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22 décembre 2013 (0151)
nous sommes tous juifs
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Pièce d'argent
de la période perse (4e siècle av J.-C.)
marqué de l'inscription YHD (Israël Museum, Jérusalem)
Des prophètes prêchent
le Créateur universel et les princes et leurs
docteurs Le dévitalisent, le figent dans des
piétés dogmatiques et superstitieuses. Ce figement qu'est
la religion vaut pour les juifs — ashkénazes, séfarades,
hassidim —, pour les chrétiens — orthodoxes, catholiques,
protestants —, pour les musulmans — sunnites, chiites,
druze, alaouites.
Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa
Parole, nous rappelle son souhait de toujours : Un seul
peuple, libre avec une seule vraie piété,
une seule foi et un seul Bien retrouvés par un
seul moyen simple : la pénitence ; le peuple
élu est toute l'humanité, la terre promise
toute la Terre.
Cela nous renvoie à Abraham et Moïse (Rév d’Arès 2/8),
mais un Moïse sans la lourde Torah largement composée
de livres d’hommes (Rév d’Arès 35/12) qui
encombrent une partie de la Bible et du Coran où
certains hadiths (propos personnels de Muhammad)
passent pour Parole de Dieu.
La Révélation d’Arès est la seule Parole dont
j'atteste la stricte pureté divine. La Parole d’Arès est
la Vérité dépouillée de tout ce qui l'a voilée et
brouillée : les doctrines religieuses sur quoi se basent
les pouvoirs des princes, des rois et de
leurs rebelles (Rév d’Arès 3/5-6, 36/21): dos gris,
etc.
Si vous vous désintéressez des religions, que vous
reste-t-il ? Les Hébreux, dont Abraham est le type.
Mais hébreux qualifie une nation sémitique du Proche
Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du
verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler. Cela,
d’un coté, nous plaît, car pour nous avoir la foi est être
pénitent, donc avancer; évoluer sans cesse vers le
Bien qu’on n’atteindra qu’au Jour du
Créateur (Rév d’Arès 31/8). D’un autre côté il y a
une spécificité ethniquement trop marquée. Aussi, au mot
hébreux je préfère le mot juif qui évoque une spiritualité
dont nous, monothéistes, sommes issus.
Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme,
sans judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court.
Il n’est, au fond, question que de résurrection dans La
Révélation d’Arès. Elle nous dresse procès verbal
pour un oubli monumental, l'oubli de la foi morte-née il y
a quatre millénaires, qu’il faut ressusciter, faire vivre
enfin : la foi d’Abraham.
C’est à la simple, humble foi d’Abraham que l’humanité
aurait dû s’arrêter au lieu de suivre les ambitieux qui se
sont inventés des idoles de l'esprit pour
étonner les faibles, les faire trembler sous leurs
oracles, décider de la Pitié ou du Châtiment du Père
(Rév d’Arès 23/7-8), les inventeurs de la religion
et de la politique, petite sœur de la religion. La
Révélation d’Arès raconte l’humanité depuis Abraham
comme une interminable vente aux enchères où roi
blanc et roi noir, commissaires priseurs, et le
public se disputent le monde tout en le ruinant pour en
faire ce qu’il est aujourd’hui: un monde d’un prix
exorbitant où tout est inaccessible et où des emprunts
énormes, irremboursables, sont devenus aussi nécessaires
que bientôt fatals.
Ramener la Vérité toute simple — La Vérité,
c’est que le monde doit changer (en Bien, Rév d’Arès
28/7) — à son origine est une question de Vie
(24/5) ou de mort — mort = péché des péchés
(38/2) — et nous nous consolerons totalement de
l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles qui
nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées
de Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou,
etc., qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse
(pante) vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23).
Ressusciter Abraham au milieu de nous, en chacun de nous,
c'est détruire les pièges du système d'Adam (Rév
d'Arès 2/1-5) et redonner vie à l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) dans
l'homme.
Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité
spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que
nous sommes tous juifs, ou simplement justes
croyants à la suite d’un juste prophète (Rév d’Arès
xxxvii/2).
Je vous souhaite une Heureuse Nouvelle Année.
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commentaire
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24dec13 151C1
J'allais vous envoyer en commentaire pour l'entrée 150 "politiser
notre refus de la politique" quand j'ai découvert que vous
arrêtiez cette page de commentaires.
En même temps je découvre la nouvelle entrée 151, mais elle est
géométriquement différente des entrées précédentes sur mon écran.
Je crois deviner que vous avez changé de système de blog et que
l'ancien et le nouveau se marient mal.
Il doit y avoir une photo, parce que je vois la légende, mais je
ne vois pas l'image.
Je profite de cet envoi pour vous souhaiter un bon Noël avec toute
votre famille.
Thomas A. d'Ile de France.
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Réponse :
Je vous présente mes excuses et vous remercie de me dire qu'avec
votre navigateur pour ne voyez pas l'image de la pièce d'argent
représentant un faucon.
Pouvez-vous me faire savoir par un eMail privé quel navigateur
vous utilisez ?
Je n'ai pas changé de "système de blog", j'ai seulement changé
d'éditeur d'HTML. Celui que j'utilisais jusqu'à présent, depuis
l'origine du blog, ne me convenait plus. Je ne pouvais pas zoomer
la fenêtre d'édition et je peinais pour travailler avec mes yeux
vieillissants et fatigués.
Je suis donc passé à un autre éditeur d'HTML — BlueGriffon de
Mozilla très exactement — qui me permet d'agrandir ma fenêtre de
travail et qui, de surcroît, est en HTML 5, XHTML 5 et CSS 3. Cet
outil me permet une évolution, mais il m'a contraint à changer un
certain nombre de choses. J'ai dû ajouter des CSS (feuilles de
style en cascade) et en modifier certaines que j'utilisais déjà.
Notamment, la mise en place des images est maintenant réalisée par
CSS, non plus par un balisage que j'effectuais pour chaque image
jusqu'à présent.
J'ai encore quelques mises au point à faire, j'en ai peur. Vous
m'en apportez la preuve. J'ai pourtant testé mon blog sur trois ou
quatre navigateurs, mais il y en d'autres.
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24dec13 151C2
"Nous sommes tous juifs". Voilà un sujet auquel je ne
réfléchissais pas car la Torah étant pour une bonne part écrite de
main d'homme, je préférais me concentrer sur la Bible, le Coran et
La Révélation d'Arès dans lesquels je puise la Force et
retrouve inlassablement la Lumière de notre Créateur, le Tout
Puissant.
Vous êtes, frère Michel, de nature curieuse sur tout et êtes doté
d'une grande mémoire. J'admire les gens comme vous — il y en a
peu, très peu — qui naturellement sont en permanence intrigués par
la vie et la Vie.
Je ris silencieusement quand je lis "[...] nous nous consolerons
totalement de l’évanouissement et de l'oubli des quarante siècles
qui nous séparent d’Abraham, de la disparition des musées de
Florence, de Paris, de Londres, de New York, de Moscou, etc.,
qu’ils soient d’art, de science, etc., car notre panse (pante)
vaudra bien plus cher qu’eux (xxxvi/23)." J'en ris parce que je
suis de ces petits gens qui s'émerveillent des créations des
humains (art, science, prouesses technologiques) que ce soit sur
National Geographic Channel ou dans mes voyages.
Mais il y a un "truc" que nous, Pèlerins d'Arès avons en plus,
c'est la foi et la pénitence à la source,
abrahamiques. Pour moi, je reste un Pèlerin d'Arès qui essaye
d'avancer dans sa foi, sa pénitence et sa vie
quotidienne fatiguante et qui tire parfois en arrière.
J'ai encore du mal à m'identifier aux juifs, aux chrétiens, aux
musulmans, etc. et j'ai du mal à faire comprendre aux gens que je
rencontre dans ma mission la nuance entre les religions et leurs princes
qui "dévitalisent" Dieu et rendent leurs fidèles passifs ; et le
fait que les Pèlerins d'Arès ne sont que des juifs, des chrétiens,
des musulmans tels que les chrétiens auraient pu être, si la
religion et leurs princes ne les avaient pas détournés de la Voie
pure et de la foi pure, de la pénitence tout
aussi simple que légère et qui transforme une vie en une Vie.
Je pense que cette entrée de blog clarifie et simplifie tout, pour
mon p'tit lumignon, mais aussi pour les nombreux
lecteurs en interrogation et recherche. Merci.
Finissons par dire : "Vous êtes Juif alors. Ah bon, vous êtes sûr
? Peut-être que votre grand-père l'était ? Avec votre nez, c'est
bizarre... Vous voyez bien, non ? Pourquoi vous vous énervez, vous
n'êtes pas juif, je ne suis pas responsable !" (sketch d'Elie
Kakou en Madame Sarfati) Pour rire un peu, je vous invite à :
http://www.youtube.com/watch?v=Jge5NLYKZI4
Je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année avec votre famille
et aussi une belle année 2014 !
Que le Père dans Sa Grâce vous laisse vieillir encore parmi nous,
frère Michel, juste prophète.
Mymy La Guéparde de Gironde
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Réponse :
Nous n'avons pas à nous "identifier aux juifs, aux
chrétiens, aux musulmans" si vous entendez ces mots au sens
religieux. Au sens religieux, nous avons seulement à faire
alliance fraternelle avec eux (Rév d'Arès 35/11).
Nous sommes des Pèlerins d'Arès, des croyants qui dépassons tous
les clivages qui divisèrent les croyants après la mort
d'Abraham. Nous sommes des croyants simples comme le fut Abraham,
des juifs dans un sens primaire, c'est-à-dire des juifs en-deçà du
judaïsme, lequel naquit avec la Torah majoritairement faite de livres
d'hommes (Rév d'Arès 35/12).
Nous sommes des juifs au sens où l'étaient Jésus et ses apôtres.
Jésus et ses apôtres ne connaissaient pas le terme "chrétien" qui
serait le sobriquet donné par des habitants d'Antioche aux
disciples de Jésus vivant dans cette ville (Actes des Apotres
11/26).
Quant à ma mémoire, ne la vantez pas trop vite. Ma mémoire se
carapate comme se carapatent ma vue et d'autres fonctions de mon
vieux corps. En fait, je ne parle que des choses dont je me
souviens et l'on croit que j'ai une mémoire énorme, alors que je
ne dis rien... et pour cause... de ce dont je ne me souviens pas.
Je suis aussi beaucoup plus souvent que par le passé plongé dans
mes livres et dictionnaires pour retrouver des références
oubliées. "Mais où ai-je donc lu ça ?" "Mais où est donc le
bouquin où j'ai lu ça ?" etc. J'ai l'impression de regarder la vie
à travers une passoire plutôt qu'à travers un télescope.
Merci pour vos bons vœux, ma sœur Myriam. Recevez les miens en
retour.
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24dec13 151C3
Merci, Frère Michel, pour toute cette nourriture de l'âme
que vous nous donnez depuis si longtemps.
Les oisillons [du faucon, Rév d'Arès xLv/14] ne sont pas
rassasiés.
Bonne et heureuse année 2014, juste prophète !
François J. d'Aquitaine
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Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère François. Recevez les
miens en retour.
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24dec13 151C4
Avant de devenir Pèlerin d'Arès — enfin presque... car j'ai encore
à devenir moissonneur — je croyais le monde régi par
des forces mystérieuses et des gens extraordinaires auprès
desquels j'étais un pauvre minus, et régi par de sombres complots
incompréhensibles pour le petit dessinateur industriel que je
suis.
La Révélation d'Arès et votre courrier m'ont ouvert les
yeux. Finalement, les pouvoirs qui me régissent sont très
ordinaires, remplaçables. Il suffit d'avoir le courage de se dire
qu'on les aura avec le temps, parce qu'ils ne paraissent
invulnérables que parce qu'ils occupent un perchoir et qu'ils nous
envoient leurs flics et leurs juges, des gens si peu sûrs d'eux
qu'il leur faut un uniforme pour qu'on ne les confonde pas avec
Monsieur Minable. Ce monde est de marionnettes. Attendons le
moment où nous pourrons prendre les ficelles.
J'avais rêvé d'une innocence nationale française: le pays des
droits de l'homme (que l'État français n'arrête pas de bafouer),
le pays de toutes les inventions-phares, lae pays des meilleurs
écrivains, des meilleurs ingénieurs, des meilleurs saints, des
meilleurs humanistes, des meilleurs tout et puis non ! Tout ça a
du plomb dans l'aile et va se casser la gueule.
C'est d'ailleurs pour ça que Dieu a choisi la France, le pays
devenu probablement le plus tocard de la planète.
Et voilà qu'aujourd'hui je découvre que je suis juif. Comme je
suis né rue des Rosiers à Paris, pas juif, mais entouré de juifs
devant, derrière, en bas, en haut, de ce côté et de l'autre de la
rue, je n'ai jamais rien eu contre ces braves gens, qui ont leurs
habitudes, mais qui comme nous espèrent, doutent, rient ou
pleurent, et sont tout bêtement des humains.
C'est vrai que, quand on les connaît bien, on leur trouve un fond
de sagesse, une lumière intérieure qu'on ne trouve pas ailleurs.
Après tout, je ne serais peut-être pas devenu Pèlerin d'Arès, si
je n'étais pas né au milieu de juifs, qui m'ont ouvert l'esprit.
Je suis finalement tout heureux d'apprendre que je suis juif au
sens fondamental (pas au sens religieux), c'est-à-dire au sens où
le Créateur a remis entre les mains de ces hommes, que pour cette
raison on a appelés juifs, son Espérance que le monde pourrait
revenir à Éden.
Vous élargissez notre horizon. J'avais peur d'être dans une secte,
une sorte de nouveauté bizarre, et je découvre ce matin que
j'appartiens au plus vieux peuple de Dieu sur terre.
Merci pour cette Lumière, frère Michel.
Je vous souhaite de bonnes fêtes.
Laurent W. de Champagne-Ardennes
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Réponse :
Voilà un commentaire qui me donne beaucoup de joie, frère
Laurent.
Oui, "l'innocence nationale français" a, comme vous dites, "du
plomb dans l'aile". Je ne sais pas si nous sommes "les plus
tocards", mais nous ne sommes pas très brillants. Certains font
remarquer que la France a perdu ses hommes de valeur dans quatre
guerres, celle la Révolution et de l' Empire, celle de 1870-71,
celle de 1914-18, celle de 1939-45. Une chose est sûre, en tout
cas, la France a perdu la grâce et nous le voyons bien dans le
troupeau de gens atones rencontrés dans la mission.
Ce pays ne fonctionne plus qu'à travers un faisceau de mensonges
et de sottises qui tourbillonnent sur nos têtes.
Sûrement, La Révélation d'Arès donne le coup de grâce à
l'illusion collective qui pourrait encore flotiller ici et là.
Nous réalisons que par La Révélation d'Arès Dieu nous
rappelle que les plus vieux et purs croyants de la Terre existent
encore et qu'il faut les rassembler. C'est évidemment en ce sens
que nous sommes juifs.
C'est parce que le Père nous fait repartir du désert pour gagner
les étoiles — il y a de la route à faire, mais bon ! on s'y met —
que nous avons à faire... enfin faire... l'exode qui n'a pas eu
lieu comme le Très Haut l'aurait voulu. J'utilisais l'idée d'exode
beaucoup entre 1975 et 1985 et je crois que je vais m'y remettre.
Nous sommes les esclaves qui nous libérons par la pénitence et
qui allons, mais cette fois pour le réussir et non pour traînasser
et nous avilir dans le Sinaï comme le firent les Hébreux, réussir
notre exode qui va devenir un grand Exode spirituel.
Il n'y a rien de romanesque dans notre entreprise arésienne. C'est
une conquête, mais qui comme toutes les conquêtes faites par des
gens sans armes et sans moyens, se fait par la maîtrise du bien
et du mal à l'intérieur de chacun. Je crois, cependant,
que les pouvoirs et leurs subalternes dévoués (administration,
media, etc.) l'ont compris et que c'est pour cette raison qu'ils
verrouillent tout autour de nous et tentent de nous étouffer sous
le silence.
Pour l'heure, nous sommes déjà tautologiquement un jalon très
important de l'Histoire.
Merci pour vos bons vœux, Laurent, et recevez les miens en retour.
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25dec13 151C5
Il y en a qui ne vont pas être contents, je vous le dis: C'est les
Juifs !
Déjà les Catholiques et les Protestants n'étaient pas contents que
vous vous appeliez chrétiens parce que vous ne croyez pas que
Jésus est Dieu et que Dieu c'est le Père, le Fils et le Saint
Esprit et que l'homme naît coupable du péché originel et doit
recevoir le baptême pour en être lavé, mais, après tout, tous les
Chrétiens ne suivent pas ce programme: Il y a les Unitairiens et
Universalistes, les Témoins de Jéhovah, etc., qui ne suivent pas
cette doctrine.
Mais tous les Juifs par contre sans exception, quelles que soient
leurs branches, sont totalement opposés à votre rejet de la Torah,
parce que c'est justement elle qui caractérise le judaïsme.
En fait, vous êtes plutôt abrahamiste que juif. Vos modèles, c'est
Abraham, Isaac et Jacob. Vous dites: La Torah (je pense que vous
exceptez le Décalogue) est une fable écrite par les hommes, vous
pensez sans doute aux Lévites et aux clergés juifs qui ont suivi,
mais alors... sans Torah il n'y a pas de judaïsme, pas de Juifs
par conséquent.
Vous n'êtes pas facile à suivre sur ce terrain, frère Michel. Je
suis d'origine juive, mais aussi très proche de La Révélation
d'Arès, dans laquelle je vois un lien possible entre
christianisme, judaïsme et islam, mais je vous vois et je vois les
Pèlerins d'Arès au-delà de toutes les religions, notamment de ces
trois-là.
Je crois que le mot qui vous caractérise reste à trouver, mais
juifs ?
Nadège de Région PACA
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Réponse:
Je n'excepte pas que le Décalogue dans les livres dits de
Moïse. Il y a dans ces livres d'autres prescriptions spirituelles
et morales, notamment celles que cita Jésus il y a deux mille ans,
que sont venues du Créateur.
Je comprends les hésitations de beaucoup face à la parenté — il ne
s'agit ici que de parenté, mais non de dénomination officielle —
que je fais entre Juifs et Pèlerins d'Arès ou que je fais entre
Juifs et Musulmans, même si cela ne plaît pas du tout à ces
derniers. Les Juifs sont quand même les plus anciens monothéistes
et c'est surtout sous, cet angle-là que je vois notre parenté avec
eux. Les Juifs ont montré la voie du monothéisme et le rejet des
paganismes et des superstitions et c'est dans cette trace que nous
marchons en purifiant le terrain de toutes les religiosités et
lois qui encombrent encore le Sentier vers les Hauteurs
Saintes.
Il est important que le monde ne nous voit pas comme une nouveauté
issue d'un travail de synthèse ou de syncrétisme, une croyance
nouvelle inventée sur les base d'une simplification/unification
des grandes religions. Nous n'inventons absolument rien. Nous mettons
nos pas dans les Pas (Révélation d'Arès 2/12) du Créateur
par le Sentier rocailleux qui passe par Abraham, Moïse,
les prophètes, le judaïsme, le pur christianisme primitif,
l'islam. Le judaïsme, sur ce Sentier, me paraît tant le
point de départ que l'étape la plus importante, celle qui passe
par Jésus, qui était lui-même juif.
Je crois qu'il nous faut nous habituer à cette idée comme nous
nous habituons au concept de pénitence dans La
Révélation d'Arès, dont le sens religieux ou profane
moderne est différent, pour désigner l'activité spirituelle, la
quête du Bien, qui caractérise les Pèlerins d'Arès du petit
reste.
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26dec13 151C6
J'ai d'abord eu un réflexe culturel en lisant cette entrée 151
et j'ai été choqué par son titre.
Et puis je me suis dit : "Tu fais ou tu ne fais pas confiance au
frère Michel," et j'ai fait l'effort de penser un peu.
Finalement, je trouve que tout suit dans ce blog une progression
sage et patiente, mais tout à fait logique.
Je lis peu La Révélation d'Arès, mais je lis votre
blog régulièrement quand je ne suis pas en déplacement sur des
chantiers et c'est sans doute pourquoi je me laisse dominer par
ma culture musulmane: Dire à un Musulman qu'il est juif, ça lui
fait un choc, parce que les Juifs sont regardés comme des
traitres au Coran, mais ce sont aussi ce que le Coran appelle
des hommes du Livre. Il faut bien reconnaître, comme
vous l'expliquer à Nadège [151C5], que la voie de la Vérité a
démarré avec eux.
Oui, il faut bien dire que d'une certaine façon nous Musulmans
sommes juifs comme les Chrétien sont plus ou moins juifs et les
Pèlerins d'Arès sont peut-être plus près des Juifs primitifs,
parce que plus près des sources.
Vous faites voler en éclats les butoirs culturels. Vous avez un
prophétisme bien ingrat, frère Michel, parce que faire accepter
ces principes: pénitence et lignée ou souche juive
pour des Pèlerins d'Arès qui sont aussi chrétiens, c'est très
difficile et comme la plupart des gens ont un petit pois à la
place du cerveau...
Cela vous authentifie plus encore, parce que c'est tout le
contraire de la séduction, c'est antipublicitaire.
Je suis architecte de formation, mais le travail manquant dans
l'architecture pure, j'ai suivi une formation de chef de
chantier où je gagne bien mieux ma vie.
Khaled B.
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Réponse :
Je ne vous connais pas ou je ne vous situe pas, mon frère
Khaled. Vous êtes de ces nombreux humains qui me faites l'honneur
de lire ce blog et qui lisez aussi La Révélation d'Arès sans
se rallier à aucune de nos missions, mais j'espère que vous accomplirez
complètement la foi que vous mettez dans le grand Appel
lancé par Dieu à Arès et que vous deviendrez un pénitent
et moissonneur, un membre de notre Assemblée
Je n'ignore pas le désagrément que fait à beaucoup l'idée qu'ils
sont dans la "lignée juive", comme vous dites.
Merci pour ce commentaire.
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26dec13 151C7
Comme vous nous le présentez, le mot "Juif" a été recouvert
d'Histoire comme tant de mots qui ne sont plus que bruits
chassés par tant d'autres. Je n'ai, à vrai dire, pas grand chose à
dire sur le rappel [fait par] cette nouvelle entrée vers nos
origine commune et notre but sur terre avec l' aide de l'Alliance
pour qui respecte le pacte [Rév d'Arès xxx/11].
Nous sommes ainsi une grande famille qui s'ignore encore, dont la
distance entre les membres a créé la notion d'étranger
que nous devons réapprendre à aimer avant même de les
connaître (Rév d'Arès 25/4) à l'image et ressemblance
du Père qui se souvient et aime toute l' humanité depuis que le
monde est monde et le prouve par La Révélation d'Arès.
Je me souviens d' un passage de la Bible où Abraham se souciait de
tous les hommes au nom des justes avant la destruction
de Sodome et Gommore, et présenta sa requête miséricordieuse à
l'Éternel implorant Son Pardon pour les 50 possibles justes qui
[mots manquants] l'audace de réduire jusqu'à 10 possible au milieu
des abominations de l'époque.
Quelle est la part de réalité exacte des faits sinon qu'Abraham
aimait l'humanité avec sa dimension humaine comme le Père l'aime
avec Sa dimension Céleste au travers du Prophète.
Synergie sublime de deux monde qui se marient le temps d'une noce
pour ne devenir qu'une seule chair transfigurée dans l'
apothéose d'un Dessein vers une rencontre, qu'Il espère
encore.
Comme Abraham, frère Michel, vous cherchez, montrez et testez tous
les moyens possibles comme dans l'entrée précédante, de sauver le
plus de frères et sœurs de cette grand famille abrahamique qui
remonterait même jusqu'à Noé, par l'un de ses trois fils, Sem,
père d'Abraham (Genèse 10/26) avant de quitter ce monde
Nous vous souhaitons une Heureuse année, prophète Mikal,
ainsi qu'à votre épouse et vos enfants. Puisse le Père vous garder
encore longtemps parmi nous !
Alléluia !
Voici un film bien fait en dix volet de la vie d' Abraham . Les
neufs autres volets peuvent être retrouvés dans la marge.
http://www.youtube.com/watch?v=e8n9b0Km0EY
Guy de l'Hérault
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Réponse :
Merci, frère Guy, pour vos bons vœux.
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26dec13 151C8
Pourquoi employez-vous le mot "juif" alors que les mots yahwiste
et/ou élohiste conviendraient mieux ?
Je vous rappelle ce passage fameux de la Bible, l'épisode de
l'échelle de Jacob :
Genèse 28/11. Il (Jacob) atteignit un certain lieu et y passa le
nuit, car le soleil s'en était allé. Il prit une des pierres du
lieu, la mit à sa tête et se coucha en ce lieu.
12. Il rêva: Voilà qu'une échelle était dressée était
dressée sur la terre et que son sommet atteignait le ciel et des
anges d'Elohim y montaient et descendaient.
13. Voilà que Yahwé se tint devant lui et dit: "Je suis Yahwé,
l'Élohim d'Abraham ton père et l'Élohim d'Isaac. La terre sur
laquelle tu es couché Je la donne à toi et à ta descendance.
14. Ta descendance sera comme la poussière du sol, tu, déborderas
à l'Occident et à l'Orient, et Nord et au Sud, et tous les clans
de la terre seront bénis en toi et en ta descendance.
15. Je suis avec toi, Je te garderai partout où tu iras et te
ramènerai en ce pays, car Je ne t'abandonnerai pas sans avoir fait
ce dont J'ai parlé.
16. Jacob se réveilla de son sommeil et dit: En vérité, Yahwé est
en ce lieu et je ne le savais pas.
17. Il eut peur et dit: Que ce lieu est redoutable ! Ce n'est rien
de moins qu'une maison d'Élohim et la porte du ciel.
etc., etc.
Ce passage biblique fameux a donné naissance aux termes Yahwiste
et Élohiste pour désigner les fidèles du Dieu d'Abraham, d'Isaac
et de Jacob, et ces appellations ont précédé l'appellation de Juif
qui n'a commencé qu'avec Moïse et la Torah.
[...]
Tanguy T. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Chacun de ces deux noms: Yahwé et Élohim, signifie Dieu. Cette
synonymie se trouve dans le passage que vous citez, celui de la
très célèbre échelle de Jacob. En fait, tous les traducteurs
modernes rendent simplement Yahvé ou Élohim par Dieu ou un
équivalent comme le Seigneur ou l'Éternel. Une bonne traduction de
Genèse 28/13 est: Voilà que
Yahvé se tint devant (ou au-dessus de) lui et lui dit: "Je suis
Dieu (ou le Seigneur ou l'Éternel), le Dieu d'Abraham ton père
et le Dieu d'Isaac, etc.
Je sais que certains quelquefois appellent yahviste ou élohiste la
période juive d'avant Moïse et l'Exode, mais ces qualificatifs ne
figurent pas dans la Bible.
J'ai songé à dire que les Pèlerins d'Arès descendaient des
Yahvistes, mais cette appellation évoque les Témoins de Jéhovah
dans le public. Je crois que juif est un terme plus approprié,
même si le mot juif évoque aussitôt les rabbins et la synagogue.
Il y a un flou autour du mot juif, lequel mot n'est d'ailleurs pas
utilisé dans la Bible.
En fait, on commença à appeler Juifs non les Hébreux de l'Exode
sous Moïse, mais leurs descendants des siècles et des siècles plus
tard. L'évolution sémantique du mot hébreux yehoudim, qui signifie
juif, couvre les sens généalogique (fils de Yehouda = Juda, une
des tribus d'Israël), social (membres de la tribu de Yehouda) et
géographique (habitants de la terre de Yehouda = Judée). Le mot
juif est ignoré pour les époques antérieures à l'Exil à Babylone.
Le judaïsme en tant que tel naquit au retour de l'Exil à Babylone,
sous l'impulsion du scribe Ezra et des promoteurs du second temple
de Jérusalem. À partir de cette date et jusqu'à nos jours Yehoudim
se rend par "Iuifs" pour signifier leur judaïté (identité
religieuse) et la judaïcité de leurs concepts et de leurs rites
religieux.
Considéré à travers le langage courant, le mot Juif ne semble pas
le mieux choisi, parce que son usage est plutôt récent et se
réfère à la Torah, la "Loi", à la synagogue, aux rabbins, mais les
mots Abrahamiste ou Yahviste ne sont guère plus appropriés et sont
plus confusionnels encore pour des raisons que j'ai déjà données.
Considéré à travers la foi juive, par contre, le mot Juif n'est
pas inapproprié, parce qu'il n'est pas exclusivement rapporté à la
Torah ou "Loi". La tradition juive retrace l'ascendance de la foi
juive aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé
Israël. Ils constituent le peuple dont l'histoire occupe tout
l'Ancien Testament, de la Genèse aux Prophètes.
La Bible définit les croyances et l'histoire des Juifs et
quiconque connaît bien la Bible voit que leur foi et leurs
coutumes ont énormément varié et qu'il n'y a aucune raison pour
que les Pèlerins d'Arès sans être des Juifs stricto sensu ne se
rattachent pas à cette souche spirituelle.
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26dec13 151C9
Petite question qui ne vole pas bien haut sans doute :
Pourquoi l'image du faucon pour illustrer cette entrée, quel est
le rapport avec les juifs et Abraham ?
Avec mes meilleurs voeux pour 2014, 40ème année de votre mission
Yannig M. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Je ne sais pas pourquoi un faucon figure sur cette pièce
d'argent de la période perse de la Judée antique, conquise par
Cyrus, mais ce faucon m'a paru intéressant sous deux aspects:
D'une part c'est une monnaie juive du 4ème siècle avant J.C
portant les lettres YHD en hébreu, et d'autre part il se trouve
que La Révélation d'Arès appelle faucon le prophète
et appelle oisillons du faucon ses frères et sœurs. Je
rappelle que j'appelais "La Maison des Faucon" dans les années 80
un projet avorté faute de soutien des l'Assemblée.
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26dec13 151C10
Cela fait très longtemps que je ne vous ai pas écrit. Je le fais
aujourd'hui à la demande d'un frère et Pèlerin d'Arès pour
témoigner de la foi et de ma compréhension de La Révélation
d'Arès.
La Révélation d'Arès nous le dit bien et je récite Sa
Parole: Le monde doit changer (en bien, Rév d'Arès 28/7).
Ma première visite a Arès a été frappé du sceau de Dieu par cette
simple prière qui était accroché à l'entrée de la "Maison de la
Sainte Parole" et dont je n'ai retenu que ces mots: "Dieu vous
accueille tel que vous êtes..." Ces simples mots ont été et sont
toujours la lampe qui brûle à Arès et qui a fait pénétrer dans mon
cœur la Vérité de la Parole révélée à Arès.
Je n'ai eu de cesse, depuis lors, de ne pas créer une nouvelle
église mais de chercher qui je suis, puisque Dieu m'appelle telle
que je suis.
À la lueur de cette Lampe tous les textes saints
(Bible, Coran, Révélation d'Arès) prennent forme et vie,
ils sont tous une simple et unique Voix pour que notre ascension
ne cesse pas.
Et, à ce titre, je vous rejoins, Frère Michel. "Nous sommes tous
Juifs" ne serait ce que parce que nous sommes une partie de ce
Divin qui nous habite.
S'il vous plaît, Frère Michel, j'ai une requête à vous soumettre
pour que certains de nos frères et sœurs puissent raisonner
totalement avec la Sainte Parole d'Arès. S'il vous plaît, Frère
Michel, dites à nos frères que leur première tâche est de savoir
qui ils sont avant de pouvoir accomplir la Parole, que
la Parole d'Arès est une lampe dans l'obscurité qui
guide nos pas, qu'Elle n'est pas et ne sera jamais une sanction ou
une punition, parce qu'ils se sentent trop petits devant Elle.
La Parole d'Arès est une Libération, une Réalisation et une
Révolution. Mais que chacun aille à son rythme dans la
connaissance de soi pour pouvoir mieux l'intégrer.
Dites leur, Frère Michel, que Dieu n'est pas pressé de les voir
aboutir en mauvais état, mais qu'Il préfère de loin une
Ascension sans faille dans l'Amour et la Lumière.
S'il vous plaît, Frère Michel, que cette Magnifique Prière qui
nous appelait à la Prière puisse retrouver sa place à la Porte de
la "Maison de la Sainte Parole" pour que nos Frères comprennent
bien que notre premier devoir est de nous connaître, de nous
accepter comme nous sommes avec toutes nos spécificités... Alors
la Parole d'Arès libèrera bien des Hommes et le monde changera!
Je vous remercie de m'avoir lu et peut-être de me publier. Par le
Cœur et la Prière, je me joins à vous et vous souhaite une Belle
Année 2014, remplie de Joie, d'Amour et d'Abondance dans la Grâce
Divine.
Katia Ranaivo Rahamefy
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Réponse :
Ma chère Katia, je publie avec joie votre commentaire. Ainsi
n'ai-je pas à annoncer aux frères ce que vous me demandez de leur
annoncer. Vous le faites vous-même !
Dans quelle région vivez-vous ? Avez-vous déjà rallié un groupe
missionnaire ?
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28dec13 151C11
Je m'insurge contre ce que vous dites.
La Talmud dit ceci: "Le Saint Unique, béni soit-il !, a fait de
cinq choses ses propriétés spéciales dans l'univers ; ce sont dans
l'ordre: la torah, le ciel et la terre, Abraham, Israël et le
Temple [de Jérusalem]. Comment le savons-nous à propos de la
torah ? Parce qu'il est écrit: Le Seigneur me possédait au
commencement, avant ses œuvres, de toute éternité (Proverbes
8/22).
Vous ne pouvez pas exclure la torah. Exclure la Torah, c'est
exclure Dieu !
Henri B; d'Île de France
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Réponse :
Je me permets de vous rectifier ou de rectifier le passage du
Talmud que vous évoquez, car votre citation des Proverbes
ne se rapporte pas à la torah, mais à la Sagesse (Proverbes
8/12 dont 8/22 est la continuité).
Ceci dit, je sais bien que pour le judaïsme de la synagogue la
torah occupe une place prééminente. Je ne cesse de le rappeler
pour souligner que nous sommes dans la lignée juive sans la torah
(telle que les Juifs de stricte observance la considèrent) comme
nous sommes dans la lignée chrétienne sans les dogmes et les
sacrements des églises ou dans la lignée musulmane sans
l'arabisation ni les règles vétilleuses, les mœurs orientales et
l'étroitesse d'esprit.
Je ne connais pas le passage que vous citez du Talmud, ouvrage
énorme qu'une vie entière ne suffit pas à connaître, mais je vous
rappelle ou vous fais savoir que dans les églises chrétiennes
orthodoxe, catholique et protestantes les théologiens usent de la
même expression: "Le credo a existé de toute éternité, etc." à
propos de leurs doctrines. D'ailleurs, presque toutes les
religions considèrent que leurs dogmes ont existé "de toute
éternité."
Chez les Juifs de stricte observance la torah n'est pas seulement
le fondement de leur foi et de leur pratique, mais elle constitue
la seule base certaine de l'ordre cosmique tout entier, la base
sans laquelle il n'y aurait que chaos moral. Je me souviens d'un
autre passage du Talmud disant que "la torah a existé même avant
la création de l'univers, car si ce n'était par la torah le ciel,
les astres et la terre ne sauraient subsister" (dit de mémoire).
Je me souviens avoir également lu que pour certains rabbins, plus
raisonnables si je peux dire, la torah aurait été écrite par Dieu
deux mille ans ou quelque mille générations avant la création du
monde, pour d'autres rabbins Dieu aurait créé les hommes
comme les poissons (allusion à Habacuq 1/14)
parce que comme le poisson meurt hors de l'eau, l'homme mourrait
hors de la torah.
C'est assez dire que pour le Juif de stricte observance les
croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans, Pèlerins
d'Arès, etc.), qui ne sont pas Juifs de la synagogue observant
scrupuleusement la torah, sont des hommes perdus, voués au chaos
moral et à l'enfer.
En fait, la torah est pour les Juifs ce que nous appelons la Parole
de Dieu ou la Voix de Dieu comme dit le Deutéronome
30/20: Choisis la vie afin de vivre toi et ta descendance en
aimant Dieu, en écoutant sa Voix, en t'attachant à Lui, car
c'est là ta Vie... Nous en sommes bien d'accord, mais une
question essentielle demeure: Qu'est-ce qu'a vraiment dit Dieu
quand on a exclu ce qu'a dit l'homme qu'il a fait passer pour
Parole de Dieu ? Autrement dit, qu'est-ce que la torah ?
La Révélation d'Arès (35/12) dit: Tu écarteras les
livres d'hommes, ceux de Paul, de Pierre, d'At-Tabari et des
rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété. Le Père
m'a donné le charisme de distinguer entre les livres d'hommes
et la Parole, mais il est clair pour tout croyant que,
déjà à la base, tout ce qui n'est pas en correspondance avec La
Révélation d'Arès est sujet à caution. La torah, non son
principe de Parole de Dieu, mais son contenu tel que nos frères
juifs de la synagogue le voient et le vénèrent, est la première
visée, car ce qui en reste de véritable Parole du Créateur est peu
de chose comparé à ce que les Juifs de stricte observance lisent
et observent.
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28dec13 151C12
Le mot Juif d’où vient-il ?
Le mot Israélite concerne les citoyens d’Israël.
Le mot judaïque concerne leur spiritualité, leur religion
Un Israélien peut ne pas être judaïsé s’il n’est pas croyant
Puis ce mot judaïque qui veut dire juif.
Après la destruction du premier temple en 587, les yehoudim
[Juifs] se disséminent de par le monde (ce qu'ils nomment la
גָּלוּת galouth ou, en grec, la diaspora).
Il paraît que c’est le français qui a nommé, créé ce mot Juif
[pour désigner] ces yehoudim émigrés ainsi que leurs descendants
des deux premiers millénaires de l'ère courante. Le mot Juif
aurait t-il été donc inventé par le Français d’après certaines de
mes lectures.Je m'interroge.
Bonne année 2014 à tous.
Une Mary de Bretagne-Sud..
