que tel naquit au retour de l'Exil à Babylone, sous l'impulsion du scribe Ezra et des promoteurs du second temple de Jérusalem. À partir de cette date et jusqu'à nos jours Yehoudim se rend par "Iuifs" pour signifier leur judaïté (identité religieuse) et la judaïcité de leurs concepts et de leurs rites religieux.
Considéré à travers le langage courant, le mot Juif ne semble pas le mieux choisi, parce que son usage est plutôt récent et se réfère à la Torah, la "Loi", à la synagogue, aux rabbins, mais les mots Abrahamiste ou Yahviste ne sont guère plus appropriés et sont plus confusionnels encore pour des raisons que j'ai déjà données.
Considéré à travers la foi juive, par contre, le mot Juif n'est pas inapproprié, parce qu'il n'est pas exclusivement rapporté à la Torah ou "Loi". La tradition juive retrace l'ascendance de la foi juive aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Ils constituent le peuple dont l'histoire occupe tout l'Ancien Testament, de la Genèse aux Prophètes. La Bible définit les croyances et l'histoire des Juifs et quiconque connaît bien la Bible voit que leur foi et leurs coutumes ont énormément varié et qu'il n'y a aucune raison pour que les Pèlerins d'Arès sans être des Juifs stricto sensu ne se rattachent pas à cette souche spirituelle.


26dec13 151C9
Petite question qui ne vole pas bien haut sans doute :
Pourquoi l'image du faucon pour illustrer cette entrée, quel est le rapport avec les juifs et Abraham ?
Avec mes meilleurs voeux pour 2014, 40ème année de votre mission
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne sais pas pourquoi un faucon figure sur cette pièce d'argent de la période perse de la Judée antique, conquise par Cyrus, mais ce faucon m'a paru intéressant sous deux aspects: D'une part c'est une monnaie juive du 4ème siècle avant J.C portant les lettres YHD en hébreu, et d'autre part il se trouve que La Révélation d'Arès appelle faucon le prophète et appelle oisillons du faucon ses frères et sœurs. Je rappelle que j'appelais "La Maison des Faucon" dans les années 80 un projet avorté faute de soutien des l'Assemblée.


26dec13 151C10
Cela fait très longtemps que je ne vous ai pas écrit. Je le fais aujourd'hui à la demande d'un frère et Pèlerin d'Arès pour témoigner de la foi et de ma compréhension de La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès nous le dit bien et je récite Sa Parole: Le monde doit changer (en bien, Rév d'Arès 28/7).
Ma première visite a Arès a été frappé du sceau de Dieu par cette simple prière qui était accroché à l'entrée de la "Maison de la Sainte Parole" et dont je n'ai retenu que ces mots: "Dieu vous accueille tel que vous êtes..." Ces simples mots ont été et sont toujours la lampe qui brûle à Arès et qui a fait pénétrer dans mon cœur la Vérité de la Parole révélée à Arès.
Je n'ai eu de cesse, depuis lors, de ne pas créer une nouvelle église mais de chercher qui je suis, puisque Dieu m'appelle telle que je suis.
À la lueur  de cette Lampe tous les textes saints (Bible, Coran, Révélation d'Arès) prennent forme et vie, ils sont tous une simple et unique Voix pour que notre ascension ne cesse pas.
Et, à ce titre, je vous rejoins, Frère Michel. "Nous sommes tous Juifs" ne serait ce que parce que nous sommes une partie de ce Divin qui nous habite.
S'il vous plaît, Frère Michel, j'ai une requête à vous soumettre pour que certains de nos frères et sœurs puissent raisonner totalement avec la Sainte Parole d'Arès. S'il vous plaît, Frère Michel, dites à nos frères que leur première tâche est de savoir qui ils sont avant de pouvoir accomplir la Parole, que la Parole d'Arès est une lampe dans  l'obscurité qui guide nos pas, qu'Elle n'est pas et ne sera jamais une sanction ou une punition, parce qu'ils se sentent trop petits devant Elle.
La Parole d'Arès est une Libération, une Réalisation et une Révolution. Mais que chacun aille à son rythme dans la connaissance de soi pour pouvoir mieux l'intégrer.
Dites leur, Frère Michel, que Dieu n'est pas pressé de les voir aboutir en mauvais état, mais qu'Il préfère de loin une Ascension sans faille dans l'Amour et la Lumière.
S'il vous plaît, Frère Michel, que cette Magnifique Prière qui nous appelait à la Prière puisse retrouver sa place à la Porte de la "Maison de la Sainte Parole" pour que nos Frères comprennent bien que notre premier devoir est de nous connaître, de nous accepter comme nous sommes avec toutes nos spécificités... Alors la Parole d'Arès libèrera bien des Hommes et le monde changera­!
Je vous remercie de m'avoir lu et peut-être de me publier. Par le Cœur et la Prière, je me joins à vous et vous souhaite une Belle Année 2014, remplie de Joie, d'Amour et d'Abondance dans la Grâce Divine.
Katia Ranaivo Rahamefy


Réponse :
Ma chère Katia, je publie avec joie votre commentaire. Ainsi n'ai-je pas à annoncer aux frères ce que vous me demandez de leur annoncer. Vous le faites vous-même !
Dans quelle région vivez-vous ? Avez-vous déjà rallié un groupe missionnaire ?


28dec13 151C11
Je m'insurge contre  ce que vous dites.
La Talmud dit ceci: "Le Saint Unique, béni soit-il !, a fait de cinq choses ses propriétés spéciales dans l'univers ; ce sont dans l'ordre: la torah, le ciel et la terre, Abraham, Israël et le Temple [de Jérusalem]. Comment le savons-nous à propos de la torah ? Parce qu'il est écrit: Le Seigneur me possédait au commencement, avant ses œuvres, de toute éternité (Proverbes 8/22).
Vous ne pouvez pas exclure la torah. Exclure la Torah, c'est exclure Dieu !
Henri B; d'Île de France


Réponse :
Je me permets de vous rectifier ou de rectifier le passage du Talmud que vous évoquez, car votre citation des Proverbes ne se rapporte pas à la torah, mais à la Sagesse (Proverbes 8/12 dont 8/22 est la continuité).
Ceci dit, je sais bien que pour le judaïsme de la synagogue la torah occupe une place prééminente. Je ne cesse de le rappeler pour souligner que nous sommes dans la lignée juive sans la torah (telle que les Juifs de stricte observance la considèrent) comme nous sommes dans la lignée chrétienne sans les dogmes et les sacrements des églises ou dans la lignée musulmane sans l'arabisation ni les règles vétilleuses, les mœurs orientales et l'étroitesse d'esprit.
Je ne connais pas le passage que vous citez du Talmud, ouvrage énorme qu'une vie entière ne suffit pas à connaître, mais je vous rappelle ou vous fais savoir que dans les églises chrétiennes orthodoxe, catholique et protestantes les théologiens usent de la même expression: "Le credo a existé de toute éternité, etc." à propos de leurs doctrines. D'ailleurs, presque toutes les religions considèrent que leurs dogmes ont existé "de toute éternité."
Chez les Juifs de stricte observance la torah n'est pas seulement le fondement de leur foi et de leur pratique, mais elle constitue la seule base certaine de l'ordre cosmique tout entier, la base sans laquelle il n'y aurait que chaos moral. Je me souviens d'un autre passage du Talmud disant que "la torah a existé même avant la création de l'univers, car si ce n'était par la torah le ciel, les astres et la terre ne sauraient subsister" (dit de mémoire). Je me souviens avoir également lu que pour certains rabbins, plus raisonnables si je peux dire, la torah aurait été écrite par Dieu deux mille ans ou quelque mille générations avant la création du monde, pour d'autres rabbins Dieu aurait créé les hommes comme les poissons (allusion à Habacuq 1/14) parce que comme le poisson meurt hors de l'eau, l'homme mourrait hors de la torah.
C'est assez dire que pour le Juif de stricte observance les croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans, Pèlerins d'Arès, etc.), qui ne sont pas Juifs de la synagogue observant scrupuleusement la torah, sont des hommes perdus, voués au chaos moral et à l'enfer.
En fait, la torah est pour les Juifs ce que nous appelons la Parole de Dieu ou la Voix de Dieu comme dit le Deutéronome 30/20: Choisis la vie afin de vivre toi et ta descendance en aimant Dieu, en écoutant sa Voix, en t'attachant à Lui, car c'est là ta Vie... Nous en sommes bien d'accord, mais une question essentielle demeure: Qu'est-ce qu'a vraiment dit Dieu quand on a exclu ce qu'a dit l'homme qu'il a fait passer pour Parole de Dieu ? Autrement dit, qu'est-ce que la torah ?
La Révélation d'Arès (35/12) dit: Tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Paul, de Pierre, d'At-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété. Le Père m'a donné le charisme de distinguer entre les livres d'hommes et la Parole, mais il est clair pour tout croyant que, déjà à la base, tout ce qui n'est pas en correspondance avec La Révélation d'Arès est sujet à caution. La torah, non son principe de Parole de Dieu, mais son contenu tel que nos frères juifs de la synagogue le voient et le vénèrent, est la première visée, car ce qui en reste de véritable Parole du Créateur est peu de chose comparé à ce que les Juifs de stricte observance lisent et observent.


28dec13 151C12
Le mot Juif d’où vient-il ?
Le mot Israélite concerne les citoyens d’Israël.
Le mot judaïque concerne leur spiritualité, leur religion
Un Israélien  peut ne pas être judaïsé s’il n’est pas croyant
Puis ce mot judaïque qui veut dire juif.
Après la destruction du premier temple en 587, les yehoudim [Juifs] se disséminent de par le monde (ce qu'ils nomment la גָּלוּת galouth ou, en grec, la diaspora).
Il paraît que c’est  le français qui a nommé, créé ce mot Juif [pour désigner] ces yehoudim émigrés ainsi que leurs descendants des deux premiers millénaires de l'ère courante. Le mot Juif aurait t-il été donc inventé par le Français d’après certaines de mes lectures.Je m'interroge.
Bonne année 2014 à tous.
Une Mary de Bretagne-Sud..


Réponse :
Le mot juif étant français, c'est évidemment en France qu'il est apparu, mais les autres langues traduisirent yehoudim (qui en fait signifie judaïte = habitant de la Judée en Palestine) chacune à sa façon.
"Le mot Israëlite" ne "concerne" pas "les citoyens d'Israël", contrairement à ce que vous dites. Les habitants d'Israël sont les Israëliens.
Les Israëlites sont simplement les disciples de la religion de Jacob à qui Dieu donna le nom d'Israël. Dans ce sens précis nous serions plus dans la lignée israëlite (descendants d'Abraham, Issac et Jacob) que dans la lignée juive (descendants d'Ezra ou Esdras, le prêtre et scribe qui ramena 5000 exilés judéens de Babylone à Jérusalem en 459 av. J.-C. et qui constitua la communauté dispersée sur le fondement de la torah et le respect total de la "loi"), mais pour le commun des mortels ce distinguo est totalement ignoré.
Judaïque se rapporte à judaïsme, qui est la religion établie par Esdras comme je viens de le dire.
Quant à ce qu'on appelle la diaspora juive, elle eut lieu après la conquête de Jérusalem par Titus en l'an 70 de notre ère et surtout après la destruction du Temple, dont il ne resta que ce qu'on appelle aujourdhui le "mur des lamentations". Titus réduisit une bonne part de la population de Judée en esclavage et très nombreux furent ceux qui s'enfuirent pour garder leur liberté. La destruction du Temple fut cause d'une révolution dans la religion juive: la disparition des prêtres et le transfert de l'autorité religieuse aux rabbins qui ainsi purent tenir le rôle de guides spirituels auprès des Juifs dispersés qui construisirent des synagogues partout où ils essaimèrent.


28dec13 151C13
Oui, nous sommes tous juifs, fils et filles d’Abraham, je me suis toujours senti Juif frère de tous les hommes.
Je me projette vers cette prophétie de La Révélation d’Arès accomplie lors de la troisième Théophanie le 25 octobre 1977, faisant preuve de l’authenticité de La Parole qui vous a été révélée, en 1974-1977 :
Dieu vous demande d’écrire au Président d’Égypte Anouar el Sadate et au Premier Ministre Israëlien Menahem Béghin pour les prier de faire la paix: Tu envoies l'aile blanche au paro (Rév d'Arès xxv/6). En décembre 1977, Anouard el Sadate arrive en Israël, de mémoire  sort de l’avion, embrasse le sol et dit : je vous apporte la paix d’Abraham, confirme par le fait le peuple de la terre est juif descendant du patriarche Abraham.
Il y a une quinzaines d’années, en faisant des recherches au centre Georges Pompidou à Paris, j’avais visionné, l’arrivée d’Anouar el Sadate en Israël, ce fut pour moi une grande émotion. [...]
Je pense aussi à Si Hamza Boubakeur, alors recteur de la Mosquée de Paris, qui fût le seul à vous répondre en 1974 suite aux envois aux 99 sommités religieuses de l’époque de L'Évangile Donné à Arès.
Je ne me souviens plus du contenu de la réponse qu’il vous fit, si c’est qu’il reconnaissait en vous un prophète envoyé à l’humanité des XXe et XXIème siècle.
Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des
soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (Rév Arès 35/11).

Didier.Br d'Ile de France


Réponse :
Si ma mémoire est bonne (il me faudrait relire la lettre en question, mais Nina est actuellement en vacances et je n'ai pas le temps de chercher dans les archives), le recteur de la mosquée de Paris, Si Hamza Boubakeur, n'employait pas le mot de prophète, mais il reconnaissait l'authenticité de L'Évangile Donné à Arès. Il était surtout très ému, parce que j'étais le premier chrétien — pas des moindres, un membre du clergé orthodoxe — à qui Jésus réapparu rappelait que Mouhamad était le plus écouté des Messagers de Dieu (Rév d'Arès 2/9).
Chrétiens et musulmans se sont ensuite vite habitués à cette idée et ont vite oublié que les Apparitions de Jésus et La Révélation d'Arès furent à l'origine du pont spirituel jeté entre la chrétienté et l'islam en 1974.


28dec13 151C14 
Pour ma part, je comprends qu'on puisse être, en tant que Pèlerin d'Arès, un chrétien en référence au Christ dont m'informe La Révélation d'Arès, c'est-à-dire celui ou celle qui (re)met ses pas dans les Pas de Dieu [2/12] est un Christ en devenir, un Christ en substance.
Je ne connais pas d'autre Christ.
Par contre, il semble qu'on connaisse mieux le prophète Jésus, un frère juif prêchant dans le désert, les oasis et la montagne jusqu'à la terrible Jérusalem, une plate-forme centrale du système.      
Je comprends qu'on puisse être, en tant que Pèlerin d'Arès, un musulman dans le sens d'un "mus'lim" un soumis de Dieu [Rév d'Arès 35/11].
Par contre, le prophète Mouhamad, lui, on semble un peu mieux le connaître, un frère arabe prêchant dans le désert et menant une guerre sainte contre ceux qui veulent le faire taire, le pouvoir de la Mecque, une autre plate-forme du système. Le plus sage et le plus écouté des Messagers [Rév d'Arès 2/9] combat aussi pour la sauvegarde de la Kaaba, en référence au prophète Abraham. Vrai lieu de pèlerinage pour nos frères juifs et lieu d'idolâtrie pour les arabes de l'époque. (D'ailleurs, un juif peut-il y faire son pèlerinage de nos jours ?)
Je comprends aussi qu'on puisse être, en tant que Pèlerins d'Arès, un juif dans le sens d'une filiation abrahamique et de la reconnaissance la plus ancienne d'un Dieu unique et absolu. Mais pour ce qui s'ensuit cela devient un peu compliqué (réponse 151C8) par l'étymologie du terme "juif", lui-même.
Pour ma part, j'aurais plus penché pour : "Nous sommes tous Israël", en référence à la Genèse (32-22/29) et à Shéma Israël (première prière faisant foi en un seul dieu) : "Écoute Israël (toi, qui résiste à Dieu)". Donc j'aurais donc peut-être penché pour : "Nous sommes tous des résistants à Dieu".   
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par "fluidité spirituelle de la foi d'Abraham" car, en ce qui le concerne, il n'en reste pas moins une foi et une culture d'un Dieu capable de réclamer le sang du fils sacrifié, et cela sur une erreur d'interpré­tation ou de traduction de la Genèse 22-23. Ce que la plupart appelle "l'épreuve de la foi" semble plutôt être "la réalisation de la foi", lorsque l'ange arrête le bras meurtrier et paganiste d'Abraham.
Alors peut-être, seulement à ce moment-là, Abram le païen acquit l'ha (l'âme), signe de sa fécondité spirituelle ?
Ce que je souhaite à nous tous pour cette nouvelle année 2014. Nous tous !
Frédéric M. d'Aquitaine.       


Réponse :
Vous commettez quelques erreurs, sans grande gravité de toute façon.
Celui qui met ses pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12) n'est pas "un Christ en devenir, un Christ en substance", mais un Christ (32/2). Par le fait, ces  mots nous contraignent à nous poser cette question-ci : Combien d'entre nous sont des pénitents accomplis comme Jésus fut un pénitent accompli, un Christ ? Combien d'entre nous mettent réellement leurs pas dans les Pas du Père ? Je réponds: Très peu. Nous sommes seulement des pénitents ahanant sous notre pénitence presque toujours insuffisante, inconstante. Cela marque la différence abyssale qui existe entre une religion comme, par exemple, le catholicisme et la foi arésienne.
Un catholique est censé accomplir ou achever sa foi dans cette seule vie par le baptême, la communion, la confession, la fidélité au pape et à l'église. Mais nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes qu'une première étape dans la très longue marche de l'humanité vers une pénitence qui ne se trouvera accomplie qu'au delà de quatre générations qui peuvent être dix, cinquante générations (Rév d'Arès 24/2). C'est pourquoi le salut que nous gagnons par notre pénitence n'est que relatif et nécessite l'aide de nos frères vivants par leur mortification (33/34). Le vrai salut, en fait, surviendra seulement au Jour de Dieu (31/8). Autrement dit, notre rapport au temps est tout différent de celui des religions.
Par ailleurs, Jésus ne fut jamais "un frère juif prêchant dans le désert, les oasis." C'est Jean Baptiste qui prêchait dans le désert. Jésus prêchait dans les villes et les villages de Galilée, de Judée et même du Territoire de Tyr et Sidon.
Par ailleurs, il est faux que Muhammad "combattit pour la sauvegarde de la Kaaba." Il combattit pour la sauvegarde de l'Islam.
Il est faux aussi, quoique cela se dise dans certains milieux musulmans, que la Kaaba, ait été bâtie (elle a d'ailleurs été détruite et rebâtie deux ou trois fois au cours des siècles) "en référence au prophète Abraham." Le seul passage du Coran considéré comme citant la Kaaba ("La Vache" 2/142-152) ne cite absolument pas Abraham et ne parle que de mosquée sacrée.

Par "fluidité spirituelle de la foi d'Abraham" j'entends le naturel, l'absence totale de règles religieuse, la souplesse de forme absolue, qui caractérisa la foi d'Abraham à la fin de a vie et que nous retrouvons encore imparfaitement, mais suivant un effort continu, dans nos pénitence et vraie piété de Pèlerins d'Arès, qui sont exemptes de règles absolues.
Concernant le sacrifice d'Isaac par Abraham, le fameux passage de Genèse 22/1-18, quantité d'interprétations ont été données par les exégètes et par les religieux de la Bible (Juifs, Chrétiens). La mienne est la suivante: Il faut se souvenir qu'Abraham venait du paganisme et que comme tout homme il mit assez longtemps pour se départir de sa culture initiale et changer sa vie en marchant dans le Sentier de Dieu. Comme il était coutumier dans le monde païen antique de sacrifier son premier né aux idoles, il vint à Abraham l'idée en tant qu'homme ayant encore quelques habitudes de l'époque de sacrifier le sien: Isaac. Dieu, patient avec les hommes — Il sait quelles mauvaises habitudes ils ont pris — le laissa faire en se disant: Voilà l'occasion de lui donner une leçon. C'est alors que l'ange intervint quand Abraham saisit le couteau (Genèse 22/10) en lui criant: Abraham, ne porte pas la main sur le garçon ! (verset 12)... Parce que tu as fait ce que Je t'ai demandé [c.-à-d. de ne pas tuer Isaac] Je te comblerai de bénédictions (verset 17). Autrement dit, cet événement en est un dans la chaîne d'événements qui constituèrent le long apprentissage d'Abraham à la foi pure.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, frère Frédéric, pour affirmer que l'Assemblée des Pèlerins d'Arès est dans la lignée d'Israël, c'est-à-dire de Jacob. Chaque fois que je quitte la salle des théophanies au Pèlerinage je récite la prophétie de Syméon: Maintenant, Seigneur, laisse partir en paix ton serviteur, car mes yeux ont vu ton salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière sur les nations et gloire de ton peuple Israël (Luc 2/29-32). Mais, s'il vous plaît, ayez toujours à l'esprit qu'en contrepoint de tout ce que je dis est ma mission prophétique auprès d'un vaste public ignorant. Comme il existe un état politique qui actuellement s'appelle Israël, j'ai toujours peur que les gens de la rue pensent d'abord à l'Israël actuel avec sa politique, son drapeau, son armée et le traitement pénible qu'elle impose aux Palestiniens des alentours. Nous n'avons rien à voir avec cet Israël-là.


30dec13 151C15
Dieudonné va être une nouvelle fois condamné pour antisémitisme.
Vous devez être content, puisque vous êtes juif.
Le ministre de l'Intérieur Valls le fait interdire [Dieudonné] et j'ai appris que Hollande approuve Valls haut et fort.
Je suis sûr que c'est parce que vous avez lancé cette entrée "Nous sommes tous juifs". L'État vous soutient donc.
Ainsi la politique va dans votre sens de temps en temps et vous êtes Gros-Jean comme devant d'avoir fait cette entrée "pourquoi interdire la politique?" La politique ne vous tient pas rancune.
Personnellement je n'aime pas les juifs, sans vouloir leur mort, comme 95 % des Français et cela me donne une raison de plus de ne pas aimer les Pèlerins d'Arès.
Vos Pèlerins d'Arès ont leur synagogue tout près de chez moi rue Raymond Losserand, mais ça ressemble plus à une boutique qu'à une synagogue. Bon, si ça leur plaît de faire leurs offices là-dedans avec ou sans torah... Ma paroisse est Notre Dame du Travail et j'y mets jamais les pieds. Je n'aime pas cette église qui ressemble à un dépôt de chemin de fer.
Je suis vieille France, mais je n'aime pas plus que vous l'État de droit dont je suis autant l'incarnation et le dépositaire que vous l'êtes, vous les copains de Hollande et de Valls. Je n'ai jamais vu Dieudonné, mais je sens que ça va venir s'il vient se produire dans mon quartier, parce que cette histoire lui fait une puiblicité énorme après tout.
Rudi d'Ile de France


Réponse :
Je trouve quand même curieux qu'un homme qui n'aime pas les Pèlerins d'Arès lise mon blog... Je publie votre commentaire pour montrer l'inattendu que nous réservent certains lecteurs de Freesoulblog.
Être "Gros-Jean comme devant"... Voilà un bail que je n'ai pas entendu cette expression. Vous ne devez pas être de la première jeunesse.
Voyez-vous un rapport entre mon entrée 150 — qui n'est pas "pourquoi interdire la politique?" mais "politiser notre refus de la politique?" — suivie de mon entrée 151 "nous sommes tous juifs" et ce que vous considérez comme une complaisance de l'État à l'égard des Pèlerins d'Arès ? Personnellement, je ne vois pas de rapport. Je n'y vois même pas une coïncidence, parce que le "refus de la politique" n'est pas propre aux Pèlerins d'Arès aujourd'hui ; il est exprimé par une majorité de Français.
Il n'y a aucune relation entre mon entrée 151 et l'antisémitisme ou le sémitisme.
Je me situe au-dessus de toute opinion pour ou contre les juifs, les arabes, les étrangers.
Je ne fais que me plonger dans les réalités de notre passé spirituel, qui est le passé biblique, donc juif, afin d'y puiser les forces dont nous avons besoin pour assumer notre devenir. Je crois répondre à un besoin essentiel de notre foi: D'où vient notre foi­ ? Quelle Parole passée le Père vient-il confirmer à Arès quand il dit : Ce Que Je dis Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde (Rév d'Arès 30/1) ? C'est évidemment la Parole de la Bible. La Bible même que vous entendez à Notre Dame du Travail ou dans toute autre église. La Bible où l'on trouve le juif Jésus, car nous Pèlerins d'Arès sommes juifs, vous Catholique êtes juif non comme sont nos frères juifs de la synagogue, mais comme Jésus était juif.
Être libre comme La Révélation d'Arès dit que l'homme est libre (10/10), c'est être libre de tous préjugés. Si nous ne sommes pas libres de tous préjugés, autrement dit si nous lisons la Parole à travers un filtre culturel catholique, protestant, musulman, juif synagogal, nous ne pouvons pas retrouver la pureté de la Parole que le Père donna aux juifs à partir d'Abraham.
Puisque vous habitez le quartier de la rue Raymond Losserand, n'hésitez pas à pousser la porte du 32 un de ces jours et de faire un brin de causette avec les frères et/ou sœurs présents. Nous sommes juifs en tant que croyants libres et ouverts à tous les hommes de bien.
Pour finir, concernant Dieudonné, je n'ai pas non plus vu le spectacle de ce comique. Je n'ai aucune idée de ce qu'il représente en fait. Je suppose qu'un gouvernement qui croit devoir avec bruit partir en guerre contre un comique est un gouvernement qui n'a plus grand chose à dire sur les choses vraiment importantes.


30dec13 151C16
J’ai visionné une vidéo qui m’a été transmise il y a une semaine : http://www.youtube.com/watch?v=8EkQt-fst0M (50min).
Je suis touché, ému en la regardant. Puis je cherche ce que La Révélation d’Arès apporte de différent. Et je dois reconnaître que ma petite comprenette a mis du temps à trouver une réponse : c’est la cage !
Qui voit la cage ? (Rév. d’Arès xxxvi3)
Au premier regard, ce miracle en prison semble faire un grand pas à l’humanité, j’en oublie qu’il s’agit d’une prison. À la fin, le gouvernement propose de l’étendre à d’autres prisons. Tout le monde applaudit, moi aussi en regardant… Voilà, le monde en train de changer !
Mais qui voit la cage ? Dans la vidéo, la cage c’est notamment le système composé du gouvernement et des prisons. C’est là qu’est le mal. En étendant le système aux autres prisons, le gouvernement récupère la générosité des hommes et femmes engagés dans ce processus d’apaisement pour maintenir le calme et assurer la pérennité des prisons et du système en place, le vrai mal.
Je fais le parallèle avec cette entrée qui retrace l’histoire de la cage pour nous, peuple d’Abraham, peuple de Dieu — "Mon Peuple" apparait 30 fois dans L'Évangile donnée à Arès et "Mon" indique bien un singulier !
Mais qui voit la cage ? Nous pourrions croire que les religions sont inébranlables, mais elles doivent s’adapter en permanence pour maintenir la cage sur leurs fidèles comme le montre l’histoire juive, chrétienne et musulmane, comme le montre encore les changements décidés par le pape François. Elles doivent en permanence se parer de neuf (Rév. d’Arès xix/14) pour séduire, convaincre, réduire au silence,…
Ainsi La Révélation d’Arès ne nous envoie pas panser les plaies (Rév. d’Arès 25/7), c’est-à-dire apaiser les conséquences du mal — le pansement des plaies = charité, aumône, mission sociale — tout en maintenant le système en place. C’est comme repeindre un mur qui se fissure. Depuis le temps que des œuvres charitables existent, le monde n’a pas changé.
La Révélation d’Arès nous exhorte à combattre la cause, la cage elle-même : Que ta descendance se souvienne de Ma Parole: Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra. (Rév. d’Arès 22/14).
C’est uniquement parce que des hommes et des femmes se souviendront pendant des générations de la Parole dans sa pureté originelle en vue de l’accomplir (pénitence et moisson) que la cause du mal sera vaincue : Mikal monte (dans) la patience ; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure. (Rév. d’Arès xxxiii/3)
Tant que nous apportons la Parole dans les maisons (Rév. d’Arès 35/1), nous forçons le système à s’adapter en permanence pour récupérer la Parole et s’en faire un diadème. Mais le système a son inertie et cela pourrait lui être fatal, parce que la grue a trois banos [= ailes] (et) tombe. (Rév. d’Arès xxii/2). Cela dépend du nombre et de la force des pénitents-moissonneurs, c’est-à-dire de chacun de nous, de mettre fin au mal. Sinon, nous sommes complices du système et du mal.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Beau commentaire, mon frère Louis-Marie.
C'est évidemment dans ce sens et dans ce but, que vous décrivez si  bien, que nous sommes juifs, enfants d'Abraham.


30dec13 151C17
Je préfère le mot yehoudim au mot juif.
D'abord parce que je crois que l'humanité doit être capable (de s'auto-arroger le droit) de mettre certains mots historiquement trop lourds, trop chargés en mal et/ou en souvenirs douloureux, en jachère.
(il suffirait de les recenser et de les mettre au coffre ou au compost = jachère).
Pourquoi ? Parce que je ne crois pas que Dieu souhaite que l'humanité avance le plus lentement possible, mais au contraire, je suis sûr qu'il apprécierait que le changement de monde en Bien s'opère pourquoi pas, un peu plus vite n'est-ce pas ?
Ne négligeons donc aucunes pistes.
Je reviens au mot yehoudim.
Moi qui ne suis pas un érudit, j'ai par contre travaillé à me construire dans une foi simple et pure. Quand j'entends Yehoudim, j'entends deux choses :
a) Ye Houd qui veut dire Je suis (ii/1)
yehoudim = fils (au pluriel : fils et filles) de Je suis.
b) Yehoudim = fils (au pluriel : fils et filles) de Yououou (Rév d'Arès xxx/24)
Vous avez rappelé que pour les lecteurs novices de La Révélation d'Arès, ils pourront toujours privilégier le sens de celle-ci, qui est un éclairage sur tout le reste de la Parole, d'Adam à nos jours.
(Mais il est clair pour tout croyant que, déjà à la base, tout ce qui n'est pas en correspondance avec La Révélation d'Arès est sujet à caution. réponse 151C11)
Cela dit, mon interprétation ne vaut que ce qu'elle vaut : son pesant de cacahuètes ou son pesant du poids de son coeur.
Guy P. d'Ile de France
 
Post-scriptum  1 : Désolé, je n'ai pas relu votre article, ni lu avec attention tous les commentaires et leurs réponses. Ce sera un exemplaire d'un commentaire à l'emporte-pièce.
Cela pourra constituer ma résolution dès 2014 : relire votre article avec cette fois, plus d'attention.
Post-scriptum  2 : Un bonne et heureuse année à vous et à votre famille, terrestre et spirituelle. Bravo pour votre nouvelle mise en page avec votre BlueGriffon de Mozilla, tout a l'air de bien fonctionner : vos êtes un chef ! Enfin, je veux dire un vrai webmaster-chef.


Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Guy. Je vous présente les miens en retour, aussi fervents.
Dans l'espérance que quelque jour à venir vous quitterez de temps en temps votre péniche pour rejoindre notre mission de Paris ?


30dec13 151C18 
Voici le texte d'un homme de bien qui lutta contre le nazisme et toutes les formes de fanatisme, que nous rencontrons aujourd'hui dans le monde : islamisme, sionisme etc., et qui menacent gravement la paix du monde.
Il se rapporte à la sagesse de La Révélation d'Arès qui nous appelle à quitter nos pantoufles et à nous engager dans la lutte pour le Vrai et le Bien.
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes."
Quand ils sont venus chercher les Communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.
Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
José O. d'Ile de France


Réponse :
Martin Niemoller
Je connais bien Martin Niemöller. Grande figure de la foi protestante et l'un des fondateurs de l'Église Confessante (die Bekenntnis Kirche = Église de l'Aveu [des péchés]) créée, si ma mémoire est bonne, pour protester contre une décision du Parti National Socialiste (Nazi) obligeant les Protestant d'Allemagne à un regrou­pement dans l'Union de la Vieille Prusse.

Mais je connais le poème que vous citez sous une autre forme :

Lorsque les nazis sont venus chercher les Communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont enfermé les Sociaux-Démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les Syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.

Martin Niemöller avait été officier de marine pendant la guerre de 1914-18 dans la Marine Allemande, officier en second puis commandant de sous-marin. Après la guerre, dégoûté par les horreurs dont il avait été témoin, il s'oriente vers l'Église Protestante et devient pasteur.
C'est une grande figure du refus du mal.


