Commentaires Français #154
Retour au Blog

2 avril 2014 (0154)
le monde est dépassé ; il doit changer

Les puissants rient, mais les gouvernements de ce monde
sont dépassés et s'enfoncent dans l'erreur et l'incompréhension.
Obama et Fran�ois


Je réfléchis sur les 302 commen­taires de l’entrée 150 "politiser notre refus de la politique". Je ne trouve pas d'opportune direction politique à donner à notre mission, parce que parler anti-politique est encore parler politique.
C'est seulement en demi-teinte, en attendant mieux, que nous exprimerons notre irrévérence envers la politique.

Dans notre France si riche "nous serons tous ruinés dans dix ans", dit Jacques Attali. Être ruiné d'argent n'est pas le plus grave. Être ruiné de vie spirituelle est grave. Toutefois, les ressorts de la renaissance spirituelle existent tandis que les ressorts de la croissance économique sont cassés. En France l’industrie disparaît ; le chômage s'accroît ; la société n'a plus d'avenir. Puissent les extrémistes ne pas surgir, car ils croient tout réparer mais finiront de tout mettre sens dessus dessous.
Les chefs d’état et de gouvernement comme les chefs de religions discourent et gesticulent sans efficacité. La politique de plus en plus aveugle persiste dans son entêtement — Il faut dire que le pouvoir est très tentant ; il satisfait l'orgueil et se verse de bons salaires.

Il faut passer à autre chose.
Rien n'est possible sans une action déterminée. Cette action, c'est le plan de La Révélation d'Arès : le démodelage culturel et la retrouvaille de l'individu avec lui-même par la pénitence. En sortant du péché il sortira de la crise morale, sociale et politique. Il brisera les tensions sociales par l’amour du prochain et le pardon des offenses. Se faisant libre de tous préjugés, il trouvera lucidité totale et liberté réelle. Il évitera ainsi une nouvelle révolution, qui changerait les pouvoirs sans rien résoudre, et il changera le monde.
La politique s'accroche, mais ses dirigeants ne comprennent plus le monde, sont coupés des réalités ; les vieilles grilles d'analyse sont devenues inopérantes, parce que la crise est d'abord une crise de l'homme, une crise ou un bond en avant  ontologique, que la science elle-même ne voit pas, parce qu'elle est devenue une religion. Nous Pèlerins d’Arès avons commencé d'accomplir le Dessein du Créateur. Nous sommes encore peu nombreux, faibles et lents dans la pénitence, parce que nous sommes dans le temps — Dieu seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) —, mais assez courageux et déterminés pour changer nos vies (30/11).

Le Créateur a choisi un moment de l’Histoire où le changement peut réussir s'il commence maintenant. Le monde s’est modifié : il est maintenant conscient de sa totalité, ouvert et mobile, alors que nous sommes comme individus encore soumis à une bureaucratie stagnante, arriérée, dépassée, nationale ou mondiale, religieuse et/ou politique selon les pays, qui nous enchaîne à des raisonnements surannés et ne nous propose que loi et "normalité" sous lesquelles elle étouffe elle-même. Emil Cioran, le philosophe franco-roumain disait : "L'homme est un animal surmené... Les gens normaux laissent les choses en l’état ; ils se bornent au présent et s’y installent sans regrets ni grandes espérances." Hélas, ce sont nos dirigeants — "Je serai un président normal," disait un candidat en 2012.
Les révolutions n'ont pas servi à grand chose. Comme les idéaux révolutionnaires ont tous été déspiritualisés, ils se sont vite usés et ont perdu leur sens. C'est le doute et le rejet de l'autre, voire de soi-même, qui l'emportent ensuite. Si les hommes se cachent maintenant derrière leurs souvenirs, leurs acquis et leurs privilèges, c'est parce que l'avenir est totalement bouché. Nous pouvons le déboucher.

Il est temps de montrer du doigt le nouvel horizon. Notre pénitence le dessine. Il est possible de tout changer sans dommage, sans larmes, sans tragédie, lentement, mais ici et maintenant.
Ne pas voir qu'il faut sortir du cadre socio-politique tel qu'il est encore conçu, ne pas changer l'homme, c'est condamner l'humanité à finir dévorée par la Bête (Rév d'Arès 22/14).
L'homme doit embrasser l'infini, renouer avec l'aventure spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait la pénitence. Le Père nous envoie au nouveau Champ, le champ des possibles heureux. Il ne nous fait pas seulement rêver, il nous envoie à une réalité pure, certes difficile, mais au bout de laquelle peut reparaître le Jardin d'Éden.
La vie moderne se réduits aux sens. Bas ou hauts, ils ne sont que sens, merveilles provisoires mais meurtrières à la longue, les sens sans spiritualité d'abord enchantent, puis empoisonnent et tuent. Gandhi vers 1889 découvrit la vie spirituelle dans ces versets de la Bhagavadgîta: "Quand l'homme s'arrête aux (seuls) sens, ils l'attirent ; de l'attrait sort le désir, du désir la colère, de la colère l'égarement, de l'égarement la confusion, de la confusion la déraison et de la déraison il meurt (ch 2, v.62-63) (M. K. Gandhi "Mes expériences de Vérité").
Dans La Révélation d'Arès cette mort est l'extinction terminale appelée péché des péchés, à quoi nous mènent gauchistes, droitistes, centristes, tous les politiciens, dont aucun ne partage notre concept de l'homme.
--------------------

---> Copyright Michel Potay 2014

Ajouter un commentaire

Commentaires

02avr14 154C1
Je suis votre blog pas à pas. Chaque jour je regarde s'il y a une nouvelle entrée et aujourd'hui c'est le cas.
Depuis l'entrée 150 ["politiser notre refus de la politique"] je me demandais si vous aviez tiré des conclusions des 302 commentaires et de vos réponses et je m'aperçois que vous en êtes encore à une position de sagesse, puisque vous dites: "Je ne trouve pas d'opportune direction politique à donner à notre mission, parce que parler anti-politique est encore parler politique." Il est sûr que pour parler anti-politique il faut utiliser un style et un vocabulaire politiques et que le résultat pet être ambigu, comme quand les anti-philosophes expliquent leur anti-philosophie en termes philosophiques.
On voit bien là les insuffisances du langage que vous rappelez assez souvent, comme quand vous dites qu'il n'y a pas de terme de langage humain pour désigner un Dieu qui n'a pas de sexe, qui est en même temps Père et Mère.
Je me dis aussi que les élections municipales et leur résultat catastrophique pour la majorité au pouvoir vous ont incité à reparler des rapports entre la politique et le spirituel. Pour moi il y a un dégoût de la politique de plus ou plus grand dans la population, qui explique la forte abstention, mais aussi le rejet d'une politique que pourtant les électeurs avaient voulue dans leur majorité en 2012.
Les gens ne savent plus qui ou quoi choisir. Vous avez raison: la politique, c'est fini, sauf pour l'espèce humaine qui en fait encore le commerce, l'espèce des politiciens qui sont de plus en plus politicards..
J'ai écouté votre vidéo et je me suis d'abord dit: "Ce n'est pas très clair ; c'est confus." Mais après une heure de réflexion je me suis dit que vous aviez adopté ce que vous appelez la "demi-teinte", la prudence, et je comprends. Vous ne voulez pas attirer le regard méchant des politiciens de métier afin de ne pas subir leur colère sur les Pèlerins d'Arès, encore "faibles et lents" comme vous dites.
On voit bien de tous côtés que la politique (du moins en France) veut partout éradiquer le religieux et même le spirituel. Il ne fait pas de doute que la république s'est construite contre la religion et vous représentez grosso modo une religion aux yeux et aux oreilles des politiciens. Vous avez beau insister sur le fait que votre mouvement n'a pas de dogme, pas de doctrine, pas de hiérarchie, une très large liberté cultuelle, ils s'en fichent, parce que vous croyez que l'homme a une vie brève et une mort interminable qu'il faut préparer par une âme aussi propre que possible et que même sur terre l'homme sera plus heureux en vivant sur des valeurs spirituelles que sur les valeurs républicaines.
Vous remettez en selle la foi, vous chevauchez sur le foi ! Vous faites comprendre que la foi est un besoin pour l'homme plus fort que le besoin de valeurs républicaines. Pour vous l'arbre, c'est la foi, et vous dites: Abattez l'arbre et vous n'aurez plus de fruits. Vous avez totalement raison.
Jean-Robert A. de Basse-Normandie (pas loin de st-Malo)


Réponse :
Je ne vous connais pas Jean-Robert, à moins que nos derniers rapports remontent à très longtemps et que je ne me rappelle plus de vous.
Merci pour ce commentaire, le premier qui m'arrive après que j'eus posté cette entrée 154 ce matin vers 6 heures.
Merci d'avoir grosso modo compris la prudence que j'ai mise dans la rédaction de mon entrée comme dans le propos de ma vidéo, qui n'est d'ailleurs qu'un résumé de l'entrée 154.
Mes frères comprendront que notre mission ne renonce pas du tout à exprimer notre totale irrévérence envers la politique, dont nous n'attendons rien dans la perspective d'une renaissance spirituelle de l'homme, mais que nous recherchons encore sa juste expression.
Les Pèlerins d'Arès vivent en grand écart, position inconfortable, sur deux choses antagonistes: La Parole leur permet d'un côté de rejeter les systèmes que forment la politique comme la religion, mais elle leur demande d'un autre côté d'aimer tous les hommes et donc d'aimer aussi les politiciens et les religieux. Or, pour l'heure, le parler commun est pratiquemet sans nuance entre les deux, entre l'individu humain et sa fonction dans la société, et parler de l'un sans entendre simultanément l'autre n'est pas facile du tout dans un langage missionnaire qui doit être bref et simple. Il nous faut réfléchir à cela.


02avr14 154C2
Puissent les puissants vous lire, vous entendre !
Colle leur les yeux, que de leurs yeux ils ne voient rien, ne puissent se convertir et être guéris ! Jusqu'à quand Seigneur ? Jusqu'à ce que les maisons soient dévastées et sans personne, la terre désolée, jusqu'à ce qu'il ne reste que la souche, car la souche est une Semence Sainte (Isaïe 6/10-13) !
La Révélation d'Ares [le] redit [avec d'autres mots] : C'est le monde qui l'a établie (la principauté), comme l'envahisseur s'installe sur l'héritage des nations conquises par sa violence,  qui leur clôt les oreilles,  les yeux, la bouche, pour qu'elles ne M'entendent plus, pour qu'elles ne Me voient plus et ne Me parlent plus, pour qu'elles le croient mon tenancier, l'envahisseur habile à Me faire dire ce que Je ne dis pas,  à faire vivre les nations comme Je ne veux pas (3/1-3).
Changer notre gouvernement français, parce qu'une vague bleue a balayé les mairies, ne fera pas grandir l'espoir que peuvent avoir les français envers leurs décideurs, car les Français n'ont pas d'espoir. Nous, les français, et nous, les Pèlerins d'Arès,  ne fondons d'espoir qu'en nous-mêmes,  avec nos capacités et nos grandes faiblesses. Nous avançons dans la pénitence, le changement de nos cœurs et de nos esprits pour retrouver l'intelligence spirituelle qui insufflera au monde le véritable changement, par l'exemplarité,  par ce quelque chose qui nous illuminera.
Nous ne sommes sûrs de rien, car ce serait orgueilleux de clamer que nous avons compris, que nous savons et que les autres ne savent rien. Au fond, nous ne savons rien. Le Message d'Arès est clair, il faut réveiller nos cœurs engourdis par des siècles de méchanceté et d'orgueil.  
Ce serait mentir que de dire que nous avons les solutions à la transition de la politique des grands états à la gestion de petites unités humaines. Nous n'y sommes pas encore, même si certains frères, sages dans leurs connaissances de ce monde, pourront un jour aider le petit reste à accomplir ce beau Dessein.
Malheureusement,  je pense que c'est trop tôt et peut être que vous cher prophète, ne serez plus de ce monde, lorsque nous commencerons à le vivre. J'espère que je le vivrai. Même pleine d'espérance, de foi et dans la pénitence. La vie devant moi me semble déjà bien courte, quand je vois la tâche à accomplir et les bêtises qui encombrent nos vies au quotidien, le jour, la nuit. Toutes ces horreurs et cette haine que véhiculent nos bouches, rouvrant inlassablement les plaies de Jésus, retardant sans cesse le Jour de Dieu.
J'aimerais que vous, les hommes de pouvoir, preniez conscience de ce Message et des écrits de Michel Potay.
Nous ne vous jugeons pas. Vous vous êtes égarés dans le système, vous y avez pris goût.  Toute votre vie est basée sur vos meetings, allocutions, lois, rencontres et vous éprouvez une grande fierté à être arrivés là où vous êtes aujourd'hui. Ah ! Matignon, le sénat, la mairie ou le Vatican ! Mais diable ! que trouvez vous de beau et de vrai dans ces prisons dorées ?! Où sont la simplicité, la pureté, l'amour ?!
La Révélation d'Arès rappelle que vous n'avez rien de plus que les autres, rien de plus que moi, sinon l'orgueil.
À défaut de tout plaquer pour une autre vie, proche des hommes, une vie honnête, faites des changements à l'intérieur de vos gouvernements ! Installez l'horreur du mensonge, de la trahison, de la spoliation, du plagiat ! Installez la paix, le pardon, l'amour de vos ennemis, l'écoute réelle dans vos relations entre ministres, députés, etc !
Nous, pèlerins d'Ares, sommes dans le monde. Nous avons un travail et parfois à responsabilité ou de management mais nous nous efforçons de redevenir image et ressemblance de notre Créateur. Faites de même !  Méditez la Parole de votre Créateur avant que vous ne l'entendiez plus !
Le jour du péché des péchés approche. Vous vous êtes accordé des pouvoirs, vous avez entre les mains des dossiers sensibles et des réponses que nous n'avons pas. Utilisez-les à bon escient ! Votre peuple a besoin de vous, le Seigneur a foi en tout homme, ayez foi en Lui !
Mimy la Guéparde d'Aquitaine


Réponse :
Il y a un petit fond d'amertume dans votre commentaire, ma sœur Myriam, mais dans l'ensemble il faut bien reconnaître que vous faites un juste état des lieux.
Je profite de votre commentaire, celui d'une jeune femme, pour remarquer, au passage, que c'est un discours que j'entends chez presque tous nos jeunes, alors que chez les aînés je trouve une habitude de la politique telle qu'elle semble encore laisser une espérance dans leurs cœurs. Je respecte cela, mais pour ma part j'ai perdu, comme Dieu l'a perdue et depuis tellement plus longtemps, toute espérance de voir la politique ou sa grande sœur la religion se changer en souffle capable de ranimer la vie spirituelle.
La politique comme la religion, c'est idéologie, lois, argent, conflits ; ce n'est jamais amour, pardon, paix, intelligence et liberté spirituelles.
Aussi je ne me donne même plus la peine comme vous le faites de crier aux puissants : "Puissiez-vous me lire et m'entendre !" Je n'espère pas une seconde que "les hommes de pouvoir, prendrons jamais conscience du Message" d'Arès au monde. Je sais que notre mission spirituelle ne peut être qu'adverse à leur mission politique ou religieuse. Nos concepts réciproques de l'homme et de son destin sont pour ainsi dire diamétralement opposés.
Je suis croyant et espérant pour la même raison que M. François Hollande et ses ministres ne le sont pas, ne peuvent pas l'être. J'ai la foi en un autre avenir pour l'homme, parce que la Parole de Dieu autant que l'Histoire m'affirment qu'il y aura toujours des spoliateurs et des spoliés (Rév d'Arès 28/10) ais que le parti de La Révélation d'Arès est le parti des spoliés, mais des spoliés qui gagneront.
Nous Pèlerins d'Arès sommes spoliés en ce sens que nous sommes rangés parmi ceux qui non seulement ne reçoivent aucune aide, mais qu'on ignore et exclut catégoriquement des medias, de toutes subventions et même seulement de toute écoute.
Mais je ne suis pas des spoliés résignés, de ceux qui sont vaincus d'avance, qui gémissent et qui rampent. Je suis des spoliés qui disent: "Aujourd'hui vous nous étouffez, mais demain nous serons entendus et notre mission fait preuve que nous sommes sûrs d'être écoutés un jour."
D'ailleurs, il n'existe pas historiquement de spoliés qui aient jamais été aimés pour eux-mêmes. On a pu avoir pitié d'eux, mais je ne veux pas de cette pitié qui est le contraire de l'amour, car il n'y a pas de réciprocité possible à la pitié. La pitié ou la condescendance ne sont que les minces filets de salive des compatissants qui se perdent dans le sable. Nous Pèlerins d'Arès sommes des hommes humbles, mais lucides et fiers.
Nous sommes fiers d'être des porteurs de Lumière dans le monde.


02avr14 154C3 
Comment sauver notre patrimoine dans la crise financière ? Où placer notre argent ?
Faut-il le retirer des banques ou acheter de l’or comme disent certains spécialistes ?
D'après les écritures spirituelles : L’or pourrit ; le feu s’éteint (Rév d'Arès xxvi/8)  tu brûles l’or (xxxix /9).
Quand vient la pénurie de toutes choses dont elle est avide, l’humanité impie s’entredévore.
La prophétie dit que le faucon vit alors de ce qu’elle à prophétisé (Rév d'Arès xvi/14).
Mary de Bretagne-Sud.


Réponse :
Fichtre ! Vous avez tant d'argent que ça à placer ?
Malheureusement, je ne saurais vous dire s'il faut placer votre argent en or, en actions, en immobilier, etc. Ce n'est pas du tout mon rayon.
Je ne peux vous dire qu'une chose: Si vous avez des sous, aidez notre mission ! C'est le meilleur placement que vous puissiez faire pour votre âme.


03avr14 154C4
Par votre synthèse issue des 302 commen­taires de l’entrée 150 "politiser notre refus de la politique". on comprend  mieux la raison pour laquelle les Pèlerins d’Arès se sont jusqu’ici gardés d’engager leur mission dans une voie politique, mais votre réflexion plus poussée fait encore réfléchir à l’urgence "ici et maintenant" de commencer quelque chose dans cette perspective, dans une voie digne et spirituelle en démontrant par notre Vie que la politique politicienne non seulement n’est pas la voie mais entraîne la société droit dans le mur
La politique n’aurait rien de répréhensible, si elle désignait seulement l’ensemble des affaires publiques, la vie pratique en collectivité de petites unités de préférences comme vous l’avez déjà largement commenté sur votre blog.
Malheureusement, cette notion a été dépassée, est devenue partout l’art d’arriver au pouvoir et, une fois là, de gouverner le peuple, c.-à‑d. l’art de le dominer.
Il n’est pas un seul mouvement prophétique, celui de Jésus compris, qui n’ait lutté contre les politiciens. Pour s’imposer, un pouvoir, même laïc et athée, même sous une apparence bon enfant, a besoin de se sacraliser, de se faire rendre un culte. Tout pouvoir politique fonctionne donc comme une religion. Le mot religion n’apparaît pas dans La Révélation d’Arès où il est remplacé par culte (princes du culte).
Princes du culte désigne aussi bien les religieux que les politiques.
L’opposition du culte à la Vie (ensemble interactif de vie biologique, vie intellectuelle et vie spirituelle tendant au Bien), montre a contrario tout ce que la foi arésienne n’a pas et qu’a la religion : théologie, dogmes, credos, cérémonial, déclarations, obligations, pensée unique, etc.
Partout où la religion écrirait croire La Révélation d’Arès écrit changer.
L’homme de foi doit changer sa vie en bien et convaincre d’autres hommes à changer en bien à leur tour. Le changement en bien est l’unique raison d’être et d’agir de la foi arésienne, et donc l’unique source de salut de l’individu à l’issue de son destin immédiat et du salut de toute l’humanité à l’issue de son destin historique.
Mais quel est ce Bien ? Ce qui s’oppose au mal, tout simplement ce qui en est le contraire. Mais attention ! Ne plus faire le mal n'est pas le Bien ! Plus spécifiquement La Révélation d’Arès voit le Bien comme l’ensemble constructif des actes personnels et collectifs capables d’entraîner, par leurs accumulation et interactivité, le changement heureux, le bonheur, de l’homme et du monde poussé au degré où il peut enclencher le Jour du Père.
Le Bien n‘est pas dans la politique ; il est enfoui dans le cœur de chaque être humain, qu’il soit croyant ou athée.
Celui qui croit en lui-même croit donc en l’homme et en ses formidables capacités. Il devient alors porteur d’une immense espérance de libération des cœurs et des esprits.
Nous ne nous posons pas en modèle, car changer est long et difficile.
Nous nous efforçons simplement de vivre la “liberté” à laquelle nous croyons. Ce n'est pas facile, nous sommes souvent médiocres encore, mais nous avançons de façon inéluctable en  cherchant à éveiller l’humanité à un concept de la vie future plus humain, plus universel et plus spirituel, qui n’est pas moins raisonnable que le concept matérialiste politique dominant aujourd’hui.
Bref pour avoir moins de lois, de dogmes, de contraintes et pouvoirs oppressants, il ne faut pas forcément les supprimer, même si leur résister sera parfois nécessaire,  mais plutôt se changer en Bien de façon à ne plus en avoir besoin !
Philippe d’Aquitaine


Réponse :
Je crois que Jacques Derrida, considéré comme le philosophe moderne de la déconstruction par excellence, comprit ce qu'il y avait de déconstructif dans La Révélation d'Arès et notamment dans l'idée qu'il faut déconstruire l'engeance des princes du culte, notion étendue à tous les pouvoirs, politiques, financiers, académiques, scientifiques en plus de religieux, car tous comme vous le soulignez, se font aduler comme sacrés.
Derrida à la fin de sa vie qualifia le concept de pouvoir ou de souveraineté de "théologico-politique", qui montre qu'il put puiser à la Parole d'Arès l'idée que religion et politique sont de même acabit. Il disait qu'il était tout aussi impossible de signer un contrat avec Dieu qu'avec des animaux et que la notion de contrat entre les hommes et leurs pouvoirs est strictement et uniquement humaine. De fait, Dieu se dit Lui-même Père et non Roi, Seigneur, etc. Il ne parle pas de contrat entre Lui et Abraham, mais d'alliance, ce qui est tout autre chose.
Je cite Derrida : "L'insistance humaniste, anthropologiste, dite moderne, sur la spécificité de l'État ou du pouvoir politique dite moderne ne dessine... sa nature artificielle, conventionnelle qu'en se fondant sur... une religion."
Jean-Jacques Rousseau disait cela autrement : "Adam est souverain du monde comme Robinson (Crusoé) de son île" pour développer le concept de "souveraineté politique absolue." La politique est "l'insularité absolue," autrement dit, la politique est coupée des réalités du monde ; elle se fait son monde qui ne dure jamais, d'où les continuels soubresauts et va-et-vient de l'Histoire. J'espère bien que nous Pèlerins d'Arès amorçons le processus qui stoppera ce battement continuel de l'Histoire entre bien et mal.
De son côté Martin Heidegger, philosophe de l'existentialisme, employait le mot Dasein (prononcer Dazaïne) — si mes restes d'allemand ne me trahissent pas, cela signifie littéralement "être là" — avec le sens de présence"ou d'existence comme idée que le vie de l'homme n'est pas celle de la biologie ordinaire végétale et animale. Le Dasein est ainsi l'être particulier et paradoxal, qui est tout à la fois confronté à la possibilité constante de sa propre mort, ce dont aucun animal n'a conscience, et en relation consciente avec ses semblables, tout à la fois enfermé dans sa solitude et un élément de la multitude, donc du monde, tout à la fois en train de déconstruire et de surmonter sans cesse. Mais cela, dans la perspective de La Révélation d'Arès, c'est ce que l'Histoire, qui est l'Histoire d'Adam, a fait de l'homme.
La Révélation d'Arès est un magistral envol au-delà. Elle rappelle que les perspective d'avenir peuvent être tout autre chose, que l'existentialisme vu à l'étroit dans les possibilités de l'Histoire d'Adam peut devenir un existentialisme absolu par la pénitence, le retour voulu au Bien.
La Révélation d'Arès nous oblige à revoir toute l'idée qu'on se fait de l'homme et de la vie. Derrida disait: "Il faut tout remettre en perspective." L'homme peut n'être "ni le positif, ni le négatif... mais peut être au-delà de l'être."
On, va me dire que je vais au-delà de ce que furent les pensées de Heidegger et Derrida, mais je ne le pense pas. Je crois — je crois au sens fort et absolu — que je ne fais que poursuivre les pensées d'Heidegger et Derrida parce que le Père de l'Univers a ouvert devant moi en 1974 et 1977 une porte qui me montre la Vie au-delà de la vie que religion et politique veulent nous donner.
Je ne fais ici que montrer d'une autre façon ce que votre commentaire montre très bien déjà.
Dès lors, la religion comme la politique nous apparaissent comme des idées pauvres, dépassées, au-delà desquelles il faut résolument aller, et c'est bien ce que nous dit, avec d'autres mots, La Révélation d'Arès.
Merci, frère Philippe, pour votre commentaire qui m'a inspiré cette réponse existentielle transcendante.


03avr14 154C5
Nous somme dans un monde de violence et de sourire, d' apparences qui voilent le Fond et la vérité.
Les gens ont peur d'un monde sans gouvernement, sans politique et ils courent, on l'a vu dernièrement aux municipales, de droite à gauche, de gauche à droite, de gauche de droite, ou de droite de gauche en passant par le centre dans l' espérance d'un changement de système.
C'est au fond parce qu'ils ne croient plus vraiment à la politique, mais ils s'y sont habitués et pensent que sans gouvernement ce serait le désordre absolu. Le gouvernement le rappelle d'ailleurs aussi plus souvent qu' à son tour en nous montrant tous les débordements qu'il crée malgré lui.
Avec le changement d'horaire je me suis effondré un soir à 18h00 en rentrant du boulot et j'ai réémergé à 21 h. Il y avait un film qui passait à ce moment là et que ma compagne regardait, intitulé : "Le jour où la terre s'arrêtera." L' homme peut changer s' il le veut. C' est ce qu'a cru, dans ce film de science fiction, l'ange chargé de détruire l'homme pour en sauvegarder sa jument (la terre, Rév d'Arès xix/15 ) dans le but d'en sauver le potentiel de vie pouvant abriter une autre civilisation. Alors il a annulé son dessein destructeur avant de quitter la terre et a parié sur le Bien qu' il a perçu dans l' homme pour son avenir et celui de la planète.
Mais pourquoi, comme dans le film, l'homme doit-il attendre les extrêmes confins de la crise pour renverser la vapeur et changer vraiment ? Pas uniquement en surface mais au fond de lui même. On peut comprendre cette angoisse de l'homme qui a perdu la Vie spirituelle dans son état de confusion actuelle, à l' idée de ne plus être protégé par les lois et dirigé par des autorités.  Cela crée aussi l'illusion du besoin de dépendre des chefs placés entre Dieu et l'homme et devenu la chose impersonnelle appelé l'État depuis si longtemps. Cela crée aussi dans l'esprit la croyance en la nécessité d'absence de liberté absolue. Tout en cherchant cependant et contradictoirement à s'affranchir de la souffrance qu' elle induit dans le cœur de l' homme, y compris dans l'élite de ce monde dans on état actuel.
On peut comprendre cette crainte de l' homme où si chacun faisait ce qu'il lui plait ou à contrario ne faisait plus rien de tout, de crainte d'être rejeté ou par manque de motivation et d'intérêt, plus rien ne tournerait rond dans la coopération des hommes et leur système dans le monde social. Prenant le feu rouge pour le vert sans contravention ni ceinture de sécurité vers un hôpital sans ambulance et en panne d' infirmière ... Ce serait un peu comme un orchestre où chaque musicien jouerait sa propre mélodie quand il n'est pas absent dans un ensemble cacophonique.
Mais nous y assistons déjà, n' est ce pas ?  Plusieurs groupes d'idées contradictoires s'affrontent encore, engendrant l'esprit de domination ouvertement ou dissimulé, dans l'espoir de trouver enfin une harmonie d'ensemble qui suivrait le bon chef d'orchestre. Mais ce qui manque à ce débat, ce concert, cette perspective d'une symphonie sublime pour reprendre l'image des musiciens, c' est que l'on devrait reconnaître la clet et la portée comme la mesure de la pénitence pour chaque instrument. C' est tout ce qui manque pour résoudre le problème de la liberté absolue dans l' ordre et l' harmonie sur terre.
La joie de créer son ha (= âme) dans la liberté de la Vie absolue. Reconnaître que nous avons perdu de vue le vrai Bien et la confiance en l'être humain pour en faire pénitence et le crier avec douceur à chaque occasion au monde dans le sens que lui en donne le Père de La Révélation d'Arès et que vous nous rappelez inlassablement !
Merci de tous les efforts que vous déployez pour rendre plus vivant encore ce blog, frère Michel.
Prophète Mikal, l' ami du temps qui vient, je suis touché de vous voir travailler avec les simples moyens du bord et de surcroît malgré vos problèmes de santé. Que le Père vous garde ! Alléluia !
Guy de l'Hérault


Réponse :
"Plusieurs groupes d'idées contradictoires s'affrontent encore" ? Mais cela, frère Guy, a toujours été. L'Histoire n'est qu'une immense histoire de confrontations. C'est peut-être pourquoi M. Hollande fait semblant de changer de politique sans rien changer du tout, puisqu'il reprend la même équipe en déplaçant quelques ministres. M. Hollande se dit peut-être: "À quoi bon ? Pour ce que changer de gouvernement changera... Autant rebattre les mêmes cartes en faisant semblant de changer de jeu."
Certains ont voulu faire de la science historique, mais ça n'existe pas, parce que l'Histoire n'est qu'une suite de points de vue irréductiblement contradictoires, mais qui repose sur une même base: la quête du pouvoir et l'abêtissement des hommes en pensant qu'ils sont plus heureux bêtes qu'intelligents et surtout intelligents spirituellement (Rév d'Arès 32/5).
Les matérialistes n'arrivent pas à donner un sens à la vie humaine, pourquoi donneraient-ils un sens à l'Histoire ? Voyez l'Histoire du XXème siècle, ce n'est qu'une suite de contraintes et de massacres... Cette Histoire de contraintes et de massacres aurait-elle un sens ? Le seul sens que certains prétendent que l'Histoire a est de dire: "C'est comme ça et ça ne pourra jamais être autrement." Nous ne voulons plus de ces matérialistes qui expliquent gravement au public massé sur la plage l'origine des lames de fond, dont en fait ils ne savent rien.
Tous nous achetons chèrement nos joies, tous nous payons nos fautes, tous nous sommes des balanciers oscillant entre bien et mal. Cela n'a aucun sens sinon celui qu'Adam et sa descendance ont prétendu donner à la vie. C'est ce balancement que La Révélation d'Arès nous demande d'arrêter. Il faut, oui, passer à tout autre chose.
Je suis touché, frère Guy, par vos remerciements pour "les efforts que je déploie", mais vous aussi vous déployez, du moins je l'espère, des efforts de missionnaire pour faire connaître l'Appel de Dieu lancé depuis Arès.


03avr14 154C6
Les Français, et les grands de ce monde ne savent pas ce qu’ils perdent d’ignorer que Jésus et Dieu se sont adressés à un prophète contemporain.
Quelle merveille que l’Amour vienne sur terre en pleine Lumière !
Les gens vont voir des films avec Jésus alors qu’ils ont un témoin touché par Jésus, qui en parle avec bonheur, émulation, il suffit de l’écouter pour être transporté d’espoir, de vie, de paix, de bien, pour avoir envie de se construire une âme.
Frère Michel, que votre cœur a dû être mis à dure épreuve en voyant que le Message dicté n’a pas suscité plus de ferveur.
Les politiques et les religieux en ont retenu certaines idées, mais ont ils ont coulé une chape de plomb sur l’ensemble de La Révélation.
Frère Michel, ayez le cœur plus léger ! Laissez passer le flux qui vous fera rester ce témoin du Verbe, de l’Infini, de la Sainteté encore parmi nous car les consciences malmenées par la vérité finiront par faire fondre ce plomb qui empoisonne la liberté de faire le bien.
Un, qui habite là où les cigales chantent quand le soleil du Créateur réchauffe leurs ailes et qui savent qu’à l’état larvaire la terre est dure, qu’il faut contourner les pierres, qu’il est long le chemin qui mène au grand jour. Les hommes ne sont pas cigales, leur joug est plus doux et pourtant qu’attendent-ils pour rejoindre leur Père de l'Univers ?
Christian M. de Provence


Réponse :
Merci, frère Christian, pour ces encouragements.
Merci pour votre compassion fraternelle, mais non, mon "cœur' n'a pas été mis à si "rude épreuve en voyant que le Message dicté n’a pas suscité plus de ferveur," car je m'y suis attendu depuis le départ.
Dès 1974 je m'attendis à ce qu'on ne me croie pas ou à ce qu'on me croie mais ne me suive pas, car dans l'église déjà j'avais mesuré l'épaisseur tant de l'athéisme que du désengagement des gens. Dès 1974 je compris que c'était tout l'enseignement de Jésus qu'il fallait recommencer à répandre, parce que le christianisme n'avait pas encore existé.
Voilà pourquoi, d'une certaine façon, nous sommes encore les premiers chrétiens. Voilà pourquoi notre mission est primordiale, fondamentale.
"Qu’attendent-ils pour rejoindre leur Père de l'Univers ?" Ils attendent tout simplement qu'on leur enseigne qu'il existe un Père de l'Univers, un vrai, tel qu'il est, non tel que la religion l'a fait jusqu'à présent. Il faut que les gens comprennent que ce Père est en eux, image et ressemblance du Créateur et que c'est la pénitence qui le fait découvrir et qui le fait s'animer.
Devenez, frère Christian, un apôtre tenace et patient, car le monde a encore tout à apprendre.


03avr14 154C7 
La monde est dépassé, oui !  Et beaucoup de nos contemporains sont, je le crois, si j’analyse intuitivement les réactions que j’ai lors de mes missions, en train de faire le deuil du monde. C'est, je crois, une difficulté supplémentaire pour notre mission qui arrive, parce que faisant le deuil du monde, ils font aussi le deuil du prochain, se repliant sur et autour d’eux mêmes.
Cela peut toutefois être aussi une opportunité, si l'on arrive à changer le sens qu'ils ont d’eux-mêmes en les ouvrant  à autrui : "Le moi est mon prochain" (Le Pèlerin d'Arès 1993-96, p.64).
Par exemple dans le domaine du "développement personnel" qui est le créneau en vogue dans tous les livres de psychologie ou de management, je crois opportun de leur proposer le développement personnel  partageable ou partagé, parce qu’insi­dieusement le développement personnel montre souvent un égoïsme qui se pare de vertu, comme le pécheur se pare de religion. Mais au bout du compte l’intelligence spirituelle, qui devrait être toujours partagée, en est absente.
J’avoue mon impuissance à trouver en ce moment une force de dépassement notable dans le domaine du matériel qui sera de plus en plus facteur de découragement. Tout devient tellement compliqué. J’étudie les différentes sortes de verre pour les fenêtres, le livre de documentation de Saint-Gobain sur ses produits verre fait 500 pages ! Ça devient impossible à maîtriser, source d’angoisse pour celui qui cherche une vérité professionnelle. Chaque domaine technique connaît une profusion de choix tout aussi compliqué. J’envie mes prédécesseurs [l'auteur du commentaire est architecte] qui n’avaient que des fenêtres bois simple vitrage, des murs en pierre ou en béton.
Je comprends Dieu qui devançait cette folie en nous disant :  Tu embrasses la jambe de sang, (mais) la jambe (qui) danse sur le feu tu la casses (Rév d'Arès xxvi/16-17), parce que cette technologie associée à la politique qui nous contraint maintenant de l’employer devient un sujet d’appauvrissement supplémentaire. Avec la réglementation thermique de 2012, si l'on veut se construire une maison neuves  comme nos parents et qu’on préfère s’habiller chaudement plutôt que de payer 20-30% de plus c’est impossible et cela sera pire en 2015 (encore une nouvelle loi thermique plus dure après celle de 2010 et 2012). Si l'on veut cela et si l’on n’achète pas de maison ancienne, on ne peut plus que vivre dans un garage.
Je me sens impuissant devant cette somme de difficultés nouvelles que nous produisent la politique à un rythme de nouvelles lois  qu’on ne peut plus suivre. Le cerveau ne suit plus. Des fonctionnaires de la DDTM (ancienne DDE)  à qui je demandais des conseils pour le nouveau calcul des surfaces de 2012 ou 2013 (je ne sais plus) me disaient: "Nous pataugeons aussi complètement."
J’ai l’idée de faire un article pour ma gazette qui s’intitulera "Torture administrative", parce que c’est par moment réellement ce que vit mon cerveau devant ce que j’ai à faire. Répondre à des questions  (formulaire de loi) insolubles. Par exemple pour l’attribution de la TVA à 10%, anciennement à 7% et avant à 5,5%  on peut interpréter le texte mal écrit suivant deux sens :
Une des conditions d’attribution est : "...que  les travaux ne rendent pas à l’état neuf les deux tiers ou plus de chacun des six éléments de second œuvre suivants." On ne sait pas si "chacun" veut dire "tous" (interprétation généreuse) ou "seulement un" (interprétation vache). Un fonctionnaire que j’ai été voir, au service des impôts, pour lui poser la question  m’a dit en prenant le temps de réfléchir — il ne connaissait pas le texte, il connaissait seulement la loi du temps à 5,5%, mais c’est le seul fonctionnaire qui pouvait me répondre — que cela voulait dire tous. Alors nous sommes partis avec mes clients sur la tva à 10% mais si, par la suite, on tombe sur un fonctionnaire qui comprend la phrase dans l’autre sens (comme je l’avais comprise pour un de mes chantiers précédents et comme beaucoup d’artisans la comprennent (parce que quand on est habitué à la vacherie des lois, on les interprète naturellement dans le sens restrictif), alors on sera redressé et cela entraînera plusieurs journées de travail perdus pour se battre avec le client, qui ne voudra pas payer (bien qu’il dise oui aujourd’hui) et le fonctionnaire et les artisans .
Tout est comme ça aujourd’hui dans tous les domaines administratifs.
L’URSSAF du Morbihan qui vient de changer de méthode est aujourd’hui d’un accès quasi impossible : On vous renvoie du téléphone (que maintenant on paie pour communiquer avec celui qui nous répond de l’URSSAF) à l’Internet où l'on doit poser sa question en attendant parfois 10 à 15 jours que quelqu’un vous appelle pour vous répondre. Entre temps, bien sûr, il a fallu payer la facture, qu’on ne peut pas contester sans risques de majorations, d’un montant qu’on ne comprend pas pour vous entendre dire une formule de calcul incompréhensible et à la question : "Comment se fait-il que ne gagnant que ce petit montant, vous me preniez une somme qui à elle seul représente plus de 30% (si je me souviens bien) !" la personne interrogée répond: "Je ne sais pas." Mais en refaisant son calcul  elle dit de nouveau: "C’est normal."
Ceux qui ont eu à faire à l'EDF pour avoir un branchement savent aussi de quoi je parle (obligation à chaque fois de tout réexpliqué le problème parce qu’automatiquement on tombe sur quelqu’un de différent, jamais la même personne — c’est à devenir fou, parce que le temps d’attente à chaque fois peut aller  jusqu’à 45 minutes ! — Alors on supplie son interlocuteur de donner son numéro personnel de portable pour avoir à faire à toujours la même personne , mais ils n’ont pas droit de le faire normalement. Ça à marché un coup pour moi tellement j’étais angoissé à avoir à tout recommencer mes explications (problèmes compliqués) et que l’employé pris de pitié a dû sentir la vérité.
L’expression "service public" est morte aujourd’hui. En l’espace des cinq ans de Sarkosy, ils ont réussi à tous nous stresser. Ce n’était pas à ce point-là avant lui, c’est lui qui a systématisé le "Je donne d’une main, je prend de l’autre" et surtout l’obsession de la sanction. Dès que quelque chose est de travers, il faut sanctionner. Tout devient "vache".
J’aimerais qu’un économiste de talent calcule tout l’argent perdu en passifs administratifs? Ça doit être considérable, quand je vois tout le temps qu’on y consacre. Il faut aller lire les réactions des médecins sur les sites Internet. Médecins auxquels on impose l’accès handicapés à tous leurs locaux, avant 2015, pour  se rendre compte de la folie dans lequel on est : Les médecins disent simplement :  "Quand j’ai un client handicapé, c’est moi qui vais chez lui," mais les administratifs ne comprennent pas. Pour l’instant seuls 13% d'entre eux ont fait les travaux ou déposé le dossier.
Je m’y intéresse, car j’étudie en ce moment les dossiers qu’on leur impose de remplir pour la mise aux normes qui vont sans doute leur coûter, si on veut les faire sérieusement, entre 500 et 2000 euros, et parfois plus, quand ils ne posséderont aucun plans de l’existant, ce sont  de vrais casse-tête à faire, sans compter le budget après des travaux à faire, qui coûteront peut-être de 7.000 à 40.000 € ou davantage. Heureusement, en cas d’impossibilité, ils n’auront jamais à faire les travaux, mais il faut le prouver ; d’où le dossier.
Je ne sais pas si la politique n’a pas déjà atteint le stade de la déraison dont parlait la Bagavad Gîta. Je ne sais même pas si un comité d’handicapés raisonnables a été consulté avant de faire ces lois parce que par exemple un copain dentiste qui reçoit, en gros, un handicapé par an, va avoir au minimum 7000 € de travaux (+ une salle en moins dans son cabinet) , cela fait cher les quelques 20 visites qu’il aura sur 20 ans. On se dit que les politiques qui ont pondu ça n’ont pas réfléchi, parce que c'est impossible, c’est complètement démesuré.
Mais heureusement il y a la foi et La Révélation d’Arès qui nous remonte le moral sans discontinuité pour celui qui l’accepte dans sa vie.
Aujourd’hui et hier deux  sujets de réjouissance pour moi :
Le vendeur de frites à coté de chez moi qui après avoir lu mes deux dernières gazettes les a mises sur son comptoir et les fait lire à ses autres clients.
Et Michel qui veut s’engager à nos côtés et à qui devant un ami, auquel il faisait part de sa volonté de devenir Pèlerin d’Arès, lui disait : "Tu vas rentrer chez les Témoins de Jehova," a pris la défense des Témoins de Jehova et à défendu l’amour qu’il éprouve pour eux parce qu’ils sont ses frères humains. Il a très bien compris ma dernière gazette sur l’amour du prochain qu’il préfère de beaucoup à ma précédente. Il l’a photocopiée avec un ami pour la distribuer (là j’espère qu’ils ne vont pas faire n’importe quoi, parce qu’ils ne m’ont rien demandé et que Ploërmel c’est petit). Il m’a dit que cela allait être sa nouvelle profession. La politique il n’en veut plus, mais il comprend très bien l’urgence de se battre pour le Bien. C’est un homme simple du bâtiment et je suis heureux que ma gazette lui ait parlé. Il doit venir chez moi à un de mes rendez-vous d’accueil. (J’avais déjà témoigné de lui lorsqu’il avait affiché mon texte "Je nous choisis nous, toute l’humanité" dans sa cuisine. Cela se concrétise pour lui et La Révélation d’Arès en ce moment, parce qu’il vient d’être mis au chômage et cela lui laisse un peu  de temps pour creuser, je crois. Ce matin, mon contact avec lui m’a rendu très heureux.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous avez un "vendeur de frites à côté de chez" vous ? Vous êtes le plus heureux des hommes, frère Bernard. Mon sort est hélas affligeant comparé au vôtre: Non seulement il n'y a aucun marchand de frites à côté de chez moi, mais quand nous passons, mon épouse et moi, devant un lieu connu pour servir des frites, Christiane guette sévèrement mon regard, épie s'il ne glisse pas vers le péché des frites, ces belles prostituées blondes qui me héleraient au passage — Mais quand je passe devant un marchand de frites, je mute, mon regard passe d'une vision de 120° à 180°; Christiane ne le sait pas —. Si tant est qu'un regard vaille une assiette de frites. Oh, certes, je ne vendrais pas ma mission pour un plat de frites comme Ésaü son droit d'aînesse pour un plat de lentilles (sans doute les frites de l'époque). D'ailleurs, je prends les cris d'alarme des diététiciens (Christiane lit "Santé"... immorale lecture que je déconseille) sur le poison prétendu des frites pour des sornettes, et quand je vois les assiettes de frites se poser devant mes petits enfants je leur en chipe une. Oui, j'ose. Ça me change, une seconde durant, des haricots verts (les endives, c'est fini, heureusement, j'en ai mangé des champs... des hectares bouillis) car les haricots verts, la forêt de haricots verts qu'il me faut ingurgiter, je vais exploser du méthane qu'ils dégagent dans mon estomac. Voilà, j'ai vidé mon sac. Sœur Christiane va me lire... Cela aura peut-être plus d'effets que mes plaintes verbales.
Ceci dit, je pourrais poursuivre votre commentaire, frère Bernard, en énumérant les lois auxquelles je suis moi-même soumis. J'ai une seule employée salariée, Nina, ma secrétaire, mais les contrôles que j'ai subis de l'URSSAF ne sont pas moindres que ceux que subissent des usines entières et quant aux lois qui tout simplement entravent de A à Z le bâtiment nous avons subis leurs effets lors de nos travaux sur les Saint Lieux. Notre architecte, M. Vargas, maintenant à la retraite, nous disait: "La loi nous empêche tout simplement de travailler."
L'explication de ces avalanches de lois, de contrôles, de sanctions, etc. est simple, c'est ce que je dis dans mon entrée: Les politiques "ne comprennent plus le monde, sont coupés des réalités." Dans mon immeubles la "mise à niveau" — "À niveau de quoi ?" demandais-je au syndic, qui me regarda sans répondre d'un œil torve et idiot —de la porte de garage, qui fonctionnait parfaitement bien mais qui s'ouvrait dans un sens, quand la loi décida qu'il devait s'ouvrir dans l'autre sens, et des ascenseurs, qui fonctionnaient parfaitement bien, mais qu'il fallait refaire quasiment entièrement sans que rien de technique ou de raisonnable ne le justifie, a coûté très cher à tous les résidents. Et les travaux qu'il faut entreprendre en fonction de nouvelles lois sont continuels. Oui, vous avez raison, nous vivons en pleine folie.
Je crois qu'il y a un complot muet, quasi instinctif, derrière tout cela, de la part d'une politique et d'une administration de plus en plus lourdement matérialistes, c'est de prendre aux gens un maximum de temps, d'occuper leurs esprits à des tracas de plus en plus inutiles mais longs et pesants afin qu'ils échappent à la tentation du spirituel, car — je le comprends de plus en plus clairement depuis quarante ans, depuis 1974 — le spirituel, c'est la terreur des gouvernants modernes. Le spirituel, c'est leur ennemi... l'ennemi qu'ils ne nomment jamais, mais qui hante leurs jours et leurs nuits. Les paroles de "Stayin' alive" des Bee Gees me reviennent à l'esprit: "Life goin' nowhere. Somebody help me, yeah, Stayin' alive!" (La vie ne va plus nulle part, que quelqu'un me vienne en aide ! (Il faut) rester vivant !"
Quand je vois le nouveau gouvernement sous lequel nous allons ahaner, je ris sinistrement en me disant: "Quelle félonie ! François Hollande nous dit: "Les élections municipales m'ont envoyé un message. Français, je vous ai compris..." et il nous ressert la même cuisine, car ce gouvernement c'est le même que le précédent. On a simplement déplacé certains marmitons, mais qui vont nous servir le même mauvais bouillon de mythes. Ou bien ces gens ne croient plus à rien, pas même à eux-mêmes, ou bien ils sont insensés, ou bien ils sont cyniques et se moquent de nous. Ce que je crains le plus dans tout cela, c'est une montée des extrémistes, qui ne résoudront rien, qui pourraient même faire une révolution aussi cruelle qu'inutile. "Il y a quelque chose de pourri dans la royaume de France," dirait Shakespeare.
Notre mission n'a jamais été aussi nécessaire. Il faut absolument respiritualiser — je ne dis pas "religiositer" — ce pays, absolument. Je suis heureux que votre gazette commence à frapper les esprits dans votre secteur.
Jamais nous n'avons eu de gouvernement aussi hostile au règne de la grâce ; il ne croit qu'au règne des lois. Nous nous arrivons en disant à l'homme: "Tu es par la pénitence ton propre producteur de grâce, et ta grâce sera plus forte que les lois politiques ou religieuses." La grâce est une force qui fausse tous les calculs des politiciens, des religieux et des matérialistes ou assimilés. Les politiciens et les religieux raisonnent comme s'ils disposaient de tous les moyens de sauver les hommes du mal et n'imputent leurs échecs qu'à des fautes des tactique qu'il suffirait de corriger ; c'est ce que M. Hollande croit ou fait croire qu'il vient de faire, mais la grâce, elle, donne lucidité et force à celui qui se la donne et qui finira par agir par-delà la politique, la religion, la loi, et fera un autre monde.