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Réponse :
Le mot juif étant français, c'est évidemment en France
qu'il est apparu, mais les autres langues traduisirent yehoudim
(qui en fait signifie judaïte = habitant de la Judée en Palestine)
chacune à sa façon.
"Le mot Israëlite" ne "concerne" pas "les citoyens d'Israël",
contrairement à ce que vous dites. Les habitants d'Israël sont les
Israëliens.
Les Israëlites sont simplement les disciples de la religion de
Jacob à qui Dieu donna le nom d'Israël. Dans ce sens précis nous
serions plus dans la lignée israëlite (descendants d'Abraham,
Issac et Jacob) que dans la lignée juive (descendants d'Ezra ou
Esdras, le prêtre et scribe qui ramena 5000 exilés judéens de
Babylone à Jérusalem en 459 av. J.-C. et qui constitua la
communauté dispersée sur le fondement de la torah et le respect
total de la "loi"), mais pour le commun des mortels ce distinguo
est totalement ignoré.
Judaïque se rapporte à judaïsme, qui est la religion établie par
Esdras comme je viens de le dire.
Quant à ce qu'on appelle la diaspora juive, elle eut lieu après la
conquête de Jérusalem par Titus en l'an 70 de notre ère et surtout
après la destruction du Temple, dont il ne resta que ce qu'on
appelle aujourdhui le "mur des lamentations". Titus réduisit une
bonne part de la population de Judée en esclavage et très nombreux
furent ceux qui s'enfuirent pour garder leur liberté. La
destruction du Temple fut cause d'une révolution dans la religion
juive: la disparition des prêtres et le transfert de l'autorité
religieuse aux rabbins qui ainsi purent tenir le rôle de guides
spirituels auprès des Juifs dispersés qui construisirent des
synagogues partout où ils essaimèrent.
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28dec13 151C13
Oui, nous sommes tous juifs, fils et filles d’Abraham, je me suis
toujours senti Juif frère de tous les hommes.
Je me projette vers cette prophétie de La Révélation d’Arès
accomplie lors de la troisième Théophanie le 25 octobre 1977,
faisant preuve de l’authenticité de La Parole qui vous a été
révélée, en 1974-1977 :
Dieu vous demande d’écrire au Président d’Égypte Anouar el Sadate
et au Premier Ministre Israëlien Menahem Béghin pour les prier de
faire la paix: Tu envoies l'aile blanche au paro (Rév d'Arès
xxv/6). En décembre 1977, Anouard el Sadate arrive en
Israël, de mémoire sort de l’avion, embrasse le sol et dit : je
vous apporte la paix d’Abraham, confirme par le fait le peuple de
la terre est juif descendant du patriarche Abraham.
Il y a une quinzaines d’années, en faisant des recherches au
centre Georges Pompidou à Paris, j’avais visionné, l’arrivée
d’Anouar el Sadate en Israël, ce fut pour moi une grande émotion.
[...]
Je pense aussi à Si Hamza Boubakeur, alors recteur de la Mosquée
de Paris, qui fût le seul à vous répondre en 1974 suite aux envois
aux 99 sommités religieuses de l’époque de L'Évangile Donné à
Arès.
Je ne me souviens plus du contenu de la réponse qu’il vous
fit, si c’est qu’il reconnaissait en vous un prophète
envoyé à l’humanité des XXe et XXIème siècle.
Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des
synagogues, celles des
soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (Rév Arès
35/11).
Didier.Br d'Ile de France
|
Réponse :
Si ma mémoire est bonne (il me faudrait relire la lettre en
question, mais Nina est actuellement en vacances et je n'ai pas le
temps de chercher dans les archives), le recteur de la mosquée de
Paris, Si Hamza Boubakeur, n'employait pas le mot de prophète,
mais il reconnaissait l'authenticité de L'Évangile Donné à
Arès. Il était surtout très ému, parce que j'étais le
premier chrétien — pas des moindres, un membre du clergé orthodoxe
— à qui Jésus réapparu rappelait que Mouhamad était le plus
écouté des Messagers de Dieu (Rév d'Arès 2/9).
Chrétiens et musulmans se sont ensuite vite habitués à cette
idée et ont vite oublié que les Apparitions de Jésus et La
Révélation d'Arès furent à l'origine du pont spirituel
jeté entre la chrétienté et l'islam en 1974.
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28dec13 151C14
Pour ma part, je comprends qu'on puisse être, en tant que Pèlerin
d'Arès, un chrétien en référence au Christ dont m'informe La
Révélation d'Arès, c'est-à-dire celui ou celle qui (re)met
ses pas dans les Pas de Dieu [2/12] est un Christ en
devenir, un Christ en substance.
Je ne connais pas d'autre Christ.
Par contre, il semble qu'on connaisse mieux le prophète Jésus, un
frère juif prêchant dans le désert, les oasis et la montagne
jusqu'à la terrible Jérusalem, une plate-forme centrale du
système.
Je comprends qu'on puisse être, en tant que Pèlerin d'Arès, un
musulman dans le sens d'un "mus'lim" un soumis de Dieu [Rév
d'Arès 35/11].
Par contre, le prophète Mouhamad, lui, on semble un peu mieux le
connaître, un frère arabe prêchant dans le désert et menant une
guerre sainte contre ceux qui veulent le faire taire, le pouvoir
de la Mecque, une autre plate-forme du système. Le plus sage
et le plus écouté des Messagers [Rév d'Arès 2/9] combat
aussi pour la sauvegarde de la Kaaba, en référence au prophète
Abraham. Vrai lieu de pèlerinage pour nos frères juifs et lieu
d'idolâtrie pour les arabes de l'époque. (D'ailleurs, un juif
peut-il y faire son pèlerinage de nos jours ?)
Je comprends aussi qu'on puisse être, en tant que Pèlerins d'Arès,
un juif dans le sens d'une filiation abrahamique et de la
reconnaissance la plus ancienne d'un Dieu unique et absolu. Mais
pour ce qui s'ensuit cela devient un peu compliqué (réponse 151C8)
par l'étymologie du terme "juif", lui-même.
Pour ma part, j'aurais plus penché pour : "Nous sommes tous
Israël", en référence à la Genèse (32-22/29) et à Shéma
Israël (première prière faisant foi en un seul dieu) :
"Écoute Israël (toi, qui résiste à Dieu)". Donc j'aurais donc
peut-être penché pour : "Nous sommes tous des résistants à Dieu".
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par "fluidité
spirituelle de la foi d'Abraham" car, en ce qui le concerne, il
n'en reste pas moins une foi et une culture d'un Dieu capable de
réclamer le sang du fils sacrifié, et cela sur une erreur
d'interprétation ou de traduction de la Genèse 22-23. Ce que la
plupart appelle "l'épreuve de la foi" semble plutôt être "la
réalisation de la foi", lorsque l'ange arrête le bras meurtrier et
paganiste d'Abraham.
Alors peut-être, seulement à ce moment-là, Abram le païen acquit
l'ha (l'âme), signe de sa fécondité spirituelle ?
Ce que je souhaite à nous tous pour cette nouvelle année 2014.
Nous tous !
Frédéric M. d'Aquitaine.
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Réponse :
Vous commettez quelques erreurs, sans grande gravité de
toute façon.
Celui qui met ses pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12)
n'est pas "un Christ en devenir, un Christ en substance",
mais un Christ (32/2). Par le fait, ces mots nous
contraignent à nous poser cette question-ci : Combien d'entre nous
sont des pénitents accomplis comme Jésus fut un pénitent
accompli, un Christ ? Combien d'entre nous mettent
réellement leurs pas dans les Pas du Père ? Je
réponds: Très peu. Nous sommes seulement des pénitents
ahanant sous notre pénitence presque toujours
insuffisante, inconstante. Cela marque la différence abyssale qui
existe entre une religion comme, par exemple, le catholicisme et
la foi arésienne.
Un catholique est censé accomplir ou achever sa foi dans cette
seule vie par le baptême, la communion, la confession, la fidélité
au pape et à l'église. Mais nous, Pèlerins d'Arès, ne sommes
qu'une première étape dans la très longue marche de l'humanité
vers une pénitence qui ne se trouvera accomplie
qu'au delà de quatre générations qui peuvent être dix,
cinquante générations (Rév d'Arès 24/2). C'est pourquoi
le salut que nous gagnons par notre pénitence
n'est que relatif et nécessite l'aide de nos frères vivants par
leur mortification (33/34). Le vrai salut, en
fait, surviendra seulement au Jour de Dieu (31/8).
Autrement dit, notre rapport au temps est tout différent de celui
des religions.
Par ailleurs, Jésus ne fut jamais "un frère juif prêchant dans le
désert, les oasis." C'est Jean Baptiste qui prêchait dans le
désert. Jésus prêchait dans les villes et les villages de Galilée,
de Judée et même du Territoire de Tyr et Sidon.
Par ailleurs, il est faux que Muhammad "combattit pour la
sauvegarde de la Kaaba." Il combattit pour la sauvegarde de
l'Islam.
Il est faux aussi, quoique cela se dise dans certains milieux
musulmans, que la Kaaba, ait été bâtie (elle a d'ailleurs été
détruite et rebâtie deux ou trois fois au cours des siècles) "en
référence au prophète Abraham." Le seul passage du Coran considéré
comme citant la Kaaba ("La Vache" 2/142-152) ne cite
absolument pas Abraham et ne parle que de mosquée sacrée.
Par "fluidité spirituelle de la foi d'Abraham"
j'entends le naturel, l'absence totale de règles religieuse, la
souplesse de forme absolue, qui caractérisa la foi d'Abraham à la
fin de a vie et que nous retrouvons encore imparfaitement, mais
suivant un effort continu, dans nos pénitence et vraie
piété de Pèlerins d'Arès, qui sont exemptes de règles
absolues.
Concernant le sacrifice d'Isaac par Abraham, le fameux passage de
Genèse 22/1-18, quantité d'interprétations ont été
données par les exégètes et par les religieux de la Bible (Juifs,
Chrétiens). La mienne est la suivante: Il faut se souvenir
qu'Abraham venait du paganisme et que comme tout homme il mit
assez longtemps pour se départir de sa culture initiale et changer
sa vie en marchant dans le Sentier de Dieu. Comme
il était coutumier dans le monde païen antique de sacrifier son
premier né aux idoles, il vint à Abraham l'idée en tant qu'homme
ayant encore quelques habitudes de l'époque de sacrifier le sien:
Isaac. Dieu, patient avec les hommes — Il sait quelles mauvaises
habitudes ils ont pris — le laissa faire en se disant: Voilà
l'occasion de lui donner une leçon. C'est alors que l'ange
intervint quand Abraham saisit le couteau (Genèse 22/10)
en lui criant: Abraham, ne porte pas la main sur le garçon !
(verset 12)... Parce que tu as fait ce que Je t'ai demandé [c.-à-d.
de ne pas tuer Isaac] Je te comblerai de bénédictions (verset
17). Autrement dit, cet événement en est un dans la chaîne
d'événements qui constituèrent le long apprentissage d'Abraham à
la foi pure.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, frère Frédéric, pour
affirmer que l'Assemblée des Pèlerins d'Arès est dans la
lignée d'Israël, c'est-à-dire de Jacob. Chaque fois que je quitte
la salle des théophanies au Pèlerinage je récite la prophétie de
Syméon: Maintenant, Seigneur, laisse partir en paix ton
serviteur, car mes yeux ont vu ton salut, que Tu as préparé à la
face de tous les peuples, lumière sur les nations et gloire de
ton peuple Israël (Luc 2/29-32). Mais, s'il vous plaît,
ayez toujours à l'esprit qu'en contrepoint de tout ce que je dis
est ma mission prophétique auprès d'un vaste public ignorant.
Comme il existe un état politique qui actuellement s'appelle
Israël, j'ai toujours peur que les gens de la rue pensent d'abord
à l'Israël actuel avec sa politique, son drapeau, son armée et le
traitement pénible qu'elle impose aux Palestiniens des alentours.
Nous n'avons rien à voir avec cet Israël-là.
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30dec13 151C15
Dieudonné va être une nouvelle fois condamné pour antisémitisme.
Vous devez être content, puisque vous êtes juif.
Le ministre de l'Intérieur Valls le fait interdire [Dieudonné] et
j'ai appris que Hollande approuve Valls haut et fort.
Je suis sûr que c'est parce que vous avez lancé cette entrée "Nous
sommes tous juifs". L'État vous soutient donc.
Ainsi la politique va dans votre sens de temps en temps et vous
êtes Gros-Jean comme devant d'avoir fait cette entrée "pourquoi
interdire la politique?" La politique ne vous tient pas rancune.
Personnellement je n'aime pas les juifs, sans vouloir leur mort,
comme 95 % des Français et cela me donne une raison de plus de ne
pas aimer les Pèlerins d'Arès.
Vos Pèlerins d'Arès ont leur synagogue tout près de chez moi rue
Raymond Losserand, mais ça ressemble plus à une boutique qu'à une
synagogue. Bon, si ça leur plaît de faire leurs offices là-dedans
avec ou sans torah... Ma paroisse est Notre Dame du Travail et j'y
mets jamais les pieds. Je n'aime pas cette église qui ressemble à
un dépôt de chemin de fer.
Je suis vieille France, mais je n'aime pas plus que vous l'État de
droit dont je suis autant l'incarnation et le dépositaire que vous
l'êtes, vous les copains de Hollande et de Valls. Je n'ai jamais
vu Dieudonné, mais je sens que ça va venir s'il vient se produire
dans mon quartier, parce que cette histoire lui fait une
puiblicité énorme après tout.
Rudi d'Ile de France
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Réponse :
Je trouve quand même curieux qu'un homme qui n'aime pas les
Pèlerins d'Arès lise mon blog... Je publie votre commentaire pour
montrer l'inattendu que nous réservent certains lecteurs de
Freesoulblog.
Être "Gros-Jean comme devant"... Voilà un bail que je n'ai pas
entendu cette expression. Vous ne devez pas être de la première
jeunesse.
Voyez-vous un rapport entre mon entrée 150 — qui n'est pas
"pourquoi interdire la politique?" mais "politiser notre refus de
la politique?" — suivie de mon entrée 151 "nous sommes tous juifs"
et ce que vous considérez comme une complaisance de l'État à
l'égard des Pèlerins d'Arès ? Personnellement, je ne vois pas de
rapport. Je n'y vois même pas une coïncidence, parce que le "refus
de la politique" n'est pas propre aux Pèlerins d'Arès aujourd'hui
; il est exprimé par une majorité de Français.
Il n'y a aucune relation entre mon entrée 151 et l'antisémitisme
ou le sémitisme.
Je me situe au-dessus de toute opinion pour ou contre les juifs,
les arabes, les étrangers.
Je ne fais que me plonger dans les réalités de notre passé
spirituel, qui est le passé biblique, donc juif, afin d'y puiser
les forces dont nous avons besoin pour assumer notre devenir. Je
crois répondre à un besoin essentiel de notre foi: D'où vient
notre foi ? Quelle Parole passée le Père vient-il confirmer à
Arès quand il dit : Ce Que Je dis Je l'ai déjà dit, Mes
Prophètes et Mes Témoins l'ont livré au monde (Rév d'Arès 30/1)
? C'est évidemment la Parole de la Bible. La Bible même que
vous entendez à Notre Dame du Travail ou dans toute autre église.
La Bible où l'on trouve le juif Jésus, car nous Pèlerins d'Arès
sommes juifs, vous Catholique êtes juif non comme sont nos frères
juifs de la synagogue, mais comme Jésus était juif.
Être libre comme La Révélation d'Arès dit que
l'homme est libre (10/10), c'est être libre de
tous préjugés. Si nous ne sommes pas libres de tous
préjugés, autrement dit si nous lisons la Parole à travers un
filtre culturel catholique, protestant, musulman, juif synagogal,
nous ne pouvons pas retrouver la pureté de la Parole que le Père
donna aux juifs à partir d'Abraham.
Puisque vous habitez le quartier de la rue Raymond Losserand,
n'hésitez pas à pousser la porte du 32 un de ces jours et de faire
un brin de causette avec les frères et/ou sœurs présents. Nous
sommes juifs en tant que croyants libres et ouverts à tous les
hommes de bien.
Pour finir, concernant Dieudonné, je n'ai pas non plus vu le
spectacle de ce comique. Je n'ai aucune idée de ce qu'il
représente en fait. Je suppose qu'un gouvernement qui croit devoir
avec bruit partir en guerre contre un comique est un gouvernement
qui n'a plus grand chose à dire sur les choses vraiment
importantes.
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30dec13 151C16
J’ai visionné une vidéo qui m’a été transmise il y a une semaine :
http://www.youtube.com/watch?v=8EkQt-fst0M (50min).
Je suis touché, ému en la regardant. Puis je cherche ce que La
Révélation d’Arès apporte de différent. Et je dois
reconnaître que ma petite comprenette a mis du temps à trouver une
réponse : c’est la cage !
Qui voit la cage ? (Rév. d’Arès xxxvi3)
Au premier regard, ce miracle en prison semble faire un grand pas
à l’humanité, j’en oublie qu’il s’agit d’une prison. À la fin, le
gouvernement propose de l’étendre à d’autres prisons. Tout le
monde applaudit, moi aussi en regardant… Voilà, le monde en train
de changer !
Mais qui voit la cage ? Dans la vidéo, la cage c’est
notamment le système composé du gouvernement et des prisons. C’est
là qu’est le mal. En étendant le système aux autres prisons, le
gouvernement récupère la générosité des hommes et femmes engagés
dans ce processus d’apaisement pour maintenir le calme et assurer
la pérennité des prisons et du système en place, le vrai mal.
Je fais le parallèle avec cette entrée qui retrace l’histoire de
la cage pour nous, peuple d’Abraham, peuple de Dieu — "Mon
Peuple" apparait 30 fois dans L'Évangile donnée à Arès
et "Mon" indique bien un singulier !
Mais qui voit la cage ? Nous pourrions croire que les
religions sont inébranlables, mais elles doivent s’adapter en
permanence pour maintenir la cage sur leurs fidèles
comme le montre l’histoire juive, chrétienne et musulmane, comme
le montre encore les changements décidés par le pape
François. Elles doivent en permanence se parer de neuf (Rév.
d’Arès xix/14) pour séduire, convaincre, réduire au
silence,…
Ainsi La Révélation d’Arès ne nous envoie pas panser
les plaies (Rév. d’Arès 25/7), c’est-à-dire apaiser les
conséquences du mal — le pansement des plaies = charité,
aumône, mission sociale — tout en maintenant le système en place.
C’est comme repeindre un mur qui se fissure. Depuis le temps que
des œuvres charitables existent, le monde n’a pas changé.
La Révélation d’Arès nous exhorte à combattre la cause,
la cage elle-même : Que ta descendance se souvienne de Ma
Parole: Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la
Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra. (Rév.
d’Arès 22/14).
C’est uniquement parce que des hommes et des femmes se
souviendront pendant des générations de la Parole dans sa pureté
originelle en vue de l’accomplir (pénitence et moisson)
que la cause du mal sera vaincue : Mikal monte (dans) la
patience ; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts,
l'heure et l'heure. (Rév. d’Arès xxxiii/3)
Tant que nous apportons la Parole dans les maisons (Rév.
d’Arès 35/1), nous forçons le système à s’adapter en
permanence pour récupérer la Parole et s’en faire un diadème.
Mais le système a son inertie et cela pourrait lui être fatal,
parce que la grue a trois banos [= ailes] (et)
tombe. (Rév. d’Arès xxii/2). Cela dépend du nombre et de la
force des pénitents-moissonneurs, c’est-à-dire de chacun
de nous, de mettre fin au mal. Sinon, nous sommes complices du
système et du mal.
Louis-Marie de Belgique
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Réponse :
Beau commentaire, mon frère Louis-Marie.
C'est évidemment dans ce sens et dans ce but, que vous décrivez
si bien, que nous sommes juifs, enfants d'Abraham.
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30dec13 151C17
Je préfère le mot yehoudim au mot juif.
D'abord parce que je crois que l'humanité doit être capable (de
s'auto-arroger le droit) de mettre certains mots historiquement
trop lourds, trop chargés en mal et/ou en souvenirs douloureux, en
jachère.
(il suffirait de les recenser et de les mettre au coffre ou au
compost = jachère).
Pourquoi ? Parce que je ne crois pas que Dieu souhaite que
l'humanité avance le plus lentement possible, mais au contraire,
je suis sûr qu'il apprécierait que le changement de monde
en Bien s'opère pourquoi pas, un peu plus vite n'est-ce pas ?
Ne négligeons donc aucunes pistes.
Je reviens au mot yehoudim.
Moi qui ne suis pas un érudit, j'ai par contre travaillé à me
construire dans une foi simple et pure. Quand j'entends Yehoudim,
j'entends deux choses :
a) Ye Houd qui veut dire Je suis (ii/1)
yehoudim = fils (au pluriel : fils et filles) de Je suis.
b) Yehoudim = fils (au pluriel : fils et filles) de Yououou
(Rév d'Arès xxx/24)
Vous avez rappelé que pour les lecteurs novices de La
Révélation d'Arès, ils pourront toujours privilégier le
sens de celle-ci, qui est un éclairage sur tout le reste de la
Parole, d'Adam à nos jours.
(Mais il est clair pour tout croyant que, déjà à la base, tout ce
qui n'est pas en correspondance avec La Révélation d'Arès
est sujet à caution. réponse 151C11)
Cela dit, mon interprétation ne vaut que ce qu'elle vaut : son
pesant de cacahuètes ou son pesant du poids de son coeur.
Guy P. d'Ile de France
Post-scriptum 1 : Désolé, je n'ai pas relu votre article,
ni lu avec attention tous les commentaires et leurs réponses. Ce
sera un exemplaire d'un commentaire à l'emporte-pièce.
Cela pourra constituer ma résolution dès 2014 : relire votre
article avec cette fois, plus d'attention.
Post-scriptum 2 : Un bonne et heureuse année à vous et à
votre famille, terrestre et spirituelle. Bravo pour votre nouvelle
mise en page avec votre BlueGriffon de Mozilla, tout a l'air de
bien fonctionner : vos êtes un chef ! Enfin, je veux dire un vrai
webmaster-chef.
|
Réponse :
Merci pour vos bons vœux, mon frère Guy. Je vous présente
les miens en retour, aussi fervents.
Dans l'espérance que quelque jour à venir vous quitterez de temps
en temps votre péniche pour rejoindre notre mission de Paris ?
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30dec13 151C18
Voici le texte d'un homme de bien qui lutta contre le nazisme et
toutes les formes de fanatisme, que nous rencontrons aujourd'hui
dans le monde : islamisme, sionisme etc., et qui menacent
gravement la paix du monde.
Il se rapporte à la sagesse de La Révélation d'Arès qui
nous appelle à quitter nos pantoufles et à nous engager dans la
lutte pour le Vrai et le Bien.
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des
bottes."
Quand ils sont venus chercher les Communistes, je n'ai pas
protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté
parce que je ne suis pas juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas
protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Catholiques, je n'ai pas
protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne
pour protester.
Martin Niemöller (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et
envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, ensuite
transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau. Libéré du
camp par la chute du régime nazi, en 1945.
José O. d'Ile de France
|
Réponse :
Je connais bien Martin Niemöller. Grande figure de la foi
protestante et l'un des fondateurs de l'Église Confessante (die
Bekenntnis Kirche = Église de l'Aveu [des péchés]) créée, si ma
mémoire est bonne, pour protester contre une décision du Parti
National Socialiste (Nazi) obligeant les Protestant d'Allemagne à
un regroupement dans l'Union de la Vieille Prusse.
Mais je connais le poème que vous citez sous une
autre forme :
Lorsque les nazis sont venus chercher les
Communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont enfermé les Sociaux-Démocrates, je n’ai rien dit,
je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les Syndicalistes, je n’ai rien
dit, je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne
pour protester.
Martin Niemöller avait été officier de marine
pendant la guerre de 1914-18 dans la Marine Allemande, officier en
second puis commandant de sous-marin. Après la guerre, dégoûté par
les horreurs dont il avait été témoin, il s'oriente vers l'Église
Protestante et devient pasteur.
C'est une grande figure du refus du mal.
|
31dec13 151C19
Je m'étonne que vous connaissez si bien le Talmud. Vous le citez
dans une réponse [151C11].
C'est quand même un sujet scabreux "Nous sommes tous juifs."
Vous savez qu'un juif reste juif quelle que soit son orientation
spirituelle. Le cardinal Lustiger, archevêque de Paris était
d'origine juive et avait gardé avec la synagogue et le rabbinat
des liens étroits. Je crois qu'un juif comprend très bien qu'on
puisse devenir autre chose: catholique, protestant, musulman, en
plus d'être juif, mais considère comme impossible qu'un
catholique, protestant, musulman soit juif en même temps que
catholique, protestant, musulman ou... Pèlerin d'Arès.
Je suis juif et, tout en m'intéressant à La Révélation d'Arès
et en la croyant authentique, je reste juif.
Je suis un homme de ce que vous appelez "la Source", mais
pouvez-vous vous-même vous réclamer de la Source ? J'en doute.
C'est cette exclusivité que l'Éternel a réservé à son Peuple
Élu.
Je vous souhaite une bonne année 2014 !
Tobie V.D. du Luxembourg
|
Réponse :
Non, je ne connais pas "si bien le Talmud"
contrairement à ce que vous dites, mon frère Tobie.
J'ai seulement lu, et peut-être lu plus attentivement que
d'autres, le fameux "Le Talmud" d'Abraham Cohen, rabbin de la
synagogue de Birmingham, qui fit un travail remarquable de
synthèse et de classement par idées de cet énorme ouvrage. "Le
Talmud" d'Abraham Cohen est un résumé précieux (quand même 500
pages de typographie serrée chez Payot, l'édition de ma
bibliothèque) pour les personnes qui sont comme moi dans
l'impossibilité d'étudier le Talmud dans le texte original.
Le Talmud original est un colossal amas de pensées de toutes
sortes sorties des cerveaux rabbiniques depuis la destruction du
second Temple (L'édition Vilna est d'environ 6.000 pages). Rares,
même chez les juifs, sont ceux le connaissant bien.
Avoir une idée de ce que dit le Talmud me semble aussi utile pour
connaître le fond du judaïsme que d'avoir une idée de la théologie
et des dogmes pour les autres religions, notamment pour le
christianisme d'église, parce que le judaïsme n'est pas une
religion dogmatique et ne connaît pas d'autorité doctrinale
centrale.
Je ne suis pas sûr de ce que vous dites concernant le Cardinal
Lustiger ou la fidélité à leur judaïcité d'origine, que vous
prétendez indestructible, chez les juifs convertis à d'autres
religions. Nous comptons un certain nombre de juifs parmi les
Pèlerins d'Arès qui, selon ce que je peux voir, ont complètement
tourné le dos à la synagogue et à la torah.
Merci pour vos bons vœux de Nouvel An 2014. Je vous retournes mes
vœux chaleureux de belle année spirituelle. Si j'y pense je vous
renouvellerai ces vœux pour le Rosh Hachana (Nouvel An Juif) qui,
je crois, tombera le 25 septembre en 2014.
|
31dec13 151C20
Je rejoins Nadège en partie [151C5]. Vous n'avez pas fini d'être
critiqué à la suite de cette entrée "nous sommes tous juifs".
Je ne suis pas juif, mais il me semble que depuis un certain temps
vous vous ingéniez à vous exposer aux critiques de toutes sortes
sur tous les sujets et aujourd'hui vous vous réclamez d'origines
juives.
N'oubliez pas que vous avez aussi à rassembler un petit reste
de fidèles à La Révélation d'Arès et qu'on n'attire pas
les mouches avec du vinaigre. Pour les Français de souche tout ce
qui touche à la juiverie est vinaigre. C'est un sujet à éborder
avec beaucoup de précautions.
C'est même dangereux pour vous-même. Vous êtes un homme seul sans
protection et sans organisme de défense pour répliquer aux
critiques.
Je vous trouve "gonflé" comme on dit... ou inconscient.
Je ne suis pas sûr que ce soit ce que vous demande La
Révélation d'Arès, qui est mon livre de chevet.
Marc O. de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Ah, les critiques ! Je n'ai pas cessé d'être critiqué
depuis très bientôt quarante ans.
Il y a toujours eu quelque chose à me reprocher. Quand ce n'était
pas mon imposture qu'on dénonçait à hauts cris, c'était mon
interprétation perverse ou erronée de La Révélation d'Arès,
et quand ce n'était pas l'insupportable dictature que j'exerçais
sur les âmes, c'était mon laxisme outrancier en laissant
faire n'importe quoi par n'importe qui.
Je crois que chaque fois que surgit ou renaît une idée qui, sur un
sujet aussi sensible que le destin de l'homme, contrarie les idées
reçues, les critiques, quelles que soient leurs domaines
(religieux, athée, politique, philosophique, social, etc.), font
en sorte que son transmetteur se sente en faute, ait besoin de
justifier son travail et même son existence. Pour les critiques
tout ce qui n'est pas admissible de prime abord est obscurité.
Dans cette obscurité, qu'établissent instantanément les critiques,
faire entrer la Lumière est difficile et très lent.
Relisez les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc et vous verrez que
rares étaient les déclarations de Jésus qui ne venaient pas
contrarier, pratiquement sur tous les sujets, les idées générales
du temps. Jésus ne composait pas avec les idées de son époque ; il
ne cherchait pas à recruter ; il cherchait à dire le plus de
Vérité possible.
Pourquoi voulez-vous que je procède autrement ? Oui, j'ai à "rassembler
un petit reste de fidèles à La Révélation d'Arès",
mais je ne peux le faire que sur la base de la Vérité et
non sur celle du souci de plaire, de recruter pour recruter.
J'ai conscience que l'enseignement que je répands
transgresse la plupart des manières de voir, de faire, de dire,
mais je ne peux pas cacher cette transgression derrière, par
exemple, un arrière-fond de poésie ou de transcendantalisme
mystérieux, histoire de plus facilement séduire ou piquer la
curiosité en tendant un voile devant la Vérité. La Vérité,
c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et la
nombre de choses à changer dans ce monde est
considérable et je dois le dire sans ambages.
La Vérité doit être dite: Il faut changer et changer
complètement.
|
31dec13 151C21
Che la Pace sia in voi, che la Pace sia in me. In Amore del Puro
Amante
Que la Paix soit en Vous, Que la Paix soit en moi. En Amour du
Pure Aimant
En surfant avec amour sur les commentaires de vos détracteurs,
j'ai découvert votre réponse que vous leurs avez faite, elle me
remplit de joie et de bonheur.
De même, je souhaite dire a vos détracteurs occultes [?] qu'ils
profitent bien de leurs puissance et lucre, mais que un jour il
leurs faudra bien payer dans ce monde ou dans l'autre monde.
Ce serait un Bien qu'ils mettent leurs pas dans les
Pas de Dieu avec amour, paix, force et intelligence
spirituelle sans tarder. Je ne les juge pas car je ne suis qu'un
pécheur devant l'Éternel .
Aucune loi humaine n'a réglé les malheurs de l'homme et cela
depuis la chute d'Adame !
Par la même je souhaite à vous, à votre famille proche, à tout les
pénitents, que le Saint vous donne la Force,
la santé, l'amour, la sagesse et l'intelligence
spirituelle.
Sans attendre une réponse de votre part, veuillez, Messager du
Très Haut, [recevoir ?] mes fraternels messages !
Daniele du Canton de Genève (Suisse)
PS: Pardonnez-moi le petit salut en italien [au début du
message], je suis d'origine italienne.
|
Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 151 "nous
sommes tous juifs", mais ce message me cause une grande joie, mon
frère Daniele. Il me touche beaucoup.
Merci pour vos salutations. Recevez pour 2014 mes vœux de belle
année spirituelle ainsi que de santé, bonheur et réussite.
Vous faites partie, je suppose, du groupe de Pèlerins d'Arès de la
rue du Vieux Billard à Genève. J'espère que vous allez faire
partie, si ce n'est déjà fait, de cette mission publique et que
vous ajouterez de beaux épis mûrs à la Moisson
du Très Haut.
|
31dec13 151C22
Né catholique, j'ai reçu un enseignement sur le Peuple
de la Bible, ses prophètes et, bien sûr, sur Jésus qui,
juif, venait libérer ses frères de leurs attaches dogmatiques et
faire exploser leur foi, [les faire passer] d'un espace réduit
dans leur tête et dans leur coeur au Royaume de la Vie spirituelle
d'abord en eux puis sur toute la terre (retour vers Éden).
Je suis donc juif comme Jésus,
C'est ce que me confirme très clairement La Révélation d'Arès
par Jésus en personne, en 1974, dans la Veillée 21, dont le prophète
Michel Potay fut témoin : J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples
prêcher les Juifs pour les délier en Mon Nom de leurs serments
envers le temple et ses prêtres, envers les synagogues, et les
lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma Parole, comme le Roi
envoie Ses Messagers convier Ses Sujets à Ses Noces, les déliant
de toute obligation ce jour-là car c'est toute affaire cessante
qu'un Juif peut répondre à l'invitation de son Roi (Rév.d'Arès
21/6).
La note de l'édition 1995 dit : "En déclarant : "Tu es
Pierre...," Jésus, parlant au Nom de Dieu, n'envoyait pas
les apôtres (les témoins) fonder une église dogmatique soumise à
des prêtres. Il les envoyait au contraire délier la foi et le
peuple des dogmes et des prêtres. Dieu ne pouvait pas justifier
des institutions qui avaient démontré définitivement leur mal
(Rév d'Arès 8/3). Le christianisme ecclésiastique, par
exemple, n'est que la continuation du judaïsme ecclésiastique (le
temple) qui a tué Jésus et tant d'autres prophètes."
La note de l'édition 2009 dit : "Impatience des apôtres qui
s'égarèrent sur les friches païennes (Rév d'Arès
5/2-5) au lieu de rester chez les Juifs pour lesquels la
Parole du Créateur avait été spécialement formulée, parce que le
retour du monde au Bien devait logiquement commencer par
le peuple de la Bible."
Pour les Juifs puis pour les Chrétiens, les Musulmans, le Roi
est le même, mais ils divisent son Royaume. Les
Pèlerins d'Arès ne viennent pas faire la synthèse (ou syncrétisme
entre les différents Appels des prophètes), mais relancer l'Exode
avorté, la marche des fils vers le Père, l'Unification du Peuple
avec Dieu pour qu'enfin soit Son Jour (Rév.d'Arès 31/8),
la réalisation de Sa Promesse, la résurrection (Rév.d'Arès
10/8), pour qu'Il revienne au milieu des Siens
(ses fils, les hommes, Rév.d'Arès 8/8) et
pour que revienne pleinement la Vie (Rév.d'Arès 24/5).
Bonne année de tout cœur et de toute mon âme à vous,
bien aimé prophète dans ce monde contemporain, à toute
votre famille charnelle, et à notre famille spirituelle, tous nos
frères de la terre, le monde qui doit changer,
je vous aime en l'amour du Créateur de la Vie,
je prie chaque jour avec vous pour accomplir la Parole
et la Promesse de Vie, pour l'avènement du Jour.
Bernlouby de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Mon frère Bernard, vous apportez ici la citation la plus
explicite pour montrer que "nous sommes tous juifs". C'est
évidemment La Révélation d'Arès 21/6.
Je suis heureux de terminer l'année 2013 sur ce très beau
commentaire.
Souvenons-nous qu'Abraham et ses fils et petit fils, Isaac et
Jacob, très peu de monde en fait, tout juste quelques individus,
développèrent leur foi dans un Créateur unique et très simple:
l'Éternel, au milieu d'un monde entièrement païen et compliqué —
sauf rares exceptions et tentatives avortées: Akhénaton,
Zarathoustra.
Mais ce mouvement abrahamique, tout minuscule qu'il fut, fut le
seul qui n'avorta jamais et qui demeure encore parmi nous. Il
était inévitable que ce mouvement fût plus ou moins influencé par
l'entourage du monde païen et s'en trouva un peu altéré — d'où la
torah complexe, la synagogue, les rites, le calendrier juif — mais
il a tracé un sentier sur lequel le Père nous replace et
qu'il nous demande de poursuivre en le purifiant, car ce que
demande La Révélation d'Arès est très simple.
Nous ne sommes pas vraiment les premiers à chercher la libération
depuis l'immobilisation qu'Esdras imposa au judaïsme ou que
l'épiscopat imposa au christianisme — toute religion est une
immobilisation, par là une sorte de mort — car on peut observer
chez les Bogomiles, les Cathares, Spinoza, Leibniz, Fichte et même
d'une certaine façon Hegel, des sursauts de ce mouvement
libérateur qui va prendre vraiment son essor avec l'impulsion
directe que lui donne le Créateur par La Révélation d'Arès en
1974 et 1977.
Je crois que La Révélation d'Arès va atteindre une
nouvelle fois depuis très longtemps les couches les plus secrètes
de la psyché collective. Ce n'est évidemment pas sans intention
que je fais suivre une entrée manifestant notre liberté totale à
l'égard de la politique par une autre manifestant notre liberté
totale à l'égard des religions par le canal d'un mouvement juif
qui, quoique bloqué dans une religion: le judaïsme, croupissant
dans ses synagogues, n'est pas existentiellement religieux.
En effet, le judaïsme n'a aucune autorité centrale, aucune base
dogmatique. C'est, si je peux dire, la religion, le plus libre ou,
en tout cas, la mieux préparée à une nouvelle évasion en avant, un
nouvel Exode, une évolution vers la Lumière, vers le Jour,
vers la Vie.
Des religions qui, elles, sont enfermées dans leurs dogmatiques et
leurs magistères cléricaux, comme les églises dites chrétiennes,
tôt ou tard suivront. Je sens au fond d'elles vibrer une forte
pression de libération aussi.
Nous Pèlerins d'Arès allons être le mouvement de Fond
qui va, par effet d'entraînement, d'abord très lent,
imperceptible, mettre tout le reste en marche. C'est tellement
bouleversant, quand on y arrête sa pensée un moment, que l'on
comprend très bien pourquoi quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2).
|
01jan14 151C23
Les Pèlerins d'Arès se disent tout à la foi chrétiens et juifs, en
somme.