31dec13 151C19
Je m'étonne que vous connaissez si bien le Talmud. Vous le citez dans une réponse [151C11].
C'est quand même un sujet scabreux "Nous sommes tous juifs."
Vous savez qu'un juif reste juif quelle que soit son orientation spirituelle. Le cardinal Lustiger, archevêque de Paris était d'origine juive et avait gardé avec la synagogue et le rabbinat des liens étroits. Je crois qu'un juif comprend très bien qu'on puisse devenir autre chose: catholique, protestant, musulman, en plus d'être juif, mais considère comme impossible qu'un catholique, protestant, musulman soit juif en même temps que catholique, protestant, musulman ou... Pèlerin d'Arès.
Je suis juif et, tout en m'intéressant à La Révélation d'Arès et en la croyant authentique, je reste juif.
Je suis un homme de ce que vous appelez "la Source", mais pouvez-vous vous-même vous réclamer de la Source ? J'en doute.
C'est cette exclusivité que l'Éternel a réservé à son Peuple Élu.
Je vous souhaite une bonne année 2014 !
Tobie V.D. du Luxembourg


Réponse :

Non, je ne connais pas "si bien le Talmud" contrairement à ce que vous dites, mon frère Tobie.
J'ai seulement lu, et peut-être lu plus attentivement que d'autres, le fameux "Le Talmud" d'Abraham Cohen, rabbin de la synagogue de Birmingham, qui fit un travail remarquable de synthèse et de classement par idées de cet énorme ouvrage. "Le Talmud" d'Abraham Cohen est un résumé précieux (quand même 500 pages de typographie serrée chez Payot, l'édition de ma bibliothèque) pour les personnes qui sont comme moi dans l'impossibilité d'étudier le Talmud dans le texte original.
Le Talmud original est un colossal amas de pensées de toutes sortes sorties des cerveaux rabbiniques depuis la destruction du second Temple (L'édition Vilna est d'environ 6.000 pages). Rares, même chez les juifs, sont ceux le connaissant bien.
Avoir une idée de ce que dit le Talmud me semble aussi utile pour connaître le fond du judaïsme que d'avoir une idée de la théologie et des dogmes pour les autres religions, notamment pour le christianisme d'église, parce que le judaïsme n'est pas une religion dogmatique et ne connaît pas d'autorité doctrinale centrale.
Je ne suis pas sûr de ce que vous dites concernant le Cardinal Lustiger ou la fidélité à leur judaïcité d'origine, que vous prétendez indestructible, chez les juifs convertis à d'autres religions. Nous comptons un certain nombre de juifs parmi les Pèlerins d'Arès qui, selon ce que je peux voir, ont complètement tourné le dos à la synagogue et à la torah.
Merci pour vos bons vœux de Nouvel An 2014. Je vous retournes mes vœux chaleureux de belle année spirituelle. Si j'y pense je vous renouvellerai ces vœux pour le Rosh Hachana (Nouvel An Juif) qui, je crois, tombera le 25 septembre en 2014.


31dec13 151C20
Je rejoins Nadège en partie [151C5]. Vous n'avez pas fini d'être critiqué à la suite de cette entrée "nous sommes tous juifs".
Je ne suis pas juif, mais il me semble que depuis un certain temps vous vous ingéniez à vous exposer aux critiques de toutes sortes sur tous les sujets et aujourd'hui vous vous réclamez d'origines juives.
N'oubliez pas que vous avez aussi à rassembler un petit reste de fidèles à La Révélation d'Arès et qu'on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. Pour les Français de souche tout ce qui touche à la juiverie est vinaigre. C'est un sujet à éborder avec beaucoup de précautions.
C'est même dangereux pour vous-même. Vous êtes un homme seul sans protection et sans organisme de défense pour répliquer aux critiques.
Je vous trouve "gonflé" comme on dit... ou inconscient.
Je ne suis pas sûr que ce soit ce que vous demande La Révélation d'Arès, qui est mon livre de chevet.
Marc O. de Rhône-Alpes


Réponse :
Ah, les critiques ! Je n'ai pas cessé d'être critiqué depuis très bientôt quarante ans.
Il y a toujours eu quelque chose à me reprocher. Quand ce n'était pas mon imposture qu'on dénonçait à hauts cris, c'était mon interprétation perverse ou erronée de La Révélation d'Arès, et quand ce n'était pas l'insupportable dictature que j'exerçais sur les âmes, c'était mon laxisme outrancier en laissant faire n'importe quoi par n'importe qui.
Je crois que chaque fois que surgit ou renaît une idée qui, sur un sujet aussi sensible que le destin de l'homme, contrarie les idées reçues, les critiques, quelles que soient leurs domaines (religieux, athée, politique, philosophique, social, etc.), font en sorte que son transmetteur se sente en faute, ait besoin de justifier son travail et même son existence. Pour les critiques tout ce qui n'est pas admissible de prime abord est obscurité. Dans cette obscurité, qu'établissent instantanément les critiques, faire entrer la Lumière est difficile et très lent.
Relisez les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc et vous verrez que rares étaient les déclarations de Jésus qui ne venaient pas contrarier, pratiquement sur tous les sujets, les idées générales du temps. Jésus ne composait pas avec les idées de son époque ; il ne cherchait pas à recruter ; il cherchait à dire le plus de Vérité possible.
Pourquoi voulez-vous que je procède autrement ? Oui, j'ai à "rassembler un petit reste de fidèles à La Révélation d'Arès", mais je ne peux le faire que sur la base de la Vérité et non sur celle du souci de plaire, de recruter pour recruter.
J'ai conscience que l'enseignement que je répands transgresse la plupart des manières de voir, de faire, de dire, mais je ne peux pas cacher cette transgression derrière, par exemple, un arrière-fond de poésie ou de transcendantalisme mystérieux, histoire de plus facilement séduire ou piquer la curiosité en tendant un voile devant la Vérité. La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et la nombre de choses à changer dans ce monde est considérable et je dois le dire sans ambages.
La Vérité doit être dite: Il faut changer et changer complètement.


31dec13 151C21
Che la Pace sia in voi, che la Pace sia in me. In Amore del Puro Amante
Que la Paix soit en Vous, Que la Paix soit en moi. En Amour du Pure Aimant

En surfant avec amour sur les commentaires de vos détracteurs, j'ai découvert votre réponse que vous leurs avez faite, elle me remplit de joie et de bonheur.
De même, je souhaite dire a vos détracteurs occultes [?] qu'ils profitent bien de leurs puissance et lucre, mais que un jour il leurs faudra bien  payer dans ce monde ou dans l'autre monde.
Ce serait un Bien qu'ils mettent leurs pas dans les Pas de Dieu avec amour, paix, force et intelligence spirituelle sans tarder. Je ne les juge pas car je ne suis qu'un pécheur devant l'Éternel .
Aucune loi humaine n'a réglé les malheurs de l'homme et cela depuis la chute d'Adame !
Par la même je souhaite à vous, à votre famille proche, à tout les pénitents, que le Saint vous donne la Force, la santé, l'amour, la sagesse et l'intelligence spirituelle.
Sans attendre une réponse de votre part, veuillez, Messager du Très Haut, [recevoir ?] mes fraternels messages !
Daniele du Canton de Genève (Suisse)

PS: Pardonnez-moi le petit salut en italien [au début du message], je suis d'origine italienne.


Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 151 "nous sommes tous juifs", mais ce message me cause une grande joie, mon frère Daniele. Il me touche beaucoup.
Merci pour vos salutations. Recevez pour 2014 mes vœux de belle année spirituelle ainsi que de santé, bonheur et réussite.
Vous faites partie, je suppose, du groupe de Pèlerins d'Arès de la rue du Vieux Billard à Genève. J'espère que vous allez faire partie, si ce n'est déjà fait, de cette mission publique et que vous ajouterez de beaux épis mûrs à la Moisson du Très Haut.


31dec13 151C22 
Né catholique, j'ai reçu un enseignement sur le Peuple de la Bible, ses prophètes et, bien sûr, sur Jésus qui, juif, venait libérer ses frères de leurs attaches dogmatiques et faire exploser leur foi, [les faire passer] d'un espace réduit dans leur tête et dans leur coeur au Royaume de la Vie spirituelle d'abord en eux puis sur toute la terre (retour vers Éden).
Je suis donc juif comme Jésus,
C'est ce que me confirme très clairement La Révélation d'Arès par Jésus en personne, en 1974, dans la Veillée 21, dont le prophète Michel Potay fut témoin : J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples prêcher les Juifs pour les délier en Mon Nom de leurs serments envers le temple et ses prêtres, envers les synagogues, et les lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma Parole, comme le Roi envoie Ses Messagers convier Ses Sujets à Ses Noces, les déliant de toute obligation ce jour-là car c'est toute affaire cessante qu'un Juif peut répondre à l'invitation de son Roi (Rév.d'Arès 21/6).
La note de l'édition 1995 dit : "En déclarant : "Tu es Pierre...," Jésus, parlant au Nom de Dieu, n'envoyait pas les apôtres (les témoins) fonder une église dogmatique soumise à des prêtres. Il les envoyait au contraire  délier la foi et le peuple des dogmes et des prêtres. Dieu ne pouvait pas justifier des institutions qui avaient démontré définitivement leur mal (Rév d'Arès 8/3). Le christianisme ecclésiastique, par exemple, n'est que la continuation du judaïsme ecclésiastique (le temple) qui a tué Jésus et tant d'autres prophètes."
La note de l'édition 2009 dit : "Impatience des apôtres qui s'égarèrent sur les friches païennes (Rév d'Arès 5/2-5) au lieu de rester chez les Juifs pour lesquels la Parole du Créateur avait été spécialement formulée, parce que le retour du monde au Bien devait logiquement commencer par le peuple de la Bible."
Pour les Juifs puis pour les Chrétiens, les Musulmans, le Roi est le même, mais ils divisent son Royaume. Les Pèlerins d'Arès ne viennent pas faire la synthèse (ou syncrétisme entre les différents Appels des prophètes), mais relancer l'Exode avorté, la marche des fils vers le Père, l'Unification du Peuple avec Dieu pour qu'enfin soit Son Jour (Rév.d'Arès 31/8), la réalisation de Sa Promesse, la résurrection (Rév.d'Arès 10/8), pour qu'Il revienne au milieu des Siens (ses fils, les hommes, Rév.d'Arès 8/8) et pour que revienne pleinement la Vie (Rév.d'Arès 24/5).
Bonne année de tout cœur et de toute mon âme à vous, bien aimé prophète dans ce monde contemporain, à toute votre famille charnelle, et à notre famille spirituelle, tous nos frères de la terre, le monde qui doit changer,
je vous aime en l'amour du Créateur de la Vie,
je prie chaque jour avec vous pour accomplir la Parole et la Promesse de Vie, pour l'avènement du Jour.
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Mon frère Bernard, vous apportez ici la citation la plus explicite pour montrer que "nous sommes tous juifs". C'est évidemment La Révélation d'Arès 21/6.
Je suis heureux de terminer l'année 2013 sur ce très beau commentaire.
Souvenons-nous qu'Abraham et ses fils et petit fils, Isaac et Jacob, très peu de monde en fait, tout juste quelques individus, développèrent leur foi dans un Créateur unique et très simple: l'Éternel, au milieu d'un monde entièrement païen et compliqué — sauf rares exceptions et tentatives avortées: Akhénaton, Zarathoustra.
Mais ce mouvement abrahamique, tout minuscule qu'il fut, fut le seul qui n'avorta jamais et qui demeure encore parmi nous. Il était inévitable que ce mouvement fût plus ou moins influencé par l'entourage du monde païen et s'en trouva un peu altéré — d'où la torah complexe, la synagogue, les rites, le calendrier juif — mais il a tracé un sentier sur lequel le Père nous replace et qu'il nous demande de poursuivre en le purifiant, car ce que demande La Révélation d'Arès est très simple.
Nous ne sommes pas vraiment les premiers à chercher la libération depuis l'immobilisation qu'Esdras imposa au judaïsme ou que l'épiscopat imposa au christianisme  — toute religion est une immobilisation, par là une sorte de mort — car on peut observer chez les Bogomiles, les Cathares, Spinoza, Leibniz, Fichte et même d'une certaine façon Hegel, des sursauts de ce mouvement libérateur qui va prendre vraiment son essor avec l'impulsion directe que lui donne le Créateur par La Révélation d'Arès en 1974 et 1977.
Je crois que La Révélation d'Arès va atteindre une nouvelle fois depuis très longtemps les couches les plus secrètes de la psyché collective. Ce n'est évidemment pas sans intention que je fais suivre une entrée manifestant notre liberté totale à l'égard de la politique par une autre manifestant notre liberté totale à l'égard des religions par le canal d'un mouvement juif qui, quoique bloqué dans une religion: le judaïsme, croupissant dans ses synagogues, n'est pas existentiellement religieux.
En effet, le judaïsme n'a aucune autorité centrale, aucune base dogmatique. C'est, si je peux dire, la religion, le plus libre ou, en tout cas, la mieux préparée à une nouvelle évasion en avant, un nouvel Exode, une évolution vers la Lumière, vers le Jour, vers la Vie.
Des religions qui, elles, sont enfermées dans leurs dogmatiques et leurs magistères cléricaux, comme les églises dites chrétiennes, tôt ou tard suivront. Je sens au fond d'elles vibrer une forte pression de libération aussi.
Nous Pèlerins d'Arès allons être le mouvement de Fond qui va, par effet d'entraînement, d'abord très lent, imperceptible, mettre tout le reste en marche. C'est tellement bouleversant, quand on y arrête sa pensée un moment, que l'on comprend très bien pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).


01jan14 151C23
Les Pèlerins d'Arès se disent tout à la foi chrétiens et juifs, en somme.
Ce n'est pas nouveau. Il existe un mouvement qu'on appelle "Juifs pour Jésus" dont les fidèles reconnaissent tout à la fois l'Ancien et Nouveau Testament comme Parole de Dieu et qui vénèrent Jésus comme Messie.
J'ai rencontré certains de leurs missionnaires à Paris il y a assez longtemps.
Je crois qu'ils ont leur synagogue rue Crozatier.
Mais vous le connaissez sûrement déjà.
Jean-Davy H. d'Ile de France


Réponse :
Oui, je connais ce mouvement "Juifs pour Jésus", mais je n'ai jamais pu avoir de contact avec eux. Je leur avais écrit vers 1986 ou 1987 puis en 1993, mais je ne reçus jamais de réponse.
Voici le texte qu'on trouve sur leur site d'Internet "Juifs pour Jésus" :

"Maintenant, plus qu'à aucun autre moment depuis le temps des apôtres il y a 2000 ans, des milliers de Juifs reconnaissent que Yechoua [hébreu pour Jésus] est le Messie.
"La plupart des gens savent qu'il y avait des "Juifs pour Jésus" à l'époque des apôtres et que l'ère chrétienne a commencé avec des Juifs croyant en Jésus et prêchant l'Évangile aux Goyim [hébreu pour "nations"].
"En tant que Juifs, ils n'ont jamais renoncé à leur héritage, ni à la foi de leurs ancêtres. Ils ont simplement trouvé en Jésus l'accomplissement de leur foi et la présence dans leur vie d'un Dieu réel et personnel.
"Depuis ce temps, chaque génération a connu des Juifs qui croyaient en Jésus, mais malheureusement, plusieurs églises ont considéré les traits distinctifs de leur identité comme un péché et leur ont demandé de renoncer à ce que Dieu leur avait ordonné d'être.
"L'Église a souvent exigé qu'ils abandonnent leurs particularités en tant que peuple.
"Pourtant Yechoua [hébreu pour Jésus] lui même a déclaré qu'il était venu pour "les brebis perdues de la maison d'Israël" [Matthieu 15/24]; c'est seulement quelques années après sa résurrection que les communautés juives messianiques de Jérusalem se rendirent compte que Dieu voulait que la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de Yechoua soit prêchée aux Goyim aussi [Actes des Apôtres 10/45].
"Yechoua lui-même a affirmé qu'il n'était "pas venu pour abolir la Torah mais pour l'accomplir" [Matthieu 5/17].
"De nos jours, il y a entre 100.000 et 200.000 Juifs messianiques dispersés aux quatre coins de la terre en Israël et dans la Diaspora.
"Yechoua n'est pas venu pour établir une nouvelle religion, mais pour vous donner une relation avec Dieu."

Vous me faites penser à nouveau à ces frères les "Juifs pour Jésus" et ce matin 1er janvier 2014 je leur ai adressé le message suivant :

Je suis Michel Potay, témoin de La Révélation d'Arès (1974-1977), fondateur naturel du Mouvement des Pèlerins d'Arès.
J'ai déjà tenté de prendre contact avec vous par voie postale il y a longtemps (en 1986 ou 87, puis en 1993), mais je n'eus aucune réponse. Il n'y avait pas d'Internet à l'époque.
À l'occasion de mon entrée de blog 151 ("nous sommes tous juifs") sur freesoulblog.net, je ne peux pas ne pas penser à vous, mes frères. Je ne sais si vous me répondrez, car la calomnie et l'adversité m'ont beaucoup nui, alors que je ne suis qu'un homme simple sans reproches.
Je ne crois pas en Jésus comme Messie, ni d'ailleurs dans un Messie quel qu'il soit, mais je crois en lui comme le Ressuscité qui demeure Messager du Créateur et nous Pèlerins d'Arès qui sommes des pénitents (des hommes en quête de Bien) à sa suite nous n'avons plus de religion, nous sommes en quête du Bien qui seul vaincra le mal.
Nous sommes juifs sans torah, abrahamiques, mais nous avons le respect le plus total pour toutes les formes de foi et de prière (Révélation d'Arès 35/6) dans l'espérance que nous prierons tous d'une seule voix au Jour de Dieu.
Je vous dis toute ma tendresse fraternelle et vous souhaite une belle année spirituelle. Je tâcherai de vous adresser mes vœux le 25 septembre (Nouvel An Juif 2014, je crois).
Frère Michel


01jan14 151C24
Le titre de l'entrée 151 m'a rappelé d'office un fait qui m'a été rapporté.
Lors de l'Œil S'Ouvre [1988, 1989, 1990], il est arrivé que l'on vous demande votre avis sur les musulmans qui rejetaient l'Occident, et vous répondiez: "Mais vous tombez mal, je suis musulman !" Je le rapporte de très loin, donc possible qu'il soit inexact.
Ensuite, je souhaite rapporter un fait personnel : Au mois de mai dernier, je me suis fait tatouer sur la cuisse le début de la Shema : "Écoute Israel, l'Éternel est notre Dieu" en hébreu. Non pas pour en faire une marque placée entre mes deux yeux, pour suivre aveuglément la Parole, mais pour me rappeler, tous les jours de ma vie, que Dieu est l'Éternel, et que je dois aspirer à cette Éternité, et échapper à ce court-terme qui fait notre monde. Je n'ai pas eu de commentaires de juifs à ce sujet. Mais des commentaires qui frisaient l'antisémitisme, j'en ai eu.
Pourquoi ce passage plus qu'un autre ?
Il me permet de témoigner à ma façon de ma foi. Mais il ne fait pas ma foi.
On peut accrocher la Chema [la prière "Écoute Israël"] sur sa porte, la tatouer sur son corps, il n'y a que l'ha qui sauve [Rév d'Arès xxxix/5-11].
Nous sommes tous juifs, nous sommes tous le Peuple de Dieu en puissance. Nous devons retrouver notre identité divine et cesser de nous enfermer dans des identités qui meublent à la place de notre âme mais qui ne sauvent pas !
L'identité d'extrême-droite, du communisme, de l'anarchisme, de la religion, de la communauté LGBT, des bodmodés... Tout est sujet à remplacer notre âme. Mais il n'y a qu'elle pour nous faire voguer vers les Hauteurs et changer ce monde !
Nous sommes tous juifs. Ne nous embarrassons pas de ces problèmes de terminologie évoqués plus haut. Nous sommes tous le Peuple de Dieu, les animaux pensants divinisés, mais tombés dans le péché, nous devons tous en sortir, peu importe qu'on s'appelle Lentille ou Chèvre, juif ou n'importe quel autre nom [Rév d'Arès 36/19].
Sacha P. d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire ! Merci, ma sœur Sacha.

Vous vous êtes donc fait tatouer ceci sur la cuisse :
Chema Israel (hébreu)






Pourquoi pas ? Mais pourquoi sur la cuisse ? Sur le bras c'eut été mieux, puisque cette prière dit : Tu en fera un signe attaché à ton bras (Deutéronome 6/8). Mais il est vrai que c'est très indiscret l'été quand il faut se mettre bras nus. Je comprends.
Par contre, je me suis vraiment senti comme un vieux bonhomme en retard de tout en vous lisant. Quand j'ai lu "la communauté LGBT, les bodmodés", j'ai murmuré : "Qu'ek cek ça ?" J'ai dû m'informer.
M'étant informé je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous: Il y a des anarchistes, mais aussi certains LGBT (gay, lesbiennes, transsexuels) et bodmodés (avec des piercings partout) qui sont de bons pénitents. On ne les voit pas missionnaires dans la rue, parce qu'ils n'osent pas, se sentant incompris, parfois quelque peu scandaleux auprès de bons bourgeois, mais ils peuvent avoir des conduites morales exemplaires: droits, vrais, honnêtes, moralement rigoureux. Vous seriez étonnée ! Soyez libre de tous préjugés, ma chère sœur Sacha.


01jan14 151C25
Seul passage dans La Révélation d'Arès ou Jésus emploi le mot: juif :
J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples prêcher les Juifs pour les délier en Mon Nom de leurs serments envers le temple et ses prêtres,
envers les synagogues,
et les lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma
Parole, comme le Roi envoie Ses Messagers convier
Ses Sujets à Ses Noces, les déliant de toute
Obligation ce jour-là
car c'est toute affaires  cessantes
qu'un Juif peut répondre à l'invitation de son Roi.
Mais ce Roi n'a ni ministres, ni gouverneurs,
Il règne seul,
Il siège seul à Son Tribunal.
Ses Messagers, Il ne les a même pas faits
majordomes, pas même officiers de Sa Maison,
Il les a aimés comme Messagers.(Rév Arès 21/6-8).


Avant la création, il n’y avait rien, ni visible, ni invisible, ni mort, ni immortalité, Le Créateur seul existait, Le Créateur seul respirait, mais, on ne sentait rien, on ne sentait pas Son Souffle, car il n’y avait personne pour Le sentir. Il était enfermé en Lui-Même. Et l’Amour fût à l’origine de la Vie et c’est de Sa Sagesse que jaillît la première Semence. (Rig Veda)

Il créa le Jardin d’Éden, le minéral, le végétal, l’aquatique, le céleste, les animaux et de ses animaux, Il choisit l’homme qu’Il nomma : Adam et lui fit  cinq dons de Son image et ressemblance (Genèse 1/27), la parole, l’amour, la liberté, l’individualité, la cocréation. Depuis ce jour tout homme sait même celui  qui n’a jamais reçus Sa Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui l’a rejeté avant de Le connaître, sait Qui Il est quand Il lui parle (Rév Arès 1/9-11).

Le premier Père de l’humanité Adam décida d’être maître de toute la terre, il choisit le mal et rejeta, le plan initial de Vie Éternelle et infinie que lui donna l’Éternel (Rév Arès 2/1-5). Depuis, le Père trop Aimant en dette envers ses créatures (Rév Arès 12/7), envois des prophètes, Noé, Abraham, Moïse, Elie, Esaïe, Jésus, Mahomet et Mikal pour qu’enfin soit accomplie Sa Parole Pure, la vraie piété (Rév Arès 35/6). Depuis quarante ans, Frère Michel, Mikal, vous honorez indéfectiblement le pacte (xxxi/14), la mission que vous a confié le Tout Autre.
Je vous souhaite, Frère Michel, Sœur Christiane, votre famille, toutes mes sœurs, mes frères de foi Pèlerins d’Arès, toutes les femmes mes sœurs, les hommes mes frères, une Heureuse Année 2014, joie, bonheur, prospérité, santé, réalisation de tous vos projets, un amour du prochain grandissant, une pénitence plus accomplie, l’intelligence du cœur, une conscience personnelle et collective ré-hanimée [néologisme tiré de ha, Rév d'Arès xxxix/5-11], sous le Souffle de la Parole, d'aimer, de pardonner ceux qui ne nous aime pas, qui nous font du mal, d'aimer évangéliquement, de rassembler un petit reste (Rév Arès 26/1) de pénitents.
Il y a deux jours, la nuit, entre sommeil, éveil et rêve, je pensais à vous, Frère Michel qui êtes entre la vie et la mort.
Sachant que le Père Aimant, Sait que depuis 40 ans, vous transmettez Sa Parole, que vous lui êtes dévoué corps et âme ainsi qu’à toutes vos sœurs, vos frères du petit reste naissant, l’avant-garde du bien et tous les humains.
Le Père, Celui Qui Sait, Qui Voit, ô combien nous les marmots de Mikal (Rév d'Arès xxx/13) avons encore besoin de leur bien aimé prophète, vous envoie un ange dont les ailes sont couvertes de cœurs ; l’ange envoyé enlève votre cœur malade et en prend un de ses ailes, remplace le cœur malade par un cœur neuf afin de vous laisser le temps de continuer encore votre mission d’une importance majeure auprès de vos sœurs et frères apôtres de l’idéal naissant à la vie spirituelle qui à leur tour, entrent en plus en pénitence, se transfigurent,  prennent conscience individuellement et collectivement, cherchent d’autres pénitents pour accomplir le Dessein du Très Haut, rétablir Éden.
Ce n'est qu'un rêve certes, inspiré d’une histoire juive qui me fut raconté, il y a bien longtemps, dont l’ange avait des yeux au lieu de cœurs sur les ailes, mais, c’est mon souhait le plus grand qui puisse être pour vous cette année 2014.
La petite note d'humour: Quelle est la différence entre un zèbre et un homme politique ? Le zèbre ne peut pas changer ses rayures ! Un homme politique peut changer, entrer en pénitence (Rév Arès 30/11) et nous y croyons, car nous sommes tous des pécheurs et l’Histoire a prouvé et prouve tous les jours que tout homme le plus vil, peut aussi devenir le plus sublime, car comme vous nous l’enseignez l’humilité est mère de la lucidité.
En lien une image trouvée sur internet qui j’intitule : (La) pieuse gent(e) choit …elle bout (quand) elle choit, (elle) frappe (comme) le fouet, (de) haut la pieuse gent(e) choit (xLv/13-16).
Didier Br d'Ile de France
Pieuse Gente


Réponse :
Je suis très ému. Quels plus beaux vœux pouvais-je recevoir pour ce Premier de l'An 2014 ?
Merci, frère Didier, pour ces vœux qui me vont droit au cœur et qui vont m'être d'un grande et concret profit, car je crois aux effets réels des vœux qui viennent de l'âme.
En retour, je vous adresse, ainsi qu'à toute notre assemblée, celle du petit reste, celle du reste et à toutes les communautés humaines, qui sont celles de enfants de Dieu, que ses membres le sachent ou le veuillent ou ne le sachent pas ou ne le veuillent pas, tous mes vœux de Bien gagné par l'effort d'être bon, de pardonner, de faire la paix, de trouver l'intelligence du cœur et de se rendre enfin libres ou plus libres qu'ils n'étaient de tous préjugés à l'égard de tous les hommes de la terre.
Que 2014, même si c'est une année politiquement mauvaise — la politique, ce n'est pas l'humanité — donne à ce monde plus d'amour et de vertu !


01jan14 151C26
Avant tout Dieu !
Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac , Dieu de Jacob, Dieu de Moise,
Dieu d’Élie, Dieu d’Isaïe, Dieu de Jésus, Dieu de Mohamed, Dieu de Mikal, Dieu des vivants.
Dieu, que chacun porte en lui et que nous devons accomplir en nous.
Dieu qui nous lance à nouveau son message d'Amour
pour installer en nous cette pénitence qui mènera l'humanité à Son Jour.
Nous sommes tous Juifs parce que nous sommes de la descendance d'Abraham.
Puisse cette nouvelle année 2014 réveiller nos consciences de la nécessite de ce Nouvel Exode Spirituelle Existentiel.
Puisse cette nouvelle année réveiller en chacun de nous un Abraham, un Mikal, le juif qui veille en nous.
Que cette année soit belle en pénitence et en moisson pou un petit reste qui cherche dans les jambes qui se serrent.(Rév d'Arès i/15)
Belle année spirituelle à tous mes frères et sœurs de la grande assemblée qui œuvrent aux côtés de Frère Michel.
Belle année spirituelle à notre prophète Mikal, à sa tendre épouse sœur Christiane ainsi qu'à notre sœur Nina .             
Patricia des Hautes-Alpes.


Réponse :
Merci du fond du cœur, sœur Patricia, pour ces vœux qui complètent si bien ceux de Didier (151C25).
Je vous renouvelle mes vœux (je vous ai écrit hier) pour vous, votre famille, toute votre communauté des Hautes Alpes.


01jan14 151C27 
Je descends d'une famille de Hassidim d'Europe de l'Est, mais je n'ai jamais été moi-même un Hassid.
Je suis tombé dans l'indifférence religieuse. C'est La Révélation d'Arès qui me réveille.
Je ne suis pas encore un Pèlerin d'Arès, mais j'ai La Révélation d'Arès dans ma chambre et je l'ouvre à peu près tous les trois jours, en tout cas au moins un fois par semaine.
J'ai découvert ce livre de Dieu un jour que j'avais décidé de me donner la mort, n'ayant plus de raison de vivre, écrasé par de lourds soucis aggravés par une déconvenue amoureuse cruelle: une femme sans doute trop belle pour moi qui suis très quelconque.
J'habitais Paris, j'allais acheter une corde pour me pendre (pas si facile à trouver que ça, on trouve presque partout de la cordelette pas assez solide) quand je suis passé devant une librairie et là j'ai senti une puissante pulsion, comme des bras forts qui me poussaient à l'intérieur. Je suis entré, j'ai erré dans les rayons, je suis tombé sur La Révélation d'Arès: "Tiens ! Qu'est-ce que c'est ?"
J'ai oublié la corde et je suis rentré chez moi avec le livre.
Depuis, je vis.
Je ne suis jamais revenu chez les Hassidim. Leurs accoutrements et leurs habitudes bizarres et ridicules ne m'avaient jamais plu. Je n'ai jamais mordu à leur foi. Quand je suis venu en France, très jeune encore, je suis devenu quasiment athée.
Je dis: Père de l'univers, Toi seul est Saint,
Que règne sur nous Ta Sainteté
pour que nous fassions Ta Volonté ! [Rév d'Arès 12/4]

Mon vrai prénom est Ezra, dont vous parlez dans une réponse, mais en France je m'appelle Jacques.Je reprends mon premier prénom pour signer ce commentaire.
Ezra W. d'Aix en Provence


Réponse :
Je rends grâce au Père qui vous envoya un ange pour vous détourner de votre intention funeste, vous poussa dans une librairie jusqu'à La Révélation d'Arès, qui sauva votre vie physique avant de sauver votre vie spirituelle.
Je suis étonné que vous vous soyez détourné des Hassidim, au milieu desquels vous êtes né, car ils forment sur le très vaste horizon de la foi juive un point très particulier et intéressant. Certes, il y a leur "accoutrement ridicule," comme vous dite, mais tous ne sont pas ainsi. C'est un rabbin des Hassidim à Kosnitz qui disait: "Maïtre du monde, écoute ma prière : Sauve Israël ! Mais si tu ne le peux pas, sauve les autres peuples !" C'est un cri généreux qu'on n'entendrait pas dans les assemblées synagogales conservatrices.
Vous savez sûrement que pour les Hassidim l'accomplissement de la Loi et des rites traditionnels ne sont pas rejetés, mais qu'ils sont considérés comme un danger mortel s'ils deviennent l'alpha et l'oméga du juif.
De ce fait, les Hassidim s'évadent de la lourdeur du lourd conformisme juif. Pour eux le rayonnement de la présence humaine et l'intégrité de la vie fait le tsadiq (= le juste) bien plus que le pharisaïsme de la loi. Ainsi le hassid est un fidèle, mais le tsadiq est le fidèle dans l'élan de la générosité, la fidélité un sens aigu de la réalité de la vie.
Bref, pour les Hassidim ce n'est pas l'étude et la pratique de la loi et du talmud qui font l'homme de bien, mais la vie. De là la place très particulière donnée à la joie, à la musique, à la danse chez les Hassidim.
Le hassidisme a d'ailleurs été la cause de dissentiments, voire même de discordes, assez durs à l'intérieur du monde juif. L'accent mis par les Hassidim sur l'oral et le vécu a irrité les milieux juifs conformistes assidus à l'écrit, à l'étudié. Ils ont contrarié les vues du judaïsme conservateur qui ne croit plus depuis longtemps au pouvoir de l'homme de renouveler la vie du monde par un simple face à face avec l'homme, comme nous le croyons nous aussi Pèlerins d'Arès.
Oubliez les chapeaux et les nattes des Hassidim et voyez la vie qui est en eux.
Mais, bien sûr, si vous devenez Pèlerin d'Arès, c'est encore mieux. Nous avons une mission à Marseille, rendez-lui visite.


