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9 november 2013 (0150)  
politiser notre refus de la politique ?

  Comme ce chantier nous travaillons jour et nuit à changer l'homme
  pour changer le monde. Mais la mission n'est pas subliminale.
  Il faut la concilier avec les dures réalités du moment. Comment ?

chantier

Par moments, dans l’Histoire, l’homme désespère. Alors, le Père intervient. Ainsi envoya-t-Il Jésus au Juif, désespéré sous le joug romain, pour lui dire en substance : "Si tu prends les armes, tu seras vaincu ! Si tu es servile, tu deviendras un chien. Voilà comment te délivrer du système : Fais-toi une âme et vis par-delà la contrainte politique en créant une autre humanité, la race (Rév d’Arès xii/5) de Bien (xxxiii/11), sur laquelle l’empire de Rome et par suite tout autre puissance, n’aura plus de prise." Et ce fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Mais ni le Juif ni aucun peuple n’a encore écouté Jésus jusqu’à aujourd’hui.
Le Français désespère aujourd’hui, mais cette fois le Père à précédé la désespérance, en s’exprimant par Jésus en 1974 puis Lui-même en 1977, parce qu’il savait que la désespérance aurait de tout autres dimensions. Non seulement la France commence de désespérer, mais aussi l’Europe et peut-être le monde. L’édifice politique s’extrémise à nouveau. L’homme voit se fissurer puis verra s’effondrer la démocratie après avoir vu la tribu puis la monarchie s’effondrer, parce que l’architecte de ces citadelles est toujours le même : le système, depuis le mauvais choix d’Adam (Rév d’Arès 2/1-5).
L’expérience millénaire enseigne que tout d’abord, à un certain degré de désespérance tout enthousiasme s’évanouit et l’indifférence s’installe ; c’est elle que nous croisons dans la rue actuellement. Ensuite survient le refus de la fatalité. Ce refus peut finir en révolution, quelque forme qu’elle ait. Des temps malheureux poignent. Mais si dans l’Histoire chaque révolution a toujours cru être la dernière avant le paradis terrestre, plus personne ne le croit aujourd’hui. Aujourd’hui une révolution risque seulement de faire apparaître et couronner le Big Brother d’Orwell, parce que quand l’humanité perd foi en elle-même, elle met sa foi dans un seul maître. Staline ou Hitler, c’est encore tout chaud ; les gens n’ont pas encore envie de les revoir. Aussi l’oreille publique peut-elle encore entendre une autre solution, mais celle que propose le Père est une très longue entreprise... dans un monde très pressé. C’est notre dilemme missionnaire.

Nous apôtres de la pénitence, nous la seule solution une fois de plus depuis Jésus, nous nous sentons peu convaincants face à la tempête qui noircit l’horizon. La Révélation d’Arès est conçue pour vaincre l’Histoire, mais ce n’est pas évident dans notre discours missionnaire, parce que nous parlons vrai, mais hors du temps comme Dieu, alors que l’événement est dans le temps. Il est là face aux gens que nous rencontrons. Nous allons devoir enrichir notre discours pour qu’ils comprennent que le changement de vie, la pénitence (Rév d’Arès 30/11) n’est pas une religion de plus dont personne n’a besoin, mais la seule solution du mal dont ne se désembourbe pas l’homme, qui a fini par croire que le mal est l’inévitable réalité du monde. Mais pour être clairs il nous faut montrer la fil tendu entre le présent et un futur très lointain et ça, c’est le long fil du fil-de-fériste, que le public croit impossible à parcourir.
Démontrer en quelques mots à un monde pressé la relativité du temps dans une entreprise de changement radical est si difficile que je l’ai cru moi-même impossible. C’est pourquoi notre discours apostolique est bien reçu, mais comme un bon rêve, sauf par les rares épis mûrs. Nous n‘avons pas politisé notre mission, parce que toute politique est quête de pouvoir et que nous sommes, avec La Révélation d’Arès, contre tous les pouvoirs pour un monde changé apolitique, mais l’homme de la rue, lui, est confronté à la politique. Cette réalité me hante. Les âmes en puissance que Dieu m’envoie moissonner, se laisseront-elles toutes réveiller par mon seul message spirituel ?
Car il ne s’agit pas de retomber dans la "mission sociale" ; nous sommes spirituels et le restons.

Changer sa vie (Rév d’Arès 30/10-11) n’est pas une action qui donne la grâce de la vie éternelle comme l’église pense donner la vie éternelle par ses sacrements, ou comme l’islam pense la donner par la pratique des Cinq Piliers, ou comme le judaïsme pense la donner par la simple fait d’être juif et de respecter la loi de Moïse.
La pénitence est un acte hautement créateur, qui fait de l’homme plus que son propre sauveur, le cocréateur d’une Création toujours inachevée, le finisseur de sa propre humanité, qui met nu le pécheur qu’il est et lui taille un manteau neuf (Rév d’Arès 1/1), le manteau du Bien. La pénitence fera un monde d’âmes, tellement plus juste et plus fort qu’un monde de cerveaux trop vulnérables à tout ce qui les divise et les domine : la culture, la religion, l’idéologie, la politique... La politique ! Seulement voilà, la pénitence est une action personnelle à commencer tout de suite pour un monde qui changera (Rév d’Arès 28/7) dans très longtemps. L’homme pressé peut-il concevoir ce décalage ? Certes, c’est un long temps relatif et tout sur terre n’est que question de perception, mais par quels mots changer la perception qu’ont les hommes d’une immédiateté qu’il croient une immuable réalité et qui n’est que relativité ? À cette difficulté s’ajoute un autre, qui est quelque peu son contraire : La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de voir en eux quelques anges attardés sur terre avant de disparaître avec Dieu déjà déclaré mort (Nietzsche "Le Gai Savoir"). Elle doit voir ces prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un temps encore impalpable. Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur, mais l’épreuve.

On va me dire : "Le Père écarte les princes de la politique comme Il écarte les princes de la religion, de la finance, de la science. Comment introduire, ne serait-ce qu’un peu, dans notre mission la politique qu’écarte le Créateur ?" Je ne sais pas encore, mais nous devons et nous pouvons trouver comment, parce que nous ne sommes pas de purs esprits. Nous sommes aussi bien en chair ; le monde nous concerne, donc la politique nous concerne tout comme la religion, même si nous travaillons à faire disparaître l’une et l’autre.
Pour y réfléchir, voyons où nous en sommes en France : Subit refus de la politique fiscale lié à une subite peur générale d’effondrement industriel. Colère de la Bretagne : Le dynamitage des portiques d’écotaxe est comparé à la démolition du mur de Berlin. Faut-il attendre un embrasement du pays ? La fronde fiscale des camionneurs et des agriculteurs peut-elle s’étendre aux chefs d’entreprise, aux artisans, aux usagers des transports qui vont subir en janvier la hausse de la TVA ? — "Je n’augmenterai pas la TVA," disait M. Hollande pendant sa campagne électorale, un mensonge politique de plus —. Le gouvernement, semble-t-il, n’a plus de prise sur ce marasme ; il ne peut plus que réprimer. Or, la répression sans compensation est toujours l’instant où la révolte peut surgir.

Le Français attend un changement. Plutôt qu’une révolution et ses malheurs nous lui proposons de changer de vie pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7, 30/10-11). Mais le désespéré peut-il attendre ? Et comment faire comprendre au désespéré, impatient par nature, que l’immédiat salut de son âme conduira au salut social à très long terme ?
Nous Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du changement massif médiat : Éden un jour recréé.
Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en soi ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10) est l’être avant tout intérieurement pour que cette liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la force physique et que la vertu est en quelque sorte une politique plus puissante que la politique des princes, parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ? Comment... sinon en le lui disant tout simplement peut-être ?
Je fais appel à la réflexion de tous sur ces points, difficiles à infiltrer dans notre mission spirituelle sans la dénaturer.
Je m’attends aux lettres et peut-être à quelques commentaires des missionnaires.


copyright 2013
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Commentaires

09nov13 150C1
Je dirais [en réponse à votre question] :
1. En expliquant au monde la différence fondamentale entre politique et "saine gestion" comme vous le dites régulièrement.
Car beaucoup de gens de la rue nous estiment utopiques à vouloir refuser les pouvoirs et la politique car il faut bien gérer une société humaine.
2. En expliquant au monde que tout ce qui est pouvoir est contraire au bienTu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) —, qu’il soit au niveau politique jusqu’au niveau personnel de tentative de contrôle sur les autres, y compris au niveau le plus petit et banal du quotidien, parce qu’exercer un pouvoir sur autrui est toujours lui nier une part de sa liberté, et qu’une relation fondée sur l’échange et la réflexion, parce que nous sommes des êtres humains, est évidemment possible.
3. En expliquant que, donc, la vérité est pour tout domaine un principe capital : la politique ne vit que par le mensonge, ne serait-ce que d’embellir toujours ses réussites et de flétrir celles d’un adversaire ; et l’action intelligente ne peut se faire que dans la réalité la plus exacte.
Mais la liste se poursuit, comme toujours, puisque tout est dans tout.
C’est aussi toute la difficulté de la réflexion que vous engagez ici et je vous remercie de cette appel collectif.
Denis H. des Pays de Loire


Réponse :
Tout cela nous l'expliquons déjà, mon frère Denis, mais pas au niveau de la mission de rue. Nous l'expliquons au second degré de la mission, quand les gens rencontrés viennent nous voir, assistent à un exposé ou entrent en conversation avec l'un des nôtres dans une de nos missions.
Ce que je demande ici, c'est comment "politiser notre refus de la politique" au premier degré, dans la rue, quand peu de temps nous est laissé pour parler aux personnes de rencontre et que nous leur donnons un tract au texte inévitablement réduit pour avoir quelque chance d'être lu (les gens ne lisent pas les tracts longs).
C'est dans ce sens que ma question est posée. J'ai pu mal m'exprimer dans mon entrée et je vous en demande pardon.


09nov13  150C2  
Oh mais voilà une entrée de blog génialement rédigée !
Vous abordez là une question pratique: la politique, très difficile à mêler à une message spirituel, et vous le faites avec beaucoup de tact.
Vous n'avez pas fini d'être imité, copié, et de ce fait de plus en plus ignoré, parce que ceux qui vous imitent et vous copient ne veulent évidemment pas qu'on vous connaisse ou reconnaisse.
Toutes les mission religieuses se posent la même question que vous. Elles vont puiser une fois de plus à ce réservoir d'idées extraordinaire qu'est votre blog.
C'est là qu'on sent votre grand isolement, parce que si vous n'étiez pas isolé et si vous aviez un organisme, une courroie de transmission entre vous et vos missions, vous pourriez parler de tout cela avec vos frères dans la discrétion.
Il y a vraiment quelque chose de bancal dans la structure fraternelle des Pèlerins d'Arès.
Vous ne voyez aucune instance dirigeante d'une religion, d'une église, d'une secte, se répandre comme vous le faites en pensées sensibles.
J'en suis malheureux pour vous.
Jean-Christophe de Rhône-Alpes


Réponse :
C'est une très vieille histoire dans notre assemblée.
D'abord, Arès est un trou, loin de tout, sur les bords du Bassin d'Arcachon. Dès le départ j'y ai été laissé seul, et mes tentatives pour instituer un lien permanent entre moi et l'ensemble de mes frères et sœurs, comme par exemple la "Maison des Faucons", ont échoué. À présent, je suis trop vieux pour changer quelque chose à cette situation.
Alors, c'est vrai, je me sers de plus en plus de mon blog pour échanger avec mes frères sur des sujets délicats.


09nov13  150C3  
Afin de combattre la politique ou toute idéologie, que Dieu exècre, il faudrait fonder un projet qui en démonte les bases et laisse place à la vie.
La politique récupère tout ce qui arrive à ses oreilles et qui peut servir ses intérêts, [tout ce qu'il y a] d'intéressant pour ses ambitions ou d'inquiétants pour son avenir, elle les détourne.
Elle supervise tout et nous dépossède pratiquement de tout. Nous avons juste le droit de dire oui ou non à ses projets, d'entrer dans sa logique démocratique et sa surdité à la diversité d'opinion.
Elle est là, partout ou s'affiche une taxe ou une loi. C'est sa marque de fabrique et le souvenir qu'elle nous laisse une fois qu'on a refermé notre porte feuille.
Un gendarme sensible à la chose spirituelle transcendera-t-il sa fonction en portant en lui cet idéal quitte à voir ses effectifs réduits pour sa plus grande joie et la joie de Dieu ? Car le gendarme de demain n'est-ce pas la conscience de chacun (et la pénitence qui en est le moteur)? Qui n'en voit les effets sur les esprits et la dépense publique? La pénitence ne coûte rien aux contribuables.
Nous pouvons dire encore : la justice que Dieu veut est dans le cœur de l'homme pas dans les lois. Un juge qui mange sa langue et qui est sensible à la chose spirituelle s'écartera-t-il de son code pour prononcer des paroles de pardon et de paix? L'insurgeance peut-elle émaner des hommes bons dans leurs fonctions, "prestigieuse" pour certains, si un courant de soutien les y encourage ?
Il y a l'homme et la fonction. Pour l'instant la fonction prime sur l'homme mais est-ce longtemps tenable pour celui qui change sa vie ?
Le petit reste peut-il impulser un mouvement de soutien pour les défenseurs de la vertu chez ceux-là même qui peuvent débloquer beaucoup dans la société ?
Il faudrait déconstruire pour reconstruire. Déconstruire avec les moyens politiques et reconstruire avec la vie.
C'est pas simple.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, mon frère Pascal, mais tout cela a non seulement déjà été fait, mais cela figure sur certains tracts ou dans les exposés de nos frères au local de mission.
Autrement dit, votre commentaire parle en gros de dépolitiser notre refus de la politique, comme nous le faisons déjà, en maintenant un silence total sur le sujet de la politique.
Or, mon entrée parle de quelque chose de différent. Comment introduire un peu de politique dans notre propos spirituel ? Cela nous ne l'avons jamais fait; nous n'avons jamais politiser notre refus de la politique: Accompagner dans certaines de leurs espérances politiques les gens de la rue pour que notre mission ne soit pas que du purement spirituel donnerait probablement un peu plus de force à notre mission.
La dépolitisation radicale est officiellement impossible. Il fut une époque où je souhaitais fonder un parti pour l'abolition de la politique et son remplacement par une gestion du pays et le désasservissement de celui-ci par la libération de petites strucures humaines indépendantes. Mais c'est impossible. Cela ne peut se faire, m'a dit un professeur de Droit Public et Constutionnel, parce qu'on ne peut pas en France créer un parti et participer à une élection hors du cadre constitutionnel de la République. Rejeter la politique, a-t-il ajouté, c'est rejeter la République. Un tel parti n'a pas plus le droit de se présenter aux élections qu'un parti monarchique ou un parti anarchiste en France.
Pour nous la politisation, en présentant la Parole de Dieu comme base d'une politique qui soit une contrepolitique, si je peux dire,  ne peut se faire qu'à travers notre propos missionnaire et dans notrecadre spirituel, à moins, bien sûr, que l'un de nous ait une idée géniale qui nous permette de faire de la politique officiellement à contre-courant de ce qu'est la "polique politicienne" comme disait un fameux communiste.
C'est quelque chose de délicat à mettre au point, je l'admets, mais on peut toujours y réfléchir.


10nov13  150C4
Commentaire destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.

Merci pour cette entrée riche en réflexions.
Je voudrais remercier également les commentateurs du blog pour les vidéos de Philippe Murer {149C67] et d'Etienne Chouard [149C69] qui je ne connaissais pas.
Cette dernière vidéo m'inquiète.
Je suis allée depuis sur le site d'Etienne Chouard et je partage avec vous un autre exposé qui a attiré mon attention (http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8) ainsi que son projet de nouvelle constitution collaborative (http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Constitution_Wiki_Etienne_Chouard).
Ce qui m'inquiète c'est la volonté de vouloir changer l'organisation sociale sans la préoccupation de se changer soi-même dans son cœur. Je crains dans sa pensée la naissance d'une nouvelle idéologie...
Je m'explique.
Étienne Chouard défend le tirage au sort pour la constitution de tous pouvoirs, inspiré par le modèle athénien qui, selon lui, a permis aux pauvres de gouverner pendant 200 ans.
Mon bon sens me mène plutôt à penser qu'il vaux mieux choisir de personnes compétentes pour écrire nos lois (tant qu'on en aura besoin) plutôt que de les tirer au sort.
Il défend également la rédaction d'une nouvelle constitution et la réorganisation des pouvoirs publiques avec des contrôles dans tous le sens, afin d'éviter les abus de pouvoir. Il croit que l'homme ne peut [montrer de] vertu que si celle-ci est contrôlée.
Mon bon sens me dit que l'homme acquiert la vertu s'il le veut et qu'il vaut mieux faire gaffe aux nombreux contrôles qui posent tellement de contraintes dans nos vies.
J'en subis tellement de contrôles depuis que je suis en France que je peux affirmer avec toute connaissance de cause que l'excès de contrôles c'est tout sauf du bon sens ! Il nous faut tout prouver, prouver, prouver... alors que la simple écoute d'individu à individu avec amour à la place de la méfiance suffirait dans beaucoup de cas à remplacer la paperasse et les queues interminables.
Enfin, j'ai le sentiment que dès qu'on arrête de croire en l'homme, c'est-à-dire de croire que l'homme peut se changer et devenir Bon, on tombe tôt ou tard dans l'idéologie.
Étienne Chouard ne croit pas en l'homme. Il cherche à combattre les maux du monde à travers les lois et le contrôle, alors que si les personnes qui font les lois (même tirées au sort) sont corrompues dans leur cœur, la loi servira la corruption, et si les personnes qui contrôlent, appliquent et jugent ces lois sont également corrompues, ce sera de même pour les contrôle, application et jugement !
Ne cherche plus d'eau où elle ne peut pas sourdre, nous dit Dieu [Rév d'Arès 16/13]. Je comprends cela comme: "Ne cherche plus la solution aux maux du monde dans les lois, contrôles, systèmes ou toute chose extérieure à l'homme, mais dans ton cœur".
Pour finir, j'aimerais demander votre opinion sur l'idée du tirage au sort pour la constitution de nos pouvoirs.
Merci de votre immense travail de prophète
Fernanda d'Ile de France


Réponse :
Merci, Fernanda, pour ce commentaire plein de bon sens et qui, en parlant de politique (élection, tirage au sort, etc.), convient beaucoup mieux à l'entrée 150 qu'à la précédente.
Au Vème siècle avant J.C. Athènes formait une unité politique importante d'environ 300.000 habitants. Tous n'habitaient pas la ville elle-même: Il y avait du monde dans la campagne. Parmi ces 300.000 il y avait environ 110 000 esclaves, c'est-à-dire plus d'un tiers de la population, et 40 000 métèques, c.-à-d. les étrangers qui étaient libres, mais n'étaient ni citoyens, ni esclaves.
Le corps civique comptait environ 150 000 membres et parmi eux 40 000 citoyens, qui formaient le corps politique lui-même divisé en quatre classes militaires: hoplites, cavaliers, fantassins, marins. Donc il s'agissait d'un petit pays de 150.000 personnes en fait. À ce niveau-là, les gestionnaires de la communauté peuvent être organisés autrement que dans les grandes structures où, par exemple, le tirage au sort n'est plus possible.
Ceci dit, je ne vois pas très bien ce qu'Étienne Chouard veut dire en parlant d'une démocratie dirigée par des citoyens tirés au sort. C'est Solon — le fameux Athénien qui disait: "Je vieillis en ne cessant pas d'apprendre" —, qui comme chacun sait établit les bases de ce qui allait devenir la démocratie athénienne antique au Vème sisècle avant J.-C. Notamment, Solon donna quelques droits de représentation (mais aucun pouvoir) au peuple pauvre.
Mais celui qui établit le tirage au sort qu'évoque Étienne Chouard est Clisthène, quelques décennies après Solon. C'est vraiment lui qui créa la démocratie de l'Athènes antique en renversant les aristocrates et instaurant l'isonomie (égalité des droits).
Clisthène remplace les quatre tribus par dix phylai ou groupes d'électeurs, chaque phylè étant divisée en trois trittyes, lesquels ont un ou plusieurs dèmes (selon le nombre d'habitants), qui deviennent la base du gouvernement local. Les phylai élisent cinquante membres à la Boulè, le conseil qui gouverne la ville au jour le jour. L'assemblée était ouverte à tous les citoyens. Elle faisait office de législature et le tribunal du peuple, composé d'héliastres, qui étaient en effet tirés au sorts tous les jours, servait de cour suprême sur demande individuelle devant l'assemblée (sauf dans le cas d'homicides et affaires religieuses, les seuls cas encore traités par l'Aréopage). La plupart des positions politiques étaient remplies par le tirage au sort, mais les dix stratèges (les chefs militaires) étaient élus ainsi que les fonctionnaires financiers, parce qu'on avait besoin de compétences dans ces domaines. Ce système est resté stable en effet pendant quelque 200 ans jusqu'à la domination de Sparte, puis il fut définitivement aboli par Philippe II de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand.
Je pense que ce genre de structure pourrait encore fonctionner dans une petite unité humaine, mais les problèmes qu'elle avait à résoudre dans l'Antiquité n'avaient rien à voir avec les problèmes qu'une communauté humaine moderne rencontre, qui exigent des compétences dans pratiquement tous les domaines. Vous avez raison: le tirage au sort, s'il existe, ne peut se faire que parmi des gens compétents et... volontaires ! Volontaires, car un chef d'entreprise compétent ne peut pas abandonner son entreprise inopinément pour aller gouverner par obligation (le tirage au sort obligeait); de même pour une mère de famille, pour un médecin, etc. Il faut qu'ils se libèrent et donc puissent se faire remplacer dans leur entreprise, dans dans leur famille, dans leur cabinet médical, etc. et qu'ils soient donc volontaire pour des période prévues à l'avance. Cela devient très compliqué. De plus, gouverner au jour le jour (le tirage au sort avait lieu tous les jours à Athènes) n'est plus possible. Bref, les conditions de vie moderne me semblent ne permettre le tirage au sort que de personnes qui ont le temps de gouverner, voire même qui n'ont rien d'autre à faire, et alors on retrouve le système de carrière politique qui est le nôtre aujourd'hui.
Non, je ne crois plus possible le tirage au sort des gouvernants, sauf dans de très très petites structures composées de gens qui ont tous le même métier, les mêmes intérêts, le même genre de vie, et dont les persspectives générales sont les mêmes, par exemple parmi des agriculteurs qui peuvent se remplacer les uns les autres facilement.
Par ailleurs, Étienne Chouard est probablement un incroyant rationaliste qui ne voit l'homme que comme un animal pensant sans âme, intrinsèquement mauvais ou médiocre et très exceptionnellement bon et honnête. De là tous les contrôles qu'il préconise, système de contrôle où, comme le dites, il faut founir non seulement la preuve, mais la preuve de la preuve, etc.
Nous, nous voyons l'homme tout à fait différemment, non comme un animal pensant, mais comme l'image et ressemblance de Dieu, intrinséquement bon et honnête et seulement rendu mauvais et médiocre par les circonstances de vie que le société lui a imposées: guerres, injustice, mauvais traitements et tristesses de toutes sortes, etc.. Nous croyons que si les circonstances changent dans une partie visible de la population humaine; le petit reste, si l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté montrent leurs effets heureux et stimulants à partir d'un petit reste de pénitents devenu assez nombreux pour former un exemple visible de changement heureux, celui-ci peut faire envie à la masse. L'homme se mettra alors à changer en Bien de façon exponentielle à partir d'un certain moment.
L'homme retrouvera alors le Bien pour lequel il fut créé.
De ce fait, c'est vrai, notre exemple, si nous parvenons à le rendre bien visible dans les générations qui viennent, aura des conséquence politiques dans ce sens qu'il fera d'abord un peu puis ensuite de façon accélérée disparaître le politique au sens qu'on lui donne actuellement. Politique comme pénitence seront alors des mots qui auront changé de sens, mais pour l'heure politique est un mot difficile à utiliser sauf précautions (c'est pour dégager ces précautions que je consulte mes frères), parce qu'il désigne le sénat qui prend, de génération en génération, toujours la même queue de vache qui mugit. Or, le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main (Rév d'Arès xxxv/1-3).


10nov13  150C5
Comment introduire un peu de politique dans notre propos spirituel ?
Peut-être pour commencer, comme vous l'écriviez dans un courrier, simplement en proposant un nouveau contrat social (spirituel), qui s'appuierai sur la pénitence, redéfinissant l'homme comme image et ressemblance, la liberté, l'amour, les devoirs, etc.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
J'ai en effet déjà parlé ou écrit de proposer aux hommes un nouveau "contrat social" sur les bases de La Révélation d'Arès. Merci, frère Bernard, de rappeler ce terme ici. Tout le monde va y réfléchir.


10nov13  150C6
Ah! frère Michel, comme j'aime suivre votre pensée évolutive, qui avec les ans aborde les problèmes d'une manière toujours plus approfondie!
Je vois  pour ma part deux axes de travail pour répondre à votre question: d'abord "liberté, égalité, fraternité" et puis "complémentarité reste/petit reste".
1. En 28/13, La Révélation d'Arès — Arès étant un bourg de France — nous parle du serpent des champs libre et égal des serpents de son espèce, et non, comme l'homme, exploité par la tyrannie de son frère. C'est bien une parabole politique pour la France, un des rares pays au monde dont l'identité se fonde sur une idéal: "liberté, égalité, fraternité". Cet idéal, chacun sait qu'il n'est pas accompli parce que le déficit de fraternité entretient le conflit entre liberté et égalité.
Contrairement aux autres espèces animales, fraternelles et Une par instinct, l'humanité depuis Adam se divise en clans ennemis et ne peut retrouver son Unité fraternelle que par l'effort qu'Arès nomme pénitence.
Une fois, en mission, j'ai illico utilisé le mot "frères", et on m'a dit: "Hou là là, ne me parlez pas de religion !" J'ai répondu qu'être frères c'était simplement être francais, et ça a passé.
On peut, en trente secondes, dire que pas plus que l'idéal chrétien, l'idéal français n'est accompli.
2) Vous semblez, pour faire passer notre message politique, chercher une argumentation fondée sur la crainte (37/10) d'un avenir sombre menaçant l'humanité, et de fait les prophètes ont sur les malheurs à venir un regard plus perçant que le reste des mortels, mais Jérémie et les autres ont-ils été crus?
C'est pourquoi mon modèle politique est plus Jésus (voire Muhamad) que Jérémie. Certes Jésus annonce la ruine du temple et la détresse à venir (Matthieu 24), mais auparavant, sa parole politique, c'est l'action d'amour plus que le discours menaçant.
Action et Parole. Mains et lèvres:
(Que) les mains (retournent le monde comme) les houes! Que les lèvres (proclament) ma Parole! (Rév d'Arès XXXVII/12).
La Parole de Jésus portait, parce qu'elle s'appuyait sur une action présentée comme miraculeuse, mais inspirée d'amour : guérisons, multiplications des pains...
Je ressens dans notre mission un déséquilibre entre Parole et Action. Le jour où nous serons identifiés comme agents d'amour, notre parole, y compris politique, deviendra plus audible.
Annoncer que la pénitence changera le monde dans plus de quatre générations (24/2) peut paraître naïf si notre pénitence d'aujourd'hui ne montre pas des effets sociaux et pratiques dès ce jour.
N'ayant pas le niveau de pénitence de Jésus, nous faisons bien moins de miracles, mais ça ne nous dispense pas, peut-être dès maintenant, d'une œuvre "politique" :
Tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec tes frères (...) qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10 et relire la suite).
Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4).
Si dans la rue nous nous montrons hommes d'amour et d'écoute, c'est déjà, individuellement, un argument de fait sur l'efficacité de notre idéal: Un baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6).
Mais collectivement ?
Dans l'attente d'une perception collective de notre Assemblée comme assemblée d'amour maniant la houe pour retourner la terre, je fais un choix personnel.
Ayant une expérience diversifiée dans ce que nous appelons le reste [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"], c'est-à-dire ces gens qui, sans être Pèlerins d'Arès ni moissonneurs essaient plus ou moins (mal)adroitement de transformer ce monde en monde d'amour, je fais le choix de me partager entre un incontournable petit reste missionnaire et un reste où ma pénitence évolutive m'aide à chercher les voies novatrices pour nos houes [Rév d'Arès xvi/17, xxx/7].
J'ai résolu, il y a peu de temps, de revendiquer ce statut hermaphrodite de reste/petit reste, parce que si nous ne nous appuyons pas déjà sur le reste, sur ces experts des houes pour devenir meilleurs acteurs qu'eux-mêmes en apprenant d'eux tout en les élevant, par notre pénitence insurgeante, au-dessus d'une routine peu dérangeante pour le système, je suis convaincu, en l'état actuel de ma foi pénitente qu'alors notre parole continuera à manquer d'impact populaire.
François D. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère François, pour l'intelligence comme pour l'amour qui fondent votre très important commentaire, qui propose un bon plan cohérent de réflexion et de travail.
Je vous suis d'un bout à l'autre, mais vous avez une expérience de la mission et d'autres frères ont des expériences différentes. De ce fait, votre commentaire évoque votre propre comportement, que j'aime, mais je sais qu'inévitablement les comportements varient parmi les missionnaire en fonction des natures, des caractères, des âges, des expériences, des convictions sociales. Un peuple est fait de tous et sa richesse est dans cette diversité, non dans une uniformité, d'ailleurs impossible sauf dans les idéologies qui restent des rêves — comme ce "Liberté, Égalité, Fraternité" que vous évoquez — tellement qu'il faut des lois, des polices, des tribunaux, des prisons, pour donner l'illusion qu'elle "vivent".
Il va nous falloir trouver des arguments, que vous évoquez à peine, mais un peu quand même déjà, les arguments qui eux seront uniformes, communs à tous les missionnaires. J'entends par arguments le discours que nous allons proposer aux missionnaire de tenir et que nous formulerons sur des tracts, des affiches, des brochures, etc.
Merci pour cette bonne base de réflexions.


10nov13  150C7
Cette entrée m'a fait penser à un tract que nous (vous y reconnaissez le mail et le n° de tél. de Danny) avons distribué en 2002, cf. fichier joint (Word). Vous l'avez peut-être déjà recu à l'époque ?
Nous en avons tiré 5000 exemplaires en A4 et nous les avons distribués à la Fête de L'Humanité ou lors d'une grande manif, je ne sais plus (ou peut-être une combinaison des deux).
L'intention était de rendre le communisme, ou plutôt les communistes [mots pas clairs] et de le ou les spiritualiser.
Nous avons plus tard constaté un certain effet dans le discours public dans le sens de notre action. Mais je ne l'ai pas suivi plus longtemps, donc je ne sais pas quel effet à long terme cela a peut-être induit.
Si je me souviens bien, ça partait d'un travail [de base] que j'avais fait, et que Danny avait beaucoup loué, [travail qu'on] a ensuite, par un travail [commun] assez intense réalisé par échange de faxs, corrigé et augmenté, avec Danny et peut-être aussi Alain. Il me semble que Patrick A. avait participé à la distribution aussi. Un tout petit groupe.
Ce tract ne nomme malheureusement pas La Révélation d'Arès directement, mais il y a peut-être quand-même, je l'espère bien, quelque chose qui pourrait servir à votre/notre réflexion.
J'ignore s'il est bien de l'afficher tel quel (sans l'encadré à la fin).
Évidemment, s'il peut servir à la réflexion de tous, surtout avec vos commentaires éventuels, je suis tout pour.
Mais je ne sais pas s'il pourrait y avoir un retour [mots pas clairs], si des personnes qui ont reçu ce tract à l'époque feront rétroactivement le lien avec La Révélation d'Arès qu'ils ignoraient.
D'un autre côté, il pourrait aussi y avoir quelques rescapés qui l'ont apprécié et chez qui l'on pourra par là rattraper le manque du lien avec La Révélation d'Arès, en les informant ainsi "franco" sur votre blog.
Peut-être Danny aussi aurait son mot à dire là-dessus ? À vous de voir.
Peer J; d'Allemagne

Tract 2002 Danny-Peer 1

Tract 2002 Danny-Peer 2


Réponse :
Alors là, on était en plein dans la "mission sociale" qui ne citait ni La Révélation d'Arès, ni Dieu, ni la vie spirituelle, ni l'amour, ni la pénitence à plus forte raison.
Encore que ce tract fasse appel à des qualités de cœur ! Ce n'était pas le cas, loin de là, de tout ce qui faisait la "mission sociale" dans les années 90 et au début des années 2000.
J'affiche ce tract, parce qu'il y a peut-être une ou deux idées à reprendre là-dedans, en les spiritualisant.
Merci, frère Peer, de nous rappeler, avec une contrition louable, l'époque pas si lointaine d'une mission qui ne pouvait vraiment rien apporter à l'Assemblée des Pèlerins d'Arès. Ce tract montre pourquoi nous avons été si mal perçus par le public pendant une quinzaine d'années et pourquoi nous avons traversé cette longue époque de stérilité apostolique totale, vilaine image de nous que nous avons beaucoup de mal à corriger aujourd'hui.
Quand je parle d'introduire un peu de politique dans notre propos spirituel, je ne parle surtout pas de renouveler cette erreur.
On va me dire: "Mais vous, frère Michel, vous étiez contre cette mission sociale. Aussi pourquoi dites-vous "nous"?
Je dis "nous", parce que je me suis toujours montré solidaire des activités de mes frères, même si je les désapprouvais, parce que, malgré tout, mes frères avaient le mérite d'en faire l'effort et parce qu'ils croyaient tenter une méthode de mission dont ils attendaient de bons résultats.


10nov13  150C8
Commentaire destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.

Cher frère Michel, je rentre de voyage et je viens d’achever mon commentaire à votre entrée 149. Celui-ci est tardif (comme souvent), mais je réfléchis lentement et je vérifie beaucoup avant d’écrire, et puis je souhaitais vous expédier ce commentaire depuis mon PC pour vous éviter de remettre tout le texte en forme.
Je viens de voir que vous avez déjà  posté votre entrée 150. N’ayant pas lu celle-ci, je ne sais pas si mon commentaire peut passer sur l’ancienne ou la nouvelle entrée, c’est pour cela que je mets un objet concernant les deux entrées, 149 et 150.

J’ai compris, je crois, le sens que vous donnez au terme "idéologie" et qui recoupe en effet le sens marxiste qui désigne non seulement un corpus d’idées structurées en un ensemble cohérent, mais encore leur concrétisation dans une société donnée. Marx, père du "matérialisme dialectique" ne concevait la philosophie qu’appliquée à la réalité matérielle du monde qu’elle devait transformer.
Nous ne sommes pas des marxistes, mais nous concevons aussi la foi comme appliquée à la réalité matérielle du monde qu’elle doit de même transformer, non par l’idéologie, religion ou politique et les pouvoirs qu’elles génèrent, mais par la réintroduction de la vie spirituelle à l’intérieur même de l’homme puis de la société.
Les religions ne conçoivent pas cette possibilité d’action et considèrent que la foi ne concerne qu’une issue "spirituelle", entendue comme une vie dématérialisée. Conception illusoire que Marx a combattue en considérant les religions comme une pure manipulation, "l’opium du peuple."
À la différence des idéologies (qu’elles soient politiques, religieuse, philosophiques, sociales) notre foi ne met en place aucun pouvoir, n'institue aucune contrainte, nous délivre de toute domination, de toute réglementation, de toute uniformisation, de tout contrôle, bref de toute ambition et de tout jugement. Elle est une dynamique sacrée de (re)naissance, de vie et de (re)création uniquement conduite par l’Amour et l’Intelligence de Dieu (ré)activés en l’homme.
Votre définition de l’idéologie est plus large et plus réaliste que celle stricto sensu qui limite l’idéologie à son corpus d’idées, en quelque sorte à la théorie qui la sous-tend. L’application que vous en faite au systèmes religieux est inhabituelle et restitue l’éclairage très critique que La Révélation d’Arès projette sur les religions.
Par moment, j’ai eu l’impression qu’on glissait insensiblement de votre définition, c’est-à-dire de la pensée idéologique et de ses implications sociales à la pure pensée ou au simple fonctionnement de l’esprit, esprit considéré alors comme producteur par nature d’idéologie ou dominé par nature par la pensée idéologique.
Je pense donc qu’il serait intéressant de distinguer "l’idéologie" de "l’esprit d’idéologie" (je le nomme ainsi par simplicité), source de l’idéologie ou "début d’idéologie" comme le nomme Luigi dans son commentaire 149C32. Votre réponse parle "d’une idéologie qui prend forme" en confirmant que "la prière de groupe débouche sur une idéologie."
L’esprit d’idéologie, manifesté dans une idée à visée idéologique ou (puis) dans des actions à portée idéologique existe bien. Il précède l’idéologie, il est l’idéologie en puissance et, de mon point de vue, il est très pernicieux et dangereux, puisqu’il a jusqu’à nos jours éteint la foi libre et l’esprit de liberté spirituelle qui la génère et la nourrit. Il continue dans nos assemblées à s’opposer à notre foi vivante en nous inspirant, consciemment ou inconsciemment, les fuites, les immobilismes, les retours en arrière, les esquives, les oppositions qui perturbent la fraternité et retardent l’installation d’une assemblée souveraine [Rév d'Arès 8/1], spirituellement mature et inspirée uniquement par la Parole.
Il est une composante particulièrement nocive de la pensée d’Adam, la part peut-être la plus venimeuse et la plus élaborée du bruit et du compte (Rév d'Arès vii/10, xi/3-4, ii/7-13, vii/4-16, etc.), le bruit de bruit dont parle Dieu (xxix/8).
C’est contre cet esprit d’idéologie que je sens particulièrement votre mise en garde et votre appel à une foi totalement libérée de son influence et bien sûr contre l’idéologie en acte que La Révélation d’Arès désigne peut-être par le mensonge du mensonge (Rév d’Arès 32/7), la pointe avancée et accomplie de l’esprit d’idéologie.
À la fin de cette réflexion, je conçois que le terme "idéologie" désigne trois choses :
L’esprit d’idéologie qui est une inclination de la pensée humaine polluée par le péché qui la fragilise et la rend perméable à la tentation de tomber dans l’idéologie ;
Le corpus d’idées fixées et exclusives (donc excluantes) qui théorise, souvent dans un ou plusieurs livres, l’idéologie et lui donne une base intellectuelle attrayante, propre à la légitimer et à en organiser l’application ;
La concrétisation de ce corpus d’idées dans une organisation sociale autoritaire, violente, aliénante qui caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi existentielle d’Adam, culture issue du péché, culture de la domination, culture du compte et du bruit.
Il me semble évident que si nous devions, d’une manière ou d’une autre, avoir quelque chose à faire ou simplement à dire concernant la "gestion compétente" (cf. votre entrée 135 du 28 septembre 2012, "le cancer politique", et je ne peux pas envisager autrement notre relation à la "politique", thème que vous pensez aborder dans votre prochaine entrée), la vigilance et la pénitence à l’égard de l’esprit d’idéologie qui nous taraude encore sera certainement une des tâche les plus difficiles et les plus importantes à accomplir. L’idéologie sur papier ou en acte étant assez manifeste pour que nous puissions nous en prémunir par la déculturation, l’amour fraternel et le sens de la liberté absolue qui caractérisent notre foi.
Desiderius Faber


Réponse :
Ce commentaire destiné à #149 apporte des éléments de réflexion utiles à #150. Merci pour lui, frère Didier.
Je fais une remarques en passant :
Selon vous, la troisième chose que désigne le terme ideologie est "La concrétisation de ce corpus d’idées dans une organisation sociale autoritaire, violente, aliénante qui caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi existentielle d’Adam, etc." Or, cette concrétisation a été faite, d'une façon horrible, par la torture et le bûcher, non "sans Dieu" comme vous dites, mais au nom de Dieu, c'est l'Inquisition.
Par l'Inquisition, née de la guerre contre les Cathares, l'église de Rome a montré combien idéologique elle était. On peut dire de même des protestants de Genève qui ont brûlé Michel Servet pour des raisons "également idéologiques. L'Islam perpétue des massacres pour des raisons idéologiques au nom de Dieu de même.
Vous auriez pu citer ma définition courte de l'idéologie, qu'on trouve sûrement dans mes réponses de la page de commentaires #149, à savoir: Un système d'idées qui veut éliminer tout autre système d'idée et s'imposer à tous, éventuellement par la force.


10nov13  150C9  
J’ai relu cette entrée 150 plusieurs fois et elle est d’une force d’amour spirituel extraordinaire, que bien des contradicteurs devraient remarquer, comme vous l’écrit le commentateur 150C2, que je remercie pour sa compassion à nous plaindre, mais je serai tellement heureux s'il poussait la porte de l’Assemblée la plus proche de sa ville pour inciter parmi nous des femmes et hommes à changer leur vie, peut-être à Lyon ? A tout hasard : Chaque samedi de 15 à 17 h, 8 rue d’Algérie dans le 1er arrondissement. Il y sera reçu avec tout notre amour fraternel.
Votre dernier paragraphe est pour la mission une mine de diamants :

Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en soi ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10) est l’être avant tout intérieurement pour que cette liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ? Comment aider l’épi mur à se souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la force physique et que la vertu est en quelque sorte une politique plus puissante que la politique des princes, parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ? Comment... sinon en le lui disant tout simplement peut-être ?

‘’Politiser notre refus de la politique’’. Votre Entrée 150 me fait l’envie irrésistible d’ouvrir l’échange lors de ma prochaine mission : "Que diriez-vous d’imaginer avec moi, puis de créer avec moi la politisation spirituelle ou la politique spirituelle libératrice, décontractante, qui devrait se vivre déjà au fond de chacun ?" Laisser à la personne le temps de réfléchir et ensuite tenter de réussir un bel échange avec elle, dont elle se rappellerait, lui ayant parlé de La Révélation d’Arès, de ses attentes, de pénitence, de vertu. Car au début de votre cette entrée, vous rappelez bien, comme nous le rappelons parmi tant d’autres richesse de votre enseignement, que les hommes du peuple sont prisonniers des systèmes imposés par la force des lois, la puissance répressive, comme par la superstition, la peur, que les religions ont su installer pour régner en divisant et manipulant les opinions.
Ma réflexion est-elle simpliste ou utile, je ne sais pas, n’étant pas un intellectuel.
Mais à part l’aspect réel du pouvoir de la politique à travers les politiciens qui n’ont plus de solutions pour les uns et des radicalités absurdes et dangereuses pour les autres, il y a la gestion de la cité. Que nous ramènerons de générations en générations à des entités à l’échelle spirituellement acceptable, qui seront souveraines d’elles, mais néanmoins avec le même sens actif de pénitence le même Fond, enrichi de toutes diversités, comme chacun est unique, différent enrichissant pour sa sœur, son frère.
La pensée première du communisme, pour moi, semblait prendre ce credo, il a échoué ! Tout simplement parce qu’il manquait de l’âme active, de l’amour, de la conscience et de la confiance de chacun envers l’autre — À leur décharges, ils n’avaient eu La Révélation d’Arès. Ils avaient eu le Sermon sur la Montagne, oui, mais comme ils étaient fermement athées.... Tout fut politisé, soupçonneux jusqu’à la paranoïa. C’est ainsi que les groupes de 10 avaient un chef, les groupes de chefs un chef supérieur et ainsi de suite, jusqu’à ce que ce monstre pyramidal et hiérarchisé s’effondre.
Nous sommes dans une autre nuance de cette domination, comme dans une prison dorée, douillette, sans trop de soucis lorsque le boulot va. [Quand le boulot va] chacun est le bienheureux de sa personne, préférant, les beaux mensonges des medias, de leur parti-pris pour une branche des divers politiques politiciennes qu’ils représentent pour régner.
Nous avons dans Histoire tant d’arguments qui inciteront au Changement, la plupart et moi le premier ne connaissions pas notre force métaphasique et ses possibilités, c’est avec votre aide, l’aide du petit reste, à moi, à nous d’en convaincre, dans l’effort, la joie et le bonheur de vivre.
Oui, nous serons éprouvés, mais la politique, la religion disparaîtrons pour la Vie spirituelle, étouffant dans l’œuf toute révolte dévastatrice, car rien n’est jamais sorti de Bien et de Bon par le mal. Le manichéisme n’existe pas. Il n’est [une idée] arrangeante que pour les sceptiques. Le mal est simplement un manque de Bien accompli qui le laisse vivre, il restera éphémère et disparaîtra.
Nous sommes des premiers autour de vous, frère Michel, pour ma part, un Cro-Magnon spirituel qui se soigne et commence à guérir. Merci.
Michel J. de la Bresse


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire qui apporte un certain nombre d'idées sur lesquelles nous allons réfléchir.
Je ferai simplement remarquer que le manichéisme existe.
Vous n'employez évidemment pas ce mot au sens original de religion du Perse Mani (3ème siècle), qui avait fait un mélange de christianisme, de bouddhisme et de parsisme ou zoroastrisme. Vous l'employez au sens de la conception dualiste du bien et du mal. Il existe de réels manichéens. Même si on les considère plus ou moins ,comme des dérangés mentaux, ils sont nombreux. D'ailleurs la psychiatrie utilise le mot manichéisme pour désigner un type de délire dans lequel le malade assiste en spectateur détaché et indifférent à la confrontation de tenants du bien et du mal, qui s'opposent à son sujet
Le Mal n'est pas un vide à côté du Bien qui serait un plein. Le Mal existe vraiment, même si chez certaines personnes il se présente souvent, c'est vrai, sous forme d'absence de Bien. Les nazis ne gazèrent et n'incinérèrent pas six millions de Juifs par manque de Bien. Ils le firent parce qu'ils étaient devenus le Mal, le Mal concret, actif, menteur et criminel.


10nov13  150C10
C'est trés dificile de faire comprendre que la réalité de notre époque n'est qu'une étape.
Le fondement de nos société, c'est la famille, bien sur, mais la famille est en fait un systeme anarchique basé sur l'amour qui n'a pas besoin d'un pouvoir supérieur, sinon Dieu lui même.
En extrapolant la famille c'est tout le monde sans distinction de couleur ou de tradition.
Il y a une image que je trouve belle dans La Revelation d'Arès, c'est celle la larve de l'abeille (24/2), qui va devenir une abeille (28/26): Les abeilles travaillent pour tous ; pourquoi avec folie fabriquer du miel et de la cire dans les échoppes ?
C'est la bonne question. Je vois les Pelerins d'Arès un peu comme les abeilles qui ont compris que les unes dépendent des autres, que le bien être dans notre monde est au prix de leur travail.
Je ne sais pas si je suis compréhensible ?
Selon moi, le Créateur fait de la politique dans Le Livre.
Être missionnaire, c'est aussi amener chacun à revendiquer ses droits de participer au gouvernement, mais en retournant vers Dieu, c'est à dire en n'etant plus rien pour soi-même.
Aminadab d'Ile de France


10nov13  150C11
Merci pour cette magnifique entrée empreinte de réalisme et de finesse. Je ne suis pas compétent en politique, mais voici quelques idées que m'inspire votre entrée.
Difficile de jongler dans ce labyrinthe entre vie spirituelle et réalités politiques du moment.
Je parlais jeudi dernier sur le marché avec un producteur de fromage de chèvre. Il était inquiet que ces événements prennent une mauvaise tournure notamment se transforme en révolution violente et je pense qu'il n'est pas le seul. La question qui se pose aussi est comment faire en sorte que la transition vers le monde changé se fasse le plus possible sans violence , ni souffrance.
Comment faire de la politique sans être politisé si je puis dire.
Les politiques recherchent le pouvoir et c'est déjà cela qui est la base de la corruption, des fausses promesses, des mensonges. Donc ils déçoivent forcément. Ils ne sont plus crédibles.
Si nous faisons de la politique déjà la première chose est de ne pas rechercher le pouvoir, mais d'être une force de proposition.
La politique est souvent basée sur une idéologie nous n'avons pas d'idéologie, donc les solutions que nous proposerons seront basée sur les réalités du terrain, sans préjugés aucun.
Les pouvoirs politiques (partis, syndicats ) existent sur la division des hommes (patrons contre ouvriers, droite contre gauche, français contre étrangers, etc...) : diviser pour mieux régner, parce qu'ils recherchent le pouvoir et des partisans.
Une politique non fondée sur la division des hommes, mais dont le but au contraire sera de renforcer leur union. Non basée sur la vengeance mais sur le pardon, l'amour des autres, et la recherche de solutions pacifiques.
La politique comme les syndicats qui sont aussi politisés prennent parti pour telle ou telle catégorie de personnes et défendent les intérêts d'une corporation en fonction de leur électorat. Ce ne serait pas notre cas, c'est pourquoi dans cette force de proposition politique devait coexister des personnes issues de différents milieux professionnels et sociaux.
Parfois aussi certains partis politiques, notamment les extrêmes, cherchent des boucs émissaires à la crise. Notre politique il va de soi n'exclut personne. Je ne sais pas d'ailleurs s'il ne faudrait pas lui trouver un autre nom ou en tout cas redéfinir le terme.
J'ai le sentiment que les syndicats et les politiques actuels sont plutôt un frein qu'une aide aux négociations entre les différents protagonistes : Patrons et ouvriers. Au lieu de rechercher une solution paisible, un compromis réaliste , ils défendent coûte que coûte leurs électeurs, leurs partisans, quitte parfois à fermer une usine par leurs exigences extrêmes.
Une politique qui ne prendrait pas parti et favoriserait la rencontre directe entre patrons et ouvriers par exemple. Puisque notre politique ne rechercherait pas le pouvoir, n'aurait pas d'idéologie, mais resterait seulement une force de proposition basée sur l'amour des autres et non sur des intérêts partisans. Elle laisserait la liberté aux protagonistes pour trouver entre eux les solutions.
Son seul moteur serait la pénitence de ses participants. Cette capacité à se remette en question dans l'intérêt de tous. Cette capacité à rechercher sans relâche des solutions dans le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle pour faire les meilleurs propositions pratiques possibles ou les moins mauvaises étant donné les circonstances. Maintenant je suis conscient que pour que cela puisse se concrétiser, il y a du pain sur la planche.
Déjà nos assemblées ne sont-elles pas à leur échelle, des petits échantillons de personnes de différents milieux qui travaillent ensemble mais pas encore des forces de propositions politiques non politiciennes ?
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
Voici de très bonnes pistes de recherche, mon frère Denis. Merci pour elles.
Introduire un peu de politique dans notre discours spirituel, c'est perdre un peu de notre innocence, mais "faire de la politique sans être politisé", comme vous dites — bonne formule ! —, c'est d'une certaine façon trouver une autre sorte d'innocence. Cela fera rire les crocodiles de la politique politicienne, que sont les partis ou les syndicats.
Il nous faut aborder la question tout à la fois sans lamentation et sans exaltation. Il s'agit d'aider les hommes à résoudre leurs problèmes pratiques socio-économiques sans juger les hommes et sans leur bourrer le crâce d'une théorie de la destinée comme font les partis politiques.
Il nous faut faire comprendre aux gens que ce ne sont pas des lois et des institutions, seraient-elles républicaines, qui résoudront leur destin, mais que ce sont eux-mêmes qui font leurs propres destins, et que donc il faut qu'ils prennent conscience de ce qu'ils sont et qu'ils conviennent que s'ils ne sont pas les hommes du temps qui vient qu'ils croyaient être, ils doivent le devenir, par la pénitence notamment. Tant que les gens ne comprendront pas ça, ils seront les pantins des pouvoirs politiques, financiers, industriels, etc.; ils ne prendront pas possession de leurs propres personnes, qui ne sont pas que charnelles et intellectuelles, mais qui sont aussi spirituelles et que c'est dans ce spirituel que résident leurs propres personnes ou psychés.


10nov13  150C12
Il me semble que c'est dans le dévelopement de la conscience collective au niveau le plus simple que réside la solution.
Un petit coup de main à donner et que l'on cherche à donner.
Une aide discrète mais fraternelle, une bonne idée qu'on transmet à une personne dans le "noir".
En fait je crois que la "politique" en question n'est rien d'autre que cela.
Guy B. de Belgique


Réponse :
Non, mon frère Guy, la "politique en question" est beaucoup plus que cela.
La "Conscience Collective" dont il étaut question dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989, p.146, concernait notre assemblée. Il s'agissait de la conscience collective intérieure à notre grande famille de Pèlerins d'Arès.
Les gens que nous rencontrons dans la rue sont confrontés à des réalités beaucoup plus vastes que celles de la conscience: Vont-ils garder leurs emplois, leurs avantages sociaux, leurs retraites, leur sécurité sociale ? Vont-ils s'habiller et manger sans restrictions demain... problème que nous avions pendant la guerre ?
De moins en moins de citoyens vivent encore avec le sentiment que la crise va avoir une fin et que tout va s'arranger. Ils vont bientôt être pris entre la résignation et la révolution. Les Bretons viennent de montrer qu'ils n'ont pas choisi la résignation. Je pense que dans ces circonstances ils ont la conscience que la révolte est légitime, mais c'est un tout autre problème de conscience que celui de la conscience collective.
Nous Pèlerins d'Arès cherchons d'avoir une conscience toujours plus aiguë de ce que nous croyons et de ce que nous sommes et de nous unir très fortement pour accomplir toujours mieux le changement que le Père prescrit par La Révélation d'Arès. C'est à ce niveau que notre conscience collective est sollicitée.
L'homme de la rue, lui, ne se sent pas en obligation raisonnable de partager la conscience de ses voisins ; chez ses voisins il ne voit qu'une force qui puisse s'ajouter à la sienne propre dans la recherche d'une justice et d'une équitabilité que seul le forcing peut obtenir quand la loi ne permet plus de l'obtenir. C'est tout ce en quoi nous pouvons contribuer à ce forcing que nous recherchons ici.


10nov13  150C13
Je suis tombée récemment, en lisant le magazine "Famille Chrétienne" chez ma mère, sur un article où il est question d'une relance dans la rue de la "mission paroissiale" voulue par le pape François.
J'avais observé depuis quelques temps que l'Église sentait bien qu'elle avait abandonné sa mission. Elle a d'abord cru y pallier en mettant des affiches au dehors des églises, sur leur frontispices notamment.
Mais nous missionnaires savons bien que la mission ne peut être déléguée à quelqu'uns, à des professionnels ou aux prêtres qui auraient un charisme plus grand que les simples fidèles. C'est ce que sous entend cet article par : "Toutefois, les paroisses font toujours appel au charisme de prêtres venus de l'extérieur"  [comme pour regretter que la mission ne soit pas celle de tous les Catholiques ?]
Chez nous tous sont princes s'ils vivent selon Ma Parole, J'ai couronné tous Mes Fidèles (Rév d'Arès 3/9).
Nous sommes indissociablement pénitents et moissonneurs, sans peur d'aller réveiller dans le cœur des hommes ce qui leur manque tant et qui manque tant au monde : la capacité de vivre heureux pour le prix modeste de l'effort un peu plus grand chaque jour d'aimer, de pardonner en toute circonstance, de se libérer de nos trouilles et de nos préjugés, de réveiller et faire vivre notre intelligence de cœur, de se libérer de nos péchés dans lesquesls nous sommes englués, de faire la paix. Et ça, ça ne sort pas d'un corps de doctrine, d'un crédo, encore moins de lois, ça sort de nos tripes et de notre vlonté.
Merci de nous avoir toujours encouragés à la Moisson, quelle que soit notre nature, timides, bègues, trouillards, ou au contraire très à l'aise pour parler publiquement. Oui c'est vraiment un peuple !
Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Oui, je suis au courant d'une relance de la mission par le pape François. Face au déclin de l'Église, qui s'accélère, que peut-il faire d'autre que de dire à son clergé en gros ceci: "Vous avez perdu vos fidèles ? Recrutez-en de nouveaux ! Mettez-vous à l'évangélisation, sinon vos dernières églises ouvertes seront bientôt fermées" ?
Je pense que nous les rencontrerons dans la rue un de ces jours comme nous rencontrons les Témoins de Jéhovah, les Évangélistes, les Raëliens.
Mais l'Église Catholique plus que tout autre église — parce que le Vatican est aussi un État politique —  va être, elle aussi, confrontée au problèmes des réalités terrestres. Autrement dit, elle va elle aussi chercher comment relier son message spirituel à un message socio-économique.
Elle l'a déjà fait par le passé. Quand j'étais enfant, avant la guerre de 1939, les J.O.C. (Jeunesses Ouvrières Catholiques), les J.A.C (jeunesses Agricoles Catholiques), les J.E.C. (Jeunesses Étudiantes Catholiques) étaient très actives. Elles militaient contre le Communisme montant, notamment. Aujourd'hui j'ignore si elle dispose d'organismes du même genre.


10nov13  150C14  
Commentaire destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.

Comment dire plus clairement et plus simplement en quoi La Révélation d'Arès est novatrice qu'en appelant à une foi constructrice et libre, libérée de l'idéologie ?
Mais si les Pèlerins d'arès le comprennent, pourquoi autant de difficulté à l'appliquer ?
Je pense que c'est simplement parce que pratiquement plus personne n'est capable de penser sans idéologie, car pour cela il faut une intelligence spirituelle assez rayonnante pour dominer l'intelligence intellectuelle; il faut être déculturé, libre et aimer tous les hommes. Les Pèlerins d'arès de cette génération sont souvent lucides sur leurs faiblesses spirituelles, mais faudrait-il garder le silence pendant les années, voire les décennies, nécessaires à l'éclosion de l'intelligence spirituelle, à travers les couches obscures des blessures psychologiques, des habitudes malsaines dans les relations humaines de ce monde empêtré de péchés ?
La Révélation d'Arès et son prophète appellent clairement à l'apostolat et non au silence.
Ce faisant, les errements idéologiques sont sans doute inévitables et inversement proportionnels à nos faibles intelligences spirituelles. Mais contrairement à la religion qui insiste sur les interdits et les règles pour éviter le Mal, et qui donc se focalise sur la recherche de l'absence de Mal, La Révélation d'Arès tourne autour de l'idée de répandre le Bien, même imparfaitement, même maladroitement, pourvu que la pénitence soit en marche et qu'elle répande sa dynamique de l'intérieur vers l'extérieur.
Seule la foi sans idéologie est vraiment belle
La foi seule a bien quelque chose de transcendant, mais elle peut être le Mal même si elle ne se départit pas de l'idéologie. Dans cette très courte vidéo des derniers mots de Rudolf Hess: http://www.youtube.com/watch?v=PO6Zk5qkYcA on voit un homme sincèrement transporté par la foi et par la conviction intime d'avoir fait dans sa vie ce qu'il pouvait faire de plus noble, de plus admirable, et que Dieu le pardonnera et lui offrira le paradis éternel bien mérité. Sans juger de l'âme de cet homme, il y a là en creux toute la terrible violence de l'idéologie, où, comme Lévinas dirait: L'autre n'est plus un frère, mais une idée que l'on peut nier; et la plus grande violence a besoin de métaphysique : ce rêve idéologique cache la nuit d'une intelligence intellectuelle parfois brillante mais toujours aussi obscure car divorcée de l'intelligence spirituelle qui seule peut la conduire vers le Bien.
Il nous faut cultiver patiemment l'intelligence spirituelle qui à mesure qu'elle s'élèvera, étouffera l'idéologie comme la mauvaise herbe aujourd'hui luxuriante.
Pour revenir au commentaire de notre frère Olivier en 149C43, même si au fond peu importe ce qui arrive après la mort, si nous nous efforçons d'accomplir notre salut et celui de l'humanité, peut-on dire que les hommes gardent toujours les cinq dons : Parole (langage), amour, liberté, individualité et pouvoir de création ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
L'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), et c'est cet ensemble soudé: chair, esprit et âme, qui a reçu du Créateur les cinq dons en question, lors de la création d'Adam, qui est, comme on sait depuis La Révélation d'Arès, une création qualitative, mais non psycho-physique, car l'animal pensant préexistait.
L'homme par ces cinq dons s'est trouvé pour ainsi dire divinisé, image et ressemblance de Dieu.
Dès l'instant où la ciculation sanguine et la respiration s'arrêtent et où la chair meurt, cet ensemble est brisé. L'homme tel que l'a voulu le Créateur disparaît et susbsiste sous forme éthérée. Sous cette forme il ne peut plus parler, pour ne parler que de cela, mais garde-t-il sa pensée et son intelligence qui sont liées au langage sans lequel elles ne fonctionnent déjà pas sur terre ? (Quand j'étais enfant, les sourds-muets de naissance était idiots, non parce que leur cerveau était anormal, mais parce qu'ils n'avaoent pas le langage). Je ne sais pas. La Parole est totalement muette sur ce point.
Jésus, qui m'a visité parlait, mais il était ressuscité ! Il avait une chair, certes transfigurée, mais solide, palpable, pesable. Il pouvait donc parler.
La précarité dans laquelle trouve le défunt et certaine. La mort est une anomalie, une maladie extrême, si je peux dire. De là,  la nécessité d'une résurrection finale : Les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s'assembleront et se relèveront (Rév d'Arès 31/11).
Personnellement, je pense que l'âme seule dans l'au-delà ne garde pas ces cinq dons, sauf Volonté du Père, bien sûr, parce que seule l'âme en principe ne suffit pas à les loger et à les utiliser, mais ce n'est que mon opinion. Je le répète, la Parole est muette sur ce point.


10nov13  150C15
Je me lance sans y avoir réfléchi beaucoup avant quelques jours  depuis que vous en parlez sur votre blog [?].
Je vais peut-être dire des énormités mais je vais les affirmer comme un bon politicien en campagne électorale. J’espère pour autant ne pas idéologiser. Je préviens le lecteur que j’y crois, mais [que] je dis peut-être des bêtises, parce qu’il est difficile de simplifier. Alors je lâche mes slogans mais  n’hésitez pas tous à les aplatir, à en faire de la bouillie.
Je pense que notre politique tourne autour de 4 axes , quatre slogans :
1. Les moyens de subsistance gratuits pour tous, le reste à ceux qui travaillent pour les obtenir.
2. Une politique contractuelle et non une politique décisionnelle.
3. Une politique de "croissance associée" matière + spirituel, non l’un sans l’autre.
4. Des responsables d’actions informatifs, non des chefs.
Je développe mes quatre slogans :
1. D’habitude les politiques promettent tout pour tous. Je crois que Dieu nous demande de limiter cette générosité à priori parce qu’il n’est pas réaliste de promettre tout pour tous. Il faut ménager la diversité et la liberté d’évolution de chacun. Une autre formulation:  La survie assurée pour tous. Le luxe, le reste, à la liberté de chacun qui fait les efforts pour les obtenir. En découle le fait que la propriété n’est pas mauvaise puisque librement obtenue par travail.
2. La politique actuelle fonctionne sur le chef qui prend les décisions pour les autres, cela n’est pas viable et ne fonctionne pas, déresponsabilise et est toujours en décalage par rapports aux réalités du terrain. Donc fonctionnons par libre contrat. C’est de cette façon déjà que je m’en sors dans mon métier d’architecte dès qu’il y a un problème à résoudre avec une entreprise. Le monde voudrait que je fasse le chef, je dis: "Non, cette entreprise à librement contractée un contrat avec mon client, moi même je suis en contrat avec mon client, je rappelle juste à l’entreprise son devoir d’honorer son contrat qu’elle a librement choisi, pas besoin de faire le chef pour cela."
3. Une politique de croissance associée parce qu’une croissance qui ne donne pas en même temps la possibilité aux hommes de se créer, d’évoluer, de se libérer n’est pas une bonne politique ; elle contraint. Ainsi ce facteur spirituel orientera la politique vers plus de simplification, plus de liberté, donc moins de contrainte, moins de règlements. Ne seront gardé que les projets favorisant l’homme et non le détruisant.
4.Des responsables d’actions informatifs, non des chefs, parce que le chef tranche arbitrairement quand les hommes sont dépassés, alors qu’un responsable est celui qui maîtrise le mieux un projet dans son ensemble et qui donc est le plus capable d’exposer les choix  possible à ceux qui ont librement contractée. Son devoir est donc d’information non de décision, la décision revenant à tout le groupe qui a librement contracté cette politique.
Donc, par exemple, s’il y a une nouvelle route à créer, en fixeront les limites ceux qui l’auront développée, créée, financée, mais ne pourront pas l’emprunter ceux qui n’auront pas pris part sauf aux conditions fixées par le groupe créateur.
Il y a une mesure étroite entre liberté et travail ou plus exactement entre travail et possibilité offerte.
Donc la difficulté d’une politique contractuelle est d’arriver à concevoir qui est concerné par un contrat précis. Donc là encore cela se fera par respect des propriétés existantes (Dieu ne rejetant pas la propriété) et libre contrat.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mais j'ai comme l'impression que vous n'abordez pas le sujet de cette entrée #150.
Vous parlez d'autres choses, me semble-t-il, mais je vais vous relire à titre reposée et y trouverai peut-être des choses qui concernent la politisation du refus de la politique.


10nov13  150C16  
La politique est dans l'idéologie. Sinon elle se rendrait compte que toutes les lois qu'elle instaure vont à l'encontre du but recherché qui est celui de la libérisation de l'homme.
À chaque fois, elle s'invente de nouvelles chaines, de nouvelles lois, qui ne font qu'augmenter son emprisonnement que son refus du spirituel et du divin lui inspire, et le jeu des politiciens est de se mettre eux-même au-dessus de leurs propres lois. Les plus malins sont les plus médiatisés...
C'est un jeu de dupes par médias interposés, et ces hommes sont plus à plaindre du fait de leur entravement, ils mangent leur propre cervelle [Rév d'Arès xvi/8].
Avec cette entrée, vous posez la question : Comment réformer ou changer un système de l'intérieur en quelque sorte.
Est-ce simplement possible ?.
Je pense qu'il faut insister sur ce que doit être un être humain véritablement libre, libre de préjugés, de jugement, du regard des autres, de sa position sociale, etc...
Un tel être ne se soucie pas de ce que pense l'autre, ni des critiques, il développe lui-même ces propres réflexions, sa propre manière de penser, il sait ce dont il a besoin, tant matériellement qu'au niveau de ces relations humaines avec ses contemporains, et il va jusqu'à être maitre de sa mort après avoir été maitre de sa vie...
Il ne se soucie pas du nombre de ses possessions et n'est pas esclaves d'elles, il ne vit pas pour elles, mais grâce à elles.
S'il commet des erreurs, il ne s'en prend qu'à lui-même et pas aux autres, et accepte les "coups durs" de la vie sans rancœur ni résignation.
Il ne prend pas garde aux modes, parce qu'il sait que ces modes passent et sont éphémères.
Les puissants ne sont puissants qu'un court moment dans l'histoire, il ne les envie pas, parce qu'il voit que nombres d'entre eux sont éloignés des vraies richesses, celles intérieures qui apportent la paix et la sérénité.
Un tel être est très éloigné de la politique politicienne et de ces intrigues.
A contrario, et pour bon nombre de gens, ils envient et écoutent ce que disent et promettent les politiciens, mais ils ne convoitent en fait que choses vides et souvent futiles.
La domination de l'homme sur l'autre est une invention intellectuelle, une idéologie issue de l'erreur d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5], la seule chose que l'homme puisse dominer est lui-même.
Si j'ai aussi de l'amour pour les gens se faisant abuser par la politique, ceci dit sans condescendance, c'est un amour qui veut les extirper de cette erreur et pas un amour de complaisance qui tenterait de les excuser à tous prix.
Sinon, je tombe dans l'hypocrisie, la facilité, ainsi que dans mes propres erreurs et fausses illusions sur moi-même.
Si le seul moyen d'activer cet amour est la pénitence, je ne dois pas perdre de vue la finalité qui est la libération, la vraie cette fois, de l'homme et de sa condition animal.
Quand l'homme retrouvera le divin perdu en lui. Mais il est extrêmement diffiçile de parler de cela à l'homme de la rue tant qu'il n'y a pas pensé un tant soit peu. Je pense qu'il faut au prélable que cet homme ait déjà fait lui-même déjà le chemin (ou un bout de chemin) qui lui amène à se poser ce genre de questions existentialistes, c'est pourquoi je pense que cet homme là , prédisposé, si l'on peut dire, va à votre encontre plus que vous n'allez à sa rencontre, le Semeur étant passé déjà.
Vous lisant depuis pas mal de temps, je pense que c'est aussi par compassion et empathie que, voyant ce que le tort de la politique introduit dans la vie des gens et menace la société d'un mal comme le totalitarisme, que vous essayez de trouver un moyen pour atténuer ce mal.
Mais ce mal est profond, et la politique n'en ait que l'une des illustrations, pas la cause.
J'essaye aussi de comprendre pourquoi certains se laissent abuser par les discours, lois et entravements qui leurs pourrissent la vie, et j'en ai malheureusement conclus que dans la plupart des cas, c'est par ressemblance, mimétisme et envie. Les gens écoutent ces hommes de pouvoir parce qu'ils aimeraient bien être comme eux, au fond.
C'est un constat personnel, que les raisons soient une peur profonde de ne pas posséder, de perdre des acquis ou d'autres raisons. La seule chose que je trouve à dire à ces personnes est d'inciter à réfléchir, [à chercher] si les gens de pouvoir ont vraiment une position enviable, si leur vie est si facile et si heureuse que çà....En fait, l'actualité prouverait bien le contraire...
Mais il est difficile de parler à des gens qui ne concoivent la vie que par des rapports de force, de domination et de possessions matérielles tout en tentant de leur expliquer qu'il y a une autre manière de vivre et que la vraie vie ne se trouve pas là.
Les seuls que j'ai trouvé un peu réceptifs sont ceux capables de désobéissance envers l'autorité... l'autorité, politique, religieuse, etc. représentant le symbole de leurs maux, mais peu dépassent le stade du dénigrement et s'essayent à l'indépendence de réflexion.
Les gens confondent en plus spirituel et religieux, très très peu ne voudront, serait-ce que par curiosité, ni ouvrir ni entendre parler de La Révélation d'Arès, mais cela vous le savez mieux que moi. Je pense que tout le talent des "missionnaires" ne changera rien à celà.
Si au moins la majorité des gens avaient une culture historique leur enseignant les désastres du passé, et notamment du siècle dernier : Le nazisme s'est imposé par idéologie, par l'apologie du mal et par l'obéissance à un système, aussi pervers qu'il soit !.
Le mal, comme le disait la philosophe juive Anna Harendt qui couvrait le procès du nazi Heichmann, ce n'est pas forçément un monstre sanguinaire et hors norme, ça peut être (et surtout ?) un être normal, banal, qui obéit à un ordre faisant parti d'un système....
Car, sans exécutants dociles, aucun totalitarisme ne peut triompher.
Pour finir par une note plus légère, j'ai trouvé dernièrement  un slogan qui m'a plu, qui n'a rien avoir avec vous, mais qui m'a interpellé quand même : "Allumez-vous et éteignez votre télé !"
Dis autrement : "Ne soyez pas esclaves des idées des autres ! Libérez vous !".
Ceci tend à prouver qu'il y a un mouvement de fond de libérisation qui annonce un changement profond.
Mais comme vous dites, ce changement sera long, parfois fastidieux avec de possibles soubressauts sociaux dont les conséquences seront diffiçilement prévisibles, c'est à craindre effectivement.
Espérons que les erreurs antérieurs puissent servir de leçons, pour qu'elles ne se reproduisent pas.
Olivier G


Réponse :
Il y a dans votre commentaire beaucoup de choses qui rejoignent mes pensées et beaucoup d'autres qui ne les rejoignent pas. Mais je ne veux pas ici les discuter, parce que vous n'êtes ni un Pèlerin d'Arès ni à plus forte raison un missionnaire. Dans cette page de commentaires, sur un sujet qui concerne essentiellement notre mission publique, ce sont surtout les pensées, idées, remarques, de mes frères et sœurs de la mission que j'attends.
Vous avez quand même écrit là quelques idées qui peuvent intéresser certains des nôtres, les aider à réfléchir.
Je ne ferai qu'un petit rappel pour dire que nous ne sommes pas envoyés convertir mais moissonner les épis mûrs, qui sont rares au milieu d'une immense forêt d'épines et de broussailles. Cette rareté fait que le Père parle de petit reste, d'ailleurs. Il est donc normal que nous rencontrions tous les gens réfractaires à nos arguments, ces sourds ou faibles très nombreux que vous évoquez ici.
Vous êtes déjà un vieil habitué de ce blog ; vous écrivez souvent des commentaires pertinents. Je vous aime bien. Peut-être un jour rejoindrez-nous notre mission ?


11nov13  150C17
J’ai missionné un groupe de gens à l’esprit communiste qui distribuaient leurs prospectus dans ma région.
C'étaient des personnes très agréables. Elles m’ont écoutée très gentiment, puis une femme s’est détachée de l’ensemble et nous avons parlé face à face.

Je lui dis : "Vous savez, on à tout essayé, tous les partis politiques de toutes les pensées possibles et le résultat est plutôt angoissant. Aujourd’hui les politiciens se cherchent encore, si bien qu’il nous faut — nous, gens du peuple — inventé autre chose."
Elle m’écoute avec attention. Ce qui m’amène à lui parler de La Révélation d’Arès qui nous vient de l’Éternel Lui-même, [qui appelle à] un monde sans chef, sans commandement (16/1) dans les générations qui viennent.
"Si vous avez une conscience vous n’avez plus besoin d’être soumis à un chef," dis-je.
Elle me répond en s’écriant très agréablement: "Mais j’ai une conscience."
[Je réponds :] "Eh bien, c’est magnifique ! Maintenant avec cette conscience réveillée, il nous faut agir, accomplir  (Rév d'Arès 35/6) dans l’intérêt de l’unité universelle, dans un véritable amour entre nous. Se mettre en harmonie les uns avec les autres et nous n’aurons plus besoin de lois."
J’ai constaté que ce mot conscience réconcilie les personnes de rencontre missionnaire avec elles-mêmes. Ce mot même les trouble.
Bouleverser les consciences. Réveiller la conscience universelle. La conscience de la nécessité de changer sa vie. Les politiques n’ont jamais trouvé le gouvernement qui convient puisque les problèmes politiques sociaux et économiques sont toujours présents actuellement comme par le passé. Parce que, en fait, la norme politique c’est la majorité  et si la majorité est animale bonjour les dégâts !
Changer les mentalités. Ne pas perdre la conscience de ce que l’on fait. Là où est entré en chacun de nous l’amour universel, inconditionnel, l’amour cette force qui organise les choses naturellement. La loi n’a plus sa place.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Dommage que vous n'ayez pas retenu l'appartenance idéologique de ces personnes. Vous dites seulement: "un groupe de gens à l'esprit communiste." Étaient-ce des militants du Parti Communiste Français ? Du Parti de Gauche de Mélanchon ? De l'extrême gauche ou d'autre chose ? Ce qui m'intrigue, c'est qu'ils vous aient "écoutée très gentiment". En général les Communistes, quels qu'ils soient, sont très politisés et sont sourds à tout ce qui n'est pas rationaliste. Mais en Bretagne tout peut arriver...
La conscience ? Oui, bien sûr, mais c'est toujours et partout en sollicitant les consciences que nous nous efforçons de détecter les épis mûrs a milieu de la forêt d'épines et broussailles. Néanmoins, vous semblez ici évoquer l'effet que fait le mot "conscience" sur les gens de rencontre. C'est intéressant, mais à mon sens trop vague, car la conscience peut être beaucoup de choses. Elle peut être :
L'état ou l'activité dans lesquels le sujet se reconnaît en tant que soi-même et se distingue de l'objet extérieur ;
La faculté d'avoir une connaissance intuitive de soi par opposition à la connaissance de soi que donnent les sens ;
La partie de la vie, de l'activité psychique dont le sujet a une connaissance intuitive par opposition à l'inconscient ;
Ou simplement la connaissance spontanée, intuitive d'une situation ou la connaissance immédiate et réflexive que certains organismes vivants, et spécialement l'homme, ont de leur propre activité psychique.
Mais vous, vous semblez parler de la conscience comme siège des états d'esprit résultant des convictions ou des croyances, avec un impact moral. sur la vie, notamment la connaissance intuitive ou élaborée de ce qui est bien et mal, et qui pousse l'humain à porter des jugements de valeur morale sur ses propres actes; personnalité humaine sur le plan de cette connaissance morale, autrement dit le sens moral ou la foi.
Comme vous voyez le mot conscience, qu'on ne peut pas toujours éviter — je dis par exemple: "Les Pèlerins d'Arès n'ont pas de loi, mais la conscience (au sens de connaissance du bien et du mal) que leur donne La Révélation d'Arès" — évoque beaucoup de choses selon les individus, leur culrure, leur niveau psychiqe, etc. C'est pourquoi c'est quand même un mot à n'utiliser qu'à très bon escient, quand le contexte est clair;
Ceci dit, je suis toujours ému de vous voir missionnaire en toutes occasions et ne craignant pas d'aborder des gens de toutes familles d'idées. C'est votre altruisme, votre curiosité des hommes, votre affabilité qui vous guide plus qu'un strict esprit d'apostolat et c'est une façon de faire que nous devrions parfois imiter.


11nov13  150C18
Dans le cadre de la réflexion "Politiser notre refus de la politique ?" j'ai commencé jeudi 7 novembre un travail sur vos enseignements concernant le thème: Politique dans freesoulblog.
Voici pour vous et nos sœurs et frères qui souhaitent s'y plonger pour leur réflexions, les fichiers PDF N°1 (72 pages) et N°2 (78 pages) de l'entrée: 004 à 0104.
Le mot politique apparait 241 fois dans le premier document et 334 fois dans le deuxième document.
Il y a matière à réflexion. Je pense finir la partie de 0105 à 0147 d'ici la fin de semaine que je vous transmettrai également. Concernant, la réflexion en cours, bien qu’étant un un faible lumignon [Rév d'Arès 32/5], je suis contre le fait de politiser notre refus de la politique. Le pénitent est par le fait même en état de refus de toutes sortes de systèmes, la mission sociale était un égarement sur les friches (Rév Arès 5/5).
Par contre, je pense à votre projet "Sentier", qui pourrait-être un trait d'union pour amener sans politiser, les âmes mûres ou en phase de l'être nous rejoindre.
L(es) ange(s sont) avec toi cata.
Tu tiens le Livre fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es) l'uni, l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole.
Debout (sur) ta jambe, entends (et) parle!
Tu fends le front (dur comme) le mur.
(Tu es) Mon Honneur. (Rév d'Arès xxxvi/10-16).
Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Vous avez commencé ce travail le jeudi 7 novembre ? Mais mon entrée de blog 150 n'a été publiée que  le 10 novembre !
Est-ce dans une boule de cristal que vous avez vu que je posterais une entrée sur "Politiser notre refus de la politique ?"
J'avais d'autres sujets en vue.

On peut voir les messages à 150C39

Ceci dit, vous êtes "contre le fait de politiser notre refus de la politique," parce que "le pénitent est par le fait même en état de refus de toutes sortes de systèmes, la mission sociale était un égarement sur les friches (Rév Arès 5/5)." Nous, pénitents, partageons tous ce sentiment, mon frère Didier, et c'est bien pourquoi la question que pose l'entrée 150 fait problème.
Vous avez peut-être raison, il ne faut peut-être rien changer à notre apostolat. Si nous continuons comme nous faisons, nous ne commettrons pas de faute sur le Fond. Mais je suis tracassé. Sommes-nous bien les frères des hommes dans un sens total ? Aurons-nous tout fait pour passer le porte qui nous sépare des humains ? Ne restons-nous pas du beau côté lumineux du mur, tout spirituel, en appelant le monde à travers la porte et en espérant que ceux d'entre eux qui nous entendent de l'autre côté ouvrent la porte et viennent à nous ? Je ne suis quand même pas certain que tous ceux (je pense surtout aux épis mûrs) qui nous comprennent à travers le bois épais de la porte savent ou peuvent l'ouvrir. Je ne suis pas certain qu'il ne nous faille pas quelque peu entrouvrir nous-mêmes la porte et leur parler dans leur ombre.
"Ne faut-il pas un peu descendre en enfer pour y chercher les âmes ?" se demandaient Isaac le Syrien, un père du désert de la chrétienté antique. Ce que je veux dire dans cette entrée 150, c'est que l'apôtre est envoyé aux hommes de la terre, qui vivent sur la terre, avec tous les problèmes et autres tribulations que leur fait subir la vie de la terre. Les hommes et les femmes que nous croisons ne sont pas du tout ou ne sont pas entièrement des purs esprits, uniquement préoccupés par des questions philosophiques, métaphysiques, religieuses, sentimentales, etc. Ils sont préoccupés par l'ombre complexe où ils vivent, ombre qui épaissit, les problèmes lourds immédiats: travail ou chômage, impôts, manque d'argent, famille, relations difficiles avec d'autres humains et... politique, car nous traversons des moments où la politique alourdit l'air et inhibe gravement les hommes qui le respirent.
Ne faut-il pas au moins entrouvrir la porte pour être mieux entendu — ou entrouvrir la fenêtre si on ne peut être mieux entendu que par là — car la politique de l'autre côté devient une ombre épaisse et polluante.
Il ne s'agit pas de faire de la politique, mais seulement d'introduire dans notre discours spirituel quelques mots qui indiquent que nous ne sommes pas que des anges passant dans la rue, mais que nous aussi sommes des hommes de la terre, des frères de tous les humains, et que nous partageons leurs soucis. Peut-être alors seront-ils plus ouverts à la solution que Dieu propose.
Je ne dis pas qu'il faut. Je dis: Réfléchissons bien pour discerner s'il faut.
Mais si vous avez déjà réfléchi, je m'incline. Je reste à l'écoute des autres.


11nov13  150C19  
N'ayant ni le sens de la formule ni l'esprit de synthèse, je propose aux lecteurs du blog quelques pistes pour alimenter notre réflexion.
1. Comme nous le faisons pour le mot pénitence, nous devons enseigner dans la rue une autre compréhension du mot politique, soit en promouvant un sens large ou déculturé du mot, soit en le qualifiant comme vous l'avez fait pour l'écologie dans l'entrée 101 avec l'écologie spirituelle, thème sur lequel j'ai axé ma mission avec une bonne écoute de la rue pendant plusieurs mois.
2. La pensée commune réduit la politique à la démocratie électorale partisane qui transforme le citoyen en électeur occasionnel et gouverné permanent. Pour cadrer notre réflexion, nous pouvons partir de la source théorique de la démocratie française, les textes fondateurs comme les déclarations des droits de l'homme de 1789, 1793 et 1948 que j'invite les lecteurs à reprendre. L'utilisation des textes fondateurs situe bille en tête notre enseignement dans le domaine politique tout en nous permettant de déconstruire les idéologies et slogans qui se sont rapidement greffés sur les textes initiaux.
On peut donc partir de ces textes pour aller rapidement vers la spiritualisation de la réflexion. Cela a l'avantage de défendre le Plan de notre Créateur en utilisant les armes même de la politique qui s'y oppose, donc de mettre un peu de politique dans notre discours spirituel sans pouvoir être dénoncés par les docteurs de la République puisque nous nous référons à ses propres textes.
3. Pour que notre analyse accroche l'intérêt du passant, il est utile de trouver des exemples d'actualité pour la "concilier avec la dure réalité du moment". Nous approchons en France des élections municipales et européennes de mars 2014, et avant que le débat ne s'échauffe en polémiques partisanes, il peut être intéressant de poser quelques questions sur la classe politique actuelle, ses vertus, talents et pouvoirs, et donc sur les futurs élus. Abordons le contraste géographique entre la grande Europe et la petite commune, à l'heure de la décrédibilisation du système bureaucratique européen, pour illustrer votre enseignement sur les petites unités. On peut aussi évoquer le thème du pouvoir sans contre-pouvoir suffisant avec ces indéracinables maires français, des princes locaux qui cumulent des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires, peuvent étouffer facilement toute opposition ou débat public et utiliser leur connaissance du terrain pour le clientélisme et la division qui leur permettront de rester au pouvoir et de propulser un successeur bienveillant à leur égard. Ou illustrer la dérive politicienne par les privilèges des députés européens, catapultés par leurs partie et grassement payés pour un travail très variable.
4. Alternativement, on peut parler en Cassandre pour interpeller le passant en lui rappelant la crise sociale profonde et imprévisible dans laquelle la politique nous entraîne inéluctablement, mais je suis réservé par rapport à cette démarche. Nous ne manquons pas de Cassandres et je préfère parler de pistes de progrès, d'espérance, de bonheur, tout en affirmant sans ambiguïté la réalité du Mal et l'outil pour le vaincre, la pénitence.
 
Développons un peu le point 2 pour ceux qui lisent le blog mais n'ont pas directement Internet.
Voici quelques éléments tirés de ces textes fondateurs facilement accessibles et quelques questions ou réflexions pour faire un lien avec nos perspectives :
A. Le préambule de la déclaration de 1789 se place sous les auspices de l'Être Suprême, parle des droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme, associe droits et devoirs, et pose le bonheur de tous comme objectif fondamental.
On peut commencer par la notion de droits sacrés, mais cela parait difficile tant la notion de sacré a été détournée. Déjà associer droits et devoirs au lieu de ne parler que de ses droits personnles comme l'homme commun le fait maintenant, c'est rappeler l'équilibre entre demander et donner : L'homme, une main mange, une main donne" (Rév d'Arès, xxviii/18). Mais cela peut être perçu comme moralisateur.
Par contre, sur la base du seul préambule, peut-on dire d'emblée que le pardon des offenses est indispensable au bonheur de tous, à la fois droit et devoir individuel et collectif, et qu'il est fondamental dans les valeurs chrétiennes qui ont inspiré nos sociétés occidentales ?
L'article 6 parle de vertu et de talents : "Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents".
Quelle vertu, quels talents permettent-ils de gagner une élection ? Sont-ce les mêmes qui feront de grands hommes publics ? Et nous pouvons alors échanger sur le vertu, thème sur lequel vous avez écrit un article de fond.
L'article 15 déclare : La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Comment ce texte est-il applicable dans nos sociétés aussi complexes et administrées de plus en plus loin par des bureaucrates éloignés ?
Cette déclaration parle aussi beaucoup de liberté, mot qui figure en tête de la devise républicaine et sur lequel vous avez écrit un article de fond, mais c'est un thème complexe et difficile.
Devons nous questionner les hommes sur leur liberté vécue face à cette avalanche de lois et normes, à ces bureaucrates avec ou sans uniforme ?
B. Le texte de la déclaration de 1793, malheureusement peu utilisé, est intéressant.
Échaudée par les massacres des débuts de la République, elle attaque directement sur le but de la société : le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles (article 1).
La politique a-t-elle contribué dans l'histoire et contribue-t-elle au bonheur commun et à la jouissance des droits naturels ?
Le bonheur mot qu'on trouve à la fois dans L'Évangile [Donné à Arès] comme dans Le Livre, est un des thèmes que vous évoquez dans l'entrée. Mais comment faire sentir à l'homme son potentiel immense de bonheur absolu, universel ?
Qu'est ce que le bonheur pour l'homme de la rue, est-ce un thème de réflexion pertinent par contraste avec les malheurs causés par la politique ?
C'est à creuser.
L'article 4 sur la loi déclare : La loi ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société.
Quelle est la référence du juste qui doit encadrer les lois ? C'est la question juridique de la distinction entre le légal et le légitime et c'est la question spirituelle du changement de sens de juste et justice, ce qui va dans le sens de l'accomplissement du Plan Créateur.
L'article 7 sur le droit d'expression est plus explicite qu'en 1789 : Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Le titre de l'article 11 sur la résistance légitime mériterait d'être évoqué en le reliant par exemple à l'illégalité de la Résistance face au régime de Vichy et à sa propagande, un souvenir pas trop éloigné pour les Français. Mais dans le contexte actuel porté à la violence spontanée plus qu'à la résistance à la Gandhi ou King, c'est un thème délicat.
C. La déclaration de 1948 est universelle et théoriquement applicable en France.
Rédigée par des juristes chevronnés, son contenu est intéressant mais elle a été rédigée dans un contexte de système, pour l'ONU, et soigneusement expurgée de concepts spirituels à part une référence vague à la fraternité. Pour notre mission spirituelle, on peut cependant noter dans l'article 18 la liberté de manifester "tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites". Rédaction beaucoup plus ouverte que les textes français qui veulent restreindre la catégorie religion à la pratique d'un culte entre quatre murs si possible bien contrôlés par le pouvoir. L'article 23 pose aussi le droit au travail et à sa juste rémunération, écho pour nous à "le travail est bon à l'ouvrier et il en reçoit son salaire" (Rév d'Arès, xxviii/18), mais ce n'est pas un thème différenciant pour notre mission.
 
Après avoir trouvé une ou des bonnes accroches et thèmes de réflexion, compte tenu de notre petit nombre et de notre faible intelligence, il sera certainement utile de rédiger un document pratique reprenant divers fondements, analyses et pistes sur le changement dans le domaine politique qui pourront nous servir de point de départ pour les dialogues plus approfondis dans la mission de proximité de la vie courante ou au local d'accueil. Un peu comme vous avez fait vos deux livrets sur "ce que je crois" et "la prière du pèlerinage" dont nous nous inspirons. Il faudra évidemment être très attentif à ce qu'il ne devienne pas un support pour une future idéologie mais reste une nourriture vivante pour nous même et le public et une aide pour notre mission et l'enseignement qu'elle nécessite. Ce livret sera donc fortement évolutif en fonction des réactions publiques.
Il nous faut encore beaucoup réfléchir à tout cela.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire qui apporte beaucoup d'eau à nos moulins de réflexion.
Vous évoquez ici les termes constitutionnels de la Première République Française. Je rappelle pour nos lecteurs que cette question n'a jamais intéressés, que La Première République, officiellement nommée République Française, fut le régime républicain de la France entre septembre 1792 et mai 1804. Cette Première république résultait bien sûr de la Révolution française. Ce ne fut pas en 1789, mais seulement le 21 septembre 1792 que les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décidèrent à l'unanimité de l'abolition de la monarchie constitutionnelle en France, et c'est le 25 septembre 1792 que la République fut déclarée "une et indivisible." La déclaration de 1793 dont vous parlez est, je pense, en fait la Déclaration des Droits de l'Homme. Ce n'est pas un acte politique aussi étroitement républicain.
Au fur et à mesure que je vous lisais, très attentivement, et vous remerciant à chaque ligne de nous rappeler bien des choses que, pour ma part du moins, nous avons oubliées, je me disais qu'il y aurait peut-être quelque chose à publier sur ces bases dans l'esprit du Fond arésien, puis, en arrivant à la fin de votre commentaire, je découvris que vous le proposiez vous-même sous forme d'un petit livret comme j'ai fait en 2011 pour "Ce Que Je Crois, Je Que J'Affirme" et "Ma Prière au Pèlerinage." Cette publication serait, bien entendu, séparée du thème central de notre kérygme apostolique ? Elle prendrait l'aspect d'une réflexion connexe, à l'instar du Sermon sur la Montagne, qu'a publié frère Bernard L; de Bretagne.
C'est peut-être, sous réserve d'une réflexion plus avancée, une façon d'introduire un peu de politique si je peux dire dépolitisée (puisque les déclarations de 1789,1792 et 1793 n'ont plus force de loi, donc n'ont plus force politique et ne sont plus que de l'Histoire) dans notre approche missionnaire.
Il y a sûrement dans ce domaine d'autres choses à voir, notamment la Constitution Américaine, qui est beaucoup moins déspiritualisée que ne le sont nos bases déclaratives françaises.
Merci, frère Antoine. Je vais relire votre commentaire à tête reposée et le comparer à d'autres commantaires.


11nov13  150C20
Si bien compris, dans une république aucun parti ne peut être mis en place officiellement, si son statut ne respecte pas les fondements même de la république, c'est à dire :
1- (définition du petit Larousse illustré) Forme de gouvernement dans laquelle le peuple exerce la souveraineté directement ou par l'intermédiaire de délégués élus.
2- (définition de Wikipédia) Régime politique où les fonctions de chef de l'Etat ne sont pas héréditaires mais procèdent de l'élection. Une république n'est pas nécessairement une démocratie...etc.   
Définition 1 & 2 pour faire court. Mais alors déjà là nous sommes face à une contradiction.
1- Selon la définition du petit Larousse illustré, une république est obligatoirement démocratique. Il semble qu'elle puisse être à la portée d'un parti anarchiste tant que le peuple exerce la souveraineté directement ou par l'intermédiaire de délégués élus et tant que ces "délégués" ne soient pas considérés comme des chefs ou des maîtres mais comme des "porte-paroles". 
2 - Selon Wikipédia, une république n'est pas nécessairement une démocratie, cas des régimes à parti unique ou ayant élu un dictateur. Wikipédia rajoute :
Tout comme une monarchie n'est pas nécessairement absolue, cas de la monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Selon eux, les fondements mêmes de la république sont respectés tant que les fonctions de chef de l'Etat procèdent de l'élection. Il semble qu'elle puisse être à la portée d'un parti monarchiste tant que les fonctions de Chef de l'Etat procèdent de l'élection.
Qu'est-ce que la république ?
Hormis le fait que cela concerne la chose publique et la grande question que nous sommes en droit de se poser : Qu'est-ce que la démocratie? Hormis le fait que ce soit le peuple qui devrait exercer la souveraineté.
Disons que, sous couvert de démocratie, le régime politique que nous subissons depuis la révolution est une oligarchie instaurée démocratiquement.
Et puis nous connaissons la devise de la république française : "Liberté Egalité Fraternité". Ces termes ne sont-ils pas aussi bafoués ?
Je crois que c'est Victor Hugo qui disait : "Comment évoluer dans une société qui ment ?"
Alors la question n'est-elle pas : "Comment participer de façon constructive dans une société qui ment ?"
Je crois que la désespérance est liée à l'apothéose du mensonge, dont le mensonge de ce qui est transmis par rapport à ce qui est vécu.
Aujourd'hui, contrairement à hier, nous savons que le mensonge agit comme une invasion. Il s'est insinué partout, à grande comme à petite échelle, dans le domaine profane comme dans celui du sacré. Nous le savons, mais nous ne faisons rien ou pas grand chose pour y remédier car, dans la conscience collective, c'est un fatalisme.
Disons que, dans cette conscience actuelle et dans ce que l'histoire humaine propose jusqu'à présent, le mensonge procure plus de bien à court termes que la vérité n'en a jamais proposé, même à long terme.
Pour ne pas mentir il faut croire en l'humanité. Qui croit dans cette sorte de monstre à plusieurs visages que l'homme représente depuis la nuit des temps ? À part quelques illuminés qui eux-mêmes peuvent parfois mentir sans reconnaître le mensonge car le mensonge s'insinue partout.

Vous, prophète de l'humanité, vous dites aujourd'hui que les Pèlerins d'Arès devraient peut-être "politiser le refus de la politique". Ce qui revient à dire : Pourquoi ne pas politiser le refus du mensonge et pour cela, comment faire admettre que les bienfaits du long terme sont plus enrichissant que ceux du court terme ?
Nous savons que le mouvement de conscience libre que se veulent être les Pèlerins d'Arès sont du parti du Créateur, donc ils devraient être du parti de créer. Créent-ils ?
Changent-ils de vie dans une société qui ment ? 
Dans une sorte de totale désillusion, vous [attendez] aujourd'hui que l'un de nous ait une idée géniale qui nous permette de faire de la politique officiellement à contre-courant de ce qu'est la "politique politicienne" comme disait un fameux communiste.(réponse 150c3)
Je ne veux même pas imaginer le sort d'un Pèlerin d'Arès, au sein de son propre mouvement, s'il avait osé faire une telle proposition. Je pense qu'il aurait tout simplement été considéré comme un hérétique, un apostat à La Révélation d'Arès. Voilà encore une sorte de mensonge, mais bien heureusement vous êtes encore vivant et c'est vous-même qui faites une telle proposition.  
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Mon frère Frédéric, vous dites : " Dans une sorte de totale désillusion, vous [attendez] aujourd'hui que l'un de nous ait une idée géniale qui nous permette de faire de la politique officiellement à contre-courant de ce qu'est la "politique politicienne" comme disait un fameux communiste.(réponse 150c3)." À cela voilà ce que je réponds :
Vous devez vous rappeler que, dans l'assemblée, j'assume le prophétisme fondamental qui consiste à faire connaître au monde le Fond et à le faire respecter dans notre petit reste de pénitents. Cela je le fais, je l'espère sans défaillir.
Or, il ne s'agit pas de cela ici.
Il ne s'agit pas de cela, parce que la faiblesse et l'évolution très lente des frères et sœurs qui m'ont suivi ont fait que je n'ai jamais pu être seulement l'homme du Fond, l'homme de la Vérité pure, de la Vie, l'homme du temps qui vient intégral et déjà détaché de ce monde, qui prendrait ses distances comme porte-parole du Créateur Qui garde ses distances.
Dans notre Assemblée je ne peux pas être seulement le prophète ou témoin de la Parole d'Arès, je suis contraint d'aider mes frères à évoluer et à ce titre d'être avec eux pénitent et moissonneur. Qu'importe si j'en suis le premier. Comme moissonneur j'assume aussi une tâche pratique, confrontée aux réalités immédiates du monde, et qui incombe à tous les Pèlerins d'Arès: la mission.
Je suis donc depuis presque quarante ans partagé entre deux choses quelque peu antinomiques, dichotomiques: le prophétisme et la moisson. L'un me faisant gardien du Fond hors du temps, l'autre me faisant acteur d'une action dans le temps, dans les réalités changeantes du monde.
Ce n'est donc pas comme prophète que je demande à mes frères de s'exprimer sur la possibilité d'un glissement pratique vers un peu de politique — parce que le monde est politique, comme il est méchant, abusif, menteur comme vous le soulignez — mais comme ouvrier de la moisson (Rév d'Arès 13/9) tout comme l'est chacun de nous.
Nous sommes là dans un domaine pratique que je voudrais en même temps ne pas voir quitter le Fond. Oui, c'est c'est quelque peu contradicoire, oui, je suis un cœur d'un dilemme. Il me faut le résoudre. Je ne peux le faire qu'avec grande réflexion et prudence et en consultant tous les intéressés, car c'est un domaine pratique où je n'ai pas reçu du Ciel le charisme de la Vérité unique et inchangée, mais un domaine qui demande une adaptation continuelle aux réalités immédiates.
Peut-être est-il nécessaire que je prenne un exemple: Quand mes frères et sœurs lancèrent la "mission sociale" je ne pouvais pas m'y opposer, je ne pouvais que donner une opinion personnelle défavorable, car il ne s'agissait pas du Fond mais d'une action pratique : Mes frères étaient convaincus que de cette façon ils attireraient beaucoup plus de monde que ne l'avait fait la mission strictement spirituelle. Ce n'est que quand, après une quinzaine d'années, cette "mission sociale" finit par prendre un tour qui clairement trahissait (Rév d'Arès 37/9) le Fond que le prophète en moi put taper du poing sur la table et dire: "La mission sociale trahit La Révélation d'Arès, revenons à la mission spirituelle pure !"

Concernant le début de votre commentaire, vous avez cherché dans le Larousse et Wikipedia une définition de la république par trop rudimentaire. En réalité, il y a autant de définitions de la république qu'il existe de républiques dans ce monde et je peux vous assurer qu'il y en a beaucoup.
Par quoi chaque république se distingue-t-elle des autres républiques ? Par sa contitution.
La constituion de la république française ne me permet pas de créer un parti qui prévoirait en France la fin de la politique républicaine et l'éclatement du pays en petites unités indépendantes.
La constituion de la république américaine (oui, les USA sont une république) me le permettrait (dans une certaine mesure).
On voit là deux républiques qui ne se ressemblent pas.


11nov13  150C21
Nous, Pèlerins d'Arès, sommes condamnés, non seulement à l'ascension par notre pénitence, mais aussi à la mobilité, à l'adaptation permanente au milieu social conjoncturel humain. Pas de fixité donc, ni en pensée ni en paroles — ce qui reviendrait à recréer une idéologie —, mais la Vie (Rév. d'Arès 24/3-5).
Dans cette ascension, nous devons entraîner un maximum d'humains qui ne sont pas forcement enclins à la métaphysique (problème rencontré dans nos missions).
Depuis 2006, dans votre blog, les entrées s'enchaînent. Chacune vaut son pesant d'or. Que faire d'un tel trésor si, comme l'oiseau nous avalons la graine et malades ou gloutons, la rejetons sans profit (Rév. d'Arès 13/3) ? Ne devrions-nous pas réfléchir à des actions publiques concrètes comme vous le préconisez dans votre réponse au commentaire 87C20 du 4 novembre 2008, dont voici un extrait :
"Non les mots ne suffisent pas. La pénitence personnelle est une base active, une action incontournable, mais elle-même ne suffit pas, il faut aussi s'engager dans des actions plus visibles susceptibles d'amener le public lui aussi à une forme de pénitence, pour amener le public à développer la polone"(Rév. d'Arès xxxix/12-13)."
Je crois que c'est par la femme que des actions de paix, de justice pourraient pénétrer la société et combattre les maux liés justement à la politique faite par des hommes.
Le Créateur par La Révélation d'Arès nous propose cette piste: La femme coupe, coupe la tête,(elle) ouvre sa cuisse sur le fort (Rév. d'Arès XXVII/9)
Allez nos sœurs, "au bouleau! (ça fait plus champêtre) !"
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Donc, selon ce que vous proposez, contourner l'incontournable quête de domination en tous sens qu'est la politique politicienne en se limitant à proposer au monde un complet et véritable accès de la femme à la gestion de la cité ?
La Révélation d'Arès, c'est vrai, le préconise et même, d'une certaine façon, en annonce l'avènement tant à la Veillée 9 qu'au chapitre xxvii.
C'est une façon habile d'introduire dans notre discours spirituel quelque chose qui, quoique non politique mais éthique dans la Parole, ne peut dans l'état actuel du monde que donner aux femmes plus de pouvoir politique.
Mais Madame Thatcher en Grande Bretagne de 1979 à 1990 et Madame Merkel en Allemagne actuellement ne sont pas à considérer comme des femmes ayant accédé au magistère spirituel au même titre que les hommes, mais comme des femmes ayant pris le au pouvoir le plus politique politicien qui soit.
Il y a, de toute façon, une base de réflexion intéressante dans ce que vous proposez, mon frère Dominique. Merci du fond du cœur pour ce commentaire.


11nov13  150C22
Je vous transmets le lien vers le cite "think-tank" de "L'alternative crédible" créé et animé par un ami proche, Philippe Dervaux, à qui j'ai parlé de La Révélation d'Arès, mais qui est tourné vers l'Islam.
Il a des idées et une réflexion politique originale, qui a mon sens est non politicienne et donc non intéressée par le pouvoir.
Il est en contact avec les membres de L'UDI et du Modem, mais est ouvert à l'échange des reflexions et prospectives diverses.
Dans le cadre d'une mission politique/non politisée la lecture de personnes du reste impliquées peut nous être utile.
Peut-être que sa démarche vous intéressera ou intéressera les Pélerins d'Arès.
http://www.lalternativecredible.fr/
José O. d'Ile de France


11nov13  150C23  
Sans même prendre le temps de lire tous les commentaires, spontanément je réponds à votre entrée et aux questions qu'elle pose, par ce qu'il y à urgence.
Dans la rue je parle avec mon cœur, je ne peux donc exprimer que ce que je vis.
Je suis donc incapable d'expliquer quoi que ce soit sans l'avoir vécu.
Ma pénitence même si elle est ridicule, est en marche.
Tout homme donc, qui change sa vie génère sa propre grâce, cet homme très imparfait aperçoit les prémisses
d'un monde changé, devient heureux, agréable, sympathique ..
J'entends souvent mes collègues de travail me dire que cela leur fait du bien de me voir heureux, souriant ..
Alors j'ai seulement envie de leur dire, faites comme moi, changer votre vie, devenez pénitent..!
Alors comment expliquer à l'homme de la rue, non seulement qu'il peut, mais surtout qu'il doit changer sa vie ?
Et lui dire qu'il sera le générateur de sa propre grâce ?
Le changement est quelque chose de difficile, quand on entend parler de changement c'est souvent en référence au changement politique, religieux, idéologique, économique, mais jamais au changement personnel. Le fait déjà d'apporter un changement personnel de quelle que façon que ce soit, fait peur.
Pour ma part je pense que l'exemple est plus important que les mots, que c'est par notre contact régulier, notre vie, que nous devons faire passer ce message.
La vaie question devient donc pour moi, comment garder le contact régulier avec mon missionné et lui donner envie ?
Jusqu'à présent je transmettais la Parole en bruit, je parlais et je parle toujours des évènements, de son témoin, de pénitence, mais je n'ai jamais invité le missionné de la rue à me revoir pour prendre un verre, discuter plus longuement de Dieu. Je n'ai jamais invité une personne de rencontre dans le cadre de la mission à partager un repas à faire plus ample connaissance afin qu'il s'imprègne de ma vie spirituelle, même si elle est ce qu'elle est, toute petite..
D'une politique système ne pourrions nous pas passer tout simplement à une politique de Vie tout court  ?
(Je suis sans doute à coté de la plaque
Américo d'Ile de France


Réponse :
Oui, frère Américo, vous êtes "à côté de la plaque". Il ne s'agit pas du tout, dans votre commentaire, de la question que soulèvent mon entrée 150 et les commentaires déjà publiés.
Lisez soigneusement tout cela avant de commenter. Merci.


11nov13  150C24
La République n'est pas une construction durable car elle est établie sur des conventions d'hommes que sont le Code civil et le Droit constitutionnel. La maison "France" s'écroulera sur ses occupants car on s'est entêté à la construire en dehors des règles d'architecture établies par le Grand Bâtisseur.
Aujourd'hui on entend les premiers craquements, alors on s'inquiète, on se révolte et on désespère, bien sûr.
Or il s'avère qu'il y a un prophète dans la place ! Pourquoi n'est-il pas écouté ?
Certains accuseront aussitôt le prophète d'être trop mou, pas assez audible.
Pourtant j'atteste ici que la parole du prophète est, au moins sur Freesoulblog, parfaitement claire et sans équivoque.
On s'interrogera, par contre, sur son influence auprès des puissants depuis quarante ans. Les charlatans de la religion et les imposteurs de la politique ont-ils bien reçu le Message d'Arès ? C'est la question que je pose. Autrement dit, la voix du prophète a-t-elle été assez tonnerre [Rév d'Arès 33/10] aux oreilles de tous ces puissants sourds comme des pots.
Je suis heureux que cette entrée introspective pose le problème de l'audibilité de la mission d'Arès, y compris dans la rue.
Faut-il politiser ou bien rester à l'écart de la politique ? La solution facile est de botter en touche en se déclarant incompétent face à se dilemme.
Une autre solution est de revenir à La Révélation d'Arès qui ne fait pas de distinction entre la religion et la politique, entre les princes religieux et les princes laïcs.
Pour les religions, il nous est indiqué de joindre nos prières à leurs prières [Rév d'Arès 25/10].
J'en déduis que pour la politique, on peut joindre nos idées à leurs idées, quel que soit le parti politique (?).
Car au-delà des religions et des partis politiques, il y a les hommes à interpeller.
Mais attention au risque de récupération ! C'est là qu'on verra ce que signifie résister aux tentations (du pouvoir).
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Dieu nous recommande de joindre nos prières à la prière, oui, mais à la prière de tous ceux qui veulent bien prendre rang et boire au calice avec nous ! (Rév d'Arès 25/10) Autrement dit, avec le reste dans les moments où il se joint au petit reste.


11nov13  150C25  
S'attaquer à la politique est conflictuel. Cela conduit à la violence.
Je commence à faire un peu de mission dans mon coin. Tant que je parle d'âme, de Jésus, d'amour, on me prend pour une naïve ou une illuminée, mais pas pour une violente. 
Si je me mets à parler politique, on va me rendre pour une violente en puissance.
Je sais que vous laissez les apôtres libres d'agir comme ils veulent (c'est ce que vous me dites dans vos lettres), mais je serais très embarrassée si je ne faisais pas comme vous le souhaitez.
Mais la violence, ne serait-ce qu'en parole, non, non et non !
S'il vous plaît, restez un homme de bonté, d'amour, de prière, frère Michel. Vous nous faites rêver.
Continuez à nous faire rêver.
Astrée des Cévennes


Réponse :
Je ne suis pas seulement envoyé pour vous faire rêver, ma sœur Astrée.
Jésus disait: Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée (Matthieu 10/34) et La Révélation d'Arès parle de la pieuse gente (le petit reste qui) choit... le sein dur comme Mon Poing Qui bat la terre... (qui) frappe comme le fouet (xLv/13-15). Un certain genre de lutte, d'opposition au monde n'est pas exclus dans la Parole.
Il ne saurait s'agir, bien sûr, de faire la révolution qui verse le sang, mais l'insurgeance, elle, est l'esprit de notre action.
Dire que la politique ne fait pas le Bien sur terre et que c'est nous qui, en prêchant la pénitence, faisons le Bien, ne nous est pas du tout interdit.
Mais l'amour, le pardon, la paix devant toujours guider nos pas, le dosage de notre insurgeance est évidemment un gros problème, que nous devons résoudre, et qui ne nous est pas naturel, parce que nous sommes héritiers d'une culture qui ne voit pas du tout les choses sous cet angle-là. Notre culture pour longtemps encore envisage la violence à partir d'un certain niveau de désaccord entre les humains.
Nous ne pouvons pas entrer en conflit ouvert, parce que dans tout conflit ouvert, quel qu'il soit, l'issue est toujours incertaine. Mais nous pouvons manifester un désaccord jusqu'à un certain point, là où l'issue est pour nous certainement la Victoire dont le Père parle (Rév d'Arès 10/7). Le Fond de notre mission repose sur une alternative simple. Ou bien on cède aux poncifs de la politique politicienne qui dit: "On ne changera jamais rien aux hommes. Les conflits sont inévitables et la servitude sociale est dans la nature des choses, Faisons des lois de plus en plus dures pour réduire les uns et rendre l'autre moins dure et, le fisc, les tribunaux et la police fonctionnant bien, allons cultiver notre jardin." Ou bien nous disons: "Non, on peut changer les hommes. Mais l'entrée en pénitence ne dépend pas que d'une décision morale des individus, elle dépend aussi des circonstances qu'ils traversent, et la politique fait ces circonstances. Elle est donc à dénoncer, mais en deçà des seuils conflictuels."
Il nous faut, d'une certaine façon, le courage d'affronter le monde. Courage, ma sœur !


12nov13  150C25
Message remplacé par 150C34


12nov13  150C26
Je crois que je commence à mieux comprendre le sens de votre entrée qui n'est pas facile à appréhender depuis un clavier d'ordinateur.
Je crois que nous pouvons insister sur le "roi", "le souverain" qui est en nous
et dire par exemple :
Changez souverainement votre vie, parce que vous n’êtes né ni pour être un esclave, ni même un conditionné de la politique.
En vous il y a le "roi" de l'univers fait pour se posséder lui-même et vous avez été créé à son image et ressemblance.
Le monde idéal est un monde de rois sans fouets (La Rév d'Arès xix/24)
Bernard DLF de Bretagne-Sud


Réponse :
La Révélation d'Arès n'utilise pratiquement pas le mot roi pour désigner l'homme libéré de la religion et de la politique; Par contre, elle utilise le mot princes dans ce sens, dans la très belle phrase: Tous (les hommes) sont princes, tous règnent sur le mort et sur l'enfer quand ils vivent selon Ma Parole. J'ai couronné tous Mes Fidèles (3/9). J'ai déjà retenu cette phrase pour une utiloisation dans le sens politique.


12nov13  150C27
Je pensais ré-utiliser un tract que j'ai utilisé il y a quelques années et qui parle de la politique.
Je l'avais rédigé suite aux conseils que vous nous aviez donnés au cours d'un des ateliers sur la mission pendant le pèlerinage, à Arès [dans les années 90] :

"Vous pensiez que les religions, la politique, les lois, les règlements, pouvaient résoudre les problèmes des hommes.
Elles n'ont pas pu, ne peuvent pas et ne pourront jamais résoudre ces problèmes.
LA SOLUTION EST EN CHACUN DE NOUS.
Si nous sommes de plus en plus nombreux à faire des efforts sur nous-mêmes dans notre vie quotidienne vers:
plus de droiture, de respect et d'amour pour l'autre, de pardon, d'acceptation de l'autre dans sa diversité, de justice, de bien actif, etc...
nous progresserons vers une humanité plus juste au-delà des religions et des systèmes organisés en pouvoir".

Avec mes frères de la région Centre, j'utilisais aussi un autre tract spécialement à l'approche d'une élection, dont voici le passage qui parle de politique, que je pense aussi ré-utiliser :

"Tout homme qui combat en lui le mensonge, l'orgueil, la paresse, la violence, l'égoïsme, la haine, etc.. et qui les remplace par la vérité, la générosité, le courage, la paix, l'écoute, le pardon, etc.. celui-là fait plus que n'importe quel programme politique ou projet de loi : il améliore les relations entre les hommes et par là même, l'état du monde."

Jean-Luc Q. d'Aquitaine


Réponse :
Je me souviens de ces tracts. Mais je pense qu'après réflexion nous trouverons des formules plus spécifiques.


12nov13  150C28
Repris d'un message sur LinkedIin :

Nous n'avons pas d'idélogie ! écrivez-vous dans cette entrée 149. Hé oui ! Nous resterons toujours évolutif.
De cette dynamique, nous ferons que la glace redeviendra de l'eau, et nous ferons que cette eau ne redevienne jamais de la glace.
Aucune idéologie ne peut permettre cela, puisqu'elle fige la Vie.
Ceux qui nous observent à un instant T ne peuvent comprendre ce que nous sommes sans voir d'où nous venons, et vers quoi nous allons. C'est comme s'ils observaient le sauteur à la perche à un instant de son exploit : sa course d'envol, le moment ou la perche s'engage dans le butoir, le moment ou son corps décolle du sol, l'envol, le passage de la perche, la retombée. Il faut observer le mouvement, la dynamique pour comprendre ce qui se passe. Si vous vous contentez d'une photo isolée de l'ensemble, vous ne pouvez pas comprendre ce que vous observez. Ni ce que cherche les Pèlerins d'Arès, ni le rôle essentiel de leur Guide.
Je voulais écrire un commentaire qui traite de ce point, mais vous avez déjà publié une nouvelle entrée "politiser notre refus de la politique ?"
Ce bref échange sur l'agora virtuelle de Linkedin me donne l'occasion de vous remercier du plus profond de mon âme, de mon esprit et de ma chair pour la Lumière que vous libérerez chaque jour un peu plus pour aider ceux qui se sont engagés dans ce labeur pour les géants des temps anciens — pénitence et moisson — sans jamais se substituer à notre conscience, au contraire.
C'est en partie ce qui déroute certains observateurs, qui vous accuse d'avoir une idéologie sans le reconnaître, mais qui demain permettra au petit reste que vous commencez à rassembler de poursuivre leur mission sans jamais retomber dans la religion.
Alors, oui, ce matin du 12 novembre, comme chaque matin, chacune de mes cellules, chacun de mes neurones comme chaque parcelle de mon âme ne font qu'un pour remercier le Père de l'Univers Infini d'être revenu encore une fois nous appeler à la Vie — Combien de fois devrais-Je vous abreuver (Rév d'Arès 30/3) ?! — et de nous avoir donné ce Messager fort sans quoi nous n'aurions pas réussi à faire beaucoup plus de cette révélation de 1974 et 1977 qu'une poule ne ferait du nouvel IPhone.
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce message qui me touche beaucoup.


12nov13  150C29
Message publié deux fois par erreur. Supprimé.
Voir 150C30 suivant !


12nov13  150C30
Ma politique repose sur la pénitence, la grande conversion qui me fait choisir le bien et rejeter ce qui n'est pas le bien.
J'abandonne le pont qui me relie à la montagne du pouvoir et du mensonge. Il s'usera et deviendra fragile avec le temps si je ne l'entretiens plus.
Je marche sur le fil du fil-de-fériste qui me relie à la Montagne Sainte. Plus habile je deviens et plus attentif je suis à la Force qui parcourt dans les deux sens le fil. les pieds dessus je ne fais rien d'extraordinaire mais j'attire l'attention de ceux qui voudraient s'essayer ou me voir tomber.
Quand en mission je m'adresse à une ou deux personnes, je parle très peu de politique, parceque je ne connais que très peu de choses dans ce domaine. Mais comment expliquer que nous recevons assurément l'aide de Dieu dès l'instant où nous entrons en pénitence, que les miracles arrivent quand le choix du bien devient la seule logique de vie ?
Comment ne pas tromper l'autre sur la marchandise spirituelle ? Je n'ai aucune promesse à donner, je n'ai aucun signe à donner qui puisse surprendre. Je suis le signe qui annonce que l'homme peut changer sa vie en bien, chacun selon sa mesure et son potentiel.
Frère Michel, vous êtes l'inlassable prophète de la pénitence. Que de chemin vous avez fait ! Par votre exemple, que de voies droites se sont ouvertes pour des milliers d'hommes et femmes !
En tant que pénitent, j'ai aussi la volonté d'être un homme de guérison (la maladie n'est pas un bien) pour les hommes ayant l'envie sincère de s'engager chacun sur le fil qui le relie à ce qu'il y a de meilleur et de plus beau.
Je n'ai pas l'impression de véritablement vous aider. Vous semblez parler à des personnes d'un certain niveau intellectuel sur ce sujet de la dépolitisation politisée.
La politique du Père c'est la pénitence humanisée sous assitance céleste sur terre et j'en suis le garant par la Parole prononcée et accomplie en l'état de ma conscience qui se meut à la surface du monde.
Le petit reste est petit, magnifiquement petit.
Il y aura de l'admiration pour ce petit reste, une grande attente avant que des hommes de toutes parts viennent donner main forte et retourner le monde. La Vie renaît après des siècles d'extinction. Peut importe le nombre, ma mission est de chercher d'autres épis mûrs et de renforcer le petit reste existant, car les hommes ont besoin de s'accorcher à un espoir jamais vu jusqu'à maintenant. Nous ne sommes pas des poupées mais des êtres d'âme, de chair et de sang.
Tony L. de Touraine.


Réponse :
J'avais déjà pensé à créer un "Parti du Petit Reste", mais en politique se réduire, se diminuer, est tout à fait contre-productif.
Cela, ne serait pas compris.
Peut-être "Parti des Pénitents" ? Le mot est difficile, compris de travers et risible, si l'on ne l'explique pas immédiatement.


12nov13  150C31
Je lis avec beaucoup d’attention l’entrée de ce blog, "politiser notre refus de la politique ?"
Je me pose la question : Faut-il réfléchir sur la façon d’aborder les hommes au sein de notre mission ou enclencher une action de la grande assemblée qui aurait forcément une incidence sur notre façon de missionner, de réfléchir et d’agir ?
Chaque assemblée désigne une sœur ou un frère qu’elle estime capable de réfléchir sur un projet permettant de faire connaître le Message arésien et de le concrétiser par des actes au niveau national.
Ce groupe de frères entreprend une réflexion avec le prophète en son sein et la grande assemblée le concrétise par les faits. Ne serait-ce pas le début de la conscience collective ?
Je pense que le problème de cette mission qui apporte peu de fruits ou qui peut paraître suranée aux hommes et femmes que nous rencontrons est dû au manque de faits dans notre société. Parce que, aujourd’hui, nos pénitences ne sont pas suffisamment concrètes pour les hommes au niveau collectif. L’homme a besoin de vivre les prémices de cette réalité future, un monde changé pour le bonheur de tous.
Nous nous devons d’être le contre-exemple de ce que nous fait vivre le système et démontré que le système peut ne pas passer par  l’homme s’il le décide.
Yasmine d'Aquitaine


Réponse :
Vos deux derniers paragraphes, ma sœur Yasmine, forment une réflexion très juste. Je vous en remercie beaucoup. "Nous devons être le contre-exemple..." Oui, c'est ça. À cela aussi nous réfléchissons.
Au début vous posez la question suivante: "Faut-il réfléchir sur la façon d’aborder les hommes au sein de notre mission ou enclencher une action de la grande assemblée qui aurait forcément une incidence sur notre façon de missionner, de réfléchir et d’agir ?'" Pour le moment nous posons le problème ; nous réunissons tous les éléments. Nous y réfléchirons ensuite. Il n'est pas encore possible de répondre à votre question.
Autre question que vous posez: "Ne serait-ce pas le début de la conscience collective ?" en proposant de déléguer des représentants désignés par l'assemblée pour réflchir avec moi à l'introduction éventuelle dans notre discours missionnaire. Je réponds ici : Non, je tiens à recevoir les idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine qui nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés dans la Moisson. Ça, c'est de la conscience collective ! De toute façon, tout le monde ne participe pas. Des centaines de nos missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il est souhaitable que ceux qui commentent fassent que les silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup ont une opinion. J'ai été très heureux de vous rencontrer l'autre jour dans une rue de Bordeaux. Je loue votre ardeur dans l'action apostolique. Oui, les gens peuvent trouver votre discours missionnaire "suranné", mais c'est comme l'idée de Dieu, n'est-elle pas "surannée" pour une majorité de gens tombés dans le rationalisme et/ou l'athéisme, qui ignorent l'Éternel ? De même ils ignorent, en la considérant démodée, une Vérité qui est aussi éternelle et que nous avons à leur rappeler.
Nous n'ignorons pas que nous marchons à contre-courant des idées qui circulent de nos jours. C'est bien contre cette masse d'idées en circulation que le Père nous appelle par La Révélation d'Arès et nous envoie au-devant des hommes.


12nov13  150C32  
Je ne connais pas grand chose de la politique, mais je remarque que certains concepts, inventés par des philosophes, servent de référence à d'autres.
Et puis j'ai repensé à ces illuminati, dont il a été question.
En réfléchissant aussi à ce qu'évoquent des commentateurs, je me dis : "Prenons d'abord le rat par la queue. J-F Lyotard a inventé le terme de post-modernité, ajoutons celui de "post-politique"". Mais ça existe peut-être déjà ?
Ensuite, je crois à l'idée d'une édition, je pense à l'effet qu'a eu le petit livre de Stéphane Hessel pour fédérer des "consciences". Sauf que les insurrections ont déjà commencé, et nous ne pouvons pas titrer simplement "Insurgez-vous!" Peut-être pouvons-nous créer l'association "des insurgés", ou les insurgés du présent (ou de l'avenir ?) Disons que ça pourrait peut-être désignér dans un premier temps les rédacteurs d'un livret ?
Je ne suis pas une lumière sur un sujet aussi vaste qu'il est profond. Je me dis que le mot connote déjà l'idée de refus.
Dans ma petite tête, je me dis que nous avons des gens qui font de la politique, depuis la base jusqu'aux hautes finances, mais que la politique actuelle, pas assez spiritualisée ne permet plus de faire le lien...
J'ai parlé hier à un frère qui travaillera pour une élection municipale. Il le fera en accord avec sa foi, sans "donner au sénat sa main". Il ne lui donnera que ses yeux, sa conscience, ses compétences, parce qu'il fait confiance à un candidat local qui cherche véritablement à fédérer des actions de bon sens quelque soient leurs couleurs politiques, si j'ai bien compris...
L'idée ici, comme en science, est de construire une sorte de modèle de collectivité, mais un modèle en mouvement, par nature réfutable, temporaire, transitoire, mais composant un corpus de principes où d'autres pourraient piocher.
C'est très cérébral ? Peut-être, mais j'essaie de faire une synthèse de mes frissons passés,
Quand cette question de nomination s'est posée à moi lors de plusieurs situations politiques critiques (guerre de Yougoslavie, états critiques en Méditérranée, position par rapport à Al-Qaida, etc, ou même simpl"ment concernant ma situation professionnelle de plus en plus dégradée).
Sur ce dernier point, j'ai remarqué des faiblesses importantes dans la manière qu'avaient mes collègues de se faire entendre, ou de se montrer, afin aussi de frapper les esprit (et plus accessoirement de se reconnaître dans une foule — Je pense à ces bonnets rouges qu'il a fallu faire faire en Écosse... "à l'arrache".
Je vais continuer à réfléchir.
Merci
Laurent L d'Île-de-France


13nov13  150C33
Au-delà des lois...
les chemins du coeur
Pourquoi pas un Parti du Cœur ?
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Bien sûr, mais là nous restons encore dans les nuages, en parlant de Parti du Cœur nous serions encore pris pour des anges égarés sur terre.
Mon frère Yannig, je ne sais comment vous voyez la situation, mais pour ma part je la vois très sérieuse, si sérieuse que je crois que la population n'est pas encline à faire écho à des mots comme "cœur" actuellement. Cela réveille en moi le souvenir de l'arracheur de dent qui autrefois disait aux patients qui hurlaient de douleur sous sa pince: "Pensez à autre chose !"
Après le dégraissage qu'ont fait subir à leur personnel les agences financières, les banques annoncent ce matin mercredi 13 novembre qu'elles vont licencier. Ce n'est pas seulement du chômage en vue, c'est la signe que l'activité économique ralentit de façon importante... et pour longtemps et que les banques savent qu'elles n'auront plus besoin de tout le personnel qu'elles emploient pendant un bon moment.
C'est la politique, de gauche ou de droite, qui est cause de l'inquiétude profonde qui commence dans la population. Cette population que nous rencontrons dans la rue tous les jours et qui a la tête ailleurs.
Les agences d'observation et d'évaluation diffèrent mais la tendance reste la même. François Hollande bat tous les records historiques en matière d'impopularité (CSA), de défiance (LH2), d'image négative (Ipsos), d'insatisfaction (OpinionWay), d'absence de perspectives d'avenir (BVA) ou de désapprobation de son action (Ifop).
"Le Nouvel Observateur", pourtant magazine de gauche, a attribué hier mardi à Hollande 24% d'opinions positives. "Le Point" établit ce mois-ci la cote de satisfaction des Français à 21% ! Quelle que soit la question posée, le chef de l'État voit sa cote plonger vers les abîmes. Même les personnes de gauche ne sont plus que 41% (- 4 points) à le juger positivement. À l'intérieur de ce bloc, le nombre d'électeurs proches du PS tombe pour la première fois sous les 50% (48 %), soit une baisse de 6 points en un mois.
Mais ce n'est pas Hollande, dont tout le monde savait qu'il était incompétent en le préférant à Sarkozy, que personnellement j'accable, mais la politique en général. C'est elle qui sombre. Hollande ramasse la politique qui l'a précédé, de gauche ou de droite, et je ne crois pas que le FN ou le Centre qui s'unit (Borloo + Bayrou) puissent nous sortir de là.
Nous prêchons la pénitence, mais nous ne devons pas le faire, surtout pas en ce moment, sous une forme qui paraisse un rêve rose. Vous avez raison sur le Fond, Yannig, mais il y a les réalités aussi réelles que notre chair est réelle et nous traversons une période où il faut faire attention aux mots. Je cherche ces mots.
Ceci dit, je vous remercie pour votre suggestion. Il en faut et je pense que vous allez encore réflechir.


13nov13  150C34
Pardon pour n'avoir pas vérifié si le lien s'ouvrait.
J'apprends sur le tas, donc cette fois-ci je crois qu'il va s'ouvrir :
http://www.cidh.oas.org/Basicos/French/b.declaration.htm
Danielle A. de Bretagne-Nord


Réponse :
Pour ceux que la lecture de la Constitution Américaine intéresse.


13nov13  150C35
J'ai un peu honte de vous adresser cette réponse, tant je me sens loin de la plupart des commentateurs de votre blog, faute d'engagement radical auprès du petit reste (votre réponse en 149C38).
Mais après mon commentaire en 135C78, et placé devant vous, le prophète Mikal, il m'est spirituellement impossible de me taire. Votre question est importante, même si elle n'a pas forcément de réponse.
Vous avez raison de chercher à concilier l'inconciliable : "La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de voir en eux quelques anges attardés sur terre avant de disparaître avec Dieu déjà déclaré mort (Nietzsche "Le Gai Savoir"). Elle doit voir ces prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un temps encore impalpable. Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non le Bonheur, mais l’épreuve."
Le frère Michel en tant que missionnaire cherche ainsi des réponses nouvelles auprès des missionnaires, même ceux qui comme moi ne le sont plus du tout depuis un semestre. Voici ma modeste contribution.
Il me semble que la liberté et le développement de la pénitence sont les axes centraux de toute expérience collective de changement du monde. Les Pèlerins d'Arès devront faire la démonstration concrète d'une exemplarité sociale basée sur la pénitence. À titre d'illustration, les monastères ont maintenu la foi chrétienne à travers l'ère féodale, mais ils avaient l'opportunité au départ de disposer de forêts et de marais où s'établir sans trop gêner les pouvoirs politiques. Les Pèlerins d'Arès, eux, n'ont pas de continent vierge où s'installer.
À notre époque, plus grand chose ne peut être fait institutionnellement sans être immédiatement contrôlé par les puissances politiques. Aller à contre-courant nécessiterait de diluer les systèmes de pouvoir actuels, ou au moins d'arréter leur expansion.
Un préalable à un éventuel message politique des Pèlerins d'Arès est de choisir s'ils veulent proposer en priorité de diluer les systèmes de pouvoir ou s'ils préfèrent se concentrer sur certains problèmes jugés plus urgents que les pouvoirs centralisateurs.
Il serait comparativement plus simple, mais moins inspiré par le Fond, de faire des propositions pratiques comme par exemple sur la question de la dette des états, la création des richesses ou la répartition des richesses financières, la sobriété joyeuse qui ré-oriente la consommation des particuliers, un nouveau mode d'élection politique, ou le refus des technologies de contrôle et d'observation des humains. Ces propositions plus pratiques pourraient être facilement récupérées par des partis politiques, comme l'a été la taxe Tobin promue par ATAC. Elles me semblent trop spécifiques pour représenter publiquement un discours politique arésien.

Il ne s'agirait pas non plus, selon moi, de faire des propositions trop inconsistantes au citoyen, comme : "Inventez un nouveau bonheur social fait d'amour, de sobriété matérielle et de travail, pour résister aux épreuves qui nous attendent", ou "Adhérez au parti des pénitents", ou encore "Revisitons le principe de démocratie !"
Toute proposition au peuple, et en particulier celle qui refuse la politique, doit tenir compte du degré de faiblesse collective du peuple concerné. C'est une des leçons de Machiavel, qui n'a pas inventé [ce qu'on appelle aujourd'hui] le machiavélisme. Machiavel est au contraire un penseur qui apporte une réflexion large et utile sur le pouvoir politique. Il explique entre autre, comme le dit aussi La Révélation d'Arès, que les chefs politiques répondent à une attente de la masse qu'ils ont su séduire. Sinon, les chefs ne tiennent pas longtemps sans violence envers leurs opposants, et donc sans prendre de gros risques. Cette violence même est vite insuffisante, si les chefs n'ont pas l'appui actif et ferme d'une minorité (disons au moins 15 % de la masse, en attendant le jour malheureux où, peut-être, la technologie permettrait de contrôler le peuple avec 1 % de partisans actifs).
Les propositions contre-politiciennes des Pèlerins d'Arès, pour être responsables, feront l'hypothèse d'un degré d'intelligence collective qui sera adapté à la mentalité du moment, qui aura été attentivement évaluée. Aucune contre-proposition basée sur le spirituel à l'échelle d'un grand groupe n'est applicable sans polone [Rév d'Arès xxxix/12-13]. Il est vain aujourd'hui d'espérer trouver une polone forte dans le peuple, et sans elle, il est vain d'espérer sortir de l'idéologie si la contre-proposition est une action précise. Par exemple, une approche serait de forcer le système à tenir mieux compte de la réalité, par l'insertion dans les mécanismes de décision de plusieurs forces politiques en conflit entre elles. Mais l'affrontement sec d'égos et d'idéologies n'apportera jamais de meilleures solutions collectives.

J'envisage plutôt une contre-proposition politique qui serait un retrait, une non-action assumée, l'organisation d'un vide dans le maquis actuel du système qui s'impose à tous, sans supposer l'existence d'une polone, mais tout en permettant à une polone éventuelle de "respirer". Pour être "les artisans immédiats d’un temps encore impalpable", il s'agit de devenir les artisans, non de bulles de temps comme serait un vaisseau spatio-temporel à la H.G. Wells, mais d'être les artisans de bulles de vide institutionnel pourtant en relation d'échanges, comme le vaisseau spatio-temporel, avec l'extérieur qui est l'ensemble des institutions publiques.
La physique nous apprend que le vide est plein d'énergie créative. Ce vide institutionnel pourrait couvrir tous les aspects possibles de la règlementation collective, ou, le plus souvent, être limité à quelques aspects. Je propose ici la création d'espaces institutionnels autonomes, appelés des EIA.

"Le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour", c'est une proposition faite aux politiques d'une évolution graduelle qui ménage les différences de niveaux et de sensibilité dans le peuple.
Le système politique a su inventer des dispositifs de niches pour faciliter le démarrage des startups. Il pourrait maintenant envisager des dispositifs de niches pour faciliter le démarrage des expériences collectives qui traitent autrement les questions fondamentales du travail, de l'argent, de la famille, de la propriété, de la création et du partage des biens et services.
Pour être acceptées par le système politique, ces expériences doivent être conçues dès le départ pour être fiscalement neutres. Toute innovation sociale entre plusieurs milliers de personnes a besoin pour réussir spirituellement d'amour et d'intelligence, qui sont propres aux volontaires qui s'y impliquent, et d'un espace juridique et administratif particulier. Cet espace, s'il se veut être laboratoire spirituel, doit accepter les avancées et les reculs multiples et imprévisibles de chaque personne en son sein.
Entrer dans cet espace, progresser en responsabilité lentement et de plus en plus loin, ou régresser comme individu au point de choisir de sortir de l'espace d'innovation, doit être possible et organisé dès le départ. Le pouvoir politique devrait accepter un espace d'innovation sociale dès lors qu'il est capable de démontrer qu'il est fiscalement neutre, c'est-à-dire équivalent selon ses critères à un fonctionnement moyen de ses participants selon les usages en vigueur. L'espace d'innovation en tant que structure reconnue paierait à l'état les impôts de tous ses membres, en tant que citoyens usuels de l'état, et de toutes ses entreprises.
L'espace n'aurait aucune obligation à respecter la législation fiscale actuelle dans son fonctionnement interne. Nos institutions politiques ne 'verraient' plus chaque citoyen et entreprise, mais une organisation qui paye pour tous en étant capable de justifier, par le moyen d'audit par exemple, la validité des sommes versées. L'espace d'innovation devra négocier avec l'état son niveau de transparence, c'est-à-dire l'usage des mécanismes divers que l'état emploie pour observer ses membres ou entreprises, et réagir aux comportements déviants. L'état s'engagerait aussi sur le stabilité de ses relations avec les EIA pendant plusieurs années.

L'objectif est de permettre de nouveaux vécus sociaux sans violence, pour expérimenter sur le terrain des solutions nouvelles. Chaque EIA est régenté par des règles propres, édifiées par ses créateurs.
Ces règles seront la marque de fabrique de l'EIA. Chaque EIA fait l'objet de contrats explicites avec l'état. La mise en relation entre les règles institutionnelles en cours (UE, état, région,...) et les règles propres de l'EIA serait explicite, inscrite dans les statuts de cet espace expérimental. Puisque les procédures administratives sont informatisées, la mise en relation entre les procédures internes du EIA et celles des administrations publiques serait elle aussi informatisée. C'est d'ailleurs parce que l'informatique personnelle et administrative existe à un coût accessible qu'un EIA peut assumer avec son informatique propre l'équivalent de certaines procédures administratives de l'état, ce qui aurait été impossible il y a 50 ans. Un EIA ne peut être acceptée par l'état que si elle a assez de membres dès le départ (par exemple 3000 volontaires) pour un engagement de durée suffisante (par exemple 5 ans) et si ses volontaires représentent un échantillon représentatif de la société sur quelques critères clés. Il s'agirait de refuser tout EIA qui serait réservé implicitement, par ses règles d'adhésion ou de fonctionnement, aux seuls riches ou aux seuls pauvres, aux jeunes ou aux vieux, aux grands diplomés ou aux illétrés, aux biens portants ou aux malades, ou à une profession particulière. Un EIA trop grand serait aussi refusé, car il ne s'agit pas non plus de produire des "paradis fiscaux" tels que Monaco ou Jersey.

Les EIA ne seraient pas seulement des entreprises, des coopératives ou des associations, quoiqu'ils soient aussi des lieux d'organisation du travail. Ils pourraient choisir des solutions habituelles ou différentes en matière de propriété, de système de santé, de retraite, de police, d'éducation, de justice, de monnaie, de  répartition des richesses produites par l'EIA, de cotisations sociales, de solidarité, de logement, d'urbanisme, de prisons, de fonctionnement dans le EIA des entreprises n'y appartenant pas, etc, mais avec toujours l'impératif de respecter les droits de l'homme. Les procédures de dissolution d'un EIA et de sortie d'un EIA par un membre sont prévues, tout comme aujourd'hui la dissolution d'une entreprise ou la fin du contrat de travail d'un employé. Les résultats des EIA font l'objet de bilans publics approfondis, au service de tous les citoyens. Les EIA contribuent ainsi au débat politique. Ils peuvent être vus comme une généralisation de ce que fait le pouvoir politique chaque fois qu'il décide de créer une franchise fiscale ou une exception législative, dont il tire les leçons quelques années plus tard. La première différence est qu'un EIA est à l'initiative de tout groupe d'individus assez nombreux, variés, organisés et motivés.

Échanger dans la rue sur les malheurs de la politique et politiser notre refus suppose de faire des contre-propositions politiques courtes et claires. La proposition des EIA peut être comparée à l'invention du concept capitaliste, juridique et comptable d'entreprise au XVème siècle, qui a créé lentement une culture marchande rééquilibrant le pouvoir royal, puis favorisant la démocratie. Elle montrerait que 'nous aussi sommes des hommes de la terre, des frères de tous les humains, et que nous partageons leurs soucis.'. Elle présente l'avantage d'être à-peu-près inacceptable par les pouvoirs politiques actuels, donc difficile à récupérer, tout en étant un indicateur de ce qui serait souhaitable d'obtenir un jour.
Vous dites 'Nous sommes là dans un domaine pratique que je voudrais en même temps ne pas voir quitter le Fond.'. La proposition des EIA me semble dépolitisante au sens large, et concrète, mais elle n'interdit pas la politique au sein d'une EIA. Si elle est mise en oeuvre un jour par un état moderne, elle pourra être utilisée par tout parti, religion, secte et tout groupe totalitaire.
Offrir la liberté d'expérimenter hors des lents compromis politiques de nos institutions politiques, mais en risquant d'avoir des volontaires sans vertu, c'est ouvrir la porte à la fois au totalitarisme, au chaos et à des échecs très variés... mais c'est un risque qui en vaut la peine, même dans une société où les vertueux sont une petite minorité. Par ailleurs, tant que le pouvoir politique refusera le principe des EIA, il sera possible à un groupe de Pèlerins d'Arès de construire et de vivre dans une EIA non officielle (bien que limitée à certains aspects, pour rester dans la légalité) et d'en montrer le fonctionnement lors des contacts missionnaires.
En conclusion, je ne sais vraiment pas si l'EIA est une bonne idée pour parler politique dans la mission de rue. Il m'a semblé nécessaire d'en exposer l'idée. A vous, frère Michel, de vous faire une opinion avec l'aide du petit reste. Je ne souhaite pas que ce message soit publié sur votre blog. Je vous laisse cependant le choix. Maintenant, au plus profond de cette nuit du 13 novembre, je vous embrasse et je vais prier.
Patrick T. d'Ile de France


Réponse :
Quoique j'envisage pour l'heure des choses beaucoup plus simples que celle que vous proposez: la création d'une unité humaine nouvelle, que vous appelez EIA, je vous dis merci pour cette réflexion, qui, même si elle n'est pas toujours facile à lire, s'ajoute à d'autres réflexions de valeur et va nous aider à y voir clair. Mais si elle n'est pas facile à lire, c'est aussi parce qu'elle innove avec cette idée d'EIA. L'innovation, c'est quand même ce que nous cherchons.
Il y a cependant quelques insuffisances (ou silences) dans ce commentaire, comme l'évocation de la polone, parce qu'on ne peut pas parler de la polone sans parler des has (Rév d'Arès xxxix/5-11), c.-à-d. des âmes. Or, l'ha ou l'âme, c'est la pénitence qui la donne. La polone est donc le résultat massif d'une addition d'has ou d'âmes. On en revient à la pénitence. Ceci dit, votre idée d'EIA appelle à un effort de pensée pour y voir clair. J'ai lu attentivement votre commentaire, mais je n'ai pas tout compris. Il me faudra le relire et le relire peut-être.


13nov13  150C36
Merveilleuse et difficile entrée, juste prophète !
Je n'ai actuellement ni ordinateur ni adsl et je lis votre blog sur mon petit téléphone. Alors je serai plus diserte dans une lettre, mais je voudrais, comme chacun ici donner ma modeste contribution.
S'il est incontestable que nous perdons des contacts qui semblent sincèrement attirés La Revelation d'Arès, parce qu'ils ne nous frequentent pas dans notre vie et ne voient pasqu'il est tout à fait concret d'essayer de redresser notre vie par la construction de notre âme, alors [ilo faut] entrer dans la vie publique pour être visible [et il] est souhaitable que le levain de la Parole de Dieu soit dans la pâte. Mais quelle pâte ?
Il nous faudra garder notre force qui est de nature prophètique et rien d autre
La direction à proposer et à bien garder de vue (même pour parler urbanisme ou commerce) est "L'absolu social en Éden" (de fait c'est cela notre programme).
Et notre contrat social (on peut dire notre constitution en terme politique), puisqu'il faut bien définir un mode relationnel entre les membres dun corps social: "Une anarchie de pénitents"
Personnellement, je [parlerais dans] ces termes-là.
Car il ne faut pas croire, même si cela est hautement respectable et souhaitable, que les représentants des religions dans les conseils d éthique ou tous les braves gens qui se défendent par leurs associations dans  les instances publiques (conseils régionaux ou autres) changent le monde.
On leur accorde quelques souhaits pour sauver la bonne conscience des élus, mais les rois restent assis sur leurs mains (Rév d'Arès xv/4).
Le Bien ne peut pas se plaider comme les lobbyistes le font pour une cause quelconque dans les couloirs de Bruxelles.
Il nous faut "inclure dans l'amour", sans idéologie binaire (pour ou contre, dedans ou dehors)et sans imposer nos choix, mais en créant une dynamique: l'envie du choix du bien qui pour être le Bien doit l' être pour soi et pour le prochain.
Plus qu'essayer de modifier des lois iniques il nous faudra nous glisser dans toutes les mailles de leurs filets pour les dépasser et prouver que de pénitents à pénitents on  peut vivre sans elles et sublimement plus heureux.
Pascale de Rhone-Alpes


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Voilà non une proporsition concrète, mais un beau cadre spirituel pour y parvenir.


13nov13  150C37
Constitution Fédérale de la Confédération Suisse
du 18 avril 1999 (État le 3 mars 2013)
Préambule :

Au nom de Dieu Tout-Puissant!
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d'assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres.

En Suisse on parle de bien-être et non de bonheur, les deux restants légitimes.
Il semble que beaucoup de pays se réfèrent dans leur constitution à Dieu ou comme dans les droits de l’homme à l’Être suprême, simplement ce Dieu, cet Être suprême, est compris et perçu à travers les systèmes religieux.
Le religieux par ses abus et ses excès fut à la source de l’athéisme et engendra le politique actuel qui n’est en fin de compte que son prolongement, l’un comme l’autre désespère de l’homme.
De fait deux concepts se montrent :
— L’homme désespérant de lui qui a choisi la loi, a choisi de déléguer sa liberté au fait qu’on lui avait promis paix et sécurité.
— L’homme désespérant de lui a choisi les règles religieuses (dogmes, sacrements…) pour répondre à son questionnement métaphysique en vue de trouver son salut.
Nous savons que ni l’un ni l’autre de ses concepts ne correspond à la réalité du Vrai Dieu.
Si les religions et les politiques ont leurs programmes, le Vrai Dieu en a aussi un, avec pour différence que ce Dernier ne se préoccupe pas des formes de société mais de leur qualité spirituelle, ni même du fait que l’on croit en Lui ou pas.
Comme tout est rapport de force pour dépolitiser la politique peut-être faut-il simplement rappeler puis mettre en œuvre en petites unités le programme du Vrai Dieu qui :
Dans La Révélation d’Arès se redéfinit l’entendement de ce que l’homme peut comprendre.
Elle rappelle à l’homme qu’il est image et ressemblance [du Créateur], donc absolument libre, que le seul agent de fraternité qui peut faire se côtoyer sans conflit la multitude de familles de pensées parfois antagonistes reste la pénitence, que si la société doit se protéger avec fermeté des écarts de certain de ses membres, elle peut le faire sur la base de l’amour en ayant pour souci de se donner tous les moyens pour que ces derniers puissent se ressaisir, qu’Il a donné à l’homme pour la peine de l’apprêter tout ce dont il avait besoin, qu’il n’a pas voulu que par toutes sortes de séduction que l’on détourne le salaire de l’ouvrier, qu’il n’a pas établi une quelconque hiérarchie, mais simplement mis le fort et le sage au service du faible et du plus petit, etc.
Au fond chacun sait tout cela et le Vrai Dieu l’avait bien avertit
 
1 Lorsque Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
2 Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abia; ils jugeaient à Bersabée.
3 Les fils de Samuel ne marchèrent pas sur ses traces; ils s'en détournaient pour le gain, recevaient des présents et violaient la justice.
4 Tous les anciens d'Israël s'assemblèrent et vinrent vers Samuel à Rama.
5 Ils lui dirent: "Voilà que tu es vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces; établis donc sur nous un roi pour nous juger, comme en ont toutes les nations."
6 Ce langage déplut à Samuel parce qu'ils disaient: "Donne-nous un roi pour nous juger;" et Samuel pria Yahweh.
7 Yahweh dit à Samuel: "Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi qu'ils rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux.
8 Comme ils ont toujours agi à mon égard depuis le jour où je les ai fait monter d'Égypte jusqu'à présent, me délaissant pour servir d'autres dieux, ainsi ils agissent envers toi.
9 Et maintenant, écoute leur voix; mais dépose témoignage contre eux, et fais-leur connaître le droit du roi qui règnera sur eux."
10 Samuel rapporta toutes les paroles de Yahweh au peuple qui lui demandait un roi.
11 Il dit: "Voici quel sera le droit du roi qui règnera sur vous: Il prendra vos fils, et il les mettra sur son char et parmi ses cavaliers, et ils courront devant son char.
12 Il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante; il leur fera labourer ses champs, récolter ses moissons, fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
13 Il prendra vos filles pour parfumeuses, pour cuisinières et pour boulangères.
14 Vos champs, vos vignes et vos oliviers les meilleurs, il les prendra et les donnera à ses serviteurs.
15 Il prendra la dîme de vos moissons et de vos vignes, et la donnera à ses courtisans et à ses serviteurs.
16 Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos ânes, et les emploiera à ses ouvrages.
17 Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
18 Vous crierez en ce jour-là à cause de votre roi que vous vous serez choisi, mais Yahweh ne vous exaucera pas."
19 Le peuple refusa d'écouter la voix de Samuel; ils dirent: "Non, mais il y aura un roi sur nous,
20 et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations; notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres."
21 Après avoir entendu toutes les paroles du peuple, Samuel les redit aux oreilles de Yahweh.
22 Et Yahweh dit à Samuel: "Écoute leur voix et établis un roi sur eux." Alors Samuel dit aux hommes d'Israël: "Que chacun de vous s'en aille à sa ville."
(Bible : 1Samuel 8/1-22)

Un programme à remettre en action et qui vaut bien que l’on s'y risque.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Très beau et très opportun commentaire, frère Bernard. Merci.
Il y a là déjà deux ou trois choses concrètes qui peuvent être formulée, après réflexion sur la forme, dans la mission.
Les mises en garde de Dieu contre les pouvoirs que les humains réclament pour les dominer et diriger ne sont pas rares.
Les Hébreux pensaient, en réclamant un roi, devenir un modèle supérieur de société. Plus tard les Français en renversant leur roi et se donnant une République crurent de même devenir un modèle supérieur de société. Maintenant cette République va appeler un remplacement. Mais par quoi ? Quoi que ce soit, ce sera encore un pouvoir, je le crains, et les sujets devront toujours s'incliner davant lui.
L'avertissement de Dieu aux homme par l'intermédiaire du prophète n'a pas d'âge. Il demeure à jamais, parce que le seule modèle supérieur de société est celui d'hommes bons et libres. Il faut que les hommes comprennent qu'ils sont capables — contrairement à la fausse image qu'ils ont d'eux-mêmes — de vivre librement en société.
C'est évidemment ce que nous devons trouver à formuler dans notre mission de façon convaincante, ce qui n'est pas évident, vu les idées générales qui courent.


13nov13  150C38  
La notion de peuple est très floue dans l'esprit des citoyens.
En conséquence, la notion de politique n'est pas moins floue.
Il est illusoire de vouloir s'attaquer à cette question, autrement qu'en disant bêtement "Moi je suis de gauche" ou "Moi je suis de droite", car les gens se foutent des détails en politique.
Vous vous faites des idées fausses sur cette question.
C'est désespéré. Il n'y a rien à tirer des Français de ce point de vue et il y a encore moins à en tirer en mélangeant le spirituel et le politique. En ne parlant que de spirituel vous faites sûrement l'effet d'être des "anges sur terre", mais c'est toujours mieux que d'avoir l'air d'être des anges déguisés en colleurs d'affiches électorales.
On peut toujours observer le monde comme vous le faites, ou comme les journalistes le font, mais on ne tire de ce qu'on voit que des mots. Un jour ce sera la révolution excatement comme le nitrique et la glycérine forment un explosif, partce que c'est comme ça et qu'on n'y peut rien.
Je suis un partisan de La Révélation d'Arès mais elle ne m'intéresse que parce qu'elle me permet de m'évader. Si vous en faites quelque chose qui entre dans les soucis quotidiens, c'est foutu, vous n'aboutirez à rien.
Comme le génie qui est toujours forcément solitaire, La Révélation d'Arès est forcément solitaire et ne peut mener un homme qu'au salut solitaire.
Nous pèlerins d'Arès n(je suis un pèlerin petit "p") ne pouvons rien faire contre la politique. Elle se succédera à elle-même.
Je n'arrive pas à comprendre que vous sortiez tout à coup de votre tour d'ivoire spirituelle pour vous souiller dans des considérations politicardes, car tout ce qui est politique est politicard.
Ou alors il y a quelques chose que je ne comprends dans ce vous recherchez.
Expliquez-moi !
Fabrice d'Auvergne


Réponse :
Une fois encore, je vais m'efforcer de m'expliquer, un peu différemmentr. Peut-être comprendez-vous mieux.
Je crois comme vous que "la notion de peuple est très floue dans les têtes des citoyens." Cela se voit très bien dans les élans généreux de beaucoup de Français envers les immigrés et autres étrangers sans papiers, qui ne sont pas du "peuple" de France. Beaucoup de gens aujourd'hui ne se réclament pas plus du peuple que des Gaulois.
Ce que perçoivent le plus les Français, à mon avis et selon mon expérience propre — mais ce n'est que mon avis et que mon expérience propre — c'est la générosité ou le manque de générosité. Il est clair par exemple, que l'impôt doit préserver une idée de générosité et ne jamais devenir l'impôt punitif qu'il devient. M. Hollande semble dire aux Français: "Vous avez voulu trop de choses. Tout cela coûte très cher. Eh bien, payez maintenant !" Cet homme fait passer son idéologie avant la générosité et cela va lui être fatal. Au lieu de faire des économies: Ramener l'armée d'Afghanistant, du Mali, fermer des ambassades qui coûtent une fortune, réduire le train de vie de l'État, etc. il fait payer les Français. C'est en ceci surtout qu'il est incompétent.
J'ai été communiste, mais jamais je n'ai vu les communistes de ma jeunesse juger les gens sur le seul fait qu'ils soient communistes ou capitalistes ou royalistes, mais d'abord sur le fait qu'ils étaient des gens généreux ou non généreux. Quand de Gaulle arriva au pouvoir les comunistes eux-mêmes votèrent pour qu'il devint président en 1955, parce qu'ils voyaient en lui un homme généreux.
Pour cette raison je pense parfois à un parti politique qu'on appelerait "Générosité".
Une homme généreux, ce n'était pas d'abord un homme d'idées politiques, mais c'était un homme large d'esprit et de porte-monnaie, franc, simple, digne, respectueux des autres. La morale consistait à être courageux, juste et à ne pas juger les autres. Toutes ces idées ne sont-elles pas déjà les nôtres ?
Les Français ont eu la guerre de 1914-18, la guerre de 1939-45 (que j'ai connue moi-même), les guerres coloniales: Indochine, Algérie... Bref, nous avons mesuré tout le poids du monde et ses souffrances. La politique, pensaient-ils, consistait avant tout à remettre l'homme à sa place digne et libre. Or, ce n'est pas ce qui se passe. Aujourd'hui nous sommes gâtés d'un côté (une couverture médicale extraordinaire, un système éducatif gratuit) mais terriblement brimés et asservis d'un autre par une montagne de lois que rejoint une montagne d'impôts.
Nous ne sommes pas pour la politique, mais puisque pour un long moment encore la politique s'impose à nous, nous avons notre mot à dire à son propos, et nous ne voulons pas d'une politique sans générosité.
C'est ici que le problème devient difficile. Les Français (et les hommes partout ailleurs) ont oublié tout ce qu'ils représentent qui mérite des ménagements et font que les brimades de tous côtés — rien que la multiplication des radars, une sorte de folie de la répression, devient non plus une mesure de sécurité, mais une brimade, quelque chose qui exprime le mépris qu'ont les décideurs de radar pour les hommes —. C'est grave. Mais soudain les Bretons se réveillent et commencent à incendier les radars. Je ne sais pas si les gouvernement voit les choses comme moi, mais il le devrait.
Les hommes libres doivent se hisser à la hauteur de leur responsabilité face à ce qu'on veut faire d'eux, des quasi-esclaves, pour redonner à l'humanité ses chances de s'en sortir, la force de rembourser ses dettes, de balayer ceux, les politiques, qui les ont faites et qui continuent à en faire, etc.
Si la France doit devenir le pays des gentils retraités dociles, des employés et ouvriers bourgeois bien dans le moule politique, des lotissements, des associations philantropiques et rationalistes, des achats à la "Redoute" sur l'internet, des programmes télévisés, des gentils congés payés, etc. si cette France où Dieu s'est manifesté en 1974 et 1977, doit devenir cette petite société étriquée, celle du film "Camping", au lieu de devenir un sursaut de grandeur et de sacré, une immense espérance pour les autres pays, alors, nous n'avons pas compris quelque chose dans le fait que le Père a parlé en France. Voilà aussi pourquoi je souhaiterait qu'on introduise un peu de politique dans notre mission.
Il y a dans l'homme plus de grandeur et de générosité à tirer que d'argent à soutirer par l'impôts, les amendes, les taxes, etc — on n'entend plus parler que de ça —. Oui, il nous faut faire maintenant la part de ce qui mérite d'être exalté en l'homme.
Une victoire par jour, même toute petite mais une victoire par jour, sur nous-mêmes par la pénitence et sur le monde par le refus du péché mais aussi des pouvoirs abusifs, voilà qui donnera du sens à notre magnifique aventure spirituelle.


13nov13  150C39
Voici les documents transmis par Didier Br. de 150C18 :
Dossier 1 (72 pages)
Dossier 2 (78 pages)
Dossier 3 (106 pages)
Dossier 4 (69 pages)
Dossier 5 (42 pages)


13nov13  150C40
Frère Michel, j'ai beaucoup de sympathie pour vous et j'assiste à votre combat avec admiration.
Vous avez maintenant 84 ou 85 ans et vous ne dételez pas. Vous tirer toujours la lourde charrette de La Révélation d'Arès.
Mais vous n'ignorez pas que votre vision politique, si vous vous mettez à en faire état, peut être assimilée à une utopie et partir dans les oubliettes de l'imagination des foules.
Vous croyez comme tous ceux qui vous ont précédé que le mal a été introduit dans le monde par le péché.
Moi, qui n'étais pas croyant, j'avoue que vous m'avez ébranlé et que, sans être engagé dans votre action à côté de vos frères les plus actifs, je ne manque pas une occasion de défendre votre personne et vos principes devant les rires, les ironies, parfois les colères de quelques uns de mes parents ou amis qui ne croient pas en vous.
Être Pèlerin d'Arès exige une foi à toute épreuve, des convictions de saint.
Vous m'avez moi aussi assez convaincu pour que je sache garder ma dignité dans la défense de l'événement surnaturel d'Arès et de son message.
Mais faites attention ! Tant que vous versez dans la religion, bon ! les gens renâclent mais certains respectent. Quand vous allez verser dans l'utopie en faisant de la politique, ce sera une autre paire de manches.
Je me demande si vous engagez le public sur la corde du fil-de-fériste ou si c'est vous-même qui vous y engagez.
Vous me faites un peu peur. Attention à l'utopie !
Baudouin de Belgique


Réponse :
Oh ! mais je n'oublie pas que notre "vision politique peut être assimilée à une utopie... et partir dans les oubliettes de l'imagination des foules."
Je n'oublie pas les grandes utopies :
Le "News of Nowhere" (Nouvelles de Nulle Part) de William Morris (fin du Xixe siècle), où l'individualisme n'était sacrifié à aucune idéologie socio-politique, à aucun socialisme, à une éthique surhumaine (comme est quelquefois considérée notre pénitence).
"L'An 2440" de Louis-Sébastien Mercier, une sorte de monde de rêve heureux.

Le "Master Beast" (La Bête Maîtresse, jamais traduit en français, je crois) d'Horace W. Newte, qui voit un échec complet du socialisme au 21e siècle.
Le "Brave New World" (Le Meilleur des Mondes) d'Aldous Husley, très connu
Le "Enez ar Brod" (en breton, en français : l'Ile sous Cloche) de Xavier de Langlais.

Le "1984" de George Orwell, ultra-connu.
Tous ces auteurs ont tout à la fois dénoncé les abus de la politique, finalement mortifère,  et les possibilités d'évasion.
Je n'ignore pas que La Révélation d'Arès est assimilée par beaucoup à ces livres utopiques.
Je n'ignore rien des difficultés qui sont les nôtres à cause de notre foi qui, comparée à des anticipations imaginées ici et là dans des œuvres de fiction, souvent basées sur des analyses de la réalité politique, est vue comme un rêve de plus.
Vous savez, au temps de Jésus, Jésus n'était pas le seul en Palestine qui circulait avec un discours libérateur. Comme dans toutes les périodes historiques éprouvantes les annonceurs de lendemains libérés et radieux ne manquaient pas. Mais seul Jésus est resté dans les mémoire, seule sa prédication a passé les siècles et a eu sa place dans la Bible jusqu'à nous, parce qu'il était le seul authentique prophète de Dieu.
Ce sera la même chose pour La Révélation d'Arès. Courage, frère Baudouin. Je profite de cette réponse pour vous rappeler que nous avons maintenant deux frères misisonnaires réguliers, frère Guy et frère Louis-Marie dans votre pays. Je vous ai déjà indiqué dans une lettre un marché où vous pouvez les trouver. Je crois que ce n'est pas très loin de chez vous.


13nov13  150C41
Comment donner à goûter la substance des messages de Jésus et Mouhammad — pour ma part c'est Jésus qui me préoccupe le plus — et comment mettre àpart les sacrifices comme la martyrologie ou le jihad qui n'étaient que des stratégies de sauvegarde de la Parole (vous avez vous-même les vôtres)  et mettre à part l'objectif final des messages des prophétes. 
Pour ce qui est du message de Jésus, Jérémie en fait à mon sens une trés belle synthése :

Jérémie 31/31-34
Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte, Alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l'Éternel.
Mais voici l'alliance que Je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l'Éternel! Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Autrement dit, de la bouche de Jésus le Royaume est au dedans de vous !

Autrement dit par Bouddha (quand on sait qu'un terrain recéle un trésor, alors on dépense toutes ses économie pour l'acheter) c'est un des suthra que Jésus reprend en parobole
Vous, vous le dites simplement par avoir foi en soi.
Et peut-être aussi autrement dit par Nietzche par la déclaration de la mort de Dieu, ce Dieu extérieur de nous confié à la vigilance de quelques pseudo-intermédiaires.
Pour ce qui est des chétiens pour lequel je me sens plus proches:
Je m'efforce à leur dire que toute leur croyance et leur espérance eschatologiques, obscurcit le message.
Quand  Paul de Tarse, qui est certainement de bonne volonté, à créé un schisme avec le judaÏsme, il s'est coupé de Dieu  et à conduit la chrétienté, privée de son cadre instutitionnel, à une impasse. Jésus, critiquait les institutions, comme étant un véritable fardeau, mais il demandait à ses disciples de s'y soumettre dans les grandes lignes, avec l'autorisation à quelques incartades. Jésus les respectait tout en se tenant à une belle distance, car ces institution usurpées violées, comme le dit plus haut Jérémie ont été initiées par son Père au temps de Moîse.
Le sanhédrin, qui devait être un comité de 70 sages et devenu un colloque de docteurs de la loi imbus de leurs connaissances se croyant immodestement dans leur petite vêrité. Il y aussi ce roi avisé qui est décrit dans le Deutéronéme qui par absence de vertu se transforme en monarque tyrannique, comme le décrit trés bien Samuel, et qui ont produit des Saül, David, Salomon et tous leur consors, tous félon à leur tour.
En finalité, l'alliance de Dieu avec Abraham, qui devait apporter paix et prospérité à la descendance du patriarche à volé en éclat. Maintenant, je me détache de la pensée des Pélerins d'Arés, en pensant qu'une politique humaine emprunte de sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu souhaitait au peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira des portes insoupçonnée à la vertu. Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages.
Frédéric H. d'Ile de France


Réponse :
Le début et le corps de votre commentaire me paraît sans rapport avec la présente entrée.
Cependant, j'ai posté votre commentaire, parce qu'à fin de celui-ci vous dites "qu'une politique humaine emprunte de sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu souhaitait au peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira des portes insoupçonnée à la vertu. Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages."
C'est bien dit et ça mérite d'être retenu comme formule, du moins comme base de réflexion.
Merci, mon frère Frédéric. Il y a longtemps que je suis sans nouvelles de vous. J'espère que vous allez bien.


13nov13  150C42
Le refus de la politique est expliqué par Dieu dans La Révélation d'Arès.
Le message de La Révélation d'Arès est transmis tant bien que mal par ceux et celles qui y croient.
La personne qui ne veut pas faire d'effort d'écouter et de comprendre l'importance vitale de La Révélation d'Arès est libre.
Dieu dit qu'il faudra longtemps — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) — pour que les mentalités changent.
Ne nous lassons pas de faire appliquer dans nos vies la Parole de Dieu et de la transmettre.
Les personnes qui écouteront et qui feront le choix de décider en leur âme et conscience que cela est vrai, [il faudra] beaucoup de temps [pour leur faire comprendre]. Doucement mais sûrement.
Dieu dit que cela ne sera pas facile, certes, mais que ce sera possible. Alors j'y crois.
Lorsque j'ai commencé à lire la première fois la préface de La Révélation d'Arès, je me suis dit: "Cet homme est fou... Le messager de Dieu ?" Mais je me suis dit [ensuite] : "Pourquoi pas ? Dieu l'a déjà fait auparavant."
J'ai continué à lire et au fur à mesure de la lecture, je me suis dit : "Dieu est revenu, cet homme n'est pas fou."
Ce message incite à faire le bien dans son existence pour améliorer le monde, où le mal la dans, il n'y en a pas [?]
Mon Frère, continuons l'accomplissement de la Parole.
Malika de Lorraine


Réponse :
Je vous ai lue attentivement. Vous n'êtes pas partisane d'une introduction d'un peu de politique dans notre mission.
Vous êtes pour la poursuite d'une mission purement spirituelle.
C'est pour avoir des avis, positifs ou négatifs, que j'ai posté mon entrée 150. Étant moi-même partagé entre le spirituel pure et le spirituel pur + un peu de politique, je peux comprendre.
Merci, ma sœur Malika. Je prie avec vous.


13nov13  150C43  
Politiser notre refus de la politique: Magnifique entrée limpide et mesurée.
Je vais essayer de contribuer à entamer la réflexion que vous proposez, en espérant ne pas être trop hors sujet.
Voici quelques idées que j’ai pour "politiser notre refus de la politique."
C’est tout le contraire de la synthèse, exercice pour lequel je ne suis pas très doué. Ça fait un peu fourre tout, des idées se recoupent, mais peut être que parmi tout cela il y a des choses intéressantes et surtout réalisables.
Nous rencontrons dans la rue assez souvent des hommes et des femmes qui ont décidé de se changer — l’idée de pénitence que nous véhiculons depuis plus de trente ans fait son chemin — mais ces personnes ne voient pas la nécessité de regrouper les forces des pénitents, de sortir de l’isolement.
Créer un mouvement de pénitence populaire: rassembler les hommes et femmes de La Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une force de proposition à ce monde: Amour du prochain, pardon, refus de juger, recherche de l’intelligence spirituelle et de la paix traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand mouvement de charité spirituelle  (à ne pas confondre avec les mouvements de charité matérielle ou sociale dont le monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient prendre le contre-pied de la politique par son existence même et qui se revendique notamment par "en finir avec la politique et créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous distinguer du monde, rendre notre existence incontournable pour les médias, aider la population à nous distinguer aussi des autre missionnaires évangéliques, témoins de Jéhovah et catholiques, tout.ça demande réflexion et prudence, car c’est à double tranchant et falsifiable/récupérable.  J’ai quelques idées mais je ne veux pas les livrer ici sur ce blog public à nos ennemis.
Serait-ce téméraire que de nous interposer entre les belligérants de cette crise économique qui commence pour apaiser les conflits avant que le pays ne soit à feu et à sang ?
Faire aumône spirituelle en rappelant aux pouvoirs politiques et financier les risques qu’il prennent en n’utilisant que la répression et le mensonge pour contrer les frondes: leur rappeler La Révélation d'Arès (27/8-9). Tant que Jérusalem n’aura pas regagné l’Aire Céleste, ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent, parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent, et dont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ; ils ont engendré une vengeance sans fin.
Il y a aussi (28/24) : Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard !
En 1977, lors des théophanies, Dieu vous dit: Tu envoies l’aile blanche au paro (Rév d'Arès xxv/6). Le paro était le pouvoir politique de l’état égyptien.
Vous le faites de suite et le courrier envoyé à Anouar El Sadate, président égyptien et Menahem Begin chef politique d’Israel, évite une guerre entre Israël et l’Égypte. C’est un fait qui prouve que les hommes de pouvoirs peuvent écouter Dieu et que nous pouvons à court terme pacifier — certes provisoirement — les choses, pour rester dans un climat favorable durant lequel le petit reste grossira, et de par sa pénitence, installe la paix du Saint
Ainsi l’idée d’envoyer des lettres à tous les riches et puissants de ce pays (politique, syndicat, financier, médias), leur apporter la mise en garde du Père à Arès et les appeler à des actions qui apaisent et libèrent, de laisser œuvrer tous ceux qui veulent rétablir la Vérité et l’équité avant que le pays ne s’embrase et ne laisse cendre.
Leur proposer nos services de réconciliateurs. Dieu fustige les pouvoirs mais aime tous les hommes. À l’image du Créateur nous aimons tous les hommes et tendons la main et donnons conseil à ceux qui ont du pouvoir et veulent s’en libérer, ou pour le moins ceux qui acceptent de le mettre au service du moins pire, de ce qui fera que les hommes n’auront plus besoin de pouvoir un jour.
Pour finir ici sur cette première intervention, je réfléchi à la mission de Jésus il y a deux mille ans. Cet homme, le Bon, fait des miracles et grâce à ses miracles devient populaire et écouté (mais hélas peu entendu). Ses miracles résolvent à cours terme les misères de ceux qui  l’entourent (soins, nourriture) en leur permettant ainsi de se projeter confiant et en paix sur le long terme: le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7) qui, accompli, restaurera Éden. Cependant Jésus regrette que les hommes, ses apôtres les premiers, attendent beaucoup de lui et peu d’eux-même, les appelant à avoir cette foi absolue qui déplace les montagnes, qui apaise la tempête (Matthieu 8/23), le cri sous lequel se soulèvent les eaux devant Génésareth […]. Mais la multitude qui M’écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres (Rév d'Arès 28/11-12).
J’avais commencé à rédigé un tract en essayant de faire le lien entre la force de la pénitence, ses miracles, et les préoccupations de nos contemporains. C’est un premier jet, il a besoin d’être élagué, complété. Je ne sais pas si je vais le peaufiner, s’il le mérite, mais ça peu peut être apporter de l’eau à notre moulin. Je vous le livre tel quel ici à son stade de brouillon:


Recto :
La politique et la religion
ne font pas de miracles.
Pire, elles ruinent la vie de l’homme
et le jettent dans le chaos des guerres et des rivalités.

La pénitence fait des miracles dans le quotidien.
des pénitents au coude à coude
changeront le monde.

Rejoignez-nous !
Ce monde à besoins de miracles

Verso:
Qu’est-ce que la pénitence ?
La pénitence n’est pas autopunition, ni dolorisme, ni contrition, ni remords.
La pénitence est un mode de vie qui choisit d’obéir
à l’amour de tous les hommes, même des ennemis,(sans se démunir de la prudence)
au pardon des offenses sans cesse et sans condition,
d'être libre de toutes les peurs et préjugés,
de ne pas juger, de chercher le bon en tout homme…
de rechercher l’intelligence du cœur
et de désobéir peu à peu à tout ce qui entrave la mise en pratique sociale
de l’amour du prochain et du bon sens.
avec prudence et douceur mais courage et foi.
Cette pénitence partagée produira des petites unités
de changement dans la société
qui embraseront le monde à terme.

La Révélation d’Arès, message du Père Aimant à Ses enfants avec qui Il veut partager sa Puissance, Sa Sainteté et Sa Lumière, nous rappelle les fondamentaux d’un nouveau contrat social, fondamentaux depuis longtemps oubliés.
Daniel R. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Il me faudra relire ce commentaire, que j'aime beaucoup. Je vous en remercie, frère Daniel.
J'aime beaucoup le tract. Je me suis permis de lui apporter quelques petites corrections directement..
Vous devriez l'essayer.
Je voudrais dire: Je suis étonné que vous ne l'ayez pas déjà fait, parce que ce tracat, que vous proposez ici,  déjà été utilisé ailleurs, notamment à Nice sous une fome simplifiée (il faut éviter les textes trop longs que les gens lisent très rarement).
Je suis aussi étonné que vous parkliez de

"Créer un mouvement de pénitence populaire: rassembler les hommes et femmes de La Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une force de proposition à ce monde: Amour du prochain, pardon, refus de juger, recherche de l’intelligence spirituelle et de la paix traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand mouvement de charité spirituelle  (à ne pas confondre avec les mouvements de charité matérielle ou sociale dont le monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient prendre le contre-pied de la politique par son existence même et qui se revendique notamment par "en finir avec la politique et créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous distinguer du monde, rendre notre existence incontournable pour les médias, aider la population à nous distinguer aussi des autre missionnaires évangéliques, témoins de Jéhovah et catholiques" (Tout ça est très bien dit, frère Daniel)

Je suis étonné, parce que cela, mon frère, nous le faisons déjà dans diverses missions.
Ne le faisiez-vous pas en Bretagne ?


14nov13  150C44
Je ne commente jamais, mais je suis une missionnaire, bien que préférant ne pas m'identifier.
Vous dites que peu de vrais Pèlerins d'Arès envoient des commentaires. Je n'ai jamais envoyé de commentaire pour ma part, mais depuis six ans je lis tous les jours votre blog, qui m'apporte énormément.
Vous soulevez dans cette entrée 150 une question qui intéresse sans aucun doute tous les frères et toutes les sœurs engagés dans la mission.
Depuis un mois, je sens chez les personnes de rencontre une sorte de crispation, qui fait que, comme vous dites, elles "ont la tête ailleurs", et la situation de l'emploi, des revenus, bref, de l'avenir économique est très probablement la cause de cette "tête ailleurs". Ils nous écoutent parce que deux minutes on les distrait un peu de leurs inquiétudes, mais on sent bien qu'ils sont occupés par d'autres choses.
Ce matin 14 novembre un sondage de YouGov-What The World Thinks donne la cote de popularité d'Hollande à 15 % ! Jamais un aucun Président de la République n'est tombé aussi bas. Le PIB dont le gouvernement attendait une petite hausse en septembre vient au contraite de perdre encore 0,1 %. Les rapports du 25 octobre des Préfets au Gouvernement indiquaient une montée du mécontentement et, dans certains cas, de la colère.
Je suis fonctionnaire, bien placée pour avoir connaissance de tout ça (et c'est la cause de mon annymat)
Je me demande, frère Michel, si vous n'avez pas décidé de "politiser" un peu la mission trop tard déjà.
Socialiste, j'ai été très "mission sociale" au temps où cette mission s'activait encore et je reconnais, avec une sorte de vertige mêlé de remords, que c'était totalement dingue, complètement en dehors du message qu'envoie La Révélation d'Arès. Nous avions voulu éviter les regards méprisants, goguenards ou vides des gens de la rue, avoir l'air à la page, mais ç'a a été une période de lâcheté pas possible. Nous ne politisions même pas la mission. Nous la socialisions de façon primirive, bêbête en croyant donner un ton nouveau à la foi... Je préfère ne plus y penser, mais ça me poursuit parfois et ça me réveille la nuit.
Vous avez vraiment eu de la patience avec nous, frère Michel. Vous avez respecté le "Tu ne sera sle chef de personne" et "Les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes" jusqu'au moment où, comme vous dites dans une réponse, ce n'était plus une erreur, mais une trahison.
Est-ce que vous ne craignez pas que cette politisation dosée à laquelle vous songez tourne à nouveau à la "mission sociale" ? Vous n'êtes pas le chef, vous n'avez pas l'autorité pour interdire les dépassements. Attention ! Les missionnaires seront plus à leur aise en discutant politique avec les gens qu'en les invitant à la pénitence. Ils vont vite s'y habituer et en abuser. Je ne sais pas ce que, pour finir, vous allez décider de proposer aux missions, mais je vous invite à être très très prudent.
Moi, je vous l'avoue, je n'en suis pas partisane. Je suis pour un réalisme plus appuyé de notre mission spirituelle, mais pas dans le sens politique, plutôt dans le sens de l'effort moral et éducatif dans la vie courante: Appliquer le pardon dans le couple et dans le travail, la famille, dénoncer les méfaits du divorce, pousser l'éducation spirituelle des enfants, lutter contre l'habitude de mentir et des choses comme ça. En bref, la pénitence, toujours la pénitence !
Une sœur missionnaire


Réponse :
Ma sœur missionnaire, croyez bien que je crains, en effet, "que cette politisation dosée à laquelle" je songe "tourne à nouveau à la mission sociale." Je n'oublie pas que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et que je n'ai pas "l'autorité pour interdire les dépassements."
Pour le moment il s'agit seulement pour moi de recueillir les sentiments, les opinions, les suggestions de mes frères et sœurs, et de réfléchir. Il n'est pas question de se lancer à la légère dans cette voie.
Ai-je "décidé de "politiser" un peu la mission trop tard déjà" ? Je vous répondrai qu'on est, dans ce monde en ébullition politique depuis longtemps, toujours en retard sur le contrôle du feu sous la marmite.
De surcroît, je suis seul, je n'ai pas le brain trust, les conseillers ministériels qu'ont MM Hollande et Ayrault pour réfléchir. Je n'ai que ce blog pour réfléchir avec mes frères et je vous remercie de participer pour la première fois. J'espère que ce ne sera pas la dernière.
Je continue de croire, intuitivement, non substantiellement, qu'il doit y avoir une façon de nous politiser sans faire la politique que nous souhaitons voir disparaître. J'essaie de faire avancer ma pensée et la pensée de tous les nôtres sur ce point.
La mission est faite de piétinements, d'hésitations, d'erreurs, de tentatives, car mettre en quelque lignes sur un tract la gigantesque Pensée du Père et dire quelques mots et donner ce petit papier pour tenter le passant de La mieux connaître est très difficile. Comme vous le dites, les gens ont d'autres inquiétudes aujourd'hui. Justement, c'est un peu de ces préoccupations immédiates des gens de la rue que je voudrais introduire dans notre discours missionnaire.
C'est très difficile, mais la ferveur est là. C'est un moteur formidable. La ferveur permet des communions surhumaines, des actes réputés impossibles, elle gomme beaucoup de nos insuffisances et paralogismes pratiques, inévitables dans cette génération d'apprentis. Nous sommes tous encore des apprentis et des autodidactes. Cette réflexion que je lance fait partie de notre apprentissage.


14nov13  150C45
J'avais conçu le tract ci-joint, il y a quelques années.
Il correspondait à une période pré-électorale. Notre sœur Pétra l'avait beaucoup aimé.
Dominique F. du Roussillon.

Tract Dominique F. du Roussillon    


Réponse :
Ce tract était esthétiquement léger et beau, très bien ! Mais il n'était pas du tout en prise directe sur les réalités de l'élection, car, j'en suis sûr, aucun parti politique en lice à l'époque n'avait dans son programme "l'amour, la paix, le pardon, la liberté absolue".Même celui ou celle qui distribuait le tract ne pouvait pas "voter pour."
C'était un tract de ce que j'appelais la "mission morale" qui de temps en temps doublait la "mission sociale".
Ce que je cherche à introduire dans notre mission, ce sont des termes en prise directe sur les réalités du moment. Je cherche à donner à notre mission spirituelle un réalisme qui se respecte.
Je ne souhaite pas que notre mission devienne un sous-produit politique venu comme un bouquet de roses, une sorte de politique de rêve. Je souhaite qu'elle comporte des propositions qui, tout en démontrant la fatuité et le danger des politiques actuelles, présente une ou des idée(s) qui, même non réalisables sur le coup, forment un possible un peu plus lointain. Je souhaite faire réfléchir les gens sur une ré-orientation politique qui se tienne. Je ne souhaite pas rompre avec la réalité.
Vous, mon frère Dominique, qui êtes un homme d'idées, réfléchissez-y. Vous trouverez peut-être quelque chose.


14nov13  150C46
Frère Michel, non, pas de boule de cristal !
J'ai commencé ette recherche, parce que mon ange me l'a peut-être soufflé à l'oreille.
Bien que je ne sois pas pour "politiser notre refus de la politique", je n'ai pas réfléchi en profondeur, pas assez prié, etc,
J'y réfléchi tous les jours maintenant.
Dès que je serai prêt, je vous enverrai un commentaire.
Et c'est à vous que le plus haut respect reviens. Je comprends votre souci, qui est celui de beaucoup d'entre nous.
Je suis pas un virtuose de la mise en page. À l'occasion je me ferai briffer [?] pour avoir les textes sans les tableaux, ce qui me ferai gagner beaucoup de temps. Depuis lundi 11 novembre, j'y ai passé environ 14 heure.
Voici la suite du thème: politique dans freesoulblog.net, j'aurai fini les 10 entrées restantes fin de semaine.
Ce travail me procure joie de rendre service à vous, Frère Michel, ainsi qu'à mes sœurs et frères en réflexion.
Didier Br. d'Ile de France
Charger les dossiers 3 et 4 à 150C39


14nov13  150C47
En creusant en moi vos questions "Comment concilier notre mission avec les dures réalités du moment ?" et "Comment intégrer un peu de politique dans notre appel à la pénitence ?", peu à peu le brouillard se dissipe, mais il reste encore épais. Nous avons repris une mission spirituelle commencée avec "Pénitence = Salut", maintenant comment développer pour rendre perceptible aux épis murs les immenses perspectives intemporelles de cette affirmation.
J’aurais eu tendance à croire que les épis murs étaient ceux qui perçoivent déjà l’Île Bleue au loin (Rév d'Arès xiv/13), qu’il suffisait de monter dans la patience (Rév d'Arès 39/3), de ne pas se décourager (14/3), mais les maigres résultats de notre mission montrent bien que nous ne sommes pas compris.
Votre réflexion pour enrichir notre discours en consultant la voix des frères nous mobilise, nous ne serons pas compris si nous ne devenons pas la pieuse gente qui choit (Rév d'Arès xLv/15).
J’étais bien là haut sur mon nuage à appeler les hommes à me rejoindre, vous m’invitez maintenant à remettre les pieds sur terre, à m’impliquer dans la réalité du moment si nous voulons être entendus et entraîner tous ceux que nous pourrons vers les Hauteurs Saintes.
Vous nous appelez à "épingler à notre foi hors du temps" la réalité de "l’épreuve" qui approche de nous à grand pas.
Dieu en prédisant l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS et la victoire des Afghans, qui, parce qu’ils sont les frères de Muhammad, bénéficient du soutien du Père, montre une façon de s’impliquer dans l’histoire temporelle des hommes. Il y a beaucoup de passages de la Parole qui peuvent être soit des mises en garde, soit des promesses qui jalonnent le long chemin du retour en Éden.
Nous pouvons aussi montrer le fil tendu entre le présent et un futur très lointain en procédant par la négative, en montrant les conséquences de l’absence de vertu.
Vous nous parlez souvent de petites unités, d’anarchie de pénitents. L’assemblée est aujourd’hui la seule vitrine que nous ayons pour montrer au monde une expérience en marche de la liberté et de l’engagement des consciences libres sans chefs et sans idéologie. Il nous manque peut-être une action visible fédératrice ou insurgeante qui attirerait sur nous le regard des épis murs que nous recherchons.
Nous pourrions réfléchir à des actions simples sans violence ou la vertu serait indispensable pour rétablir la justice et la Vérité, comme Gandhi et la marche du sel refusant l’impôt de l’état anglais ou Luther King boycottant les bus de Montgomery refusant la ségrégation raciale.
L’évolution très rapide du délitement de notre société est sans doute une opportunité historique à ne pas manquer pour être entendus. Sachons aussi profiter de la chance inouïe que nous avons d’être contemporains et compagnons d’un Prophète vivant.
Rémy O. du Midi-Pyrénées


Réponse :
Mon frère Rémy, vous avez compris sur quelles bases vous avez maintenant à réfléchir avec nous tous. Merci pour ce commentaire.


14nov13  150C48
Je termine la lecture attentive de ces 43 commentaires [150C1 à 150C43].
Presque tous me semblent aller dans le sens d'un engagement politique mesuré, fidèle au message arésien tout en lui donnant une orientation pratique adaptée aux réalités actuelles. C'est très riche, et vous le sentez en concluant souvent "il faudra que je relise".
Ce qui manque, c'est une "synthèse" pour "politiser notre refus du politique".
Je me lance donc dans un premier jet, qui n'aura sans doute que le mérite d'exister.
Projet de synthèse
1) On voit bien que la politique est en crise, et loin de la "liberté, égalité, fraternité" qu'on lit aux frontons de nos mairies.
2) Si l'on veut étouffer le rêve d'une vie fraternelle, on se mutile soi-même. Ne soyons pas des frustrés, des masochistes ayant perdu toute espérance. Nous avons un avenir: Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
3) Les plus grands parmi les hommes politiques, comme Jaurès, Gandhi, Mandela et d'autres, rayonnaient leur idéal, mais depuis quelques décennies, la politique politicienne est dangereusement déshumanisée. Les politiques ne donnent plus guère que le spectacle ridicule d'un affrontement permanent où chacun promet en vain de réussir là où l'autre a échoué, poussé qu'il est par l'addiction à une ambition parfois maladive.
4) Déshumanisée, la politique ne fait plus confiance au citoyen, qui se retrouve emprisonné par des lois, des décrets et un contrôle de plus en plus tâtillon, et qui l'éloignent d'un altruisme libre.
5) On n'en sortira pas en se contentant d'un "Tous pourris !" condamnant les politiques, tant qu'on souhaitera un État fort, voire un chef autoritaire: c'est l'histoire du fascisme. On s'en sortira en rendant progressivement inutile l'État national par des initiatives fraternelles de plus en plus audacieuses guidées par un amour généreux.
En l'état actuel des choses, le réseau associatif présente des expériences limitées, insuffisantes au vu des souffrances humaines, et souvent politiciennes comme le politique lui-même, dont elles dépendent largement. Ce réseau associatif fournit cependant des exemples intéressants pour construire à tâtons notre avenir d'amour fraternel.
6) Ainsi, la pénible réalité du fisc trouve une alternative dans le don libre, dont vivent largement le réseau humanitaire, les religions, les associations de fait...
Donner librement à sa collectivité dans un esprit de "contribution volontaire" comme le proposait la Révolution française, se rassembler entre citoyens pour appliquer ce principe et le mettre à la mode, aboutirait à terme à une baisse des impôts, puis, pourquoi pas, à leur disparition.
7) Comme les protestations antifisc obligent à chercher une alternative, de même les protestations fédéralistes et autonomistes (Flandre, Catalogne...) obligent à chercher par un nouveau "contrat social" une alternative aux États trop éloignés du citoyen.
8) Notre projet suppose qu'on se dégage des peurs et des péjugés pour aimer la Vie.
François D; d'Ile de France.


Réponse :
Merci pour ce premier travail de synthèse.


14nov13  150C49
[Frère Michel, vous écrivez :] "Je tiens à recevoir les idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine qui nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés dans la Moisson. Ça, c'est de la conscience collective ! De toute façon, tout le monde ne participe pas. Des centaines de nos missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il est souhaitable que ceux qui commentent fassent que les silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup ont une opinion."
Je viens de me rendre compte que de ne jamais envoyer de commentaires est une erreur voire même un manquement, en tout cas dans le cadre de cette entrée où vous tenez à recevoir les idées et suggestions des missionnaires.
Je consulte presque tous les jours freesoulblog et je ne rajoutais jamais de commentaires, afin de ne pas augmenter encore votre charge de travail.
Bien souvent aussi je n'ai pas l'impression d'apporter plus que ce qu'apportent déjà certains frères ou sœurs. Je vais faire en sorte de vous apporter mon avis après réflexion, avis qui pour le moment reste assez partagé.
"Politiser notre refus de la politique"... Si oui, comment ?!
En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop contradictoire.
Pour être crédibles ça va nous demander un sacré travail. Être crédible n'est déjà pas évident sur le terrain spirituel ! Mais en même temps comment ne pas paraître utopique si notre mission spirituelle ne s'aventure pas à un moment donné sur le terrain politique (organisation de la cité). Quel est le bon moment? Probablement celui où l'assemblée et le monde peuvent encore bénéficier de la présence du prophète !
JF du 91 [probablement Essone, donc Ile de France]


Réponse :
Merci, mon frère, de vous y mettre.
"En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop contradictoire,' dites-vous. C'est encourageant.


14nov13  150C50
Excusez-moi d'intervenir aussi souvent mais tout comme Malika |150C42] je pense qu'une intervention homéopathique en politique risque de devenir à plus long terme une composante majeure !
Je pense que ce serait une grande erreur.
Guy B. de Belgique


Réponse :
Merci pour cette opinion tranchée.
Personnellement, je penche tout comme vous, frère Guy, pour le tout spirituel, mais je ne peux pas penser que pour moi-même.
Je dois aussi m'efforcer de lier notre grand message spirituel aux préoccupations matérielles des gens de rencontre. Je dois en tout cas voir dans quelle mesure les réalités matérielles d'une part n'affectent pas trop profondément l'Appel spirituel, d'autres part peuvent même nous aider à Le faire mieux comprendre.
Comme l'ont souligné certains commentateurs, le Père lui-même s'est préoccupé de questions politiques immédiates comme celles qui opposaient Israël et l'Égypte ou l'URSS et l'Afghanistan. Il s'agissait certes de conflits armés, mais n'allons-nous en France vers une certaine violence ?


14nov13  150C51  
Voici un brouillon de tract que m'inspire votre entrée 150 :

Seule la "politique" du changement de l'Homme en Bien...
peut faire changer la société en Bien !
Pourquoi ?
Parce que l'individu qui s'efforce d'aimer, de pardonner, de se libérer de ses préjugés et de ses peurs, qui recherche la paix et l'intelligence du cœur devient totalement bon.
Parce que l'individu qui devient totalement bon retrouve la vraie liberté : il n'a plus besoin de systèmes, d'élites et de lois, politiques ou autres, pour le gouverner et lui dire comment il doit vivre.
Parce que les individus qui changent en bien deviennent capables de gérer et d'organiser eux-mêmes la vie en société dans la vraie justice et la vraie solidarité.
C'est ce que révèle La Révélation d'Arès..., etc.

Je profite de ce bref commentaire pour vous dire encore et toujours combien je suis reconnaissante envers le Père de vous avoir choisi comme nouveau prophète.
Vous dites souvent qu'Il a mis dans un chapeau les noms de chacun des 6 milliards d'individus qui vivaient sur terre en 1974 et qu'il a tiré le vôtre. Si c'est vrai, je trouve qu'Il a eu la main particulièrement heureuse... tellement vous êtes un pénitent exemplaire et le juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) qu'Il espérait.
Sylvaine d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Sylvaine.
Mais ce tract m'incite à vous faire la même réponse que j'ai faite à Dominique du Roussillon 150C45.
Vous n'êtes pas là en prise directe avec la réalité. Vous le seriez évidemment si nous créions un parti politique qui s'appelait "L'Homme de Bien" ou "Vers une Société de Bien", mais cela nous ferait entrer dans la compétition électorale. Or, la compétition électorale de nos jours est toujours une compétition pour le pouvoir ou un pouvoir.
Toutefois, je vois que vous réfléchissez à la question. Peut-être votre réflexion va-t-elle vous amener à quelque chose de plus réaliste, quelque chose qui politise la pénitence pour dépolitiser la politique politicienne, si je peux dire.
Je sais que tout cela n'est pas facile à exprimer.


14nov13  150C52
Vous vous êtes clairement déclaré contre la politique dans "le cancer politique" [entrée 135] et maintenant vous étudiez la possibilité d'introduire un peu de politique dans votre discours spirituel.
Je suis surpris de ce revirement, mais je l'approuve.
Je suis anti-sartrien, mais vous vous êtes sartrien. Je vous ai depuis longtemps lu défendant Sartre ou du moins comparant l'existentialisme de La Révélation d'Arès ou ce que vous croyez être existentialisme dans ce livre — peut-être, en effet — avec l'existentialisme de Jean-Paul Sartre. Après tout, Sartre a beaucoup changé d'avis au plan politique, pourquoi ne changeriez-vous pas d'avis ? Il y a au moins cette ressemblance.
Sartre travaillait au plus près avec le Parti Communiste, mais écrivait "Le Fantôme de Staline" pour critiquer méchamment l'intervention soviétique en Hongrie [1956]. Or quelque deux ans plus tôt il avait écrit: "Il faut se mettre du côté de ceux qui risquent tout, que leur intérêt pousse à maintenair la paix, les Soviétiques." Sartre dénigrait Merleau-Ponty, niait l'inconscient freudien, louait l'idée de Révolution, mais vous vous n'êtes plus dans ces dispositions. Vous êtes vous aussi contradictoire.
Mais vous avez été vous aussi communiste, vous avez été contre ceux qui mettaient en cause la mission historique du prolétariat. Vous avez cassé votre ancienne logique en adoptant vers 1966 la logique de l'Église Orthodoxe et puis vous avez cassé la logique de l'Église Orthodoxe en écrivant La Révélation d'Arès.
J'admets que vous ne l'avez peut-être pas écrite, que quelque chose s'est passé dans votre vie, qui vous a donné le texte de La Révélation d'Arès. Si vous ne la tenez pas d'un homme, d'où la tenez-vous, sinon de quelques chose d'autres ?
Mais revenons à Sartre. Si vous ne savez pas où vous orienter, c'est là qu'il y a à puiser !
Vous êtes indiscutablement comme lui un anti-moraliste.
Je comprends aussi vos hésitations — très sartriennes — et que que vous ne sachiez pas de quel côté vous tourner.
Bernard W. de région PACA


Réponse :
Merci de me ramener à Sartre un moment, alors que je n'y pensais pas.
Sartre, Merleau-Ponty ? Non, je ne me vois pas alourdir notre légère pensée arésienne, portée par l'idée centrale de La Révélation d'Arès: la pénitence changera la vie et changera le monde. Mes frères et mes sœurs ne sont ni des politiciens ni des philosophes, parce que le monde des politiciens et des philosophes a été balayé d'un grand geste de la Main du Père à Arès en 1974 et 1977. Là tout est soudain redevenu simple et clair. Non les idées mais le combat intérieur de chacun contre le mal est le remède au Mal. Mais, c'est vrai, il n'est pas mauvais, à l'occasion de cette entrée 150, de la réflexion qu'elle suscite de repenser à Sartre.
Dans "L'Être et le Néant" et la "Critique de la Raison Dialetique" Sartre représentait l'homme comme pétrifiué ou sérialisé (découpé en tranches qui s'ignorent entre elles) prisonnier de la "matière sociale". C'est exactement l'état dans lequel nous trouvons la plupart des gens rencontrés dans la rue. Ils ne savent plus comment sortir de cette "matière sociale", où ils sont ficelés comme des cochonnailles ou des tripes, et où aller. C'est pourquoi beaucoup nous écoutent, mais seulement quelques uns peuvent sortir ici et là d'eux-mêmes pour nous suivre.
Mais Sartre a suivi presque toute sa vie une ligne révolutionnaire. Nous ne suivons pas cette ligne, nous sommes des insurgeants, mais pas des violents. La non-violence de Gandhi serait plutôt notre objectif. Je crois que la non-violence peut faire éclater le carcan politique comme la révolution peut le faire. La non-violence peut briser ce qui emprisonne les consciences et, tout bien réfléchi, la pénitence est une non-violence dont les pressions peuvent être considérables.
Le problème est: Comment nommer cela et le faire fonctionner. Notre frère Rémy O. dans son commentaire (150C47) parle de" Gandhi et la marche du sel refusant l’impôt de l’état anglais ou Luther King boycottant les bus de Montgomery," mais en France il faut chercher les objectifs similaires. À part la grève de l'impôt, je ne vois pas, et je sais que la grève de l'impôt sera aussitôt taxée d'un mouvement de droite (allusion à Poujade) à moins d'être soigneusement préparée spirituellement dans l'esprit du public et cela est très impossible à faire sans les media qui — pas idiots et ayant bien compris tout ce qu'il y a d'insurgeant dans La Révélation d'Arès — nous tiennent soigneusement à l'écart.
Croyez-moi, Bernard W., que je ne connais pas, la question qui se pose à nous n'a pas de réponse facile.

Mais nous trouverons peut-être une réponse.


14nov13  150C53  
Peut-être faut-il simplement dire :
"Instaurons le pouvoir du Bien" !
Non le pouvoir des chefs, mais l'action du bien sur nous-mêmes, [le bien] qui aura (et qui a déjà !) comme conséquence le changement de notre société et le changement du monde.
Une fille de Pèlerin d'Arès
(Frère Michel, si vous trouvez utile de publier mon commentaire, je ne souhaite pas citer mon identité. Merci de votre compréhension)


Réponse :
Comme je regrette qu'ayant une si bonne idée — "Instaurons le pouvoir du Bien" ! — et montrant par là que la Bretonne que vous êtes suive les espérances des Pèlerins d'Arès, vous ne souhaitiez pas voir votre joli prénom apparaître,
Bon, bon ! Je cède à votre demande, mais j'espère que, si vous avez d'autres idées à nous faire partager ici, vous signerez de votre nom. Enfin peut-être...
En tout cas, je suis heureux de vous connaître, je salue votre premier commentaire et je prie avec vous.


14nov13  150C54
Où t’es visibilité ?
Nous sommes clairsemés
Comme les semés de la foule.
Nous choyons comme nous pouvons
En attendant la Belle Gente

Visibilité t’es où ?
Sauf quand Mikal nous rassemble
Derrière nos murs de verre
Pour le Fond et la prière.

Visibilité t’es où ?
Quand nous prions derrière nos murs
Où le Feu du Père a jailli
Et que sur nos murs des villes
Coule la Parole Pure.

De la Montagne descendons
À nos villes le Sermon
Et tous ensemble à l’unisson
De partout, comme mille cœurs
Fondons sur la foule.

Mais comment ?
Je ne suis qu’un tout petit œil
Qui s’ouvre.

Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine


14nov13  150C55
Expliquer au public que les hommes doivent se ré-approprier la gestion de la cité, non par la loi qui est l'outil de la politique et qui génère frustrations et abêtissement, mais par l'outil qu'est la pénitence que le Créateur donne aux hommes par La Révélation d'Arès, laquelle pénitence génère l'âme individuellement et générera collectivement la polone pour un bonheur durable.
En montrant au public l'opposition loi/pénitence (conscience), il pourra faire un choix.
Jusqu'à présent la pénitence n'était pas concrète pour le public, mais "politiser" notre mission la place dans une possibilité d'application accessible.
Claudine du Roussillon


Réponse :
Cela, ma sœur Claudine, nous le faisons déjà. Nous prêchons la pénitence et, à la mission, dans nos exposés au public nous disons que pour nous la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) est une pratique politique qui a montré sa nocuité et qui est pour nous dépassée.
Donc, nous montrons déjà au public ce que vous appelez "l'opposition loi/pénitence." Peut-être (j'essaie de vous comprendre) voulez-vous par là inviter le public à cesser de voter ? À faire la grève du civisme ? Dans ce cas, on peut en effet ajouter "Ne votez pas ! Montrez votre ras-le-bol de la politique !" sur les tracts en période électorale.
C'est une manière de "politiser notre refus de la politique", en effet.
Mais je ne suis pas sûr de vous avoir bien comprise. Merci pour votre contribution.


14nov13  150C56
J’ai essayé de réfléchir et de parcourir la Parole pour en tirer des déclinaisons que je vous livre au sujet de la politique.
Je ne prétends pas à la perfection de la formulation ni à l’exhaustivité, mais je pense que quelques idées pourront intéresser certains.
Voici l'idée d’un type de tract autour de :
"Une politique qui marche : la pénitence !"
[marche = qui fonctionne et, si je puis dire, en marche]
Ensuite, déclinaisons possibles selon les tracts (une affirmation par tract) :
• Parce que la pénitence se préoccupe de l'homme (de soi et des autres), de façon pragmatique et rejette les idées érigées en dogmes (idéologie), ou en formules, qui inondent la politique d'hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence permet d'être lucide, modeste, et donc réaliste sur ce qu'il faut faire, ce que n'est pas la politique d'hier et d'aujourd'hui, toujours prête à fanfaronner sur un bilan ou à flétrir un adversaire.
• Parce que la pénitence demande la patience, notion que la politique d'hier et d'aujourd'hui rejette à tort comme inefficace.
• Parce que la pénitence conduit à la simplicité, à tous les niveaux, à mille lieux des complications de la politique d’hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence répand la paix, ce que ne fait pas la politique d’hier ou d'aujourd'hui qui suscite en permanence la violence et une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
• Parce que la pénitence appelle au non-jugement, alors que la politique d’hier et d'aujourd'hui est remplie de jugement.
• Parce que la pénitence accomplit son objet et n’en reste pas aux idées, fréquentes idoles de l’esprit de la politique d’hier et d’aujourd’hui.
• Parce que la pénitence peut faire surgir un nouveau monde, là où la politique d’hier et d’aujourd’hui ressasse les mêmes "solutions" et conduit le peuple à faire du sur-place.
• Parce que la pénitence est contraire à l’esprit de révolution engendré par la politique d’hier et d'aujourd'hui et qui ne fait que remplacer un pouvoir par un autre, mais demande à l’homme, en tant qu’individu, de se reconstruire bon, pour reconstruire, en tant que membre d’un groupe humain plus important, une société bonne.
• Parce que la pénitence construit la liberté, la vraie, qui n’est pas celle de faire n'importe quoi (caprice) puisque l’on est toujours confronté à un autre, son frère, mais de choisir librement, parmi les solutions possibles, celles qui mènent au Bien.
• Parce que le pénitent se méfie des lois, qui sont par principes inadaptées à la vie humaine, car pesantes et toujours difficilement évolutives, et font oublier à l’homme que, dans chaque situation, il peut réfléchir, ce que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à toujours plus de lois pour toujours moins de bien-être de vie.
• Parce que la pénitence est un principe de vie, évolutif, là où la politique d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé, finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense.
• Parce que la pénitence ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à faire l’aumône ou à panser les plaies des hommes, mais à les mettre debout pour qu’ils deviennent des acteurs pleins et entiers de leur vie.
• Parce que la pénitence refuse le(s) pouvoir(s) comme principe d'organisation humaine et même de bonne gestion (toute l'Histoire montre la nuisance des pouvoirs), mais qu’elle contribue à mettre les forts et les sages au service des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9), ce que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence est la recherche permanente de la vérité et le refus du mensonge, quel qu'il soit et à quelque niveau qu'il soit, ce que ne cherche pas la politique d'hier et d'aujourd'hui, qui embellit la réalité et promet sans tenir ces promesses.
• Parce que la pénitence amène la justice, qui n’est autre que ce qui est vrai, ce que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui, pour laquelle le mensonge et donc l’injustice sont un principe de fonctionnement.
• Parce que la pénitence n'en reste pas à la dimension matérielle et/ou matérialiste de l'homme, qui montre actuellement ses limites, mais lui rappelle sa dimension spirituelle (ce qui ne veut pas dire religieuse) sans laquelle il est incomplet, une dimension que ne prend pas en compte la politique, ni hier ni aujourd'hui.
• Parce que…[cf. énoncés liés à des citations de la Parole mises de côté par vous-même ou d'autres frères]
Conclusion [ou début ?] du tract
La pénitence, dans la définition nouvelle que lui donne La Révélation d'Arès, c'est tout simplement l'effort pour pratiquer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous préjugés, sur soi et donc sur le monde, car chaque homme est à la fois individu et partie d'un tout. Cette pénitence qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier (Rév d'Arès 28/25), mais, pour ce petit prix, peut redonner le bonheur à l'humanité. Ni la politique, ni sa mère la religion n’ont jusqu’à présent réussi à l’établir.

Je suis comme vous, frère Michel, pas absolument bloqué contre descendre dans l'arène politique, mais très prudent sur ce point. Créer par exemple un parti contre les partis, cela me semble assez illogique : toute la Parole rappelle qu'on change un système en en sortant et vous l'avez redit maintes fois à propos de l'Église.
En même temps, nous sommes dans le monde. Mais comment être dans le monde sans se laisser brûler par le monde, c'est la problématique initiale de la Parole donnée à Arès. Nous avons normalement l'habitude de "mettre les mains dans le cambouis", par exemple en faisant usage de pouvoir lorsque notre fonction actuelle nous y oblige, mais tout en sachant que l'usage du pouvoir n'est pas le Bien. Nous devrions donc réussir à penser cette politisation de notre message qui ne sera pas politique.
Peut-être peut-on pour l'instant (avant que la politique ne s'effondre et qu'on puisse la remplacer un jour par un autre fonctionnement) faire de la politique par des actions communes illustrant notre foi et ses applications concrètes ? Le problème est que tout est tellement encadré de nos jours que toute tentative pour « vivre autrement » doit être particulièrement réfléchie et prudente pour ne pas être stoppée immédiatement, et même brutalement, y compris par la prison. Bref, notre action ne doit pas être provocatrice, mais instigatrice.
Une fois de plus, nous ne pouvons faire disparaître des concepts dépassés de l'esprit de nos frères humains sans proposer autre chose à la place. Les deux vont de pair et les gens ne nous suivront que s'ils comprennent où nous allons et si ne sommes pas pour eux simple force de démolition.
Denis H. de Pays de Loire


Réponse :
Très intéressant commentaire, mon frère Denis. Un grand merci.
Je l'ai lu attentivement (je me suis permis de simplifier deux ou trois phrases) et il m'a donné un idée, toute simple, mais que votre projet de tract me laisse soudain entrevoir comme possible alors que jusqu'à présent je l'avais considérée comme chimérique.
Il y a là une idée qui colle bien à notre foi. Je n'en dis pas plus ici. Je reviendrai sur l'idée en question.


14nov13  150C57
N’étant pas quelqu’un qui ait beaucoup d’idées, j’apporte toutefois mon opinion sur la grande réflexion que vous lancez dans cette entrée 150. Tout cela est encore bien brouillon dans ma tête.
Je suis heureuse d’avoir une mission aujourd’hui essentiellement spirituelle ayant encore honte de la mission sociale, je crains également comme notre sœur missionnaire en 150C44 que celle ci réapparaisse si nous n’en prenons pas garde, mais je pense que vu le contexte social aujourd’hui et le poids de plus en plus lourd du système,  votre question "Comment politiser notre refus de la politique ?" et la réflexion qu’elle demande est nécessaire.
Je médite sur  la veillée 28 que vous appelez la Grande Veillée qui nous dit : "Tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur (Rév. d’Arès 28/10) et vos annotations : "Ce verset a soulevé une réflexion non achevée dans l’Assemblée des Pèlerin d’Arès. Doivent-ils être politiciens autant qu’apôtres (= moissonneurs spirituels) etc.
Par ailleurs, Dieu nous dit (Rév d'Arès 28/7): Ma Parole est la Loi qui vient, les nations s’Y sont elles encore jamais soumises ? Donc, plus de pouvoirs, plus de lois mais en attendant il faut bien une progressivité.
Dans ma mission de rue j’ai souvent de bons contacts comme beaucoup mais personne ne vient nous revoir et je me suis demandé bien des fois si je ne leur parlais pas d’une façon trop lointaine ou insuffisamment compréhensible, "derrière la porte" comme vous dites.
Mes propos  sont spirituels et je sens bien que la plupart du temps ils ne sont pas adaptés aux préoccupations du monde.
Je crois qu’effectivement on nous voit comme "des anges attardés sur terre." Notre mission n’est jamais inutile, nous pouvons en récolter les fruits des années après mais aujourd’hui le contexte social change très vite et nous allons avoir à affronter une population très diverse, de plus en plus inquiète, désespérée et qui risque d’un moment à l’autre de tomber dans la violence. Comment allons-nous trouver les épis murs dans ce contexte ? 
Il n’est pas rare de rencontrer dans la mission des gens qui disent eux-mêmes que le changement doit commencer par soi et que les pouvoirs sont inutiles, mais aujourd’hui tout parait loin, irréalisable parce qu’on a tout globalisé, mondialisé. On a déresponsabilisé l’individu et l’homme a perdu confiance en lui.  Nos politiques sont loin du peuple, méprisants et en plus complètement autistes.
Vous parlez de générosité dans votre réponse 150C38, réponse que je trouve très belle , pertinente et très juste (vous comprenez l’homme dans ses profondeurs) "…si cette France, où Dieu s'est manifesté en 1974 et 1977, doit devenir cette petite société étriquée, celle du film "Camping", au lieu de devenir un sursaut de grandeur et de sacré, une immense espérance pour les autres pays, alors, nous n'avons pas compris quelque chose dans le fait que le Père a parlé en France…   Il y a dans l'homme plus de grandeur et de générosité à tirer que d'argent à soutirer par l'impôts, les amendes, les taxes, etc."  et je relève que  le tract de Daniel R  (150C43) parle des petites unités.
Quand je parle dans ma mission qu’il faudra un jour recréer des petites unités, les gens l’entendent bien comme ils entendent bien aussi quand je cite aux croyants l’avertissement de Dieu à Samuel (Bible, 1Samuel 8/1-22) sur les dangers d’un roi.
Le problème est très difficile et je dis peut être des bêtises mais j’ai le sentiment que ces sujets : générosité, petites unités, dangers du pouvoir actuel,  peuvent être formulés dans une approche missionnaire.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées


Réponse :
"Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel" peuvent-ils former l'axe d'une action dépolitisante ?
Ce sont en effet des points de repère que j'ai donnés dans mes réponses précédentes. Ils viennent en parallèle de l'idée de pénitence, point central du tract crayonné par notre frère Denis H. du Pays de Loire (150C56).
Nous commençons d'avancer. des idées sont tracées.
Un grand merci, ma sœur Marie-Odile. Vous dites que vous n'êtes "pas quelqu’un qui a beaucoup d’idées" ? Je trouve que vous ne vous en sortez pas mal du tout.


14nov13  150C58
Merci pour cette entrée qui pousse les frères et moi-même à réfléchir et qui va même jusqu’a me faire écrire un commentaire.
Je ne suis qu’un simple charpentier et je vais me servir de ça pour vous expliquer mon idée.
Comme tout bon charpentier je suis équipé d’un marteau dans lequel j’ai mis toute ma confiance.
Dieu est venu à Arès nous redonner un outil qu’est la pénitence que l’on pourrait comparer à un vieux marteau en bois dans le monde des charpentiers (que tous le monde connaît mais que plus personne n’utilise). C’est comme si je rappelais à tous mes collègues charpentiers que ce vieux marteau fonctionne et que c’est d’ailleurs le seul qui peut nous aider à bâtir.
Comme tous bons charpentiers ils vont me demander de leur prouver la valeur de mon outil et c’est là que l’on doit concrétiser.
Mais montrer le résultat de la pénitence me semble compliqué. Cependant, si au lieu d’être tout seul a parler de mon marteau, nous somme  mille charpentier (un groupe, une assemblé) l’exemple ce fait par le nombre et donc il a plus de valeur qu’un simple témoignage. Car notre but n’est pas de changer l’autre, c’est de lui faire utiliser cet outil qu’est la pénitence, de lui faire connaitre La Révélation d’Arès comme un outil indispensable à son être, un outil qui bouillonne au fond de nous.
Politiser comme vous dites, c’est entrouvrir la porte ou la fenêtre pour que tout le monde puisse entendre ce rappel que Dieu et envoie à Arès.
Je pense qu’une certaine politisation de La Révélation d’Arès ne pourrait être qu’un don au monde. Le don de lui rappeler qu’il est encore temps de changer ce monde.
Pourquoi ne pas baser cette politique sur le terme du don. C’est d’ailleurs ce que vous faite sur votre blog, un don que l’on accepte ou pas mais qui dans tous les cas nous fait avancer.
Matthieu de Marseille


Réponse :
Quelle heureuse surprise d'avoir une commentaire de vous, mon frère Matthieu.
J'ai été si heureux le jour de vos épousailles avec notre sœur Sara. Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps encore vous étiez des gamins, l'un et l'autre. Je pense que Sara finit à Marseille ses études d'architecte et que vous, Matthieu, avez trouvé dans cette grande ville un emploi de charpentier. Qualifié comme vous êtes, il ne doit pas y avoir de problème.
Merci pour cette parabole du marteau en bois pour la pénitence !
Mais à quoi sert-il ce marteau en bois ? À mettre en place des grosses pièces de bois ? Je ne vous vois pas enfoncer des clous avec un marteau en bois.


14nov13  150C59
Je pense que les Pèlerins d'Arès sont et seront des hommes du temps qui vient, c'est à dire les frères tels que le Père en donne les prémices dans Son Message.
Nous savons que la société édénique sera ce que nous en ferons, car elle ne sera pas imposée par le Père Qui justement respecte notre liberté.
Si les Pèlerins d'Arès avaient un parti, je pense qu'il ne pourrait être que celui du temps qui vient [Rév d'Arès 16/10, 30/13].
Le Parti du Temps Qui Vient peut s'intéresser et débattre des sujets d'actualité, car ce temps n'est pas encore venu. Il peut dénoncer les aberrations et les manquements, car il est capable de proposer des alternatives viables, puisque ce parti est fondé sur l'enseignement qui, lui seul, est à même de proposer une société équitable et durable.
Je suis tout à fait en accord avec la création d'un parti politique dépolitisé mais crédible ; la crédibilité n'est pas la proximité de la politique politicienne et cela ne semble pas si compliqué à démontrer avec une bonne équipe d'esprit pragmatique.
J'attendais inconsciemment depuis longtemps un sujet dérangeant de cet ordre sur freesoulblog car il va tout à fait dans le sens des raisons que vous donnez dans la réponse 150C18 et surtout quand vous demandez "s'il ne faut pas un peu descendre en enfer pour y chercher les âmes."
Par le choix de descendre un peu plus dans la plèbe, peut-être que les ouvriers de la moisson [Rév d'Arès 13/9] seront vraiment à l'ouvrage et peut-être que les frères de l'aube [Rév d'Arès xxxv/7] pourront trouver la préséance.
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Oui, Parti du Temps Qui Vient est une bonne idée.
Nous avançons. Les suggestions s'ajoutent aux suggestions.
Merci, mon frère Frédéric, pour votre contribution.


14nov13  150C60  
J'ai lu l' abondance de commentaire pour cette nouvelle entrée. Pour essayer de participer de mon côté, il me revient que dans le contexte spirituel, le Père, dans la révélation d'Arès a donné d' autres sens à des mots comme pénitence,  corps du sacrifice,  Baptême, et dans le contexte de la domination et du pouvoir politique ( roi noir ), quand les mots (  bruit ) n' exprimait pas  de manière assez simple et percutante la conséquence des complexités conflictuelles engendrées à long terme dans notre monde,  il a même inventé des mots comme Olque, ( xv/8), "Blande" ( xviii/11),  grouillis, concis et bien d'autres encore..
 "Pour nous aider à envisager avec beaucoup de prudence une insertion limitée de termes politiques ( pour changer d' abord puis abolir la politique ) dans notre mission", comme je n' y connais pas grand chose excepté ce qu'en disent les journaux ciblés, l'idée m' est donc venue de faire une recherche sur le vocabulaire actuel qui est utilisé par nos élus locaux ou généraux, dans les décisions de ce domaine de pouvoir et d' action.
 J' ai trouvé ce lien  : http://www.vocabulairepolitique.be/
Il faut cliquer sur l' alphabet en haut.
Nous pourrions peut être utiliser ce vocabulaire comme matériel de base pour en trouver, et en vue, bien sûr d' une insertion limitée , quelques uns auxquels partir de l' étymologie première, voire à certains, un sens transformant la nature de l' acte au coeur de la cité des hommes et évoluant vers le Dessein du Créateur.
Nous voyons par exemple que le mot politique (polis : cité ) est devenu lourd des effets de son Histoire qui se poursuit encore (comme aujourd'hui par exemple je viens d' apprendre la signature pour l' accord d' un projet de construction grandiose d' architecture futuriste appelée : la future citée du corps humain prévue pour 2016 jusqu' en 2018 alors que l' on entend crier de partout : Y' a plus d' sous dans les caisses de l'état !)
Peut être même pourrions nous  reconstruire (forger ) d' autres mots avec votre aide comme vous l'aviez fait avec le mot "révolution" ou "insurgé" qui recouvrait trop d' erreur et de violence pour faire naître le mot "insurgeance" dans une acception de changement  fort, au coeur du sens que nous donnons à la pénitence dans l'état actuel de l' homme vers le frère du Temps qui vient.
Guy de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et l'idée de se référer au vocabulaire politique actuellement en usage.
Nous allons étudier tout cela.
Concernant "Y' a plus d' sous dans les caisses de l'état !" Vous avez raison. Il n'y a plus d'argent. Mais ils empruntent, ils empruntent sans arrêt. N'avez-vous pas compris que nous vivons à crédit ? Nous allons attendre, si ce n'est pas déjà fait: 2000 milliards d'Euros de dette nationale. Sans compter l'emprunt de 450 millions d'Euros qui vient d'être fait pour renflouer le Crédit Lyonnais qui est en faillite. Notre économie est en très piteux état.


15nov13  150C61
Il y a quelques mois, j’ai effectué un travail de compilation à partir des réponses que vous faites aux commentaires de l’entrée de votre blog "Cancer politique" (#135). L'objectif de ce travail était de faire ressortir les passages qui nous incitaient à orienter notre mission sur un terrain plus social, sans perdre le Fond.
Suite à votre nouvelle entrée de blog, je pense que cette compilation peut nourrir la réflexion de chacun. Je l’ai élaguée aujourd’hui pour éviter un texte trop long, et aussi pour resserrer encore plus en ne gardant que les passages ayant un rapport direct avec le sujet de cette entrée 150.

135C1 - La Révélation d'Arès, qui est libératrice, qui nous porte donc à une réflexion de Fond sur l'indépendance de l'individu bien plus précieuse et efficace que sa dépendance de la république qui le gouverne.
135C8 - J'espère que mes frères comprennent aujourd'hui où veut en venir La Révélation d'Arès. J'espère qu'ils comprennent que tout renouveau spirituel entraîne à terme inévitablement un renouveau social — parce que l'homme est de nature sociale.
135C18 - Notre pénitence est une authentique œuvre sociale.
135C21 - Nous travaillons pour restituer à l'humanité l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue de tous préjugés et de toutes peurs, et pour montrer que la pénitence est un état constructif, réaliste, et non une bondieuserie.
135C27 - Chassons de nous le goût du sang, des sombres nouvelles, du tragique, de la peur. Ne fixons pas nos yeux en pleurs mais hypnotisés sur le mal construisons un autre monde !" Toute personnalité vivante devra avoir un jour la primauté sur le Bien. La société existe pour le Bien des individus et non pour leur réduction en masse et leur manipulation par la politique (…).
135C45 - L'argent chez tous les chercheurs de pouvoir n'a jamais été une fin en soi, mais un outil pour dominer et gouverner, que ce soit les peuples ou que ce soit le marché. (…) Oui, les Pèlerins d'Arès ont le devoir de montrer la nécessité d'une réforme du cœur par la pénitence chez tous, chez ceux qui gèrent comme chez ceux qui sont gérés.
135C47 - Toute lutte sociale, qu'elle soit de droite ou de gauche, consiste toujours à se fixer un adversaire et à le combattre. L'URSS s'était fixé de lutter contre le Capitalisme et se maintenait par cette lutte, mais l'URSS finit dans la misère. Le Capitalisme se fixe de lutter contre le communisme et le socialisme, mais il risque de finir dans l'enfer, le péché des péchés.
C'est pourquoi nous remplaçons, sous le Souffle de La Révélation d'Arès, toute lutte sociale, par une lutte spirituelle, qui ne se fixe pas d'adversaire, mais qui se fonde sur la pénitence, sur l'amour de tous les hommes, quels qu'ils soient.
135C51 - C'est la technologie, les mouvements industriels et financiers et donc les mouvements de population qui font l'Histoire. La politique n'a jamais été aussi inutile. Par contre, on aurait besoin d'une excellente gestion, mais les politiciens, qui sont des idéologues, ne savant pas gérer et nous emmènent Dieu sait où. Ce n'est pas là une futile présentation des choses. C'est une réalité épaisse au cœur de laquelle nous sommes pris. La Révélation d'Arès savait en 1974, alors que nous n'en étions pas conscients, que la présente période très critique arrivait. C'est notre heure. Nous ne devons pas passer à côté.
135C55 - La Révélation d'Arès nous invite à considérer l'homme, mais non la masse d'hommes, et c'est pourquoi elle rappelle que l'homme est libre absolument (Rév d'Arès 10/10), ce qui par voie de conséquence sous-tend la dislocation des grandes masses en petites unités humaines. Ne serait-ce que par là nous sommes antipolitiques. Bien sûr, l'amour, la générosité, la paix, etc., bref, la pénitence conduit à la frugalité, tout comme le rêve gauchiste y conduit, mais dans des perspectives complètement différentes. Nous ne voyons pas du tout dans la frugalité la misère. Nous savons que notre monde de pénitents sera de frugalité, mais parce qu'elle seule peut créer le bonheur, elle seule permet à chacun, à chaque homme et à sa famille, de se réapproprier la Vie spirituelle et de devenir autonome spirituellement comme économiquement. C'est une perspective impossible par le combat politique qui a toujours besoin "d'armées" humaines et oblige la politique à être toujours mobilisatrice, enregimentriste ; bref, le combat politique est toujours un combat contre l'individu. C'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès devons réveiller l'envie de changer, le désir de vivre autrement. Avec la crise nous allons entrer en décroissance et c'est sans aucun doute là qu'est notre grande chance d'être entendus.
135C64 - Changer la vie de l'homme au sens donné par La Révélation d'Arès au mot changer. Oui, notre heure est proche. Nous allons pouvoir donner à notre mission spirituelle une vraie vision sociale.
135C71 - Nous n'avons jamais dit que La Révélation d'Arès n'inspirait pas une mission sociale inaliénable de la mission spirituelle, puisque celle-ci s'adresse à des hommes vivant en société.
135C82 - Dans tous les actes sociaux il devrait y avoir un souci d'agir en tenant compte d'un contexte intérieur, qui est toujours personnel, sans recourir à des lois générales et impersonnelles aussi glaciales qu'inadaptées. La grande règle de tout acteur social est de s'oublier et de n'exister que pour l'autre, celui qui le sollicite, en toute humanité.
135C90 - Nous aurons tout bonnement à spiritualiser ce monde pour qu'il surmonte ses déceptions matérialistes et change radicalement cette société, en commençant par la France bien sûr.

Je rejoins tout à fait le commentaire de notre sœur Marie-Odile (#150C57) et la réponse que vous lui faites, frère Michel.
Nous sommes arrivés à un carrefour, à la croisé des chemins où notre mission spirituelle basée sur la vraie foi et sur la pénitence doit trouver le passage avec la réalité du moment pour être mieux comprise des potentiels épis mûrs et faire entendre au monde — la Voix de fer (Rév. d'Arès iii/3, x/1, xvi/6), les cent voix de fer (Rév. d'Arès xvii/6) — que le véritable progrès ne passera pas sans changement de civilisation.
Marie-Christine L. d'Île-de-France


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine. En relisant attentivement ces extraits de mes réponses de la page de commentaire #135, je trouve en effet quelques idées qui pourraient être reprises sans un manifeste ou dans un programme.
Je vois que vous êtes attentive à ce que j'écris dans ce blog au point de prendre des notes, que vous sériez ou classez par objets. Cela m'émeut. Plus ce blog avance, plus je découvre son importance.
Quand je conçus et ouvris ce blog en 2006, je venais d'être abattu par un infarctus qui aurait pu me tuer. N'excluant pas que je pusse être près de la fin, je voulus m'élever au-dessus de petitesses que certains de mes frères ne m'avaient pas épargnées et montrer que je valais mieux que ce qu'ils semblaient penser: La "mission sociale" ou la mission n'importe-quoi qu'ils pratiquaient encore contre mes conseils m'avait montré leur évagation devant ma parole. Ce blog vint non pour répliquer à l'humiliation — l'humiliation ne me gêne pas ; humble je m'efforce d'être — mais pour me sortir de mon isolement et refuser la relativisation de la parole de Mikal (Rév d'Arès i/12, ii/18, xxi/10). Je savais que je pouvais être autre chose que le simple témoin et éditeur de Jésus et de Dieu ; je pouvais être prophète au sens le plus attendu du terme. Mais je ne savais pas que j'y parviendrais par ce blog.
J'ai déjà posté en cinq jours soixante commentaires pour cette entrée #150, mais j'en ai déjà reçu en fait plus de deux cents, dont beaucoup, c'est vrai, étaient sans intérêt particulier (frères et sœurs intéressés mais sans idées), ou hors de propos, ou faisaient double emploi, ou étaient interminables ou obscurs, mais je vois s'agrandir peu à peu l'audience de ce blog et je mesure l'intérêt qu'il suscite.
Dieu connaît l'importance de la Parole, puisque Celle-ci reste des siècles après chacune de ses Manifestations, mais le prophète doit de même savoir que sa parole lutte contre sa mort, peu importe quand et comment elle survient, parce que la parole prophétique demeure. Ainsi, je me sens sortir du temps quand je lis les commentateurs et leur réponds dans ce blog.
Encore merci, Marie-Christine.


15nov13  150C62
La Parti du Monde Changé !
Le monde changera avec des hommes changés.
 Qu'il ait une sensibilité communiste, libérale, sociale, démocratique ou autre, l'homme changé rend toutes entreprises possibles.
Le changement commence dans le cœur des hommes sans peurs ni préjugés, sensibles au bien et résistant au mal.
La politique ne sera plus le moyen pour les ambitieux de prendre le pouvoir, mais le moyen laissé aux plus généreux et aux plus audacieux d'exprimer leurs talents.
J'ai voulu écrire des choses simples pour être compris du quidam, qui ne comprend que les choses simples au départ.
Au Front de Gauche comme exemple avec ses idées surannées, très actif dans nos rues de Lorient,  j'ai voulu opposé la vie et tous les changements possibles. J'ai hésité à poursuivre ma réflexion me demandant si il y avait là matière à poursuivre…
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Le Parti du Monde Changé ! Encore une suggestion. Merci pour ce commentaire, frère Pascal.


15nov13  150C63
Je lis votre entrée 150 et les commentaires.
J'ai bien relevé dans ce que vous dites plusieurs points d'une direction, cependant je n'ai pas de réflexion [précise] sur le sujet. Je ne suis pas sûre de comprendre ce que vous souhaitez et surtout de pouvoir vous l'apporter.
Comment répondre à votre demande de réflexion puisque vous avez l'intuition que c'est une voie à prendre ?
Est-ce un tract "contre-politique" spécifique aux Pélerins d'Ares que vous souhaitiez qu'on réalise ?
Créer un parti ? Ou plein de petits partis du reste et du petit reste autour de La Révélation d'Ares ?
Les frères peuvent-t-ils encore vous donner une tribune ?
Ou connaissez-vous des frères et sœurs parmi nous qui peuvent monter au devant d'une tribune spirituelle anti-politique ?
Un Parti du Temps qui Vient (150C59) ?
Des petites unités de pénitents ? Descendrions-nous dans la rue, Pélerins d'Ares de France et sympathisants pour dire qu'il est temps de devenir vertueux, de dire non à la spoliation politique (et religieuse), de dire que la gestion minimum d'un peuple ne se fait pas dans l'excès de loi et de taxe ?
Nous faudrait-il des portes-paroles parmi nous avec un beau langage pour parler au monde et des connaissances comme vous en avez ?
L'appel de cette entrée ne rejoins-t-il pas votre entrée #92 du 27 janvier 2009 "Le courage d'être" ?
Déjà dans tous ce que vous dites il y a pleins d'arguments pour notre moisson de rue :
    La Révélation d’Arès est conçue pour vaincre l’Histoire,
    Le Français attend un changement plutôt qu’une révolution et ses malheurs. Nous lui proposons de changer de vie pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7, 30/10-11), changer est un bonheur, d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en soi.
Je joins à mon commentaire la vidéo "Les Sacrifiés" de l'UPA, les entreprises de proximités. Pour moi les artisans représentent le travail idéal du monde changé. Je me dis qu'en Éden nous serons (tous) artisans (si la vie ressemble à celle d'aujourd'hui ?). Ils symbolisent la vie des petites unités auxquelles il faut revenir. Actuellement la politique détruit cette vie.
Stéphanie M. d'Île de France


Réponse :
Ma sœur Stéphanie, pourquoi toutes ces question ? Si vous me lisiez bien, vous sauriez ce que je recherche pour le moment.
C'est très simple.
Il s'agit seulement pour l'heure, et je l'ai dit un peu partout, d'introduire dans notre mission, laquelle est et restera toujours une mission de Fond, donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs soucis face à la politique et que nous avons sur la question une idée fondée sur La Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure.
Mais j'dmets que certains commentaires font penser qu'il s'agit de quelques chose de plus engagé politiquement ou antipolitiquement, puisque des frères parlent de Parti du Temps Qui Vient, de Parti de L'Homme Changé, etc., ce qui suppose une organisation active. Je prends note des idées qu'ils me donnent dans ce sens, mais ce n'est pas le but recherché pour le moment.


15nov13  150C64
Les Français rejettent les hommes politiques, mais ne peuvent pas pour l’instant se passer de politique.
Des siècles de soumission ne rendent pas possible à l’homme commun de retrouver sa liberté.
Vous avez raison, il nous faut accompagner nos frères humains à un changement radical qu’ils ne peuvent concevoir eux- mêmes.
La mission nous permet de côtoyer des personnes que nous n’aurions jamais connues si l’envie [et la nécessité] de trouver l’épi mur ne nous habitait pas.
J’avais pris l’habitude de me détacher de la politique politicienne. Mais si le mot politique est le cadre générale d’une société organisée, un peuple d’homme frères, il nous faut un minimum de règles et de discernement.
Dans ma mission, j’en viens suivant l’échange, à parler de sociétés futures de pénitents dont le pilier serait La Révélation d’Arès et le Sermon sur la Montagne.
En dehors du tout spirituel, où je parais peut-être voler sur un nuage aux yeux de mon missionné, il me faut comprendre les soucis actuel de mon frère quidam. Pour cela, quand le besoin s'en fait sentir, J’ai trois thèmes qui me paraissent être importants pour moi  (il y en a d’autres).
1/ Le travail (la participation ou l’échange)
Chacun se doit de participer avec ses moyens à la vie de la grande famille humaine sans chef, mais avec des fédérateurs, capable de discerner et dynamiser  les talents de chacun. Le travail devrait  permettre d’être créatif, de pouvoir s’épanouir, d’exprimer le bien et de faire de lui un acte de partage et d’évolution, même dans les taches ingrates, et nous permettre aussi de faire quelque chose de beau en associant Madame Nature — Car le travail est bon à l’ouvrier et il en reçoit son salaire (Rév d'Arès 16/8).
2/ Le commerce (l’échange ou le partage)
Il doit être un moyen d’échanger, de partager des denrées, du matériel, de la technologie, pour l’évolution et le bien-être des hommes, détruire l’usure. Il permet aussi d’échanger avec d’autre cultures, d’autre compétences, de préserver le coté artisanal  et l’indépendance de chaque groupe humain  — Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent (Rév d'Arès 28/24).
3/ L’éducation (transmission ou le partage)
On a le devoir de partager avec l’autre, surtout les enfants — Aime les enfants, veille sur eux, enseigne les avec patience et reçois-les à l’Assemblée (Rév d'Arès 36/20) — donner le meilleur de notre savoir pour lui permettre de pouvoir s’adapter à toutes les difficultés de la vie pour la rendre meilleure, trouver le discernement  suffisant pour grandir comme pénitent vers ce bien qui nous libérera du péché.
Voila ma petite participation à ce blog.
Cela peux paraitre ridicule et simpliste, mais en approfondissant, le missionné y trouverait peut être un créneau d’approche du bien et d’enthousiasme.
Alain et Fatiha du Rhône


Réponse :
Merci pour ces suggestions, sœur Fatiha et frère Alain.


15nov13  150C65
Merci frère Michel pour cette entrée particulièrement stimulante, merci pour les riches contributions de mes frères et sœurs et pour vos réponses qui clarifient progressivement le sujet.
Puisque vous faites allusion au Big Brother d'Orwell, rappelons que Wiston, le héros du roman "1984", découvre à la fin du livre que le mouvement de résistance dans lequel il s'est engagé est en fait totalement suscité et  instrumentalisé par le pouvoir en place, et qu'il a été manipulé de bout en bout à son insu. Le cas dépeint par Orwell est particulièrement extrême et machiavélique mais doit nous faire réfléchir.
La politique est sale et salissante. Nous ne devons pas espérer mettre les pieds dans ce bourbier et garder notre tunique blanche. 
Je ne dis pas cela sous un angle moral, que l'on se comprenne bien (les Pélerins d'Arès ne sont ni moralisateurs ni puritains) mais sous un angle réaliste : La politique fait très souvent remonter à la surface le pire de l'homme et provoque une agitation mentale et émotionnelle dont il est très difficile de se garder indemne, même lorsque l'on est motivé par des intentions généreuses et que l'on est dépourvu de calculs et d'ambition personnelle. Il faut une âme très forte pour rester lucide, détaché  et serein dans le contexte d'une lutte politique, pour ne pas se laisser emporter par les passions, gangréner par l'esprit simplificateur et partisan, égaré par les manipulations, les provocations, les récupérations  et les désinformations de toutes sortes.
Il me semble qu'il est impossible d'entrer dans l'arène politique sans y perdre des plumes spirituelles… Orwell a été engagé en politique de tout son cœur et de toute sa force et, en même temps, avait une véritable aversion pour la politique dont il connaissait trop bien la part d'ombre, paradoxe douloureux par lequel il nous faudra peut-être passer…
Pour ma part, je vois un grand danger dans le fait de descendre dans l'arène politique.
Nous pouvons ainsi nous retrouver piégés et entrainés bien au-delà de ce que nous imaginions au départ.
Cela doit-il nous faire reculer pour autant ? En fait, je n'en sais rien, je n'y ai pas réfléchis en profondeur. Ne faut-il pas accepter de "descendre en enfer" comme vous le dites en citant un père de l'Eglise? Si nous le faisons, nous devons le faire en connaissance de cause et en en mesurant le risque pour nos âmes, mais aussi pour l'avenir de notre mouvement.
Le sage Muhammad (Rév d’Arès 2/9) a fait le choix de la guerre. Peut-être était-ce l'unique choix possible face à des Mecquois intraitables et violents. Grâce à ce choix courageux, la Révélation coranique a été préservée, mais les conséquences n'ont pas été que positives, loin de là (l'impact négatif de cet héritage guerrier imprègne encore  aujourd'hui l'imaginaire islamique). Le cas de la guerre est un cas limite, certes, mais je vois tout de même un parallèle entre la politique et la guerre. Je vois dans la politique une forme de guerre de très basse intensité.
Si nous faisons le choix d'entrer sur le terrain politique, nous devons savoir que nous ne garderons pas la pleine maitrise des processus, que nous passerons vraisemblablement par des chemins d'ombre où l'on nous attirera malgré nous et que les actes que nous poserons dans le relatif embrouillé de la politique à court terme pourront influencer négativement nos frères des générations (Rév d’Arès 13/7; 24/2) à venir.
Si le prophète de Dieu lance une action de type politique, je m'efforcerais d'être à ses côté selon mes capacités.
Que cela me plaise ou non. Je fais confiance à l'homme du Dessein (Rév d’Arès 28/27).
Mais j'avoue ma réticence et ma préférence pour des types d'expérimentations sociales et économiques moins en prise directe avec la politique. Nous devons apprendre à vivre une liberté et une responsabilité toujours plus grandes dans les interstices du système, réapprendre l'autonomie vis-à-vis de l'État, apprendre concrètement à nous passer de lui et nous réapproprier nos vies, dans toutes ses dimensions (ce qui passe parfois par l'acceptation d'une certain précarisation et d'une irrégularité ou désobéissance civile  bien pesées).
A la confrontation politique directe, je préfère travailler à la mise en place de "bases arrières", de réseaux d'entraide, de résistance  et de prospectives pratiques en marge du système. Outre que l'Histoire montre clairement qu'aucune résistance politique n'a jamais abouti sans réseau de soutiens, officiels et/ou cladestins; et sans bases arrières bien rodées et opérationnelles. À ma connaissance, nous n'avons rien de tout cela. Ne serais-ce que pour cette raison, il me semble que l'entrée sur le terrain politique est prématurée.
Encore merci pour tout ce que vous nous donnez. Je prie avec vous.
Thierry de la Drôme des collines.


Réponse :
Voilà un commentaire plein de sagesse, de mesure, une réflexion profonde, et je vous en remercie.
Je partage entièrement votre prudence, sur tous les points que vous évoquez.
Mais je rappelle qu'il ne s'agit pas pour moi actuellement d'entrer en politique, mais comme je viens de l'écrire à sœur Stéphanie M. d'Ile de France — certains frères dépassent ma pensée mais en exprimant leurs propres pensées ils font ce que je leur demande  —, donc comme je dis à Stéphanie: "Il s'agit seulement pour l'heure, et je l'ai dit un peu partout, d'introduire dans notre mission, laquelle est et restera toujours une mission de Fond, donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs soucis face à la politique et que nous avons sur la question une idée fondée sur La Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire bien dit.


15nov13  150C66
Bien que je ne sois pas du tout dans la réflexion politique — j’ai vécu des années sans voter — j’essaie néanmoins de vous envoyer quelques bribes [de pensée]. Il y a peu de temps, je me suis fait traiter de doux rêveur sur le champ ; c’est un signe de temps durs et de mon insuffisance, de l’éloignement (comme le sont les politiques, mais sur un autre plan) de la réalité du terrain. Cette entrée 150 me force à creuser.
Pour être reconnu et identifié à ce que nous sommes vraiment, tout de suite dans la rue en moins de deux minutes, il nous faut des termes qui condensent nos exigences spirituelles, mais qui ne nous mettent pas sur des petits nuages. Même si nos mots sont sensés, il faut bien des mots qui disent notre détermination morale, sociale, philosophique en tenant compte des difficultés matérielles professionnelles. Il faut encore veiller à ne pas retomber dans le tout moral, social, philosophique. J’étale donc ici quelques idées car je n’arrive pas à aller plus loin, mais qui peuvent déclencher d’autres idées, sur ce qui nous définirait à peu près, car les mots ne sont pas les choses [qu'ils désignent]. S’ils l’étaient, il suffirait d’enlever les mots pour enlever les choses : le mot mal par exemple.
Je dis cela parce que, par exemple, on emploie facilement le mot pénitent sans être pénitent.
Je reviens à ce qui pourrait nous qualifier à peu près : Parti Réaliste, Parti du Bon Sens ( manque le spirituel), Parti de la Pénitence ( associé un terme politique à un terme spirituel), Parti de la Gestion Généreuse (sous-entend collectif, amour sans domination), Parti de l’Autogestion (déjà dans les inconscients, donc une piste), peut-être Autogestion Pénitente (typiquement arésien) ou plus large Autogestion Spirituelle qui suppose la foi, mais encore spirituelle pas religieuse, et Autogestion, qui déjà dans les esprits signifie se gérer collectivement sans pouvoi.
J’en suis donc à Parti d’Autogestion spirituelle (parce que l’autogestion véritable ne peut s’exercer qu’avec des préalables individuels: liberté, amour, écoute, capacité de proposition, décisions communes, etc. et réalisables qu’en petites unités humaines, sinon on retombe dans une hiérarchie décisionnaire
Pas très original, de dire Parti d’Autogestion Spirituelle, mais au moins le mot Parti nous met dans la sphère politique sans faire de politique et sonne à l’oreille du passant et puis ça fait "parti sans parti pris", qui nous permet de ne pas être pris pour une secte, de ne pas être inféodé à des idéologies et puis il y a aussi des considérations autres que politiques sur le mot "parti", le parti poétique, le parti humaniste, qui ne nous enferme pas non plus dans le domaine politique. Condensation en quatre termes d’une possibilité de déploiement de réflexions.
Charlie du Nord


Réponse :
Parti d'Autogestion Spirituelle signifierait que l'Autogestion ne s'effecture que dans le spirituel, c.-à-d. dans le domaine de la foi, de la prière, des perspectives eschatologiques, bref, de la spiritualité. Il faudrait plutôt dire, pour désigner ce que vous comprenez par ces mots, Parti d'Autogestion par des Spirituels, mais ce serait trop long et peut-être amphigourique.
Je pense que Parti d'Autogestion suffirait, car je pense qu'aucun autre parti politique ne parle d'autoègestion actuellement.
Merci pour ce commentaire, mon frère Charlie. Il est intéressant en ceci qu'il évoque l'opportunité "d'être reconnu et identifié comme ce que nous sommes vraiment, tout de suite dans la rue en moins de deux minutes." C'est-à-dire, comme des citoyens eux aussi en butte aux réalités quotidiennes qu'impose la politique.


15nov13  150C67
Je fais court pour ne pas alourdir la lecture de cette entrée qui, de mon point de vue, vient juste à propos au regard de l’environnement économique et politique du moment.
Il existe de par le monde des groupes, apparemment indépendants politiquement et de surcroit compétents, qui réfléchissent  à la façon d’envisager le fonctionnement politico/économique d’un monde changé.
Parmi toutes les solutions proposées  l’une d’entre elles  me semble coller de près au verset (Rév d'Arès xix/22) : L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (et le monde) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine.
Peut-être pourrions-nous dans un premier temps nous montrer ouvertement solidaires en soutenant de façon appuyée ce genre d’initiative. Notre caractéristique spirituelle en serait sauvegardée de part le sujet traité qui au final s’appuie, sans que les protagonistes le sachent, sur la Parole comme moteur et ce, sans le savoir [?].
Il faudra bien se jeter à l’eau.
Certes, j’ai bien conscience que cette proposition n’est pas en totale adéquation avec ce que vous recherchez: "politiser notre refus de la politique", mais il nous faudra bien amorcer la pompe et partir de quelque chose, bon ou mauvais mais améliorable, pour acquérir l’expérience et la compétence nécessaires, afin d’avancer vers des propositions collants à la réalité des choses. À nous par la suite de les ajuster selon notre vocation spirituelle.
Je vous propose de visionner la Vidéo suivante : "Le revenu de base" :
http://www.youtube.com/watch?v=cwdVD-Z0



Ce serait une bonne occasion de politiser notre mission sans véritablement nous inscrire dans l’action politique. Nous ne sommes pas le seuls à réfléchir au bien être des hommes.
C’est un projet à long terme qui ne répond pas à la problématique immédiate. Certes, il s’inscrit dans la durée, mais c’est aussi notre rôle de nous projeter.
Daniel P. de Bretagne-Est


15nov13  150C68
Je me disais en regardant votre vidéo d'accueil sur Internet que vous avez une manière simple de vous exprimer qui est claire et agréable, cela donne envie de vous écouter davantage !
Alors, pourquoi ne pas faire de petites vidéos assez courtes (devant votre ordinateur qui possède apparemment une caméra intégrée) et choisir un thème comme celui du pardon tout en parlant de vos expériences personnelles afin d'approfondir le sujet.
Les sujets peuvent ainsi varier : Parler de la prière, de l'Amour du couple, de la Liberté, etc.
Bref, communiquer autrement que par le biais de l'écriture.
Le Père et Jésus se sont adressés à vous par la Parole et vous les avez physiquement vus. Alors, pourquoi ne pas faire la même chose à votre niveau ?
Transmettre ces notions de spiritualité par vidéo permettraient certainement aux gens de mieux comprendre le fond du mouvement.
Une Bretonne anonyme


Réponse :
Je pense que vous parlez de ma vidéo sur http://michelpotay.info.
Merci, ma sœur anonyme. Décidément, la Bretagne est un jardin d'idées en tous genres pour la mission.
Ce que vous proposez est depuis assez longtemps programmé, ma sœur, mais il me faut trouver le temps de préparer, composer et réaliser les vidéos en question. Ce temps, je ne le trouve malheureusement pas. Je suis seul et débordé.
Mais cela viendra. Merci de me le rappeler.
Je pourrais en effet échanger la vidéo actuelle de michelpotay.info par une vidéo évoquant notre position vis-à-vis de la politique.


15nov13  150C69
Permettez-moi d'ajouter un mot à mon commentaire 150C35, puisque vous avez choisi de le publier sur votre blog.
Je n'y ai parlé de pénitence que légèrement, en citant surtout la polone, parce que mon commentaire était destiné au petit reste qui connaît tout cela.
Mais il y a une chose plus intéressante dans ce manque, lorsque je présente le concept d'EIA.
Vous répondez en 150C57 : "Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel peuvent-ils former l'axe d'une action dépolitisante ?" Ce sont en effet des points de repère que j'ai donnés dans mes réponses précédentes. Ils viennent en parallèle de l'idée de pénitence, point central du tract crayonné par notre frère Denis H. du Pays de Loire (150C56).
Je pense aussi que "Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel" sont des idées qui pourraient être retenues pour construire une idéologie politique. J'ose utiliser ici le terme d'idéologie, dans l'esprit de votre entrée précédente, parce que cela aide à comprendre la nature radicalement différente de ce message politique éventuel, en opposition au message spirituel qui est et restera la base de la mission arésienne. Une idéologie est explicitement adaptée à la faiblesse d'une époque, et elle est donc mortelle, alors que le message spirituel est hors du temps, lorsqu'il s'incarne dans des missionnaires qui sont de vrais pénitents. Il me semble qu'il faudrait délivrer, lors de nos contacts de rue, les deux messages de manière articulée, cohérente bien sûr, mais en faisant attention à bien montrer la différence d'essence entre le message politique et le message spirituel.
C'est dans cet esprit que mon commentaire 150C35 propose le concept d'EIA.
La politique aujourd'hui comprend un ensemble d'idées générales plus ou moins figées en idéologies, et rassemblant des groupes humains qui à la fois s'affrontent et cohabitent. Proposer un positionnement politique, c'est forcément choisir un ensemble d'idées telles que par exemple 'Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel'. Mais le jeu politique est aussi encadré, au-delà des idées choisies à une élection ou décidées par un gouvernement, par un ensemble institutionnel très complexe qui commence par des constitutions (nationales, européennes...), comprend des institutions avec des structures (assemblée, région, commune, parti, ONG...) et des règles de fonctionnement (lois, règlementations, procédures...), et enfin par des comportements humains plus ou moins recommendables.
L'idée institutionnelle d'EIA est une façon, parmi d'autres, de remettre en cause l'énorme édifice institutionnel qui pèse sur nous et qui fonctionne très concrètement comme un étouffeur de liberté et de créativité.
L'idée d'EIA descend dans l'arène de ce système absurde, mais plus ou moins implicite pour l'homme de la rue, pour aider à mettre en pratique des idées politiques à la fois bien formulées et mortelles. Elles sont dans ce cas mortelles à double titre, parce que l'idée d'EIA n'aura plus de sens dans un monde changé, et parce que chaque EIA est une expérimentation politique conçue comme mortelle.
C'est ainsi que, dans mon esprit, une proposition politique des Pèlerins d'Arès pourrait être 'Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel' plus 'EIA comme cadre des petites unités'. Mais il est essentiel qu'elle soit bien séparée du témoignage spirituel porté par le missionnaire. Sa pénitence est un témoignage vivant qui est à la fois une idée et bien plus qu'une idée.
Par sa technicité, la proposition d'EIA est probablement trop spécifique pour la plupart des missionnaires. Elle aiderait cependant à séparer le message politique et le témoignage spirituel. En conclusion, je me demande toujours si votre question 'politiser notre refus de la politique ?' a une réponse positive, mais chacun est là pour contribuer à faire avancer la réflexion.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Patrick, pour cette seconde contribution, mais très franchement j'ai du mal à vous suivre. J'avoue ne pas très bien saisir le sens exact de votre idée d'EIA et même je le trouve compliqué par rapport à votre précédente contribution.
Il me faudra vous relire attentivement.


15nov13  150C70
L'idée essentielle que je retiens du commentaire de mon homonyme Denis H , c'est par quoi remplacer les moyens d'actions utilisés en politique qui sont toujours des textes de lois et des règlements , il y a une autre manière de résoudre les problèmes et c'est la pénitence En cela je rejoins tout à fait mon frère quand il écrit : "Parce que le pénitent se méfie des lois, qui sont par principes inadaptées à la vie humaine, car pesantes et toujours difficilement évolutives, et font oublier à l’homme que, dans chaque situation, il peut réfléchir, ce que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à toujours plus de lois pour toujours moins de bien-être de vie," et : "Parce que la pénitence est un principe de vie, évolutif, là où la politique d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé, finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense," et encore: "Parce que la pénitence ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à faire l’aumône ou à panser les plaies des hommes, mais à les mettre debout pour qu’ils deviennent des acteurs pleins et entiers de leur vie."
J'avais d'ailleurs une réflexion en cours sur ce sujet que je vous transmets ci dessous.
Une autre chose: Les politiques et les syndicats s'appuient toujours sur des textes de lois pour résoudre les problèmes ou voter des subventions pour calmer les esprits, mais n'innovent pas. Les politiques créent sans cesse de nouvelles lois et règlements pour résoudre des conflits et les généralisent par la suite à tous. Toutes ces lois sont la plupart du temps un frein, car elles se substituent au bon sens et à la réflexion des hommes. De plus, elles sont si nombreuses et revêtent un caractère impérial, voir sacré, indiscutables sous peine de sanction.
Donc il faudrait aussi que cette force de proposition "politique" trouve d'autres alternatives aux lois pour résoudre les problèmes d'une part et d'autre part qu'elle propose de relativiser les lois.
Il faut peu à peu déréglementer la société qui s’asphyxie sous le poids de son arsenal juridique.
La vie évolue sans cesse et les lois qui ont un caractère rigide ne peuvent s'y adapter de manière intelligente, elles sont sans cesse dépassées.
Remplacer peu à peu les lois par le bon sens et l'intelligence spirituelle qui s'acquière par la pénitence, voilà aussi une autre alternative.
Jésus disait: La loi est faite pour l'homme et non l'homme pour la loi. Dans ce sens il met la loi au service de l'homme et non l'inverse, dans nos sociétés ce sont les lois qui asservissent les hommes.
Faire relativiser peu à peu dans l'esprit des hommes ce caractère sacré des lois et [suite pas claire :] que prend également la justice chargée de les appliquer. Tout cela bien sûr avec subtilité et discernement et sans bravade [?].
Dans La Révélation d'Arès, le Créateur dit par la bouche de Jésus Son Messager: Les princes du cultes couronnés et leurs docteurs serviles qui méditent avec art Ma Parole pour y trouver des lois, qui assurent leurs trônes et leurs chaires, à Jérusalem, à Rome , à Athènes, au delà des mers, partout où les princes ont établi leurs conquêtes... ayant gardé leurs docteurs pour faire de Ma Parole d'autres lois qui ne valent pas mieux que celle des princes [Rév d'Arès 3/4-5]
On voit bien dans ce passages et d'autres que le Créateur dans La Révélation d'Arès et dans toute Sa Parole n'instaure pas de lois et même les rejette. Il laisse l'homme libre face à Sa Parole qui lui donne l'intelligence [Rév d'Arès 32/5] du cœur s'il L'accomplit.
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce second commentaire qui manque de clarté par endroits, mais qui est axé sur l'inanité et la nuisance de la loi, que le Père, je le rappelle, appelle la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), parce qu'elle n'est plus bonne pour les hommes ; elle est, à la rigueur, tout juste bonne pour les rats. La Révélation d'Arès dans tout son contexte que depuis Jésus la pratique du Sermon sur la Montagne remplace la loi. Or, hélas, la politique moderne repose à peu près exclusivement et plus que jamais sur la loi qu'elle promulgue.
Dire que la pénitence remplace la loi est un assertion tout à fait arésienne, mais c'était déjà une assertion il y a deux mille ans, aux jours de Jésus.
Je profite du sujet que vous abordez dans ce commentaire: la loi, et de ma réponse, pour me rappaler à moi-même et rappeler en même temps à mes frères et sœurs que
1. L'Évangile fut l'achèvement de la loi, qui avait tenu lieu de règle de vie tant bien que mal pour les Israëlites jusqu'à l'avènement du prophète Jésus.
2. La loi va jusqu'à Jean(-Baptiste), elle est remplacée par la bonne nouvelle du Royaume de Dieu (Luc 16/16).
3. Sur la croix le prophète confirme l'abolition de la loi. Jésus instaure la pénitence à la place de la loi: Ceci est mon sang, celui de l'Alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés (par la pénitence), mots dont La Révélation d'Arès vient nous expliquer le vrai sens.
Montrer que la loi n'est pas seulement une inutilité, mais qu'elle est une marque de mépris de la politique envers l'homme qu'elle veut de toutes les façons possibles dominer, prouver incapable de se conduire sans les lois qui l'accablent, est en effet une des voies que nous pouvons introduire dans notre discours spirituel. Sous réserve de réflexion et de dosage, bien sûr.


15nov13  150C71
Ce commentaire a été affiché par erreur. Il a été retiré le 16 novembre 2013.


15nov13  150C72  
"Politiser notre refus de la politique..." J’ai lu tous les commentaires sur le sujet pour savoir si j’avais une autre réflexion, une réflexion qui tient le route comme ont dit.
Pour l’instant j’y réfléchis. Il y a des idées formidable, je retiendrais quand même la plus en accord avec notre foi arésienne celle de Denis H de Pays de Loire. 150c56
Nous ne pouvons pas faire de la désobéissance civique, nous nous retrouverions en prison vite fait, sauf de ne pas voter, d’ailleurs beaucoup de français ne vote plus et pour cause, puisque rien ne change. C’est toujours la même queue de vache (Rév d'Arès xxxv/2).
Pratiquement tous est à revoir dans le système d’Adam ce qui demanderais plus d’une vie d’homme — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Mais comme vous dîtes, frère Michel, et en accord avec Marie-Odile de Midi Pyrénées 150c57,  il faut bien avancer.
La Parole nous dit : Tu aideras Mon Peuple, tu  aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec les frères des steppes, ceux qui ne prononce pas Mon Nom, tu établiras l’équité (Rév d'Arès 28/10).
La politique comme la religion a fait trop de mal.
Aider toutes les actions qui vont dans le bon sens, d’où qu’elles viennent quand ce n’est pas que de la charité, — La charité ne suffit pas à changer le monde, vous l’avez écrit dans l’article "Soupe" —. Charité, générosité, c’est une composante de la vertu.
La France est séparée en deux, la moitié des français vote à droite, l’autre à gauche, nous tous comme le Père nous souhaitons le peuple de Dieu unis dans l’effort de bien : La pénitence.
Pour ma part, dire aux gens de prendre leur responsabilité dans le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la politique.
Pour le peuple de gauche, cela fait écho à l’indépendance à l’anglo-saxone, assimilé au libéralisme qui est honni. Il leur semble en première approche que ça porte atteinte à la sacro-sainte solidarité.
Pour le peuple de droite, c’est plutôt la dérive anarchiste qui les inquiète.
Ça crée des blocages dans la mission.
Je ne fais pas tellement avancer la réflexion, mais je soutiens tous ce qui avance dans la voie spirituelle.
Simone du Limousin.


Réponse :
Hé hé ! "Dire aux gens de prendre leur responsabilité dans le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la politique."
C'est juste, ma sœur Simone.
Mais serait-ce suffisant ? Je ne sais pas. C'est à réfléchir. Merci pour ce commentaire.


15nov13  150C73  
Je lis tous les commentaires de vos frères Pèlerins d’Arès (sans oublier les sœurs tout aussi importantes pour vous, je sais) et je me dis: Ces hommes et ces femmes ont une grande valeur spirituelle. Ils ont la volonté farouche d’avancer, de convaincre le monde qu’il faut n’avoir qu’une ligne de consuite: La Révélation d’Arès et en finir avec les lois, qui s’accumulent et étouffent toute vie et toute entreprise sous leur poids énorme.
Mais s’il n’y a plus de loi ? Eh ben, il n’y aura plus de députés, plus de politiciens. Voilà pourquoi ces gens tiennent tellement aux lois. C’est par elles qu’ils s’imposent. C’est pour empêcher de faire de nouvelles lois et surtout d’abroger la masse des anciennes qu’ils vous empêcheront toujours d’être élus députés, vous et vos frères. Regardez le Front National ! Ils récoltent 16 à 17 % des suffrages en France et Ils ont... 2 députés. Ce serait à mourir de rire si ce n’était pas la triste et évidente preuve du trucage de l’élection. Tout est prévu par les politiciens des deux grandes majorités pour empêcher l’accès au Parlement de gens comme vous, car les Pèlerins d’Arès ne sont pas les seuls, loin de là, à vouloir changer quelque chose dans ce pays.
Mais c’est surtout à vous, frère Michel, que je pense.
Je sais que vous êtes pratiquement seul. Vous travaillez entre 13 et 16 heures par jour. À 84 ans ! Vous n’arriverez jamais — même avec l’aide de Dieu et je crois que vous l’avez, c’est évident — à mettre au point un plan, très difficile et délicat à définir, pour donner à votre mission une inclinaison légèrement politique, mais suffisante pour faire sentir au monde que vous êtes bien, vous et les Pèlerins d’Arès, des gens du monde.
C’est ça au fond que voulaient faire les frères qui se donnèrent à la "mission sociale", que vous déplorez régulièrement dans ce blog, mais aucun d’entre eux ne se donna la peine de lancer une consultation sur la question comme vous le faites. Ils ont procédé à la va-comme-j’te-pousse et c’était inévitablement d’une pauvreté et d’une nocivité (involontaire) dont vous paierez les conséquences longtemps encore. Mais passons !
Après tout, je vous connais assez mal. Je ne vous connais qu’à travers ce blog, que vous avez commencé en 2006, donc quand même 32 ans après les apparitions de Jésus. J’ai du mal à réaliser ce que vous pouvez faire et en même temps je vous suis... comment dire ? Passionnément.
Je crois que je vais passer au 32 rue Losserand un de ces jours.
Je vais essayer de réflechir un peu plus à la question que pose votre entrée #150.
Ceci est ma première intervention sur ce blog.
Sidoine F. d’Ile de France


Réponse :
La réflexion et la décision sont des actes très dévalorisés aujourd'hui, de même que l’engagement et la responsabilité par rapport à la situation. Les gens se rendent compte que le pays ne va pas, mais ils n’arrivent plus à en avoir une idée précise par l’analyse personnelle, pas si difficile pourtant, de la situation. Ils ont en tête quelques éditoriaux dans les journaux, s’en servent par-ci par-là, mais ce n’est pas leur réflexion à eux, c’est la réflexion de quelques uns. Ce monde, du reste, ne fonctionne plus que sur la réflexion de quelques uns.
Aussi trouvé-je très encourageant — je dirais presque enthousiasmant — de voir qu’un certain nombre de mes frères et sœurs, dont vous Sidoine que je connais à peine, font maintenant l’effort de réfléchir.
Je suis heureux qu’ils découvrent que la liberté n’est pas ce à quoi la politique l’a réduite : à l’économie de marché, mais un état sacré de l’homme, qui doit retrouver les chemins de la liberté, de la vraie, de l'absolue.
Liberté de réflexion notamment. Dernièrement je parlais à quelqu’un et je lui dis : "L’esprit de compétition dans la travail comme dans l’économie a détruit le mécanisme de la solidarité, qui pour fonctionner à besoin de liberté absolue." Et il m’a regardé, comme abasourdi, comme s'il sortait d’un coma, et il m’a dit : "C’est drôle... Cette chose-là, plus personne n’y pense plus."
Je n’aurais jamais pu devenir la prophète que le Père me demandait d’être sans retrouver ma liberté absolue. Il m’a fallu quelques années pour ça. Pendant ces années-là je ne supportais pas qu’on m’appelât prophète. Je me qualifiais de témoin, de frères aîné, mais jamais de prophète. De même, aujourd’hui, des frères et sœurs ne supportent pas encore qu’on parle, par exemple, de pénitence. Je ne crois pas comme vous que la malheureuse "mission sociale" vint d’un manque de réflexion de mes frères, mais je crois qu’elle vint de leur rejet de mots comme Dieu, péché, pénitence, âme, prière, etc., qu’ils ne pouvaient pas prononcer faute d’être devenus spirituellement libres (Rév d’Arès 10/10). Or, les clés d’une bonne mission sont liberté, choix, responsabilité. Liberté d'abord ! Nous Pèlerins d’Arès sommes une sorte de bête noire des religieux, des politiques, de leur presse, des bien-pensants et de l’université. On peut à peine imaginer que le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique, qui comporte aussi la sociologie), par exemple, ne se soit pas encore intéressé à La Révélation d’Arès et aux Pèlerins d’Arès depuis presque 40 ans ! C’est, à mon avis, tout simplement, parce que notre regard sur l’homme (notre ontologie), nos perspectives sociales et économiques, notre philosophie (j’emploie volontairement des mots que des scientifiques peuvent employer) tranchent complètement sur l’ordre moral hégémonique. On pensait que la foi et les espérances qui sont les nôtres étaient du passé révolu, que c’était fini depuis l’antiquité chrétiennes, qu’on n’en entendrait plus jamais parlé puisque dès le 4ème siècle Constantin avait mis l’église au pas, et puis hop ! tout à coup 2.000 ans plus tard, ça repart.
Quant à moi, que peut-on attendre de moi ? Côté Dieu, bien sûr, il y a
La Révélation d’Arès depuis 40 ans en 2014. Mais côté monde ? C’est un peu comme la maïeutique socratique. J’ai dû d’abord me déculturer, puis voir les choses, les observer, les mettre en question, faire l’état des lieux... C’est très long.
C’est sans doute pourquoi Dieu me donne vie et encore un peu d’énergie à mon âge alors que j’ai des problèmes de santé qui auraient dû depuis des années m’allonger dans le cercueil. J’ai un coronarite carabinée, un rétrécissement aortique très serré, mais je ne sens ps ces maux, je ne suis pas le soufflet de forge que je devrais être dans l’effort... Le médecin qui m’a fait les examens, un crac en la matière, me regardait avec des yeux un peu ahuris. Bref, j'ai endossé la vérité existentielle du monde et maintenant je peux faire davantage de choix. J’espère que ce blog, qui est en fait un partage d’idées et de propos de toutes sortes avec mes frères, va me permettre de faire un nouveau choix. Il n’est pas facile à faire, celui-là. Je prends mon temps.


16nov13  150C74
Avec la Révélation d'Arès et le travail gigantesque que vous avez accompli depuis presque 40 ans pour la mâcher en miel (Rév d'Arès xii/5), prophète Mikal, nous savons que nous venons d'une époque lointaine, et pourtant encore présente dans nos sens grâce au souffle de Dieu qui nous permet d'être touchés par la Beauté servante du Bien" (12/3); époque où le Créateur visitait le peuple en Éden [Genèse 3/8] quand la pénitence, permanente recréation au Bien, existait.
Nous savons que nous sommes passés, avec le mauvais choix d'Adam, par une dégradation progressive de notre nature spirituelle qui mena au Déluge, puis que les religions apparurent ensuite mais ne purent jamais envisager la renaissance de l'homme par la pénitence. [Ils envisagèrent] seulement la clémence, la miséricorde, la pitié, les miracles en échange de pratiques et observances, et cela malgré les appels des prophètes, notamment il y a 2.000 ans celui de Jésus avec le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Comme vous l'écrivez dans l'article "Pénitence," de nos jours les religions sont encore confinées à la distribution de consolations, de pardons, de prières de demande et supplication, etc. [Elles] ne comprenant pas que le grand miracle de la recréation, ou rédemption, est un labeur (Rév d'Arès 31/6) que tout homme doit entreprendre en lui-même et autour de lui sans considération de ses origines.
Pour moi, ce labeur est en marche en France, en Europe et au delà des mers chez beaucoup de gens qui ont quitté les religions et n'attendent rien des politiques, et plus particulièrement chez les jeunes.
Avec notre mission, nous touchons bien au delà de la rue; je le vois, ne serait-ce que dans ma famille élargie — qui est très vaste et étendue géographiquement — et chez des amis ou relations non politisés, avec lesquels j'ai pu œuvrer au cours de ma vie.
La mission de Jésus était concentrée dans un lieu géographique, elle s'est étendue ensuite.
La mission de La Révélation d'Arès, à l'inverse, est répandue sur la planète — essentiellement dans la famille abrahamique — de façon isolée pour l'instant, mais des liens inattendus pourraient bien rassembler ces unités dans un temps pas si éloigné.
"Politiser le refus de la politique" de sorte de renforcer dans ce sens nos arguments à la mission, je suis pour !
Mais s'afficher comme un mouvement qui refuse la politique risquerait de dénaturer le fond de notre mission qui doit passer par les humains.
Marcelline S. d'Ile-de-France


Réponse :
Ici, ma sœur Marcelline, vous parlez de l'universalité de notre mission en l'estimant "répandue sur la planète" à l'inverse, selon vous, de "la mission de Jésus concentrée dans un lieu géographique" et seulement "répandue ensuite." Ce n'est pas vrai. La mission de La Révélation d'Arès fut confinée elle-aussi au trou d'Arès et à ses environs: Bordeaux en particulier, assez longtemps avant de se répandre.
Mais je crois que l'enseignement de Jésus en Palestine il y a 2.000 ans et son enseignement à Arès en 1974 étaient l'un et l'autre libérateurs et ne pouvaient que se répandre sur la planète tôt ou tard.
Étant tout à la fois des humains devenus libres (Rév d'Arès 10/10) et des libérateurs, nous pouvons poursuivre notre œuvre de libération spirituelle, que nous prêchons par la pénitence, en faisant maintenant allusion à la  libération sociale ou libération de la chair et de l'esprit indissociable de cette libération qu'est la naissance de l'âme.
Je suis heureux que vous soyez "pour renforcer dans ce sens nos arguments de mission."
Vous avez raison de dire que "notre mission" touche "bien au-delà de la rue" et que notre labeur est — je vous traduis — de nature uiniverselle. Entre la foi pure qui est la nôtre et le changement du monde (Rév d'Arès 28/7), qui sera un changement social, la relation n'est pas indirecte ou collatérale, c'est un rapport d'inhérence pure. Cette inhérence existe déjà en puissance et c'est dans cet esprit que nous allons la glisser dans notre mission spirituelle.
La pénitence a pour but de libérer des puissances de Bien enfouies ou entravées, y compris celles qui assument l'équilibre du monde au-delà de l'équilibre de l'individu pénitent. Mais tout cela est étroitement lié. La pénitence rend possible un état de liberté collective que l'humanité n'a plus jamais connu après la mauvais choix d'Adam.
Merci pour ce commentaire, sœur Marcelline.


16nov13  150C75
Un exemple de revendication pratique et progressive possible venant de ma prise directe avec ce monde de la politique et de la loi qui pèse dans mon métier.
Je n'ai copié cette idée nulle part aussi peut-être la formulation n'est elle pas optimum.
Je crois qu’on est en train d’atteindre dans un autre domaine du mal, le début du niveau "maladie mentale et spirituelle" que les pays de L’Est avaient atteint avec leurs dénonciations tous azimuts où chacun dénonçait n’importe qui à la Stasi, au Kgb. Il y a chez nous une dureté et une explosion permanente de colère, une manière de peser sur les autres pour exprimer ce qu’on a à exprimer  qui arrivent partout dans le monde social.
On s’envoie tous promener les uns les autres pour un oui, pour un non. Les organismes menacent. Même l’Ordre des Architectes menace ses membres, eux qui avant étaient toujours dans la culture du rapport fraternel et courtois. J’y vois la conséquence directe de tout ce climat permanent de punition-sanction, brimade comme vous le soulignez et de politique qui pèse. On croit qu’en pesant sur l'homme on va arriver à un homme bon qui fait les choses correctement.
Ce matin mon buraliste-patron de bar qui faisait remarquer à un sdf qu’il ne devait pas mettre sa bouteille dans la poubelle ordinaire mais dans un endroit spécialement conçu pour cela a eu pour toute réponse un poing dans la figure. Je comprends ceux qui cassent les radars, j’ai eu la même idée spontanée, le  trop-plein est  atteint. Beaucoup vont disjoncter, j’en ai peur, c’est devenu comme physiologique. D’où une opportunité pour faire passer l’idée qui suit.
Il me semble qu’en ce moment  il y a une ouverture pour lutter contre l’idole de l’esprit (Rév d'Arès 23/8), "loi sanction", en transférant une partie des lois sanctions en conseils libres sans sanctions mais avec encouragement. Car quantité de lois ne sont en réalité que des conseils de savoir-faire ou de sagesse pratique. Mais enrobés de punition et de sanctions par habitude politique et par manque de réflexions de discerner ce qui est vraiment important à mettre en valeur et comment porter les hommes à faire bien .En exemple: Pourquoi punir ceux qui ne veulent pas mettre de prises de téléphone et de télé dans leur chambre (Obligatoire maintenant dans tout logement sous peine de ne pas avoir le certificat de conformité d’installation électrique valide, donc pas de branchement EDF !)
Cela introduirait la notion de "conseils libres" qui encouragent au bien, au beau, au librement réussi, au travail bien fait, qui seraient les pendants positifs des lois, fabriqués par les mêmes personnes mais réorientées vers la générosité et l’intelligence. Ce qui allègerait la pression sur les individus et montrerait qu’on peut voir les choses différemment qu’en prenant pouvoir.
Peut-être, par extension, les hommes commenceraient-ils à comprendre notre message d’efforts libre de la pénitence et comprendraient qu’ils n’ont pas besoin qu’on les oblige pour faire  les choses intelligemment pour le bien des autres.
Je crois que quantité de lois pourraient quitter le giron de la sanction pour passer dans le domaine de l’encouragement et du développement libre. Ainsi cela ne mettraient pas au chômage les producteurs de lois ni le rôle formateur des penseurs synthétiques qui font les lois, mais cela donnerait une tournure généreuse à leur travail.
Il me semble qu’une grande partie du domaine du bâtiment que je connais un peu est transposable ainsi progressivement suivant la dangeurosité du "mal"combattu. Pour les autres je ne sais pas.
Je pourrais développer d'autres aspects connexes de cette idée mais j'arrête là pour faire plus court.
Voilà un texte de présentation généraliste qui découle de cet exemple pratique :

Ni la politique ni la religion ne sont parvenues par la loi, le dogme ou la doctrine qui pèsent, à inciter l’homme à devenir bon.
Mais la pénitence y réussira, parce qu’elle prend l’homme dans sa réalité de liberté vraie, tel qu’il naît, fait pour le Bien, le bonheur, une vie harmoniuse avec ses frères humains.
La pénitence n’invente pas un autre homme comme fait la politique en inventant le citoyen pour qu’il rentre dans son système ou la religion en inventant le fidèle pour qu’il rentre dans sa doctrine.
La réussite viendra des efforts de la pénitence, qui redonne sans cesse à la communion humaine un Fond naturel en aimant tous les hommes, même ses ennemis, en pardonnant toutes les offenses, en recherchant la paix en toutes occasions, en se rendant libre de tous les préjugés et peurs, en développant l’intelligence du cœur.

Bernard dlF Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà un commentaire vigoureux qui même par endroits semble brandir l'étendard du ras-le bol: "Les organismes menacent. Même l’Ordre des Architectes menace ses membres, eux qui avant étaient toujours dans la culture du rapport fraternel et courtois. J’y vois la conséquence directe du climat permanent de punition-sanction, brimade comme vous le soulignez et de politique qui pèse."
Vous êtes clairement las du climat de sanction — lois-sanctions, impots-sanctions et confiscatoires, etc. — générateur d'une violence dont les Français commencent à se fatiguer sérieusement. Je lisais hier dans "Libération" un propos de Patrick Sébastien disant: "Qui maintenant va avoir envie de travailler plus pour voir 75% de ses revenus confisqués par l'État ?" Cet esprit de sanction semble maintenant doublé de sottise.
Vous privilégiez vous aussi une action autour de l'axe de la pénitence. C'est bien. Merci, mon frère Bernard, pour de commentaire
Je vois se desssiner, de commentaire en commentaire, cet esprit de dépassement si caractéristique des Pèlerins d'Arès.
C'est, je crois, le grand théologien protestant Karl Barth, qui disait: "Nous ne naissons ni dans le judaïsme, ni dans le christianisme, ni dans l'islam, nous naissons dans l'humanité !"
Nous pourrions ressortir ces paroles de dépassement lancées par un grand croyant allemand, auquel votre "texte de présentation généraliste" me fait penser.


16nov13  150C76
Je dois me recueillir pour atteindre en moi le principe Divin, car ce que je vois présentement m’est insupportable ainsi qu’à beaucoup de personnes autour de moi qui me le disent.
Les 3/4 du temps la télévision nous nourrit sur toutes les chaines de crimes infernaux et nous laissons faire ?
Sommes nous anesthésiés, hypnotisés ?
Pourquoi nous ne réagissons pas devant toutes ces entités diaboliques qui entrent dans nos maisons ?
Nous subissons dans nos corps ces vibrations hautement nocives. Certains films sont mauvais pour l’esprit: Pensées et sentiments d’agressivité, envie, colère, qui produit des exhalaisons pestilentielles qui me heurtent.
Qui gouverne la télévision ? Nous devons chercher des pistes à suivre pour se libérer de cette pollution  télévisuelle nauséabonde.
L’hostilité des forces ténébreuses qu’on subit régulièrement m’amène à travailler pour la Lumière.
Très certainement  par notre pénitence spirituelle, par nos propres efforts nous produirons de grands renversements, mais ils sont d’une subtilité qu’on ne peut voir pour le moment : Ardeur, précaution, détermination, force.
Aller dans le monde sans rester dans le monde. Cette vie  est ordinaire et il existe des moyens de la bouleverser en une vie accueillante.
Avec Dieu nous arriverons à résoudre toutes nos difficultés.
Une Mary de Bretagne Sud.


Réponse :
Ce commentaire ne concerne pas directement la question que pose mon entrée "politiser notre refus de la politique ?" mais il la concerne indirectement, puisque le directeur de l'audiovisuel est désigné par l'État.
C'est pourquoi je publie quand même ce commentaire.
Défenseur de la liberté, je suis donc défenseur de la liberté d'expression. Je considère et je souhaiterais que vous le considériez avec moi, ma sœur Mary, que je ne peux être libre d'exprimer ma foi, mes espérances spirituelles, mon amour du prochain, que parce que d'autres sont libres d'exprimer leur athéisme, leur désespérance, leur haine ; je suis libre d'exprimer ce qui est beau, parce que d'autres sont libres d'exprimer ce qui est laid.
Mais, concernant la télévision, qui est un cas très spécifique, je suis d'accord avec vous: La proportion du mauvais et du médiocre, qui n'est pas due aux hasards de l'existence, mais qui est due à une programmation voulue, est énorme en regard du bon et du valable. Nous refusons cette disproportion comme par ailleurs nous refusons l'excès des lois surabondantes et injustes, l'excès d'impôts, etc.
Ce qui rend la Bête  le Mal — insupportable, ce n'est pas qu'elle demeure derrière l'horizon (Rév d'Arès 22), c'est qu'elle règne sur nous. La politique est une Bête qui reste enivrée (Rév d'Arès 32/9) de faux-optimismes. Depuis les millénaires, elle multiplie les succès: tromphe des rois, triomphe des révolutions qui détrônent les rois, triomphe de la démocratie qui se comporte comme un roi, triomphe de sa législation qui écrase les citoyens, triomphe de l'impôt, etc., Elle connaît des échecs mais les surmonte vite. Mais tous ces triomphes ne sont qu'illusions de bonheur et masques qui dissimulent la Bête, le Mal. Toutefois, la démocratie, à mon avis, traverse actuellement la crise la plus grave de son histoire. Existe-t-elle encore, d'ailleurs ? Certes nous votons, mais pour qui ? Pas ceux pour qui nous aimerions voter, parce qu'on les empêche de se présenter.

Il se trouve une voix — sans doute parmi d'autres, que nous ne connaissons pas... ou pas encore —, la voix d'êtres sociaux convaincus que la société peut vivre heureuse un jour, notre voix à nous Pèlerins d'Arès, une voix qui dit: Non ! Nous sommes des empêcheurs de tourner en rond et cela nous le savons déjà, car si les media nous tournent le dos, c'est qu'ils ont conscience de notre refus du monde tel qu'il est. Ils savent que nous voulons le changer (Rév d'Arès 28/7) et que dans ce but nous changeons nos vie personnelles. Ils savent que la pénitence est notre cheval de bataille.
Il faut que d'extrême gauche, de gauche, de droite ou d'extrême droite, on entende nos semelles crisser sur les sentiers rocailleux des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 25/5). Il nous faut faire entendre notre grande conscience, qui crie: "Le Mal est là, oui, mais tout n'est pas perdu, pourvu que les hommes cessent de faire confiance à ceux qui les perdent et se fassent confiance à eux-mêmes, en remplaçant le servage où ils vivent par l'autonomie que donne la pénitence !" Notre foi ne clôture rien, comme fait la foi religieuse. Notre foi ouvre au contraire. Notre foi ouvre les chemins de la liberté.
Pourquoi je vous dis tout cela, en réponse à votre petite commentaire pas même tout à fait approprié à l'entrée 150 ? Je vous le dis, parce que je connais votre très très grande foi active, ma sœur Mary. Vous êtes très souvent à la mission. Je vous demande de bien vous imprégner de la pensée qui encadre l'échange sur cette page de commentaires. Merci.


16nov13  150C77
Le nombre et la qualité des réflexions autour de cette entrée me fait chaud au cœur.
Que d’idées, d’élan et d’énergie !
Peut-être pouvons-nous dire :

La politique tue la démocratie !
La politique divise le peuple !
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.
Un vrai citoyen est pour des entreprises saines, le soutien des plus défavorisés, une gestion réfléchie des ressources de la terre.
Un vrai citoyen est au-dessus de toute politique partisane et réductrice, il cherche inlassablement à rendre à chacun sa vraie nature humaine noble, libre et créatrice avec lucidité et courage.
Un peuple fort est formé de citoyens debout, engagés, cherchant continuellement à améliorer les relations qui l’unissent. C’est un peuple de vivants et non de pendus.
Ni révolution, ni soumission, le citoyen doit devenir le bâtisseur, le co-créateur du monde de demain.
C’est l’appel relancé à Arès il y a 39 ans par le Créateur.
Ni politique, ni religion, ni idéologie mais la vie reconquise par un nombre suffisant d’hommes et de femmes comme vous et moi.
La Révélation d’Arès est la retranscription intégrale de ce message : un appel à former une anarchie de pénitents.

Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Merci, frère Louis-Marie.
J'ai tout de suite envie de compléter :
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.

Le croyant n'est pas la propriété de la religion.
Le citoyen n'est pas la propriété de la politique.
Je prends note et je range cette suggestion parmi les autres.


16nov13  150C78
En 2003, étant alors étudiant à Grenoble, je rejoignais pour la première fois de ma vie l’assemblée (groupe de Lyon) dans le cadre de la retransmission de votre enseignement (Espace des Peupliers, Paris 1996). Étant nouveau,  j’y entendis pour la première fois la mise en garde du prophète et l’anticipation de cette crise que nous commençons à vivre, j’y entendis votre appel : "Mes frères, où est votre dossier sur les camionneurs, sur la jeunesse révoltée, etc... Y êtes-vous préparés ?"
À l’époque j’étais jeune, impréparé, mais  dix ans plus tard nous y voilà !
Ô combien je comprends maintenant que si le père à devancé de 30 ans cette phase critique de l’Histoire, c’est pour nous faire vaincre l’Histoire ! Reste à savoir comment faire, le mieux possible, entendre son appel : Ne te lasse pas de leur parler (Rèv d’Arès 26/15), qui veut dire aussi: Ne te lasse pas de chercher la bonne façon de leur parler.
"Mission sociale" ? Non, c'est désormais clair. Mission to/talement spirituelle au risque de passer pour "des anges échoués sur terre ? Pas sûr qu’on arrive à toucher tous les épis murs. Mission sacrée mais ancrée dans les réalités de ce monde, dont celle de la politique et cela sans être des chiens mouillés (Rèv d’Arès xxvii/9 ). Pourquoi pas ?
Merci à tous les commentaires. Je réfléchi avec vous tous. J’en reprends et j'y ajoute quelques points de réflexion. N’étant pas doué en rédaction, je procède façon "shopping list" :
1. Peut-être par intuition, ma première pensée à la lecture de cette entrée n°150 a été le rôle de la femme (Rèv d’Arès 9/1-7). Le commentaire de Dominique (150C22) et votre réponse me l’a confirmé ainsi que certains commentaires de nos sœurs: Marie-Odile (150C57) et Marie-Christine (150C61) par exemple. Dans votre manifeste spirituel "Ce que je crois, Ce que j’affirme" au ch.38 vous ajoutez: "Je crois que les mérites (9/5) de la femme la qualifie pour avoir main mise (Rèv d’Arès, xxvii/12) sur les affaires familiales, sociales et spirituelles (Rèv d’Arès XXVII/10 et 13-14)". Dans le social que vous évoquez ici, on touche le sujet de l’entrée. Il y a sûrement un pont fondamental entre le monde tel qu’il est et notre vision du Tout Autre. Faire comprendre à la masse qu’il y a la une espérance concrète : La femme lucide artisane et grande force de l’avenir est proche d’elle pour qu’elle s’engage sur le long fil du fil-de-fériste. Pour nous missionnaires, mettre en avant et faire parler la femme est aussi une aubaine qui évite de dérailler dans  l’idéologie ou le "tout-cérébral" mal équilibré qui sont plutôt un penchant masculin. Tant pis pour les contre-exemples que représente Thatcher et Merkel, on ne peut pas plaire a tout le monde au risque de ne plaire à personne. Je pense qu’il y a la une opportunité habile a saisir pour toucher certaines oreilles incapable du tout spirituel tout en restant dans le sacré et la perspective de la Parole.
2. La parabole du poulain agile libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte (Rèv d’Arès 10/10) n’a pas été encore citée par les commentateurs de ce blog. J’ai toujours été frappé par votre note de l’édition 2009: "L’effet libérateur du verset 10/10 sur le comportement social sera tôt ou tard important." Ce verset, nous avons à l’expliquer, le métaboliser et remâcher pour réveiller l’homme de la rue majoritairement indifférent, peureux ou désenchanté dès le premier contact dans le sens des soucis du moment pour politiser notre refus de la politique.
Je me permet de reprendre une formulation de votre cru que j’avais bien aimée, tirée de l’interview du Frère Michel (Frère de L’aube n°70, p24/partie 6 : "Le baptême et la mémoire du sacrifice") en l’adaptant au sujet ici : "Il est vrai, dans notre monde d’apparences, ce mot social — changement de société, gestion des affaires etc. —, quand il sera sur les lèvres de nos moissonneurs et dans la Vie pratique des pénitents aura un petit air de politique. À nous de lui donner plutôt un petit air de sagesse."
Je voulais lister d’autres points mais je me rends compte que mon commentaire est déjà bien long à lire donc je m’arrête ici. Peut-être, j’en re-posterai un autre si cela est utile. Avec vous dans la réflexion tous mes frères et mes sœurs.
Abel B. de Bretagne-Ouest.


Réponse :
Donc, vous voyez comme points par lequels introduire dans notre mission spirituelle une petite note politique: la femme comme agent civilisateur fondamental et la liberté absolue qu'évoque le verset 10/10 de La Révélation d'Arès.
Ces points ont déjà été évoqués dans les commentaires précédents ou les réponses que je leur ai faites, notamment ma réponse 150C73.
Ce sont deux points spirituels dont on peut faire remarquer en quelques mots qu'ils concernent aussi la "vie de la cité" immédiate, donc la politique. Je ne vois cependant pas, face à la très sévère crise présente, qui est à nos portes, en quoi la personne à qui l'on parle ou donne un tract peut voir le salut en élisant des femmes au lieu d'élire des hommes. La femme est plutôt la grande espérance d'un avenir beaucoup plus lointain.
Concernant la liberté, le champ qui nous est laissé là est beaucoup plus vaste. Ici on peut opposer la liberté absolue, qui n'existe pas dans le monde, mais peut exister en un instant par le refuse soudain des lois abusives et captatives, aux fameuses "libertés" au pluriel, par quoi sont désignées les quelques actes que la loi ne nous interdit pas.
Ah ! mon frère Abel, j'ai un énorme respect pour tout ce que mes frères proposent, parce que je sais que ce n'est pas du tout, pas du tout facile. Nous nous attaquons ici à une sorte d'incompatibilité, d'antilogie, de contradiction... je ne trouve pas le bon mot. Dans "Les Mots", livre que je n'ai pas sous la main — et l'aurais-je, je n'aurais pas le temps d'y chercher la citation — Sartre raconte qu'il alla au cinéma, vit une femme qui pleurait sur l'écran et pensa (dit de mémoire): "Cette femme en pleurs n'était pas moi et moi je n'étais pas elle, et pourtant nous n'avions elle et moi qu'une seule âme: "La marche Funèbre" de Chopin."
C'est, en somme, une sorte de "Marche Funèbre" de Chopin que nous-mêmes cherchons pour la mettre dans nos discours et nos tracts, une musique qui provoque un contact entre le public et nous.
Nous cherchons un pont entre tout ce qui nous sépare eux et nous et qui n'est pas rien: Nous nous avons fait le passage vers le Tout Autre, que vous citez, nous sommes au-delà, nous avons la solution, mais le public, lui, est très en-deçà, toutà fait ailleurs, il est la femme sur l'écran de cinéma en proie à la seule émotion du moment ne sachant comment se consoler.
Nous menons, comme Sartre (encore lui !) dans "L'Être et le Néant", une double tâche de différenciation. Nous cherchons à argumenter contre l'instant et pour la durée mais, par ce que nous voulons faire pour être mieux compris des hommes, inversement contre la durée et pour l'instant. Je me souviens de ces mots très forts: "Le monde s'effondre en une poussière d'instants." Nous allons en somme introduire l'instant dans notre mission qui parle pour ainsi dire d'éternité.
Je comprends que des grands croyants aient eu envie de s'enfuir dans la montagne ou la forêt et y vivre en ermites face à l'énorme difficulté de faire comprendre aux hommes leurs grands chemins existentiels... vers le Ciel.
Merci pour votre contribution, frère Abel.


16nov13  150C79
Voici un projet de tract un peu plus "explicatif" que le précédent [?].
Peut-être alimentera-t-il la réflexion générale sur le sujet de la dernière entrée de freesoulblog.net.
Je n'ai pour l'instant pas vraiment de réflexion sur le sujet, mais je vais essayer de me pencher sur les questions posées.
Il me semble aussi que vous faites les questions et les réponses dans votre entrée très bien rédigée. 
Pour moi il n'y a pas plus "anti-politique"* que La Révélation d'Arès qui doit mettre fin aux divisions et aux guerres idéologiques, politiques, religieuses, pour restaurer la Vie, l'unité humaine, la liberté d'être et de suivre sa vocation fondamentale dans le bien et le respect des autres, la conscience et la responsabilité individuelle, la vraie liberté d'aimer et de créer, l'autogestion de petites unités humaines coopératives entre elles, une éducation de la jeunesse ouverte, libératrice, universelle. C'est le "projet politique" à la fois le plus réaliste, le plus grandiose et le plus universel qui soit. Le géni du Créateur s'y trouve. ...
* voir article : "A quand la voie droite ?, la politique condamnée" du pèlerin d'Arès trimestriel
http://archipelares.org/accueil/Article%20le%20pelerin%20d%20ares_fichiers/page0002.htm

Tract de Daniel d'Aquitaine 2013

Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Je suis, frère Daniel, tout à fait d'accord avec vous: "Il n'y a pas plus "anti-politique"* que La Révélation d'Arès qui doit mettre fin aux divisions et aux guerres idéologiques, politiques, religieuses, pour restaurer la Vie, etc." Mais ce qui est évident pour vous, qui connaissez bien et qui avez lu, relu, creusé La Révélation d'Arès, ne l'est pas du tout pour l'homme commun qui lit ce livre pour la première fois et qui le prend pour une bondieuserie de plus, une bible ennuyeuse sans intérêt. Or, cet homme est peut-être un épis mûr, mais nous ne le découvrirons que s'il comprend. Il faut donc expliquer ce que veut dire la Parole d'Arès. C'est le but de la mission : Tendre claire La Révélation d'Arès en peu de mots, l'adapter aux possibilités de compréhension de l'homme commun.
C'est pourquoi le Père, auteur de la Parole depuis l'aube des temps et de La Révélation d'Arès en 1974-1977, a besoin de prophètes et de mouvements prophétiques pour expliquer sa Parole à un monde qui n'en parle plus le langage et ne sait plus la comprendre.
J'aime bien votre tract. "Après des siècles de censure, la Parole divine nous est enfin redonnée" est très bon, mais ne peut être compris que par quelques uns. C'est d'ailleurs le sort de tout tract: Il n'est une lumière que pour ceux qui ont des yeux ! Comme je le dis souvent, la mission est affaire de terrain. La mission de Nice n'est pas celle de Paris, qui n'est pas celle de Lorient, etc. Ce tract peut être bon sur un terrain, moins bon ou obscur sur d'autres terrains.
Soyez à la mission sans répit, sans relâche, c'est une affaire de patience infinie à l'image de la Patience Infinie du Père.
Je ne ferais qu'une remarque. Je reprocherais seulement au tract de ne pas s'axer sur la pénitence qui est le point central de notre mission. Vous pourriez, dans une esprit de communion avec la misssion de Lorient (et pour vous de Bordeaux), y introduire le concept de pénitence ? Peut-être n'avez-vous pas encore fait le passage qui vous permettrait d'envisager la pénitence comme une naturelle évidence ? Certains de nos frères et sœurs buttent encore sur le mot."


16nov13  150C80
L’entrée (135) du 28 septembre 2012 "le cancer politique" nous préparait aux les dures réalités économiques qui s’annonçaient.
Nous y voilà aujourd’hui ! Dans une grande inquiétude sociale.
Les réactions violentes de groupuscules contre tout ce qui représente l’État dans sa forme matérielle, et les licenciements répétitifs annoncés chaque jour plongent les Français dans une grande angoisse.
Nous comprenons mieux que jamais les raisons du message de La Révélation d’Arès par le messager Jésus en 1974 et le Créateur en 1977, l’appel à la pénitence du début à la fin du Message.
Dans cette nouvelle entrée 150: "politiser notre refus de la politique ?" je vous rejoins complètement frère Michel.
Nous avons une opportunité — à vos côtés — de passer à un autre stade dans notre mission, d’être plus proche des réalités des hommes, pressés certes, mais capable encore de nous entendre avant que la violence s’impose.
L’idée d’un fascicule reprenant les avertissements du Créateur fait aux hommes en choisissant un roi (politiques ou autre) au détriment de la pénitence comme la seule solution pour vaincre le mal, que nous distribuerions dans nos missions me semble intéressante.
Ce pourrait être aussi un tract, une affiche sur lesquels des phrases de ce style :

Français, les pouvoirs politiques, médiatiques, etc. vous trompent avec leurs discours.
Voyez à quelle situation nous somme arrivés !
Reprenons en main notre destin social et spirituel et nous trouverons des solutions par nous-mêmes !
Un fait historique, La Révélation d’Arès, passé sous silence, nous annonçait cette crise voilà quarante ans.
Aidez-nous à La comprendre et à L'accomplir !

Ceci étant, les mots que nous prononçons et tout ce que nous faisons passer avec conviction et force interpellent davantage les gens, mais les deux ne sont pas incompatibles.
Pour une première sur le blog, voilà où j’en suis dans ma réflexion sur le sujet. Continuons !
Patrick LB. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, c'est votre premier commentaire sur le blog, mon frère Patrick ! Un grand merci pour lui.
La formule que vous proposez n'est pas mal du tout. Sur l'instant j'ai envie de la parfaire en remplaçant "...notre destin social et spirituel..." par "...notre destin destin social inséparable de notre destin spirituel..." C'est le sens profond de La Révélation d'Arès.
Mais je range cette suggestion parmi les autres en attendant que d'autres frères s'expriment. Je vous dis un grand merci pour votre contribution, frère Patrick.


16nov13  150C81
Cher frère Michel, je vous aime ainsi que tous les hommes, mes frères, de tout mon cœur
Si nous devions trouver un moyen de "politiser notre refus de la politique ", les références devraient dépasser les lois de l'Hexagone et le cadre de sa constitution et même la constitution européenne.
La Déclaration des Droits de l'Homme de 1793 eut un impact bien au-delà de sa frontière. Si nous parvenons à allumer un feu de pénitence insurgeante, il sera vu de très loin et très vite. Déjà actuellement votre blog est lu par de nombreux francophones et d'anglophones qui vivent un peu partout dans le monde et beaucoup espère que quelque chose se produise, qu'une utopie se réalise.
Pour rejoindre le commentaire de mon frère Bernard (150C37), j'ai commencé en janvier 2011 une mission avec le tract ci-joint qui reprend le préambule de la constitution helvétique voté par le peuple le 18 Avril 1999 et dans la rue je m'aperçois que le peuple ne le connait pas. Alors, je le fais lire ainsi que le reste du tract qui reprend la citation de Théodore Monod et plein d'autres idées que je trouve dans votre blog (une Mine).
Marie-Hélenne [?] de la région de Toulouse qui missionnait avec Anne-Françoise et moi nous confia ne pas pouvoir s'imaginer utiliser un tract commençant avec: "Au nom de Dieu Tout-Puissant!" dans le Sud de la France. Et je lui dis: "Pourquoi pas ? Ici non plus ce n'est pas courant ! À Bienne [Suisse] ou en Allemagne, je parle de bonheur par la pénitence et non pas de bien-être. Ce texte me permit d'amener un peintre en bâtiment très en colère contre la concurrence des étrangers français et allemands à finalement réfléchir à son comportement qui est le résultat de la manipulation des médias au service du système et à réfléchir à l'appel de la fin du préambule de la constitution, un appel à la solidarité, non accompli. Il ne demande que des hommes pour l'accomplir."
"La force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres."
Je lui ai demandé lequel de ses doigts était le plus faible, il me montra l'auriculaire que je lui pris avec force en extension en lui demandant de serrer le poing. Impossible ! Nous sommes tous aussi différents que les doigts de la main, mais c'est ensemble que nous pouvons construire un monde de bonheur.
Les systèmes politiques et religieux sont ces forces qui séparent les doigts de la main que Dieu a créé tous différents mais avec un but commun, œuvrer ensemble et un outil : la pénitence.
Marc V. chez les Helvètes


Réponse :
Ainsi, si je vous ai bien compris, frère Marc, c'est la pénitence que vous verriez mise en avant pour expliquer au monde qu'elle est l'acte de libération le plus puissant qui soit.
Vous rejoignez ainsi le point de vue d'un certain nombre de commentateurs et, bien que je n'aie pas fait le compte, ils me semblent majoritaires pour le moment.
Vous avez établi votre mission, en 2011, sur "le préambule de la Constitution Helvétique", cité par frère Bernard C. (150V37) — bigre ! pour quelle raison cette année-là ? — et vous vous êtes aperçu que les Suisses eux-mêmes ne le connaissaient pas. Je ne suis pas étonné. Je suis sûr que si nous faisions la même chose en France, les Français seraient surpris de lire leur propre constituion. La Constitution est en somme la première loi de France, mais les Français ne la connaissent pas plus qu'ils ne connaissent les lois françaises qui sont quelque 10.000, je crois, ce qui fait dire à beaucoup: "Il n'y a plus finalement que la loi de la jungle !"
Voici la listes des Codes (on croit rêver) :
Code civil
Code de commerce
Code de déontologie de la police nationale
Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes
Code de déontologie des agents de police municipale
Code de déontologie des architectes
Code de déontologie des professionnels de l'expertise comptable
Code de justice administrative
Code de justice militaire
Code de l'action sociale et des familles
Code de l'artisanat
Code de l'aviation civile
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile
Code de l'environnement
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique
Code de l'industrie cinématographique
Code de l'organisation judiciaire
Code de l'urbanisme
Code de l'éducation
Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire
Code de la consommation
Code de la construction et de l'habitation
Code de la défense
Code de la famille et de l'aide sociale
Code de la mutualité
Code de la propriété intellectuelle
Code de la recherche
Code de la route
Code de la santé publique
Code de la sécurité sociale
Code de la voirie routière
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16nov13  150C82
Je voulais lire tous les commentaires avant de me lancer dans une réponse constructive et non répétitive et voilà que je ponds des pages et des pages depuis deux jours… Merci et pardon !
Je suis surprise de lire vos propos: "Par moments, dans l’Histoire, l’homme désespère. Alors le Père intervient. Il dit "Fais-toi une âme et vis par-delà la contrainte politique en créant une autre humanité […] sur laquelle toute puissance n’aura plus de prise." Ces mots résonnent d’autant plus [en moi] qu’hier soir, je parcourais le programme TV quand je tombais sur la belle frimousse de Matt Damon. Je me disais, en bonne cro-magnonne du XXIème siècle: "Chouette ! Je vais passer une soirée romantique devant mon écran de télévision !"
Et là, je lisais : "Film de science fiction. L’Agence (The Adjustment Bureau en anglais) de 2011." Si papa ne m’avait pas scandé: "Je l’ai vu, c’est bien," je ne l’aurais pas visionné parce que d’habitude, je n’aime pas les scènes décalées des films de science fiction qui me provoquent comme un malaise.
Je suis conquise, non plus seulement par Damon – c’est irrépressible ! – mais par le Fond.
C’est l’histoire de David Norris [le film avec Matt Damon], homme politique qui échoue aux élections sénatoriales de l’État de New York pour motif d’être trop jeune et de s’être castagné dans un bar auparavant (exemplarité oblige). Il rencontre, le soir des résultats, une jeune femme qui le bouleverse. Ils s’embrassent et elle disparaît. Par hasard, ils se retrouvent dans le bus que Norris n’aurait pas dû prendre mais une mystérieuse Agence aurait pour mission de l’empêcher de revoir cette Élise.
Des membres de l’Agence rencontrent David et dans des scènes improbables lui interdisent de la revoir et le mettent en garde contre la réinitialisation de son cerveau s’il dévoilait à quiconque un mot de ce qu’il sait désormais de l’Agence.
Tout ce qu’il fait pour la retrouver (n’ayant ni son nom de famille ni ses coordonnées), l’Agence l’en empêche, allant jusqu’à dissuader David de continuer sous prétexte que s’ils font leur vie ensemble, ils n’exauceront pas leurs buts de vie réciproques. L’Agence envoie des gars aux chapeaux-melon pour ouvrir et fermer les portes du plan de la vie de David, pour court-circuiter ses actions et le remettre sur les rails du plan de sa vie, tel qu’il a été écrit. Soudain, un accident sans gravité arrive à Elise pour déstabiliser David dans sa quête et lui faire peur. Finalement, découragé, il abandonne.
Trois ans plus tard, l’un des chapeaux-melon, touché de voir les deux protagonistes tristes dans leurs vies, chacun de leur côté, déroge aux règles et indique à David les portes à prendre pour qu’il retrouve le chemin d’Elise, qui doit se marier avec son ex. Le jour-J, David débarque et décide de lui avouer ses sentiments profonds mais elle ne comprend pas. David lui dévoile qu’il l’avait quittée à cause de l’Agence et les met alors en danger. Se lance une course poursuite avec les lobotomiseurs. Élise a peur. David lui dit qu’il peut passer la porte mais qu’il ne sait pas ce qui se passera mais ils seront ensemble.
Persévérance, abandon de soi, confiance, amour. Elle le suit. Arrivés en haut du plus haut immeuble, toujours poursuivis, soulagés mais aucune issue, répit vain. Les lobotomiseurs les cernent. Alors dans un dernier élan, ils se déclarent leur amour et s’embrassent. La fin est proche. Ils se regardent, les méchants ont disparu ! Soulagement, liberté, victoire.
Celui désigné comme le grand patron apparaît et dit (traduction de la version anglaise du film): "Vous avez vraiment cru que vous pourriez rencontrer le grand patron et changer votre plan ? Ça ne marche pas comme ça." David demande: "C’était un test ?" Il lui répond: "Une sorte de test, pour tout le monde, même ceux de l’Agence. David, vous avez tout risqué pour Élise et Élise, en passant la porte, vous avez tout risqué aussi. Mais vous m’avez inspiré et il semble que vous avez inspiré le grand patron aussi. C’est la décision de vous deux d’une sérieuse déviation du plan, donc le grand patron l’a réécrit. Vous pouvez prendre les escaliers." Les amoureux se baladent dans les rues, parmi les gens et à la fin une voix off dit: "La plupart des gens vivent sur le chemin que nous avons fait pour eux, trop peureux pour en explorer un autre. Mais de temps en temps, des gens comme vous combattent tous les obstacles que nous avons mis sur votre route ; les gens qui réalisent que le libre arbitre est un don que tu ne sauras jamais comment utiliser jusqu’à ce que tu te battes pour lui. Je pense que cela est le vrai plan du grand patron et peut-être un jour, nous n’écrirons pas le plan, vous le ferez."
Vous dîtes, frère Michel, que l’on "doit voir ces prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un temps encore impalpable." Nous réécrivons l’Histoire, nous sommes les acteurs du monde présent pour dérouler le film du temps qui vient.
Vous dîtes encore: "Parler politique, c’est épingler à notre foi hors du temps, une réalité qui approche de nous à grands pas, non le Bonheur, mais l’épreuve." À l’échelle de David et Élise, c’était une épreuve hors du temps pour l’Amour, le Bonheur d’une vie à deux, une réalité bien concrète et qui aurait pu ne pas exister ou rester éphémère. Le parallèle avec notre rôle de Pèlerins d’Arès me saute aux yeux. C’est une action concrète, l’Amour d’un couple, surtout dans le cadre des épousailles.
David et Élise ont pris conscience de leur rôle sur leur vie, du libre-arbitre. Suite à votre réponse à 150C17, j’entends par "conscience" une connaissance intuitive de soi, approfondie par l’expérience de notre vie, structurée par la foi et humblement mesurée par le développement de sa pénitence dans la voie Arésienne.
Vous parlez de passer la porte dans votre réponse à 150C18 et dans ce film, c’est un pari sur une intime conviction du bonheur, pour nous, Pèlerins d’Arès, Ce sont la foi et la pénitence comme pari de don de soi. Ne dit-on pas nous ne sommes plus rien pour nous-mêmes ?
Vous dîtes: "La mission n’est pas subliminale, il faut la concilier avec les dures réalités. Comment ?"
La politique, c’est se battre contre les gens au pouvoir
1- par "le pouvoir au peuple" qui mène à des manifestations (bonnets rouges) ou des révolutions qui engendrent violence voire chaos (printemps arabe)
2- par l’humour, Anne Roumanoff dénonce et tombe dans le dénigrement des politiciens, ce qui la rend peu à peu impopulaire car les spectateurs s’identifient aux personnes jugées et se sentent elles-mêmes jugées
3- par l’absurde, Coluche a-t-il été assassiné pour être allé trop loin dans son insurgeance par ses actes politisés provocateurs et imprudents ?
Contre les systèmes : Anonymous et leur mauvais esprit ont fait une mode dont la popularité est sur le déclin et Edward Snowden qui est banni, recherché, peut-être même mis à prix, mais certainement en exil et grillé professionnellement, pour ne citer que lui.
Contre ceux dont nous avons peur : Sorcières de Salem en 1692 aux USA, les sectes et leurs gourous manipulateurs, les criminels qui vont enlever et violer nos enfants, les terroristes qui vont faire tomber nos avions comme des mouches et engendrer peur, haine, violence et par contagion la vengeance et des dérives extrêmes comme les phobies, la paranoïa, le goût pour les armes sous couvert de la légitime défense (300 millions d’armes à feu en circulation aux USA pour 318 millions d’habitants en 2013).
Dans les actions concrètes des hommes, bien souvent, soit c’est la création d’une mode qui fait le "buzz", provoque l’émerveillement ou l’amusement puis viennent la lassitude et le déclin.
L’insurgeance doit être une lutte face au monde pour le réveiller mais dans le monde et avec lui comme co-acteur comme le principe de photographier en poster géant sa trombine et de faire partie de l’immense galerie d’art à ciel ouvert que l’on rencontre en ce moment dans beaucoup de villes.
Pourquoi pas l’idée reprise des vengeurs masqués qui, très nombreux, feraient de bonnes actions gratuitement, anonymement, massivement, qui font parler d’eux et un jour [vont] convoquer la presse et nous dévoiler comme Pèlerins d’Arès, comme une revendication de groupes terroristes après des attentats mais dans le sens opposé ?
Ensuite, on entraînera femmes et enfants (c’est une blague) dans une frénétique pétition pour brûler nos cartes électorales devant les symboles du pouvoir (Mairies) et de la Justice française (tribunaux) ou plus absurde (c’est encore une blague), lancer une pétition pour la suppression des avantages fiscaux des sénateurs et membres de l’Assemblée Nationale le temps de pomper notre dette publique, genre les tickets resto, ou encore une pétition pour la création d’un baromètre de la connerie de la presse pour que passée une certaine dose, la censure des émissions telles que Morandini ou Canteloup soit immédiate ou une pétition contre les pétitions et donc une politique contre la politique de facto. Vraiment, je suis incapable de pondre une idée concrète de politisation de notre mission. Je ne peux que faire de l’humour, ou écrire des bouquins, puisque même Lenoir ou Attali y arrivent !
Vous dîtes, frère Michel, en réponse  au 150C44 que notre "ferveur permet des communions surhumaines, des actes réputés impossibles, elle gomme beaucoup de nos suffisances et paralogismes pratiques, inévitables dans cette génération d’apprentis. Nous sommes tous encore des apprentis et des autodidactes. Cette réflexion que je lance fait partie de notre apprentissage.".
Alors ouvrons la porte sur notre monde difficile et, bien préparés et prudemment, osons l’inimaginable. Le Père pourrait être surpris et/ou nous surprendre. Il nous faut garder la ferveur et la foi. Tout est possible même l’impensable. Entendons-nous la pierre ? Le monde répond: "Tu es folle !" Les Pèlerins d’Arès répondent: "Non, pas avant des générations." Moi je réponds: "Pas moi, mais peut-être certains déjà oui. Frappons la pierre et la porte inlassablement !".
Vous répondez au 150C38: "Il y a des hommes plus de grandeur et de générosité à tirer que d’argent à soutirer pour les impôts […]" et au 150C36 "Entrer dans la vie publique pour être visible". Cela m’inspire que les célébrités donnent aux associations (lien non voulu initialement avec 150C59). Angelina Jolie, la généreuse des pauvres, est bien vue par les médias et le public car elle est numéro 1 du palmarès du don avec 2 millions d’euros donnés en un an mais il faut y voir de plus près. Elle donnerait plus d’un million pour la défense de la faune africaine et nettement moins contre la famine en Somalie ou pour l’aide aux victimes de la tornade Joplin dans son propre pays donc les guépards sont heureux, je suis rassurée !
On le sait, les médias disent souvent ce qu’ils veulent et ce n’est pas le plus beau alors qu’ils pourraient ! « Telle star donne aux démunis pour se faire de la publicité, c’est bientôt la sortie de son nouvel album ou de son film et que dire sur Tom Cruise, passé d’icône du cinéma américain à acteur image de la Scientologie.
Alors, que diraient les méchants médias et le "grand public mouton" des Pèlerins d’Arès devenus connus qui donnent sincèrement à l’UNICEF ? Peut-être "Ils font de bonnes actions pour cacher les mauvaises. Ils font cela pour de la bonne presse." Je pense qu’il faut être méfiants car, plus tard, quand notre "politisation de la mission" fera du bruit (si elle est mise en pratique), les conséquences seront importantes. Les gens connus qui sont devenus Pèlerins d’Arès dans leur cœur sont discrets, pour beaucoup de raisons et pas que leur notoriété [?]. Je ne sais pas si des Pèlerins d’Arès d’aujourd’hui qui deviendraient publics demain feraient bonne presse.
L’influence des Pèlerins d’Arès sur le monde est aujourd’hui inimaginable, tout comme il était inimaginable pour les chrétiens qui étaient jetés aux lions au Colisée de Rome à sa création et pendant 3 siècles car ils étaient pris pour une secte et des anormaux, de savoir qu’un jour, ce serait les chrétiens qui fermeraient ces "jeux" populaires !
Une action concrète : Pourquoi ne pas passer par l’indignation des Français, tout comme les chrétiens ont créé le site internet portesouvertes.fr pour faire réagir le monde chrétien sur la persécution dont ils sont victimes dans le monde ? Les chrétiens ont créé un top 50 des "pays où la foi coûte le plus" et détaillent, par pays, le type de persécutions morales et physiques et l’évolution au cours des années. J’ai ainsi appris qu’aux Émirats Arabes Unis, "Les chrétiens d'origine musulmane sont persécutés. Pour éviter la mort, la stigmatisation sociale ou les chantages visant à les faire retourner à l'islam, ils sont contraints de cacher leur foi ou d'aller dans un pays où leur conversion est autorisée."
Il serait peut-être intéressant de faire l’inventaire sur un site web, des persécutions que le Français subit en 2013 et d’en faire indigner les français, jusqu’à contacter M6 et d’autres chaînes "ouvertes" sur les sujets tendances du moment et s’ouvrir ainsi une porte médiatique…
Myriam C. dite Mymy la Guéparde d'Aquitaine


Réponse :
Voilà un bien gros sandwich à mâcher et à avaler ! Je l'ai mâché et avalé. Je vous ai lue très attentivement, mais cela ressemble à un montagne qui accouche d'une souris, ma sœur Myriam.
Peut-être me faudra-t-il vous relire pour dégager ce que vous proposez concrètement pour "politiser notre refus de la politique". Mais j'ai surtout vu beaucoup de phrases interrogatives: Et si on faisait ceci... et cela... et encore ceci ?
Je ne vous en veux pas, ma soeur. Vous êtes jeunes et, quoiqu'intelligente, en manque d'expérience côté politique.
Vous avez tenté de participer selon votre nature et de cela je vous remercie.
Vous savez, ma sœur Myriam, c'est beaucoup plus simple que vous semblez le penser. C'est justement toute la difficulté. Rien n'est plus difficile que de chercher et trouver un mode simple d'expression.
Mais peut-être d'autres que moi verront-ils dans ce long commentaire des lumières que je ne vois pas.


16nov13  150C83  
La politique qui gère en faisant perdurer le système (dans lequel nous survivons à ce jour) utilise une partie "rationnelle" de la personne, mais elle a aussi une nature spirituelle, donc un système qui se trouve face à d’autres "problématiques" si on parle politique, des "ressources", et surtout des solutions durables si on parle d’intelligence spirituelle globale !
L’argent du système économique est le plus fort. Disons que dans ce système tout peut s’acheter, puisque à crédit nous vivons ! Mais ce n’est pas durable... Le plus grave est que la politique est au service de la finance et non de l’homme, elle  divise surtout la personne en elle-même, l’argent n’est que virtuel.
Dans tout cela seule la conception de l’homme et à ma connaissance celle du Créateur (intime et complexe d’un être humain créé d’une unité de chair, d’esprit et d’une âme en devenir) peut remplir ce manque. Le confort, les avantages sociaux ne sont que des aides (comme une prothèse à court terme) qui ne conviennent qu’à quelques-uns seulement, mais ne rétablissent pas les choses à leur juste valeur, comme un homme de Bien peut en avoir l’intuition, le bon sens. La volonté d’un homme qui se redresse qui fait pénitence, qui ouvre son cœur et envisage la vie autrement c’est-à-dire libre de tous préjugés entraîne forcement de bonnes et heureuses actions. Je le constate, même si c’est difficile, et que les premiers pas sont de la maladresse aussi...
Quand on fait ses premiers pas, on ne marche pas tout de suite tout droit ! Il faut du temps pour récupérer nos "muscles" de base !
On peut peut-être faire le parallèle de dénaturation de l’homme par ce système par exemple entre la police qui contrôle  et sanctionne alors qu’à l’origine le gardien de la paix un mot qui prend son sens qui veille à la paix durable (rôle de chacun d’ailleurs qui veille, vigile tour à tour (Rév d'Arès xxviii/27). Ou la politique qui choisit un leader, le plus convaincant, le plus persuasif médiatiquement au lieu que chacun prennent la responsabilité de développer l’intelligence d’un homme à la spiritualité retrouvée. Aimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19/34), comme le rappelle l’Évangile palestinien, se pose là ! Sinon à chaque fois l’individualité, l’amour, sont bafoués ("Les grenouilles veulent un roi" d’Ésope, parabole du passage de La Bible Sam 1-8) [?].
Je suis tombée sur un cas extrême, il y en a. Dans l’auto–édition du net j’ai découvert un livre qui va bientôt paraître. L’auteur est une ancienne agent de la CIA à l’époque des attentats du 11 septembre 2001 qui depuis le mois de juin connaissait ce plan américain sans pour autant le souhaiter. Elle  raconte "le déroulement" jusqu’aux évènements du 11 septembre  — La vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9 — et comment elle s’est retrouvée mêlée à ce mal meurtrier. C’est clairement un cas de conscience qui n’en peut plus de marcher sur la tête, trop lourd et qui révèle sa dénaturation humaine, un acteur du système! Mais quel non-sens de mettre la politique au-dessus de la vie. Là nous sommes tous complices !
Tous règlements, ordre établis, lois,  échanges internationaux contrôlés, système de sécurité/défense un jour ou l’autre génèrent  ce genre de vengeance sous couvert de l’État, qui  réalise des meurtres, provoque des haines raciales... et des orphelins spirituels aussi. Notre système divise et ne règne pas mieux, non ! Stoppons les dégâts.
L’œil s’ouvre (Rév.  d’Arès xxviii/27), c’est l’enjeu de ce Livre. Homme debout ! (Rev.d’Arès (1/1). Sois un en toi (xxiv/1). C’est la dynamique pour se libérer pour renaître autrement dans un destin de bien accompli. Notre homme, qui redevient image et ressemblance du Père, se renouvelle chaque jour et  apporte à ce manque des solutions envisageables à notre détresse et souffrance.
Disons que n’être pas politisé c’est être avec l’évènement (la problématique globale), son auteur et son Créateur, pas avec une idéologie, mais avec la Vie, parce qu’on ne l’oublie pas (Le Coran II/7). L’innocence, et toute façon la recherche de  l’humilité sont bien respectables pour que chacun puisse s’exprimer et laisser vivre un autre regard.
Dans ce monde pressé je comprends que l’impatience et le ridicule soient là, mais il faut y croire, car nous sommes tous liés. Dans la sourate du Voyage Nocturne XVII/111: Louange à Dieu. Il ne s’est pas donné de fils …Il n’a pas besoin de protecteur pour se défendre contre l’humiliation, Proclame hautement sa grandeur ! L’homme est fait pour se dépasser,  qui pourrait vivre sa vie sans rien découvrir, rien voir de nouveau et d’être sur-contrôlé !?
Il me parait important aussi de se connaître mieux en sortant de l’esprit politique, pour voir nos vrais besoins, puis à l’échelle  d’une nation, d’un pays, car on voit bien que l’uniformisation de développements creuse et provoque une mauvaise répartition de biens inadaptés aux besoins.
Juste à y regarder, on voit bien que la diversité humaine implique que nos besoins diffèrent d’une famille nombreuse à un couple, à une personne seule, d’une nation à l’autre. Dans ce sens j’ai bien aimé voir la vidéo de P. Murer dénonçant l’impasse. Et je me dis aussi que l’autonomie alimentaire est la base vitale à mon avis pour cultiver et régénérer  les ressources à la fois pour l’équilibre de la nature et le nôtre, le jardin dans la tête (Rev. d’Arès ii/9) .
Nous sommes synchronisés à la nature spirituelle autant qu’à la matière.
Que personne n’oublie l’eau ! (Rev.d’Arès 18/5)
Véra Resse d'Île de France


Réponse :
Je n'ai pas discerné dans votre commentaire, que je viens de lire attentivement, ce que vous préconisez pour "politiser notre refus de la politique" et je ne suis même pas certain que vous êtes partisane de cette politisation.
Mais je pense que c'est parce que vous n'êtes pas une missionnaire engagée, ayant une bonne expérience missionnaire, et que vous tendez à trop intellectualiser les choses.
Je vous publie quand même en me disant que c'est peut-être l'occasion de vous intéresser davantage à la mission et de vous voir aborder la rue, le face à face avec le public, et de comprendre que les choses entre l'apôtre et l'humain de la rue sont beaucoup plus simples et directes.


17nov13  150C84
Voilà un bon moment que je réfléchis à cette entrée.
Cela fait un bon moment que je ressens la nécessite d'être plus visible, de faire en sorte qu'apparaisse en moi la Lumière et la Force de ce Message libérateur pour en diffuser la Vie (24/3-5). Parce qu'en chaque être, il y a le Père qui gît [Rév d'Arès 8/5], et c'est de notre blessure à tous  dont il est question ici, parce que chacun est la chair de l'autre!
Le Sermon sur la Montagne (Matthieu chap. 5 à 7): Aimer, faire la paix, pardonner les offenses, n'est pas encore vécu, alors que cette action est "à commencer tout de suite dans un monde qui changera dans très longtemps" ! écrivez-vous, frère Michel.
Oui, procédons sans hâte. La larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2).
Mais n'attendons pas !
"L'accomplissement" et "le temps" sont deux termes majeurs de la pénitence, car Seul Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6) et donc pénitence et moisson réconcilient les joies de la terre avec le Bien, et nous, nous sommes dans le temps. Cette Parole n'est pas mystique.
Pour cela nous nous devons à la mesure, parce que nous sommes des êtres de chair (et d'os), d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7); et tous, nous sommes faits pour les joies de la terre: le bonheur.
Nous sommes faits pour vivre !
Nous pouvons former un seul peuple avec nos frères du reste et ceux du monde entier (Isaïe 9/1-6), non un peuple élu, mais un peuple qui aime tous ses frères y compris les scandalisés demeurés généreux,et aussi un peuple très varié (Rév d'Arès 27/6). Ce Message s'adresse à tous!
Ce monde va mal, mais c'est surtout parce que notre humanité sourde est devenue telle, qu'elle ne ressent plus la souffrance de son congénère, au point où elle-même s'exprime par un murmure, souvent inintelligible (langage inconnu Rév d'Arès 3/8) ; si l'Amour ne prend enfin le relai de l'intellectualisme installé, je me demande pourquoi le Père, notre Créateur, se serait réduit à ce point pour nous parler : Je serre, je serre comme le clou (sous le marteau) (Rév d'Arès ii/21) ?
Je ne sais si c'est important d'en parler ici : Ce que sont dans nos mémoires ces hommes formidables qui ont réveillé la Vie dans un passé pas si lointain que cela ? — Tom Paine, l'un des pères de la liberté (Angleterre, France et USA) par son "Human right" et le pamphlet "common sense", des hommes comme vous les citiez frère Michel, qui se sont mobilisés autour du Général De Gaulle, des résistants de tous les bords, y compris communistes dont certains de nos arrière-grands-pères font partie.
Des hommes et des femmes sont demeurés dans le silence et ont œuvré courageusement et d'autres alors reconnus pour leur perspicacité et leur sagesse comme Robert Schumann, ont amené par leur réflexion une réponse adaptée à leur temps par une action dans le pardon à laquelle s'est joints Hannah Arendt, et aussi cet aviateur Garry Davis qui alla rendre son passeport (ou sa carte d'identité)  au siège de l'O.N.U en se déclarant " citoyen du monde" ; ces hommes courageux ont dit: "Plus jamais la guerre !"
Frère Michel a déposé sa couronne (Rév d'Arès 3/9), il nous donne l'exemple.
Nous devons nous lever pour dire maintenant: Il nous faut aborder une réflexion de sage, une réflexion ou seul le Bon sens dans l'Action d'aimer, de pardonner et de faire la paix, une action où où notre courage et notre liberté (Rév d'Arès 10/10) triompheront.
Ce monde que je croise dans la rue je l'aime de toute mon âme, et, de plus en plus je ressens le besoin de lui témoigner cette faculté d'Amour qui fait notre Force.
Aussi, si je ressens la Force, j'en ressens tout autant son absolue confiance... et je dis "Plus jamais la guerre !" autrement dit: "Plus jamais l'horreur de l'indifférence !"
Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr celui de l'Amour et de l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10) de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que triomphe la joie d’être l'Image et la Ressemblance de notre Créateur. Mais l'amour n'a pas besoin de parti. J'ai lu que polis (grec) venait du sanskrit "pur"; qui est [en grec] la citadelle ou ville fortifiée.
Le lieu de l'Amour est en nous et chaque être est sa Maison.
Chaque jour peut être une page que nous tournons en nous dépassant.
Sur les sentiers de la mesure avec tous, pour qu'un jour les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
Avec vous dans l'effort du Bien.
Danièle du Nord


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Danièle, mais je crois bien que ce que vous proposez, notre mission le dit déjà de diverses façons depuis longtemps.
Il n'y a pas à proprement parler dans votre commentaire de'idées politique ou antipolitiques mais en termes politiques, facilement compris comme tels par le public. Nous restons ici dans l'idéal spirituel.
C'est très bien dans la mission purement spirituelle et même vous proposez d'accentuer d'avantage tous les termes de cette pureté spirituelle. Vous dites d'ailleurs: " Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr celui de l'Amour et de l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10) de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que triomphe la joie d’être l'Image et la Ressemblance de notre Créateur." Nous pouvons proposer cela au public, mais nous n'aurons pas introduit dans notre discours missionnaire la petite note de réalisme immédiat que je cherche pour montrer au public que nous ne sommes pas entièrement noyés dans la foi et l'espérance du salut personnel et du salut du monde, mais que nous sommes aussi des citoyens qui partageons avec l'homme de la rue quelques soucis pratiques immédiats.
Cependant, votre commentaire manifeste votre refus de mettre, ne serait-ce qu'un peu, votre mission spirituelle en prise directe avec la politique qui nous écrase sous son matérialisme de plus en plus grossier et proche de l'intolérable. C'est une opinion que d'autres partagent et que je respecte.


17nov13  150C85
Je suis heureux que vous ayez abordé ce sujet. L'évolution de la situation en France me préoccupait grandement ces derniers temps au point que je pensais vous faire part de mes inquiétudes et vous demander conseil et guidance pour affronter l'avenir et voilà que vous nous retournez la question et nous mettez au travail.
C'est une tache difficile et j'ai conscience qu'il nous faudra bien plus que quelques jours d’échanges sur votre blog pour la faire aboutir. Ma pensée est loin de s'être pleinement déployée sur le sujet mais je tenais à vous dire mon intérêt pour la question et partager les quelques idées et pistes de réflexion que j'ai rassemblés ces derniers jours.
Tout d'abord à la question, "Devons-nous introduire dans notre mission un peu de temporel pour être plus en prise avec les réalités du moment ?", je réponds oui. Comme certains commentateurs l'ont rappelé, Dieu lui même s'est impliqué dans certaines situations (L’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien) et je pense que nous approchons d'une situation similaire en importance.
Une grave crise s'annonce. Nous ne pouvons pas l'ignorer. Pour cette seule raison, nous devons nous y préparer. Et donc commencer par chercher à comprendre ce qui se passe. Cependant je me demande jusqu'où ?
Doit-on engager toutes nos forces missionnaires dans cette voie ? Je pense que non.
Je pencherai plutôt pour la création d'une task force dont le rôle serait d'approfondir cette question avec vous et de délivrer ensuite à l'assemblée notes, propos, projets, actions spécifiques pour permettre à nos frères d'enrichir leur mission sur le terrain au cas par cas, au coup par coup. Pour l'heure, je pense que ceux qui se sentent plus à l'aise avec le "tout-spirituel" ou ceux qui pensent que la mission doit garder sa "pureté" pour ne pas prendre le risque de reproduire les errements de "la mission sociale", devraient garder leur ligne missionnaire.
Ces choix de mission ne s'opposent pas, ils sont complémentaires à mes yeux. Cette diversité fera notre force si nous restons unis autours de vous. Je reviendrais sur ce point plus tard.
Avant de poursuivre, je voudrais vous faire part de mon ressenti de la situation.
En vous lisant et en plongeant en pensée dans ces réalités que nous traversons aujourd'hui, me sont venus à l'esprit ces mots de La Révélation d'Arès (28/20) : De leur fer elles ont forgé des armes, de leurs faux elles ont fait des épées
En évoquant ce  verset je ne pense pas aux multitudes qui descendent dans la rue, mais je pense à nous Pèlerins d'Arès, parce que ce que vous nous demandez aujourd'hui, c'est, il me semble, de développer un esprit de conquête plus affirmé.
Ces dernières années, sur votre impulsion,  nous sommes revenus au spirituel pur que vous nous avez aidé à conforter notamment en introduisant le kérygme dans notre mission. Aujourd'hui il nous faut élargir notre propos et nous engager plus avant.
La France est au bord du précipice. Elle peut basculer comme elle peut se ressaisir. Et nous devons jouer un rôle pour qu'elle ne chute pas et trouve la force de se relever. Nous avons avec ces évènements une occasion historique de forger avec vous sous votre guidance, les outils d'une mission plus combative, plus spécifique, de rassembler et de vivifier nos forces spirituelles et créatrices, de nous préparer à entrer dans l'Histoire pour la changer.
Nous ne sommes ni belliqueux ni révolutionnaires, et il n'est nullement question de se préparer à sonner la charge contre le système ou je ne sais quel ennemi. Il s'agit de devenir une force (force de proposition, force d'insurgeance, force spirituelle), dans un monde où tout est rapports de force.
Nous avons du pain sur la planche mais c'est une opportunité unique qui ne se reproduira peut-être pas. Voilà comment je vois la chose.
Je loue Dieu que vous soyez encore en vie, car je sens que va se jouer une situation de première importance pour notre mouvement.
Jusqu'à présent nous étions plutôt "bien perçus" même si nos espérances faisaient davantage sourire que susciter l'intérêt comme vous nous l'avez rappelé.
Avec cette nouvelle ligne, "politiser notre refus de la politique", je gage que nous allons davantage déranger et donc nous attirer plus d'ennuis. Si nous réussissons à trouver les quelques mots à ajouter sur nos tracts pour être en prise avec les réalités, la réalité se rappellera à nous. Et nous aurons à lui répondre ou à l'affronter.
Nous devons voir au delà des actions à engager : Nous devons anticiper ce qu'elles produiront sur le monde.
C'est pourquoi je pense que l'on ne peut pas se lancer dans cette stratégie sans se donner d'autres moyens connexes. Ce ne sont pas, à mes yeux, seulement nos mots qu'il nous faut enrichir, mais aussi nos outils de communication et de témoignage.

1. Tout d'abord, une plateforme d’échangé privé pour échanger entre Pèlerins d'Arès sur ces questions de manière plus confidentielle.
Et ce d'autant qu'il ne s'agira pas seulement de recueillir votre point de vue ou d'échanger quelques idées mais de partager des idées de mission, de mettre au point des actions communes, de recueillir votre enseignement sur des points spécifiques (parfois délicats) de cette crise qui s'annonce.
Nous sommes en présence d'une crise économique et sociale, doublée d'une crise politique (institutionnelle) et d'une crise morale. Bien sûr, en arrière fond, il y a la crise de l'homme, la crise spirituelle que nous devons faire ressortir pour porter notre propos.
Mais comment envisager d'aller parler aux hommes en étant "en prise avec les réalités" sans connaitre la nature de leurs problèmes et être capable de leur apporter un éclairage spirituel ? 
Parler des réalités présentes sera ardu et ce d'autant plus que cette crise risque fort de déchainer l'irrationnel en l'homme et que l'on sera pris à parti par nos détracteurs comme par ceux qui s'intéresseront à notre message et qui voudront connaitre notre point de vue sur leurs problèmes et questions immédiates.
Combien d'entre nous ont-ils une vision claire de ce qui se passe tant sur le plan matériel que spirituel ? Nous allons avoir besoin de bien d'autres lumières que celles que vous êtes en mesure de donner sur votre blog qui est lu par le tout venant, y compris par ceux qui s'opposent à nous. Je pense qu'en tant que petit reste, nous allons avoir besoin d'un enseignement spécifique de votre part.
Je pense donc qu'il est [mot manquant] de se doter d'un organe de communication entre vous et les assemblées qui puisse servir de relais efficace.

2. Ensuite, corolaire de ce qui précède : Disposer d'autres moyens de communication que nos tracts pour faire connaitre notre pensée et notre point de vue au monde.
Les hommes sont pressés, certes, et il faut faire toujours plus bref pour leur parler. Mais à un moment on ne peut plus faire l’économie des mots. Il faut s'expliquer, développer si on veut avoir une chance d'être compris et entendu. Et ce d'autant que la situation actuelle est complexe et délicate et appelle certains développements. Dans certains cas, il nous faudra peut être même riposter. Comment le faire avec de simples tracts si d'aventure notre message parvenait à susciter un intérêt ?
Un tract c'est une carte de visite, au mieux une pancarte miniature qui dit en gros "ohé, nous existons ! Écoutez ce que l'on a à dire" mais qui reste relativement frustre quant à l'énoncé de notre espérance.
Ce qu'il nous faut c'est un média vers lequel orienter les regards, les questions, les envies d'en savoir davantage. Le seul dont on dispose aujourd’hui c'est votre blog mais il est personnel et intimement lié à votre rôle de prophète.
Je pense à un "média d'assemblée" qui serait perçu comme le vecteur du point de vue arésien sur le monde, à l'instar de ce que nous avons essayé avec le journal "Frère de l'Aube" il y a quelques années. Des articles comme "la France acceptera t-elle son destin spirituel" ou "Les Pèlerins d'Arès, des résistants" sont tout à fait d'actualité aujourd'hui et pourrait servir de base à de nouveaux articles pour lancer ce média.
Mais nous n'avons pas les compétences et les disponibilités pour tenir un journal de presse.
Alors pourquoi pas une newsletter mensuelle électronique et imprimable qui serait distribuée aux assemblées et à nos contacts ?
Vous écrivez un article par mois en moyenne sur votre blog pour rester en contact avec vos frères. Ne pourrions nous pas faire de même pour rester en contact avec le monde en lui parlant de ses problèmes ?
Cette newsletter pourrait être secondée par un site simple, un genre de blog pour relayer notre présence sur internet et enrichir davantage notre propos. Pourquoi pas le site actuel de "Frère de l'Aube" actuellement en sommeil ? On apprendra à travers cette expérience à tisser des liens avec le monde.
Les nombreux lecteurs de votre blog qui ne sont pas Pèlerin d'Arès témoignent qu'il y a encore un public pour de la lecture de propos intelligents. Et en plus de nourrir le monde, nous pourrions aussi sur la durée faire la preuve de la pertinence de nos analyses et de nos propositions.

3. Certains commentateurs parlent de créer "un parti" : "Parti du Bien", "Parti du temps qui vient"... Je doute qu'en l'état les Pèlerins d'Arès soient capables de constituer autre chose que le mouvement qu'il représente actuellement. En plus, se constituer comme "Parti", c'est quelque part marcher directement sur les platebandes du politique et donc le provoquer sur son terrain. Sommes nous assez forts pour cela ?
C'est, en plus, faire le jeu des divisions et clivages partisans qui ont ruiné ce pays. Or nous devons nous hisser au dessus de tout cela et dire à l'humanité : Regardez plus haut, plus loin. Enjambez vos divergences ! Les politiques ont tous sans exception une mentalité de petit épicier. C'est pourquoi cette démocratie a échoué. Nous sommes au contraire les pourvoyeurs d'une transcendance, d'une transversalité, d'une transformation qui ne peut exister que si elle permet la rencontre fructueuse des contraires et si elle peut attirer à elle et intégrer des hommes de tous horizons. De leurs faux elles ont fait des épées, dit La Révélation d'Arès en nous invitant par là même à faire de nos antagonismes des leviers créatifs.
Je ne suis donc pas favorable à la création d'un "parti". Mais un mouvement d'action civile apolitique et spirituel porté par une association spécifique à l'instar de ce que put faire Gandhi ou Martin Luther King, pourquoi pas ?
Pour cela, il faudrait songer à en poser les fondations par la rédaction d'une sorte de "manifeste" qui reprendrait les idées et le souffle de La Révélation d'Arès en des termes que des membres de la société civile pourrait comprendre et accepter.
Reste que tout cela suppose une grande dynamique. En avons nous les moyens ?
Pour l'heure je penserais à quelque chose de plus modeste : une petite force d'action préventive et d'interposition pour relayer le signal d'alarme que Dieu envoie à l'humanité en portant son attention sur des problemes concrets à échelle humaine. Une espèce de vigie — (Le(s) frère(s sont) vigile(s) (Rév d'Arès xxviii/27) — qui aurait les moyens de clamer "Attention !", d'avertir, de proposer et au besoin de manifester pacifiquement, avec noblesse et sérénité pour s'interposer, réconcilier. Cela me semblerait plus en accord avec notre foi. Cette idée est peut-être saugrenue mais je vous la livre au cas où.
 
Vous l'aurez compris, je pense qu'il est absolument nécessaire de s'engager dans la voie que vous nous proposez et je suis prêt à y apporter ma contribution. Mes aspirations profondes me feraient préférer le maintien d'une ligne spirituelle pure, mais mon souci pour l'humanité présente et son avenir, ma combativité aussi, me poussent à engager mes forces dans cette bataille.  Cependant, je pense qu'il vaudrait mieux dans un premier temps, constituer une sorte de mission à l’intérieur de la mission, une sorte d'initiative inter-assemblée qui avancerait sous votre égide mais qui ne se laisserait pas confondre avec le mouvement des Pèlerins d'Arès, plutôt que d'engager toutes nos forces dans ce virage. Car en plus de la difficulté de faire aboutir ce travail, je crains les dissensions internes, les conflits intérieurs de certains de nos frères, le retour de discussions interminables et stériles, le déchirement face aux contradictions.... Je pense aussi à nos lieux d'assemblée qui doivent rester des lieux de paix, d'ouverture et de hauteur spirituelle, dans un monde ravagé par les antagonismes de toutes sortes (et dont la politique est le plus triste exemple hélas). Sur ce point, je pense qu'ouvrir nos lieux à la prière libre serait d'ailleurs une manière de répondre à ce monde anxieux en quête de réponse. Mais c'est un autre sujet.

J'en viens maintenant (enfin !) au coeur de votre demande : par quels mots "politiser notre refus de la politique" ? Je travaille à la rédaction d'un prototype de newsletter (projet mentionné plus haut) que je pensais soumettre à mon groupe de mission. Je vous l'adresserais quand je l'aurais achevé. Voici en attendant quelques accroches choisies :
- Qu'offre t-elle la politique que l'homme ne soit pas déjà capable de donner de lui même ?
- De nos préjugés les politiques ont fait des guerres, de nos peurs ils ont fait des lois. Libérons-nous de nos faiblesses avant qu'il ne soit trop tard !
- N'attendez pas de la politique qu'elle résolve vos problèmes. Attendez-le de vous même.
- Échec du politique. Faillite du système. Comment en sortir ? En entrant en nous même.
- La Révélation d'Arès : un appel à se gouverner soi-même
- Se libérer des pouvoirs est pour demain, mais commence aujourd'hui. En nous-même.
- Une autre voie pour un autre avenir : la pénitence.
- Enfanter demain commence aujourd’hui. Quel monde voulez vous laisser à votre descendance ?
- Changer de voie, changer de vie.
- Nous sommes tous au chômage.... spirituel.
- Demain s'enracine aujourd'hui dans nos actes les plus infimes.
- La politique? une ornière. La pénitence ? un envol.
- La politique engendre attentisme et vilenie. La pénitence engendre grandeur et noblesse d'âme
- La politique fait de nous des mendiants. La pénitence nous rend forts et libres.
- La politique prospère sur nos faiblesses. La pénitence les combat.
- La politique divise pour mieux régner. La pénitence relie pour mieux partager.
- La politique prend. Le pénitent donne.
- La politique a un réel pouvoir de nuisance. La pénitence a un réel pouvoir de changement.
- La pénitence est un enjeu de civilisation
- La pénitence ne permet pas d’échapper aux épreuves. Elle donne : hauteur de vue et force d'âme dans l'épreuve
- La résignation nous avilit, la révolte nous aveugle. La pénitence nous fortifie (ou "nous élève" ou "nous anoblit")
- La révolution engendre un autre pouvoir. La pénitence engendre une autre humanité.
- Je prends le parti du Bien
- Je prends parti pour le Bien
- La pénitence : aller de victoire en victoires sur soi même...au quotidien.
- L'homme n'est plus qu'un sujet, qu'un client. Il est capable du sublime.

Ce n'est qu'un premier jet. Je poursuis mes recherches. Je travaille notamment autours des mots "destin"," résistance", "résister", "Victoire", "Héritage", "nettoyer le monde", "gouvernement"... mais j'avoue avoir du mal à sortir du registre des "idées". Je n'ai pas encore "métabolisé le sujet", mais ça va venir. j'espère ne pas avoir été trop long... et "trop à coté de la plaque".
Éric D. (Ile de France)


Réponse :
Merci pour cette notable contribution, mon frère Éric.
Je viens de vous lire avec énormément d'attention.
Je pense que la meilleure façon de vous répondre et d'orienter votre recherche future, c'est d'expliquer autrement que je ne l'ai fait jusqu'à présent la situation où nous sommes, nous Français et sûrement beaucoup d'autres ailleurs.
Je passe pour cela par une parabole que j'invente sur l'instant: la dame-jeanne.
Notre pays est une dame-jeanne.
Dans son corps très ventru il y a une énorme quantité de penseurs totalement politiques ou plus ou moins politiques de très très haut niveau, pêle-mêle de gauche ou de droite: Michelet, Victor Hugo, Proudhon, Zola, Jean Jaurès, Bergson, Georges Sorel, Barrès, Romain Rolland, Charles Maurras, Alberts Camus, Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, Michel Foucault, pour ne citer que quelques noms connus de tous. Leur somme de pensée est non seulement énorme et magnifique, leur synthèse aurait dû donner naissance à une démocratie idéale. Il n'en a rien été, ces penseurs ont pensé pour rien, parce que
La dame-hélas, hélas, se termine en goulot. Et par le goulot que passe-t-il ? Pas grand chose. Il passe par exemple M. Hollande. Voyez son programme de campagne électorale pour la présidence de la République: Je vais être un "président normal", je vais réduire le chômage (faux), je vais rembourser la dette de la France (faux), je ne soumettrai pas aux impoôts les classes moyennes (faux), je vais remettre l'industrie française sur pied (faux), etc. Quant à une pensée politique d'une certaine hauteur, absolument aucune n'est passée par le goulot. Quant au Parti Socialiste, qui gouverne la France, son patron est Harlem Désis, autrement dit pas grand chose non plus, mais, ça marche...
On voit très bien, alors, ce qu'est le problème de la dame-jeanne. C'est que de son gros ventre au goulot il ne passe presque rien, mais par contre ce presque rien dispose de toutes les forces politiques, administratives, fiscales, légales, armées, médiatiques, qui lui permettent de mettre 65 millions de Français à sa merci. Autrement dit, ce qui passe par le goulot est ce que j'ai déjà appelé dans des articles "la barbarie moderne". Hollande, c'est Alaric ou Attila en lunettes et complet-veston avec des outils "civilisés", autres que la hache et les oubliettes pour mettre le pied au pas, mais avec le même effort permanent de séduction, car n'imaginons pas qu'Alaric ou Attila ne veillaient pas à séduire et à favoriser leurs partisans et leurs conquis.
Pour conclusion; nous avons le choix entre ajouter nos très belles pensées au contenu du ventre de la marie-jeanne — et donner peut-être, mais tout au plus, nos noms aux dictionnaire plus tard — ou passer par le goulot.
Et bien moi, je vais essayer de faire passer un petit peu de nous par le goulot, parce que c'est par là et par là seulement que passe la politique et que peut passer, à mon sens, l'anti-politique, parce que "la majorité et l'opposition" passent par là, mais aussi les autres courants qui tentent de les fléchir.
Qu'est-ce que cette parabole de la dame-jeanne, du ventre et du goulot, vient faire avec votre commentaire ?
Je pense a priori — je dis bien a priori, car il faut échanger toutes les idées et je vous remercie des vôtres, frère Éric —, je pense donc a priori que la "task force dont le rôle serait d'approfondir la question (politique) avec le frère aîné"  et "Frère de l'Aube" ou tout autre organe de communication, à supposer qu'on dispose des esprits capables de s'y investir, iraient dans le ventre de la dame-jeanne et n'auraient aucune chance d'en sortir par le goulot.
Je préfère, de loin, au séjour peut-être glorieux dans le ventre de la dame-jeanne quelques petits et brefs concepts moins glorieux mais percutants (si possible, bien sûr), capables de couler par le goulot. Je les crois (toujours a priori) dans la perspective de notre tâche missionnaire plus efficaces que de s'ajouter à la déjà énorme somme de pensées magnifiques auxquelles notre pays a donné naissance et qui me paraissent ne servir à rien.
C'est pourquoi je suis beaucoup plus intéressé par la fin de votre commentaire et je vous en remercie;
Oh ! j'ai parfaitement conscience que nous nous attaquons à un problème difficile, auquel nous ne trouverons peut-être pas de solution, mais je suis heureux de voir mes frères et sœurs s'y intéresser comme je m'y intéresse.


17nov13  150C86
Je vous envoie un commentaire après avoir lu cette entrée 150  et les commentaires et réponses en diagonale, passionnante réflexion collective que je ne peux suivre comme je le voudrais, mais, même peu, et même si c'est de façon étourdie, je tiens à participer.
Quand  nous faisions encore des vitrines pour notre local, une sœur et moi avions proposé une réflexion sur l’attitude  politique, non retenue à l’époque par le reste de notre petite assemblée. .
J’avais vu une émission télévisée et les journalistes présents disaient :  "Oui, tout le monde est d’accord pour faire quelque chose, on a des idées, et même des idées de plusieurs tendances qui finiraient par se rejoindre, mais … on tourne en rond !" Et ils ne sont pas sortis de là , embourbés dans leurs appréciations, dubitatifs.
J’avais écrit à cette sœur ceci : "Si tu poses un leader, un Grand Leader pour l’humanité (qui a un projet mais qui ne l’impose pas) une référence par laquelle passent tous les hommes, chacun à sa place avec ses caractéristiques trouve la bonne action, sans dommage pour les autres, tout s’équilibre naturellement."
Si on  trouve LA référence qui unit en respectant  l’individualité, les innombrables variations dans  l’expression de la vie, on évite  tout projet figé et trop planifié, avec un aboutissement capital qui est de baisser la garde face aux autres (un terrible écueil en politique), et c’est beaucoup plus facile si on sait que LA référence est en eux, acceptée
Cela n’exclut pas prudence et patience, consolidées par la pénitence.
Dans ma proposition de vitrine la référence était le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], ce Grand Leader et son projet de bonheur ignoré pour et par l’humanité. On pourrait mettre en avant l’absence de préjugés, le refus du mensonge, la volonté de bien ou la bonne volonté, la clé de "lendemains qui chantent" même lointains .
Il m’apparait de plus en plus important de trouver ce qui peut décrisper notre société où se sont levées des barrières entre des gens qui se méfient de plus en plus les uns des autres. La France connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à l’opposé de sa vocation
Méconnu, confondu avec le Dieu des religions, le Tout Autre, Créateur, Père de l’univers, a et est LA Clé, la référence naturelle que les religions ont confisquée.
0n ne va quand même pas s’appeler le parti de LA Clé ?
J’arrête là, avec un sentiment de légèreté et d’incompétence sur un sujet grave, mais il est important de participer, j’espère n’avoir pas  dit que des bêtises.
Chantal des Corbières


Réponse :
Voilà une belle et importante phrase: " Il m’apparait de plus en plus important de trouver ce qui peut décrisper notre société où se sont levées des barrières entre des gens qui se méfient de plus en plus les uns des autres. La France connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à l’opposé de sa vocation."
Certes, votre commentaire ne propose rien de concret dans ce sens, mais je suis heureux que vous participiez, car vous êtes une des plus anciennes parmi nous, une de celles aussi qui ont beaucoup réfléchi au problème très difficile face auquel nous place La Révélation d'Arès. Je pense beaucoup à vous, ma sœur Chantal, contrainte — et je sais pourquoi — de se sédentariser mais sans perdre le fil du fil-de-fériste...
Que la Main du Père, le "Grand Leader", reste étendue au-dessus de vous !


17nov13  150C87
Dans la rue nous touchons actuellement des personnes semées qui ont soif et qui souhaitent parler du bien, du pardon, de l’amour, car ils ont touché du doigt le mal que font la rancœur, la vengeance, le mensonge.
Les personnes rencontrées actuellement et qui acceptent de venir poursuivre notre conversation au local disent ne rien attendre de la religion ou de la politique. En fait, le sujet n’est pas abordé par eux. Il l’est par nous, mais sans retour. 
Ce ne sont donc pas eux qui sont le sujet de cette entrée, mais parmi ceux qui nous envoient "bouler" dans la rue, qui ne nous écoutent même pas une demi seconde, ces [possibles] épis murs qui nous prennent pour des rêveurs ou qui sont trop préoccupés par leurs soucis immédiats pour entendre notre kérygme actuel.
Quels mots pourraientils ouvrir le dialogue avec ceux là ?
Il me semble que dans la Parole révélée à Arès, il y a deux éléments très forts qui touchent à la gestion de la cité telle que Dieu nous demande de l’instaurer : Plus de chefs et rétablir l’équité entre les hommes.
Vous rappelez aussi que la politique politicienne est une quête de domination (150C21). Une quête de domination, mais qui n’est possible que par l’acceptation, voir la demande de tous. Nous demandons encore trop souvent un roi, des lois: "Que fait la police ?!" "Que fait le maire ?!", etc.
Si je dois amener ma pierre à cette réflexion collective je dirais donc que nous pourrions essayer de paraphraser le fameux Liberté-Egalité-Fraternité et le transformer en "Se libérer du besoin de chef, rétablir l’équité, fraterniser".
Hélène de Marseille


Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Hélène, pour ce commentaire, qui est rare.
Oui, "pas de chef et l'équité," mais réduit à ces deux seuls principes, nus, j'ai peur que nous continuions de passer pour des rêveurs. La quasi majorité des hommes modernes croient impossible une société sans chef ou règnerait l'équité. Elle  pense que ce serait une jungle. Pour croire possible une société sans chef où règnerait l'équité il fait faire le passage de la foi et on en revient à notre mission strictement spirituelle.
Mais on pourrait habiller ces termes: Pas de chef et Équité d'arguments politiques nobles et solennels — qui fassent mieux passer un mot désuet: équité, remplacé aujourd'hui par justice — en proposant par exemple (cette idée me trotte dans la tête depuis quelques temps) une nouvelle Constitution Française,
qui pourrait remplacer :
(texte actuel) "Article Premier : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée..."
par :
(texte de remplacement) : "Article Premier : La France est une République Fédérale sans chef, simplement administrée par des gestionnaires révocables, faite de 95 petites unités humaines indépendantes, correspondants aux anciens départements français, qui chacune peut avoir sa propre forme politique pourvu qu'y règne l'équité, que seuls peuvent lui donner l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, l'intelligence du cœur, etc
On pourrait confier la rédaction de cette nouvelle Constitution Française à un panel réuni autour de frère Antoine, dont le commentaire 150C19 montre qu'il a commencé de creuser la question.
Nous pourrions nous en faire les champions. Ce ne serait pas faire de la politique au sens actuel, car la proposition paraîtrait farfelue, mais ce serait quand même proposer une tout autre politique, qui serait en fait une sorte d'anti-politique.
Voilà que nous avons avancé, vVous ne trouvez pas ? C'est votre commentaire, avec deux mots magiques: Pas de chef et Équité, qui me donne l'occasion de faire ce saut.


17nov13  150C88
Il m’arrive parfois dans la mission de rue, et si la personne que j’arrête m’en laisse le temps, de dire que nous sommes un mouvement spirituel sans chef et sans hiérarchie et que c’est certainement une des grandes réussites concrètes des Pèlerins d’Arès, et ce depuis près de 40 ans que nous existons.
Pour illustrer ce propos je prends l’exemple du fonctionnement de nos locaux.
Cela paraît tout simple, mais dans la réalité nous sommes confrontés à différents problèmes qu’il nous faut résoudre.
Cela fait appel à la réflexion, à une autre forme de réflexion.  La démocratie n’existe pas chez nous. Un seul peut avoir raison contre cent. Ce n’est pas non plus celui qui a la plus forte personnalité ou la plus grande aisance verbale qui a raison ou qui est le plus compétent pour une tâche particulière.
Nous devons apprendre à lutter contre ce vieux réflexe de laisser faire et de se taire.
Nous devons apprendre à travailler sans cooptation, sans copinage et en n’encourageant pas les ambitions personnelles.
Nous nous plaignons tous d’avoir des chefs, mais en même temps, nous sommes bien content d’en avoir, cela nous permet de nous déresponsabiliser et à l’occasion de "taper" sur le chef qui ne fait pas bien son travail.
Nous devons apprendre à nous connaître, à discerner les compétences des uns et des autres et encourager celui qui a une compétence adéquate pour une fonction à accepter cette fonction.
Cette façon de fonctionner permet de travailler notre humilité, notre discernement, notre patience, notre non-jugement, la lutte contre nos peurs et nos préjugés, notre courage, notre intelligence spirituelle, bref travailler ainsi ne peut se faire qu’en étant pénitent.
J’ajoute que cela ne peut se faire que dans de petites unités où les humains ne sont pas noyés dans la masse, où chacun peut être connu et reconnu.
Notre façon de vivre et travailler prouve que s’organiser sans chef et sans hiérarchie n’est pas une utopie, mais une réalité.
Je joins le texte d’une affiche que j’ai réalisée pour la vitrine de notre local "L'Eau Bleue" à Paris, qui peut peut-être apporter une petite contribution à cette grande réflexion menée sur le thème de "politiser notre refus de la politique."

La pénitence est un acte social.
La preuve :
l’amour, le pardon, la paix,
la lutte contre les préjugés et les peurs,
la liberté et l’intelligence spirituelles
ont des répercussions concrètes sur le monde.
Reprenez la lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant pénitent
et en cherchant d’autres pénitents.

Merci, frère Michel, pour cette entrée particulière qui nous permet de travailler tous ensemble.
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Je me permets de proposer quelque modifications à votre projet d'affiche, que je trouve bon:

Notre pauvre France va mal,
mais n'oubliez pas que
la pénitence est un acte social.
Étre pénitent n'est pas se punir,
c'est aimer, pardonner, faire la paix,
être libre de préjugés et peurs,
chercher l'intelligence du cœur.
La pénitence peut changer le monde.
Reprenez la lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant pénitent
et moissonneur d'hommes de bien.

Notre fraternité fonctionne sans chefs, sans lois, sans sanctions et prouve que c'est possible.

Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui montre que vous n'avez pas attendu l'entrée 150 pour introduire dans votre mission une note concrète de ton socio-politique.


17nov13  150C89
Une entrée qui fait à nouveau frissonner, l’appel du Père par son Prophète résonne en nous dès le lever, pourtant je suis une piètre sœur au regard de la mission à laquelle je suis rattachée. 
Le désespoir des autres m’occupe au plus près,  je suis professionnellement, mais avant tout moralement et personnellement engagée dans ce secteur que l’on appelle ‘insertion professionnelle’.  Oui, le désespoir est là et chaque jour, l’accompagnement participe d’abord à la reconstruction de ces personnes .  Mais il n’y a pas que des désespérés, j’ai eu un monsieur de 56 ans en accompagnement, au bout du 2eme rendez vous, il m’a dit, écoutez, j’ai 56 ans , j’ai du diabète, je suis cardiaque, j’ai des plaques de métal dans le dos et…je suis bègue ; aucun employeur ne me proposera de poste.   Ce monsieur était à son compte toute sa vie et a été président d’association de nombreuses années aussi …mais sa situation médicale l’empêche aujourd’hui de remonter une affaire quand on connait les exigences de certains organismes vampiriques collecteurs de ‘charges’ de tous poils.  
Alors il m’a dit : je vais monter une association pour me créer mon emploi (cette association est née et fonctionne aujourd'hui )  ‘Les Réparateurs du Cœur’.  Basée sur la solidarité et l’entraide, l’association est créatrice d’emplois  (principalement des plus de cinquante ans, des jeunes sans formation, des personnes avec des handicaps), les adhésions financent les salaires des compagnons.   Cette association fait déjà des émules dans d’autres villes jusqu’en Normandie.   C’est  un modèle économique qui fonctionne – le travail est un droit - mais comme pour tout, il faut y croire, ne pas voir cette activité comme un travail mais comme de l’entraide – on donne et on reçoit -.  Curieusement, il a reçu un appel téléphonique récemment, d’une association portant un nom assez proche, lui demandant de changer le nom de la toute nouvelle association, l’appel venait de paris…je vous laisse deviner, nous dérangeons déjà.
 
Il y a quelques mois j’ai découvert l’existence de Hildegarde, prophète de Dieu, elle aussi, vous devez la connaître Frère Michel.  Dieu lui dit ‘d’écrire’ tout ce qu’il lui a révélé.  Cette femme qui a existé il y 800 ans a été reconnue 1ère femme médecin en 2005 je crois.  Ses travaux sont extraordinaires et ses messages qui portent sur la création, la place de l’homme dans l’univers, la nature, les soins, les remèdes, etc..sont aujourd’hui repris et pratiqués par des médecins.   Bien que les révélations qui lui ont été faites aient été d’une autre nature, ils sont, dans leur fond, identiques au message de la Révélation d’Arès.  
 
Je vous embrasse fraternellement Cher Frère Aîné, mes Frères et Soeurs
 
Brigitte N. du Sud-Est


17nov13  150C90
Pour que notre refus de la politique soit crédible, il faut que nous montrions concrètement que le principe des petites unités souveraines d’elles-mêmes est réaliste.
Ma proposition serait de réfléchir puis de mettre en œuvre la création d’unités embryonnaires formées de Pèlerins d’Arès engagés qui auraient l’élan de construire, de partager et de vivre dans un même espace comme un habitat groupé avec comme projet central l’accomplissement de la Parole et les conseils de Mikal.
Ce lieu pourrait accueillir des frères et sœurs plus âgés qui dans le monde d’aujourd’hui se retrouvent isolés alors qu’ils pourraient nourrir la réflexion du groupe. Les enfants pourraient y trouver un enracinement fondateur pour leurs choix. Les temps gagnés par l’absence de déplacements seraient mis à profit pour créer, prier, échanger, accueillir, nourrir,… La mise en commun de bien permettrait une réduction des charges et nous rendre moins dépendants des mouvements économiques actuels. Je pourrais écrire des pages sur tous les possibles qui s’ouvrent…
De plus, ces unités embryonnaires (alias « Les maisons des oisillons ») pourraient se rencontrer entre-elles pour échanger, parler de leurs choix et de leurs questionnements, se soutenir et s’enrichir.
Peut-être certains diront-ils que ce n’est pas possible ? Des habitats groupés avec projets existent déjà. Des outils de gestion de groupe sans chef existent aussi. Il existe des outils pour chercher des solutions innovantes crées par l’intelligence collective et portées par tous les participants. J’ai vu des problèmes d’apparence insoluble se résoudre en deux heures de temps avec de la joie retrouvée de travailler ensemble. Cela semble parfois de l’ordre du miracle. Il y a aussi les conflits, les inconforts qui restés sous silence sont des bombes à retardement. Pouvoir accueillir les conflits comme opportunités pour avancer est aussi possible. Là aussi des outils existent (pour plus d’infos voir les liens sur le commentaire 128C53).
Bien entendu, ces outils trouvent toute leur force sous la lumière de La Révélation d’Arès vécue dans la pénitence. C’est là que je sens l’extraordinaire force prophétique de ces unités embryonnaires.
Concrètement, nous pourrions commencer par mettre sur papier les idées pour la fondation de telles unités avec les conseils de Frère Michel. Voir ensuite qui serait d’accord de se lancer dans l’aventure sur base d’un document de départ pour créer une unité dans sa région. Pouvoir ensuite avoir des outils pour une remise en question régulière de son fonctionnement pour avancer vers plus d’amour, de paix, de pardon, de liberté, et d’intelligence du cœur.
Pour la traversée sur le fil de fer, n’oublions pas que la pénitence et la moisson nous tire vers le haut. Ainsi, étant tenu par en haut, nous pouvons nous engager pas à pas avec prudence et confiance sur le fil que le Père et Mikal à sa suite nous invite à prendre.
Louis-Marie de Belgique


17nov13  150C91
Voici quelques points qui peuvent alimenter notre réflexion collective sur ce grand sujet, qui ne me paraissent pas faire redites avec les commentaires déjà publiés. C’est un peu en vrac, mais il me semble que nous en sommes encore au stade des idées jetées et que cela n’est un problème.


A. Dans et/ou hors du temps ?
La politique du court terme conduit le monde. Et elle le conduit à sa perte. Signe des temps, la politique n’a probablement jamais été aussi peu visionnaire. Même si nous abordons les problèmes du moment en "politisant" avec mesure notre propos, notre "programme" est résolument tourné vers l’avenir. Il y a peut-être là un moyen accessible au public pour identifier que notre démarche se distingue de la politique traditionnelle. Cela ne suffira pas pour comprendre où nous nous situons, mais cela sera utile pour comprendre où l’on ne se situe pas, ce qui est déjà un bon point de départ. Notons que la religion est aussi la religion du court terme : salut individuel à court terme totalement déconnecté du salut général à long terme.

B. À qui s’adresse-t-on ?
Cette perspective d’avenir, qui d’autres que les jeunes aujourd’hui y seraient plus sensibles ? Eux qui savent que nous leur laissons un monde qui sera fatalement moins bon que celui dans lequel nous avons vécu (nous les déshéritons en quelque sorte, c’est une situation peu fréquente dans l’Histoire) et à qui nous ne laissons rien d’autres qu’un système fatigué, sans idées ni perspectives, plein de son aveu d’impuissance et d’un cri du cœur en forme de sauve-qui-peut fataliste, parce qu’il faut juste se préparer à cela et penser à sauver sa peau, parce que tout le monde ne la sauvera pas.
La jeunesse semble manquer de réaction face à ce marasme ? Ce n’est qu’une illusion. Au fatalisme des anciens, la jeunesse a tendance à substituer réalisme et pragmatisme, qui peut paraître parfois terre à terre, un peu froid, dépassionné, voire désabusé. Et pour cause : L’abusé (ne) devient(-il pas) prudent ? (Rév d’Arès 28/5). Nous sommes loin de l’utopie des années 70 qui crut au changement du monde, qui s’y engagea et qui échoua sur l’illusion qu’on pouvait changer l’extérieur (le monde) sans changer l’intérieur (l’homme). Nous devrons veiller à ce que notre message "politisé" soit accessible à cette jeunesse qui se méfie viscéralement des mots et qui attends des faits. Il faudra moins condamner que proposer: Proposer une voie compréhensible, accessible, réaliste, qu’aborde la suite de ce commentaire.

C. Du fumier de notre passé peut sortir un jardin  Xxxxx xxxx xxxx xxxx xxxx
De tout ce que j’ai lu jusqu’à maintenant, un "concept" m’a particulièrement frappé en ce sens qu’il peut constituer la première marche – parmi d’autres premières marches possibles – du pont que nous nous cherchons à construire :

LIBERTE-CHOIX-RESPONSABILITE
Pourquoi ?
-        Il n’exclue pas le défi que notre héritage miteux pose à cette jeunesse : déjà s’en sortir personnellement.
-        Il individualise au lieu de globaliser et d’uniformiser comme le Liberté Égalité Fraternité.
-        Pour autant, il nous ancre en direct dans l’univers politique (se pose de fait en alternative à Liberté Égalité Fraternité).
-        Il est particulièrement déreliogiosé (c’est un point très important, surtout pour la première marche du pont) et nous permet de présenter la pénitence dans sa dynamique active et créatrice : non pas la liberté pour la liberté mais la liberté pour retrouver la capacité à faire des choix et à prendre ses responsabilité face à l’accomplissement de ces choix. La pénitence n’est rien d’autres que cette dynamique, orientée dans le sens du Bien.
-        Il est dynamique et mobilisateur sans être démagogique, car il est exigeant : il demande à choisir (ça passe encore) et assumer ses responsabilités (oulala !).
-        Il n’est pas dans l’idée, mais dans l’acte : les notions de choix et de responsabilité renvoient à l’action.
-        Il est réaliste dans le sens ou c’est un point de départ qui ne remet pas en cause le présent, car il faudra toujours bien s’en sortir personnellement, mais qui ajoute à cette perspective présente et personnelle une perspective collective : Plus nous serons à reprendre ainsi notre destin en main, moins nous serons à attendre la solution de la politique et de la religion, ce qui tombe plutôt bien puisqu’elles sont à bouts de souffle.

Voici enfin deux autres « sources » de réflexion et d’inspiration, qui sont naturellement remontées à ma mémoire dans le courant de cette semaine. Elles viennent d’articles publiés dans "Frère de l’aube" pendant la période où vous étiez venu nous aider, frère Michel, à spiritualiser nos écrits (Du numéro 64 au numéro 70). Bien que datant de 2004 et 2005, ces articles me paraissent avoir gardé toute leur fraîcheur spirituelle.
La résistance comme "image" de notre insurgeance
Le premier article s’appelle "Les Pèlerins d’Arès : des résistants", intégralement rédigé par vos soins à l’occasion de la commémoration du 6 juin 2004. Voici quelques extraits (L’intégralité du texte, qui n’a pas pris une ride, est accessible sur le site internet de "Frère de l’aub"e à l’adresse suivante http://www.freredelaube.info/pelerins.html)
[…] Les Pèlerins d’Arès sont bien des résistants. Naissance de l’âme par l’amour et la bonté (Rév d'Arès 36/19) résistant à l’idée envahissante que l’amour et la bonté sont perdants, comme les résistants de 1940-45 étaient donnés perdants face à la puissance armée nazie et aux calomnies de la propagande officielle. Résistance à la bof génération par une dynamique de la foi, inverse de la docilité à la loi qui est (28/8) et à l’attente passive de la miséricorde (16/15) que prêche la religion ? Résistance où le résistant en aimant et pardonnant se découvre capable de se recréer libre et intelligent spirituellement et socialement, de retrouver l’image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/27) et ainsi de changer sa vie (30/13) et le monde (28/7) […]
[…]Résistants au religieusement correct, à l’intellectuellement correct, au politiquement correct, à l’éducativement correct, etc. Les Pèlerins d’Arès répliquent qu’ils voient plutôt leur entreprise spirituelle comme une évolution, un progrès, mais que, oui, si d’autres veulent la voir sous l’angle de la résistance, c’est bien résister au harnais religieux, politique, etc. que de s’en rendre intérieurement libre (Rév d'Arès 10/10) et oser imaginer une autre humanité. C’est bien résister au mal que changer sa vie (30/11) en bien, en aimant en des temps où l’amour du prochain fait rire, en pardonnant en des temps où le pardon passe pour contraire à la justice, en prônant une justice sortie de l’intelligence et du cœur en des temps où la justice sort d’un bouquin, en prônant la vraie liberté en des temps où agir selon sa conscience et se considérer libre de faire le bien sont devenus des délits. C’est bien résister au mal du monde que moissonner (6/2, etc.) des hommes qui à leur tour changeront leur vie en bien et moissonneront des hommes qui à leur tour changeront leur vie en bie Existe-t-il une résistance qui ne lutte pour un changement ? […]
Il y a une mémoire collective, historique, positive, de la résistance. C’est peut-être une des dernière fois dans l’histoire ou le peuple français a fait preuve d’héroïsme. Rien à voir bien sûr entre les crimes et horreurs du nazisme et ceux de la politique politicienne, mais il y a quelque chose d’une opposition à la peur et la lâcheté de tous les collabos passifs du système et l’héroïsme du résistant, terme qu’emploie d’ailleurs le créateur dans La Révélation d’Arès : Les héros attendent !
Se poser comme des résistants appelant d’autres résistants, me semble, du point de vue politique de la chose, spirituellement correct.
Sur le point d’échouer à accomplir son destin démocratique, le Créateur (qui a parlé en France, en français à un Français) propose à la France de prendre en main son destin spirituel
Le second article s’appelle "La France acceptera-t-elle son destin spirituel ?". Il a été rédigé par le frère Claude M. et profondément remanié par vos soins. L’article s’appuie sur les conjectures précédents l’élection présidentielle de 2006 pour développer une vision que des Pèlerins d’Arès se font de la politique et des alternatives spirituelles que nous inspire La Révélation d’Arès.
Là encore, quelques citations (le texte complet est accessible à l’adresse http://www.freredelaube.info/france-destin-spirituel.html) :
[…] La question: "Quel pouvoir demain ?" s’est changée — mais qui s’en rend compte ? — en "Quelle humanité demain?" Mais personne parmi ceux qui disposent des media : presse, radio, télé, édition, ne propose de solution à ce problème. Ceux qui ont la solution, capables de monter sur le parvis du monde (Rév d'Arès 2/16) pour la poser intelligemment (32/5), sont systématiquement privés de moyens de communication puissants. Le témoin de La Révélation d’Arès lui-même, dont la vie décline sous l’âge et la solitude, n’a jamais en trente ans trouvé la tribune pour porter devant l’univers ce problème fondamental.
Si la France, dont on annonce le déclin sur tous les tons, acceptait quand même le grand message, La Révélation d’Arès, qu’elle a reçu en 1974 et 1977, nul doute qu’elle pourrait jouer pour le monde le rôle de novateur de la société spirituelle.[…]
[…] La plupart des Français sentent que "quelque chose cloche là-dedans," mais quel moyen leur donne-t-on de mettre autre chose à la place ? Pour passer à quelque chose de vraiment neuf, le dépassement de la politique par la vie spirituelle par exemple, il faudrait d’abord pouvoir l’envisager, ensuite pouvoir passer à l’acte. Il faudrait une préparation spirituelle, que ne fait encore que balbutier ce petit reste, à peine audible, de femmes et d’hommes ayant choisi librement de mettre à la voile vers les rivages de la Vie (Rév d’Arès 19/2), que l’on dissimule soigneusement à la nation, de toute façon. La France entre dans un temps de rupture sans alternative prête.[…]
[…] Même réduite à un faible lumignon, l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès 32/5) pourrait encore faire des miracles. Mais pour les pouvoirs tout ce qui démontre qu’on peut faire mieux qu’eux est à écarter, sauf rares exceptions. Les pouvoirs savent bien qu’en affirmant que la raison est dans la "solution" de tous les problèmes par la loi, la planification, la force, l’impôt, bref, par les seuls moyens institutionnels, ils sont sûrs d’oblitérer dans la masse le courage, l’amour, la créativité et la connaissance directe des homme. […]
[…] Le grand connaisseur du cœur humain rappelle l’existence d’un antidote absolu au mal qui ronge toute société, toute nation. C’est la pénitence… Dans La Révélation d’Arès on trouve un sens de pénitence, que la religion a fait oublier, qui n’est pas le regret de ses fautes, mais la recréation de soi. Si l’humanité se refait bonne, elle résoudra ses problèmes. Cherchez le Royaume (la vie spirituelle, la vertu, le bien) et tout le reste vous sera donné de surcroît (Matthieu 7/53). En s’entêtant à croire dans le système général du monde pécheur, notamment dans la politique, les hommes risquent de franchir un point de non-retour qui les prendra définitivement au piège (Rév d'Arès ix/8) du mal. […]
Et dans ce paragraphe, un axe de ce que pourrait être notre action insurgeante : Convaincre le pouvoir de déréglementer pour libérer l’énergie créatrice de l’homme comme alternative à la crise que traverse cette démocratie étouffée sous les codes et les lois qu’elle s’est donnés et permettre à ceux qui sont prêts à s’y consacrer à libérer par la même occasion l’énergie du Bien, la pénitence :
[…] Cette France, que menace une crise difficile, se trouvera tôt ou tard confrontée à deux options. La première est la "solution" simplificatrice de l’état supra-autoritaire qu’on sent pointer, mais qui, l’Histoire l’a prouvé, ne résoudra rien. Le passage par ce pouvoir fort n’est pas improbable, puisque la Parole annonce que le roi fort vient (Rév d’Arès x/10), mais il ne durera pas. La seconde voie serait en quelque sorte l’inverse, un pouvoir éclairé, qui déréglementerait, désengagerait l’état progressivement tout en assumant la transition de ses diverses responsabilités parce que les citoyens ne redresseront pas leurs faiblesses du jour au lendemain. Un pouvoir lâchant la bride d’une société bloquée. […]
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Tous mes compliments, mon frère Jeff, pour ce travail considérable, que je viens de lire attentivement, quoiqu'un certain nombre de vos propositions aient déjà leur place dans nos thèmes spirituels missionnaires. Peut-être pas à Paris, mais ailleurs certainement. Notamment, je les ai parfois utlisés à Nice de 2010 à 2013. Il y a malgré tout à relire attentivement tout cela et y réfléchir.
Vous avez déjà commenté dans mon blog, mais rarement. L'apparition soudaine de ce commentaire long et très travaillé montre bien que La Révélation d'Arès n'est pas entrée dans cette mort que serait la routine, mais qu'elle est au contraire très vivante dans le cœur et l'âme de chacun de mes frères et sœurs.
Là-haut, depuis sa Maison du Ciel (Rév d'Arès 2/13), le Père souffle dans la tête de chacun de nous par l'invisible conduit de la Vérité, qu'Il garde vivante, on ne peut plus vivante. Nous restons aussi frais que le jour où la Parole d'Arès est arrivée à nos oreilles ou à nos yeux. Nous sommes, Pèlerins df'Arès, déjà entrés dans un monde où la mort n'a pas fait et ne fera jamais son œuvre.
Nous sommes loin des heures carillonnées des célébrations religieuses, dont rien n'est sortir de capable de changer ce monde. Oui, le monde ne pourra changer que parce que l'homme I changer, et nous savons qu'un jour l'homme qui change sa vie sera l'homme à abattre.  Mais c'est à peine une surprise. C'était déjà comme ça au temps de Jésus.
La Révélation d'Arès n'a que quarante ans. Après cette première étape de quatre décennies, elle va donner naissance chez ses disciples à une œuvre immense et multiforme, dont je sens maintenant les prémices. Il n'était pas possible de s'y attaquer plus tôt. Beaucoup trop d'entre nous n'étaient pas mûrs. La relance de la mission un peu partout en France sonne  non un redémarrage, mais le démarrage.
Pas plus que Jésus ne meurt jamais, l'Événément d'Arès et tous ses protagonistes — dont vous êtes, Jeff, vieux compagnons — ne mourra.  On le voit bien par cette entrée 150 et sa page de commentaire où vous prenez le n°91 dès le huitième jour de son installation, nous voyons bien que, sans prétendre à l'exhaustivité, nous commeçons à organiser nos pensées.
L'approche de la Vérité constructive, active, capable de nous propulser, seule nous intéresse. Ce qui est présent ici c'est une vaste empathie. Les commentateurs ont des façons très diverses d'aborder la question posée: "Politiser notre refus de la politique ?" mais leurs pensées se croisent avec bonheur, convergent toutes vers le même point.
Nous construisons et vous venez ici avec un gros sac de ciment, une grosse brouette de sable et une belle truelle. Je verse l'eau du mortier à gâcher.


17noc13  150C92  
Ta voix sonne à la cloche
Pure ta voix sonne (Rév d'Arès xxxvii/1,2)
Merci pour tous les commentaires précédents.
Je suggère de lancer le PNPP (Parti d’une Nouvelle Politique Possible)
Avec comme aspects déterminants:

1.- L’homme/femme est au-dessus des partis politiques et des religions
2.- Il(elle) contribue à restreindre les lois plutôt qu’à les augmenter
3.- Il/elle se reconnaît comme étant libre et évolutif ou évolutive
4.- Il/elle admet que la civilisation matérialiste ne fera pas son bonheur durablement sans sa part spirituelle et/ou humaniste
5.- Il/elle s’efforce de rechercher le dialogue plutôt que la confrontation
6.- Il/elle accepte d’entrer en pénitence pour réaliser ce changement de vie
7.- Il/elle agira selon ses moyens et sa mesure
8.- Il/elle s’efforcera d’aimer tous les hommes quels qu’ils soient
9.- Il/elle s’engagera à faire le Bien intelligemment et donnera envie à d’autres de le faire
10.- Il/elle aura la liberté de croire que Dieu est venu parler à Arès ou de ne pas y croire.

Je ne vous cache pas que cette nouvelle entrée a chamboulé depuis une semaine ma mission quasi quotidienne.
J’ai l’impression d’être en rupture avec moi-même et en difficulté missionnaire, m’avouant plus profondément que mon amour arésien pour l’autre a, au fond, un impact très superficiel sur lui, et que même si par période, je ressens l’urgence de la situation, j’aurai tendance à me dire intérieurement: “Bon ! Passons par-dessus les échecs missionnaires, tout cela va prendre 1000 ans” alors que les missionnés rencontrés à Genève, eux, sont pour la plupart désabusés et désemparés aujourd’hui, face à la situation générale.
Bien à vous tous
Tobie de Genève (Suisse)


Réponse :
C'est le premier commentaire que vous m'adressez depuis qu'existe ce blog, je crois !
Plusieurs commentateurs sont dans votre cas sur cette page #150. C'est un bon signe.
Il ne se fait rien dans ce monde dont l'homme ne soit l'otage. Or, nous faisons quelque chose ici et quand je dis nous "faisons", je parle de faire au sens le plus fort du verbe. Tous les hommes de pouvoir et tous les hommes dits raisonnables ou sérieux, qui partagent les idées générales qui courent, et qui nous ignorent, nous méprisent ou rient de nous, sont soudainement nos otages sans savoir. Parce que nous commençons de leur faire un nouveau destin.
Je suis bien le dernier à m'intéresser à ce qui pourra rester de moi, moi qui suis l'individu qui m'intéresse le moins, et on me donne ici la preuve que j'ai raison: Mes frères ne sont pas encore tous prêts, mais leur prépration se poursuit. Qu'importe si l'on m'oublie après que mes os seront poussière, je sais que La Révélation d'Arès poursuivra sa Route Royale.
Qui a dit: "L'homme est perdu si je ne deviens l'homme" ? Je ne sais plus. Ceci pour vous dire que si votre "mission est chamboulée depuis une semaine", c'est parce que vous découvrez que vous êtes devenu un homme, par la foi et la pénitence, et que ceux que vous croisent dans la rue, les "désabusés et désemparés aujourd’hui, face à la situation générale," ne sont jamais que des hommes qui ont à apprendre de vous, mais qui ne le savent pas.
Le problème, c'est qu'il vous est impossible — votre humilité n'arrangeant pas les choses — de le leur faire comprendre. Nous vivons en fait dans l'incommunication, pas totale, mais sévère.
Nous cherchons ici un moyen de communiquer mieux, de trouver un langage commun. Merci d'y contribuer.


17nov13  150C93
Je suis attentivement ce blog.
Juste un rappel, d’après mes informations que j’ai et suite à certaines missions de rue, je peux dire ceci :
Beaucoup d’hommes et de femmes sont déçus de la politique et peu importe la couleur de celle-ci, par contre ce peuple ne sait pas comment sortir de ce dilemme et retrouver quelque chose de mieux, car pour eux sans politique ce n’est pas possible de s’en sortir. Et suite à l’actualité que je perçois via medias et internet, en Bretagne le mouvement des bonnets rouges qui ne veut pas de récuperation politique, ni syndicale. Mais pour eux la solution viendra par la politique des élus ou par une révolution, c’est tout le problème du paradoxe.
Je voudrais seulement que vous regardiez un film documentaire :
http://www.dailymotion.com/video/x3jtk9_the-take-1sur-5_news
sur des faits réels, lors de la chute politique et économique en Argentine en 2002. Ce film relate comment ce peuple a pu sortir du marrasme économique et politique qui me fait beaucoup pensée à la Veillée 28 [La Révélation d'Arès], mais qui à la fin retombe dans ces travers de la Bête. Juste pour mieux comprendre et peut-être anticiper ce qui pourraît en France et en Europe nous arriver et mieux nous préparer pour la mission. Je sais que la France n’est pas l’Argentine, mais avait les memes problèmes d’endettement en 2002, est aussi gouverné par une démocratie et un pays aussi riche que la France.
Pour moi cela serait une grave erreur de créer un parti, mais je suggère de créer un mouvement qui aurait pour nom MOUVEMENT INSURGEANT LIBERATEUR (et peut être rajouté 
 
Exemple d'entreprise libérée  en France http://www.youtube.com/watch?v=lGShsSQatN8
Donc je vous propose ci dessous un tract (un peu long) avec comme nom

MOUVEMENT D’INSURGENTS LIBERATEURS
Citoyen et citoyenne de tous horizons et acabits
EXPRIMONS-NOUS ! RASSEMBLONS-NOUS !
INSURGEONS-NOUS ! 
ENSEMBLE PRENONS NOTRE DESTIN EN MAINS.
Insurgeance vient de "insurgeo": Protester avec force sans recourir à la violence.
S’insurger implique une autodiscipline libératrice, car pour bouleverser ce monde il faut plus qu'un idéal chaudement caressé, il faut les outils des valeurs du Fond Humain et la force intérieure afin d’agir avec/par/pour l'amour de Raison 
MOUVEMENT D’INSURGEANTS LIBÉRATEURS
Appel à la liberté totale (sans pour cela faire n’importe quoi !)
APPRENONS A NOUS GOUVERNER
NOUS-MEMES ET SANS PREJUGES.
ICI ET MAINTENANT
Que vous ayez la foi ou non, le devoir de chaque personne est d’être essentiellement humaine (sortir du contexte politique) ou spirituelle (sortir du contexte religieux) que sa conscience et son cœur font un.
Être acteur du bien est une libération, que l’on crée en faisant des efforts conscients et volontaires, de cultiver dans la joie et le bien actif et l’intelligence du cœur, pour bâtir une société où l’Amour est le principe et la Sagesse dans toutes relations humaines.
Comme l’affirme le Créateur dans La Révélation d’Arès : les pouvoirs politiques et religieux deviendront des pouvoirs illusoires, si l’homme croyant ou athée recrée le Bien au fond de lui. Cet homme ou femme deviendra créateur d’un nouveau monde qui s’appellera Éden.
La pénitence sera le moteur de transformation de l’être humain et plus tard de la société, car le partage des biens sera aussi naturel que l’air que l’on respire. La propriété aura perdu son sens actuelle. Les lois, les impôts etc,  perdront leur raison d’être. Ce n’est que par l’Amour que l’on peut créer une organisation qui ait la capacité de représenter tous les membres. Parce que la capacité de réflexion n’est pas l’application d’une technique, d’une méthodologie.
On n'avance que par l’amour, le dévouement et la gratuité. »
Le pénitent n’est pas le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac, mais l’homme qui cesse de pêcher, même vêtu pour la fête, chantant au son (de la musique), et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?
 
Ce tract a été créé par des Pèlerins d’Arès qui s’inspiret de La Révélation d’Arès (en librairie ou chez www.adira.net)   
Voir site : http://michelpotay.info

Crise financière, crise économique, crise du démantèlement social, crise politique, crise humaine ……….

REFLEXION  DU MOUVEMENT D’INSURGEANT LIBERATEUR
La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne sont, —en regard d'un déséquilibre Nord-Sud et d'un niveau de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont ceux-là même de l'instabilité du matérialisme,— que précaires, comme le furent ceux des civilisations antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève générale demande de bien peser les choses ; il serait sans doute plus juste d'entrevoir des conséquences, parfois graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons-nous accepter qu'une personne qui doit aller aux urgences ne puisse y parvenir parce que l'ambulance serait bloquée dans un gigantesque bouchon résultant d'une grève générale ? Cette réflexion n'est pas une critique mais une manière d'amener à voir comment déterminer l'axe de la désobéissance civile, frapper l'État ou une bonne partie des gens.
Un simple rappel, l’Histoire de France, depuis les rois en passant par la révolution et mai 68, nous apprend malheureusement que l’Histoire se répète constamment. Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la liberté. Et rien ne change !
 Les révolutions dans le monde n’ont rien changé. Pour preuve il y a toujours des opprimés et des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs. La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances, de privilèges que le Créateur ordonne n’a pas eu lieu. Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à l’imitation de la vie des riches (La Révélation d’Arès annotation 28/18-19). Comme le disait Piotr Kropotkine qui, rentrant en Russie en juin 1917, après quarante ans d'exil, se voit offrir le ministère de l'instruction publique ; Atterré, il refuse par ces mots : "La révolution, ce n'est que ça ? Remplacer un ministre par un ministre, une instruction d'état par une autre instruction d'état, imposée ! Au lieu de libérer l'imagination, les dons, le génie peut-être, de l'élève et du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes les richesses possibles de la création comme de la connaissance. Vous enterrez déjà la révolution."
La liberté est en nous, parce que nous devons croire en nous, dans une transformation humaine ou spirituelle (pénitence) personnelle et collective. Ne perdons pas le sens de la vie  en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités, tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies, toutes les pensées, etc. Nous ferons surgir ainsi une nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine, de sang, de mensonge, de pensée unique, de préjugés. Contre toutes ces armes, nos armes sont la vérité, la justice, la liberté, la paix, etc. Apprenons à être gouvernés par l’intelligence du cœur qui guérira cette société en crise. Car la vérité c’est que le monde doit changer (Révélation d’Arès 28/7)
Par conséquent, il s'agit de redistribuer toutes les richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons suggérer ”sans rien imposer” d'aménager : les jardins publics, espaces de jeux, les places publiques, espace maraîchers, (ou toutes autres choses ayant reçues notre obole) à notre convenance puisqu’en partie nous en sommes les créanciers.
La solution peut avoir deux facettes :
1. Pacifiste par la transformation volontaire et consciente de tous les hommes (même les opulents et nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société juste et plus humaine;
2. Non violente par la reprise de l'héritage terrestre aux voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes (ex: reprise des entreprises en difficultés ou fermées en autogestion,) Ce texte est une façon d'interpeller notre vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans le sens d'une désobéissance civile constructive. 
Résister, c'est créer l'Utopie ici et maintenant. C'est déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l'intelligence du cœur et de la liberté sans préjugés pour une nouvelle civilisation.
Chantal M. de Pays de Loire


Réponse :
Merci, frère Chantal, pour cette contribution.
Il y a certainement certaines choses à retenir dans le corps de ce long texte, mais je fais deux remarques concernant l'esprit général de l'appel :
1. C'est un appel à une mouvement carrément politique, qui, contrairement à ce que vous dites, demande l'organisation d'un parti qui seul peut avoir la structure nécessaire pour diriger et contrôler un mouvement de cette radicalité qui ne peut que dégénérer en esprit insurrectionnel et non seulement insurgeant, car les hommes que vous allez mettre en mouvement — à supposer que vous en ayez les moyens — ne sont pas des pénitents.
2. Nous n'avons absolument pas les moyens de créer et organiser un tel parti.
Mais toutes les idées étant reçues, je vous remercie de m'avoir communiqué celle-ci.


17nov13  150C94  
Rappel . Vous dites en 150C65  "Il s'agit seulement pour l'heure, et je l'ai dit un peu partout, d'introduire dans notre mission, laquelle est et restera toujours une mission de Fond, donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs soucis face à la politique et que nous avons sur la question une idée fondée sur La Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
De plus en plus fréquemment dans ma mission, afin de casser l’impression que le public peut avoir de nous sentir des gens "déconnecté de la vie" je dis: "Je vous ai parlé d’amour, de pardon, de paix, bref de faire pénitence, de choses qui vous paraissent utopiques ou lointaines pour refaire de ce monde un monde heureux, mais ces actions sont bien concrètes, à faire ici et maintenant," et en disant cela je frappet le macadam de mes pieds. J'ajoute .  "Les Pélerins d’Arès ne sont pas des gens différents de ceux que vous côtoyez chaque jour : On reçoit des factures comme tout le monde, on gère les soucis du travail, de la famille, etc… On est bien plantés dans ce monde, parce que c’est lui que nous avons à changer. Et même si nous sommes heureux individuellement, je suis personnellement comblée par la vie, il y a quelque chose en moi qui ne peut pas être heureux parce que ce monde n’est pas heureux (divers exemples de l'actualité du moment).
Je replante le missionné dans une réalité économique et donc politique.  
Il y a un point qui me parait aussi important d’expliquer clairement, parce que les gens sont lassés de la politique, comme des médias — la religion ils s’en foutent à Paris —, mais ils n’arrivent pas à dire clairement pourquoi.
Ici au sujet de la politique, dire sur nos écrits ou oralement : "La religion comme la politique comme la loi disent en gros : vous n’êtes pas assez intelligents, vous pauvre électeur (ou pauvre fidèle ou pauvre client) pour savoir comment vous gérer (ou comment gérer votre foi ou trouver des solutions à vos différends), Passez par nous  La politique, une religion, les lois , parce que nous, on sait ce qu’il vous faut, vous vous êtes trop bêtes, trop incultivés, trop pécheurs pour savoir."
C’est ça le système; il déresponsabilise l’homme au maximum pour faire croire que lui [le parti politique ou la religion] est indispensable.
Sauf que quand l’homme se redresse, notamment spirituellement dans un premier temps puis forcément socialement , matériel et spirituel s’allient, refont corps par La Révélation d’Arès, Il tient debout par sa pénitence et n’a plus besoin des béquilles qu’il s’est donné en étant esclave. Elles tombent d’elles mêmes et le pouvoir n’aime pas ça : [les béquilles vont] disparaître car devenues inutiles.
C’est l’image du bateau en cale sèche, soutenu par ses étais qui deviennent injustifiés et tombent tout seuls, lorsque c’est l’Eau qui le fait flotter.
Oui le pénitent choisit la voie de la conscience et de la responsabilité. On est bien loin de la soumission aux carcans politiques, religieux et légalistes. On est au cœur de la responsabilité de l’homme.
Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Nicole. Oui, moi aussi, il m'arrive de dire aux gens, en riant: "Nous ne sommes pas des religieux cloîtrés ou vivant en ermitage. Nous sommes pénitents, mais des citoyens comme vous avec une famille, un travail, des soucis, tous les problèmes que vous avez vous-même." Ces quelques mots suffisent à nous situer socialement.


18nov13  150C95
Cher frère ainée Michel,  dans tous vos article je ressens votre force d’aimer et votre inlassable appel à la pénitence.
Ainsi, patiemment, vous nous montrez ce que nous devons accomplir pour être à votre ressemblance des Messagers du Père Aimant.
Comment dans ce monde peut-on douter que vous êtes prophète de l’Éternel ?
Vous nous invitez par cette entrée à réfléchir.
Je me sens très, très faible dans ma propre réflexion par rapport à la Lumiere du Père et à votre Parole — Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12].
Donc je préfère souvent lire vos écrits sans vraiment intervenir sur votre blog. Tout ce que vous dites est vrai, juste.
Je témoigne régulierement dans les rues, montrant La Révélation d'Arès et disant : "Dieu n’a pas de religion ni de politique, Il nous appelle à être bons pour créer nos âmes et changer ce monde en Bien.
Politiser notre refus de la politique ?
C’est une tâche surhumaine. Mais on appelle surhumaines les tâches que les Hommes mettent longtemps à accomplir, voila tout. Cette pensée d’Albert Camus me semble très bien décrire les difficultés de notre moisson, dont l’accomplissement est futur alors que les soucis de nos frères humains missionnés sont souvent immédiat et très terre à terre: Travail, argent, impôts etc.
Peut-être simplement dire aux hommes que nous moissonnons qu’ils peuvent vivre matériellement heureux en ajoutant le bonheur spirituel à leur vie par la pénitence ?
Ou encore dire que les assemblées humaines doivent être sans chefs, ni dogmes, ni idéologies.
Et qu’il est préférable que ses assemblées soient des petites communautés humaines, car l’amour, le pardon, la paix, bref, la pénitence se cultive mieux dans ces petites communautés humaines que dans les grandes.
Enfin plutôt que former un parti politique, former des entreprises (qui sont des assemblées) travaillant dans tous les domaines possibles en y mettant comme base relationnelle la pénitence et donc aussi en travaillant avec des frères humanistes ou croyants du reste [Rév d'Arès 24/1].
Dans ce sens on pourrait aussi proposer la pénitence à diverses associations, groupes communautaires ou entreprises.
Voilà une ébauche de tract :

Ni la religion, ni la politique, ni les lois ne changent ce monde en Bien.
Nous avons besoin les uns des autres pour créer une politique du Bien pour la société.
En mettant dans toutes nos relations la pénitence :
Amour, pardon, paix, libération de tous préjugées et  peurs, intelligence du cœur.
En se rassemblant dans des petites communautés souveraines pour échanger des biens matériels et spirituels.
Dans La Révélation d’Ares Dieu t’invite à la liberté absolu et à l’amour absolu.
à la vie spirituelle sans religion et à la politique du Bien sans pouvoirs politiques.

Patrick du Québec (Canada)


Réponse :
Je suis très ému, mon frère Patrick, de vous lire, vous dont j'entends si peu parler, mais qui continuez sans relâche de porter dans ce Québec où vous vivez la Parole bouleversante de La Révélation d'Arès. Dieu ne me permet pas de bénir mais le Bras du Père bénit (Rév d'Arès 16/7) et je Lui demande de vous bénir, vous, votre fille, en mémoire de votre épouse, sœur Francine, partie là où nous irons tous, et qui certainement vous aide depuis la Lumière où elle baigne, si, comme je l'espère, l'ange porteur de luminaires (33/32) l'a visitée.
"La politique du Bien sans pouvoirs politiques." Voilà une formule à retenir, qui pourra nous servir.
Encore merci, frère Patrick.


18nov13  150C96
Le Bien est notre boussole. Ce Bien confisqué et détourné par les princes et les docteurs de tous bords, il nous faut nous le réapproprier.
La direction spirituelle que nous commençons d’emprunter peut se faire au travers de cadres pratiques qui peuvent fonctionner dans une variété infinie de cadres relationnels et sociaux très différents : tribal, communiste, libéral etc…Le bien matériel et spirituel fait pour n’être qu’un, la mine et l’eau (xxxv/17) dont parle La Révélation d’Arès, car prendre l’un et ignorer l’autre c’est vivre en schizophrène, c’est s’auto frustrer du Bonheur. C’est d’ailleurs un passage de  La Révélation d’Arès qui vient juste après que le Créateur ait parlé du sénat des morts en opposition au frère de l’aube (xxxv/1-7) !
Je pense aussi que nous faisons de la politique, ne serait-ce que parce que nous gérons des locaux et faisons des choix de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme politique, quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi être utilisé avec toutes les précautions et précisions nécessaires.
Ce n’est pas de la politique de princes dominateurs mais d’hommes du temps qui vient gérant le présent et assumant des responsabilités du temps.
Je me demande aussi dans quelle mesure la Mission avec un grand M ne sera pas un jour tenue d’assumer des responsabilités, ne serait-ce qu’en influençant ou inspirant des hommes de la nation pour que des choix sages soient faits.. Tout comme Joseph en Égypte assuma un rôle politique de gestionnaire d’un pays quasiment en lieu et place de Pharaon. Même si les conditions économiques et sociales ont changé, une réalité de pénurie et de crise peuvent peut être aussi décider certains à nous approcher.
Nous ne pouvons pas aborder les réalités spirituelles de l’homme sans aborder les questions matérielles.
La politique a voulu exclure ou supprimer tout ce qui relève de l’âme dans ses discours et dans les choix qu’elle fait prendre à ceux qui sont tenus de lui obéir. Pour cela elle  s’est pendue et elle ressemble à une momie. Les comparaisons faites dans La Révélation d’Arès nous montrent à quelle tragédie nous nous sommes condamnés.
Nous devons faire en permanence un aller et retour entre réalité ontologique et réalités pratiques et les conséquences que l’un a sur l’autre. Le bonheur sur terre en dépend.
Ce commentaire est bref et demanderait beaucoup de développements.  Le sujet est tout à fait fondamental.
Jean-Claude D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Jean-Claude pour ce commentaire.
Vous dites: "Nous faisons de la politique, ne serait-ce que parce que nous gérons des locaux et faisons des choix de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme politique, quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi être utilisé avec toutes les précautions et précisions nécessaires."
Je comprends ce que vous voulez dire ici. Vous prenez politique au sens très large du mot, quand il signifie relatif à l'organisation et à l'exercice de la gestion d'une société organisée. Mais, ainsi que je le rappelle de temps en temps, la politique que nous refusons n'a pour moi qu'un sens très simple: C'est toute activité ayant pour intention la quête du pouvoir.


18nov13  150C97
Je cherchais dans Wikipédia le mot pénitence et je suis tombée sur ces lignes :
Définition supplémentaire :
"Selon La Révélation d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès : la pénitence n'est ni le remords, ni l'auropunition, mais simplement la clé du salut de l'individu et du monde. Il s'agit du courage et de la volonté d'être libre de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les dominations et de pratiquer l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du coeur. "
Est-ce vous qui l'avez fait parvenir chez Wikipédia ?
Je cherchais ce que voulais dire les J.O.C, J.A.C., J.E.C pour m'instruire.
Je suis tombée sur un documentaire concernant un homme né en Allemagne du Nord Martin Luther; Il est né en 1483 (mort en 1546) avec un père très sévère qui voulait qu'il fût juriste et Martin, lui, ne le voulait pas. Il travailla très bien dans ses études. Une nuit d'orage, sans donné d'explication, il eut très peur de cet orage violent et sut qui était Dieu. Il décida à 23 ans d'entrer chez les moines ascètes. La vie y était très dure, dormir sans couverture, même dehors dans la neige et manger quelques pommes ou bouillon. Au bout de quelques années il a fini par quitter le monastère disant que si il y restait la mort l'attendait, alors que selon lui donner sa vie pour Dieu c'était Vivre et non mourir.
Il fit trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de quatre vingt quinze thèses  envoyé au pape Léon X qui a brûlé son manifeste sur un bûcher. Martin luther a été excommunié pour ses controverses qu'il a quand même publiées dans une imprimerie et distribué son contenu aux gens de toute l'Allemagne. Il préconisait lui aussi des états souverains et des ou petites unités et de choisir la Voie du Bien; Il souhaitait la démocratisation de la religion.
Je suis sur un brouillon de tract qui dit  :

L'Espoir d'Arès c'est la Liberté Absolue pour nous tous.
La Pénitence est l'Acte le plus Puissant au monde
C'est l'Espérance vers la Lumière !
Unissons-nous dans la Pénitence
Nous sommes tous responsables envers les générations qui arrivent.
Un seul remède : Faire Pénitence
La Seule Voie du Bien : la Pénitence !

Danielle A. de Bretagne-Nord


Réponse :
Je vous avoue, ma sœur Danièle, ma stupeur en apprenant par ce commentaire qu'à votre âge vous veniez tout juste d'apprendre qu'il y eut "un homme né en Allemagne du Nord Martin Luther... né en 1483, mort en 1546, qui "fit trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de quatre vingt quinze thèses  envoyé au pape Léon X qui brûla son manifeste sur un bûcher. Martin Luther a été excommunié pour ses controverses..."
Je n'imaginais pas qu'il y eut encore de nos jours, et moins encore qu'il y eut parmi nous Pèlerins d'Arès, des personnes qui ignorassent le nom de Martin Luther, fondateur de la Réforme et du Protestantisme ! Comme quoi, je suis présomptueux et je crois que j'ai encore beaucoup à apprendre.
Ma sœur Danielle, ignorer qui fut Martin Luther, c'est comme ignorer qui fut Jésus ou Napoléon, mais j'oublie que des millions de gens sur terre ignorent qui furent Jésus et Napoléon. Oui, j'ai beaucoup à apprendre.
Merci, ma sœur, pour ce commentaire et le très beau texte de tract. Je vous suggérerais d'ajouter quelque part ce qu'est la pénitence, car aussi bien dans l'Église que dans la vie courante le mot pénitence signifie punition. Or, La Révélation d'Arès nous apprend qu'il signifie au contraire: foi, espérance et amour retrouvés.
Concernant Wikipedia, non, ce n'est pas moi qui ai fait ajouter à l'article "Pénitence" de Wikipedia la définition que donnent à pénitence La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Et J'ignore complètement qui l'a fait. C'est une bonne nouvelle.


18nov13  150C98
Pour "politiser notre refus de la politique", voilà pour une première tentative de réflexion, une simple brique dans l'édifice, en résumé ce que je formulerai au public :
Qui ne doute pas que toute politique de droite comme de gauche ne peut plus prétendre garantir paix, sécurité, protection, etc. et qu’il va nous falloir, pour vivre heureux ensemble,  faire le choix d’un autre type de société ?!
La Révélation d’Arès nous propose de passer à un autre bonheur par une pratique de vie complètement différente, en renonçant à nos comportements de loups, de soumis, de dépendants, de menteurs, de violents, de cupides, d’envieux, par la mise en pratique de l’amour, de la solidarité, du pardon, de la paix, de l’intelligence du cœur, de la liberté, bref par la pénitence.
L’homme est capable de se s’autogérer matériellement et spirituellement, de vivre heureux dès lors qu’il est tout pour l’autre dans l’amour et l’intelligence. Les Pèlerins d'Arès proposent de sortir d'une gestion de masse  mise entre les mains du politique et de créer des petites unités humaines pour que chacun puisse activer concrètement ses formidables et gratuites capacités de cœur et  d'intelligence pour chercher diverses façons de vivre ensemble, de se gérer, de partager les biens terrestres dans l'amour et la justice.
N'ayez plus peur de chercher, avec nous, un autre bonheur. Reprenez la vraie lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30), celle contre le mal qui sévit d'abord dans le coeur et dans l'esprit, qui menée avec patience et endurance produira des effets concrets et heureux sur la vie personnelle et collective.
Avec nous, soyez les héros patients qui se lèvent (Rév d'Arès xxxv/12).
Je continue ma réflexion sur ce sujet et cherche avec vous tous, derrière le prophète une formulation simple et claire pour davantage introduire dans nos propos missionnaires les réalités du monde.
Annie L. d'Ile de France


Réponse :
Encore une fois, c'est la pénitence qui est choisie comme argument contre la politique politicienne.
Merci pour cette contribution, ma sœur Annie.


18nov13  150C99
Nous étions en gardiennage cette semaine à Arès donc mon message commencé là-bas se termine maintenant, nous lisions les commentaires sur notre téléphone. Il y a quand même du bon dans le progrès ! (rire)
Merci pour cette entrée, qui je pense peut nous permettre d’entrer dans l’Mistoire comme la Main [de Dieu] entre dans la faille [Rév d'Arès xxxvi/1]. La faille, c’est cette angoisse éprouvée par beaucoup d’hommes et de femme, que nous rencontrons effectivement partout, dans notre entourage, dans la rue, etc.
L’angoisse de ne plus voir d’horizon viable par les voies de la politique ou celles de la religion pour eux-mêmes, pour leurs enfants et petits enfants. Moins de vraie solidarité, plus d’individualisme, plus de peur énorme que l’on garde pour soi et des pouvoirs qui inventent toujours plus de loi pour prendre votre bien, qui grignote les entreprises engendrant un chômage désespérant, et la perte d’un outil de travail qui a pris une vie à construire….
Vous avez évoqué, un jour, le fait que nous étions un peuple schizophrène. Je reprends cette idée: Qu’est-ce que la schizophrénie ? C’est en gros vivre dans une réalité qui n’est qu’une illusion et croire mordicus que ce délire est la réalité. Mais voilà ! Ce n’est pas si simple puisque cela ne rend pas heureux ; et même pire: Un mal-être profond, conduisant vers une démoralisation parfois grave avec un délire encore plus grand pour apaiser cette souffrance, qui peut aller jusqu’au suicide. Alors oui nous sommes un peuple schizophrène, croyant dans des pouvoirs, les mettant en place, réclamant encore plus de lois, plus de pouvoir, votant pour ces hommes qui nous mettent des boulets aux pieds, qui nous manipulent, nous fabriquent dès l’école, avec des diplômes pour lesquels ils faut souvent écraser son voisin pour réussir, pour un jour être celui qui domine. Peu de place pour les doux, les tendres. Nous sommes encore tels que les esclaves d’antan avec une catégorie d’hommes qui promettent "du pain et des jeux", mais loin de la générosité élémentaire dont vous parliez  dans une réponse à un commentaire. Le peuple qui, au fond, fait semblant de les croire, entre dans leur délire et vice-versa.
Cela deviendra excessif  dans la crise, provoquant un délire plus dangereux encore qui montera dans les extrêmes. On le voit et l’entend déjà.
Oui c’est un vrai délire, la foule voudrait croire à cette fausse réalité-là mais notre être individuel profond n’est pas fait sur ce modèle-là : Il est spirituel. Nous sommes des êtres créés libres, aimant même nos ennemis, créatifs, uniques, n’est-ce pas tout l’inverse de ce que nous nous sommes inventés comme système de vie ? Si, même si tout n’est pas à rejeter. Aussi cela il nous rend-il malades de l’âme, très malades et malheureux. Reprenons la lutte !
En lisant le commentaire d’Hélène [150C87] et votre réponse, je retrouve l’idée que je poursuivais à savoir passer dans l’esprit des hommes le pourquoi se libérer des pouvoirs.
Il nous faut travailler notre langage pour faire comprendre qu’ils sont, qu’ils le veuillent ou non, les Image et Ressemblance du Père [Genèse 1/26-27] et à cause de cela les hommes se battront toujours pour un brin de liberté, c’est leur nature… alors pourquoi ne pas aller vers la liberté absolue en « reprenant la lutte pour la vertu » qui va de paire avec la liberté ? Un des objectifs de la politique, c’est de faire marcher le peuple dans leurs rails en inoculant chez le citoyen une façon de penser, de voir les événements, de leur faire peur s’ils ne  pensent pas comme le régime en place, qu’il soit de droite ou de gauche. Ils tuent la réflexion vraie individuelle. Ils veulent une pensée unique avec des chefs qui pensent et fait agir "ce peuple idiot" incapable de gérer sa liberté, sa créativité.
Reprenons la lutte pour reconquérir notre pensée, puis notre Vie.
Je ne sais pas si ce commentaire permet de faire évoluer la réflexion mais par là je veux dire aussi que je vous suis dans l’idée de "Politiser le refus de la politique".
Reprenons la lutte car c’est un moyen de faire comprendre que la Parole du Père donnée à Arès, est une vraie politique de libération.
Christine M. d'Ile de France


Réponse :
Oui, "ce commentaire permet de faire évoluer la réflexion", ne serait-ce que parce qu'il approuve le besoin que je ressens de "politiser notre refus de la politique."
Pour ce commentaire merci, ma sœur Christine.
Mais comment pouvez-vous lire sur un minuscule écran de téléphone les commentaires et les réponses, souvent très longs ? Moi, qui ai déjà du mal à lire sur mon écran de 21", surtout le soir, je vous admire, Claude et vous.
J'aime beaucoup votre évocation du monde schizophrène. Il l'est. Malheureusement le mot est inutilisable dans la mission, parce que la plupart des gens en ignorent le sens.
Comment avoir conscience de soi, fonder son destin sur une réalité très simple: Seul le Bien vaincra le Mal et donc soyons pénitents ! si la conscience n'est qu'une perruque sur la tête ou une girouette sur le toit ? Comment échapper aux ruses de la mauvaise foi, au conformisme ambiant, à toutes les fuites en avant qu'on nous propose ?
Nous vivons dans un monde si affreux que nous préférons l'inventer beau dans notre imagination et nous oublions les réalités.

Nous l'oublions tellement que même si tout le monde savait exactement le sens de schizophrène, les hommes feraient semblant de l'ignorer.
Nous devons assumer des éducations, des règlements, des lois, des amendes, des impôts, que nous n'avons pas voulus. Il faut bien que tout cela ait une fin, mais nous n'ignorons pas que beaucoup, beaucoup de gens préfèrent ignorer le mal et nous combattrons parce que nous voulons l'éradiquer. De là la nécessité de pousser loin notre réflexion. Vous avez raison, donc, de dire qu'il "nous faut travailler notre langage" et... j'ajoute... notre pensée.


18nov13  150C100
Je me souviens de propos que vous aviez tenus lors d’un atelier au Pèlerinage à Arès du temps où des ateliers étaient encore tenus sur le Saint lieu (il y a bien longtemps). Vous disiez à peu près ceci : "Il nous faudra pouvoir utiliser les églises pour parler aux hommes. Ces lieux ont été construits grâce aux dons de nos pères. Il n’y a aucune raison que seule l’église catholique puisse en bénéficier."
Ce que vous aviez dit à l’époque est resté gravé dans ma mémoire. Je sais que vous en avez, à diverses reprises, reparlé depuis grâce, entre autres, à des échanges que j’ai eu ce weekend avec mon épouse Fernanda et des sœurs et frères de Bordeaux (Morgane, Florian et Philippe L.).
Cette action serait à mon sens un acte hautement politique puisse qu’il engendrerait une modification de l’organisation de la "cité". Mener une action qui ouvrirait les églises à divers courants spirituels, dont nous, me semble une solution qui nous permettrait de parler de la pénitence au monde. Elle nous permettrait "d’appliquer et de diffuser nos principes" ("Pénitence", "Et ce que tu auras écrit 1993-96" p.86) et de "démontrer le vrai Bien au monde" ("Pénitence", "Et ce que tu auras écrit 1993-96" p.56).
Faire d’une église un lieu où les hommes n’iraient plus que pour demander, pour supplier, pour glorifier mais pour comprendre ce que nous les hommes sommes réellement (c'est à dire image et ressemblance du Père), ce que Dieu recommande et comprendre ce que le Créateur attend de nous, me semble être un moyen pour chacun de sortir de notre état de mendiants spirituels (je reprends ici une de vos formules).
Mendiants spirituels nous le sommes tous : Nous pèlerins d’Arès sommes des mendiants spirituels parce que nous n’avons que la rue pour nous exprimer. Les croyants en général sont également des mendiants spirituels d’une autre catégorie, parce qu’ils n’ont connaissance que de religions qui les invitent à quémander, à prendre refuge chez elles en attendant la mort et les bonnes grâces du Ciel.
Cette solution, qui s’ajoute à la mission de rue, nous permettrait de prendre la parole de façon plus large qu'aujourd'hui — je pense ici aux médias —, de placer plus encore la Parole du Père dans la Cité et de dire aux épis murs ce que vous écrivez à la fin de votre entrée 150,  que "changer est un bonheur, que la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour  et  intelligence spirituelle et qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10) est l’être avant tout intérieurement pour que cette liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie"
Enfin, Il n’y a pas que les églises que les pouvoirs ont transformées en lieux refuges dans lesquels les hommes, devenus des pendus (Rév d'Arès xxix/7-8, etc.), n’ont que le choix de "demander la pâtée" (Charles Péguy) à ces mêmes pouvoirs.
Cette action me semblerait donc n’être qu’un début de réappropriation de lieux importants pour l'expression de notre existentialisme et l’organisation de la vie en société. 
Christophe E. d'Ile de France


Réponse :
Savez-vous, frère Christophe, qu'au début des années 80, j'avais créé une association pour la récupération par les citoyens des églises devenues biens nationaux en 1905 ? Dans les statuts, je disais quelque chose comme: L'église catholique a bien sûr droit à sa part de cet usage, mais les juifs, les musulmans, les Témoins de Jéhovah, les Pèlerins d'Arès, etc., y ont droit tout autant ! Il faut établir un plan de disposition par toutes les confessions qui en font la demande.
Au cours d'un Pèlerinage, celui de 1981 ou 1982 (je n'ai pas le temps de faire des recherches, je ne m'en souviens pas exactement), j'avais distribué à tous les pèlerins une copie des statuts en leur demandant une adhésion... Je n'ai pratiquement eu personne pour me soutenir dans cette entreprise.
Remarquez ! Un peu plus tard, mon association "Sentiers" pour créer des ponts avec nos frères du reste n'eut pas davantage de succès. J'eus, je crois, quatre promesses d'adhésion. J'avais distribué plusieurs centaines de copies de statuts.
Je pense que l'état d'esprit a changé trente ans plus tard, mais je n'ai plus beaucoup de temps pour m'occuper de cela aujourd'hui. Mes frères reprendront l'idée après ma mort. Nous avons plus urgent à réaliser.
Merci, frère Christophe, pour ce commentaire.


18nov13  150C101  
Vous êtes un homme intimidant.
Je lis La Révélation d'Arès depuis quelques années, avec des plages d'oubli ou de révolte: Par moments je dis "Bof !" et je laisse tomber ce livre. À d'autres moments je dis: "Merde ! Ce livre n'est qu'un monceau de conneries."
Mais j'y reviens toujours. Quelque chose me fascine dans la parler inimitable de La Révélation d'Arès et je suis bien obligé de me dire que ce livre n'est pas humain. Alors j'y reviens avec respect et crainte. Or, vous, il suffit de lire ce blog pour voir que vous êtes supérieurement humain, supérieurement intelligent, et que vous n'avez pas pu écrire La Révélation d'Arès, parce que l'Intelligence qui l'a conçu est toute différente.
Vous m'intimidez. Alors, comment politiser le refus de la politique qui est si évident dans ce livre ? Je n'arrive pas à vous dire ma pensée, parce que vous m'intimidez. Je vois bien que vous allez immédiatement sentir ce qui n'ira pas dans ce que je vous dirai. Vous allez m'envoyer sur les roses avec votre gentillesse habituelle qui est peut-être pire que de la vacherie ?
Vous êtes vraiment quelqu'un hors du commun, tout à fait à part, et je pense que cela explique que vous soyez tenu à l'écart dans le monde. Pourtant, mes frères et vos sœurs vous aiment et semblent à leur aise avec vous. Paradoxe ! Paradoxe !
Hadi F.-G. de Côte d'Or


Réponse :
Suis-je intimidant ? Ce n'est pas la première fois qu'on me dit ça, mais en général, c'est parce qu'on dit: "Cet homme a des yeux qui ont vu Jésus et des oreilles qui ont entendu Dieu, c'est un être hypersacré." Ils pensent "intimidant" dans le sens de "très vénérable". Mais vous, vous pensez "intimidant" dans le sens de "supérieurement humain, supérieurement intelligent". C'est bien la première fois que ça m'arrive.
Rassures-vous, je ne suis ni supérieurement humain, ni supérieurement intelligent. J'ai mes moments d'égoïsme et mes lacunes ; ces moments ne me manquent pas. Alors, n'hésitez pas à m'adresser vos pensées sur la bonne façon de politiser notre refus de la politique.
Je me souviens de vous dans les années 90. Vous aviez commencé une mission en Bourgogne où nous n'avions pas grand monde et puis, comme un certain nombre d'autres, vous avez laissé tomber, mais je crois que vous avez acquis une petite expérience du contact public. Vos idées sur la façon de montrer notre apolitisme peuvent être intéressantes et puis... ce serait peut-être une bonne occasion pour vous de reprendre la mission.
Vous n'êtes pas le seul, frère Hadi, qui subissez ce mélange de foi ardente, de scepticisme, de sarcasme et de rage. La Parole d'Arès nous émeut si profondément que les sentiments contradictoires qu'elle provoque ne sont pas toujours  inattendus. Mais peu à peu la confiance et le calme viennent. En fin de compte, nous avons toujours raison d'attendre de La Révélation d'Arès des réponses aux multiples et graves problèmes de notre temps.
Les politiques — ceux en quête du pouvoir — ne peuvent jamais penser au niveau de la vérité et du désintéressement. Nous, Pèlerins d'Arès, nous le pouvons. Nous ne pouvons pas non plus raisonner comme si l'héroïsme d'hier était à jamais enterré et comme s'il n'y avait plus que mensonge et ruse. Dieu refait de nous des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12).


19nov13  150C102
C'est incroyable, vous avez reçu 101 commentaires jusqu'à ce soir [18 novembre] !
Ça en fait onze par jour. C'est un record, mais vous en avez probablement eu davantage puisque vous ne postez pas ceux qui font double emploi ou qui ne correspondent pas à l'entrée ou qui ne disent rien d'important.
Voilà un blog qui se met à fonctionner remarquablement et qui doit être pillé: Marrant, l'autre jours j'ai vu à la télé Frédéric Lenoir face à face à Michel Onfray, le croyant contre l'incroyant, et Frédéric Lenoir disait: "Je suis contre l'idéologie de la religion... Je prie mais je ne sais pas quoi, parce que Dieu n'est pas visible, etc." Exactement votre dernière entrée de blog "foi sans idéologie" et ce que vous dites de votre prière (J'ai lu votre opuscule). Cet homme ne vous imite pas ; il vous copie avec un culot éhonté. Peut-être vous réjouissez-vous que votre enseignement passe par lui, mais le problème c'est qu'il se l'attribue.
Concernant la politique, que La Révélation d'Arès rejette en bloc avec la religion et même la science, c'est tellement évident, je dirais que vous n'avez pas d'autre choix que de le dire tout simplement: "Nous ne faisons pas de politique, parce qu'elle n'a pas fait que du mal, mais elle en a fait beaucoup. Le XXe siècle est un tragique épisode politique: Deux guerres mondiales sans compter les révolutions, dont la révolution russe et tout ça pour quel résultat ? Nada ! Que des malheurs !"
On dira: Les guerres ont fait faire à la science de très grands progrès, mais elles ont surtout fait faire de très grands malheurs et de terrible souffrances.
Non, dites carrément que vous rejetez la politique comme vous l'avez toujours fait depuis presque quarante ans. Ce n'est pas une interprétation. C'est du noir sur blanc dans La Révélation d'Arès. C'est votre devoir.
Georges Constant Le G. de Bretagne Centrale


Réponse :
J'ai reçu jusqu'à ce jour environ 600 commentaires de l'entrée 150. Peut-être davantage.
Je n'en ai publié qu'une centaine, parce qu'une grande quantité de commentaires, quoique très sympathiques, surchargeraient cette présente page: Ce sont des encouragement de quelques mots du genre "Bravo, continuez !", ou bien ils sont hors de propos, ou bien ils font double emploi, ou bien ils sont inaffichables en raison de leur défaut de clarté ou de leur longueur excessive (il me faudrait les lire très attentivement pour les tronquer ou clarifier leurs textes, mais je n'en ai pas le temps). Les hostiles et les injurieux, qui ne sont jamais très nombreux, sont devenus très rares pour cette entrée 150. Cela montre, je pense, que beaucoup de personnes, y compris mes détracteurs, en ont assez de la politique.
À ce propos, ce matin tandis que nous déjeunions, mon épouse me disait qu'elle venait d'entendre le président des maires de France déclarer que "70 % des Français ne croient plus à la politique." Comme, de surcroît, 80 % sont fatigués de la religion, nous voyons que, depuis 1974, des décennies avant que le dégoût de la politique ne s'étende, La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès sont allés dans le sens de l'opinion et l'ont même largement devancée.
Vous me dites: "Dites carrément que vous rejetez la politique comme vous l'avez toujours fait." Cela, mon frère, nous l'avons toujours dit. Seulement, nous allons le dire maintenant d'une façon plus spécifique. Nous cherchons la meilleire façon de procéder afin de ne pas affecter le Fond spirituel que nous répandons.
Le philosophe Heidegger, grand existentialiste, disait: "L'essence de la vérité est la liberté." Je pense que notre argumentation va osciller entre pénitence, générosité et liberté. Reste à définir comment les articuler.
Il y a bien des façons de procéder.
Heidegger dans son développement disait: "L'essence de la vérité n'est la liberté que parce que la liberté découle elle-même de l'esence originale de la vérité." Et il fermait ainsi le cercle... vérité-->liberté-->vérité-->liberté, etc. Cette nuit, un peu après ma prière de nuit, je réfléchissais à cela, et plus qu'à cela, je réfléchissais à tout ce que mes frères et sœurs me suggèrent dans cette page de commentaires. Mais je sais que ce n'est pas par un exposé intellectuel que nous montrerons aux hommes que nous participons à leurs soucis quotidiens — Voir ma parabole de la dame-jeanne (150C85).
L'échange à propos de cette entrée n'est pas fini et c'est aussi libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés que possible et respectueux du Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4 et ailleurs) que je pense à tout ce que tous mes disent.


19nov13  150C103
Je viens de finir la recherche sur le thème: Politique, voici le Dossier 5 (42 pages).
On peut charger ce dossier à 150C39.
Je continu les recherches dans La Révélation d'Arès Bilingue + annotations.
Pour la réflexion en cours, j’aurai  la préférence pour une action type "L'Œil S’ouvre". Ceci  dit, je continu la réflexion.  je pense à: Ne Me crie pas: "Comment me rendrai-je auprès des princes du culte? Leur mépris me contiendra hors de leurs demeures. Auprès des chefs des  nations?
Leurs gardes m'écarteront comme un insensé.
Ne crie pas cela; n'offense pas Ma Force! (Rév Arès 4/9).
Comme vous l'avez dit (141C14 François D. d'Ile de France), il nous manque un bureau de presse, un comité de relations publiques.
Pour faire connaitre le Frère Michel,  Mikal et les apôtres de La Révélation d’Arès, les Pèlerins d’Arès les membres du bureau de presse auraient pour objectif, selon vos consignes et conseils, d'aller vers les médias, radios, Tv, journaux, associations, etc, vous faire connaitre et faire connaitre le Mouvement Prophétique des Pèlerins d'Arès.
Nous sommes dans une société qui regarde beaucoup la TV, idoles de l'esprit (Rév Arès 23/8). Ah, si une des TV acceptait de vous donner l'antenne comme sur la 5 dont certains qui avaient vu l’émission, nous ont rejoint, je pense à [X et X].
Je me tiens à votre disposition pour faire des démarches auprès des médias comme, je fis pour les épreuves que vous nous aviez demandé de faire (de mémoire 1995, rencontrer, l'être qui nous semblait le plus abject et celui qui nous semblait le plus éminent. Ce fut me concernant le journaliste Patrick Poivre d'Arvor. Je pense aussi à votre rencontre avec Jacques Chancel. Voir (8 MARS 2013 (0141) "inégalité d'énoncé" Réponse : 10mar13 141C14 François D. d'Ile de France) c' est bien la preuve que si nous cherchons, nous trouverons bien un média, un journaliste, une personnalité reconnue socialement, etc, qui vous laisse la parole:
J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre;
par Lui toute vie
dès la graine, dès l'œuf,
reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce.
Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix.
Si leur tête reste insoumise,
tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d'eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique,
car si la tête est faible, remplie d'orgueil,
le cœur est empli de son Dieu (Rév Arès 4/10-11)
Frère Didier.Br Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Didier. J'ai ajouté le dossier  (42 pages) à 150C39.
Concernant "un bureau de presse, un comité de relations publiques," je suis étonné que vous vous réveilliez aujourd'hui, alors que j'ai parlé de cela plusieurs fois depuis plus de vingt ans.
Je vais sur mes 85 ans et je suis débordé de travail que je fais plus lentement qu'autrefois. Je n'ai plus le temps de tout faire. Mais vous pouvez pour vous-mêmes, Pèlerins d'Arès, dont certains sont talentueux, faire pour vous ce que vous projetez tout à coup de faire pour moi.
Mais rappelez-vous mes conseils que j'avais écrits après mon passage sur la 5 (en 1991, je crois): Il faut absolument se préparer, car vous n'avez jamais le temps de dire tout ce que vous voulez dire devant la caméra sous les sunlights. Vous avez à peine ouvert la bouche qu'un type se place bien en vue devant vous et tapote sa montre ostensiblement pour vous signifier qu'il faut vous dépêcher. C'est finalement un métier, car vous devez mutiler tout ce que vous avez à dire et il faut le faire dans la clarté. Pas facile.


19nov13  150C104
Non, bien sûr, la politique ne sert à rien. Elle conduit au mieux aux débats stériles, au pire à l’anéantissement.
Refuser la politique et la remplacer par un autre mouvement, celui de l’amour, de la paix, de la créativité, de l’individualité : oui bien sûr. Le Semeur est passé ; à nous de moissonner.
Comment moissonner l’ensemencé abasourdi par le fracas croissant des cités ? Faire plancher une agence de communication sur les moyens et les méthodes pour rendre audible le Message d’Arès aux ensemencés désespérés ?
J’ai œuvré dans les agences de communication, j’en ai même dirigé une.
C’est un aspect important de toute action publique : Cohérence, positionnement du message, durée, répétition, etc.
On peut imaginer un slogan "d’accroche publique", par exemple "Slow Change", sémantiquement proche du déjà connu "Slow Food". "Slow Food" est plutôt positivement perçu, et contient l’idée de slow, lenteur, durée, même si "Slow Food" promeut non pas la lenteur mais le durable.
Le slogan ne remplacerait pas La Révélation d’Arès, mais la complèterait. Le Message du Père ne se tait ni ne se divise ; mais on peut le parer de quelques flûtiers et siffleurs. Le slogan pourrait compléter La Révélation d’Arès comme par exemple "Just do it" complète la marque "Nike" en l’élevant à une dimension de valeur : "Fais-le ! libère-toi !"
Entre parenthèses ce slogan pour Nike [la marque de chaussures ?] me semble super-discutable parce qu’il promeut l’instinct pur, au détriment de la réflexion. Nike a même fait plus fort en réduisant la marque et le slogan au simple dessin d’une courbe dynamique. Comme quoi, la pub a parfois du bon dans la transmission-perception d’un message.
Bref, notre slogan à nous pourrait être mis en scène et en selle selon des pistes comme proposées par nos frères Antoine B. et Frédéric M. d’Aquitaine (150C19 et 59), Patrick T. Joursdegris D’Ile de France (150C35), Matthieu de Marseille (150C58), Thierry de la Drôme (150C65) ?
Idée : Concertons-nous, réunissons quelques fonds, posons un "cahier des charges" à transmettre à des agences de communication. Est-ce que ça a déjà été tenté ?
J’ai vu le dessin du rectangle légèrement incliné, présenté comme le logo de la mission arésienne. Excellent, ça existe! C'est à développer.

[...] Je dois dire que je me respiritualise "juste ce qu’il faut" après plusieurs années de déspiritualisation. Je prie avec vous tous les jours.
Philippe R. de l'Hérault


Réponse :
Quelle heureuse surprise ! Après de longues années de disparition, vous revoilà, mon frère Philippe.
Merci pour ce commentaire. J'en suis tout hébété, parce que je ne connais absolument rien aux choses vous parlez. Je ne sais pas du tout ce qu'est la "Slow Food" et je n'ai jamais pris garde aux publicité de Nike (Je pense que vous parlez des chaussures du même nom ?).
Vous avez dirigé une "agence de communication" ? Comme quoi, l'architecture conduit à tout !
Mais vous savez, frère Philippe, mes ambitions pour l'heure sont beaucoup plus modestes, ne serait-ce que parce que je n'aurais pas les moyens de m'offrir une agence de communication.
Je n'ambitionne rien de plus, pour le moment, que d'ajouter quelques mots, quelques lignes peut-être, à notre mission spirituelle pour montrer aux hommes que nous ne sommes pas des anges attardés sur la terre ou des rêveurs, mais des hommes et femmes partageant les mêmes soucis que le public.
Nous partageons les soucis de tous dans le sens d'un remplacement de la politique, dont la nocivité devient criante, par une autre façon d'envisager la vie sociale en la spiritualisant et y réintroduisant la pratique de l'amour.


19nov13  150C105
Le muet lasse l'œil (Rév d'Arès i/3).
Cette formule polysémique par laquelle Dieu ouvre sa Révélation en 1977 à Arès est déjà une remise en question des pouvoirs politiques et religieux sous une forme lapidaire que l'ont pourrait croire ironique si elle ne venait du Grand Aimant et du Grand Patient envers sa créature : le Pére de l'univers.
Les pouvoirs illégitimes par essence s'agitent comme des muets qu'ils sont, parce qu'ils ne donnent pas la Parole alors que Mikal et ses frères la donnent. Ils compensent leur silence de Fond par du bruit (média, journaux, Messes, Conclaves, décorations, idéologie etc.)
Mais l'agitation, des pouvoirs politiques surtout, lasse les citoyens-eélecteurs. La politique n'a plus le crédit qu'on lui portait encore dans les années 1980, lorsqu'on élisait en France Mitterand le porteur d'idées "nouvelles" de gauche, mais qui trés vite déchantèrent face à la réalité du monde global.
Nous reprenions la même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2) avec le même système de hiérarchie de pouvoir, mais quelques liberté concédées pour quelques temps à la presse, aux radios libre et aux manifestations "underground" dont le mouvement des Pélerins d'Arès fera encore partie longtemps.
C'est une chance pour eux que la politique lasse, mais aussi un défi. Les Pélerins d'Arès, eux, ne devront pas lasser et sans dominer se faire entendre puisqu'une majorité pense comme eux que la politique politicienne est nuisible et qu'ils faut remplacer celà  par autre chose : la vie, la vraie, la pénitence joyeuse, le partage, sans catastrophisme organisé par les média qui cherchent à légitimer les forces de et à séparer les hommes en partis et en chapelles, etc.
Je pense que nous avons déjà un nombre important de pistes de travail pour la préparation d'un tract et d'une mission apolitique mais incluant une reflexion sur la politique.
J'ai beaucoup appris sur cette entrée 150, comme tous je suppose, et je remercie frére Michel de donner un vrai sens à nos misérables existences de "cancrelats" (enseignement de frère Michel à Paris en 1996) par son blog exeptionnel que le Pére appelle le rollet dans lequel le frére lit le vrai (Rév d'Arès xxxiii/9).
José O. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère José. Vous me semblez partisan d'une utilisation plus marquée de cette piste si claire que nous donne la Parole d'Arès en parlant du sénat des morts (Rév d'Arès xxxv/1-3). C'est, à coup sûr, le passage le plus clairement antipolitique de La Révélation d'Arès. C'est noté. Cela sera réfléchi en même temps que les autres suggestions. Vous revenez aussi sur la "pénitence joyeuse" une bonne formule de présentation de la pénitence. Je ne suis pas sûr que la parabole des muets puisse être bien comprise par le public à propos des politiques. Ceux-ci parlent, c'est vrai, pour ne rien dire et ne cessent pas de mentir à tel point qu'ils ne se cachent même plus. Mais le mensonge n'est pas mutisme. Je crois n'avoir jamais entendu autant de mensonges politiques sonores et bien articulés que depuis la dernière campagne électorale et l'election de M. Hollande. Ces gens nagent en plein cynisme parlé ; ils disent n'importe quoi mais ils le disent. Nous ne pourrions rester clairs en appelant muets des discoureurs cyniques. Mais peut-être me trompé-je ?


19nov13  150C106
Depuis le début de cette entrée 150, tout excité par les discours, certains très bons, que tiennent les commentateurs, je me rends compte que la politique au fond, c'est un mythe.
Je pense que nous devons jouer sur ce fait. La politique est une religion pire que les religions.
Le Père a raison de confondre les princes du culte politique et les princes du culte politique.
La position politique se découvre sans fondement autre qu'intellectuel et inapplicable. L'URSS en a été une démonstration tragique et évidente. Les Soviétiques ont été obligés de ffusiller et d'envoyer au goulag à tours de bras pour faire respecter leur idéologie, sinon l'URSS n'aurait pas tenu dix ans.
Preuve que l'URSS était un mythe comme sont toutes les politiques.
Je suis tombé sur l'Internet sur cette phrase: "Le matérialisme politique n'est qu'un platonisme et aucune remise sur pieds n'y changera rien."
Je crois qu'il faut creuser dans cette direction.
Angèle R. de Poitou-Charentes


Réponse :
Alors oui, la politique a toujours été plus ou moins mythique !
Mais actuellement elle est devenue le Mythe avec un grand M.
Le bruit mythique très fort de la politique me paraît inévitable, parce que la politique n'ayant plus rien de crédible elle prend le chemin des religions qui, sachant que Dieu, tel qu'elles Le présentent, n'est pas crédible, l'ont toutes transformé en un Mythe dogmatique, obligatoire, abasourdissant.
Quels sont les éléments de la vulgate politique qui la font voir comme un Mythe ? Le premier élément me paraît le matérialisme. De sorte que le matérialisme est le Mythe politique par excellence. Nous qui sommes croyants et avons de très bonnes raisons de l'être, elle nous considère comme des abrutis moyenâgeux et sectaires. Comment sortir de cette situation antagoniste sans guerre. Comment en sortir avec amour. C'est là tout notre problème.
Le mythique politique s'est articulé jusqu'à une époque très récente sur le champ de l'opinion. Il lui était facile de s'y maintenir puisqu'il dispose des media et nous pas, mais alors pas du tout. Qu'entend-on sur les media autre que le métérialisme officiel, vu comme seul raisonnable, et quelques autres idées "qui ne mangent pas de pain", comme disait ma défunte belle-mère, pour donner l'illusion de la diversité? Rien. Non seulement on n'entend pas les Pèlerins d'Arès, mais entend-on les Témoins de Jéhovah, les Scientologistes, les Raëliens, qui après tout ont bien le droit de s'exprimer aussi? Et même entend-on beaucoup l'église catholique en dehors du dimanche matin ? Non.
Les servants du Mythe matérialiste sont toujours les servants du Mythe politique, qu'ils soient communistes, socialistes, ump ou front-national. Trois thèses collaborent à la définition du Mythe politico-matérialiste:
La négation ou l'oubli total de l'idée de Dieu, de la vie et de la finalité spirituelles,
L'affirmation que les mouvements de l'esprit sont ceux de la matière,
L'élimination de toute subjectivité, donc de toute foi, parce que le monde ne serait qu'un système d'objets.
Nous Pèlerins d'Arès sommes totalement à l'opposé. La foi est, c'est vrai, subjectivité, mais les politiques prennent soin de faire croire que leurs programmes ne sont pas subjectifs mais au contraire totalement objectifs, alors qu'ils sont plus encore subjectifs que notre foi de Pèlerins d'Arès. De là les nécessaires mensonges des politiques pour présenter leurs promesses comme des vérités scientifiques, si je peux dire.
Le matérialisme qui se veut pur et exclusif n'est qu'une métaphysique — peut-on être plus subjectif qu'une métaphysique ? — cachée sous un voile positiviste, mais qui dans la période actuelle où la politique est déshabillée, toute nue et toute moche, montre qu'elle n'a aucune assise solide, sinon le pouvoir, la loi, la police, les tribunaux, et qu'elle n'est qu'une métaphysique (idéologie) de très bas niveau.
Bien sûr, ,nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que le commun des mortels ne peut pas comprendre ça, en tout cas pas encore. Il nous faut pour l'heure trouver une argumentation toute simple. Mais il n'était pas inutile d'en dire deux mots ici.


19nov13  150C107
[Merci pour] ce nouveau message de "Freesoulblog"que vous transmettez aux "Ouvriers de la moisson" en temps que Frère ainé des "Ouvriers de la Moisson"qui œuvrent avec vous grace au message que le Père vous a confié dans "La Révèlation d'Arès".
Ce message de consultation "politiser notre refus de la politique ?" est un appel à nous lever afin de proposer ensemble un parti et un programme politique qui pourrait s'intituler "Générosité" lié à l'appel que nous donne le Père de l'Univers dans son message qui s'élève bien au dessus de tous les pouvoirs qui dominent tout mouvement politique qui, depuis des générations d'existence, asservissent l'humanité par de multiples réformes et lois,empêchant ainsi l'émergence de retour à une liberté de conscience spirituelle individuelle grâce à l'installation de la pénitence en chacun et à celle d'une conscience collective (La polone Rév d'Arès xxxix/12-13).
Il y a matière à la réflexion, afin d'agir en conséquence, en assemblée, en inter-assemblée, en groupes d'affinités, sans omettre tous les Pèlerins d'Arès de la grande assemblée qui vous entourent, prophète Mikal.
Parce que tous ceux de la grande assemblée, même les isolés sont concernés par toutes les questions que vous posez.
Vous avez tout un peuple assis sur le fer qui tend son regard vers vous, Frère Michel, vers le Père et vers ce monde qui bascule vers le néant, vers la désespérance.
Nous ne pouvons restés assis. Nous devons nous lever afin d'être mieux compris et de penser pourquoi pas à l'émergence d'un nouveau parti politique dépolitisé qui pourrait s’intituler "Générosité"avec tout un programme que l'on trouve dans La Révélation d'Arès comme dans le verset 31/4 : Mon Peuple s'éloignera-t-il des princes du culte et des prètres,s'éloignera t'il des fausses promesses, fuira-t-il les prostituées, les marchands les usuriers qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui le corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements iniques, qui menacent de malheur les faibles s'ils se rebellent,qui détournent vers eux Mon Héritage ? Et les pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient ?
Le blog Freesoulblog.net est un très beau moyen d'échange (Prophète-Inter-assemblée).
C'est pourquoi notre mini-assemblée [des Hautes-Alpes] se réunit jeudi afin de trouver des réponses à vos questions concernant la création d'un programme et d'un mouvement politique, qui permettrai de "dépolitiser la politique actuelle" et de  partager ces réponses avec nos sœurs et frères des "Ouvriers de la Moissons" dont vous êtes l'ainé de la grande Assemblée grâce à "Freesoulblog"
Et cela à la Lumière de La Révélation d'Arès.
Patricia C. des Alpes


Réponse :
J'ai failli ne pas publier ce commentaire et décider d'attendre ce qui sortira de votre réunion de jeudi où vous allez discuter, entre vous de ma question: Comment politiser notre refus de la politique.
Je vous publie malgré tout, mais pour vous rappeler que mon idée n'est pas de créer un parti politique, parce qu'un parti politique engage ses membres à entrer en politique, ce qui n'est pas notre but actuellement. Il est vrai que j'ai parlé d'un "Parti de la Générosité", mais pour dire que j'y ai songé, ce n'était qu'une pensée dans le bouillonnement de l'esprit.Je n'ai pas eu l'intention de le créer et d'en défendre les couleurs.
Ce que je cherche, c'est simplement à introduire dans notre mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des anges retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents et que nous encourageons le public à nous suivre.


19nov13  150C108
Ne désirant aucunement que cela déborde le cadre de ce mail, je voulais simplement vous informer qu'il y a quelques années j'avais essayé de redéfinir certains termes propre à La Révélation d'Arès sur Wikipédia.
Le seul qui ait résisté à la censure fût justement le mot Pénitence.
Avec toute ma gratitude je vous assure de mes meilleures pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
C'était donc vous l'introducteur dans Wikipedia de la note relative aux Pèlerins d'Arès dans le sujet Pénitence (150C97).
Merci, mon frère Bernard. C'était une très bonne initiative.


19nov13  150C109
J’ai bricolé — c'est un à-peu-près — quelques petits tracts, les plus brefs possible, pour les semaines à venir (fin d’année, année nouvelle, élections de mars). Je vous les présente ici, dans le cadre de cette entrée.

NOËL
Savez-vous que trois quarts de l’humanité vivent dans la pauvreté ?
Pour que NoëlL ne soit plus la fête de la bouffe, mais la fête de la Bonté, il faudrait que les humains se sentent capables d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer des préjugés, des idéologies et des pouvoirs qui déshumanisent le cœur, bref, d’être, selon le terme de la Révélation d’Arès, des pénitents. 
Lisez La Révélation d’Arès, message d’origine surnaturelle, qui ne fonde pas une nouvelle religion ni n’enferme dans une secte, mais qui au contraire ouvre l’intelligence et le cœur.
Ne croyez-vous pas qu’il est urgent de reconquérir une dignité d’homme libre, juste et bon, et de nous autogérer en dehors de tous les systèmes de domination ?

NOUVELLE ANNÉE
Nous vous souhaitons pour 2014 une année de changement en mieux.
Ce n’est pas une plaisanterie, même si, côté matériel, tout s’effondre, nous attendent moins d’argent, moins de travail, plus de violences, plus de destructions.
Y-a-t-il un autre choix ? Oui, La Révélation d’Arès nous propose la pénitence (l'effort d'être bon, vertueux, aimant, réfléchi) et avec elle, de nous autogérer socialement, c’est-à-dire de tout reconstruire sur les valeurs du Bien Absolu, paix, bonté, justice, droiture, sagesse, intelligence du cœur.
Faisons le pari d’une autogestion sociale mais spirituelle, c’est-à-dire dans l’amour et la justice.
Car personne n’est malheureux à faire le bien.

ÉLECTIONS
Face aux élections qui ne feront que poursuivre la crise jusqu’au chaos, essayons autre chose une politique de coopération et non plus la politique de domination une religion d’amour et non plus la religion des croyances, une autogestion et non plus l’assistanat ou le pouvoir, une intelligence d’union et non plus l’intelligence de division.
Il faudrait alors que nous soyons capables d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de nous libérer des préjugés, des idéologies, des systèmes qui déshumanisent le cœur de l’homme, c’est-à-dire d’être des pénitents comme le propose La Révélation d’Arès.
Charlie du Nord


19nov13  150C110  
Vous avez la manière intelligente de nous stimuler afin qu’on se dépasse, se surpasse sans cesse dans la réflexion évolutive de notre avenir, afin qu’il soit comme il devrait être.
Vous nous arrachez du présent, afin d’être rapidement prêts à réaliser la nouvelle civilisation avec de nouvelles idées ingénieuses de recherche, pour toujours se réinventer.
Dépolitiliser le refus de la politique comme l’on fait déjà Gandhi, Luther King, Nelson Mandela, Jésus et d’autres qui ont marqué leurs époques de leurs empreintes respectives afin de remplacer le mal en bien.
Une seule race : la race humaine. les priorités seraient :
Sortir de l’ordre établi [et des] injustices politiques par des marches populaires insurgeantes. Toutefois sans violence.
Refusons ce qui ne nous plaît pas ! N’acceptons pas d’être dirigés !
Notre contrat serait éthiquement social et spirituel:
Éclairer au nom des évaluations : la vérité, la justice, l'harmonie, la fraternité. la solidarité,

Rester maitre de sa conscience et inviter l’autre à être maître de la sienne ; l’action pour le bien collectif dans un traité au service d’une nouvelle société, voire à l’échelle mondiale, dans une intention universelle, dans un cadre  totalement spirituel.
Convaincre les pays du monde entier d’accepter de s’unir afin de vivre mieux l’esprit réside dans l’unité afin d’installer le Royaume de Dieu sur terre, parce que Lui est Un le Père.
La démocratie sera remplacée par une nouvelle organisation sans chef qui deviendra universelle, plus de frontières, plus de guerres. Les humains s’approcheront de plus en plus de la Divinité.
Et majestueusement les Pèlerins d’Arès; les pénitents avec l'esprit hautement spirituel, dans une  perspective de conscience prodigieuse résoudront les problèmes politiques, sociaux, économiques par les lois d’amour, de bonté et d’égalité.
Si nous savons aimer Dieu, nous saurons comment aimer les autres. Nous sommes des Dieux donc capables de grandes choses. Par notre lumière céleste intérieure et extérieure en nous-mêmes et unis dans les devoirs de mission.
Les politiciens  déclineront et s’affaibliront d’eux-mêmes.
Une sœur de Bretagne


Réponse :
Je suis comme émerveillé... Je ne trouve pas le bon qualificatif. Comment une modeste femme comme vous — je crois deviner qui vous êtes — peut-elle arriver à un plan aussi sublime si sa foi n'est pas un exemplaire dépassement... une transfiguration ? Ce commentaire est très beau.
Ce qu'il propose n'est pas applicable dans l'instant. Mais c'est ce dont nous rêvons quand, l'instant de la prière, nous quittons cette terre pour rejoindre l'avenir radieux, transcendantal, que Dieu dessine dans les passages de grand dépassement de sa Parole comme dans Rév d'Arès, 31/8-12. Merci de me faire rêver un instant, petite sœur.
Vous venez de dessiner un très bel idéal dans ces lignes. Nous allons quand même y réfléchir, même si la hauteur d'espérance manifeste où vous vous situezi me paraît difficilement transposable en termes quotidiens à l'usage du public.


20nov13  150C111
Je suis votre blog qui est passionnant parce que je crois que vous-même et votre mouvement êtes à la pointe de l'actualité et vous allez tôt ou tard rejoindre le concert des mécontents, des anti-Hollande, anti-Ayrault, anti-Taubira, anti-Moscovici et Cie et allez émerger non comme vedettes mais comme gens connus pour prendre le parti des anti-politiques qui gonfle.
François Hollande demandait à être jugé aux résultats.
Le verdict vient d'être rendu à l'unanimité par Standard & Poor's, la Commission européenne et l'OCDE, qui rejoignent les conclusions de la Cour des comptes et du FMI: la France est naufragée. Elle est enfermée dans la croissance zéro au moment où la reprise se dessine en Europe, notamment au Royaume-Uni, en Espagne ou en Irlande qui bénéficient de leurs réformes alors que la compétitivité de la France devient non seulement nulle mais négative.
Loin de s'inverser, la courbe du chômage s'envole, la multiplication des emplois subventionnés dans le secteur public ne parvenant pas à compenser les destructions de postes dans les entreprises (110 000 depuis le début de 2013 et 60 000 à venir dans le cadre de plans sociaux). Le choc fiscal a bloqué l'activité et a contribué au déficit public (4,1 % en 2013 contre un objectif de 3 % du PIB) et à l'essor de la dette — 95,4 % du PIB à fin 2014 ! —. La dégradation de la notation financière réduite à AA rend inévitable, à terme, un choc majeur sur la dette publique et le système bancaire français.
Mais je pense que vous, vous devez mettre l'accent sur la liberté.
Bien sûr vous allez le mettre sur la liberté absolue par la voie de la pénitence ou vie spirituelle — pénitence = vie spirituelle chez les Pèlerins d'Arès — et je vous admire, parce que moi je ne suis pas pénitent (j'ai deux maîtresses, donc doublement adultère) et malgré mon envie très forte de travailler à vos côtés à la Moisson, je n'en suis pas digne, mais je fais partie de ce que vous appelez le reste et je dirais: le reste disciple de La Révélation d'Arès par rapport à un reste inconscient, qui ne sait même pas que La Révélation d'Arès existe.
Mettez l'accent sur la liberté, c'est sur ce point que vous me semblez les mieux armés. En dehors du verset (10/10) de La Révélation d'Arès il y a quantité de versets qui dont indirectement allusion à la liberté: Se libérer de la Religion, se libérer de la Politique, se libérer de la Hautes Finance et bien sûr se libérer du péché, du mal, etc.
Toute La Révélation d'Arès est un message libérateur, mais comment "politiser" la libération spirituelle, puisque c'est d'elle dont Dieu parle, encore que ce ne soit partout évident, notamment dans la parabole du sénat [Rév d'Arès xxxv/1-3]. Je vais
Je vous dis tout mon attachement malgré mon indignité.
Gaël R. du Centre


Réponse :
Je manque de temps ce matin, parce que je suis occupé à résoudre un problème de piratage sur l'Internet. Mon adresse eMail a servi cette nuit à l'envoi par un hacker (pirate) inconnu à des centaines de mes correspondant d'un eMail en anglais qui leur demande de cliquer sur un "Click Here" qui doit malheureusement les ouvrir à un afflux de virus, j'en ai peur. De plus, mon répertoire de contact a été visité.
Mais je ne peux pas ignorer votre commentaire qui m'encourage à orienter la note politique que nous allons introduire dans notre mission spirituelle vers le sujet de la liberté. Vous avez souligné le mot liberté montrant que vous être convaincu que c'est la meilleure ligne de conduite à adopter pour politiser un peu notre message spirituel. Pas certain mais possible, en effet. J'y ai déjà réfléchis et j'y réfléchis encore.
Je songe à reprendre l'idée existentialiste de l'irréductibilité ontologique de la liberté humaine. Mais ces termes-là sont inutilisables dans la mission. Personne ne comprendrait.
Malgré les empiétements très nombreux de la contingence existentielle sous ses multiples formes, c'est quand même en dernière analyse — et là vous avez raison — chaque être humain qui est maître de sa liberté. Même l'esclave dans ses chaînes est libre sans les briser ou, comme disait Sartre, la corde du bourreau n'empêche pas le condamné d'être libre intérieurement. C'est la liberté absolue que les martyrs chrétiens des temps antiques montraient. L'alternative dans la pensée du martyr jeté dans l'arène était: "Je reste esclave du monde ou je m'affranchis de la servitude où le mal me tient." Mais cela demande un héroïsme que seuls les grands croyants ou les révoltés ont. Les gens de la rue ne sont pas des grands croyants, mais sont-ils assez révoltés pour en arriver là ?
Je ne crois pas qu'il y ait une zone intermédiaire entre les libertés que concède la loi et la liberté absolue. Il n'y a pas de liberté relative dans La Révélation d'Arès. Voilà où est le problème que pose votre iéde qui est, de tout façon, parfaitement bonne, mais qui n'est pas forcément parfaitement applicable.
Un grand merci pour ce commentaire, de toute façon, mon frère Gaël.


20 Novembre 2013,

Certains de mes correspondants ont reçu cette nuit ou ce matin de bonne heure l'eMail suivant :

Message Pirate 20-11-2013

Ce n'est pas moi qui ai envoyé ce message !
C'est l'œuvre d'un pirate inconnu. C'est, je crois, ce qu'on appelle un "phishing".
J'ai pris des mesures pour que toutes traces de ce piratage disparaissent.

Et surtout ne cliquez pas sur CLICK HERE ! Un virus pourrait infester votre ordinateur

Frère Michel Potay


20nov13  150C112
Dans le pèlerin d’Arès n° 42 juin 1988  en notes d’introduction de l’article que vous avez intitulé "De tous les écrits vieux de 2000 ans en voici un très actuel:  L'Épître de Jacques," que vous avez traduit et adapté à la lumière de La Révélation d’Arès. Vous écriviez:

"Il (Jacques) visait évidemment à faire disparaître le concept passif de la vie spirituelle et à rénover le concept dynamique. Au moment où la lettre fut écrite, sa perspective de base était sans nul doute de raviver un militantisme chrétien, qui flanchait, en s’attaquant à quelques autorités qui tendaient peu à peu à la centralisation et à la religion, en agissent comme freins du développement évangélique. Jacques s’était promis d’établir un comportement insurgeant à tous les niveaux-intérieurs extérieurs- et de développer l’idée d’un Royaume de Dieu bien terrestre et concrets, où l’exercice des fonctions et niveaux sociaux nécessaires serait très limité — un véritable projet politique —. La justice serait soutenue, avec dans l’avenir une insistance particulière sur l’égalité et sur l’amour évidemment."

Vous avez écrit cela en 1988 et nous sommes en 2013. Cela me fait penser à l’intituler de votre entrée 150 "politiser notre refus de la politique".
Toujours le même combat !
Je trouve cette réflexion si nécessaire pour l’avancée dans notre moisson et vraiment merci, frère Michel, de nous permettre d’avoir cette réflexion collective  avec vous au milieu de nous. Nous sommes ce peuple en marche sans chef ni hiérarchie réfléchissant avec vous, cher prophète de Dieu comme agent d’unité.
Samedi avec mon époux à la moisson nous avons introduit dans l’échange avec la personne rencontrée après avoir énoncé le kérygme, le fait qu’aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tout préjuger cela revient à faire de la politique dépolitisée (150C11).
Ou encore :
Toujours après avoir énoncé le kérygme (très important selon moi, si nous ne voulons pas tomber dans la mission sociale), je disais qu’aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tout préjugé était le meilleur programme politique qui puisse exister, si nous voulons que le monde change un jour. [J'ai ajouté] que tout cela était à accomplir librement pour aller dans la direction du Bien. J’ai senti l’oreille [attentive], une curiosité, en tout cas pas l’indifférence que nous rencontrons bien souvent ou parfois il y a un tel vide entre la personne que nous rencontrons et nous-mêmes. [Je n'ai pas senti] une telle incompréhension.
Il nous faut tout faire pour être entendu sans compromission !
Je vous lis, je lis mes frères et sœurs et je suis prête dans ma moisson à faire évoluer mon langage selon ce que cette réflexion nous aura permis de faire évoluer.
Marielle J d’Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce très intéressant commentaire, qui rappelle cet article que j'avais publié en 1988 à propos de "L'Épître de Jacques" en soulignant déjà que cet apôtre réaliste cherchait à ramener sur terre une vie spirituelle qui avait tendance à s'angéliser complètement. En effet, à l'époque, la foi chrétienne se réduisait à l'idée que Jésus allait revenir sur un nuage de Gloire d'un moment à l'autre et provoquer la fin du monde.
On pourrait en effet imprimer l'épître de Jacques dans un opuscule que l'on donnerait séparément aux gens intéressés avec comme préface celle que j'avais écrite en 1988 et que vous nous rappelez ici. À étudier.


20nov13  150C113
La grue à trois pattes qui dort chez Néron, a tenu comme l'ancre dans le Vent Fort,
mais la grue a trois banos et tombe. (Rév d'Arès xxii/1-2)
Notre système vacille et tombera peut-être puis se recomposera de nouveau, mais entre sa chute et sa recréation, nous aurons un temps d'expérimentation pour partager nos espérances et notre pénitence avec beaucoup de monde.
Parlons un peu du passé proche :
Le bloc soviétique s'est effondré, les salaires, les fonctionnaires, les retraités pas toujours payés, des magasins vides, etc. Les gens en Russie ont dû s'entraider et se débrouiller pour survivre (une personne qui avait vécu cette période me disait qu'elle passait ses journée à chercher de quoi manger) puis à nouveau le système est venu.
[Pareillement en] Afrique du Sud: Fin de l'apartheid puis nouvelle politique [ertour du système], je me souviens que pendant votre enseignement à Paris en 1996, vous regrettiez que nous n'ayons rien fait [pour avertir les Sud-Africians].
Et en Argentine, de décembre 2001 jusqu'au mois d'août 2002, avec un effondrement du système financier et une crise politique (5 présidents en 3 semaines), il y eut des manifestations (28 morts), des pillages de magasins, mais aussi des réseaux de solidarité et de troc (les biens et services étaient réglés avec des monaies internes). Puis le système s'est imposé de nouveau.
"Face cette tempête qui noircit l'horizon" [vos propres propos], nous n'avons pas d'autre choix que de nous y préparer, je ne vais pas faire de redites sur tout ce qui y a été écrit.
Tonio P. d'Ile de France


Réponse :
Oui, mon frère Tonio, le système est calamiteux, mais il a été rodé depuis des millénaires et peut ainsi se réinstaller très vite après les périodes révolutionnaires, parce qu'il apporte quasi immédiatement une certaine sécurité. C'est sa force et c'est pourquoi jusqu'à présent aucune révolution n'a vraiment pu l'éradiquer et n'a rien changé au fond.
C'est pourquoi il faut éviter la révolution, l'irruption d'une période de chaos et de catastrophe pour éviter le retour quasi inévitable du système qui revient comme un "sauveur". Voilà ce à quoi nous réfléchissons: Une préparation lente, par l'installation d'un petit reste et d'un reste valeureux pour provoquer non une révolution, mais ce que La Révélation d'Arès appelle un changement, changement du Mal au Bien.


20nov13  150C114
De la mission sociale à la mission religion (ou idéologie) et maintenant à la mission politique ? Pourquoi pas !
Comme disait le grand-père : "Il faut être pris pour être appris !" (Sourire)
Je me sens comme étouffé par ces nombreux et parfois très longs commentaires.
Je vous envoie juste un petit mot pour vous confirmer que je vous lis.
Nos cervelles déformées vont-elles nous permettre de trouver les bonnes propositions et celles de ceux que nous abordons vont-elles pouvoir les comprendre ?
Ceux qui nous gouvernent, avec ceux qui les entourent, ne semblent plus être capables de penser par eux-mêmes. Tout comme les prêtres sont devenus des rabâcheurs de dogmes et autres sottises qui ne mènent nulle part.
Ce qui nous pose  problème, c’est qu’ils nous ont formés dans leurs écoles, le Léviathan... pour paraphraser Michel Onfray, que vous n’appréciez guère, dans son livre : "Politique du rebelle."
Si j’arrive à digérer et à sortir de mon écurie, je reviendrai …
Le Père ne nous dit-il pas : L'homme (est comme) le cheval, (il) mange là (où) son pied reste (Rév xxiii/12) ?
Parfois je me demande si notre Créateur n’est pas plus proche du berger que d’un Einstein.
Voici une petite phrase de Matthieu Ricard qui me parait juste : "Plus grands sont l’implication sociale et l’engagement bénévole, plus grand est le bonheur des citoyens".
Ce qui est dommage, c’est qu’il [Matthieu Ricard] est venu à Marseille récemment, et c’était 20 euros la place (encore un sourire)
Le bénévolat pour gérer l’encadrement de la vie de la cité, avec une rotation annuelle ou biannuelle me parait intéressant.
Rémy G. de l’Avignonnais


Réponse :
Moi aussi, frère Rémy, je me sens "étouffé par ces nombreux et parfois très longs commentaires," mais il est inévitable dans une consultation de cette ampleur (et encore ! beaucoup de commentaires ne sont pas publiés ; cette page deviendrait illisible) qu'il y ait un afflux d'opinions et de sensibilités très variées. Il nous faut quand même les lire avec patience et amour et y réfléchir.
Je déplore en Michel Onfray l'athée militant et borné. J'ai lu son "Traité d'Athéologie" sur mon Kindle (ebook) en voyage. Ce philosophe qui écrit beaucoup trop et beaucoup trop vite pour avoir une réflexion correcte est, dans ce livre, un anti-Dieu méchant et borné, et j'espère que quelqu'un lui répond.
Dans d'autres domaines Michel Onfray n'est pas trop mal, mais c'est le philosphe à la mode, qui sert parfaitement le système matérialiste qui nous pousse vers le péché des péchés... De là son succès phénoménal. J'ai vu moi aussi sur Arte le face à face, dont parle Georges-Constant (150C102), entre Michel Onfray et Frédéric Lenoir. J'ai trouvé ce dernier pleutre et nul, jouant au croyant-rationaliste pour faire bonne figure face à cet adversaire redoutable. Il m'a fait penser à la "mission sociale" quand nous paraissions aussi minables. Lamentable ! J'ai regretté de ne pas être moi-même face à Michel Onfray, car je l'aurais cueilli, le gars avec ses grands airs de rationaliste ultra-sûr de lui et qui se croit tout objectif alors qu'il traîne aussi derrière lui sa charrette de subjectivité... Il y a bien des failles dans son système athéologique. Mais c'est bien pourquoi on ne m'invite jamais à la télévision. Tout est bien orchestré à la télévision pour servir ce système rationaliste et athée où la religion n'est invitée que si elle se tient timidement dans son coin.
Merci pour ce commentaire, frère Rémy.


20nov13  150C115
Le parti-pris du temps qui vient .
Est-ce que c'est une idée qui peut servir ?
Est-ce  qu'il  serait utile que je la présente un peu , mais  alors si elle demande trop  d'explications, c'est qu'elle n'est pas bonne .
Pascale V.-D. d'Ile de France


Réponse :
Le "parti-pris du temps qui vient" ? Que voulez-vous dire ? Je ne comprends pas.
Développez, s'il vous plaît, ma sœur Pascale. Il y a peut-être là une idée à prendre. Merci.


20nov13  150C116  
Les gens peuvent comprendre que l'homme bon n'a pas besoin d'un systhéme, ou d'idéologie, de lois religieuse ou politique pour le gérer.
Il se gére lui même, librement ne fait que le bien.
L'homme a créé ses systémes qui l'étouffent. Il doit profondément changer, vivre autrement, faire le choix de la liberté de la responsabilité, créé chaque jour un monde bon (intérieure et extèrieure), libre du harnais (Rév d'Arès 10/10). Bref, il doit user droitement des Dons Divins qui leur furent faits (Rév d'Arès 12/7).  L'homme de la rue ne croit pas, n'a pas conscience qu'il est un Christ potentiel, qu'il est sacré, mais s'il cherche, réfléchit, il comprendra bien le bon sens de notre direction de certitude qu'est la pénitence, le nouveau "contrat social" (entrée 123) naturel et spirituel.
Peut-on aussi parler de politique pénitente en dévelopent ce qu'est la pénitence ?
Alain M. d'Ile de France


Réponse :
L'homme de la rue à qui l'on rappelle qu'il est lui aussi "un Christ potentiel" ?
Ça, c'est une idée typiquement arésienne !
Je la place dans la liste des possibilités. Un grand merci pour ce commentaire bref, mais qui apporte une idée très simple, très bonne, très spécifique de La Révélation d'Arès.


20nov13  150C117
Voici un flyer réalisé à la suite d'une prière lors du Pèlerinage 2013. Ce n'était pas [d'abord] pour la mission, plutôt pour mettre en image un ressenti, puis le projet est venu d'un faire un tract complémentaire à ne distribuer que dans certains cas.
En lisant la Parole (l'escape, Rév d'Arès xxiii/4) j'ai ressenti férocement tout ce qui dans notre monde nous enserre la tête comme un animal-dévoreur-du-cerveau mais aussi, immobilisant, dont la mâchoire ne peut que serrer toujours plus les hommes dont la vie spirituelle est morte ou se meurt.
L'escape est, depuis les entrées 149 et 150, devenue dans ma compréhension, toutes "les prises de têtes" comme on dit en langage familier. La politique est "une prise de tête", les idéologies sont "des prises de têtes", elles font partie de l'escape ; les hommes en ont marre car ils ne comprennent plus rien à ce que fait la politique, ils n'en voient plus la direction, les objectifs. Heureusement certains voient leurs libertés diminuer, mais de là à comprendre que la liberté absolue par la pénitence, l'effort sur soi pour être bon, est la voie sans aucune politique ou idéologie, dans la paix et l'amour du prochain ?.
Escape, ce mot vient du Père, il l'inventé pour nous.
Il veut nous montrer par là avec un seul mot tous les dangers de ceux qui nous coupent de notre vie spirituelle, de notre image et ressemblance. Ce mot nouveau me parait très intéressant car il nous permet de simplifier notre rapport au monde des idées (idéologies ou politique) pour mieux en saisir le danger et pour nous convaincre de nous en libérer sereinement.
C'est un danger spécifique de notre siècle, le Père le savait. La politique d'aujourd'hui entre  dans cette "colonne" que représente l'escape, car elle nous dévore de l'intérieur deux fois : La tentation de tout rationnaliser par la tête qui entraîne dans son action la coupure avec la vie spirituelle et elle peut faire de nous des fatalistes désespérés par la raison raisonnante.
Seul l'œil qui brille de joie, la rondelle — encore un mot nouveau — peut nous délivrer, car ce mouvement passe par l'âme et le cœur de l'homme simple et vrai, innonde ses pensées, déstructure l'escape en ouvrant une voie de liberté totale simple et vraie.

Escape-RectoEscape-Verso

J'ai voulu faire un flyer "complémentaire" à donner uniquement à des personnes avec lesquelles l’échange de mission aurait porté davantage sur l’idéologie, le rationnel, le temple du cerveau….Je l’ai voulu à la fois sombre et lumineux pour trancher entre le rationnel et la joie, mais aussi avec l'idée qu'ont les gens ordinaires sur les croyants "doux rêveurs à petites fleurs". Je voulais lui donner un côté déroutant, contrastant avec les idées reçues sur les gens de foi. Pour finir, je me suis dis qu'il était mauvais. Je n'y ai pas retravaillé en fonction de vos entrées 149 et 150. Je le communique au cas où il suscite quelque intérêt mais je n’en suis pas convaincue. Il est verbeux, compliqué, inachevé aussi. Il y a peut être quelque chose à travailler que je ne vois pas ? J'ai le trac en le postant ce soir, c'est une contribution très très hésitante.
Merci pour ces 2 dernières entrées qui relie ma foi et la vie sociale.
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Votre tract est bien, sœur Marie-Hélène, mais escape est un mot de plus à expliquer parmi les mots, surtout l'inévitable mot pénitence, auxquels Dieu donne un sens nouveau (pénitence, rite, piété, ) ou une forme nouvelle (escape, polone, etc.).
Deux mots de sens nouveau ou de forme nouvelles: pénitence et escape, je trouve que c'est trop pour une mission de première approche. Je pense plus sage d'être limité à un seul mot à expliquer, celui autour duquel tourne tout le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7), donc autour duquel tourne toute notre mission: pénitence.
Le mot comme le concept de pénitence est central, essentiel, dans notre mission. Nous sommes des pénitents moissonnant d'autres pénitents. Ce mot pénitence certes apparaît dans votre tract au recto comme au verso, c'est bien, mais j'ai peur que deux mots à expliquer: escape et pénitence, ce soit trop.
Je peux me tromper. Je ne fais ici que dire mon sentiment. Je passe à vie à expliquer et ré-expliquer ce qu'est la pénitence et c'est peut-être ce qui me rend vétilleux sur l'usage des mots nouveaux de La Révélation d'Arès. Merci pour ce commentaire, ma sœur Marie-Hélène.


20nov13  150C118
L'entrée 145 intituléé "l'épître à Diognète"  fait une belle part au refus de la politique.
Revoici donc quelques petits passages : "Les pèlerins d'Arès, ce n'est pas à l'imagination ou aux rêveries qu'ils doivent leur foi ; ils ne sont pas comme tant d'autres les champions d'une idéologie. Ils vivent dans les cités, chacun dans sa patrie, mais comme un étranger domicilié, remplit ses devoirs de citoyen, assume les charges. Ils vivent sur terre, mais sont citoyen du Ciel. Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l'emporte sur les lois en recherche du bien. La chair déteste l'âme et lui fait la guerre ; l'âme n'a fait aucun tort à la chair, mais elle tempère les désirs ; de même les pèlerins d'Arès ne font aucun tort au monde, mais s'y opposent aux plaisirs (débridés). L'âme aime cette chair qui la déteste, comme les pèlerins d'Arès aiment ceux qui les détestent. Les pèlerins d'Arès sont dans le monde, mais leur piété demeure invisible."
Le reste et le petit reste ont besoin de ces hommes et femmes qui suivront en conscience ou pas les Pèlerins d'Arès sur le long chemin du changement du monde.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour cette suggestion.


20nov13  150C119
Je n'ai pas encore tout lu mais voici ma modeste contribution, car demain je pars en voyage quelques jours et je vais encore creuser mon retard dans la lecture de votre blog.
Au fil de la lecture je discerne petit à petit le chemin étroit que vous cherchez.
Lors d'une rencontre avec les 4 x 9 [quatre missions de neuf Pèlerins d'Arès chacune à Paris] vous nous avez dit: "Vous trouverez d'autres façon de parler de la pénitence".
Dans cette perspective, il y a moins d'un mois j'ai écrit ces quelques lignes en guise de préparation d'une affiche.
Il se trouve qu'elles font écho en partie à votre questionnement et notamment au commentaire 150c56 de notre frère Denis H. que je ne connais pas. Pour l'heure ce n'est qu'un brouillon que je n'ai pas encore réussi à finaliser :

La pénitence est un phénomène social !
Par rapport à la crise, c’est le besoin de pas avoir plus que le légitime (indépendance, liberté).
Dans le domaine du travail c’est assainir les relations humaines plutôt qu'assainir les effectifs (épanouissement).
Dans le domaine sécuritaire c’est rechercher le bien qui apporte la vraie sécurité (la paix).
Par rapport au pouvoir c’est le besoin de ne plus avoir envie de devenir comme les dominateurs et de mettre fin à la vengeance sans fin qu’ils ont engendrée.

ou dit autrement :
La pénitence est un acte social !
C’est aimer,
en cherchant à assainir les relations humaines plutôt qu’à assainir les effectifs.
C’est pardonner,
en faisant appel à la justice du cœur plutôt qu’à la justice légaliste.
C’est faire la paix,
en recherchant le bien seul condition pour une vraie sécurité.
C’est être libre,
en n’ayant plus le besoin de devenir comme les dominateurs et de mettre fin à la vengeance sans fin qu’ils engendrent.

Depuis mardi dernier, au fil des lectures, deux phrases me sont venues à l'esprit, comme deux définitions ou objectifs :
Politiser notre refus de la politique, c'est gagner la reconnaissance à vivre libre (Rév d'Arès 10/10) sur la base de la pénitence.
Dépolitiser la politique, c'est faire accepter par la politique notre besoin de vivre autrement.
Ah et je vois aussi que ma contribution est proche de celle de notre frère Alain Le B en 150C88 !
Éric J. d'Ile de France


Réponse :
Vous aussi vous penchez pour la pénitence comme argument de base d'une légère mais sensible politisation de notre mission spirituelle.
La pénitence semble bien l'idée majoritaire des commentateurs.
C'est évidemment le moteur central du changement auquel La Révélation d'Arès demande à chacun de nous de procéder. Pénitence est aussi un mot qui, dans l'idée des partisans de "politiser notre refus de la politique", semble un mot qui opère assez bien un lien entre spirituel et matériel (le lien entre foi et politique). Pénitence, mot assez concret, n'a pas beaucoup de connotations intellectuelles.
Je prends note de votre projet d'affiche, qui peut aussi inspirer un tract. Mais, comme vous le savez, la question est délicate et votre projet ne saurait être repris tel qu'il est. Mais l'idée est là.
Je vous souhaite un bon voyage. Je suis au courant de son objet: la santé de votre épouse M. Je souhaite de tout mon cœur que vous trouviez une solution heureuse.


20nov13  150C120
J’ai l’impression d’être une tortue, je n’ai pas fini d’essayer de comprendre un sujet qu’un autre survient.
J’arrive donc toute essoufflée pour apporter ma réflexion sous forme de tract. 

Recto
Les français sont râleurs c’est bien connu
mais sils râlent c’est qu’ils leur manquent quelque chose.
Ce quelque chose, ils croyaient l’obtenir
de leur président, mais qu’il soit de gauche, de droite,
ils vont de déception en désespoir.
ils ont cru l’obtenir par les syndicats,
beaucoup ont cru à la religion.
Mais ce quelque chose n’est pas venu.
au contraire, ils n’ont récolté que fermeture d’usines, brimades, lois de plus en plus nombreuses et contraignantes.
ils se sentent méprisés, incompris, angoissés.
Ils ne voient pas d’issue possible, leur gouvernants.
non plus ….
 
Verso
Et voilà que tout à coup, soudainement
arrive ce quelque chose qui leur manque tant :
L’appel lointain, à peine audible pour l’instant
de leur Créateur qui les appelle depuis 1974 et 1977 à entrer en pénitence.
Une énorme bouffée de Vérité vient réamorcer l’espoir que ce monde puant peut devenir un monde merveilleux, qu’au fond d’eux il y a tout ce qui leur manque à l’extérieur : amour, justice de juste, paix, bonté.
il faut les réveiller, pour bâtir un monde neuf. sans chef ni pouvoir autre que la pénitence qui donne la joie et la conscience que cette terre est à tous pour le bonheur de tous.

Les pouvoirs se nourrissent de nos nos petites lâchetés,
mesquineries, égoïsmes, cupidité en nous comptant habilement le droit d’obtenir ceci ou cela  pour nous faire marcher dans leur combines et mieux nous engourdir.
Le Créateur , Lui, nous honore et nous responsabilise.

Andréa J. d'Ile de France


Réponse :
Vous aussi pensez que c'est autour de l'idée de pénitence que doit se réaliser une légère politisation de notre mission spirituelle.
Ce tract aurait besoin d'être réécrit et allégé, mais il forme une idée dont je prends note.
Merci, ma sœur Andrés.


20nov13  150C121
Bonjour frère Michel, voici mes idées pour réaliser une affiche:                 

Oui à la responsabilité individuelle
Oui à l'autogestion
Oui à l'action bienveillante
Rejoignez le Parti des sans parti (sans parti pris)
Pour établir un Nouveau contrat social
Basé sur la recherche du Bien pour tous dans tous les domaines de la vie sociale.
Recherchons ensemble des solutions à long terme aux problèmes sociaux, économiques, politiques,
En s'appuyant non sur les instances politiques ou religieuses mais en mettant en marche un processus de changement individuel et collectif, là où nous sommes dans nos entreprises, nos écoles, dans toutes nos rencontres,
En s'appuyant sur la Vie telle qu'elle est et non sur les théories et les idéologies qui, tout au long du 20ème siècle, ont montré leur inutilité et leurs dangers (capitalisme, stalinisme, nazisme et autres)
Face aux grands bouleversements qui s'annoncent, nous voilà face à un choix simple: Se laisser glisser vers le chaos économique et politique avec de nouveaux totalitarismes qui arrivent, ou accepter la voie simple d'installer le Bien actif en nous, sans exclusive ni idéologie, le choix  de nous
Relier les uns aux autres dans notre humanité active et bienveillante pour agir ensemble.

Françoise L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour l'affiche dont vous suggérez ici le texte. Je pense qu'elle est un peu verbeuse et demande une réécriture, mais je ne néglige aucune suggestion.
Merci, Françoise, pour votre contribution.


20nov13  150C122
J’apporte ma modeste contribution à ce think tank qui s’est constitué depuis le 9 Novembre sur comment politiser notre refus de la politique. Je remercie tous les commentateurs pour cette riche nourriture spirituelle.
Je me demande comment interpeller ceux qui n’ont plus d’espoir dans les partis politiques, qui souhaitent un changement dans le monde et sont disposés à se changer seux-mêmes, mais, comme le dit avec beaucoup de clarté notre sœur Marie-Odile (150C57), ne savent pas par où commencer car “aujourd’hui tout parait loin, irréalisable parce qu’on a tout globalisé, mondialisé. On a déresponsabilisé l’individu et l’homme a perdu confiance en lui.”
Je partage quelques mots simples, inspirés des échanges dans ce blog, qui pourraient être dits à l’oral ou imprimés sous forme de tracts.

VIVRE SANS LES POUVOIRS
Les politiques se renouvellent, mais les pouvoirs continuent de nous oppresser et nous dominer.
Quelle solution pour nous délivrer des pouvoirs ?
Plus de politiques extérieures à l’homme, mais le CHANGEMENT INDIVIDUEL qui entraînera le changement collectif !
La Révélation d’Arès nous appelle à la VRAIE REVOLUTION, la révolution intérieure.
A cette action révolutionnaire majeure elle donne le nom de pénitence : la ré-création de soi à travers le combat du mal en nous (envie de domination, peurs, préjugés) et la pratique du bien (amour fraternel, bonté, pardon, paix).
Soyons des RESISTANTS !
Résistons à l’idée dominante que l’homme ne peut se CHANGER, devenir BON et vivre LIBRE de toutes formes de pouvoirs ;
Résistons à la docilité à la loi et aux impôts ;
Résistons à l’attente passive de la miséricorde que prêche la religion.
CHANGEONS nous mêmes le monde !
La Révélation d’Arès est un appel libérateur qui vient de Dieu.
Elle invite tous les hommes, croyants ou non croyants, a devenir pénitents pour changer le monde et le délivrer à jamais de l’emprise des pouvoirs.
COMBATTEZ à nos côtés, car ensemble nous sommes plus forts.
On nous appelle Les Pèlerins d’Arès.

Fernanda E. d'Ile de France


Réponse :
Ainsi, ma sœur Fernanda, vous ralliez ceux qui pensent axer la légère politisation de notre mission spirituelle autour de l'idée de pénitence.
Merci, Fernanda, pour votre contribution.


20nov13  150C123  
Merci frère Michel pour cette entrée #150 que je prends plaisir à lire comme les entrées précédentes.
Je ne connais pas grand chose à la politique, mais pour l’idée que vous proposez dans l’intitulé "politisez notre refus de la politique" je suis partant !
Je rejoins les commentateurs qui pensent que c’est sur le terrain de la pénitence qu’il faudrait s’orienter.
Les partis politiques, quelles que soient leurs étiquettes, dans leurs discours proposent toujours plus de justices sociales, moins d’impôts, réduction de la dette de la France,  réduction du chômage etc., maus une fois qu’ils sont au pouvoir nous constatons que :
Ce sont des mensonges, manigances et tromperies : les inégalités s’accroissent, les impôts et les taxes indirectes augmentent sans arrêt, le déficit de la France se creuse en milliards chaque jour,
Le chômage explose, les gens sont de plus en plus désabusés et résignés, ils ne savent plus où se tourner, il y en a certains qui partent dans d’autres pays croyant fuir ces injustices, mais ce n’est que répit, car, quel que soit le pays, ils sont toujours confrontés avec un systhème politique et son pouvoir nuisible qui domine l’homme à travers ses lois et l’empêche de s’élever spirituellement.
Nous devons faire comprendre aux personnes que nous moissonnons que nous ne sommes pas ennemis de ceux qui font de la politique, nous les aimons en tant qu’individu, mais on ne peut rien attendre d’eux.
[Nous pouvons leur dire: ]
"Vous avez le choix entre vos mains :
"Libérez-vous de tous ces systèmes, y compris les systèmes religieux.
"Ne soyez plus des soumis.
"Soyez des hommes et des femmes pénitents.
"Restaurez en vous l’intelligence spirituelle et l’intelligence du cœur.
"Réfléchissons à de nouvelles relations entre les individus sur notre manière de vivre ensembles pour un monde plus généreux, plus ouvert, plus tolérant plus épanoui, basé sur le respect et l’amour."
 Je ne sais pas si j’ai été clair, mais merci encore.
Célestin R. d'Ile de France


Réponse :
Vous êtes très clair, mon frère Célestin.
De la part d'un vieux missionnaire comme vous, frère Célestin, c'est une opinion d'importance.
Je vois que vous vous ralliez à ceux qui pensent que c'est autour de la pénitence qu'il faut politiser notre mission.
Un grand merci pour votre commentaire, mon frère.


20nov13  150C124
Frère Michel, vous dites en 150C107: "Ce que je cherche, c'est simplement à introduire dans notre mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des anges retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents et que nous encourageons le public à nous suivre."
Je croyais que c'était ce que nous faisions déjà, de fait, à la moisson, quand on dit que seule la pénitence peut dépasser la politique et la religion, le système ?
Nous partageons de fait les soucis des gens puisque nous ne sommes pas dans notre bulle (sinon nous n'irions pas moissonner), pour la plupart nous travaillons.
Nous voyons aussi vers quoi se dirige la société, c'est pour ça que l'on moissonne pour dire à l'homme qu'il doit reprendre son destin en main et ne pas l'abandonner aux pouvoirs que l'on croit naturels.
Je pensais donc, de fait, que cette réflexion était en nous, tout simplement parce que vous nous l'enseignez et que La Révélation d'Ares dit de diverses façons que les systèmes disparaitrons avec la pénitence et que c'est cela exprimer notre refus de la politique.
Stéphanie M. d'Ile de France


Réponse :
Bien sûr, c'est exactement ce que nous faisons, mais en restant strictement dans le domaine spirituel.

Et nous continuerons à le faire, mais en introduisant dans notre propos une petite note matérielle, plus facilement identifiée par des gens que la politique commence sérieusement à inquiéter..
Ce que je suggère ici c'est que nous politisions quelque peu notre propos spirituel pour en faire un message qui soit fait de propos moins exclusivement spirituels, un message quelque peu politisé, descendu plus près des habitants de la terre en butte à une politique qui commence à leur peser. Parmi ces habitants de la terre que nous rencontrons il y a des épis mûrs qui seront peut-être plus réceptifs à un message un peu plus terre à terre, un peu moins évocateur des Hauteurs Saintes, qui tout à trac peuvent leur paraître inatteignables et les faire passer leur chemin trop vite..
Je crois l'avoir dit et redit de diverses manières dans mon entrée comme dans mes réponses.


20nov13  150C125  
Avec l'entrée précédente sur l'idéologie, vous nous aviez mis sur un sentier étroit vers les Hauteurs.
Avec ce sujet de réflexion, "politiser notre refus de la politique", vous nous menez sur un fil de pêche au dessus de l'abîme qui nous sépare de notre stade actuel à celui qu'on atteindra si cette réflexion se concrètise.
Sous nos pieds, l'abîme de l'idéologie, de la mission sociale, où je ne sais quoi d'autre que nous n'avons pas encore envisagé. En face, droit devant, un autre stade d'évolution de l'Assemblée. Avec le juste équilibre, la finesse de la pensée et des mots, nous avancerons sur ce fil et trouverons la porte étroite.
Je sens venir quelque chose de gros ! Tâche ardue, mais ô combien stimulante !
Je voudrais revenir sur l'étymologie du mot "politique" qui possède au moins quatre sens (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique, (entre autres)
1. Du latin politicus, issu du grec ancien πολῑτικός, politikos, composé de πολίτης (« citoyen ») avec le suffixe -ικός (-ique). Son sens est "qui a trait au citoyen", citoyen désignant l'homme libre (par opposition aux esclaves et aux métèques) de la Grèce Antique. Dans ce sens originel, politique est un adjectif. On dit qu'une chose est ou n'est pas politique, selon qu'elle concerne ou non le citoyen.
2. Par extension, dans son sens le plus large, celui de civilité ou Politikos, le nom commun politique désigne tout ce qui a trait a la gestion de la cité. Il indique le cadre général d'une société organisée et développée. Actuellement on l'utilise dans ce sens, par exemple dans l'expression "la politique d'une entreprise", ou "politique de confidentialité".
3. Dans un sens plus restreint, politique renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social.
4. Enfin, dans son sens le plus étroit, celui dénoncé par la Révélation d'Arès, la politique ou art politique, ou science politique, se réfère à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir, et aux différents partis politiques auxquels ils peuvent appartenir, tout comme à la gestion de ce même pouvoir.

En examinant ces différents sens, on voit apparaître un paradoxe : politique en tant que gestion d'une cité d'hommes libres devient la science du pouvoir sur les Hommes, qui, par définition, va à l'encontre de la liberté. Pas étonnant que nos concitoyens soient schizophrènes, comme le rappelle Christine M. Le quidam de la rue, quel sens a t-il en tête ?
Au fil des âges, le péché gagnant en force par l'impénitence, la politique s'est pervertie : ambition, jalousie, mensonge, trahison, vengeance, individualisme, endoctrinement, La politique actuelle s'est construite sur le péché et continue à susciter ce qu'il y a de pire en nous. Ce n'est donc pas la politique elle même qui est en cause, mais la médiocrité spirituelle. Mais nous avons toujours le choix : il est possible d'inverser la tendance en prenant le chemin inverse, c'est le Créateur de l'Univers qui nous le rappelle à Arès. Contraire de péché = bonté. Contraire d'impénitence = pénitence. Pour réformer la politique, il faut réformer le cœur de l'homme. Un seul moyen : devenir bon. Un seul chemin : la pénitence.
Il faut faire sentir dans notre mission que la pénitence et la somme des vertus individuelles qui en découlera nous permettra de nous libérer du pouvoir de la science politique en la rendant inutile, ou en la ramenant à sa simple fonction de gestion d'une petite unité d'hommes vertueux et libres. Car il n'existe pas de système vertueux, c'est la bonté et la sagesse des hommes qui le constituent, qui en font un système vertueux. Dans ce système, plus besoin de milliers de lois pour contrôler ou sanctionner : une seule loi organique qui mécaniquement régulera le système : la Bonté.
Une idée élémentaire quand on a compris La Révélation d'Arès, mais difficile à faire sentir en une phrase dans la rue.

Je tente néanmoins : "Changeons notre politique de vie. Optons pour la pénitence, pour retrouver la vertu, se libérer des pouvoirs politiques et du besoin de chefs. Alors, le monde changera en Bien. Plus de lois, plus d'oppression, seule la Loi de la Sagesse, pour tous et pour longtemps."
Je partage le point de vue de certains commentateurs, qu'opter pour la création d'un parti politique serait chuter du fil de pêche et manquer notre cible. Trop de compromission et puis le système ne se laissera pas faire.
Pour finir, je rêve d'un temps, peut-être pas si lointain, où les princes du culte religieux et politique conscients de leur débâcle et acculés par leur échec, viendront prendre conseil auprès d'un think-tank de Pèlerins d'Arès, suffisamment connu des médias, pour trouver des solutions spirituelles aux malheurs frappant les hommes.
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
Une fois de plus je rappelle qu'il ne sert à rien d'aller chercher dans les encyclopédies tous les sens de "politique".
Ainsi que je l'ai rappelé à Denis (150C96) et à d'autres avant lui : "La politique que nous refusons n'a pour moi qu'un sens très simple: C'est toute activité ayant pour intention la quête du pouvoir."
Ceci dit, je vois que vous aussi vous êtes partisan d'axer autour du concept de pénitence la politisation de notre message spirituel.
Merci pour votre contribution, mon frère Florian.


21nov13  150C126
Votre nouvelle entrée est vraiment stimulante [...]
Voici donc une première idée de tract, je travaille sur d'autres approches.

La crise actuelle ne fait que commencer.
Elle est annoncée depuis 1974 et 1977 par La Révélation d'Arès.
Le Créateur nous avertit que cette crise sera profonde et éprouvante mais qu'elle sera également
une opportunité extraordinaire pour changer le monde en bien.

Reprenons nos vies en mains !

La politique n'a pas tenu ses promesses. Les systèmes auxquels nous avons cru sont dans une impasse.
Dès maintenant, commençons à imaginer ensemble des orientations et des solutions nouvelles.
Multiplions les expérimentations alternatives en tous domaines,
explorons d’autres fondements possibles
du bonheur personnel et collectif.
 
Libérons notre créativité!

Le potentiel créateur humain ne peut se révéler pleinement que dans la liberté.
Aucune évolution décisive ne passera par des systèmes de contrainte et de contrôle.
Les pouvoirs et les institutions nous déresponsabilisent, nous rendent dépendants et passifs,
nous font oublier notre véritable nature humaine, capable de dépassement et d’évolution infinie,
créatrice d’elle-même au plus haut point.

Donnons à nos espérances politiques déçues une nouvelle chance
par la pénitence transformatrice et la liberté absolue.

La Révélation d'Arès (Message du Créateur donné en 1974 et 1977 à Arès, Gironde)
rappelle à l'homme qu'il est le co-créateur du monde.
En retrouvant le sens de la vraie pénitence (non punition ou tristesse, mais effort de changer pour devenir bon)
l'homme retrouvera sa véritable nature spirituelle libre et généreuse et, par elle, des solutions nouvelles à la crise.

Thierry de la Drôme des collines


Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cette proposition de tract.
Ce tract est trop long. Il ne serait pas lu. Les gens, sauf très rares exceptions, ne lisent vraiment que ce qui est bref.
Un bon tract est celui parcouru et compréhensible d'un coup d'œil de haut en bas
Mais il y a dans ce tracts quelques idées qui peuvent être reprises.


21nov13  150C127
Je suis admirative de la rapidité avec laquelle vous faites paraître chaque jour les nombreux commentaires qui vous arrivent concernant cette entrée 150. Commentaires souvent longs, que vous lisez attentivement et auxquels vous répondez souvent longuement.
Nul doute que la pénitence recule les limites de l’impossible.
Vous écrivez d’ailleurs en réponse au commentaire 150C73 : "J’ai une coronarite carabinée, un rétrécissement aortique très serré, mais je ne sens pas ces maux, je ne suis pas le soufflet de forge que je devrais être dans l’effort... Le médecin qui m’a fait les examens, un crac en la matière, me regardait avec des yeux un peu ahuris. Bref, j'ai endossé la vérité existentielle du monde et maintenant je peux faire davantage de choix.”
Vous êtes le prophète de la pénitence. Vous nous donnez confiance. Votre exemple m’aide à me redresser
Quand vous avez sorti l’entrée 150 le 9/11 et lancé cette réflexion qui peut aboutir à introduire un peu de politique dans le spirituel, pensant à la parabole d’Uzès (article "Existentialisme" dans "Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin d’Arès 1993/1996), j’ai craint que sans vous, frère Michel, et insuffisamment pénitents, nous ne nous fassions récupérer par le système.
Mais en lisant les nombreux commentaires des frères et les réponses que vous apportez où votre enthousiasme est perceptible, après m’être sentie noyée, l’horizon s’éclaire. 
En mission, il m’est arrivé à plusieurs reprises, pour montrer l’importance de la pénitence comme solution aux problèmes de société, en m’appuyant sur cette vérité que l’on peut lire dans le Sermon sur la Montagne (Matthieu 7/18) que le bon arbre ne peut pas donner de mauvais fruits, ni l'arbre malade de bons fruits, de dire à la personne rencontrée que si nous gardons au fond de nous le mensonge, l’égoïsme, le goût du profit, la rancune, etc., ne sortiront alors de nous que des solutions parasitées par ce qui nous habite.
Pas difficile alors de comprendre que si nous installons au fond de nous l’amour du prochain, le goût du vrai, la paix, si nous devenons libres de tout préjugé et si nous recherchons l’intelligence du cœur, seules des choses bonnes pour tous sortiront de nous. Mais ça, ce n’est qu’une explication qui reste dans le spirituel.
Peut-être que, pour politiser notre refus de la politique, nous pourrions dire: "Voilà ce que décident les politiciens pour régler les problèmes de la dette, du chômage etc..., voilà ce que nous, disciples de La Révélation d’Arès, nous vous proposons."
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire.
Vous aussi donnez la première importance à la pénitence comme élément de politisation.
Comme je l'ai déjà dit, pénitence semble bien être le mot le moins spirituellement marqué de la langue française qu'utilise le Père dans La Révélation d'Arès, si on le compare à des mots comme Dieu, péché, piété, etc. trop marqués spirituellement et inutilisables pour "politiser notre refus de la politique."
Si nous politisions carrément notre propos avec le vocabulaire politique que certains recommandent (plusieurs commentaires non publiés, trop déspiritualisés) sans introduire un terme comme pénitence, même insolite dans le discours politique, nous risquons de nous prêter ou d'avoir l'air de nous prêter au mensonge politicard et à la démagogie classique et à trahir l'amour du prochain et de la vérité qui nous guide.
Mais nous devons passer par une porte argumentaire très étroite, parce que la vie politique et la vie sociale n'ont rien à voir avec notre concept de la liberté et du changement de vie (pénitence) qui ne peut se faire sans cette liberté-là, mais que nous ne pouvons pas développer trop largement ni trop hardiment sous peine de passer encore pour des romanesque ou des rêveurs, du moins pour le moment. Je ne cesse pas de penser au dosage nécessaire, très difficile à formuler.


21nov13  150C128
Pour continuer sur le sujet de ce blog, une réflexion sur la désobéissance et obéissance.
"L’homme qui ne peut qu’obéir est un esclave" (citation d’Erich Fromm "De la désobéissance").
Depuis l’aube des temps l’homme a refusé toute domination qui n’était pas volontairement consentie.
Tous les pouvoirs ont justifié leurs idéologies par ce concept : L’obéissance est une vertu, et la désobéissance un vice.  
Dieu ne nous parle pas de désobéir, mais d’accepter de suivre volontairement et librement sa Parole pour le bonheur de l’homme.
Si les pouvoirs bâillonnent l’homme, tôt ou tard il fera tout pour désobéir, l’Histoire le prouve. L'homme ressent, écoute sa conscience et son cœur.
Quand l’homme obéit aux pouvoirs politiques, religieux ou autres, c’est beaucoup par faiblesse (Rév. d’Arès 27/8 ), il croit se sentir en sécurité et protégé, c’est un leurre.
L’obéissance peut être obtenue par la contrainte ou par la force, mais un jour la majorité peut aussi avoir les moyens de renverser la minorité.
La désobéissance doit évoluer aussi dans le domaine des traditions, cultures, superstitions, idoles, idées reçues, conformismes de toutes natures. Cela est apporté par le savoir, la connaissance. Il faut oser être indépendant, audacieux face à ces pouvoirs de nuisances.
Ceci m’a fait réfléchir à une ébauche de tract que voici :

Cessons d’abandonner notre libre arbitre pour obéir à la politique.
L’homme subit et fait subir à ses semblables par des choix contre nature, plus de souffrance que d’amour.
Les joies et bonheurs des humains sont rares et passagers, surtout dans la tourmente de crises politiques qui se succèdent. Ne soyons pas révoltés mais révolutionnaires au sens pacifique du terme.
Nous n’avons pas d’autre choix que de nous changer en bien et de retrouver notre vraie nature. Elle est divine et n'est soumise aucun système politique. Cela prendra du temps, de la patience, ne désespérons pas,
L’homme ne doit pas oublier qu’il est sacré par les dons que le Créateur lui à donnés. Certes il a un corps animal mais il peut aussi se recréer Dieu. S’il se donne la peine de chercher, s’il réfléchit, s’il agit sur lui, il peut comprendre que sa force métaphysique est supérieure à sa force physique et que la vertu — amour, pardon, liberté, non-jugement, paix intelligence spirituelle — qu’on appelle pénitence est en quelque sorte une politique plus puissante que la politique du système. Parce que la pénitence, la création de son âme, lui ouvre les portes d’un univers sublime dès maintenant.

Simone et Jean Pierre du Limousin


Réponse :
Merci, sœur Simone et frère Jean-Pierre, pour cette proposition de tract.
Il n'est pas à proprement parler politisant. Il reprend, en la soulignant, une argumentation que nous faisons déjà par notre mission spirituelle.
Gardons-le tract cependant pour y puiser peut-être une idée ou deux.
Il faut bien comprendre que politiser, c'est offrir un choix politique. Politiser, c'est s'adresser à l'électeur, même en dehors des périodes d'élection, même sans assommer l'électeur sous un programme comme font les partis politiques. Ce n'est pas seulement s'adresser à l'homme moral, la créature sacrée, comme nous le faisons.
C'est là, comme je le dis à Madeleine (150C127), un problème difficile pour nous, parce que nous devrons formuler le choix que nous offrirons dans son enrobage spirituel, et pour le mental moderne c'est contradictoire. Mais il faut quand même chercher quelque chose que l'homme de la rue puisse politiquement choisir tout en l'orientant vers une changement de vie spirituel. C'est par cette porte argumentaire très étroite que nous devons chercher à passer. Est-ce possible ? Oui, je le crois, mais difficile.
Autrement dit, il nous faut quand même alimenter quelques vérités élémentaires immédiatement perçues pour l'homme de la rue en même temps qu'on lui montre la direction sublime des sentiers vers les Hauteurs Saintes. On est là plus ou moins dans un problème des grandeurs incommensables. C'est quelque chose de très difficile à trouver et mettre au point.


21nov13  150C129
Dans un lointain passé je faisais de la politique, et, ayant eu un mal de chien terrible à me déculturer du mental politique, j’avoue que je suis assez réticent pour remettre ne serait-ce que l’ongle d’un doigt dans ce domaine.
Et pourtant le souci que notre espérance qui se situe hors du temps puisse être relié aux hommes dans le concret et dans le présent, me semble judicieux.
Alors je me mets moi aussi à réfléchir sur ce sujet. Je relis la Parole avec cette préoccupation en tête, et je repère un point très intéressant qui est concomitant entre la Parole et la substance du  mouvement de mécontentement qui se fait jour en France et qui risque de prendre de grande proportion : La possession ou la dépossession.
Il y a peut être là un fil à dérouler.
Cela apparaît dès La Révélation d'Arès (2/1-5), où l’on voit nettement le besoin de possession [qu'éprouve Adam], qui devient un besoin de domination, jalonner l’évolution du péché :
[citation complète de Rév d'Arès 23/1-5]
Dans La Révélation d'Arès (v/1-9) on voit l’aberration, la folie de ce besoin de posséder et a quel point l’homme se détourne de sa destiné, qui est une destiné spirituelle et de bonheur :
[citation complète de Rév d'Arès v/1-9)
Il y a bien d’autres passages traitant de ce sujet. Je ne vais pas les compiler, ce commentaire deviendrait trop long.
On pourrait donc politiser le "besoin de ne pas avoir", le "besoin de ne pas posséder", le "besoin de ne pas consommer pour consommer", le "besoin de ne pas s’enchaîner" à toutes ces acquisitions et train de vie qu’ils impliquent, qui ne sont que des leurres et qui ne participent en rien à l’épanouissement des hommes, et qui même au contraire le contrecarre.
Nous agirions à la fois sur le vécu des hommes, et sur le système lui-même, en nous passant de lui, lui qui a tant besoin que nous ayons le besoin d’acquérir pour perdurer et nous dominer. Nous aborderions le fond et la surface.
Dominique B. de Montreuil (Ile de France)


Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Je ne crois pas que le souci immédiat des gens que nous rencontrons dans la rue soit "La possession ou la dépossession."
Là vous entrez dans une réflexion plus philosophique, donc plus idéologique, en tout cas plus lointaine, que les problèmes immédiats qui commencent d'inquiéter très sérieusement la population française.
C'est surtout sur ces points de préoccupation de l'instant que je souhaite que nous montrions dans la rue aux personnes de rencontre que nous sommes des citoyens en butte aux mêmes inquiétudes qu'eux et non des anges attardés.
Mais vous avez exprimé votre point de vue et je vous en remercie. Il est certain que nous devons aussi montrer que nous voyons loin... Mais comment voir loin en choisissant des problèmes qui sont aussi immédiats. C'est toute la question.


21nov13  150C130
Il m’arrive presque systématiquement de dire aux personnes que je rencontre dans ma mission que les Pèlerins d’Arès sont une fraternité déstructurée sans hiérarchie ni chefs d’aucune sortes, une "anarchie de pénitents" (les deux termes ayant été définis) et que la seule chose qui cimente notre fraternité est la plateforme mentale et spirituelle que constitue La Révélation d’Arès.
J’ajoute volontiers que nos assemblées libres sont en quelque sorte des laboratoires du monde changé, qu’un jour il n’y aura plus de police, de tribunaux etc. J’aime aussi souligner que nous sommes des hommes et des femmes de tous horizons comme eux, qui partagent leurs quotidiens avec ses peines et ses joies, le travail, la famille, etc. Tout ça me paraît effectivement important.
Un Pèlerin d’Arès, c’est un individu banal, à ce détail près — qui fait toute la différence — qu’il a la volonté farouche de se faire une âme et de changer le monde en Bien par le retour de la vie spirituelle jusque dans ses actes les plus quotidiens. C’est un réaliste qui assume la Création dans sa complexité faite de matérialité et de transcendance.
Cela fait une semaine que je réfléchis et essaie d’apporter une contribution valable à cette réflexion. Je trouve cela terriblement difficile. Difficile mais salutaire. Nous nous devons de trouver un langage qui soit compris par l’homme de la rue. 
 
Toute idéologie n’est au fond qu’une interprétation dégradée et mensongère du grand Idéal de Bonheur Édénique [et Évangélique]. Mais nous devons pouvoir utiliser partiellement notre lexique pour véhiculer notre Espérance. Quelques petits débuts d’idées dans ce sens, tout à trac.
Imaginons une sorte de démocratie idéale, dépouillée de tout arbitraire et pouvoirs mais gorgée de Bonté et d’Intelligence, on ne serait pas loin des assemblées souveraines d’elles-mêmes (Rév d’Arès 8/1).
Le petit reste n’est-il pas la genèse d’un Peuple, un peuple de sacerdoce (Rév d’Arès 36/20) destiné à être un jour universel (la grande Fratrie planétaire enfin réunie sous la bannière du Bien accompli), un Peuple qui se formera lentement au sein des peuples engendrés par l’Histoire et ses violences. Comme vous l’avez écrit quelque part dans ce blog, rejoindre l’assemblée est "un acte de séparation."

Le monde de Bien sortira de ce monde de péché par l’abandon d’un certain concept du progrès (politique, juridique, technique etc.) et l’adoption d’un nouveau concept : celui de progrès des âmes.
Espérer un monde meilleur sur un fond de principes et de valeurs inchangés est illusoire, le système d’Adam [Rév d'Arès 2/1-5] ayant donné tout ce qu’il pouvait.
Réformer, amender le système est insuffisant. Il faut désormais changer de principes et de valeurs. L’intellect doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : Un outils merveilleux au même titre que la main, le prolongement du cœur.
Doivent devenir déterminante l’implication de l’âme dans la vie sociale et la gestion matérielle de la cité. Seuls des pénitents, des hommes qui se dominent peuvent durablement dominer la matière, ses formidables ressources et puissance de même que la complexité de la vie. Le monde politique est un chaos organisé.

Le lien social se délite dit-on. Rien n’est plus solide qu’un tissu social fondé sur la pénitence où l’autre n’est plus perçu comme un citoyen (soumis aux mêmes lois que moi) mais un autre moi-même. On peut envisager en effet de définir les termes d’un nouveau contrat social fondé sur des valeurs autant spirituelles que matérielles.

Les Pèlerins d’Arès sont des citoyens du monde. Un certain Anacharsis Cloots, député à la Convention en 1792 a rédigé un projet de constitution  pour la première république : "La République du Genre Humain" où il entend appliquer à la lettre le principe d’universalité. Je ne l’ai pas encore lu mais le titre est très évocateur…
Quel programme des Pèlerins d’Arès peuvent-ils promouvoir ? L’expérience du Bien. Autrement dit : la pénitence, seule force véritablement civilisatrice.

Les hommes affirment volontiers un besoin d’identité, de racines. Ils se veulent de quelque part. Ils n’ont pas tort : l’homme n’est pas né du hasard  ou de la nécessité : il est le fruit d’une Volonté transcendante, d’une Intention sublime.
Tous les hommes sont l’image et la ressemblance du Tout Autre et, de ce fait, ils sont nantis des mêmes dons en toute égalité ; le Père ne favorise ni ne préfère aucun de ses fils. Ils ne peuvent pas plus se passer de Vie spirituelle et d’âme que d’air et de poumons. Du moins pas durablement et pas sans dommages. L’homme sait qui il est quand son Père lui parle [Rév d'Arès 1/9].

La politique se fait une gloire d’avoir fait avancer le monde. Elle revendique cet  héritage dont elle entend défendre le caractère sacré. En fait, il est urgent de se réapproprier notre véritable Héritage, un héritage que nous choisissons : nous nous inscrivons délibérément dans la très longue chaine prophétique en lutte pour le rétablissement d’Éden jusqu’à nos jours.

Les hommes partagent toujours l’essentiel : ils sont bien liés par une communauté de destin. Tout ce que nous faisons est une grâce ou une malédiction pour quelqu’un dans le monde. Ce qui sort de moi ne connaît aucune frontière : Bien et mal irradient et se répercutent au hasard jusqu’aux confins de la terre. Quelque chose en l’homme n’est pas dimensionné et s’étale (Rév d’Arès II/4) inexorablement. Aujourd’hui, nous partageons le péché et les plaies de Job quel que soit l’aire de civilisation, le pays auquel nous appartenons. Nous pouvons petit à petit partager la vertu et ses bienfaits : Reflux progressif du mal et du malheur jusqu’au triomphe du bonheur et de l’immortalité.

Les hommes n’ont pas besoin de la loi pour s‘unir. L’humanité bat naturellement d’un seul cœur. Pour retrouver le bonheur, il faut que l’homme soit libre [Rév d'Arès 10/10], libre en plénitude, que rien n’entrave l’exercice des dons sublimes qu’il a reçus, pour qu’ils puissent donner à plein et générer leurs grâce. Il faut que l’homme se rende libre de ne plus pécher. [Il faut qu'il] existe vraiment. La politique ne lime pas opportunément les crocs d’une bête féroce, elle émousse, et c’est une catastrophe, la générosité naturelle d’un Dieu en puissance.

Un dernier mot sur la notion de courage. Parfois des missionnés nous reconnaissent du courage et nous le disent. Je crois que l’homme est encore très sensible à cette vertu (notre société est de peurs et de conformismes). Je doute que les hommes reconnaissent beaucoup de courage à la politique. Il y a peut-être quelque chose à creuser dans ce sens…
 
Je ne suis pas certain qu’il y aura quelque chose à sauver de tout cela… Peut-être y aura t-il néanmoins au détour d’une phrase quelque chose propre à inspirer une idée constructive ?
Pour l’heure, je ne suis malheureusement pas capable de faire mieux. Néanmoins, je continue à réfléchir.
Laurent R. d'Ile de France


Réponse :
Voilà une belle démonstration des perspectives arésienne, mon frère Laurent. Je pense que, dans la mission dont vous êtes membre à Paris, quand c'est votre tour de faire l'exposé public au local, vous brillez et c'est très bien.
Votre foi, d'un sacré réalisme, si j'ose employer cet oxymore, s'exprime ici en quelque cent lignes, ce qui est peu au regard des théologies religieuses surabondantes. Mais ces quelque cent lignes montrent par leur bouleversante simplicité qu'on ne peut s'improviser Pèlerin d'Arès. Il y faut du temps. Et en même temps, notre foi ne saurait être à l'usage exclusif de quelques assemblées. Nous faisons tous nos efforts pour nous ouvrir à la curiosité du monde, pour dire à tous les humains: Cette Parole de Dieu à Arès n'est pas faite pour des initiés, mais pour tous.
Il nous fait voir clairement notre position spirituelle et vous en faites ici une démonstration très claire. Nous avons l'impulsion et la volonté d'un très grand mouvement spirituel... mais nous ne sommes pas un très grand mouvement spirituel. C'est là une de nos difficultés parmi d'autres. Nos moyens de politiser notre mission spirituelle sont dérisoires et pourant le contenu ! Ah ! Oui, quel magnifique contenu, que vous venez d'exposer dans ce commentaire.
Nous avons une autre faiblesse. Contrairement aux religions qui ont toutes, mêmes les petites, une perpétuelle tentation à l'impérialisme — chaque religion est la meilleure, l'unique — , nous n'avons pas du tout cette tentation. Nous sommes les serviteurs de nos frères les hommes. D'où notre élan naturel à proposer à monde sans pouvoir ni chef, donc sans politique, mais nous savons que beaucoup d'hommes ne sont pas prêts à le comprendre ; il sont plutôt prêts à croire cela folie. Ils sont contre la politique, mais n'en sont pas arrivés à admettre que des hommes de bonne volonté n'ont pas besoin de chef.
Mais votre commentaire me dit que nombreux commencent à être parmi nous ceux qui ont un concept très exact de ce que nous croyons et de ce que nous projetons de devenir au sein de la communauté humaine. Alors, encore merci.


21nov13  150C131
Comment politiser notre refus de la politique, montrer à l'homme de la rue vivant dans le concret et l'immédiateté que nous sommes proches de ses préoccupations ?
À mes yeux, certes pas en faisant de la politique au sens commun d'aujourd'hui ou en voulant imiter les partis politiques, car ils sont toujours attachés aux pouvoirs donc à de la domination.
Nous nous sommes attachés à retrouver notre liberté qui est d'abord celle, intérieure, de notre pensée. Ensuite comme le souligne Alain très bien réapprendre à user des dons divins accordés à l'homme.
Réveilleurs de conscience ? Utopistes réalistes ? "Extra-terrestres" ? Ou plutôt, selon le bon mot de notre sœur Nicole des  terrestres extra  Voilà comment on pourrait qualifier les Pèlerins d'Arès.
Notre idéal, notre "direction de certitude" va au delà, bien au delà d'un parti politique pour s'attaquer carrément à la racine des maux et de la souffrance sur terre.
La racine des mayx, c'est l'absence de pénitence de trop de terriens ! C'est-à-dire le manque d''intelligence spirituelle ou d'intelligence du cœur, pour accomplir du Bien et répandre la paix, pardonner, augmenter l'amour au sens universel etc., pour trouver une nouvelle manière d'agir et de se comporter.
La pénitence ou changement en Bien est d'abord individuelle, mais résonne vite positivement sur notre entourage. Encore faut-il la vouloir, la choisir et ne cesser de la faire entrer dans sa vie.
Au désespéré, je dirai que l'on a déjà vu cela bien souvent "frémir" à diverses époques sur notre planète.
Cela se produit à chaque fois que ceux qui n'ont plus rien à perdre trouvent la force de dire non à des pouvoirs souvent totalitaires. Les ouvriers polonais de "Solidarnosc" à Gdansk dans les années 80 n'ont ils pas dépassé les marionnettes de pouvoir qui les tyrannisaient ? Je me souviens d'un souffle extraordinaire, dont on parlait dans la rue et que les médias suivaient.
Mandela, Martin Luther King , Gandhi ont déjà été cités et on pourrait rajouter Aung San Suu Kyi Prix Nobel de la Paix qui a défié le pouvoir birman avec un appel à "une révolution des consciences" non violente.
Mais voilà ! Nous sommes tombés "en servitude volontaire" pour faire écho à Boileau depuis si longtemps !
Depuis la génération d'Adam, les hommes s'asservissent eux-mêmes à leurs désirs immédiats,.
D'ailleurs l'écriture n'est elle pas née d'abord du besoin de compter ses troupeaux, ses récoltes, ses habitants... et les richesses immédiates ont vite rapetissé l'homme, diminué ses jours et sa vie déclenchant un cycle de souffrances ininterrompu depuis. Les Hébreux avaient des juges puis ils ont réclamé un roi, Saül et de nos jours le citoyen trouve normal pour ne pas dire "naturel" d'élire un chef, un représentant, pensant que la démocratie demeure le meilleur des modèles alors qu'elle est à bout de souffle.
C'est notre héritage malgré nous dont il faut enfin nous dépêtrer.
Car enfin c'est étonnant cet acharnement et obstination à toujours reproduire le même mauvais scénario, à ne rien vouloir imaginer d'autre et surtout à étouffer ou éliminer ceux qui font renaître un élan, un enthousiasme, un possible pour ramener vers un monde meilleur.
La Révélation d'Arès redonne à chacun sa dimension sacrée, unique ; elle fait de nous des gens qui osent penser que c'est possible d'améliorer le monde en commençant par s'améliorer eux mêmes.
Et oui... balayons d'abord devant notre porte !
Elle est là la Bonne Nouvelle : on peut évoluer en mieux et changer. Reprenons ce pouvoir là au moins.
Alors, on change ?!
On peut danser aussi, car c'est réjouissant de réaliser que nous avons été créés pour Bien Autre Chose que ce à quoi nous nous sommes réduits.
Les partis politiques avec leurs slogans nous paraphrasent déjà : "Le changement c'est maintenant" comme de gros coucous prêts encore une fois à s'installer dans un nid qu'ils n'ont pas su construire. Ils empruntent des mots mais les rendent vides de sens.
Les idées sont faites pour être vécues disait Malraux. Et bien notre changement vers le Bien, nous, nous le vivons, c'est ça la différence, notre différence profonde et vraie.
"Pourquoi m'y investir ?" peut me répondre le désespéré, "puisque je ne suis pas sûr d'en voir le résultat ?"
Si moi je peux en constater déjà un effet bénéfique sur ma vie personnelle et sociale, pourquoi pas vous ? Et enfin qu'avez-vous à perdre : Rien puisque vous êtes sans espoir, mais à gagner : Tout ! La vie, la survie, le salut et la résurrection)
Mais cela nous est bien dit : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Et puis la générosité et la bonté ne se mesurent pas qu'à un philtre personnel et temporel .
Mon parti est pris, grâce à vous, Frère Michel,
Je vous respecte infiniment.
Sylvie Paradis d'Ile de France


Réponse :
Comme tout cela est bien dit ! Quel talent, ma sœur Sylvie ! Vous ne proposez pas vraiment de solution, mais vous présentez les choses d'un façon brillante et vivante, que pour ma part j'aime beaucoup.
Je pense qu'il y aura quelque chose à prendre dans ce commentaire, ne serait-ce que dans la façon de dire.
Le Message que nous véhiculons, tantôt le tract à la main dans la rue, tantôt dans nos conversations, nous vaut l'estime de ceux qui nous écoutent, mais ils ne cheminent pas pour autant sur le sentier que nous avons choisi... ou plutôt que nous avons vu la Main du Père nous désigner. Il y a du miracle en chacun de nous.
Miraculés, nous paraissons des inadaptés, des misfits dit-on en anglais. Parce que nous sommes des faucons. La foule, elle, est celle d'un immense poulailler où tout le monde dort sur le même perchoir et autour duquel tout le monde picore sans trop s'éloigner. Malraux disait "Les idées sont faites pour être vécues," mais je dis qu'elles sont surtout faites pour faire de la foule une poulaille. Il est vrai que d'apparence — et pour quiconque (c.-à-d. à peu près tout le monde) ne creuse pas — nous ne sommes pas aisés à définir. Ils sentent, bien sûr, une passion chez nous, mais ils pensent comme la dernière phrase de "L'Être et le Néant": "L'homme est une passion inutile."
Nous avons bien conscience que la mission est difficile et que la politiser ne réduira pas considérablement sa difficulté. Mais comme vous le rappelez: Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà bien pourquoi il nous faut simplicité, bonne humeur et vie, oui, de la vie. C'est exactement ce que vous avez.
Mais bon ! Nous tous avons tout cela.
Merci pour votre commentaire, que j'ai lu avec grand plaisir.


21nov13  150C132
En 1974 puis en 1977, le Créateur choisit la France pour parler au monde et dit :
Il est temps que Je libère les nations. Car Je n’ai établi aucune principauté (politique, religieuse, financière), c’est le monde qui l’a établie ! (Rév d'Arès 3/1).
Ainsi, le Père rappelle qu’il n’a jamais divisé l’humanité en états et préconise le dépassement de la politique par la vie spirituelle, qui n’a rien à voir avec la religion.
Ceci est le texte d’accroche d’une petite vidéo que nous avons sur le site de "L’Eau Forte" à Bordeaux
http://www.revelation-ares-bordeaux.info/index.php/la-france-acceptera-telle-son-destin-spirituel-
Un petit groupe d’affinité — il y a déjà 5 ans (de mémoire) — avait déjà fait une mission sur le thème "La France acceptera-t-elle son destin spirituel ?" en s’inspirant d’un texte paru dans la revue "Frère de l’Aube." Nous avions confectionné un tract, une affiche et une brochure avec le texte suivant :
"La France est plongée dans une grave crise économique et sociale (chômage, dette de l’état, délocalisation, crise du pétrole, spéculation, prix lourd de la protection sociale, pouvoir d’achat en baisse…) La politique, qui s’en tient actuellement à créer toujours plus de lois et à distribuer l’argent des uns vers les autres, se montre incapable de résoudre cette situation et nous sommes de plus en plus nombreux à nous demander quelles sont les raisons de cette inefficacité. Le destin que nous dicte la politique est loin d’être le meilleur et pourrait bien nous mener à la catastrophe tout simplement, parce que la solution aux problèmes de la France et du monde n’est pas d’ordre politique, mais uniquement d’ordre spirituel. Malheureusement, nos dirigeants ne l’avoueront jamais, car ils devraient alors reconnaître leurs cruelles limites."

Si nos gouvernants nous laissaient librement aller les uns vers les autres, notre capacité spontanée et générale de bien, de générosité et d’entraide fraternelles nous surprendrait. Nous verrions que le risque de la liberté absolue est moindre que celui du système. Hélas, les pouvoirs n’accepteront jamais cette évidence. Au contraire, en affirmant que la solution à tous les problèmes actuels se trouve dans la loi, la force, l’impôt, ils justifient leur place et étouffent dans l’homme le courage, l’amour, la créativité. Les pouvoirs ont, à toutes époques, rejeté tous ceux qui pourraient faire mieux qu’eux.
La plupart d’entre nous acceptent cette situation par habitude, lâcheté ou paresse. La multitude est convaincu qu’elle est incapable de prendre son destin en main et de se gérer elle-même en se bonifiant, tout simplement parce que les pouvoirs ont toujours affirmé que l’homme, qu’ils considèrent irrémédiablement faible et mauvais, a absolument besoin d’une autorité pour le guider et qu’il n’y aura jamais aucune autre alternative que la politique.
Pourtant, il existe une autre voie, celle du bien, de l’amour, du pardon, du respect d’autrui...
Épuisée et souffrant silencieusement de la lente disparition de ses qualités humaines comme politiques, la France reçoit à Arès en Gironde, en 1974 et en 1977, la visite de son Créateur. Celui-ci rappelle à l’homme sa véritable nature qui n’est autre que spirituelle. La France est donc choisie pour faire prendre conscience aux hommes que la voie des pouvoirs et des systèmes n’est pas la bonne et que la seule voie intelligente est celle de la recréation d’un monde sur des bases spirituelles, mais non religieuses, faites de bon sens et d’efficacité pratiques. Encore faudrait-il qu’elle le sache et qu’elle l’accepte.
Si la France prend résolument son destin spirituel en main, elle jouera pour le monde un rôle fondamental et novateur. En se recréant bonne, l’humanité résoudra ses problèmes. Les lois, les structures et les chefs n’éveillent pas la conscience des hommes. Aucune loi n’a supprimé le racisme, la haine, les préjugés, le mépris, l’égoïsme. Aucune loi n’a rendu l’homme meilleur. D’abord méfiants et sceptiques, les Français finiront par ne pas trouver si stupide cette voie de la bonification intérieure qui sera la grande chance de notre pays et du monde, si nous le voulons.
Tôt ou tard, deux options s’offriront à nous :
La première est la solution facile de l’état super autoritaire vers lequel on s’achemine.
La seconde serait un pouvoir intelligent, qui déréglementerait, désengagerait l’état progressivement et redonnerait confiance et dynamisme à la société. L’homme développerait l’amour, la justice et la droiture et briserait ses envies de colère, d’impatience, de recours aux lois et, pire, à la guerre. Cette seconde voie serait une transition vers la spiritualisation générale sans pouvoir, sans structure, sans dogme, sans chef.
Oui, ensemble, nous pouvons bâtir une société heureuse et harmonieuse faite d’hommes vertueux, réfléchis et courageux, divers mais complémentaires, une société libre et souveraine d’elle-même, dotée d’un service public minimum de forts et sages au service des petits.
Les échecs des idéologies et les déceptions causées par la démocratie n’arrivent pas par hasard quelques années après le retour du Père. Celui-ci les avait envisagés. Il ne tient qu’à nous maintenant de prendre notre destin spirituel en main et d’admettre que nous pouvons très bien nous gouverner nous-mêmes ! »
À la relecture [de ce commentaire], je vois que le mot pénitence n’est pas prononcé. Mais c’est peut-être une base pour y réfléchir. Nous ne l’avons fait qu’une seule fois sous cet angle à Bordeaux.
Reprendre une mission sous cette accroche ?
Ou bien « Le destin de la France ne se fera pas par la politique mais par la Vie spirituelle ? »
Philippe d’ Aquitaine


Réponse :
Vous faites l'état des lieux et je vous en remercie, frère Philippe. Je crois qu'à peu près tous les Pèlerins d'Arès engagés sont ici d'accord avec vous.

D'autres missions ont été faites en France sur le thème de "La France acceptera-t-elle son destin spirituel ?", un article de notre frère Claude M. dans "Frère de l'Aube", mais je n'ai jamais eu d'échos des résultats de cette mission. Je pense qu'il n'y eut pas de résultats. Peut-être était-elle faite dans un esprit encore trop proche de la "mission sociale" ? Le texte que vous citez dans le présent commentaire me paraît en effet déspiritualisé.
Je note que vous êtes partisan d'une argumentation politisante tournant autour du concept de pénitence. Merci, frère Philippe, pour votre participation.


21nov13  150C133
Je comprends que dans votre question "politiser notre refus de la politique ?" le terme "politiser" est à prendre au sens d'organiser la gestion de la collectivité pour répondre aux graves problèmes du moment, alors que dans "refus de la politique' le mot "politique" est à prendre au sens "d'activité ayant pour intention la quête du pouvoir", selon votre définition.
Cette ambiguïté a peut-être gêné certains commentateurs.
Plus généralement, les enjeux d'une légère politisation (au sens vu plus haut) me semblent trop mal compris par une bonne part du petit reste.
Il me semble que la pénitence ne peut pas être la réponse à votre appel : "Pour être [plus] clairs il nous faut montrer le fil tendu entre le présent et un futur très lointain". Proposer un message tentant de mêler pénitence et politique au sens "activité ayant pour intention la quête du pouvoir", comme le font beaucoup de commentateurs, cela me semble être une façon polie de vous répondre qu'une légère politisation n'est pas possible, au sens "gestion de la collectivité."
Une autre approche plus conforme à l'esprit de votre question, comme celle basée sur la générosité et la liberté, comporterait dans ce contexte trop de risques de dérive idéologique ou de récupération politicienne que les Pèlerins d'Arès ne seraient pas prêts à assumer. Je pense ainsi que la mission de rue devrait continuer comme elle le fait actuellement sous votre impulsion, avec un contenu tout spirituel qui, bien sûr, met la pénitence au centre et parle de notre refus de la politique.
[Comme je suis] trop loin du petit reste, je n'aurais pas pu me faire une telle opinion sans votre blog. Je suis désolé de ma conclusion. Je sens bien que vous, prophète Mikal, voudriez de toute votre âme accélérer la rencontre des blés mûrs par une approche plus efficace.
Ce billet de votre blog fait dès maintenant parti de l'Histoire. Il pourra servir dans 20 ans à reconsidérer la question. De toute façon, je ferai tout pour comprendre votre avis, lorsque vous serez arrivé au bout de votre réflexion. Dans le cas peu probable où vous décideriez d'en faire un enseignement prophétique, et non un simple conseil de premier missionnaire, je le suivrai avec confiance malgré toutes mes insuffisances.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France


Réponse :
Il n'est pas exclu que, pour finir, nous ne trouvions pas de solution satisfaisante à la question que pose cette entrée de blog "poltiser notre refus de la politique ?"
Ceci n'est qu'une réflexion à laquelle j'invite tous ceux qui veulent bien y participer, mais il y a des réflexions qui n'aboutissent pas ou qui n'aboutissent pas tout de suite.
Il demeure que la France, ne l'oublions pas, vient d'entrer dans une période de grandes inquiétudes, où le public place la politique sur la sellette et commence à se poser des questions la concernant, et je souhaiterais quand même montrer au public que nous ne sommes pas des rêveurs mais leurs frères citoyens en butte aux mêmes inquiétudes. Il n'est quand même pas impossible que nous trouvions à dire aux gens que notre mission rencontre deux ou trois choses d'ordre réaliste sans pour autant affaiblir notre message spirituel.
La pénitence, qui jusqu'à présent n'était pas un concept politique, pourrait bien le devenir si nous trouvons pour cela une bonne formule, parce qu'elle reste le moteur central du changement de vie et du changement du monde que Dieu nous demande d'effectuer. Vous semblez l'oublier.
Je ne suis pas d'accord avec vous. La pénitence peut "être la réponse à notre appel." Je crains qu'en vous éloignant du petit restre, vous vous soyez déspiritualisé, vous priiez moins, vous perdiez le réalisme qu'est la pénitence, votre âme est peut-être en souffrance ? Pourquoi ne pas reprendre contact plus souvent avec notre mission de Paris ? Je souffre de voir le vieux compagnon que vous êtes s'isoler ou s'éloigner ainsi. Je vous dis toute mon affection fraternelle.


21nov13  150C134
Je vous remercie de nous avoir prévenu qu'un e-mail "phishing" était envoyé, car je l'ai reçu à trois adresses différentes et nul doute que je l'aurais ouvert.
Après une mission que nous commençons le mercredi, nous poursuivons samedi après samedi l'exposé sur la pénitence. Nous avons eu [des visiteurs chaque] samedi, dont trois que nous suivons régulièrement depuis un moment.
Le blog "politiser notre refus de la politique ?" amène une avalanche de commentaires (plus de 600 dîtes-vous). D'ici quelques jours je pense envoyer un commentaire. Je penche pour un "think tank" par intranet, permettant aux missionnaires de préparer et de développer leurs arguments pour missionner sur un thème qui serait choisi en commun, en fonction du changement de la société.
Bernard R. de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Je suis sûr que vous poursuivez avec foi et constance à Nice la mission, à laquelle je ne peux vous aider en ce moment.
Merci de m'en donner de bonnes nouvelles.


21nov13  150C135  
Dieu seul est hors du temps et Étalé [Rév d'Arès ii/4], hors des contraintes temporelles et spatiales.

Notre mission se situe dans le temps, le XXIème siècle, et dans l'espace. Son centre de gravité est en France qui a du mal à accepter son destin spirituel (cf. "Frères de l'Aube"), notre Champ de mission directe est cadré par la veillée 5.
Dans la lutte asymétrique que nous menons contre les systèmes de pouvoir, nous pouvons retourner contre les pouvoirs les armes qu'ils utilisent, et en France, l'arme politique fondamentale est juridique et écrite.
Le droit anglo-saxon est jurisprudentiel, ce sont les décisions de juges qui interprètent à leur manière les textes et en particulier aux USA les intentions des "pères fondateurs" de la démocratie américaine. La Constitution Américaine de 1787 ne comprenait pas, contrairement à celle de l'État de Virginie en 1776 de déclaration de droits, les amendements bien connus de 1791 (dont le deuxième qui consacre le droit du citoyen à porter des armes) datent de 1791 et ont été ajoutés pour obtenir la ratification de certains États réticents. Mais c'est bien la Cour Suprême américaine par ses arrêts de 1803 et 1833 qui a décidé pendant 150 ans d'en limiter la portée en déléguant à tout juge le pouvoir d'apprécier la constitutionnalité des lois et qui restreignit leur portée aux lois fédérales. Les choses ont progressivement changé, le droit de toute personne arrêtée de garder le silence, obtenir un avocat et être avertie de ses droits date de 1966, mais la culture politique anglo-saxonne reste très différente.
Donc la question de trouver un pont pour passer des préoccupations politiques de nos missionnés à notre Message doit être réfléchie au niveau local de l'État nation et de ses textes fondamentaux qui sont les textes "sacrés" des juristes.
Dans la lente évolution de la libération des nations, la proclamation de droits pour lutter contre les abus des monarchies et des colonisateurs a été la première marche (Grande Charte anglaise de 1205, habeas corpus de 1679, déclarations de droits anglaise de 1689, de Virginie de 1776, de France de 1789, déclaration d'indépendance des États Unis de 1776 - qui proclame comme droit fondamental la recherche du bonheur-, déclaration universelle de 1948...). C'est à partir de ces déclaration de droits qu'a commencé à s'établir ce qui est maintenant appelé "État de droit" avec sa hiérarchie de normes juridiques, sa Constitution, puis ses lois et règlements.
Dans l'espace, près de chez nous, il est évident que la question des petites unités se pose différemment de la France en Suisse et en Belgique ou dans un état fédéral.
Le préambule de la loi fondamentale allemande de 1949 commence par "consciente de sa responsabilité devant Dieu" (mais c'est le Dieu des religions officielles qui ont droit à des impôts prélevés par l'État), et la Constitution espagnole de 1978 établit une monarchie parlementaire, comme au Royaume Uni.
Beaucoup de différences donc et s'il est utile de réfléchir en se renseignant sur les autres pays — nous aimons Dieu donc nous aimons toute l'humanité, ses enfants —, au niveau de notre mission opérationnelle qui est la question posée ici, les stratégies doivent être nationales. Je me concentre donc sur la France.
 
1 Contexte juridique français
La France est un pays de droit écrit, le juge est "la bouche de la loi" et la loi est une hiérarchie de normes dont le sommet est la Constitution à laquelle doivent se soumettre toutes les lois dont ces règlements municipaux qui veulent restreindre notre liberté d'expression dans la rue.
La Constitution de 1958 en vigueur en France ne comporte pas de déclaration de droits, mais établit clairement dans son préambule l'autorité de la Déclaration des droits de 1789 et du préambule de la Constitution de 1946. Son titre 7 établit le Conseil Constitutionnel (composé surtout de juristes) comme garant de la Constitution et même si sa saisine reste très limitée, son influence s'étend.
C'est quand le ministre de l'intérieur Marcellin a voulu interdire en 1968 un groupuscule gauchiste que cette Cour a cassé son arrêt au nom de la déclaration de 1789 et de la liberté d'expression. Ce texte est donc bien juridiquement applicable en France comme norme suprême et nous devons nous en servir pour défendre notre mission mais aussi pour politiser notre refus de la politique à laide de ses propres textes.
Au niveau de la défense de notre mission de rue, l'article 10 de la déclaration est très timoré et prête à des abus ("nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi"), mais celui de l'article 11 est explicite ("la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme...sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi"). Or il a été bien établi que le trouble à l'ordre public doit être manifeste et constaté de manière précise (gêne à la circulation par attroupements ou matériel fixe, incitation à la haine, voire amoncellement de tracts par terre...). Nous devons donc défendre calmement nos droits en opposant aux uniformes, qui font excès de zèle pour nous empêcher de missionner, ces textes qu'ils doivent respecter.

2. L'introduction d'un peu de politique dans notre mission
Pour revenir au sujet de l'entrée, je pense qu'il faut établir ce pont que nous cherchons en trois étapes successives :

Récuser à l'aide de ses propres textes sacrés les fausses promesses (Rév d'Arès 31/4) de la politique que Dieu récuse (Rév d'Arès xxxvi/5)
Proposer une direction de changement en nous aidant des intentions et de la terminologie de ces textes
Affirmer clairement notre Source, le Plan Créateur expliqué et réexpliqué par les prophètes qu'Il nous envoie et notre solution: la pénitence joyeuse.

Pour la première étape, il faut bien distinguer les trois remparts successifs du système qu'il nous faudra vaincre l'un après l'autre :

L'État de droit, celui de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24) concoctée par des juristes, mais dont nos concitoyens n'ont pas encore compris la perversité
La démocratie dont ils commencent à comprendre la destinée très fragile.
Sa version française qui est une pseudo-démocratie confiée à des soi-disant représentants qui sont déjà largement décrédibilisés, des envahisseurs (Rév d'Arès 3/2), la première muraille à abattre

Pour récuser la politique à l'aide de ses textes, utilisons le préambule de la Déclaration de 1789 qui parle des "réclamations des citoyens... qui tournent au bonheur de tous". Ou la Déclaration de 1793, malheureusement balayée par Napoléon et l'Empire, qui commençait dans son article 1 par "le but de la société est le bonheur de tous". Je pense que réclamer pour tous le droit au bonheur et demander si la politique actuelle a tenu sa promesse de procurer le bonheur à la société est une très bonne première entrée pour récuser la politique.
Comme nous le faisons pour l'univers de pensée religieuse avec le mot pénitence que nous remettons au centre en lui redonnant son vrai sens, nous pouvons dans l'univers de pensée politique remettre le bonheur [Rév d'Arès 36/23, xxvi/12] au centre, constater les carences et proposer un vrai bonheur durable. Le bonheur est un thème de votre entrée et de nombreux commentateurs et un terme de la Parole.

Sur les points suivants, la Constitution de 1958 établit comme "principe" le "gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple" (article 2). Il nous est donc très facile de montrer que les gouvernements français sont constitués par des hommes politiques de "talents et vertus" (1789 article 6) souvent discutables et qui ne peuvent pas représenter un peuple aussi vaste et divers sur des sujets de société aussi complexes.
Nous pouvons également invoquer l'ensemble de l'article 6 : "La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit à concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation". Cet article envisage deux méthodes, il nous est facile de nous réclamer de la première et surtout d'affirmer haut et fort ce que la plupart de français pensent : "Non, les politiciens élus ne sont pas nos représentants". Il m'est arrivé à plusieurs reprises de parler ainsi à divers élus et de leur expliquer pourquoi, j'ai senti à quel point ils étaient déstabilisés et sans réplique. Ce sont des hommes peu réfléchis sur le fond mais très habiles pour se faire désigner et élire.
Et nous pouvons réclamer notre statut de citoyen conscient de ses droits et devoirs (la pénitence) et notre refus d'être uniquement l'électeur d'un jour et le gouverné de toujours.
Nous savons que Dieu interdit qu'on s'empare du gouvernement de son peuple qu'Il a donné à tous [Rév d'Arès 27/5], mais nous serons probablement plus écoutés dans un premier temps si nous le disons avec les textes politiques français pour ensuite conduire nos néophytes à la lecture du Livre.
Notons également le thème de la résistance aux lois injustes et inutiles avec l'article 5, "La loi n'a le doit de défendre que les actions nuisibles à la société". Le mot choisi est bien société et non État, l'envahissement abusif des règlements concerne donc tous les citoyens.

3. L'idée d'un parti politique
Dans la Constitution de 1958, le rôle des "partis et groupements politiques" est établi dans l'article 4 pour "concourir à l'expression du suffrage, ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie".
On voit donc dans les textes le peu d'intérêt pour nous de constituer un parti, même s'il y a quelques avantages fiscaux comme pour les associations cultuelles car nous allons nous heurter très vite aux limites juridiques qui correspondent d'ailleurs à leur perception par l'opinion publique : ce sont des outils liés aux élections. Or si nous contestons le principe de représentants du peuple, comment solliciter des suffrages comme représentant ?
J'ai commencé un peu à m'impliquer dans les travaux de réflexion du Modem qui tenait un discours intéressant du point de vue citoyen. J'ai pu constater que contrairement aux discours, la réalité interne était celle de tous les partis, la rivalité aigue entre membres pour être désigné comme candidat ou obtenir des appuis, et le blocage par les professionnels de la politique à commencer par le président inamovible qui veillent scrupuleusement à ce que les jeux politiques habituels ne soient pas dérangés par des idées novatrices. Constituer et faire un parti nous ferait perdre beaucoup de temps et créerait la confusion voire une contresens par rapport à nos espérances dans l'esprit du public.
 
Dans notre mission publique, nous voulons attirer l'attention des personnes que nous croisons, placer le kérygme et être à leur écoute pour entamer un dialogue bien cadré.
Pour introduire un peu de politique, il nous faut donc établir un calendrier de mission adapté aux échéances électorales françaises — la première venant très rapidement en 2014 avec les municipales et européennes — et des thèmes d'accroche forts et vite compris. J'ai quelques idées pour cette échéance et les prochaines, mais ce blog n'est pas le lieu adéquat pour les évoquer.
 C'est bien long, mais il n'est pas simple de faire un pont entre les préoccupations politiques du public et l'enseignement que nous avons à leur retransmettre, celui du Père et de l'homme de Son Dessein, le prophète. Il nous faudra expérimenter diverses méthodes et observer et analyser les résultats.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Je crois, mon frère Antoine, que tout le monde comprendra qu'il "n'est pas simple de faire un pont entre les préoccupations politiques du public et l'enseignement que nous avons à leur retransmettre."
Ipso facto, tout le monde comprendra que ce commentaire ne pouvait qu'être long. Je devine, de plus, que vous l'avez réduit à son minimum indispensable. Un grand merci pour ce travail.
Bien que je n'aie pas creusé les questions sous l'angle juridique comme vous venez de le faire, j'en étais arrivé à peu au même niveau de conclusion après les années au cours desquelles j'ai glané ici et là des informations et des avis autorisés.
Par exemple, non seulement, comme vous dites, un parti rejetant le principe de la représentativité élue ne peut sans se contredire présenter des candiats à l'élection des représentants, mais comme me l'a déjà fait comprendre un professeur de Droit Constitutionnel et Public il y a quelque vingt-cinq ans déjà, on ne peut présenter un parti qui veut diviser "la République une et indivisible" en petites unités humaines pour en faire un Confédération, ni même, pensait-il, un parti qui récuse la politique et veut la remplacer par une organisation de gestion — même de gestion élue, mais révocable —, car cela, quoique sujet à discussion, pourrait être lu comme un éclatement de la République elle-même. Il y avait aussi d'autres points résultant de la Parole d'Arès qui s'opposaient de surcroît à l'idée d'un parti autorisé.
Cependant, l'idée de parti n'est pas, dans mon esprit, complètement exclue, mais vue sous un autre angle, dont je ne veux pas parler ici dans ce blog public.
Votre commentaire est à relire à tête reposée et à méditer.


21nov13  150C136
Réfléchissant toujours à votre dernière entrée de blog, avec d’autant plus de réalisme que cette semaine est la semaine de service de mon groupe de mission à Losserand [Paris]. Ma mission de rue est intensifiée.
Je me demandais si le mot "servilisme" en première approche était un mot utilisable.
Il m’avait frappé dans votre opuscule sur la prière proposé aux nouveaux venus lors du pèlerinage 2011.
J’ai aussi pensé à l’introduction possible du mot "gestionnaire".
Voici une formulation, certainement encore lourde et un peu longue :

Les Pèlerins d’Arès sont des pénitents : ils ont décidé de mêler activement à leur vie l’amour de l’autre, le pardon,  la paix, de réfléchir de manière spirituelle aux choix qu’ils ont à faire, de se libérer de leurs peurs et de tout servilisme envers le pouvoir.
Réalistes devant les difficultés actuelles et activés dans leur foi par La Révélation d’Arès, ils ont compris que rien de bon ne sortira des systèmes, politiques notamment.
Ils attendent plus que jamais tout d’eux-mêmes, aussi bien du coté spirituel que du coté matériel, ils invitent l’homme à ne plus avoir peur d’être responsable et à les rejoindre dans leur insurgeance. 
Ce n’est plus de politique dont le pays a besoin mais de bons gestionnaires et de pénitents.

Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Cette formulation n'est pas mauvaise. On peut l'alléger, mais je n'en ai pas le temps aujourd'hui.
Le mot servilisme n'est pratiquement plus utilisé. Dommage, car il n'a pas de synonyme. Servilité n'a pas exactement le même sens, mais serait préférable quand même dans une mission destinée au tout-venant de la rue.


21nov13  150C137  
Je me situe à l'opposé de tous ceux qui vont dans le sens de la politisation de votre si beau Message.
Vous passez déjà pour des utopistes, des chimériques, mais là vous allez passer pour complètement fous.
Le Ciel descend jusqu'à vous à Arès, frère Michel. Il vous bénit et vous élève à des hauteurs sublimes et vous demande d'entraîner derrière vous le plus possible de frères.
Tant que vous parlez d'espace infini où le feu est bleu [Rév d'Arès vi/1], de Hauteurs Saintes, de transfiguration, de sanctification, on hausse les épaules, mais on ne vous prend pas pour fou ; vous êtes à votre place.
Mais plongez dans les abîmes et pataugez dans la boue de la politique, vous êtes aussitôt insensé.
Non, frère Michel, vous êtes un homme de si vénérable grandeur, ne passez pas pour un fou !
Pardonnez mon outrecuidance. Je ne peux pas m'empêcher de vous avertir. Je vous aime de toute mon âme et je vous respecte au plus haut point.
Gaston Q. de Provence


Réponse :
Frère Gaston, quelle joie de vous lire ici après vos années de silence !

Je vous croyais définitivement parti vers d'autres horizons. Je vous savais tenté par le bouddhisme. Peut-être êtes-vous bouddhiste, du reste ; cela n'empêche pas de lire mon blog.
Allons-nous paser pour "complètement fous" si nous politisons un peu notre "beau Message" ?
C'est qu'alors La Révélation d'Arès est complètement folle de même. Ce "beau Message" n'oublie pas les aléas terre-à-terre de l'Histoire et admoneste sévèrement les princes du culte (politiques) — de tous les cultes religieux, politique, financier, etc —, le roi blanc et le roi noir (politique), les béliers de la politique et leurs pillards et satrapes (Rév d'Arès 23/2-8). La Révélation d'Arès n'est pas une Parole d'un doux angélisme, qui nous demanderait de mépriser et d'oublier le monde. Elle nous place face à la citadelle du monde et nous demande à nous, Pèlerins d'Arès insignifiants et faiblichons, de briser cette citadelle... C'est folie ! Oui, au fond, c'est folie, vous avez raison, mais la nécessaire folie.
Dans son "Éloge de la Folie" Érasme lui-même prend Jésus pour un fou, mais fou de cette folie que nous assumons déjà nous-mêmes. J'ai passé quelques minutes dans ma bibliothèque pour retrouver le livre et chercher ce que je voudrais citer. Érasme dit : "Que penser de tout cela, sinon que tout est folie, même la piété ? Le Christ lui-même, pour maintenir cette folie, a consenti à en assumer sa part, se faisant péché pour remédier au péché. À ses apôtres ignorants et grossiers il conseille la folie, leur parlant de choses inintelligentes et sans raison: d'enfants, de grain de sénévé, de passereaux."
Malgré ce que disent les scientifiques, le monde moderne ne peut pas être pensé comme un tout structuré et cohérent. Le monde porte en son sein une dualité qu'il ne peut surmonter: les réalités matérialistes et l'homme figurent les deux pôles d'une réalité qui régulièrement se montre fragile: On le voit dans la crise de la France actuellement. MM Hollande et Ayrault sont, en dépit des apparences qu'ils se donnent, stupéfaits de la soudaine opposition des Français à leur politique. Quand le pouvoir devient très faible et que la pression monte dans la marmite de la population, attention ! Danger !
Je ne pense pas que sur ce contexte-là nous passions pour fous... fous au mauvais sens du mot. C'est même, je pense, le bon moment pour politiser un peu.
Merci quand même pour votre avertissement, émouvant de sincérité. Merci, mon frère Gaston.
Je vous rappelle que nous avons une mission à Marseille...


22nov13  150C138
Cette entrée m'a d'abord surpris. Je voyais la mission sociale revenir par la fenêtre.
Au fur et à mesure de la discussion j'ai mieux perçu votre intention, Frère Michel, et voici donc ma contribution aux débats:
1. Je pense que nous devons "faire de la politique" comme Monsieur Jourdain fait de la prose. C'est-à-dire nous exprimer sur le terrain des idées, des propositions sociales et économiques mais sans entrer sur le terrain politique (en créant un parti, un programme ouvert de refus du politique...). Nous perdrions notre spécificité et nous nous ferions exploser comme Coluche.
2. La politique promet aujourd'hui un bénéfice immédiat qui plus est atteignable sans effort. Un peu comme un slogan publicitaire: Maigrissez en mangeant de la purée ! C'est la première barrière à franchir: concrètement quel est le bénéfice que moi passant dans la rue je vais retirer de cette Révélation d'Arès ? S'expose ici non seulement le problème d'immédiateté mais aussi de proposition tangible qui pourra faire dire à notre interlocuteur: "Ah tiens ! ça peut m'intéresser."
3. En général c'est en désignant un bouc émissaire qu'il suffit d'éliminer que la politique propose d'atteindre ses résultats sans effort. Supprimer le communiste, le juif, taxer le riche, chasser l'étranger, abandonner l'euro, remplacer le sortant etc... Choisir "Moi Président" c'est plus simple que choisir "moi pénitent."
Mais il est possible que, abusés, les Français ne croient plus beaucoup aux résultats sans effort. Alors le challenge pour nous serait d'exprimer notre spécificité arésienne en termes concrets. La pénitence mais pour quoi faire? Et qu'est ce que cela va m'apporter de different, de nouveau au quotidien?
4. Le plus grand reproche fait au politique aujourd'hui, c'est d'être réactif à l'actualité de n'avoir aucune vision et de ne proposer aucune espérance . Alors sur ce terrain là, nous avons quelque chose à proposer, encore faut-il que nous sachions nous faire entendre et comprendre.
Concrètement   je propose de créer une dynamique qui donnera les moyens aux Pèlerins d'Ares de réfléchir et de communiquer sur ce que vous appelez dans le blog "les espérances politiques des gens de la rue". Je propose que nous organisions autour de vous, Frère Michel, en 2014, quarante ans après les premières apparitions de Jésus à Arès, Les Premières Assises des Pèlerins d'Ares (ou du Monde Changé).
L'objectif serait d'apporter une perspective Arésienne à ces espérances des gens de la rue.
Il s'agirait de rappeler notre spécificité arésienne et de traiter sous le prisme Arésien  les thèmes prioritaires qui émanent de la rue. Il faudrait réfléchir à l'organisation, mais j'imagine qu'elle se rapprocherait de celle des universités d'été des partis politiques, mais aussi des universités ou états généraux  des entreprises, des associations professionnelles et civiles. Sur chaque sujet on pourrait constituer des tables rondes de frères et sœurs réfléchis qui auraient travaillé sur le sujet et qui organiseraient un dialogue avec le public. Seraient invités tous les Pèlerins d'Ares qui le souhaitent. Peut être des non pèlerins ? À réfléchir. Vous interviendriez régulièrement pour nous guider, peut être en introduction et conclusion de chaque atelier, tout cela serait à étudier avec vous. Les conclusions de ces Assises seraient rédigées et publiées et pourquoi pas remise à certains journalistes sous forme d'un dossier de presse.
L'avantage de cet événement serait
1) De créer un événement justement
2) De permettre aux pèlerins d'Ares d'ancrer dans le concret leur espérance et de développer une réflexion et un langage pour la mission.
3) D'utiliser un formalisme et un code de la société civile, politique et économique qui pourrait nous amener dans le débat d'idées. Faire de la politique sans en faire.
Bruno D. d'Ile de France


Réponse :
Un grand merci, frère Bruno, pour cette contribution très positive avec des mots — "Moi Président" c'est plus simple que choisir "moi pénitent.", très bon —, des arguments, un projet.
Je reconnais bien là le professionnel formé à étudier des idées et des situations à faire passer dans le public et à établir des plans de campagne.
Tout cela sera relu et médité.
Concernant "les Assises du Monde Changé" , j'ai déjà pensé, et depuis longtemps, à quelque chose de semblable: un chapitre, ou meeting, ou comice, ou congrès, ou jamboree (terme qui avait ma préférence) général des Pèlerins d'Arès, mais le principe sacré de liberté et d'absence de règles autres que le minimum prévus par La Révélation d'Arès qui est celui qui prévaut, par exemple, au Pèlerinage, où chacun vient quand il veut ou peut pour le temps qui lui convient et prie comme il le souhaite, ne permet pas facilement à tout le monde d'être en même temps au même endroit.
Il faut aussi pour une réunion de cette importance des moyens financiers et organisationels et une certaine similarité d'état d'esprit que nous n'avons pas (il y a de familles d'affinités) et, de plus, nous aurions avant le sujet politique des sujet spirituels et apostoliques plus brûlants à aborder.
Ne pensez-vous pas que l'Internet puisse, comme par le moyen de mon blog, pallier à la très grande difficulté que la liberté d'une Assemblée de croyants libres — qui d'ailleurs par là est déjà prémice du Monde Changé — ne peut surmonter dans l'état actuel d'une vie sociale qui enlève aux individus le temps et les moyens de se retrouver librement sur une période donnée dans un relatif désordre ou une relative désagrégation ?
Mais votre commentaire offre beaucoup à méditer. Un grand merci, frère Bruno.


22nov13  150C139
Vous écrivez : " Nous traversons des moments où la politique alourdit l'air et inhibe gravement les hommes qui le respirent."
Comment expliquer, avec des taux de satisfaction aussi bas concernant l'approbation du gouvernement actuel, qu'il y ait un tel attachement au sujet politique ?
Derniers sursauts avant la chute ? Matière moribonde de rassemblement ? Un cadre pour y loger révoltes et désespérance ? Ou représente-t-elle encore pour quelques-uns une réelle solution d'issue à la crise  ?
C'est souvent dans ce magma où nous naviguons lorsque nous tentons de ramener à la Vie nos frères et nos sœurs humains que nous rencontrons dans la rue en ce moment. Comment les aider à sortir de cette matière gluante qui les empêchent de voir la Lumière ?
Je vous remercie pour toujours nous la montrer cette lumière et je remercie également notre frère Antoine qui a fait un travail considérable sur lequel je pense que l'on pourrait s'appuyer.
Je m'explique : Plutôt que de nier la politique en bloc, si nous étions en mesure, nous, pélerins d'Arès, de reprendre ces discours entendus dans la rue, en les replaçant dans une cohérence implacable car nous serions remontés à l'origine de la question politique posée, si nous étions capables de connaître ce sujet et d'y répondre de manière factuelle et non partisane jusqu'à la démonstration de l'incohérence, jusqu'à la prise de conscience du spirituel, n'aurions-nous pas politisé notre refus de la politique ?
Au niveau collectif, nous pourrions organiser des tables rondes, relayées par les médias, qui pourraient s'appelées " le cercle des pénitents retrouvés", Vous invitant avec quelques frères et sœurs et des personnalités  à réfléchir sur les grandes problématiques politiques actuelles, la dette, la sécurité, le chômage, la place des "étrangers" en France etc... Et y répondre: les Pélerins d'Arès en pensent... Les pélerins d'Arès proposent... Questions politiques, réponses spirituelles.
Pour proposition : Traduire ou expliquer plus circonstanciellement le Sermon sur la Montagne serait, d'après moi, un très beau programme "politique".
Nathalie D. d'Ile de France


Réponse :
Grand merci, ma sœur Nathalie. Voilà un commentaire qui va être relu et sur lequel nous allons réfléchir. Évidemment, comme le dit Bruno (150C138), il est intéressant d'envisager de créer ce qu'il appelle un "événement", que vous envisagez de votre côté de façon plus modeste: "tables ronde" mais "relayées par les médias".
Je pense que ce blog est aussi, à sa manière, une très grande "table ronde", ne trouvez-vous pas ? Bien sûr, il y a des choses qu'on hésite à dire sur un blog lu par tout le monde:  nos ennemis, des curieux, autant que par nos amis, mais il ne faut pas s'imaginer qu'une réunion entre quatre murs garantisse la discrétion. Nous sommes infiltrés et pratiquement les observateurs du dehors: les églises notamment, sont informés de ce qui se dit et ce qui se passe chez nous. J'en ai eu plusieurs fois la preuve. On n'y peut rien. C'est le tribut que nous payons inévitablement à la liberté. Mais qu'avons-nous à cacher ? Peu et rien qui nuise à qui que ce soit. Sur les idées délicates ou que nous préférons ne pas voir copiées avant que nous les réalisions, nous nous taisons et nous arrangeons pour faire savoir notre pensée autrement. Nous ne sommes pas des comploteurs, de toute façon.
Un grand merci, ma sœur Nathalie.


22nov13  150C140
Expliquer simplement à l'épi mûr que notre changement temporel à une portée intemporelle et renversera la politique. Voilà ma contribution pour ce blog mais je ne fais que reprendre La Révélation d'Ares et vos annotations. Ce n'est qu'un texte de plus parmi tous ceux des commentateurs. Trop long mais peut-être avec des idées :
Avec une vie moins industrialisée, moins mécanisée, moins commercialisée, en utilisant davantage les ressources naturelles de la Création l'homme retrouvera plus facilement sa nature spirituelle qui est sa vocation profonde. Cette nature est son héritage qui le relie intimement au Créateur.
Les dons d'amour, de parole, de liberté, de créativité, d'individualité utilisées droitement donnerons à l'homme le pouvoir de dépasser la politique.
Aujourd'hui le seul moyen de commencer à nous rendre libres des maîtres est de cultiver le besoin de moins avoir matériellement pour découvrir une certaine liberté et légèreté et nous réapproprier des savoirs-faire, populariser la solidarité de l'homme envers l'homme et non plus de l'état envers l'individu qui est souvent seul avec lui-même. Ainsi nous aurons moins besoin de la charité politique.
La politique n'est pas obligatoire pour vivre ensemble. Ce qu'il nous faut pour vivre ensemble c'est l'Amour. Et l'Amour commence de proche en proche, de famille en famille. Unissons-nous autour d'un grand projet humain : Nous encourager les uns les autres à changer le monde en Bien.
Commencez par pardonner, tourner le dos à la violence, retrouvez le sens de l'engagement envers vos proches pour qu'il y ait moins de gens seuls, abandonnés. Les unités de familles, de voisins se créeront et peuvent donner moins d'importance au matérialisme, plus d'importance à l'harmonie humaine et ainsi toutes formes de systèmes de pouvoirs disparaîtront. Il y a un lien entre notre égoïsme et l'existence du pouvoir politique.
Une Stéphanie M. d'ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie. Mais ne pensez-vous que la partie spirituelle de votre blog, nous la transmettons déjà par notre mission de tous les jours ?
Vous parlez "d'une vie moins industrialisée, moins mécanisée, moins commercialisée." C'est bien sûr notre objectif à très long terme — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —, mais dans l'état actuel des soucis et inquiétudes qui alourdissent la vie des gens que nous rencontrons dans la rue, c'est inenvisageable.
Au contraire, nous déplorons la fermeture des industries et des commerces, qui provoquent du chômage. Pour rejoindre les tracas immédiats de la population que nous rencontrons dans la rue, lui montrer que nous partageons le poids des sottises politiques qui précisément nuisent à l'industrie et au commerce, nous ne pouvons pas parler de désindustrialiser et de décommercialiser le monde actuellement.
Ceci dit, vous n'avez pas tort en pensant à très long terme. Nous savons qu'entre notre idéal spirituel et les soucis du monde actuel il y a contradiction et que nous ne trouverons pas forcément, pas facilement en tout cas, le moyen de lier les deux dans notre mission. C'est cependant ce que nous cherchons ici. Comprenez-vous ?


22nov13  150C141
Il y a très peu de temps, j'ai pu lire l'article "Terrorisme et répression" de Camus, publié en 1955 dans l'Express, qui renvoie au désespoir, terreau de bien des maux de notre société, et on ne peut plus d'actualité. Je le trouve en résonance avec votre nouvelle entrée.
J'en choisis ici un très court extrait : "[...] Il faut, avant toute chose, ramener la paix en Algérie. Non par les moyens de la guerre, mais par une politique qui tienne compte des causes profondes de la tragédie actuelle. Le terrorisme, en effet, n'a pas mûri tout seul; il n'est pas le fruit du hasard et de l'ingratitude malignement conjugués. On parle beaucoup à son propos d'influences étrangères et sans doute, elles existent. Mais elle ne seraient rien sans le terrain où elles s'exercent, qui est celui du désespoir. En Algérie, comme ailleurs, le terrorisme s'explique par l'absence d'espoir. Il naît toujours et partout, en effet, de la solitude, de l'idée qu'il n'y a plus de recours ni d'avenir, que les murs sans fenêtres sont trop épais et que, pour respirer seulement, pour avancer un peu, il faut les faire sauter. [...]."
Vous même [Frère Michel] faisiez récemment ce même constat sur le terrain du sacré : "Nous sommes entrés, tous autant que nous sommes, dans une période de non-réactivité du public au fait sacré, une période où, en quelque vingt ans, plus personnes ne croit à rien ou ne veut s'engager dans rien de nouveau, parce que nous vivons une énorme déception générale, une énorme crise de scepticisme ou d'indifférence à propos de tout, dont les hommes qui ne pensent plus, parce qu'on (radio, télé, presse, politique) a trop voulu penser pour eux, n'arrivent plus à sortir sauf rares exceptions."
Désespoir, donc !
Alors, il me semble, il faut partir de l'individu lui-même et j'en arrive à la première phrase de La Révélation d'Arès: Redresse-toi, homme, debout ! (1/1)
Faire sentir à l'homme de la rue qu'il peut croire en lui[-même], en ses capacités, en son potentiel, parce qu'il est Image et Ressemblance [du Créateur], parce qu'il a été créé libre, parce qu'il a la possibilité, la capacité, s'il le choisit, de dire non à ce qui lui est proposé (par les politiques ou toutes autres formes de systèmes).
La réponse viendra de lui et de lui seul... C'est possible !
Tenter de faire prendre conscience à l'homme de la rue que la plus grande crise n'est certainement pas économique, mais qu'elle se situe au cœur de l'homme, là, imperceptible (d'ailleurs, une des grandes préoccupations actuelles des politiques est, entre autres, de pouvoir agir sur le "mieux vivre ensembles").
Dire à l'homme de la rue que le Créateur, Lui, croit en l'homme.
Qu'Il est revenu lui parler pour lui donner La Direction de certitude pour qu'il puisse changer le monde et Il nous a donné également un prophète, toujours vivant.
Renvoyer donc l'individu à son existentialisme. Mais pas n'importe comment !
Car, nous savons qu'il n'y a qu'une seule Direction, celle de la pénitence, source de créativité et de Beauté.
Toute autre voie serait un nouvel échec.
Le dire tout simplement...
C'est une bien modeste contribution, un tout petit caillou de plus que je pose là.
Une Stéphanie C. d'Ile de France


Réponse :
Vous êtes donc partisane, sœur Stépahnie, de ne rien changer à notre mission actuelle, car ce que vous suggérez là est déjà ce que la mission transmet au monde. Peut-être songez-vous à l'accentuer, quand même.
Vous prenez évidemment comme pivot du changement la pénitence, mais sans la politiser le moins du monde. Vous gardez à la pénitence sa nature strictement spirituelle.
Vous rejoignez là, avec seulement quelques nuances d'écart, le point de vue d'une autre Stéphanie (150C140).
Merci pour ce commentaire. Il faut que toutes les espérances s'expriment.


22nov13  150C142
Les charges étouffent les entrepreneurs français, près de 65% de prélèvements sur le résultat commercial des entreprises (dont 51,7 % de charges sociales). Le système prend aux actifs créateurs d'emploi, pour donner aux inactifs qui revendiquent un pouvoir d'achat. Le serpent se mort la queue, et la tendance démographique ne fera qu'accentuer le phénomène dans les années à venir.
Que propose le pouvoir politique, actuellement dépositaire de la gestion de la France, pour trouver une issue face à cette descente aux abîmes ? Rien.
À cet homme du système qui a une main (qui) mange, une main (qui) donne, le Créateur de l'univers répond : Mes (deux) Mains donnent." (Rév d'Arès xxviii/18). Le Père appelle l'homme à développer une totale générosité.
Dans une réponses précédente (150C38) sur cette entrée, vous écrivez frère Michel : "Je pense parfois à un parti politique qu'on appellerait "Générosité"."
Je voudrais revenir sur ce mot "Générosité."
Tout ce à quoi appelle La Révélation d'Arès est un appel à la générosité.
Même la pénitence (Rév d'Arès 8/6) est générosité. Ne s'agit-il pas de se donner à soi-même le bien tout en rejetant hors de soi tout mal ? Et la Moisson (31/6), n'est-elle pas pure générosité ?
Aller dans les rues, par tous les temps, pour aborder les passants et leur proposer de changer leur vie (Rév d'Arès 30/11), uniquement parce que nous avons le souci de leur salut et que nous souhaitons faire entrer du sang neuf dans notre assemblée (36/20) pour nous aider à préparer le Jour de Dieu (33/9).
Qui parle aujourd'hui de la générosité comme solution aux problèmes apparemment insolubles de notre société ?
Je ne sais pas si ce mot peut nous aider à politiser le refus de la politique, mais il a l'avantage d'être simple et clair, et donc il peut être immédiatement compris par nos interlocuteurs. Ce qui nous demanderait plus de travail, c'est d'expliquer comment la générosité peut être une alternative salutaire à la politique. Mais au moins, ce mot met en lumière l'absence de générosité du système, même si celui-ci s'en défendra, disant : "Mais notre système de redistribution des richesses est généreux !" "Non, lui répondrons-nous, car il est imposé. Cette générosité là est vouée à l'échec. La vrai générosité ne peut exister que libre."
Notre réflexion ne fait que commencer, mais il nous faut des pistes. Merci frère Michel de solliciter nos avis.
Vincent L. d'Île-de-France


Réponse :
Merci, mon frère Vincent, de reprendfre mon idée d'un Parti Générosité.
Le mot, c'est vrai correspondant à l'esprit général de La Révélation d'Arès en même temps qu'il n'est pas politique, car inutilisé dans ce domaine, à ma connaissance du moins.
Comme le dit Bruno (150C138): "C'est en désignant un bouc émissaire qu'il suffit d'éliminer que la politique propose d'atteindre ses résultats sans effort. Supprimer le communiste, le juif, taxer le riche, chasser l'étranger, abandonner l'euro, remplacer le sortant etc." De ce fait, tous les noms que se donent les partis s'opposent implicitement à un autre ou à d'autres parti(s).
En se donannt pour nom "Générosité" on ne s'attaque plus à personne, bien au contraire, et en même temps on peut parallèlement démontrer que "Tout ce à quoi appelle La Révélation d'Arès est un appel à la générosité,' comme vous dites, frère Vincent.
Oui, même la pénitence est fondée non sur l'idée de remords et d'autopunition, mais sur l'idée de générosité.


22nov13  150C143
Je vous fais part de mon expérience et de quelques réflexions, après avoir continué sans férir en tant que scandalisé par la politique et la religion [lien ou mots manquants] la "mission sociale" des années 1990, sous la forme d'engagements radicaux et sans concessions aux côtés des plus exigeants des hommes rudes en matière de solidarité avec les spoliés, de luttes frontales contre le Roi Noir, de projets collectifs totalement déconnectés par rapport aux logiques de système et de pouvoirs en matière de recherche d'équité et de fraternisations sans frontières.
La Révélation d'Arès politise déjà suffisamment le refus spirituel de la politique.
À mon avis, inutile d'en rajouter.
C'est le désintérêt des Pèlerins d'Arès pour la réflexion sur les formes du vivre ensemble des hommes qui les "déconnectent" vers "l'angélisme" (qui n'a rien à voir avec les vrais anges) depuis le coup d'arrêt à la mission sociale : laquelle à mon humble avis, ne demandait pas tant d'être arrêtée que d'être complétée, et indépendamment d'elle, par une mission spirituelle digne de ce nom.
La Révélation d'Arès, elle est aux premières loges du "politiquement incorrect", du "politiquement innovant", du "politiquement pertinent" autant que du "religieusement incorrect."
À y regarder de plus près, également en lisant ces échanges, le "refus spirituel de la politique" ne concerne pas que le "calcul" ou le "pouvoir". C'est un refus à plusieurs niveaux :
— Outre celui de la politique politicienne et de la quête de pouvoir dans un système politique, quel qu'il soit, [c'est le refus] qu'une forme politique, quelle quelle soit, puisse perpétuer à long terme la loi des rats qui pèse sur l'Image et Ressemblance et entérine sa réduction à l'animalité pensante qui impose de la contrôler, de la parquer, de la castrer pour mieux la soumettre aux travaux, à l'exploitation et à la spoliation.
— [C'est le refus] de considérer que la forme politique de l'organisation de la Cité, soit plus importante et première par rapport au changement spirituel de l'homme lui-même qui habite, créé, transforme ces formes.

Néanmoins, par expérience autant que par l'enseignement, par le Fond commun des Écriture et par les Révélations, nous savons que l'homme qui se change, change aussi les formes sociales et collectives de son "vivre ensemble", qu'il détricote ou tranche dans l'écheveau des codes et des lois ; [nous savons] qu'il aplatit les organigrammes, qu'il convie les gens concernés aux réunions de conseils qui les concernent, qu'il établit l'équité, qu'il bannit la spoliation sous toutes ses formes. Tout cela esquisse une direction, parfois assez suffisamment explicite dans La Révélation d'Arès pour qu'il existe un risque de la réduire à un "projet politique" comme le Coran a pu être réduit à un "code de loi" [la sharia ?]..

Certaines assemblées disparues l'ont vécu, toutes les fois où les formes sont en retard par rapport à l'évolution de la Conscience collective et celle des Frères, ces formes sapent les dynamiques et l'avènement de nouvelles relations plus harmonieuses et constructives.
C'est le cas notamment des formes pyramidales et hiérarchiques, des modèles hérités du "grand mâle dominant", qui deviennent à un certain stade impossibles à investir, à vivre et à faire vivre, que ce soit les formes de statuts associatifs ou les formes politiques. Tenter de les faire perdurer, ou négliger leur nuisance, au prétexte que les formes importent peu, que l'homme changé ou le frère est "au-dessus de cela", que l'homme s'y est toujours soumis, se révèle être une erreur mortelle pour les collectifs, les assemblées, et certainement pour les sociétés ou la civilisation à transfigurer.

Il est par conséquent de la responsabilité des hommes que se changent, et parmi eux des frères, de prendre leurs responsabilités existentielles dans la co-création des formes de leur vivre ensemble, ce que d'autres dans le monde appellent "les formes de l'organisation politique", mais cela, sans jamais faire de politique, afin qu'elles reflètent leur nouvel état d'Être, et que se désarticulent progressivement les mécanismes institués de "reproduction à l'identique de la domination, de l'ignorance et du péché" présents dans les systèmes politiques hérités du passé.

Par ailleurs, il devient vital, au fur et à mesure que l'apex de la crise systémique globale s'approche, d'assurer la présence de la praxis spirituelle, que s'affirme, dans le champ ravagé de la politique autant que dans le champ ravagé de la religion, la primauté de la pénitence, du pardon, du non-jugement sur le calcul, le dogme, l'idéologie, la ratiocination et la polémique.

Vous me direz que c'est ce que font les Pèlerins d'Arès, qui diffusent que "la solution n'est ni politique ni religieuse". Non. Ils ne le font plus tant que ça depuis la décision de mettre fin à la mission sociale : Décision motivé pour des raisons spirituelles de cohérence du projet de rassembler le petit reste, mais aussi internes à l'assemblée menacée de dilution mondaine.

Le refus de la politique n'est donc pas politique, il est spirituel et tient au projet de l'homme qui s'élève à son Image et Ressemblance de Dieu. Ce projet, qui invite à inventer de nouvelles formes compatibles avec cela, est incompatible avec les projets politiques de gestion du péché, et souvent d'exploitation par calcul politicien de ses avantages dérivés pour gravir les échelons de la quête du pouvoir ou de la perpétuation de la domination.
C'est cela qui permet au prophète et aux frères de véhiculer le "brûlot" qu'est La Révélation d'Arès sans cesser d'être eux-mêmes doux et pacifiques, "angéliques" dites-vous. Seulement, il n'y a plus d'oreilles pour entendre, ni d'yeux pour voir ce brûlot, s'il n'y a pas de "connexion" de deux mondes qui s'ignorent.

En revanche, je constate qu'au fur et à mesure que la praxis spirituelle multiplie sa présence, quels qu'en soient les étendards revendiqués en terme d'identité spirituelle, les "formes" de l'organisation collective en sont transfigurées, il y a un effet de seuil et de basculement : les crispations "politiques"» sur la forme souhaitable que doit prendre l'organisation sociale et politique perdent leur force polémique. L'enjeu perçu comme vital en politique politicienne de la victoire politique contre l'autre, ennemi politique diabolisé, se dissout dès lors que le jugement sur cet autre est dérouté, abandonné, que l'autre devient un frère ayant son histoire, différent de nous et pourtant si semblable par ses espoirs et ses peines, ses illusions, ses faiblesses et sa parcelle de Lumière. Ensuite, la déstabilisation survient et les seuils s'inversent, la division triomphe, les projets échouent. Le système se perpétue.
Le reste qui lutte pour l’équité traverse donc les mêmes difficultés que les assemblées et souffre dans ses collectifs et communautés de la susceptibilité, de rivalités, de confusions. Ils sont tout autant que les Pèlerins d'Arès victimes d'entrismes et de déstabilisations volontaires et systématiques. Tout cela les limite, comme cela limite le rayonnement des missions spirituelles. Seulement, ce qui est clair, c'est que les Pèlerins d'Arès savent que se changer change le monde, alors que le reste ne le discerne pas suffisamment clairement pour en faire le principe premier de l'action transformatrice des formes de notre vivre ensemble sur Terre. C'est notre rôle. Il n'est pas politique, mais il est dans une plus grande proximité et dans les Œuvres autant que dans le Verbe, "dans le monde pour se faire une âme, pas pour la perdre..."
A son rythme, chaque frère se "déculture", se libère de l'esprit de système. Mais il n'en est pas moins en affinité avec certaines formes ou d'autres (et l'Assemblée regroupe l'éventail de toutes les affinités politiques résiduelles, on le voit ici, du patriote à l'altermondialiste). Il n'en est pas moins non plus plongé dans les réalités de la vie, dans les tribulations, au travail, pour s'approvisionner, pour s'organiser avec d'autres autour des aspects pratiques de la vie qui demandent de plus en plus de solidarité, d'entraide, afin de pallier à la dureté des temps.
Or, même ces solidarités, même ces entraides et sans parler des actions équitables ou de soutien aux spoliés ou des mobilisation d'indignation de la population, sont littéralement sabordées par l'effet de la médiocrité ordinaire des comportements, le jugement, la susceptibilité, la paresse, l'esprit de pouvoir ou de système, les rivalités, la vulnérabilité aux provocations ou aux manipulations. Là est le lien entre l'insurgence spirituelle et la temporalité, la désespérance, la perception de l'immuabilité de ce qui est pourtant tout relatif, relatif au péché et à ses conséquences dans le politique.
Faire suffisamment de "politique spirituelle" sans être politisé, c'est sûrement amener patience, paix, amour, discernement, courage, donner l'exemple, et contribuer à faire basculer significativement certaines visées collectives souhaitables de l'échec programmé par le péché vers la Victoire du Bien.
Faisons cela partout dans les luttes généreuses et les projets d'avenir, et nombreuses seront les situations exemplaires de spiritualité active à donner en exemple à l'homme de la rue, qu'elles soient des réussites ou des échecs, peu importe (et l'échec est souvent un bon révélateur du Péché).
Il importe promptement de témoigner par l'exemple autant que par le verbe, surtout auprès de gens politisés ou en lutte contre la politique, que sans vertu ni changement de soi, rien autour de soi ne peut s'améliorer, quelle que soit la politique ou l'absence de politique.
Fraternellement dans les oeuvres révolutionnaires de l'Amour.
Pascal B. d'Alsace


Réponse :
Merci pour cette contribution, mon frère PascaL;
Ce commentaire est pour moi une surprise. Il y a si longtemps que je n'entends plus parler de Padcal B. Je le pensais parti définitivement vers d'autres horizons.
Votre soudaine apparition ici montre que vous lisez toujours mon blog. J'en suis heureux, mais vous le lisez mal (entrée comme commentaires et réponses aux commentaires), ou en diagonale, ou à travers le filtre de vos propres idées. Votre commentaire n'est pas tissé d'erreurs, on y trouve des vérités, mais il est percé de trous, sûrement involontaires ; terme inévitable auquel arrive quelqu'un qui s'est isolé et qui parle de l'Assemblée de très loin sans la connaître, sans en avoir suivi ni les tribulations ni l'évolution. Par exemple, la "mission sociale" que vous regrettez, soit vous n'avez jamais vraiment su ce qu'elle était, soit vous l'avez oublié. La "mission sociale" ? Ah non, jamais plus ça ! Nous sommes d'abord envoyés parler de Vie, de péché et de pénitence, de vraie piété, d'ascension vers les Hauteurs Saintes, vers le Père.
Vous n'êtes pas seulement isolé, frère Pascal ; vous n'êtes pas missionnaire. La pauvreté (ici manifeste) de votre exprérience dans ce domaine est manifeste. Pour certte raison je n'aurais pas dû publier ce commentaire, mais je vous aime, vous et votre épouse. Je vous publie quand même, parce qu'il n'est pas inutile de montrer ici et là les réactions de quelques frères éloignés ou séparés.


22nov13  150C144
L'entrée 150 survint au moment où mon dernier tract basé sur les entrées 144 et 147, était prêt pour l'imprimerie.
Tout est maintenant en stand-by.
Plus qu'un lien entre le spirituel et les soucis terrestres, je cherche le dosage comme la pâte à crêpe entre temps de pétrissage et de repos, pour exprimer des idées aussi fortes que contradictoires comme ces publicités qui percutent, choquent le public, alors que j'ai trop tendance à écrire de façon lisse.
Après avoir lu le Projet d'adresse de la Convention Nationale aux Savoisiens rédigé par Anacharsis Cloots de 1792 mentionné par Laurent [150C130], je retiens ce passage encore d'actualité :
"Vous sortez d'un long esclavage, vous êtes novices dans l'art de vivre libres ; la malveillance de votre clergé, de votre noblesse, de votre magistrature, vous indiquera des routes périlleuses."
Ignorant qu'il serait lui-même guillotiné, Anarcharsis Cloots promit aussi :
"Heureux Allobroges, nous perdons le souvenir de nos sacrifices, en vous rendant libres sans effusion de sang. Les eaux limpides de vos fleuves et de vos lacs permettent au reste de l'Europe une révolution bénigne, un passage non sanglant de l'ancien régime des rois au nouveau régime des lois."

Que j'aimerais avoir vos talents d'écrivain, que vous niez, je sais, et comme la majorité de pèlerins obligés de rédiger des tracts je me console des propos attribués à Picasso: le talent c'est 10%, le reste c'est du travail.
Rebondissant sur les magnifiques commentaires 150C130 et 150C131 et sur l'appel mobilisateur du "Chant des Partisans", je m'amuse en attendant la synthèse des commentaires, à ceci (Ce n'est pas publiable mais je cherche et prie à vos côtés) :

Les Hébreux las de leurs juges réclamèrent un roi.
Longtemps sous son joug, l'esclave affamé rêva
De liberté pour les élus, les présidents,
De chants patriotiques, de salut par le sang.

Les sirènes des républiques démo-tyraniques,
Toutes avides de pouvoirs et de gains mirifiques,
Prônant les voies périlleuses, si mensongères,
De malveillance et de corruption, s'étouffèrent.

Ami, entends-tu le roi noir, les corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds des pays qu'on enchaîne ?
Sous ces clameurs de haine, d'autres amis meurent dans les rues
De souffrance, de vieillesse, et ce qui les tue
Nous indiffère, tant le Mal est manque de vertu.

Homme, te souviens-tu
Qu'en tout pays au creux des lits, on fait des rêves
Que des cœurs sans haine, pleins d'espoir veulent la trêve,
Puis ouvrent leurs portes avec la clef du salut ?

Quitte ta caverne, loin des secrets et lois des rats
A l'Appel du Créateur, reviens pas à pas !
D'autres princes libres et sacrés, recréent leur image
De liberté, mais sans la rage d'un oiseau en cage.

Cet effort aux deux goûts, de sueur puis de bonheur
Sera une joie à partager, plus qu'un labeur.
Rêves-tu de lois, impôts, police et tribunaux ?
Ou d'un monde changé et d'enfin rallier les héros !

Marc V. du Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
Je connaissais votre citation de Picasso, mais attribuée à Einstein qui aurait dit: "Le génie c'est 10 % Le reste est de la transpiration."
Merci pour ce commentaire, frère Marc.


22nov13  150C145
Le temps d’écrire mon commentaire, d’autres commentaires arrivent déjà, qui disent certaines choses similaires.
Je vous prie d’excuser donc certaines redites. Je vous fais confiance pour en tirer l’utile et jeter le reste. Par ailleurs, vu ce que je souhaitais dire, je préfère couper mon commentaire en deux parties qui peuvent être lues séparément.
La pénitence est le cœur de la Parole donnée à Arès, elle est le cœur de notre foi et de notre action sur nous-mêmes et sur le monde. D’où qu’on parte dans notre réflexion et dans notre action spirituelles, on aboutit toujours à la pénitence.
Ceci implique que la pénitence est toujours sous-jacente à notre action, toujours sous entendue dans notre réflexion.
Dans votre entrée 150 "politiser notre refus de la politique ?", la pénitence est bien au cœur de votre réflexion comme au centre de votre entrée, mais elle n’en est pas le sujet, elle en est le but. Plus exactement, la compréhension de l’urgence et de l’importance de la pénitence par l’homme de la rue pressé, aveuglé par les idéologies et la culture, tourmenté par les multiples problèmes quotidiens, désespéré par l’obscurité qui envahit doucement les perspectives économiques, sociales et politiques, est le but.
Comment, l’espace d’un court instant (15 ou 20 minutes), dans le mur épais, triste et froid de sa prison existentielle qui préfigure son entrée éventuelle dans les ténèbres glacées ouvrir une brèche assez lumineuse et crédible, donc assez réaliste à ses yeux, pour qu’il tourne son regard vers cette lumière ?
Comment faire de notre propos un pont dans le froid (Rév d’Arès xLiii/9) rapidement accessible entre le monde mourant qu’il connaît sans vouloir le reconnaître et l’Éden possible après quatre générations ? (Rév d’Arès 24/2)
Nous avons beaucoup travaillé sur l’aspect lumineux, sur l’aspect d’espérance et d’ascension, certes difficile, mais tellement prometteuse et même source de joie quand elle est nourrie de piété. Mais nous avons peu travaillé sur l’aspect réaliste tel que l’entend le monde : un réalisme douloureux et aliénant, souvent lié à un rationalisme desséché et desséchant.
Vous nous proposez de nous engager sur cette voie par la porte de la politique, du moins de bien y réfléchir avant de la faire, si nous faisons ce choix.
Je vous remercie de consulter notre voix (Rév d’Arès xxxviii/5).
Muhammad, paraît-il, faisait ainsi avec ses compagnons.
Je vous remercie aussi de l’humilité et du courage dont vous faites preuve et que vous nous demandez en nous proposons cette réflexion ou ce début de réflexion, car je doute que la simple consultation d’une page de blog suffise à venir à bout de ce travail très complexe et à nous préparer à affronter la rue en maitrisant cette approche.
Personnellement, je la trouve difficile et risquée, mais aussi engageante par les potentialités de moisson et de progrès missionnaire qu’elle recèle. Il nous faudra donc beaucoup y travailler avant de nous lancer d'une manière générale.

Dans votre entrée je vois donc deux aspects : le changement et la moisson, synthétiquement le changement par la moisson et non directement par la pénitence, même si on y revient toujours, comme je l’ai exprimé.
Le changement spirituel de nos frères de la rue et notre capacité à les y engager et à les y accompagner vous "tracassent" et même vous "hantent". Pour y répondre, vous développez ce que l’on appelle ailleurs une démarche de "conduite de changement". L’envergure et les objectifs du changement et la façon de le "conduire", que vous appelez à la suite de Dieu, sont incomparables, mais je vois dans les réactions humaines des points communs avec ce que j’enseigne régulièrement aux cadres et aux agents des administrations (lieux de pouvoir et d’inertie, de résistance au changement par excellence) dans lesquelles j’interviens régulièrement.
Le changement peut se définir par le passage d’un état initial à un état autre (final ou temporaire), que cet état soit celui d’un être ou d’une situation, être et situation interagissant l’un sur l’autre.
Sauf talent ou foi exceptionnels (les Pèlerins d’Arès ont cette foi), la plupart des hommes ont besoin pour assumer un changement de se représenter l’état futur pour lequel ils quittent l’état actuel. Beaucoup préfèrent conserver un état médiocre, plutôt que de se risquer vers un état décrit comme meilleur, mais dont ils n’ont ni l’expérience ni la représentation, car ils considèrent souvent que "changer, c’est se jeter à l’eau sans savoir nager."
C’est tout notre problème. Sauf ceux qui ont une foi naturelle, une capacité à rêver ou de s’aventurer dans l’inconnu avec confiance ou innocence (une petite minorité, peut-être des épis murs), la majorité des hommes refusent de courir le risque et résistent autant qu’ils peuvent. Cela les amène à supporter plus ou moins longtemps l’insupportable, avant de s’effondrer dans une dépression ou une violence tout aussi désespérée.

Je connais deux manières complémentaires pour aider les individus à s’engager dans le changement (conçu évidemment comme profitable).
La première consiste à tracer pour eux et/ou avec eux une feuille de route définissant les principales étapes qui jalonnent la route qui mène de l’état initial à l’état final.
La seconde consiste à les aider à construire ou à éveiller leur confiance en eux et à en tirer l’autonomie qui leur permettra d’être conducteurs du changement au lieu d’être conduits par lui.
Pouvons-nous dans la mission réaliser ce tour de force en 15 minutes ? Je ne sais pas.
Nous allons dans le sens de la confiance ou mieux de la foi en soi, lorsque nous parlons de l’Image et Ressemblance de Dieu présente en tout être humain et de la liberté absolue qui le caractérise.
Idem, lorsque nous parlons de la pénitence qui est effort libérateur et porteur de joie et de force. C’est l’aspect lumineux que j’évoquais plus haut et qui peut être porté par notre rayonnement spirituel, si nous en avons un.
Mais nous ne pouvons pas leur proposer un "chemin" défini avec des étapes et des degrés de progression identifiables, comme le font les religions et les mouvements spirituels ou ésotériques initiatiques, car nous tomberions dans l’idéologie ou la religion. Par ailleurs, il n’y a pas d’étapes identifiables à la pénitence, démarche parfaitement intime et singulière.
Par ailleurs nous n’avons aucun moyen d’aider les personnes à se représenter clairement ce vers quoi elles cheminent, puisqu’il s’agit de leur propre pénitence, et si nous savons évoquer des "principes" ou des concepts, certes reconnus supérieurs, nous pouvons difficilement les appliquer à leur propre existence en termes de situation, pendant le temps de la rencontre de rue. Cela ne peut être possible qu’après un certain temps d’accompagnement qui ne se produit que si la personne rencontrée nous suit.
De là vient que nous ne sommes entendus et suivis avec beaucoup de lenteur que par ceux qui peuvent transcender les situations et s’appliquer à eux-mêmes la Direction de Certitude, sensibles qu’ils sont naturellement ou après réflexion au bien. Ce bien irréel aux yeux du monde et qui est ou devient réel à leur yeux, parfois plus réel même que les vaines réalités du monde.
Pour les autres ce bien reste irréel, illusoire ou inaccessible et ils passent leur chemin.
Pour eux il faut construire un pont qu’ils puissent parcourir de l’œil et du pied. Un pont tangible, "le fil du fil-de-fériste" ou du funambule que vous citez. D’autant que la plupart, sinon tous, ont subi la déception de changements prétendument porteurs de mieux, mais qui n’étaient que promesses illusoires ou manipulations.
La référence à une "politique" gestionnaire noble à construire par opposition à la "politique politicienne" est peut-être un moyen de construire ce pont. Mais je pense, d’une part (comme notre frère Antoine et d’autres frères et sœurs) que la référence au "politique" doit être critique et constructive plutôt que de mauvais augure, et d’autre part que la construction du pont avec la personne contactée doit être coopérative. Nous ne pouvons pas construire le pont pour elle, nous devons le construire avec elle. Il s’agit de co-construction.
Comment ? Bien sûr par la moisson, une moisson en deux temps :
Un temps d’accroche de rue, caractérisé par quelques éléments simples et percutants associant vie spirituelle et référence au "politique" que le moissonneur doit très bien maitriser et pour lesquels il faut développer l’aptitude du tac au tac, sans perdre sa profondeur et son amour fraternel,
Un temps de suivi au local où l’on peut se poser et développer les éléments abordés dans le contact de rue de façon plus intimement liée au Fond et permettant cette co-construction dans laquelle la participation de la personne missionnée peut constituer les premiers pas de sa foi.
Nous procédons déjà ainsi sur bien des thèmes, mais nous ne l’avons jamais fait en "introduisant un peu de politique dans notre discours spirituel," en "aidant les hommes à résoudre leurs problèmes pratiques socio-économiques sans les juger ni leur bourrer le crâne d'une théorie de la destinée comme font les partis politiques" (votre réponse au commentaire 150C11).
Mon commentaire étant déjà très long, si vous le permettez, Frère Michel, je souhaite développer cette deuxième partie sur la moisson dans un second commentaire.
Didier du Roussillon (ex Desiderius Faber)


Réponse :
Je ne suis pas très fute-fute et je n'ai pas compris tout le contenu de votre commentaire, que je viens pourtant de lire attentivement. Je vais le relire.
Quoi qu'il en soit, vous parlez ici de méthode plus que d'argumentation. Vous prenez le problème par la fin, en somme.
Je n'en suis pas encore, pour ma part, à me demander comment nous allons procéder. J'en suis seulement à chercher ce que nous allons introduire, si nous pouvons l'introduire, dans notre discours spirituel intangible pour brancher autour de cette grande Lumière quelques petites loupiotes politiques ou sur ce magnifique Arbre (Rév d'Arès xxiii/13) spirituel quelques lampions politiciens.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.


22nov13  150C146
Jésus, le Christ, est revenu,
Vous n’en voulez pas.

Le Créateur est revenu
Vous n’en voulez pas.

Un prophète est vivant,
Vous n’en voulez pas.

Que faire en attendant ?

Oui, peuple de France
Vous cherchez, vous cherchez !
Vous ne savez plus à quel saint vous vouez
Vous avez pourtant tout essayé
Droite, gauche et encore droite gauche…
Alors vous tournez en rond et
Petit pas…de soldat de plomb.

Oui, peuple de France
Vous ne trouvez pas
Car vous cherchez mal, très mal.

Le Bon roi qui peut aider la France
Il doit l’être de toute évidence.
Ou du moins un Bon gouvernement fait
De sages, de vertueux, et de justes.

Nous pouvons vous aider à voir juste
En attendant de gravir l’Échelle de Mikal

Nous pouvons vous montrer le chemin
De la belle et nouvelle politique
Qui remplacera la vieille, inefficace.

Nous avons toutes les clefs en mains
Pour vous aider à choisir…maintenant,
À faire Le Bon Choix.

Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine


Réponse :
J'ai failli ne pas publier ce nouveau poème, mais j'y ai finalement trouvé quelques phrases qui pourraientn servir comme: "Peuple de France, vous ne trouvez pas, car vous cherchez mal, très mal."
Oui, les hommes cherchent une issue hors de l'inquiétude, mais n'en trouvent pas, parce qu'ils "cherchent mal".
Merci, frère Jean-Louis.


22nov13  150C147
J'espère que le prochain sujet de votre blog fera directement suite à celui-ci. La pénitence est le mot incontournable de notre politique, il y a concensus [autour de ce mot]..
Vous ajouterez les autre mots à l'élaboration de notre politique. Dans la simplicité, la bonne humeur et la vie nous pourrions peut-être trouver un texte fondateur issu de la fauconité.
Je suis depuis 9h au local de mission [de Tours]. Je lis votre blog. Il est midi et personne n'a poussé la porte. Quelques personnes ralentissent attrapent quelques mots au passage. Un homme sur le trottoir d'en-face a pris le temp de lire, je n'ai pas osé le regarder de face de peur qu'il arrête sa lecture.
Je repense au texte fondateur. Il ne peut être qu'écrit qu'avec la Parole de Dieu. Je vois ça comme ça.
Tony L. de Touraine


22nov13  150C148
La glace que vous venez de briser pousse au respect total, vous méritez la confiance absolue.
En plus de savoir démontrer, à chaque occasion, votre engagement absolu à la mission que vous a confié le Père, vous savez prendre des risques énormes. Il n'y a pas de doutes sur le fait que vous soyez un vrai guerrier, disons un combattant. 
Je pense que, à leurs époques, vous auriez fait le choix de prendre les armes comme Mouhamad mais vous auriez aussi pousser une gueulante comme Jésus. 
Mais ce qu'il y a de plus ici c'est que vous proposez une action qui peut être à la mesure de chacun. Tant à la mesure de ceux qui ne savent pas combattre qu'à celle de ceux qui ne sont pas du petit reste ou ne peuvent pas l'être. Ce projet peut être exactement celui que le petit reste et le reste peuvent avoir en commun.
Il me vient à penser parfois que, à court ou à long termes, les Pèlerins d'Arès devront conserver leur spécificité (très bien exprimé par Laurent R.), celle de transmettre et de rappeler coûte que coûte le Fond et d'en être l'exemple. Mais qu'il pourrait y avoir aussi différentes branches, soit "Sentiers", soit Chantiers, ceux qui pourraient se définir comme des Messagers d'Arès ou encore comme des Ouvriers d'Arès.
Les Messagers sur leur sentiers ou les Ouvriers sur leur chantiers seraient toujours affiliés à Arès et au petit reste (sans en être) et pourraient, au même titre qu'un Pèlerin d'Arès, faire parti de l'action politique, tant que cette politique ne serait pas celle de la quête du pouvoir et que son programme central ne serait autre que de redonner l'espérance en redonnant la priorité au Sermon sur la Montagne.
Je pense qu'il faudrait donner cette priorité, à travers la foi ou par la logique, en redonnant un nouveau souffle à ce Sermon, le Souffle d'Arès ou celui de l'intelligence [spirituelle].
Il faudrait peut-être rédiger un "Sermon sur la pointe d'Arès" (clin d'oeil !). 
Le Sermon sur la Montage est central. Il est l'un des aspects le plus essentiel de la pénitence et il est de l'ère chrétienne dans une société de mœurs chrétiennes.
Petit reste et reste pourraient enfin s'unir afin d'aller ensemble au combat.
Au nom du salut général —  le P.S.G. Parti du Salut Général (clin d'oeil !) — les Pèlerins d'Arès et le reste du monde devraient pouvoir œuvrer la main dans la main dans cette direction sociale et spirituelle autour d'une charte ou d'un manifeste politique.
Peut être que si les premiers chrétiens s'étaient engagés un peu plus en politique, ils n'auraient pas été aussi facilement récupérés par le pouvoir romain.
Jésus, lui, se serait-il engagé en politique ? Il me semble que l'un des messages centrales de La Révélation d'Arès est : "Que cesse le cri des divisions !"
Le[s hommes et femmes du] mouvement de consciences libres des Pèlerins d'Arès, petit p ou grand P, reste et petit reste, seraient tous membres d'un même parti, le Parti du Temps Qui Vient.
Ils en feraient partie avec ceux qui ne font pas partie du leur mouvement et avec tous ceux qui ne voudront pas nécessairement être affiliés de façon directe à La Révélation d'Arès et conserver une certaine distance avec un petit reste qui les dépassent ou qu'ils ne comprennent pas nécessairement (peut-être est-ce une question de structure mentale ou une question de grâce relative à la volonté de chacun). Mais tous, en tant qu'Artisans du Bien, Partisans de la Générosité, Résistants aux mensonges, croyants et non croyants, priants et non priants, seraient à même de pouvoir être des membres du même parti.
Un Parti pour passer par le goulot [de la dame-jeanne] c'est un peu de divin versé sur le monde, c'est donner une chance au miracle de se produire.
Nous ne devons pas garder le Message du Père pour nous comme nos frères juifs ont voulu conserver leur primauté en ayant fixé un prix au salut. Les Pèlerins d'Arès veulent-ils fixer un prix à leur prières ?  
En plus des engagements et des soucis du quotidien de chacun, ce parti pourrait permettre un vrai lien social avec le reste du monde.
Le programme politique s'articulerait autour du "Manifeste"(ou autres) et de l'actualité. Tous les membres du parti pourraient participer à la création d'une nouvelle Constitution Française ou européenne car cette constitution ne devra pas être figé, elle pourra permettre ainsi toutes les ouvertures possibles du changement. D'ailleurs tous ce qui émane de la Source d'Arès ne devrait jamais se figer ni se cristalliser, au Nom du monde entier merci encore d'avoir fondu la glace.
      
Avant le pire de la crise réappropriez-vous vos vies !
Le travail n'est pas la propriété de la droite
L'ouvrier n'est pas la propriété de la gauche
La nature n'est pas la propriété des écolos
L'économie n'est pas la propriété des banques
Le citoyen n'est pas la propriété de la politique
Le croyant n'est pas la propriété de la religion
La femme n'est pas la propriété de l'homme
L'humanité n'est pas la propriété des humanistes
Le Bien n'est pas la propriété des Pèlerins d'Arès (Clin d'oeil !)

Nous sommes tous responsables du meilleur comme du pire.
Pour le meilleur faites librement le choix de vivre une pénitence constructive et joyeuse."

Tous les Artisans du Bien, nous tous, nous pouvons mettre en place une campagne politique d'envergure nationale rien qu'en organisant des actions d'ordre "happening" dans tous les transports en commun (en mouvement) et dans les rues (en mouvement) de France, le pays où le Créateur s'est adressé à nous tous.
Frédéric M. d'Aquitaine     


Réponse :
Jamais les Pèlerins d'Arès n'ont "voulu garder le Message du Père pour eux comme nos frères juifs ont voulu conserver leur primauté en ayant fixé un prix au salut." Jamais les Pèlerins d'Arès n'ont voulu "fixer un prix à leur prières." Comment pouvez-vous poser des questions aussi aberrantes, mon frère Frédéric ?
Ceci dit, merci, frère Frédéric, pour ce commentaire, qui fait un grand bond en avant, puisqu'il parle de l'organisation du reste et du petit reste dans une campagne missionnaire à sensibilisation politique.
Mais je n'en suis pas, quant à moi, à ce stade. Je ne fais qu'aborder la première étape: Consulter mes frères et sœurs sur l'opportunité ou l'inopportunité de donner une légère mais sensible carnation politique à notre message spirituel et sur la nature de cette carnation politique pour ceux qui la croient opportune.
Je garde votre commentaire sur lequel nous réfléchirons, si nous arrivons au stade de la réalisation, ce que j'espère.


22nov13  150C149
Tout homme, femme et enfant quel qu'il soit — balayeur de rue, médecin, mère de famille, jeune  étudiant ou jeune travailleur, marié ou célibataire, administrateur ou fonctionnaire, homme de la terre, juif, chrétien, musulman, bouddhiste, communiste, athée, ouvrier ou entrepreneur, industriel, homme politique, religieux,  financier — est avant tout cette part vivante de la Création (Rév d'Arès 25/6) que nous appelons l'Image et la Ressemblance du Créateur.
Et cela d'où que vienne cet homme, femme ou enfant, d' Europe, d'Asie ou d'Afrique, d'un milieu très riche ou très pauvre.
L'homme, ou la femme, ou l' enfant, a cette part en lui d'une Identité intouchable, celle de son Créateur (Rév d'Arès 1/10-11).
Quel qu'il ou quelle qu'elle soit, il ou elle a cette Nature .
Par son choix libre (Rév d'Arès 10/10), par son "oui" ou son " non", il ou elle décide de construire ou non  une humanité de bonheur par le Bien.
Au stade où il se recrée Bon, l'homme devient le frère.
Ses actes de Bien deviennent des actes politiques dès l'instant où il agit en se plaçant devant la Parole (Rév d'Arès 32/9), "croyant" ou humaniste, partout où nous sommes, par amour et pour l'amour, nous agissons en nous et autour de nous pour ce choix, celle  d'une construction libre (10/10) d'une civilisation du Bien en travaillant à faire cesser  le balancier du compte et du bruit (Rév d'Arès ii/12-15) ce compte (iv/11) qui tient la tempe (xxxi/7) et enfante la division.
Autant les durs que les doux, nous sommes tous liés par le même combat, celui de créer un monde heureux.
Danièle du Nord


Réponse :
Oui, ma sœur Danièle, mais votre argumentation est un peu vaine.
Dire de l'homme que "ses actes de Bien deviennent des actes politiques dès l'instant où il agit en se plaçant devant la Parole (Rév d'Arès 32/9)," c'est, je le crains, aussi emphatique que creux aux oreilles de l'homme de la rue. On pense aux mots de Joseph Prudhomme d'une platitude sentencieuse : "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie."
La pénitence, action jusqu'à présent purement spirituelle chez la plupart d'entre nous, n'a pas forcément un débouché politique. C'est au pénitent de la lui donner. Nous cherchons à faire faire à l'acte purement spirituel qu'est la pénitence un ricochet, même un petit ricochet, politique. Nous cherchons à définir comme à réaliser ce petit ricochet... pas par des mots, par quelque chose de cohérent et de concret !
Je ne me moque pas de vous, sœur Danièle. Je sais que c'est difficile.


22nov13  150C150  
Je ne sais pas pourquoi je vais sur votre blog de temps en temps. Sans doute parce que mon frère Juan vous lit. Il a d'ailleurs La Révélation d'Arès sur ses étagères. Je ne sais pas s'il la lit, par contre.
Mais là vous vous attaquez à quelque chose de gros: Vous cherchez comment déboussoler les gens de la rue, à les sortir de leur bon sens pour les diriger vers je ne sais trop quoi de complètement dingue. Vous cherchez comment déboucher la bouteille de tequila et à la leur faire avaler au goulot. Ça ne marchera jamais.
Laissez Dieu à sa place et la politique à la sienne ! D'ailleurs Jésus disait: "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César," c'est-à-dire: "Laissez à la politique ce qui lui appartient. Si vous n'en voulez pas pas, vous n'arriverez jamais à en dégoûter les autres."
Je ne sais plus qui a dit: "Faire la révolution, c'est abolir tous les programmes, c'est changer les spectateurs en acteurs,  mais la pièce est toujours la même." Seul le nom du roi a changé. C'est maintenant un président. Vous ne changerez jamais le monde. C'est d'ailleurs la cause de l'échec de votre mouvement. C'était la cause de l'échec de Jésus, parce que Jésus a échoué. Rien de ce qui s'appelle chrétien ne suit les idfées de Jésus. J'ai lu les Évangiles et je cherche vainement où ils sont mis en pratique. Nulle part.
Restez-en à vos dadas: L'amour (ça n'existe pas), le pardon (ça n'existe pas), la paix (ça n'existe pas), l'intelligence (ça existe pour les petits malins) et la liberté (idem pour les petits malins).
Vous ne pouvez qu'échouer. Vous êtes en pleine technique du déplacement sans but.
Pilar de Pays Basque


Réponse :
Si nous ne pouvons qu'échouer, je me demande pourquoi vous vous évertuez à me convaincre de ne rien faire. Peut-être parce que vous m'aimez bien ? Merci.
Étes-vous tombée dans le scepticisme ou l'incrédulité au point de ne plus croire en l'amour, au pardon, à la paix ?
Je crois connaître votre frère Juan. Il y a longtemps que je n'entend plus parler de lui, mais vous m'apprenez qu'il lit mon blog et qu'on voit "La Révélation d'Arès sur ses étagères." Je profite de ce contact pour vous demander de lui dire que nous Pèlerins d'Arès sommes toujours prêts à le ré-accueillir et qu'il peut passer quand il veut 5 rue Monbazon à Bordeaux à notre local de mission "L'Eau Forte". Nous avons besoin de monde.
"Technique du déplacement sans but" ? Il y avait longtemps que je n'avais pas entendu ça.
Au reste, votre prénom Pilar, un peu démodé, semble indiquer que vous n'êtes plus, ma sœur, une fleur de jeunesse. Mais je n'ai rien à dire... Je suis quant à moi un vieillard. La "Technique du déplacement sans but", c'est une idée que les situationnistes vantaient naguère. "Revenir dans une société verticale à une conception horizontale..." Ces mots me reviennent, qu'on entendait il y a quarante ou cinquante ans et qui, si on y pense bien, ne sont pas si éloignés que ça de ce que nous voulons faire: Abattre la tour de Babel (l'ambitieux monde vertical) et revenir à un monde d'hommes d'amour et d'humilité (horizontal).
Si c'est dans vos idées — vous êtes peut-être une ancienne hippy ? — pourquoi repousser avec autant de hargne La Révélation d'Arès ? Il y a peut-être là-dedans plus de points communs entre nous que vous ne pensez, quoique je ne fus jamais hippy. Ma sœur Pilar, votre commentaire me fait penser que vous êtes une personne malheureuse mais vigoureuse. Les vigoureux se font rares de nos jours. Venez nous voir à Bordeaux et dites bien à la sœur ou au frère que c'est vous la Pilar du blog !


23nov13  150C151
Avant de me reposer (Rév d'Arès 35/8) avant la "mission de rue" à laquelle je me suis engagé pour demain matin, et  malgré la surabondance actuelle sur ce blog des interventions, que je lis toutes, il me faut mettre un bémol à votre réponse à Pascal B. d'Alsace (150C143).
Vous soulignez bien les "trous" de son propos, mais je dois dire que sa conclusion me paraît précieuse.
Je la cite à nouveau:
"Il importe promptement de témoigner par l'exemple autant que par le verbe, surtout auprès de gens politisés ou en lutte contre la politique, que sans vertu ni changement de soi, rien autour de soi ne peut s'améliorer, quelle que soit la politique ou l'absence de politique."
J'adhère totalement à ce propos.
Pascal B. résume ici son expérience, que je partage entièrement, et dont je trouve un écho chez d'autres dans cette entrée: Le reste et le petit reste ont intérêt à coopérer, le premier apportant son réalisme et le second son sens de la pénitence, sans lequel, Pascal le souligne bien, toute action se pervertit et tend à retomber dans les basses rivalités politiques.
Si nous n'entendons pas son message, comment pourrons-nous a fortiori suivre l'appel du Ressuscité à coopérer avec  nos frères des steppes aussi radicaux que lui dans l'engagement, et peut-être plus éloignés encore de notre sensibilité parce que, le Père vous l'a dit, ils "ne prononcent pas Mon Nom" (Rév d'Arès 28/10) ?
Ceci dit, frère Michel, vous pouvez me répondre comme disait mon père: "Je n'en suis pas là" ou "Nous n'en sommes pas là". Je discerne bien dans vos réponses que vous procédez par étapes, et vous n'êtes pas le seul !
François D. d'Ile de France.


Réponse :
Je serai en voyage aujourd'hui et demain et je n'aurai que peu de temps à consacrer à mon blog. Toutefois, tôt ce matin, je trouve quelque sinstants pour répondre à votre eMail.
J'apprécie que vous preniez la défense de notre frère Pascal B. d'Alsace (150C143), car je l'aime bien et vous allez le consoler de la brève et dure réponse que je lui ai faite. Mais il a appartenu à cette mission de Strasbourg qui a disparu en 2008--2009 et je retrouve dans son commentaire certaines formes d'expression parmi celles — sûrement pas les seules — qui ont amené cette mission à l'infécondité totale puis à la disparition.
Les derniers mots de son long commentaire rappellent en effet la nécessité de la vertu et du changement de soi, mais il dit aussi plus haut, par exemple: "Vous me direz que c'est ce que font les Pèlerins d'Arès, qui diffusent que "la solution n'est ni politique ni religieuse". Non. Ils ne le font plus tant que ça depuis la décision de mettre fin à la mission sociale : Décision motivée pour des raisons spirituelles de cohérence du projet de rassembler le petit reste, mais aussi internes à l'assemblée menacée de dilution mondaine." Ce qui est dit là est tout à la fois faux et inacceptable.
Dans cet esprit, ailleurs dans son commentaire, il mêle reste et petit reste. Le reste existe, certes, et c'est moi qui ai créé et utilisé le mot dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", mais je ne suis pas envoyé rassembler le reste, mais le petit reste (Rév d'Arès 24/1).
Le reste n'est pas mon souci ; nous n'avons aucuns moyens de nous occuper de lui. Je cite le reste pour rappeler qu'existent à côté de nous, Pèlerins d'Arès, des hommes et des femmes, qui pour la plupart ne connaissent pas La Révélation d'Arès, mais qui sont des pénitents pour des raisons qui sont les leurs, naturelles, morales, religieuses, certaines consciemment latérales mais non liées à La Révélation d'Arès, et que nous devons nous réjouir qu'ils existent.
Le reste forme aussi une espérance pour le monde, mais l'espérance première, ce sont le faucon et les oisillons du faucons (Rév d'Arès xLv/14), les marmots de Mikal (xxx/13-15), le petit reste, le fer de lance spirituel du mouvement lancé par le Père à Arès. C'est ce petit reste que je suis envoyé rassembler.
Pascal B. a ses idées, certainement brillantes, que je respecte, mais que je ne peux suivre. Ambiguës par endroits — ce que j'appelle les "trous" dans son commentaires  —, elles mêlent affirmation et contradiction de la vie spirituelle telle que je la conçois.
Je ne souhaite pas revoir dans des tracts ou des propos des phrases qui n'ont rien d'apostolique comme par exemple :
" ...la praxis spirituelle multiplie sa présence, quels qu'en soient les étendards revendiqués en terme d'identité spirituelle, les "formes" de l'organisation collective en sont transfigurées, il y a un effet de seuil et de basculement : les crispations "politiques"» sur la forme souhaitable que doit prendre l'organisation sociale et politique perdent leur force polémique. L'enjeu perçu comme vital en politique politicienne de la victoire politique contre l'autre, ennemi politique diabolisé, se dissout dès lors que le jugement sur cet autre est dérouté, abandonné, que l'autre devient un frère ayant son histoire, différent de nous et pourtant si semblable par ses espoirs et ses peines, ses illusions, ses faiblesses et sa parcelle de Lumière. Ensuite, la déstabilisation survient et les seuils s'inversent, la division triomphe, les projets échouent. Le système se perpétue." Ces propos sont pompeux, obscurs, mais surtout pernicieux pour qui comprend. "Ces gens différents de nous mais si semblables..." Je ne peux pas me noyer dans ces antilogies, réelles mais irréalistes.


25nov13  150C152
Vous nous dites: "Je souhaiterais qu'on introduise un peu de politique dans notre mission" (150C38).
Mais comment " politiser notre refus de la politique" en l'exprimant "en peu de temps" (150C1) dans la rue afin de "donner un peu plus de force à notre mission" (150C3), "en trouvant les arguments" et "un discours commun à tous les missionnaires" (150C6) ?
Auparavant, en vous [lisant] on remarque que vous vous assurez que nous sommes bien prêts pour cela et si telle est bien notre volonté.
Comme vous le dites, notre mission doit être en "prise directe sur les réalités du moment" et vous souhaitez" qu'elle comporte des propositions qui, tout en démontrant la fatuité et le danger des politiques actuelles, présentent une ou des idée(s) qui, même non réalisables sur le coup, forment un possible un peu plus lointain". Vous souhaitez "faire réfléchir les gens sur une ré-orientation politique qui se tienne. Ne pas rompre avec la réalité.(150C45) et voir dans quelle mesure les réalités matérielles d'une part n'affectent pas trop profondément l'Appel spirituel, d'autres part peuvent même nous aider à Le faire mieux comprendre (150C50).
Ces réalités actuelles, le subit refus de la politique qui commencent à se manifester dans la population par la fronde fiscale, le ras-le-bol des taxes et amendes du gouvernement actuel ou même de ceux à venir, ne peuvent-elles pas nous aider à mieux le faire comprendre ? N'est-il pas de notre devoir, avant (ou au moins pendant) que ne surgisse la résignation ou la révolte et la violence lui proposer une alternative ?
Je vous cite: "Il nous faut faire comprendre aux gens que ce ne sont pas des lois et des institutions, seraient-elles républicaines, qui résoudront leur destin, mais que ce sont eux-mêmes qui font leurs propres destins, et que donc il faut qu'ils prennent conscience de ce qu'ils sont et qu'ils conviennent que s'ils ne sont pas les hommes du temps qui vient qu'ils croyaient être, ils doivent le devenir, par la pénitence notamment. Tant que les gens ne comprendront pas ça, ils seront les pantins des pouvoirs politiques, financiers, industriels, etc.; ils ne prendront pas possession de leurs propres personnes, qui ne sont pas que charnelles et intellectuelles, mais qui sont aussi spirituelles et que c'est dans ce spirituel que résident leurs propres personnes ou psychés" (150C11).
Oui, nous sommes capables de vivre librement en société, dans un modèle supérieur de société qui est celui d'hommes bons et libres. Le lien est à faire effectivement avec la pénitence. La pénitence seule solution au mal qui nous permettra, si elle est vécue dans nos assemblées de "montrer le fil tendu entre le présent et un futur très lointain".
Je travaille à trouver les bases d'un" discours commun à tous les missionnaires, d'arguments qui puissent être utilisés sur nos tracts, affiches, brochures" (150C6)
Après quelques hésitations, je suis de ceux qui pensent qu'il faut politiser notre refus de la politique. Le contexte actuel en France est approprié pour nous faire mieux entendre. Reste à trouver la meilleure manière, le bon dosage. Mais surtout si nous sommes prêts et si nous en avons la volonté.
Quand serons nous prêts si ce n'est du temps du prophète ?!
jf du 91 (sans doute Jean-François B. d'Ile de France)


Réponse :
Vous êtes donc partisan, vous aussi, de politiser quelque peu sur de l'axe de la pénitence. Merci, frère Jean-François, pour ce commentaire.


25nov13  150C153
Missionner avec des mots et un discours qui retiennent l'attention du passant dans la rue, qui interpellent son quotidien d'une manière plus terre à terre, plus politisée aussi comme il en a l'habitude ?
Peut-être quelque chose dans ce genre :
"La crise économique et le chômage de masse
résultent pour l'essentiel de l'incompétence
des pouvoirs politiques.
Avec moins de lois et de taxes nous n'en serions pas là!
Ce qu'il nous faut pour s'en sortir c'est plus de liberté d'action et de
Conscience spirituelle: Générosité et intelligence du cœur"
En plus des centres villes et marchés, il serait possible de diffuser dans des manifs, des rassemblements culturels, sur des réseaux sociaux, etc.
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je suis heureux de vous voir reprendre goût à la mission publique, frère Yannig.
Comme beaucoup d'anciens qui se sont éloignés pendant des années de la mission vous boudez le concept et/ou le mot de pénitence, qui fut honni par la "mission sociale". La pénitence est pourtant la notion ou la dynamique centrale du changement dans La Révélation d'Arès. Il faut certes en expliquer le sens que donne le Père à pénitence à Arès, mais en politisant un peu le mot on trouve peut-être par là un moyen de l'expliquer plus facilement.
Mais vous retenez les concepts de "conscience spirituelle", de "générosité", d'intelligence du cœur et de liberté d'action. Tout cela est, en effet, également prôné par La Révélation d'Arès. Merci pour votre commentaire, frère Yannig.


25nov13  150C154
Je publie ici le travail sur le blog et que nous n'avons pas eu le temps d'aborder cet après-midi [Samedi 23 novembre où frère Michel était à Tours parmi ses frères de la région].
Voici en style télégraphique, les grandes lignes d'un mouvement d'actions "politiques" qui peut se créer au niveau de l'ensemble de notre communauté.
Pour information, en pièce jointe : les idées que j'ai classées qui m'ont permis d'élaborer cette proposition (n'hésitez pas à faire un zoom du fichier pdf pour le confort de lecture).

Faire de la Politique de manière juste et (forcément) décalée
Quels objectifs à faire de la politique :
- Témoigner d'idées politiques (dénonciation de mauvaises pratiques) à la grande masse des concitoyens avec humour (et à contre-pied de ce que fait la politique ?) avec la volonté de servir et non de dominer.
- Soutenir en actions et réflexions (quelques uns) des humanistes engagés politiquement.
- Mener quelques actions simples, pertinentes et peu couteuses qui éveillent les consciences
- Faire connaître notre vision par le style de Vie que nous illustrons par nos actions politiques.
- Enrichir notre palette de réponses aux missions rencontrés
- trouver une reconnaissance médiatique

Pourquoi nous ferions de la politique ?
- Pour toucher l'esprit de beaucoup de personnes qui ne sont plus sensibles aux arguments spirituels
- Parce que débarrassés des sciences vaniteuses nous y voyons plus clair sur les solutions possibles.
- Parce que soutenir un humaniste engagé en politique le renforce en justesse.
- Parce que nous nous enrichissons de nouvelles idées en travaillant avec un humaniste.
- Parce ce que la fraternité s’illustre efficacement par des actes.
- Parce qu'il est juste de dénoncer le mal engendré par la politique

Comment faire de la politique ?
- Défendre la nécessaire bonne gestion des deniers mutualisés à l'amélioration du quotidien des citoyens.
- Limiter nos engagements aux structures de proximité (pas de pouvoir de délégation : Le frère de Mikal, le Sénat n'a pas sa main (Rv d'Arès xxxv/1))
- Créer un mouvement de citoyens engagés au changement et rejetant les bases de la politique / croyants et rejetant les dogmes de la religion
- Un mouvement dont l'objectif ne serait pas d'être élus, mais de venir en aide aux humanistes engagés politiquement.
Exemple de contre-pied : nous ne pouvons pas créer de structure associative pour nous faire reconnaître. Vivons sous le statut existant d'association non déclarée avec comme nom : le Mouvement Fantôme pour la Vie ou le Mouvement des Défricheurs de Vie.
- Illustrer la bêtise de la Constitution / de la République (les points qui gèlent la Vie) et la faible réflexion des politiques.
- Mener des actions peu coûteuses à fort échos médiatiques : faire échos aux bêtises de la politique. Par exemple : proposer un casque d'apiculteur à la place du tchador interdit (avec tunique blanche de fantôme pour le corps) et vidéos sur Youtube, relais facebook et twitter.
Exemple : la réponse du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) aux pains au chocolats de JF Coppé (sept 2012) : ils redistribuent des pains aux chocolat gare Saint Lazare (+ médiatisation).

Les réponses à nos missionés
1) La moisson : la recherche des épis murs (inutile de parler politique)
2) Le travail avec le reste par une collaboration réelle et fraternelle (ou soutien apporté à Ses Heureux) sans nier la possibilité qu'ils intègrent le petit reste.
3) nos (quelques) actions politiques ciblées pour expliquer à la masse qui nous sommes. Lorsque le thème spirituel n'intéresse pas le passant, lui demander ce qui, à son avis, peut changer le monde. La réponse est très souvent la politique. Alors le sensibiliser sur notre action politique à faire évoluer les institutions : redonner à la politique la dimension d'engagement citoyen et la détacher de la recherche de pouvoir.
Sujet lié à cette réflexion.
Ce thème pose la question de comment et avec quelle mesure travailler avec le reste à des actions non purement missionnaires.
Bruno B. de la Sarthe (mission de Touraine)


Réponse :
Samedi 23 novembre à Tours frère F. a abordé la question de l'entrée 150 du blog, mais personne parmi les frères et sœurs présents n'a réagi. Pourquoi n'avez-vous pas alors abordé la question en présentant le document que vous m'adressez dans un commentaire ?
Je vous aurais tout de suite dit, par exemple, que nous ne nous occupons pas du reste, mais que nous nous efforçons de consolider et élargir le petit reste, ou comment je trouve bizarre la proposition de porter un masque d'apiculteur à la place du tchador. Qu'appelez-vous une "tunique blanche de fantôme pour le corps" ?
Par ailleurs, s'il est juste et opportun de "toucher l'esprit de beaucoup de personnes qui ne sont plus sensibles aux arguments spirituels" — je pense aux épis mûrs se réveillant mieux sous des questions pratiques que purement spirituelles —, "parce que débarrassés des sciences vaniteuses nous y voyons plus clair sur les solutions possibles — très juste —, je ne suis pas partisan de perdre de nouveau notre temps à "soutenir un humaniste engagé en politique... parce que [selon vous] nous nous enrichissons de nouvelles idées en travaillant avec un humaniste." Non, frère Bruno, nous retomberions ainsi dans la "mission sociale" qui n'a jamais abouti à rien,comme je ne cesse de le rappeler.
Notre mission n'est pas celle-là. Notre mission consiste essentiellement à réveiller dans la population le concept actif de pénitence et c'est ce concept qu'il nous faut politiser sans le déspiritualiser. Comment ? C'est la question que nous nous posons et à laquelle nous réfléchissons.
Je profite de ma réponse à votre commentaire pour dire que samedi, lors de notre réunion à Tours, j'ai commis une bévue. J'ai dit que nous avions voté pour Hollande en 2012 afin d'élire celui qui était le moins "anti-secte" Erreur ! Nous avons voté pour Sarkozy parce que c'était lui le moins anti-secte des deux candidats. La langue m'a fourché ; j'ai prononcé un nom au lieu d'un autre, par méprise. Veuillez me pardonner, tous frères et sœurs de Tours..


25nov13  150C155
Intervention de ma part due simplement à la ferme volonté que notre mission réussisse, celle-ci pour vous demandez conseil sur ce propos que j'aimerai utiliser pour ma mission.

Des raisons d'espèrer
par la dépolitisation pénitente,
celle qui par la pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de l'absence de peurs et de préjugés :
rend à l’homme sa liberté de choix et de responsabilité dans tous les domaines.
remplace l'ordre social par la générosité et la fraternité.
remplace l'ordre judiciaire par la vraie justice qui se passe de procureur et d’avocat.
remplace la hiérarchie par le service, en mettant le fort et le sage au service du faible et du petit.
remplace la cupidité par le partage et le commerce équitable.
libère de tout pouvoir, de toute domination et de toute idéologie.
Voilà le puissant Appel du Créateur et de son messager Jésus revenu à Arès (village de Gironde, France) en 1974 et 1977,
Car la Vérité c’est que le monde doit changer* (La Révélation d’Arès 28/7)
qui s'adresse à tous les hommes croyants ou incroyants.
Homme tu es image et ressemblance du Créateur, donc sacré, par analogie un Dieu un Christ capable de dépassement et de prodige...
Prêt pour un nouvel Exode, un nouveau monde ?

Un frère du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Mon frère, nous sommes seulement en train de réfléchir.
Je vois que vous-même réfléchissez de votre côté, mais vous rédigez un tract. Je ne vais aussi vite que vous. J'ai besoin d'un maximum d'avis et d'idées de mes frères et pour le moment ce que j'ai obtenu de notre Assemblée, pour important que ce soit, ne me paraît pas suffisant pour conclure sur une conduite missionnaire à suivre.
Je ne me suis jamais mêlé des tracts qu'utilisent mes frères dans leur mission. Vous pouvez faire ce que vous voulez. Le tract que vous proposez ne dit pas de bêtises, mais peut-être trouverons-nous mieux et plus simple et plus efficace. Je l'espère en tout cas.
En attendant, vous pouvez toujours tester ce tract, peut-être vous attirera-t-il des épis mûrs ! Car c'est eux que nous cherchons et notre réflexion du moment n'a d'autre but que de détecter dans le public des épis mûrs qui réagissent mieux à des arguments pratiques politisés qu'à des arguments uniquement et strictement spirituels.


25nov13  150C156
L'homme devient le frère [Rév d'Arès xix/22].
Les frères pourtant trop peu mombreux sont incapables de penser à la politique, mais quand ils grossiront [en nombre], quand la Parole sera partout sur Terre alors ils choisiront de suivre les pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12].
Pour l'instant, chaque personne doit se concentrer sur son vie spirituelle.
La Politique est trop despiritualisée pour se projeter.
L'avenir est trop incertain.
Djamel T. (peut-être de Pyrénées Orientales)


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Djamel (Je vous situe mal ; je connais plusieurs Djamel).
Donc, vous n'êtes pas partisan d'une politisation de notre mission pour le moment.
Vous considérez les Pèlerins d'Arès comme trop peu nombreux encore pour avoir un poids politique.
C'est tout à fait possible.
Vous préconisez de poursuivre une mission purement spirituelle: Appelez les hommes à mettre leurs pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12), ce que nous faisons déjà.


25nov13  150C157
http://www.franceculture.fr/2013-11-21-la-bible-fait-peau-neuve
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous rappeler qu'une nouvelle traduction catholique de la Bible est éditée chez Mame.
Je suis déjà au courant de cette parution.
Mais il s'agit uniquement d'une traduction à usage catholique liturgique, c'est-à-dire l'établissemnt de termes que l'Église Catholique demande à ses célébrants (clergé) et fidèles catholiques d'utiliser désormais dans les offices catholiques en remplacement des anciens jusqu'à présent utilisés.
Ce n'est pas à proprement parler une nouvelle traduction, mais d'adaptations, dont certaines, comme le nouveau Notre Père catholique, sont vraisemblablement inspirées de La Révélation d'Arès. Nous ne pouvons que nous en réjouir..


25nov13  150C158
Votre blog a soufflé comme un vent de liberté, amenant les frères et sœurs et tous ceux qui lisent votre blog à prendre la plume pour répondre à votre appel.
Cette mobilisation est déjà un signe en soi : La Révélation d'Arès et votre énergie de prophète font monter la sève en nous et nous force à réagir, à réfléchir.
Le monde aussi attend quelque chose qui le fasse se lever mais partout les énergies mobilisatrices s'essoufflent. Comment devenir le contre-courant attendu et reconnu ?
Les missionnaires savent que le public ne peut retenir que quelques mots ou quelques phrases d'un bref échange. Nous sommes partis du postulat que l'homme de la rue ne nous connait pas ou nous connait mal et que notre discours ne fait pas envie car l'homme n'y croit plus ou pas assez pour se lever.
En gros, il [l'homme de la rue] veut que ça change mais ne veut pas se changer. Les politiciens l'ont bien compris, puisque leur campagne tourne toujours autour de ce mot en rajoutant "Faites-nous confiance !"
Nous pensons qu'il faut partir du mot changer pour faire comprendre au citoyen que le changement promis par la politique ne peut pas marcher dans le sens pouvoir=>citoyen mais ne peut fonctionner que dans l'autre sens individu=>société.
Ce changement, pour nous, fait appel aux valeurs spirituelles qui procurent un bonheur immédiat pour l'individu et un bonheur à long terme pour la société. Notre parole pourrait donc partir d'un constat sur la société pour se centrer sur l'individu pour recréer l'espérance dans son cœur et chercher à faire un pont avec nous.
Nous avons retenu deux mots qui nous distinguent et qui seront plus difficilement récupérables par les coucous (150C102) :
1. Insurgeance, mot que vous avez créé pour nous identifier, pour dire non à une révolution ou à une rébellion qui consisterait à remplacer un système par un autre, mais pour dire oui au courage d'être, basé sur le Sermon sur la Montagne, et qui nous appelle à tendre vers le Bien.
2. Pénitence, mot du Créateur auquel nous devons redonner son vrai sens, qui est la recherche du Bien.
Nous avons donc essayé de construire un fil conducteur, inspiré de vos écrits et des commentaires du blog, pour harmoniser notre langage le plus simplement possible.
Vous voulez que le monde change ! mais voulez-vous vous changer ?
Si oui, donnez-vous le temps de nous lire attentivement !
Plus personne aujourd'hui ne croit à la politique mais doit-on se laisser faire ? Sûrement pas !
Doit-on entrer en révolution ? Une révolution ne ferait qu'aggraver les problèmes.
L'insurgeance spirituelle !
Nous vous appelons à l'insurgeance spirituelle qui n'est pas le remplacement d'un système par un autre mais une libération du joug des pouvoirs en se recréant librement bon. Car nous sommes capables, tous ensemble, de grandes qualités, de grandes générosités.
La pénitence constructive !
la pénitence constructive, c'est le chemin vers le Bien. Elle donne ce que l'homme ne peut ni acheter, ni voler : la force d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de rechercher l'intelligence du cœur et la liberté spirituelle, c'est à dire être libre de tous préjugés, de la peur des pouvoirs et des idées du monde.  C'est une force individuelle, elle change notre vie et changera le monde si nous ne nous décourageons pas.
L'appel du Créateur !
La direction vers laquelle nous vous appelons ne vient pas de l'homme, elle vient du Créateur !
Qui mieux que le Père de l'Univers connait les forces dont l'homme est capable ?
L'appel du prophète  !
Qui mieux qu'un prophète peut montrer la bonne direction à prendre ?
Nous savons que quatre générations ne suffiront pas pour être entendus du monde ! Cependant, depuis bientôt 40 ans à partir des premières manifestations divines, des femmes et des hommes se sont mis en marche. Ils ont reconnu La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète Mikal.
Les hommes du temps qui vient !
C'est à nous tous, en petites unités, de réfléchir, d'expérimenter, de retrouver les vraies valeurs humaines et spirituelles qui nous redonneront le vrai bonheur. Construire un nouvel équilibre, naturellement, librement, pour contrebalancer le risque de chaos qui frappe à nos portes.
Car comme le disait Jésus il y a 2000 ans, l'homme ne se nourrira pas que de pain mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4/4) et de ses prophètes !
 
Nous rejoignons l'idée d'un petit fascicule dans le style de "Ce que je crois, ce que j'affirme" pour approfondir un témoignage, un tract, un panneau, pour ceux qui seront intéressés de mieux nous connaître.
Nous continuons de réfléchir !
L'Assemblée Les Torrents des Alpes, Alpes du Sud


Réponse :
Merci pour cette réflexion collective faite par votre mission des Alpes du Sud.
Il y a là des idées intéressantes.


25nov13  150C159
Comment politiser notre refus de la politique ?
Comment faire comprendre que La Révélation d’Arès n’est pas un rêve vain, mais au contraire la meilleure solution concrète à nos problèmes humains et sociaux ?
Il me semble que le Fond du message spirituel et libérateur de La Révélation d’Arès, son existentialisme, est notamment dans son réalisme, contrairement aux idéologies et religions de toutes sortes ; il ne s’agit pas d’une illusion ni d’un rêve consolateur, mais d’une ascension concrète, réalisable par étape, au départ modeste, vers les Hauteurs Saintes.
Il faut réussir à articuler le rapport entre le Fond et la mission, de sorte qu’y soit perçu par l’homme de passage une solution réelle, je dirais pragmatique. Pragmatique au sens quasi philosophique de refuser les nuages des idées coupées de la réalité pour se soucier par l’esprit, le corps et l’âme de modifier la réalité selon un projet spirituel à partir de la réalité concrète elle-même, qu’elle relève de la vie individuelle ou sociale.
Pour cela, je pense qu’il faut partir du cœur spirituel de la pénitence, qui ne peut commencer sans l’humilité de regarder sa réalité en face, car sinon on se berce d’illusions et on n’avance pas. On pourrait ici souligner les échecs fréquents de ceux qui se lancent dans une aventure spirituelle qui se limite à "prendre conscience", sans y ajouter le réalisme qui seul permet un changement d’être et donc de réalité.
On pourrait développer ici des idées puisées à l’existentialisme de Heidegger qui insiste sur la vie authentique qui ne peut s’élever qu’en se détournant de l’illusion, et utiliser aussi des idées de Sartre qui ajouterait qu’on se libère non seulement en prenant en charge sa propre destinée mais aussi celle de l’humanité. Peut-être aussi regarder le co-immunisme de Peter Sloterdijk qui a écrit un livre: "Tu dois changer ta vie" : une histoire des techniques et motivations d’amélioration de l’homme. Selon le co-immunisme ou immunologie universelle, chacun devrait chercher à s’améliorer, afin que tous aient les meilleurs comportements permettant la vie de tous dans les meilleures conditions : éviter toute forme de maladie et permettre à tous une pleine santé du corps, de l’esprit et de l’âme; en voici un résumé :  http://tempspresents.com/2012/11/18/david-bisson-co-immunisme-universel/

* Quelques idées pratiques pouvant présenter des actions concrètes comme découlant du fond spirituel de la pénitence, en insistant surtout sur des arguments anti-système et en renversant — en notre faveur et contre le système — le couple Illusion/Réalisme:
1) Opposer les idées courantes et nos idées comme étant un exemple d’Illusion VS [versus en anglais signifiant contre] Réalité (Le rêve cache la nuit, Rév d'Arès ii/14) : Illusion (Peu importe la qualité des hommes, c’est la qualité du système qui compte) VS Réalisme (C’est la qualité des hommes qui compte pour une vie sociale saine)
2) Insister sur l’illusion politique de prétendre tout régler le temps d’un mandat sans l’effort des citoyens, par la seule force des décisions du chef qui déçoivent à chaque fois, par opposition au réalisme de la patience et de prendre en charge nos vies nous-mêmes. Peut-être utiliser l’exemple du recyclage : effet surtout à long terme, pour nos enfants, mais la majorité y souscrit malgré tout car la campagne médiatique à réussit à lier un geste immédiat (recycler ou non) avec la conscience d’une conséquence lointaine (nature saine ou invivable)
3) Liste des problèmes concrets qui n’existeraient pas si nous étions tous pénitents : vol, corruption, mensonge, agression, manipulation, méchanceté, humiliation, mépris, etc.
4) Mettre en place une plateforme sur l'Internet réagissant à l’actualité selon la spiritualité arésienne, avec des articles de fond sur les problèmes et des lettres publiques adressées aux grands décideurs. Il faudrait s’organiser pour s’assurer la qualité spirituelle du contenu, mais on pourrait y renvoyer facilement sur un tract et les gens pourraient être curieux de lire cela quand ils le veulent depuis leurs écrans
5) De même qu’aucune entreprise ou aucune équipe sportive ne peut avoir du succès si ses membres sont mauvais, de même la société de ne peut pas réussir si les hommes ne sont pas bons et réfléchis. La façon la plus efficace de changer la société c’est de nous améliorer les uns les autres
6) Se gouverner soi-même pour ne plus être gouverné par nos peurs, par les autres, par le gouvernement ; ce qui a pour conséquence de mettre fin aux habitudes qui font de nous des pions du système, oser devenir nous-mêmes des êtres humains libres et réfléchis, devenir soi-même l’acteur des changements que l’on souhaite (liste des habitudes à changer qui contreviennent à l’amour, au pardon, à l’intelligence spirituelle : … )
7) Développer les conséquences que devraient avoir le respect de l’idéal humaniste de générosité et de fraternité dans les décisions politiques au niveau local, régional ou national
8) Rappeler les exemples concrets donnés dans La Révélation d’Arès : fait historique politique : éviter la guerre entre Israël et l’Égypte en 1977, comme l’a reconnu Anouar el-Sadate, qui est invité par Menahem Begin à prendre la parole en Israël en novembre 1977
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire riche en propositions originales.
Je vais le relire à tête reposée et je pense que beaucoup de nos frères et sœurs vont le relire comme moi.
Je ne connaissais pas ce "co-immunisme ou immunologie universelle" dont vous parlez.


25nov13  150C160  
Cette entrée et tous les commentaires à sa suite. Quel élan !
On y sent la préoccupation de tous les intervenants pour les dures réalités du moment et aussi l’envie très forte que notre mission avance.
Je partage cet enthousiasme et le désir de trouver un discours plus convaincant et plus mobilisateur dans la mission.
Puisque la politique est omniprésente et surmédiatisée, je vous suis dans votre projet d’introduire dans notre mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des anges retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents et que nous encourageons le public à nous suivre.
Je n’ai pas de compétences dans le domaine politique et n’ai pas vraiment d’idée. Ma contribution se borne à vous jeter sur le papier deux ou trois choses que je dis dans ma mission quand je suis amenée à aborder un sujet plus terre à terre.

Nous, Pèlerins d’Arès ne sommes pas des rêveurs, nous avons une espérance active, une direction active: la pénitence.
Nous vivons un système économico-politico-légaliste qui nous vole notre existence.
Redevenons propriétaires de nos vies.
Le système nous rend amorphes. Comme il a rendu les Russes amorphes — Un  moscovite avec qui je parlais du communisme déguisé dans lequel nous vivions en Europe m’a dit : "Votre futur nous l’avons déjà vécu, nous ne le voulons plus."
Les hommes ne sont plus maîtres de leur destin, l’administration les a supplantés. Redevenons les premiers rôles (du film) de notre vie.
Rapprochons la vie du citoyen de la vie de l’homme que nous sommes d’abord et avant tout.
Construisons un projet de société respectueux de la nature fondamentale de l’homme qui est d’être unique, créateur et libre, pas seulement un électeur et un contribuable.
La pénitence, c’est la genèse du monde changé.
La pénitence est un acte populaire, elle est à la portée de tous, elle concerne tout le monde.
La pénitence est donc démocratique.
La pénitence réveille en nous le sens du bien qui dépasse de beaucoup le sens civique.
A la violence d’une société de contrôle où l’on est en permanence fiché, surveillé pour mieux nous taxer ; à la violence d’une vie sécuritaire sans place pour aucune aventure opposons la pénitence libératrice.
Toutes les politiques actuelles sont idéologiques. Elles tuent… [Le font-elles vraiment] sans intention de nuire ?!  Alors que la pénitence, elle, est une arme non violente qui crée.
À notre époque, la  seule liberté qui est en augmentation c’est le libre-service.
La générosité a à voir avec la liberté de donner, bien supérieure à la taxe de solidarité.
Avant l’insurrection et sa violence qui s’annonce, devenons des insurgeants.

Peut-être y a-t-il une formule à retenir ?
Je cherche encore avec vous, en espérant que nous ferons mentir un président, le général De Gaulle qui disait :
"Des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche !"
 Nicole de Genève


Réponse :
Oh ! mais voilà un commentaire qui apporte de très bonnes analyse et formulation, pratiquement utilisables telles quelles.
Un grand merci, ma sœur Nicole.
Nous allons tous relire ce commentaire et probablement y puiser des idées ou des expressions qui resteront.


25nov13  150C161
Je reste attaché au pur spirituel, parce que, ce ne sont ni la religion, ni la politique qui m’ont mené sur la voie de La Révélation d’Arès, la voie du salut, de la pénitence (Rév Arès 30/11). Ce sont mes efforts, ma volonté sous le Puissant Souffle du Père Aimant (Rév Arès 12/7), votre amour évangélique, votre intelligence spirituelle, Frère Michel-Mikal, l'ainé des frères vivant (Rév Arès 16/1) ainsi que l’amour évangélique de mes sœurs et frères de foi arésiennes et d’autres qui ne le sont pas. Quelle que soit la décision que vous prendrez à proposde "Politiser notre refus de la politique ?" je vous resterai fidèle et vous suivrai dans votre choix, vous avez mon confiance absolue:
Ce que le nabi (prophète) décide, le Père le décide:
 
Nabi, (quand) tu écris, tu coupes ton ongle.
Écris le vrai!
Mon Ongle (seul) raie; ta voix a Mon Ongle.
Tu ne pousses pas ton frère (comme) la montagne pousse le ruisseau;
il casse sur le roc; la poussière (le) boit.
Le frère a la tête (à) gauche, le frère a la main (à) droite.
Tu tiens la perche; tu (la) tailles long(ue ou) court(e). (Rév d'Arès xx/1/4)
 
Voici  des propositions inspirées de la Parole Pure, de vos enseignements, de La Révélation d’Arès Bilingue, de l’édition 2009, de freesoulblog.net, du Pèlerin d’Arès trimestriel N°42 juin 1988 : "Briser le Gridlock" tout à fait d’actualité.
Rejoignez l’idéal supérieur de La Révélation d’Arès, des Pèlerins d’Arès.
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas des anges…
Comme vous ils subissent les systèmes, politiques, économiques, sociaux, judicaires, religieux, ils paient les impôts, les amendes.
Comme vous, ils sont pris en otage par les systèmes, le bon vouloir de ceux qui gouvernent, qui nous spolient, qui prétendent orgueilleusement avoir la solution au Mal. Faux, ils en font la preuve de leur échec sur toute la terre.
Comme vous ils sont imparfaits.
Comme vous, ils ont des joies, des peines, de bonheurs, des espérances, des maladies.
Comme vous, ils vont mourir un jour !
Comme vous, ils ont des femmes, enfants, des parents, des sœurs, des frères, des ami(e)s.
Comme vous, ils espèrent un monde juste, de paix, d’harmonie, de bonheur.
Citoyens Français, l’avenir de la France et par effet de cause dépend de vous, non des élites, des religieux, des politiciens, etc, mais des héros de la pénitence (Rév d'Arès xxxv/3-6).
La pénitence c’est le renoncement au mal et l’activation du bien en vous.
La pénitence est l'écologie extrême : http://freesoulblog.net/jJA/jJAtv.html )
Vivre pénitent, c'est gratuit et ça sauvera la planète.
La seule pollution fatale à l'humanité : le Mal = le péché.

Unique force dépolluante et unique voie du bien : la vie spirituelle par l’action de la pénitence.
Entre l'homme et Dieu pas de règlement de comptes, pas de procès, pas de confession, mais l’amour. Peu importe le mal que tu as commit, peu importe ton passé, si tu changes ta vie, que tu sois un pénitent conscient ou pas.
Si avec courage, tu aimes, pardonnes, te libère de tous préjugés, pouvoir et agis avec intelligence du cœur, tu crées ton âme, tu devient prophétique.
Rejoignez les bénévoles du petit reste (26/1).
Les Pèlerins d’Arès mouvements prophétique autonome et autogérés qui s’efforcent tous les jours de leur vie de former l’avant-garde d’une société sans hiérarchie, ni dogmes, ni lois, sinon celles que dicte naturellement la conscience du bien. (Rév Arès Annot 16/1) pour le salut individuel et planétaire.
Rejoignez l’exode spirituel. Tout croyant est destiné à être prophète, un homme en perpétuel exode, un vainqueur du péché – en lui-même et dans le monde – le bâtisseur d’un avenir, appelé à rejoindre le plus lointain passé : Éden. (Gridlock N°42 Juin1988).
Rejoignez les bâtisseurs du monde futur, un monde ou le mal disparaitra sous l’effet de la synergie du bien accompli.
Rejoignez le mouvement socio-fraternel du petit reste (26/1)
La politique, la religion  n’ont aucun idéal supérieur à transmettre à la société.
La Révélation d’Arès, oui.
Elle  appelle l’homme à l’autoresponsabilité, l’autogestion, la libre entreprise, l’entraide, l’indépendance économique, la formation de petites unités, la fraternité libre pour remplacer l’idéologie, la "sécurité", les structures sociales et les lois qu’imposent le roi blanc et le roi noir à leurs sociétés, qui n’est pas celle de Dieu. 
Rejoignez L’Hâ Polone: (De) la boue coule la polone (Rév d'Arès xxxix/12)
Rejoignez le petit reste réseau spirituel Français de résistance apolitique
sans chef (Rév Arès 26/1).
Rejoignez l’apolitical mouvement
Rejoignez les cent voix de fer (Rév Arès xvii/6).
Rejoignez l’alliance fraternelle spirituelle toutes croyances, incroyances confondues :
Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des
soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (Rév Arès 35/11)
Pour une gestion de la vie dans la société par des femmes et des hommes, humbles, sages, réfléchis, compétents, généreux ou les forts et les sages sont au service des faibles et des petits (Rév Arès 26/9).
Je vous mets en lien trois dossiers qui peuvent donner de l'inspiration: Briser le Gridlock, Intertitres Révélation d'Arès 2009 (réalisée par notre frère Olivier.D Ile de France) Intertitre de la Bilingue réalisée par mes soins.
Didier Br Ile de France


25nov13  150C162
Je me permets là un tout petit commentaire à propos de la phrase de François D. commentaire n.°150C151 qui fait  un grand écart entre "le réalisme de ceux du reste et le sens de la pénitence des pèlerins grand P du petit reste."
Cela me choque un peu. Je comprends là que les pénitents n’ont donc pas “le sens du réalisme,” mais la pénitence est justement d’un réalisme profond tout comme La Révélation d’Arès.
On ne peut changer le monde sans réalisme : Les pieds bien sur terre tout en ayant la tête au ciel ce qui ne veut pas dire dans les nuages, mais avoir l’amour de son prochain et anticiper ce qui serait bien pour lui et nous.
Avoir la conscience de la réalité vécue ici et aujourd’hui, c’est un des apanages de la pénitence, sinon comment se changer et changer [le monde] ?
Christine M.-J. d'Ile de France


Réponse :
Vous avez raison, sœur Christine, notre réalisme doit être de tous les instants, y compris des instants missionnaires.
Mais réalisme, qu'est-ce que ça veut dire pour nous ? Ça veut simplement dire que nous savons seulement que ce reste existe, mais que nous n'avons pas vraiment de moyens de la discerner exactement dans l'océan social au milieu duquel nous nageons comme nous pouvons.
Notre réalisme, c'est sûr, n'est jamais cynisme tout à la différence du réalisme des politiques, qui lui est cynique au point de nous laisser sans voix. Des mots comme réalisme n'ont pas du tout le même sens pour la politique que pour nous.
M Français Hollande déclarait pendant sa campagne électorale: "Mon véritable adversaire, la finance, n'a pas de nom pas de visage, pas de parti, elle ne présente jamais sa candidature au élections et pourtant elle gouverne" (dit de mémoire) et il se faisait ainsi passer pour un pur de gauche sans liens aucuns avec l'argent. Or, son trésorier de campagne, Jean-Jacques Augier, est un homme d'affaires, actionnaire de deux sociétés off-shore au Iles Caïman, paradis fiscal. Le réalisme de M Hollande est un cynisme à l'envers du nôtre, mais qui en France s'en est ému ? Personne.
Cependant, ce M. Augier est peut-être un homme de Bien, un pénitent qui s'ignore, qui aime, pardonne, etc. Il est peut-être du reste, donc, mais avec réalisme nous ne pouvons que dire que nous ignorons complètement si c'est le cas, alors que le réalisme de M.Hollande est tout autre, il consiste à faire semblant d'ignorer ce qu'il sait... Comme probablement il savait pour Cahuzac...
J'arrête ! Je vais un peu loin ici. Je ne juge personne, ni M Hollande, ni M Augier, ni M Cahuzac, mais je veux seulement dire que nous ne pouvons entrer dans un discours sur le réalisme. Cela nous entraînerait dans des régions de l'esprit qui ne sont pas celles de notre mission apostolique. Et cependant, nous ne pouvons ignorer le mot.
Je me sens fouetté par ces antinomies continuelles.


25nov13  150C163
"À Médine, la question de la subsistance des émigrés de La Mecque, sans ressource et dont le nombre ne cesse de croître, devient criant. Mahomet résout le problème en lançant les musulmans à l'attaque des caravanes des Qoraïchites et en légalisant la razzia et le butin. Il a ainsi canalisé la tradition ancestrale de la razzia contre les ennemis de la religion naissante. Désormais, il y avait un intérêt matériel à devenir musulman. Les conversions ont alors beaucoup augmenté."
Source : http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_mahomet.htm
Les temps ont changé mais le problème de la misère sociale deviendra de plus en plus criant.
À travers une action sociale (création d’entreprises montrant sa politique sociale made in « Pélerins d’Ares »  ou autres), pour que les conversions se fassent par l’exemple et non uniquement   par le discours
Jj de Montreuil (Ile de France)


Réponse :
On peut dire plus ou moins comme vous le dites, mon frère ou ma sœur (je ne sais qui est Jj), que politiser notre message spirituel sans lui faire perdre sa valeur sacrée, c'est permettre aux épis mûrs, que nous cherchons sans relâche, de trouver "un intérêt matériel à devenir" Pèlerins d'Arès. Mais cet "intétrêt matériel" n'est qu'un déclencheur qui doit disparaître derrière le besoin de se faire une âme par la pénitence et de devenir moissonneur d'autres pénitents.
Notre mission est et restera toujours fondamentalement spirituelle.


25nov13  150C164
Je vous ai adressé trois commentaires, que vous avez dû recevoir depuis dix jours, mais vous n'en avez pas affiché un seul.
Vous savez qui je suis, un homme qui a de l'influence et qui pourrait vous causer du tort.
J'aimerais que vous fasiez paraître mes messages.
L.M. d'Ile de France


Réponse :
Les menaces ne m'ont jamais fait dévier. Votre menace, à peine déguisée ici, ne me fait pas dévier davantage de ma ligne de conduite.
Oui, j'ai bien reçu vos messages, mais ils ne concernent pas cette entrée 150.
Vous souhaitez vous servir de cet blog pour faire des déclarations aussi tonnantes que personnelles.
Ce blog n'est pas un panneau d'affichage. C'est une plateforme d'échange avec ses lecteurs sur des sujets tournant tous autour de La Révélation d'Arès et de la mission qu'elle promeut dans le monde.


25nov13  150C165  
Je fais partie de ces artisans de l'alimentation (charcutiers, traiteurs, etc.) qui vont disparaître parce que les impôts qui les accablent pèsent trop lourdement sur eux. Nous, on ne peut pas mettre des bonnets rouges et protester en masse. Nous ne sommes pas regroupés comme les professionnels de l'agro-alimentaire. Nos vitrines sont belles et appétissantes (c'est le métier) et à cause de ça on nous prend pour des riches, mais nous nous appauvrissons.
Je ne sais pas si M. Hollande sait seulement se faire cuire un œuf et s'il a seulement travaillé pour créer et gagner sa croûte avec le travail de ses mains et de sa tête, mais visiblement ces gens qui nous imposent sont très loin du monde du travail, les vrais producteurs de richesses. Les politiques professionnels sont des pompeurs de richesses.
Il y a deux France aujourd'hui comme il y en avait deux avant la Révolution Française : la noblesse et l'église (la classe qui pompait) et les autres, les producteurs et payeurs.

Sacrifiés mais pas résignés

Depuis quelques temps ma fille aînée lit La Révélation d'Arès et m'a encouragé à la lire. Je me suis aussi mis à lire votre blog le soir au lieu de regarder la télévision et votre entrée 150 qui parle du mal politique qu'il faut éliminer me donne envie de vous dire toute ma sympathie.
Je crois (en tout cas, j'espère) que les Français vont se réveiller, découvrir qu'il ne sont que les mationnettes de gens qui gouvernent n'importe comment, qui dilapident l'argent ou le réservent pour leurs électeurs et empruntent pour compenser leur gâchis ou les privilèges qu'ils entretiennent, et qu'ils vont faire quelque chose  pour que ça change. Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il vont faire ? Qu'est-ce que vous allez faire, vous ?
Vous allez me dire: "C'est surtout vos intérêts que vous voulez défendre, mais moi frère Michel, c'est votre âme que je veux sauver" ou vous aider à fabriquer, si j'ai bien compris La Révélation d'Arès. C'est vrai, je l'avoue, je suis d'abord inquiet pour mon entreprise, mais n'est-il pas écrit dans La Révélation d'Arès que vous devez aider ceux qui trouvent le salut dans la crainte, s'ils ne le trouvent dans la joie [Rév d'Arès 17/6] ? Moi, j'ai la crainte d'être ruiné et de devoir fermer boutique,alors je veux bien me faire pénitent, comme vous dites, si ça peut sauver mon travail, ma famille.
Clovis G. de Normandie


Réponse :
Le verset 17/6 que vous citez parle de crainte et de joie spirituelle, mais non de crainte matérielle.
Toutefois, comme la sagesse commence, dit-on, par la peur du gendarme, pourquoi le vie spirituelle ne commencerait-elle pas dans certains cas par la crainte de perdre son travail et ses économies ? Si cela vous rapproche sincèrement de nous, restez en contact avec moi.Il n'y a pas de mission dans votre région, mais peut-être d'êtes-vous pas trop loin de Paris ?
Comment expliquer, dites-vous en substance, qu'un système aussi inégalitaire et abusif que celui qui a mis la France sous sa botte — je parle de toute la politique, de gauche ou de droite, des années passées — ait été jusqu'à présent acceptée par l'immense majorité des Français ? La Boétie écrivait déjà au 16ème  siècle : "Le peuple s'asservit lui-même, car non seulement il obéit, mais il sert ceux qui le dominent."
C'est que la politique, quelle qu'elle soit, mais surtout la démocratique, donne toujours l'illusion au peuple qu'il a les chefs qu'il a voulus et qu'il s'est donnés. Les politiques, le roi ou la république, font très habilement valoir leurs intérêts au nom de l'intérêt général. Le peuple a d'énormes difficultés à comprendre qu'il est abusé, en fait, et même quand il s'en aperçoit, comme c'est actuellemet le cas, il doute. Le doute l'affaiblit.
Mais nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas des politiques. Si nous cherchons à politiser un peu notre message, c'est pour lui donner un réalisme plus évident que le réalisme, plus réel encore mais moins discernable, que lui donne la Parole de Dieu. La pénitence est le plus réaliste des moyens de faire triomper le Bien sur le Mal.
Devenez pénitent, aimez, pardonnez, faites la paix, cherchez l'intelligenge du cœur en toutes occasions et devenez libre de tous préjugés et toutes peurs.


26nov13  150C166  
Je vous ai déjà adressé un commentaire vers le 15 novembre, mais il n'a pas été affiché. En lisant le commentaire de L.M. [150C164] je comprends que vous filtrez et que vous n'affichez que les textes qui vous conviennent.
Mais dans une de vos réponses vous dites que vous réservez cette page de commentaires aux missionnaires, parce que vous réfléchissez à la politisation de votre programme de propagande tel qu'il est véhiculé par les Pèlerins d'Arès.
Des réponses et des remarques pertinentes peuvent aussi venir de personnes du dehors. Dès le moment où vous politisez vous concernez tout le monde.
J'ai lu aussi bien que j'ai pu l'ensemble des commentaires et des réponses. J'ai lu un peu vite, parce qu'il y a vraiment beaucoup à lire, mais j'ai retenu les grands traits. Mon opinion générale après lecture est qu'à aucun moment vous n'abordez, vous ou vos partisans, un aspect qui me paraît inévitable et élémentaire: Vous voulez politiser à gauche ou à droite ? (Je ne parle pas du centre, qui ne veut rien dire, parce qu'il est forcément ou à gauche ou à droite).
On ne peut pas faire de politique sans se marquer à gauche ou à droite.
Jean-Jacques U. de Vallée du Rhône


Réponse :
J'emploie les mots "politiser" et "politisation" faute d'autres mots. J'avais songé à d'autres vocables comme "réalignement vériste ou réaliste" et "réaligner véristement ou réalistement" mais ce sont des mots impraticables, parce que, quoique parfaifement français, ils sont "not natural" ou "unnatural" comme disent les Américains pour désigner des façons de dire grammaticalement parfaites, mais incompréhensibles sur l'instant, parce que jamais utilisées.
Nous voulons seulement dire aux personne que notre mission rencontre que nous ne sommes pas des rêveurs ; nous sommes aussi des citoyens qui portons comme tout le monde le poids de l'incompétence tyranno-ruineuse du politique, dont le Père Lui-même rejette les princes en rappelant que ni la politique ni la religion ne vaincront jamais le mal, mais que le Bien seul le vaincra, le Bien qui commence tout simplement au fond de chaque humain et qu'il appelle pénitence. C'est la politique qui a amené les grands malheurs planétaires des guerres de 1914-1918 et 1939-1945, de la Révolution Russe de 1917 et du bloc communiste de l'Est, etc. Certes l'homme pourra encore faire du mal car le règne du Bien est encore loin, mais sans politique l'homme ne peut réunir les moyens de causer des tyrannies et des catastrophes gigantesques. Viser à la disparition de la politique est une mesure de salut public accompagnant nécessairement le salut spirituel et la naissance d'un autre monde, un monde changé. La politique s'impose d'autant mieux que les pays grandissent en population. Il faut que ces populations retrouvent une gestion naturelle en petites unités. Bref, que le politique soit de gauche, de droite ou du centre, n'est pas notre souci. Notre souci est que disparaisse la politique, à commencer par la politique de carrière, pour être remplacée par le gestion.
D'ailleurs, que signifie être de gauche ou de droite ? Des idéologies différentes, certes ! Mais pour le citoyen et ses libertés de base ces différences ne sont pas aussi sensibles que les propagandes le font croire. Plus en cherche à approfondir les significations de gauche et de droite plus elles nous échappent. Il y a encore des gens pour croire qu'il y a une différence profonde entre les deux. Faux, des réformes sociales importantes ont éte faites en France autant par la droite que par la gauche. "Être de gauche ou de droite," disait José Ortéga, le fameux philosophe espagnol, "c'est choisir une des nombreuses façons d'être un imbécile. Gauche ou droite ? Deux forme d'hémiplégie morale."
Je crois que c'est en France qu'ont été inventés les mots de gauche et droite en politique, mais nous ne sommes pas les seuls à connaître la bipolarité politique En Grande Bretagne il y a les Whigs et les Tories, aux USA les Républicains et les Démocrates, etc.
Non, ce distinguo gauche/droite n'est pas fait par le Père dans La Révélation d'Arès. Nous Pèlerins d'Arès ne le faisons pas. C'est une raison sur quoi mon désaccord sur la "mission sociale" (qui était de gauche) a été fondée parmi d'autres raisons.


26nov13  150C167
Je rebondis sur les commentaires de L.M. et de Jean-Jacques [150C164 et 166], parce que moi aussi j'ai envoyé un commentaire le 20 novembre, un cri de détresse ! Vous ne l'avez pas affiché.
Mon père, artisan plombier, s'est suicidé le 19 novembre. Il n'en pouvait plus d'être poursuivi pour retard de paiement d'impôts et de charges de toutes sortes. Mais contre le retard de paiement de ses clients, il ne pouvait pas faire grand chose, par contre. Cette politique et sa justice sont criminelles.
Mon père était un artisan très habile et recherché, mais il n'avait jamais pu s'apprivoiser au système. Il a été chômeur à une certaine époque et il gagnait mieux sa vie comme chômeur que comme artisan, ce qu'il a voulu devenir parce qu'il ne supportait pas l'inactivité et ne voulait pas travailler au noir. Voilà un honnête homme qui a préféré se mettre un balle dans la tête avec le révolver d'ordonnance de mon grand-père.
Je suis venue au Pèlerinage en 2000 avec une tante qui m'a emmenée plus ou moins de force. Vous la connaissez bien.
Je ne suis pas retournée à Arès, mais je lis de temps en temps votre blog.
Je ne suis pas croyante et je ne veux pas le devenir comme ça, seulement pour me venger des Impôts et de l'URSSAF, mais en même temps je suis d'accord avec vous il faut en finir avec la politique. Ces gens-là sont quelques centaines à décider pour 65 millions qu'ils doivent payer et toujours payer. Il faut se réveiller...
Français réveillez-vous ! Apportez votre soutien aux mouvements antipolitiques.
Lorane A. d'Ile de France


Réponse :
Nombreux sont les commentaires que je n'ai pas affichés, parce qu'ils ne provenaient pas de missionnaires de La Révélation d'Arès et je ne veux pas encombrer cette page, déjà très chargée, de propos souvent intéressants mais étrangers à notre ligne de foi et d'espérance mises dans la pénitence. Les commentaires constructifs de mes frères se raréfient en ce début de semaine ; je vous donne donc une petite place dans cette page.
Vous n'êtes pas croyante, mais vous pourriez le devenir. Lisez La Révélation d'Arès. Lisez-la d'abord d'une traite, même si vous ne comprenez pas tout sur le moment, mais cela vous donnera une irremplaçable idée d'ensemble, que vous ne pouvez pas avoir si vous étudiez tout de suite le livre morceau par morceau. Le Souffle du Créateur est un jet ; il ne nous atteint pas par petits bouts. La deuxième fois, relisez-la encore d'une traite, même sans tout comprendre, comme un petit enfant écoute ses parents avec confiance sans comprendre tout ce qu'ils disent. La troisième fois vous pouvez vous mettre à l'étudier par parties. L'édition de 2009 a été conçue dans ce but ; je l'ai constellée de sous-titres pour aider la compréhension.
Ce livre contient une Parole qui, je l'atteste, est venue du Créateur par le Voix d'un Messager, Jésus (1974), pour la première partie et par la Voix du Père Lui-même (1977) pour la seconde partie.
Si vous découvrez l'existence du Tout-Autre à travers ce saint livre, passez 32 rue Raymond Losserand à Paris, du lundi au samedi, et demandez aux frères ou sœurs présents d'en parler avec vous.
Je crois qu'en France il y a un suicide toutes les 45 ou 55 minutes (j'ai lu ça récemment, mais je ne me souviens plus de la fréquence exacte) et la cause de ces suicides est assez souvent l'impôt ou la tracasserie administrative, notamment chez les agriculteurs et les artisans.
Je n'ai rien contre le suicide en tant que tel, car l'homme est créé maître de son destin ; je peux comprendre qu'un humain qui n'a pas demandé à naître et à supporter les tracas de ce monde où un petit nombre — riches, politiques, chefs, cyniques — vit sur le travail et les sentiments de la base, ne se sente aucune envie de vivre petitement ou de souffrir pour la grandeur, le bonheur et le pouvoir de quelques uns.
Je regrette toutefois que ces suicidés soient morts avant d'avoir trouvé ou compris la raison de vivre que leur donnerait le mouvement de foi et d'espérance des Pèlerins d'Arès. Ne serait-ce que pour cela, vous trouverez peut-être une raison de croire dans La Révélation d'Arès et de nous rejoindre.
Vous êtes peut-être un épi mûr qui s'ignore.
Nous avons besoin de pénitents, parce que les pénitents réinventent l'homme et la vie.


26nov13  150C168
À propos de freesoulblog entrée #0150 "politiser notre refus de la politique ?"
J'apporte le commentaire suivant en pièce jointe à ce message :

tract Thierry A.

Thierry A. de Bretagne-Nord


Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cette contribution.


26nov13  150C169
Pour politiser notre refus de la politique j'ai envie de dire:
La politique n'est pas une solution pour la société des hommes.
La politique ne fait que poursuivre le système déjà inventé par les dominateurs, la religion, le roi, l'empereur, tous ceux qui nous gouvernent.
C'est elle encore aujourd'hui qui dévore la démocratie qui se meurt.
La solution, déjà prônée il y a 2.000 ans par celui que le système a cloué sur une croix pour le faire taire, est la pénitence. La force que l'homme active en lui en faisant le Bien.
Force qui lui permettra de reprendre possession de son destin et de son bonheur individuels et collectifs  et dont sortira une autre humanité. Bonne, celle là !
Un Jean-François d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Jean-François, pour cette contribution.
Plusieurs des nôtres m'ont proposé des formules insurgeantes similaires à celle que vous proposez ici, qui a le mérite de la simplicité et que je publie pour toutes celles qui font double emploi.
Le problème que soulève ce gene de formule est d'être un cri sans suggestion de solution. Vous parlez du Bien, c'est vrai, mais pour l'homme de la rue c'est une terme qui a besoin d'être précisé. Le Bien... Quel Bien ?.
Soyons matures et sachons que les hommes que nous appelons, même s'ils approuvent notre refus, n'ont pas de solution à l'instant. Il faut proposer à l'instant une manière de vivre pour préparer et compenser la disparition de la politique que nous souhaitons à long terme et cette manière, c'est la pénitence.
En parlent de pénitence on donne un moteur au Bien ! En parlant de pénitence nous expliquons ce qu'elle est : amour, pardon, paix, etc. C'est plus précis. Dans ce monde pluriculturel je crois que ce sont des valeurs sur lesquelles tout le monde est d'accord.
Les arguments d'autorité sont de plus en plus fragiles. Les gens de plus en plus nombreux se fichent de ce que disent les gouvernants. C'est toujours ça de moins qui occupe leur esprit et laisse une place pour y faire entrer nos arguments. Je pense que votre proposition pourrait être ainsi complétée.
Encore merci.


26nov13  150C170
Bien que n’ayant pas de talent particulier pour offrir une contribution éclairée à cette réflexion, j’ajoute quand même ma modeste "pierre à l’édifice."
J’aime l’idée d’élaborer une nouvelle Constitution Française que vous abordez en réponse au commentaire d’Antoine (150C87).
Je suis favorable à l’introduction d’un peu de politique dans une mission qui ne tronquerait ni ne trahirait le spirituel.
D’autant plus bienvenue que quantités de missionnés ne peuvent manifestement pas faire le passage des difficultés et soucis terrestres à la vie spirituelle libre et existentielle.
Je vois donc cette démarche comme un moyen de faciliter le passage. Quant au danger supposé d’un glissement vers une mission sociale bis, il existe peut-être, mais quel missionnaire voudrait retomber dans une telle stérilité !
Si nous suivons les conseils notre prophète, nous éviterons de nouveau égarements.
Beaucoup d’hommes et de femmes sont tellement désabusés, en voie de désespérances avancée et c’est aussi pour sauver tout ceux-là d'un certain "point de non retour", qu'une telle approche peut être justifiée.
En complément j’avais aussi pensé aux patrons des petites unités de travail que sont les très petites entreprises (moins de 20 salariés). Un site Internet dédié, bien référencé visant les chefs d’entreprises avec en premier lieu ce texte de nouvelle Constitution.
Mais j'avoue que — après réflexion — je trouve qu'on s'éloigne du terrain spirituel que nous nous sommes fixé : Dans le cadre d'une mission spirituelle introduire un peu de politique, [oui, mais] non créer une nouvelle mission auprès des acteurs économiques, qui de plus est, risquerait pour le coup de nous éloigner "du moyen le plus réaliste de faire triompher le Bien sur le Mal : la pénitence." (extrait réponse au commentaire 150C165).
Peut-être que cela inspirera des idées plus réalistes à nos frères, bien que cet article n'en manque pas !
Wardia P. d'Ile de France


Réponse :
Donc pour vous, ma sœur Wardia, c'est sur l'idée d'un mouvement proposant une nouvelle Constitution que vous politiseriez notre mission spirituelle. Comme vous le savez, c'est aussi une des idées auxquelles je réfléchis. Elle a des inconvénients (travail préparatoire considérable et long) et des avantages. Je préfère n'en pas parler en détail sur un blog.


26nov13  150C171
Voici la deuxième partie de mon intervention dont la première partie sur le changement a été présentée dans le commentaire 150C145.
"Nous sommes une anarchie de pénitents." C’est la manière dont nous nous définissons socialement et politiquement, au sens noble que les Grecs donnaient à la politique comme "art de gérer les grandes affaires de la cité" par opposition à la politique politicienne que vous définissez comme "toute activité ayant pour intention la quête du pouvoir" (votre réponse au commentaire 150C125).
À cette formule si pertinente reprise par plusieurs frères et sœurs dans cette page, je pense qu’il faudrait, sur ce thème de la politique (et peut-être sur d’autres), y adjoindre le mot "apôtre", parce que notre politique noble à nous, notre action sur cette société est, pour le moment au moins, essentiellement d’apostolat.
Le mot apôtre n’existe pas dans La Révélation d’Arès, Dieu parle de témoins, de disciples, de moissonneurs, de messagers et de frères. Vous utilisez le mot apôtre comme pour traduire ces termes en langage contemporain. Mais vous associez à cette traduction des caractéristiques bien spécifiques.
J’en ai relevé quelques-unes dans diverses éditions de La Révélation d’Arès :

Introduction à l’édition de 1995 : "Tout est à commencer. Nous sommes dans la préhistoire de la vie spirituelle. C'est pourquoi tout Pèlerin d'Arès, outre un pénitent, doit être un moissonneur, un apôtre."
Note 5/2-5 de l’édition de 2009 : "Il ne suffit pas de dire la Vérité à des hommes qui la comprennent pour qu’elle soit accomplie (35/6). Il faut chercher (moissonner) des hommes semés = spirituellement aptes à la mettre en pratique."
Titre de la veillée 6 de l’édition de 1983 : "Il ne suffit pas de croire, il faut être apôtre. Par nature, l'amour se donne et crée. Personne ne change sa vie (ne se sauve) sans aider d'autres hommes et le monde à changer."
Note 13/7-8 de l’édition de 1983 : "Tout croyant est apôtre ou missionnaire (39/10 : Tout vrai croyant doit être prophète par analogie aux prophètes dont il tient sa foi.) ; nul n'assume la vocation spirituelle humaine s'il ne réveille pas cette vocation chez d'autres, s'il ne moissonne pas les âmes, s'il ne change pas le monde en un monde neuf où savoir et technique seront préservés et même évolutifs, mais où les valeurs fondamentales seront très différentes."
Note 27/4 de l’édition de 1983 : "La vérité et la foi ne sauvent celui qui les a acquises que s'il s'efforce de les propager et de sauver d'autres hommes ; ceci n'implique pas d'être juge et moralisateur, mais implique d'être apôtre, prophète du monde à venir, moissonneur (voir n. 13/7-8). Un homme de bien ne peut laisser se perdre un autre homme sans rien dire."
J’en retiens les dynamiques suivantes :
L’apôtre est un agent majeur de changement, car la vie spirituelle n’en est qu’à ses premiers balbutiements. La moisson est donc primordiale et l’apôtre doit absolument trouver les épis murs et les appeler à le rejoindre. Sans l’apostolat, le petit reste de naîtra pas et le monde ne changera pas.
L’apôtre doit discerner les épis murs, ne pas perdre de temps à parler inutilement aux épis encore verts.
L’apôtre aime fraternellement tous les hommes et met son don de créativité au service du changement du monde.
L’apôtre est un sauveur qui ne sauve pas les autres sans eux, mais qui éveille la vocation spirituelle chez ceux qu’il rencontre.
L’apôtre change le monde de manière radicale, non par une révolution qui détruit tout et reconduit le système de pouvoirs, mais par une transformation profonde et progressive des valeurs fondamentales de l’humanité.
L’apôtre est un homme de bien ou un homme en marche vers le bien, un pénitent, qui communique son goût du bien aux autres, sans les juger ni leur donner des leçons de morale.

Cela définit en partie notre apostolat. Associé à la pénitence dont il émane directement, mais qu’il complète d’un engagement et d’une action spirituels publics, il s’exprime en outre chez les Pèlerins d’Arès à travers l’anarchie constructive de leurs assemblées qui n’existent aujourd’hui que pour organiser et assurer la moisson.
Il s’exprime aussi par le projet d’une société "anarchique" positive, fondée sur l’absence de pouvoir et de domination, construite sur de petites unités humaines rendant possibles la coopération dans la liberté créatrice, l’administration dans la justice et l’amour fraternels, la participation de tous à divers niveaux de décision et d’action dans la responsabilité et le désintéressement, société transitoire avant le Jour de Dieu qui réinstallera l’Éden sur terre.
Ainsi, nous sommes bien "une anarchie d’apôtres pénitents".
Face à cette dynamique apostolique, se trouve le monde politique et religieux (c’est la même chose), que nous ne connaissons que trop bien, et ses victimes, les hommes et les femmes que nous rencontrons, mais qui sont aussi ses promoteurs ou ses complices, comme nous le furent et peut-être parfois comme nous le sommes encore.
Que leur dire pour aller les chercher dans ce monde que nous avons quitté pour les Sentiers vers les Hauteurs Saintes que nous devons montrer (Rév d’Arès 36/19) et pour leur faire sentir que nous comprenons leurs soucis et leurs craintes qui touchent encore parfois notre vie, mais plus notre cœur ?
Que leur dire, le temps d’une brève rencontre, pour qu’ils entrevoient un instant la porte de sortie, la porte étroite entre les ombres de leurs souffrances, qu’il nous faut pourtant entendre pour qu’ils puissent à leur tour entendre notre espérance et s’y intéresser ?
Pour tenter de répondre à ces questions, voici quelques éléments de réflexion d’un tract que je comptais vous envoyer après son achèvement, mais votre réponse au commentaire 150C155 m’en a dissuadé, puisque vous n’en êtes pas là.
Je vous livre donc ces éléments sans faire les choix ni les synthèses qui auraient conduit à un tract. Je les ferai plus tard pour vous envoyer le tract par courrier, si vous le pensez utile.

"Notre société souffre de grands maux : précarité du travail et des revenus, chômage de masse, isolement et misère morale, irresponsabilité et dépendance, fragilisation des couples et des familles, aliénation par de trop nombreuses lois et contrôles, écroulement des perspectives économiques…
"Ces maux sont tous liés au fait de croire que la politique, système de pouvoir et de domination de quelques uns sur tous les autres (même en démocratie), est nécessaire pour maintenir la sécurité et la paix civile.
"Mais ces maux ont une source beaucoup plus profonde, fondamentale : la perte de la vie spirituelle et avec elle la perte de l’individualité courageuse et créative, du sens de la liberté absolue, de l’amour fraternel et de la fidélité à ses engagements, de la foi dans la construction d’un avenir meilleur. »
"Nous, Pèlerins d’Arès, nous comprenons bien ce que vous vivez parce que nous vivons les mêmes difficultés. Mais nous pensons que cette situation n’est pas irrémédiable, parce que nous savons que le recours à la politique et au pouvoir n’est pas fatal.
"Nous sommes une anarchie d’apôtres pénitents, notre parole et notre action ne sont pas d’idéologie ou de religion, mais de vie spirituelle et matérielle équilibrée, pleine d’espérance et de réalisme. Nous ne concevons pas le bonheur comme les religions, céleste et inaccessible à l’action humaine, ni comme les idéologies, matérialiste et soumis au pouvoir, mais comme Dieu le propose dans La Révélation d’Arès, libre et construit par les choix fraternels et responsables d’hommes et de femmes qui veulent devenir bons.
"Nous sommes un peuple de croyants libres fondé sur la pénitence de chacun qui est la volonté quotidienne de devenir meilleur, d’aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des peurs et des préjugés, retrouver l’intelligence du cœur.
"Nous sommes un peuple d’apôtres libres fondé sur la volonté d’appeler un petit reste d’hommes et femmes désireux de changer en bien eux aussi et de pratiquer l’insurgeance spirituelle qui n'est pas le remplacement d'un système par un autre, mais une libération du joug des pouvoirs en se recréant librement bon.
"Rejoignez-nous ! Nous vous proposons de passer de la soumission à la politique et à la religion à une pénitence insurgeante, une dynamique de la foi, inverse de la docilité à la loi qui est et à l’attente passive de la miséricorde que prêche la religion.
"Ce changement accessible à tous ceux qui le veulent débouchera à terme sur la fin de la politique et des religions devenues inutiles et remplacées par la Vie elle-même, libre de toute contrainte et soumission et nourrie par la réactivation positive dans l’homme et dans le monde des dons offerts par le Créateur à l’humanité.
"Rejoignez-nous ! Ce projet est parfaitement réalisable avec votre aide et avec l’aide de Dieu, deux forces harmonieuses qui peuvent travailler ensemble à la restauration du bonheur sur terre."

Face à la photo de la dernière édition de La Révélation d’Arès, je pensais mettre la phrase suivante :
"La loi, un mal nécessaire ? Uniquement si elle est destinée à disparaître !
"Le bien ne sortira jamais de la loi, le bien nait dans le cœur de l’homme."
Desiderius Faber du Roussillon


Réponse :
J'utilise surtout le terme apôtre, parce que ce seul mot désigne tout à la fois un pénitent et un moissonneur. Les apôtres de Jésus, par exemple, étaient en même temps pénitents et moissonneurs. Merci, frère Didier, pour cette seconde partir de votre commentaire.


26nov13  150C172
Pour faire référence au Veillées 26, 27, 28 de La Révélation d’Arès et de votre enseignement, il m’arrive de parler au cours de la Moisson du rôle de la politique dans le monde changé, parce qu’il y aura des retombées sociales, économiques et spirituelles. Je précise d’emblée qu’il ne s’agit pas de politique-système telle qu’elle se pratique actuellement, mais plutôt dans le sens de la gestion de la cité pour le bien de chacun. L’homme pénitent redevenu spirituel continuera de construire par exemple des écoles, des routes, des moyens de transport, etc.
Le travail, le commerce, les bénéfices, l’argent, l’économie seront transcendés (Rév.d’Arès xix/22 + Annotations Edition bilingue 1995)
Si les Mairies continuent d’afficher les mots : Liberté,  Egalité, Fraternité sur leur fronton, ces derniers puisés dans la Parole divine retrouveront leur sens évangélique, donc spirituel, qu’ils n’auraient jamais dû quitter.
Je dis aussi reconnaître le fait que la politique en France laisse aux citoyens une certaine liberté, [mais] elle [ne] leur donne  [que] des autorisations. La pénitence, elle, conduit à la liberté fondamentale.
Il m’arrive de parler aussi de collectifs d’hommes et de femmes compétents, pénitents, apolitiques dans le sens ni de droite, ni de gauche, ni du centre qui se mettront au service des autres avec humilité sans chercher à installer le pouvoir sur l’autre. C’est le contraire que nous vivons. Le pouvoir du fort sur le faible. Or, le pouvoir est le contraire de l’amour universel.
Je dis parfois que le monde changé ne sera  ni tout spirituel  ni tout matériel. Il y aura un équilibre entre les deux.
J’introduis la notion du temps en  précisant aussi que le changement du monde est possible, mais demandera du temps, parce que c’est peu à peu que l’homme s’est éloigné du Créateur pour faire de ce monde ce qu’il est aujourd’hui, c’est donc peu à peu qu’il se bonifiera pour créer Éden, un monde de partage, d’équité, qui sera bien terrestre.
Nous savons qu’il faut privilégier les petites unités. Rien ne peut se construire dans l’urgence, sinon nous remplacerons un système par un autre système. Ce n’est pas le but préconisé par La Révélation d’Arès.
En général, la personne rencontrée lors de la mission semble assez d’accord sur le moment avec ces arguments.
Yannick qui vient de terminer la lecture de l'article: "À quand la voie droite ?" ( Le Pèlerin d'Arès n°19 page 24) me dit alors que je termine ce commentaire :" Il faut spiritualiser la politique".
Voilà, Frère Michel, ma  simple contribution. Je continue la réflexion.
Nicaise d’Ile de France


Réponse :
Yannick donne une bonne formule: "Il faut spiritualiser la politique", mais si elle reste la politique politicienne, je ne sais pas trop quel abâtardissement le terme "spiritualiser" va subir. Au fond, la politique spiritualisée, c'est la religion.
On peut me dire que "politiser légèrement la vie spirituelle" peut devenir "politiser beaucoup" dans les mains de quelques ambitieux. J'aime mieux parler de "politiser notre refus de la politique".
En fait, nous cherchons à "dépolitiser" la société pour la "spiritualiser".
Il n'est pas facile d'utiliser ce vocabulaie très restreint, quasiment sans synonymes ni analogies.
Nous y réfléchissons et je vous remercie de vous associer à cette réflexion.


26nov13  150C173
Pénitence, bien sûr ! Et pourquoi ? Pour le salut du peuple et pour le salut en général, donc pour le salut des peiples (et non celui d'un seul comme se l'attribuent les crieurs (les politiciens principalement, mais aussi les pillards qui suivent les hordes [Rév d'Arès 22/6-8].
Mon Salut est au bout de la pénitence [Rév d'Arès 30/10].
En somme, si j'ai bien compris, l'humanité est éclatée, écartelée, éparpillée, plus précisément "atomisée".
La notion de peuple est centrale.
Nous disons que nous sommes français, mais qui sent qu'il peut à la fois côtoyer ou devenir un "gens" [?] du peuple (que Dieu attend.
Salut ! Peuple ?
Ces mots sonnent un peu pompeux à l'oreille de ma génération, mais ensemble, leur message est une manière littérale et très rudimentaire de dire pénitence. Mais Salut est sans doute encore plus difficile d'emploi.
Quand je réfléchis à cette entrée du blog, j'acchoppe toujours sur des mots dont j'ignore s'il sont vivants (façon de parler), en train de mourir, à ranimer, ou trop chargés, connotés...
Notre but est le "Salut Populaire" mais peut-être beaucoup trop politique et religieux à la fois pour être utlisé ainsi....
Je ne crois pas que vous ayiez évoqué ce terme dans cette entrée. Salut ! comme on dit shalam ! Salamalékoum !? Aussi.
évoquer le salut du peuple ne serait-il pas en somme reprendre un concept de nos adversaires, mais dans un esprit complètement opposé (qui rejoint peut-être l'idée d'un "contre-exemple" évoquée précédemment dans les commentaires) ?.
J'ai un peu réfléchi à tout ça, mais comme le but est le rapprochement, il nous faut choisir des mots qui n'éloignent pas.
J'imagine que l'expression "salut du peuple" ne pourra plus s'employer, faute de nécessité, là où le "peuple" se sentira enfin tellement un — sans doute avec le Jour, après ou à son approche — tellement un, qu'il n'aura aucun besoin de le dire, encore moins de le crier, puisqu'il le vivra...
Alors "salut du peuple" sera reléguée dans l'histoire... Celle d'avant.
J'ai peur de n'évoquer que des évidences, ou des pensées sans intérêt assez concret sans doute pour être rappelées ou évoquées. Dans ce cas, ne publiez pas un commentaire
Laurent d'Île-de France


Réponse :
Non, il y a quelque chose d'original dans votre commentaire en dépit de sa confusion. Il n'est pas utilisable tel qu'écrit, un peu bredouillant, mais il y a ici et là deux ou trois choses intéressantes.
Vous écrivez: "l'humanité est éclatée, écartelée, éparpillée, plus précisément atomisée," ce qui n'est pas la description que je donnerais de l'humanité, tellement soumise aux pouvoirs qui le dominent qu'elle me fait plutôt penser à un collage, une motte de boue compacte, des tripes ficelées, que sais-je ? Mais il peut s'agir d'une humanité en petits morceaux englués, une masse de débrits ferreux collés par la rouille.
Que faire pour lui redonner jeunesse ? La pénitence évidemment. La pénitence dérouilleur idéal, mais il faudra greffer des morceaux neufs à la place de tout ce que la rouille aura détruit et là, va-t-on trouver le problème psychologique des greffés qui ont le cœur d'un autre, la main d'un autre et même aujourd'hui le visage d'un autre, qui sourient et embrassent avec les lèvres d'un autre ? Je ne crois pas que se pose un dilemme psychologique, car on s'est aperçu que le corps est la personne qui l'habite, indépendamment de tout ce qu'on y a changé. Aucun pénitent chez nous ne souffre de devenir un autre.
La pénitence fera entrer l'homme dans l'ère de la posthumanité ; ce sera le bond évolutif le plus extraordinaire que l'humain aura jamais fait.


26nov13  150C174
Dépolitiser le refus de la politique.
Il nous faut choisir un titre pour nous à un niveau agréablement vibratoire,
d’un effet énergétique, afin qu’il frappe les esprits durablement.
Je suis en train de chercher l'indice qui nous ressemblerait
D’autres frères trouveront peut-être  mieux que moi l'appelation ;

Le parti de l’union
Le parti de la générosité
Le parti universel
Le parti anarchiste
Le parti de la synarchie
Le parti de l’harmonie
Le parti insurgeant
Le parti réunificateur
Le parti évolutif
Le parti de l’idéal
Le parti créatif
Le parti de l’unisson
Le parti de la vie
Le parti progressiste.
Le parti des audacieux

Toutefois, j'ai utilisé le mot parti, parce que je l'ai vu sur le blog mais ce mot parti me dérange, je le perçois comme une idéologie négative. Je suis mal à l'aise avec ce mot parti.
Une sœur


Réponse :
Le Parti Progressiste et le Parti Anarchiste existent déjà.
Ne vous inquiétez pas pour le mot parti. Nous n'en sommes encore qu'à la réflexion.
Merci, ma sœur, pour cette participation.


26nov13  150C175  
Je me suis permis de faire quelques modifications sur la page Internet Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pèlerins_d%27Arès) à propos du premier paragraphe sur les Pèlerins D'Arès.
J'y est simplement ajouté : 
"Les Pèlerins d'Arès participent à un mouvement de foi qui les appelle à changer leur vie pour devenir bons, vertueux, aimants ; à travailler à se spiritualiser dans tous les domaines de leur existence (familial, social, professionnel…). Les Pèlerins d'Arès ne reconnaissent d'autre loi que celle de leur conscience dans la voie de l'accomplissement du Bien." (info que j'ai trouvée sur le site eaubleue.org).
Par la même occasion j'ai retiré ce qu'il [Wikipedia] disait sur le rapport de 2005 de la Miviludes qui était en introduction. J'y ai indiqué un peu plus bas dans le paragraphe "Controverses autour de l'accusation de secte" que : "Depuis 2005, le mouvement des Pèlerins d'Arès n'est plus mentionné dans les rapports annuels de la Miviludes" (j'ai vérifié)
J'ai aussi remplacé en introduction : "Les Pèlerins d'Arès est l'appellation d'un nouveau mouvement religieux fondé en 1974 par le Français Michel Potay" par  "Les Pèlerins d'Arès est l'appellation d'un mouvement spirituel fondé en 1974 par le Français Michel Potay."
Enfin j'ai crée un lien hypertexte sur votre nom qui renvoie directement à votre page d'accueil : http://michelpotay.info/index.html.
Je trouve que ce lien Wikipédia est très important (c'est la page qui arrive en premier lien sur Google quand on tape La Révélation Arès et je ne savais pas que son contenu pouvait être modifié si facilement ! Il faut que d'autres modifications soient faites. Qu'en pensez vous ? J'en parlerai à mon père.
Éva R. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne vais jamais sur Wikipedia et je ne demande jamais La Révélation d'Arès sur les moteurs de recherche. Je suis un pauvre vieux bonhomme suroccupé, dont la vie s'échève, et qui a des choses tellement plus urgentes à faire.
Mais je suis heureux que ce soit une jeune sœur comme vous qui me connaît à peine, qui se charge de ces rectifications.
Un grand merci du fond du cœur.
Il y a une dizaine ou une douzaine d'années j'avais moi-même corrigé dans Wikipedia les textes concernant La Révélation d'Arès et Michel Potay (Je crois qu'à l'époque il n'y avait rien sur les Pèlerins d'Arès), mais mes corrections avaient été remplacées avant deux jours par les textes faux et malveillants précédents. J'avais recommencé mes corrections, mais de même les anciens textes malveillants allaient vite reprendre leur place, accompagnés d'une communication de la direction de Wikipedia me disant que l'intéressé (Michel Potay) ne pouvait pas se corriger lui-même.
Depuis lors, je n'ai pas remis les pieds dans cette soi-disant encyclopédie.
J'espère que vos corrections à vous dureront. Encore merci, ma sœur Éva.


27nov13  150C176  
Pour relier futur et présent sur cette idée de politisation un verset m’est apparu, c'est Rév d'Arès xi/11 et son commentaire : Les frères en font une brande = "les générations qui te suivront supprimeront le système et changeront le monde (28/7)."
Associé à Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) on peut en déduire la phrase suivante : Renverser le système dans 5, 6 ou 7 générations, mais pas avant, et le remplacer par un monde d’amour mais pour y arriver sans violence, dans ce futur assez proche quand même, il faut nous mettre au boulot, dès aujourd’hui, en commençant par renverser le système dans son cœur en y installant la pénitence : paix, amour, pardon, liberté absolue, intelligence spirituelle et travailler sur quelques chantiers sociaux qui m’apparaissent indispensables : Trouver une alternative à la sécurité des personnes en dehors des police, tribunaux, prisons, ce qui prendra sans doute autant de générations pour être au point par "le pardon comme reconstruction de l’homme".
Trouver l’alternative à la loi par l’apprentissage d’une pensée collective qui fera autorité par sa sagesse et sa pertinence notamment comme synthèse des progrès en cours ou aboutis (peut-être la nouvelle constitution peut-elle s’inscrire dans ce contexte, mais je vois cela plus large). Pensée qui grâce à sa qualité et à son utilité n’aura dès lors pas besoin d’être obligatoire, ce qui prendra aussi sans doute quelques générations.
Aussi pour avancer cette mission qui politise notre refus de la politique je propose d’écrire un ouvrage qui aura pour titre : "Renverser le système dans 5, 6, 7 générations pas avant …Quoi faire dès aujourd’hui pour y arriver."
J’ai commencé cette mission depuis quelques jours pour voir et je m’aperçois que l’on devra donner patience intelligente, réconfort sur l’homme et l’avenir. Ce thème re-dynamise l’espérance de manière très sensible et réaliste et permet d’introduire parfaitement la pénitence comme solution centrale.
Ce livre rappellera peut-être un peu les livres des politiques visionnaires et s’il est bien fait pourra peut-être devenir un best-seller.
En passant, je n’ai pas compris ce que vous répondez au commentaire :150 c153 :
"politiser notre message spirituel sans lui faire perdre sa valeur sacrée, c'est permettre aux épis mûrs, que nous cherchons sans relâche, de trouver "un intérêt matériel à devenir", Pèlerins d'Arès."
Parce que je croyais que politique avait pour cette entrée le sens de "prendre le pouvoir," alors je ne comprends pas ce glissement de sens "intérêt matériel à devenir Pèlerin d’Arès" ? Je n’arrive pas à faire le raccord.
IL me semble que dans le sens du pouvoir de cette entrée définit au début on peut traduire "politiser notre refus de la politique" par redonner du pouvoir à la pénitence ou  redonner de la force au Bien (du pouvoir) ou donner plus de force au Bien.
Bernard dlF de Bretagne Sud


Réponse :
Quand je me demande comment "politiser notre refus de la politique", la politique que je refuse est celle qui recherche le pouvoir. Mais pour refuser cette politique-là, le politique telle que nous le connaissons, la subissons et la rejetons, je dois utiliser des termes que je lui emprunte, sinon personne ne comprendra mon refus d'elle.
Si je veux dire à un cuisinier que je déteste et refuse de manger son cassoulet, parce que je n'aime ni la saucisse, ni le lard, ni la viande de canard, ni les haricots, je suis bien obligé d'utiliser les mots de cassoulet, saucisse, lard, viande de canard et haricot pour dire que je les déteste et ne veux pas en manger.
Je dois bien "cuisiner" mon refus de la cuisine de cassoulet.
De même je dois "politiser" mon refus de la politique qui cherche le pouvoir, c'est-à-dire de la politique tout court, car la politique n'est que recherche du pouvoir.
Si je veux faire comprendre aux politiciens et aux citoyens que je rencontre dans la rue que je ne veux pas de la politique qui recherche le pouvoir et en jouit sur mon dos, je dois bien utiliser des mots de la politique ou politiser mon propos pour me faire comprendre, sinon on ne sait pas de quoi je parle.
Mais moi, non seulement je ne cherche absolument pas le pouvoir, mais je combats la politique qui le cherche, qui est la politique tout court. Je ne peux pas aller contre la politique sans "politiser mon refus de la politique."
Suis-je plus clair ainsi ? Je dois me dépatouiller avec les uniques esprit et vocabulaire de la politique pour rejeter la politique.
C'est bien là toute la difficulté de notre actuelle réflexion.


27nov13  150C177
Reçu par courrier postal et recopié :


Est-ce que politiser, ce ne serait pas aussi vivre le temps qui vient, quand la nourriture, le logement et le vêtir seront gratuits ? Les Cathares ne faisaient-ils pas de la politique lorsqu'ils aidaient au champ les paysans dans leur labeur ? C'est un langage que l'homme, pas [encore] grand pénitent que je suis, peut comprendre.
Désolé, je ne peux pas mieux.
Philippe G. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Vous vivez en pays cathare et je comprends que le frère récent que vous êtes, entré depuis peu dans notre Assemblée, se réfère à l'histoire de sa région au Moyen Âge, quand les Cathares firent de cette belle contrée de France une sorte d'Évangile vécu, avant que l'Église et les croisés du roi de France sous le commandement de Simon de Montfort ne lui imposent à nouveau leur joug.
Mais ce moment très heureux de votre pays de Midi-Pyrénées est loin derrière et le retour à ces temps heureux est très loin devant : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Pour le moment, ce que nous cherchons, c'est à faire comprendre aux personnes que nous évangélisons que nous vivons comme eux sous le joug de la politique politicienne et que la bonne façon de préparer l'avenir heureux du monde, même lointain, est la pénitence. Les "parfaits" chez les Cathares s'imposaient cette pénitence. Il serait peut-être bon d'utiliser ce rappel historique aux Cathares dans votre région où beaucoup de gens savent ce qu'étaient ces chrétiens cathares. Réfléchissez-y avec nos frères et sœurs de Toulouse.


27nov13  150C178
Je poursuis avec attention la concertation que vous avez déclenchée sur l'Internet via votre blog.
Je vous rejoins, pensant qu’actuellement, le net est un bon outil pour réfléchir, sous votre guidance, à "politiser notre refus de la politique." Ma nouvelle contribution est la suivante :
La France va mal !
Sa situation inquiétante est directement due à l’action des politiques de droite et de gauche à qui le peuple donne tout pouvoir jusqu’au pouvoir de le ruiner.
Notre pays a un besoin pressant de commencer à se libérer du carcan des lois, règlements, réformes imposés à tous par quelque-uns et de retrouver la liberté de chercher et mettre en pratique souverainement et localement des solutions généreuses, réfléchies, honnêtes, adaptées à toutes les situations particulières. Pour se désembourber de son système usé, il lui faut retrouver une tout autre intelligence :
L’intelligence spirituelle, équilibre de la générosité et du bon sens, du cœur et du cerveau, n’est pas produit par nos grandes école, mais par la pénitence qui, ni sacrifice, ni contrainte, est l’action individuelle sur soi à réveiller son bon sens qui va de pair avec l’amour des autres, le pardon des offenses, l’absence de peur et de préjugés.
Je voulais juste éclairer notre argumentation par le retour de l’intelligence spirituelle. La bêtise gagne du terrain !
Annie L. d'Ile de France


Réponse :
C'est en fait la pénitence qui permet à l'homme de retrouver l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) outre, bien sûr, l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue.
Vous citez la pénitence. C'est autour d'elle que vous pensez possible de "politiser notre refus de la politique".
Merci, ma sœur Annie, pour votre contribution.


27nov13  150C179  
Quel beau travail de réflexion commune nous faisons là !
Ma réflexion rejoint la vôtre, Frère Michel.
Je pense qu'il nous faut être force de proposition, comme on dit : [il nous faut] rabaisser, salir notre idéal, par réalisme, ce qui pour le monde revient à l'enrichir. Il nous faut proposer de l'action de groupe visible, terre à terre pour du court terme assimilée à de la politique, mais sans rien cacher de la Source et de nos espérances plus lointaines, sans lesquelles nous ne serions pas là à réfléchir, et à agir, mais serions parmi nos frères sceptiques, impuissants à hausser le monde.
Ma réflexion rejoint la vôtre pour deux raisons principales :
1- Je pense que la régression spirituelle de la masse humaine — dont font parti les élites — est bien plus rapide que la progression spirituelle des Pèlerins d’Arès. Nous ne sommes pas Jésus, notre aura n'est pas encore assez forte pour attirer les foules, et pendant qu'on peine à se fortifier le monde ne peine pas à régresser, peut-être risque-t-on de ne pas pouvoir compenser par le tout spirituel.
2- Je pense que nous manquons de visibilité et comme les pouvoirs nous barrent la route, des actions libératrices spiritualisantes, dans le but de changer en bien quelque chose dans la société pourrait intéresser certains épis murs tout en attirant mieux les regards de la société sur nous.
Dans le film autobiographique de Gandhi, je me souviens d'une parole de quelqu'un qui avait dit, l'air soulagé, libéré, en parlant de Gandhi : "Il nous a donné un moyen de lutter", il parlait de la non-coopération pacifique.
Nous avons bien plus que la non-coopération pacifique : la pénitence, mais ceux qu'on cherche peuvent ne pas faire le lien avec le salut et ne nous suivent pas, alors nous pourrions leur redonner espoir en leur proposant un moyen de lutter, libérateur, pourquoi pas, à base de non-coopération pacifique.
Je sais que vous cherchez juste pour l'instant à politiser notre message, mais dans un deuxième temps, je pense qu'il serait bien d'envisager des actions du genre marche du sel (je rejoins Remy O. 150C47), et pour que ce soit efficace il faudrait qu'on soit nombreux et que les actions durent pendant une certaine durée, pas juste un jour.
Pour résumer je pencherai pour inclure dans notre message d'appel à la pénitence, une proposition, ou réflexion d'action libératrice dans la société, ce qui pour nous n'est pas politique, mais dans la mentalité pourrait être assimilé à de la politique.
Voici quelques idées en vrac que j'ai notées sur des feuilles ces derniers jours, je les livre telles quelles, ce ne sont pas des proposions directes qui répondent à votre recherche, mais on peut peut-être en tirer quelques chose  :
— La politique nous fait croire que nous ne pouvons pas vivre sans elle, et pourtant dans notre vie concrète, au travail, à la maison, aux commissions, en vacances, nous vivons intimement sans elle. De peur qu'on l'oublie elle se rappelle sans cesse à nous, par l'interdiction, la morale, les menaces, la répression, la punition, les impôts, les taxes, [les lois], en sorte qu'on a l'impression qu'elle est indispensable pour notre vie. C'est là sa magie, mais en réalité ce n'est pas nous qui avons besoin d'elle pour être heureux, mais elle qui a besoin de nous pour vivre.
— Brisons le bâton qui nous frappe, le joug au-dessus de nos têtes, le fardeau sur nos épaules, non par l’inefficace et violente révolution, mais par la pacifique mais ferme insurgeance.
— Inversons la pyramide du contrôle de quelques uns sur beaucoup, par la reprise du contrôle de chacun sur soi-même.
— Les lois, les tribunaux, les rapports de force, c'est le pire qui empêche à l'homme de voir qu'il est capable du meilleur.
— La politique Tout Autre travail [?] pour que l'homme soit supérieur aux lois.
— C'est parce que l'homme est pécheur = causeur de mal, qu'il peut être pénitent = faiseur de bien. La Politique est une grande pécheresse, rendons-la pénitente !, c'est à dire nettoyons-la de ses chefs, de ses légistes et de ses docteurs qui règnent sur nous, de leurs pouvoirs illusoires et de leurs privilèges autoproclamés.
— Homme, la politique a réussi à te faire croire qu'il te faut être cadré, sinon ce serait le chaos et vous nous entretueriez, mais ne remarques-tu pas qu'on t'enferme toujours plus dans des lois, et que cette situation empire, par que tu es fait pour la liberté.
— Regardons ce que le système fait de nous : toujours plus de lois, toujours moins de liberté, petit a petit, on n'ose plus manifester, on ose plus contester, bientôt on osera plus parler, on osera plus se regarder, Le système à ses stratagèmes mais le Père veille et à Lui ses stratagèmes. Homme soit pénitent, et petit à petit tu rebougeras un doigt, puis tu bougeras ta main, puis ton bras et tu te lèveras et un jour tu t'envoleras et le système disparaîtra.
— La politique applique ses lois sur l'homme et le mal est toujours là. La pénitence, l'homme se l'applique à lui-même et c'est le Bien que voilà !
— La politique "Les hommes deviennent les frères" : Encourage la vertu, la responsabilisation, la grandeur d'âme, l'agissement, bref la pénitence, plutôt que la médiocrité, la bassesse, la délation, la déresponsabilisation, la passivité : bref le péché
La Révélation d'Arès appelle à la libération de l'homme par l'action simultanée de la pénitence individuelle sur le long terme et d'actions insurgentes à court terme de démantèlement du système
— Inversons l'augmentation frénétique des lois imposées de quelques uns sur beaucoup, par la diminution et l'épuration continuelle des lois acceptés par tous.

Idées politico-écologiques :
— Légume et viandes de qualité c'est la but du Bio - Homme de qualité c'est le but de la pénitence
— La pénitence guérit l'homme que la politique a spirituellement modifié.
— Changeons la politique de l'homme domestiqué par la politique de l'homme divinisé

Je stoppe là, c'est déjà long !
Après ces quelques notes, je vous donne mon opinion sur le terme générosité que vous avez évoqué :
Je ne trouve pas que c'est accrocheur, je veux dire que si je vois un parti qui affiche... mettons "Parti de la Générosité", comme c'est politique, je ne penserai pas à générosité de cœur, mais à générosité en argent, en allègements de charges sociales, en moins d’impôts, en hausse de smic et d'emploi, bref en promesses électorales, rien de nouveau sous le soleil :  je passerai mon chemin. Mais bon c'est juste un point de vue.
Xavier H de Région PACA


Réponse :
À peu près en même temps que votre commentaire j'en ai reçu un autre disant grosso modo la même chose, mais en me priant de ne pas suivre de tels conseils "qu'on donne au frère Michel pour l'abuser." C'est Léon-Paul Fargue, je crois, qui s'indignait qu'on puisse employer l'adjectif "riche" dans un sens péjoratif. L'autre commentaire, que je ne publie pas, était pourtant "riche" péjorativement, mais le vôtre est "riche" méliorativement. Merci pour cette contribution, frère Xavier.
Nulle afféterie dans votre commentaire, où tout n'est pas utilisable, mais où quelques idées sont à prendre.


27nov13  150C180
Le Ministre de la Culture et de la Communication m'a invité aux Assises de la radio du 25 novembre 2013 à Paris.
Suite à votre observation : "[...] Mes frères ne se remuent pas davantage pour trouver des passages dans les médias" (149C64), j'en ai profité pour lui demander par courrier de faciliter l'accès aux médias pour les Pèlerins d'Arès.
Voici la lettre :

"Bonjour Madame la Ministre,
"En Bretagne, des routiers incendient des portiques destinés à faire payer l'écotaxe aux transporteurs routiers. En France, des radars sont détruits. Des agriculteurs se suicident parce que leur récolte a été mauvaise, mais leurs charges financières n'ont pas été réduites en conséquence. La colère, la détresse, l'exaspération, le ras-le-bol de la politique se manifeste de plus en plus;
"Seulement 15 % des Français sont satisfaits du Président de la République ;
"Le gouvernement n'a plus de solutions, sauf la répression, qui n'est pas une solution.
"Est-ce que la violence de certains mécontents va s'arrêter là, ou ne risque-t-elle pas de faire boule de neige ? L'insurrection menace.
"Alors, il y a urgence à proposer aux Français un autre projet de société.
"Vous m'avez invité personnellement aux Assises de la radio du 25 novembre 2013, et je vous en remercie. Quand j'ai lu dans le programme : "Quels contenus pour quelles radios ?", j'ai pensé au rôle important que peuvent jouer les médias dans la transmission des informations.
"Mais, malheureusement, la liberté d'expression n'existe pas en France pour tout le monde, puisque les Pèlerins d'Arès ont un projet de société à proposer aux Français, mais ils sont victimes depuis presque quarante ans d'une conspiration du silence dans les médias.
"Il faut voir ce projet de société comme les conseils d'un père à son fils. Le fils ne comprend pas tout ce que son père lui dit, mais il sait que c'est pour son bien. Mais s'il ne suit pas ces conseils, ce sera à son propre détriment.
"Madame la Ministre, je profite de l'occasion de cette invitation pour vous demander, dans la mesure de vos possibilités, de faciliter l'accès des Pèlerins d'Arès aux médias, afin qu'ils puissent expliquer aux français de quoi il s'agit, en espérant qu'il ne soit pas trop tard pour éviter que le pays ne soit à feu et à sang.
"Je vous en remercie d'avance.
"Veuillez agréer, Madame la Ministre, mes plus respectueuses salutations."

Jean-Luc Q. d'Aquitaine


Réponse :
Puisse votre lettre être entendue par la Ministre de la Culture et de la Communication !
Merci d'avoir profité de l'occasion d'une invitation que vous avez reçue personnellement pour lui adresser cette lettre que je trouve très bien rédigée.


27nov13  150C181
Je me rappelle que lors d’une mission j’avais rencontré quelqu’un qui faisait Science Po. Il m’avait dit: "J’ai peur de l’avenir dans le sens où je ne sais pas si je serai toujours le même plus tard." Il avait bon cœur.
J’emprunte (la politique) je risque d’étouffer ce qui vit dans mon cœur: la générosité, l’altruisme, être au service des autres.
FAIRE DE LA POLITIQUE SANS MALICE NI DOMINATION EST POSSIBLE PAR LA PÉNITENCE
Être pénitent n’est pas adhérer à une idée, mais travailler sur soi pour être meilleur.
La pénitene est une action quotidienne sur soi qui débouche sur du concret.
Exemple : Si un homme d’affaires à la tête d’une grande entreprise de 10.000 employés décide d’entrer en pénitence (de se changer en bien), si au lieu d’être égoïste (je ne dis pas que tous les entrepreneurs sont égoïste, c’est juste pour aider à faire comprendre qu’un homme influent matériellement agit sur la vie matérielle de beaucoup d’hommes), il devient généreux et écoute son cœur et non sa raison seule (calculatrice et commerciale) et s’il doit faire un choix entre son maintenir son train de vie (achat d’un nouveau yatch, fête de jet-setteur mondain, etc…) ou garder ses employés, il fera tout pour garder ses employés en devenant pénitent. Du coup, ça agit directement dans la vie quotidienne d’autres hommes !
 
Idée de tract :
FAIRE DE LA POLITIQUE SANS MALICE, NI DOMINATION EST POSSIBLE PAR LA PÉNITENCE :
LA PÉNITENCE C’EST FAIRE LE BIEN ET RENONCER AU MAL, RETROUVER L’INTELLIGENCE DU CŒUR, FAIRE LA PAIX, AIMER SON PROCHAIN (AMOUR DEVOIR), ÊTRE LIBRE DE TOUTES PEURS ET DE TOUS PRÉJUGÉS.
CE QU’IL MANQUE DANS LA GESTION DE LA CITÉ, C’EST LA GÉNÉROSITÉ RELIÉE A L’ACTION.

LA POLITIQUE SANS MALICE, NI DOMINATION EST POSSIBLE PAR LA PENITENCE.
SI L’HOMME AGIT PLUS QU’IL NE PARLE, DES ACTIONS SERONT VISIBLES.
UNE PÉNITENCE EST UN ACTE SOCIAL CAR CELA AGIT DIRECTEMENT DANS L’ÉCONOMIE (exemple de l’homme d’affaire qui entre en pénitence), LE TISSU SOCIAL ; CAR OÙ IL Y A UN PÉNITENT, UN REGARD BIENVEILLANT ET DES ACTIONS POSITIVES ET CONCRÈTES EN DÉCOULENT.
CETTE  SOCIÉTÉ QUI DEVIENDRA PLUS JUSTE, PLUS CRÉATIVE ET VIABLE PAR VOUS, PAR NOUS.
LA CRISE DE LA SOCIETE EST LA CRISE INTÉRIEUR DE L’HOMME QUI S’EST ELOIGNÉ DE LUI-MEME ET DONC DU CRÉATEUR, CAR L’HOMME EST A L’IMAGE DE CETTE FORCE DE VIE QUE L’ON APPELLE DIEU !
DEVENEZ PÉNITENT ET PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS POUR QU’IL Y AIT PLUS DE PÉNITENTS !
TOUT CE QUI VIT EN VOUS DE BIEN, DOIT VIVRE AUTOUR DE VOUS, AUTOUR DE NOUS ;
LA PÉNITENCE N’EST PAS UNE CROYANCE MAIS DES ACTES DE BIEN ET LA RENONCIATION DÉFINITIVE DE FAIRE LE MAL.
MISER SUR LA PÉNITENCE, C’EST SUIVRE UNE VOIE ROYALE DE CHANGEMENT POUR SOI ET POUR LA SOCIÉTÉ ACTUELLE ET FUTURE !
C’EST UNE VOIE PRATICABLE ENTRE LES SYSTÈMES POLITIQUES ET LES SYSTÈMES RELIGIEUX QUI ONT EUT DES SIÈCLES POUR S’ACCOMPLIR EUX ! LE CONSTAT EST UN ÉCHEC AU NIVEAU HUMAIN, SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET FRATERNEL, CAR TOUT EST LIÉ.
L’HOMME SE RÉVEILLE ENFIN POUR COMPRENDRE QUE LA SOLUTION OU LE PROBLÈME C’EST LUI-MÊME !
 
UN + UN + UN etc.
Idée de mouvement
Programme du Mouvement du Bien Intelligent Équitable et Novateur
Le Mouvement du B.I.E.N
Le Mouvement concrétise et pousse le citoyen à agir pour le Bien de lui-même et de tous par des actes concrets, à son niveau, chacun dans son domaine, avec son âge…
Le Mouvement du B.I.E.N est un mouvement de résistance au mal tout en faisant le bien, en soi et autour de soi. Il a pour outils : la pénitence (définition de la pénitence) et la communication vers les hommes et femmes en les incitant [mots manquants] et en rappelant que nous sommes tous responsable du bien et du mal sur la terre et d’inciter donc son semblable à renoncer au mal et à faire le bien comme SOLUTION pour un changement immédiat visible sur soi et ses proches et un changement plus long sur le monde (car chacun est une partie du monde et en se changeant on change une partie du monde) tel est le but du mouvement du bien (ensuite à redéfinir collectivement les termes, textes et action de ce mouvement).
Changer pourquoi et pourquoi faire ? En rappelant toujours que : Si on change en Bien c'est pour trouver des solutions pratiques et concrètes de Bien tous les jours autour de soi ! (découlement de la pénitence). Contraire du changement en mal qui cherche des solutions mauvaises pour dominer, oppresser, voler etc.. son prochain (ça marche dans les deux sens  ! Le Bien comme le mal, choisissons donc la Direction du Bien et parlons-en !.

Ces solutions concrètes c'est le retour de l'homme responsable qui voit ce qui ne va pas et le change dans la société.
Seul on ne verra pas grand choses mais à plusieurs ce sera visible car il y aura beaucoup de changement qui se fera dans plein de domaines de la société (économie, social, fraternité etc..)
Croyez-y ! Nous en tous cas on n'y croit actuellement et de plus en plus.C'est le seul chemin possible pour l'homme : Le Changement !

C’est un peu long mais c’est juste pour donner quelques idées pour alimenter la réflexion.
Nasser d'Ile de France


Réponse :
Vous vous êtes donné beaucoup de mal, mon frère Nasser, je vous en remercie beaucoup.
Nous n'en sommes pas à la rédaction de tracts, puisque nous n'en sommes mêmes pas au choix d'un axe à suivre, d'une méthode à mettre au point, mais dans tous les commentaires qui, comme le vôtre, sont le fruit d'un travail, il y a quelque chose à méditer ou à prendre.


27nov13  150C182
Reçu par courrier postal et recopié :

Pour répondre à l’appel de votre dernière entrée de blog, je schématise ici ce que je dis en mission, peut-être cela pourrait-il faire l’objet d’un tract, quoiqu’un peu long. Voici :
On ne refera pas le monde, entend-on souvent dire, comme une boutade ; on se le dit, on se le répète chaque fois qu’un malheur nous atteint, comme une consolation. Normal, puisque nous fonctionnons dans une logique du mal.
"Comment sortir de l’impasse ?" titrent les journaux à l’heure actuelle, tandis que l’état des lieux se dévoile, tandis que tout à coup les [mot illisible] se dérobent, pour faire place à un constat de plus en plus alarmant.
Oui, comment sortir de l’impasse, si les lois, qui nous ont menés de siècle en siècle là où nous en sommes à présent ne changent pas, si elles continuent de prévaloir sur l’homme, sur sa liberté, sur son humanité, sur son bonheur ?
Dans l’histoire de l’humanité, il y eut bien des Gandhi, des Martin Luther King, des Jésus, etc., pour protester et ouvrir une voie de paix, d’amour, de fraternité, mais toujours en marge des pouvoirs officiels en place, qui récupérèrent ces mouvements naissants pour les figer en lois, en dogmes, en déformant ainsi le sens de la "Liberté, Égalité, raternité", que l’on peut toujours lire sur les frontons de nos monuments prestigieux, mais comme une boutade !
Les systèmes politiques et religieux sont à bout de souffle, ils ont démontré leur imposture ; les révolutions n’ont pas changé le cœur de l’homme.
À cette logique du mal opposons la logique du bien qui seule peut inverser les choses.
C’est dans le cœur de l’homme que le mal peut être vaincu ; c’est en retrouvant la force d’aimer, de pardonner, de se libérer du jugement, en retrouvant sa créativité, etc., que l’homme peut changer la société.
C’est ce que Dieu appelle pénitence (non remords ni punition, ni sanction) dans un message livré au monde en 1974 et 1977, message longtemps passé sous silence, étouffé par la censure, mais que l’on peut trouver en librairie sous le titre de La Révélation d’Arès.
La Vérité, c’est que le monde peut changer.
Ma Parole est la Loi qui vient (Rév d'Arès 28/7)
Voilà ma réflexion sur le sujet.
Dominique B. des Charentes


Réponse :
Merci, ma sœur Dominique, pour cette contribution.


27nov13  150C183   Reçu par courrier postal et recopié :

Politique et Religion peuvent-elles changer le monde ?
La politique et la religion poursuivent un objectif qui se caractérise par le même mot : le changement en vue d'améliorer l'homme et la société ; mais, sur le fond, compte tenu de l'état actuel de la société et des hommes, force est de constater qu'elles ont largement échoué.
La politique, telle qu'elle est conduite, s'est discréditée ; même dans les démocraties, parce que "la démocratie," a écrit Noël Copin dans le journal La Croix, "est pervertie par le mensonge." Et Jean-François Revel a pu ajouter dans son ouvrage "La Connaissance Inutile" ceci : "Le mensonge est la force principale qui mène le monde."
Le mensonge est en effet la première source du Mal.
La condamnation du mensonge par Albert Camus parcourt toute son œuvre : en particulier, son combat contre le mensonge en politique dont le langage par sa perversion est l'instrument. Dans ses "Carnets," il écrit ceci : "Chaque fois que j'entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n'entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges."
L'économie, et en particulier l'économie financière, connaît l'échec parce qu'elle est pervertie par la cupidité, sans parler parfois de la corruption et de l'escroquerie. C'est le thème que développe J.K. Galbraith dans son ouvrage "Les Mensonges de l'Économie".
Les religions ont également échoué, parce qu'elles n'ont pas su faire vivre et accomplir l'essentiel : La vérité spirituelle des grands messages prophétiques contenue dans la Thora, dans l'Évangile (le Sermon sur la Montagne) et dans le Coran. Si l'on fait une lecture attentive de ces textes fondateurs, par-delà les dogmes, par-delà les cultures, par-delà les rites, on ne peut que constater que la Parole du Créateur donnée à Moïse, à Jésus, à Mahomet, si différente dans la forme, car évolutive, adaptée à une époque et à un peuple, est en fait invariable sur le fond : "C'est dans les profondeurs" a pu dire Paul Ricoeur, "que les distances se raccourcissent."
Dans un texte sans doute très ancien, l'épitre de Jacques, cet apôtre, allant à l'encontre de la théologie de Paul dans l'épitre aux Galates, écrit que la foi qui n'aboutit pas à l'action est une foi morte; le but de la foi étant de créer une société nouvelle. Une telle société n'ayant jamais émergé, les hommes ont construit un monde trop matérialiste, trop intellectuel, sans issue pour l'homme.
En évoquant la spiritualité au 21ème siècle, dans un article de La Croix le 23 Mai 2000, Mgr Jean Vernette (décédé), qui fut délégué de l'Épiscopat pour les nouveaux courants religieux, constate que, de nos jours, la vie spirituelle "se joue souvent en dehors du champ des grandes religions et de leurs dogmes," et dans son ouvrage "Nouvelles Spiritualités, Nouvelles Sagesses", paru en 1999, il évoque un texte sacré tombé en France à Arès (Gironde) où le Créateur a parlé par le Christ en 1974 et de sa propre voix en 1977 comme autrefois au Sinaï. Ce message fut reçu par un clerc de l'église orthodoxe, Michel Potay, appelé depuis lors Frère Michel.
Texte prophétique, œcuménique par excellence, qui nous dit que le bonheur et le salut de l'individu comme du monde ne dépendent pas de la religion pour les croyants ni d'une bonne politique ou de bonnes lois pour les incroyants, il appelle simplement à la vie spirituelle pure comme celle du Jésus de l'Histoire. Ce qui signifie ne pas juger, pardonner, faire la paix, ne pas mentir, être libre de tous préjugés : Ce que chaque individu est en état de faire en utilisant son libre arbitre que le Créateur lui a insufflé pour qu'il puisse renoncer [au mal].
Pierre C. d'Ile de France


Réponse :
Cher vieil ami et frère, je reconnais bien là votre talent de rédacteur et de conférencier.
Je suis très ému de recevoir ce commentaire, témoignage de votre très ancienne fidélité à ma personne puis, après que j'eus été témoin des Événements surnaturels d'Arès en 1974 et 1977, votre fidélité à  l'Appel de Dieu , car vous êtes des plus anciens des Pèlerins d'Arès.
Je sais combien souvent — en tout cas aussi souvent qu'on vous l'a laissé faire — vous vous êtes évertué à parler en public des sujets qui vous sont chers, notamment celui de la foi. Vous êtes un des mieux placés parmi nous pour savoir qu'il est très difficile de faire passer des vérités attentatoires aux idées générales qui courent.
Mais vous l'avez toujours fait avec courage et sagesse, sagesse parce que vous savez tenir compte des degrés d'étanchéité ou d'aveuglement aux Lumières qui reviennent, inattendues, gênantes, à des auditeurs qui ne savent pas où les classer au fond d'eux-mêmes.
C'est grâce à des frères comme vous et d'autres frères très différents de vous — nous sommes un peupe avec l'immense diversité d'un peuple — que peu à peu la Vérité pénètre l'espèce humaine. Elle la pénètre par en bas, mais Dieu Lui-même ne nous dit-il pas que quatre générations ne suffiront pas, c.-à-d. que la Vérité montera lentement vers le haut de l'espèce ?
Un grand merci, du fond de l'âme, mon ami et mon frère.


28nov13  150C184
Reçu par courrier postal et recopié

Notre avenir?
Notre avenir qui actuellement annonce une possible révolte très grave.
Notre liberté de vivre libres est menacée.
La Révélation d'Arès interpelle ! Elle appelle à un changement de société en qualité profonde: 

L'intellignece spirituelle !
Cela ne coûte aucun argent.
Chacun de nous est l'architecte vivant de sa Vie, qui crée l'équité, l'honnêteté, la bienveillance, la paix, la liberté.
Ne soyons pas dupes. Notre responsabilité pour notre avenir est réelle.
Changez en intelligence de Vie : Tout ce qui oppresse exploite, ment et violente la Vie. C'est simpliste, mais j'ai évité les mots qui peuvent provoquer des répressions des pouvoirs politiques.
Mais ceci n'est que mon ébauche.
{Post scriptum :] Magnifique phrase en mission: La vendeuse de notre librairie me voit arriver, elle me dit : "Anni, il faut des livres, un nouveau dépôt de La Révélation d'Arès." Que c'est beau !
Anni M. de Lorraine


Réponse :
Vous, Anni, c'est sur l'intelligence de Vie que vous axez votre argument. C'est noté.
Je sais que vous n'avez pas de facilités pour répondre à mon blog par l'Internet. Merci d'avoir utilisé le courrier postal.
Je suis très heureux que votre libraire vende La Révélation d'Arès. Vous allez ouvrir un nouveau local à Metz. Bravo.


28nov13  150C185
Reçu par courrier postal et recopié

J'adhère complètement à l'idée de "politiser le refus de la politique" comme l'expliquez et le ré-expliquez. 
J'ai bien compris votre définition de l'idéologie, à ne pas confondre avec l'idéal qui est le nôtre.
À cette heure je nage avec bonheur dans les "notions" qui ressortent, semble-t-il, de l'ensemble et que vous avez retenues gentiment dans vos rponses, même si cela n'est pas toujours nouveau (voir nos tracts).
En gros dans l'ordre d'arrivée :
Un nouveau contrat social.
Liberté, Égalité, Fraternité à repenser
Faire de la politique sans etre politisé
La conscience (sens à préciser)
Les textes fondateurs à étudier
La paix de la femme (pour plus tard ?)
J' ai couronné tous Mes Fidèles...
Parti du Petit Reste  la pénitence fait des miracles au quotidien
Ls Espaces Institutionnels Autonomes (là je me noie dans les ETA)
Mise en garde du Père contre les pouvoirs (Bible)
La générosité, les petites unités, les pouvoirs abusifs (150C57 Marie-Odile)
Préoccupationsdu Père concernant la politique immédiate
Instauration du pouvoir du Bien
Une politique qui marche: la pénitence (j'ai un faible pour ce riche commentaire 150C56)
Le don
La Parti du Temps Qui Vient, le Parti du Monde Changé, le Parti d'Autogestion
Prendre ses responsabilités dans le monde qui nous entoure
La Liberté Absolue
Conseils libres au lieu de lois-sanctions
Autonomie que donne la pénitence
Le croyants n'est pas la proprité de la religion, le citoyen n'est pas la propriété de la politique
Lutte pour la durée (pénitence éternité) ou pour l'instant (politique politicienne) (1450C78)
Destin social inséparable du destin spirituel
Tout le commentaire de Jeff (150C91) si riche
Le Grand Leader et son Projet de Bonheur (Chantal)
Et tout cela  introduire dans la trame de la Nouvelle Constitution Française

Le synthèse n'est pas évidente. Je ne me sens pas à la hauteur.
Élisabeth L. en Languedoc


Réponse :
Merci, ma sœur Élisabeth, pour cette revue des idées et arguments trouvés dans les commentaires.
Mais votre lettre que je viens de recevoir est du 17 novembre. D'autres commentaires sont arrivés depuis.
Je suis heureux de voir avec quel intérêt mes frères et sœurs suivent cette réflexion collective.
Je crois que j'ai dépassé les 1.000 commentaires reçus à ce jour (je ne les compte plus). Je n'ai pas publié les nombreux qui font double emploi, ni ceux aussi nombreux qui sont de simples encouragements sans suggestions particulières, ni ceux partis de sympathisants passionnés par le sujet mais non engagés dans notre voie spirituelle, ni les quelques critiques, injurieux ou hostiles.
En procédant ainsi, je pense que la page de commentaire reste lisible,.même si elle commence à être très chargée.


28nov13  150C186
Pour toutes les catégories socio-professionnelles, la pénitence est le lien et le vecteur commun qui pousse au changement. J'ai axé ma réflexion sur trois milieux, mais d'autres milieux existent, le monde universitaire, intellectuel, artistique…
Ça se présente comme un tract mais ce n'est pas le but, c'est plutôt une réponse à leurs revendications.
Le but consiste à apporter la pénitence comme la solution commune à chacun de ces milieux, un peu comme le ciment ou le clou stabilise l'édifice.

La pénitence est le seul garant d'un monde changé.
Vous les travailleurs vous voulez garder vos acquis sociaux sans rien sacrifier et vous vous tournez vers l'État et les plus riches pour conserver vos acquis.
Les plus riches ne peuvent pas porter pour eux seuls le fardeau de la nation et l'État surendetté n'est plus la providence du peuple.
Sortez de l'esprit d'opposition, de classes et des idées révolutionnaires, n'attendez pas que les politiques ou les plus riches changent les règles à votre place !
D'autres façons de vivre ensemble sont possibles.
Gardez votre générosité et votre paix.
La pénitence permet d'envisager le monde autrement qu'on nous l'a montré jusqu'à présent.
Réfléchissons à un monde diversifié et fraternel.
 
Vous les indépendants, commerçants, artisans,  vous voulez moins de charges, taxes, impôts etc. donc moins de social, moins d'État avec plus de moyens financiers.
Serez-vous plus généreux pour embaucher, aider les exclus, participer à l'élan économique de votre quartier, de votre ville ou de votre pays ?
Comment compenser la liberté et ses risques égoïstes sans la pénitence ?
Seule la pénitence compense l'absence de lois, de contrôles et permet la liberté.
 
Vous les riches et les puissants vous vous dites : "Insulterons-nous nos pères, dilapiderons-nous leur héritage, les dons de la chance qui nous chérit ? Priverons-nous le pauvre peuple des services de notre intelligence, de notre gouvernement, des marchandises de nos entrepôts, de l'or que nous prêtons ? (Rév d'Arès 26/5), mais ne risquez-vous pas d'inspirer aux faibles que vous dominez, et dont vous tirez profit de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs et d'engendrer une vengeance sans fin ? (27/9)
La pénitence n'enlève ni joie ni richesse.
Elle permet à celui qui dispose de richesses et de puissance d'orienter ses moyens d'action vers des œuvres généreuses et partagées par tous quitte à perdre de sa puissance et de sa richesse.

Pascal L; de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Pascal, pour cette contribution.
Donc, chez vous aussi c'est autour de la pénitence que tourne votre argumentation. Merci.


28nov13  150C187
Une attaque frontale contre la politique ne me parait pas être la meilleure façon de faire passer notre message qui est avant tout spirituel.
Voici donc une idée qui propose une approche peut-être différente, disons plus fraternelle :

Tous les hommes sont frères !
Et nous, Pèlerins d'Arès, sommes frères de tous les hommes, y compris des hommes politiques.
Aussi, c'est avec force que nous leur demandons de cesser de rechercher le pouvoir à tout prix, car le pouvoir corrompt.
Nous leur demandons de faire pénitence.
Faire pénitence, selon La Révélation d'Arès, c'est aimer, pardonner, s'abstenir de tous préjugés et peurs,
restaurer la liberté absolue et l'intelligence du coeur.
C'est la Direction de certitude qu'ont décidé d'emprunter les Pèlerins d'Arès, en faisant aussi pénitence.
Cette Direction nous est proposée par le Père de l'Univers, afin que l'humanité entière vive heureuse et durablement.

Claudine du Roussillon


Réponse :
Merci, sœur Claudine, pour cette contribution.
Donc, vous pensez aussi que la pénitence est le bon argument.


28nov13  150C188
J'ai retrouvé dans mon ancien ordinateur un "tract" ou "Petite lettre à l'homme de rencontre" que j'ai réalisé en 2005 !
Nous devions l'utiliser avec notre frère S.
Je n'ai pu en extraire le texte, car c'est un fichier .dtp que je n'arrive plus à ouvrir.
Je vous en adresse une photo en pièce jointe. Elle peut contenir quelques choses qui nourriraient notre réflexion collective actuelle.
Laurent M. d'Aquitaine (Bassin d'Arcachon)


Réponse :
J'ai réussi lire ce tract en grand format, quoique la photo ne soit pas de bone qualité. Il y a en effet des choses intéressantes sur ce tract qui est malheureusement très long.
Je ne peux pas publier ce tract car en photo réduite il sera carrément illisible.
Mais je crois que vous pouvez transformer ce document de son format original .dtp en formar Word avec une version Word (peut-être Word 2007 ou plus récent encore) et Windows 7 ou 8. J'ai entendu dre qu'il y avait une fonction "Ouvrir dans n'importe quel format" ou quelque chose comme ça.


28nov13  150C189
Je suis désolé de ne pas avoir écrit plus tôt.
Ma maladie ne me permet pas d’être concentré plus d’un quart d’heure à une lecture attentive.
Du coup, je n’ai lu dans votre entrée 150 que les premiers 100 commentaires ! Il me faudra une semaine ou deux pour finir la lecture.
Hier mercredi j’ai pris quelques notes.
Cela me paraît  très audacieux de créer un pont entre politique et vie spirituelle. La politique ne gère que des choses matérielles à l’opposé de la vie spirituelle où la création de l’âme et la pénitence sont la base.
De plus, la politique déresponsabilise l’homme en proposant de prendre en charge sa santé, son éducation, son travail, sa retraite alors que la vie spirituelle place l’homme responsable de son destin et du monde sans autres intervention que son changement. Cela explique la frustration et la désillusion de l’homme face à la politique.
Il faut donc rappeler à l’homme que :
La politique le déresponsabilise mais qu’il doit lutter contre sa passivité et agir.
La politique lui promet un destin hyper-matérialiste, impossible à mettre en place, mais qu’il doit le construire lui-même et penser par lui-même l’avenir.
La politique le déçoit alors que la vie spirituelle le valorise, la pénitence provoque le bonheur.
La politique ne lui demande pas de changer ni de faire le bien, alors que c’est son changement et sa pénitence qui vaincront le mal et le péché.
Jérôme S.-M. d'Ile de France


Réponse :
Ne soyez pas désolé, frère Jérôme. Je trouve déjà très beau de pouvoir lire un commentaire de vous, un vieux compagnon de foi, alors que vous devriez vous reposer. En dépit de votre fatigue, j'ai su que vous étiez passé à la mission, rue Losserand, il y a peu de temps et que vous avez passé quelques heures avec nos frères et sœur là-bas, tout heureux de vous revoir après votre long séjour en Chine.
Votre commentaire n'est pas sans intérêt, loin de là. Il oriente la réflexion vers la prudence.
Votre appel au public: "La politique déresponsabilise l'homme, mais il doit lutter contre sa passivité et agir !" est tout à fait notable. Je pense qu'on y reviendra.
Reposez-vous, mon frère Jérôme, afin de nous revenir en pleine forme un de ces jours ! Je prie avec vous.


28nov13  150C190  
Merci de votre réponse précédente, elle m'éclaire beaucoup, et du coup m'encourage à poursuivre ma bredouille :
Ne pouvons-nous pas insister sur une particularité de la pénitence, qui est le fait de passer des caps, passer des cols, franchir des ponts, se dépasser ?
Il y a l'idée d'identifier les obstacles de façon successive (ce que fait aussi la politique, mais toujours dans le sens de son intérêt propre).
Le but de la politique, c'est la survie ; nous, c'est la vie !
La politique parle des obstacles au confort matériel, nous y ajoutons les obstacles au "confort"(*) spirituel sans séparer les uns des autres dans notre esprit. Enfin, me semble-t-il...
Passer le cap, c'est peut-être un langage politicien qui se décline déjà dans les médias quand il lénifie ou quand il pontifie. Mais l'imagerie politicienne très plate n'a guère fait appel à l'idée d'Eau ou à sa représentation.
Je me demande si ce sens très élastique et large du mot ne serait pas un avantage.
Et puis, n'est-ce pas la parabole de Jésus et de Dieu que de parler aussi de l'Eau Vive sur les Hauteurs, où naviguer ?
Certes, Il n'y a guère de navigateurs dans la société française, mais il y a des migrants — les plus pauvres souvent en bateau — tout autant qu'il y a des nantis qui peuvent s'offrir des yachts...(je pense tout haut)...
Je m'amuse du slogan : La politique et la religion vous ont mené en bateau ?, changez de bateau ! (ou restez à quai)...
(*) Passion de la vérité, direction de certitude, aimer, pardonner, réconcilier, la pénitence qui libère, voilà des joies bien concrètes aussi...
Laurent L'H. d'Ile de France


Réponse :
C'est donc vous aussi vers la pénitence que vous tournez vos regards pour politiser notre propos spirituel.
Vous dites que "le but de la politique, c'est la survie ?" Je ne vois pas la politique sous ce jour-là. Par contre, je crois que pour la scientologie la survie de l'homme est une idée fondamentale. Mais passons !
Merci, frère Laurent, pour cette participation.
Parler de "l'Eau Vive sur les Hauteurs", ce n'est pas de la politisation.  À moins que vous songiez à un apologue, une parabole, dans le style des penseurs des Lumières qui s'étaient approprié des valeurs religieuses sous le sceau reformulé de la laïcité, voire de l'athéisme. Il est vrai que c'est ainsi qu'ils affimèrent la dignité de l'homme, les valeurs qu'elle porte, le respect absolu qu'elle inspire. Porter atteinte à un seul homme revient à porter atteinte à toute l'humanité. Là où l'Eau Vive est, toute Vie est...II y a peut-être une idée, mais ce n'est pas très clair dans votre commentaire.
De toute façon, il faudra le relire comme il faudra relie toute cette page déjà très chargée.


29nov13  150C191
Je vais à la mission tout seul dans ma région du Cantal où il n'existe aucune mission, mais je ne me vois pas appeler les gens à la pénitence, parce que c'est un mot qui fait rire ou tiquer les gens.
Je ne vois pas comment la pénitence peut être considére comme politique. Je ne comprends pas les commentateurs qui disent ça. La pénitence c'est soit une prison (un pénitencier), soit la confession. Ça n'a aucun sens social.
Moi je pense que la France est le pays de la liberté, de la liberté. Je vais parler de La Révélation d'Arès dans la rue à Aurillac, Mauriac, st-Flour et tout le monde me laisse libre de dire ce que je veux. J'ai fait mes tracts à moi (les tracts des missions de Lyon ou de Nice ne me conviennent pas).
La France est le pays de la liberté. Elle a voté librement pour François Hollande. Elle a envoyé au Parlement des députés socialistes librement. Tout ce qui se fait en France est libre.
Pourquoi vous attaquez-vous à la politique de la liberté ?
Nous sommes libres, libres, libres.
Nous n'avons pas à "politiser notre refus de la politique". Moi, je ne refuse pas la politique et je ne suis pas près de dire aux gens que je rencontre que nous sommes contre la politique qui ne veut que notre bien.
Je fabrique mon âme et j'invite les gens à fabriquer leurs âmes.
Jean-Christophe T. d'Auvergne


Réponse :
Je vous connais très peu (je crois que vous m'avez écrit deux fois en douze ans) et vous êtes de ceux qui ont développé leur foi dans l'isolement. Vous avez certes le droit de ne pas voir le sens de La Révélation d'Arès comme je le vois. Il n'y a pas que le petit reste rassemblé autour de moi (Rév d'Atès 24/1) dans notre Assemblée, mais il y a aussi un reste missionnairement actif, dont vous êtes un exemple.
Je ne vais pas discuter ici votre interprétation de La Révélation d'Arès, mais seulement mettre en doute, politiquement parlant (puisque vous êtes partisan de la politique), ce que vous appelez "le pays de la liberté".
Si nous étions "libres, libres, libres", comme vous dites, nous ne vivrions pas des jours pré-révolutionnaires.
La révolte des Bretons contre les taxes est le signe avant-coureur d'une insurrection. Le pouvoir ne s'y est pas trompé ; il a annoncé précipitamment une remise à plat de notre fiscalité. Cette révolte n'est ni de droite ni de gauche, c'est une révolte générale contre le contrôle et la fiscalité de plus en plus serrés de l'État ou, si vous préférez, pour la liberté. On ne voyait dans cette révolte en Bretagne ni syndicats ni révolutionnaires professionnels (Front de Gauche). On y retrouvait pêle-mêle des entrepreneurs, des salariés, des chômeurs, des agriculteurs et des artisans, unis derrière une exigence que je résume en: "Laissez-nous reprendre nos affaires en main. Ras le bol des taxes, des règlements, des lois. Laissez-nous libres de gérer notre travail !" Les Bretons disent tout simplement: "Laissez-nous faire !" comme ils le dirent à Colbert sous Louis XIV.
C'est une exigence de liberté. Face aux échecs de toutes les politiques étatistes possibles, ce "laissez-nous faire" refuse la politique, réclame la liberté d'agir et de choisir. Non, frère Jean-Christophe, nous ne sommes pas libres.
Il faut laisser les entrepreneurs retrouver leur liberté de créer et d'agir, laisser vivre les autoentrepreneurs, laisser aux Français une part plus grande du fruit de leur travail, laissez les Français choisir l'âge de leur retraite, laisser faire les collectivités locales et les association. Bien sûr, ce n'est pas le monde que nous espérons, ce n'est pas le monde de pénitents, d'hommes bons et justes, mais c'est un début.
Il faut revenir au "Laissez-nous faire !" Il faut une rupture avec le système de pouvoir et de décision par quelques centaines d'individus du sort de 65 millions de Français. Je crois qu'une proportion intéressante de Français en a assez du "toujours plus d'État", car plus il y a d'État moins il y a de liberté.
En redonnant à 65 millions de citoyens leur liberté, il faut enlever à quelques centaines qui gouvernent et décident la liberté de pratiquer le "toujours plus" de dépenses publiques. Il faut réduire les déficits. Trop d'impôt étouffe la croissance, mine même les recettes fiscales et surtout ruine la confiance. Sans confiance pas de croissance et nos difficultés et notre dette ne feront qu'augmenter. Je crois qu'on a atteint 2.000 milliards de dette publique. On n'en sortira jamais sans liberté.
Si l'État vit au-dessus des moyens des Français, les Français produisent en dessous de leur capacité. C'est mathématique.  Les gouvernants se trompent complètement sur la politique économique, parce qu'aucun d'entre eux n'est entrepreneur, mais ils vivent tous sur les entrepreneurs, sur les vrais producteurs de richesses. Ça ne peut pas durer indéfiniment. Il faut couper dans le coût du travail, couper dans les dépenses d'État, ou s'exposer à ce que la révolution et le chaos s'installent.
À moins d'aller au communisme intégral, une catastrophe si c'est un communisme politique, et c'est beaucoup trop tôt pour le communisme libre et pur que prépare la pénitence, rappelons-nous que pour le moment la croissance, c'est l'alliance du capital, du talent et de la confiance. Il faut une fiscalité pro-talent, pro-capital et pro-confiance, le contraire de ce que fait l'actuel gouvernement et ceux qui l'ont précédé. La politique, à gauche ou à droite, s'avère incapable de desserrer son étreinte sur les citoyens. Pensez que le cumul de notre fiscalité sur le revenu et les cotisations sociales déplafonnées (qui constituent des impôts de solidarité supplémentaires), cette taxation marginale est maintenant supérieure à 72 ou 73 % ! C'est fou. L'idée de "taxer le capital comme le travail", idée populaire en France à gauche comme à droite, est absurde. Opposer le capital et le travail, "c'est dingue",comme diraient mes petits enfants, parce que c'est mathématiquement le niveau du capital qui détermine le niveau des salaires. Si la coupe de cheveux à Paris coûte plus cher qu'à Brindisi dans les Pouilles d'Italie, avec la même productivité (des ciseaux un peigne, un savoir-faire), c'est parce que les capitaux investis sont différents.
Libérons les énergies et les talents, innovons, expérimentons, pour ça rendons aux Français leur liberté ! Abandonnons les lois qui empêchent le travail, laissons-les Français retrouver la liberté de contrat.
Seule la liberté et le recul de la politique remettront la France en mouvement. Les Français ont peur de perdre "l'État protecteur" ? Qu'ils pensent que l'État ne pourra pas indéfiniment les protéger à moins d'installer un communisme politique de fer er d'acier, que certains souhaitent, je le sais, mais ce n'est pas le souhait de la majorité des citoyens.
Je pense qu'un Parti de la Liberté aurait quelque chose à dire. Mais je pense aussi qu'il n'irait pas assez loin, car la liberté n'est pas un but pour les Pèlerins d'Arès. Le but c'est la pénitence, dont la liberté — pour nous liberté intérieure absolue  — n'est qu'un élément à côté des éléments que sont l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence.
Je sais que vous n'êtes pas proche de Limoges, mais pourquoi ne rejoignez-vous pas cette mission de temps en temps ? Cela vous sortirait de votre isolement.


29nov13  150C192
Très attentif à cette concertation et dynamisation des missionnaires que vous suscitez, j'ai pris plein de notes, mais je n'ai pour le moment pas le temps d'en faire un commentaire;
Je viens juste demander à propos de votre réponse au commentaire 150C88 si la phrase "notre pauvre France va mal" est faite pour coller à la mentalité "politique" du moment qui se plaint dans notre pays au risque d'en détourner certains qui ne veulent pas se plaindre ? Pourquoi ne pas dire tout simplement "la France va mal" ?
Merci de votre point de vue, parce que j'ai eu plusieurs fois la répercussion négative de ce qualificatif "pauvre."
Avec vous dans la prière,
Et merci encore de toute mon âme pour votre action de prophète.
Oui, vous êtes avant tout un homme d'action (la pénitence)
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Rien ne vous empêche d'écrire sur votre tract "La France va mal" au lieu de "Notre paure France va mal".
Je ne me suis jamais mêlé de la façon dont mes frères font leur tract.
Mais je me permets de faire remarquer que des choses infiniment plus importantes ont été dites dans les 190 commentaires affichés et vous ne trouvez que cette remarque sur l'usage du qualificatif "pauvre" ? Je suis étonné.


29nov13  150C193
Quel est le mot le plus souvent associé au terme politique? Il me semble que c'est le mot pouvoir.
Le pouvoir, c'est la hiérarchie, l'esprit du chef, le schéma organisé et développé finement par le système religieux dont la politique s'est inspirée, lequel imprègne et se diffuse partout dans la société, notamment dans les entreprises — "chef d'entreprise" — même s'il me semble que dans ce domaine la déhiérarchisasion notamment dans les nouvelles entreprises créées par certains jeunes se met en place.
Cela dit globalement, la société reste très imprégnée de ce schéma de domination qui semble être perçu par la masse comme incontournable.
La concentration des pouvoirs c'est la concentration des responsabilités et vice versa, lesquelles entraînent la concentration de l'argent.
Tout cela s'impose pyramidalement mais nous savons que Moïse et à sa suite le peuple d'Israël se libérèrent de la culture égyptienne par un exode géographique demandé par Dieu.
Nous devons nous-mêmes nous libérer de l'esprit de domination qui à ses racines dans l'animalité que la parole des prophètes nous demande de faire taire au fond de nous par la pénitence pour un exode spirituel.
Géométriquement, il nous faut passer d'une pyramide à un dôme (d'une toiture gothique à un toit de mosquée) dans l'entreprise. Cela aura pour effet de répartir des responsabilités, amoindrir les gros salaires et augmenter les salaires les plus bas,. Rejeter le principe du chef, déhiérarchiser ou dépyramidaliser débouche sur une meilleur répartition de l'argent dans un monde où l'argent aura une bien moins grande importance.
Schématiquement pour donner une idée:
Un triangle base 5 cm hauteur 10 cm représentation du passé et pour le schéma d'avenir un dôme avec une base de 10 cm et une hauteur de 2 cm
Le salaire me paraît être un souci terrestre prioritaire dans nos sociétés de consommation et l'argument de déhiérarchisation serait notre contribution politique pour favoriser la lente disparition de la politique.
Denis Palanepe du Languedoc


Réponse :
Merci, frère Denis, pour cette contribution. Elle ne suggère pas de méthode, mais elle indique la route à suivre sur laquelle tant de frères et sœurs sont d'accord.
Je n'ai pas très bien compris ce que vous entendez par "Un triangle base 5 cm hauteur 10 cm représentation du passé et pour le schéma d'avenir un dôme avec une base de 10 cm et une hauteur de 2 cm." Mais vous m'expliquerez ça un de ces jours.
C'est la première fois, je crois, que vous adressez un commentaire à mon blog. Encore merci.


29nov13  150C194  
"Enfin, parler politique, c'est épingler à notre foi hors du temps une réalité qui approche de nous
à grands pas, non le bonheur, mais l'épreuve"
Je ne sais pas, si cela est de la politique !
Pour moi, cela  est sagesse, car enfin, comment le Cri de l'Aigle qui traverse les montagnes parviendra - t-il au fond des tunnels où vivent nos biens aimés ? (Rév d'Arès 23/2 ) .
Cette question me hante aussi, frère Michel. Nous sommes parfois perçus comme des étoiles filantes. Les personnes rencontrées nous écoutent, nous  souhaitent parfois bons courage et peut être font-ils des vœux. mais ils ne s'engagent pas.
Je comprends également les frères et sœurs qui souhaitent que notre mission reste strictement spirituelle. En effet, certains commentaires par endroits confus — leurs auteurs vont vite en besogne —  laissent entrevoir des dérives possibles. Beaucoup d'autres commentaires cependant donnent à réfléchir. Un grand merci à nos frères et sœurs, qui nous fournissent des pistes de travail
Pour conclure, je pense que

Nous sommes nourris de votre enseignement dont la pénitence constitue le socle,
La vraie piété s'installe dans nos assemblées.
Nous pouvons donc avec vigueur et réalisme nous préparer à être en prise avec les différentes réalités temporelles et intemporelles de notre Champ.

Avec vous dans la reflexion et la prière
Algia de Pays de Loire


Réponse :
Oui, "certains commentaires par endroits confus — leurs auteurs vont vite en besogne —  laissent entrevoir des dérives possibles," tandis que "beaucoup d'autres commentaires cependant donnent à réfléchir," mais une réflexion collective n'est-elle pas faite d'idées en tous sens ?
Certes, quelques uns doivent bien s'opposer aux idées majoritaires, parce que s'opposer leur donne l'illusion d'exister tandis qu'être d'accord avec tout le monde leur donne l'impression de disparaître, mais il ne sont sûrement pas nombreux. Je lis beaucoup de sincérité dans tous ces commentaires.
Reste leur interprétation, évidemment. Isabella Augusta Gregory, Lady Gregory, à l'issue d'une intervew par des journalistes dit: "Je leur dis cochon, ils écrivent saucisse dans leurs journaux" et nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas à l'abri de ces déformations de nos pensées. Nous ne sommes que des humains. Personnellement, quand je réfléchis, j'injecte dans ma petite cervelle des idées et les idés contraires et je touille tout cela avec la cuiller (ou le fouet) de mes pensées. Il me faut du temps pour en faire un pâte uniforme. C'est comme la maillonnaise. Mais le bol dans quoi je la fais est toujours le même: la pénitence, la vraie piété, la foi quoi !
Merci, sœur Algia, pour ce beau commentaire.


29nov13  150C195
A ce stade de ma réflexion je ne peux que témoigner  modestement de ce que je dis dans ma mission très fréquemment  après avoir parlé d’entrée et d’emblée des évènements d’Arès, de l’appel à la pénitence fait par Jésus et Dieu.  Mais est-ce une façon de politiser un tant soit peu notre refus de la politique ?
En effet, je glisse ensuite  sur l’importance de réaliser un monde fraternel (les premiers chrétiens avaient commencé, en mettant leurs biens en commun par exemple), car il est le projet des grands rappels spirituels faits par les prophètes que Dieu a envoyés dans l’histoire,  pour remettre l’homme sur la bonne voie, celle de la liberté et  du Salut, pour le sortir du pouvoir de l’homme sur l’homme, des dominations religieuses ou politiques qui entraînent souffrances, atrocités, guerres, grands maux de l’humanité, qui ne laissent pas place à la liberté de conscience et de choix individuels.
Il nous faut choisir le bien, l’amour du prochain et avoir la volonté de devenir des frères…  Ceci peut sembler religieux, et nous pouvons passer là aussi pour des doux rêveurs. Pourtant, c’est un vrai projet de société !
J’insiste sur le fait, justement, que ce n’est pas une utopie mais une sagesse, que ce  n’est pas de la  folie, la folie étant de poursuivre ainsi, mais c’est la raison retrouvée. Je rajoute que cela n’est possible  que dans la direction du bien et dans la liberté (si l’homme le décide par lui-même, le veut et comprend que c’est la seule voie praticable, cela réussira).
Ce qu’on impose à l’homme n'aboutit  pas. La fraternité n'est pas un slogan, ou une belle devise qui  n’a aucun lien avec la réalité de la vie. Elle n’est pas une émotion, une inscription sur nos mairies, mais une vie à réaliser en société  qui demande une vraie construction de nous-mêmes, de nos âmes, par la pénitence (humilité, vigilance, volonté d’être).
Pour cela il nous faut être courageux. Nous sommes de manière général très lâches, même quand nos vies ne sont  pas en danger, alors qu’en sera-t-il quand les temps seront plus durs, plus tendus ? Il nous faut être combatifs, résistants, au quotidien, dans le travail, dans tous les domaines de nos vies, par le refus de certains choix qu’on voudrait nous faire faire, que notre conscience refuse. Cet exemple en entraînera d’autres, car les héros attendent (Rév d’Arès xxxv/10), beaucoup d’hommes suivront quand ils verront certains se lever — Les héros se lèvent (xxxv/12) —. "La vertu entraîne la vertu, le feu entraîne le feu" (Article "Vertu" Le Pèlerin d’Arès 1990).
Il faut donner envie, montrer  que c’est possible. L’homme a soif du bien.
L’autre jour, j’ai parlé ainsi à une personne qui m’a répondu: "Mais alors vous êtes anarchistes ! " et je lui ai dit "Oui, c’est vrai!",  mais en lui reprécisant encore dans quelle direction cette anarchie pouvait triompher, par la pénitence, par la pratique  du bien, dans l’amour du prochain, sinon c'est le chaos.
Vous avez retenu pour les axes pénitence- générosité-liberté. C’est la générosité qui manque je pense dans ce que je dis.
Françoise DLG d'Ile de France


Réponse :
Oh non, votre commentaire ne manque pas de générosité, ma sœur Françoise, et on y trouve deux ou trois formulations qui me plaisent. Je me permettrai peut-être de vous les emprunter.
Nous sommes tous gênés par la contradiction que représente pour nous la tentative de politisation d'un Message de Dieu qui est tellement loin de toute politique humaine. Comme s'il nous fallait réécrire les propos de François d'Assise dans le style de Voltaire... Vraiment confondant. Mais vous ne vous en sortez pas mal.
Nous allons être obligés de politiser notre propos spirituel avec des métaphores... Après tout, Marcel Proust disait que "la métaphore peut donner de l'éternité au style." Je ne sais pas trop ce qu'il voulait dire par là, mais je ne sais pas trop non plus comment nous allons nous en tirer en politisant.
Merci pour ce commentaire, ma prudente sœur Françoise.


29nov13  150C196
J’ai pu retravailler mon tract originalement en format .dtp réalisé en 2005.
Je vous l’adresse, si ce texte peut intéresser notre réflexion commune.
J’avais travaillé ce texte avec mon cœur, la tension d’amour vers les hommes, nos frères, tous les hommes !

Nos frères, tous les hommes ... »
(Photo d’un grand nombre de personnes en couleur, nous voyons qu’elles forment un tout)
Petite lettre à l’homme de rencontre : »
Bonjour,
Le bien n'est pas né !
Le mal continue ses ravages de part en part le monde, de la famille aux nations, brisant sans cesse les espoirs de ceux qui espèrent encore, "innocents", comme les enfants qui rêvent d'un monde bouleversé par une tempête de fraternité.
Cette force du bien, contrepoids à l'histoire, est dispersée, éclatée, comme toujours. Ceux qui l'ont conservée font ce qu'ils peuvent mais ce n'est pas assez. Le mal par contre sait trouver des unions, et pas des moindres!
Le bien, c'est une femme là, un homme ici, un petit regroupement là, là-bas. Souvent on  soigne les plaies, quel courage et quel bel oubli de soi déjà pour l'autre homme, cet autre soi-même. Merci à vous, merci du fond du cœur!
Le bien ne trouve pas sa puissance s'il se limite à la charité. Demandons à ceux-là qui aident... n'êtes-vous pas intervenu là pour nourrir, soigner, panser (si on ne vous y empêche pas), que déjà dans une famille, un peuple, le chaos arrive,  alors il faut y aller et recommencer encore et toujours. Ceux qui aident nous disent que la charité n'est pas suffisante, le mal a une étendue et une profondeur dont le plus réaliste d'entre nous ne peut avoir conscience, et qui est aujourd’hui presque sans limites.
Face à cette pandémie, les hommes de tout temps ont tenté d'y mettre fin par la politique, les religions, les systèmes de toute sorte. Le constat est d'échec. Cela veut-il dire que nous devions, nos enfants y compris, ne plus croire en rien?
Nous sommes un petit groupe de femmes et d'hommes, ni meilleurs ni pires que quiconque, qui sommes convaincus que le mal un jour sera vaincu. Nous n'avons pas de recettes, nous n'avons aucun intérêt de groupe ou de chapelle, nous ne sommes pas "côtés en bourse", nous ne vendons rien.
Nous ne savions pas que l’avenir du monde pouvait dépendre de nous-mêmes ...
(Photo d’un visage d’enfant simple et souriant)
Nous avons choisi une direction. Nous avons décidé de nous-mêmes, librement, de mettre un sens à notre vie. Nous refusons toute idée de fatalité, de résignation, comme nous refusons tout endoctrinement de la pensée et de la vie humaine par une quelconque idée. L'homme n'est ni un animal, ni une idée, ni une statistique, ni le sujet d'un quelconque système, ni le sujet d'un autre homme.
L'homme peut être sublime s'il le comprend, s'il prend conscience qu'il peut se déposséder lui-même, redevenir libre, totalement libre. Libre en conscience, libre de toute idée dominatrice, libre de tout système, de toute loi toujours arbitraire, libre du mal en lui.
Nous ne sommes pas des humanistes, nous travaillons à le devenir! Cela prendra du temps, le temps qu'il faudra, ce temps qu'il faut pour travailler son propre jardin intérieur... chaque jour, chaque minute, chaque instant, vouloir et vouloir encore pourchasser ses propres maux, les remplaçant par un regard différent posé sur soi et sur l'autre homme. L'autre devient un autre soi-même, il nous ressemble dans le fond, il rit, il souffre de la même manière!
Le premier ennemi de l’homme, c’est lui-même ...
Notre certitude que l'homme peut changer, donc le monde, nous l'avons vue naître ou se consolider par ces évènements inaperçus mais d'une importance prodigieuse, ceux de 1974 et 1977. L'un d'entre nous, Michel POTAY, a été le témoin de visites du Créateur. Le message  reçu par cet homme s'adresse à tous.
Les messages antérieurs, retracés par la Bible et le Coran entre-autres, n'ont pas été réalisés. Ces appels à la liberté de conscience, à se libérer de l'égoïsme, du mensonge, de la domination, ces appels à vivre dans une fraternité sans limites, ont été récupérés par des corporations, petits groupes d'hommes, s'emparant d'une parole universelle, donnée à tous, s'en faisant propriétaires, et qui - feignant l’humilité - transformèrent de tout temps les rapports de l'homme avec son Créateur en rapports indirects. Il fallait passer par le système hiérarchique d'église pour "dialoguer" avec Lui et avoir des chances "d'être sauvé". La religion, premier modèle hiérarchique de domination d'hommes sur d'autres hommes, fut le modèle adopté par les profanes pour dominer les hommes à leur tour.
Les rapports entre les hommes sont encore des temps préhistoriques! Nous sommes convaincus que La Révélation d'Arès (survenue en Gironde, France) qui appelle les hommes d'aujourd’hui, comme le Créateur appela déjà autrefois, n'est pas une fable, une nouvelle religion, une nouvelle idéologie, une idée... Elle revient libérer les hommes des maux enracinés en eux et qui se déchaînent contre lui-même en prenant toute forme possible, maladies, injustices, barbarie, fatalisme, irréalisme, monstruosités, et pour finir la mort.
Peu d'hommes sont encore sensibles à cet appel à la recréation de l’humanité par la vraie raison, celle du cœur, de l'amour devoir, à la beauté discrète mais vraie, qui referont de l'humain un être humain aimant. Mais cela viendra... les hommes n'ont peut-être pas vu assez de malheurs pour réagir.
Tentons de trouver ensemble des solutions pour réveiller le bien vrai et libre dans une humanité qui n'est pas encore née, qui souffre tant, et qui pourrait être si belle, juste, vraie, aimante....
(Michel Potay, témoin de la Révélation d’Arès)

Laurent M. d'Aquitaine


Réponse :
C'est évidemment beaucoup trop long pour un tract. Les chances d'être lu sont très faibles.
Mais ce texte peut contenir des idées qui peuvent servir.
Merci, mon frère Laurent, pour ce document.


29nov13  150C197
Vous ne réussirez pas si vous n'êtes pas dans le style de l'époque.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais votre entreprise m'intéresse beaucoup. Elle est de celles, si rares, qui ne sont mues ni par l'ambition, ni par la soif de la réussite, ni par l'appât du gain.
Vous avez une mission et vous l'accomplissez.
L'expérience historique montre que quelques idées réussissent pour une armée d'autres qui échouent. Il faut être de son temps. Efforcez-vous de l'être !
Prenez le fascisme. Si vous aviez étudié le fascisme vous auriez qu'il existait idéologiquement depuis longtemps. Ses penseurs et leurs livres ne trouvaient aucun preneur. En fait le fascisme n'allait éclore, avec Mussolini, que quarante ans plus tard. Vous verrez que ce sera la même chose pour La Révélation d'Arès. Tout à coup on en parlera. Quand ? Personne n'en sait rien.
Je vous admire, frère Michel d'être comme vous l'êtes debout, à votre âge avancé, sur la barricade des Pèlerins d'Arès et brandissant sans fatiguer le Drapeau de Dieu !
J'ai vu dans l'édition 2009 que c'est un Drapeau blanc avec un parallèlogramme gris dessus.
Donc, faires attention, en politisant, de bien être en harmonie avec les idées qui circulent.
Charles E.


Réponse :
C'est vrai que tout va avec son époque ou disons plutôt avec son temps. Je me souviens avec lu aux USA un des derniers livres écrits par Norman Mailer, dont le titre était à peu près "The Spooky Job" (je ne suis pas certain du mot job) où il parlait de sa vie d'écrivain et des difficultés du métier d'écrire et d'éditer. Il disait en substance: "Si vous éditez un sujet qui ne tombe dans dans les modes de l'actualité, votre bouquin ne se vend pas. Quand j'étais encore étudiant à Harvard j'écrivis un livre à mes yeux très intéressant sur mon expérience des hôpitaux psychiatriques, parce que j'y travaillais l'été pour gagner ma vie. Le livre ne se vendit pas. Il passa au pilon. Trente ans plus tard un film sort qui se passe dans un asile psychiatrique et le sujet devient à la mode. Je réédite mon livre et il se vend comme des petits pains. Il faut qu'un idée soit à la mode pour qu'un livre fondé sur cette idée se vende."
J'ai toujours pensé que La Révélation d'Arès était sortie en 1974 à un moment où personne n'était intéressé par Dieu et le Surnaturel et que c'est une des raisons qui poussa 47 éditeurs à refuser ce livre. Mais bon ! C'était le moment qu'avait choisi Dieu pour s'adresser au monde. Je n'y pouvais rien.
De même, il est possible que la politisation à laquelle nous réfléchissons fasse un flop complet si elle n'est pas accompagnée par des idées qui courent. C'est pourquoi il nous faut bien réfléchir avant de faire quoi que ce soit.
Tout ce qui se dit ou qui se lit doit avoir un air d'époque, doit rencontrer des idées qui circulent. L'objectivité absolue n'existe pas chez l'auditeur ou le lecteur. Je sais que la pénitence est une notion qui ne rencontre pas du tout les idées qui circulent, c'est une idée qui n'est pas d'époque, mais nous n'avons pas le choix. C'est la mission et nous ne pouvons pas inventer notre discours. C'est le discours de Dieu que nous répercutons. Pour la politisation, par contre, c'est différent ; il semble qu'elle puisse rencontrer beaucoup d'idées qui courent.


29nov13  150C198
Rencontre avec un missionné: "Bonjour ! Je fais connaître (ou j’invite à une rencontre autour de) d’un livre qui s’appelle La Révélation d’Arès, Arès est un village sur le Bassin d’Arcachon, vous connaissez peut-être déjà ce livre ? (…) La Révélation d’Arès, c'est un grand message d'espérance qui appelle au changement et qui dit: "le monde changera si l'homme change ! Le problème  n’est pas un problème de politique, de religion , de lois, de règlements, d'élections, de police, non !  C'est un problème de qualité [humaine] :  Ce qui manque c'est la qualité des hommes et des femmes, tous autant que nous sommes… "
Si l'on voit comment le monde fonctionne, on pense d'une façon ou d'une autre que "les méchants c'est les autres" et que c'est aux autres de changer et de nous rejoindre là où nous sommes. On se considère soi-même comme plutôt pas mal, et membre du le bon groupe, idéologique, religieux ou politique.
La politique, la religion, la publicité nous disent "Ne changez rien, vous êtes formidables, d’être là où vous êtes !" Et cette façon de penser qui nous flatte est très pratique finalement, car elle nous évite les efforts du changement et les reporte sur les autres. Et comme tout le monde pense ainsi, le manque de qualité [humaine] persiste et s’accentue et, bien sûr, nous n’arrivons pas à résoudre nos problèmes collectifs qui précisément viennent de ce manque de qualité.
Or La Révélation d'Arès dit à peu près tout le contraire. Elle dit : "Non non, je fais partie, vous faites partie du problème, c'est bien à moi de changer, de retrouver l'amour, la liberté, la créativité, la bonté, le pardon, le courage de témoigner. Je ne vais certainement pas attendre les autres, la prochaine loi, les prochaines élections."
Arrivé là, la plupart des missionnés acquiescent. Ces quelques mots sont le tapis rouge, la mise en bouche, par un passage dans la vie concrète, et des mots plus politiques, qui permettent une arrivée en douceur du kerygme, (événements, Dieu l'Auteur, Jésus le prophète, Mikal le témoin,  et  bien sûr la pénitence comme acquisition volontaire libre et heureuse de cette qualité au service de tous et du salut collectif ) qui atténue ce que le kerygme peut avoir d’abrupt pour le passant assourdi par les problèmes du quotidien, et peut laisser ne serait-ce qu’à celui qui n’a pas le temps une impression plutôt positive.
Je me fais un point d'honneur de  ne pas laisser à mes frères et sœurs moissonneurs qui rencontreront peut-être un jour à nouveau cette même personne, une situation plus difficile que celle que j'ai moi-même rencontrée, et je le fais en politisant légèrement ces premiers mots, je m’en aperçois en lisant cette entrée passionnante.
Je suis donc partisan de cette politisation légère du refus de la politique, pour être plus proches de nos frères et sœurs et ne pas rater un épi mûr, en parlant de pénitence et de qualité [humaine].
Olivier d'île de France


Réponse :
En somme, vous parlez de la rencontre de deux existences, la vie quotidienne de l'animal pensant qu'est l'homme avec la Vie spirituelle de l'être sacré qui gît au fond de l'animal pensant. Je ne dis pas les choses comme vous, mais nous parlons de la même chose avec les mots toujours insuffisants dont nous disposons dans nos pauvres langues humaines.
Cette rencontre de deux existences: la vie et la Vie, c'est l'étincelle dans le génome humain et ça s'appelle un bouleversement.
Nous arrivons ainsi à guérir notre insuffisance par ce qui était seulement jusqu'à présent censé la compenser.
La Révélation d'Arès annonce, oui, annonce la disparition du vieil animal pensant par la pénitence, capable de refaire du peu qu'est chacun de nous un beaucoup, une montagne. Celle qu'on déplace si on a assez de foi. C'est ça, les Hauteurs Saintes. Elles sont en nous. Nous pouvons travailler à les restaurer en une seule vie quand des générations (80 milliards d'hommes ont vécu sur la Terre avant nous) ont vainement essayé de se redonner des ailes d'anges. C'était simple pourtant, il fallait nous retricoter une Vie dans cette belle laine faite des "événements, de Dieu l'Auteur, de Jésus le prophète, de Mikal le témoin, et  bien sûr de la pénitence comme acquisition volontaire libre et heureuse..."
Merci,mon frère Olivier.


29nov13  150C199
Je reprends la phrase que vous avez dite, frère Michel, devant l'assemblée de Tours samedi 23 novembre: "Aucun Pèlerin d’Arès n’a de vision communautaire du mouvement arésien, C’est toujours l’avis personnel qui ressort chez les intervenants."
Cette phrase m’a frappée et me fait beaucoup réfléchir.
Nous, les Pèlerins d’Arès, réfléchissons individuellement et personnellement sur le sujet pour trouver comment faire connaître au monde le plan de bonheur du Père et notre refus de la politique pour sortir du bourbier politique.
S’il n’y à pas de proposition communautaire dans le sens arésien sur le sujet “politiser notre refus de la politique” c’est toujours un problème de conscience collective. C’était déjà le sujet d’un article de votre enseignement dans le Pèlerin 1989.
Pour revenir au blog et aux frères, il y a beaucoup d’idées qui vont dans le sens de la pénitence, c’est l’essentiel, mais aussi quelques idées communautaire qui émergent.
Certains frères propose de créer une constitution avec des valeurs arésiennes, des assises, des marches [?], etc...
Tout cela, ce sont des propositions communautaires. Si cela se faisait jour avec des actions spectaculaires nous intéresserions peut-être les médias, bien sûr avec prudence.
Toutes les propositions demandent réflexion, l’organisation, le coût financier  en avons-nous les moyens ?
Peut-être est-ce un grand pas vers la conscience collective avec vous prophète Mikal.
Voilà à quoi nous avons réfléchi, en espérant que ça ne fasse pas double emploi avec d’autres entrées du blog.
Simone de Touraine


Réponse :
C'est vrai, j'ai dit à Tours que j'étais frappé par une certaine absence de vision collective dans les commentaires à mon entrée 150. Je crois, sauf erreur, que le seule vision de groupe que j'ai reçu est celle de l'Assemblée des Torrents des Alpes du Sud (150C158).
Mais à Tours je n'ai pas reproché aux frères et sœurs de donner leurs points de vue individuels, puisque je les sollicitais.
Nous allons réfléchir sur la base de ces idées et suggestions dispersées, qui, comme vous l'avez remarqué, tournent majoritairement autour de la pénitence. Si celle-ci se confirme comme axe d'action antipolitique proposée au public, elle devra être politisée, non comme parti politique briguant une participatio au pouvoir, mais comme idée d'orientation exprimée en termes déchiffrables par des gens habitués au parler politique des journaux, télévisions, radios, etc. Pas facile mais pas impossible.
Merci, ma sœur Simone.


29nov13  150C200  
Le problème de la politique politicienne qui nous mène à la faillite sociale, humaine et spirituelle est que pour détenir un pouvoir il faut adhérer à un parti en place et se déclarer volontaire pour se faire élire.
Les compétences pour arriver à un niveau conséquent de pouvoir sont des bonnes connaissances du milieu politicien et des qualités de stratège et de communication.
Plus on monte dans les strates du pouvoir moins on trouve d'hommes politiques au service des autres, mais de plus en plus de politiques politiciens.
Je pense que dans un premier temps, avant la disparition progressive de la politique politicienne qui devient criante; car la politique qui a comme idéologie que l'homme n'est qu'un animal mauvais à dominer par la force et qu'il faut établir la paix civile par la menace; il faut essayer de faire comprendre à l'homme ordinaire qu'il faut glisser de la politique de menace à la politique bienveillante et compétente dans l'amour ferme. En attendant de passer à la politique sublime qui voit dans tout homme sa divinité endormie qu'il doit s'efforcer de réveiller.
Comment faire? Ne plus sélectionner des gens qui se présentent, mais aller chercher les hommes compétents en leur donnant les moyens d'exercer leurs compétences (il faut les rémunérer comme les jurés d'assise, je crois).
Il faut établir les compétences nécessaires pour tel niveau représentatif: Élus de base, adjoints, maire, élu cantonnal, sénateur, député, ministre, président, etc.
Au minimum : Connaissances du domaine à traiter, qualité humaines à définir: — droiture, probité, absence de visées personnelles de pouvoirs, bienveillance, absence d'esprit jugeant etc   (j'ai entendu dire qu'une université américaine sélectionnait son président de cette manière; une fois le président était le paysan du coin, une autre fois un chercheur Japonais etc) — Il règne chez nos élites actuelles l'idée que la compétence n'est plus nécessaire pour diriger, mais que seules les méthodes de pouvoirs suffisent (enseignées à Sciences Po), ceci fait des ravages dans nos organisations. Le pouvoir administratif remplace le pouvoir des ingénieurs qui était quand même de compétence technique d'un domaine.
Dans un deuxième temps, pour être cohérent, il faudrait que chacun vote en fonction de son niveau de compétence dans les domaines où l'on va s'exprimer et de son niveau de qualités humaines. Un système de vote de ce type existait dans certains monastères je crois. L'assemblée de vote attribue à chaque votant un coefficient affecté à son propre vote, évalué par les autres, en fonction de compétence et de ses qualités humaines.
Comme titre d'un parti je propose : "Le parti de l'autre"
J.-H. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci, mon frère, pour cette contribution.
Votre proposition rejoint mon projet de petites unités autogérées faisant appel à des compétents. Mais pour en arriver là il faut passer par un changement de constitution.
On en revient à ce changement de constitution dont j'ai parlé à sœur Hélène de Provence et frère Antoine d'Aquitaine, je crois.
L'élection de non-candidats compétents ne peut se faire que dans des petites unités humaines où les hommes capables de gérer sont plus proches et mieux connus du corps électoral. Dans des grandes nations le régime des partis et des candidats qu'ils imposent à des dizaines de millions d'électeurs est inévitable. Il faut donc faire éclater la France en régions autonomes. J'y réfléchis, bien sûr.


30nov13  150C201
Je me demande quel est le sens de ce travail !
Si c’est celui de nous encourager à réfléchir, à écrire, à communiquer par internet, à lire attentivement la prose de mes frères, bref si c’est pour m’aider à avancer dans ma pénitence et une plus grande conscience individuelle de mes responsabilités et engagements dans ma mission, je comprends le sens !
Si c’est pour nous rassembler par les pensées, les réflexions, les actions d’écrire, de lire, de chercher à comprendre les autres frères et sœurs, de créer un égrégore vers une conscience plus unifiée et donc vers la polone, je comprends le sens.
Mais si c’est simplement pour "attraper" les gens, qui sont de plus en plus ligotés, dans leurs actes comme dans leurs têtes par les systèmes religieux, politiques, syndicaux, caritatifs, …, que l’on n’a pas encore su convaincre de notre intégrité et de la Source de notre engagement, je me demande sincèrement si c’est, seulement, avec des arguments plus proche de leurs préoccupations que nous allons les aider à comprendre, à regarder et à commencer à emprunter le chemin de la vraie Vie spirituelle, telle que l’entend le Père.
A votre contact, avec la prière, la lecture quotidienne de La Révélation d’Arès, vos écrits et aussi aidé de ma petite histoire de travailleur social, d’ouvrier, d’agriculteur-éleveur de moutons, de truites, de pommiers, et ma petite histoire de responsable départemental de syndicat agricole.  Eh oui ! comme dit Gilles, devenu un bon copain suite à une moisson d’il y a déjà quelques années, mais encore catho à fond, je commence à avoir des kilomètres … De participant à de nombreuses conférences, débats, cafés psy, biblique, philo, des sciences, politique, je vois que ma moisson, mes interventions, sont entendus, appréciées, en rencontrant  les participants régulièrement, et en revoyant les moissonnés de temps en temps,  mais en résultat tangible engagé et durable, c’est quasi zéro.
Nous avons participé à la mission sociale, mais pas tout le temps, ni tous les moissonneurs. Je me souviens qu’à cette époque, après l'échange verbal, je donnais au "client" un des trois types de tract que j’avais en main. Un social pour une personne pas du tout concerné par le spirituel, un spirituel clair, le plus régulièrement donné, souvent ceux de Daniel  C, qui reprenaient clairement vos écrits, la présentation de la révélation d’Arès et qui nous sommes, ou un de Paris un peu entre les deux.
Je pense que notre impact est réduit, parce que notre fraternité est encore un assemblage d’individualité qui évolue lentement. Nous sommes encore des ligotés. Par exemple je ressens très bien, en moi, les différents stades d’amour que j’ai pour mes frères de foi, avec certains c’est super mais d’autres ce n’est pas facile. Tout cela évolue en moi, et dans le bon sens, mais il me faut du temps.
Le jour où les membres de notre fraternité s’aimeront vraiment, et sentiront en eux ce qui se vit pour l’autre, pour tous les autres présents actuels, nous permettrons à beaucoup plus nouveaux de nous rejoindre …
Ne voyez pas dans ce commentaire l’étalage pompeux de celui qui aurait tout vu tout fait, mais d’un don quichotte qui depuis sa préadolescence a bien remarqué que çà ne tourne pas tout à fait rond dans la tête des gens, la mienne comprise, et donc dans nos rapports humains.
Encore moins d’un découragé, qui baisse la tête et les bras.
Quel est donc le sens et le fond de ce travail ?
Rémy G de l’Avignonnais


Réponse :
Votre question "Quel est donc le sens et le fond de ce travail [de réflexion] ?" me laisse d'abord muet et un peu hébété, parce que je pensais que les raisons de cette réflexion collective étaient largement expliquées dans les commentaires comme dans mes réponses et, pour commencer, dans mon entrée #150.
Donc ces raisons restent obscures pour un certain nombre de frères et sœurs, dont vous êtes.
Très franchement, sur le moment, je ne sais plus très bien comment m'exprimer, parce que je suis à l'évidence maladroit et nébuleux et, une fois de plus, je me tourne vers le Créateur pour lui demander: "Pourquoi m'as-tu appelé moi, un homme qui ne sait pas se faire comprendre, qui ne sait pas s'exprimer ?" Il y a tellement d'homme plus clairs sur cette terre."
Et puis, confronté chaque jour à ma mission, de l'instant de mon réveil à l'instant de mon sommeil, je me dis: Il faut répondre, toujours répondre, car quand on est abstrus, pas très compréhensible, on doit chercher, toujours et sans cesse chercher, à donner quelque clarté à son langage.
Je vais donc simplement ici rappeler l'Évangile d'il y a deux mille ans, celui que donna Jésus en Palestine à ses apôtres auxquels il s'adressa chaque jour et qui le suivirent et aux fouls auxquelles il s'adressa de temps en temps mais qui ne le suivirent pas, car Jésus n'eut pas plus de succès avec les foules que vous n'en avez vous-même, frère Rémy. Vous dites bien comme pouvait dire Jésus: "Quant au résultat tangible engagé et durable [de ma mission], c’est quasi zéro." En effet, les apôtres et quelques disciples seuls devinrent chrétiens (au bon sens du Sermon sur la Montagne) mais la foule de Galilée et de Judée resta juive et l'est toujours deux mille ans après et le christianisme prêché par Jésus n'a pas encore existé.
Qu'est-ce que je veux rappeler à propos de 'Évangile ? Voilà :

L'enseignement de Jésus au Premier Siècle fut de deux sortes:
Un enseignement de Fond, dont le plus bel exemple est le Sermon sur la Montagne,
Un enseignement par paraboles.

Parallèlement :
L'enseignement de Fond de notre mission au Vingt-et-unième Siècle est celui qui prévalut dans les années 70 et 80 et qu'a repris peu à peu notre mission depuis 2006 après que j'eus encouragé mes frères et sœurs moissonneurs à abandonner le long intermède désastreux de la "mission sociale" et à spiritualiser complètement leur propos.
L'enseignement par paraboles, par contre, nous ne l'avons jamais pratiqué. C'est cet enseignement-là que je cherche à inaugurer en politisant notre propos.

Qu'est-ce qu'une parabole ? C'est une histoire de la vie inférieure, qui se passe dans la vie courante chez les gens de tous les jours, de tous les villages, de toutes les rues des villes, mais qui cache une leçon spirituelle supérieure.
Je pense qu'en abordant aussi — je dis "aussi", je ne dis pas "seulement" comme fit la mission sociale — je pense donc qu'en abordant aussi les problèmes inférieurs, auxquels la politique, activité inférieure s'il en est, accule actuellement les Français, qui ressentent les sentiments inférieurs du refus ou de la révolte, nous permettraient de leur expliquer plus clairement les solutions supérieures de la vie spirituelle, parce qu'il y a toujours un lien potentiel entre la chair et l'âme même potentielle.


Cette explication simple est-elle plus claire, frère Rémy ?


30nov13  150C202
"Freesoul blog" je trouve génial ce nom, vraiment inspiré.
C'est un raccourci très dense de l'esprit de La Révélation d'Arès.
"Les âmes libres" pourquoi ne pas nous présenter ainsi sous ce nom au public ?
Cette expression contient tout notre projet.
Le mot âme est toujours bien perçu dans la culture populaire contemporaine, il est chargé de noblesse.
De plus, il induit la pénitence pour y parvenir, c'est à dire l'effort de l'accomplissement du bien.
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je comprends votre proposition, mais elle ne vaudrait que si nous pouvions prendre le mot âme au sens général que donne la foule à ce mot, c.-à-d. le sens de principe de la vie végétative et sensitive, la cause qui anime les êtres.
Mais nous sommes des Pèlerins d'Arès et notre référence n'est plus le langage courant, mais le langage de La Révélation d'Arès. Celle-ci nous enseigne que l'homme naît sans âme et que l'âme est la création du Bien quand l'homme s'en fait l'agent (Rév d'Arès 17/3), autrement dit quand l'homme est pénitent au sens que Dieu donne à ce qualificaif à Arès (30/11).
Il s'ensuit que si chaque Pèlerins d'Arès espére avoir une âme, il n'en sait rien au fond, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'estpas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Nous ne pouvons nous appeler âmes libres, quand nous ne savons ni nous avons une âme ni si nous sommes absolument libres (10/10). Vous allez me dire: Pourquoi appeler votre blog freesoulblog ? C'est vrai, cela n'exprime en fait que mon espérance, ma foi. Cela me concerne moi, et si je suis présomptueux, je serai peut-être victime de ma pésomption. Mais quand il s'agit d'un Parti il s'agit de tout le monde et je ne peux engager tout le monde dans cette présomption.
Notons aussi au passage que ce n'est pas l'âme qui induit la pénitence, mais la pénitence qui induit l'âme. Pardonnez-moi de pécher par excès de scrupule. C'est mon rôle d'être ainsi. Merci quand même pour cette idée, mon frère Yannig.


30nov13  150C203
Sœurs et Frères,
Vos contributions sont enthousiasmantes !
Merci. J’ajoute la mienne.
L’aspiration au bonheur et au salut est légitime,
C’est l’affaire de chacun, mais aussi l’affaire de tous.
Le politique est malheureusement squattée, occupée, par des idéologies faisant large place à l’avidité des pouvoirs.
Nous pouvons les barrer par la pénitence qui est création du Bien individuel, joyeuse singulière et libre:
Le bien appelle le Bien, par osmose. Nous sommes déjà nombreux...
Antoine P., arc lémanique en Suisse


Réponse :
Tout cela est si bien dit, frère Antoine, quasiment poétique. Oh! j'aimerais tant que nous soyons entendus sur des bases poétiques comme celle-là. La poésie n'est-elle pas "le certificat d'indépendance des esprits forts" ? Je ne sais plus où j'ai lu ça. "Le bien appelle le Bien, par osmose. Nous sommes déjà nombreux..." C'est beau. Nous devrions aimer la poésie parce qu'elle s'incarne dans le cœur et non dans le cerveau. Mais si nous allons par les rue en déclamant cela, serions-nous compris ?
Merci, mon frère Antoine, pour ce court mais charmant commentaire.


30nov13  150C204  
Je rejoins le commentaire de Wardia 26nov13 (150C170) et certainement beaucoup d'autres parmi nous et des membres du reste, votre suggestion d’élaborer une nouvelle Constitution Française (150C87) qui si elle était mise en application serait un modèle planétaire en attendant la synergie des pénitents, où qu’ils se trouvent sur la terre.
Je fais aussi le lien avec les petites unités qui elles n’auront pas besoin de constitution, nos assemblées souveraines d’elles-mêmes (Rév Arès 8/1) autonomes, autogérées sont les prémisses de petites unités.
Vous disiez l'année dernière que l'année 2013 était une année cruciale.
La situation actuelle en France se fait de plus en plus sentir, les hommes en ont assez de cette politique égoïste.
Vous rappelez dans votre réponse à Jean-Christophe T. d'Auvergne (150C191) : "(...) La révolte des Bretons contre les taxes est le signe avant-coureur d'une insurrection (...)."  je ne puis m’empêcher de penser au verset 13-14 de la Veillée 26, bien qu'ils ne soient encore révélés, en me disant: Frère Michel y a-t-il un lien avec les évènements qui prennent de plus en plus d'ampleur, dans tous les secteurs d'activités et bien sur votre entrée : politiser notre refus de la politique ?
Didier.Br Ile de France.


Réponse :
Vous savez, le réalisme est une façon de rêver comme une autre. Je pense en effet que proposer une nouvelle constitution est tout à la fois réaliste et un rêve. Mais c'est peut-être là que se fait le lien, le pont, entre le présent et l'avenir au delà des quatre générations qui ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Je note que vous êtes partisan de cette nouvelle constitution. Mais quel travail ! Même si le travail ne me fait pas peur, j'ai tellement à faire que je me pose la question de mes possibilités. Souhait versus Possibilité... Encore un réalisme qui est une façon de rêver comme une autre. Nous verrons.
Merci d'avoir décidé pour la Constitution après avoir dit que vous ne vouliez rien changer à nos habitudes.


30nov13  150C205  
Ce matin, j’ai rencontré avec une autre sœur un homme avec qui nous avons longuement discuté.
Nous lui parlions de la pénitence et lui nous parlait anarchie en citant Mikhaïl Bakouine (que je ne connaissais pas), penseur russe qui a écrit “Dieu et l’état”. Ce livre rejette un Dieu de l’extérieur (religion) et l’état qui ne rend pas l’homme libre.
Au milieu de cette “confrontation” de rue, j’ai vu apparaître dans le mot pénitence tout un programme politique !
Je m’explique; puisque Dieu a choisi de nous faire participer à la restauration du mot pénitence et qu’il n’en a pas choisi un autre, je me disais qu’en ce mot il y avait tout, en effet, le mot pénitence est au cœur de l’imposture religieuse, puisqu’il dénonce toute la tromperie des religions, d’un Dieu extérieur à nous qui nous considère fatalement fichus à moins de suivre des dogmes et une moral, donc d’être soumis à un pouvoir alors que La Révélation d’Arès nous dit tout le contraire: "Devenez des hommes libres, libres de faire le Bien et vous serez heureux !" La politique du Bien sans pouvoir politique (comme cité dans ce blog).
J’ai été voir qui était Mikhaïl Bakouine, je n’ai pas tout lu mais instinctivement (je ne suis pas une intello), j’y ai vu des choses intéressantes notamment sur les organisations en petites communautés... Je laisse ça à vos réflexions.
Merci pour votre grandeur !
Nathalie D. d'Ile de France


Réponse :
Il ne s'agit pas de Bakouine, mais de Bakounine, Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, théoricien de l'anarchie très connu. Je m'étonne que vous, Nathalie, qui êtes cultivée, ne connaissiez pas cet homme, au moins de réputation. Qu'importe !
Je suis étonné que des hommes modernes s'intéressent encore à Bakounine. "Dieu et l'État" est une partie de son premier livre "Fédéralisme, socialisme et antithéologisme". J'ai lu cela il y a très très longtemps, quand j'étais athée et communiste. Je ne m'en rappelle plus très bien ; je me souviens que ce texte m'avait déjà paru très démodé à l'époque de ma lecture. Bakounine n'est qu'un auteur parmi d'autres, assez nombreux.
L'anarchie a connu divers courants socialistes, des courants individualistes, des courants écologistes, des courants chrétiens, des courants moins déterminés et entre tous ces courants il y a eu des conflits.
La Révélation d'Arès est anarchiste puisqu'elle demande à son témoin ou à son disciple de n'être le chef de personne (16/1), de ne commander personnne (36/19) et c'est évidemment la perspective que nous poursuivons, mais sous un angle différent de celui envisagé par Bakounine. Bakouine était politique, mais nous, nous envisageons le changement du monde dans un sens apolitique. Quand l'amour est installé et devient le socle social, la politique devient inutile ; il ne reste que des besoins de bonne gestion.
Mais vous avez raison, la pénitence ne peut, en s'étendant, que conduire à une société sans pouvoirs, donc anarchique.


30nov13  150C206  
Peut-être faut-il faire sentir aux hommes susceptibles de nous rejoindre que s’il est inévitable de perdre bien des acquis matériels et sociaux au travers de la crise qui s’amplifie, il y a bien plus à gagner dans l'ascension vers les Hauteurs, parce que nous ne proposons pas une mystique ou une idéologie supposée être rédemptrice par le fait même d’y croire au mépris des réalités.
Nous proposons un nouvel équilibre entre la chair, l’esprit et l’âme. Nous sommes nous aussi dans la matière, nous avons les mêmes problèmes que tout un chacun. Notre approche pour les résoudre est très différente, voilà tout. Le gros problème, c'est qu'aujourd'hui comme jamais, la politique a d'une certaine façon commis un hold-up sur l'économie, assujettissant la prospérité à sa botte légaliste et institutionnelle jusqu'à l'étouffer.
Appeler à la pénitence comme voie de salut (celui de l’homme comme du monde) n’est pas mal reçu dans la mission. Au passage, on s’est aperçu qu’à Marseille en tout cas, très peu de gens savaient ce que signifiait réellement le terme, vraisemblablement en raison d’une forte inculture religieuse et de la quasi-absence d’un tel concept chez nos frères musulmans.
Mais cet appel à la pénitence est perçu comme une perspective lointaine, inatteignable et en effet, déconnectée des dures réalités.
C’est la raison pour laquelle en réponse à votre entrée, je préfère mettre en avant pour “politiser notre refus de la politique”, l’idée-force d’insurgeance que vous aviez définie il y a bien longtemps et dont nous n’avons jamais fait grand-chose à vrai dire. Elle me paraît d’autant plus appropriée que d’après ce que je comprends de l’article “Insurgeance” du Pèlerin d’Arès 1989, c’est en quelque sorte ce monde qui voudrait nous politiser (pour mieux nous récupérer puis nous digérer ensuite et nous déféquer pour finir). Au lieu de prendre la main du sénat des morts, provoqués que nous sommes sur la joue droite, nous tendons la joue gauche, autrement dit, nous répondons par un corps d’arguments inattendu.
J’en propose un, il y en a d’autres.
Il est déjà “mutilé” et fait s’alterner des temps d’affirmation (l’apôtre annonce et affirme), et d’explicitation (si nécessaire), pour tenir dans le cadre serré d’une approche de rue.
En version courte (assertion), cela donne :
“La France est un bateau à la dérive. En cause : la politique politicienne qui a dépassé son rôle de gestion de la cité pour dominer et asservir l’homme à une vision bassement matérialiste. La juste réaction n’est ni de se laisser faire, ni de se révolter mais de se lancer dans l’insurgeance, qui passe par la pénitence. On sait ce qu’on perd -- sans regrets --. On sait aussi qu’il y a tout à gagner à incarner un monde changé dans les mille et une activités de l’homme.”
En déroulé avec les explicitations :
“La France va mal, qui ne s’en doute ? La politique politicienne est en grande partie la cause de cette faillite. Au lieu d’une saine gestion de la cité dans l’équité, elle n’a fait qu’exploiter les légitimes aspirations matérielles des hommes, en privant nombre d’entre eux de l’accès libre aux ressources de la Création, tout en les empêchant d’entreprendre d’authentiques projets de vie qui puissent élever l’être humain au rang d’un dieu. Aujourd’hui encore, elle ne cesse de surveiller et punir pour le profit de quelques-uns. Comble de malheur, elle a aussi donné au mal une dimension inconnue dans l’histoire humaine : guerres mondiales, guerres économiques larvées, systèmes politiques totalitaires…
"Entre se laisser faire (on a les pouvoirs qu’on mérite) et se révolter (les révolutions ne changent rien au fond de l’homme), il existe une autre voie qui amène l’être humain à développer peu à peu mais librement dans la société le Bien qu’il ressent au fond de lui : l’insurgeance.
"Elle commence par la pénitence, le levier du changement intérieur, qui est simplement la pratique de l’amour du prochain, de la paix, du pardon, le refus de tout préjugé et de toute peur, mais aussi de toute forme de domination.
"L’insurgeance, changement incarné par l’homme qui s’inscrit à nouveau dans la logique de la Création, préfigure la chair, l’esprit et l’âme du monde changé.
"Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde dont il n’y a plus grand-chose à attendre. Devenez avec nous des insurgeants, vous comprendrez vous aussi peu à peu tout ce qu’il y a à gagner.”
Pour anticiper sur la trousse à outils qu’il nous faut, avant d’être en mesure de “rechercher les domaines d’application déjà possibles, où la société que nous préparons sera expérimentée, bien qu’ils soient encore rares et très ponctuels du fait de notre faible nombre” (cf article cité), je pense qu’écrire une constitution sous le signe du Père est une très bonne idée (notre “constitution” à nous, c’est tout simplement la Parole), à condition qu’elle porte en elle-même la marque de sa caducité une fois qu’un nombre suffisant d’hommes conscits pourra évoluer librement.
Cette idée a comme vous le souligniez un côté “farfelu” mais elle montrerait que nous ne sommes pas dupes de la situation politique et du rapport de forces qui en découle, dans la mesure où ce texte se situe juste en-dessous de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen dans la hiérarchie des normes.
Plus largement, je pense qu’il sortira de très bonnes choses de cette entrée - consultation en quelque sorte, et pour très longtemps.
Arnaud Z. des Bouches du Rhône


Réponse :
Voilà un commentaire très intéressant, qui est à relire, méditer, retenir. Merci, mon rère Arnaud.
Vous n'êtes pas partisan de la pénitence comme argument de campagne, parce que le mot est mal compris ou incompris à Marseille, ville à forte population musulmane.
J'explique souvent à nos frères missionnaires qu'un Catholique naît coupable, coupable du péché originel dont on le lave par le baptême et ensuite coupable toute sa vie du péché tout court dont il doit se confesser régulièrement. Inversement, le Musulman naît innocent et tant qu'il respecte les Cinq Piliers de l'Islam il reste innocent, même s'il égorge par ci par là un infidèle.
Partant de là, pénitence a pour un Catholique le sens de remords, d'autopunition et n'a inversement aucun sens pour un Musulman, comme vous nous le rappelez.
Mais pour un Pèlerin d'Arès pénitence a un sens complètement nouveau ou complètement renouvelé qui vaut pour un Catholique, pour un Musulman, pour n'importe quel homme, et que nous ne pouvons pas éviter d'utiliser, parce que ce mot est sorti des Lèvres mêmes du Messager de Dieu à Arès en 1974. La pénitence religieuse n'est plus qu'une vieillerie désuète, mais la pénitence de la Parole d'Arès est un bouleversement, une comète qui apparaît et approche de la Terre. Nous sommes aux commandes.
Reste la question de l'usage du terme pénitence dans l'infusion d'un peu de politique antipolitique sans notre propos missionnaire... Là, vous avez raison. Tout le monde dans l'assemblée a conscience de cette difficulté.
C'est pourquoi, et vous l'avez bien vu, l'établissement d'une Constitution nouvelle peut permettre l'introduction, avec son sens nouveau arésien, du mot et du concept de pénitence parmi d'autres concepts inspirés de La Révélation d'Arès. Ceci dit, il y a dans votre commentaire cette force des choses, cette réalité ingrate, que vous connaissez bien pour l'avoir longuement affrontée dans la mission et qui réveille ce soir en moi toutes les réalités négatives auxquelles nous Pèlerins d'Arès sommes confrontés dans l'apostolat et qui me font admirer et considérer comme inévitablement bénis et aidés par Dieu -- sinon, ils abandonnneraient -- tous mes frères et sœurs.
Pour ne pas nous sentir des sortes de rodomonts, de défonceurs de portes ouvertes, aveugles, fonçant contre un monde de sourds, ou d'imbéciles, ou de lâches tournant comme des satyres autour de ces sottes obèses que sont les idées générales, il nous faut vraiment la Volonté, la Puissance et la Lumière du Père de l'Univers. Combien il nous faut aimer ce monde pour l'appeler et l'appeler encore à la Lumière, la Lumière derrière cette porte que nous ouvrons devant eux, mais que très peu d'entre eux passent... Ce monde a peur de la Lumière que les politiques et leurs suppôts, les autorisés de parole des media, ont affublée des cornes et de la queue du diable et qu'ils ont baptisée "Raison" et que les hommes ont peur de contredire quand elle grogne.
Nous avons un rude combat à assumer, mais je sens que nous devenons forts. Merci d'être là à mes côtés avec votre sens de la force des choses, Arnaud.


01dec13  150C207
Paraboles de Jésus (votre réponse à 150c201) ?
L'enfant prodigue (Luc 15/11-32).
N'est-ce pas notre humanité, cet enfant prodigue qui a reçu de son Père  en héritage toute la terre et qui est parti en faire ce qu'il veut, à sa tête?
Et qui petit à petit constate les dégâts et retrouve la nostalgie du passé perdu ?
Et décide de revenir?
Ça pourrait prendre peu à peu un "air du temps" (150c197).
En tout cas, la critique du politique me semble bien, elle, venir dans cet "air du temps"... même chez des politiques.
Aujourd'hui, 13h15, sur France inter, Michel Rocard résumant ses idées sur les liens entre chômage et durée du travail dit : "Quand la loi s'en mêle, c'est une catastrophe".
Il y a peu, Dominique Voynet, encore jeune, annonce qu'elle ne se représentera pas comme maire de Montreuil, parce qu'elle déplore le climat foire d'empoigne de la politique.
D'autres indices me semblent aller dans le même sens.
Je vois bien qu'avc mes belles idées j'ai à évoluer toujours et toujours dans ma mission et  vers la polone!
François D. d'Ile de France


Réponse :
Pourquoi "Paraboles de Jésus (votre réponse à 150c201) ?" avec point d'nterrogation ?
Toutes les paraboles de Jésus sont des récits ou histoires qui se passent au niveau iinférieur de la vie: Le pauvre Lazare, Le roi qui invite à des noces, les talent ou les mines, les vierges folles et les vierges sages, l'enfant prodigue, le solliciteur impitoyable, les ouvriers à la vigne, etc., pour cacher une vérité supérieure. Peu ou aucune des paraboles de Jésus étaient politiques, mais on peut en faire de politiques, de sociales, d'économiques, etc.. au sens moderne.
Michel Rocard a raison: Comme ce n'est ni le gouvernement, ni l'administration, ni la politique, ni la loi bien sûr qui donnent du travail mais uniquement le secteur privé, seul producteur de richesses et d'impôts et pourvoyeur d'emplois, il est clair que quand la "loi se mêle" de ce qui n'est pas de sa compétence, "c'est une catastrophe."
Je ne suis pas étonné du dégoût qu'éprouve Dominique Voynet pour le politique. Il y a cinquante ans, quand j'étais ingénieur, un de mes amis très proche fut maire d'une ville importante du Sud-Ouest et député. Il abandonnna après quelques années. Il me dit: "Aucun honnête homme ne peut faire de politique. Tout y est théâtre, hypocrisie, mensonge, magouilles, combines, absence de scrupule et d'honnêteté."


01dec13  150C208
J’ai toujours eu une inclination particulière pour la mission dite civile dès que j’ai découvert votre projet "Sentiers" juste après ma découverte de La Révélation d’Arès en 1987. Il me paraissait déjà évident que dans notre communication missionnaire, il nous fallait établir un pont entre le moteur individuel de la pénitence (nous employions à cette époque le terme seulement entre nous... et encore) et les préoccupations immédiates, quand elles ont encore un peu le souci de"Où va le monde ?"
J’ai longtemps cherché comme un mathématicien face à la conjecture de Poincaré (maintenant démontrée) : il y avait sûrement une solution, mais mon esprit ne pouvait pas alors, ne serait-ce qu’en formuler correctement la problématique, elle était dans un hors du temps qui ne pourrait advenir qu’avec la maturation de la larve. De fait, j’étais plus comme une poule face à un couteau que comme un mathématicien. Et, en ce qui me concerne, la mission civile choisie trop tôt, tournée confusément vers le reste et le petit reste, avant même d’avoir vraiment commencé à accomplir la Parole en moi-même (avant d'avoir commencé ma pénitence), n’a pu que tourner à la mission dite sociale ou philosophique, idéologique quoi ! [cela revenait] insidieusement à se déspiritualiser et au final, à anéantir le cœur même du sublime Projet de Dieu.
Tu fuis ? La corne (et) la dent crèvent le(s) rein(s), le(s) pis gros(, que tu as remplis).
Le chien rit, (il dit :) "Quelle ombre couvr(it) le(s) rein(s) ?"
Combats ! Entre le pied dans la terre ! (Rév d'Arès x/17-19)
 
Maintenant, que les reins se remplissent, qu’ils entrent leurs pieds dans la terre !
Je suis donc pour "politiser notre refus de la politique". Ma mission uniquement spirituelle aujourd’hui découvre qu’elle intéresse beaucoup plus de gens que je ne croyais mais une fois passé l’instant béni du guichet, on ne les revoit plus ou quasiment plus, alors même que ces personnes nous avaient promis de venir à une de nos présentations, comme si, après coup, l’idée de Dieu, du spirituel, de la pénitence, etc... devenait une montagne, une bouchée trop énorme, impossible à avaler, ou même simplement à venir humer, pour un coeur trop faible ou un cerveau aussitôt reconditionné par le bruit, la boue, le noir, le normal, le raisonnable.
À peine la brande est-elle allumée, elle laisse la nuit pour le frère potentiel en s’éteignant. Tout se passe comme si, l’instant du guichet, la conviction du missionnaire, sa force joyeuse et son front léger, sa sérénité, permettait à la personne qu'il a rencontrée d’ouvrir librement son cœur, de laisser s’épancher son désir profond. L'instant magique disparaît comme un nuage, une ombre, un rêve, une fois le moissonneur porteur de luminaire parti.
 
Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses dont tu n’as pas idée (Rév d'Arès 23/3).
On ne sait pas encore comment on va faire ni ce qu’on va trouver, mais on se pose au moins la question de la bonne façon, parce qu’elle est posée par le prophète en personne, donc bien posée (ce qui n’a pas empêché nombre de répétitions de sa part). Voilà une consultation sans institution, sans structure, sans spécialiste, sans représentants élus, directement par le biais d’un outil extraordinaire de ce point de vue-là, l'Internet, un outil comme taillé sur mesure pour prophète isolé qui n’est le chef de personne, et dont vous pouvez de ce fait être le modérateur compétent. J’ajoute : à ce jour, l’unique.
Cette libre consultation, ouverte, directe, aux yeux de tous, prouve déjà par sa seule existence, par sa taille et sa qualité qu’un échange de points de vue entre quelques français ordinaires est possible --- à condition que le groupe reste à l’échelle humaine et qu’il soit constitués de pénitents, donc une assemblée --- sans tout "le machin" (mot de Gaulle à propos de l’ONU) --- de la politique et sans tomber dans l’imposture du pouvoir qui clôt normalement les débats et renvoie chacun à son insatisfaction, la majorité imposant finalement sa dictature à la minorité.
J’ai mis un point d’honneur à tout lire --- et j’ai eu du mal à suivre --- et c’est émerveillant de voir commencer à scintiller les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6).  C’est Noël ! ah ah !
 
Mais venons-en au but de la consultation. Qu’est-ce que t’as à dire bonhomme ? J’ai regardé tous les livres qui m’entourent et je me suis dit que pas un ne pouvait avoir une idée de cet ordre. J’ai eu envie de les brûler et de m’élever dans la fumée impure de leur bûcher mais elle ne m’aurait pas conduit au Père. J’ai passé en revue bien des concepts : confiance (n’ayez pas peur !), autonomie (Peuple, fais ta vie malgré lois et taxes comme une "force tranquille", sans violence, sans pleurs ni plaintes) --- "Cause toujours !" (même idée) --- insurgeance (notre légitimité nous vient de Dieu : par exemple, relevons nos manches, mettons-nous au travail sans autorisation),  résistance (là j’ai développé plusieurs ébauches de "tracts"), coming out des Pèlerins d’Arès (on se présente, salut ! on est déjà "un exemple" même petit de ce que nous préconisons), omerta (même idée mais dénonciation système en plus), créativité (débrouillardise = on saura faire face), solidarité, partage (on est des frères, ça fera la différence en temps de crise, on partagera notre force), force, sérénité (même idées), la politique divise et ment, le Bien (Dieu, son prophète) unit et dit la Vérité, écologie (la pénitence est l’écologie extrême, la principale pollution est le pouvoir), revenir à l’homme "nu" sans système : deux bras, deux jambes, une tête, un cœur et la possibilité d'une âme et de puiser dans des ressources spirituelles insoupçonnées gratuites et inépuisables, etc.
Trop de choses à dire en peu de mots. Alors j’ai secoué ma dame-jeanne qui me fait office de cerveau mais en lui mettant tout de même un petit alambic sur le goulot pour éviter qu’il ne sorte un fantôme de mission sociale ou du gauchisme d'antan et voilà que je trouve une idée de concept qui me plaît un peu plus que les autres. Je ne sais ce qu’elle vaut. Je vous la livre brute de décoffrage :
 
Le concept est : "Blanc"
Parce que Dieu est Blanc (Rév d'Arès xiv/3) alors que nous sommes rouges (drôles de cocos sans doute, ah ah je rigole) et Mikal a le Blanc, tu vois le Retour (Rév d'Arès xLv/25).
Par exemple :
Les Pèlerins d'Arès préconiseraint "Une politique à Blanc" ou "Pour Le Blanc" ou "une mise au Blanc" ....
--- comme on tire à blanc, sans tuer, sans faire mal, pour éviter de tomber dans les extrêmismes issus du désespoir  = L’idée est de désamorcer la politique de partis pris qui cherche uniquement le pouvoir, au profit d’une politique qui serait uniquement celle de la gestion de la cité et par conséquent tournée vers le bien commun, sans souci d’étiquettes, ce qui est déjà revenir à l’idée simple qu’il y a un Bien commun à tous, indépendamment des tuyaux mentaux idéologisés préformatés des politiques, de l’intelligence desquels le peuple ne saurait se priver (Rév d'Arès 26/5).
Comment ? En élaborant l’amorce d’une sorte de "dépolitique" = la politique qui se suicide, comme il y a une dévolution (≠ évolution) inventée par Guénon et une déconstruction (Derrida) en philosophie. Il faudrait mettre à la mode sur un ton populaire le refus de la politique conquête du pouvoir (le noir) pour une simple gestion des affaires publiques (le blanc). Bref, en ne lui prêtant plus la main ( Le frère de Mikal, le sénat n’a pas sa main (XXXV/03)). D’autant que le « vote blanc » est déjà une protestation populaire et reconnu comme tel mais pas encore pris en considération - je crois qu’il est question qu’il le soit -. Lors d’élections on inciterait nos frères concitoyens à voter pour le candidat le moins idéologique (actualité des futures élections) et garantissant au mieux les libertés publiques, le plus compétent au regard du Bien qu’on trouve dans les préambules de Constitutions mais qu’on trouve encore dans tout homme, dans son sens inné de la Justice ou dans le « bon sens » populaire, ou à voter Blanc (avec majuscule pour montrer un accord avec la recherche du Bien commun comme priorité, je ne sais si cette nuance pourrait être prise en compte)
Et puis, parce qu’il faut rappeler face à la crise qu’on a tous deux bras, deux jambes, une tête et un cœur, qu’on peut relever nos manches comme on peut se faire une âme sans autorisation de qui que ce soit et que c’est cette Unité-là, propriété inaliénable de chacun, qui nous réunit réellement en société, pas les identités factices de l’administration ni le faux problème de savoir comment les uns vont dominer les autres.
Le Blanc de Dieu établit évidemment un lien direct avec la pénitence dont c’est le but. La pénitence nous permet de redevenir blancs. Ne dit-on pas "se blanchir" ? --- il est vrai aussi dans un sens plus péjoratif --- Les Pèlerins d'Arès apparaîtraient comme l’amorce d’un peuple blanc, la pieuse gente, qui choit (de) haut, blanc(he comme) l’Eau ; (qui) bout (quand) elle choit, (et) frappe (comme) le fouet, (Rév d'Arès xLv/15). Et le sommet de la pénitence c’est le blanc de blanc (je rigole)
On pourrait aussi parler de  "Politique au Blanc"» comme il y a "un travail au noir" = idée qu’on puisse développer une politique parallèle à l’officielle, par nécessité ou pour échapper pacifiquement aux effets pervers de la politique quand elle devient folle, de la même façon que les hommes développent une économie parallèle au système officiel, par nécessité ou pour échapper aux taxes (idée de l’autonomie, de zones libérées, de l’insurgeance).
 
Il y a beaucoup de références au blanc dans Le Livre. Le blanc s’oppose au noir de l’homme noir et du roi noir (le théologien, le juriste, le politique,...). C’est aussi l’aile blanche (Rév d'Arès xvii/11), portée par le Vent.
Vous pourriez faire "Une lettre ouverte aux Français" au nom des Pèlerins d’Arès ? (à diffuser en encart acheté dans un grand journal ou en spot audio/vidéo pour radio/télé).
La main blanche : Mikal boit Mon Eau. Sa langue, l’Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une main blanche. La boue coule (de) sa tête ; l’Eau va dans un pli d’argent. (Rév d'Arès i/13)
Voter avec une main blanche ?
L’huile blanc(he) (Rév d'Arès xLviii/06)
Vos, nos pieds blancs :   Le bouc (re)joint le chien. Huit griffes contre tes pieds blancs. Gare (à ne pas jouer) la colombe ! (X/12) :--- verset adapté à la situation.
Je ne sais plus qui a parlé de "drapeau blanc" comme étendard de Mikal, mais il porte une connotation de reddition. L’idée de blanc évoque aussi celle de linge, par conséquent celle de "laver son linge sale" (celui de la politique) en famille (humaine), pour un linge plus propre à mettre aux habits nationaux (une Constitution Blanche ? mais j’aime moyennement cette idée très difficile parce qu’elle suppose un énorme travail, est piégeante, me fait trop penser aux scribes et juristes, j’y préfèrerai un "Petit manifeste Blanc"). Evidemment il y a la notion connue de "livre blanc" qui pourrait devenir le "Livre Blanc des pèlerins d'Arès" ou...
Bien entendu il y a aussi, le queux blanc et le cheval blanc éplié (Rév d'Arès xxx/09) et surtout le roi blanc souvent cité, qui est blanc certes, parce qu’il parle quand même de Dieu, mais qui est roi qui marche avec le roi noir, dont les genoux ont les dents, et peut-être que dans un premier temps le roi blanc nous rejoindrait sur cette idée ? Il y a aussi les confusions de type raciste, etc. Enfin c’est à ruminer. Évidemment ce n’est qu’une idée  qu’il faudrait travailler, penser, mâcher, méditer, pour aboutir à un tract valable, court, percutant et proposant du concret.
C’est peut-être une très mauvaise idée, je l’envoie quand même pour d’autres distillations vers votre alambic et celui de mes sœurs et frères. Pour la rédaction d’un tract j’aurais tendance à emprunter à notre sœur Nicole de Genève dont j’ai beaucoup apprécié les petites phrases courtes et incisives, très parlantes, mais il y en a d'autres.
Je voulais faire court.  Désolé. N’hésitez pas à tailler dans la masse.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Il y a dans l'évocationn du blanc trop de références à La Révélation d'Arès qui sont inconnues du public. Cela risque d'être obscur.
La politisation à mes yeux demande l'inverse, l'évocation de termes politiques connus du public pour accompagner notre propos spirituel.
Mais votre suggestion est à étudier de près. Un commentaire que j'ai lu deux fois attentiivement sans tout comprendre et qu'il me faudra relire. Je me méfie quand même toujours un peu a priori de ce qu'il faut relire et relire pour bien comprendre, car cela peut conduire à des écrits ou des propos que le public devra lui aussi relire... ce qu'il ne fait jamais. Il ne lit déjà pas nos tracts clairs dès qu'ils sont un peu longs.
Merci, frère Claude, pour cette participation.


01dec13  150C209
Merci pour ce travail qui ouvre les portes du Bien au fond de nous et qui fait voir plus clairement une action où tout homme est convié, sans exclusive et sans exclusion, afin de dépasser l'arbitraire d'une culture qui enferme au lieu d'ouvrir.
"Le gouvernement, semble-t-il, n’a plus de prise sur ce marasme ; il ne peut plus que réprimer. Or, la répression sans compensation est toujours l’instant où la révolte peut surgir. Le Français attend un changement. Nous Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du changement massif médiat : Éden un jour recréé. Mais comment aider l’épi mur à se souvenir que changer est un bonheur? D’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, mais non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela est déjà politique en soi ?"
La volonté de refus est un départ, la plupart d'entre nous avons connu cette étape; Je me souviens d'un constat intéressant que vous faisiez et que je reprenais auprès de la jeunesse en difficulté: "Nous on n'a pas demandé à naitre, nous n'avons pas choisi nos parents et nos parents ne nous ont pas choisis, mais nous sommes libres."
Nous, nous n'avons pas même pas choisi le lieu où nous aimerions vivre, ni choisi forcément le patron que nous aurions aimé avoir, ni notre voisin, cependant nous devons vivre ensemble et pour cela si nous nous aimons, ce sera plus facile. Notre liberté peut faire que notre choix inverse, cependant il est plus riche de construire que de détruire !
Vous êtes le prophète et moi je ne suis rien --- Je ne sais pas grand chose, je ne vois pas que le tout spirituel lorsque je vois des hommes souffrir, je le vois souffrir et je vois le Tout en lui;
Dire non à l’autre avec amour lorsque son empressement et son exigence sont là bloque toute vie irradiante, toute synergie possible.
"Sentir est plus fort que comprendre" disiez-vous !
Mais l'homme veut tout comprendre, analyser disséquer, étudier, par contre sentir vivre l'instant, le bénir, le rendre "fécond et joyeux, ça, ça ne veut plus dire grand chose sauf lorsque l'on est en famille, Dieu dit par la bouche de Jésus:
Tu aimeras Mon Peuple,
tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur
le spolié contre le spoliateur;
avec tes frères des steppes tu établiras l'équité.
Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Non
plutôt qu'en Mon Non règne ce que J'ai en horreur,
Cela Je l'ai crié sur les hauteurs,
Sous Mon Cri les eaux se sont soulevées devant Génésareth
mais la multitude qui M'écoutait est demeurée assise (Rév d'Arès 28/10-11)

Tout comme le chaos, l'homme s'exprime, et tout comme notre Créateur nous devons l'écouter et lui parler ; parfois accepter malgré soi cette situation inconfortable et qui vous vide. Mais doit-on se taire ? Je ne le crois pas.
Nous ne sauverons l'humain qui souffre ni par des lois, ni par un discours creux. Si l'homme a besoin de pain pour nourrir ses cellules, construire, bâtir se tenir droit et digne, il a surtout besoin d'être écouté sans préjugé, d'être entendu pour ce qu'il dit et qui est urgent.Mais nul ne peut digérer la colère de l'autre. Nous devons transcender notre peine, nous placer face au Père regarder la lumière en face et dépasser. Nous pouvons l'aider à dépasser à sa place une peine qui lui est personnelle et qui relève de la pénitence, nous ne pouvons faire des choix à sa place car lui seul peut faire ce chemin-là, construire en se reconstruisant.

"Comment aider l’épi mur à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être libre absolument (Rév d’Arès 10/10) est l’être avant tout intérieurement pour que cette liberté absolue  diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ?
Comment aider l’épi mur à se souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la force physique et que la vertu est en quelque sorte une politique plus puissante que la politique des princes, parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ?
Comment... sinon en le lui disant tout simplement peut-être ?"

Sur le plan pratique, il y a l'amour qui est là.  Dieu nous envoie pour trouver des épis mûrs, non pour convaincre (Rév d'Arès 7/3). Je ne veux pas me justifier. Je sais simplement que notre volonté de refus doit s'exercer "dans et par l'Amour" qui comprend la fermeté. Les dernières lignes de l'entrée 150 expriment ce que je ressens et vis.
La vertu forgée par la pénitence c'est la loi du temps Qui vient.
Je travaille à cette Force par la pénitence.
Danièle du Nord


Réponse :
Nous travaillons tous à "cette Force par la pénitence", ma sœur.
Tous nous nous "plaçons face au Père" et "regardons la lumière en face" etc., mais cela ne dit pas comment parler à l'homme de la rue un langage qui lui dise en quelques mots directement que nous partageons nous aussi ses inquiétudes devant la situation socio-économico-politiques et que nous avons une solution simple.
Merci quand même pour cette participation, ma sœur Danièle.


01dec13  150C210
Je continue de réfléchir sur ce sujet très important
Il m’est venu cette image :
Le volcan de la politique éjecte ses lois au même rythme que les soucis qu’il engendre, frappant de ses injustices les administrés accrochés à ses flancs. Sous les souffrances que s’infligent les hommes, il y en a qui ont cherché des solutions.
par exemple : Les droits de l’homme qui ont été écrits par des français libérés du joug religieux..
Ce texte devait protéger la liberté, promouvoir l’égalité et donc voir poindre la fraternité, mais rien de tout ça, le contraire même arrive
Conclusion, ça n’est donc pas avec des, lois fussent-elles généreuses, que l’homme peut changer.

Le changement ne peut se faire que par sa conscience, sa volonté, sa liberté à forte teneur affective pour l’autre, son frère. Nous ne pouvons pas établir la fraternité, si nos mains sont toujours tendues pour recevoir au lieu d'être tendues pour donner. La perte de générosité développe en nous toujours plus d’animalité.
Regardons l’Histoire ! Dès qu’une crise vient, la multitude comme une meute se précipite sur celui qu’elle désigne comme bouc émissaire. On a coupé la tête du roi, la démocratie est venue, mais les hommes n’ont pas pour autant le nerf dans la tête (Rév d'Arès xiii/8) . Ils ne voient pas qu'il appartient à chacun de régner sur ses faiblesses au lieu de nous laisser gouverner par elles.
Les textes de lois sont des idées écrites sur papier mais elles restent dans l’abstrait. Tellement abstrait qu’on peut leur faire dire le contraire de ce qui est écrit, si abstrait que nous avons besoin de spécialistes pour les appliquer. Les lois opposent les hommes, elles n’ont pas créé de pont pour passer au concret. Le pont est à construire avec des relations d’une toute autre nature entre humains. Car aucun texte ne peut obliger un père à aimer ses enfants, la caissière du supermarché [ses clients], le passant [les autres passants], etc.
Tous nous sommes responsables du mal ambiant, du mal qui nous flagelle, nous viole, nous pousse dans une grande nuit intérieure.
Détachons nous du volcan cracheur de fumées asphyxiantes.
Devenons notre propre volcan ! héroïsons-nous ! Exodons-nous ! Clamons d’une belle clameur que le monde ne changera que si l’homme retrouve son Image et Ressemblance [Divine] en entrant en pénitence pour former une polone, puis des polones (Rév d'Arès xxxix/12:13. )
Montons sur les droits de l’homme, sur la constitution qui avec leurs articles 1, 2, 3, etc. et les décrets d’application ne remplaceront jamais l’amour fraternel que nous nous devons.
Comment monter sur ces textes pour les neutraliser, dénoncer leur nuisances ?
Je ne sais pas. Quand je commence à lire ces textes, ça me gave, surtout la constitution. C’est illisible, j’ai les boyaux de la texte [?] qui font des nœuds. Tout se brouille, j'ai l'impression de tomber dans un labyrinthe de mots. Je ne suis pas assez intelligente pour comprendre, mais c’est sûrement fait pour ça.
Ce matin, je relisais monologue sur l’amour quelque chose qui me parle vraiment, c'est d'une telle fraïcheur, en voici un extrait  "Si l’ordre, pouvoir, loi culture, s’acharne à convaincre l’homme commun qu’il le conduit vers des lointains prometteurs, c’est pour que l’homme oublie que son seul but est d’aimer, et qu’aimer, il le fait de moins en moins.
"Comme ça, l’homme a de plus en plus besoin de pouvoirs et de lois pour le "protéger".
"L’homme ne sait plus qu’il n’atteindra la suprême sécurité que s’il aime ses semblables.
"(…)
"Notre amour doit être de lutte, d’efficacité. Si mon amour n’est pas l’épée (Rév d'Arès xLix/8-9) évangélique, il est instinct ou poésie mais pas amour. »
Donc là vous sortez l’épée qui fend les pouvoirs, qui frappe le mousse (Rév d'Arès xxiii/6), système politique impressionnant mais d’une fragilité insoupçonnée.
En montrant l’inutilité et la nuisance des textes qui nous ligotent, et nous pourrissent la vie, on pourra planter sur ce terreau la pénitence, outil indispensable  pour apprendre à pardonner, à ne pas juger, ne pas avoir de préjugés, à devenir juste, à faire taire impatience, colère, agacement, tout ce qui nous rend très malheureux.
C’est très très simple, si simple que c’est difficile à croire. Mais comme vous le disiez dans votre entrée 134: "Difficile ne signifie pas impossible."
"C’est aujourd’hui qu’on prépare les grands volcans d’où jaillira le Bien au lieu de lave, le Fer  (XLIX/2-48-9  L/2) de l’amour au lieu du fer des chaînes et des armes" blog 134 perspective.
Vous êtes prophète, le prophète est un avertisseur envoyé par Dieu au milieu d’une société décadente et corrompue pour lui  faire retrouver l’amour et la justice qui lui manquent tant.
Le prophète est la chair par laquelle Dieu exprime sa présence sur la terre. Dieu l’enveloppe sans cesse, son cœur brûle du même amour pour l’humanité. Quand il parle, c’est Dieu qui parle. Le faire taire revient à lacer son poumon et donc à se priver du Souffle puissant qui traverse la terre pour la féconder de Vérité.
La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)
Andréa J. d'Ile de France


Réponse :
Il y a dans ce commentaires deux ou trois idées ou manières de dire qu'il nous faudra peut-être reprendre.
La parabole du "volcan politique qui jette ses fumées asphyxiantes" est quelque chose à méditer.
Merci, ma sœur Andréa.


01dec13  150C211
Toute politique, toute religion prétend défendre le bien et la vérité.
"Mensonge !", nous dit le Créateur par La Révélation d’Arès.
Seuls des hommes pénitents, c’est-à-dire libres et généreux
vaincront les défis économiques et sociaux qui s’annoncent.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Formule courte mais forte. Merci, frère Louis-Marie.


01dec13  150C212  
Nous avons fait tant de mauvais choix depuis des siècles que nous ne maîtrisons plus notre avenir.
Mais, tout est toujours et encore possible, si, humblement et objectivement, nous regardons au fond de nous en réorientant nos choix vers le Bien, en le faisant avec notre tête et notre cœur.
Alors en changeant le cap de nos actions, en nous réappropriant ensemble nos projets pour demain, tout autour de nous changera comme la nature au printemps.
La seule et vraie politique est celle-là, parce que nous la choisissons librement, sans intermédiaires d’aucune sorte: Croire que nous pouvons changer l’orientation de notre avenir et, ensemble, se mettre au travail.
Construisons, en y croyant, peu à peu un monde nouveau en devenant des hommes nouveaux.
Prenons chacun la décision de devenir des hommes du temps qui vient et agissons dans le bon sens, celui que nous montre la Lumière !
Faisons du mot Espérance, une réalité florissante chaque jour.
[Voici] ma réflexion "un peu folle" :
La hiérarchie des textes juridiques est connue par ceux que la question a concerné ou concerne.
Cette hiérarchie a pour essence de fonder leur légitimité. En France le premier texte dont tous les autres procèdent est "La Déclaration des droits de l’homme", ensuite suivent les Constitutions, les Principes Généraux du droit, les lois etc… Contrairement à ce que nombreux pensent la "Déclaration des droits de l’homme et du citoyen" n’est pas un texte fondateur. Elle est texte référent. De même que le Coran sert de référence à bon nombre de pays théocratiques musulmans, ce choix n’empêchent pas les dérives, nous le savons.
À cet égard il est vrai qu’on ne peut s’empêcher de revenir aux sources de la Création des Ctats-unis d’Amérique et surtout aux auteurs fondateurs : Penn, Condorcet, Tocqueville et bien d’autres, comme les encyclopédistes d’ailleurs…, aux États s’agrégeant les uns aux autres qui rappelle votre idée de petites unités… Passons, car ceci est déjà un aboutissement de notre action "politique" possible et à laquelle je crois aussi. Car La Révélation d’Arès est un texte éminemment politique, parce qu'il est à traduire dans les actes quotidiens.
Nous avons le texte de référence. Mais mieux encore vous êtes en train de rassembler un groupe d’hommes et de femmes qui s’y réfèrent justement dans leur quotidien. Ceci n’a rien de nouveau et tous les mouvements politiques (… et religieux sont nés soit d’un fondateur soit d’un texte référent). Par-là une sorte de socle est trouvé, un arbre d’où les branches peuvent partir.
Rappelons enfin l’action de terrain menée par les Frères musulmans en Algérie afin de constituer un "marais" favorable à leurs idées.
Avons-nous des idées à propager ? Non. Nous propageons la Parole de Dieu, et votre enseignement qui en découle logiquement. Nous devons, comme vous nous y invitez, trouver le moyen de faire comprendre que la Parole de Dieu donnée à Arès en 1977 (précédé par Jésus en 1974) est un acte fondateur d’un autre monde.
Il faut donner à comprendre, puis à accomplir qu’une page se tourne, non tout seule, par enchantement, mais par nous-mêmes et tous ceux qui nous rejoindrons… Montrer que nous sommes co-responsables de cet avenir… Mais pour moi nous réussirions d’autant mieux si nous faisions passer le Retour (concret) de Dieu vers l’homme en évitant d’utiliser le halo spiritualisant cultuel ou culturel comme il est compris par ceux que nous rencontrons et qui joue comme un meta bloquant. Comme beaucoup je pense que le mot pénitence est inévitable, d’autant que langage est par nature évolutif et que nous connaissons la hâte avec laquelle les jeunes s’emparent de nouveaux mots pour prendre leur distance d’avec leurs ainés. Là aussi à mon sens, il y a matière à réflexion : Comment font les jeunes générations pour s’emparer des années qui sont les leurs et les différencier de celles de leurs ainés qui y reviennent justement par nostalgie --- la génération Mitterrand, "Touche pas à mon pote !" --- ont été porteurs et bien au-delà de valeurs, bref de ce fameux "quelquechose d’autre".
Il nous faut des relais dans la société, des intermédiaires, des traducteurs… Pourquoi ne pas aller chercher l’Espérance là où elle est dans le cœur et la tête des jeunes ? Tout ceci dit avec prudence, connaissance du contexte légal… Pourquoi ne pas utiliser les media actuels (internet, réseau sociaux… en créer un nouveau, et pourquoi ne pas créer un « mouvement d’emballement » bien reconnaissable en cela qu’il prône le « Vrai » qui sent le « jeune », le « pour demain ». Les vieux sont vieux et ne produiront que du vieux…. J’en appelle aux outres neuves pour le Vin Nouveau.
Promouvons votre image et votre Image auprès des jeunes. Créons un  texte, un ouvrage pour eux, on vous aidera naturellement, créons une mayonnaise qui prenne… une mayonnaise pleine d’Espérance, avec des mots pour eux…. Bref "bousculons l’indifférence, les idées reçues, le déjà-vu, le mort,…" car "Demain, j’y crois, moi !" "L’Avenir c’est nous, les jeunes… Mais c’est aussi vous Frère Michel, nous devons vous installer dans l’Avenir, bref faire de vous une "icône référentielle" de la Volonté de Dieu et de son Amour pour l’homme.
Reste à inoculer, et nous n’avons pas encore assez travaillé à ce niveau, et le cadre légal est étroit le lien entre le Retour de Dieu, la présence d’un vrai Prophète, dans « nos reins » et…. Cette jeunesse qui attend, j’en suis convaincu, cet autre chose qu’est le Message d’Arès. Créons un faisceau de faits, d’évènements, autour de ce lien pour moi évident (et pour vous et d’autres aussi) La Parole-la jeunesse-l’avenir.
Travaillons votre image auprès des jeunes (votre photo sur tous les tracts, pour que votre visage ne puisse jamais être oublié)… Capitalisons sur Mikal (image et prononciation universelle…)
Un petit livret du genre: "Prends c’est pour toi !"
Nous n’avons plus de Président, ok, mais nous avons mieux, Frère Michel.
Créons quelque chose comme "Demain ?" avec vos propos, vous [termes manquants]
Rajeunissons, si cela n’est pas déjà fait nos accueils.
Déminons les peurs qu’auront inévitablement les parents et les législateurs vis-à-vis d’une telle action ;
Travaillons une "propagande" adaptée, mesurée, progressive, réaliste et pleine d’espérance
Travaillons un pin [une épingle... pas l'arbre] à se mettre sur soi, pour dire " qu’on en est" ; Il faut créer un courant de sympathie autour de vous, de nous… du Retour du Père.
Mais travaillons surtout à une pénétration progressive et concrète d’enracinement de la Vigne dans les consciences de ces jeunes avec des idées et des comportements positifs, généreux et pleins d’espoir d’un avenir meilleur auquel "il faut croire" et "qui dépend de chacun de nous".
Rendons nos missions et missionnés plus voyantes ?
"Everything is all over now, try it and just do it. Yes you can!" [dirait Obama].
Quelques idées, tout est venu ligne après ligne dans un élan, pardonnez la fougue
Un Michel d’Ile de France


Réponse :
Voilà un commentaire vigoureux et bourré d'idées !
On dirait que vous avez fait cela toute votre vie, frère Michel. Vous nous rajeunissez.
Mais moi je vais sur mes 85 ans et me proposer comme "icône" pour la jeunesse est quand même à réfléchir.
Un grand merci pour cette riche contribution ! Je suis en voyage, arrivé à mon hôtel ce soir et je tape cette réponse sur un petit ordinateur portable qui me torture les yeux --- pauvres vieux yeux de vieux prophète --- mais je vais me coucher dans la joie de vous avoir lu. Je réfléchis à tout cela la nuit, dans la prière, étant au service du Très-Haut, du Tout Autre, tous les instants de ma vie, mais cette nuit je me sentirai heureux des belles avancées faites grâce aux réflexions de tous.
J'aimerais vous répondre plus abondamment, car vos idées induisent d'autres idées chez moi, mais l'incommodité et l'exiguïté de l'écran de mon petit Sony --- cadeau de frère Jeff (qu'il soit béni !) très pratique, mais ce n'est pas lui qui est critiquable, c'est moi qui suis trop vieux, cacochyme --- ne me le permettent pas.


02dec13  150C213
En relation avec le commentaire 30nov13  150C206 (Arnaud des Bouches du Rhône) qui évoque cet article.
Vous trouverez ci-joint l'article "insurgeance" (bilingue français anglais) en format pdf pour ceux qui ne se sont pas encore procuré le pèlerin d'Arès 1989 disponible à la maison d' édition Adira.
http://www.adira.net/ecrits_de_michel_potay.php

Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Je suis en voyage avec peu de commodités de travail. Je n'ai qu'un petit ordinateur portable Sony et j'ai difficultés pour travailler sur l'écran avec mes vieux yeux.
Je pense que ceux qui n'ont pas "Le Pèlerin d'Arès 1989" et que cet article "Insurgeance" intéresse peuvent se le procurer auprès de notre association Adira dont vous donnez l'URL.


02dec13  150C214
Je viens de lire cet article et je vous le transmet pour information.

Article paru dans "Marianne" :
L'un des rares économistes à avoir prévu la crise de 2008, François Morin, débat avec François Ruffin, auteur de "Vive la banqueroute !", des alternatives politiques possibles. Tandis que le premier pense que l'issue ne pourra se trouver qu'au niveau international, l'autre croit à des solutions nationales.
(photo de "La ruée vers l'or", de Charlie Chaplin (1925) - Un repas réduit à une vieille semelle pour Charlot)
Marianne : Vos points de vue partent de la même constatation. Nous venons de vivre une crise exceptionnelle, comparable à celle de 1929, et vous vous attendez à une accélération de celle-ci. Maintenez-vous que, dans quelques mois, au plus quelques années, les Etats seront incapables de faire face au paiement de la dette ?
François Morin : Exactement, la dette est devenue insoutenable dans tous les grands pays développés. On est en situation de précrise, et je pense que nous pouvons tous les deux être d'accord sur ce constat initial. Mais la crise qui va survenir sera encore plus violente que la précédente. L'effet domino risque de jouer plus rapidement à cause des CDS [credit default swaps], la contagion va être en effet presque instantanée. Ces CDS sont des assurances titrisées qui garantissent les dettes des banques ou des Etats. Dès qu'un pays va avoir un incident de paiement, leurs titulaires vont demander aux banques qui les ont émises de les honorer.
Evidement, ces assureurs-banquiers ne vont pas pouvoir faire face et les faillites vont alors se succéder. Lorsque Lehman Brothers a fait faillite, les détenteurs de CDS qui garantissaient la dette de la banque les ont fait jouer. Ces sommes étaient importantes. Ils se sont entre autres tournés vers AIG [American International Group, un des leaders mondiaux de l'assurance] et ont exigé 175 milliards de dollars à l'assureur, le contraignant quasiment à la faillite. Ce dernier n'a dû son salut qu'à l'intervention de l'Etat américain. Aujourd'hui, les Etats sont exsangues : en cas de crise, ils ne pourront plus agir de même.
Marianne : Cela nous laisse assez peu d'espoir !
François Morin : Il faut à tout prix supprimer ce genre de produits financiers, et cela ne peut se faire qu'à travers une réforme profonde du système monétaire international. Il faut revenir à un système de type Bretton Woods, de parités fixes, où les Etats maîtrisent les taux de change et les taux d'intérêt. C'est la fin de ce système, en 1971, et la libération qui a suivi, synonyme d'abandon de souveraineté des Etats sur ces taux, qui a entraîné l'explosion des produits dérivés dont les CDS sont une des composantes les plus toxiques. Ces titres alimentent l'activité spéculative des banques au détriment de l'activité de crédit.
Il faudrait un sursaut, que des responsables politiques, idéalement appuyés par un mouvement social, se dressent contre cette situation pour exiger une régulation qui ne peut être que mondiale. Où sont les Churchill, Roosevelt ou de Gaulle aujourd'hui ? Le vrai problème est que les Etats-Unis refusent d'aborder la question monétaire, on l'a bien vu dans les dernières réunions du G20.
Marianne : Donc il n'y a pas d'alternative, pour reprendre un mot tristement célèbre ?
François Ruffin : Je ne suis pas un économiste, donc je ne suis pas prophète. [Rires.] Avant de deviser sur l'avenir, je regarderai donc l'histoire récente, non comme technicien mais comme citoyen. Que s'est-il passé ? En 2008, nous avons connu une crise financière majeure. Les banquiers, les libéraux venaient eux-mêmes battre leur coulpe sur la place publique : « Ce système est fou... C'est notre faute... On ne recommencera pas... »
On se serait cru dans l'après-guerre, en 1918 : promis, juré, cette crise, c'était la « der des ders ». Or, cinq ans après, que voit-on ? Tel le sphinx renaissant de ses cendres, leur système s'est remis sur pied. La faute à qui ? Est-ce parce qu'ils sont trop forts, ou est-ce parce que nous sommes trop faibles ? Avec le recul, je pense que notre responsabilité, celle des citoyens, des syndicats, de la gauche, est lourde. Pour une raison, notamment : nous sommes entrés dans la crise sans avoir des idées claires, décidées, sur un projet dissident.
Le peuple, au printemps 2009, est descendu dans la rue, avec trois grandes manifestations, plus de 1 million de personnes. Mais avec quel slogan ? «Nous ne paierons pas leur crise». Ça ne veut rien dire, « nous ne paierons pas leur crise », c'est complètement creux, c'est assez consensuel pour s'épargner les sujets qui fâchent : fallait-il, ou non, payer la dette ? Etait-on prêt, ou pas, à sortir de l'euro ? Souhaitait-on, contre le libre-échange, recourir à des barrières douanières ? Ces trois questions, décisives, le mouvement social ne les avait pas tranchées. Alors, avant une nouvelle débâcle, que François Morin nous annonce, la priorité du moment me semble d'en discuter, pour les trancher. Et que les esprits soient préparés pour affronter les futures secousses.
A défaut de connaître l'avenir, on peut s'appuyer sur l'histoire. L'endettement de l'Etat, c'est un problème récurrent, en France (et ailleurs), depuis sept siècles. La solution la plus courante, c'est la banqueroute. Toujours partielle : l'Etat cesse de payer une partie de ses dettes. Il en fut ainsi de Philippe le Bel avec les Templiers, mais aussi de François II avec les banquiers italiens, de Sully avec les Suisses, de Colbert avec les 494 plus gros oligarques du royaume, de la Révolution française avec les Genevois, etc.
Marianne : Cette réponse a aussi été mise en œuvre en Islande...
François Ruffin : Oui, et avec un certain succès, si on veut bien comparer l'orthodoxe Irlande avec cette hérétique Islande. Eux ont utilisé trois outils. Le premier, c'est un défaut partiel ; les dettes ne sont pas payées. Le deuxième, c'est une dévaluation. Le troisième, c'est l'inflation. Autant d'issues qui, aujourd'hui, nous sont interdites par la Banque centrale européenne.
François Morin : Il faudrait ajouter la croissance, sauf que l'Islande est un petit pays de moins de 300 000 habitants. Mais la différence essentielle tient à ce que ce pays n'appartient pas à la zone euro, à la différence par exemple de Chypre et de la Grèce. Compte tenu de la taille de la dette de l'Islande, il y avait très peu de CDS qui garantissaient les créditeurs. En Grèce, il a été envisagé un moment d'effacer une partie essentielle de la dette, ce qui nous aurait rapprochés de la banqueroute.
Mais, à cause des CDS, et pour éviter l'effondrement du système bancaire avec un effet domino sur la zone euro, cette hypothèse n'a pas été envisagée très longtemps. La troïka et les plus grandes banques ont tout mis en œuvre pour éviter la réaction en chaîne. Imaginons ce qui se serait passé dans un pays plus important, par exemple les Etats-Unis ! On irait tout droit à une catastrophe mondiale. Le président Obama a pu déclarer que cela provoquerait une crise thermonucléaire sur les marchés financiers. Mon analyse diffère sans doute de celle de François Ruffin : les plus grandes banques sont devenues des monstres financiers extrêmement organisés à l'échelle internationale, ce qui leur donne la capacité de dominer les Etats et, cerise sur le gâteau, qui les rend intouchables car leur faillite entraînerait ipso facto une catastrophe mondiale.
François Ruffin : On ressort du nouveau livre de François Morin, la Grande Saignée, pardonnez-moi, et de son propos d'aujourd'hui, avec un sentiment de fatalisme. Devant la puissance de la finance, on serait saisis de paralysie, tétanisés sur place, n'osant plus rien essayer.
A l'inverse, je fais mienne cette citation de Roosevelt, dans les années 30 : « Il faut essayer quelque chose... Et si ça ne marche pas, avouons-le et essayons autre chose. »
Or, les Grecs auraient mieux fait d'essayer la banqueroute : le FMI lui-même l'a admis, cet été, reconnaissant que le pays avait enduré cinq années d'austérité, c'est-à-dire de régression, de souffrances, pour rien. Cet été, à plusieurs reprises, même les organes de presse patronaux, la Tribune autant que les Echos, ont envisagé sérieusement l'hypothèse d'une banqueroute, d'abord pour le Portugal, ensuite pour les autres pays du Sud, puis éventuellement pour la France. C'est un choix dont il faut alors peser, ensemble, les risques et les avantages.
François Morin : Je ne partage pas ce point de vue. Je reconnais que certains économistes, comme Bernard Maris, l'autre jour sur France Inter, évoquent l'idée d'une restructuration de la dette, mais, apparemment, ils ne voient pas sa conséquence immédiate : un cataclysme financier mondial.
Marianne : L'inflation vous paraît-elle une alternative ?
François Ruffin : La Banque centrale européenne nous en empêche. L'inflation conduirait, nous affirment les sages de Francfort, directement à l'hyperinflation, c'est-à-dire à la ruine. Et de nous rappeler, sans cesse, ces Allemands qui, dans les années 20, allaient acheter un poireau avec une brouette de billets, et qui se sont alors tournés vers les nazis. Au passage, cette lecture de l'histoire est factuellement fausse.
Quand la crise de 1929 arrive en Allemagne, l'hyperinflation n'est déjà plus qu'un mauvais souvenir. Et c'est la politique inverse que mène alors le chancelier centriste Heinrich Brüning, une politique de récession, d'austérité : il réduit de 20 à 25 % les salaires des ouvriers, des fonctionnaires, supprime les allocations chômage pour les femmes, bref, plonge les travailleurs dans la misère. En 1928, le parti nazi faisait 2,7 % des voix. Grâce à l'austérité, il grimpe à 38 % en 1932. Cette même austérité que la BCE impose aujourd'hui. Dès lors - et sans que je l'aie personnellement tranchée, j'en débats encore avec moi-même -, la question de la sortie de l'euro doit être publiquement, sérieusement débattue.
François Morin : La démarche de François Ruffin est légitime mais elle n'intègre pas une notion fondamentale. Depuis vingt ans, nous avons changé de planète économique, nous ne sommes plus dans la même histoire. A partir du milieu des années 90, on est entré dans l'ère de la globalisation financière. Les flux financiers circulent à la vitesse de la lumière, les arbitrages se font à la milliseconde. Tous les modèles qu'il propose sont importants symboliquement, mais ils ne trouveront potentiellement leur validité qu'après la crise, au même titre que les échanges solidaires dans le domaine de l'économie sociale, mais pas avant.
Marianne : Alors, que devrons-nous faire après la crise ?
François Morin : Je pense que cette crise sera épouvantable. Elle va tout déstabiliser, avec les conséquences dramatiques que l'on peut imaginer. Il peut en sortir Roosevelt ou Hitler. C'est pour cela que mon dernier livre appelle à lutter «contre le cataclysme financier à venir». Dans cet univers dévasté, la nationalisation des banques sera le seul trait de lumière et permettra d'effacer une grande partie des dettes. Et, entre autres, d'envisager sérieusement le financement à long terme de la transition énergétique.
François Ruffin : Avec François Morin, à tous les coups on perd ! Si on paie la dette publique, c'est l'austérité et donc la crise. Mais si on ne paye pas, c'est une déflagration mondiale. Nous voilà dans un étau. Naturellement, je conviens avec lui, et avec Attac, les altermondialistes, voire les altereuropéens, que ça serait beaucoup plus chouette de s'entendre au niveau international, de résister au niveau européen, etc.
Travaillons en ce sens, soit, mais sans trop rêver : comment espérer, franchement, qu'une Europe fondée sur le libéralisme, qui répète toutes les trois lignes dans ses traités «libre circulation des capitaux et des marchandises, y compris avec les pays tiers», change soudain son fusil d'épaule ? D'autant que les intérêts divergent, entre les pays de l'Est, ceux du Sud, l'Allemagne, etc. Alors, de façon plus réaliste, et plus immédiate, il faut songer à une expérience nationale. Peut-être que ça viendra d'Espagne, ou du Portugal, ou d'Italie, et alors, il faudra les défendre contre la troïka, organiser la contagion.
Peut-être que ça viendra de chez nous, également. Tantôt j'entends que la France serait un pays trop grand - l'Islande pourrait, elle, se permettre ces fantaisies -, tantôt qu'elle serait trop petite. Mais l'ordre international pense toujours là où il a mal, là où on lui dit non. Le Venezuela, c'était quoi, dans le monde ? Rien, mais, sans idéaliser Chavez, quand il a dit «non», le Venezuela s'est mis à exister sur le planisphère. Mieux, la Guadeloupe, c'était quoi pour la métropole ? Rien, un petit caillou perdu au fin fond des Caraïbes. Mais, quand la Guadeloupe a dit «non», elle s'est mise à exister pour la métropole. Aujourd'hui comme hier, nous avons toujours, je crois, la possibilité de dire «non».

A lire :
François Ruffin a écrit avec Thomas Morel Vive la banqueroute ! (Fakir Editions, 6 euros).
François Morin vient de publier la Grande Saignée. Contre le cataclysme financier à venir (Lux, 10 euros).
Quelques informations biographiques :
François Morin, né en 1945, est économiste. Il a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d'analyse économique. Il est aujourd'hui professeur émérite de sciences économiques à Toulouse. Son nouveau livre vient de paraître chez Lux : la Grande Saignée. Contre le cataclysme financier à venir.
François Ruffin, né en 1975, est le fondateur de Fakir, journal d'enquêtes sociales «fâché avec tout le monde ou presque». Il est notamment l'auteur de Leur grande trouille, journal intime de mes pulsions protectionnistes (2011), et participe à l'émission «Là-bas si j'y suis» de Daniel Mermet sur France Inter.


Bernard R. de Région PACA


Réponse :
Merci, mon frère Bernarrd, pour cet article de "Marianne" que vous nous communiquez.
Cet article, qui est en fait un échange entre "Marianne", François Morin et François Ruffin, nous donne les opinions de deux hommes qui ont beaucoupp réfléchi sur la situation économique de la France. Cela peut nous intéresser, si nous choisissons de ne pas "politiser" directement, c.-à-d. de ne pas avoir l'air de faire de la politique politiciennne ou idéologique sous couvert d'évangélisationn, mais de parler de ce qui intéresse tous les citoyens hors de toute idéologie, qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'aucun bord comme nous : l'avenir économique, le sujet de toutes les inquiétudes.


02dec13  150C215
En suivant la dynamique de votre propos : "La politisation à mes yeux demande l'inverse, l'évocation de termes politiques connus du public pour accompagner notre propos spirituel" (réponse 150C208), je suis parti de termes employés en politique (mots soulignés) et je les ai employés pour dire quelque chose de notre message.
pluralisme :
Il faut aller vers le pluralisme effectif et affirmé de petites unités dans tous les domaines en favoriser l’émergence et la protection.
excédent  - déficit :
Peu importe un certain  déficit économique si les cœurs sont en excédent de Bien, revaloriser l’état intérieur, le moral des troupes par l’effort personnel de pénitence : un cœur gonflé de vitamines vertueuses repensera le monde à son image, avec générosité pour tous.
l’alternance  -   vues :  
Favoriser l’alternance vers un monde spirituel, disons qui soit autant matériel que spirituel,  en libérant petit à petit les capacités de progrès contenus dans les individus c’est à dire en arrêtant d’entraver les initiatives individuelles. En France est interdit tout regroupement extérieur non déclaré permettons les expressions individuelles par la création de marché des idéaux et des espérances : petites foires aux projets tous azimuts où chacun serait sollicité à exprimer ses vues et à les partager avec les autres.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


02dec13  150C216
Quand vous avez sorti l’entrée 150 le 9/11 et lancé cette réflexion qui peut aboutir à "introduire un peu de politique dans le spirituel" (150C127, Madeleine), vous avez lancé un événement qui fera que rien ne sera plus pareil désormais dans nos assemblées.
Grâce à la politique en fait (sourire) vous avez déclenché un dynamisme de peuple autour de vous.
C’est fort et cela permet de se révéler "ceux nombreux qui parmi nous ont un concept très exact de ce que nous croyons et de ce que nous projetons de devenir au sein de la communauté humaine" (150C130).
"Nous sommes loin de l’utopie des années 70 qui crut au changement du monde, qui s’y engagea et qui échoua sur l’illusion qu’on pouvait changer l’extérieur (le monde) sans changer l’intérieur (l’homme)" (150C91).
Pour le monde qui l’ignore autour de nous, nous avons à replacer les choses de notre vie et de cet Appel dans leur contexte historique, chronologique ! Cela fait réfléchir et montre que le Père qui donne la liberté ne nous laisse jamais seuls, notamment cette fois-ci en France qui en est revenue des révolutions, des guerres et des systèmes… À elle, maintenant, la pénitence !
Notre politique, c’est la pénitence, pourquoi ?
D’abord parce que pour nous, au lieu de punir, elle choisit de guérir.
La force que l'homme active en lui en faisant le Bien (150C169) = aimer, pardonner, faire la paix, être libre des préjugés et peurs, activer l’intelligence spirituelle, est le "dérouilleur" idéal de l’homme bloqué dans sa société de lois, de pouvoirs, de jugements, de rivalités. "Aucun pénitent chez nous ne souffre de devenir un autre. La pénitence fera entrer l'homme dans l'ère de la posthumanité ; ce sera le bond évolutif le plus extraordinaire que l'humain aura jamais fait." (150C173).
La parole du Créateur libère l’homme en l’appelant à se relever à la hauteur de co-créateur de son plan divin, alors que la politique (ou la religion) le réduit à un pion d’un plan social.
"La Révélation d'Arès annonce, oui, annonce la disparition du vieil animal pensant par la pénitence, capable de refaire du peu qu'est chacun de nous un beaucoup, une montagne. Celle qu'on déplace si on a assez de foi. C'est ça, les Hauteurs Saintes. Elles sont en nous. Nous pouvons travailler à les restaurer en une seule vie quand des générations (80 milliards d'hommes ont vécu sur la Terre avant nous) ont vainement essayé de se redonner des ailes d'anges. C'était simple pourtant, il fallait nous retricoter une Vie dans cette belle laine faite des "événements, de Dieu l'Auteur, de Jésus le prophète, de Mikal le témoin, et bien sûr de la pénitence comme acquisition volontaire libre et heureuse...“ (150C198).
Au lieu de nous retrouver à réagir trop tard, pris au dépourvu par l’insurrection comme dans le cas de l’écotaxe et des portiques de contrôles à démonter, nous voulons en amont prévoir le refus et l’exposer avec paix et réflexion dans bien des cas, en analystes spirituels d’une société déspiritualisée qui court dans le mur matérialiste ; nous savons et disons qu’il y a "la crise", celle de l’homme, du péché depuis Adame, mais nous devons dire qu’il y aujourd’hui cette crise qui s’amplifie et réduit l’homme à l’animal pensant, la bête sociale, le trou à rats des élections, etc. alors que l’homme, chaque homme, chaque femme, peut se redresser, se retrouver, s’aimer !
Modes d’actions :
Je reprends des points de François D d’Ile de France (150C48).
5 : "rendre progressivement l’État inutile par des initiatives fraternelles, audacieuses, guidées par un amour généreux " transcendant ce que fait le "réseau associatif"
6 : contributions à la gestion collective par des dons libres au lieu des Impôts (voir la grève de l’impôt ciblée du MAN et de J. De Bollardière à l’époque du camp militaire du Larzac) ;
7 : fédéralisme, nouveau "contrat social" plus proche des individus que ne le sont les États nations
Je me retrouve dans les trois points du commentaire d'Éric (150C85) :
-- "Une relative politisation de notre mission, mise en relation spirituelle avec les préoccupations matérialistes dominantes du moment
--- que ce ne soit pas tout notre mouvement missionnaire qui y soit impliqué mais seulement une "task force" qui y réfléchirait et fournirait l’assemblée en propositions, langage et données
--- trouver les quelques mots à ajouter sur nos tracts pour être en prise avec les réalités, la réalité se rappellera à nous (ses slogans spirituels me rappellent ceux de Jeff sur les tracts que nous utilisions dans la mission en 1990 quand j’y suis arrivé) ; il nous faut enrichir aussi nos outils de communication et de témoignage."
Pour anticiper les questions de la population qui voudra connaitre notre point de vue sur ses problèmes et questions immédiates :
Nous donner des moyens de communication avec "les nombreux lecteurs de votre blog qui ne sont pas Pèlerins d'Arès et témoignent qu'il y a encore un public pour de la lecture de propos intelligents." Ce blog fait réfléchir les frères à leur mission avec le prophète, sans mystère pour le monde, sur l'Internet au vu et au sus de ceux qui veulent, nous n’avons non seulement rien à cacher mais en même temps tout de notre foi (pas de nos tactiques) à mettre au grand jour, parce que cela est bon pour le monde, comme le Créateur qui livre toujours son Message dans la Lumière (Rév. d’Arès 3/7)
Je pense aussi, pour la visibilité, à notre mission "Résiste" à Lorient avec panneaux, vitrines, manifestations (2008-09) et puis à mon usage régulier de panneaux variés dans la rue, usage remarqué et bénéfique dans mes relations plusieurs années après avec de nombreuses personnes que je suis ou que je retrouve ;
"Proposition de nouvelle constitution : (texte de remplacement) : "Article Premier : La France est une République Fédérale sans chef, simplement administrée par des gestionnaires révocables, faite de 95 petites unités humaines indépendantes, correspondants aux anciens départements français, qui chacune peut avoir sa propre forme politique pourvu qu'y règne l'équité, que seuls peuvent lui donner l'amour, le pardon, la paix, la liberté absolue, l'intelligence du cœur, etc." (150C87).
Ajouter la dimension spirituelle, l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) à notre existence banalisée, systématisée, réduite par le péché ;
À notre sœur Chantal (150C86) qui écrit "décrisper notre société où se sont levées des barrières entre des gens qui se méfient de plus en plus les uns des autres. La France connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à l’opposé de sa vocation", je dis que la France s’est toujours crispée au départ des invasions qu’elle a subies ou des immigrations qu’elle a provoquées, pour finir, jusqu’à maintenant, par honorer ce qui est la "vocation" de l’humanité et donc de la France libre, de l’idéal évangélique repris par les républicains dans ses constitutions, elle a toujours fini par permettre à ses habitants de vivre libres et de s’exprimer librement. Français d’aujourd’hui, Pèlerins d’Arès, nous en sommes garants ; reste à ce que le Message du Créateur qui a été délivré à un de ses habitants d’Arès rentre dans sa conscience et dans sa chair, c’est le temps de notre apostolat, et 40 ans n’y suffisent pas encore, mais cela viendra au fur et à mesure de notre constance et de notre renouvellement pour être plus près des " soucis terrestres" et d’une expression pratique de la dimension spirituelle qu’on ajoute à notre existence banalisée, systématisée, réduite par le péché, comme nous disons, et dont tout Français souffre sans l’exprimer ainsi encore.
Et merci au Michel d’Ile de France (212) de mettre au centre de notre projet de rapprochement concret de la vie du monde, la présence d’un prophète, d’un témoin du Tout Autre, qui porte le message de la Vie, bien au-delà de tout ce qu’en disent la religion, la politique et la science, tout simplement, merci pour la jeunesse qui attend du neuf.
Avec vous, frère Michel et avec chacun, chacune dans la prière, et à la moisson de pénitents pour agrandir l'espérance et rapprocher le Jour,
Bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Blaise Pascal disait: "Si Dieu décide de tout, on n'a plus besoin de religion (ou d'église). Mais si les hommes sont libres devant Dieu, pourquoi ne le seraient-ils pas devant leur monarque ?" Le monarque moderne, c'est le gouvernement républicain qui actuellemennt se conduit comme un roi de pouvoir absolu. Pourquoi ne serions-noous pas libres devant lui, puisque nous sommes absolument libres (Rév d'Arès 10/10) devant Dieu ? Je ne suis pas aussi sûr que vous que la France "a toujours fini par permettre à ses habitants de vivre libres et de s’exprimer librement. Français d’aujourd’hui, Pèlerins d’Arès, nous en sommes garants,"  mais nous pouvons toujours, dans l'incertitude, le dire sans mentir.
Votre commentaire, dont je vous remercie, frère Bernard, mériterait une réponse plus élaborée que celle-ci. Je n'en ai malheureusement ni le temps ni la commodité, mais ce commentaire donne déjà un certain nombre de bonnnes idées.


03dec13  150C217
Je sais que la réflexion n’est pas encore aboutie mais j’ai tenté de rassembler ce qui est pour ma part semble unifier à peu près les commentaires des intervenants afin de  booster l’espérance du tout venant pouvant  être un épis mûr qui s’ignore encore, une jambe dans la foule. C’est trop long certes...

tract Christine 03-12-2013

Christine M. d'Ile de France


Réponse :
Pour vous donc il ne s'agit pas de "politiser le refus de la politique", mais d'adopter une attitude antipolitique directe abrupte : "Vivre sans les pouvoirs, c'est possible..." autrementt dit, d'une sortie immédiate de la vie politique sans voie politisée.
Vous voulez sans doute dire au gens, indirectement: "Ne votez plus, retirez-vous du corps électoral et vivez autrement" et vous n'indiquez pas d'autre chemin pour changer de société que celui des Pèlerins d'Arès: "Rejoignez-nous, car ensemble,, nous sommes plus forts, etc."
Cela me paraît très court et, vis à vis des pouvoirs, provocateur.
Demander à l'homme de la rue de réduire instantanément sa pensée et ses perspectives à la pénitence à quoi appelle La Révélation d'Arès, c'est déjà ce que notre mission fait. Cela ne me paraît pas convaincant pour parler à des gens habitués à d'autres rapports citoyen<--->société humaine et c'est pourquoi je parle ici de "politiser notre refus de la politique", autrement dit, de "normaliser" un peu plus dans le sens des habitudes citoyennes les rapports de l'homme à sa vie sociale, sans tomber bien sûr dans la "mission sociale" telle qu'elle fut pratiquée.
Je vais moins vite que nous et j'ai peut-être tort... Vous avez peut-être raison et moi je suis trop prudent. Possible. En tout cas, je réfléchis aux diverses façons de politiser notre refus de la politique. Je pense que cette politisation va demander du travail.


03nov13  150C218  
Je vous ai adressé un commentaire trois fois depuis trois jours, mais vous ne le publiez pas.
Avez-vous quelque chose contre moi ?
Je suis pourtant d'accord avec vous sur la nécessité de politiser notre refus de la politique, sauf deux ou trois bémols qui font partie de la réflexion. Je ne crois pas qu'il faut parler de pénitence, mais de liberté. Vous avez d'ailleurs dit des choses très intéressantes sur la liberté, notamment à Jean-Christophe, mon "pays" [150C191].
J'aimerais avoir son adresse. Je ne suis pas dans le Cantal, mais dans le Puy de Dôme.  Nous pourrions quand même unir nos efforts de temps en temps.
Paul S. d'Auvergne


Réponse :
Jean-Christophe est d'accord pour entrer en  contact avec tous les frères d'Auvergne. Je vous envoie donc son adresse eMail par message privé.
Concernant vos trois envois du même commentaire, je les ai bien reçus,
toutefois
d'une part je suis en voyage sans beaucoup de commodités pour faire tout ce que j'ai à faire ; je serai  de retour à Bordeaux dans la soirée du 5 décembre, mais je dois passer des examens médicaux dès le lendemain 6 décembre... 
d'autre part j'ai encore beaucoup de commentaires non publiés, mais soit ils font double emploi avec des contributions déjà affichées soit sont sans intérêt direct pour le travail qui va commencer sur la base des 200 et quelques commentaires formant une bonne base d'opinions et d'idées,
enfin un certain nombre provient de sympathisants n'ayant aucune expérience missionnaire.
Je profite de cette réponse pour remercier de leur  participation tous ceux que je n'ai pas pu publier.


04dec13  150C219  
Frère Michel, avez-vous déjà pensé à créer une ONG (organisation non gouvernementale) en lieu et place d’un parti politique? Une ONG dont le but serait de politiser le refus de la politique et qui proposerait un éclairage spirituel sur des faits d’actualité.  J’y ai pensé en relisant dernièrement quelques articles dans la rubrique "Nous apprenons, nous en pensons" dans "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel des années 1980.
J’ai travaillé dans plusieurs rédactions et je dois dire que je n’ai pratiquement jamais vu de communiqués de presse venant de mouvements religieux s’exprimant sur des sujets d’actualité.
J’imagine qu’il y a dû en avoir sur le mariage homosexuel en France cette année, mais je doute qu’il n’y en ait beaucoup sur des sujets plus importants.

Ne faut-il pas plus régulièrement exprimer une opinion et faire passer un peu d’éclairage arésien sur des faits politiques et sociaux même si au début aucun journal ne publie nos communiqués ? Ils finiront peut-être par le faire si on ne se décourage pas ! Qu’en pensez-vous ?
Cyril de M. d'Éthiopie


Réponse :
Oui, mon frère Cyril, j'ai déjà pensé à une ONG, mais en France ONG ou Parti Politique, ce genre d'organisation n'a pas juridiquement un statut particulier, la distinction n'existe pas vraiment, c'est apparemment dans tous les cas une Association Loi 1901 ou une Fondation. Mais en France l'État et les media n'accordent le nom d'ONG qu'aux organisations qui leur plaisent comme telles. Il ne suffit pas d'écrire ONG dans les statuts..
L’image véhiculée par les médias des ONG donne souvent l’impression de quelque chose de très particulier. La célébrité de quelques grandes organisations françaises de solidarité internationale comme "Médecins du Monde" ou de la forte présence médiatique dz "Action contre la Faim" ou "Handicap International", ne rend pas compte de la grande diversité d’approches des organisations de solidarité internationale.
Qu’est-ce qu’une ONG ? En France, comme dans toutes les association sans but lucratif, il y a un flou. Le terme ONG donne lieu à de nombreuses interprétations.
D'abord, en France, il n’existe aucune base juridique ; il n'existe aucun organisme d’enregistrement des ONG. De ce fait, on ne sait jamais si telle ou telle organisation est ou n'est pas une ONG.
Le terme ONG a été créé n 1945 par le Conseil économique et social (Ecosoc) de l’ONU. Le terme d’ONG visait initialement à distinguer les organisations gouvernementales des organisations non gouvernementales, qu’il était alors convenu d’associer aux discussions sur des questions internationales. Aujourd’hui, certains gouvernements considèrent même que tout ce qui n’est pas géré au niveau gouvernemental est par définition non gouvernemental : il en serait ainsi, par exemple, d'entreprises ou de syndicats, mais les juristes eux-mêmes ne sont pas sûrs...
En France, la perception la plus répandue des ONG reste cependant celle de structures non lucratives, issues d’une mobilisation militante et citoyenne à caractère privé, agissant pour des causes sociales (généralement dans trois principaux domaines : solidarité internationale, droits de l’Homme et environnement), avec une dimension internationale. Sur le plan strictement juridique, l’essentiel de ces organisations en France sont des associations loi 1901 (quelques rares organisations ont le statut de fondation, comme la fondation France Libertés par exemple).
En général ,on appelle en France ONG les ONG humanitaire, mais c'est une source de confusion. Il n’existe pas de définition unique de ce qu’est une action humanitaire. L'État mène lui aussi de son côté des opérations humanitaires, brouillant davantage les repères. Au terme souvent réducteur d’organisations humanitaires, les acteurs français préfèrent donc en général l’appellation d’Organisations de Solidarité Internationale (OSI).
Le nombre exact d’Organisations de Solidarité Internationale en France n’est pas recensé, parce que l'OSI comme l'ONG est vue comme internationale, mais c'est une vision médiatique sans réalité juridique derrière. Nous savons juste qu'en France sont appelées ONG quelques milliers d'organisations à mettre en regard des 880 000 associations loi 1901 recensées en France.
Les vingt premières ONG françaises, dit-on, représentent plus de 75% du budget total des ONG françaises. Mais que valent ces statistiques ? On n'en sait rien.
Les domaines d’activité des ONG françaises sont très variés. S’il est difficile de définir des catégories, plusieurs grandes familles d’organisations se dégagent néanmoins. À ma connaissance aucune n'est politique. Certaines s'occupent des Droits de l'Homme mais ne sont pas considérées comme politiques ou comme nationales.
En général, les ONG Françaises travaillent sur des thèmes de démarche éthique ou morale, non politiques. Or, même si nous voulons être apolitiques ou anti-politiques, nous nous classons dans le registre politique. Est-ce possible ou souhaitable?
Il me faudrait consulter des juristes de haut niveau, mais je n'en ai pas trouvé qui fussent experts en ce domaine. Tous les juristes que j'ai pu interroger étaient perplexes, peu sûrs du droit dans ce domaine.
Quand je dis que la question posée ici "politiser notre refus de la politique" demande du travail, je ne me trompe guère, mais elle demande aussi de prendre certains risques juridiquement parlant. En France il y a toujours un flou pour tout ce qui est associatif.
Peut-être en savez-vous plus long que moi, frère Cyril, et dans ce cas n'hésitez pas à m'en faire part.


05dec13  150C220
Utilisation du mot politique dans sa capacité à exprimer un mode relationnel, de pouvoir ou de libération de vie évangélique:
Notre politique spirituelle repose sur un fait : Nous vivons tous les uns par les autres, donc ce n’est pas par le rejet et l’exclusion de telle catégorie humaine ou politique que l’on s’en sortira mais par une redéfinition intérieure de notre politique relationnelle, une validation par l’authenticité vécue, la création de vie profonde aimante, bonne, intense où l’humanité entière est vainqueur.
Il s’agit donc de passer d’un relationnel cadré par la loi et l’automatisme social, un relationnel fixé, figé par un pouvoir humain et idéologique, à un relationnel à responsabilité immédiate où la tricherie n’est plus possible :
Il y a de la vie spirituelle qui se créé ou il n’y en a pas.
Il y a un vrai échange de vie ou il n’y en a pas, il y a un amour authentique ou il n’y en pas.
Ainsi, individuellement, assumer la création de sa personnalité d’échange capable de s’identifier aux autres en profondeur ce qui nécessite de changer sa vie dynamiquement au fur et à mesure de son quotidien par sa volonté d’être l’homme d’amour, de paix, de liberté, de pardon, d’intelligence de cœur, que notre potentialité divine nous permet d’être.
Il s’agit donc de comprendre que l’amour du prochain ne peut pas être imposé, décrété par un pouvoir, mais se libère par notre volonté d’être aimant (comme tous les autres biens). Ce qui est un autre façon de présenter la pénitence, "l’ovni" qui fera muter les relations politiques sur notre planète.
Bernard DLF de Bretagne Sud


05dec13  150C221
Si M Potay ou Michel Potay ou frère Michel ou le prophète Mikal, le digne représentant des Pèlerins d'Arès, des nouveaux apôtres en marche, lance le futur parti de ceux qui se lèvent, le parti qui restera debout malgré bourrasques et tempêtes, et si les Pèlerins d'Arès et toutes les ramifications possibles susceptibles de toucher toutes les couches de la société s'organisent et se lèvent, nous auront peut-être une chance infime d'éviter le pire.
Chaque région devrait être représentée par un ou plusieurs "communiquants" représentatifs de son assemblée ou groupe ou collectif ou famille d'affinités. Ce communiquant informe et s'informe auprès de l'organe dont il fait partie, non plus la "Maison des faucons" mais un autre poumon.
Les informations que nous pourrions tous distribuer par différents médias — flyers, web, street art, talkshow, happening, etc. — devraient être données par couches successives, à petite dose d'abord. Trois couches :
1- Présentation/programme (corps)
2- Action/campagne (esprit)
3- Réalité/confrontation (pacifique si possible) (âme)
 
1- Le Parti du Temps Qui Vient est le parti de tous ceux qui se responsabilisent dès aujourd'hui et pour demain. Voici notre politique dîtes "La Proposition".
2- Choix d'actions concrètes : Marches symboliques, spectacles, affichages et graffitis de trottoire (info flash), Journée symbolique (sans mensonges ou autres), etc ... autour de La Proposition.
3- Conférence (talkshow), proposition d'une nouvelle constitution, éclairage sur la dimension social, universel et existentiel du "Sermon sur la montagne" revu et corrigé.
Se préparer à subir le retour médiatique (médias complices des pouvoirs) en ayant notre propre journal ou gazette et la haine des ignorants à l'échelle nationale en prouvant notre pénitence.

Nous savons que ceux qui nous dirigent sont peu nombreux mais qu'ils ont à leurs bottes des meutes de chiens qui gardent les troupeaux. Les chiens bavent pour le nosnos [le nonosse ?] des avantages qui vont se raréfier et ils vont se fatiguer à chercher de nouveaux pâturages qui se raréfient eux aussi. Nous, nous avons la foi et ce qui va avec.
Par contre, nous sommes mous et trop scrupuleux, tandis qu'eux sont assez réactifs et peu scrupuleux.
Il est grandement temps de ne plus se plaindre et de se réveiller.
Fini les tracts angéliques ! Place à la guerre contre le mensonge et l'inhumanité moderne !

Je pense que proposer un parti pour "ceux qui se responsabilise dès aujourd'hui et pour demain" est une bonne manière de "politiser notre refus de la politique", car chercher et motiver ceux qui veulent se responsabiliser est en soi-même anti-politique : La politique déresponsabilise afin d'asseoir son pouvoir.    
Frédéric M. d'Aquitaine   


Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour cette nouvelle contribution.
Vous êtes partisan de "la guerre"... Mais l'insurgeance n'est pas la révolution, mon frère, elle n'est donc pas la "guerre." Nous devons réussir notre mission sans violence, comme Gandhi réussit la sienne dans la non-violence.
Donc, pas de "guerre" !
Je comprends votre point de vue, mais il est très hasardeux, car la violence attire la violence et comme nous sommes beaucoup plus faibles que les violents que vous appelez "l'inhumanité moderne" nous serions écrasés.
Je ne suis pas du tout d'accord avec votre analyse selon laquelle nous serions "mous et trop scrupuleux."
D'une part nous ne sommes pas "mous" — à preuve l'ostracisme ou exclusion sociale que nous font subir les pouvoirs et les media qui nous voient comme des apôtres "dangereux" et tentent de nous étouffer sous le silence.
D'autre part nous sommes des apôtres de la Vérité que nous défendons avec tout le scrupule nécessaire. Nous ne serons jamais "trop scrupuleux".
Nous sommes d'abord et nous resterons toujours des missionnaires de la vie spirituelle. La politisation de notre mission spirituelle ne peut être qu'auxiliaire. Sa nécessité est certaines, mais auxiliaire. En rendant notre mission violente, ce que vous préconisez, même s'il ne s'agit que de violence de parole et d'arguments, nous perdrions toute la force morale que nous avons gagnée en quarante ans. Jésus est mort sur la croix, certes, mais son Évangile demeure parce qu'il avait et conserve toujours sa force morale et spirituelle d'amour, de pardonb, de paix, de liberté et intelligence.
La violence, ou "la guerre" comme vous dites", est toujous tentante face aux très grandes difficultés de la vie sociale moderne. Les situations difficiles sont d'abord difficiles à distinguer, décrire et penser, parce que nous avons en face de nous des hommes qui nous détestent, mais qui sont des hommes et que nous devons aimer et nous efforcer de comprendre comme tels.
Il nous faut donc substituer aux idées et images simplistes et unilatérales qui sont celles de toutes "guerres" une représentation complexe et multiple de façon à surmonter l'inconciliable. Nous devons abandonner les points de vue simplistes qui sont, par exemple, ceux des media... et donc des politiques. Tout ce qui advient dans ce monde est compliqué et le simplifier par "la guerre" est revenir à la forme inférieure perpétuelle des malheurs, souffrances et ruines dont touite l'Histoire est faite. Ce serait ne rien comprendre à la mission, certes très difficile, mais supérieure, que Dieu nous confie. Ce ne sera jamais par la violence que nous conduirons les hommes vers les Hauteurs Saintes.


05dec13  150C222
Vous nous disiez, il y a déjà assez longtemps: "Il faudra bien un jour réconcilier les hommes  entre eux, et, particulièrement, patrons et employés."
Finalement, c’est le pouvoir qui les a mis ensemble dans la rue ! Les Bretons ensemble, employeurs avec leurs employés, les artisans les paysans, les chômeurs, tous ceux qui affichent un ras-le-bol des pressions imposées par le pouvoir et effectivement dans ce rassemblement, il n’y avait ni les syndicalistes, ni les récupérateurs habituels des manifestations.
C’était un mouvement réclamant tout simplement la liberté de vivre !
Mais quelque jours plus tard, la télévision nous montrait, en Bretagne, une manifestation, dirigée par les syndicats qui disaient à peu prés ceci : "Nous n’allons pas nous laisser faire par tous ces bonnets rouges. Ils n’ ont rien compris, patrons et employés ne peuvent pas manifester ensemble et puis nous, avec cent ans d’expérience, les manifs c’est notre boulot. Alors, nous reprenons les affaires en mains !"
Voila, le pouvoir, d’où qu’il vienne, [quand il est] remis en cause il reprend vite ses droits, qu’il soit syndicaliste ou autre, c’ est toujours le pouvoir !
L’homme de la rue, que nous rencontrons régulièrement, nous parle surtout de son ras-le-bol des mensonges politiques et du manque de liberté. Bien sur, ce n’est pas de la liberté absolue qu'il parle. Nous tentons de lui faire sentir ce qu’est la liberté absolue, la pénitence, mais nous ne pouvons pas savoir ce qui lui en restera, surtout si nous ne le revoyons pas.
C’est par la pénitence que passera la "dépolitisation." D’ ailleurs, la pénitence est la quête parfaite de l’anti-pouvoir, c’est une nouvelle façon de réguler les rapports sociaux, la relation entre les hommes, laisser vivre dans son cœur la paix, l’amour, le pardon et l’intelligence du cœur, mais il y a également la vertu et l’ exemple de la vertu… mais là c’est peut-être moins simple ?
La pénitence étant naturellement la solution nous pouvons facilement utiliser son contenu ou substance comme arguments politiques, c’ est le début "du fil du fildefériste." Le pouvoir divise et oppose les hommes entre eux, parce qu’il vit de ces divisions. La pénitence, au contraire, réconcilie et rapproche les hommes entre eux, créer un nouveau lien social basé sur le souci de l’autre, de son bien être, de son bonheur, les soucis et les solutions matériels vont de pair avec ce nouveau comportement, qui n’a rien d’institutionnel, mais qui devient naturel, accepté en conscience, capable d’apporter des solutions sans l’état providence… L’ autre bout du "fil du fildefériste !"
Il faudra, peut être, y intégrer la donnée exemple, démontrant que cette vie est possible.
Francis M. du Centre


Réponse :
Merci, frère Francis, pour cette participation.
Vous êtes, comme beaucoup d'entre nous, partisan de la pénitence comme moteur social capable de changer l'homme et de le porter à comprendre qu'il peut d'épargner d'être le sujet rampant d'un pouvoir politique qui le prive de plus en plus de liberté et le soumet à la brutalité discriminatoire de sa vision idéologique de la société.
Une des plus tragiques fumisterie de la politique est la fameuse "loi des 35 heures". Or, que voit-on ? Des gens qui travaillent peut-être moins mais qui gagnent de moins en moins. C'est le plus parfait exemple d'inadaptation complète de la loi à la vie, autrement dit, de mensonge politique. Une autre loi pour en sortir ? Tout le monde se doute qu'elle sera pire que la "loi des 35 heures". Alors, autant garder ce mensonge-là. Mais comment sortir d'une société dont l'idéologie — la loi est une forme d'idéologie — est de plus en plus décalée par rapport aux espérances humaines ? Par la pénitence. Mais on passe là à une tout autre façon de vivre et, plus que cela, d'envisager la vie.
La légitimité humaines ne permet pas, ou ne permet plus, la légitimité sociale ! Seule la pénitence peut la lui rendre en permettant à l'homme de reprendre possession de lui-même. Elle seule, comme vous l'avez vu, est "capable d’apporter des solutions sans [le secours de] l’état providence… L’ autre bout du "fil du fildefériste !"
Reste que politiser tout cela n'est pas une petite affaire !


05dec13  150C223
Une "accroche" que je pense être "spirituelle politisée" m'est venue à l'esprit ce matin en réfléchissant sur l'entrée 150 :
"Être citoyen médiocre et enchaîné ou être homme pénitent et libre... il faut choisir !
J'avais d'abord pensé à "Homme vertueux et libre", mais l'adjectif pénitent est plus spécifique de notre mission spirituelle.
Sylvaine V. d'Aquitaine


05dec13  150C224
Quand l'ambition du pouvoir s'éteint, le rêve peut devenir réalité.
C' est ce qu' à réalisé cet homme.
Il a renoncé aux schémas établis, il a levé les barrières des préjugés et libéré les potentiels de la réalisation créative.
Quel potentiel l' homme et la femme peuvent-ils vraiment extérioriser quand une main compétente et pleine de compassion s'ouvre pour les aider à se relever et à marcher !
Le miracle d' hommes et de femmes illettrés fait d'eux des ingénieurs pour qu' ils changent eux même leur conditions de vie. Jusqu' où est il possible d'aller avec la volonté de Bien et l'intelligence du cœur ? N'ai je pas mis les forts et les sages au servive des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9)
Si vous pouvez voir cette vidéo quand vous rentrerez à Bordeaux, qui dure 19 minutes  la voici :
http://www.ted.com/talks/lang/fr/bunker_roy.html
Je vous retranscrit en attendant aussi  ci dessous et en français le beau témoignage de cet  Indien : Bunker Roy .
Un Guy du Languedoc

Traduction du texte de la vidéo sous titrée :


J'aimerais vous faire voyager dans un autre monde. Et j'aimerais partager avec vous une histoire d'amour longue de 45 ans avec les pauvres, qui vivent avec moins d'un dollar par jour. J'ai bénéficié d'une éducation très élitiste, snob, et coûteuse en Inde, et cela m'a presque détruit. J'étais prêt à devenir diplomate, professeur, docteur -- tout était écrit d'avance. Et puis,on ne dirait pas, mais j'étais champion national de squash en Inde pendant trois ans. (Rires) Le monde entier était à ma portée. Tout était à mes pieds. Rien ne pouvait mal tourner. Et puis j'ai pensé par pure curiosité que j'aimerais bien aller vivre et travailler et juste voir à quoi ressemble un village.
Alors en 1965, je me suis rendu à ce qui était décrit comme la pire famine de l'état du Bihar en Inde, et j'ai vu la famine, la mort, des gens qui mourraient de faim, pour la première fois. Ça a changé ma vie. Je suis rentré chez moi, et j'ai dis à ma mère, "j'aimerais vivre et travailler dans un village." Ma mère sombra dans le coma. (Rires) "Qu'est-ce que c'est que ça? Le monde entier est à tes pieds, les meilleurs emplois sont à ta portée, et tu veux aller travailler dans un village? Je veux dire, qu'est-ce qui ne va pas chez toi?" J'ai dis, "Non, j'ai bénéficié de la meilleur éducation possible. Cela m'a fait réfléchir. Et j'ai voulu donner quelque chose en retour à ma manière." "Qu'est-ce que tu veux faire dans un village? Pas de travail, pas d'argent, pas de sécurité, pas d'avenir." J'ai dis, "Je veux vivre et creuser des puits pendant cinq ans." "Creuser des puits pendant cinq ans? Tu as été formé dans l'école et l'université les plus chères en Inde, et tu veux aller creuser des puits pendant cinq ans?" Elle ne m'a pas adressé la parole pendant une longue période, parce qu'elle pensait que j'avais laissé tomber ma famille.
Mais après, j'ai été exposé aux connaissances et compétences les plus extraordinaires que les pauvres possèdent, qui ne sont jamais intégrées dans la structure éducative traditionnelle -- qui ne sont jamais identifiées, respectées, appliquées à grande échelle. Et j'ai décidé de créer une Université des Va-nu-pieds -- une université réservée aux pauvres. Cette université serait le reflet de ce que les pauvres considéreraient important. Je me suis rendu dans ce village pour la première fois. Les anciens sont venus à moi et m'ont demandé, "Est-ce que fuis la police?" J'ai répondu, "Non." (Rires) "Tu as raté ton examen?" J'ai répondu, "Non." "Tu n'as pas réussi à avoir un emploi au gouvernement?" J'ai répondu, "Non." "Qu'est-ce que tu viens faire là? Pourquoi est-ce que tu es là? Le système éducatif en Inde porte votre regard sur Paris, New Delhi and Zurick; qu'est-ce que tu fais dans ce village? Y aurait-il quelque chose qui ne va pas chez toi que tu essayerais de nous cacher?" J'ai répondu, "Non, en fait je veux lancer une université réservée aux démunis. Cette université serait le reflet de ce que les pauvres considèreraient important."
Alors les anciens m'ont donné un conseil très sain et très profond. Ils m'ont dit, "S'il te plait, n'accepte personne avec un diplôme et une qualification dans ton université." Alors ce sera la seule université en Inde ou, si tu as un Doctorat ou un Master, tu n'as pas le droit d'en faire partie. Tu dois être un dégonflé, un recalé, ou avoir abandonné les études pour venir dans notre université. Tu dois vivre de tes mains. Tu dois avoir une certaine dignité relative au travail. Tu dois faire preuve de compétences que tu peux offrir à la communauté et fournir un service à la communauté. Alors nous avons lancé l'Université des Va-nu-pieds, et nous avons repensé la définition du professionnalisme.
Qu'est-ce qu'un professionnel? Un professionnel est quelqu'un qui possède une certaine combinaison de compétence, de confiance et de conviction. Un sourcier est un professionnel. Une sage-femme traditionnelle est un professionnel. Un potier traditionnel est un professionnel. Ce sont des professionnel qu'on trouve partout dans le monde. Vous les trouvez dans n'importe quel village isolé sur la planète. Et nous avons pensé que ces personnes devraient être largement reconnues et montrer que la connaissance et les compétences qu'elles possèdent sont universelles. Il faut utiliser, appliquer, montrer au monde extérieur -- que ces connaissances et compétences sont utiles même aujourd'hui.
Alors l'université fonctionne selon les préceptes de vie et de travail de Mahatma Gandhi. Vous mangez par terre, vous dormez par terre, vous travaillez par terre. Il n'existe pas de contrats, pas de contrats écrits. Vous pouvez rester avec moi pendant 20 ans ou partir demain. Et personne ne perçoit plus de 100 $ par mois. Si vous venez pour l'argent, ne venez pas à l'Université des Va-nu-pieds. Vous venez pour le travail et le défi, vous viendrez à l'Université des Va-nu-pieds. C'est là que nous voulons que vous essayez de créer des idées. Peu importe l'idée que vous avez, venez et essayez-là. Ça n'a pas d'importance si vous échouez. Battu, meurtri, vous recommencez. C'est la seule université où le professeur est l'étudiant et où l'étudiant est le professeur. Et c'est la seule université où on ne délivre pas de diplômes. Vous êtes certifié par la communauté que vous servez. Vous n'avez pas besoin d'un morceau de papier à accrocher au mur pour prouver que vous êtes ingénieur.
Alors quand je dis ça, on me dit, "Et bien montrez-nous ce qui est possible. Que faites-vous? C'est du baratin si vous ne pouvez pas nous montrer ce qui se passe concrètement." On a donc a construit la première Université des Va-nu-pieds en 1986. Elle a été construite par 12 architectes va-nu-pieds qui ne savent ni lire ni écrire, construite avec un budget de 1,50 $ par mètre carré 150 personnes vivaient là-bas, travaillaient là-bas. Ils ont gagné le prix Aga Khan d'architecture en 2002. Mais après ils se sont mis à douter, ils pensaient qu'il y avait un architecte derrière tout ça. J'ai dit, "Oui, ils ont fait les plans, mais les architectes va-nu-pieds ont réellement construit l'université." Nous sommes les seuls à avoir refusé la récompense de 50 000 dollars, parce qu'ils ne nous avaient pas cru, et nous avons pensé qu'ils remettaient réellement en doute la bonne foi des architectes va-nu-pieds de Tilonia.
J'ai demandé à un forestier -- puissant, expert qualifié sur le papier -- j'ai dit, "Que pouvez-vous construire à cet endroit?" Il a jeté un bref coup d'oeil au sol avant de dire, "Même pas la peine d'y penser. Ça ne vaut pas le coup. Pas d'eau, un sol rocailleux." J'étais dans une situation délicate. Et j'ai dit, "D'accord, je vais aller consulter l'ancien du village et lui demander, "Que devrais-je faire pousser à cet endroit?" Il m'a regardé en silence et a dit, "Construis ça, construis ça, ajoutes-y ça, et ça marchera." Voilà à quoi ça ressemble aujourd'hui.
Je suis allé sur le toit, et toutes les femmes se sont exclamées, "Hors d'ici. Les hommes ne doivent pas venir ici car nous ne voulons pas partager cette technologie avec eux. C'est l'imperméabilisation du toit." (Rires) Un peu de mélasse, un peu d'ortie et un peu d'autres choses dont je n'ai aucune idée. Mais au final, ça ne fuit pas. Depuis 1986, il n'y a pas eu de fuite. Cette technologie, les femmes ne la partageront pas avec les hommes.
(Rires)
C'est la seule université qui est intégralement alimentée électriquement par énergie solaire. La totalité du courant provient du soleil. des panneaux solaires de 45 kilowatts sur le toit. Et tout fonctionnera grâce au soleil pour les 25 prochaines années. Tant que le soleil brillera, nous n'aurons aucun problème d'électricité. Mais la beauté de la chose est que ça a été installé par un prêtre, une prêtre hindou qui n'a effectué que les huit premières années d'école primaire -- n'a jamais été au lycée, jamais été à l'université. Je vous garantis qu'il en sait plus sur l'énergie solaire que n'importe quelle personne que je connaisse sur la planète.
Si vous allez à l'Université des Va-nu-pieds, on fait la cuisine à l'énergie solaire. Mais les personnes qui ont confectionné le four solaire sont des femmes, des femmes illettrées, qui en fait fabriquent un four solaire des plus sophistiqués. C'est un four solaire parabolique autonome. Malheureusement, elles sont presque à moitié allemandes, elles sont tellement précises. (Rires) Vous ne trouverez jamais de femmes indiennes plus précises que ça. Précises jusqu'au dernier centimètre, elles peuvent construire ce cuiseur. Et nous servons 60 couverts deux fois par jour avec ce four solaire.
Nous avons un dentiste -- c'est une grand-mère, illettrée, qui est dentiste. En fait, elle prend soin des dents de 7000 enfants. La technologie des va-nu-pieds: c'était en 1986 -- aucun ingénieur, aucun architecte n'y a pensé -- mais nous collectons l'eau de pluie qui s'écoule sur les toits. Très peu d'eau se perd. Tous les toits sont connectés sous terre à un réservoir de 400 000 litres, et on ne perd pas d'eau. Si nous avons quatre années de sécheresse, nous avons toujours de l'eau sur le campus, parce que nous collectons l'eau de pluie.
60% des enfants ne vont pas à l'école, parce qu'ils doivent s'occuper des animaux -- moutons, chèvres -- tâches ménagères. Alors nous avons pensé à lancer une école du soir pour les enfants. Parce que les écoles du soir à Tilonia, plus de 75 000 enfants sont passés par ces écoles. Parce que c'est plus simple pour l'enfant; ce n'est pas pour arranger le professeur. Et qu'enseignez-vous dans ces écoles? La démocratie, la citoyenneté, comment mesurer vos terres, que faire si vous êtes en état d'arrestation, que faire si votre animal est malade. Voilà ce qu'on enseigne dans ces cours du soir. Mais toutes ces écoles ont un éclairage solaire.
Tous les cinq ans nous avons une élection. Des enfants âgés de six à 14 ans participent à un processus démocratique, et ils élisent leur premier ministre. Le premier ministre est un enfant de 12 ans. Elle s'occupe de 20 chèvres le matin, mais elle est premier ministre le soir. Elle a un conseil des ministres, un ministre de l'éducation, un ministre de l'énergie, un ministre de la santé. Et ils surveille et supervisent vraiment 150 écoles pour 7000 enfants. Elle a gagné le World's Children's Prize il y a cinq ans, et elle s'est rendue en Suède. C'était la première fois qu'elle quittait son village. Elle n'avait jamais vu la Suède. Elle n'était pas éblouie par ce qui se passait. Et la reine de Suède, qui était là, s'est tournée vers moi et a dit, "Pouvez-vous demander à cette enfant d'où elle tient sa confiance en elle? Elle n'a que 12 ans, et rien ne la perturbe." Et la fille, qui se tenait sur sa gauche, s'est tournée vers moi et a regardé la reine droit dans les yeux et a dit, "S'il te plaît, dis-lui que je suis le premier ministre."
(Rires)
(Applaudissements)
Dans les zones où le pourcentage d'illettrisme est très élevé, nous utilisons le spectacle de marionnettes. Les marionnettes sont la façon par laquelle nous communiquons. Vous avez Jaokim Chacha qui a 300 ans. C'est mon psychanalyste. C'est mon professeur. C'est mon docteur. C'est mon avocat. C'est mon donneur. En fait, il collecte de l'argent, résout mes disputes. Il résout mes problèmes au sein du village. S'il existe une tension dans le village, si le taux de présence à l'école diminue et il existe une tension entre le professeur et le parent, la marionnette convoque le professeur et le parent devant tout le village et leur dit, "Serrez-vous la main. Le taux de présence ne doit pas chuter." Ces marionnettes sont fabriquées avec des rapports recyclés de la Banque Mondiale.
(Rires)
(Applaudissements)
Au final cette approche décentralisée et démystifiée de l'alimentation solaire pour les villages, nous avons couvert les quatre coins de l'Inde du Ladakh au Bhoutan -- que des villages alimentés par de l'énergie solaire installé par des personnes qui ont été formées. Et on s'est rendu dans le Ladakh et nous avons demandé à cette femme -- ceci, à une température de moins 40 degrés, tu dois descendre du toit, parce qu'il n'y pas de place, il était complètement enneigé des deux côtés -- et nous avons demandé à cette femme, "Quel étaient les avantages de l'énergie solaire?" Elle a réfléchi une minute avant de nous répondre, "C'est la première fois que je peux voir le visage de mon mari en hiver."
(Rires)
On est allé en Afganistan. Une leçon que nous avons tirée de notre expérience indienne est que les hommes sont impossibles à former. (Rires) Les hommes sont impatients, les hommes sont ambitieux, les hommes s'agitent de façon compulsive, et ils veulent tous obtenir un certificat. (Rires) Partout dans le monde, vous observez cette tendance des hommes à vouloir un certificat. Pourquoi? Parce qu'ils veulent quitter le village pour aller en ville, chercher un emploi. Alors on a finit par trouver une super solution: on forme des grands-mères. Quelle est la meilleure façon de communiquer dans le monde aujourd'hui? La télévision? Non. Le télégraphe? Non. Le téléphone? Non. Dites-le à une femme.
(Rires)
(Applaudissements)
Alors on est allé en Afghanistan pour la première fois, et on a sélectionné trois femmes et on a dit, "Nous voulons les emmener en Inde." Elles ont répondu, "Impossible. Elles ne quittent même pas leurs chambres, et vous voulez les emmener en Inde." J'ai dit, "Je vais faire une concession. Je vais prendre les maris aussi." Alors j'ai aussi emmener les maris. Bien entendu, les femmes étaient bien plus intelligentes que les hommes. En six mois, comment allons-nous faire pour changer ces femmes? Language des signes. Vous ne choisissez pas l'écrit. Vous ne choisissez pas l'oral. Vous utilisez le language des signes. Et en six mois elles peuvent devenir des ingénieurs en énergie solaire. Elles reviennent dans leur village et sont capables installer l'électricité à l'énergie solaire.
Cette femme est revenue et a installé l'électricité à l'énergie solaire dans le premier village, elle a monté un atelier -- le premier village d'Afghanistan à s'équiper pour l'électricité solaire l'a été grâce à ces trois femmes. Cette femme est une grand-mère extraordinaire. 55 ans, et elle s'est chargée d'installer l'électricité par énergie solaire pour 200 foyers en Afghanistan. Et ils ne sont pas tombés en panne. En fait, elle s'est rendue dans un département d'ingénierie en Afghanistan et a appris au responsable du département la différence entre Courant direct et courant continu. Il ne savait pas. Ces trois femmes ont formé 27 autres femmes et ont installé l'électricité par énergie solaire pour 100 villages en Afghanistan.
Nous sommes allés en Afrique, et nous avons fait la même chose. Toutes ces femmes assises autour de la même table, venant de huit, neuf pays différents, discutant toutes avec les autres, sans même comprendre un mot, parce qu'elles parlent toutes un langage différent. Mais leur langage gestuel est incroyable. Elles se parlent entre elles et deviennent vraiment des ingénieurs en énergie solaire. Je suis allé au Sierra Leone, et ce ministre était en train de conduire dans l'obscurité la plus totale -- il traverse ce village. Il revient, entre dans le village, et dit, "Et bien qu'est-ce qui s'est passé?" On lui a répondu, "Ces deux grands-mères ... " "Des grands-mères?" Le ministre ne pouvait pas en croire ses yeux. "Ou sont-elles allées?" " Elles sont allées en Inde et puis sont revenues." Il est allé directement voir le président. Il a dit, "Savez-vous qu'il y a un village alimenté en énergie solaire en Sierra Leone?" Il a répondu, "Non." La moitié des ministres sont allés voir les grands-mères le lendemain. "Qu'est-ce qui c'est passé." Alors il m'a appelé à l'aide et a dit, "Pouvez-vous me former 150 grands-mères?" J'ai dit, "Je ne peux pas, M. le Président. Mais elles le feront. Les grands-mères le feront." Alors il a construit pour moi le premier centre de formation pour va-nu-pieds en Sierra Leone. Et 150 grands-mères ont été formées en Sierra Leone.
La Gambie: nous sommes allés sélectionner une grand-mère en Gambie. Nous sommes allés dans ce village. Je savais quelle femme je voulais prendre. La communauté s'est rassemblés et a dit, "Prenez ces deux femmes." J'ai dit, "Non, je veux prendre cette femme." Ils ont dit, "Pourquoi? Elle ne connaît pas le langage. Vous ne la connaissez pas." J'ai répondu, "J'aime son langage du corps. J'aime la façon qu'elle a de parler." "Elle a un mari prénible ; pas possible." J'ai appelé le mari, le mari est venu, la démarche arrogante, un politicien, le téléphone mobile à la main. "Pas possible." "Pourquoi pas?" "La femme, regardez comme elle est belle." J'ai dit, "Oui, elle est très belle." "Que se passe-t-il si elle part avec un Indien?" C'était sa plus grande peur. J'ai dit, "Elle sera heureuse. Elle vous appellera sur le téléphone portable." Elle a quitté son pays comme une grand-mère et est revenue comme un tigre. Elle est sortie de l'avion et s'est adressée à toute la presse comme un vétéran. Elle a fait face à la presse nationale, elle était une star. Et quand j'y suis retourné six mois plus tard, j'ai demandé, "Où est votre mari?" "Oh, quelque part. Cela n'a pas d'importance." (Rires) Mission réussie.
(Rires)
(Applaudissements)
Je vais simplement conclure en disant que je ne pense pas qu'on doive chercher les solutions à l'extérieur. Cherchez les solutions à l'intérieur. Et écoutez les gens en face de vous qui connaissent les solutions. Ils sont partout dans le monde. Ne vous inquiétez pas. N'écoutez pas la Banque Mondiale, écoutez les gens qui ont les pieds sur terre. Ils ont toutes les solutions pour le monde entier.
Je finirai en citant Mahatma Gandhi. "Au début ils vous ignorent, et puis ils se moquent de vous, et puis ils vous combattent, et puis vous gagnez."
Merci.
(Applaudissements)


05dec13  150C225
Devant cette entrée 150 et votre appel lancé à tous pour réfléchir depuis le 9 novembre sur tous les points évoqués dans "politiser notre refus de la politique", pour chercher comment aider l'épi mûr à se souvenir que "changer est un bonheur, comment ? sinon en le lui disant tout simplement"...
Et devant l'élan des sœurs et frères nombreux qui ont envie que notre mission avance et qui le montrent ici, je me sens la dernière en contribuant aujourd'hui.
Prophète, je vous fais toutes mes excuses pour ce commentaire tardif.
Tout mon mois de novembre a été chargé et je n'avais pas les moyens de vous lire et de vous écrire avec attention.
J'apporte ma contribution après tant d'idées publiées ; je tiens notamment à vous témoigner que je partage et que je vous suis dans votre réflexion de montrer aux gens que nous ne sommes pas "des anges attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un rêve ou un nuage", mais que nous sommes "aussi des citoyens de ce monde qui partageons leurs soucis," notamment dans le sens d'un remplacement de la politique, dont la nocivité devient criante, par une autre façon d'envisager la vie sociale en la spiritualisant et y réintroduisant la pratique de l'amour.
Partout la politique est omniprésente et sur le pavé on entend gronder de plus en plus de colères, toutes contre la politique. La Révélation d'Arès met au grand jour une voie simple: la pénitence. Aimer les hommes, les aider, je vous suis sur la possibilité pour nous d'entr'ouvrir avec intelligence la porte de la politique en affichant notre refus de la politique.
J'ai même eu beaucoup de joie à lire votre entrée la première fois.
La part du frère vigile qui vit en soi est peut-être mise un peu plus à l'épreuve pour que nous ne retombions pas dans la mission sociale, mais avec vous, tout en ne baissant pas ma vigilance pour moi même, trop faible lumignon, je m'en remets à votre intelligence et à votre charisme prophétique.
Vous écrivez dans l'un des commentaires que nous sommes les serviteurs de nos frères les hommes. D'où notre élan naturel à proposer un monde sans pouvoir ni chef, donc sans politique, mais nous savons que beaucoup d'hommes ne sont pas prêts à le comprendre ; il sont plutôt prêts à croire cela folie. Ils sont contre la politique, mais n'en sont pas arrivés à admettre que des hommes de bonne volonté n'ont pas besoin de chef.
Je fais ce constat et je me dis que les gens ne sont pas prêts à entendre cela, au fond n'espèrent-ils pas un autre pouvoir à la place de ceux qui y sont ! sans voir que le sénat suivant prend  la même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2) ! La dépolitisation sera longue après des siècles de politique. Je n'entends jamais "Plus de politique, ni pouvoirs, ni chefs". L'homme de la rue serait alors projeté dans un grand vide. Ce vide que nous devons combler par la pénitence.
Inspirer à l'homme de recréer son royaume, à devenir prince et à régner sur son existence. C'est en quelque sorte pour lui reprendre sa politique en main sans chefs et sans pouvoir.
Je pense qu'il faut être homme de bonne volonté pour comprendre qu'un homme de bonne volonté n'a pas besoin de chef. D'où aussi mon attention particulière pour votre idée du Parti de la Générosité, un mot qui met en lumière ce que n'est pas la politique et ce qu'est La Révélation d'Arès.
La politique vole à l'homme sa Vie tandis que La Révélation d'Arès la lui redonne.
Voici quelques mots pour ma mission, mots pris de ma mission et nourris du bon grain de votre pensée et des idées qui parcours toute cette page de commentaires :
Pèlerin d'Arès, je partage vos soucis et vos doutes qui courent nos rues,
je ne suis pas rêveuse mais emplie de l'espérance que le Père place en vous, en moi en redonnant sa Révélation du Bien à Arès.
La politique a atteint ses limites, si l'homme ne se gouverne pas lui-même, des malheurs l'attendent, il pleut des périls quand on couche le Vent du Bien (Rév d'Arès xxxii/11) dit Le Créateur en 1977.
La politique règne avec un sentiment de force, qui n'est que l'illusion de l'homme fragilisé par ses habitudes et ses peurs, parce qu'en abandonnant son destin aux pouvoirs, il ne voit plus en lui-même qu'il est un prince qui peut régner sur le mal.
La politique avec ses chefs et ses pouvoirs ne voit que la masse. Elle vous ignore en tant qu'individu.
À Arès, Dieu renverse le pouvoir. Il rétablit l'individu dans sa responsabilité du Bien et du mal, balaie toute forme de domination et rappelle à l'homme sa Force d'amour et son Intelligence pour gouverner sa vie. Il ré-ouvre une voix sublime, la pénitence, qui est aimer, pardonner, faire la paix, être libre des préjugés et retrouver l'intelligence du cœur.
En quelque sorte gouvernez votre vie habitée du Bien, usez de votre bonté pour souffler le changement,
alors vous sentirez venir cette coordination naturelle des individualités aux perspectives justes et comblées. Un peu à l'image d'une petite unité comme celle d'une famille au sein de laquelle les relations sont fondées sur l'amour, la paix, le pardon, la générosité, sans pouvoir et sans chef.
Notre pénitence, à nous Pèlerins d'Arès, est un acte hautement social. 
L'homme politisé ne voit pas les perspectives sociales de la pénitence. Mais l'homme qui prend confiance en lui et en son prochain, qui s'ouvre à l'amour, au pardon, à la paix, perçoit les implications et retombées de ses actes bons dans ses relations sociales, voit poindre au loin le Jour du monde changé que sa pénitence prépare.
Je me dépolitise et je règne sur le mal quand je commence à aimer, à pardonner, à instaurer la paix, à me libérer des préjugés et à retrouver l'intelligence du coeur.
Anne-Claire B. d'Ile de France


Réponse :
Ne soyez pas désolée d'être tardive ! Vous n'êtes pas la dernière à participer à cette réflexion, ma sœur Anne-Claire. Beaucoup d'entre nous ont des vies très occupées, dévoreuses de temps, et n'ont pas encore réagi. Mon entrée 150 porte à réfléchir et j'aime mieux des commentaires tardifs, mais pensés, que des commentaires hâtifs et brouillons. Beaucoup de ces derniers n'ont pas été publiés ici.
Vous avez raison de dire que la plupart des gens rencontrés dans la rue "sont contre la politique, mais n'en sont pas arrivés à admettre que des hommes de bonne volonté n'ont pas besoin de chef." Vous avez et beaucoup des nôtres ont eux aussi très bien "fait ce constat que les gens ne sont pas prêts à entendre cela au fond, et qu'il n'espèrent-ils pas un autre pouvoir à la place de ceux qui y sont !" Tout comme vous nous n'entendons jamais, sinon très rarement, des gens dire "Plus de politique, ni pouvoirs, ni chefs."
Il semble donc que notre mission a beaucoup moins à souligner l'inanité ou la nuisance grandissantes de la politique qu'à rappeler aux hommes que s'ils sont fatigués de la politique, c'est parce qu'ils ont en fait découvert, sans en avoir encore conscience, que le gouvernement et l'administration sont non seulement de plus en plus lourds et paralysants, mais surtout inutiles. La société humaine peut vivre sans autre nécessité qu'un nombre raisonnable de gestionnaires révocables à la place de politiques irrévocables le temps de leur mandat et de fonctionnaires tout autant irrévocables.
Mais nous devons faire un travail délicat d'analyste, car c'est une situation à la solution de laquelle il faut bien réfléchir.
Un grand merci pour votre contribution, ma sœur Anne-Claire.


05dec13  150C226
Notre échange avec nos missionnés de la rue fait son chemin dans leur cœur puisque tous ont été semés par la Parole.
Trouver des épis murs, c'est là notre priorité.
Bien des femmes et des hommes ont conscience que la politique est en fin de parcours, mais,cette fin de parcours peut encore, puisque nous sommes dans le temps, soit s’abréger rapidement, soit perdurer encore pour quelques générations.
Là, quelques doutes persistent vu l'annonce des exactions qui circulent entre les banques. Elles vont s'anéantir elles-mêmes tant elles se sont endettées.
Par là même les courants politiques risquent de s'anéantir eux-mêmes.
Il va bien falloir faire le passage à une aire nouvelle. Le petit reste de la grande assemblée ne pourrait-il pas se fondre
dans tous ces domaines qui entretiennent notre société, afin de faire changer l'esprit de ceux qui nous gouvernent, afin qu'ils ne gouvernent plus mais qu'ils évoluent dans leur cœur, si nous leur donnons envie de rentrer eux-mêmes en pénitence?
Car eux aussi sont semés dans leur fond intérieur.
Rejoindre en temps que candidats libres de toutes appartenance syndicale ou politique des comités d'entreprise.
Rejoindre des équipes de conseil municipal n'ayant pas non plus d'étiquette politique.
Trouver des radios et des télévisions locales plus ouvertes, plus libres, afin d'obtenir des champs d’audiences pour parler non seulement de l'évènement de La Révélation d'Arès mais du fond du message.
Continuer l'édition de "Frère de l'Aube", pas que sur le net, car bien des sœurs et des frères n'ont pas l'Internet.
Trouver  des solutions que nous livre "la Révélation du Créateur de l'Univers à Arès", qui voit lucidement les effets pervers de notre société, d'un péché des péchés qui s'installe doucement, mais aussi les effets d'une terre de bonheur à reconstruire, à sauver.
Surtout travailler à changer les cœurs, les mentalités individuelles, de façon à ce que chacun construise l'avenir du monde et de notre humanité en aimant son  prochain comme soi-même quelle que soit la couleur de sa peau ou quelle que soit son origine (noix, cucubale, amande, Pourate,Duna, Rév d'Arès xx/17-19) en pardonnant, en se libérant de toute peur et de tout préjugé.
Les remplir en toute intelligence spirituelle d'une vision nouvelle ou chacun retrouve sa vraie liberté d'exister et de penser dans la paix et pour la construction spirituelle de son âme qui le conduira vers les hauteurs Saintes.
"Freesoulblog" est un bel outil d'échange de la grande assemblée avec son prophète Mikal pour rentrer en exode spirituelle pour faire "le Passage".
P.C. des Alpes du Sud


Réponse :
Merci pour cette contribution. "Rejoindre en temps que candidats libres de toutes appartenance syndicale ou politique des comités d'entreprise... des équipes de conseil municipal", cela a déjà été fait. Nous avons eu et nous avons encore des frères et des sœurs dans la vie syndicale ou des conseils municipaux. Mais cela ne peut se faire que dans des petites entreprises ou des petites communes et la portée de ces engagements reste malheureusement faible.
Votre commentaires est plein d'idées pratiques. Toutes ne sont pas à mettre en œuvre, mais toutes restent de bon conseil.


05dec13  150C227  
Reçu par courrier postal et recopié :

Notre ordinateur est actuellement en panne, je vous adresse cependant les quelques réflexions en lettres manuscrites, sur cette belle et grande entrée 150, veuillez m’excuser.
La semaine du 12 au 16 novembre correspondait à notre semaine de mission de charge du local, au moment de la publication de votre dernière entrée intitulée : "politiser notre refus de la politique". Nous sommes allés de par la rue à la rencontre des passants, La Révélation d’Arès à la main, leur apporter le souffle libérateur et généreux du Très Haut. Les hommes et femmes n’étaient pas sourds à nos propos, plus ouverts qu’à l’ordinaire, nous avons eu de riches échanges, les cœurs et les oreilles étaient tendus.
Face à la désastreuse situation de la France, l’homme n’est pas dupe de l’échec de la politique, de ses mensonges, abominations et incapacités. Je pense qu’il n’attend plus rien d’elle, mais il ne sait plus où aller, où chercher. La mémoire de l’homme est sous le péché (Rév d'Arès 30/2), le chiot d’homme dit, où est le Saint, le Vent… pâquis, chasse, bouc et chien, voilà à qui l’homme l’a réduit (Rév d'Arès x/4-5). Il a oublié qu’il dispose au fond de lui du génie, du génie du Bien, pour la peine d’une pénitence, qui est joie et fête, bien plus légère que le souci de ce monde.
En écoutant leur détresse et leur souffrance, qui sont semblables à tous les hommes, nous pouvons très vite glisser vers la complexité de l’homme, où se mêlent notre vie matérielle et spirituelle. Le dialogue va très vite vers la lumière de La Révélation d’Arès. Il ne peut que constater que nos systèmes sont à bout de souffle, qu’il va nous falloir passer à autre chose de radicalement différent, que pour cela nous devons nous déculturer de tous nos principes et valeurs jusque-là considérés comme indépassables, parce que les siècles leur ont donné majesté, mais qu’ils ont aujourd’hui prouvé leurs limites, malheurs et injustices. Qu’il va falloir apprendre à penser.
La Parole du Très Haut est extraordinaire, puisqu’elle mêle tout à la fois le transcendant et le pragmatisme, le réalisme.
Toute la veillée 28, la veillée 27 constitue d’ailleurs un hymne merveilleux d’amour, de bon sens, de générosité ; il peut à mon avis servir de base à un nouveau contrat social. C’est un appel au courage, au dépassement et à la dignité de chacun, au héros qui sommeille en chacun de nous, si nous nous donnons la peine d’aimer, de partager, de nous libérer de nos peurs, de nos angoisses, de nos préjugés… Je dis souvent à la personne que je rencontre qu’elle dispose d’un potentiel inimaginable au fond d’elle, infini, puisqu’elle est buée de la Bouche du Père, qu’elle est image et ressemblance de son créateur, qu’elle ne doit pas ignorer cette part essentielle en elle, c’est elle sa vraie nature. En insufflant ses dons divins, le Très Haut a fait de lui un prince, le prince de son propre destin et de lui de cette planète.
Nous-mêmes qui venons à leur rencontre, nous ne sommes pas des bons petits anges, mais de simples gens, ordinaires, qui travaillons, payons nos impôts, aimons, souffrons comme eux, mais que notre force et notre seule ambition est de créer notre âme, pour notre salut et le salut du monde. Nous ne disposons que de notre espérance et de notre détermination.
Que nous sommes certes une multitude, mais que sur cette diversité et complémentarité nous pouvons inventer quelque chose de beau, de bon, où le bonheur soit durable. Nous sommes libres, nous pouvons créer d’autres façons d’exister ensemble, en cessant déjà de nous opposer, de nous soumettre, mais en apprenant à réfléchir et s’enrichir, chacun selon ses talents.
Mieux vaut le Vent de la Liberté, de la générosité, même dans les moments difficiles comme ceux que nous vivons actuellement, plutôt que la tyrannie des lois, des taxes, des ambitieux puissants et de la peur. Mieux vaut que dans l’amour et la liberté qu’une fausse opulence dans l’asservissement.
Avec Éric nous cherchons chaque jour avec vous et nos frères.
Odile et Éric G. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Odile et mon frère Éric, pour cette contribution à notre réflexion. Vous n'êtes pas les seuls, loin de là, à nous dire qu'ils rencontrent dans la rue de nombreux passants fatigués de la politique et inquiets de l'avenir que cette politique leur réserve.
À tous nos missionnaires des hommes et femmes confient leur difficulté d'exister. Nous n'en sommes évidemment pas à recenser ces témoignages méthodologiquement et à théoriser sur l'état moral de la France, mais cela nous donne une globale mais juste compréhension de la mentalité qui a cours.
Ces interlocuteurs ne s'en remettent même pas à nous de faire un usage approprié de leurs déceptions et inquiétudes, mais ils nous parlent sans méfiance, rendant hommage sans le vouloir à notre honnêteté. Jamais contrat moral n'est aussi chargé d'espérances tacites que ce genre de contrat de confiance noué dans la rue avec la population.
Merci pour cette tâche de moisson que vous assumez avec autant de soin et de constance.


06dec13  150C228
Reçu par courrier postal et recopié :

Je n'ai pas d'ordinateur ni d'imprimante mais je suis le blog au cybercafé près de mon travail et je fais ma mission avec des tracts reproduits de tracts parisiens chez un reprographe.
Cette entrée #150 est passionnante, mais c'est parce que les frères partagent le souci général de tout le monde. Moi qui était dispensé d'impôts sur le revenu j'ai maintenant à en payer et mes impôts locaux ont triplé. J'ai demandé un délai de paiment mais ils m'ont refusé. Je crois que maintenant nous vivons une frustration qui fait fermenter la colère et vous avez raison: Il faut dire aux gens qu'on n'est pas des anges et qu'on partage tout ce qu'ils ont sur le cœur.
Mais le pouvoir sait bien qu'il a affaire à un peuple devenu très lâche, très trouillard et sa petite armée politique qui fait carrière à nos dépens se fout carrément des protestations. L'écotaxe ? Ils ne pourront pas s'en passer. La chute des carnets de commande d'entreprises, l'appauvrissement de tout le monde cause évidemment une chute des rentrées d'impôts. Cette chute va s'accentuer avec la hausse de la TVA. "Jamais je n'augmenterai la TVA," disait Hollande. Quel menteur !
La consommation d'alcool augmente en France, preuve que les soucis augmentent. Mais alcool = violence verbale. On n'est pas près de voir les rues sans cortèges de manifestants avec leurs cris idiots: "Hollande démission !" Tu parles si l'autre s'en fout..Les gens de leur côté se foutent complètement de l'avenir politique ou pas politique de la France. Ils veulent quelque chose tout de suite. La pénitence ? Ils s'en foutent. Ça les fait rire;
Pour moi vous cherchez à gâter votre très beau message spirituel sans le valoriser avec un accompagnement matérialiste.
La liberté ? Ils ne savent même plus ce que c'est en tant que liberté sociale, alors la liberté spirituelle... Ils veulent simplement un peu plus d'argent. Je comprends ce que vous cherchez à dire, mais dire qu'il y en a assez de la politique, ils s'en fichent et contrefichent. Les seuls qui ont un idéal, c'est la communistes et les ultracommunistes et question Dieu, question foi et question amour, je peux vous dire qu'ils sont contre.
Voilà mon opinion. Pour moi la foi est un refuge, mais je sais que pour les gens de la rue la foi, ils ne savent même plus ce que c'est. Si vous mêlez la foi et la vie sociale, même un peu, vous allez créer un mélange encore plus incompréhensible pour eux. Sûr que je ne suis pas optimiste et vous allez me dire: Pourquoi êtes vous missionnaire, Raymond ? Parce que je crois que la foi seule peut rassembler un petit reste de gens de haute valeur spirituelle qui un jour sera comme vous disiez "le phare sur lequel le monde se dirigera". Nous ne gagnerons rien à en salir la lumière. La politique salit tout.
Gandhi faisait-il de la politique spirituelle ou du spirituel politique ? Il était dans des condition tout à fait autres: Il était indien et sous le fouet des anglais : il faisait de la résistance passive. Il cherchait à libérer son pays, mais pas à faire de l'Inde un pays sans politique.
Raymond G. de Provence


Réponse :
Merci, Raymond, mon frère, pour cette participation. Carrément, vous me demandez de n'infuser dans notre propos missionnaire aucune politique, aussi peu soit-il, qui exprime notre refus de la politique.
Cette possibilité ne m'échappe pas.
Je suis partagé entre des projets contraires ou très différents.
J'ai besoin d'un grand délai pour la prière (Rév d'Arès 39/2). Pour l'heure je reçois les avis de mes frères et sœurs, je les considère tous sans préconçu. Cette consultation n'est pas faite pour la forme, ce n'est pas une consultation qui cache une décision déjà prise. Je me devais de soulever le problème, mais je réfléchis beaucoup et je prie beaucoup. Encore merci.


06dec13  150C229
Reçu par courrier postal et recopié :

Après trois tentatives infructueuses, mon ordinateur refuse d’envoyer mon mail, je me [mot illisible] donc à vous écrire manuellement.
Pour répondre à votre invitation de l’entrée 150 je dis en gros que moi aussi je suis favorable à la solution de la pénitence, mais au fond de moi, je ne suis pas tout à fait satisfait de cette réponse.
En effet, dans votre commentaire fait à Denis (150C1) vous écrivez : "Ce que je demande ici c’est comment politiser notre refus de la politique au premier degré dans la rue quand peu de temps nous est laissé pour parler aux personnes de rencontre."
Personnellement, je n’ai pas de réponse à cela mais je sais par expérience de la mission et du temps que vous avez toujours eu une grande avance sur nous, frères et sœurs.
Dons si vous formulez votre question de cette manière, c’est qu’il y a sans doute quelque chose de pertinent à découvrir, même si pour l’heure ça me paraît compliqué. À nous d’y réfléchir encore.
Didier L. des Alpes


Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette participation. Venant d'un aussi vieux missionnaire que vous, elle a son importance. En fait, vous ne savez pas quoi dire parce que vous n'êtes peut-être pas convaincu qu'il faille "politiser notre refus de la politique".
Il m'est bon de savoir, quand même, que vous aussi voyez dans la pénitence l'axe moteur d'une politisation.


06dec13  150C230
Reçu par courrier postal et recopié :

Comment montrer au monde que nous ne sommes pas des "purs esprits flottants dans l’irréel" ? Et comment "politiser notre refus de la politique" demandez-vous ?
Veuillez pardonner cette modeste contribution : Moïse revint de la montagne sainte avec les tables de la loi (divine) et les Dix Commandements pour un peuple sortant de l’esclavage et de la servitude. Le Sermon sur la Montagne fut donné par Jésus aux juifs sous le joug des Romains, Mahomet obéissant au Père vint abattre les idoles de bois en proclamant qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Le Père demande à Mikal d’abattre les idoles de l’esprit, c’est-à-dire de sortir de nos idéologies politiques, religieuses, scientifiques, intellectuelles, rationalistes partout où s’exerce des pouvoirs des plus malins sur les plus faibles.
Pour nous, Pèlerins d’Arès, le nouvel exode d’abord c’est l’exemple que nous devons donner au monde, c’est aller au-devant de nous-mêmes, c’est rechercher le Père en nous-mêmes pour créer notre âme: aimer, pardonner, faire la paix en nous et autour de nous, être libres de nos peurs et préjugés, chercher la liberté absolue et retrouver l’intelligence du cœur :
La pénitence !
Comment matérialiser cela, comment concrétiser cela pour donner envie à ceux que nous missionnons de nous suivre (même si nous sommes tellement pécheurs et imparfaits nous-mêmes ayant hérité de siècles de pouvoirs et ayant gardé une mentalité d’esclaves et de médiocrité.
Comment montrer dans la rue et assez rapidement qu’un nouveau monde pénitent peut se construire avec comme base l’amour et la liberté (je crois que les hommes souffrent beaucoup du manque d’amour dans leurs rapports entre eux), l’idée de proposer une ébauche (sous la forme d’un livret) d’une nouvelle constitution basée sur la vie spirituelle comme le suggère Frère Antoine Bastien pour ouvrir les consciences me semble être expérimentable parce que pour le moment la loi des rats (Rév d’Arès xix/24) contrôle tout. L’homme de la rue est d’accord que la politique politicienne nous plonge dans le désarroi sur tous les plans.
La loi des rats est un esclavage. Courageusement, Rosa Parks et les Freedom Riders ont pu ouvrir une brèche dans les consciences et réussir avec d’autres la suppression des lois discriminatoires parce que la souffrance du peuple noir c’était terrible et depuis longtemps. Actuellement, l’homme souffre et ressent bien que ce n’est pas le matérialisme qui peut le rendre heureux et en paix avec lui-même ; d’ailleurs la crise peut enlever ce que beaucoup revendique comme droits acquis ou privilèges des uns sur les autres.
Il nous faut donc proposer du concret spirituel qui soit solidaire des soucis de nos contemporains, connexe à la mission dont l’axe principal est la pénitence.
Pour vous frère aîné, le Père vous demande de rester en toute circonstance doux et pacifique.
Si nous montrons que nous voulons politiser notre refus de la politique politicienne il se pourrait que nous ayons des 3bâtons dans les roues3 mais c’est tout un peuple qui marche derrière vous, Frère Michel.
Actuellement, tout est rapport de forces. Les hommes contemporains manquent d’amour, comme le noyé se débat lorsque le sauveteur vient pour le sauver, nous aurons des réactions peut-être violentes contre nous. Le côté compassion amour, maternel du Père s’est amenuisé chez les êtres humains, même certaines femmes ont perdu ce côté-là, hélas, mais quand-même le Père met son espérance dans la femme qui d’ailleurs n’a pas pu se politiser ou s'est peu politisée, puisque le droit de vote lui a été refusé jusqu’à De Gaulle [1945] en France.
La contribution des uns et des autres à ce débat montre un élan important de conscience collective. Est-ce une avancée significative de notre changement ? Je le crois !
Merci Frère Michel pour tout.
Marie-Reine J. du  Limousin


Réponse :
J'étais il y a quelques jours à Marseille  où quelqu'un m'a dit en substance: "J'ai réussi dans la vie, mais je n'ai pas réussi ce que j'ai voulu. Les Français se disent de même qu'ils ont un pays assez réussi, mais ils s'aperçoivent que ce n'est pas le pays qu'ils ont voulu. Ils rejettent sa politique." J'ai demandé: "Voulez-vous dire que les Français n'ont pas voulu cette politique malgré tout réussie selon vous?" Il m'a fait: "Oui, absolument !". Donc, certains pensent que la politique est au faîte de sa réussite, mais que la déception à la base éclate tout à coup.
C'est l'histoire de l'obsédé sexuel qui n'a vu sa maîtresse qu'au-dessous du nombril pendant quarante ans et qui, l'âge et la sagesse venant, en voit tout à coup le visage et s'écrie: "Mais qu'est-ce qu'elle est moche !"
La "politique réussie mais pas voulue" est peut-être la dichotomie, saugrenue de prime abord, mais peut-être vraie après réflexion, qui rend si difficile le problème auquel les Français sont confrontés.
C'est vrai qu'il n'y a peut-être jamais eu autant de politique en France — les journaux sont pleins de politique à 80 ou 85 % — depuis les années les plus lourdes de la Révolution Française ou de la Reconstruction du pays après 1945, et ce serait l'excès de politique, son poids soudainement senti, qui ferait découvrir aux Français qu'elle n'est pas celle qu'ils ont voulue et aimée.
Si, dans ces conditions, "il faut proposer du concret spirituel qui soit solidaire des soucis de nos contemporains, connexe à la mission dont l’axe principal est la pénitence," nous devrions non seulement ne rien changer à notre élan missionnaire, mais encore accentuer, idéaliser davantage, notre mission de foi ?
Ce ne serait pas fait pour me déplaire, puisque nous resterions dans la droite ligne de Dieu, de la foi, de l'espérance, de l'amour, de la vraie piété.
Je continue d'engranger les avis et de réfléchir, mais j'ai l'impression, certes non décisive, non absolue, mais grandissante que peut-être la meilleure façon de "politiser notre refus de la politique" est de spiritualiser toujours davantage notre mission.
Guérir le mal extrême de la politique et de la religion, sa mère, par le Bien extrême d'une pénitence plus extrêmement prêchée que jamais ?


06dec13  150C231
Reçu par courrier postal et recopié :

J'ai pris connaissance de votre nouvelle entrée sur "politiser notre refus de la politique".
Après avoir pris le temps de la réflexion [...] je tenais à répondre à votre consultation.
Vous avez raison de tenter quelque chose à ce niveau-là. C'est l'expérience pratique du terrain missionnaire qui me fait dire cela.
Il est compliqué, mis à part les épis mûrs, pour la masse abrutie par les idéologies depuis si longtemps de faire le lien entre l'action de la pénitence et le retour d'un monde heureux. Vu qu'il faudra des générations pour y arriver, c'est encore plus compliqué pour un monde qui fonctionne dans l'immédiateté.
Lors de ma mission je me rends bien compte que les gens ont du mal à croire à une possible liberté absolue de l'homme dans un monde sans chefs ni lois... Ils l'espèrent au fond d'eux mais ils sous-estiment tellement la force du Bien qu'ils manquent de foi en l'homme, de foi existentielle.
[...] la désillusion de la politique est de plus en plus marquée chez les gens et [de ce fait] utiliser l'effet d'opposition entre politique et pénitence nous rend déjà audibles, mais cela ne suffit pas non plus, en tout cas pas assez pour être suivi. Au mieux, ça nous rend sympathiques.
Donc, pour moi votre idée de "politiser notre refus de la politique" peut nous permettre de faire un pas vers le cœur des gens que la mission a encore du mal à atteindre. N'est-ce pas par amour que vous êtes prêt à mettre les mains dans le cambouis ?
Le risque de basculer dans un discours politique et d'oublier le spirituel est réel. Cela demandera une grande vigilance, mais en même temps il est urgent de bien faire comprendre au peuple que seule la pénitence nous permet d'envisager une sortie à l'effondrement systémique qui se profile à l'horizon pour créer un autre monde.
Si j'avais une image à utiliser, ce serait celle d'un énorme incendie de forêt avec un politicien tenant un verre d'eau nous expliquant comment il va l'éteindre. Comment faire passer le message que c'est la pénitence qui fait éclater l'orage et tomber la pluie qui arrêtera l'incendie ?
Deux choses reviennent souvent lors de mes échanges dans la mission, comment s'organiser politiquement sans faire de politique en veillant que ça ne redevienne pas comme avant ? Et aussi, souvent accompagné, le thème de l'argent, sa redistribution, etc.
Personnellement, je crois possible une sorte de communisme libéral où les gens sont libres d'entreprendre et partagent librement, parce que ce sont des frères, mais il faudra que la pénitence fasse son œuvre et il va falloir du temps.
Dans la rue, quand je parle du système, on me demande quels sont mes principes organisationnels ou économiques. Je peux avoir plusieurs manières de répondre, mais en substance je dis toujours que toutes les organisations sont possibles quand règnent l'amour, le pardon, la fraternité, quand la pénitence fait son œuvre: le Bien actif. Les dirigeants nous considèrent souvent comme de simples animaux pensants et tant qu'on se comportera comme tels, tant que nous n'aurons pas repris le chemin de l'image et ressemblance du Père [Genèse 1/26-27], nulle espèce d'espérance à avoir. Toutes les espérances sont en nous si nous changeons en bien.
J'en profite pour vous faire remarquer que les puissants ne sont pas si nombreux que ça et qu'ils influencent drôlement le monde et la vie des gens. Alors, je dis que l'inverse est aussi possible, qu'un petit reste d'hommes de Bien actifs peut aussi influencer le destin du monde.
De plus, le risque d'un chaos économique et social pourrait nous emmener vers un fascisme, une sorte de big brother qui considérera la masse d'hommes comme des animaux et les traitera comme tels. Dieu est revenu à Arès pour nous rappeler qu'Il nous a créés à son Image et Ressemblance, que nos vies valent plus que celles de musées [Rév d'Arès xxxvi/23] ! Nous pouvons donc réussir à créer un monde sans chefs ni lois, si nous accomplissons la Parole du Père angoissé et aimant.
Nous avons le Seigneur et les Anges avec nous ! Et un prophète vivant au milieu de nous ! J'ai senti que votre concept de petites unités humaines trouve un véritable écho auprès des gens. L'idée de plus de simplicité et de liberté est attendue aussi. Je ne sais pas si ce que je vous dis va apporter quelque chose, mais je tenais à répondre à votre condultation et vous dire qu'il y a dans votre démarche quelque chose à creuser.
Aussi, je peux vous donner une aide en matière de vidéo, si vous voulez mettre à jour votre site ou votre blog à l'avenir sur ce thème. On pourrait en plus de vous filmer illustrer et enrichir, par des images et des musiques, vos propos. Produire un montage de qualité pour s'adresser aux hommes pourrait être bénéfique, je pense, car je ne sais si vous avez idée du nombre de ceux que la lecture rebute alors qu'ils peuvent supporter des heures d'images. [...] À ce propos et pour finir j'ai réalisé dernièrement un clip pour un groupe de musique où notre frère François C. joue, le groupe se nomme Paul Exploit [...]. Nous avons évangélisé le chanteur P. Il a déjà lu L'Évangile Donné à Arès et je crois qu'il a été touché. Il avait déjà produit son album avant de nous connaître, mais je trouve qu'il était déjà bien inspiré.
Fabrice C. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Fabrice, pour cette copieuse et très intéressante participation, sur laquelle nous allons méditer en même temps que sur toutes les autres. Merci aussi de m'offrir vos services professionnels pour la réalisation de vidéos.
Oui, "toutes les organisations sont possibles (démocratie, monarchie, anarchie, communisme, etc.) quand règnent l'amour, le pardon, la fraternité, quand la pénitence fait son œuvre: le Bien actif."
Oui, "les dirigeants nous considèrent souvent comme de simples animaux pensants," et le public a pris conscience de cela et pas seulement le public, mais aussi des fonctionnaires de justice pris entre le marteau et l'enclume, si je peux dire. C'est le cas, par exemple, des juges d'application des peines. L'un d'eux m'a dit à peu près dans les mêmes termes que vous vous à peu près ceci: "Moi, je dois décider du sort de condamnés, dont j'ai le droit légal l'alléger la peine, mais quand je fais cela, les juges du Siège qui ont prononcé les condamnations se considèrent désavoués et me regardent alors comme un animal pensant et pensant mal, incapable de juger si le condamné mérite quelque allègement de sa peine.. .Source de conflits. En fait, on est face à la contradiction des lois,. Ici une loi déshumanise et là une loi humanise et personne ne sait laquelle devra finalement valoir sur l'autre, etc."
La politique est folle et folle sous couvert de lois sévères, ce qui la rend à la fois ubuesque et dangereuse.


06dec13  150C232
Le commentaire 150C219 m'a donné l'idée de regarder ce qu'était les clubs, fondations, etc.
En fouillant j'ai trouvé des organisations dont le but est de répandre des idées politiques.
Comme nous nous désirons répandre des idées de refus de la politique, [ces exemple m'ont paru mériter un examen].
J'ai trouvé trois formes juridiques:
L'association loi 1901 (culturelle), l'association loi 1905 (cultuelle) et la fondation.
Pour la France, j'ai entendu parler de ces trois clubs qui réunissent des personnalités de divers milieux.
L'association "Le Siècle" est fondée à la Libération par d'anciens résistants réunis autour de Georges Bérard-Quélin. Son objectif est de faire se rencontrer les "élites" pour mieux se connaître au-delà du clivage gauche-droite. "Le Siècle", cercle de l'élite française, est un club de reflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française: responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui "font l'opinion."
L'IFRI est un club de reflexion consacré à la politique internationale, ce qui inclut des questions comme l'économie, la mondialisation, ou les méthodes de "gouvernance". L'IFRI rassemble des personalités politiques de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, et quelques universitaires. L’IFRI est une association de loi 1901
Le "Club de l'Horloge" est une association française, plus précisément un cercle de réflexion politique d'orientation libérale-conservatrice. Il a été créé en [mots manquants].
Autrement il y a aussi ceux, plus ou moins connus, créés par ou pour Valéry Giscard d'Estaing, François Fillon, Ségolène Royale, Nicolas Sarkosy, etc.
Le "Mouvement Utopia" est une association investie dans l'espace public, les partis politiques de gauche et dans le milieu associatif. Il est animé par Franck Pupunat et Laure Pascarel et a pour but de définir un projet de société en posant la question de l'idéal et du sens. Ses deux porte-parole sont David Flacher et Anne Le Strat
Je découvre le guide des Fondations. Deux exemples parmi des dizaines:
La Fondation "Res Publica" est une fondation reconnue d'utilité publique, par décret du 30 décembre 2005 et présidée par Jean-Pierre Chevènement. La Fondation s'est donnée pour objectif la réflexion, l'analyse et la capacité de proposer des choix
de politiques publiques, face aux grands enjeux actuels, dans le cadre national et dans le cadre du monde globalisé. La Fondation souhaite une évolution vers un dialogue réel des cultures et des nations, dont la traduction politique est la multilatéralité dans la prise de décision et la conduite des actions les plus conséquentes pour l'avenir du monde. Fondée sur l'exigence et l'actualité d'un modèle républicain pour le XXIe siècle, la Fondation a tout particulièrement consacré sa réflexion à la crise économique internationale, aux réponses à apporter, au nouveau modèle de développement à favoriser, à la lumière d'un intérêt général seul capable d'équilibrer les dérives du marché. La Fondation "Res Publica" a déjà organisé plus de 70 colloques et séminaires sur des sujets économiques, sociaux et géopolitiques et publie chaque semaine de nouvelles notes et études.
Le gaullisme, une voie d'avenir pour la France, aussi appelé "Les Gaullistes en Mouvement" (GEM) est un courant de l'UMP créé en septembre 2012 par Michèle Alliot-Marie, Roger Karoutchi, Henri Guaino et Patrick Ollier. Caractéristiques et programme de ce courant : La profession de foi du courant indique que ses promoteurs sont attachés "une certaine idée de
l’homme, de l’État, de la nation et de la République." Elle prône "l’égalité des chances et le mérite républicain" et ajoute que "être gaulliste, c'est défendre les institutions de la Cinquième République […], c'est être attaché à la puissance, l'influence et la grandeur de la France." Les dirigeants du courant ont déposé une motion à l'occasion du Congrès de l'Union pour un
mouvement populaire de 2012.
Je pense que la 2° fondation est une "fondation de dotation" mais je n'en suis pas sûr. Fonctionnement de la fondation de dotation : Comparé à l’Association et à la Fondation RUP (Reconnu d'utilité publique), la souplesse du fonds de dotation est caractérisée par les faits suivants : Le fonds de dotation peut être constitué par une seule personne physique et/ou morale.
L’absence de toute autorisation ou instruction administrative préalable permet, en pratique, de disposer d’une structure opérationnelle dans un délai d’environ un mois.
Les fondateurs disposent d’une grande liberté pour organiser, à leur convenance, la gouvernance du fonds de dotation. La seule obligation est de composer le Conseil d’administration de trois membres a minima, le fonds de dotation n’est soumis au sein de son Conseil, contrairement à la fondation RUP, ni à l’établissement de collèges d’administrateurs, ni à la représentation des ministères liés à son objet social. La capacité juridique et financière est équivalente à celle de la fondation RUP. Les libéralités consenties à un fonds de dotation ne répondent pas à l’exigence de conformité à son objet social et ne nécessitent pas l’accord préalable de l’autorité administrative de tutelle (contrairement à la Fondation RUP).
Le fonds de dotation a la capacité de recevoir des biens et droits de toute nature, et la possibilité de les exploiter commercialement dès lors que les profits sont exclusivement affectés au financement de son activité d’intérêt général.
À noter que le fonds de dotation doit se doter d'un commissaire aux comptes pour une durée de 6 exercices comptables dès qu'il perçoit 10,000 euros de dons, libéralités.
Bernard et Evelyne R. de région PACA


Réponse :
Merci pour ces informations dont certaines nous sont déjà connues.
Concernant la fondation, cette forme juridique nous est pratiquement interdite, car elle demande une reconnaissance de l'État que nous Pèlerins d'Arès n'avons aucune chance d'obtenir.
Les clubs de réflexion dont vous parlez sont bien connus et, comme le Rotary ou le Lyon's, sont en fait des cénacles fermés et réservés à une "élite", qui filtre toutes les admissions, dont nous ne faisons pas partie.
Certes, nous pourrions créer notre propre cercle de réflexion, mais ce ne serait qu'une association loi 1901 comme une autre.


06dec13 150C233  
Mon idée du "blanc" [150C208] comme interface conceptuelle n’est peut-être en effet pas évidente à traduire.
Je vais essayer de la redire ici sous un autre angle.
Outre notre mission spirituelle, il faudrait désacraliser la politique.
De la même manière que le roi noir en France a neutralisé les effets pervers du roi blanc (vision imposée à tous d’une vérité unique émanant de Dieu codifiée par un clergé), tout en en reprenant les méthodes, par la laïcité, les spirituels que nous sommes proposeraient en quelque sorte de neutraliser les effets pervers de la politique en la "laïcisant", dit autrement en la "spiritualisant" (un peu fort quand même).
De la nécessité d’un pouvoir régnant choisi parmi des idées partisanes et s’imposant à tous, on glisserait vers celui d’un pouvoir ramené au seul rôle fonctionnel de la gestion de la cité (équipements collectifs, quelques services publics, État minimum), en montrant qu’il y a un "bien collectif" au-dessus des partis, qui participe de la ressemblance des hommes entre eux, de la même manière qu’il y a un Bien universel en nous, une identité originelle, divine et commune, qui, elle, n’est pas comme un bulletin dans l’urne mais ne peut s’extraire que de l’humain vivant par la pénitence.
Essai de tract :
Appel du frère :

"Les humains seraient parfaitement capables de s’autogouverner dans de petites unités, de vivre avec générosité selon leur conscience, leur diversité, dans la Justice et la liberté totale s’ils étaient pénitents,
c’est-à-dire s’efforçant d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de chercher en permanence la Vérité et la liberté."
"Ce programme, qui était celui de Jésus, n’a jamais vu le jour. Il est celui que vivent déjà dans l’ombre les Pèlerins d’Arès, ces croyants libres qui appliquent La Révélation d’Arès, authentique Parole de Dieu redonnée en France en 1974 et 1977.
Par les économies réalisées de structures politiques il règlerait la crise et la dette en un rien de temps."
Le politique fait croire que les hommes ne sauraient se priver de "son intelligence", son programme est toujours d’imposer ses idées, de soi-disant "changer le monde" par la loi, de l’extérieur de l’homme. En réalité, comme le religieux, il vit sur leur dos et complique les choses plus qu’il ne les règle. Qui ne voit se profiler le désastre ? De droite ou de gauche, la nuance joue seulement sur y aller plus ou moins vite.
Le frère appelle les hommes au changement du monde par l’intérieur de soi, au Bien universel (vertu, perfection) qu’ils sont capables de révéler par la pénitence et sa généralisation par contagion. Gratuite et à la portée de chacun pour la peine d’un effort qui n’est pas plus lourd que les soucis des règlements, les complications bureaucratiques et de l’impôt.
Son programme est de long terme, plusieurs générations. En attendant dès maintenant, les citoyens pourraient désamorcer certains effets nocifs de la politique des partis en cherchant uniquement pour représentants les moins idéologiques, consensuels hors parti, soucieux du seul bien public (vraie res publica), du respect total de la liberté et de toutes les différences.

Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ces informations complémentaires.
L'idée de "Blanc" est ici plus claire, notamment en disparaissant, si je peux dire.
Je comprends le fond de votre pensée, mais je ne trouve pas votre formulation (le tract) facile pour le tout public. Nous devrons être très clairs d'emblée. Nous réfléchissons à la formulation et je vous remercie d'y participer, mais celle-ci trouvée, nous ne pouvons pas demander aux gens de la rue d'un réfléchir à leur tour. Tout doit être lumière sur l'instant, lumière acceptée ou rejetée, mais lumière.
Je comprends la difficulté de dire ce que vous souhaitez dire, mais c'est notre difficulté à tous ici dans cette phase de réflexion. Cette difficulté n'a fait que s'amplifier et se durcir depuis la fin du Moyen Âge et la disparition, à la Renaissance, de son concept théophanique de l'univers.
Avec la ruine de l'univers médiéval la place de l'homme sur la terre n'a pas cessé d'être de plus en plus problématique. Rien n'est plus évident entre le moi pensant et les choses.
"It's all in piece, all coherence gone" (tout est en morceaux, toute cohérence disparue), déclara le poète et prédicateur John Donne, probablement le premier a avoir eu conscience de cet éclatement de la conscience, et les "Pensées" de Blaise Pascal allaient quelques années plus tard exprime la souffrance de l'homme face à la perte irrémédiable de la totalité. L'homme ne peut plus tout embrasser d'une seule pensée.
Nous, Pèlerins d'Arès, nous essayons de revenir en arrière et de redonner aux hommes le cosmos uni des Anciens que seul une âme pure peut concervoir. Finalement, ce qui a tué l'âme, qu'il nous faut recréer, c'est la complication et en nous érigeant contre la politique nous nous érigeons contre cette complication de la vie qui est son fond de commerce.
L'homme se sent comme un étranger dans cet univers construit par l'esprit qui calcule et qui mesure, qui analyse et catégorise, parce qu'il ne peut plus le concevoir d'un seul coup comme un tout. Votre formulation me fait penser à cette impossibilité de concevoir la vie sociale comme un tout simple; elle reste donc obscure pour beaucoup, alors que nous allons essayer de formuler les choses en un seul concept. Bien sûr, vous parlez du Bien, c'est le concept, mais sa triomphante simplicité n'est pas évidente une fois lus tous les mots du tract.
"Qu'est-ce que l'homme dans la nature ?" demande Pascal, et "Nous ne sommes pas au monde" crie Rimbaud, parce que
ce que vous appelez le "Blanc" a disparu et qu'il faut le retrouver (si je vous ai compris). Mais le chemin que vous nous proposez ne me semble pas vraiment clair.
Merci quand même, frère Claude et pardonnez-moi si j'ai moi-même des difficultés pour être clair.


07dec13 150C234  
Je suis comme Anne-claire [150C225] happé ces temps-ci par mon travail, mais je reste attentif, autant que possible, à ce qui s'échange ici, à l'appel de votre consultation.
Je suis également partisan de ceux qui pensent que la pénitence permettra, à terme, aux hommes libres de prouver qu'on peut vivre heureux sans le recours à la politique et à ses indéboulonnables professionnels.
L'expérience historique et millénaire nous démontre que la politique mène à une voie de garage, une impasse et la pénitence quant à elle est la voie droite, la voie de la responsabilité assumée. Simplement nous ne pouvons pas le démontrer sans représenter au préalable un nombre significatif de pénitents, c'est bien pour cela qu'il faut poursuivre la moisson sans relâche.
Quand j'essaye d'être concret avec les gens de rencontre il m'arrive de leur demander simplement d'imaginer l'incidence globale de la pénitence sur la société future : Il nous faut bâtir une société d'hommes et de femmes responsables pratiquant le Bien, ne serait-ce que pour notre descendance.
Des hommes et des femmes changés c'est moins de mal à gérer, moins de prisons, moins de police, moins de magistrats et moins d'impôts de toutes sortes pour alimenter l'administration tentaculaire qui s'étend jusqu'à Bruxelles.
La pénitence est gratuite, la politique nous coûte cher.
Imaginez donc une société où on ne légifèrerait plus, parceque l'homme a fait le choix d'aimer et de pardonner, de faire la paix.
Je me relis et à la réflexion je me dis que ça fait quand même un peu "ange attardé sur la Terre", mais pourtant ce que je dis est trop évident pour être contredit.
L'infatigable "père de la nation arc-en-ciel" s'est éteint hier soir, il a eu l'intelligence spirituelle — celle du coeur — de pardonner à ses geoliers. Le pardon plus fort que la vengeance des palais de justice.
Salah B. d'Ile de France


Réponse :
Un grand merci, frère Salah, pour cette belle participation que j'entends dans mon cœur comme le bel hymne à l'homme changé et au monde changé que nous chantons tous, apôtres de La Révélation d'Arès. Non, frère Salah, ce commentaire n'est pas inutile. Vous m'avez adressé un eMail pour me demander de ne pas le publier, parce qu'il vous aurait soudainement paru superflu, mais je le publie, parce qu'il est beau.
Non, ce commentaire n'est pas superflu et j'en proclame avec vous l'utilité et le besoin qui sont l'utilité et le besoin mêmes de notre mission. Oui, nous chantons la pénitence au milieu des humains auxquels
la politique des durs de dur dont la raison raisonnante a forgé à nos concitoyens des cervelles étanches à nos musiques de l'âme, des cervelles mahousses et bien salées comme les cuisses de cochon dont la politique fait ses jambons,

la politique des élus à têtes d'indomptables à qui "on l'a fait pas",
la politique des faiseurs de lois aux regards de loups qui ne cillent pas devant les problèmes de robinets et de baignoires qu'on remplit et qu'on vide (enfin une loi raisonnable pour transvaser des porte-monnaie vers la baignore percée de l'État!),
la politique qui sait tout, qui voit tout, qui a toutes les solutions et dispose pour les appliquer de l'armée, de la police, de la gendarmerie, des tribunaux, des ministères de toutes sortes, de l'éducation nationale, des impôts, des... (laissez-moi reprendre mon souffle),
la politique qui délivre la raison des citoyens (intelligents) des pleurnicheries de mollassons comme la foi, l'espérance, l'amour, le pardon (fi !), la liberté-liberté (délire !); la justice-justice (illégale! seuls le tribunaux jugent), tous ces rêves pathogènes (or ça, verbalisons ! Racine) pour faire un peuple de libres penseurs au cortex crocodilesque qui oppose mépris ou pitié (kifkif en politique comme en science) à nos incitations à la pénitence  La politique ? Mais nous n'en sommes pas dupes. Nous connaissons les raisonnements institués, légalisés de cet énôôôrme baobab, et son effet désastreux sur l'humanité qui cherche son ombre contre le soleil du Créateur, et nous savons que rien comme la pénitence n'a de cailloux mieux ajustés pour l'abattre et c'est pourquoi nous poursuivons face à ce Goliath nos activités de petits David avec nos petits cailloux dans notre petite besace et la petite fronde de nos propos et de nos tracts.
J'aime votre commentaire, frère Salah, et je l'affiche avec fierté.
Vous savez, frère Salah, La Révélation d'Arès, si on la lit bien, n'est pas sans humour, et c'est peut-être par la mise en boîte que nous aurons la peau du crocodile, l'écorce du baobab. Nous réfléchissons à tout et donc à ça aussi.


08dec13 150C235  
Bon Anniversaire d'Amour !
On se réjouit de vous serrer dans nos bras très bientot.
On vous embrasse bien fort.
Sara et Manuel de Chine

Love Anniversary


Réponse :
Ce commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 150, mais je ne peux pas ne pas en faire profiter tout le monde.
Nos bien aimés enfants, Sara et Manuel, Je ne sais quand vous avez pris cette photo. J'imagine que ce fut à Noël 2012 chez nous à Bordeaux. En trouvant cette image ce matin 8 décembre 2013 dans mes eMails j'étais ému. Ensuite, Christiane et moi, nous avons eu notre petite larme à l'œil en la regardant ensemble.
Vous vous êtes souvenus que nous nous sommes rencontrés, Christiane et Michel, le 8 décembre 1966 à Lyon.
Pour Christiane ce fut le coup de foudre, l'amour instantané. Pour moi ce fut un petit peu plus long. Normal ! Elle n'avait pas encore 22 ans et moi j'avais déjà 37 ans. J'avais alors la prudence qu'elle n'avait pas et aujourd'hui ce serait plutôt l'inverse, Christiane veille sur moi avec une hyperprudence méticuleuse.
Chaque jour nous bénissons le Père de nous avoir donné par cet amour indestructible la force de traverser des périodes très difficiles socialement et matériellement parlant, je parle des années qui ont suivi les apparitions de Jésus et les théophanies en 1974 et 1977. Aujourd'hui nous sommes des binoclards un peu défraîchis, mais nos cœurs sont encore plus brûlants et unis qu'il y a 47 ans.
À bientôt donc, Sara et Manuel, puisque vous allez nous faire la joie d'une visite en France dans deux semaines.
Alléluia !


08dec13 150C236
Reçu par courrier postal et recopié : Cette nouvelle entrée me rappelle qu'un temps avant de m'engager dans le catholicisme j'avais tenté le détour par la politique, essayant de trouver quelle serait la meilleure organisation pour permettre l'avènement du bonheur humain par la politique, hélas tous les systèmes que j'ai pu imaginer à l'époque butaient, au final, sur une seule variable : l'homme ou plutôt la nature de l'homme.
J'ai finis par comprendre que le système politique importait peu, un tyran n'était pas forcement tyrannique, même si c'est le sens .de ce mot aujourd'hui (à l'origine en Grèce le tyran était un homme désigné par la citée pour prendre momentanément la direction des affaires afin de fédérer les forces en vue de repousser une agression ou résoudre un problème ponctuel).
Une tyrannie dirigée par tyran pénitent peut être une réponse à un problème ponctuel, de même une monarchie, une république, une confédération, une anarchie etc. etc. Un des problèmes c'est d'ériger en système unique et perpétuel quelque chose qui à l'origine est ponctuel, circonstanciel.
En fait, qu'importe l'organisation, c'est ce qu'en fait l'homme qui est important, il me reviens à l'esprit un texte que j'utilisais quand j'animais une aumônerie, un texte de Michel Quoist, Je leur expliquai que nos actes définissent les choses qui nous entourent ou que nous fabriquons, que l'homme a cette puissance de nommer les choses et les êtres (Genèse), le texte disait
prière autour d'un billet de l00 francs Avec un Billet je peux
— acheter un couteau pour préparer le repas de mon enfant
— acheter de quoi vêtir le pauvre
— acheter le billet pour rassembler une famille
Mais je peux aussi
— acheter un couteau pour tuer
— acheter le corps d'une prostituée
— acheter à vil prix le bien d'autrui
Etc.
Quand je mets face à face ce passé et cette entrée #150, il est clair qu'à l'époque il me manquait l'essentiel :
"Savoir et croire que l'homme pénitent peut se sauver et, devenu frère, ne plus porté d'importance à la structure politique, mais à la politique comme gestion harmonieuse et évolutive d'un groupe de pénitents."
Peux être nous Pèlerins d'Arès devons-nous redéfinir les mots politique, social, etc. comme le prophète a redéfini les mots pénitence, foi, salut, etc.
Comme beaucoup de commentaires, et comme vous le faites remarquer vous-même, ce n'est pas au prophète de descendre dans l'arène (Rév d'Arès xx/8-12) mais au petit reste sous le regard du faucon qui scrute la terre, en restant entre Ciel et Terre, le petit reste palé sur l'île du prophète gardien.de la Parole.
Je pense que dans notre réflexion nous devons dissocier clairement dans nos esprit et nos cœurs "politique" de "groupe politique", nous ne devons absolument pas aller sur le terrain du roi noir, ils sont dangereux, de même le Père enjoignait au prophète de ne pas aller sur le terrain du roi blanc nous devons d'abord redéfinir les mots, nous devons renommer la création comme à l'origine quand Dieu demande a Adam de nommer les êtres.
Ainsi devons-nous redéfinir le sens de politique sous la lumière de La Révélation d'Arès. Ceci fait, notre discours se distinguera de lui-même du reste du monde.
Je n'ai pas bien réfléchi encore à tout cela mais nous pourrions essayer de réfléchir à :
— Rebâtir une nouvelle Politique c' est d'abord rebâtir 1 'homme
— L'humanité malade du péché a fait de la politique un jeu d'opposition. Guérissons du péché et nous redonnerons a la politique son sens social.
— La politique de l'homme spirituel n'est pas corporatisme et opposition.
La politique de l'homme spirituel n'est pas la programmation de la société future de nos enfants, mais la faculté de vivre aujourd'hui ensemble et différents.
— La Politique c'est la vie de la cité :
Faire de la Politique, c'est se préoccuper de la cité. Se préoccuper de la citée c'est se préoccuper des gens. Se préoccuper des gens c'est se préoccuper de son voisin Se préoccuper de son voisin c'est le considérer comme une partie de soi Mais l'homme ne peut voir son prochain comme partie de soi-même sans être spirituel. Et l'homme ne peut être spirituel sans la pénitence qui est l'abolition du mensonge, de l'indifférence, du jugement, des préjugés, toutes choses et pensées qui empêche le pardon et l'amour du prochain.
La vraie politique c'est la gestion au quotidien de la cité composée d'êtres tous différents, mais tous potentiellement pénitents.
Philippe P. d'Ile de France


Réponse :
Voilà une façon intéressante de voir les choses, frère Philippe. Merci pour cette contribution.
Toutefois, je vous rappelle que ce n'est pas "le prophète qui a redéfini les mots pénitence, foi, salut, etc.," mais le Père lui-même par La Révélation d'Arès. Par contre, les mots politique et social ne figurent pas dans La Révélation d'Arès. Il nous est impossible de les redéfinir par nous-mêmes et nous devons les utiliser avec les sens que le monde leur donne. C'est pourquoi ne ne pouvons qu'être antipolitiques ou apolitiques et ne pouvons l'expliquer qu'en politisant notre propos, de même qu'on ne peut être antiphilosophique qu'en philosophant. Nous n'avons pas, par contre, à être antipénitents ou apénitents, puisque c'est Dieu Lui-même qui use du mot pénitent en lui réattribuant son sens originel.
Vous allez me dire que je pinaille... J'essaie seulement de me tenir au plus près de La Révélation d'Arès. Il y a toujours un résidu insatisfaisant dans la Parole de Dieu parce qu'Il doit utiliser pour parler à l'homme un langage humain imparfait.


08dec13 150C237
Reçu par courrier postal et recopié : Tout le monde s'exprime s'il veut sur le chapitre politique.
Au fait, depuis quelques mois je me suis rapprochée de l'assemblée. Je vois Anne-Claire et je vais à la mission régulièrement, je découvre [mots peut-être manquants].
Politiser pour moi signifiait acter dans l'Histoire.
Votre ou vos interventions au Cirque d'Hiver (je vous ai découvert en 1989) et aussi ce moment où nous avons mangé [ensemble] une petite brochette de mouton à la hâte pour ouvrir le débat de l'assemblée... Nous étions une certaine.
Ce serait cela notre politique, des actes qui nous rassemblent et qui montreraient au monde [mot manquant], même s'il ne comprend pas au début.
Trouver une action avec vous tant que vous êtes parmi nous serait formidable, faire durer les traces et [les] renouveler.
J'avais pensé à un baptême comme [faisait] Jean le Baptiste, mais cela me fait un peu peur.
Anne V. d'Ile de France


Réponse :
Intéressant. Vous, ma sœur Anne, vous voyez notre politisation dans des actes simples mais bien concrets. Vous ne la voyez pas dans des arguments, des mots. Pourquoi pas ?
Inviter le monde à partager des brochettes de mouton avec nous ? C'est bon comme le vin pour accompagner des arguments. Bonne idée. Vous n'êtes pas du tout idéologique. Merci pour cette participation.


08dec13 150C238
Reçu par courrier postal et recopié : Je veux vous confirmer tout l'intérêt que nous portons à votre dernière entrée. Nous sommes d'accord pour "politiser notre refus de la politique" sans pour autant concevoir par quelle voiie nous passerons.
Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (Rév d'Arès xx/6) !
Nous vous suivrons dans votre choix. Nous sommes avec vous et tous nos frères et sœurs dans la prière et la Moisson. J'ai beaucoup apprécié votre réponse à 150C198 où vous exprimez le bouleversement dans le génome lorsque nous changerons véritablement de polarité, le passage de la vie à la Vie pour créer une nouvelle race: Tu es comme l'abeille qui vole dans les pins, le miel coule dans le frère, il fait la race (Rév d'Arès xii/5). Claudine F. de la Côte Vermeil


Réponse :
Beaucoup comme vous me disent qu'ils me suivront, quelle que soit ma décision, mais peu le disent aussi élégamment et pieusement que vous, ma sœur Claudine. C'est pourquoi je vous publie à la place de tous les autres que je remercie à travers vous pour le confiance qu'ils me font. Merci pour votre contribution.


08dec13 150C239
Reçu par courrier postal et recopié :

Je lis actuelleent votre blog sur le thème de comment politiser un peu la mission.
J'avoue qua je prends [dans votre blog] plus d'idées que je n'en apporte, mais je suis tous les commentaires, abondants, avec attention.
J'espère qu'il en sortira du nouveau, car la mission est plus que difficile, mais sortir de la politique ne sera pas facile pour la France. Je pense que nous nous orientons vers un chaos et ensuite [seulement] nous serons peut-être écoutés, mais c'est bien de nous préparer dès maintenant.
Je lisais une de vos réponses sur la liberté. C'est vrai que chaque jour nous en perdons un morceau ! Nouvelles taxes, nouveaux radars plus performants, nouvelles normes européennes, boîtes noires pour les voitures, limitation de vitesse à 80Km/heure bientôt... Mais quand cela va-t-il finir ?
Bravo pour vos nouvelles orientations.
Laurent L. des Alpes Savoyardes.


Réponse :
Merci pour votre contribution, mon frère Laurent. Ainsi vous pensez que la France passera d'abord par un chaos avant de commencer à nous écouter. Ce n'est pas certain, mais ce n'est pas impossible. Vous êtes quand même d'accord pour que nous nous préparions dès maintenant à aider nos compatriotes à changer d'organisation sociale.


08dec13 150C240
L’univers tout entier est gouverné par un ensemble de lois parfaites qui ont été créées par le Père de l’Univers.
Il y a les lois de la physique.
Il y a les lois de la chimie.
Il y a les lois de la biologie.
Ces trois types de lois gouvernent la matière.
Et il y a les lois spirituelles.
Les lois spirituelles gouvernent le monde spirituel.
Il faudrait les mettre en premier, ce sont les plus importantes.
Il y a une loi spirituelle fondamentale qui s’exprime ainsi: la pensée crée la réalité. (L’Esprit est Créateur)
Une conséquence: ce dont j’ai peur, c’est cela qui m’arrive. (Voir livre de Job)
Une autre conséquence de la loi principale est : ce contre quoi tu luttes, tu le renforces. (Parce que tu y penses sans cesse et ainsi tu lui communiques une énergie d’existence, et quand tu réagis contre, tu crées  une énergie de résistance.)
Le refus de la politique est du point de vue des lois spirituelles, une erreur.
Refuser c’est réagir, c’est lutter, c’est penser contre, c’est renforcer ce que nous voudrions affaiblir.
Il ne s’agit pas de réagir, mais d’agir.
Il ne s’agit pas de lutter contre, mais d’agir pour.
Il ne s’agit pas de réaction, mais de création.
La religion et la politique sont déjà vaincues, ce sont des monstres agonisants.
Ne regardons pas derrière nous car nous serons transformés en statue de sel.
Regardons devant, le chemin qui monte vers la Montagne Sainte.
Marchons avec courage et détermination dans la direction que le Père nous indique, ne nous laissons pas distraire par des combats inutiles qui nous ferons dépenser une énergie dont nous manquerons ensuite pour créer ce qu’il nous faut créer, pour retrouver la Vie.
Refuser la politique, c’est regarder derrière soi, la bête qui agonise.
Laissons les morts enterrer leurs morts, ne nous en mêlons pas.
Oui, ça paraît très égoïste, mais cela ne l’est pas, c’est Jésus lui-même qui a prononcé ces paroles.
Et pour l’Amour du Père arrêtons de réagir à tout et pour tout, quelle perte d’énergie inutile !
Gardons notre énergie pour créer le monde de demain, en nous et autour de nous, le Royaume de Dieu. Ce dont nous avons besoins c’est de projets concrets, réalisés, qui seront des exemples pour le monde.
C’est une illusion de croire que le monde sera changé complètement de l’intérieur.
Il ne s’agit pas de s’en isoler complètement, mais de créer autour de nous et en nous, le monde différent que nous voulons.
Mais en avons-nous le courage et la volonté ?
Gandhi disait (je cite de mémoire) : nous devons être le monde que nous voulons pour demain.
Le concept de petites unités humaines ? Que faut-il pour que le concept devienne une réalité ?
Créons par exemple une communauté rurale agricole qui tendra vers une vie en autarcie, qui tendra à une vie de troc, sans argent et une dépendance minimale avec le monde économique/technique/industriel/financier/politique.
Une telle expérience attirera forcément l’attention du monde si elle est réussie.
La seule loi qui y règnera sera celle que le Père a écrite dans nos cœurs. ("j’écrirais ma Loi dans vos cœurs" dit le Père) La Loi de l’Amour.
Je ne vois rien de plus anti-politique qu’une action de ce genre.
Nous parlons d’un monde sans politique ? N’en parlons plus, créons-le!
Didier R. d'Amazonie brésilienne.


Réponse :
Merci pour cette contribution, mon frère Didier.
Je ne vois pas très bien "la religion et la politique comme vaincues et agonisantes." L'Islam est terriblement agressif et la politique que nous subissons en France n'a jamais autant pesé sur nous, du moins depuis que je suis né.
Nous ne voyons certes pas les choses de la même façon. Je ne crois pas que nous puissions fonder une société apolitique comme ça sur les ruines supposées d'une politique politicienne qui ne serait plus qu'une activité désuète, finie, "agonisante."
Si vous rentrez en France et avez à subir tous les impôts et tous les réglements auxquels nous avons à faire face, et si vous subissez les sanctions, les amendes, les condamnations réservées à ceux qui refusent de se soumettre, vous verrez que la politique est bien réelle et encore très très puissante.
Je pense que vous n'avez pas très bien saisi le souci qui me poursuit actuellement, à savoir que nous devons dire aux hommes que nous rencontrons dans notre mission que nous sommes comme eux victime de cette politique et très inquiets pour l'avenir de ce pays.
Si une révolution a lieu en France (nous sommes dans une période prérévolutionnaire) qu'en sortira-t-il ? Une autre politique mais avec tous les attributs de celle qu'elle aura renversé: pouvoirs, lois, impôts, police, tribunaux, etc.
C'est cela que nous souhaitons éviter à très long terme. Ce qui sera évidemment impossible sur l'instant, parce que nous sommes trop faibles, mais nous préparons des temps plus lointains, quand le monde de base finira par comprendre qu'il y a une autre façon de vivre ensemble.
Ceci dit, vous avez raison, notre but est la "création" d'un autre monde en changeant ce monde (Rév d'Arès 28/7) présent, mais cela ne se fera que par la pénitence, c'est-à-dire par le refus d'un mal ou péché qui est persistant, qui n'est pas du tout agonisant, et son remplacement par le Bien. Il nous faut donc être une sorte de glaive, spirituel certes, mais glaive, c.-à-d. un combat, une lutte, comme disait Jésus: Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive...
Mais votre point de vue mérite aussi d'être considéré. Merci pour lui. Vous avez peut-être raison et j'ai peut-être tort.


08dec13 150C241  
La politique c'est l'art de capter le pouvoir et le garder.
La politique, c'est l'art du vivre ensemble: Que cet ensemble soit deux amis, une famille, une collectivité réduite ou immense, le regroupement à un moment ou un autre devient politique, parce qu'il implique des besoins communs : voirie, sécurité, éclairage pour se déplacer, urbanisme ; règles communes ; choix engageant les habitants dans leur quotidien le plus banal comme dans leurs aspirations les plus élevées.
Le mot art n'est pas infondé ici puisque La Révélation d'Arès l'emploie dans les deux sens en 15/1 et en 16/7. Il y a entre les deux sens du politique la même distorsion qui existe entre le religieux et le spirituel.
La pénitence (que je vois comme une transformation intérieure effective à la fraternité) ne peut rendre compte de l'organisation technique nécessaire pour vivre ensemble. Pénitence et politique sont deux phases d'une même nécessité. Un jour peut-être nous changerons le mot politique et le nommerons polone (confusion de ma part?), mais en attendant que nous donnions une réalité existentielle à la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) il nous faut donner une réalité spirituelle à la politique sous peine de rester incompris.
La politique fractionne la communauté. Ses fondements théoriques reposent sur au moins ce postulat que l'homme ne saurait vivre avec les autres sans pouvoirs. Elle invente des oppositions (classe contre classe, intérêt contre intérêt, idéologie contre idéologie) et des adhésions autour de symboles qui ne sont que des idées (unité nationale, patrie, Bien commun, etc. ) Le sentiment d'appartenance durable et fécondant à une communauté repose sur la Fraternité : Raison de vivre, d'agir, de construire ensemble basée sur des affinités, des besoins, un but commun.
Question que je me pose : Cette unité peut-elle se réaliser sans un Père et une mère communs, référence ou origine de l'ensemble humain comme les frères d'une fratrie ne le sont que grâce à un père et une mère charnels ?
La politique recrée ce Père et cette mère en instituant le chef, le leader, l'homme providentiel comme Père et la République comme mère. (On le voit à l'occasion de funérailles grandioses que les peuples donnent aux "hommes providentiels" qu'ils honorent comme des Pères symboliques, voire des dieux. L'exemple du deuil que suscite Nelson Mandela me semble fournir un exemple tout à fait approprié).
La lutte entre les Pères potentiels, (droite, gauche, dictateur, démocrate), conditionne une grande partie de la politique. L'acceptation ou le rejet de ce Père (Rév d'Arès 8/4-5) et de cette mère est le fondement de la loi.
La Révélation d'Arès propose un tout autre chemin : une identification spirituelle à un Père et une mère comme deux éléments de la Nature de Dieu, qualités de création, de gestion, d'entreprise, de combat pour l'équité, d'innovation d'un côté et de compassion, d'attention à la souffrance, aux laissés pour compte de l'autre. Les deux mamelles du politique.
Le renouveau du politique se fera dans l'Assemblée. En appelant l'Assemblée à converser avec Moi et avec la femme élevée au-dessus de l'orient (Rév d'Arès 33/13) le Père nous demande-t-il de comprendre le sens du politique et de faire de l'Assemblée le "laboratoire" d'une nouvelle politique ?
Il y a deux choses que la politique ne sait pas faire :
1. Donner envie aux individus de vivre ensemble sans loi, dogme, règlement ou leader et d'intégrer des éléments étrangers à cette fraternité.
2. Permettre à un individu de chercher, trouver et réaliser ses dons divins, s'y épanouir et participer à l'évolution de la fraternité.
Notre meilleure manière de politiser notre refus de la politique sera de proposer des solutions concrètes à ces deux impossibilités du système. Mais cela va au-delà de la mission tel qu'on la conçoit à l'heure actuelle.
En attendant, nous pouvons axer notre argumentation sur la nécessité de la vertu comme source d'évolution de la politique. Nous pouvons par exemple distribuer un appel à cette moralisation de la vie politique qui se terminerait par la proposition d'établissements de
Cahiers de doléances (comme inventaire des problèmes non résolus par la politique actuelle) débouchant sur la convocation d'É'tats Généraux, chargés d'y apporter des solutions, non pour montrer que nous allons mettre la tête dans le cuveau (Rév d'Arès xx/9) mais que nous sommes très concernés par le souci des nations (Rév d'Arès xLix/3). Ces deux termes faisant
référence aux actes fondateurs de la République, montrant ainsi que nous sommes aussi à l'aise avec le politique qu'avec le spirituel.
Les signataires, croyants de différentes confessions, de courants spirituels ou athées, humanistes de différents bords politiques, inquiets non de cette variété qu'ils considèrent comme une richesse, mais de l'état catastrophique de la France,
constatent que le climat de tensions et de révolte qui secoue de plus en plus notre pays est la conséquence d'une politique politicienne non adaptée aux réalités et non soucieuse des maux causés aux personnes pour des résultats qui ne peuvent que décevoir.
Ils comprennent que dans ces périodes de mutation rapide, les peuples auraient besoin de vrais gestionnaires ayant prouvé par leur expérience de gestion des collectivités, leur aptitude à résoudre les crises c'est-à-dire d'hommes de savoir-faire lucides, réalistes et rigoureux.
Ils se disent que c'est tout le contraire du profil des politiciens actuels qui toutes tendances confondues, ne se sont pas soucié de l'endettement toujours croissant pour financer les dépenses courantes. Lirréalisme des politiques actuels se démontre aussi par l'incapacité à reconnaître leur impuissance malgré les nombreux signaux négatifs qui se manifestent,
impuissance qu'ils cachent derrière une rhétorique décalée (justice fiscale, lutte contre les abus, patriotisme économique,etc.)
Ils déclarent que nous avons besoin de responsables qui assument la Vérité quand elle vient heurter l'opinion populaire et promeuvent une politique de réformes avec détermination. Des hommes réfléchis qui prennent conseil avant de mettre en œuvre des plans et se donnent les moyens d'en vérifier l'efficacité.
Ils trouvent que la vie politique française souffre de maux récurrents: politique des blocs : gauche contre droite, extrême contre modérés et vice-versa qui cristallise les oppositions, Le manque d'écoute, de maîtrise de soi, l'absence de considération pour les personnes et les idées des autres qui polluent les débats empêchent une confrontation saine débouchant sur des idées neuves.
Ils cherchent à l'inverse des gestionnaires nouveaux capables de devenir en quelque sorte rien pour eux-mêmes [Rév d'Arès 40/6] et tout pour la tâche que les électeurs leur ont confiée.
Ils constatent qu'une autre plaie paralyse l'évolution dans notre pays : les querelles d’ego et la susceptibilité dont les querelles font passer les vrais besoins en arrière plan.
Ils demandent plutôt aux responsables d'être pétris d'humilité, source d'intelligence,qui montre le trajet fait par eux-mêmes par rapport à l'amour propre, l'orgueil, la vanité. Au lieu de réagir au quart de tour dès que leurs arguments sont relativisés, ils devraient rester sereins et lucides pour entendre ce que les opposants [veulent] dire pour discerner s'il existe une part de vérité dans leurs propos.
Ils se rendent compte qu'un autre problème impacte la vie politique : beaucoup de décisions sont prises dans des visées électoralistes. Pour assurer leur réélection et séduire l'électorat, certains n'hésitent même pas à lancer des campagnes démagogiques qui dressent les communautés les unes contre les autres.
Ils se disent qu'au contraire la France aurait besoin de femmes et d'hommes conscients de leurs devoirs, désintéressés, possédant suffisamment d'altruisme pour ne pas faire d'amalgame entre la fonction et leur personne.
Ils considèrent que la direction d'un pays oblige ceux à qui elle est confiée à une grandeur : N'avoir qu'une parole, être vrais, fidèles à leur programme, assumer l'impopularité et l'adversité par la hauteur de vue dans les tempêtes. Donc avoir le sens
du dévouement nécessaire pour promouvoir des politiques d'efforts.
Ils se posent une question : Ce profil de gestionnaire, d'homme d'amour, de responsabilité et de dépassement existe-t-il dans une culture qui magnifie l'inverse ?
Ils se demandent si l'on peut transformer l'Histoire patiemment, inverser ce destin négatif que la politique traditionnelle nous réserve ?
Ils pensent qu'il faudrait une véritable pénitence, non culpabilité ou punition mais dynamique perpétuelle et joyeuse de la plongée en soi pour y débusquer ses pesanteurs, ses erreurs, ses illusions, bref son péché, et en faire lentement des qualités qui donnent à la personnalité une lumière, à la vie un sens sublime et à la politique une nouvelle noblesse.
Ils doutent de cette régénération dans un futur immédiat et pensent plus sage et plus réaliste d'appeler à un grand sursaut de conscience, à la tenue d'États généraux et la rédaction de cahiers de doléances qui mettent à plat les problèmes et lancent la recherche de solutions.
Salvator B. d’Ile de France


Réponse :
Merci pour cette contribution, frère Salvator, mais en vous lisant je me suis demandé si je lisais "Le Prince" que Machiavel avait écrit à l'usage d'Urbain, petit fils de Laurent le Magnifique, je crois, et qui par endroits — si ma mémoire lointaine n'est pas trop vacillante — était écrit dans ce style. Toutes proportions gardées, bien sûr.
Mais je n'ai pas trouvé ici les conseils très simples que je cherche pour "politiser notre refus de la politique" et cela, je pense, parce que dès le départ il y a une contradiction radicale dans votre commentaire qui déclare en tête: "La politique c'est l'art de capter le pouvoir et de le garder" et "La politique, c'est l'art du vivre ensemble," ce qui me paraît dès cet instant contradictoire. Mais je parle pour moi-même et je peux me tromper. C'est parce que je peux me tromper que je sollicite des opinions.
Ces opinions me sont utiles, parce que je crois tout le contraire de vous.
Je crois évidemment que "la politique c'est l'art de capter le pouvoir et de le garder," mais je crois par contre que "l'art du vivre ensemble", c'est tout le contraire de la politique, parce que j'ai toujours constaté que ceux qui "captent le pouvoir et qui le gardent" n'ont pas grand souci de vivre ensemble avec les hommes de la base, qu'ils mènent par des lois, des polices, des tribunaux, parce que précisément ils ne peuvent pas vivre avec cette base en harmonie.
Par suite, partant de cette contradiction, vous poursuivez en usant du mot politique dans ces deux sens contradictoires et on ne sait plus — en tout cas, moi je ne sais plus, mais je ne suis pas bien malin —comment il faut comprendre.
Merci cependant pour cette contribution à laquelle vous avez visiblement beaucoup travaillé et que je relirai. Il y a peut-être là quelque chose que j'ai trouvé confus parce que je ne l'ai pas bien saisi.


09dec13 150C242
Reçu par courrier postal et recopié :
Merci pour cette nouvelle entrée "politiser notre refus de la politique".
Je pense ce sujet très important, car nous trouverons peut-être la matière à donner à notre mouvement, une vision concrète et spirituelle tout à la fois, et non seulement une image spirituelle inaccomplie par manque d'ancrage dans la réalité sociale et matérielle.
La crise dans laquelle nous sommes nous donnera l'occasion de prouver que le spirituel est toujours à l'origine d'un monde meilleur, en amont par rapport à la matérialisation pesante.
Certains révolutionnaires pensent qu'il faut changer le monde pour changer durablement la vie et la rendre belle et vertueuse ; c'est un leurre manifeste, même si l'on comprend cette vision des choses. C'est une manière de mettre la charrue avant les bœufs pour labourer une terre sans humus fertile. Ceci constitue un travers des plus importants dans le monde des prétendus révolutionnaires qui en faisant abstraction de l'aspect spirituel se condamnent à une prison mentale et psychologique.
J'ai pourtant bien entendu dans ces milieux — il y a longtemps il est vrai —"L'amour est toujours révolutionnaire".
Ginès P. d'Ile de France


Réponse :
Je suis ému de recevoir cette belle contribution d'un frère qui a beaucoup réfléchi, dans une partie de sa vie, aux problèmes politiques de la révolution et de l'anarchie et qui sait que, sans le spirituel, ni l'insurgeance ni la liberté absolue ne sont possibles.
Vous rappelez ces mots que j'ai moi aussi entendu autrefois dans la bouche de certains militants de la-gauche: "L'amour est toujours révolutionnaire." Ce qui montre que les révolutionnaires sont toujours, au fond, des romantiques.
Oui, l'amour est toujours révolutionnaire et l'amour qui nous unit, sœur Christiane et moi (150C235), nous a permis de passer les étapes très difficiles de la révolution intérieure: la pénitence, à laquelle le Père nous demanda de procéder en 1974 et 1977. L'amour rend tout possible.
Merci, mon frère Ginès.


09dec13 150C243
Reçu par courrier postal et recopié :
Parmi les maux de notre société il y a l'irresponsabilité.

Nous attendons tout de l'État: Allocations, indemnités, retraites, sécurité sociale, etc., d'où la perte de notre liberté et la dette publique.
Il faut donc trouver une autre façon de fonctionner, ce qui est impossible sans la vertu.
Éliane S. d'Aquitaine


Réponse :
Quelle émotion pour moi de recevoir d'une sœur, une de mes plus anciennes compagnes de foi, aussi discrète et effacée que fidèle, cette contribution qui résume en quelques phrases la politisation possible de notre mission spirituelle.
Oui, en attendant tout de l'État nous perdons notre liberté, mais par la vertu nous pouvons retrouver cette liberté sans perdre nos droits à une redistribution équitable de l'enrichissement par le travail de tous.
Simple, direct, évident ! Merci, sœur Éliane, pour cette contribution.


09dec13 150C244
Reçu par courrier postal et recopié :

C'est avec une grande appréhension que je vous livre ma façon de voir sur "politiser notre refus de la politique ?". Je ne suis pas intellectuelle et je suis encore moins intéressée par la politique. Je ne la comprends pas du tout. Tout y est illogique. Je n'ai jamais voté de ma vie. On m'a dit que j'étais mauvaise citoyenne... C'était leur avis, pas le mien. Mes parents ont toujours eu une adoration pour le président Charles De Gaulle, pas moi [...] Je ne comprends pas que des pays se fassent la guerre pour le plaisir de dominer une nation, de prendre des terres, ses richesses, la soumettre à ses lois, leur ôter la liberté. Qu'en serait-il si les Allemands nous avaient dominés, [forcés] de vovre sous leur dépendance ? On imagine.
Je n'ai pas l'Internet et je reçois votre blog [imprimé sur papier] avec du retard. Je vous livre un peu ma façon de penser.
Alors "politiser"... je comprends par là donner un caractère ou une conscience politique, art et manière de gouverner. Avec humour je me dis: "Tiens, des polis qui tiquent sur la conscience... Elle est bien étroite leur manière de gouverner les affaires publiques qui ligotent notre liberté."

Comme vous dites: "Ce sont les humains qui se sont donné des pouvoirs et ces pouvoirs n'ont rien de sacré, car tout pouvoir est un pouvoir-idole conduisant à l'idolatrie (blog 144)."
Alors, ma façon de voir l'homme changé est dans la pénitence, car "l'acquisition de la pénitence, comme vous dite, "est une exigence de l'être, d'hommes qui exigent d'eux-mêmes de changer. Elle est recherche patiente du meilleur au fond de soi (ou autour de soi) Tout est question de volonté. J'étais tel homme et j'ai maintenant la volonté d'être un autre."
Voilà pourquoi je garde le mot pénitence quand Jésus dit que le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme les enfants. Qui n'accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n'y entre pas (Luc 18/15).
Et Dieu dit: Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles. C'est pourquoi j'ai dit: Soyez comme les enfants... et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/8). Alors, [...] il n'y a que la pénitence qui nous permettra de retrouver cet état d'enfance, qui n'est ni intellectuel, ni raciste, qui est aimant, sans préjugés, heureux [...].
Comme vous dites: "La nature sacrée n'a ni parti, ni âge, ni condition."
La Vérité est toute simple. Comprendre la pénitence et son action miraculeuse, c'est l'idéal sublime, lequel comme vous dites, n'exige pas de niveau mais recommande seulement la direction à suivre, celle des Hauteurs Saintes.
Jeanne B. de Région PACA


Réponse :
Je reconnais bien là, ma sœur Jeanne, votre foi si pure et lumineuse, votre vaillance missionnaire qui a contribué avec tous nos frères et sœurs, tous avec une fidélité exemplaire, à redresser la mission du Sud-Est.
Un grand merci du fond du cœur pour votre contribution à cette entrée de blog 150, ma sœur Jeanne.
J'aurai, je l'espère, bientôt la joie de vous revoir. La chirurgie n'envisageant pas pour le moment de me faire passer par le billard pour des raisons médicalement complexes que je ne veux pas expliquer ici, je vais sûrement reprendre ma place dans cette mission que nous avons commencée ensemble en 2010.
Je suis de nouveau en train d'établir un calendrier, mais je suis sollicité de toutes part et il ne m'est pas facile de m'organiser. L'Europe francophone est grande, la tâche missionnaire considérable, il me faudrait des journées de 48 ou même 72 heures, et avec mes 84 ans je n'ai plus tout à fait la vigueur d'autrefois, mais ma foi, mon espérance et mon désir de servir le Père et mes frères sont intacts. Je ne dételle pas, je garderai le collier du prophète jusqu'à mon dernier souffle, proche ou plus lointain, de toute façon. Alléluia !


09dec13 150C245
Un journaliste tend son micro vers un pathétique mais non moins attachant personnage coiffé d'un béret et tenant une baguette de pain sous le bras:
"Monsieur Bidochon, vous venez à l'instant de voter... Quel est votre sentiment en tant qu'électeur ?
Réponse de l'intéressé à la trombine du nigaud satisfait, surpris qu'on l'interview...
"Mon sentiment ? Le sentiment du devoir accompli !"
"Le sentiment du devoir accompli". Voilà une phrase toute faite qui me pose question... Il me semble que l'on a tous eu un jour, consciemment ou inconsciemment, ce petit "sentiment du devoir accompli" après avoir voté à gauche, à droite, au centre, les Verts, blanc, nul, à l'extrême..."
Ceci étant dit, continuons l'interview de notre jounaliste sorti tout droit des "Guignols de l'info":
"Monsieur Bidochon, de quel sentiment êtes vous satisfait au juste ? Croyez-vous vraiment que votre vie va s'améliorer, voire changer parceque vous venez de voter ? Au fond de vous, n'avez-vous pas ce sentiment de "signer un chèque en blanc" à des politiciens qui vous bercent d'illusions dans le seul but d'accèder au pouvoir grâce à votre bulletin ? Ne pensez-vous pas qu'il pourrait y avoir une voie autre que celle de la politique ? D'ailleurs, dès 18 ans on peut s'émanciper de la politique étant donné que l'on devient à cet âge là, juridiquement, majeur, libre et responsable de ses actes, non ? N'êtes vous pas fatigué de toujours vous en remettre à la politique, aux politiciens, avec tout ce qui s'ensuit ?... Honnêtement, est-ce réellement cela votre "sentiment du devoir accompli ?"
Certes, dès 18 ans on nous accorde le droit de vote. Sans oublier de se faire recenser à la mairie de son domicile à partir de 16 ans. Tout gouvernement peut ainsi comptabiliser (grosso-modo) le nombre d'hommes suceptibles de pouvoir faire la guerre en cas de conflit ou de mobilisation générale... (personne n'est dupe). D'ailleurs, tout recensement, quel qu'il soit, permet de servir la politique. Politique servant à gérer l'économie, l'industrie, la consommation, les ressources humaines etc. Ainsi on gère un pays comme on gérerait une entreprise de bétail ("les Français sont des veaux" dixit De Gaulle).
De nos jours, le pays est en pleine faillite à cause des mauvais politiciens se succédant au gouvernement. Cependant comme dans toute exploitation d'élevage gare à ceux qui ne sont pas conformes et dociles aux lois... N'était-ce pas le cas pour la guerre de 1914/1918 ? On obligea alors tous les jeunes hommes de la Patrie à aller tuer et se faire tuer... Mais au nom de quoi ? De la politique, du drapeau, de l'hymne national... Et après chaque guerre et commémoration (11 novembre 2014 en France ça va être l'apothèose nationale célébrant la fin de la Grande guerre) tout ce que l'on trouve à dire et que l'on répète bêtement c'est: "Mort pour la Patrie", "Service rendu à la Nation", "Sentiment du devoir accompli". Cependan,t que de médailles et croix militaires inutiles dans les cimetières ! J'imagine que si tous les soldats morts dans des guerres revenaient, ils nous feraient certainement la leçon !
"Service rendu à la Nation"... Certainement pas pour le malheureux bougre de paysan (françait ou allemand) qui a dû abandonner, de gré ou de force, sa femme, ses enfants, ses animaux, son lopin de terre... Générations de traumatisés, de veuves et d'orphelins par millions. Non, ce n'est pas un service que l'on rend à la Nation en faisant couler du sang et des larmes. Vengeance et rancœur n'ont plus qu'à "réchauffer les plats de cadavres" pour satisfaire encore et toujours la politique et ses politiciens jamais repus de pouvoir et de mensonge.
Et la politique veut nous faire croire qu'à 18 ans l'on devient majeur, responsable et libre de ses actes ?
Mais on oublie que l'État, d'une certaine façon, nous met et nous maintient sous tutelle ou curatelle. Cela n'a rien d'une fiction, nous le vivons tous les jours sans nous en rendre compte... Et nous oublions d'être libre spirituellement (conditionnés que nous sommes) comme nous avons oublié le vrai goût des paupiettes, l'odeur du bon pain cuit au feu de bois lorsqu'il sort tout juste du fournil ou bien encore la délicicieuse saveur juteuse des tomates d'antant etc. J'imagine "Le temps des cerises" et des Trentes Glorieuses. Comme cela devait être bien ! Époque révolue... "Gone with the wind" ("autant en emporte le vent !").
Heureusement, après les Trentes Glorieuses, Jésus et Dieu débarquent en France ! Au "Pays des droits de l'Homme"... Mais plein de "grosses pierres" en fait. En effet, c'est dur de "fendre la pierre" dans la tête des français. Aussi, pour "fendre la pierre" je ne vois qu'une solution: De gros marteaux-piqueurs fonctionnant à l'énergie spirituelle. Et sur le chantier qu'est la rue, des marteaux-piqueurs alimentés par un puissant Groupe éléctrogène: notre pénitence.
D'ailleurs, pour créer des emplois (et relever l'économie de la France), je propose la fabrication de marteaux-piqueurs-spirituels "made in France"... On ferait ainsi "d'une pierre deux coups !"
Et que dire de cette belle devise: "Liberté, Égalité, Fraternité". C'est beau de rêver à travers ces mots. Ceci dit, quand on voit l'état des prisons françaises ça fait beaucoup moins rêver...
Et la France, "Pays des droits de l'Homme". Sur la scène internationale "ça en jette !". Cependant, un peu moins du point de vue d'Amnesty International. Bref, "Liberté, Égalité, Fraternité" c'est un peu comme "les Rois mages", trois personnages que l'on expose dans les crêches en ce mois de décembre 2013. De la figuration, à l'instar de la devise.
Alors, Monsieur Bidochon, sentiment ou pas, je considère que l'on peut néanmoins avoir un tout autre "sentiment du devoir accompli". C'est celui que l'on vit et ressent au quotidien dans sa pénitence. Par exemple, j'ai le "sentiment du devoir accompli" lorsque je rentre de ma journée de travail satisfait. Oui, satisfait grâce à l'amour que j'ai pu donner et/ou recevoir des autres à travers le Bien, ma pénitence.
Enfin, je dirais que "Politiser notre refus de la politique" c'est un peu (à l'image des abeilles) "polliniser" la tête des gens afin qu'il en émerge la Vie spirituelle, la pénitence, comme nous le rappelle sans cesse le Père, dans La Révélation d'Arès.
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Quel réquisitoire contre la politique, mon frère David ! On peut dire que vous ne l'aimez pas, la politique !
Mais comme la plupart d'entre nous vous pensez que le "groupe électrogène" pour changer le monde, c'est lé pénitence.
Il n'y a rien d'autre en effet, car si l'homme ne veut pas changer sa vie (Rév d'Arès, 30/11) de lui-même, pratiquer le Bien par lui-même, les politiciens contineront à lui fabriquer et lui imposer leur "bien" à eux, à leur façon et rien ne changera, sinon une petite révolution de temps en temps, histoire de changer de gouvernants, mais sur le fond ce sera toujours dominateurs s'imposant aux dominés.
Merci pour cette contribution tonitruante ici, amusante là, mais claire et nette, mon frère David.


09dec13 150C246  
La dette de la France ? En quoi suis-je responsable de cette dette ?
Oui, j'ai fait grève pour obtenir des droits et un peu plus d'argent que je n'avais pas, mais aucun des politiciens avec qui nos syndicats discutaient n'ont jamais dit: "Attention, on ne peut donner droit à vos revendications qu'en empruntant de l'argent et endettant le pays. Ce sont vos enfants qui vont avoir à rembourser ce que vous aurez gagné ! Est-ce vraiment ce que vous voulez ?" Aucun politicen n'a jamais dit ça et puis, comme des fleurs, les voilà pas qui nous envoient, des années après : "C'est vous, les Français, qui avez contracté ces dettes très lourdes !" Je n'accepte pas cela. Je ne l'accepte pas, parce que c'est malhonnête de nous rendre responsables des emprunts faits par les ministres des finances.
C'est comme mon grand père mobilisé en 1939. Il m'a dit: "Je n'avais pas déclaré la guerre à l'Allemagne, moi. Pourquoi on m'envoyait au casse-pipe alors que je n'étais pas concerné par cette guerre ? Et puis prisonnier de guerre pendant quatre ans et aucun dédommagement à mon retour. C'est tout juste si on ne me disait pas: "Estimez-vous heureux de vous en tirer à bon compte!" On est vraiment que des pantins. L'autre jour je roule à 55 km/h en ville et pof ! 80 € d'amende et un point en moins. On nous prend vraiment pour des chiens savants: "Fais le beau! T'as un susucre! Tu fais pas le beau? Pas de susucre et en plus un pied de pied au cul." Mais qu'est-ce que le pauvre chien a fait à son dresseur ?
Par contre, vous vous imaginez que les Français vont se mettre à la pénitence ? Ils s'y mettront s'il y a une loi pour imposer la pénitence et une amende de 300 € chaque fois que tu dis du mal de ton prochain. Comme les gens disent plus souvent du mal des autres qu'ils ne font d'excès de vitesse, l'État va s'enrichir (rires).
Non, non, la foi, la vie spirituelle, c'est une affaire strictement privée. Quand ce n'était pas une affraire strictement privée on vous brûlait en place de grève pour avoir blasphémé. Il faut continuer d'être des missionnaires spirituels strictement spirituels. Pas la moindre politique dans la mission ! Il faut seulement arriver à recruter un petit reste, il faut faire confiance dans la Parole de Dieu. Ce monde est descendu trop prodondément dans la merde pour être en rapport avec les aspirations profondes de l'âme.
Sylvain S. de Midi-Pyrénées


Réponse :
C'est bien dit: "Ce monde est descendu trop prodondément dans la merde pour être en rapport avec les aspirations profondes de l'âme." Mais ce n'est pas le sens de La Révélation d'Arès, frère Sylvain. Elle ne nous demande pas de planer comme des anges au-dessus des lourdes œuvres du mal ("la merde"). Elle nous envoie au devant du monde dont nous sommes, au milieu de ses vicissitudes que nous partageons.
La chair qui nous habille et l'esprit qui est notre outil intellectuel quotidien sont les seuls supports à partir desquels nous pouvons concevoir notre place spirituelle sur Terre et même dans l'Univers. Il nous faut donc combiner le matériel et le spirituel. Pas facile, certes, mais inévitable. Karl Marx n'avait pas tort quand il disait que "l'histoire humaine a reçu la mission, une fois que l'au-delà n'est plus [ou n'est pas encore, j'ajoute], d'établir la vérité d'ici-bas. Au Dieu caché, à la nature muette ou inaudible, l'homme est le seul être qui peut opposer quelque chose qui ne soit pas qu'animal" (dit de mémoire). La politique ne considère pas l'homme comme un animal dans ses constitutions grandioses, mais elle le traite en animal dans la vie courante, parce que tout pouvoir est le pouvoir d'un dresseur de chiens, des chiens que nous sommes.
Vous avez raison de dire qu'il faut "recruter un petit reste, faire confiance dans la Parole de Dieu," mais cette Parole ne nous demande pas de rester en marge de la société politique comme les moines étaient autrefois en marge de la vie publique. Elle nous demande d'être des prophètes du spirituel partout et en toutes circonstances, y compris les circonstances politiques.
Seulement, nous devons politiser sans affaiblir ni réduire notre message spirituel. Là est le problème sur lequel mon entrée 150 demande de réfléchir.
Merci quand même pour votre contribution, frère Sylvain.


10dec13 150C247
Mon métier de flic ne me permet pas d'être un missionnaire régulier, mais je le suis quatre ou cinq fois par mois à 100 Km de chez moi, et chaque jour je lis La Révélation d'Arès, vos livres prophétiques ("Et Ce Que Tu Auras Écrit"... une mine de diamants !) et ce blog bien entendu, qui est un autre trésor.
Je suis de ceux qui ne croient pas nécessaire et même qui croient nuisible de politiser notre mission spirituelle.
Pour moi la France est ingouvernable et les impôts actuels n'ont pas d'autre but que de payer toutes les exigences populaires qui se sont manifestées depuis quarante ans. Nous avons trop de fonctionnaires ? OK, mais réduire leur nombre va faire des chômeurs de plus . La Sécurité Sociale coûte trop cher ? OK, mais les gens se plaignent d'une médecine à deux vitesses, la femme de ménage di commissariat veut être soignée comme son commissaire. L'éducation nationale fonctionne mal ? Mais pensez un peu à toutes les réformes qu'elle a subies depuis un demi-siècle et vous verrez que tout y est faussé, miné, appauvri et les gosses ne savent ni écrire ni compter à 11 ans, quand ceux de votre génération passaient leur certificat d'études au même âge ! Et j'en passe.
Bref, la France est un pays qui a tellement été gâté qu'il est ingouvernable.
Il ne sert à rien de "politiser notre refus de la politique", parce que, contradictoirement, les Français se plaignent de la politique, mais veulent de la politique. Les Français sont des fainéants et/ou des individualistes qui ne veulent pas se casser la tête à "gérer la cité" comme vous dites, mais qui se réservent le droit de tout critiquer. Résultat: ils sont bavards mais pas actifs, ils ont tout à subir.
À cela vous ne changerez rien.
Par contre, je crois qu'une bonne part de Français sont des idéalistes pas prêts concrètement — pas pour le moment — mais prêts abstraitement, idéalement, à suivre La Révélation d'Arès. Seulement, nous ne savons pas comment présenter les choses. Vous, frère Michel, vous êtes axé sur la pénitence et c'est votre rôle. Vous êtes l'homme de La Révélation d'Arès, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas en sortir, mais les frères ? Ils manquent complètement d'imagination, moi le premier. Parce que nous sommes fainéants et individualistes.
Fainéants, nous vous suivons, c'est plus facile, alors que nous devrions, nous, politiser le message spirituel depuis longtemps. Pas par une "mission sociale" qui n'était qu'une trahison imbécile, écervelée, pas le moins du monde travaillée, qui tuait le spirituel et réduisait la Parole de Dieu à rien, mais par ce que vous essayez de faire aujourd'hui, qui n'est pas votre rôle. Votre rôle est de rester le phare de l'idéal éclairant les vaisseaux que nous sommes navigant sur la mer... la Mer.
En fait, nous sommes des incapables comme les Français sont des incapables, ce qui les rend vulnérables à la politique, tout aussi incapable, mais faite de ceux qui ont compris qu'avec quelques mensonges et moulinets de bras impressionnants ont pouvait se faire élire et donner une jolie place au soleil en administrant, même n'importe comment, ce troupeau de moutons qu'est le peuple français.
Je me résume: Pas de politique, même mesurée, mais du spirituel et encore du spirituel, et beaucoup plus développé.
Nabucho (ce n'est pas mon nom) de Rhône-Alpes


Réponse :
Merci, mon frère, pour cette contribution. Vous dites franchement : "Pas de politique, même mesurée, mais du spirituel et encore du spirituel." Quelques commentateurs disent la même chose que vous. Les partisans de la mission spirituelle sans politisation sont, j'en ai conscience, difficilement à compter, parce qu'ils restent muets, pour la plupart, devant mon entrée 150, mais je les devine nombreux.
Même si par mon entrée 150 je présume personnellement de l'opportunité d'une politisation mesurée de notre discours spirituel pour montrer aux gens de la rue que nous ne sommes pas des rêveurs, mais des citoyens de la Terre, et que nous ne délions pas le spirituel du matériel, j'ai lancé cette consultation sans préjugés. Je comprends que des frères et sœurs souhaitent poursuivre la mission strictement spirituelle, cependant enrichie et "développée" comme vous le souhaitez.
Je vais quand même revenir sur les raisons qui m'ont fait écrire cette entrée 150, qui n'est pas due à une simple curiosité que j'aurais du nombre des nôtres pour et du nombre des nôtres contre une politisation mesurée.
Votre commentaire tourne autour de l'affirmation: "La France est ingouvernable".
Je partage votre opinion, mais pour moi il y a une cause précise à cette ingouvernabilité, une cause simple, dont j'ai donné la solution en prescrivant la division de cette région du monde qu'on appelle France en petites unités humaines. La cause de l'ingouvernabilité vient de ce que la France n'est qu'un produit administratif qui sert très bien et depuis longtemps les ambitions de "ceux (qu'ils soient rois ou présidents de la république, nobles ou ministres, hauts fonctionnaires) qui ont compris qu'avec quelques mensonges et moulinets de bras impressionnants ont pouvait se faire élire et donner une jolie place au soleil en administrant, même n'importe comment, ce troupeau de moutons qu'est le peuple français."
Le peuple français à mes yeux n'existe pas. Les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Auvergnats, les Gascons (Aquitains), les Marseillais, les Niçois, les Lyonnais, etc. ont en commun la langue française, mais sont différents les uns des autres et ne forment pas un seul prétendu peuple, sauf évidemment le Peuple de Dieu. J'ajoute même aussitôt que les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Auvergnats, les Gascons (Aquitains), etc., comportent entre eux des diversités qui justifient des sous-divisions, une diversité de "petites unités".  J'estime une petite unité idéale à environ 100.000 habitants ayant totale autonomie de gestion (à peu près l'équivalent du Canton de Zug, Suisse).
Il faudrait idéalement que la France éclate en quelque 600 petites unités humaines autonomes. Mais déjà 100 petites unités, pour commencer, serait une extraordinaire amélioration de la gestion des hommes par eux-mêmes pour remplacer leur "gestion" (en fait une domination) par des caciques (politiques et hauts fonctionnaires). On ne peut gouverner une population aussi divisée en caractères, en âges, en intérêts, en visions sociales, en opinions, en idées et projets de financement, etc. L'homme ne fonctionne pas ainsi, nous l'affirmons contre l'affirmation contraire des sociologues et tenants des "sciences politiques".
La paralysie qui graduellement fige ce coin du monde qu'on appelle France (figement qui s'aggrave brutalement avec la politique fiscale de M. Hollande) en fait la proie facile des politiques et des hauts fonctionnaires. Or, le Père parle à chaque homme sur la Terre. Il ne parle pas à cet agglomérat d'hommes très différents en caractère, en éducation, en âge, etc. ingouvernable et seulement dominable en tant qu'agglomérat, celui qu'on appelle France ou n'importe quel autre: Italie, Allemagne, etc.
Nous voyons bien que si ce système ne fait pas l'affaire de Dieu, il fait l'affaire des politiques qui, entre eux, disent: "Il ne faut jamais dire la vérité aux Français, parce qu'ils ne comprennent rien" (sic, j'ai entendu cela de mes propres oreilles il y a une quarantaine d'années). En fait, les habitants de cette région du monde appelée France ont quelque 600 façons différentes (peut-être même davantage, mais au minimum 100 façons différentes) de voir leur vie collective.
Dans un pays ou soi-disant pays de 65 millions d'habitants il est impossible d'ouvrir un débat intérieur. De ce fait il y a une totale infaisabilité des remèdes à apporter à la crise, sauf le remède de Big Brother: la trique, bien sûr. De là, d'ailleurs, le pis-aller qu'est notre constitution qui concentre tous les pouvoirs entre les mains du président de la République. Comment faire autrement face à l'impossibilité d'un réel dialogue avec la population ? Les députés ? Mais ils ne représentent plus rien. Qui ne voit pas que la majorité actuelle socialiste ne représente absolument pas la France qui n'est pas, c'est évident, socialiste majoritairement et qui, même si elle l'était, ne serait pas unanimement d'accord à Brest, à Clermont-Ferrand, à Bordeaux, à Lyon, à Toulouse, etc. sur les décisions prises par ce parlement croupion.
La faiblesses considérable de la représentation syndicale comme de la représentation patronale (tous les patrons, loin de là, ne sont pas au MEDEF) montre que les organismes syndicaux ne représentent rien non plus.
Le résultat est là : La France n'est plus un pays de citoyens, c.-à-d. de gens s'exprimant sur tous les sujets qui les concernent. Ce n'est plus qu'un pays de subordonnés, de sortes d'esclaves de la politique, de traînards ahanant et ralant loin derrière les quelques maréchaux qui marchent en tête. Le nombre des lésés dans ce coin du monde qu'on appelle France est tel qu'il est inévitablement très divisé lui-même et que les contre-pouvoirs sont si nombreux qu'ils ne peuvent pratiquement rien contre le pouvoir qui, lui, reste unique. Or, ce pouvoir ne doit sa force qu'à son unicité, mais il n'a plus aucune force morale et moins encore spirituelle.
En politisant notre message spirituel, nous entendrions proposer aux hommes en même temps que la pénitence de passer d'administrés menés par le bout du nez à citoyens retrouvant leurs pouvoirs de citoyenneté. Le Bien, je l'affirme, ne peut revenir à la surface du monde qu'en redonnanr aux hommes devenus impuissants la force de se retrouver en petits groupes d'affinités qui s'auto-gèreront.
L'homme doit pouvoir gérer sa citoyenneté comme il peut gérer sa pénitence, mais cela ne peut se faire que si nous pensons aujourd'hui au monde qui vivra après le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8), autrement dit, si nous, permettons à l'homme de gagner la Terre et le Ciel en même temps. De là la grande difficulté de notre réflexion. De là ma compréhension (non mon approbation a priori) de votre option du tout spirituel qui de peur de se tromper sur le matériel préfère l'ignorer.


10dec13 150C248
En 2011, nous avons fait [dans notre loacal de mission] à Perpignan une vitrine qui a un rapport avec le thème de votre entrée 150. Il ne s’agissait pas pour nous de "politiser notre refus de la politique", mais de prendre le contrepied de l’étroitesse de sens que l’on donne habituellement aux valeurs de la République Française et d’ouvrir ce sens sur d’autres perspectives, spirituelles, celles-là.
Ce faisant, nous avons tenté de construire un pont entre la vision citoyenne conformiste et la vision spirituelle insurgeante. Mais la forme prise par notre message était plus d’opposition que de progression.
Les deux panneaux d’introduction expliquaient néanmoins qu’il y avait un passage à faire entre ces deux mondes, sinon opposés, du moins très différents.
Je vous communique l’ensemble de ce montage en pièces jointes, car je souhaite que vous nous disiez (je pense au groupe missionnaire de Perpignan et à ceux qui pourraient être intéressés par ce travail) si ce type d’adresse au monde va dans le sens de votre réflexion.
Cela nous permettrait de mieux situer et de mieux doser la part de "politisation" de notre pensée missionnaire, puisque nous avons vécu l’expérience de la réflexion et de l’élaboration de cette vitrine qui a d’ailleurs suscité quelques bonnes réactions.
Cette vitrine comporte 6 panneaux 21/29, 7 plastifiés, de textes courts dont quatre, porteurs des "valeurs", sont insérés dans une photo et deux, introduisant la vitrine, sont "explicatifs" de notre démarche. Le tout forme une sorte de parcours commençant et finissant par la pénitence, en échelonnant la liberté, l’égalité, la fraternité, la justice.
Nous avons réintroduit la justice, parce que cela nous semblait un thème fort aujourd’hui, mais aussi parce qu’à l’origine des valeurs républicaines, la justice faisait partie des nombreux slogans qui ont précédé la formation de la devise républicaine actuelle.
Merci d’avance pour votre réponse, Frère Michel, en espérant que les pièces jointes ne soient pas trop encombrantes...
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Je suis en pleine réflexion. Ma réflexion est loin d'avoir abouti. Je n'ai pas cessé de le dire.
Certes, je donne ici et là mon opinion, la tendance qui est la mienne, mais j'ai dit et redit que j'avais lancé cette consultation sans préjugés, c'est-à-dire que mon entrée 150 n'est pas fondée sur une décision préconçue. Mon entrée 150 n'est qu'une hypothèse parmi d'autres, qui va ou qui ne va pas nécessairement aboutir.
De ce fait, je n'ai pas d'opinion sur votre vitrine de 2011. Je prends seulement les éléments de cette vitrine comme une participation collective des Perpignanais à ma consultation de l'entrée 150. Merci, frère Didier, pour cette participation.
Dans la mesure où elle ne trahit pas, au sens que La Révélation d'Arès donne à traitre (37/9), je n'ai pas à me mêler et je ne me suis jamais mêlé des initiatives des assemblées dans le choix de leurs tracts, de leurs affiches, vitrines et autres arguments de mission.
Je donne parfois, il est vrai, mon opinion sur tel ou tel tract, mais je ne devrais pas. Je le fais, quand j'ai le temps de le faire (ce n'est pas le cas actuellement), parce que je ne me considère pas comme au-dessus de mes frères et que je mets moi aussi les mains dans le cambouis.
Je ferai simplement une remarque.
Bien que vous ne parliez pas dans votre commentaire de la durée de votre vitrine de 2011, elle n'a pas dû durer très longtemps, je suppose qu'il s'agit de quelques semaines ou tout au plus quelques mois.
Comment dans ces conditions pouvez-vous juger de l'effet produit par votre vitrine et votre mission conjointe sur la population dans un laps de temps si court ? Il faut des années pour commencer et seulement commencer de faire sentir aux gens une idée simple comme, par exemple, la pénitence. C'est ce que nous avons fait depuis 2010 à Nice et nous allons continuer pour la quatrième année, car il faut au minimum cinq ans (à mon avis du moins) pour pouvoir tirer les premières conclusions d'une campagne missionnaire et lui apporter les modifications nécessaires.
Une des causes de notre inefficacité est un ensemble d'impatience, de renouvellements trop rapides, de changements continuels, bref, de la recherche de résultats immédiats qui sont impossibles quand il fait agir sur des mentalités figées depuis des siècles ou du moins des décennies.
J'ai déjà dit et redit que quand j'ai commencé ma mission à Bordeaux en 1975, ce n'est qu'environ cinq ans plus tard, vers 1980, que j'obtins des résultats que je pus qualifier de résultats et que je pus, à partir de là, changer quelque peu mes orientations pour améliorer ma mission, qui d'ailleurs ne fut jamais aussi bonne que dans les années 80 avant que... patrata! la mission sociale "imbécile et écervelée" comme dit Nabucho (150C247) ne vint supplanter la mienne et la stopper.
Toute mission est affaire de terrain et... de temps.
Je vous dirai ce que je pense de votre vitrine de 2011 quand j'aurai moi-même réfléchi à ma propre mission.


10dec13 150C249
Dans l' exhortation apostolique "evangelii-gaudium" du 26 novembre,
dont voici le lien: http://www.cath.ch/detail/le-pape-pr%C3%A9sente-lexhortation-apostolique-evangelii-gaudium
le Pape François dit, à propos de la politique:
"La politique tant dénigrée est… une des formes les plus précieuses de la charité... Je prie le Seigneur qu’il nous offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à cœur la vie des pauvres !"
Je trouve que c’est un peu réduit comme objectif.
Pour nous moissonneurs, je pense qu'il peut être intéressant de lire ce qu'il écrit sur l'Évangélisation, c'est à dire la mission des catholiques… que l'on va peut-être rencontrer dans la rue.
Evelyne de Provence-Côte d’Azur


Réponse :
Oui, nous sommes déjà avertis des appels faits par le pape aux Catholiques pour qu'ils reprennent l'apostolat.

Qui dit Catholicisme dit collusion ou association du religieux et de la politique politicienne, celle que nous proscrivons.
Le propos du pape se situe dans le droit fil de la catholicité. Si le propos du pape est "réduit comme objectif" quand il dit: "Il faut des hommes politiques qui aient vraiment à cœur la vie des pauvres," c'est parce qu'il lui faut bien dire quelque chose, même très "réduit", qui unisse les propos de Jésus aux propos des politiciens l
Si la mission catholique est aussi une mission politique, raison de plus pour nous de songer à politiser notre mission, afin d'élargir et d'élargir au maximum la vision "politique" de Jésus dans le Sermon sur la Montagne. Là les missionnaires catholiques vont se trouver gênés aux entournures.


10dec13 150C250
Voilà, une parabole Biblique, que je conte dés que l'occasion se présente pour faire comprendre le drame du système dans lequel, depuis le choix d'Adam, [nous visons] tous brulés par ses aberrations :
(Bible, Juges, 9/8)    Les arbres s'étaient mis en route pour aller oindre celui qui serait leur roi.
Ils dire à l'olivier: " Règne sur nous."
(8/9) L'olivier leur dit:" Vais-je renoncer à mon huile que les dieux et les hommes apprécient en moi pour aller m'agiter au-dessus des arbres ?"
(9/10) Les arbres dirent au figuier: "Viens donc, toi, régner sur nous !"
(9/11) Le figuier leur dit: " Vais-je renoncer à ma douceur et à mon bon fruit, pour aller m'agiter au dessus des arbres ?"
(9/12) Les arbres disent alors à la vigne: " Viens donc, toi, régner sur nous?
(9/13) La vigne leur dit: " Vais-je renoncer à mon vin qui réjouit les dieux et les hommes ?"
(9/14) Alors tous les arbres dirent au buisson d'épines: " Viens donc, toi, régner sur nous !"
(9/15) Mais le buisson dit aux arbres: "Si c'est loyalement que vous me donnez l'onction pour que je sois votre roi, alors venez vous abriter sous mon ombre, mais s'il n'en est pas ainsi, un feu sortira du buisson d'épines et il dévorera les cèdres du Liban."
Avec vous tous dans la prière et la moisson.      
Algia C. des Pays de Loire


10dec13 150C251
Dans le numéro de "Marianne" du 27 juillet 2013, Jacques Julliard posait la question :
"Le mensonge crime politique suprême ?"
Dans un pamphlet satirique écrit en 1733 par John Arbuthnot, l'auteur définit le mensonge politique comme "L'art de convaincre le peuple" et "L'art de lui faire croire des faussetés salutaires et cela pour quelques bonnes fins," soulignant que le mensonge en politique est non seulement permis, mais licite.
Il se pose une question :
"Faut-il combattre le mensonge par la vérité ou un autre mensonge ?"
L'auteur du pamphlet en reste à affirmer que le moyen le plus propre et le plus efficace pour détruire un mensonge est de lui opposer un autre mensonge.
Pèlerins d'Arès nous ne pouvons soutenir ce propos et ne pouvons que nous extraire de ce cadre et du combat politique "vérité/mensonge".
Nous ne pouvons que poser des questions sérieuses, ce qui politisera naturellement notre refus de la politique.
B.C. de Genève (Suisse)


Réponse :
Il est aussi clair qu'évident que, dès lors qu'on admet que le domination de millions d'hommes par quelques uns d'entre eux est indispensable, on admet que le mensonge est tout aussi indispendable que la domination.
Mais l'un comme l'autre sont rejetés par le Créateur comme péchés des princes.
Il est bien évident que Pèlerins d'Arès nous ne pouvons pas suivre le monde sur ce terrain et qu'il nous faut prescrire, si nous politisons notre propos missionnaire, l'atomisation du monde en petites unités autonomes où ni domination ni mensonges ne sont indispensables.


10dec13 150C252
Merci une fois de plus pour cette belle entrée .Ce sujet qui aborde le côté pratique de la mission est le bienvenu dans la mesure o, en tant que missionnaires, nous sommes souvent interpelés par des personnes préoccupées et inquiets pour leur avenir, celui de leurs enfants et petits enfants.
La question essentielle est comment concilier les dures réalités du moment avec notre mission qui n’est pas subliminale, dites-vous ?
La politique au sens actuel du terme prospère en partie grâce a l’ignorance et/ou au manque de courage d’une bonne partie des populations a l’intérieur de chaque pays et sur le plan international.
Les gouvernements politiques, financiers et industriels locaux et mondiaux (ONU, FMI, UE, BANQUE MONDIALE, etc.) font tout pour empêcher que les peuples ne puissent pas connaitre la vérité sur les sujets qui les préoccupent au quotidien.
Ces sujets, qu’ils soient économiques, financiers, échanges internationaux, politique des marges pratiquée par les entreprises nationales ou transnationales.
La motivation des salariés basée sur les bonus qui sont ni plus ni moins que des revenus issus des services facturés de façon plutôt douteuse. Bref l’usure et le détour du salaire de l’ouvrier a l’échoppe du banquier (Rév d’Ares 27/5) ont atteint des proportions à peine imaginables. Notre rôle, par exemple, dans ce domaine serait d’expliquer qu’une banque ou tout autre entreprise financière peut vivre sans usure ni surtaxe de ses services. Et qu’un autre modèle économique et financier est possible. Un modèle où l’argent servirait strictement aux échanges et à non chercher l’argent pour lui-même.
Une révolution sans réelle prise de conscience sur la nécessité et de l’intérêt des peuples à bâtir leurs âmes ne pourra pas aider de façon radicale et profonde au changement des hommes et du monde. Nous devrions agir, accomplir conformément a la Parole du Père dans tous les domaines où nous sommes impliqués (ouvrier, entrepreneur enseignant, écrivain, etc.).
Nabi, ce sujet est aussi essentiel que complexe, [tellement] qu’il faudrait d’avantage de temps et de pages pour espérer aborder tous ces aspects.
Merci encore pour cette entrée et que Dieu vous bénisse et vous garde vous et votre famille et bonne et heureuse année année 2014.
René O. d'Angleterre (Grande Bretagne)


Réponse :
Je suis profondément touché par votre participation, mon frère René. Merci pour elle.
Vous dites: "Les gouvernements politiques, financiers et industriels locaux et mondiaux (ONU, FMI, UE, BANQUE MONDIALE, etc.) font tout pour empêcher que les peuples ne puissent pas connaitre la vérité sur les sujets qui les préoccupent au quotidien." De cela les Européens prennent de plus en plus conscience, mais ce que nous souhaitons, c'est leur donner les moyens de réagir par des moyens à leur portée, comme la pénitence qui ne paie pas de mine a priori, mais qui est en soi une révolution cosmique..
Hegel, d'une certaine façon pensait — comme le pense la politique — que le cosmos, l'univers tout entier était le règne de la mort, la sépulture de Dieu en somme. Or l'homme seul était, toujours selon Hégel, encore capable de manifester et réaliser la vie divine et c'est à détruire ce dernier atout de Dieu dans l'univers que la politique s'applique en déclarant qu'un seul règne ne sera désormais toléré, le sien. La politique est sur le point de réaliser son rêve de règne absolu, puisque même dans les pays musulmans la part de Dieu se réduit de jour en jour. C'est à cela que travaillent les "ONU, FMI, UE, BANQUE MONDIALE, etc." C'est à nous Pèlerins d'Arès de réagir contre ça, puisque les religions ne réagissent plus.
Hegel disait que l'univers n'était plus le domaine de la rationalité de Platon, ni l'infini de Giordano Bruno (voir mon entrée 85), ni le "deus sive natura" de Spinoza, ni le Dieu horloger de Newton, mais qu'il restait heureusement dans l'univers quelque chose de beaucoup plus grand que le mouvement des astres et que c'était l'esprit, l'esprit de l'homme.
J'ai compris, à travers votre commentaire, que vous vous situez à ce niveau sublime, frère René. J'ai compris que quand vous dites que quand l'ouvrier ne voudra plus que son salaire soit détourné vers l’échoppe du banquier (Rév d’Ares 27/5), vous pensez à beaucoup plus qu'un redressement moral, vous pensez que l'ouvrier gardera son salaire comme il gardera son âme, parce que cette âme, c'est en somme le retour de Dieu, la grande résurrection de la Création.
Oui, "ce sujet est aussi essentiel que complexe." Merci, René, de l'avoir compris.


10dec13 150C253  
J'avoue que je ne lis pas tous les commentaires du blog. C'est très dense et ils sont très nombreux !
J'avoue aussi que je me tiens éloignée de la politique.
Je souhaitais juste témoigner par quelques mots d'un élément d'actualité qui demanderait évidemment beaucoup plus de développement, mais qui n'est pas sans évoquer le thème de l'entrée à mon sens.
J'ai été très touché par le décès de Nelson Mandela et ce qu'il représente dans sa lutte pour son pays, pour son unification...
Homme d'action et de bien, qui dit, en réponse à une question  sur ses oppresseurs lors de sa sortie de prison, que "le pardon libère l'âme". Une phrase qui en dit long sur son cheminement intérieur après 27 ans de prison.
Aime ceux qui marchent vers leur perte ! [Rév d'Arès 27/1]
Nelson Mandela était de ceux qui aiment leurs ennemis [Matthieu 5/44]. Il les connaissait et il a tout donné, utilisant des stratégies humaines et non politique, comme il le précisa pour l'unification de son peuple.
(voir le film "Invictus " passé récemment a la tv )
Le discours d'Obama est un hommage profond et juste a cet homme guidé par son âme ;  le président américain n'hésite pas à inviter à une periode d'introspection concernant l'œuvre du disparu....
Et je ne peux m'empêcher de ressentir un élan d'enthousiasme et d'espoir en voyant des hommes tels que lui ou Gandhi œuvrer avec amour et intelligence spirituelle.
J'espère de tout cœur que ces exemples se multiplieront et donneront naissance à une vie politique vraie, au visage désinteressé, celui du Bien.
Florence de l'Hérault


Réponse :
Merci, sœur Florence, de sortir de votre très discrète coquille pour évoquer Nelson Mandela qui peut en effet être montré comme l'exemple d'un grand homme de Bien. Notons que Nelson Mandela devint l'homme de pardon en prison. Avant la prison, il n'était pas du tout cet homme de pardon; il était même chef d'une branche armée de la résistance noire contre l'apartheid et se préparait à une lutte qui pouvait devenir sanglante. Comme quoi, contrairement à ce que prétendent les psychologues officiels, un homme peut radicalement changer sa vie. C'est ce que nous faisons nous-mêmes par la pénitence.


11dec13 150C254
Visons à déconditionner, à déculturer les hommes des concepts et des "valeurs" qui les éloignent de l'idéal proposé par Dieu !
Croyons à la vertu salvatrice et civilisatrice d'une réponse non règlementée, non répressive et non vengeresse au mal.
Déclarons dommageable la perpétuité des frontières raciales, ethniques, sociales, étatiques, politiques, idéologiques,
et confessionnelles et visons à y soustraire l'homme.
Considérons toute loi humaine, tout pouvoir [comme des] calamités toujours arbitraires et injustes par nature, parce que défiant l'universelle Parole de Dieu , libératrice et miséricordieuse .
Délivrons l'homme de la peur des pouvoirs et des sytèmes abstraits ou concrets qui aliènent, la peur comme source de sa méfiance, des aberrations de son jugement et de sa critique ; la peur comme source de son égoïsme, de son étroitesse d'esprit, de sa passivité et de sa soumission, ou inversement comme source de ses violences locales ou générales .
Appelons à une société d'amour et de paix intérieure, de non jugement sur quoi se fonde toute vraie justice, une société de connaissance et d'écoute des autres sans quoi se fonde toute vraie lucidité.
En d'autres termes, construisons la société annoncée par l'Évangile Éternel encore jamais réalisé.
Elle promet un idéal qui soit fraternel, universel et véritablement actif dans l'amour, vivant le pardon des offenses, l'aversion pour le mensonge, la prudence envers les idées toutes faites, l'abstention de juger, l'égalité effective, la recherche des solutions non répressives et non vengeresses aux maux moraux et aux forfaits considérés comme des maux sociaux à responsabilité largement partagée .
(Extrait de l 'enseignement du prophète Mikal)
Excusez le style lapidaire. J'écris d une tablette. 
Je vous transmets un  de vos textes — ci -dessus — que j avais quelque peu modifié sans perdre l'essentiel, il y a plus de 20 ans...
Je le trouve tout à fait dans le sujet, politiser, rendre public, notre refus de la politique.
Gouverne mentale !
Virginie B. (dite Bulledefleur) de Savoie


Réponse :
Autrement dit, ma sœur Virginie, "Visons à..." mettre le monde en pénitence ! Ce que vous rappelez ici n'est qu'une façon parmi d'autres de parler de la pénitence.
Nous espérons vous et moi que la politique, si ce mot doit un jour se réduire à désigner la gestion de la cité et rien de plus, que l'histoire politique qui commença avec l'histoire spirituelle finira liée de nouveau à l'histoire spirituelle.
"Appelons à une société d'amour et de paix intérieure !" écrivez-vous en reprenant quelques phrases de moi et je me dis qu'aimer c'est sans doute le plus difficile à faire dans un monde où l'homme moyen est gâché par une morale carrément tournée vers le mal en se croyant tournée vers la perspicacité, suggérant qu'on doit se méfier de l'autre, critiquer ou juger l'autre, se venger de l'autre, prendre de l'autre, laisser l'autre s'il n'y a plus rien à en prendre — explication des avalanches de divorces.
Oui, aimer est très difficile. Qui disait qu'aucun mode d'expression n'est plus difficile que la lettre d'amour ? Raymond Radiguet, je crois. Parce qu'il "n'y a besoin, justement, que d'amour en oubliant tout le reste."
Mon épouse, sœur Christiane (voir photo 150C235), parce que je l'avais disputée un jour, brûla toutes mes lettres d'amour. Vous vous rendez compte ?! Un propos vif (peut-être très vif, je ne sais plus, elle ne sait plus), une contrariété que je manifeste vigoureusement (peut-être injustement, mais nous ne savons plus ni comment ni pourquoi), et vlan ! toutes les lettres que j'avais pu lui écrire pendant nos fiançailles et le début de notre mariage, au feu !  Nous en parlons de temps en temps sans nous souvenir des causes et des faits, sauf des lettres qui brûlèrent sous les yeux de Christiane (je n'étais pas là, sans doute boudais-je ailleurs). Des faits qui n'étaient sûrement pas tragiques, mais nous sommes encore aujourd'hui effrayés par le soudaineté du retournement ; elle brûla tout, elle dut dire en même temps: "Tout est fini entre nous."
Nous nous rendons compte, en en parlant, de la fragilité de l'homme moderne sous l'effet des tiraillements, même rares, du caractère et de la vie et nous disons: "L'amour n'est pas qu'un sentiment. C'est aussi une construction. Il ne suffit pas d'aimer, il faut vouloir aimer. C'est en fait ce que le Créateur demande à la créature quand il lui suggère la pénitence pour changer sa vie. Tout comme Dieu veut aimer l'homme, qui pourtant ne le lui rend pas, mais alors vraiment pas, nous devons vouloir aimer les autres et... Dieu. Et c'est possible et on découvre que la sincérité elle-même se construit.
Nous citoyens supposés de France ou de la Terre ne sommes encore que des dominés, des esclaves de la religion, de la politique et des idées générales qui s'inspirent des cultures religieuses (ou irreligieuses, l'athéisme et le rationalisme forment une religion) et politiques (ou apolitiques) et nous savons que même l'ère apolitique que nous appelons de nos vœux ne sera qu'un épisode sur le sentier qui mène au Jour, aux Hauteurs Saintes. Merci, sœur Virginie, de me rappeler tout cela.


11dec13 150C255
Alerte ! Freesoulblog est en crue !
Impressionnant déferlement de commentaires qui est en soi une surprise, compte-tenu de ce sujet difficile.
Dans la foulée, je vois que vos réponses sont devenues particulièrement incisives, notamment sur le comportement des Français vis à vis de la politique. Mais, faut-il accabler les Français plus qu'ils ne le sont aujourd'hui ?
Dans un commentaire je rappelais ce que le peuple français avait fait, avant même de connaître La Révélation d'Arès :

Jacques p56 le 19/11/2013 à 11h27 La crise de l'Église s'explique aussi par l'excellent travail de la laïcité qui a cassé la toute-puissance de la religion et donc l'image sociale du prêtre. On constate aujourd'hui que le peuple s'en prend à la toute-puissance de l'État à travers le dénigrement des politiques qui ne sont rien d'autres que des prêtres laïcs. C'est une très bonne chose, car le peuple français marche ainsi vers son émancipation, sa liberté qu'on lui a confisquée.

Quand les Français connaitront La Révélation d'Arès, ils deviendront redoutables, au nom de leur Histoire.
Mais alors, qu'attendons-nous pour les informer ? Mesure et patience ! répond La Révélation d'Arès.
Rappelons-nous que le Père est Lui-même venu en toute discrétion dès le début de la crise que l'on connait.
La force du Pèlerin d'Arès est d'être là, jour après jour, au milieu de cette France en crise, même sans rien dire  Un baiser de toi fera mieux qu'un discours (politique) [Rév d'Arès 23/6]
La mission est réussie non pas quand La Révélation d'Arès va vers les Français, mais quand les Français vont vers La Révélation d'Arès. Ils en sont capables !
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Pour moi "l'mpressionnant déferlement de commentaires" n'est pas "une surprise, compte-tenu de ce sujet difficile."
Au contraire. Il est normal que quelques centaines d'apôtres actifs et quelques milliers d'apôtres occasionnels se sentent concernés par ce sujet qui est certes difficile, mais qui est surtout fondamental: Nous sommes aussi des êtres de chair ; alors, comment incarner un peu le discours de l'âme ?
Aucun missionnaire n'ignore cela, mais tous apprennent, à l'épreuve de la mission — car l'apostolat est une épreuve dans ce monde — que l'existence moderne a carrément séparé la foi de la vie sociale, sauf peut-être dans le domaine de la charité, mais nous allons beaucoup plus loin que la charité ; nous visons à changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Merci pour cette contribution, frère Jacques.


11dec13 150C256  
Il y a longtemps que je n'ai pas lu "La Désobéissance Civile" de Thoreau, mais pour moi, c'est la seule façon pratique de montrer notre mépris de la gouvernance qui pèse sur nous comme les chaînes sur les esclaves.
L'homme qui désobéit civilement porte toujours ses chaînes, mais il ne va plus où on lui ordonne d'aller, il s'assied et ne bouge plus, enchaîné, mais en se rendant inutile à l'État qui essaie de faire de lui non seulement un payeur, mais un domestique dévoué.
Gandhi n'a pas quitté les chaînes que l'Anglais lui avait collées quand il fit sa marche du seul. Simplement, il dit: "N'achetons plus le sel au pris imposé par l'Anglais, allons le chercher où la nature le met gratuitement à notre disposition !" Et il part jusqu'au bord de l'Océan Indien après une marche de près de 400 kilomètres pour prendre le sel de la mer.
C'est évidemment beaucoup plus difficile à faire aujourd'hui, parce que la TVA par exemple, comment refuser de la payer? Il faudreait que les industriels, les artisans et les commerçants cessent de la payer, mais cela ne concerne plus la population des rues à laquelle notre mission s'adresse.
La Marche du Sel, c'est le Tea Party des Américains, ce sont des actes libérateurs. Qu'est-ce que ce sera pour nous Pèlerins d'Arès ?
Tout le reste restera verbiage, blablabla. Aller contre la politique et son administration, sa domesticité, c'est la toucher là où ça fait mal, à l'argent !
Arthur N. de Bourgogne


Réponse :
Vous citez des actes de désobéissance civique célèbres et il y en a beaucoup d'autres moins célèbres — je me souviens des fumeurs qui plantaient du tabac parmi leurs topinambours dans le potager pour éviter la taxation — mais les politiques et leurs gouvernements ont beaucoup appris de tous ces actes et aujourd'hui à peu près tous les impôts et taxes sont prévus de telle sorte que la "tea party", la "marche du sel", le "tabac dans les carrés de topinambour", ne soient plus possibles.
Nous sommes coincés. Avec les radars automatiques on n'a même plus la possibilité de plaider sa cause devant le gendarme ; on reçoit la facture et même si on a foncé pour amener au plus vite à l'hôpital sa femme dans les douleurs de l'accouchement ou son père terrassé par un infarctus du myocarde, on doit payer. Jamais l'humanité n'a été plus inhumaine. Le radar est un petit Attila sur la route, un sabre sans pitié à la main. Barbarie ! Nous sommes moins bien traités que les animaux du zoo qui ont toute la sollicitude de l'administration.
Ah ! Henry David Thoreau ! Plus aucun de nous, sauf s'il se fait clochard — dernière exception — ne peut aujourd'hui être un Diogène au centre de la machine industrielle et administrative. Et quel clochard aujourd'hui recevrait la visite de M. Hollande comme Diogène reçut celle d'Alexandre le Grand lui demandant: "Que puis-je faire pour toi ?" et Diogène répondant: "Öte-toi de mon soleil !" Les hippies trouvèrent dans Thoreau un maître à penser et à vivre et Martin Luther King lui aussi lut Thoreau et s'en inspira.
Quelle magnifique âme que celle de Thoreau, qui écrivit: "J'ai gagné les bois, parce que je voulais vivre raisonnablement, n'affronter que l'esentiel de la vie, apprendre ce qu'elle avait à m'enseignet et non, à l'heure de ma mort, découvrir que je n'avais pas vécu. Je voulais la moelle de la vie, l'énergie de la vie pour rejeter ce qui n'était pas la vie, je voulais faucher largement et bien à ras l'herbe de la vie, la prendre à bras-le-corps" (extrait de "Walden").
Merveilleux ce Thoreau peu soiucieux des titres, qui n'alla même pas chercher son diplôme universitaire, qui voulait bien enseigner mais refusait de fouetter les élèves, de payer l'impôt, d'aller à l'église,... Thoreau objecteur de conscience, ni misanthrope, ni politique, ni rien selon lui, sinon un homme bon au milieu de la vie. Peu avant sa mort, sa tante Louisa lui demanda s'il s'était mis d'accord avec Dieu, et il répondit: "J'ignorais que Lui et moi on s'était disputé".
Merci de me permettre pendant quelques intants de rêver à Thoreau, mais je sais qu'on ne peut plus le prendre comme exemple. Je sais que de tous côtés nos seigneurs et contempteurs politiques et administratifs nous ont privé de toutes les possibilités de leur opposer notre résistance pacifique par des actes simples. Il faut aujourd'hui soit comme les "bonnets rouges" bretons faire peur et brûler les portiques de l'écotaxe ou défiler avec des banderoles en hurlant dans la rue comme les employés et ouvriers licenciés, soit chercher d'autres moyens, ce que nous faisons en réfléchissant.
De toute façon, comme le dit Jacques P. (150C255), il faut "mesure et patience". La voie que vous proposez n'est pas praticable, frère Arthur. Cherchez avec nous une autre voie.


11dec13 150C257
D'accord pour "politiser notre refus de la politique", mais je n'y qu'un seul et unique moyen:

L'argumentation !
Il n'y aura que ça qui aura un effet — et encore ! les gens sont tellement devenus bénêts — sur le public.
Donc, travaillez sur l'argumentation. Point final !
Clément H. d'Ile de France


Réponse :
Oh mais non ! la politisation de notre discours spirituel ne peut pas reposer que sur l'argumentation.
Convaincre le public par une argumentation, ce serait trop beau !
Comment arriver à partager un souci commun de l'avenir social des hommes ?
II faut rien moins que retrouver la pensée socratique.
Il faut une pensée qui trouve la moitié de sa force dans la logique de son argumentation et l'autre moitié de sa force dans l'exercice du dialogie, parce que le public n'est pas fait que de cerveaux, il est aussi fait d'oreilles et dans notre monde moderne, comme dans l'Athènes de Socrate il y a 2.500 ans, les gens ne font pas que comprendre, ils entendent aussi, de sorte que le son de ce qu'on expose est aussi important que l'argument exposé. Je crois même que la télévision a accentué ce phénomène.
Tous nos missionnaires connaissent bien cela.
Nous ne pourrons pas infléchir la pensée des gens de la rue par la seule argumentation. Nous devons aussi, si l'on me permet cette image triviale, être pour moitié bateleurs, baladins, et sur ce terrain concurrencer les "politiques" qui sont des  saltimbanques. Il nous faut trouver quoi dire et comment le dire en même temps.
Exercice existentiel, pas facile, s'il en est !


11dec13 150C258
Nous sommes toujours les irréductibles Gaulois qui vous suivrons malgrés les discordes gauloises qui ne peuvent qu'être de notre nature profonde.
Guy B. de Belgique


Réponse :
Je ne sais pas comment s'appelle le chef du village gaulois d'Astérix : Abraracourcix ?
Je serais donc Abraracourcix suivi du village entier à l'assaut des Romains ! Wow !
Je pensais que j'étais Assurancetourix le druide ? Ce n'est peut-être pas son nom... Il y a longtemps que je n'ai pas ouvert un "Astérix", depuis que mes filles ont quitté la maison.
Mais mon prophétisme est-il une potion magique ? J'en doute. Je suis plutôt devenu Agecanonix, le vieux chnoque.


11dec13 150C259
Je viens de comprendre, suite à votre réponse au commentaire de Nabucho (150C247) Qu'on va être obligé d'avoir un programme politique sous peine de rester des Don quichotte face aux illusions de la politique de masse.
Et nous n'en avons pas le droit. Faudra-t-il — cette idée me vient à la lecture de votre réponse — des tracts à deux faces :
un recto conquête du Ciel : la pénitence,
un verso : conquête de la terre : notre projet politique ?
 
Essai d’axes pouvant orienter un programme politique :
— faire émerger les réflexions individuelles des citoyens = ne peut se faire qu’à partir de petites unités.
(Nous voulons la réflexion individuelle sur les problèmes en contact direct avec les réalités des personnes.)
— Montrer patience et réflexion tout autant qu’écoute, partage et recherche de compréhension des problèmes et des personnes. Nous nous refusons aux décisions idéologiques arbitraires de type "chef qui décide".
Nous sommes pour une liberté sollicitée non pour l’imposition.
 
UN PROJET DE MICRO-POLITIQUE :
Comme il y a eu l’invention du micro-crédit qui s’adressaient à des personnes sans moyens financiers il pourrait y avoir une micro-politique !
Une micro-politique qui s’adresse aux personnes sans pouvoirs (nous tous en réalité), qui ont néanmoins grand besoin de vivre ensemble et de s’épauler et de décider ensemble de la gestion de la matière.
À cette micro-politique seraient associées les idées de micro-liberté, de micro-action, de micro-projets et des micro-unités de citoyens. Des micro-actions répétés par un grand nombre deviendraient une grande action mais naturelle spontanée non régie par un pouvoir central. Ce projet me semble compatible avec votre division en 600 unités de la France.
En résumé, notre politique pourrait être une politique de micro-projets assumés et réfléchis par les citoyens eux-mêmes en micro-liberté et micro-unité et réalisés en micro-actions.
L’apprentissage par la population de cette micro-liberté citoyenne  directe (micro-politique) pourrait se faire ainsi :
— formulation de ses projets personnels  devant un petit groupe de personne
— études et explications de ces projets devant et par tous, à tour de rôle
— émergence de convergences naturelles : affinités d’actions qui naissent.
— puis réalisation de ces micro-projets par ceux qui les ont choisis .
 
Autre réflexion complémentaire :
Face aux révolutionnaires dont le nombre va grandir nous devons nous préparer à expliquer pourquoi patienter devant le système qui durera.
De la patience seule peut émerger la force de bien. Ta force sera dans ta patience  et dans les conseils que tu prendras (Rév d'Arès 35/7).
Peut-être appeler notre mouvement politique si nous en créons un : "Les solutions de la Patience" ou "Le parti des Patients." Patience qui n’est, il me semble, qu’un des aspects particuliers de la pénitence, parce qu’elle me semble découler naturellement de l’amour et de l’absence de préjugés qui font alors qu’on prend le temps d’écouter, de partager pour comprendre la situation non comme un chef mais comme un [candide].
La patience peut peut-être mettre tout le monde d’accord sur le matériel et sur le spirituel, être adoptée autant par des athées que des croyants et faire le pont entre notre politique matérielle et notre recherche spirituelle.
La politique fait de l’urgence sont bras de levier principal pour nous posséder et faire passer ses idées et ses méthodes.
Il faut à mon avis creuser les bonnes raisons d’être patient et les bonnes raisons d’entrer en pénitence qui ne seront pas de prime abord évidente vu le contexte d’urgence.
Il y a de plus, un paradoxe à expliquer : parce qu’en plus d’être patient il faudra expliquer pourquoi il faudra non pas ne rien faire mais prendre son courage à deux mains et patienter et utiliser ce courage pour agir en micro-projets dès qu’une brèche possible pour le bien s’entrouvre. Patient et combattant du bien sans dissociation.
Pendant la semaine de mission à Lorient la semaine dernière j’ai eu la réflexion qu’aller au cœur de notre mission de pénitence était de commencer par affirmer la volonté : condition de la naissance de l’âme. Et je découvre aujourd’hui dans votre réponse 150C254 la même affirmation.
Voilà ce que j’ai griffonné par écrit en me disant, j’en ferai un tract ou une affiche. En attendant j’accroche verbalement les personnes avec cette formulation depuis une petite semaine. En même temps, un clin d’œil à la mission refus de la politique, cela donne l’impression de remplacer "Votez !" par "Veuillez !" (cela pourrait être notre mot d’ordre: Remplacez "voter" par "vouloir")
Voilà le texte :
"Veuillez
aimer,
pardonner,
faire la paix,
vous libérer des préjugés et des peurs,
développer l’intelligence du cœur.
Si vous ne voulez pas, eh bien, il ne se passera rien.
C’est parce que les hommes ne le veulent pas, en tous cas ne le veulent pas comme il faudrait le vouloir, que le monde ne change pas en bien."
Bernard dlF Bretagne-Sud 


Réponse :
Vous pensez vraiment beaucoup en ce moment, mon frère Bernard.
Il y a une idée à creuser dans ce commentaire.
Toutefois, si on analyse les choses rapidement, on trouve quelques hics à la patience.
Prôner la patience en même temps que le contestation, c'est probablement permettre aux gens d'éviter la violence sur quoi débouche souvent la contestation.
D'un côté c'est bien, parce qu'il faut calmer les hommes: "La politique est violence" ont écrit plusieurs auteurs du XIXe siècle (Hugo, Stendhal, etc.) ; cela se dit moins aujourd'hui, mais ça reste vrai: Les lois, les impôts, les directives gouvernementales sont toujours violence.
Mais d'une autre côté, la patience, quoique inévitable si l'on veut éviter la violence, est difficile à faire comprendre ou admettre à des hommes et des femmes d'un société pressée, sinon même précipitée. Je pense que la patience face aux impôts, aux lois multipliées, souvent insensées, à l'incertitude de l'avenir, c'est ce que les gens vivent déjà actuellement, avant même que nous leur en parlions. En prêchant la patience on ajoute la patience spirituelle à la patience de situation déjà vécue.
Si l'idée est à creuser, elle est aussi à peser, à réfléchir.


11dec13 150C260  
Les individualistes, les égoïstes ne voient pas tout ce qu’ils pourraient  acquérir en travaillant pour la cité universelle, tout ce que nous faisons pour elle nous reviendra un jour intensifié.
Le plus ardu est de guider les humains sur la voie de la lumière et de la renommée divine. L’église a amplement dévié les êtres humains, si bien qu’il est difficile de leur faire comprendre les prodiges de la création.
Dès l’instant que nous, les Pèlerins d’Arès, nous agissons à un niveau hautement exemplaire, nous fournissons assurément certains dénouements. Il nous faut agir.
Évidemment on endurera, mais on s’instruira et on se transformera et un jour on ne souffrira plus.
Nous sommes dans l’ère du Verseau et cette ère nous parle aussi de bouleversements terrestres ou cosmiques et c’est dans ces moments alarmants  que notre nature inférieure au service de l’égoïsme se restreint et la nature supérieure divine   reprend ses droits et s’éclatera au grand jour, pensons spirituel et des indications nous seront données par le ciel afin de créer le Royaume de Dieu.
Et comment organiser les petites unités humaines sur terre ? "Aide-toi et le ciel t’aidera !" [La Fontaine]
Une conversion se fera, une jambe te suit, plus tard seulement viendront les conversions en masse (Rév d'Arès i/19).
Nous serons inspirés. Vers la Lumière nous deviendrons légers, mais soyons unis, c’est ce qui fera notre force contre l’adversité.
Le faucon, dont les oisillons ont les serres comme les haches s’abattent (Rév d'Arès xLv/14). Aujourd’hui nous avons commencé à préparer le monde de demain 
Les héros se lèvent (Rév d'Arès xxxv/12). Les Pèlerins d’Arès sont nés et ont accouché d’une nouvelle racine spirituelle, des assemblées poussent dans certaines régions de France : On avance dans le bon sens :C’est l’aube d’une nouvelle civilisation sans chef  (Rév d’Arès 16/1) qui universellement s’étendra au-delà de nos frontières.
Le fer garde le jardin d’Adam (Rév d'Arès xLix/4). Et merveilleusement nous ne sommes pas seuls, puisque les moissonneurs ont l’aide des anges et le soutien de l’Esprit Saint (31/6, xxii/4) .
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Décidément, les Bretons sont en pleine ébullition. Le présent commentaire ne fait pas de suggestions quant à la façon de "politiser notre refus de la politique". J'en déduis, en fait, que vous êtes partisane du tout spirituel.
Quand vous dites: "Évidemment on endurera," voulez-vous dire que si nous sommes tout spirituels, nous allons être ressentis comme des écologistes spirituels purs qui ne voient aucune espérance dans le progrès matériel, quel qu'il soit, politique ou non, lequel nous en fera voir de toutes les couleurs de ce fait ?
Bien sûr, "nous ne sommes pas seuls... les moissonneurs ont l’aide des anges et le soutien de l’Esprit Saint (31/6, xxii/4)," mais nous sommes envoyés aux hommes et ces hommes existent autant que les anges et l'Esprit Saint, et nous sommes des leurs, nous ne pouvons ignorer leurs soucis qui sont aussi les nôtres, nous subissons la politique comme ils la subissent et nous devons aussi tenir compte de cela dans nos appels, car partout sur terre c'est un homme de chair, au travail, qui mange, s'habille, vit en société, souffre, etc., qui se fait une âme. Ne l'oublions pas.
Idéaliste, je le suis aussi, sœur Mary, mais pas au point d'oublier la totalité de mon destin, matérielle autant que spirituelle, et donc la totalité du destin de mon frère humain.


12dec13 150C261
Le commentaire 150c256 et votre réponse m'obligent, frère Michel, à (re)dire que, même avec un État plus contraignant que sous Gandhi ou Thoreau, nous avons des marges de manœuvre à utiliser. Il me faudra bien créer une "famille d'affinité" sur le sujet.
En attendant je donne un exemple: l'État tolère l'existence des "SEL", associations d'échange de biens et services n'utilisant pas d'argent mais une monnaie fictive entre associés. En Limousin, ça représente d'après mes souvenirs près de 10% des échanges, notamment secteur travaux domestiques. Donc on échappe à l'impôt, et on expérimente un collectif économique à dimensions humaines. Je fais partie d'un SEL d'environ 200 membres, fédéré à l'ensemble des SEL. Ce n'est pas la panacée, mais un lieu intéressant de convivialité, voire de mission.
Tout l'art de la chose, c'est de tirer sur la ficelle des libertés qu'on nous laisse, mais avec mesure pour ne pas la casser ni nuire à nos prochains. Notre mission "verbale" agit avec cette mesure justement, mais une mission "d'action collective" ainsi pensée pourra je crois un jour la compléter.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Hélas, mon frère François, d'après ce que je sais, l'État ne "tolère" pas les SEL.
L'État serait en fait face à un vide juridique, qu'il lui lui faudrait combler par une loi, mais là, il risquerait fort de ne pas trouver une majorité, même dans un parlement croupion, pour porter atteinte à des libertés fondamentales de communication et d'échanges entre citoyens.
C'est un professeur de droit constitutionnel et droit public qui me l'a expliqué. En gros il m'a dit ceci: "N'allez pas imaginer que le gouvernement ferme les yeux sur les SEL. En fait, il se trouve face à un vide juridique ou plus exactement à un droit fondamental de la vie privée: Aucune loi en France n'interdit à des citoyens librement et sans taxation de respirer le même air, de se serrer la main, de parler entre eux, d'échanger dix kilos de carottes contre un pneu de bicyclette ou la réparation d'un robinet contre une heure de ménage. Si une loi interdisait cela, elle porterait atteinte à un droit de l'homme fondamental, une liberté sociale basique. L'État ne trouvera pas de députés pour voter une telle loi. L'État se contente donc d'observer si les échanges n'atteignent pas des niveaux de professionalisme, auquel cas il pourrait peut-être intervenir." Voilà la situation vue sous l'angle juridique. Je ne suis pas juriste et n'ai aucune compétence pour confirmer ou infirmer ce que m'a dit ce professeur de droit.
Il s'ensuit donc, d'après ce que je sais, qu'on ne se trouve pas du tout avec les SEL devant la situation de Gandhi devant la loi anglaise qui taxait le sel en Inde ou la situation des Américains devant la loi anglaise qui imposait une taxe exorbitante sur le thé dans sa colonie d'Amérique.
Les SEL ne sont pas du tout une forme de désobéissance civique, ils ne défient pas l'État et la loi. Ils pratiquent quelque chose qui, en fait, s'est toujours pratiqué depuis qu'existe l'homme sur terre, mais à quoi ils ont simplement donné une petite allure systémique qui n'était pas habituel ou qui n'avait pas de nom.


12dec13 150C262  
Un Français du nom de Denis Payre vient de fonder un nouveau parti politique "Nous Citoyens" auquel il suffirait peut-être aux Pèlerins d'Arès d'adhérer pour entamer leur protestation contre la politique.
Le Parti "Nous Citoyens" part du principe que les Français sont fatigués de la déliquescence et de la décridibilité de la politique politicienne en France et veulent un changement. Le changement c'est "Nous Citoyens". Les Français, dit Denis Payre, veulent du changement et les politiques sont rétifs au changement.
Ce parti redonne la parole à la société civile, aux citoyens, pour commencer les réformes dont le pays a besoin.
C'est ce que nous voulons, n'est-ce pas ?
Jeanne-Gilberte de J. en Languedoc Roussillon


Réponse :
J'ignorais que la sœur très réservée que vous êtes lisait mon blog. Ce commentaire est une bonne surprise. Merci.
Je suis déjà au courant de l'apparition de ce parti "Nous Citoyens". J'ai écrit à son président Denis Payre, il y a un mois, pour lui demander des précisions sur ses perspectives, mais après un accusé réception immédiat et enthousiaste, il est entré dans le silence. Je n'ai plus de nouvelles de lui.
En fait "Nous Citoyens" ne prône pas la fin de la politique. Ce parti prône seulement le remplacement du corps politique vieillissant et, comme vous dites, "rétif au changement", par un corps politique plus jeune et réformateur. C'est exactement ce que proposent le Front National (Le Pen) à droite et le Front de Gauche (Mélanchon) à gauche, par exemple.
Je pense qu'en France les expérience politiques mises en train par la société civile n'ont jamais fonctionné. Un parti sans idéologie, sans appareil, sans élus, sans leader pourvu d'une "bonne gueule" et d'une "grande gueule" est voué à l'échec. Alors, voués à l'échec pour voués à l'échec, autant que nous nous lancions carrément sous notre nom de Pèlerins d'Arès, avec nos caractéristiques, notre foi et notre espérance, notre programme, notre discours propres, si tant est que nous décidions de nous lancer en politique, bien sûr. Or, comme vous le savez sans doute, je ne crois pas du tout que nous ayons une vocation politique. Ce que nous cherchons, c'est simplement à "politiser notre refus de la politique"
Je profite de ma réponse pour vous rappeler que nous avons une mission à Toulouse, dont je vous ai déjà donné l'adresse.


13dec13 150C263  
Frère Michel, pendant votre grand enseignement à Paris dans les années 90 [1995-96-97], vous nous disiez que l’homme Adamique, Adame (Rév d'Arès vii/1), avait un accès direct à l’abstraction, alors que nous, nous devons passer aujourd’hui par des représentations figuratives.
Que de confusions dans nos échanges liées à l’enfermement de chacun dans son histoire, son psychisme, son esprit limité qui projette sur l’autre ses petites visions du monde et de l’homme.
La libération de l’homme, la dissipation du brouillage du péché pour qu’il redevienne un dans soi (Rév d'Arès xxiv/1) par la pénitence sera donc longue, sur des générations, tout cela nous le disons dans la mission, mais je ne sais pas trop comment nous pourrions concevoir et décrire les relations du monde changé avec nos esprits d’aujourd’hui ?
La rédaction éventuelle d’une constitution, de ce fait transitoire, me parait difficile et seule votre hauteur de vue prophétique pourrait y réussir sans erreurs graves, il me semble.
Au fil de cette riche entrée 150 je ne sais pas si je commence à entrevoir un peu votre propos. Alors je vous demande si, une sorte de "Manifeste à la dignité de l’homme" qui rappelle que son potentiel Sublime d’Image du Créateur l’invite ipso facto, avec force et confiance, à l’accomplissement très concret de sa dignité au quotidien, par des réponses responsables et bienveillantes à son esclavage actuel, irait dans le sens d’une "politisation de notre refus de la politique" ? Ce serait peut-être plus à notre portée et, par exemple dans l’idée de ce brouillon, pourrait se décliner avec des termes plus précis selon les circonstances !
[Ici un cadre avec un texte une image impossible à ouvrir et publier. Voici seulement le texte redactylographié :]

L’homme n’est pas un rat de laboratoire fait pour passer entre les grillages que la politique
et tous les pouvoirs dressent et limitent par les décharges électriques d’innombrables lois,
règlements et pensées prémâchées, car il a en lui le potentiel Sublime de l’Image de son
Créateur pour créer son chemin. Mais il ne peut le développer et le réaliser qu’en reprenant sa
liberté d’être et de penser
Redéfinissons, recréons nos relations par nous-mêmes, dans chacun de nos actes, là où nous
vivons , dans notre travail : employeur comme employé, dans notre habitat : locataire comme
propriétaire, dans notre famille :ascendant comme descendant, dans notre cité : gestionnaire
comme usagé, nous devons et pouvons retrouver notre responsabilité d’hommes de Bien,
nous parler vraiment, réfléchir ensemble sans réflexes claniques, échanger honnêtement nos
aspirations, créer d’homme à homme des relations, des engagements de collaborations et des
Ainsi nous pourrons changer et changer le monde, sans intermédiaires légalistes
et pseudo-spécialistes qui nous tiennent en laisse en prétendant nous protéger
contrats dignes. Oui, dignes de cocréateurs d’un monde Donné à tous.

[ici image impossible à récupérer]

Non l’homme n’est pas un animal pensant, il est un dieu en puissance.
Progressivement ces gouttes d’eau de relations libérées, créées par les pénitents que sont
ces hommes qui choisissent librement de se transformer, peuvent former un océan de Bien,
échapper aux canaux des pouvoirs établis et inonder le monde pour retrouver le Bonheur que le
Créateur a Voulu pour nous et qu’Il est venu nous rappeler à Arès .
(contacts et coordonnées)

Pascale B. de Rhône-Alpes


Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour cette participation.
Je n'ai pu récupérer que le texte avant le cadre. Le cadre et son contenu (texte et image), quoiqu'indiqués comme Word.HTML sont restés rebelles à toute copie. J'en suis désolé.


14dec13 150C264
Vous demandez : "Mais par quels mots changer la perception qu’ont les hommes d’une immédiateté qu’il croient une immuable réalité et qui n’est que relativité ? Et comment faire comprendre au désespéré, impatient par nature, que l’immédiat salut de son âme conduira au salut social à très long terme ?"
Je pense par l’introduction dans notre discours du mot involution.
Leur dire : "Vous pouvez être l’involution du monde changé de demain."
Devenez un embryon du monde changé de demain, parce que n’existera dans le futur de manière ample et répandue que ce qui existera en petit aujourd’hui, mais qui peut grandir et s’épanouir.
Toute grandeur à commencée toute petite, vous serez l’involution du monde heureux de demain, tout comme l’arbre immense était contenu dans la graine, si vous devenez pénitent.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
L'involution est le développement inverse de l'évolution, mais je ne pense pas que vous songiez à ce mot dans ce sens-là. L'involution est aussi le passage de l'hétérogène à l'homogène et je pense que c'est ce que vous entendez par lui.
Mais personne ne comprendra le mot involution, mot rare, pratiquement inemployé dans la langage courant.
Il faut être réaliste, mon frère Bernard, et ne pas utiliser de mots incompréhensibles pour le commun des Français.
Je pense d'ailleurs que c'est la raison pour laquelle le Messager du Père, Jésus, parle de pénitence, qu'il utilise pour ainsi dire à rebours de ce que ce mot est devenu plutôt que d'utiliser un mot savant ou rare (j'ignore lequel) ou d'inventer un mot neuf, que personne ne comprendrait.
Je profite de ce sujet pour rappeler à nos missionnaires quelque chose qu'ils savent, soit parce qu'ils l'ont observé et analysé, soit plus souvent d'instinct: La politique est la compagne inséparable de la tragédie de l'Histoire et elle ramène tout au terre-à-terre, au ras des pâquerettes, et nous ne pouvons pas ignorer cela, de sorte que "politiser notre refus de la politique" c'est faire de même
Je dis tragédie de l'Histoire, parce que, si certains intellectuels considèrent l'Histoire comme une sorte d'épiphanie de l'absolu sur Terre, la réalité est beaucoup moins brillante: L'homme en fait vit dans l'inquiétude, l'agitation, le mouvement, l'angoisse, la peur, le désir, l'envie et (pour beaucoup) l'ignorance. La vie de l'homme est faite de lutte contre la pauvreté, le souci, la colère, la froideur et l'indifférence des autres, faite aussi de passion, de poursuites opiniâtres de buts unilatéraux, de sorte que ses motifs ne peuvent jamais s'élever à la hauteur des principes magnifiques des philosophes, des moralistes, des grands mystiques.
C'est ce que montre, étonnamment bien de la part d'un Créateur qui est tellement au-dessus de la créature humaine, La Révélation d'Arès.
Dieu dit en gros que l'homme devrait être un sage sans passion, mais la réalité est que l'homme dans son état actuel ne réalise rien de valable sans passion et/ou intérêt, qui sont les seuls mobiles efficaces de l'homme !
Le Bien pour l'amour du Bien n'existe pas sur terre, sauf chez de rares individus, par exemple les Pèlerins d'Arès chevronnés, et même pour l'épi mûr qui s'ignore dans la foule le Bien reste une abstraction et il n'en découvrira la réalité que sous notre discours missionnaire, d'abord sous forme d'intuition, puis s'il nous fréquente sous une forme de plus en plus vécue.
Ainsi va ce monde que nous rencontrons dans notre mission chaque jour. Donc, pas de rêve, pas de grandes élévations de l'âme, pas de mots incompréhensible dans ce monde, nous devons sans cesse nous mettre à la portée des gens de la rue, parler la langue qu'ils parlent, évoquer les choses et les sentiments qu'ils connaissent, etc. Nous devons les conduire en haut en leur faisant croire qu'ils restent en bas. Ça les rassure. Voyez-vous ce que je veux dire ?


14dec13 150C265
Merci, cher et juste prophète, encore et toujours !
Que le Père étende Sa Main sur vous, tout le temps et vous garde en bonne santé.
Pour vos soins médicaux, que la nouvelle que l'opération chirurgicale est différée soit pour vous un répit !
Sur freessoulblog vous avez annoncé votre projet de renforcer les missions.
Dans un envoi séparé, prochainement, vous trouverez un courrier commun  des frères  et soeurs lyonnais désireux  de travailler avec vous et vous rencontrer à la date que vous pourrez nous fixer.
Merci pour la bien belle  photo publiée, sœur Christiane à vos côtés [150C235]
Que vos retrouvailles prochaines en famille soient pétillantes de joie !
J’aime vous embrasser tous d’une sublime et unique pensée d’amour.
Dans l’entrée 150 "Politiser un refus de la politique ?" ce qui peut se dire là se fait là, ce rappel aux  hommes éperdus de paix qui sentent que quelque chose leur manque, c’est une extraordinaire et vitale émulation, l’assurance qu’ils  peuvent ensemble exister vraiment. Les idées me manquent pour être concrète afin de mieux donner à réfléchir.
Je peux enfin vous  donner une étape de ma réflexion.
Dans un contexte historique de près de quarante années, existent de fragiles hommes, fragilisés, devenus héros du Bien absolu glané dans La Révélation d’Arès 1974-1977.
Se référant à l’image première du Créateur ils deviennent conquérants, insurgeants, ambassadeurs d’un monde changé, ils annoncent en urgence un juste bonheur, quand le Père de l’Univers rappelle à des hommes en danger qu’être généreux et aimants — appliqués dans le pardon, la paix, l’intelligence spirituelle et en beauté, vivant ainsi leur propre pénitence — est ce qui prévaudra : L'homme nouveau, digne de son fond sacré.
Ainsi, en ce début de XXI siècle, ces hommes — pas seulement, ni obligatoirement électeurs et contribuables — en exode d’une société rendue politique et économique de façon outrageante par sa foi professionnelle, deviendront ainsi souverains d’eux-mêmes dans leur exercice d’un libre et unique pouvoir sur eux, le Bien.
À la question : "Comment politiser notre refus de la politique ?" ils choisissent, leur foi spirituelle, l’épée au cœur, avec bonté (Rév d’Arès 35/14) sur les sentiers du milieu (7/1-7) à la rencontre lucide et franche de l’homme politisé
Denise G. de Rhône-Alpes


Réponse :
Je suis ému de recevoir un commentaire — peut-être le premier depuis que ce blog existe — de vous, ma sœur Denise, une grande fidèle, toujours présente et responsable, mais si discrète.
Un grand merci pour ce commentaire.


14dec13 150C266 
Cette  humanité est-elle capable de comprendre quelque chose au-dessus du nombril ?
Je sais que nous allons chercher des épis mûrs qui sont déjà par eux-mêmes l'exception, mais même ceux-là, dans l'état où ils sont quand on les trouve, si on sait les trouver (un savoir qui n'est pas encore le nôtre, nous travaillons encore au hasard), mêmes ceux-là sont dans des situations de départ des plus banales et bas-du-cul, et sentent tout par les tripes ou par le côté mode et magazine du cerveau. Mon père, que vous avez bien connu, disait vertement : "Ils écoutent avec leurs fesses ou leurs quéquette". Même les hobbies que nos contemporains poursuivent: sport, cinéma, conférences, art, culture, ne les élève pas à un niveau qui leur permet de dépasser leurs petites idées.
J'ai bien peur que vous perdiez votre temps en essayant de les sortir de là.
Parce qu'il s'agit ni plus ni moins que de les sortir de là.
Je suis en même temps incapable de faire une suggestion pour "politiser notre refus de la politique" et très curieuse de ce à quoi vous allez aboutir vous-même par la réflexion après cette consultation.
Je ne fréquente pas la mission de la rue Losserand. J'ai ma petite mission à moi. J'ai été tellement mal reçue rue Losserand il y une dizaine d'années que je ne me décide toujours pas à y retourner, quoique je sente à travers ce blog que vous avez causé une évolution heureuse. Tout le monde évolue, même nos frères de Paris sûrement.
Angélique P. d'Ile de France


Réponse :
Mais, ma sœur Angélique, dont j'aurais connu le père (je ne vois pas qui il était), "'il s'agit ni plus ni moins que de sortir de là" les hommes, nos frères de la terre ! Nous n'avons pas le choix. Si nous suivons La Révélation d'Arès, nous devons travailler à la Moisson à laquelle le Père nous envoie. Qui votre "petite mission" à vous a-t-elle amené à l'assemblée ? Personne à ma connaissance. Vous avez aussi oublié que si la mission de la rue Losserand vous a "déçue il y a une dizaine d'années", parce que vous n'y avez pas rencontré la personne capable de vous aider à faire l'ascension vers les Hauteurs Saintes, cette mission attendait aussi des noueaux frères et sœurs capables d'être meilleurs que ceux qui les recevaient. Vous étiez peut-être de ceux-là et, dans ce cas, vous deviez dire à l'accueillant ou à l'accueillante maladroit(e): "La Révélation d'Arès est au-dessus de vous et de moi, de toute façon. Je peux faire mieux que vous; alors j'ai peut-être ma place parmi vous pour faire évoluer cette fraternité."
Ceci dit, oui, j'ai bien conscience que toute cette humanité est troublée et décevante, même les épis mûrs rencontrés dans la rue. Mais nous devons arriver à remettre en cause les certitudes les mieux ancrées chez les gens de la rue. Nous devons essayer de vaincre l'emprise des velléités, des idées fixes, des maux matérialistes dont souffrent les gens de rencontre. Il nous faut sans cesse chercher la bonne façon de dire.
Certes les gens "pensent avec leurs fesses et leurs quéquettes" comme disait votre père, mais c'est aussi dans la tête que le problème se tient. Ils faut absolument trouver comment les mettre à l'écoute de ce que Dieu et ses apôtres, c.-à-d. nous, ont à dire. Il faut surmonter les angoisses générées sur l'instant par les mots, les mots de Dieu, qui tiennent le monde à distance et que nous devons traduire dans nos propres mots et tout autant par ce que nous sommes nous-mêmes, des pénitents devant être par eux-même un langage vivant. Il nous faut tout faire pour jeter un pont vers l'autre, pour combler l'abîme qui nous sépare de lui. Je ne crois pas que, dans ce domaine, chercher à convaincre soit ce qu'il faut faire, Il fait être tout amour et toute certitude, mais aussi toute écoute, car comment parler à l'autre si on ne sait pas ce qu'il pense ? Pensez à Socrate qui affirmait avec raison qu'il faut toujours un dialogue.


14dec13 150C267
L’homme est une créature sociétale qui s’identifie par le regard et la relation aux autres. Et cette identification-relation humaine ne peut croître positivement que par le développement personnel de l’écoute, de l’amour, de la bonté profonde, qui engendrent la générosité favorisant l’expression et la  complémentarité de tous les talents des individualités qui constituent la richesse globale de notre diversité, susceptibles de générer la conscience et l’intelligence collective capables de faire émerger l’harmonie universelle : la polone (Rév d'Arès xxxix/12).
La Révélation d’Arès s’adresse à l’ensemble des humains, décidés à faire changer le monde en Bien. Elle parle aussi des non croyants et des scandalisés : Déjà des bons sarments se sont  étendus au dessus des steppes; où l'on ne prononce pas Mon Nom (Rév d'Arès 31/1).
C'est d'eux même que Je fais des prophètes. C'est pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes  Ma Parole dans les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la Vérité, qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité, et ils ont libéré leurs pères et leurs frères; et Je Me cache encore d'eux parce qu'on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/5-6)

Dieu, l'Infiniment Grand, l'Infiniment Bon, le Miséricordieux (Le Coran) sème et s'aime dans tous les cœurs; Il ne sème pas seulement dans le cœur de ceux qui Le connaissent, ou de ceux qui prononcent Son Nom.
La Parole redonnée à Arès est un Message profondément fraternel proposant la spiritualité pénitente et la communion sociale comme "direction de certitude" pour changer l'homme en frère, en sœur, et recréer Éden. Cependant, en complément de la pratique du Bien, le verset 27/8 de La Révélation d'Arès intime clairement, sans aucun doute possible, à dénoncer le mal, le mensonge et l’injustice des dominateurs idéologiques (castes religieuses, financières, politico-technocratiques).
Ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres, qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler ,mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent,  parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent et dont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ; ils ont engendré une vengeance sans fin.(Rév d'Arès 27/8).
Dans ce monde qui a rejeté Dieu, parce que les religions l’ont abusé, [ce monde} où l’homo économicus d’aujourd’hui (moulé par les pouvoirs financiers, gonflés d’orgueil, imposant un culte aveugle au matérialisme), est devenu insensible à l’immanent, comment faire et dire, pour faire redécouvrir les racines spirituelles de l’humanité, pour inviter, à découvrir la pratique du Bien, la libre piété pénitente, s'adressant à tous les cœurs ouverts à Son Souffle, (Rév d'Arès 12/3).
Ce qui pourrait distinguer l’approche relationnelle serait d’une part le taux variable de spirituel et de sociétal développé, et d’autre part le choix d’aborder par l’un ou l’autre des deux aspects, et enfin par l’articulation qui les réunit étroitement.
Que deviendrais-tu à Mes Yeux si jusqu’à Mes Rivages tu guides les seules assemblées de ton peuple ? (Rév d'Arès 25/1)
En tout état de cause, l’humilité si indispensable à l’homme du temps qui vient et la bonté tout aussi indispensable devraient l’inciter à rechercher avec tous les humains les raisons actuelles de la perpétuation du mal et les moyens personnels et sociétaux permettant de le combattre pour construire le monde du Bien.
Pour que les consciences puissent percevoir et s’ouvrir au Bien, développer la fraternité, la  Parole nous demande, sans nommer qui que ce soit, d’informer, non dans la colère mais dans la joie de partager, là où se trouve et se répand le mal inconséquent, le péché des péchés, qui de sa position matérialiste dominante diffuse partout son exemple et sa doctrine compétitive (agressivité permanente,aliénation,exploitation)  par tous les moyens matériels et communicants que la richesse financière qu’on le laisse s’accaparer lui permet de mettre en œuvre pour manipuler, corrompre et avilir.
Le changement personnel de l’homme en frère, en sœur, par la pénitence, le développement de son âme ou ha et corollairement l’acquisition de l’intelligence spirituelle et de la capacité de discernement et de déculturation, suppose un comportement nécessairement imprégné de patience, de mesure, de solidarité, de bonté, de partage social, qui avec la piété engendreront l’essor de la polone (Rév d'Arès xxxix/12), l’âme des peuples, des frères et sœurs ayant délibérément choisi de n’être plus rien pour eux-mêmes
Le sens de la ‘politique attendue par le Père se construit dans nos pensées, et dans nos mots, nos phrases, nos gestes, nos actes, nos comportements fraternels porteurs d’exemple qui doivent veiller à toujours favoriser l’épanouissement de tous ceux qui nous entourent, à soutenir le faible devant le fort, à défendre la vérité en dénonçant le mensonge, à encourager le partage en refusant la domination et encore en ne contrariant pas les actions des scandalisés par les dominants: Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur (Rév d'Arès 28/10-11).
Je ne pense pas que le mouvement arésien doive entrer en politique politicienne, politicarde, mais je pense qu’il faut dépolitiser la politique en démontrant sereinement son incurie, ses injustices et son hypocrisie.
Je crois effectivement indispensable de descendre dans le bain des problèmes sociétaux des hommes, pour les assurer de notre empathie, de notre conscience des difficultés générées par le système au pouvoir et alors, par l’éclairage de la force contagieuse de la pénitence leur faire découvrir et apprécier l'évolution possible vers d’autres horizons 
Dans la Vie, la Vérité et l’Amour du Père, Louange à Dieu !
Dominique C


Réponse :
Je connais quatre Dominique C. Je ne sais lequel ou laquelle est ici commentateur ou commentatrice.
J'ai bien compris que vous êtes, mon frère ou ma sœur, plutôt pour le tout spirituel, car votre commentaire est une plaidoirie pour la mission spirituelle entièrement fondée sur La Révélation d'Arès, que vous citez abondamment, sauf la suggestion finale de "dépolitiser la politique en démontrant sereinement son incurie, ses injustices et son hypocrisie", mais sans en suggérer les moyens. J'ai quand même posté votre commentaire, car il forme un bel acte de foi.
Merci pour cette participation, frère ou sœur Dominique.


14dec13 150C268 
J'ai dû déjà pondre une quinzaine d'essais de tracts.
Je sais que nous n'en sommes pas encore là, mais c'est pour moi la meilleure façon de voir les choses plus clairement et synthétiquement.
Est-ce que, par exemple, avec un texte de ce genre, on reste dans "une politisation mesurée de notre discours spirituel" (150C251) ?

L’homme politique idéal" comme le "citoyen idéal" gît au fond de chacun de nous. Dans notre France malade, il ne cesse de s’opposer [à qui, à quoi ?, à "chacun de nous"?] et la rupture risque d’être catastrophique.
Réconcilions-le [qui ?] progressivement avec "l’homme idéal" qui n’advient que par la pénitence.
La pénitence est la re-création joyeuse de soi dans la direction du Bien universel que rappelle Dieu venu parler à Arès (France) en 1974 et 1977. 
Ce "programme" ambitieux est celui des Pèlerins d’Arès qui vous invitent à participer à leur effort dès maintenant mais il n’aboutira que sur le long terme.
En attendant, sensibles aux réalités politiques quand elles dérapent trop, les Pèlerins d’Arès préconisent :
— le retour à des unités sociales à l’échelle humaine pour gérer les affaires de la cité
— la recherche des représentants les "plus vertueux" et les moins idéologiques
— la possibilité de révocation immédiate des élus, du maire au président de la république.

Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Ce commentaire ne me paraît pas très clair, mais je ne suis pas très malin, il est vrai.
On ne "révoque" pas des élus, car ils sont élus pour des périodes déterminées. Par contre on révoque des gestionnaires, qui forment un personnel embauché.
De plus, le président de la république ne correspond à l'idée de "petite unité sociale" apolitique, et le maire n'y correspond pas davantage s'il s'agit de villes importantes comme Paris, Marseille ou Lyon.
Non, votre essai de tract ne correspond pas vraiment à mon espérance de "politiser notre refus de la politique".


14dec13 150C269
Reçu par courrier postal et recopié :

Je suis désolée de ne pas etre à la hauteur de ce que Dieu attend de moi. Je souffre de mes incompétences, de mon découragement, qui est péché. La peur de manquer parfois me ligote [...] alors que je sais que Dieu donne à ses enfants ce dont ils ont besoin. Je dois sans cesse me donner des coups de pied aux fesses pour avancer. [...]
Nous lisons avec mon mari votre blog depuis 2 ans. La dernière entrée sort de l'ordinaire. Je crois que des gens prennent peu à peu conscience que la politique ne résoudra pas leurs problèmes, tant qu'elle sera utilisée à des fins personnelles pour avoir un pouvoir de domination par une idéologie sclérosante.
La religion a dirigé nos vies, mais sans nous libérer de nos peurs, surtout pour faire grandir l'Église et non l'amour entre les humains et l'accomplissement de la Parole de Dieu.
Politiser notre refus de la politique politicienne me semble ambigu, contradictoire, mais comme je ne me sens pas compétente pour manier les concepts, mon avis n'est pas important.
Être pénitent, au sens arésien (aimer, pardonner, être sans préjugés, etc.), est plus concret pour moi, car il s'agit de passer à l'acte et c'est sans cesse se remettre sur le "métier" jour après jour. Après chaque chute se relever pour continuer sur le chemin rocailleux vers les Hauteurs.
Merci pour votre constance dans votre mission, votre patience à nous enseigner sans relâche.
Merci aussi pour la belle photo de vous et de sœur Christiane.
Thérèse et Michel B. des Deux-Sèvres


Réponse :
Ne soyez pas désolée, ma sœur Thérèse ! Je demande les avis de tous nos missionnaires et tous les avis sont considérés.
Vous êtes pour le tout spirituel et "politiser notre refus de la politique vous semble ambigu, contradictoire", mais vous n'êtes pas du tout la seule dans ce cas.
Vous estimez que la pénitence est le fond de notre vie et de notre mission et c'est exact.
Toutefois, indiquez aux gens de rencontre que nous sommes aussi des êtres de chair soumis à leurs sensibilité, besoins et peur — n'éprouvez-vous pas vous-même "La peur de manquer" ? — et que nous sommes de ce fait inquiets des directions que la politique nous impose, ce ne serait peut-être pas si mal sans altérer le moins du monde notre mission spirituelle.
Merci pour votre participation, ma sœur Thérèse et mon frère Michel.


14dec13 150C270
Reçu par courrier postal et recopié :

Ne serait-ce pas la menace d'une explosion sociale généralisée ?
Je me semande pourquoi vous avez écrit cette entrée "politiser notre refus de la politique ?"
Nous sortons tout juste de la "mission sociale" et commençons tout juste à utiliser des mots porteurs comme celui de pénitence...
Cependant, il est vrai qu''au fil des commentaires et de vos réponses se manifeste une volonté de ne jamais retourner à la "mission sociale".
D'instinct, je suis opposé à la politisation. Mais si cette réflexion se métabolise sous une forme qui accélère la Moisson des épis mûrs, pourquoi pas ?
Thierry G. d'Ile de France


Réponse :
Tout retour à la "mission social" est totalement exclu. Le but recherché est exactement ce que vous dites: "Métabolise la politisation," en fait une dépolitisation, "sous une forme qui accélère la Moisson des épis mûrs."
Merci, frère Thierry, pour cette participation.


14dec13 150C271
Reçu par courrier postal et recopié :
Merci pour l'entrée 150 et tout ce qu'elle apporte de finesse dans nos réflexions. Une grande étape pour nous tous, car vous nous associez à votre propre réflexion sur l'approche politisée, sans faire pour autant de la politique, de notre mission pour trouver de nouvelles âmes fortes.
Pour moi le spirituel intense est difficile. Je m'y applique parce que la Parole révélée à Arès est vraie. Pour autant ce n'est pas simple: prier, aller en mission, passer pour un ange "décalé" ou un donneur de leçons, ne me plaît pas.
Je ne peux pas prier ou méditer longtemps.
Cette réflexion commune m'a apporté un certain soulagement, parce que je suis convaincue de la pénitence, mais tout autant de la mise en pratique qui peut apporter du sens [...] Je cherche donc et cette entrée décoiffe par ses reflets, ses propositions, son ensemble compact. [...]
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour cette contribution.


14dec13 150C272
Reçu par courrier postal et recopié :

Votre blog, véritable testament de Lumière... Comment vous y aider avec des réponses spirituelles ?
Que faire avec cette petite lueur qu'est notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ?
Mais nous devons nous décarcasser. La meilleure aide que pour nous pour vous... dans ce monde qui court et qui s'enfonce.
[...] Nous avons un nouveau local à Metz, bien situé, très différent de ce que nous avions avant, un bel outil de mission. Nous allons traveiller à le rendre accueillant [...]
Marie-Josèphe et Paul S. en Lorraine


Réponse :
Je ne peux recopier toutes les lettres que je reçois et qui me parlent de mon entrée 150, mais je n'ai pas résisté à publier un petit passage de la vôtre. Votre dévouement à la mission est tellement grand et ancien.
Je suis sûr que ce nouveau local (merci pour la photo que sœur Anni ou sœur Sophie m'a adressée il y a quelques jours déjà) va vous permettre de donner à votre mission messine une efficacité qu'elle n'avait pas auparvant.
Un grand merci pour cette contribution.


14dec13 150C273 
Voir 150C289


Réponse :
Mon frère Jean-Claude, j'aurais tant aimé publier votre commentaire long et intéressant, mais je me suis escrimé pendant près d'une heure pour en maîtriser le texte et le faire entrer dans l'espace de mon blog. Impossible ! Il y a entre chaque mot comme un espace élastique qui élargit et rétrécit comme une baudruche le tableau dont est fait mon blog et j'ai dû renoncer.
J'ai souvent des commentaires très longs à mettre en forme, qui proviennent de ne sais quel appareil électronique, écrits avec je ne sais quels traitements de texte, mais le vôtre c'est le pompon !
Mon épouse, qui passant et repassant derrière moi finit par me prendre en pitié, me dit que c'est probablement un commentaire rédigé sur un téléphone. Je ne sais pas et cela m'étonne, car j'imagine mal qu'on puisse écrire un si long commentaire sur un téléphone qui a un écran minuscule.
Je reçois des commentaires écrits sur des téléphones ou des tablettes avec lesquels je me bats pour corriger toutes les fautes d'orthographe et typographiques et maîtriser leurs interlignages et espacements bizarres, et avec du temps et de la patience j'arrive à les faire entrer dans le cadre de mon blog, mais le vôtre... Impossible, absolument impossible !
Dommage, il était intéressant. Je vais rechercher l'origine du texte de Soljénitsine que vous citez beaucoup.


16dec13 150C274
Remis de la main à la main et recopié :

Synthèse de réflexions pour : Politiser notre refus de la politique
Bruno, le 22/11/13

Faire de la Politique de manière juste et (forcément) décalée

Quels objectifs à faire de la politique :
Témoigner d'idées politiques (dénonciation de mauvaises pratiques) à la grande masse des concitoyens avec humour (et à contre-pied de ce que fait la politique ?) avec la volonté de servir et non de dominer.
- Soutenir en actions et réflexions (quelques uns) des humanistes engagés politiquement.
- Mener quelques actions simples, pertinentes et peu coûteuses qui éveillent les consciences
- Faire connaître notre vision par le style de Vie que nous illustrons par nos actions politiques.
- Enrichir notre palette de réponses aux missions rencontrés
- Trouver une reconnaissance médiatique

Pourquoi nous ferions de la politique ?
- Parce que beaucoup de personnes ne sont plus sensibles aux arguments spirituels
- Parce que débarrassé des sciences vaniteuses notre esprit y voit plus clair sur les solutions possibles.
- Parce que soutenir un humaniste engagé en politique le renforce en justesse.
- Parce que nous nous enrichissons de nouvelles idées en travaillant avec un humaniste.
- Parce ce que la fraternité s’illustre efficacement par des actes.
- Parce qu’il est juste de dénoncer le mal engendré par la politique

Comment faire de la politique ?
- Défendre la nécessaire bonne gestion des deniers mutualisés à l'amélioration du quotidien des citoyens.
- Limiter nos engagements aux structures de proximité (pas de pouvoir de délégation : Le frère de Mikal, le Sénat n'a pas sa main (XXXV/1))
- Créer un mouvement de citoyens engagés au changement et rejetant les bases de la politique / croyants et rejetant les dogmes de la religion
- Un mouvement dont l'objectif ne serait pas d'être élus, mais de venir en aide aux humanistes engagés politiquement.
Exemple de contre-pied : Nous ne pouvons pas créer de structure associative pour nous faire reconnaître. Vivons sous le statut existant d'association non déclarée avec comme nom : Mouvement Fantôme pour la Vie ou le Mouvement des Défricheurs de Vie.
- Illustrer la bêtise de la constitution / de la république (les points qui gèlent la Vie) et la faible réflexion des politiques.
- Mener des actions peu coûteuses à fort échos médiatiques : faire échos aux bêtises de la politique. Par exemple : proposer un casque d'apiculteur à la place du tchador interdit (avec tunique blanche de fantôme pour le corps) et vidéos sur Youtube, relais facebook et twitter.
Exemple : La réponse du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) aux pains au chocolats de JF Coppé (sept 2012) : ils redistribuent des pains auk chocolat gare Saint Lazare (+ médiatisation).

Les réponses aux personnes rencontrées dans la mission :
1) La recherche des épis murs (inutile de parler politique)
2) Le travail avec le reste par une collaboration réelle et fraternelle (ou soutien apporté à Ses Heureux) sans nier la possibilité qu'ils intègrent le petit-reste.
3) Nos (quelques) actions politiques ciblées pour expliquer à la masse qui nous sommes. Lorsque le thème spirituel n'intéresse pas le passant, lui demander ce qui, à son avis, peut changer le monde. La réponse est très souvent la politique. Alors le sensibiliser sur notre action politique à faire évoluer les institutions : redonner à la politique la dimension d'engagement citoyen et la détacher de la recherche de pouvoir.

Sujet lié à cette réflexion :
Ce thème pose la question de comment et avec quelle mesure travailler avec le reste à des actions non purement missionnaires.

Bruno B. pour la Mission de Touraine


Réponse :
Déjà dans votre commentaire 154 vous parliez de "tunique fantôme". Ici il s'agit de Mouvement Fantôme pour la Vie.
Merci pour cette contribution de la mission de Touraine.


16dec13 150C275
Remis de la main à la main et recopié :

Proposition suite au Blog "Politiser notre refus de la politique ?"

Les Pèlerins d'Arès forment un Mouvement de Libres Pénitents.

Ils ont pour visée absolue : Retrouver le Bonheur originel
Ils ont foi dans l'identité spirituelle de tous les hommes, crées à L'Image et Ressemblance du Créateur de l'Univers ( Génèse ) dont ils partagent les dons d'Amour, de Liberté, de Parole, de Créativité et d'intelligence

Leur leitmotiv : La Vérité c'est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7)

Ils ont conscience qu'ils sont en interaction permanente avec le monde, dont ils sont une infime partie .

Ils choisissent alors d'être en synergie avec le Créateur qui tient l'Univers et toute l'humanité dans Sa Main, pour diriger tous les actes de leur vie vers l'avènement du Bien.

Ils œuvrent pour s'affranchir de tous les pouvoirs en retrouvant leur liberté de, produire, consommer, construire , échanger, soigner, prier, parler, informer, avec comme seule règle : la pénitence qui est joie d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de développer l'intelligence du cœur, et d'être libre de tous préjugés.

Ils ont comme seule loi pour devenir des Hommes Debout la Parole du Père de l'Univers redonnée à Arès en 1974 et 1977 au témoin et  prophète Michel Potay .
Thérèse Anne C de Touraine


Réponse :
Merci, ma sœur Thérèse Anne, pour cette contribution.
Il est faux, ma sœur, de dire que "le Créateur tient l'Univers et toute l'humanité dans Sa Main pour diriger tous les actes de leur vie [des hommes] vers l'avènement du Bien." S'il en était ainsi, le Créateur n'aurait pas besoin d'appeler les hommes à changer leur vie et à entrer en pénitence (Rév d'Arès 30/11).
Le Créateur s'est, pour ainsi dire, conditionné Lui-même à sa propre création en rendant l'homme libre, libre du bien comme du mal. Seul l'homme peut retrouver sur Terre les sentiers du Bien. Le Créateur lui en montre, certes, la direction, mais Il laisse l'homme libre de son choix et de ses efforts.
Tout le problème est là. C'est le sujet fondamental de La Révélation d'Arès.


16dec13 150C276
Je pense aux représentants du Syndicat F.O. ["Force Ouvrière"] qui participaient aux élections dans les collèges et les lycées, mais qui, une fois élus, ne siégeaient pas dans les conseils. Ne pourrions-nous utiliser ainsi des élections pour faire connaître le Message du Père, l'infuser lentement dans les têtes faibles de ce peuple ? Cela, sans nous "salir les mains" et compromettre nos âmes ? Sans avoir d'autre programme que celui de Dieu ?
[Vous dites :] "Un parti rejetant le principe de la représentativité élue ne peut sans se contredire présenter des candiats à l'élection des représentants, mais comme me l'a déjà fait comprendre un professeur de Droit Constitutionnel et Public il y a quelque vingt-cinq ans déjà, on ne peut présenter un parti qui veut diviser "la République une et indivisible" en petites unités humaines pour en faire un Confédération, (le Père ne parle que des nations qui reviendront vers Lui) ni même, pensait-il, un parti qui récuse la politique et veut la remplacer par une organisation de gestion — même de gestion élue, mais révocable —, car cela, quoique sujet à discussion, pourrait être lu comme un éclatement de la République elle-même. Il y avait aussi d'autres points résultant de la Parole d'Arès qui s'opposaient de surcroît à l'idée d'un parti autorisé."
Tout ce qui, dans la Parole, s'oppose résolument à la politique, au pouvoir politique ou religieux, à toutes les formes de pouvoir, à la République, à sa constitution, n'est pas pour aujourd'hui, mais pour la société de demain et d'après-demain, quand suffisamment d'hommes changés seront à même de montrer par l'exemple la possibilité d'une vie en société "gouvernée" par l'amour et par la liberté.
Comme il ne s'agit pas d'un changement immédiat, mais d'une vision lointaine, très lointaine, rien n'interdit, ce me semble, aux Pèlerins d'Arès, d'utiliser la politique actuelle, comme moyen de faire connaître les grandes espérances transmises par La Révélation d'Arès.
Il s'agirait de campagnes résolument spirituelles — qui ne viseraient nullement un quelconque pouvoir temporel évidemment — qui n'égratignerait pas l'adversaire — puisque nous prônerions l'amour évangélique (dont chacun sait qu'il ne saurait exister qu'en parole, ou en charité humanitaire) — et la liberté spirituelle. Et que nous ne proposerions que des solutions pour les générations à venir. Nulle contradiction donc avec la Parole.
Ma Parole ne Se divise ni ne Se tait… soit ! Mais comme nos adversaires ne peuvent croire au succès immédiat de notre utopie, ils n'opposeront pas de résistance à nos discours de "campagne-(pénitence)". Parce que les chefs ont le ver dans l'œil (Rév d'Arès xLv/11)  et que le râle (ne) voit (que) son poil dans l'il, le poil (qui) luit".(xLv/4).
Cela dit, je ne crois pas que le Père nous pousse vers la politique pour la refuser : Il nous laisse le choix de nos armes pourvu que l'amour, la vertu et le changement du monde restent au cœur de notre combat. Il nous revient — éclairés par vos prophétiques lumières — de trouver les moyens, toujours à réviser, de notre politique moissonneuse.
Et si nous entrons jamais en politique, d'une manière ou d'une autre, nous devrons redoubler de prudence et d'intelligence. Y sommes-nous préparés ?
Pour tout vous dire, je ne parviens pas à réfléchir justement au sujet, simple somme toute, que vous nous proposez — et je reste totalement partagée, parce que bien que nous soyons insignifiants, peu crédibles socialement et que le tremplin politique soit tentant, je redoute malgré tout les menaces qui pèseraient sur nos petites assemblées… naissantes.
C'est évidemment, je le crois, dans la rue que notre adaptation aux temps présents pourra se faire sentir, dans une approche encore plus humble et plus aimante des hommes, une conception plus réaliste de la Moisson, et une pénitence toujours plus exigeante et lucide. C'est peu, et c'est beaucoup…
Merci pour cette belle entrée.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Comme cette page de commentaires approche des 300 j'ai envisagé de l'arrêter ce soir et de passer à l'élaboration de l'entrée 151 en me disant: "On commence à tourner en rond et puis cette page 150 va devenir illisible ; en donnant trop à lire, elle porte le visiteurs à lire en diagonale, à survoler, à bâcler..." Et puis, boufre !, m'arrive votre commentaire et je m'exclame: "Mais non, il y a encore des choses intelligentes à dire à propos de "politiser notre refus de la politique."
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire, de ceux qui me font méditer plus profondément encore la question.
Voyez-vous, je vais encore continuer cette entrée 150 quelques jours, grâce à vous ; votre commentaire me persuade qu'il n'est pas inutile que je vivre encore une journée de plus et une journée de plus et une journée de plus...


16dec13 150C277
Nous vous transférons ce message reçu dans la boite eMail de notre mission toulousaine :

Nouvelle Étape Évolutive de l'Humanité :
Vers l'intelligence spirituelle
Le Père Créateur a différencié l’homme parmi les autres créatures terrestres en lui attribuant la capacité d’effectuer l’ascension spirituelle : Cette notion nous reste toutefois encore largement méconnue. Non seulement nous sommes généralement inconscients de notre propre situation spirituelle, mais nous confondons souvent cette notion avec d’autres aspects de notre vie sociale : culture, science — même nos techniques médicales —  n’opèrent aucune des transformations que l’ascension exerce sur notre être.
Démarche non exclusivement intellectuelle, c’est une véritable évolution de l’être entier qui implique corps-esprit-âme de l’individu et qui le transforme profondément au point d’en faire une créature nouvelle.
Une autre dimension ...
Univers représenté depuis la dimension âme
Il est logique de penser que nous devrions  — à terme — accéder à une forme d’intelligence de l’ascension et à la conscience qui lui est associée. Notre humanité n’en est pas à ce point de développement. Néanmoins, l’intervention du Créateur dans ce siècle.
La Révélation d’Arès permet de jeter quelques bases supplémentaires aptes à former les prémices de cette intelligence individuelle et collective.
Alain N.de Midi-Pyrénées (transmis par Marie-Odile)


Réponse :
L'orientation que suggère ici Alain N. dépasse de très loin la France et sa politique hexagonale pour toucher à l'universel, mais ce peut être une idée de politisation: "Ne pensons plus à la France et à ses problèmes dépassés, mais pensons au monde et à son humanité unique..." C'est une idée comme une autre, même si elle s'oppose complètement à la perspective de petites unités humaines. J'en prends note.
Merci de me communiquer cette participation d'Alain N.


16dec13 150C278
Mes bien chers fréres, si nous faisions un tract et une affiche en employant les mêmes termes qu'en politique avec des idées arésiennes:

Notre constitution:
Appel au peuple (chaque individu) pour une nouvelle (r)évolution vers le Bien, le vrai Bien, la Vie spirituelle. Les révolutions [violentes] ont échoué et n'ont pas rendu l'homme meilleur.
Un seul parti: les pénitents (les résistants à tous les systèmes matérialistes)
Une seule loi: aimer et être libre dans tous nos actes
Un seul pouvoir: celui de l'amour du prochain ( et non l'amour du pouvoir )
Une seule justice: Ne pas juger, mais au contraire pardonner
Une seule foi: Chacun change en bien pour le bien de tous

Post Scriptum: Être bon c'est pas con, fiston ! Ça coûte moins de ronds (= de sous). C'est la solution.
Lis La Révélation d'Arès !

Merci, mes frères qui vous exprimez sur ce blog,  mais soyons courts et ménageons le prophète, son temps est compté.
Merci, bien aimé frère Michel (et de sa moitié : sœur Christiane), exemple de pénitent éternel de la Parole du Père accomplie sur cette terre.
Nicole B. (dite Mamy Nico de Montparno) d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour cette contribution courte, claire et nette.
C'est un peu court comme politisation, mais c'est une suggestion qui en vaut une autre.
J'ai connu peu d'esprits toujours en mouvement comme le vôtre et c'est évidemment ce qui fait de vous une artiste, quelqu'un souvent difficile à suivre, quelqu'un "toujours en fuite mais toujours là" comme je dis parfois à ceux qui ne vous comprennent pas très bien.
Des événemnts de votre vie vous ont laissée désemparée, mise en porte-à-faux, et cela vous a rendue extrêmement sensible à tout ce qui a trait au déracinement et à la déshérence, que vous y eussiez réagi par le désarroi ou au contraire par une extraordinaire fidélité comme cette fidélité que vous montrez depuis si longtemps à La Révélation d'Arès et à ma personne de témoin.
Une sorte de sentiments perpétuel de perte et d'intranquillité donne ce mouvement perpétuel à votre esprit, cette soif continuelle du Vrai et de la Lumière, cette foi, qui peut paraître fofolle, mais qui est foi vivante et plus encore :vivace, une évasion quotidienne qui pourrait faire envie à beaucoup. Vous avez la vertu d'un renouveau quotidien de la foi, de la vie... crédo historique des artistes, après tout. Vous savez que le Message de Dieu indique une voie sûre.
Peut-être les apparences de votre commentaire ne donnent-elles pas une idée précise de ce que je viens de dire. Mais moi, je sais tout ce qu'il y a derrière d'intense vie. Encore merci, ma sœur Nicole.


16dec13 150C279 
Michel, si je puis me permettre de vous donner du prénom,
Je connais La Révélation d’Ares depuis 1975 ou 1976. Un professeur de mes amis m’avait donné deux exemplaires de la première édition [1974] et invité à lire ce texte, bien entendu.
Depuis lors, je m’intéresse à votre parcours, vos publications (le bulletin, le blog), et il m’arrive d’en parler.
Je vous ai également aperçu au Cirque d’hiver, à Paris, dans les années 80. Du grand spectacle ! Ce n’était pas le Colisée, mais bon…
Je m’intéresse aussi depuis fort longtemps à la philosophie, à l’histoire des religions et à la littérature. Je vous avouerai sans ambages que j’ai été pour le moins étonné par la qualité poétique très singulière de votre évangile de 1974, puis des théophanies de 1977. J’apprécie également le soin remarquable que vous mettez à répondre sans détour à vos frères et sœurs de France, de Navarre et d’ailleurs. Belle constance sur tant d’années !
D’un autre côté, il y a l’aspect théologique ou philosophique, comme l’on voudra. La Révélation d'Arès peut-elle servir à la refondation d’une éthique, voire à un renouveau spirituel dans le monde dit développé ? Je l’ignore, mais l’idée ne me déplaît nullement.
La prédication de Jésus de Nazareth (à peine mentionné par Flavius Josèphe) serait-elle devenue dominante sans essaimer dans l’Empire romain dont elle finit par devenir la religion officielle ? Les prétendants à la qualité de Messie ne manquaient pas en Palestine, et certains ont connu, en leur temps, un destin plus glorieux que "le Nazaréen." Et pourtant...
Pour ma part, je pense aujourd’hui que La Révélation d'Arès pourrait devenir, dans un avenir difficile à estimer (probablement quelques siècles), le ferment d’une renaissance en Occident, mais à la condition sine qua non que cet Occident rationaliste et consumériste revienne à une vision du monde d’ordre religieux, ou plus précisément de l’ordre de la religion révélée. Cela me paraît possible, mais peu probable.
Néanmoins, bien qu’athée pur beurre, tout ce qui peut permettre aux hommes de vivre mieux, plus harmonieusement ensemble, me paraît bon à prendre, et je prends.
Ne vous méprenez pas sur l’intention de cette courte missive. N’y voyez aucune ironie. Vous êtes à mes yeux un honnête, un beau travailleur de ce Dieu que je n’ai jamais rencontré, hélas !
Je vous souhaite bonne chance et bonne route dans l’éternité des hommes.
(Un) Philippe L.


Réponse :
[Copie de ma réponse par eMail]
Frère Philippe, nous avons quelque part un Père ; alors, je vous appelle frère.
À ce Père je ne crus pas jusqu'au milieu des années 60, moi non plus. Je comprends très bien qu'on puisse ne pas être croyant, que nous n'ayons pas besoin de l'hypothèse de nos origines et relations originelles.
Au reste, l'Auteur de La Révélation d'Arès ne demande pas qu'on croie en Lui. Il suggère à l'homme de devenir bon après avoir été mauvais des millénaires durant, sinon viendra le péché des péchés, aboutissement total au mal comme règle: l'enfer en somme, puis sa disparition.
Pour l'heure, ceux qui pratiquent le Bien, qu'ils prient ou non, forment des poches de valeurs protectives et laissent encore ici et là le pardon, la charité, la transcendance, l'espérance, bref, l'amour au sens plénier agir ; ils modèrent la dureté de la vie.
La Révélation d'Arès plus que toute autre Parole, et celle-ci absolument pure et exempte d'inventions humaines, décrit l'homme tel qu'il est: capable de changer, ce qu'aucun animal, aucun arbre ne peut faire.
La Révélation d'Arès m'a fait comprendre que les versets les plus importants de la Bible sont bien Genèse 1/26-27: L'homme est l'image et ressemblance du Père.
Quand des athées me rient au nez et me disent: "C'est l'homme qui a inventé Dieu," je leur réponds: "Vous ne savez pas si bien dire. En effet, Même si Dieu s'est manifesté à moi il y a 36 ans (Le Livre), je ne Le vois plus depuis[. Il est invisible]. Il me faut l'imaginer, l'inventer, pour garder mes relations avec Lui. C'est pourquoi j'enseigne la prière en disant d'abord: "Honnêteté avant tout. Vous croyez parler à Dieu ? Quelle preuve avez-vous qu'Il vous entend ? Aucune. Vous ne Le voyez pas et, si vous croyez en Lui, vous ignorez où Il est. Alors, adressez votre prière à vous-même, car là seulement est quelque chose qui est Dieu avec certitude: l'image et ressemblance de Lui, Que vous êtes.' "
Mais il est 7 heures du matin, ma journée de travail commence et j'ai un gros labeur devant moi. Merci pour votre beau message, qui m'a beaucoup touché, frère Philippe. Nous avons besoin de monde pour répandre dans le monde l'idée que revenir au Bien, à l'amour, au pardon, à la paix, bref, au Sermon sur la Montagne est nécessaire. Si vous nous rejoignez à cette mission, vous êtes le bienvenu.
[Suite que j'ajoute à ma réponse dans ce blog :]
Si je publie votre message dans le blog, c'est parce que vous êtes représentatif de cette immensité de l'humanité devenue rationaliste et athée — "athée pur beurre," dites-vous — qui ne croit plus, mais qui reste parfaitement capable de reconnaître l'honnêteté d'un témoignage et d'une conscience prophétique qui dispense celui-ci vers tous les hommes de la terre. Vous reconnaissez à La Révélation d'Arès sa véracité et sa beauté d'une part, sa potentielle force de "renouveau spirituel dans le monde dit développé," d'autre part. Je suis très heureux que vous disiez à ce propos: "L’idée ne me déplaît nullement."
Or, cette idée peut-elle, surtout chez un athée comme vous, aller sans une certane politisation ? Je ne le crois pas.
C'est sous cet angle-là que votre eMail, dont je fais un commentaire, me semble intéressant.
Un gand merci, mon frère Philippe.


18dec13 150C280
Vous écrivez dans votre réponse à 150c278 : "Comme cette page de commentaires approche des 300 j'ai envisagé de l'arrêter ce soir et de passer à l'élaboration de l'entrée 151," et puis vous pesez le pour et le contre et je partage votre hésitation avec tous ses arguments.
S'il me fallait choisir, je répugnerais à un abandon brutal de cet énorme travail "entrée 150", car il a ouvert des pistes à explorer davantage.
Bien sûr, si l'on s'en tient à votre préoccupation initiale, comment politiser un peu notre bref kérygme de mission, alors oui, nous avons  bien assez échangé.
Seulement, ici et là ont surgi des tas d'idées parfois très creusées et personnelles, parfois au contraire embryonnaires, mais toujours intéressantes.
Vous mêmes avez souvent dit dans vos réponses:"il faudra que je relise".  Moi aussi j'aimerais relire, et d'autres sans doute, et ça prend du temps!
J'aimerais relire notamment ce qui concerne les débats suivants:
1) Créer un "mouvement" (non un "parti", certes, et non pour prendre le pouvoir) ?
2) Tirer de nos expériences de compagnonnage des uns et des autres avec des courants, groupes, associations ou personnes humanistes hors petit reste, mais qui partagent un objectif de changement du monde porté par la pénitence ?
3)  Promouvoir  la notion de "petites unités", à laquelle j'ai beaucoup réfléchi avant même d'être pèlerin d'Arès, notamment en Suisse ?
Sur ce sujet je pourrais développer mon propos, comme d'autres sur ce blog, appréciés d'ailleurs. Mais l'obésité de ce blog me peine et me freine.
Je vois donc deux issues: ou on laisse le genre de réflexion dont je parle  à des "groupes d'affinité", et j'aimerais alors en constituer un sur le sujet, ou on considère qu'il s'agit d'une réflexion intéresssante pour tous, et alors on avance ensemble dans les trois débats que je mentionne, que ce soit en continuant ce 150 ou en ouvrant par exemple un 151 sur les petites unités.
De toute façon, c'est bien à vous de décider de votre blog.
François D. d'Ile de France.  


Réponse :
Mon frère François, il me faudra de toute façon bientôt tourner cette page qui va atteindre, voire même dépasser 300 commentaires et qui va devenir, comme vous dites, "obèse" ou comme je dis; illisible. J'entends illisible au sens où la plupart de mes frères et sœurs ne disposent pas du temps ou des moyens nécessaires pour la relire et l'étudier.
De plus, je suis un homme seul qui doit aborder beaucoup plus de questions ou d'aspects de nos foi et espérance que cette question de "politiser notre refus de la politique."
Or, je deviens vieux, je deviens lent, je souffre d'un rétrécissement aortique très serré, qui présente un risque simple mais radical, le risque de mort subite.
Les cardiologues ne cessent de me dire: "Attention, ne portez pas de charges (je ris, parce que, devant voyager, je suis seul à porter mes valises), montez les escaliers lentement (ça, je peux le faire), méfiez-vous de votre prestesse naturelle (autre rire, je ne peux être conscient de tous gestes et réflexes), etc., sinon un jour un voile noir passera devant vos yeux et ce sera fini."
La perspective d'une mort subite ne m'empêche ni de dormir ni de travailler, mais je vis en sachant que je peux vivre encore un certain temps ou disparaître subitement. J'essaie donc d'en faire le maximum dans le possiblement court temps qui me reste. Je ne perds pas mon temps à regretter que mes frères m'aient oublié, méprisé, laissé seul dans mon trou d'Arès au temps où j'étais vigoureux, prêt à servir, mais c'est bête que pendant cette très longue période on ne me demandât rien ou presque inversement à ce qu'on me demande maintenant au point que je ne sais plus où donner de la tête. Ils étaient jeunes, ils n'avaient pas confiance en moi, ils ne voyaient pas que je j'étais le Mikal dont la parole est la Parole du Père (Rév d'Arès i/12), qu'y puis-je ?
Mais, rassurez-vous, je n'ai pas abordé le problème de la "politisation" pour le laisser tomber. Passer à une nouvelle entrée ne va pas m'empêcher de relire et relire celle-ci et d'y réfléchir. Plusieurs hypothèses se présentent à mon esprit, certaines à quoi mes frères n'ont pas pensé mais d'autres qu'ils m'ont suggérées et je les en remercie.
J'ai dû recevoir quelque 1400 ou 1500 commentaires et peut-être davantage et je remercie encore tous ceux qui ont apporté leur concours ou leur encouragement sans que je les publie, parce qu'ils faisaient double emploi ou étaient plus ou moins hors sujet. Les commentaires qui m'arrivent ces jours-ci reprennent presque tous des idées déjà présentes dans les commentaires précédents et je ne les publie pas non plus pour ne pas alourdir cette page. Mais j'attends pendant quelques jours encore des idées nouvelles. Comme je l'ai répondu à Françoise S. de Bretagne-Sud (150C276), il n'est pas impossible que des suggestions intéressantes et nouvelles puissent encore arriver.


18dec13 150C281
voir 150C286


18dec13 150C282 
Il y a indiscutablement une nécesssité de montrer aux gens que nous ne sommes pas des "anges attardés sur la terre" ou des "rêveurs" perdus dans des perspectives célesto-spirituelles, mais la politisation ne peut pas se faire n'importe comment et je suis inquiet de vous voir accepter tous les points de vue.
Je crois que votre idée de proposer aux Français une "nouvelle constitution" est la meilleure comme vous l'avez suggéré dans votre réponse à Hélène 150C87. D'ailleurs, vous disiez que cette idée vous trottait dans la tête.
Mais comme je disais il ne faut pas que cela soit fait n'importe comment, parce que je vous vois avec inquiétude accepter toutes les idées de gauche et de droite et mêmes les autres.
Il faut impérativement, je souligne impérativement, que la Constitution nouvelle pour la France soit de gauche, je souligne de gauche, parce que les idées de droite sont toutes antiévangéliques. Quant aux idées du Centre, elles sont sans consistance, ce sont les idées de gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent.
Il n'y a qu'à gauche et chez écologistes leurs alliés qu'on sait ce qu'est le, Sermon sur la Montagne.
M. Ayrault va remettre à plat le système fiscal et nous devons l'encourager. Il me semble que les Pèlerins d'Arès, qui se plaignent de ne pas avoir de soutien public, médiatique, politique, etc., peuvent trouver un soutien à gauche et à mon idée il faudrait même que vous preniez personnellement une carte du Parti Socialiste et que l'Assemblée globale des Pèlerins d'Arès forment une association politique, différente de leurs associations spirituelles. On peut soutenir un parti sans pour autant chercher le pouvoir, simplement en lui garantissant des votes.
Cela me paraît absolument indispensable.
Je ne pourrai pas vous suivre dans une autre perspective, parce que La Révélation d'Arès est franchement à gauche et que vous ne pouvez pas ne pas la suivre. Je rangerai mes tracts dans un tiroir et je ne participerai plus à la mission.
Benoît F. des Cévennes


Réponse :
Je conteste absolument l'idée que la gauche serait conforme au Sermon sur la Montagne et à La Révélation d'Arès. Ni le Sermon sur la Montagne ni La Révélation d'Arès ne préconisent une préférence politique, car l'un et l'autre rejettent implicitement ou explicitement la religion, la politique, la finance, etc. Je ne vois ni à gauche, ni à droite, ni au centre de politiciens prônant l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et encourageant à se rendre libre de tous préjugés.
Bref, si des hommes appellent le public à la pénitence, nous serons ceux-là et nous serons les premiers.
Ceci dit, pour montrer que nous ne sommes pas étrangers aux problèmes de gestion de la société et de la cité, je n'ignore pas qu'il faut utiliser, même avec mesure utiliser, un langage politisé et que, de ce point de vue, parler de gauche et de droite a parfois, mais pas toujours, l'avantage d'être simple et clair pour beaucoup de monde.
Mais dans l'état actuel des choses, je ne vois plus du tout où sont les gens de gauche et où sont les gens de droite et je n'en vois aucun qui colle à nos espérances arésiennes.
À gauche comme à droite, on pense que les questions économiques et sociales sont l'alpha et l'oméga de la politique, et que si l'on réussit, par exemple, à afficher une baisse du chômage, tout baignera dans l'huile et la prospérité reviendra. Les sondages tournent tous autour de l'apophtegme médio-politique: "Les Français sont essentiellement préoccupés par l'emploi et le pouvoir d'achat," mais c'est très largement faux, parce que ces préoccupations sont mêlées à d'autres considérations qui concernent notamment ce qu'on peut appeler "les valeurs". On l'a vu par les protestations véhémentes contre le mariage gay, contre l'écotaxe, contre les lois qui matraquent l'artisanat, etc.
Lutter contre le chômage est important, mais doit s'accompagner d'une prise en compte de la conception que se font les Français de leur bien-être, de leurs espérances, de leur travail, etc. L'individu, contrairement à ce que croient les gens de gauche, n'est pas qu'un agent économique avec quelques aspects identitaires (genre, orientation sexuelle, catholicisme, islam, judaïsme, à l'exclusion des "sectes" plus bannies encore par la gauche que par la droite, etc.) qui le distinguent des autres. La société, le lien social, c'est autre chose qu'un regroupement par affinités économiques ou identitaires. Les François nourrissent des aspirations infiniment plus variées, plus idéales, plus élévées.
Le grand défaut de la gauche, c'est son incapacité de penser au-delà de ses paradigmes. Dites à un politicien ou un militant de gauche que vous êtes Pèlerin d'Arès, que vous êtes pénitent, que vous voulez changer la vie et changer le monde dans une direction spirituelle, la direction du Bien sacré, le retour aux Sources, le retour à l'amour, au pardon, etc., et il vous tournera le dos ou vous rira au nez. Nous ne pouvons vraiment pas être de cette gauche-là !
Et rien de cela ne changera par un changement de premier ministre au profit de qui: Manuel Valls ou de Martine Aubry.
Vous citez aussi les écologistes comme conformes aux idées évangéliques. Autre erreur. Ces gens: socialistes et écologistes ne s'embarrassent pas trop de leurs idéologies quand il s'agit de carrière politique. M Hollande n'a pas remis à plat la relation avec les Verts, l'accord de gouvernement signé entre Aubry et Duflot. Il semble même que depuis des années une partie du Parti Socialiste vit sous une forme de domination idéologique ou du moins doctrinale des Verts, comme si ceux-ci incarnaient le progrès ou l'avant-garde de ce que devrait être la gauche des années 2000. L'écologie, c'est je crois la plus grande illusion politique inventée depuis longtemps. Et de toute façon le Parti Socialiste ou le Parti Écologiste, ce n'est pas France, ce n'est qu'un petit morceau de la France !
Jamais l'indicateur de moral des Français pour l'avenir n'avait atteint un taux aussi bas qu'en novembre 2013 (20 %). Il devient clair pour la population que l'absence  de résultats tangibles du gouvernement explique que  pour quelque 88 % des Français, les gouvernants de gauche comme de droite ne se préoccupent pas des gens comme eux. De là une défiance générale à l'égard de la politique en général. C'est dans la ligne de cette défiance que nous pensons pouvoir montrer que nous aussi sommes des citoyens.
Votre position à gauche est intenable comme Pèlerin d'Arès, mon frère Benoît. Nous sommes ailleurs et très au-delà.


18dec13 150C283
J'ai renoncé à envoyer une première ''production'' aussi indigeste que les trop chers impôts et réglementations . j'ai évité les redites , mais en relisant je me dis: ''Heureusement qu'il y a des écrits légers et plus spirituels. Bon ! Publié ou non, j'aurai tout de même fait mon possible pour travailler à l'appel du prophète.
Il y a un mois, en mission, deux hommes rencontrés séparément, se sont exclamés sur un ton exalté : ''Il faut une révolution !"
Je ne sais si les risques de révolution et ses malheurs sont importants et nous invitons autant que possible à résister à cette tentation qui ne fera que remettre en selle d'autres princes, démagogues ambitieux. Mais ne pourrions-nous pas agir aussi en direction des pouvoirs, du fait que ses prétendants (moins extrêmes ) ne risquent pas de manquer avant quelques temps ?
Sous quelle forme ? je pensais à une lettre ouverte par exemple: Les exhorter à ne plus jouer avec les divisions, faiblesses cultivées, qui multiplient les problêmes et aussi les risques pour eux de se voir supplantés par une dictature, plus musclée — et bien sûr, pour nous tous !
Bon, ceci est peut être naïf, vu leur art de convaincre, leurs ruses, et doit sentir un peu le calcul politicard. La peur de perdre... le pouvoir peut elle être un ressort, un pas vers plus de responsabilité ? En tout cas, cela participerait d'une réforme de nos droits et devoirs, d'une conscience éclairée par La Révélation d'Arés... et je pense aussi au bon sens populaire: "S'ils veulent vraiment notre bien, ils n'ont qu'à travailler ensemble!"
Slogan : Les français savent... Oui, ils savent sans doute mieux aujourdhui qu'ils restent taillables et corvéables à merci — Bon ! mais une fois dit cela ?
Il y a un adage connu : "Le pouvoir corrompt." Oui, et il corrompt aussi ses sujets maintenus dans l'ignorance qu'ils portent de formidables capacités de dépassement, de libération. Mais... retour sur ''la place''.
Dans nos contacts, nous nous montrons soucieux aussi de la grave situation socio économique, des désespérances qui montent, comprenant aussi les résistances, refus à l'égard d'abus, de pressions insupportables. Nous réalisons aussi que le progrés, essentiellement matérialiste et qui nous a procuré  bien être et certains bienfaits, est bloqué. La politique avec une dette astronomique, y a contribué largement.  De ce coté donc  '' point de salut ''  .  Alors, vers qui, vers quoi se tourner ?
Il y a déja quelques années , Frère Michel vous disiez '' comptons sur nous même, et de plus en plus'' .
Je pense au concept de fraternité — qui n'a pas été rédigé par ses penseurs comme une simple enluminure ! — Si la République aboutit à l'arrêt du cœur ?! Nos appels aux hommes à se rapprocher, librement, par l'effort d'aimer, visent à partager des questionnements, initiatives nouvelles , pour un retour de la confiance... en l'humanité.
Je crois que nous devons faire sentir que c'est un pouvoir que nous pouvons (re)prendre et qu'aucun pouvoir officiel ne peut remplir. Et puis, dans les épreuves à nos portes, la limitation, l'apaisement de souffrances, est déja un premier objectif . C'est aussi un pas décisif vers une libération envers des dominateurs qui continueront sinon à exploiter nos faiblesses cultivées, le quant à soi, le gout des polémiques; l'idividualisme, etc.
Slogan : "La france n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde.'' N'est ce pas un peu présomptueux?
Mais voyons-nous déja assez notre misère morale, spirituelle à être ballotés sans Cap d'Espérance ?
(Pour ne pas être trop long ), je faisais référence à l'Appel  libérateur, d'origine surnaturelle, que vous avez colporté avec courage, Frère Michel, contre vents et marées [et contre les forces] conservatrices. Le rappel de la nature spirituelle des hommes, faits pour co-créer ce monde et dont la liberté réorientée peut redresser la dérive collective du bateau ivre, déresponsabilisation, sous les étendards de chefs myopes.   
''Nous nous sommes trompés de voie,'' disiez vous, Frère Michel [à propos de la "mission sociale" que vous n'avez pas promue mais quer vous avez endossée] et devons, lucidement, avec courage  en faire pénitence, dans le sens d'une récupération de nos forces, de notre Héritage Créateur. Le Père de tous les hommes a quelques Bonnes Idées, et redonne le Programme  pour retrouver les voix du Bonheur, pour lequel nous avons été faits.
Oui !  la France a une Vocation Spirituelle ,et peut  représenter une Espérance Majeure.
J'évoquais aussi Nelson  Mandela , qui a pardonné, favorisé une réconciliation. Nous sommes conviés au pardon , mais surtout à restaurer la Bonté, celle qui se libère, pour montrer la Voie, des vieux schémas, remâchés et qui nous mâchent !
Robert B  de  Bretagne sud.


Réponse :
Tout mouvement en quête d'un résultat a besoin d'un détonateur. Je ne le trouve pas plus dans votre commentaires que dans d'autres — le détonateur n'existe peut-être pas —, mais il y a dans votre commentaire quelque chose que je ne trouve pas chez les autres, quelque chose qui tient à votre nature particulière.
Le mouvement qui en finit avec l'apartheid en Afrique du Sud eut pour détonateur Nelson Mandela, que vous citez. Ailleurs ce put être un noble, Robin de Loxley, qui se révoltaet devint le Robin des Bois, qui volait les riches pour donner aux pauvres. Ailleurs encore c'est Ahmed Bouazizi, marchand de légumes dont la police a détruit l'étal, qui s'immole par le feu et qui déclenche la Révolutuion du Jasmin en Tunisie. Mais ces personnages, subits révélateurs de sentiments longtemps refoulés, sont à l'origine de mouvements énormes qui les dépasse et qui tôt ou tard se seraient probablement déroulés sans eux.
Pour nous c'est différents. Notre mouvement ne peut obtenir de résultats qu'à travers des sentiments mesurés comme les vôtres, frère Robert, qui n'êtes pas un boutefeu, ni un Robin des Bois, mais un Pèlerin d'Arès raisonnable qui en appelle à "'effort d'aimer... pour un retour de la confiance en l'humanité." L'écriture assez protéiforme de votre commentaire montre votre tendance à l'expérimentation prudente. C'est une façon progressive et tâtonnante d'agir dans le sens d'une légère politisation expérimentale de notre propos missionnaire. Pourquoi pas ?
Merci, frère Robert, pour votre participation.


18dec13 150C284
Après tous ces frères et sœurs venus vous faire des compliments et abonder dans votre sens (j'ai lu les 280 commentaires et vos réponses... Quelle patience ! Comment pouvez-vous répondre aux âneries avec une égale gentillesse ?) je viens ici en avertisseur, non seulement pour dire: Il faut le tout spirituel, mais il faut veiller à ne jamais voir la moindre politique souiller aussi peu soit-il notre magnifique discours spirituel.
Oui, magnifique, et j'en veux pour exemple cette conversation que j'ai eu la semaine dernière avec des Témoins de Jéhovah qui m'ont tenu un discours sec et sectaire sans grandeur, sans amour.
En tout cas, je m'interroge légitimement et sereinement sur l'éventualité heureuse de la politisation, même mesurée, de notre propos spirituel. Nous sommes appelés à nous sauver, à fuir la terre et ses matérialistes qui gouvernent et possèdent tout et non à composer avec la politique.
La politique on la rejette, et là je suis d'accord, avec votre "refus de la politique", mais on doit faire plus que la rejeter, on doit l'ignorer royalement, nous sommes avec le Roi du Ciel, mais pas avec les lansquenets ombrageux et criminels qui nous gouvernent.
Je veux bien me mettre à la mission, comme vous m'y invitez, mais pas dans des conditions de compromis avec la politique, que je vomis.
Ludovic de Normandie


Réponse :
On peut "s'interroger légitimement et sereinement sur l'éventualité heureuse" d'une politisation mesurée de notre discours missionnaire, si l'on ne s'agenouille pas devant les clichés politiques comme devant des idoles, mais si au contraire on les utilise en y réfléchissant pour les désacraliser.
Pour finir, la politique passe en arrière-plan pour laisser place à notre espérance d'une société sans politique, où l'homme redevient souverain de lui-même, car c'est dans ce sens que je comprends les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1). Je ne vois pas les assemblées comme des corps sociaux se substituant aux hommes, mais comme des hommes indépendants qui se complètent les uns les autres.
Vous savez, généralement les gens passent dans la rue et croisent les autres passants sans se demander qui ils sont, comment ils vivent. Quand je suis devenu missionnaire vers 1975-76, ma première préoccupation n'était pas d'arrêter les gens pour leur parler de L'Évangile Donné à Arès (c'était tout ce qui existait avant que Le Livre complétât La Révélation d'Arès après 1977). Ma première préoccupation était d'arrêter ma vie face à une autre vie, mes yeux face à d'autres yeux, de découvrir un "papou" — j'appelais ainsi les inconnus rencontrés —, les failles qui nous séparaient et de les remplir de mon ciment spirituel. Je pensais bien plus à l'emprise des codes politiques, sociaux et moraux qui faisaient de la personne rencontrée quelqu'un d'autre, quelqu'un vivant à des milliers de kilomètres, qu'à moi-même dans mon rôle d'annonceur de la Parole rafraîchie, remise à neuf.
Je découvrais ce monde fractionné, auto-omnicient — chaque individu à son idée sur tout — tourné vers son intérieur. Je découvrais très peu d'êtres moraux et réfléchis, mais une immense humanité de pulsion, de pulsion intérieure, faute d'avoir du champ extérieur pour s'exprimer. Je découvrais que chaque homme s'évade comme il peut de la citadelle (Rév d'Arès 13/7-8) socio-politique, je découvrais que la politique, à laquelle j'avais tant cru quand j'avais été communiste, n'était en fait qu'une religion de plus, un joug, un carcan de plus, et je commençais à comprendre ce que Jésus était venu me dire l'année précédente.
Mais j'avais à l'époque le souci d'accéder d'abord et avant tout à la vie spirituelle que Jésus m'avait demandé d'adopter et d'enseigner, la vie pénitente, et je me disais que mon inquiétude naissante face à la politique — problème dont je mesurais alors l'énormité — attendrait son heure pour venir enrichir quelque peu, de façon bien pesée, la couleur de la Lumière qui devait rallumer mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Mais les années passèrent vite sous le fardeau de la tâche énorme et bousculante qui était la mienne, et  hélas dès les premières années 90 la "mission sociale" fut mise en place par des frères et à mon insu. Ils ne me consultèrent jamais sur la bonne façon qu'il y aurait de "politiser" ou "socialiser" notre propos, et ce fut une période de 15 ou 18 ans catastrophique pour nous. Je sais que c'est à cette époque que vous vouliez nous rejoindre, frère Ludovic, avec votre épouse Cécile, mais que la "mission sociale" vous a fait reculer.
On savait que je désapprouvais cette "mission sociale" grossière, irréfléchie, mais je ne pus reprendre la main qu'en démontrant la preuve de son échec total, vers 2005. Nous sommes en 2013 et ce n'est que maintenant, ayant re-spiritualisé la mission pendant huit ans, que je peux reprendre avec toute la mesure et la patience nécessaires le sujet de la politique. Malheureusement j'ai 84 ans, mais j'avance en oubliant mon âge.
Ne nous y trompons pas ! Sous une apparence de train-train biblique et religieux, La Révélation d'Arès est un Appel au redressement radical et puissant de la vision qu'ont les hommes de leur spiritualité. Mais relisez bien La Révélation d'Arès et vous y verrez qu'elle ne nous invite pas à "fuir la terre et ses matérialistes." Elle nous appelle à constituer un petit reste exemplaire de pénitents qui, par leur exemple, finiront par convaincre ces "matérialistes" soumis à la politique comme à une religion que la pénitence est le seul moyen de vaincre le mal et de changer le monde. Nous ne pouvons pas sauver l'humanité en ignorant dédaigneusement tout ce qui l'accompagne, la politique entre autres choses. Ce que nous cherchons, c'est la mesure avec lequelle nous parviendrons à lier idéal spirituel et réalités du monde.


18dec13 150C285 
Au fil du temps, oui ce blog est devenu un lieu de rencontre entre  votre vie spirituelle et les celles de vos frères, vous les attisez par toutes vos nombreuses réponses qui relancent à nouveau la réflexion. Vous attisez nos âmes et nous faites grandir en nous ouvrant les yeux et je vous dis merci.
Voici quelques petites idées, bien simples, trop peut-être et un témoignage.
À la mission, je retournerai l’observation de "doux rêveurs ou d’anges égarés" à nos contemporains que nous rencontrons en mission. Les grands rêveurs ce sont plutôt ceux qui nous nomment ainsi : "Sortez du rêve, nous vivons dans un terrible leurre." La Révélation d'Arès dit: Le rêve cache la nuit (ii:14).
Retourner la "critique" comme l’a fait Orangina qui ne vendait pas ses petites bouteilles à cause de la pulpe d’orange qui  y flottait en a fait un argument de vente: "Secouez-moi, Orangina !" Notre argument pourrait tout autant être une accroche, car finalement celui qui pense que la politique peut le conduire au bonheur rêve totalement. Il se raconte un monde qui n’a aucun atout pour contribuer au bonheur avec des politiques entretenant l’idée que la domination de l’un sur l’autre est naturelle !
Mais l’homme sait bien au fond de lui les contorsions qu’il fait chaque jour pour se soumettre à l’autre, son frère, dont il n’aperçoit, somme toute, aucune différence avec lui même. La question est : Où sont donc les vrais "rêveurs"? et où est donc le courage ?
Ensuite, je pense au logo. Vous disiez à Nice (je crois), que nous "devions créer un mouvement de sympathie avec nos missionnés." Le logo que vous avez créé pour symboliser le pénitent penché vers le Bien, mis dans les premières pages de La Révélation d’Arès édition 2009 pourrait être porté, en signe, par les missionnaires et proposé à ceux qui sont actifs dans le Bien et qui savent que la politique telle qu’elle est ne sert plus à rien pour eux.
J’ai conscience que ce n’est pas un engagement spirituel, cette proposition ne me convainc pas vraiment, mais c’est le moyen de ralliement [mot(s) manquant(s)] l’anime qui est plus intéressant. Aucun logo, aucune marque ne peut remplacer le Fond. Il ne met pas l’homme à l’Ouvrage, mais  il peut se rappeler à lui ? Le logo peut-il être un outil ? Je ne sais pas. C’est une réflexion à partagée. Alors, est-ce que des hommes bons, refusant la domination politique  accepteraient de porter notre logo ?
Un développement très clair de notre position apolitique par la pénitence est déterminant, comme vous le dites en réponse à 150C166: "viser à la disparition de la politique est une mesure de salut public."  J’aime cette formulation.
Je suis convaincue que seule la pénitence est le moteur du changement déterminant de l’homme par l’amour inconditionnel, par le pardon, par la paix, par la liberté spirituelle et par l’absence de préjugés. Elle est la voie, le sentier qui n’a pas été vécu par suffisamment d’hommes et de générations. Le petit logo épinglé à la veste peut-t-il apporter une contribution par un sentiment d’appartenance à cet élan, au Souffle ? Ce signe, très simple, permettrait-il de faire proposition, de créer un tout petit terrain de sympathie où trouver et entrainer avec nous des épis mûrs ?
Voici aussi, une petite réflexion sur Éden. Il représente une direction, la Direction partagée par tous les croyants. Il est au fond de nous un modèle de société,  une espérance, bien que vision désuète aujourd’hui, cela ne m’empêche pas d’en parler souvent comme un "retour aux sources" à la Source enfouie. Éden est notre espérance, aucun croyant ne peut le renier sans se renier.
Dernier partage avec tous : une expérience vécue par la mission Grenobloise de 1988 :
L’affiche disait : "Vous savez qu’on vous trompe et vous vous laissez faire." Une quarantaine de personnes sont venues !
Mais il y a eu des incohérences entre les 3 tracts, nous avons donc attiré 3 publics différents,  une plus terrible encore avec  le support présenté, le diaporama de frère Pierre de Nice, qui par sa construction et son approche faisait assez religieux, nous avons commis beaucoup d’erreurs.  Il a été très difficile de conserver un équilibre à notre soirée, la formation de petites tablées d’échanges a sauvé un peu la soirée ; nous avons été les premiers surpris par un tel afflux. Nos invités étaient déçus.
Maé de Midi-Pyrénées


Réponse :
Oui, je me souviens du diaporama de frère Pierre de Vence (près de Nice), fait de vues de tableaux catholiques, laissant croire que nous étions des religieux traditionalistes. Mais pourquoi avez-vous présenté ce diaporama qui n'illustrait pas du tout La Révé͏lation d'Arès ?  ​​‌‌‪‬
Oui, beaucoup d'erreurs ont été commises. Mais pourquoi n'avez-vous pas réitéré cette mission fondée sur une affiche "On vous trompe et vous vous laissez faire !" qui vous avait amené une quarantaine de personnes, mais cette fois sans le diaporama de Pierre ? La mission est affaire de terrain, de temps, de perfectionnements. Il faut très longtemps avant d'éprouver un thème de mission. Je n'ai jamais compris ces tentatives hâtives, impatientes, sans lendemain.
Mais j'aime bien votre commentaire. Merci pour lui, Maé ;
Concernant le logo, c'est une bonne idée que de le proposer comme signe de refus de ce monde tel qu'il est, comme inclination vers le Bien. Mais ce logo — le parallélogramme — est la marque des Pèlerins d'Arès... Alors, faire d'une certaine couleur, par exemple métallique argent ou or, le logo porté par les Pèlerins d'Arès et faire ceux donnés au public en plastique rouge ou bleu et d'un format un peu différent ? Il y a là une idée à creuser.


20dec13 150C286
Frère Michel !
Je passe direct par ma boîte d'envoi mail, car le système de "réponse" du blog  ne fonctionne pas sur mon appareil, il me demande des POP 3 que je ne sais pas ou aller chercher pour l'instant. Je vous ai envoyé par erreur un début de commentaire (150C281). Pardonnez-moi je suis nul en informatique !
Je suis pour "politiser notre refus de la politique " !
Je le pense pour l'instant.
La pénitence : amour ,pardon ,non-jugement , libération de toutes peurs et a priori est aussi nécessaire que le travail, que de se nourrir ! Les systèmes politiques peuvent nous nous jeter dans le vide , nous ruiner dans nôtre quotidien.
Le Créateur ne propose pas des révolutions qui sont toujours des vengeances sans fin [Rév d'Arès 27/9]. [Il propose]  la disparition du mal au fond de soi et ainsi la disparition des pouvoirs cyniques et esclavagistes politique qui nous dominent. Mais sans pénitence toutes intentions d'évolutions sont vouées à l'échec !
Peut-on dire aux personnes rencontrées dans la rue : "Nous aurons des politiques pour longtemps encore, choisissez d'élire celle ou celui dont les lèvres parlent de pardon, d'élévation spirituelle, d'avenir de progrès de cœur, de liberté d'entreprendre, de partage ! Choisissez des gestionnaires que vous connaissez, il faut plus de proximité, revenir vers de petites unités [humaines] !"
Je ne suis pas sûr que ce soit le bon ton, je reste vigilant sur mes propos. Pas question de "mission sociale" !Un grand Merci Frère aîné !
Jean-François V  du Midi Pyrénées .


Réponse :
Vous n'êtes pas le premier qui se plaint du mauvais fonctionnement du "Rédigez un Commentaire.." de mon blog. Je suis aussi nul que vous en informatique, mais je m'occuperai de ça dès que j'en trouverai le temps.
Vous êtes pour la politisation, je note. Pour le moment n'en parlez pas dans votre mission.
Merci, frère Jean-François, pour cette participation.


20dec13 150C287
Le rideau va se baisser sur cette très belle entrée 150, sur laquelle nous pourrons librement poursuivre notre réflexion, sous l’éclairage de la prière et de la moisson, même si celle-ci reste difficile.
Ralentie par mon faible lumignon, j’ai tout de même apprécié de nombreux commentaires et vos réponses pleines d’enseignement, mais je n’ai pas encore tout métabolisé, si je peux dire.
Simplement en quelques mots, un peu fouillis certes : Nous voyons poindre la grave crise annoncée par le Créateur dès 1977, dans des versets magnifiques, très évocateurs :
L’or pourri(t) ; le  feu (s’)éteint ;
Le soleil (devient froid) ; le blé se vide (Rév d’Arès xxvi/8-17).

Le 11 décembre dernier, en toute discrétion (à noter que ni  le journal de 20 heures à la télévision, ni les journaux, n’en ont fait leurs titres, seul semble t-il,  le journaliste Bourdin sur Radio Monte Carlo en a fait mention), un accord a été signé pour que, en cas de grave crise financière, les banques puissent prélever d’office les [fonds des] déposants. On imagine les réactions qui se produiraient à tous les étages de notre société, chez nos frères humains.
Alors — pardonnez-moi pour ce raccourci extrême — peut-être que nous aurons un rôle particulier à jouer, dans l’humilité et la simplicité, si notre effort de pénitence (amour, pardon des offenses, absence de préjugés est tel que nous soyons une lumière pour les nations (Matthieu 5/14 et Rév d’Arès xLvii/12) et que nous trouvions des actions concrètes qui toucheront beaucoup de cœurs. Il y a plusieurs années, vous nous aviez dit lors d’un Pèlerinage à Arès : "Il faudrait que nous trouvions quelque chose d’aussi nouveau que l’a été la bonne idée de Coluche avec ses Restaurants du Cœur."
Parfois dans la rue, les personnes rencontrées entrent en réflexion quand on leur explique que le plus petit bien, ou le plus petit mal, rejaillit non seulement sur son auteur, mais quelque part dans l’humanité. D’autres fois en échangeant avec elles, on s’aperçoit qu’elles seraient prêtes à passer au-dessus de certaines lois ou réglementations, car les gens n’en peuvent plus et aspirent à la liberté.
Reste à expliquer que la bonne liberté n’est pas le chaos, mais au contraire la prise en main de son destin par une élévation de sa conscience.
Bref, les faibles lumignons ne sont pas encore en RTT !...
Mais je suis à vos côtés, quelles que soient vos décisions, car elles sont pleines de sagesse et de bon sens.
Chantal C, d’Aquitaine


Réponse :
Chantal, très ancienne compagne de foi — peut-être la plus ancienne avec mon épouse Christiane et la famille Brouillet —, aujourd'hui présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, toujours au travail dans l'Assemblée mais usuellement si discrète, quelle joie pour moi de recevoir votre commentaire !
Dans une vie très peu remplie d'événements, qui a certes été celle d'une chercheuse à l'INSERM et d'une mère de famille émérite, mais surtout, en contrepoint, tout entière consacrée à la recherche spirituelle et à l'évolution de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès, vous êtes parmi ceux de nos frères et sœurs qui me connaissent probablement le mieux et qui connaissent La Révélation d'Arès dans toute sa profondeur.
Quoique que cela ne soit pas dit — conspiration du silence —, notre région du globe a subi de l'événement surnaturel d'Arès un fort ébranlement, car quantité d'idées évoluant dans tous les domaines depuis les années 80 et particulièrement en religion et en politique ont été précédées par La Révélation d'Arès. Vous êtes, ma sœur Chantal, de ceux qui dès la fin des années 70 ont répandu infatigablement par la mission publique ce grand Message.
Nous avons évolué ensemble. Nous continuons d'évoluer ensemble. Merci pour votre très grand dévouement.


20dec13 150C288
Je me disais ce matin qu'il y a peut-être une voie à creuser, celle du référendum.
Ici en Suisse c'est un outil à la disposition des citoyens qui, par une récolte minimale de 50 000 signatures, peuvent faire valoir leur volonté. et de fait contrebalancer le pouvoir politique en place.
En France, il est je crois à l'initiative du président de la république depuis 1958 sur proposition soit du gouvernement, soit du parlement. Il existe aussi un droit de référendum d'initiative locale depuis 2003.
Ne pouvons nous pas en tant que Pèlerins d'Arès envisager de faire un référendum contenant les grandes lignes et directives de notre espérance, de notre refus de la politique et quelques propositions pratiques et par le biais de la rue, d'internet, de médias essayer de récolter le maximum de signatures ?
Cela pourrait peu à peu nous mettre au grand jour et aurait peut-être des répercussions bénéfiques ?
Un frère de Suisse


Réponse :
Le référendum existe en France, mais il n'est décidé que par les grands élus, les politiciens politicards qui se gardent bien d'y recourir. On ne peut pas en France décider de faire un référenduem par la base en réunissant 50.000 signatures pour passer outre aux réticences des pouvoirs.
Là encore, on voit l'énorme difficulté qu'il y a à faire un référendum dans une nation de 65 millions d'habitants et la nécessité de réduire en petites unités indépendantes ce trop grand nombre condamné au silence et à la soumission aux décisions, même inappropriées ou farfelues, de quelques centaines d'entre eux.
Merci pour cette idée, néanmoins, mon frère.


20dec13 150C289
Comme convenu je vous renvoie mon commentaire et cette fois j'espère qu'il sera correct[ement déchiffrable].
Un mois et plus que votre blog 150 est commencé. Et quel intérêt immense il suscite,chez de nombreux lecteurs de votre blog, en particulier chez les Pèlerins d'Arès. J'ai tout lu pratiquement jusqu'à avant-hier, et c'est seulement ce jour que m'est venue une réflexion. Vous accompagnez la transmission des commentaires de ce souhait : Que le plus possible d'entre nous réagisse à votre entrée !
Alors voici ma modeste réflexion:
Dans la mission, après avoir dit aux personnes de rencontre les bienfaits qu'apporte la mise en pratique par la pénitence des conseils de La Révélation d'Arès, il m'est arrivé de les entendre me rétorquer :
"Regardez ce que font les Restaurants du Cœur, le Secours catholique ou protestant, beaucoup d'associations humanitaires, mais vous, que faites vous, que nous puissions aller voir ?"
Et je réponds ce que vous nous avez conseillé de dire: "Les associations humanitaires ne s'attaquent pas aux causes du mal, elles soignent les gens, mais La Révélation d'Arès nous dit que l'homme ne peut vaincre le mal  qu'en agissant d'abord sur lui-même et [elle] nous y encourage [à la pénitence]."
Mais, apparemment, cela ne fait pas réagir beaucoup. Et si j'ajoute que "Pour le moment notre travail est de faire connaître dans la rue le message divin de 1974 et 1977 transmis à Michel Potay pour qu'il soit connu du plus grand nombre," cela ne convainc pas plus..
Alors, ce que vous entreprenez par ce blog et à quoi vous nous demandez de participer va peut-être aboutir: Intéresser les gens, leur faire comprendre en "politisant notre refus de la politique", [en leur disant] que la solution au mal dans le monde est apportée par La Révélation d'Arès et que par un changement radical des croyances de ce monde, en cessant de croire que la science et l' homme [et tout ce qu'il] invente sont ce qu'il y de mieux dans ce monde et en se persuadant qu'il y a quelqu'un au dessus de l'homme : Le Créateur.
Je n'ai pas pu réfléchir par moi même, comme le font de très nombreuses personnes par leur commentaire, mais je voudrais dire seulement ici que j'ai été très intéressé par le discours à Harvard, aux USA de Soljenitsyne, en 1975 (tiens ! un an après L'Évangile donné à Arès) que nous a communiqué un frère comme commentaire, dans l'entrée de blog 149 me semble-t-il, (mais je n'arrive pas à le retrouver sur mon ordinateur, je ne sais pourquoi). Ce texte fait voir les deux périodes de l'histoire du monde christianisé depuis le message de Jésus, par un homme vivant certes (à l'époque ) en URSS, mais resté croyant. Première période, le Moyen Age où l'idéal pour les populations était la vie des moines dans les couvents, une vie uniquement spirituelle, coupée de toutes les valeurs matérielles, ignorées. (ici, j'écris, peut-être maladroitement, ce qu'exprime l'auteur du discours, que je ne peux citer puisque je ne retrouve pas le texte). Et, c'est moi qui l'ajoute, malheureusement la religion chrétienne n'a pas engendré un peuple de vrais chrétiens.
Puis est venue la période actuelle, depuis le début de la Renaissance . Là, la science a commencé, puis s'est développée jusqu'à aujourd'hui à une vitesse effrénée. Alors les valeurs matérielles ont commencé à renaître dans l'esprit des gens (l'intelligence intellectuelle aussi) et à amplifier leur importance à l'excés, jusqu'à en arriver au matérialisme épais d'aujourd'hui et à l'oubli de l'intelligence spirituelle — Comme dit Soljenitsyne: "Beaucoup ne voient plus rien au dessus de l'homme —. "Dieu est mort !" dit Nietzsche).
Aujourd'hui ce sont les Pèlerins d'Arès qui doivent nous faire revenir à la raison et appeler à combler le déséquilibre entre la glorification de l'intelligence intellectuelle et la disparition derrière l'horizon de notre intelligence spirituelle.
En écrivant cela, je me rends compte que je ne répond pas à votre question "politiser notre refus de la politique."
Alors, si vous me trouvez hors sujet, ne publiez pas ce commentaire. Mais comme tous, j'espère j'attends la suite de ce travail que votre entrée a commencé.
Jean-Claude C. Ile de France


Réponse :
Non, vous n'êtes pas hors sujet, mon frère Jean-Claude, car expliquer au monde que l'intelligence intellectuelle le perdra s'il ne la contrebalance pas par l'intelligence spirituelle est une façon de politiser avec mesure notre refus de la politique.
J'en prends bonne note. Merci, frère Jean-Claude, pour cette contribution.


20dec13 150C290 
J'avais commencé de rédiger un commentaire : "Si j'étais pape..." au niveau du commentaire 150C110. Je l'ai placé dans le four à réflexion, mais la pâte n'a pas levé ; trop de blablabla.
Dommage ! Il y avait peut-être quelques idées intéressantes.
Bon. Il y a des députés qui se déplacent depuis tout le territoire pour se rendre à l'hémicycle parisien, de même les partis politiques appellent à des universités d'été.
Pourquoi ne pas envisager à Paris des Assises ou États-généraux, une sorte de pélerinage auto-organisé, libre et confraternel en convoquant le banc et l'arrière-banc autour de la foi arésienne et/ou de La Révélation d'Arès ?
En été, il y a le stade Charléty dans le 13ème arrondissement de Paris, par exemple. Le Dalaï lama et Matthieu Ricard vont bien à Paris Bercy ...
J'aspire à expérimenter de façon libre et horizontale la fraternité — Le mot frère(s) est cité près de 125 fois dans Le Livre — l'assemblée souveraine d'elle-même  par opposition à la voie verticale tracée par Frère Michel et ses moissonneurs. N'est-ce pas du terreau que naît le jardin... planétaire ?
Qui pourrait faire la preuve qu'il n'y a aucune complémentarité possible dans ce schéma aux deux formes d'affinité de foi (horizontale et verticale) pour l'avenir ?
Aux bénévoles de France, nombreux, aux associations qui créent des centaines de milliers d'emplois avec un statut à but non lucratif, j'ai ce message : "J'aime La Révélation d'Arès ! Comme j'aime les pommes, comme j'aime les oranges (à Noël), comme j'aime le miel. J'aime La Révélation d'Arès ! Je m'attache à ce Livre comme l'écorce au cœur de l'arbre. Lisez-là ! Just read it !
Guy P. d'Île de France


Réponse :
Je ne sais pas ce que vous appelez "la voie verticale tracée par Frère Michel et ses moissonneurs", mais je ne demande pas mieux que d'organiser des "Assises ou États Généraux, une sorte de pèlerinage" libre à Paris autour de "la foi arésienne et de La Révélation d'Arès", si vous m'en fournissez les moyens financiers... énormes. Énormes, parce que louer l'amphithéâtre de concert de Paris Bercy coûte très cher.
Je suis quand même heureux de voir apparaître votre nom de temps en temps dans ce blog, car, même si vous vous êtes éloigné de nous, frère Guy, vieux compagnon, vous continuez "d'aimer La Révélation d'Arès comme vous aimez les pommes, les oranges, le miel" et cela me cause une grande joie.


21dec13 150C291
Je vous joint un fichier d'un tract réalisé dans le passé, retrouvé complètement par hasard dans mon ordinateur.
Mon fichier date de 2006 et correspondait à adapter une mission auprès de jeunes.
Je n'ai pas missionné avec ce tract (format A4, recto seulement, il était trop encombrant) mais il aborde la politique avec humour.
Jérôme D.-M. d'Ile de France

tract pour jeunes de Jérôme


Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce tract, qui me paraît fondé sur une bonne idée moyennant quelques retouches au texte.


21dec13 150C292
Un reste réfléchi (exemple flagrant avec Philippe L. 150C279) et le petit reste pourraient s'unir autour d'une réflexion commune au sein d'une association, l'A.B.C., l'Accomplissement du Bien Concret, qui engloberait le refus de la politique politicienne en proposant une autre alternative.
On pourrait aussi créer une sorte de coopérative à but d'échange d'opinions et d'actions.
Je crois que, pour revoir et corriger le Sermon sur la Montagne, il faudrait rédiger une sorte de "Serment de Conscience". Non plus amener les principes de Non-jugement/Pardon des offenses/Amour du prochain sans plus d'explications et à connotations religieuses, mais plutôt de mettre en avant la force de ne pas juger/de pardonner/d'aimer en expliquant la dimension existentielle et sociale de cette dynamique.
Pour faire écho au commentaire 150C289, il y a certes les "Restaus du Cœur", "Emmaüs", le "Secours Catholique," etc., mais il y a aussi, dans le reste et sûrement dans le petit reste, des entreprises qui préfèrent aujourd'hui avoir le statut associatif leur permettant moins de bénéfices nets à empocher mais plus de liberté de choix et de mouvement.
Au sein d'entreprises autogérées ou de restaurants associatifs, il y a énormément d'initiatives solidaires qui se mettent en place à travers le concept du "café suspendu" (venu de Naples), devenu en France "le café en attente", "le pain en attente" et "le repas en attente". Voilà à quoi, en plus des autres actions de solidarité, nous pouvons participer et participons déjà.
Nous sommes donc aussi des "charitables", mais nous ne nous en contentons pas.
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
La charité n'est pas le rôle du petit reste. Le rôle du petit reste est seulement spirituel. Je rassemble le petit reste (Rév d'Arès 24/1), c'est de lui seul dont je m'occupe.
Le reste, lui, très varié en natures, en types d'humanisme, en projets, en initiatives, fait ce qu'il veut, mais le reste n'est ni mon affaire ni celle du petit reste.
Je crus que le reste était aussi mon affaire dans les années 80 et je créai une association du nom de "Sentiers" pour lier les actions des Pèlerins d'Arès (petit reste) aux actions du reste. Je distribuai des centaines d'exemplaires des statuts de "Sentiers" et de formulaires d'adhésions. Je n'obtins que quatre (ou seulement quatre, 4, IV) promesses d'adhésions. Ce fut un échec quasi complet, qui me fit comprendre que ce que les Pèlerins d'Arès attendaient de moi, c'était une direction spirituelle et seulement cela. Leur refus de "Sentiers" sonna pour moi comme un Rappel du Père me disant: "Attention ! Le petit reste que Je t'envoie rassembler (Rév d'Arès 24/1) a pour mission ta propre mission : la spiritualisation du monde, mais non les œuvres humanistes et charitables.
L'intention du Père était logique. Contrairement à ce que vous pouvez penser peut-être, le spirituel est infiniment plus difficile à prôner, à réveiller, à refaire vivre, que la charité et les autres formes d'humanisme beaucoup plus faciles à pratiquer. Toute l'Histoire l'atteste. Prenons pour exemple la période nazie: De 1933 à 1945 le nazisme fut triomphant en Europe, mais n'empêcha pas les églises catholiques et protestantes de poursuivre leurs œuvres charitables en Allemagne et dans le reste de l'Europe occupée par l'armée allemande. Par contre, un mouvement qui comme le nôtre aurait prêché la libération absolue de l'être par le changement spirituel intérieur, que le Père appelle pénitence (même accompagnée de charité), dans la perspective ultime du changement spirituel du monde, aurait été immédiatement persécuté, ses membres envoyés en camp de concentration ou fusillés, totalement assimilés aux résistants des maquis combattant les armes à la main. Notre pénitence et l'esprit qui l'anime sont assimilés à une résistance armée, une résistance absolue, et ce n'est pas un peu de charité en plus qui changera l'opinion de nos détracteurs. Cela explique la conspiration du silence qui tente d'étouffer le mouvement des Pèlerins d'Arès.
Si nous politisons notre refus de la politique, ce sera pour renforcer l'esprit de pénitence pour pouvoir découvrir des épis mûrs plus isolés que d'autres au milieu des broussailles et des épines du monde parmi des hommes que l'argumentation spirituelle ne suffira pas à réveiller.
Ne vous y trompez pas, frère Frédéric : Il ne s'agit pas de glisser vers une sorte de compromis entre petit reste et reste, mais il s'agit d'être un petit reste d'un type strictement spirituel réaliste, qui rappelle au monde qu'il use des forces spirituelles de la pénitence non seulement pour créer une humanité de Bien spirituel, mais aussi, et toujours dans la perspective du Bien spirituel, pour résoudre les problèmes de citoyenneté qu'il partage avec le reste des hommes.
Je rappelle, pour finir, que nos principes de "non-jugement/pardon des offenses/amour du prochain" ne sont pas du tout répandus "sans plus d'explications" et qu'ils sont encore moins "à connotations religieuses" et que nous n'arrêtons pas de "mettre en avant la force de ne pas juger/de pardonner/d'aimer en en expliquant la dimension." Que vous mettiez cela en doute m'étonne. Vous sembles vous "tromper beaucoup sur l'esprit qui anime nos moissonneurs."


21dec13 150C293 
Je pense à Coluche  l'artiste comique  qui a fait trembler les politiciens ; il me semble qu"il avait obtenu  les 500 voix pour se présenter aux élections sous la protestation de ces derniers.
M.C. de Bretagne-Sud


Réponse :
D'abord, je ne suis pas et personne d'entre nous n'est Coluche. Nous sommes des inconnus.
Ensuite, je n'ai pas et personne d'entre nous n'a l'intention de se présenter aux élections. Nous ne cherchons pas à "politiser notre refus de la politique" en faisant de la politique politicienne.
Merci quand même pour la suggestion.


22dec13 150C294
Ce commentaire est surtout pour vous frère Michel (peu importe qu'il soit publié), je suis à vos côtés avec ma faux à géométrie variable qui ne coupe pas terrible, je ne désespère pas. Je vous embrasse fraternellement.
Ce qui caractérise la politique en général, sans préjuger de sa valeur, c’est d’abord le discours.
Cette recherche sur comment éventuellement "politiser, notre refus de la politique ?" passe d’abord et aussi par des mots, des expressions, des idées, des concepts, voire des slogans.
De cette similitude s’induit logiquement le risque d’une certaine dose d’idéologie à laquelle la politique n’échappe pas, mais que le Pèlerins d’Arès évitera, "ce que chaque individu est en état de faire en utilisant son libre arbitre que le Créateur lui a insufflé pour qu'il puisse renoncer [au mal]", comme le dit si bien Pierre C. 150C183.
Je n’ai pas d’idée nouvelle à apporter à ce blog, mais je ne peux rester muet sous peine d’afficher une indifférence qui n’est pas mienne, bien au contraire ! J’ai suivi ce blog quasiment en direct grâce à votre énorme travail et aux nombreux commentateurs.
La première réponse qui m’est venue à l’esprit est la "désacralisation"  dont vous parler dans votre réponse 150C284, réponse qui dans son intégralité est coulée de miel qui vient du cœur et va au coeur au point que si je ne devais en retenir qu’une, de tout ce blog, ce serait celle-la.
Merci frère Michel, merci à tous.
Thiery de Lyon


Réponse :
Nous sommes déjà, mon frère, de vieux compagnons de foi vous et moi et je suis très touché de lire le commentaire du Pèlerin d'Arès discret mais si fidèle que vous êtes.
Ce doit être, je suppose, votre premier commentaire dans ce blog depuis l'origine.
Vous dites: "Ce qui caractérise la politique... c’est d’abord le discours," mais vous avez tout de suite après l'intelligence d'ajouter que le discours "induit logiquement le risque d’une certaine dose d’idéologie à laquelle la politique n’échappe pas, mais que le Pèlerins d’Arès évitera."
Comment l'éviterons-nous ? Cette question montre la difficulté de notre présente réflexion. Vous avez très bien vu que si nous nous contentons d'opposer au "discours politique" notre discours arésien, nous remuerons beaucoup de mots sans aller bien loin ; nous ne ferons que polémiquer.
Vous ne proposez pas de bon moyen de contourner ou de dépasser ce problème, mais vous signalez judicieusement et simplement ce problème. Votre façon de le présenter est claire et très utile pour aider notre réflexion.
Merci pour ce commentaire, mon frère Thiery — Ce n'est pas nom, mais je prononce votre vrai nom dans mon cœur.


22dec13 150C295
Contre les formes classiques du débat politique vous cherchez une autre façon de faire fonctionner la société, vous prêchez la "politisation d'un refus de la politique" en espérant trouver une solution à cette contradiction à mes yeux insoluble.
Vous n'êtes pas le premier à chercher ce détour pour éviter les péripéties et rebondissements des disputes politiques qui ne sont que disputes d'ambitieux, de carriéristes, de professionnels du pouvoir, petit ou grand, qui tiennent le système bien en mains, qu'ils se partagent au gré des élections, tantôt la gauche, tantôt la droite, et ils se foutent complètement de vos soucis pathétiques et moraux de redonner au citoyen la parole. Cette parole citoyenne, vous avez raison, ne peut être retrouvée que dans ce que vous appelez des "petites unités humaines" (dans une réponse vous citez Zug, canton suisse où on votait encore à main levée il n'y a pas si longtemps), mais vous allez à contre-courant de l'évolution et vous semblez ignorer (ça m'étonne de vous quand même) le côté affreusement moutonnier de l'humanité.
La masse moutonnière se fout complètement de ce qui élève l'esprit et touche l'âme. Vous vous attaquez à une tâche impossible: Aller à rebours de l'histoire ! Votre vœu ne sera jamais exaucé.
Relisez bien La Révélation d'Arès ! Elle ne préconise pas explicitement l'éclatement de la masse humaine en petits groupes autonomes. Au contraire, je crois qu'elle se moque complètement de la façon dont les hommes veulent faire fonctionner leur société et c'est pourquoi à mes yeux elle préconise l'évasion de chacun par la pénitence au cœur de cette masse. C'est par des sortes de refontes intérieures de petits blocs à l'intérieur de cette masse que le monde changera (Rév d'Arès 28/7), mais pas par la division de la masse elle-même.
Pour moi la masse humaine est irréductible. Pour moi ce que La Révélation d'Arès apporte de formidable et de génial, c'est justement le moyen — la pénitence — de faire de cet énorme caillot irréductible de l'humanité quelque chose de vivable et de bon par la transformation de cellules dans sa masse. Ces cellules, c'est le petit reste pour les cellules saintes (au sens de Lévitique 19/2) et le reste pour les cellules de soutien. Je fais partie de ces dernières, parce que ma fonction publique ne me permet pas d'entrer dans la militantisme du petit reste sans risques d'être révoqué et de ne plus pouvoir assumer ma famille.
Malgré cela, avec vous dans la foi, l'espérance, la fidélité, en ajoutant que je suis profondément admiratif de vos extraor­dinaires ténacité et constance, telles qu'on ne peut douter que Dieu est derrière vous.
Courage. Vous nagez dans les eaux noires du silence, mais ce n'est pas vraiment à l'aveuglette. Vous avez plus de soutien que vous ne pensez dans la faune invisible que vous frôlez chaque jour.
Gauthier T. d'Ile de France


Réponse :
Voilà une manière de d'exposer la situation, vue de La Révélation d'Arès, qui me plaît beaucoup. Vous avez raison: "La Révélation d'Arès... ne préconise pas explicitement l'éclatement de la masse humaine en petits groupes autonomes. Au contraire... elle se moque complètement de la façon dont les hommes veulent faire fonctionner leur société et c'est pourquoi à mes yeux elle préconise l'évasion de chacun par la pénitence au cœur de cette masse." Je sais cela, mon frère Gauthier, mais je n'oublie pas non plus que si le Père fait de moi la parole qui est Sa Parole (Rév d'Arès i/12), s'il me donne la possibilité de voler dans le Vent comme l'oiseau large (xxviii/3), s'il me donne toute latitude pour tailler la perche courte ou longue (xx/6), c'est parce que Lui voil les choses d'En-Haut, de Très Haut, et qu'Il sait que nous hommes sommes en bas, tout en bas et avons des problèmes qu'il n'a pas. S'Il a besoin d'un prophète, c'est parce qu'Il a son Séjour (2/10, 26/12, etc.) et que nous avons notre séjour terrestre, dont les problèmes sont différents, et qu'il a besoin d'un humain pour traduire sa Parole en termes applicables à l'humanité terrestre.
Vous avez raison sur le Fond. Mais, comme êtres humains, nous ne pouvons pas accepter d'être sur terre traités en subordonnés et même en esclaves dans certains cas, que ce soit esclaves par le travail, par les contraintes qui limitent nos libertés, par les lois innombrables qui veulent tout régir, par la taxe et l'impôt, par l'esprit que l'État veut dominer à l'école par le rationalisme, mais que nous voulons libérer. Nous ne pouvons l'accepter, parce que, si nous savons que la pénitence commence  par le changement intérieur de l'individu, nous savons que celui-ci est aussi moissonneur,  la pénitence ayant en même temps besoin de champ physique pour s'épancher efficacement.
Autrement dit, le pénitent est aussi un conquérant, qui reconquiert la Terre dont la religion et la politique ne sont pas propriétaires.
Alors, il nous faut nous fixer un but: la pénitence dans une société que la pénitence fera éclater en petites unités dans lesquelle pourront s'épanouir vraiment les pénitents. Jusqu'à quel niveau exactement pourrons­-nous accomplir cet idéal ? Nous n'en savons rien, mais nous devons nous fixer et poursuivre cet objectif idéal, qui est pour le Pèlerin d'Arès comme l'étoile pour la marin: Il se dirige sur elle, même s'il ne l'atteint jamais.
Ce que vous préconisez — bonifier la société par des petites poches de bien dans la masse — a déjà été tenté pendant des siècles par les moines, les mystiques, les ordres et tiers-ordres religieux, mais c'est un échec évident, parce que ces gens, dont certains eurent de grands mérites, devaient rester dépendants d'une religion, dépendants de la cage dont parle Le Livre (Rév d'Arès xxxvi/3). Le Père nous dit comment ouvrir la cage (la masse, sa religion, sa politique), nous en évader: C'est par la pénitence, mais le pénitent n'est pas un renonçant, c'est un citoyen de la Terre de plein droit et c'est en vertu de ce plein droit que nous cherchons comment "politiser notre refus de la politique".


22dec13 150C296
Pour l’humour, force salutaire face au désespoir et à l’absurde que la politique alimente, merci à nos sœurs et frères (notamment 150C82, 150C154, vous-même dans votre réponse à Salah 150C234, 150C291) d’aborder ici l’humour. Il permet de garder vie plus forte que tout désespoir, il nous permet de rire dans les situations les plus dramatiques sans quoi nous mourrions sous le poids de l’horreur ou de l’absurde.
J’approuve totalement votre réponse à Salah: "La Révélation d'Arès, si on la lit bien, n'est pas sans humour, et c'est peut-être par la mise en boîte que nous aurons la peau du crocodile, l'écorce du baobab (les raisonnements institués, légalisés de cet énôôôrme baobab, et son effet désastreux sur l'humanité qui cherche son ombre contre le soleil du Créateur)."
D’ailleurs ce n’est pas que pour son nom que Coluche figure ici plusieurs fois dans les commentaires, mais par son esprit. Je pense qu’avec humour il faisait passer le besoin que les choses changent sur le fond et ce ne sont pas les menaces de mort qu’il reçut pendant sa campagne électorale pour les présidentielles de 1981 qui le firent reculer de crier haut "Un pour tous, tous pourris !", mais l’interdiction d’antenne, de media, et donc le droit de faire rire de l’absurdité de la politique ; il finit par déclarer: "J'ai approché les politiciens et vu qu’on ne pas s’entendre avec ces gens là, ils n’ont pas le même but que les Français, ils veulent gagner les élections et moi je voudrais que ce soient les Français qui gagnent les élections ; dans l’état actuel de ma candidature et de la censure, je préfère que ma candidature s’arrête, parce qu’elle commence à me gonfler ; tant que ça m’a fait rire c’était très bien, à partir du moment où ça ne m’a plus fait rire, ça se gâte un peu, car si moi ça ne me fait pas rire, comment je vais faire rire les autres ?"
De l’humeur en français (trait de caractère, tendance, inclination) les anglais ont fait "l’humour" : "Tempérament enjoué, gaîté, aptitude à voir ou à faire voir le comique des choses ". Les humoristes en vivent sur le dos de la politique en particulier et du péché plus largement, nous en vivons spirituellement. Notamment, nous pouvons nous moquer des fonctions absurdes que la société des hommes pécheurs a développées, mais jamais nous moquer des hommes eux-mêmes.
Trouver la mesure entre le rire qui tue et le rire qui sauve, qui aime autant celui qui rit que celui dont on rit s’il s’agit de lui ; je crois qu’on rit plus de la situation commune dans laquelle l’un et l’autre nous nous trouvons que de l’un ou de l’autre précisément ; le rire est un lien qui nous unit dans la vie par-dessus le drame du péché qui nous écrase et nous enlève toute lumière ; le rire est lumière.
L’homme n’est pas un électeur ou un critique du système en place, il est une goutte d’Eau spirituelle dans un univers froid, ou un petit Prince de la Création que le Père appelle à reprendre la route de Sa Création avec Lui au lieu de traîner sur celle des religions, des politiques, des nations et des lois.
Quand Dieu dit: La joie fend l’escape (Rév d'Arès xxiii/5) = l’humour, l’amour désamorcent la colère, la tristesse, la dépression, le drame, prend le contrecoup par l’ironie… C’est la vie face à la mort, la légèreté face au sérieux du monde, lourd, qui nous écrase et que nous appelons à se redresser (Rév d'Arès 1/1), c'est l'intelligence spirituelle (ou du cœur) pour rééquilibrer l'empire de la seule intelligence intellectuelle.
Ne dit-on pas "spirituel" de quelqu'un qui nous fait rire dans le bon sens ?
Les petits cailloux des petits David que sont les Pèlerins d’Arès face au Goliath de la politique sont nos espérances, nos traits d’humour tout empreints de la Parole dont nous nourrissons par la prière — Prononcer Ma Parole pour L’accomplir (Rév. d’Arès 35/6).
Je suis partant pour réaliser la proposition de Guy (150C290) "d'Assises à Paris, une sorte de pèlerinage libre autour de la foi arésienne, de La Révélation d'Arès" et de vous.
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour cette participation, mon frère Bernard, mais je doute que l'humour soir le moyen idéal de "politiser notre refus de la politique". L'humour ne peut être au mieux qu'une des nombreuses formes du moyen que nous recherchons en réfléchissant, car le sérieux aussi — contraire de l'humour — est nécessaire.
Ce moyen, en tout cas, ce n'est pas l'organisation "d'Assises à Paris, d'une sorte de pèlerinage libre autour de la foi arésienne, de La Révélation d'Arès," qui est irréalisable pour de multiples raisons, dont la première est qu'avant d'organiser une réunion de ce genre, il faut en fixer l'ordre du jour et que c'est un très gros et très lent travail. Sinon, on n'aboutit qu'à une sorte de chahut où chacun dit ce qu'il veut, un carrefoiur de tout ce qui passe par les têtes et donc de toutes les contradictions. Résultat nul et ridicule assuré.


22dec13 150C297
Les Français, désespérant tous de la politique (et là vous avez vu juste), se sont barricadés chacun dans sa conscience.
Mais aujourd'hui cette protestation de chacun ne peut être que clandestine et c'est pourquoi quand vous en parlez dans la rue, chacun écoute et approuve, mais ne fera rien de plus.
Les violences morales exercées contre la conscience individuelle sont parfaitement maîtrisées par la presse, les media et évidemment la politique. Ils ne parlent pas d'écouter chaque Français, mais ils disent "les Francais pensent ceci ou cela" et c'est faux, mais c'est comme ça.
Autrement dit les Français sont devenus fatalistes, sauf les quelques allumés des partis et des syndicats qui tiennent les mégaphones dans la rue. Vous n'obtiendrez rien d'eux. "L'ordre social" voudra toujours dans les pays de droite comme de gauche que le maître domine le subordonné et vous n'arriverez pas à rendre les gens libres de cette idée qui est un axiome.
Plus personne ne peut réclamer son bon droit. Le droit est devenu uniquement celui de la loi qui vous empêchera de la contester, simplement parce qu'il y a dans la loi l'idée qu'on ne peut pas interdire la loi.
Nadège de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Nous n'ignorons pas cela, ma sœur Nadège. Merci quand même de le rappeler.
Si nous pensons par avance qu'il est impossible d'ébranler la système par la pénitence, pourquoi deviendrions-nous pénitents? La Révélation d'Arès est évidemment une utopie, mais tout ce qui a fait bouger le monde dans le bon sens a commencé par une utopie. Monod disait: "L'utopie n'est pas l'irréalisable, mais l'irréalisé."


22dec13 150C298
Vous écrivez à Philippe G. de Midi-Pyrénées (150C177) :
"Vous (Philippe) vivez en pays Cathare [...] Les Cathares firent de cette belle contrée de France une sorte d'Évangile vécu, avant que l'Église et les croisés du roi de France sous le commandement de Simon de Montfort ne lui imposent à nouveau leur joug".
Alors je me pose deux questions :
"Pourquoi les Cathares ont-ils échoué ?"
Pourquoi nous Pèlerins d'Arès ne pourrions-nous réussir ce que les Cathares n'ont pas réussi à faire ?
Jean-Luc d'Aquitaine


Réponse :
Nous pourrons sans doute "réussir ce que les Cathares n'ont pas réussi à faire", parce que — pour le moment, du moins — les Constitutions de la plupart des démocraties occidentales proclament la liberté de conscience et que nous avons, de ce fait, le droit de répandre nos idées et d'agir selon nos consciences.
Ce droit n'était pas du tout reconnu aux Cathares, il y a neuf siècles.
Les Cathares vivaient entre Toulouse, Narbonne et les Pyrénées en dehors de l'Église Catholique, laquelle constituait la religion obligatoire de leur époque. Les Cathares étaient donc, tout comme l'avait été Jésus crucifié pour la même raison, considérés comme hérétiques, relaps, blasphémateurs. Toutefois, contrairement à Jésus, les Cathares étaient très nombreux dans une région très vaste et ils avaient de leur côté des seigneurs, des chevaliers, une troupe capables de les défendre. L'église et le roi de France envoyèrent contre eux une armée. Il y eut une longue guerre, mais les Cathares cédèrent peu à peu sous le nombre et la force de l'armée du roi de France et furent finalement vaincus dans ce qui est aujourd'hui le Midi-Pyrénées et le Languedoc. Ils furent, sauf ceux qui abjuraient leur foi, brûlés sur des bûchers. À Montségur (Ariège) où ils résistèrent quelques temps,  ils finirent même 200 brûlés sur un même bûcher. Exécution de masse, s'il en est. Horrible ! Voilà pourquoi les Cathares ont échoué.

Les Cathares furent tout simplement victimes de la politique, comme Jésus l'avait été 1.200 ans avant eux
Si nous Pèlerins d'Arès sommes un jour, par un renversement des lois, arrêtés et fusillés parce que nos idées gênent le pouvoir, nous finirons par échouer pareillement.
Je suis étonné que des rapports de cause à effet aussi simples vous échappent.


22dec13 150C299 
Frère Michel, vous rêvez de transformer le stupide babil du monde en raison, mais ce n'est pas sans bon sens que les gens de la rue vous prennent pour des rêveurs.
Je ne suis pas ennemi de La Révélation d'Arès, bien au contraire, mais je crois que vous vous faites (et que Dieu peut-être se fait) beaucoup d'illusions sur ce qu'est ce monde.
La Vérité, c'est que le monde doit changer, vous a dit Jésus (Rév d'Arès 28/7)...  Notez qu'il dit "doit changer" et non "changera". Moi, avec ma compétence, je "dois" gagner mieux ma vie, mais je n'y arrive pas... Avec le verbe "devoir" on peut toujours parler de ce qui est souhaitable sans être assez bête pour croire que c'est réalisable !
Vous, ne voyez pas que ce monde est minable ? Vous ne voyez pas que les 35 heures ne sont pas venues comme un révolution dans un peuple de travailleurs exemplaires, mais comme une légalisation de la paresse qui sévissait déjà. Plus personne ne veut travailler — être "exploité"; disent-ils —. Chacun tire le maximum de ce qu'il peut tirer de la protection sociale, de sorte que des fainéants qui ne font rien; mais qui "connaissent leurs droits", gagnent mieux leur vie que des bosseurs. Je suis allé récemment au commissariat de mon quartier ; c'était d'une crasse repoussante et... il y avait la femme de ménage qui discutaillait avec un planton sans rien faire, le balai à la main. Tous les papiers sont perdus, égarés. Les comptes sont faux (il faut voir certaines factures d'ERDF ! C'est honteux).
J'essaie d'être pénitent, mais aimer des humains qui ne sont plus humains, pas encore complètement idiots, capables de comprendre notre idéal, mais incapables de le suivre, vous pouvez toujours les aimer, c'est sûr, mais qu'espérez-vous d'eux?
Rien. Face à tant de complaisance des politiques qui pour garder leurs électeurs le monde tombe dans la dépravation. Il y a un continuum de l'incompétence, de la flemme, du laisser-aller, impossible à stopper. Pourquoi voulez-vous que ces gens-là se démènent pour faire pénitence ?

Et ça, c'est vrai à droite comme à gauche. Les gens votent pour des partis adverses, mais ils relèvent tous du même espace idéologique, dont ils se moquent mais qui leur apporte des subsides, et vous ne pouvez trouver des frères et des sœurs  du petit reste que par hasard parmi des isolés, des égarés, des idéalistes encore disponibles, mais exceptionnels
Il faut croire La Révélation d'Arès, mais ne pas se laisser hypnotiser par elle ! Les gens ne pensent que la vertu peut conduire au bonheur.
Vous n'avez pas besoin de "politiser votre refus de la politique" pour faire avancer votre mission. À mon avis, les gens croiront qu'il faut se spiritualiser plutôt qu'il faut se dépolitiser.
Continuez comme vous le faites en criant comme Jean-Baptiste: Faites pénitence ! mais ne perdez pas votre temps dans la politique et encore moins pour rejeter la politique.
Le rejet de la politique viendra tout seul avec la pénitence. Passez outre la comédie du monde !
Jean-Hermann de Franche-Comté.


Réponse :
Merci, frère Jean-Hermann, pour votre commentaire. Vous vous dressez sans ambages contre la politisation, même légère, de notre discours spirituel.
Vous pensez que les gens comprendront plus facilement qu'il faut "se spiritualiser plutôt que se dépolitiser."
Mais je comprends mal ce "plutôt que...", parce que je n'envisage pas une alternative. J'envisage seulement d'ajouter à notre propos spirituel fondamental et intangible un petit rappel de notre citoyenneté et de ses soucis que nous partageons avec tous les gens de la rue.
Dire que la spiritualisation de la vie aidera à surmonter le fardeau.de la politique et même contribuera à l'affaiblir et à la faire disparaître me paraît donner à l'idéal spirituel une note pratique qui peut avoir son poids.
Ceci dit, je ne suis pas inconscient de l'état de médiocrité et de "crasse" de la population. Ma fille Sara et son époux Manuel arrivés de Chine et qui séjournent chez nous quelques jours m'ont montré des photos de l'état de saleté repoussante de l'avion d'Air France à bord duquel ils sont arrivés à Paris: Allées sales, non aspirées, crasse, taches de café et de nourriture, miettes de pain dans tous les coins. Stupéfiant ! Ils m'ont dit avoir à peine osé s'asseoir tellement leurs sièges étaient malpropres. Rien à envier à votre "commissariat d'une crasse repoussante." Je suppose que la même crasse empêche leur cœur et leur esprit de fonctionner correctement. Je pense que nos missionnaires ne sont pas sans ignorer la pouillerie dans laquelle pataugent les pensées de nos frères humains, ni le côté "démerde" et désabusé de leur vie. Comme vous dites, la plupart nous comprennent, nous approuvent, mais sont "incapables de nous suivre".
Mais n'est-ce pas pour cela que le Père nous envoie au-devant des hommes ?
Vous avez peut-être raison, et je rappelle que derrière les mots "politiser notre refus de la politique..." j'avais mis un point d'interrogation "...?" Je prêche une vie spirituelle antisystématique fondée sur la nature créatrice de l'homme qui ne peut s'arrêter à des concepts figés. La vie est création incessante.
Mon idée de politisation éventuelle se fondait sur le fait  que nous devons sans cesse tendre des ponts entre l'âme, née de la pénitence, et du couple esprit-chair, dont est fait l'homme qui, s'il ne voit pas ce pont, ne fera jamais l'effort de se créer une âme. La politique est un argument, qui étant commun à tous parce que subie par tous, me semble propre à porter certaines personnes à se remettre en question, à s'imaginer dans un monde changé. Un peu de coloris politique, dans une période troublée comme la nôtre, me semble un embrayage possible sur l'homme aussi social qu'il est spirituel.
Mais bon ! J'arrête. En fait, j'ai lancé cette réflexion sans idée préconçue, en me fondant seulement sur un possibilité qu'il ne fallait pas exclure mais qu'il ne faudra peut-être pas adopter. Nous avons maintenant 299 commentaires. Nous pouvons nous mettre à réfléchir.


23dec13 150C300
Ah! mais nous avançons encore!
À la fin de votre réponse à 150C295 [Gauthier], vous mentionnez la cage (Rév d'Arès xxxvi/3), jolie parabole en écho à la très politisée veillée 22. Mais ici, quelle légèreté lapidaire ! Qui voit la cage ?
Par hasard, hier, j'ai fait à l'assemblée de Paris une intervention sur ce thème, et ça me donne une idée: partie de cette image pour un tract exprimant avec mon cœur ce souci de légère politisation.
Je vous soumets ce texte d'environ 150 mots, tout en sachant que ma sensibilité est peut-être un peu lourdement politisée.

Je verrais en haut une cage ouverte avec un bel envol d'oiseaux, et à la fin, bien sûr, les coordonnées de notre assemblée de Paris.
Entre les deux ces mots:

INVITÉS À OUVRIR LA CAGE
la cage des impots, paperasses et amendes,
la cage de la concurrence acharnée, du harcèlement publicitaire, de la souffrance au travail,
la cage politique des ambitions rivales se disputant ma voix,
la cage religieuse des rites obligatoires,
la cage personnelle de la solitude, du pessimisme et des peurs...

Ce monde change quand nous même. Changeons dans la paix, le pardon, l'amour de tous, et puis...
Parfois, dans l'Histoire, de grands Libérateurs ont relancé ce mouvement, momentanément en sommeil.
Mais aujourd'hui, qui le fera ?
Michel Potay nous paraît l'homme de ce défi par l'éclat et la cohérence du message spirituel qu'il témoigne avoir reçu à Arès en Gironde: Les paroles du Ressuscité, et puis...
Que vaut notre foi dans cet homme, l'avenir le dira, mais nous ne pouvons pas nous taire.
"Allez y voir vous-même, si vous ne voulez pas me croire" disait Lautréamont.

François D. d'Ile de France


Réponse :
Voilà un tract habile qui ne défie pas la politique en face.
Merci, mon frère François.
Mais je pense que revoir le texte en mettant La Révélation d'Arès et son Divin Auteur à la place de Michel Potay serait plus missionnaire, ne trouvez-vous pas ?


23dec13 150C301
"On vous trompe et vous vous laissez faire ! "
La population Française atteint 65 millions en 2013.
Une centaine de politiciens carriéristes, maîtres de la société font la pluie et le beau temps, nous font croire que nous sommes incapables de réfléchir, nous prennent pour des imbéciles dénués de toutes réflexions et qu'eux seul peuvent stopper le mal et par surcroit font la preuve incontestable de leurs incompétences.
Pourquoi  les écouter ?
Les Pèlerins d'Arès appellent à l’amour du prochain, ils proposent la pénitence, c'est a dire renoncer au mal et faire le bien. Ils cherchent des hommes, des femmes sages, humbles, réfléchi, révocable, pour une gestion de la société, lesquels sont aimant et n’ont d’autres soucis que le bonheur de leur semblable. Les Pèlerins d'Arès sont des bénévoles, des pénitents, sans registres, sans chef, sans idéologie, qui ne forment pas une élite. Ils forment des assemblées souveraines d’elles-mêmes, de petites unités humaines naissantes, autonomes, autogérées par leur conscience du bien, l’intelligence du cœur, l’humilité.
Comme vous, ils participent à la vie de la société.
Comme vous, ils subissent la politique, la religion, l’économie, le social, la justice, l'impôt, les taxes, etc.
Comme vous, ils ont des joies, des peines, des souffrances, des projets, ils se soucient de l’avenir de leurs enfants, de la société, des générations futures, de leurs frères humains.
Comme vous, ils espèrent un monde de paix, de bonheur pour tous leurs semblables de cette merveilleuse planète bleue, Joyaux du Créateur.
Faites nous la joie de partager avec nous l’espérance d’un monde meilleur, nous avons besoin de vous, de vos compétences, de votre énergie du bien au service de tous.
Quelle différence y a t-il entre un politique et un oiseau ?
Les oiseaux ne mentent pas et s'arrêtent de voler de temps en temps.
Joyeux Noël à tous.
Un frère Didier d'Ile de France


Réponse :
Vue de loin, l'expérience des uns ne semble pas différer de la pratique des autres. Je m'agenouille et je pose mes mains sur le sol pour prier et ma femme de ménage s'agenouille et pose les mains sur le sol pour laver par terre. Vu par un extra-terrestre de passage, une telle position ne signale en rien l'énorme différence qui sépare ma vie de la vie de ma femme de ménage.
Si donc nous nous trompons dans la formulation légère d'une politisation de notre message spirituel, nous risquons d'être aussi incompris que moi et ma femme de ménage le sommes par un extra-terrestre de passage.
C'est sans doute pourquoi votre commentaire ne parle pas de politisation, mais, avec une très prudente finesse, dit simplement: "Quelle différence y a t-il entre un politique et un oiseau ? Les oiseaux ne mentent pas et s'arrêtent de voler de temps en temps."
J'ai compris que vous n'êtes pas pour la politisation.


23dec13 150C302 

"Puisque la drogue s’est installée dans la culture moderne et a structuré l’esprit humain, rêver d’obtenir directement la vertu des masses serait folie. Comme plusieurs personnages bibliques, Mahomet utilisa l’épée de ses ennemis avant de les convertir. Nous devons distribuer la Parole de Dieu comme une drogue de vie. Alors elle vaincra peu à peu les innombrables drogues de mort, puis finalement l’idée de drogue tout simplement"
Le  Pèlerin d’Arès, trimestriel n° 42.

Qui ne se souvient de ce raccourci magistral de 1987 ? Tout était dit. Et pourtant il y a eu ensuite la "mission sociale". Elle partait d’un bon sentiment : faire le pont avec nos concitoyens, apporter une drogue de vie, mais par manque de force spirituelle elle est devenue un grave problème, car sœurs et les frères, nous nous sommes laissés dominer, engloutir par cette "stratégie sans prophète", bien trop risquée loin du phare, loin de Son Honneur [Rév d'Arès xxxvi/16].
Aujourd’hui vous cherchez la bonne mesure pour vos frères à travers l’écoute de leurs avis, reflets de leur force spirituelle. Et chaque fois que vous vous réjouissez, vos frères se réjouissent après vous de voir que ça avance. Car il faut et il faudra être lumineux pour descendre dans l'obscurité. Or politiser c’est descendre, en refusant toute compromission... C’est accepter la saleté sans la cautionner, sans s'y plaire, sans y rester, sans s’en laisser dominer. Dans le monde, mais pas du monde, disait Jésus.
Le risque de la politisation c’est de ne pas en sortir et de voir des frères s'y engluer, pire s’y noyer.
Le risque est bien présent. Certains conscients de ce risque expriment un refus tout en bloc, mais là le risque c'est de se couper du monde.

Alors je veux ici imager mon propos en revenant sur l’exemple que j’ai donné en 150C198 : Politiser son propos c’est d’une façon ou d’une autre, faire appel à la démagogie, un petit peu de démagogie. On le sent soi-même quand on s’exprime. C’est aussi aller rechercher [le possible futur épis mûr] dans sa prison  pour l’aider à s’en évader, sans penser que lui lancer une corde suffira.  Mais sans rester en prison, par manque de force, parce que le prisonnier nous a fait aimer la prison. Et utiliser un peu de démagogie. Dans mon cas 150C198 c’était utiliser des évidences faciles, impossibles à contredire, pour emporter l’adhésion, afin ensuite de lui donner des informations spirituelles bille en tête qui peuvent heurter son esprit ou sa chair, mais qu’il aura des chances d’écouter.
Politiser c’est donc prendre un risque pour son âme.  L’important, c’est de le faire dans la mesure, à dose homéopathique. En sommes-nous capables ?
Je crois que notre force n’est pas très grande ; c’est le prophète qui taille la perche longue ou courte, c’est-à-dire qui décide en dernière instance. Nous sommes capables de politiser avec justesse, si nous sommes forts ; le risque existe toujours, mais nous avons progressé depuis cette désastreuse "mission sociale", en particulier dans  l’écoute du prophète, la lourde couche d’individualisme contestataire socio-culturel qui nous alourdissait s’est beaucoup dissipée via l’humilité, première étape de la pénitence.
Nous sommes donc plus forts, mais pas encore bien forts, quand je vois les difficultés de nombres de frères et sœurs anciens à la mission de rue de base, je me dis que le café du commerce peut nous attirer comme un aimant. Et trop de politisation serait un effondrement spirituel. Bref la politisation du refus de la politique pourrait être le fait de sœurs et frères qui ont le cuir tanné, les pieds cornés, bien ancrés autour du prophète, que ce soit dans la mission ou des initiatives, comme un bureau de relations publiques qui expose par des moyens classiques — communiqués de presse, puis conférences de presse, digitaux ou physiques —, notre positionnement libre, conscit, non politique de citoyens libres et pénitents.
Sinon la sagesse me semble être au contraire d’accentuer la dépolitisation, de grandir et de rester dans le tout spirituel, de ne rien politiser à titre personnel avant d'avoir assumer ce tout spirituel.
Olivier d'île de France


Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire bien pensé.
Tenants de la politisation ou, comme vous, de la dépolitisation et même d'une "dépolitisation accentuée." Missionnaires moins spiritualisés ou au contraire encore plus spiritualisés, presque enchantés. Arrière-gardistes ou avant-gardistes. J'ai tout dans la besace que j'ai ouverte le 9 novembre et que je vais refermer.
Vous êtes, j'ai compris, pour une extrême prudence concernant la politique, même seulement un peu de politique, très mesurée, et vous préférez l'hyper-spiritualisation à une politisation qui, vous le craignez, pourrait devenir hyper-politisation.
Ayant pour toile de fond une Révélation d'Arès peu lue, même par des Pèlerins d'Arès, nos rôles sur la scène du monde restent à la merci des imaginations, des caractères, des opinions, dans le public bien sûr, mais aussi aussi chez les acteurs de la foi que nous sommes. Je partage votre sentiment qu'il y a quelque chose d'hasardeux dans cette entreprise.
Nous ne pouvons pas tout anticipé du présent. Nous sommes conscient que La Révélation d'Arès déverse un flux, aussi bien philosophique et moral que spirituel, d'éléments sinon imprévisibles, du moins d'une finalité encore difficilement maîtrisable.
Nous savons que nous appartenons à un moment spirituel extrêmement sensible de l'histoire humaine. Nous connaissons l'importance décisive de la Parole d'Arès tellement que nous devinons tous les errements possibles en cas d'erreur. Notre mission est une épreuve, soumise à notre auto-critique permanente.
Après quarante ans — il y aura dans vingt-trois jours quarante ans que Jésus parut devant moi... ou plutôt que je parus devant lui, cherchant la nuit, presque nu dans ma maison glaciale, ce qui m'appelait — nous cherchons encore à naître. Votre commentaire, frère Olivier, me fait penser que vous êtes encore dans la matrice de l'Événément.


23dec13 150C303

Je crois qu'un pensée trop poussée devient stérile. Il faut alors temporiser.

J'arrête ici cette page de commentaires #150, je laisse reposer la question "politiser notre refus de la politique ?" Nous y réfléchirons à nouveau plus tard  pour en dégager quelque chose de constructif, si c'est possible.

Dire directement ou évoquer indirectement, mais toujours simplement, la complexité de la question posée n'est pas une petite affaire. Je ne suis pas perfectionniste, contrairement à ce certains me disent, parce que je ne crois pas à la perfection. Il m'arriva de lire dans les critiques cinématographiques ou littéraires des choses comme: "Cette œuvre est parfaite. Elle a été vue (ou lue) par 10 millions de personnes," et aussitôt je m'écriai: "10 millions au milieu d'une population de 700 millions de spectateurs (ou de lecteurs) ? Mais si cette œuvre était vraiment parfaite, son audience serait de 700 millions. Au lieu de ça, j'en déduis qu'il y a sans doute 700/10 =70 perfections possibles."

Ce qu'il faut peut-être faire de la politisation, c'est un personnage. Tout comme le spirituel parle par le personnage du pénitent. Pour moi, le seul marqueur qui ait une énergie didactique et narrative n'est pas l'idée, mais l'homme.
Lui seul donne une réalité et une cohérence au monde, car un monde qui ne serait que plantes, animaux, minéraux et idées flottant entre eux comme l'air n'aurait aucune existence.

Le monde, c'est l'homme. Ce concept très simple me semble sérieusement manquer aux amoureux de la nature. Pour cela j'ai aimé ce que raconta en 2008 Le Clézio qui, ayant reçu le Prix Nobel de littérature, s'était trouvé à une réception très parisienne en compagnie d'un ami écrivain africain. Une dame présentes, écologiste à tous crins, dit à l'Africain: "Comment allez-vous faire, cher ami, pour sauver les éléphants et repeupler la jungle d'éléphants ?" L'Africain répondit: "Ces sales bêtes ? Mais elle saccagent et dévorent les plantations de mes compatriotes. Laissez la terre aux hommes !" (Lu dans un magazine). C'est un peu ce que j'ai envie de dire aux gens: "N'élisez plus les éléphants de la politique. Laissez la terre aux hommes !"

Donc, faire du spirituel politisé un personnage, un pénitent politisé, mais pas trop... Pas trop, là est un des problèmes.

Un autre problème est la répartition des sentiments. J'ai fait un décompte des opinions grosso modo sur environ 1.500 commentaires. Il me semble certain que ceux qui disent: "Oui, politisons" sont plus bavards, mais nettement moins nombreux que ceux qui disent: "Non, ne politisons pas" ou "Politisons la pénitence" dont la politisation présente des points délicats — Faire croire que la pénitence est une action politique est aussi difficile que de faire croire que nous sommes des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12).

La peur et la résignation sont humaines. Ce sont elles qui empêchent les gens de rencontre de suivre nos missionnaires. Ce sont elles qui les empêcheraient de croire qu'il faut en finir avec la politique. À moins de beaucoup réfléchir et de chercher sans impatience comment présenter le choses.

Pouvons-nous rester dans le silence à propos de l'exécrable politique ? Réfléchissons à cela sans nous hâter.

Je remercie tous ceux qui ont participé à cette page de commentaires.

À tous je souhaite de bonnes fêtes !

Michel Potay, Frère Michel