Ce n'est pas nouveau. Il existe un mouvement qu'on appelle "Juifs
pour Jésus" dont les fidèles reconnaissent tout à la fois l'Ancien
et Nouveau Testament comme Parole de Dieu et qui vénèrent Jésus
comme Messie.
J'ai rencontré certains de leurs missionnaires à Paris il y a
assez longtemps.
Je crois qu'ils ont leur synagogue rue Crozatier.
Mais vous le connaissez sûrement déjà.
Jean-Davy H. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, je connais ce mouvement "Juifs pour Jésus", mais je
n'ai jamais pu avoir de contact avec eux. Je leur avais écrit vers
1986 ou 1987 puis en 1993, mais je ne reçus jamais de réponse.
Voici le texte qu'on trouve sur leur site d'Internet "Juifs pour
Jésus" :
"Maintenant, plus qu'à aucun autre moment depuis le
temps des apôtres il y a 2000 ans, des milliers de Juifs
reconnaissent que Yechoua [hébreu pour Jésus] est le Messie.
"La plupart des gens savent qu'il y avait des "Juifs pour Jésus"
à l'époque des apôtres et que l'ère chrétienne a commencé avec
des Juifs croyant en Jésus et prêchant l'Évangile aux Goyim
[hébreu pour "nations"].
"En tant que Juifs, ils n'ont jamais renoncé à leur héritage, ni
à la foi de leurs ancêtres. Ils ont simplement trouvé en Jésus
l'accomplissement de leur foi et la présence dans leur vie d'un
Dieu réel et personnel.
"Depuis ce temps, chaque génération a connu des Juifs qui
croyaient en Jésus, mais malheureusement, plusieurs églises ont
considéré les traits distinctifs de leur identité comme un péché
et leur ont demandé de renoncer à ce que Dieu leur avait ordonné
d'être.
"L'Église a souvent exigé qu'ils abandonnent leurs
particularités en tant que peuple.
"Pourtant Yechoua [hébreu pour Jésus] lui même a déclaré qu'il
était venu pour "les brebis perdues de la maison d'Israël"
[Matthieu 15/24]; c'est seulement quelques années après sa
résurrection que les communautés juives messianiques de
Jérusalem se rendirent compte que Dieu voulait que la bonne
nouvelle de la mort et de la résurrection de Yechoua soit
prêchée aux Goyim aussi [Actes des Apôtres 10/45].
"Yechoua lui-même a affirmé qu'il n'était "pas venu pour abolir
la Torah mais pour l'accomplir" [Matthieu 5/17].
"De nos jours, il y a entre 100.000 et 200.000 Juifs
messianiques dispersés aux quatre coins de la terre en Israël et
dans la Diaspora.
"Yechoua n'est pas venu pour établir une nouvelle religion, mais
pour vous donner une relation avec Dieu."
Vous me faites penser à nouveau à ces frères les
"Juifs pour Jésus" et ce matin 1er janvier 2014 je leur
ai adressé le message suivant :
Je suis Michel Potay, témoin de La Révélation
d'Arès (1974-1977), fondateur naturel du Mouvement des Pèlerins
d'Arès.
J'ai déjà tenté de prendre contact avec vous par voie postale il
y a longtemps (en 1986 ou 87, puis en 1993), mais je n'eus
aucune réponse. Il n'y avait pas d'Internet à l'époque.
À l'occasion de mon entrée de blog 151 ("nous sommes tous
juifs") sur freesoulblog.net, je ne peux pas ne pas penser à
vous, mes frères. Je ne sais si vous me répondrez, car la
calomnie et l'adversité m'ont beaucoup nui, alors que je ne suis
qu'un homme simple sans reproches.
Je ne crois pas en Jésus comme Messie, ni d'ailleurs dans un
Messie quel qu'il soit, mais je crois en lui comme le Ressuscité
qui demeure Messager du Créateur et nous Pèlerins d'Arès qui
sommes des pénitents (des hommes en quête de Bien)
à sa suite nous n'avons plus de religion, nous sommes en quête
du Bien qui seul vaincra le mal.
Nous sommes juifs sans torah, abrahamiques, mais nous avons
le respect le plus total pour toutes les formes de foi et de prière
(Révélation d'Arès 35/6) dans l'espérance que nous
prierons tous d'une seule voix au Jour de Dieu.
Je vous dis toute ma tendresse fraternelle et vous souhaite une
belle année spirituelle. Je tâcherai de vous adresser mes vœux
le 25 septembre (Nouvel An Juif 2014, je crois).
Frère Michel
|
01jan14 151C24
Le titre de l'entrée 151 m'a rappelé d'office un fait qui m'a été
rapporté.
Lors de l'Œil S'Ouvre [1988, 1989, 1990], il est arrivé que l'on
vous demande votre avis sur les musulmans qui rejetaient
l'Occident, et vous répondiez: "Mais vous tombez mal, je suis
musulman !" Je le rapporte de très loin, donc possible qu'il soit
inexact.
Ensuite, je souhaite rapporter un fait personnel : Au mois de mai
dernier, je me suis fait tatouer sur la cuisse le début de la
Shema : "Écoute Israel, l'Éternel est notre Dieu" en hébreu. Non
pas pour en faire une marque placée entre mes deux yeux, pour
suivre aveuglément la Parole, mais pour me rappeler, tous les
jours de ma vie, que Dieu est l'Éternel, et que je dois aspirer à
cette Éternité, et échapper à ce court-terme qui fait notre monde.
Je n'ai pas eu de commentaires de juifs à ce sujet. Mais des
commentaires qui frisaient l'antisémitisme, j'en ai eu.
Pourquoi ce passage plus qu'un autre ?
Il me permet de témoigner à ma façon de ma foi. Mais il ne fait
pas ma foi.
On peut accrocher la Chema [la prière "Écoute Israël"] sur sa
porte, la tatouer sur son corps, il n'y a que l'ha qui
sauve [Rév d'Arès xxxix/5-11].
Nous sommes tous juifs, nous sommes tous le Peuple de Dieu en
puissance. Nous devons retrouver notre identité divine et cesser
de nous enfermer dans des identités qui meublent à la place de
notre âme mais qui ne sauvent pas !
L'identité d'extrême-droite, du communisme, de l'anarchisme, de la
religion, de la communauté LGBT, des bodmodés... Tout est sujet à
remplacer notre âme. Mais il n'y a qu'elle pour nous
faire voguer vers les Hauteurs et changer ce monde
!
Nous sommes tous juifs. Ne nous embarrassons pas de ces problèmes
de terminologie évoqués plus haut. Nous sommes tous le Peuple de
Dieu, les animaux pensants divinisés, mais tombés dans le péché,
nous devons tous en sortir, peu importe qu'on s'appelle
Lentille ou Chèvre, juif ou n'importe quel autre nom [Rév
d'Arès 36/19].
Sacha P. d'Ile de France
|
Réponse :
Très beau commentaire ! Merci, ma sœur Sacha.
Vous vous êtes donc fait tatouer ceci sur la cuisse :
Pourquoi pas ? Mais pourquoi sur la cuisse ? Sur le bras c'eut été
mieux, puisque cette prière dit : Tu en fera un signe attaché
à ton bras (Deutéronome 6/8). Mais il est vrai que c'est
très indiscret l'été quand il faut se mettre bras nus. Je
comprends.
Par contre, je me suis vraiment senti comme un vieux bonhomme en
retard de tout en vous lisant. Quand j'ai lu "la communauté LGBT,
les bodmodés", j'ai murmuré : "Qu'ek cek ça ?" J'ai dû m'informer.
M'étant informé je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous: Il
y a des anarchistes, mais aussi certains LGBT (gay, lesbiennes,
transsexuels) et bodmodés (avec des piercings partout) qui sont de
bons pénitents. On ne les voit pas missionnaires dans
la rue, parce qu'ils n'osent pas, se sentant incompris, parfois
quelque peu scandaleux auprès de bons bourgeois, mais ils peuvent
avoir des conduites morales exemplaires: droits, vrais, honnêtes,
moralement rigoureux. Vous seriez étonnée ! Soyez libre
de tous préjugés, ma
chère sœur Sacha.
|
01jan14 151C25
Seul passage dans La Révélation d'Arès ou Jésus emploi
le mot: juif :
J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples prêcher les Juifs pour les
délier en Mon Nom de leurs serments envers le temple et ses
prêtres,
envers les synagogues,
et les lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma
Parole, comme le Roi envoie Ses Messagers convier
Ses Sujets à Ses Noces, les déliant de toute
Obligation ce jour-là
car c'est toute affaires cessantes
qu'un Juif peut répondre à l'invitation de son Roi.
Mais ce Roi n'a ni ministres, ni gouverneurs,
Il règne seul,
Il siège seul à Son Tribunal.
Ses Messagers, Il ne les a même pas faits
majordomes, pas même officiers de Sa Maison,
Il les a aimés comme Messagers.(Rév Arès 21/6-8).
Avant la création, il n’y avait rien, ni visible, ni
invisible, ni mort, ni immortalité, Le Créateur seul existait,
Le Créateur seul respirait, mais, on ne sentait rien, on ne
sentait pas Son Souffle, car il n’y avait personne pour Le
sentir. Il était enfermé en Lui-Même. Et l’Amour fût à l’origine
de la Vie et c’est de Sa Sagesse que jaillît la première
Semence. (Rig Veda)
Il créa le Jardin d’Éden, le minéral, le végétal, l’aquatique, le
céleste, les animaux et de ses animaux, Il choisit l’homme qu’Il
nomma : Adam et lui fit cinq dons de Son image
et ressemblance (Genèse 1/27), la parole, l’amour, la
liberté, l’individualité, la cocréation. Depuis ce jour tout
homme sait même celui qui n’a jamais reçus Sa Parole, au milieu
des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties
avec science, même celui qui l’a rejeté avant de Le connaître,
sait Qui Il est quand Il lui parle (Rév Arès 1/9-11).
Le premier Père de l’humanité Adam décida d’être maître de toute
la terre, il choisit le mal et rejeta, le plan initial de Vie
Éternelle et infinie que lui donna l’Éternel (Rév Arès
2/1-5). Depuis, le Père trop Aimant en dette envers
ses créatures (Rév Arès 12/7), envois des prophètes, Noé,
Abraham, Moïse, Elie, Esaïe, Jésus, Mahomet et Mikal pour qu’enfin
soit accomplie Sa Parole Pure, la vraie piété (Rév Arès
35/6). Depuis quarante ans, Frère Michel, Mikal, vous
honorez indéfectiblement le pacte (xxxi/14), la mission
que vous a confié le Tout Autre.
Je vous souhaite, Frère Michel, Sœur Christiane, votre famille,
toutes mes sœurs, mes frères de foi Pèlerins d’Arès, toutes les
femmes mes sœurs, les hommes mes frères, une Heureuse Année 2014,
joie, bonheur, prospérité, santé, réalisation de tous vos projets,
un amour du prochain grandissant, une pénitence plus accomplie,
l’intelligence du cœur, une conscience personnelle et
collective ré-hanimée [néologisme tiré de ha, Rév d'Arès
xxxix/5-11], sous le Souffle de la Parole,
d'aimer, de pardonner ceux qui ne nous aime pas, qui nous font du
mal, d'aimer évangéliquement, de rassembler un petit reste
(Rév Arès 26/1) de pénitents.
Il y a deux jours, la nuit, entre sommeil, éveil et rêve, je
pensais à vous, Frère Michel qui êtes entre la vie et la mort.
Sachant que le Père Aimant, Sait que depuis 40 ans, vous
transmettez Sa Parole, que vous lui êtes dévoué corps et âme ainsi
qu’à toutes vos sœurs, vos frères du petit reste
naissant, l’avant-garde du bien et tous les humains.
Le Père, Celui Qui Sait, Qui Voit, ô combien nous les marmots
de Mikal (Rév d'Arès xxx/13) avons encore besoin de leur
bien aimé prophète, vous envoie un ange dont
les ailes sont couvertes de cœurs ; l’ange envoyé
enlève votre cœur malade et en prend un de ses ailes, remplace le
cœur malade par un cœur neuf afin de vous laisser le temps de
continuer encore votre mission d’une importance majeure auprès de
vos sœurs et frères apôtres de l’idéal naissant à la vie
spirituelle qui à leur tour, entrent en plus en pénitence,
se transfigurent, prennent conscience individuellement et
collectivement, cherchent d’autres pénitents pour accomplir
le Dessein du Très Haut, rétablir Éden.
Ce n'est qu'un rêve certes, inspiré d’une histoire juive qui me
fut raconté, il y a bien longtemps, dont l’ange avait des yeux au
lieu de cœurs sur les ailes, mais, c’est mon souhait le plus grand
qui puisse être pour vous cette année 2014.
La petite note d'humour: Quelle est la différence entre un zèbre
et un homme politique ? Le zèbre ne peut pas changer ses rayures !
Un homme politique peut changer, entrer en pénitence (Rév
Arès 30/11) et nous y croyons, car nous sommes tous des pécheurs
et l’Histoire a prouvé et prouve tous les jours que tout homme le
plus vil, peut aussi devenir le plus sublime, car comme vous nous
l’enseignez l’humilité est mère de la lucidité.
En lien une image trouvée sur internet qui j’intitule : (La)
pieuse gent(e) choit …elle bout (quand) elle choit, (elle)
frappe (comme) le fouet, (de) haut la pieuse gent(e)
choit (xLv/13-16).
Didier Br d'Ile de France
|
Réponse :
Je suis très ému. Quels plus beaux vœux pouvais-je recevoir
pour ce Premier de l'An 2014 ?
Merci, frère Didier, pour ces vœux qui me vont droit au cœur et
qui vont m'être d'un grande et concret profit, car je crois aux
effets réels des vœux qui viennent de l'âme.
En retour, je vous adresse, ainsi qu'à toute notre assemblée,
celle du petit reste, celle du reste et à
toutes les communautés humaines, qui sont celles de enfants
de Dieu, que ses membres le sachent ou le veuillent ou ne le
sachent pas ou ne le veuillent pas, tous mes vœux de Bien
gagné par l'effort d'être bon, de pardonner, de faire la paix, de
trouver l'intelligence du cœur et de se rendre enfin libres
ou plus libres qu'ils n'étaient de tous préjugés à
l'égard de tous les hommes de la terre.
Que 2014, même si c'est une année politiquement mauvaise — la
politique, ce n'est pas l'humanité — donne à ce monde plus d'amour
et de vertu !
|
01jan14 151C26
Avant tout Dieu !
Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac , Dieu de Jacob, Dieu de Moise,
Dieu d’Élie, Dieu d’Isaïe, Dieu de Jésus, Dieu de Mohamed, Dieu de
Mikal, Dieu des vivants.
Dieu, que chacun porte en lui et que nous devons accomplir
en nous.
Dieu qui nous lance à nouveau son message d'Amour
pour installer en nous cette pénitence qui mènera
l'humanité à Son Jour.
Nous sommes tous Juifs parce que nous sommes de la descendance
d'Abraham.
Puisse cette nouvelle année 2014 réveiller nos consciences de la
nécessite de ce Nouvel Exode Spirituelle Existentiel.
Puisse cette nouvelle année réveiller en chacun de nous un
Abraham, un Mikal, le juif qui veille en nous.
Que cette année soit belle en pénitence et en moisson
pou un petit reste qui cherche dans les jambes qui
se serrent.(Rév d'Arès i/15)
Belle année spirituelle à tous mes frères et sœurs de la grande
assemblée qui œuvrent aux côtés de Frère Michel.
Belle année spirituelle à notre prophète Mikal, à sa
tendre épouse sœur Christiane ainsi qu'à notre sœur Nina
.
Patricia des Hautes-Alpes.
|
Réponse :
Merci du fond du cœur, sœur Patricia, pour ces vœux qui
complètent si bien ceux de Didier (151C25).
Je vous renouvelle mes vœux (je vous ai écrit hier) pour vous,
votre famille, toute votre communauté des Hautes Alpes.
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01jan14 151C27
Je descends d'une famille de Hassidim d'Europe de l'Est, mais je
n'ai jamais été moi-même un Hassid.
Je suis tombé dans l'indifférence religieuse. C'est La
Révélation d'Arès qui me réveille.
Je ne suis pas encore un Pèlerin d'Arès, mais j'ai La
Révélation d'Arès dans ma chambre et je l'ouvre à peu près
tous les trois jours, en tout cas au moins un fois par semaine.
J'ai découvert ce livre de Dieu un jour que j'avais décidé de me
donner la mort, n'ayant plus de raison de vivre, écrasé par de
lourds soucis aggravés par une déconvenue amoureuse cruelle: une
femme sans doute trop belle pour moi qui suis très quelconque.
J'habitais Paris, j'allais acheter une corde pour me pendre (pas
si facile à trouver que ça, on trouve presque partout de la
cordelette pas assez solide) quand je suis passé devant une
librairie et là j'ai senti une puissante pulsion, comme des bras
forts qui me poussaient à l'intérieur. Je suis entré, j'ai erré
dans les rayons, je suis tombé sur La Révélation d'Arès:
"Tiens ! Qu'est-ce que c'est ?"
J'ai oublié la corde et je suis rentré chez moi avec le livre.
Depuis, je vis.
Je ne suis jamais revenu chez les Hassidim. Leurs accoutrements et
leurs habitudes bizarres et ridicules ne m'avaient jamais plu. Je
n'ai jamais mordu à leur foi. Quand je suis venu en France, très
jeune encore, je suis devenu quasiment athée.
Je dis: Père de l'univers, Toi seul est Saint,
Que règne sur nous Ta Sainteté
pour que nous fassions Ta Volonté ! [Rév d'Arès 12/4]
Mon vrai prénom est Ezra, dont vous parlez dans une réponse, mais
en France je m'appelle Jacques.Je reprends mon premier prénom pour
signer ce commentaire.
Ezra W. d'Aix en Provence
|
Réponse :
Je rends grâce au Père qui vous envoya un ange pour vous
détourner de votre intention funeste, vous poussa dans une
librairie jusqu'à La Révélation d'Arès, qui sauva votre
vie physique avant de sauver votre vie spirituelle.
Je suis étonné que vous vous soyez détourné des Hassidim, au
milieu desquels vous êtes né, car ils forment sur le très vaste
horizon de la foi juive un point très particulier et intéressant.
Certes, il y a leur "accoutrement ridicule," comme vous dite, mais
tous ne sont pas ainsi. C'est un rabbin des Hassidim à Kosnitz qui
disait: "Maïtre du monde, écoute ma prière : Sauve Israël ! Mais
si tu ne le peux pas, sauve les autres peuples !" C'est un cri
généreux qu'on n'entendrait pas dans les assemblées synagogales
conservatrices.
Vous savez sûrement que pour les Hassidim l'accomplissement de la
Loi et des rites traditionnels ne sont pas rejetés, mais qu'ils
sont considérés comme un danger mortel s'ils deviennent l'alpha et
l'oméga du juif.
De ce fait, les Hassidim s'évadent de la lourdeur du lourd
conformisme juif. Pour eux le rayonnement de la présence humaine
et l'intégrité de la vie fait le tsadiq (= le juste) bien plus que
le pharisaïsme de la loi. Ainsi le hassid est un fidèle, mais le
tsadiq est le fidèle dans l'élan de la générosité, la fidélité un
sens aigu de la réalité de la vie.
Bref, pour les Hassidim ce n'est pas l'étude et la pratique de la
loi et du talmud qui font l'homme de bien, mais la vie.
De là la place très particulière donnée à la joie, à la musique, à
la danse chez les Hassidim.
Le hassidisme a d'ailleurs été la cause de dissentiments, voire
même de discordes, assez durs à l'intérieur du monde juif.
L'accent mis par les Hassidim sur l'oral et le vécu a irrité les
milieux juifs conformistes assidus à l'écrit, à l'étudié. Ils ont
contrarié les vues du judaïsme conservateur qui ne croit plus
depuis longtemps au pouvoir de l'homme de renouveler la vie du
monde par un simple face à face avec l'homme, comme nous le
croyons nous aussi Pèlerins d'Arès.
Oubliez les chapeaux et les nattes des Hassidim et voyez la vie
qui est en eux.
Mais, bien sûr, si vous devenez Pèlerin d'Arès, c'est encore
mieux. Nous avons une mission à Marseille, rendez-lui visite.
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02jan14 151C28
Tout d'abord, veuillez recevoir mes meilleurs vœux pour cette
année, avec toute la santé et l'amour possible, sans quoi nous
sommes moins utiles et évolués que des chimpanzés — Encore que
j'aime bien les chimpanzés !
Sommes-nous tous juifs ?
Sûrement, ou du moins nous avons tous été juifs quelque part, dans
le sens ou nous sommes tous en exode et en recherche spirituelle,
avec plus ou moins de réussite et d'avancement suivant les
individus .
Dans ce sens et strictement spirituellement parlant, alors oui,
nous sommes tous élus de Dieu et donc tous juifs...
Malheureusement, actuellement, le fait de se reconnaitre de
confession juive ne peut se faire que par l'affiliation avec la
mère, donc pour un juif dans ce cas, nous ne serons jamais
véritablement juifs, car il nous manque cette affiliation, pour
eux, nous sommes des goyim.
Cela est regrettable. Cette nécessité d'affiliation par la mère (l'âme
et l'esprit n'ont rien à voir avec l'affiliation
physique), car elle enferme les juifs, ou ceux se revendiquant
comme tels, dans une communauté qui peut à la longue se révéler
sectaire et refermée sur elle-même.
Mais bon, il ne sert à rien je pense de disserter longuement
là-dessus, ceux qui se considèrent comme juifs, ou seul faisant
parti du peuple élu doivent seulement réfléchir à cela :
un athée, un musulman, un chrétien ou un bouddhiste est aussi élu
par Dieu...
Personnellement, j'habite dans une ville ou la communauté juive
est très importante et, à part quelques personnes plus évoluées
spirituellement que d'autres, les contacts avec les autres ne sont
guère légions. Cela ne me gêne pas personnellement, mais je pense
que cela est plus préjudiciable pour eux, pour l'image qu'ils
donnent.
J'ajoute aussi que, étant salarié, j'ai un patron juif, et que cet
homme est au contraire très ouvert aux autres (croyants ou pas) et
essaye de transcender le discours religieux, mais ce dernier est
vu plutôt comme un dissident dans sa communauté ; c'est plus une
exception que la règle.
Jésus était juif, il est vrai, mais il ne faut pas oublier que
c'est avant tout le pouvoir religieux qui l'a finalement assassiné
et non le pouvoir politique et militaire de l'époque.
Je profite de cette parenthèse pour vous demander s'il existe, ou
s'il y a un projet, de faire connaître La Révélation d'Arès
aux non-voyants ?
Ce pourrait être en livre audio par exemple, car pour prendre
l'exemple de mon patron, cet homme perd la vue de plus en plus, à
cause d'une maladie héréditaire, et ne peux malheureusement plus
lire de livres, j'aurais aimé lui faire découvrir La
Révélation d'Arès.
Pour finir, je tiens à faire un commentaire sur "l'affaire
Dieudonné" qui agite les médias et le monde politique, qui entre
parenthèses n'a pas d'autres chats à fouetter, comme vous dites,
que de s'en prendre à un humoriste ! Misère !
Bref ! Cet humoriste (que l'on apprécie ou pas, moi, il me fait
rire) n'est absolument pas anti-sémite ou rasciste, ni haineux.
C'est exactement le contraire, mais il "tape", avec plus ou moins
de justesse, sur toutes formes de bêtises institutionnalisées avec
une prédilection sur le sionisme... et cela ne plaît pas à tout le
monde, bien entendu.
Il a eu le tort à un moment de se moquer, à travers un banal
sketch humoristique, d'une certaine communauté (trop susceptible à
mon goût !), communauté qui dirige aussi beaucoup de médias, et
ayant une tendance trop marquée pour la victimisation
systématique. Ceci n'est un mystère pour personne, je le dis sans
aucun jugement de valeurs ; c'est une réalité du moment.
De plus, si M Dieudonné n'avait pas dit, à sa manière il est vrai,
quelques vérités dérangeantes, il n'aurait certainement pas fâché
autant de monde.
Cela vous devez bien le connaître aussi, malheureusement !.
Merci de m'avoir lu.
Olivier G
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire. Nous n'oublions pas "que c'est
avant tout le pouvoir religieux juif qui a finalement assassiné le
juif Jésus et non le pouvoir politique et militaire." Le juif
Jésus désacralisait et relativisait le pouvoir religieux juif du
Temple, se considérait ainsi que le fait tout prophète
comme le receveur direct de la Parole du Créateur. À sa suite, il
encourageait tout humain à se voir à son tour comme le témoin du
Père.
La position spirituelle de Jésus était ainsi totalement contraire
à l'esprit de religion, laquelle, hiérarchisée ou non, se veut la
pensée et la formulation centrales auxquelles tout fidèle doit
s'en remettre au moindre détail près. Pilate ne voyait pas dans le
juif Jésus un criminel, mais le juif Jésus n'était n'était pour
Pilate qu'un bougnoule dont la vie importait peu, alors il céda
sans trop se faire tirer l'oreille à la demande du Sanhédrin juif.
On est toujours le bougnoule de quelqu'un. Je suis moi-même le
bougnoule des milieux "sérieux" que sont les officielles et
intouchables religion, politique, presse, université, etc. C'est
cela que je "connais bien, malheureusement", comme vous dites,
frère Olivier.
Concernant La Révélation d'Arès en CD, je crois que cela
a été fait ici et là dans l'Assemblée. Il faudra sans
doute que j'en enregistre un moi-même, quand j'en trouverai le
temps, mais pour le moment je n'ai aucun enregistrement. Je fais
appel à ceux qui, dans l'Assemblée, disposent d'un
enregistrement complet de La Révélation d'Arès, que
puisse entendre un mal-voyant. Qu'ils me fassent savoir, par
l'intermédiaire de la boite webmaster@freesoulblog.net, s'ils
peuvent en tenir un à la disposition d'Olivier G. par mon
intermédiaire, afin que ce frère le fasse entendre par son
employeur dont la vue est déficiente. Merci.
|
02jan14 151C29
À travers l’identité de Juif, vous reposez au fond la question de
toute identité humaine.
Est-on juif par religion, tradition, culture, nationalité... ou
l’est-on par son alliance personnelle avec la Maître de la Vie ?
L’alliance même que Jacob (Israël) fit, et qui, découverte,
reconnue, acceptée, vécue, s’accomplit par la pénitence
de n’importe quel humain, quelle que soit sa culture, nationalité,
langue, idéologie, parti, clan, sol, parce qu’il devient, ayant
rejeté tous ses manteaux d’emprunt, un pèlerin de
l’Absolu.
C’est en ce sens, délié de toute obligation envers les fausses
identités, par conséquent toutes affaires cessantes, qu’un Juif
peut répondre à l’invitation de son Roi (Rév d'Arès 21/6).
Percer la nuit de la tradition, du mensonge de la religion et de
la culture qui couche sur les frères (Rév d'Arès i/8)
pour se reconnecter avec le Saint (x/2) en soi.
Ce qu’on peut dire de yhoudi (juif) ne peut-on
le dire tout autant de mousselmi (musulman) et christane
(chrétien, Rév d'Arès xxxii/8) ? Chacune de ces
appellations se fige aussi dans des moments de l’Histoire en des
identités d’emprunt, arrêtées, remaniées, revendiquées, adaptées,
estampillées, contrôlées, toujours mises en marques déposées de la
vérité, feux follets identitaires qui font voir les uns étrangers
aux autres et les font bêtement s’affronter.
Alors que c’est tellement simple que c’en est à pleurer, ce que
vous clamez et répétez depuis 40 ans, comment ne pas le voir ?
Nous sommes tous enfants du Créateurs, la cage
est en chacun de nous (151C17), Dieux déchus qui ne réintégreront
la Maison (Rév d'Arès xvii/14) commune du Père et de la
Mère élevée au dessus de l’Orient que par la pénitence,
ce merveilleux exode en soi-même.
Comme on est loin du toujours plus médiocre débat
politico-médiatique, notamment à propos de cet humoriste
Dieudonné, qualifié d’antisémite (je ne le connais pas, mais je
crois qu’il se revendique antisioniste, ce qui est différent), où
l’on parle même très sérieusement "dans les plus hautes instances"
de faire interdire un geste, la quenelle !
La religion est bien toujours là !
Que de conflits, de guerres, de mensonges, d'erreurs,
d'injustices, d’imbécillité plus que de méchanceté — Bruit de
la chair lourd, la chair a le sang (Rév d'Arès xxxii/9) — éviterons-nous
à notre descendance spirituelle en l’incitant à déserter les
fausses identités des nations, des ethnies, des religions, des
politiques... pour la plus haute qui soit, qu’on ne trouve qu’en
soi-même, qui réconcilie toutes les autres : être des christs.
Alors chacun saura ce que peuple élu veut dire en vérité
: peuple du Bien, spirituel, fort, aimant, libre,
sans frontière, sans idéologie, sans lois, sans chefs.
Pénitents de tous les pays, unissez-vous ! (Une formule
pour l’entrée 150 ?)
Que ce message soit [porteur de] mes vœux à tous et à vous en
particulier, frère Michel.
Merci pour votre abnégation et constance, ces ingrédients de
l'amour.
Claude M. d'Île de France
|
Réponse :
Vous dites, mon frère Claude : "Ce qu’on peut dire de yhoudi
(juif) ne peut-on le dire tout autant de mousselmi
(musulman) et christane (chrétien, Rév d'Arès
xxxii/8) ?"
C'est vrai et c'est faux. Et c'est pourquoi je n'aborde
personnellement cette question qu'avec prudence.
C'est vrai sur le Fond. C'est faux dans la réalité
vécue: la cage. Aussi pouvons-nous poser, avec
tristesse, cette question: Mais qui voit le Fond ?
Inverse direct de la question que pose Dieu: Qui voit la
cage ? (Rév d'Arès xxxvi/3).
Qui voit ? Qui voit ? Très peu voient. Cela
résume évidemment toute la difficulté de notre mission.
Du côté des sources communes: le même Dieu, le même père Abraham,
les mêmes prophètes bibliques, etc., les
concepts ne sont pas ancrés dans les réflexes intellectuels ou
spirituels de la masse. Ce n'est jamais sous cet angle
que le juif lambda, le chrétien lambda et le musulman lambda voit
les choses.
Du côté des apparences et des dogmes, qui font la réalité
vécue, qui ont forgé les concepts réflexes de la masse, tout est
malheureusement différent entre yhoudi, mousselmi et
christanes. Ils se voient comme trois religions, trois cages,
radicalement différentes, si différentes qu'au fond d'eux-mêmes yhoudi,
mousselmi et christanes vivent la réalité de
trois façons étrangères entre elles; ils n'ont mentalement ni le
même Dieu ni la même Vérité.
Chacun d'eux voit entre les barreaux de sa cage les
cages des autres, dont les barreaux sont évidemment forgés
dans l'erreur, que la mode de l'œcuménisme a fait passer de
radicale à relative, mais erreur quand même.
J'ai tout à fait conscience qu'en disant "nous sommes tous
juifs", je dis quelque chose qui, pour l'heure, n'est
immédiatement perceptible qu'aux épis mûrs.
Si je faisais un tract tous-publics portant en tête cette
affirmation: "Nous sommes tous juifs", je commettrais une erreur
pratique par témérité, je me lancerais tête baissée contre le mur
des réflexes de la masse. Mais peut-être vais-je le
faire quand même, parce que, tout compte fait, à peu près tout
dans La Révélation d'Arès est contraire aux idées
générales en cours. Un tel tract est peut-être très bon
pour détecter les épis à moissonner dans la
masse des broussailles et épines.
Je peux évidemment hésiter entre deux sortes de tract :
L'un disant :
"Nous sommes autant que vous fatigués de la politique,
"Il y a quarante ans que La Révélation d'Arès nous crie:
Plus de politique, plus de religion!
Ou un autre disant :
"Nous sommes tous juifs !
"Juifs de synagogue, ou chrétiens d'église, ou musulmans de
mosquée, ou athées,
"nous sommes tous juifs comme notre père commun Abraham
"qui vécut hors de toute religion et de toute politique."
"Entrons ensemble en pénitence comme Abraham et
refaisons le monde !
"C'est l'Appel de La Révélation d'Arès qui a
40 ans cette année."
Ce sont des idées brutes qui me viennent sur l'instant. Je pense
qu'il faut tout de suite lier le mot 'juif" au mot "Abraham",
bonhomme que tout le monde connaît, sinon les gens pensent tout de
suite à la kippa, aux rabbins, à la synagogue. Je vais y réfléchir
plus avant.
|
02jan14 151C30
Merci pour cette nouvelle entrée qui nous ramène une fois de plus
à l'essentiel, à la source de notre foi.
Je me sens à la fois juif, chrétien et musulman .
Car un vrai juif, un vrai chrétien ou un vrai musulman est avant
tout un pénitent, un homme bon qui fait la Volonté du
Père aimant comme l'était Abraham notre père spirituel.
Cette nouvelle année n'est-elle pas une occasion pour nous de
renouveler notre volonté d'accomplir toujours mieux la
Parole en aimant toujours plus, en pardonnant toujours plus
profondément, en faisant la paix avec tous, en nous libérant de
tous nos préjugés et peurs pour activer l'intelligence
du cœur ?
Je souhaite à tous beaucoup de bonheur sans oublier que ce bonheur
est déjà au fond de nous et qu'il dépend surtout de notre pénitence.
La pénitence qui est une joie pour les hommes pieux
qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier , qui est
plus légère que le joug du riche et du puissant. Révélation
d'Arès (Rév d'Arès 28/25)
Recevez mes meilleurs vœux, frère Michel, des vœux de bonheur, de
santé pour vous et vos proches, et des vœux de réussite dans votre
mission en 2014 !
Que toujours plus d'hommes comprennent que La Révélation
d'Arès est la grande espérance du monde, que vous en êtes
le témoin et celui chargé de la faire comprendre, le père
spirituel (Rév d'Arès xxxiii/14).
La Révélation d'Arès est venue renouveler l’alliance
d'Abraham avec le Créateur de l'univers.
Denis K. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, frère Denis, pour vos vœux !
|
03jan14 151C31
Je trouve ce blog très intéressant, très instructif, mais que de
choses répétitives il faut avaler avant le bon morceau.
On retrouve partout les mêmes répétitions, les même références.
Le résultat est finalement très verbeux: Beaucoup de mots, de
lignes, de rappels et de rappels pour rien.
Vous pourriez simplifier, être concis, en venir directement à la
question.
Cette entrée 151 n'est pas celle dont je me plains le plus,. Ici
vous abordez un sujet particulier: les juifs et leurs rapports
avec les Pèlerins d'Arès et, finalement, tous les croyants, et on
apprend beaucoup de choses intéressantes dans vos réponses, mais
dans les entrée précédentes... Oh là là !
Je n'arrive pas à comprendre comment vous faites pour ne pas vous
lasser.
En tout cas, merci pour cette entrée et tous mes vœux pour 2014.
Signature oubliée
|
Réponse :
Je sais, je ré-expose beaucoup d'idées et de vérités déjà
abondamment exposées au fil de ce blog, et je répète
inlassablement les mêmes référence comme changer le monde
(Rév d'Arès 28/7) ou faire pénitence (30/11),
être libre (10/10), travailler pour le Jour
de Dieu (31/8).. C'est parce que mon rôle ne consiste
pas qu'à dire ce que j'ai à dire à toute vitesse comme un médecin
griffonne son ordonnance, en laissant aux lecteur, comme le
médecin au pharmacien, le soin de relier lui-même à la
connaissance générale qu'il est censé avoir acquise et de
rechercher les références. Mon rôle est de rester toujours clair
pour tous les lecteurs, même rares et épisodiques, tous les
lecteurs nouveaux, tous ceux qui lisent en diagonale, afin qu'ils
trouvent toujours sur l'instant de leur lecture un texte aussi
clair et complet que possible.
Un blog est vivant comme je suis vivant. Chaque jour je me rase,
je me lave, je mange, je dors, mais chaque jour aussi entrent dans
ma vie des personnes nouvelles, qui ne connaissent rien de moi et
je dois me faire connaître d'eux et leur faire connaître le
Message de Dieu que j'ai déjà fait connaître à des milliers. Je
suis l'éducateur patient du peuple de Dieu, toujours recommencé
comme la marée de la Mer.
Ainsi chaque entrée du blog puis mes réponses aux commentaires
sont-elles plus ou moins comme une partie d'échecs. Chaque fois
la partie commence par ce qu'on appelle l'ouverture pendant
laquelle se succèdent des coups répétitifs, presque toujours les
mêmes, des débuts de partie déjà des milliers de fois joués. C'est
inévitable, parce qu'on ne peut pas commencer tout de suite au
vingtième ou au trentième coup. Ainsi ai-je l'air de piétiner
avant de tout à coup entrer dans ce qui fera de mon entrée, des
commentaires et de mes réponses quelque chose d'unique.
C'est comme ça... "Oh là là !"
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03jan14 151C32
Abraham était chaldéen en fait. Plus exactement il était de Harân
comme le dit la Genèse : Abram avait 75 ans qiand il quitta
Harân. Abram prit Saraï sa femme, Lot fils de son frère, tous
les biens qu'ils avaient acquis et les gens qui les servaient à
Harân. Ils partirent pour Canaan (Genèse 12/4-5).
Les juifs sont donc d'origine chaldéenne. C'étaient des Sémites
mésopotamiens.
Abraham partit pour Canaan, certes sur l'invitation de Dieu, mais
aussi certainement pour y devenir riche. C'était en somme une
sorte d'aventurier, de chevalier d'industrie.
C'est pourtant de cette souche-là que nous sommes aujourd'hui tous
juifs, tous enfants d'Abraham bien plus qu'enfants d'Israël,
petit-fils d'Abraham (Jacob).
Léonard P. de région PACA
|
Réponse :
Abraham "chevalier d'industrie" ? Non ! Certes, il n'hésita
pas à prendre les armes pour défendre sa place par la force (Genèse
14/14-17), mais il ne vivait pas d'expédients.
Il était déjà riche, selon les termes de l'époque (2000 ans av.
J.-C), en quittant la Chaldée.
