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26 décembre 2011 (0125)
puisse 2012 être crucial !
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Voici l'affiche exposée dans la
vitrine de la mission de Bordeaux:
Celui qui souhaite aux autres d'être meilleurs que lui
montre-t-il une vaine humilité?
Non, il montre un fort réalisme.
En des temps où l'homme se fait sur lui-même de plus en
plus d'illusions, qui l'affaiblissent et qui pourraient
le détruire, le moment de prendre conscience de ses péchés et
faiblesses et de les corriger est un grand et crucial
moment de lucidité qui contribue au changement,
donc au salut du monde.
Nous n'entrerons pas dans la nuit,
nous ne nous laisserons pas détruire, détruire par notre
péché, sans combattre, sans combattre notre péché
par la pénitence.
C'est pourquoi nous nous efforçons
d'aimer, pardonner, faire la paix, cultiver l'intelligence du
cœur et être libres
de tous préjugés, mais si d'autres sont plus que nous
capables de vertu
et de bien,
nous ne pouvons que nous en réjouir.
Le
Bien est une
œuvre de salut public !
Ce
que nous, Pèlerins d'Arès, avons de plus, ou de
particulier, est la conscience qu'il faut annoncer au
monde que le Créateur lui parle par La
Révélation
d'Arès et l'appelle instamment à changer
en bien par la pénitence.
Rejoignez-nous ! Nous avons besoin de vous.
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17 décembre 2011 (0124)
Noël 2011
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Je souhaite à tous mes frères humains,
bien disposés ou mal disposés envers moi,
un heureux Noël !
À Noël les Pèlerins d'Arès ne fêtent pas la naissance
d'un sauveur. Ils fêtent la naissance de tous les
sauveurs, des pénitents qui se font une âme
et ainsi se sauvent et contribuent à sauver le monde.
De plus, en ces temps de crise qui commence
je souhaite que Noël 2011 fasse prendre conscience des
réalités…
des dures réalités hors desquelles la pénitence
n'a pas de sens.
La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès
n'incitent pas au rêve.
Soljénitsyne disait ; "Quand la vérité commencera de se
savoir, tout s'effondrera."
Il parlait de la vérité sur la tyrannie et l'échec
économique en URSS, mais ses paroles sont prophétiques au
sens large et s'appliquent à la vérité décevante derrière
toutes les puissances qui pèsent sur nos destins.
Le roi blanc : la religion, nous faisait croire
qu'il nous préparait au salut,.
Le roi noir : politique, loi, finance
et technologie, nous faisait croire qu'il nous préparait
le meilleur monde, mais nous découvrons qu'il n'a pas
rendu l'homme meilleur, qu'il n'a pas renoncé à la guerre
et qu'il nous a conduit à un endettement énorme.
Or, roi blanc et roi noir même cuisse, dit La
Révélation d'Arès (xxxvii/14), qui ainsi confondant
deux maux leur oppose implicitement deux biens : bonheur
ici bas et Hauteurs Saintes au-delà même salut !
Il nous faut prendre conscience que la foi et la prière
seules ne mènent pas au salut et que le
matérialisme seul ne construit pas le meilleur monde.
C'est par la pénitence, c'est-à-dire en aimant,
en pardonnant, en faisant la paix, en
retrouvent l'intelligence spirituelle et en
devenant libres de tous préjugés que nous
apporterons le vrai bonheur d'abord durable, puis
éternel, sur terre.
Quand la société a enterré ses ferveurs idéologiques et
commencé à douter de son rêve religieux ou de son rêve
matérialiste, il ne lui reste que le scepticisme, le
cynisme, le mépris des idéaux, bref, ce froid auquel notre
mission fait face dans la rue.
Pourtant, même si le scepticisme, le cynisme, le mépris
des idéaux et l'indifférence, qui passent pour
rationnels, ne peuvent qu'aggraver la situation,
c'est dans ces conditions apostoliques difficiles que
notre mission peut trouver son heure !
Que Noël soit le moment où les Pèlerins d'Arès et tous les
hommes de bonne volonté repensent leur mission dans le
réalisme, à savoir que ce monde assoira durablement la
prospérité matérielle, aussi bien que la justice, le bonheur
et le salut, sur les qualités de l'âme
et seulement sur elles,
sur la pénitence donc.
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8 novembre 2011 (0123)
le nouveau contrat social
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Sie
brüllt, wir spielen (Elle mugit, nous jouons), Paul Klee
8.000 avant Jésus Christ, population mondiale
: 5 millions
3.000 avant Jésus Christ, :
15 millions
au temps de Jésus Christ :
200 millions
1804 (couronnement de Napoléon) :
1 milliard
1929 (naissance de Michel Potay), :
2 milliards
1968 (mariage de Michel et Christiane Potay), :
3,5 milliards
2000 :
6 milliards
2011 :
7 milliards
Alerte !
Comment nous étonner de la crise et des grands
chambardements économiques ? La Chine a dépassé le Japon,
ex-champion de l’économie, maintenant en déclin. Quoi
demain ? La famine générale, comme annoncé par le
réchauffement climatique, ennemi de l’agriculture ?
En Occident le déclin économique a commencé il ya trente
ans et n’a cessé d’accélérer. D’où les emprunts énormes
faits par les nations occidentales pour continuer de rêver
qu’elles sont encore riches et possèdent les plus
enviables industries et systèmes sociaux. Le gros problème
en Europe, en particulier en France où Dieu est revenu
parler en 1974-1977, c’est le refus d’avouer la lente
décroissance, l’inévitable précarité du matérialisme.
Notre déclin économique n’est plus cyclique, mais
structurel, c'est-à-dire que le bon vieux temps ne
reviendra pas, le recul sera lent, mais continuel. Malgré
cela, on continue de légiférer comme si plus de lois
étaient la solution. Hélas, plus les lois se multiplient,
plus vite elles tuent la liberté d’entreprendre,
l’inventivité, la débrouille, qui pourraient adoucir ou
même résoudre beaucoup de problèmes qui nous attendent.
Mais que peuvent faire des princes sinon des
lois ?
Nous comprenons mieux l’urgence mise par le Père dans La
Révélation
d’Arès, son insistante quand en 1974 il
dénigra les princes du culte religieux, du
culte politique, du culte financier. Son
dénigrement parut discutable alors, pas si urgent en tout
cas ; les choses n’allaient pas si mal sur la Terre, dont
la population n’était encore que de 4 milliards et
quelques.
Mais le temps est venu de nous remuer, de ne pas seulement
aller par les rues aimablement chercher et moissonner
les braves cœurs prêts pour la pénitence, pour
changer leur vie (Rév d’Arès 30/11, trouver le salut. Nous
devons aussi aller par les rues faire prendre conscience
que changer sa vie personnelle, c’est contribuer à
une urgence : changer le monde (Rév d’Arès28/7), le
sauver.
Certes, dans un monde où sévit le mal la crise est
permanente et inévitable, mais elle fait aujourd’hui une
poussée inquiétante. Le philosophe, Thomas Hobbes, je
crois, dans « Léviathan » disait : « La première
inclination de l’humanité est l’envie, la quête
perpétuelle du plus : pouvoirs et propriétés. » Pour les
prophètes, Zoroastre et Bouddha compris, pour Jésus et
Mouhamad, pour les Pèlerins d’Arès, l’envie du plus est
aussi la pemière inclination, mais du plus spirituel, du Bien supérieur, sans l’expérience duquel
aucun bonheur vrai n’est possible, même matériellement
parlant. C’est parce que cette évidence est trop claire
qu’on ne la voit pas ; elle éblouit. Cependant, le Message
qu’envoie La Révélation d’Arès au monde
n’entre pas dans un processus stimulus-réponse comme un
slogan philosophique, religieux, politique, commercial,
mais dans un processus existentiel, de vie. De
là sa difficulté à s’exprimer dans la mission de rue, qui
est une mission d’immédiateté. Notre humanité occidentale
moderne risque un désastre, qu’elle aura du mal à intégrer
à sa vie : la perte de beaucoup de ce qu’elle a eu. Il
faudra trouver de nouveaux moyens de vivre et notamment de
vivre ensemble. C’est là que notre mission a son mot à
dire !
La politique est tout à la technologie socio-légaliste.
Les hommes sont ligotés par une magistrature de la
« conscience » qui s’impose à la vraie conscience, celle
des réalités humaines qui sont spirituelles. La politique
ne requiert pas l’avis d’hommes vivant leurs réalités
existentielles en leur entièreté bio-spirituelle, mais
« d’experts », de technocrates « à casquettes de plomb »,
aurait dit Rimbaud. Toute décision politique suit une
typologie sociologique et légaliste, loin du réel, parce
qu’on a déclaré le réel non observable, non rationnel, et
on l'a mis au placard.