04avr14 154C8
Je me rappelle les paroles d'une chanson que m'avait inspirée La Révélation d'Arès :
"Au delà de la politique,

"au delà de la religion,
"Appel de Dieu
"au monde occidental
"à tous les hommes de bonne volonté,
"Appel de Dieu
"au monde occidental
"[pour] refaire Éden dans toute sa beauté,
"toute sa beauté qu'on a toute sabotée."
Ceci en aparté et avec humilité : C'est, il me semble Ésaü, qui vendit son droit d'aînesse et non Saül .
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Très juste. Je ne sais pourquoi j'ai écrit Saül à la place d'Ésaû... J'étais dans le registre de la plaisanterie avec cette histoire de frites [réponse 154C7] et je n'ai pas pris garde à mon étourderie ! Je la corrige tout de suite. Merci de me signaler cette erreur grossière.
Merci de nous communiquer les paroles de cette chanson que vous chantiez, je suppose, en faisant la manche à l'époque où vous l'avez composée. Je me souviens de ce temps, quand vous veniez au Pèlerinage avec votre guitare.
Je suis toujours heureux d'avoir de vos nouvelles, vieux compagnon de foi.


04avr14 154C9
Notre foi est faite à la fois de transcendance et de coups de pied au derrière.
De transcendance, parce que: “L’homme doit embrasser l’infini, renouer avec l’aventure spirituelle et le besoin de grandeur que satisfait la pénitence” (Entrée 154 dernier paragraphe).
Mais aussi de coups de pied au derrière (auto-administrés) :”Changez, mes frères! Changez vraiment. La mission en dépend. Pour parvenir au changement, nulle théorie ne fait loi, nulle recette n’existe. "Être ou ne pas être," médite Hamlet ; on veut être ou l’on ne veut pas être un Pèlerin d’ Arès, un vrai. La Révélation d’Arès recèle une logique parfaite, totale, aussi indéréglable que la Création, aussi indégonflable que l’univers qui nous englobe. Ou bien vous la mettez toute dans votre cœur, qui battra désormais à son rythme, et dans votre tête qui se remettra à fonctionner et à produire concrètement un nouveau monde après des millénaires d’errance et d’essais sans suite, ou bien vous la rejetterez à la nuit des bonnes intentions et des bibliothèques, comme Adam. Pourquoi n’y a-t-il pas de recette pour quitter l’inchangement, pour empêcher l’implosion de l’argoule ? Parce qu’il n’est pas une âme honnête qui ne sache ce qu’elle doit faire. Le suffisant, le content de soi, l’obsédé par soi n’a pas d’âme." (Le Pèlerin d’Arès 1989: “L’argoule intérieure” p. 136)
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Merci, frère Dominique de nous rappeler ces lignes écrites et publiées il y a vingt-cinq ans.
Sur divers tons et avec divers mots j'ai toujours dit la même chose, parce que La Révélation d'Arès n'a qu'un seul sens, tellement évident.
Y aurait-il vingt-cinq ans que vous vous donnez "des coups de pied dans le derrière" pour vous conformer chaque jour de 365 x 25 = 9125 jours à mon exhortation de 1989 ? Ou bien vous donnez-vous des "coups de pied dans le derrière" maintenant pour vous punir de ne pas vous être conformé à mon exhortation de 1989 ?
Il n'est jamais trop tard pour faire mieux faire ou... pour commencer, de toute façon.


04avr14 154C10 
Vous répandez des idées totalement nuisibles.
Ce sont des gens comme vous qui empêchent la France de se redresser, car vous tuez la confiance que le peuple français doit avoir dans son président, qui est probablement le meilleur, sinon l'un des meilleurs qu'elle ait eu depuis un siècle.
Vous êtes contre la politique, mais vous oubliez que seule la politique peut sortir la France du fossé où les gouvernements de droite l'ont jetée.
La politique, c'est la sauvegarde de la nation.
Ce sont les chefs d'industrie qui empêchent celle-ci de tourner à fond afin de ramener au pouvoir la droite. Ils sont en passe de réussir, car leurs calculs vicieux ont retourné l'opinion.
Mais je crois que M. Hollande, qui devrait mettre en prison des gens comme vous, en prison sans jugement, parce que l'intérêt public est au-dessus des notions de justice judiciaire. Seule la justice sociale compte !
On ne va pas arrêter la montée des progrès faits par la gauche depuis cent ans parce qu'un fou comme vous prêche le retour à la vie spirituelle. Pourquoi pas le retour à la magie ou à la sorcellerie pour redresser le pays ?
Qui peut encore croire en Dieu, cette antique invention qu'on pensait jetée aux orties, et quand cesserez-vous de tromper le monde avec ces balivernes ?
Bernardin G. d'Ile de France.


Réponse :
Votre commentaire n'est qu'une fable. Des chefs d'industrie qui "empêchent celle-ci de tourner" ? Avez-vous jamais été dans l'industrie ? Où avez-vous vu ça ? Le capitalisme a de gros défauts, je vous l'accorde, mais il a une qualité: Il essaie sans cesse de fonctionner au maximum. C'est la politique qui l'empêche de fonctionner en France. C'est la politique qui a fait fuir nos industries, et pas seulement la politique de M. Hollande, mais toutes les précédentes.
Je suis antipolitique et je n'attends rien de la politique, mais je vais faire ici un peu d'économie politique pour vous répondre.
En économie, il n'existe qu'une vérité, celle des chiffres.
Les chiffres désastreux que le gouvernement faisait semblant de ne pas voir, pour suivre sa ligne idéologique, avant les élections municipales sont inexorables : La croissance est quasi-nulle, le chômage reste donc ipso facto catastrophique, le déficit public augmente chaque jour et la dette nationale augmente de même en proportion.
Michel Sapin, tout nouveau ministère des Finances, s'en va déjà tout penaud à Bruxelles supplier d'avoir un nouveau délai de grâce pour rétablir les comptes de la France (la France obtint déjà un premier sursis voilà un an), mais chacun sait que l'Europe ne croira pas que les finances française puissent retrouver la lumière après cette interminable nuit.
En économie, car le problème français est avant tout économique, il importe d'établir des stratégies sérieuses pour obtenir enfin de bons résultats. La stratégie de l'austérité, dont on voit bien qu'elle empêche la croissance, pourrait par exemple être un peu plus réfléchie, voire même discutée avec les vrais et seuls producteurs d'argent: les entreprises privées, petites ou grandes, car au gouvernement comme à l'assemblée nationale il n'y a pas d'entrepreneurs privés.
Qu'est-ce que des énarques, des professeurs, des avocats, etc. peuvent connaître à quelque chose qu'ils n'ont jamais fait : entreprendre ? Rien ou pas grand chose. Pour accepter de dialoguer clairement avec des entreprises et des entrepreneurs il faudrait un autre état d'esprit que celui de gens qui n'ont jamais fait que prendre l'argent des autres sans en produire eux-mêmes.
Il faut sortir de la situation dans laquelle on est depuis très longtemps, car le gouvernement Hollande ne fait que continuer les gouvernements précédents: Chirac, Sarkozy. Mais que peuvent faire d'aveugles politiciens professionnels, qu'ils soient de droite ou de gauche ?
En économie, outre la loi des chiffres, il y a une nécessité absolue: Rien ne fonctionne sans confiance. Voilà bien le problème de François Hollande, qui a épuisé tout son crédit. Un sondage fait hier donnait 17% d'approbation de François Hollande. Que reste-t-il des engage­ments pris par lui ? Presque rien. Tout est sans cesse remis à demain. Entre un dossier des retraites complètement éludé, une réorganisation de l'administration toujours repoussée et un assouplissement des lois sociales jamais abordé, nous n'avons rien à donner en gage à nos partenaires européens. Ils n'ont tout simplement plus confiance en nous. Je doute qu'ils nous fassent des cadeaux.
Avant de conclure, je vous rappelle que je ne suis ni un capitaliste entrepreneur, ni un homme riche, que je ne cours ni après l'argent ni après la notoriété, que je pourrais mépriser toutes les questions d'économie, que je ne suis pas retraité et donc que le dossier des retraites ne me concerne pas, que je suis apolitique, que mon seul souci est de réveiller la vie spirituelle que des hommes comme vous, Bernardin, ont tuée, et que je pourrais mépriser votre commentaire et n'y pas répondre. Mais j'y réponds au nom de tous mes frères et sœurs auxquels Dieu n'a pas encore permis comme il me l'a permis à moi, de vivre hors des normes que la politique impose à tous. J'ai conscience des réalités et je ne confonds pas mes espérances avec le monde tel qu'il est encore. Le monde doit changer dit La Révélation d'Arès (28/7), mais pour le changer je dois savoir ce qu'il est avant de changer. C'est ce que je fais ici.


05avr14 154C11
Dans ce monde je me sens dans une prison à ciel ouvert et je rejoins les propos de Bernard 154C7.
Se libérer au plus vite de l’esclavage administratif et politique qui nous opprime ? Certains individus évoquent aussi une certaine censure qui se matérialise aujourd'hui en France dans bien des domaines contre la liberté d’expression.
D’où l’urgence de missionner collectivement et spirituellement
On deviendra une force et c’est là que les systèmes religieux et politiques disparaitront.
On n’a pas besoin d’un "homme normal" pour gouverner la France. "Celle-ci est malade,"disait Bernard Tapie à propos de François hollande. Je pense que les pèlerins d’Arès doivent sortir aussi de la normalité missionnaire, se démarquer puisque la moisson est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6).
Se dépasser continuellement tout en étant prudents : Désormais tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6).
Nous arrivons en effet à une  prise de conscience massive de la population  que je constate sur les sites internet. Je pense naturellement  à la montée de la steppe (Rév d'Arès 28/20-21). Si bien que notre ascension spirituelle ne peut qu’aboutir. Je vois la jeunesse  prendre un tournant intelligent, s’éloigner du système politicien qui la dirige, dans lequel elle ne croit plus. Elle apprend à réfléchir soudainement et à penser par elle-même.
Cette prise de conscience entière constituera une collision et provoquera une "remise à zéro" des compteurs individuels et collectifs. N’acceptant pas ces principes et exprimant la volonté de participer au changement, elle se rend disponibles au Dessein céleste pour la Terre. Elle se prépare ainsi, en conscience, à franchir la frontière d’un changement de civilisation, d’un exode, d’un grand mouvement prophétique de l’Histoire.
Et les grâces célestes qui accompagnent les missionnaires, qu’ils récoltent dans la mission arésienne sont comme les baisers visibles d’un immense et invisible amour de Dieu pour ceux qui se lèvent à son Appel et les prémices de Sa Victoire. Les Pèlerins d’Arès sans porter la main sur personne (28/27) participent aussi de la steppe (Rév d'Arès 28/10).
Maryonne de Bretagne-Sud.


Réponse :
L'image de la "prison à ciel ouvert" est très bonne. Mais "se libérer de l'esclave administratif et politique" ne peut se faire "au plus vite." C'est une direction que nous nous fixons dès maintenant, mais ce sont d'autres que nous qui connaîtront cette libération — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Notre époque, depuis cent ans surtout, est pleine de gens qui comme nous ont conscience de l'esclavage auquel ils sont soumis, que ce soit, pour en citer quelques célèbres, Kafka, Musil, Beckett, etc.
Pour l'heure, quand nous parlons d'esclavage, nous faisons rire — j'en ai fait l'expérience récemment encore.
Les gens ne voient pas le brouillard qui leur masque les réalités, cette existence qui n'est faite que de semblant de liberté. On n'a pas idée de la force des croyances qui font que les gens s'imaginent être libres alors qu'ils ne l'ont jamais été aussi peu.
Mais quand on est pénétré de la foi qui renaît par La Révélation d'Arès on réalise comme vous le réalisez, sœur Maryvonne, les rapports entre les idées qui courent et les réalités. Je viens de retrouver une citation de Robert Musil disant: Il faut "séparer le sens du réel du sens du possible... L'homme doué de cette distinction (et j'espère que le Pèlerin d'Arès l'est) ne dira pas: Ici s'est produite, va se produire, doit se produire telle chose. Il dira: Ici devrait se produire telle chose..." comme nous savons que notre mission devrait produire un changement, mais nous ne saurions en être certain, car l'expérience montre que tout changement de vie (Rév d'Arès 30/11) est très lent.
Chacun de nous, missionnaires, sommes une hypothèse, parce que la foi est une hypothèse à laquelle nous sommes fixés à jamais, mais hypothèse parce que sans preuve, ou plutôt parce que nous avons plus qu'une preuve, nous avons la Parole du Père qui, tant qu'elle n'est pas accomplie, n'est qu'une grandiose Hypothèse. Mais les "Grâces célestes" dont vous parlez, qui sont en fait les grâces que donnent la pénitence, nous permettent de voir dans l'Hypothèse la Certitude de la Vie en filigrane.
Je suis assez surpris de découvrir en vous, Maryvonne, autant de profondeur. C'est la preuve de votre foi immense, de votre engagement sans condition, du développement en vous de ce mystère qui crée les mondes.


05avr14 154C12
Je vous transmets toute ma reconnaissance pour ce travail de communication important que vous fournissez, et cela dans des conditions très difficiles.
Si nous sommes isolés ainsi les uns des autres, tous autant que nous sommes — bien que nous luttions pour avancer dans la mesure (Rév d'Arès V.7) — je sens que le malin se gave; repu de biens durant un long moment. Il se gave de nos erreurs à la petite semaine; des erreurs de paresse, non pas à fournir un effort physique, ou intellectuel, mais de paresse face à la Vie, la Vraie Vie, Celle Qui fait prendre de la Hauteur.
šPar la Parole, son accomplissement, par la pénitence et par la moisson, je souhaite trouver sur le chemin de la Vie qui se crée en moi et autour de moi, ce qui fit la valeur des êtres humains autrefois : Leur honneur, leur engagement face à leurs propres combats, cette qualité tant prisée il fut un temps, celle qui mettait en avant la courtoisie, l'humilité, la patience, la douceur, la réflexion et qui à terme — ayant puisé en soi — donnait  l'élan de repartir, et de progresser; lentement certes, mais durablement dans les pas de Celui qui a nous insufflé la Vie au tout début des temps.(Genèse 1/26-27): Il y eut un jour, il y eut un matin et Dieu vit que Cela était Beau!
Nous avons une direction, qui est celle d'aimer notre prochain et de lui pardonner ses erreurs, même si cet homme ou cette femme continue de s'opposer, la Force de l'Amour s'étale comme la pierre de Feu (Rév d'Arès L/6) et donne la paix.
Dans La Révélation d'Arès 28/14, le Père dit par la bouche de Jésus : Le temps est venu où Ma Parole s'accomplit. Des hauteurs qui dominent les rivages devant Génésareth
Mon Appel est enfin entendu par des hommes qui Me haïssent.
Heureux sont-ils parce qu'ils ont été scandalisés
Heureux sont ils parce qu'il sont été dignement pauvres et qu'ils deviendront riches de toute la terre
Heureux sont -ils parce que leurs pères sont morts esclaves et qu'ils seront aujourd'hui consolés[...](28/15) Ces heureux sont ceux cités dans le Sermon sur la Montagne ( Matthieu 5/1)
Tu aimeras particulièrement Mes Heureux,
parce qu'ils accomplissent la Parole
Je ne Me souviendrai pas de leur haine,
mais Je Me souviendrai des fautes des princes....[....]
ils ont demandé justice à ceux qui trônent en Mon Nom qui rendent cette sentence: "il y a les riches et les pauvres, les puissants et les faibles; Dieu l'a dit !
Malheur au juges iniques !


Ainsi notre Père à tous, explique pourquoi Il parle à Arès.
Il explique que les scandalisés ne sont pas forcément des pauvres au sens qu'on a l'habitude d'attribuer à ce terme. Le scandalisé est celui qui, frustré dans sa capacité spirituelle, n'a plus du tout d'univers, ni d'espérance; il lui apparaît que le temps n'est plus à lui et que les contours de son avenir ne peuvent plus être tracés, étant donné que son avenir semble lui échapper dans un temps qui ne lui appartient pas ou ne lui appartient plus... Parfois, les contours, cela n'existe même pas dans sa pensée.
Ceux donc qui ont été démunis et qui passent pour "faibles" a contrario de ceux qui passent pour "forts,":les spoliateurs (et cela qui ne devrait pas exister dans un monde heureux et libre, Rév d'Arès 10/10) sont assimilés à pas grand chose. Or, l'homme, même faible un temps, peut démonter qu'il a une capacité à rejaillir très importante.
C'est la raison pour laquelle le Père invite chaque homme, chaque frère humain à entrer en pénitence , à pérégriner par la Moisson intérieure et extérieure.
Le Créateur à Arès rappelle que la mission du frère Michel n'est pas celle d'un chef (16/1) religieux ou politique (28/27), ni celle d'un chef de guerre. Le frère Michel est un avertisseur (Le Coran), un prophète (Rév d'Arès 36/7, xxxvii/2), celui qui rappelle la Vérité et montre la Voie Droite.
Danièle du Nord


Réponse :
Votre commentaire est bâti sur des contraires. Comme ce monde l'est, d'ailleurs. "les démunis qui passent pour faibles a contrario de ceux qui passent pour forts... Or l'homme, même faible... peut montrer une capacité à rejaillir très importante."
C'est tout à fait notre cas. C'est peut-être parce que nous sommes porteurs de ces contraires — faible/fort — que souvent nous ne sommes pas compris et déconcertons, car tandis que notre engagement est très fort, nous paraissons très sages par la pénitence. Dissymétrie entre une nature revivifiée par l'amour du prochain et quelque chose qui en nous paraît errant quand nous allons et venons dans la rue, nos tracts à la main.  Même paradoxe que ces Heureux parce qu'ils ont été scandalisés et Heureux parce qu'ils ont été dignement pauvres, etc., paradoxes que l'homme moderne ne comprend plus.
Il faut un temps, parfois un long temps pour montrer la solidarité étroite entre la foi et le bonheur, que le commun ne comprend plus. Mais qui ne sait parmi nous que la mission est très difficile et demande beaucoup de patience. Pas seulement moi, mais chacun de vous, frères et sœurs, est un avertisseur, un prophète, quelqu'un qui montre la Voie Droite.


05avr14 154C13
J’avais écrit, trop tard, un commentaire  pour l’entrée 150  "Politiser notre refus de la politique."
J’en ai modifié l’approche et je vous l’envoie pour cette entrée 154 "le monde est dépassé, il doit changer,." car son sujet est le Bien, inspirateur du changement que le Père de l’univers nous demande, indissociable de la pénitence.
Le Bien est devenu pour un grand nombre d’hommes et de femmes une idée tabou dont l’évocation est considérée  moralisatrice et ennuyeuse. Pourtant, nous savons que son accomplissement sera le changement de société attendu, un chantier à commencer dès maintenant, basé sur un socle mouvant par la diversité humaine, mais stable et solide, généreux et vivant parce qu’accepté en toute conscience, librement, calé sur la pénitence.
Le Bien peut être présenté comme une anarchie insolite qui s’autocontrôle, un changement de société radical sur le long terme, puisqu’il s’agit d’appeler chacun à d'installer l’effort de bien, l’amour du bien, le bien en tout  et d’abord en soi.
Parce qu’au fond de chacun de nous existe, même si ce n’est qu’à l’état de trace, la soif du Bien, tout  homme ou femme qui accepte de se remettre en cause dans ce sens devient pour les autres, à n’importe quel poste qu’il soit dans la société, un sujet de réflexion, de stabilisation et de progrès, une promesse de bonheur pour tous.
Il n’y a pas d’utopie dans cette  proposition, mais du bon sens et de la raison, parce que commencer par tenir compte de la nature profonde de l’être humain, c’est s’attaquer aux vraies causes des problèmes de notre société.
Allons nous recréer ce monde pour qu’il nous soit possible de le perpétuer  par l’amour, le pardon, la paix, le refus des préjugés, du mensonge et des dominations ?  
La volonté de Bien nous éloigne du péché des péchés 38/2, de la menace de l’oubli total de notre filiation divine qui porte en lui l’anéantissement de la race humaine .
Chantal des Corbières.


Réponse :
Oui, ma sœur Chantal, nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi il est si difficile de "recréer ce monde pour... le perpétuer  par l’amour, le pardon, la paix, le refus des préjugés, du mensonge et des dominations." L'homme est-il devenu si mauvais qu'il se refuse à aimer, à pardonner, à faire la paix, à user d'intelligence spirituelle autant que d'intelligence intellectuelle et à se rendre libre de tous préjugés ? À cela je pense aussi tous les jours en m'interrogeant. Il y a quelque chose qui nous échappe, mais connaîtrait-on ce quelque chose, pourrait-on quand même changer le monde autrement que par la pénitence ? Je ne le crois pas. De là l'extrême nécessité de la mission.
Oui, par la mission nous nous efforçons de répandre "la volonté de Bien".


05avr14 154C14
Votre mal d'amour pour la frite (réponse à 154C7), dont l'aveu a bien amusé ma femme, m'a toute la nuit envahi d'une empathie qui me tire du lit.
Relisons la veillée 7, avec ses chemins du milieu entre la vallée grasse de la graisse qui tue l'homme (Rév d'Arès VII/14), et les escalades éprouvantes d'une hygiène dont les "lois" bien intentionnées et parfois contradictoires rappellent les lourdes contraintes administratives.
Peut-être êtes-vous trop privé de cuisine croustillante comme le prêtre trop privé de femme (Rév d'Arès V.38) ?
Comment faire du croustillant sain à partir de ces dons divins (26/10) que sont pomme de terre, feu et huile ?
Je suggère à votre couple cette recette très simple que j'adore, héritée du très naturiste docteur Carton (fin XIXème siècle), qui en recommandait un plat quotidien :
Éplucher les pommes de terre, les couper en tranches aussi fines que possible, et les passer à la poêle dans un fond d'huile. Sœur Christiane saura choisir une huile supportant la cuisson, bien diététique, et éviter les trop hautes températures.
Chauffer à point pour faire dorer à petit feu, mais pas trop. Remuer de temps à autre en surveillant. En une bonne demi-heure vous aurez un régal propre à accompagner les haricots verts et qui vous fera oublier les frites bas de gamme.
François D d'Ile de France, qui veille à votre entretien (Rév d'Arès 34/7).


Réponse :
"Couper (les pommes de terre) en fins tranches et les passer à la poêle dans un fond d'huile" ? Un fond ! Mais pour ma bonne Christiane, qui ne pense qu'à ma santé, une goutte d'huile est comme une goutte de cyanure qui tue autant qu'un litre.
Il faut que je vous raconte qu'un jour, quand mes filles étaient encore adolescentes à la maison, je partis avec elles acheter quelque chose pour la fête des mères: Nous tombâmes tous les quatre en arrêt devant une friteuse inventée par une firme tellement soucieuse de la santé de ses clients qu'une cuillerée à soupe d'huile... oui, oui, une simple cuillerée à soupe... permettait de faire, mettons, un kilo d'excellentes frites bien dorées, bien "croustillantes" comme vous dites, excellent François. Nous fîmes envelopper-cadeau la friteuse, avec ruban rose, joli nœud et tout, et le dimanche de la fête des mères Nina, Anne et Sara offrirent l'objet à leur maman. Nous ne revîmes jamais la friteuse, ni d'ailleurs la moindre frite qui ait pu y cuire. Une cuillerée à soupe ou un litre, c'était la même chose pour Christiane.
Nous avons une maman et une épouse tellement merveilleuse qu'il ne nous vint jamais à l'esprit de lui reprocher l'escamotage de cet appareil culinaire. Je vous raconte ça, histoire de vous placer face à la situation.


05avr14 154C15 
Stephen Hawking, Hubert Reeves, deux savants cosmologistes, astrophysiciens de renom, montrent que nous sommes issus de l’univers, qu’il y a entre cet univers aux dimensions incommensurables et notre humanité, une parenté très étroite.
Nous sommes des "poussières d’étoiles", dit Hubert Reeves !
Par le hasard de la vie, beaucoup d’entre nous ne sont pas à votre place, vous les puissants de ce monde. Nous aurions pu être à votre place — comme vous les politiciens, élus soit, mais décideurs de tout.
Nous pensons que chaque homme peut discerner, reconnaître ce qui est le Bien et ce qui ne l’est pas.
Le Bien, comme une mémoire enfouie en chaque être humain.
Vous comme nous êtes destiné pour le moment à la finitude de la vie. Un jour, comme nous tous, votre corps ne vous portera plus, et peut-être votre esprit avant cela. Quand "la faucheuse" sera passée, notre vie à tous continuera... Le Créateur revenu parler à la créature humaine, à Sa créature en France il y a 40 ans, n’est pas un juge qui donne une sentence. Nous serons dans l’au-delà ce que nous avons été dans notre vie. Nous y emmènerons le Bien et le Mal que nous avons faits, et d’après ce que nous dit le Créateur, nous y emmènerons également les regrets de ne pas avoir accompli tout ce que nous pouvions accomplir pour nous-mêmes et pour les autres dans le sens du Bien.
Le Créateur nous dit simplement ce qui nous attend dans l’au-delà qui n’est donc pas un jugement comme nous l’avons dit, mais une conséquence naturelle de notre biologie et aussi de notre essence d’Image et Ressemblance du Créateur.
Ainsi il ne faut pas mesurer la durée de notre vie comme une durée d’une vie terrestre mais ajouter cette durée dans l’au-delà, c’est très important d’en prendre conscience ou de penser que ce peut être effectivement une possibilité.
Le Créateur nous dit que ce n’est pas croire en ceci, en cela qui détermine le futur après avoir quitté notre corps, ce n’est pas ce que l’on croit mais ce que l’on fait, ce que je fais de Bon, ce que je fais de Bien.
Tout être humain peut changer, n’importe quand, dès qu’il le décide, librement, et il peut changer de manière fondamentale, complètement.
L’homme politique peut peut-être se dire, sans quitter son métier : "La politique n’est pas la solution aux maux de l’humanité, l’histoire le montre, mais je peux peut-être d’où je suis, réfléchir, me visiter, remettre tout en question sur des bases fondamentales d’humanité et mettre en œuvre tout ce qu’il m’est possible déjà pour réduire les souffrances humaines, réduire les inégalités, alléger le poids des lois sur les hommes." Oui, réduire les souffrances fait partie de la démarche générale du Bien, en attendant que les Pèlerins d’Arès alliés avec d’autres hommes gagnent en force pour faire avancer le changement personnel, individuel, de soi-même et de tous ceux qui librement comprendront qu’il est indispensable de changer, eh bien! vous pouvez nous aider.
C’est bien l’humanité qualitative qu’il faut recréer, et ceux qui font le mal et qui font le mal de manière "démesurée", n’ont-ils pas une once de pensées pour leur descendance, leur propre descendance qui ne sera pas forcément dans la sphère politique, financière, et qui subira donc les conséquences des choix de vie actuelle ?
Vous êtes incroyants, mais vous pouvez faire votre âme si vous pratiquez le Bien actif, en vous et pour tous les êtres humains.
Des hommes par milliers comptent aussi sur vous qui changeraient !
Laurent M. d'Aquitaine


Réponse :
Nous serions, selon Hubert Reeves, "des poussières d'étoiles", c'est-à-dire des poussières de choses ? C'est son opinion. Ce n'est pas la mienne. Du reste, je n'ai pas d'opinion, mais seulement la Parole de Dieu qui nulle part ne me dit que je suis une chose. Ou plus exactement je suis une chose animée par la vie spirituelle, c'est-à-dire que je suis tout autre chose qu'une "poussière d'étoiles" qui ne pensent pas, qui ne peuvent ni bien ni mal.
Si, comme vous le dites avec justesse, je peux "réfléchir, me visiter, remettre tout en question sur des bases fondamentales d’humanité et mettre en œuvre tout ce qu’il m’est possible déjà pour réduire les souffrances humaines, réduire les inégalités, alléger le poids des lois sur les hommes," c'est parce que je peux peser le bien et le mal, je peux opter pour l'un ou pour l'autre, et c'est pour cela que je suis capable d'une action qu'une étoile est incapable d'entreprendre; changer.
Dans l'univers seul l'homme peut changer, décider de changer. C'est bien ce qui fait de l'homme tout autre chose qu'une chose, un minéral, un gaz, un animal, une plante, une étoile même cent fois plus grosse que le soleil.
La puissance que possède l'homme d'accepter ou de refuser le changement est énorme.
Lu Xun, créateur de la littérature chinoise moderne et perpétuel contestataire, avait observé que chaque fois qu’une forte pensée ou idée originale, capable de changer l’ordre du monde, était apparu la société s’efforçait de s’en débarrasser usant de deux méthodes : soit la suppression pure et simple de l’idée ou pensée (Jésus crucifié) ou son étouffement sous le silence (notre cas) soit inversement la glorification : battage médiatique et encensement mais déformation complète (cas de Jésus fait Dieu après sa mort). Voilà pourquoi je donne à notre mouvement de foi et d’espérance une troisième voie, la voie d’un apos­tolat fort, appelée moisson par la Parole d’Arès, afin d’éviter tout à la fois la suppression pure et simple et la déformation par l’éloge médiatique incontrôlable. C’est ce qu’il faut expliquer à ceux qui ne voient pas pourquoi on les appelle comme Pèlerins d'Arès et donc missionnaires. Le silence pas plus que la renommée ne défendent la vérité, mais la voix des simples que nous sommes le fait, si elle est multipliée. La mission est une entreprise de sauvegarde de la Vérité.


08avr14 154C16
Pourrait-on éviter "une révolution aussi cruelle qu'inutile ? (freesoulblog 154C7)
Frère Michel, vous avez écrit :
Ce monde de loi et de calcul court à sa perte (La Révélation d'Arès ch. xxvi).
"Chaque fois que je suis égoïste, que je mens, que je juge, que je trompe, que je spolie, que je me renfrogne, et ainsi de suite, je libère une force mauvaise, comme un microbe, un rayon ou un vent de folie invisible, qui provoque le vieillissement, le malheur, la maladie, la mort quelque part." (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992 "Le Mâché Cru" p.334).
Chacun de nous est invité à renoncer au mal et à revenir au bien (pénitence) : amour de tous les humains, pardon de toutes les offenses, paix, liberté, intelligence du cœur, etc.
Si nous sommes de plus en plus nombreux à accomplir ce bien, de proche en proche, et de génération en génération — Quatre générations ne suffiront pas (Rév. d'Arès 24/2) — nous pouvons espérer un jour vaincre le vieillissement, le malheur, la maladie et la mort.
Mais au niveau de la politique, comment, en accomplissant le bien, pourrions-nous supprimer tous ces règlements qui nous empêchent de travailler et nous privent de liberté : "interdiction de ceci", "interdiction de celà" ?
Certes, le monde serait invivable et une foire d'empoigne cruelle s'il n'y avait plus de lois du jour au lendemain.
Frère Michel, vous avez écrit :
"Un gouvernement qui veut tout assumer à lui seul arrête le processus d'évolution, parce qu'il s'attaque à une tâche contre-nature, impossible. Il produit un chaos". (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992, "Soupe" p. 384).
Dieu dit : Qu'ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard ! (La Rév. d'Arès 28/24).
Les spoliateurs sont invités à partager, sinon la violence pourrait bien les surprendre (Un Pèlerin d'Arès trimestriel)
La mort spirituelle profite au monde profane (La Rév. d'Arès ch. xxix).
Nous Pèlerins d'Arès, avons donc à réveiller cette spiritualité.
Frère michel, vous avez aussi écrit :
"Ce monde sombre dans une aberration mortelle" (La Rév. d'Arès xvi/13).
"Il faut guider, inspirer, mais non commander" (La Rév. d'Arès 36/19).
"La religion et sa fille la politique se corrigeront" (La Rév. d'Arès 14/1).
Deux fonctionnaires ex-soviétiques en stage dans une université américaine donnent leur définition de la misère moderne :
"Vous, Français, votre protection sociale évolutive fait l'admiration de beaucoup aujourd'hui (1992), mais elle fera faillite quand l'Etat aura taxé tout et tout le monde au maximum et qu'il ne pourra quand même plus honorer ses engagements envers les improductifs : retraités, chômeurs, malades, jeunesse, fonctionnaires, armée, police..." (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992 "Soupe" p.386).
Pour éviter d'en arriver là, je pense que nous, les Pèlerins d'Arès, devons aussi essayer de convaincre nos dirigeants selon plusieurs directions que vous, frère Michel, avez suggérées dans "Le Pèlerins d'Arès" :
Moins d'assistanat, moins de subventions tous azimuts, car "tous les assistés restent ou deviennent des pauvres" (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992, "Soupe" p.384).
Moins de règlements, moins de lois (effondrement de l'URSS en 1990, où l'État Soviétique décidait de tout à la place des citoyens),
Moins d'impôts et de taxes dans tous les domaines,
Moins d'État, donc par exemple ne plus remplacer les fonctionnaires qui partent en retraite ? Supprimer les concours externes ? Réduire le nombre de députés ? de sénateurs ? de maires (36 000 communes en France) ? de conseillers régionaux ? généraux ? municipaux ? pour aller progressivement — quatre générations ne suffiront pas (La Rév. d'Arès 24/2) — et définitivement vers "une gestion minimum de la vie publique" comme vous le suggérez, de forts et de sages au service des faibles et des petits (Rév. d'Arès 26/9).
"Il n'y aura pas de bonheur social général sans vie spirituelle générale" (Le Pèlerin d'Arès 1991-1992, "Soupe" p.390).
"C'est un libéralisme pur, le moins intervenant possible, qui offrirait la meilleure gestion de la vie publique dans la longue période de changement du monde" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 "Liberté" p.334).
"En fait, la plupart des politiques "libéraux" font du libéralisme une hypocrisie politique en augmentant sans cesse les lois, les contrôles, les freins, les intrusions dans les activités privées, et les impôts" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 "Liberté", p. 334).
"Tandis que menace une grave crise socio-économique, tandis qu'il faudrait réduire les impôts, libéraliser, déréguler, mais travailler plus, pour relancer la prospérité, seule productrice de bien social, on légifère, on impose, on réprime, mais on réduit le temps de travail, de sorte que le poids et l'envahissement de l'État s'étendent sans cesse. Ne comprend-on pas que l'URSS a disparu pour des raisons similaires : l'asphyxie de la liberté, la perte de vitalité ? [...] L'abandon à l'idée que dans la loi réside le bien public est parent de l'abandon au mal pur et simple [...] C'est le bien, non la répression ni même la morale, qui vainc le mal, et la liberté est la lance de cette bataille" (Le Pèlerin d'Arès 1993-1996 "Liberté" p.380).
"La vie spirituelle (amour, pardon, paix, liberté absolue, etc..) que devrait être la vie sociale est réduite en religion, politique et loi" (Rév. d'Arès ii/10-11)
Pour moi, développer le changement sur le terrain personnel est une chose, si l'on veut un jour vaincre le vieillissement, le malheur, la maladie et la mort.
Mais je crois qu'il faudrait aussi essayer de convaincre nos dirigeants d'aller dans la bonne direction.
Jean-luc d'Aquitaine


Réponse :
Votre commentaire fait les demandes et les réponses. Je suis ému de voir que vous lisez et relisez "Le Pèlerin d'Arès" où, en effet, beaucoup de choses ont déjà été écrites contre la politique politicienne sous laquelle la population meurt à petit feu.
Convaincre nos dirigeants ? Mais le seul moyen de les convaincre est de renforcer et developper la mission, car c'est la base, la base que nous touchons dans la rue, qui élit les dirigeants. Après tout, les dirigeants ne font qu'accomplir ce que leurs électeurs leur demandent.


08avr14 154C17
Cher frère Michel,
À propos de frites... [Étant moi-même] cardiaque et stentée [= à qui on a posé des stents dans les coronaires], je suis les conseils nutritionnels du cardiologue, chercheur au CNRS de Grenoble, Michel de Lorgeril, diffusés dans son livre "Prévenir l'infarctus et l'accident vasculaire cérébral" aux éditions Thierry Souccar : Diète méditerranéenne facile à vivre à base d'huile d'olive ou de colza essentiellement avec un peu de vin.
Dites à sœur Christiane de consulter son site: Michel.Delorgeril.info et aussi : la nurition.fr, sites très instructifs.
Sympathisante, croyante, méditante (La Bible et La Révélation d'Arès), j'ai participé une fois au Pélerinage à Arès en compagnie de mon frère Jean-Pierre, Pélerin d'Arès depuis longtemps. Je ne missionne pas dans la rue, car cette pratique heurte ma sensibilité, mais j'en parle à l'occasion et je m'efforce de faire le bien.
Je lis régulièrement votre blog, parce qu'il me fait du bien, me donne de l'espoir.
Je le vois dans un monde en folie comme une boussole qui indique le [bon] sens.
Continuez encore longtemps à nous servir de guide, en bonne santé et même en savourant de temps en temps quelques frites ! Le monde a besoin de vous.
Marie-Thé de Bretagne


Réponse :
Merci, Marie-Thé, que je ne connais pas, pour cet eMail qui me touche beaucoup.
La mission de rue "heurte la sensibilité" de tout le monde, ma chère sœur. Tous, nous nous obligeons à la mission, parce qu'aucun vrai croyant ne peut être un vrai croyant sans vouloir participer à la formation d'une peuple de vrais croyants.
Quand, après les visites de Jésus en 1974, je me mis moi-même à la mission dans les rues de Bordeaux, cela "heurta ma sensibilité" aussi, mais je réalisai que le chrétien que je croyais avoir été avait manqué de suivre l'enseignement de Jésus dans les Évangiles Palestiniens : Jésus envoyait ses apôtres et ses disciples en mission deux par deux. Il n'y avait pas d'exception. Tous y allaient.
Allez de ma part au local des Pèlerins d'Arès, rue du Port, à Lorient et dites-leur: "Je rejoindrai avec foi et espérance à votre mission de rue." Au début vous mourrez de gêne et de trac, mais peu à peu vous vous rendrez compte que vous êtes devenue la porte-parole de Dieu même et vous vous direz: "Le Père s'est déplacé du Ciel à la Terre pour parler à l'homme, je ne peux pas moins faire que de parler à l'homme à mon tour."
Ceci dit, merci de me permettre de "savourer de temps en temps quelques frites."
Pour ce qui est de l'huile d'olive et d'un peu de vin rouge (nous en buvons au déjeuner de midi seulement), c'est le régime que nous suivons depuis le début de notre mariage. Sœur Christina, qui est berrichonne, connaissait l'huile de noix, l'huile de colza, etc., mais n'avait jamais ni consommé ni utilisé d'huile d'olive, inconnue à Bourges. C'est moi qui l'ai initiée à l'huile d'olive et nous ne consommons qu'elle. Hélas, on ne peut pas faire de frites à l'huile d'olive, mais comme sœur Christiane n'en fait pas...


08avr14 154C18 
La vidéo dans laquelle vous présentez votre entrée 154 "Le Monde est dépassé,il doit changer" va interpeller beaucoup de vos lecteurs.
Même s'ils ne se manifestent pas vraiment, elle est regardée, et c'est là la priorité de votre appel, afin que votre message passe dans notre pays, la France, qui va être ruinée d'ici dix ans d'après Jacques Attali.
Je me souviens lors de votre passage au stand du Salon [quel Salon ? Plutôt la Foire ?] de Marseille, que présentait alors les sœurs et frères de l'assemblée de Marseille, vous disiez déjà que ceux qui avaient des terres ne s'en défassent pas, car nous allions vers des temps difficiles. On peut toujours élever quatre poules, quatre lapins et cultiver la terre afin qu'elle nous donne de quoi subsister. Pourquoi vouloir à tout prix rester dans le bruit des villes ?
J'ai toujours été dans mon cœur profondément attachée au monde rural. J'ai vécu durant vingt cinq années auprès des créateurs des beaux paysages de notre pays. J'ai aidé aux vendanges en Touraine, aidé à engranger le foin dans la montagne de Lure, aidé à ramasser les feuilles de tabac dans la plaine d'Alsace, élevé des lapins, des poules, des canards dans notre ferme que nous louions. J'ai travaillé un jardin qui donnait de bons légumes, j'ai écouté les oiseaux du ciel, admiré les poussins qui gazouillaient en suivant leur mère. J'ai éveillé la conscience de nos enfants à ces choses simples que nous offre cette nature qui vit, qui chante, qui développe la vie spirituelle en apprenant aux enfants à écouter, à entendre, à travailler, à partager, à ressentir, à sourire, à prendre le temps de regarder ensemble dans l’harmonie et le bien-être de l'autre.
J'ai découvert à l'age de sept ans, dans un petit livre joliment illustré, la vie et le message de Jésus dans la vie rurale d'un petit village Alsacien .J'ai lu et découvert le Message du Créateur à Arès dans le calme de notre campagne Haut-Alpine. J'ai toujours trouvé, même dans mon métier qui consiste à accompagner des personnes en état de faiblesse due à la vieillesse dans les zones rurales, une solidarité de la part des enfants devenus à leur tour éleveurs et qui jamais ne laissent seuls leurs parents, mais bien au contraire les entourent de chaleur et d'amour.
J'ai regardé dernièrement une émission avec mon époux sur un éleveur de bovins qui, croulant sous les dettes que lui réclamaient les banques, a bien failli y laisser la vie en faisant une tentative de suicide en se pendant. Heureusement un familier passait par là qui lui a sauvé la vie in extremis.
Je trouve que la condition dans laquelle les instances banquières et politiques ont mis les agriculteurs et éleveurs qui finissent par choisir le suicide ne sont pas humaines. Ils travaillent tous les jours de l'année à des heures qui laissent peu de place au repos. Cet éleveur qui était au bord du gouffre, épaulé par son père et sa mère qui ont eu la peur de leur vie de voir disparaitre leur fils, cet éleveur a fini par trouver de nouvelles solutions de sorties en se regroupant en une coopérative avec plusieurs éleveurs et en faisant une vente directe de leur lait ou de la viande de leur bétail.
De plus en plus d'hommes et femmes travaillant dans le rural se regroupent en petite unité d'affinité afin de sauver leur métier et de ne plus dépendre des quotas laitiers ou céréaliers que leur imposent la communauté européenne.
J'espère qu'ils sortiront de ce piège imposé par des cols blancs qui n'ont aucune expérience de la terre et de l'élevage, parce que ces frères et ces sœurs de la terre en ont assez qu'on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand leur récolte (Rév d'Arès 27/5).
Nous avons besoin du monde rural, parce que les hommes et les femmes qui le servent sont d'un courage exemplaire. Des coopératives se mettent en place ainsi que des banques solidaires qui encouragent des femmes et des hommes à devenir créateurs de leur entreprise tout en ayant le statut de salariés.
Ils deviennent salariés de leur coopérative qui gère administrativement toutes les paperasses administratives. Cela se nomme "Le Portage Salarial." Chacun choisit et évolue dans le domaine qu'il s'est choisi de développer (Musicien, Comédien, Photographe, Maçon, Magnétiseur, Charpentier, etc.) Dans presque tous les domaines, chacun devient autonome tout en restant solidaire les uns des autres grâce à  l'entraide qui existe dans ces coopératives qui se développent et qui semblent être une nouvelle source d'avenir de création de l'emploi de notre pays.
Devenir autonome dans nos métiers est souhaitable pour nous qui nous sommes engagés dans "le grand exode spirituel" que nous invite à faire le Créateur dans Son Message de La Révélation d'Arès.
Patricia des Alpes du Sud


Réponse :
Ce que vous nous dites là par ce commentairenest est très intéressant.
C'est peut-être en effet par la voie de ces coopératives que verront le jour les petites unités humaines, dans lesquelles devront tôt ou tard éclater les grands ensembles régionaux et nationaux qui ploient sous le poids des lourdes administrations et de leurs lois globalisantes.
C'est d'ailleurs de cette façon que se formèrent les villages jadis avant que la noblesse avant 1789 et la république et ses administrations ensuite ne les contrôlent.