02jan14 151C28
Tout d'abord, veuillez recevoir mes meilleurs vœux pour cette année, avec toute la santé et l'amour possible, sans quoi nous sommes moins utiles et évolués que des chimpanzés — Encore que j'aime bien les chimpanzés !
Sommes-nous tous juifs ?
Sûrement, ou du moins nous avons tous été juifs quelque part, dans le sens ou nous sommes tous en exode et en recherche spirituelle, avec plus ou moins de réussite et d'avancement suivant les individus .
Dans ce sens et strictement spirituellement parlant, alors oui, nous sommes tous élus de Dieu et donc tous juifs...
Malheureusement, actuellement, le fait de se reconnaitre de confession juive ne peut se faire que par l'affiliation avec la mère, donc pour un juif dans ce cas, nous ne serons jamais véritablement juifs, car il nous manque cette affiliation, pour eux, nous sommes des goyim.
Cela est regrettable. Cette nécessité d'affiliation par la mère (l'âme et l'esprit n'ont rien à voir avec l'affiliation physique), car elle enferme les juifs, ou ceux se revendiquant comme tels, dans une communauté qui peut à la longue se révéler sectaire et refermée sur elle-même.
Mais bon, il ne sert à rien je pense de disserter longuement là-dessus, ceux qui se considèrent comme juifs, ou seul faisant parti du peuple élu doivent seulement réfléchir à cela : un athée, un musulman, un chrétien ou un bouddhiste est aussi élu par Dieu...
Personnellement, j'habite dans une ville ou la communauté juive est très importante et, à part quelques personnes plus évoluées spirituellement que d'autres, les contacts avec les autres ne sont guère légions. Cela ne me gêne pas person­nellement, mais je pense que cela est plus préjudiciable pour eux, pour l'image qu'ils donnent.
J'ajoute aussi que, étant salarié, j'ai un patron juif, et que cet homme est au contraire très ouvert aux autres (croyants ou pas) et essaye de transcender le discours religieux, mais ce dernier est vu plutôt comme un dissident dans sa communauté ; c'est plus une exception que la règle.
Jésus était juif, il est vrai, mais il ne faut pas oublier que c'est avant tout le pouvoir religieux qui l'a finalement assassiné et non le pouvoir politique et militaire de l'époque.
Je profite de cette parenthèse pour vous demander s'il existe, ou s'il y a un projet, de faire connaître La Révélation d'Arès aux non-voyants ?
Ce pourrait être en livre audio par exemple, car pour prendre l'exemple de mon patron, cet homme perd la vue de plus en plus, à cause d'une maladie héréditaire, et ne peux malheureusement plus lire de livres, j'aurais aimé lui faire découvrir La Révélation d'Arès.
Pour finir, je tiens à faire un commentaire sur "l'affaire Dieudonné" qui agite les médias et le monde politique, qui entre parenthèses n'a pas d'autres chats à fouetter, comme vous dites, que de s'en prendre à un humoriste ! Misère !
Bref ! Cet humoriste (que l'on apprécie ou pas, moi, il me fait rire) n'est absolument pas anti-sémite ou rasciste, ni haineux.
C'est exactement le contraire, mais il "tape", avec plus ou moins de justesse, sur toutes formes de bêtises institutionnalisées avec une prédilection sur le sionisme... et cela ne plaît pas à tout le monde, bien entendu.
Il a eu le tort à un moment de se moquer, à travers un banal sketch humoristique, d'une certaine communauté (trop susceptible à mon goût !), communauté qui dirige aussi beaucoup de médias, et ayant une tendance trop marquée pour la victimisation systématique. Ceci n'est un mystère pour personne, je le dis sans aucun jugement de valeurs ; c'est une réalité du moment.
De plus, si M Dieudonné n'avait pas dit, à sa manière il est vrai, quelques vérités dérangeantes, il n'aurait certainement pas fâché autant de monde.
Cela vous devez bien le connaître aussi, malheureusement !.
Merci de m'avoir lu.
Olivier G


Réponse :
Merci pour ce commentaire. Nous n'oublions pas "que c'est avant tout le pouvoir religieux juif qui a finalement assassiné le juif Jésus et non le pouvoir politique et militaire." Le juif Jésus désacralisait et relativisait le pouvoir religieux juif du Temple, se consi­dérait ainsi que le fait tout prophète comme le receveur direct de la Parole du Créateur. À sa suite, il encourageait tout humain à se voir à son tour comme le témoin du Père.
La position spirituelle de Jésus était ainsi totalement contraire à l'esprit de religion, laquelle, hiérarchisée ou non, se veut la pensée et la formulation centrales auxquelles tout fidèle doit s'en remettre au moindre détail près. Pilate ne voyait pas dans le juif Jésus un criminel, mais le juif Jésus n'était n'était pour Pilate qu'un bougnoule dont la vie importait peu, alors il céda sans trop se faire tirer l'oreille à la demande du Sanhédrin juif. On est toujours le bougnoule de quelqu'un. Je suis moi-même le bougnoule des milieux "sérieux" que sont les officielles et intouchables religion, politique, presse, université, etc. C'est cela que je "connais bien, malheureusement", comme vous dites, frère Olivier.
Concernant La Révélation d'Arès en CD, je crois que cela a été fait ici et là dans l'Assemblée. Il faudra sans doute que j'en enregistre un moi-même, quand j'en trouverai le temps, mais pour le moment je n'ai aucun enregistrement. Je fais appel à ceux qui, dans l'Assemblée, disposent d'un enregistrement complet de La Révélation d'Arès, que puisse entendre un mal-voyant. Qu'ils me fassent savoir, par l'intermédiaire de la boite webmaster@freesoulblog.net, s'ils peuvent en tenir un à la disposition d'Olivier G. par mon intermédiaire, afin que ce frère le fasse entendre par son employeur dont la vue est déficiente. Merci.


02jan14 151C29
À travers l’identité de Juif, vous reposez au fond la question de toute identité humaine.
Est-on juif par religion, tradition, culture, nationalité... ou l’est-on par son alliance personnelle avec la Maître de la Vie ? L’alliance même que Jacob (Israël) fit, et qui, découverte, reconnue, acceptée, vécue, s’accomplit par la pénitence de n’importe quel humain, quelle que soit sa culture, nationalité, langue, idéologie, parti, clan, sol, parce qu’il devient, ayant rejeté tous ses manteaux d’emprunt, un pèlerin de l’Absolu.
C’est en ce sens, délié de toute obligation envers les fausses identités, par conséquent toutes affaires cessantes, qu’un Juif peut répondre à l’invitation de son Roi (Rév d'Arès 21/6). Percer la nuit de la tradition, du mensonge de la religion et de la culture qui couche sur les frères (Rév d'Arès i/8) pour se reconnecter avec le Saint (x/2) en soi.
Ce qu’on peut dire de yhoudi (juif) ne peut-on le dire tout autant de mousselmi (musulman) et christane (chrétien, Rév d'Arès xxxii/8) ? Chacune de ces appellations se fige aussi dans des moments de l’Histoire en des identités d’emprunt, arrêtées, remaniées, revendiquées, adaptées, estampillées, contrôlées, toujours mises en marques déposées de la vérité, feux follets identitaires qui font voir les uns étrangers aux autres et les font bêtement s’affronter.
Alors que c’est tellement simple que c’en est à pleurer, ce que vous clamez et répétez depuis 40 ans, comment ne pas le voir ? Nous sommes tous enfants du Créateurs, la cage est en chacun de nous (151C17), Dieux déchus qui ne réintégreront la Maison (Rév d'Arès xvii/14) commune du Père et de la Mère élevée au dessus de l’Orient que par la pénitence, ce merveilleux exode en soi-même.
Comme on est loin du toujours plus médiocre débat politico-médiatique, notamment à propos de cet humoriste Dieudonné, qualifié d’antisémite (je ne le connais pas, mais je crois qu’il se revendique antisioniste, ce qui est différent), où l’on parle même très sérieusement "dans les plus hautes instances" de faire interdire un geste, la quenelle !
La religion est bien toujours là !
Que de conflits, de guerres, de mensonges, d'erreurs, d'injustices, d’imbécillité plus que de méchanceté — Bruit de la chair lourd, la chair a le sang (Rév d'Arès xxxii/9) — éviterons-nous à notre descendance spirituelle en l’incitant à déserter les fausses identités des nations, des ethnies, des religions, des politiques... pour la plus haute qui soit, qu’on ne trouve qu’en soi-même, qui réconcilie toutes les autres : être des christs.
Alors chacun saura ce que peuple élu veut dire en vérité : peuple du Bien, spirituel, fort, aimant, libre, sans frontière, sans idéologie, sans lois, sans chefs.
Pénitents de tous les pays, unissez-vous ! (Une formule pour l’entrée 150 ?)
Que ce message soit [porteur de] mes vœux à tous et à vous en particulier, frère Michel.
Merci pour votre abnégation et constance, ces ingrédients de l'amour.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Vous dites, mon frère Claude : "Ce qu’on peut dire de yhoudi (juif) ne peut-on le dire tout autant de mousselmi (musulman) et christane (chrétien, Rév d'Arès xxxii/8) ?"
C'est vrai et c'est faux. Et c'est pourquoi je n'aborde personnellement cette question qu'avec prudence.
C'est vrai sur le Fond. C'est faux dans la réalité vécue: la cage. Aussi pouvons-nous poser, avec tristesse, cette question: Mais qui voit le Fond ? Inverse direct de la question que pose Dieu: Qui voit la cage ? (Rév d'Arès xxxvi/3).
Qui voit ? Qui voit ? Très peu voient. Cela résume évidemment toute la difficulté de notre mission.
Du côté des sources communes: le même Dieu, le même père Abraham, les mêmes prophètes bibliques, etc., les concepts ne sont pas ancrés dans les réflexes intellectuels ou spirituels de la masse. Ce n'est jamais sous cet angle que le juif lambda, le chrétien lambda et le musulman lambda voit les choses.
Du côté des apparences et des dogmes, qui font la réalité vécue, qui ont forgé les concepts réflexes de la masse, tout est malheureusement différent entre yhoudi, mousselmi et christanes. Ils se voient comme trois religions, trois cages, radicalement différentes, si différentes qu'au fond d'eux-mêmes yhoudi, mousselmi et christanes vivent la réalité de trois façons étrangères entre elles; ils n'ont mentalement ni le même Dieu ni la même Vérité.
Chacun d'eux voit entre les barreaux de sa cage les cages des autres, dont les barreaux sont évidemment forgés dans l'erreur, que la mode de l'œcuménisme a fait passer de radicale à relative, mais erreur quand même.
J'ai tout à fait conscience qu'en disant "nous sommes tous juifs", je dis quelque chose qui, pour l'heure, n'est immédiatement perceptible qu'aux épis mûrs.
Si je faisais un tract tous-publics portant en tête cette affirmation: "Nous sommes tous juifs", je commettrais une erreur pratique par témérité, je me lancerais tête baissée contre le mur des réflexes de la masse. Mais peut-être vais-je le faire quand même, parce que, tout compte fait, à peu près tout dans La Révélation d'Arès est contraire aux idées générales en cours. Un tel tract est peut-être très bon pour détecter les épis à moissonner dans la masse des broussailles et épines.
Je peux évidemment hésiter entre deux sortes de tract :
L'un disant :
"Nous sommes autant que vous fatigués de la politique,
"Il y a quarante ans que La Révélation d'Arès nous crie: Plus de politique, plus de religion!
Ou un autre disant :
"Nous sommes tous juifs !
"Juifs de synagogue, ou chrétiens d'église, ou musulmans de mosquée, ou athées,
"nous sommes tous juifs comme notre père commun Abraham
"qui vécut hors de toute religion et de toute politique."
"Entrons ensemble en pénitence comme Abraham et refaisons le monde !
"C'est l'Appel de La Révélation d'Arès qui a 40 ans cette année."
Ce sont des idées brutes qui me viennent sur l'instant. Je pense qu'il faut tout de suite lier le mot 'juif" au mot "Abraham", bonhomme que tout le monde connaît, sinon les gens pensent tout de suite à la kippa, aux rabbins, à la synagogue. Je vais y réfléchir plus avant.


02jan14 151C30 
Merci pour cette nouvelle entrée qui nous ramène une fois de plus à l'essentiel, à la source de notre foi.
Je me sens à la fois juif, chrétien et musulman  .
Car un vrai juif, un vrai chrétien ou un vrai musulman est avant tout un pénitent, un homme bon qui fait la Volonté du Père aimant comme l'était Abraham notre père spirituel.
Cette nouvelle année n'est-elle pas une occasion pour nous de renouveler notre volonté d'accomplir toujours mieux la Parole en aimant toujours plus, en pardonnant toujours plus profondément, en faisant la paix avec tous, en nous libérant de tous nos préjugés et peurs pour activer l'intelligence du cœur ?
Je souhaite à tous beaucoup de bonheur sans oublier que ce bonheur est déjà au fond de nous et qu'il dépend surtout de notre pénitence. La pénitence qui est une joie pour les hommes pieux qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier , qui est plus légère que le joug du riche et du puissant. Révélation d'Arès (Rév d'Arès 28/25)
Recevez mes meilleurs vœux, frère Michel, des vœux de bonheur, de santé pour vous et vos proches, et des vœux de réussite dans votre mission en 2014 !
Que toujours plus d'hommes comprennent que La Révélation d'Arès est la grande espérance du monde, que vous en êtes le témoin et celui chargé de la faire comprendre, le père spirituel (Rév d'Arès xxxiii/14).
La Révélation d'Arès  est venue renouveler l’alliance d'Abraham avec le Créateur de l'univers.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Denis, pour vos vœux !


03jan14 151C31
Je trouve ce blog très intéressant, très instructif, mais que de choses répétitives il faut avaler avant le bon morceau.
On retrouve partout les mêmes répétitions, les même références.
Le résultat est finalement très verbeux: Beaucoup de mots, de lignes, de rappels et de rappels pour rien.
Vous pourriez simplifier, être concis, en venir directement à la question.
Cette entrée 151 n'est pas celle dont je me plains le plus,. Ici vous abordez un sujet particulier: les juifs et leurs rapports avec les Pèlerins d'Arès et, finalement, tous les croyants, et on  apprend beaucoup de choses intéressantes dans vos réponses, mais dans les entrée précédentes... Oh là là !
Je n'arrive pas à comprendre comment vous faites pour ne pas vous lasser.
En tout cas, merci pour cette entrée et tous mes vœux pour 2014.
Signature oubliée


Réponse :
Je sais, je ré-expose beaucoup d'idées et de vérités déjà abondamment exposées au fil de ce blog, et je répète inlassa­blement les mêmes référence comme changer le monde (Rév d'Arès 28/7) ou faire pénitence (30/11), être libre (10/10), travailler pour le Jour de Dieu (31/8).. C'est parce que mon rôle ne consiste pas qu'à dire ce que j'ai à dire à toute vitesse comme un médecin griffonne son ordonnance, en laissant aux lecteur, comme le médecin au pharmacien, le soin de relier lui-même à la connaissance générale qu'il est censé avoir acquise et de rechercher les références. Mon rôle est de rester toujours clair pour tous les lecteurs, même rares et épisodiques, tous les lecteurs nouveaux,  tous ceux qui lisent en diagonale, afin qu'ils trouvent toujours sur l'instant de leur lecture un texte aussi clair et complet que possible.
Un blog est vivant comme je suis vivant. Chaque jour je me rase, je me lave, je mange, je dors, mais chaque jour aussi entrent dans ma vie des personnes nouvelles, qui ne connaissent rien de moi et je dois me faire connaître d'eux et leur faire connaître le Message de Dieu que j'ai déjà fait connaître à des milliers. Je suis l'éducateur patient du peuple de Dieu, toujours recommencé comme la marée de la Mer.
Ainsi chaque entrée du blog puis mes réponses aux commentaires sont-elles plus ou moins comme une partie d'échecs.  Chaque fois la partie commence par ce qu'on appelle l'ouverture pendant laquelle se succèdent des coups répétitifs, presque toujours les mêmes, des débuts de partie déjà des milliers de fois joués. C'est inévitable, parce qu'on ne peut pas commencer tout de suite au vingtième ou au trentième coup. Ainsi ai-je l'air de piétiner avant de tout à coup entrer dans ce qui fera de mon entrée, des commentaires et de mes réponses quelque chose d'unique.
C'est comme ça... "Oh là là !"


03jan14 151C32
Abraham était chaldéen en fait. Plus exactement il était de Harân comme le dit la Genèse : Abram avait 75 ans qiand il quitta Harân. Abram prit Saraï sa femme, Lot fils de son frère, tous les biens qu'ils avaient acquis et les gens qui les servaient à Harân. Ils partirent pour Canaan (Genèse 12/4-5).
Les juifs sont donc d'origine chaldéenne. C'étaient des Sémites mésopotamiens.
Abraham partit pour Canaan, certes sur l'invitation de Dieu, mais aussi certainement pour y devenir riche. C'était en somme une sorte d'aventurier, de chevalier d'industrie.
C'est pourtant de cette souche-là que nous sommes aujourd'hui tous juifs, tous enfants d'Abraham bien plus qu'enfants d'Israël, petit-fils d'Abraham (Jacob).
Léonard P. de région PACA


Réponse :
Chaldée
Abraham "chevalier d'industrie" ? Non ! Certes, il n'hésita pas à prendre les armes pour défendre sa place par la force (Genèse 14/14-17), mais il ne vivait pas d'expédients.
Il était déjà riche, selon les termes de l'époque (2000 ans av. J.-C), en quittant la Chaldée.

De plus, Abram n'était pas de Harân, mais d'Our. Vous citez Genève 12/4-5, mais il faut lire la fin du chapitre 11 (Genèse 11/27-32) pour connaître l'origine complète d'Abraham.
Abram (celui qui deviendrait Abraham) et ses frères Nahor et Harân  naquirent à Our où habitait leur père Térah (ou Tharé), près du delta du Tigre et de l'Euphrate et du Golfe Persique.
Cette famille était donc sumérienne.
Y avait-il une grande différence raciale et ethnique entre Sumériens et  Chaldéens ? Je ne le pense pas puisque la Bible parle d'Our des Chaldéens (Genèse 11/28, 15/7).
Voici deux cartes.
Celle à droite montre la Chaldée en jaune. Celle au-dessous montre le voyage d'Abram (ligne rouge)
On voit sur la carte de droite la Mer Noire en haut à gauche, la Mer Caspienne en haut à droite, le Golfe Persique en bas à droite et à gauche un petit bout de Méditerranée non loin de laquelle se trouve Canaan.
Abram alla d'abord d'Our à Harân en compagnie de son père Térah et de son frère Nahor (l'autre frère Harân était mort à Our). Ensuite, après que l'Éternel lui eut dit: "Va... vers le pays que Je te montrerai (Genèse 12/1), il alla de Harân en Canaan.
La carte ci-dessous, montre le voyage d'Abram  (ligne rouge, en anglais Abraham's Journey). On voit le parcours d'Our (Ur en anglais... je n'ai pas trouvé de carte française) à Harân en passant par Babylone et Ninive. Puis le voyage vers Canaan, de Canaan en Égypte, puis son retour en Canaan où il s'établit jusqu'à sa mort. On voit qu'en fait il contourne les confins nord du Désert d'Arabie.

Voyage d'Abraham

Abram a 75 ans quand il quitte sa contrée, arrosée par le Tigre et l'Euphrate, hautement civilisée et organisée pour l'époque. Le pays où il échoue pour finir sa vie et, changeant de nom, devenir à 99 ans Abraham, le père d'une multitude (Genèse 17/1-5), Canaan, est par contre retardé et barbare.
Canaan correspond pour Abraham à l'épreuve du désert, le grand creuset de maturation et purification spirituelles retrouvé dans toute l'histoire d'Israël, mais qu'on peut considérer comme le grand exil social par lequel passent tous les grands mouvements prophétiques, notamment notre mouvement de Pèlerins d'Arès.
Je ne sais plus qui a dit (peut-être le Talmud) qu'Abraham quitta sa riche et raffinée contrée chaldéenne pour un pays désolé, afin qu'il put "commencer par le commencement". C'est vrai et beau. Paul de Tarse, qui n'est pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), mais qui comme missionnaire dit beaucoup de choses profondes, rappelle qu'Abraham est notre Père à tous (Romains 4/16).


03jan14 151C33
Voici les dernières paroles de Jésus, notre frère Juif, par la chanteuse Georgette Plana :

Le Christ était cloué sur sa croix d´infamie

De ses flancs déchirés le sang coulait à flot
Des larmes sillonnaient sa figure blêmie
Et sa voix douce encore disait à ses bourreaux

"J´avais semé l´amour, j´ai récolté vos haines
J´ai jeté la lumière en votre obscurité
Vous m´avez sans pitié chargé de lourdes chaînes
Et pourtant je venais prêcher la liberté
Vous m´avez sans pitié chargé de lourdes chaînes
Et pourtant je venais prêcher la liberté

J´ai dit "Dieu te pardonne" à la femme adultère
J´ai fait de Madeleine une sainte d´amour
À l´esclave j´ai dit ´´relève-toi, mon frère
Car pour toi le soleil brillera quelques jours´´
Lorsque vous vous traîniez, rampants au pied du trône

J´ai parlé, seul, au nom de votre humanité
Vous m´avez accusé de vouloir la couronne
Et pourtant j´apportais chez vous l´égalité
Vous m´avez accusé de vouloir la couronne
Et pourtant j´apportais chez vous l´égalité

J´ai toujours soutenu la faiblesse qui tombe
J´ai toujours partagé vos sincères douleurs
Au berceau j´ai souri, j´ai prié sur la tombe
Autant que je l´ai pu, j´ai séché tous vos pleurs

Aujourd’hui´ même encore, à cette heure dernière
Où je suis face à face avec l´Éternité
Du haut de cette croix, je bénis votre terre
Et j´appelle le jour de la fraternité
Du haut de cette croix, je bénis votre terre
Et j´appelle le jour de la fraternité"

M.C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne connais pas Josette Plana. Je ne me souviens pas d'avoir entendu parler d'elle.
Mais j'aime beaucoup les paroles de cette chanson, quoiqu'il n'y soit pas question de la judaïcité de Jésus.


03jan14 151C34
Abraham cherche sincèrement qui est Dieu. Il ne Le reconnaît pas dans les idoles de son peuple. Puis il cherche encore, il ne Le reconnaît ni dans l’étoile, ni dans la lune, ni dans le soleil mais dans Celui qui créa les cieux et la terre et il s’engage alors à ne rien Lui associer (Coran 6/76–79).
Abraham casse les deux petites idoles de bois de son peuple et explique que c’est la plus grande idole qui a fait cela (Coran 21/61–67)
Le peuple le trouve dangereux et veut le jeter dans le feu. Abraham est pris au piège. Dieu choisit alors de le protéger du feu. (Coran 21/69–70)
Abraham fut aussi celui qui eu deux épouses : Sara et Agar. Sara demanda à Abraham de chasser Agar et son fils Ismaël (Genèse 21/8). Abraham s’en trouva très perturbé et Dieu dut le consolé (Genèse 21/12).
Abraham fut un homme de réflexion, prêt à remettre en cause ses idées et suffisamment calme pour se laisser guider vers de nouvelles explications. De nouvelles idées ou compréhensions peuvent nous être faites par la Parole ou par "l’invisible". Comme pour Ezra (Jacques), auteur du commentaire 151C27 qui, à deux doigts de se pendre accepta de se laisser guider dans une librairie pour y découvrir La Révélation d’Arès.
Nous sommes tous juifs. Personnellement, je préfère l’expression nous sommes tous fils d’Abraham, le chercheur sincère du Dieu vivant qui s’éloigna des dogmes et des erreurs.
La Révélation d’Arès (2/8) dit : Abraham a accompli ses exploits et laissé Ma Promesse à sa descendance.
Le Coran (3/60 ou 67) dit : Abraham ne fut ni juif, ni chrétien, mais fut vrai croyant (monothéiste) et soumis (musulman).
À nous, libérés de tout préjugé, le Tout Autre (Dieu) nous demande de sortir du monde, de nous distinguer du monde, de monter sur son parvis pour s’adresser à lui (au monde) en Son Nom (Rév d’Arès 2/16), tout comme Abraham avec en plus l’éclairage de Sa Parole et du frère Michel, Son Témoin qui inlassablement cherche à nous élever.
Bruno B. de la Sarthe


Réponse :
Je publie ici la traduction de Régis Blachère du passage du Coran que vous citez en premier. Le texte suivant est notablement différent du vôtre, qui n'est peut-être qu'un résumé:

[Abraham, fondateur du Hanifisme*.]
6/74 Et [rappelle] quand Abraham dit à son père Azar : "Prendras-tu des idoles comme divinités ? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement évident."
6/75 De même, Nous faisions voir à Abraham le royaume des cieux et de la terre afin qu’il fût parmi les convaincus.
6/76 Quand la nuit se fut étendue sur lui, [Abraham] vit un astre, [mais] quand celui-ci eut disparu, il dit : "Je ne saurais aimer les [astres] disparaissants.
6/77 Quand il vit la lune se levant, il s’écria : "Voici mon Seigneur ! [Mais] quand elle disparut, il dit : "Certes, si mon Seigneur ne me dirige point, je serai parmi le peuple des Égarés.
6/78 Quand il vit le soleil se levant, il s’écria : "Voici mon Seigneur ! Ceci est plus grand !" [Mais] quand il disparut, il s’écria : "O mon peuple ! Je suis irresponsable de ce que vous associez [au Seigneur]
6/79 Je tourne ma face en hanîf* vers Celui qui créa (fatara) les cieux et la terre, et je ne suis point parmi les Associateurs.
6/80 Son peuple argumenta contre lui et [Abraham] dit : "Argumenterez-vous contre moi, à l’égard d’Allah, alors qu’il m’a dirigé ? Je ne craindrai ce que vous Lui associez qu’autant qu’il voudra quelque chose [par cela]. Mon Seigneur embrasse toute chose en Sa science. Eh quoi ! ne réfléchirez-vous pas ?


Notes du traducteur (Régis Blachère):
75. De ce verset jusqu’au verset 83, on a très sûrement une révélation médinoise.
76. Ce verset et les suivants posent qu’Abraham était arrivé au monothéisme en observant que l’harmonie de l’Univers est la preuve de l’existence d’un dieu créateur. Sidersky a rappelé que ce trait se trouve chez Flavius Josèphe (Antiquités Judaïques 1,/7).


Note de ma réponse * :  hanîf est un adjectif arabe qualifiant celui qui se conforme au monothéisme pur d'Abraham.

Je vous comprends quand vous dites: "Je préfère l’expression nous sommes tous fils d’Abraham." C'est tout à fait vrai.
De toute façon, mon entrée "nous sommes tous juifs" ne formule pas ces mots comme une règle, mais elle les formule comme un effort psychologique beaucoup plus difficile, quoique nécessaire, à réaliser.
Dire simplement "nous sommes  tous enfants d'Abraham" est beaucoup plus facile que de dire "nous sommes tous juifs", parce que beaucoup de Chrétiens et de Musulmans ont un haut-le-corps à l'évocation du mot "juif". Or, il faut par la pénitence se retrouver libre de tous préjugés et accepter d'être appelé juif demande un effort particulier de libération. C'est une étape vers la liberté absolue, liberté qui consiste entre autres choses à se sentir serein quelle que soit l'appellation qu'on reçoit ou qu'on se donne.
Ne dois-je pas aimer le Juif ? Et ainsi ne dois-je pas aimer le Juif comme moi-même (Lévitique 19/34) ?
Il fut une époque où, quand on me traitait de Satan, je me sentais, selon l'origine de ce que je considérais alors comme une insulte, révolté ou en souffrance. Aujourd'hui, quand on me traite de Satan — cela arrive encore — je réponds: sereinement: "Mais c'est juste. Je ne suis qu'un pécheur et quand je pèche, je suis en effet un Satan dans ce monde."
Aujourd'hui, il arrive que je rencontre quelqu'un qui me dit: "Je n'aime pas les juifs," et je réponds: "Vous tombez mal. Je suis juif." Ahurissement de l'autre qui bafouille, comme pour s'excuser: "Vous êtes juif, vous, frère Michel ?" Et je conclus: "Bien sûr. Ne suis-je pas un fils d'Abraham ?"


03jan14 151C35 
En 135C63 j'écrivai: "Le peuple hébreux, ce sont les juifs, les chrétiens et les musulmans, puisque tous descendent d'Abraham."
À la lecture de cette entrée 151 je comprends qu'il aurait été préférable que j'écrive: "Le peuple juif, ce sont les hébreux, les chrétiens et les musulmans."
Le peuple élu, c'est toute l'humanité et c'est toute l'humanité d'Adam au Jour de Dieu qui sera ressuscitée et chacun verra alors Ce Que Le Pére fera (Rév d'Arès 31/8-12).
Quarante ans que Jésus vous apparu pour la première fois et votre merveilleuse longévité prophétique laissera votre enseignement enraciné profondément comme une vigne (Rév d'Arès 30/6, 31/1, xxxv/8).
Meilleurs vœux a tous pour cette nouvelle année païenne.
Alain M. d'Île de France


Réponse :
Le mot hébreux indique une origine raciale, ethnique, charnelle. Les Hébreux sont les descendants par le sang d'Héber, un ancêtre d'Abraham. Le mot hébreux nous convient mal de ce fait.
Juif indique une origine spirituelle. C'est tout différent. Ce mot nous convient mieux.
Quant à l'année païenne, ce n'est pas tout à fait exact, parce que nous avons en fait un calendrier religieux, celui établi par le pape Grégoire XIII en 1582: le calendrier Grégorien. Auparavant il y avait le calendrier Julien introduit par Jules César en 46 avant J.C.
Chez nous Pèlerins d'Arès l'année spirituelle commence le 21 juin avec le Pèlerinage. C'est notre calendrier spirituel. C'est sans doute par rapport à lui que vous considérez le calendrier en vigueur dans le monde comme païen.
Merci pour vos bons vœux. Recevez les miens en retour, frère Alain.


03jan14 151C36
Vous écrivez frère Michel:
"Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul peuple, libre avec une seule vraie piété, une seule foi et un seul Bien retrouvés par un seul moyen simple : la pénitence ; le peuple élu est toute l'humanité, la terre promise toute la Terre."
Seul les épis mûrs accepterons de réfléchir et de devenir les pénitents du beau Plan du Créateur.
La plupart des personnes que nous abordons dans la moisson, ceux qui sont dans une religion, un parti politique, une association, ou encore un engagement quelconque de notre société n’ont pas envie de chercher ailleurs, il n’ont pas le temps d’y réfléchir et de se remettre en question, on le sent bien en les quittant.
Peut-être les déçus auront envie d’y réfléchir et de s’engager dans la pénitence, seule Voie du changement (Rév d'Arès 28/7). Il nous faut trouver et accentuer la moisson de rue, ainsi que toute rencontre que nous faisons, à n’importe quelle endroit où que nous nous trouvons dans le Champ.
Le Champ de sensibilité spirituelle (Juif, Chrétien, Musulman Veillée 5 Rév. d’Arès), c’est parler, informer, rappeler le Message de Dieu, inviter à faire lire La Révélation d’Arès et trouver dans cette foule d’impénitents les futurs épis mûrs, même si nous le faisons déjà, chercher, chercher toujours et encore toutes notre vie. Renouveler sans cesse notre dialogue, les tracts sur le Fond pour éloigner de tous le péché des péchés qui se profile à grand pas.
Dans la Patience, l’Amour, et la Paix, je vous souhaite frère Michel une très belle année civile, ainsi qu’à toute votre famille, avec l’aide du Créateur, le Tout Autre qu’Il puisse vous garder encore longtemps avec nous tous. Frères et soeurs de toute la terre, particulièrement les pénitents Pèlerins d’Arès que chacun réfléchisse à faire un peu de Bien chaque jour au lieu de mal et le monde changera, ce n’est pas du sentiment, c’est de la Vie spirituelle.
Très belle année à tous, je vous aime.
Simone L.du Limousin


Réponse :
La mission est très difficile, nous la savons, mais nous la réussirons avec "la Patience, l’Amour, et la Paix."
Merci pour vos vœux. recevez les miens en retour, ma sœur Simone.