De plus, Abram n'était pas de Harân, mais d'Our. Vous
citez Genève 12/4-5, mais il faut lire la fin du
chapitre 11 (Genèse 11/27-32) pour connaître l'origine
complète d'Abraham.
Abram (celui qui deviendrait Abraham) et ses frères Nahor et
Harân naquirent à Our où habitait leur père Térah (ou Tharé),
près du delta du Tigre et de l'Euphrate et du Golfe Persique.
Cette famille était donc sumérienne.
Y avait-il une grande différence raciale et ethnique entre
Sumériens et Chaldéens ? Je ne le pense pas puisque la Bible
parle d'Our des Chaldéens (Genèse 11/28, 15/7).
Voici deux cartes.
Celle à droite montre la Chaldée en jaune. Celle au-dessous montre
le voyage d'Abram (ligne rouge)
On voit sur la carte de droite la Mer Noire en haut à gauche, la
Mer Caspienne en haut à droite, le Golfe Persique en bas à droite
et à gauche un petit bout de Méditerranée non loin de laquelle se
trouve Canaan.
Abram alla d'abord d'Our à Harân en compagnie de son père Térah et
de son frère Nahor (l'autre frère Harân était mort à Our).
Ensuite, après que l'Éternel lui eut dit: "Va... vers le pays
que Je te montrerai (Genèse 12/1), il alla de Harân en
Canaan.
La carte ci-dessous, montre le voyage d'Abram (ligne rouge, en
anglais Abraham's Journey). On voit le parcours d'Our (Ur en
anglais... je n'ai pas trouvé de carte française) à Harân en
passant par Babylone et Ninive. Puis le voyage vers Canaan, de
Canaan en Égypte, puis son retour en Canaan où il s'établit
jusqu'à sa mort. On voit qu'en fait il contourne les confins nord
du Désert d'Arabie.
Abram a 75 ans quand il quitte sa contrée, arrosée par le Tigre et
l'Euphrate, hautement civilisée et organisée pour l'époque. Le
pays où il échoue pour finir sa vie et, changeant de nom, devenir
à 99 ans Abraham, le père d'une multitude (Genèse 17/1-5),
Canaan, est par contre retardé et barbare.
Canaan correspond pour Abraham à l'épreuve du désert, le grand
creuset de maturation et purification spirituelles retrouvé dans
toute l'histoire d'Israël, mais qu'on peut considérer comme le
grand exil social par lequel passent tous les grands mouvements
prophétiques, notamment notre mouvement de Pèlerins d'Arès.
Je ne sais plus qui a dit (peut-être le Talmud) qu'Abraham quitta
sa riche et raffinée contrée chaldéenne pour un pays désolé, afin
qu'il put "commencer par le commencement". C'est vrai et beau. Paul
de Tarse, qui n'est pas la Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12,
35/12), mais qui comme missionnaire dit beaucoup de choses
profondes, rappelle qu'Abraham est notre Père à tous (Romains
4/16).
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03jan14 151C33
Voici les dernières paroles de Jésus, notre frère Juif, par la
chanteuse Georgette Plana :
Le Christ était cloué sur sa croix d´infamie
De ses flancs déchirés le sang coulait à flot
Des larmes sillonnaient sa figure blêmie
Et sa voix douce encore disait à ses bourreaux
"J´avais semé l´amour, j´ai récolté vos haines
J´ai jeté la lumière en votre obscurité
Vous m´avez sans pitié chargé de lourdes chaînes
Et pourtant je venais prêcher la liberté
Vous m´avez sans pitié chargé de lourdes chaînes
Et pourtant je venais prêcher la liberté
J´ai dit "Dieu te pardonne" à la femme adultère
J´ai fait de Madeleine une sainte d´amour
À l´esclave j´ai dit ´´relève-toi, mon frère
Car pour toi le soleil brillera quelques jours´´
Lorsque vous vous traîniez, rampants au pied du trône
J´ai parlé, seul, au nom de votre humanité
Vous m´avez accusé de vouloir la couronne
Et pourtant j´apportais chez vous l´égalité
Vous m´avez accusé de vouloir la couronne
Et pourtant j´apportais chez vous l´égalité
J´ai toujours soutenu la faiblesse qui tombe
J´ai toujours partagé vos sincères douleurs
Au berceau j´ai souri, j´ai prié sur la tombe
Autant que je l´ai pu, j´ai séché tous vos pleurs
Aujourd’hui´ même encore, à cette heure dernière
Où je suis face à face avec l´Éternité
Du haut de cette croix, je bénis votre terre
Et j´appelle le jour de la fraternité
Du haut de cette croix, je bénis votre terre
Et j´appelle le jour de la fraternité"
M.C. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Je ne connais pas Josette Plana. Je ne me souviens pas
d'avoir entendu parler d'elle.
Mais j'aime beaucoup les paroles de cette chanson, quoiqu'il n'y
soit pas question de la judaïcité de Jésus.
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03jan14 151C34
Abraham cherche sincèrement qui est Dieu. Il ne Le reconnaît pas
dans les idoles de son peuple. Puis il cherche encore, il ne Le
reconnaît ni dans l’étoile, ni dans la lune, ni dans le soleil
mais dans Celui qui créa les cieux et la terre et il s’engage
alors à ne rien Lui associer (Coran 6/76–79).
Abraham casse les deux petites idoles de bois de son peuple et
explique que c’est la plus grande idole qui a fait cela (Coran
21/61–67)
Le peuple le trouve dangereux et veut le jeter dans le feu.
Abraham est pris au piège. Dieu choisit alors de le protéger du
feu. (Coran 21/69–70)
Abraham fut aussi celui qui eu deux épouses : Sara et Agar. Sara
demanda à Abraham de chasser Agar et son fils Ismaël (Genèse
21/8). Abraham s’en trouva très perturbé et Dieu dut le
consolé (Genèse 21/12).
Abraham fut un homme de réflexion, prêt à remettre en cause ses
idées et suffisamment calme pour se laisser guider vers de
nouvelles explications. De nouvelles idées ou compréhensions
peuvent nous être faites par la Parole ou par "l’invisible". Comme
pour Ezra (Jacques), auteur du commentaire 151C27 qui, à deux
doigts de se pendre accepta de se laisser guider dans une
librairie pour y découvrir La Révélation d’Arès.
Nous sommes tous juifs. Personnellement, je préfère l’expression
nous sommes tous fils d’Abraham, le chercheur sincère du Dieu
vivant qui s’éloigna des dogmes et des erreurs.
La Révélation d’Arès (2/8) dit : Abraham a accompli
ses exploits et laissé Ma Promesse à sa descendance.
Le Coran (3/60 ou 67) dit : Abraham ne fut ni juif,
ni chrétien, mais fut vrai croyant (monothéiste) et soumis
(musulman).
À nous, libérés de tout préjugé, le Tout Autre (Dieu) nous demande
de sortir du monde, de nous distinguer du monde, de monter sur
son parvis pour s’adresser à lui (au monde) en Son Nom (Rév
d’Arès 2/16), tout comme Abraham avec en plus l’éclairage
de Sa Parole et du frère Michel, Son Témoin qui
inlassablement cherche à nous élever.
Bruno B. de la Sarthe
|
Réponse :
Je publie ici la traduction de Régis Blachère du passage du
Coran que vous citez en premier. Le texte suivant est notablement
différent du vôtre, qui n'est peut-être qu'un résumé:
[Abraham, fondateur du Hanifisme*.]
6/74 Et [rappelle] quand Abraham dit à son père Azar :
"Prendras-tu des idoles comme divinités ? Je te vois, toi et ton
peuple, dans un égarement évident."
6/75 De même, Nous faisions voir à Abraham le royaume des cieux et
de la terre afin qu’il fût parmi les convaincus.
6/76 Quand la nuit se fut étendue sur lui, [Abraham] vit un astre,
[mais] quand celui-ci eut disparu, il dit : "Je ne saurais aimer
les [astres] disparaissants.
6/77 Quand il vit la lune se levant, il s’écria : "Voici mon
Seigneur ! [Mais] quand elle disparut, il dit : "Certes, si mon
Seigneur ne me dirige point, je serai parmi le peuple des Égarés.
6/78 Quand il vit le soleil se levant, il s’écria : "Voici mon
Seigneur ! Ceci est plus grand !" [Mais] quand il disparut, il
s’écria : "O mon peuple ! Je suis irresponsable de ce que vous
associez [au Seigneur]
6/79 Je tourne ma face en hanîf*
vers Celui qui créa (fatara) les cieux et la terre, et
je ne suis point parmi les Associateurs.
6/80 Son peuple argumenta contre lui et [Abraham] dit :
"Argumenterez-vous contre moi, à l’égard d’Allah, alors qu’il
m’a dirigé ? Je ne craindrai ce que vous Lui associez qu’autant
qu’il voudra quelque chose [par cela]. Mon Seigneur embrasse
toute chose en Sa science. Eh quoi ! ne réfléchirez-vous pas ?
Notes du traducteur (Régis Blachère):
75. De ce verset jusqu’au verset 83, on a très sûrement une
révélation médinoise.
76. Ce verset et les suivants posent qu’Abraham était arrivé au
monothéisme en observant que l’harmonie de l’Univers est la preuve
de l’existence d’un dieu créateur. Sidersky a rappelé que ce trait
se trouve chez Flavius Josèphe (Antiquités Judaïques 1,/7).
Note de ma réponse * : hanîf est un adjectif
arabe qualifiant celui qui se conforme au monothéisme pur
d'Abraham.
Je vous comprends quand vous dites: "Je préfère l’expression nous
sommes tous fils d’Abraham." C'est tout à fait vrai.
De toute façon, mon entrée "nous sommes tous juifs" ne formule pas
ces mots comme une règle, mais elle les formule comme un effort
psychologique beaucoup plus difficile, quoique nécessaire, à
réaliser.
Dire simplement "nous sommes tous enfants d'Abraham" est beaucoup
plus facile que de dire "nous sommes tous juifs", parce que
beaucoup de Chrétiens et de Musulmans ont un haut-le-corps à
l'évocation du mot "juif". Or, il faut par la pénitence se
retrouver libre de tous préjugés et accepter d'être
appelé juif demande un effort particulier de libération. C'est une
étape vers la liberté absolue, liberté qui consiste entre autres
choses à se sentir serein quelle que soit l'appellation qu'on
reçoit ou qu'on se donne.
Ne dois-je pas aimer le Juif ? Et ainsi ne dois-je pas aimer
le Juif comme moi-même (Lévitique 19/34) ?
Il fut une époque où, quand on me traitait de Satan, je me
sentais, selon l'origine de ce que je considérais alors comme une
insulte, révolté ou en souffrance. Aujourd'hui, quand on me traite
de Satan — cela arrive encore — je réponds: sereinement: "Mais
c'est juste. Je ne suis qu'un pécheur et quand je pèche,
je suis en effet un Satan dans ce monde."
Aujourd'hui, il arrive que je rencontre quelqu'un qui me dit: "Je
n'aime pas les juifs," et je réponds: "Vous tombez mal. Je suis
juif." Ahurissement de l'autre qui bafouille, comme pour
s'excuser: "Vous êtes juif, vous, frère Michel ?" Et je conclus:
"Bien sûr. Ne suis-je pas un fils d'Abraham ?"
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03jan14 151C35
En 135C63 j'écrivai: "Le peuple hébreux, ce sont les juifs, les
chrétiens et les musulmans, puisque tous descendent d'Abraham."
À la lecture de cette entrée 151 je comprends qu'il aurait été
préférable que j'écrive: "Le peuple juif, ce sont les hébreux, les
chrétiens et les musulmans."
Le peuple élu, c'est toute l'humanité et c'est toute
l'humanité d'Adam au Jour de Dieu qui sera
ressuscitée et chacun verra alors Ce Que Le Pére fera (Rév
d'Arès 31/8-12).
Quarante ans que Jésus vous apparu pour la première fois et
votre merveilleuse longévité prophétique laissera votre enseignement
enraciné profondément comme une vigne (Rév d'Arès 30/6, 31/1,
xxxv/8).
Meilleurs vœux a tous pour cette nouvelle année païenne.
Alain M. d'Île de France
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Réponse :
Le mot hébreux indique une origine raciale, ethnique,
charnelle. Les Hébreux sont les descendants par le sang d'Héber,
un ancêtre d'Abraham. Le mot hébreux nous convient mal de ce fait.
Juif indique une origine spirituelle. C'est tout différent. Ce mot
nous convient mieux.
Quant à l'année païenne, ce n'est pas tout à fait exact, parce que
nous avons en fait un calendrier religieux, celui établi par le
pape Grégoire XIII en 1582: le calendrier Grégorien. Auparavant il
y avait le calendrier Julien introduit par Jules César en 46 avant
J.C.
Chez nous Pèlerins d'Arès l'année spirituelle commence le 21 juin
avec le Pèlerinage. C'est notre calendrier spirituel. C'est sans
doute par rapport à lui que vous considérez le calendrier en
vigueur dans le monde comme païen.
Merci pour vos bons vœux. Recevez les miens en retour, frère
Alain.
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03jan14 151C36
Vous écrivez frère Michel:
"Mais à Arès en France le Créateur revient, revigore sa Parole,
nous rappelle son souhait de toujours : Un seul peuple, libre avec
une seule vraie piété, une seule foi et un seul Bien
retrouvés par un seul moyen simple : la pénitence ; le peuple
élu est toute l'humanité, la terre promise toute
la Terre."
Seul les épis mûrs accepterons de réfléchir et de
devenir les pénitents du beau Plan du Créateur.
La plupart des personnes que nous abordons dans la moisson, ceux
qui sont dans une religion, un parti politique, une association,
ou encore un engagement quelconque de notre société n’ont pas
envie de chercher ailleurs, il n’ont pas le temps d’y réfléchir et
de se remettre en question, on le sent bien en les quittant.
Peut-être les déçus auront envie d’y réfléchir et de s’engager
dans la pénitence, seule Voie du changement
(Rév d'Arès 28/7). Il nous faut trouver et accentuer la moisson
de rue, ainsi que toute rencontre que nous faisons, à n’importe
quelle endroit où que nous nous trouvons dans le Champ.
Le Champ de sensibilité spirituelle (Juif, Chrétien,
Musulman Veillée 5 Rév. d’Arès), c’est parler, informer, rappeler
le Message de Dieu, inviter à faire lire La Révélation d’Arès
et trouver dans cette foule d’impénitents les futurs épis
mûrs, même si nous le faisons déjà, chercher, chercher
toujours et encore toutes notre vie. Renouveler sans cesse notre
dialogue, les tracts sur le Fond pour éloigner de tous le
péché des péchés qui se profile à grand pas.
Dans la Patience, l’Amour, et la Paix, je vous souhaite frère
Michel une très belle année civile, ainsi qu’à toute votre
famille, avec l’aide du Créateur, le Tout Autre qu’Il puisse vous
garder encore longtemps avec nous tous. Frères et soeurs de toute
la terre, particulièrement les pénitents Pèlerins d’Arès que
chacun réfléchisse à faire un peu de Bien chaque jour au
lieu de mal et le monde changera, ce n’est pas du
sentiment, c’est de la Vie spirituelle.
Très belle année à tous, je vous aime.
Simone L.du Limousin
|
Réponse :
La mission est très difficile, nous la savons, mais nous la
réussirons avec "la Patience, l’Amour, et la Paix."
Merci pour vos vœux. recevez les miens en retour, ma sœur Simone.
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03jan14 151C37
J'ai bien lu cette entrée qui m'a un peu surpris.
Vous avez décidément l'art de la provocation.
Ne vous inquiétez pas ! J'ai bien compris ce que vous entendez par
"nous sommes tous juifs".
Ce qui s'est passé à Arès en 1974 et 1977 est peu de chose comparé
à ce qui s'est passé au Sinaï et avec Abraham il y a 4000 ans (je
crois).
On a pu dire, des humoristes ont pu dire que Dieu au Sinaï était
un grand réalisateur hollywoodien avec mise en scéne grandiose et
effets spéciaux mais à Arès il a manqué de moyens ? (Excusez moi
je plaisante)
Cela dit le petit reste, ce ne sont pas les Juifs mais
les juifs, les chrétiens, les musulmans, et vos Pèlerins d'Arès
font partie du petit reste, certes, mais ne font pas le
petit reste à eux seuls.
C'est une très grande erreur de votre part de le concevoir ainsi.
Le peuple juif a un rôle spécifique à jouer, les Pèlerins d'arès
en auraient un autre, peut-être un rôle de pionniers, mais en
aucun cas ces rôles sont confondus !
Vous risquez d'attirer un petit nombre de juifs de France et
surtout des gens d'origine juive mais un petit nombre seulement
parce que, voyez vous:
principalement
1/ vous êtes anti-sioniste
2/ vous êtes contre les lois (je simplifie grossièrement excusez
moi)
3/ vous dites nous sommes des juifs sans Thora ... mais la Thora
ce n'est vous le savez rien d'autre que les 5 premiers livres de
la Bible à laquelle vous croyez.
Cela dit vous avez raison sur un point: Le peuple juif est le seul
ou presque qui ne s'est construit sur le sol ou il est né (je veux
dire c'est la loi du sang non la loi du sol comme tous les peuples
de la terre.
À l'origine il s'agissait d'une tribu, voire même d'une famille :
la famille d'Abraham.
Comme vous le dites "hébreux qualifie une nation sémitique du
Proche Orient qui elle-même se nomme עברי (Ivri) de la racine du
verbe עבר (avrar) qui signifie passer, circuler."
Effectivement עברי veut dire passer.
Cela dit Dieu nous a donné une terre, la terre promise et
le sionisme est bien dans la Bible et les Prophétes.
L'Histoire de toute façon, le réalisme, nous a contraint de
réaliser cette promesse. Et nous sommes à la fin de l'Histoire (?)
Je vous souhaite une bonne et heureuse année civile 2014.
Georges d'Israël
|
Réponse :
Bien aimé frère Georges d'Israël, je vais vous contrarier
sur toute la ligne.
J'en suis désolé. Je ne mets aucune fierté personnelle, aucun
esprit polémique dans ce déni. Je ne fais que dire ce que j'ai
reçu et que je suis chargé de transmettre.
"Ce qui s'est passé à Arès en 1974 et 1977" n'est pas "peu de
chose comparé à ce qui s'est passé au Sinaï". C'est tout à fait
équivalent. C'est sans doute même supérieur en ceci que je n'ai
aucune preuve que les choses se soient passées avec Moïse comme la
Bible le raconte, tandis que je suis sûr que ce que je raconte des
cinq Théophanies que j'ai vécues en 1977 est vrai en tous points.
Le petit reste dont parle La Révélation d'Arès
n'est pas constitué des juifs, chrétiens et musulmans. C'est
seulement le petit reste de pénitents que le
Père m'envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1, 26/1) et
auxquels se joindront un jour, je l'espère de toute mon âme,
les juifs, chrétiens et musulmans plus tard, quand ils auront fini
de rire de moi, de me mépriser. Car ni le judaïsme de synagogue,
ni le christianisme d'église, ni l'islam de mosquée ne demande à
ses fidèles d'être seulement des hommes de Bien et rien
d'autre que des hommes de Bien. La Révélation
d'Arès parle des pénitents comme d'hommes du
temps qui vient — ils entrent dans la pénitence, ils sont des
hommes du temps qui vient (30/13) —, mais pas des hommes
des religions passées et présentes.
C'est vrai, je ne suis pas sioniste, mais parce qu'il vaut
dépasser cette notion du retour du Peuple Élu dans la Terre
Promise, parce que le Peuple Élu, c'est tout
l'humanité et la Terre Promise est tout la terre.
Certes, tout commença par Abraham, puis sa descendance, Isaac et
Jacob, puis les douze tribus d'Israël, mais parce qu'il fallait
bien commencer par quelque chose et progresser peu à peu, car le
Père, l'Éternel, El Shaddaï, Allah, etc. (appelez-Le comme vous
voulez) est hors du temps et nous humains sommes dans
le temps (Rév d'Arès 12/6). Mais il ne fallait pas
s'arrêter là, il fallait continuer et des douze tribus d'Israël
s'étendre et toujours s'étendre jusqu'à couvrir la terre entière.
Au lieu de cela, les enfants d'Israël se sont figés dans un
groupuscule qui s'est sclérosé sur la pratique d'une Torah
encombrée de livres d'hommes (16/12, 35/12), tant qu'il
est difficile de n'y retrouver que la Parole de Dieu pure et
simple. Jamais les églises chrétiennes, jamais l'islam n'auraient
dû exister. Seul un judaïsme ouvert, généreux, constructif,
dispensateur du Bien aurait dû exister, mais pour cela
il lui aurait fallu entendre Jésus comme prophète...
Vous avez raison, frère Georges, la Thora, ce sont les les cinq
premiers Livres de la Bible, ou plutôt ce sera les cinq premiers
Livres de la Bible quand ils seront désencombrés des livres
d'hommes que les docteurs de la loi lui ont ajoutés.
Je suis désolé de vous dire que le judaïsme et l'état d'Israël
sont totalement en défaut pour "réaliser la promesse". Je ne
connais pas de mission juive dans le monde qui ressemble aussi peu
soit-il à la mission des Pèlerins d'Arès.
Mais tout va progresser peu à peu sur de nouvelles bases, si nous
Pèlerins d'Arès comprenons bien et accomplissons bien
notre mission de Vie. Autrement dit, si nous accomplissons
ce que vous, nos frères juifs, n'avez pas fait.
Ceci dit, merci pour vos bons vœux, mon frère Georges. Je vous
retourne les miens, fervents, de belle année spirituelle, de
bonheur, réussite et santé, bien sûr, pour vous et tous ceux que
vous aimez.
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03jan14 151C38
Merci pour cette entrée qui me réjouit et pour vos vœux.
Oui, je me sens juif, car je n'oublie jamais que c’est par mes
frères juifs que je suis entré dans l'alliance biblique,
Alliance co-créatrice avec le Créateur.
Je n'oublie jamais que sans leur courage et leur obstination à
sauvegarder la foi monothéiste au cours des siècles, cette Alliance
aurait été perdue. Ma gratitude et ma dette pour mes frères juifs
sont immenses et, même si je ne suis pas circoncis dans ma chair,
je me sens grâce à eux circoncis dans mon cœur.
Tout Chrétien devrait se sentir juif car Jésus n’a jamais voulu
créer de religion nouvelle, mais uniquement [il a voulu]
spiritualiser l'héritage judaïque pour l'élever jusqu'à son ultime
conséquence, le dépassement de la religion et le retour d'Éden
(que Jésus appelait le Royaume).
Je me réjouis d'autant plus de votre entrée, frère Michel, que
l'on voit actuellement ressurgir un anti-judaïsme de mauvais
augure (souvent sous couvert d'anti-sionisme ou d'opposition au
système financier, considéré comme le vecteur de la domination
juive sur le monde). Je suis effaré de voir ressurgir actuellement
des discours délétères que je pensais appartenir au passé…
Il est vrai, comme le souligne vos réponses, que le mot "juif" est
relativement flou et fait surtout penser au judaïsme rabbinique.
Il est donc indispensable de lier le mot Juif à sa racine
abrahamique fondamentale afin d'éviter les ambiguïtés.
C'est certainement à cause de cette ambiguïté que le Coran c'est
refusé à utiliser le mot juif pour évoquer la foi d'Abraham et le
qualifie de "hanîf", croyant monothéiste originel, fondamental et
simple (Coran 2, 135-6)
Abraham est une excellente référence pour ceux qui se considèrent
comme des pèlerins, donc des femmes et des hommes en marche.
Le Père s’adresse à nous comme il s'adressa à Abraham : "Va,
quitte ton pays !" (Genèse 12/1). "Quitter mon pays"
aujourd'hui, c'est quitter mes habitudes, mes réflexes culturels,
les représentations héritées de mon milieu et de mon époque, mon
confort matériel, etc. pour marcher avec Dieu et aller vers
d’autres rivages.
La foi arèsienne est bien un arrachement, une dynamique, un
mouvement permanent qui nous relient au nomadisme d'Abraham,
opposé au sédentarisme religieux, figé, installé. Abraham est bel
et bien le précurseur de l'esprit de l'Exode biblique
ou de l'hégire (arabe : هجرة "exil", "rupture", "séparation")
désigne le départ de Muhammad de La Mecque vers l'oasis
de Yathrib (Rév d'Arès 2/9), ancien nom de Médine, en
622. C'est l'esprit dans lequel se reconnaissent sans difficulté
les Pèlerins d'Arès.
Je vous adresse à mon tour mes vœux pour cette année 2014, surtout
mes vœux de santé et de force car nous avons besoin de votre
guidance et de votre enseignement…
Thierry de la Drôme des Collines.
Complément non nécessairement destiné à la publication :
Je termine en apportant un complément à votre réponse à Frédéric
(151C14 ) où vous dites : "Il est faux aussi, quoique cela se dise
dans certains milieux musulmans, que la Kaaba, ait été bâtie (elle
a d'ailleurs été détruite et rebâtie deux ou trois fois au cours
des siècles) "en référence au prophète Abraham." Le seul passage
du Coran considéré comme citant la Kaaba ("La Vache" 2/142-152) ne
cite absolument pas Abraham et ne parle que de mosquée sacrée.
La tradition musulmane majoritaire considère que l'origine de la
Kaaba se perd dans la nuit des temps et remonte peut-être à Adam
lui-même. Abraham est considéré comme celui qui a, non pas
construit la Kaaba en tant que telle, mais qui l'a reconstruite
sur ces fondations dont il ne restait que des ruines et purifié du
culte païen qui s'y était développé (ce que fera également
Muhammad des siècles plus tard).
La tradition musulmane est quasi unanime pour affirmer qu'Abraham
a installé son épouse Agar et leur fils Ismaël dans la vallée de
la Mecque. La Bible ne raconte pas le séjour d'Abraham dans la
région de la Mecque, mais cette dernière se situant sur
d'anciennes routes caravanières il n'est pas invraisemblable
qu'Abraham le nomade s'y soit rendu dans le prolongement de ses
pérégrinations dans le Negev (entre le Negev et la Mecques il y a
environ 1000 km, ce qui n'est pas rédhibitoire pour un nomade) .
Cette tradition s'appuie sur les versets coraniques suivants :
[Et rappelle-toi] quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la
Maison (bayt = désigne la Kaaba selon la tradition) [en lui
disant] : "Ne M'associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui
tournent autour, pour qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y
inclinent et se prosternent".(Coran 22/26)
[Et rappelle-toi], quand nous fîmes de la Maison un lieu de visite
et un asile pour les gens - Adoptez donc pour lieu de prière, ce
lieu où Abraham se tint debout - Et Nous confiâmes à Abraham et à
Ismaël ceci : "Purifiez Ma Maison pour ceux qui tournent autour, y
font retraite pieuse, s'y inclinent et s'y prosternent.} (Coran
2/125)
[Et rappelle-toi] quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de
la Maison… (Coran 2/127)
{ô notre Seigneur, j'ai établi une partie de ma descendance (Agar
et Ismaël) dans une vallée sans agriculture, près de Ton
Sanctuaire (baytika-l-muharram = maison sacrée, appellation
traditionnelle de la Kaaba), - ô notre Seigneur - afin qu'ils
accomplissent la prière. Fais donc que se penchent vers eux les
cœurs d'une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être
seront-ils reconnaissants ? ô notre Seigneur, Tu sais, vraiment,
ce que nous cachons et ce que nous divulguons : - et rien
n'échappe à Dieu, ni sur terre, ni au ciel! -} (14/37-38)
|
Réponse :
Dans les versets que vous citez, ce que vous traduisez par
Maison est traduit par Temple chez Régis
Blachère, Jean Grosjean et Si Hamza Boubakeur, par Mosquée
Sacrée dans l'édition française de l'Islam International
Publication Ltd. et dans la traduction de N.L. Dawood (en
anglais). On retrouve la traduction House (Maison) dans
la traduction anglaise de Ahmed Ali. Nulle part il n'est question
de Kaaba.
La variété déroutante des traductions : Maison, Temple,
Mosquée Sacrée, montre assez que le mot est difficile à
rendre dans quelle que langue que ce soit.
Je n'ai absolument rien contre l'assimilation de ces Maison,
Temple ou Mosquée Sacrée à la Kaaba de La Mecque
et je respecte la tradition musulmane comme je respecte chez les
catholiques la tradition des reliques de la croix dans les pierres
d'autel, mais très franchement, je suis personnellement
complètement détaché de l'esprit "relique" qui s'attache à cette
bâtisse de La Mecque
Je crois que la difficulté de la traduction montre qu'en fait le
Créateur voulait donner à ce mot un sens purement spirituel et
intemporel, que ce mot désigne en fait un dépassement, une
intensité idéale dans l'âme et le cœur de chaque
croyant, un lieu de transfiguration qui ne sera jamais traduisible
en fait.
La Parole de Dieu est libératrice. Dans son Amour et sa Sagesse le
Père n'ignore pas que, dans les bas étages de son ascension
spirituelle difficile, l'homme a souvent besoin de représentations
concrètes pour atteindre la vérité spirituelle: Ainsi Marie
dans La Révélation d'Arès, parce que l'homme a du mal à
concevoir un Dieu sans sexe, sans existence matérielle, alors que
Marie n'existe pas comme personnage de l'au-delà nanti de
pouvoirs spéciaux comme la mariologie chrétienne le prétend. Marie
n'est autre, en fait, que la phase tendresse maternelle de Dieu,
alors que le Père est sa phase amour paternel. Mais
cette double nature mère-père est intraduisible en un seul mot
dans la langue humaine. De même la Maison, le Temple,
la Mosquée Sacrée, la Kaaba, est quelque chose
qui est bien plus fort qu'une bâtisse sur terre, c'est le Feu
que vient prendre le Pèlerin à Arès: Appelle le
frère, le frère: "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès xLii/7).
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04jan14 151C39
Je vous remercie de votre réponse [voir 151C37].
Permettez moi juste une question.
Vous dites dans votre réponse: " [les juifs synagogaux] figés dans
un groupuscule qui s'est sclérosé sur la pratique d'une Torah
encombrée de livres d'hommes (16/12, 35/12), tant qu'il est
difficile de n'y retrouver que la Parole de Dieu pure et simple."
Qu'appelez vous la Parole de Dieu pure et simple, seulement la
Théophanie ?
Georges d'Israël
|
Réponse :
Des paroles ni pures ni simple ? Voilà quelques exemples de
prescriptions si cruelles et absurdes qu’elles ne saureint être
attribuées à l’Éternel. Comment l’Éternel de Miséricorde
voudrait-il la mort du pécheur comme la femme adultère et
même la mort de la jeune fille innocente si elle est violée en
ville, mais pas si elle violée à la campagne (Deutéronome
22/23-26) ? Absurdité ! Si je m’en tiens au Lévitique:
Comment imaginer l’Éternel ordonnant qu’on retranche des siens
(= qu’on exile, voire qu’on exécute) un pauvre type qui a
mangé la viande avec le sang, que ce soit d’oiseau ou d’animal
(Lévitique 7/26-27) ? Comment imaginer que l’Éternel
incinère vivants les pauvres Nadab et Abihou pour avoir
brûlé devant Lui l’encens sans qu’Il le leur ai demandé (Lévitique
10/1-3) ? Qui peut croire que l’Éternel de Gloire s’attarde
à des vétilles du genre: Le cochon ne sera pas mangé, parce
qu’il a le sabot fourchu mais ne rumine pas à l’inverse du veau
qui a le sabot fourchu mais qui rumine (Lévitique 11/3-8), ou
le poisson sans écaille vu comme immonde et
inconsommable (les bonnes galinettes de la bouillabaisse seraient
immondes !) à l’inverse du poisson avec écailles
(11/12) ? Qui peut croire que les insectes n’avaient que quatre
pattes (11/20/21) et non six au temps de Moïse ? Qui
pourrait échapper, parce que cela répugnerait à l’Éternel, au
pullulement des moucherons et des microbes (tout être
qui pullule sur la terre, 11/47) ? Abrégeons !
Les Paroles pures, simples et vraies de Dieu sont généreuses
et sans circonvolutions ni répétitions inutiles à l’inverse des
fameuses lois de pureté (paragraphe précédent)
vraisemblablement inventées et casées dans le Bible par les
prêtres et les légistes qui se réservaient le droit de les
manipuler. Un exemple des magnifiques Paroles pures et simples de
l’Éternel ? Lévitique 19 ! Des
Appels purs et simples, sans circonvolutions ni mots inutiles,
aux efforts de retour des hommes à la sainteté du Saint
(19/2) — retour à l’image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27) qu’ils retrouveront un jour —,
appels à aimer son prochain comme soi-même ! (19/34).
Toutes les Paroles du Très haut sont brèves, nobles, des
Dons du Soi Divin au soi humain, comme le Je suis Celui Qui
est ou Je suis Qui Je suis ou Je suis l’Être
invariable (selon les traducteurs), qui laisse sans voix,
ces mots trop beaux pour être traduisibles que l’Existant
Absolu dit à Moïse devant le Buisson Ardent (Exode 3/14).
Moi aussi je suis l'esclave du système de ce monde
comme les Hébreux étaient esclaves en Égypte, moi
aussi je suis appelé à me libérer dans un Exode
spirituel de Bien et de Grandeur.
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04jan14 151C40
Je trouverais plus clair de dire que je suis de foi juive que de
dire :"je suis juif", parce que pour la plupart des personnes les
subtilités de sens n’existent pratiquement pas.
Comme juif à un sens spirituel, parler de foi juive devient, je
trouve, sans ambigüité, alors que dire juif tout court me semble
ambigu et un brin provocateur (cela renvoi au racisme potentiel de
celui qui est en face) quoique je le comprenne bien dans l’exemple
que vous donnez en 151C34.
Cela c’est pour la forme mais il y a peut-être quelque chose que
je ne vois pas.
Pour le fond, je trouve que la difficulté est de faire
sentir la profondeur de cette foi. Ce qui me l’a fait choisir
personnellement c’est parce qu’elle déclare implicitement que la
création n’est pas une erreur, que notre vie sur terre à un sens
profond, ce qui je trouve est de plus en plus dur à concevoir en
avançant en âge, car on s’aperçoit, comme le dénonçait, le
prouvait même, Voltaire dans son "Candide" que tout n’est pas
pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je trouve que c’est cela que tous nous avons besoin d’entendre :
"Que notre vie sur terre à un sens profond, que notre vie sur
terre ne s’oppose pas à la meilleure spiritualité." et qu’on nous
le prouve !
Les jeunes générations me semblent avoir encore plus besoin de
l'entendre, car tout est fait pour les en éloigner.
Il n’y a qu’Abraham qui dise cela clairement, je trouve, par l’
histoire de sa descendance et sa détermination à avancer, même
vers l’inconnu, pour aller vers le mieux du Créateur.
Paradoxalement, je trouve que la foi juive valorise notre rapport
à la matière, notre rapport aux générations humaines contrairement
aux spiritualités dites non monothéistes ou [dites] mystiques qui
recherchant l’absolu déclarent la matière secondaire et dévalorise
même le Créateur.
Je trouve qu’en avançant on finit par trouver la matière visible
aussi inconnue que l’invisible. On comprend que le visible qu’on
croyait connaître en fait nous échappe : Le rapport de l’éternité
avec lui nous échappe totalement, c’est juste pour l’instant un
acte de foi juive qui dit qu’en progressant en bien j’influence
aussi cette matière et que pour finir tout retournera à Éden,
éternité, perpétuité sur terre.
J’aimerai que cette entrée nous aide à mieux exprimer la
profondeur de cette foi d’Abraham dans l’univers de toutes les
fois, de mieux faire sentir où est l’absolu de cette foi dans son
rapport à la simplicité de vie sur terre.
Parce qu’on se sent un peu faible parfois face à la mort, qui pour
l’instant nous étale tous (sauf 2 ou 3 ?), [et parce] qu’on se
sent faible par rapport à la vitesse d’évolution des rapports de
force non spirituels qui accaparent toutes les attentions,
politique, économiques, écologique, etc., [et parce] qu’on se sent
un peu faible par rapport aux autres spiritualités qui ne
s’embarrassent pas de vouloir vaincre le mal, [et parce] qu’on
[se] sent un peu faible du fait du peu de succès que cette foi à
eu pour l’instant, du peu d’accomplissement en bien qu’elle a
réussit à générer chez les hommes.
L’opposition Cage<--->Fond que vous avez exprimée
est déjà, je trouve, une avancée importante de cette entrée, un
fameux coup d’échec, vous ne l’aviez jamais exprimé de cette
façon.
Bernard DLF (Bretagne sud)
|
Réponse :
Voilà un très beau et profond commentaire, qui fait les
demandes et les réponses et profitera à beaucoup, je pense. Merci
pour lui, mon frère Bernard.
Pour découvrir en quoi "notre vie sur terre à un sens profond", il
suffit de lire et méditer La Révélation d'Arès. Cette
Parole nous est redonnée par le Créateur pour redonner du sens à
la vie humaine, nul doute. Mais comme toute Parole qui contrarie
les idées générales en vigueur, très rationalistes et politiques
pour l'heure, La Révélation d'Arès n'a engendré
apparemment que "peu de succès", comme vous dites. Mais je ne suis
pas du tout sûr qu'il s'agisse de "peu de succès", en fait. Quand
je pense à l'état spirituellement plutôt misérable, tant il était
incomplet, dans lequel se trouvaient les apôtres et le disciples
de Jésus après son départ, je me dis que les Pèlerins d'Arès, eux,
ont considérablement avancé. Vous en êtes vous-même un exemple
frappant, mon frère Bernard. Toute expression de la foi est
nécessairement faire des doutes ou des questions sans réponses
dont la foi est faite. Jamais, il y a seulement quelques années,
vous ne m'auriez écrit un commentaire aussi haut, pénétrant et
dialectique que celui-ci.
Concernant ce que vous appelez "l’opposition Cage<--->Fond",
oh si ! je l'ai déjà exprimée, mais peut-être pas dans le
blog. Je l'ai exprimée dans les nombreuses allocutions que je
prononçais au cours des années. Malheureusement peu
filtrait dans l'assemblée de ce que je disais, parce que
mes auditoires, hasards du moment, ne me comprenaient pas
forcément.