La Révélation d’Arès ouvre le placard, en
libère le réel, y enfourne la loi des rats
(Rév d’Arès xix/24) et les gloses (Rév
d’Arès 10/10) des docteurs religieux,
politiques,
financiers, idéologique — Le Père ne distingue pas entre
eux.
Même quand ils traitent de souffrances et d’injustices, la
pensée et la parole du gouvernement du monde et de leurs guetteurs (Rév d’Arès xLv/10-22) sont
celles fixes du perroquet qui jase ou de la
vache qui mugit (xxxv/2). Toute politique postule
l’homme comme le jars fort et beau dans sa
cage, qu’elle gave (c’est ce gavage qui devient
difficile) pour qu’il se tienne tranquille et continue de
ne pas avoir l’œuf (xxxvi/3) de la liberté
absolue (Rév d’Arès 10/10), n’entreprenne
pas l’ascension (7/2, 25/6, 26/6-9, etc) vers
le vrai bonheur (36/23, 37/9), celui qui
se gagne par la pénitence, non
celui qui serait exigible, comme le prétend le discours
politique.
La Révélation d’Arès dit de cent façons
que l’homme de base est bien meilleur moralement, bien
plus capable de son destin aussi, que ne le disent les
technocrates. La Révélation d’Arès nous
pousse à sortir du contrat social qui nous enchaîne à la
politique, à la religion, à l’argent, pour un contrat
social naturel et spirituel, qui reste à faire comprendre
et accepter, parce que même les croyants, laissés faibles
(Rév d’Arès 36/5) et myopes, en sont restés à l’idée
qu’il est impraticable. Il faut clamer de
deux dents (Rév d’Arès xxxi/17), c.-à-d. deux fois
plus fort, clamer nuit et jour (xLviii/1-3),
que Dieu est revenu dire que ce contrat social naturel et
spirituel est praticable, même s’il faut pour cela plus de
quatre générations (24/2). C’est là le Fond de notre mission (28/7).
Les hommes sont des Dieux virtuels (Rév
d’Arès 2/13), mais aussi des animaux virtuels. La Révélation d’Arès sonne pour eux l’heure
du choix. La surpopulation les fera retomber dans
l’animalité, peut-être sans retour — péché
des péché (38/2) —, mais la pénitence
les fera retrouver l’image et ressemblance
du Père.
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30 septembre 2011 (0122)
la
Force logique |
Quand la
mort est d'un jour la tête repose sur les fleurs
douces...
Deux
jours, tu cries : "Piège la mort !"...
(Mais) si la main tient Ma Main... L'Eau reste dans
l'œil.
(Révélation d'Arès xL/13-16)
Récemment vers 05h00, commençant ma prière du
matin, j’eus une pensée intense pour une personne morte
dans des circonstances tragiques.
Quelque chose d’elle tomba sur moi, comme un nuage froid
d’amertume et de doutes.
Ce nuage affligeant me confirma dans un sentiment que
j’avais, pour avoir depuis longtemps fait
mortification pour des défunts : Les morts ne
découvrent pas nécessairement Dieu dans l’au-delà. Ils y
emportent ce qu’ils firent d’eux-mêmes. Les vivants
incroyants font des morts incroyants, mais
s’ils n’ont pas ici bas atteint le
comble de l’abomination (Rév d’Arès 33/32-34), ils
peuvent évoluer spirituellement.
J’embrassai cette présence douloureuse et lui parlai : "Ma
sœur, vous ne Le voyez pas, mais ne doutez pas que Dieu
existe ! Il m’envoya son Messager en 1974 et il me parla
lui-même en 1977. Ce que vous découvrez dans ces limbes,
où vous resterez jusqu’à ce que l’ange porteur de
luminaire (33/32) vous guide hors du triste vide
(xL/15), c’est que l’existence du Créateur n’est
pas plus évidente au défunt de fraîche date qu’à des
milliards de terrestres de longue date.
La sentant attentive, je poursuivis : "Réfléchissez ! Vous
pouvez encore réfléchir. Vous n’avez plus la chair, mais
je vous prête la mienne ici — C’est cela la mortification
—. Attrapez-la à pleines pensées, à défaut de mains.
Vous avez l’esprit pour appréhender et même
quelque chose d’une âme, puisque vous n’étiez pas
méchante personne. Réfléchissez et vous saurez que le Père
existe. Il existe, parce qu’il existe nécessairement une Force
Logique, dont tout dépend hormis nos destins humains
dont il nous a laissés disposer à nos guises.
Je le sentais contre moi. Je dis : "Prions ensemble. Voilà
comment je prie. Vous n’avez plus de chair pour
la proscynèse, pour sentir sous vos genoux et vos mains la
Terre que le Créateur vous donnée, mais ma propre chair
le fera pour vous. Plus tard, vous fondrez votre piété
dans l’espace ; ils ne feront plus qu’un. C’est alors,
alors seulement, que vous sentirez la Force
logique grâce à Quoi vous survivrez en attendant
de revivre un Jour (Rév d’Arès 31/8).
Non seulement la mort n’est pas définitive — le Jour
du Père, dont l’avènement dépendra de la pénitence
des vivants charnels, les âmes et peut-être aussi
les spectres reviendront dans les os et les
poussières… qui s’assembleront et se relèveront (Rév
d’Arès 31/11-12) —, mais la mort peut être, entre
temps, un état évolutif, je l’affirme.
La mort de la chair est anomalie, due au péché
universel. La race humaine créée à
l’image et ressemblance de Dieu (Genèse
1/26/27), pour vivre éternellement donc (Rév
d’Arès vii/5), devint mortelle, parce qu’Adam
décida d’une vie qui épuise l’amour et le corps (2/1-5)
et en transmit la compulsion à sa descendance.
Depuis lors on meurt et, âme ou spectre,
on subsiste dans un océan d’espace sans limites comme un
naufragé qui, même s’il perçoit les vivants terrestres,
les voit depuis le lointain sans pouvoir les toucher ni
leur parler jusqu’au moment aléatoire où, s’il est une âme,
il se fondra dans l’Univers du Père (Rév d’Arès 12/4),
là où les mondes sans heure tournent comme des
poissons dans son Eau (Rév d’Arès vi/3).
C’est pourquoi il est vain de prier pour les morts. Mais
il n’est pas vain de prier avec eux dans la période du piège
(Rév d’Arès xL/14), aléatoirement très courte ou
très longue, où tout défunt, qui qu’il soit,
recherche encore la chair et où les charnels
peuvent l’aider par la mortification. Si l’on peut
prier avec les morts, c’est parce
qu’ils poursuivent, parfois commencent seulement, leur vraie
piété (35/6). Nous, humains encore complets : chair,
esprit
et âme (Rév d’Arès 17/7) ne pouvons que parler,
toucher, saisir, chérir, pour aimer et aider.
Passée la période du passage ou piège (xL/14), le
vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux qui
s’éloignent.
Point commun entre le vivant et le mort : Il tête sa
force dans la Force du Père (Rév d’Arès vii/5), la
Force logique dont tout vient et dépend d’une façon
ou d’une autre.
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8 septembre 2011 (0121)
Branle-bas de mission !
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Brèves vacances en famille,
fin août-début septembre 2011 :
Prenons des forces pour l'année apostolique qui
s'ouvre !
J'ai donné à mon corps deux semaines de repos
comme je n'en avais pas pris depuis longtemps, très
longtemps, mais mon esprit et mon âme ne
sont jamais au repos, toujours au service du Père et de la
mission que j'acceptai d'assumer en 1974.
Voici quelques notes de mes lectures de cette fin d'été :
Tirée d'une déclaration de matérialistes
jusqu'au-boutistes,
triste et irréaliste :
"L'éducation
doit
être considérée comme un service (avant tout) rendu à
l'économie. [Dans cette perspective] les gouvernements
devront envisager l'éducation comme un processus
s'étendant du berceau au tombeau […] Nous n'avons pas de
temps à perdre."
"Education et Compétence en Europe"
(Table ronde européenne des industriels)
Tirées de pensées d'hommes de bien, réalistes :
"Aujourd'hui
les
gens sont occupés à tuer Dieu.
C'est une occupation à plein temps."
Christian Bobin, "La Présence Pure"
"Pour les hommes et les femmes des civilisations
occidentales, la réforme de la vie est le socle sur
lequel devraient converger toutes les autres réformes.