03jan14 151C37
J'ai bien lu cette entrée qui m'a un peu surpris.
Vous avez décidément l'art de la provocation.
Ne vous inquiétez pas ! J'ai bien compris ce que vous entendez par "nous sommes tous juifs".
Ce qui s'est passé à Arès en 1974 et 1977 est peu de chose comparé à ce qui s'est passé au Sinaï et avec Abraham il y a 4000 ans (je crois).
On a pu dire, des humoristes ont pu dire que Dieu au Sinaï était un grand réalisateur hollywoodien avec mise en scéne grandiose et effets spéciaux mais à Arès il a manqué de moyens ? (Excusez moi je plaisante)
Cela dit le petit reste, ce ne sont pas les Juifs mais les juifs, les chrétiens, les musulmans, et vos Pèlerins d'Arès font partie du petit reste, certes, mais ne font pas le petit reste à eux seuls.
C'est une très grande erreur de votre part de le concevoir ainsi.
Le peuple juif a un rôle spécifique à jouer, les Pèlerins d'arès en auraient un autre, peut-être un rôle de pionniers, mais en aucun cas ces rôles sont confondus !
Vous risquez d'attirer un petit nombre de juifs de France et surtout des gens d'origine juive mais un petit nombre seulement parce que, voyez vous:
principalement
1/ vous êtes anti-sioniste
2/ vous êtes contre les lois (je simplifie grossièrement excusez moi)
3/ vous dites nous sommes des juifs sans Thora ... mais la Thora ce n'est vous le savez rien d'autre que les 5 premiers livres de la Bible à laquelle vous croyez.
Cela dit vous avez raison sur un point: Le peuple juif est le seul ou presque qui ne s'est construit sur le sol ou il est né (je veux dire c'est la loi du sang non la loi du sol comme tous les peuples de la terre.
À l'origine il s'agissait d'une tribu, voire même d'une famille : la famille d'Abraham.
Comme vous le dites "hébreux qualifie une nation sémitique du Proche Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler."
Effectivement עברי veut dire passer.
Cela dit Dieu nous a donné une terre, la terre promise et le sionisme est bien dans la Bible et les Prophétes.
L'Histoire de toute façon, le réalisme, nous a contraint de réaliser cette promesse. Et nous sommes à la fin de l'Histoire (?)
Je vous souhaite une bonne et heureuse année civile 2014.
Georges d'Israël


Réponse :
Bien aimé frère Georges d'Israël, je vais vous contrarier sur toute la ligne.
J'en suis désolé. Je ne mets aucune fierté personnelle, aucun esprit polémique dans ce déni. Je ne fais que dire ce que j'ai reçu et que je suis chargé de transmettre.
"Ce qui s'est passé à Arès en 1974 et 1977" n'est pas "peu de chose comparé à ce qui s'est passé au Sinaï". C'est tout à fait équivalent. C'est sans doute même supérieur en ceci que je n'ai aucune preuve que les choses se soient passées avec Moïse comme la Bible le raconte, tandis que je suis sûr que ce que je raconte des cinq Théophanies que j'ai vécues en 1977 est vrai en tous points.
Le petit reste dont parle La Révélation d'Arès n'est pas constitué des juifs, chrétiens et musulmans. C'est seulement le petit reste de pénitents que le Père m'envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1, 26/1) et auxquels se joindront un jour, je l'espère de toute mon âme, les juifs, chrétiens et musulmans plus tard, quand ils auront fini de rire de moi, de me mépriser. Car ni le judaïsme de synagogue, ni le christianisme d'église, ni l'islam de mosquée ne demande à ses fidèles d'être seulement des hommes de Bien et rien d'autre que des hommes de Bien. La Révélation d'Arès parle des pénitents comme d'hommes du temps qui vient — ils entrent dans la pénitence, ils sont des hommes du temps qui vient (30/13) —, mais pas des hommes des religions passées et présentes.
C'est vrai, je ne suis pas sioniste, mais parce qu'il vaut dépasser cette notion du retour du Peuple Élu dans la Terre Promise, parce que le Peuple Élu, c'est tout l'humanité et la Terre Promise est tout la terre. Certes, tout commença par Abraham, puis sa descendance, Isaac et Jacob, puis les douze tribus d'Israël, mais parce qu'il fallait bien commencer par quelque chose et progresser peu à peu, car le Père, l'Éternel, El Shaddaï, Allah, etc. (appelez-Le comme vous voulez) est hors du temps et nous humains sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Mais il ne fallait pas s'arrêter là, il fallait continuer et des douze tribus d'Israël s'étendre et toujours s'étendre jusqu'à couvrir la terre entière. Au lieu de cela, les enfants d'Israël se sont figés dans un groupuscule qui s'est sclérosé sur la pratique d'une Torah encombrée de livres d'hommes (16/12, 35/12), tant qu'il est difficile de n'y retrouver que la Parole de Dieu pure et simple. Jamais les églises chrétiennes, jamais l'islam n'auraient dû exister. Seul un judaïsme ouvert, généreux, constructif, dispensateur du Bien aurait dû exister, mais pour cela il lui aurait fallu entendre Jésus comme prophète...
Vous avez raison, frère Georges, la Thora, ce sont les les cinq premiers Livres de la Bible, ou plutôt ce sera les cinq premiers Livres de la Bible quand ils seront désencombrés des livres d'hommes que les docteurs de la loi lui ont ajoutés.
Je suis désolé de vous dire que le judaïsme et l'état d'Israël sont totalement en défaut pour "réaliser la promesse". Je ne connais pas de mission juive dans le monde qui ressemble aussi peu soit-il à la mission des Pèlerins d'Arès.
Mais tout va progresser peu à peu sur de nouvelles bases, si nous Pèlerins d'Arès comprenons bien et accomplissons bien notre mission de Vie. Autrement dit, si nous accomplissons ce que vous, nos frères juifs, n'avez pas fait.
Ceci dit, merci pour vos bons vœux, mon frère Georges. Je vous retourne les miens, fervents, de belle année spirituelle, de bonheur, réussite et santé, bien sûr, pour vous et tous ceux que vous aimez.


03jan14 151C38 
Merci pour cette entrée qui me réjouit et pour vos vœux.
Oui, je me sens juif, car je n'oublie jamais que c’est par mes frères juifs que je suis entré dans l'alliance biblique, Alliance co-créatrice avec le Créateur.
Je n'oublie jamais que sans leur courage et leur obstination à sauvegarder la foi monothéiste au cours des siècles, cette Alliance aurait été perdue. Ma gratitude et ma dette pour mes frères juifs sont immenses et, même si je ne suis pas circoncis dans ma chair, je me sens grâce à eux circoncis dans mon cœur.
Tout Chrétien devrait se sentir juif car Jésus n’a jamais voulu créer de religion nouvelle, mais uniquement [il a voulu] spiritualiser l'héritage judaïque pour l'élever jusqu'à son ultime conséquence, le dépassement de la religion et le retour d'Éden (que Jésus appelait le Royaume).
Je me réjouis d'autant plus de votre entrée, frère Michel, que l'on voit actuellement ressurgir un anti-judaïsme de mauvais augure (souvent sous couvert d'anti-sionisme ou d'opposition au système financier, considéré comme le vecteur de la domination juive sur le monde). Je suis effaré de voir ressurgir actuellement des discours délétères que je pensais appartenir au passé…
Il est vrai, comme le souligne vos réponses, que le mot "juif" est relativement flou et fait surtout penser au judaïsme rabbinique. Il est donc indispensable de lier le mot Juif à sa racine abrahamique fondamentale afin d'éviter les ambiguïtés.
C'est certainement à cause de cette ambiguïté que le Coran c'est refusé à utiliser le mot juif pour évoquer la foi d'Abraham et le qualifie de "hanîf", croyant monothéiste originel, fondamental et simple (Coran 2, 135-6)
Abraham est une excellente référence pour ceux qui se considèrent comme des pèlerins, donc des femmes et des hommes en marche.
Le Père s’adresse à nous comme il s'adressa à Abraham : "Va, quitte ton pays !" (Genèse 12/1). "Quitter mon pays" aujourd'hui, c'est quitter mes habitudes, mes réflexes culturels, les représentations héritées de mon milieu et de mon époque, mon confort matériel, etc. pour marcher avec Dieu et aller vers d’autres rivages.
La foi arèsienne est bien un arrachement, une dynamique, un mouvement permanent qui nous relient au nomadisme d'Abraham, opposé au sédentarisme religieux, figé, installé. Abraham est bel et bien le précurseur de l'esprit de l'Exode biblique ou de l'hégire (arabe : هجرة  "exil", "rupture", "séparation") désigne le départ de Muhammad de La Mecque vers l'oasis de Yathrib (Rév d'Arès 2/9), ancien nom de Médine, en 622. C'est l'esprit dans lequel se reconnaissent sans difficulté les Pèlerins d'Arès.
Je vous adresse à mon tour mes vœux pour cette année 2014, surtout mes vœux de santé et de force car nous avons besoin de votre guidance et de votre enseignement…
Thierry de la Drôme des Collines.

Complément non nécessairement destiné à la publication :
Je termine en apportant un complément à votre réponse à Frédéric (151C14 ) où vous dites : "Il est faux aussi, quoique cela se dise dans certains milieux musulmans, que la Kaaba, ait été bâtie (elle a d'ailleurs été détruite et rebâtie deux ou trois fois au cours des siècles) "en référence au prophète Abraham." Le seul passage du Coran considéré comme citant la Kaaba ("La Vache" 2/142-152) ne cite absolument pas Abraham et ne parle que de mosquée sacrée.
La tradition musulmane majoritaire considère que l'origine de la Kaaba se perd dans la nuit des temps et remonte peut-être à Adam lui-même. Abraham est considéré comme celui qui a, non pas construit la Kaaba en tant que telle, mais qui l'a reconstruite sur ces fondations dont il ne restait que des ruines et purifié du culte païen qui s'y était développé (ce que fera également Muhammad des siècles plus tard).
La tradition musulmane est quasi unanime pour affirmer qu'Abraham a installé son épouse Agar et leur fils Ismaël dans la vallée de la Mecque. La Bible ne raconte pas le séjour d'Abraham dans la région de la Mecque, mais cette dernière se situant sur d'anciennes routes caravanières il n'est pas invraisemblable qu'Abraham le nomade s'y soit rendu dans le prolongement de ses pérégrinations dans le Negev (entre le Negev et la Mecques il y a environ 1000 km, ce qui n'est pas rédhibitoire pour un nomade) . Cette tradition s'appuie sur les versets coraniques suivants :
[Et rappelle-toi] quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (bayt = désigne la Kaaba selon la tradition) [en lui disant] : "Ne M'associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y inclinent et se prosternent".(Coran 22/26)
[Et rappelle-toi], quand nous fîmes de la Maison un lieu de visite et un asile pour les gens - Adoptez donc pour lieu de prière, ce lieu où Abraham se tint debout - Et Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël ceci : "Purifiez Ma Maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s'y inclinent et s'y prosternent.} (Coran 2/125)
[Et rappelle-toi] quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison… (Coran 2/127)
{ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance (Agar et Ismaël) dans une vallée sans agriculture, près de Ton Sanctuaire (baytika-l-muharram = maison sacrée, appellation traditionnelle de la Kaaba), - ô notre Seigneur - afin qu'ils accomplissent la prière. Fais donc que se penchent vers eux les cœurs d'une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ? ô notre Seigneur, Tu sais, vraiment, ce que nous cachons et ce que nous divulguons : - et rien n'échappe à Dieu, ni sur terre, ni au ciel! -} (14/37-38)


Réponse :
Dans les versets que vous citez, ce que vous traduisez par Maison est traduit par Temple chez Régis Blachère, Jean Grosjean et Si Hamza Boubakeur, par Mosquée Sacrée dans l'édition française de l'Islam International Publication Ltd. et dans la traduction de N.L. Dawood (en anglais). On retrouve la traduction House (Maison) dans la traduction anglaise de Ahmed Ali. Nulle part il n'est question de Kaaba.
La variété déroutante des traductions : Maison, Temple, Mosquée Sacrée, montre assez que le mot est difficile à rendre dans quelle que langue que ce soit.
Je n'ai absolument rien contre l'assimilation de ces Maison, Temple ou Mosquée Sacrée à la Kaaba de La Mecque et je respecte la tradition musulmane comme je respecte chez les catholiques la tradition des reliques de la croix dans les pierres d'autel, mais très franchement, je suis personnellement complètement détaché de l'esprit "relique" qui s'attache à cette bâtisse de La Mecque
Je crois que la difficulté de la traduction montre qu'en fait le Créateur voulait donner à ce mot un sens purement spirituel et intemporel, que ce mot désigne en fait un dépassement, une intensité idéale dans l'âme et le cœur de chaque croyant, un lieu de transfiguration qui ne sera jamais traduisible en fait.
La Parole de Dieu est libératrice. Dans son Amour et sa Sagesse le Père n'ignore pas que, dans les bas étages de son ascension spirituelle difficile, l'homme a souvent besoin de représentations concrètes pour atteindre la vérité spirituelle: Ainsi Marie dans La Révélation d'Arès, parce que l'homme a du mal à concevoir un Dieu sans sexe, sans existence matérielle, alors que Marie n'existe pas comme personnage de l'au-delà nanti de pouvoirs spéciaux comme la mariologie chrétienne le prétend. Marie n'est autre, en fait, que la phase tendresse maternelle de Dieu, alors que le Père est sa phase amour paternel. Mais cette double nature mère-père est intraduisible en un seul mot dans la langue humaine. De même la Maison, le Temple, la Mosquée Sacrée, la Kaaba, est quelque chose qui est bien plus fort qu'une bâtisse sur terre, c'est le Feu que vient prendre le Pèlerin à Arès: Appelle le frère, le frère: "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès xLii/7).


04jan14 151C39
Je vous remercie de votre réponse [voir 151C37].
Permettez moi juste une question.
Vous dites dans votre réponse: " [les juifs synagogaux] figés dans un groupuscule qui s'est sclérosé sur la pratique d'une Torah encombrée de livres d'hommes (16/12, 35/12), tant qu'il est difficile de n'y retrouver que la Parole de Dieu pure et simple."
Qu'appelez vous la Parole de Dieu pure et simple, seulement la Théophanie ?
Georges d'Israël


Réponse :
Des paroles ni pures ni simple ? Voilà quelques exemples de prescriptions si cruelles et absurdes qu’elles ne saureint être attribuées à l’Éternel. Comment l’Éternel de Miséricorde voudrait-il la mort du pécheur comme la femme adultère et même la mort de la jeune fille innocente si elle est violée en ville, mais pas si elle violée à la campagne (Deutéronome 22/23-26) ? Absurdité ! Si je m’en tiens au Lévitique: Comment imaginer l’Éternel ordonnant qu’on retranche des siens (= qu’on exile, voire qu’on exécute) un pauvre type qui a mangé la viande avec le sang, que ce soit d’oiseau ou d’animal (Lévitique 7/26-27) ? Comment imaginer que l’Éternel incinère vivants les pauvres Nadab et Abihou pour avoir brûlé devant Lui l’encens sans qu’Il le leur ai demandé (Lévitique 10/1-3) ? Qui peut croire que l’Éternel de Gloire s’attarde à des vétilles du genre: Le cochon ne sera pas mangé, parce qu’il a le sabot fourchu mais ne rumine pas à l’inverse du veau qui a le sabot fourchu mais qui rumine (Lévitique 11/3-8), ou le poisson sans écaille vu comme immonde et inconsommable (les bonnes galinettes de la bouillabaisse seraient immondes !) à l’inverse du poisson avec écailles (11/12) ? Qui peut croire que les insectes n’avaient que quatre pattes (11/20/21) et non six au temps de Moïse ? Qui pourrait échapper, parce que cela répugnerait à l’Éternel, au pullulement des moucherons et des microbes (tout être qui pullule sur la terre, 11/47) ? Abrégeons !
Les Paroles pures, simples et vraies de Dieu sont généreuses et sans circonvolutions ni répétitions inutiles à l’inverse des fameuses lois de pureté (paragraphe précédent) vraisemblablement inventées et casées dans le Bible par les prêtres et les légistes qui se réservaient le droit de les manipuler. Un exemple des magnifiques Paroles pures et simples de l’Éternel ? Lévitique 19 ! Des Appels purs et simples, sans circonvolutions ni mots inutiles, aux efforts de retour des hommes à la sainteté du Saint (19/2) — retour à l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) qu’ils retrouveront un jour —, appels à aimer son prochain comme soi-même ! (19/34).
Toutes les Paroles du Très haut sont brèves, nobles, des Dons du Soi Divin au soi humain, comme le Je suis Celui Qui est ou Je suis Qui Je suis ou Je suis l’Être invariable (selon les traducteurs), qui laisse sans voix, ces mots trop beaux pour être traduisibles que l’Existant Absolu dit à Moïse devant le Buisson Ardent (Exode 3/14).
Moi aussi je suis l'esclave du système de ce monde comme les Hébreux étaient esclaves en Égypte, moi aussi je suis appelé à me libérer dans un Exode spirituel de Bien et de Grandeur.


04jan14 151C40
Je trouverais plus clair de dire que je suis de foi juive que de dire :"je suis juif", parce que pour la plupart des personnes les subtilités de sens n’existent pratiquement pas.
Comme juif à un sens spirituel, parler de foi juive devient, je trouve, sans ambigüité, alors que dire juif tout court me semble ambigu et un brin provocateur (cela renvoi au racisme potentiel de celui qui est en face) quoique je le comprenne bien dans l’exemple que vous donnez en 151C34.
Cela c’est pour la forme mais il y a peut-être quelque chose que je ne vois pas.
Pour le fond, je trouve que la difficulté est de faire sentir la profondeur de cette foi. Ce qui me l’a fait choisir personnellement c’est parce qu’elle déclare implicitement que la création n’est pas une erreur, que notre vie sur terre à un sens profond, ce qui je trouve est de plus en plus dur à concevoir en avançant en âge, car on s’aperçoit, comme le dénonçait, le prouvait même,  Voltaire dans son "Candide" que tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je trouve que c’est cela que tous nous avons besoin d’entendre : "Que notre vie sur terre à un sens profond, que notre vie sur terre ne s’oppose pas à la meilleure spiritualité."  et qu’on nous le prouve !
Les jeunes générations me semblent avoir encore plus besoin de l'entendre, car tout est fait pour les en éloigner.
Il n’y a qu’Abraham qui dise cela  clairement, je trouve, par l’ histoire de sa descendance et sa détermination à avancer, même vers l’inconnu, pour aller vers le mieux du Créateur.
Paradoxalement, je trouve que la foi juive valorise notre rapport à la matière, notre rapport aux générations humaines contrairement aux spiritualités dites non monothéistes ou [dites] mystiques qui recherchant l’absolu déclarent la matière secondaire et dévalorise même  le Créateur.
Je trouve qu’en avançant on finit par trouver la matière visible aussi inconnue que l’invisible. On comprend que le visible qu’on croyait connaître en fait nous échappe : Le rapport de l’éternité avec lui nous échappe totalement, c’est juste pour l’instant un acte de foi juive qui dit qu’en progressant en bien j’influence aussi cette matière et que pour finir tout retournera à Éden, éternité, perpétuité sur terre.
J’aimerai que cette entrée nous aide à mieux exprimer la profondeur de cette foi d’Abraham dans l’univers de toutes les fois, de mieux faire sentir où est l’absolu de cette foi dans son rapport à la simplicité de vie sur terre.
Parce qu’on se sent un peu faible parfois face à la mort, qui pour l’instant nous étale tous (sauf 2 ou 3 ?), [et parce] qu’on se sent faible par rapport à la vitesse d’évolution des rapports de force non spirituels qui accaparent toutes les attentions, politique, économiques, écologique, etc., [et parce] qu’on se sent un peu faible par rapport aux autres spiritualités qui ne s’embarrassent pas de vouloir vaincre le mal, [et parce] qu’on [se] sent un peu faible du fait du peu de succès que cette foi à eu pour l’instant, du peu d’accomplissement en bien qu’elle a réussit à générer chez les hommes.
L’opposition Cage<--->Fond  que vous avez exprimée est déjà, je trouve, une avancée importante de cette entrée, un fameux coup d’échec, vous ne l’aviez jamais exprimé de cette façon.
Bernard DLF (Bretagne sud)


Réponse :
Voilà un très beau et profond commentaire, qui fait les demandes et les réponses et profitera à beaucoup, je pense. Merci pour lui, mon frère Bernard.
Pour découvrir en quoi "notre vie sur terre à un sens profond", il suffit de lire et méditer La Révélation d'Arès. Cette Parole nous est redonnée par le Créateur pour redonner du sens à la vie humaine, nul doute. Mais comme toute Parole qui contrarie les idées générales en vigueur, très rationalistes et politiques pour l'heure, La Révélation d'Arès n'a engendré apparemment que "peu de succès", comme vous dites. Mais je ne suis pas du tout sûr qu'il s'agisse de "peu de succès", en fait. Quand je pense à l'état spirituellement plutôt misérable, tant il était incomplet, dans lequel se trouvaient les apôtres et le disciples de Jésus après son départ, je me dis que les Pèlerins d'Arès, eux, ont considérablement avancé. Vous en êtes vous-même un exemple frappant, mon frère Bernard. Toute expression de la foi est nécessairement faire des doutes ou des questions sans réponses dont la foi est faite. Jamais, il y a seulement quelques années, vous ne m'auriez écrit un commentaire aussi haut, pénétrant et dialectique que celui-ci.
Concernant ce que vous appelez "l’opposition Cage<--->Fond", oh si ! je l'ai déjà exprimée, mais peut-être pas dans le blog. Je l'ai exprimée dans les nombreuses allocutions que je prononçais au cours des années. Malheureusement peu filtrait dans l'assemblée de ce que je disais, parce que mes auditoires, hasards du moment, ne me comprenaient pas forcément.


04jan14 151C41 
Un grand merci, Mikal, en l’Amour de Notre Père de l’Univers, pour la connaissance donnée sur Abraham dont nous, l’humanité spirituelle tout entière, sommes les descendants.
En avance, merci pour vos quarante ans de prophétisme et de témoignage depuis que Jésus est revenu parler à l’humanité tout entière le 15 janvier 1974, dans votre maison en travaux à Arès ; et bon anniversaire en retard pour les 47 ans de votre amour indestructible avec sœur Christiane qui est un exemple à suivre pour nous aussi quand tant de proches se séparent.
À quand notre alliance fraternelle [Rév d'Arès 35/11] et ce projet unique entre chrétiens, juifs et musulmans, dépassant les œcuménismes calculés ? Les fils d’Abraham reviendront-ils à leur modèle = Abraham emblème de l’entente directe entre l'homme et Dieu, emblème de la foi sans religion?
Je voudrais compléter ou illustrer tout ce que nos frères et sœurs ont déjà dit sur Abraham dans votre blog 151, en précisant d’abord :
L’amour de Dieu et des êtres humains est clairement illustré dans la prière Chéma Israel (Deutéronome 11/18), la prière juive, que les pèlerins d’Arès agrègent à leur piété quotidienne :

Écoute Israël !
L’Éternel est notre Dieu,
L’Éternel est Un !
Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Que les Paroles que Je te donne aujourd’hui demeurent dans ton cœur !
Tu les enseigneras à tes enfants, chez toi, ou en voyage, en te couchant ou en te levant.
Tu en feras un signe attaché à ton bras, et une marque placée entre tes yeux [Deutéronome 6/4-8]

Et puis, publier ces extraits de la Parole : vos annotations de l’édition de La Révélation d’Arès Bilingue1995, qui me parlent beaucoup concernant l’alliance fraternelle y compris avec les incroyants et votre rôle incontournable !
Rév Arès 35/11 : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers; sur le chancel de l'assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La proclament.

Annotation 1996 :
"Quelle religion renonce à sa conviction d’être l’unique fondée par Dieu ? L'esprit de religion empêche les chrétiens, juifs et musulmans de prier spontanément côte à côte, dans la confiance, sauf au Pèlerinage d'Arès. C'est pourquoi Dieu, réaliste, ne préconise qu'une alliance fraternelle (v. 11) dans un premier temps, sous-entendant que, par la suite, les religions se convertiront peu à peu à la simplicité, à l'unité et à ce projet unique: Changer le monde."
Rév Arès 28/10 : Tu établiras la vraie piété de Mon Peuple, tu enseigneras la Vérité, tu aimeras Mon Peuple, tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité.
Annotation 1995 :
"Dieu appelle les croyants, surtout les fils d'Abraham: juifs, chrétiens, musulmans (Rév Arès 35/11, et Veillée 25) et les incroyants (ceux qui ne prononcent pas le Nom de Dieu) à décider tous ensemble de tourner le dos aux systèmes et de vivre autrement, rendant simplement inutiles les pouvoirs en place."
Rév Arès xx/15 : Mikal [= Michel] a le doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de Moché (et de) Yëchou, (c)elle (qui) dort dans la nuit. Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il (re)prend la jument (pour Dieu).
Annotation 1995 :
"Mikal réveille la foi des descendants de l'étoile (peuple de David, voir Rév Arès xviii/3): les juifs et surtout les chrétiens. Mais au-delà de ces groupes religieux, partout sur la terre (la jument, voir n. Rév Arès xix/15) la Parole d'Arès redonnera à l'espérance bonne direction, vigueur et créativité."
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Encore mille merci, frère Michel, au nom du Père pour votre soutien à la mission en Lorraine. J’espère que nos pénitences et notre moisson en seront dignes, en attendant comme le dit si bien notre sœur Katia dont les ancêtres sont originaires de Madagascar.
Belle Année 2014 spirituelle, remplie de Joie, d'Amour et d'Abondance en l’Amour du Père pour vous et vos proches et à toute l’assemblée du petit reste et du reste.
Sophie R.-G. de Lorraine


Réponse :
Merci, ma sœur Sophie, pour ce commentaire et merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens en retour.


05jan13 151C42
Vous parlez des juifs, c'est une chose, mais vous parlez aussi d'Abraham, qui est autre chose.

Abraham n'a jamais existé.

C'est un personnage purement putatif, une figure légendaire comme on en retrouve dans toutes les mythologies païennes.
Vous devriez lire le livre de Finkelstein et Silberman "La Bible dévoilée" qui rejette la réalité d'Abraham comne, d'ailleurs, la réalité de quantité de personnages biblique dont l'archéologie n'a jamais trouvé la moindre trace.
Abraham = Légende et Moïse est d'ailleurs lui aussi sûrement une légende. Autrement dit, le judaïsme est basé sur une mythologie, alors qu'au moins les Chrétiens ont le mérite d'exister sur un personnage, Jésus, qui a très probablement existé et surtout les Pèlerins d'Arès s'appuient sur le témoignage d'un prophète encore vivant, vous-même frère Michel.
C'est pourquoi je lis chaque jour La Révélation d'Arès, mais je ne lis jamais l'Ancien Testament, qui est une fable complète.
Je vous adresse mes bons vœux de mission réussie pour 2014.
Stanislas L. de Région PACA


Réponse :
Je connais "La Bible Dévoilée" d'Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman. Je l'avais d'abord lu en anglais "The Bible Unearthed" paru en 2001.
C'est un ouvrage très discuté dans le milieu des biblicistes, mais un ouvrage très important. Ce livre est un constat : Très peu de choses de l'Ancien Testament sont prouvées archéologiquement.
Le livre que vous citez dit qu'on ne trouve que très peu de restes archéologiques des temps; bibliques. On aurait pu espérer exhumer quelques restes des rois David et Salomon: palais, écuries, bibliquement décrits comme des édifices importants, mais on n'a rien retrouvé. Par contre, comment s'étonner qu'on n' ait rien retrouvé d'Abraham, Isaac et Jacob, des bédouins qui vivaient sous des tentes de cuir et de piquets de bois dont rien ne peut subsister après quatre mille ans. Abraham dressa quelques autels de pierre à l'Éternel, mais c'étaient des édifices de faible taille, qui se sont effondrés depuis. Pour autant, Israël Finkelstein et Neil A. Silberman ne disent pas que les faits bibliques sont faux. Voilà ce qu'ils disent en conclusion de leur ouvrage passionnant :

L'intégrité de la Bible et, en fait, son historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques d'événements et de personnages donnés, comme le partage des eaux de la Mer Rouge, les sonneries de trompettes qui abattirent les murs de Jéricho ou David tuant Goliath d'un seul jet de fronde. Le pouvoir de la saga biblique repose sur le fait qu'elle est l'expression cohérente et irrésistible de thèmes éternels et fondamentaux : la libération d’un peuple, la résistance permanente à l’oppression, la quête de l’égalité sociale, etc. Elle exprime avec éloquence la sensation profonde de posséder une origine dès expériences et une destinée communes, nécessaires à la survie de toute communauté humaine.
En termes purement historiques, nous savons maintenant que l’épopée de la Bible a émergé dans un premier temps en réponse aux pressions, aux difficultés, aux défis et aux espoirs vécus par le peuple du minuscule royaume de Juda, pendant les décennies qui ont précédé son démantèlement, ainsi que par la communauté encore plus réduite du Second Temple de Jérusalem, pendant la période postexilique. La plus grande contribution offerte par l'archéologie à une meilleure compré­hension de la Bible est peut-être celle-ci : que des sociétés aussi réduite et isolées, relativement pauvres, comme l’étaient le royaume de Juda de la monarchie tardive et le Yehoud postexilique, ont été capables de produire les grandes lignes de cette épopée éternelle en un laps de temps aussi court. Une telle compréhension est fondamentale. En effet, ce n’est qu'à partir du moment où nous percevons quand et pourquoi les idées, les images et les événements décrits dans la Bible en vinrent à être tissés ensemble avec une telle dextérité que nous pouvons enfin apprécier le véritable génie et le pouvoir constamment renouvelé de cette création littéraire et spirituelle unique dont l'influence fut tellement considérable dans l’histoire de l'humanité.

Pour en revenir à Abraham, que disent Finkelstein et Silberman ? Ils ne contestent pas son existence. Ils disent que l'histoire d'Abraham n'a manifestement pas été écrite avant le VIIIème ou le VIIème siècle avant Jésus Christ ; cette histoire n'avait pas pu être écrite deux millénaires avant Jésus Christ pour diverses raisons, sur lesquelles je ne peux m'étendre ici, parmi lesquelles, par exemple, la citation de chameaux dans l'Histoire d'Abraham, Isaac et Jacob. Raison simple: L'élevage et l'utilisation du chameau ou dromadaire comme animal de bât et de caravane n'a commencé qu'après l'an 1000 ; autrement dit, le chameau comme animal domestique n'existait pas 1.300 ans auparavant. Le chameau n'était qu'un animal sauvage au temps d'Abraham, Isaac et Jacob entre 2100 et 1900 avant Jésus Christ.
Mais je ne suis personnellement pas gêné par le fait qu'une histoire sacrée gardée par la mémoire humaine pendant 1300 ans avant d'être écrite écrit pour la première fois vers l'an 750 av. J.-C. ait été mise au goût du jour par le rédacteur qui, sachant qu'Abrahm; Isaac et Jacob avaient été des bédouins avec des troupeaux, a cru normal de parler de chameaux comme de chèvres et d'ânes. Cela n'enlève rien aux faits de la vie d'Abraham: son voyage de Harân en Canaan, puis en Égypte, ses rapports avec l'Éternel, Sodome et Gomorre, Agar et la naissance d'Ismaël, Sara et la naissance d'Isaac, le sacrifice d'Isaac.
Abraham n'est pas cité que par la Bible. Il est cité par le Coran. Il est cité dans La Révélation d'Arès !


05jan13 151C43 
Je veux juste répondre à cet article. Quand j'ai découvert par miracle La Révélation d'Ares, j'ai pu enfin me libérer de mes chaînes religieuses catholiques et comprendre qu'en fait nous sommes tous descendant d'Adame et que l'Appel est pour tout être humain d'où qu'il vienne, [quelles que soient] ses origines, afin de rétablir les os de l'homme déchu depuis Adame — Personne ne choisi ou il naît, qui sera son père ou sa mère biologique, quelle sera sa religion, s'il naîtra dans une famille aisée ou démunie, ni quelle sera la couleur de peau.
Car le Jour viendra ou il n'y aura plus de juifs, chrétiens, musulmans, mais des êtres libres sans dogmes, sans préjugés, sans frontière, libres quoi !
N'ayant plus de chaînes religieuses ne comptez plus sur moi pour vous faire mes vœux, mais plutôt je souhaite à vous et à tous les êtres humains [phrase inachevée].
Puisse le Très-Haut vous donnez a vous, Messager du Bien, aux Pèlerins d'Ares, à tous les pénitents, à tous les hommes de Bien ou pas, la Force, la Paix, la Santé, l'Amour et l'Intelligence Spirituelle.
Pace ! (= Pais !)
Daniele le rital de Genève (Suisse)


Réponse :

Bien aimé frère rital, merci pour ces bons vœux qui nous vont droit au cœur.


06jan14 151C44
Abraham
Suite au poste 151C42 Stanislas L. de Région PACA et les enseignements de votre réponse :
Il ne fait aucun doute qu'Abraham et Moïse ont existé, tout simplement parce que dès sa deuxième apparition Jésus, dit :
Je suis Celui qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os reposent, comme fils d'Adam ayant accompli leurs exploits et laissé Ma Promesse à leur descendance, l' un dans l'antre de Makpéla, l'autre à Rabba, attendant Mon Jour.(Rév d'Arès 2/8),
et Dieu dit :
Abraham, son frère (est) le lézard, (sur) son ventre (il) marche. (Rév d'Arès xxviii/7).
Voilà pour les archéologues une piste de recherche. Quoi qu'il en soit, l'important, c'est de prononcer la Parole pour L'accomplir, la vraie piété (Rév Arès 35/6), car la Vérité c'est que le monde doit changer (Rev Arés 28/7).
Didier Br. d'Ile de France

PS: Frère Michel, bonsoir, mon ADSL est en panne, ce message est envoyé de mon iPad. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et je clame avec vous deux.


Réponse :
Belle image d'Abraham. Toutefois, Abraham était d'origine sumérienne et je pense que ses traits n'étaient pas aussi occidentaux que ceux de celui-ci, qui pourrait être un bon vieux Breton plutôt qu'un bon vieil Oriental.