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04jan14 151C41
Un grand merci, Mikal, en l’Amour de Notre Père de
l’Univers, pour la connaissance donnée sur Abraham dont
nous, l’humanité spirituelle tout entière, sommes les descendants.
En avance, merci pour vos quarante ans de prophétisme et de
témoignage depuis que Jésus est revenu parler à l’humanité tout
entière le 15 janvier 1974, dans votre maison en travaux à Arès ;
et bon anniversaire en retard pour les 47 ans de votre amour
indestructible avec sœur Christiane qui est un exemple à suivre
pour nous aussi quand tant de proches se séparent.
À quand notre alliance fraternelle [Rév d'Arès 35/11] et
ce projet unique entre chrétiens, juifs et musulmans, dépassant
les œcuménismes calculés ? Les fils d’Abraham reviendront-ils à
leur modèle = Abraham emblème de l’entente directe entre l'homme
et Dieu, emblème de la foi sans religion?
Je voudrais compléter ou illustrer tout ce que nos frères et sœurs
ont déjà dit sur Abraham dans votre blog 151, en précisant d’abord
:
L’amour de Dieu et des êtres humains est clairement illustré dans
la prière Chéma Israel (Deutéronome 11/18), la prière
juive, que les pèlerins d’Arès agrègent à leur piété quotidienne :
Écoute Israël !
L’Éternel est notre Dieu,
L’Éternel est Un !
Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout cœur, de toute ton âme
et de toute ta force.
Que les Paroles que Je te donne aujourd’hui demeurent dans ton
cœur !
Tu les enseigneras à tes enfants, chez toi, ou en voyage, en
te couchant ou en te levant.
Tu en feras un signe attaché à ton bras, et une marque placée
entre tes yeux [Deutéronome 6/4-8]
Et puis, publier ces extraits de la Parole : vos
annotations de l’édition de La Révélation d’Arès
Bilingue1995, qui me parlent beaucoup concernant l’alliance
fraternelle y compris avec les incroyants et votre rôle
incontournable !
Rév Arès 35/11 : Tu feras
alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles
des soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers; sur le
chancel de l'assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La
proclament.
Annotation 1996 :
"Quelle religion renonce à sa conviction d’être l’unique fondée
par Dieu ? L'esprit de religion empêche les chrétiens, juifs et
musulmans de prier spontanément côte à côte, dans la confiance,
sauf au Pèlerinage d'Arès. C'est pourquoi Dieu, réaliste, ne
préconise qu'une alliance fraternelle (v. 11) dans un premier
temps, sous-entendant que, par la suite, les religions se
convertiront peu à peu à la simplicité, à l'unité et à ce projet
unique: Changer le monde."
Rév Arès 28/10 : Tu établiras
la vraie piété de Mon Peuple, tu enseigneras la Vérité, tu
aimeras Mon Peuple, tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le
spolié contre le spoliateur; avec tes frères des steppes, ceux
qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité.
Annotation 1995 :
"Dieu appelle les croyants, surtout les fils d'Abraham: juifs,
chrétiens, musulmans (Rév Arès 35/11, et Veillée 25) et les
incroyants (ceux qui ne prononcent pas le Nom de Dieu) à
décider tous ensemble de tourner le dos aux systèmes et de vivre
autrement, rendant simplement inutiles les pouvoirs en place."
Rév Arès xx/15 : Mikal [=
Michel] a le doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de
Moché (et de) Yëchou, (c)elle (qui) dort dans la nuit. Sa main
(comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il
(re)prend la jument (pour Dieu).
Annotation 1995 :
"Mikal réveille la foi des descendants de l'étoile
(peuple de David, voir Rév Arès xviii/3): les juifs et surtout les
chrétiens. Mais au-delà de ces groupes religieux, partout sur la
terre (la jument, voir n. Rév Arès xix/15) la Parole
d'Arès redonnera à l'espérance bonne direction, vigueur et
créativité."
-------------------------------------
Encore mille merci, frère Michel, au nom du Père pour votre
soutien à la mission en Lorraine. J’espère que nos pénitences
et notre moisson en seront dignes, en attendant comme le
dit si bien notre sœur Katia dont les ancêtres sont originaires de
Madagascar.
Belle Année 2014 spirituelle, remplie de Joie, d'Amour et
d'Abondance en l’Amour du Père pour vous et vos proches et à toute
l’assemblée du petit reste et du reste.
Sophie R.-G. de Lorraine
|
Réponse :
Merci, ma sœur Sophie, pour ce commentaire et merci pour
vos vœux. Je vous adresse les miens en retour.
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05jan13 151C42
Vous parlez des juifs, c'est une chose, mais vous parlez aussi
d'Abraham, qui est autre chose.
Abraham n'a jamais existé.
C'est un personnage purement putatif, une figure
légendaire comme on en retrouve dans toutes les mythologies
païennes.
Vous devriez lire le livre de Finkelstein et Silberman "La Bible
dévoilée" qui rejette la réalité d'Abraham comne, d'ailleurs, la
réalité de quantité de personnages biblique dont l'archéologie n'a
jamais trouvé la moindre trace.
Abraham = Légende et Moïse est d'ailleurs lui aussi sûrement une
légende. Autrement dit, le judaïsme est basé sur une mythologie,
alors qu'au moins les Chrétiens ont le mérite d'exister sur un
personnage, Jésus, qui a très probablement existé et surtout les
Pèlerins d'Arès s'appuient sur le témoignage d'un prophète encore
vivant, vous-même frère Michel.
C'est pourquoi je lis chaque jour La Révélation d'Arès, mais
je ne lis jamais l'Ancien Testament, qui est une fable complète.
Je vous adresse mes bons vœux de mission réussie pour 2014.
Stanislas L. de Région PACA
|
Réponse :
Je connais "La Bible Dévoilée" d'Israël Finkelstein et Neil
Asher Silberman. Je l'avais d'abord lu en anglais "The Bible
Unearthed" paru en 2001.
C'est un ouvrage très discuté dans le milieu des biblicistes, mais
un ouvrage très important. Ce livre est un constat : Très peu de
choses de l'Ancien Testament sont prouvées archéologiquement.
Le livre que vous citez dit qu'on ne trouve que très peu de restes
archéologiques des temps; bibliques. On aurait pu espérer exhumer
quelques restes des rois David et Salomon: palais, écuries,
bibliquement décrits comme des édifices importants, mais on n'a
rien retrouvé. Par contre, comment s'étonner qu'on n' ait rien
retrouvé d'Abraham, Isaac et Jacob, des bédouins qui vivaient sous
des tentes de cuir et de piquets de bois dont rien ne peut
subsister après quatre mille ans. Abraham dressa quelques autels
de pierre à l'Éternel, mais c'étaient des édifices de faible
taille, qui se sont effondrés depuis. Pour autant, Israël
Finkelstein et Neil A. Silberman ne disent pas que les faits
bibliques sont faux. Voilà ce qu'ils disent en conclusion de leur
ouvrage passionnant :
L'intégrité de la Bible et, en fait, son
historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques
d'événements et de personnages donnés, comme le partage des eaux
de la Mer Rouge, les sonneries de trompettes qui abattirent les
murs de Jéricho ou David tuant Goliath d'un seul jet de fronde.
Le pouvoir de la saga biblique repose sur le fait qu'elle est
l'expression cohérente et irrésistible de thèmes éternels et
fondamentaux : la libération d’un peuple, la résistance
permanente à l’oppression, la quête de l’égalité sociale, etc.
Elle exprime avec éloquence la sensation profonde de posséder
une origine dès expériences et une destinée communes,
nécessaires à la survie de toute communauté humaine.
En termes purement historiques, nous savons maintenant que
l’épopée de la Bible a émergé dans un premier temps en réponse
aux pressions, aux difficultés, aux défis et aux espoirs vécus
par le peuple du minuscule royaume de Juda, pendant les
décennies qui ont précédé son démantèlement, ainsi que par la
communauté encore plus réduite du Second Temple de Jérusalem,
pendant la période postexilique. La plus grande contribution
offerte par l'archéologie à une meilleure compréhension de la
Bible est peut-être celle-ci : que des sociétés aussi réduite et
isolées, relativement pauvres, comme l’étaient le royaume de
Juda de la monarchie tardive et le Yehoud postexilique, ont été
capables de produire les grandes lignes de cette épopée
éternelle en un laps de temps aussi court. Une telle
compréhension est fondamentale. En effet, ce n’est qu'à partir
du moment où nous percevons quand et pourquoi les idées, les
images et les événements décrits dans la Bible en vinrent à être
tissés ensemble avec une telle dextérité que nous pouvons enfin
apprécier le véritable génie et le pouvoir constamment renouvelé
de cette création littéraire et spirituelle unique dont
l'influence fut tellement considérable dans l’histoire de
l'humanité.
Pour en revenir à Abraham, que disent Finkelstein et
Silberman ? Ils ne contestent pas son existence. Ils disent que
l'histoire d'Abraham n'a manifestement pas été écrite avant le
VIIIème ou le VIIème siècle avant Jésus Christ ; cette histoire
n'avait pas pu être écrite deux millénaires avant Jésus Christ
pour diverses raisons, sur lesquelles je ne peux m'étendre ici,
parmi lesquelles, par exemple, la citation de chameaux dans
l'Histoire d'Abraham, Isaac et Jacob. Raison simple: L'élevage et
l'utilisation du chameau ou dromadaire comme animal de bât et de
caravane n'a commencé qu'après l'an 1000 ; autrement dit, le
chameau comme animal domestique n'existait pas 1.300 ans
auparavant. Le chameau n'était qu'un animal sauvage au temps
d'Abraham, Isaac et Jacob entre 2100 et 1900 avant Jésus Christ.
Mais je ne suis personnellement pas gêné par le fait qu'une
histoire sacrée gardée par la mémoire humaine pendant 1300 ans
avant d'être écrite écrit pour la première fois vers l'an 750 av.
J.-C. ait été mise au goût du jour par le rédacteur qui, sachant
qu'Abrahm; Isaac et Jacob avaient été des bédouins avec des
troupeaux, a cru normal de parler de chameaux comme de chèvres et
d'ânes. Cela n'enlève rien aux faits de la vie d'Abraham: son
voyage de Harân en Canaan, puis en Égypte, ses rapports avec
l'Éternel, Sodome et Gomorre, Agar et la naissance d'Ismaël, Sara
et la naissance d'Isaac, le sacrifice d'Isaac.
Abraham n'est pas cité que par la Bible. Il est cité par le Coran.
Il est cité dans La Révélation d'Arès !
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05jan13 151C43
Je veux juste répondre à cet article. Quand j'ai découvert par
miracle La Révélation d'Ares, j'ai pu enfin me libérer
de mes chaînes religieuses catholiques et comprendre qu'en fait
nous sommes tous descendant d'Adame et que l'Appel
est pour tout être humain d'où qu'il vienne, [quelles que soient]
ses origines, afin de rétablir les os de l'homme déchu depuis Adame
— Personne ne choisi ou il naît, qui sera son père ou sa
mère biologique, quelle sera sa religion, s'il naîtra dans une
famille aisée ou démunie, ni quelle sera la couleur de peau.
Car le Jour viendra ou il n'y aura plus de juifs,
chrétiens, musulmans, mais des êtres libres sans dogmes,
sans préjugés, sans frontière, libres quoi !
N'ayant plus de chaînes religieuses ne comptez plus sur moi pour
vous faire mes vœux, mais plutôt je souhaite à vous et à tous les
êtres humains [phrase inachevée].
Puisse le Très-Haut vous donnez a vous, Messager du Bien,
aux Pèlerins d'Ares, à tous les pénitents, à tous les
hommes de Bien ou pas, la Force, la Paix, la Santé,
l'Amour et l'Intelligence Spirituelle.
Pace ! (= Pais !)
Daniele le rital de Genève (Suisse)
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Réponse :
Bien aimé frère rital, merci pour ces bons vœux qui
nous vont droit au cœur.
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06jan14 151C44
Suite au poste 151C42 Stanislas L. de Région PACA et les enseignements
de votre réponse :
Il ne fait aucun doute qu'Abraham et Moïse ont existé, tout
simplement parce que dès sa deuxième apparition Jésus, dit :
Je suis Celui qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os
reposent, comme fils d'Adam ayant accompli leurs exploits et
laissé Ma Promesse à leur descendance, l' un dans l'antre de
Makpéla, l'autre à Rabba, attendant Mon Jour.(Rév d'Arès 2/8),
et Dieu dit :
Abraham, son frère (est) le lézard, (sur) son ventre (il)
marche. (Rév d'Arès xxviii/7).
Voilà pour les archéologues une piste de recherche. Quoi qu'il en
soit, l'important, c'est de prononcer la Parole pour
L'accomplir, la vraie piété (Rév Arès 35/6), car la
Vérité c'est que le monde doit changer (Rev Arés 28/7).
Didier Br. d'Ile de France
PS: Frère Michel, bonsoir, mon ADSL est en panne, ce
message est envoyé de mon iPad. Je vous embrasse ainsi que Sœur
Christiane et je clame avec vous deux.
|
Réponse :
Belle image d'Abraham. Toutefois, Abraham était d'origine
sumérienne et je pense que ses traits n'étaient pas aussi
occidentaux que ceux de celui-ci, qui pourrait être un bon vieux
Breton plutôt qu'un bon vieil Oriental.
|
06jan14 151C45
La politique et ses lois, la religion et ses dogmes vont à
l’encontre du Plan du Créateur pour l’homme.
Politique et religion s’érigent en pouvoir ; elles n’apporteront
jamais le bonheur et la paix.
La Parole de Dieu accomplie et un prophète
suffisent pour changer l’homme et le monde en Bien.
C’est le rappel de La Révélation d’Arès. Le Père
manifesté à Arès au Frère Michel fait de lui un prophète
dans la lignée des prophètes bibliques dont Noé, Abraham père de
la multitude (Genèse 17/4), Moïse, Jésus et Mahomet,
prophète coranique (Rév d’Arès 2/9).
Dieu dit: Je donne la Parole à Mikal (Rév d’Arès
xxviii/21).
Le petit reste (Rév d’Arès 24/1) des pénitents et
moissonneurs réunis autour du prophète
d'aujourd’hui, est lui aussi, à travers la Parole reçue et
transmise, naturellement relié aux prophètes
d’autrefois.
Mikal est mon fils. Il germe les fils de l’Eau (Rév d’Arès
xi/i3).
Le prophétisme ne meurt jamais : (De) sa mâchoire pousse
l’arbre (à) la pointe toujours verte (Rév.d’Arès xvi/13).
Belle année 2014 à tous
Nicaise C.-M. d’île-de- France
|
Réponse :
Ce commentaire ne parle pas expressément des Juifs, objet
de l'entrée 151, mais il se relie à eux indirectement.
|
06jan14 151C46
Dans votre réponse 151C11, je lis que "pour le Juif de stricte
observance les croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans,
Pèlerins d'Arès, etc.) sont des hommes perdus, voués au chaos
moral et à l'enfer."
J'ai bien compris que vous vous mettez ici dans la peau du "juif
de stricte observance", puisque nous-mêmes insistons à l'inverse
sur le fait que nous ne sommes pas une religion.
Toutefois votre propos rappelle que nous pouvons être perçus comme
tels.
Cela nous arrive souvent dans la rue, et si on me dit "vous êtes
une religion", je réponds: "Aidez-nous à ne pas en être une".
Peut-être souhaitez vous nous dire comment vous-même envisagez la
question ?
François D. Ile de France
|
Réponse :
En répondant aux gens : "Aidez-nous à ne pas être une
religion," vous leur faites entendre que pour le moment nous
sommes une religion. C'est dommage, parce que c'est totalement
faux.
Si on me dit: "Vous êtes une religion," je réponds: "Non ! Une
religion est un système de dogmes, de prière et vie réglementées,
un code de récompenses et sanctions, qui remplacent la conscience.
Pour moi c'est l'inverse: Ma conscience est mon guide. Je suis une
âme libre, simplement logique avec la Parole de Dieu,
parce qu'en dehors d'un peu de logique, c'est le chaos. Or, que
demande la Parole ? La poursuite du Bien, c'est tout."
Et j'ajoute : "Ce que je recherche en vous parlant c'est un
compagnon (une compagne) capable de vivre dans le Bien et
qui appelle avec moi le monde à remplacer la religion par le Bien."
Ceci dit, pour nos frères "juifs de stricte observance," oui,
"les croyants d'autres religions (chrétiens, musulmans, Pèlerins
d'Arès, etc.) sont des hommes perdus, voués au chaos moral et à
l'enfer." Et là se pose la question: Pourquoi les pratiques
intolérantes des juifs des synagogues "de stricte observance" à
l'esprit très étroit sont-elles si différentes des pratiques très
simples d'Abraham ? C'est une question qui a fait couler des
tonnes d'encre et je ne vais pas m'étendre sur ce point. Je me
contente ici d'une réponse à la Voltaire.
Notons au passage que ma fille Nina m'a offert
récemment le "Traité sur la Tolérance" de Voltaire, dont je venais
de lui dire que je ne l'avais jamais lu. Merci, Nina !
Voltaire dit ceci, que je fais mien :
"Gardons-nous de rechercher pourquoi Dieu a
substitué une loi nouvelle à celle [le Décalogue] qu'il avait
donnée à Moïse, et pourquoi il avait commandé à Moïse plus de
choses qu'au patriarche Abraham, et plus à Abraham qu'à Noé
[...] mais ces abîmes sont trop profonds pour notre débile vue."
Je crois surtout que Voltaire, quoiqu'il s'évadât
déjà assez loin de l'étroitesse de vue catholique, n'osa pas aller
jusqu'à dire ce qu'il pensait peut-être et que je dis ici
carrément, sans faux-fuyant: La plus grande partie de la fameuse
"loi de Moïse" n'est que livre d'homme (Rév d'Arès 16/12;
35/12), une loi d'invention humaine.
|
06jan14 151C47
Tanguy et vous dans la réponse que vous lui faites [151C8] vous
parlez de l'échelle de Jacob.
Je viens de relire ce passage fameux de la Genèse, mais je
n'arrive pas à saisir son sens.
Qu'est-ce que peut vouloir dire le rêve de l'échelle avec les
anges qui montent et qui descendent à un Juif moderne ?
Catherine G. d'Ile de France
|
Réponse :
On peut parler de sens au pluriel concernant l'échelle de
Jacob. Ces sens sont nombreux. Je peux en donner quelques
échantillons, tels qu'on peut les lire ou les entendre dans les
milieux juifs mystiques. Je ne suis pas partie prenante de ces
interprétations, dont certaines sont vraiment tirées par les
cheveux. Les voilà :
— La possibilité pour l'homme d'atteindre le Ciel
— De même que les anges qui montent à l'échelle se fondent dans
Dieu parce qu'ils ne vivent que par Lui la race de Jacob sera
immortelle en Israël et de même que les anges qui descendent sur
terre y disparaissent les fils d'Israël qui abandonnent Israël
disparaissent sur la terre.
— Les anges qui montent à l'échelle sont les âmes des Juifs qui
vont au Ciel et ceux qui descendent sont les âmes des ressuscités
qui revivront sur terre au Jugement Dernier.
— L'échelle symbolise le rapport de l'homme avec Dieu. Les anges
qui montent montrent l'humanité juive qui se prépare et les anges
qui descendent montrent Dieu qui se révèle.
— L'échelle symbolise les rapports du Juif avec la torah. Israël
existe, ce sont les anges qui montent. La torah est donnée à
Israël, ce sont les anges qui descendent.
— Les anges qui montent et descendent nous enseignent que la vie
dans le présent n'existe pas. Cette vie n'est qu'attente, ou n'est
qu'espérance, ou n'est que mémoire.
— Les anges qui montent et descendent le long de l'échelle sont
les protecteurs des nations. On raconte dans les milieux juifs que
l'ange protecteur de Babylone a escaladé 70 barreaux avant de
redescendre. L'ange protecteur des Mèdes n'en a monté que 52,
l'ange protecteur des Grecs en a quand même monté 100, mais ils
sont redescendus à leur tour. Seul le protecteur d'Édom (la nation
issue d'Ésaü, frère de Jacob... celui du plat de lentilles) monta
si haut que Jacob le perdit de vue...
J'arrête. On ne va pas très loin avec toutes ces élucubrations,
sauf le première: La possibilité pour l'homme d'atteindre le Ciel.
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06jan14 151C48
Dans votre réponse à Georges d'Israël [151C37] vous donnez à Dieu
le nom de "el Shaddaï"
Je n'ai jamais entendu ce nom. Où le trouve-t-on et que veut-il
dire ? Simplement Dieu ?
Le monde juifs est pour moi quelque chose de tout nouveau.
Jean-Jacques du Nord
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Réponse :
Je rappelle que chez les Juifs on ne prononce pas le nom de
Dieu YHWH, que nous écrivons Yahwé, parce que la prononciation de
ce Nom serait, selon eux, inconnue et impossible.
De ce fait, nos frères juifs ont substitué à YHWH d'autres noms
qu'on appelle des métonymies. Le nom Shaddaï ou El Shaddaï
(Hébreu: שַׁדַּי) en est un.
Shaddaï apparaît précédé de "El"ou seul. Ce nom est utilisé comme
Nom divin, particulièrement dans Job.
Selon Exode 6/2-3, c'est le Nom sous lequel Dieu était
connu d'Abraham, d'Isaac, et de Jacob. Il est rendu dans la
plupart des traductions par "Tout-puissant", et c'est sous ce
terme qu'il apparaît dans la traduction protestante de Louis
Segond..
Une racine du mot pourrait être "shadad" (שדד), qui signifie
"maîtriser, écraser, détruire", ce qui donnerait à Shaddaï la
signification de "destructeur", l'un des aspects de Dieu.
On a dit aussi que Shaddaï serait issu de la racine sémitique dont
dérive en akkadien les termes shadû (= montagne) et shaddāû ou
shaddû (= montagnard). Selon cette théorie, Dieu habiterait une
montagne sainte. Or, le concept d'un dieu "montagnard" était loin
d'être inconnu dans le Proche-Orient antique (cf. El), ni même
dans l'Antiquité ( l'Olympe, le Parnasse, etc.). Éphrem le Syrien,
théologien chrétien antique place lui aussi le jardin d'Éden au
sommet d'une montagne inaccessible.
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07jan14 151C49
Le Pèlerin d'Arès est un juif délié de toute obligation [Rév
d'Arès 21/6] (cité en 151C22).
Abraham, cet homme qui est notre frère, est un héros ; il
quitte ses traditions et superstitions païennes, il commence le
long et lent Exode spirituel.
Dans un pressenti de son identité à Dieu — moulés à Moi, ils
peuvent ne pas Me voir [Rév d'Arès 1/11] —, il
accepte d’être père à un âge déjà avancé, de même que son épouse
Saraï, et leur servante qui par un sacrifice important, offre son
enfant au couple, enfantant sur les genoux de Saraï.
Cette famille constitue un peuple, puisqu'elle renouvelle la
promesse faite au tout début des temps par la Vie
insufflée par le Créateur à Adam puis Ève - première cellule de
base (Genèse 1/26-27). Il témoigne par son renoncement
d'une grande Beauté et d'une grande Force.
Abraham, notre frère, est l'homme du sentier (Rév d'Arès 7/2-
28/26), du tubra (Rév d'Arès xxvii/6), un frère
des steppes (28/10), celui qui se libère des idoles
de bois et de l'esprit, pour suivre la volonté du Père.
Tout comme Mikal le fera quatre mille ans après, il
quitte tout ce qui l'encombre pour être l'aîné d'une multitude.
Ce peuple sort des ténèbres de l'esclavage (Isaïe 9/1),
il développe et s’enrichit spirituellement. Se délivrant de
l'inutile, il va débuter une vie équilibrée et heureuse. Mais sa
liberté est mal acceptée des Égyptiens, sera mise en esclavage (Exode 1/1-22).
C'est Moïse, hébreux, né pauvre, adopté et éduqué dans le
raffinement et la richesse par Pharaon et son épouse qui sera
choisi par le Créateur pour sauver ce peuple du joug égyptien
pour le guider dans le désert du Sinaï vers Canaan. Cette longue
traversée du désert se terminera sous Josué par une conquête
guerrière de Jéricho. Les hébreux insatisfaits réclameront ensuite
des juges, un roi, perdront leur courage... Nous connaissons la
suite jusqu'à Yéchou percé, mais Jésus devient un
Christ, il est le ressuscité parce qu'il a mis ses pas dans
les Pas du Père et Muhammad lance le fer.
Nous sommes ce peuple soumis à la servitude du péché et
de la guerre depuis des siècles, participant à l’exagération, à
l'insoumission à la Parole libératrice de notre Créateur.
Succombant à la domination des désirs d’orgueil préférant manger
la chair de son frère (Le Coran) plutôt que de l'honorer, l'aimer
ou lui pardonner.
Nous sommes ce peuple que Dieu aime et appelle à changer
depuis des siècles.
Notre mission [s'adresse] à chaque homme sur terre [et] n'est pas
compliquée, il suffit d'accepter, de ressentir quel est son
véritable Dessein pour enfin l'accomplir.
Chaque prophète guide, exhorte, enseigne le peuple par
la Lumière du Très Haut.
Mikal est la vapeur avant l'Aurore (Rév d'Arès
xix/18), il a la Lumière en lui , il est notre agent
d'unité, il guide un petit reste avec tout homme,
toute femmes, c.-à-d. tout frère humain qui accepte de voir la
Lumière, autrement dit ceux des humains qui cessent, avec et par
l'amour, de juger, de condamner, ceux qui veulent la vie, la paix
et qui luttant contre leurs péchés, leur tare ancestrale,
souhaitent que le monde change [Rév d'Arès 28/7].
Ce peuple qui met ses pas dans les Pas du Père devient haut
comme l'aigle.
Son cheminement en lui et sa pérégrination permanente sont Sa
Force sa trajectoire vers la perpétuité...la Vie ne s'arrête pas
d'évoluer.
La Vie, joie d'un reflet au Don divin!
Et c'est bien plus souvent dans les moments les plus improbables
que la joie inonde mon âme comme à la lecture de cette
entrée tellement libératrice! — Béni sois mon Créateur, béni sois
ce travail immense de défrichage que vous entreprenez, bras
bleuis et meurtris, mais l'âme demeure sereine,
habitée par Dieu notre Créateur.
Je peux peut-être avancer dans le désert de froideur qu'est cette
vie, mais je préfère sa lumière au réveil à l’aurore, lorsque
cette froideur laisse place à la Vie que nous donne Sa
Parole.
Parfois, lorsque je croise un pérégrinant du sentier,
j'ai cette joie de l'ascension vers les Hauteurs.
Oui, je ressens en moi la peine et la joie de l'Exode.
Bénis soient la Parole et Son prophète.
Même péniblement, même si nous nous écorchons les pieds,
même si nos bras sont bleuis, Dieu répond.
Vous êtes là, comme Abraham et Moïse, vous peinez et comme un père
attentif vous lavez nos blessures, afin que dans le désert
spirituel où nous avançons, nous puissions faire la rencontre de
beau épis mûrs.
Par cette autre porte que vous ouvrez à notre conscience et ce
qu'elle permet d'alléger la Vie en nous, de permettre
d'élever nos has (= âmes) vers une action tendue qui
délivre et crée le miracle auprès de nombreuses souffrances.
L'action en soi et autour de soi par la Parole révélée à Arès
clamée, nous fait quitter la peur de l'autre, les préjugés
inutiles, les commandements, le mensonge qui génèrent la morosité
du monde environnant, l’austérité.
Son chant invite à la joie, au bonheur dans le parfum de
l'âme, au Triomphe sur la mort et la peur que
créent l'envie, la jalousie ; elle nous permet de nous réjouir et
de chanter la Vie.
Elle fait rejaillir en soi la liberté et oblige à comprendre mieux
à quel point notre humanité a dévié de l'essentiel pour lui
pardonner en soi d'abord et l'aimer mieux ensuite.
Bonne année, frère Michel !
Je souhaite que nos efforts de pénitents et la médecine
associée à la Grâce vous permettent d'avancer le moins péniblement
possible. Je ne suis pas seule à vouloir que votre santé, votre
cœur si précieux soit bien soigné. Nous vous aimons ainsi que
votre épouse Christiane; je préfère vous le dire tout simplement:
" Bonne année"-ainsi qu' à mes sœurs et frères- que notre Moisson
Belle et rayonne sur le monde
Nous tous sans exception nous pouvons avancer déliés de toute
obligation, car c'est toutes affaires cessantes qu'un juif peut
répondre à l'invitation de son Roi (Rév d'Arès 21/7)
Danièle G. du Nord
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Réponse :
Depuis la fin de décembre je ne cesse pas de remercier pour
les vœux qu'on m'adresse. Je ne me lasse pas de remercier, parce
que tous ces vœux en substance sont faits de ce que sont les
vôtres dans ce commentaire: Le plus de santé possible pour finir d'accomplir
ma mission difficile.
Merci, ma sœur Danièle. Je crois que tous ces vœux accumulés
m'aideront à poursuivre ma tâche en 2014 comme ils m'ont permis de
la poursuivre en 2013 et les années auparavant. Je crois à l'effet
concret, réel, des vœux, comme aux effets réels de l'amour.
Il y a deux ou trois inexactitudes dans votre commentaire,
qu'importe ! La vibrante ferveur, qui le dresse comme une Feu
sur cette page, les fait oublier. L'imperfection est l'inévitable
de chacun de nous, mais la ferveur, elle, n'est jamais imparfaite,
parce qu'elle est lumière et vie dans le sombre tunnel mortifère
de nos sociétés en crise.
La folie de la critique, du mécontentement, de la violence, de
l'obscurantisme, de l'erreur ou du mensonge, des jouissances et
des gains faciles, des océans sales de paroles inutiles et de la
paresse, qu'il ne faut jamais oublier, c'est l'occasion chaque
jour pour chacun de nous d'une réflexion sur le système et la vie
sans idéal qu'il engendre où de hommes "sérieux" — par rapport à
nous qui ne sommes "pas sérieux" — s'efforcent d'arriver à des
fins qui n'ont rien de glorieux, ni de profond, ni même seulement
d'humain.
Nous visons une vie si différente de ce que l'homme commun espère
aujourd'hui qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que notre mission
soit devenue aussi difficile.
Ce monde, il n'empêche, reste toujours affamé, veut toujours plus
outre qu'il ne veut rien perdre de ce qu'il croit avoir acquis,
mais La Révélation d'Arès est notre mère nourricière et
nous nous efforçons d'en faire comprendre au monde la générosité
sans égale. Le monde aura tellement faim un de ces jours qu'il
regardera, enfin, de notre côté. Nous, nous nous préparons à les
recevoir.
|
07jan14 151C50
J'aime bien votre blog. C'est une lecture intelligente qui
m'apporte des idées nouvelles et du réconfort.
Je n'ai pas encore lu (pas même encore acheté) La Révélation
d'Arès, mais je crois que ça va venir.
Mais j'imagine assez facilement que des sujets comme celui de cet
article "nous sommes tous juifs" ne vous apportent pas que des
approbations. Au pied de l'immeuble que j'habite à Paris il y une
boutique que tient une Juive depuis environ dix ans. La vraie de
vraie: le nez en quart de camembert, le teint de papier, les
petits yeux bouffés aux mites et tout et tout. Une brave femme,
malheureusement trop spéciale, trop genre rue des Rosiers. Chaque
fois qu'un co-locataire me parle d'elle dans l'escalier ou sur le
trottoir, c'est des "La Juive d'en-bas..." pouêt-pouêt avec dédain
et même dégoût pour certains. Je n'aurais jamais pensé que
l'antisémitisme soit autant répandu. Mais qu'est-ce que les Juifs
ont fait aux antisémites ?!
J'ai lu dans mon journal que le spectacle de Dieudonné a été
interdit à Nantes où... 5.000 places avaient déjà été réservées.
Réservées pour Dieudonné ou pour son antisémitisme ? Je pense que
les associations juives ont tort de s'autovictimiser comme ça,
mais il y a quand même de quoi s'inquiéter. Ils ont quand même de
la chance d'être soutenus par l'État comme ils le sont, parce que
pauvre Dieudonné va se retrouver en prison, mais les syndicalistes
de Goodyear qui séquestrent leurs patrons ne risquent rien, eux.
On peut être antipatron, mais pas antisémite. On nage en pleine
confusion.
Renaud C. d'Ile de France
|
Réponse :
Actuellement, je reçois un certain nombre de commentaires
méprisants, certains agressifs, qui montrent que cette humanité
compte un plus grand nombre d'antisémites que je n'aurais osé
croire. En gros, ils me disent que se prétendre le frères des
Juifs, c'est ne pas valoir plus qu'eux, c'est s'assimiler à eux.
Je ne publie pas ces commentaires négatifs. Ils n'apportent
rien à cette entrée 151, sinon la preuve que montrer ouvertement
qu'on est frère de tous les hommes, y compris des Juifs, comme je
le fais, revient à recevoir les avanies des humains bas-du-plafond
qui semblent constituer une certaine proportion de la masse.
Adolf Hitler avait exploité ce travers de l'humanité et l'on
pourrait croire que la shoah (hébreu שואה = catastrophe), la
tragique extermination par les Nazis de six millions de nos frères
juifs, aurait guéri les hommes de leur vilain racisme... Eh bien
non !
Raison de plus pour faire briller plus que jamais notre mission
dans ce monde d'obscurité. Ce monde n'a encore rien appris des
tragédies de deux guerres: 1914-1918 et 1939-1945. Comme quoi, la
guerre, la révolution et la violence en général ne font
qu'engendrer l'esprit de vengeance sans fin, autrement
dit, n'élèvent pas l'esprit. C'est l'amour et seulement l'amour
qui engendre la raison, la bonne pensée, l'espérance d'une
humanité sortant des tunnels de taupes (Rév d'Arès 23/2)
où se meuvent encore les hommes.
Achetez La Révélation d'Arès et lisez-la. Ce blog, que
vous trouvez réconfortant, n'est que la traduction, en propos et
en faits de la vie, de cette magnifique Parole que le Père nous
donna à Arès il y a quarante ans ce mois-ci — Jésus m'apparut la
nuit du 14 au 15 janvier 1974. Je vous demande le courage de nous
rejoindre, de devenir pénitent et moissonneur
de pénitents. Le monde a besoin d'homme courageux pour
le réveiller.
Nous avons une mission au 32, rue Raymond Losserand, 75014 Paris.
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08jan14 151C51
Vous faites plus que défendre les Juifs. Vous vous assimilez à
eux. Attention !
Les Juifs n'ont qu'une idée en tête: le grisbi, le pognon, le
fric, toujours plus d'argent !
C'est bien connu que les juifs sont des cupides, des avares, des
mercantiles, des rapaces, des requins.
Vous n'allez quand même pas pour vous comparer à eux !
L'emprise des affaires juives sur les affaires du monde, notamment
dans la banque, les assurances, etc., est énorme. Ils sont à la
tête de tous les grands business.
Non, vous ne pouvez pas vous identifier à eux. Ils conduisent le
monde à sa perte.
Robert F. de Lorraine
|
Réponse :
Pas besoin des Juifs pour "conduire le monde à sa perte". Les
autres suffisent.
Maïmonide, rabbin et philosophe, refusa de "se faire une couronne
de la torah" et exerça la médecine pour subvenir à ses besoins.
Son cabinet était ouvert à tous, juifs, chrétiens, musulmans, même
indigents. De plus, il devait donner des leçons de philosophie
pour assurer les fins de mois.
Six-cents ans plus tard, Spinoza, qui était juif, s'usa les yeux
et la santé à polir des lentilles, mais non à faire de la banque
ou de l'usure.
Il est faux que les Juifs soient plus avides d'argent que les
autres hommes et aient une passion dévorante pour le commerce de
l'argent (la banque, le change, etc.). L'origine de cette légende
remonte au Moyen-Âge pour une raison très simple: L'Église
interdisait alors, à tout le moins déconseillait vivement aux bons
Chrétiens de faire le commerce de l'argent considéré comme une
souillure, sans parler de l'usure considérée comme péché mortel.
Il n'y avait alors que les Juifs, non chrétiens, pour pratiquer le
commerce de l'argent, parce que ce commerce était de toute façon
indispensable pour l'économie et les particuliers: Il fallait
changer les monnaies, il fallait des lettres de change pour éviter
les transports d'or très lourds et risqués, il fallait prêter aux
personnes et aux marchands dans le besoin, le roi de France
lui-même empruntait, etc. — Les Templiers furent les seuls
Chrétiens qui fissent ce commerce de l'argent ; on sait que leur
richesse leur valut une fin ignominieuse —. C'est de cette époque
que date la légende des Juifs avides d'argent. Mais, depuis que le
commerce de l'argent a été autorisé à tout le monde, les Chrétiens
se sont montrés tout aussi avides sinon même plus avides d'argent.
Actuellement, depuis l'effondrement de la religion et des grands
idéaux, le matérialisme s'impose et l'argent est le phare sur
lequel se dirigent comme des moustiques une écrasante majorité
d'humains, parmi lesquels les Juifs ne forment qu'une toute petite
minorité. La masse fait semblant de mépriser l'argent et de
fustiger les riches, mais en réalité 90 % des hommes communs
rêvent d'être riches. Casser du riche n'est plus qu'un truc
électoraliste, quelque chose d'indispensable dans le discours
politique, mais tout le monde sait que, de toute façon, les riches
ont la maîtrise de la terre, sont en position de pouvoir partout,
n'ont pratiquement pas d'adversaires sinon d'autres riches.
Ce qu'on appelle la mondialisation est en fait le mondialisation
de la richesse comme critère.
Les financements importants ne se calculent plus qu'à l'échelle
mondiale. Le communisme, sauf encore à Cuba et en Corée du Nord,
s'est entièrement converti au capitalisme. Les capitaux vont et
viennent librement dans le monde entier et même si ce n'est pas
toujours très moral, parce que c'est la cupidité qui guide, mieux
vaut la cupidité que la guerre qui provoque de plus grands
malheurs encore.