Et celle qui devrait en même temps les irriguer toutes.
Nous nous croyons civilisés, alors que la barbarie
s'empare de nous dans l'égoïsme, l'envie, le
ressentiment, le mépris, la colère, la haine."
Edgar Morin, "La Voie"
Edgar Morin, sociologue doublé d'un philosophe, n'est pas
croyant, je crois, et son plan pour l'humanité ne sied pas
en tous points, loin s'en faut, au changement du monde
tel que je l'envisage, mais le point de pensée, que je
mentionne ci-dessus, répond bien à
ce que nous dit La Révélation d'Arès: Il faut
"réformer la vie", vaincre "l'égoïsme, l'envie, le
ressentiment, le mépris, la colère, la haine", dit-il.
Nous préférons dire: Il faut la pénitence,
c'est-à-dire faire revivre l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles, mais les
deux concepts reposent sur le même Fond.
Le système qui gouverne encore le monde n'est pas
seulement mis à rude épreuve, il commence à agoniser
lentement.
En fait, il agonise depuis longtemps insensiblement, mais
maintenant l’agonie est observable. Même les politiques,
qui s'ingénient à nous rassurer, ne peuvent pas ignorer la
situation. Citons l’endettement public parmi les multiples
causes de l’agonie. Aucune nation dite "riche" n'a plus
depuis longtemps les moyens des progrès, subventions,
emplois, retraites, etc., que ses politiciens, de gauche
ou de droite, promettent pour être élus et réélus. Les
promesses qui ont été tenues ont pour la plupart été
financées par l'emprunt. D'où un endettement public
gigantesque.
Le système capitaliste va se décomposer, tenter de se
recomposer, vivre les fluctuations d’une phase terminale
très lente — très lente parce que l’approvisionnement des
populations reste une permanente nécessité —, mais il
disparaîtra. Le système communiste, lui, disparut d’un
seul coup, mais curieusement, pour la même raison : Il est
impossible de vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens,
qu'on soit URSS, USA ou Communauté Européenne dans
laquelle seule l'Allemagne semble pour le moment s'en
sortir. Autrement dit : Tout n’est pas possible
matérialistement, même au prix d’un extraordinaire effort.
L'argent ne règle que l'écume de la vie ; il glisse sur
l'essentiel. C'est pour cela, même s'il est nécessaire,
qu'il est si volatile. La Révélation d'Arès dit en
substance que seule une âme forte peut tout régler
en profondeur.
Paradoxalement, plus l'argent et les biens matériels ont
pris de l'importance, plus s'est approfondie l'ignorance
des formidables et gratuites capacités humaines pour le
bonheur.
L'amour, le courage, l'enthousiasme, la foi, auraient-ils
complètement abandonné l'homme ?
Non, le temps du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2)
n'est pas venu.
Le Père n’aurait pas dicté La Révélation d’Arès,
s’il avait estimé l'homme incapable de retrouver les sentiers
qui mènent à Éden. Seulement voilà, c’est à nous que le
Père confie la tâche ardue de réveiller l’homme de sa
longue marche somnambulique le long des très coûteuses
routes matérialistes et rationalistes qui vont devenir
impraticables et qui l’amènent inconsciemment à un
lointain mais abrupte précipice, s’il ne dévie pas par les
sentiers de traverse.
L'homme commence à comprendre qu'en mettant ses pas dans
les pas des meneurs politiques et rationalistes il s'est
égaré. Mais de là à voir qu’il ferait mieux de mettre
ses pas dans les Pas du Créateur (Rév d'Arès
2/12)… C’est là que nous devons aussi nous demander
si nous élevons assez nos voix pour sonner le branle-bas
aux oreilles de millions de somnanbules.
Le Père dans sa Sagesse a calculé qu'un petit reste
de pénitents suffira pour accomplir ce
travail colossal.
Encore nous faut-il rassembler et développer ce petit
reste !
Alors, courage, frères ! Que cette année spirituelle
2011-2012 soit une grande année de mission ! Nous ne
sommes pas seuls. Nos sentiers sont rocailleux,
mais le Père y marche avec nous (Rév d'Arès 25/5) et
le salut est au bout.
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2 août 2011 (0120)
étranges Solitude et afférence de notre foi
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Les faits historiques les plus fatidiques ne
sont pas proportionnés à leur surface : La Grèce antique,
toute petite, peu peuplée, a marqué par sa philosophie,
son art, sa politique, la vaste civilisation occidentale
et le tout petit peuple hébreux a été la racine de
l'immense monothéisme : Judaïsme, Christianisme, Islam.
Pareillement, dans le glissement de certaines idées reçues
vers les idées apportées par La Révélation d'Arès,
on voit qu'elle marque déjà sensiblement la vie
spirituelle et morale universelle et qu'elle ne s'en
tiendra pas là.
Pourtant,
les Pèlerins d'Arès ne constituent encore qu'une toute
petite bassine d'Eau, et encore ! pas
encore aussi claire (Rév d'Arès xLix/6) qu'elle
devrait être, dans le grand lac sombre de
l'humanité.
Cependant, le courant issu de La Révélation d'Arès
présente une particularité : son afférence* par contraste
avec l'efférence* des grand courants précédents.
Auparavant, des courants prophétique d'importance
fatidique comme celui parti de Moïse, celui parti de
Jésus, celui parti de Mouhamad ou d'autres, naissaient et
se développaient en concentrations fraternelles locales,
puis seulement ensuite essaimaient, efférents.
Le courant prophétique parti de La Révélation d'Arès est
inverse. Il est afférent, parce que La Révélation
d'Arès fut d'abord lue et en quelque sorte naquit
dans un public lointain et éparpillé. La librairie, le
courrier postal et récemment l'Internet ont étrangement
formé une multitude de points de départ distants et
clairsemés. Dispersion étrangement plus facile, et de
beaucoup, que la prédication sur place. Désavantage ou
avantage — c'est à nous d'en décider ! —, la grande
dispersion des Pèlerins d'Arès va durer Dieu sait combien
de temps avant d'aboutir, par propagation à l'envers, à
des confluences ou concentrations importantes. De là la
solitude de la plupart d'entre nous sauf quelques
minorités qui ont, ici et là, le bonheur de partager leur
foi active.
Pénitence, piété et moisson doivent être
pratiquées dans l'isolement et peuvent être très
difficiles pour certains d'entre nous comme ceux qui
vivent dans l'hostilité ouverte de leurs entourages. Ce
maillage très lâche en solitaires clairsemés, par quoi
débuta et se développe encore la foi arésienne, explique
pourquoi bon nombre de Pèlerins d'Arès ne se rangent pas
vraiment derrière moi, conçoivent la Parole d'Arès
différemment de moi, bref, ne sont pas du petit reste
que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/2)
.
Pour le Pèlerin d'Arès du petit reste la solitude
est doublement douloureuse. Non seulement elle rend
difficiles la pénitence et la moisson,
mais elle est une anomalie spirituellement très paradoxale
pour le salut qui dans La Révélation d'Arès, à
l'inverse du salut personnel que prêche la religion, est
fondamentalement collectif, puisque la Vérité, c'est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
L'accent mis sur le salut collectif n'est pas
la moindre des caractéristiques nombreuses — la foi
libre (10/10), la foi d'accomplissement
(35/6) mais non foi de mots, de loi ou de
supplication, l'absence de glose ou de dogme (10/10),
l'absence de chef (16/1), la piété libre,
etc. — qui détachent résolument la foi arésienne de la foi
religieuse, judaïque, chrétienne, musulmane ou autre. Le pénitent
solitaire, qui rêve de pénitence collective
et qui ne peut pas l'expérimenter dans cette génération,
souffre encore plus de devoir moissonner les pénitents
d'un monde où les fidèles des religions aussi bien que les
athées vivent contradictoirement leurs convictions
individualistes dans l'agglutination.
Après tout, beaucoup de Pèlerins d'Arès pourraient bien ne
pas souffrir de cette solitude paradoxale comme j'en
souffre. Je m'exagère peut-être l'indissolubilité du lien
entre salut du pénitent et salut de la race,
quoique ce lien réponde tout à fait à l'amour du
prochain comme seule base civilisatrice révélée.
Suis-je excessif en me disant chaque matin : "Mon gars, tu
ne te sauveras qu'en aimant assez les autres pour
les sauver" ?
Je ne souffre pas de solitude par absence d'entourage —
Mon épouse vit auprès de moi, mes enfants ne sont jamais
très loin, je fais mes courses en ville parmi la foule —.
Je ne souffre pas par peur de l'isolement — Si je devais
un jour me trouver en total isolement physique, je m'en
accommoderais en homme qui prend toujours la vie du bon
côté —. Je ne souffre pas non plus au sens métaphysique —
L'image et ressemblance du Père (Genèse
1/26-27) est vivante en moi.
Je souffre de solitude au sens prophétique, existentiel.
Je souffre d'être loin de mes frères et sœurs, les
Pèlerins d'Arès, de ne pas pouvoir leur donner avant la
mort tout ce que je pourrais leur donner, même si ce sont
eux qui dans leur majorité n'ont pas ressenti, quand il en
était temps, la nécessité de vivre avec moi, parce qu'ils
suivaient le réflexe culturel et pensaient que La
Révélation d'Arès et la foi leur suffiraient.
J'aurais aimé que nous partagions nos vies pour bien
nous connaître et partager nos efforts en vue d’une
efficacité prophétique optimale, sinon toujours ensemble,
ce qui est pratiquement impossible, du moins souvent et
systématiquement. J'avais imaginé mes frères et sœurs
comme les godets d'une noria puisant à tour de rôle en moi
l'Eau dont le Père m'a fait le puits (b'her
xxvi/7). Sur cette idée de noria reposait le projet
de la « Maison des Faucons" dans les années 80.
La "Maison des Faucons" n'ayant pu
naître, je me suis efforcé en écrivant et publiant de
compenser ce que je n'ai pas pu donner par le partage de
la vie. Mais l'écriture ne laisse que des mots, alors que
la vraie foi que réveille La Révélation d'Arès
requiert le bien actif, une vie
d'accomplissement, une des caractéristiques
qui nous différencient de la religion. Toute religion est
religion de mots, alors que la foi du Pèlerin d'Arès est
foi vécue, vécue dans la pénitence et la moisson
de pénitents.
L’isolement des Pèlerins d’Arès est aggravé par la
décomposition de la vie sociale moderne. Aujourd’hui
chaque individu vit, sinon effectivement, du moins
affectivement, séparé de son voisin, conçoit sa vie seul.
Même insatisfaits de cette solitude que la compétition
pour les carrières ou pour les subventions, la télévision
qui cloue le regard à l’écran, etc., favorisent, tous les
hommes modernes finissent inconsciemment par considérer le
calamiteux individualisme comme un progrès.
Tous les pouvoirs, religieux, politiques, commerciaux, ont
favorisé évidemment cette aptitude à la solitude de
l'homme moderne, qui leur permet de toujours plus
facilement "diviser pour régner". C'est, je crois en
définitive, la raison pour laquelle mon projet de "La
Maison des Faucons" n'a pas pu voir le jour. Les atomes
dispersés ne peuvent pas encore d'eux-mêmes converger pour
former une seule matière humaine, une seule chair
(Genèse 2/24), divinisée (Rév d'Arès 2/13).
Les frères, chacun étant prisonnier de son ego, n'ont pas
encore compris que pour que nous nous regroupions il leur
faut être absolument libres — ils croient plutôt
le contraire —, vu qu’être libre absolument
(Rév d’Arès 10/10) est l’acte vital le plus typique
du Créateur dont l’image et ressemblance dort
encore au fond d’eux.
Mais ne lisez pas ces lignes comme pessimistes. Lisez-les
comme réalistes ! Nous sommes clairsemés et c'est dans cet
état de dispersion, avec l'afférence qu'elle impose, que
nous devons réussir. Il faut désormais réfléchir en tenant
compte de cette réalité pour innover, trouver ce qui n'a
encore jamais existé dans l'Histoire. N'est-ce pas ainsi
que nous ralentirons puis arrêterons l'Histoire, la Bête
(Rév d’Arès 22/14) ?
Nota * :
Afférent est ce qui va de la périphérie vers un centre.
Efférent est ce qui, inversement, va d’un centre vers la
périphérie.
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11 juillet 2011 (0119)
le prisonnier multimultiplié du monde
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"Coquelicot"
par
Sœur Pascale B.
La
première
quinzaine
du Pèlerinage d'Arès et les sept jours préparatoires de la
seconde quinzaine sont derrière moi.
Depuis le 19 juin je n'ai pas eu, comme on dit, le temps
de respirer. Dans mon EmailBox gît depuis mi-juin une
centaine de commentaires de l'entrée 118 ; je n'aurai
jamais le temps de les lire et de mettre les plus
intéressants en état de publication. Je dois avancer, ne
jamais arrêter. Chers commentateurs, pardonnez-moi !
Tout comme ma pendule de bureau et mes deux bras ne
peuvent pas, hélas, s'étendre aux 48 heures par jour et
aux 2 mains par bras qu'il me faudrait, ma pénitence
ne peut pas aller plus vite. Elle doit ne jamais arrêter,
donc.
Et cependant, pour être bon pénitent il faut peu
de choses : La foi en Dieu et en l'homme, l'horreur du mal
et la joie (Rév d'Arès 30/11) d'aimer, de
pardonner, d'avoir un cœur intelligent et
être libre (10/10) de tous préjugés et de la peur
du monde. Tels sont le besoin élémentaire du pénitent
et, partant, sa force incomparable, puisqu'il n'aura
besoin de rien d'autre pour faire son âme, son salut
et contribuer au salut du monde… quelque chose
comme recréer l'univers, si l'on songe qu'une minuscule
petite tache de mal, la terre des hommes, semble,
aux yeux de Dieu, enlaidir et comme compromettre le destin
de l'immensité spatiale.
Pour atteindre cet objectif démesuré, pas besoin de
privations. Il suffit d'être bon et pour cela
d'étouffer le dorlotement et la pitié de soi, laisser le vent
du bien intérieur et gratuit emporter son petit
égoïsme et ses plaintes.
Lénine, qui mit la Russie en prison plus durement encore
que le tsar ne l'avait fait, murmure sur son lit
d'agonie : "Que faire ?" Si j'étais à côté de lui dans cet
instant fatidique, je lui répondrais : "Faire
pénitence. Oublier les raisons du monde, toutes
conflictuelles, rivales, et se fondre dans l'Un,
le Bien supérieur ! Aimez tout et tous !
Dans vos dernières secondes de vie soyez l'homme frère
absolu (Rév d'Arès xLiii/8),et vous recevrez
le salaire de l'ouvrier de la onzième heure (Matthieu
20/9)."
À moi le Père impose de vivre encore. Combien de
temps ? Je l'ignore, mais je sais que je n'ai que la pénitence
comme moteur de salut, c'est-à-dire comme moteur
de tout ce que je fais. En deux secondes, comme Lénine si
j'avais pu lui parler, ou en deux décennies la pénitence
dissout les poisons que grand-papa Adam (2/1-5) et
le monde à sa suite nous ont fait boire.
Je sais… Je sais… Je suis insensé… Les Pèlerins d'Arès
sont insensés. Fuyant l'obéissante et sécuritaire
contemplation des grands, brillants muraux politiques,
religieux, académiques, commerciaux, artistiques, qui
décorent les murs de notre prison terrestre, nous Pèlerins
d'Arès nous nous évadons par les toits, sous le Ciel de La
Révélation d'Arès, notre seule force d'équilibre
sur ces pentes.
Dieu — écho du monde : Tiens ! il existe encore celui-là ?
— fouille les fonds du destin humain pour les redynamiser.
À cela le prisonnier multimultiplié du monde réagit par :
"On n'en a rien à foutre ! Ici on est bien abrités, bien
nourris, laissés libres de râler et on a la télé : Le mal ?
Ça nous botte. Ça distrait, ça intéresse. Le bien
fait suer et d'ailleurs y'en a pas à la télé, preuve que
ça n'intéresse personne."
C'est pourquoi la prison du mal impose ses normes.
Le prisonnier peut même jouer à être en colère ou à
applaudir. Du moment qu'il ne casse rien et qu'il rentre
le soir, par milliards, dans sa cellule, tout va bien. Le
mal a même sa musique. Sa ligne mélodique est de
notes hautement morales (qui oserait dire que le mal
n'est pas moral ?), tandis que son contrechant titille les
ventres par toutes les virtuoses croches et doubles
croches du mal : mensonge, crime, sexe, guerre,
escroquerie, calomnie, mesquinerie, vacheries entre
rivaux, bêtise. Sa basse chiffrée en longues rondes graves
et coulées joue des solutions pas moins titillantes :
procès où tout est étalé au grand jour, condamnations,
punitions, révocations honteuses, expulsions, descentes de
police, interventions armées, discours vengeurs, etc. Qui
oserait dire que la prison du mal n'est pas un
lieu de vie bien réglée ? Que peut contre cette riche
excitante musique la pauvre récitation ennuyeuse de la
Parole de Dieu ?
"Dieu propose d'être libre (10/10), mais libre
de quoi ?" demande-on dans les cellules. "Libre de se
faire une âme, d'aimer des gens détestables et
d'abandonner toutes les nerveuses jouissances du monde,
qui nous attendent à la sortie ? À la sortie, mais pas sur
les toits !" Toute la prison rigole, tôlards, tôlardes,
matons et matonnes.
Mais où ces rieurs ont-ils vu que Dieu confisque à
l'humain toutes les jouissances du monde ? Ne les leur
ai-Je pas données déjà (Rév d'Arès 26/8-9) ? Et même
sur les toits la pénitence donne du bonheur et
permet de voir au loin Éden, l'immortalité. "Foutaise !"
résonne l'écho de cellule en cellule.
Oh là là ! Je suis bien conscient que ce que recherche le
prisonnier multimultiplié, ce n'est pas d'être libre de
travailler au fond de soi à restaurer l'image et
ressemblance de Dieu (Genèse 1/26) et la Vie
(Rév d'Arès 24/4-5), mais une petite vie pépère.
C'est pas toujours folichon folichon, pense le prisonnier,
mais mieux vaut être sous les toits que dessus ; c'est du
sûr.
Pense-t-il vraiment ça, le prisonnier ? Je veux dire :
Pense-t-il tout court ? Non. Il ne se fiche pas de faire
par la pénitence l'expérience d'une autre vie, car
s'en ficher serait encore y penser. Il n'entend même pas
le mot pénitence. Et se moque-t-il vraiment de
notre foi en Dieu, de notre amour du prochain, de
notre pardon des offenses, de notre souci pour l'âme,
pour la liberté spirituelle, pour le salut ?
Mais non, il ne sait même pas de quoi on parle.
L'existentiel est moins pour lui que les extraterrestres
en caoutchouc du cinéma ; La Révélation d'Arès, c'est
pour lui un film d'images blanches sur fonds blancs, un
film invisible comme le monde invisible derrière ses murs
de prison.
Mais la pénitence que je fais pour moi, je la fais
aussi pour lui. Ma vie là-haut sur les toits ruissellera
par les gouttières et réveillera un jour, dans cent ans ou
demain, sa vie en-bas, dans sa sombre cellule, parce que
Dieu s'est semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2) dans ses
profondeurs obscures et le grain semé là
germera sous mon eau, qui est aussi l'Eau
de Dieu, dont le prisonnier n'a pas plus conscience que de
son propre sang. Ma certitude que le prisonnier
multimultiplié du monde changera
est le moteur de ma pénitence.
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2 juin 2011 (0118)
Fondamentaux
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Les entrées de blog ne sont pas — loi du
genre — des documents d'étude. Chaque entrée s'en tient
à un résumé pour donner au lecteur une vue rapide de la
totalité, même quand des développements seraient
souhaitables. C’est le cas de ce thème, mais qui veut
comprendre comprendra.
Frères humains, rejoignez-nous !
Comme tous les grands messages de l’Histoire, le Message
d’Arès est simplificateur.
Parce qu’il est capital !
Il parle du mal, mais ne s’étend ni sur toutes ses causes,
innombrables et complexes, ni sur les imprévisibles
stratégies dont le mal usera pour résister à l’apostolat
du Bien que nous entreprenons.
Il incrimine la trahison des religions et des politiques,
l’esprit de cupidité, de domination et de jouissance, la
lâcheté des croyants, mais il ne nous sert à rien d’en
rajouter, car tous les hommes ont la tare (2/12) du
péché, moi, vous, tout le monde.
Et pourtant chacun cache intérieurement sans le savoir la
Lumière d’une prophétie extraordinaire mais
réalisable.
C’est pourquoi le grand Message d'Arès dote les hommes de
bonne volonté d’un mot d’ordre simple mais puissant : Pénitence !
Le monde a la prétention de savoir où est le bien et
où est le mal, qu’il exprime dans ses cultures, ses
dogmes, ses lois. Définitivement auto-satisfait de son
évaluation du bon et du mauvais, le monde ne peut plus
évoluer vers les Bien. Bien au contraire,
l’infime (2/10) Pèlerin d’Arès a découvert qu’il ne
sait rien du bien et du mal et qu’il a tout à trouver au
fond de lui-même par la pénitence. L’avenir est
aux pénitents.
Frères humains, rejoignez-nous !
La Main dans la faille (Rév d’Arès xxxvi/1), la Main
qui ouvrira les mâchoires du bien et du mal
entre lesquelles souffre l'homme et l'en délivrera, oui,
c'est vous, humbles pénitents !
Les pénitents dont parle La Révélation
d’Arès ne sont pas des repentants tristes et
battant leur coulpe, mais des conquérants du Bien,
créatifs et joyeux (Rév d’Arès 30/11). Ce sont
simplement des gens qui aiment, pardonnent, font la
paix, sont libres de tous préjugés,
acquièrent l’intelligence du cœur.
Religion, politique et science voient l'homme
irrémédiablement mâché entre bien et mal, destin dont il
ne sort que par la mort, dit la science, par la
miséricorde et la prière, dit la religion, par le
gouvernement, la loi, l’impôt et la guerre, dit la
politique.
Non, leur riposte le Père à Arès, c'est par la
pénitence et seulement par la pénitence que
l'homme sortira du dilemme bien/mal où il s'est verrouillé
depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5).
La Révélation d'Arès rappelle d’où vient le malheur
des hommes. Adam — qui désigne une race,
non un individu — depuis peu spiritualisé, sans doute
grisé d’être libre comme son Créateur, dont il
venait d’être fait l’image (Genèse 1/26-27), choisit un
mode de vie présentant de hauts risques de générer le
mal et dont allaient, en effet, résulter le temps,
le vieillissement, l’injustice, la souffrance et la mort (Rév
d’Arès 2/1-5). L’humanité en arriva à perdre
conscience que le retour au Jour (Rév d’Arès 31/8-12)
du bonheur immortel était possible. Le roi blanc — la
religion — et le roi noir — la
politique, l’économie, la science — prétendent plus que
jamais tout savoir du bien et du mal ; ils n’ont jamais
fait autant de lois et de règles pour les définir. Bien
plus, et encore plus préoccupants, ils ont généré des
préjugés dominateurs, maintenant agrégés à la
nature humaine profonde, sourds à toute réfutation, freins
de toute évolution ou évasion possible vers le bien.
C'est au déblocage de cette situation que le Père appelle
(Rév
d’Arès 28/22, etc.).
L'homme sortira du mal, s’il comprend qu’en réveillant en
lui l’image du Père aimant, qui git là
(28/6), il saura enfin ce que sont le vrai mal et le
vrai bien. Sortir du tunnel des lois et
préjugés du monde éprouve ou fait peur. D’abord, la Lumière
aveugle, on sort à l’aveuglette comme une taupe (Rév
d’Arès 23/2), mais c’est la seule Voie de salut :
la pénitence dans laquelle devenir bon a
pour synonyme devenir spirituellement libre (10/10)
et intelligent (32/5). Le pénitent novice
s’inquiète : « Quelle est la cause et quel est l’effet ?
Est-ce en devenant bon que je deviens
spirituellement libre et intelligent ou
est-ce l’inverse ? » Les deux sont simultanés dans la
pénitence. Apparemment illogique ! Il faut se faire
à ce transfert mental : Faire renaître Dieu en soi (2/13),
redevenir le sang du Créateur (xix/21) en
redevenant sa créature de base.
Ainsi n’est-ce pas de Dieu que le Pèlerin d'Arès, pionnier
de tous les croyants à venir, attend le Salut de Dieu
(28/25). C’est de lui-même qu’il attend le Salut
de Dieu et même plus : le Salut (ou changement)
du monde (28/7), parce que ce destin, qui n’est
pas contingent mais voulu, se joue dans la ressemblance,
l’identité, entre l’homme et Dieu.
Le Pèlerin d'Arès fait son salut — ou son âme
(Rév d'Arès 4/5-8, 17/4, etc.) — comme le fils de
la parabole (Luc 15/11-31) découvre le mal et le
bien au fond de lui-même et fait son retour vers le Père,
la
Source (Rév d'Arès 24/4). Le Père ne décide
pas à la place du fils libre (10/10) de
son destin. La liberté du croyant est fondée sur l’effort,
c’est une construction (17/4, 18/1-3), mais
existentielle, absolue.
Autrement dit, le salut n’est assuré que quand il
résulte d'un choix et d'une action voulus et continus. Le
don gratuit de la Miséricorde — N'évoque pas à tous
propos Ma Miséricorde pour encourager les faiblesses
(Rév d'Arès 16/15) — est possible, mais casuel,
imprévisible, et ne concernera jamais les masses — le
monde (28/7).
Ce salut par la pénitence est-il
seulement accessible à des hommes supérieurs, une élite ?
Non. Tout homme peut accomplir sa pénitence,
parce que, dans ce domaine, rien n'est quantitatif ou
mesurable. Le salut ne dépend pas du degré de bien
atteint, mais de la volonté de vaincre le
découragement de l'atteindre (Rév d'Arès 13/8).
Pour la religion salut signifie récompense post-mortem
d’une vie de foi mise dans les dogmes et la pratique
rituelle de la religion.
Pour La Révélation d'Arès le sens de salut
est autre, flexueux et graduel, notamment parce que le salut
gagnera en force sur le mal du monde vivant de
génération en génération (Rév d’Arès 24/2), mais par
contre une signification étendue et beaucoup plus
généreuse. C’est l'ascension (Rév d’Arès 7/2, 25/6,
38/5) possible vers le bien et la victoire
sur le mal dès ce bas monde comme dans l’autre monde pour
tout homme bon, même incroyant (28/4 &
11). C’est une ascension qui, sous l’effet
d’un petit reste de pénitents moissonné
de génération en génération finira par
transfigurer le monde au Jour de la Lumière
couvrant tout sans cesse (31/8) et de la Vie
retrouvée. C’est l'homme l'artisan du Salut de Dieu
pour lui-même et de la Victoire de Dieu (10/7) sur
le mal général : la Bête (22/14).
Quiconque a des oreilles pour entendre comprendra même
ce qui est dit ici en mots humains impuissants à décrire
la Vérité transcendantale !
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14 avril 2011 (0117)
Réincarné ? Ressuscité ? dites Simplement "changé !"
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Si par
réincarnation on entend transmigration de l'âme,
La Révélation d'Arès
dit clairement que cette sorte de réincarntion n'existe
pas : L'homme fou
compte les vies, alors (même) que l'homme n'a qu'une
vie… L'homme a une seule mort (v/1-2).
L'âme (4/5-8, 16/15, 17/4, etc.), appelée
aussi l'ha (xxxix/5-11), est le fruit
(xxiii/13) unique du bien
que l'homme fait dans sa vie terrestre unique.
L'âme n'est
pas
un élément préexistant et indépendant qui passerait de
vies charnelles en vies charnelles d'un homme, mais elle
est le produit de la seule vie terrestre d'un homme
déjà né en chair et en esprit (17/3-7),
si cet homme, ayant atteint l'âge où il a conscience
du mal, renonce au mal et vit selon le bien,
c'est-à-dire en pénitent (30/11).
Autrement dit, l'âme
n'existe que concomitante de la pénitence
vécue par l'homme d'amour,
de pardon, de paix, d'intelligence
spirituelle, l'homme libre
de préjugé et de péché,
concomitante de la seule Voie (24/3) de salut qu'indique
La Révélation d'Arès, concomitante de la sagesse
et de la grâce, donc de miracles possibles — qu'il
vous advienne selon votre foi! (Matthieu 9/29) —
dont l'homme est son propre générateur.
D'où il ressort que la pénitence
n'est pas du tout l'épreuve expiatoire que la religion en
a fait, mais est la source de l'âme
par la vie de bien
la plus dynamique, créatrice, magnifiante et même joyeuse
et festive (30/11), dont un homme puisse rêver,
parce qu'il retrouve à travers elle l'image
et ressemblance du Père (Genèse
1/26-27).
Si on entend
réincarnation au sens de résurrection, alors oui, la
résurrection existe !
Certains grands pénitents ont ressuscité comme
Jésus qui me rendit visite et me parla en 1974.
Nous ressusciterons tous au Jour que le petit
reste (24/1) de pénitents aura préparé en
réintroduisant laborieusement assez de Bien dans
le monde pour y faire renaître le jardin (l'éden,
xxviii/21, xvi/17, xxii/9, xLix :4) qu'avait
abandonné Adam.
Ce Jour-là (17/7, 31/8) sera simplement le Jour
du grand changement final, la somme des tous les vies
changées (30/11) par la pénitence pendant
les générations (24/2) qui viennent.
Dans le Sud où le Père
m'assigne actuellement une mission apostolique, on me
demande: "La pénitence, dont vous parlez tout le
temps, vous a-t-elle vraiment changé?"
Je réponds: "Que oui !.. J'étais coléreux,
impatient, content de moi, égoïste, j'avais mes têtes et
mes préjugés. La pénitence
m'a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge
plus, j'aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je
me réincarne ou je ressuscite dans un homme un peu
meilleur qu'il n'était la veille."
Certains demandent alors: "Et à quoi ça vous sert ? Ça
vous affaiblit dans ce monde impitoyable."
Je réplique: "Ça me sert doublement ! Je me suis fait une
âme qui, à ma
mort, m'élèvera au-dessus des ténèbres
glacées (16/15, 33/33) et simultanément je me
suis prouvé que La
Révélation que j'ai reçue à Arès
est vraie :
Beaucoup d'hommes, ordinaires comme moi, pourront changer
en bien et de
génération en génération rendre inutiles les princes
du culte religieux, politique, juridique,
financier, scientifique. Par le seul effet du bien
accompli en eux-mêmes par la pénitence, ils créeront sans
révolutions, sans démocratie qui soumet les minoritaires
aux majoritaires, sans frontières ni nations,
qui seront fondues en une seule humanité (28/21),
dans l'interfécondité et non dans la rivalité des
différences, un autre monde
(28/7) où être libre
(10/10) ne sera plus être libre légalement ou
théologiquement, c'est-à-dire aux dépens d'autres humains.
L'individualisme, le nationalisme, le mépris, la rivalité,
l'envie, l'esprit d'exploitation auront disparu ; le
commerce des produits et du travail sera naturellement
équitable ; les droits de l'homme ne seront plus une règle
ou une convention, mais la nature même des relations
humaines. Le monde se sera réincarné ou aura ressuscité en
un Éden perpétuel."
C'est à la
résurrection de l'humanité aimante et équitable et à
l'immortalité qui s'ensuivra que je crois en cette
période pascale.
Voici le panneau placé dans la vitrine de la mission de
Paris (rue Raymond Losserand) pour la saison pascale 2011.
Des critiques de son texte me sont déjà parvenues, mais je
crois me souvenir que j'en suis entièrement coupable (je
ne me souviens pas si je l'ai écrit en 2008, 2009 ou 2010) et je prie les critiques de ne
pas accuser leurs frères et sœurs de Paris et de me
pardonner ce texte qu'ils désapprouvent, ce qui est leur
droit, mais que je crois quand même acceptable.
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7 mars 2011 (0116)
Ardu est le Vrai
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« Ah !
Si Joan Baez partageait notre foi et chantait La
Révélation d’Arès, quelle avancée nous ferions ! »
m’écriai-je devant un ami de cette grande troubadour.
L’homme, une vedette des medias, se fit songeur, se frotta
le menton, puis me répondit : « Non ! Joan est proche de
vos espérances, mais même si elle chantait pour vous, vous
n’avanceriez pas d’un poil. Comme vous dites parfois,
frère Michel: "On ne vend pas la foi comme de la lessive
ou du cinéma." Ce n’est pas par un spectacle que Dieu
percera la citadelle d’indifférence. C’est par
votre pénitence, votre chaleur humaine, et elles
seules. »
J’appartiens à une toute petite minorité de croyants, ceux
appelés Pèlerins d’Arès. Ils ont beau ne représenter — pénitents
(le petit reste) et sympathisants réunis —
qu’un dérisoire 0,15% de la population francophone
européenne trente-sept ans après l’apparition de La
Révélation d’Arès, c’est une humanité d’espérance,
qui va occuper une place de plus en plus importante dans l’ascension
des aspirations spirituelles et morale vers les Hauteurs
Saintes (Rév d’Arès 33/27, 36/19). Nous en voulons
pour preuve l’apparition dans les discours, religieux,
politique, intellectuel, etc., de beaucoup d’idées issues
de La Révélation d’Arès, parfois même
textuellement.
Quelle utopie La Révélation d’Arès
exprime-t-elle ?
Non seulement l’homme a été conçu capable de vivre dans
une société libre (Rév d’Arès 10/10), c.-à-d.
autoréduite à des petites communautés autogérables autant
qu’interfécondes, sans frontières, sans princes du
culte politique, religieux, économique, sans princes
de la pensée et de la raison uniques, sans loi
autres que celle de la conscience, mais encore ce n’est
que sous cette condition libre que l’âme
(l’image et ressemblance du Créateur, Genèse
1/26-27) refleurira en l’homme, qui retrouvera au
bout de sa pénitence (ou quête du bien, Rév
d’Arès 30/10) le bonheur et même l’éternité (Rév
d’Arès 35/3).
Apparemment cette utopie n’est pas vraiment nouvelle,
mais la façon dont La Révélation d’Arès l’exprime
change l’utopie en faisabilité, parce que ce qui
est utopique par la raison raisonnante, est réalisable par
la foi (la foi déplace les montagne, Matthieu 17/20).
Dans La Révélation d’Arès les considérations de
race, de culture, de différences entre les hommes,
n’entrent pas en compte. Ainsi que Jésus l’avait déjà
fait, La Révélation d’Arès enterre une fois pour
toutes les considérations catégorielles de la vieille
Bible, qui ont regrettablement fait les rivalités
religieuses : judaïsme, christianisme, islam, etc., les
rivalités économiques, les grandes propriétés. La
Révélation d’Arès altermondialise tout bien mieux
que ne le font les idéologues de l’altermondialisme, parce
qu’elle n’est ni de gauche ni de droite, ni religieuse ni
rationaliste, ni politique ni libertaire, mais elle donne
à l’altermondialisme une base spirituelle universelle dans
laquelle tout homme de bonne volonté peut se reconnaître.
De ce fait, être Pèlerin d’Arès, un frère ou une sœur
du petit reste, n’implique pas qu’on s’adresse à
une catégorie humaine de pensée réduite. Le Pèlerin d’Arès
s’adresse à l’humanité entière. Même s’il sait bien qu’il
ne peut, par les temps qui courent, qu’y moissonner
un petit nombre de pénitents actifs, il parle à
l’immensité humaine comme l’amoureux des coquelicots que
je suis embrasse du regard la beauté (Rév d’Arès 12/3)
des immensités de coquelicots au printemps, mais ne
peut en cueillir qu’une petite poignée fragile qu’il aura,
de surcroît, bien du mal à garder. Petit reste ne
désigne pas une élite de croyants sûrs de leur vertu se
protégeant des confusion et médiocrité extérieures, mais
seulement des pénitents et
des apôtres à l’écoute de La Révélation d’Arès
mais conscient qu’ils font encore partie de ces confusions
et médiocrité extérieures.
De là ma réticence depuis 1974-77 à réfléchir en termes
d’identité, parce que si mon identité est Pèlerin d’Arès,
je ne suis qu’un homme — homme Michel (Rév
d’Arès 1/1, 2/20, 3/9, etc.) — au sens universel que
le Père de l’Univers (12/4) a donné à mon
humanité, une humanité qui aspire au Bien, au bonheur
au lieu des peines (37/9) de mon rampement
terrestre et à la Vie (24/3-5). Voilà une des
grandes difficultés de notre mission : Quelle identité
marquante y a-t-il à espérer le Bien, à vouloir
être une âme libre, à rechercher une bonne
Vie ? Ces mots banaux ne forment pas une de ces
marques de fabrique ou étiquettes sociales bien
distinguées, que notre époque prise. C’est pourquoi nous
devons quand même nous désigner par un mot fort puisé à la
Parole d’Arès, qui nous distingue bien, si nous veillons à
le faire joyeusement tinter : pénitents.
Les désignations sociales : Socialistes, UMP,
catholiques, musulmans, etc., sont toutes plus ou moins
vite devenues statiques ; elles ne désignent plus des
sociétés d’avenir mais des états d’esprit. Une société
d’avenir doit bouger sans cesse. Pour nous moissonner
est chercher de nouveaux pénitents, mais c’est
bien davantage, c’est commencer à construire un autre
monde, c’est donc une aventure spirituelle, donc humaine,
des plus nobles et universelle.
Universelle… parce que nous savons que si, d’un côté, Joan
Baez avec son talent et sa renommée ne ferait pas sortir
notre mission de l’ombre, d’un autre coté une
argumentation missionnaire enfermée dans La Révélation
d’Arès serait insuffisante pour changer le monde
(Rév d’Arès 28/7). Le prophétisme n’a-t-il pas la
difficile tâche de rendre la Parole de Dieu lisible au
monde impie, égaré ou indifférent ? Certes, la Parole de
Dieu ne se négocie pas (Rév d’Arès 15/6) et c’est
pourquoi nous tous, missionnaires, annonçons d’abord cette
Parole, mais si nous écoutons attentivement comment y
réagissent nos frères humains (voir entrée 115), c’est
parce que leur pensée n’est pas toujours aussi étrangère à
nos espoirs qu’elle paraît de prime abord et que nous
pouvons ici et là jeter entre les pensées du monde et la
nôtre des ponts par où passera un jour l’action qui changera
le monde. Nous ne négocions pas notre foi, mais nous
ne nous claquemurons pas peureusement dans notre contexte
identitaire arésien.
Difficile est notre mission ! Qu’il est dur d’être dans le
Vrai ! Mais peu à peu nous finirons par être ce
que nous nous sommes engagés à devenir : de vrais
pénitents.
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24 janvier 2011 (0115)
entendeurs et
tailleurs de pierre
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J'entends
la pierre, dit
le Père
(Rév d'Arès xxiv/6)
La mission doit entendre le monde.
Je ne me désintéresse pas de mon
blog. À preuve cette nouvelle entrée. J’ai récemment
consacré moins de temps à la page de commentaires, parce
que je suis débordé de tâches dont certaines imprévues,
comme le coup de main que je donne à une mission dans le
Sud.
Mais si la réalité pure et dure d’une mission locale
absorbe une part de mon temps et de mon énergie, elle
n’est pas sans profit spirituel pour ma mission générale.
Reprenant, à 81 ans, le face à face avec l’homme de la
rue, j’ai vu combien en moins de deux décennies sa psyché
et ses valeurs avaient changé. Une adaptation s’impose à
chaque étape de la vie spirituelle et apostolique comme à
chaque étape de la vie quotidienne.
Nous ne pouvons pas, mes frères, mes sœurs et moi moissonnant
ce Champ méditerranéen, repenser notre mission
autrement qu’en pensant beaucoup, en pensant de concert
avec l’homme de la rue qui vient nous écouter parler de La
Révélation d’Arès.
Puis-je communiquer à l’autre l’insolite et rebutante
nécessité d’entrer en pénitence et de rejoindre le
petit reste de pénitents sans lui ouvrir
mes oreilles et mon cœur autant que j’ouvre ma bouche ?
Quiconque sur un sujet aussi difficile parle sans écouter
n’est pas entendu, parce que La Révélation d’Arès
est une déconstruction de la religion de sorte que, de
prime abord, elle semble annuler toute nécessité
d’appartenance. Or, elle ne nie pas l’idéal chrétien du
collège apostolique, le petit reste (Rév d’Arès 24/1),
parce que des pénitents ne peuvent agir
efficacement pour eux-mêmes et pour le monde qu’en
cohérence collective, partagée.
Déconstruction La Révélation d’Arès l’est, mais
loin d’abolir la foi, elle la tourne au contraire vers des
valeurs non dogmatiques mais autosacralisantes, la
joie et la fête de la transfiguration personnelle ou
pénitence (Rév d’Arès 30/11), seule rédemptrices et
salvatrices, qui demande d’autant plus d’entraide et
d’autodiscipline qu’elle est libre (10/10) et
qu’elle ne vient pas du dehors, pas de la religion, pas
d’une "grâce imméritée". Ce changement de vie (30/11 autre
terme pour pénitence) naît de la nature et des
entrailles de l’homme telles qu’elles s’expriment
avant même qu’il soit pénitent et qui resteront
telles après qu’il aura décidé de l’être. Voilà pourquoi
le missionnaire écoute s’exprimer l'homme à qui il
s’adresse.
Notre appel aux hommes, pour commencer, s’énonce
par le kérygme de La Révélation d’Arès, la ligne
de Vérité à suivre pour retrouver la Source
et la Vie (Rév d’Arès 24/4-5), changer
nos vies (30/13) et changer le monde (28/7) : Ce
que "Nous Croyons," pourquoi et comment nous en attendons
le salut ici-bas et dans l’au-delà et même au delà
de l’Histoire.
Mais la ligne de Vérité, basale, suffit rarement à
réveiller un pénitent et moissonneur qui
sommeille. Dans ce monde moderne, sillonné par
des idées de toutes sortes comme par des coulées de
pierrailles stériles, le sommeil des pénitents
et moissonneurs potentiels est si profond et
composite qu’il est comme minéral (Rév d’Arès 14/1).
Il faut prolonger la ligne de Vérité par une ligne
d’intelligence (35/5), ardue et longue, celle du
tailleur de pierre. Il faut tailler le Pèlerin
d’Arès nouveau dans la pierre où il dormait, de
sorte que le Père puisse l’utiliser pour la rédemption du
monde.
Je suis tout à la fois réveillé, réveilleur et sculpteur d’âmes.
L’homme de la rue que nous appelons à nous
connaître et à nous suivre est d’abord un bloc fermé à
notre kérygme. Il peut hélas le rester interminablement.
Mais si sa bouche s’ouvre, c’est un grand moment. En
laissant couler sa pensée il nous donne la
possibilité de lui répondre. Nous devons alors comme le Père entendre la pierre (Rév
d’Arès xxiv/6-9). Ne jamais faire poliment semblant
d’écouter, mais bien entendre, c’est-à-dire
comprendre, libre de tous préjugés. Répondons dans
le respect des expériences et des ressentis personnels
avec leurs variantes, leurs ellipses, leurs disparates,
même si c’est toujours sous réserve de réflexion et de
vérification.
La mission qui sans cesse opposerait le kérygme aux
innombrables variations de la Vérité cachée dans
le vaste chaos du monde, ne serait pas intelligente
(Rév d’Arès 32/5). Elle serait religieuse. Or, nous
ne sommes pas une religion. Nous sommes des libérateurs
spirituels (10/10) libérant des humains très
divers sur des terrains culturels et moraux non moins
divers. Par conséquent, notre mission n’est pas qu’une
transmission d’idées, aussi authentiques soient-elles,
puisque venues du Créateur, c’est aussi un terrain
d’enrichissante rumination pour le missionnaire comme pour
son auditeur.
L’arduité pour le missionnaire n’est pas dans le souci et
l’effort d’éradiquer tout ce que croit et fait l’auditeur
pour en faire un Pèlerin d’Arès, parce qu’un Pèlerin
d’Arès n’est pas nécessairement un croyant qui a coupé
toutes ses racines. L’arduité est dans une recherche
patiente des liens, de tout ce qui qui
peut lier l’héritage moral, les comportements différents
de l’auditeur à l’accomplissement du Bien, la
pénitence active.
L’homme est malheureux, souffre et meurt, prétend chaque
religion, parce que telle est l’irrémédiable condition
humaine, et il ne trouve charité et réconfort dans ce
monde et salut dans l’autre monde qu’en pratiquant la foi
et la piété qu’elle prescrit. Non, réplique La
Révélation d’Arès, l’homme est malheureux parce
qu’il a créé le mal et que le mal frappe au hasard
innocents et méchants ; foi et piété — un credo, une
prière, une loi, un calendrier de culte — ne sauvent pas
par elles-mêmes ; la victoire sur le mal et les ténèbres
n’est pas virtuelle, mais réelle, dans le Bien
accompli (Rév d’Arès 35/6), elle se concrétise de
pénitent en pénitent. C’est pourquoi nous
avons dès 1974 commencé et nous continuons par la mission
à rassembler un petit reste de
pénitents (24/1), qui grandira de génération en
génération.
Le salut résulte d’une action vivante qui
s’élabore ou même qui s’invente, si je peux dire, d’heure
en heure, parce qu’on n’est pas quitte avec le mal pour
avoir seulement cru et prié.
"La Vérité totale n’a jamais été donnée à personne. Qu’en
ferions-nous, du reste ? En discuter sans fin et sans
comprendre, la langue cousue (xii/3) ?"
ai-je écrit dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (La
Révélation d’Arès, éd.1995, p.722). Autrement dit, il n’y
a pas de vérité accessible et qui sauverait par le seul
fait d’y croire. Il n’y a qu’une pénitence
accessible et salvatrice, il n’y a que l’amour, le
pardon, la paix, l’intelligence spirituelle
et être libre de tous préjugés, qui sauvent. Dans
cette action combinée seule réside le possible.
Action, donc évolution. Je dis à mes frères et à ceux qui
viennent m’écouter : "Votre foi est évolutive comme votre
pénitence. L’important est de ne jamais se
décourager d’être bon et de chercher à rassembler
des hommes bons. Seul le découragement est
impiété (Rév d’Arès 13/8)."
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21 décembre 2010 (0114)
Mémo de Noël
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Depuis
qu'Adam se fit enfant prodigue, il n'est
pas revenu vers le Père encore, mais il a fait semblant :
S'emparant de la Parole du Créateur il en a
fait la religion et ses dérivées tout aussi jalouses de
leur pouvoir et sclérosantes : politique, loi, armée,
prétendues nécessaires, mais qui le sont d'autant moins
qu'elles ont causé beaucoup de malheurs et que le Bonheur
ne renaîtra qu'en dehors de leur domination.
Notre Père m'a fait évader de ces prisons
dominatrices, mais ce n'est pas sans une longue et rude
lutte intérieure que j'ai cheminé, pénitent, pour
me rendre libre de tous les harnais qui me
domestiquaient, jusqu'aux rivages de la Mer
de Bien. Là je construis mon âme à la
Lumière et je me sauve des ténèbres.
Seulement voilà, la Vérité n'est pas que
l'individu seul se sauve, mais le monde.
De ces rivages c'est une Flotte d'âmes, de
nombreux vaisseaux forts, qui devra se lancer pour
sauver le monde, le changer en jardin de
bonheur.
Qui peut juger ? Personne, parce que nous sommes
tous pécheurs. Toutefois, quiconque réveille son intelligence
spirituelle peut constater ceci :
Le mal persiste sur terre. La religion a échoué partout.
Ses filles athées, la politique et la loi, même la moins
dogmatique, vont aussi à l'échec.
Religion, politique et loi ont hébergé et géré le mal
inévitablement, puisqu'elles en émanent.
Chaque religion oublie l'Amour infini du Père et se
déclare vérité et voie de salut finie et finale, et chaque
politique, chaque loi, se déclare de même vérité finale et
seule solution. Les bonnes relations d'aujourd'hui entre
religions, politiques et lois évitent au monde des guerres
armées, idéologiques ou commerciales, mais renforcent leur
domination.
C'est pourquoi le Père, voyant que les hommes allaient
être plus dominés encore dans la mondialisation
qu'il n'étaient dans la parcellisation religieuse,
politique et économique, est revenu leur parler en 1974 et
1977.
L'humanité, dit-il en substance, ne pourra se libérer de
la gangue du mal qui va l'enfermer toujours plus
hermétiquement qu'en explosant en individualités. En
explosant par la vie spirituelle.
Sachant que seules des individualités peuvent reprendre en
main leurs destins, et sachant qu'il ne peut pas exister
de spiritualité de masse comme il existe des religions,
des politiques et de lois de masse sur quoi les dominations
ont prise, le changement du monde sera
l'explosion libératrice du monde par la pénitence
individuelle, c'est-à-dire par l'amour, le pardon, la
paix, l'intelligence du cœur et la liberté absolue
mis en pratique par chacun.
L'humanité fut créée forte, intelligente et
libre et peut le redevenir, si un nombre appréciable
d'individus —
le petit reste —
se rend libre du harnais des idées et
des peurs qui lui ont été inoculées.
Les individus peuvent recréer ce monde puisque chacun
d'eux, ayant été façonné à l'image et ressemblance
du Créateur, est co‑créateur du monde.
La Révélation d'Arès libère de toutes les fatalités
que la raison matérialiste considère indépassables et
rappelle que le pénitent non seulement trouve son
salut dès maintenant, mais prépare le Salut
général au bout du temps, quand le mal et la mort
elle-même disparaîtront, quand la Vie sera retrouvée,
la Vie qui commence par chaque vie
spirituelle aujourd'hui.
La pénitence est renoncement au mal, mais non
renoncement aux biens et plaisirs de ce monde ; la science
et la technique appartiennent au pénitent autant
qu'elles appartiennent aux rationalistes.
La foi et la prière ne nous empêchent pas de nous mêler à
ce monde pour le sauver de l'intérieur.
S'il y a un sauveur dont l'avènement peut être célébré à
Noël, c'est le pénitent. Jésus n'est que le plus
illustre d'entre les pénitents, le christ de
référence pour tous les christs que sont les hommes
bons.
Joyeux Noël !
Panneau
de
vitrine de la mission de Paris pour Noël 2010
Une
des
vitrines de la mission de Genève pour Noël 2010
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