09avr14 154C19 
Je pense que vous avez suivi hier après-midi le discours de politique générale du nouveau premier ministre M. Valls.
La politique, vous ne pouvez que la subir ou la suivre suivant que vous êtes contre ou pour, mais vous ne pouvez rien contre elle. La politique est en elle-même une force contre laquelle il ne vous sert à rien de lutter.
Pourquoi un homme intelligent comme vous perd son temps à se déclarer antipolitique ?
Vous devriez au contraire vous efforcer de contribuer à l'action politique de ceux qui vous sont favorables. Vous le pouvez en votant comme tout citoyen, bien sûr, mais vous le pouvez aussi en faisant du lobbying, en entrant en contact avec des partis, des politiciens, bref, en prenant parti. Il y a plusieurs façons de le faire.
Votre mouvement, et pour commencer vous-même Michel Potay, ne pouvez qu'en tirer de bons fruits, car vos détracteurs, s'ils sont socialistes (je suppose), vous respecteront s'ils savent que vous êtes un ami de François Fillon ou un camarade de Jean-Luc Mélanchon (je n'arrive pas à comprendre de quel bord vous êtes). Tandis qu'étant nulle part politiquement, vous n'êtes absolument nulle part socialement.
Vous appartenez à une famille de conscience sociale, car tout humain a sa conscience socialement formée par la culture politique de son pays. L'indépendance n'existe pas, sauf peut-être pour les s.d.f.
Jean-Charles Y. d'Ile de France


Réponse :
Non, je n'ai pas suivi le discours de politique générale de M. Manuel Valls hier après-midi 8 avril. Que peut m'apprendre ce discours, sinon qu'il s'agit d'un discours de politique, contre laquelle je ne peux rien, rien, rien ?
La "conscience sociale" est un mythe pondu par les dictatures idéalistes: Communisme, Nazisme, etc. Quand en 1990 l'URSS s'effondra presque tout d'un coup, que resta-t-il dans la population de la fameuse "conscience sociale" qu'avait voulu pendant plus de soixante-dix ans forger et reforger la propagande communiste ? Quasiment rien. Que resta-t-il de la "conscience sociale" nazie après l'effondrement de l'Allemagne en 1945 ? Quasiment rien.
Tout homme, même le moins indépendant, le lèche-bottes d'une star de la politique, est maître de sa conscience et de ses idées. La seule différence tient à ce qu'il dissimule plus ou moins sa conscience propre selon l'épaisseur de la converture politique générale sous laquelle il fait semblant de dormir.
Même les plus idéalistes, s'il en reste encore, voient que ce monde est désastreux et décevant. La conscience personnelle est, de ce fait, le dernier refuge d'une immensité d'humains et je crois que si, aujourd'hui, chacun d'eux vote (quand il ne s'abstient pas de plus en plus), c'est pour montrer encore, comme quand on crie pour montrer qu'on vit encore, qu'il est copropriétaire pendant quelques instants d'un petit morceau du pays. Il ne vote pas, parce qu'il aurait lu soigneusement le programme de tel ou tel et voudrait absolument que ce M. Bubulle Tartampion soit élu et gouverne.
La conscience privée est l'ultime barricade derrière laquelle un homme peut se réfugier. Le problème de M. Hollande, c'est qu'il n'a été voulu par personne, ni de gauche ni de droit, en fait. Même problème pour M. Valls. Mais dans l'état actuel du déclin politique qui se poursuit, il en fallait bien un ou deux ; alors pourquoi pas celui-là ou ceux-là ? Ils vont gérer comme ils pourront une France "en faillite" comme avait dit M. François Fillon quand il devint premier ministre.
Le Père, si je perçois les Raisons mises dans La Révélation d'Arès, sut que commençait une période historique où les puissants de ce monde et leurs partis allaient peser de moins en moins sur les consciences individuelles. Autrement dit, Il sut que la politique, comme la religion, qu'Il voue l'une comme l'autre à l'approbre, allait perdre pied. Toutefois, Il sut aussi que cela allait mener à une période transitoire risquée dans laquelle nous sommes entrés. Il nous faut donc, à nous Pèlerins d'Arès, danser sur des œufs comme la danseuse des "Années d'Apprentissage de Wilhelm Meister" de Gœthe.
La fabrique des esprits et des consciences par la religion est très ancienne, mais cette fabrique dans sa version politique n'a pas cent-cinquante ans. En fait, la fabrique des esprits politique a peu à peu remplacé la fabrique des esprits religieux, mais elle s'avère, je crois bien, beaucoup moins efficace, parce que beaucoup, beaucoup plus impatiente, précipitée, bâcleuse, elle a travaillé à travers de terribles illusions d'optique ; elle n'a pas vu l'homme comme il était — la politique ignore les réalités, ai-je dit —. Le résultats est ce que nous voyons: l'athéisme côté religion et le scepticisme côté politique, auxquels notre mission se heurte tous les jours dans la rue.
Non, la conscience n'est pas un produit social, n'est pas le produit de ce que j'appellerais l'industrie politique installée sur les ruines de l'industrie religieuse dont faisait partie la monarchie. Je crois que la conscience, si elle peut avoir une nature quelque peu sociale, ne peut être formée au mieux que par le dialogue entre humains, mais non par une propagande de masse. C'est ce dialogue que nous entamons dans la rue avec la population humaine. Il est frappant qu'un quidam retiendra une chanson, une rengaine, parce que le chanteur, même en clip, s'adresse à chacun de ses auditeurs, mais ne retient pas les grands traits de l'œuvre de Karl Marx par exemple, parce que c'est une œuvre qui passe par-dessus les têtes pour peser sur les masses. Si l'on retient plus facilement l'enseignement de Jésus, c'est parce qu'il s'adressait et continue de s'adresser à chacun personnel­lement, alors que des œuvres comme celle d'Aristote ou celle de Descartes par exemple sont généra­lisantes.
N'est visible que ce qui n'est pas transparent. Toutes les œuvres généralisantes, comme les grandes idéologies, sont transparentes. Les gens savent qu'elle existent, ont une vague connaissance de ce qu'elles représentent, mais ils ne les voient pas.
La politique est elle-même transparente ; elle existe, les gens le savent, mais elle est pour eux insaisissable comme toute chose invisible. Il y a entre les citoyens et leur politique comme une zone d'invisibilité.
La Révélation d'Arès est par contre, et c'est ce que nous missionnaires cherchons à montrer, visible pour chaque homme. Elle parle à chaque homme ; elle ne parle pas aux masses. De là la pénitence qui est strictement personnelle. De là notre assemblée qui est une réunion de croyants libres, mais non des petits soldats d'une armée ou des fidèles d'une religion.


10avr14 154C20
Le peuple de France se mettrait-il à croire en Dieu ?
C'est l'interrogation que pose le commentaire que j'ai déposé sur le blog de Mr Apathie :

jacquesp56 le 09/04/2014 à 14h11
En 1974, Dieu avait suggéré de se débarrasser de la politique et de la religion.
Or, aux dernières élections, le peuple de Gauche s'est débarrassé sèchement de ses élus.
Si on me disait que la Gauche a compris le Dieu de 1974, je serais surpris. Il paraît que chaque homme a le cœur rempli de son Dieu : C'est peut-être là que se trouve la victoire de la Gauche aux élections municipales, mais je ne suis pas sûr que ce point de vue soit partagé par beaucoup, à commencer par les intéressés.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà le type de communication auquel je ne comprends personnellement rien. C'est pourquoi je la poste ici comme typique de la présente époque à laquelle je me sens graduellement incapable de participer dans un certain nombre de domaines.
Je dis cela en toute sincérité et toute humilité.
Par exemple, cette phrase : "Si on me disait que la Gauche a compris le Dieu de 1974, je serais surpris," m'intrigue, parce qu'elle laisse entendre qu'il n'est pas impossible que "la Gauche ait compris le Dieu de 1974", aussi "surprenant" que ce soit. Je me demande comment notre mission aurait réussi à décider la politique "de Gauche" (ou de Droite) à écouter le "Dieu de 1974".
Mais c'est mon âge, je l'admets, qui doit m'empêcher de comprendre. "Installez un obstacle devant vous et vous sauterez plus haut", disait quelqu'un, et je pense que je suis trop vieux pour sauter plus haut. L'obstacle me dépasse et je ne le dépasse pas.


10avr14 154C21 
Frère Michel, voici ma contribution pour l'entrée: le monde est dépassé ; il doit changer.
Frère Didier Br. d' Ile de France :

Seule voie du Bien par Didier Br.


Réponse :
Comme c'est une photo, je ne peux pas corriger les fautes d'orthographe.
Les voilà :
"Ils ne le combatte pas" : Il faut écrire "Ils ne le combattent pas"
"c'est à dire" : il faut écrire "c'est-à-dire" (avec des tirets) et ne pas mettre deux points ":" après.
"tous préjugés, pouvoirs et acquérir" n'est pas clair ; est-ce "tous préjugés et pouvoirs, acquérir" ?
"des réveilleurs spirituel" ; il faut un "s" à "spirituels"
"mourrir sans âme," ; "mourir" s'écrit avec un seul r.
"Rejoignez les Pèlerins d'Arès. comme eux. portez...", mettre "C" majuscule à "comme" puisque cet adverbe vient après un point et supprimer le point après "comme eux." Autrement dit écrivez: "Rejoignez les Pèlerins d'Arès. Comme eux portez la lumière du Bien en vous et partagez-la."
Je pense que c'est par insistance que vous répétez deux fois: "la pénitence, c'est-à-dire aimer, pardonner, se libérer de tous préjugés (et) pouvoir et acquérir l'intelligence du cœur." N'est-ce pas un peu redondant ?
Encore une suggestion: écrivez oe ---> œ ; on appelle ça "e dans l'o"


10avr14 154C22 
La «décentralisation» n'est spirituellement pas plus effective dans le mouvement des Pèlerins d'Arès que dans les différentes représentations politiques.
Vous n'êtes le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et pourtant cela ne transparaît pas réellement pour celle où celui qui vient au local d'accueil. D'ailleurs, pourquoi y aurait-il besoin d'un chef ? Suis-je un "électron libre", parce que je n'en ai surtout pas besoin ? Quelle action représente le mieux un déconditionnement possible ?
Changer sa vie... la belle affaire ! Ce n'est pas en restant figé dans une sorte d'inertie propre à satisfaire le "politiquement correct" ambiant, comme si cela  n'existait qu'en politique.
À Dieu ne plaise, je ne le veux pas pour moi (?? Voulez-vous dire: À Dieu ne plaise que je le veuille pour moi ?). Je dois être "spirituel­lement incorrect" parfois, apparemment surtout, pour simplement exister par rapport à la norme encore religieu­sement entretenue, comme un punk hard-rocker électron libre. Par rapport à la situation actuelle, cette simple provocation me fait exister moi-même aussi.
Juste un exemple: pourquoi faites-vous vous-même les vidéos ? N'y-a-t-il personne d'autre pour le faire ? Un groupe, d'autres voix, d'autres têtes, des jeunes, et de la motivation, de la beauté, du peps ?! Serait-ce parce que tout ce qui se fait c'est vous et qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire ? Quel avancement par rapport à une évolution sur 40 années. En fait, les habitudes politique sont partout, mais tout le monde s'en défend astucieusement. L'électron libre que je suis ne comprend pas bien comment votre entourage si précieux et si dévoué vous laisse tout faire. Cette habitude qui à été prise est contraire à la dynamique nécessaire. Cela se verrait, au-moins, que cela bouge chez les "vrais" Pèlerins d'Arès, si cela se passait autrement.
Mais je sens une sorte d'adoration pour votre personne qui donne quoi finalement, en fin de compte ? C'est religieux ou politique tout ça. Avant de critiquer (ce qui est d'ailleurs critiquable) donner un autre exemple serait essentiel. Parce que s'il n'y a que des discours de profs; ceux qui savent, les bons, ceux qui disent, qui parlent pour justifier qu'ils changent de la bonne façon (cela ne saute pas aux yeux)... parce que ce sont les frères du prophète… et celles et ceux qui écoutent (religieusement) c'est comme en oublier la parole elle-même (Rév d'Arès 16/3).
Cela manque d'une certaine folie (peut-être le suis-je, moi, peu importe). J'aurais beaucoup espéré que cela se passe autrement depuis longtemps, car l'énergie ne me manquait pas, au temps où je me suis mis à vous questionner bien en face, les yeux dans les yeux (même au parlement, ils se servent de cette expression pour "mentir avec bonne foi", citation de Bernard Tapi).
D'ailleurs, les Pèlerins d'Arès aiment tout le monde et n'ont pas de préjugés. Donc, de quelle façon il va falloir défendre l'opprimé contre l'oppresseur, comme il vous est demandé (Rév d'Arès 28/10), question centrale pour pallier à la politique qui ne le fait pas. Il y a  peu de commentaires (et d'actions) parmi l'assemblée à ce sujet. Toute politique se prétend toujours être plus juste que l'autre vis-à-vis du pauvre peuple (qui a besoin d'elle, forcément...). Mais pour acquérir plus de Vie (Rév d'Arès 24/3), donc plus de liberté et n'être plus un mouton du système, il faut bien déjà commencer par "mouiller sa chemise" personnellement.
Pour cela, je dois bien quand-même sortir du moule et je ne ferais pas de fausse humilité, car la vraie, réelle, ne vient pas toute seule, elle ne se développe qu'après beaucoup de périodes douloureuses dont il n'y a aucune raison de faire l'étalage, même si cela démange (votre exemple est connu, pas le nôtre). J'ai tant de souvenirs sur l'accomplissement (ou pas) entrepris depuis toutes ces années et certaines de vos réactions vis-à-vis de mes questions.
Ensuite, j'attends beaucoup de votre réponse car jusqu'à maintenant, même si je ne mets sûrement pas en doute votre rôle de prophète, je pense qu'il devrait se dégager beaucoup plus d'énergie autour de notre rassemblement.
Ce mouvement qui se limite, pas seulement faute de moyens financiers mais aussi à cause d'un manque d'ouverture, d'imagination réellement adaptés au service de l'action collective. Comment sortir de l'oppression ensemble ? Quelles moyens mettons-nous en place pour être plus forts ?
Merci, ma sœur Patricia [sans doute 154C18], pour ton commentaire qui prouve que quelque chose se fait et est possible dans cette belle région que j'ai tant aimé.
Le hard-rock, cela s'écoute aussi, c'est du son, une bonne vibration qui déconditionne, qui déculture, mais pas sans plaisir pour celui qui écoute, sinon à quoi bon ? Il en faudrait encore énormément plus pour "vivre pleinement Dieu !", électron ou pas, mais libre quand-même.
Marc E. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'avoue ne pas très bien comprendre de quoi vous parlez, mon frère Marc. Il fut une époque, il y a très longtemps, où vous m'écriviez, mais de ce temps lointain je me souviens de vous comme quelqu'un de relation difficile, de quelqu'un avec qui je ne pouvais pas faire grand chose dans le cadre de la mission qui est la mienne.
Je suis surpris que vous affirmiez qu'il fut un temps où vous me "questionniez les yeux dans les yeux". Je n'en ai pas souvenir et je suis désolé de vous dire que si je vous croisais, je ne vous reconnaîtrais pas, si tant est que je vous reconnus autrefois. Je crois me souvenir que, dans les années 80, vous étiez l'époux d'une sœur d'un frère Denis de Bretagne. Cela ne nous rajeunit pas.
Pour moi vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès. Vous êtes un sympathisant, qui réapparaît de temps en temps, mais un membre du petit reste, vous ne l'êtes sûrement pas. Pas à ma connaissance, du moins et, quand je vins à Lorient en Octobre 2013, vous n'étiez pas parmi les frères et sœurs réunis autour de moi. Ce qui n'est pas un reproche. Vous serez, si vous êtes un grand pénitent, beaucoup plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Vous avez même, semble-t-il, de grandes idées et beaucoup plus d'énergie que moi et je suppose que, de votre côté, vous faites merveille comme moissonneur.
Je vais vous dire — vous allez probablement le contester —, après quarante ans je ne suis pas mécontent de ce que nous avons fait. La Révélation d'Arès a été diffusée à quelques 350.000 exemplaires et continue de l'être ; notre organisation de diffusion en librairie fonctionne bien. Nous avons passé des caps très difficiles, notamment la période des attaques des antisecte, et, quoique rejetés des media et étouffés sous une lourde conspiration du silence, nous existons et nous existons dans la dignité, nous avançons dans la Voie Droite, c'est-à-dire comme pénitents et, de nos temps, c'est très difficile. Bref, la mission a traversé bien des vicissitudes et je vois, en vous lisant ici, que vous n'en connaissez pas grand chose.
En tout cas, ce n'est pas grâce à vous que nous les avons vaincues. je ne vous en fais pas reproche, car vous avez dû de votre côté faire des merveilles... C'est du moins ce que me laisse supposer votre commentaire, qui me donne des leçons et me fait me sentir tout petit face à quelqu'un qui nous dépasse probablement de beaucoup ; j'en suis heureux pour vous, pour Dieu, pour La Révélation d'Arès.
Pourquoi fais-je moi-même mes vidéos ? Mais parce que je n'ai personne à Bordeaux pour le faire à ma place. Ce serait sans doute différent si j'habitais Paris, où résident des frères compétents, mais je n'ai pas les moyens financiers de loger à Paris. Mon épouse Christiane n'y connaît rien et a déjà beaucoup de travail: Comptabilité, etc. Ma fille Nina m'aide et a appris sur le tas comme moi. Il ne s'agit que des vidéos pour mon usage personnel, de toute façon. Mon blog est strictement personnel. Je l'ai bricolé moi-même et j'y réponds moi-même. Par exemple, je suis en voyage de mission en ce moment et je vous réponds sur mon petit portable ; je n'ai personne pour le faire à ma place. Mes frères ont total loisir de faire leurs blogs, d'organiser leurs missions comme ils veulent (je connais trois ou quatre de leurs blogs). Les vidéos qu'utilisent mes frères sont faites par eux (je ne les connais pas toutes) et sont adaptées à leurs missions propres dans leurs régions propres. Nous sommes tous des pénitents et des moissonneurs libres.
Je crois, mon frère Marc, que vous ne connaissez finalement pas grand chose à ma vie et que vous observez de très loin en partie comme vous pouvez, en partie comme vous l'imaginez. Je ne vais donc pas reprendre point par point vos remarques. Je peux seulement vous dire qu'elles sont infondées.
Je ne veux pas me laisser aller plus avant dans une réponse théorique, car théorique cette réponse l'est inévitablement, serait-ce parce que je ne vous connais pratiquement pas et vous me connaissez aussi mal. "Nous ne faisons que nous entregloser," disait Montaigne. Il n'y a pas de communication idéale entre gens qui se connaissent trop peu. Aussi vous demandé-je d'avance pardon, si cette réponse n'est pas celle que vous attendiez, mais je suis un homme toujours suroccupé, même à 85 ans bientôt, et ma mission, dont vous ne savez visiblement pas grand chose; n'a jamais été aussi importante et aussi prenante.


16avr14  154C23
Je ne commente jamais sur votre blog, mais je le lis tous les jours.
Nous voilà arrivés au 16 avril et ce matin votre blog est toujours silencieux depuis le 10 avril...
Six jours ! Presque une semaine sans commentaire ni réponse !
Je crois que ce n'est jamais arrivé.
Votre santé est-elle bonne ?
Peut-être une panne électronique ?
Maurice L.-O.


Réponse :
Je suis en voyage de mission. Je dispose seulement d'un petit ordinateur portable Sony, qui marche bien, mais que j'avais oublié de mettre à jour depuis mon précédent périple missionnaire en mars. Le dossier "blog" sur ce Sony avait un mois de retard. Cela m'est déjà arrivé, parce que je suis toujours débordé et pressé, mais habituellement je prends pendant mon voyage le temps de remettre à jour mon dossier de blog à partir du serveur ftp, mais là j'étais de surcroît malade (trachéite et fièvre). Samedi 12 avril au cours de mon exposé public à Nice j'ai été pris d'une extinction de voix et j'ai pu quand même aller au bout au prix d'un gros effort sur la voix quasiment éteinte. Pour la réunion de dimanche matin ça n'allait pas tellement mieux, mais j'ai quand même pu assumer ma participation. Lundi j'étais pris toute la journée... bref, ce n'est que ce matin que je me retrouve en état de travailler. Voilà, c'est tout simple.
Ceci dit, vous êtes de ces nombreux fidèles lecteurs de mon blog qui sont apparemment attachés à La Révélation d'Arès et à ma personne, mais qui se tiennent à l'écart de nos assemblées et groupes de moisson. Pourquoi ?
Je vous rappelle que La Révélation d'Arès dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Donc si, d'une part, vous ne trouvez votre salut personnel que dans la pratique du bien ou pénitence, vous devez d'autre part chercher dans le monde d'autres pénitents parce que ce n'est pas seulement vous, Maurice, mais le monde qui doit changer.
Autrement dit, vous ne pouvez pas être un croyant sans être un apôtre.
Dites-moi où vous vivez et je vous dirai s'il existe une mission à votre proximité.


16avr14 154C24
Comme vous avez raison !
L'homme moderne qui croit en la politique est malade de sa raison (raison finalement déraisonnable), de ses préjugés qui l'entravent au lieu de l'aider, il produit bruit sur bruit, échafaude des concepts éphémères qu'il prend pour de la haute intelligence, se gargarise d'idéologie lui donnant l'illusion de maitrise sur sa vie et du pouvoir sur celle des autres pour les puissants, mais tous ces purs produits de l'intellect ne lui procureront aucune paix durable et aucun sentiment de vraie plénitude que seules les valeurs spirituelles peuvent lui donner.
Et, au contraire, tout celà lui assèche le cœur... Ainsi s'envole l'espoir d'un monde meilleur.
Mais l'homme est fils de buée de Ma Bouche, dit le Créateur de toutes choses [Rév d'Arès xxi/5].
L'homme est avant tout une créature spirituelle incarnée sur terre pour un temps et s'il étouffe ou rejette sa spiritualité, c'est sa part animale qui le dominera, avec toutes les souffrances que celà entrainera pour lui, au risque même de se perdre à jamais...
Ce qui me semble le plus urgent, à mon avis, c'est de condamner la violence comme forme d'expression légitime, qu'elle soit verbale, psychologique ou autres, toute forme de violence sur l'autre.
Et la première des violence à condamner est la guerre, notre violence institutionnalisée que la morale et la "raison" cautionne,  violence qui nous donne l'illusion d'une quelconque supériorité, supériorité qui n'existe que dans des cerveaux malades qui ne devraient trouver aucun écho si nos sociétés ne marchaient pas sur la tête.
Comme nos sociétés sont donc hypocrites !
D'un côté, les gouvernants, les politiques et ceux qui les écoutent, désapprouvent toute forme de violence et de contestation sociale chez eux. De l'autre côté, ils sont près à légitimer la violence quand il faut faire la guerre chez l'autre, chez l'étranger, le plus loin possible, évidemment...
Jusqu'à quand les peuples resteront-ils aveugles, sourds et insensibles au propre mal qui les ronge ?
Jusqu'à quand l'homme continuera-t-il de ne pas voir en l'autre une autre partie de lui-même, son égal, au lieu de le voir comme un ennemi ? [Jusqu'à quand l'homme continuera-t-il de ne pas voir] que les frontières qu'il a inventées ne sont que des inventions vouées à disparaitre, tôt au tard ?.
Malheureusement, je crains que pour beaucoup, gonflés d'orgueil et de suffisance sur eux-mêmes, seul un électrochoc pourra peut-être encore les réveiller de leur lente mort spirituelle.
Pardonnez moi mon relatif pessimisme, j'aimerais pourtant vraiment être plus optimiste, mais je crains d'être seulement lucide.
Merci pour ce que vous faites.
Olivier G.


Réponse :
Votre "relatif pessimisme" et votre "lucidité" sont d'autant plus "pardonnés" que nous les partageons.
Être pessismiste ne signifie pas être sans espérance. Être pessismiste pour un Pèlerin d'Arès signifie seulement savoir que la mission sera très dure et lente.
Il se trouve que je suis actuellement en train de relire (la première fois je l'avais lu trop vite) de Slavoj Žižek, philosophe slovène, un ouvrage au titre plutôt long : "La Violence, Elle n'est pas un accident de nos systèmes, Elle en est leur Fondation." Ce livre aborde la question de la violence comme votre commentaire l'aborde, mais comme c'est un livre et pas seulement un bref commentaire le mal de la violence est montré sous diverses formes et, notamment, on y voit les façons très diverses qu'a le public de la ressentir selon que les media la présente comme ceci ou comme cela.
Žižek note que la violence n'apparaît dans les media "qu'au terme d'un long cheminement complexe dans lequel les considérations humanitaires ont beaucoup moins de poids que les considérations culturelles, politico-idéologiques et économiques." Žižek cite un n° de "Time", magazine US, qui titre: "La guerre la plus meurtrière du monde... 4 millions de morts à cause de la violence politique dans la République Démocratique du Congo..." mais, souligne Žižek, "la mort d'un enfant palestinien de Cisjordanie, ou d'un seul Israëlien, ou d'un seul Américain, revêt un poids médiatique sans commune mesure avec le mort" de 4 millions de citoyens congolais, dont tout le monde se fiche apparemment.
Comme quoi, la violence n'est pas ressentie comme intolérable violence de la même façon ici ou là, chez tel lecteur ou tel autre lecteur dans le monde. Autrement dit, le mal perd toute définition exacte selon qu'on en parle ici ou là et nous ne devons pas nous étonner si, quand notre mission parle du mal qu'il faut vaincre par le bien, le public rencontré dans la rue ne sourcille pas. L'homme de la rue n'a plus de repère au fond de lui pour distinguer le mal et toutes les calamités qui en résultent du bien et de tous les bienfaits qui peuvent en résulter.
Nous vivons dans un monde ou des maux comme le mensonge, le mépris, le vol, la violence, etc. ont perdu toute signification aux oreilles de la masse et où, par conséquent, notre mission est très difficile, puisqu'elle a pour but fondamental d'appeler à la pénitence, laquelle consiste à pratiquer le bien et refuser de faire le mal, mais la plupart des gens écoutent cela d'une oreille pas vraiment distraite, mais pas non plus vraiment intéressée.
Merci donc de revenir ici sur le thème de la violence et comme il serait tellement mieux que vous vous joigniez à une de nos missions pour peaufiner sans cesse avec elles les arguments missionnaires.


16avr14 154C25
Comme vous dites, Frère Michel, la vie de l'homme comme la Vie de l'ange, n['est pas faite pour] sui[vre] une tradition, mais la Lumière.
La politique ne produit absolument rien ; elle ne sait faire que du bruit :
La bouche fait le bruit. Le bruit (est) à côté du vrai.
Le vrai (est) un jardin dans la tête.(Rév d'Arès ii/8-9).

La politique ne produit absolument rien de rien, elle prend l’argent du peuple, de l’ouvrier, impose les entreprises, lève des impôts, légifère sans cesse, vire et piaille inutilement comme les oiseaux (Rév Arès 13/1), rend malheureux le peuple et se donne des salaires énormes. C'est tout de même incroyable que les hommes ne réagissent pas !
Dieu a bien raison de dire :
Le mal a creusé leur tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles,
le péché a tanné leur cœur. (Rév Arès 23/1).
Qu'ils méditent vite Ma Parole
ceux qui fixent le prix de la terre,
le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits;
qu'ils prennent garde avant qu'il soit trop tard!
Ai-Je fixé un prix à Mon Salut ?
Ne l'ai-Je pas livré à tous pour la peine d'une pénitence
qui est une joie pour les hommes pieux,
qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier,
qui est plus légère que le joug du riche et du puissant? (Rév Arès 28/24-25).

La politique nous considère comme des animaux, des machines, des robots, des numéros, des imbéciles, des esclaves, alors que nous sommes tous fils du père originel Adam, créés à l’image et ressemblance du Père de l’Univers (Genèse 1/26) dotés des dons d’Amour, d’Individualité, de Parole, de Co-création, de Liberté pouvant faire de nous des dieux (Rév Arès 2/13). Dieu par La Révélation d’Arès, le prophète Mikal [par son enseignement], les Pèlerins d’Arès, apôtres de l’idéal, chrétiens simples et vrais [par leur mission], disent à tout homme, croyant, incroyant, quel que soit sa position sociale, que nous sommes tous pécheurs, faiseurs de mal, que nous en vivons encore et que quatre générations ne suffiront pas pour rétablir Éden (Rév Arès 24/2), mais que c’est possible.
Dieu n'abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence, tous Il les fortifient (Rév Arès 25/5-6).
Dieu l'Aimant absolue dit que par notre volonté, notre choix conscient, réfléchi de renoncer tous les jours au mal pour faire le Bien, fait vivre Son image et ressemblance invisible en nous, laquelle émet un rayonnement perceptible et qui agit immédiatement.
Cette énergie créatrice, émulatrice, c’est la pénitence, la naissance de notre âme, le véhicule d’éternité.
Toutes femmes et hommes qui renoncent au mal et font le Bien sont pénitents, porte-parole de Dieu sur terre, bien plus efficace que tous ceux qui prétendent l’être ou qui prétendent stopper le mal et qui par surcroîts ne montrent aucun exemple. Les Pèlerins d’Arès ne forment pas une élite mais un peuple prophétique, la race spirituelle d'Adam renaissante (Genèse 1/26). Oui, les Pèlerins d’Arès, son prophète Mikal, Dieu ont besoin de pénitents pour rendre le bien de plus en plus contagieux, pour rétablir Éden. Dieu Sait que nous faisons tous le mal, ce qu’Il attend de nous est très simple, c’est de cesser de faire le mal et le remplacer par le Bien (Rév Arès 30/10-12).
Avec Dieu, les anges, les âmes dans l'autre dimension, son prophète Mikal, les Pèlerins d’Arès tous les jours sont dans la rue à la recherche de pénitents, de héros du Bien.
Rejoignez-nous, nous ferons à notre tour de vous des réveilleurs spirituels.
Voici un documentaire qui m'a été adressé de 27mn qui exprime bien la situation mondiale "Terre planète prison! Contrôlé par l'élite! " https://www.youtube.com/watch?v=0RpprzwplLs.
Didier.Br. d'Ile de France.


Réponse :
Je ne sais plus où je lus qu'un jour, vers 1900, Jules Renard [l'écrivain] avait rencontré "le grand" Clémenceau, avec qui il s'était par avance émerveillé de parler, mais qui l'avait déçu. Jules Renard écrirait ensuite à peu près ceci: "Quoi ? C'est ça le grand Clémenceau ? Mon Dieu, que ces gens-là sont loin de nous ! Vous êtes, Monsieur Clémenceau, avec des gens de lettres et vous leur parlez comme à des électeurs." Autrement dit, Jules Renard pensait comme vous que "la politique ne produit absolument rien ; elle ne sait faire que du bruit."
Tout à l'heure, mon épouse et moi buvions un Perrier à la terrasse d'un café et tandis que mon épouse allait aux toilettes, je regardai la télévision sur l'écran du café. C'était, je crois, BFMTV. On y voyait M. Valls et j'avais envie de dire comme Jules Renard: "Quoi ? C'est ça le très prisé manuel Valls ? Il parle à des Français, dont beaucoup meurent d'inquiétude face à l'incertitude de l'avenir, et il leur parle comme à des électeurs." Jamais le fossé entre la politique et les réalités ne m'avait paru aussi large et profond.
Vous avez raison, il faut le plus vite possible réveiller la vie spirituelle.


16avr14 154C26
Je voudrais partager en rappel aux frères comme dans un appel à tous les hommes de bonne volonté, l'éclairage de Mikal au verset 22 chapitre XIX de La Révélation d'Arès.
Il éclaire la nature de l'étape, de la passerelle actuelle du Jardin d'Éden, que représente l'intelligence économique nécessaire dont s'est emparé au fil des siècles le pouvoir de domination politique, qui a tué, malgré lui, la libre co-création enthousiaste dans le coeur de l' homme, celui du politiciens y compris, par la lourdeur des complexités engendrés.
Comment dire à l' homme politique d'aujourd'hui que sortir de la politique n'est pas folie ou synonyme de chaos et perdition pour l'homme, lui y compris ? [Comment lui dire que c'est] bien au contraire, le libérer des barrières qui l'empêchent d'évoluer au cœur même du changement, qui doit s'opérer entre les hommes pour que de mauvaise, la volonté devienne bonne dans le vrai sens que lui donne la Lumière d'Arès et que la sempiternelle opposition devienne enfin complémentarité constructive et génératrice de Vérité, de Bien et de Beauté ouvrant sur un état d'esprit et d'ha (d'âme) qui ferait d'un même mouvement apparent, de distribution des ressources humaines, une dynamique tout autre, où "servons-nous des uns et des autres" pour arriver à ses fins personnelles au nom du salut du peuple (Rév d'Arès 22/6) deviendrait : "Servons-nous les uns les autres" et librement pour arriver nos fins de libération et bonheur planétaire, qui deviendraient une nouveau départ dans l'Histoire de l'homme ?!
Et pourrait-on d'ailleurs parler d'Histoire à ce moment-là plutôt que de Vie nouvelle ?!
Comment, du reste, rappeler aussi sans cesse à l' homme religieux, que sortir de la peur et de la religions n'est pas devenir impie, mais bien au contraire, se libérer des barrières qui l' empêchent d'évoluer spirituellement, pour mieux poser ses actes de bonté afin de retrouver l'image et la ressemblance du Père, qui en fera un être humain responsable, au delà de ce qu'il n'aurait pas même imaginé, dans des perspectives grandioses de transformation touchant jusqu'aux ronces (Rév d'Arès xix/21) de la nature, jusqu'au vieillissement et jusqu'à la mort elle même ?
22 L(es) hommes (de)viennent les frères.(Le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations s' embrassent, où le frère ne vend pas le pain (et) la laine
22( annotation se rapportant à ce verset) .L'intelligence économique est une étape nécessaire sur la voie de la fraternité absolue dont le développement sera lent parce qu'elle exige l'amour et l'intelligence spirituelle. Le commerce est le meilleur moyen de transférer les produits du travail (pan, laine, etc. = nourriture, vêtement etc. vers ceux qui en ont besoin. Mais le bénéfice commercial ne doit pas représenter plus que la digne rétribution et la nécessaire prévoyance de ceux qui acheminent, stockent, détaillent, etc;, sinon le commerce devient domination et spoliation (Rév d'Arès 27/9).
Cela a déjà été parfaitement compris par beaucoup d'hommes de bien, notamment de politiciens, mais le Père insiste ici sur un dépassement nécessaire : On n'établit pas la mesure (Rév d'Arès 7/6, etc ) vraie et durable par des lois ; il faut l'amour et l'intelligence.
Je vous sais en mission à Nice frère Michel, que Dieu vous bénissent encore et toujours en ce mois d'avril où les coquelicots fleurissent. Mais je prie aussi avec vous en ce dimanche matin. Comme je vous l' avais dis je vais partir tout à l'heure honorer mes parents que je n' ai pas vu depuis longtemps accompagné de ma fille (27 ans) que je n'ai pas vu depuis sept mois. Je partage avec eux depuis longtemps la Bonne Parole du Père de l'Univers. Ils restent silencieux à ce sujet sauf ma mère qui n'est pas Pèlerin d'Arès mais qui me répond de temps en temps avec affection.
En l'Amour du Père
Guy Y. du Languedoc


Réponse :
"Comment dire à l' homme politique d'aujourd'hui que sortir de la politique n'est pas folie ou synonyme de chaos et perdition pour l'homme, lui y compris ?"
Nous n'arrêtons pas, par notre mission, par ce blog,  par toutes nos actions, de dire aux hommes de la politique que la politique non seulement n'apporte pas de solution définitive aux maux humains, mais qu'elle crée sans cesse de nouveaux maux. Nous ne sommes pas écoutés. À cela il y a au moins deux raisons :
La première raison est que demander aux hommes politiques de ne plus êtres hommes politiques est comme demander aux banquiers de ne plus être banquiers, aux notaires de ne plus être notaires, aux prostituées de ne plus être prostituées, etc. autrement dit, c'est comme demander à la société de se réformer de fond en comble, ce qu'elle ne fera que sous la pression de la base et c'est sur cette base, que La Révélation d'Arès appelle le monde, que nous devons travailler pour la changer (Rév d'Arès 28/7).
La seconde raison est que dans sa majorité la base elle-même, le monde, croit encore à la politique. Si la base ne croit plus en la politique telle qu'elle est pratiquée, comme le démontre l'accroissement de l'abstention aux élections, elle croit toujours, je pense, dans une autre politique, mythique, qu'elle s'imagine susceptible d'apparaître un jour ou l'autre. Là encore, c'est sur la base que nous devons travailler pour démythifier cette espérance. Quand une proportion suffisante de ce monde aura fini de croire en la politique sous quelle que forme que ce soit, la politique commencera à disparaître. Dans le désarroi que cette période causera il faudra assez vite disloquer la structure sociale massive pour la redistribuer en petites unités humaines.
Autrement dit, nous en revenons sans cesse à notre mission.


16avr14 154C27 
Merci, Frère Michel, pour cette nouvelle entrée.
Je retiens entre autres l’idée que "Les ressorts de la renaissance spirituelle existent tandis que les ressorts de la croissance économique sont cassés."
Ainsi, celui qui le veut peut rebondir à tous instants spirituellement parlant. Tout reste inachevé, précaire. La politique, la religion, le système, les lois s’érigent en pouvoir, mais n’apportent aucune solution durable aux maux de la société. La solution est en dehors d’eux. Elle est dans le cœur de l’homme.
Chacun garde au fond de soi la possibilité de retrouver sa nature spirituelle, d’éveiller ou de réveiller l’Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) par l’action de la pénitence (Rév d’Arès 30/10). Selon La Révélation d’Arès et l’Enseignement de son témoin et prophète (Rév d’Arès xxxvii/2) le Frère Michel, la pénitence n’est rien d’autre qu’aimer, pardonner, répandre la paix, se libérer justement de la politique, la religion, du système, des lois mais aussi des préjugés, des peurs, retrouver la liberté et l’intelligence spirituelles et parallèlement chercher d’autres hommes qui acceptent de faire de même, dans la joie et même la fête (Rév d’Arès 30/11).
C’est une mouvance de choix, de conscience créatrice du Bien (Rév d’Arès 12/3 ) qui nous aidera à trouver peu à peu des solutions durables dans tous les domaines de la vie pour créer un monde de bonheur. Ces systèmes peuvent effrayer certains aujourd’hui, mais ils finiront par s’étioler pour disparaître un jour si l’homme choisit de se changer (Rév d’Arès 28/7).
Le salut (Rév d’Arès 28/27) personnel est indissociable du salut collectif. C’est ce que rappelle La Révélation d’Arès descendue du Ciel.    
Nicaise C-M d’Ile de France.


Réponse :
Comme le fait remarquer Maurice L.O. (154C23) j'ai pendant quelques jours laissé ce blog comme silencieux, mais aujour­d'hui 16 avril, travaillant sur mon blog à nouveau, je m'aperçois que cette entrée 154 n'a pas beaucoup inspiré les commenta­teurs, car peu de commentaires sont tombés dans ma boîte pendant ces six jours de silence.
Mais c'est une très grande joie de pour moi de trouver votre commentaire, ma sœur Ncaise. Merci pour lui.


17avr14 154C28 
Bonjour Frère Michel,
Savez vous que la chapelle à Arès est référencée sur Google Earth ?
Voir l'image ci jointe.
Par contre les liens de couleurs bleus qui lui sont associés redirige vers Jérusalem.
Philippe G.du Midi-Toulousain

Maison de la Révélarion Arès


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ces informations précieuses.
Je savais que la Maison de la Révélation (où apparut Jésus 1974) et la Maison de la Sainte Parole (où eurent lieu les Théophanies 1977) avaient été photographiées par Google Earth, mais j'ignorais qu'elles avaient été distinguées par un cartouche dans lequel on peut lire :

"L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès
"15, rue Jean Lebas, 33740 Arès
"+33 5 56 60 26 47
"Visite des Lieux Saints
"À la découverte de vos racines
"chrétiennes
"www.holyland-pilgrimage.org/"

Jésus apparu là en 1974, le Christ (Rév d'Arès 32/2) ou le Pénitent de référence, est en effet la racine chrétienne par excellence, confirmé par le Message Théophanique de 1977, et leur Message : La Révélation d'Arès, est un Appel à changer de vie (30/11) en bien, autrement dit à changer selon les préceptes du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7).


Par contre,
l'URL http://www.holyland-pilgrimage.org mène à un site catholique qui présente la préparation du pèlerinage du pape François en Palestine, sans rapports avec l'Événement d'Arès.
À moins que le pape François ait décidé de changer sa destination de Pèlerinage en annulant son voyage en Palestine pour un voyage à Arès en France, ce que le site catholique en question ne le dit pas, ce ne peut pas être un Pèlerin d'Arès qui a introduit cet URL Catholique dans le cartouche. Alors qui ? Google ? Quelqu'un d'autre ?
L'un des nôtres est-il à la source de ce cartouche et peut-il se faire connaître à moi ?
Existe-t-il un site Internet conçu par un Pèlerin ou des Pèlerins d'Arès pour présenter le Pèlerinage d'Arès, qui pourrait remplacer ce www.holyland-pilgrimage.org et puis-je le connaître ?
Merci d'avance à tous ceux qui pourront répondre à ces questions à michelpotay@freespirituality.net.


17avr14 154C29 
Frère Michel, pourriez-vous s'il vous plait, si vous le pouvez, remplacer le post du 10avr14 154C21  par la correction que voici.
Je pense à celles et ceux qui souhaiteraient reprendre cette idée.
Didier Br d'Ile de France

Seule Voie du Bien par Didier (corrigé)


17avr14 154C30 
Frère Michel,
Voici une image de Google Earth de l'église de mon village, liens identiques à ceux d'Arès.
C'est bien Google qui gère ces liens publicitaires.
Je pense qu'ils vous ont identifié comme une église catholique ou autre, sans vérifier qui sont les Pèlerins d'Arès.
Les liens dans la zone Pastel (sigle AD) sont géré par Google. c'est une publicité se rapprochant le plus du sujet du dessus zone blanche, suivant les critères de programmation de Google.
http://www.frandroid.com/marques/google/159982_de-la-publicite-dans-google-maps
Comment améliorer les informations ? Je ne sais pas... Prendre contact avec Google...
Philippe G. du Midi-Toulousain

Eglise st-Eutrope en Midi-Toulousain


Réponse :
J'affiche rarement une conversation sur un sujet, mais ici je crois utile pour tous d'afficher ce commentaire qui m'arrive quelques heures après le précédent 154C28.
Donc, il semble évident que c'est Google qui rédige le contenu des cartouches, contenu que vous appelez "publicité", mais qui semble n'être rien d'autre qu'une légende passe-partout pour édifices religieux français.
On se trouve ici avec la même légende : "Visite des Lieux Saints, À la découverte de vos racines chrétiennes, www.holyland-pilgrimage.org que celle trouvée pour la Maison de la Révélation d'Arès. C'est donc par une heureuse mais pure coïncidence que le Pèlerinage d'Arès se trouve être, en effet, un lieu où l'on retrouve ses racines chrétiennes.
Google a pensé que "l'Œuvre du Pèlerinage d'Arès" ne pouvait être que catholique, parce que le terme Pèlerinage se rapporte d'une façon générale en France à des lieux de foi catholique.
Tout cela paraît clair.
Je vais prendre contact avec Google, mais auparavant je maintiens ma question, déjà posée en 154C28 :
"Existe-t-il un site Internet conçu par un Pèlerin ou des Pèlerins d'Arès pour présenter le Pèlerinage d'Arès, qui pourrait remplacer ce www.holyland-pilgrimage.org et puis-je le connaître ?"
Merci de me répondre.


18avr14 154C31
La politique doit sans cesse montrer tout ce qu’elle fait et à défaut s’approprier ce que les autres font pour faire bonne impression et convaincre. Elle a besoin de visibilité pour survivre. Quand elle œuvre en secret, c’est pour mieux manipuler et spolier. En cela, la politique croit pouvoir changer le monde en imposant aux autres sa vision par la force des lois. C’est une illusion, car l’homme étant créé libre, cherche sans cesse à contourner les lois qui l’emprisonnent, obligeant les pouvoirs à créer de nouvelles lois dans une lutte sans fin.
La Révélation d’Arès nous appelle à inverser à 180° nos choix.
Le Pèlerins d’Arès, quelles que soient ses convictions politiques ou religieuses, commence par agir sur lui-même dans l’invisible aux yeux des hommes. Le non-jugement, par exemple, est invisible aux yeux des hommes mais l’action sur le monde est bien réelle. Les conséquences visibles qui en résultent, multipliées par le nombre de sœurs et de frères engagés dans ce changement, ont un impact réel sur le changement du monde.
Pour la politique "agir" est imposer sa vision par des lois et des contrôles.
Pour le Pèlerins d’Arès "agir" est avec humilité, lucidité et courage commencer à se changer soi-même tout en invitant d’autres personnes à en faire autant. Il s’agit du même mot à prendre dans des sens diamétralement opposés. Tout pouvoir cherche à contrôler les autres, le pénitent cherche quotidiennement à se changer lui-même, seul sentier vers le monde changé.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Très beau, juste et même percutant commentaire, frère Louis-Marie. Merci pour lui.
Tout est simple et vrai dans ce que vous dites. Je ne sais plus où j'ai lu, il y a longtemps, que chaque fois que Tchékhov avait fini une nouvelle il en supprimait le début. On parle, on dit toujours trop. Ici, dans votre commentaire, tout est assez et donc éloquent.
Je me dis souvent: Que de phrases inutiles dans ce que tu écris, pauvre fère Michel !  Certes, elles expliquent... du moins je le crois. Je me dis souvent: "Laisse le lecteur comprendre", mais je ne suis jamais sûr qu'il comprenne. Je vois tant de gens comprendre La Révélation d'Arès de travers, voire même à l'inverse de ce qu'elle signifie. Pauvre langage humain que le nôtre !
Votre commentaire, lui, est court et très clair. Merci.