06jan14 151C45
La politique et ses lois, la religion et ses dogmes vont à l’encontre du  Plan  du Créateur pour l’homme.
Politique et religion s’érigent en pouvoir ; elles n’apporteront jamais le bonheur et la paix.
La Parole de Dieu accomplie et un prophète suffisent pour changer l’homme et le monde en Bien. C’est le rappel de La Révélation d’Arès. Le Père manifesté à Arès au Frère Michel fait de lui un prophète dans la lignée des prophètes bibliques dont Noé, Abraham père de la multitude (Genèse 17/4), Moïse, Jésus et Mahomet, prophète coranique (Rév d’Arès 2/9).
Dieu dit: Je donne la Parole à Mikal (Rév d’Arès xxviii/21).
Le petit reste (Rév d’Arès 24/1) des pénitents et moissonneurs réunis autour du prophète d'aujourd’hui, est lui aussi, à travers la Parole reçue et transmise, naturellement relié aux prophètes d’autrefois.
Mikal est mon fils. Il germe les fils de l’Eau (Rév d’Arès xi/i3).
Le prophétisme ne meurt jamais : (De) sa mâchoire pousse l’arbre (à) la pointe toujours verte (Rév.d’Arès xvi/13).
Belle année 2014 à tous
Nicaise C.-M. d’île-de- France


Réponse :
Ce commentaire ne parle pas expressément des Juifs, objet de l'entrée 151, mais il se relie à eux indirectement.


06jan14 151C46
Dans votre réponse 151C11, je lis que "pour le Juif de stricte observance les croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans, Pèlerins d'Arès, etc.) sont des hommes perdus, voués au chaos moral et à l'enfer."
J'ai bien compris que vous vous mettez ici dans la peau du "juif de stricte observance", puisque nous-mêmes insistons à l'inverse sur le fait que nous ne sommes pas une religion.
Toutefois votre propos rappelle que nous pouvons être perçus comme tels.
Cela nous arrive souvent dans la rue, et si on me dit "vous êtes une religion", je réponds: "Aidez-nous à ne pas en être une".
Peut-être souhaitez vous nous dire comment vous-même envisagez la question ?
François D. Ile de France


Réponse :
En répondant aux gens : "Aidez-nous à ne pas être une religion," vous leur faites entendre que pour le moment nous sommes une religion. C'est dommage, parce que c'est totalement faux.
Si on me dit: "Vous êtes une religion,"  je réponds: "Non ! Une religion est un système de dogmes, de prière et vie réglementées, un code de récompenses et sanctions, qui remplacent la conscience. Pour moi c'est l'inverse: Ma conscience est mon guide. Je suis une âme libre, simplement logique avec la Parole de Dieu, parce qu'en dehors d'un peu de logique, c'est le chaos. Or, que demande la Parole ? La poursuite du Bien, c'est tout." Et j'ajoute : "Ce que je recherche en vous parlant c'est un compagnon (une compagne) capable de vivre dans le Bien et qui appelle avec moi le monde à remplacer la religion par le Bien."
Ceci dit, pour nos frères "juifs de stricte observance," oui, "les croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans, Pèlerins d'Arès, etc.) sont des hommes perdus, voués au chaos moral et à l'enfer." Et là se pose la question: Pourquoi les pratiques intolérantes des juifs des synagogues "de stricte observance" à l'esprit très étroit sont-elles si différentes des pratiques très simples d'Abraham ? C'est une question qui a fait couler des tonnes d'encre et je ne vais pas m'étendre sur ce point. Je me contente ici d'une réponse à la Voltaire.

Notons au passage que ma fille Nina m'a offert récemment le "Traité sur la Tolérance" de Voltaire, dont je venais de lui dire que je ne l'avais jamais lu. Merci, Nina !
Voltaire dit ceci, que je fais mien :

"Gardons-nous de rechercher pourquoi Dieu a substitué une loi nouvelle à celle [le Décalogue] qu'il avait donnée à Moïse, et pourquoi il avait commandé à Moïse plus de choses qu'au patriarche Abraham, et plus à Abraham qu'à Noé [...] mais ces abîmes sont trop profonds pour notre débile vue."

Je crois surtout que Voltaire, quoiqu'il s'évadât déjà assez loin de l'étroitesse de vue catholique, n'osa pas aller jusqu'à dire ce qu'il pensait peut-être et que je dis ici carrément, sans faux-fuyant: La plus grande partie de la fameuse "loi de Moïse" n'est que livre d'homme (Rév d'Arès 16/12; 35/12), une loi d'invention humaine.


06jan14 151C47
Tanguy et vous dans la réponse que vous lui faites [151C8] vous parlez de l'échelle de Jacob.
Je viens de relire ce passage fameux de la Genèse, mais je n'arrive pas à saisir son sens.
Qu'est-ce que peut vouloir dire le rêve de l'échelle avec les anges qui montent et qui descendent à un Juif moderne ?
Catherine G. d'Ile de France


Réponse :
On peut parler de sens au pluriel concernant l'échelle de Jacob. Ces sens sont nombreux. Je peux en donner quelques échantillons, tels qu'on peut les lire ou les entendre dans les milieux juifs mystiques. Je ne suis pas partie prenante de ces interprétations, dont certaines sont vraiment tirées par les cheveux. Les voilà :
— La possibilité pour l'homme d'atteindre le Ciel
— De même que les anges qui montent à l'échelle se fondent dans Dieu parce qu'ils ne vivent que par Lui la race de Jacob sera immortelle en Israël et de même que les anges qui descendent sur terre y disparaissent les fils d'Israël qui abandonnent Israël disparaissent sur la terre.
— Les anges qui montent à l'échelle sont les âmes des Juifs qui vont au Ciel et ceux qui descendent sont les âmes des ressuscités qui revivront sur terre au Jugement Dernier.
— L'échelle symbolise le rapport de l'homme avec Dieu. Les anges qui montent montrent l'humanité juive qui se prépare et les anges qui descendent montrent Dieu qui se révèle.
— L'échelle symbolise les rapports du Juif avec la torah. Israël existe, ce sont les anges qui montent. La torah est donnée à Israël, ce sont les anges qui descendent.
— Les anges qui montent et descendent nous enseignent que la vie dans le présent n'existe pas. Cette vie n'est qu'attente, ou n'est qu'espérance, ou n'est que mémoire.
— Les anges qui montent et descendent le long de l'échelle sont les protecteurs des nations. On raconte dans les milieux juifs que l'ange protecteur de Babylone a escaladé 70 barreaux avant de redescendre. L'ange protecteur des Mèdes n'en a monté que 52, l'ange protecteur des Grecs en a quand même monté 100, mais ils sont redescendus à leur tour. Seul le protecteur d'Édom (la nation issue d'Ésaü, frère de Jacob... celui du plat de lentilles) monta si haut que Jacob le perdit de vue...
J'arrête. On ne va pas très loin avec toutes ces élucubrations, sauf le première: La possibilité pour l'homme d'atteindre le Ciel.


06jan14 151C48 
Dans votre réponse à Georges d'Israël [151C37] vous donnez à Dieu le nom de "el Shaddaï"
Je n'ai jamais entendu ce nom. Où le trouve-t-on et que veut-il dire ? Simplement Dieu ?
Le monde juifs est pour moi quelque chose de tout nouveau.
Jean-Jacques du Nord


Réponse :
Je rappelle que chez les Juifs on ne prononce pas le nom de Dieu YHWH, que nous écrivons Yahwé, parce que la prononciation de ce Nom serait, selon eux, inconnue et impossible.
De ce fait, nos frères juifs ont substitué à YHWH d'autres noms qu'on appelle des métonymies. Le nom Shaddaï ou El Shaddaï (Hébreu: שַׁדַּי) en est un.
Shaddaï apparaît précédé de "El"ou seul. Ce nom est utilisé comme Nom divin, particulièrement dans Job.
Selon Exode 6/2-3, c'est le Nom sous lequel Dieu était connu d'Abraham, d'Isaac, et de Jacob. Il est rendu dans la plupart des traductions par "Tout-puissant", et c'est sous ce terme qu'il apparaît dans la traduction protestante de Louis Segond..
Une racine du mot pourrait être "shadad" (שדד), qui signifie "maîtriser, écraser, détruire", ce qui donnerait à Shaddaï la signification de "destructeur", l'un des aspects de Dieu.
On a dit aussi que Shaddaï serait issu de la racine sémitique dont dérive en akkadien les termes shadû (= montagne) et shaddāû ou shaddû (= montagnard). Selon cette théorie, Dieu habiterait une montagne sainte. Or, le concept d'un dieu "montagnard" était loin d'être inconnu dans le Proche-Orient antique (cf. El), ni même dans l'Antiquité ( l'Olympe, le Parnasse, etc.). Éphrem le Syrien, théologien chrétien antique place lui aussi le jardin d'Éden au sommet d'une montagne inaccessible.


07jan14 151C49
Le Pèlerin d'Arès est un juif délié de toute obligation [Rév d'Arès 21/6] (cité en 151C22).
Abraham, cet homme qui est notre frère, est un héros ; il quitte ses traditions et superstitions païennes, il commence le long et lent Exode spirituel.
Dans un pressenti de son identité à Dieu — moulés à Moi, ils peuvent ne pas Me voir [Rév d'Arès 1/11] —, il accepte d’être père à un âge déjà avancé, de même que son épouse Saraï, et leur servante qui par un sacrifice important, offre son enfant au couple, enfantant sur les genoux de Saraï.
Cette famille constitue un peuple, puisqu'elle renouvelle la promesse faite au tout début des temps par la Vie insufflée par le Créateur à Adam puis Ève - première cellule de base (Genèse 1/26-27). Il témoigne par son renoncement d'une grande Beauté et d'une grande Force.
Abraham, notre frère, est l'homme du sentier (Rév d'Arès 7/2- 28/26), du tubra (Rév d'Arès xxvii/6), un frère des steppes (28/10), celui  qui se libère des idoles de bois et de l'esprit, pour suivre la volonté du Père.
Tout comme Mikal le fera quatre mille ans après, il quitte tout ce qui l'encombre pour être l'aîné d'une multitude.
Ce peuple sort des ténèbres de l'esclavage (Isaïe 9/1), il développe et s’enrichit spirituellement. Se délivrant de l'inutile, il va débuter une vie équilibrée et heureuse. Mais sa liberté est mal acceptée des Égyptiens, sera mise en esclavage (Exode 1/1-22).
C'est  Moïse, hébreux, né  pauvre, adopté et  éduqué dans le raffinement et la richesse par Pharaon et son épouse qui sera choisi par  le Créateur pour sauver ce peuple du joug égyptien pour le guider dans le désert du Sinaï vers Canaan. Cette longue traversée du désert se terminera sous Josué par une conquête guerrière de Jéricho. Les hébreux insatisfaits réclameront ensuite des juges, un roi, perdront  leur courage... Nous connaissons la suite jusqu'à Yéchou percé, mais Jésus devient un Christ, il est le ressuscité parce qu'il a mis ses pas dans les Pas du Père et Muhammad lance le fer.
Nous sommes ce peuple soumis à la servitude du péché et de la guerre depuis des siècles, participant  à l’exagération, à l'insoumission à la Parole libératrice de notre Créateur.
Succombant à la domination des désirs d’orgueil préférant manger la chair de son frère (Le Coran) plutôt que de l'honorer, l'aimer ou lui pardonner.
Nous sommes ce peuple que Dieu aime et appelle à changer depuis des siècles.
Notre mission [s'adresse] à chaque homme sur terre [et] n'est pas compliquée, il suffit d'accepter, de ressentir quel est son véritable Dessein pour enfin l'accomplir.
Chaque prophète guide, exhorte, enseigne le peuple par la Lumière du Très Haut.
Mikal est la vapeur avant l'Aurore (Rév d'Arès xix/18), il a la Lumière en lui , il est notre agent d'unité,  il guide un petit reste avec tout homme, toute femmes, c.-à-d. tout frère humain qui accepte de voir la Lumière, autrement dit ceux des humains qui cessent, avec et par l'amour, de juger, de condamner, ceux qui veulent la vie, la paix et qui luttant contre leurs péchés, leur tare ancestrale, souhaitent que le monde change [Rév d'Arès 28/7].
Ce peuple qui met ses pas dans les Pas du Père devient haut comme l'aigle.
Son cheminement en lui et sa pérégrination permanente sont Sa Force sa trajectoire vers la perpétuité...la Vie ne s'arrête pas d'évoluer.
La Vie,  joie d'un reflet au Don divin!
Et c'est  bien plus souvent dans les moments les plus improbables que la joie inonde mon âme comme à la lecture de cette entrée tellement libératrice! — Béni sois mon Créateur, béni sois ce travail immense de défrichage que vous entreprenez, bras bleuis et meurtris, mais l'âme demeure sereine, habitée par Dieu notre Créateur.
Je peux peut-être avancer dans le désert de froideur qu'est cette vie, mais je préfère sa lumière au réveil à l’aurore, lorsque cette froideur laisse place à la Vie que nous donne Sa Parole.
Parfois, lorsque je croise un pérégrinant du sentier, j'ai cette joie de l'ascension vers les Hauteurs. 
Oui, je ressens en moi la peine et la joie de l'Exode. Bénis soient la Parole et Son prophète.
Même péniblement, même si nous nous écorchons les pieds, même si nos bras sont bleuis, Dieu répond.
Vous êtes là, comme Abraham et Moïse, vous peinez et comme un père attentif vous lavez nos blessures, afin que dans le désert spirituel où nous avançons, nous puissions faire la rencontre de beau épis mûrs.
Par cette autre porte que vous ouvrez à notre conscience et ce qu'elle permet d'alléger la Vie en nous, de permettre d'élever nos has (= âmes) vers une action tendue qui délivre et crée le miracle auprès de nombreuses souffrances. L'action en soi et autour de soi par la Parole révélée à Arès clamée, nous fait quitter la peur de l'autre, les préjugés inutiles, les comman­dements, le mensonge qui génèrent la morosité du monde environnant, l’austérité.
Son chant invite à la joie, au bonheur dans le parfum de l'âme, au Triomphe sur la mort et la peur que créent l'envie, la jalousie ; elle nous permet de nous réjouir et de chanter la Vie.
Elle fait rejaillir en soi la liberté et oblige à comprendre mieux à quel point notre humanité a dévié de l'essentiel pour lui pardonner en soi d'abord et l'aimer mieux ensuite.

Bonne année, frère Michel !
Je souhaite que nos efforts de pénitents et la médecine associée à la Grâce vous permettent d'avancer le moins péniblement possible. Je ne suis pas seule à vouloir que votre santé, votre cœur si précieux soit bien soigné. Nous vous aimons ainsi que votre épouse Christiane; je préfère vous le dire tout simplement: " Bonne année"-ainsi qu' à mes sœurs et frères- que notre Moisson Belle et rayonne sur le monde
Nous tous sans exception nous pouvons avancer déliés de toute obligation, car c'est toutes affaires cessantes qu'un juif peut répondre à l'invitation de son Roi (Rév d'Arès 21/7)

Danièle G. du Nord  


Réponse :
Depuis la fin de décembre je ne cesse pas de remercier pour les vœux qu'on m'adresse. Je ne me lasse pas de remercier, parce que tous ces vœux en substance sont faits de ce que sont les vôtres dans ce commentaire: Le plus de santé possible pour finir d'accomplir ma mission difficile.
Merci, ma sœur Danièle. Je crois que tous ces vœux accumulés m'aideront à poursuivre ma tâche en 2014 comme ils m'ont permis de la poursuivre en 2013 et les années auparavant. Je crois à l'effet concret, réel, des vœux, comme aux effets  réels de l'amour.
Il y a deux ou trois inexactitudes dans votre commentaire, qu'importe ! La vibrante ferveur, qui le dresse comme une Feu sur cette page, les fait oublier. L'imperfection est l'inévitable de chacun de nous, mais la ferveur, elle, n'est jamais imparfaite, parce qu'elle est lumière et vie dans le sombre tunnel mortifère de nos sociétés en crise.
La folie de la critique, du mécontentement, de la violence, de l'obscurantisme, de l'erreur ou du mensonge, des jouissances et des gains faciles, des océans sales de paroles inutiles et de la paresse, qu'il ne faut jamais oublier, c'est l'occasion chaque jour pour chacun de nous d'une réflexion sur le système et la vie sans idéal qu'il engendre où de hommes "sérieux" — par rapport à nous qui ne sommes "pas sérieux" — s'efforcent d'arriver à des fins qui n'ont rien de glorieux, ni de profond, ni même seulement d'humain.
Nous visons une vie si différente de ce que l'homme commun espère aujourd'hui qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que notre mission soit devenue aussi difficile.
Ce monde, il n'empêche, reste toujours affamé, veut toujours plus outre qu'il ne veut rien perdre de ce qu'il croit avoir acquis, mais La Révélation d'Arès est notre mère nourricière et nous nous efforçons d'en faire comprendre au monde la générosité sans égale. Le monde aura tellement faim un de ces jours qu'il regardera, enfin, de notre côté. Nous, nous nous préparons à les recevoir.


07jan14 151C50 
J'aime bien votre blog. C'est une lecture intelligente qui m'apporte des idées nouvelles et du réconfort.
Je n'ai pas encore lu (pas même encore acheté) La Révélation d'Arès, mais je crois que ça va venir.
Mais j'imagine assez facilement que des sujets comme celui de cet article "nous sommes tous juifs" ne vous apportent pas que des approbations. Au pied de l'immeuble que j'habite à Paris il y  une boutique que tient une Juive depuis environ dix ans. La vraie de vraie: le nez en quart de camembert, le teint de papier, les petits yeux bouffés aux mites et tout et tout. Une brave femme, malheureu­sement trop spéciale, trop genre rue des Rosiers. Chaque fois qu'un co-locataire me parle d'elle dans l'escalier ou sur le trottoir, c'est des "La Juive d'en-bas..." pouêt-pouêt avec dédain et même dégoût pour certains. Je n'aurais jamais pensé que l'antisémitisme soit autant répandu. Mais qu'est-ce que les Juifs ont fait aux antisémites ?!
J'ai lu dans mon journal que le spectacle de Dieudonné a été interdit à Nantes où... 5.000 places avaient déjà été réservées. Réservées pour Dieudonné ou pour son antisémitisme ? Je pense que les associations juives ont tort de s'autovictimiser comme ça, mais il y a quand même de quoi s'inquiéter. Ils ont quand même de la chance d'être soutenus par l'État comme ils le sont, parce que pauvre Dieudonné va se retrouver en prison, mais les syndicalistes de Goodyear qui séquestrent leurs patrons ne risquent rien, eux. On peut être antipatron, mais pas antisémite. On nage en pleine confusion.
Renaud C. d'Ile de France


Réponse :
Actuellement, je reçois un certain nombre de commentaires méprisants, certains agressifs, qui montrent que cette humanité compte un plus grand nombre d'antisémites que je n'aurais osé croire. En gros, ils me disent que se prétendre le frères des Juifs, c'est ne pas valoir plus qu'eux, c'est s'assimiler à eux.
Je ne publie pas ces commentaires négatifs. Ils n'apportent rien à cette entrée 151, sinon la preuve que montrer ouvertement qu'on est frère de tous les hommes, y compris des Juifs, comme je le fais, revient à recevoir les avanies des humains bas-du-plafond qui semblent constituer une certaine proportion de la masse.
Adolf Hitler avait exploité ce travers de l'humanité et l'on pourrait croire que la shoah (hébreu שואה = catastrophe), la tragique extermination par les Nazis de six millions de nos frères juifs, aurait guéri les hommes de leur vilain racisme... Eh bien non !
Raison de plus pour faire briller plus que jamais notre mission dans ce monde d'obscurité. Ce monde n'a encore rien appris des tragédies de deux guerres: 1914-1918 et 1939-1945. Comme quoi, la guerre, la révolution et la violence en général ne font qu'engendrer l'esprit de vengeance sans fin, autrement dit, n'élèvent pas l'esprit. C'est l'amour et seulement l'amour qui engendre la raison, la bonne pensée, l'espérance d'une humanité sortant des tunnels de taupes (Rév d'Arès 23/2) où se meuvent encore les hommes.
Achetez La Révélation d'Arès et lisez-la. Ce blog, que vous trouvez réconfortant, n'est que la traduction, en propos et en faits de la vie, de cette magnifique Parole que le Père nous donna à Arès il y a quarante ans ce mois-ci — Jésus m'apparut la nuit du 14 au 15 janvier 1974. Je vous demande le courage de nous rejoindre, de devenir pénitent et moissonneur de pénitents. Le monde a besoin d'homme courageux pour le réveiller.
Nous avons une mission au 32, rue Raymond Losserand, 75014 Paris.


08jan14 151C51
Vous faites plus que défendre les Juifs. Vous vous assimilez à eux. Attention !
Les Juifs n'ont qu'une idée en tête: le grisbi, le pognon, le fric, toujours plus d'argent !
C'est bien connu que les juifs sont des cupides, des avares, des mercantiles, des rapaces, des requins.
Vous n'allez quand même pas pour vous comparer à eux !
L'emprise des affaires juives sur les affaires du monde, notamment dans la banque, les assurances, etc., est énorme. Ils sont à la tête de tous les grands business.
Non, vous ne pouvez pas vous identifier à eux. Ils conduisent le monde à sa perte.
Robert F. de Lorraine


Réponse :
Pas besoin des Juifs pour "conduire le monde à sa perte". Les autres suffisent.
Maïmonide, rabbin et philosophe, refusa de "se faire une couronne de la torah" et exerça la médecine pour subvenir à ses besoins. Son cabinet était ouvert à tous, juifs, chrétiens, musulmans, même indigents. De plus, il devait donner des leçons de philosophie pour assurer les fins de mois.
Six-cents ans plus tard, Spinoza, qui était juif, s'usa les yeux et la santé à polir des lentilles, mais non à faire de la banque ou de l'usure.
Il est faux que les Juifs soient plus avides d'argent que les autres hommes et aient une passion dévorante pour le commerce de l'argent (la banque, le change, etc.). L'origine de cette légende remonte au Moyen-Âge pour une raison très simple: L'Église interdisait alors, à tout le moins déconseillait vivement aux bons Chrétiens de faire le commerce de l'argent considéré comme une souillure, sans parler de l'usure considérée comme péché mortel. Il n'y avait alors que les Juifs, non chrétiens, pour pratiquer le commerce de l'argent, parce que ce commerce était de toute façon indispensable pour l'économie et les particuliers: Il fallait changer les monnaies, il fallait des lettres de change pour éviter les transports d'or très lourds et risqués, il fallait prêter aux personnes et aux marchands dans le besoin, le roi de France lui-même empruntait, etc. — Les Templiers furent les seuls Chrétiens qui fissent ce commerce de l'argent ; on sait que leur richesse leur valut une fin ignominieuse —. C'est de cette époque que date la légende des Juifs avides d'argent. Mais, depuis que le commerce de l'argent a été autorisé à tout le monde, les Chrétiens se sont montrés tout aussi avides sinon même plus avides d'argent.
Actuellement, depuis l'effondrement de la religion et des grands idéaux, le matérialisme s'impose et l'argent est le phare sur lequel se dirigent comme des moustiques une écrasante majorité d'humains, parmi lesquels les Juifs ne forment qu'une toute petite minorité. La masse fait semblant de mépriser l'argent et de fustiger les riches, mais en réalité 90 % des hommes communs rêvent d'être riches. Casser du riche n'est plus qu'un truc électoraliste, quelque chose d'indispensable dans le discours politique, mais tout le monde sait que, de toute façon, les riches ont la maîtrise de la terre, sont en position de pouvoir partout, n'ont pratiquement pas d'adversaires sinon d'autres riches.
Ce qu'on appelle la mondialisation est en fait le mondialisation de la richesse comme critère.
Les financements importants ne se calculent plus qu'à l'échelle mondiale. Le communisme, sauf encore à Cuba et en Corée du Nord, s'est entièrement converti au capitalisme. Les capitaux vont et viennent librement dans le monde entier et même si ce n'est pas toujours très moral, parce que c'est la cupidité qui guide, mieux vaut la cupidité que la guerre qui provoque de plus grands malheurs encore.
La Parole de Dieu n'a rien contre l'argent comme moyen d'échange pratique et moi-même je recherche l'argent nécessaire pour, par exemple, l'achat d'un local permettant d'ouvrir une deuxième mission au nord de la Seine à Paris ; je ne le trouve pas et je le regrette ! La Parole de Dieu, par contre, est sévère pour le mauvais usage fait de l'argent. Autrement dit, ce n'est pas l'argent qui est mauvais, c'est ce qu'on en fait. Les Juifs ne font pas un plus mauvais usage de l'argent que les autres.
Ce qui est vrai, pour les Juifs comme pour tous les autres hommes, c'est que l'humanité globalement s'enlise chaque jour un peu plus dans un marécage d'activités pour beaucoup immorales parce que totalement déspiritualisées, fondées sur un idéal qui pourrait en effet s'intituler "Toujours plus d'argent !" — il faut quand même exclure des activités immorales La Croix Rouge, Médecins Sans Frontière, l'UNICEF, le Secours Catholique, le Secours Protestant, le Secours Populaire, Ohr Hanna (secours juif), les Pèlerins d'Arès (sourire), etc. — et l'idéal de l'argent et des basses jouissances qu'il permet, idéal immensément majoritaire, précipite cette humanité vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), un point dangereux de non-retour en direction du mal.
Notre mission est plus nécessaire que jamais.


08jan14 151C52 
Les prophètes, les grandes figures prophétiques sont tous des Juifs, à part Mouhamad qui était arabe et Michel Potay qui est français.
Si je comprends bien : Les croyants de toutes origines ont leurs racines spirituelles avec les prophètes  Adam (Rév d'Arès 2/1, vii/1-7) et Abraham (2/8).
Même si certains chrétiens  n’aiment pas les Juifs, ils se réclament de l’Ancien Testament, donc ils sont juifs. Ils n’en n’ont pas conscience. D’où l’importance de [le leur rappeler par la mission]. La réalité est là.
Puisque le mot juif a été inventé par le français et qu’il ne vient pas de Dieu, il aurait été préférable de remplacer le mot juif par le mot israélite.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Je me suis déjà expliqué sur le choix que je fais du mot juif plutôt qu'israëlite, mais c'est mon choix personnel.
Le Créateur ne fit pas d'Adam un prophète pour une raison évidente : Un prophète est envoyé à des hommes qui se sont égarés pour les ramener dans le droit chemin de la Vérité, du Salut, du Bonheur. Or, à quels hommes égarés Adam aurait-il été envoyé comme prophète vu qu'il était le premier homme spiritualisé, le premier à avoir reçu les dons du Créateur Qui fit de lui son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) ?
Par contre, il est évident qu'Abrahm eut un rôle prophétique de première importance dans un monde qui avait entièrement sombré dans le paganisme et le mal.
Oui, les Chrétiens sont juifs dans la lignée du Juif Jésus de Nazareth, qui n'était pas venu abolir les prophète mais les parfaire (ou les accomplir) en appelant ses frères Juifs à sortir de leur pharaisaïsme, qui avait fait d'une partie d'entre eux des croyants à l'esprit étroit tout occupés à juger du pur et de l'impur, à peser des œufs de mouche, et de leur sadducéisme qui avait fait de l'autre partie d'entre eux des cyniques plus préoccupés de politique et de réussite terrestre que de vie spirituelle.


09jan14 151C53
Je vous félicite tout d'abord pour votre courage, car dire "nous sommes tous des juifs," il fallait le faire !
Vous dites que vous recevez un certain nombre de commentaires méprisants, voire carrément antisémites. Ça me m'étonne pas.
Cela dit, il n'y pas tellement d'antisémitisme en France. Dans mon immeuble de banlieue je n'ai jamais constaté de propos antisémites et pourtant il y a beaucoup de magrébins dans mon immeuble... Donc, les français pourraient [être racistes]... Mais non !
Il y a par contre tout un faisceau d’actions et de prises de parole consistant à diaboliser Israël et le sionisme, cela depuis environ l'année 2000 (date de la seconde Intifada ), notamment sur les réseaux sociaux.
Il n'y a pas beaucoup d'antisémitisme et pas du tout de racisme dans la rue... mais il y en a beaucoup sur l'Internet.
Depuis que j'ai l'Internet j'ai appris une chose: la bêtise et la lâcheté humaines. Les gens n'osent pas dire les yeux dans les yeux, dans la vie courante, ce qu'ils disent sur l'Internet, cachés derrière un écran.
Mais je voudrais réagir plus spécialement sur l'affaire Dieudonné. Je constate qu'il y a beaucoup de vos commentateurs sympatisants des Pèlerins d'Arès et peut-être même de Pèlerins d'Arès qui disent du bien de cet histrion (Olivier G, Claude M. d'Île de France, Renaud C. d'Ile de France et d'autres)
Le problème, c'est que c'est un humoriste, un homme de spectacle qui sait manier les foules. C'est dans ce sens-là que c'est dangereux ! Un peu comme Hitler quoi !
Si ç'avait été un simple petit homme politique, pas de probléme. Il arrive à faire ce que des hommes politiques n'arrivent pas à faire: Rassembler !
Mais rassembler sur la haine !
Rassembler sur le bien, sur la pénitence, sur l'amour, etc., c'est autrement plus difficile. Vous le savez mieux que personne.
Concernant Renaud C. d'Ile de France [151C50], je voudrais dire que ce frère ou sympatisant, je ne sais pas, est pire qu'antisémite. Ses propos douceureux et cette évocation de cette femme qui je cite: " La vraie de vraie: le nez en quart de camembert, le teint de papier, les petits yeux bouffés aux mites et tout et tout. Une brave femme, malheureu­sement trop spéciale, trop genre rue des Rosiers " est d'un autre temps. Je préfère encore un type carrément d'extréme droite que cette espece d'évocation doucereuse.
Joël W. d'Ile de france


Réponse :
J'ignore en fait s'il y a ou s'il n'y a pas "tellement d'antisémitisme en France". Il est vrai que les antisémites véhéments se font tellement entendre qu'ils laissent croire qu'une majorité de Français est comme eux, mais allez savoir, mon frère ! C'est très difficile à dire, parce que les secrets des esprits et des cœurs sont inchiffrables. Il y a quand même des faits qui, ici et là, laissent percevoir la vérité dans ce domaine. Je vais en citer un :
La nuit du 16 juillet 1942 (mon père était mort en mars de cette même année ; j'avais 13 ans mais je m'en souviens comme si c'était hier) eut lieu la fameuse Rafle du Vel d'Hiv à Paris. Vers deux heures du matin nous fumes réveillés par des bruits de godillots dans les escaliers de notre immeuble. Ma mère, que je suivis, se leva et sortit sur le palier du 1er étage où nous logions et se trouva nez à nez avec les gardiens de la paix (on appelait ainsi les policiers en uniforme) du Commissariat de notre quartier. À cette époque nous les connaissions tous, c'étaient des familiers de la rue. Ma mère: "Où allez-vous comme ça ?" Le brigadier: "Nous venons arrêter Mme Goldenberg." Ma mère: "Cette pauvre vieille (Mme Goldenberg avait plus de 80 ans) ?! Qu'a-t-elle fait de si horrible qu'on vienne l'arrêter avant l'aube ?" Le brigadier: "Elle est juive !" Ma mère: "Mais vous êtes français ! C'est aux Boches de faire ce sale boulot." Le brigadier ne répondit pas et monta, suivi de deux gardiens de la paix, au troisième où il réveilla, fit s'habiller, menotta et fit descendre la pauvre vieille Mme Goldenberg à demi impotente. Quand celle-ci passa devant notre porte, ma mère vit qu'elle était en chemise de nuit sur quoi elle avait passé un gilet, elle lui dit: "Mme Goldenberg, je ne sais pas où on vous emmène et je sais que c'est l'été, mais prenez davantage de vêtements, vous ne pouvez pas partir aussi peu couverte," et ma mère alla jusqu'à son lit, en prit une couverture et revint sur la pailier où attendait la police: "Tenez, mettez ça sur votre dos !" Mme Goldenberg lui répondit avec une grande dignité: "Merci, Mme Potay, mais gardez votre couverture. Je sais où on m'emmène. Je suis prête." Ils disparurent dans la rue noire: les gardiens de la paix et la pauvre Mme Goldenberg qu'on ne revit jamais.
Le lendemain tout le monde parlait de cette rafle à Suresnes où j'habitais tout près du Bois de Boulogne, de Paris donc. Force fut bien de constater que quasiment personne (ma mère qui avait montré son indignation était une exception), quasiment personne donc ne s'était opposé aux nombreuses arrestations qui avaient eu lieu cette nuit-là, toutes effectuées par la police française et non par la Gestapo ou les SS. Que personne n'eut osé s'opposer à la Gestapo et/ou aux SS eut été compréhensible ; ces gens-là étaient des Nazis très violents et dénués du moindre sentiment, mais la police française... Eh bien, force fut de constater que les Français sans être des antisémites actifs, sans vouloir la mort des Juifs, étaient quand même dans l'ensemble assez antisémites pour avoir laissé faire dans une générale indifférence.
Vous voyez, mon frère Joël, ce souvenir m'a poursuivi jusqu'à aujourd'hui et c'est pourquoi je dis: J'ignore en fait s'il y a ou s'il n'y a pas "tellement d'antisémitisme en France." C'est pourquoi je dis avec La Révélation d'Arès: Tant que les hommes ne seront pas entrés en pénitence, les vielles habitudes culturelles pèseront sur les cœurs.
Quant à Renaud C. d'Ile de France [151C50], je ne le connais et c'est, je pense, la première fois qu'il commente dans mon blog. Mais, vous avez raison de dire que ce qu'il dit "est d'un autre temps," et je précise: de mon propre temps.
Je crois que ce Renaud C est un homme de ma génération, peut-être un peu plus jeune que moi, mais pas beaucoup plus, parce que sa façon de dire est typique de celle de mon enfance avant la guerre de 1939-45. À cette époque, nous parlions tous comme ça ou à peu près, mais pas seulement des Youpins (qui n'était pas dit méchamment), nous avions nos stéréotypes argotiques idem pour les Corsicos (Corses), pour les Mokos (Marseillais), pour les Alsacos (les Alsaciens), les Crouilles ou Norafs ou Sidis (les Algériens), etc., etc., tout cela dit dans ce langage de gavroches, de titis parisiens qui a disparu. Il n'y avait là-devant nulle haine, nous ne voulions de mal à personne, mais nous étions comme ça, à débiner tout le monde pour la rigolade. Roger Nicolas était un comique qui se moquait de tout le monde avec autant sinon peut-être plus d'impudence et d'insolence que Dieudonné, que je n'ai jamais entendu.
Je dis parfois, en me rappelant mon enfance: "Nous avions une culture de gavroches moqueurs et de vandales, nous cherchions tout le temps de qui nous pouvions nous moquer et ce que nous pouvions vandaliser." Tout y passait: Cabines téléphoniques, distributeurs de toutes sortes, becs de gaz (lampadères publics), etc. Je crois que Coluche fut le dernier à parler dans ce style-là et c'était un homme de cœur, il l'a prouvé. La France d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la France d'hier, mais cette France d'hier existe encore dans les brouillards de l'inconscient et c'est uniquement cela, je crois, qui pousse 5.000 personnes à aller voir Dieudonné à Nantes.
Dieudonné, je ne l'ai jamais entendu et, ce qui par contre est plus difficile à comprendre, vu que je connais quand même beaucoup de monde, c'est que je ne trouve personne qui l'a entendu ! Quelques frères ou sœurs parlent de lui comme d'un "antosioniste, mais pas d'un antisémite", mais si je leur demande: "Où êtes-vous allé voir Dieudonné ?" Ceux-là me répondent: "Ah mais on ne l'a jamais vu. Nous disons ce qui se dit..." Alors, qui a vu Dieudonné ? N'est-on pas en fait en train de faire une publicité énorme à un comique qui n'a pas eu jusqu'à présent un public aussi énorme que ça, en fait ? Je crains qu'il y ait de tous côtés un manque de sagesse dans cette histoire, où le silence aurait été meilleur serviteur de l'amour du prochain.
Tu ne jugeras personne, disait Jésus et dit La Révélation d'Arès. Le silence est l'acte élémentaire de non-jugement. Je ne devrais parler ni de Dieudonné, ni de Valls, ni de personne et je fais amende honorable.
Nous vivons dans un monde très difficile, car ou bien je me retire du monde et je vis en ermite dans la sagesse absolue du mystique, ou bien je suis contraint de parler des hommes, puisque le Père m'envoie au-devant des hommes et me demande la sagesse de l'enseignement. Qu'est l'enseignement ? Le Père ne le dit pas. Il dit seulement: Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).