La Parole de Dieu n'a rien contre l'argent comme moyen d'échange
pratique et moi-même je recherche l'argent nécessaire pour, par
exemple, l'achat d'un local permettant d'ouvrir une deuxième
mission au nord de la Seine à Paris ; je ne le trouve pas et je le
regrette ! La Parole de Dieu, par contre, est sévère pour le
mauvais usage fait de l'argent. Autrement dit, ce n'est pas
l'argent qui est mauvais, c'est ce qu'on en fait. Les Juifs ne
font pas un plus mauvais usage de l'argent que les autres.
Ce qui est vrai, pour les Juifs comme pour tous les autres hommes,
c'est que l'humanité globalement s'enlise chaque jour un peu plus
dans un marécage d'activités pour beaucoup immorales parce que
totalement déspiritualisées, fondées sur un idéal qui pourrait en
effet s'intituler "Toujours plus d'argent !" — il faut quand même
exclure des activités immorales La Croix Rouge, Médecins Sans
Frontière, l'UNICEF, le Secours Catholique, le Secours Protestant,
le Secours Populaire, Ohr Hanna (secours juif), les Pèlerins
d'Arès (sourire), etc. — et l'idéal de l'argent et des basses
jouissances qu'il permet, idéal immensément majoritaire, précipite
cette humanité vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2),
un point dangereux de non-retour en direction du mal.
Notre mission est plus nécessaire que jamais.
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08jan14 151C52
Les prophètes, les grandes figures prophétiques sont
tous des Juifs, à part Mouhamad qui était arabe et Michel Potay
qui est français.
Si je comprends bien : Les croyants de toutes origines ont leurs
racines spirituelles avec les prophètes Adam (Rév
d'Arès 2/1, vii/1-7) et Abraham (2/8).
Même si certains chrétiens n’aiment pas les Juifs, ils se
réclament de l’Ancien Testament, donc ils sont juifs. Ils n’en
n’ont pas conscience. D’où l’importance de [le leur rappeler par
la mission]. La réalité est là.
Puisque le mot juif a été inventé par le français et qu’il ne
vient pas de Dieu, il aurait été préférable de remplacer le mot
juif par le mot israélite.
Maryvonne de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je me suis déjà expliqué sur le choix que je fais du mot juif
plutôt qu'israëlite, mais c'est mon choix personnel.
Le Créateur ne fit pas d'Adam un prophète pour
une raison évidente : Un prophète est envoyé à des hommes qui se
sont égarés pour les ramener dans le droit chemin de la Vérité,
du Salut, du Bonheur. Or, à quels hommes
égarés Adam aurait-il été envoyé comme prophète vu qu'il
était le premier homme spiritualisé, le premier à avoir reçu les
dons du Créateur Qui fit de lui son image et ressemblance
(Genèse 1/26-27) ?
Par contre, il est évident qu'Abrahm eut un rôle prophétique de
première importance dans un monde qui avait entièrement sombré
dans le paganisme et le mal.
Oui, les Chrétiens sont juifs dans la lignée du Juif Jésus de
Nazareth, qui n'était pas venu abolir les prophète mais les
parfaire (ou les accomplir) en appelant ses frères Juifs à
sortir de leur pharaisaïsme, qui avait fait d'une partie d'entre
eux des croyants à l'esprit étroit tout occupés à juger du pur et
de l'impur, à peser des œufs de mouche, et de leur sadducéisme qui
avait fait de l'autre partie d'entre eux des cyniques plus
préoccupés de politique et de réussite terrestre que de vie
spirituelle.
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09jan14 151C53
Je vous félicite tout d'abord pour votre courage, car dire "nous
sommes tous des juifs," il fallait le faire !
Vous dites que vous recevez un certain nombre de commentaires
méprisants, voire carrément antisémites. Ça me m'étonne pas.
Cela dit, il n'y pas tellement d'antisémitisme en France. Dans mon
immeuble de banlieue je n'ai jamais constaté de propos antisémites
et pourtant il y a beaucoup de magrébins dans mon immeuble...
Donc, les français pourraient [être racistes]... Mais non !
Il y a par contre tout un faisceau d’actions et de prises de
parole consistant à diaboliser Israël et le sionisme, cela depuis
environ l'année 2000 (date de la seconde Intifada ), notamment sur
les réseaux sociaux.
Il n'y a pas beaucoup d'antisémitisme et pas du tout de racisme
dans la rue... mais il y en a beaucoup sur l'Internet.
Depuis que j'ai l'Internet j'ai appris une chose: la bêtise et la
lâcheté humaines. Les gens n'osent pas dire les yeux dans les
yeux, dans la vie courante, ce qu'ils disent sur l'Internet,
cachés derrière un écran.
Mais je voudrais réagir plus spécialement sur l'affaire Dieudonné.
Je constate qu'il y a beaucoup de vos commentateurs sympatisants
des Pèlerins d'Arès et peut-être même de Pèlerins d'Arès qui
disent du bien de cet histrion (Olivier G, Claude M. d'Île de
France, Renaud C. d'Ile de France et d'autres)
Le problème, c'est que c'est un humoriste, un homme de spectacle
qui sait manier les foules. C'est dans ce sens-là que c'est
dangereux ! Un peu comme Hitler quoi !
Si ç'avait été un simple petit homme politique, pas de probléme.
Il arrive à faire ce que des hommes politiques n'arrivent pas à
faire: Rassembler !
Mais rassembler sur la haine !
Rassembler sur le bien, sur la pénitence, sur
l'amour, etc., c'est autrement plus difficile. Vous le
savez mieux que personne.
Concernant Renaud C. d'Ile de France [151C50], je voudrais dire
que ce frère ou sympatisant, je ne sais pas, est pire
qu'antisémite. Ses propos douceureux et cette évocation de cette
femme qui je cite: " La vraie de vraie: le nez en quart de
camembert, le teint de papier, les petits yeux bouffés aux mites
et tout et tout. Une brave femme, malheureusement trop spéciale,
trop genre rue des Rosiers " est d'un autre temps. Je préfère
encore un type carrément d'extréme droite que cette espece
d'évocation doucereuse.
Joël W. d'Ile de france
|
Réponse :
J'ignore en fait s'il y a ou s'il n'y a pas "tellement
d'antisémitisme en France". Il est vrai que les antisémites
véhéments se font tellement entendre qu'ils laissent croire qu'une
majorité de Français est comme eux, mais allez savoir, mon frère !
C'est très difficile à dire, parce que les secrets des esprits et
des cœurs sont inchiffrables. Il y a quand même des faits qui, ici
et là, laissent percevoir la vérité dans ce domaine. Je vais en
citer un :
La nuit du 16 juillet 1942 (mon père était mort en mars de cette
même année ; j'avais 13 ans mais je m'en souviens comme si c'était
hier) eut lieu la fameuse Rafle du Vel d'Hiv à Paris. Vers deux
heures du matin nous fumes réveillés par des bruits de godillots
dans les escaliers de notre immeuble. Ma mère, que je suivis, se
leva et sortit sur le palier du 1er étage où nous logions et se
trouva nez à nez avec les gardiens de la paix (on appelait ainsi
les policiers en uniforme) du Commissariat de notre quartier. À
cette époque nous les connaissions tous, c'étaient des familiers
de la rue. Ma mère: "Où allez-vous comme ça ?" Le brigadier: "Nous
venons arrêter Mme Goldenberg." Ma mère: "Cette pauvre vieille
(Mme Goldenberg avait plus de 80 ans) ?! Qu'a-t-elle fait de si
horrible qu'on vienne l'arrêter avant l'aube ?" Le brigadier:
"Elle est juive !" Ma mère: "Mais vous êtes français ! C'est aux
Boches de faire ce sale boulot." Le brigadier ne répondit pas et
monta, suivi de deux gardiens de la paix, au troisième où il
réveilla, fit s'habiller, menotta et fit descendre la pauvre
vieille Mme Goldenberg à demi impotente. Quand celle-ci passa
devant notre porte, ma mère vit qu'elle était en chemise de nuit
sur quoi elle avait passé un gilet, elle lui dit: "Mme Goldenberg,
je ne sais pas où on vous emmène et je sais que c'est l'été, mais
prenez davantage de vêtements, vous ne pouvez pas partir aussi peu
couverte," et ma mère alla jusqu'à son lit, en prit une couverture
et revint sur la pailier où attendait la police: "Tenez, mettez ça
sur votre dos !" Mme Goldenberg lui répondit avec une grande
dignité: "Merci, Mme Potay, mais gardez votre couverture. Je sais
où on m'emmène. Je suis prête." Ils disparurent dans la rue noire:
les gardiens de la paix et la pauvre Mme Goldenberg qu'on ne revit
jamais.
Le lendemain tout le monde parlait de cette rafle à Suresnes où
j'habitais tout près du Bois de Boulogne, de Paris donc. Force fut
bien de constater que quasiment personne (ma mère qui avait montré
son indignation était une exception), quasiment personne donc ne
s'était opposé aux nombreuses arrestations qui avaient eu lieu
cette nuit-là, toutes effectuées par la police française et non
par la Gestapo ou les SS. Que personne n'eut osé s'opposer à la
Gestapo et/ou aux SS eut été compréhensible ; ces gens-là étaient
des Nazis très violents et dénués du moindre sentiment, mais la
police française... Eh bien, force fut de constater que les
Français sans être des antisémites actifs, sans vouloir la mort
des Juifs, étaient quand même dans l'ensemble assez antisémites
pour avoir laissé faire dans une générale indifférence.
Vous voyez, mon frère Joël, ce souvenir m'a poursuivi jusqu'à
aujourd'hui et c'est pourquoi je dis: J'ignore en fait s'il y a ou
s'il n'y a pas "tellement d'antisémitisme en France." C'est
pourquoi je dis avec La Révélation d'Arès: Tant que les
hommes ne seront pas entrés en pénitence, les vielles
habitudes culturelles pèseront sur les cœurs.
Quant à Renaud C. d'Ile de France [151C50], je ne le connais et
c'est, je pense, la première fois qu'il commente dans mon blog.
Mais, vous avez raison de dire que ce qu'il dit "est d'un autre
temps," et je précise: de mon propre temps.
Je crois que ce Renaud C est un homme de ma génération, peut-être
un peu plus jeune que moi, mais pas beaucoup plus, parce que sa
façon de dire est typique de celle de mon enfance avant la guerre
de 1939-45. À cette époque, nous parlions tous comme ça ou à peu
près, mais pas seulement des Youpins (qui n'était pas dit
méchamment), nous avions nos stéréotypes argotiques idem pour les
Corsicos (Corses), pour les Mokos (Marseillais), pour les Alsacos
(les Alsaciens), les Crouilles ou Norafs ou Sidis (les Algériens),
etc., etc., tout cela dit dans ce langage de gavroches, de titis
parisiens qui a disparu. Il n'y avait là-devant nulle haine, nous
ne voulions de mal à personne, mais nous étions comme ça, à
débiner tout le monde pour la rigolade. Roger Nicolas était un
comique qui se moquait de tout le monde avec autant sinon
peut-être plus d'impudence et d'insolence que Dieudonné, que je
n'ai jamais entendu.
Je dis parfois, en me rappelant mon enfance: "Nous avions une
culture de gavroches moqueurs et de vandales, nous cherchions tout
le temps de qui nous pouvions nous moquer et ce que nous pouvions
vandaliser." Tout y passait: Cabines téléphoniques, distributeurs
de toutes sortes, becs de gaz (lampadères publics), etc. Je crois
que Coluche fut le dernier à parler dans ce style-là et c'était un
homme de cœur, il l'a prouvé. La France d'aujourd'hui n'a plus
rien à voir avec la France d'hier, mais cette France d'hier existe
encore dans les brouillards de l'inconscient et c'est uniquement
cela, je crois, qui pousse 5.000 personnes à aller voir Dieudonné
à Nantes.
Dieudonné, je ne l'ai jamais entendu et, ce qui par contre est
plus difficile à comprendre, vu que je connais quand même beaucoup
de monde, c'est que je ne trouve personne qui l'a entendu !
Quelques frères ou sœurs parlent de lui comme d'un "antosioniste,
mais pas d'un antisémite", mais si je leur demande: "Où êtes-vous
allé voir Dieudonné ?" Ceux-là me répondent: "Ah mais on ne l'a
jamais vu. Nous disons ce qui se dit..." Alors, qui a vu Dieudonné
? N'est-on pas en fait en train de faire une publicité énorme à un
comique qui n'a pas eu jusqu'à présent un public aussi énorme que
ça, en fait ? Je crains qu'il y ait de tous côtés un manque de
sagesse dans cette histoire, où le silence aurait été meilleur
serviteur de l'amour du prochain.
Tu ne jugeras personne, disait Jésus et dit La
Révélation d'Arès. Le silence est l'acte élémentaire de
non-jugement. Je ne devrais parler ni de Dieudonné, ni de Valls,
ni de personne et je fais amende honorable.
Nous vivons dans un monde très difficile, car ou bien je me retire
du monde et je vis en ermite dans la sagesse absolue du mystique,
ou bien je suis contraint de parler des hommes, puisque le Père
m'envoie au-devant des hommes et me demande la sagesse de l'enseignement.
Qu'est l'enseignement ? Le Père ne le dit pas. Il dit
seulement: Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
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09jan14 151C54
Tout d'abord, je me joins aux nombreux frères et sœurs pour vous
souhaiter de tout cœur une bonne et heureuse année 2014.
Je me permets de revenir sur le commentaire 151C48 de Jean-Jacques
du Nord.
Dans la traduction de la Bible d'André Chouraqui(1) le terme de
Shaddai ou El Shaddai apparait à plusieurs reprises pour designer
Dieu. Ainsi dans Ézéchiel 1/24, mais aussi dans Genèse 17/1: IHVH
se fait voir à Abram et lui dit: " Moi, El Shaddai, va en face
de moi: sois intègre !"
André Chouraqui, en fin d'ouvrage, précise que Shaddai signifie
"des hautes montagnes ou digne de confiance". Dans les langues
sémitiques, un même terme peut avoir plusieurs sens qui ne se
contredisent pas.
Jacques des Pays de Loire
(1) Édition 1989 Desclée de Brower
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Réponse :
Oui, les langues sémitiques sont synthétiques et non analytiques
comme nos langues indo-européennes.
De ce fait, le sens des mots peut varier en fonction du contexte,
ce qui n'arrive pas dans nos langues européennes, mais ces
variations de sens tournent autour d'une idée invariable, et c'est
pourquoi, comme vous dites, "dans les langues sémitiques un même
terme peut avoir plusieurs sens qui ne se contredisent pas."
Merci pour vos bons vœux, mon frère Jacques. Je vous adresse mes
propres vœux de grande spirituelle, de santé, de réussite et
bonheur au cours de votre retraite que, je crois, vous avez
commencée ou allez commencer.
Je possède la traduction Charouqui depuis longtemps, depuis sa
première édition en français, mais je ne l'utilise plus.
L'imperfection des choses de ce monde fait que traduire au mot à
mot dans une langue analytique comme le français une langue
synthétique comme l'hébreu, qui part d'une façon de penser
différente de la nôtre, conduit à des termes et des phrasés dont
la bizarrerie chez Chouraqui n'éclaire pas nécessairement le sens
profond réel du texte original. On a le même problème et la même
impossibilité de translation idéale pour les traductions du Coran
écrit en arabe, autre langue sémitique. Mais ce n'est que mon
sentiment personnel.
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09jan14 151C55
Votre réponse 151C51 à Robert F. de Lorraine:
"(...) La Parole de Dieu n'a rien contre l'argent comme moyen
d'échange pratique et moi-même je recherche l'argent nécessaire
pour, par exemple, l'achat d'un local permettant d'ouvrir une
deuxième mission au nord de la Seine à Paris ; je ne le trouve pas
et je le regrette ! (...)."
Au verset 34/6 (Révélation d'Arès) Jésus parle de la demi-dîme
du prophète. Cette demi-dîme, vous ne l'avez
jamais exigée, elle est laissée à la libre conscience
des Pèlerins d'Arès. Tout comme chaque assemblée est
souveraine d'elle-même, ne demande rien (Rév Arès
8/1), vit des dons des sœurs et frères moissonneurs,
pénitents et est totalement autonome.
Il y a aussi ce verset: [...] comme Hiram remit à Salomon les
cèdres et l'or pour construire Mon Temple (Rév d'Arès 34/9).
Rien n'affirme ou infirme qu'un Hiram ou des Hiram
fasse(nt) un don a la mission des Pèlerins d'Arès et assiste le prophète
dans sa tâche. Là, il ne s'agit pas de construire un Temple,
mais d'ouvrir une deuxième mission à Paris.
Je pense tout de suite à l'article "Conscience collective et
prophète" (Le Pèlerin d'Arès 1989) relu récemment. Je me permets
en tout état de ma conscience de votre mission, Frère Michel, de
la mienne, de celle de mes sœurs et frères, des assemblées
souveraines d 'elles-mêmes, par ce message de solliciter
les consciences des Pèlerins d'Arès pénitents, fidèles
apôtres de Mikal, où qu'ils se trouvent, de faire une
promesse de don, ou directement un don afin que ce projet de local
nécessaire pour une si grande ville comme Paris se concrétise.
Je m'engage, bien qu'ayant un modeste salaire, à faire un don
minimum de 100 euros. Les Pèlerins d'Arès n'ont pas de registres,
on ne connaît pas leur nombre, si ce n'est que la partie visible
de l'iceberg, c.-à-d. les grands actifs, les faucons de
Mikal.
Dans votre dernier message de l'entré 150 du blog, vous écrivez
avoir reçu grosso modo 1500 messages, si ces 1500 sont des sœurs
et frères et qu'ils faisaient un don de 10, 20, 30... 100 €, cela
ferait, je pense, une somme permettant l'achat d'un nouveau local.
Si demain je gagnais 100.000 €, j'en garderai 15.000 et je ferais
don du reste à la Mission. Si l'argent est le nerf de la guerre,
il n'est pas pour moi une fin en soi. J'ai une âme et,
tous les jours de ma vie, je cherche par ma pénitence,
ma foi, l'image et ressemblance de Dieu là ou
elles se trouvent : En moi-même ! Et le jour où je serai créateur
dans le sens ou Dieu Dit: Ma Parole, ta parole (Rèv Arès
14/5), alors, j'aurai trouvé, j'aurai comme vous et tous
les prophètes une ha (Rév
d'Arès xxxix/5-11) qui a bien plus de valeur que tous les
trésors de la terre.
En attendant, je dois être encore plus et toujours plus pénitent,
renoncer au mal, aimer, pardonner, me déculturer, me
rendre libre de tous préjugés, suivre votre exemple de pénitence,
celui de tous les prophètes qui vous ont précédés et
celui de Dieu qui tous les jours nous montre son Amour (Rèv
Arès 12/7), faire la paix me détacher des valeurs du monde
qui nous freinent dans notre ascension.
Didier.Br. d'Île de France
|
Réponse :
Votre commentaire est très loin du sujet de l'entrée 151 "nous
sommes tous juifs", mais je l'affiche quand-même, parce qu'il part
du cœur et, quoique tout à fait irréaliste, m'attendrit.
Les 1500 ou 1600 commentaires que j'ai reçus pour l'entrée 150 ne
viennent pas tous de Pèlerins d'Arès, d'une part, et certains
commentateurs en ont envoyé deux ou davantage, d'autre part. Cela
réduit le nombre de ce que vous appelez les "frères et sœurs."
Mais admettons que 1500 frères et sœurs donnent chacun 100 €,
combien cela ferait-il ? Guère plus que 150.000 €, une somme très
inférieure à ce qui serait nécessaire pour acquérir un local bien
placé au nord de la Seine à Paris et pour l'aménager. Il faudrait
quatre fois plus, car tout est très cher à Paris. Comme vous
voyez, le problème dépasse pour le moment nos possibilités, sauf
l'apparition d'un gros donateur. Et qui pourrait nous amener un
gros donateur ? La mission.
Soyez patient et confiant. La mission est de toute façon faite
avant tout pour nous amener de nouveaux frères et sœurs, des pénitents
décidés à se faire une âme et à travailler à grossir le petit
reste et à changer le monde.
L'argent ne vient jamais qu'en plus. En citant dans ma réponse
151C51 l'argent que j'aimerais aimé trouver pour l'achat d'un
second local à Paris, ce n'était pas pour demander cet argent,
mais simplement pour dire que l'argent n'est pas sale en soi.
C'est seulement l'usage qu'on en fait qui peut être sale.
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10jan14 151C56
Frère Michel, dans votre réponse au commentaire de Robert F. de
Lorraine (151C51), vous dites que vous recherchez l'argent
nécessaire pour l'achat d'un local permettant d'ouvrir une
deuxième mission au Nord de la Seine à Paris.
Lors de l'une de nos réunions d'assemblée [dans les
Alpes du Sud] , notre frère "Philippe"nous suggéra ceci : "Ce
qu'il faudrait, c'est que toutes les assemblées puissent
être propriétaires d'un local."
Pour cela il faudrait lancer un appel à la grande assemblée
afin qu'elle puisse aider à financer, un par un, chaque local de
chaque ville qui abrite une assemblée.
C'est possible, car si chacun des Pèlerins d'Arès qui ont envoyé
un message dans "Politiser notre refus de la politique ?" verse au
minimum chaque mois au moins trente Euros, il y a moyen de devenir
propriétaire de locaux dans les villes qui ont des assemblées
telles que Paris-Nord, Strasbourg, Marseille, Tours, Lyon, Gap,
Bordeaux, etc...)
Pour un minimum de trente Euros par mois que nous enverrons à
Frère Michel (46, Avenue de la Libération, BP 16, 33740 Arès),
nous pouvons acheter des lieux qui serviront de lieux de vie des assemblées
existantes.
Voilà une action de conscience collective de la Grande Assemblée
pour que nos assemblées grandissent.
Patricia des Hautes Alpes
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Réponse :
Relisez ma réponse à frère Didier 151C55.
Si toutes les mission de France pouvaient posséder leur local, ce
serait formidable, mais c'est impossible dans l'état actuel des
choses. Je ne vous en veux pas de rêver, sœur Patricia, car pour
aller à la moisson il faut bien rêver un peu, mais nous
sommes dans le temps et non comme Dieu hors du
temps (Rév d'Arès 12/6) et il y aura un temps pour tout.
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10jan14 151C57
Merci pour cet article 151 qui est très courageux.
Voici une déclaration de Gil Taieb, figure de la communauté juive,
candidat au poste de député de l’étranger.
Gil Taieb, il y a 25 minutes, à proximité de Paris :..
Mes Amis
Un petit juge viens d'entacher le drapeau français et d'insulter
nos six millions de morts.
Il a choisi de mettre le feu au sein de la société française.
Jusqu'à quand allons-nous nous laisser faire ?
Dieudonné est un nauséabond antisémite et il a aujourd'hui trouvé
un collaborateur.
Depuis quelques années déjà, l’ex artiste, Mbala Mbala, a cédé son
habit d’humoriste contre un habit de clown haineux, fasciste,
raciste, homophobe et antisémite.
Il a réuni autour de lui une meute d’incultes et de sauvages qui
éructent et vomissent leur haine.
Ils ont même un signe de reconnaissance qui les rend encore plus
proche des foules saluant le drapeau frappé de la croix gammée.
Avec leur bras tendu vers le bas ils nous provoquent et bafouent
la mémoire des six millions de juifs exterminés.
Mais aujourd'hui c'est trop !
On nous a craché au visage.
Tout doit être envisagé. Nous ne sommes pas des moutons qu'on
conduit à l'abattoir. Nous allons nous battre.
Nous pouvons nous aussi troubler l'ordre public.
Trop, c'est trop !
[...]
Jacques F.
|
Réponse :
Mon frère Jacques, vous vous faites porte-parole de Gil Taieb,
mais nous, nous sommes circonspects concernant Dieudonné, qui
n'est pas notre frère, que nous n'approuvons pas du tout s'il
manque honteusement à l'amour du prochain.
Si nous sommes comme vous et comme Gil Taieb révoltés à l'idée de
la mort aussi douloureuse qu'ignominieuse de six millions de nos
frères juifs, nous le sommes tout autant de la mort des cinquante
millions (oui, 50 millions) de morts qu'a fait la guerre
1939-1945, dont 23 millions pour les seuls Russes, qui voulaient
vivre en paix mais qu'Hitler attaquait. Je ne sais pas si la mort
des soldats russes sous les lance-flamme dont étaient équipés
l'armée allemande et dans l'affreuse douleur des balles dans le
ventre et la lente agonie qu'elles provoquaient n'est pas
équivalente de la mort à Auschwitz, à Dachau et dans d'autres
camps.
Toute mort, partout où elle a été donnée entre 1939 et 1945
résulte de la folie criminelle du Nazisme.
Autrement dit, l'histoire de la mort donnée par les Nazis est
autrement plus large et compliquée que vous ne voulez la voir Je
porte le deuil de mes frères juifs morts sous le violence nazie,
mais ne crois ni sage ni juste de cantonner mon deuil à nos seuls
frères du judaïsme. Je porte ce deuil pour cinquante millions de
victimes.
Par ailleurs, je ne pense pas qu'un "petit juge vienne d'entacher
le drapeau français et d'insulter nos six millions de morts." Je
ne crois pas à la justice humaine, mais en l'occurrence je pense
que ce "petit juge" s'est tout simplement réclamé de la
Constitution Française qui garantit la liberté d'expression. Que
vaudrait ma liberté d'appeler le monde à entendre la Parole de
Dieu, si je n'acceptais pas le liberté de mes adversaire de
m'insulter ? Ils ne manquent pas de le faire et je ne lance pas
contre mes adversaires des diatribes comme la vôtre. Ainsi que
Jésus, qui était juif, je réponds par l'amour et le pardon à ceux
qui ne m'aiment pas et qui veulent ma fin.
Il y a un problème, je vous l'accorde, frère Jacques et frère Gil,
mais c'est par l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence du cœur et la liberté que nous le
résoudrons.
Je suis désolé, mais je ne peux pas m'identifier à votre
commentaire, frère Jacques.
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10jan14 151C58
La proposition de Didier nous a touché.
L'histoire des juifs juifs, des juifs chrétiens et de juifs
musulmans est pleine d'exemples de solidarité pour faire avancer
la mission.
On peut faire différents calculs pour aboutir — tôt ou tard — à la
somme requise que vous esquissez en la qualifiant de réaliste.
Un élan de solidarité collective a bien besoin d'un début.
C'est pourquoi je viens donc de vous envoyer un don de la part de
nous deux, pour l'acquisition d'un deuxième local à Paris au Nord
de la Seine.
Peer et Carola de l'Allemagne
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Réponse :
Je retransmettrai ce don à la mission de Paris. Merci pour lui.
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10jan14 151C59
Parlant à Abram, Dieu dit : Ton nom sera Abraham, car je te
rends père d'une multitude de nations (Genèse 17;/5), ainsi
que : Toutes les nations de la terre voudront être bénies en
ta postérité, parce que tu as obéi à Ma Voix (Genèse 22/18).
Abraham à une place toute particulière dans la relation de l'homme
avec l'Eternel dans laquelle je me retrouve, alors qu'il n'était
ni juif, ni musulman, ni chrétien.
Mais qui est juif ? C'est encore un vaste débat.
Je pense que le mot juif est injustement associé uniquement aux
israélites, qui sont les fils d'Israël.
Israël étant le nouveau non de Jacob dans la Bible, qui signifie
celui qui lutte contre Dieu (Genèse 32;/28).
Abraham peut être considéré comme le premier juif dans le sens
d'homme rejetant l'idolâtrie, reconnaissant et soumis à Dieu,
obéissant à la voix de l'Éternel et parlant du Créateur aux
hommes.
Dans ce sens, tous les Israélites, les musulmans et les chrétiens
sont des juifs.
Sur le net, il y a une différence de sens entre le non Juif, qui
designe le lien du peuple par la descendance, et juif qui désigne
le lien par la religion.
Mais le non de juif est maintenant très dur à porter et à sortie
de son contexte actuel.
Un rabbin a dit à propos des juifs qu'ils n'existent plus au sens
de la Bible et qu il est désormais inutile de favoriser les
conversions.
Je ne veux pas lancer de polémique, mais je veux ,au contraire
tendre à unifier tous les hommes, ainsi que le veut le Père
de l'univers dans La Révélation d'Ares (12/4):
Le brut d'homme: yhoudi, mousselmi, christiane. Bruit de la
chair lourd, la chair qui a le sang.
Vide le sang! (Rév d'Arès xxxii/8-9)... Ma Salive! (xxxii/12)
Ce passage est important : Qui écoute la Parole de Dieu maintenant
?
Concernant la polémique actuelle sur Dieudonné, je pense qu'il est
d'abord un comique. Mais un comique n'est pas drôle pour ceux qui
sont visés par la plaisanterie, à moins d'avoir beaucoup d'humour.
Un comique analyse la situation, appuie sur des boutons comme sur
la politique, les religions, les anciens combattants, les
minorités, les majorités, les riches, les pauvres etc...
Mais il y à quand même pire dans le monde !
Du coup, j'ai regardé des vidéos de Dieudonné sur Internet, qui
m'ont bien fait rire, parce que c'est trop con, et je suis retombé
un instant en enfance comme sur les bancs de l'école.
Il dénonce le système en place, et plaisante de tout.
Ce n'est pas comme avec les vidéos d'Hitler. Mais comment faire
pour digérer un jour toutes les atrocités humaines, alors que nous
rentrons à nouveau dans les année 1914-1918 ?
Peut-on rire de tout ?
Faut-il interdire les comiques ?
Je peux me tromper, ceci n'est qu'un commentaire.
Je souhaite à tous et à toutes une très bonne année 2014, tout
particulièrement à vous frère Michel ainsi qu'à tout vos proches,
tous vos frères.
Aminadab d'Ile de France..
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Réponse :
Merci, frère Aminadab pour ce commentaire plein de sagesse.
Faut-il rire de tout ? Ne rient que ceux qui ont envie de rire.
Pleurent ceux qui ont envie de pleurer. C'est le droit des uns et
des autres. La bonne question serait plutôt: Ceux qui ont envie de
rire ont-ils le droit de rire ?
Je n'ai jamais vu ni entendu Dieudonné. Vous êtes le premier qui
me dit: "J'ai regardé des vidéos de Dieudonné." Vous avez donc une
opinion fondée sur un fait et non sur des on-dits et vous dites:
'[Ses vidéos] m'ont bien fait rire, parce que c'est trop con..."
Je devine que Dieudonné n'est jamais qu'un rigolard grossier et
qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat de son spectacle.
Ce genre de comique ne m'intéresse guère et je plains M. Valls et
le Conseil d'État de s'offusquer d'un bouffon — Vous vous
rendez-compte; le Ministre de L'Intérieur et le Conseil d'État...
Rien que ça... pour un rigolo grossier... On rêve... À quelles
instances fera-ton appel pour des choses réellement sérieuses ?
Comme vous dites : "Il y à quand même pire dans le monde !"
Toutefois, je reste gravement méditatif. Je me dis: On commence
par un histrion, un bateleur de foire, mais on peut continuer en
interdisant un jour des gens sérieux, qui entrent réellement dans
un débat d'idées générales. Je reste donc un observateur attentif.
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13jan14 151C60
"Nous sommes tous juifs !" selon que ces mots sont écrits
(développement possible), ou parlés, qu'ils proviennent du prophète
dont les cheveux blancs inspirent le respect et dont la répartie
tiendra le moqueur à distance, ou qu'ils soient l'exclamation d'un
missionnaire de couleur noire à Genève, Lorient, New York ou
Beyrouth, l'effet ne sera pas le même et les rares épis
moins verts que les autres risquent de rester debout (Rev.
d'Arès 13/8).
Cependant, votre intention de vouloir nous faire capter dans la
rue l'attention d'un esprit empli d'une foule de préjugés et de
préoccupations en cinq secondes avec un thème comprenant autant
d'amalgames que le mot "juif", a-t-elle pour objectif une mission
hypersélective avec une barre à coupe pour moisson de précision.
Avec une telle accroche le passant lambda voyant défiler dans sa
tête le Juif de l'imagerie religieuse traditionnelle où Abraham,
Moïse, Jésus mis en scène dans les films américains sont plus
représentés comme des blonds aux yeux bleus (Charlton Heston)
qu'en nomades du désert, "teint mat, l'œil et le poil noir" (La
Rèvélation d'Arès, éd.1989, préface p.22.) aura-t-il le
temps de faire la distinction entre juif, musulman, palestinien,
arabe ?
Dans le flou éthymologique l'une des origines de "arabe" serait la
racine sémitique "Abharqui" (se déplacer) ou l'hébreu "Arabha"
(pays de steppe). Quant à "hébreu" ou "eber" qui renvoient à Éber,
arrière-petit-fils de Sem et ancêtre d'Abraham (Genèse
11/14-16) la racine du verbe (abor) a le même sens de
"passer", "traverser". Les Hébreux, Abraham en tête, désignent
"des hommes en marche qui traversent" déserts, épreuves, etc., ce
que sont les Pèlerins d'Arès.
On suppose qu’il a existé jadis une langue originelle, le
"sémitique" commun en Basse-Mésopotamie, le "berceau des Sémites"
: Tout le monde parlait alors la même langue et se servait des
mêmes mots. Partis de l'est, les hommes trouvèrent une large
vallée en Basse-Mésopotamie et s'y installèrent. (Genèse 10/1).
Comme on reconnait son peuple a sa langue, vous avez donné aux
pèlerins d'Arès une langue, l'arésien, forgé dans la Parole pure
redonnée par le Créateur à Arès. Cette langue étrangère, à
laquelle vous ne cessez d'insufflez la Vie, comprend des
mots difficiles. Pour moi "juif" en est un, un manteau difficile à
endosser, mais peut-être deviendra-t-il aussi facile à prononcer
que pénitence, et qu'à force d'entrainement je pourrai
dire un jour: "Abraham était un arabe juif, j'en suis un
descendant spirituel."
Par contre, en terme d'efficacité missionnaire, je n'en suis pas
convaincu et en matière de tract je suis de plus en plus perplexe
depuis l'entrée #144 "sacraliser le désacralisé". L'idée de base
de mon nouveau tract s'étira avec #150 "politiser notre refus de
la politique ?" et devrait s'enrichir d'une note de juivitude dans
la perspective de Pâque, mais selon vos conseils devrait être
testé sur une période de au moins un an et rester concis.
Votre esprit va tellement plus vite que le temps, le temps pour
moi de lire (721 commentaires depuis #144) et essayer d'en
extraire l'essentiel.
Sammy Davis Junior, à qui on demanda comment il s'expliquait qu'il
était si populaire, répondit : "Je suis vieux, noir, juif et
borgne... alors je pense que si je suis populaire, c'est parce que
je chante bien."
Par analogie, quand j'aurai réussi à m’embraser d'amour pour tout
homme que je rencontre et serai devenu théophore, je n'aurai plus
à dire si je suis juif, chrétien, bouddhiste, musulman, etc., ou
simplement une Image du Créateur parmi 7 milliards et, parlant
l'arésien, la langue du cœur universelle. L'homme dans la rue
sentira que le Dieu qui m'habite est en dehors des religions,
lesquelles mentent et divisent les hommes au lieu de les relier,
et sentira aussi le Souffle éternel présent dans son cœur.
Pour l'instant j'en suis à coller les rustines sur mon âme
essouflée, incapable encore de faire passer le Souffle de
Celui qui est sans poumon (Rev. d'Arès ii/20).
Dans ma prière du soir je lis le passage suivant (Coran
XXII/78... dommage que la traduction de Régis Blachère soit
épuisée): Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il
mérite. C'est Lui qui vous a choisis; et Il ne vous a imposé
aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham. C'est
lui qui vous a autrefois déjà bien avant ce Livre, et ici même,
donné le nom de Musulmans, afin que le Prophète soit témoin
contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les
hommes. Accomplissez donc la prière, faites l'aumône et
attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel
Excellent Maître! Et un Excellent soutien !
Abraham étant selon ce passage le premier musulman, et le sens de
muslim —soumis à Dieu — en étant rappelé, que pensez-vous de la
formulation: nous sommes tous musulmans ?
Marc V. du Canton de Bern (Suisse)
|
Réponse :
"Que pensez-vous de la formulation: nous sommes tous musulmans ?"
me demandez-vous. Je réponds: "Nous sommes tous juifs" comme
Jésus était juif, tous : chrétiens, musulmans et juifs synagogaux
et rabbiniques, tous les enfants d'Abraham, d'Isaac et Jacob sont
juifs comme Jésus était juif.
Ceci dit, mon entrée 151 est une entrée offerte à la prise de
conscience de tous, mais ne fait obligation à aucun missionnaire
d'introduire tout de suite, sans y avoir longtemps réfléchi pour
trouver la bonne formule, celle qui n'entraîne pas de confusion,
le fait d'être juif.
Avant toute chose, nous sommes pénitents et
moissonneurs de pénitents. C'est le fond de notre mission.
Ceci dit, Abraham était-il arabe ? Il était Sumérien. Les
Sumériens étaient-ils des Arabes ? Vraisemblablement pas. Il faut
bien admettre, cependant, que beaucoup de mystère subsiste sur ce
peuple. L'histoire de cette civilisation est malgré tout très
importante, si l'on considère qu'Abraham était justement sumérien,
étant né à Our. La culture sumérienne a sans nul doute marqué le
jeune Abraham. Qui plus est, les mythes sumériens s'étant transmis
à leurs descendants babyloniens, le poids de l'héritage du pays de
Sumer s'est fait sentir sur les Israélites au moins jusqu'au 6eme
siècle avant JC, moment où les élites du Royaume de Juda — la
partie sud d'Israël — furent exilées à Babylone par
Nabuchodonosor. Les exégètes s'accordent d'ailleurs à dire que les
onze premiers chapitres de la Genèse véhiculent les légendes et
les histoires de cette civilisation suméro-babylonienne, mis à
part le concept du monothéisme, bien sûr. C’est ce monothéisme qui
nous fait dire que nous sommes juifs, puisque la foi juive est la
première historiquementy monothéiste.
Au reste, les racines sumériennes ne se prolongent pas seulement
jusqu'aux Hébreux. Par les nombreuses avancées technologiques dont
les Sumériens sont les auteurs très étonnants, c'est toute la
Mésopotamie, et même bien au-delà, qui est redevable à cette
civilisation, mais à ma connaissance on ne retrouve pas dans
l’histoire des Arabes ce qu’on trouve dans l’histoire de Sumer.
L'histoire des Sumériens est indissociable de l'entité
géographique que l'on connaît sous le nom de Mésopotamie. La
Mésopotamie du nord ne nous intéresse pas ici, mais les deux
autres parties de la Mésopotamie, le centre et le sud, ont joué
très tôt un rôle essentiel dans l'histoire de la région. Ainsi, la
Mésopotamie centrale est le lieu où s'est développée la
civilisation dite akkadienne. Les Sumériens, eux, colonisèrent le
sud bien avant les Akkadiens.
C’est dans la Mésopotamie du sud qu’ils inventèrent l’écriture
qui, dans sa forme évoluée, est connue comme écriture cunéiforme,
et qu’ils développèrent leur organisation sociale "à la grecque".
Tout comme beaucoup plus tard la Grèce antique, le pays de Sumer
était subdivisé en zones d'influence se structurant autour de
quelques villes-phares, telles que Our, Eridou, Lagash,
etc...Ainsi, la société sumérienne reflétait une organisation où
les villages se concentraient autour de villes plus grandes. Ces
regroupements constituaient des zones d'influence ou Cités-États.
Aucun pays arabe connu n’a organisé sa société dans ce genre.
L‘écriture arabe est fondée sur un autre principe alphabétique,
etc. Je ne crois pas que les Sumériens étaient des arabes.
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13jan14 151C61
Je fais suite à cette longue file de frères pour me joindre à eux
et vous souhaiter le meilleur pour cette nouvelle année.
[Vous dites :] "Il nous faut retrouver la fluidité et la fécondité
spirituelles de la foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous
sommes tous juifs, ou simplement justes croyants à la suite d’un juste
prophète (Rév d’Arès xxxvii/2)."
Oui j'aime bien cette finale à votre article qui met en évidence
le coté héritage. N'est ce pas ce que fait Dieu au début de L'Évangile
donné à Arès ? Il se présente comme celui qui a parlé par
tous ces prophètes du monothéisme juif. Il y a dans la
Bible tout un condensé de l'histoire humaine et de ses rapports
possibles avec Dieu. Certaines pages sont parmi les plus belles
écrites par les Hommes.
Je dois dire d'autre part que votre réponse à Mymy 151C2, m'a un
peu troublée, vous lui dites : "Nous n'avons pas à nous identifier
aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans si vous entendez ces mots
au sens religieux. Au sens religieux, nous avons seulement à faire
alliance fraternelle avec eux (Rév d'Arès 35/11)."
Si dans le principe j'adhère toujours à ce qui peut
rassembler les croyants, je note cependant que la veillée 35/11 ne
prescrit pas strictement de faire alliance avec les Chrétiens: Tu feras alliance fraternelle avec
les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu...
De ce fait, j'ai toujours pensé que L'Évangile Donné à Arès
s'adressait en particulier aux Chrétiens. Jésus devenu Christ et
donc fusionné [?] avec Dieu venait leur demander de se réformer,
de devenir moins dogmatiques, respectant un stricte monothéisme,
tout en reconsidérant le sens même de leurs symboles et de leurs
rituels. Vaste chantier d'Assemblées que L'Évangile
d'Arès a vocation à former ou à reformer sur les cendres
des anciennes avec obligation d' alliance fraternelle avec les
autres branches du monothéisme. Les Chrétiens ne devenant pas
musulmans pas plus que les Juifs et réciproquement, chacun restant
avec les particularités qui lui sont propres, s'il le désirait —
Sens de la Veillée 25 ?
Peut-être Le Livre vient-il bouleverser tout cela ?
Pour finir, je souhaite m'inscrire en faux par rapport à Olivier G
dans ce qu'il affirme au sujet de Dieudonné. Je regrette de
monopoliser votre blog sur un sujet qui n'a rien à voir avec la
vie spirituelle et sans doute également pas avec votre entrée,
encore que cette entrée serait en mesure de bien inspirer
l'humoriste.
"Bref ! Cet humoriste (que l'on apprécie ou pas ;
moi, il me fait rire) n'est absolument ni antisémite, ni
haineux.
C'est exactement le contraire, mais il "tape" avec plus ou moins
de justesse sur toutes formes de bêtises institutionnalisées
avec une prédilection sur le sionisme... et cela ne plaît pas à
tout le monde, bien entendu.
Il a eu le tort à un moment de se moquer, à travers un banal
sketch humoristique, d'une certaine communauté (trop susceptible
à mon goût !), communauté qui dirige aussi beaucoup de médias,
et ayant une tendance trop marquée pour la victimisation
systématique. Ceci n'est un mystère pour personne, je le dis
sans aucun jugement de valeurs ; c'est une réalité du moment.
Olivier G"
Pour faire le pendant à la remarque personnel
d'Olivier, je dois dire que Dieudonné ne me fait pas rire du tout.
Ses bons mots, ses amalgames sur les juifs ne sont pas des traits
d'humour comme chez les autres humoristes. Ce sont les propos d'un
militant qui dit la même chose quand il est interviewé ou quand il
répand sa propagande sur l'Internet. De plus ce n'est pas
seulement de l'anti-sionisme, car quand il attaque Patrick Cohen,
regrettant implicitement qu'il n'y ait plus de chambre à gaz, cela
n'a rien à voir avec l'anti-sionisme. Il attaque le juif (le 19
décembre 2013 dans l'émission complément d'enquête). Quand il dit
que tous les escrocs de la planète sont des juifs je ne vois pas
de rapport avec l'anti-sionisme. Son public ne vient pas que rire
, mais aussi se délecter de racisme et d'antisémitisme, voire de
négationnisme.
Même chose lors d'une conférence de presse à Alger le 16 février
2005, où il avait qualifié l'ampleur du traitement médiatique de
la mémoire de la Shoah de "pornographie mémorielle".
Il ne faut se laisser charmer ni par le coté drôle ni par le coté
iconoclaste. C'est souvent par le rire et la moquerie que commence
les persécutions.
Récemment, il traite les juifs de chiens parce qu'il sont soit
disant la cause de la traite des noirs.
En février 2004, dans une interview, il déclare en désignant les
Juifs : "Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le
spectacle et aujourd’hui l’action terroriste qui manifestent leur
soutien à la politique d’Ariel Sharon. Ceux qui m’attaquent ont
fondé des empires et des fortunes sur la traite des noirs et
l’esclavage [...] C’est Israël qui a financé l’apartheid et ses
projets de solution finale." ?
La colonisation, la traite des noirs, la Shoah, les répressions de
Staline... l'éradication des Indiens d'Amérique sont à compter
parmi les crimes contre l'humanité. La mise à mort programmée des
Cathares... La haine des sunnites et des chiites entre eux.
Personne n'a le monopole de la méchanceté... Mais il faut
d'urgence, arrêter de trouver rigolo ceux qui continuent de prôner
la haine, le rejet, la revanche. Cela s'appelle vengeance sans
fin. Et nos rires, si cela nous tente d'en rire, ne font que
conforter les haineux dans leur entreprise.
Quand on est un fervent partisan de la liberté d'expression, il
faut utiliser sa propre liberté pour dénoncer tous les amalgames,
toutes les rigolades qui cachent des projets qui eux ne sont pas
de la rigolade.
De plus, je regrette que la liberté d'expression ait été si mal
gérée par notre gouvernement, par des procédés gouvernementaux
très contestables.
Patrick M. de St-Malo
|
Réponse :
Vous êtes le premier qui me rapporte des propos absolument
inacceptables de Dieudonné. Merci pour ces éclaircissements
justifiés par des citations.
Toutefois, si je me trouve tout à fait à l'opposé de Dieudonné,
parce que je prêche l'amour du prochain, le pardon
des offenses, la paix entre les hommes, l'intelligence
spirituelle qui repose toujours sur l'amour, je reste libre
de tous préjugés à l'égard de qui que ce soit, y compris à l'égard
de Dieudonné, car j'ignore ce qui en profondeur motive cet homme,
lequel est peut-être seulement en souffrance, même si cette
souffrance nous est inexplicable à vous et à moi.
Toutefois donc, si je me trouve tout à fait à l'opposé de
Dieudonné, je n'oublie pas qu'on a dit de moi, qui prêche l'amour,
des choses équivalentes ou pires en horreur que ce qu'on a dit de
Dieudonné. Notamment, à l'époque de la "chasse aux sectes",
surtout entre 1995 et 2005, on m'a rapporté venant de l'UNADEFI et
d'autres organismes qui avaient l'appui de l'État des propos à mon
sujet aussi affreux que ceux qu'on lance aujourd'hui au sujet de
Dieudonné.
Donc, pour certains je suis aussi horrible que Dieudonné l'est
pour d'autres.
Cela me conduit à affirmer une fois de plus que la liberté
d'expression est capitale. J'affirme qu'il faut laisser tout dire
plutôt que faire taire certains, parce que quand on fait taire
certains, on peut aussi faire taire tout le monde, y compris ceux
qui valent d'être entendus. C'est comme ça, d'ailleurs, que Jésus
s'est retrouvé agonisant sur une croix.
Je ne suis pas, il va sans dire, partisan de Dieudonné et de ses
idées antisémites, mais je ne crois pas qu'il faille le faire
taire. Je ne crois pas non plus qu'il rende les gens plus
antisémites qu'ils ne sont. J'ai raconté dans une de mes réponses
la nuit de la rafle du Vel d'Hiv en 1942. Qui s'opposa à
l'arrestation arbitraire des Juifs cette nuit-là ? Je crois que ce
ne sont pas les guerres ou les lois qui donnent aux hommes les
leçons qui les rendent justes et clairvoyants, mais au contraire
l'amour.
Concernant l'alliance fraternelle que le Père nous invite
à faire avec les assemblées des synagogues et les soumis de
Dieu, je crois qu'elle est implicite concernant les
chrétiens d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès.
Nous ne sommes pas plus invités à régler leurs comptes aux Églises
qu'à les régler aux Juifs et aux Musulmans, car les
formes religieuses qui sont les leurs aujourd'hui disparaîtront un
jour d'elles-mêmes, si nous parvenons à ouvrir devant les hommes
la porte vers la Voie du dépassement. C'est du moins
ainsi que je lis la Parole que le Père m'a donnée à Arès.
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13jan14 151C62
On a souvent évoqué sur ce blog les failles qu'il faut trouver
pour se faire entendre dans la société.
Voici l'exemple publié sur RTL d'un commentaire-choc qui aurait
été censuré dans les temps ordinaires.
Jacquesp56 le 11/01/2014 à 15h25
Ce mois-ci on fête le 40e anniversaire du "Dieu-donné à Arès". Lui
aussi a été copieusement censuré. Aujourd'hui, Dieu patiente
encore, mais au bout de la patience Dieu a prévenu : "Ne
pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là" [Rév d'Arès
28/9].
A priori, ce Dieu-là n'est pas du genre à changer de
spectacle.
Signaler un abus top
ViveleQuebecLibre le 11/01/2014 à 15h20
J'ai gagné. J'avais fait le pari qu'il serait censuré et qu'il
ferait un spectacle différent avec un autre nom que "le mur".
Il va faire salle comble, purée, quelle leçon de publicité !
Trop fort
Signaler un abus top jp65250 le 11/01/2014 à 15h08
Jacques P. de Bretagne-Sud
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13jan14 151C63
Je sais que ce blog n'est pas un forum , mais je voudrais
simplement apporter quelques réflexions sur l'affaire Dieudonné et
sur la réaction de certains.
Dans votre réponse à Aminadad, vous marquez votre étonnement sur
l'ampleur prise par cette affaire et vos craintes pour l'avenir de
la liberté d'expression en France...
Pour voir un peu clair dans cette histoire, qui à en fait commencé
il y a quelques années, je vous incite à lire cet excellente
analyse, vue de l'étranger.
http://www.mondialisation.ca/la-tentative-de-museler-dieudonne-mbala-mbala-la-bete-noire-de-lestablishment-francais/5363435
Pour la liberté d'expression, cela fait déjà quelques temps
qu'elle est muselée, et que les penseurs libres et indépendants
sont mis à l'écart des grands médias, s'ils posent et soulèvent
des points gênants. Les exemples ne manquent pas.
Les grands médias ne sont plus que des organes aux ordres des
pouvoirs successifs, et ils se tiennent mutuellement, par intérêt.
Pour comprendre pourquoi M Valls met tant d'ardeur à vouloir tuer
socialement M Dieudonné, et surtout pourquoi maintenant, il faut
aussi peut-être y voir une manoeuvre politique d'ambition
personnelle. M Valls se place pour un futur mandat de premier
ministre et espère l'assentiment d'une communauté qui a un certain
pouvoir sur les médias qui façonnent l'opinion public...
Sans vouloir offusquer ni blesser personne, il faudrait peut-être
relativiser l'importance de cette affaire, sur le plan strictement
moral et éthique.
M Dieudonné est un provocateur, certes, on l'apprécie ou pas, et à
chacun sa sensibilité, mais on ne peux condamner ceux qui
apprécient son humour noir, que je prends au deuxième degré pour
ma part.
Mais l'accuser d'antisémitisme ou de racisme est ridicule.
D'ailleurs, il a porter plainte pour diffamation sur le gros des
accusations que l'on porte contre lui, et notamment sur
l'interprétation de son geste, geste antisystème pas très fin, je
vous l'accorde (comme peut l'être un bras d'honneur), que certains
ont interprétés comme un salut nazi inversé simplement pour le
discréditer et le descendre aux yeux du public n'ayant jamais vu
ses spectacles et public croyant encore que la majorité des
politiques agissent pour le bien public.....
Olivier G.
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Réponse :
Il est bien difficile, en définitive, de dire si Dieudonné n'est
qu'un rigolard grossier, un comique à "l'humour noir" pas très fin
ou un antisémite dangereux. Quoi qu'il en soit, j'invite à relire
ma réponse à Patrick de st-Malo 151C61.
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13jan14 151C64
Merci pour cette entrée Frère Michel, qui répond, comme toutes
celles avant elle, parfaitement aux ressentis que beaucoup d’entre
nous partageons sur ces sujets, que je serais, pour ma part, bien
incapable de formuler comme vous le faites, avec tout l’amour
qu’Il nous témoigne au travers vous.
C’est le Souffle du Père qui passe par vos mains [sur le
clavier] et nous vous en sommes infiniment reconnaissants.
Je vous espère, ainsi que vos proches, en bonne santé, ce qui
annoncerait peut être une prochaine venue [dans le Sud-Est].
Je vous adresse ainsi qu’à tous mes frères et sœurs, tous mes vœux
de bonheur et d’amour.
Que le Père nous apporte à tous force, courage et persévérance
pour accomplir Sa Parole, notre Parole.
Brigitte N. de région PACA
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Réponse :
Merci pour vos vœux. Je vous adresse les miens aussi chaleureux.
Oui, vous me verrez en mars dans le Sud-Est.
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13jan14 151C65
Je ne suis pas surpris d'apprendre que "nous sommes tous juifs".
D'ailleurs, il y a longtemps que j'ai la sensation d'être juif.
Juif dans le sens que vous l'entendez, Frère Michel, bien
évidemment.
Sans aucun doute j'ai le sentiment d'appartenir au peuple
d'Abraham, alors je comprends tout naturellement le fond de votre
nouvelle entrée qui s'intitule: "nous sommes tous juifs".
De plus, j'aimerais ajouter ceci, si vous le voulez bien :
En fait, que l'on soit juif ou non, j'ai l'impression que l'on est
toujours "le juif" de quelqu'un comme l'on peut-être "le métèque"
de son voisin. Du reste, toute personne qui se complaît dans le
conformisme ambiant, autrement dit: "l'inchangement", ne peut
comprendre ce qu'est un Pèlerin d'Arès, d'autant plus si celui-ci
fait preuve de "non respect humain" au sens du Message d'Arès.
Conséquence, parfois on peut apparaître aux yeux des autres comme
une personne bizarre, suspecte, déroutante voire "complètement
allumée" et cela, malgré le sens de la mesure que l'on
garde en toute occasion, comme il est dit dans la Parole.
Cependant, c'est fou et inimaginable alors, tous les préjugés
qu'on peut susciter dans la tête de pas mal de "pauvres gens".
Quant à cet antisémitisme sous-jacent ou exprimé ouvertement sous
toutes ces formes, que pourrais-je dire de plus sinon que j'en ai
la nausée.
Alors, je pense aux paroles explicites de cette chanson:
"Voilà, voilà que ça recommence...
La leçon n'a pas suffi...
Faut dire qu'à la mémoire on a choisi l'oubli...
Partout, partout les discours sont les mêmes...
Moi je croyais que c'était fini...
Mais non, mais non, ce n'était qu'un répit..."
(paroles extraites d'une chanson de Rachid Taha, chanteur algérien
que j'apprécie et que j'invite à découvrir avec sa chanson
intitulée: "voilà, voilà..." dans son intégralité).
Enfin, en ce mois de janvier 2014 que l'on entame avec tous ces
"Meilleurs vœux !", vœux que je partage également avec tous, il
n'en demeure pas moins qu'en 2014 "le ventre est encore fécond
d'où a surgi la bête immonde".
David patati et patata du Limousin.
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Réponse :
Merci pour ce commentaire juste quoiqu'amusant et merci pour vos
vœux, frère David. Je vous adresse mes vœux de belle année
spirituelle 2014, à vous, à vos chers parents, à toute votre
fraternité de Limoges.
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13jan14 151C66
Avec Abraham nous voilà revenu au temps lointain des tribus.
Après l'exode et l'installation des tribus en Terre Promise,
longtemps les hébreux durent cohabiter avec les tribus païennes et
régulièrement des conflits éclataient et le quotidien n'était pas
de tout repos, d'où leur souhait de demander un roi pour gouverner
à la place de Dieu (1Samuel 8/1-9).
L'instauration d'un État monarchique, dont les plus illustres rois
furent David et Salomon, a dû contrarier le plan de Dieu puisque
3000 ans après on y revient.
Effectivement, où mieux que dans des petites unités a-t-on le plus
de chance de s'épanouir dans la paix, l'amour, la liberté ?
À vouloir résoudre leurs problèmes immédiats en choisissant un roi
plutôt que les commandements de Dieu et sa seule protection, les
Hébreux ont préféré la voie du système (la création d'Adam).
Peut-être leur situation leur semblait-elle insupportable pour en
arriver là, mais la mise en garde de Dieu contre l'instauration
d'un roi implicita qu'il y avait une autre voie plus sûre et plus
rapide pour revenir en Éden.
Dieu a tenu compte de la faiblesse immense de son peuple
et l'accompagna dans son choix, mais Son Jour a reculé. Il allait
reculer encore plus tard, lorsque le christianisme naissant
deviendrait christianisme d'église en 314 [Édit de Milan] sous
l'empereur romain Constantin.
Combien de souffrance endurée et de temps perdu avec ces détours
vers la politique et la religion.
Le petit reste échappera-t-il a cette constante dans
l'histoire ? Il va falloir être fort et rusé.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année.
Pascal L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Nul doute qu'il va falloir au petit reste être "fort et
rusé", comme vous dites, pour éviter les tentations d'organisation
systémique. Ce sera peut-être un parcours avec des hauts et des
bas et c'est pourquoi quatre générations ne suffiront pas
(Rév d'Arès 24/2). Merci pour vos bons vœux. Recevez mes
vœux fervents en retour.
|
13jan14 151C67
Tout comme Abraham dut lutter et se faire violence pour se libérer
des ses habitudes culturelles et de sa tradition païenne, La
Révélation d'Arès nous demande de faire des efforts pour
retrouver l'Image et Ressemblance de Dieu et sa Bonté
qui sont au fond de nous.
Elle nous appelle à nous libérer des systèmes religieux,
politiques etc., et à recréer Éden, retrouver la Terre Promise qui
est toute la terre.
Tous les hommes sont appelés, tous sont élus, il n'y a qu'un seul
peuple d'élus, car nous sommes tous des créatures divines et notre
Créateur n'a pas choisi certains aux dépens des autres, dans ce
sens nous sommes tous juifs.
Nous pouvons rester juifs, chrétiens, musulmans ou devenir
Pèlerins d'Arès et sortir des religions, mais c'est accomplir
La Parole qui compte, devenir des croyants simples et libres
comme tous les prophètes nous l'ont enseigné, dont Abraham.
Marie-Anne Le B. d'Ile de France
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13jan14 151C68
Voilà une entrée qui interpelle certes.
Nous sommes bien encore un peuple à la nuque raide de
râleurs et d'inconstants ; bien des ressemblances avec les juifs
des temps anciens demeurent.
Où trouver l'idéal que n'ont pas accompli les
religions, qui ont plus divisé que rassemblé ?
La Révélation d'Arès le dit avec force de la Voix
du Créateur Lui-Même : [Cet idéal est trouvé] en sortant des
religions. La vie spirituelle peut alors s'épanouir mieux et
grandir librement si on la choisit naturellement.
Avec cette parole fraîche qui n'a que 40 ans (et pas 40 siècles)
ne veut-Il pas rassembler tous ses oisillons sous la même
bannière : la reconquête du Bien Accompli et de la Terre
Promise à la fois intérieure et universelle ?
C'est la clé pour ouvrir la porte sur un monde qui se changera
alors de lui-même peu à peu sans plus besoin de pouvoirs à terme.
C'est neuf... et vieux comme le monde : Abraham a lutté contre
les idoles, ce n'est pas rien.
Et moi je suis invitée en tant que Pèlerin d'Arès à puiser la même
confiance en Dieu pour prendre de la distance et remettre en
question les pouvoirs des systèmes établis et sûrs d'eux : les
idoles modernes.
Sylvie P. d'Ile de France
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Réponse :
Vous touchez là, ma sœur Sylvie, à un point très intéressant de
notre prospective spirituelle.
D'un côté le peuple à la nuque raide et de l'autre côté
le Bien accompli. C'est ça. On peut aussi présenter les
choses autrement et toujours comme vous le faites bibliquement:
D'un côté la Tour de Babel, d'un autre côté Abraham.
La Tour de Babel est la citadelle de La
Révélation d'Arès qui sépare l'humanité de Dieu. À
l'intérieur de la citadelle tout va pour le mieux, le
système y est bien;organisé, dominant, florissant, et même on
continue d'agrandir la citadelle, d'étendre ses
murailles, ses redoutes, ses bastions, ses échauguettes. Les
hommes, peuple à la nuque raide, de la citadelle
eux aussi cherchent Dieu, mais par des moyens matériels, des
dogmes, des sacrements, des lois, des princes,
des prêtres, des directeurs, des présidents, etc., alors
qu'Abraham au dehors n'est rien de tout cela et cherche Dieu par
des moyens spirituels et librement, il accomplit le Bien.
Il y a pour finir totale opposition entre la vision de l'intérieur
de la citadelle et la vision au dehors.
Les habitants et constructeurs continuels de la citadelle
dominent le monde, mais beaucoup plus que le monde, l'univers est
contenu dans l'âme de chaque descendant d'Abraham. On
est sur deux lignes de perspectives divergentes.
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13jan14 151C69
Comment faites-vous pour supporter l'humiliation telle qu'on peut
devoir la supporter très souvent, devant faire l'abstraction d'une
raison raisonnable, d'une action qui se révèle nécessaire, mais
non ressentie autour de soi ? Non perçue, ou bien éludée ? Car la
chose, au lieu de devenir un bienfait constructif universel vous
est confisquée non pas par retenue, ou empêchement , mais par
jalousie, peur... et donc souvent sans raison exprimée = pas de
cause claire exprimée ou exprimable, rien qu'un ressenti qui vous
montre que la chose est légitime pour l'autre à vos dépens, que
vous l'ayez choisi ou non, c'est ainsi.
En fait, ces personnes en question, en vous empêchant d'être, vous
enferment dans une espèce de prison mentale. Je ne sais si c'est
le préjugé, ou la peur, ou le rationalisme qui en est la réelle
cause ? Alors, comment devenir plus humble que l'humiliation à
laquelle l'on est soumis ?
Je parle de ceci en tant qu'humiliations subies non seulement par
les juifs mais aussi beaucoup d'autres dans de nombreuses
circonstances.
Agny du Nord
|
Réponse :
Comment faire ? Aimer !
L'humain qui aime n'est pas naïf, mais n'attend pas de répondre
aux questions que vous vous posez pour trouver la paix au fond de
lui. Il connaît l'imperfection du monde et sait qu'il faut
l'accepter patiemment comme il est en attendant qu'il change.
Mettez la paix en vous. Si vous aimez, cette paix vient
facilement.
Vous n'en serez que plus efficace pour l'aider à changer
avec patience... patience infinie... Quatre générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
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13jan14 151C70
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit sur freesoulblog,
entre autre parce que je ne voyais pas ce qu'avec ma pauvre vie
spirituelle je pouvais bien apporter.
Cependant, je vous lis et je réfléchis parfois avec lenteur comme
pour votre entrée "Politiser notre refus de la politique" pour
laquelle je ne vous ai pas encore donné de réponse.
Mais en lisant votre si belle entrée "nous sommes tous juifs" qui
me touche beaucoup et en lisant les commentateurs, je me suis dis,
que je devais témoigner.
Alors j'ai écrit cette nuit, jusqu'aux aurores et d'un coup, j'ai
senti tant de choses en moi couler cherchant à s'exprimer !
Pardonnez moi la longueur du texte. J'ai relu et je ne sais pas
quoi enlever pour faire moins long. Coupez si vous le jugez
nécessaire :
Je suis née juive,
d’origine ashkénaze, j’ai reçu une éducation orthodoxe stricte.
J’ai grandi et fais mes douze premières années d’école dans une
Yeshiva, école normalement réservée aux garçons, mais comme il n’y
avait pas d’école juive là où on vivait c’était ainsi. J’ai
exclusivement baigné dans la culture juive jusqu’à mes 15 ans.
J’ai porté jusqu’à je crois 15 ans des jupes longues et des
manches longues, je mangeais strictement kasher, je priais en
hébreu, faisais mes brahotes (bénédictions), j’apprenais
l’hébreux, réfléchissais avec les quelques élèves de ma classe
fille sur Rachi (commentateur juif de la Bible et du Talmud) que
nous apprenions à lire, j’étudiais les textes de la Torah…
J’étais très heureuse et j’aimais ma vie qui en dehors de ses
aspects rigides restait vivante car nous vivions l’effort de faire
techouva, de ne pas mentir, le shabbat était un moment joyeux, de
partages et de réflexions sur des thèmes spirituels, de chants.
Puis la vie et ses aléas m’ont fait sortir de mon ghetto pour me
faire faire le grand écart en me plongeant brutalement dans le
monde extérieur, celui des goyim, les étrangers (c’est ainsi que
les juifs appellent ceux qui ne sont pas juifs). Et là ce fut une
autre histoire, car c’est moi qui me suis sentie l’étrangère dans
un monde que je ne comprenais pas, ni de langue, pourtant
française, ni de cœur, ni d’esprit. Ce grand écart qui fut
douloureux m’a néanmoins permis d’observer les deux mondes et de
prendre du recul.
Je cherchais des réponses à mes questionnements.
Pourquoi Dieu, s’Il existait laissait-Il les injustices se faire ?
Entre autres malheurs, je n’oublierais jamais les camps de
concentrations que je visitais enfant. Ces petites cellules où
l’on ne pouvait pas tenir debout. Ces photos d’hommes, d’enfants,
de femmes échevelés. La cellule pour les expériences.
Mais aussi, pourquoi, si Dieu était Unique, y avait-il tant de
religions ? Où était la Vérité ? Pourquoi les juifs
devaient-ils se garder d’aimer un non juif, de l’épouser ?
Pourquoi un homme bon, non juif n’aurait il pas eu le droit
d’aller au Olam Aba (le monde à venir) ?
J’ai cinq frères et sœurs et tous vivent leur judaïsme. Il est
vrai que le judaïsme n’a rien de dogmatique et n’a pas d’autorité
centrale. C’est pourquoi chacun d’entre mes frères vie son
judaïsme à sa manière. Par exemple, ma grande sœur orthodoxe,
porte perruque et jupe longue et n’a pas répondu à mon invitation
lorsque je me suis mariée avec un goy il y a quelques années. Mais
je la comprends, car si la vie ne m’avais pas parachuté en dehors
de mon carcan, n’aurais je pas pu être comme elle ?
Tout cela pour dire que bien qu’éduquée de manière strictement
orthodoxe, sensible à la dialectique juive et à l’étude de la
Torah, aimant la culture juive, émue par son histoire qui touchait
aussi la mienne (mon père fuit pour se réfugier en zone libre puis
en Suisse) j’ai fait le choix de mon destin.
En 2003, je lis Le Livre puis L’Évangile d’Arès.
Bouleversée par ce Message, j’écris à Mikal dont la
prompte réponse empreinte d’humilité m’enlève le seul doute que
j’avais. Mikal est bien le digne témoin de La
Révélation d’Arès qui est sans conteste Parole de Dieu, Adonaï.
Alors, c’est toute affaire cessante que je choisi librement de répondre
à l’invitation de mon Roi (Rév d’Arès 21/5-8) qui à travers
Son Message révélé en France et Son juste prophète (Rév
d’Arès 37/2), Mikal, appelle le frère à reprendre le combat
tenant l’arc, la pelle et la faux (Rév d’Arès xx/10)
pour reconstruire Éden. Ce message a répondu à toutes mes
questions et m’a profondément libéré.
Mes frères, Tobie, Nadège, Georges,
Je fais partie "des juifs qui sont parmi les Pèlerins d’Arès qui
ont complètement tourné le dos à la synagogue et à la Torah'
(réponse de frère Michel 151C19). Par là je ne veux pas dire que
j’abhorre ou fuit la Torah et la synagogue car, par respect et
amour, je partage toujours certaines traditions avec ma famille.
Par là je veux dire que j’ai tourné le dos au système religieux
juif qui comme tous les systèmes religieux se sont figés, oubliant
la Vie et pire, L’empêchant de renaître (Rév d’Arès
xix/26).
Je veux que l’humanité retrouve la Vie, l’Oasis (Rév d’Arès
24/3) que le Tout Autre, nous a donné une fois. Je veux
coucher près du chevreau et du léopard et m’amuser sur
le nid du cobra (Isaïe 11/6-9), je veux cesser de faire le
mal et apprendre à faire le bien et à rechercher la Justice
(Isaïe 1/10-20). Je ne veux plus contribuer au mal (Rév
d’Arès 8/3, 12/3) et le voir se répandre sur toute la terre
semant malheurs, maladie et mort.
Je veux retrouver Éden, ce Jardin de délices que le Père a donné,
non pas au Juif, mais à l’homme qu’Il a Crée à Son Image et à
Sa Ressemblance (Genèse 1/27) qu’Il nomme Adam, "de la
terre".
Je me sens aujourd’hui plus juive que je ne l’étais avant de
rejoindre librement ce petit-reste (Rév d’Arès 26/1)
d’hommes qu’on à surnommé Pèlerins d’Arès et qui se changent
librement en Bon œuvrant à chercher d’autres hommes qui
se changent librement en Bon pour un Jour
retrouver le bonheur et l’éternité pour l’humanité.
Je suis juive parce que, à travers mes difficultés de pénitence
et mon parcours parfois chaotique, je me sens faire partie de ce
peuple frustre, pas juste, au cœur pas droit et à la nuque
raide (Deutéronome 9/4-6) qu’Elyone libéra d’Égypte pour
qu’ils puissent à leur tour commencer à libérer le monde par leur
retour à la bonté et à la justice du Père.
Enfin je me sens juive parce qu’en acceptant de rejoindre
l’assemblée de mon Roi et d’accomplir Sa
Parole à travers La Révélation d’Arès, j’ai
rejoint un peuple fait d’hommes et de femmes de toutes sortes qui
tout comme moi poursuivent l’Exode spirituel dans leur
cœur et dans le monde, Exode que mes frères juifs ont
commencé, mais qui se solda par un échec, n’étant pas devenu la
Lumière de Dieu pour le monde et que les Nations auraient pu
suivre (Yéshaye qui est Isaïe
42/, Yeshoua qui est Jésus, dans Mathieu 5/14-16).
Les Pèlerins d’Arès sont tous juifs, nous sommes tous juifs, parce
que nous prions pour accomplir la Parole que nous
mettons en nous, dans notre cœur, nos actions, notre esprit (tel
que le dit la prière Shéma Israel), afin que vos jours
et ceux de vos fils, sur la terre que le Seigneur a juré à vos
pères de leur donner, durent aussi longtemps que le ciel sera
au-dessus de la terre. (Deutéronome 11/18-21). Promesse
du Père du retour en Éden et à l’éternité pour la peine d’une pénitence
qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier (Rév d’Arès
28/25).
Les Pèlerins d’Arès sont tous juifs, nous sommes tous juifs,
parce que nous acceptons l’Alliance intemporelle qu’Elyone
renouvelle encore (après Avraham, Yitzrak et Yaakov [Abraham,
Isaac et Jacob] qui n’étaient pas juifs), à travers la bouche de
Moché [Moïse] son témoin :
Vous vous tenez tous debout aujourd’hui devant le Seigneur
votre Dieu… tu es là pour passer dans l’alliance du Seigneur ton
Dieu… afin de te constituer aujourd’hui comme son peuple et
d’être lui-même ton Dieu comme Il te l’a promis et comme Il l’a
juré à tes pères Abraham, Isaac et Jacob. Cette alliance… Je ne
la conclu pas seulement avec vous, mais avec celui qui se tient
là avec nous aujourd’hui devant le Seigneur notre Dieu aussi
bien qu’avec celui qui n’est pas là avec nous aujourd’hui
(Deutéronome 9-14).
Nous n’étions pas là-bas mais nous sommes là aujourd’hui et c’est
à nous de voir si nous nous redressons pour accepter l’alliance du
Très-Haut, La garder et devenir Sa Part Personnelle (Exode
19/5). Car, le peuple élu c’est celui et celle
qui répond à l’appel du Créateur et qui accomplit Sa Parole
pour retrouver et reconstruire le Jardin, la Terre, qui
nous a été donné une fois (Rév d’Arès 24/3) par le Père
trop aimant (Rév d’Arès 12/7) pour que nous vivions heureux
en perpétuant Son Œuvre. Car Dieu voyant Son Œuvre belle et
bonne (Genèse 1/31) l’offrit à Ses enfants pour qu’ils la
continuent, la soumettent dans le sens du Bien et du Beau,
de la Vie (Genèse 1/24-25). Mais qu’en ont-ils faits ?
Où en sommes nous aujourd’hui ? Et quel peuple peut se vanter
d’avoir réinstallé le Bon et le Beau sur terre
?
Aucun.
Aujourd’hui, à nouveau, l’Appel résonne à travers La
Révélation d’Arès et son témoin, Mikal. qui n'est
devenu plus rien pour lui même (Rév d’Arès 40/6) et qui
est venu rassembler ce petit-reste d’hommes et de femmes
qui, librement, sans chef et sans lois, ont
décidé de revêtir le manteau neuf (Rév d’Arès 16/10) du
pénitent (Rév d’Arès 30/11) et d’aller sur la route
(Rév d’Arès xxviii/27) chercher et parler aux frères
(Rév d’Arès i/15).
Libre nous sommes de L’entendre et de prendre le Bras que le
Père nous tend (Rév d’Arès xxx/6) au bout du nôtre. Mais
cette liberté c’est celle du choix de la Vie ou de la
mort pour toute l’humanité :
Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la
mort et le malheur, moi qui te commande aujourd’hui d’aimer le
Seigneur ton Dieu, de suivre ses chemins… Alors tu vivras… Mais
si ton cœur se détourne, si tu n’écoutes pas… vous disparaîtrez
totalement, vous ne prolongerez pas vos jours sur la terre où tu
vas entrer pour en prendre possession (Deutéronome 30-15)
Choisissons la Vie !
Bien aimé nabi, frère Michel, je vous souhaite à vous
ainsi qu’à sœur Christiane une belle et bonne année remplie de
Force, de joie et de bonheur.
Et pour nous, ici, mon vœu le plus cher que je partage avec mon
époux, est que des frères engagés viennent nous rejoindre pour
nous aider à remonter une mission digne du Père. Que mon appel
soit entendu !
Yaël d’Alsace
|
Réponse :
J'avais quelques larmes d'émotion, quand je finis de lire ce très
beau commentaire, ma sœur Yaël.
Vous n'êtes pas la seule sœur d'origine juive parmi nous, mais
vous en êtes une qui est passée par l'éducation la plus judaïsante
qui fût. Or, je pense que c'est à cette éducation, certes stricte
d'un côté, mais sûrement très riche spirituellement d'un autre
côté, que vous devez la flamme qui a rallumé en vous le faible
lumignon de l'intelligence, dont parle La Révélation
d'Arès (32/5).
Depuis le moment ou le Juif Jésus descendit dans ma maison à Arès
pour me donner le premier Message de Dieu au monde moderne, je
compris que c'était là, aux sources de la grande Lumière qui avait
illuminé et ennobli à jamais Abraham que nous, tous les disciples
de la Parole d'Arès, retrouverions la Force de changer nos
vie (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7).
D'ailleurs, avant même de savoir ce que Jésus allait me dire,
n'avais-je pas d'abord pensé que l'Envoyé Céleste devant moi
pouvait être Abraham ?
Et puis ensuite, même si les stigmates dans les bras et sur la
jambe étaient ceux de Jésus, quelle réelle différence y eut-il
vraiment entre lui et Abraham ? N'auraient-ils pas pu être l'un
comme l'autre le Messager d'Arès, puisqu'ils
n'apportaient pas leur message personnel, mais Celui, Sublime, du
Créateur ?
Je souhaite que votre très beau commentaire soit lu par le plus
grand nombre afin de contribuer à leur nécessaire et incessante
déculturation. Vous êtes sortie de la synagogue, mais certains
d'entre nous ne sont peut-être pas encore complètement sortis de
leurs églises, de leurs mosquées ou de leurs synagogues. En vous
lisant, ils vont avoir envie de vous rejoindre loin de toute la
culture sur les sentiers de liberté
spirituelle vers les Hauteurs Saintes.
Alleluia !