 18avr14 154C32 
Vous écrivez : "Jacques Attali a dit que nous serions tous ruinés dans 10 ans," si rien ne change.
François de Closets dans son livre "Maintenant ou jamais" écrit un texte qui va dans le même sens.
Dieu à Arès nous a déja dit: La vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
En plus, Il nous donne la recette pour le faire : La pénitence, c'est à dire le changement de comportement personnel dans le sens du bien. Tous les éléments sont donc réunis pour que notre mission monte encore plus en puissance, si on ne veut pas être co-responsable d'un chaos proche qui peut survenir.
Pour ceux qui hésitent, qui ont peur de se joindre aux assemblées, d'aller dans la rue, on peut leur dire : "Bien que difficile, la mission n'est pas insurmontable, loin de là. À côté des refus logiques dans le contexte actuel de déspiritualisation, il
y a de fort belles rencontres à faire, enrichissantes pour la personne rencontrée comme pour le missionnaire avec comme récompense immédiate, une joie intérieure particulière et le sentiment de faire la volonté du Créateur.
N'ayez pas peur ! Quel plus beau challenge de société que le nôtre ! Car enfin, dans cette période de crise profonde de la société, les Pélérins d'Arès ne sont-ils pas les seuls avoir avec la pénitence la clef de la bonne solution ?
Didier L. de Haute-Savoie


Réponse :
J'ignorais que François de Closets avait écrit ce livre "Maintenant ou jamais". Je découvre qu'il existe en version eBook Kindle et je l'ai commandé pour le lire en voiture quand c'est le tour de sœur Christiane de conduire (nous partageons la corvée du volant).
Ce que vous dites à ceux qui ne comprennent pas pourquoi suivre La Révélation d'Arès demande qu'on s'engage dans la mission est très bien, mais il y a beaucoup plus simple, plus fort et fondamental: Tout croyant vrai est un pénitent et ne peut entrer en pénitence sans appeler d'autres hommes à entrer en pénitence ou changer leurs vies (Rév d'Arès 30/11) à leur tour, parce que c'est la chaîne de ces pénitentsle petit reste (24/1) — qui permettra au monde de changer (28/7).
Jésus, le pénitent de référence, est le modèle même du missionnaire et il envoyait déjà tous ses disciples en mission.
Le salut est au bout de cette interaction salut personnel<--->salut universel par la pénitence.


18avr14 154C33
Lors d’événements historiques je vois les politiciens se réunir dans les églises. Je ne comprends pas leur attitude soumise envers le clergé, puisque en date du 31 janvier 1905 : proposition de loi Sénac sur la séparation des Églises et de l'État et la suppression du budget des cultes.

1795 en France — Wikipédia
Cette page concerne l'année 1795 du calendrier grégorien : 18 septembre, séparation de l'Église et de l'État et suppression du budget de l'Église. Et j'arrive sur :
Une affaire qui révèle comment Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Christian Frémont, ancien préfet de Gironde devenu directeur de cabinet à l’Elysée, ont protégé l’Église traditionaliste dénoncée dans ce reportage. http://rue89.nouvelobs.com/2010/04/29/comment-juppe-et-sarkozy-ont-protege-leglise-traditionaliste-149509.
Pourtant Alain Juppé connait bien le prophète d'Arès. Mais ce n'est pas vraiment surprenant. La langue du roi blanc [est réduite] à de la bourbe. Le roi noir,son bras devient comme la langue du pendu (Rév d'Arès xLiii/12-13).
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne comprends pas votre commentaire. Si, en effet, la proposition de Loi Sénac le 31/12/1905 portait sur "la séparation des Églises et de l'État et la suppression du budget des cultes", je ne vois rien d'équivalent dans la Constitution de 1795. Il me faudrait certes relire cette vieille constitution, mais je n'ai pas mémoire que l'église ou la religion y fussent cités ; il n'y avait, je crois, qu'un article disant que perdait sa citoyenneté toute personne qui considérait son vœu d'obéissance religieuse comme étant plus fort que son vœu d'obéissance à la république ou quelque chose comme ça.
Par contre, concernant la protection ou le traitement privilégié que la République assure à l'Église Catholique, vous citez là une réalité qui, bien que contraire à l'esprit laïc de la Constitution Française, est avéré. Lorsque je dus me battre de 1987 à 1989 contre l'Administration des Finances pour assurer à notre assemblée de Pèlerins d'Arès un statut fiscal équitable je m'entendis dire par un haut fonctionnaire des Impôts de la Gironde: "Il existe une église officielle (sic)... mais vous, vous n'êtes pas officiels." Je répondis: "Faux ! L'Église est en France séparée de l'État, loi du 9 décembre 1905. L'État est totalement laïc et qui ne favorise aucune église ou religion." On me rétorqua: "Ça, c'est la loi, mais les réalités sont autres. Ici nous sommes le fisc, il y a chez nous une pratique administrative; la loi n'entre pas ici."
Bien sûr que M. Alain Juppé me connaît, mais La Révélation d'Arès ne fait l'affaire ni de la religion, quelle qu'elle soit, ni de la politique, quelle qu'elle soit, de gauche ou de droite.


18avr14 154C34
Google a su mettre au point une méthode publicitaire discrète mais efficace [voir commentaire 154C30].
Cette boîte américaine a écrasé littérallement ses concurrents sur le marché international mais il ne travaille pas pour la gloire !
Le lien qui pointe vers la préparation du pèlerinage en Palestine du pape François est une annonce (en anglais "ad " figurant en haut à droite du pavé coloré), c'est-à-dire une pub.
Par contre on peut cliquer non pas sur le lien de la pub mais sur celui de "L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès" et laisser un commentaire et/ou une image.
J’ai vu qu’il n’y en a pas encore de déposé.
J’ai essayé [de poster un commentaire], mais l’application "Google Earth" se plante systématiquement. Comme j’ai un vieil ordinateur en Windows Vista, je ne sais pas si ça vient de mon ordinateur ou de l’application de Google.
Vous pouvez essayer et voir si ça fonctionne pour vous.
Voici le texte que je voulais déposer :

La vie spirituelle, c'est ce qu'on vient chercher à Arès. Jésus se manifesta quarante fois sur ce lieu en 1974, puis le Créateur, cinq fois, en 1977. Ces deux messages sont aujourd’hui rassemblés dans un ouvrage intitulé La Révélation d'Arès. Sur ce Saint Lieu, le pèlerin apprend à devenir un pénitent,  c'est-à-dire à changer sa vie en bien. il prie, seul, librement, dans les Livres Sacrés mis à sa disposition, la Bible, le Coran et la Révélation d'Arès. Cette Parole s'intègre peu à peu dans la vie du priant, elle est Beauté au Service du Bien (Rév d'Arès 12/3). Je suis venu pour la première fois prier sur ce lieu alors que j'avais à peine vingt ans, trente cinq ans plus tard, je continue de venir me ressourcer, chaque année, sur ce Haut Lieu spirituel qui entrera un jour, je le crois sincèrement, dans la grande histoire de l'humanité qui marque les rapports entre Dieu et l'homme.

Avec vous dans la prière, la pénitence et la moisson
Philippe C. des Alpes du Sud


Réponse :

Merci pour ces informations, mon frère Philippe. Je vais essayer de voir ce que je peux faire pour poster un petit texte expliquant ce que représente pour nous et pour le monde les Saints Lieux d'Arès. Je suis encore en voyage de mission. Je ferai cela à mon retour à Bordeaux.


18avr14 154C35 
[Suite à la question posée dans ma réponse 154C30]
J’ai travaillé sur un site de présentation du Pèlerinage d’Arès il y a quelques années, et nous avions eu l’occasion d’évoquer cela dans le cadre d’une assemblée générale où j’avais fait une rapide présentation du projet réalisé.
Vous m’aviez demandé de faire une modification sur la page d’accueil, que j’ai faite, et avions convenu d’en reparler quand vous auriez le temps de vous pencher sur le sujet.
Le temps a manqué jusqu’à aujourd’hui.
[...]
À votre disposition pour en reparler.
Je peux aussi me rapprocher du conseil d’administration de l’Association Cultuelle si vous le souhaitez.
Je prie avec vous.
Jean-François P. d'Ile de France


Réponse :
Exact. J'avais oublié ce site sur lequel vous aviez travaillé. Merci de me le rappeler à ma demande.
Je suis encore en voyage de mission, mais à mon retour à Bordeaux je regarderai cela de plus près.


19avr14 154C36
Je ne veux pas alourdir la liste de commentaires par un hors sujet mais dans le cadre des visualisations Google peut être n'avez vous pas vu que lorsqu'on visualise les Lieux Saints sur Google Maps (en demandant 46 av de la Libération Arès) votre nom apparait quand on grossit l'image sur les lieux.
Si l'on clique sur votre nom, une fenêtre s'ouvre avec l'adresse de votre site et les coordonnées du Lieu, ce qui n'apparait pas dans Google Earth sauf erreur de ma part.
L'Œuvre du Pèlerinage apparait aussi comme sur Google Earth avec d'autres indications. Je vous mets la copie d'écran en pièce jointe.
J'ai découvert cela il y a quelques semaines, je ne sais pas depuis combien de temps ces références sont notées.
Marie-Odile de Midi-Toulousain

Lieux Saints d'Arès Google Maps


Réponse :
À votre tour, après frère Philippe G. (154C28) à propos de Google Earth, vous m'apprenez que nous figurons aussi sur Google Maps et je découvre vos copies d'écran.
Je dois dire que je connaissais l'existence de Google Earth où je ne vais jamais, mais j'ignorais l'existence de Google Maps où je ne vais jamais non plus... et pour cause. Comme j'ai un travail énorme et que je dois toujours aller à l'essentiel, je ne prends pas le temps de découvrir les possibilités considérables de l'Internet.
Je me suis juste imposé d'apprendre comment fonctionne un ordinateur (ancien physicien et ingénieur cela me fut plutôt facile) et à créer un site: HTML, CSS, etc., pour créer mes websites, dont aucun n'est totalement terminé d'ailleurs, faute de temps,
Merci pour ces indications, ma sœur Marie-Odile.
Tout cela me conduit à penser que quelqu'un — quelqu'un parmi nous ? — a dû s'occuper de remplir ces cartouches.
Je vais rentrer à Bordeaux demain et j'essaierai de trouver un moment pour regarder cela de plus près.
Encore merci.


19avr14 154C37 
Chantal, évoquant les scandalisés, parle de l'absence de temps et d'espace propices au développement de leur âme.
De plus en plus nombreux, nous comprenons que ce que nous avons laissé s'installer nous emprisonne. Nous sommes dans une impasse et voyons le mur en face de nous.
Relativement épargnée de naissance — allez savoir pourquoi — par l'influence de tout ce micmac (politique, loisirs téléguidés, télévision, cinéma et tous médias, dogmes et conventions religieux...), et pourtant passant pour une intellectuelle, je me suis souvent fait l'effet d'une naïve ou, au mieux, d'une flemmarde cherchant des prétextes pour ne pas m'enrôler et me passionner pour tout cela.
Alors, quand j"ai lu votre réponse (154C19): "Non, je n'ai pas suivi le discours...de Valls. Que peut il m'apprendre ce discours...?" autant vous dire que je suis partie dans un rire léger et joyeux, mais joyeux !
Je ne me cachais pas, au contraire, de ne pas suivre la politique quotidienne, de ne pas voir les films récents, de ne pas avoir la télévision. je sentais que j'étais dans le vrai, mais je culpabilisais tout de même un peu.
Lorsqu'on me disait: "Mais tu ne t'ennuies pas?", comment expliquer que j'avais décidé de tous temps que mon temps et mes pensées m'appartenaient, que faute d'un espace temps social pour vivre ce que je sentais, je conservais au moins mon espace temps personnel, incompatible avec un environnement artificiel conçu justement pour nous l'enlever, engloutissant corps, esprit, âme.
J'ajoute que non seulement je ne suis pas dans l'austérité et la privation, mais que je suis très bien comme ça.
"La télé ne manque pas parfois ?" Je réponds : "Quand tu lèves le pied sur les chocolats après Noël, ils te manquent un peu, mais tu sais qu'ils finissent par être toxiques alors tu fais l'effort..."
Quand on me dit: "Mais tu es une martienne!", je réponds: "Non, juste un pèlerin d'Arès."
Je mesure parfois la chance inexplicable que j'ai d'être relativement imperméable à ce harcèlement.
Mais pourquoi le monde entier cède-t-il?
Votre réponse 154C15 est impressionnante de force: "La puissance que possède l'homme d'accepter ou de refuser le changement est énorme".
On me répond parfois que c'est difficile de mettre en place autre chose...
Certes, il y a du boulot. Mais préférons-nous échanger des chaussures trop petites et qui nous blessent les pieds ou les garder de peur de ne pas en trouver de plus adaptées ?
Les politiques nous donnent mauvaise conscience par tous les moyens: Mauvais citoyens sont les abstentionnistes, c'est de leur faute si l'extrême droite prend de la graine... Il faut oser raisonner comme cela ! Mauvais citoyens parce que nous ne consommons pas assez... et ceux qui meurent de faim sont aussi de mauvais citoyens ???
Il faut quand même relever le flot ininterrompu de mots qui, hors misère humaine, seraient du plus haut comique. Il suffit d'imaginer ce genre de phrase dans une pièce de Molière...ou dans la bouche de Coluche, style: "Le peuple a faim ? Eh bien, qu'il mange !"
Mes actions sont encore simplistes pour l'instant: je commence à missionner avec Christian, mon compagnon, mais c'est un peu surréaliste de se retrouver dans la rue et d'aborder le quidam en lui parlant pénitence, être libre, amour, pardon, se recréer.
Dans le quotidien, quand on me demande comment je fais pour être contre tant de choses et être "zen" quand même, je réponds: "La Révélation d'Arès. Tu peux t'informer, il y a un site. Tu verras que je suis contre plein de choses, mais pour l'essentiel on en rediscute quand tu veux."
À chaque fois que je le peux, j'essaie d'inciter à un boycot de la consommation forcée. Je choisis de consommer ou non, librement. Comme Je choisis de ne pas voter: Quand il y aura 80% d'abstentions, qu'est ce qui légitimera encore la présence de nos chers "élus" ?
Cette intervention (ma première) est un peu longue. Mais je voulais essayer de partager plus qu'une construction intellectuelle, un état d'esprit assorti d'une humeur faite de clairvoyance (j'espère) et de vigilance, mais aussi de joie, d'espoir et de bienveillance.
Oui, le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7], et il changera, nous sommes en train de le changer.
Désolée pour mes frères et sœurs que mon simplisme peut heurter. Je me prends à espérer qu'il est en fait simplicité. J'y tiens pourtant et je crois en elle.
Pour contribuer au changement, je pense à des participations à des manifestations pour des causes diverses, mais à côté des structures.
Je nous vois bien avec des petits drapeaux, sans les bruyantes manifestations habituelles, mais présents. Et lorsqu'on nous demanderait de dire qui nous sommes, notre réponse serait sobre: "Des Pèlerins d'Arès." Et si peu à peu on nous voyait un peu partout, toujours dans la même attitude de présence non participatrice ? Jusqu'à ce qu'on nous donne la parole ?
Myriam B.


Réponse :
Je ne vous connaissais pas, ma sœur Myriam, et je suis ému et heureux en lisant votre premier commentaire.
Manif G20 Nice 2011"Et si peu à peu on nous voyait un peu partout, toujours dans la même attitude de présence non participatrice ? Jusqu'à ce qu'on nous donne la parole ?" demandez-vous.
Mais cela a déjà été fait.
Voici une image de la participation des frères et sœurs de Nice à la Manifestation contre le G20 en 2011.
Le frère avec une casquette qui tient la hampe de la banderole à gauche s'appelle Dominique C. C'est un de nos plus vaillants missionnaires niçois, mais il n'a ni ordinateur ni l'Internet et ne peut pas voir cette image (nombreux sont les Pèlerins d'Arès sans ordinateur, qui ne lisent pas ce blog).
Ces frères et sœurs, quand ils participent à une manifestation, ont sur eux des tracts et des invitations au local de mission et répondent comme vous le préconisez: "Nous sommes des Pèlerins d'Arès, etc."
Mais l'idée de petits drapeaux est bonne aussi. On pourrait faire faire des petits drapeaux avec notre parallèlogramme et l'indication "Les Pèlerins d'Arès"
Notre présence répétée dans des manifs finirait, comme vous dites, par être remarquée et l'on nous donnerait peut-être la parole, quoique dans l'état actuel de choses j'en doute un peu. Comme vous le savez, il y a une consigne de silence dans tous les media concernant La Révélation d'Arès et ses disciples. On peut quelquefois la transcender, mais au prix d'un effort énorme (mon interview par Jacques Chancel) et sans lendemain. Mais vous avez raison, l'obstination finira toujours par payer et nous devons patiemment être toujours là où sont les hommes de bien.


19avr14 154C38 
Votre entrée dit: "Je ne trouve pas d'opportune direction politique à donner à notre mission, parce que parler anti-politique est encore parler politique." Vous confirmez votre anti-politisme déjà largement exprimé dans l'entrée 150.
Vous êtes fou !!!!!!
Plus de politique, c'est plein de chaos, plein de violence !!!!!
Le mond est violent, les hommes sont violents, ils ont la violence, le meurtre dans la peau, ils aiment ouvrir les crânes et les ventres à coups de hache ou de bombes. La terre est imprégnée de sang humain.
Il n'y a que la politique pour les faire se tenir tranquilles : les tribunaux, la police, la prison... et pour l'époque où l'on n'avait pas à s'encombrer de salles types, le billot ou la guillotine. Mais avant le meutre il y a tous les degrés de la violence: de l'injure verbale à la blessure par coups.
Mais la violence ce n'est pas que les coups, c'est aussi la loi qui vous fait fermer votre gueule ou qui même peut vous empêcher de penser. Toute tyrannie s'exerce en interdisant la pensée d'abord avec une rage à peine retenue, puis par la prison, puis par le peloton d'exécution pour éliminer tous les casse-pieds.
Nous sommes dans un monde où la nullité c'est le pouvoir. Si vous vous posez trop de questions vous êtes foutu, vous faiblissez devant les états d'âme. Devant un tribunal pas d'état d'âme qui compte !! La loi, rien que la loi, c'est-à-dire quoi? Mais la violence. Il n'y a que comme ça que le monde marche.
Si vous n'êtes pas violent, vous êtes bouffés. Vous êtes en train de préparer des bouffés tout cru.
La politique vous bouffe tout cru, mais elle le fait d'une façon réglementaire: Elle vous prend d'abord tout votre argent, et ensuite elle vous prend votre liberté, et pour finir, dans certains cas, elle vous prend la vie, mais si elle ne le fiasait pas, il y aurait encore plus de violence.
La politique c'est la violence contre la violence, mais moins de violence quand même.
Vous êtes fou de vouloir supprimer la politique. Ce monde ne serait que barbarie, torture, esclavage sans sa violence à elle qui contrôle quand même la violence extrême qui serait la fin du genre humain sans la politique.
À bon entendeur salut !
Julien R. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Julien, vous ne voyez donc pas que la politique est la violence extrême ?
Vous avez raison de dire que les hommes, sauf minorité ou pénitents, sont violents. Plus exactement, le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) les a rendus violents. Mais voilà ! Seule la politique a permis l'accroissement et la propagation de cette violence dans des proportions inimaginables.
Prenons d'un côté, les batailles de Badr et de Uhud au temps de Muhammad, VIIe siècle. Elles ont été des actes de violence, certes, mais elles n'ont engagé que quelques centaines d'hommes et fait peu de victimes.
Prenons d'un autre côté, la première guerre mondiale 1914-1918 et surtout et de loin la deuxième guerre mondiale 1939-1945, XXe siècle, dont les conduites ont été essentiellement politiques. Elles ont mis l'Europe à feu et à sang dans des proportions catastro­phiques et fait des dizaines de millions de victimes. Seule, la politique pouvait mobiliser des armées considérables et permettre la fabrication d'armes, d'artilleries, d'aviations et de marines énormes et, par surcroît, les suites de la deuxième guerre mondiale ont été tout aussi catastro­phiques que la période de combats proprement dite.
Oui, j'ai découvert, parce que le Père m'a ouvert les yeux, que la politique est une calamité, parce qu'elle vit que sur le conflit.
Non seulement la guerre de 1939-1945 ne se termina pas avec la mort d'Adolf Hitler et les bombes d'Hiroshima et Nagasaki, mais elle mit des années à éteindre la barbarie qu'elle avait déclanchée, car des pouvoirs politiques profitèrent du désarroi des peuples assommés par les années de violence pour les soumettre à d'autres contraintes qui les rendirent aussi malheureux, comme l'URSS qui soumit la Pologne; la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, etc. Des guerres civiles — toujours la politique — déclanchées par l'intervention nazie firent rage en Grèce, en Yougoslavie, en Pologne plusieurs années après la fin des conflits. Dans les états baltes et en Ukraine par exemple les partisans nationalistes luttaient encore contre les troupes sociétiques très tards dans les années 1950. Savez-vous que les présidents d'Estonie et de Lituanie refusèrent en 2005 — oui, en 2005 — de se rendre à Moscou pour la célébration de la victoire sur les nazis parce qu'ils considéraient que pour eux la fin de la deuxième guerre mondiale n'avait pas eu lieu avant 1990 ?
La violence ne s'arrête jamais: Voyez la Syrie aujourd'hui, l'Afrique centrale et j'en passe. Quantité de pays connaissaient certes la violence avant la colonisation, mais le pire mal que purent leur amener les colonisateurs, ce ne fut pas l'exploitation de leurs richesses, ce fut la politique, une possibilité de violence extrême qu'ils ne connaissaient pas auparavant.
La violence est partout même si une large couverture d'obscurité la cache. Des quantités de thèses universitaires traitent de la violence permanente du monde, que la politique occasionne et entretient, mais qui lit ces thèses ? Quasiment personne. Et quand ces thèses ou/et les statistiques qui font part de la violence sur terre sont publiées, elles le sont toujours à des fins politiques et de telle sorte qu'elles alimentent une contre-violence d'une façon ou d'une autre. Regardez seulement parler un homme comme... mettons... Mélanchon. Ses mots sont des salves de pelotons d'exécution ; c'est un homme terrifiant dont on peut se féliciter qu'il n'ait pas d'armée à sa disposition.
Je le répète, l'homme est violent, mais la politique peut accroître sa violence par cent et par mille.
Pour cette raison, l'homme pourra se résoudre à faire pénitence, mais la politique ne le mettra jamais en état de pénitence, parce que la politique et ses politiciens ne peuvent vivre que sur un fond de conflits, donc de violences.


19avr14 154C39
Concernant la question de Google Earth:
"Tout cela me conduit à penser que quelqu'un — quelqu'un parmi nous ? — a dû s'occuper de remplir ces cartouches. Je vais rentrer à Bordeaux demain et j'essaieraide trouver un moment pour regarder cela de plus près."
Je pense que Google utilise des algorithmes automatiques pour piocher partout sur le web des adresses, et c'est par là qu'ils ont pu glâner je ne sais où les coordonnées de L'Œuvre du Pèlerinage ainsi que celles de vous-même sur une quelconque page web (serait-elle d'adversaires). Cela pourrait même venir de livres scannés, car ils ont un grand projet de scannage de tous les livres existants. Ils ont déjà scanné des bibliothèques universitaires. Si les livres sont sous copyright, ils ne les affichent pas (ou partiellement), mais peuvent toujours y trouver des infos à utiliser dans un autre contexte comme celui de Google Maps ou Google Earth.
Je pars aussi du principe qu'ils ont développé d'autres algorithmes qui classent automatiquement les éléments glânés de leur base de données dans des catégories, donc le référencement sur Google Maps ou Google Earth et le classement comme "catho" a pû survenir ainsi.
Bien qu'il soit aussi possible qu'on coquin ait voulu nous jouer un tour (voire une tentative de récupération).
Il y a deux jours, apprenant cela, j'ai regardé cela avec Joseph (de Lille, nous venons de finir aujourd'hui notre 4ème semaine de mission intensive à Hamburg) et comme on peut y trouver un lien du genre "corriger les données", je suis rentré dans la fonction et j'y ai retiré tous ce qui est classement comme "catholique" (dans toutes les langues qui y apparaissaient) pour ne laisser que celles plus neutres. Ensuite j'ai cliqué "Enregistrer", et (après login avec un compte google — on a utilisé celui de Joseph, car je n'avais pas mes coordonnées de compte google sur moi) il apparaît une page qui dit que cela sera pris en compte après vérification.
Ma vérification d'aujourd'hui montre que c'est en effet effectif maintenant, le classement "catho" n'y apparaît plus. (Cela pourrait encore varier selon le pays d'où l'on accède... Qui sait  ? Mais c'est peut-être synchronisé, au moins pour commencer, ou s'ils leur vérificateur acquiesce.
[...]
Vous pouvez aussi vous faire connaître auprès de google comme "personne concernée" et aurez probablement des possibilités complémentaires de gestion des informations.
Peer J; d'Allemagne


Réponse :
Merci, frère Peer, pour ces informations. J'ai mis entre crochets une partie de votre commentaire pour qu'elle ne serve pas à nos adversaires pour nous nuire.

Tout cela nous montre la fragilité et la valeur relative de tout ce qui apparaît sur l'Internet.
Nous n'en sommes qu'à la genèse de l'Internet, qui a vingt ans grosso modo, mais dans cent ans ? Dans cent ans l'Internet sera tellement plein de mensonges ou de fantaisies que ce medium n'offrira plus grand intérêt. Même chose pour l'édition sur papier. Quand les premiers livres imprimés apparurent après Gütenberg, le monde eut l'impression que l'Esprit de Vérité soufflait sur ces papiers, mais aujourd'hui les milliards de livres qui ont été édités ont véhiculé tant de mensonges et de bêtises que tout n'est lu qu'avec précaution et relativité.
Mais bon ! Pour l'heure Google Maps et Google Earth peuvent nous être utiles. Je rentre à Bordeaux demain et je réfléchirai à cette question la semaine prochaine.


19avr14 154C40 
La politique se réduit effectivement à ce que vous proposez dans votre blog 150, à savoir la politique se résume à prendre le pouvoir et à le conserver.
Mercredi dernier 16 avril au cours d’un café politique à Avignon, la quarantaine de participant se posait la question de savoir pourquoi l’abstention et le front national augmentaient en pourcentage. Le débat est passé par différents chemins pour arriver au fait que les centres villes musclés en police ont écarté les différentes formes de délinquances vers les quartiers périphériques. Une participante a évoqué le problème du vol de plus en plus fréquent dans son quartier. Les conversations se sont écartées du sujet.
Je remis le sujet sur le tapis en demandant aux deux animateurs ce qu’ils pensaient des origines du vol, par exemple la pauvreté ou le vice. À ce moment-là grand bruit dans la salle, car pour l’ensemble des participants cette question n’est pas un débat politique, mais un débat philosophique. L’un des animateurs m’a fait malgré tout une réponse. Je fus surpris de constater que la vie de la cité, n’est plus un débat politique, et que notre action dans ce domaine se limite à voter, à encourager à voter et à commenter les votes ou abstentions.
Ne serions-nous plus responsable individuellement de notre quotidien, de notre vie, de notre salut, de celui du monde ?
L’encrassement de notre discernement a limité nos possibilités de réfléchir et d’agir sur nous et notre entourage proche et plus éloigné. Cette obscurité m'a été confirmée violemment. Même ceux qui s’intéressent à la gestion de la vie quotidienne comme ceux qui là gèrent officiellement, à la suite des rois, des juges et notre image de la fonction de Dieu continuent de nous entraver au lieu de nous libérer pour construire ensemble, le Créateur avec nous, un avenir meilleur.
Rémy de l’Avignonnais


Réponse :
Votre commentaire, frère Rémy, m'intéresse beaucoup, parce qu'il semble démontrer que le public ne sait plus ce qu'est la politique et/ou ne s'y intéresse plus, en fait.
Je n'étais pas présent à ce débat à Avignon, mais je crois comme vous que la question du vol était bien une question politique, puisque la loi — toute loi est politique — répond à cette question-là à sa manière en punissant le vol plus ou moins selon les sensibilités locales: En France on punit peu des voleurs de haut vol, coupables de gros larcins, de filouteries, de cambriolages ou de hold-ups, alors qu'au Moyen Orient on coupe la main du voleur pour des vols bénins. Les lois ici et là répondent bien à des sens politiques plus ou moins affûtés par les sensibilités locales, les croyants là-bas, les électeurs ici, mais les électeurs d'ici sont, à leur manière, des sortes de croyants. C'est ce que ne voient pas la plupart des citoyens. Ils ne voient pas que la politique, c'est en somme une religion avec ses secteurs sacrés: la patrie, le chef d'état, etc., sa hiérarchie inviolable, ses blasphèmes: injures à chef de l'état, à magistrat, etc., ses rites, ses lois appliquées comme des dogmes inattaquables, etc.
Si des gens prennent pour sujet de débat la politique, c'est qu'en fait ils ne savent pas ce que c'est ou plutôt ils préfèrent ne pas voir que c'est une religion, sinon ils n'en débattraient pas. Je crois voir dans toute question sur la politique la question sur le temps dont Augustin d'Hippone (le saint-Augustin de l'Église) disait quelque chose comme : "Le temps, je sais ce que c'est quand on ne me le demande pas, mais je ne sais plus ce que c'est quand on me le demande." Autrement dit, la politique, comme la religion ou comme le temps, ce n'est jamais qu'une question ou un choix arbitraire. C'est pour cela que Dieu dit: Je suis hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
On a en fait envie de dire comme Benjamin Constant : "Être de gauche ou de droite, c'est seulement choisir une des multiples façons d'être un idiot, car dans tous les cas il s'agit d'hémiplégie morale" (écrit de mémoire). Exact ! L'homme apolitique reprend totale possession de son cerveau et de sa liberté cérébrale.
Il faut brancher les discuteurs de politique sur des questions fondamentales comme: "Qu'est-ce que la politique ? La politique, est-ce la condamnation de mon indépendance ou le champ de ma liberté ?" Vous verrez que personne ne sait donner de réponse simple et satisfaisante à ce genre de question. Ils essaieront de vous dire que la politique est autre chose et vous devrez vous battre pour les ramener à cette simple question primordiale: La politique, est-ce ma dépendance ou est-ce ma liberté?" Pourquoi ne répondent-ils pas ? Parce qu'en fait chacun veut être libre tout en sachant bien que la politique le rend dépendant mais refuse de le reconnaître parce que la politique leur colle à la tête comme l'odeur du fromage. Ils ne peuvent pas s'en passer.
Voilà bien qui souligne la tâche très ardue qu'est la nôtre, Pèlerins d'Arès : Libérer les hommes de tout ce qui leur colle à la peau, la religion et/ou la politique ne premier.


20avr14 154C41
Depuis que vous sensibilisez vos lecteurs sur la nuisance et l'inutilité de la politique et sur le fait que politique et media sont des complices inséparables, j'observe les événements avec un autre regard.
Ce matin m'est venue une preuve flagrante de ce que vous dites à propos de la nouvelle : "Les quatre journalistes français prisonniers en Syrie ont été libérés et sont arrivés à Villacoublay." Je descends de mon appartement ; je croise le concierge et je lui dis avec gaîté : "Les quatre journalistes français viennent d'être libérés de Syrie." Il répond "Ah bon?" d'un air de s'en foutre complètement. J'arrive chez le boulanger pour acheter les croissants et je dis toujours avec gaîté: "Vous avez vu ? Les journalistes français qui étaient prisonniers en Syrie viennent d'être libérés !" La boulangère me regarde indifférente. Je rentre chez moi et je trouve ma femme qui vient de se lever devant la télévision "Tu as vu ? Les journalistes français qui étaient prisonniers en Syrie sont libérés !" Elle me répond sans me regarder: "Ils n'avaient qu'à pas y aller."
En fait, tout le monde s'en fout sauf... les politiciens et les media. Alors là ! Je te parle des quatre journalistes en long, en large, sans arrêt ; ils n'en finissent plus d'en parler et d'en reparler en se répétant puis la presse pose des question: "Combien on a payé pour les racheter ?" qui sont évidemment sans réponse et à l'heure où je vous écris ce commentaire, j'entends la radio de la cuisine qui en parle encore. Ils ont de quoi occuper toute la journée de Pâques.
Vous avez raison: La politique et les media sont tout à fait coupés des réalités. Je ne dis pas que la libération des quatre journalistes n'est pas une réalité, je dis que les politiciens et les journalistes donnent l'impression que tout le monde participe à l'allégresse générale, alors que la population dit seulement : "OK. Bof !"
Si c'est la même chose pour tout, ce que disent les politiciens et les journaux est une chose et ce qui préoccupe les Français en est une autre. J'ai l'impression d'être dans une salle de concert où l'orchestre joue devant des rangs vides.
Georges H. des Pays de Loire (pas pour longtemps... Nantes retournera bientôt à la Bretagne)


Réponse :
"Ce que disent les politiciens et les journaux est une chose et ce qui préoccupe les Français en est une autre."
Voilà qui est très juste.
La politique ne nous voit pas comme des hommes, mais comme des bulletins de vote. Chaque politicien s'efforce d'attirer vers lui le maximum de bulletins portant son nom. C'est  la grande préoccupation de la carrière politique.
Pour le reste la politique, qu'elle soit au pouvoir ou qu'elle attende de prendre le pouvoir, s'efforce de créer en permanence un climat politique.
Vous remarquerez que les nouvelles à la télévision ou dans les journaux concernant la politique à 80 %. Comme si rien d'autre n'existait dans le monde. Sauf, évidemment, quelques catastrophes, meurtres, guerres (pas tous, quelques uns suffisent), bref, ce qui fait frémir et qui, de toute façon, attend quelque chose de la politique: une intervention politique, une loi, une arrestation, un jugement, etc. Or, nous souhaitons une administration qui fasse oublier la politique et donne liberté et bonheur aux hommes. Seules les petites unités humaines peuvent donner cela.
Nous sommes trop faibles encore pour que notre voix soit entendue, mais entrez dans la mission et pour ce faire sortez de chez vous non pour vous exclamer que quatre journalistes prisonniers ont été libérés, mais pour informer le monde que Dieu a envoyé son Messager Jésus aux hommes en 1974 et est venu parler Lui-même en 1977 pour nous dire que nous étions sur une mauvaise pente et qu'il était temps d'entrer en pénitence et de nous libérer des princes du culte religieux, du culte politique, du culte financier, du culte rationaliste, etc.


20avr14 154C42 
Google Earth, c'est un immense théâtre géographique pour nous montrer une monde à la Google, pas un monde réel. Ils ont fait des photographies aériennes de toute la terre et il faut reconnaître que c'est un boulot aussi énorme que remarquable, parce qu'en plus ils le mettent à jour régulièrement, mais il y a dans leur présentation une grosse part d'utopie. Utopie, parce qu'ils ne peuvent pas, ils ne peuvent absolument pas donner sur chaque maison, édifice, monument, usine remarquable ce qu'il faudrait en dire. Là ils sont dépassés. Je m'occupe d'une grande coopérative viticole et la bulle qu'ils ont créée pour désigner la coopérative portait bien le nom de la coopérative, mais pour les activités il y avait complète gourance. J'ai pris contact avec Google Earth ; ils m'ont répondu qu'ils allaient reprendre contact avec moi sans tarder.
C'était il y a quatre mois. J'attends encore. Alors, ne soyez pas pressé. Ils doivent être submergés, tellement il doit y avoir d'erreurs.
Ou bien alors ils se marrent. Ils s'en balancent. C'est que, si vous êtes un révolutionnaire aux yeux des bourgeois rassis, pour Goggle et ses équipes vous n'êtes qu'un bourgeois qui ne comprend pas que l'exactitude, c'était pour la France de grand-papa. C'est fini. Ces gens s'en foutent d'horrifier le monde ; ils nous fabriquent un monde à eux, une sorte d'énorme image Picasso où les yeux sont à la place de la bouche ou des oreilles et le cul à la place des genoux.
Balladez-vous en slip mauve avec des piercings plein la gueule et des doigts bagousés et vous les intéresserez, mais un prophète normal et bien-pensant avec des exigences d'exactitude normales... peuh ! Il faut être un "freak", parce que leur Google Earth est une sorte de gigantesque "freak." Mais ça fait de l'effet ; il faut bien l'avouer.
Ayant dit cela, je reviens sur votre entrée 154. Je vous rappelle qu'un gars comme vous qui appelle à l'amour, au pardon, à la liberté, ne fait pas l'affaire de la politique. Prenez le pardon ! La politique ne pardonne rien ! Rien ! Vous avez vu comment ils ont traité DSK [Dominique Strauss-Kahn]. Aucun pardon, La politique et sa presse l'ont jeté aux ordures en l'enfonçant bien avec le couvercle de la poubelle.
Je voudrais bien savoir si François de l'Élysée n'a pas lui aussi ses histoires de cul ! DSK était sûrement un type capable de nous sortir de la m... financière dans laquelle les politiciens ont plongé les Français pour leur faire croire que la France était encore riche, alors qu'elle est un pays du tiers-monde depuis vingt ans... peut-être davantage. Il y a vingt ans qu'on ne vit que d'emprunts.
Vous devriez faire un article sur le pardon. Ça vous manque. Tous les hommes étant des resquilleurs et des malfaisants, ils ont tous besoin de pardon. Sinon, quel avenir devant nous ?
On ne pardonne plus rien chez nous. Même un type comme Agnelet accusé du meurtre d'une femme dont on n'a jamais retrouvé le corps, un type dont on ne peut prouver qu'il est assassin, on le condamne à vingt ans ! Alors ? Alors, les prisons sont archipleines et on parle d'en construire douze... Oui, douze. Il faudrait des HLM, mais pour ça on n'a pas de fric; On a du fric pour la prison, parce que François de l'Élysée et Mlle Valseuse de Matignon sentent bien qu'il va falloir sévir, sévir, sévir, entôler du monde dans les années qui viennent. Pas de pardon ! Pas de pardon !
Savez-vous que je suis sur le point de devenir Pèlerin d'Arès ? Si vous savez y faire, vous allez lancer une espérance planante qui va bientôt voler sur la France. Il vous faut un programme antipolitique musclé mais très souple.
Jan-Pol de Bourgogne


Réponse :
Un programme antipolitique musclé mais très souple ? Pour faire du trapèze volant ? Je souris...
Croyez-moi, je réfléchis beaucoup à une manière dégagée, polie, raffinée mais très active de créer un mouvement parallèle à la politique, un mouvement d'accompa­gnement, parallèle à la politique mais non engagé, et je peux vous dire que ce n'est pas un travail facile. Un club de réflexion antipolitique, c'est possible, mais je ne crois pas que cela ait valeur missionnaire et j'ai bien peur que de la simple pensée tout le monde se fiche aujourd'hui.
Concernant Google Earth j'ai pris contact avec cette cellule de Google le 17 avril. Ils m'ont aussitôt répondu qu'ils allaient me recontacter "sans tarder". J'espère que je n'aurai pas à attendre autant que vous.
Concernant le pardon, je vous montre ci-dessous une photographie prise en Iran il y a quarante-huit heures et qui m'a beaucoup ému. Regardez d'abord la photo, je vous explique ensuite.

Pardon d'une mère L'homme monté sur une chaise avec la corde au cou s'appelle Balal. C'est un meurtrier de 19 ans condamné à mort. Il va être pendu et mourir dans un instant.
À sa droite une femme (avec des lunettes), la mère de la victime.
Cette femme, sur une chaise, met une gifle au meurtrier en lui disant: "Je te punis pour le malheur que tu m'as fait", puis elle retire la corde du cou du condamné, aidée par son mari Abdolghani Hosseinzadeh, et dit au condamné à mort : "Je te pardonne". Le meurtrier éclate en sanglots et demande pardon à son tour.
Les gens qui assistaient à l'exécution ont applaudi, certains même pleuraient d'émotion.
La femme s'appelle Samereh Alinejad. Elle s'effondra en sanglots après avoir pardonné à Balal, le meurtrier de son fils.
Elle a expliqué : "Je suis croyante. La veille de l'exécution, j'ai rêvé de mon fils. Il m'a dit: "Je suis bien là où je suis et je suis calme." Tout le monde, ma famille et mes amis, ont fait pression pour que j'accorde mon pardon. Cette gifle que je lui ai donnée était ce qui séparait le pardon de la potence."
Selon la charia (loi islamique), un condamné à mort pour meurtre peut échapper à l'exécution et purger une peine de prison s'il est pardonné par la famille de la victime qui reçoit le "prix du sang" fixé cette année à 50.000 dollars environ.
Il est probable que la mère n'acceptera pas l'argent du sang, une somme sûrement énorme pour le jeune meurtrier.
Pour un Pèlerin d'Arès il s'agit d'un pardon incomplet, puisque le meurtrier devra faire de la prison quand même, mais il y a peut-être une raison à cela: L'homme est peut-être dangereux. Malgré tout, il y a pardon. En France et ailleurs dans le monde, le pardon de la famille de la victime est absolument sans effet.
N'allons pas dire que l'Islam est impitoyable ! Il est moins impitoyable que nous les soi-disant chrétiens ou civilisés.
Nous n'avons pas honte, contrairement à ce que me disait un détracteur à Nice le 12 avril, de lire le Coran. La miséricorde et la compassion ne sont pas des mouvements de l'âme inconnus de nos frères et sœurs musulmans.
Ceci dit, vous êtes "sur le point de devenir Pèlerin d'Arès ?" Bravo. Reprenez contact avec moi en m'écrivant B.P. 16 33740 Arès. Votre commentaire a... comment dire ? un style plutôt guilleret, mais le Père a besoin de monde pour aller au-devant des hommes. Je suis heureux que vous envisagiez de devenir un apôtre.


21avr14 154C43 
Je me permets de faire suite aux remarques et commentaires sur la présence d'annonces publicitaires autour des mentions de l'Œuvre du Pèlerinage sur les Google Maps et le service Google Earth.
Il se trouve que le lien vers "www.holyland-pilgrimage.org/fr" ainsi qu'un autre "www.pelerin.com" (chacun accompagné par un court message publicitaire) n'apparaissent pas uniquement sur les Google Maps et le service Google Earth avec la photo de la Maison de la Sainte-Parole et les détails qui l'accompagnent. En fait, ils peuvent apparaître potentiellement sur tout espace géré par Google (comme par exemple le service Blogger.com pour créer son blog) mais aussi tout site qui pour se faire un peu d'argent laisse Google (ou toute autre régie publicitaire) placer des annonces, à partir du moment où figurent les mots-clés appropriés dans le contenu rédigé. Dans notre cas, c'est "pèlerinage".
Mais le placement de l'annonce est souvent opéré indépendamment de l'orientation fondamentale du propos (ce que les robots de traitement des contenus mis en place par Google sont bien incapables de déterminer avec précision - c'est un travail pour le cerveau humain).
Si, par exemple, dans un texte aussi court soit-il, le robot de Google trouve le mot "crème fouettée" et qu'un annonceur qui veut faire de la publicité pour une marque de crème fouettée a payé pour ce mot-clé, alors il y a des chances que pour un temps donné, l'annonce apparaisse. Bien entendu, l'annonceur s'attend à ce que le contenu soit favorable à l'annonce, comme par exemple un site de recettes de cuisine.
Mais comme ces robots ont leurs limites, l'annonce peut aussi apparaître sur des sites où si le mot crème fouettée apparaît, c'est pour expliquer, par exemple: "Comment faire de la cuisine sans crème fouettée", "La crème fouettée est néfaste pour la santé", etc., ce qui n'est pas du tout favorable à l'annonce, mais ça, le robot n'est pas en mesure de réellement le déterminer, dans l'état actuel de la technologie de traitement automatique du langage naturel (c'est ainsi que ça se nomme).
En pratique, il est difficile de demander à Google de ne pas faire figurer une annonce sur l'un des sites qu'il gère directement, au motif que cette annonce va à l'encontre de l'esprit du contenu.
En revanche, concernant les détails à apporter à la mention de l'Œuvre du Pèlerinage elle-même sur le service Google Earth, Google offre la possibilité, moyennant abonnement payant me semble-t-il, d'apporter ses propres informations, en cliquant sur l'icône "Is this your business ? - Manage this page" au bas de la page.
Voilà pour les informations que je souhaitais vous apporter, mais peut-être les avez-vous déjà reçues de la part de l'un d'entre nous.
Avec vous dans la prière,
Arnaud de Marseille


Réponse :
Merci, frère Arnaud, pour ces précisions que vous êtes le premier à m'apporter. sous cette forme.
Je pense que c'est ce que voulait plus ou moins dire Peer (154C39) en parlant d'algorithme là où vous parlez de robot ou de traitement automatique du langage naturel.
Je n'ai pas trouvé l'indication ""Is this your business ? - Manage this page" sur Google Earth, mais je l'ai trouvée sur Google Maps où figure mon nom "Michel Potay" . J'ai apporté ce matin les modifications qui m'ont paru souhaitables dans les limites très étroites autorisées par Google : "L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès" à la place de "Michel Potay", Catégorie: "Lieu de Pèlerinage", une photo et l'indication "Pèlerinage universel où le Créateur se manifesta en 1974 et 1977 et donna au monde La Révélation d'Arès". Google dit que ces modifications pourront être vérifiées avant leur insertion. Nous verrons bien.
Encore merci, frère Arnaud.
Je me sens tout bête et penaud de découvrir Google Earth et Google Maps si tardivement grace à notre frère Philippe G; du Midi-Toulousain et je regrette que personne parmi mes frères et sœurs ne m'ait jamais parlé de ça auparavant. Vous allez me répondre avec juste raison qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.