09jan14 151C54
Tout d'abord, je me joins aux nombreux frères et sœurs pour vous souhaiter de tout cœur une bonne et heureuse année 2014.
Je me permets de revenir sur le commentaire 151C48 de Jean-Jacques du Nord.
Dans la traduction de la Bible d'André Chouraqui(1) le terme de Shaddai ou El Shaddai apparait à plusieurs reprises pour designer Dieu. Ainsi dans Ézéchiel 1/24, mais aussi dans Genèse 17/1:  IHVH se fait voir à Abram et lui dit: " Moi, El Shaddai, va en face de moi: sois intègre !"
André Chouraqui, en fin d'ouvrage, précise que Shaddai signifie "des hautes montagnes ou digne de confiance". Dans les langues sémitiques, un même terme peut avoir plusieurs sens qui ne se contredisent pas.
Jacques des Pays de Loire
 
(1) Édition 1989 Desclée de Brower


Réponse :
Oui, les langues sémitiques sont synthétiques et non analytiques comme nos langues indo-européennes.
De ce fait, le sens des mots peut varier en fonction du contexte, ce qui n'arrive pas dans nos langues européennes, mais ces variations de sens tournent autour d'une idée invariable, et c'est pourquoi, comme vous dites, "dans les langues sémitiques un même terme peut avoir plusieurs sens qui ne se contredisent pas."
Merci pour vos bons vœux, mon frère Jacques. Je vous adresse mes propres vœux de grande spirituelle, de santé, de réussite et bonheur au cours de votre retraite que, je crois, vous avez commencée ou allez commencer.
Je possède la traduction Charouqui depuis longtemps, depuis sa première édition en français, mais je ne l'utilise plus. L'imper­fection des choses de ce monde fait que traduire au mot à mot dans une langue analytique comme le français une langue synthétique comme l'hébreu, qui part d'une façon de penser différente de la nôtre, conduit à des termes et des phrasés dont la bizarrerie chez Chouraqui n'éclaire pas nécessairement le sens profond réel du texte original. On a le même problème et la même impossibilité de translation idéale pour les traductions du Coran écrit en arabe, autre langue sémitique. Mais ce n'est que mon sentiment personnel.


09jan14 151C55 
Votre réponse 151C51 à Robert F. de Lorraine:
"(...) La Parole de Dieu n'a rien contre l'argent comme moyen d'échange pratique et moi-même je recherche l'argent nécessaire pour, par exemple, l'achat d'un local permettant d'ouvrir une deuxième mission au nord de la Seine à Paris ; je ne le trouve pas et je le regrette ! (...)."
Au verset 34/6 (Révélation d'Arès) Jésus parle de la demi-dîme du prophète. Cette demi-dîme, vous ne l'avez jamais exigée, elle est laissée à la libre conscience des Pèlerins d'Arès. Tout comme chaque assemblée est souveraine d'elle-même, ne demande rien (Rév Arès 8/1), vit des dons des sœurs et frères moissonneurs, pénitents et est totalement autonome.
Il y a aussi ce verset: [...] comme Hiram remit à Salomon les cèdres et l'or pour construire Mon Temple (Rév d'Arès 34/9).
Rien n'affirme ou infirme qu'un Hiram ou des Hiram fasse(nt) un don a la mission des Pèlerins d'Arès et assiste le prophète dans sa tâche. Là, il ne s'agit pas de construire un Temple, mais d'ouvrir une deuxième mission à Paris.
Je pense tout de suite à l'article "Conscience collective et prophète" (Le Pèlerin d'Arès 1989) relu récemment. Je me permets en tout état de ma conscience de votre mission, Frère Michel, de la mienne, de celle de mes sœurs et frères, des assemblées souveraines d 'elles-mêmes, par ce message de solliciter les consciences des Pèlerins d'Arès pénitents, fidèles apôtres de Mikal, où qu'ils se trouvent, de faire une promesse de don, ou directement un don afin que ce projet de local nécessaire pour une si grande ville comme Paris se concrétise.
Je m'engage, bien qu'ayant un modeste salaire, à faire un don minimum de 100 euros. Les Pèlerins d'Arès n'ont pas de registres, on ne connaît pas leur nombre, si ce n'est que la partie visible de l'iceberg, c.-à-d. les grands actifs, les faucons de Mikal.
Dans votre dernier message de l'entré 150 du blog, vous écrivez avoir reçu grosso modo 1500 messages, si ces 1500 sont des sœurs et frères et qu'ils faisaient un don de 10, 20, 30... 100 €, cela ferait, je pense, une somme permettant l'achat d'un nouveau local.
Si demain je gagnais 100.000 €, j'en garderai 15.000 et je ferais don du reste à la Mission. Si l'argent est le nerf de la guerre, il n'est pas pour moi une fin en soi. J'ai une âme et, tous les jours de ma vie, je cherche par ma pénitence, ma foi, l'image et ressemblance de Dieu là ou elles se trouvent : En moi-même ! Et le jour où je serai créateur dans le sens ou Dieu Dit: Ma Parole, ta parole (Rèv Arès 14/5), alors, j'aurai trouvé, j'aurai comme vous et tous les prophètes une ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) qui a bien plus de valeur que tous les trésors de la terre.
En attendant, je dois être encore plus et toujours plus pénitent, renoncer au mal, aimer, pardonner, me déculturer, me rendre libre de tous préjugés, suivre votre exemple de pénitence, celui de tous les prophètes qui vous ont précédés et celui de Dieu qui tous les jours nous montre son Amour (Rèv Arès 12/7), faire la paix me détacher des valeurs du monde qui nous freinent dans notre ascension.
Didier.Br. d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire est très loin du sujet de l'entrée 151 "nous sommes tous juifs", mais je l'affiche quand-même, parce qu'il part du cœur et, quoique tout à fait irréaliste, m'attendrit.
Les 1500 ou 1600 commentaires que j'ai reçus pour l'entrée 150 ne viennent pas tous de Pèlerins d'Arès, d'une part, et certains commentateurs en ont envoyé deux ou davantage, d'autre part. Cela réduit le nombre de ce que vous appelez les "frères et sœurs."
Mais admettons que 1500 frères et sœurs donnent chacun 100 €, combien cela ferait-il ? Guère plus que 150.000 €, une somme très inférieure à ce qui serait nécessaire pour acquérir un local bien placé au nord de la Seine à Paris et pour l'aménager. Il faudrait quatre fois plus, car tout est très cher à Paris. Comme vous voyez, le problème dépasse pour le moment nos possibilités, sauf l'apparition d'un gros donateur. Et qui pourrait nous amener un gros donateur ? La mission.
Soyez patient et confiant. La mission est de toute façon faite avant tout pour nous amener de nouveaux frères et sœurs, des pénitents décidés à se faire une âme et à travailler à grossir le petit reste et à changer le monde.
L'argent ne vient jamais qu'en plus. En citant dans ma réponse 151C51 l'argent que j'aimerais aimé trouver pour l'achat d'un second local à Paris, ce n'était pas pour demander cet argent, mais simplement pour dire que l'argent n'est pas sale en soi. C'est seulement l'usage qu'on en fait qui peut être sale.


10jan14 151C56
Frère Michel, dans votre réponse au commentaire de Robert F. de Lorraine (151C51), vous dites que vous recherchez l'argent nécessaire pour l'achat d'un local permettant d'ouvrir une deuxième mission au Nord de la Seine à Paris.
Lors de l'une de nos réunions d'assemblée [dans les Alpes du Sud] , notre frère "Philippe"nous suggéra ceci : "Ce qu'il faudrait, c'est que toutes les assemblées puissent être propriétaires d'un local."
Pour cela il faudrait lancer un appel à la grande assemblée afin qu'elle puisse aider à financer, un par un, chaque local de chaque ville qui abrite une assemblée.
C'est possible, car si chacun des Pèlerins d'Arès qui ont envoyé un message dans "Politiser notre refus de la politique ?" verse au minimum chaque mois au moins trente Euros, il y a moyen de devenir propriétaire de locaux dans les villes qui ont des assemblées telles que Paris-Nord, Strasbourg, Marseille, Tours, Lyon, Gap, Bordeaux, etc...)
Pour un minimum de trente Euros par mois  que nous enverrons à Frère Michel (46, Avenue de la Libération, BP 16, 33740 Arès), nous pouvons acheter des lieux qui serviront de lieux de vie des assemblées existantes.
Voilà une action de conscience collective de la Grande Assemblée pour que nos assemblées grandissent.
Patricia des Hautes Alpes


Réponse :
Relisez ma réponse à frère Didier 151C55.
Si toutes les mission de France pouvaient posséder leur local, ce serait formidable, mais c'est impossible dans l'état actuel des choses. Je ne vous en veux pas de rêver, sœur Patricia, car pour aller à la moisson il faut bien rêver un peu, mais nous sommes dans le temps et non comme Dieu hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et il y aura un temps pour tout.


10jan14 151C57
Merci pour cet article 151 qui est très courageux.
Voici une déclaration de Gil Taieb, figure de la communauté juive, candidat au poste de député de l’étranger.
Gil Taieb, il y a 25 minutes, à proximité de Paris :..
Mes Amis
Un petit juge viens d'entacher le drapeau français et d'insulter nos six millions de morts.
Il a choisi de mettre le feu au sein de la société française.
Jusqu'à quand allons-nous nous laisser faire ?
Dieudonné est un nauséabond antisémite et il a aujourd'hui trouvé un collaborateur.
Depuis quelques années déjà, l’ex artiste, Mbala Mbala, a cédé son habit d’humoriste contre un habit de clown haineux, fasciste, raciste, homophobe et antisémite.
Il a réuni autour de lui une meute d’incultes et de sauvages qui éructent et vomissent leur haine.
Ils ont même un signe de reconnaissance qui les rend encore plus proche des foules saluant le drapeau frappé de la croix gammée.
Avec leur bras tendu vers le bas ils nous provoquent et bafouent la mémoire des six millions de juifs exterminés.
Mais aujourd'hui c'est trop !
On nous a craché au visage.
Tout doit être envisagé. Nous ne sommes pas des moutons qu'on conduit à l'abattoir. Nous allons nous battre.
Nous pouvons nous aussi troubler l'ordre public.
Trop, c'est trop !
[...]
Jacques F.


Réponse :
Mon frère Jacques, vous vous faites porte-parole de Gil Taieb, mais nous, nous sommes circonspects concernant Dieudonné, qui n'est pas notre frère, que nous n'approuvons pas du tout s'il manque honteusement à l'amour du prochain.
Si nous sommes comme vous et comme Gil Taieb révoltés à l'idée de la mort aussi douloureuse qu'ignominieuse de six millions de nos frères juifs, nous le sommes tout autant de la mort des cinquante millions (oui, 50 millions) de morts qu'a fait la guerre 1939-1945, dont 23 millions pour les seuls Russes, qui voulaient vivre en paix mais qu'Hitler attaquait. Je ne sais pas si la mort des soldats russes sous les lance-flamme dont étaient équipés l'armée allemande et dans l'affreuse douleur des balles dans le ventre et la lente agonie qu'elles provoquaient n'est pas équivalente de la mort à Auschwitz, à Dachau et dans d'autres camps.
Toute mort, partout où elle a été donnée entre 1939 et 1945 résulte de la folie criminelle du Nazisme.
Autrement dit, l'histoire de la mort donnée par les Nazis est autrement plus large et compliquée que vous ne voulez la voir Je porte le deuil de mes frères juifs morts sous le violence nazie, mais ne crois ni sage ni juste de cantonner mon deuil à nos seuls frères du judaïsme. Je porte ce deuil pour cinquante millions de victimes.
Par ailleurs, je ne pense pas qu'un "petit juge vienne d'entacher le drapeau français et d'insulter nos six millions de morts." Je ne crois pas à la justice humaine, mais en l'occurrence je pense que ce "petit juge" s'est tout simplement réclamé de la Constitution Française qui garantit la liberté d'expression. Que vaudrait ma liberté d'appeler le monde à entendre la Parole de Dieu, si je n'acceptais pas le liberté de mes adversaire de m'insulter ? Ils ne manquent pas de le faire et je ne lance pas contre mes adversaires des diatribes comme la vôtre. Ainsi que Jésus, qui était juif, je réponds par l'amour et le pardon à ceux qui ne m'aiment pas et qui veulent ma fin.
Il y a un problème, je vous l'accorde, frère Jacques et frère Gil, mais c'est par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté que nous le résoudrons.
Je suis désolé, mais je ne peux pas m'identifier à votre commentaire, frère Jacques.


10jan14 151C58
La proposition de Didier nous a touché.
L'histoire des juifs juifs, des juifs chrétiens et de juifs musulmans est pleine d'exemples de solidarité pour faire avancer la mission.
On peut faire différents calculs pour aboutir — tôt ou tard — à la somme requise que vous esquissez en la qualifiant de réaliste.
Un élan de solidarité collective a bien besoin d'un début.
C'est pourquoi je viens donc de vous envoyer un don de la part de nous deux, pour l'acquisition d'un deuxième local à Paris au Nord de la Seine.
Peer et Carola de l'Allemagne


Réponse :
Je retransmettrai ce don à la mission de Paris. Merci pour lui.


10jan14 151C59 
Parlant à Abram, Dieu dit : Ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations (Genèse 17;/5), ainsi que : Toutes les nations de la terre voudront être bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à Ma Voix (Genèse 22/18).
Abraham à une place toute particulière dans la relation de l'homme avec l'Eternel dans laquelle je me retrouve, alors qu'il n'était ni juif, ni musulman, ni chrétien.
Mais qui est juif ? C'est encore un vaste débat.
Je pense que le mot juif est injustement associé uniquement aux israélites, qui sont les fils d'Israël.
Israël étant le nouveau non de Jacob dans la Bible, qui signifie celui qui lutte contre Dieu (Genèse 32;/28).
Abraham peut être considéré comme le premier juif dans le sens d'homme rejetant l'idolâtrie, reconnaissant et soumis à Dieu, obéissant à la voix de l'Éternel et parlant du Créateur aux hommes.
Dans ce sens, tous les Israélites, les musulmans et les chrétiens sont des juifs.
Sur le net, il y a une différence de sens entre le non Juif, qui designe le lien du peuple par la descendance, et juif qui désigne le lien par la religion.
Mais le non de juif est maintenant très dur à porter et à sortie de son contexte actuel.
Un rabbin a dit à propos des juifs qu'ils n'existent plus au sens de la Bible et qu il est désormais inutile de favoriser les conversions.
Je ne veux pas lancer de polémique, mais je veux ,au contraire tendre à unifier tous les hommes, ainsi que le veut le Père de l'univers dans La Révélation d'Ares (12/4):

Le brut d'homme: yhoudi, mousselmi, christiane. Bruit de la chair lourd, la chair qui a le sang.
Vide le sang! (Rév d'Arès xxxii/8-9)... Ma Salive! (xxxii/12)

Ce passage est important : Qui écoute la Parole de Dieu maintenant ?

Concernant la polémique actuelle sur Dieudonné, je pense qu'il est d'abord un comique. Mais un comique n'est pas drôle pour ceux qui sont visés par la plaisanterie, à moins d'avoir beaucoup d'humour.
Un comique analyse la situation, appuie sur des boutons comme sur la politique, les religions, les anciens combattants, les minorités, les majorités, les riches, les pauvres etc...
Mais il y à quand même pire dans le monde !
Du coup, j'ai regardé des vidéos de Dieudonné sur Internet, qui m'ont bien fait rire, parce que c'est trop con, et je suis retombé un instant en enfance comme sur les bancs de l'école.
Il dénonce le système en place, et plaisante de tout.
Ce n'est pas comme avec les vidéos d'Hitler. Mais comment faire pour digérer un jour toutes les atrocités humaines, alors que nous rentrons à nouveau dans les année 1914-1918 ?
Peut-on rire de tout ?
Faut-il interdire les comiques ?
Je peux me tromper, ceci n'est qu'un commentaire.
Je souhaite à tous et à toutes une très bonne année 2014, tout particulièrement à vous frère Michel ainsi qu'à tout vos proches, tous vos frères.
Aminadab d'Ile de France..


Réponse :
Merci, frère Aminadab pour ce commentaire plein de sagesse.
Faut-il rire de tout ? Ne rient que ceux qui ont envie de rire. Pleurent ceux qui ont envie de pleurer. C'est le droit des uns et des autres. La bonne question serait plutôt: Ceux qui ont envie de rire ont-ils le droit de rire ?
Je n'ai jamais vu ni entendu Dieudonné. Vous êtes le premier qui me dit: "J'ai regardé des vidéos de Dieudonné." Vous avez donc une opinion fondée sur un fait et non sur des on-dits et vous dites: '[Ses vidéos] m'ont bien fait rire, parce que c'est trop con..."
Je devine que Dieudonné n'est jamais qu'un rigolard grossier et qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat de son spectacle.
Ce genre de comique ne m'intéresse guère et je plains M. Valls et le Conseil d'État de s'offusquer d'un bouffon — Vous vous rendez-compte; le Ministre de L'Intérieur et le Conseil d'État... Rien que ça... pour un rigolo grossier... On rêve... À quelles instances fera-ton appel pour des choses réellement sérieuses ?
Comme vous dites : "Il y à quand même pire dans le monde !"
Toutefois, je reste gravement méditatif. Je me dis: On commence par un histrion, un bateleur de foire, mais on peut continuer en interdisant un jour des gens sérieux, qui entrent réellement dans un débat d'idées générales. Je reste donc un observateur attentif.


13jan14 151C60
"Nous sommes tous juifs !" selon que ces mots sont écrits (développement possible), ou parlés, qu'ils proviennent du prophète dont les cheveux blancs inspirent le respect et dont la répartie tiendra le moqueur à distance, ou qu'ils soient l'exclamation d'un missionnaire de couleur noire à Genève, Lorient, New York ou Beyrouth, l'effet ne sera pas le même et les rares épis moins verts que les autres risquent de rester debout (Rev. d'Arès 13/8).
Cependant, votre intention de vouloir nous faire capter dans la rue l'attention d'un esprit empli d'une foule de préjugés et de préoccupations en cinq secondes avec un thème comprenant autant d'amalgames que le mot "juif", a-t-elle pour objectif une mission hypersélective avec une barre à coupe pour moisson de précision. Avec une telle accroche le passant lambda voyant défiler dans sa tête le Juif de l'imagerie religieuse traditionnelle où Abraham, Moïse, Jésus mis en scène dans les films américains sont plus représentés comme des blonds aux yeux bleus (Charlton Heston) qu'en nomades du désert, "teint mat, l'œil et le poil noir" (La Rèvélation d'Arès, éd.1989, préface p.22.) aura-t-il le temps de faire la distinction entre juif, musulman, palestinien, arabe ?
Dans le flou éthymologique l'une des origines de "arabe" serait la racine sémitique "Abharqui" (se déplacer) ou l'hébreu "Arabha" (pays de steppe). Quant à "hébreu" ou "eber" qui renvoient à Éber, arrière-petit-fils de Sem et ancêtre d'Abraham (Genèse 11/14-16) la racine du verbe (abor) a le même sens de "passer", "traverser". Les Hébreux, Abraham en tête, désignent "des hommes en marche qui traversent" déserts, épreuves, etc., ce que sont les Pèlerins d'Arès.
On suppose qu’il a existé jadis une langue originelle, le "sémitique" commun en Basse-Mésopotamie, le "berceau des Sémites" : Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des mêmes mots. Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. (Genèse 10/1).
Comme on reconnait son peuple a sa langue, vous avez donné aux pèlerins d'Arès une langue, l'arésien, forgé dans la Parole pure redonnée par le Créateur à Arès. Cette langue étrangère, à laquelle vous ne cessez d'insufflez la Vie, comprend des mots difficiles. Pour moi "juif" en est un, un manteau difficile à endosser, mais peut-être deviendra-t-il aussi facile à prononcer que pénitence, et qu'à force d'entrainement je pourrai dire un jour: "Abraham était un arabe juif, j'en suis un descendant spirituel."
Par contre, en terme d'efficacité missionnaire, je n'en suis pas convaincu et en matière de tract je suis de plus en plus perplexe depuis l'entrée #144 "sacraliser le désacralisé". L'idée de base de mon nouveau tract s'étira avec #150 "politiser notre refus de la politique ?" et devrait s'enrichir d'une note de juivitude dans la perspective de Pâque, mais selon vos conseils devrait être testé sur une période de au moins un an et rester concis. Votre esprit va tellement plus vite que le temps, le temps pour moi de lire (721 commentaires depuis #144) et essayer d'en extraire l'essentiel.
Sammy Davis Junior, à qui on demanda comment il s'expliquait qu'il était si populaire, répondit : "Je suis vieux, noir, juif et borgne... alors je pense que si je suis populaire, c'est parce que je chante bien."
Par analogie, quand j'aurai réussi à m’embraser d'amour pour tout homme que je rencontre et serai devenu théophore, je n'aurai plus à dire si je suis juif, chrétien, bouddhiste, musulman, etc., ou simplement une Image du Créateur parmi 7 milliards et, parlant l'arésien, la langue du cœur universelle. L'homme dans la rue sentira que le Dieu qui m'habite est en dehors des religions, lesquelles mentent et divisent les hommes au lieu de les relier, et sentira aussi le Souffle éternel présent dans son cœur. Pour l'instant j'en suis à coller les rustines sur mon âme essouflée, incapable encore de faire passer le Souffle de Celui qui est sans poumon (Rev. d'Arès ii/20).
Dans ma prière du soir je lis le passage suivant (Coran XXII/78... dommage que la traduction de Régis Blachère soit épuisée): Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a choisis; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham. C'est lui qui vous a autrefois déjà bien avant ce Livre, et ici même, donné le nom de Musulmans, afin que le Prophète soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les hommes. Accomplissez donc la prière, faites l'aumône et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître! Et un Excellent soutien !
Abraham étant selon ce passage le premier musulman, et le sens de muslim —soumis à Dieu — en étant rappelé, que pensez-vous de la formulation: nous sommes tous musulmans ?
Marc V. du Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
"Que pensez-vous de la formulation: nous sommes tous musulmans ?" me demandez-vous. Je réponds:  "Nous sommes tous juifs" comme Jésus était juif, tous : chrétiens, musulmans et juifs synagogaux et rabbiniques, tous les enfants d'Abraham, d'Isaac et Jacob sont juifs comme Jésus était juif.
Ceci dit, mon entrée 151 est une entrée offerte à la prise de conscience de tous, mais ne fait obligation à aucun missionnaire d'introduire tout de suite, sans y avoir longtemps réfléchi pour trouver la bonne formule, celle qui n'entraîne pas de confusion, le fait d'être juif.
Avant toute chose, nous sommes pénitents et moissonneurs de pénitents. C'est le fond de notre mission.
Ceci dit, Abraham était-il arabe ? Il était Sumérien. Les Sumériens étaient-ils des Arabes ? Vraisemblablement pas. Il faut bien admettre, cependant, que beaucoup de mystère subsiste sur ce peuple. L'histoire de cette civilisation est malgré tout très importante, si l'on considère qu'Abraham était justement sumérien, étant né à Our. La culture sumérienne a sans nul doute marqué le jeune Abraham. Qui plus est, les mythes sumériens s'étant transmis à leurs descendants babyloniens, le poids de l'héritage du pays de Sumer s'est fait sentir sur les Israélites au moins jusqu'au 6eme siècle avant JC, moment où les élites du Royaume de Juda — la partie sud d'Israël — furent exilées à Babylone par Nabuchodonosor. Les exégètes s'accordent d'ailleurs à dire que les onze premiers chapitres de la Genèse véhiculent les légendes et les histoires de cette civilisation suméro-babylonienne, mis à part le concept du monothéisme, bien sûr. C’est ce monothéisme qui nous fait dire que nous sommes juifs, puisque la foi juive est la première historiquementy monothéiste.
Au reste, les racines sumériennes ne se prolongent pas seulement jusqu'aux Hébreux. Par les nombreuses avancées technologiques dont les Sumériens sont les auteurs très étonnants, c'est toute la Mésopotamie, et même bien au-delà, qui est redevable à cette civilisation, mais à ma connaissance on ne retrouve pas dans l’histoire des Arabes ce qu’on trouve dans l’histoire de Sumer.
L'histoire des Sumériens est indissociable de l'entité géographique que l'on connaît sous le nom de Mésopotamie. La Mésopotamie du nord ne nous intéresse pas ici, mais les deux autres parties de la Mésopotamie, le centre et le sud, ont joué très tôt un rôle essentiel dans l'histoire de la région. Ainsi, la Mésopotamie centrale est le lieu où s'est développée la civilisation dite akkadienne. Les Sumériens, eux, colonisèrent le sud bien avant les Akkadiens.
C’est dans la Mésopotamie du sud qu’ils inventèrent l’écriture qui, dans sa forme évoluée, est connue comme écriture cunéiforme, et qu’ils développèrent leur organisation sociale "à la grecque". Tout comme beaucoup plus tard la Grèce antique, le pays de Sumer était subdivisé en zones d'influence se structurant autour de quelques villes-phares, telles que Our, Eridou, Lagash, etc...Ainsi, la société sumérienne reflétait une organisation où les villages se concentraient autour de villes plus grandes. Ces regroupements constituaient des zones d'influence ou Cités-États. Aucun pays arabe connu n’a organisé sa société dans ce genre. L‘écriture arabe est fondée sur un autre principe alphabétique, etc. Je ne crois pas que les Sumériens étaient des arabes.


13jan14 151C61
Je fais suite à cette longue file de frères pour me joindre à eux et vous souhaiter le meilleur pour cette nouvelle année.
[Vous dites :] "Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous sommes tous juifs, ou simplement justes croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2)."
Oui j'aime bien cette finale à votre article qui met en évidence le coté héritage. N'est ce pas ce que fait Dieu au début de L'Évangile donné à Arès ? Il se présente comme celui qui a parlé par tous ces prophètes du monothéisme juif. Il y a dans la Bible tout un condensé de l'histoire humaine et de ses rapports possibles avec Dieu. Certaines pages sont parmi les plus belles écrites par les Hommes.
Je dois dire d'autre part que votre réponse à Mymy 151C2, m'a un peu troublée, vous lui dites : "Nous n'avons pas à nous identifier aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans si vous entendez ces mots au sens religieux. Au sens religieux, nous avons seulement à faire alliance fraternelle avec eux (Rév d'Arès 35/11)."
Si dans le principe j'adhère toujours à ce qui peut rassembler les croyants, je note cependant que la veillée 35/11 ne prescrit pas strictement de faire alliance avec les Chrétiens: Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu...
De ce fait, j'ai toujours pensé que L'Évangile Donné à Arès s'adressait en particulier aux Chrétiens. Jésus devenu Christ et donc fusionné [?] avec Dieu venait leur demander de se réformer, de devenir moins dogmatiques, respectant un stricte monothéisme, tout en reconsidérant le sens même de leurs symboles et de leurs rituels. Vaste chantier d'Assemblées que L'Évangile d'Arès a vocation à former ou à reformer sur les cendres des anciennes avec obligation d' alliance fraternelle avec les autres branches du monothéisme. Les Chrétiens ne devenant pas musulmans pas plus que les Juifs et réciproquement, chacun restant avec les particularités qui lui sont propres, s'il le désirait — Sens de la Veillée 25 ?
Peut-être Le Livre vient-il bouleverser tout cela ?
Pour finir, je souhaite m'inscrire en faux par rapport à Olivier G dans ce qu'il affirme au sujet de Dieudonné. Je regrette de monopoliser votre blog sur un sujet qui n'a rien à voir avec la vie spirituelle et sans doute également pas avec votre entrée, encore que cette entrée serait en mesure de bien inspirer l'humoriste.