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16jan14 151C71
Votre non-politique touchera-t-elle les femmes notamment ?
Voici ! Avec ma femme, lorsque nous avions peu de revenus, nous
avions décidé de ne pas garder notre enfant qu'elle portait et
avons donc opté pour l'avortement.
Nous acceptez-vous comme Pèlerins d'Arès ?
L'avortement est-il un crime à vos yeux ?
Ce sujet fait partie intégrante de la vie (privée et sexuelle) des
gens, particulièrement des femmes. Nous n'en n'avons jamais parlé
à l'assemblée qui, par certains côtés, est très
religieuse encore et avec des mentalités fermées pour certains et
certaines.
La non-politique concerne aussi ce sujet. Et ce sujet étant
d'actualité — L'avortement devient interdit en Espagne, le Pape
l'a en horreur, etc. —, il est important que vous vous positionnez
sur ce sujet.
Christophe M.-J.
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Réponse :
Vous êtes hors sujet ici, mais votre commentaire montre à quel
point vous vous ignorez tout de moi et des Pèlerins d'Arès. Alors,
je le publie, parce que je ne veux pas vous laisser dans cette
ignorance.
Vous parlez d'assemblée, mais de quelle assemblée ?
Pas la nôtre.
Ce ne peut pas être la nôtre car il y a longtemps que je me suis,
comme vous dites, "positionné sur le sujet de l'avortement" tant
par la voix que par l'écriture. L'avortement a été l'objet de
débats pendant des années au Pèlerinage d'Arès. L'assemblée
connaît donc très bien ma position sur ce sujet.
Ma position est simple: L'homme est l'homme qui respire. Le souffle,
qui rejoint le Souffle dans la foi, définit
fondamentalement l'humain. De ce fait, le fœtus est une promesse
d'humain, mais n'est pas un humain aussi longtemps qu'il ne
respire pas et donc aussi longtemps qu'il ne sort pas du
ventre de la mère et que le cordon ombilical n'est pas
coupé.
Le fœtus n'est qu'un développement entre le spermatozoïde et le
nouveau-né. Ce qu'en fait la femme dans laquelle se fait ce
développement est son affaire, car elle est libre (Rév d'Arès
10/10), tout comme n'importe laquelle de ses fonctions
organique est son affaire.
Il va sans dire qu'aucune femme n'avorte de gaieté de cœur, car la
maternité est un appel irrésistible de sa nature. De ce fait,
l'avortement est toujours un objet de tristesse, voire d'angoisse
et de tragédie, chez la femme née pour être mère, mais il n'est
pas un assassinat. On est là dans un autre registre.
Ceci dit ? Est-ce que je vous "accepte comme Pèlerin d'Arès" ?
Mais un Pèlerin d'Arès n'est pas définit par son péché ou
son absence de péché, puisque de toute façon nul
homme ne peut vivre et ne pas pécher; il n'est pas défini
par des formes de comportement, d'alimentation, de socialisation,
ni par d'autres formes de vie sinon, seules, celles de la pénitence
et de la moisson de pénitents.
La pénitence c'est l'effort lent, graduel, plein de
difficultés, de hauts et bas, de se délivrer du mal pour acquérir
le bien afin d'atteindre au Bien, c.-à-d.
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
et le fait d'être libre de tous préjugés. Aucune
niveau n'est imposé ; seul le découragement est impiété (Rév
d'Arès 13/8). De ce fait, les pèlerins d'Arès sont fort
nombreux.
Je ne connais pour ma part, dans les limites de mes possibilités
humaines, que le petit reste de Pèlerins d'Arès
composé de ceux rassemblés autour de moi (24/1), qui
ne sont pas meilleurs que ceux qui sont loin de moi, mais qui se
sont fixé la vocation, l'impératif de conscience de suivre au plus
près mon enseignement et ma mission.
Il n'existe aucun fichier, aucun registre, aucune liste des
pèlerins d'Arès ou des Pèlerins d'Arès. C'est une assemblée
de croyants libres, où l'on ne distingue pas les femmes
des hommes. De ce fait, je ne comprends ce que vous voulez dire
par: "Votre non-politique touchera-t-elle les femmes notamment ?"
Hommes et femmes ont des fonctions différentes dans la vie — il va
sans dire que l'homme est père et que la femme est mère —, mais ce
sont des humains totalement égaux. Le distinguo effectué par les
juifs ou les musulmans n'existe nullement chez nous.
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16jan14 151C72
L'Observatoire d'Arès ne vous a pas retiré de sa liste pour vous
virer.
Vous êtes de très mauvaise foi et ne vous remettez pas en
question.
Étant trop borné et voulant toujours raison, cela expllique toutes
vos erreurs d'incompréhension, d'appréciation des gens, vos
méconnaissances du genre humain, et votre mépris d'une certaines
catégories de gens.
Vous avez raté beaucoup de choses en 40 ans à cause de votre
caractère et votre orgueil. Et j'espère que vous n'agirez pas en
roi qui fera (ou fait) croire que toutes idées spirituelles ne
viennent que de vous les Pèlerins d'Arès, alors que beaucoup de
gens réfléchissent, s'instruisent, agissent, de façon très belle
envers les hommes tout en se changeant.
Sans oublier que vous mettez de côté sciemment pas mal de ce que
dit Dieu notamment qu'Il souffle dans la poitrine des gens (même
les athées) qu'ils leur montre le délire des puissants, qu'il met
la honte sur la place publique de ceux qui agissent contrairement
à la Parole (cf DSK que vous avez plaint, mais vous êtes malin
vous avez retiré toute votre petitesse qui était prouvable).
Vous essayez de donner le change dans vos dernières entrées, mais
les gens ne sont pas dupes.
Vous avez trop sali, dénigré, rabaissé, calomnié même, et fait
poursuivre sur le web ceux qui vous critiquaient.
Vous êtes qu'un intellectuel qui ne sait que commander, et qui n'a
aucune création en lui.
La preuve, vous avez fait votre entrée 150 en lançant un sujet (la
non-politique) et pour avoir des idées vous avez fait une entrée,
ainsi 300 personnes vous répondraient et vous pourrez ainsi faire
un mailting polt [sans doute melting pot] et bêatement tous
diront, émerveillés de votre idée propre que vous tirerez de cela,
volée aux idées des autres: "Dieu parle par sa bouche, c'est le
bon prophète".
Vous êtes malin mais pas fûté. Les gens veulent aujourd'hui
savoir, comprendre, et surtout ont le devoir de ne plus obéir
comme des ânes. Vous avez entretenu l'âne en ces gens, idest [?]
la bêtise soumise, sournoise, mesquine et petite.
Ce qui explique leur inertie et par là même la vôtre. Vous voulez
relancer le mouvement, mais vous ne le pourrez pas tant que vous
ne saurez pas apprécier vos propres erreurs et surtout lorsque
vous arrêterez d'interpréter la Parole à l'envers.
Vous essayez de relancer la machine, mais vous avez mis trop de
temps, maintenant l'église vous rattrape et se coiffe de La
Révélation d'Arès. Dieu mettait en garde contre cela ainsi
que des gens parmi vous, mais cela [sans doute ceux-là] vous les
avez fait taire jusqu'à les faire renvoyer, par ceux-là même qui
vous lèchent les bottes pour être bien vus par tous et donner le
(mauvais) exemple.
J'arrête là. Il y aurait tant à dire. Voilà ce qu'à dit
L'Observatoire qui n'est pas du tout votre petite jérémiade, pour
toujours, comme d'hab [d'habitude ?], vous victimisez. Salut !
John Steppes
|
Réponse :
Je reçois souvent des reproches, bien sûr, presque
quotidiennement. Certains sont grossiers et injurieux, d'autres
menaçants, d'autres moqueurs, mais celui-ci est poli et je le
publie pour donner aux lecteurs de ce blog une idée de la teneur
de certaines contestations.
Je m'appelle Michel Potay et je le dis ; je ne me cache pas
derrière un nom d'emprunt.
John Steppes par contre me paraît être un pseudonyme, ou un
cryptonyme. C'est dommage, parce que cela enlève toute possibilité
de débat. En signant d'un nom d'emprunt vous entendez parler et ne
recevoir de réponse que celle qu'on adresse à un fantôme. Or,
personne de raisonnable ne répond au vide.
J'y réponds, donc je ne suis pas raisonnable.
Vous vous sentez hors de portée. Vous êtes lâche. Pourquoi ?
La reproche est votre droit. Je n'ai jamais pensé que nous irions
jusqu'au Jour de Dieu sans débat. Je ne trouve pas bon
que l'homme de Dieu ne rencontre pas de contestation, parce qu'il
n'est qu'un homme, par là faillible ou, à tout le moins, comme
tout homme responsable, fréquemment confronté à plusieurs choix.
C'est notamment le cas avec mon entrée "politiser notre refus de
la politique?", qui est une consultation à laquelle un certain
nombre de mes frères et sœurs ont répondu — merci à eux — et sur
les opinions desquels je réfléchis actuellement.
Donnez-moi votre véritable identité et je vous répondrai.
Je "victimise", cela m'arrive, c'est vrai, si je suis victime. Je
ne "victimise" pas si je ne suis pas victime. Il n'y a rien dans
votre commentaire qui me "victimise".
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16jan14 151C73
Frère Michel, bonsoir, je vous espère en bonne santé ainsi que
Sœur Christiane. Je ne sais pas si vous publierez ce message. Je
voudrai vous dire que depuis que vous avez ouvert votre blog en
2008, pour la première fois, j’ai eu une grande émotion et pleuré
à la lecture du témoignage d’une si grande profondeur spirituelle,
de la très belle âme de notre sœur Yaël d’Alsace (151C70), je
ressentais dans ma chair son histoire. Témoignage qui confirme ce
que nous dit à tous le Père de l’Univers :
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa
dent mord la
braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la
Parole, le soleil descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'œil ferme l'œil.(Rév d'Arès xxvii/12-14)
Le Père à bien raison de demander aux hommes de rétablir les
femmes dans leurs mérites (Rév Arès 9/5, 33/14). En voici
un très bel exemple.
Merci ma sœur Yaël pour ce témoignage, fille d’Abraham dans le
sens fort du terme et bel exemple de pénitence.
Didier.Br. d'Ile de France.
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Réponse :
Je n'ai pas ouvert mon blog en 2008, mais en 2006, il y a huit
ans..
Voilà un beau commentaire, qui fera plaisir à notre sœur Yaël.
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16jan14 151C74
Non seulement, nous sommes tous juifs, mais nous sommes (presque)
tous croyants !
C’est en tout cas ce que l’on découvre en page 66 du dernier
Science & Vie hors-série : "Dieu et la science ».
Plus de 6 milliards… sur 7 milliards de terriens, cela fait donc
un peu plus de 85 %. On se doute bien que ces 6 milliards ne sont
pas composés uniquement de fervents priants, missionnaires,
vertueux, etc.
Il faudrait en savoir plus sur la méthode de calculs adoptées –
certainement très scientifique –, mais le chiffre intéressera le
missionnaire qui pourra s’appuyer dessus pour souligner par
exemple que la foi pour la foi ne change pas le monde.
Ce sont les actes qui changent le monde, et c’est
exactement ce à quoi appelle La Révélation d’Arès :
action sur soi par la pénitence (Rév d’Arès 30/10-11) et
actions sur le monde par la moisson (Rév d’Arès 6/2) des
pénitents, mais aussi par l’insurgeance (Rév d’Arès
xLv/10/19) qui est opposition pragmatiques à tout ce qui
fait obstacle à l’expérimentation libre du changement.
Quelques pages plus loin dans le même numéro de Sciences et Vie,
des chiffres concernant la France. Ils sont moins « bons » et
confirment une tendance générale à la perte de foi dans
l’hexagone. S'agit-il d'un athéisme brut au profit du "dieu
matérialité"? d’un rejet de la religion par des hommes scandalisés
(Rév d’Arès 28/3) et d'une déculturation salutaire ?
Dans la première hypothèse, en tant que croyants, cette tendance
que l’on connait déjà ne peut nous réjouir. Dans la seconde
hypothèse, ce pourrait être le passage pour repartir sur des bases
spirituelles neuves. Le peuple français s'éloignant de la religion
comme Abraham s'éloigna du paganisme.
Mais approchons encore un peu de cette infographie. Et là, plus
surprenant encore, qu’allons-nous découvrir ?
Et bien que parmi ces 85% de croyants figurent en toutes lettres…
les Pèlerins d’Arès !
Ici, pour être précis :
1. Nous ne sommes pas religieux, pas sûrs d’ailleurs que les
Raëliens le soient beaucoup plus. "Mouvements spirituels", voire
"Mouvements de foi" aurait pu convenir. Ou tout simplement
"Nouveaux mouvements".
2. Nous n’avons absolument aucun point communs avec les
raëlliens.
En attendant, il semble que c’est la première fois qu’un media –
scientifique de surcroît – inscrit les Pèlerins d’Arès dans le
paysage religieux général.
Moyennant quelques corrections, on pourrait se servir de cette
infographie pour notre mission !
Peut-être faut-il envisager la rédaction d’un erratum et/ou
envoyer un courrier au journal, ou même contacter le journaliste
responsable de cette infographie pour lui expliquer que nous ne
sommes pas religieux bien que nous nous sentions juifs avec les
juifs, chrétien avec les chrétiens ou musulman avec des musulmans,
bouddhistes avec les bouddhistes et même athées avec les athées
parce que notre spiritualité s’inscrit moins dans les terme de foi
que dans l’action. Et c’est bien pourquoi les Pèlerins d’Arès
retrouvent dans l’actif Abraham les racines de la vraie foi : une
foi dynamique et créatrice, qui a été largement évoquée dans les
commentaires précédents.
Jeff P. d'Ile de France et Florian L. d'Aquitaine
|
Réponse :
L'apparition des Pèlerins d'Arès n'est pas seulement une nouvelle
information, c'est une information qui tôt ou tard devait
apparaître dans les études et diagrammes scientifiques, parce que
nous existons sociologiquement.
C'est le résultat d'une constance, qui n'a jamais fléchi, de la
mission depuis 40 ans. Ceux qui voudraient le taire ne peuvent pas
indéfiniment taire que La Révélation d'Arès circule à
quelque 350.000 exemplaires. L'effort de l'auto-édition et de
l'auto-diffusion a été soutenu depuis 40 ans, en dépit d'un refus
systématique des éditeurs professionnels en France. Cet effort est
toujours soutenu. Ainsi je me prépare à participer dimanche à
l'assemblée générales des frères et sœurs diffuseurs en librairie
dimanche 19 janvier à Paris sous la direction de notre frère
Dominique, président d'ADIRA.
Des critiques comme John Steppes (150C72) et tant d'autres sont
des ignorants qui parlent sans rien savoir.
Merci pour cette très bonne nouvelle, frère Jeff et frère Florian.
Concernant les Raëliens, je ne vois pas où "Science et Vie" dit
que nous aurions des "points communs" avec eux. Nous sommes
simplement en début de liste.
Il ne me paraît pas nécessaire de signaler au magazine qu'il n'y a
aucune parenté entre Pèlerins d'Arès et Raëliens.
Nous ne constituons certes pas une religion, mais je crois qu'il
ne faut pas trop finasser dans ce genre d'étude sociologique qui,
je le pense, ne fait pas de distinguo entre religion et vie
spirituelle. Pour les sociologues il y a croyance ou incroyance.
Par exemple, les Quakers, dont le mouvement a démarré en 1648, il
y a 366 ans, sont toujours assimilés aux religions, alors qu'ils
ne sont pas une religions. La Société des Amis (les Quakers) se
distingue des autres groupes issus du christianisme par l'absence
de credo, de dogmes et de structure hiérarchique, exactement comme
nous Pèlerins d'Arès. Pour les quakers, la croyance religieuse
appartient à la sphère personnelle comme chez nous. Le concept de
"lumière intérieure" (inner light) est cependant partagé par tous
les quakers, alors que chez nous c'est le concept de pénitence
et de moisson de pénitents qui est partagé. De
nombreux quakers reconnaissent le christianisme mais ne ressentent
pas leur foi comme entrant dans les catégories chrétiennes
traditionnelles. Nous non plus, mais allez expliquer ça aux
sociologues !
On trouve aujourd'hui chez les Quakers des pratiques très
diverses, y compris un large courant évangélique comme chez nous
où il y a un petit reste particulièrement attaché à la pénitence
et à la moisson à côté d'autres, le reste, qui
relativent ces deux points de foi et d'action apostolique.
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18jan14 151C75
Le 1er janvier vous avez adressé vos vœux à "Juifs pour Jésus"
[151C23].
Nous sommes ce matin le 18 janvier. Vous ont-ils répondu ?
Sûrement que oui. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne vous
adressent leurs vœux réciproquement.
Jean-Davy H. d'Ile de France
|
Réponse :
Non, ils ne m'ont pas répondu. Il y a encore tout le mois de
janvier pour remercier des vœux et adresser les siens en réponse,
mais l'association "Juif pour Jésus" ne l'a pas encore fait.
Comme je crois l'avoir dit, ils n'avaient pas répondu à mes
lettres dans les années 80 et 90.
Ces frères juifs voient dans Jésus le messie, ce que
nous Pèlerins d'Arès ne voyons pas. Pour nous Jésus est le messager
du Père, un prophète, alors que les "Juifs pour Jésus"
voient en celui-ci beaucoup plus qu'un messager. De
plus, les "Juifs pour Jésus" ont, je crois, des liens d'amitié
avec l'Église Catholique, laquelle ne nous tient pas en odeur de
sainteté. Il est possible que pour ces deux raisons les "Juifs
pour Jésus" ne nous considèrent pas comme des frères de foi
auxquels ils pourraient adresser leurs vœux spirituels.
Mais attendons jusqu'au 31 janvier !
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18jan14 151C76
Je ne puis résister au propos de l’anonyme John Steppes (16jan14
151C72) qui écrit : "Vous êtes malin mais pas futé. Les gens
veulent aujourd'hui savoir, comprendre, et surtout ont le devoir
de ne plus obéir comme des ânes."
Voyez-vous, John, si nous n’étions pas des ânes, moi le premier,
Jésus, il y a 40 ans hier 15 janvier 2014 et Dieu en 1977 ne se
seraient pas manifestés à Arès et envoyé le prophète Mikal
(Frère Michel) aux troupeaux d’ânes que sont devenus ses enfants
de la terre et Il n’aurait pas envoyé bien avant: Noé, Abraham,
Moïse, Elie, Esaïe, Jésus, Mouhamad pour nous dire avec humour [?]
que nous ne sommes pas des ânes, mais [que nous sommes] créés à l'images
et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Créateur.
Je mets à l’honneur notre sœur Rosie d’Australie qui a mis en
image ce passage tellement vrai de la Parole d'Arès :
Mais la mémoire des hommes est sous le péché
comme sous la sécheresse une vallée fertile,
tout y dépérit, l'eau vive s'évapore,
l'esprit de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé,
il boit la fange dans le creux des mares,
il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un instant.
Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive.
Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous
n'accomplissiez
Ma Parole ? (Rév d'Arès 30/2-3).
La deuxième image est une création récente dont la citation est
du Frère Michel-Mikal : "L’imperfection est l’inévitable
de chacun de nous."
Frère Didier.Br d'Ile de France.
|
Réponse :
Je n'ai pas pu récupérer les images, je ne sais pas pourquoi.
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18jan14 151C77
Merci de reprendre ici, frère Michel, un thème que j'avais retenu
de votre enseignement à Paris il y a vingt ans.
Oui, moi, François, je suis juif.
Bergson distinguait la religion statique et la religion dynamique.
Je suis juif au sens dynamique, parce qu'être juif, c'est être un
peuple très particulier, dont culturellemnt je suis issu, mais
appelé par les prophètes à se déculturer pour devenir
universel.
Après vous, mon second maître spirituel moderne est Zamenhof, ce
juif qui, avant sa mort, définissait ainsi son idéal: "L'effort
pour devenir homme, et pour adopter un genre de vie qui,
progressivement, puisse conduire de façon non théorique mais
pratique à l'unité du genre humain."
Le message arésien me semble bien se situer sur ce chemin
historique qui va de la foi juive à l'Éden universel: Le
nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
C'est un message adressé à des juifs (au sens large) et donc
marqué par quelques spécificités spirituelles qu'on ne trouve pas,
par exemple, en Chine:
1) les juifs sont monothéistes,
2) leur dieu est de sexe masculin,
3) c'est un Dieu sensible aux cinq sens et pas seulement au cœur,
4) c'est un Dieu qui invite à conquérir pour proclamer son nom.
Ces quatre dimensions fortes du judaïsme, La Révélation
d'Arès me semble en même temps en hériter et dans une
certaine mesure les dépasser pour préparer le peuple universel.
Je reprends :
1) le monothéisme est conservé... mais le Christ et Dieu sont
fondus comme dans un miroir éblouissant (Rév d'Arès 2/13-14).
2) Dieu est toujours nommé Père (12/4, etc.), mais les
allusions à la Mère, que le lecteur peut comprendre
comme se référant à Marie, votre enseignement nous a
progressivement amenés à y voir le côté maternel de Dieu.
3) Dieu parle à Moïse par la flamme du buisson ardent [Exode
3/2] et par sa voix, entendue également par Muhammad et par
vous même. À la différence du mystique à qui Dieu parle au cœur,
au prophète Dieu parle par les sens, mais ce lien-là à
l'homme, Arès le complète en rappelant la possibilité d'une
parole intérieure, (comme celle des mystiques) dans les
poitrines (Rév d'Arès 4/11 et 28/6). Cette pluralité des
formes dans la Parole de Dieu se proclame déjà dans le Coran
XLII/51:
Il n'a pas été donné à un mortel que Dieu lui parle, sinon par
inspiration ou à travers en voile,
ou encore en lui envoyant un messager à qui est révélé, avec sa
permission, ce qu'Il veut.
4) Se voyant l'unique témoin de l'unique Dieu, le peuple choisi se
voit en conquérant. Spiritualité et conquête sont liés, notion
étrangère, je crois, aux spiritualités non issues du judaïsme. Et
cela dégénère. Chez les juifs, la conquête de la Terre
promise autorise toutes les atrocités... Et en 2014 ?.
Avec Jésus, la conquête est humanisée: on devient pêcheurs
d'hommes [Matthieu 4/19] comme on devient moissonneurs
(Rév d'Arès). De ce point de vue, l'islam conquérant est
spirituellement antérieur au christianisme, d'où l'ordre des prophètes
dans la veillée 2.
Mais nous, moissonneurs d'Arès, faut-il nous présenter
comme "conquérants" ? Ce mot que j'entends, y compris chez vous
frère Michel, me paraît renvoyer à un passé révolu: dans La
Révélation d'Arès, on ne le trouve jamais, et les deux fois
où le mot conquêtes est utilisé, c'est de façon
négative, pour parler des conquêtes des princes.
Je vois là chez nous, dans ce vocabulaire "conquérant" un reste de
culture juive que nous sommes je crois appelés à dépasser, et qui
me laisse une impression d'archaïsme religieux.
C'est à mes yeux un des indices que nous sommes encore
culturellement trop juifs au sens étroit, et par là-même trop
"religieux", n'ayant pas encore tout à fait assimilé le
renouvellement d'Arès vers une foi non religieuse, d'où ma
différence d'appréciation avec vous sur l'affirmation: "Nous ne
sommes pas une religion" (voir notre échange en 151C46) qui
retrouve un écho en 151C72, où votre exemple des quakers montre
que l'étiquette religieuse qu'on peut nous donner n'a finalement
guère d'importance.
Juifs, nous sommes à Arès appelés patiemment, je crois, à une
déculturation du judaïsme historique et religieux.
En me relisant, je déplore le côté systématique et professoral de
ma pensée : Se déculturer prend du temps.
Et un grand merci pour le temps, la patience et l'énergie que vous
consacrez à ce blog, comme à toute votre mission, devenue nôtre.
François D d'Ile de France
|
Réponse :
Je ne trouve pas à votre commentaire un "côté systématique et
professoral". Il est simplement logique. Il témoigne d'un croyant
en recherche comme l'est tout Pèlerin d'Arès, car, comme je le dis
depuis longtemps, "la foi est évolutive ; chaque matin en me
levant je me dis: Ta foi a-t-elle évolué depuis hier ?"
Notre Moisson est une sorte de "conquête", conquête de nous-mêmes
par nous-mêmes dans la pénitence, conquête du monde par
la Moisson, et c'est pourquoi j'utilisais beaucoup de
terme d'Exode spirituel dans les premières années de
l'ère arésienne.
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18jan14 151C78
Le judaïsme ne remonte pas tout à fait à Abraham dont la pratique
religieuse était très réduite, mais elle remonte à son petit-fils
Jacob qui a institué la torah et les rabbins, même si c'était
encore un peu mêlé de magie..
Nous sommes donc quelque part des Israëlites du nom d'Israël qui
est le second Nom de Jacob.
Israëlites ou juifs, c'est la même chose.
Néhémie a donné au judaïsme son statut moderne. Il a été envoyé en
Judée pour cela par l'empereur de Perse.
Je ne suis pas sûr du tout que cette idée que les Pèlerins d'Arès
sont juifs fasse plaisir aux rabbins et à leurs fidèles dans les
synagogues. Ils nous méprisent complètement.
Mais après tout la religion juive est libre, n'ayant ni autorité
centrale ni dogmatique, et nous pouvons très bien appeler nos
locaux de mission des synagogues. C'est d'ailleurs ce que Dieu
préconise en nous demandant de faire alliance fraternelle
avec les assemblées des synagogues.
Je vous adresse tous les vœux spirituels pour l'an 2014.
Simon G. de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Mon frère Simon, vous nagez en pleine confusion.
Le judaïsme ne remonte pas à Jacob, mais à Esdras (Ezra en
hébreu). C'est Esdras qui fonda le judaïsme sur les bases de la
Torah strictement observée, tel que nous le connaissons encore
aujourd'hui, le judaïsme pratiqué dans les synagogue sous la
direction spirituelle des rabbins.
Le judaïsme ne remonte donc pas au-delà de 428 avant Jésus-Christ
quand Esdras (Ezra) arriva à Jérusalem, porteur de la Torah, cette
Loi qui avait été écrite non au temps de l'Exode, mais beaucoup
plus tard. Esdras était accompagné d'un groupe important de
nouveaux immigrants venus de Babylone.
Quant à Néhémie il a précédé Esdras à Jérusalem (on ignore s'ils
se sont connus ou même seulement rencontrés). Il n'a fait que
restaurer politiquement l'état de Juda (la Judée) ; Néhémie
n'était pas un réformateur religieux.
Le judaïsme moderne des synagogues et des rabbins ne remonte donc
absolument pas à Jacob qui vécut 1.500 ans avant Esdras ! Sous
Jacob le judaïsme antique, celui auquel nous nous rattachons,
était aussi simple que celui de son grand-père Abraham.
Nous n'avons pas à appeler nos locaux synagogues, parce que les
synagogues n'existaient pas au temps de Jacob. Elles n'apparurent
qu'après la grande réforme religieuse faite par Esdras (Ezra)
fondateur du judaïsme tel que nous le connaissons aujourd'hui.
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20jan14 151C79
L'information à propos des Quakers [réponse 151C74] est
intéressante dans le sens qu'elle donne un espace supplémentaire
pour l'espoir dans le genre humain, un genre capable de vivre sans
dogme (profane ou sacré) et sans hiérarchie, même si beaucoup en
doute.
Cet espace est donné par des bons sarments qui se sont
étendus au-dessus des steppes, où l'on ne prononce pas Mon Nom
(Rév d.Arès 31/1) et aussi par les frères et sœurs
Pélerins d'Arès honnêtes dans leur démarche spirituelle.
D'ailleurs, je suis personnellement heureux de ressentir
l'évolution de notre frère Didier B. (un espoir de plus) et de
notre sœur Yaël. À son propos, je me demande si son appel sera
entendu (ce que j'espère de tout mon cœur car l'Alsace est une
plateforme importante, comme vous n'avez cessé de le répéter).
Du peu que j'en sache (ayant été à Strasbourg moi-même), il ne
s'agit pas d'avoir des cris du cœur, comme sous une réanimation
cardiaque, mais je pense qu'il faut trouver le flux et le reflux,
comme la marée, entre le parler et l'écoute avec les autres.
Souvent le souci se trouve simplement là: Un souci qui permet les
affinités d'action ou la stérilité d'action.
Pour en revenir à la Société des Amis (la dénomination d'Ami me
parle), ne choisissent-ils pas un style de vie proche de la terre
nourricière ? Ne recherchent-ils pas justement l'équilibre entre
la source de ce qui leur procure le pain — L'homme ne se nourrira
pas que de pain (mais de pain tout de même) — et la Source de ce
qui leur procure la vie spirituelle — La Parole de Dieu
(intérieure ou extérieure) ? Ne changent-ils pas de vie quand
l'occasion de la foi se présente et n'en deviennent-ils pas plus
fort ?
J'ai une question : Si Abraham n'est pas la clé de voûte de
l'existence de la Kaaba, alors qu'elle est la source de
l'existence de ce lieu où se trouve tout de même la Pierre
Noire (Rév d'Arès iii/4 + annotations) et où
furent abattues les idoles de bois (Rév d'Arès 23/8) ?
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse :
La Kaaba était un sanctuaire païen dont Muhammad fit un monument
votif à Allah, car tout sur cette terre, à commencer par l'homme
est appelé à revenir à son Créateur après être passé par l'erreur.
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20jan14 151C80
Dans la prière personnelle que vous pratiquez depuis 1974, il y a
cette prière d'Abraham que vous dites juste avant de prononcer
Père de l'Univers:
J'élève ma main vers l'Éternel, le Dieu très haut, Créateur du
Ciel et de la terre (Genèse 14/22)
Celui même qui dit : Trois fois le jour, une fois la nuit, le
pécheur priera comme Je le prescris ( Révélation d'Arès 12/3),
effaçant ainsi les 4000 ans qui se sont écoulés entre ces deux
Paroles.
J'ai fait mienne la prière que nous avez proposée, que vous nous
avez enseigné inlassablement, notamment chaque premier et dernier
jour de chacune des 3 périodes de Pélerinage annuel, et ceci tous
les ans pendant... 10, 15 ans ?
Aussi avons nous pris l'habitude de nous relier à toute l'humanité
passée, jusqu'à Adam, et de faire d'Abraham un prophète
et un père très proche. Lorsque je prie, je suis avec cet homme,
son bâton à la main, souvent sur une terre caillouteuse, parfois
plus verdoyante, sous un ciel étoilé. Aussi il ne m'a pas été
difficile de dire que nous étions tous juifs au sens de fils
d'Abraham dans ma mission cette semaine, pas dans les permiers
mots de mon approche mais lorsque le fil, le lien spirituel
semblait se faire avec mon interlocuteur : Ça n'a pas coupé le
lien, ça l'a consolidé.
Nicole D. d'Île de France
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22jan14 151C81
Courte histoire d’un changement à la lecture et à la méditation de
votre entrée :
"Nous sommes tous juifs." Cette proclamation, si ce n’était vos
explications simples, mais intelligentes et mesurées, pourrait
passer pour une provocation gratuite et insupportable aux
détracteurs de La Révélation d’Arès ou aux lecteurs qui
ne voient pas en vous un prophète. D’ailleurs, certains
qui furent sympathisants ou relativement ouverts à La
Révélation d’Arès ont décidé sur quelques-unes de vos
prises de position (sur Marie ou sur la religion, par exemple),
soit que cette Révélation était douteuse, soit que vous
n’étiez pas un prophète juste, soit les deux.
Mais nous, Pèlerins d’Arès, savons que vous êtes le juste
prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] et que rien dans vos propos
ne vise à provoquer, mais cherche avec attention et pertinence à
aller au fond de la réflexion spirituelle, à nous placer face au
projet de Dieu pour l’homme, à éclairer les sentiers
chevriers [Rév d'Arès 20/4, 25/5], que nous devons
parcourir pour changer le monde [28/7] et atteindre les
Hauteurs Saintes.
Or, cet éclairage, même tamisé par la mesure — Nabi,
(quand) tu écris, tu coupes ton ongle. Écris le vrai ! seul mon
ongle raie (Rév d’Arès xx/1-2) —, même porté par l’amour ne
peut être perçu que comme une agression ou une folie (Rév
d’Arès 26/2) par les gens de pouvoir et leurs serviteurs —
Le(s) divin(s qui) ont le dos gris, (qui) portent les livres
(comme) les cannes, crient avec le devis : «Le fou appelle le
Nom (de Dieu). Chaîne, marc pour le fou (qui tient au) loin le
marchand, le trône, (parce que) le Livre (lui) donne le pain
(et) la pluie (Rév d’Arès xvi/3).
Et c’est la même chose pour la masse aveuglée par la culture et le
pian — Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens!
Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre! Que nous importe
Son Cri Qui traverse les montagnes ; il ne parvient pas au fond
de nos tunnels!» (Rév. d’Arès 23/2).
En fait cette entrée pose une fois de plus le profond problème de
la déculturation, donc de la pénitence.
"Nous sommes tous des Juifs sans la torah, sans rabbinisme, sans
judaïsme, sans synagogues, Juifs tout court », dites-vous dans
votre entrée. Or, je ne me sens pas Juif, mais pas juif du tout,
parce que dans ma culture, un Juif est nécessairement associé à la
torah, au rabbinisme, au judaïsme, aux synagogues. Je comprends
très bien intellectuellement ce que vous voulez dire
spirituellement, mais ma chair, mes émotions et sentiments
orientés par les tropismes des représentations familiales et
historiques qui ont formé et déformé ma personnalité ne vibrent
pas à cette vérité aussi simple qu’étrange au premier abord. Ce
que vous dites est beau, mais pour moi en premier lieu plat comme
un écran de cinéma et les images qu’on y projette. Il me faut donc
approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence !
Comme j’aimerais être semblable à notre sœur Yaël (commentaire
151C70) qui a grandi dans une tradition et une famille où elle a
trouvé ses racines spirituelles et qui a pu quasi naturellement
épanouir les branches et les fleurs de sa foi dans l’air vif et
frais d’une Révélation qui résonne encore de son
ancêtre. Comme j’aimerais être aussi de ceux et celles pour qui le
transfert de leur tradition à cette filiation avec Abraham est
facile ! Il me faut donc approfondir ma déculturation, accroître
ma pénitence !
Ma tradition à moi, c’est la Charente maritime, Aliénor
d’Aquitaine et bien plus loin, au temps des Césars, Santonum
médiolanum (Saintes), capitale régionale après Burdigala. Si je
devais me sentir fils d’un peuple et d’une terre ancestrale, ce
serait la Gaulle romanisée et au delà Rome. Cela, je le sens très
bien.
Il me faut beaucoup d’efforts sur ma nature pour effectuer en
esprit les cinq mille kilomètres qui me séparent de la terre
d’Abram et les trois mille kilomètres qui me séparent de la terre
d’Abraham, ainsi que les quatre mille ans qui me séparent de ce
temps où il brisa les idoles de bois (Rév d’Arès 23/8)
accomplissant la Parole de Dieu, se dépouillant de tout pour
n’être plus rien pour lui-même (Rév d’Arès 40/6), plus
rien qu’un prophète dans la Main de Dieu. Cela
je le vois en images, mais ce que je sens est-ce ma foi
revitalisée ou une exaltation exotique et aventurière ? Et est-ce
que le fait de dire que je me sens juif comme Abraham me rend plus
convaincant ou plus rayonnant dans ma mission ? Il me faut donc
approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence !
Mais vous m’aidez beaucoup quand vous dites "qu’il faut
ressusciter, faire vivre enfin la foi mort-née il y a quatre
millénaires : la foi d’Abraham… la simple, humble foi d’Abraham à
laquelle l’humanité aurait dû s’arrêter" et quand vous dite : "Il
nous faut retrouver la fluidité et la fécondité spirituelles de la
foi d’Abraham. C’est dans ce sens que nous sommes tous juifs, ou
simplement justes croyants à la suite d’un juste
prophète (Rév d’Arès xxxvii/2)."
Là quelque chose se passe en moi qui me rend parent spirituel
d’Abraham, arrière, arrière, arrière… petit fils de ce géant
spirituel qui entama la longue marche de l’exode vers la foi pure,
à maintes reprises abandonnée, à maintes reprises recommencée,
jusqu’à la rive (d'Arès). La rive a le sel, (qu'on
met) dans le pain, la rosée (d'Arès est le) vin (qui) lave la
langue du frère. (Arès est) le val Hanouka (au) ras (de la mer),
(où) le frère ne lèche pas le bois. Hanouka-la-langue-propre, le
val béni sous ta paupière large (Rév d’Arès xLviii/4-6).
Quelque chose se passe en moi, parce que vous êtes là, vivant
encore dans votre tunique au pèlerinage, et vivant à jamais dans
ces mots qui courent sur le papier pour rejoindre et nourrir nos
cœurs altérés de croyants perdus dans les mauvaises herbes semées
par les docteurs, les déprédations de leurs princes, qui ont
sillonné le Champ de Dieu de haies d'épines et de
coulées de pierrailles stériles (Rév d’Arès 14/1).
Là sous le regard et l’intelligence du faucon, oui, je
me sens frère d’Abraham et je peux commencer à vivre la foi simple
et libre de mes frères d’exode d’il y a quatre mille ans, parce
que cette foi mène à la Vie que vous savez si bien
exprimer.
Et je peux la porter dans la rue à mes contemporains. Mais tout
seul, aujourd’hui, je n’y arriverais pas. Il me faut donc
approfondir ma déculturation, accroître ma pénitence,
sur ce point de la foi, mais sur tant d’autres encore !
Il n’est plus possible d’envisager un exode physique et
géographique ; heureusement, c’est vous, votre exemple et votre
parole, notre chemin et notre guide d'exode"..
Merci et tous mes vœux de belle et bonne année civile 2014, à vous
et toute votre famille qui sait si bien vous soutenir.
Didier du Roussillon.
|
Réponse :
Très beau commentaire. Je crois que beaucoup d'entre nous
pourraient se reconnaître dans ce commentaire.
Merci pour vos vœux, mon frère Didier. Je vous adresse les miens,
aussi fervents.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
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