24avr14 154C44
Vous écrivez en 154C27 le 16avr14 : "Comme le fait remarquer Maurice L.O. (154C23) j'ai pendant quelques jours laissé ce blog comme silencieux, mais aujour­d'hui 16 avril, travaillant sur mon blog à nouveau, je m'aperçois que cette entrée 154 n'a pas beaucoup inspiré les commenta­teurs, car peu de commentaires sont tombés dans ma boîte pendant ces six jours de silence. Mais c'est une très grande joie de pour moi de trouver votre commentaire, ma sœur Ncaise. Merci pour lui. "
Pourquoi moins de commentaires ?
Je me risque à une explication :  Le printemps ? Peut-être.
Plus sérieusement,  pour moi ce commentaire c’est la première entrée résolument destinée aux enfants de tes enfants (Rév. d'Arès 22/13)  : L’intérêt de cette entrée n’est pas son texte,  pas super original — pardonnez-moi, je n'ai peut-être pas su le lire —, mais oui  le changement technique : Vous entrez physiquement dans les foyers et ça c’est merveilleux pour les générations qui viennent oui, les enfants de tes enfants,  générations de l'écran, et ceux qui ne vous rencontrent pas comme avant:  Vous êtes entré  dans  notre 1ère génération par vos  déplacements physiques: visite des assemblées, "Le Miel", "L'Œil s’ouvre" et aussi par le texte : La Révélation d'Arès bien sûr, "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel puis annuel,  freesoulblog  (et un tout petit peu par l’image video avec la voix de fer sur support antédiluvien… la K7 video !), autant d’initiatives magnifiques. Maintenant, vous entrez chez les nouvelles générations que vous n’aurez pas le temps de visiter, par la vidéo comme vous le faites ici : Pis-aller certes, mais quel pis-aller !
Nous sommes tous dans le pis aller. Alors je pense que si vous pouvez reformater votre blog pour que les videos restent en ligne et que vos interventions soient filmées en laissant la possibilité des commentaires, ce serait top : 155 = une  video, dans le corps de l’intervention, 156 = une video, etc. Je suis sûr que notre frère Jeff saura vous seconder techniquement et notre dévouée sœur Nina saura vous mette en scène comme elle a commencé. Ce serait une belle (r)évolution, comme le début de la télévision il y a 50 ans. Je ne crois pas du tout que votre look de très digne patriarche soit un handicap ! 
Il y a un homme qui fait ça depuis longtemps, un économiste  du nom de Paul Jorion. Il fait une video regulière ; j’ai souvent pensé à vous en le regardant par le passé, avec sa barbe blanche, je ne le regarde plus car il tourne en rond;  je suis frappé que cet homme, chercheur honnête sur la crise économique et financière, que j’ai suivi, rencontré dans le cadre professionnel, est en train de lentement perdre espoir, car son cadre mental politico-économique est désespérant. L’absence de l’option spirituelle conduit à une désespérance ; il est urgent pour notre espérance, et notre prophète, d’être sur le terrain du visible (au delà de la moisson bien sûr),sur la toile Internet.
Voilà pour moi pourquoi 154 est d’une importance capitale. Vous montrez, vous ouvrez la voie et vos frères vous suivront. Je prie avec vous.
Olivier de L. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Olivier, pour ces suggestions. Croyez bien que je fais déjà tout ce que je peux.
Je pense pour ma part que cette entrée 154 attire moins de commentaires, parce qu'elle semble aux yeux de beaucoup faire double emploi avec l'entrée 150 "Politiser notre refus de la politique" qui apporta quelque 1600 commentaires dont 302 furent affichés. En fait, 150 et 154 ne sont pas identiques. L'entrée 150 parlait de politique. L'entrée 154 parle du passage de la politique au spirituel, appelle à sortir de la matérialisation ou de l'embourbement de l'humain par la politique, à passer du politisme et du catastrophisme à la mode à un vent d'espérance, de confiance, de beauté et d'amour.
Les politiciens se présentent en sauveteurs pathétiques dans leur lifeboat à coque rouge, actionnant le sifflet, voguant sur la tempête écono­mique, mais s'ils sauvent quelques naufragés ici et là, ils n'apaiseront pas la tempête parce qu'ils sont l'ouragan même qui l'a soulevée. Pour tout sauver il leur faudrait changer la mer qu'ils ont mise en furie en Mer de Dieu et leur pathétique lifeboat en vaisseau avec la voile de l'âme (Rév d'Arès Veillée 17). Incapables de cela, ils ne le feront pas. C'est à nous Pèlerins d'Arès d'amorcer ce mouvement. Bref, l'entrée 154 est autre chose que l'entrée 150, mais je n'ai peut-être pas su la montrer ainsi.
Il se peut aussi que la présente entrée 154 marque le point de lassitude. Toute entreprise humaine, un blog comme une industrie ou un journal, décline à un moment ou à un autre. C'est une caractéristique de l'activité humaine. Les lecteurs commencent peut-être à tourner leurs yeux ailleurs. Les vidéos aideront peut-être le lectorat à rester fidèle. Tout ce qui touche à la communication entre hommes a toujours été, à toute époque, une courbe en cloche avec un petit départ, un sommet et une descente. Quand j'étais enfants les grands journaux étaient Paris-Soir, L'Intransigeant, Le Petit Parisien, Je Suis Partout, Le Matin, Le Temps, Le Figaro, etc. Quand j'étais jeune homme c'était France-Soir, L'Aurore, Combat, L'Aube, Action, Climat, Le Figaro, etc. Aujourd'hui il n'y a que quelques rescapés de toute cette presse comme Le Figaro, L'Humanité, La Croix, qui ont traversé eux-mêmes des hauts et des bas. Espérons que le blog freesoulblog.net sera mon Figaro.
Et puis je vieillis. Je perds sans doute mon pep, mon entrain, même si je n'ai pas cette impression, mais la façon dont on se ressent soi-même n'est pas forcément la façon dont les autres vous ressentent.
Il y a quarante ans que La Révélation d'Arès commença de me parvenir. J'ai déjà vu pendant ces quatre décennies des hauts et des bas. Il n'y a rien d'anormal à aborder un bas. Si je vis encore un peu, je retrouverai un haut. Et ainsi de suite.
Mais ce n'est peut-être pas un bas. Allez savoir ! L'important est de ne pas se décourager et je ne me décourage pas.


24avr14 154C45
Après une semaine de moisson intense, je me retrouve assis dans l'herbe, réchauffé par les rayons d'un soleil printanier et médite en écoutant le chant des oiseaux, en admirant l'éveil de la nature avec toutes ses nuances de vert , les arbres en fleurs et le vol des premiers papillons jaunes et bleus. Prendre ce temps me fait un grand bien, je vois tout à coup les choses
différemment.
Je pense à la Création, au Créateur, qui est là présent mais discret au milieu de la nature. Je pense à cette entrée sur la politique , les systèmes que les hommes ont mis en place. Et je me demande finalement pourquoi l'homme a compliqué à ce point la vie. Puis, je me souviens du passage dans la Bible où le peuple Hébreux demande un roi.

Samuel (8/4-22)
Tous les anciens d'Israël se rassemblèrent et allèrent trouver Samuel à Rama.
5 Ils lui dirent: "Te voilà vieux et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme on en trouve dans toutes les nations."
6 Cela déplut à Samuel qu'ils disent: «Donne-nous un roi pour nous juger», et il intercéda auprès de l'Éternel.
7 L’Éternel dit à Samuel: "Écoute le peuple dans tout ce qu'il te dira, car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi, afin que Je ne règne plus sur eux.
8 "Ils agissent envers toi comme ils l'ont toujours fait depuis que je les ai fait sortir d’Égypte jusqu'à aujourd'hui: ils m'ont abandonné pour servir d'autres dieux.
9 "Maintenant écoute-les donc, mais ne manque pas de les avertir, fais-leur connaître comment gouvernera le roi qui régnera sur eux."
10 Samuel rapporta toutes les paroles de l'Éternel au peuple qui lui demandait un roi.
11 Il dit: "Voici comment gouvernera le roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils et les mettra sur ses chars ou parmi ses cavaliers, ou encore ils devront courir devant son char.
12 "Il fera d'eux des chefs de milliers et des chefs de cinquantaines. Il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'équipement de ses chars.
13 "Il prendra vos filles pour faire d'elles des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères.
14 "Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers et la donnera à ses serviteurs.
15 "Il prendra la dîme du produit de vos champs et de vos vignes et la donnera à ses serviteurs.
16 "Il prendra vos esclaves et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes et se servira d'eux pour ses travaux.
17 "Il prendra la dîme de vos troupeaux et vous serez vous-mêmes ses esclaves.
18 "Alors vous crierez contre votre roi, celui que vous vous serez choisi, mais l'Éternel ne vous exaucera pas."
19 Mais le peuple refusa d'écouter Samuel.: "Cela ne fait rien, dirent-ils, il y aura quand même un roi sur nous."

Nous en sommes encore là aujourd'hui. L'homme a mis en place des systèmes religieux et politiques qu'il défend parfois bec et ongles pour garder le pouvoir. Car au fond, tout simplement, l'homme ne fait plus confiance à Dieu. Il préfère accorder sa confiance à ses institutions qui pourtant sont un joug de plus en plus lourd. On l'a vu avec la religion et maintenant cela devient de plus en plus criant avec la politique (autre forme de religion )(145C40) , peut-être que cette prise de conscience sera salutaire pour que les hommes entendent enfin l'Appel de Dieu à Arès.
La Révélation d'Arès (22/14) : Plus jamais de princes , ni prêtres, ni docteurs (de la loi des rats) et la Bête qui agonisera longtemp derrière l'horizon mourra.
Dieu a créé l'homme à Son image et à Sa ressemblance (Genèse (1/26) pour qu'il vivent dans le jardin d'Éden (la terre) mais l'homme ayant été créé libre a préféré créer son propre système en refusant le projet du Créateur, mais avec finalement une espèce d'angoisse existentielle qui l'amène à tout vouloir maîtriser, contrôler et exploiter jusqu'à ses semblables. Cette peur qui anime ses choix vient de la perte du lien avec ce Père Céleste Qui l'aime comme une mère : C'est Ma Main qui tient la main de l'homme souffrant, comme la mère mouille sa gorge de larmes (Rév d'Arès xvi/9), Crête sur le front d'homme, la poule qui rugit. Ma Main est son nid (xvi/10). Annotations du prophète Mikal (Michel) : "Le Créateur ne cesse de s'angoisser pour l'homme comme une mère pour son enfant. Il a conféré à l'homme un pouvoir exceptionnel sur la Création. (Comme si la force du lion avait été donnée à la poule) . Mais l'orgueil (la crête) cache à l'homme le nid divin où il peut changer, évoluer et prospérer."
La Révélation d'Arès dit que, si l'homme veut, il peut à nouveau reprendre la Main du Créateur et se laisser guider: Ici la main d'homme prend ma Main (xLi/13)
L'homme va t-il s'obstiner à refuser le plan généreux du Créateur, alors que les systèmes qu'il a fondés commencent à s'écrouler ? C'est pourquoi finalement le monde peut changer si l'homme retrouve un peu d'humilité et reprend la Main tendue du Père qui attend le retour de l'enfant prodigue. Ce retour passe par la pénitence créatrice de l'homme nouveau : l'homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Cette direction de certitude dans la voie du Bien accompli qui consiste à aimer tous les hommes, à pardonner toutes les offenses, à faire la paix, à se libérer des préjugés, des peurs et des pouvoirs, à retrouver l'intelligence spirituelle ou intelligence du cœur. Si au début elle représente un effort consenti, elle devient vite une joie qui allège l'homme de bien des soucis et le fera vivre au delà de la mort : Si la main (de l'homme) tient Ma main, l'homme sauvé est moins mort que la mort (Rév d'Arès xL/16-17).
Denis K. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Vous avez tout dit en citant la Parole. C'est très bien. Merci.
C'est quand on lit un commentaire comme le vôtre, qui reprend ce qui a déjà été dit ou écrit maintes fois par le Père, par moi, par nos frères, qu'on se rend compte que notre mission n'est vraiment pas qu'une "mission sociale", mais qu'elle est une mission de Fond, de changement fondamental du comportement humain et de la société.
Voilà bien ce qui nous soude à la mission de Jésus il y a deux-mille ans, car il prêchait lui-même un bouleversement radical de la société. C'est ce christianisme qui n'a jamais été accompli que nous devons pour notre part commencer d'accomplir en réunissant un petit reste de pénitents décidés à tout changer de fond en comble.
Si nous faisions de la politique, ce serait une politique basée sur tout ce que vous rappelez ici.
Ceux qui disent que nous ne sommes qu'une religion de plus se trompent complètement. Notre frère Antoine B. m'a transmis, il y a quelques jours, le mémoire d'un étudiant de Bordeaux qui vise à obtenir un master de religion et qui prétend avoir étudié La Révélation d'Arès et le mouvement des Pèlerins d'Arès, mais cet homme — un de plus ! — n'a rien compris. Son mémoire est d'une platitude et d'une insignifiance totales, mais bon ! Avec ce travail aussi vain qu'inexact il obtiendra peut-être quand même son "master".

Merci, frère Denis, de rappeler à tous ces points fondamentaux de la Parole.


24avr14 154C46
Les idées les plus simples sont toujours les plus efficaces.
Suite au post de Myriam B (19avr14 154C37) (Merci ma sœur), l’idée des drapeaux, tracts, pancartes, etc, est très intéressante pour nous permettre d'être vus lors de manifestations où circulent des journalistes aussi bien des télévisions — lesquelles diffusent en France et sur l'international — que d'autres médias, des associations, etc.
La crise est de plus en plus forte, nous avons là un bon moyen de nous faire remarquer.
Je propose la formation de groupes par affinités à Paris, province, chaque assemblées souveraines d’elles-mêmes peuvent s’organiser, qui se rendraient lors de manifestation et seraient visible du plus large public.
Les grandes manifestations sont toujours médiatisées par les chaînes TV. Si nous sommes nombreux en formation visuelle de groupes — j'imagine par exemple un groupe de Pèlerins d'Arès  sœurs et frères vêtus tout de blanc —, elles ne peuvent pas nous voir.
Bien qu’il y est le mot d'ordre du silence médiatique sur le Frère Michel et les Pèlerins d’Arès, rien n’affirme, rien n’infirme qu’on ne soit pas vus et écoutés. J’ai des idées que je ne souhaite pas développer ici, mais qui pourraient attirer l’attention.
Pour l’assemblée de Paris et d'Île de France, je propose la formation d’un groupe d’affinités pour ce genre d'actions, je sais que des sœurs et frères ont assez d’audace pour faire ce genre d’action et n’ont pas peur qu’on les voit.
Par exemple dans 9 jours, le 1er Mai, une très grande manifestation à Paris, nous pourrions y aller.
Si des sœurs et frères sont  intéressé(e)s pour une première action ce jour-là, merci de me contacter sur ma boite mail, afin de nous rencontrer, nous organiser pour le Premier Mai, il serait bien que lors de la présence de Pèlerins d’Arès sur des manifestations, des sœurs et frères photographes, cameramen soient présent,  pour archives que nous pourrions ensuite utiliser.
Didier.Br. d'Ile de France.


Réponse :
Comme je l'ai rappelé à notre sœur Myriam B. (154C37), la participation de Pèlerins d'Arès à des grandes manifestations a déjà été faite par nos frères et sœurs depuis de nombreuses années un peu partout. J'ai affiché une photo de la participation de la mission de Nice aux G20 de 2011, mais je pourrais afficher d'autres participations ailleurs, en Bretagne, etc.
Il n'y a rien de nouveau ici et, contrairement à ce que vous espérez, nous avons toujours remarqué que nous n'apparaissions jamais sur les écrans de télévision, car les prises de vue sont soigneusement triées par les services d'informations afin que n'apparaissent jamais à l'écran autre chose que ce qu'ils veulent montrer: les syndicats, les officiels en écharpes tricolores, etc.
C'est donc, comme l'a bien compris Myriam et comme l'ont bien compris nos frères et sœurs, pour être vus des manifestants et des badauds qui les regardent passer que nous participons à ces manifs.
Apparaître dans des manifestations du Premier Mai est une bonne idée, mais je vous recommande de reprendre les thèmes mêmes de ces manifestations, ce qui demande de s'informer et de procéder à une préparation pas toujours facile, parce que les arguments des manifestants ne se marient pas forcément avec les nôtres. Évitez de simplement vous mêler à la manif pour faire votre petite mission arésienne personnelle, car alors vous allez vous faire virer par les services d'ordre. Cela est déjà arrivé.


24avr14 154C47 
Dans votre entrée 154 vous écrivez: "parler anti-politique est encore parler politique." Vous pourriez aussi dire que parler anti-religion est encore parler religion.
Vous avez raison, mais à l'inverse de ce que vous faites, j'aurais pour ma part fait tout le contraire de ce que vous avez fait jusqu'à maintenant: Je serais resté dans la religion pour profiter au maximum du prestige que vous y aviez afin de répandre les idées de La Révélation d'Arès indirectement et je serais même entré en politique pour mieux la combattre.
Vous vous êtes au contraire retiré de tout, vous avez choisi une voix non seulement très difficile, mais je dirais stérile.
Je crois que l'impasse dans laquelle vous vous trouvez, étant réduit au silence médiatiquement (pas d'éditeur, pas de radio, pas de télévision, pas de presse favorable), aurait pu être évitée en réformant le système par l'intérieur au lieu d'essayer (vous et votre mission) de le réformer par l'extérieur.
Vous êtes aussi contre les lois, mais moi je vous dis: Il n'a pas encore assez de lois. Seule la loi dit où est le mal et où est le bien.
Je suis partisan de La Révélation d'Arès — une formidable Parole — mais je vous déclare que vous la lisez mal. Il faut être très raisonnable pour mettre La Révélation d'Arès en application, mais vous n'êtes pas raisonnable, frère Michel. Vous êtes un utopiste.
Jean-Loup U. de la région PACA.


Réponse :
Après les apparitions de Jésus et L'Évangile Donné à Arès qu'il m'avait révélé, je remuais pendant trois ans dans mon esprit toutes les possibilités de faire passer dans le monde la Parole que j'avais reçue et de déclencher une action prophétique de réforme de la foi et de la société humaine. Si vous relisez bien L'Évangile Donné à Arès, vous remarquerez que la Parole que m'avait donnée Jésus ne me fixait pas de conduite précise et obligatoire, mais me laissait libre de conduite la mission que j'avais acceptée par le fait même que j'avais accepté d'entendre entièrement le Message. J'aurais pu tout simplement refuser de me lever et de me rendre au rendez-vous que me fixait Jésus ; je ne l'ai jamais fait.
Parmi les modes de vie auxquels je songeais après le 13 avril 1974, dernière apparition de Jésus, j'envisageai plusieurs fois l'éventualité de ce que vous évoquez: Rester dans l'église et de là faire passer peu à peu et indirectement parmi mes fidèles et mes amis le grand Message que Jésus m'avait donné en 1974. Je fus d'autant plus tenté par cette solution que je souffris terriblement autant de l'espèce de "mort civile" à laquelle m'avait voué l'événement surnaturel d'Arès que de l'énorme difficulté de la mission de rue à laquelle je m'étais essayé dès 1975.
Mais je devais quand même pourvoir sans trop longtemps tergiverser à la mission que Jésus m'avait confiée et le temps de mes tergiversations était mesuré.
Je renonçai à rester dans l'église, soucieux de me donner et d'affermir ma liberté d'agir et je m'enfonçai davantage dans la "mort civile" et les difficultés sans nombre d'une vie soudainement détachée de tout support professionnel classable dans notre société de classification. Jésus avait fait de moi un paria, et j'acceptai finalement ce sort.
C'est, je crois, parce que je pris cette décision de liberté extrême de ma mission prophétique que Dieu Lui-même se manifesta à moi à l'automne 1977, m'apportant confirmation de ce que Jésus m'avait dit 44 mois plus tôt et me donnant quelque chose de sa Force.
Depuis lors, et c'est ce que vous ne voyez pas, je n'ai engagé que moi-même en pleine conscience et cela donne à l'œuvre que j'accomplis une puissance, que le système tente d'étouffer, mais qui est incomparable. Je crois qu'en refusant d'adopter la demi-mesure que vous me reprochez d'avoir repoussée je me suis évité de prétendre obéir sans comprendre à quoi j'obéissais: la Parole même de Dieu, et je me suis évité ipso facto de ne plus comprendre tôt ou tard pourquoi j'aurais obéi. Autrement dit, je me suis évité un déshonneur, qui en faisant de moi un prêcheur mi-figue mi-raisin, une sorte de déclarateur mitigé et sans force, n'aurait amené à La Révélation d'Arès (diffusée sous le manteau) qu'un petit reste de mous, incapables d'amorcer une vraie révolution de foi et de pensée.
Aujourd'hui nous pouvons déclarer sans ambiguïté que nous rejetons religion et politique, les deux sœurs ou la mère et la fille, et que nous entrons carrément en pénitence.
Nous nous épargnons ainsi les moyens mous et impuissants comme cette "mission sociale" qui nous a fait tant de tort.
Ne voyez-vous pas que la politique française est en plein délire ? Ne voyez-vous pas que notre gouvernement poursuit ce que j'appelle le mythe des experts-comptables: "On a des dettes ? Eh bien, économisons, vivons austèrement, taxons, ramassons les épingles," comme Alfred Chauchard, propriétaire du Grand Magasin du Louvre qui fit fortune ainsi, dit-on.
Ne voyez-vous pas que c'est tout l'inverse qu'il faudrait faire ? Rendre la liberté aux Français ! Déclarer l'amnistie totale de l'argent caché à l'étranger: "Ramenez votre argent, on ne vous demandera pas d'où il vient, investissez-le dans l'industrie, relancez l'économie! Embauchez et payez bien votre personnel !" Encourager l'investissement des épargnes au lieu de favoriser celles-ci. Cesser de contrôler, d'interdire, de limiter, car il n'y a pas de prospérité sans initiatives en tous sens et sans combines et qu'il suffit simplement de changer le mot combines en mot affaires. Et maintenant je vous dis l'extrême possibilité de la liberté: C'est le retour au Bien, car le retour au Bien ne peut se faire hors de la liberté totale, car l'homme ne peut vraiment distinguer le Bien du Mal que dans une quasi totale absence de loi, de la loi des rats qui place sur le nez de l'homme une paire de verres noirs épais.
Frédéric Bastiat, fameux économiste du XIXe siècle écrivit: "Les socialistes disent : Laissez faire ! mais c’est une horreur ! — Et pourquoi, s’il vous plaît ? — Parce que, quand on les laisse faire, les hommes font mal et agissent contre leurs intérêts. Il est bon que l’État les dirige. — Voilà qui est plaisant. Quoi ! vous avez une telle foi dans la sagacité humaine que vous voulez le suffrage universel et le gouvernement de tous par tous ; et puis, ces mêmes hommes que vous jugez aptes à gouverner les autres, vous les proclamez inaptes à se gouverner eux-mêmes !" et aussi ceci: " Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle."
La Révélation d'Arès est libératrice et nous Pèlerins d'Arès sommes des libérateurs., parce que, je le répète: Ce n'est pas à l'État ou à la Religion de dire aux hommes où est le mal et où est le bien, mais c'est aux hommes aux-mêmes de le découvrir et rien ne changera fondamentalement sans cette liberté absolue (Rév d'Arès 10/10). Il n'y a pas d'éventualité de Bien absolu sans les risques du Mal absolu. C'est ce que nous masque le système. en faisant de l'humanité une masse de sous-hommes.


24avr14 154C48 
Vous êtes en contradiction avec vous-même. Vous empruntez dans votre réponse 154C47 un langage ultralibéral et j'ai lu dans une de vos réponses sur le blog que vous aviez voté communiste jusqu'en 1988. Faudrait savoir !
Vous êtes un adepte du double langage. J'ai déjà remarqué ça.
Tantôt vous parlez comme un homme de gauche, tantôt comme un homme de droite.
Vous ne pouvez pas êtes des deux côtés.
Même chose religieusement parlanr: Tantôt vous citez la Bible, tantôt le Coran. Faudrait savoir, là aussi.
Ce blog est finalement dépourvu de sens.
Michel R. de Lorraine


Réponse :
La Bible n'est pas incompatible avec le Coran. C'est cela qu'il vous "faudrait savoir", Michel !
Par ailleurs, des idées de gauche sont bonnes, des idées de droite sont bonnes aussi ; elles ne s'excluent pas sous prétexte qu'elles viennent de bords politiques opposés. Pour nous les idées les meilleures sont celles, de gauche ou de droite, qui respectent le mieux possible notre liberté spirituelle.
Je n'ai pas un double langage.
Il est vrai que j'ai voté communiste jusqu'en 1988. Il y avait à cela deux raisons :
La première raison était que j'avais voté communiste depuis que j'avais voté, depuis l'âge de 23 ans, je crois. Effet d'élan ; pour moi il y avait dans le Parti Communiste plus d'espérance pour l'humanité que dans le RPF (devenu depuis l'UMP).
La seconde raison était que j'avais, à partir de 1974, rencontré beaucoup plus d'hostilité, voire même d'agressivité des catholico-bourgeois de droite que de la gauche. L'Évangile Donné à Arès et son rejet des princes du culte politique comme des princes du culte religieux m'avait déjà rendu apolitique comme areligieux, mais je savais que je vivais comme une proie dans les serres d'une réalité politique et je considérais comme mon devoir de voter pour les serres les moins douloureuses et les moins dangereuses pour ma mission.
En 1988 je perçus les premiers signes d'une certaine hostilité à gauche envers les Pèlerins d'Arès et je cessai de voter à gauche. Depuis 1988, je vote pour celui qui semble le moins hostile à notre mouvement, qu'il soit de gauche ou de droite.
Je suis, je le répète, apolitique et areligieux depuis 1974.
Côté religieux, je n'ai pas plus d'aversion pour les hommes de religion que je n'en ai pour les hommes de politique, parce que l'amour du prochain m'est demandé et ne connaît pas d'exception. Mais je ne confonds pas les hommes par eux-mêmes avec les causes qu'ils défendent.
Ce blog non seulement est plein de sens, mais il montre bien que, quoique conscients des réalités au travers desquelles nous vivons et évoluons et tenant compte de ces réalités autant que faire ce peut, nous le faisons non dans un esprit partisan, mais comme des hommes et des femmes libres.


25avr14 154C49
Merci pour votre patiente réponse 154C48. Merci d'expliquer, de répondre avec bonté à mon commentaire 154C48 qui n'était pas gentil. Ma femme qui lit le blog par-dessus mon épaule sur mon iPad me dit: "Cet homme-là est bienveillant. C'est tellement rare de nos jours."
Je comprends maintenant pourquoi vous donnez cette impression de double langage. En fait, il y a des vérités de tous côtés, à gauche comme à droite, chez les croyants et chez incroyants, et il y a des gens hostiles ou protecteurs de tous côtés, à gauche ou à droite, et vous allez vers ceux qui vous paraissent les moins méchants.
Je reconnais que c'est du côté des "catholico-bourgeois" qu'il y a le plus d'opposition à La Révélation d'Arès. Quand j'en parle à ma famille, qui est plutôt BCBG, très dimanche-à-la-messe et  qui vote à droite, je soulève leur colère. C'est pénible. En ce moment c'est d'autant plus pénible qu'on va canoniser Jean XXIII et de Jean-Paul II. Ma mère me dit: "Pour ton soi-disant prophète, le pape c'est satan." Je réponds: "Sûrement pas, mais c'est des hommes comme les autres."
Qu'est-ce que vous pensez des saints ?
Michel R. de Lorraine


Réponse :
Je suis touché par ce commentaire qui fait suite à votre commentaire d'hier. Merci pour lui.
Je ne sais pas où vous habitez en Lorraine, mais si vous n'habitez pas loin de Metz, faites un saut à notre mission messine. Rencontrez nos frères et sœurs là-bas, de ma part. Je vous en donne la nouvelle adresse par eMail séparé.
Oui, je me tourne toujours du côté des moins méchants. Dieu me dit par les lèvres de Jésus que je dois aimer tous les hommes, mais ne m'attacher qu'à ceux qui ne me nuisent pas.
Quant aux "saints" dont vous parlez: ceux du martyrologe catholique ou du ménologe orthodoxe, ce sont des hommes et des femmes que j'aime comme j'aime tous les hommes et qui ont souvent été d'une bonté et d'une piété exemplaires, mais qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? dit La Révélation d'Arès (11/3). Il faut abolir toutes les superstitions et la canonisation en est une (21/1).
D'ailleurs, la prière des pécheurs Père de l'Univers dit en parlant du Père: Toi seul est Saint (12/4).
Reste évidemment la recommandation du Lévitique (19/2) qui dit: Vous serez saints comme Je suis Saint, moi Yahwé, votre Dieu. Mais le terme saint en hébreux n'a pas exactement le sens de "saint" dans l'oreille catholique, orthodoxe, copte ou arménienne. Le sens en hébreux est plutôt de "tout autre" ou "coupé ou différent des autres" et par ce fait même l'homme comme enfant de Dieu doit vivre en "tout autre" ou en "différent des autres" créatures de la planète. On est ici dans le registre de l'idée d'image et ressemblance de Dieu dans Genèse 1/26-27.
La Bible rappelle bien que, comparé à Dieu, aucun être n'est saint ni pur, pas même les étoiles et les anges (Job 25/4-6). Un homme est-il juste devant Éloah ? Un homme est-il saint (ou pur) devant Celui Qui l'a créé ? (Job 4/17). Est saint au sens biblique tout ce qui est contraire au péché et il est certain que si Dieu est par excellence contraire au péché, si Jésus, pénitent (ou christ) de référence est contraire au péché, des humains pénitents le sont aussi, car la pénitence est l'action intérieure par laquelle l'humain combat son péché et s'efforce d'accomplir le Bien. Cela peut arriver à n'importe quel homme: croyant ou incroyant, chrétien, juif, musulman, bouddhiste, hindouiste, athée, vraiment n'importe qui. Or l'Église Catholique ne reconnaît saints que des catholiques d'une part et ignore la base, la masse des fidèles inconnus qui ont été saints sans le montrer, chacun dans son petit coin... Bref, il y a dans la canonisation catholique une partisanerie extrême qui la dévalorise totalement à nos yeux de croyants libérateurs et areligieux. Bref, même si Jean XXIII et Jean-Paul II ont été des braves types très pieux, leur canonisation à grand tralala nous fait hausser les épaules, parce qu'il y en a tellement d'autres dont personne ne parle jamais.
De là la sagesse de la prière qui dit: Père de l'Univers, Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4).


25avr14 154C50
[à propos de] 20sep10  111C23
La photo que vous présentez est trompeuse car elle est prise à l'intérieur de l'enceinte du site. On a l'impression  que cette maison est accessible à tout le monde, le lieu où tout croyant devrait se rendre en urgence car un cadeau du Père l'y attend. C'est vrai en théorie, mais c'est faux en réalité.
Je préfère la photo que présente le bonhomme de Google Maps au 46 avenue de la Libération. On y voit en premier lieu le mur d'enceinte hermétique qui entoure la maison.

Ce commentaire de ma part était une erreur. Mais il arrive parfois que des erreurs peuvent avoir leur utilité.
J'ai le sentiment que des gens de Google aiment bien La Révélation d'Arès. Voici un article de presse les concernant :
Envoyée spéciale, Dominique Nora
Ils ont déstabilisé des industries entières, amassé des milliards, maîtrisé vos données et s’immiscent de [la suite ?]
De notre envoyée spéciale, Dominique Nora
Manière de plus en plus intime dans votre vie quotidienne… Mais les seigneurs de la Silicon Valley voient encore plus loin : Ils imaginent à présent de créer des "pays" à eux, des communautés offshore, où la technologie règne en maître. Leur projet fétiche ? Une myriade de cités marines, ne dépendant d’aucun gouvernement souverain. Dans ces villes flottantes modulaires, on ne paierait pas d’impôts, on réglerait ses factures en bitcoins, on ne consommerait que de l’énergie verte, on apprendrait en ligne, on serait livré par drone et soigné à coups de thérapie génomique…
Délirant ? Non ! Face à la faillite des économies occidentales, les fondateurs et dirigeants de Google, Facebook, Amazon ou Apple et leurs financiers californiens pensent qu’ils feraient mieux que les politiques. Certains militent pour éclater la Californie en six États, d’autres pour s’exonérer carrément des lois qui s’appliquent au commun des mortels.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne comprends pas tout de votre commentaire. Notamment vous parlez d'une photo qui n'existe pas en 111C23, et je ne vois pas le rapport avec l'image de Google Maps.
Par ailleurs, il y a en effet de par le monde d'assez nombreux projets pour échapper à la politique en créant des unités humaines apolitiques, sans impôts, sans lois.
Aucun doute, la politique pèse de plus en plus lourd sur les humains qui l'acceptent de moins en moins.
Je ne crois pas pour ma part à des cités marines flottantes qui, entièrement artificielles, reposeraient sur des technologies qui demanderaient au monde politique des fournitures continuelles d'entretien et de développement que le monde politique leur refusera évidemment, mais je crois que se posera tôt ou tard la question de l'éclatement des grandes surfaces nationales en petites unités humaines indépendantes et apolitiques.


25avr14 154C51 
Il est vrai que parler politique n’est pas de prime abord très intéressant. Je vais faire le perroquet, mais bon ! je ne suis pas indifférent à cette entrée 154.
La politique, la géopolitique, quel malheur ! Je comprends le Père quand  Il nous dit qu’Il les a en horreur.
L’Ukraine, la Syrie, le Soudan, la Mali, etc. Les médias ne font  que nous rabâcher les mêmes choses, la gauche, la droite, M. Vals, M. Hollande, Marine Le Pen, M. Mélenchon ! Trop c’est trop !
Nous sommes gavés de politique à en vomir !
Les hommes sont déçus, mais ils ne peuvent pas pour l’instant vivre sans chef. Dans la mission, énormément de jeunes (20 à 35 ans) se disent athées, mais refusent aux fond d’eux-mêmes de rejeter le Créateur. Ils réfutent plus le Dieu des religions et la politique que le Père de l’Univers [ici mots pas clairs]. Ils ont  une réticence à Le nier complètement, et même une nostalgie envers Sa  possible existence, ils finissent souvent par l’accepter.
Nous sommes nous Pèlerins d’Arès encore très disparates, mais  il nous faut se préparer à devenir des groupes de sages, de bons penseurs, de vrais guides spirituels pour donner un élan libérateur en même temps qu’un support technique dans le sens ou les hommes déboussolés pourront retrouver des bases sereines spirituellement et matériellement solides en nous,  pour les amener à marcher librement tous ensemble.
Car la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Alain J.  du Rhône


Réponse :
Non, vous ne faites pas "le perroquet". Vous apportez votre eau au moulin de la mission. Vous avez raison de souligner que notre apostolat qui est porteur de Dieu, de la Vérité, d'une foi et d'une espérance qu'instrumentalise la pénitence, est aussi porteur d'une perspective nouvelle de vie en société et notamment de vie libre sans politique.
Je ne crois pas que les hommes "ne peuvent pas pour l’instant vivre sans chef". Je crois qu'ils ne peuvent pas vivre sans gérants, sans administrateurs, ce qui est tout autre chose. Je crois que de plus en plus de gens sont de plus en plus conscients qu'il faut refuser de donner des pouvoirs exorbitants à des hommes. On pouvait parler de démocratie à Athène qui n'avait que quelque 250.000 habitants, mais pour 65 millions d'habitants les choses ne sont pas du tout les même. Je crois que de plus en plus de gens deviennent conscients que leur citoyenneté devient un esclavage, que ce qu'ils appelaient jusqu'ici civilisation ou démocratie, maintenant les réduit à presque rien, des petits papiers qu'on appelle bulletins de vote tous les cinq ans. Comment une vingtaines d'individus à Paris (le gouvernement) peuvent-ils continuer d'imposer leurs façons de voir et leurs règles à 65 millions d'habitants ?! Visiblement, les gens le supportent de moins en moins.
J'avais bien conscience de cette lassitude en écrivant mon entrée 150, que vient appuyer cette entrée 154.
Vous avez raison, on ne peut pas ouvrir un journal sans être bassiné par des articles sur "M. Vals, M. Hollande, Marine Le Pen, M. Mélenchon ! Trop c’est trop !"
Voyez les Pèlerins d'Arès ! Quelqu'un leur demande-t-il un avis, une oreille les écoute-t-elle dans le débat des idées générales ? Non. Les Pèlerins d'Arès et le mouvement de sympathie qui les suit sont complètement ignorés, tout juste bons à payer l'impôt et à se soumettre aux lois votées par des députés qui ne représentent qu'un Français sur quatre (référez-vous au fromage que j'ai publié en 130C83).
Je pense que vous vouliez plutôt dire que si les Français se rendent compte que la politique ne répond pas à leurs attentes, ils ne sont pas encore prêts à entrer action contre elle. Ils attendent peut-être que des idées nouvelles parviennent à leurs oreilles pour s'en saisir et agir, mais dans les grands medias: journaux, radio, télévision, tous inféodés à la politique, aucune idée nouvelle pour remplacer la politique n'apparaît, évidemment.
Ici je pose une question: Existe-t-il un media, que je puisse me procurer, qui formule des idées pour remplacer la politique et proposer l'union apolitique de groupes d'hommes très variés d'opinions mais prêts à aimer leur prochain, à pardonner les offenses, à libérer le monde de ses préjugés, à développer une intelligence spirituelle ?
Autrement dit, existe-t-il un train de pensée auquel nous pourrions accrocher notre wagon arésien ?
Et si ce mouvement n'existe pas, avons-nous dans notre Assemblée les hommes réfléchis et constants capables de créer de toutes pièces ce mouvement apolitique et spiritualisant ?


26avr14 154C52 
J'ai vu que vous avez ouvert sur Twitter un compte sous le sigle USAAA.
Je pense que ça signifie Union Spirituelle Apolitique Areligieuse Alégaliste, comme on peut lire dans le profil.
Que comptez-vous faire avec ce sigle ?
Je sais que c'est vous, parce que le nom d'utilisateur est USAAAmichelpotay.
Vous suivez une idée. Mais peut-être des Pèlerins d'Arès ont déjà ouvert des comptes semblables dans d'autres sites sociaux.
Il y a plein de coimptes d'organisations sur facebook, mais ils ne disent pas les noms réels fondteurs. On ne voit pas l'origine.
Vous préparez peut-être une attaque frontale contre la politique.
C'est intéressant.
Un Christophe d'Ile de France


Réponse :
Vous allez vite. Je n'ai ouvert USAAA qu'hier 25 avril !
J'ignore si des Pèlerins d'Arès ont déjà ouvert des comptes d'organisations spirituelles apolitiques et areligieuses. Aucun d'eux de m'en a informé et je n'ai pas beaucoup de temps pour "surfer" sur l'Internet, comme on dit.
J'ai ouvert ce compte sur Twitter pour le tester auprès de certains des innombrables pratiquants de Twitter. Je connais peu Twitter. J'ai choisi ce réseau social, parce que son principe de tweet — pas plus de 160 signes ou espaces par message — me plaît et évite d'entrer dans des conversations interminables, si conversations il y a bien sûr.
J'imagine qu'il existe quantité d'organisations antipolitiques, mais je n'ai pas le temps de les chercher.
Je procède à un test, rien de plus. Encore s'agit-il d'un test rapide et plutôt superficiel, parce que le temps me manque.
Je ne sais pas qui vous êtes. Donnez-moi votre nom d'utilisateur ou de compte Twitter, car si je demande Christophe, il va m'arriver des centaines, voire même des milliers de noms.
Je ne connais pas les groupes antipolitiques sur facebook. Je n'ai pas une grande pratique de ce réseau social et je ne sais pas comment y procéder à des recherches. Mais facebook est différent: On peut y entrer en conversations longues et interminables. Ce n'est pas ce qui m'intéresse et c'est trop lourd au niveau d'un test.


26avr14 154C53 
Un samedi du mois dernier, Frédéric Lenoir, invité par différents groupes religieux dont l’un de ses amis le frère Samuel — ils sont amis depuis l’âge de 8 ans —  terminait sa conférence-débat, à l’église st Ruf à Avignon devant plus de 500 personnes, en disant que ce qui le choque le plus aujourd’hui c’est, malgré les multiples et graves difficultés qui nous assaillent, dans  la vie quotidienne, familiale, économique, religieuse, politique,  c’est la surdité du plus grand nombre.
Nous avons un outil extraordinaire, la Révélation d’Arès, donné directement par le Créateur. Nous sommes quelques centaines à transmettre généreusement, vaillamment, bénévolement ce message. Beaucoup de gens que nous rencontrons reconnaissent la justesse et la profondeur de ce message, mais pour l’instant très très peu s’engagent et nous suivent.
Si j’observe ceux qui m’entourent et moi-même, nous agissons souvent, pris par le temps ou d’autres raisons propre à chacun, à la dernière minute.
Peut être allons nous vraiment réagir et agir à minuit moins cinq avant le jour du péchés des péchés ?
Avec un nouvel autre outil similo-politique-apolitique-religieux-areligieux aurions-nous un impact plus significatif ?
Serions-nous davantage écoutés et suivis ?
L’écoute n'est-elle pas l’un des actes les moins accomplis dans cette société moderne ? Les individus qui la composent, qui foncent qui foncent et n’écoutent rien...
Rémy de l’Avignonnais


Réponse :
Frédéric Lenoir — il faut l'expliquer à ceux, nombreux, qui ne le savent pas —est un philosophe, sociologue, conférencier et écrivain français, docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, chercheur associé à l'École des Hautes Études en sciences sociales depuis 1991 et producteur et animateur de l'émission "Les Racines du Ciel" sur France Culture depuis 2009. Frédéric Lenoir a écrit de nombreux livres et codirigé trois encyclopédies. Il est très lu et traduit en plus de vingt langues. C'est un croyant très ouvert, mais qui, à ma connaissance, n'a jamais parlé de La Révélation d'Arès, bien qu'il ait vraisem­blablement lu plusieurs de mes ouvrages — "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès — et s'en soit même probable­ment inspiré. Notamment un livre de lui sur Jésus, que ma fille Nina m'a offert, "Le Christ philosophe" ou "Comment Jésus est devenu Dieu" ou peut-être même les deux, m'a ou m'ont fait penser que Frédéric Lenoir avait puisé à mon enseignement ou que, pour le moins, sa pensée avait croisé La Révélation d'Arès et ma propre pensée sur divers points.
Donc, vous dites que Frédéric Lenoir a fait une conférence-débat à Avignon et l'a achevée sur ce constat: "malgré les multiples et graves difficultés qui nous assaillent" on constate "la surdité du plus grand nombre". Pour notre part nous pensons, un peu différemment, que les gens ne sont pas sourds et écoutent, mais ne s'engagent pas. Oui, qui mieux que nous, nous mission­naires depuis près de quarante ans, nous qui avons parlé a des milliers et des meilliers de personnes, pourrait avoir constaté que beaucoup écoutent mais que peu s'engagent ?!
Je crois savoir, d'ailleurs, que cela n'est pas propre qu'au domaine spirituel qui est le nôtre. Cette paresse ou cette apathie sont constatées dans toutes les associations, y compris les associations de pêcheurs à la ligne, qui ont du mal à trouver des volontaires pour faire un peu de paperasserie un jour par mois.
Il y a à cela de multiples raisons.
La raison qui vient a l'esprit en premier est que la culture du pouvoir, de la hiérarchie et de la soumission sont devenues telles que l'homme de base finit par attendre tout d'une autorité quelconque, politique, adminis­trative, religieuse, financière,  en tous domaines et se contente maintenant d'entendre sans agir.
Une autre raison, qui me paraît possible, est celle du bien connu calme avant la tempête. La lassitude de la population déçue de tout est telle qu'elle se contente de voir et entendre sans rien faire comme accumulant et réservant ses forces intérieures pour "le grand jour". Quel "grand jour"? Comme les gens n'en savent rien et que nombreuses sont les causes possible de ce "grand jour", ils attendent qu'un mouvement se dessine. En attendant ils semblent tombés dans l'apathie totale.
Vous avez, frère Rémy, observé que nous nous efforçons de répandre La Révélation d'Arès et d'en expliquer au monde le sens et l'espérance qu'elle réveille, mais vous pensez que nous ne faisons pas tout ce qu'il faudrait faire. Vous dites à ce propos: "Si j’observe ceux qui m’entourent et moi-même, nous agissons souvent, pris par le temps ou d’autres raisons propre à chacun, à la dernière minute."
C'est vrai. Les missionnaires sont des bénévoles qui ont leur vie familiale, professionnelle, etc. et qui se donnent à la mission avec un évident manque de préparation, un évident manque de temps, une évidente improvi­sation, beaucoup de sincérité mais trop de superficialité, voire de désordre. Nous savons cela.
Mais serions-nous mieux écoutés si nous prenions le temps de la réflexion, de la préparation, du travail nécessaire à la mise en place d'une mission mieux ciblée, mieux exprimée, moins improvisée? Un peu mieux certainement. Mais beaucoup mieux ? Nous n'en savons rien, nous n'en sommes pas sûrs. Nos missionnaires sont aussi amenés à une certaine négligence par des doutes assez grands sur la portée et la puissance de leurs efforts. Ces doutes les rendent peu sûrs des bonnes méthodes et des résultats possibles. Ils sont hésitants non sur la foi, mais sur le succès de la propagation de la foi.
Toutefois, nous continuons, nous continuons sans relâche.
Depuis trois ou quatre ans la mission a été relancée. Elle travaille maintenant plus méthodiquement. Les résultats commencent à s'en faire sentir. Mais des anomalies demeurent. Prenez votre propre exemple, frère Rémy: Vous habitez la région d'Avignon, mais êtes-vous missionnaire à Marseille, proche, qui manque de missionnaires? Non. Par contre, vous venez aider, 200 Km plus à l'Est, la mission de Nice. C'est très bien, mais est-ce logique ? Vous avez certainement des raisons pour cela et personne ne vous les demande, parce que nous respectons la liberté de chacun, mais si l'on réfléchit, on se pose quand même la question.
Concernent mon initiative USAAA — Union Spirituelle Apolitique, Areligieuse, Alégaliste — il ne s'agit pas, comme vous semblez le supposer, d'un "nouvel autre outil similo-politique-apolitique-religieux-areligieux" qui aurait "un impact plus significatif". Il s'agit seulement d'un test.
Pour avoir une idée de ce que peuvent donner sur le tas (toute mission se fait sur le tas) des contacts entre antipolitiques ou entre antipolitiques et propolitiques, il faut essayer d'en éprouver quelque chose de concret sur le terrain.
Certes, mon manque de temps fera que je ne pourrai pas faire ici une expérience aussi étendue que celle que je souhaiterais, j'en serai réduit à peu de contacts, mais cela me donnera peut-être une petite idée de ce que nous pourrions faire dans un domaine auquel je continue de réfléchir : Donner à notre relance de la vie spirituelle, à côté de son fond de foi et de pénitence, un côté antipolitique pratique avec prise sur des réalités immédiates.
C'est une façon de reprendre la "mission sociale" sous un tout autre aspect que celui que ses défenseurs lui avaient donné, aider l'homme à évoluer au milieu de ses problèmes concrets immédiats sans pour autant ne pas oublier Dieu, le salut, l'âme, le péché, l'amour du prochain, etc. J'y réfléchis beaucoup et si l'on ne veut pas tomber dans la religion, qui vénère à la fois Dieu et la politique, il n'est pas facile du tout de mettre en place autre chose dans la ligne de la Vérité, c'est que le monde doity changer (Rév d'Arès 28/7).
Autrement dit, je travaille. Le travail impose souvent de faire des prototypes, quitte à les abandonner s'ils ne donnent pas ce qu'on en attend. C'est d'autant moins facile que je suis seul dans mon petit coin.


26avr14 154C54
Frère Micheĺ, vous ou des frères et sœurs connaissez peut-être le Mouvement Zeitgeist fondé en 2008 par Peter Joseph (né en 1978) un réalisateur américain et un militant social. Mouvement fondé pour les citoyens soucieux du monde dans lequel ils vivent. Ce mouvement est un mouvement des consciences, dont la vocation est de favoriser une évolution continue dans les domaines personnels, sociaux, technologiques et spirituels. Voici le lien de leur site
http://www.mouvement-zeitgeist.fr/agir/individuellement/charte-du-mouvement
Extrait de leur charte:

Apolitique : Le Mouvement Zeitgeist est apolitique dans le sens où il n’a aucune affiliation à quelque parti ou acteur politique actuel ou futur que ce soit. Il est donc neutre politiquement. Par ailleurs, le Modèle Économique Basé sur les Ressources ne peut être considéré comme une idéologie politique applicable dans le système politico-économique actuel, basé sur l'utilisation de la monnaie. Toutefois nous admettons que le Mouvement Zeitgeist est politique au sens le plus large de civilité ou politikos qui indique le cadre général d'une société organisée et développée.
Areligieux : Le Mouvement Zeitgeist est areligieux. Il n'est inféodé à aucune religion ni tendance philosophique ou spirituelle particulière et ne se reconnaît dans aucune d'entre elles. Cependant, le Mouvement ne s'oppose pas à la démarche spirituelle, qu'il invite au contraire à entreprendre. Mais uniquement comme un choix personnel, et sans engager le Mouvement de quelque manière que ce soit. En d'autres termes, chaque membre du Mouvement est bien sûr libre d'avoir ses propres convictions religieuses, philosophiques ou spirituelles, mais celles-ci ne doivent pas entrer en conflit avec les activités et les objectifs que nous poursuivons.
Unificateur : Le Mouvement Zeitgeist est unificateur parce qu'il défend l'idée que frontières, races, religions, idéologies, classes sociales et autres barrières éminemment subjectives n'ont pas lieu d'être et nuisent à l'épanouissement de notre espèce. Nous prônons une perception systémique du monde, qui inclut la reconnaissance de l'humanité en tant que grande fraternité. C'est pourquoi nous adoptons une démarche respectueuse envers toute personne, quelles que soient ses idées/croyances personnelles, sans nécessairement les cautionner. Notre démarche unificatrice s'inscrit aux antipodes du nouvel ordre mondial prôné par l'oligarchie financière actuelle, et s'oppose à un gouvernement mondial concentrant le pouvoir dans les mains de quelques uns. Nous souhaitons une unification des peuples qui soit profitable à tous.

J'ai trouvé ce lien Twitter  : https://mobile.twitter.com/tzmglobal
Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Je connais un peu ce mouvement Zeitgeist. Je suis entré en contact avec lui en 2011 et 2012, mais je suis tombé sur trois ou quatre athées assez forcenés qui m'ont fait comprendre que mes "orientations spirituelles de base religieuse ne corres­pondaient pas à leurs recherches rigoureusement agnostiques ou positivistes" ou quelque chose dans ce style, car je n'ai plus en mémoire les mots exacts qu'ils employaient.
J'ignore si ceux de Zeitgeist qui m'ont répondu avaient des responsabilités dans le mouvement, mais c'étaient des rationalistes déclarés, même si cela ne correspondait pas à leurs statuts qui parlent seulement d'areligiosité mais non d'athéisme et/ou d'incrédulité. Je pense que par "orientations spirituelles de base religieuse" ils me disaient que nous étions à leurs yeux des croyants, qui prient, qui ont un pèlerinage, qui se fondent sur une Révélation, et que pour eux c'est incompatible avec leur apolitisme.
J'ai aussi pris contact avec quelques autres, notamment "Dieu qui n'était pas là" (God who wasn't there) qui, bien qu'également carrément antipolitique, ne niaient pas seulement la divinité de Jésus ; ils était carrément anti-Dieu, anti-croyance.
C'est pour moi l'occasion de préciser — je ne l'ai pas fait dans mes réponses précédentes pour ne pas les alourdir —que quand je dis que je ne connais pas de mouvements apolitique avec qui j'ai pu lier des contact sympathiques, je dis que tous ceux que j'ai pu trouver jusqu'à présent reliaient leur apolitisme à une mécréance quasi obligatoire ou se méfiaient de toute sorte de croyance. Il existe quelques mouvements apolitiques catholiques ou protestants, mais si vous n'êtes pas catholique ou protestant, ils vous considèrent comme des sympathisants de seconde zone et vous tiennent à l'écart.
Je n'ai pas trouvé de mouvement apolitique qui ne soit qu'apolitique. Ils s'inscrivent tous dans des philosophies générales qui étend leur négation dans tous les domaines.
C'est donc, pour finir, parce que j'ai compris que notre position étaient très particulière: anti-politique et anti-légliste d'un côté, mais dans un cadre de foi intense, que j'ai eu l'idée de cette USAAA, Union Spirituelle Apolitique Areligieuse Alégaliste, où j'ai mis en tête l'épithète "spirituel". Mais comment sera pris le mot "areligieux" ? Je ne sais pas. Areligieux, je m'en rends compte, signifie athée pour beaucoup, alors qu'il signifie pour nous seulement refus de la religion comme système.
Plus nous avançons, plus nous nous rendons compte que La Révélation d'Arès nous marque d'une estampille très spéciale et apparemment sans équivalent, jusqu'à plus ample informé, bien sûr.
Merci quand même, frère Didier, pour cette information.


26avr14 154C55 
Je viens de vous rechercher sur Twitter, frère Michel, et je ne vous trouve pas.
Pourtant, dans votre réponse à Christophe 154C52 vous disiez que vous étiez inscrit sur Twitter sous le nom de USAAA.
Ce mouvement antipolitique m'intéresse.
Peut-être votre compte n'est-il pas encore actif.
J'aimerais m'y abonner.
Charles T. de région Paca


Réponse :
En fait, frère Charles, je viens d'être rejeté par Twitter.
Voilà les raisons que Twitter me fournit pour justifier mon rejet (capture d'écran) :

Rejet de USAAA par Twitter 26 avril 2014


Personnellement, je ne vois pas à quoi sert un réseau social de type Twitter quand la communication est interdite dès lors qu'elle gêne quelques uns ou seulement quelqu'un. Comment entrer en contact avec le monde sans entrer en contact avec des hommes ?
Quand il y a des élections, comme l'élection présidentielle de 2012 ou les élections municipales de 2014, je suis pendant deux semaines inondé de tweets des candidats auxquels je n'ai jamais demandé de me tenir au courant de leurs campagnes. Pourquoi moi, après seulement 24 heures, suis-je soudainement rejeté ?
J'ai en effet déjà adressé un tweet à un certain nombre de personnes simplement pour les informer de l'existence d'un mouvement que je crée et qui s'appelle USAAA, Union Spirituelle Apolitique Areligieuse Alégaliste. J'ai fait cela pour tester leurs réactions, si réactions il y a. Aucune de ces personnes n'est obligée de me répondre. J'informe sans emphase et très poliment.
Mais j'ai la réponse ! Me voilà quasi immédiatement suspendu sur Twitter.
La conspiration du silence continue de s'activer contre moi et surtout contre La Révélation d'Arès et le Saint Qui l'a dictée.
Mais la mission continue par d'autres moyens.


26avr14 154C56 
Je souris, parce que je vois que vous n'êtes pas initié aux subtilités des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Twitter.
Dans un sens vous avez raison. Vu innocemment, on peut se demander comment un tweeter entre en contact avec n'importe quel autre tweeeter sans lui adresser un tweet. Il faut bien que quelqu'un commence. Pourquoi alors juger importun le tweeter solliciteur et l'écarter du réseau ? On se dit que dans ces conditions la communication est impossible et tout le monde va rester silencieux.
En fait, on vous interdit l'envoi en masse de mentions et sollicitations pour éviter que des entrepreneurs utilisent se moyen pour se faire connaître. Mais dans vos réponses vous ne parlez pas de mention ou de sollicitations mais d'information. Un message est toujours une information, de toute façon.
Twitter est un outil de microblogage géré par l'entreprise Twitter Inc. USA.  Il permet à un utilisateur d’envoyer gratuitement de brefs messages, appelés tweets ("cui-cui"), sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS. Ces messages sont limités à 140 caractères. Créé en 2006 par quatre Américains, Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone et Noah Glass, ce service est rapidement devenu populaire, jusqu'à réunir plus de 500 millions d'utilisateurs en février 2012, mais c'est un système armé d'un très subtil outil d'élimination des gêneurs ou des personnes estimées gênantes. Vous l'avez constaté à vos dépens.
Pour en finir avec ce sujet, disons que théoriquement d'autres personnes doivent s'abonner à votre compte pour que vous communiquiez avec elles. Et vous allez me dire: Oui, mais pour entrer en contact avec moi les premières, elles doivent me connaître et comment me faire connaître ? Je vais réponds en paraphrasant un vers célèbre de La Fontaine: Selon que vous serez puissant ou misérable, connu ou inconnu, désiré ou indésiré, vous serez estimé blanc ou noir, acceptable ou inacceptable.
En fait, des personnes ou des mouvements mal vus par le système, comme vous, arrivent quand même à utiliser Twitter pour se faire connaître comme vous pour USAAA. Pour cela ils créent lentement des réseaux du genre innocents communicants pour multiplier assez lentement pour ne pas être remarqués les abonnements et de compte en compte ils montent dans la hiérarchie qui mène à la cible, de sorte que les amis des amis forment une chaîne jusqu'à elle, et ils finissent par entrer en communication directe avec cette cible. Dans le monde les gens n'utilisent pas d'autres moyens pour toucher des personnes importantes. Si vous sonnez directement à l'Élysée en disant: "Je veux parler au Président", on vous rejettera à la rue, mais si patiemment vous arrivez à avancer de relation en relation jusqu'au Président vous y arriverez peut-être au bout d'un assez long temps.
J'ai un peu suivi votre blog, très intéressant sociologiquement, et j'ai bien vu que ce dont souffre votre mouvement est un manque évident de cohésion et de discipline entre les "frères et sœurs". Vous êtes libres, sans autorité organisatrice, l'impuissance qui en résulte est inévitable. De plus, vous êtes isolé en Aquitaine. Il ne vous serait pas facile d'organiser la chaîne d'innocents communicants jusqu'à votre ou vos cible(s). Il faudrait un managing permanent, une organisation et une discipline et une patience très strictes pour y parvenir. Je pense d'ailleurs que c'est vrai chez les Pèlerins d'Arès dans d'autres domaines de communication. En résumé, vous n'êtes pas des pros des relations publiques, vous partez d'un autre état d'esprit et je ne crois pas que Twitter, ni même facebook, soit pour vous un bon canal de mission.
M. T.


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, M.T., mais je crois avoir déjà vu vos initiales au bas de commentaires.
Merci pour ce commentaire-ci. Il m'apprend quelque chose que j'aurais dû soupçonner, parce qu'il s'agit de normes d'évolution générale dans le système qui, sous des apparences démocratiques, se protège des gêneurs et forme un mur face à tous ceux qui ne savent pas comment le franchir. Franchir ce mur est un métier, en fait.
C'est bien pour cela que les grandes organisations ont toutes des "conseils en relations publiques" sur le modèle d'agences spécialisées dans les relations publiques sur le modèle de Syntec Conseil en Relations Publics, qui s'occupent de.valorisation des organisations et marques, de la gestion de l'opinion, de la communication d'acceptabilité et de la communication de crise.
Je n'ignore pas cela, parce que, quand je fus ingénieur, je travaillais dans une industrie qui utilisait les services de ces gens spécialisés.
Mais bon ! Je ne pensais pas vraiment qu'il fallut passer le glacis du système sur Twitter aussi.
Plus j'avance plus je comprends que les barrages mis en place par le système dès 1975, quand je consultai 47 éditeurs et subis leur refus ou leur silence, toutes les portes se verrouilleraient devant moi. L'Évangile Donné à Arès posait subitement au système un problème inattendu dont il comptait bien se passer dans l'avenir. Cet avenir se prolonge ad vitam aeternam.
Nous déborderons le système autrement. C'est ce que fait notre mission de rue.


27avr14 154C57
J'ai bien trouvé dans les conditions d'utilisations de Twitter (https://support.twitter.com/articles/75576-reglement-de-twitter) les mentions suivantes concernant – entre autres, car la liste est longue – ce qu'ils considèrent comme du spam :
- si vous envoyez un grand nombre de @réponses ou de mentions en double ;
- si vous envoyez un grand nombre de @réponses ou de mentions non sollicitées dans une tentative insistante d'attirer l'attention sur un service ou un lien ;
Alors comment Twitter détermine-t-il ce "grand nombre" ? Ce n'est pas précisé. Sur certains réseaux comme Skype, il est possible de dénoncer une sollicitation comme spam. Peut-être en est-il de même sur Twitter...
Comme rien n'est précisé ailleurs que dans ces mentions légales, beaucoup se font piéger.
À noter enfin qu'il y a aussi des cas de suspension de compte sans explication de Twitter comme l'atteste les très nombreux témoignages :
http://www.twoutils.com/compte-twitter-suspendu.html
Concernant, le fonctionnement de Twitter, si j'ai bien compris — mais je ne suis pas un spécialiste de ce réseau —, le principe est le suivant : c'est aux personnes (@...) de choisir qui ils décident de suivre (follow) et non l'inverse.
Et pour se faire connaître de followers potentiel, il faut utiliser le htag (#...) pour marquer ses messages de mots-clés qui pourront ensuite apparaître dans les résultats de recherches que font les utilisateurs.
Ainsi, si je publie un message avec le htag : #apolitisme, mon message remontera dans les réponses lorsque un utilisateur recherchera le mots-clé "apolitisme".
Jeff P., d’Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ces informations.
Dans ma réponse 154C55 j'ai écrit: "J'ai en effet déjà adressé un tweet à un certain nombre de personnes simplement pour les informer de l'existence d'un mouvement que je crée et qui s'appelle USAAA." Combien de personnes ? Six en fait. Pas davantage. Ce n'était que le commencement du commencement. Je me préparais à en envoyer davantage quand Twitter m'a suspendu.
Parmi ces six personnes
quatre étaient des frères: Bruno B., Florian L., Patrick B. et Thierry G. avec message en français, message très simple que je ne peux reproduire ici, puisque je ne peux plus entrer sur mon compte USAAA @USAAAmpotay pour les copier,
deux étaient des personnes de langue anglaise prises au hasard auxquelles j'ai adressé la traduction anglaise du simple message français ; je ne peux pas retrouver les noms de ces deux personnes puisque je ne peux plus ouvrir mon compte USAAA.
Bien sûr, le message adressé à ces six personnes était non seulement "en double" comme vous me le signalez, mais en sextuple, puisqu'il y avait six personnes. Mais on est très très loin de ce que Twitter appelle "en masse".
J'avais auparavant demandé à être abonné à ces six personnes.
Je viens d'essayer de retrouver mon message en ouvrant les comptes de Bruno B., Florian L, etc., mais je ne retrouve pas mes messages, soit effacés par ces frères (j'ignore si l'on peut effacer des messages reçus sur Twitter), soit effacés par Twitter.
Voilà. C'est tout. Il ne faut vraiment pas grand chose à Twitter pour qu'un de leurs nouveaux clients soit considérécomme "envoi de messages non sollicités ou en masse."
J'ai bien lu votre commentaire et je veux bien qu'on dise que j'aie adressé à six personnes des "messages non sollicités", mais comment expliquez-vous que je sois, pour ma part, et comme je l'ai déjà dit en 154C55, "inondé de tweets des condidats aux élections, quand il y a des élections (présidentielle ou municipale)" ?


27avr14 154C58
Saha navaratu
(Ensemble entendons !)
Saha nau bhunaktu
(Ensemble nourrissons-nous !)
Saha viryam kara-vavahaïh
(Ayons la force vigilante d'avancer)
Tedjavi navadhitamastu
(Ensemble illuminons notre entendement !)
Ma vidvishavahaïh
(Pas d'exclusion parmi nous)
Aum Shantih, Shantih, Shantih
(Paix à la chair, au cœur, à la conscience !)
Cet hymne d'introduction d'une Upanishad est tout le contraire de l'hymne de Twitter. Twitter va ensemble avec le système, la politique, le business et que vous ne pouvez pas vous attendre à autre chose que ce que le système vous impose. Ainsi va Twitter !
Je travaillais dans la communication il y a quelques années et je connaissais bien Twitter. Ce réseau social américain est marqué par la protestantisme et vous, frère Mikal, et Toi Parole d'Arès, n'êtes pas les bienvenus dans le monde protestant. Vous y êtes soupçonnés d'être des éléments sataniques à rejeter.
Dès l'instant où vous ouvriez un compte au nom d'USAAA et donniez sa signification: Union Spirituelle Areligieuse, Apolitique, Alégaliste — une bombe —, ils vous avaient à l'œil. Vous ne pouviez pas aller loin. Ils attendaient que vous commenciez à communiquer, peu importe avec qui, et ils vous barraient la route. Leur règlement se prête à tous les prétextes ; toutes les phrases y sont à double sens.
Vous êtes un être sacré. Twitter, un des téléphones du système, est tout le contraire. L'être sacré que vous êtes recherche la conservation dans le temps et dans l'espace d'une chaîne de caractéristiques qui, sous des apparence diverses, se rejoignent dans le Tout Autre invisible. Le lien est l'amour. Au contraire, Twitter et tout le système recherchent la séparation continuelle d'avec ceux qui ne rampent pas à leurs pieds. Pour vous des principes ne bougent pas, quelles que soient la religion, la race, l'éthique, mais pour le système, donc Twitter, si vous n'êtes pas de sa religion, vous êtes crucifié.
Twitter ne facilite pas la communication. Il facilite sa communication, celle qui lui convient.
Stan A. du Canada


Réponse :
Merci, mon frère Stan, inconnu de moi, mais attentif à mon blog et à ma mission difficile. Votre commentaire me touche.


27avr14 154C59
Peut-être me reprendrez-vous, frére Michel !
J'ai en tête que sur l'ensemble de la population française seulement la moitié des citoyens sont inscrits comme électeurs, et lors des élections, la moitié de cette moitié vont éffectivement voter, et encore la moitié vote blanc !
Donc de 100% on passe a 50%, puis a 25%, puis a 12,5% !  Ensuite le président est élu avec 50% de ces 12,5% soit 6,25% ! Il est élu a la majorité d'une petite minorité.
Maintenant qu'il y a désillusion générale envers les politiques, en 2017 cela va ce jouer a 3 ou 4% de l'ensemble de la population.
Un des Alain d'Ile de France


Réponse :
Je pourrais vous reprendre sur les chiffres et les pourcentages, mais je ne vais pas m'attarder à cela.
Sur le principe vous avez raison : Le Président de la République et le parlement ne sont élus que par une minorité de Français. Autrement dit, ils ne représentent pas la France.
Certes, ils peuvent dire aux Français non inscrits sur les listes électorales et aux Français inscrit sur les listes électorales qui s'abstiennent qu'ils n'avaient qu'à mettre leurs bulletins de vote dans l'urne. C'est une reproche fallacieux parce qu'ils savent bien que ces gens-là ne croient plus dans la politique et que leur silence est un appel à autre chose.
La non-inscription sur les listes et l'abstention ont quelque ressemblance avec la grève de la faim. On peut toujours dire à ceux qui en meurent: "C'est de votre faute. Vous n'aviez qu'à manger," mais c'est escamoter la raison profonde de leur grève, le drame humain qu'elle a incarné.
Tout le monde sait cela.
C'est pourquoi nous pouvons craindre qu'un jour tout cela finisse mal.
Soyons l'autre chose que les non-inscrits et les abstentionnistes attendent. Pas facile, je sais, mais continuons !


27avr14 154C60
Les gens sont de plus en plus déçus de la politique qui ne fait que des promesses sans suite. En voici encore un exemple.
C'est  une initiative d'actions citoyennes qu'une amie m'a fait connaître.
Leur devise est "Aux actes citoyens !"
Je ne vois pas bien encore ce que nous pouvons faire avec eux, mais c'est une initiative intéressante à signaler qui passe outre la politique.
C'est un appel aux citoyens à se gouverner eux-mêmes et à devenir des acteurs et des faiseurs.
Pour plus d'info voir le site :
http://bleublanczebre.fr/appel/
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je viens de passer dix minutes sur le site de "Bleu-Blanc-Zèbre" et comme vous je ne vois pas très bien ce que nous pouvons faire avec eux, parce que leur profession de foi est peu développée, mais des frères de Bretagne et d'ailleurs pourront voir cela mieux que moi, qui manque de temps.
En tous cas, ils sont apolitiques, c'est vrai, et ne semblent pas orientés religieusement ou philosophiquement.
Merci, frère Denis, pour cette information.


27avr14 154C61 
Notre intention à Danielle et à moi est d'être présents à la manifestation du Premier Mai à Bordeaux avec une pancarte, une banderole et le logo des Pèlerins d'Arès :
[Sur la pancarte :]

"Libérer le travail !
"Il n'y a pas de prospérité sans initiatives en tous sens.
"Cesser de contrôler, d'interdire, de limiter."

Qu'en pensez-vous ?
Merci pour toute information, pour tout ce que vous nous enseignez encore, et surtout une bonne santé à vous pour nous enseigner encore longtemps.
Nous vous embrassons bien fraternellement.
Danielle et Jean-Luc d'Aquitaine


Réponse :
Très bonne idée, frère Jean-Luc et sœur Danielle. J'aime le libellé de la pancarte. Il s'inscrit dans le thème du Premier Mai et il apporte un vent libérateur bien dans l'esprit arésien.
Allez-y ! Je prie avec vous deux.


28avr14 154C62
Voici ce qui pourrait apporter un éclaircissement quant à l'intrusivité des puissants dans Tweeter :
Source: http://www.lemonde.fr/.../la-france-numero-un-mondial-des...
La France, Numéro Un mondial des demandes de suppression de tweets
Le Monde.fr | 06.02.2014 à 17h59 • Mis à jour le 07.02.2014 à 11h37 |
Par Martin Untersinger

Au second semestre 2013, les autorités et les associations françaises ont découvert Twitter. C'est ce que l'on pourrait penser lorsqu'on se penche sur les statistiques publiées, jeudi 6 février, par le réseau social.
Au premier semestre de l'année 2013, les autorités françaises ont déposé seulement trois demandes de suppression de contenu auprès de Twitter. Au second semestre, ce chiffre est multiplié par 100 : entre le 1er juillet et le 31 décembre 2013, 306 demandes ont été adressées à Twitter, visant un totalde 146 comptes.

LA FRANCE COMPTE POUR 87 % DES DEMANDES DE SUPPRESSION

Tout aussi surprenant, les demandes de suppression de contenu émanant de la France représentent 87 % du nombre total de requêtes similaires dans le monde. C'est donc essentiellement à la France que l'on doit le rebond du nombre mondial de demandes de retrait, de 60 au premier semestre à 365 au second.

Le réseau social [Twitter] précise sur son site que « plus de 300 demandes » émanent d'une « association nationale » et concernent des contenus "illégaux et discriminatoires".

Ce chiffre s'explique-t-il par le rapprochement opéré à la fin de l'été 2013 entre l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le réseau social ? Après une bataille légale et politique dans laquelle s'était impliqué le gouvernement, Twitter avait été obligé de fournir des informations liées à certains comptes ayant proféré des blagues à caractère raciste et antisémite : mais il s'agit là d'une autre catégorie de demande, et pas d'une demande de retrait.

Joint par Le Monde.fr, un porte-parole de l'UEJF s'est étonné de ces 306 demandes, tout en reconnaissant avoir établi un "contact privilégié" avec le réseau social concernant la lutte contre les contenus illicites.

Lire aussi Twitter sommé de respecter le droit français

LA FRANCE PLUS DISCRÈTE POUR LES AUTRES TYPES DE DEMANDES DE SUPPRESSION

Le chiffre de 306 comprend les requêtes provenant des autorités administratives ainsi que de certains partenaires de Twitter (comme SOS-Homophobie en France), qui peuvent signaler de manière prioritaire des contenus qu'ils estiment illégaux. Twitter déclare par ailleurs avoir satisfait environ un tiers des demandes de l'Etat français, aboutissant au retrait de 144 tweets.

Avec trois demandes de retrait faites par la justice, la France ne sort pas particulièrement du lot, même si le faible nombre de requêtes de justice au niveau mondial – 13 – rend difficile toute comparaison.

Enfin, avec 57 demandes d'informations liées à ses utilisateurs, la France est le quatrième pays le plus demandeur auprès du réseau social, loin derrière les Etats-Unis (833 demandes). Cependant, lorsqu'on rapporte ce chiffre au nombre total d'utilisateurs réguliers du réseau social, on note que France et Etats-Unis jouent dans la même cour : 0,25 demande pour 10 000 comptes en France et 0,17 aux Etats-Unis.

Martin Untersinger, journaliste au Monde

BonHom d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Bruno, pour cette information. D'autres frères me l'ont adressée, mais vous êtes le seul à joindre le texte original du journal "Le Monde".


28avr14 154C63
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit Stan [154C58].
J'ai aussi travaillé dans les communications et conseils de relations publiques en Europe et je suis convaincu que votre compte a été suspendu sur la demande d'une des six personnes auxquelles vous aviez adressé un tweet pour les informer de la naissance de l'USAAA [Union Spirituelle Areligieuse Apolitique Alégaliste].
La suspension n'a pas été effectuée sur initiative de Twitter, parce que vous n'aviez pas envoyé assez de tweets pour vous faire remarquer. De plus, vous en aviez envoyé seulement quatre en français et deux en anglais. L'algoritheme de détection d'envoi en masse ne peut pas fonctionner pour si peu.
Quand vous dites que, aux époques d'élections présidentielle, législative et municipale, vous êtes envahi par des tweets des candidats, il vous suffisait de même de demander à Twitter d'être protégé de cette invasion de messages.
Bien sûr, dans ce cas des élections, Twitter n'aurait pas suspendu les comptes des candidats, contrairement à ce qu'il a fait à votre encontre. Ici Stan a raison, Twitter fait ça à la tête du client. Il est très possible que des épithètes comme Areligieux, Apolitique et Alégaliste fassent mauvais effet aux yeux d'un réseau social très proche de l'Establishment.
Il faut aussi noter que l'acronyme USAAA est commun à un certain nombre d'organisations et de firmes dans le monde. En choisissant ce sigle, vous avez pu tomber sur un ou des sigles USAAA par ailleurs interdits sur Twitter pour diverses raisons. Vous pouvez être ainsi victime d'une confusion, même si j'ai quelques doutes sur ce point puisque Twitter adresse son avertissement de suspension à Michel Potay USAAA ("Bonjour Michel Potay USAAA, etc.").
Raymond D. d'Ile de France


Réponse :
Merci pour ces informations. Il est vrai que je n'ai pas cherché, faute de temps et de moyens, si USAAA était un sigle répandu pouvant être confondu avec des homonymes indésirables.
Je ne dispose pas de l'organisation interne et/ou d'un conseil en relations publiques qui pourraient travailler sur la recherche d'un sigle original ne s'exposant pas à des confusions regrettables. Je me souviens, quand j'étais ingénieur, que la grand firme qui m'employait confiait à un organisme spécialisé ce genre de recherche avant de faire le choix d'initiales pour un nouveau produit ou une filiale.


28avr14 154C64 
Frère Bernard L. [de Bretagne-Sud] m'a transmis une vidéo de 15 minutes "Le progrès c'est nous" dans laquelle Alexandre Jardin, écrivain à l'initiative du projet "Aux actes citoyens" développe son idée.
Il y a des choses très  intéressantes dans cette initiative bien qu'elle n'aille pas aussi loin dans la dépolitisation que nous le souhaiterions.
Il est possible de joindre Alexandre Jardin sur son compte Twitter pour lequel il fait de la pub sans qu'il soit censuré, sans doute parce qu'il ne va pas aussi loin que vous contre la politique.
D'ailleurs à un moment le présentateur inquiet lui dit : "Mais attention au malentendu ! On  a besoin de politique, on a besoin d'une administration." Avant de répondre Alexandre Jardin a un temps de réflexion et prend pour exemple le gouvernement de 1958.
Voici le lien pour la vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/x178zj4_le-progres-c-est-nous-alexandre-jardin-dominique-reynie_news?start=581
Un frère de Bretagne-Sud


Réponse :
La vidéo dont vous donnez l'URL ne parle pas de dépolitisation, en fait.
Alexandre Jardin rêve d'une politique qui ne soit pas un pouvoir, mais qui donne du pouvoir... Qui donne du pouvoir à la base, je suppose. Je trouve Alexandre Jardin plutôt imprécis, voire indécis et flou. Je ne vois pas dans cet exposé une quelconque évocation de la dépolitisation. Alexandre Jardin parle seulement d'une autre politique.
La partie qui nous intéresse à la rigueur va de 09:13 minutes à 15:58 minutes.


28avr14 154C65 
Voilà la page de Twitter qui explique ce que sont les réponses et les mensions :

Que sont les @réponses et les mentions ?
Vous pouvez rejoindre la conversation sur Twitter en répondant à d'autres personnes et en les mentionnant dans vos propres Tweets.

Qu'est-ce qu'une @réponse ?
Une @réponse désigne toute mise à jour postée en cliquant sur le bouton "Répondre" sur un Tweet.
Un Tweet qui vous répond commence par votre nom d'utilisateur et apparaît dans votre onglet mentions sur la page Notifications.

Qu'est-ce qu'une mention ?
Une mention désigne toute mise à jour Twitter qui contient "@pseudonyme" quelque part dans le corps du Tweet. (Oui, cela signifie que les @réponses sont également considérées comme des mentions.)
Nous regroupons ces messages, ainsi que toutes vos @réponses, dans l'onglet mentions sur la page Notifications
Si vous incluez le nom de plusieurs personnes dans votre Tweet en utilisant le format @pseudonyme, ce Tweet s'affichera dans l'onglet Mentions de chacune de ces personnes.
Si je vois une @réponse dans mon fil d'actualité, comment puis-je savoir à quel Tweet elle correspond ?
Cliquez sur le Tweet et il se développera pour afficher le Tweet auquel la personne a répondu. D'autres contenus associés au Tweet s'afficheront également.

Remarques :
Le fait de consulter la page de profil d'un utilisateur sur Twitter n'affichera pas les Tweets qui les mentionnent. Cependant, vous pouvez rechercher l'ensemble des Tweets qui mentionnent leur pseudonyme en faisant une recherche. Recherchez "@pseudonyme" pour afficher les résultats.
Les utilisateurs verront uniquement les @réponses d'autres utilisateurs sur le fil de leur page d'accueil s'ils suivent à la fois l'expéditeur et le destinatairede la réponse.
Une personne verra s'afficher toutes les mentions publiées par un utilisateur qu'elle suit (toutes les mentions sont traitées comme des Tweets classiques).
Les personnes dont les Tweets sont protégés peuvent uniquement envoyer des @réponses aux abonnés qu'ils auront approuvé.
Si quelqu'un vous envoie une @réponse et que vous ne suivez pas cette personne, la réponse n'apparaîtra pas sur votre fil de Tweets. Elle apparaîtra dans votre onglet Mentions.

D'autre part, je pense que vous êtes seulement suspendu, mais non interdit, pour le moment. Les choses ne sont pas aussi dramatiques qu'on pourrait le penser. Au bas de l'avis de suspension, vous aviez certainement une invitation à vous engager à ne pas recommencer à envoyer des mentions en masse.
Raymond D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, Raymond. J'ai déjà lu cette page sur Twitter. Cette page n'est pas d'une clarté immédiate, mais l'ayant comprise ou pensant que je l'ai comprise, je ne vois pas ce que j'ai fait le 25 avril qui put entraîner ma suspension.

Au bas de l'avis de suspension l'invitation il y avait en effet un engagement que j'étais invité à cocher (= signer) pour confirmer que j'avais bien compris que je ne devais pas recommencer :

Je comprends que mon compte pourra être suspendu de façon définitive si je continue à utiliser Twitter d'une façon qui enfreint les règles de Twitter

Mais comme je ne vois pas en quoi j'ai "utilisé Twitter d'une façon qui enfreint les règles de Twitter", je reste très prudent et je ne signe rien du tout jusqu'à plus ample informé.

Je ne peux pas me servir de mon compte Twitter @USAAAmpotay, puisqu'il est suspendu, mais par contre je peux l'ouvrir et qu'est-ce que j'y trouve ? Une ribambelle de tweets de toutes provenances, qui réagissent à mon apparition sur Twitter, surtout en provenance de comptes supports du mouvement Zeitgeist. Je vous montre les premiers (il y en a une flopée) : :

Capture Twitter 28/04/2014
etc., etc., etc., etc.

Que sont ces tweets sinon des publicités, des offres de service (@nef), des invitations à aller sur Zeitgeist, des envois de messages non sollicités, comme ils disent, de gens que je ne connais pas, auxquels je ne suis pas du tout abonné, qui me dérangent, et qui font, comme la chanteuse @Maude_Official, des envois en masse. Pourquoi ces gens-là ne sont-ils pas suspendus comme moi ?
Non, mon ami Raymond, je voudrais bien comprendre comment tout ça fonctionne avant de cocher (= signer) l'engagement qu'on me demande et qui me paraît être un engagement à me taire et à laisser les autres dire ce qu'ils veulent.
Si quelqu'un parmi mes frères y voit plus clair que moi, je le supplie de me le dire.


29avr14 154C66
Les derniers échanges sur la gestion plus ou moins discriminatrice des réseaux sociaux virtuels montrent un peu plus, s’il en était besoin, l’utilité d’insister sur l’illusion de liberté que le système d’Adam et sa culture dominante ajustent avec soin à tout progrès technique.
Le système contrôle savamment le dosage de contrainte et de confort "offert" par la "civilisation" aux citoyens du monde, leur comptant ainsi habilement l'herbe et l'eau, pour qu'elles marchent sur leurs talons (Rév d'Arès 30/14).
La preuve est renouvelée chaque jour : Aucune avancée technologique ou politique ne changera le monde, seule la pénitence et la moisson concomitantes et persévérantes peuvent le faire.
Comme notre frère Olivier (154C44), je pense que cette entrée est importante, opinion partagée par mes frères et sœurs du Roussillon. Elle n'a l’air de rien, reposant des fondamentaux existentiels et spirituels bien connus des Pèlerins d’Arès, mais ce faisant elle définit rien moins que l’échiquier du combat de l’humanité pour sa survie existentielle et spirituelle. Cette entrée  s’adresse en particuliers à ceux (Pèlerins d’Arès ou non) qui disposent d’une conscience suffisamment "décalée" par rapport au système de pensée dominant pour trouver un autre paradigme.
La Révélation d’Arès et votre enseignement posent un autre paradigme, mais un paradigme particulier, parce qu’il est auto-affûtant, si j’ose dire, c’est-à-dire capable de s’ouvrir constamment par l’effet de son propre usage à l’évolution imprévisible de la vie et du réel et donc en quelque sorte immunisé contre l’émoussement que subissent inévitablement les concepts neufs une fois qu’ils n’ont plus à combattre pour être adoptés. C’est parce que l’Amour du Créateur et son Feu sont dans l’élan même qui conduit ce paradigme.
(En) mille (et) mille ans, la gouée (s'est) glacée, le fer (est) en frutte ;
(mais) Mikal (rendra) le cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise.
(Rév d'Arès xLiii/6-7).


Vous alignez les constats alarmants, mais honnêtes, peu critiquables en termes de réalisme :
"Les ressorts de la croissance économique sont cassés" — Alsthom, sauvé il y a dix ans, est sur la sellette de la reprise par General Electric ou Siemens, reprise à laquelle le gouvernement s’invite d’autorité !
"La politique s'accroche, mais ses dirigeants, coupés des réalités, ne comprennent plus le monde."
"La société n'a plus d'avenir, les vieilles grilles d'analyse sont devenues inopérantes."
"La science elle-même ne voit pas le bond en avant ontologique qu’il faudrait faire, parce qu'elle est devenue une religion."
Puis vous associez immédiatement dans un effet de mille-feuilles, les remèdes aux maux. Vous montrez qu’il existe une opportunité historique :
"Le monde est maintenant conscient de sa totalité, ouvert et mobile." Il se forme actuellement une fracture dans l’histoire de l’humanité, comme il s’en formait une entre antiquité et moyen âge, lorsque l’islam surgit, ouvrant un champ d’expansion au monothéisme vers l’Orient et avec lui une ère de progrès sociaux, techniques, commerciaux, culturels qui accompagnèrent "le bond en avant ontologique" de cette époque.
Cette opportunité historique de passer à un autre niveau de conscience qui placerait la vie spirituelle de l’homme au-dessus des autres "valeurs" et qui en ferait la locomotive de son avancée vers un nouveau stade d’évolution en direction d’Éden attend son catalyseur. Ce catalyseur, c’est La Révélation d’Arès, la Parole, pure, libre de tout harnais, comme un poulain agile courant vers son but (Rév d'Arès 10/10), et son projet de bonheur simple et universel, avec comme moteur essentiel du salut, la pénitence, tout aussi simple et universelle et qui ne demande qu’une seule condition : La volonté persévérante de devenir bon. Un projet tellement simple qu’il en devient imparable, car personne, absolument personne, ne peut empêcher un être humain de devenir bon. Cette bonté surmultipliée, puisque ce qui peut tuer l’humanité dans le péché peut la sauver dans la pénitence, sauvera l’avenir et la race humaine.
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour.(Rév d'Arès 33/9)
.
Me retrouver, moi, petit frère, Pèlerin d’Arès, pénitent, moissonneur au cœur de tels enjeux, quelle perspective absolument exaltante !
Cette entrée 154 stratégique me fait beaucoup de bien. Il faut que cette perspective historique passe auprès de ceux qui peuvent y être sensibles (il y a tant de sensibilités différentes dans la foi). Il faut sauver les épis murs de l’empoissonnement mental avec quoi la culture intellectuelle et légaliste perfuse la population.
Et il est évident qu’on ne peut abandonner le champ politique, c’est-à-dire le champ des préoccupations quotidiennes des millions de nos concitoyens, au monopole intellectuel et culturel de l’idéologie dominante et de ses pouvoirs politiques et religieux, mais il faut le faire d'une manière qui ne soit en aucun cas assimilable à la politique telle qu'elle s'exerce aujourd'hui.
Je souhaite dire quelques mots à ce sujet, mais mon commentaire est déjà long. J’y reviendrai si votre entrée reste encore ouverte quelques jours.
Merci pour cette entrée 154 au réalisme spirituel roboratif.
Didier du Roussillon


Réponse :
Après un début assez laborieux cette page de commentaires prend son envol.
Comme Olivier dit que "l'entrée 154 est d’une importance capitale" (154C44), vous parlez d'une "entrée 154 au réalisme spirituel roboratif."
Je suis heureux que le sens profond que j'ai voulu donner à cette entrée ne soit pas confondu avec l'entrée 150 (certains m'ont écrit sans réfléchir: "150 et 154 sont bonnet blanc et blanc bonnet") et vous vous donnez la peine de citer des phrases de l'entrée 154 qui sont, comment dire ?.. fondatrices d'une orientation nécessaire:
Il faut passer du "monde dépassé à son changement", il faut passer de la religion, de la politique, de la loi et de ses contrôleurs permanents à l'areligion, l'apolitique, l'absence de loi et de contrôles. D'où l'USAAA : L'Union Spirituelle Areligieuse Apolitique Alégaliste.
Est-ce l'apparition de l'USAAA qui a provoqué ma suspension de Twitter ? Nous en sommes au stade du doute: C'est possible mais ce n'est pas certain. J'attends d'être mieux informé.
En tout cas, l'apparition très brève de l'USAAA sur Twitter a provoqué une petite sensation chez les twittistes (peut-on employer ce mot ?). J'ai affiché quelques tweets (prononcer touïte, pour ceux qui me le demandent) dans ma réponse 154C65, mais j'ai eu aussi ce matin 29 avril la surprise d'une communication de YouTube qui me recommande d'écouter l'exposé suivant fait par Étienne Chouard: "Le Pouvoir de l'Argent." Étienne Chouard est professeur d'économie et de droit dans l'enseignement secondaire. En fait, cet exposé, très long (1 heure 32 minutes) ne parle pas que de l'argent, il parle aussi de politique et se montre tout à fait apolitique au sens que je donne à ce mot et aussi alégaliste: "Les constitutions ne servent à rien, déclare-t-il, au lieu d'être des protections des citoyens, elles sont leurs prisons."
On peut, pour ceux qui en ont la patience, voir cette vidéo sur YouTube à l'URL suivant :
http://www.youtube.com/embed/0fnGbpUnkMQ
Je ne peux croire que YouTube, qui ne me sollicite jamais, ou Étienne Chouard, que je ne connaissais pas, par l'intermédiaire de YouTube, m'invite tout à coup par hasard à voir une vidéo qui cadre tout à fait avec les idées de l'USAAA !
Merci, frère Didier, pour ce beau et juste commentaire.


29avr14 154C67
La première raison est que demander aux hommes politiques de ne plus êtres hommes politiques est comme demander aux banquiers de ne plus être banquiers, aux notaires de ne plus être notaires, aux prostituées de ne plus être prostituées, etc. autrement dit, c'est comme demander à la société de se réformer de fond en comble, ce qu'elle ne fera que sous la pression de la base et c'est sur cette base que La Révélation d'Arès nous demande d'appeler le monde, sur cette base que nous devons travailler pour le changer (Rév d'Arès 28/7).l
Pour ma part, il me semble important de réfléchir aux étapes nécessaires pour parvenir à un monde de petites unités [humaines autogérées].
Les actes de chacun ayant des répercussions sur soi et sur les autres, l’homme doit d’abord prendre conscience de sa responsabilité  au sein du monde et l’assumer totalement pour le changer. par la pénitence.
Un Pèlerin d’Arès sait que chaque être humain est unique, mais l’homme de la rue n’est pas forcément du même avis.
Le besoin de faire partie d’une communauté est très fort et l’homme est prêt à se fondre dans le groupe. Dans n’importe quel groupe tel qu’on l’entend aujourd’hui, c’est-à-dire hiérarchisé[, réglementé, policé]. Les responsabilités sont canalisées et ça affaiblit la singularité de chacun. En d’autres mots, la sensation d’unicité est fortement diminuée dans les groupes, de par l'existence d’une hiérarchie[, d'une loi, d'organes de contrôle].
Les raisons pour oublier sa singularité sont multiples. Par exemple, le besoin de sécurité, la recherche du consensus, le manque de spiritualité, la culture, les traditions, etc…
L’étouffement de la singularité commence dès l’enfance : Les écoliers veulent tous être habillés pareil pour ne pas subir les quolibets des camarades. Ça continue à l’adolescence où ils se déguisent tous de la même manière etc.
La contradiction est là : Tout à la fois ils veulent être ensemble et l’ennemi est toujours l’autre.
Pour illustrer notre propos je donne un exemple : En mission j’ai rencontré un catholique qui se demandait vers quelle communauté chrétienne se tourner pour s'engager. Ce monsieur cherchait visiblement à faire coller son identité avec un groupe existant. Je lui ai parlé de La Révélation d'Arès et ce que Dieu attendait de nous par la pénitence. Avant de me rencontrer, son dilemme était déjà complexe, j'en ai rajouté une couche. Il m'a dit qu'il avait vraiment besoin de réfléchir pour nous rencontrer à nouveau. Il connait le local de Limoges et j'espère qu'il reviendra nous voir.
On s'aperçoit que le croyant qui cherche Dieu dans les religions a du mal à admettre qu'il y ait des chemins différents, suivant les communautés, pour atteindre Dieu. Les religieux bâtissent des théologies trompeuses pour attirer les croyants à leur profit.
Or Dieu dit: Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d’ivrogne comme font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s’En sont enivré; personne ne  délirera sur Mes Livres ( Rév d’Arès 32/9).
L'intérêt des hiérarchies religieuses est de soumettre chaque individu en effaçant sa particularité, de façon moins agressive que dans les sectes, mais réelle tout de même. [Oui, mais nous savons que] le croyant ne sera pas forcément sauvé, s’il n’est pas pénitent ou homme de bien, et s’il ne travaille pas à changer le monde. J'essaie là de faire comprendre que la singularité de l'homme s'oppose aux hiérarchies, ce qui ne fait pas l'affaire des politiques non plus.
Le Créateur par La Révélation d'Arès nous rappelle notre vraie nature d'image et ressemblance du Père et c'est en suivant et  accomplissant La Parole d’Arès que l’humanité retrouvera la force de se ressaisir, d’échapper à la soumission aux religions et autres pouvoirs, à la convoitise et à l’argent.
À Arès le Très-Haut nous dit : Ici où Je Parle et où tu parles pour les jours et les jours, l’homme à l’œil crevé prend la force; il abat le déviateur, le riban, qui coupre Mon Feu ce matin (Rév d’Arès xxx/22-23).
La pieuse gente choit, le sein devant, le sein dur comme Mon Poing qui bat la terre ( Rév d’Arès xLv/13) derrière l’ha du prophète Mikal. Comme de valeureux guerriers de l’amour du Bien ils conduiront le peuple en marche vers la civilisation spirituelle.
Simone et JP du Limousin.


Réponse :
Très bon et intéressant commentaire, ma sœur Simone, qui souligne le difficulté de faire passer l'humain de l'idée de masse d'hommes hiérarchisée, légalisée, contrôlée, à l'idée d'unicité libre de chaque homme, et donc de faire passer de l'idée de masse qui ne peut vivre que sous contrôle des pouvoirs à l'idée d'humanité faite d'hommes uniques réunis par l'amour.
C'est une très bonne façon de montrer la prospective qui sous-tend toute la mission des Pèlerins d'Arès.
Merci pour ce commentaire.


29avr14 154C68
"Le monde est dépassé; il doit changer".
Tout est dit dans le titre de cette entrée qui appelle à se bouger sans cesse. Comme le Père appelle sans cesse l'homme (Sa créature) à revenir vers Lui.
J'avais écrit un long commentaire mais dépassé, en fin de compte, par tant de choses qui se bousculent sans cesse dans ma tête, j'ai préféré tout effacer et changer le contenu de mon commentaire en essayant d'éviter tout baratin personnel...
Mais je ne peux m'empêcher d'être présent dans votre blog. Je ne saurais manquer un tel rendez-vous...
D'ailleurs, c'est la même chose avec la mission de rue.
En effet, aussi invraisemblable ou bizarre que cela puisse paraître, si l'on va à la mission moins régulièrement, tôt ou tard on fini par ressentir un vide. Un sentiment de malaise s'installe en soi, celui de ne pas accomplir, comme humble serviteur de Dieu, son devoir spirituel qui est de sauver d'autres hommes sur terre.
Pour être plus explicite, je crois que l'on ne peux pas uniquement se contenter de moissonner à partir de son fauteuil au beau milieu d'un salon tout en buvant un thé, aussi raffiné soit-il, à l'abri du monde...
D'ailleurs et honnêtement, comment se dire Pélerin d'Arès si l'on manque à ce simple appel qu'est la moisson des épis mûrs ?. Certes, faire pénitence, prier, offrir la demi-dîme, c'est formidable ! Mais plus encore si tout cela est suivi de la mission de rue. Autrement, c'est un peu comme de vouloir ramer sur du sable...
Comme chacun le sait, on ne se sauve pas non plus en restant seul dans son coin à contempler les étoiles ou les petits oiseaux dans le ciel...
Bien-sûr, l'idéal (pour moi), c'est de pouvoir vivre à la campagne dans ma "petite maison dans la prairie" et d'aller en ville pour la Moisson...
Bref, il est certain que le monde est dépassé, qu'il doit changer. Et la mission de rue en est "le fer de lance" où l'on peut s'aguerrir dans l'amour évangélique face à tous ces inconnus, face à ces visages "étrangers" qu'on se doit d'aimer avant tout, d'aimer avant de les connaître...
La mission de rue nous fait littéralement sortir du train-train quotidien et du conformisme ambiant.
Sans brailler, sans tout casser et sans se donner en spectacle (le 1er Mai approche...) allons à travers les rues, simplement, pour dire que le monde doit changer. Cessons de se noyer dans la fange du mal, entretenue par la culture, les préjugés, la politique et la religion. Faisons en sorte de baigner dans un océan d'amour évangélique. Hissons les voiles de notre âme en direction de L'île Bleue.
D'ailleurs, qui n'a pas un jour ressenti en moissonnant en ville comme un sentiment d'imprégnation de quelque chose, quelque chose d'indéfinissable... Serait-ce justement "l'Indéfinissable" à travers le moissonneur ? De ce fait, même si je délaisse un certain temps la mission de rue, je peux la reprendre sans effort, comme si je n'avais pas abandonné ma mission de rue, finalement.
Aller dans la rue et encourager les passants à changer par la pénitence est le meilleur moyen de montrer, de prouver, qu'il existe malgré tout, à travers le monde, des hommes du temps qui vient. Ces hommes du temps qui vient sont capables de changer dans leur vie personnelle. Ils en appellent à faire de même pour ne pas se laisser dépasser par le mal qui règne en ce bas monde, afin que ce même monde, à son tour, puisse changer et s'élever en Bien, sans jamais se décourager... Jamais !
David patati et patata du Limousin


Réponse :
Très beau commentaire. Un manifeste du missionnaire, si je peux dire.
Merci, mon frère David


29avr14 154C69
J'ai ouvert, il y a quelques année un compte Twitter.
J'en fut littéralement expulsé, aussi en 24 heure et celae définitivement, suite à un trop grand nombre de demande que j'avais faites et par surcroît, je transmettais les liens freesoulblog.net et michelpotay.info.
Twitter, c'est du bizness sous la coupe d'actionnaires américains, russes ou encore saoudiens. Des investisseurs qui ne manquent pas d'appétit !
Article paru en 2012 "Le Point" : http://www.lepoint.fr/technologie/a-qui-appartient-twitter-18-06-2012-1475008_58.php .
Et, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas là pour faire du bizness, nous cherchons des âmes libres, des héros du Bien.
Suite à votre réponse 154C65, vous dites que vous êtes à présent inondé de messages en provenance du mouvement  Zeitgeist, mais, comment est-ce possible, puisque vous n'avez pas fait la demande ? Certains des nôtres, des lecteurs freesoulblog, nos ennemis suite au post 154C54 ? Impossible à savoir.
Tout cela n'est que virtuel, on ne sait absolument pas qui est derrière le clavier, aucun moyen d'identification, et par surcroît ce n'est que du bruit.
Je vous conseille d'abandonner Twitter. C'est encore un piaf qui vire et pialle inutilement.
Sinon, je trouve votre idée USAAA, Union Spirituelle Apolitique Areligieuse Alégaliste, super, et j'espère de tout mon cœur que des frères vont répondre à votre appel pour monter un mouvement de toute pièce sous votre précieuse guidance, vous notre Beautifieur de l'article Beauté (Le Pèlerin d'Arès 1991/92).
Nous avons bien plus à faire dans la rue "en live" à la Moisson, que sur la toile de l'internet.
Didier Br. d'Ile de France.


Réponse :
Vous dites: "Nous avons bien plus à faire dans la rue "en live" à la Moisson, que sur la toile de l'internet."
En fait, nous avons à pratiquer la Moisson partout. Partout ! Dans la rue, bien sûr, et pour le moment les portes des media étant fermées devant nous, nous sommes confinés à la rue. Mais voyez seulement ce blog ! Ce blog est sur l'Internet. Ce blog n'est-il pas utile ? Dois-je aussi "l'abandonner" comme vous me "conseillez d'abandonner Twitter" ? Non, bien sûr. L'internet est une sorte de rue, de rue précieuse.
J'ai expliqué dans une réponse de cette page pourquoi j'ai choisi Twitter.
Twitter m'a suspendu, mais je ne suis que suspendu et non encore interdit comme vous. J'essaie de comprendre vraiment pourquoi j'ai été suspendu et je réfléchis avant de signer ou de ne pas signer l'engagement que me présente Twitter, avant de renoncer à utiliser un media électronique qui présente certains avantages et d'abord celui de procéder par messages très courts de 140 signes et espaces.
La brièveté de l'expression par tweets me convient mieux que des medias sur lesquels il faut supporter des messages publics étendus et très étendus auxquels il faut répondre de façon étendue.
D'autres que moi utilisent Twitter pour se faire connaître, pour faire passer leurs messages, pour solliciter, pour établir des liens avec le monde. Pourquoi n'y arriverais-je pas à mon tour ? Je ne suis encore qu'un quidam de base, ignorant, un internaute quelconque dont Twitter fait ce qu'il veut, mais est-ce une fatalité ? Twitter le fait-il vraiment délibérément parce que je suis Michel Potay ou bien suis-je seulement emporté comme le serait Dupont-Durand par le flot du comportement commun et contingent du media et dans ce dernier cas, comment puis-je y échapper comme d'autres le font à l'évidence ?


29avr14 154C70
Il n'y a pas de combat à mener contre le mal, qu'il vienne de moi-même, de mon ennemi ou du malin.
Le combat est pour la Vérité, pour que la Lumière couvre tout sans cesse.
Ce n'est pas faire reculer ou faire barrage au mal. Le mal n'est pas ; le Bien est.
La Parole coule en nous, rencontre nos résistances, attend que que nous nous abandonnions à elle, puis poursuit son œuvre intérieure. La parole nous fait répandre la Vérité vers ceux qui ont les oreilles pour entendre, rencontrant à nouveau des résistances.
Le Bien souffle puissament de notre petite gorge et notre amour est plus grand que l'eau contenue dans les océans et sous la croûte terrestre. C'est ce que je crois.
Nous vivons pour que règne le Bien. Nous aimons et pardonnons tous les hommes passés, présents et futurs.
Le mal ne peut vivre sur le bien, il lui faut des ronces auxquelles s'accrocher.
Le Père apporte la paix à celui qui la demande, à l'assemblée qui la demande. Nous avons besoin de la paix de Dieu pour changer le monde, pour que la Lumière soit.
Tony de Touraine


Réponse :
Votre foi a beaucoup évolué et devient grande, vous commencez à trouver en vous la force apostolique nécessaire au missionnaire, frère Tony, c'est très bien, mais attention !
Attention à ce que vous dites et que probablement vous pensez, de façon erronée.
Vous dites ici "Le mal n'est pas ; le Bien est" et "Le mal ne peut vivre sur le bien." Vous vous trompez. Le mal est absolument le rival du Bien. Le mal est, il existe, il existe parce que l'homme créé libre (Rév d'Arès 10/10) à l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) a fait régner le mal qui est devenu antagoniste du bien. C'est parce que le mal est devenu réellement, concrè­tement, plus fort que le bien sur terre que nous en sommes où nous en sommes et que le Père nous appelle à sortir de cette situation.
Pour le reste vous avez tout à fait raison. Merci d'ouvrir votre pensée, frère Tony. Je peux ainsi mieux la guider.


29avr14 154C71 

"Je me reconnais imparfait, je ne suis qu'un pénitent, mais j'affirme qu'il n'y a pas de mensonge dans ce Livre. Une seule chose sépare l'homme de la Vérité, le mensonge; la plupart des haines, des malheurs, guerres et autres malheurs ont pour origine un mensonge. Le monde moderne est pratiquement construit sur le mensonge. C'est sans doute le péché le plus préoccupant ; il est plus préoccupant que la cupidité, car si le cupide ne mentait jamais, il guérirait tôt ou tard." ( Frère Michel La Révélation d'Arès  édition "bilingue" 1995)

Le Créateur à Arès fait comprendre que le contre-pouvoir du mal, c'est d'entrer dans l'excellence de ce contre-pouvoir du mal qui est le fait "d'être libre de toute peur, de tout préjugé, d'aimer, de pardonner les offenses, de faire la paix." alors que le menteur ou le pouvoir rassure.
Le pouvoir ne souhaite pas que l'homme devienne pénitent, il le rassure. Il  rassure le mauvais pour qu'il ne pleure pas sur sa faute (Rév d'Arès iv/6).
Donc, si l'homme, mon frère, m'ignore, ne me comprend pas,  je sais une chose, c'est que lorsque je lutte pour la Vérité, pour libérer d'autres âmes,  en grattant ma souillure, même si je me sens faible, je fais mieux que tous les pouvoirs.
Dans ce monde où tout est listé, catégorisé et où le choix est difficile à installer en soi parce qu'il a longtemps fonctionné selon une justification [?... le bon plaisir?], un arbitrage [?... un arbitraire ?] de la pensée, l'homme ne sait plus où est la Vérité, il se ment à lui-même, la faim du bon sens [?... du rationalisme?] ment à son ventre (Rév d'Arès xxxiii/8).
Dans ce monde qui veut aller trop vite, et qui de ce fait exploite l'homme, sa main se prend pour le pied, mais sa main est un voile fragile (Rév d'Arès xxvi/10)
Quand le Père serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21) pour appeler comme une mère son enfant qui ne doit pas se sentir inférieur, il y a  la Vie. Chaque homme, en son for intérieur sait qu'il est appelé à la Vérité.
Le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main (Rév d'Arès xxxv/3). Ils disent menteur ; digne, relève ton dos ! (xxxiv/13), car  le Père met la Main dans la faille, la faille ne(se re)ferme pas, (xxxvi/1) l'épaule va.
Alors, l'homme qui a la jambe de sang, ses dents s'écartent, et il retrouve la bonne logique, celle qui ouvre à la Créativité, au bonheur de travailler ensemble, il quitte ses bonnes raisons qui légitiment une conduite d'exclusion.
Dans le film "Douze hommes en colère" — dont l'acteur principal est Henri Fonda — un jeune homme est accusé de meurtre.
La scène se déroule dans la salle de délibération où les jurés un à un donnent leur opinion, leur vision personnelle sur les chefs d'accusation qui semblent suffisamment lourds pour condamner un jeune homme . Parmi ces hommes, l'un d'entre eux particu­lièrement virulent dans ses propos, ne veut pas en découdre et charge le jeune homme, le rend à cent pour cent responsable du meurtre commis. Tout au long du film, l'acteur principal, libre de préjugés, va par sa perspicacité, sa patience, son sang froid, aider à délivrer ce jeune homme des accusations qui l'accablent. Nous savons tous que le mensonge souvent accompagné du préjugé étouffe la Vérité et tue les liens entre les humains. Le préjugé oppose les humains [et les enchaîne] au lieu de les libérer. Nous sommes encore écartelés par une organisation abstraite, comme ces jurés — des hommes lambda, des pères de familles, ouvriers, fonctionnaires,  cadres, des hommes enfermés pour quelques heures et obligés à délibérer   autour d'une table, parfois virtuelle, une table où il manque le pain à partager après la Moisson. "Comme des mouches dans un bocal" emprisonnées  par leurs propres obscurités nous nous battons. À la fin du film, l'accusateur le plus virulent s'effondre. C'est un père qui a souffert du comportement de son fils; [qui souffre d']incompréhension. On ressent l'importance du pardon. Le jeune homme, injustement accusé, sera justifié.
Je ne m'y connais pas beaucoup en informatique et j'espère que mes sœurs et frères compétents parviendront à vous aider. mais je comprends que c'est [votre obligation d']affronter seul certaines situations. Ce n'est pas [chez les Pèlerins d'Arès] la volonté de rompre cet isolement qui manque, c'est "autre chose" et cela, cet Autre, doit être très fort en chacun de nous tous, au-delà du préjugé. Aller vers l'autre c'est parfois difficile, lui accorder un 'crédit' pour ses fautes, mais si nous évitons les artifices....nous sautons au-dessus du vide créé.
C'est la Moisson intérieure et l'élan vers les autres qui permet ce saut.
Nous  sommes tous pécheurs — même celui qui exige des autres — nous ne voyons peut être pas encore suffisamment la poutre [Matthieu 7/3] dans notre œil ; il nous faudra encore du temps, mais le temps sans amour n'a jamais le temps.
Le désir, et [le désir] de produire plus et de plus en plus vite, engendre des comportements tels que nous les retrouvons sur l'Internet ; mais à l'occasion de ces derniers échanges, sur le plan pratique, j'ai accédé à quelque revues sérieuses sur la question des nouvelles programmations — algorithmes — et la difficulté liée au référencement de certaines des données. Ces revues facilitent peut être la compréhension des difficultés liées à l'emploi de ce langage artificiels plus rapide et de plus en plus fréquentés.
Parmi ceux de nos frères humains qui s'attachent à ces tâches —  même dans un milieu scientifique —, parfois assez rationalistes, certains s'attachent à une pratique plus "ergonomique", "humaine", pour que ce rapport entre praticiens et usagers soit moins vide de sens et de vie.
Un lien pourrait permettre de leur laisser la parole lorsqu'ils auraient quelque chose à transmettre, mais comment ?
Il existe aussi une législation, des mesures engagées par des hommes de droit qui souhaitent préserver une éthique et/ou préserver la sécurité de l'usager, qui pourrait être utile au besoin.
Parmi ces hommes, tout comme le pharmacien, le médecin, l'enseignant, le juriste, etc., il existe des empêcheurs de tourner en rond, mais je crois que ceux-là aussi sont isolés.
Roland Gori — qui intervient sur les ondes — a écrit plusieurs ouvrages sur la question de "la prolétarisation" des fonctions de ces hommes ( médecin, l'enseignant, etc.) "la dignité de penser", étouffés par les lois, les mesures, l'accélération liée au temps virtuel, emprisonne la Force que les hommes recherchent pour se rapprocher les uns des autres. Cette Force, nommée Amour, cet Aigle du Bien, c'est nous qui la donnerons.
Alors, aimons ceux qui a priori, nous rebutent, et qui nous agressent. Pardonnons à ceux qui nous isolent. Quittons nos raideurs,et nous gagnerons la simplicité qui sauve.
Danièle du Nord


Réponse :
Ma sœur Danièle, j'ai dû corriger ou tenter d'éclaircir quelques passages de votre commentaires qui ne sont pas clairs.
J'espère que je n'ai pas déformé votre pensée.
Quand je lis ce commentaire, plein d'une si belle profondeur spirituelle mais difficile à lire par endroits, je continue de comprendre le hiatus qui existe entre vous et votre assemblée du Nord. Ils ont en vous une sœur très riche en vie spirituelle, mais qui, toute en intériorité, s'exprime d'une façon idiosyncratique, très personnelle, qui est obscure pour beaucoup.
Ce n'est pas obscur pour moi, qui connaît votre foi, ce Feu en vous, mais cela l'est pour des frères et sœurs qui, même s'ils vous perçoivent, craignent avec raison que vous soyez plus obscure encore pour des nouveaux, des visiteurs, des prosélytes.
Or, votre grande foi, ce Feu en elle, sont des plus précieux pour votre mission dans le Nord, si vous arrivez à en clarifier, en simplifier l'expression. Les idées et les images se bousculent dans votre esprit de telle sorte qu'elles sortent sous un emballage de mots qui les assombrit, les brouille. Vous sentant incomprise, l'émotivité prend le dessus en vous et vous pouvez sortir de vos gonds. Cela ne conduit personne nulle part, ni vous, ni vos frères.
Je suis sûr que vous n'êtes pas comme ça intérieurement.
S'il vous plaît, faites l'effort de simplifier, éclaircir ce que vous dites pour la mettre à la portée de tous. Ce n'est pas à moi qu'il faut parler, car je vous comprends bien, mais au monde.
J'ai besoin de vous, la mission a besoin de vous dans le Nord, ma sœur Danièle.
Pardonnez-moi de vous parler ainsi. Je le fais parce que j'aime énormément ce commentaire, presque génial par endroits, mais je ne suis sûr qu'il serait clair et enrichissant pour tous, si je n'y avais pas apporté quelques corrections ou éclaircissements
Clarifiez, merci ! Sortez de vous-même et mettez-vous à la place de l'œil et de l'oreille de l'autre.
Chacun et chacune d'entre nous n'est plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6), ce qui veut dire qu'il ou elle est tout pour les autres. Alleluia !


29avr14 154C72
Je me permets de vous soumettre quelques éléments de réflexion par rapport à l'utilisation de Twitter depuis le compte USAAA. Il ne me semble pas que ces points aient été clairement évoqués.
Un bref coup d'œil sur le web fait en effet état de nombreux cas de personnes dont le compte Twitter a été suspendu, très souvent, de simples particuliers sans propos spécifique ou sujets à controverse.
Ce service a en effet mis en place un robot (qui fonctionne selon un algorithme) qui surveille le comportement des utilisateurs pour éviter les pratiques de spam qui ont connu un pic en 2012-2013. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce robot ne donne pas dans la dentelle. Au moindre doute, le compte est suspendu et c'est ensuite seulement que le problème est examiné, quitte à rapidement réactiver le compte, s'il s'agit d'une fausse alerte, le plus souvent une maladresse du fait de l'utilisateur.
Deux cas de figure fréquents peuvent conduire à la suspension d'un compte.
Le premier : le robot a détecté l'envoi de plusieurs messages identiques en un cours laps de temps depuis un compte (pratique comportementale typique d'un spammer véritable qui le plus souvent utilise un programme informatique pour ce faire), notamment depuis un compte nouvellement créé et qui n'a pas encore produit de contenu significatif (plusieurs dizaines de "tweets") ni agrégé suffisamment de "followers" (d'autres comptes qui suivent l'activité du dit compte), ni suivi d'autres comptes, sachant en outre qu'il faut procéder peu à peu dans la durée (j'y reviens).
Le second : l'un des destinataires de "tweets" ou de messages a signalé le compte comme délivrant du spam (il y a une procédure assez simple pour cela) et peut même avertir directement les administrateurs de Twitter (ce réflexe de signaler un compte comme générateur de spam est assez courant ; les raisons en sont: réaction épidermique, agacement, etc.). Dans ce cas, la sanction est très rapide.
Dans le cas spécifique de USAAA, il peut s'agir également d'un problème de propriété industrielle (droit des marques), sur le registre de l'usurpation d'identité au pire, ou d'imitation abusive pour le moins. Twitter étant d'origine nord-américaine, la société applique le droit de ce pays et les grandes enseignes des États-Unis (et d'ailleurs) surveillent de leur coté tout ce qui se passe sur cette plate-forme par rapport à leurs centres d'intérêt..
Ainsi, la décomposition du sigle USAAA laisse apparaître une possibilité de confusion entre USA d'un coté et AA de l'autre, ce dernier segment ne représentant rien moins qu'American Airlines et les Alcooliques Anonymes (Alcoholics Anonymous) - notamment pour le sigle de ces derniers, ils sont bien connus comme les "AA". Ces deux organisations ont les moyens juridiques et financiers de protéger leurs marques contre d'éventuels fraudeurs et peuvent tout à fait demander à Twitter de prendre des mesures en conséquence.
Il existe également des cas de censure (http://www.dailydot.com/politics/twitter-politics-report-spam-user-ban/). Mais ils sont plus dus aux contributeurs eux-mêmes qu'à l'initiative des administrateurs, ces derniers pouvant malgré tout céder à la pression d'un groupe d'utilisateurs particulièrement influent s'il génère beaucoup de trafic (donc potentiellement, beaucoup de revenus publicitaires).
Personnellement, je ne pense pas pour l'heure que la protection d'une propriété industrielle (ou intellectuelle) quelconque ait joué, ni la censure initiée par un lobby. Je penche plutôt pour les deux possibilités précédentes qui ont pu jouer de façon conjointe.
Plus généralement, on en déduit que les grosses enseignes (et pas seulement politiques) peuvent se permettre sur Twitter des comportements que le simple utilisateur lambda (catégorie dans laquelle l'USAAA est a priori rangée) ne peut revendiquer. L'exemple que vous publiez sur Freesoulblog.net est manifeste d'un compte qui brasse du vent ou des effets de mode, mais qui canalise beaucoup de trafic, donc un vecteur sur lequel peuvent s'ancrer les annonceurs (et pas seulement pour y apposer de la publicité sous forme d'annonces).
En règle générale, la pratique de cette plate-forme montre qu'il faut procéder progressivement et précautionneusement, et en particulier, utiliser d'autres canaux de promotion de son compte que Twitter lui-même, surtout quand on n'entre pas trop dans les clous du monde marchand aussi clinquant qu'insipide.
Pour protester de sa bonne foi en cas de suspension de compte, on peut envoyer un message ici : https://support.twitter.com/forms/general?subtopic=suspended,  ce que vous avez fait et ils vous ont demandé en retour, si j'ai bien compris, de vous soumettre à leur charte, ce qui est la procédure usuelle.
J'espère que cette modeste contribution pourra vous aider dans votre réflexion.
Arnaud des Bouches du Rhône


Réponse :
Merci pour ces informations, frère Arnaud. Elles confirment ce que j'ai reçu par ailleurs comme avis et opinions de frères ou de sympathisants (Je n'ai pas tout publié pour ne pas alourdir cette page).
Il demeure que la véritable raison de ma suspension n'est pas vraiment claire.
Toutefois, la plupart des personnes qui comme vous semblent bien connaître les habitudes de Twitter, pensent que je n'ai pas envoyé assez de tweets (six seulement, quatre en français, deux en anglais) pour être intercepté par le robot et elles optent pour l'hypothèse de la plainte d'une des dix personnes à qui j'ai adressé un tweet le 25 avril. J'aurais été signalé comme spam. C'est quand même bizarre, parce que mes tweets n'avaient pas de caractère publicitaire, étaient très personnels.
Je vais sans doute "signer" l'engagement qu'ils me demandent d'accepter et ensuite procéder très lentement et précaution­neusement, comme vous le recommandez.


29avr14 154C73 
Le système adamique est dépassé mais le monde qui s'y accroche voit notre mouvement prophétique comme dépassé.
Les prophètes ? Des histoires anciennes pour les chrétiens, indépassables pour les musulmans.
Le surnaturel ? Improuvable, bon pour les crédules, pas sérieux. A la limite des OVNI, c'est plus sérieux!
Vaincre la mort, aller dans une autre dimension, sortir du temps par la lutte contre le péché ? Allons donc ! Ce qui parle à la masse qui regarde les films en images de synthèse, lit des livres best-seller, regarde des séries TV à succès, ce sont des histoires d'extraterrestres, d'immortels, de vampires, de porte vers une autre dimension qu'on peut franchir par la magie ou avec une machine extraordinaire. Voilà ce qui fait florès dans notre monde dit moderne qui conditionne ceux qui s'intéressent à nous pour diverses raisons.
Donc, quand le monde journalistique parle de nous, rarement, c'est soit avec malice pour contenter nos ennemis et flatter les préjugés de ses lecteurs, soit avec un ton badin ou goguenard, mais sans creuser le sujet. Et quand le monde académique se penche sur nous, encore plus rarement, que peut-il comprendre en gardant la distanciation du chercheur donc sans rentrer sur le Fond spirituel ? Et sur quoi s'appuyer comme recherches universitaires antérieures pour positionner son travail ?

Une étude déjà ancienne avait été faite par un chercheur sérieux ayant eu accès à beaucoup d'informations, J.F. Mayer.
Il nous a finalement rangé dans la catégorie "nouvelle religion" par "revitalisation", ce n'est pas très étonnant pour un chercheur qui se destinait à devenir un expert en histoire des religions, mais c'est évidemment une erreur.
Une "thèse" de 2007 parle du danger que pose l'influent Michel Potay pour les esprits faibles (de nos jours, beaucoup de thèses acceptées comportent des extraits copiés de diverses sources non vérifiées), là on est dans la bêtise ou dans la malveillance. Pas grand chose d'autre dans les bibliothèques universitaires. Et si un étudiant chercheur veut nous observer et nous interroger au delà de ces quelques infos et des calomnies qu'il trouve sur le Net, où se documenter, où trouver des cultes auxquels assister ou des porte-parole habilités qu'il trouve dans les groupes religieux ?

Pour qu'on dise un jour dans les milieux universitaires des choses plus proches de la réalité, c'est comme pour les media, il faut définir une stratégie et les aider dans leur travail avec réalisme.
Un étudiant de Master 1 "Religions et sociétés" a eu quelques cours sur une petite année sur ce sujet très vaste vu sous l'angle plutôt sociologique et philosophique. Quelques masters ont été créés en France à la suite du rapport Debray pour sortir de l'ignorance de notre société française par rapport aux textes sacrés et à leur impact dans l'histoire, mais ils sont insignifiants dans la pléthore des études supérieures et ils ont du mal à trouver des enseignants qualifiés et des étudiants vraiment motivés. Un étudiant de master 1 de Bordeaux doit fournir un rapport d'une vingtaine de pages sur un "groupe religieux", rien à voir avec une thèse qui nécessite normalement beaucoup plus de travail de recherche et l'acceptation par un professeur référent du sujet et du contenu. Avant ce master, on peut avoir fait des études de sociologie, de philosophie, d'histoire et n'avoir fait aucune recherche personnelle antérieure sur des sujets spirituels. Il est donc exceptionnel qu'on tombe sur un étudiant bien informé au préalable.

Je trouve que dans ce cas particulier, ce jeune étudiant a fait un travail sérieux dans le cadre académique qui lui était fixé et nous a traité avec objectivité. Ses intérêts personnels antérieurs étaient très divers, histoire, sociologie, science fiction... pas vraiment le religieux ou le spirituel. Il avait choisi les Pèlerins d'Arès pour son rapport et en avait au départ une idée plutôt négative influencée par les "haters" d'Internet et les articles malveillants. Je lui ai donné pas mal de matière pour sa recherche, dont vos interviews, celui non publié dans "Sud-Ouest" et le second publié dans "Frères de l'Aube", et bien sûr le blog comme référence. Un chercheur reste par définition libre de sa recherche et de ses conclusions, je lui ai proposé de creuser la question des mouvements prophétiques dans l'histoire et du décalage ultérieur avec les religions qui s'en réclament, mais cela dépassait le cadre de son travail et de ses connaissances personnelles.
Il a cependant parlé de nous comme d'un "mouvement prophétique" et a bien précisé que nous ne nous voyons pas comme une religion au sens du monde. Il a bien noté l'absence de structures et de contraintes, le rôle central du texte sacré comme référence et facteur d'unité entre des femmes et hommes aux profils et itinéraires très variés, la place du prophète qui n'est chef de personne et n'a pas de successeur, l'absence de culte collectif obligatoire, de promesse de salut moyennant l'adhésion à une quelconque foi... C'est quand même pas mal et beaucoup mieux que ce qu'auraient écrit d'autres étudiants mal informés, mais ce n'est qu'un préalable à d'autres travaux comme des mémoires de M2 ou des thèses ou des recherches par des enseignants titulaires qui nous permettront progressivement de sortir des catacombes académiques.

Cela prendra du temps car le monde universitaire a un rythme qui n'est pas celui des media et c'est l'intelligence intellectuelle qui y prédomine. Mais nous pouvons faire en sorte que la connaissance académique française sur nous soit plus étoffée et objective même si nous ne pourrons qu'exceptionnellement partager avec elle le Fond.

Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci de m'avoir communiqué le mémoire rédigé par l'étudiant de Master 1 "Religions et sociétés" et, comme je vous l'ai écrit dans un eMail, "il n'y a pas grand chose là-dedans."
Toutefois, vous faites remarquer avec justesse que ce travail, que je trouve insuffisant et pas toujours exact, a très probable­ment été fait avec conscience et s'avère globalement positif comparé à la thèse d'une femme très négative, beaucoup plus ancienne, à laquelle vous faites aussi allusion.
On doit bien reconnaître que les mémoires et les thèses, bref, les travaux des étudiants d'université, peuvent  être totalement aberrants: Je me souviens d'articles de journaux parlant de la thèse présentée et acceptée (à Nantes, je crois, mais ma mémoire peut faire défaut) d'un homme qui niait la réalité de la shoah et de l'extermi­nation des juifs par les Nazis. L'antithèse absolue d'un fait historique dont les preuves sont nombreuses et évidentes. Comparé à cela, la travail tout récent de l'étudiant dont vous parlez est évidemment positif.
Mais je ne crois pas que la vérité sur La Révélation d'Arès, son témoin, son sens, le foi et l'espérance qu'elle génère et les Pèlerins d'Arès sorte jamais de l'Université moderne, laquelle est rigoureusement, voire même "religieusement" pilotée par un esprit rationalisant totalement fermé. L'Université moderne est absolument l'inverse de l'Université du Moyen Âge où, tout au contraire d'aujourd'hui, aucun étudiant n'aurait jamais, au grand jamais, pu travailler sur une thèse qui parle... par exemple... de l'athéisme, lequel devait pourtant déjà exister à l'époque, ou sur l'Islam, lequel existait évidemment.
Pensez, frère Antoine, qu'en quarante ans, oui, quarante ans, je n'ai jamais entendu ni lu, même pas au titre d'une approche méfiante et réservée, quoi que ce fut qui émana d'un chercheur du CNRS !
Aussi, je crois que La Révélation d'Arès et son sillage de foi et de mission ne commenceront à effleurer les grands esprits qu'à travers une œuvre écrite par quelqu'un d'un poids intellectuel suffisant pour retenir l'attention: Attali, Le Clézio, Bernard-Henri Lévy, Glucksmann, Arnaud Desjardins, Frédéric Lenoir, etc. et leurs émules.
La question que se posent ceux qui généralement de nos jours informent: les professeurs, les écrivains, les journalistes, etc., et qui disent : "La Révélation d'Arès ? Bah ! un bobard de plus !", ils se la posent aussi bien à propos de toutes les Révélations , quelles qu'elles soient: Bible, Coran, Veda, Sutras bouddhiques, etc. "Les Écritures mentent-elles ou disent-elles la Vérité ? S'agit-il d'un leurre, d'une illusion de plus ?" Aussi ne considèrent-ils pas les hommes qui y croient, de toutes religions, sous l'angle de leur foi, mais sous l'angle de leur influence morale sur les populations: le pape, le grand rabbin de Jérusalem, le grand mufti, le dalaï-lama, etc. Comme je suis un inconnu, qui — je le reconnais — n'a jamais eu d'ambition de réussite publique et n'a pas fait de tapage, je suis totalement ignoré et je me fais quelquefois  le reproche de ne pas avoir assez cherché à me faire un nom, un petit nom, parmi les leaders moraux. Je me dis que c'était de cette façon que peut-être La Révélation d'Arès et son message spirituel seraient passés. Je dois dire que personne parmi mes frères ne m'y a jamais encouragé, ne m'a jamais aidé à faire cette percée, ne me sentant peut-être pas les qualités requises.
Votre commentaire fait un état des lieux sans concession et vous avez raison.
Demeure la question, que nous remuons sans cesse: Avons-nous fait, tous autant que nous sommes, assez pour faire connaître l'Événément d'Arès et ses perspectives ?


30avr14 154C74
Voilà une nouvelle tombée dans les journaux :

"Le Conseil supérieur de la magistrature a proposé mardi au Garde des Sceaux le déplacement d'office du magistrat qui avait commenté en temps réel un procès sur Twitter, fin 2012. Son compte est désormais fermé, mais d'autres professionnels de la justice continuent à partager leur expérience sur les réseaux sociaux."

C'est le Conseil Supérieur de la Magistrature qui a fait fermer par Twitter le compte de ce magistrat.
Ainsi on voit bien que Twitter a l'oreille tendue vers les pouvoirs publics et exécute leurs desirata.
Par contre l'avocat @Maître_Eolas en toutes lettres a 136.000 abonnés et est un twitter qui se fait une publicité monstre sur l'Internet sans être jamais inquiété, suspendu ou interdit. Il est très controversé dans le milieu des avocats mais personne n'arrive à le faire interdire, alors qu'un avocat n'a pas le droit de se faire de la publicité. Eolas doit être en bonnes grâces chez Twitter: Franc-Maçon ou quelque chose comme ça...
@JapTwit est un juge d'application des peines qui pousse d'énormes coups de gueule sur Twitter avec 4 000 abonnés mais personne ne l'a encore fait fermer. Ce magistrat viole pourtant ouvertement le secret judiciaire.
Mon pauvre frère Michel, vous vous introduisez dans un réseau social qui certainement peut vous donner des moyens de vous faire mieux connaître, notamment des intellectuels en vue dont vous citez quelques nom dans votre réponse 154C73, qui ont tous des comptes Twitter, mais vous n'êtes peut-être pas au bout de vos peines, car on peut aussi vous y traîner dans la boue et faire de vous une ordure. Réfléchissez !
Non-Signé (un magistrat d'Ile de France)


Réponse :
Merci pour ces informations qui n'en sont pas vraiment. Twitter est un média et je n'ai aucune illusion sur l'inféodation des médias, quels qu'ils soient, aux pouvoirs publics, à la rumeur, aux listes de bannissement, etc.
Ce n'est pas sur ce point: l'inféodation aux pouvoirs, que je m'interroge concernant Twitter, mais sur la rapidité extraordinaire avec laquelle j'ai été suspendu après seulement quatre tweets bénins sans emphase publicitaire ou polémique.
Twitter fait peut-être partie de ces illuminati dont j'ai parlé dans une entrée de ce blog.


30avr14 154C75
J'ai deux comptes Twitter — @coursflorian, un compte professionnel qui me sert à communiquer avec mes confrères enseignants indépendants et à partager/découvrir des ressources pédagogiques, et @gouttedescience, un compte de partage de ressources en vulgarisation scientifique, avec une touche de philosophie et de dérision.
Après plusieurs vérifications approfondies je peux affirmer n'avoir reçu aucun message de votre compte @USAAAmpotay, dont je n'ai d'ailleurs trouvé aucune trace sur Twitter, sûrement à cause de la désactivation temporaire de votre compte.
J'en déduis qu'ils ont dû être supprimés avant même d'avoir été reçus par l'un des 6 destinataires. Je ne vois en effet aucune raison pour que les 5 autres l'aient reçu alors que moi non.
J'écarte pour cette raison l'hypothèse du "spam report"  volontaire et malveillant de l'un de vos 6 destinataires.
Par ailleurs, ma toute petite expérience et compréhension de Twitter m'a montré que sur ce réseau social, la réputation et le gain de "followers" (d'autres utilisateurs ou "twittos") se fait lentement. Il faut se plier au vocabulaire et à l'esprit particulier de ce réseau social en formant des tweets percutants et pertinents, en pratiquant le partage de tweet (ce qu'on appelle le "retweet", abrégé "RT"), l'interaction directe mais mesurée avec d'autres twittos (via le caractère @ suivi du nom de l'utilisateur), ainsi que l'utilisation pertinente des hashtags (via le caractère # suivi d'un mot clé).
En revanche c'est une porte d'entrée directe auprès de personnalités (journalistes, artistes, philosophes) qui pourrait s'intéresser à nous (Lenoir, Le Clezio, etc...) pour peu qu'on se fasse remarquer sur le réseau en pratiquant les "règles du jeu". Je ne peux donc que vous soutenir et vous encourager à persévérer.
Notre présence sur Internet est un sujet qui me préoccupe beaucoup et depuis longtemps. Je mets mes modestes compétences en la matière (comme vous, je suis un autodidacte besogneux en la matière et non un professionnel) à votre service et au service de l'assemblée.
Avec tout mon sincère amour Fraternel,
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
Merci, frère Florian, pour ce commentaire. J'ai eu une communication, par eMail privé, de Patrick B. qui m'a de son côté fait savoir qu'il n'avait pas reçu mon tweet. J'imagine que c'est la même chose pour les deux autres frères.
Donc, selon vous mes tweets ont été interceptés et envoyés dans une trappe avant même d'atteindre leurs destinataires. Dans ce cas, en effet, ce que vous appelez le "spam report" n'est pas envisageable. Comme j'imagine mal que les tweets passent avant d'atteindre leurs destinataires par le filtre d'un service de basse police de l'État, où le sigle USAAA serait sur une liste noire de noms à interdire à tous prix, la suspension semble bien venir de Twitter même pour une raison a priori !.
Ce serait le sigle USAAA qui m'aurait fait classer comme suspect ? Possible, puisque j'ai déjà depuis quelques années un compte @michelpotay qui n'a jamais été suspendu, mais il est vrai que je m'en sers très peu.
Merci pour les informations que vous me donnez concernant les retweets @utilisateur et les hashtag #motclé. Je vais ré-étudier plus soigneusement la question de ces procédures.
Vos conseils de précaution rejoignent ceux d'Arnaud des Bouches du Rhône.


30avr14 154C76
À la demande d'une de vos Pèlerins d'Arès, qui est de mes amis :
Voici le règlement de Twitter concernant les abus (qui vous sont reprochés) et spam. Vous avez sûrement déjà lu ce règlement et, comme vous le savez, c'est très simple et vraiment peu bavard.
Il est évident que pour savoir exactement comment Twitter interprète son propre règlement, dont le texte est celui reproduit ci-dessous, il faudrait connaître exactement la teneur des algorithmes de ses robots. Nous ne connaissons pas pas ces algorithmes, mais vu le minuscule usage que vous avez fait de votre compte @USAAAmpotay en un temps très petit, je ne comprends pas les raisons de votre suspension,
sinon par une malveillance ciblée contre vous (vous seriez par exemple sur une liste d'usagers à surveiller spécialement)

ou par erreur tout bêtement.

Abus et spam
Twitter s'efforce de protéger ses utilisateurs contre les abus et le spam. L'abus d'utilisateurs et l'abus technique ne sont pas acceptés sur Twitter.com et risquent d'entraîner une suspension de compte définitive. Tout compte impliqué dans les activités mentionnées ci-dessous risque d'encourir une suspension définitive.
Comptes en série : Vous ne pouvez pas créer des comptes multiples à des fins destructrices, abusives ou communes. La création massive de comptes peut entraîner la suspension de l'activité de tous les comptes concernés. Notez que toute violation du Règlement de Twitter peut entraîner une suspension définitive de l'activité de tous les comptes concernés.

Commentaire : Vous n'avez pas enregistré de comptes en série.
Abus ciblés : Vous ne pouvez pas vous impliquer dans des abus ciblés ou du harcèlement. Voici certains des facteurs que nous prenons en considération pour déterminer qu'une conduite est potentiellement un abus ciblé ou du harcèlement :
si vous envoyez des messages à un utilisateur à partir de comptes multiples ;
si la seul but de votre compte est d'envoyer des messages abusifs à d'autres personnes ;
si le comportement signalé est unilatéral ou inclut des menaces.

Commentaire : Vous n'entrez évidemment pas dans cette catégorie d'abus ciblés et de harcèlement avec six tweets qui n'avaient pas de caractère publicitaire, harcelant ou massif.
Monopolisation de noms d'utilisateur : Vous ne pouvez pas vous impliquer dans une monopolisation de noms d'utilisateur. Les comptes inactifs pendant plus de six mois peuvent également être supprimés sans préavis. Voici certains des facteurs que nous prenons en considération pour déterminer qu'une conduite est potentiellement une monopolisation de noms d'utilisateur :
le nombre de comptes créés
la création de comptes ayant pour but d'empêcher d'autres personnes d'utiliser ces noms de comptes
la création de comptes dans le but de les vendre
l'utilisation de flux de contenu de tiers pour mettre à jour et conserver des comptes en utilisant le nom de ces tiers
Spam d'invitations : Vous ne pouvez pas utiliser l'importation de contacts du carnet d'adresses de Twitter.com pour envoyer un grand nombre d'invitations de manière répétée.

Commentaire : Vous n'entrez évidemment pas dans cette catégorie de monopolisation de nom d'utilisateur et ce n'est pas ce qui vous est reproché, d'ailleurs.
Vente de noms d'utilisateur : Vous ne pouvez pas acheter ou vendre des noms d'utilisateur Twitter.
Programmes malveillants/hameçonnage : Vous ne pouvez pas publier ou associer du contenu malveillant ayant pour but d'endommager ou d'interrompre le fonctionnement du navigateur ou de l'ordinateur d'un autre utilisateur, ou encore de compromettre la vie privée d'un autre utilisateur.

Commentaire : Vous n'entrez évidemment pas dans cette catégorie de vente  de nom d'utilisateur et ce n'est pas ce qui vous est reproché, d'ailleurs.
Spam : Vous ne pouvez pas utiliser le service Twitter dans le but de spammer quelqu'un. Ce qui est considéré comme "spam" évoluera constamment car nous réagissons face aux techniques et tactiques des spammers.
Commentaire : Vous n'entrez évidemment pas dans cette catégorie de spam.

Julien H. (ingénieur en informatique) d'Ile de France


Réponse :
Merci, Julien, que je ne connais pas, pour ces informations. C'est sympathique de votre part.


30avr14 154C77
Je me pose une question qui nous sort un peu du sujet sans le quitter pour autant.
Vous avez dit à plusieurs reprises que notre monde se rapproche du péché des péchés, le moment fatidique où l'humanité aura passé un point de non-retour [du mal]. Une humanité qui aura basculé définitivement dans l'animalité violente et auto-destruc­trice et qui est une option à prendre très au sérieux.
Il y a eu les terribles guerres meurtrières du vingtième siècle (1ère et 2 ème guerres mondiales et toutes les autres qui en ont résulté, Corée, Vietnam, Cambodge… la révolution rouge en Chine, la révolution russe et toutes ces politiques de masses répressives qui faisaient peu cas des vies humaines...) qui [par contraste] donneraient à notre époque, surtout en Occident, l'illusion d'un certain bonheur relatif, avec pas forcément l'envie d'en sortir pour autre chose.
Cet autre chose qui fait peur chez tout ceux pour qui la sécurité d'un État rassure, c'est le cheval qui mange là où son pied reste [Rév d'Arès xxiii/12]. Pourquoi aller voir ailleurs quand notre corps est repus de tout, quand c'est notre vrai corps qu'est l'âme, dont il faudrait surtout s'inquiéter ?
Étant missionnaire depuis les années 90, j'ai senti le ramollissement du public, son désintérêt pour la réflexion, son désengagement et sa fatigue pour l'utopie, celle qui reste irréalisée, le christianisme entre autres.
Ce monde est vaste, beaucoup de chose s'y passent qui n'arrivent pas toujours à nos oreilles de la façon la plus honnête. Des intérêts veillent et se taisent ou déforment les évènements ainsi notre connaissance du monde est inégale et imparfaite.
L'essor spirituel du mouvement d'Arès, que vous appelez petit reste, sera le contrepoids nécessaire au mal et à l'erreur et finira par peser.
Mais comment mesurer tout ça dans un océan du mal ?
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Nous n'avons qu'un seul moyen d'évaluer l'importance des risque d'un retour définitif à l'animalité, appelé péché des péchés, c'est l'apparition et l'existence même de La Révélation d'Arès !
Si le Père s'est donné la Peine d'envoyer au monde son Messager Jésus en 1974 et de descendre Lui-même parler aux hommes en 1977, c'est, selon toute vraisemblance, parce qu'il y a urgence et que le risque qu'encourt l'humanité de tomber dans le péché des péchés devient de plus en plus grand.
L'Appel que Dieu a adressé en 1974 et 1977 aux hommes me semble être par lui-même un indice flagrant du risque de voir "l'océan de mal", comme vous dites, s'étendre et noyer complètement l'humanité. Une sorte de second Déluge, qui ne serait pas de pluie et d'inondation, mais de péché, si je peux dire.


30avr14 154C78
Une émission catholique, un forum "spirituel" : Preuve que l'on trouve tout et n'importe quoi sur Twitter.
Cela fait un moment que je me dis que vous auriez votre place sur ce média et que vous pourriez en tirer profit comme pour le blog.
Si je peux me permettre : Persévérerez ! Contournez la censure !
Que s'est t il passé avec votre inscription ? Difficile de le savoir pour un non initié.
Mais j'ai entendu hier que le gouvernement avait fait supprimer des milliers de tweeters à la demande d'associations.
Il y a donc un contrôle effectif, opérationnel et une censure possible a posteriori en tout cas.
J'imagine que l'on vous y attends de pied ferme.
Le jour du Seigneur :
https://twitter.com/JDS_webtv
etc.etc.
https://twitter.com/MtpSpirituel
Je suis sur Twitter depuis 2011. Je m’étais inscrit pour tester la chose, mais il me semble que ce média est surtout envisager pour être utilisé sur téléphone portables connectés à internet. Or, je ne vais pas sur internet avec mon téléphone ; c'est le règne de la réactivité maximum, mais je pense que l'on peut l'utiliser a son profit si l'on a bien réfléchi à ce que l'on faisait et où l'on veut aller.
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Je viens d'ouvrir les URL que vous m'indiquez et, en effet, il y a un forum spirituel Montpellier, mais qui ne paraît pas spécialement catholique.
Par contre, j'ai ouvert la page "Le Jour du Seigneur" très catholique, encadrée de photos nombreuses du pape (Benoit XVI... un peu retardé l'album photos ! le pape actuel est François), de prêtres, de bonnes sœurs, de militants, etc.
Vous dites : " J'ai entendu hier que le gouvernement avait fait supprimer des milliers de tweeters à la demande d'associations" et j'ai reçu moi-même un certain nombre de commentaires m'informant de cette connivence entre Twitter (France) et l'État Français. Il semble, d'après des commentaires que je n'ai pas tous publiés, qu'une quantité impressionnante de comptes Twitter auraient été ainsi supprimés, mais qu'y a-t-il de vrai dans tout cela ?
Il se peut aussi qu'un employé de Twitter, particulièrement hostile aux Pèlerins d'Arès, à La Révélation d'Arès, etc., m'ait rejeté de sa propre initiative. Il existe bien quelques librairies en France chez lesquelles le responsable des achats ou des dépôts empêche l'introduction de La Révélation d'Arès par antipathie personnelle.
Merci pour vos informations et vos encouragements.


30avr14 154C79
Vous êtes contre  la politique, mais je me souviens que vous avez toujours fait l'éloge de Spinoza sur votre blog, qui était pour la politique ou plus exactement pour la nécessité de la politique.
Vous semblez bien être en contradiction avec vous-même dans ce domaine.
Je ne comprends plus rien à votre façon de voir.
Régis B. de Provence


Réponse :
Spinoza est un philosophe pour qui j'ai beaucoup d'estime. Se sentir proche d'un philosophe, avoir pour lui de l'admiration, ne signifie pas nécessairement  tout partager avec lui. Je peux dire la même chose de Sartre et de beaucoup d'autres.
Ce que Spinoza dit de Dieu notamment, n'est pas basé sur l'Écriture et la Foi, mais sur la Raison, mais il rejoint beaucoup des éléments que j'ai déduits de mon expérience de Dieu en 1977.
Concernant la politique, Spinoza n'est n'est pas vraiment un partisan de la politique, mais je ne suis pas d'accord avec lui sur tout. Que dit-il ?
Il dit que les hommes sont pratiquement tous esclaves de leurs passions et que ces passions les rendent ennemis les uns des autres. Cependant, certaines passions, pense Spinoza, ne sont pas antagonistes et rapprochent même les hommes. Ce sont celles sur quoi se base la politique. Il dit que le souci d'être approuvé et la peur d'être blâmé portent les hommes, tout esclaves qu'ils soient de leurs passions, à vivre en société et à se laisser diriger. Pour abréger, Spinoza conclut que le politique existe parce qu'elle provoque pour elle chez les hommes une passion plus forte que les passions qui engendreraient entre eux des conflits continuels.
J'approuve cela. Toutefois, je précise, en ce qui me concerne, que la pénitence est le renoncement à ses propres passions malveillantes, mais qu'elle ne peut pour l'heure que concerner un tout petit nombre. Aussi je prétends que la politique n'est possiblement acceptable que dans des petites, voire très petites unités humaines, où alors elle devient gestion. Une bonne gestion collective sonne la disparition naturelle de la politique.
En cela je diffère de Spinoza, pour parler grosso modo. Par exemple, Spinoza appelle vertu la disposition d'un citoyen d'obéir à la loi, et appelle vice sa disposition de désobéir et dit que le vice doit être puni. Je ne suis pas d'accord avec ça ; je prétends que dans une petite unité humaine les citoyens n'ont pas besoin de lois, pas besoin de punitions, car si le Bien  prévaut, le bon sens remplace la loi, le pardon, l'amour et le souci d'aider et d'éduquer forment l'état d'esprit avec lequel on doit traiter les rebelles ou les incompréhensifs forcenés (il peut toujours y en avoir).
Spinoza dit que tant que quand les hommes ne sont pas conduits par la Raison, ils doivent être conduits par le crainte, et il est vrai que La Révélation d'Arès elle-même dit que ceux qui ne trouvent pas le salut dans la joie doivent le trouver dans la crainte (17/6), mais la crainte dont parle Spinoza est la peur, tandis que la crainte dont parle Dieu à Arès est, dans la perspective que nous poursuivons, encadrée d'amour, de pardon, de paix et d'intelligence. La crainte que nous provoquons n'est pas la peur, mais une interrogation ou une perplexité inquiète sur un autre sentier à suivre.
Je ne peux malheureusement pas m'étendre sur ce sujet, passionnant, mais qui demanderait beaucoup plus de temps et de place qu'un blog ne permet.


30avr14 154C80 
Désolé, mais sans réponse de votre part, j'ai supprimé le compte Twitter [Michel Potay] que je vous avais mis à votre disposition.
On me demande de ne pas juger et de sauver, mais moi, personne ne me sauve et on me juge.
Mon initiative aura au moins eu le mérite de vous informer de cette possibilité.
Toutefois, je vous signale une initiative "d'Union Spirituelle" au plan mondial qui pourrait vous intéresser à découvrir sur Twitter public sous le Hashtag : #ForgivenessChallenge
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
J'ai bien reçu il y a trois ou quatre jours le commentaire par lequel vous m'informiez que vous m'ouvriez un compte au Nom de Michel Potay. De quoi vous êtes-vous mêlé, mon pauvre frère Guy ?!
Vous pensiez, semble-t-il, que j'étais incapable d'ouvrir un compte Michel Potay et que c'était la question qui se posait pour moi chez Twitter.
Mais en faisant cela vous n'avez fait que compliquer les choses et me rendre plus problématique aux yeux de Twitter.
D'une part, un compte Michel Potay, j'en ai un depuis plusieurs années.
D'autre part, le problème que j'ai en ce moment avec Twitter porte sur une autre compte, que j'ai ouvert le 25 avril, qui est Michel Potay USAAA ou @USAAA.
Vous, vous avez avez ouvert le 27 avril de votre propre initiative et sans me demander mon avis un troisième compte Michel Potay (je ne sais d'ailleurs pas comment vous avez fait, puisque votre adresse eMail est Guy P. ), et Twitter avec qui je m'efforce de régler le problème de @USAAAmpotay, semble n'y plus rien comprendre lui-même.
Bref, vous n'avez fait que compliquer le problème.
Merci d'avoir retiré ce compte... Ils doivent me prendre pour un zinzin qui ne sait pas ce qu'il fait et ce qu'il veut.
Votre initiative est partie d'un bon sentiment. Je vous pardonne. Mais je vous supplie de ne plus jamais rien faire en mon nom sans m'en parler auparavant.
Au passage, je note qu'on peut ouvrir un compte Twitter au nom de n'importe qui d'autre que soi... Surréaliste !


01mai14 154C81
En restant dans le fil de votre entrée 154, j’ai réfléchi à quelques pistes, non pour exprimer notre refus de la politique, mais bien pour tracer un chemin qui va de la politique à la non-politique ou à l’apolitique (il y a néanmoins une nuance qu’il faudrait explorer) ou encore du monde politisé à un monde dépolitisé.
Comme je le disais à la fin de mon précédent commentaire [154C66], nous ne pouvons pas abandonner le champ de la gestion des ressources collectives et de la vie sociale quotidienne au monopole de l’idéologie politique ambiante. Car il s’agit tout bonnement de l’héritage, celui de notre nation (Rév d'Arès 3/2), comme celui de l’humanité.
Je crois sincèrement que nous avons vocation et même devoir de montrer un autre voie de gestion et d’autres méthodes appuyées sur la vie spirituelle en premier lieu et sur des compétences de gestion en second lieu.
Il faut continuer à dénoncer la politique comme la religion, sans ambages, sans concession, parce que c’est le règne de la bête [Rév d'Arès 22/14 ?  xxxiii6 ? 17/2 ?], mais en proposant en contrepoint de notre refus des pistes positives, concrètes, pratiques dans divers domaines (économiques, sociaux, d’organisation et d’administration, de gestion collective ou de gestion d’entreprise, d’éducation des enfants, etc.), trouver des thématiques, des exemples qu’il faudrait travailler jusqu’à ce que nous arrivions à extraire de nos pensées et pénitences des idées existentialo-spirituelless exportables et expérimentables dans la société qui est la nôtre.
Il ne s’agit pas de résoudre les problèmes posés par le système, qui s’ingénie d’ailleurs à créer de toutes pièces des impasses pour se présenter ensuite comme le porteur providentiel de solutions, qui ne feront que déplacer les problèmes, en pire souvent. Il s’agit de porter une autre vision de la vie qui contienne en elle-même les pistes créatives d’un autre monde, libre et heureux celui-là (vos réponses aux commentaires 154C10, 154C40, 154C41).
Le thème des "petites unités humaines" par exemple n’est qu’un concept loin d’être abouti. Il faudrait le creuser concrètement, le décliner sous divers angles, en économie d’entreprise, en gestion municipale, en gestion technique et financière…
Je me souviens aussi d’une de vos idées concernant la manière de prendre en charge les détenus dont vous disiez que, loin de les isoler, il faudrait les placer au centre d’une vie sociale établie pour les aider à évoluer et à se reconstruire autrement.
Il est probable aussi que les groupes missionnaires que vous avez suscités acquièrent une expérience de gestion d’activité en groupe sur laquelle la réflexion pourrait s’appuyer. Certes, la mission est une activité très spécifique, mais c’est une activité parmi d’autres. Elle doit, elle aussi, se confronter à des problèmes d’organisation, de décision, de coordination, bref d’efficacité collective et de participation individuelle, et trouver au fur et à mesure de l’avancée de la moisson des solutions adaptées et créatives.
C’est là, me semble-t-il, que devrait se trouver au moins un début de réalisation et de mise en œuvre du concept "d’anarchie de pénitents" avec lequel vous définissez notre mouvement et notre développement spirituels dans la cité des hommes.
Et il y a bien d’autres exemples possibles dans bien d’autres domaines et de toute envergure.
Dans cette veine, les recherches menée par des esprits qui semblent sinon déculturés, au moins indépendants et créatifs comme Étienne Chouard et d’autres penseurs présents dans sa vidéo (passionnante) constituent une ressource précieuse, mais qui nécessite beaucoup de travail, un travail d’assimilation et de critique et un travail de veille à l’affût des quelques pépites de pensée insurgeante dans le flot considérable de la pensée uniforme et technocratique dominante.
Ces différentes pistes de réflexion, qui pourraient peut-être constituer autant de think-tanks, aboutiraient à terme à des orientations concrètes de gestion qui distingueraient notre manière d’appliquer et de vivre notre foi des autres propositions de solution humanistes, intéressantes pour certaines, mais qui s’avèrent toujours incomplètes.
Vous le dites dans votre réponse au commentaire 154C54 : "Plus nous avançons, plus nous nous rendons compte que La Révélation d'Arès nous marque d'une estampille très spéciale et apparemment sans équivalent, jusqu'à plus ample informé, bien sûr."
Je crois que si nous avons à faire quelque chose du côté de la gestion compétente de la cité dans laquelle nous vivons, c’est de cette manière-là que nous devrions nous y prendre, en travaillant sur des domaines précis, choisis et priorisés en fonction de critères tant spirituels qu’existentiels. Ceci permettrait aussi de donner au concept "d’anarchie de pénitents" un contenu plus précis, plus immédiatement et concrètement accessible à la représentation mentale de nos concitoyens.
Nous sommes le levain dans la pâte (Matthieu 13/33), nous devons donc trouver le moyen de situer notre message dans le juste équilibre entre les perspectives spirituelles et eschatologiques du Dessein de Dieu et les réalités pratiques et psychologiques qui constituent pour des millions la vie quotidienne de notre époque, parce que de toute façon la Parole de Dieu ne vaut que si elle est accomplie sur cette terre, dans cette histoire sans Dieu afin de devenir le moteur d’une histoire avec Dieu.
Et si on vous a fait parvenir le lien de cette vidéo d’Étienne Chouard, c’est peut-être parce que certains de nos concitoyens commencent à comprendre que toutes les tentatives de libération pacifique et de contestation, aussi brillantes soit-elles, seront inefficaces tant qu’elles ne seront pas fondées sur la puissance de la liberté spirituelle, celle de la pénitence, la seule qui peut désaliéner totalement et définitivement l’homme et individuellement et socialement.
À ce titre, les pistes que vous ouvrez avec des "a-concepts" (apolitisme, areligion, alégalisme) semblent avoir fait frémir l’inertie ambiante. De quoi augure ce frémissement ? Vous est-il réservé en tant que penseur ? Vise-t-il plus largement notre mouvement de foi et donc l’élan prophétique que vous pouvez y insuffler ? L’avenir le dira, mais je crois que nous devons nous préparer à dialoguer avec des interlocuteurs exigeants et formés qui peuvent avoir aussi leur rôle à jouer.
Nous devons nous préparer à montrer que nous sommes à la fois dégagés du système d’inclusion forcée des humains dans la société politisée et très concernés par nos concitoyens à qui nous ouvrons une voie radicalement différente, une voie qui "remplace la politique et propose l'union apolitique de groupes d'hommes très variés d'opinions, mais prêts à aimer leur prochain, à pardonner les offenses, à libérer le monde de ses préjugés, à développer une intelligence spirituelle" (votre réponse au commentaire 154C51).
En tout cas, il y a un entrelacs existentiel interactif inévitable entre la gestion matérielle efficace, juste et heureuse et la bonté. C’est à cet endroit du tissage entre les fils spirituels et matériels dont la pénitence peut être la navette permanente que se trouvent les Pèlerins d’Arès. C’est à eux de relancer la navette.
Voilà ! je réfléchis à votre suite dans les interstices de disponibilité que le système me laisse au milieu du flot interrompu de "bêtises qui encombrent nos vies au quotidien, le jour, la nuit" (Mimy, commentaire 154C2). Cela donne une pensée parcellaire, inachevée, insatisfaisante. Ce sont des sujets aux enjeux importants auxquels il faudrait réfléchir avec une profondeur et une créativité qui ne peuvent exister que si la pensée est continue. Or, je ne peux y consacrer que quelques heures grappillées ici et là. Et quand je vois la qualité et la quantité de travail qui sous-tendent le discours d’Étienne Chouard par exemple — il y en a d’autres, comme Michel Serres —, je me dis que je suis loin de me trouver dans les conditions requises pour participer à un chantier de pensée et y tenir ma place, à l’ombre intelligente de l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13).
Mon prochain défi est de me faire une vie pour Dieu (Rév d'Arès 36/19) dans laquelle le temps consacré à la moisson et à sa préparation stratégique dépasse le simple temps libre, laissé par le système.
Pardon pour ce commentaire très long (malgré mes efforts de synthèse et de concision).
Didier du Roussillon


Réponse :
Vos "efforts de synthèse et de concision" sont louables, parce que vous avez dit beaucoup et clairement dans ce commentaire qui, je crois, retiendra l'attention de tous nos frères et sœurs. Il le devrait, en tout cas.

Je ne sais plus qui, ayant vu apparaître mon projet USAAA (Union Spirituelle Areligieuse Apolitique Alégaliste), m'a recommandé de voir et écouter sur YouTube la vidéo "Le Pouvoir de l'Argent" qui devrait plutôt s'intituler "Le Pouvoir de la Politique et de l'Argent", car Étienne Chouard y développe ses avertissements contre la politique autant que ceux contre l'argent. Il y dit en effet que nous sommes gouvernés par la ploutocratie, et la plouticratie, c'est de la politique. Dans cette vidéo passionnante, malheureusement longue (92 minutes), Étienne Chouard, qui est professeur d'économie et de droit, montre beaucoup de courage, outre qu'il est très sympathique.
Pour ceux qui ne le savent pas, je rappelle que la ploutocratie est un régime politique où les plus riches sont au pouvoir ou sont derrière le pouvoir. De nos jours, on utilise ce terme pour dénoncer les dérives des démocraties où les lobbies (multina­tionales, banques, bourses, etc.) influent très fortement sur le gouvernement.

Vous dites, pour conclure : "Ce sont des sujets aux enjeux importants auxquels il faudrait réfléchir avec une profondeur et une créativité qui ne peuvent exister que si la pensée est continue. Or, je ne peux y consacrer que quelques heures grappillées ici et là..." Je crois, hélas, que c'est le cas de beaucoup d'entre nous qui ou bien n'en ont pas les capacaités, ou bien n'ont pas le temps d'y réfléchir et mettre au point un plan d'action inspiré de votre commentaire, lequel est inspiré de mon enseignement, lequel est inspiré de La Révélation d'Arès. La tâche que nous confie le Père est énorme et c'est bien pourquoi Il nous dit: Quatre générations ne suffiront pas.
De ce fait, et comme il faut toujours commencer par le commencement, la première tâche qu'il nous faut accomplir sont la pénitence et la moisson, car c'est de cette moisson que nous sortiront les pénitents capables du travail considérable que vous évoquez ici.


01mai14 154C82
Vous dites en réponse à Antoine (154C73): "Je me fais quelquefois le reproche de ne pas avoir assez cherché à me faire un nom, un petit nom, parmi les leaders moraux. Je me dis que c'était de cette façon que peut-être La Révélation d'Arès et son message spirituel seraient passés. Je dois dire que personne parmi mes frères ne m'y a jamais encouragé, ne m'a jamais aidé à faire cette percée, ne me sentant peut-être pas les qualités requises."
Je voudrais apporté un correctif à cette généralité, cher prophète, parce que "personne" n'est pas juste. Je suis au moins une à vous avoir soumis l'idée — dans un courrier assez récent — de vous proposer au comité Nobel comme postulant au titre de Prix Nobel de la Paix.
Avec quantité de retombées possibles. Comme vous n'avez pas accordé de réponse à ma suggestion, j'ai supposé qu'elle passait pour farfelue à vos yeux et j'ai laissé tomber. J'avais pourtant commencé quelques recherches sur les procédures… Je regrette de ne pas avoir insisté.  Rançon d'une humilité mal comprise ? Mais après tout, il n'est peut-être pas trop tard ?
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Comme vous pouviez vous en douter, je ne me sens pas digne d'être un Nobel de la Paix.
Toutefois, en supposant que je m'en sentisse digne, de toute façon ce n'était pas à moi de me proposer comme candidat.
Le Comité Nobel n'est pas l'Académie Française à laquelle les candidats se proposent aux-mêmes.
Les candidatures au Nobel ne proviennent pas des candidats eux-mêmes, mais sont établies sur proposition d'institutions officielles, souvent importantes, mais qui peuvent être plus modestes comme c'est le cas des Sociétés des Gens de Lettres qui proposent des candidats au Prix de Littérature.

"Dans chaque discipline: Paix, Littérature, Médecine, etc., les nominations sont issues des propositions d'académies ou instituts de Suède (notamment le comité pour le Nobel de la paix) et de figures d'autorité internationale. Les propositions sont examinées en début d'année par un comité spécial, composé de cinq académiciens élus pour trois ans. Avant l'été, les académies fixent une liste finale de cinq noms (ou groupe de noms). Le lauréat est élu en clôture des débats, tout début octobre. Les quatre recalés sont réinscrits d'office pour les sélections de l'année suivante. L'identité du ou des récipiendaires est révélée, discipline par discipline tout au long de la première semaine ouverte d'octobre, lors de conférences de presse journalières."

Je crois que des prix Nobel comme Jean-Paul Sartre (qui refusa son prix), comme Boris Pasternak, comme Sœur Teresa, comme Barrack Obama et d'autres ont été directement choisis par les Académies de Suède sans qu'aucun d'eux ne se fût proposé,  mais d'autres sont proposés par des Fondations, des Gouvernements, des Acafémies et Sociétés Importantes, etc.
Pour résumer, ce n'est pas à moi, mais c'est à vous, sœur Françoise, et à ceux que vous réuniriez pour constituer une "figure d'autorité internationale" (une association de Pèlerins d'Arès ?) de me proposer à l'Académie Nobel comme candidat au Prix de la Paix.
Vous pouvez toujours le faire.
J'ignore complètement si les chances d'une Association de Pèlerins d'Arès d'être entendue sont grandes — personnellement je ne les crois pas très grandes —, mais qui sait ?
Il s'agit ici moins de renom que d'honneur et les honneurs ne m'attirent guère, mais si l'honneur peut faire un renom, je m'y plierai, si c'est dans l'intérêt de notre Assemblée.


01mai14 154C83 
Merci pour votre réponse à mon commentaire [154C79].
Je vais vérifier ce que vous me dites, mais je pense que vous connaissez bien Spinoza et pour finir je crois que vous avez raison. Spinoza n'est pas facile à lire. Pourriez-vous m'indiquer un ouvrage de vulgarisation qui me permette de bien comprendre le sens de sa philosophie ?
Je passe à autre chose: Ce matin, je suis allé sur Twitter et j'ai eu l'heureuse surprise de trouver Michel Potay USAAA.
Il me semble donc que Twitter vous a remis en ligne.
Cet incident — votre suspension — a été, je l'espère, plein d'enseignement pour vous qui n'êtes pas très versé dans l'usage des réseaux sociaux. Moi non plus d'ailleurs, j'ai plus appris par les commentaires et vos réponses sur cette page 154 que j'avais appris avant par mes quelques visites de Twitter, auquel je ne comprends rien.
Qu'est-ce que c'est qu'un #hashtag ?
Moi, je rêve de l'apparition d'un nouveau '"Peace and Love" que les Pèlerins d'Arès pourraient remettre en selle. Ils pourraient peut-être se servir de Twitter pour ça ?
Merci pour l'adresse de la mission de Marseille que vous m'avez adressée par eMail. J'irai quand je pourrai, mais je suis assez loin de Marseille, étant plutôt proche d'Aix.
Régis B. de Provence


Réponse :
Un "ouvrage de vulgarisation" sur Spinoza ? Vous savez, frère Régis, je ne suis pas un expert en philosophie spinoziste et je ne connais pas la littérature moderne éditée sur le sujet de Baruch Spinoza. Il doit y en avoir beaucoup, car ce philosophe semble jouir à présent d'un prestige, dont 'il ne jouissait pas dans ma jeunesse.
Dans ma jeunesse on trouvait assez facilement une ou deux traductions de "L'Éthique" mais les autres ouvrages n'étaient pas faciles à trouver, du moins on ne trouvait pas facilement le "Traité Politique du Droit Naturel" par exemple. Je peux vous indiquer, s'il est encore édité, l'ouvrage "Spinoza" d'Alain, qui, si je m'en souviens bien, formait dans les années 50 un aperçu facile à lire de l'œuvre de ce philosophe. Mais Alain... c'est loin !
Permettez-moi un bon conseil: Lisez et relisez La Révélation d'Arès qui vous fera avancer dans la connaissance du monde et des espérances qui s'ouvrent à nous si nous devenons pénitents. Vous ne serez pas sauvé en lisant Spinoza.

Concernant Twitter, oui, j'ai, comme vous dites, été "remis en ligne" par ce réseau social ce matin.
J'ai eu avec avec les services de Twitter un petit échange ces jours derniers et ils ont annulé la suspension qui avait frappé mon compte Michel Potay USAAA ou @USAAAmpotay. J'en suis très heureux. Mais je vais procéder très prudemment. En rouvrant mon compte je suis tombé sur une forêt... que dis-je ?.. une jungle de tweets de toutes sortes dont l'immense majorité vient de Zeitgeist et de très nombreux retweets par Zeitgeist. Je n'ai pas encore tout regardé et l'afflux de tweets sur Michel Potay USAAA me fait un peu peur: Je ne suis pas sûr de pouvoir suivre. Comme me l'ont fait comprendre certains des commentateurs, je dois apprendre à utiliser ce média très particulier.

Enfin, "Peace and Love". Vous ne semblez pas bien au courant de ce que fut "Peace and Love" à l'époque des hippies, mais c'était l'exaltation de l'amour sexuel collectif. En farfouillant dans ma bibliothèque pour vous répondre je suis tombé assez vite sur un texte de Jérôme Savary, mort en mars 2013, il y a un peu plus d'un an. Jérôme Savary (que j'ai un peu connu personnellement il y a longtemps) a été un acteur, un metteur en scène, un directeur de théâtre et notamment de théâtre musical français, un organisateur de spectacles très connu. Il a écrit, parlant de sa période hippie: "Nous sortions d'une longue époque de puritanisme de Pétain à De Gaulle et nous avions  l'extraordinaire privilège d'en voir la fin. On redécouvrait le plaisir sexuel et c'était fabuleux. Je garde la nostalgie de cette époque où tout le monde (faisait l'amour) avec tout le monde." Cette époque, ce fut celle de "Peace and Love".
Voyez-vous les Pèlerins d'Arès, qui n'ont rien contre le plaisir sexuel, mais qui se préoccupent avant tout de l'amour du prochain, du pardon des offenses, de la paix (peace) entre tous les humains, mettre en exergue la sensualité ? La sensualité orgiaque qui était particulièrement celle des hippies ? Ce n'est pas du tout notre mission d'une part. D'autre part, nous consi­dérons, parce que La Révélation d'Arès nous le dit, que pour deux époux connaître leurs corps est une œuvre sacrée (33/22). Si nous lancions un slogan comme "Peace & Love", il nous faudrait en changer le sens que les hippies lui donnèrent en leur temps et qui, je le crains, demeure dans la mémoire des peuples. Nous avons déjà beaucoup de mal à changer le sens de pénitence !


02mai14 154C84
Je viens de relire le commentaire 154c81 de Didier du Roussillon, et votre réponse qui en confirme l'intérêt.
Mon propos n'est pas de redire ce qu'il dit très bien — c'est en créant de la société pénitente qu'on marginalisera les pouvoirs politiques — mais de signaler que ma situation particulière m'oblige à mettre constamment en pratique ce qu'il propose :
À cheval entre reste et petit reste, vocation particulière que je qualifie "d'hermaphrodite" (eh! oui, ça fait partie de la Création), je passe beaucoup de temps  à tamiser le sable (Rév d'Arès 24/4) du désert  humain pour y retrouver la Vie dans les  quelques pousses et graines de pénitence qu'on retrouve ici et là et qui méritent d'être binées, sarclées, arrosées.
Un exemple :
En 153C51, un frère signant Bernard de Bretagne-Sud témoigne de son action pratique sur "le pardon et la réconciliation". Or sur mon ordinateur en ouvrant Google et en tapant "Cercles de pardon" / "j'ai dela chance", j'arrive à un site avec lequel Bernard, que je ne connais pas, et d'autres dont moi-même pourraient coopérer.
Merci frère Michel, si vous ne publiez pas ce message, de le transmettre à Bernard de Bretagne Sud ou de me donner ses coordonnées.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Oh, vous connaissez sûrement le Bernard dont il s'agit. C'est Bernard de la F. de Ploërmel. Je n'ai malheureusement pas son adresse eMail sous la main. Demandez-la à la mission de Lorient.


02mai14 154C85
En ce 1er mai, faut-il se rappeler que la fête du travail est due à M. Pétain (1941) ? Ce 1er mai se confond en France avec une date bien plus ancienne : "La journée internationale des travailleurs", qui à pour origine un mouvement d’inspiration anarchiste venu des États-Unis d’Amérique (1886). Y a-t-il plus opposé sur l’échiquier politique que la Droite extrême et l’anarchisme ? Parenthèse fermée.
Devant les photographes les puissants font bonne figure. Ils peuvent rire, ceux qui gouvernent ce monde. Ils connaissent pourtant l’état du monde et peut-être se disent-ils qu’il vaut mieux en rire que d’en pleurer.
Nous avons au moins une bonne raison de nous occuper de politique : Si nous ne nous occupons pas de comprendre comment elle fonctionne, de démêler le vrai du faux, le juste de l’injuste, nous ne pourrons pas nous défaire des pièges qu’elle tend aux individus et aux peuples. Tant que la politique alliée — en fait de plus en plus soumise — aux pressions industrielles, économiques et financières sera bâtie sur la loi du plus fort nous ne connaitrons que les rapports de forces dont sont si friands les organisations syndicales et aussi souvent le patronat. Cela est une constatation, pas une opinion politique.
En effet dans le chaos que génère la confrontation du capital (n’oublions pas le rôle des banques usuraires) contre le travail (activités humaines qui si le travail était libéré du carcan des lois seraient un facteur d’évolution et d’émancipation).

Les politiques ont toutes échoué, promettant beaucoup et offrant peu, il est nécessaire de changer la façon de penser et de vivre, c’est justement ce à quoi nous appelle La Révélation d’Arès.

Serions-nous capables d’envisager un autre monde sans passer par la révolution ? Qu’avons-nous à gagner en écoutant les beaux parleurs que sont les hommes politiques ? Je me hasarde à cette comparaison : Hier sous l’influence se saint Bernard de Clairvaux les foules européennes partirent reconquérir Jérusalem, ils tuèrent et ravagèrent tout ce que leur pouvoir leur permettaient. Il y a peu ont constitua des empires politiques (extrême droite contre marxisme) qui s’étripèrent. Hier au nom de la religion aujourd’hui au nom de la politique on tua et on se fit tuer. Pourquoi ? Pour quel avenir radieux qui ne vient jamais ? Le fond de l’air est rouge, disent certains, la terre et les ruisseaux aussi le sont. Les révolutions sont en marche et tournent en rond. Qui gagne vraiment à la sortie d’une guerre ou d’une révolution ? Peut-être ceux qui l’on financé, ceux qui ont vendu les armes, ceux qui proposent leurs services pour reconstruire les pays dévastés.
Plutôt qu’une confrontation larvée ou ouverte ne faut-il pas envisager une collaboration qui nous mettra sur une autre voie que l’antagonisme ?
La théorisation de la lutte des classes fait fi d’un élément essentiel : l’individu.

J’entends par individu celui qui pense avec assez de liberté, qui se façonne par la pénitence et est dans l’optique de l’amour agapè.

La politique, la religion, le syndicalisme détestent les individus car dans leur système de pensée il n’est fait aucune mention à la liberté individuelle ou collective. Or, que je sache, tous les prophètes sont libres de tout temps et sous toutes les latitudes, tous ont choisi comme base la constitution d’un petit groupe ou d’un peuple pour aller vers un mieux-être, vers le bonheur.
Le bonheur n’est ni une illusion ni une utopie ni un mirage, il est au contraire le fruit d’un travail sur soi, ce travail sur soi sera la base même d’une aventure humaine réussie. Une aventure humaine, fraternelle sans préjugé quant aux races, quant à la naissance. Comment serions-nous incapable de comprendre que cette confrontation une fois les éléments historiques réunis donneront une crise suivie d’une guerre qui précédera sans doute une révolution. C’est exactement le schéma de la révolution soviétique. Et sans doute la perte de certaines libertés pour la classe dominée. Or de révolution au sens authentique, non décharné de son idéal révolutionnaire, il n’y en eu point ! Il y eut un changement de pouvoir avec des crimes que l’on peut imputer aux deux camps dans un égal irrespect de la vie. N’en déplaise aux marxistes. N’en déplaisent aux ambitieux qui toujours savent flatter les hommes pour obtenir leur confiance ou leur voies, pour mieux pouvoir les posséder et les asservir à loisir. Le dessein profond le connaissez-vous ? Moi, je ne le connais pas, mais je sais que ce n’est pas celui de l’Éternel.
Le cycle construction-développement-destruction. Crise-révolution-Guerre est un autre triptyque funeste. Ce sont ces cycles infernaux que La Révélation d’Arès nous appelle à rompre.
Les peuples souffrent et les puissants rient, ils ne voient pas venir les nuages avec la foudre qu’elle porte. Nous en sommes là encore après l’épopée mosaïque non aboutie, après l’épisode Jésus jamais refermé, après la conquête de Mouhamad qui n’est pas perçu en Occident pour son apport spirituel. Nous en sommes à constituer des forces non d’oppositions mais de transitions vers un monde changé. Au diable les préjugés ! Des forces qui n’imposent rien à autrui, mais qui ne s’appliquent qu’à soi-même, librement.
Si la raison d’être de la politique est d’organiser la vie sociale et économique au mieux, le moins que l’on puisse dire, c’est que ceux qui nous gouvernent sont incapables de mener à bien cette tâche. Peut-être ont-ils les mains et poings liés et la langue déliée, peut-être que la charge est trop lourde pour les politiques et que les peuples feraient bien de se préoccuper de leur propre avenir. Peut-être que pour arriver au pouvoir il faut faire des compromis et que ces compromis sont plutôt des compromissions.
Je ne m’avance pas plus, car en politique je ne sais qu’une chose avec certitude : "Le pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument" — phrases prêtée à Montesquieu, Louise Michel. Ou encore John Emerich Edward Dalberg-Acton: "Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais."
Mais il est trop facile de tirer sur l’ambulance qu’est la politique, qui... circonstance aggravante... a crevé sa roue droite à l’avant et la roue gauche à l’arrière ; au centre l’essieu semble toucher le sol, sur les portières des deux cotés des traces de sang ici sèchent et là encore dégoulinent. Mais je n’en resterai pas à ces considérations générales qui semblent dire: "En dedans de la politique du système point de salut."
Le pouvoir exercé par les politiques ne peut être jugé qu’à l’aune des fruits produits.
Si ces fruits, défendus on non, se trouvent être amers, qu’est ce qui empêche le peuple de mettre son véto et de tenter une autre organisation de la vie politique ? Rien. Comment ? Par l’amour du prochain (Lévitique 19/18: Aime ton prochain comme toi-même !) et de proche en proche nous nous changerons, nous changerons tout de celui qui aspire au changement. Il y a quelques semaines les habitants de Saillans (Drôme) pour les élections municipales, des habitants ont constitué une liste collégiale et ont été élus dès le premier tour. C’est une approche vers une autre politique. Un bon signe.
Ce qui me rappelle une phrase tirée de la Bible, semble-t-il, et qui peut donner une réponse à la question que vous, prophète, posiez dans votre entrée 150 "politiser notre refus de la politique." C’est la dernière phrase du livre des juges, je retiens la version des éditions Sinaï pour être au plus près du texte original : "En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël, et chacun faisait ce que bon lui semblait" ; je l’aime plus encore dans la traduction de Chouraqui : "En ces jours, pas de roi en Israël. L’homme fait ce qui est droit à ses yeux."
Point de doute possible, le Dessein du Créateur a toujours à voir avec la liberté de conscience et la liberté dans l’organisation sociale. Je résume ici mon sentiment. Je ne résume pas le chantier que vous avez ouvert avec la rentrée 150 et réitéré par cette entrée 154. Ce chantier mettra son temps, plus efficace qu’une révolution plus visionnaire et réaliste qu’une utopie, il est le travail de l’abeille qui procède sans hâte, même si nous vivons dans l’urgence. Cela fait des millénaires que nous vivons dans l’urgence de vivre sans pouvoir et dans la fraternité. Comme les abeilles nous travaillons pour tous  (Rév d’Arès 24/2 et 28/26). Mais il y a aussi (Rév d'Arès XII/5) : Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l’abeille (qui) vole dans les pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race.
Dans votre entrée 150 vous parlez de petites unités humaines, autonomes, autogérées, des entités de 100 000 personnes et d’une confédération. Cela nous rapproche de Pierre-Joseph Proudhon et de son fédéralisme. Voilà de quoi faire se braquer contre nous les nationalistes français. Ces derniers argumentent que la nation est le meilleur cadre dans lequel peut évoluer un peuple, pour se défendre, se protéger entreprendre… Mais ces valeurs sont dépassées. En fait se pose la question du choix entre la nation-état et à la nation cimentée par un projet commun.

Pour nous les pèlerins d’Arès nous savons que c’est de liberté absolue dont il s’agit.

Je fais grâce aux Pèlerins d’Arès qui me lisent du passage où le prophète Samuel se trouve obligé par son peuple de demander à son Dieu un roi et la réponse qui lui est faite par Celui Qui n’a mis de joug sur personne pour prix de l’amour et de la justice. Je vous fais grâce de ce récit biblique, parce que je sais que nous sommes parmi les groupes spirituels ceux qui font le plus référence à se passage qui ne parle pas seulement de liberté publique et spirituelle qui noue le pacte entre Dieu et son peuple. Pour les autres lecteurs je vous donne les références (1 Samuel 8/6-22).
Ce passage est si peu utilisé par les religions chrétiennes qu’il fait office de secret de famille. Les religions d’inspiration chrétienne préfèrent le savoir enfermé dans des livres qui trônent en haut d’une bibliothèque, il ne s’agirait pas qu’un enfant — l’avenir — lise ce passage fondamental qui met à mal la religion et ouvre les portes sur la spiritualité libre. C’est dangereux la Bible pour qui ne veut pas voir dans son prochain un frère, c’est donc dangereux pour tous les pouvoirs. Je ne crois pas que ce soit la politique qui nous égare mais le pouvoir dans la politique, le pouvoir dans la religion etc.
 
Il est souhaitable d’être rompu à l’exercice de la liberté plutôt qu’être corrompu pas l’absence de celle-ci.
En mai, je fais ce qui me plaît et de changer le monde en bien je me repais.
Ginès P. d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Ginès. Merci.
Je sais que ce blog est plein de commentaires, si nombreux que mes frères et sœurs de foi ou bien ne les lisent pas, ou bien les lisent diagonale, ou bien n'en lisent bien que quelques uns.
Mais je souhaite qu'ils lisent celui ci ; je le souhaite du fond du cœur.
Qu'on lise ce commentaire complètement et attentivement.


02mai14 154C86
Je prie en m'inspirant depuis quelques semaines de votre "Prière au Pèlerinage", et cela m'apporte beaucoup. Merci.
Être missionnaire  seul dans la rue est difficile, mais je m'y mets deux fois par semaine. C'est un salutaire exercice de constance. J'en ai bien besoin, en attendant que d'autres frères et sœurs veuillent bien me faire participer à leur vie missionnaire, selon votre conseil.
Vous dites dans cette entrée 154 : "Il faut passer à autre chose. Rien n'est possible sans une action déterminée. Cette action, c'est le plan de La Révélation d'Arès : le démodelage culturel et la retrouvaille de l'individu avec lui-même par la pénitence."
Dans la mission de rue, pour aider à envisager le changement du monde [Rév d'Arès 28/7], j'essaie quand je peux de montrer que le fonctionnement d'une société dépend de la maturité spirituelle de ses membres. Ainsi, passer de la royauté absolue à la démocratie a nécessité pour le nouveau citoyen français d'abandonner sa dévotion au roi pour une dévotion à un régime démocratique. La démocratie le conduit à accepter les ordres de l'élu pendant sa période d'élection, puis à accepter d'obéir à l'élu suivant. Une telle gymnastique mentale est le signe d'une sagesse accrue du citoyen, comparée à celle du sujet d'un roi absolu comme Louis XIV.
Voici un autre exemple : Quelques jours après que vous ayez abandonné votre habit de prêtre orthodoxe, il y a presque 40 ans jour pour jour, la révolution portugaise du 25 avril 1974 a commencé par un coup d'état mené par un groupe de capitaines. Ils voulaient restaurer la démocratie en restant anonymes, sans verser le sang. C'est dans l'histoire un cas rare où des révolu­tionnaires ne voulaient pas tuer, tout en appelant au soulèvement du peuple contre l'armée. Cette révolution pacifique a atteint ses objectifs. Le Portugal est devenu une démocratie parce que le peuple a su saisir sa chance. Dans les deux années suivantes, ce pays a donné l'exemple aux révolutions espagnoles et grecques qui ont aussi abattu leurs dictatures militaires. La situation politique de l'Europe du Sud a été bouleversée entre 1974 et 1977 de manière radicale.
Je crois que le Souffle parti d'Arès en 1974 a été pour quelque chose dans ces révolutions.
Votre pénitence personnelle y a peut-être contribué. Mais faire comprendre cela est trop difficile dans la mission de rue. D'autant plus difficile que ces exemples de la force intérieure des citoyens doivent être assez bien expliqués pour qu'on n'en déduise pas que ce sont juste les idées de démocratie et de révolution qui ont triomphé. Pour se faire comprendre d'un plus grand nombre, sans même parler de les convaincre, je pense qu'il faudra montrer par la pratique la force collective donnée par la présence de pénitents, en procédant d'abord sur de petites situations.
Vous dites à la suite, dans cette entrée 154 : "En sortant du péché [l'individu pénitent] sortira de la crise morale, sociale et politique. Il brisera les tensions sociales par l’amour du prochain et le pardon des offenses. Se faisant libre de tous préjugés, il trouvera lucidité totale et liberté réelle. Il évitera ainsi une nouvelle révolution, qui changerait les pouvoirs sans rien résoudre, et il changera le monde."
Ces phrases me semblent pouvoir être reprises, sauf la question des pouvoirs, par les grandes religions chrétiennes qui n'ont pas réussi à changer le monde. Ces religions mettent souvent des sens différents derrière chaque mot que vous employez ici. Pour me faire comprendre, voici le contre-exemple d'un mouvement politique se situant dans la mouvance anarchiste, contre le technocapitalisme (http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/05/01/defendre-nos-villes-contre-les-ravages-du-techno-capitalisme_4410220_651865.html) qui a pour objectif "la destruction du capitalisme et de l'État, la création d'un monde libre, et la préservation de la vie sur cette planète". Je me dis qu'il peut parler à certains jeunes adultes occidentaux. Il réalise des évènements spectaculaires pour se faire connaître des médias.
Cet exemple ne nous convient pas puisqu'il ne part pas d'une position spirituelle. Il me permet simplement de souligner que les notions d'anarchie et "d'atechnicisme" ne semblent pas présentes dans votre définition d'une USAAA. Je crois comprendre que pour vous, en voulant créer un "mouvement apolitique et spiritualisant", "apolitique" signifie : gestion collective sans recherche de pouvoir par des chefs. Cependant, pour la plupart des gens, "apolitique, areligieux et alégaliste" ne veut pas dire explicitement "anarchique". Mais peut-être avez-vous évité la question des chefs pour ouvrir l'USAAA aux nombreux chrétiens encore attachés à l'ordre social actuel, parce qu'il faut bien commencer par quelque chose?
Il me semble que tout mouvement d'idées qui devient vite connu est d'abord tourné vers les médias (voyez les Femen). Si l'USAAA est d'abord un mouvement d'idées échangeant entre autres avec les médias, ce ne sera pas un mouvement partant de la base, c'est-à-dire visant à réaliser concrètement des petites unités (avec, bien sûr, un ensemble d'idées en support de l'action). Nous savons que l'ensemble (idées + applications sur le terrain) n'a pas empêché tous les grands mouvements passés de devenir des idéologies. Même basé en théorie sur la pénitence, un mouvement d'idées sans applications sur le terrain n'est-il pas condamné à devenir une idéologie à moyen terme?
Veuillez me pardonner si je formule des idées qui paraissent être des évidences, ou des réserves à ce projet d'USAAA. J'apporte ici ma pierre à la réflexion avec un point de vue très intellectuel, en comparant l'état du monde à ce que nous voulons pour lui. Je ne prétends pas avoir la solution dans cette réflexion, ni avoir des capacités pour y participer plus avant. Je ne commente pas la pénitence et tout ce qu'elle apporte à la vie sociale proche du pénitent, parce que c'est fait dans d'autres commentaires. Merci encore, cher Envoyé du Créateur, pour tout ce que vous nous apportez.
Merci aussi à Didier du Roussillon pour son commentaire 154C81.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France


Réponse :
La démocratie a dépassé la monarchie et nous avons à dépasser la démocratie.
La démocratie, de toute façon, est devenue le gouvernement du peuple non par le peuple, comme le voudrait le mot démocratie, mais par une minorité qui n'est plus représentative de la nation. J'ai expliqué et montré par les chiffres dans plusieurs réponses que, par exemple, le président de la république et son gouvernement actuels ne sont représentatifs que d'un seul votant sur quatre, et encore! tous les Français ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Et c'est principalement pour cela que tout tombe en quenouille sans notre pauvre pays et dans d'autres pays.
Je ne vais pas reprendre mes explications ici.
Concernant l'USAAA, si vous m'avez bien lu, il s'agit seulement d'un test (voir ma réponse à Christophe 154C52).
À votre question: "Un mouvement d'idées... n'est-il pas condamné à devenir une idéologie ?", je réponds: Bien sûr ! C'est bien pouquoi — je le réaffirme ici — les Pèlerins d'Arès ne se lancent pas dans la politique, mais cherchent une voie médiane pour bien faire comprendre qu'ils sont conscient qu'une communauté humaine a besoin de gestion, mais pas de politique.
Je pense que vous n'avez pas très bien suivi le fil de tout ce qui a été dit dans le blog, mais j'admets qu'il y a maintenant beaucoup de choses à y lire et que des idées maîtresses peuvent échapper.
Problème de la parole quand, abondante, elle devient verbiage. Pauvres hommes que nous sommes ! J'avoue que le principe de Twitter me fait songer à imprimer à mon blog un changement en fixant un maximum de mots ou de signes+espaces. Mais la multiplication infinie des tewwets ne conduit-elle pas finalement au verbiage ? La réponse n'est pas simple.
Je rêve d'un monde essentiel et quasi silencieux, ce qu'était probablement Éden.


02mai14 154C87 
Je n'ai pas de commentaire profond à envoyer sur votre entrée actuelle de blog (blog  que je lis  tous les jours assidument) , mais ce matin en lisant cette news letter économique  que je reçois tous les jours et que je vous transfère: "Ce Contrarien Matin", d'esprit critique mais positif à mes yeux, je suis saisie par l'accélération de la déconfiture du système,  car , ces hommes comme Charles Sannat , l'auteur du Contrarien Matin , qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme et de décrypter les mensonges des appareils, sont dans le système!
Donc, nous ne sommes pas les seuls à dire le système s'effondre, gare à la fosse! (Rév d'Arès iv /5), et à parler responsabilité et liberté de l' homme, mais nous sommes les seuls à porter l'ultime diagnostic, celui de la Vraie nature de l homme.
Pensez vous qu un tel homme dans le chemin qui l'a mené là où il est,  pourrait franchir la dernière grande  marche de son aspiration à la libération de l'homme vers celle de la reconquête de l'Image et Ressemblance du Créateur ? Seule vraie solution !
Devrions nous, devrai-je prendre contact et lui et lui envoyer La Révélation d'Ares ?
Des ponts sont ils possibles avec des économistes de ce type: indépendant,  hors parti politique et assez courageux dans ces lettres quotidiennes ?
Je suis sans doute bien petite à vos yeux , mais ça ne me ferait pas peur de tester ce genre de contacts.
Pascale B. de Rhône-Alpes
Le Contrarien du 2 Mai 2014


Réponse :
Je n'avais jamais entendu parler du périodique "Le Contrarien".
Ma sœur Pascale, vous n'avez pas à me demander pour entrer en contact avec des personnes ou des organismes susceptibles de nous aider ou, à tout le moins, d'aider à former un courant de sympathie pour La Révélation d'Arès et son témoin. Cela, je l'ai toujours encouragé.
Merci pour ce commentaire.

Retour au Blog

XXxxxXX 154CXX
Xxxxxx xxxxx xxxxx


Réponse :
Xxxxxx xxxx xxxx