"Bref ! Cet humoriste (que l'on apprécie ou pas ; moi, il me fait rire) n'est absolument ni antisémite, ni haineux.
C'est exactement le contraire, mais il "tape" avec plus ou moins de justesse sur toutes formes de bêtises institutionnalisées avec une prédilection sur le sionisme... et cela ne plaît pas à tout le monde, bien entendu.
Il a eu le tort à un moment de se moquer, à travers un banal sketch humoristique, d'une certaine communauté (trop susceptible à mon goût !), communauté qui dirige aussi beaucoup de médias, et ayant une tendance trop marquée pour la victimisation systématique. Ceci n'est un mystère pour personne, je le dis sans aucun jugement de valeurs ; c'est une réalité du moment. Olivier G"

Pour faire le pendant à la remarque personnel d'Olivier, je dois dire que Dieudonné ne me fait pas rire du tout.
Ses bons mots, ses amalgames sur les juifs ne sont pas des traits d'humour comme chez les autres humoristes. Ce sont les propos d'un militant qui dit la même chose quand il est interviewé ou quand il répand sa propagande sur l'Internet. De plus ce n'est pas seulement de l'anti-sionisme, car quand il attaque Patrick Cohen, regrettant implicitement qu'il n'y ait plus de chambre à gaz, cela n'a rien à voir avec l'anti-sionisme. Il attaque le juif (le 19 décembre 2013 dans l'émission complément d'enquête). Quand il dit que tous les escrocs de la planète sont des juifs je ne vois pas de rapport avec l'anti-sionisme. Son public ne vient pas que rire , mais aussi se délecter de racisme et d'antisémitisme, voire de négationnisme.
Même chose lors d'une conférence de presse à Alger le 16 février 2005, où il avait qualifié l'ampleur du traitement médiatique de la mémoire de la Shoah de "pornographie mémorielle".
Il ne faut se laisser charmer ni par le coté drôle ni par le coté iconoclaste. C'est souvent par le rire et la moquerie que commence les persécutions.
Récemment, il traite les juifs de chiens parce qu'il sont soit disant  la cause de la traite des noirs.
En février 2004, dans une interview, il déclare en désignant les Juifs : "Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd’hui l’action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d’Ariel Sharon. Ceux qui m’attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des noirs et l’esclavage [...] C’est Israël qui a financé l’apartheid et ses projets de solution finale." ?
La colonisation, la traite des noirs, la Shoah, les répressions de Staline... l'éradication des Indiens d'Amérique sont à compter parmi les crimes contre l'humanité. La mise à mort programmée des Cathares... La haine des sunnites et des chiites entre eux. Personne n'a le monopole de la méchanceté... Mais il faut d'urgence, arrêter de trouver rigolo ceux qui continuent de prôner la haine, le rejet, la revanche. Cela s'appelle vengeance sans fin. Et nos rires, si cela nous tente d'en rire, ne font que conforter les haineux dans leur entreprise.
Quand on est un fervent partisan de la liberté d'expression, il faut utiliser sa propre liberté pour dénoncer tous les amalgames, toutes les rigolades qui cachent des projets qui eux ne sont pas de la rigolade.
De plus, je regrette que la liberté d'expression ait été si mal gérée par notre gouvernement, par des procédés gouvernementaux très contestables.
Patrick M. de St-Malo


Réponse :
Vous êtes le premier qui me rapporte des propos absolument inacceptables de Dieudonné. Merci pour ces éclaircissements justifiés par des citations.
Toutefois, si je me trouve tout à fait à l'opposé de Dieudonné, parce que je prêche l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix entre les hommes, l'intelligence spirituelle qui repose toujours sur l'amour, je reste libre de tous préjugés à l'égard de qui que ce soit, y compris à l'égard de Dieudonné, car j'ignore ce qui en profondeur motive cet homme, lequel est peut-être seulement en souffrance, même si cette souffrance nous est inexplicable à vous et à moi.
Toutefois donc, si je me trouve tout à fait à l'opposé de Dieudonné, je n'oublie pas qu'on a dit de moi, qui prêche l'amour, des choses équivalentes ou pires en horreur que ce qu'on a dit de Dieudonné. Notamment, à l'époque de la "chasse aux sectes", surtout entre 1995 et 2005, on m'a rapporté venant de l'UNADEFI et d'autres organismes qui avaient l'appui de l'État des propos à mon sujet aussi affreux que ceux qu'on lance aujourd'hui au sujet de Dieudonné.
Donc, pour certains je suis aussi horrible que Dieudonné l'est pour d'autres.
Cela me conduit à affirmer une fois de plus que la liberté d'expression est capitale. J'affirme qu'il faut laisser tout dire plutôt que faire taire certains, parce que quand on fait taire certains, on peut aussi faire taire tout le monde, y compris ceux qui valent d'être entendus. C'est comme ça, d'ailleurs, que Jésus s'est retrouvé agonisant sur une croix.
Je ne suis pas, il va sans dire, partisan de Dieudonné et de ses idées antisémites, mais je ne crois pas qu'il faille le faire taire. Je ne crois pas non plus qu'il rende les gens plus antisémites qu'ils ne sont. J'ai raconté dans une de mes réponses la nuit de la rafle du Vel d'Hiv en 1942. Qui s'opposa à l'arrestation arbitraire des Juifs cette nuit-là ? Je crois que ce ne sont pas les guerres ou les lois qui donnent aux hommes les leçons qui les rendent justes et clairvoyants, mais au contraire l'amour.
Concernant l'alliance fraternelle que le Père nous invite à faire avec les assemblées des synagogues et les soumis de Dieu, je crois qu'elle est implicite concernant les chrétiens d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès. Nous ne sommes pas plus invités à régler leurs comptes aux Églises qu'à les régler aux Juifs et aux Musulmans, car les formes religieuses qui sont les leurs aujourd'hui disparaîtront un jour d'elles-mêmes, si nous parvenons à ouvrir devant les hommes la porte vers la Voie du dépassement. C'est du moins ainsi que je lis la Parole que le Père m'a donnée à Arès.


13jan14 151C62
On a souvent évoqué sur ce blog les failles qu'il faut trouver pour se faire entendre dans la société.
Voici l'exemple publié sur RTL d'un commentaire-choc qui aurait été censuré dans les temps ordinaires.

Jacquesp56 le 11/01/2014 à 15h25
Ce mois-ci on fête le 40e anniversaire du "Dieu-donné à Arès". Lui aussi a été copieusement censuré. Aujourd'hui, Dieu patiente encore, mais au bout de la patience Dieu a prévenu : "Ne pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là" [Rév d'Arès 28/9].
A priori, ce Dieu-là n'est pas du genre à changer de spectacle.

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ViveleQuebecLibre le 11/01/2014 à 15h20
J'ai gagné. J'avais fait le pari qu'il serait censuré et qu'il ferait un spectacle différent avec un autre nom que "le mur".
Il va faire salle comble, purée, quelle leçon de publicité !
Trop fort
Signaler un abus top jp65250 le 11/01/2014 à 15h08
Jacques P. de Bretagne-Sud


13jan14 151C63
Je sais que ce blog n'est pas un forum , mais je voudrais simplement apporter quelques réflexions sur l'affaire Dieudonné et sur la réaction de certains.
Dans votre réponse à Aminadad, vous marquez votre étonnement sur l'ampleur prise par cette affaire et vos craintes pour l'avenir de la liberté d'expression en France...
Pour voir un peu clair dans cette histoire, qui à en fait commencé il y a quelques années, je vous incite à lire cet excellente analyse, vue de l'étranger.
http://www.mondialisation.ca/la-tentative-de-museler-dieudonne-mbala-mbala-la-bete-noire-de-lestablishment-francais/5363435
Pour la liberté d'expression, cela fait déjà quelques temps qu'elle est muselée, et que les penseurs libres et indépendants sont mis à l'écart des grands médias, s'ils posent et soulèvent des points gênants. Les exemples ne manquent pas.
Les grands médias ne sont plus que des organes aux ordres des pouvoirs successifs, et ils se tiennent mutuellement, par intérêt.
Pour comprendre pourquoi M Valls met tant d'ardeur à vouloir tuer socialement M Dieudonné, et surtout pourquoi maintenant,  il faut aussi peut-être y voir une manoeuvre politique d'ambition personnelle. M Valls se place pour un futur mandat de premier ministre et espère l'assentiment d'une communauté qui a un certain pouvoir sur les médias qui façonnent l'opinion public...
Sans vouloir offusquer ni blesser personne, il faudrait peut-être relativiser l'importance de cette affaire, sur le plan strictement moral et éthique.
M Dieudonné est un provocateur, certes, on l'apprécie ou pas, et à chacun sa sensibilité, mais on ne peux condamner ceux qui apprécient son humour noir, que je prends au deuxième degré pour ma part.
Mais l'accuser d'antisémitisme ou de racisme est ridicule. D'ailleurs, il a porter plainte pour diffamation  sur le gros des accusations que l'on porte contre lui, et notamment sur l'interprétation de son geste, geste antisystème pas très fin, je vous l'accorde (comme peut l'être un bras d'honneur), que certains ont interprétés comme un salut nazi inversé simplement pour le discréditer et le descendre aux yeux du public n'ayant jamais vu ses spectacles et public croyant encore que la majorité des politiques agissent pour le bien public.....
Olivier G.


Réponse :
Il est bien difficile, en définitive, de dire si Dieudonné n'est qu'un rigolard grossier, un comique à "l'humour noir" pas très fin ou un antisémite dangereux. Quoi qu'il en soit, j'invite à relire ma réponse à Patrick de st-Malo 151C61.


13jan14 151C64
Merci pour cette entrée Frère Michel,  qui répond, comme toutes celles avant elle, parfaitement aux ressentis que beaucoup d’entre nous partageons sur ces sujets, que je serais, pour ma part, bien incapable de formuler comme vous le faites,  avec tout l’amour qu’Il nous témoigne au travers vous.
C’est le Souffle du Père qui passe par vos mains [sur le clavier] et nous vous en sommes infiniment reconnaissants.
Je vous espère, ainsi que vos proches, en bonne santé, ce qui annoncerait peut être une prochaine venue [dans le Sud-Est].
Je vous adresse ainsi qu’à tous mes frères et sœurs, tous mes vœux de bonheur et d’amour.
Que le Père nous apporte à tous force, courage et persévérance pour accomplir Sa Parole, notre Parole.
Brigitte N. de région PACA


Réponse :
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens aussi chaleureux. Oui, vous me verrez en mars dans le Sud-Est.


13jan14 151C65
Je ne suis pas surpris d'apprendre que "nous sommes tous juifs".
D'ailleurs, il y a longtemps que j'ai la sensation d'être juif. Juif dans le sens que vous l'entendez, Frère Michel, bien évidemment.
Sans aucun doute j'ai le sentiment d'appartenir au peuple d'Abraham, alors je comprends tout naturellement le fond de votre nouvelle entrée qui s'intitule: "nous sommes tous juifs".
De plus, j'aimerais ajouter ceci,  si vous le voulez bien :
En fait, que l'on soit juif ou non, j'ai l'impression que l'on est toujours "le juif" de quelqu'un comme l'on peut-être "le métèque" de son voisin. Du reste, toute personne qui se complaît dans le conformisme ambiant, autrement dit: "l'inchangement", ne peut comprendre ce qu'est un Pèlerin d'Arès, d'autant plus si celui-ci fait preuve  de "non respect humain" au sens du Message d'Arès. Conséquence, parfois on peut apparaître aux yeux des autres comme une personne bizarre, suspecte, déroutante voire "complètement allumée" et cela, malgré le sens de la mesure que l'on garde en toute occasion, comme il est dit dans la Parole. Cependant, c'est fou et inimaginable alors, tous les préjugés qu'on peut susciter dans la tête de pas mal de "pauvres gens".
Quant à cet antisémitisme sous-jacent ou exprimé ouvertement sous toutes ces formes, que pourrais-je dire de plus sinon que j'en ai la nausée.
Alors, je pense aux paroles explicites de cette chanson:
"Voilà, voilà que ça recommence...
La leçon n'a pas suffi...
Faut dire qu'à la mémoire on a choisi l'oubli...
Partout, partout les discours sont les mêmes...
Moi je croyais que c'était fini...
Mais non, mais non, ce n'était qu'un répit..."
(paroles extraites d'une chanson de Rachid Taha, chanteur algérien que j'apprécie et que j'invite à découvrir avec sa chanson intitulée: "voilà, voilà..." dans son intégralité).
Enfin, en ce mois de janvier 2014 que l'on entame avec tous ces "Meilleurs vœux !", vœux que je partage également avec tous, il n'en demeure pas moins qu'en 2014 "le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde".
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Merci pour ce commentaire juste quoiqu'amusant et merci pour vos vœux, frère David. Je vous adresse mes vœux de belle année spirituelle 2014, à vous, à vos chers parents, à toute votre fraternité de Limoges.


13jan14 151C66
Avec Abraham nous voilà revenu au temps lointain des tribus.
Après l'exode et l'installation des tribus en Terre Promise, longtemps les hébreux durent cohabiter avec les tribus païennes et régulièrement des conflits éclataient et le quotidien n'était pas de tout repos, d'où leur souhait de demander un roi pour gouverner à la place de Dieu (1Samuel 8/1-9).
L'instauration d'un État monarchique, dont les plus illustres rois furent David et Salomon, a dû contrarier le plan de Dieu puisque 3000 ans après on y revient.
Effectivement, où mieux que dans des petites unités a-t-on le plus de chance de s'épanouir dans la paix, l'amour, la liberté ?
À vouloir résoudre leurs problèmes immédiats en choisissant un roi plutôt que les commandements de Dieu et sa seule protection, les Hébreux ont préféré la voie du système (la création d'Adam). Peut-être leur situation leur semblait-elle insupportable pour en arriver là, mais la mise en garde de Dieu contre l'instauration d'un roi implicita qu'il y avait une autre voie plus sûre et plus rapide pour revenir en Éden.
Dieu a tenu compte de la faiblesse immense de son peuple et l'accompagna dans son choix, mais Son Jour a reculé. Il allait reculer encore plus tard, lorsque le christianisme naissant deviendrait christianisme d'église en 314 [Édit de Milan] sous l'empereur romain Constantin.
Combien de souffrance endurée et de temps perdu avec ces détours vers la politique et la religion.
Le petit reste échappera-t-il a cette constante dans l'histoire ? Il va falloir être fort et rusé.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année.
Pascal  L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Nul doute qu'il va falloir au petit reste être "fort et rusé", comme vous dites, pour éviter les tentations d'organisation systémique. Ce sera peut-être un parcours avec des hauts et des bas et c'est pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Merci pour vos bons vœux. Recevez mes vœux fervents en retour.


13jan14 151C67
Tout comme Abraham dut lutter et se faire violence pour se libérer des ses habitudes culturelles et de sa tradition païenne, La Révélation d'Arès nous demande de faire des efforts pour retrouver l'Image et Ressemblance de Dieu et sa Bonté qui sont au fond de nous.
Elle nous appelle à nous libérer des systèmes religieux, politiques etc., et à recréer Éden, retrouver la Terre Promise qui est toute la terre.
Tous les hommes sont appelés, tous sont élus, il n'y a qu'un seul peuple d'élus, car nous sommes tous des créatures divines et notre Créateur n'a pas choisi certains aux dépens des autres, dans ce sens nous sommes tous juifs.
Nous pouvons rester juifs, chrétiens, musulmans ou devenir Pèlerins d'Arès et sortir des religions, mais c'est accomplir La Parole qui compte, devenir des croyants simples et libres comme tous les prophètes nous l'ont enseigné, dont Abraham.
Marie-Anne Le B. d'Ile de France


13jan14 151C68
Voilà une entrée qui interpelle certes.
Nous sommes bien encore un peuple à la nuque raide de râleurs et d'inconstants ; bien des ressemblances avec les juifs des temps anciens demeurent.
Où trouver l'idéal que n'ont pas accompli les religions, qui ont plus divisé que rassemblé ?
La Révélation d'Arès le dit avec force de la Voix du Créateur Lui-Même : [Cet idéal est trouvé] en sortant des religions. La vie spirituelle peut alors s'épanouir mieux et grandir librement si on la choisit naturellement.
Avec cette parole fraîche qui n'a que 40 ans (et pas 40 siècles) ne veut-Il pas rassembler tous ses oisillons sous la même bannière : la reconquête du Bien Accompli et de la Terre Promise à la fois intérieure et universelle ?
C'est la clé pour ouvrir la porte sur un monde qui se changera alors de lui-même peu à peu sans plus besoin de pouvoirs à terme.
C'est neuf...  et vieux comme le monde : Abraham a lutté contre les idoles, ce n'est pas rien.
Et moi je suis invitée en tant que Pèlerin d'Arès à puiser la même confiance en Dieu pour prendre de la distance et remettre en question les pouvoirs des systèmes établis et sûrs d'eux : les idoles modernes.
Sylvie P. d'Ile de France


Réponse :
Vous touchez là, ma sœur Sylvie, à un point très intéressant de notre prospective spirituelle.
D'un côté le peuple à la nuque raide et de l'autre côté le Bien accompli. C'est ça. On peut aussi présenter les choses autrement et toujours comme vous le faites bibliquement: D'un côté la Tour de Babel, d'un autre côté Abraham.
La Tour de Babel est la citadelle de La Révélation d'Arès qui sépare l'humanité de Dieu. À l'intérieur de la citadelle tout va pour le mieux, le système y est bien;organisé, dominant, florissant, et même on continue d'agrandir la citadelle, d'étendre ses murailles, ses redoutes, ses bastions, ses échauguettes. Les hommes, peuple à la nuque raide, de la citadelle eux aussi cherchent Dieu, mais par des moyens matériels, des dogmes, des sacrements, des lois, des princes, des prêtres, des directeurs, des présidents, etc., alors qu'Abraham au dehors n'est rien de tout cela et cherche Dieu par des moyens spirituels et librement, il accomplit le Bien. Il y a pour finir totale opposition entre la vision de l'intérieur de la citadelle et la vision au dehors.
Les habitants et constructeurs continuels de la citadelle dominent le monde, mais beaucoup plus que le monde, l'univers est contenu dans l'âme de chaque descendant d'Abraham. On est sur deux lignes de perspectives divergentes.


13jan14 151C69
Comment faites-vous pour supporter l'humiliation telle qu'on peut devoir la supporter très souvent, devant faire l'abstraction d'une raison raisonnable, d'une action qui se révèle nécessaire, mais non ressentie autour de soi ? Non perçue, ou bien éludée ? Car la chose, au lieu de devenir un bienfait constructif universel vous est confisquée non pas par retenue, ou empêchement , mais par jalousie, peur... et donc souvent sans raison exprimée = pas de cause claire exprimée ou exprimable, rien qu'un ressenti qui vous montre que la chose est légitime pour l'autre à vos dépens, que vous l'ayez choisi ou non, c'est ainsi.
En fait, ces personnes en question, en vous empêchant d'être, vous enferment dans une espèce de prison mentale. Je ne sais si c'est le préjugé, ou la peur, ou le rationalisme qui en est la réelle cause ? Alors, comment devenir plus humble que l'humi­liation à laquelle l'on est soumis ?
Je parle de ceci en tant qu'humiliations subies non seulement par les juifs mais aussi beaucoup d'autres dans de nombreuses circonstances.
Agny du Nord


Réponse :
Comment faire ? Aimer !
L'humain qui aime n'est pas naïf, mais n'attend pas de répondre aux questions que vous vous posez pour trouver la paix au fond de lui. Il connaît l'imperfection du monde et sait qu'il faut l'accepter patiemment comme il est en attendant qu'il change. Mettez la paix en vous. Si vous aimez, cette paix vient facilement.
Vous n'en serez que plus efficace pour l'aider à changer avec patience... patience infinie... Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).


13jan14 151C70 
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit sur freesoulblog, entre autre parce que je ne voyais pas ce qu'avec ma pauvre vie spirituelle je pouvais bien apporter.
Cependant, je vous lis et je réfléchis parfois avec lenteur comme pour votre entrée "Politiser notre refus de la politique" pour laquelle je ne vous ai pas encore donné de réponse.
Mais en lisant votre si belle entrée "nous sommes tous juifs" qui me touche beaucoup et en lisant les commentateurs, je me suis dis, que je devais témoigner.
Alors j'ai écrit cette nuit, jusqu'aux aurores et d'un coup, j'ai senti tant de choses en moi couler cherchant à s'exprimer ! Pardonnez moi la longueur du texte. J'ai relu et je ne sais pas quoi enlever pour faire moins long. Coupez si vous le jugez nécessaire :

Je suis née juive,
d’origine ashkénaze, j’ai reçu une éducation orthodoxe stricte. J’ai grandi et fais mes douze premières années d’école dans une Yeshiva, école normalement réservée aux garçons, mais comme il n’y avait pas d’école juive là où on vivait c’était ainsi. J’ai exclusivement baigné dans la culture juive jusqu’à mes 15 ans. J’ai porté jusqu’à je crois 15 ans des jupes longues et des manches longues, je mangeais strictement kasher, je priais en hébreu, faisais mes brahotes (bénédictions), j’apprenais l’hébreux, réfléchissais avec les quelques élèves de ma classe fille sur Rachi (commentateur juif de la Bible et du Talmud) que nous apprenions à lire, j’étudiais les textes de la Torah…
J’étais très heureuse et j’aimais ma vie qui en dehors de ses aspects rigides restait vivante car nous vivions l’effort de faire techouva, de ne pas mentir, le shabbat était un moment joyeux, de partages et de réflexions sur des thèmes spirituels, de chants.
Puis la vie et ses aléas m’ont fait sortir de mon ghetto pour me faire faire le grand écart en me plongeant brutalement dans le monde extérieur, celui des goyim, les étrangers (c’est ainsi que les juifs appellent ceux qui ne sont pas juifs). Et là ce fut une autre histoire, car c’est moi qui me suis sentie l’étrangère dans un monde que je ne comprenais pas, ni de langue, pourtant française, ni de cœur, ni d’esprit. Ce grand écart qui fut douloureux m’a néanmoins permis d’observer les deux mondes et de prendre du recul.
Je cherchais des réponses à mes questionnements.
Pourquoi Dieu, s’Il existait laissait-Il les injustices se faire ? Entre autres malheurs, je n’oublierais jamais les camps de concentrations que je visitais enfant. Ces petites cellules où l’on ne pouvait pas tenir debout. Ces photos d’hommes, d’enfants, de femmes échevelés. La cellule pour les expériences.
Mais aussi, pourquoi, si Dieu était Unique, y avait-il tant de religions ? Où était la Vérité ? Pourquoi les juifs devaient-ils se garder d’aimer un non juif, de l’épouser ? Pourquoi un homme bon, non juif n’aurait il pas eu le droit d’aller au Olam Aba  (le monde à venir) ?
J’ai cinq frères et sœurs et tous vivent leur judaïsme. Il est vrai que le judaïsme n’a rien de dogmatique et n’a pas d’autorité centrale. C’est pourquoi chacun d’entre mes frères vie son judaïsme à sa manière. Par exemple, ma grande sœur orthodoxe, porte perruque et jupe longue et n’a pas répondu à mon invitation lorsque je me suis mariée avec un goy il y a quelques années. Mais je la comprends, car si la vie ne m’avais pas parachuté en dehors de mon carcan, n’aurais je pas pu être comme elle ?
Tout cela pour dire que bien qu’éduquée de manière strictement orthodoxe, sensible à la dialectique juive et à l’étude de la Torah, aimant la culture juive, émue par son histoire qui touchait aussi la mienne (mon père fuit pour se réfugier en zone libre puis en Suisse) j’ai fait le choix de mon destin.
En 2003, je lis Le Livre puis L’Évangile d’Arès. Bouleversée par ce Message, j’écris à Mikal dont la prompte réponse empreinte d’humilité m’enlève le seul doute que j’avais. Mikal est bien le digne témoin de La Révélation d’Arès qui est sans conteste Parole de Dieu, Adonaï.
Alors, c’est toute affaire cessante que je choisi librement de répondre à l’invitation de mon Roi (Rév d’Arès 21/5-8) qui à travers Son Message révélé en France et Son juste prophète (Rév d’Arès 37/2), Mikal, appelle le frère à reprendre le combat tenant l’arc, la pelle et la faux (Rév d’Arès xx/10) pour reconstruire Éden. Ce message a répondu à toutes mes questions et m’a profondément libéré.

Mes frères, Tobie, Nadège, Georges,
Je fais partie "des juifs qui sont parmi les Pèlerins d’Arès qui ont complètement tourné le dos à la synagogue et à la Torah' (réponse de frère Michel 151C19). Par là je ne veux pas dire que j’abhorre ou fuit la Torah et la synagogue car, par respect et amour, je partage toujours certaines traditions avec ma famille. Par là je veux dire que j’ai tourné le dos au système religieux juif qui comme tous les systèmes religieux se sont figés, oubliant la Vie et pire, L’empêchant de renaître (Rév d’Arès xix/26).
Je veux que l’humanité retrouve la Vie, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3) que le Tout Autre, nous a donné une fois. Je veux coucher près du chevreau et du léopard et m’amuser sur le nid du cobra (Isaïe 11/6-9), je veux cesser de faire le mal et apprendre à faire le bien et à rechercher la Justice (Isaïe 1/10-20). Je ne veux plus contribuer au mal (Rév d’Arès 8/3, 12/3) et le voir se répandre sur toute la terre semant malheurs, maladie et mort.
Je veux retrouver Éden, ce Jardin de délices que le Père a donné, non pas au Juif, mais à l’homme qu’Il a Crée à Son Image et à Sa Ressemblance (Genèse 1/27) qu’Il nomme Adam, "de la terre".

Je me sens aujourd’hui plus juive que je ne l’étais avant de rejoindre librement ce petit-reste (Rév d’Arès 26/1) d’hommes qu’on à surnommé Pèlerins d’Arès et qui se changent librement en Bon œuvrant à chercher d’autres hommes qui se changent librement en Bon pour un Jour retrouver le bonheur et l’éternité pour l’humanité.
Je suis juive parce que, à travers mes difficultés de pénitence et mon parcours parfois chaotique, je me sens faire partie de ce peuple frustre, pas juste, au cœur pas droit et à la nuque raide  (Deutéronome 9/4-6) qu’Elyone libéra d’Égypte pour qu’ils puissent à leur tour commencer à libérer le monde par leur retour à la bonté et à la justice du Père.
Enfin je me sens juive parce qu’en acceptant de rejoindre l’assemblée de mon Roi et  d’accomplir Sa Parole à travers La Révélation d’Arès,  j’ai rejoint un peuple fait d’hommes et de femmes de toutes sortes qui tout comme moi poursuivent l’Exode spirituel dans leur cœur et dans le monde, Exode que mes frères juifs ont commencé, mais qui se solda par un échec, n’étant pas devenu la Lumière de Dieu pour le monde et que les Nations auraient pu suivre (Yéshaye qui est Isaïe 42/, Yeshoua qui est Jésus, dans Mathieu 5/14-16).
Les Pèlerins d’Arès sont tous juifs, nous sommes tous juifs, parce que nous prions pour accomplir la Parole que nous mettons en nous, dans notre cœur, nos actions, notre esprit (tel que le dit la prière Shéma Israel), afin que vos jours et ceux de vos fils, sur la terre que le Seigneur a juré à vos pères de leur donner, durent aussi longtemps que le ciel sera au-dessus de la terre. (Deutéronome 11/18-21). Promesse du Père du retour en Éden et à l’éternité pour la peine d’une pénitence qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier (Rév d’Arès 28/25).
Les Pèlerins d’Arès sont tous juifs, nous sommes tous juifs, parce que nous acceptons l’Alliance intemporelle qu’Elyone renouvelle encore (après Avraham, Yitzrak et Yaakov [Abraham, Isaac et Jacob] qui n’étaient pas juifs), à travers la bouche de Moché [Moïse] son témoin :
Vous vous tenez tous debout aujourd’hui devant le Seigneur votre Dieu… tu es là pour passer dans l’alliance du Seigneur ton Dieu… afin de te constituer aujourd’hui comme son peuple et d’être lui-même ton Dieu comme Il te l’a promis et comme Il l’a juré à tes pères Abraham, Isaac et Jacob. Cette alliance… Je ne la conclu pas seulement avec vous, mais avec celui qui se tient là avec nous aujourd’hui devant le Seigneur notre Dieu aussi bien qu’avec celui qui n’est pas là avec nous aujourd’hui (Deutéronome 9-14).

Nous n’étions pas là-bas mais nous sommes là aujourd’hui et c’est à nous de voir si nous nous redressons pour accepter l’alliance du Très-Haut, La garder et devenir Sa Part Personnelle (Exode 19/5). Car, le peuple élu c’est celui et celle qui répond à l’appel du Créateur et qui accomplit Sa Parole pour retrouver et reconstruire le Jardin, la Terre, qui nous a été donné une fois (Rév d’Arès 24/3) par le Père trop aimant (Rév d’Arès 12/7) pour que nous vivions heureux en perpétuant Son Œuvre. Car Dieu voyant Son Œuvre belle et bonne (Genèse 1/31) l’offrit à Ses enfants pour qu’ils la continuent, la soumettent dans le sens du Bien et du Beau, de la Vie (Genèse 1/24-25). Mais qu’en ont-ils faits ? Où en sommes nous aujourd’hui ? Et quel peuple peut se vanter d’avoir réinstallé le Bon et le Beau sur terre ?
Aucun.
Aujourd’hui, à nouveau, l’Appel résonne à travers La Révélation d’Arès et son témoin, Mikal. qui n'est devenu plus rien pour lui même (Rév d’Arès 40/6) et qui est venu rassembler ce petit-reste d’hommes et de femmes qui, librement, sans chef et sans lois, ont décidé de revêtir le manteau neuf (Rév d’Arès 16/10) du pénitent (Rév d’Arès 30/11) et d’aller sur la route (Rév d’Arès xxviii/27) chercher et parler aux frères (Rév d’Arès i/15).
Libre nous sommes de L’entendre et de prendre le Bras que le Père nous tend (Rév d’Arès xxx/6) au bout du nôtre.  Mais cette liberté c’est celle du choix de la Vie ou de la mort pour toute l’humanité :
Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur, moi qui te commande aujourd’hui d’aimer le Seigneur ton Dieu, de suivre ses chemins… Alors tu vivras… Mais si ton cœur se détourne, si tu n’écoutes pas… vous disparaîtrez totalement, vous ne prolongerez pas vos jours sur la terre où tu vas entrer pour en prendre possession (Deutéronome 30-15)

Choisissons la Vie !

Bien aimé nabi, frère Michel, je vous souhaite à vous ainsi qu’à sœur Christiane une belle et bonne année remplie de Force, de joie et de bonheur.
Et pour nous, ici, mon vœu le plus cher que je partage avec mon époux, est que des frères engagés viennent nous rejoindre pour nous aider à remonter une mission digne du Père. Que mon appel soit entendu !
Yaël d’Alsace


Réponse :
J'avais quelques larmes d'émotion, quand je finis de lire ce très beau commentaire, ma sœur Yaël.
Vous n'êtes pas la seule sœur d'origine juive parmi nous, mais vous en êtes une qui est passée par l'éducation la plus judaïsante qui fût. Or, je pense que c'est à cette éducation, certes stricte d'un côté, mais sûrement très riche spirituellement d'un autre côté, que vous devez la flamme qui a rallumé en vous le faible lumignon de l'intelligence, dont parle La Révélation d'Arès (32/5).
Depuis le moment ou le Juif Jésus descendit dans ma maison à Arès pour me donner le premier Message de Dieu au monde moderne, je compris que c'était là, aux sources de la grande Lumière qui avait illuminé et ennobli à jamais Abraham que nous, tous les disciples de la Parole d'Arès, retrouverions la Force de changer nos vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7). D'ailleurs, avant même de savoir ce que Jésus allait me dire, n'avais-je pas d'abord pensé que l'Envoyé Céleste devant moi pouvait être Abraham ?
Et puis ensuite, même si les stigmates dans les bras et sur la jambe étaient ceux de Jésus, quelle réelle différence y eut-il vraiment entre lui et Abraham ? N'auraient-ils pas pu être l'un comme l'autre le Messager d'Arès, puisqu'ils n'apportaient pas leur message personnel, mais Celui, Sublime, du Créateur ?
Je souhaite que votre très beau commentaire soit lu par le plus grand nombre afin de contribuer à leur nécessaire et incessante déculturation. Vous êtes sortie de la synagogue, mais certains d'entre nous ne sont peut-être pas encore complètement sortis de leurs églises, de leurs mosquées ou de leurs synagogues. En vous lisant, ils vont avoir envie de vous rejoindre loin de toute la culture sur les sentiers de liberté spirituelle vers les Hauteurs Saintes.
Alleluia !


16jan14 151C71
Votre non-politique touchera-t-elle les femmes notamment ?
Voici ! Avec ma femme, lorsque nous avions peu de revenus, nous avions décidé de ne pas garder notre enfant qu'elle portait et avons donc opté pour l'avortement.
Nous acceptez-vous comme Pèlerins d'Arès ?
L'avortement est-il un crime à vos yeux ?
Ce sujet fait partie intégrante de la vie (privée et sexuelle) des gens, particulièrement des femmes. Nous n'en n'avons jamais parlé à l'assemblée qui, par certains côtés, est très religieuse encore et avec des mentalités fermées pour certains et certaines.
La non-politique concerne aussi ce sujet. Et ce sujet étant d'actualité — L'avortement devient interdit en Espagne, le Pape l'a en horreur, etc. —, il est important que vous vous positionnez sur ce sujet.
Christophe M.-J.


Réponse :
Vous êtes hors sujet ici, mais votre commentaire montre à quel point vous vous ignorez tout de moi et des Pèlerins d'Arès. Alors, je le publie, parce que je ne veux pas vous laisser dans cette ignorance.
Vous parlez d'assemblée, mais de quelle assemblée ? Pas la nôtre.
Ce ne peut pas être la nôtre car il y a longtemps que je me suis, comme vous dites, "positionné sur le sujet de l'avortement" tant par la voix que par l'écriture. L'avortement a été l'objet de débats pendant des années au Pèlerinage d'Arès. L'assemblée connaît donc très bien ma position sur ce sujet.
Ma position est simple: L'homme est l'homme qui respire. Le souffle, qui rejoint le Souffle dans la foi, définit fondamentalement l'humain. De ce fait, le fœtus est une promesse d'humain, mais n'est pas un humain aussi longtemps qu'il ne respire pas et donc aussi longtemps qu'il ne sort pas du ventre de la mère et que le cordon ombilical n'est pas coupé.
Le fœtus n'est qu'un développement entre le spermatozoïde et le nouveau-né. Ce qu'en fait la femme dans laquelle se fait ce développement est son affaire, car elle est libre (Rév d'Arès 10/10), tout comme n'importe laquelle de ses fonctions organique est son affaire.
Il va sans dire qu'aucune femme n'avorte de gaieté de cœur, car la maternité est un appel irrésistible de sa nature. De ce fait, l'avortement est toujours un objet de tristesse, voire d'angoisse et de tragédie, chez la femme née pour être mère, mais il n'est pas un assassinat. On est là dans un autre registre.
Ceci dit ? Est-ce que je vous "accepte comme Pèlerin d'Arès" ? Mais un Pèlerin d'Arès n'est pas définit par son péché ou son absence de péché, puisque de toute façon nul homme ne peut vivre et ne pas pécher; il n'est pas défini par des formes de comportement, d'alimentation, de socialisation, ni par d'autres formes de vie sinon, seules, celles de la pénitence et de la moisson de pénitents.
La pénitence c'est l'effort lent, graduel, plein de difficultés, de hauts et bas, de se délivrer du mal pour acquérir le bien afin d'atteindre au Bien, c.-à-d. l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et le fait d'être libre de tous préjugés. Aucune niveau n'est imposé ; seul le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/8). De ce fait, les pèlerins d'Arès sont fort nombreux.
Je ne connais pour ma part, dans les limites de mes possibilités humaines, que le petit reste de Pèlerins d'Arès composé de ceux rassemblés autour de moi (24/1), qui ne sont pas meilleurs que ceux qui sont loin de moi, mais qui se sont fixé la vocation, l'impératif de conscience de suivre au plus près mon enseignement et ma mission.
Il n'existe aucun fichier, aucun registre, aucune liste des pèlerins d'Arès ou des Pèlerins d'Arès. C'est une assemblée de croyants libres, où l'on ne distingue pas les femmes des hommes. De ce fait, je ne comprends ce que vous voulez dire par: "Votre non-politique touchera-t-elle les femmes notamment ?" Hommes et femmes ont des fonctions différentes dans la vie — il va sans dire que l'homme est père et que la femme est mère —, mais ce sont des humains totalement égaux. Le distinguo effectué par les juifs ou les musulmans n'existe nullement chez nous.


16jan14 151C72
L'Observatoire d'Arès ne vous a pas retiré de sa liste pour vous virer.
Vous êtes de très mauvaise foi et ne vous remettez pas en question.
Étant trop borné et voulant toujours raison, cela expllique toutes vos erreurs d'incompréhension, d'appréciation des gens, vos méconnaissances du genre humain, et votre mépris d'une certaines catégories de gens.
Vous avez raté beaucoup de choses en 40 ans à cause de votre caractère et votre orgueil. Et j'espère que vous n'agirez pas en roi qui fera (ou fait) croire que toutes idées spirituelles ne viennent que de vous les Pèlerins d'Arès, alors que beaucoup de gens réfléchissent, s'instruisent, agissent, de façon très belle envers les hommes tout en se changeant.
Sans oublier que vous mettez de côté sciemment pas mal de ce que dit Dieu notamment qu'Il souffle dans la poitrine des gens (même les athées) qu'ils leur montre le délire des puissants, qu'il met la honte sur la place publique de ceux qui agissent contrairement à la Parole (cf DSK que vous avez plaint, mais vous êtes malin vous avez retiré toute votre petitesse qui était prouvable).
Vous essayez de donner le change dans vos dernières entrées, mais les gens ne sont pas dupes.
Vous avez trop sali, dénigré, rabaissé, calomnié même, et fait poursuivre sur le web ceux qui vous critiquaient.
Vous êtes qu'un intellectuel qui ne sait que commander, et qui n'a aucune création en lui.
La preuve, vous avez fait votre entrée 150 en lançant un sujet (la non-politique) et pour avoir des idées vous avez fait une entrée, ainsi 300 personnes vous répondraient et vous pourrez ainsi faire un mailting polt [sans doute melting pot] et bêatement tous diront, émerveillés de votre idée propre que vous tirerez de cela, volée aux idées des autres: "Dieu parle par sa bouche, c'est le bon prophète".
Vous êtes malin mais pas fûté. Les gens veulent aujourd'hui savoir, comprendre, et surtout ont le devoir de ne plus obéir comme des ânes. Vous avez entretenu l'âne en ces gens, idest [?] la bêtise soumise, sournoise, mesquine et petite.
Ce qui explique leur inertie et par là même la vôtre. Vous voulez relancer le mouvement, mais vous ne le pourrez pas tant que vous ne saurez pas apprécier vos propres erreurs et surtout lorsque vous arrêterez d'interpréter la Parole à l'envers.
Vous essayez de relancer la machine, mais vous avez mis trop de temps, maintenant l'église vous rattrape et se coiffe de La Révélation d'Arès. Dieu mettait en garde contre cela ainsi que des gens parmi vous, mais cela [sans doute ceux-là] vous les avez fait taire jusqu'à les faire renvoyer, par ceux-là même qui vous lèchent les bottes pour être bien vus par tous et donner le (mauvais) exemple.
J'arrête là. Il y aurait tant à dire. Voilà ce qu'à dit L'Observatoire qui n'est pas du tout votre petite jérémiade, pour toujours, comme d'hab [d'habitude ?], vous victimisez. Salut !
John Steppes


Réponse :
Je reçois souvent des reproches, bien sûr, presque quotidiennement. Certains sont grossiers et injurieux, d'autres menaçants, d'autres moqueurs, mais celui-ci est poli et je le publie pour donner aux lecteurs de ce blog une idée de la teneur de certaines contestations.
Je m'appelle Michel Potay et je le dis ; je ne me cache pas derrière un nom d'emprunt.
John Steppes par contre me paraît être un pseudonyme, ou un cryptonyme. C'est dommage, parce que cela enlève toute possibilité de débat. En signant d'un nom d'emprunt vous entendez parler et ne recevoir de réponse que celle qu'on adresse à un fantôme. Or, personne de raisonnable ne répond au vide.
J'y réponds, donc je ne suis pas raisonnable.
Vous vous sentez hors de portée. Vous êtes lâche. Pourquoi ?
La reproche est votre droit. Je n'ai jamais pensé que nous irions jusqu'au Jour de Dieu sans débat. Je ne trouve pas bon que l'homme de Dieu ne rencontre pas de contestation, parce qu'il n'est qu'un homme, par là faillible ou, à tout le moins, comme tout homme responsable, fréquemment confronté à plusieurs choix. C'est notamment le cas avec mon entrée "politiser notre refus de la politique?", qui est une consultation à laquelle un certain nombre de mes frères et sœurs ont répondu — merci à eux — et sur les opinions desquels je réfléchis actuellement.
Donnez-moi votre véritable identité et je vous répondrai.
Je "victimise", cela m'arrive, c'est vrai, si je suis victime. Je ne "victimise" pas si je ne suis pas victime. Il n'y a rien dans votre commentaire qui me "victimise".


16jan14 151C73
Frère Michel, bonsoir, je vous espère en bonne santé ainsi que Sœur Christiane. Je ne sais pas si vous publierez ce message. Je voudrai vous dire que depuis que vous avez ouvert votre blog en 2008, pour la première fois, j’ai eu une grande émotion et pleuré à la lecture du témoignage d’une si grande profondeur spirituelle, de la très belle âme de notre sœur Yaël d’Alsace (151C70), je ressentais dans ma chair son histoire. Témoignage qui confirme ce que nous dit à tous le Père de l’Univers :
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la
braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'œil ferme l'œil.(Rév d'Arès xxvii/12-14)

Le Père à bien raison de demander aux hommes de rétablir les femmes dans leurs mérites (Rév Arès 9/5, 33/14). En voici un très bel exemple.
Merci ma sœur Yaël pour ce témoignage, fille d’Abraham dans le sens fort du terme et bel exemple de pénitence.
Didier.Br. d'Ile de France.


Réponse :
Je n'ai pas ouvert mon blog en 2008, mais en 2006, il y a huit ans..
Voilà un beau commentaire, qui fera plaisir à notre sœur Yaël.


16jan14 151C74 
Non seulement, nous sommes tous juifs, mais nous sommes (presque) tous croyants !
C’est en tout cas ce que l’on découvre en page 66 du dernier Science & Vie hors-série : "Dieu et la science ».

image Science et Vie 1

Plus de 6 milliards… sur 7 milliards de terriens, cela fait donc un peu plus de 85 %. On se doute bien que ces 6 milliards ne sont pas composés uniquement de fervents priants, missionnaires, vertueux, etc.
Il faudrait en savoir plus sur la méthode de calculs adoptées – certainement très scientifique –, mais le chiffre intéressera le missionnaire qui pourra s’appuyer dessus pour souligner par exemple que la foi pour la foi ne change pas le monde.
Ce sont les actes qui changent le monde, et c’est exactement ce à quoi appelle La Révélation d’Arès : action sur soi par la pénitence (Rév d’Arès 30/10-11) et actions sur le monde par la moisson (Rév d’Arès 6/2) des pénitents, mais aussi par l’insurgeance (Rév d’Arès xLv/10/19) qui est opposition pragmatiques à tout ce qui fait obstacle à l’expérimentation libre du changement.
 
Quelques pages plus loin dans le même numéro de Sciences et Vie, des chiffres concernant la France. Ils sont moins « bons » et confirment une tendance générale à la perte de foi dans l’hexagone. S'agit-il d'un athéisme brut au profit du "dieu matérialité"? d’un rejet de la religion par des hommes scandalisés (Rév d’Arès 28/3) et d'une déculturation salutaire ?
Dans la première hypothèse, en tant que croyants, cette tendance que l’on connait déjà ne peut nous réjouir. Dans la seconde hypothèse, ce pourrait être le passage pour repartir sur des bases spirituelles neuves. Le peuple français s'éloignant de la religion comme Abraham s'éloigna du paganisme.
Mais approchons encore un peu de cette infographie. Et là, plus surprenant encore, qu’allons-nous découvrir ?
Et bien que parmi ces 85% de croyants figurent en toutes lettres… les Pèlerins d’Arès !
Ici, pour être précis :

image Science et Vie 2

1.  Nous ne sommes pas religieux, pas sûrs d’ailleurs que les Raëliens le soient beaucoup plus. "Mouvements spirituels", voire "Mouvements de foi" aurait pu convenir. Ou tout simplement "Nouveaux mouvements".

2.  Nous n’avons absolument aucun point communs avec les raëlliens.

En attendant, il semble que c’est la première fois qu’un media – scientifique de surcroît – inscrit les Pèlerins d’Arès dans le paysage religieux général.
Moyennant quelques corrections, on pourrait se servir de cette infographie pour notre mission !
Peut-être faut-il envisager la rédaction d’un erratum et/ou envoyer un courrier au journal, ou même contacter le journaliste responsable de cette infographie pour lui expliquer que nous ne sommes pas religieux bien que nous nous sentions juifs avec les juifs, chrétien avec les chrétiens ou musulman avec des musulmans, bouddhistes avec les bouddhistes et même athées avec les athées parce que notre spiritualité s’inscrit moins dans les terme de foi que dans l’action. Et c’est bien pourquoi les Pèlerins d’Arès retrouvent dans l’actif Abraham les racines de la vraie foi : une foi dynamique et créatrice, qui a été largement évoquée dans les commentaires précédents.
Jeff P. d'Ile de France et Florian L. d'Aquitaine


Réponse :
L'apparition des Pèlerins d'Arès n'est pas seulement une nouvelle information, c'est une information qui tôt ou tard devait apparaître dans les études et diagrammes scientifiques, parce que nous existons sociologiquement.
C'est le résultat d'une constance, qui n'a jamais fléchi, de la mission depuis 40 ans. Ceux qui voudraient le taire ne peuvent pas indéfiniment taire que La Révélation d'Arès circule à quelque 350.000 exemplaires. L'effort de l'auto-édition et de l'auto-diffusion a été soutenu depuis 40 ans, en dépit d'un refus systématique des éditeurs professionnels en France. Cet effort est toujours soutenu. Ainsi je me prépare à participer dimanche à l'assemblée générales des frères et sœurs diffuseurs en librairie dimanche 19 janvier à Paris sous la direction de notre frère Dominique, président d'ADIRA.
Des critiques comme John Steppes (150C72) et tant d'autres sont des ignorants qui parlent sans rien savoir.
Merci pour cette très bonne nouvelle, frère Jeff et frère Florian.
Concernant les Raëliens, je ne vois pas où "Science et Vie" dit que nous aurions des "points communs" avec eux. Nous sommes simplement en début de liste.
Il ne me paraît pas nécessaire de signaler au magazine qu'il n'y a aucune parenté entre Pèlerins d'Arès et Raëliens.
Nous ne constituons certes pas une religion, mais je crois qu'il ne faut pas trop finasser dans ce genre d'étude sociologique qui, je le pense, ne fait pas de distinguo entre religion et vie spirituelle. Pour les sociologues il y a croyance ou incroyance.
Par exemple, les Quakers, dont le mouvement a démarré en 1648, il y a 366 ans, sont toujours assimilés aux religions, alors qu'ils ne sont pas une religions. La Société des Amis (les Quakers) se distingue des autres groupes issus du christianisme par l'absence de credo, de dogmes et de structure hiérarchique, exactement comme nous Pèlerins d'Arès. Pour les quakers, la croyance religieuse appartient à la sphère personnelle comme chez nous. Le concept de "lumière intérieure" (inner light) est cependant partagé par tous les quakers, alors que chez nous c'est le concept de pénitence et de moisson de pénitents qui est partagé. De nombreux quakers reconnaissent le christianisme mais ne ressentent pas leur foi comme entrant dans les catégories chrétiennes traditionnelles. Nous non plus, mais allez expliquer ça aux sociologues !
On trouve aujourd'hui chez les Quakers des pratiques très diverses, y compris un large courant évangélique comme chez nous où il y a un petit reste particulièrement attaché à la pénitence et à la moisson à côté d'autres, le reste, qui relativent ces deux points de foi et d'action apostolique.


18jan14 151C75
Le 1er janvier vous avez adressé vos vœux à "Juifs pour Jésus" [151C23].
Nous sommes ce matin le 18 janvier. Vous ont-ils répondu ?
Sûrement que oui. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne vous adressent leurs vœux réciproquement.
Jean-Davy H. d'Ile de France


Réponse :
Non, ils ne m'ont pas répondu. Il y a encore tout le mois de janvier pour remercier des vœux et adresser les siens en réponse, mais l'association "Juif pour Jésus" ne l'a pas encore fait.
Comme je crois l'avoir dit, ils n'avaient pas répondu à mes lettres dans les années 80 et 90.
Ces frères juifs voient dans Jésus le messie, ce que nous Pèlerins d'Arès ne voyons pas. Pour nous Jésus est le messager du Père, un prophète, alors que les "Juifs pour Jésus" voient en celui-ci beaucoup plus qu'un messager. De plus, les "Juifs pour Jésus" ont, je crois, des liens d'amitié avec l'Église Catholique, laquelle ne nous tient pas en odeur de sainteté.  Il est possible que pour ces deux raisons les "Juifs pour Jésus" ne nous considèrent pas comme des frères de foi auxquels ils pourraient adresser leurs vœux spirituels.
Mais attendons jusqu'au 31 janvier !


18jan14 151C76
Je ne puis résister au propos de l’anonyme John Steppes (16jan14 151C72) qui écrit : "Vous êtes malin mais pas futé. Les gens veulent aujourd'hui savoir, comprendre, et surtout ont le devoir de ne plus obéir comme des ânes."
Voyez-vous, John, si nous n’étions pas des ânes, moi le premier, Jésus, il y a 40 ans hier 15 janvier 2014 et Dieu en 1977 ne se seraient pas manifestés à Arès et envoyé le prophète Mikal (Frère Michel) aux troupeaux d’ânes que sont devenus ses enfants de la terre et  Il n’aurait pas envoyé bien avant: Noé, Abraham, Moïse, Elie, Esaïe, Jésus, Mouhamad pour nous dire avec humour [?] que nous ne sommes pas des ânes, mais [que nous sommes] créés à l'images et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Créateur.
Je mets à l’honneur notre sœur Rosie d’Australie qui a mis en image ce passage tellement vrai de la Parole d'Arès :
Mais la mémoire des hommes est sous le péché
comme sous la sécheresse une vallée fertile,
tout y dépérit, l'eau vive s'évapore,
l'esprit de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé,
il boit la fange dans le creux des mares,
il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant.
Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive.
Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez
Ma Parole ? (Rév d'Arès 30/2-3).
 
La deuxième image  est une création récente dont la citation est du Frère Michel-Mikal : "L’imperfection est l’inévitable de chacun de nous."
Frère Didier.Br d'Ile de France.


Réponse :
Je n'ai pas pu récupérer les images, je ne sais pas pourquoi.


18jan14 151C77
Merci de reprendre ici, frère Michel, un thème que j'avais retenu de votre enseignement à Paris il y a vingt ans.
Oui, moi, François, je suis juif.
Bergson distinguait la religion statique et la religion dynamique.
Je suis juif au sens dynamique, parce qu'être juif, c'est être un peuple très particulier, dont culturellemnt je suis issu, mais appelé par les prophètes à se déculturer pour devenir universel.
Après vous, mon second maître spirituel moderne est Zamenhof, ce juif qui, avant sa mort, définissait ainsi son idéal: "L'effort pour devenir homme, et pour adopter un genre de vie qui, progressivement, puisse conduire de façon non théorique mais pratique à l'unité du genre humain."
Le message arésien me semble bien se situer sur ce chemin historique qui va de la foi juive à l'Éden universel: Le nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
C'est un message adressé à des juifs (au sens large) et donc marqué par quelques spécificités spirituelles qu'on ne trouve pas, par exemple, en Chine:
1) les juifs sont monothéistes,
2) leur dieu est de sexe masculin,
3) c'est un Dieu sensible aux cinq sens et pas seulement au cœur,
4) c'est un Dieu qui invite à conquérir pour proclamer son nom.
Ces quatre dimensions fortes du judaïsme, La Révélation d'Arès me semble en même temps en hériter et dans une certaine mesure les dépasser pour préparer le peuple universel.

Je reprends :
1) le monothéisme est conservé... mais le Christ et Dieu sont fondus comme dans un miroir éblouissant (Rév d'Arès 2/13-14).
2) Dieu est toujours nommé Père (12/4, etc.), mais les allusions à la Mère, que le lecteur peut comprendre comme se référant à Marie, votre enseignement nous a progressivement amenés à y voir le côté maternel de Dieu.
3) Dieu parle à Moïse par la flamme du buisson ardent [Exode 3/2] et par sa voix, entendue également par Muhammad et par vous même. À la différence du mystique à qui Dieu parle au cœur, au prophète Dieu parle par les sens, mais ce lien-là à l'homme,  Arès le complète en rappelant la possibilité d'une parole intérieure, (comme celle des mystiques) dans les poitrines (Rév d'Arès 4/11 et 28/6). Cette pluralité des formes dans la Parole de Dieu se proclame déjà dans le Coran XLII/51:
Il n'a pas été donné à un mortel que Dieu lui parle, sinon par inspiration ou à travers en voile,
ou encore en lui envoyant un messager à qui est révélé, avec sa permission, ce qu'Il veut.

4) Se voyant l'unique témoin de l'unique Dieu, le peuple choisi se voit en conquérant. Spiritualité et conquête sont liés, notion étrangère, je crois, aux spiritualités non issues du judaïsme. Et cela dégénère. Chez les juifs, la conquête de la Terre promise autorise toutes les atrocités... Et en 2014 ?.
Avec Jésus, la conquête est humanisée: on devient pêcheurs d'hommes [Matthieu 4/19] comme on devient moissonneurs (Rév d'Arès). De ce point de vue, l'islam conquérant est spirituellement antérieur au christianisme, d'où l'ordre des prophètes dans la veillée 2.
Mais nous, moissonneurs d'Arès, faut-il nous présenter comme "conquérants" ? Ce mot que j'entends, y compris chez vous frère Michel, me paraît renvoyer à un passé révolu: dans La Révélation d'Arès, on ne le trouve jamais, et les deux fois où le mot conquêtes est utilisé, c'est de façon négative, pour parler des conquêtes des princes.
Je vois là chez nous, dans ce vocabulaire "conquérant" un reste de culture juive que nous sommes je crois appelés à dépasser, et qui me laisse une impression d'archaïsme religieux.
C'est  à mes yeux un des indices que nous sommes encore culturellement trop juifs au sens étroit, et par là-même trop "religieux", n'ayant pas encore tout à fait assimilé le renouvellement d'Arès vers une foi non religieuse, d'où ma différence d'appréciation avec vous sur l'affirmation: "Nous ne sommes pas une religion" (voir notre échange en 151C46) qui retrouve un écho en 151C72, où votre exemple des quakers  montre que l'étiquette religieuse qu'on peut nous donner n'a finalement guère d'importance.
Juifs, nous sommes à Arès appelés patiemment, je crois, à une déculturation du judaïsme historique et religieux.
En me relisant, je déplore le côté systématique et professoral de ma pensée : Se déculturer prend du temps.
Et un grand merci pour le temps, la patience et l'énergie que vous consacrez à ce blog, comme à toute  votre mission, devenue nôtre.
François D d'Ile de France


Réponse :
Je ne trouve pas à votre commentaire un "côté systématique et professoral". Il est simplement logique. Il témoigne d'un croyant en recherche comme l'est tout Pèlerin d'Arès, car, comme je le dis depuis longtemps, "la foi est évolutive ; chaque matin en me levant je me dis: Ta foi a-t-elle évolué depuis hier ?"
Notre Moisson est une sorte de "conquête", conquête de nous-mêmes par nous-mêmes dans la pénitence, conquête du monde par la Moisson, et c'est pourquoi j'utilisais beaucoup de terme d'Exode spirituel dans les premières années de l'ère arésienne.


18jan14 151C78 
Le judaïsme ne remonte pas tout à fait à Abraham dont la pratique religieuse était très réduite, mais elle remonte à son petit-fils Jacob qui a institué la torah et les rabbins, même si c'était encore un peu mêlé de magie..
Nous sommes donc quelque part des Israëlites du nom d'Israël qui est le second Nom de Jacob.
Israëlites ou juifs, c'est la même chose.
Néhémie a donné au judaïsme son statut moderne. Il a été envoyé en Judée pour cela par l'empereur de Perse.
Je ne suis pas sûr du tout que cette idée que les Pèlerins d'Arès sont juifs fasse plaisir aux rabbins et à leurs fidèles dans les synagogues. Ils nous méprisent complètement.
Mais après tout la religion juive est libre, n'ayant ni autorité centrale ni dogmatique, et nous pouvons très bien appeler nos locaux de mission des synagogues. C'est d'ailleurs ce que Dieu préconise en nous demandant de faire alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues.
Je vous adresse tous les vœux spirituels pour l'an 2014.
Simon G. de Rhône-Alpes


Réponse :
Mon frère Simon, vous nagez en pleine confusion.
Le judaïsme ne remonte pas à Jacob, mais à Esdras (Ezra en hébreu). C'est Esdras qui fonda le judaïsme sur les bases de la Torah strictement observée, tel que nous le connaissons encore aujourd'hui, le judaïsme pratiqué dans les synagogue sous la direction spirituelle des rabbins.
Le judaïsme ne remonte donc pas au-delà de 428 avant Jésus-Christ quand Esdras (Ezra) arriva à Jérusalem, porteur de la Torah, cette Loi qui avait été écrite non au temps de l'Exode, mais beaucoup plus tard. Esdras était accompagné d'un groupe important de nouveaux immigrants venus de Babylone.
Quant à Néhémie il a précédé Esdras à Jérusalem (on ignore s'ils se sont connus ou même seulement rencontrés). Il n'a fait que restaurer politiquement l'état de Juda (la Judée) ; Néhémie n'était pas un réformateur religieux.
Le judaïsme moderne des synagogues et des rabbins ne remonte donc absolument pas à Jacob qui vécut 1.500 ans avant Esdras ! Sous Jacob le judaïsme antique, celui auquel nous nous rattachons, était aussi simple que celui de son grand-père Abraham.
Nous n'avons pas à appeler nos locaux synagogues, parce que les synagogues n'existaient pas au temps de Jacob. Elles n'apparurent qu'après la grande réforme religieuse faite par Esdras (Ezra) fondateur du judaïsme tel que nous le connaissons aujourd'hui.


20jan14 151C79
L'information à propos des Quakers [réponse 151C74] est intéressante dans le sens qu'elle donne un espace supplémentaire pour l'espoir dans le genre humain, un genre capable de vivre sans dogme (profane ou sacré) et sans hiérarchie, même si beaucoup en doute.
Cet espace est donné par des bons sarments qui se sont étendus au-dessus des steppes, où l'on ne prononce pas Mon Nom (Rév d.Arès 31/1) et aussi par les frères et sœurs Pélerins d'Arès honnêtes dans leur démarche spirituelle. D'ailleurs, je suis personnellement heureux de ressentir l'évolution de notre frère Didier B. (un espoir de plus) et de notre sœur Yaël. À son propos, je me demande si son appel sera entendu (ce que j'espère de tout mon cœur car l'Alsace est une plateforme importante, comme vous n'avez cessé de le répéter).
Du peu que j'en sache (ayant été à Strasbourg moi-même), il ne s'agit pas d'avoir des cris du cœur, comme sous une réanimation cardiaque, mais je pense qu'il faut trouver le flux et le reflux, comme la marée, entre le parler et l'écoute avec les autres.
Souvent le souci se trouve simplement là: Un souci qui permet les affinités d'action ou la stérilité d'action.
Pour en revenir à la Société des Amis (la dénomination d'Ami me parle), ne choisissent-ils pas un style de vie proche de la terre nourricière ? Ne recherchent-ils pas justement l'équilibre entre la source de ce qui leur procure le pain  — L'homme ne se nourrira pas que de pain (mais de pain tout de même) — et la Source de ce qui leur procure la vie spirituelle — La Parole de Dieu (intérieure ou extérieure) ? Ne changent-ils pas de vie quand l'occasion de la foi se présente et n'en deviennent-ils pas plus fort ?  
J'ai une question : Si Abraham n'est pas la clé de voûte de l'existence de la Kaaba, alors qu'elle est la source de l'existence de ce lieu où se trouve tout de même la Pierre Noire (Rév d'Arès iii/4 + annotations) et où furent abattues les idoles de bois (Rév d'Arès 23/8) ?
Frédéric d'Aquitaine 


Réponse :
La Kaaba était un sanctuaire païen dont Muhammad fit un monument votif à Allah, car tout sur cette terre, à commencer par l'homme est appelé à revenir à son Créateur après être passé par l'erreur.


20jan14 151C80 
Dans la prière personnelle que vous pratiquez depuis 1974, il y a cette prière d'Abraham que vous dites juste avant de prononcer Père de l'Univers:
J'élève ma main vers l'Éternel, le Dieu très haut, Créateur du Ciel et de la terre (Genèse 14/22)
Celui même qui dit : Trois fois le jour, une fois la nuit, le pécheur priera comme Je le prescris ( Révélation d'Arès 12/3),
effaçant ainsi les 4000 ans qui se sont écoulés entre ces deux Paroles.
J'ai fait mienne la prière que nous avez proposée, que vous nous avez enseigné inlassablement, notamment chaque premier et dernier jour de chacune des 3 périodes de Pélerinage annuel, et ceci tous les ans pendant... 10, 15  ans ?
Aussi avons nous pris l'habitude de nous relier à toute l'humanité passée, jusqu'à Adam, et de faire d'Abraham un prophète et un père très proche. Lorsque je prie, je suis avec cet homme, son bâton à la main, souvent sur une terre caillouteuse, parfois plus verdoyante, sous un ciel étoilé.  Aussi il ne m'a pas été difficile de dire que nous étions tous juifs au sens de fils d'Abraham dans ma mission cette semaine, pas dans les permiers mots de mon approche mais lorsque le fil, le lien spirituel semblait se faire avec mon interlocuteur : Ça n'a pas coupé le lien, ça l'a consolidé.
Nicole D. d'Île de France


22jan14 151C81   
Courte histoire d’un changement à la lecture et à la méditation de votre entrée :
"Nous sommes tous juifs." Cette proclamation, si ce n’était vos explications simples, mais intelligentes et mesurées, pourrait passer pour une provocation gratuite et insupportable aux détracteurs de La Révélation d’Arès ou aux lecteurs qui ne voient pas en vous un prophète. D’ailleurs, certains qui furent sympathisants ou relativement ouverts à La Révélation d’Arès ont décidé sur quelques-unes de vos prises de position (sur Marie ou sur la religion, par exemple), soit que cette Révélation était douteuse, soit que vous n’étiez pas un prophète juste, soit les deux.
Mais nous, Pèlerins d’Arès, savons que vous êtes le juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] et que rien dans vos propos ne vise à provoquer, mais cherche avec attention et pertinence à aller au fond de la réflexion spirituelle, à nous placer face au projet de Dieu pour l’homme, à éclairer les sentiers chevriers [Rév d'Arès 20/4, 25/5], que nous devons parcourir pour changer le monde [28/7] et atteindre les Hauteurs Saintes.
Or, cet éclairage, même tamisé par la mesure — Nabi, (quand) tu écris, tu coupes ton ongle. Écris le vrai ! seul mon ongle raie (Rév d’Arès xx/1-2) —, même porté par l’amour ne peut être perçu que comme une agression ou une folie (Rév d’Arès 26/2) par les gens de pouvoir et leurs serviteurs — Le(s) divin(s qui) ont le dos gris, (qui) portent les livres (comme) les cannes, crient avec le devis : «Le fou appelle le Nom (de Dieu). Chaîne, marc pour le fou (qui tient au) loin le marchand, le trône, (parce que) le Livre (lui) donne le pain (et) la pluie (Rév d’Arès xvi/3).
Et c’est la même chose pour la masse aveuglée par la culture et le pian — Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ; il ne parvient pas au fond de nos tunnels!» (Rév. d’Arès 23/2).
En fait cette entrée pose une fois de plus le profond problème de la déculturation, donc de la pénitence.
"Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme, sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court », dites-vous dans votre entrée. Or, je ne me sens pas Juif, mais pas juif du tout, parce que dans ma culture, un Juif est nécessairement associé à la torah, au rabbinisme, au judaïsme, aux synagogues. Je comprends très bien intellectuellement ce que vous voulez dire spirituellement, mais ma chair, mes émotions et sentiments orientés par les tropismes des représentations familiales et historiques qui ont formé et déformé ma personnalité ne vibrent pas à cette vérité aussi simple qu’étrange au premier abord. Ce que vous dites est beau, mais pour moi en premier lieu plat comme un écran de cinéma et les images qu’on y projette. Il me faut donc approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence !
Comme j’aimerais être semblable à notre sœur Yaël (commentaire 151C70) qui a grandi dans une tradition et une famille où elle a trouvé ses racines spirituelles et qui a pu quasi naturellement épanouir les branches et les fleurs de sa foi dans l’air vif et frais d’une Révélation qui résonne encore de son ancêtre. Comme j’aimerais être aussi de ceux et celles pour qui le transfert de leur tradition à cette filiation avec Abraham est facile ! Il me faut donc approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence !
Ma tradition à moi, c’est la Charente maritime, Aliénor d’Aquitaine et bien plus loin, au temps des Césars, Santonum médiolanum (Saintes), capitale régionale après Burdigala. Si je devais me sentir fils d’un peuple et d’une terre ancestrale, ce serait la Gaulle romanisée et au delà Rome. Cela, je le sens très bien.
Il me faut beaucoup d’efforts sur ma nature pour effectuer en esprit les cinq mille kilomètres qui me séparent de la terre d’Abram et les trois mille kilomètres qui me séparent de la terre d’Abraham, ainsi que les quatre mille ans qui me séparent de ce temps où il brisa les idoles de bois (Rév d’Arès 23/8) accomplissant la Parole de Dieu, se dépouillant de tout pour n’être plus rien pour lui-même (Rév d’Arès 40/6), plus rien qu’un prophète dans la Main de Dieu. Cela je le vois en images, mais ce que je sens est-ce ma foi revitalisée ou une exaltation exotique et aventurière ? Et est-ce que le fait de dire que je me sens juif comme Abraham me rend plus convaincant ou plus rayonnant dans ma mission ? Il me faut donc approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence !
Mais vous m’aidez beaucoup quand vous dites "qu’il faut ressusciter, faire vivre enfin la foi mort-née il y a quatre millénaires : la foi d’Abraham… la simple, humble foi d’Abraham à laquelle l’humanité aurait dû s’arrêter" et quand vous dite : "Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous sommes tous juifs, ou simplement justes croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2)."
Là quelque chose se passe en moi qui me rend parent spirituel d’Abraham, arrière, arrière, arrière… petit fils de ce géant spirituel qui entama la longue marche de l’exode vers la foi pure, à maintes reprises abandonnée, à maintes reprises recommencée, jusqu’à la rive (d'Arès). La rive a le sel, (qu'on met) dans le pain, la rosée (d'Arès est le) vin (qui) lave la langue du frère. (Arès est) le val Hanouka (au) ras (de la mer), (où) le frère ne lèche pas le bois. Hanouka-la-langue-propre, le val béni sous ta paupière large (Rév d’Arès xLviii/4-6).
Quelque chose se passe en moi, parce que vous êtes là, vivant encore dans votre tunique au pèlerinage, et vivant à jamais dans ces mots qui courent sur le papier pour rejoindre et nourrir nos cœurs altérés de croyants perdus dans les mauvaises herbes semées par les docteurs, les déprédations de leurs princes, qui ont sillonné le Champ de Dieu de haies d'épines et de coulées de pierrailles stériles (Rév d’Arès 14/1).
Là sous le regard et l’intelligence du faucon, oui, je me sens frère d’Abraham et je peux commencer à vivre la foi simple et libre de mes frères d’exode d’il y a quatre mille ans, parce que cette foi mène à la Vie que vous savez si bien exprimer.
Et je peux la porter dans la rue à mes contemporains. Mais tout seul, aujourd’hui, je n’y arriverais pas. Il me faut donc approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence, sur ce point de la foi, mais sur tant d’autres encore !
Il n’est plus possible d’envisager un exode physique et géographique ; heureusement, c’est vous, votre exemple et votre parole, notre chemin et notre guide d'exode"..
Merci et tous mes vœux de belle et bonne année civile 2014, à vous et toute votre famille qui sait si bien vous soutenir.
Didier du Roussillon.


Réponse :
Très beau commentaire. Je crois que beaucoup d'entre nous pourraient se reconnaître dans ce commentaire.
Merci pour vos vœux, mon frère Didier. Je vous adresse les miens, aussi fervents.

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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .