Commentaires |
09nov13 150C1
Je dirais [en réponse à votre question] :
1. En expliquant au monde la différence fondamentale entre
politique et "saine gestion" comme vous le dites
régulièrement.
Car beaucoup de gens de la rue nous estiment utopiques à
vouloir refuser les pouvoirs et la politique car il faut
bien gérer une société humaine.
2. En expliquant au monde que tout ce qui est pouvoir est
contraire au bien
— Tu ne seras le chef
de personne (Rév d'Arès 16/1) —, qu’il soit au
niveau politique jusqu’au niveau personnel de tentative de
contrôle sur les autres, y compris au niveau le plus petit
et banal du quotidien, parce qu’exercer un pouvoir sur
autrui est toujours lui nier une part de sa liberté, et
qu’une relation fondée sur l’échange et la réflexion,
parce que nous sommes des êtres humains, est évidemment
possible.
3. En expliquant que, donc, la vérité est pour tout
domaine un principe capital : la politique ne vit que par
le mensonge, ne serait-ce que d’embellir toujours ses
réussites et de flétrir celles d’un adversaire ; et
l’action intelligente ne peut se faire que dans la réalité
la plus exacte.
Mais la liste se poursuit, comme toujours, puisque tout
est dans tout.
C’est aussi toute la difficulté de la réflexion que vous
engagez ici et je vous remercie de cette appel collectif.
Denis H. des Pays de Loire
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Réponse :
Tout cela nous l'expliquons déjà, mon frère Denis, mais
pas au niveau de la mission de rue. Nous l'expliquons au
second degré de la mission, quand les gens rencontrés
viennent nous voir, assistent à un exposé ou entrent en
conversation avec l'un des nôtres dans une de nos
missions.
Ce que je demande ici, c'est comment "politiser notre
refus de la politique" au premier degré, dans la rue,
quand peu de temps nous est laissé pour parler aux
personnes de rencontre et que nous leur donnons un tract
au texte inévitablement réduit pour avoir quelque chance
d'être lu (les gens ne lisent pas les tracts longs).
C'est dans ce sens que ma question est posée. J'ai pu mal
m'exprimer dans mon entrée et je vous en demande pardon.
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09nov13 150C2
Oh mais voilà une entrée de blog génialement rédigée !
Vous abordez là une question pratique: la politique, très
difficile à mêler à une message spirituel, et vous le
faites avec beaucoup de tact.
Vous n'avez pas fini d'être imité, copié, et de ce fait de
plus en plus ignoré, parce que ceux qui vous imitent et
vous copient ne veulent évidemment pas qu'on vous
connaisse ou reconnaisse.
Toutes les mission religieuses se posent la même question
que vous. Elles vont puiser une fois de plus à ce
réservoir d'idées extraordinaire qu'est votre blog.
C'est là qu'on sent votre grand isolement, parce que si
vous n'étiez pas isolé et si vous aviez un organisme, une
courroie de transmission entre vous et vos missions, vous
pourriez parler de tout cela avec vos frères dans la
discrétion.
Il y a vraiment quelque chose de bancal dans la structure
fraternelle des Pèlerins d'Arès.
Vous ne voyez aucune instance dirigeante d'une religion,
d'une église, d'une secte, se répandre comme vous le
faites en pensées sensibles.
J'en suis malheureux pour vous.
Jean-Christophe de Rhône-Alpes
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Réponse :
C'est une très vieille histoire dans notre assemblée.
D'abord, Arès est un trou, loin de tout, sur les bords du
Bassin d'Arcachon. Dès le départ j'y ai été laissé seul,
et mes tentatives pour instituer un lien permanent entre
moi et l'ensemble de mes frères et sœurs, comme par
exemple la "Maison des Faucons", ont échoué. À présent, je
suis trop vieux pour changer quelque chose à cette
situation.
Alors, c'est vrai, je me sers de plus en plus de mon blog
pour échanger avec mes frères sur des sujets délicats.
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09nov13 150C3
Afin de combattre la politique ou toute idéologie, que
Dieu exècre, il faudrait fonder un projet qui en démonte
les bases et laisse place à la vie.
La politique récupère tout ce qui arrive à ses oreilles et
qui peut servir ses intérêts, [tout ce qu'il y a]
d'intéressant pour ses ambitions ou d'inquiétants pour son
avenir, elle les détourne.
Elle supervise tout et nous dépossède pratiquement de
tout. Nous avons juste le droit de dire oui ou non à ses
projets, d'entrer dans sa logique démocratique et sa
surdité à la diversité d'opinion.
Elle est là, partout ou s'affiche une taxe ou une loi.
C'est sa marque de fabrique et le souvenir qu'elle nous
laisse une fois qu'on a refermé notre porte feuille.
Un gendarme sensible à la chose spirituelle
transcendera-t-il sa fonction en portant en lui cet idéal
quitte à voir ses effectifs réduits pour sa plus grande
joie et la joie de Dieu ? Car le gendarme de demain
n'est-ce pas la conscience de chacun (et la pénitence
qui en est le moteur)? Qui n'en voit les effets sur les
esprits et la dépense publique? La pénitence
ne coûte rien aux contribuables.
Nous pouvons dire encore : la justice que Dieu veut est
dans le cœur de l'homme pas dans les lois. Un
juge
qui mange sa langue et qui est sensible à la
chose spirituelle s'écartera-t-il de son code pour
prononcer des paroles de pardon et de paix? L'insurgeance
peut-elle émaner des hommes bons dans leurs fonctions,
"prestigieuse" pour certains, si un courant de soutien les
y encourage ?
Il y a l'homme et la fonction. Pour l'instant la fonction
prime sur l'homme mais est-ce longtemps tenable pour celui
qui change sa vie ?
Le petit reste
peut-il impulser un mouvement de soutien pour les
défenseurs de la vertu
chez ceux-là même qui peuvent débloquer beaucoup dans la
société ?
Il faudrait déconstruire pour reconstruire. Déconstruire
avec les moyens politiques et reconstruire avec la vie.
C'est pas simple.
Pascal L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Merci, mon frère Pascal, mais tout cela a non seulement
déjà été fait, mais cela figure sur certains tracts ou
dans les exposés de nos frères au local de mission.
Autrement dit, votre commentaire parle en gros de
dépolitiser notre refus de la politique, comme nous le
faisons déjà, en maintenant un silence total sur le sujet
de la politique.
Or, mon entrée parle de quelque chose de différent.
Comment introduire un peu de politique dans notre propos
spirituel ? Cela nous ne l'avons jamais fait; nous n'avons
jamais politiser notre refus de la politique: Accompagner
dans certaines de leurs espérances politiques les gens de
la rue pour que notre mission ne soit pas que du purement
spirituel donnerait probablement un peu plus de force à
notre mission.
La dépolitisation radicale est officiellement impossible.
Il fut une époque où je souhaitais fonder un parti pour
l'abolition de la politique et son remplacement par une
gestion du pays et le désasservissement de celui-ci par la
libération de petites strucures humaines indépendantes.
Mais c'est impossible. Cela ne peut se faire, m'a dit un
professeur de Droit Public et Constutionnel, parce qu'on
ne peut pas en France créer un parti et participer à une
élection hors du cadre constitutionnel de la République.
Rejeter la politique, a-t-il ajouté, c'est rejeter la
République. Un tel parti n'a pas plus le droit de se
présenter aux élections qu'un parti monarchique ou un
parti anarchiste en France.
Pour nous la politisation, en présentant la Parole de Dieu
comme base d'une politique qui soit une contrepolitique,
si je peux dire, ne peut se faire qu'à travers notre
propos missionnaire et dans notrecadre spirituel, à moins,
bien sûr, que l'un de nous ait une idée géniale qui nous
permette de faire de la politique officiellement à
contre-courant de ce qu'est la "polique politicienne"
comme disait un fameux communiste.
C'est quelque chose de délicat à mettre au point, je
l'admets, mais on peut toujours y réfléchir.
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10nov13 150C4
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Merci pour cette entrée riche en réflexions.
Je voudrais remercier également les commentateurs du blog
pour les vidéos de Philippe Murer {149C67] et d'Etienne
Chouard [149C69] qui je ne connaissais pas.
Cette dernière vidéo m'inquiète.
Je suis allée depuis sur le site d'Etienne Chouard et je
partage avec vous un autre exposé qui a attiré mon
attention (http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8)
ainsi que son projet de nouvelle constitution
collaborative
(http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Constitution_Wiki_Etienne_Chouard).
Ce qui m'inquiète c'est la volonté de vouloir changer
l'organisation sociale sans la préoccupation de se changer
soi-même dans son cœur. Je crains dans sa pensée la
naissance d'une nouvelle idéologie...
Je m'explique.
Étienne Chouard défend le tirage au sort pour la
constitution de tous pouvoirs, inspiré par le modèle
athénien qui, selon lui, a permis aux pauvres de gouverner
pendant 200 ans.
Mon bon sens me mène plutôt à penser qu'il vaux mieux
choisir de personnes compétentes pour écrire nos lois
(tant qu'on en aura besoin) plutôt que de les tirer au
sort.
Il défend également la rédaction d'une nouvelle
constitution et la réorganisation des pouvoirs publiques
avec des contrôles dans tous le sens, afin d'éviter les
abus de pouvoir. Il croit que l'homme ne peut [montrer de] vertu que si
celle-ci est contrôlée.
Mon bon sens me dit que l'homme acquiert la vertu
s'il le veut et qu'il vaut mieux faire gaffe aux nombreux
contrôles qui posent tellement de contraintes dans nos
vies.
J'en subis tellement de contrôles depuis que je suis en
France que je peux affirmer avec toute connaissance de
cause que l'excès de contrôles c'est tout sauf du bon sens
! Il nous faut tout prouver, prouver, prouver... alors que
la simple écoute d'individu à individu avec amour à la
place de la méfiance suffirait dans beaucoup de cas à
remplacer la paperasse et les queues interminables.
Enfin, j'ai le sentiment que dès qu'on arrête de croire en
l'homme, c'est-à-dire de croire que l'homme peut se
changer et devenir Bon,
on tombe tôt ou tard dans l'idéologie.
Étienne Chouard ne croit pas en l'homme. Il cherche à
combattre les maux du monde à travers les lois et le
contrôle, alors que si les personnes qui font les lois
(même tirées au sort) sont corrompues dans leur cœur, la
loi servira la corruption, et si les personnes qui
contrôlent, appliquent et jugent ces lois sont également
corrompues, ce sera de même pour les contrôle, application
et jugement !
Ne cherche plus d'eau où
elle ne peut pas sourdre, nous dit Dieu [Rév
d'Arès 16/13]. Je comprends cela comme: "Ne
cherche plus la solution aux maux du monde dans les lois,
contrôles, systèmes ou toute chose extérieure à l'homme,
mais dans ton cœur".
Pour finir, j'aimerais demander votre opinion sur l'idée
du tirage au sort pour la constitution de nos pouvoirs.
Merci de votre immense travail de prophète
Fernanda d'Ile de France
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Réponse :
Merci, Fernanda, pour ce commentaire plein de bon sens et
qui, en parlant de politique (élection, tirage au sort,
etc.), convient beaucoup mieux à l'entrée 150 qu'à la
précédente.
Au Vème siècle avant J.C. Athènes formait une unité
politique importante d'environ 300.000 habitants. Tous
n'habitaient pas la ville elle-même: Il y avait du monde
dans la campagne. Parmi ces 300.000 il y avait environ 110
000 esclaves, c'est-à-dire plus d'un tiers de la
population, et 40 000 métèques, c.-à-d. les étrangers qui
étaient libres, mais n'étaient ni citoyens, ni esclaves.
Le corps civique comptait environ 150 000 membres et parmi
eux 40 000 citoyens, qui formaient le corps politique
lui-même divisé en quatre classes militaires: hoplites,
cavaliers, fantassins, marins. Donc il s'agissait d'un
petit pays de 150.000 personnes en fait. À ce niveau-là,
les gestionnaires de la communauté peuvent être organisés
autrement que dans les grandes structures où, par exemple,
le tirage au sort n'est plus possible.
Ceci dit, je ne vois pas très bien ce qu'Étienne Chouard
veut dire en parlant d'une démocratie dirigée par des
citoyens tirés au sort. C'est Solon — le fameux Athénien
qui disait: "Je vieillis en ne cessant pas d'apprendre" —,
qui comme chacun sait établit les bases de ce qui allait
devenir la démocratie athénienne antique au Vème sisècle
avant J.-C. Notamment, Solon donna quelques droits de
représentation (mais aucun pouvoir) au peuple pauvre.
Mais celui qui établit le tirage au sort qu'évoque Étienne
Chouard est Clisthène, quelques décennies après Solon.
C'est vraiment lui qui créa la démocratie de l'Athènes
antique en renversant les aristocrates et instaurant
l'isonomie (égalité des droits).
Clisthène remplace les quatre tribus par dix phylai ou
groupes d'électeurs, chaque phylè étant divisée en trois
trittyes, lesquels ont un ou plusieurs dèmes (selon le
nombre d'habitants), qui deviennent la base du
gouvernement local. Les phylai élisent cinquante membres à
la Boulè, le conseil qui gouverne la ville au jour le
jour. L'assemblée était ouverte à tous les citoyens. Elle
faisait office de législature et le tribunal du peuple,
composé d'héliastres, qui étaient en effet tirés au sorts
tous les jours, servait de cour suprême sur demande
individuelle devant l'assemblée (sauf dans le cas
d'homicides et affaires religieuses, les seuls cas encore
traités par l'Aréopage). La plupart des positions
politiques étaient remplies par le tirage au sort, mais
les dix stratèges (les chefs militaires) étaient élus
ainsi que les fonctionnaires financiers, parce qu'on avait
besoin de compétences dans ces domaines. Ce système est
resté stable en effet pendant quelque 200 ans jusqu'à la
domination de Sparte, puis il fut définitivement aboli par
Philippe II de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand.
Je pense que ce genre de structure pourrait encore
fonctionner dans une petite unité humaine, mais les
problèmes qu'elle avait à résoudre dans l'Antiquité
n'avaient rien à voir avec les problèmes qu'une communauté
humaine moderne rencontre, qui exigent des compétences
dans pratiquement tous les domaines. Vous avez raison: le
tirage au sort, s'il existe, ne peut se faire que parmi
des gens compétents et... volontaires ! Volontaires, car
un chef d'entreprise compétent ne peut pas abandonner son
entreprise inopinément pour aller gouverner par obligation
(le tirage au sort obligeait); de même pour une mère de
famille, pour un médecin, etc. Il faut qu'ils se libèrent
et donc puissent se faire remplacer dans leur entreprise,
dans dans leur famille, dans leur cabinet médical, etc. et
qu'ils soient donc volontaire pour des période prévues à
l'avance. Cela devient très compliqué. De plus, gouverner
au jour le jour (le tirage au sort avait lieu tous les
jours à Athènes) n'est plus possible. Bref, les conditions
de vie moderne me semblent ne permettre le tirage au sort
que de personnes qui ont le temps de gouverner, voire même
qui n'ont rien d'autre à faire, et alors on retrouve le
système de carrière politique qui est le nôtre
aujourd'hui.
Non, je ne crois plus possible le tirage au sort des
gouvernants, sauf dans de très très petites structures
composées de gens qui ont tous le même métier, les mêmes
intérêts, le même genre de vie, et dont les persspectives
générales sont les mêmes, par exemple parmi des
agriculteurs qui peuvent se remplacer les uns les autres
facilement.
Par ailleurs, Étienne Chouard est probablement un
incroyant rationaliste qui ne voit l'homme que comme un
animal pensant sans âme, intrinsèquement mauvais ou
médiocre et très exceptionnellement bon et honnête. De là
tous les contrôles qu'il préconise, système de contrôle
où, comme le dites, il faut founir non seulement la
preuve, mais la preuve de la preuve, etc.
Nous, nous voyons l'homme tout à fait différemment, non
comme un animal pensant, mais comme
l'image et ressemblance de Dieu, intrinséquement
bon et honnête et seulement rendu mauvais et médiocre par
les circonstances de vie que le société lui a imposées:
guerres, injustice, mauvais traitements et tristesses de
toutes sortes, etc.. Nous croyons que si les circonstances
changent dans
une partie visible de la population humaine; le petit
reste, si l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence
et la liberté
montrent leurs effets heureux et stimulants à partir d'un
petit reste de pénitents devenu
assez nombreux pour former un exemple visible de changement
heureux, celui-ci peut faire envie à la masse. L'homme se
mettra alors à changer
en Bien de façon exponentielle à partir d'un
certain moment.
L'homme retrouvera alors le Bien
pour lequel il fut créé.
De ce fait, c'est vrai, notre exemple, si nous parvenons à
le rendre bien visible dans les
générations qui viennent, aura des conséquence
politiques dans ce sens qu'il fera d'abord un peu puis
ensuite de façon accélérée disparaître le politique au
sens qu'on lui donne actuellement. Politique comme pénitence seront
alors des mots qui auront changé de sens, mais pour
l'heure politique est un mot difficile à utiliser sauf
précautions (c'est pour dégager ces précautions que je
consulte mes frères), parce qu'il désigne le
sénat qui prend, de génération en génération,
toujours la même queue
de vache qui mugit. Or,
le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main (Rév d'Arès
xxxv/1-3).
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10nov13 150C5
Comment introduire un peu de politique dans notre propos
spirituel ?
Peut-être pour commencer, comme vous l'écriviez dans un
courrier, simplement en proposant un nouveau contrat
social (spirituel), qui s'appuierai sur la pénitence,
redéfinissant l'homme comme image
et
ressemblance, la liberté,
l'amour, les
devoirs, etc.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
J'ai en effet déjà parlé ou écrit de proposer aux hommes
un nouveau "contrat social" sur les bases de La
Révélation
d'Arès. Merci, frère Bernard, de rappeler ce
terme ici. Tout le monde va y réfléchir.
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10nov13 150C6
Ah! frère Michel, comme j'aime suivre votre pensée
évolutive, qui avec les ans aborde les problèmes d'une
manière toujours plus approfondie!
Je vois pour ma part deux axes de travail pour répondre à
votre question: d'abord "liberté, égalité, fraternité" et
puis "complémentarité reste/petit
reste".
1. En 28/13, La
Révélation d'Arès — Arès étant un bourg de
France — nous parle du serpent
des champs libre et égal des serpents de son espèce,
et non, comme l'homme, exploité par la tyrannie
de son frère.
C'est bien une parabole politique pour la France, un des
rares pays au monde dont l'identité se fonde sur une
idéal: "liberté, égalité, fraternité". Cet idéal, chacun
sait qu'il n'est pas accompli
parce que le déficit de fraternité entretient le conflit
entre liberté et égalité.
Contrairement aux autres espèces animales, fraternelles et
Une par instinct, l'humanité depuis Adam se divise en
clans ennemis et ne peut retrouver son Unité fraternelle
que par l'effort qu'Arès nomme pénitence.
Une fois, en mission, j'ai illico utilisé le mot "frères",
et on m'a dit: "Hou là là, ne me parlez pas de religion !"
J'ai répondu qu'être frères c'était simplement être
francais, et ça a passé.
On peut, en trente secondes, dire que pas plus que l'idéal
chrétien, l'idéal français n'est accompli.
2) Vous semblez, pour faire passer notre message
politique, chercher une argumentation fondée sur la crainte (37/10) d'un
avenir sombre menaçant l'humanité, et de fait les prophètes
ont sur les malheurs à venir un regard plus perçant que le
reste des mortels, mais Jérémie et les autres ont-ils été
crus?
C'est pourquoi mon modèle politique est plus Jésus (voire
Muhamad) que Jérémie. Certes Jésus annonce la ruine du
temple et la détresse à venir (Matthieu
24), mais auparavant, sa parole politique, c'est
l'action d'amour
plus que le discours menaçant.
Action et Parole. Mains et lèvres:
(Que) les mains
(retournent le monde comme) les houes! Que les lèvres
(proclament) ma Parole! (Rév d'Arès XXXVII/12).
La Parole de Jésus portait, parce qu'elle s'appuyait sur
une action présentée comme miraculeuse, mais inspirée d'amour : guérisons,
multiplications des pains...
Je ressens dans notre mission un déséquilibre entre Parole
et Action. Le jour où nous serons identifiés comme agents
d'amour, notre parole, y compris
politique, deviendra plus audible.
Annoncer que la pénitence
changera
le monde dans plus de quatre
générations
(24/2) peut paraître naïf si notre pénitence
d'aujourd'hui ne montre pas des effets sociaux et
pratiques dès ce jour.
N'ayant pas le niveau de pénitence
de Jésus, nous faisons bien moins de miracles, mais ça ne
nous dispense pas, peut-être dès maintenant, d'une œuvre
"politique" :
Tu aideras l'opprimé
contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur;
avec tes frères (...) qui ne prononcent pas Mon Nom, tu
établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10 et relire la
suite).
Des générations
repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le
sable, y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4).
Si dans la rue nous nous montrons hommes d'amour
et d'écoute, c'est déjà, individuellement, un argument de
fait sur l'efficacité de notre idéal: Un
baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6).
Mais collectivement ?
Dans l'attente d'une perception collective de notre Assemblée comme assemblée d'amour
maniant la houe
pour retourner la terre, je fais un choix personnel.
Ayant une expérience diversifiée dans ce que nous appelons
le reste [voir
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"], c'est-à-dire ces
gens qui, sans être Pèlerins d'Arès ni moissonneurs
essaient plus ou moins (mal)adroitement de transformer ce
monde en monde d'amour, je fais le choix de me partager
entre un incontournable petit
reste missionnaire et un reste
où ma pénitence
évolutive m'aide à chercher les voies novatrices pour nos houes [Rév d'Arès xvi/17,
xxx/7].
J'ai résolu, il y a peu de temps, de revendiquer ce statut
hermaphrodite de reste/petit
reste, parce que si nous ne nous appuyons pas
déjà sur le reste,
sur ces experts des houes
pour devenir meilleurs acteurs qu'eux-mêmes en apprenant
d'eux tout en les élevant, par notre pénitence
insurgeante, au-dessus d'une routine peu dérangeante pour
le système, je suis convaincu, en l'état actuel de ma foi
pénitente
qu'alors notre parole continuera à manquer d'impact
populaire.
François D. d'Île de France
|
Réponse :
Merci, frère François, pour
l'intelligence comme pour l'amour
qui fondent votre très important commentaire, qui propose
un bon plan cohérent de réflexion et de travail.
Je vous suis d'un bout à l'autre, mais vous avez une
expérience de la mission et d'autres frères ont des
expériences différentes. De ce fait, votre commentaire
évoque votre propre comportement, que j'aime, mais je sais
qu'inévitablement les comportements varient parmi les
missionnaire en fonction des natures, des caractères, des
âges, des expériences, des convictions sociales. Un peuple
est fait de tous et sa richesse est dans cette diversité,
non dans une uniformité, d'ailleurs impossible sauf dans
les idéologies qui restent des rêves — comme ce "Liberté,
Égalité, Fraternité" que vous évoquez — tellement qu'il
faut des lois, des polices, des tribunaux, des prisons,
pour donner l'illusion qu'elle "vivent".
Il va nous falloir trouver des arguments, que vous évoquez
à peine, mais un peu quand même déjà, les arguments qui
eux seront uniformes, communs à tous les missionnaires.
J'entends par arguments le discours que nous allons
proposer aux missionnaire de tenir et que nous formulerons
sur des tracts, des affiches, des brochures, etc.
Merci pour cette bonne base de réflexions.
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10nov13 150C7
Cette entrée m'a fait penser à un tract que nous (vous y
reconnaissez le mail et le n° de tél. de Danny) avons
distribué en 2002, cf. fichier joint (Word). Vous l'avez
peut-être déjà recu à l'époque ?
Nous en avons tiré 5000 exemplaires en A4 et nous les
avons distribués à la Fête de L'Humanité ou lors d'une
grande manif, je ne sais plus (ou peut-être une
combinaison des deux).
L'intention était de rendre le communisme, ou plutôt les
communistes [mots pas clairs] et de le ou les
spiritualiser.
Nous avons plus tard constaté un certain effet dans le
discours public dans le sens de notre action. Mais je ne
l'ai pas suivi plus longtemps, donc je ne sais pas quel
effet à long terme cela a peut-être induit.
Si je me souviens bien, ça partait d'un travail [de base]
que j'avais fait, et que Danny avait beaucoup loué,
[travail qu'on] a ensuite, par un travail [commun] assez
intense réalisé par échange de faxs, corrigé et augmenté,
avec Danny et peut-être aussi Alain. Il me semble que
Patrick A. avait participé à la distribution aussi. Un
tout petit groupe.
Ce tract ne nomme malheureusement pas La
Révélation
d'Arès directement, mais il y a peut-être
quand-même, je l'espère bien, quelque chose qui pourrait
servir à votre/notre réflexion.
J'ignore s'il est bien de l'afficher tel quel (sans
l'encadré à la fin).
Évidemment, s'il peut servir à la réflexion de tous,
surtout avec vos commentaires éventuels, je suis tout
pour.
Mais je ne sais pas s'il pourrait y avoir un retour [mots
pas clairs], si des personnes qui ont reçu ce tract à
l'époque feront rétroactivement le lien avec La
Révélation
d'Arès qu'ils ignoraient.
D'un autre côté, il pourrait aussi y avoir quelques
rescapés qui l'ont apprécié et chez qui l'on pourra par là
rattraper le manque du lien avec La
Révélation d'Arès, en les informant ainsi
"franco" sur votre blog.
Peut-être Danny aussi aurait son mot à dire là-dessus ? À
vous de voir.
Peer J; d'Allemagne
|
Réponse :
Alors là, on était en plein dans la "mission sociale" qui
ne citait ni La
Révélation d'Arès, ni Dieu, ni la vie
spirituelle, ni l'amour, ni la pénitence
à plus forte raison.
Encore que ce tract fasse appel à des qualités de cœur !
Ce n'était pas le cas, loin de là, de tout ce qui faisait
la "mission sociale" dans les années 90 et au début des
années 2000.
J'affiche ce tract, parce qu'il y a peut-être une ou deux
idées à reprendre là-dedans, en les spiritualisant.
Merci, frère Peer, de nous rappeler, avec une contrition
louable, l'époque pas si lointaine d'une mission qui ne
pouvait vraiment rien apporter à l'Assemblée
des Pèlerins d'Arès. Ce tract montre pourquoi nous avons
été si mal perçus par le public pendant une quinzaine
d'années et pourquoi nous avons traversé cette longue
époque de stérilité apostolique totale, vilaine image de
nous que nous avons beaucoup de mal à corriger
aujourd'hui.
Quand je parle d'introduire un peu de politique dans notre
propos spirituel, je ne parle surtout pas de renouveler
cette erreur.
On va me dire: "Mais vous, frère Michel, vous étiez contre
cette mission sociale. Aussi pourquoi dites-vous "nous"?
Je dis "nous", parce que je me suis toujours montré
solidaire des activités de mes frères, même si je les
désapprouvais, parce que, malgré tout, mes frères avaient
le mérite d'en faire l'effort et parce qu'ils croyaient
tenter une méthode de mission dont ils attendaient de bons
résultats.
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10nov13 150C8
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Cher frère Michel, je rentre de voyage et je viens
d’achever mon commentaire à votre entrée 149. Celui-ci est
tardif (comme souvent), mais je réfléchis lentement et je
vérifie beaucoup avant d’écrire, et puis je souhaitais
vous expédier ce commentaire depuis mon PC pour vous
éviter de remettre tout le texte en forme.
Je viens de voir que vous avez déjà posté votre entrée
150. N’ayant pas lu celle-ci, je ne sais pas si mon
commentaire peut passer sur l’ancienne ou la nouvelle
entrée, c’est pour cela que je mets un objet concernant
les deux entrées, 149 et 150.
J’ai compris, je crois, le sens que vous donnez au terme
"idéologie" et qui recoupe en effet le sens marxiste qui
désigne non seulement un corpus d’idées structurées en un
ensemble cohérent, mais encore leur concrétisation dans
une société donnée. Marx, père du "matérialisme
dialectique" ne concevait la philosophie qu’appliquée à la
réalité matérielle du monde qu’elle devait transformer.
Nous ne sommes pas des marxistes, mais nous concevons
aussi la foi comme appliquée à la réalité matérielle du
monde qu’elle doit de même transformer, non par
l’idéologie, religion ou politique et les pouvoirs
qu’elles génèrent, mais par la réintroduction de la vie
spirituelle à l’intérieur même de l’homme puis de la
société.
Les religions ne conçoivent pas cette possibilité d’action
et considèrent que la foi ne concerne qu’une issue
"spirituelle", entendue comme une vie dématérialisée.
Conception illusoire que Marx a combattue en considérant
les religions comme une pure manipulation, "l’opium du
peuple."
À la différence des idéologies (qu’elles soient
politiques, religieuse, philosophiques, sociales) notre
foi ne met en place aucun pouvoir, n'institue aucune
contrainte, nous délivre de toute domination, de toute
réglementation, de toute uniformisation, de tout contrôle,
bref de toute ambition et de tout jugement. Elle est une
dynamique sacrée de (re)naissance, de vie et de
(re)création uniquement conduite par
l’Amour et
l’Intelligence de Dieu (ré)activés en l’homme.
Votre définition de l’idéologie est plus large et plus
réaliste que celle stricto sensu qui limite l’idéologie à
son corpus d’idées, en quelque sorte à la théorie qui la
sous-tend. L’application que vous en faite au systèmes
religieux est inhabituelle et restitue l’éclairage très
critique que La
Révélation d’Arès projette sur les religions.
Par moment, j’ai eu l’impression qu’on glissait
insensiblement de votre définition, c’est-à-dire de la
pensée idéologique et de ses implications sociales à la
pure pensée ou au simple fonctionnement de l’esprit,
esprit considéré alors comme producteur par nature
d’idéologie ou dominé par nature par la pensée
idéologique.
Je pense donc qu’il serait intéressant de distinguer
"l’idéologie" de "l’esprit d’idéologie" (je le nomme ainsi
par simplicité), source de l’idéologie ou "début
d’idéologie" comme le nomme Luigi dans son commentaire
149C32. Votre réponse parle "d’une idéologie qui prend
forme" en confirmant que "la prière de groupe débouche sur
une idéologie."
L’esprit d’idéologie, manifesté dans une idée à visée
idéologique ou (puis) dans des actions à portée
idéologique existe bien. Il précède l’idéologie, il est
l’idéologie en puissance et, de mon point de vue, il est
très pernicieux et dangereux, puisqu’il a jusqu’à nos
jours éteint la foi libre et l’esprit de liberté
spirituelle qui la génère et la nourrit. Il continue dans
nos assemblées à s’opposer à notre foi vivante en nous
inspirant, consciemment ou inconsciemment, les fuites, les
immobilismes, les retours en arrière, les esquives, les
oppositions qui perturbent la fraternité et retardent
l’installation d’une
assemblée souveraine [Rév d'Arès 8/1],
spirituellement mature et inspirée uniquement par la
Parole.
Il est une composante particulièrement nocive de la pensée
d’Adam, la part
peut-être la plus venimeuse et la plus élaborée du bruit et du compte
(Rév d'Arès vii/10, xi/3-4, ii/7-13, vii/4-16, etc.),
le bruit de bruit
dont parle Dieu (xxix/8).
C’est contre cet esprit d’idéologie que je sens
particulièrement votre mise en garde et votre appel à une
foi totalement libérée de son influence et bien sûr contre
l’idéologie en acte que La
Révélation d’Arès désigne peut-être par le
mensonge
du mensonge (Rév d’Arès 32/7), la pointe avancée
et accomplie de l’esprit d’idéologie.
À la fin de cette réflexion, je conçois que le terme
"idéologie" désigne trois choses :
L’esprit d’idéologie qui est une inclination de la pensée
humaine polluée par le péché qui la fragilise et la rend
perméable à la tentation de tomber dans l’idéologie ;
Le corpus d’idées fixées et exclusives (donc excluantes)
qui théorise, souvent dans un ou plusieurs livres,
l’idéologie et lui donne une base intellectuelle
attrayante, propre à la légitimer et à en organiser
l’application ;
La concrétisation de ce corpus d’idées dans une
organisation sociale autoritaire, violente, aliénante qui
caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi
existentielle d’Adam, culture issue du péché, culture de
la domination, culture du compte
et du bruit.
Il me semble évident que si nous devions, d’une manière ou
d’une autre, avoir quelque chose à faire ou simplement à
dire concernant la "gestion compétente" (cf. votre
entrée 135 du 28 septembre 2012, "le cancer politique", et
je ne peux pas envisager autrement notre relation à la
"politique", thème que vous pensez aborder dans votre
prochaine entrée), la vigilance et la pénitence
à l’égard de l’esprit d’idéologie qui nous taraude encore
sera certainement une des tâche les plus difficiles et les
plus importantes à accomplir.
L’idéologie sur papier ou en acte étant assez manifeste
pour que nous puissions nous en prémunir par la
déculturation, l’amour fraternel et le sens de la liberté
absolue qui caractérisent notre foi.
Desiderius Faber
|
Réponse :
Ce commentaire destiné à #149 apporte des éléments de
réflexion utiles à #150. Merci pour lui, frère Didier.
Je fais une remarques en passant :
Selon vous, la troisième chose que désigne le terme
ideologie est "La concrétisation de ce corpus d’idées dans
une organisation sociale autoritaire, violente, aliénante
qui caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi
existentielle d’Adam, etc." Or, cette concrétisation a été
faite, d'une façon horrible, par la torture et le bûcher,
non "sans Dieu" comme vous dites, mais au nom de Dieu,
c'est l'Inquisition.
Par l'Inquisition, née de la guerre contre les Cathares,
l'église de Rome a montré combien idéologique elle était.
On peut dire de même des protestants de Genève qui ont
brûlé Michel Servet pour des raisons "également
idéologiques. L'Islam perpétue des massacres pour des
raisons idéologiques au nom de Dieu de même.
Vous auriez pu citer ma définition courte de l'idéologie,
qu'on trouve sûrement dans mes réponses de la page de
commentaires #149, à savoir: Un système d'idées qui veut
éliminer tout autre système d'idée et s'imposer à tous,
éventuellement par la force.
|
10nov13 150C9
J’ai relu cette entrée 150 plusieurs fois et elle est
d’une force d’amour spirituel extraordinaire, que bien des
contradicteurs devraient remarquer, comme vous l’écrit le
commentateur 150C2, que je remercie pour sa compassion à
nous plaindre, mais je serai tellement heureux s'il
poussait la porte de l’Assemblée
la plus proche de sa ville pour inciter parmi nous des
femmes et hommes à changer
leur vie, peut-être à Lyon ? A tout hasard :
Chaque samedi de 15 à 17 h, 8 rue d’Algérie dans le
1er arrondissement. Il y sera reçu avec tout notre amour
fraternel.
Votre dernier paragraphe est pour la mission une mine de
diamants :
Mais comment aider l’épi
mur à se souvenir que changer est un bonheur,
d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec
amour, non avec des invectives et des armes, et lui
rappeler que cela est déjà politique en soi ? Comment
aider l’épi mur
à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle
c’est de l’être avec amour
et intelligence
spirituelle et qu’être libre
absolument (Rév
d’Arès 10/10) est l’être avant tout
intérieurement pour que cette liberté personnelle
absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est
pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ? Comment aider
l’épi mur à se
souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la
force physique et que la vertu
est en quelque sorte une politique plus puissante que la
politique des princes,
parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ?
Comment... sinon en le lui disant tout simplement
peut-être ?
‘’Politiser notre refus de la politique’’.
Votre Entrée 150 me fait l’envie irrésistible d’ouvrir
l’échange lors de ma prochaine mission : "Que diriez-vous
d’imaginer avec moi, puis de créer avec moi la
politisation spirituelle ou la politique spirituelle
libératrice, décontractante, qui devrait se vivre déjà au
fond de chacun ?" Laisser à la personne le temps de
réfléchir et ensuite tenter de réussir un bel échange avec
elle, dont elle se rappellerait, lui ayant parlé de
La Révélation d’Arès, de ses attentes, de pénitence, de
vertu. Car au début de votre cette entrée, vous
rappelez bien, comme nous le rappelons parmi tant d’autres
richesse de votre enseignement,
que les hommes du peuple sont prisonniers des systèmes
imposés par la force des lois, la puissance répressive,
comme par la superstition, la peur, que les religions ont
su installer pour régner en divisant et manipulant les
opinions.
Ma réflexion est-elle simpliste ou utile, je ne sais pas,
n’étant pas un intellectuel.
Mais à part l’aspect réel du pouvoir de la politique à
travers les politiciens qui n’ont plus de solutions pour
les uns et des radicalités absurdes et dangereuses pour
les autres, il y a la gestion de la cité. Que nous
ramènerons de générations en générations à des entités à
l’échelle spirituellement acceptable, qui seront souveraines
d’elles, mais néanmoins avec le même sens actif
de pénitence le
même Fond,
enrichi de toutes diversités, comme chacun est unique,
différent enrichissant pour sa sœur, son frère.
La pensée première du communisme, pour moi, semblait
prendre ce credo, il a échoué ! Tout simplement parce
qu’il manquait de
l’âme active, de
l’amour, de la conscience et de la confiance de chacun
envers l’autre — À leur décharges, ils n’avaient eu La Révélation d’Arès. Ils
avaient eu le Sermon sur
la Montagne, oui, mais comme ils étaient
fermement athées.... Tout fut politisé, soupçonneux
jusqu’à la paranoïa. C’est ainsi que les groupes de 10
avaient un chef, les groupes de chefs un chef supérieur et
ainsi de suite, jusqu’à ce que ce monstre pyramidal et
hiérarchisé s’effondre.
Nous sommes dans une autre nuance de cette domination,
comme dans une prison dorée, douillette, sans trop de
soucis lorsque le boulot va. [Quand le boulot va] chacun
est le bienheureux de sa personne, préférant, les beaux
mensonges des medias, de leur parti-pris pour une branche
des divers politiques politiciennes qu’ils représentent
pour régner.
Nous avons dans Histoire tant d’arguments qui inciteront
au Changement,
la plupart et moi le premier ne connaissions pas notre
force métaphasique et ses possibilités, c’est avec votre
aide, l’aide du petit
reste, à moi, à nous d’en convaincre, dans
l’effort, la joie et le bonheur de vivre.
Oui, nous serons éprouvés, mais la politique, la religion
disparaîtrons pour la Vie
spirituelle, étouffant dans l’œuf toute révolte
dévastatrice, car rien n’est jamais sorti de Bien
et de Bon par le
mal. Le manichéisme n’existe pas. Il n’est [une idée]
arrangeante que pour les sceptiques. Le mal est simplement
un manque de Bien
accompli qui le laisse vivre, il restera éphémère
et disparaîtra.
Nous sommes des premiers autour de vous, frère Michel,
pour ma part, un Cro-Magnon spirituel qui se soigne et
commence à guérir. Merci.
Michel J. de la Bresse
|
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire qui apporte un certain
nombre d'idées sur lesquelles nous allons réfléchir.
Je ferai simplement remarquer que le manichéisme existe.
Vous n'employez évidemment pas ce mot au sens original de
religion du Perse Mani (3ème siècle), qui avait fait un
mélange de christianisme, de bouddhisme et de parsisme ou
zoroastrisme. Vous l'employez au sens de la conception
dualiste du bien et du mal. Il existe de réels manichéens.
Même si on les considère plus ou moins ,comme des dérangés
mentaux, ils sont nombreux. D'ailleurs la psychiatrie
utilise le mot manichéisme pour désigner un type de délire
dans lequel le malade assiste en spectateur détaché et
indifférent à la confrontation de tenants du bien et du
mal, qui s'opposent à son sujet
Le Mal n'est pas
un vide à côté du Bien
qui serait un plein. Le Mal
existe vraiment, même si chez certaines personnes il se
présente souvent, c'est vrai, sous forme d'absence de Bien. Les nazis ne
gazèrent et n'incinérèrent pas six millions de Juifs par
manque de Bien.
Ils le firent parce qu'ils étaient devenus le Mal,
le Mal concret,
actif, menteur et criminel.
|
10nov13 150C10
C'est trés dificile de faire comprendre que la réalité de
notre époque n'est qu'une étape.
Le fondement de nos société, c'est la famille, bien sur,
mais la famille est en fait un systeme anarchique basé sur
l'amour qui n'a pas besoin d'un pouvoir supérieur, sinon
Dieu lui même.
En extrapolant la famille c'est tout le monde sans
distinction de couleur ou de tradition.
Il y a une image que je trouve belle dans La
Revelation d'Arès, c'est celle la larve
de l'abeille (24/2), qui va devenir une abeille
(28/26): Les abeilles travaillent pour tous ; pourquoi
avec folie fabriquer du miel et de la cire dans les
échoppes ?
C'est la bonne question. Je vois les Pelerins d'Arès un
peu comme les abeilles qui ont compris que les unes
dépendent des autres, que le bien être dans notre monde
est au prix de leur travail.
Je ne sais pas si je suis compréhensible ?
Selon moi, le Créateur fait de la politique dans Le
Livre.
Être missionnaire, c'est aussi amener chacun à revendiquer
ses droits de participer au gouvernement, mais en
retournant vers Dieu, c'est à dire en n'etant plus rien
pour soi-même.
Aminadab d'Ile de France
|
10nov13 150C11
Merci pour cette magnifique entrée empreinte de réalisme
et de finesse. Je ne suis pas compétent en politique, mais
voici quelques idées que m'inspire votre entrée.
Difficile de jongler dans ce labyrinthe entre vie
spirituelle et réalités politiques du moment.
Je parlais jeudi dernier sur le marché avec un producteur
de fromage de chèvre. Il était inquiet que ces événements
prennent une mauvaise tournure notamment se transforme en
révolution violente et je pense qu'il n'est pas le seul.
La question qui se pose aussi est comment faire en sorte
que la transition vers le monde
changé se fasse le plus possible sans violence ,
ni souffrance.
Comment faire de la politique sans être politisé si je
puis dire.
Les politiques recherchent le pouvoir et c'est déjà cela
qui est la base de la corruption, des fausses promesses,
des mensonges. Donc ils déçoivent forcément. Ils ne sont
plus crédibles.
Si nous faisons de la politique déjà la première chose est
de ne pas rechercher le pouvoir, mais d'être une force de
proposition.
La politique est souvent basée sur une idéologie nous
n'avons pas d'idéologie, donc les solutions que nous
proposerons seront basée sur les réalités du terrain, sans
préjugés aucun.
Les pouvoirs politiques (partis, syndicats ) existent sur
la division des hommes (patrons contre ouvriers, droite
contre gauche, français contre étrangers, etc...) :
diviser pour mieux régner, parce qu'ils recherchent le
pouvoir et des partisans.
Une politique non fondée sur la division des hommes, mais
dont le but au contraire sera de renforcer leur union. Non
basée sur la vengeance
mais sur le pardon,
l'amour des autres, et la recherche de solutions
pacifiques.
La politique comme les syndicats qui sont aussi politisés
prennent parti pour telle ou telle catégorie de personnes
et défendent les intérêts d'une corporation en fonction de
leur électorat. Ce ne serait pas notre cas, c'est pourquoi
dans cette force de proposition politique devait coexister
des personnes issues de différents milieux professionnels
et sociaux.
Parfois aussi certains partis politiques, notamment les
extrêmes, cherchent des boucs émissaires à la crise. Notre
politique il va de soi n'exclut personne. Je ne sais pas
d'ailleurs s'il ne faudrait pas lui trouver un autre nom
ou en tout cas redéfinir le terme.
J'ai le sentiment que les syndicats et les politiques
actuels sont plutôt un frein qu'une aide aux négociations
entre les différents protagonistes : Patrons et ouvriers.
Au lieu de rechercher une solution paisible, un compromis
réaliste , ils défendent coûte que coûte leurs électeurs,
leurs partisans, quitte parfois à fermer une usine par
leurs exigences extrêmes.
Une politique qui ne prendrait pas parti et favoriserait
la rencontre directe entre patrons et ouvriers par
exemple. Puisque notre politique ne rechercherait pas le
pouvoir, n'aurait pas d'idéologie, mais resterait
seulement une force de proposition basée sur l'amour des
autres et non sur des intérêts partisans. Elle laisserait
la liberté aux protagonistes pour trouver entre eux les
solutions.
Son seul moteur serait la pénitence
de ses participants. Cette capacité à se remette en
question dans l'intérêt de tous. Cette capacité à
rechercher sans relâche des solutions dans le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle pour faire
les meilleurs propositions pratiques possibles ou les
moins mauvaises étant donné les circonstances. Maintenant
je suis conscient que pour que cela puisse se concrétiser,
il y a du pain sur la planche.
Déjà nos assemblées
ne sont-elles pas à leur échelle, des petits échantillons
de personnes de différents milieux qui travaillent
ensemble mais pas encore des forces de propositions
politiques non politiciennes ?
Denis K. (Bretagne Sud)
|
Réponse :
Voici de très bonnes pistes de recherche, mon frère Denis.
Merci pour elles.
Introduire un peu de politique dans notre discours
spirituel, c'est perdre un peu de notre innocence, mais
"faire de la politique sans être politisé", comme vous
dites — bonne formule ! —, c'est d'une certaine façon
trouver une autre sorte d'innocence. Cela fera rire les
crocodiles de la politique politicienne, que sont les
partis ou les syndicats.
Il nous faut aborder la question tout à la fois sans
lamentation et sans exaltation. Il s'agit d'aider les
hommes à résoudre leurs problèmes pratiques
socio-économiques sans juger les hommes et sans leur
bourrer le crâce d'une théorie de la destinée comme font
les partis politiques.
Il nous faut faire comprendre aux gens que ce ne sont pas
des lois et des institutions, seraient-elles
républicaines, qui résoudront leur destin, mais que ce
sont eux-mêmes qui font leurs propres destins, et que donc
il faut qu'ils prennent conscience de ce qu'ils sont et
qu'ils conviennent que s'ils ne sont pas les hommes
du
temps qui vient qu'ils croyaient être, ils
doivent le devenir, par la
pénitence notamment. Tant que les gens ne
comprendront pas ça, ils seront les pantins des pouvoirs
politiques, financiers, industriels, etc.; ils ne
prendront pas possession de leurs propres personnes, qui
ne sont pas que charnelles et intellectuelles, mais qui
sont aussi spirituelles et que c'est dans ce spirituel que
résident leurs propres personnes ou psychés.
|
10nov13 150C12
Il me semble que c'est dans le dévelopement de la
conscience collective au niveau le plus simple que réside
la solution.
Un petit coup de main à donner et que l'on cherche à
donner.
Une aide discrète mais fraternelle, une bonne idée qu'on
transmet à une personne dans le "noir".
En fait je crois que la "politique" en question n'est rien
d'autre que cela.
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Non, mon frère Guy, la "politique en question" est
beaucoup plus que cela.
La "Conscience Collective" dont il étaut question dans "Le
Pèlerin d'Arès" 1989, p.146, concernait notre assemblée.
Il s'agissait de la conscience collective intérieure à
notre grande famille de Pèlerins d'Arès.
Les gens que nous rencontrons dans la rue sont confrontés
à des réalités beaucoup plus vastes que celles de la
conscience: Vont-ils garder leurs emplois, leurs avantages
sociaux, leurs retraites, leur sécurité sociale ? Vont-ils
s'habiller et manger sans restrictions demain... problème
que nous avions pendant la guerre ?
De moins en moins de citoyens vivent encore avec le
sentiment que la crise va avoir une fin et que tout va
s'arranger. Ils vont bientôt être pris entre la
résignation et la révolution. Les Bretons viennent de
montrer qu'ils n'ont pas choisi la résignation. Je pense
que dans ces circonstances ils ont la conscience que la
révolte est légitime, mais c'est un tout autre problème de
conscience que celui de la conscience collective.
Nous Pèlerins d'Arès cherchons d'avoir une conscience
toujours plus aiguë de ce que nous croyons et de ce que
nous sommes et de nous unir très fortement pour accomplir
toujours mieux le changement
que le Père prescrit par La
Révélation
d'Arès. C'est à ce niveau que notre conscience
collective est sollicitée.
L'homme de la rue, lui, ne se sent pas en obligation
raisonnable de partager la conscience de ses voisins ;
chez ses voisins il ne voit qu'une force qui puisse
s'ajouter à la sienne propre dans la recherche d'une
justice et d'une équitabilité que seul le forcing peut
obtenir quand la loi ne permet plus de l'obtenir. C'est
tout ce en quoi nous pouvons contribuer à ce forcing que
nous recherchons ici.
|
10nov13 150C13
Je suis tombée récemment, en lisant le magazine "Famille
Chrétienne" chez ma mère, sur un article où il est
question d'une relance dans la rue de la "mission
paroissiale" voulue par le pape François.
J'avais observé depuis quelques temps que l'Église sentait
bien qu'elle avait abandonné sa mission. Elle a d'abord
cru y pallier en mettant des affiches au dehors des
églises, sur leur frontispices notamment.
Mais nous missionnaires savons bien que la mission ne peut
être déléguée à quelqu'uns, à des professionnels ou aux
prêtres qui auraient un charisme plus grand que les
simples fidèles. C'est ce que sous entend cet article par
: "Toutefois, les paroisses font toujours appel au
charisme de prêtres venus de l'extérieur" [comme pour
regretter que la mission ne soit pas celle de tous les
Catholiques ?]
Chez nous tous sont
princes s'ils vivent selon Ma Parole, J'ai couronné tous
Mes Fidèles (Rév d'Arès 3/9).
Nous sommes indissociablement pénitents
et
moissonneurs, sans peur d'aller réveiller dans le
cœur des hommes ce qui leur manque tant et qui manque tant
au monde : la capacité de vivre heureux pour le prix
modeste de l'effort un peu plus grand chaque jour d'aimer,
de pardonner en toute circonstance, de se libérer de nos
trouilles et de nos préjugés, de réveiller et faire vivre
notre intelligence
de cœur, de se libérer de nos péchés dans lesquesls nous
sommes englués, de faire la paix. Et ça, ça ne sort pas
d'un corps de doctrine, d'un crédo, encore moins de lois,
ça sort de nos tripes et de notre vlonté.
Merci de nous avoir toujours encouragés à la Moisson,
quelle que soit notre nature, timides, bègues,
trouillards, ou au contraire très à l'aise pour parler
publiquement. Oui c'est vraiment un peuple !
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, je suis au courant d'une relance de la mission par le
pape François. Face au déclin de l'Église, qui s'accélère,
que peut-il faire d'autre que de dire à son clergé en gros
ceci: "Vous avez perdu vos fidèles ? Recrutez-en de
nouveaux ! Mettez-vous à l'évangélisation, sinon vos
dernières églises ouvertes seront bientôt fermées" ?
Je pense que nous les rencontrerons dans la rue un de ces
jours comme nous rencontrons les Témoins de Jéhovah, les
Évangélistes, les Raëliens.
Mais l'Église Catholique plus que tout autre église —
parce que le Vatican est aussi un État politique — va
être, elle aussi, confrontée au problèmes des réalités
terrestres. Autrement dit, elle va elle aussi chercher
comment relier son message spirituel à un message
socio-économique.
Elle l'a déjà fait par le passé. Quand j'étais enfant,
avant la guerre de 1939, les J.O.C. (Jeunesses Ouvrières
Catholiques), les J.A.C (jeunesses Agricoles Catholiques),
les J.E.C. (Jeunesses Étudiantes Catholiques) étaient très
actives. Elles militaient contre le Communisme montant,
notamment. Aujourd'hui j'ignore si elle dispose
d'organismes du même genre.
|
10nov13 150C14
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Comment dire plus clairement et plus simplement en quoi La Révélation d'Arès
est novatrice qu'en appelant à une foi constructrice et
libre, libérée de l'idéologie ?
Mais si les Pèlerins d'arès le comprennent, pourquoi
autant de difficulté à l'appliquer ?
Je pense que c'est simplement parce que pratiquement plus
personne n'est capable de penser sans idéologie, car pour
cela il faut une intelligence
spirituelle assez rayonnante pour dominer l'intelligence
intellectuelle; il faut être déculturé, libre et aimer
tous les hommes. Les Pèlerins d'arès de cette génération
sont souvent lucides sur leurs faiblesses spirituelles,
mais faudrait-il garder le silence pendant les années,
voire les décennies, nécessaires à l'éclosion de l'intelligence
spirituelle, à travers les couches obscures des blessures
psychologiques, des habitudes malsaines dans les relations
humaines de ce monde empêtré de
péchés ?
La Révélation d'Arès
et son prophète
appellent clairement à l'apostolat et non au silence.
Ce faisant, les errements idéologiques sont sans doute
inévitables et inversement proportionnels à nos faibles intelligences
spirituelles. Mais contrairement à la religion qui insiste
sur les interdits et les règles pour éviter le Mal, et qui
donc se focalise sur la recherche de l'absence de Mal, La Révélation d'Arès
tourne autour de l'idée de répandre le
Bien, même imparfaitement, même maladroitement,
pourvu que la pénitence
soit en marche et qu'elle répande sa dynamique de
l'intérieur vers l'extérieur.
Seule la foi sans idéologie est vraiment belle
La foi seule a bien quelque chose de transcendant, mais
elle peut être le Mal même si elle ne se départit pas de
l'idéologie. Dans cette très courte vidéo des derniers
mots de Rudolf Hess: http://www.youtube.com/watch?v=PO6Zk5qkYcA
on voit un homme sincèrement transporté par la foi et par
la conviction intime d'avoir fait dans sa vie ce qu'il
pouvait faire de plus noble, de plus admirable, et que
Dieu le pardonnera et lui offrira le paradis éternel bien
mérité. Sans juger de l'âme de cet homme, il y a là en
creux toute la terrible violence de l'idéologie, où, comme
Lévinas dirait: L'autre n'est plus un frère, mais une idée
que l'on peut nier; et la plus grande violence a besoin de
métaphysique : ce rêve idéologique cache la nuit d'une
intelligence intellectuelle parfois brillante mais
toujours aussi obscure car divorcée de l'intelligence
spirituelle qui seule peut la conduire vers le Bien.
Il nous faut cultiver patiemment
l'intelligence spirituelle qui à mesure qu'elle
s'élèvera, étouffera l'idéologie comme la mauvaise herbe
aujourd'hui luxuriante.
Pour revenir au commentaire de notre frère Olivier en
149C43, même si au fond peu importe ce qui arrive après la
mort, si nous nous efforçons d'accomplir
notre salut et celui de l'humanité, peut-on dire
que les hommes gardent toujours les cinq dons : Parole
(langage), amour, liberté, individualité et pouvoir de
création ?
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse :
L'homme est chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), et c'est cet
ensemble soudé: chair,
esprit et âme, qui a reçu du Créateur les cinq
dons en question, lors de la création d'Adam, qui est,
comme on sait depuis La
Révélation d'Arès, une création qualitative, mais
non psycho-physique, car l'animal pensant préexistait.
L'homme par ces cinq dons s'est trouvé pour ainsi dire
divinisé, image et
ressemblance de Dieu.
Dès l'instant où la ciculation sanguine et la respiration
s'arrêtent et où la chair meurt, cet ensemble est brisé.
L'homme tel que l'a voulu le Créateur disparaît et
susbsiste sous forme éthérée. Sous cette forme il ne peut
plus parler, pour ne parler que de cela, mais garde-t-il
sa pensée et son intelligence qui sont liées au langage
sans lequel elles ne fonctionnent déjà pas sur terre ?
(Quand j'étais enfant, les sourds-muets de naissance était
idiots, non parce que leur cerveau était anormal, mais
parce qu'ils n'avaoent pas le langage). Je ne sais pas. La
Parole est totalement muette sur ce point.
Jésus, qui m'a visité parlait, mais il était ressuscité !
Il avait une chair,
certes transfigurée, mais solide, palpable, pesable. Il
pouvait donc parler.
La précarité dans laquelle trouve le défunt
et certaine. La mort est une anomalie, une maladie
extrême, si je peux dire. De là, la nécessité d'une
résurrection finale :
Les os et les poussières frémiront sous la caresse des
âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils
s'assembleront et se relèveront (Rév d'Arès 31/11).
Personnellement, je pense que
l'âme seule dans l'au-delà ne garde pas ces cinq
dons, sauf Volonté
du Père, bien
sûr, parce que seule l'âme
en principe ne suffit pas à les loger et à les utiliser,
mais ce n'est que mon opinion. Je le répète, la Parole est
muette sur ce point.
|
10nov13 150C15
Je me lance sans y avoir réfléchi beaucoup avant quelques
jours depuis que vous en parlez sur votre blog [?].
Je vais peut-être dire des énormités mais je vais les
affirmer comme un bon politicien en campagne électorale.
J’espère pour autant ne pas idéologiser. Je préviens le
lecteur que j’y crois, mais [que] je dis peut-être des
bêtises, parce qu’il est difficile de simplifier. Alors je
lâche mes slogans mais n’hésitez pas tous à les
aplatir, à en faire de la bouillie.
Je pense que notre politique tourne autour de 4 axes ,
quatre slogans :
1. Les moyens de subsistance gratuits pour tous, le reste
à ceux qui travaillent pour les obtenir.
2. Une politique contractuelle et non une politique
décisionnelle.
3. Une politique de "croissance associée" matière +
spirituel, non l’un sans l’autre.
4. Des responsables d’actions informatifs, non des chefs.
Je développe mes quatre slogans :
1. D’habitude les politiques promettent tout pour tous. Je
crois que Dieu nous demande de limiter cette générosité à
priori parce qu’il n’est pas réaliste de promettre tout
pour tous. Il faut ménager la diversité et la liberté
d’évolution de chacun. Une autre formulation: La survie
assurée pour tous. Le luxe, le reste, à la liberté de
chacun qui fait les efforts pour les obtenir. En découle
le fait que la propriété n’est pas mauvaise puisque
librement obtenue par travail.
2. La politique actuelle fonctionne sur le chef qui prend
les décisions pour les autres, cela n’est pas viable et ne
fonctionne pas, déresponsabilise et est toujours en
décalage par rapports aux réalités du terrain. Donc
fonctionnons par libre contrat. C’est de cette façon déjà
que je m’en sors dans mon métier d’architecte dès qu’il y
a un problème à résoudre avec une entreprise. Le monde
voudrait que je fasse le chef, je dis: "Non, cette
entreprise à librement contractée un contrat avec mon
client, moi même je suis en contrat avec mon client, je
rappelle juste à l’entreprise son devoir d’honorer son
contrat qu’elle a librement choisi, pas besoin de faire le
chef pour cela."
3. Une politique de croissance associée parce qu’une
croissance qui ne donne pas en même temps la possibilité
aux hommes de se créer, d’évoluer, de se libérer n’est pas
une bonne politique ; elle contraint. Ainsi ce facteur
spirituel orientera la politique vers plus de
simplification, plus de liberté, donc moins de contrainte,
moins de règlements. Ne seront gardé que les projets
favorisant l’homme et non le détruisant.
4.Des responsables d’actions informatifs, non des chefs,
parce que le chef tranche arbitrairement quand les hommes
sont dépassés, alors qu’un responsable est celui qui
maîtrise le mieux un projet dans son ensemble et qui donc
est le plus capable d’exposer les choix possible à ceux
qui ont librement contractée. Son devoir est donc
d’information non de décision, la décision revenant à tout
le groupe qui a librement contracté cette politique.
Donc, par exemple, s’il y a une nouvelle route à créer, en
fixeront les limites ceux qui l’auront développée, créée,
financée, mais ne pourront pas l’emprunter ceux qui
n’auront pas pris part sauf aux conditions fixées par le
groupe créateur.
Il y a une mesure étroite entre liberté et travail ou plus
exactement entre travail et possibilité offerte.
Donc la difficulté d’une politique contractuelle est
d’arriver à concevoir qui est concerné par un contrat
précis. Donc là encore cela se fera par respect des
propriétés existantes (Dieu ne rejetant pas la propriété)
et libre contrat.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mais j'ai comme l'impression
que vous n'abordez pas le sujet de cette entrée #150.
Vous parlez d'autres choses, me semble-t-il, mais je vais
vous relire à titre reposée et y trouverai peut-être des
choses qui concernent la politisation du refus de la
politique.
|
10nov13 150C16
La politique est dans l'idéologie. Sinon elle se rendrait
compte que toutes les lois qu'elle instaure vont à
l'encontre du but recherché qui est celui de la
libérisation de l'homme.
À chaque fois, elle s'invente de nouvelles chaines, de
nouvelles lois, qui ne font qu'augmenter son
emprisonnement que son refus du spirituel et du divin lui
inspire, et le jeu des politiciens est de se mettre
eux-même au-dessus de leurs propres lois. Les plus malins
sont les plus médiatisés...
C'est un jeu de dupes par médias interposés, et ces hommes
sont plus à plaindre du fait de leur entravement, ils
mangent
leur propre cervelle [Rév d'Arès xvi/8].
Avec cette entrée, vous posez la question : Comment
réformer ou changer un système de l'intérieur en quelque
sorte.
Est-ce simplement possible ?.
Je pense qu'il faut insister sur ce que doit être un être
humain véritablement libre,
libre de préjugés, de jugement, du regard des
autres, de sa position sociale, etc...
Un tel être ne se soucie pas de ce que pense l'autre, ni
des critiques, il développe lui-même ces propres
réflexions, sa propre manière de penser, il sait ce dont
il a besoin, tant matériellement qu'au niveau de ces
relations humaines avec ses contemporains, et il va
jusqu'à être maitre de sa mort après avoir été maitre de
sa vie...
Il ne se soucie pas du nombre de ses possessions et n'est
pas esclaves d'elles, il ne vit pas pour elles, mais grâce
à elles.
S'il commet des erreurs, il ne s'en prend qu'à lui-même et
pas aux autres, et accepte les "coups durs" de la vie sans
rancœur ni résignation.
Il ne prend pas garde aux modes, parce qu'il sait que ces
modes passent et sont éphémères.
Les puissants ne sont puissants qu'un court moment dans
l'histoire, il ne les envie pas, parce qu'il voit que
nombres d'entre eux sont éloignés des vraies richesses,
celles intérieures qui apportent la paix et la sérénité.
Un tel être est très éloigné de la politique politicienne
et de ces intrigues.
A contrario, et pour bon nombre de gens, ils envient et
écoutent ce que disent et promettent les politiciens, mais
ils ne convoitent en fait que choses vides et souvent
futiles.
La domination de l'homme sur l'autre est une invention
intellectuelle, une idéologie issue de l'erreur
d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5], la seule chose que
l'homme puisse dominer est lui-même.
Si j'ai aussi de l'amour pour les gens se faisant abuser
par la politique, ceci dit sans condescendance, c'est un
amour qui veut les extirper de cette erreur et pas un
amour de complaisance qui tenterait de les excuser à tous
prix.
Sinon, je tombe dans l'hypocrisie, la facilité, ainsi que
dans mes propres erreurs et fausses illusions sur
moi-même.
Si le seul moyen d'activer cet amour est la pénitence,
je ne dois pas perdre de vue la finalité qui est la
libération, la vraie cette fois, de l'homme et de sa
condition animal.
Quand l'homme retrouvera le divin perdu en lui. Mais il
est extrêmement diffiçile de parler de cela à l'homme de
la rue tant qu'il n'y a pas pensé un tant soit peu. Je
pense qu'il faut au prélable que cet homme ait déjà fait
lui-même déjà le chemin (ou un bout de chemin) qui lui
amène à se poser ce genre de questions existentialistes,
c'est pourquoi je pense que cet homme là , prédisposé, si
l'on peut dire, va à votre encontre plus que vous n'allez
à sa rencontre, le
Semeur étant passé déjà.
Vous lisant depuis pas mal de temps, je pense que c'est
aussi par compassion et empathie que, voyant ce que le
tort de la politique introduit dans la vie des gens et
menace la société d'un mal comme le totalitarisme, que
vous essayez de trouver un moyen pour atténuer ce mal.
Mais ce mal est profond, et la politique n'en ait que
l'une des illustrations, pas la cause.
J'essaye aussi de comprendre pourquoi certains se laissent
abuser par les discours, lois et entravements qui leurs
pourrissent la vie, et j'en ai malheureusement conclus que
dans la plupart des cas, c'est par ressemblance, mimétisme
et envie. Les gens écoutent ces hommes de pouvoir parce
qu'ils aimeraient bien être comme eux, au fond.
C'est un constat personnel, que les raisons soient une
peur profonde de ne pas posséder, de perdre des acquis ou
d'autres raisons. La seule chose que je trouve à dire à
ces personnes est d'inciter à réfléchir, [à chercher] si
les gens de pouvoir ont vraiment une position enviable, si
leur vie est si facile et si heureuse que çà....En fait,
l'actualité prouverait bien le contraire...
Mais il est difficile de parler à des gens qui ne
concoivent la vie que par des rapports de force, de
domination et de possessions matérielles tout en tentant
de leur expliquer qu'il y a une autre manière de vivre et
que la vraie vie ne se trouve pas là.
Les seuls que j'ai trouvé un peu réceptifs sont ceux
capables de désobéissance envers l'autorité... l'autorité,
politique, religieuse, etc. représentant le symbole de
leurs maux, mais peu dépassent le stade du dénigrement et
s'essayent à l'indépendence de réflexion.
Les gens confondent en plus spirituel et religieux, très
très peu ne voudront, serait-ce que par curiosité, ni
ouvrir ni entendre parler de La
Révélation d'Arès, mais cela vous le savez mieux
que moi. Je pense que tout le talent des "missionnaires"
ne changera rien à celà.
Si au moins la majorité des gens avaient une culture
historique leur enseignant les désastres du passé, et
notamment du siècle dernier : Le nazisme s'est imposé par
idéologie, par l'apologie du mal et par l'obéissance à un
système, aussi pervers qu'il soit !.
Le mal, comme le disait la philosophe juive Anna Harendt
qui couvrait le procès du nazi Heichmann, ce n'est pas
forçément un monstre sanguinaire et hors norme, ça peut
être (et surtout ?) un être normal, banal, qui obéit à un
ordre faisant parti d'un système....
Car, sans exécutants dociles, aucun totalitarisme ne peut
triompher.
Pour finir par une note plus légère, j'ai trouvé
dernièrement un slogan qui m'a plu, qui n'a rien avoir
avec vous, mais qui m'a interpellé quand même :
"Allumez-vous et éteignez votre télé !"
Dis autrement : "Ne soyez pas esclaves des idées des
autres ! Libérez vous !".
Ceci tend à prouver qu'il y a un mouvement de fond de
libérisation qui annonce un changement
profond.
Mais comme vous dites, ce changement
sera long, parfois fastidieux avec de possibles
soubressauts sociaux dont les conséquences seront
diffiçilement prévisibles, c'est à craindre effectivement.
Espérons que les erreurs antérieurs puissent servir de
leçons, pour qu'elles ne se reproduisent pas.
Olivier G
|
Réponse :
Il y a dans votre commentaire beaucoup de choses qui
rejoignent mes pensées et beaucoup d'autres qui ne les
rejoignent pas. Mais je ne veux pas ici les discuter,
parce que vous n'êtes ni un Pèlerin d'Arès ni à plus forte
raison un missionnaire. Dans cette page de commentaires,
sur un sujet qui concerne essentiellement notre mission
publique, ce sont surtout les pensées, idées, remarques,
de mes frères et sœurs de la mission que j'attends.
Vous avez quand même écrit là quelques idées qui peuvent
intéresser certains des nôtres, les aider à réfléchir.
Je ne ferai qu'un petit rappel pour dire que nous ne
sommes pas envoyés convertir mais moissonner
les épis mûrs,
qui sont rares au milieu d'une immense forêt d'épines
et de broussailles. Cette rareté fait que le Père
parle de petit reste,
d'ailleurs. Il est donc normal que nous rencontrions tous
les gens réfractaires à nos arguments, ces sourds ou
faibles très nombreux que vous évoquez ici.
Vous êtes déjà un vieil habitué de ce blog ; vous écrivez
souvent des commentaires pertinents. Je vous aime bien.
Peut-être un jour rejoindrez-nous notre mission ?
|
11nov13 150C17
J’ai missionné un groupe de gens à l’esprit communiste qui
distribuaient leurs prospectus dans ma région.
C'étaient des personnes très agréables. Elles m’ont
écoutée très gentiment, puis une femme s’est détachée de
l’ensemble et nous avons parlé face à face.
Je lui dis : "Vous savez, on à tout essayé,
tous les partis politiques de toutes les pensées possibles
et le résultat est plutôt angoissant. Aujourd’hui les
politiciens se cherchent encore, si bien qu’il nous faut —
nous, gens du peuple — inventé autre chose."
Elle m’écoute avec attention. Ce qui m’amène à lui parler
de La Révélation d’Arès
qui nous vient de l’Éternel Lui-même, [qui appelle à] un
monde sans chef,
sans commandement (16/1)
dans les générations qui viennent.
"Si vous avez une conscience vous n’avez plus besoin
d’être soumis à un chef,"
dis-je.
Elle me répond en s’écriant très agréablement: "Mais j’ai
une conscience."
[Je réponds :] "Eh bien, c’est magnifique ! Maintenant
avec cette conscience réveillée, il nous faut agir, accomplir (Rév d'Arès 35/6)
dans l’intérêt de l’unité universelle, dans un véritable
amour entre nous. Se mettre en harmonie les uns avec les
autres et nous n’aurons plus besoin de lois."
J’ai constaté que ce mot conscience réconcilie les
personnes de rencontre missionnaire avec elles-mêmes. Ce
mot même les trouble.
Bouleverser les consciences. Réveiller la conscience
universelle. La conscience de la nécessité de changer
sa
vie. Les politiques n’ont jamais trouvé le
gouvernement qui convient puisque les problèmes politiques
sociaux et économiques sont toujours présents actuellement
comme par le passé. Parce que, en fait, la norme politique
c’est la majorité et si la majorité est animale bonjour
les dégâts !
Changer les
mentalités. Ne pas perdre la conscience de ce que l’on
fait. Là où est entré en chacun de nous l’amour universel,
inconditionnel, l’amour cette force qui organise les
choses naturellement. La loi n’a plus sa place.
Mary de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dommage que vous n'ayez pas retenu l'appartenance
idéologique de ces personnes. Vous dites seulement: "un
groupe de gens à l'esprit communiste." Étaient-ce des
militants du Parti Communiste Français ? Du Parti de
Gauche de Mélanchon ? De l'extrême gauche ou d'autre chose
? Ce qui m'intrigue, c'est qu'ils vous aient "écoutée très
gentiment". En général les Communistes, quels qu'ils
soient, sont très politisés et sont sourds à tout ce qui
n'est pas rationaliste. Mais en Bretagne tout peut
arriver...
La conscience ? Oui, bien sûr, mais c'est toujours et
partout en sollicitant les consciences que nous nous
efforçons de détecter les épis
mûrs a milieu de la forêt d'épines
et broussailles. Néanmoins, vous semblez ici
évoquer l'effet que fait le mot "conscience" sur les gens
de rencontre. C'est intéressant, mais à mon sens trop
vague, car la conscience peut être beaucoup de choses.
Elle peut être :
L'état ou l'activité dans lesquels le sujet se reconnaît
en tant que soi-même et se distingue de l'objet extérieur
;
La faculté d'avoir une connaissance intuitive de soi par
opposition à la connaissance de soi que donnent les sens ;
La partie de la vie, de l'activité psychique dont le sujet
a une connaissance intuitive par opposition à
l'inconscient ;
Ou simplement la connaissance spontanée, intuitive d'une
situation ou la connaissance immédiate et réflexive que
certains organismes vivants, et spécialement l'homme, ont
de leur propre activité psychique.
Mais vous, vous semblez parler de la conscience comme
siège des états d'esprit résultant des convictions ou des
croyances, avec un impact moral. sur la vie, notamment la
connaissance intuitive ou élaborée de ce qui est bien et
mal, et qui pousse l'humain à porter des jugements de
valeur morale sur ses propres actes; personnalité humaine
sur le plan de cette connaissance morale, autrement dit le
sens moral ou la foi.
Comme vous voyez le mot conscience, qu'on ne peut pas
toujours éviter — je dis par exemple: "Les Pèlerins d'Arès
n'ont pas de loi, mais la conscience (au sens de
connaissance du bien et du mal) que leur donne La
Révélation d'Arès" — évoque beaucoup de choses
selon les individus, leur culrure, leur niveau psychiqe,
etc. C'est pourquoi c'est quand même un mot à n'utiliser
qu'à très bon escient, quand le contexte est clair;
Ceci dit, je suis toujours ému de vous voir missionnaire
en toutes occasions et ne craignant pas d'aborder des gens
de toutes familles d'idées. C'est votre altruisme, votre
curiosité des hommes, votre affabilité qui vous guide plus
qu'un strict esprit d'apostolat et c'est une façon de
faire que nous devrions parfois imiter.
|
11nov13 150C18
Dans le cadre de la réflexion "Politiser notre refus de la
politique ?" j'ai commencé jeudi 7 novembre un travail sur
vos enseignements concernant le thème: Politique dans
freesoulblog.
Voici pour vous et nos sœurs et frères qui souhaitent s'y
plonger pour leur réflexions, les fichiers PDF N°1 (72
pages) et N°2 (78 pages) de l'entrée: 004 à 0104.
Le mot politique apparait 241 fois dans le premier
document et 334 fois dans le deuxième document.
Il y a matière à réflexion. Je pense finir la partie de
0105 à 0147 d'ici la fin de semaine que je vous
transmettrai également. Concernant, la réflexion en cours,
bien qu’étant un un faible
lumignon [Rév d'Arès 32/5], je suis contre le
fait de politiser notre refus de la politique. Le pénitent
est par le fait même en état de refus de toutes sortes de
systèmes, la mission sociale était un égarement
sur
les friches (Rév Arès 5/5).
Par contre, je pense à votre projet "Sentier", qui
pourrait-être un trait d'union pour amener sans politiser,
les âmes mûres ou en phase de l'être nous rejoindre.
L(es) ange(s sont) avec
toi cata.
Tu tiens le Livre
fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es) l'uni, l'oeil
(qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre
jaune et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au)
revers, fils de père (humain et) de ventre, (et
pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole.
Debout (sur) ta jambe,
entends (et) parle!
Tu fends le front (dur
comme) le mur.
(Tu es) Mon Honneur.
(Rév d'Arès xxxvi/10-16).
Didier Br. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous avez commencé ce travail le jeudi 7 novembre ? Mais
mon entrée de blog 150 n'a été publiée que le 10
novembre !
Est-ce dans une boule de cristal que vous avez vu que je
posterais une entrée sur "Politiser notre refus de la
politique ?"
J'avais d'autres sujets en vue.
On peut voir les messages à 150C39
Ceci dit, vous êtes "contre le fait de politiser notre
refus de la politique," parce que "le pénitent
est par le fait même en état de refus de toutes sortes de
systèmes, la mission sociale était un égarement
sur
les friches (Rév Arès 5/5)." Nous, pénitents,
partageons tous ce sentiment, mon frère Didier, et c'est
bien pourquoi la question que pose l'entrée 150 fait
problème.
Vous avez peut-être raison, il ne faut peut-être rien
changer à notre apostolat. Si nous continuons comme nous
faisons, nous ne commettrons pas de faute sur le Fond.
Mais je suis tracassé. Sommes-nous bien les frères des hommes
dans un sens total ? Aurons-nous tout fait pour passer le
porte qui nous sépare des humains ? Ne restons-nous pas du
beau côté lumineux du mur, tout spirituel, en appelant le
monde à travers la porte et en espérant que ceux d'entre
eux qui nous entendent de l'autre côté ouvrent la porte et
viennent à nous ? Je ne suis quand même pas certain que
tous ceux (je pense surtout aux épis
mûrs) qui nous comprennent à travers le bois
épais de la porte savent ou peuvent l'ouvrir. Je ne suis
pas certain qu'il ne nous faille pas quelque peu
entrouvrir nous-mêmes la porte et leur parler dans leur
ombre.
"Ne faut-il pas un peu descendre en enfer pour y chercher
les âmes ?" se demandaient Isaac le Syrien, un père du
désert de la chrétienté antique.
Ce que je veux dire dans cette entrée 150, c'est
que l'apôtre est envoyé aux hommes de la terre, qui vivent
sur la terre, avec tous les problèmes et autres
tribulations que leur fait subir la vie de la terre. Les
hommes et les femmes que nous croisons ne sont pas du tout
ou ne sont pas entièrement des purs esprits, uniquement
préoccupés par des questions philosophiques,
métaphysiques, religieuses, sentimentales, etc. Ils
sont préoccupés par l'ombre complexe où ils vivent, ombre
qui épaissit, les problèmes lourds immédiats: travail ou
chômage, impôts, manque d'argent, famille, relations
difficiles avec d'autres humains et... politique, car nous
traversons des moments où la politique alourdit l'air et
inhibe gravement les hommes qui le respirent.
Ne faut-il pas au moins entrouvrir la porte pour être
mieux entendu — ou entrouvrir la fenêtre si on ne peut
être mieux entendu que par là — car la politique de
l'autre côté devient une ombre épaisse et polluante.
Il ne s'agit pas de faire de la politique, mais seulement
d'introduire dans notre discours spirituel quelques mots
qui indiquent que nous ne sommes pas que des anges
passant dans la rue, mais que nous aussi sommes des hommes
de la terre, des frères de tous les humains, et que nous
partageons leurs soucis. Peut-être alors seront-ils plus
ouverts à la solution que Dieu propose.
Je ne dis pas qu'il faut. Je dis: Réfléchissons bien pour
discerner s'il faut.
Mais si vous avez déjà réfléchi, je m'incline. Je reste à
l'écoute des autres.
|
11nov13 150C19
N'ayant ni le sens de la formule ni l'esprit de synthèse,
je propose aux lecteurs du blog quelques pistes pour
alimenter notre réflexion.
1. Comme nous le faisons pour le mot pénitence,
nous devons enseigner dans la rue une autre compréhension
du mot politique, soit en promouvant un sens large ou
déculturé du mot, soit en le qualifiant comme vous l'avez
fait pour l'écologie dans l'entrée 101 avec l'écologie
spirituelle, thème sur lequel j'ai axé ma mission avec une
bonne écoute de la rue pendant plusieurs mois.
2. La pensée commune réduit la politique à la démocratie
électorale partisane qui transforme le citoyen en électeur
occasionnel et gouverné permanent. Pour cadrer notre
réflexion, nous pouvons partir de la source théorique de
la démocratie française, les textes fondateurs comme les
déclarations des droits de l'homme de 1789, 1793 et 1948
que j'invite les lecteurs à reprendre. L'utilisation des
textes fondateurs situe bille en tête notre enseignement
dans le domaine politique tout en nous permettant de
déconstruire les idéologies et slogans qui se sont
rapidement greffés sur les textes initiaux.
On peut donc partir de ces textes pour aller rapidement
vers la spiritualisation de la réflexion. Cela a
l'avantage de défendre le Plan de notre Créateur en
utilisant les armes même de la politique qui s'y oppose,
donc de mettre un peu de politique dans notre discours
spirituel sans pouvoir être dénoncés par les docteurs de
la République puisque nous nous référons à ses propres
textes.
3. Pour que notre analyse accroche l'intérêt du passant,
il est utile de trouver des exemples d'actualité pour la
"concilier avec la dure réalité du moment". Nous
approchons en France des élections municipales et
européennes de mars 2014, et avant que le débat ne
s'échauffe en polémiques partisanes, il peut être
intéressant de poser quelques questions sur la classe
politique actuelle, ses vertus, talents et pouvoirs, et
donc sur les futurs élus. Abordons le contraste
géographique entre la grande Europe et la petite commune,
à l'heure de la décrédibilisation du système
bureaucratique européen, pour illustrer votre enseignement
sur les petites unités. On peut aussi évoquer le thème du
pouvoir sans contre-pouvoir suffisant avec ces
indéracinables maires français, des princes
locaux qui cumulent des pouvoirs exécutifs, législatifs et
judiciaires, peuvent étouffer facilement toute opposition
ou débat public et utiliser leur connaissance du terrain
pour le clientélisme et la division qui leur permettront
de rester au pouvoir et de propulser un successeur
bienveillant à leur égard. Ou illustrer la dérive
politicienne par les privilèges des députés européens,
catapultés par leurs partie et grassement payés pour un
travail très variable.
4. Alternativement, on peut parler en Cassandre pour
interpeller le passant en lui rappelant la crise sociale
profonde et imprévisible dans laquelle la politique nous
entraîne inéluctablement, mais je suis réservé par rapport
à cette démarche. Nous ne manquons pas de Cassandres et je
préfère parler de pistes de progrès, d'espérance, de
bonheur, tout en affirmant sans ambiguïté la réalité du
Mal et l'outil pour le vaincre, la pénitence.
Développons un peu le point 2 pour ceux qui lisent le blog
mais n'ont pas directement Internet.
Voici quelques éléments tirés de ces textes fondateurs
facilement accessibles et quelques questions ou réflexions
pour faire un lien avec nos perspectives :
A. Le préambule de la déclaration de 1789 se place sous
les auspices de l'Être Suprême, parle des droits naturels,
inaliénables et sacrés de l'homme, associe droits et
devoirs, et pose le bonheur de tous comme objectif
fondamental.
On peut commencer par la notion de droits sacrés, mais
cela parait difficile tant la notion de sacré a été
détournée. Déjà associer droits et devoirs au lieu de ne
parler que de ses droits personnles comme l'homme commun
le fait maintenant, c'est rappeler l'équilibre entre
demander et donner : L'homme,
une
main mange, une main donne" (Rév d'Arès, xxviii/18).
Mais cela peut être perçu comme moralisateur.
Par contre, sur la base du seul préambule, peut-on dire
d'emblée que le pardon
des offenses est indispensable au bonheur de
tous, à la fois droit et devoir individuel et collectif,
et qu'il est fondamental dans les valeurs chrétiennes qui
ont inspiré nos sociétés occidentales ?
L'article 6 parle de vertu et de talents : "Tous les
Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles
à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur
capacité, et sans autre distinction que celle de leurs
vertus et de leurs talents".
Quelle vertu, quels talents permettent-ils de gagner une
élection ? Sont-ce les mêmes qui feront de grands hommes
publics ? Et nous pouvons alors échanger sur le vertu,
thème sur lequel vous avez écrit un article de
fond.
L'article 15 déclare : La Société a le droit de demander
compte à tout Agent public de son administration.
Comment ce texte est-il applicable dans nos sociétés aussi
complexes et administrées de plus en plus loin par des
bureaucrates éloignés ?
Cette déclaration parle aussi beaucoup de liberté, mot qui
figure en tête de la devise républicaine et sur lequel
vous avez écrit un article de fond, mais c'est un thème
complexe et difficile.
Devons nous questionner les hommes sur leur liberté vécue
face à cette avalanche de lois et normes, à ces
bureaucrates avec ou sans uniforme ?
B. Le texte de la déclaration de 1793, malheureusement peu
utilisé, est intéressant.
Échaudée par les massacres des débuts de la République,
elle attaque directement sur le but de la société : le but
de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est
institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses
droits naturels et imprescriptibles (article 1).
La politique a-t-elle contribué dans l'histoire et
contribue-t-elle au bonheur commun et à la jouissance des
droits naturels ?
Le bonheur mot qu'on trouve à la fois dans L'Évangile
[Donné à Arès] comme dans Le Livre, est un des thèmes que
vous évoquez dans l'entrée. Mais comment faire sentir à
l'homme son potentiel immense de bonheur absolu, universel
?
Qu'est ce que le bonheur pour l'homme de la rue, est-ce un
thème de réflexion pertinent par contraste avec les
malheurs causés par la politique ?
C'est à creuser.
L'article 4 sur la loi déclare : La loi ne peut ordonner
que ce qui est juste et utile à la société.
Quelle est la référence du juste qui doit encadrer les
lois ? C'est la question juridique de la distinction entre
le légal et le légitime et c'est la question spirituelle
du changement de
sens de juste et justice, ce qui va dans le sens de l'accomplissement du
Plan Créateur.
L'article 7 sur le droit d'expression est plus explicite
qu'en 1789 : Le droit de manifester sa pensée et ses
opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute
autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le
libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La
nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou
le souvenir récent du despotisme.
Le titre de l'article 11 sur la résistance légitime
mériterait d'être évoqué en le reliant par exemple à
l'illégalité de la Résistance face au régime de Vichy et à
sa propagande, un souvenir pas trop éloigné pour les
Français. Mais dans le contexte actuel porté à la violence
spontanée plus qu'à la résistance à la Gandhi ou King,
c'est un thème délicat.
C. La déclaration de 1948 est universelle et théoriquement
applicable en France.
Rédigée par des juristes chevronnés, son contenu est
intéressant mais elle a été rédigée dans un contexte de
système, pour l'ONU, et soigneusement expurgée de concepts
spirituels à part une référence vague à la fraternité.
Pour notre mission spirituelle, on peut cependant noter
dans l'article 18 la liberté de manifester "tant en public
qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte
et l'accomplissement des rites". Rédaction beaucoup plus
ouverte que les textes français qui veulent restreindre la
catégorie religion à la pratique d'un culte entre quatre
murs si possible bien contrôlés par le pouvoir. L'article
23 pose aussi le droit au travail et à sa juste
rémunération, écho pour nous à "le travail est bon à
l'ouvrier et il en reçoit son salaire" (Rév d'Arès,
xxviii/18), mais ce n'est pas un thème différenciant pour
notre mission.
Après avoir trouvé une ou des bonnes accroches et thèmes
de réflexion, compte tenu de notre petit nombre et de
notre faible intelligence, il sera certainement utile de
rédiger un document pratique reprenant divers fondements,
analyses et pistes sur le changement dans le domaine
politique qui pourront nous servir de point de départ pour
les dialogues plus approfondis dans la mission de
proximité de la vie courante ou au local d'accueil. Un peu
comme vous avez fait vos deux livrets sur "ce que je
crois" et "la prière du pèlerinage" dont nous nous
inspirons. Il faudra évidemment être très attentif à ce
qu'il ne devienne pas un support pour une future idéologie
mais reste une nourriture vivante pour nous même et le
public et une aide pour notre mission et l'enseignement
qu'elle nécessite. Ce livret sera donc fortement évolutif
en fonction des réactions publiques.
Il nous faut encore beaucoup réfléchir à tout cela.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire qui apporte
beaucoup d'eau à nos moulins de réflexion.
Vous évoquez ici les termes constitutionnels de la
Première République Française. Je rappelle pour nos
lecteurs que cette question n'a jamais intéressés, que La
Première République, officiellement nommée République
Française, fut le régime républicain de la France entre
septembre 1792 et mai 1804. Cette Première république
résultait bien sûr de la Révolution française. Ce ne
fut pas en 1789, mais seulement le 21 septembre 1792 que
les députés de la Convention, réunis pour la première
fois, décidèrent à l'unanimité de l'abolition de la
monarchie constitutionnelle en France, et c'est le 25
septembre 1792 que la République fut déclarée "une et
indivisible." La déclaration de 1793 dont vous parlez est,
je pense, en fait la Déclaration des Droits de l'Homme. Ce
n'est pas un acte politique aussi étroitement républicain.
Au fur et à mesure que je vous lisais, très attentivement,
et vous remerciant à chaque ligne de nous rappeler bien
des choses que, pour ma part du moins, nous avons
oubliées, je me disais qu'il y aurait peut-être quelque
chose à publier sur ces bases dans l'esprit du Fond
arésien, puis, en arrivant à la fin de votre commentaire,
je découvris que vous le proposiez vous-même sous forme
d'un petit livret comme j'ai fait en 2011 pour "Ce Que Je
Crois, Je Que J'Affirme" et "Ma Prière au Pèlerinage."
Cette publication serait, bien entendu, séparée du thème
central de notre kérygme apostolique ? Elle prendrait
l'aspect d'une réflexion connexe, à l'instar du Sermon sur
la Montagne, qu'a publié frère Bernard L; de Bretagne.
C'est peut-être, sous réserve d'une réflexion plus
avancée, une façon d'introduire un peu de politique si je
peux dire dépolitisée (puisque les déclarations de
1789,1792 et 1793 n'ont plus force de loi, donc n'ont plus
force politique et ne sont plus que de l'Histoire) dans
notre approche missionnaire.
Il y a sûrement dans ce domaine d'autres choses à voir,
notamment la Constitution Américaine, qui est beaucoup
moins déspiritualisée que ne le sont nos bases
déclaratives françaises.
Merci, frère Antoine. Je vais relire votre commentaire à
tête reposée et le comparer à d'autres commantaires.
|
11nov13 150C20
Si bien compris, dans une république aucun parti ne peut
être mis en place officiellement, si son statut ne
respecte pas les fondements même de la république, c'est à
dire :
1- (définition du petit Larousse illustré) Forme de
gouvernement dans laquelle le peuple exerce la
souveraineté directement ou par l'intermédiaire de
délégués élus.
2- (définition de Wikipédia) Régime politique où les
fonctions de chef de l'Etat ne sont pas héréditaires mais
procèdent de l'élection. Une république n'est pas
nécessairement une démocratie...etc.
Définition 1 & 2 pour faire court. Mais alors déjà là
nous sommes face à une contradiction.
1- Selon la définition du petit Larousse illustré, une
république est obligatoirement démocratique. Il semble
qu'elle puisse être à la portée d'un parti anarchiste tant
que le peuple exerce la souveraineté directement ou par
l'intermédiaire de délégués élus et tant que ces
"délégués" ne soient pas considérés comme des chefs ou des
maîtres mais comme des "porte-paroles".
2 - Selon Wikipédia, une république n'est pas
nécessairement une démocratie, cas des régimes à parti
unique ou ayant élu un dictateur. Wikipédia rajoute :
Tout comme une monarchie n'est pas nécessairement absolue,
cas de la monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Selon eux, les fondements mêmes de la république sont
respectés tant que les fonctions de chef de l'Etat
procèdent de l'élection. Il semble qu'elle puisse être à
la portée d'un parti monarchiste tant que les fonctions de
Chef de l'Etat procèdent de l'élection.
Qu'est-ce que la république ?
Hormis le fait que cela concerne la chose publique et la
grande question que nous sommes en droit de se poser :
Qu'est-ce que la démocratie? Hormis le fait que ce soit le
peuple qui devrait exercer la souveraineté.
Disons que, sous couvert de démocratie, le régime
politique que nous subissons depuis la révolution est une
oligarchie instaurée démocratiquement.
Et puis nous connaissons la devise de la république
française : "Liberté Egalité Fraternité". Ces termes ne
sont-ils pas aussi bafoués ?
Je crois que c'est Victor Hugo qui disait : "Comment
évoluer dans une société qui ment ?"
Alors la question n'est-elle pas : "Comment participer de
façon constructive dans une société qui ment ?"
Je crois que la désespérance est liée à l'apothéose du
mensonge, dont le mensonge de ce qui est transmis par
rapport à ce qui est vécu.
Aujourd'hui, contrairement à hier, nous savons que le
mensonge agit comme une invasion. Il s'est insinué
partout, à grande comme à petite échelle, dans le domaine
profane comme dans celui du sacré. Nous le savons, mais
nous ne faisons rien ou pas grand chose pour y remédier
car, dans la conscience collective, c'est un fatalisme.
Disons que, dans cette conscience actuelle et dans ce que
l'histoire humaine propose jusqu'à présent, le mensonge
procure plus de bien à court termes que la vérité n'en a
jamais proposé, même à long terme.
Pour ne pas mentir il faut croire en l'humanité. Qui croit
dans cette sorte de monstre à plusieurs visages que
l'homme représente depuis la nuit des temps ? À part
quelques illuminés qui eux-mêmes peuvent parfois mentir
sans reconnaître le mensonge car le mensonge s'insinue
partout.
Vous, prophète de l'humanité, vous dites aujourd'hui que
les Pèlerins d'Arès devraient peut-être "politiser le
refus de la politique". Ce qui revient à dire : Pourquoi
ne pas politiser le refus du mensonge et pour cela,
comment faire admettre que les bienfaits du long terme
sont plus enrichissant que ceux du court terme ?
Nous savons que le mouvement de conscience libre que se
veulent être les Pèlerins d'Arès sont du parti du
Créateur, donc ils devraient être du parti de créer.
Créent-ils ?
Changent-ils de vie
dans une société qui ment ?
Dans une sorte de totale désillusion, vous [attendez]
aujourd'hui que l'un de nous ait une idée géniale qui nous
permette de faire de la politique officiellement à
contre-courant de ce qu'est la "politique politicienne"
comme disait un fameux communiste.(réponse 150c3)
Je ne veux même pas imaginer le sort d'un Pèlerin d'Arès,
au sein de son propre mouvement, s'il avait osé faire une
telle proposition. Je pense qu'il aurait tout simplement
été considéré comme un hérétique, un apostat à La
Révélation d'Arès. Voilà encore une sorte de
mensonge, mais bien heureusement vous êtes encore vivant
et c'est vous-même qui faites une telle proposition.
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Mon frère Frédéric, vous dites : " Dans une sorte de
totale désillusion, vous [attendez] aujourd'hui que l'un
de nous ait une idée géniale qui nous permette de faire de
la politique officiellement à contre-courant de ce qu'est
la "politique politicienne" comme disait un fameux
communiste.(réponse 150c3)." À cela voilà ce que je
réponds :
Vous devez vous rappeler que, dans l'assemblée,
j'assume le prophétisme fondamental qui consiste à faire
connaître au monde le Fond
et à le faire respecter dans notre petit
reste de pénitents.
Cela je le fais, je l'espère sans défaillir.
Or, il ne s'agit pas de cela ici.
Il ne s'agit pas de cela, parce que la faiblesse et
l'évolution très lente des frères
et sœurs qui
m'ont suivi ont fait que je n'ai jamais pu être seulement
l'homme du Fond,
l'homme de la Vérité
pure, de la Vie, l'homme du temps qui vient
intégral et déjà détaché de ce monde, qui prendrait ses
distances comme porte-parole du Créateur Qui garde ses
distances.
Dans notre Assemblée
je ne peux pas être seulement le
prophète ou témoin
de la Parole d'Arès, je suis contraint d'aider mes frères
à évoluer et à ce titre d'être avec eux pénitent
et moissonneur. Qu'importe
si
j'en suis le premier. Comme
moissonneur j'assume aussi une tâche pratique,
confrontée aux réalités immédiates du monde, et qui
incombe à tous les Pèlerins d'Arès: la mission.
Je suis donc depuis presque quarante ans partagé entre
deux choses quelque peu antinomiques, dichotomiques: le prophétisme et la moisson. L'un me
faisant gardien du Fond
hors du temps, l'autre
me
faisant acteur d'une action dans
le
temps, dans les réalités changeantes du monde.
Ce n'est donc pas comme prophète
que je demande à mes frères de s'exprimer sur la
possibilité d'un glissement pratique vers un peu de
politique — parce que le monde est politique, comme il est
méchant, abusif, menteur comme vous le soulignez — mais
comme ouvrier de la
moisson (Rév d'Arès 13/9) tout comme l'est chacun
de nous.
Nous sommes là dans un domaine pratique que je voudrais en
même temps ne pas voir quitter le Fond.
Oui, c'est c'est quelque peu contradicoire, oui, je suis
un cœur d'un dilemme. Il me faut le résoudre. Je ne peux
le faire qu'avec grande réflexion et prudence et en
consultant tous les intéressés, car c'est un domaine
pratique où je n'ai pas reçu du Ciel le charisme de la Vérité unique et
inchangée, mais un domaine qui demande une adaptation
continuelle aux réalités immédiates.
Peut-être est-il nécessaire que je prenne un exemple:
Quand mes frères et sœurs lancèrent la "mission sociale"
je ne pouvais pas m'y opposer, je ne pouvais que donner
une opinion personnelle défavorable, car il ne s'agissait
pas du Fond mais
d'une action pratique : Mes frères étaient convaincus que
de cette façon ils attireraient beaucoup plus de monde que
ne l'avait fait la mission strictement spirituelle. Ce
n'est que quand, après une quinzaine d'années, cette
"mission sociale" finit par prendre un tour qui clairement trahissait (Rév d'Arès
37/9) le Fond
que le prophète
en moi put taper du poing sur la table et dire: "La
mission sociale trahit La
Révélation d'Arès, revenons à la mission
spirituelle pure !"
Concernant le début de votre commentaire, vous avez
cherché dans le Larousse et Wikipedia une définition de la
république par trop rudimentaire. En réalité, il y a
autant de définitions de la république qu'il existe de
républiques dans ce monde et je peux vous assurer qu'il y
en a beaucoup.
Par quoi chaque république se distingue-t-elle des autres
républiques ? Par sa contitution.
La constituion de la république française ne me permet pas
de créer un parti qui prévoirait en France la fin de la
politique républicaine et l'éclatement du pays en petites
unités indépendantes.
La constituion de la république américaine (oui, les USA
sont une république) me le permettrait (dans une certaine
mesure).
On voit là deux républiques qui ne se ressemblent pas.
|
11nov13 150C21
Nous, Pèlerins d'Arès, sommes condamnés, non seulement à l'ascension par
notre pénitence,
mais aussi à la mobilité, à l'adaptation permanente au
milieu social conjoncturel humain. Pas de fixité donc, ni
en pensée ni en paroles — ce qui reviendrait à recréer une
idéologie —, mais la Vie
(Rév. d'Arès 24/3-5).
Dans cette ascension,
nous devons entraîner un maximum d'humains qui ne sont pas
forcement enclins à la métaphysique (problème rencontré
dans nos missions).
Depuis 2006, dans votre blog, les entrées s'enchaînent.
Chacune vaut son pesant d'or. Que faire d'un tel trésor
si, comme l'oiseau nous
avalons la graine et malades ou gloutons, la rejetons
sans profit (Rév. d'Arès 13/3) ? Ne
devrions-nous pas réfléchir à des actions publiques
concrètes comme vous le préconisez dans votre réponse au
commentaire 87C20 du 4 novembre 2008, dont voici un
extrait :
"Non les mots ne suffisent pas. La pénitence
personnelle est une base active, une action
incontournable, mais elle-même ne suffit pas, il faut
aussi s'engager dans des actions plus visibles
susceptibles d'amener le public lui aussi à une forme de pénitence, pour
amener le public à développer la polone"(Rév.
d'Arès
xxxix/12-13)."
Je crois que c'est par la femme que des actions de paix,
de justice pourraient pénétrer la société et combattre les
maux liés justement à la politique faite par des hommes.
Le Créateur par La
Révélation d'Arès nous propose cette piste: La femme coupe, coupe la
tête,(elle) ouvre sa cuisse sur le fort (Rév. d'Arès
XXVII/9)
Allez nos sœurs, "au bouleau! (ça fait plus champêtre) !"
Dominique du Roussillon.
|
Réponse :
Donc, selon ce que vous proposez, contourner
l'incontournable quête de domination en tous sens qu'est
la politique politicienne en se limitant à proposer au
monde un complet et véritable accès de la femme à la
gestion de la cité ?
La Révélation d'Arès,
c'est vrai, le préconise et même, d'une certaine façon, en
annonce l'avènement tant à la Veillée 9 qu'au chapitre
xxvii.
C'est une façon habile d'introduire dans notre discours
spirituel quelque chose qui, quoique non politique mais
éthique dans la Parole, ne peut dans l'état actuel du
monde que donner aux femmes plus de pouvoir politique.
Mais Madame Thatcher en Grande Bretagne de 1979 à 1990 et
Madame Merkel en Allemagne actuellement ne sont pas à
considérer comme des femmes ayant accédé au magistère
spirituel au même titre que les hommes, mais comme des
femmes ayant pris le au pouvoir le plus politique
politicien qui soit.
Il y a, de toute façon, une base de réflexion intéressante
dans ce que vous proposez, mon frère Dominique. Merci du
fond du cœur pour ce commentaire.
|
11nov13 150C22
Je vous transmets le lien vers le cite "think-tank" de
"L'alternative crédible" créé et animé par un ami proche,
Philippe Dervaux, à qui j'ai parlé de La
Révélation d'Arès, mais qui est tourné vers
l'Islam.
Il a des idées et une réflexion politique originale, qui a
mon sens est non politicienne et donc non intéressée par
le pouvoir.
Il est en contact avec les membres de L'UDI et du Modem,
mais est ouvert à l'échange des reflexions et prospectives
diverses.
Dans le cadre d'une mission politique/non politisée la
lecture de personnes du reste
impliquées peut nous être utile.
Peut-être que sa démarche vous intéressera ou intéressera
les Pélerins d'Arès.
http://www.lalternativecredible.fr/
José O. d'Ile de France
|
11nov13 150C23
Sans même prendre le temps de lire tous les commentaires,
spontanément je réponds à votre entrée et aux questions
qu'elle pose, par ce qu'il y à urgence.
Dans la rue je parle avec mon cœur, je ne peux donc
exprimer que ce que je vis.
Je suis donc incapable d'expliquer quoi que ce soit sans
l'avoir vécu.
Ma pénitence
même si elle est ridicule, est en marche.
Tout homme donc, qui change
sa
vie génère sa propre grâce, cet homme très
imparfait aperçoit les prémisses
d'un monde changé,
devient heureux, agréable, sympathique ..
J'entends souvent mes collègues de travail me dire que
cela leur fait du bien de me voir heureux, souriant ..
Alors j'ai seulement envie de leur dire, faites comme moi,
changer votre vie,
devenez pénitent..!
Alors comment expliquer à l'homme de la rue, non seulement
qu'il peut, mais surtout qu'il doit changer
sa
vie ?
Et lui dire qu'il sera le générateur de sa propre grâce ?
Le changement
est quelque chose de difficile, quand on entend parler de changement c'est
souvent en référence au changement politique, religieux,
idéologique, économique, mais jamais au changement
personnel. Le fait déjà d'apporter un changement
personnel de quelle que façon que ce soit, fait peur.
Pour ma part je pense que l'exemple est plus important que
les mots, que c'est par notre contact régulier, notre vie,
que nous devons faire passer ce message.
La vaie question devient donc pour moi, comment garder le
contact régulier avec mon missionné et lui donner envie ?
Jusqu'à présent je transmettais la Parole en
bruit, je parlais et je parle toujours des
évènements, de son témoin, de pénitence,
mais je n'ai jamais invité le missionné de la rue
à me revoir pour prendre un verre, discuter plus
longuement de Dieu. Je n'ai jamais invité une personne de
rencontre dans le cadre de la mission à partager un repas
à faire plus ample connaissance afin qu'il s'imprègne de
ma vie spirituelle, même si elle est ce qu'elle est, toute
petite..
D'une politique système ne pourrions nous pas passer tout
simplement à une politique de Vie
tout court ?
(Je suis sans doute à coté de la plaque
Américo d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, frère Américo, vous êtes "à côté de la plaque". Il ne
s'agit pas du tout, dans votre commentaire, de la question
que soulèvent mon entrée 150 et les commentaires déjà
publiés.
Lisez soigneusement tout cela avant de commenter. Merci.
|
11nov13 150C24
La République n'est pas une construction durable car elle
est établie sur des conventions d'hommes que sont le Code
civil et le Droit constitutionnel. La maison "France"
s'écroulera sur ses occupants car on s'est entêté à la
construire en dehors des règles d'architecture établies
par le Grand Bâtisseur.
Aujourd'hui on entend les premiers craquements, alors on
s'inquiète, on se révolte et on désespère, bien sûr.
Or il s'avère qu'il y a un prophète
dans la place ! Pourquoi n'est-il pas écouté ?
Certains accuseront aussitôt le prophète
d'être trop mou, pas assez audible.
Pourtant j'atteste ici que la parole du prophète
est, au moins sur Freesoulblog, parfaitement claire et
sans équivoque.
On s'interrogera, par contre, sur son influence auprès des
puissants depuis quarante ans. Les charlatans de la
religion et les imposteurs de la politique ont-ils bien
reçu le Message d'Arès ? C'est la question que je pose.
Autrement dit, la voix du prophète
a-t-elle été assez tonnerre
[Rév d'Arès 33/10] aux oreilles de tous ces
puissants sourds comme des pots.
Je suis heureux que cette entrée introspective pose le
problème de l'audibilité de la mission d'Arès, y compris
dans la rue.
Faut-il politiser ou bien rester à l'écart de la politique
? La solution facile est de botter en touche en se
déclarant incompétent face à se dilemme.
Une autre solution est de revenir à La
Révélation
d'Arès qui ne fait pas de distinction entre la
religion et la politique, entre les princes
religieux et les princes
laïcs.
Pour les religions, il nous est indiqué de joindre
nos prières à leurs prières [Rév d'Arès 25/10].
J'en déduis que pour la politique, on peut joindre nos
idées à leurs idées, quel que soit le parti politique (?).
Car au-delà des religions et des partis politiques, il y a
les hommes à interpeller.
Mais attention au risque de récupération ! C'est là qu'on
verra ce que signifie résister
aux tentations (du pouvoir).
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dieu nous recommande de joindre nos
prières
à la prière, oui, mais à la prière
de tous ceux qui veulent bien prendre rang
et boire au calice
avec nous ! (Rév d'Arès
25/10) Autrement dit, avec le
reste dans les moments où il se joint au
petit reste.
|
11nov13 150C25
S'attaquer à la politique est conflictuel. Cela conduit à
la violence.
Je commence à faire un peu de mission dans mon coin. Tant
que je parle d'âme, de Jésus, d'amour, on me prend pour
une naïve ou une illuminée, mais pas pour une violente.
Si je me mets à parler politique, on va me rendre pour une
violente en puissance.
Je sais que vous laissez les apôtres libres d'agir comme
ils veulent (c'est ce que vous me dites dans vos lettres),
mais je serais très embarrassée si je ne faisais pas comme
vous le souhaitez.
Mais la violence, ne serait-ce qu'en parole, non, non et
non !
S'il vous plaît, restez un homme de bonté, d'amour, de
prière, frère Michel. Vous nous faites rêver.
Continuez à nous faire rêver.
Astrée des Cévennes
|
Réponse :
Je ne suis pas seulement envoyé pour vous faire rêver, ma
sœur Astrée.
Jésus disait: Je ne
suis pas venu apporter la paix, mais l'épée (Matthieu
10/34) et La
Révélation d'Arès parle de la
pieuse gente (le petit reste qui)
choit... le sein dur comme Mon Poing Qui bat la terre...
(qui) frappe
comme le fouet (xLv/13-15). Un certain genre de
lutte, d'opposition au monde n'est pas exclus dans la
Parole.
Il ne saurait s'agir, bien sûr, de faire la révolution qui
verse le sang, mais l'insurgeance, elle, est l'esprit de
notre action.
Dire que la politique ne fait pas le Bien sur terre et que
c'est nous qui, en prêchant la pénitence, faisons le Bien,
ne nous est pas du tout interdit.
Mais l'amour, le
pardon, la paix devant toujours guider nos pas,
le dosage de notre insurgeance est évidemment un gros
problème, que nous devons résoudre, et qui ne nous est pas
naturel, parce que nous sommes héritiers d'une culture qui
ne voit pas du tout les choses sous cet angle-là. Notre
culture pour longtemps encore envisage la violence à
partir d'un certain niveau de désaccord entre les humains.
Nous ne pouvons pas entrer en conflit ouvert, parce que
dans tout conflit ouvert, quel qu'il soit, l'issue est
toujours incertaine. Mais nous pouvons manifester un
désaccord jusqu'à un certain point, là où l'issue est pour
nous certainement la Victoire
dont le Père parle (Rév
d'Arès 10/7). Le
Fond de notre mission repose sur une alternative
simple. Ou bien on cède aux poncifs de la politique
politicienne qui dit: "On ne changera jamais rien aux
hommes. Les conflits sont inévitables et la servitude
sociale est dans la nature des choses, Faisons des lois de
plus en plus dures pour réduire les uns et rendre l'autre
moins dure et, le fisc, les tribunaux et la police
fonctionnant bien, allons cultiver notre jardin." Ou bien
nous disons: "Non, on peut changer les hommes. Mais l'entrée en pénitence
ne dépend pas que d'une décision morale des individus,
elle dépend aussi des circonstances qu'ils traversent, et
la politique fait ces circonstances. Elle est donc à
dénoncer, mais en deçà des seuils conflictuels."
Il nous faut, d'une certaine façon, le courage d'affronter
le monde. Courage, ma sœur !
|
12nov13 150C25
Message remplacé par
150C34
|
12nov13 150C26
Je crois que je commence à mieux comprendre le sens de
votre entrée qui n'est pas facile à appréhender depuis un
clavier d'ordinateur.
Je crois que nous pouvons insister sur le "roi", "le
souverain" qui est en nous
et dire par exemple :
Changez souverainement votre vie, parce que vous n’êtes né
ni pour être un esclave, ni même un conditionné de la
politique.
En vous il y a le "roi" de l'univers fait pour se posséder
lui-même et vous avez été créé à son
image et ressemblance.
Le monde idéal est un monde de rois
sans
fouets (La Rév d'Arès xix/24)
Bernard DLF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
La Révélation d'Arès
n'utilise pratiquement pas le mot
roi pour désigner l'homme libéré de la religion et de la
politique; Par contre, elle utilise le mot princes dans ce
sens, dans la très belle phrase: Tous
(les hommes)
sont princes, tous règnent sur le mort et sur l'enfer
quand ils vivent selon Ma Parole. J'ai couronné tous Mes
Fidèles (3/9). J'ai déjà retenu cette phrase
pour une utiloisation dans le sens politique.
|
12nov13 150C27
Je pensais ré-utiliser un tract que j'ai utilisé il y a
quelques années et qui parle de la politique.
Je l'avais rédigé suite aux conseils que vous nous aviez
donnés au cours d'un des ateliers sur la mission pendant
le pèlerinage, à Arès [dans les années 90] :
"Vous pensiez que les religions, la
politique, les lois, les règlements, pouvaient résoudre
les problèmes des hommes.
Elles n'ont pas pu, ne peuvent pas et ne pourront jamais
résoudre ces problèmes.
LA SOLUTION EST EN CHACUN DE NOUS.
Si nous sommes de plus en plus nombreux à faire des
efforts sur nous-mêmes dans notre vie quotidienne vers:
plus de droiture, de respect et d'amour pour l'autre, de
pardon, d'acceptation de l'autre dans sa diversité, de
justice, de bien actif, etc...
nous progresserons vers une humanité plus juste au-delà
des religions et des systèmes organisés en pouvoir".
Avec mes frères de la région Centre,
j'utilisais aussi un autre tract spécialement à l'approche
d'une élection, dont voici le passage qui parle de
politique, que je pense aussi ré-utiliser :
"Tout homme qui combat en lui le mensonge,
l'orgueil, la paresse, la violence, l'égoïsme, la haine,
etc.. et qui les remplace par la vérité, la générosité,
le courage, la paix, l'écoute, le pardon, etc.. celui-là
fait plus que n'importe quel programme politique ou
projet de loi : il améliore les relations entre les
hommes et par là même, l'état du monde."
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je me souviens de ces tracts. Mais je pense qu'après
réflexion nous trouverons des formules plus spécifiques.
|
12nov13 150C28
Repris d'un
message sur LinkedIin :
Nous n'avons pas d'idélogie ! écrivez-vous dans cette
entrée 149. Hé oui ! Nous resterons toujours évolutif.
De cette dynamique, nous ferons que la glace redeviendra
de l'eau, et nous ferons que cette eau ne redevienne
jamais de la glace.
Aucune idéologie ne peut permettre cela, puisqu'elle fige
la Vie.
Ceux qui nous observent à un instant T ne peuvent
comprendre ce que nous sommes sans voir d'où nous venons,
et vers quoi nous allons. C'est comme s'ils observaient le
sauteur à la perche à un instant de son exploit : sa
course d'envol, le moment ou la perche s'engage dans le
butoir, le moment ou son corps décolle du sol, l'envol, le
passage de la perche, la retombée. Il faut observer le
mouvement, la dynamique pour comprendre ce qui se passe.
Si vous vous contentez d'une photo isolée de l'ensemble,
vous ne pouvez pas comprendre ce que vous observez. Ni ce
que cherche les Pèlerins d'Arès, ni le rôle essentiel de
leur Guide.
Je voulais écrire un commentaire qui traite de ce point,
mais vous avez déjà publié une nouvelle entrée "politiser
notre refus de la politique ?"
Ce bref échange sur l'agora virtuelle de Linkedin me donne
l'occasion de vous remercier du plus profond de mon âme, de mon
esprit et de ma chair
pour la Lumière
que vous libérerez chaque jour un peu plus pour aider ceux
qui se sont engagés dans ce
labeur pour les géants des temps anciens — pénitence et
moisson — sans jamais se substituer à notre
conscience, au contraire.
C'est en partie ce qui déroute certains observateurs, qui
vous accuse d'avoir une idéologie sans le reconnaître,
mais qui demain permettra au petit
reste que vous commencez à rassembler
de poursuivre leur mission sans jamais retomber
dans la religion.
Alors, oui, ce matin du 12 novembre, comme chaque matin,
chacune de mes cellules, chacun de mes neurones comme
chaque parcelle de mon âme
ne font qu'un pour remercier le Père de l'Univers Infini
d'être revenu encore une fois nous appeler à la Vie
—
Combien de fois devrais-Je vous abreuver (Rév d'Arès
30/3) ?! — et de nous avoir donné ce Messager
fort sans quoi nous n'aurions pas réussi à faire beaucoup
plus de cette révélation de 1974 et 1977 qu'une poule ne
ferait du nouvel IPhone.
Jeff P. d'Ile de France
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Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce message qui me touche beaucoup.
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12nov13 150C29
Message publié deux fois
par erreur. Supprimé.
Voir 150C30 suivant !
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12nov13 150C30
Ma politique repose sur la pénitence,
la grande conversion qui me fait choisir le bien
et rejeter ce qui n'est pas le bien.
J'abandonne le pont qui me relie à la montagne du pouvoir
et du mensonge. Il s'usera et deviendra fragile avec le
temps si je ne l'entretiens plus.
Je marche sur le fil du fil-de-fériste qui me relie à la Montagne Sainte. Plus
habile je deviens et plus attentif je suis à la Force qui
parcourt dans les deux sens le fil. les pieds dessus je ne
fais rien d'extraordinaire mais j'attire l'attention de
ceux qui voudraient s'essayer ou me voir tomber.
Quand en mission je m'adresse à une ou deux personnes, je
parle très peu de politique, parceque je ne connais que
très peu de choses dans ce domaine. Mais comment expliquer
que nous recevons assurément l'aide de Dieu dès l'instant
où nous entrons en pénitence,
que les miracles arrivent quand le choix du bien
devient la seule logique de vie ?
Comment ne pas tromper l'autre sur la marchandise
spirituelle ? Je n'ai aucune promesse à donner, je n'ai
aucun signe à donner qui puisse surprendre. Je suis le
signe qui annonce que l'homme peut changer
sa vie en bien,
chacun selon sa mesure et son potentiel.
Frère Michel, vous êtes l'inlassable prophète
de la pénitence.
Que de chemin vous avez fait ! Par votre exemple, que de
voies droites se sont ouvertes pour des milliers d'hommes
et femmes !
En tant que pénitent, j'ai
aussi
la volonté d'être un homme de guérison (la maladie n'est
pas un bien) pour les hommes ayant l'envie sincère de
s'engager chacun sur le fil qui le relie à ce qu'il y a de
meilleur et de plus beau.
Je n'ai pas l'impression de véritablement vous aider. Vous
semblez parler à des personnes d'un certain niveau
intellectuel sur ce sujet de la dépolitisation politisée.
La politique du Père c'est la pénitence
humanisée sous assitance céleste sur terre et j'en suis le
garant par la Parole prononcée et accomplie
en l'état de ma conscience qui se meut à la surface du
monde.
Le petit reste
est petit, magnifiquement petit.
Il y aura de l'admiration pour ce petit
reste, une grande attente avant que des hommes de
toutes parts viennent donner main forte et retourner le
monde. La Vie
renaît après des siècles d'extinction. Peut importe le
nombre, ma mission est de chercher d'autres épis
mûrs et de renforcer le petit
reste existant, car les hommes ont besoin de
s'accorcher à un espoir jamais vu jusqu'à maintenant. Nous
ne sommes pas des poupées mais des êtres d'âme,
de chair et de sang.
Tony L. de Touraine.
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Réponse :
J'avais déjà pensé à créer un "Parti du Petit
Reste", mais en politique se réduire, se
diminuer, est tout à fait contre-productif.
Cela, ne serait pas compris.
Peut-être "Parti des
Pénitents" ? Le mot est difficile, compris de
travers et risible, si l'on ne l'explique pas
immédiatement.
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12nov13 150C31
Je lis avec beaucoup d’attention l’entrée de ce blog,
"politiser notre refus de la politique ?"
Je me pose la question : Faut-il réfléchir sur la façon
d’aborder les hommes au sein de notre mission ou
enclencher une action de la grande assemblée
qui aurait forcément une incidence sur notre façon de
missionner, de réfléchir et d’agir ?
Chaque assemblée
désigne une sœur ou un frère qu’elle estime capable de
réfléchir sur un projet permettant de faire connaître le
Message arésien et de le concrétiser par des actes au
niveau national.
Ce groupe de frères entreprend une réflexion avec le prophète en son sein
et la grande assemblée
le concrétise par les faits. Ne serait-ce pas le début de
la conscience collective ?
Je pense que le problème de cette mission qui apporte peu
de fruits ou qui peut paraître suranée aux hommes et
femmes que nous rencontrons est dû au manque de faits dans
notre société. Parce que, aujourd’hui, nos pénitences
ne sont pas suffisamment concrètes pour les hommes au
niveau collectif. L’homme a besoin de vivre les prémices
de cette réalité future, un monde changé pour le bonheur
de tous.
Nous nous devons d’être le contre-exemple de ce que nous
fait vivre le système et démontré que le système peut ne
pas passer par l’homme s’il le décide.
Yasmine d'Aquitaine
|
Réponse :
Vos deux derniers paragraphes, ma sœur Yasmine, forment
une réflexion très juste. Je vous en remercie beaucoup.
"Nous devons être le contre-exemple..." Oui, c'est ça. À
cela aussi nous réfléchissons.
Au début vous posez la question suivante: "Faut-il
réfléchir sur la façon d’aborder les hommes au sein de
notre mission ou enclencher une action de la grande assemblée qui aurait
forcément une incidence sur notre façon de missionner, de
réfléchir et d’agir ?'" Pour le moment nous posons le
problème ; nous réunissons tous les éléments. Nous y
réfléchirons ensuite. Il n'est pas encore possible de
répondre à votre question.
Autre question que vous posez: "Ne serait-ce pas le début
de la conscience collective ?" en proposant de déléguer
des représentants désignés par
l'assemblée pour réflchir avec moi à
l'introduction éventuelle dans notre discours
missionnaire. Je réponds ici : Non, je tiens à recevoir
les idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine
qui nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés
dans la Moisson. Ça,
c'est de la conscience collective ! De toute façon, tout
le monde ne participe pas. Des centaines de nos
missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il est
souhaitable que ceux qui commentent fassent que les
silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux
aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup
ont une opinion. J'ai
été très heureux de vous rencontrer l'autre jour dans une
rue de Bordeaux. Je loue votre ardeur dans l'action
apostolique. Oui, les gens peuvent trouver votre discours
missionnaire "suranné", mais c'est comme l'idée de Dieu,
n'est-elle pas "surannée" pour une majorité de gens tombés
dans le rationalisme et/ou l'athéisme, qui ignorent
l'Éternel ? De même ils ignorent, en la considérant
démodée, une Vérité
qui est aussi éternelle et que nous avons à leur rappeler.
Nous n'ignorons pas que nous marchons à contre-courant des
idées qui circulent de nos jours. C'est bien contre cette
masse d'idées en circulation que le Père nous appelle par
La Révélation d'Arès
et nous envoie au-devant des hommes.
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12nov13 150C32
Je ne connais pas grand chose de la politique, mais je
remarque que certains concepts, inventés par des
philosophes, servent de référence à d'autres.
Et puis j'ai repensé à ces illuminati, dont il a été
question.
En réfléchissant aussi à ce qu'évoquent des commentateurs,
je me dis : "Prenons d'abord le rat par la queue. J-F
Lyotard a inventé le terme de post-modernité, ajoutons
celui de "post-politique"". Mais ça existe peut-être déjà
?
Ensuite, je crois à l'idée d'une édition, je pense à
l'effet qu'a eu le petit livre de Stéphane Hessel pour
fédérer des "consciences". Sauf que les insurrections ont
déjà commencé, et nous ne pouvons pas titrer simplement
"Insurgez-vous!" Peut-être pouvons-nous créer
l'association "des insurgés", ou les insurgés du présent
(ou de l'avenir ?) Disons que ça pourrait peut-être
désignér dans un premier temps les rédacteurs d'un livret
?
Je ne suis pas une lumière sur un sujet aussi vaste qu'il
est profond. Je me dis que le mot connote déjà l'idée de
refus.
Dans ma petite tête, je me dis que nous avons des gens qui
font de la politique, depuis la base jusqu'aux hautes
finances, mais que la politique actuelle, pas assez
spiritualisée ne permet plus de faire le lien...
J'ai parlé hier à un frère qui travaillera pour une
élection municipale. Il le fera en accord avec sa foi,
sans "donner au sénat sa main". Il ne lui donnera que ses
yeux, sa conscience, ses compétences, parce qu'il fait
confiance à un candidat local qui cherche véritablement à
fédérer des actions de bon sens quelque soient leurs
couleurs politiques, si j'ai bien compris...
L'idée ici, comme en science, est de construire une sorte
de modèle de collectivité, mais un modèle en mouvement,
par nature réfutable, temporaire, transitoire, mais
composant un corpus de principes où d'autres pourraient
piocher.
C'est très cérébral ? Peut-être, mais j'essaie de faire
une synthèse de mes frissons passés,
Quand cette question de nomination s'est posée à moi lors
de plusieurs situations politiques critiques (guerre de
Yougoslavie, états critiques en Méditérranée, position par
rapport à Al-Qaida, etc, ou même simpl"ment concernant ma
situation professionnelle de plus en plus dégradée).
Sur ce dernier point, j'ai remarqué des faiblesses
importantes dans la manière qu'avaient mes collègues de se
faire entendre, ou de se montrer, afin aussi de frapper
les esprit (et plus accessoirement de se reconnaître dans
une foule — Je pense à ces bonnets rouges qu'il a fallu
faire faire en Écosse... "à l'arrache".
Je vais continuer à réfléchir.
Merci
Laurent L d'Île-de-France
|
13nov13 150C33
Au-delà des lois...
les chemins du coeur
Pourquoi pas un Parti du Cœur ?
Yannig M. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Bien sûr, mais là nous restons encore dans les nuages, en
parlant de Parti du Cœur nous serions encore pris pour des
anges égarés sur terre.
Mon frère Yannig, je ne sais comment vous voyez la
situation, mais pour ma part je la vois très sérieuse, si
sérieuse que je crois que la population n'est pas encline
à faire écho à des mots comme "cœur" actuellement. Cela
réveille en moi le souvenir de l'arracheur de dent qui
autrefois disait aux patients qui hurlaient de douleur
sous sa pince: "Pensez à autre chose !"
Après le dégraissage qu'ont fait subir à leur personnel
les agences financières, les banques annoncent ce matin
mercredi 13 novembre qu'elles vont licencier. Ce n'est pas
seulement du chômage en vue, c'est la signe que l'activité
économique ralentit de façon importante... et pour
longtemps et que les banques savent qu'elles n'auront plus
besoin de tout le personnel qu'elles emploient pendant un
bon moment.
C'est la politique, de gauche ou de droite, qui est cause
de l'inquiétude profonde qui commence dans la population.
Cette population que nous rencontrons dans la rue tous les
jours et qui a la tête ailleurs.
Les agences d'observation et d'évaluation diffèrent mais
la tendance reste la même. François Hollande bat tous les
records historiques en matière d'impopularité (CSA), de
défiance (LH2), d'image négative (Ipsos), d'insatisfaction
(OpinionWay), d'absence de perspectives d'avenir (BVA) ou
de désapprobation de son action (Ifop).
"Le Nouvel Observateur", pourtant magazine de gauche, a
attribué hier mardi à Hollande 24% d'opinions positives.
"Le Point" établit ce mois-ci la cote de satisfaction des
Français à 21% ! Quelle que soit la question posée, le
chef de l'État voit sa cote plonger vers les abîmes. Même
les personnes de gauche ne sont plus que 41% (- 4 points)
à le juger positivement. À l'intérieur de ce bloc, le
nombre d'électeurs proches du PS tombe pour la première
fois sous les 50% (48 %), soit une baisse de 6 points en
un mois.
Mais ce n'est pas Hollande, dont tout le monde savait
qu'il était incompétent en le préférant à Sarkozy, que
personnellement j'accable, mais la politique en général.
C'est elle qui sombre. Hollande ramasse la politique qui
l'a précédé, de gauche ou de droite, et je ne crois pas
que le FN ou le Centre qui s'unit (Borloo + Bayrou)
puissent nous sortir de là.
Nous prêchons la pénitence,
mais nous ne devons pas le faire, surtout pas en ce
moment, sous une forme qui paraisse un rêve rose. Vous
avez raison sur le Fond,
Yannig, mais il y a les réalités aussi réelles que notre chair est réelle et
nous traversons une période où il faut faire attention aux
mots. Je cherche ces mots.
Ceci dit, je vous remercie pour votre suggestion. Il en
faut et je pense que vous allez encore réflechir.
|
13nov13 150C34
Pardon pour n'avoir pas vérifié si le lien s'ouvrait.
J'apprends sur le tas, donc cette fois-ci je crois qu'il
va s'ouvrir :
http://www.cidh.oas.org/Basicos/French/b.declaration.htm
Danielle A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Pour ceux que la lecture de la Constitution Américaine
intéresse.
|
13nov13 150C35
J'ai un peu honte de vous adresser cette réponse, tant je
me sens loin de la plupart des commentateurs de votre
blog, faute d'engagement radical auprès du petit
reste (votre réponse en 149C38).
Mais après mon commentaire en 135C78, et placé devant
vous, le prophète
Mikal, il m'est spirituellement impossible de me
taire. Votre question est importante, même si elle n'a pas
forcément de réponse.
Vous avez raison de chercher à concilier l'inconciliable :
"La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de
voir en eux quelques anges attardés sur terre avant de
disparaître avec Dieu déjà déclaré mort (Nietzsche "Le Gai
Savoir"). Elle doit voir ces prêcheurs de relativité comme
les artisans immédiats d’un temps encore impalpable.
Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors
du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non
le Bonheur, mais l’épreuve."
Le frère Michel en tant que missionnaire cherche ainsi des
réponses nouvelles auprès des missionnaires, même ceux qui
comme moi ne le sont plus du tout depuis un semestre.
Voici ma modeste contribution.
Il me semble que la liberté et le développement de la pénitence sont les
axes centraux de toute expérience collective de changement
du monde. Les Pèlerins d'Arès devront faire la
démonstration concrète d'une exemplarité sociale basée sur
la pénitence. À
titre d'illustration, les monastères ont maintenu la foi
chrétienne à travers l'ère féodale, mais ils avaient
l'opportunité au départ de disposer de forêts et de marais
où s'établir sans trop gêner les pouvoirs politiques. Les
Pèlerins d'Arès, eux, n'ont pas de continent vierge où
s'installer.
À notre époque, plus grand chose ne peut être fait
institutionnellement sans être immédiatement contrôlé par
les puissances politiques. Aller à contre-courant
nécessiterait de diluer les systèmes de pouvoir actuels,
ou au moins d'arréter leur expansion.
Un préalable à un éventuel message politique des Pèlerins
d'Arès est de choisir s'ils veulent proposer en priorité
de diluer les systèmes de pouvoir ou s'ils préfèrent se
concentrer sur certains problèmes jugés plus urgents que
les pouvoirs centralisateurs.
Il serait comparativement plus simple, mais moins inspiré
par le Fond, de
faire des propositions pratiques comme par exemple sur la
question de la dette des états, la création des richesses
ou la répartition des richesses financières, la sobriété
joyeuse qui ré-oriente la consommation des particuliers,
un nouveau mode d'élection politique, ou le refus des
technologies de contrôle et d'observation des humains. Ces
propositions plus pratiques pourraient être facilement
récupérées par des partis politiques, comme l'a été la
taxe Tobin promue par ATAC. Elles me semblent trop
spécifiques pour représenter publiquement un discours
politique arésien.
Il ne s'agirait pas non plus, selon moi, de faire des
propositions trop inconsistantes au citoyen, comme :
"Inventez un nouveau bonheur social fait d'amour, de
sobriété matérielle et de travail, pour résister aux
épreuves qui nous attendent", ou "Adhérez au parti des pénitents", ou encore
"Revisitons le principe de démocratie !"
Toute proposition au peuple, et en particulier celle qui
refuse la politique, doit tenir compte du degré de
faiblesse collective du peuple concerné. C'est une des
leçons de Machiavel, qui n'a pas inventé [ce qu'on appelle
aujourd'hui] le machiavélisme. Machiavel est au contraire
un penseur qui apporte une réflexion large et utile sur le
pouvoir politique. Il explique entre autre, comme le dit
aussi La Révélation
d'Arès, que les chefs politiques répondent à une
attente de la masse qu'ils ont su séduire. Sinon, les
chefs ne tiennent pas longtemps sans violence envers leurs
opposants, et donc sans prendre de gros risques. Cette
violence même est vite insuffisante, si les chefs n'ont
pas l'appui actif et ferme d'une minorité (disons au moins
15 % de la masse, en attendant le jour malheureux où,
peut-être, la technologie permettrait de contrôler le
peuple avec 1 % de partisans actifs).
Les propositions contre-politiciennes des Pèlerins d'Arès,
pour être responsables, feront l'hypothèse d'un degré
d'intelligence collective qui sera adapté à la mentalité
du moment, qui aura été attentivement évaluée. Aucune
contre-proposition basée sur le spirituel à l'échelle d'un
grand groupe n'est applicable sans polone
[Rév d'Arès xxxix/12-13]. Il est vain aujourd'hui
d'espérer trouver une polone
forte dans le peuple, et sans elle, il est vain d'espérer
sortir de l'idéologie si la contre-proposition est une
action précise. Par exemple, une approche serait de forcer
le système à tenir mieux compte de la réalité, par
l'insertion dans les mécanismes de décision de plusieurs
forces politiques en conflit entre elles. Mais
l'affrontement sec d'égos et d'idéologies n'apportera
jamais de meilleures solutions collectives.
J'envisage plutôt une contre-proposition politique qui
serait un retrait, une non-action assumée, l'organisation
d'un vide dans le maquis actuel du système qui s'impose à
tous, sans supposer l'existence d'une polone,
mais tout en permettant à une polone
éventuelle de "respirer". Pour être "les artisans
immédiats d’un temps encore impalpable", il s'agit de
devenir les artisans, non de bulles de temps comme serait
un vaisseau spatio-temporel à la H.G. Wells, mais d'être
les artisans de bulles de vide institutionnel pourtant en
relation d'échanges, comme le vaisseau spatio-temporel,
avec l'extérieur qui est l'ensemble des institutions
publiques.
La physique nous apprend que le vide est plein d'énergie
créative. Ce vide institutionnel pourrait couvrir tous les
aspects possibles de la règlementation collective, ou, le
plus souvent, être limité à quelques aspects. Je propose
ici la création d'espaces institutionnels autonomes,
appelés des EIA.
"Le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour",
c'est une proposition faite aux politiques d'une évolution
graduelle qui ménage les différences de niveaux et de
sensibilité dans le peuple.
Le système politique a su inventer des dispositifs de
niches pour faciliter le démarrage des startups. Il
pourrait maintenant envisager des dispositifs de niches
pour faciliter le démarrage des expériences collectives
qui traitent autrement les questions fondamentales du
travail, de l'argent, de la famille, de la propriété, de
la création et du partage des biens et services.
Pour être acceptées par le système politique, ces
expériences doivent être conçues dès le départ pour être
fiscalement neutres. Toute innovation sociale entre
plusieurs milliers de personnes a besoin pour réussir
spirituellement d'amour et d'intelligence, qui sont
propres aux volontaires qui s'y impliquent, et d'un espace
juridique et administratif particulier. Cet espace, s'il
se veut être laboratoire spirituel, doit accepter les
avancées et les reculs multiples et imprévisibles de
chaque personne en son sein.
Entrer dans cet espace, progresser en responsabilité
lentement et de plus en plus loin, ou régresser comme
individu au point de choisir de sortir de l'espace
d'innovation, doit être possible et organisé dès le
départ. Le pouvoir politique devrait accepter un espace
d'innovation sociale dès lors qu'il est capable de
démontrer qu'il est fiscalement neutre, c'est-à-dire
équivalent selon ses critères à un fonctionnement moyen de
ses participants selon les usages en vigueur. L'espace
d'innovation en tant que structure reconnue paierait à
l'état les impôts de tous ses membres, en tant que
citoyens usuels de l'état, et de toutes ses entreprises.
L'espace n'aurait aucune obligation à respecter la
législation fiscale actuelle dans son fonctionnement
interne. Nos institutions politiques ne 'verraient' plus
chaque citoyen et entreprise, mais une organisation qui
paye pour tous en étant capable de justifier, par le moyen
d'audit par exemple, la validité des sommes versées.
L'espace d'innovation devra négocier avec l'état son
niveau de transparence, c'est-à-dire l'usage des
mécanismes divers que l'état emploie pour observer ses
membres ou entreprises, et réagir aux comportements
déviants. L'état s'engagerait aussi sur le stabilité de
ses relations avec les EIA pendant plusieurs années.
L'objectif est de permettre de nouveaux vécus sociaux sans
violence, pour expérimenter sur le terrain des solutions
nouvelles. Chaque EIA est régenté par des règles propres,
édifiées par ses créateurs.
Ces règles seront la marque de fabrique de l'EIA. Chaque
EIA fait l'objet de contrats explicites avec l'état. La
mise en relation entre les règles institutionnelles en
cours (UE, état, région,...) et les règles propres de
l'EIA serait explicite, inscrite dans les statuts de cet
espace expérimental. Puisque les procédures
administratives sont informatisées, la mise en relation
entre les procédures internes du EIA et celles des
administrations publiques serait elle aussi informatisée.
C'est d'ailleurs parce que l'informatique personnelle et
administrative existe à un coût accessible qu'un EIA peut
assumer avec son informatique propre l'équivalent de
certaines procédures administratives de l'état, ce qui
aurait été impossible il y a 50 ans. Un EIA ne peut être
acceptée par l'état que si elle a assez de membres dès le
départ (par exemple 3000 volontaires) pour un engagement
de durée suffisante (par exemple 5 ans) et si ses
volontaires représentent un échantillon représentatif de
la société sur quelques critères clés. Il s'agirait de
refuser tout EIA qui serait réservé implicitement, par ses
règles d'adhésion ou de fonctionnement, aux seuls riches
ou aux seuls pauvres, aux jeunes ou aux vieux, aux grands
diplomés ou aux illétrés, aux biens portants ou aux
malades, ou à une profession particulière. Un EIA trop
grand serait aussi refusé, car il ne s'agit pas non plus
de produire des "paradis fiscaux" tels que Monaco ou
Jersey.
Les EIA ne seraient pas seulement des entreprises, des
coopératives ou des associations, quoiqu'ils soient aussi
des lieux d'organisation du travail. Ils pourraient
choisir des solutions habituelles ou différentes en
matière de propriété, de système de santé, de retraite, de
police, d'éducation, de justice, de monnaie, de
répartition des richesses produites par l'EIA, de
cotisations sociales, de solidarité, de logement,
d'urbanisme, de prisons, de fonctionnement dans le EIA des
entreprises n'y appartenant pas, etc, mais avec toujours
l'impératif de respecter les droits de l'homme. Les
procédures de dissolution d'un EIA et de sortie d'un EIA
par un membre sont prévues, tout comme aujourd'hui la
dissolution d'une entreprise ou la fin du contrat de
travail d'un employé. Les résultats des EIA font l'objet
de bilans publics approfondis, au service de tous les
citoyens. Les EIA contribuent ainsi au débat politique.
Ils peuvent être vus comme une généralisation de ce que
fait le pouvoir politique chaque fois qu'il décide de
créer une franchise fiscale ou une exception législative,
dont il tire les leçons quelques années plus tard. La
première différence est qu'un EIA est à l'initiative de
tout groupe d'individus assez nombreux, variés, organisés
et motivés.
Échanger dans la rue sur les malheurs de la politique et
politiser notre refus suppose de faire des
contre-propositions politiques courtes et claires. La
proposition des EIA peut être comparée à l'invention du
concept capitaliste, juridique et comptable d'entreprise
au XVème siècle, qui a créé lentement une culture
marchande rééquilibrant le pouvoir royal, puis favorisant
la démocratie. Elle montrerait que 'nous aussi sommes des
hommes de la terre, des frères de tous les humains, et que
nous partageons leurs soucis.'. Elle présente l'avantage
d'être à-peu-près inacceptable par les pouvoirs politiques
actuels, donc difficile à récupérer, tout en étant un
indicateur de ce qui serait souhaitable d'obtenir un jour.
Vous dites 'Nous sommes là dans un domaine pratique que je
voudrais en même temps ne pas voir quitter le Fond.'.
La proposition des EIA me semble dépolitisante au sens
large, et concrète, mais elle n'interdit pas la politique
au sein d'une EIA. Si elle est mise en oeuvre un jour par
un état moderne, elle pourra être utilisée par tout parti,
religion, secte et tout groupe totalitaire.
Offrir la liberté d'expérimenter hors des lents compromis
politiques de nos institutions politiques, mais en
risquant d'avoir des volontaires sans vertu, c'est ouvrir
la porte à la fois au totalitarisme, au chaos et à des
échecs très variés... mais c'est un risque qui en vaut la
peine, même dans une société où les vertueux sont une
petite minorité. Par ailleurs, tant que le pouvoir
politique refusera le principe des EIA, il sera possible à
un groupe de Pèlerins d'Arès de construire et de vivre
dans une EIA non officielle (bien que limitée à certains
aspects, pour rester dans la légalité) et d'en montrer le
fonctionnement lors des contacts missionnaires.
En conclusion, je ne sais vraiment pas si l'EIA est une
bonne idée pour parler politique dans la mission de rue.
Il m'a semblé nécessaire d'en exposer l'idée. A vous,
frère Michel, de vous faire une opinion avec l'aide du
petit reste. Je ne souhaite pas que ce message soit publié
sur votre blog. Je vous laisse cependant le choix.
Maintenant, au plus profond de cette nuit du 13 novembre,
je vous embrasse et je vais prier.
Patrick T. d'Ile de France
|
Réponse :
Quoique j'envisage pour l'heure des choses beaucoup plus
simples que celle que vous proposez: la création d'une
unité humaine nouvelle, que vous appelez EIA, je vous dis
merci pour cette réflexion, qui, même si elle n'est pas
toujours facile à lire, s'ajoute à d'autres réflexions de
valeur et va nous aider à y voir clair. Mais si elle n'est
pas facile à lire, c'est aussi parce qu'elle innove avec
cette idée d'EIA. L'innovation, c'est quand même ce que
nous cherchons.
Il y a cependant quelques insuffisances (ou silences) dans
ce commentaire, comme l'évocation de la polone,
parce qu'on ne peut pas parler de la polone
sans parler des has (Rév
d'Arès xxxix/5-11), c.-à-d. des âmes.
Or, l'ha ou l'âme, c'est la pénitence qui la
donne. La polone est
donc
le résultat massif d'une addition
d'has ou d'âmes.
On en revient à la
pénitence. Ceci dit, votre idée d'EIA appelle à
un effort de pensée pour y voir clair. J'ai lu
attentivement votre commentaire, mais je n'ai pas tout
compris. Il me faudra le relire et le relire peut-être.
|
13nov13 150C36
Merveilleuse et difficile entrée, juste
prophète
!
Je n'ai actuellement ni ordinateur ni adsl et je lis votre
blog sur mon petit téléphone. Alors je serai plus diserte
dans une lettre, mais je voudrais, comme chacun ici donner
ma modeste contribution.
S'il est incontestable que nous perdons des contacts qui
semblent sincèrement attirés La
Revelation d'Arès, parce qu'ils ne nous
frequentent pas dans notre vie et ne voient pasqu'il est
tout à fait concret d'essayer de redresser notre vie par
la construction de notre
âme, alors [ilo faut] entrer dans la vie publique
pour être visible [et il] est souhaitable que le levain
de la Parole de Dieu soit dans la pâte. Mais quelle pâte ?
Il nous faudra garder notre force qui est de nature
prophètique et rien d autre
La direction à proposer et à bien garder de vue (même pour
parler urbanisme ou commerce) est "L'absolu social en
Éden" (de fait c'est cela notre programme).
Et notre contrat social (on peut dire notre constitution
en terme politique), puisqu'il faut bien définir un mode
relationnel entre les membres dun corps social: "Une
anarchie de pénitents"
Personnellement, je [parlerais dans] ces termes-là.
Car il ne faut pas croire, même si cela est hautement
respectable et souhaitable, que les représentants des
religions dans les conseils d éthique ou tous les braves
gens qui se défendent par leurs associations dans les
instances publiques (conseils régionaux ou autres) changent le monde.
On leur accorde quelques souhaits pour sauver la bonne
conscience des élus, mais les
rois restent assis
sur
leurs mains (Rév d'Arès xv/4).
Le Bien ne peut
pas se plaider comme les lobbyistes le font pour une cause
quelconque dans les couloirs de Bruxelles.
Il nous faut "inclure dans l'amour", sans idéologie
binaire (pour ou contre, dedans ou dehors)et sans imposer
nos choix, mais en créant une dynamique: l'envie du choix
du bien qui pour
être le Bien
doit l' être pour soi et
pour
le prochain.
Plus qu'essayer de modifier des lois iniques il nous
faudra nous glisser dans toutes les mailles de leurs
filets pour les dépasser et prouver que de pénitents
à
pénitents on peut vivre sans elles et
sublimement plus heureux.
Pascale de Rhone-Alpes
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Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Voilà non une proporsition
concrète, mais un beau cadre spirituel pour y parvenir.
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13nov13 150C37
Constitution Fédérale de la Confédération Suisse
du 18 avril 1999 (État le 3 mars 2013)
Préambule :
Au nom de Dieu Tout-Puissant!
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la
liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix dans
un esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le
respect de l'autre et l'équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir
d'assumer leurs responsabilités envers les générations
futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que
la force de la communauté se mesure au bien-être du plus
faible de ses membres.
En Suisse on parle de bien-être et non de
bonheur, les deux restants légitimes.
Il semble que beaucoup de pays se réfèrent dans leur
constitution à Dieu ou comme dans les droits de l’homme à
l’Être suprême, simplement ce Dieu, cet Être suprême, est
compris et perçu à travers les systèmes religieux.
Le religieux par ses abus et ses excès fut à la source de
l’athéisme et engendra le politique actuel qui n’est en
fin de compte que son prolongement, l’un comme l’autre
désespère de l’homme.
De fait deux concepts se montrent :
— L’homme désespérant de lui qui a choisi la loi, a choisi
de déléguer sa liberté au fait qu’on lui avait promis paix
et sécurité.
— L’homme désespérant de lui a choisi les règles
religieuses (dogmes, sacrements…) pour répondre à son
questionnement métaphysique en vue de trouver son salut.
Nous savons que ni l’un ni l’autre de ses concepts ne
correspond à la réalité du Vrai
Dieu.
Si les religions et les politiques ont leurs programmes,
le Vrai Dieu en
a aussi un, avec pour différence que ce Dernier ne se
préoccupe pas des formes de société mais de leur qualité
spirituelle, ni même du fait que l’on croit en Lui ou pas.
Comme tout est rapport de force pour dépolitiser la
politique peut-être faut-il simplement rappeler puis
mettre en œuvre en petites unités le programme du Vrai
Dieu qui :
Dans La Révélation
d’Arès se redéfinit l’entendement de ce que
l’homme peut comprendre.
Elle rappelle à l’homme qu’il est image
et
ressemblance [du Créateur], donc absolument libre, que le seul
agent de fraternité qui peut faire se côtoyer sans conflit
la multitude de familles de pensées parfois antagonistes
reste la pénitence,
que si la société doit se protéger avec fermeté des écarts
de certain de ses membres, elle peut le faire sur la base
de l’amour en ayant pour souci de se donner tous les
moyens pour que ces derniers puissent se ressaisir, qu’Il
a donné à l’homme pour la peine de l’apprêter tout ce dont
il avait besoin, qu’il n’a pas voulu que par toutes sortes
de séduction que l’on détourne
le salaire de l’ouvrier, qu’il n’a pas établi une
quelconque hiérarchie, mais simplement mis le
fort et le sage au service du faible et du plus
petit, etc.
Au fond chacun sait tout cela et le Vrai
Dieu l’avait bien avertit
1 Lorsque Samuel fut
devenu vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
2 Son fils premier-né se
nommait Joël, et le second Abia; ils jugeaient à
Bersabée.
3 Les fils de Samuel ne
marchèrent pas sur ses traces; ils s'en détournaient
pour le gain, recevaient des présents et violaient la
justice.
4 Tous les anciens
d'Israël s'assemblèrent et vinrent vers Samuel à Rama.
5 Ils lui dirent: "Voilà
que tu es vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes
traces; établis donc sur nous un roi pour nous juger,
comme en ont toutes les nations."
6 Ce langage déplut à
Samuel parce qu'ils disaient: "Donne-nous un roi pour
nous juger;" et Samuel pria Yahweh.
7 Yahweh dit à Samuel:
"Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira;
car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi qu'ils
rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux.
8 Comme ils ont toujours
agi à mon égard depuis le jour où je les ai fait monter
d'Égypte jusqu'à présent, me délaissant pour servir
d'autres dieux, ainsi ils agissent envers toi.
9 Et maintenant, écoute
leur voix; mais dépose témoignage contre eux, et
fais-leur connaître le droit du roi qui règnera sur
eux."
10 Samuel rapporta
toutes les paroles de Yahweh au peuple qui lui demandait
un roi.
11 Il dit: "Voici quel
sera le droit du roi qui règnera sur vous: Il prendra
vos fils, et il les mettra sur son char et parmi ses
cavaliers, et ils courront devant son char.
12 Il s'en fera des
chefs de mille et des chefs de cinquante; il leur fera
labourer ses champs, récolter ses moissons, fabriquer
ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
13 Il prendra vos filles
pour parfumeuses, pour cuisinières et pour boulangères.
14 Vos champs, vos
vignes et vos oliviers les meilleurs, il les prendra et
les donnera à ses serviteurs.
15 Il prendra la dîme de
vos moissons et de vos vignes, et la donnera à ses
courtisans et à ses serviteurs.
16 Il prendra vos
serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos
ânes, et les emploiera à ses ouvrages.
17 Il prendra la dîme de
vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
18 Vous crierez en ce
jour-là à cause de votre roi que vous vous serez choisi,
mais Yahweh ne vous exaucera pas."
19 Le peuple refusa
d'écouter la voix de Samuel; ils dirent: "Non, mais il y
aura un roi sur nous,
20 et nous serons, nous
aussi, comme toutes les nations; notre roi nous jugera,
il marchera à notre tête et conduira nos guerres."
21 Après avoir entendu
toutes les paroles du peuple, Samuel les redit aux
oreilles de Yahweh.
22 Et Yahweh dit à
Samuel: "Écoute leur voix et établis un roi sur eux."
Alors Samuel dit aux hommes d'Israël: "Que chacun de
vous s'en aille à sa ville."
(Bible : 1Samuel 8/1-22)
Un programme à remettre en action et qui vaut bien que
l’on s'y risque.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
Très beau et très opportun commentaire, frère Bernard.
Merci.
Il y a là déjà deux ou trois choses concrètes qui peuvent
être formulée, après réflexion sur la forme, dans la
mission.
Les mises en garde de Dieu contre les pouvoirs que les
humains réclament pour les dominer et diriger ne sont pas
rares.
Les Hébreux pensaient, en réclamant un roi, devenir un
modèle supérieur de société. Plus tard les Français en
renversant leur roi et se donnant une République crurent
de même devenir un modèle supérieur de société. Maintenant
cette République va appeler un remplacement. Mais par quoi
? Quoi que ce soit, ce sera encore un pouvoir, je le
crains, et les sujets devront toujours s'incliner davant
lui.
L'avertissement de Dieu aux homme par l'intermédiaire du prophète n'a pas
d'âge. Il demeure à jamais, parce que le seule modèle
supérieur de société est celui d'hommes
bons et libres.
Il faut que les hommes comprennent qu'ils sont capables —
contrairement à la fausse image qu'ils ont d'eux-mêmes —
de vivre librement en société.
C'est évidemment ce que nous devons trouver à formuler
dans notre mission de façon convaincante, ce qui n'est pas
évident, vu les idées générales qui courent.
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13nov13 150C38
La notion de peuple est très floue dans l'esprit des
citoyens.
En conséquence, la notion de politique n'est pas moins
floue.
Il est illusoire de vouloir s'attaquer à cette question,
autrement qu'en disant bêtement "Moi je suis de gauche" ou
"Moi je suis de droite", car les gens se foutent des
détails en politique.
Vous vous faites des idées fausses sur cette question.
C'est désespéré. Il n'y a rien à tirer des Français de ce
point de vue et il y a encore moins à en tirer en
mélangeant le spirituel et le politique. En ne parlant que
de spirituel vous faites sûrement l'effet d'être des
"anges sur terre", mais c'est toujours mieux que d'avoir
l'air d'être des anges déguisés en colleurs d'affiches
électorales.
On peut toujours observer le monde comme vous le faites,
ou comme les journalistes le font, mais on ne tire de ce
qu'on voit que des mots. Un jour ce sera la révolution
excatement comme le nitrique et la glycérine forment un
explosif, partce que c'est comme ça et qu'on n'y peut
rien.
Je suis un partisan de La
Révélation
d'Arès mais elle ne m'intéresse que parce qu'elle
me permet de m'évader. Si vous en faites quelque chose qui
entre dans les soucis quotidiens, c'est foutu, vous
n'aboutirez à rien.
Comme le génie qui est toujours forcément solitaire, La Révélation d'Arès
est forcément solitaire et ne peut mener un homme qu'au
salut solitaire.
Nous pèlerins d'Arès n(je suis un pèlerin petit "p") ne
pouvons rien faire contre la politique. Elle se succédera
à elle-même.
Je n'arrive pas à comprendre que vous sortiez tout à coup
de votre tour d'ivoire spirituelle pour vous souiller dans
des considérations politicardes, car tout ce qui est
politique est politicard.
Ou alors il y a quelques chose que je ne comprends dans ce
vous recherchez.
Expliquez-moi !
Fabrice d'Auvergne
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Réponse :
Une fois encore, je vais m'efforcer de m'expliquer, un peu
différemmentr. Peut-être comprendez-vous mieux.
Je crois comme vous que "la notion de peuple est très
floue dans les têtes des citoyens." Cela se voit très bien
dans les élans généreux de beaucoup de Français envers les
immigrés et autres étrangers sans papiers, qui ne sont pas
du "peuple" de France. Beaucoup de gens aujourd'hui ne se
réclament pas plus du peuple que des Gaulois.
Ce que perçoivent le plus les Français, à mon avis et
selon mon expérience propre — mais ce n'est que mon avis
et que mon expérience propre — c'est la générosité ou le
manque de générosité. Il est clair par exemple, que
l'impôt doit préserver une idée de générosité et ne jamais
devenir l'impôt punitif qu'il devient. M. Hollande semble
dire aux Français: "Vous avez voulu trop de choses. Tout
cela coûte très cher. Eh bien, payez maintenant !" Cet
homme fait passer son idéologie avant la générosité et
cela va lui être fatal. Au lieu de faire des économies:
Ramener l'armée d'Afghanistant, du Mali, fermer des
ambassades qui coûtent une fortune, réduire le train de
vie de l'État, etc. il fait payer les Français. C'est en
ceci surtout qu'il est incompétent.
J'ai été communiste, mais jamais je n'ai vu les
communistes de ma jeunesse juger les gens sur le seul fait
qu'ils soient communistes ou capitalistes ou royalistes,
mais d'abord sur le fait qu'ils étaient des gens généreux
ou non généreux. Quand de Gaulle arriva au pouvoir les
comunistes eux-mêmes votèrent pour qu'il devint président
en 1955, parce qu'ils voyaient en lui un homme généreux.
Pour cette raison je pense parfois à un parti politique
qu'on appelerait "Générosité".
Une homme généreux, ce n'était pas d'abord un homme
d'idées politiques, mais c'était un homme large d'esprit
et de porte-monnaie, franc, simple, digne, respectueux des
autres. La morale consistait à être courageux, juste et à
ne pas juger les autres. Toutes ces idées ne sont-elles
pas déjà les nôtres ?
Les Français ont eu la guerre de 1914-18, la guerre de
1939-45 (que j'ai connue moi-même), les guerres
coloniales: Indochine, Algérie... Bref, nous avons mesuré
tout le poids du monde et ses souffrances. La politique,
pensaient-ils, consistait avant tout à remettre l'homme à
sa place digne et libre. Or, ce n'est pas ce qui se passe.
Aujourd'hui nous sommes gâtés d'un côté (une couverture
médicale extraordinaire, un système éducatif gratuit) mais
terriblement brimés et asservis d'un autre par une
montagne de lois que rejoint une montagne d'impôts.
Nous ne sommes pas pour la politique, mais puisque pour un
long moment encore la politique s'impose à nous, nous
avons notre mot à dire à son propos, et nous ne voulons
pas d'une politique sans générosité.
C'est ici que le problème devient difficile. Les Français
(et les hommes partout ailleurs) ont oublié tout ce qu'ils
représentent qui mérite des ménagements et font que les
brimades de tous côtés — rien que la multiplication des
radars, une sorte de folie de la répression, devient non
plus une mesure de sécurité, mais une brimade, quelque
chose qui exprime le mépris qu'ont les décideurs de radar
pour les hommes —. C'est grave. Mais soudain les Bretons
se réveillent et commencent à incendier les radars. Je ne
sais pas si les gouvernement voit les choses comme moi,
mais il le devrait.
Les hommes libres doivent se hisser à la hauteur de leur
responsabilité face à ce qu'on veut faire d'eux, des
quasi-esclaves, pour redonner à l'humanité ses chances de
s'en sortir, la force de rembourser ses dettes, de balayer
ceux, les politiques, qui les ont faites et qui continuent
à en faire, etc.
Si la France doit devenir le pays des gentils retraités
dociles, des employés et ouvriers bourgeois bien dans le
moule politique, des lotissements, des associations
philantropiques et rationalistes, des achats à la
"Redoute" sur l'internet, des programmes télévisés, des
gentils congés payés, etc. si cette France où Dieu s'est
manifesté en 1974 et 1977, doit devenir cette petite
société étriquée, celle du film "Camping", au lieu de
devenir un sursaut de grandeur et de sacré, une immense
espérance pour les autres pays, alors, nous n'avons pas
compris quelque chose dans le fait que le Père a parlé en
France. Voilà aussi pourquoi je souhaiterait qu'on
introduise un peu de politique dans notre mission.
Il y a dans l'homme plus de grandeur et de générosité à
tirer que d'argent à soutirer par l'impôts, les amendes,
les taxes, etc — on n'entend plus parler que de ça —. Oui,
il nous faut faire maintenant la part de ce qui mérite
d'être exalté en l'homme.
Une victoire par jour, même toute petite mais une victoire
par jour, sur nous-mêmes par la pénitence
et sur le monde par le refus du péché
mais aussi des pouvoirs abusifs, voilà qui donnera du sens
à notre magnifique aventure spirituelle.
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13nov13 150C39
Voici les documents transmis par Didier Br. de 150C18 :
Dossier 1 (72
pages)
Dossier 2 (78
pages)
Dossier 3
(106 pages)
Dossier 4 (69
pages)
Dossier 5 (42
pages)
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13nov13 150C40
Frère Michel, j'ai beaucoup de sympathie pour vous et
j'assiste à votre combat avec admiration.
Vous avez maintenant 84 ou 85 ans et vous ne dételez pas.
Vous tirer toujours la lourde charrette de La
Révélation
d'Arès.
Mais vous n'ignorez pas que votre vision politique, si
vous vous mettez à en faire état, peut être assimilée à
une utopie et partir dans les oubliettes de l'imagination
des foules.
Vous croyez comme tous ceux qui vous ont précédé que le
mal a été introduit dans le monde par le péché.
Moi, qui n'étais pas croyant, j'avoue que vous m'avez
ébranlé et que, sans être engagé dans votre action à côté
de vos frères les plus actifs, je ne manque pas une
occasion de défendre votre personne et vos principes
devant les rires, les ironies, parfois les colères de
quelques uns de mes parents ou amis qui ne croient pas en
vous.
Être Pèlerin d'Arès exige une foi à toute épreuve, des
convictions de saint.
Vous m'avez moi aussi assez convaincu pour que je sache
garder ma dignité dans la défense de l'événement
surnaturel d'Arès et de son message.
Mais faites attention ! Tant que vous versez dans la
religion, bon ! les gens renâclent mais certains
respectent. Quand vous allez verser dans l'utopie en
faisant de la politique, ce sera une autre paire de
manches.
Je me demande si vous engagez le public sur la corde du
fil-de-fériste ou si c'est vous-même qui vous y engagez.
Vous me faites un peu peur. Attention à l'utopie !
Baudouin de Belgique
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Réponse :
Oh ! mais je n'oublie pas que notre "vision politique peut
être assimilée à une utopie... et partir dans les
oubliettes de l'imagination des foules."
Je n'oublie pas les grandes utopies :
Le "News of Nowhere" (Nouvelles de Nulle Part) de William
Morris (fin du Xixe siècle), où l'individualisme n'était
sacrifié à aucune idéologie socio-politique, à aucun
socialisme, à une éthique surhumaine (comme est
quelquefois considérée notre pénitence).
"L'An 2440" de Louis-Sébastien Mercier,
une sorte de monde de rêve heureux.
Le "Master Beast" (La Bête Maîtresse, jamais
traduit en français, je crois) d'Horace W. Newte, qui voit
un échec complet du socialisme au 21e siècle.
Le "Brave New World" (Le Meilleur des Mondes) d'Aldous
Husley, très connu
Le "Enez ar Brod" (en breton, en français : l'Ile sous
Cloche) de Xavier de Langlais.
Le "1984" de George Orwell, ultra-connu.
Tous ces auteurs ont tout à la fois dénoncé les abus de la
politique, finalement mortifère, et les possibilités
d'évasion.
Je n'ignore pas que La
Révélation d'Arès est assimilée par beaucoup à
ces livres utopiques.
Je n'ignore rien des difficultés qui sont les nôtres à
cause de notre foi qui, comparée à des anticipations
imaginées ici et là dans des œuvres de fiction, souvent
basées sur des analyses de la réalité politique, est vue
comme un rêve de plus.
Vous savez, au temps de Jésus, Jésus n'était pas le seul
en Palestine qui circulait avec un discours libérateur.
Comme dans toutes les périodes historiques éprouvantes les
annonceurs de lendemains libérés et radieux ne manquaient
pas. Mais seul Jésus est resté dans les mémoire, seule sa
prédication a passé les siècles et a eu sa place dans la
Bible jusqu'à nous, parce qu'il était le seul authentique
prophète de Dieu.
Ce sera la même chose pour La
Révélation
d'Arès. Courage, frère Baudouin. Je profite de
cette réponse pour vous rappeler que nous avons maintenant
deux frères misisonnaires réguliers, frère Guy et frère
Louis-Marie dans votre pays. Je vous ai déjà indiqué dans
une lettre un marché où vous pouvez les trouver. Je crois
que ce n'est pas très loin de chez vous.
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13nov13 150C41
Comment donner à goûter la substance des messages de Jésus
et Mouhammad — pour ma part c'est Jésus qui me préoccupe
le plus — et comment mettre àpart les sacrifices comme la
martyrologie ou le jihad qui n'étaient que des stratégies
de sauvegarde de la Parole (vous avez vous-même les
vôtres) et mettre à part l'objectif final des messages
des prophétes.
Pour ce qui est du message de Jésus, Jérémie en fait à mon
sens une trés belle synthése :
Jérémie
31/31-34
Voici, les jours
viennent, dit l'Éternel, où je ferai avec la maison
d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
Non comme l'alliance
que je traitai avec leurs pères, le jour où je les
saisis par la main pour les faire sortir du pays
d'Égypte, Alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse
leur maître, dit l'Éternel.
Mais voici l'alliance
que Je ferai avec la maison d'Israël, Après ces
jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans
d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur; Et je serai leur
Dieu, Et ils seront mon peuple.
Celui-ci n'enseignera
plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant:
Connaissez l'Éternel! Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit
jusqu'au plus grand, dit l'Éternel; Car je pardonnerai
leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur
péché.
Autrement dit, de la bouche de Jésus le
Royaume
est au dedans de vous !
Autrement dit par Bouddha (quand on sait
qu'un terrain recéle un trésor, alors on dépense toutes
ses économie pour l'acheter) c'est un des suthra que Jésus
reprend en parobole
Vous, vous le dites simplement par avoir foi en soi.
Et peut-être aussi autrement dit par Nietzche par la
déclaration de la mort de Dieu, ce Dieu extérieur de nous
confié à la vigilance de quelques pseudo-intermédiaires.
Pour ce qui est des chétiens pour lequel je me sens plus
proches:
Je m'efforce à leur dire que toute leur croyance et leur
espérance eschatologiques, obscurcit le message.
Quand Paul de Tarse, qui est certainement de bonne
volonté, à créé un schisme avec le judaÏsme, il s'est
coupé de Dieu et à conduit la chrétienté, privée de son
cadre instutitionnel, à une impasse. Jésus, critiquait les
institutions, comme étant un véritable fardeau, mais il
demandait à ses disciples de s'y soumettre dans les
grandes lignes, avec l'autorisation à quelques incartades.
Jésus les respectait tout en se tenant à une belle
distance, car ces institution usurpées violées, comme le
dit plus haut Jérémie ont été initiées par son Père au
temps de Moîse.
Le sanhédrin, qui devait être un comité de 70 sages et
devenu un colloque de docteurs de la loi imbus de leurs
connaissances se croyant immodestement dans leur petite
vêrité. Il y aussi ce roi avisé qui est décrit dans le
Deutéronéme qui par absence de vertu se transforme en
monarque tyrannique, comme le décrit trés bien Samuel, et
qui ont produit des Saül, David, Salomon et tous leur
consors, tous félon à leur tour.
En finalité, l'alliance de Dieu avec Abraham, qui devait
apporter paix et prospérité à la descendance du patriarche
à volé en éclat. Maintenant, je me détache de la pensée
des Pélerins d'Arés, en pensant qu'une politique humaine
emprunte de sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu
souhaitait au peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira
des portes insoupçonnée à la vertu.
Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire
des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages.
Frédéric H. d'Ile de France
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Réponse :
Le début et le corps de votre commentaire me paraît sans
rapport avec la présente entrée.
Cependant, j'ai posté votre commentaire, parce qu'à fin de
celui-ci vous dites "qu'une politique humaine emprunte de
sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu souhaitait au
peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira des portes
insoupçonnée à la vertu.
Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire
des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages."
C'est bien dit et ça mérite d'être retenu comme formule,
du moins comme base de réflexion.
Merci, mon frère Frédéric. Il y a longtemps que je suis
sans nouvelles de vous. J'espère que vous allez bien.
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13nov13 150C42
Le refus de la politique est expliqué par Dieu dans La Révélation d'Arès.
Le message de La
Révélation d'Arès est transmis tant bien que mal
par ceux et celles qui y croient.
La personne qui ne veut pas faire d'effort d'écouter et de
comprendre l'importance vitale de La
Révélation
d'Arès est libre.
Dieu dit qu'il faudra longtemps — quatre
générations
ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) — pour que les
mentalités changent.
Ne nous lassons pas de faire appliquer dans nos vies la
Parole de Dieu et de la transmettre.
Les personnes qui écouteront et qui feront le choix de
décider en leur âme
et conscience que cela est vrai, [il faudra] beaucoup de
temps [pour leur faire comprendre]. Doucement mais
sûrement.
Dieu dit que cela ne sera pas facile, certes, mais que ce
sera possible. Alors j'y crois.
Lorsque j'ai commencé à lire la première fois la préface
de La Révélation d'Arès, je me suis dit: "Cet homme est
fou... Le messager de Dieu ?" Mais je me suis dit
[ensuite] : "Pourquoi pas ? Dieu l'a déjà fait
auparavant."
J'ai continué à lire et au fur à mesure de la lecture, je
me suis dit : "Dieu est revenu, cet homme n'est pas fou."
Ce message incite à faire le
bien dans son existence pour améliorer le monde,
où le mal la dans, il n'y en a pas [?]
Mon Frère, continuons l'accomplissement de la Parole.
Malika de Lorraine
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Réponse :
Je vous ai lue attentivement. Vous n'êtes pas partisane
d'une introduction d'un peu de politique dans notre
mission.
Vous êtes pour la poursuite d'une mission purement
spirituelle.
C'est pour avoir des avis, positifs ou négatifs, que j'ai
posté mon entrée 150. Étant moi-même partagé entre le
spirituel pure et le spirituel pur + un peu de politique,
je peux comprendre.
Merci, ma sœur Malika. Je prie avec vous.
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13nov13 150C43
Politiser notre refus de la politique: Magnifique entrée
limpide et mesurée.
Je vais essayer de contribuer à entamer la réflexion que
vous proposez, en espérant ne pas être trop hors sujet.
Voici quelques idées que j’ai pour "politiser notre refus
de la politique."
C’est tout le contraire de la synthèse, exercice pour
lequel je ne suis pas très doué. Ça fait un peu fourre
tout, des idées se recoupent, mais peut être que parmi
tout cela il y a des choses intéressantes et surtout
réalisables.
Nous rencontrons dans la rue assez souvent des hommes et
des femmes qui ont décidé de se changer — l’idée de pénitence que nous
véhiculons depuis plus de trente ans fait son chemin —
mais ces personnes ne voient pas la nécessité de regrouper
les forces des pénitents,
de sortir de l’isolement.
Créer un mouvement de pénitence
populaire: rassembler les hommes et femmes de La
Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à
l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une
force de proposition à ce monde: Amour
du
prochain, pardon,
refus
de juger, recherche de l’intelligence
spirituelle et de la paix
traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand
mouvement de charité spirituelle (à ne pas confondre avec
les mouvements de charité matérielle ou sociale dont le
monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient prendre le
contre-pied de la politique par son existence même et qui
se revendique notamment par "en finir avec la politique et
créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous
distinguer du monde, rendre notre existence incontournable
pour les médias, aider la population à nous distinguer
aussi des autre missionnaires évangéliques, témoins de
Jéhovah et catholiques, tout.ça demande réflexion et prudence, car c’est à
double tranchant et falsifiable/récupérable. J’ai
quelques idées mais je ne veux pas les livrer ici sur ce
blog public à nos ennemis.
Serait-ce téméraire que de nous interposer entre les
belligérants de cette crise économique qui commence pour
apaiser les conflits avant que le pays ne soit à feu et à
sang ?
Faire aumône spirituelle en rappelant aux pouvoirs
politiques et financier les risques qu’il prennent en
n’utilisant que la répression et le mensonge pour contrer
les frondes: leur rappeler La
Révélation d'Arès (27/8-9). Tant
que Jérusalem n’aura pas regagné l’Aire Céleste, ne te
lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux
impudiques et aux prêtres et aux autres qu’ils tirent
maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du
feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits,
des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois
leurs rapines, leur injustice et toutes leurs
abominations en alliances qu’ils font habilement sceller
par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les
tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment
de ceux qui scandalisent, parce qu’ils ont inspiré aux
faibles qu’ils dominent, et dont ils tirent profit, de
devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ;
ils ont engendré une vengeance sans fin.
Il y a aussi (28/24) :
Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix
de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la
prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ;
qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard !
En 1977, lors des théophanies, Dieu vous dit: Tu
envoies l’aile blanche au paro (Rév d'Arès xxv/6).
Le paro était le
pouvoir politique de l’état égyptien.
Vous le faites de suite et le courrier envoyé à Anouar El
Sadate, président égyptien et Menahem Begin chef politique
d’Israel, évite une guerre entre Israël et l’Égypte. C’est
un fait qui prouve que les hommes de pouvoirs peuvent
écouter Dieu et que nous pouvons à court terme pacifier —
certes provisoirement — les choses, pour rester dans un
climat favorable durant lequel le petit
reste grossira, et de par sa pénitence,
installe la paix du
Saint
Ainsi l’idée d’envoyer des lettres à tous les riches et
puissants de ce pays (politique, syndicat, financier,
médias), leur apporter la mise en garde du Père à Arès et
les appeler à des actions qui apaisent et libèrent, de
laisser œuvrer tous ceux qui veulent rétablir la Vérité
et l’équité
avant que le pays ne s’embrase et ne laisse cendre.
Leur proposer nos services de réconciliateurs. Dieu
fustige les pouvoirs mais aime tous les hommes. À l’image
du Créateur nous aimons tous les hommes et tendons la main
et donnons conseil à ceux qui ont du pouvoir et veulent
s’en libérer, ou pour le moins ceux qui acceptent de le
mettre au service du moins pire, de ce qui fera que les
hommes n’auront plus besoin de pouvoir un jour.
Pour finir ici sur cette première intervention, je
réfléchi à la mission de Jésus il y a deux mille ans. Cet
homme, le Bon,
fait des miracles et grâce à ses miracles devient
populaire et écouté (mais hélas peu entendu). Ses miracles
résolvent à cours terme les misères de ceux qui
l’entourent (soins, nourriture) en leur permettant ainsi
de se projeter confiant et en paix sur le long terme: le Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch.5 à 7) qui, accompli,
restaurera Éden. Cependant Jésus regrette que les hommes,
ses apôtres les premiers, attendent beaucoup de lui et peu
d’eux-même, les appelant à avoir cette foi absolue qui déplace les montagnes,
qui apaise la tempête
(Matthieu 8/23), le cri sous lequel se
soulèvent les eaux devant Génésareth […]. Mais la
multitude qui M’écoutait est restée assise avec ses
chefs et ses prêtres (Rév d'Arès 28/11-12).
J’avais commencé à rédigé un tract en essayant de faire le
lien entre la force de la pénitence,
ses miracles, et les préoccupations de nos contemporains.
C’est un premier jet, il a besoin d’être élagué, complété.
Je ne sais pas si je vais le peaufiner, s’il le mérite,
mais ça peu peut être apporter de l’eau à notre moulin. Je
vous le livre tel quel ici à son stade de brouillon:
Recto :
La politique et la religion
ne font pas de miracles.
Pire, elles ruinent la vie de l’homme
et le jettent dans le chaos des guerres et des rivalités.
La pénitence
fait des miracles dans le quotidien.
des pénitents au
coude à coude
changeront le monde.
Rejoignez-nous !
Ce monde à besoins de miracles
Verso:
Qu’est-ce que la pénitence
?
La pénitence
n’est pas autopunition, ni dolorisme, ni contrition, ni
remords.
La pénitence est
un mode de vie qui choisit d’obéir
à l’amour de
tous les hommes, même des ennemis,(sans se démunir de la
prudence)
au pardon des offenses
sans cesse et sans condition,
d'être libre de
toutes les peurs et préjugés,
de ne pas juger, de chercher le bon en tout homme…
de rechercher l’intelligence
du cœur
et de désobéir peu à peu à tout ce qui entrave la mise en
pratique sociale
de l’amour du prochain
et du bon sens.
avec prudence et
douceur mais courage et foi.
Cette pénitence
partagée produira des petites unités
de changement
dans la société
qui embraseront le monde à terme.
La Révélation d’Arès,
message du Père Aimant à Ses enfants avec qui Il veut
partager sa Puissance, Sa Sainteté et Sa Lumière, nous
rappelle les fondamentaux d’un nouveau contrat social,
fondamentaux depuis longtemps oubliés.
Daniel R. de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Il me faudra relire ce commentaire, que j'aime beaucoup.
Je vous en remercie, frère Daniel.
J'aime beaucoup le tract. Je me suis permis de lui
apporter quelques petites corrections directement..
Vous devriez l'essayer.
Je voudrais dire: Je suis étonné que vous ne l'ayez pas
déjà fait, parce que ce tracat, que vous proposez ici,
déjà été utilisé ailleurs, notamment à Nice sous une fome
simplifiée (il faut éviter les textes trop longs que les
gens lisent très rarement).
Je suis aussi étonné que vous parkliez de
"Créer un mouvement de pénitence
populaire: rassembler les hommes et femmes de La
Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à
l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une
force de proposition à ce monde: Amour
du
prochain, pardon,
refus
de juger, recherche de l’intelligence
spirituelle et de la paix
traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand
mouvement de charité spirituelle (à ne pas confondre
avec les mouvements de charité matérielle ou sociale
dont le monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient
prendre le contre-pied de la politique par son existence
même et qui se revendique notamment par "en finir avec
la politique et créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous
distinguer du monde, rendre notre existence
incontournable pour les médias, aider la population à
nous distinguer aussi des autre missionnaires
évangéliques, témoins de Jéhovah et catholiques" (Tout
ça est très bien dit, frère Daniel)
Je suis étonné, parce que cela, mon frère,
nous le faisons déjà dans diverses missions.
Ne le faisiez-vous pas en Bretagne ?
|
14nov13 150C44
Je ne commente jamais, mais je suis une missionnaire, bien
que préférant ne pas m'identifier.
Vous dites que peu de vrais Pèlerins d'Arès envoient des
commentaires. Je n'ai jamais envoyé de commentaire pour ma
part, mais depuis six ans je lis tous les jours votre
blog, qui m'apporte énormément.
Vous soulevez dans cette entrée 150 une question qui
intéresse sans aucun doute tous les frères et toutes les
sœurs engagés dans la mission.
Depuis un mois, je sens chez les personnes de rencontre
une sorte de crispation, qui fait que, comme vous dites,
elles "ont la tête ailleurs", et la situation de l'emploi,
des revenus, bref, de l'avenir économique est très
probablement la cause de cette "tête ailleurs". Ils nous
écoutent parce que deux minutes on les distrait un peu de
leurs inquiétudes, mais on sent bien qu'ils sont occupés
par d'autres choses.
Ce matin 14 novembre un sondage de YouGov-What The World
Thinks donne la cote de popularité d'Hollande à 15 % !
Jamais un aucun Président de la République n'est tombé
aussi bas. Le PIB dont le gouvernement attendait une
petite hausse en septembre vient au contraite de perdre
encore 0,1 %. Les rapports du 25 octobre des Préfets au
Gouvernement indiquaient une montée du mécontentement et,
dans certains cas, de la colère.
Je suis fonctionnaire, bien placée pour avoir connaissance
de tout ça (et c'est la cause de mon annymat)
Je me demande, frère Michel, si vous n'avez pas décidé de
"politiser" un peu la mission trop tard déjà.
Socialiste, j'ai été très "mission sociale" au temps où
cette mission s'activait encore et je reconnais, avec une
sorte de vertige mêlé de remords, que c'était totalement
dingue, complètement en dehors du message qu'envoie La Révélation d'Arès.
Nous avions voulu éviter les regards méprisants,
goguenards ou vides des gens de la rue, avoir l'air à la
page, mais ç'a a été une période de lâcheté pas possible.
Nous ne politisions même pas la mission. Nous la
socialisions de façon primirive, bêbête en croyant donner
un ton nouveau à la foi... Je préfère ne plus y penser,
mais ça me poursuit parfois et ça me réveille la nuit.
Vous avez vraiment eu de la patience avec nous, frère
Michel. Vous avez respecté le "Tu
ne sera sle chef de personne" et
"Les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes"
jusqu'au moment où, comme vous dites dans une réponse, ce
n'était plus une erreur, mais une trahison.
Est-ce que vous ne craignez pas que cette politisation
dosée à laquelle vous songez tourne à nouveau à la
"mission sociale" ? Vous n'êtes pas le chef,
vous n'avez pas l'autorité pour interdire les
dépassements. Attention ! Les missionnaires seront plus à
leur aise en discutant politique avec les gens qu'en les
invitant à la pénitence.
Ils vont vite s'y habituer et en abuser. Je ne sais pas ce
que, pour finir, vous allez décider de proposer aux
missions, mais je vous invite à être très très prudent.
Moi, je vous l'avoue, je n'en suis pas partisane. Je suis
pour un réalisme plus appuyé de notre mission spirituelle,
mais pas dans le sens politique, plutôt dans le sens de
l'effort moral et éducatif dans la vie courante: Appliquer
le pardon dans le couple et dans le travail, la famille,
dénoncer les méfaits du divorce, pousser l'éducation
spirituelle des enfants, lutter contre l'habitude de
mentir et des choses comme ça. En bref, la pénitence,
toujours la pénitence !
Une sœur missionnaire
|
Réponse :
Ma sœur missionnaire, croyez bien que je crains, en effet,
"que cette politisation dosée à laquelle" je songe "tourne
à nouveau à la mission sociale." Je n'oublie pas que je ne
suis le chef de
personne (Rév d'Arès 16/1) et que je n'ai pas
"l'autorité pour interdire les dépassements."
Pour le moment il s'agit seulement pour moi de recueillir
les sentiments, les opinions, les suggestions de mes
frères et sœurs, et de réfléchir. Il n'est pas question de
se lancer à la légère dans cette voie.
Ai-je "décidé de "politiser" un peu la mission trop tard
déjà" ? Je vous répondrai qu'on est, dans ce monde en
ébullition politique depuis longtemps, toujours en retard
sur le contrôle du feu sous la marmite.
De surcroît, je suis seul, je n'ai pas le brain trust, les
conseillers ministériels qu'ont MM Hollande et Ayrault
pour réfléchir. Je n'ai que ce blog pour réfléchir avec
mes frères et je vous remercie de participer pour la
première fois. J'espère que ce ne sera pas la dernière.
Je continue de croire, intuitivement, non
substantiellement, qu'il doit y avoir une façon de nous
politiser sans faire la politique que nous souhaitons voir
disparaître. J'essaie de faire avancer ma pensée et la
pensée de tous les nôtres sur ce point.
La mission est faite de piétinements, d'hésitations,
d'erreurs, de tentatives, car mettre en quelque lignes sur
un tract la gigantesque Pensée du Père et dire quelques
mots et donner ce petit papier pour tenter le passant de
La mieux connaître est très difficile. Comme vous le
dites, les gens ont d'autres inquiétudes aujourd'hui.
Justement, c'est un peu de ces préoccupations immédiates
des gens de la rue que je voudrais introduire dans notre
discours missionnaire.
C'est très difficile, mais la ferveur est là. C'est un
moteur formidable. La ferveur permet des communions
surhumaines, des actes réputés impossibles, elle gomme
beaucoup de nos insuffisances et paralogismes pratiques,
inévitables dans cette génération d'apprentis. Nous sommes
tous encore des apprentis et des autodidactes. Cette
réflexion que je lance fait partie de notre apprentissage.
|
14nov13 150C45
J'avais conçu le tract ci-joint, il y a quelques années.
Il correspondait à une période pré-électorale. Notre sœur
Pétra l'avait beaucoup aimé.
Dominique F. du Roussillon.
|
Réponse :
Ce tract était esthétiquement léger et beau, très bien !
Mais il n'était pas du tout en prise directe sur les
réalités de l'élection, car, j'en suis sûr, aucun parti
politique en lice à l'époque n'avait dans son programme
"l'amour, la paix, le pardon, la liberté absolue".Même
celui ou celle qui distribuait le tract ne pouvait pas
"voter pour."
C'était un tract de ce que j'appelais la "mission morale"
qui de temps en temps doublait la "mission sociale".
Ce que je cherche à introduire dans notre mission, ce sont
des termes en prise directe sur les réalités du moment. Je
cherche à donner à notre mission spirituelle un réalisme
qui se respecte.
Je ne souhaite pas que notre mission devienne un
sous-produit politique venu comme un bouquet de roses, une
sorte de politique de rêve. Je souhaite qu'elle comporte
des propositions qui, tout en démontrant la fatuité et le
danger des politiques actuelles, présente une ou des
idée(s) qui, même non réalisables sur le coup, forment un
possible un peu plus lointain. Je souhaite faire réfléchir
les gens sur une ré-orientation politique qui se tienne.
Je ne souhaite pas rompre avec la réalité.
Vous, mon frère Dominique, qui êtes un homme d'idées,
réfléchissez-y. Vous trouverez peut-être quelque chose.
|
14nov13 150C46
Frère Michel, non, pas de boule de cristal !
J'ai commencé ette recherche, parce que mon ange me l'a
peut-être soufflé à l'oreille.
Bien que je ne sois pas pour "politiser notre refus de la
politique", je n'ai pas réfléchi en profondeur, pas assez
prié, etc,
J'y réfléchi tous les jours maintenant.
Dès que je serai prêt, je vous enverrai un commentaire.
Et c'est à vous que le plus haut respect reviens. Je
comprends votre souci, qui est celui de beaucoup d'entre
nous.
Je suis pas un virtuose de la mise en page. À l'occasion
je me ferai briffer [?] pour avoir les textes sans les
tableaux, ce qui me ferai gagner beaucoup de temps. Depuis
lundi 11 novembre, j'y ai passé environ 14 heure.
Voici la suite du thème: politique dans freesoulblog.net,
j'aurai fini les 10 entrées restantes fin de semaine.
Ce travail me procure joie de rendre service à vous, Frère
Michel, ainsi qu'à mes sœurs et frères en réflexion.
Didier Br. d'Ile de France
Charger les dossiers 3 et
4 à 150C39
|
14nov13 150C47
En creusant en moi vos questions "Comment concilier notre
mission avec les dures réalités du moment ?" et "Comment
intégrer un peu de politique dans notre appel à la
pénitence ?", peu à peu le brouillard se dissipe, mais il
reste encore épais. Nous avons repris une mission
spirituelle commencée avec "Pénitence
=
Salut", maintenant comment développer pour rendre
perceptible aux épis
murs les immenses perspectives intemporelles de
cette affirmation.
J’aurais eu tendance à croire que les épis
murs étaient ceux qui perçoivent déjà l’Île
Bleue
au loin (Rév d'Arès xiv/13), qu’il suffisait de monter dans la patience (Rév
d'Arès 39/3), de ne
pas
se décourager (14/3), mais les maigres résultats
de notre mission montrent bien que nous ne sommes pas
compris.
Votre réflexion pour enrichir notre discours en consultant
la voix des frères nous mobilise, nous ne serons pas
compris si nous ne devenons pas la pieuse
gente qui choit (Rév d'Arès xLv/15).
J’étais bien là haut sur mon nuage à appeler les hommes à
me rejoindre, vous m’invitez maintenant à remettre les
pieds sur terre, à m’impliquer dans la réalité du moment
si nous voulons être entendus et entraîner
tous ceux que nous pourrons vers les Hauteurs Saintes.
Vous nous appelez à "épingler à notre foi hors
du temps" la réalité de "l’épreuve" qui approche
de nous à grand pas.
Dieu en prédisant l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS
et la victoire des Afghans, qui, parce qu’ils sont les frères de Muhammad,
bénéficient du soutien du Père, montre une façon de
s’impliquer dans l’histoire temporelle des hommes. Il y a
beaucoup de passages de la Parole qui peuvent être soit
des mises en garde, soit des promesses qui jalonnent le
long chemin du retour en Éden.
Nous pouvons aussi montrer le fil tendu entre le présent
et un futur très lointain en procédant par la négative, en
montrant les conséquences de l’absence de vertu.
Vous nous parlez souvent de petites unités, d’anarchie de
pénitents. L’assemblée
est aujourd’hui la seule vitrine que nous ayons pour
montrer au monde une expérience en marche de la liberté et
de l’engagement des consciences libres sans chefs
et sans idéologie. Il nous manque peut-être une action
visible fédératrice ou insurgeante qui attirerait sur nous
le regard des épis murs
que nous recherchons.
Nous pourrions réfléchir à des actions simples sans
violence ou la vertu
serait indispensable pour rétablir la justice et la Vérité, comme Gandhi
et la marche du sel refusant l’impôt de l’état anglais ou
Luther King boycottant les bus de Montgomery refusant la
ségrégation raciale.
L’évolution très rapide du délitement de notre société est
sans doute une opportunité historique à ne pas manquer
pour être entendus. Sachons aussi profiter de la chance
inouïe que nous avons d’être contemporains et compagnons
d’un Prophète vivant.
Rémy O. du Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Mon frère Rémy, vous avez compris sur quelles bases vous
avez maintenant à réfléchir avec nous tous. Merci pour ce
commentaire.
|
14nov13 150C48
Je termine la lecture attentive de ces 43 commentaires
[150C1 à 150C43].
Presque tous me semblent aller dans le sens d'un
engagement politique mesuré, fidèle au message arésien
tout en lui donnant une orientation pratique adaptée aux
réalités actuelles. C'est très riche, et vous le sentez en
concluant souvent "il faudra que je relise".
Ce qui manque, c'est une "synthèse" pour "politiser notre
refus du politique".
Je me lance donc dans un premier jet, qui n'aura sans
doute que le mérite d'exister.
Projet de synthèse
1) On voit bien que la politique est en crise, et loin de
la "liberté, égalité, fraternité" qu'on lit aux frontons
de nos mairies.
2) Si l'on veut étouffer le rêve d'une vie fraternelle, on
se mutile soi-même. Ne soyons pas des frustrés, des
masochistes ayant perdu toute espérance. Nous
avons un avenir: Les hommes deviennent les frères, le
monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent
(Rév d'Arès xix/22).
3) Les plus grands parmi les hommes politiques, comme
Jaurès, Gandhi, Mandela et d'autres, rayonnaient leur
idéal, mais depuis quelques décennies, la politique
politicienne est dangereusement déshumanisée. Les
politiques ne donnent plus guère que le spectacle ridicule
d'un affrontement permanent où chacun promet en vain de
réussir là où l'autre a échoué, poussé qu'il est par
l'addiction à une ambition parfois maladive.
4) Déshumanisée, la politique ne fait plus confiance au
citoyen, qui se retrouve emprisonné par des lois, des
décrets et un contrôle de plus en plus tâtillon, et qui
l'éloignent d'un altruisme libre.
5) On n'en sortira pas en se contentant d'un "Tous pourris
!" condamnant les politiques, tant qu'on souhaitera un
État fort, voire un chef autoritaire: c'est l'histoire du
fascisme. On s'en sortira en rendant progressivement
inutile l'État national par des initiatives fraternelles
de plus en plus audacieuses guidées par un amour généreux.
En l'état actuel des choses, le réseau associatif présente
des expériences limitées, insuffisantes au vu des
souffrances humaines, et souvent politiciennes comme le
politique lui-même, dont elles dépendent largement. Ce
réseau associatif fournit cependant des exemples
intéressants pour construire à tâtons notre avenir d'amour
fraternel.
6) Ainsi, la pénible réalité du fisc trouve une
alternative dans le don libre, dont vivent largement le
réseau humanitaire, les religions, les associations de
fait...
Donner librement à sa collectivité dans un esprit de
"contribution volontaire" comme le proposait la Révolution
française, se rassembler entre citoyens pour appliquer ce
principe et le mettre à la mode, aboutirait à terme à une
baisse des impôts, puis, pourquoi pas, à leur disparition.
7) Comme les protestations antifisc obligent à chercher
une alternative, de même les protestations fédéralistes et
autonomistes (Flandre, Catalogne...) obligent à chercher
par un nouveau "contrat social" une alternative aux États
trop éloignés du citoyen.
8) Notre projet suppose qu'on se dégage des peurs et des
péjugés pour aimer la Vie.
François D; d'Ile de France.
|
Réponse :
Merci pour ce premier travail de synthèse.
|
14nov13 150C49
[Frère Michel, vous écrivez :] "Je tiens à recevoir les
idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine qui
nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés dans
la Moisson. Ça, c'est de la conscience collective ! De
toute façon, tout le monde ne participe pas. Des centaines
de nos missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il
est souhaitable que ceux qui commentent fassent que les
silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux
aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup
ont une opinion."
Je viens de me rendre compte que de ne jamais envoyer de
commentaires est une erreur voire même un manquement, en
tout cas dans le cadre de cette entrée où vous tenez à
recevoir les idées et suggestions des missionnaires.
Je consulte presque tous les jours freesoulblog et je ne
rajoutais jamais de commentaires, afin de ne pas augmenter
encore votre charge de travail.
Bien souvent aussi je n'ai pas l'impression d'apporter
plus que ce qu'apportent déjà certains frères ou sœurs. Je
vais faire en sorte de vous apporter mon avis après
réflexion, avis qui pour le moment reste assez partagé.
"Politiser notre refus de la politique"... Si oui, comment
?!
En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop
contradictoire.
Pour être crédibles ça va nous demander un sacré travail.
Être crédible n'est déjà pas évident sur le terrain
spirituel ! Mais en même temps comment ne pas paraître
utopique si notre mission spirituelle ne s'aventure pas à
un moment donné sur le terrain politique (organisation de
la cité). Quel est le bon moment? Probablement celui où l'assemblée et le
monde peuvent encore bénéficier de la présence du prophète
!
JF du 91 [probablement Essone, donc Ile de France]
|
Réponse :
Merci, mon frère, de vous y mettre.
"En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop
contradictoire,' dites-vous. C'est encourageant.
|
14nov13 150C50
Excusez-moi d'intervenir aussi souvent mais tout comme
Malika |150C42] je pense qu'une intervention homéopathique
en politique risque de devenir à plus long terme une
composante majeure !
Je pense que ce serait une grande erreur.
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Merci pour cette opinion tranchée.
Personnellement, je penche tout comme vous, frère Guy,
pour le tout spirituel, mais je ne peux pas penser que
pour moi-même.
Je dois aussi m'efforcer de lier notre grand message
spirituel aux préoccupations matérielles des gens de
rencontre. Je dois en tout cas voir dans quelle mesure les
réalités matérielles d'une part n'affectent pas trop
profondément l'Appel spirituel, d'autres part peuvent même
nous aider à Le faire mieux comprendre.
Comme l'ont souligné certains commentateurs, le Père
lui-même s'est préoccupé de questions politiques
immédiates comme celles qui opposaient Israël et l'Égypte
ou l'URSS et l'Afghanistan. Il s'agissait certes de
conflits armés, mais n'allons-nous en France vers une
certaine violence ?
|
14nov13 150C51
Voici un brouillon de tract que m'inspire votre entrée 150
:
Seule la "politique" du changement de
l'Homme en Bien...
peut faire changer la société en Bien !
Pourquoi ?
Parce que l'individu qui s'efforce d'aimer, de
pardonner, de se libérer de ses préjugés et de ses
peurs, qui recherche la paix et l'intelligence du cœur
devient totalement bon.
Parce que l'individu qui devient totalement bon retrouve
la vraie liberté : il n'a plus besoin de systèmes,
d'élites et de lois, politiques ou autres, pour le
gouverner et lui dire comment il doit vivre.
Parce que les individus qui changent en bien deviennent
capables de gérer et d'organiser eux-mêmes la vie en
société dans la vraie justice et la vraie solidarité.
C'est ce que révèle La Révélation d'Arès..., etc.
Je profite de ce bref commentaire pour vous
dire encore et toujours combien je suis reconnaissante
envers le Père de vous avoir choisi comme nouveau prophète.
Vous dites souvent qu'Il a mis dans un chapeau les noms de
chacun des 6 milliards d'individus qui vivaient sur terre
en 1974 et qu'il a tiré le vôtre. Si c'est vrai, je trouve
qu'Il a eu la main particulièrement heureuse... tellement
vous êtes un pénitent
exemplaire et le juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) qu'Il espérait.
Sylvaine d'Aquitaine
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Sylvaine.
Mais ce tract m'incite à vous faire la même réponse que
j'ai faite à Dominique du Roussillon 150C45.
Vous n'êtes pas là en prise directe avec la réalité. Vous
le seriez évidemment si nous créions un parti politique
qui s'appelait "L'Homme de Bien" ou "Vers une Société de
Bien", mais cela nous ferait entrer dans la compétition
électorale. Or, la compétition électorale de nos jours est
toujours une compétition pour le pouvoir ou un pouvoir.
Toutefois, je vois que vous réfléchissez à la question.
Peut-être votre réflexion va-t-elle vous amener à quelque
chose de plus réaliste, quelque chose qui politise la pénitence pour
dépolitiser la politique politicienne, si je peux dire.
Je sais que tout cela n'est pas facile à exprimer.
|
14nov13 150C52
Vous vous êtes clairement déclaré contre la politique dans
"le cancer politique" [entrée 135] et maintenant vous
étudiez la possibilité d'introduire un peu de politique
dans votre discours spirituel.
Je suis surpris de ce revirement, mais je l'approuve.
Je suis anti-sartrien, mais vous vous êtes sartrien. Je
vous ai depuis longtemps lu défendant Sartre ou du moins
comparant l'existentialisme de La
Révélation d'Arès ou ce que vous croyez être
existentialisme dans ce livre — peut-être, en effet — avec
l'existentialisme de Jean-Paul Sartre. Après tout, Sartre
a beaucoup changé d'avis au plan politique, pourquoi ne
changeriez-vous pas d'avis ? Il y a au moins cette
ressemblance.
Sartre travaillait au plus près avec le Parti Communiste,
mais écrivait "Le Fantôme de Staline" pour critiquer
méchamment l'intervention soviétique en Hongrie [1956]. Or
quelque deux ans plus tôt il avait écrit: "Il faut se
mettre du côté de ceux qui risquent tout, que leur intérêt
pousse à maintenair la paix, les Soviétiques." Sartre
dénigrait Merleau-Ponty, niait l'inconscient freudien,
louait l'idée de Révolution, mais vous vous n'êtes plus
dans ces dispositions. Vous êtes vous aussi
contradictoire.
Mais vous avez été vous aussi communiste, vous avez été
contre ceux qui mettaient en cause la mission historique
du prolétariat. Vous avez cassé votre ancienne logique en
adoptant vers 1966 la logique de l'Église Orthodoxe et
puis vous avez cassé la logique de l'Église Orthodoxe en
écrivant La Révélation
d'Arès.
J'admets que vous ne l'avez peut-être pas écrite, que
quelque chose s'est passé dans votre vie, qui vous a donné
le texte de La
Révélation d'Arès. Si vous ne la tenez pas d'un
homme, d'où la tenez-vous, sinon de quelques chose
d'autres ?
Mais revenons à Sartre. Si vous ne savez pas où vous
orienter, c'est là qu'il y a à puiser !
Vous êtes indiscutablement comme lui un anti-moraliste.
Je comprends aussi vos hésitations — très sartriennes — et
que que vous ne sachiez pas de quel côté vous tourner.
Bernard W. de région PACA
|
Réponse :
Merci de me ramener à Sartre un moment, alors que je n'y
pensais pas.
Sartre, Merleau-Ponty ? Non, je ne me vois pas alourdir
notre légère pensée arésienne, portée par l'idée centrale
de La Révélation
d'Arès: la
pénitence changera la vie et changera
le
monde. Mes frères et mes sœurs ne sont ni des
politiciens ni des philosophes, parce que le monde des
politiciens et des philosophes a été balayé d'un grand
geste de la Main du Père à Arès en 1974 et 1977. Là tout
est soudain redevenu simple et clair. Non les idées mais
le combat intérieur de chacun contre le mal est le remède
au Mal. Mais,
c'est vrai, il n'est pas mauvais, à l'occasion de cette
entrée 150, de la réflexion qu'elle suscite de repenser à
Sartre.
Dans "L'Être et le Néant" et la "Critique de la Raison
Dialetique" Sartre représentait l'homme comme pétrifiué ou
sérialisé (découpé en tranches qui s'ignorent entre elles)
prisonnier de la "matière sociale". C'est exactement
l'état dans lequel nous trouvons la plupart des gens
rencontrés dans la rue. Ils ne savent plus comment sortir
de cette "matière sociale", où ils sont ficelés comme des
cochonnailles ou des tripes, et où aller. C'est pourquoi
beaucoup nous écoutent, mais seulement quelques uns
peuvent sortir ici et là d'eux-mêmes pour nous suivre.
Mais Sartre a suivi presque toute sa vie une ligne
révolutionnaire. Nous ne suivons pas cette ligne, nous
sommes des insurgeants, mais pas des violents. La
non-violence de Gandhi serait plutôt notre objectif. Je
crois que la non-violence peut faire éclater le carcan
politique comme la révolution peut le faire. La
non-violence peut briser ce qui emprisonne les consciences
et, tout bien réfléchi, la pénitence
est une non-violence dont les pressions peuvent être
considérables.
Le problème est: Comment nommer cela et le faire
fonctionner. Notre frère Rémy O. dans son commentaire
(150C47) parle de" Gandhi et la marche du sel refusant
l’impôt de l’état anglais ou Luther King boycottant les
bus de Montgomery," mais en France il faut chercher les
objectifs similaires. À part la grève de l'impôt, je ne
vois pas, et je sais que la grève de l'impôt sera aussitôt
taxée d'un mouvement de droite (allusion à Poujade) à
moins d'être soigneusement préparée spirituellement dans
l'esprit du public et cela est très impossible à faire
sans les media qui — pas idiots et ayant bien compris tout
ce qu'il y a d'insurgeant dans La
Révélation
d'Arès — nous tiennent soigneusement à l'écart.
Croyez-moi, Bernard W., que je ne connais pas, la question
qui se pose à nous n'a pas de réponse facile.
Mais nous trouverons peut-être une réponse.
|
14nov13 150C53
Peut-être faut-il simplement dire :
"Instaurons le pouvoir du Bien" !
Non le pouvoir des chefs,
mais l'action du bien
sur nous-mêmes, [le
bien] qui aura (et qui a déjà !) comme
conséquence le changement
de notre société et le changement
du
monde.
Une fille de Pèlerin d'Arès
(Frère Michel, si vous trouvez utile de publier mon
commentaire, je ne souhaite pas citer mon identité. Merci
de votre compréhension)
|
Réponse :
Comme je regrette qu'ayant une si bonne idée — "Instaurons
le pouvoir du Bien" ! — et montrant par là que la Bretonne
que vous êtes suive les espérances des Pèlerins d'Arès,
vous ne souhaitiez pas voir votre joli prénom apparaître,
Bon, bon ! Je cède à votre demande, mais j'espère que, si
vous avez d'autres idées à nous faire partager ici, vous
signerez de votre nom. Enfin peut-être...
En tout cas, je suis heureux de vous connaître, je salue
votre premier commentaire et je prie avec vous.
|
14nov13 150C54
Où t’es visibilité ?
Nous sommes clairsemés
Comme les semés
de la foule.
Nous choyons comme nous pouvons
En attendant la Belle
Gente
Visibilité t’es où ?
Sauf quand Mikal
nous rassemble
Derrière nos murs de verre
Pour le Fond et
la prière.
Visibilité t’es où ?
Quand nous prions derrière nos murs
Où le Feu du
Père a jailli
Et que sur nos murs des villes
Coule la Parole Pure.
De la Montagne descendons
À nos villes le Sermon
Et tous ensemble à l’unisson
De partout, comme mille cœurs
Fondons sur la foule.
Mais comment ?
Je ne suis qu’un tout petit œil
Qui s’ouvre.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine
|
14nov13 150C55
Expliquer au public que les hommes doivent se
ré-approprier la gestion de la cité, non par la loi qui
est l'outil de la politique et qui génère frustrations et
abêtissement, mais par l'outil qu'est la pénitence
que le Créateur donne aux hommes par La
Révélation
d'Arès, laquelle pénitence
génère l'âme individuellement
et
générera collectivement la polone
pour un bonheur durable.
En montrant au public l'opposition loi/pénitence
(conscience), il pourra faire un choix.
Jusqu'à présent la pénitence
n'était pas concrète pour le public, mais "politiser"
notre mission la place dans une possibilité d'application
accessible.
Claudine du Roussillon
|
Réponse :
Cela, ma sœur Claudine, nous le faisons déjà. Nous
prêchons la pénitence
et, à la mission, dans nos exposés au public nous disons
que pour nous la loi
des rats (Rév d'Arès xix/24) est une pratique
politique qui a montré sa nocuité et qui est pour nous
dépassée.
Donc, nous montrons déjà au public ce que vous appelez
"l'opposition loi/pénitence."
Peut-être (j'essaie de vous comprendre)
voulez-vous par là inviter le public à cesser de voter ? À
faire la grève du civisme ? Dans ce cas, on peut en
effet ajouter "Ne votez pas ! Montrez votre ras-le-bol de
la politique !" sur les tracts en période électorale.
C'est une manière de "politiser notre refus de la
politique", en effet.
Mais je ne suis pas sûr de vous avoir bien comprise. Merci
pour votre contribution.
|
14nov13 150C56
J’ai essayé de réfléchir et de parcourir la Parole pour en
tirer des déclinaisons que je vous livre au sujet de la
politique.
Je ne prétends pas à la perfection de la formulation ni à
l’exhaustivité, mais je pense que quelques idées pourront
intéresser certains.
Voici l'idée d’un type de tract autour de :
"Une politique qui marche : la pénitence
!"
[marche = qui fonctionne et, si je puis dire, en marche]
Ensuite, déclinaisons possibles selon les tracts (une
affirmation par tract) :
• Parce que la pénitence
se préoccupe de l'homme (de soi et des autres), de façon
pragmatique et rejette les idées érigées en dogmes
(idéologie), ou en formules, qui inondent la politique
d'hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
permet d'être lucide, modeste, et donc réaliste sur ce
qu'il faut faire, ce que n'est pas la politique d'hier et
d'aujourd'hui, toujours prête à fanfaronner sur un bilan
ou à flétrir un adversaire.
• Parce que la pénitence
demande la patience,
notion que la politique d'hier et d'aujourd'hui rejette à
tort comme inefficace.
• Parce que la pénitence
conduit à la simplicité, à tous les niveaux, à mille lieux
des complications de la politique d’hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
répand la paix, ce que ne fait pas la politique d’hier ou
d'aujourd'hui qui suscite en permanence la violence et une
vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9).
• Parce que la pénitence
appelle au non-jugement, alors que la politique d’hier et
d'aujourd'hui est remplie de jugement.
• Parce que la pénitence
accomplit son objet et n’en reste pas aux idées,
fréquentes idoles de
l’esprit de la politique d’hier et d’aujourd’hui.
• Parce que la pénitence
peut faire surgir un nouveau monde, là où la politique
d’hier et d’aujourd’hui ressasse les mêmes "solutions" et
conduit le peuple à faire du sur-place.
• Parce que la pénitence
est contraire à l’esprit de révolution engendré par la
politique d’hier et d'aujourd'hui et qui ne fait que
remplacer un pouvoir par un autre, mais demande à l’homme,
en tant qu’individu, de se reconstruire bon, pour
reconstruire, en tant que membre d’un groupe humain plus
important, une société bonne.
• Parce que la pénitence
construit la liberté, la vraie, qui n’est pas celle de
faire n'importe quoi (caprice) puisque l’on est toujours
confronté à un autre, son frère, mais de choisir
librement, parmi les solutions possibles, celles qui
mènent au Bien.
• Parce que le pénitent
se méfie des lois,
qui sont par principes inadaptées à la vie humaine, car
pesantes et toujours difficilement évolutives, et font
oublier à l’homme que, dans chaque situation, il peut
réfléchir, ce que ne fait pas la politique d’hier et
d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à toujours plus de lois
pour toujours moins de bien-être de vie.
• Parce que la pénitence
est un principe de vie, évolutif, là où la politique
d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé,
finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense.
• Parce que la pénitence
ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à
faire l’aumône ou à panser les plaies des hommes, mais à
les mettre debout pour qu’ils deviennent des acteurs
pleins et entiers de leur vie.
• Parce que la pénitence
refuse le(s) pouvoir(s) comme principe d'organisation
humaine et même de bonne gestion (toute l'Histoire montre
la nuisance des pouvoirs), mais qu’elle contribue à mettre
les forts et les sages
au service des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9),
ce que ne fait pas la politique d’hier et
d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
est la recherche permanente de la vérité et le refus du
mensonge, quel qu'il soit et à quelque niveau qu'il soit,
ce que ne cherche pas la politique d'hier et
d'aujourd'hui, qui embellit la réalité et promet sans
tenir ces promesses.
• Parce que la pénitence
amène la justice, qui n’est autre que ce qui est vrai, ce
que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui, pour
laquelle le mensonge et donc l’injustice sont un principe
de fonctionnement.
• Parce que la pénitence
n'en reste pas à la dimension matérielle et/ou
matérialiste de l'homme, qui montre actuellement ses
limites, mais lui rappelle sa dimension spirituelle (ce
qui ne veut pas dire religieuse) sans laquelle il est
incomplet, une dimension que ne prend pas en compte la
politique, ni hier ni aujourd'hui.
• Parce que…[cf. énoncés liés à des citations de la Parole
mises de côté par vous-même ou d'autres frères]
Conclusion [ou début ?] du tract
La pénitence,
dans la définition nouvelle que lui donne
La Révélation d'Arès, c'est tout simplement
l'effort pour pratiquer l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et
se rendre libre
de tous préjugés, sur soi et donc sur le monde, car chaque
homme est à la fois individu et partie d'un tout. Cette pénitence qui n'est pas plus lourde que le souci
de l'usurier (Rév d'Arès 28/25), mais, pour ce
petit prix, peut redonner le bonheur à l'humanité. Ni la
politique, ni sa mère la religion n’ont jusqu’à présent
réussi à l’établir.
Je suis comme vous, frère Michel, pas absolument bloqué
contre descendre dans l'arène politique, mais très prudent sur ce point.
Créer par exemple un parti contre les partis, cela me
semble assez illogique : toute la Parole rappelle qu'on
change un système en en sortant et vous l'avez redit
maintes fois à propos de l'Église.
En même temps, nous sommes dans le monde. Mais comment
être dans le monde sans se laisser brûler par le monde,
c'est la problématique initiale de la Parole donnée à
Arès. Nous avons normalement l'habitude de "mettre les
mains dans le cambouis", par exemple en faisant usage de
pouvoir lorsque notre fonction actuelle nous y oblige,
mais tout en sachant que l'usage du pouvoir n'est pas le Bien. Nous devrions
donc réussir à penser cette politisation de notre message
qui ne sera pas politique.
Peut-être peut-on pour l'instant (avant que la politique
ne s'effondre et qu'on puisse la remplacer un jour par un
autre fonctionnement) faire de la politique par des
actions communes illustrant notre foi et ses applications
concrètes ? Le problème est que tout est tellement encadré
de nos jours que toute tentative pour « vivre autrement »
doit être particulièrement réfléchie et prudente pour ne
pas être stoppée immédiatement, et même brutalement, y
compris par la prison. Bref, notre action ne doit pas être
provocatrice, mais instigatrice.
Une fois de plus, nous ne pouvons faire disparaître des
concepts dépassés de l'esprit de nos frères humains sans
proposer autre chose à la place. Les deux vont de pair et
les gens ne nous suivront que s'ils comprennent où nous
allons et si ne sommes pas pour eux simple force de
démolition.
Denis H. de Pays de Loire
|
Réponse :
Très intéressant commentaire, mon frère Denis. Un grand
merci.
Je l'ai lu attentivement (je me suis permis de simplifier
deux ou trois phrases) et il m'a donné un idée, toute
simple, mais que votre projet de tract me laisse soudain
entrevoir comme possible alors que jusqu'à présent je
l'avais considérée comme chimérique.
Il y a là une idée qui colle bien à notre foi. Je n'en dis
pas plus ici. Je reviendrai sur l'idée en question.
|
14nov13 150C57
N’étant pas quelqu’un qui ait beaucoup d’idées, j’apporte
toutefois mon opinion sur la grande réflexion que vous
lancez dans cette entrée 150. Tout cela est encore bien
brouillon dans ma tête.
Je suis heureuse d’avoir une mission aujourd’hui
essentiellement spirituelle ayant encore honte de la
mission sociale, je crains également comme notre sœur
missionnaire en 150C44 que celle ci réapparaisse si nous
n’en prenons pas garde, mais je pense que vu le contexte
social aujourd’hui et le poids de plus en plus lourd du
système, votre question "Comment politiser notre refus de
la politique ?" et la réflexion qu’elle demande est
nécessaire.
Je médite sur la veillée 28 que vous appelez la Grande
Veillée qui nous dit : "Tu
aideras
l’opprimé contre l’oppresseur (Rév. d’Arès 28/10)
et vos annotations : "Ce verset a soulevé une réflexion
non achevée dans
l’Assemblée des Pèlerin d’Arès. Doivent-ils être
politiciens autant qu’apôtres (= moissonneurs spirituels)
etc.
Par ailleurs, Dieu nous dit (Rév d'Arès 28/7): Ma
Parole est la Loi qui vient, les nations s’Y sont elles
encore jamais soumises ? Donc, plus de pouvoirs,
plus de lois mais en attendant il faut bien une
progressivité.
Dans ma mission de rue j’ai souvent de bons contacts comme
beaucoup mais personne ne vient nous revoir et je me suis
demandé bien des fois si je ne leur parlais pas d’une
façon trop lointaine ou insuffisamment compréhensible,
"derrière la porte" comme vous dites.
Mes propos sont spirituels et je sens bien que la plupart
du temps ils ne sont pas adaptés aux préoccupations du
monde.
Je crois qu’effectivement on nous voit comme "des anges
attardés sur terre." Notre mission n’est jamais inutile,
nous pouvons en récolter les fruits des années après mais
aujourd’hui le contexte social change très vite et nous
allons avoir à affronter une population très diverse, de
plus en plus inquiète, désespérée et qui risque d’un
moment à l’autre de tomber dans la violence. Comment
allons-nous trouver les
épis murs dans ce contexte ?
Il n’est pas rare de rencontrer dans la mission des gens
qui disent eux-mêmes que le changement
doit commencer par soi et que les pouvoirs sont inutiles,
mais aujourd’hui tout parait loin, irréalisable parce
qu’on a tout globalisé, mondialisé. On a déresponsabilisé
l’individu et l’homme a perdu confiance en lui. Nos
politiques sont loin du peuple, méprisants et en plus
complètement autistes.
Vous parlez de générosité dans votre réponse 150C38,
réponse que je trouve très belle , pertinente et très
juste (vous comprenez l’homme dans ses profondeurs) "…si
cette France, où Dieu s'est manifesté en 1974 et 1977,
doit devenir cette petite société étriquée, celle du film
"Camping", au lieu de devenir un sursaut de grandeur et de
sacré, une immense espérance pour les autres pays, alors,
nous n'avons pas compris quelque chose dans le fait que le
Père a parlé en France… Il y a dans l'homme plus de
grandeur et de générosité à tirer que d'argent à soutirer
par l'impôts, les amendes, les taxes, etc." et je relève
que le tract de Daniel R (150C43) parle des petites
unités.
Quand je parle dans ma mission qu’il faudra un jour
recréer des petites unités, les gens l’entendent bien
comme ils entendent bien aussi quand je cite aux croyants
l’avertissement de Dieu à Samuel
(Bible, 1Samuel 8/1-22) sur les dangers d’un roi.
Le problème est très difficile et je dis peut être des
bêtises mais j’ai le sentiment que ces sujets :
générosité, petites unités, dangers du pouvoir actuel,
peuvent être formulés dans une approche missionnaire.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
"Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel"
peuvent-ils former l'axe d'une action dépolitisante ?
Ce sont en effet des points de repère que j'ai donnés dans
mes réponses précédentes. Ils viennent en parallèle de
l'idée de pénitence,
point central du tract crayonné par notre frère Denis H.
du Pays de Loire (150C56).
Nous commençons d'avancer. des idées sont tracées.
Un grand merci, ma sœur Marie-Odile. Vous dites que vous
n'êtes "pas quelqu’un qui a beaucoup d’idées" ? Je trouve
que vous ne vous en sortez pas mal du tout.
|
14nov13 150C58
Merci pour cette entrée qui pousse les frères et moi-même
à réfléchir et qui va même jusqu’a me faire écrire un
commentaire.
Je ne suis qu’un simple charpentier et je vais me servir
de ça pour vous expliquer mon idée.
Comme tout bon charpentier je suis équipé d’un marteau
dans lequel j’ai mis toute ma confiance.
Dieu est venu à Arès nous redonner un outil qu’est la pénitence que l’on
pourrait comparer à un vieux marteau en bois dans le monde
des charpentiers (que tous le monde connaît mais que plus
personne n’utilise). C’est comme si je rappelais à tous
mes collègues charpentiers que ce vieux marteau fonctionne
et que c’est d’ailleurs le seul qui peut nous aider à
bâtir.
Comme tous bons charpentiers ils vont me demander de leur
prouver la valeur de mon outil et c’est là que l’on doit
concrétiser.
Mais montrer le résultat de la pénitence
me semble compliqué. Cependant, si au lieu d’être
tout seul a parler de mon marteau, nous somme mille
charpentier (un groupe, une assemblé)
l’exemple ce fait par le nombre et donc il a plus de
valeur qu’un simple témoignage. Car notre but n’est pas de
changer l’autre, c’est de lui faire utiliser cet outil
qu’est la pénitence,
de lui faire connaitre La
Révélation d’Arès comme un outil indispensable à
son être, un outil qui bouillonne au fond de nous.
Politiser comme vous dites, c’est entrouvrir la porte ou
la fenêtre pour que tout le monde puisse entendre ce
rappel que Dieu et envoie à Arès.
Je pense qu’une certaine politisation de La Révélation
d’Arès ne pourrait être qu’un don au monde. Le don de lui
rappeler qu’il est encore temps de changer
ce monde.
Pourquoi ne pas baser cette politique sur le terme du don.
C’est d’ailleurs ce que vous faite sur votre blog, un don
que l’on accepte ou pas mais qui dans tous les cas nous
fait avancer.
Matthieu de Marseille
|
Réponse :
Quelle heureuse surprise d'avoir une commentaire de vous,
mon frère Matthieu.
J'ai été si heureux le jour de vos épousailles
avec notre sœur Sara. Quand je pense qu'il n'y a pas si
longtemps encore vous étiez des gamins, l'un et l'autre.
Je pense que Sara finit à Marseille ses études
d'architecte et que vous, Matthieu, avez trouvé dans cette
grande ville un emploi de charpentier. Qualifié comme vous
êtes, il ne doit pas y avoir de problème.
Merci pour cette parabole du marteau en bois pour la pénitence !
Mais à quoi sert-il ce marteau en bois ? À mettre en place
des grosses pièces de bois ? Je ne vous vois pas enfoncer
des clous avec un marteau en bois.
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14nov13 150C59
Je pense que les Pèlerins d'Arès sont et seront des hommes
du temps qui vient, c'est à dire les frères tels que le
Père en donne les prémices dans Son Message.
Nous savons que la société édénique sera ce que nous en
ferons, car elle ne sera pas imposée par le Père Qui
justement respecte notre liberté.
Si les Pèlerins d'Arès avaient un parti, je pense qu'il ne
pourrait être que celui du
temps qui vient [Rév d'Arès 16/10, 30/13].
Le Parti du Temps Qui
Vient peut s'intéresser et débattre des sujets
d'actualité, car ce temps n'est pas encore venu. Il peut
dénoncer les aberrations et les manquements, car il est
capable de proposer des alternatives viables, puisque ce
parti est fondé sur l'enseignement
qui, lui seul, est à même de proposer une société
équitable et durable.
Je suis tout à fait en accord avec la création d'un parti
politique dépolitisé mais crédible ; la crédibilité n'est
pas la proximité de la politique politicienne et cela ne
semble pas si compliqué à démontrer avec une bonne équipe
d'esprit pragmatique.
J'attendais inconsciemment depuis longtemps un sujet
dérangeant de cet ordre sur freesoulblog car il va tout à
fait dans le sens des raisons que vous donnez dans la
réponse 150C18 et surtout quand vous demandez "s'il ne
faut pas un peu descendre en enfer pour y chercher les
âmes."
Par le choix de descendre un peu plus dans la plèbe,
peut-être que les ouvriers
de la moisson [Rév d'Arès 13/9] seront vraiment à
l'ouvrage et peut-être que les
frères de l'aube [Rév d'Arès xxxv/7] pourront
trouver la préséance.
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Oui, Parti du Temps Qui
Vient est une bonne idée.
Nous avançons. Les suggestions s'ajoutent aux suggestions.
Merci, mon frère Frédéric, pour votre contribution.
|
14nov13 150C60
J'ai lu l' abondance de commentaire pour cette nouvelle
entrée. Pour essayer de participer de mon côté, il me
revient que dans le contexte spirituel, le Père, dans la
révélation d'Arès a donné d' autres sens à des mots comme
pénitence, corps du sacrifice, Baptême, et dans le
contexte de la domination et du pouvoir politique ( roi
noir ), quand les mots ( bruit ) n' exprimait pas de
manière assez simple et percutante la conséquence des
complexités conflictuelles engendrées à long terme dans
notre monde, il a même inventé des mots comme Olque, (
xv/8), "Blande" ( xviii/11), grouillis, concis et bien
d'autres encore..
"Pour nous aider à envisager avec beaucoup de prudence
une insertion limitée de termes politiques ( pour changer
d' abord puis abolir la politique ) dans notre mission",
comme je n' y connais pas grand chose excepté ce qu'en
disent les journaux ciblés, l'idée m' est donc venue de
faire une recherche sur le vocabulaire actuel qui est
utilisé par nos élus locaux ou généraux, dans les
décisions de ce domaine de pouvoir et d' action.
J' ai trouvé ce lien :
http://www.vocabulairepolitique.be/
Il faut cliquer sur l' alphabet en haut.
Nous pourrions peut être utiliser ce vocabulaire comme
matériel de base pour en trouver, et en vue, bien sûr d'
une insertion limitée , quelques uns auxquels partir de l'
étymologie première, voire à certains, un sens
transformant la nature de l' acte au coeur de la cité des
hommes et évoluant vers le Dessein du Créateur.
Nous voyons par exemple que le mot politique (polis : cité
) est devenu lourd des effets de son Histoire qui se
poursuit encore (comme aujourd'hui par exemple je viens d'
apprendre la signature pour l' accord d' un projet de
construction grandiose d' architecture futuriste appelée :
la future citée du corps humain prévue pour 2016 jusqu' en
2018 alors que l' on entend crier de partout : Y' a plus
d' sous dans les caisses de l'état !)
Peut être même pourrions nous reconstruire (forger ) d'
autres mots avec votre aide comme vous l'aviez fait avec
le mot "révolution" ou "insurgé" qui recouvrait trop d'
erreur et de violence pour faire naître le mot
"insurgeance" dans une acception de changement fort, au
coeur du sens que nous donnons à la pénitence dans l'état
actuel de l' homme vers le frère du Temps qui vient.
Guy de l'Hérault
|
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et l'idée de se
référer au vocabulaire politique actuellement en usage.
Nous allons étudier tout cela.
Concernant "Y' a plus d' sous dans les caisses de l'état
!" Vous avez raison. Il n'y a plus d'argent. Mais ils
empruntent, ils empruntent sans arrêt. N'avez-vous pas
compris que nous vivons à crédit ? Nous allons attendre,
si ce n'est pas déjà fait: 2000 milliards d'Euros de dette
nationale. Sans compter l'emprunt de 450 millions d'Euros
qui vient d'être fait pour renflouer le Crédit Lyonnais
qui est en faillite. Notre économie est en très piteux
état.
|
15nov13 150C61
Il y a quelques mois, j’ai effectué un travail de
compilation à partir des réponses que vous faites aux
commentaires de l’entrée de votre blog "Cancer politique"
(#135). L'objectif de ce travail était de faire ressortir
les passages qui nous incitaient à orienter notre mission
sur un terrain plus social, sans perdre le Fond.
Suite à votre nouvelle entrée de blog, je pense que cette
compilation peut nourrir la réflexion de chacun. Je l’ai
élaguée aujourd’hui pour éviter un texte trop long, et
aussi pour resserrer encore plus en ne gardant que les
passages ayant un rapport direct avec le sujet de cette
entrée 150.
135C1 - La
Révélation d'Arès, qui est libératrice, qui
nous porte donc à une réflexion de Fond
sur l'indépendance de l'individu bien plus précieuse et
efficace que sa dépendance de la république qui le
gouverne.
135C8 - J'espère que mes frères comprennent aujourd'hui
où veut en venir La
Révélation d'Arès. J'espère qu'ils comprennent
que tout renouveau spirituel entraîne à terme
inévitablement un renouveau social — parce que l'homme
est de nature sociale.
135C18 - Notre pénitence
est une authentique œuvre sociale.
135C21 - Nous travaillons pour restituer à l'humanité
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle
et la liberté absolue de tous préjugés et de toutes
peurs, et pour montrer que la pénitence
est un état constructif, réaliste, et non une
bondieuserie.
135C27 - Chassons de nous le goût du sang, des sombres
nouvelles, du tragique, de la peur. Ne fixons pas nos
yeux en pleurs mais hypnotisés sur le mal construisons
un autre monde !" Toute personnalité vivante devra avoir
un jour la primauté sur le Bien.
La société existe pour le Bien
des individus et non pour leur réduction en masse et
leur manipulation par la politique (…).
135C45 - L'argent chez tous les chercheurs de pouvoir
n'a jamais été une fin en soi, mais un outil pour
dominer et gouverner, que ce soit les peuples ou que ce
soit le marché. (…) Oui, les Pèlerins d'Arès ont le
devoir de montrer la nécessité d'une réforme du cœur par
la pénitence
chez tous, chez ceux qui gèrent comme chez ceux qui sont
gérés.
135C47 - Toute lutte sociale, qu'elle soit de droite ou
de gauche, consiste toujours à se fixer un adversaire et
à le combattre. L'URSS s'était fixé de lutter contre le
Capitalisme et se maintenait par cette lutte, mais
l'URSS finit dans la misère. Le Capitalisme se fixe de
lutter contre le communisme et le socialisme, mais il
risque de finir dans l'enfer, le péché
des
péchés.
C'est pourquoi nous remplaçons, sous le Souffle
de La Révélation
d'Arès, toute lutte sociale, par une lutte
spirituelle, qui ne se fixe pas d'adversaire, mais qui
se fonde sur la pénitence,
sur l'amour de
tous les hommes, quels qu'ils soient.
135C51 - C'est la technologie, les mouvements
industriels et financiers et donc les mouvements de
population qui font l'Histoire. La politique n'a jamais
été aussi inutile. Par contre, on aurait besoin d'une
excellente gestion, mais les politiciens, qui sont des
idéologues, ne savant pas gérer et nous emmènent Dieu
sait où. Ce n'est pas là une futile présentation des
choses. C'est une réalité épaisse au cœur de laquelle
nous sommes pris. La
Révélation d'Arès savait en 1974, alors que
nous n'en étions pas conscients, que la présente période
très critique arrivait. C'est notre heure. Nous ne
devons pas passer à côté.
135C55 - La
Révélation d'Arès nous invite à considérer
l'homme, mais non la masse d'hommes, et c'est pourquoi
elle rappelle que l'homme est libre
absolument (Rév d'Arès
10/10), ce qui par voie de conséquence
sous-tend la dislocation des grandes masses en petites
unités humaines. Ne serait-ce que par là nous sommes
antipolitiques. Bien sûr, l'amour, la générosité, la
paix, etc., bref, la pénitence
conduit à la frugalité, tout comme le rêve gauchiste y
conduit, mais dans des perspectives complètement
différentes. Nous ne voyons pas du tout dans la
frugalité la misère. Nous savons que notre monde de pénitents sera de
frugalité, mais parce qu'elle seule peut créer le
bonheur, elle seule permet à chacun, à chaque homme et à
sa famille, de se réapproprier la Vie
spirituelle et de devenir autonome spirituellement comme
économiquement. C'est une perspective impossible par le
combat politique qui a toujours besoin "d'armées"
humaines et oblige la politique à être toujours
mobilisatrice, enregimentriste ; bref, le combat
politique est toujours un combat contre l'individu.
C'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès devons réveiller
l'envie de changer,
le désir de vivre autrement. Avec la crise nous allons
entrer en décroissance et c'est sans aucun doute là
qu'est notre grande chance d'être entendus.
135C64 - Changer la
vie de l'homme au sens donné par La
Révélation
d'Arès au mot changer.
Oui, notre heure est proche. Nous allons pouvoir donner
à notre mission spirituelle une vraie vision sociale.
135C71 - Nous n'avons jamais dit que La
Révélation
d'Arès n'inspirait pas une mission sociale
inaliénable de la mission spirituelle, puisque celle-ci
s'adresse à des hommes vivant en société.
135C82 - Dans tous les actes sociaux il devrait y avoir
un souci d'agir en tenant compte d'un contexte
intérieur, qui est toujours personnel, sans recourir à
des lois générales et impersonnelles aussi glaciales
qu'inadaptées. La grande règle de tout acteur social est
de s'oublier et de n'exister que pour l'autre, celui qui
le sollicite, en toute humanité.
135C90 - Nous aurons tout bonnement à spiritualiser ce
monde pour qu'il surmonte ses déceptions matérialistes
et change
radicalement cette société, en commençant par la France
bien sûr.
Je rejoins tout à fait le commentaire de
notre sœur Marie-Odile (#150C57) et la réponse que vous
lui faites, frère Michel.
Nous sommes arrivés à un carrefour, à la croisé des
chemins où notre mission spirituelle basée sur la vraie
foi et sur la pénitence
doit trouver le passage avec la réalité du moment pour
être mieux comprise des potentiels épis
mûrs et faire entendre au monde — la
Voix
de fer (Rév. d'Arès iii/3, x/1, xvi/6), les cent voix de fer (Rév.
d'Arès xvii/6) — que le véritable progrès ne
passera pas sans changement
de civilisation.
Marie-Christine L. d'Île-de-France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine. En relisant attentivement
ces extraits de mes réponses de la page de commentaire
#135, je trouve en effet quelques idées qui pourraient
être reprises sans un manifeste ou dans un programme.
Je vois que vous êtes attentive à ce que j'écris dans ce
blog au point de prendre des notes, que vous sériez ou
classez par objets. Cela m'émeut. Plus ce blog avance,
plus je découvre son importance.
Quand je conçus et ouvris ce blog en 2006, je venais
d'être abattu par un infarctus qui aurait pu me tuer.
N'excluant pas que je pusse être près de la fin, je voulus
m'élever au-dessus de petitesses que certains de mes
frères ne m'avaient pas épargnées et montrer que je valais
mieux que ce qu'ils semblaient penser: La "mission
sociale" ou la mission n'importe-quoi qu'ils pratiquaient
encore contre mes conseils m'avait montré leur évagation
devant ma parole.
Ce blog vint non pour répliquer à l'humiliation —
l'humiliation ne me gêne pas ; humble je m'efforce d'être
— mais pour me sortir de mon isolement et refuser la
relativisation de la parole
de Mikal (Rév d'Arès i/12, ii/18, xxi/10). Je
savais que je pouvais être autre chose que le simple
témoin et éditeur de Jésus et de Dieu ; je pouvais être prophète au sens le
plus attendu du terme. Mais je ne savais pas que j'y
parviendrais par ce blog.
J'ai déjà posté en cinq jours soixante commentaires pour
cette entrée #150, mais j'en ai déjà reçu en fait plus de
deux cents, dont beaucoup, c'est vrai, étaient sans
intérêt particulier (frères et sœurs intéressés mais sans
idées), ou hors de propos, ou faisaient double emploi, ou
étaient interminables ou obscurs, mais je vois s'agrandir
peu à peu l'audience de ce blog et je mesure l'intérêt
qu'il suscite.
Dieu connaît l'importance de la Parole, puisque Celle-ci
reste des siècles après chacune de ses Manifestations,
mais le prophète
doit de même savoir que sa parole
lutte contre sa mort, peu importe quand et comment elle
survient, parce que la parole prophétique demeure. Ainsi,
je me sens sortir du temps
quand je lis les commentateurs et leur réponds dans ce
blog.
Encore merci, Marie-Christine.
|
15nov13 150C62
La Parti du Monde
Changé !
Le monde changera
avec des hommes
changés.
Qu'il ait une sensibilité communiste, libérale, sociale,
démocratique ou autre, l'homme
changé rend toutes entreprises possibles.
Le changement
commence dans le cœur des hommes sans peurs ni préjugés,
sensibles au bien
et résistant au mal.
La politique ne sera plus le moyen pour les ambitieux de
prendre le pouvoir, mais le moyen laissé aux plus généreux
et aux plus audacieux d'exprimer leurs talents.
J'ai voulu écrire des choses simples pour être compris du
quidam, qui ne comprend que les choses simples au départ.
Au Front de Gauche comme exemple avec ses idées surannées,
très actif dans nos rues de Lorient, j'ai voulu opposé la
vie et tous les changements possibles. J'ai hésité à
poursuivre ma réflexion me demandant si il y avait là
matière à poursuivre…
Pascal L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Le Parti du Monde Changé ! Encore une suggestion. Merci
pour ce commentaire, frère Pascal.
|
15nov13 150C63
Je lis votre entrée 150 et les commentaires.
J'ai bien relevé dans ce que vous dites plusieurs points
d'une direction, cependant je n'ai pas de réflexion
[précise] sur le sujet. Je ne suis pas sûre de comprendre
ce que vous souhaitez et surtout de pouvoir vous
l'apporter.
Comment répondre à votre demande de réflexion puisque vous
avez l'intuition que c'est une voie à prendre ?
Est-ce un tract "contre-politique" spécifique aux Pélerins
d'Ares que vous souhaitiez qu'on réalise ?
Créer un parti ? Ou plein de petits partis du
reste et du petit
reste autour de La
Révélation d'Ares ?
Les frères peuvent-t-ils encore vous donner une tribune ?
Ou connaissez-vous des frères et sœurs parmi nous qui
peuvent monter au devant d'une tribune spirituelle
anti-politique ?
Un Parti du Temps qui Vient (150C59) ?
Des petites unités de pénitents
? Descendrions-nous dans la rue, Pélerins d'Ares
de France et sympathisants pour dire qu'il est temps de
devenir vertueux,
de dire non à la spoliation politique (et religieuse), de
dire que la gestion minimum d'un peuple ne se fait pas
dans l'excès de loi et de taxe ?
Nous faudrait-il des portes-paroles parmi nous avec un
beau langage pour parler au monde et des connaissances
comme vous en avez ?
L'appel de cette entrée ne rejoins-t-il pas votre entrée
#92 du 27 janvier 2009 "Le courage d'être" ?
Déjà dans tous ce que vous dites il y a pleins d'arguments
pour notre moisson de rue :
La Révélation d’Arès est conçue pour vaincre
l’Histoire,
Le Français attend un changement plutôt qu’une
révolution et ses malheurs. Nous lui proposons de changer
de vie pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7,
30/10-11), changer est un bonheur, d’abord le
bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non
avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela
est déjà politique en soi.
Je joins à mon commentaire la vidéo "Les Sacrifiés" de
l'UPA, les entreprises de proximités. Pour moi les
artisans représentent le travail idéal du monde changé. Je
me dis qu'en Éden nous serons (tous) artisans (si la vie
ressemble à celle d'aujourd'hui ?). Ils symbolisent la vie
des petites unités auxquelles il faut revenir.
Actuellement la politique détruit cette vie.
Stéphanie M. d'Île de France
|
Réponse :
Ma sœur Stéphanie, pourquoi toutes ces question ? Si vous
me lisiez bien, vous sauriez ce que je recherche pour le
moment.
C'est très simple.
Il s'agit seulement pour l'heure, et je l'ai dit un peu
partout, d'introduire dans notre mission, laquelle est et
restera toujours une mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur La
Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure.
Mais j'dmets que certains commentaires font penser qu'il
s'agit de quelques chose de plus engagé politiquement ou
antipolitiquement, puisque des frères parlent de Parti du
Temps Qui Vient, de Parti de L'Homme Changé, etc., ce qui
suppose une organisation active. Je prends note des idées
qu'ils me donnent dans ce sens, mais ce n'est pas le but
recherché pour le moment.
|
15nov13 150C64
Les Français rejettent les hommes politiques, mais ne
peuvent pas pour l’instant se passer de politique.
Des siècles de soumission ne rendent pas possible à
l’homme commun de retrouver sa liberté.
Vous avez raison, il nous faut accompagner nos frères
humains à un changement radical qu’ils ne peuvent
concevoir eux- mêmes.
La mission nous permet de côtoyer des personnes que nous
n’aurions jamais connues si l’envie [et la nécessité] de
trouver l’épi mur
ne nous habitait pas.
J’avais pris l’habitude de me détacher de la politique
politicienne. Mais si le mot politique est le cadre
générale d’une société organisée, un peuple d’homme
frères, il nous faut un minimum de règles et de
discernement.
Dans ma mission, j’en viens suivant l’échange, à parler de
sociétés futures de pénitents
dont le pilier serait La
Révélation
d’Arès et le Sermon
sur
la Montagne.
En dehors du tout spirituel, où je parais peut-être voler
sur un nuage aux yeux de mon missionné, il me faut
comprendre les soucis actuel de mon frère quidam. Pour
cela, quand le besoin s'en fait sentir, J’ai trois thèmes
qui me paraissent être importants pour moi (il y en a
d’autres).
1/ Le travail (la participation ou l’échange)
Chacun se doit de participer avec ses moyens à la vie de
la grande famille humaine sans
chef, mais avec des fédérateurs, capable de
discerner et dynamiser les talents de chacun. Le travail
devrait permettre d’être créatif, de pouvoir s’épanouir,
d’exprimer le bien
et de faire de lui un acte de partage et d’évolution, même
dans les taches ingrates, et nous permettre aussi de faire
quelque chose de beau en associant Madame Nature —
Car le travail est bon à l’ouvrier et il en reçoit son
salaire (Rév d'Arès 16/8).
2/ Le commerce (l’échange ou le partage)
Il doit être un moyen d’échanger, de partager des denrées,
du matériel, de la technologie, pour l’évolution et le
bien-être des hommes, détruire l’usure. Il permet aussi
d’échanger avec d’autre cultures, d’autre compétences, de
préserver le coté artisanal et l’indépendance de chaque
groupe humain — Qu’ils
méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la
terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent (Rév
d'Arès 28/24).
3/ L’éducation (transmission ou le partage)
On a le devoir de partager avec l’autre, surtout les
enfants — Aime les
enfants, veille sur eux, enseigne les avec patience et
reçois-les à l’Assemblée (Rév d'Arès 36/20) —
donner le meilleur de notre savoir pour lui permettre de
pouvoir s’adapter à toutes les difficultés de la vie pour
la rendre meilleure, trouver le discernement suffisant
pour grandir comme pénitent vers ce bien qui nous libérera
du péché.
Voila ma petite participation à ce blog.
Cela peux paraitre ridicule et simpliste, mais en
approfondissant, le missionné y trouverait peut être un
créneau d’approche du bien et d’enthousiasme.
Alain et Fatiha du Rhône
|
Réponse :
Merci pour ces suggestions, sœur Fatiha et frère Alain.
|
15nov13 150C65
Merci frère Michel pour cette entrée particulièrement
stimulante, merci pour les riches contributions de mes
frères et sœurs et pour vos réponses qui clarifient
progressivement le sujet.
Puisque vous faites allusion au Big Brother d'Orwell,
rappelons que Wiston, le héros du roman "1984", découvre à
la fin du livre que le mouvement de résistance dans lequel
il s'est engagé est en fait totalement suscité et
instrumentalisé par le pouvoir en place, et qu'il a été
manipulé de bout en bout à son insu. Le cas dépeint par
Orwell est particulièrement extrême et machiavélique mais
doit nous faire réfléchir.
La politique est sale et salissante. Nous ne devons pas
espérer mettre les pieds dans ce bourbier et garder notre
tunique blanche.
Je ne dis pas cela sous un angle moral, que l'on se
comprenne bien (les Pélerins d'Arès ne sont ni
moralisateurs ni puritains) mais sous un angle réaliste :
La politique fait très souvent remonter à la surface le
pire de l'homme et provoque une agitation mentale et
émotionnelle dont il est très difficile de se garder
indemne, même lorsque l'on est motivé par des intentions
généreuses et que l'on est dépourvu de calculs et
d'ambition personnelle. Il faut une âme très forte pour
rester lucide, détaché et serein dans le contexte d'une
lutte politique, pour ne pas se laisser emporter par les
passions, gangréner par l'esprit simplificateur et
partisan, égaré par les manipulations, les provocations,
les récupérations et les désinformations de toutes
sortes.
Il me semble qu'il est impossible d'entrer dans l'arène
politique sans y perdre des plumes spirituelles… Orwell a
été engagé en politique de tout son cœur et de toute sa
force et, en même temps, avait une véritable aversion pour
la politique dont il connaissait trop bien la part
d'ombre, paradoxe douloureux par lequel il nous faudra
peut-être passer…
Pour ma part, je vois un grand danger dans le fait de
descendre dans l'arène politique.
Nous pouvons ainsi nous retrouver piégés et entrainés bien
au-delà de ce que nous imaginions au départ.
Cela doit-il nous faire reculer pour autant ? En fait, je
n'en sais rien, je n'y ai pas réfléchis en profondeur. Ne
faut-il pas accepter de "descendre en enfer" comme vous le
dites en citant un père de l'Eglise? Si nous le faisons,
nous devons le faire en connaissance de cause et en en
mesurant le risque pour nos âmes,
mais aussi pour l'avenir de notre mouvement.
Le sage Muhammad (Rév
d’Arès 2/9) a fait le choix de la guerre.
Peut-être était-ce l'unique choix possible face à des
Mecquois intraitables et violents. Grâce à ce choix
courageux, la Révélation coranique a été préservée, mais
les conséquences n'ont pas été que positives, loin de là
(l'impact négatif de cet héritage guerrier imprègne
encore aujourd'hui l'imaginaire islamique). Le cas de la
guerre est un cas limite, certes, mais je vois tout de
même un parallèle entre la politique et la guerre. Je vois
dans la politique une forme de guerre de très basse
intensité.
Si nous faisons le choix d'entrer sur le terrain
politique, nous devons savoir que nous ne garderons pas la
pleine maitrise des processus, que nous passerons
vraisemblablement par des chemins d'ombre où l'on nous
attirera malgré nous et que les actes que nous poserons
dans le relatif embrouillé de la politique à court terme
pourront influencer négativement nos frères
des générations (Rév d’Arès 13/7; 24/2) à venir.
Si le prophète de Dieu lance une action de type politique,
je m'efforcerais d'être à ses côté selon mes capacités.
Que cela me plaise ou non. Je fais confiance à l'homme du
Dessein (Rév d’Arès
28/27).
Mais j'avoue ma réticence et ma préférence pour des types
d'expérimentations sociales et économiques moins en prise
directe avec la politique. Nous devons apprendre à vivre
une liberté et une responsabilité toujours plus grandes
dans les interstices du système, réapprendre l'autonomie
vis-à-vis de l'État, apprendre concrètement à nous passer
de lui et nous réapproprier nos vies, dans toutes ses
dimensions (ce qui passe parfois par l'acceptation d'une
certain précarisation et d'une irrégularité ou
désobéissance civile bien pesées).
A la confrontation politique directe, je préfère
travailler à la mise en place de "bases arrières", de
réseaux d'entraide, de résistance et de prospectives
pratiques en marge du système. Outre que l'Histoire montre
clairement qu'aucune résistance politique n'a jamais
abouti sans réseau de soutiens, officiels et/ou
cladestins; et sans bases arrières bien rodées et
opérationnelles. À ma connaissance, nous n'avons rien de
tout cela. Ne serais-ce que pour cette raison, il me
semble que l'entrée sur le terrain politique est
prématurée.
Encore merci pour tout ce que vous nous donnez. Je prie
avec vous.
Thierry de la Drôme des collines.
|
Réponse :
Voilà un commentaire plein de sagesse, de mesure, une
réflexion profonde, et je vous en remercie.
Je partage entièrement votre prudence, sur tous les points
que vous évoquez.
Mais je rappelle qu'il ne s'agit pas pour moi actuellement
d'entrer en politique, mais comme je viens de l'écrire à
sœur Stéphanie M. d'Ile de France — certains frères
dépassent ma pensée mais en exprimant leurs propres
pensées ils font ce que je leur demande —, donc comme je
dis à Stéphanie: "Il s'agit seulement pour l'heure, et je
l'ai dit un peu partout, d'introduire dans notre mission,
laquelle est et restera toujours une mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur La
Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire bien dit.
|
15nov13 150C66
Bien que je ne sois pas du tout dans la réflexion
politique — j’ai vécu des années sans voter — j’essaie
néanmoins de vous envoyer quelques bribes [de pensée]. Il
y a peu de temps, je me suis fait traiter de doux rêveur
sur le champ ; c’est
un signe de temps durs et de mon insuffisance, de
l’éloignement (comme le sont les politiques, mais sur un
autre plan) de la réalité du terrain. Cette entrée 150 me
force à creuser.
Pour être reconnu et identifié à ce que nous sommes
vraiment, tout de suite dans la rue en moins de deux
minutes, il nous faut des termes qui condensent nos
exigences spirituelles, mais qui ne nous mettent pas sur
des petits nuages. Même si nos mots sont sensés, il faut
bien des mots qui disent notre détermination morale,
sociale, philosophique en tenant compte des difficultés
matérielles professionnelles. Il faut encore veiller à ne
pas retomber dans le tout moral, social, philosophique.
J’étale donc ici quelques idées car je n’arrive pas à
aller plus loin, mais qui peuvent déclencher d’autres
idées, sur ce qui nous définirait à peu près, car les mots
ne sont pas les choses [qu'ils désignent]. S’ils
l’étaient, il suffirait d’enlever les mots pour enlever
les choses : le mot mal par exemple.
Je dis cela parce que, par exemple, on emploie facilement
le mot pénitent
sans être pénitent.
Je reviens à ce qui pourrait nous qualifier à peu près :
Parti Réaliste, Parti du Bon Sens ( manque le spirituel),
Parti de la Pénitence ( associé un terme politique à un
terme spirituel), Parti de la Gestion Généreuse
(sous-entend collectif, amour sans domination), Parti de
l’Autogestion (déjà dans les inconscients, donc une
piste), peut-être Autogestion Pénitente (typiquement
arésien) ou plus large Autogestion Spirituelle qui suppose
la foi, mais encore spirituelle pas religieuse, et
Autogestion, qui déjà dans les esprits signifie se gérer
collectivement sans pouvoi.
J’en suis donc à Parti d’Autogestion spirituelle (parce
que l’autogestion véritable ne peut s’exercer qu’avec des
préalables individuels: liberté, amour, écoute, capacité
de proposition, décisions communes, etc. et réalisables
qu’en petites unités humaines, sinon on retombe dans une
hiérarchie décisionnaire
Pas très original, de dire Parti d’Autogestion
Spirituelle, mais au moins le mot Parti nous met dans la
sphère politique sans faire de politique et sonne à
l’oreille du passant et puis ça fait "parti sans parti
pris", qui nous permet de ne pas être pris pour une secte,
de ne pas être inféodé à des idéologies et puis il y a
aussi des considérations autres que politiques sur le mot
"parti", le parti poétique, le parti humaniste, qui ne
nous enferme pas non plus dans le domaine politique.
Condensation en quatre termes d’une possibilité de
déploiement de réflexions.
Charlie du Nord
|
Réponse :
Parti d'Autogestion Spirituelle signifierait que
l'Autogestion ne s'effecture que dans le spirituel,
c.-à-d. dans le domaine de la foi, de la prière, des
perspectives eschatologiques, bref, de la spiritualité. Il
faudrait plutôt dire, pour désigner ce que vous comprenez
par ces mots, Parti d'Autogestion par des Spirituels, mais
ce serait trop long et peut-être amphigourique.
Je pense que Parti d'Autogestion suffirait, car je pense
qu'aucun autre parti politique ne parle d'autoègestion
actuellement.
Merci pour ce commentaire, mon frère Charlie. Il est
intéressant en ceci qu'il évoque l'opportunité "d'être
reconnu et identifié comme ce que nous sommes vraiment,
tout de suite dans la rue en moins de deux minutes."
C'est-à-dire, comme des citoyens eux aussi en butte aux
réalités quotidiennes qu'impose la politique.
|
15nov13 150C67
Je fais court pour ne pas alourdir la lecture de cette
entrée qui, de mon point de vue, vient juste à propos au
regard de l’environnement économique et politique du
moment.
Il existe de par le monde des groupes, apparemment
indépendants politiquement et de surcroit compétents, qui
réfléchissent à la façon d’envisager le fonctionnement
politico/économique d’un monde changé.
Parmi toutes les solutions proposées l’une d’entre elles
me semble coller de près au verset (Rév d'Arès xix/22) : L(es) homme(s de)vien(nen)t
les frères, (et le monde) le nuage (d')or (où) les
nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le
pain (et) la laine.
Peut-être pourrions-nous dans un premier temps nous
montrer ouvertement solidaires en soutenant de façon
appuyée ce genre d’initiative. Notre caractéristique
spirituelle en serait sauvegardée de part le sujet
traité qui au final s’appuie, sans que les protagonistes
le sachent, sur la Parole comme moteur et ce, sans le
savoir [?].
Il faudra bien se jeter à l’eau.
Certes, j’ai bien conscience que cette proposition n’est
pas en totale adéquation avec ce que vous recherchez:
"politiser notre refus de la politique", mais il nous
faudra bien amorcer la pompe et partir de quelque chose,
bon ou mauvais mais améliorable, pour acquérir
l’expérience et la compétence nécessaires, afin d’avancer
vers des propositions collants à la réalité des choses. À
nous par la suite de les ajuster selon notre vocation
spirituelle.
Je vous propose de visionner la Vidéo suivante : "Le
revenu de base" :
http://www.youtube.com/watch?v=cwdVD-Z0
Ce serait une bonne occasion de politiser notre mission
sans véritablement nous inscrire dans l’action politique.
Nous ne sommes pas le seuls à réfléchir au bien être des
hommes.
C’est un projet à long terme qui ne répond pas à la
problématique immédiate. Certes, il s’inscrit dans la
durée, mais c’est aussi notre rôle de nous projeter.
Daniel P. de Bretagne-Est
|
15nov13 150C68
Je me disais en regardant votre vidéo d'accueil sur
Internet que vous avez une manière simple de vous exprimer
qui est claire et agréable, cela donne envie de vous
écouter davantage !
Alors, pourquoi ne pas faire de petites vidéos assez
courtes (devant votre ordinateur qui possède apparemment
une caméra intégrée) et choisir un thème comme celui du pardon tout en
parlant de vos expériences personnelles afin d'approfondir
le sujet.
Les sujets peuvent ainsi varier : Parler de la prière,
de l'Amour
du couple, de la Liberté,
etc.
Bref, communiquer autrement que par le biais de
l'écriture.
Le Père et Jésus se sont adressés à vous par la Parole et
vous les avez physiquement vus. Alors, pourquoi ne pas
faire la même chose à votre niveau ?
Transmettre ces notions de spiritualité par vidéo
permettraient certainement aux gens de mieux comprendre le
fond du mouvement.
Une Bretonne anonyme
|
Réponse :
Je pense que vous parlez de ma vidéo sur
http://michelpotay.info.
Merci, ma sœur anonyme. Décidément, la Bretagne est un jardin d'idées en
tous genres pour la mission.
Ce que vous proposez est depuis assez longtemps programmé,
ma sœur, mais il me faut trouver le temps de préparer,
composer et réaliser les vidéos en question. Ce temps, je
ne le trouve malheureusement pas. Je suis seul et débordé.
Mais cela viendra. Merci de me le rappeler.
Je pourrais en effet échanger la vidéo actuelle de
michelpotay.info par une vidéo évoquant notre position
vis-à-vis de la politique.
|
15nov13 150C69
Permettez-moi d'ajouter un mot à mon commentaire 150C35,
puisque vous avez choisi de le publier sur votre blog.
Je n'y ai parlé de pénitence
que légèrement, en citant surtout la polone,
parce que mon commentaire était destiné au petit
reste qui connaît tout cela.
Mais il y a une chose plus intéressante dans ce manque,
lorsque je présente le concept d'EIA.
Vous répondez en 150C57 : "Générosité, petites unités et
dangers du pouvoir actuel peuvent-ils former l'axe d'une
action dépolitisante ?" Ce sont en effet des points de
repère que j'ai donnés dans mes réponses précédentes. Ils
viennent en parallèle de l'idée de pénitence,
point central du tract crayonné par notre frère Denis H.
du Pays de Loire (150C56).
Je pense aussi que "Générosité, petites unités et dangers
du pouvoir actuel" sont des idées qui pourraient être
retenues pour construire une idéologie politique. J'ose
utiliser ici le terme d'idéologie, dans l'esprit de votre
entrée précédente, parce que cela aide à comprendre la
nature radicalement différente de ce message politique
éventuel, en opposition au message spirituel qui est et
restera la base de la mission arésienne. Une idéologie est
explicitement adaptée à la faiblesse d'une époque, et elle
est donc mortelle, alors que le message spirituel est hors du temps,
lorsqu'il s'incarne dans des missionnaires qui sont de
vrais pénitents.
Il me semble qu'il faudrait délivrer, lors de nos contacts
de rue, les deux messages de manière articulée, cohérente
bien sûr, mais en faisant attention à bien montrer la
différence d'essence entre le message politique et le
message spirituel.
C'est dans cet esprit que mon commentaire 150C35 propose
le concept d'EIA.
La politique aujourd'hui comprend un ensemble d'idées
générales plus ou moins figées en idéologies, et
rassemblant des groupes humains qui à la fois s'affrontent
et cohabitent. Proposer un positionnement politique, c'est
forcément choisir un ensemble d'idées telles que par
exemple 'Générosité, petites unités et dangers du pouvoir
actuel'. Mais le jeu politique est aussi encadré, au-delà
des idées choisies à une élection ou décidées par un
gouvernement, par un ensemble institutionnel très complexe
qui commence par des constitutions (nationales,
européennes...), comprend des institutions avec des
structures (assemblée, région, commune, parti, ONG...) et
des règles de fonctionnement (lois, règlementations,
procédures...), et enfin par des comportements humains
plus ou moins recommendables.
L'idée institutionnelle d'EIA est une façon, parmi
d'autres, de remettre en cause l'énorme édifice
institutionnel qui pèse sur nous et qui fonctionne très
concrètement comme un étouffeur de liberté et de
créativité.
L'idée d'EIA descend dans l'arène de ce système absurde,
mais plus ou moins implicite pour l'homme de la rue, pour
aider à mettre en pratique des idées politiques à la fois
bien formulées et mortelles. Elles sont dans ce cas
mortelles à double titre, parce que l'idée d'EIA n'aura
plus de sens dans un monde changé, et parce que chaque EIA
est une expérimentation politique conçue comme mortelle.
C'est ainsi que, dans mon esprit, une proposition
politique des Pèlerins d'Arès pourrait être 'Générosité,
petites unités et dangers du pouvoir actuel' plus 'EIA
comme cadre des petites unités'. Mais il est essentiel
qu'elle soit bien séparée du témoignage spirituel porté
par le missionnaire. Sa pénitence
est un témoignage vivant qui est à la fois une idée et
bien plus qu'une idée.
Par sa technicité, la proposition d'EIA est probablement
trop spécifique pour la plupart des missionnaires. Elle
aiderait cependant à séparer le message politique et le
témoignage spirituel. En conclusion, je me demande
toujours si votre question 'politiser notre refus de la
politique ?' a une réponse positive, mais chacun est là
pour contribuer à faire avancer la réflexion.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour cette seconde contribution,
mais très franchement j'ai du mal à vous suivre. J'avoue
ne pas très bien saisir le sens exact de votre idée d'EIA
et même je le trouve compliqué par rapport à votre
précédente contribution.
Il me faudra vous relire attentivement.
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15nov13 150C70
L'idée essentielle que je retiens du commentaire de mon
homonyme Denis H , c'est par quoi remplacer les moyens
d'actions utilisés en politique qui sont toujours des
textes de lois et des règlements , il y a une autre
manière de résoudre les problèmes et c'est la pénitence En cela je
rejoins tout à fait mon frère quand il écrit : "Parce que
le pénitent se
méfie des lois, qui sont par principes inadaptées à la vie
humaine, car pesantes et toujours difficilement
évolutives, et font oublier à l’homme que, dans chaque
situation, il peut réfléchir, ce que ne fait pas la
politique d’hier et d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à
toujours plus de lois pour toujours moins de bien-être de
vie," et : "Parce que la pénitence
est un principe de vie, évolutif, là où la politique
d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé,
finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense," et
encore: "Parce que la pénitence
ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à
faire l’aumône ou à
panser les plaies des hommes, mais à les mettre
debout pour qu’ils deviennent des acteurs pleins et
entiers de leur vie."
J'avais d'ailleurs une réflexion en cours sur ce sujet que
je vous transmets ci dessous.
Une autre chose: Les politiques et les syndicats
s'appuient toujours sur des textes de lois pour résoudre
les problèmes ou voter des subventions pour calmer les
esprits, mais n'innovent pas. Les politiques créent sans
cesse de nouvelles lois et règlements pour résoudre des
conflits et les généralisent par la suite à tous. Toutes
ces lois sont la plupart du temps un frein, car elles se
substituent au bon sens et à la réflexion des hommes. De
plus, elles sont si nombreuses et revêtent un caractère
impérial, voir sacré, indiscutables sous peine de
sanction.
Donc il faudrait aussi que cette force de proposition
"politique" trouve d'autres alternatives aux lois pour
résoudre les problèmes d'une part et d'autre part qu'elle
propose de relativiser les lois.
Il faut peu à peu déréglementer la société qui s’asphyxie
sous le poids de son arsenal juridique.
La vie évolue sans cesse et les lois qui ont un caractère
rigide ne peuvent s'y adapter de manière intelligente,
elles sont sans cesse dépassées.
Remplacer peu à peu les lois par le bon sens et l'intelligence
spirituelle qui s'acquière par la pénitence,
voilà aussi une autre alternative.
Jésus disait: La loi est
faite pour l'homme et non l'homme pour la loi. Dans
ce
sens il met la loi au service de l'homme et non l'inverse,
dans nos sociétés ce sont les lois qui asservissent les
hommes.
Faire relativiser peu à peu dans l'esprit des hommes ce
caractère sacré des lois et [suite pas claire :] que prend
également la justice chargée de les appliquer. Tout cela
bien sûr avec subtilité et discernement et sans bravade
[?].
Dans La Révélation
d'Arès, le Créateur dit par la bouche de Jésus
Son Messager: Les
princes du cultes couronnés et leurs docteurs serviles
qui méditent avec art Ma Parole pour y trouver des lois,
qui assurent leurs trônes et leurs chaires, à Jérusalem,
à Rome , à Athènes, au delà des mers, partout où les
princes ont établi leurs conquêtes... ayant gardé leurs
docteurs pour faire de Ma Parole d'autres lois qui ne
valent pas mieux que celle des princes [Rév d'Arès
3/4-5]
On voit bien dans ce passages et d'autres que le Créateur
dans La Révélation
d'Arès et dans toute Sa Parole n'instaure pas de
lois et même les rejette. Il laisse l'homme libre face à
Sa Parole qui lui donne l'intelligence
[Rév d'Arès 32/5] du cœur s'il L'accomplit.
Denis K. (Bretagne Sud)
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Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce second commentaire qui manque
de clarté par endroits, mais qui est axé sur l'inanité et
la nuisance de la loi, que le Père, je le rappelle,
appelle la loi des rats
(Rév d'Arès xix/24), parce qu'elle n'est plus
bonne pour les hommes ; elle est, à la rigueur, tout juste
bonne pour les rats. La
Révélation d'Arès dans tout son contexte que
depuis Jésus la pratique du
Sermon sur la Montagne remplace la loi.
Or, hélas, la politique moderne repose à peu près
exclusivement et plus que jamais sur la loi qu'elle
promulgue.
Dire que la pénitence
remplace la loi est un
assertion
tout à fait arésienne, mais c'était déjà une assertion il
y a deux mille ans, aux jours de Jésus.
Je profite du sujet que vous abordez dans ce commentaire:
la loi, et de ma réponse, pour me rappaler à moi-même et
rappeler en même temps à mes frères et sœurs que
1. L'Évangile fut l'achèvement de la loi, qui avait tenu
lieu de règle de vie tant bien que mal pour les Israëlites
jusqu'à l'avènement du prophète
Jésus.
2. La loi va jusqu'à
Jean(-Baptiste), elle est remplacée par la bonne
nouvelle du Royaume de Dieu (Luc 16/16).
3. Sur la croix le prophète
confirme l'abolition de la loi. Jésus instaure la
pénitence à la
place de la loi: Ceci
est mon sang, celui de l'Alliance, répandu pour beaucoup
en rémission des péchés (par la pénitence), mots
dont La Révélation
d'Arès vient nous expliquer le vrai sens.
Montrer que la loi n'est pas seulement une inutilité, mais
qu'elle est une marque de mépris de la politique envers
l'homme qu'elle veut de toutes les façons possibles dominer, prouver
incapable de se conduire sans les lois qui l'accablent,
est en effet une des voies que nous pouvons introduire
dans notre discours spirituel. Sous réserve de réflexion
et de dosage, bien sûr.
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15nov13 150C71
Ce commentaire a été
affiché par erreur. Il a été retiré le 16 novembre 2013.
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15nov13 150C72
"Politiser notre refus de la politique..." J’ai lu tous
les commentaires sur le sujet pour savoir si j’avais une
autre réflexion, une réflexion qui tient le route comme
ont dit.
Pour l’instant j’y réfléchis. Il y a des idées formidable,
je retiendrais quand même la plus en accord avec notre foi
arésienne celle de Denis H de Pays de Loire. 150c56
Nous ne pouvons pas faire de la désobéissance civique,
nous nous retrouverions en prison vite fait, sauf de ne
pas voter, d’ailleurs beaucoup de français ne vote plus et
pour cause, puisque rien ne change. C’est toujours
la même queue de vache (Rév d'Arès xxxv/2).
Pratiquement tous est à revoir dans le système d’Adam ce
qui demanderais plus d’une vie d’homme — quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Mais comme
vous dîtes, frère Michel, et en accord avec Marie-Odile de
Midi Pyrénées 150c57, il faut bien avancer.
La Parole nous dit : Tu
aideras Mon Peuple, tu aideras l’opprimé contre
l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec les
frères des steppes, ceux qui ne prononce pas Mon Nom, tu
établiras l’équité (Rév d'Arès 28/10).
La politique comme la religion a fait trop de mal.
Aider toutes les actions qui vont dans le bon sens, d’où
qu’elles viennent quand ce n’est pas que de la charité, —
La charité ne suffit pas à changer le monde, vous l’avez
écrit dans l’article "Soupe" —. Charité, générosité, c’est
une composante de la vertu.
La France est séparée en deux, la moitié des français vote
à droite, l’autre à gauche, nous tous comme le Père nous
souhaitons le peuple de Dieu unis dans l’effort de bien :
La pénitence.
Pour ma part, dire aux gens de prendre leur responsabilité
dans le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la
politique.
Pour le peuple de gauche, cela fait écho à l’indépendance
à l’anglo-saxone, assimilé au libéralisme qui est honni.
Il leur semble en première approche que ça porte atteinte
à la sacro-sainte solidarité.
Pour le peuple de droite, c’est plutôt la dérive
anarchiste qui les inquiète.
Ça crée des blocages dans la mission.
Je ne fais pas tellement avancer la réflexion, mais je
soutiens tous ce qui avance dans la voie spirituelle.
Simone du Limousin.
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Réponse :
Hé hé ! "Dire aux gens de prendre leur responsabilité dans
le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la
politique."
C'est juste, ma sœur Simone.
Mais serait-ce suffisant ? Je ne sais pas. C'est à
réfléchir. Merci pour ce commentaire.
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15nov13 150C73
Je lis tous les commentaires de vos frères Pèlerins d’Arès
(sans oublier les sœurs tout aussi importantes pour vous,
je sais) et je me dis: Ces hommes et ces femmes ont une
grande valeur spirituelle. Ils ont la volonté farouche
d’avancer, de convaincre le monde qu’il faut n’avoir
qu’une ligne de consuite: La Révélation d’Arès et
en finir avec les lois, qui s’accumulent et étouffent
toute vie et toute entreprise sous leur poids énorme.
Mais s’il n’y a plus de loi ? Eh ben, il n’y aura plus de
députés, plus de politiciens. Voilà pourquoi ces gens
tiennent tellement aux lois. C’est par elles qu’ils
s’imposent. C’est pour empêcher de faire de nouvelles lois
et surtout d’abroger la masse des anciennes qu’ils vous
empêcheront toujours d’être élus députés, vous et vos
frères. Regardez le Front National ! Ils récoltent 16 à 17
% des suffrages en France et Ils ont... 2 députés. Ce
serait à mourir de rire si ce n’était pas la triste et
évidente preuve du trucage de l’élection. Tout est prévu
par les politiciens des deux grandes majorités pour
empêcher l’accès au Parlement de gens comme vous, car les
Pèlerins d’Arès ne sont pas les seuls, loin de là, à
vouloir changer
quelque chose dans ce pays.
Mais c’est surtout à vous, frère Michel, que je pense.
Je sais que vous êtes pratiquement seul. Vous travaillez
entre 13 et 16 heures par jour. À 84 ans ! Vous
n’arriverez jamais — même avec l’aide de Dieu et je crois
que vous l’avez, c’est évident — à mettre au point un
plan, très difficile et délicat à définir, pour donner à
votre mission une inclinaison légèrement politique, mais
suffisante pour faire sentir au monde que vous êtes bien,
vous et les Pèlerins d’Arès, des gens du monde.
C’est ça au fond que voulaient faire les frères qui se
donnèrent à la "mission sociale", que vous déplorez
régulièrement dans ce blog, mais aucun d’entre eux ne se
donna la peine de lancer une consultation sur la question
comme vous le faites. Ils ont procédé à la
va-comme-j’te-pousse et c’était inévitablement d’une
pauvreté et d’une nocivité (involontaire) dont vous
paierez les conséquences longtemps encore. Mais passons !
Après tout, je vous connais assez mal. Je ne vous connais
qu’à travers ce blog, que vous avez commencé en 2006, donc
quand même 32 ans après les apparitions de Jésus. J’ai du
mal à réaliser ce que vous pouvez faire et en même temps
je vous suis... comment dire ? Passionnément.
Je crois que je vais passer au 32 rue Losserand un de ces
jours.
Je vais essayer de réflechir un peu plus à la question que
pose votre entrée #150.
Ceci est ma première intervention sur ce blog.
Sidoine F. d’Ile de France
|
Réponse :
La réflexion et la décision sont des actes très
dévalorisés aujourd'hui, de même que l’engagement et la
responsabilité par rapport à la situation. Les gens se
rendent compte que le pays ne va pas, mais ils n’arrivent
plus à en avoir une idée précise par l’analyse
personnelle, pas si difficile pourtant, de la situation.
Ils ont en tête quelques éditoriaux dans les journaux,
s’en servent par-ci par-là, mais ce n’est pas leur
réflexion à eux, c’est la réflexion de quelques uns. Ce
monde, du reste, ne fonctionne plus que sur la réflexion
de quelques uns.
Aussi trouvé-je très encourageant — je dirais presque
enthousiasmant — de voir qu’un certain nombre de mes
frères et sœurs, dont vous Sidoine que je connais à peine,
font maintenant l’effort de réfléchir.
Je suis heureux qu’ils découvrent que la liberté n’est pas
ce à quoi la politique l’a réduite : à l’économie de
marché, mais un état sacré de l’homme, qui doit retrouver
les chemins de la liberté, de la vraie, de l'absolue.
Liberté de réflexion notamment. Dernièrement je parlais à
quelqu’un et je lui dis : "L’esprit de compétition dans la
travail comme dans l’économie a détruit le mécanisme de la
solidarité, qui pour fonctionner à besoin de liberté
absolue." Et il m’a regardé, comme abasourdi, comme s'il
sortait d’un coma, et il m’a dit : "C’est drôle... Cette
chose-là, plus personne n’y pense plus."
Je n’aurais jamais pu devenir la prophète que le
Père me demandait d’être sans retrouver ma liberté
absolue. Il m’a fallu quelques années pour ça. Pendant ces
années-là je ne supportais pas qu’on m’appelât prophète.
Je me qualifiais de témoin, de frères aîné,
mais jamais de prophète. De même, aujourd’hui, des
frères et sœurs ne supportent pas encore qu’on parle, par
exemple, de pénitence. Je
ne crois pas comme vous que la malheureuse "mission
sociale" vint d’un manque de réflexion de mes frères,
mais je crois qu’elle vint de leur rejet de mots comme Dieu,
péché,
pénitence,
âme, prière, etc.,
qu’ils ne pouvaient pas prononcer faute d’être devenus
spirituellement libres (Rév d’Arès 10/10). Or, les clés d’une bonne
mission sont liberté, choix, responsabilité. Liberté
d'abord ! Nous
Pèlerins d’Arès sommes une sorte de bête noire des
religieux, des politiques, de leur presse, des
bien-pensants et de l’université. On peut à peine
imaginer que le CNRS (Centre National de la Recherche
Scientifique, qui comporte aussi la sociologie), par
exemple, ne se soit pas encore intéressé à La
Révélation d’Arès
et aux Pèlerins d’Arès depuis presque 40 ans ! C’est, à
mon avis, tout simplement, parce que notre regard sur
l’homme (notre ontologie), nos perspectives sociales et
économiques, notre philosophie (j’emploie volontairement
des mots que des scientifiques peuvent employer)
tranchent complètement sur l’ordre moral hégémonique. On
pensait que la foi et les espérances qui sont les nôtres
étaient du passé révolu, que c’était fini depuis
l’antiquité chrétiennes, qu’on n’en entendrait plus
jamais parlé puisque dès le 4ème siècle Constantin avait
mis l’église au pas, et puis hop ! tout à coup 2.000 ans
plus tard, ça repart.
Quant à moi, que peut-on attendre de moi ? Côté Dieu,
bien sûr, il y a La Révélation d’Arès depuis 40 ans en 2014. Mais
côté monde ? C’est un peu comme la maïeutique
socratique. J’ai dû d’abord me déculturer, puis voir les
choses, les observer, les mettre en question, faire
l’état des lieux... C’est très long.
C’est sans doute pourquoi Dieu me donne vie et encore un
peu d’énergie à mon âge alors que j’ai des problèmes de
santé qui auraient dû depuis des années m’allonger dans
le cercueil. J’ai un coronarite carabinée, un
rétrécissement aortique très serré, mais je ne sens ps
ces maux, je ne suis pas le soufflet de forge que je
devrais être dans l’effort... Le médecin qui m’a fait
les examens, un crac en la matière, me regardait avec
des yeux un peu ahuris. Bref, j'ai endossé la vérité
existentielle du monde et maintenant je peux faire
davantage de choix. J’espère que ce blog, qui est en
fait un partage d’idées et de propos de toutes sortes
avec mes frères, va me permettre de faire un nouveau
choix. Il n’est pas facile à faire, celui-là. Je prends
mon temps.
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16nov13 150C74
Avec la Révélation d'Arès et le travail gigantesque que
vous avez accompli
depuis presque 40 ans pour la mâcher
en
miel (Rév d'Arès xii/5), prophète Mikal, nous
savons que nous venons d'une époque lointaine, et pourtant
encore présente dans nos sens grâce au souffle de Dieu qui
nous permet d'être touchés par la
Beauté servante du Bien" (12/3); époque où le
Créateur visitait le peuple en Éden [Genèse
3/8] quand la pénitence,
permanente recréation au Bien,
existait.
Nous savons que nous sommes passés, avec le mauvais choix
d'Adam, par une
dégradation progressive de notre nature spirituelle qui
mena au Déluge, puis que les religions apparurent ensuite
mais ne purent jamais envisager la renaissance de l'homme
par la pénitence. [Ils
envisagèrent] seulement la clémence, la miséricorde, la
pitié, les miracles en échange de pratiques et
observances, et cela malgré les appels des prophètes,
notamment il y a 2.000 ans celui de Jésus avec le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Comme vous l'écrivez dans l'article "Pénitence," de nos
jours les religions sont encore confinées à la
distribution de consolations, de pardons, de prières de
demande et supplication, etc. [Elles] ne comprenant pas
que le grand miracle de la recréation, ou rédemption, est
un labeur (Rév d'Arès
31/6) que tout homme doit entreprendre en
lui-même et autour de lui sans considération de ses
origines.
Pour moi, ce labeur
est en marche en France, en Europe et au delà des mers
chez beaucoup de gens qui ont quitté les religions et
n'attendent rien des politiques, et plus particulièrement
chez les jeunes.
Avec notre mission, nous touchons bien au delà de la rue;
je le vois, ne serait-ce que dans ma famille élargie — qui
est très vaste et étendue géographiquement — et chez des
amis ou relations non politisés, avec lesquels j'ai pu
œuvrer au cours de ma vie.
La mission de Jésus était concentrée dans un lieu
géographique, elle s'est étendue ensuite.
La mission de La
Révélation d'Arès, à l'inverse, est répandue sur
la planète — essentiellement dans la famille abrahamique —
de façon isolée pour l'instant, mais des liens inattendus
pourraient bien rassembler ces unités dans un temps pas si
éloigné.
"Politiser le refus de la politique" de sorte de renforcer
dans ce sens nos arguments à la mission, je suis pour !
Mais s'afficher comme un mouvement qui refuse la politique
risquerait de dénaturer le fond de notre mission qui doit
passer par les humains.
Marcelline S. d'Ile-de-France
|
Réponse :
Ici, ma sœur Marcelline, vous parlez de l'universalité de
notre mission en l'estimant "répandue sur la planète" à
l'inverse, selon vous, de "la mission de Jésus concentrée
dans un lieu géographique" et seulement "répandue
ensuite." Ce n'est pas vrai. La mission de La
Révélation d'Arès fut confinée elle-aussi au trou
d'Arès et à ses environs: Bordeaux en particulier, assez
longtemps avant de se répandre.
Mais je crois que
l'enseignement de Jésus en Palestine il y a 2.000
ans et son enseignement
à Arès en 1974 étaient l'un et l'autre libérateurs et ne
pouvaient que se répandre sur la planète tôt ou tard.
Étant tout à la fois des humains devenus
libres (Rév d'Arès 10/10) et des libérateurs,
nous pouvons poursuivre notre œuvre de libération
spirituelle, que nous prêchons par la pénitence,
en faisant maintenant allusion à la libération sociale ou
libération de la chair
et de l'esprit indissociable de cette libération
qu'est la naissance de l'âme.
Je suis heureux que vous soyez "pour renforcer dans ce
sens nos arguments de mission."
Vous avez raison de dire que "notre mission" touche "bien
au-delà de la rue" et que notre labeur
est — je vous traduis — de nature uiniverselle. Entre la
foi pure qui est la nôtre et le changement
du
monde (Rév d'Arès 28/7), qui sera un changement
social, la relation n'est pas indirecte ou collatérale,
c'est un rapport d'inhérence pure. Cette inhérence existe
déjà en puissance et c'est dans cet esprit que nous allons
la glisser dans notre mission spirituelle.
La pénitence a
pour but de libérer des puissances de Bien enfouies ou
entravées, y compris celles qui assument l'équilibre du
monde au-delà de l'équilibre de l'individu pénitent.
Mais tout cela est étroitement lié.
La pénitence
rend possible un état de liberté collective que l'humanité
n'a plus jamais connu après la mauvais choix d'Adam.
Merci pour ce commentaire, sœur Marcelline.
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16nov13 150C75
Un exemple de revendication pratique et progressive
possible venant de ma prise directe avec ce monde de la
politique et de la loi qui pèse dans mon métier.
Je n'ai copié cette idée nulle part aussi peut-être la
formulation n'est elle pas optimum.
Je crois qu’on est en train d’atteindre dans un autre
domaine du mal, le début du niveau "maladie mentale et
spirituelle" que les pays de L’Est avaient atteint avec
leurs dénonciations tous azimuts où chacun dénonçait
n’importe qui à la Stasi, au Kgb. Il y a chez nous une
dureté et une explosion permanente de colère, une manière
de peser sur les autres pour exprimer ce qu’on a à
exprimer qui arrivent partout dans le monde social.
On s’envoie tous promener les uns les autres pour un oui,
pour un non. Les organismes menacent. Même l’Ordre des
Architectes menace ses membres, eux qui avant étaient
toujours dans la culture du rapport fraternel et courtois.
J’y vois la conséquence directe de tout ce climat
permanent de punition-sanction, brimade comme vous le
soulignez et de politique qui pèse. On croit qu’en pesant
sur l'homme on va arriver à un homme bon qui fait les
choses correctement.
Ce matin mon buraliste-patron de bar qui faisait remarquer
à un sdf qu’il ne devait pas mettre sa bouteille dans la
poubelle ordinaire mais dans un endroit spécialement conçu
pour cela a eu pour toute réponse un poing dans la figure.
Je comprends ceux qui cassent les radars, j’ai eu la même
idée spontanée, le trop-plein est atteint. Beaucoup vont
disjoncter, j’en ai peur, c’est devenu comme
physiologique. D’où une opportunité pour faire passer
l’idée qui suit.
Il me semble qu’en ce moment il y a une ouverture pour
lutter contre l’idole de
l’esprit (Rév d'Arès 23/8), "loi sanction", en
transférant une partie des lois sanctions en conseils
libres sans sanctions mais avec encouragement. Car
quantité de lois ne sont en réalité que des conseils de
savoir-faire ou de sagesse pratique. Mais enrobés de
punition et de sanctions par habitude politique et par
manque de réflexions de discerner ce qui est vraiment
important à mettre en valeur et comment porter les hommes
à faire bien .En exemple: Pourquoi punir ceux qui ne
veulent pas mettre de prises de téléphone et de télé dans
leur chambre (Obligatoire maintenant dans tout logement
sous peine de ne pas avoir le certificat de conformité
d’installation électrique valide, donc pas de branchement
EDF !)
Cela introduirait la notion de "conseils libres" qui
encouragent au bien, au beau, au librement réussi, au
travail bien fait, qui seraient les pendants positifs des
lois, fabriqués par les mêmes personnes mais réorientées
vers la générosité et l’intelligence. Ce qui allègerait la
pression sur les individus et montrerait qu’on peut voir
les choses différemment qu’en prenant pouvoir.
Peut-être, par extension, les hommes commenceraient-ils à
comprendre notre message d’efforts libre de la pénitence
et comprendraient qu’ils n’ont pas besoin qu’on les oblige
pour faire les choses intelligemment pour le bien des
autres.
Je crois que quantité de lois pourraient quitter le giron
de la sanction pour passer dans le domaine de
l’encouragement et du développement libre. Ainsi cela ne
mettraient pas au chômage les producteurs de lois ni le
rôle formateur des penseurs synthétiques qui font les
lois, mais cela donnerait une tournure généreuse à leur
travail.
Il me semble qu’une grande partie du domaine du bâtiment
que je connais un peu est transposable ainsi
progressivement suivant la dangeurosité du "mal"combattu.
Pour les autres je ne sais pas.
Je pourrais développer d'autres aspects connexes de cette
idée mais j'arrête là pour faire plus court.
Voilà un texte de présentation généraliste qui découle de
cet exemple pratique :
Ni la politique ni la religion ne sont
parvenues par la loi, le dogme ou la doctrine qui
pèsent, à inciter l’homme à devenir bon.
Mais la pénitence y
réussira, parce qu’elle prend l’homme dans sa réalité de
liberté vraie, tel qu’il naît, fait pour le Bien,
le
bonheur, une vie harmoniuse avec ses frères humains.
La pénitence n’invente pas un autre homme comme
fait la politique en inventant le citoyen pour qu’il
rentre dans son système ou la religion en inventant le
fidèle pour qu’il rentre dans sa doctrine.
La réussite viendra des efforts de la pénitence,
qui redonne sans cesse à la communion humaine un Fond naturel en aimant tous les
hommes, même ses ennemis, en pardonnant
toutes
les offenses, en recherchant la
paix en toutes occasions, en se rendant libre de tous les
préjugés et peurs, en développant l’intelligence
du cœur.
Bernard dlF Bretagne-Sud
|
Réponse :
Voilà un commentaire vigoureux qui même par endroits
semble brandir l'étendard du ras-le bol: "Les organismes
menacent. Même l’Ordre des Architectes menace ses membres,
eux qui avant étaient toujours dans la culture du rapport
fraternel et courtois. J’y vois la conséquence directe du
climat permanent de punition-sanction, brimade comme vous
le soulignez et de politique qui pèse."
Vous êtes clairement las du climat de sanction —
lois-sanctions, impots-sanctions et confiscatoires, etc. —
générateur d'une violence dont les Français commencent à
se fatiguer sérieusement. Je lisais hier dans "Libération"
un propos de Patrick Sébastien disant: "Qui maintenant va
avoir envie de travailler plus pour voir 75% de ses
revenus confisqués par l'État ?" Cet esprit de sanction
semble maintenant doublé de sottise.
Vous privilégiez vous aussi une action autour de l'axe de
la pénitence. C'est
bien. Merci, mon frère Bernard, pour de commentaire
Je vois se desssiner, de commentaire en commentaire, cet
esprit de dépassement si caractéristique des Pèlerins
d'Arès.
C'est, je crois, le grand théologien protestant Karl
Barth, qui disait: "Nous ne naissons ni dans le judaïsme,
ni dans le christianisme, ni dans l'islam, nous naissons
dans l'humanité !"
Nous pourrions ressortir ces paroles de dépassement
lancées par un grand croyant allemand, auquel votre "texte
de présentation généraliste" me fait penser.
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16nov13 150C76
Je dois me recueillir pour atteindre en moi le principe
Divin, car ce que je vois présentement m’est insupportable
ainsi qu’à beaucoup de personnes autour de moi qui me le
disent.
Les 3/4 du temps la télévision nous nourrit sur toutes les
chaines de crimes infernaux et nous laissons faire ?
Sommes nous anesthésiés, hypnotisés ?
Pourquoi nous ne réagissons pas devant toutes ces entités
diaboliques qui entrent dans nos maisons ?
Nous subissons dans nos corps ces vibrations hautement
nocives. Certains films sont mauvais pour l’esprit:
Pensées et sentiments d’agressivité, envie, colère, qui
produit des exhalaisons pestilentielles qui me heurtent.
Qui gouverne la télévision ? Nous devons chercher
des pistes à suivre pour se libérer de cette pollution
télévisuelle nauséabonde.
L’hostilité des forces ténébreuses qu’on subit
régulièrement m’amène à travailler pour la Lumière.
Très certainement par notre pénitence spirituelle, par
nos propres efforts nous produirons de grands
renversements, mais ils sont d’une subtilité qu’on ne peut
voir pour le moment : Ardeur, précaution, détermination,
force.
Aller dans le monde sans rester dans le monde. Cette vie
est ordinaire et il existe des moyens de la bouleverser en
une vie accueillante.
Avec Dieu nous arriverons à résoudre toutes nos
difficultés.
Une Mary de Bretagne Sud.
|
Réponse :
Ce commentaire ne concerne pas directement la question que
pose mon entrée "politiser notre refus de la politique ?"
mais il la concerne indirectement, puisque le directeur de
l'audiovisuel est désigné par l'État.
C'est pourquoi je publie quand même ce commentaire.
Défenseur de la liberté, je suis donc défenseur de la
liberté d'expression. Je considère et je souhaiterais que
vous le considériez avec moi, ma sœur Mary, que je ne peux
être libre d'exprimer ma foi, mes espérances spirituelles,
mon amour du prochain, que parce que d'autres sont libres
d'exprimer leur athéisme, leur désespérance, leur haine ;
je suis libre d'exprimer ce qui est beau, parce que
d'autres sont libres d'exprimer ce qui est laid.
Mais, concernant la télévision, qui est un cas très
spécifique, je suis d'accord avec vous: La proportion du
mauvais et du médiocre, qui n'est pas due aux hasards de
l'existence, mais qui est due à une programmation voulue,
est énorme en regard du bon et du valable. Nous refusons
cette disproportion comme par ailleurs nous refusons
l'excès des lois surabondantes et injustes, l'excès
d'impôts, etc.
Ce qui rend la Bête le
Mal —
insupportable, ce n'est pas qu'elle demeure
derrière l'horizon (Rév d'Arès 22), c'est
qu'elle règne sur nous. La politique est une
Bête qui reste
enivrée (Rév d'Arès 32/9) de faux-optimismes.
Depuis les millénaires, elle multiplie les succès: tromphe
des rois, triomphe des révolutions qui détrônent les rois,
triomphe de la démocratie qui se comporte comme un roi,
triomphe de sa législation qui écrase les citoyens,
triomphe de l'impôt, etc., Elle connaît des échecs mais
les surmonte vite. Mais tous ces triomphes ne sont
qu'illusions de bonheur et masques qui dissimulent la Bête, le Mal.
Toutefois, la démocratie, à mon avis, traverse
actuellement la crise la plus grave de son histoire.
Existe-t-elle encore, d'ailleurs ? Certes nous votons,
mais pour qui ? Pas ceux pour qui nous aimerions voter,
parce qu'on les empêche de se présenter.
Il se trouve une voix — sans doute parmi
d'autres, que nous ne connaissons pas... ou pas encore —,
la voix d'êtres sociaux convaincus que la société peut
vivre heureuse un jour, notre voix à nous Pèlerins d'Arès,
une voix qui dit: Non ! Nous sommes des empêcheurs de
tourner en rond et cela nous le savons déjà, car si les
media nous tournent le dos, c'est qu'ils ont conscience de
notre refus du monde tel qu'il est. Ils savent que nous
voulons le changer (Rév
d'Arès 28/7) et que dans ce but nous changeons
nos vie personnelles. Ils savent que la pénitence
est notre cheval de bataille.
Il faut que d'extrême gauche, de gauche, de droite ou
d'extrême droite, on entende nos semelles crisser sur les
sentiers rocailleux
des Hauteurs Saintes
(Rév d'Arès 25/5). Il nous faut faire entendre
notre grande conscience, qui crie: "Le
Mal est là, oui, mais tout n'est pas perdu,
pourvu que les hommes cessent de faire confiance à ceux
qui les perdent et se fassent confiance à eux-mêmes, en
remplaçant le servage où ils vivent par l'autonomie que
donne la pénitence !" Notre
foi ne clôture rien, comme fait la foi religieuse. Notre
foi ouvre au contraire. Notre foi ouvre les chemins de la
liberté.
Pourquoi je vous dis tout cela, en réponse à votre petite
commentaire pas même tout à fait approprié à l'entrée 150
? Je vous le dis, parce que je connais votre très très
grande foi active, ma sœur Mary. Vous êtes très souvent à
la mission. Je vous demande de bien vous imprégner de la
pensée qui encadre l'échange sur cette page de
commentaires. Merci.
|
16nov13 150C77
Le nombre et la qualité des réflexions autour de cette
entrée me fait chaud au cœur.
Que d’idées, d’élan et d’énergie !
Peut-être pouvons-nous dire :
La politique tue la démocratie !
La politique divise le peuple !
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.
Un vrai citoyen est pour des entreprises saines, le
soutien des plus défavorisés, une gestion réfléchie des
ressources de la terre.
Un vrai citoyen est au-dessus de toute politique
partisane et réductrice, il cherche inlassablement à
rendre à chacun sa vraie nature humaine noble, libre et
créatrice avec lucidité et courage.
Un peuple fort est formé de citoyens debout, engagés,
cherchant continuellement à améliorer les relations qui
l’unissent. C’est un peuple de vivants et non de pendus.
Ni révolution, ni soumission, le citoyen doit devenir le
bâtisseur, le co-créateur du monde de demain.
C’est l’appel relancé à Arès il y a 39 ans par le
Créateur.
Ni politique, ni religion, ni idéologie mais la vie
reconquise par un nombre suffisant d’hommes et de femmes
comme vous et moi.
La Révélation d’Arès est la retranscription intégrale de
ce message : un appel à former une anarchie de
pénitents.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie.
J'ai tout de suite envie de compléter :
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.
Le croyant
n'est pas la propriété de la religion.
Le citoyen n'est pas la
propriété de la politique.
Je prends note et je range cette suggestion parmi les
autres.
|
16nov13 150C78
En 2003, étant alors étudiant à Grenoble, je rejoignais
pour la première fois de ma vie l’assemblée
(groupe de Lyon) dans le cadre de la retransmission de
votre enseignement
(Espace des Peupliers, Paris 1996). Étant nouveau, j’y
entendis pour la première fois la mise en garde du prophète et
l’anticipation de cette crise que nous commençons à vivre,
j’y entendis votre appel : "Mes frères, où est votre
dossier sur les camionneurs, sur la jeunesse révoltée,
etc... Y êtes-vous préparés ?"
À l’époque j’étais jeune, impréparé, mais dix ans plus
tard nous y voilà !
Ô combien je comprends maintenant que si le père à devancé
de 30 ans cette phase critique de l’Histoire, c’est pour
nous faire vaincre l’Histoire ! Reste à savoir comment
faire, le mieux possible, entendre son appel :
Ne te lasse pas de leur parler (Rèv d’Arès 26/15),
qui veut dire aussi: Ne te lasse pas de chercher la bonne
façon de leur parler.
"Mission sociale" ? Non, c'est désormais clair. Mission
to/talement spirituelle au risque de passer pour "des
anges échoués sur terre ? Pas sûr qu’on arrive à toucher
tous les épis murs.
Mission sacrée mais ancrée dans les réalités de ce monde,
dont celle de la politique et cela sans être des chiens
mouillés (Rèv d’Arès xxvii/9 ). Pourquoi pas ?
Merci à tous les commentaires. Je réfléchi avec vous tous.
J’en reprends et j'y ajoute quelques points de réflexion.
N’étant pas doué en rédaction, je procède façon "shopping
list" :
1. Peut-être par intuition, ma première pensée à la
lecture de cette entrée n°150 a été le rôle de la femme
(Rèv d’Arès 9/1-7). Le commentaire de Dominique (150C22)
et votre réponse me l’a confirmé ainsi que certains
commentaires de nos sœurs: Marie-Odile (150C57) et
Marie-Christine (150C61) par exemple. Dans votre manifeste
spirituel "Ce que je crois, Ce que j’affirme" au ch.38
vous ajoutez: "Je crois que les mérites
(9/5) de la femme la qualifie pour avoir main
mise (Rèv d’Arès,
xxvii/12) sur les affaires familiales, sociales
et spirituelles (Rèv
d’Arès XXVII/10 et 13-14)". Dans le social que
vous évoquez ici, on touche le sujet de l’entrée. Il y a
sûrement un pont fondamental entre le monde tel qu’il est
et notre vision du Tout Autre. Faire comprendre à la masse
qu’il y a la une espérance concrète : La femme lucide
artisane et grande force de l’avenir est proche d’elle
pour qu’elle s’engage sur le long fil du fil-de-fériste.
Pour nous missionnaires, mettre en avant et faire parler
la femme est aussi une aubaine qui évite de dérailler
dans l’idéologie ou le "tout-cérébral" mal équilibré qui
sont plutôt un penchant masculin. Tant pis pour les
contre-exemples que représente Thatcher et Merkel, on ne
peut pas plaire a tout le monde au risque de ne plaire à
personne. Je pense qu’il y a la une opportunité habile a
saisir pour toucher certaines oreilles incapable du tout
spirituel tout en restant dans le sacré et la perspective
de la Parole.
2. La parabole du poulain
agile
libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies
que dressent devant lui les princes du culte (Rèv d’Arès
10/10) n’a pas été encore citée par les
commentateurs de ce blog. J’ai toujours été frappé par
votre note de l’édition 2009: "L’effet libérateur du
verset 10/10 sur le comportement social sera tôt ou tard
important." Ce verset, nous avons à l’expliquer, le
métaboliser et remâcher pour réveiller l’homme de la rue
majoritairement indifférent, peureux ou désenchanté dès le
premier contact dans le sens des soucis du moment pour
politiser notre refus de la politique.
Je me permet de reprendre une formulation de votre cru que
j’avais bien aimée, tirée de l’interview du Frère Michel
(Frère de L’aube n°70, p24/partie 6 : "Le baptême et la
mémoire du sacrifice") en l’adaptant au sujet ici : "Il
est vrai, dans notre monde d’apparences, ce mot social —
changement de société, gestion des affaires etc. —, quand
il sera sur les lèvres de nos moissonneurs
et dans la Vie
pratique des pénitents
aura un petit air de politique. À nous de lui donner
plutôt un petit air de sagesse."
Je voulais lister d’autres points mais je me rends compte
que mon commentaire est déjà bien long à lire donc je
m’arrête ici. Peut-être, j’en re-posterai un autre si cela
est utile. Avec vous dans la réflexion tous mes frères et
mes sœurs.
Abel B. de Bretagne-Ouest.
|
Réponse :
Donc, vous voyez comme points par lequels introduire dans
notre mission spirituelle une petite note politique: la femme comme agent
civilisateur fondamental et la liberté
absolue qu'évoque le verset 10/10
de
La Révélation d'Arès.
Ces points ont déjà été évoqués dans les commentaires
précédents ou les réponses que je leur ai faites,
notamment ma réponse 150C73.
Ce sont deux points spirituels dont on peut faire
remarquer en quelques mots qu'ils concernent aussi la "vie
de la cité" immédiate, donc la politique. Je ne vois
cependant pas, face à la très sévère crise présente, qui
est à nos portes, en quoi la personne à qui l'on parle ou
donne un tract peut voir le salut en élisant des femmes au
lieu d'élire des hommes. La femme est plutôt la grande
espérance d'un avenir beaucoup plus lointain.
Concernant la liberté, le champ qui nous est laissé là est
beaucoup plus vaste. Ici on peut opposer la liberté
absolue, qui n'existe pas dans le monde, mais peut exister
en un instant par le refuse soudain des lois abusives et
captatives, aux fameuses "libertés" au pluriel, par quoi
sont désignées les quelques actes que la loi ne
nous interdit pas.
Ah ! mon frère Abel, j'ai un énorme respect pour tout ce
que mes frères proposent, parce que je sais que ce n'est
pas du tout, pas du tout facile. Nous nous attaquons ici à
une sorte d'incompatibilité, d'antilogie, de
contradiction... je ne trouve pas le bon mot. Dans "Les
Mots", livre que je n'ai pas sous la main — et
l'aurais-je, je n'aurais pas le temps d'y chercher la
citation — Sartre raconte qu'il alla au cinéma, vit une
femme qui pleurait sur l'écran et pensa (dit de mémoire):
"Cette femme en pleurs n'était pas moi et moi je n'étais
pas elle, et pourtant nous n'avions elle et moi qu'une
seule âme: "La marche Funèbre" de Chopin."
C'est, en somme, une sorte de "Marche Funèbre" de Chopin
que nous-mêmes cherchons pour la mettre dans nos discours
et nos tracts, une musique qui provoque un contact entre
le public et nous.
Nous cherchons un pont entre tout ce qui nous sépare eux
et nous et qui n'est pas rien: Nous nous avons fait le
passage vers le Tout Autre, que vous citez, nous sommes
au-delà, nous avons la solution, mais le public, lui, est
très en-deçà, toutà fait ailleurs, il est la femme sur
l'écran de cinéma en proie à la seule émotion du moment ne
sachant comment se consoler.
Nous menons, comme Sartre (encore lui !) dans "L'Être et
le Néant", une double tâche de différenciation. Nous
cherchons à argumenter contre l'instant et pour la durée
mais, par ce que nous voulons faire pour être mieux
compris des hommes, inversement contre la durée et pour
l'instant. Je me souviens de ces mots très forts: "Le
monde s'effondre en une poussière d'instants." Nous allons
en somme introduire l'instant dans notre mission qui parle
pour ainsi dire d'éternité.
Je comprends que des grands croyants aient eu envie de
s'enfuir dans la montagne ou la forêt et y vivre en
ermites face à l'énorme difficulté de faire comprendre aux
hommes leurs grands chemins existentiels... vers le Ciel.
Merci pour votre contribution, frère Abel.
|
16nov13 150C79
Voici un projet de tract un peu plus "explicatif" que le
précédent [?].
Peut-être alimentera-t-il la réflexion générale sur le
sujet de la dernière entrée de freesoulblog.net.
Je n'ai pour l'instant pas vraiment de réflexion sur le
sujet, mais je vais essayer de me pencher sur les
questions posées.
Il me semble aussi que vous faites les questions et les
réponses dans votre entrée très bien rédigée.
Pour moi il n'y a pas plus "anti-politique"* que La
Révélation d'Arès qui doit mettre fin aux
divisions et aux guerres idéologiques, politiques,
religieuses, pour restaurer la Vie,
l'unité humaine, la liberté d'être et de suivre sa
vocation fondamentale dans le bien et le respect des
autres, la conscience et la responsabilité individuelle,
la vraie liberté d'aimer et de créer, l'autogestion de
petites unités humaines coopératives entre elles, une
éducation de la jeunesse ouverte, libératrice,
universelle. C'est le "projet politique" à la fois le plus
réaliste, le plus grandiose et le plus universel qui soit.
Le géni du Créateur s'y trouve. ...
* voir article : "A quand la voie droite ?, la politique
condamnée" du pèlerin d'Arès trimestriel
http://archipelares.org/accueil/Article%20le%20pelerin%20d%20ares_fichiers/page0002.htm
Daniel C. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je suis, frère Daniel, tout à fait d'accord avec vous: "Il
n'y a pas plus "anti-politique"* que La
Révélation
d'Arès qui doit mettre fin aux divisions et aux
guerres idéologiques, politiques, religieuses, pour
restaurer la Vie, etc." Mais ce qui est
évident pour vous, qui connaissez bien et qui avez lu,
relu, creusé La
Révélation d'Arès, ne l'est pas du tout pour
l'homme commun qui lit ce livre pour la première fois et
qui le prend pour une bondieuserie de plus, une bible
ennuyeuse sans intérêt. Or, cet homme est peut-être un épis mûr, mais nous
ne le découvrirons que s'il comprend. Il faut donc
expliquer ce que veut dire la Parole d'Arès. C'est le but
de la mission : Tendre claire La
Révélation d'Arès en peu de mots, l'adapter aux
possibilités de compréhension de l'homme commun.
C'est pourquoi le Père, auteur de la Parole depuis l'aube
des temps et de La
Révélation d'Arès en 1974-1977, a besoin de prophètes et de
mouvements prophétiques pour expliquer sa Parole à un
monde qui n'en parle plus le langage et ne sait plus la
comprendre.
J'aime bien votre tract. "Après des siècles de censure, la
Parole divine nous est enfin redonnée" est très bon, mais
ne peut être compris que par quelques uns. C'est
d'ailleurs le sort de tout tract: Il n'est une lumière que
pour ceux qui ont des yeux ! Comme je le dis souvent, la
mission est affaire de terrain. La mission de Nice n'est
pas celle de Paris, qui n'est pas celle de Lorient, etc.
Ce tract peut être bon sur un terrain, moins bon ou obscur
sur d'autres terrains.
Soyez à la mission sans répit, sans relâche, c'est une
affaire de patience
infinie à l'image de la Patience
Infinie du Père.
Je ne ferais qu'une remarque. Je reprocherais seulement au
tract de ne pas s'axer sur la
pénitence qui est le point central de notre
mission. Vous pourriez, dans une esprit de communion avec
la misssion de Lorient (et pour vous de Bordeaux), y
introduire le concept de pénitence
? Peut-être n'avez-vous pas encore fait le
passage qui vous permettrait d'envisager la pénitence
comme une naturelle évidence ? Certains de nos frères et
sœurs buttent encore sur le mot."
|
16nov13 150C80
L’entrée (135) du 28 septembre 2012 "le cancer politique"
nous préparait aux les dures réalités économiques qui
s’annonçaient.
Nous y voilà aujourd’hui ! Dans une grande inquiétude
sociale.
Les réactions violentes de groupuscules contre tout ce qui
représente l’État dans sa forme matérielle, et les
licenciements répétitifs annoncés chaque jour plongent les
Français dans une grande angoisse.
Nous comprenons mieux que jamais les raisons du message de La Révélation d’Arès
par le messager Jésus en 1974 et le Créateur en 1977,
l’appel à la pénitence
du début à la fin du Message.
Dans cette nouvelle entrée 150: "politiser notre refus de
la politique ?" je vous rejoins complètement frère Michel.
Nous avons une opportunité — à vos côtés — de passer à un
autre stade dans notre mission, d’être plus proche des
réalités des hommes, pressés certes, mais capable encore
de nous entendre avant que la violence s’impose.
L’idée d’un fascicule reprenant les avertissements du
Créateur fait aux hommes en choisissant un roi (politiques
ou autre) au détriment de la
pénitence comme la seule solution pour vaincre
le mal, que nous distribuerions dans nos missions me
semble intéressante.
Ce pourrait être aussi un tract, une affiche sur lesquels
des phrases de ce style :
Français, les pouvoirs politiques,
médiatiques, etc. vous trompent avec leurs discours.
Voyez à quelle situation nous somme arrivés !
Reprenons en main notre destin social et spirituel et
nous trouverons des solutions par nous-mêmes !
Un fait historique, La
Révélation
d’Arès, passé sous silence, nous annonçait
cette crise voilà quarante ans.
Aidez-nous à La comprendre et à L'accomplir !
Ceci étant, les mots que nous prononçons et
tout ce que nous faisons passer avec conviction et force
interpellent davantage les gens, mais les deux ne sont pas
incompatibles.
Pour une première sur le blog, voilà où j’en suis dans ma
réflexion sur le sujet. Continuons !
Patrick LB. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Oui, c'est votre premier commentaire sur le blog, mon
frère Patrick ! Un grand merci pour lui.
La formule que vous proposez n'est pas mal du tout. Sur
l'instant j'ai envie de la parfaire en remplaçant
"...notre destin social et spirituel..." par "...notre
destin destin social inséparable de notre destin
spirituel..." C'est le sens profond de La
Révélation
d'Arès.
Mais je range cette suggestion parmi les autres en
attendant que d'autres frères s'expriment. Je vous dis un
grand merci pour votre contribution, frère Patrick.
|
16nov13 150C81
Cher frère Michel, je vous aime ainsi que tous les hommes,
mes frères, de tout mon cœur
Si nous devions trouver un moyen de "politiser notre refus
de la politique ", les références devraient dépasser les
lois de l'Hexagone et le cadre de sa constitution et même
la constitution européenne.
La Déclaration des Droits de l'Homme de 1793 eut un impact
bien au-delà de sa frontière. Si nous parvenons à allumer
un feu de pénitence
insurgeante, il sera vu de très loin et très vite. Déjà
actuellement votre blog est lu par de nombreux
francophones et d'anglophones qui vivent un peu partout
dans le monde et beaucoup espère que quelque chose se
produise, qu'une utopie se réalise.
Pour rejoindre le commentaire de mon frère Bernard
(150C37), j'ai commencé en janvier 2011 une mission avec
le tract ci-joint qui reprend le préambule de la
constitution helvétique voté par le peuple le 18 Avril
1999 et dans la rue je m'aperçois que le peuple ne le
connait pas. Alors, je le fais lire ainsi que le reste du
tract qui reprend la citation de Théodore Monod et plein
d'autres idées que je trouve dans votre blog (une Mine).
Marie-Hélenne [?] de la région de Toulouse qui missionnait
avec Anne-Françoise et moi nous confia ne pas pouvoir
s'imaginer utiliser un tract commençant avec: "Au nom de
Dieu Tout-Puissant!" dans le Sud de la France. Et je lui
dis: "Pourquoi pas ? Ici non plus ce n'est pas courant ! À
Bienne [Suisse] ou en Allemagne, je parle de bonheur par
la pénitence et
non pas de bien-être. Ce texte me permit d'amener un
peintre en bâtiment très en colère contre la concurrence
des étrangers français et allemands à finalement réfléchir
à son comportement qui est le résultat de la manipulation
des médias au service du système et à réfléchir à l'appel
de la fin du préambule de la constitution, un appel à la
solidarité, non accompli. Il ne demande que des hommes
pour l'accomplir."
"La force de la communauté se mesure au bien-être du plus
faible de ses membres."
Je lui ai demandé lequel de ses doigts était le plus
faible, il me montra l'auriculaire que je lui pris avec
force en extension en lui demandant de serrer le poing.
Impossible ! Nous sommes tous aussi différents que les
doigts de la main, mais c'est ensemble que nous pouvons
construire un monde de bonheur.
Les systèmes politiques et religieux sont ces forces qui
séparent les doigts de la main que Dieu a créé tous
différents mais avec un but commun, œuvrer ensemble et un
outil : la pénitence.
Marc V. chez les Helvètes
|
Réponse :
Ainsi, si je vous ai bien compris, frère Marc, c'est la pénitence que vous
verriez mise en avant pour expliquer au monde qu'elle est
l'acte de libération le plus puissant qui soit.
Vous rejoignez ainsi le point de vue d'un certain nombre
de commentateurs et, bien que je n'aie pas fait le compte,
ils me semblent majoritaires pour le moment.
Vous avez établi votre mission, en 2011, sur "le préambule
de la Constitution Helvétique", cité par frère Bernard C.
(150V37) — bigre ! pour quelle raison cette année-là ? —
et vous vous êtes aperçu que les Suisses eux-mêmes ne le
connaissaient pas. Je ne suis pas étonné. Je suis sûr que
si nous faisions la même chose en France, les Français
seraient surpris de lire leur propre constituion. La
Constitution est en somme la première loi de France, mais
les Français ne la connaissent pas plus qu'ils ne
connaissent les lois françaises qui sont quelque 10.000,
je crois, ce qui fait dire à beaucoup: "Il n'y a plus
finalement que la loi de la jungle !"
Voici la listes des Codes (on croit rêver) :
Code civil
Code de commerce
Code de déontologie de la police nationale
Code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes
Code de déontologie des agents de police municipale
Code de déontologie des architectes
Code de déontologie des professionnels de l'expertise
comptable
Code de justice administrative
Code de justice militaire
Code de l'action sociale et des familles
Code de l'artisanat
Code de l'aviation civile
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile
Code de l'environnement
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique
Code de l'industrie cinématographique
Code de l'organisation judiciaire
Code de l'urbanisme
Code de l'éducation
Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire
Code de la consommation
Code de la construction et de l'habitation
Code de la défense
Code de la famille et de l'aide sociale
Code de la mutualité
Code de la propriété intellectuelle
Code de la recherche
Code de la route
Code de la santé publique
Code de la sécurité sociale
Code de la voirie routière
Code de procédure civile
Code de procédure pénale
Code des assurances
Code des communes
Code des communes de la Nouvelle-Calédonie
Code des douanes
Code des douanes de Mayotte
Code des instruments monétaires et des médailles
Code des juridictions financières
Code des marchés publics
Code des pensions civiles et militaires de retraite
Code des pensions de retraite des marins français du
commerce, de pêche ou de plaisance
Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes
de la guerre
Code des ports maritimes
Code des postes et des communications électroniques
Code disciplinaire et pénal de la marine marchande
Code du domaine de l'Etat
Code du domaine de l'Etat et des collectivités publiques
applicable à la collectivité territoriale de Mayotte
Code du domaine public fluvial et de la navigation
intérieure
Code du patrimoine
Code du service national
Code du sport
Code du tourisme
Code du travail
Code du travail applicable à Mayotte
Code du travail maritime
Code forestier
Code forestier de Mayotte
Code général de la propriété des personnes publiques
Code général des Impôts (CGI)
Code général des Impôts (CGI) annexe 1
Code général des Impôts (CGI) annexe 2
Code général des Impôts (CGI) annexe 3
Code général des Impôts (CGI) annexe 4
Code général des collectivités territoriales
Code minier
Code monétaire et financier
Code pénal
Code rural
Code électoral
Livre des procédures fiscales
|
16nov13 150C82
Je voulais lire tous les commentaires avant de me lancer
dans une réponse constructive et non répétitive et voilà
que je ponds des pages et des pages depuis deux jours…
Merci et pardon !
Je suis surprise de lire vos propos: "Par moments, dans
l’Histoire, l’homme désespère. Alors le Père intervient.
Il dit "Fais-toi une âme
et vis par-delà la contrainte politique en créant
une autre humanité […] sur laquelle toute puissance n’aura
plus de prise." Ces mots résonnent d’autant plus [en moi]
qu’hier soir, je parcourais le programme TV quand je
tombais sur la belle frimousse de Matt Damon. Je me
disais, en bonne cro-magnonne du XXIème siècle: "Chouette
! Je vais passer une soirée romantique devant mon écran de
télévision !"
Et là, je lisais : "Film de science fiction. L’Agence (The
Adjustment Bureau en anglais) de 2011." Si papa ne m’avait
pas scandé: "Je l’ai vu, c’est bien," je ne l’aurais pas
visionné parce que d’habitude, je n’aime pas les scènes
décalées des films de science fiction qui me provoquent
comme un malaise.
Je suis conquise, non plus seulement par Damon – c’est
irrépressible ! – mais par le
Fond.
C’est l’histoire de David Norris [le film avec Matt
Damon], homme politique qui échoue aux élections
sénatoriales de l’État de New York pour motif d’être trop
jeune et de s’être castagné dans un bar auparavant
(exemplarité oblige). Il rencontre, le soir des résultats,
une jeune femme qui le bouleverse. Ils s’embrassent et
elle disparaît. Par hasard, ils se retrouvent dans le bus
que Norris n’aurait pas dû prendre mais une mystérieuse
Agence aurait pour mission de l’empêcher de revoir cette
Élise.
Des membres de l’Agence rencontrent David et dans des
scènes improbables lui interdisent de la revoir et le
mettent en garde contre la réinitialisation de son cerveau
s’il dévoilait à quiconque un mot de ce qu’il sait
désormais de l’Agence.
Tout ce qu’il fait pour la retrouver (n’ayant ni son nom
de famille ni ses coordonnées), l’Agence l’en empêche,
allant jusqu’à dissuader David de continuer sous prétexte
que s’ils font leur vie ensemble, ils n’exauceront pas
leurs buts de vie réciproques. L’Agence envoie des gars
aux chapeaux-melon pour ouvrir et fermer les portes du
plan de la vie de David, pour court-circuiter ses actions
et le remettre sur les rails du plan de sa vie, tel qu’il
a été écrit. Soudain, un accident sans gravité arrive à
Elise pour déstabiliser David dans sa quête et lui faire
peur. Finalement, découragé, il abandonne.
Trois ans plus tard, l’un des chapeaux-melon, touché de
voir les deux protagonistes tristes dans leurs vies,
chacun de leur côté, déroge aux règles et indique à David
les portes à prendre pour qu’il retrouve le chemin
d’Elise, qui doit se marier avec son ex. Le jour-J, David
débarque et décide de lui avouer ses sentiments profonds
mais elle ne comprend pas. David lui dévoile qu’il l’avait
quittée à cause de l’Agence et les met alors en danger. Se
lance une course poursuite avec les lobotomiseurs. Élise a
peur. David lui dit qu’il peut passer la porte mais qu’il
ne sait pas ce qui se passera mais ils seront ensemble.
Persévérance, abandon de soi, confiance, amour. Elle le
suit. Arrivés en haut du plus haut immeuble, toujours
poursuivis, soulagés mais aucune issue, répit vain. Les
lobotomiseurs les cernent. Alors dans un dernier élan, ils
se déclarent leur amour et s’embrassent. La fin est
proche. Ils se regardent, les méchants ont disparu !
Soulagement, liberté, victoire.
Celui désigné comme le grand patron apparaît et dit
(traduction de la version anglaise du film): "Vous avez
vraiment cru que vous pourriez rencontrer le grand patron
et changer votre plan ? Ça ne marche pas comme ça." David
demande: "C’était un test ?" Il lui répond: "Une sorte de
test, pour tout le monde, même ceux de l’Agence. David,
vous avez tout risqué pour Élise et Élise, en passant la
porte, vous avez tout risqué aussi. Mais vous m’avez
inspiré et il semble que vous avez inspiré le grand patron
aussi. C’est la décision de vous deux d’une sérieuse
déviation du plan, donc le grand patron l’a réécrit. Vous
pouvez prendre les escaliers." Les amoureux se baladent
dans les rues, parmi les gens et à la fin une voix off
dit: "La plupart des gens vivent sur le chemin que nous
avons fait pour eux, trop peureux pour en explorer un
autre. Mais de temps en temps, des gens comme vous
combattent tous les obstacles que nous avons mis sur votre
route ; les gens qui réalisent que le libre arbitre est un
don que tu ne sauras jamais comment utiliser jusqu’à ce
que tu te battes pour lui. Je pense que cela est le vrai
plan du grand patron et peut-être un jour, nous n’écrirons
pas le plan, vous le ferez."
Vous dîtes, frère Michel, que l’on "doit voir ces
prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un
temps encore impalpable." Nous réécrivons l’Histoire, nous
sommes les acteurs du monde présent pour dérouler le film
du temps qui vient.
Vous dîtes encore: "Parler politique, c’est épingler à
notre foi hors du temps, une réalité qui approche de nous
à grands pas, non le Bonheur, mais l’épreuve." À l’échelle
de David et Élise, c’était une épreuve hors du temps pour
l’Amour, le Bonheur d’une vie à deux, une réalité bien
concrète et qui aurait pu ne pas exister ou rester
éphémère. Le parallèle avec notre rôle de Pèlerins d’Arès
me saute aux yeux. C’est une action concrète, l’Amour d’un
couple, surtout dans le cadre des épousailles.
David et Élise ont pris conscience de leur rôle sur leur
vie, du libre-arbitre. Suite à votre réponse à 150C17,
j’entends par "conscience" une connaissance intuitive de
soi, approfondie par l’expérience de notre vie, structurée
par la foi et humblement mesurée par le développement de
sa pénitence dans la voie Arésienne.
Vous parlez de passer la porte dans votre réponse à 150C18
et dans ce film, c’est un pari sur une intime conviction
du bonheur, pour nous, Pèlerins d’Arès, Ce sont la foi et la pénitence
comme pari de don de soi. Ne dit-on pas nous ne sommes
plus rien pour nous-mêmes ?
Vous dîtes: "La mission n’est pas subliminale, il faut la
concilier avec les dures réalités. Comment ?"
La politique, c’est se battre contre les gens au pouvoir
1- par "le pouvoir au peuple" qui mène à des
manifestations (bonnets rouges) ou des révolutions qui
engendrent violence voire chaos (printemps arabe)
2- par l’humour, Anne Roumanoff dénonce et tombe dans le
dénigrement des politiciens, ce qui la rend peu à peu
impopulaire car les spectateurs s’identifient aux
personnes jugées et se sentent elles-mêmes jugées
3- par l’absurde, Coluche a-t-il été assassiné pour être
allé trop loin dans son insurgeance par ses actes
politisés provocateurs et imprudents ?
Contre les systèmes : Anonymous et leur mauvais esprit ont
fait une mode dont la popularité est sur le déclin et
Edward Snowden qui est banni, recherché, peut-être même
mis à prix, mais certainement en exil et grillé
professionnellement, pour ne citer que lui.
Contre ceux dont nous avons peur : Sorcières de Salem en
1692 aux USA, les sectes et leurs gourous manipulateurs,
les criminels qui vont enlever et violer nos enfants, les
terroristes qui vont faire tomber nos avions comme des
mouches et engendrer peur, haine, violence et par
contagion la vengeance et des dérives extrêmes comme les
phobies, la paranoïa, le goût pour les armes sous couvert
de la légitime défense (300 millions d’armes à feu en
circulation aux USA pour 318 millions d’habitants en
2013).
Dans les actions concrètes des hommes, bien souvent, soit
c’est la création d’une mode qui fait le "buzz", provoque
l’émerveillement ou l’amusement puis viennent la lassitude
et le déclin.
L’insurgeance doit être une lutte face au monde pour le
réveiller mais dans le monde et avec lui comme co-acteur
comme le principe de photographier en poster géant sa
trombine et de faire partie de l’immense galerie d’art à
ciel ouvert que l’on rencontre en ce moment dans beaucoup
de villes.
Pourquoi pas l’idée reprise des vengeurs masqués qui, très
nombreux, feraient de bonnes actions gratuitement,
anonymement, massivement, qui font parler d’eux et un jour
[vont] convoquer la presse et nous dévoiler comme Pèlerins
d’Arès, comme une revendication de groupes terroristes
après des attentats mais dans le sens opposé ?
Ensuite, on entraînera femmes et enfants (c’est une
blague) dans une frénétique pétition pour brûler nos
cartes électorales devant les symboles du pouvoir
(Mairies) et de la Justice française (tribunaux) ou plus
absurde (c’est encore une blague), lancer une pétition
pour la suppression des avantages fiscaux des sénateurs et
membres de l’Assemblée Nationale le temps de pomper notre
dette publique, genre les tickets resto, ou encore une
pétition pour la création d’un baromètre de la connerie de
la presse pour que passée une certaine dose, la censure
des émissions telles que Morandini ou Canteloup soit
immédiate ou une pétition contre les pétitions et donc une
politique contre la politique de facto. Vraiment, je suis
incapable de pondre une idée concrète de politisation de
notre mission. Je ne peux que faire de l’humour, ou écrire
des bouquins, puisque même Lenoir ou Attali y arrivent !
Vous dîtes, frère Michel, en réponse au 150C44 que notre
"ferveur permet des communions surhumaines, des actes
réputés impossibles, elle gomme beaucoup de nos
suffisances et paralogismes pratiques, inévitables dans
cette génération d’apprentis. Nous sommes tous encore des
apprentis et des autodidactes. Cette réflexion que je
lance fait partie de notre apprentissage.".
Alors ouvrons la porte sur notre monde difficile et, bien
préparés et prudemment, osons l’inimaginable. Le Père
pourrait être surpris et/ou nous surprendre. Il nous faut
garder la ferveur et la foi. Tout est possible même
l’impensable.
Entendons-nous la pierre ? Le monde répond: "Tu
es folle !" Les Pèlerins d’Arès répondent: "Non, pas avant
des générations." Moi je réponds: "Pas moi, mais peut-être
certains déjà oui. Frappons la pierre
et la porte inlassablement !".
Vous répondez au 150C38: "Il y a des hommes plus de
grandeur et de générosité à tirer que d’argent à soutirer
pour les impôts […]" et au 150C36 "Entrer dans la vie
publique pour être visible". Cela m’inspire que les
célébrités donnent aux associations (lien non voulu
initialement avec 150C59). Angelina Jolie, la généreuse
des pauvres, est bien vue par les médias et le public car
elle est numéro 1 du palmarès du don avec 2 millions
d’euros donnés en un an mais il faut y voir de plus près.
Elle donnerait plus d’un million pour la défense de la
faune africaine et nettement moins contre la famine en
Somalie ou pour l’aide aux victimes de la tornade Joplin
dans son propre pays donc les guépards sont heureux, je
suis rassurée !
On le sait, les médias disent souvent ce qu’ils veulent et
ce n’est pas le plus beau alors qu’ils pourraient ! «
Telle star donne aux démunis pour se faire de la
publicité, c’est bientôt la sortie de son nouvel album ou
de son film et que dire sur Tom Cruise, passé d’icône du
cinéma américain à acteur image de la Scientologie.
Alors, que diraient les méchants médias et le "grand
public mouton" des Pèlerins d’Arès devenus connus qui
donnent sincèrement à l’UNICEF ? Peut-être "Ils font de
bonnes actions pour cacher les mauvaises. Ils font cela
pour de la bonne presse." Je pense qu’il faut être
méfiants car, plus tard, quand notre "politisation de la
mission" fera du bruit (si elle est mise en pratique), les
conséquences seront importantes. Les gens connus qui sont
devenus Pèlerins d’Arès dans leur cœur sont discrets, pour
beaucoup de raisons et pas que leur notoriété [?]. Je ne
sais pas si des Pèlerins d’Arès d’aujourd’hui qui
deviendraient publics demain feraient bonne presse.
L’influence des Pèlerins d’Arès sur le monde est
aujourd’hui inimaginable, tout comme il était inimaginable
pour les chrétiens qui étaient jetés aux lions au Colisée
de Rome à sa création et pendant 3 siècles car ils étaient
pris pour une secte et des anormaux, de savoir qu’un jour,
ce serait les chrétiens qui fermeraient ces "jeux"
populaires !
Une action concrète : Pourquoi ne pas passer par
l’indignation des Français, tout comme les chrétiens ont
créé le site internet portesouvertes.fr pour faire réagir
le monde chrétien sur la persécution dont ils sont
victimes dans le monde ? Les chrétiens ont créé un top 50
des "pays où la foi coûte le plus" et détaillent, par
pays, le type de persécutions morales et physiques et
l’évolution au cours des années. J’ai ainsi appris qu’aux
Émirats Arabes Unis, "Les chrétiens d'origine musulmane
sont persécutés. Pour éviter la mort, la stigmatisation
sociale ou les chantages visant à les faire retourner à
l'islam, ils sont contraints de cacher leur foi ou d'aller
dans un pays où leur conversion est autorisée."
Il serait peut-être intéressant de faire l’inventaire sur
un site web, des persécutions que le Français subit en
2013 et d’en faire indigner les français, jusqu’à
contacter M6 et d’autres chaînes "ouvertes" sur les sujets
tendances du moment et s’ouvrir ainsi une porte
médiatique…
Myriam C. dite Mymy la Guéparde d'Aquitaine
|
Réponse :
Voilà un bien gros sandwich à mâcher et à avaler ! Je l'ai
mâché et avalé. Je vous ai lue très attentivement, mais
cela ressemble à un montagne qui accouche d'une souris, ma
sœur Myriam.
Peut-être me faudra-t-il vous relire pour dégager ce que
vous proposez concrètement pour "politiser notre refus de
la politique". Mais j'ai surtout vu beaucoup de phrases
interrogatives: Et si on faisait ceci... et cela... et
encore ceci ?
Je ne vous en veux pas, ma soeur. Vous êtes jeunes et,
quoiqu'intelligente, en manque d'expérience côté
politique.
Vous avez tenté de participer selon votre nature et de
cela je vous remercie.
Vous savez, ma sœur Myriam, c'est beaucoup plus simple que
vous semblez le penser. C'est justement toute la
difficulté. Rien n'est plus difficile que de chercher et
trouver un mode simple d'expression.
Mais peut-être d'autres que moi verront-ils dans ce long
commentaire des lumières que je ne vois pas.
|
16nov13 150C83
La politique qui gère en faisant perdurer le système (dans
lequel nous survivons à ce jour) utilise une partie
"rationnelle" de la personne, mais elle a aussi une nature
spirituelle, donc un système qui se trouve face à d’autres
"problématiques" si on parle politique, des "ressources",
et surtout des solutions durables si on parle d’intelligence
spirituelle globale !
L’argent du système économique est le plus fort. Disons
que dans ce système tout peut s’acheter, puisque à crédit
nous vivons ! Mais ce n’est pas durable... Le plus grave
est que la politique est au service de la finance et non
de l’homme, elle divise surtout la personne en elle-même,
l’argent n’est que virtuel.
Dans tout cela seule la conception de l’homme et à ma
connaissance celle du Créateur (intime et complexe d’un
être humain créé d’une unité de
chair, d’esprit et d’une âme en devenir) peut
remplir ce manque. Le confort, les avantages sociaux ne
sont que des aides (comme une prothèse à court terme) qui
ne conviennent qu’à quelques-uns seulement, mais ne
rétablissent pas les choses à leur juste valeur, comme un
homme de Bien
peut en avoir l’intuition, le bon sens. La volonté d’un
homme qui se redresse qui fait
pénitence, qui ouvre son cœur et envisage la vie
autrement c’est-à-dire libre
de tous préjugés entraîne forcement de bonnes et heureuses
actions. Je le constate, même si c’est difficile, et que
les premiers pas sont de la maladresse aussi...
Quand on fait ses premiers pas, on ne marche pas tout de
suite tout droit ! Il faut du temps pour récupérer nos
"muscles" de base !
On peut peut-être faire le parallèle de dénaturation de
l’homme par ce système par exemple entre la police qui
contrôle et sanctionne alors qu’à l’origine le gardien de
la paix un mot qui prend son sens qui veille à la paix
durable (rôle de chacun d’ailleurs qui veille, vigile
tour à tour (Rév d'Arès
xxviii/27). Ou la politique qui choisit un
leader, le plus convaincant, le plus
persuasif médiatiquement au lieu que chacun prennent la
responsabilité de développer l’intelligence d’un homme à
la spiritualité retrouvée. Aimer
son prochain comme soi-même (Lévitique 19/34),
comme le rappelle l’Évangile palestinien, se pose là !
Sinon à chaque fois l’individualité, l’amour, sont bafoués
("Les grenouilles veulent un roi" d’Ésope, parabole du
passage de La Bible Sam 1-8) [?].
Je suis tombée sur un cas extrême, il y en a. Dans
l’auto–édition du net j’ai découvert un livre qui va
bientôt paraître. L’auteur est une ancienne agent de la
CIA à l’époque des attentats du 11 septembre 2001 qui
depuis le mois de juin connaissait ce plan américain
sans pour autant le souhaiter. Elle raconte "le
déroulement" jusqu’aux évènements du 11 septembre — La vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9 — et comment elle s’est retrouvée
mêlée à ce mal meurtrier. C’est clairement un cas de
conscience qui n’en peut plus de marcher sur la tête, trop
lourd et qui révèle sa dénaturation humaine, un acteur du
système! Mais quel non-sens de mettre la politique
au-dessus de la vie. Là nous sommes tous complices !
Tous règlements, ordre établis, lois, échanges
internationaux contrôlés, système de sécurité/défense un
jour ou l’autre génèrent ce genre de vengeance sous
couvert de l’État, qui réalise des meurtres, provoque des
haines raciales... et des orphelins spirituels aussi.
Notre système divise et ne règne pas mieux, non ! Stoppons
les dégâts.
L’œil s’ouvre (Rév.
d’Arès xxviii/27), c’est l’enjeu de ce Livre. Homme debout ! (Rev.d’Arès
(1/1). Sois un en toi (xxiv/1). C’est la
dynamique pour se libérer pour renaître autrement dans un
destin de bien
accompli. Notre homme, qui redevient image
et ressemblance du Père, se renouvelle chaque
jour et apporte à ce manque des solutions envisageables à
notre détresse et souffrance.
Disons que n’être pas politisé c’est être avec l’évènement
(la problématique globale), son auteur et son Créateur,
pas avec une idéologie, mais avec la Vie,
parce qu’on ne l’oublie
pas (Le Coran II/7). L’innocence, et toute façon
la recherche de l’humilité sont bien respectables pour
que chacun puisse s’exprimer et laisser vivre un autre
regard.
Dans ce monde pressé je comprends que l’impatience et le
ridicule soient là, mais il faut y croire, car nous sommes
tous liés. Dans la sourate du Voyage
Nocturne XVII/111: Louange à Dieu. Il ne s’est pas donné
de fils …Il n’a pas besoin de protecteur pour se
défendre contre l’humiliation, Proclame hautement sa
grandeur ! L’homme est fait pour se dépasser, qui
pourrait vivre sa vie sans rien découvrir, rien voir de
nouveau et d’être sur-contrôlé !?
Il me parait important aussi de se connaître mieux en
sortant de l’esprit politique, pour voir nos vrais
besoins, puis à l’échelle d’une nation, d’un pays, car on
voit bien que l’uniformisation de développements creuse et
provoque une mauvaise répartition de biens inadaptés aux
besoins.
Juste à y regarder, on voit bien que la diversité humaine
implique que nos besoins diffèrent d’une famille nombreuse
à un couple, à une personne seule, d’une nation à l’autre.
Dans ce sens j’ai bien aimé voir la vidéo de P. Murer
dénonçant l’impasse. Et je me dis aussi que l’autonomie
alimentaire est la base vitale à mon avis pour cultiver et
régénérer les ressources à la fois pour l’équilibre de la
nature et le nôtre, le
jardin dans la tête (Rev. d’Arès ii/9) .
Nous sommes synchronisés à la nature spirituelle autant
qu’à la matière.
Que personne n’oublie
l’eau ! (Rev.d’Arès 18/5)
Véra Resse d'Île de France
|
Réponse :
Je n'ai pas discerné dans votre commentaire, que je viens
de lire attentivement, ce que vous préconisez pour
"politiser notre refus de la politique" et je ne suis même
pas certain que vous êtes partisane de cette politisation.
Mais je pense que c'est parce que vous n'êtes pas une
missionnaire engagée, ayant une bonne expérience
missionnaire, et que vous tendez à trop intellectualiser
les choses.
Je vous publie quand même en me disant que c'est peut-être
l'occasion de vous intéresser davantage à la mission et de
vous voir aborder la rue, le face à face avec le public,
et de comprendre que les choses entre l'apôtre et l'humain
de la rue sont beaucoup plus simples et directes.
|
17nov13 150C84
Voilà un bon moment que je réfléchis à cette entrée.
Cela fait un bon moment que je ressens la nécessite d'être
plus visible, de faire en sorte qu'apparaisse en moi la
Lumière et la Force de ce Message libérateur pour en
diffuser la Vie
(24/3-5). Parce qu'en chaque être, il y a le Père qui gît [Rév d'Arès
8/5], et c'est de notre blessure à tous dont il
est question ici, parce que chacun est la chair
de l'autre!
Le Sermon sur la
Montagne (Matthieu chap. 5 à 7): Aimer, faire la
paix, pardonner les offenses, n'est pas encore vécu, alors
que cette action est "à commencer tout de suite dans un
monde qui changera
dans très longtemps" ! écrivez-vous, frère Michel.
Oui, procédons sans hâte. La
larve
en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit
accomplir son temps
(Rév d'Arès 24/2).
Mais n'attendons pas !
"L'accomplissement" et "le temps" sont deux termes majeurs
de la pénitence,
car Seul Dieu est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6) et donc pénitence
et moisson
réconcilient les joies de la terre avec le Bien,
et nous, nous sommes dans
le temps. Cette Parole n'est pas mystique.
Pour cela nous nous devons à la mesure,
parce que nous sommes des êtres de
chair (et d'os), d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7);
et tous, nous sommes faits pour les joies de la terre: le
bonheur.
Nous sommes faits pour
vivre !
Nous pouvons former un seul peuple avec nos frères du
reste et ceux du monde entier (Isaïe
9/1-6), non un peuple élu, mais un peuple qui
aime tous ses frères y compris les scandalisés demeurés
généreux,et aussi un peuple très varié (Rév
d'Arès 27/6). Ce Message s'adresse à tous!
Ce monde va mal, mais c'est surtout parce que notre
humanité sourde
est devenue telle, qu'elle ne ressent plus la souffrance
de son congénère, au point où elle-même s'exprime par un
murmure, souvent inintelligible (langage
inconnu Rév d'Arès 3/8) ; si l'Amour ne prend
enfin le relai de l'intellectualisme installé, je me
demande pourquoi le Père, notre Créateur, se serait réduit
à ce point pour nous parler : Je
serre,
je serre comme le clou (sous le marteau) (Rév d'Arès
ii/21) ?
Je ne sais si c'est important d'en parler ici : Ce que
sont dans nos mémoires ces hommes formidables qui ont
réveillé la Vie
dans un passé pas si lointain que cela ? — Tom Paine, l'un
des pères de la liberté (Angleterre, France et USA) par
son "Human right" et le pamphlet "common sense", des
hommes comme vous les citiez frère Michel, qui se sont
mobilisés autour du Général De Gaulle, des résistants de
tous les bords, y compris communistes dont certains de nos
arrière-grands-pères font partie.
Des hommes et des femmes sont demeurés dans le silence et
ont œuvré courageusement et d'autres alors reconnus pour
leur perspicacité et leur sagesse comme Robert Schumann,
ont amené par leur réflexion une réponse adaptée à leur
temps par une action dans le pardon
à laquelle s'est joints Hannah Arendt, et aussi cet
aviateur Garry Davis qui alla rendre son passeport (ou sa
carte d'identité) au siège de l'O.N.U en se déclarant "
citoyen du monde" ; ces hommes courageux ont dit: "Plus
jamais la guerre !"
Frère Michel a déposé
sa couronne (Rév d'Arès 3/9), il nous donne
l'exemple.
Nous devons nous lever pour dire maintenant: Il nous faut
aborder une réflexion de sage, une réflexion ou seul le Bon sens dans
l'Action d'aimer,
de pardonner et
de faire la paix,
une action où où notre courage et notre liberté (Rév
d'Arès 10/10) triompheront.
Ce monde que je croise dans la rue je l'aime de toute mon
âme, et, de plus en plus je ressens le besoin de lui
témoigner cette faculté d'Amour
qui fait notre Force.
Aussi, si je ressens la Force,
j'en ressens tout autant son absolue confiance... et je
dis "Plus jamais la guerre !" autrement dit: "Plus jamais
l'horreur de l'indifférence !"
Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais
voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr
celui de l'Amour et de
l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10)
de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la
guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que
triomphe la joie
d’être l'Image et la
Ressemblance de notre Créateur. Mais l'amour n'a
pas besoin de parti. J'ai lu que polis (grec) venait du
sanskrit "pur"; qui est [en grec] la citadelle ou ville
fortifiée.
Le lieu de l'Amour
est en nous et chaque être est sa Maison.
Chaque jour peut être une page que nous tournons en nous
dépassant.
Sur les sentiers de la
mesure avec tous, pour qu'un jour les
nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
Avec vous dans l'effort du Bien.
Danièle du Nord
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Danièle, mais je crois
bien que ce que vous proposez, notre mission le dit déjà
de diverses façons depuis longtemps.
Il n'y a pas à proprement parler dans votre commentaire
de'idées politique ou antipolitiques mais en termes
politiques, facilement compris comme tels par le public.
Nous restons ici dans l'idéal spirituel.
C'est très bien dans la mission purement spirituelle et
même vous proposez d'accentuer d'avantage tous les termes
de cette pureté spirituelle. Vous dites d'ailleurs: "
Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais
voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr
celui de l'Amour et de
l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10)
de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la
guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que
triomphe la joie
d’être l'Image et la
Ressemblance de notre Créateur." Nous pouvons
proposer cela au public, mais nous n'aurons pas introduit
dans notre discours missionnaire la petite note de
réalisme immédiat que je cherche pour montrer au public
que nous ne sommes pas entièrement noyés dans la foi et
l'espérance du salut
personnel et du salut
du monde, mais que nous sommes aussi des citoyens qui
partageons avec l'homme de la rue quelques soucis
pratiques immédiats.
Cependant, votre commentaire manifeste votre refus de
mettre, ne serait-ce qu'un peu, votre mission spirituelle
en prise directe avec la politique qui nous écrase sous
son matérialisme de plus en plus grossier et proche de
l'intolérable. C'est une opinion que d'autres partagent et
que je respecte.
|
17nov13 150C85
Je suis heureux que vous ayez abordé ce sujet. L'évolution
de la situation en France me préoccupait grandement ces
derniers temps au point que je pensais vous faire part de
mes inquiétudes et vous demander conseil et guidance pour
affronter l'avenir et voilà que vous nous retournez la
question et nous mettez au travail.
C'est une tache difficile et j'ai conscience qu'il nous
faudra bien plus que quelques jours d’échanges sur votre
blog pour la faire aboutir. Ma pensée est loin de s'être
pleinement déployée sur le sujet mais je tenais à vous
dire mon intérêt pour la question et partager les quelques
idées et pistes de réflexion que j'ai rassemblés ces
derniers jours.
Tout d'abord à la question, "Devons-nous introduire dans
notre mission un peu de temporel pour être plus en prise
avec les réalités du moment ?", je réponds oui. Comme
certains commentateurs l'ont rappelé, Dieu lui même s'est
impliqué dans certaines situations (L’Afghanistan, le
conflit israélo-palestinien) et je pense que nous
approchons d'une situation similaire en importance.
Une grave crise s'annonce. Nous ne pouvons pas l'ignorer.
Pour cette seule raison, nous devons nous y préparer. Et
donc commencer par chercher à comprendre ce qui se passe.
Cependant je me demande jusqu'où ?
Doit-on engager toutes nos forces missionnaires dans cette
voie ? Je pense que non.
Je pencherai plutôt pour la création d'une task force dont
le rôle serait d'approfondir cette question avec vous et
de délivrer ensuite à
l'assemblée notes, propos, projets, actions
spécifiques pour permettre à nos frères d'enrichir leur
mission sur le terrain au cas par cas, au coup par coup.
Pour l'heure, je pense que ceux qui se sentent plus à
l'aise avec le "tout-spirituel" ou ceux qui pensent que la
mission doit garder sa "pureté" pour ne pas prendre le
risque de reproduire les errements de "la mission
sociale", devraient garder leur ligne missionnaire.
Ces choix de mission ne s'opposent pas, ils sont
complémentaires à mes yeux. Cette diversité fera notre
force si nous restons unis autours de vous. Je reviendrais
sur ce point plus tard.
Avant de poursuivre, je voudrais vous faire part de mon
ressenti de la situation.
En vous lisant et en plongeant en pensée dans ces réalités
que nous traversons aujourd'hui, me sont venus à l'esprit
ces mots de La
Révélation d'Arès (28/20) : De leur fer elles ont forgé
des armes, de leurs faux elles ont fait des épées
En évoquant ce verset je ne pense pas aux multitudes qui
descendent dans la rue, mais je pense à nous Pèlerins
d'Arès, parce que ce que vous nous demandez aujourd'hui,
c'est, il me semble, de développer un esprit de conquête
plus affirmé.
Ces dernières années, sur votre impulsion, nous sommes
revenus au spirituel pur que vous nous avez aidé à
conforter notamment en introduisant le kérygme dans notre
mission. Aujourd'hui il nous faut élargir notre propos et
nous engager plus avant.
La France est au bord du précipice. Elle peut basculer
comme elle peut se ressaisir. Et nous devons jouer un rôle
pour qu'elle ne chute pas et trouve la force de se
relever. Nous avons avec ces évènements une occasion
historique de forger avec vous sous votre guidance, les
outils d'une mission plus combative, plus spécifique, de
rassembler et de vivifier nos forces spirituelles et
créatrices, de nous préparer à entrer dans l'Histoire pour
la changer.
Nous ne sommes ni belliqueux ni révolutionnaires, et il
n'est nullement question de se préparer à sonner la charge
contre le système ou je ne sais quel ennemi. Il s'agit de
devenir une force (force
de proposition, force d'insurgeance, force spirituelle),
dans un monde où tout est rapports de force.
Nous avons du pain sur la planche mais c'est une
opportunité unique qui ne se reproduira peut-être pas.
Voilà comment je vois la chose.
Je loue Dieu que vous soyez encore en vie, car je sens que
va se jouer une situation de première importance pour
notre mouvement.
Jusqu'à présent nous étions plutôt "bien perçus" même si
nos espérances faisaient davantage sourire que susciter
l'intérêt comme vous nous l'avez rappelé.
Avec cette nouvelle ligne, "politiser notre refus de la
politique", je gage que nous allons davantage déranger et
donc nous attirer plus d'ennuis. Si nous réussissons à
trouver les quelques mots à ajouter sur nos tracts pour
être en prise avec les réalités, la réalité se rappellera
à nous. Et nous aurons à lui répondre ou à l'affronter.
Nous devons voir au delà des actions à engager : Nous
devons anticiper ce qu'elles produiront sur le monde.
C'est pourquoi je pense que l'on ne peut pas se lancer
dans cette stratégie sans se donner d'autres moyens
connexes. Ce ne sont pas, à mes yeux, seulement nos mots
qu'il nous faut enrichir, mais aussi nos outils de
communication et de témoignage.
1. Tout d'abord, une plateforme d’échangé privé pour
échanger entre Pèlerins d'Arès sur ces questions de
manière plus confidentielle.
Et ce d'autant qu'il ne s'agira pas seulement de
recueillir votre point de vue ou d'échanger quelques idées
mais de partager des idées de mission, de mettre au point
des actions communes, de recueillir votre enseignement sur
des points spécifiques (parfois délicats) de cette crise
qui s'annonce.
Nous sommes en présence d'une crise économique et sociale,
doublée d'une crise politique (institutionnelle) et d'une
crise morale. Bien sûr, en arrière fond, il y a la crise
de l'homme, la crise spirituelle que nous devons faire
ressortir pour porter notre propos.
Mais comment envisager d'aller parler aux hommes en étant
"en prise avec les réalités" sans connaitre la nature de
leurs problèmes et être capable de leur apporter un
éclairage spirituel ?
Parler des réalités présentes sera ardu et ce d'autant
plus que cette crise risque fort de déchainer
l'irrationnel en l'homme et que l'on sera pris à parti par
nos détracteurs comme par ceux qui s'intéresseront à notre
message et qui voudront connaitre notre point de vue sur
leurs problèmes et questions immédiates.
Combien d'entre nous ont-ils une vision claire de ce qui
se passe tant sur le plan matériel que spirituel ? Nous
allons avoir besoin de bien d'autres lumières que celles
que vous êtes en mesure de donner sur votre blog qui est
lu par le tout venant, y compris par ceux qui s'opposent à
nous. Je pense qu'en tant que petit
reste, nous allons avoir besoin d'un enseignement
spécifique de votre part.
Je pense donc qu'il est [mot manquant] de se doter d'un
organe de communication entre vous et les assemblées
qui puisse servir de relais efficace.
2. Ensuite, corolaire de ce qui précède : Disposer
d'autres moyens de communication que nos tracts pour faire
connaitre notre pensée et notre point de vue au monde.
Les hommes sont pressés, certes, et il faut faire toujours
plus bref pour leur parler. Mais à un moment on ne peut
plus faire l’économie des mots. Il faut s'expliquer,
développer si on veut avoir une chance d'être compris et
entendu. Et ce d'autant que la situation actuelle est
complexe et délicate et appelle certains développements.
Dans certains cas, il nous faudra peut être même riposter.
Comment le faire avec de simples tracts si d'aventure
notre message parvenait à susciter un intérêt ?
Un tract c'est une carte de visite, au mieux une pancarte
miniature qui dit en gros "ohé, nous existons ! Écoutez ce
que l'on a à dire" mais qui reste relativement frustre
quant à l'énoncé de notre espérance.
Ce qu'il nous faut c'est un média vers lequel orienter les
regards, les questions, les envies d'en savoir davantage.
Le seul dont on dispose aujourd’hui c'est votre blog mais
il est personnel et intimement lié à votre rôle de prophète.
Je pense à un "média d'assemblée" qui serait perçu comme
le vecteur du point de vue arésien sur le monde, à
l'instar de ce que nous avons essayé avec le journal
"Frère de l'Aube" il y a quelques années. Des articles
comme "la France acceptera t-elle son destin spirituel" ou
"Les Pèlerins d'Arès, des résistants" sont tout à fait
d'actualité aujourd'hui et pourrait servir de base à de
nouveaux articles pour lancer ce média.
Mais nous n'avons pas les compétences et les
disponibilités pour tenir un journal de presse.
Alors pourquoi pas une newsletter mensuelle électronique
et imprimable qui serait distribuée aux assemblées et à
nos contacts ?
Vous écrivez un article par mois en moyenne sur votre blog
pour rester en contact avec vos frères. Ne pourrions nous
pas faire de même pour rester en contact avec le monde en
lui parlant de ses problèmes ?
Cette newsletter pourrait être secondée par un site
simple, un genre de blog pour relayer notre présence sur
internet et enrichir davantage notre propos. Pourquoi pas
le site actuel de "Frère de l'Aube" actuellement en
sommeil ? On apprendra à travers cette expérience à tisser
des liens avec le monde.
Les nombreux lecteurs de votre blog qui ne sont pas
Pèlerin d'Arès témoignent qu'il y a encore un public pour
de la lecture de propos intelligents. Et en plus de
nourrir le monde, nous pourrions aussi sur la durée faire
la preuve de la pertinence de nos analyses et de nos
propositions.
3. Certains commentateurs parlent de créer "un parti" :
"Parti du Bien", "Parti du temps qui vient"... Je doute
qu'en l'état les Pèlerins d'Arès soient capables de
constituer autre chose que le mouvement qu'il représente
actuellement. En plus, se constituer comme "Parti", c'est
quelque part marcher directement sur les platebandes du
politique et donc le provoquer sur son terrain. Sommes
nous assez forts pour cela ?
C'est, en plus, faire le jeu des divisions et clivages
partisans qui ont ruiné ce pays. Or nous devons nous
hisser au dessus de tout cela et dire à l'humanité :
Regardez plus haut, plus loin. Enjambez vos divergences !
Les politiques ont tous sans exception une mentalité de
petit épicier. C'est pourquoi cette démocratie a échoué.
Nous sommes au contraire les pourvoyeurs d'une
transcendance, d'une transversalité, d'une transformation
qui ne peut exister que si elle permet la rencontre
fructueuse des contraires et si elle peut attirer à elle
et intégrer des hommes de tous horizons. De
leurs faux elles ont fait des épées, dit La
Révélation d'Arès en nous invitant par là même à
faire de nos antagonismes des leviers créatifs.
Je ne suis donc pas favorable à la création d'un "parti".
Mais un mouvement d'action civile apolitique et spirituel
porté par une association spécifique à l'instar de ce que
put faire Gandhi ou Martin Luther King, pourquoi pas ?
Pour cela, il faudrait songer à en poser les fondations
par la rédaction d'une sorte de "manifeste" qui
reprendrait les idées et le souffle de La
Révélation d'Arès en des termes que des membres
de la société civile pourrait comprendre et accepter.
Reste que tout cela suppose une grande dynamique. En avons
nous les moyens ?
Pour l'heure je penserais à quelque chose de plus modeste
: une petite force d'action préventive et d'interposition
pour relayer le signal d'alarme que Dieu envoie à
l'humanité en portant son attention sur des problemes
concrets à échelle humaine. Une espèce de vigie
— (Le(s) frère(s sont) vigile(s) (Rév d'Arès xxviii/27)
— qui aurait les moyens de clamer "Attention !",
d'avertir, de proposer et au besoin de manifester
pacifiquement, avec noblesse et sérénité pour
s'interposer, réconcilier. Cela me semblerait plus en
accord avec notre foi. Cette idée est peut-être saugrenue
mais je vous la livre au cas où.
Vous l'aurez compris, je pense qu'il est absolument
nécessaire de s'engager dans la voie que vous nous
proposez et je suis prêt à y apporter ma contribution. Mes
aspirations profondes me feraient préférer le maintien
d'une ligne spirituelle pure, mais mon souci pour
l'humanité présente et son avenir, ma combativité aussi,
me poussent à engager mes forces dans cette bataille.
Cependant, je pense qu'il vaudrait mieux dans un premier
temps, constituer une sorte de mission à l’intérieur de la
mission, une sorte d'initiative inter-assemblée qui
avancerait sous votre égide mais qui ne se laisserait pas
confondre avec le mouvement des Pèlerins d'Arès, plutôt
que d'engager toutes nos forces dans ce virage. Car en
plus de la difficulté de faire aboutir ce travail, je
crains les dissensions internes, les conflits intérieurs
de certains de nos frères, le retour de discussions
interminables et stériles, le déchirement face aux
contradictions.... Je pense aussi à nos lieux d'assemblée
qui doivent rester des lieux de paix, d'ouverture et de hauteur spirituelle,
dans un monde ravagé par les antagonismes de toutes sortes
(et dont la politique est le plus triste exemple hélas).
Sur ce point, je pense qu'ouvrir nos lieux à la prière
libre serait d'ailleurs une manière de répondre à ce monde
anxieux en quête de réponse. Mais c'est un autre sujet.
J'en viens maintenant (enfin !) au coeur de votre demande
: par quels mots "politiser notre refus de la politique" ?
Je travaille à la rédaction d'un prototype de newsletter
(projet mentionné plus haut) que je pensais soumettre à
mon groupe de mission. Je vous l'adresserais quand je
l'aurais achevé. Voici en attendant quelques accroches
choisies :
- Qu'offre t-elle la politique que l'homme ne soit pas
déjà capable de donner de lui même ?
- De nos préjugés les politiques ont fait des guerres, de
nos peurs ils ont fait des lois. Libérons-nous de nos
faiblesses avant qu'il ne soit trop tard !
- N'attendez pas de la politique qu'elle résolve vos
problèmes. Attendez-le de vous même.
- Échec du politique. Faillite du système. Comment en
sortir ? En entrant en nous même.
- La Révélation d'Arès
: un appel à se gouverner soi-même
- Se libérer des pouvoirs est pour demain, mais commence
aujourd'hui. En nous-même.
- Une autre voie pour un autre avenir : la pénitence.
- Enfanter demain commence aujourd’hui. Quel monde voulez
vous laisser à votre descendance ?
- Changer de
voie, changer de vie.
- Nous sommes tous au chômage.... spirituel.
- Demain s'enracine aujourd'hui dans nos actes les plus
infimes.
- La politique? une ornière.
La pénitence ?
un envol.
- La politique engendre attentisme et vilenie. La pénitence
engendre grandeur et noblesse d'âme
- La politique fait de nous des mendiants. La pénitence
nous rend forts et libres.
- La politique prospère sur nos faiblesses. La pénitence
les combat.
- La politique divise pour mieux régner. La pénitence
relie pour mieux partager.
- La politique prend. Le pénitent
donne.
- La politique a un réel pouvoir de nuisance. La pénitence
a un réel pouvoir de changement.
- La pénitence
est un enjeu de civilisation
- La pénitence
ne permet pas d’échapper aux épreuves. Elle donne :
hauteur de vue et force d'âme dans l'épreuve
- La résignation nous avilit, la révolte nous aveugle. La pénitence nous
fortifie (ou "nous élève" ou "nous anoblit")
- La révolution engendre un autre pouvoir. La pénitence
engendre une autre humanité.
- Je prends le parti du Bien
- Je prends parti pour le Bien
- La pénitence :
aller de victoire en victoires sur soi même...au
quotidien.
- L'homme n'est plus qu'un sujet, qu'un client. Il est
capable du sublime.
Ce n'est qu'un premier jet. Je poursuis mes recherches. Je
travaille notamment autours des mots "destin","
résistance", "résister", "Victoire", "Héritage", "nettoyer
le monde", "gouvernement"... mais j'avoue avoir du mal à
sortir du registre des "idées". Je n'ai pas encore
"métabolisé le sujet", mais ça va venir. j'espère ne pas
avoir été trop long... et "trop à coté de la plaque".
Éric D. (Ile de France)
|
Réponse :
Merci pour cette notable contribution, mon frère Éric.
Je viens de vous lire avec énormément d'attention.
Je pense que la meilleure façon de vous répondre et
d'orienter votre recherche future, c'est d'expliquer
autrement que je ne l'ai fait jusqu'à présent la situation
où nous sommes, nous Français et sûrement beaucoup
d'autres ailleurs.
Je passe pour cela par une parabole que j'invente sur
l'instant: la dame-jeanne.
Notre pays est une dame-jeanne.
Dans son corps très ventru il y a une énorme quantité de
penseurs totalement politiques ou plus ou moins politiques
de très très haut niveau, pêle-mêle de gauche ou de
droite: Michelet, Victor Hugo, Proudhon, Zola, Jean
Jaurès, Bergson, Georges Sorel, Barrès, Romain Rolland,
Charles Maurras, Alberts Camus, Jean-Paul Sartre, Raymond
Aron, Michel Foucault, pour ne citer que quelques noms
connus de tous. Leur somme de pensée est non seulement
énorme et magnifique, leur synthèse aurait dû donner
naissance à une démocratie idéale. Il n'en a rien été, ces
penseurs ont pensé pour rien, parce que
La dame-hélas, hélas, se termine en goulot. Et par le
goulot que passe-t-il ? Pas grand chose. Il passe par
exemple M. Hollande. Voyez son programme de campagne
électorale pour la présidence de la République: Je vais
être un "président normal", je vais réduire le chômage
(faux), je vais rembourser la dette de la France (faux),
je ne soumettrai pas aux impoôts les classes moyennes
(faux), je vais remettre l'industrie française sur pied
(faux), etc. Quant à une pensée politique d'une certaine
hauteur, absolument aucune n'est passée par le goulot.
Quant au Parti Socialiste, qui gouverne la France, son
patron est Harlem Désis, autrement dit pas grand chose non
plus, mais, ça marche...
On voit très bien, alors, ce qu'est le problème de la
dame-jeanne. C'est que de son gros ventre au goulot il ne
passe presque rien, mais par contre ce presque rien
dispose de toutes les forces politiques, administratives,
fiscales, légales, armées, médiatiques, qui lui permettent
de mettre 65 millions de Français à sa merci. Autrement
dit, ce qui passe par le goulot est ce que j'ai déjà
appelé dans des articles "la barbarie moderne". Hollande,
c'est Alaric ou Attila en lunettes et complet-veston avec
des outils "civilisés", autres que la hache et les
oubliettes pour mettre le pied au pas, mais avec le même
effort permanent de séduction, car n'imaginons pas
qu'Alaric ou Attila ne veillaient pas à séduire et à
favoriser leurs partisans et leurs conquis.
Pour conclusion; nous avons le choix entre ajouter nos
très belles pensées au contenu du ventre de la
marie-jeanne — et donner peut-être, mais tout au plus, nos
noms aux dictionnaire plus tard — ou passer par le goulot.
Et bien moi, je vais essayer de faire passer un petit peu
de nous par le goulot, parce que c'est par là et par là
seulement que passe la politique et que peut passer, à mon
sens, l'anti-politique, parce que "la majorité et
l'opposition" passent par là, mais aussi les autres
courants qui tentent de les fléchir.
Qu'est-ce que cette parabole de la dame-jeanne, du ventre
et du goulot, vient faire avec votre commentaire ?
Je pense a priori — je dis bien a priori, car il faut
échanger toutes les idées et je vous remercie des vôtres,
frère Éric —, je pense donc a priori que la "task force
dont le rôle serait d'approfondir la question (politique)
avec le frère aîné"
et "Frère de l'Aube" ou tout autre organe de
communication, à supposer qu'on dispose des esprits
capables de s'y investir, iraient dans le ventre de la
dame-jeanne et n'auraient aucune chance d'en sortir par le
goulot.
Je préfère, de loin, au séjour peut-être glorieux dans le
ventre de la dame-jeanne quelques petits et brefs concepts
moins glorieux mais percutants (si possible, bien sûr),
capables de couler par le goulot. Je les crois (toujours a
priori) dans la perspective de notre tâche missionnaire
plus efficaces que de s'ajouter à la déjà énorme somme de
pensées magnifiques auxquelles notre pays a donné
naissance et qui me paraissent ne servir à rien.
C'est pourquoi je suis beaucoup plus intéressé par la fin
de votre commentaire et je vous en remercie;
Oh ! j'ai parfaitement conscience que nous nous attaquons
à un problème difficile, auquel nous ne trouverons
peut-être pas de solution, mais je suis heureux de voir
mes frères et sœurs s'y intéresser comme je m'y intéresse.
|
17nov13 150C86
Je vous envoie un commentaire après avoir lu cette entrée
150 et les commentaires et réponses en diagonale,
passionnante réflexion collective que je ne peux suivre
comme je le voudrais, mais, même peu, et même si c'est de
façon étourdie, je tiens à participer.
Quand nous faisions encore des vitrines pour notre local,
une sœur et moi avions proposé une réflexion sur
l’attitude politique, non retenue à l’époque par le reste
de notre petite
assemblée. .
J’avais vu une émission télévisée et les journalistes
présents disaient : "Oui, tout le monde est d’accord pour
faire quelque chose, on a des idées, et même des idées de
plusieurs tendances qui finiraient par se rejoindre, mais
… on tourne en rond !" Et ils ne sont pas sortis de là ,
embourbés dans leurs appréciations, dubitatifs.
J’avais écrit à cette sœur ceci : "Si tu poses un leader,
un Grand Leader pour l’humanité (qui a un projet mais qui
ne l’impose pas) une référence par laquelle passent tous
les hommes, chacun à sa place avec ses caractéristiques
trouve la bonne action, sans dommage pour les autres, tout
s’équilibre naturellement."
Si on trouve LA référence qui unit en respectant
l’individualité, les innombrables variations dans
l’expression de la vie, on évite tout projet figé et trop
planifié, avec un aboutissement capital qui est de baisser
la garde face aux autres (un terrible écueil en
politique), et c’est beaucoup plus facile si on sait que
LA référence est en eux, acceptée
Cela n’exclut pas prudence et patience, consolidées par la pénitence.
Dans ma
proposition de vitrine la référence était le Père
de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], ce Grand
Leader et son projet de bonheur ignoré pour et par
l’humanité. On pourrait mettre en avant l’absence de
préjugés, le refus du mensonge, la volonté de bien
ou la bonne volonté, la clé de "lendemains qui
chantent" même lointains .
Il m’apparait de plus en plus important de trouver ce qui
peut décrisper notre société où se sont levées des
barrières entre des gens qui se méfient de plus en plus
les uns des autres. La France connaît maintenant ce qu’est
le communautarisme, à l’opposé de sa vocation
Méconnu, confondu avec le Dieu des religions, le Tout
Autre, Créateur, Père
de l’univers, a et est LA Clé, la référence
naturelle que les religions ont confisquée.
0n ne va quand même pas s’appeler le parti de LA Clé ?
J’arrête là, avec un sentiment de légèreté et
d’incompétence sur un sujet grave, mais il est important
de participer, j’espère n’avoir pas dit que des bêtises.
Chantal des Corbières
|
Réponse :
Voilà une belle et importante phrase: " Il m’apparait de
plus en plus important de trouver ce qui peut décrisper
notre société où se sont levées des barrières entre des
gens qui se méfient de plus en plus les uns des autres. La
France connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à
l’opposé de sa vocation."
Certes, votre commentaire ne propose rien de concret dans
ce sens, mais je suis heureux que vous participiez, car
vous êtes une des plus anciennes parmi nous, une de celles
aussi qui ont beaucoup réfléchi au problème très difficile
face auquel nous place La
Révélation d'Arès. Je pense beaucoup à vous, ma
sœur Chantal, contrainte — et je sais pourquoi — de se
sédentariser mais sans perdre le fil du fil-de-fériste...
Que la Main du
Père, le "Grand Leader", reste étendue au-dessus de vous !
|
17nov13 150C87
Dans la rue nous touchons actuellement des personnes
semées qui ont soif et qui souhaitent parler du bien,
du pardon, de l’amour, car ils ont
touché du doigt le mal que font la rancœur, la vengeance,
le mensonge.
Les personnes rencontrées actuellement et qui acceptent de
venir poursuivre notre conversation au local disent ne
rien attendre de la religion ou de la politique. En fait,
le sujet n’est pas abordé par eux. Il l’est par nous, mais
sans retour.
Ce ne sont donc pas eux qui sont le sujet de cette entrée,
mais parmi ceux qui nous envoient "bouler" dans la rue,
qui ne nous écoutent même pas une demi seconde, ces
[possibles] épis murs
qui nous prennent pour des rêveurs ou qui sont trop
préoccupés par leurs soucis immédiats pour entendre notre
kérygme actuel.
Quels mots pourraientils ouvrir le dialogue avec ceux là ?
Il me semble que dans la Parole révélée à Arès, il y a
deux éléments très forts qui touchent à la gestion de la
cité telle que Dieu nous demande de l’instaurer : Plus de
chefs et rétablir
l’équité entre les hommes.
Vous rappelez aussi que la politique politicienne est une
quête de domination
(150C21). Une quête de domination,
mais qui n’est possible que par l’acceptation, voir la
demande de tous. Nous demandons encore trop souvent un
roi, des lois: "Que fait la police ?!" "Que fait le
maire ?!", etc.
Si je dois amener ma pierre à cette réflexion collective
je dirais donc que nous pourrions essayer de paraphraser
le fameux Liberté-Egalité-Fraternité et le transformer en
"Se libérer du besoin de chef, rétablir l’équité,
fraterniser".
Hélène de Marseille
|
Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Hélène, pour ce
commentaire, qui est rare.
Oui, "pas de chef
et l'équité," mais
réduit
à ces deux seuls principes, nus, j'ai peur que nous
continuions de passer pour des rêveurs. La quasi majorité
des hommes modernes croient impossible une société sans chef ou règnerait l'équité. Elle pense
que ce serait une jungle. Pour croire possible une société
sans chef où
règnerait l'équité
il fait faire le passage de la foi et on en revient à
notre mission strictement spirituelle.
Mais on pourrait habiller ces termes: Pas de chef
et Équité
d'arguments politiques nobles et solennels — qui fassent
mieux passer un mot désuet: équité,
remplacé aujourd'hui par justice — en proposant par
exemple (cette idée me trotte dans la tête depuis quelques
temps) une nouvelle Constitution Française,
qui pourrait remplacer :
(texte actuel) "Article Premier : La France est une
République indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens
sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle
respecte toutes les croyances. Son organisation est
décentralisée..."
par :
(texte de remplacement) : "Article Premier : La France est
une République Fédérale sans chef,
simplement administrée par des gestionnaires révocables,
faite de 95 petites unités humaines indépendantes,
correspondants aux anciens départements français, qui
chacune peut avoir sa propre forme politique pourvu qu'y
règne l'équité,
que seuls peuvent lui donner l'amour,
le pardon, la paix, la liberté
absolue, l'intelligence
du cœur, etc
On pourrait confier la rédaction de cette nouvelle
Constitution Française à un panel réuni autour de frère
Antoine, dont le commentaire 150C19 montre qu'il a
commencé de creuser la question.
Nous pourrions nous en faire les champions. Ce ne serait
pas faire de la politique au sens actuel, car la
proposition paraîtrait farfelue, mais ce serait quand même
proposer une tout autre politique, qui serait en fait une
sorte d'anti-politique.
Voilà que nous avons avancé, vVous ne trouvez pas ? C'est
votre commentaire, avec deux mots magiques: Pas de
chef et Équité,
qui me donne l'occasion de faire ce saut.
|
17nov13 150C88
Il m’arrive parfois dans la mission de rue, et si la
personne que j’arrête m’en laisse le temps, de dire que
nous sommes un mouvement spirituel sans chef et sans
hiérarchie et que c’est certainement une des grandes
réussites concrètes des Pèlerins d’Arès, et ce depuis près
de 40 ans que nous existons.
Pour illustrer ce propos je prends l’exemple du
fonctionnement de nos locaux.
Cela paraît tout simple, mais dans la réalité nous sommes
confrontés à différents problèmes qu’il nous faut
résoudre.
Cela fait appel à la réflexion, à une autre forme de
réflexion. La démocratie n’existe pas chez nous. Un seul
peut avoir raison contre cent. Ce n’est pas non plus celui
qui a la plus forte personnalité ou la plus grande aisance
verbale qui a raison ou qui est le plus compétent pour une
tâche particulière.
Nous devons apprendre à lutter contre ce vieux réflexe de
laisser faire et de se taire.
Nous devons apprendre à travailler sans cooptation, sans
copinage et en n’encourageant pas les ambitions
personnelles.
Nous nous plaignons tous d’avoir des chefs, mais en même
temps, nous sommes bien content d’en avoir, cela nous
permet de nous déresponsabiliser et à l’occasion de
"taper" sur le chef qui ne fait pas bien son travail.
Nous devons apprendre à nous connaître, à discerner les
compétences des uns et des autres et encourager celui qui
a une compétence adéquate pour une fonction à accepter
cette fonction.
Cette façon de fonctionner permet de travailler notre
humilité, notre discernement, notre patience, notre
non-jugement, la lutte contre nos peurs et nos préjugés,
notre courage, notre intelligence spirituelle, bref
travailler ainsi ne peut se faire qu’en étant pénitent.
J’ajoute que cela ne peut se faire que dans de petites
unités où les humains ne sont pas noyés dans la masse, où
chacun peut être connu et reconnu.
Notre façon de vivre et travailler prouve que s’organiser
sans chef et sans hiérarchie n’est pas une utopie, mais
une réalité.
Je joins le texte d’une affiche que j’ai réalisée pour la
vitrine de notre local "L'Eau Bleue" à Paris, qui peut
peut-être apporter une petite contribution à cette grande
réflexion menée sur le thème de "politiser notre refus de
la politique."
La pénitence est un acte social.
La preuve :
l’amour, le pardon, la paix,
la lutte contre les préjugés et les peurs,
la liberté et l’intelligence spirituelles
ont des répercussions concrètes sur le monde.
Reprenez la lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant pénitent
et en cherchant d’autres pénitents.
Merci, frère Michel, pour cette entrée
particulière qui nous permet de travailler tous ensemble.
Alain Le B. d'Ile de France
|
Réponse :
Je me permets de proposer quelque modifications à votre
projet d'affiche, que je trouve bon:
Notre pauvre France va mal,
mais n'oubliez pas que
la pénitence est un acte social.
Étre pénitent
n'est pas se punir,
c'est aimer,
pardonner, faire la paix,
être libre de
préjugés et peurs,
chercher l'intelligence
du cœur.
La pénitence
peut changer le
monde.
Reprenez la lutte (Luc
12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant
pénitent
et moissonneur
d'hommes de bien.
Notre fraternité fonctionne sans
chefs, sans lois, sans sanctions et prouve que c'est
possible.
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui
montre que vous n'avez pas attendu l'entrée 150 pour
introduire dans votre mission une note concrète de ton
socio-politique.
|
17nov13 150C89
Une entrée qui fait à nouveau frissonner, l’appel du Père
par son Prophète résonne en nous dès le lever, pourtant je
suis une piètre sœur au regard de la mission à laquelle je
suis rattachée.
Le désespoir des autres m’occupe au plus près, je suis
professionnellement, mais avant tout moralement et
personnellement engagée dans ce secteur que l’on appelle
‘insertion professionnelle’. Oui, le désespoir est là et
chaque jour, l’accompagnement participe d’abord à la
reconstruction de ces personnes . Mais il n’y a pas que
des désespérés, j’ai eu un monsieur de 56 ans en
accompagnement, au bout du 2eme rendez vous, il m’a dit,
écoutez, j’ai 56 ans , j’ai du diabète, je suis cardiaque,
j’ai des plaques de métal dans le dos et…je suis bègue ;
aucun employeur ne me proposera de poste. Ce monsieur
était à son compte toute sa vie et a été président
d’association de nombreuses années aussi …mais sa
situation médicale l’empêche aujourd’hui de remonter une
affaire quand on connait les exigences de certains
organismes vampiriques collecteurs de ‘charges’ de tous
poils.
Alors il m’a dit : je vais monter une association pour me
créer mon emploi (cette association est née et fonctionne
aujourd'hui ) ‘Les Réparateurs du Cœur’. Basée sur la
solidarité et l’entraide, l’association est créatrice
d’emplois (principalement des plus de cinquante ans, des
jeunes sans formation, des personnes avec des handicaps),
les adhésions financent les salaires des compagnons.
Cette association fait déjà des émules dans d’autres
villes jusqu’en Normandie. C’est un modèle économique
qui fonctionne – le travail est un droit - mais comme pour
tout, il faut y croire, ne pas voir cette activité comme
un travail mais comme de l’entraide – on donne et on
reçoit -. Curieusement, il a reçu un appel téléphonique
récemment, d’une association portant un nom assez proche,
lui demandant de changer le nom de la toute nouvelle
association, l’appel venait de paris…je vous laisse
deviner, nous dérangeons déjà.
Il y a quelques mois j’ai découvert l’existence de
Hildegarde, prophète de Dieu, elle aussi, vous devez la
connaître Frère Michel. Dieu lui dit ‘d’écrire’ tout ce
qu’il lui a révélé. Cette femme qui a existé il y 800 ans
a été reconnue 1ère femme médecin en 2005 je crois. Ses
travaux sont extraordinaires et ses messages qui portent
sur la création, la place de l’homme dans l’univers, la
nature, les soins, les remèdes, etc..sont aujourd’hui
repris et pratiqués par des médecins. Bien que les
révélations qui lui ont été faites aient été d’une autre
nature, ils sont, dans leur fond, identiques au message de
la Révélation d’Arès.
Je vous embrasse fraternellement Cher Frère Aîné, mes
Frères et Soeurs
Brigitte N. du Sud-Est
|
17nov13 150C90
Pour que notre refus de la politique soit crédible, il
faut que nous montrions concrètement que le principe des
petites unités souveraines d’elles-mêmes est réaliste.
Ma proposition serait de réfléchir puis de mettre en œuvre
la création d’unités embryonnaires formées de Pèlerins
d’Arès engagés qui auraient l’élan de construire, de
partager et de vivre dans un même espace comme un habitat
groupé avec comme projet central l’accomplissement de la
Parole et les conseils de Mikal.
Ce lieu pourrait accueillir des frères et sœurs plus âgés
qui dans le monde d’aujourd’hui se retrouvent isolés alors
qu’ils pourraient nourrir la réflexion du groupe. Les
enfants pourraient y trouver un enracinement fondateur
pour leurs choix. Les temps gagnés par l’absence de
déplacements seraient mis à profit pour créer, prier,
échanger, accueillir, nourrir,… La mise en commun de bien
permettrait une réduction des charges et nous rendre moins
dépendants des mouvements économiques actuels. Je pourrais
écrire des pages sur tous les possibles qui s’ouvrent…
De plus, ces unités embryonnaires (alias « Les maisons des
oisillons ») pourraient se rencontrer entre-elles pour
échanger, parler de leurs choix et de leurs
questionnements, se soutenir et s’enrichir.
Peut-être certains diront-ils que ce n’est pas possible ?
Des habitats groupés avec projets existent déjà. Des
outils de gestion de groupe sans chef existent aussi. Il
existe des outils pour chercher des solutions innovantes
crées par l’intelligence collective et portées par tous
les participants. J’ai vu des problèmes d’apparence
insoluble se résoudre en deux heures de temps avec de la
joie retrouvée de travailler ensemble. Cela semble parfois
de l’ordre du miracle. Il y a aussi les conflits, les
inconforts qui restés sous silence sont des bombes à
retardement. Pouvoir accueillir les conflits comme
opportunités pour avancer est aussi possible. Là aussi des
outils existent (pour plus d’infos voir les liens sur le
commentaire 128C53).
Bien entendu, ces outils trouvent toute leur force sous la
lumière de La Révélation d’Arès vécue dans la pénitence.
C’est là que je sens l’extraordinaire force prophétique de
ces unités embryonnaires.
Concrètement, nous pourrions commencer par mettre sur
papier les idées pour la fondation de telles unités avec
les conseils de Frère Michel. Voir ensuite qui serait
d’accord de se lancer dans l’aventure sur base d’un
document de départ pour créer une unité dans sa région.
Pouvoir ensuite avoir des outils pour une remise en
question régulière de son fonctionnement pour avancer vers
plus d’amour, de paix, de pardon, de liberté, et
d’intelligence du cœur.
Pour la traversée sur le fil de fer, n’oublions pas que la
pénitence et la moisson nous tire vers le haut. Ainsi,
étant tenu par en haut, nous pouvons nous engager pas à
pas avec prudence et confiance sur le fil que le Père et
Mikal à sa suite nous invite à prendre.
Louis-Marie de Belgique
|
17nov13 150C91
Voici quelques points qui peuvent alimenter notre
réflexion collective sur ce grand sujet, qui ne me
paraissent pas faire redites avec les commentaires déjà
publiés. C’est un peu en vrac, mais il me semble que nous
en sommes encore au stade des idées jetées et que cela
n’est un problème.
A. Dans et/ou hors du
temps ?
La politique du court terme conduit le monde. Et elle le
conduit à sa perte. Signe des temps, la politique n’a
probablement jamais été aussi peu visionnaire. Même si
nous abordons les problèmes du moment en "politisant" avec
mesure notre propos, notre "programme" est résolument
tourné vers l’avenir. Il y a peut-être là un moyen
accessible au public pour identifier que notre démarche se
distingue de la politique traditionnelle. Cela ne suffira
pas pour comprendre où nous nous situons, mais cela sera
utile pour comprendre où l’on ne se situe pas, ce qui est
déjà un bon point de départ. Notons que la religion est
aussi la religion du court terme : salut individuel à
court terme totalement déconnecté du salut général à long
terme.
B. À qui s’adresse-t-on ?
Cette perspective d’avenir, qui d’autres que les jeunes
aujourd’hui y seraient plus sensibles ? Eux qui savent que
nous leur laissons un monde qui sera fatalement moins bon
que celui dans lequel nous avons vécu (nous les
déshéritons en quelque sorte, c’est une situation peu
fréquente dans l’Histoire) et à qui nous ne laissons rien
d’autres qu’un système fatigué, sans idées ni
perspectives, plein de son aveu d’impuissance et d’un cri
du cœur en forme de sauve-qui-peut fataliste, parce qu’il
faut juste se préparer à cela et penser à sauver sa peau,
parce que tout le monde ne la sauvera pas.
La jeunesse semble manquer de réaction face à ce marasme ?
Ce n’est qu’une illusion. Au fatalisme des anciens, la
jeunesse a tendance à substituer réalisme et pragmatisme,
qui peut paraître parfois terre à terre, un peu froid,
dépassionné, voire désabusé. Et pour cause : L’abusé
(ne) devient(-il pas) prudent ? (Rév d’Arès 28/5).
Nous sommes loin de l’utopie des années 70 qui crut au changement du monde,
qui s’y engagea et qui échoua sur l’illusion qu’on pouvait
changer l’extérieur (le monde) sans changer l’intérieur
(l’homme). Nous devrons veiller à ce que notre message
"politisé" soit accessible à cette jeunesse qui se méfie
viscéralement des mots et qui attends des faits. Il faudra
moins condamner que proposer: Proposer une voie
compréhensible, accessible, réaliste, qu’aborde la suite
de ce commentaire.
C. Du fumier de
notre passé peut sortir
un jardin Xxxxx xxxx xxxx xxxx xxxx
De tout ce que j’ai lu jusqu’à maintenant, un "concept"
m’a particulièrement frappé en ce sens qu’il peut
constituer la première marche – parmi d’autres premières
marches possibles – du pont que nous nous cherchons à
construire :
LIBERTE-CHOIX-RESPONSABILITE
Pourquoi ?
- Il n’exclue pas le défi que notre héritage miteux
pose à cette jeunesse : déjà s’en sortir personnellement.
- Il individualise au lieu de globaliser et
d’uniformiser comme le Liberté Égalité Fraternité.
- Pour autant, il nous ancre en direct dans
l’univers politique (se pose de fait en alternative à
Liberté Égalité Fraternité).
- Il est particulièrement déreliogiosé (c’est un
point très important, surtout pour la première marche du
pont) et nous permet de présenter la pénitence
dans sa dynamique active et créatrice : non pas la liberté
pour la liberté mais la liberté pour retrouver la capacité
à faire des choix et à prendre ses responsabilité face à l’accomplissement de
ces choix. La pénitence
n’est rien d’autres que cette dynamique, orientée dans le
sens du Bien.
- Il est dynamique et mobilisateur sans être
démagogique, car il est exigeant : il demande à choisir
(ça passe encore) et assumer ses responsabilités (oulala
!).
- Il n’est pas dans l’idée, mais dans l’acte : les
notions de choix et de responsabilité renvoient à
l’action.
- Il est réaliste dans le sens ou c’est un point de
départ qui ne remet pas en cause le présent, car il faudra
toujours bien s’en sortir personnellement, mais qui ajoute
à cette perspective présente et personnelle une
perspective collective : Plus nous serons à reprendre
ainsi notre destin en main, moins nous serons à attendre
la solution de la politique et de la religion, ce qui
tombe plutôt bien puisqu’elles sont à bouts de souffle.
Voici enfin deux autres « sources » de réflexion et
d’inspiration, qui sont naturellement remontées à ma
mémoire dans le courant de cette semaine. Elles viennent
d’articles publiés dans "Frère de l’aube" pendant la
période où vous étiez venu nous aider, frère Michel, à
spiritualiser nos écrits (Du numéro 64 au numéro 70). Bien
que datant de 2004 et 2005, ces articles me paraissent
avoir gardé toute leur fraîcheur spirituelle.
La résistance comme "image" de notre insurgeance
Le premier article s’appelle "Les Pèlerins d’Arès : des
résistants", intégralement rédigé par vos soins à
l’occasion de la commémoration du 6 juin 2004. Voici
quelques extraits (L’intégralité du texte, qui n’a pas
pris une ride, est accessible sur le site internet de
"Frère de l’aub"e à l’adresse suivante
http://www.freredelaube.info/pelerins.html)
[…] Les Pèlerins d’Arès sont bien des résistants.
Naissance de l’âme
par l’amour et la
bonté (Rév d'Arès 36/19)
résistant à l’idée envahissante que l’amour et la bonté
sont perdants, comme les résistants de 1940-45 étaient
donnés perdants face à la puissance armée nazie et aux
calomnies de la propagande officielle. Résistance à la bof
génération par une dynamique de la foi, inverse de la
docilité à la loi qui est (28/8)
et à l’attente passive de la miséricorde (16/15)
que prêche la religion ? Résistance où le
résistant en aimant et pardonnant se découvre capable de
se recréer libre
et intelligent spirituellement et socialement, de
retrouver l’image et
ressemblance de son Créateur
(Genèse 1/27) et ainsi de changer
sa vie (30/13) et
le monde (28/7) […]
[…]Résistants au religieusement correct, à
l’intellectuellement correct, au politiquement correct, à
l’éducativement correct, etc. Les Pèlerins d’Arès
répliquent qu’ils voient plutôt leur entreprise
spirituelle comme une évolution, un progrès, mais que,
oui, si d’autres veulent la voir sous l’angle de la
résistance, c’est bien résister au harnais religieux,
politique, etc. que de s’en rendre intérieurement libre
(Rév d'Arès 10/10) et oser imaginer une autre
humanité. C’est bien résister au mal que changer
sa vie (30/11) en bien,
en aimant en des temps où l’amour du prochain fait rire,
en pardonnant en des temps où le pardon passe pour
contraire à la justice, en prônant une justice sortie de l’intelligence et du
cœur en des temps où la justice sort d’un bouquin, en
prônant la vraie liberté en des temps où agir selon sa
conscience et se considérer libre de faire le bien sont
devenus des délits. C’est bien résister au mal du monde
que moissonner (6/2,
etc.) des hommes qui à leur tour changeront
leur vie en bien et moissonneront
des hommes qui à leur tour
changeront leur vie en bie Existe-t-il une
résistance qui ne lutte pour un changement
? […]
Il y a une mémoire collective, historique, positive, de la
résistance. C’est peut-être une des dernière fois dans
l’histoire ou le peuple français a fait preuve d’héroïsme.
Rien à voir bien sûr entre les crimes et horreurs du
nazisme et ceux de la politique politicienne, mais il y a
quelque chose d’une opposition à la peur et la lâcheté de
tous les collabos passifs du système et l’héroïsme du
résistant, terme qu’emploie d’ailleurs le créateur dans La Révélation d’Arès : Les
héros attendent !
Se poser comme des résistants appelant d’autres
résistants, me semble, du point de vue politique de la
chose, spirituellement correct.
Sur le point d’échouer à accomplir
son destin démocratique, le Créateur (qui a parlé
en France, en français à un Français) propose à la France
de prendre en main son destin spirituel
Le second article s’appelle "La France acceptera-t-elle
son destin spirituel ?". Il a été rédigé par le frère
Claude M. et profondément remanié par vos soins. L’article
s’appuie sur les conjectures précédents l’élection
présidentielle de 2006 pour développer une vision que des
Pèlerins d’Arès se font de la politique et des
alternatives spirituelles que nous inspire La
Révélation
d’Arès.
Là encore, quelques citations (le texte complet est
accessible à l’adresse
http://www.freredelaube.info/france-destin-spirituel.html)
:
[…] La question: "Quel pouvoir demain ?" s’est changée —
mais qui s’en rend compte ? — en "Quelle humanité demain?"
Mais personne parmi ceux qui disposent des media : presse,
radio, télé, édition, ne propose de solution à ce
problème. Ceux qui ont la solution, capables de monter sur
le parvis du
monde (Rév d'Arès 2/16)
pour la poser intelligemment
(32/5), sont systématiquement privés de moyens de
communication puissants. Le témoin
de La Révélation d’Arès
lui-même, dont la vie décline sous l’âge et la solitude,
n’a jamais en trente ans trouvé la tribune pour porter
devant l’univers ce problème fondamental.
Si la France, dont on annonce le déclin sur tous les tons,
acceptait quand même le grand message, La
Révélation
d’Arès, qu’elle a reçu en 1974 et 1977, nul doute
qu’elle pourrait jouer pour le monde le rôle de novateur
de la société spirituelle.[…]
[…] La plupart des Français sentent que "quelque chose
cloche là-dedans," mais quel moyen leur donne-t-on de
mettre autre chose à la place ? Pour passer à quelque
chose de vraiment neuf, le dépassement de la politique par
la vie spirituelle par exemple, il faudrait d’abord
pouvoir l’envisager, ensuite pouvoir passer à l’acte. Il
faudrait une préparation spirituelle, que ne fait encore
que balbutier ce petit
reste, à peine audible, de femmes et d’hommes
ayant choisi librement de mettre
à la voile vers les rivages
de la Vie (Rév d’Arès 19/2), que l’on dissimule
soigneusement à la nation, de toute façon. La France entre
dans un temps de rupture sans alternative prête.[…]
[…] Même réduite à un faible
lumignon,
l’intelligence spirituelle (Rév
d’Arès 32/5) pourrait encore faire des miracles.
Mais pour les pouvoirs tout ce qui démontre qu’on peut
faire mieux qu’eux est à écarter, sauf rares exceptions.
Les pouvoirs savent bien qu’en affirmant que la raison est
dans la "solution" de tous les problèmes par la loi, la
planification, la force, l’impôt, bref, par les seuls
moyens institutionnels, ils sont sûrs d’oblitérer dans la
masse le courage, l’amour, la créativité et la
connaissance directe des homme. […]
[…] Le grand connaisseur du cœur humain rappelle
l’existence d’un antidote absolu au mal qui ronge toute
société, toute nation. C’est la pénitence…
Dans La Révélation
d’Arès on trouve un sens de pénitence,
que la religion a fait oublier, qui n’est pas le regret de
ses fautes, mais la recréation de soi. Si l’humanité se
refait bonne, elle résoudra ses problèmes. Cherchez
le Royaume (la vie spirituelle, la vertu, le
bien) et tout le reste
vous sera donné de surcroît (Matthieu 7/53). En
s’entêtant à croire dans le système général du monde
pécheur, notamment dans la politique, les hommes risquent
de franchir un point de non-retour qui les prendra
définitivement au piège
(Rév d'Arès ix/8) du mal. […]
Et dans ce paragraphe, un axe de ce que pourrait être
notre action insurgeante : Convaincre le pouvoir de
déréglementer pour libérer l’énergie créatrice de l’homme
comme alternative à la crise que traverse cette démocratie
étouffée sous les codes et les lois qu’elle s’est donnés
et permettre à ceux qui sont prêts à s’y consacrer à
libérer par la même occasion l’énergie du Bien,
la pénitence :
[…] Cette France, que menace une crise difficile, se
trouvera tôt ou tard confrontée à deux options. La
première est la "solution" simplificatrice de l’état
supra-autoritaire qu’on sent pointer, mais qui, l’Histoire
l’a prouvé, ne résoudra rien. Le passage par ce pouvoir
fort n’est pas improbable, puisque la Parole annonce que
le roi fort vient (Rév
d’Arès x/10), mais il ne durera pas. La seconde
voie serait en quelque sorte l’inverse, un pouvoir
éclairé, qui déréglementerait, désengagerait l’état
progressivement tout en assumant la transition de ses
diverses responsabilités parce que les citoyens ne
redresseront pas leurs faiblesses du jour au lendemain. Un
pouvoir lâchant la bride d’une société bloquée. […]
Jeff P. d'Ile de France
|
Réponse :
Tous mes compliments, mon frère Jeff, pour ce travail
considérable, que je viens de lire attentivement,
quoiqu'un certain nombre de vos propositions aient déjà
leur place dans nos thèmes spirituels missionnaires.
Peut-être pas à Paris, mais ailleurs certainement.
Notamment, je les ai parfois utlisés à Nice de 2010 à
2013. Il y a malgré tout à relire attentivement tout cela
et y réfléchir.
Vous avez déjà commenté dans mon blog, mais rarement.
L'apparition soudaine de ce commentaire long et très
travaillé montre bien que La
Révélation d'Arès n'est pas entrée dans cette
mort que serait la routine, mais qu'elle est au contraire
très vivante dans le cœur et
l'âme de chacun de mes frères et sœurs.
Là-haut, depuis sa Maison
du Ciel (Rév d'Arès
2/13), le Père souffle
dans la tête de chacun de nous par l'invisible conduit de
la Vérité, qu'Il
garde vivante, on ne peut plus vivante. Nous restons aussi
frais que le jour où la Parole d'Arès est arrivée à nos
oreilles ou à nos yeux. Nous sommes, Pèlerins df'Arès,
déjà entrés dans un monde où la mort n'a pas fait et ne
fera jamais son œuvre.
Nous sommes loin des heures carillonnées des célébrations
religieuses, dont rien n'est sortir de capable de changer
ce
monde. Oui, le
monde
ne pourra changer
que parce que
l'homme I changer, et nous savons qu'un jour l'homme qui change sa vie sera
l'homme à abattre. Mais c'est à peine une surprise.
C'était déjà comme ça au temps de Jésus.
La Révélation d'Arès
n'a que quarante ans. Après cette première étape de quatre
décennies, elle va donner naissance chez ses disciples à
une œuvre immense et multiforme, dont je sens maintenant
les prémices. Il n'était pas possible de s'y attaquer plus
tôt. Beaucoup trop d'entre nous n'étaient pas mûrs. La
relance de la mission un peu partout en France sonne non
un redémarrage, mais le démarrage.
Pas plus que Jésus ne meurt jamais, l'Événément d'Arès et
tous ses protagonistes — dont vous êtes, Jeff, vieux
compagnons — ne mourra. On le voit bien par cette entrée
150 et sa page de commentaire où vous prenez le n°91 dès
le huitième jour de son installation, nous voyons bien
que, sans prétendre à l'exhaustivité, nous commeçons à
organiser nos pensées.
L'approche de la Vérité
constructive, active, capable de nous propulser, seule
nous intéresse. Ce qui est présent ici c'est une vaste
empathie. Les commentateurs ont des façons très diverses
d'aborder la question posée: "Politiser notre refus de la
politique ?" mais leurs pensées se croisent avec bonheur,
convergent toutes vers le même point.
Nous construisons et vous venez ici avec un gros sac de
ciment, une grosse brouette de sable et une belle truelle.
Je verse l'eau du mortier à gâcher.
|
17noc13 150C92
Ta voix sonne à la
cloche
Pure ta voix sonne (Rév
d'Arès xxxvii/1,2)
Merci pour tous les commentaires précédents.
Je suggère de lancer le PNPP (Parti d’une Nouvelle
Politique Possible)
Avec comme aspects déterminants:
1.- L’homme/femme est au-dessus des partis
politiques et des religions
2.- Il(elle) contribue à restreindre les lois plutôt
qu’à les augmenter
3.- Il/elle se reconnaît comme étant
libre et évolutif ou évolutive
4.- Il/elle admet que la civilisation matérialiste ne
fera pas son bonheur durablement sans sa part
spirituelle et/ou humaniste
5.- Il/elle s’efforce de rechercher le dialogue plutôt
que la confrontation
6.- Il/elle accepte d’entrer en pénitence
pour réaliser ce changement
de
vie
7.- Il/elle agira selon ses moyens et sa mesure
8.- Il/elle s’efforcera d’aimer tous les hommes quels
qu’ils soient
9.- Il/elle s’engagera à faire le Bien
intelligemment et donnera envie à d’autres de le faire
10.- Il/elle aura la liberté de croire que Dieu est venu
parler à Arès ou de ne pas y croire.
Je ne vous cache pas que cette nouvelle
entrée a chamboulé depuis une semaine ma mission quasi
quotidienne.
J’ai l’impression d’être en rupture avec moi-même et en
difficulté missionnaire, m’avouant plus profondément que
mon amour arésien pour l’autre a, au fond, un impact très
superficiel sur lui, et que même si par période, je
ressens l’urgence de la situation, j’aurai tendance à me
dire intérieurement: “Bon ! Passons par-dessus les échecs
missionnaires, tout cela va prendre 1000 ans” alors que
les missionnés rencontrés à Genève, eux, sont pour la
plupart désabusés et désemparés aujourd’hui, face à la
situation générale.
Bien à vous tous
Tobie de Genève (Suisse)
|
Réponse :
C'est le premier commentaire que vous m'adressez depuis
qu'existe ce blog, je crois !
Plusieurs commentateurs sont dans votre cas sur cette page
#150. C'est un bon signe.
Il ne se fait rien dans ce monde dont l'homme ne soit
l'otage. Or, nous faisons quelque chose ici et quand je
dis nous "faisons", je parle de faire au sens le plus fort
du verbe. Tous les hommes de pouvoir et tous les hommes
dits raisonnables ou sérieux, qui partagent les idées
générales qui courent, et qui nous ignorent, nous
méprisent ou rient de nous, sont soudainement nos otages
sans savoir. Parce que nous commençons de leur faire un
nouveau destin.
Je suis bien le dernier à m'intéresser à ce qui pourra
rester de moi, moi qui suis l'individu qui m'intéresse le
moins, et on me donne ici la preuve que j'ai raison: Mes
frères ne sont pas encore tous prêts, mais leur prépration
se poursuit. Qu'importe si l'on m'oublie après que mes os
seront poussière, je sais que La
Révélation
d'Arès poursuivra sa Route Royale.
Qui a dit: "L'homme est perdu si je ne deviens l'homme" ?
Je ne sais plus. Ceci pour vous dire que si votre "mission
est chamboulée depuis une semaine", c'est parce que vous
découvrez que vous êtes devenu un homme, par la foi
et la pénitence,
et que ceux que vous croisent dans la rue, les "désabusés
et désemparés aujourd’hui, face à la situation générale,"
ne sont jamais que des hommes qui ont à apprendre de vous,
mais qui ne le savent pas.
Le problème, c'est qu'il vous est impossible — votre
humilité n'arrangeant pas les choses — de le leur faire
comprendre. Nous vivons en fait dans l'incommunication,
pas totale, mais sévère.
Nous cherchons ici un moyen de communiquer mieux, de
trouver un langage commun. Merci d'y contribuer.
|
17nov13 150C93
Je suis attentivement ce blog.
Juste un rappel, d’après mes informations que j’ai et
suite à certaines missions de rue, je peux dire ceci :
Beaucoup d’hommes et de femmes sont déçus de la politique
et peu importe la couleur de celle-ci, par contre ce
peuple ne sait pas comment sortir de ce dilemme et
retrouver quelque chose de mieux, car pour eux sans
politique ce n’est pas possible de s’en sortir. Et suite à
l’actualité que je perçois via medias et internet, en
Bretagne le mouvement des bonnets rouges qui ne veut pas
de récuperation politique, ni syndicale. Mais pour eux la
solution viendra par la politique des élus ou par une
révolution, c’est tout le problème du paradoxe.
Je voudrais seulement que vous regardiez un film
documentaire :
http://www.dailymotion.com/video/x3jtk9_the-take-1sur-5_news
sur des faits réels, lors de la chute politique et
économique en Argentine en 2002. Ce film relate comment ce
peuple a pu sortir du marrasme économique et politique qui
me fait beaucoup pensée à la Veillée
28 [La Révélation d'Arès], mais qui à la fin
retombe dans ces travers de la Bête.
Juste pour mieux comprendre et peut-être anticiper ce qui
pourraît en France et en Europe nous arriver et mieux nous
préparer pour la mission. Je sais que la France n’est pas
l’Argentine, mais avait les memes problèmes d’endettement
en 2002, est aussi gouverné par une démocratie et un pays
aussi riche que la France.
Pour moi cela serait une grave erreur de créer un parti,
mais je suggère de créer un mouvement qui aurait pour nom
MOUVEMENT INSURGEANT LIBERATEUR (et peut être rajouté
Exemple d'entreprise libérée en France
http://www.youtube.com/watch?v=lGShsSQatN8
Donc je vous propose ci dessous un tract (un peu long)
avec comme nom
MOUVEMENT
D’INSURGENTS LIBERATEURS
Citoyen et citoyenne de tous horizons et acabits
EXPRIMONS-NOUS ! RASSEMBLONS-NOUS !
INSURGEONS-NOUS !
ENSEMBLE PRENONS NOTRE DESTIN EN MAINS.
Insurgeance vient de "insurgeo": Protester avec force
sans recourir à la violence.
S’insurger implique une autodiscipline libératrice, car
pour bouleverser ce monde il faut plus qu'un idéal
chaudement caressé, il faut les outils des valeurs du Fond Humain et la
force intérieure afin d’agir avec/par/pour l'amour de
Raison
MOUVEMENT D’INSURGEANTS LIBÉRATEURS
Appel à la liberté totale (sans pour cela faire
n’importe quoi !)
APPRENONS A NOUS GOUVERNER
NOUS-MEMES ET SANS PREJUGES.
ICI ET MAINTENANT
Que vous ayez la foi ou non, le devoir de chaque
personne est d’être essentiellement humaine (sortir du
contexte politique) ou spirituelle (sortir du contexte
religieux) que sa conscience et son cœur font un.
Être acteur du bien est une libération, que l’on crée en
faisant des efforts conscients et volontaires, de
cultiver dans la joie et le bien actif et l’intelligence
du cœur, pour bâtir une société où l’Amour
est le principe et la Sagesse
dans toutes relations humaines.
Comme l’affirme le Créateur dans La
Révélation
d’Arès : les pouvoirs politiques et religieux
deviendront des pouvoirs
illusoires, si l’homme croyant ou athée recrée
le Bien au fond
de lui. Cet homme ou femme deviendra créateur d’un
nouveau monde qui s’appellera Éden.
La pénitence
sera le moteur de transformation de l’être humain et
plus tard de la société, car le partage des biens sera
aussi naturel que l’air que l’on respire. La propriété
aura perdu son sens actuelle. Les lois, les impôts etc,
perdront leur raison d’être. Ce n’est que par l’Amour
que l’on peut créer une organisation qui ait la capacité
de représenter tous les membres. Parce que la capacité
de réflexion n’est pas l’application d’une technique,
d’une méthodologie.
On n'avance que par l’amour,
le dévouement et la gratuité. »
Le pénitent n’est pas
le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se
couvre d’un sac, mais l’homme qui cesse de pêcher,
même vêtu pour la fête, chantant au son (de la
musique), et même la joie et la parure ne
conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?
Ce tract a été créé par des Pèlerins d’Arès qui
s’inspiret de La Révélation d’Arès (en librairie ou chez
www.adira.net)
Voir site : http://michelpotay.info
Crise financière, crise économique, crise du
démantèlement social, crise politique, crise humaine ……….
REFLEXION DU MOUVEMENT D’INSURGEANT LIBERATEUR
La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales
notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne
sont, —en regard d'un déséquilibre Nord-Sud et d'un niveau
de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont
ceux-là même de l'instabilité du matérialisme,— que
précaires, comme le furent ceux des civilisations
antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève
générale demande de bien peser les choses ; il serait sans
doute plus juste d'entrevoir des conséquences, parfois
graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons-nous
accepter qu'une personne qui doit aller aux urgences ne
puisse y parvenir parce que l'ambulance serait bloquée
dans un gigantesque bouchon résultant d'une grève générale
? Cette réflexion n'est pas une critique mais une manière
d'amener à voir comment déterminer l'axe de la
désobéissance civile, frapper l'État ou une bonne partie
des gens.
Un simple rappel, l’Histoire de France, depuis les rois en
passant par la révolution et mai 68, nous apprend
malheureusement que l’Histoire se répète constamment.
Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus
des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la
liberté. Et rien ne change !
Les révolutions dans le monde n’ont rien changé. Pour
preuve il y a toujours des opprimés
et
des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs.
La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances,
de privilèges que le Créateur ordonne n’a pas eu lieu.
Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance
sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des
pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à
l’imitation de la vie des riches (La
Révélation d’Arès annotation 28/18-19). Comme le
disait Piotr Kropotkine qui, rentrant en Russie en juin
1917, après quarante ans d'exil, se voit offrir le
ministère de l'instruction publique ; Atterré, il refuse
par ces mots : "La révolution, ce n'est que ça ? Remplacer
un ministre par un ministre, une instruction d'état par
une autre instruction d'état, imposée ! Au lieu de libérer
l'imagination, les dons, le génie peut-être, de l'élève et
du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes
les richesses possibles de la création comme de la
connaissance. Vous enterrez déjà la révolution."
La liberté est en nous, parce que nous devons croire en
nous, dans une transformation humaine ou spirituelle (pénitence)
personnelle et collective. Ne perdons pas le sens de la
vie en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de
construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur
qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y
a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités,
tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies,
toutes les pensées, etc. Nous ferons surgir ainsi une
nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine,
de sang, de mensonge, de pensée unique, de préjugés.
Contre toutes ces armes, nos armes sont la vérité, la
justice, la liberté, la paix, etc. Apprenons à être
gouvernés par l’intelligence
du cœur qui guérira cette société en crise. Car
la vérité c’est que le monde doit changer (Révélation
d’Arès 28/7)
Par conséquent, il s'agit de redistribuer toutes les
richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles
nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons
suggérer ”sans rien imposer” d'aménager : les jardins
publics, espaces de jeux, les places publiques, espace
maraîchers, (ou toutes autres choses ayant reçues notre
obole) à notre convenance puisqu’en partie nous en sommes
les créanciers.
La solution peut avoir deux facettes :
1. Pacifiste par la transformation volontaire et
consciente de tous les hommes (même les opulents et
nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société
juste et plus humaine;
2. Non violente par la reprise de l'héritage terrestre aux
voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes
(ex: reprise des entreprises en difficultés ou fermées en
autogestion,) Ce texte est une façon d'interpeller notre
vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans
le sens d'une désobéissance civile constructive.
Résister, c'est créer l'Utopie ici et maintenant. C'est
déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l'intelligence du
cœur et de la liberté sans préjugés pour une nouvelle
civilisation.
Chantal M. de Pays de Loire
|
Réponse :
Merci, frère Chantal, pour cette contribution.
Il y a certainement certaines choses à retenir dans le
corps de ce long texte, mais je fais deux remarques
concernant l'esprit général de l'appel :
1. C'est un appel à une mouvement carrément politique,
qui, contrairement à ce que vous dites, demande
l'organisation d'un parti qui seul peut avoir la structure
nécessaire pour diriger et contrôler un mouvement de cette
radicalité qui ne peut que dégénérer en esprit
insurrectionnel et non seulement insurgeant, car les
hommes que vous allez mettre en mouvement — à supposer que
vous en ayez les moyens — ne sont pas des pénitents.
2. Nous n'avons absolument pas les moyens de créer et
organiser un tel parti.
Mais toutes les idées étant reçues, je vous remercie de
m'avoir communiqué celle-ci.
|
17nov13 150C94
Rappel . Vous dites en 150C65 "Il s'agit seulement pour
l'heure, et je l'ai dit un peu partout, d'introduire dans
notre mission, laquelle est et restera toujours une
mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur
La Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
De plus en plus fréquemment dans ma mission, afin de
casser l’impression que le public peut avoir de nous
sentir des gens "déconnecté de la vie" je dis: "Je vous ai
parlé d’amour,
de pardon, de paix, bref de
faire pénitence, de choses qui vous paraissent
utopiques ou lointaines pour refaire de ce monde un monde
heureux, mais ces actions sont bien concrètes, à faire ici
et maintenant," et en disant cela je frappet le macadam de
mes pieds. J'ajoute . "Les Pélerins d’Arès ne sont pas
des gens différents de ceux que vous côtoyez chaque jour :
On reçoit des factures comme tout le monde, on gère les
soucis du travail, de la famille, etc… On est bien plantés
dans ce monde, parce que c’est lui que nous avons à changer. Et même si
nous sommes heureux individuellement, je suis
personnellement comblée par la vie, il y a quelque chose
en moi qui ne peut pas être heureux parce que ce monde
n’est pas heureux (divers exemples de l'actualité du
moment).
Je replante le missionné dans une réalité économique et
donc politique.
Il y a un point qui me parait aussi important d’expliquer
clairement, parce que les gens sont lassés de la
politique, comme des médias — la religion ils s’en foutent
à Paris —, mais ils n’arrivent pas à dire clairement
pourquoi.
Ici au sujet de la politique, dire sur nos écrits ou
oralement : "La religion comme la politique comme la loi
disent en gros : vous n’êtes pas assez intelligents, vous
pauvre électeur (ou pauvre fidèle ou pauvre client) pour
savoir comment vous gérer (ou comment gérer votre foi ou
trouver des solutions à vos différends), Passez par nous
La politique, une religion, les lois , parce que nous, on
sait ce qu’il vous faut, vous vous êtes trop bêtes, trop
incultivés, trop pécheurs pour savoir."
C’est ça le système; il déresponsabilise l’homme au
maximum pour faire croire que lui [le parti politique ou
la religion] est indispensable.
Sauf que quand l’homme se redresse, notamment
spirituellement dans un premier temps puis forcément
socialement , matériel et spirituel s’allient, refont
corps par La Révélation
d’Arès, Il tient debout par sa pénitence
et n’a plus besoin des béquilles qu’il s’est donné en
étant esclave. Elles tombent d’elles mêmes et le pouvoir
n’aime pas ça : [les béquilles vont] disparaître car
devenues inutiles.
C’est l’image du bateau en cale sèche, soutenu par ses
étais qui deviennent injustifiés et tombent tout seuls,
lorsque c’est l’Eau
qui le fait flotter.
Oui le pénitent
choisit la voie de la conscience et de la responsabilité.
On est bien loin de la soumission aux carcans politiques,
religieux et légalistes. On est au cœur de la
responsabilité de l’homme.
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole. Oui, moi aussi, il m'arrive de dire
aux gens, en riant: "Nous ne sommes pas des religieux
cloîtrés ou vivant en ermitage. Nous sommes pénitents,
mais des citoyens comme vous avec une famille, un travail,
des soucis, tous les problèmes que vous avez vous-même."
Ces quelques mots suffisent à nous situer socialement.
|
18nov13 150C95
Cher frère ainée Michel, dans tous vos article je ressens
votre force d’aimer et votre inlassable appel à la pénitence.
Ainsi, patiemment, vous nous montrez ce que nous devons accomplir pour être à
votre ressemblance
des Messagers du
Père Aimant.
Comment dans ce monde peut-on douter que vous êtes prophète de l’Éternel
?
Vous nous invitez par cette entrée à réfléchir.
Je me sens très, très faible dans ma propre réflexion par
rapport à la Lumiere
du Père et à votre Parole — Parole
de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12].
Donc je préfère souvent lire vos écrits sans vraiment
intervenir sur votre blog. Tout ce que vous dites est
vrai, juste.
Je témoigne régulierement dans les rues, montrant La
Révélation d'Arès et disant : "Dieu n’a pas de
religion ni de politique, Il nous appelle à être bons
pour créer nos âmes
et changer ce monde
en Bien.
Politiser notre refus de la politique ?
C’est une tâche surhumaine. Mais on appelle surhumaines
les tâches que les Hommes mettent longtemps à accomplir,
voila tout. Cette pensée d’Albert Camus me semble très
bien décrire les difficultés de notre
moisson, dont
l’accomplissement est futur alors que les soucis
de nos frères humains missionnés sont souvent immédiat et
très terre à terre: Travail, argent, impôts etc.
Peut-être simplement dire aux hommes que nous moissonnons
qu’ils peuvent vivre matériellement heureux en ajoutant le
bonheur spirituel à leur vie par la pénitence
?
Ou encore dire que les assemblées
humaines doivent être sans chefs,
ni dogmes, ni idéologies.
Et qu’il est préférable que ses assemblées
soient des petites communautés humaines, car
l’amour, le pardon, la paix, bref, la pénitence
se cultive mieux dans ces petites communautés humaines que
dans les grandes.
Enfin plutôt que former un parti politique, former des
entreprises (qui sont des assemblées) travaillant dans
tous les domaines possibles en y mettant comme base
relationnelle la pénitence
et donc aussi en travaillant avec des frères
humanistes ou croyants du reste
[Rév d'Arès 24/1].
Dans ce sens on pourrait aussi proposer la pénitence
à diverses associations, groupes communautaires ou
entreprises.
Voilà une ébauche de tract :
Ni la religion, ni la politique, ni les
lois ne changent ce monde en Bien.
Nous avons besoin les uns des autres pour créer une
politique du Bien
pour la société.
En mettant dans toutes nos relations la pénitence
:
Amour, pardon, paix, libération de tous préjugées et
peurs, intelligence du cœur.
En se rassemblant dans des petites communautés
souveraines pour échanger des biens matériels et
spirituels.
Dans La Révélation d’Ares Dieu t’invite à la liberté
absolu et à l’amour absolu.
à la vie spirituelle sans religion et à la politique du
Bien sans
pouvoirs politiques.
Patrick du Québec (Canada)
|
Réponse :
Je suis très ému, mon frère Patrick, de vous lire, vous
dont j'entends si peu parler, mais qui continuez sans
relâche de porter dans ce Québec où vous vivez la Parole
bouleversante de La
Révélation d'Arès. Dieu ne me permet pas de bénir mais le Bras du Père bénit
(Rév d'Arès 16/7) et je Lui demande de vous
bénir, vous, votre fille, en mémoire de votre épouse, sœur
Francine, partie là où nous irons tous, et qui
certainement vous aide depuis
la Lumière où elle baigne, si, comme je l'espère, l'ange porteur de
luminaires (33/32) l'a visitée.
"La politique du Bien sans
pouvoirs
politiques."
Voilà une formule à retenir, qui pourra nous servir.
Encore merci, frère Patrick.
|
18nov13 150C96
Le Bien est
notre boussole. Ce Bien
confisqué et détourné par les
princes et les docteurs
de tous bords, il nous faut nous le réapproprier.
La direction spirituelle que nous commençons d’emprunter
peut se faire au travers de cadres pratiques qui peuvent
fonctionner dans une variété infinie de cadres
relationnels et sociaux très différents : tribal,
communiste, libéral etc…Le bien
matériel et spirituel fait pour n’être qu’un, la
mine et l’eau (xxxv/17) dont parle La
Révélation d’Arès, car prendre l’un et ignorer
l’autre c’est vivre en schizophrène, c’est s’auto frustrer
du Bonheur.
C’est d’ailleurs un passage de La
Révélation
d’Arès qui vient juste après que le Créateur ait
parlé du sénat des
morts en opposition au frère
de
l’aube (xxxv/1-7) !
Je pense aussi que nous faisons de la politique, ne
serait-ce que parce que nous gérons des locaux et faisons
des choix de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme
politique, quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi
être utilisé avec toutes les précautions et précisions
nécessaires.
Ce n’est pas de la politique de princes
dominateurs
mais d’hommes
du temps qui vient gérant le présent et assumant
des responsabilités du temps.
Je me demande aussi dans quelle mesure la Mission avec un
grand M ne sera pas un jour tenue d’assumer des
responsabilités, ne serait-ce qu’en influençant ou
inspirant des hommes de la nation pour que des choix sages
soient faits.. Tout comme Joseph en Égypte assuma un rôle
politique de gestionnaire d’un pays quasiment en lieu et
place de Pharaon. Même si les conditions économiques et
sociales ont changé, une réalité de pénurie et de crise
peuvent peut être aussi décider certains à nous approcher.
Nous ne pouvons pas aborder les réalités spirituelles de
l’homme sans aborder les questions matérielles.
La politique a voulu exclure ou supprimer tout ce qui
relève de l’âme
dans ses discours et dans les choix qu’elle fait prendre à
ceux qui sont tenus de lui obéir. Pour cela elle s’est pendue et elle
ressemble à une momie.
Les comparaisons faites dans La
Révélation
d’Arès nous montrent à quelle tragédie nous nous
sommes condamnés.
Nous devons faire en permanence un aller et retour entre
réalité ontologique et réalités pratiques et les
conséquences que l’un a sur l’autre. Le bonheur sur terre
en dépend.
Ce commentaire est bref et demanderait beaucoup de
développements. Le sujet est tout à fait fondamental.
Jean-Claude D. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Jean-Claude pour ce commentaire.
Vous dites: "Nous faisons de la politique, ne serait-ce
que parce que nous gérons des locaux et faisons des choix
de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme politique,
quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi être
utilisé avec toutes les précautions et précisions
nécessaires."
Je comprends ce que vous voulez dire ici. Vous prenez
politique au sens très large du mot, quand il
signifie relatif à l'organisation et à l'exercice de la
gestion d'une société organisée. Mais, ainsi que je le
rappelle de temps en temps, la politique que nous refusons
n'a pour moi qu'un sens très simple: C'est toute activité
ayant pour intention la quête du pouvoir.
|
18nov13 150C97
Je cherchais dans Wikipédia le mot pénitence
et je suis tombée sur ces lignes :
Définition supplémentaire :
"Selon La Révélation
d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès : la pénitence n'est ni le
remords, ni l'auropunition, mais simplement la clé du
salut de l'individu et du monde. Il s'agit du courage et
de la volonté d'être libre
de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les
dominations et de pratiquer l'amour,
le pardon, la paix et l'intelligence du coeur. "
Est-ce vous qui l'avez fait parvenir chez Wikipédia ?
Je cherchais ce que voulais dire les J.O.C, J.A.C., J.E.C
pour m'instruire.
Je suis tombée sur un documentaire concernant un homme né
en Allemagne du Nord Martin Luther; Il est né en 1483
(mort en 1546) avec un père très sévère qui voulait qu'il
fût juriste et Martin, lui, ne le voulait pas. Il
travailla très bien dans ses études. Une nuit d'orage,
sans donné d'explication, il eut très peur de cet orage
violent et sut qui était Dieu. Il décida à 23 ans d'entrer
chez les moines ascètes. La vie y était très dure, dormir
sans couverture, même dehors dans la neige et manger
quelques pommes ou bouillon. Au bout de quelques années il
a fini par quitter le monastère disant que si il y restait
la mort l'attendait, alors que selon lui donner sa vie
pour Dieu c'était Vivre
et non mourir.
Il fit trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de
quatre vingt quinze thèses envoyé au pape Léon X qui a
brûlé son manifeste sur un bûcher. Martin luther a été
excommunié pour ses controverses qu'il a quand même
publiées dans une imprimerie et distribué son contenu aux
gens de toute l'Allemagne. Il préconisait lui aussi des
états souverains et des ou petites unités et de choisir la
Voie du Bien; Il souhaitait la démocratisation de la
religion.
Je suis sur un brouillon de tract qui dit :
L'Espoir d'Arès c'est la Liberté Absolue
pour nous tous.
La Pénitence est l'Acte le plus Puissant au monde
C'est l'Espérance vers la Lumière !
Unissons-nous dans la Pénitence
Nous sommes tous responsables envers les générations qui
arrivent.
Un seul remède : Faire Pénitence
La Seule Voie
du Bien : la Pénitence !
Danielle A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Je vous avoue, ma sœur Danièle, ma stupeur en apprenant
par ce commentaire qu'à votre âge vous veniez tout juste
d'apprendre qu'il y eut "un homme né en Allemagne du Nord
Martin Luther... né en 1483, mort en 1546, qui "fit
trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de quatre
vingt quinze thèses envoyé au pape Léon X qui brûla son
manifeste sur un bûcher. Martin Luther a été excommunié
pour ses controverses..."
Je n'imaginais pas qu'il y eut encore de nos jours, et
moins encore qu'il y eut parmi nous Pèlerins d'Arès, des
personnes qui ignorassent le nom de Martin Luther,
fondateur de la Réforme et du Protestantisme ! Comme quoi,
je suis présomptueux et je crois que j'ai encore beaucoup
à apprendre.
Ma sœur Danielle, ignorer qui fut Martin Luther, c'est
comme ignorer qui fut Jésus ou Napoléon, mais j'oublie que
des millions de gens sur terre ignorent qui furent Jésus
et Napoléon. Oui, j'ai beaucoup à apprendre.
Merci, ma sœur, pour ce commentaire et le très beau texte
de tract. Je vous suggérerais d'ajouter quelque part ce
qu'est la pénitence,
car aussi bien dans l'Église que dans la vie courante le
mot pénitence
signifie punition. Or, La
Révélation d'Arès nous apprend qu'il signifie au
contraire: foi, espérance et amour retrouvés.
Concernant Wikipedia, non, ce n'est pas moi qui ai fait
ajouter à l'article "Pénitence" de Wikipedia la définition
que donnent à pénitence
La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Et
J'ignore complètement qui l'a fait. C'est une bonne
nouvelle.
|
18nov13 150C98
Pour "politiser notre refus de la politique", voilà pour
une première tentative de réflexion, une simple brique
dans l'édifice, en résumé ce que je formulerai au public :
Qui ne doute pas que toute politique de droite comme de
gauche ne peut plus prétendre garantir paix, sécurité,
protection, etc. et qu’il va nous falloir, pour vivre
heureux ensemble, faire le choix d’un autre type de
société ?!
La Révélation d’Arès
nous propose de passer à un autre bonheur par une pratique
de vie complètement différente, en renonçant à nos
comportements de loups, de soumis, de dépendants, de
menteurs, de violents, de cupides, d’envieux, par la mise
en pratique de l’amour, de la solidarité, du pardon, de la
paix, de l’intelligence du cœur, de la liberté, bref par
la pénitence.
L’homme est capable de se s’autogérer matériellement et
spirituellement, de vivre heureux dès lors qu’il est tout
pour l’autre dans l’amour
et
l’intelligence. Les Pèlerins d'Arès proposent de
sortir d'une gestion de masse mise entre les mains du
politique et de créer des petites unités humaines pour que
chacun puisse activer concrètement ses formidables et
gratuites capacités de cœur et d'intelligence pour
chercher diverses façons de vivre ensemble, de se gérer,
de partager les biens terrestres dans l'amour et la
justice.
N'ayez plus peur de chercher, avec nous, un autre bonheur.
Reprenez la vraie lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30),
celle contre le mal qui sévit d'abord dans le coeur et
dans l'esprit, qui menée avec patience
et endurance produira des effets concrets et heureux sur
la vie personnelle et collective.
Avec nous, soyez les héros patients qui se lèvent (Rév
d'Arès xxxv/12).
Je continue ma réflexion sur ce sujet et cherche avec vous
tous, derrière le prophète
une formulation simple et claire pour davantage introduire
dans nos propos missionnaires les réalités du monde.
Annie L. d'Ile de France
|
Réponse :
Encore une fois, c'est la pénitence
qui est choisie comme argument contre la politique
politicienne.
Merci pour cette contribution, ma sœur Annie.
|
18nov13 150C99
Nous étions en gardiennage cette semaine à Arès donc mon
message commencé là-bas se termine maintenant, nous
lisions les commentaires sur notre téléphone. Il y a quand
même du bon dans le progrès ! (rire)
Merci pour cette entrée, qui je pense peut nous permettre
d’entrer dans l’Mistoire comme la
Main [de Dieu] entre dans la faille [Rév d'Arès
xxxvi/1]. La faille,
c’est cette angoisse éprouvée par beaucoup d’hommes et de
femme, que nous rencontrons effectivement partout, dans
notre entourage, dans la rue, etc.
L’angoisse de ne plus voir d’horizon viable par les voies
de la politique ou celles de la religion pour eux-mêmes,
pour leurs enfants et petits enfants. Moins de vraie
solidarité, plus d’individualisme, plus de peur énorme que
l’on garde pour soi et des pouvoirs qui inventent toujours
plus de loi pour prendre votre bien, qui grignote les
entreprises engendrant un chômage désespérant, et la perte
d’un outil de travail qui a pris une vie à construire….
Vous avez évoqué, un jour, le fait que nous étions un
peuple schizophrène. Je reprends cette idée: Qu’est-ce que
la schizophrénie ? C’est en gros vivre dans une réalité
qui n’est qu’une illusion et croire mordicus que ce délire
est la réalité. Mais voilà ! Ce n’est pas si simple
puisque cela ne rend pas heureux ; et même pire: Un
mal-être profond, conduisant vers une démoralisation
parfois grave avec un délire encore plus grand pour
apaiser cette souffrance, qui peut aller jusqu’au suicide.
Alors oui nous sommes un peuple schizophrène, croyant dans
des pouvoirs, les mettant en place, réclamant encore plus
de lois, plus de pouvoir, votant pour ces hommes qui nous
mettent des boulets aux pieds, qui nous manipulent, nous
fabriquent dès l’école, avec des diplômes pour lesquels
ils faut souvent écraser son voisin pour réussir, pour un
jour être celui qui domine. Peu de place pour les doux,
les tendres. Nous sommes encore tels que les esclaves
d’antan avec une catégorie d’hommes qui promettent "du
pain et des jeux", mais loin de la générosité élémentaire
dont vous parliez dans une réponse à un commentaire. Le
peuple qui, au fond, fait semblant de les croire, entre
dans leur délire et vice-versa.
Cela deviendra excessif dans la crise, provoquant un
délire plus dangereux encore qui montera dans les
extrêmes. On le voit et l’entend déjà.
Oui c’est un vrai délire, la foule voudrait croire à cette
fausse réalité-là mais notre être individuel profond n’est
pas fait sur ce modèle-là : Il est spirituel. Nous sommes
des êtres créés libres,
aimant même nos ennemis, créatifs, uniques,
n’est-ce pas tout l’inverse de ce que nous nous sommes
inventés comme système de vie ? Si, même si tout n’est pas
à rejeter. Aussi cela il nous rend-il malades de l’âme,
très malades et malheureux. Reprenons
la
lutte
!
En lisant le commentaire d’Hélène [150C87] et votre
réponse, je retrouve l’idée que je poursuivais à savoir
passer dans l’esprit des hommes le pourquoi se libérer des
pouvoirs.
Il nous faut travailler notre langage pour faire
comprendre qu’ils sont, qu’ils le veuillent ou non, les Image et Ressemblance
du Père [Genèse
1/26-27] et à cause de cela les hommes se
battront toujours pour un brin de liberté, c’est leur
nature… alors pourquoi ne pas aller vers la liberté
absolue en « reprenant la lutte pour la vertu » qui va de
paire avec la liberté ? Un des objectifs de la politique,
c’est de faire marcher le peuple dans leurs rails en
inoculant chez le citoyen une façon de penser, de voir les
événements, de leur faire peur s’ils ne pensent pas comme
le régime en place, qu’il soit de droite ou de gauche. Ils
tuent la réflexion vraie individuelle. Ils veulent une
pensée unique avec des chefs qui pensent et fait agir "ce
peuple idiot" incapable de gérer sa liberté, sa
créativité.
Reprenons la lutte
pour reconquérir notre pensée, puis notre Vie.
Je ne sais pas si ce commentaire permet de faire évoluer
la réflexion mais par là je veux dire aussi que je vous
suis dans l’idée de "Politiser le refus de la politique".
Reprenons la lutte
car c’est un moyen de faire comprendre que la Parole du
Père donnée à Arès, est une vraie politique de libération.
Christine M. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, "ce commentaire permet de faire évoluer la
réflexion", ne serait-ce que parce qu'il approuve le
besoin que je ressens de "politiser notre refus de la
politique."
Pour ce commentaire merci, ma sœur Christine.
Mais comment pouvez-vous lire sur un minuscule écran de
téléphone les commentaires et les réponses, souvent très
longs ? Moi, qui ai déjà du mal à lire sur mon écran de
21", surtout le soir, je vous admire, Claude et vous.
J'aime beaucoup votre évocation du monde schizophrène. Il
l'est. Malheureusement le mot est inutilisable dans la
mission, parce que la plupart des gens en ignorent le
sens.
Comment avoir conscience de soi, fonder son destin sur une
réalité très simple: Seul le Bien
vaincra le Mal
et donc soyons pénitents
! si la conscience n'est qu'une perruque sur la
tête ou une girouette sur le toit ? Comment échapper aux
ruses de la mauvaise foi, au conformisme ambiant, à toutes
les fuites en avant qu'on nous propose ?
Nous vivons dans un monde si affreux que nous préférons
l'inventer beau dans notre imagination et nous oublions
les réalités.
Nous l'oublions tellement que même si tout le
monde savait exactement le sens de schizophrène, les
hommes feraient semblant de l'ignorer.
Nous devons assumer des éducations, des règlements, des
lois, des amendes, des impôts, que nous n'avons pas
voulus. Il faut bien que tout cela ait une fin, mais nous
n'ignorons pas que beaucoup, beaucoup de gens préfèrent
ignorer le mal et nous combattrons parce que nous voulons
l'éradiquer. De là la nécessité de pousser loin notre
réflexion. Vous avez raison, donc, de dire qu'il "nous
faut travailler notre langage" et... j'ajoute... notre
pensée.
|
18nov13 150C100
Je me souviens de propos que vous aviez tenus lors d’un
atelier au Pèlerinage à Arès du temps où des ateliers
étaient encore tenus sur le Saint lieu (il y a bien
longtemps). Vous disiez à peu près ceci : "Il nous faudra
pouvoir utiliser les églises pour parler aux hommes. Ces
lieux ont été construits grâce aux dons de nos pères. Il
n’y a aucune raison que seule l’église catholique puisse
en bénéficier."
Ce que vous aviez dit à l’époque est resté gravé dans ma
mémoire. Je sais que vous en avez, à diverses reprises,
reparlé depuis grâce, entre autres, à des échanges que
j’ai eu ce weekend avec mon épouse Fernanda et des sœurs
et frères de Bordeaux (Morgane, Florian et Philippe L.).
Cette action serait à mon sens un acte hautement politique
puisse qu’il engendrerait une modification de
l’organisation de la "cité". Mener une action qui
ouvrirait les églises à divers courants spirituels, dont
nous, me semble une solution qui nous permettrait de
parler de la pénitence
au monde. Elle nous permettrait "d’appliquer et de
diffuser nos principes" ("Pénitence", "Et ce que tu auras
écrit 1993-96" p.86) et de "démontrer le vrai Bien
au monde" ("Pénitence", "Et ce que tu auras écrit 1993-96"
p.56).
Faire d’une église un lieu où les hommes n’iraient plus
que pour demander, pour supplier, pour glorifier mais pour
comprendre ce que nous les hommes sommes réellement (c'est
à dire image et
ressemblance du Père), ce que Dieu recommande et
comprendre ce que le Créateur attend de nous, me semble
être un moyen pour chacun de sortir de notre état de
mendiants spirituels (je reprends ici une de vos
formules).
Mendiants spirituels nous le sommes tous : Nous pèlerins
d’Arès sommes des mendiants spirituels parce que nous
n’avons que la rue pour nous exprimer. Les croyants en
général sont également des mendiants spirituels d’une
autre catégorie, parce qu’ils n’ont connaissance que de
religions qui les invitent à quémander, à prendre refuge
chez elles en attendant la mort et les bonnes grâces du
Ciel.
Cette solution, qui s’ajoute à la mission de rue, nous
permettrait de prendre la parole de façon plus large
qu'aujourd'hui — je pense ici aux médias —, de placer plus
encore la Parole du Père dans la Cité et de dire aux épis murs ce que vous
écrivez à la fin de votre entrée 150, que "changer est un
bonheur, que la plus forte façon d’être rebelle c’est de
l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être
libre absolument
(Rév d’Arès 10/10)
est l’être avant tout intérieurement pour que cette
liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale
absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les
fondre dans la Vie"
Enfin, Il n’y a pas que les églises que les pouvoirs ont
transformées en lieux refuges dans lesquels les hommes,
devenus des pendus (Rév
d'Arès xxix/7-8, etc.), n’ont que le choix de
"demander la pâtée" (Charles Péguy) à ces mêmes pouvoirs.
Cette action me semblerait donc n’être qu’un début de
réappropriation de lieux importants pour l'expression de
notre existentialisme et l’organisation de la vie en
société.
Christophe E. d'Ile de France
|
Réponse :
Savez-vous, frère Christophe, qu'au début des années 80,
j'avais créé une association pour la récupération par les
citoyens des églises devenues biens nationaux en 1905 ?
Dans les statuts, je disais quelque chose comme: L'église
catholique a bien sûr droit à sa part de cet usage, mais
les juifs, les musulmans, les Témoins de Jéhovah, les
Pèlerins d'Arès, etc., y ont droit tout autant ! Il faut
établir un plan de disposition par toutes les confessions
qui en font la demande.
Au cours d'un Pèlerinage, celui de 1981 ou 1982 (je n'ai
pas le temps de faire des recherches, je ne m'en souviens
pas exactement), j'avais distribué à tous les pèlerins une
copie des statuts en leur demandant une adhésion... Je
n'ai pratiquement eu personne pour me soutenir dans cette
entreprise.
Remarquez ! Un peu plus tard, mon association "Sentiers"
pour créer des ponts avec nos frères du reste
n'eut pas davantage de succès. J'eus, je crois, quatre
promesses d'adhésion. J'avais distribué plusieurs
centaines de copies de statuts.
Je pense que l'état d'esprit a changé trente ans plus
tard, mais je n'ai plus beaucoup de temps pour m'occuper
de cela aujourd'hui. Mes frères reprendront l'idée après
ma mort. Nous avons plus urgent à réaliser.
Merci, frère Christophe, pour ce commentaire.
|
18nov13 150C101
Vous êtes un homme intimidant.
Je lis La Révélation
d'Arès depuis quelques années, avec des plages
d'oubli ou de révolte: Par moments je dis "Bof !" et je
laisse tomber ce livre. À d'autres moments je dis: "Merde
! Ce livre n'est qu'un monceau de conneries."
Mais j'y reviens toujours. Quelque chose me fascine dans
la parler inimitable de La
Révélation d'Arès et je suis bien obligé de me
dire que ce livre n'est pas humain. Alors j'y reviens avec
respect et crainte. Or,
vous, il suffit de lire ce blog pour voir que vous êtes
supérieurement humain, supérieurement intelligent, et que
vous n'avez pas pu écrire La
Révélation
d'Arès, parce que l'Intelligence qui l'a conçu
est toute différente.
Vous m'intimidez. Alors,
comment politiser le refus de la politique qui est si
évident dans ce livre ? Je n'arrive pas à vous dire ma
pensée, parce que vous m'intimidez. Je vois bien que vous
allez immédiatement sentir ce qui n'ira pas dans ce que je
vous dirai. Vous allez m'envoyer sur les roses avec votre
gentillesse habituelle qui est peut-être pire que de la
vacherie ?
Vous êtes vraiment quelqu'un hors du commun, tout à fait à
part, et je pense que cela explique que vous soyez tenu à
l'écart dans le monde. Pourtant, mes frères et vos sœurs
vous aiment et semblent à leur aise avec vous. Paradoxe !
Paradoxe !
Hadi F.-G. de Côte d'Or
|
Réponse :
Suis-je intimidant ? Ce n'est pas la première fois qu'on
me dit ça, mais en général, c'est parce qu'on dit: "Cet
homme a des yeux qui ont vu Jésus et des oreilles qui ont
entendu Dieu, c'est un être hypersacré." Ils pensent
"intimidant" dans le sens de "très vénérable". Mais vous,
vous pensez "intimidant" dans le sens de "supérieurement
humain, supérieurement intelligent". C'est bien la
première fois que ça m'arrive.
Rassures-vous, je ne suis ni supérieurement humain, ni
supérieurement intelligent. J'ai mes moments d'égoïsme et
mes lacunes ; ces moments ne me manquent pas. Alors,
n'hésitez pas à m'adresser vos pensées sur la bonne façon
de politiser notre refus de la politique.
Je me souviens de vous dans les années 90. Vous aviez
commencé une mission en Bourgogne où nous n'avions pas
grand monde et puis, comme un certain nombre d'autres,
vous avez laissé tomber, mais je crois que vous avez
acquis une petite expérience du contact public. Vos idées
sur la façon de montrer notre apolitisme peuvent être
intéressantes et puis... ce serait peut-être une bonne
occasion pour vous de reprendre la mission.
Vous n'êtes pas le seul, frère Hadi, qui subissez ce
mélange de foi ardente, de scepticisme, de sarcasme et de
rage. La Parole d'Arès nous émeut si profondément que les
sentiments contradictoires qu'elle provoque ne sont pas
toujours inattendus. Mais peu à peu la confiance et le
calme viennent. En fin de compte, nous avons toujours
raison d'attendre de La
Révélation d'Arès des réponses aux multiples et
graves problèmes de notre temps.
Les politiques — ceux en quête du pouvoir — ne peuvent
jamais penser au niveau de la vérité et du
désintéressement. Nous, Pèlerins d'Arès, nous le pouvons.
Nous ne pouvons pas non plus raisonner comme si l'héroïsme
d'hier était à jamais enterré et comme s'il n'y avait plus
que mensonge et ruse. Dieu refait de nous des héros
(Rév
d'Arès xxxv/4-12).
|
19nov13 150C102
C'est incroyable, vous avez reçu 101 commentaires jusqu'à
ce soir [18 novembre] !
Ça en fait onze par jour. C'est un record, mais vous en
avez probablement eu davantage puisque vous ne postez pas
ceux qui font double emploi ou qui ne correspondent pas à
l'entrée ou qui ne disent rien d'important.
Voilà un blog qui se met à fonctionner remarquablement et
qui doit être pillé: Marrant, l'autre jours j'ai vu à la
télé Frédéric Lenoir face à face à Michel Onfray, le
croyant contre l'incroyant, et Frédéric Lenoir disait: "Je
suis contre l'idéologie de la religion... Je prie mais je
ne sais pas quoi, parce que Dieu n'est pas visible, etc."
Exactement votre dernière entrée de blog "foi sans
idéologie" et ce que vous dites de votre prière (J'ai lu
votre opuscule). Cet homme ne vous imite pas ; il vous
copie avec un culot éhonté. Peut-être vous réjouissez-vous
que votre enseignement
passe par lui, mais le problème c'est qu'il se l'attribue.
Concernant la politique, que La
Révélation
d'Arès rejette en bloc avec la religion et même
la science, c'est tellement évident, je dirais que vous
n'avez pas d'autre choix que de le dire tout simplement:
"Nous ne faisons pas de politique, parce qu'elle n'a pas
fait que du mal, mais elle en a fait beaucoup. Le XXe
siècle est un tragique épisode politique: Deux guerres
mondiales sans compter les révolutions, dont la révolution
russe et tout ça pour quel résultat ? Nada ! Que des
malheurs !"
On dira: Les guerres ont fait faire à la science de très
grands progrès, mais elles ont surtout fait faire de très
grands malheurs et de terrible souffrances.
Non, dites carrément que vous rejetez la politique comme
vous l'avez toujours fait depuis presque quarante ans. Ce
n'est pas une interprétation. C'est du noir sur blanc dans
La Révélation d'Arès. C'est
votre devoir.
Georges Constant Le G. de Bretagne Centrale
|
Réponse :
J'ai reçu jusqu'à ce jour environ 600 commentaires de
l'entrée 150. Peut-être davantage.
Je n'en ai publié qu'une centaine, parce qu'une grande
quantité de commentaires, quoique très sympathiques,
surchargeraient cette présente page: Ce sont des
encouragement de quelques mots du genre "Bravo, continuez
!", ou bien ils sont hors de propos, ou bien ils font
double emploi, ou bien ils sont inaffichables en raison de
leur défaut de clarté ou de leur longueur excessive (il me
faudrait les lire très attentivement pour les tronquer ou
clarifier leurs textes, mais je n'en ai pas le temps).
Les hostiles et les injurieux, qui ne sont jamais très
nombreux, sont devenus très rares pour cette entrée 150.
Cela montre, je pense, que beaucoup de personnes, y
compris mes détracteurs, en ont assez de la politique.
À ce propos, ce matin tandis que nous déjeunions, mon
épouse me disait qu'elle venait d'entendre le président
des maires de France déclarer que "70 % des Français ne
croient plus à la politique." Comme, de surcroît, 80 %
sont fatigués de la religion, nous voyons que, depuis
1974, des décennies avant que le dégoût de la politique ne
s'étende, La Révélation
d'Arès et les Pèlerins d'Arès sont allés dans le
sens de l'opinion et l'ont même largement devancée.
Vous me dites: "Dites carrément que vous rejetez la
politique comme vous l'avez toujours fait." Cela, mon
frère, nous l'avons toujours dit. Seulement, nous allons
le dire maintenant d'une façon plus spécifique. Nous
cherchons la meilleire façon de procéder afin de ne pas
affecter le Fond
spirituel que nous répandons.
Le philosophe Heidegger, grand existentialiste, disait:
"L'essence de la vérité est la liberté." Je pense que
notre argumentation va osciller entre pénitence,
générosité et liberté. Reste à définir comment les
articuler.
Il y a bien des façons de procéder.
Heidegger dans son développement disait: "L'essence de la
vérité n'est la liberté que parce que la liberté découle
elle-même de l'esence originale de la vérité." Et il
fermait ainsi le cercle...
vérité-->liberté-->vérité-->liberté, etc. Cette
nuit, un peu après ma prière de nuit, je réfléchissais à
cela, et plus qu'à cela, je réfléchissais à tout ce que
mes frères et sœurs me suggèrent dans cette page de
commentaires. Mais je sais que ce n'est pas par un exposé
intellectuel que nous montrerons aux hommes que nous
participons à leurs soucis quotidiens — Voir ma parabole
de la dame-jeanne (150C85).
L'échange à propos de cette entrée n'est pas fini et c'est
aussi libre (Rév d'Arès
10/10) de tous préjugés que possible et
respectueux du Vrai
(Rév d'Arès xxxiv/1-4 et ailleurs) que je pense à
tout ce que tous mes disent.
|
19nov13 150C103
Je viens de finir la recherche sur le thème: Politique,
voici le Dossier 5 (42 pages).
On peut charger ce
dossier à 150C39.
Je continu les recherches dans
La Révélation d'Arès Bilingue + annotations.
Pour la réflexion en cours, j’aurai la préférence pour
une action type "L'Œil S’ouvre". Ceci dit, je continu la
réflexion. je pense à: Ne
Me
crie pas: "Comment me rendrai-je auprès des princes du
culte? Leur mépris me contiendra hors de leurs demeures.
Auprès des chefs des nations?
Leurs gardes
m'écarteront comme un insensé.
Ne crie pas cela;
n'offense pas Ma Force! (Rév Arès 4/9).
Comme vous l'avez dit (141C14 François D. d'Ile de
France), il nous manque un bureau de presse, un comité de
relations publiques.
Pour faire connaitre le Frère Michel, Mikal
et les apôtres de La
Révélation d’Arès, les Pèlerins d’Arès les
membres du bureau de presse auraient pour objectif, selon
vos consignes et conseils, d'aller vers les médias,
radios, Tv, journaux, associations, etc, vous faire
connaitre et faire connaitre le Mouvement Prophétique des
Pèlerins d'Arès.
Nous sommes dans une société qui regarde beaucoup la TV, idoles de l'esprit (Rév Arès
23/8). Ah, si une des TV acceptait de vous donner
l'antenne comme sur la 5 dont certains qui avaient vu
l’émission, nous ont rejoint, je pense à [X et X].
Je me tiens à votre disposition pour faire des démarches
auprès des médias comme, je fis pour les épreuves que vous
nous aviez demandé de faire (de mémoire 1995, rencontrer,
l'être qui nous semblait le plus abject et celui qui nous
semblait le plus éminent. Ce fut me concernant le
journaliste Patrick Poivre d'Arvor. Je pense aussi à votre
rencontre avec Jacques Chancel. Voir (8 MARS 2013 (0141)
"inégalité d'énoncé" Réponse : 10mar13 141C14 François D.
d'Ile de France) c' est bien la preuve que si nous
cherchons, nous trouverons bien un média, un journaliste,
une personnalité reconnue socialement, etc, qui vous
laisse la parole:
J'ai envoyé Mon Souffle
sur toute la terre;
par Lui toute vie
dès la graine, dès
l'œuf,
reconnaît sa nourriture
et les lois de son espèce.
Par Lui tout homme
reconnaît Ma Voix.
Si leur tête reste
insoumise,
tous ceux auxquels tu
porteras Mon Message sauront en dedans d'eux, dans leur
poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique,
car si la tête est
faible, remplie d'orgueil,
le cœur est empli de son
Dieu (Rév Arès 4/10-11)
Frère Didier.Br Ile de France
|
Réponse :
Merci, mon frère Didier. J'ai ajouté le dossier (42
pages) à 150C39.
Concernant "un bureau de presse, un comité de relations
publiques," je suis étonné que vous vous réveilliez
aujourd'hui, alors que j'ai parlé de cela plusieurs fois
depuis plus de vingt ans.
Je vais sur mes 85 ans et je suis débordé de travail que
je fais plus lentement qu'autrefois. Je n'ai plus le temps
de tout faire. Mais vous pouvez pour vous-mêmes, Pèlerins
d'Arès, dont certains sont talentueux, faire pour vous ce
que vous projetez tout à coup de faire pour moi.
Mais rappelez-vous mes conseils que j'avais écrits après
mon passage sur la 5 (en 1991, je crois): Il faut
absolument se préparer, car vous n'avez jamais le temps de
dire tout ce que vous voulez dire devant la caméra sous
les sunlights. Vous avez à peine ouvert la bouche qu'un
type se place bien en vue devant vous et tapote sa montre
ostensiblement pour vous signifier qu'il faut vous
dépêcher. C'est finalement un métier, car vous devez
mutiler tout ce que vous avez à dire et il faut le faire
dans la clarté. Pas facile.
|
19nov13 150C104
Non, bien sûr, la politique ne sert à rien. Elle conduit
au mieux aux débats stériles, au pire à l’anéantissement.
Refuser la politique et la remplacer par un autre
mouvement, celui de l’amour, de la paix, de la créativité,
de l’individualité : oui bien sûr. Le
Semeur est passé ; à nous de moissonner.
Comment moissonner
l’ensemencé abasourdi par le fracas
croissant
des cités ? Faire plancher une agence de
communication sur les moyens et les méthodes pour rendre
audible le Message d’Arès aux ensemencés désespérés ?
J’ai œuvré dans les agences de communication, j’en ai même
dirigé une.
C’est un aspect important de toute action publique :
Cohérence, positionnement du message, durée, répétition,
etc.
On peut imaginer un slogan "d’accroche publique", par
exemple "Slow Change", sémantiquement proche du déjà connu
"Slow Food". "Slow Food" est plutôt positivement perçu, et
contient l’idée de slow, lenteur, durée, même si "Slow
Food" promeut non pas la lenteur mais le durable.
Le slogan ne remplacerait pas La
Révélation
d’Arès, mais la complèterait. Le Message du Père
ne se tait ni ne se divise ; mais on peut le parer de
quelques flûtiers et
siffleurs. Le slogan pourrait compléter La
Révélation d’Arès comme par exemple "Just do it"
complète la marque "Nike" en l’élevant à une dimension de
valeur : "Fais-le ! libère-toi !"
Entre parenthèses ce slogan pour Nike [la marque de
chaussures ?] me semble super-discutable parce qu’il
promeut l’instinct pur, au détriment de la réflexion. Nike
a même fait plus fort en réduisant la marque et le slogan
au simple dessin d’une courbe dynamique. Comme quoi, la
pub a parfois du bon dans la transmission-perception d’un
message.
Bref, notre slogan à nous pourrait être mis en scène et en
selle selon des pistes comme proposées par nos frères
Antoine B. et Frédéric M. d’Aquitaine (150C19 et 59),
Patrick T. Joursdegris D’Ile de France (150C35), Matthieu
de Marseille (150C58), Thierry de la Drôme (150C65) ?
Idée : Concertons-nous, réunissons quelques fonds, posons
un "cahier des charges" à transmettre à des agences de
communication. Est-ce que ça a déjà été tenté ?
J’ai vu le dessin du rectangle légèrement incliné,
présenté comme le logo de la mission arésienne. Excellent,
ça existe! C'est à développer.
[...] Je dois dire que je me respiritualise
"juste ce qu’il faut" après plusieurs années de
déspiritualisation. Je prie avec vous tous les jours.
Philippe R. de l'Hérault
|
Réponse :
Quelle heureuse surprise ! Après de longues années de
disparition, vous revoilà, mon frère Philippe.
Merci pour ce commentaire. J'en suis tout hébété, parce
que je ne connais absolument rien aux choses vous parlez.
Je ne sais pas du tout ce qu'est la "Slow Food" et je n'ai
jamais pris garde aux publicité de Nike (Je pense que vous
parlez des chaussures du même nom ?).
Vous avez dirigé une "agence de communication" ? Comme
quoi, l'architecture conduit à tout !
Mais vous savez, frère Philippe, mes ambitions pour
l'heure sont beaucoup plus modestes, ne serait-ce que
parce que je n'aurais pas les moyens de m'offrir une
agence de communication.
Je n'ambitionne rien de plus, pour le moment, que
d'ajouter quelques mots, quelques lignes peut-être, à
notre mission spirituelle pour montrer aux hommes que nous
ne sommes pas des anges attardés sur la terre ou des
rêveurs, mais des hommes et femmes partageant les mêmes
soucis que le public.
Nous partageons les soucis de tous dans le sens d'un
remplacement de la politique, dont la nocivité devient
criante, par une autre façon d'envisager la vie sociale en
la spiritualisant et y réintroduisant la pratique de
l'amour.
|
19nov13 150C105
Le muet lasse l'œil (Rév
d'Arès i/3).
Cette formule polysémique par laquelle Dieu ouvre sa
Révélation en 1977 à Arès est déjà une remise en question
des pouvoirs politiques et religieux sous une forme
lapidaire que l'ont pourrait croire ironique si elle ne
venait du Grand Aimant et du Grand Patient envers sa
créature : le Pére de l'univers.
Les pouvoirs illégitimes par essence s'agitent comme des muets qu'ils sont,
parce qu'ils ne donnent pas la Parole alors que Mikal et
ses frères la donnent. Ils compensent leur silence de Fond par du bruit
(média, journaux, Messes, Conclaves, décorations,
idéologie etc.)
Mais l'agitation, des pouvoirs politiques surtout, lasse
les citoyens-eélecteurs. La politique n'a plus le crédit
qu'on lui portait encore dans les années 1980, lorsqu'on
élisait en France Mitterand le porteur d'idées "nouvelles"
de gauche, mais qui trés vite déchantèrent face à la
réalité du monde global.
Nous reprenions la même
queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2) avec
le même système de hiérarchie de pouvoir, mais quelques
liberté concédées pour quelques temps à la presse, aux
radios libre et aux manifestations "underground" dont le
mouvement des Pélerins d'Arès fera encore partie
longtemps.
C'est une chance pour eux que la politique lasse, mais
aussi un défi. Les Pélerins d'Arès, eux, ne devront pas
lasser et sans dominer se faire entendre puisqu'une
majorité pense comme eux que la politique politicienne est
nuisible et qu'ils faut remplacer celà par autre chose :
la vie, la vraie, la pénitence
joyeuse, le partage, sans catastrophisme organisé par les
média qui cherchent à légitimer les forces de et à séparer
les hommes en partis et en chapelles, etc.
Je pense que nous avons déjà un nombre important de pistes
de travail pour la préparation d'un tract et d'une mission
apolitique mais incluant une reflexion sur la politique.
J'ai beaucoup appris sur cette entrée 150, comme tous je
suppose, et je remercie frére Michel de donner un vrai
sens à nos misérables existences de "cancrelats"
(enseignement de frère Michel à Paris en 1996) par son
blog exeptionnel que le Pére appelle le rollet
dans lequel le frére
lit le vrai (Rév d'Arès xxxiii/9).
José O. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, mon frère José. Vous me semblez partisan d'une
utilisation plus marquée de cette piste si claire que nous
donne la Parole d'Arès en parlant du sénat
des morts (Rév d'Arès xxxv/1-3). C'est, à coup
sûr, le passage le plus clairement antipolitique de
La Révélation d'Arès. C'est noté. Cela sera
réfléchi en même temps que les autres suggestions.
Vous revenez aussi sur la "pénitence
joyeuse" une bonne formule de présentation de la pénitence.
Je ne suis pas sûr que la parabole des
muets puisse être bien comprise par le public à
propos des politiques. Ceux-ci parlent, c'est vrai, pour
ne rien dire et ne cessent pas de mentir à tel point
qu'ils ne se cachent même plus. Mais le mensonge n'est pas
mutisme. Je crois n'avoir jamais entendu autant de
mensonges politiques sonores et bien articulés que depuis
la dernière campagne électorale et l'election de M.
Hollande. Ces gens nagent en plein cynisme parlé ; ils
disent n'importe quoi mais ils le disent. Nous ne
pourrions rester clairs en appelant muets des
discoureurs
cyniques. Mais peut-être me trompé-je ?
|
19nov13 150C106
Depuis le début de cette entrée 150, tout excité par les
discours, certains très bons, que tiennent les
commentateurs, je me rends compte que la politique au
fond, c'est un mythe.
Je pense que nous devons jouer sur ce fait. La politique
est une religion pire que les religions.
Le Père a raison de confondre les
princes du culte politique et les princes
du culte politique.
La position politique se découvre sans fondement autre
qu'intellectuel et inapplicable. L'URSS en a été une
démonstration tragique et évidente. Les Soviétiques ont
été obligés de ffusiller et d'envoyer au goulag à tours de
bras pour faire respecter leur idéologie, sinon l'URSS
n'aurait pas tenu dix ans.
Preuve que l'URSS était un mythe comme sont toutes les
politiques.
Je suis tombé sur l'Internet sur cette phrase: "Le
matérialisme politique n'est qu'un platonisme et aucune
remise sur pieds n'y changera rien."
Je crois qu'il faut creuser dans cette direction.
Angèle R. de Poitou-Charentes
|
Réponse :
Alors oui, la politique a toujours été plus ou moins
mythique !
Mais actuellement elle est devenue le Mythe
avec un grand M.
Le bruit
mythique très fort de la politique me paraît inévitable,
parce que la politique n'ayant plus rien de crédible elle
prend le chemin des religions qui, sachant que Dieu, tel
qu'elles Le présentent, n'est pas crédible, l'ont toutes
transformé en un Mythe dogmatique, obligatoire,
abasourdissant.
Quels sont les éléments de la vulgate politique qui la
font voir comme un Mythe ? Le premier élément me paraît le
matérialisme. De sorte que le matérialisme est le Mythe
politique par excellence. Nous qui sommes croyants et
avons de très bonnes raisons de l'être, elle nous
considère comme des abrutis moyenâgeux et sectaires.
Comment sortir de cette situation antagoniste sans guerre.
Comment en sortir avec amour. C'est là tout notre
problème.
Le mythique politique s'est articulé jusqu'à une époque
très récente sur le champ de l'opinion. Il lui était
facile de s'y maintenir puisqu'il dispose des media et
nous pas, mais alors pas du tout. Qu'entend-on sur les
media autre que le métérialisme officiel, vu comme seul
raisonnable, et quelques autres idées "qui ne mangent pas
de pain", comme disait ma défunte belle-mère, pour donner
l'illusion de la diversité? Rien. Non seulement on
n'entend pas les Pèlerins d'Arès, mais entend-on les
Témoins de Jéhovah, les Scientologistes, les Raëliens, qui
après tout ont bien le droit de s'exprimer aussi? Et même
entend-on beaucoup l'église catholique en dehors du
dimanche matin ? Non.
Les servants du Mythe matérialiste sont toujours les
servants du Mythe politique, qu'ils soient communistes,
socialistes, ump ou front-national. Trois thèses
collaborent à la définition du Mythe
politico-matérialiste:
La négation ou l'oubli total de l'idée de Dieu, de la vie
et de la finalité spirituelles,
L'affirmation que les mouvements de l'esprit sont ceux de
la matière,
L'élimination de toute subjectivité, donc de toute foi,
parce que le monde ne serait qu'un système d'objets.
Nous Pèlerins d'Arès sommes totalement à l'opposé. La foi
est, c'est vrai, subjectivité, mais les politiques
prennent soin de faire croire que leurs programmes ne sont
pas subjectifs mais au contraire totalement objectifs,
alors qu'ils sont plus encore subjectifs que notre foi de
Pèlerins d'Arès. De là les nécessaires mensonges des
politiques pour présenter leurs promesses comme des
vérités scientifiques, si je peux dire.
Le matérialisme qui se veut pur et exclusif n'est qu'une
métaphysique — peut-on être plus subjectif qu'une
métaphysique ? — cachée sous un voile positiviste, mais
qui dans la période actuelle où la politique est
déshabillée, toute nue et toute moche, montre qu'elle n'a
aucune assise solide, sinon le pouvoir, la loi, la police,
les tribunaux, et qu'elle n'est qu'une métaphysique
(idéologie) de très bas niveau.
Bien sûr, ,nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que le
commun des mortels ne peut pas comprendre ça, en tout cas
pas encore. Il nous faut pour l'heure trouver une
argumentation toute simple. Mais il n'était pas inutile
d'en dire deux mots ici.
|
19nov13 150C107
[Merci pour] ce nouveau message de "Freesoulblog"que vous
transmettez aux "Ouvriers de la moisson" en temps que Frère ainé des
"Ouvriers de la Moisson"qui œuvrent avec vous grace au
message que le Père vous a confié dans "La Révèlation
d'Arès".
Ce message de consultation "politiser notre refus de la
politique ?" est un appel à nous lever afin de proposer
ensemble un parti et un programme politique qui pourrait
s'intituler "Générosité" lié à l'appel que nous donne le
Père de l'Univers dans son message qui s'élève bien au
dessus de tous les pouvoirs qui dominent tout mouvement
politique qui, depuis des générations d'existence,
asservissent l'humanité par de multiples réformes et
lois,empêchant ainsi l'émergence de retour à une liberté
de conscience spirituelle individuelle grâce à
l'installation de la pénitence
en chacun et à celle d'une conscience collective (La polone Rév d'Arès
xxxix/12-13).
Il y a matière à la réflexion, afin d'agir en conséquence,
en assemblée, en inter-assemblée, en groupes d'affinités,
sans omettre tous les Pèlerins d'Arès de la grande assemblée qui vous
entourent, prophète
Mikal.
Parce que tous ceux de la grande assemblée,
même les isolés sont concernés par toutes les questions
que vous posez.
Vous avez tout un peuple assis
sur
le fer qui tend son regard vers vous, Frère
Michel, vers le Père et vers ce monde qui bascule vers le
néant, vers la désespérance.
Nous ne pouvons restés assis. Nous devons nous lever afin
d'être mieux compris et de penser pourquoi pas à
l'émergence d'un nouveau parti politique dépolitisé qui
pourrait s’intituler "Générosité"avec tout un programme
que l'on trouve dans La
Révélation d'Arès comme dans le verset 31/4
: Mon Peuple
s'éloignera-t-il des princes du culte et des
prètres,s'éloignera t'il des fausses promesses,
fuira-t-il les prostituées, les marchands les usuriers
qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui le
corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements
iniques, qui menacent de malheur les faibles s'ils se
rebellent,qui détournent vers eux Mon Héritage ? Et les
pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient ?
Le blog Freesoulblog.net est un très beau moyen d'échange
(Prophète-Inter-assemblée).
C'est pourquoi notre mini-assemblée [des Hautes-Alpes] se
réunit jeudi afin de trouver des réponses à vos questions
concernant la création d'un programme et d'un
mouvement politique, qui permettrai de "dépolitiser la
politique actuelle" et de partager ces réponses avec nos
sœurs et frères des "Ouvriers de la Moissons" dont vous
êtes l'ainé de la grande Assemblée
grâce à "Freesoulblog"
Et cela à la Lumière de La
Révélation
d'Arès.
Patricia C. des Alpes
|
Réponse :
J'ai failli ne pas publier ce commentaire et décider
d'attendre ce qui sortira de votre réunion de jeudi où
vous allez discuter, entre vous de ma question: Comment
politiser notre refus de la politique.
Je vous publie malgré tout, mais pour vous rappeler que
mon idée n'est pas de créer un parti politique, parce
qu'un parti politique engage ses membres à entrer en
politique, ce qui n'est pas notre but actuellement. Il est
vrai que j'ai parlé d'un "Parti de la Générosité", mais
pour dire que j'y ai songé, ce n'était qu'une pensée dans
le bouillonnement de l'esprit.Je n'ai pas eu l'intention
de le créer et d'en défendre les couleurs.
Ce que je cherche, c'est simplement à introduire dans
notre mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui
montre aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des
anges retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous
partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette
perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents
et que nous encourageons le public à nous suivre.
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19nov13 150C108
Ne désirant aucunement que cela déborde le cadre de ce
mail, je voulais simplement vous informer qu'il y a
quelques années j'avais essayé de redéfinir certains
termes propre à La
Révélation d'Arès sur Wikipédia.
Le seul qui ait résisté à la censure fût justement le mot
Pénitence.
Avec toute ma gratitude je vous assure de mes meilleures
pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
C'était donc vous l'introducteur dans Wikipedia de la note
relative aux Pèlerins d'Arès dans le sujet Pénitence
(150C97).
Merci, mon frère Bernard. C'était une très bonne
initiative.
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19nov13 150C109
J’ai bricolé — c'est un à-peu-près — quelques petits
tracts, les plus brefs possible, pour les semaines à venir
(fin d’année, année nouvelle, élections de mars). Je vous
les présente ici, dans le cadre de cette entrée.
NOËL
Savez-vous que trois quarts de l’humanité vivent dans la
pauvreté ?
Pour que NoëlL ne soit plus la fête de la bouffe, mais la
fête de la Bonté, il faudrait que les humains se sentent
capables d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se
libérer des préjugés, des idéologies et des pouvoirs qui
déshumanisent le cœur, bref, d’être, selon le terme de la
Révélation d’Arès, des pénitents.
Lisez La Révélation
d’Arès, message d’origine surnaturelle, qui ne
fonde pas une nouvelle religion ni n’enferme dans une
secte, mais qui au contraire ouvre l’intelligence et le
cœur.
Ne croyez-vous pas qu’il est urgent de reconquérir une
dignité d’homme libre, juste et bon, et de nous autogérer
en dehors de tous les systèmes de domination ?
NOUVELLE ANNÉE
Nous vous souhaitons pour 2014 une année de changement
en mieux.
Ce n’est pas une plaisanterie, même si, côté matériel,
tout s’effondre, nous attendent moins d’argent, moins de
travail, plus de violences, plus de destructions.
Y-a-t-il un autre choix ? Oui, La
Révélation
d’Arès nous propose la pénitence
(l'effort d'être bon, vertueux, aimant, réfléchi) et avec
elle, de nous autogérer socialement, c’est-à-dire de tout
reconstruire sur les valeurs du Bien
Absolu, paix, bonté, justice, droiture, sagesse,
intelligence du cœur.
Faisons le pari d’une autogestion sociale mais
spirituelle, c’est-à-dire dans l’amour et la justice.
Car personne n’est malheureux à faire le bien.
ÉLECTIONS
Face aux élections qui ne feront que poursuivre la crise
jusqu’au chaos, essayons autre chose une politique de
coopération et non plus la politique de domination une
religion d’amour et non plus la religion des croyances,
une autogestion et non plus l’assistanat ou le pouvoir,
une intelligence d’union et non plus l’intelligence de
division.
Il faudrait alors que nous soyons capables d’aimer, de
pardonner, de faire la paix, de nous libérer des préjugés,
des idéologies, des systèmes qui déshumanisent le cœur de
l’homme, c’est-à-dire d’être des pénitents
comme le propose La
Révélation d’Arès.
Charlie du Nord
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19nov13 150C110
Vous avez la manière intelligente de nous stimuler afin
qu’on se dépasse, se surpasse sans cesse dans la réflexion
évolutive de notre avenir, afin qu’il soit comme il
devrait être.
Vous nous arrachez du présent, afin d’être rapidement
prêts à réaliser la nouvelle civilisation avec de
nouvelles idées ingénieuses de recherche, pour toujours se
réinventer.
Dépolitiliser le refus de la politique comme l’on fait
déjà Gandhi, Luther King, Nelson Mandela, Jésus et
d’autres qui ont marqué leurs époques de leurs empreintes
respectives afin de remplacer le mal en bien.
Une seule race : la
race humaine. les priorités seraient :
Sortir de l’ordre établi [et des] injustices politiques
par des marches populaires insurgeantes. Toutefois sans
violence.
Refusons ce qui ne nous plaît pas ! N’acceptons pas d’être
dirigés !
Notre contrat serait éthiquement social et spirituel:
Éclairer au nom des évaluations : la vérité, la justice,
l'harmonie, la fraternité. la solidarité,
Rester maitre de sa conscience et inviter
l’autre à être maître de la sienne ; l’action pour le bien collectif dans
un traité au service d’une nouvelle société, voire à
l’échelle mondiale, dans une intention universelle, dans
un cadre totalement spirituel.
Convaincre les pays du monde entier d’accepter de s’unir
afin de vivre mieux l’esprit réside dans l’unité afin
d’installer le Royaume
de Dieu sur terre, parce que Lui est Un le Père.
La démocratie sera remplacée par une nouvelle organisation
sans chef qui
deviendra universelle, plus de frontières, plus de
guerres. Les humains s’approcheront de plus en plus de la
Divinité.
Et majestueusement les Pèlerins d’Arès; les pénitents avec
l'esprit hautement spirituel, dans une perspective de
conscience prodigieuse résoudront les problèmes
politiques, sociaux, économiques par les lois d’amour, de
bonté et d’égalité.
Si nous savons aimer Dieu, nous saurons comment aimer les
autres. Nous sommes des Dieux donc capables de grandes
choses. Par notre lumière céleste intérieure et extérieure
en nous-mêmes et unis dans les devoirs de mission.
Les politiciens déclineront et s’affaibliront
d’eux-mêmes.
Une sœur de Bretagne
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Réponse :
Je suis comme émerveillé... Je ne trouve pas le bon
qualificatif. Comment une modeste femme comme vous — je
crois deviner qui vous êtes — peut-elle arriver à un plan
aussi sublime si sa foi n'est pas un exemplaire
dépassement... une transfiguration ? Ce commentaire est
très beau.
Ce qu'il propose n'est pas applicable dans l'instant. Mais
c'est ce dont nous rêvons quand, l'instant de la prière,
nous quittons cette terre pour rejoindre l'avenir radieux,
transcendantal, que Dieu dessine dans les passages de
grand dépassement de sa Parole comme dans Rév
d'Arès, 31/8-12. Merci de me faire rêver un
instant, petite sœur.
Vous venez de dessiner un très bel idéal dans ces lignes.
Nous allons quand même y réfléchir, même si la hauteur
d'espérance manifeste où vous vous situezi me paraît
difficilement transposable en termes quotidiens à l'usage
du public.
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20nov13 150C111
Je suis votre blog qui est passionnant parce que je crois
que vous-même et votre mouvement êtes à la pointe de
l'actualité et vous allez tôt ou tard rejoindre le concert
des mécontents, des anti-Hollande, anti-Ayrault,
anti-Taubira, anti-Moscovici et Cie et allez émerger non
comme vedettes mais comme gens connus pour prendre le
parti des anti-politiques qui gonfle.
François Hollande demandait à être jugé aux résultats.
Le verdict vient d'être rendu à l'unanimité par Standard
& Poor's, la Commission européenne et l'OCDE, qui
rejoignent les conclusions de la Cour des comptes et du
FMI: la France est naufragée. Elle est enfermée dans la
croissance zéro au moment où la reprise se dessine en
Europe, notamment au Royaume-Uni, en Espagne ou en Irlande
qui bénéficient de leurs réformes alors que la
compétitivité de la France devient non seulement nulle
mais négative.
Loin de s'inverser, la courbe du chômage s'envole, la
multiplication des emplois subventionnés dans le secteur
public ne parvenant pas à compenser les destructions de
postes dans les entreprises (110 000 depuis le début de
2013 et 60 000 à venir dans le cadre de plans sociaux). Le
choc fiscal a bloqué l'activité et a contribué au déficit
public (4,1 % en 2013 contre un objectif de 3 % du PIB) et
à l'essor de la dette — 95,4 % du PIB à fin 2014 ! —. La
dégradation de la notation financière réduite à AA rend
inévitable, à terme, un choc majeur sur la dette publique
et le système bancaire français.
Mais je pense que vous, vous devez mettre l'accent sur la
liberté.
Bien sûr vous allez le mettre sur la liberté
absolue par la voie de la pénitence
ou vie spirituelle — pénitence
= vie spirituelle chez les Pèlerins d'Arès — et je vous
admire, parce que moi je ne suis pas pénitent
(j'ai deux maîtresses, donc doublement adultère) et malgré
mon envie très forte de travailler à vos côtés à la Moisson, je n'en suis
pas digne, mais je fais partie de ce que vous appelez le reste et je dirais:
le reste
disciple de La
Révélation d'Arès par rapport à un reste
inconscient, qui ne sait même pas que La
Révélation d'Arès existe.
Mettez l'accent sur la liberté,
c'est sur ce point que vous me semblez les mieux armés. En
dehors du verset (10/10)
de La Révélation d'Arès il y a quantité de
versets qui dont indirectement allusion à la liberté:
Se libérer de la Religion, se libérer de la Politique, se
libérer de la Hautes Finance et bien sûr se libérer du péché, du mal, etc.
Toute La Révélation
d'Arès est un message libérateur, mais comment
"politiser" la libération spirituelle, puisque c'est
d'elle dont Dieu parle, encore que ce ne soit partout
évident, notamment dans la parabole du sénat
[Rév d'Arès xxxv/1-3]. Je vais
Je vous dis tout mon attachement malgré mon indignité.
Gaël R. du Centre
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Réponse :
Je manque de temps ce matin, parce que je suis occupé à
résoudre un problème de piratage sur l'Internet. Mon
adresse eMail a servi cette nuit à l'envoi par un hacker
(pirate) inconnu à des centaines de mes correspondant d'un
eMail en anglais qui leur demande de cliquer sur un "Click
Here" qui doit malheureusement les ouvrir à un afflux de
virus, j'en ai peur. De plus, mon répertoire de contact a
été visité.
Mais je ne peux pas ignorer votre commentaire qui
m'encourage à orienter la note politique que nous allons
introduire dans notre mission spirituelle vers le sujet de
la liberté. Vous avez souligné le mot liberté
montrant que vous être convaincu que c'est la meilleure
ligne de conduite à adopter pour politiser un peu notre
message spirituel. Pas certain mais possible, en effet.
J'y ai déjà réfléchis et j'y réfléchis encore.
Je songe à reprendre l'idée existentialiste de
l'irréductibilité ontologique de la liberté humaine. Mais
ces termes-là sont inutilisables dans la mission. Personne
ne comprendrait.
Malgré les empiétements très nombreux de la contingence
existentielle sous ses multiples formes, c'est quand même
en dernière analyse — et là vous avez raison — chaque être
humain qui est maître de sa liberté. Même l'esclave dans
ses chaînes est libre
sans les briser ou, comme disait Sartre, la corde du
bourreau n'empêche pas le condamné d'être libre
intérieurement. C'est la liberté absolue que les martyrs
chrétiens des temps antiques montraient. L'alternative
dans la pensée du martyr jeté dans l'arène était: "Je
reste esclave du monde ou je m'affranchis de la servitude
où le mal me tient." Mais cela demande un héroïsme que
seuls les grands croyants ou les révoltés ont. Les gens de
la rue ne sont pas des grands croyants, mais sont-ils
assez révoltés pour en arriver là ?
Je ne crois pas qu'il y ait une zone intermédiaire entre
les libertés que concède la loi et la liberté absolue. Il
n'y a pas de liberté relative dans La
Révélation d'Arès. Voilà où est le problème que
pose votre iéde qui est, de tout façon, parfaitement
bonne, mais qui n'est pas forcément parfaitement
applicable.
Un grand merci pour ce commentaire, de toute façon, mon
frère Gaël.
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20 Novembre
2013,
Certains de mes
correspondants ont reçu cette nuit ou ce matin de bonne
heure l'eMail suivant :
Ce n'est pas moi qui ai
envoyé ce message !
C'est l'œuvre d'un pirate inconnu. C'est, je crois, ce
qu'on appelle un "phishing".
J'ai pris des mesures pour que toutes traces de ce
piratage disparaissent.
Et surtout ne cliquez pas
sur CLICK HERE ! Un virus pourrait infester votre
ordinateur
Frère Michel Potay
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20nov13 150C112
Dans le pèlerin d’Arès n° 42 juin 1988 en notes
d’introduction de l’article que vous avez intitulé "De
tous les écrits vieux de 2000 ans en voici un très
actuel: L'Épître de Jacques," que vous avez traduit et
adapté à la lumière de La
Révélation d’Arès. Vous écriviez:
"Il (Jacques) visait évidemment à faire
disparaître le concept passif de la vie spirituelle et à
rénover le concept dynamique. Au moment où la lettre fut
écrite, sa perspective de base était sans nul doute de
raviver un militantisme chrétien, qui flanchait, en
s’attaquant à quelques autorités qui tendaient peu à peu
à la centralisation et à la religion, en agissent comme
freins du développement évangélique. Jacques s’était
promis d’établir un comportement insurgeant à tous les
niveaux-intérieurs extérieurs- et de développer l’idée
d’un Royaume de Dieu
bien terrestre et concrets, où l’exercice des fonctions
et niveaux sociaux nécessaires serait très limité — un
véritable projet politique —. La justice serait
soutenue, avec dans l’avenir une insistance particulière
sur l’égalité et sur l’amour évidemment."
Vous avez écrit cela en 1988 et nous sommes
en 2013. Cela me fait penser à l’intituler de votre entrée
150 "politiser notre refus de la politique".
Toujours le même combat !
Je trouve cette réflexion si nécessaire pour l’avancée
dans notre moisson et vraiment merci, frère Michel, de
nous permettre d’avoir cette réflexion collective avec
vous au milieu de nous. Nous sommes ce peuple en marche
sans chef ni hiérarchie réfléchissant avec vous, cher prophète de Dieu
comme agent d’unité.
Samedi avec mon époux à la
moisson nous avons introduit dans l’échange avec
la personne rencontrée après avoir énoncé le kérygme, le
fait qu’aimer, pardonner, faire la paix, être libre de
tout préjuger cela revient à faire de la politique
dépolitisée (150C11).
Ou encore :
Toujours après avoir énoncé le kérygme (très important
selon moi, si nous ne voulons pas tomber dans la mission
sociale), je disais qu’aimer, pardonner, faire la paix,
être libre de
tout préjugé était le meilleur programme politique qui
puisse exister, si nous voulons que le
monde change un jour. [J'ai ajouté] que tout cela
était à accomplir
librement pour aller dans la direction du Bien. J’ai senti
l’oreille [attentive], une curiosité, en tout cas pas
l’indifférence que nous rencontrons bien souvent ou
parfois il y a un tel vide entre la personne que nous
rencontrons et nous-mêmes. [Je n'ai pas senti] une telle
incompréhension.
Il nous faut tout faire pour être entendu sans
compromission !
Je vous lis, je lis mes frères et sœurs et je suis prête
dans ma moisson à faire évoluer mon langage selon ce que
cette réflexion nous aura permis de faire évoluer.
Marielle J d’Ile de France
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Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce très intéressant
commentaire, qui rappelle cet article que j'avais publié
en 1988 à propos de "L'Épître de Jacques" en soulignant
déjà que cet apôtre réaliste cherchait à ramener sur terre
une vie spirituelle qui avait tendance à s'angéliser
complètement. En effet, à l'époque, la foi chrétienne se
réduisait à l'idée que Jésus allait revenir sur un nuage
de Gloire d'un moment à l'autre et provoquer la fin du
monde.
On pourrait en effet imprimer l'épître de Jacques dans un
opuscule que l'on donnerait séparément aux gens intéressés
avec comme préface celle que j'avais écrite en 1988 et que
vous nous rappelez ici. À étudier.
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20nov13 150C113
La grue à trois pattes
qui dort chez Néron, a tenu comme l'ancre dans le Vent
Fort,
mais la grue a trois
banos et tombe. (Rév d'Arès xxii/1-2)
Notre système vacille et tombera peut-être puis se
recomposera de nouveau, mais entre sa chute et sa
recréation, nous aurons un temps d'expérimentation pour
partager nos espérances et notre pénitence
avec beaucoup de monde.
Parlons un peu du passé proche :
Le bloc soviétique s'est effondré, les salaires, les
fonctionnaires, les retraités pas toujours payés, des
magasins vides, etc. Les gens en Russie ont dû s'entraider
et se débrouiller pour survivre (une personne qui avait
vécu cette période me disait qu'elle passait ses journée à
chercher de quoi manger) puis à nouveau le système est
venu.
[Pareillement en] Afrique du Sud: Fin de l'apartheid puis
nouvelle politique [ertour du système], je me souviens que
pendant votre enseignement
à Paris en 1996, vous regrettiez que nous n'ayons rien
fait [pour avertir les Sud-Africians].
Et en Argentine, de décembre 2001 jusqu'au mois d'août
2002, avec un effondrement du système financier et une
crise politique (5 présidents en 3 semaines), il y eut des
manifestations (28 morts), des pillages de magasins, mais
aussi des réseaux de solidarité et de troc (les biens et
services étaient réglés avec des monaies internes). Puis
le système s'est imposé de nouveau.
"Face cette tempête qui noircit l'horizon" [vos propres
propos], nous n'avons pas d'autre choix que de nous y
préparer, je ne vais pas faire de redites sur tout ce qui
y a été écrit.
Tonio P. d'Ile de France
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Réponse :
Oui, mon frère Tonio, le système est calamiteux, mais il a
été rodé depuis des millénaires et peut ainsi se
réinstaller très vite après les périodes révolutionnaires,
parce qu'il apporte quasi immédiatement une certaine
sécurité. C'est sa force et c'est pourquoi jusqu'à présent
aucune révolution n'a vraiment pu l'éradiquer et n'a rien
changé au fond.
C'est pourquoi il faut éviter la révolution, l'irruption
d'une période de chaos et de catastrophe pour éviter le
retour quasi inévitable du système qui revient comme un
"sauveur". Voilà ce à quoi nous réfléchissons: Une
préparation lente, par l'installation d'un petit
reste et d'un reste
valeureux pour provoquer non une révolution, mais ce que La Révélation d'Arès
appelle un changement,
changement du Mal au Bien.
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20nov13 150C114
De la mission sociale à la mission religion (ou idéologie)
et maintenant à la mission politique ? Pourquoi pas !
Comme disait le grand-père : "Il faut être pris pour être
appris !" (Sourire)
Je me sens comme étouffé par ces nombreux et parfois très
longs commentaires.
Je vous envoie juste un petit mot pour vous confirmer que
je vous lis.
Nos cervelles déformées vont-elles nous permettre de
trouver les bonnes propositions et celles de ceux que nous
abordons vont-elles pouvoir les comprendre ?
Ceux qui nous gouvernent, avec ceux qui les entourent, ne
semblent plus être capables de penser par eux-mêmes. Tout
comme les prêtres
sont devenus des rabâcheurs de dogmes et autres sottises
qui ne mènent nulle part.
Ce qui nous pose problème, c’est qu’ils nous ont formés
dans leurs écoles, le Léviathan...
pour paraphraser Michel Onfray, que vous n’appréciez
guère, dans son livre : "Politique du rebelle."
Si j’arrive à digérer et à sortir de mon écurie, je
reviendrai …
Le Père ne nous dit-il pas :
L'homme (est comme) le cheval, (il) mange là (où) son
pied reste (Rév xxiii/12) ?
Parfois je me demande si notre Créateur n’est pas plus
proche du berger que d’un Einstein.
Voici une petite phrase de Matthieu Ricard qui me parait
juste : "Plus grands sont l’implication sociale et
l’engagement bénévole, plus grand est le bonheur des
citoyens".
Ce qui est dommage, c’est qu’il [Matthieu Ricard] est venu
à Marseille récemment, et c’était 20 euros la place
(encore un sourire)
Le bénévolat pour gérer l’encadrement de la vie de la
cité, avec une rotation annuelle ou biannuelle me parait
intéressant.
Rémy G. de l’Avignonnais
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Réponse :
Moi aussi, frère Rémy, je me sens "étouffé par ces
nombreux et parfois très longs commentaires," mais il est
inévitable dans une consultation de cette ampleur (et
encore ! beaucoup de commentaires ne sont pas publiés ;
cette page deviendrait illisible) qu'il y ait un afflux
d'opinions et de sensibilités très variées. Il nous faut
quand même les lire avec
patience et amour
et y réfléchir.
Je déplore en Michel Onfray l'athée militant et borné.
J'ai lu son "Traité d'Athéologie" sur mon Kindle (ebook)
en voyage. Ce philosophe qui écrit beaucoup trop et
beaucoup trop vite pour avoir une réflexion correcte est,
dans ce livre, un anti-Dieu méchant et borné, et j'espère
que quelqu'un lui répond.
Dans d'autres domaines Michel Onfray n'est pas trop mal,
mais c'est le philosphe à la mode, qui sert parfaitement
le système matérialiste qui nous pousse vers le péché
des péchés... De là son succès phénoménal. J'ai
vu moi aussi sur Arte le face à face, dont parle
Georges-Constant (150C102), entre Michel Onfray et
Frédéric Lenoir. J'ai trouvé ce dernier pleutre et nul,
jouant au croyant-rationaliste pour faire bonne figure
face à cet adversaire redoutable. Il m'a fait penser à la
"mission sociale" quand nous paraissions aussi minables.
Lamentable ! J'ai regretté de ne pas être moi-même face à
Michel Onfray, car je l'aurais cueilli, le gars avec ses
grands airs de rationaliste ultra-sûr de lui et qui se
croit tout objectif alors qu'il traîne aussi derrière lui
sa charrette de subjectivité... Il y a bien des failles
dans son système athéologique. Mais c'est bien pourquoi on
ne m'invite jamais à la télévision. Tout est bien
orchestré à la télévision pour servir ce système
rationaliste et athée où la religion n'est invitée que si
elle se tient timidement dans son coin.
Merci pour ce commentaire, frère Rémy.
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20nov13 150C115
Le parti-pris du temps qui vient .
Est-ce que c'est une idée qui peut servir ?
Est-ce qu'il serait utile que je la présente un peu ,
mais alors si elle demande trop d'explications, c'est
qu'elle n'est pas bonne .
Pascale V.-D. d'Ile de France
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Réponse :
Le "parti-pris du temps qui vient" ? Que voulez-vous dire
? Je ne comprends pas.
Développez, s'il vous plaît, ma sœur Pascale. Il y a
peut-être là une idée à prendre. Merci.
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20nov13 150C116
Les gens peuvent comprendre que l'homme bon n'a pas besoin
d'un systhéme, ou d'idéologie, de lois religieuse ou
politique pour le gérer.
Il se gére lui même, librement ne fait que le bien.
L'homme a créé ses systémes qui l'étouffent. Il doit
profondément changer,
vivre autrement, faire le choix de la liberté de la
responsabilité, créé chaque jour un monde bon (intérieure
et extèrieure), libre du
harnais (Rév d'Arès 10/10). Bref, il doit user droitement des Dons
Divins qui leur furent faits (Rév d'Arès 12/7).
L'homme de la rue ne croit pas, n'a pas conscience qu'il
est un Christ potentiel, qu'il est sacré, mais s'il
cherche, réfléchit, il comprendra bien le bon sens de
notre direction de certitude qu'est la pénitence,
le nouveau "contrat social" (entrée 123) naturel et
spirituel.
Peut-on aussi parler de politique pénitente
en dévelopent ce qu'est la pénitence
?
Alain M. d'Ile de France
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Réponse :
L'homme de la rue à qui l'on rappelle qu'il est lui aussi
"un Christ potentiel" ?
Ça, c'est une idée typiquement arésienne !
Je la place dans la liste des possibilités. Un grand merci
pour ce commentaire bref, mais qui apporte une idée très
simple, très bonne, très spécifique de La
Révélation d'Arès.
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20nov13 150C117
Voici un flyer réalisé à la suite d'une prière lors du
Pèlerinage 2013. Ce n'était pas [d'abord] pour la mission,
plutôt pour mettre en image un ressenti, puis le projet
est venu d'un faire un tract complémentaire à ne
distribuer que dans certains cas.
En lisant la Parole (l'escape,
Rév
d'Arès xxiii/4) j'ai ressenti férocement tout ce
qui dans notre monde nous enserre la tête comme un
animal-dévoreur-du-cerveau mais aussi, immobilisant, dont
la mâchoire ne peut que serrer toujours plus les hommes
dont la vie spirituelle est morte ou se meurt.
L'escape est,
depuis les entrées 149 et 150, devenue dans ma
compréhension, toutes "les prises de têtes" comme on dit
en langage familier. La politique est "une prise de tête",
les idéologies sont "des prises de têtes", elles font
partie de l'escape ;
les hommes en ont marre car ils ne comprennent plus rien à
ce que fait la politique, ils n'en voient plus la
direction, les objectifs. Heureusement certains voient
leurs libertés diminuer, mais de là à comprendre que la liberté absolue par
la pénitence,
l'effort sur soi pour être bon, est la voie sans aucune
politique ou idéologie, dans la paix et l'amour du
prochain ?.
Escape, ce mot
vient du Père, il l'inventé pour nous.
Il veut nous montrer par là avec un seul mot tous les
dangers de ceux qui nous coupent de notre vie spirituelle,
de notre image et
ressemblance. Ce mot nouveau me parait très
intéressant car il nous permet de simplifier notre rapport
au monde des idées (idéologies ou politique) pour mieux en
saisir le danger et pour nous convaincre de nous en
libérer sereinement.
C'est un danger spécifique de notre siècle, le Père le
savait. La politique d'aujourd'hui entre dans cette
"colonne" que représente l'escape,
car elle nous dévore de l'intérieur deux fois : La
tentation de tout rationnaliser par la tête qui entraîne
dans son action la coupure avec la vie spirituelle et elle
peut faire de nous des fatalistes désespérés par la raison
raisonnante.
Seul l'œil qui brille de
joie, la rondelle — encore un mot nouveau — peut
nous délivrer, car ce mouvement passe par
l'âme et le cœur de l'homme simple et vrai,
innonde ses pensées, déstructure
l'escape en ouvrant une voie de liberté totale
simple et vraie.
J'ai voulu faire un flyer "complémentaire" à donner
uniquement à des personnes avec lesquelles l’échange de
mission aurait porté davantage sur l’idéologie, le
rationnel, le temple du cerveau….Je l’ai voulu à la fois
sombre et lumineux pour trancher entre le rationnel et la
joie, mais aussi avec l'idée qu'ont les gens ordinaires
sur les croyants "doux rêveurs à petites fleurs". Je
voulais lui donner un côté déroutant, contrastant avec les
idées reçues sur les gens de foi. Pour finir, je me suis
dis qu'il était mauvais. Je n'y ai pas retravaillé en
fonction de vos entrées 149 et 150. Je le communique au
cas où il suscite quelque intérêt mais je n’en suis pas
convaincue. Il est verbeux, compliqué, inachevé aussi. Il
y a peut être quelque chose à travailler que je ne vois
pas ? J'ai le trac en le postant ce soir, c'est une
contribution très très hésitante.
Merci pour ces 2 dernières entrées qui relie ma foi et la
vie sociale.
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées
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Réponse :
Votre tract est bien, sœur Marie-Hélène, mais
escape est un mot de plus à expliquer parmi les
mots, surtout l'inévitable mot pénitence,
auxquels Dieu donne un sens nouveau (pénitence,
rite,
piété, ) ou une forme nouvelle (escape,
polone, etc.).
Deux mots de sens nouveau ou de forme nouvelles: pénitence
et escape,
je trouve que c'est trop pour une mission de première
approche. Je pense plus sage d'être limité à un seul mot à
expliquer, celui autour duquel tourne tout le changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7),
donc autour duquel tourne toute notre mission: pénitence.
Le mot comme le concept de pénitence est central,
essentiel, dans notre mission. Nous sommes des pénitents
moissonnant d'autres pénitents. Ce mot pénitence certes
apparaît dans votre tract au recto comme au verso, c'est
bien, mais j'ai peur que deux mots à expliquer: escape
et pénitence, ce
soit trop.
Je peux me tromper. Je ne fais ici que dire mon sentiment.
Je passe à vie à expliquer et ré-expliquer ce qu'est la pénitence et c'est
peut-être ce qui me rend vétilleux sur l'usage des mots
nouveaux de La
Révélation d'Arès. Merci pour ce commentaire, ma
sœur Marie-Hélène.
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20nov13 150C118
L'entrée 145 intituléé "l'épître à Diognète" fait une
belle part au refus de la politique.
Revoici donc quelques petits passages : "Les pèlerins
d'Arès, ce n'est pas à l'imagination ou aux rêveries
qu'ils doivent leur foi ; ils ne sont pas comme tant
d'autres les champions d'une idéologie. Ils vivent dans
les cités, chacun dans sa patrie, mais comme un étranger
domicilié, remplit ses devoirs de citoyen, assume les
charges. Ils vivent sur terre, mais sont citoyen du Ciel.
Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l'emporte
sur les lois en recherche du bien. La chair
déteste l'âme et
lui fait la guerre ; l'âme
n'a fait aucun tort à la chair,
mais elle tempère les désirs ; de même les pèlerins d'Arès
ne font aucun tort au monde, mais s'y opposent aux
plaisirs (débridés). L'âme
aime cette chair
qui la déteste, comme les pèlerins d'Arès aiment ceux qui
les détestent. Les pèlerins d'Arès sont dans le monde,
mais leur piété demeure invisible."
Le reste et le petit reste ont
besoin de ces hommes et femmes qui suivront en conscience
ou pas les Pèlerins d'Arès sur le long chemin du changement
du monde.
Tony L. de Touraine
|
Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour cette suggestion.
|
20nov13 150C119
Je n'ai pas encore tout lu mais voici ma modeste
contribution, car demain je pars en voyage quelques jours
et je vais encore creuser mon retard dans la lecture de
votre blog.
Au fil de la lecture je discerne petit à petit le chemin
étroit que vous cherchez.
Lors d'une rencontre avec les 4 x 9 [quatre missions de
neuf Pèlerins d'Arès chacune à Paris] vous nous avez dit:
"Vous trouverez d'autres façon de parler de la pénitence".
Dans cette perspective, il y a moins d'un mois j'ai écrit
ces quelques lignes en guise de préparation d'une affiche.
Il se trouve qu'elles font écho en partie à votre
questionnement et notamment au commentaire 150c56 de notre
frère Denis H. que je ne connais pas. Pour l'heure ce
n'est qu'un brouillon que je n'ai pas encore réussi à
finaliser :
La pénitence est un phénomène
social !
Par rapport à la crise, c’est le besoin de pas avoir
plus que le légitime (indépendance, liberté).
Dans le domaine du travail c’est assainir les relations
humaines plutôt qu'assainir les effectifs
(épanouissement).
Dans le domaine sécuritaire c’est rechercher le bien qui
apporte
la vraie sécurité (la paix).
Par rapport au pouvoir c’est le besoin de ne plus avoir
envie de devenir comme les dominateurs
et de mettre fin à la vengeance
sans fin qu’ils ont engendrée.
ou dit autrement :
La pénitence
est un acte social !
C’est aimer,
en cherchant à assainir les relations humaines plutôt
qu’à assainir les effectifs.
C’est pardonner,
en faisant appel à la justice du cœur plutôt qu’à la
justice légaliste.
C’est faire la paix,
en recherchant le bien seul condition pour une vraie
sécurité.
C’est être libre,
en n’ayant plus le besoin de devenir comme les dominateurs
et de mettre fin à la vengeance
sans fin qu’ils engendrent.
Depuis mardi dernier, au fil des lectures,
deux phrases me sont venues à l'esprit, comme deux
définitions ou objectifs :
Politiser notre refus de la politique, c'est gagner la
reconnaissance à vivre libre
(Rév d'Arès 10/10) sur la base de la pénitence.
Dépolitiser la politique, c'est faire accepter par la
politique notre besoin de vivre autrement.
Ah et je vois aussi que ma contribution est proche de
celle de notre frère Alain Le B en 150C88 !
Éric J. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous aussi vous penchez pour la pénitence
comme argument de base d'une légère mais sensible
politisation de notre mission spirituelle.
La pénitence
semble bien l'idée majoritaire des commentateurs.
C'est évidemment le moteur central du changement
auquel La Révélation
d'Arès demande à chacun de nous de procéder. Pénitence
est aussi un mot qui, dans l'idée des partisans de
"politiser notre refus de la politique", semble un mot qui
opère assez bien un lien entre spirituel et matériel (le
lien entre foi et politique). Pénitence,
mot assez concret, n'a pas beaucoup de
connotations intellectuelles.
Je prends note de votre projet d'affiche, qui peut aussi
inspirer un tract. Mais, comme vous le savez, la question
est délicate et votre projet ne saurait être repris tel
qu'il est. Mais l'idée est là.
Je vous souhaite un bon voyage. Je suis au courant de son
objet: la santé de votre épouse M. Je souhaite de tout mon
cœur que vous trouviez une solution heureuse.
|
20nov13 150C120
J’ai l’impression d’être une tortue, je n’ai pas fini
d’essayer de comprendre un sujet qu’un autre survient.
J’arrive donc toute essoufflée pour apporter ma réflexion
sous forme de tract.
Recto
Les français sont râleurs c’est bien connu
mais sils râlent c’est qu’ils leur manquent quelque
chose.
Ce quelque chose, ils croyaient l’obtenir
de leur président, mais qu’il soit de gauche, de droite,
ils vont de déception en désespoir.
ils ont cru l’obtenir par les syndicats,
beaucoup ont cru à la religion.
Mais ce quelque chose n’est pas venu.
au contraire, ils n’ont récolté que fermeture d’usines,
brimades, lois de plus en plus nombreuses et
contraignantes.
ils se sentent méprisés, incompris, angoissés.
Ils ne voient pas d’issue possible, leur gouvernants.
non plus ….
Verso
Et voilà que tout à coup, soudainement
arrive ce quelque chose qui leur manque tant :
L’appel lointain, à peine audible pour l’instant
de leur Créateur qui les appelle depuis 1974 et 1977 à entrer en pénitence.
Une énorme bouffée de Vérité
vient réamorcer l’espoir que ce monde puant peut devenir
un monde merveilleux, qu’au fond d’eux il y a tout ce
qui leur manque à l’extérieur :
amour, justice de juste, paix, bonté.
il faut les réveiller, pour bâtir un monde neuf. sans
chef ni pouvoir autre que la pénitence
qui donne la joie et la conscience que cette terre est à
tous pour le bonheur de tous.
Les pouvoirs se nourrissent de nos nos petites lâchetés,
mesquineries, égoïsmes, cupidité en nous comptant
habilement le droit d’obtenir ceci ou cela pour nous
faire marcher dans leur combines et mieux nous
engourdir.
Le Créateur , Lui, nous honore et nous responsabilise.
Andréa J. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous aussi pensez que c'est autour de l'idée de pénitence
que doit se réaliser une légère politisation de notre
mission spirituelle.
Ce tract aurait besoin d'être réécrit et allégé, mais il
forme une idée dont je prends note.
Merci, ma sœur Andrés.
|
20nov13 150C121
Bonjour frère Michel, voici mes idées pour réaliser une
affiche:
Oui à la responsabilité individuelle
Oui à l'autogestion
Oui à l'action bienveillante
Rejoignez le Parti des sans parti (sans parti pris)
Pour établir un Nouveau contrat social
Basé sur la recherche du Bien pour tous dans tous les
domaines de la vie sociale.
Recherchons ensemble des solutions à long terme aux
problèmes sociaux, économiques, politiques,
En s'appuyant non sur les instances politiques ou
religieuses mais en mettant en marche un processus de
changement individuel et collectif, là où nous sommes
dans nos entreprises, nos écoles, dans toutes nos
rencontres,
En s'appuyant sur la Vie telle qu'elle est et non sur
les théories et les idéologies qui, tout au long du
20ème siècle, ont montré leur inutilité et leurs dangers
(capitalisme, stalinisme, nazisme et autres)
Face aux grands bouleversements qui s'annoncent, nous
voilà face à un choix simple: Se laisser glisser vers le
chaos économique et politique avec de nouveaux
totalitarismes qui arrivent, ou accepter la voie simple
d'installer le Bien
actif en nous, sans exclusive ni idéologie, le choix de
nous
Relier les uns aux autres dans notre humanité active et
bienveillante pour agir ensemble.
Françoise L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour l'affiche dont vous
suggérez ici le texte. Je
pense qu'elle est un peu verbeuse et demande une
réécriture, mais je ne néglige aucune suggestion.
Merci, Françoise, pour votre contribution.
|
20nov13 150C122
J’apporte ma modeste contribution à ce think tank qui
s’est constitué depuis le 9 Novembre sur comment politiser
notre refus de la politique. Je remercie tous les
commentateurs pour cette riche nourriture spirituelle.
Je me demande comment interpeller ceux qui n’ont plus
d’espoir dans les partis politiques, qui souhaitent un changement dans le
monde et sont disposés à se
changer seux-mêmes, mais, comme le dit avec
beaucoup de clarté notre sœur Marie-Odile (150C57), ne
savent pas par où commencer car “aujourd’hui tout parait
loin, irréalisable parce qu’on a tout globalisé,
mondialisé. On a déresponsabilisé l’individu et l’homme a
perdu confiance en lui.”
Je partage quelques mots simples, inspirés des échanges
dans ce blog, qui pourraient être dits à l’oral ou
imprimés sous forme de tracts.
VIVRE SANS LES POUVOIRS
Les politiques se renouvellent, mais les pouvoirs
continuent de nous oppresser et nous dominer.
Quelle solution pour nous délivrer des pouvoirs ?
Plus de politiques extérieures à l’homme, mais le
CHANGEMENT INDIVIDUEL qui entraînera le changement
collectif !
La Révélation d’Arès
nous appelle à la VRAIE REVOLUTION, la révolution
intérieure.
A cette action révolutionnaire majeure elle donne le nom
de pénitence :
la ré-création de soi à travers le combat du mal en nous
(envie de domination, peurs, préjugés) et la pratique du
bien (amour fraternel,
bonté, pardon, paix).
Soyons des RESISTANTS !
Résistons à l’idée dominante que l’homme ne peut se
CHANGER, devenir BON et vivre LIBRE de toutes formes de
pouvoirs ;
Résistons à la docilité à la loi et aux impôts ;
Résistons à l’attente passive de la miséricorde que
prêche la religion.
CHANGEONS nous mêmes le monde !
La Révélation d’Arès
est un appel libérateur qui vient de Dieu.
Elle invite tous les hommes, croyants ou non croyants, a
devenir pénitents
pour changer le monde
et le délivrer à jamais de l’emprise des pouvoirs.
COMBATTEZ à nos côtés, car ensemble nous sommes plus
forts.
On nous appelle Les Pèlerins d’Arès.
Fernanda E. d'Ile de France
|
Réponse :
Ainsi, ma sœur Fernanda, vous ralliez ceux qui pensent
axer la légère politisation de notre mission spirituelle
autour de l'idée de pénitence.
Merci, Fernanda, pour votre contribution.
|
20nov13 150C123
Merci frère Michel pour cette entrée #150 que je prends
plaisir à lire comme les entrées précédentes.
Je ne connais pas grand chose à la politique, mais pour
l’idée que vous proposez dans l’intitulé "politisez notre
refus de la politique" je suis partant !
Je rejoins les commentateurs qui pensent que c’est sur le
terrain de la pénitence
qu’il faudrait s’orienter.
Les partis politiques, quelles que soient leurs
étiquettes, dans leurs discours proposent toujours plus de
justices sociales, moins d’impôts, réduction de la dette
de la France, réduction du chômage etc., maus une fois
qu’ils sont au pouvoir nous constatons que :
Ce sont des mensonges, manigances et tromperies : les
inégalités s’accroissent, les impôts et les taxes
indirectes augmentent sans arrêt, le déficit de la France
se creuse en milliards chaque jour,
Le chômage explose, les gens sont de plus en plus
désabusés et résignés, ils ne savent plus où se tourner,
il y en a certains qui partent dans d’autres pays croyant
fuir ces injustices, mais ce n’est que répit, car, quel
que soit le pays, ils sont toujours confrontés avec un
systhème politique et son pouvoir nuisible qui domine
l’homme à travers ses lois et l’empêche de s’élever
spirituellement.
Nous devons faire comprendre aux personnes que nous moissonnons que nous
ne sommes pas ennemis de ceux qui font de la politique,
nous les aimons en tant qu’individu, mais on ne peut rien
attendre d’eux.
[Nous pouvons leur dire: ]
"Vous avez le choix entre vos mains :
"Libérez-vous de tous ces systèmes, y compris les systèmes
religieux.
"Ne soyez plus des soumis.
"Soyez des hommes et des femmes pénitents.
"Restaurez en vous l’intelligence
spirituelle et l’intelligence
du cœur.
"Réfléchissons à de nouvelles relations entre les
individus sur notre manière de vivre ensembles pour un
monde plus généreux, plus ouvert, plus tolérant plus
épanoui, basé sur le respect et l’amour."
Je ne sais pas si j’ai été clair, mais merci encore.
Célestin R. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous êtes très clair, mon frère Célestin.
De la part d'un vieux missionnaire comme vous, frère
Célestin, c'est une opinion d'importance.
Je vois que vous vous ralliez à ceux qui pensent que c'est
autour de la pénitence
qu'il faut politiser notre mission.
Un grand merci pour votre commentaire, mon frère.
|
20nov13 150C124
Frère Michel, vous dites en 150C107: "Ce que je cherche,
c'est simplement à introduire dans notre mission
spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre aux gens
de rencontre que nous ne sommes ni des anges retardés sur
terre ni des rêveurs, mais que nous partageons leurs
soucis terrestres et que c'est dans cette perspective
réaliste que nous sommes devenus pénitents
et que nous encourageons le public à nous suivre."
Je croyais que c'était ce que nous faisions déjà, de fait,
à la moisson, quand on dit que seule la pénitence
peut dépasser la politique et la religion, le système ?
Nous partageons de fait les soucis des gens puisque nous
ne sommes pas dans notre bulle (sinon nous n'irions pas moissonner), pour la
plupart nous travaillons.
Nous voyons aussi vers quoi se dirige la société, c'est
pour ça que l'on moissonne
pour dire à l'homme qu'il doit reprendre son destin en
main et ne pas l'abandonner aux pouvoirs que l'on croit
naturels.
Je pensais donc, de fait, que cette réflexion était en
nous, tout simplement parce que vous nous l'enseignez et
que La Révélation
d'Ares dit de diverses façons que les systèmes
disparaitrons avec la pénitence
et que c'est cela exprimer notre refus de la politique.
Stéphanie M. d'Ile de France
|
Réponse :
Bien sûr, c'est exactement ce que nous faisons, mais en
restant strictement dans le domaine spirituel.
Et nous continuerons à le faire, mais en
introduisant dans notre propos une petite note matérielle,
plus facilement identifiée par des gens que la politique
commence sérieusement à inquiéter..
Ce que je suggère ici c'est que nous politisions quelque
peu notre propos spirituel pour en faire un message qui
soit fait de propos moins exclusivement spirituels, un
message quelque peu politisé, descendu plus près des
habitants de la terre en butte à une politique qui
commence à leur peser. Parmi ces habitants de la terre que
nous rencontrons il y a des
épis mûrs qui seront peut-être plus réceptifs à
un message un peu plus terre à terre, un peu moins
évocateur des Hauteurs
Saintes, qui tout à trac peuvent leur paraître
inatteignables et les faire passer leur chemin trop vite..
Je crois l'avoir dit et redit de diverses manières dans
mon entrée comme dans mes réponses.
|
20nov13 150C125
Avec l'entrée précédente sur l'idéologie, vous nous aviez
mis sur un sentier étroit vers les Hauteurs.
Avec ce sujet de réflexion, "politiser notre refus de la
politique", vous nous menez sur un fil de pêche au dessus
de l'abîme qui nous sépare de notre stade actuel à celui
qu'on atteindra si cette réflexion se concrètise.
Sous nos pieds, l'abîme de l'idéologie, de la mission
sociale, où je ne sais quoi d'autre que nous n'avons pas
encore envisagé. En face, droit devant, un autre stade
d'évolution de l'Assemblée.
Avec le juste équilibre, la finesse de la pensée et des
mots, nous avancerons sur ce fil et trouverons la porte
étroite.
Je sens venir quelque chose de gros ! Tâche ardue, mais ô
combien stimulante !
Je voudrais revenir sur l'étymologie du mot "politique"
qui possède au moins quatre sens (source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique, (entre autres)
1. Du latin politicus, issu du grec ancien πολῑτικός,
politikos, composé de πολίτης (« citoyen ») avec le
suffixe -ικός (-ique). Son sens est "qui a trait au
citoyen", citoyen désignant l'homme libre (par opposition
aux esclaves et aux métèques) de la Grèce Antique. Dans ce
sens originel, politique est un adjectif. On dit qu'une
chose est ou n'est pas politique, selon qu'elle concerne
ou non le citoyen.
2. Par extension, dans son sens le plus large, celui de
civilité ou Politikos, le nom commun politique désigne
tout ce qui a trait a la gestion de la cité. Il indique le
cadre général d'une société organisée et développée.
Actuellement on l'utilise dans ce sens, par exemple dans
l'expression "la politique d'une entreprise", ou
"politique de confidentialité".
3. Dans un sens plus restreint, politique renvoie à la
constitution et concerne donc la structure et le
fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une
communauté, d'une société, d'un groupe social.
4. Enfin, dans son sens le plus étroit, celui dénoncé par
la Révélation d'Arès, la politique ou art politique, ou
science politique, se réfère à la pratique du pouvoir,
soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité
entre des hommes et femmes de pouvoir, et aux différents
partis politiques auxquels ils peuvent appartenir, tout
comme à la gestion de ce même pouvoir.
En examinant ces différents sens, on voit apparaître un
paradoxe : politique en tant que gestion d'une cité
d'hommes libres devient la science du pouvoir sur les
Hommes, qui, par définition, va à l'encontre de la
liberté. Pas étonnant que nos concitoyens soient
schizophrènes, comme le rappelle Christine M. Le quidam de
la rue, quel sens a t-il en tête ?
Au fil des âges, le péché
gagnant en force par l'impénitence, la politique s'est
pervertie : ambition, jalousie, mensonge, trahison,
vengeance, individualisme, endoctrinement, La politique
actuelle s'est construite sur le péché
et continue à susciter ce qu'il y a de pire en nous. Ce
n'est donc pas la politique elle même qui est en cause,
mais la médiocrité spirituelle. Mais nous avons toujours
le choix : il est possible d'inverser la tendance en
prenant le chemin inverse, c'est le Créateur de l'Univers
qui nous le rappelle à Arès. Contraire de péché
= bonté. Contraire d'impénitence = pénitence.
Pour réformer la politique, il faut réformer le cœur de
l'homme. Un seul moyen : devenir bon. Un seul chemin : la
pénitence.
Il faut faire sentir dans notre mission que la pénitence
et la somme des vertus individuelles qui en
découlera nous permettra de nous libérer du pouvoir de la
science politique en la rendant inutile, ou en la ramenant
à sa simple fonction de gestion d'une petite unité
d'hommes vertueux et libres. Car il n'existe pas de
système vertueux, c'est la bonté
et la sagesse
des hommes qui le constituent, qui en font un système
vertueux. Dans ce système, plus besoin de milliers de lois
pour contrôler ou sanctionner : une seule loi organique
qui mécaniquement régulera le système : la Bonté.
Une idée élémentaire quand on a compris La
Révélation d'Arès, mais difficile à faire sentir
en une phrase dans la rue.
Je tente néanmoins : "Changeons notre
politique de vie. Optons pour la pénitence,
pour retrouver la vertu, se libérer des pouvoirs
politiques et du besoin de chefs.
Alors, le monde
changera en
Bien. Plus de lois, plus d'oppression, seule la
Loi de la Sagesse,
pour tous et pour longtemps."
Je partage le point de vue de certains commentateurs,
qu'opter pour la création d'un parti politique serait
chuter du fil de pêche et manquer notre cible. Trop de
compromission et puis le système ne se laissera pas faire.
Pour finir, je rêve d'un temps, peut-être pas si lointain,
où les princes du culte
religieux et politique conscients de leur débâcle et
acculés par leur échec, viendront prendre conseil auprès
d'un think-tank de Pèlerins d'Arès, suffisamment connu des
médias, pour trouver des solutions spirituelles aux
malheurs frappant les hommes.
Florian L. d'Aquitaine.
|
Réponse :
Une fois de plus je rappelle qu'il ne sert à rien d'aller
chercher dans les encyclopédies tous les sens de
"politique".
Ainsi que je l'ai rappelé à Denis (150C96) et à d'autres
avant lui : "La politique que nous refusons n'a pour moi
qu'un sens très simple: C'est toute activité ayant pour
intention la quête du pouvoir."
Ceci dit, je vois que vous aussi vous êtes partisan d'axer
autour du concept de pénitence
la politisation de notre message spirituel.
Merci pour votre contribution, mon frère Florian.
|
21nov13 150C126
Votre nouvelle entrée est vraiment stimulante [...]
Voici donc une première idée de tract, je travaille sur
d'autres approches.
La
crise actuelle ne fait que commencer.
Elle est annoncée depuis 1974 et 1977 par La
Révélation d'Arès.
Le Créateur nous avertit que cette crise sera profonde
et éprouvante mais qu'elle sera également
une opportunité
extraordinaire pour changer le monde en bien.
Reprenons nos vies en
mains !
La politique n'a pas tenu ses promesses. Les systèmes
auxquels nous avons cru sont dans une impasse.
Dès maintenant, commençons à imaginer ensemble des
orientations et des solutions nouvelles.
Multiplions les expérimentations alternatives en tous
domaines,
explorons d’autres fondements possibles
du bonheur personnel et collectif.
Libérons notre
créativité!
Le potentiel créateur humain ne peut se révéler
pleinement que dans la liberté.
Aucune évolution décisive ne passera par des systèmes de
contrainte et de contrôle.
Les pouvoirs et les institutions nous
déresponsabilisent, nous rendent dépendants et passifs,
nous font oublier notre véritable nature humaine,
capable de dépassement et d’évolution infinie,
créatrice d’elle-même au plus haut point.
Donnons à nos
espérances politiques déçues une nouvelle chance
par la
pénitence
transformatrice et la liberté
absolue.
La Révélation d'Arès
(Message du Créateur donné en 1974 et 1977 à Arès,
Gironde)
rappelle à l'homme qu'il est le co-créateur du monde.
En retrouvant le sens de la vraie pénitence
(non punition ou tristesse, mais effort de changer
pour devenir bon)
l'homme retrouvera sa véritable nature spirituelle libre
et généreuse et, par elle, des solutions nouvelles à la
crise.
Thierry de la Drôme des collines
|
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cette proposition de tract.
Ce tract est trop long. Il ne serait pas lu. Les gens,
sauf très rares exceptions, ne lisent vraiment que ce qui
est bref.
Un bon tract est celui parcouru et compréhensible d'un
coup d'œil de haut en bas
Mais il y a dans ce tracts quelques idées qui peuvent être
reprises.
|
21nov13 150C127
Je suis admirative de la rapidité avec laquelle vous
faites paraître chaque jour les nombreux commentaires qui
vous arrivent concernant cette entrée 150. Commentaires
souvent longs, que vous lisez attentivement et auxquels
vous répondez souvent longuement.
Nul doute que la pénitence
recule les limites de l’impossible.
Vous écrivez d’ailleurs en réponse au commentaire 150C73 :
"J’ai une coronarite carabinée, un rétrécissement aortique
très serré, mais je ne sens pas ces maux, je ne suis pas
le soufflet de forge que je devrais être dans l’effort...
Le médecin qui m’a fait les examens, un crac en la
matière, me regardait avec des yeux un peu ahuris. Bref,
j'ai endossé la vérité existentielle du monde et
maintenant je peux faire davantage de choix.”
Vous êtes le prophète
de la pénitence. Vous nous donnez confiance.
Votre exemple m’aide à me redresser
Quand vous avez sorti l’entrée 150 le 9/11 et lancé cette
réflexion qui peut aboutir à introduire un peu de
politique dans le spirituel, pensant à la parabole d’Uzès
(article "Existentialisme" dans "Et ce que tu auras écrit"
Le Pèlerin d’Arès 1993/1996), j’ai craint que sans vous,
frère Michel, et insuffisamment pénitents,
nous ne nous fassions récupérer par le système.
Mais en lisant les nombreux commentaires des frères et les
réponses que vous apportez où votre enthousiasme est
perceptible, après m’être sentie noyée, l’horizon
s’éclaire.
En mission, il m’est arrivé à plusieurs reprises, pour
montrer l’importance de la pénitence
comme solution aux problèmes de société, en
m’appuyant sur cette vérité que l’on peut lire dans le Sermon sur la Montagne
(Matthieu 7/18) que le bon arbre ne peut pas
donner de mauvais fruits, ni l'arbre malade de bons
fruits, de dire à la personne rencontrée que si nous
gardons au fond de nous le mensonge, l’égoïsme, le goût du
profit, la rancune, etc., ne sortiront alors de nous que
des solutions parasitées par ce qui nous habite.
Pas difficile alors de comprendre que si nous installons
au fond de nous l’amour
du prochain, le goût du vrai,
la paix, si
nous devenons libres
de tout préjugé et si nous recherchons
l’intelligence du cœur, seules des choses bonnes
pour tous sortiront de nous. Mais ça, ce n’est qu’une
explication qui reste dans le spirituel.
Peut-être que, pour politiser notre refus de la politique,
nous pourrions dire: "Voilà ce que décident les
politiciens pour régler les problèmes de la dette, du
chômage etc..., voilà ce que nous, disciples de La
Révélation d’Arès, nous vous proposons."
Madeleine de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire.
Vous aussi donnez la première importance à la pénitence
comme élément de politisation.
Comme je l'ai déjà dit, pénitence
semble bien être le mot le moins spirituellement marqué de
la langue française qu'utilise le Père dans La
Révélation
d'Arès, si on le compare à des mots comme
Dieu, péché, piété, etc. trop marqués
spirituellement et inutilisables pour "politiser notre
refus de la politique."
Si nous politisions carrément notre propos avec le
vocabulaire politique que certains recommandent (plusieurs
commentaires non publiés, trop déspiritualisés) sans
introduire un terme comme pénitence,
même insolite dans le discours politique, nous risquons de
nous prêter ou d'avoir l'air de nous prêter au mensonge
politicard et à la démagogie classique et à trahir l'amour du prochain
et de la vérité
qui nous guide.
Mais nous devons passer par une porte argumentaire très
étroite, parce que la vie politique et la vie sociale
n'ont rien à voir avec notre concept de la
liberté et du changement
de vie (pénitence) qui ne peut se faire sans
cette liberté-là, mais
que nous ne pouvons pas développer trop largement ni trop
hardiment sous peine de passer encore pour des romanesque
ou des rêveurs, du moins pour le moment. Je ne cesse pas
de penser au dosage nécessaire, très difficile à formuler.
|
21nov13 150C128
Pour continuer sur le sujet de ce blog, une réflexion sur
la désobéissance et obéissance.
"L’homme qui ne peut qu’obéir est un esclave" (citation
d’Erich Fromm "De la désobéissance").
Depuis l’aube des temps l’homme a refusé toute domination
qui n’était pas volontairement consentie.
Tous les pouvoirs ont justifié leurs idéologies par ce
concept : L’obéissance est une vertu, et la désobéissance
un vice.
Dieu ne nous parle pas de désobéir, mais d’accepter de
suivre volontairement et librement sa Parole pour le
bonheur de l’homme.
Si les pouvoirs bâillonnent l’homme, tôt ou tard il fera
tout pour désobéir, l’Histoire le prouve. L'homme ressent,
écoute sa conscience et son cœur.
Quand l’homme obéit aux pouvoirs politiques, religieux ou
autres, c’est beaucoup par faiblesse
(Rév. d’Arès 27/8 ), il croit se sentir en
sécurité et protégé, c’est un leurre.
L’obéissance peut être obtenue par la contrainte ou par la
force, mais un jour la majorité peut aussi avoir les
moyens de renverser la minorité.
La désobéissance doit évoluer aussi dans le domaine des
traditions, cultures, superstitions, idoles, idées reçues,
conformismes de toutes natures. Cela est apporté par le
savoir, la connaissance. Il faut oser être indépendant,
audacieux face à ces pouvoirs de nuisances.
Ceci m’a fait réfléchir à une ébauche de tract que voici :
Cessons d’abandonner notre libre arbitre
pour obéir à la politique.
L’homme subit et fait subir à ses semblables par des
choix contre nature, plus de souffrance que d’amour.
Les joies et bonheurs des humains sont rares et
passagers, surtout dans la tourmente de crises
politiques qui se succèdent. Ne soyons pas révoltés mais
révolutionnaires au sens pacifique du terme.
Nous n’avons pas d’autre choix que de nous changer
en bien et de retrouver notre vraie nature.
Elle est divine et n'est soumise aucun système
politique. Cela prendra du temps, de la patience,
ne désespérons pas,
L’homme ne doit pas oublier qu’il est sacré par les dons
que le Créateur lui à donnés. Certes il a un corps
animal mais il peut aussi se recréer Dieu. S’il se donne
la peine de chercher, s’il réfléchit, s’il agit sur lui,
il peut comprendre que sa force métaphysique est
supérieure à sa force physique et que la vertu — amour,
pardon, liberté, non-jugement, paix intelligence
spirituelle — qu’on appelle pénitence
est en quelque sorte une politique plus puissante que la
politique du système. Parce que la pénitence,
la création de son âme,
lui ouvre les portes d’un univers sublime dès
maintenant.
Simone et Jean Pierre du Limousin
|
Réponse :
Merci, sœur Simone et frère Jean-Pierre, pour cette
proposition de tract.
Il n'est pas à proprement parler politisant. Il reprend,
en la soulignant, une argumentation que nous faisons déjà
par notre mission spirituelle.
Gardons-le tract cependant pour y puiser peut-être une
idée ou deux.
Il faut bien comprendre que politiser, c'est offrir un
choix politique. Politiser, c'est s'adresser à l'électeur,
même en dehors des périodes d'élection, même sans assommer
l'électeur sous un programme comme font les partis
politiques. Ce n'est pas seulement s'adresser à l'homme
moral, la créature sacrée, comme nous le faisons.
C'est là, comme je le dis à Madeleine (150C127), un
problème difficile pour nous, parce que nous devrons
formuler le choix que nous offrirons dans son enrobage
spirituel, et pour le mental moderne c'est contradictoire.
Mais il faut quand même chercher quelque chose que l'homme
de la rue puisse politiquement choisir tout en l'orientant
vers une changement de
vie spirituel. C'est par cette porte argumentaire
très étroite que nous devons chercher à passer. Est-ce
possible ? Oui, je le crois, mais difficile.
Autrement dit, il nous faut quand même alimenter quelques
vérités élémentaires immédiatement perçues pour l'homme de
la rue en même temps qu'on lui montre la direction sublime
des sentiers vers les
Hauteurs Saintes. On est là plus ou moins dans
un problème des grandeurs incommensables. C'est quelque
chose de très difficile à trouver et mettre au point.
|
21nov13 150C129
Dans un lointain passé je faisais de la politique, et,
ayant eu un mal de chien terrible à me déculturer du
mental politique, j’avoue que je suis assez réticent pour
remettre ne serait-ce que l’ongle d’un doigt dans ce
domaine.
Et pourtant le souci que notre espérance qui se situe hors du temps puisse
être relié aux hommes dans le concret et dans le présent,
me semble judicieux.
Alors je me mets moi aussi à réfléchir sur ce sujet. Je
relis la Parole avec cette préoccupation en tête, et je
repère un point très intéressant qui est concomitant entre
la Parole et la substance du mouvement de mécontentement
qui se fait jour en France et qui risque de prendre de
grande proportion : La possession ou la dépossession.
Il y a peut être là un fil à dérouler.
Cela apparaît dès La
Révélation d'Arès (2/1-5), où l’on voit nettement
le besoin de possession [qu'éprouve Adam],
qui devient un besoin de domination,
jalonner l’évolution du péché
:
[citation complète de Rév d'Arès 23/1-5]
Dans La Révélation
d'Arès (v/1-9) on voit l’aberration, la folie de
ce besoin de posséder et a quel point l’homme se détourne
de sa destiné, qui est une destiné spirituelle et de
bonheur :
[citation complète de Rév d'Arès v/1-9)
Il y a bien d’autres passages traitant de ce sujet. Je ne
vais pas les compiler, ce commentaire deviendrait trop
long.
On pourrait donc politiser le "besoin de ne pas avoir", le
"besoin de ne pas posséder", le "besoin de ne pas
consommer pour consommer", le "besoin de ne pas
s’enchaîner" à toutes ces acquisitions et train de vie
qu’ils impliquent, qui ne sont que des leurres et qui ne
participent en rien à l’épanouissement des hommes, et qui
même au contraire le contrecarre.
Nous agirions à la fois sur le vécu des hommes, et sur le
système lui-même, en nous passant de lui, lui qui a tant
besoin que nous ayons le besoin d’acquérir pour perdurer
et nous dominer. Nous aborderions le fond et la surface.
Dominique B. de Montreuil (Ile de France)
|
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Je ne crois pas que le souci immédiat des gens que nous
rencontrons dans la rue soit "La possession ou la
dépossession."
Là vous entrez dans une réflexion plus philosophique, donc
plus idéologique, en tout cas plus lointaine, que les
problèmes immédiats qui commencent d'inquiéter très
sérieusement la population française.
C'est surtout sur ces points de préoccupation de l'instant
que je souhaite que nous montrions dans la rue aux
personnes de rencontre que nous sommes des citoyens en
butte aux mêmes inquiétudes qu'eux et non des anges
attardés.
Mais vous avez exprimé votre point de vue et je vous en
remercie. Il est certain que nous devons aussi montrer que
nous voyons loin... Mais comment voir loin en choisissant
des problèmes qui sont aussi immédiats. C'est toute la
question.
|
21nov13 150C130
Il m’arrive presque systématiquement de dire aux personnes
que je rencontre dans ma mission que les Pèlerins d’Arès
sont une fraternité déstructurée sans hiérarchie ni chefs d’aucune
sortes, une "anarchie de pénitents"
(les deux termes ayant été définis) et que la seule chose
qui cimente notre fraternité est la plateforme mentale et
spirituelle que constitue La
Révélation d’Arès.
J’ajoute volontiers que nos assemblées
libres sont en quelque sorte des laboratoires du
monde changé,
qu’un jour il n’y aura plus de police, de tribunaux etc.
J’aime aussi souligner que nous sommes des hommes et des
femmes de tous horizons comme eux, qui partagent leurs
quotidiens avec ses peines et ses joies, le travail, la
famille, etc. Tout ça me paraît effectivement important.
Un Pèlerin d’Arès, c’est un individu banal, à ce détail
près — qui fait toute la différence — qu’il a la volonté
farouche de se faire une âme
et de changer le monde
en Bien par le
retour de la vie spirituelle jusque dans ses actes les
plus quotidiens. C’est un réaliste qui assume la Création
dans sa complexité faite de matérialité et de
transcendance.
Cela fait une semaine que je réfléchis et essaie
d’apporter une contribution valable à cette réflexion. Je
trouve cela terriblement difficile. Difficile mais
salutaire. Nous nous devons de trouver un langage qui soit
compris par l’homme de la rue.
Toute idéologie n’est au fond qu’une interprétation
dégradée et mensongère du grand Idéal de Bonheur Édénique
[et Évangélique]. Mais nous devons pouvoir utiliser
partiellement notre lexique pour véhiculer notre
Espérance. Quelques petits débuts d’idées dans ce sens,
tout à trac.
Imaginons une sorte de démocratie idéale, dépouillée de
tout arbitraire et pouvoirs mais gorgée de Bonté
et d’Intelligence,
on ne serait pas loin des assemblées
souveraines
d’elles-mêmes (Rév d’Arès 8/1).
Le petit reste
n’est-il pas la genèse d’un Peuple,
un peuple de sacerdoce
(Rév d’Arès 36/20) destiné à être un jour
universel (la grande Fratrie planétaire enfin réunie sous
la bannière du Bien
accompli), un Peuple
qui se formera lentement au sein des peuples engendrés par
l’Histoire et ses violences. Comme vous l’avez écrit
quelque part dans ce blog, rejoindre l’assemblée
est "un acte de séparation."
Le monde de Bien
sortira de ce monde de péché
par l’abandon d’un certain concept du progrès (politique,
juridique, technique etc.) et l’adoption d’un nouveau
concept : celui de progrès des âmes.
Espérer un monde meilleur sur un fond de principes et de
valeurs inchangés est illusoire, le système d’Adam
[Rév
d'Arès 2/1-5] ayant donné tout ce qu’il pouvait.
Réformer, amender le système est insuffisant. Il faut
désormais changer
de principes et de valeurs. L’intellect doit redevenir ce
qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : Un outils
merveilleux au même titre que la main, le prolongement du
cœur.
Doivent devenir déterminante l’implication de l’âme
dans la vie sociale et la gestion matérielle de la cité.
Seuls des pénitents,
des hommes qui se dominent peuvent durablement dominer la
matière, ses formidables ressources et puissance de même
que la complexité de la vie. Le monde politique est un
chaos organisé.
Le lien social se délite dit-on. Rien n’est plus solide
qu’un tissu social fondé sur la pénitence
où l’autre n’est plus perçu comme un citoyen (soumis aux
mêmes lois que moi) mais un autre moi-même. On peut
envisager en effet de définir les termes d’un nouveau
contrat social fondé sur des valeurs autant spirituelles
que matérielles.
Les Pèlerins d’Arès sont des citoyens du monde. Un certain
Anacharsis Cloots, député à la Convention en 1792 a rédigé
un projet de constitution pour la première république :
"La République du Genre Humain" où il entend appliquer à
la lettre le principe d’universalité. Je ne l’ai pas
encore lu mais le titre est très évocateur…
Quel programme des Pèlerins d’Arès peuvent-ils promouvoir
? L’expérience du Bien.
Autrement dit : la pénitence,
seule force véritablement civilisatrice.
Les hommes affirment volontiers un besoin d’identité, de
racines. Ils se veulent de quelque part. Ils n’ont pas
tort : l’homme n’est pas né du hasard ou de la nécessité
: il est le fruit d’une Volonté
transcendante, d’une Intention sublime.
Tous les hommes sont l’image
et
la ressemblance du Tout Autre et, de ce fait, ils
sont nantis des mêmes dons en toute égalité ; le Père ne
favorise ni ne préfère aucun de ses fils.
Ils ne peuvent pas plus se passer de Vie
spirituelle et d’âme
que d’air et de poumons. Du moins pas durablement et pas
sans dommages. L’homme
sait qui il est quand son Père lui parle [Rév d'Arès
1/9].
La politique se fait une gloire d’avoir fait avancer le
monde. Elle revendique cet héritage dont elle entend
défendre le caractère sacré. En fait, il est urgent de se
réapproprier notre véritable Héritage,
un héritage que nous choisissons : nous nous inscrivons
délibérément dans la très longue chaine prophétique en
lutte pour le rétablissement d’Éden jusqu’à nos jours.
Les hommes partagent toujours l’essentiel : ils sont bien
liés par une communauté de destin. Tout ce que nous
faisons est une grâce ou une malédiction pour quelqu’un
dans le monde. Ce qui sort de moi ne connaît aucune
frontière : Bien et mal irradient et se répercutent au
hasard jusqu’aux confins de la terre. Quelque chose en
l’homme n’est pas dimensionné et s’étale (Rév
d’Arès II/4) inexorablement. Aujourd’hui, nous
partageons le péché
et les plaies de Job quel que soit l’aire de civilisation,
le pays auquel nous appartenons. Nous pouvons petit à
petit partager la vertu et ses bienfaits : Reflux
progressif du mal et du malheur jusqu’au triomphe du
bonheur et de l’immortalité.
Les hommes n’ont pas besoin de la loi pour s‘unir.
L’humanité bat naturellement d’un seul cœur. Pour
retrouver le bonheur, il faut que l’homme soit
libre [Rév d'Arès 10/10], libre en plénitude, que
rien n’entrave l’exercice des dons sublimes qu’il a reçus,
pour qu’ils puissent donner à plein et générer leurs
grâce. Il faut que l’homme se rende libre
de ne plus pécher.
[Il faut qu'il] existe vraiment. La politique ne lime pas
opportunément les crocs d’une bête féroce, elle émousse,
et c’est une catastrophe, la générosité naturelle d’un
Dieu en puissance.
Un dernier mot sur la notion de courage. Parfois des
missionnés nous reconnaissent du courage et nous le
disent. Je crois que l’homme est encore très sensible à
cette vertu
(notre société est de peurs et de conformismes). Je doute
que les hommes reconnaissent beaucoup de courage à la
politique. Il y a peut-être quelque chose à creuser dans
ce sens…
Je ne suis pas certain qu’il y aura quelque chose à sauver
de tout cela… Peut-être y aura t-il néanmoins au détour
d’une phrase quelque chose propre à inspirer une idée
constructive ?
Pour l’heure, je ne suis malheureusement pas capable de
faire mieux. Néanmoins, je continue à réfléchir.
Laurent R. d'Ile de France
|
Réponse :
Voilà une belle démonstration des perspectives arésienne,
mon frère Laurent. Je pense que, dans la mission dont vous
êtes membre à Paris, quand c'est votre tour de faire
l'exposé public au local, vous brillez et c'est très bien.
Votre foi, d'un sacré réalisme, si j'ose employer cet
oxymore, s'exprime ici en quelque cent lignes, ce qui est
peu au regard des théologies religieuses surabondantes.
Mais ces quelque cent lignes montrent par leur
bouleversante simplicité qu'on ne peut s'improviser
Pèlerin d'Arès. Il y faut du temps. Et en même temps,
notre foi ne saurait être à l'usage exclusif de quelques assemblées. Nous
faisons tous nos efforts pour nous ouvrir à la curiosité
du monde, pour dire à tous les humains: Cette Parole de
Dieu à Arès n'est pas faite pour des initiés, mais pour
tous.
Il nous fait voir clairement notre position spirituelle et
vous en faites ici une démonstration très claire. Nous
avons l'impulsion et la volonté d'un très grand mouvement
spirituel... mais nous ne sommes pas un très grand
mouvement spirituel. C'est là une de nos difficultés parmi
d'autres. Nos moyens de politiser notre mission
spirituelle sont dérisoires et pourant le contenu ! Ah !
Oui, quel magnifique contenu, que vous venez d'exposer
dans ce commentaire.
Nous avons une autre faiblesse. Contrairement aux
religions qui ont toutes, mêmes les petites, une
perpétuelle tentation à l'impérialisme — chaque religion
est la meilleure, l'unique — , nous n'avons pas du tout
cette tentation. Nous sommes les serviteurs de nos frères
les hommes. D'où notre élan naturel à proposer à monde
sans pouvoir ni chef, donc sans politique, mais nous
savons que beaucoup d'hommes ne sont pas prêts à le
comprendre ; il sont plutôt prêts à croire cela folie. Ils
sont contre la politique, mais n'en sont pas arrivés à
admettre que des hommes de bonne volonté n'ont pas besoin
de chef.
Mais votre commentaire me dit que nombreux commencent à
être parmi nous ceux qui ont un concept très exact de ce
que nous croyons et de ce que nous projetons de devenir au
sein de la communauté humaine. Alors, encore merci.
|
21nov13 150C131
Comment politiser notre refus de la politique, montrer à
l'homme de la rue vivant dans le concret et l'immédiateté
que nous sommes proches de ses préoccupations ?
À mes yeux, certes pas en faisant de la politique au sens
commun d'aujourd'hui ou en voulant imiter les partis
politiques, car ils sont toujours attachés aux pouvoirs
donc à de la domination.
Nous nous sommes attachés à retrouver notre liberté qui
est d'abord celle, intérieure, de notre pensée. Ensuite
comme le souligne Alain très bien réapprendre à user des
dons divins accordés à l'homme.
Réveilleurs de conscience ? Utopistes réalistes ?
"Extra-terrestres" ? Ou plutôt, selon le bon mot de notre
sœur Nicole des terrestres extra Voilà comment on
pourrait qualifier les Pèlerins d'Arès.
Notre idéal, notre "direction de certitude" va au delà,
bien au delà d'un parti politique pour s'attaquer
carrément à la racine des maux et de la souffrance sur
terre.
La racine des mayx, c'est l'absence de pénitence
de trop de terriens ! C'est-à-dire le manque d''intelligence
spirituelle ou d'intelligence
du cœur, pour accomplir
du Bien et répandre la paix, pardonner,
augmenter l'amour
au sens universel etc., pour trouver une nouvelle manière
d'agir et de se comporter.
La pénitence ou
changement en Bien
est d'abord individuelle, mais résonne vite positivement
sur notre entourage. Encore faut-il la vouloir, la choisir
et ne cesser de la faire entrer dans sa vie.
Au désespéré, je dirai que l'on a déjà vu cela bien
souvent "frémir" à diverses époques sur notre planète.
Cela se produit à chaque fois que ceux qui n'ont plus rien
à perdre trouvent la force de dire non à des pouvoirs
souvent totalitaires. Les ouvriers polonais de
"Solidarnosc" à Gdansk dans les années 80 n'ont ils pas
dépassé les marionnettes de pouvoir qui les tyrannisaient
? Je me souviens d'un souffle extraordinaire, dont on
parlait dans la rue et que les médias suivaient.
Mandela, Martin Luther King , Gandhi ont déjà été cités et
on pourrait rajouter Aung San Suu Kyi Prix Nobel de la
Paix qui a défié le pouvoir birman avec un appel à "une
révolution des consciences" non violente.
Mais voilà ! Nous sommes tombés "en servitude volontaire"
pour faire écho à Boileau depuis si longtemps !
Depuis la génération d'Adam, les hommes s'asservissent
eux-mêmes à leurs désirs immédiats,.
D'ailleurs l'écriture n'est elle pas née d'abord du besoin
de compter ses troupeaux, ses récoltes, ses
habitants... et les richesses immédiates ont vite
rapetissé l'homme, diminué ses jours et sa vie déclenchant
un cycle de souffrances ininterrompu depuis. Les Hébreux
avaient des juges
puis ils ont réclamé un roi,
Saül et de nos jours le citoyen trouve normal
pour ne pas dire "naturel" d'élire un chef, un
représentant, pensant que la démocratie demeure le
meilleur des modèles alors qu'elle est à bout de souffle.
C'est notre héritage malgré nous dont il faut enfin nous
dépêtrer.
Car enfin c'est étonnant cet acharnement et obstination à
toujours reproduire le même mauvais scénario, à ne rien
vouloir imaginer d'autre et surtout à étouffer ou éliminer
ceux qui font renaître un élan, un enthousiasme, un
possible pour ramener vers un monde meilleur.
La Révélation d'Arès
redonne à chacun sa dimension sacrée, unique ; elle fait
de nous des gens qui osent penser que c'est possible
d'améliorer le monde en commençant par s'améliorer eux
mêmes.
Et oui... balayons d'abord devant notre porte !
Elle est là la Bonne Nouvelle : on peut évoluer en mieux
et changer.
Reprenons ce pouvoir là au moins.
Alors, on change ?!
On peut danser aussi, car c'est réjouissant de réaliser
que nous avons été créés pour Bien Autre Chose que ce à
quoi nous nous sommes réduits.
Les partis politiques avec leurs slogans nous paraphrasent
déjà : "Le changement c'est maintenant" comme de gros coucous prêts encore
une fois à s'installer dans un nid qu'ils n'ont pas su
construire. Ils empruntent des mots mais les rendent vides
de sens.
Les idées sont faites pour être vécues disait Malraux. Et
bien notre changement vers le Bien,
nous, nous le vivons, c'est ça la différence, notre
différence profonde et vraie.
"Pourquoi m'y investir ?" peut me répondre le désespéré,
"puisque je ne suis pas sûr d'en voir le résultat ?"
Si moi je peux en constater déjà un effet bénéfique sur ma
vie personnelle et sociale, pourquoi pas vous ? Et enfin
qu'avez-vous à perdre : Rien puisque vous êtes sans
espoir, mais à gagner : Tout ! La vie, la survie, le salut
et la résurrection)
Mais cela nous est bien dit : Quatre
générations
ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Et puis la générosité et la bonté ne se mesurent pas qu'à
un philtre personnel et temporel .
Mon parti est pris, grâce à vous, Frère Michel,
Je vous respecte infiniment.
Sylvie Paradis d'Ile de France
|
Réponse :
Comme tout cela est bien dit ! Quel talent, ma sœur Sylvie
! Vous ne proposez pas vraiment de solution, mais vous
présentez les choses d'un façon brillante et vivante, que
pour ma part j'aime beaucoup.
Je pense qu'il y aura quelque chose à prendre dans ce
commentaire, ne serait-ce que dans la façon de dire.
Le Message que nous véhiculons, tantôt le tract à la main
dans la rue, tantôt dans nos conversations, nous vaut
l'estime de ceux qui nous écoutent, mais ils ne cheminent
pas pour autant sur le sentier
que nous avons choisi... ou plutôt que nous avons vu la
Main du Père nous désigner. Il y a du miracle en chacun de
nous.
Miraculés, nous paraissons des inadaptés, des misfits
dit-on en anglais. Parce que nous sommes des faucons.
La foule, elle, est celle d'un immense poulailler où tout
le monde dort sur le même perchoir et autour duquel tout
le monde picore sans trop s'éloigner. Malraux disait "Les
idées sont faites pour être vécues," mais je dis qu'elles
sont surtout faites pour faire de la foule une poulaille.
Il est vrai que d'apparence — et pour quiconque (c.-à-d. à
peu près tout le monde) ne creuse pas — nous ne sommes pas
aisés à définir. Ils sentent, bien sûr, une passion chez
nous, mais ils pensent comme la dernière phrase de "L'Être
et le Néant": "L'homme est une passion inutile."
Nous avons bien conscience que la mission est difficile et
que la politiser ne réduira pas considérablement sa
difficulté. Mais comme vous le rappelez: Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà
bien pourquoi il nous faut simplicité, bonne humeur et
vie, oui, de la vie. C'est exactement ce que vous avez.
Mais bon ! Nous tous avons tout cela.
Merci pour votre commentaire, que j'ai lu avec grand
plaisir.
|
21nov13 150C132
En 1974 puis en 1977, le Créateur choisit la France pour
parler au monde et dit :
Il est temps que Je
libère les nations. Car Je n’ai établi aucune
principauté (politique, religieuse, financière),
c’est le monde qui l’a
établie ! (Rév d'Arès 3/1).
Ainsi, le Père rappelle qu’il n’a jamais divisé l’humanité
en états et préconise le dépassement de la politique par
la vie spirituelle, qui n’a rien à voir avec la religion.
Ceci est le texte d’accroche d’une petite vidéo que nous
avons sur le site de "L’Eau Forte" à Bordeaux
http://www.revelation-ares-bordeaux.info/index.php/la-france-acceptera-telle-son-destin-spirituel-
Un petit groupe d’affinité — il y a déjà 5 ans (de
mémoire) — avait déjà fait une mission sur le thème "La
France acceptera-t-elle son destin spirituel ?" en
s’inspirant d’un texte paru dans la revue "Frère de
l’Aube." Nous avions confectionné un tract, une affiche et
une brochure avec le texte suivant :
"La France est plongée dans une grave crise économique et
sociale (chômage, dette de l’état, délocalisation, crise
du pétrole, spéculation, prix lourd de la protection
sociale, pouvoir d’achat en baisse…) La politique, qui
s’en tient actuellement à créer toujours plus de lois et à
distribuer l’argent des uns vers les autres, se montre
incapable de résoudre cette situation et nous sommes de
plus en plus nombreux à nous demander quelles sont les
raisons de cette inefficacité. Le destin que nous dicte la
politique est loin d’être le meilleur et pourrait bien
nous mener à la catastrophe tout simplement, parce que la
solution aux problèmes de la France et du monde n’est pas
d’ordre politique, mais uniquement d’ordre spirituel.
Malheureusement, nos dirigeants ne l’avoueront jamais, car
ils devraient alors reconnaître leurs cruelles limites."
Si nos gouvernants nous laissaient librement aller les uns
vers les autres, notre capacité spontanée et générale de bien, de générosité
et d’entraide fraternelles nous surprendrait. Nous
verrions que le risque de la liberté absolue est moindre
que celui du système. Hélas, les pouvoirs n’accepteront
jamais cette évidence. Au contraire, en affirmant que la
solution à tous les problèmes actuels se trouve dans la
loi, la force, l’impôt, ils justifient leur place et
étouffent dans l’homme le courage, l’amour, la créativité.
Les pouvoirs ont, à toutes époques, rejeté tous ceux qui
pourraient faire mieux qu’eux.
La plupart d’entre nous acceptent cette situation par
habitude, lâcheté ou paresse. La multitude est convaincu
qu’elle est incapable de prendre son destin en main et de
se gérer elle-même en se bonifiant, tout simplement parce
que les pouvoirs ont toujours affirmé que l’homme, qu’ils
considèrent irrémédiablement faible et mauvais, a
absolument besoin d’une autorité pour le guider et qu’il
n’y aura jamais aucune autre alternative que la politique.
Pourtant, il existe une autre voie, celle du
bien, de
l’amour, du pardon,
du respect d’autrui...
Épuisée et souffrant silencieusement de la lente
disparition de ses qualités humaines comme politiques, la
France reçoit à Arès en Gironde, en 1974 et en 1977, la
visite de son Créateur. Celui-ci rappelle à l’homme sa
véritable nature qui n’est autre que spirituelle. La
France est donc choisie pour faire prendre conscience aux
hommes que la voie des pouvoirs et des systèmes n’est pas
la bonne et que la seule voie intelligente est celle de la
recréation d’un monde sur des bases spirituelles, mais non
religieuses, faites de bon sens et d’efficacité pratiques.
Encore faudrait-il qu’elle le sache et qu’elle l’accepte.
Si la France prend résolument son destin spirituel en
main, elle jouera pour le monde un rôle fondamental et
novateur. En se recréant bonne, l’humanité résoudra ses
problèmes. Les lois, les structures et les chefs
n’éveillent pas la conscience des hommes. Aucune loi n’a
supprimé le racisme, la haine, les préjugés, le mépris,
l’égoïsme. Aucune loi n’a rendu l’homme meilleur. D’abord
méfiants et sceptiques, les Français finiront par ne pas
trouver si stupide cette voie de la bonification
intérieure qui sera la grande chance de notre pays et du
monde, si nous le voulons.
Tôt ou tard, deux options s’offriront à nous :
La première est la solution facile de l’état super
autoritaire vers lequel on s’achemine.
La seconde serait un pouvoir intelligent, qui
déréglementerait, désengagerait l’état progressivement et
redonnerait confiance et dynamisme à la société. L’homme
développerait l’amour, la justice et la droiture et
briserait ses envies de colère, d’impatience, de recours
aux lois et, pire, à la guerre. Cette seconde voie serait
une transition vers la spiritualisation générale sans
pouvoir, sans structure, sans dogme, sans chef.
Oui, ensemble, nous pouvons bâtir une société heureuse et
harmonieuse faite d’hommes vertueux, réfléchis et
courageux, divers mais complémentaires, une société libre
et souveraine d’elle-même, dotée d’un service public
minimum de forts et sages au service des petits.
Les échecs des idéologies et les déceptions causées par la
démocratie n’arrivent pas par hasard quelques années après
le retour du Père. Celui-ci les avait envisagés. Il ne
tient qu’à nous maintenant de prendre notre destin
spirituel en main et d’admettre que nous pouvons très bien
nous gouverner nous-mêmes ! »
À la relecture [de ce commentaire], je vois que le mot pénitence n’est pas
prononcé. Mais c’est peut-être une base pour y réfléchir.
Nous ne l’avons fait qu’une seule fois sous cet angle à
Bordeaux.
Reprendre une mission sous cette accroche ?
Ou bien « Le destin de la France ne se fera pas par la
politique mais par la Vie
spirituelle ? »
Philippe d’ Aquitaine
|
Réponse :
Vous faites l'état des lieux et je vous en remercie, frère
Philippe. Je crois qu'à peu près tous les Pèlerins d'Arès
engagés sont ici d'accord avec vous.
D'autres missions ont été faites en France
sur le thème de "La France acceptera-t-elle son destin
spirituel ?", un article de notre frère Claude M. dans
"Frère de l'Aube", mais je n'ai jamais eu d'échos des
résultats de cette mission. Je pense qu'il n'y eut pas de
résultats. Peut-être était-elle faite dans un esprit
encore trop proche de la "mission sociale" ? Le texte que
vous citez dans le présent commentaire me paraît en effet
déspiritualisé.
Je note que vous êtes partisan d'une argumentation
politisante tournant autour du concept de pénitence.
Merci, frère Philippe, pour votre participation.
|
21nov13 150C133
Je comprends que dans votre question "politiser notre
refus de la politique ?" le terme "politiser" est à
prendre au sens d'organiser la gestion de la collectivité
pour répondre aux graves problèmes du moment, alors que
dans "refus de la politique' le mot "politique" est à
prendre au sens "d'activité ayant pour intention la quête
du pouvoir", selon votre définition.
Cette ambiguïté a peut-être gêné certains commentateurs.
Plus généralement, les enjeux d'une légère politisation
(au sens vu plus haut) me semblent trop mal compris par
une bonne part du petit
reste.
Il me semble que la pénitence
ne peut pas être la réponse à votre appel : "Pour être
[plus] clairs il nous faut montrer le fil tendu entre le
présent et un futur très lointain". Proposer un message
tentant de mêler pénitence
et politique au sens "activité ayant pour intention la
quête du pouvoir", comme le font beaucoup de
commentateurs, cela me semble être une façon polie de vous
répondre qu'une légère politisation n'est pas possible, au
sens "gestion de la collectivité."
Une autre approche plus conforme à l'esprit de votre
question, comme celle basée sur la générosité et la
liberté, comporterait dans ce contexte trop de risques de
dérive idéologique ou de récupération politicienne que les
Pèlerins d'Arès ne seraient pas prêts à assumer. Je pense
ainsi que la mission de rue devrait continuer comme elle
le fait actuellement sous votre impulsion, avec un contenu
tout spirituel qui, bien sûr, met la pénitence
au centre et parle de notre refus de la politique.
[Comme je suis] trop loin du petit
reste, je n'aurais pas pu me faire une telle
opinion sans votre blog. Je suis désolé de ma conclusion.
Je sens bien que vous, prophète
Mikal, voudriez de toute votre âme
accélérer la rencontre des blés
mûrs
par une approche plus efficace.
Ce billet de votre blog fait dès maintenant parti de
l'Histoire. Il pourra servir dans 20 ans à reconsidérer la
question. De toute façon, je ferai tout pour comprendre
votre avis, lorsque vous serez arrivé au bout de votre
réflexion. Dans le cas peu probable où vous décideriez
d'en faire un enseignement
prophétique, et non un simple conseil de premier
missionnaire, je le suivrai avec confiance malgré toutes
mes insuffisances.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
|
Réponse :
Il n'est pas exclu que, pour finir, nous ne trouvions pas
de solution satisfaisante à la question que pose cette
entrée de blog "poltiser notre refus de la politique ?"
Ceci n'est qu'une réflexion à laquelle j'invite tous ceux
qui veulent bien y participer, mais il y a des réflexions
qui n'aboutissent pas ou qui n'aboutissent pas tout de
suite.
Il demeure que la France, ne l'oublions pas, vient
d'entrer dans une période de grandes inquiétudes, où le
public place la politique sur la sellette et commence à se
poser des questions la concernant, et je souhaiterais
quand même montrer au public que nous ne sommes pas des
rêveurs mais leurs frères citoyens en butte aux mêmes
inquiétudes. Il n'est quand même pas impossible que nous
trouvions à dire aux gens que notre mission rencontre deux
ou trois choses d'ordre réaliste sans pour autant
affaiblir notre message spirituel.
La pénitence,
qui jusqu'à présent n'était pas un concept politique,
pourrait bien le devenir si nous trouvons pour cela une
bonne formule, parce qu'elle reste le moteur central du changement de vie et
du changement du monde
que Dieu nous demande d'effectuer. Vous semblez l'oublier.
Je ne suis pas d'accord avec vous. La pénitence
peut "être la réponse à notre appel." Je crains qu'en vous
éloignant du petit
restre, vous vous soyez déspiritualisé, vous
priiez moins, vous perdiez le réalisme qu'est la pénitence,
votre âme est
peut-être en souffrance ? Pourquoi ne pas reprendre
contact plus souvent avec notre mission de Paris ? Je
souffre de voir le vieux compagnon que vous êtes s'isoler
ou s'éloigner ainsi. Je vous dis toute mon affection
fraternelle.
|
21nov13 150C134
Je vous remercie de nous avoir prévenu qu'un e-mail
"phishing" était envoyé, car je l'ai reçu à trois adresses
différentes et nul doute que je l'aurais ouvert.
Après une mission que nous commençons le mercredi, nous
poursuivons samedi après samedi l'exposé sur la pénitence.
Nous avons eu [des visiteurs chaque] samedi, dont trois
que nous suivons régulièrement depuis un moment.
Le blog "politiser notre refus de la politique ?" amène
une avalanche de commentaires (plus de 600 dîtes-vous).
D'ici quelques jours je pense envoyer un commentaire. Je
penche pour un "think tank" par intranet, permettant aux
missionnaires de préparer et de développer leurs arguments
pour missionner sur un thème qui serait choisi en commun,
en fonction du changement
de la société.
Bernard R. de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse :
Je suis sûr que vous poursuivez avec
foi et constance
à Nice la mission, à laquelle je ne peux
vous aider en ce moment.
Merci de m'en donner de bonnes nouvelles.
|
21nov13 150C135
Dieu seul est hors du temps et Étalé
[Rév
d'Arès ii/4], hors des contraintes temporelles
et spatiales.
Notre mission se situe dans le temps, le
XXIème siècle, et dans l'espace. Son centre de gravité est
en France qui a du mal à accepter son destin spirituel
(cf. "Frères de l'Aube"), notre Champ
de mission directe est cadré par la veillée 5.
Dans la lutte asymétrique que nous menons contre les
systèmes de pouvoir, nous pouvons retourner contre les
pouvoirs les armes qu'ils utilisent, et en France, l'arme
politique fondamentale est juridique et écrite.
Le droit anglo-saxon est jurisprudentiel, ce sont les
décisions de juges qui interprètent à leur manière les
textes et en particulier aux USA les intentions des "pères
fondateurs" de la démocratie américaine. La Constitution
Américaine de 1787 ne comprenait pas, contrairement à
celle de l'État de Virginie en 1776 de déclaration de
droits, les amendements bien connus de 1791 (dont le
deuxième qui consacre le droit du citoyen à porter des
armes) datent de 1791 et ont été ajoutés pour obtenir la
ratification de certains États réticents. Mais c'est bien
la Cour Suprême américaine par ses arrêts de 1803 et 1833
qui a décidé pendant 150 ans d'en limiter la portée en
déléguant à tout juge le pouvoir d'apprécier la
constitutionnalité des lois et qui restreignit leur portée
aux lois fédérales. Les choses ont progressivement changé,
le droit de toute personne arrêtée de garder le silence,
obtenir un avocat et être avertie de ses droits date de
1966, mais la culture politique anglo-saxonne reste très
différente.
Donc la question de trouver un pont pour passer des
préoccupations politiques de nos missionnés à notre
Message doit être réfléchie au niveau local de l'État
nation et de ses textes fondamentaux qui sont les textes
"sacrés" des juristes.
Dans la lente évolution de la libération des nations, la
proclamation de droits pour lutter contre les abus des
monarchies et des colonisateurs a été la première marche
(Grande Charte anglaise de 1205, habeas corpus de 1679,
déclarations de droits anglaise de 1689, de Virginie de
1776, de France de 1789, déclaration d'indépendance des
États Unis de 1776 - qui proclame comme droit fondamental
la recherche du bonheur-, déclaration universelle de
1948...). C'est à partir de ces déclaration de droits qu'a
commencé à s'établir ce qui est maintenant appelé "État de
droit" avec sa hiérarchie de normes juridiques, sa
Constitution, puis ses lois et règlements.
Dans l'espace, près de chez nous, il est évident que la
question des petites unités se pose différemment de la
France en Suisse et en Belgique ou dans un état fédéral.
Le préambule de la loi fondamentale allemande de 1949
commence par "consciente de sa responsabilité devant Dieu"
(mais c'est le Dieu des religions officielles qui ont
droit à des impôts prélevés par l'État), et la
Constitution espagnole de 1978 établit une monarchie
parlementaire, comme au Royaume Uni.
Beaucoup de différences donc et s'il est utile de
réfléchir en se renseignant sur les autres pays — nous
aimons Dieu donc nous aimons toute l'humanité, ses enfants
—, au niveau de notre mission opérationnelle qui est la
question posée ici, les stratégies doivent être
nationales. Je me concentre donc sur la France.
1 Contexte
juridique français
La France est un pays de droit écrit, le juge est "la
bouche de la loi" et la loi est une hiérarchie de normes
dont le sommet est la Constitution à laquelle doivent se
soumettre toutes les lois dont ces règlements municipaux
qui veulent restreindre notre liberté d'expression dans la
rue.
La Constitution de 1958 en vigueur en France ne comporte
pas de déclaration de droits, mais établit clairement dans
son préambule l'autorité de la Déclaration des droits de
1789 et du préambule de la Constitution de 1946. Son titre
7 établit le Conseil Constitutionnel (composé surtout de
juristes) comme garant de la Constitution et même si sa
saisine reste très limitée, son influence s'étend.
C'est quand le ministre de l'intérieur Marcellin a voulu
interdire en 1968 un groupuscule gauchiste que cette Cour
a cassé son arrêt au nom de la déclaration de 1789 et de
la liberté d'expression. Ce texte est donc bien
juridiquement applicable en France comme norme suprême et
nous devons nous en servir pour défendre notre mission
mais aussi pour politiser notre refus de la politique à
laide de ses propres textes.
Au niveau de la défense de notre mission de rue, l'article
10 de la déclaration est très timoré et prête à des abus
("nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même
religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas
l'ordre public établi par la loi"), mais celui de
l'article 11 est explicite ("la libre communication des
pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'homme...sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la loi"). Or il a été
bien établi que le trouble à l'ordre public doit être
manifeste et constaté de manière précise (gêne à la
circulation par attroupements ou matériel fixe, incitation
à la haine, voire amoncellement de tracts par terre...).
Nous devons donc défendre calmement nos droits en opposant
aux uniformes, qui font excès de zèle pour nous empêcher
de missionner, ces textes qu'ils doivent respecter.
2. L'introduction
d'un
peu de politique dans notre mission
Pour revenir au sujet de l'entrée, je pense qu'il faut
établir ce pont que nous cherchons en trois étapes
successives :
Récuser à l'aide de ses propres textes
sacrés les fausses
promesses (Rév d'Arès 31/4) de la politique que
Dieu récuse (Rév
d'Arès xxxvi/5)
Proposer une direction de changement
en nous aidant des intentions et de la terminologie de
ces textes
Affirmer clairement notre Source, le Plan Créateur
expliqué et réexpliqué par les prophètes
qu'Il nous envoie et notre solution: la pénitence
joyeuse.
Pour la première étape, il faut bien
distinguer les trois remparts successifs du système qu'il
nous faudra vaincre l'un après l'autre :
L'État de droit, celui de la
loi des rats (Rév d'Arès xix/24) concoctée par
des juristes, mais dont nos concitoyens n'ont pas encore
compris la perversité
La démocratie dont ils commencent à comprendre la
destinée très fragile.
Sa version française qui est une pseudo-démocratie
confiée à des soi-disant représentants qui sont déjà
largement décrédibilisés, des envahisseurs
(Rév
d'Arès 3/2), la première muraille à abattre
Pour récuser la politique à l'aide de ses
textes, utilisons le préambule de la Déclaration de 1789
qui parle des "réclamations des citoyens... qui tournent
au bonheur de tous". Ou la Déclaration de 1793,
malheureusement balayée par Napoléon et l'Empire, qui
commençait dans son article 1 par "le but de la société
est le bonheur de tous". Je pense que réclamer pour tous
le droit au bonheur et demander si la politique actuelle a
tenu sa promesse de procurer le bonheur à la société est
une très bonne première entrée pour récuser la politique.
Comme nous le faisons pour l'univers de pensée religieuse
avec le mot pénitence
que nous remettons au centre en lui redonnant son vrai
sens, nous pouvons dans l'univers de pensée politique
remettre le bonheur
[Rév d'Arès 36/23, xxvi/12] au centre, constater
les carences et proposer un vrai bonheur
durable. Le bonheur
est un thème de votre entrée et de nombreux commentateurs
et un terme de la Parole.
Sur les points suivants, la Constitution de 1958 établit
comme "principe" le "gouvernement du peuple par le peuple
et pour le peuple" (article 2). Il nous est donc très
facile de montrer que les gouvernements français sont
constitués par des hommes politiques de "talents et
vertus" (1789 article 6) souvent discutables et qui ne
peuvent pas représenter un peuple aussi vaste et divers
sur des sujets de société aussi complexes.
Nous pouvons également invoquer l'ensemble de l'article 6
: "La loi est l'expression de la volonté générale. Tous
les citoyens ont droit à concourir personnellement, ou par
leurs représentants, à sa formation". Cet article envisage
deux méthodes, il nous est facile de nous réclamer de la
première et surtout d'affirmer haut et fort ce que la
plupart de français pensent : "Non, les politiciens élus
ne sont pas nos représentants". Il m'est arrivé à
plusieurs reprises de parler ainsi à divers élus et de
leur expliquer pourquoi, j'ai senti à quel point ils
étaient déstabilisés et sans réplique. Ce sont des hommes
peu réfléchis sur le fond mais très habiles pour se faire
désigner et élire.
Et nous pouvons réclamer notre statut de citoyen conscient
de ses droits et devoirs (la pénitence)
et notre refus d'être uniquement l'électeur d'un jour et
le gouverné de toujours.
Nous savons que Dieu interdit qu'on s'empare
du
gouvernement de son peuple qu'Il a donné à tous [Rév
d'Arès 27/5], mais nous serons probablement plus
écoutés dans un premier temps si nous le disons avec les
textes politiques français pour ensuite conduire nos
néophytes à la lecture du Livre.
Notons également le thème de la résistance aux lois
injustes et inutiles avec l'article 5, "La loi n'a le doit
de défendre que les actions nuisibles à la société". Le
mot choisi est bien société et non État, l'envahissement
abusif des règlements concerne donc tous les citoyens.
3. L'idée d'un
parti politique
Dans la Constitution de 1958, le rôle des "partis et
groupements politiques" est établi dans l'article 4 pour
"concourir à l'expression du suffrage, ils doivent
respecter les principes de la souveraineté nationale et de
la démocratie".
On voit donc dans les textes le peu d'intérêt pour nous de
constituer un parti, même s'il y a quelques avantages
fiscaux comme pour les associations cultuelles car nous
allons nous heurter très vite aux limites juridiques qui
correspondent d'ailleurs à leur perception par l'opinion
publique : ce sont des outils liés aux élections. Or si
nous contestons le principe de représentants du peuple,
comment solliciter des suffrages comme représentant ?
J'ai commencé un peu à m'impliquer dans les travaux de
réflexion du Modem qui tenait un discours intéressant du
point de vue citoyen. J'ai pu constater que contrairement
aux discours, la réalité interne était celle de tous les
partis, la rivalité aigue entre membres pour être désigné
comme candidat ou obtenir des appuis, et le blocage par
les professionnels de la politique à commencer par le
président inamovible qui veillent scrupuleusement à ce que
les jeux politiques habituels ne soient pas dérangés par
des idées novatrices. Constituer et faire un parti nous
ferait perdre beaucoup de temps et créerait la confusion
voire une contresens par rapport à nos espérances dans
l'esprit du public.
Dans notre mission publique, nous voulons attirer
l'attention des personnes que nous croisons, placer le
kérygme et être à leur écoute pour entamer un dialogue
bien cadré.
Pour introduire un peu de politique, il nous faut donc
établir un calendrier de mission adapté aux échéances
électorales françaises — la première venant très
rapidement en 2014 avec les municipales et européennes —
et des thèmes d'accroche forts et vite compris. J'ai
quelques idées pour cette échéance et les prochaines, mais
ce blog n'est pas le lieu adéquat pour les évoquer.
C'est bien long, mais il n'est pas simple de faire un
pont entre les préoccupations politiques du public et
l'enseignement que nous avons à leur retransmettre, celui
du Père et de l'homme de Son Dessein, le prophète. Il nous
faudra expérimenter diverses méthodes et observer et
analyser les résultats.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je crois, mon frère Antoine, que tout le monde comprendra
qu'il "n'est pas simple de faire un pont entre les
préoccupations politiques du public et l'enseignement
que nous avons à leur retransmettre."
Ipso facto, tout le monde comprendra que ce commentaire ne
pouvait qu'être long. Je devine, de plus, que vous l'avez
réduit à son minimum indispensable. Un grand merci pour ce
travail.
Bien que je n'aie pas creusé les questions sous l'angle
juridique comme vous venez de le faire, j'en étais arrivé
à peu au même niveau de conclusion après les années au
cours desquelles j'ai glané ici et là des informations et
des avis autorisés.
Par exemple, non seulement, comme vous dites, un parti
rejetant le principe de la représentativité élue ne peut
sans se contredire présenter des candiats à l'élection des
représentants, mais comme me l'a déjà fait comprendre un
professeur de Droit Constitutionnel et Public il y a
quelque vingt-cinq ans déjà, on ne peut présenter un parti
qui veut diviser "la République une et indivisible" en
petites unités humaines pour en faire un Confédération, ni
même, pensait-il, un parti qui récuse la politique et veut
la remplacer par une organisation de gestion — même de
gestion élue, mais révocable —, car cela, quoique sujet à
discussion, pourrait être lu comme un éclatement de la
République elle-même. Il y avait aussi d'autres points
résultant de la Parole d'Arès qui s'opposaient de surcroît
à l'idée d'un parti autorisé.
Cependant, l'idée de parti n'est pas, dans mon esprit,
complètement exclue, mais vue sous un autre angle, dont je
ne veux pas parler ici dans ce blog public.
Votre commentaire est à relire à tête reposée et à
méditer.
|
21nov13 150C136
Réfléchissant toujours à votre dernière entrée de blog,
avec d’autant plus de réalisme que cette semaine est la
semaine de service de mon groupe de mission à Losserand
[Paris]. Ma mission de rue est intensifiée.
Je me demandais si le mot "servilisme" en première
approche était un mot utilisable.
Il m’avait frappé dans votre opuscule sur la prière
proposé aux nouveaux venus lors du pèlerinage 2011.
J’ai aussi pensé à l’introduction possible du mot
"gestionnaire".
Voici une formulation, certainement encore lourde et un
peu longue :
Les Pèlerins d’Arès sont des pénitents
: ils ont décidé de mêler activement à leur vie
l’amour de l’autre, le pardon, la paix, de réfléchir de
manière spirituelle aux choix qu’ils ont à faire, de se
libérer de leurs peurs et de tout servilisme envers le
pouvoir.
Réalistes devant les difficultés actuelles et activés
dans leur foi par La
Révélation d’Arès, ils ont compris que rien de
bon ne sortira des systèmes, politiques notamment.
Ils attendent plus que jamais tout d’eux-mêmes, aussi
bien du coté spirituel que du coté matériel, ils
invitent l’homme à ne plus avoir peur d’être responsable
et à les rejoindre dans leur insurgeance.
Ce n’est plus de politique dont le pays a besoin mais de
bons gestionnaires et de pénitents.
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Cette formulation n'est pas mauvaise. On peut l'alléger,
mais je n'en ai pas le temps aujourd'hui.
Le mot servilisme n'est pratiquement plus utilisé.
Dommage, car il n'a pas de synonyme. Servilité n'a pas
exactement le même sens, mais serait préférable quand même
dans une mission destinée au tout-venant de la rue.
|
21nov13 150C137
Je me situe à l'opposé de tous ceux qui vont dans le sens
de la politisation de votre si beau Message.
Vous passez déjà pour des utopistes, des chimériques, mais
là vous allez passer pour complètement fous.
Le Ciel descend jusqu'à vous à Arès, frère Michel. Il vous
bénit et vous élève à des hauteurs sublimes et vous
demande d'entraîner derrière vous le plus possible de
frères.
Tant que vous parlez d'espace infini où le
feu est bleu [Rév d'Arès vi/1], de Hauteurs
Saintes, de transfiguration, de sanctification,
on hausse les épaules, mais on ne vous prend pas pour fou
; vous êtes à votre place.
Mais plongez dans les abîmes et pataugez dans la boue de
la politique, vous êtes aussitôt insensé.
Non, frère Michel, vous êtes un homme de si vénérable
grandeur, ne passez pas pour un fou !
Pardonnez mon outrecuidance. Je ne peux pas m'empêcher de
vous avertir. Je vous aime de toute mon âme
et je vous respecte au plus haut point.
Gaston Q. de Provence
|
Réponse :
Frère Gaston, quelle joie de vous lire ici après vos
années de silence !
Je vous croyais définitivement parti vers
d'autres horizons. Je vous savais tenté par le bouddhisme.
Peut-être êtes-vous bouddhiste, du reste ; cela n'empêche
pas de lire mon blog.
Allons-nous paser pour "complètement fous" si nous
politisons un peu notre "beau Message" ?
C'est qu'alors La
Révélation d'Arès est complètement folle de même.
Ce "beau Message" n'oublie pas les aléas terre-à-terre de
l'Histoire et admoneste sévèrement les princes
du culte (politiques) — de tous les cultes
religieux, politique, financier, etc —, le roi
blanc et le roi
noir (politique), les béliers
de la politique et leurs pillards
et
satrapes (Rév d'Arès 23/2-8). La Révélation d'Arès n'est
pas
une Parole d'un doux angélisme, qui nous demanderait de
mépriser et d'oublier le monde. Elle nous place face à la
citadelle du
monde et nous demande à nous, Pèlerins d'Arès
insignifiants et faiblichons, de briser cette citadelle...
C'est folie ! Oui, au fond, c'est folie, vous avez raison,
mais la nécessaire folie.
Dans son "Éloge de la Folie" Érasme lui-même prend Jésus
pour un fou, mais fou de cette folie que nous assumons
déjà nous-mêmes. J'ai passé quelques minutes dans ma
bibliothèque pour retrouver le livre et chercher ce que je
voudrais citer. Érasme dit : "Que penser de tout cela,
sinon que tout est folie, même la piété ? Le Christ
lui-même, pour maintenir cette folie, a consenti à en
assumer sa part, se faisant péché pour remédier au péché.
À ses apôtres ignorants et grossiers il conseille la
folie, leur parlant de choses inintelligentes et sans
raison: d'enfants, de grain de sénévé, de passereaux."
Malgré ce que disent les scientifiques, le monde moderne
ne peut pas être pensé comme un tout structuré et
cohérent. Le monde porte en son sein une dualité qu'il ne
peut surmonter: les réalités matérialistes et l'homme
figurent les deux pôles d'une réalité qui régulièrement se
montre fragile: On le voit dans la crise de la France
actuellement. MM Hollande et Ayrault sont, en dépit des
apparences qu'ils se donnent, stupéfaits de la soudaine
opposition des Français à leur politique. Quand le pouvoir
devient très faible et que la pression monte dans la
marmite de la population, attention ! Danger !
Je ne pense pas que sur ce contexte-là nous passions pour
fous... fous au mauvais sens du mot. C'est même, je pense,
le bon moment pour politiser un peu.
Merci quand même pour votre avertissement, émouvant de
sincérité. Merci, mon frère Gaston.
Je vous rappelle que nous avons une mission à Marseille...
|
22nov13 150C138
Cette entrée m'a d'abord surpris. Je voyais la mission
sociale revenir par la fenêtre.
Au fur et à mesure de la discussion j'ai mieux perçu votre
intention, Frère Michel, et voici donc ma contribution aux
débats:
1. Je pense que nous devons "faire de la politique" comme
Monsieur Jourdain fait de la prose. C'est-à-dire nous
exprimer sur le terrain des idées, des propositions
sociales et économiques mais sans entrer sur le terrain
politique (en créant un parti, un programme ouvert de
refus du politique...). Nous perdrions notre spécificité
et nous nous ferions exploser comme Coluche.
2. La politique promet aujourd'hui un bénéfice immédiat
qui plus est atteignable sans effort. Un peu comme un
slogan publicitaire: Maigrissez en mangeant de la purée !
C'est la première barrière à franchir: concrètement quel
est le bénéfice que moi passant dans la rue je vais
retirer de cette Révélation
d'Arès ? S'expose ici non seulement le problème
d'immédiateté mais aussi de proposition tangible qui
pourra faire dire à notre interlocuteur: "Ah tiens ! ça
peut m'intéresser."
3. En général c'est en désignant un bouc émissaire qu'il
suffit d'éliminer que la politique propose d'atteindre ses
résultats sans effort. Supprimer le communiste, le juif,
taxer le riche, chasser l'étranger, abandonner l'euro,
remplacer le sortant etc... Choisir "Moi Président" c'est
plus simple que choisir "moi pénitent."
Mais il est possible que, abusés, les Français ne croient
plus beaucoup aux résultats sans effort. Alors le
challenge pour nous serait d'exprimer notre spécificité
arésienne en termes concrets. La pénitence
mais pour quoi faire? Et qu'est ce que cela va m'apporter
de different, de nouveau au quotidien?
4. Le plus grand reproche fait au politique aujourd'hui,
c'est d'être réactif à l'actualité de n'avoir aucune
vision et de ne proposer aucune espérance . Alors sur ce
terrain là, nous avons quelque chose à proposer, encore
faut-il que nous sachions nous faire entendre et
comprendre.
Concrètement je propose de créer une dynamique qui
donnera les moyens aux Pèlerins d'Ares de réfléchir et de
communiquer sur ce que vous appelez dans le blog "les
espérances politiques des gens de la rue". Je propose que
nous organisions autour de vous, Frère Michel, en 2014,
quarante ans après les premières apparitions de Jésus à
Arès, Les Premières Assises des Pèlerins d'Ares (ou du Monde Changé).
L'objectif serait d'apporter une perspective Arésienne à
ces espérances des gens de la rue.
Il s'agirait de rappeler notre spécificité arésienne et de
traiter sous le prisme Arésien les thèmes prioritaires
qui émanent de la rue. Il faudrait réfléchir à
l'organisation, mais j'imagine qu'elle se rapprocherait de
celle des universités d'été des partis politiques, mais
aussi des universités ou états généraux des entreprises,
des associations professionnelles et civiles. Sur chaque
sujet on pourrait constituer des tables rondes de frères
et sœurs réfléchis qui auraient travaillé sur le sujet et
qui organiseraient un dialogue avec le public. Seraient
invités tous les Pèlerins d'Ares qui le souhaitent. Peut
être des non pèlerins ? À réfléchir. Vous interviendriez
régulièrement pour nous guider, peut être en introduction
et conclusion de chaque atelier, tout cela serait à
étudier avec vous. Les conclusions de ces Assises seraient
rédigées et publiées et pourquoi pas remise à certains
journalistes sous forme d'un dossier de presse.
L'avantage de cet événement serait
1) De créer un événement justement
2) De permettre aux pèlerins d'Ares d'ancrer dans le
concret leur espérance et de développer une réflexion et
un langage pour la mission.
3) D'utiliser un formalisme et un code de la société
civile, politique et économique qui pourrait nous amener
dans le débat d'idées. Faire de la politique sans en
faire.
Bruno D. d'Ile de France
|
Réponse :
Un grand merci, frère Bruno, pour cette contribution très
positive avec des mots — "Moi Président" c'est plus simple
que choisir "moi pénitent.",
très bon —, des arguments, un projet.
Je reconnais bien là le professionnel formé à étudier des
idées et des situations à faire passer dans le public et à
établir des plans de campagne.
Tout cela sera relu et médité.
Concernant "les Assises du Monde
Changé"
, j'ai déjà pensé, et depuis longtemps, à quelque
chose de semblable: un chapitre, ou meeting, ou comice, ou
congrès, ou jamboree (terme qui avait ma préférence)
général des Pèlerins d'Arès, mais le principe sacré de
liberté et d'absence de règles autres que le minimum
prévus par La
Révélation d'Arès qui est celui qui prévaut, par
exemple, au Pèlerinage, où chacun vient quand il veut ou
peut pour le temps qui lui convient et prie comme il le
souhaite, ne permet pas facilement à tout le monde d'être
en même temps au même endroit.
Il faut aussi pour une réunion de cette importance des
moyens financiers et organisationels et une certaine
similarité d'état d'esprit que nous n'avons pas (il y a de
familles d'affinités) et, de plus, nous aurions avant le
sujet politique des sujet spirituels et apostoliques plus
brûlants à aborder.
Ne pensez-vous pas que l'Internet puisse, comme par le
moyen de mon blog, pallier à la très grande difficulté que
la liberté d'une
Assemblée de croyants libres
— qui d'ailleurs par là est déjà prémice du
Monde Changé — ne peut surmonter dans l'état
actuel d'une vie sociale qui enlève aux individus le temps
et les moyens de se retrouver librement sur une période
donnée dans un relatif désordre ou une relative
désagrégation ?
Mais votre commentaire offre beaucoup à méditer. Un grand
merci, frère Bruno.
|
22nov13 150C139
Vous écrivez : " Nous traversons des moments où la
politique alourdit l'air et inhibe gravement les hommes
qui le respirent."
Comment expliquer, avec des taux de satisfaction aussi bas
concernant l'approbation du gouvernement actuel, qu'il y
ait un tel attachement au sujet politique ?
Derniers sursauts avant la chute ? Matière moribonde de
rassemblement ? Un cadre pour y loger révoltes et
désespérance ? Ou représente-t-elle encore pour
quelques-uns une réelle solution d'issue à la crise ?
C'est souvent dans ce magma où nous naviguons lorsque nous
tentons de ramener à la Vie
nos frères et nos sœurs humains que nous
rencontrons dans la rue en ce moment. Comment les aider à
sortir de cette matière gluante qui les empêchent de voir
la Lumière ?
Je vous remercie pour toujours nous la montrer cette
lumière et je remercie également notre frère Antoine qui a
fait un travail considérable sur lequel je pense que l'on
pourrait s'appuyer.
Je m'explique : Plutôt que de nier la politique en bloc,
si nous étions en mesure, nous, pélerins d'Arès, de
reprendre ces discours entendus dans la rue, en les
replaçant dans une cohérence implacable car nous serions
remontés à l'origine de la question politique posée, si
nous étions capables de connaître ce sujet et d'y répondre
de manière factuelle et non partisane jusqu'à la
démonstration de l'incohérence, jusqu'à la prise de
conscience du spirituel, n'aurions-nous pas politisé notre
refus de la politique ?
Au niveau collectif, nous pourrions organiser des tables
rondes, relayées par les médias, qui pourraient s'appelées
" le cercle des pénitents
retrouvés", Vous invitant avec quelques frères et sœurs et
des personnalités à réfléchir sur les grandes
problématiques politiques actuelles, la dette, la
sécurité, le chômage, la place des "étrangers" en France
etc... Et y répondre: les Pélerins d'Arès en pensent...
Les pélerins d'Arès proposent... Questions politiques,
réponses spirituelles.
Pour proposition : Traduire ou expliquer plus
circonstanciellement le Sermon
sur la Montagne serait, d'après moi, un très beau
programme "politique".
Nathalie D. d'Ile de France
|
Réponse :
Grand merci, ma sœur Nathalie. Voilà un commentaire qui va
être relu et sur lequel nous allons réfléchir. Évidemment,
comme le dit Bruno (150C138), il est intéressant
d'envisager de créer ce qu'il appelle un "événement", que
vous envisagez de votre côté de façon plus modeste:
"tables ronde" mais "relayées par les médias".
Je pense que ce blog est aussi, à sa manière, une très
grande "table ronde", ne trouvez-vous pas ? Bien sûr, il y
a des choses qu'on hésite à dire sur un blog lu par tout
le monde: nos ennemis, des curieux, autant que par nos
amis, mais il ne faut pas s'imaginer qu'une réunion entre
quatre murs garantisse la discrétion. Nous sommes
infiltrés et pratiquement les observateurs du dehors: les
églises notamment, sont informés de ce qui se dit et ce
qui se passe chez nous. J'en ai eu plusieurs fois la
preuve. On n'y peut rien. C'est le tribut que nous payons
inévitablement à la liberté. Mais qu'avons-nous à cacher ?
Peu et rien qui nuise à qui que ce soit. Sur les idées
délicates ou que nous préférons ne pas voir copiées avant
que nous les réalisions, nous nous taisons et nous
arrangeons pour faire savoir notre pensée autrement. Nous
ne sommes pas des comploteurs, de toute façon.
Un grand merci, ma sœur Nathalie.
|
22nov13 150C140
Expliquer simplement à l'épi
mûr
que notre changement temporel à une portée
intemporelle et renversera la politique. Voilà ma
contribution pour ce blog mais je ne fais que reprendre La Révélation d'Ares
et vos annotations. Ce n'est qu'un texte de plus parmi
tous ceux des commentateurs. Trop long mais peut-être avec
des idées :
Avec une vie moins industrialisée, moins mécanisée, moins
commercialisée, en utilisant davantage les ressources
naturelles de la Création l'homme retrouvera plus
facilement sa nature spirituelle qui est sa vocation
profonde. Cette nature est son héritage qui le relie
intimement au Créateur.
Les dons d'amour, de parole, de liberté, de créativité,
d'individualité utilisées droitement donnerons à l'homme
le pouvoir de dépasser la politique.
Aujourd'hui le seul moyen de commencer à nous rendre libres des maîtres
est de cultiver le besoin de moins avoir matériellement
pour découvrir une certaine liberté et légèreté et nous
réapproprier des savoirs-faire, populariser la solidarité
de l'homme envers l'homme et non plus de l'état envers
l'individu qui est souvent seul avec lui-même. Ainsi nous
aurons moins besoin de la charité politique.
La politique n'est pas obligatoire pour vivre ensemble. Ce
qu'il nous faut pour vivre ensemble c'est l'Amour. Et
l'Amour commence de proche en proche, de famille en
famille. Unissons-nous autour d'un grand projet humain :
Nous encourager les uns les autres à changer le monde en
Bien.
Commencez par pardonner, tourner le dos à la violence,
retrouvez le sens de l'engagement envers vos proches pour
qu'il y ait moins de gens seuls, abandonnés. Les unités de
familles, de voisins se créeront et peuvent donner moins
d'importance au matérialisme, plus d'importance à
l'harmonie humaine et ainsi toutes formes de systèmes de
pouvoirs disparaîtront. Il y a un lien entre notre égoïsme
et l'existence du pouvoir politique.
Une Stéphanie M. d'ile de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie. Mais ne pensez-vous que la
partie spirituelle de votre blog, nous la transmettons
déjà par notre mission de tous les jours ?
Vous parlez "d'une vie moins industrialisée, moins
mécanisée, moins commercialisée." C'est bien sûr notre
objectif à très long terme — quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —,
mais dans l'état actuel des soucis et inquiétudes qui
alourdissent la vie des gens que nous rencontrons dans la
rue, c'est inenvisageable.
Au contraire, nous déplorons la fermeture des industries
et des commerces, qui provoquent du chômage. Pour
rejoindre les tracas immédiats de la population que nous
rencontrons dans la rue, lui montrer que nous partageons
le poids des sottises politiques qui précisément nuisent à
l'industrie et au commerce, nous ne pouvons pas parler de
désindustrialiser et de décommercialiser le monde
actuellement.
Ceci dit, vous n'avez pas tort en pensant à très long
terme. Nous savons qu'entre notre idéal spirituel et les
soucis du monde actuel il y a contradiction et que nous ne
trouverons pas forcément, pas facilement en tout cas, le
moyen de lier les deux dans notre mission. C'est cependant
ce que nous cherchons ici. Comprenez-vous ?
|
22nov13 150C141
Il y a très peu de temps, j'ai pu lire l'article
"Terrorisme et répression" de Camus, publié en 1955 dans
l'Express, qui renvoie au désespoir, terreau de bien des
maux de notre société, et on ne peut plus d'actualité. Je
le trouve en résonance avec votre nouvelle entrée.
J'en choisis ici un très court extrait : "[...] Il faut,
avant toute chose, ramener la paix en Algérie. Non par les
moyens de la guerre, mais par une politique qui tienne
compte des causes profondes de la tragédie actuelle. Le
terrorisme, en effet, n'a pas mûri tout seul; il n'est pas
le fruit du hasard et de l'ingratitude malignement
conjugués. On parle beaucoup à son propos d'influences
étrangères et sans doute, elles existent. Mais elle ne
seraient rien sans le terrain où elles s'exercent, qui est
celui du désespoir. En Algérie, comme ailleurs, le
terrorisme s'explique par l'absence d'espoir. Il naît
toujours et partout, en effet, de la solitude, de l'idée
qu'il n'y a plus de recours ni d'avenir, que les murs sans
fenêtres sont trop épais et que, pour respirer seulement,
pour avancer un peu, il faut les faire sauter. [...]."
Vous même [Frère Michel] faisiez récemment ce même constat
sur le terrain du sacré : "Nous sommes entrés, tous autant
que nous sommes, dans une période de non-réactivité du
public au fait sacré, une période où, en quelque vingt
ans, plus personnes ne croit à rien ou ne veut s'engager
dans rien de nouveau, parce que nous vivons une énorme
déception générale, une énorme crise de scepticisme ou
d'indifférence à propos de tout, dont les hommes qui ne
pensent plus, parce qu'on (radio, télé, presse, politique)
a trop voulu penser pour eux, n'arrivent plus à sortir
sauf rares exceptions."
Désespoir, donc !
Alors, il me semble, il faut partir de l'individu lui-même
et j'en arrive à la première phrase de La
Révélation
d'Arès: Redresse-toi, homme, debout ! (1/1)
Faire sentir à l'homme de la rue qu'il peut croire en
lui[-même], en ses capacités, en son potentiel, parce
qu'il est Image et
Ressemblance [du Créateur], parce qu'il a été
créé libre, parce qu'il a la possibilité, la capacité,
s'il le choisit, de dire non
à ce qui lui est proposé (par les politiques ou toutes
autres formes de systèmes).
La réponse viendra de lui et de lui seul... C'est possible
!
Tenter de faire prendre conscience à l'homme de la rue que
la plus grande crise n'est certainement pas économique,
mais qu'elle se situe au cœur de l'homme, là,
imperceptible (d'ailleurs, une des grandes préoccupations
actuelles des politiques est, entre autres, de pouvoir
agir sur le "mieux vivre ensembles").
Dire à l'homme de la rue que le Créateur, Lui, croit en
l'homme.
Qu'Il est revenu lui parler pour lui donner La Direction
de certitude pour qu'il puisse changer
le
monde et Il nous a donné également un prophète,
toujours vivant.
Renvoyer donc l'individu à son existentialisme. Mais pas
n'importe comment !
Car, nous savons qu'il n'y a qu'une seule Direction, celle
de la pénitence,
source de créativité et de Beauté.
Toute autre voie serait un nouvel échec.
Le dire tout simplement...
C'est une bien modeste contribution, un tout petit caillou
de plus que je pose là.
Une Stéphanie C. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous êtes donc partisane, sœur Stépahnie, de ne rien
changer à notre mission actuelle, car ce que vous suggérez
là est déjà ce que la mission transmet au monde. Peut-être
songez-vous à l'accentuer, quand même.
Vous prenez évidemment comme pivot du changement la pénitence, mais sans
la politiser le moins du monde. Vous gardez à la pénitence
sa nature strictement spirituelle.
Vous rejoignez là, avec seulement quelques nuances
d'écart, le point de vue d'une autre Stéphanie (150C140).
Merci pour ce commentaire. Il faut que toutes les
espérances s'expriment.
|
22nov13 150C142
Les charges étouffent les entrepreneurs français, près de
65% de prélèvements sur le résultat commercial des
entreprises (dont 51,7 % de charges sociales). Le système
prend aux actifs créateurs d'emploi, pour donner aux
inactifs qui revendiquent un pouvoir d'achat. Le serpent
se mort la queue, et la tendance démographique ne fera
qu'accentuer le phénomène dans les années à venir.
Que propose le pouvoir politique, actuellement dépositaire
de la gestion de la France, pour trouver une issue face à
cette descente aux abîmes ? Rien.
À cet homme du système qui a une
main
(qui) mange, une main (qui) donne, le Créateur de
l'univers répond : Mes
(deux) Mains donnent." (Rév d'Arès xxviii/18). Le
Père appelle l'homme à développer une totale générosité.
Dans une réponses précédente (150C38) sur cette entrée,
vous écrivez frère Michel : "Je pense parfois à un parti
politique qu'on appellerait "Générosité"."
Je voudrais revenir sur ce mot "Générosité."
Tout ce à quoi appelle La
Révélation
d'Arès est un appel à la générosité.
Même la pénitence (Rév
d'Arès 8/6) est générosité. Ne s'agit-il pas de
se donner à soi-même le bien tout en rejetant hors de soi
tout mal ? Et la Moisson
(31/6), n'est-elle pas pure générosité ?
Aller dans les rues, par tous les temps, pour aborder les
passants et leur proposer de changer
leur
vie (Rév d'Arès 30/11), uniquement parce que nous
avons le souci de leur salut
et que nous souhaitons faire entrer du sang neuf dans
notre assemblée (36/20)
pour nous aider à préparer le Jour
de Dieu (33/9).
Qui parle aujourd'hui de la générosité comme solution aux
problèmes apparemment insolubles de notre société ?
Je ne sais pas si ce mot peut nous aider à politiser le
refus de la politique, mais il a l'avantage d'être simple
et clair, et donc il peut être immédiatement compris par
nos interlocuteurs. Ce qui nous demanderait plus de
travail, c'est d'expliquer comment la générosité peut être
une alternative salutaire à la politique. Mais au moins,
ce mot met en lumière l'absence de générosité du système,
même si celui-ci s'en défendra, disant : "Mais notre
système de redistribution des richesses est généreux !"
"Non, lui répondrons-nous, car il est imposé. Cette
générosité là est vouée à l'échec. La vrai générosité ne
peut exister que libre."
Notre réflexion ne fait que commencer, mais il nous faut
des pistes. Merci frère Michel de solliciter nos avis.
Vincent L. d'Île-de-France
|
Réponse :
Merci, mon frère Vincent, de reprendfre mon idée d'un
Parti Générosité.
Le mot, c'est vrai correspondant à l'esprit général de La Révélation d'Arès
en même temps qu'il n'est pas politique, car inutilisé
dans ce domaine, à ma connaissance du moins.
Comme le dit Bruno (150C138): "C'est en désignant un bouc
émissaire qu'il suffit d'éliminer que la politique propose
d'atteindre ses résultats sans effort. Supprimer le
communiste, le juif, taxer le riche, chasser l'étranger,
abandonner l'euro, remplacer le sortant etc." De ce fait,
tous les noms que se donent les partis s'opposent
implicitement à un autre ou à d'autres parti(s).
En se donannt pour nom "Générosité" on ne s'attaque plus à
personne, bien au contraire, et en même temps on peut
parallèlement démontrer que "Tout ce à quoi appelle La Révélation d'Arès
est un appel à la générosité,' comme vous dites, frère
Vincent.
Oui, même la pénitence
est fondée non sur l'idée de remords et d'autopunition,
mais sur l'idée de générosité.
|
22nov13 150C143
Je vous fais part de mon expérience et de quelques
réflexions, après avoir continué sans férir en tant que
scandalisé par la politique et la religion [lien ou mots
manquants] la "mission sociale" des années 1990, sous la
forme d'engagements radicaux et sans concessions aux côtés
des plus exigeants des hommes rudes en matière de
solidarité avec les spoliés, de luttes frontales contre le
Roi Noir, de
projets collectifs totalement déconnectés par rapport aux
logiques de système et de pouvoirs en matière de recherche
d'équité et de fraternisations sans frontières.
La Révélation d'Arès
politise déjà suffisamment le refus spirituel de la
politique.
À mon avis, inutile d'en rajouter.
C'est le désintérêt des Pèlerins d'Arès pour la réflexion
sur les formes du vivre ensemble des hommes qui les
"déconnectent" vers "l'angélisme" (qui n'a rien à voir
avec les vrais anges)
depuis le coup d'arrêt à la mission sociale : laquelle à
mon humble avis, ne demandait pas tant d'être arrêtée que
d'être complétée, et indépendamment d'elle, par une
mission spirituelle digne de ce nom.
La Révélation d'Arès,
elle est aux premières loges du "politiquement incorrect",
du "politiquement innovant", du "politiquement pertinent"
autant que du "religieusement incorrect."
À y regarder de plus près, également en lisant ces
échanges, le "refus spirituel de la politique" ne concerne
pas que le "calcul" ou le "pouvoir". C'est un refus à
plusieurs niveaux :
— Outre celui de la politique politicienne et de la quête
de pouvoir dans un système politique, quel qu'il soit,
[c'est le refus] qu'une forme politique, quelle quelle
soit, puisse perpétuer à long terme la loi
des
rats qui pèse sur l'Image
et Ressemblance et entérine sa réduction à
l'animalité pensante qui impose de la contrôler, de la
parquer, de la castrer pour mieux la soumettre aux
travaux, à l'exploitation et à la spoliation.
— [C'est le refus] de considérer que la forme politique de
l'organisation de la Cité, soit plus importante et
première par rapport au changement
spirituel de l'homme lui-même qui habite, créé,
transforme ces formes.
Néanmoins, par expérience autant que par l'enseignement,
par le Fond
commun des Écriture et par les Révélations, nous savons
que l'homme qui se
change, change aussi les formes sociales et
collectives de son "vivre ensemble", qu'il détricote ou
tranche dans l'écheveau des codes et des lois ; [nous
savons] qu'il aplatit les organigrammes, qu'il convie les
gens concernés aux réunions de conseils qui les
concernent, qu'il établit
l'équité, qu'il bannit la spoliation
sous toutes ses formes. Tout cela esquisse une direction,
parfois assez suffisamment explicite dans La
Révélation d'Arès pour qu'il existe un risque de
la réduire à un "projet politique" comme le Coran a pu
être réduit à un "code de loi" [la sharia ?]..
Certaines assemblées
disparues l'ont vécu, toutes les fois où les formes sont
en retard par rapport à l'évolution de la Conscience
collective et celle des Frères, ces formes sapent les
dynamiques et l'avènement de nouvelles relations plus
harmonieuses et constructives.
C'est le cas notamment des formes pyramidales et
hiérarchiques, des modèles hérités du "grand mâle
dominant", qui deviennent à un certain stade impossibles à
investir, à vivre et à faire vivre, que ce soit les formes
de statuts associatifs ou les formes politiques. Tenter de
les faire perdurer, ou négliger leur nuisance, au prétexte
que les formes importent peu, que l'homme
changé ou le frère
est "au-dessus de cela", que l'homme s'y est toujours
soumis, se révèle être une erreur mortelle pour les
collectifs, les
assemblées, et certainement pour les sociétés ou
la civilisation à transfigurer.
Il est par conséquent de la responsabilité des hommes que
se changent, et
parmi eux des frères,
de prendre leurs responsabilités existentielles dans la
co-création des formes de leur vivre ensemble, ce que
d'autres dans le monde appellent "les formes de
l'organisation politique", mais cela, sans jamais faire de
politique, afin qu'elles reflètent leur nouvel état
d'Être, et que se désarticulent progressivement les
mécanismes institués de "reproduction à l'identique de la
domination, de l'ignorance et du péché"
présents dans les systèmes politiques hérités du passé.
Par ailleurs, il devient vital, au fur et à mesure que
l'apex de la crise systémique globale s'approche,
d'assurer la présence de la praxis spirituelle, que
s'affirme, dans le champ ravagé de la politique autant que
dans le champ ravagé de la religion, la primauté de la pénitence, du pardon, du
non-jugement sur le calcul, le dogme, l'idéologie, la
ratiocination et la polémique.
Vous me direz que c'est ce que font les Pèlerins d'Arès,
qui diffusent que "la solution n'est ni politique ni
religieuse". Non. Ils ne le font plus tant que ça depuis
la décision de mettre fin à la mission sociale : Décision
motivé pour des raisons spirituelles de cohérence du
projet de rassembler le petit
reste, mais aussi internes à
l'assemblée menacée de dilution mondaine.
Le refus de la politique n'est donc pas politique, il est
spirituel et tient au projet de l'homme qui s'élève à son
Image et Ressemblance
de Dieu. Ce projet, qui invite à inventer de nouvelles
formes compatibles avec cela, est incompatible avec les
projets politiques de gestion du péché,
et souvent d'exploitation par calcul politicien de ses
avantages dérivés pour gravir les échelons de la quête du
pouvoir ou de la perpétuation de la domination.
C'est cela qui permet au prophète
et aux frères de
véhiculer le "brûlot" qu'est La
Révélation d'Arès sans cesser d'être eux-mêmes
doux et pacifiques, "angéliques" dites-vous. Seulement, il
n'y a plus d'oreilles pour entendre, ni d'yeux pour voir
ce brûlot, s'il n'y a pas de "connexion" de deux mondes
qui s'ignorent.
En revanche, je constate qu'au fur et à mesure que la
praxis spirituelle multiplie sa présence, quels qu'en
soient les étendards revendiqués en terme d'identité
spirituelle, les "formes" de l'organisation collective en
sont transfigurées, il y a un effet de seuil et de
basculement : les crispations "politiques"» sur la forme
souhaitable que doit prendre l'organisation sociale et
politique perdent leur force polémique. L'enjeu perçu
comme vital en politique politicienne de la victoire
politique contre
l'autre, ennemi politique diabolisé, se dissout dès lors
que le jugement sur cet autre est dérouté, abandonné, que
l'autre devient un frère ayant son histoire, différent de
nous et pourtant si semblable par ses espoirs et ses
peines, ses illusions, ses faiblesses et sa parcelle de
Lumière. Ensuite, la déstabilisation survient et les
seuils s'inversent, la division triomphe, les projets
échouent. Le système se perpétue.
Le reste qui
lutte pour l’équité
traverse donc les mêmes difficultés que les assemblées
et souffre dans ses collectifs et communautés de la
susceptibilité, de rivalités, de confusions. Ils sont tout
autant que les Pèlerins d'Arès victimes d'entrismes et de
déstabilisations volontaires et systématiques. Tout cela
les limite, comme cela limite le rayonnement des missions
spirituelles. Seulement, ce qui est clair, c'est que les
Pèlerins d'Arès savent que
se changer change le monde, alors que le reste
ne le discerne pas suffisamment clairement pour en faire
le principe premier de l'action transformatrice des formes
de notre vivre ensemble sur Terre. C'est notre rôle. Il
n'est pas politique, mais il est dans une plus grande
proximité et dans les Œuvres autant que dans le Verbe,
"dans le monde pour se faire une âme, pas pour la
perdre..."
A son rythme, chaque frère
se "déculture", se libère de l'esprit de système. Mais il
n'en est pas moins en affinité avec certaines formes ou
d'autres (et l'Assemblée
regroupe l'éventail de toutes les affinités politiques
résiduelles, on le voit ici, du patriote à
l'altermondialiste). Il n'en est pas moins non plus plongé
dans les réalités de la vie, dans les tribulations, au
travail, pour s'approvisionner, pour s'organiser avec
d'autres autour des aspects pratiques de la vie qui
demandent de plus en plus de solidarité, d'entraide, afin
de pallier à la dureté des temps.
Or, même ces solidarités, même ces entraides et sans
parler des actions équitables ou de soutien aux spoliés ou
des mobilisation d'indignation de la population, sont
littéralement sabordées par l'effet de la médiocrité
ordinaire des comportements, le jugement, la
susceptibilité, la paresse, l'esprit de pouvoir ou de
système, les rivalités, la vulnérabilité aux provocations
ou aux manipulations. Là est le lien entre l'insurgence
spirituelle et la temporalité, la désespérance, la
perception de l'immuabilité de ce qui est pourtant tout
relatif, relatif au péché et à ses conséquences dans le
politique.
Faire suffisamment de "politique spirituelle" sans être
politisé, c'est sûrement amener patience,
paix,
amour, discernement, courage, donner l'exemple,
et contribuer à faire basculer significativement certaines
visées collectives souhaitables de l'échec programmé par
le péché vers la Victoire
du Bien.
Faisons cela partout dans les luttes généreuses et les
projets d'avenir, et nombreuses seront les situations
exemplaires de spiritualité active à donner en exemple à
l'homme de la rue, qu'elles soient des réussites ou des
échecs, peu importe (et l'échec est souvent un bon
révélateur du Péché).
Il importe promptement de témoigner par l'exemple autant
que par le verbe, surtout auprès de gens politisés ou en
lutte contre la politique, que sans vertu
ni changement
de soi, rien autour de soi ne peut s'améliorer,
quelle que soit la politique ou l'absence de politique.
Fraternellement dans les oeuvres révolutionnaires de
l'Amour.
Pascal B. d'Alsace
|
Réponse :
Merci pour cette contribution, mon frère PascaL;
Ce commentaire est pour moi une surprise. Il y a si
longtemps que je n'entends plus parler de Padcal B. Je le
pensais parti définitivement vers d'autres horizons.
Votre soudaine apparition ici montre que vous lisez
toujours mon blog. J'en suis heureux, mais vous le lisez
mal (entrée comme commentaires et réponses aux
commentaires), ou en diagonale, ou à travers le filtre de
vos propres idées. Votre commentaire n'est pas tissé
d'erreurs, on y trouve des vérités, mais il est percé de
trous, sûrement involontaires ; terme inévitable auquel
arrive quelqu'un qui s'est isolé et qui parle de
l'Assemblée de très loin sans la connaître, sans
en avoir suivi ni les tribulations ni l'évolution. Par
exemple, la "mission sociale" que vous regrettez, soit
vous n'avez jamais vraiment su ce qu'elle était, soit vous
l'avez oublié. La "mission sociale" ? Ah non, jamais plus
ça ! Nous sommes d'abord envoyés parler de Vie,
de péché et de pénitence, de
vraie piété, d'ascension vers les Hauteurs Saintes,
vers le Père.
Vous n'êtes pas seulement isolé, frère Pascal ; vous
n'êtes pas missionnaire. La pauvreté (ici manifeste) de
votre exprérience dans ce domaine est manifeste. Pour
certte raison je n'aurais pas dû publier ce commentaire,
mais je vous aime, vous et votre épouse. Je vous publie
quand même, parce qu'il n'est pas inutile de montrer ici
et là les réactions de quelques frères
éloignés ou séparés.
|
22nov13 150C144
L'entrée 150 survint au moment où mon dernier tract basé
sur les entrées 144 et 147, était prêt pour l'imprimerie.
Tout est maintenant en stand-by.
Plus qu'un lien entre le spirituel et les soucis
terrestres, je cherche le dosage comme la pâte à crêpe
entre temps de pétrissage et de repos, pour exprimer des
idées aussi fortes que contradictoires comme ces
publicités qui percutent, choquent le public, alors que
j'ai trop tendance à écrire de façon lisse.
Après avoir lu le Projet d'adresse de la Convention
Nationale aux Savoisiens rédigé par Anacharsis Cloots de
1792 mentionné par Laurent [150C130], je retiens ce
passage encore d'actualité :
"Vous sortez d'un long esclavage, vous êtes novices dans
l'art de vivre libres ; la malveillance de votre clergé,
de votre noblesse, de votre magistrature, vous indiquera
des routes périlleuses."
Ignorant qu'il serait lui-même guillotiné, Anarcharsis
Cloots promit aussi :
"Heureux Allobroges, nous perdons le souvenir de nos
sacrifices, en vous rendant libres sans effusion de sang.
Les eaux limpides de vos fleuves et de vos lacs permettent
au reste de l'Europe une révolution bénigne, un passage
non sanglant de l'ancien régime des rois au nouveau régime
des lois."
Que j'aimerais avoir vos talents d'écrivain, que vous
niez, je sais, et comme la majorité de pèlerins obligés de
rédiger des tracts je me console des propos attribués à
Picasso: le talent c'est 10%, le reste c'est du travail.
Rebondissant sur les magnifiques commentaires 150C130 et
150C131 et sur l'appel mobilisateur du "Chant des
Partisans", je m'amuse en attendant la synthèse des
commentaires, à ceci (Ce n'est pas publiable mais je
cherche et prie à vos côtés) :
Les Hébreux las de leurs juges réclamèrent
un roi.
Longtemps sous son joug, l'esclave affamé rêva
De liberté pour les élus, les présidents,
De chants patriotiques, de salut par le sang.
Les sirènes des républiques démo-tyraniques,
Toutes avides de pouvoirs et de gains mirifiques,
Prônant les voies périlleuses, si mensongères,
De malveillance et de corruption, s'étouffèrent.
Ami, entends-tu le roi
noir, les corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds des pays qu'on enchaîne
?
Sous ces clameurs de haine, d'autres amis meurent dans
les rues
De souffrance, de vieillesse, et ce qui les tue
Nous indiffère, tant le Mal est manque de vertu.
Homme, te souviens-tu
Qu'en tout pays au creux des lits, on fait des rêves
Que des cœurs sans haine, pleins d'espoir veulent la
trêve,
Puis ouvrent leurs portes avec la clef du salut ?
Quitte ta caverne, loin des secrets et lois des rats
A l'Appel du
Créateur, reviens pas à pas !
D'autres princes
libres et sacrés, recréent leur image
De liberté, mais sans la rage d'un oiseau en cage.
Cet effort aux deux goûts, de sueur puis de bonheur
Sera une joie à partager, plus qu'un labeur.
Rêves-tu de lois, impôts, police et tribunaux ?
Ou d'un monde changé et d'enfin rallier les héros !
Marc V. du Canton de Bern (Suisse)
|
Réponse :
Je connaissais votre citation de Picasso, mais attribuée à
Einstein qui aurait dit: "Le génie c'est 10 % Le reste est
de la transpiration."
Merci pour ce commentaire, frère Marc.
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22nov13 150C145
Le temps d’écrire mon commentaire, d’autres commentaires
arrivent déjà, qui disent certaines choses similaires.
Je vous prie d’excuser donc certaines redites. Je vous
fais confiance pour en tirer l’utile et jeter le reste.
Par ailleurs, vu ce que je souhaitais dire, je préfère
couper mon commentaire en deux parties qui peuvent être
lues séparément.
La pénitence est
le cœur de la Parole donnée à Arès, elle est le cœur de
notre foi et de notre action sur nous-mêmes et sur le
monde. D’où qu’on parte dans notre réflexion et dans notre
action spirituelles, on aboutit toujours à la
pénitence.
Ceci implique que la pénitence
est toujours sous-jacente à notre action, toujours sous
entendue dans notre réflexion.
Dans votre entrée 150 "politiser notre refus de la
politique ?", la pénitence
est bien au cœur de votre réflexion comme au centre de
votre entrée, mais elle n’en est pas le sujet, elle en est
le but. Plus exactement, la compréhension de l’urgence et
de l’importance de la pénitence
par l’homme de la rue pressé, aveuglé par les idéologies
et la culture, tourmenté par les multiples problèmes
quotidiens, désespéré par l’obscurité qui envahit
doucement les perspectives économiques, sociales et
politiques, est le but.
Comment, l’espace d’un court instant (15 ou 20 minutes),
dans le mur épais, triste et froid de sa prison
existentielle qui préfigure son entrée éventuelle dans les
ténèbres glacées ouvrir une brèche assez lumineuse et
crédible, donc assez réaliste à ses yeux, pour qu’il
tourne son regard vers cette lumière ?
Comment faire de notre propos
un pont dans le froid (Rév d’Arès xLiii/9) rapidement
accessible
entre le monde mourant qu’il connaît sans vouloir le
reconnaître et l’Éden possible après
quatre
générations ? (Rév d’Arès 24/2)
Nous avons beaucoup travaillé sur l’aspect lumineux, sur
l’aspect d’espérance et d’ascension,
certes difficile, mais tellement prometteuse et même
source de joie quand elle est nourrie de piété.
Mais nous avons peu travaillé sur l’aspect réaliste tel
que l’entend le monde : un réalisme douloureux et
aliénant, souvent lié à un rationalisme desséché et
desséchant.
Vous nous proposez de nous engager sur cette voie par la
porte de la politique, du moins de bien y réfléchir avant
de la faire, si nous faisons ce choix.
Je vous remercie de consulter notre voix (Rév
d’Arès xxxviii/5).
Muhammad, paraît-il, faisait ainsi avec ses compagnons.
Je vous remercie aussi de l’humilité et du courage dont
vous faites preuve et que vous nous demandez en nous
proposons cette réflexion ou ce début de réflexion, car je
doute que la simple consultation d’une page de blog
suffise à venir à bout de ce travail très complexe et à
nous préparer à affronter la rue en maitrisant cette
approche.
Personnellement, je la trouve difficile et risquée, mais
aussi engageante par les potentialités de moisson
et de progrès missionnaire qu’elle recèle. Il nous faudra
donc beaucoup y travailler avant de nous lancer d'une
manière générale.
Dans votre entrée je vois donc deux aspects : le changement
et la moisson,
synthétiquement le changement
par la moisson
et non directement par la pénitence,
même si on y revient toujours, comme je l’ai exprimé.
Le changement
spirituel de nos frères de la rue et notre capacité à les
y engager et à les y accompagner vous "tracassent" et même
vous "hantent". Pour y répondre, vous développez ce que
l’on appelle ailleurs une démarche de "conduite de changement".
L’envergure et les objectifs du changement
et la façon de le "conduire", que vous appelez à la suite
de Dieu, sont incomparables, mais je vois dans les
réactions humaines des points communs avec ce que
j’enseigne régulièrement aux cadres et aux agents des
administrations (lieux de pouvoir et d’inertie, de
résistance au changement par excellence) dans lesquelles
j’interviens régulièrement.
Le changement
peut se définir par le passage d’un état initial à un état
autre (final ou temporaire), que cet état soit celui d’un
être ou d’une situation, être et situation interagissant
l’un sur l’autre.
Sauf talent ou foi exceptionnels (les Pèlerins d’Arès ont
cette foi), la plupart des hommes ont besoin pour assumer
un changement de
se représenter l’état futur pour lequel ils quittent
l’état actuel. Beaucoup préfèrent conserver un état
médiocre, plutôt que de se risquer vers un état décrit
comme meilleur, mais dont ils n’ont ni l’expérience ni la
représentation, car ils considèrent souvent que "changer,
c’est se jeter à l’eau sans savoir nager."
C’est tout notre problème. Sauf ceux qui ont une foi
naturelle, une capacité à rêver ou de s’aventurer dans
l’inconnu avec confiance ou innocence (une petite
minorité, peut-être des
épis murs), la majorité des hommes refusent de
courir le risque et résistent autant qu’ils peuvent. Cela
les amène à supporter plus ou moins longtemps
l’insupportable, avant de s’effondrer dans une dépression
ou une violence tout aussi désespérée.
Je connais deux manières complémentaires pour aider les
individus à s’engager dans le changement (conçu évidemment
comme profitable).
La première consiste à tracer pour eux et/ou avec eux une
feuille de route définissant les principales étapes qui
jalonnent la route qui mène de l’état initial à l’état
final.
La seconde consiste à les aider à construire ou à éveiller
leur confiance en eux et à en tirer l’autonomie qui leur
permettra d’être conducteurs du changement
au lieu d’être conduits par lui.
Pouvons-nous dans la mission réaliser ce tour de force en
15 minutes ? Je ne sais pas.
Nous allons dans le sens de la confiance ou mieux de la
foi en soi, lorsque nous parlons de l’Image
et
Ressemblance de Dieu présente en tout être humain
et de la liberté absolue qui le caractérise.
Idem, lorsque nous parlons de la pénitence
qui est effort libérateur et porteur de joie et de force.
C’est l’aspect lumineux que j’évoquais plus haut et qui
peut être porté par notre rayonnement spirituel, si nous
en avons un.
Mais nous ne pouvons pas leur proposer un "chemin" défini
avec des étapes et des degrés de progression
identifiables, comme le font les religions et les
mouvements spirituels ou ésotériques initiatiques, car
nous tomberions dans l’idéologie ou la religion. Par
ailleurs, il n’y a pas d’étapes identifiables à la pénitence, démarche
parfaitement intime et singulière.
Par ailleurs nous n’avons aucun moyen d’aider les
personnes à se représenter clairement ce vers quoi elles
cheminent, puisqu’il s’agit de leur propre pénitence,
et si nous savons évoquer des "principes" ou des concepts,
certes reconnus supérieurs, nous pouvons difficilement les
appliquer à leur propre existence en termes de situation,
pendant le temps de la rencontre de rue. Cela ne peut être
possible qu’après un certain temps d’accompagnement qui ne
se produit que si la personne rencontrée nous suit.
De là vient que nous ne sommes entendus et suivis avec
beaucoup de lenteur que par ceux qui peuvent transcender
les situations et s’appliquer à eux-mêmes la Direction de
Certitude, sensibles qu’ils sont naturellement ou après
réflexion au bien.
Ce bien irréel
aux yeux du monde et qui est ou devient réel à leur yeux,
parfois plus réel même que les vaines réalités du monde.
Pour les autres ce bien
reste irréel, illusoire ou inaccessible et ils passent
leur chemin.
Pour eux il faut construire un pont qu’ils puissent
parcourir de l’œil et du pied. Un pont tangible, "le fil
du fil-de-fériste" ou du funambule que vous citez.
D’autant que la plupart, sinon tous, ont subi la déception
de changements prétendument porteurs de mieux, mais qui
n’étaient que promesses illusoires ou manipulations.
La référence à une "politique" gestionnaire noble à
construire par opposition à la "politique politicienne"
est peut-être un moyen de construire ce pont. Mais je
pense, d’une part (comme notre frère Antoine et d’autres
frères et sœurs) que la référence au "politique" doit être
critique et constructive plutôt que de mauvais augure, et
d’autre part que la construction du pont avec la personne
contactée doit être coopérative. Nous ne pouvons pas
construire le pont pour elle, nous devons le construire
avec elle. Il s’agit de co-construction.
Comment ? Bien sûr par la moisson,
une moisson en
deux temps :
Un temps d’accroche de rue, caractérisé par quelques
éléments simples et percutants associant vie spirituelle
et référence au "politique" que le moissonneur
doit très bien maitriser et pour lesquels il faut
développer l’aptitude du tac au tac, sans perdre sa
profondeur et son amour fraternel,
Un temps de suivi au local où l’on peut se poser et
développer les éléments abordés dans le contact de rue de
façon plus intimement liée au Fond et permettant cette
co-construction dans laquelle la participation de la
personne missionnée peut constituer les premiers pas de sa
foi.
Nous procédons déjà ainsi sur bien des thèmes, mais nous
ne l’avons jamais fait en "introduisant un peu de
politique dans notre discours spirituel," en "aidant les
hommes à résoudre leurs problèmes pratiques
socio-économiques sans les juger ni leur bourrer le crâne
d'une théorie de la destinée comme font les partis
politiques" (votre réponse au commentaire 150C11).
Mon commentaire étant déjà très long, si vous le
permettez, Frère Michel, je souhaite développer cette
deuxième partie sur la moisson dans un second commentaire.
Didier du Roussillon (ex Desiderius Faber)
|
Réponse :
Je ne suis pas très fute-fute et je n'ai pas compris tout
le contenu de votre commentaire, que je viens pourtant de
lire attentivement. Je vais le relire.
Quoi qu'il en soit, vous parlez ici de méthode plus que
d'argumentation. Vous prenez le problème par la fin, en
somme.
Je n'en suis pas encore, pour ma part, à me demander
comment nous allons procéder. J'en suis seulement à
chercher ce que nous allons introduire, si nous pouvons
l'introduire, dans notre discours spirituel intangible
pour brancher autour de cette grande Lumière
quelques petites loupiotes politiques ou sur ce magnifique Arbre (Rév d'Arès xxiii/13)
spirituel quelques lampions politiciens.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.
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22nov13 150C146
Jésus, le Christ,
est revenu,
Vous n’en voulez pas.
Le Créateur est revenu
Vous n’en voulez pas.
Un prophète est
vivant,
Vous n’en voulez pas.
Que faire en attendant ?
Oui, peuple de France
Vous cherchez, vous cherchez !
Vous ne savez plus à quel saint vous vouez
Vous avez pourtant tout essayé
Droite, gauche et encore droite gauche…
Alors vous tournez en rond et
Petit pas…de soldat de plomb.
Oui, peuple de France
Vous ne trouvez pas
Car vous cherchez mal, très mal.
Le Bon roi qui
peut aider la France
Il doit l’être de toute évidence.
Ou du moins un Bon gouvernement fait
De sages, de vertueux, et de justes.
Nous pouvons vous aider à voir juste
En attendant de gravir l’Échelle de Mikal
Nous pouvons vous montrer le chemin
De la belle et nouvelle politique
Qui remplacera la vieille, inefficace.
Nous avons toutes les clefs en mains
Pour vous aider à choisir…maintenant,
À faire Le Bon Choix.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine
|
Réponse :
J'ai failli ne pas publier ce nouveau poème, mais j'y ai
finalement trouvé quelques phrases qui pourraientn servir
comme: "Peuple de France, vous ne trouvez pas, car vous
cherchez mal, très mal."
Oui, les hommes cherchent une issue hors de l'inquiétude,
mais n'en trouvent pas, parce qu'ils "cherchent mal".
Merci, frère Jean-Louis.
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22nov13 150C147
J'espère que le prochain sujet de votre blog fera
directement suite à celui-ci. La pénitence
est le mot incontournable de notre politique, il y a
concensus [autour de ce mot]..
Vous ajouterez les autre mots à l'élaboration de notre
politique. Dans la simplicité, la bonne humeur et la vie
nous pourrions peut-être trouver un texte fondateur issu
de la fauconité.
Je suis depuis 9h au local de mission [de Tours]. Je lis
votre blog. Il est midi et personne n'a poussé la porte.
Quelques personnes ralentissent attrapent quelques mots au
passage. Un homme sur le trottoir d'en-face a pris le temp
de lire, je n'ai pas osé le regarder de face de peur qu'il
arrête sa lecture.
Je repense au texte fondateur. Il ne peut être qu'écrit
qu'avec la Parole de Dieu. Je vois ça comme ça.
Tony L. de Touraine
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22nov13 150C148
La glace que vous venez de briser pousse au respect total,
vous méritez la confiance absolue.
En plus de savoir démontrer, à chaque occasion, votre
engagement absolu à la mission que vous a confié le Père,
vous savez prendre des risques énormes. Il n'y a pas de
doutes sur le fait que vous soyez un vrai guerrier, disons
un combattant.
Je pense que, à leurs époques, vous auriez fait le choix
de prendre les armes comme Mouhamad mais vous auriez aussi
pousser une gueulante comme Jésus.
Mais ce qu'il y a de plus ici c'est que vous proposez une
action qui peut être à la mesure de chacun. Tant à la
mesure de ceux qui ne savent pas combattre qu'à celle de
ceux qui ne sont pas du petit
reste ou ne peuvent pas l'être. Ce projet peut
être exactement celui que le petit
reste et le reste
peuvent avoir en commun.
Il me vient à penser parfois que, à court ou à long
termes, les Pèlerins d'Arès devront conserver leur
spécificité (très bien exprimé par Laurent R.), celle de
transmettre et de rappeler coûte que coûte le Fond
et d'en être l'exemple. Mais qu'il pourrait y avoir aussi
différentes branches, soit "Sentiers", soit Chantiers,
ceux qui pourraient se définir comme des Messagers d'Arès
ou encore comme des Ouvriers d'Arès.
Les Messagers sur leur sentiers
ou les Ouvriers sur leur chantiers seraient toujours
affiliés à Arès et au petit
reste (sans en être) et pourraient, au même titre
qu'un Pèlerin d'Arès, faire parti de l'action politique,
tant que cette politique ne serait pas celle de la quête
du pouvoir et que son programme central ne serait autre
que de redonner l'espérance en redonnant la priorité au Sermon sur la Montagne.
Je pense qu'il faudrait donner cette priorité, à travers
la foi ou par la logique, en redonnant un nouveau souffle
à ce Sermon, le Souffle d'Arès ou celui de l'intelligence
[spirituelle].
Il faudrait peut-être rédiger un "Sermon sur la pointe
d'Arès" (clin d'oeil !).
Le Sermon sur la Montage est central. Il est l'un des
aspects le plus essentiel de la pénitence
et il est de l'ère chrétienne dans une société de mœurs
chrétiennes.
Petit reste et reste pourraient
enfin s'unir afin d'aller ensemble au combat.
Au nom du salut général — le P.S.G. Parti du Salut
Général (clin d'oeil !) — les Pèlerins d'Arès et le reste
du monde devraient pouvoir œuvrer la main dans la main
dans cette direction sociale et spirituelle autour d'une
charte ou d'un manifeste politique.
Peut être que si les premiers chrétiens s'étaient engagés
un peu plus en politique, ils n'auraient pas été aussi
facilement récupérés par le pouvoir romain.
Jésus, lui, se serait-il engagé en politique ? Il me
semble que l'un des messages centrales de La
Révélation
d'Arès est : "Que cesse le cri des divisions !"
Le[s hommes et femmes du] mouvement de consciences libres
des Pèlerins d'Arès, petit p ou grand P, reste
et petit
reste, seraient tous membres d'un même parti, le
Parti du Temps Qui Vient.
Ils en feraient partie avec ceux qui ne font pas partie du
leur mouvement et avec tous ceux qui ne voudront pas
nécessairement être affiliés de façon directe à La
Révélation d'Arès et conserver une certaine
distance avec un petit
reste qui les dépassent ou qu'ils ne comprennent
pas nécessairement (peut-être est-ce une question de
structure mentale ou une question de grâce relative à la
volonté de chacun). Mais tous, en tant qu'Artisans du Bien, Partisans de la
Générosité, Résistants aux mensonges, croyants et non
croyants, priants et non priants, seraient à même de
pouvoir être des membres du même parti.
Un Parti pour passer par le goulot [de la dame-jeanne]
c'est un peu de divin versé sur le monde, c'est donner une
chance au miracle de se produire.
Nous ne devons pas garder le Message du Père pour nous
comme nos frères juifs ont voulu conserver leur primauté
en ayant fixé un prix au salut. Les Pèlerins d'Arès
veulent-ils fixer un prix à leur prières ?
En plus des engagements et des soucis du quotidien de
chacun, ce parti pourrait permettre un vrai lien social
avec le reste du monde.
Le programme politique s'articulerait autour du
"Manifeste"(ou autres) et de l'actualité. Tous les membres
du parti pourraient participer à la création d'une
nouvelle Constitution Française ou européenne car cette
constitution ne devra pas être figé, elle pourra permettre
ainsi toutes les ouvertures possibles du changement.
D'ailleurs tous ce qui émane de la Source d'Arès ne
devrait jamais se figer ni se cristalliser, au Nom du
monde entier merci encore d'avoir fondu la glace.
Avant le pire de la crise réappropriez-vous vos vies !
Le travail n'est pas la propriété de la droite
L'ouvrier n'est pas la propriété de la gauche
La nature n'est pas la propriété des écolos
L'économie n'est pas la propriété des banques
Le citoyen n'est pas la propriété de la politique
Le croyant n'est pas la propriété de la religion
La femme n'est pas la propriété de l'homme
L'humanité n'est pas la propriété des humanistes
Le Bien n'est
pas la propriété des Pèlerins d'Arès (Clin d'oeil !)
Nous sommes tous responsables du meilleur comme du pire.
Pour le meilleur faites librement le choix de vivre une
pénitence constructive et joyeuse."
Tous les Artisans du Bien, nous tous, nous pouvons mettre
en place une campagne politique d'envergure nationale rien
qu'en organisant des actions d'ordre "happening" dans tous
les transports en commun (en mouvement) et dans les rues
(en mouvement) de France, le pays où le Créateur s'est
adressé à nous tous.
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Jamais les Pèlerins d'Arès n'ont "voulu garder le Message
du Père pour eux comme nos frères juifs ont voulu
conserver leur primauté en ayant fixé un prix au salut."
Jamais les Pèlerins d'Arès n'ont voulu "fixer un prix à
leur prières." Comment pouvez-vous poser des questions
aussi aberrantes, mon frère Frédéric ?
Ceci dit, merci, frère Frédéric, pour ce commentaire, qui
fait un grand bond en avant, puisqu'il parle de
l'organisation du reste
et du petit reste
dans une campagne missionnaire à sensibilisation
politique.
Mais je n'en suis pas, quant à moi, à ce stade. Je ne fais
qu'aborder la première étape: Consulter mes frères et
sœurs sur l'opportunité ou l'inopportunité de donner une
légère mais sensible carnation politique à notre message
spirituel et sur la nature de cette carnation politique
pour ceux qui la croient opportune.
Je garde votre commentaire sur lequel nous réfléchirons,
si nous arrivons au stade de la réalisation, ce que
j'espère.
|
22nov13 150C149
Tout homme, femme et enfant quel qu'il soit — balayeur de
rue, médecin, mère de famille, jeune étudiant ou jeune
travailleur, marié ou célibataire, administrateur ou
fonctionnaire, homme de la terre, juif, chrétien,
musulman, bouddhiste, communiste, athée, ouvrier ou
entrepreneur, industriel, homme politique, religieux,
financier — est avant tout cette part vivante de la
Création (Rév d'Arès
25/6) que nous appelons l'Image
et
la Ressemblance du Créateur.
Et cela d'où que vienne cet homme, femme ou enfant, d'
Europe, d'Asie ou d'Afrique, d'un milieu très riche ou
très pauvre.
L'homme, ou la femme, ou l' enfant, a cette part en lui
d'une Identité intouchable, celle de son Créateur
(Rév d'Arès 1/10-11).
Quel qu'il ou quelle qu'elle soit, il ou elle a cette
Nature .
Par son choix libre
(Rév d'Arès 10/10), par son "oui" ou son " non",
il ou elle décide de construire ou non une humanité de
bonheur par le Bien.
Au stade où il se recrée Bon,
l'homme devient le frère.
Ses actes de Bien
deviennent des actes politiques dès l'instant où il agit
en se plaçant devant la Parole (Rév
d'Arès 32/9), "croyant" ou humaniste, partout où
nous sommes, par amour et pour l'amour, nous agissons en
nous et autour de nous pour ce choix, celle d'une
construction libre
(10/10) d'une civilisation du Bien
en travaillant à faire cesser le balancier du compte et du bruit
(Rév d'Arès ii/12-15) ce
compte (iv/11) qui tient la tempe
(xxxi/7) et enfante la division.
Autant les durs que les doux, nous sommes tous liés par le
même combat, celui de créer un monde heureux.
Danièle du Nord
|
Réponse :
Oui, ma sœur Danièle, mais votre argumentation est un peu
vaine.
Dire de l'homme que "ses actes de Bien
deviennent des actes politiques dès l'instant où il agit
en se plaçant devant la Parole (Rév
d'Arès 32/9)," c'est, je le crains, aussi
emphatique que creux aux oreilles de l'homme de la rue. On
pense aux mots de Joseph Prudhomme d'une platitude
sentencieuse : "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie."
La pénitence,
action jusqu'à présent purement spirituelle chez la
plupart d'entre nous, n'a pas forcément un débouché
politique. C'est au pénitent
de la lui donner. Nous cherchons à faire faire à l'acte
purement spirituel qu'est la pénitence
un ricochet, même un petit ricochet, politique. Nous
cherchons à définir comme à réaliser ce petit ricochet...
pas par des mots, par quelque chose de cohérent et de
concret !
Je ne me moque pas de vous, sœur Danièle. Je sais que
c'est difficile.
|
22nov13 150C150
Je ne sais pas pourquoi je vais sur votre blog de temps en
temps. Sans doute parce que mon frère Juan vous lit. Il a
d'ailleurs La
Révélation d'Arès sur ses étagères. Je ne sais
pas s'il la lit, par contre.
Mais là vous vous attaquez à quelque chose de gros: Vous
cherchez comment déboussoler les gens de la rue, à les
sortir de leur bon sens pour les diriger vers je ne sais
trop quoi de complètement dingue. Vous cherchez comment
déboucher la bouteille de tequila et à la leur faire
avaler au goulot. Ça ne marchera jamais.
Laissez Dieu à sa place et la politique à la sienne !
D'ailleurs Jésus disait: "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu
et à César ce qui est à César," c'est-à-dire: "Laissez à
la politique ce qui lui appartient. Si vous n'en voulez
pas pas, vous n'arriverez jamais à en dégoûter les
autres."
Je ne sais plus qui a dit: "Faire la révolution, c'est
abolir tous les programmes, c'est changer les spectateurs
en acteurs, mais la pièce est toujours la même." Seul le
nom du roi a changé. C'est maintenant un président. Vous
ne changerez jamais le monde. C'est d'ailleurs la cause de
l'échec de votre mouvement. C'était la cause de l'échec de
Jésus, parce que Jésus a échoué. Rien de ce qui s'appelle
chrétien ne suit les idfées de Jésus. J'ai lu les
Évangiles et je cherche vainement où ils sont mis en
pratique. Nulle part.
Restez-en à vos dadas: L'amour (ça n'existe pas), le
pardon (ça n'existe pas), la paix (ça n'existe pas),
l'intelligence (ça existe pour les petits malins) et la
liberté (idem pour les petits malins).
Vous ne pouvez qu'échouer. Vous êtes en pleine technique
du déplacement sans but.
Pilar de Pays Basque
|
Réponse :
Si nous ne pouvons qu'échouer, je me demande pourquoi vous
vous évertuez à me convaincre de ne rien faire. Peut-être
parce que vous m'aimez bien ? Merci.
Étes-vous tombée dans le scepticisme ou l'incrédulité au
point de ne plus croire en l'amour, au pardon, à la paix ?
Je crois connaître votre frère Juan. Il y a longtemps que
je n'entend plus parler de lui, mais vous m'apprenez qu'il
lit mon blog et qu'on voit "La
Révélation d'Arès sur ses étagères." Je profite
de ce contact pour vous demander de lui dire que nous
Pèlerins d'Arès sommes toujours prêts à le ré-accueillir
et qu'il peut passer quand il veut 5 rue Monbazon à
Bordeaux à notre local de mission "L'Eau Forte". Nous
avons besoin de monde.
"Technique du déplacement sans but" ? Il y avait longtemps
que je n'avais pas entendu ça.
Au reste, votre prénom Pilar, un peu démodé, semble
indiquer que vous n'êtes plus, ma sœur, une fleur de
jeunesse. Mais je n'ai rien à dire... Je suis quant à moi
un vieillard. La "Technique du déplacement sans but",
c'est une idée que les situationnistes vantaient naguère.
"Revenir dans une société verticale à une conception
horizontale..." Ces mots me reviennent, qu'on entendait il
y a quarante ou cinquante ans et qui, si on y pense bien,
ne sont pas si éloignés que ça de ce que nous voulons
faire: Abattre la tour
de Babel (l'ambitieux monde vertical) et revenir
à un monde d'hommes d'amour et d'humilité (horizontal).
Si c'est dans vos idées — vous êtes peut-être une ancienne
hippy ? — pourquoi repousser avec autant de hargne La Révélation d'Arès ?
Il y a peut-être là-dedans plus de points communs entre
nous que vous ne pensez, quoique je ne fus jamais hippy.
Ma sœur Pilar, votre commentaire me fait penser que vous
êtes une personne malheureuse mais vigoureuse. Les
vigoureux se font rares de nos jours. Venez nous voir à
Bordeaux et dites bien à la sœur ou au frère que c'est
vous la Pilar du blog !
|
23nov13 150C151
Avant de me reposer (Rév
d'Arès 35/8) avant la "mission de rue" à
laquelle je me suis engagé pour demain matin, et malgré
la surabondance actuelle sur ce blog des interventions,
que je lis toutes, il me faut mettre un bémol à votre
réponse à Pascal B. d'Alsace (150C143).
Vous soulignez bien les "trous" de son propos, mais je
dois dire que sa conclusion me paraît précieuse.
Je la cite à nouveau:
"Il importe promptement de témoigner par l'exemple autant
que par le verbe, surtout auprès de gens politisés ou en
lutte contre la politique, que sans vertu ni changement de
soi, rien autour de soi ne peut s'améliorer, quelle que
soit la politique ou l'absence de politique."
J'adhère totalement à ce propos.
Pascal B. résume ici son expérience, que je partage
entièrement, et dont je trouve un écho chez d'autres dans
cette entrée: Le reste et le petit reste ont intérêt à
coopérer, le premier apportant son réalisme et le second
son sens de la pénitence, sans lequel, Pascal le souligne
bien, toute action se pervertit et tend à retomber dans
les basses rivalités politiques.
Si nous n'entendons pas son message, comment pourrons-nous
a fortiori suivre l'appel du Ressuscité à coopérer avec
nos frères des steppes aussi radicaux que lui dans
l'engagement, et peut-être plus éloignés encore de notre
sensibilité parce que, le Père vous l'a dit, ils "ne
prononcent
pas Mon Nom" (Rév d'Arès 28/10) ?
Ceci dit, frère Michel, vous pouvez me répondre comme
disait mon père: "Je n'en suis pas là" ou "Nous n'en
sommes pas là". Je discerne bien dans vos réponses que
vous procédez par étapes, et vous n'êtes pas le seul !
François D. d'Ile de France.
|
Réponse :
Je serai en voyage aujourd'hui et demain et je n'aurai que
peu de temps à consacrer à mon blog. Toutefois, tôt ce
matin, je trouve quelque sinstants pour répondre à votre
eMail.
J'apprécie que vous preniez la défense de notre frère
Pascal B. d'Alsace (150C143), car je l'aime bien et vous
allez le consoler de la brève et dure réponse que je lui
ai faite. Mais il a appartenu à cette mission de
Strasbourg qui a disparu en 2008--2009 et je retrouve dans
son commentaire certaines formes d'expression parmi celles
— sûrement pas les seules — qui ont amené cette mission à
l'infécondité totale puis à la disparition.
Les derniers mots de son long commentaire rappellent en
effet la nécessité de la vertu
et du changement
de soi, mais il dit aussi plus haut, par exemple: "Vous me
direz que c'est ce que font les Pèlerins d'Arès, qui
diffusent que "la solution n'est ni politique ni
religieuse". Non. Ils ne le font plus tant que ça depuis
la décision de mettre fin à la mission sociale : Décision
motivée pour des raisons spirituelles de cohérence du
projet de rassembler le
petit reste, mais aussi internes à l'assemblée
menacée de dilution mondaine." Ce qui est dit là est tout
à la fois faux et inacceptable.
Dans cet esprit, ailleurs dans son commentaire, il mêle reste et
petit reste. Le reste
existe, certes, et c'est moi qui ai créé et utilisé le mot
dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", mais je ne suis
pas envoyé rassembler
le reste, mais
le petit reste (Rév
d'Arès 24/1).
Le reste n'est
pas mon souci ; nous n'avons aucuns moyens de nous occuper
de lui. Je cite le reste pour rappeler
qu'existent à côté de nous, Pèlerins d'Arès, des hommes et
des femmes, qui pour la plupart ne connaissent pas La Révélation d'Arès,
mais qui sont des pénitents
pour des raisons qui sont les leurs, naturelles, morales,
religieuses, certaines consciemment latérales mais non
liées à La Révélation
d'Arès, et que nous devons nous réjouir qu'ils
existent.
Le reste forme
aussi une espérance pour le monde, mais l'espérance
première, ce sont le faucon
et les oisillons du faucons (Rév d'Arès xLv/14),
les marmots de Mikal
(xxx/13-15), le petit
reste, le fer de lance spirituel du mouvement
lancé par le Père à Arès. C'est ce petit
reste que je suis envoyé
rassembler.
Pascal B. a ses idées, certainement brillantes, que je
respecte, mais que je ne peux suivre. Ambiguës par
endroits — ce que j'appelle les "trous" dans son
commentaires —, elles mêlent affirmation et contradiction
de la vie spirituelle telle que je la conçois.
Je ne souhaite pas revoir dans des tracts ou des propos
des phrases qui n'ont rien d'apostolique comme par exemple
:
" ...la praxis spirituelle multiplie sa présence, quels
qu'en soient les étendards revendiqués en terme d'identité
spirituelle, les "formes" de l'organisation collective en
sont transfigurées, il y a un effet de seuil et de
basculement : les crispations "politiques"» sur la forme
souhaitable que doit prendre l'organisation sociale et
politique perdent leur force polémique. L'enjeu perçu
comme vital en politique politicienne de la victoire
politique contre
l'autre, ennemi politique diabolisé, se dissout dès lors
que le jugement sur cet autre est dérouté, abandonné, que
l'autre devient un frère ayant son histoire, différent de
nous et pourtant si semblable par ses espoirs et ses
peines, ses illusions, ses faiblesses et sa parcelle de
Lumière. Ensuite, la déstabilisation survient et les
seuils s'inversent, la division triomphe, les projets
échouent. Le système se perpétue." Ces propos sont
pompeux, obscurs, mais surtout pernicieux pour qui
comprend. "Ces gens différents de nous mais si
semblables..." Je ne peux pas me noyer dans ces
antilogies, réelles mais irréalistes.
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25nov13 150C152
Vous nous dites: "Je souhaiterais qu'on introduise un peu
de politique dans notre mission" (150C38).
Mais comment " politiser notre refus de la politique" en
l'exprimant "en peu de temps" (150C1) dans la rue afin de
"donner un peu plus de force à notre mission" (150C3), "en
trouvant les arguments" et "un discours commun à tous les
missionnaires" (150C6) ?
Auparavant, en vous [lisant] on remarque que vous vous
assurez que nous sommes bien prêts pour cela et si telle
est bien notre volonté.
Comme vous le dites, notre mission doit être en "prise
directe sur les réalités du moment" et vous souhaitez"
qu'elle comporte des propositions qui, tout en démontrant
la fatuité et le danger des politiques actuelles,
présentent une ou des idée(s) qui, même non réalisables
sur le coup, forment un possible un peu plus lointain".
Vous souhaitez "faire réfléchir les gens sur une
ré-orientation politique qui se tienne. Ne pas rompre avec
la réalité.(150C45) et voir dans quelle mesure les
réalités matérielles d'une part n'affectent pas trop
profondément l'Appel spirituel,
d'autres part peuvent même nous aider à Le faire mieux
comprendre (150C50).
Ces réalités actuelles, le subit refus de la politique qui
commencent à se manifester dans la population par la
fronde fiscale, le ras-le-bol des taxes et amendes du
gouvernement actuel ou même de ceux à venir, ne
peuvent-elles pas nous aider à mieux le faire comprendre ?
N'est-il pas de notre devoir, avant (ou au moins pendant)
que ne surgisse la résignation ou la révolte et la
violence lui proposer une alternative ?
Je vous cite: "Il nous faut faire comprendre aux gens que
ce ne sont pas des lois et des institutions,
seraient-elles républicaines, qui résoudront leur destin,
mais que ce sont eux-mêmes qui font leurs propres destins,
et que donc il faut qu'ils prennent conscience de ce
qu'ils sont et qu'ils conviennent que s'ils ne sont pas
les hommes du temps qui vient qu'ils croyaient être, ils
doivent le devenir, par la pénitence
notamment. Tant que les gens ne comprendront pas ça, ils
seront les pantins des pouvoirs politiques, financiers,
industriels, etc.; ils ne prendront pas possession de
leurs propres personnes, qui ne sont pas que charnelles et
intellectuelles, mais qui sont aussi spirituelles et que
c'est dans ce spirituel que résident leurs propres
personnes ou psychés" (150C11).
Oui, nous sommes capables de vivre librement en société,
dans un modèle supérieur de société qui est celui d'hommes
bons et libres.
Le lien est à faire effectivement avec la pénitence.
La pénitence
seule solution au mal qui nous permettra, si elle est
vécue dans nos assemblées
de "montrer le fil tendu entre le présent et un futur très
lointain".
Je travaille à trouver les bases d'un" discours commun à
tous les missionnaires, d'arguments qui puissent être
utilisés sur nos tracts, affiches, brochures" (150C6)
Après quelques hésitations, je suis de ceux qui pensent
qu'il faut politiser notre refus de la politique. Le
contexte actuel en France est approprié pour nous faire
mieux entendre. Reste à trouver la meilleure manière, le
bon dosage. Mais surtout si nous sommes prêts et si nous
en avons la volonté.
Quand serons nous prêts si ce n'est du temps du
prophète ?!
jf du 91 (sans doute Jean-François B. d'Ile de France)
|
Réponse :
Vous êtes donc partisan, vous aussi, de politiser quelque
peu sur de l'axe de la pénitence.
Merci, frère Jean-François, pour ce commentaire.
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25nov13 150C153
Missionner avec des mots et un discours qui retiennent
l'attention du passant dans la rue, qui interpellent son
quotidien d'une manière plus terre à terre, plus politisée
aussi comme il en a l'habitude ?
Peut-être quelque chose dans ce genre :
"La crise économique et le chômage de masse
résultent pour l'essentiel de l'incompétence
des pouvoirs politiques.
Avec moins de lois et de taxes nous n'en serions pas là!
Ce qu'il nous faut pour s'en sortir c'est plus de liberté
d'action et de
Conscience spirituelle: Générosité et intelligence du
cœur"
En plus des centres villes et marchés, il serait possible
de diffuser dans des manifs, des rassemblements culturels,
sur des réseaux sociaux, etc.
Yannig M. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je suis heureux de vous voir reprendre goût à la mission
publique, frère Yannig.
Comme beaucoup d'anciens qui se sont éloignés pendant des
années de la mission vous boudez le concept et/ou le mot
de pénitence,
qui fut honni par la "mission sociale". La pénitence
est pourtant la notion ou la dynamique centrale du changement
dans La Révélation d'Arès. Il faut certes en
expliquer le sens que donne le Père à pénitence
à Arès, mais en politisant un peu le mot on trouve
peut-être par là un moyen de l'expliquer plus facilement.
Mais vous retenez les concepts de "conscience
spirituelle", de "générosité", d'intelligence du
cœur et de liberté d'action. Tout cela est, en
effet, également prôné par La Révélation d'Arès. Merci
pour votre commentaire, frère Yannig.
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25nov13 150C154
Je publie ici le travail sur le blog et que nous n'avons
pas eu le temps d'aborder cet après-midi [Samedi 23
novembre où frère Michel était à Tours parmi ses frères de
la région].
Voici en style télégraphique, les grandes lignes d'un
mouvement d'actions "politiques" qui peut se créer au
niveau de l'ensemble de notre communauté.
Pour information, en pièce jointe : les idées que j'ai
classées qui m'ont permis d'élaborer cette proposition
(n'hésitez pas à faire un zoom du fichier pdf pour le
confort de lecture).
Faire de la Politique de manière juste et (forcément)
décalée
Quels objectifs à faire de la politique :
- Témoigner d'idées politiques (dénonciation de mauvaises
pratiques) à la grande masse des concitoyens avec humour
(et à contre-pied de ce que fait la politique ?) avec la
volonté de servir et non de dominer.
- Soutenir en actions et réflexions (quelques uns) des
humanistes engagés politiquement.
- Mener quelques actions simples, pertinentes et peu
couteuses qui éveillent les consciences
- Faire connaître notre vision par le style de Vie que
nous illustrons par nos actions politiques.
- Enrichir notre palette de réponses aux missions
rencontrés
- trouver une reconnaissance médiatique
Pourquoi nous ferions de la politique ?
- Pour toucher l'esprit de beaucoup de personnes qui ne
sont plus sensibles aux arguments spirituels
- Parce que débarrassés des sciences
vaniteuses nous y voyons plus clair sur les
solutions possibles.
- Parce que soutenir un humaniste engagé en politique le
renforce en justesse.
- Parce que nous nous enrichissons de nouvelles idées en
travaillant avec un humaniste.
- Parce ce que la fraternité s’illustre efficacement par
des actes.
- Parce qu'il est juste de dénoncer le mal engendré par la
politique
Comment faire de la politique ?
- Défendre la nécessaire bonne gestion des deniers
mutualisés à l'amélioration du quotidien des citoyens.
- Limiter nos engagements aux structures de proximité (pas
de pouvoir de délégation : Le
frère de Mikal, le Sénat n'a pas sa main (Rv d'Arès
xxxv/1))
- Créer un mouvement de citoyens engagés au changement et
rejetant les bases de la politique / croyants et rejetant
les dogmes de la religion
- Un mouvement dont l'objectif ne serait pas d'être élus,
mais de venir en aide aux humanistes engagés
politiquement.
Exemple de contre-pied : nous ne pouvons pas créer de
structure associative pour nous faire reconnaître. Vivons
sous le statut existant d'association non déclarée avec
comme nom : le Mouvement Fantôme pour la Vie ou le
Mouvement des Défricheurs de Vie.
- Illustrer la bêtise de la Constitution / de la
République (les points qui gèlent la Vie)
et la faible réflexion des politiques.
- Mener des actions peu coûteuses à fort échos médiatiques
: faire échos aux bêtises de la politique. Par exemple :
proposer un casque d'apiculteur à la place du tchador
interdit (avec tunique blanche de fantôme pour le corps)
et vidéos sur Youtube, relais facebook et twitter.
Exemple : la réponse du Collectif contre l'islamophobie en
France (CCIF) aux pains au chocolats de JF Coppé (sept
2012) : ils redistribuent des pains aux chocolat gare
Saint Lazare (+ médiatisation).
Les réponses à nos missionés
1) La moisson :
la recherche des épis
murs (inutile de parler politique)
2) Le travail avec le reste
par une collaboration réelle et fraternelle (ou soutien
apporté à Ses Heureux) sans nier la possibilité qu'ils
intègrent le petit
reste.
3) nos (quelques) actions politiques ciblées pour
expliquer à la masse qui nous sommes. Lorsque le thème
spirituel n'intéresse pas le passant, lui demander ce qui,
à son avis, peut changer
le
monde. La réponse est très souvent la politique.
Alors le sensibiliser sur notre action politique à faire
évoluer les institutions : redonner à la politique la
dimension d'engagement citoyen et la détacher de la
recherche de pouvoir.
Sujet lié à cette réflexion.
Ce thème pose la question de comment et avec quelle mesure
travailler avec le reste
à des actions non purement missionnaires.
Bruno B. de la Sarthe (mission de Touraine)
|
Réponse :
Samedi 23 novembre à Tours frère F. a abordé la question
de l'entrée 150 du blog, mais personne parmi les frères et
sœurs présents n'a réagi. Pourquoi n'avez-vous pas alors
abordé la question en présentant le document que vous
m'adressez dans un commentaire ?
Je vous aurais tout de suite dit, par exemple, que nous ne
nous occupons pas du reste,
mais que nous nous efforçons de consolider et élargir le petit reste, ou
comment je trouve bizarre la proposition de porter un
masque d'apiculteur à la place du tchador. Qu'appelez-vous
une "tunique blanche de fantôme pour le corps" ?
Par ailleurs, s'il est juste et opportun de "toucher
l'esprit de beaucoup de personnes qui ne sont plus
sensibles aux arguments spirituels" — je pense aux épis
mûrs se réveillant mieux sous des questions
pratiques que purement spirituelles —, "parce que
débarrassés des sciences
vaniteuses nous y voyons plus clair sur les
solutions possibles — très juste —, je ne suis pas
partisan de perdre de nouveau notre temps à "soutenir un
humaniste engagé en politique... parce que [selon vous]
nous nous enrichissons de nouvelles idées en travaillant
avec un humaniste." Non, frère Bruno, nous retomberions
ainsi dans la "mission sociale" qui n'a jamais abouti à
rien,comme je ne cesse de le rappeler.
Notre mission n'est pas celle-là. Notre mission consiste
essentiellement à réveiller dans la population le concept
actif de pénitence
et c'est ce concept qu'il nous faut politiser sans le
déspiritualiser. Comment ? C'est la question que nous nous
posons et à laquelle nous réfléchissons.
Je profite de ma réponse à votre commentaire pour dire que
samedi, lors de notre réunion à Tours, j'ai commis une
bévue. J'ai dit que nous avions voté pour Hollande en 2012
afin d'élire celui qui était le moins "anti-secte" Erreur
! Nous avons voté pour Sarkozy parce que c'était lui le
moins anti-secte des deux candidats. La langue m'a fourché
; j'ai prononcé un nom au lieu d'un autre, par méprise.
Veuillez me pardonner, tous frères et sœurs de Tours..
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25nov13 150C155
Intervention de ma part due simplement à la ferme volonté
que notre mission réussisse, celle-ci pour vous demandez
conseil sur ce propos que j'aimerai utiliser pour ma
mission.
Des raisons d'espèrer
par la dépolitisation pénitente,
celle qui par la pratique de l’amour, du pardon, de la
paix, de l'absence de peurs et de préjugés :
rend à l’homme sa liberté de choix et de responsabilité
dans tous les domaines.
remplace l'ordre social par la générosité et la
fraternité.
remplace l'ordre judiciaire par la vraie
justice qui se passe de procureur et d’avocat.
remplace la hiérarchie par le service, en mettant
le
fort et le sage au service du faible et du petit.
remplace la cupidité par le partage et le commerce
équitable.
libère de tout pouvoir, de toute domination
et de toute idéologie.
Voilà le puissant Appel
du Créateur et de son messager Jésus revenu à
Arès (village de Gironde, France) en 1974 et 1977,
Car la Vérité c’est
que le monde doit changer* (La Révélation d’Arès 28/7)
qui s'adresse à tous les hommes croyants ou incroyants.
Homme tu es image et
ressemblance du Créateur, donc sacré, par
analogie un Dieu un Christ capable de dépassement et de
prodige...
Prêt pour un nouvel Exode, un nouveau
monde ?
Un frère du Canton de Genève (Suisse)
|
Réponse :
Mon frère, nous sommes seulement en train de réfléchir.
Je vois que vous-même réfléchissez de votre côté, mais
vous rédigez un tract. Je ne vais aussi vite que vous.
J'ai besoin d'un maximum d'avis et d'idées de mes frères
et pour le moment ce que j'ai obtenu de notre Assemblée,
pour important que ce soit, ne me paraît pas suffisant
pour conclure sur une conduite missionnaire à suivre.
Je ne me suis jamais mêlé des tracts qu'utilisent mes
frères dans leur mission. Vous pouvez faire ce que vous
voulez. Le tract que vous proposez ne dit pas de bêtises,
mais peut-être trouverons-nous mieux et plus simple et
plus efficace. Je l'espère en tout cas.
En attendant, vous pouvez toujours tester ce tract,
peut-être vous attirera-t-il des épis
mûrs ! Car c'est eux que nous cherchons et notre
réflexion du moment n'a d'autre but que de détecter dans
le public des épis mûrs
qui réagissent mieux à des arguments pratiques politisés
qu'à des arguments uniquement et strictement spirituels.
|
25nov13 150C156
L'homme devient le frère
[Rév d'Arès xix/22].
Les frères pourtant trop peu mombreux sont incapables de
penser à la politique, mais quand ils grossiront [en
nombre], quand la Parole sera partout sur Terre alors ils
choisiront de suivre les
pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12].
Pour l'instant, chaque personne doit se concentrer sur son
vie spirituelle.
La Politique est trop despiritualisée pour se projeter.
L'avenir est trop incertain.
Djamel T. (peut-être de Pyrénées Orientales)
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Djamel (Je vous situe mal
; je connais plusieurs Djamel).
Donc, vous n'êtes pas partisan d'une politisation de notre
mission pour le moment.
Vous considérez les Pèlerins d'Arès comme trop peu
nombreux encore pour avoir un poids politique.
C'est tout à fait possible.
Vous préconisez de poursuivre une mission purement
spirituelle: Appelez les hommes à
mettre leurs pas dans les Pas du Père (Rév
d'Arès
2/12), ce que nous faisons déjà.
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25nov13 150C157
http://www.franceculture.fr/2013-11-21-la-bible-fait-peau-neuve
Daniel C. d'Aquitaine
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Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous rappeler qu'une nouvelle
traduction catholique de la Bible est éditée chez Mame.
Je suis déjà au courant de cette parution.
Mais il s'agit uniquement d'une traduction à usage
catholique liturgique, c'est-à-dire l'établissemnt de
termes que l'Église Catholique demande à ses célébrants
(clergé) et fidèles catholiques d'utiliser désormais dans
les offices catholiques en remplacement des anciens
jusqu'à présent utilisés.
Ce n'est pas à proprement parler une nouvelle traduction,
mais d'adaptations, dont certaines, comme le nouveau Notre
Père catholique, sont vraisemblablement inspirées de La Révélation d'Arès.
Nous ne pouvons que nous en réjouir..
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25nov13 150C158
Votre blog a soufflé comme un vent de liberté, amenant les
frères et sœurs et tous ceux qui lisent votre blog à
prendre la plume pour répondre à votre appel.
Cette mobilisation est déjà un signe en soi : La
Révélation d'Arès et votre énergie de prophète
font monter la sève
en nous et nous force à réagir, à réfléchir.
Le monde aussi attend quelque chose qui le fasse se lever
mais partout les énergies mobilisatrices s'essoufflent.
Comment devenir le contre-courant attendu et reconnu ?
Les missionnaires savent que le public ne peut retenir que
quelques mots ou quelques phrases d'un bref échange. Nous
sommes partis du postulat que l'homme de la rue ne nous
connait pas ou nous connait mal et que notre discours ne
fait pas envie car l'homme n'y croit plus ou pas assez
pour se lever.
En gros, il [l'homme de la rue] veut que ça change mais ne
veut pas se changer.
Les politiciens l'ont bien compris, puisque leur campagne
tourne toujours autour de ce mot en rajoutant "Faites-nous
confiance !"
Nous pensons qu'il faut partir du mot changer
pour faire comprendre au citoyen que le changement
promis par la politique ne peut pas marcher dans le sens
pouvoir=>citoyen mais ne peut fonctionner que dans
l'autre sens individu=>société.
Ce changement, pour
nous,
fait appel aux valeurs spirituelles qui procurent un
bonheur immédiat pour l'individu et un bonheur à long
terme pour la société. Notre parole pourrait donc partir
d'un constat sur la société pour se centrer sur l'individu
pour recréer l'espérance dans son cœur et chercher à faire
un pont avec nous.
Nous avons retenu deux mots qui nous distinguent et qui
seront plus difficilement récupérables par les coucous
(150C102) :
1. Insurgeance, mot que vous avez créé pour nous
identifier, pour dire non à une révolution ou à une
rébellion qui consisterait à remplacer un système par un
autre, mais pour dire oui au courage d'être, basé sur le Sermon sur la Montagne,
et qui nous appelle à tendre vers le Bien.
2. Pénitence, mot du Créateur auquel nous devons redonner
son vrai sens, qui est la recherche du Bien.
Nous avons donc essayé de construire un fil conducteur,
inspiré de vos écrits et des commentaires du blog, pour
harmoniser notre langage le plus simplement possible.
Vous voulez que le monde change ! mais voulez-vous vous
changer ?
Si oui, donnez-vous le temps de nous lire attentivement !
Plus personne aujourd'hui ne croit à la politique mais
doit-on se laisser faire ? Sûrement pas !
Doit-on entrer en révolution ? Une révolution ne ferait
qu'aggraver les problèmes.
L'insurgeance spirituelle !
Nous vous appelons à l'insurgeance spirituelle qui n'est
pas le remplacement d'un système par un autre mais une
libération du joug des pouvoirs en se recréant librement bon. Car nous sommes
capables, tous ensemble, de grandes qualités, de grandes
générosités.
La pénitence constructive !
la pénitence
constructive, c'est le chemin vers le Bien.
Elle donne ce que l'homme ne peut ni acheter, ni voler :
la force d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de
rechercher l'intelligence
du cœur et la liberté spirituelle, c'est à dire être libre de tous
préjugés, de la peur des pouvoirs et des idées du monde.
C'est une force individuelle, elle change
notre vie et changera
le monde si nous ne nous décourageons pas.
L'appel du Créateur !
La direction vers laquelle nous vous appelons ne vient pas
de l'homme, elle vient du Créateur !
Qui mieux que le Père de l'Univers connait les forces dont
l'homme est capable ?
L'appel du prophète !
Qui mieux qu'un prophète
peut montrer la bonne direction à prendre ?
Nous savons que quatre
générations ne suffiront pas pour être entendus
du monde ! Cependant, depuis bientôt 40 ans à partir des
premières manifestations divines, des femmes et des hommes
se sont mis en marche. Ils ont reconnu La
Révélation d'Arès et l'enseignement
de son prophète Mikal.
Les hommes du temps qui
vient !
C'est à nous tous, en petites unités, de réfléchir,
d'expérimenter, de retrouver les vraies valeurs humaines
et spirituelles qui nous redonneront le vrai bonheur.
Construire un nouvel équilibre, naturellement, librement,
pour contrebalancer le risque de chaos qui frappe à nos
portes.
Car comme le disait Jésus il y a 2000 ans, l'homme
ne se nourrira pas que de pain mais de toute Parole qui
sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4/4) et de
ses prophètes !
Nous rejoignons l'idée d'un petit fascicule dans le style
de "Ce que je crois, ce que j'affirme" pour approfondir un
témoignage, un tract, un panneau, pour ceux qui seront
intéressés de mieux nous connaître.
Nous continuons de réfléchir !
L'Assemblée Les Torrents des Alpes, Alpes du Sud
|
Réponse :
Merci pour cette réflexion collective faite par votre
mission des Alpes du Sud.
Il y a là des idées intéressantes.
|
25nov13 150C159
Comment politiser notre refus de la politique ?
Comment faire comprendre que La
Révélation d’Arès n’est pas un rêve vain, mais au
contraire la meilleure solution concrète à nos problèmes
humains et sociaux ?
Il me semble que le Fond
du message spirituel et libérateur de La
Révélation
d’Arès, son existentialisme, est notamment dans
son réalisme, contrairement aux idéologies et religions de
toutes sortes ; il ne s’agit pas d’une illusion ni d’un
rêve consolateur, mais d’une ascension
concrète, réalisable par étape, au départ modeste, vers
les Hauteurs Saintes.
Il faut réussir à articuler le rapport entre le Fond
et la mission, de sorte qu’y soit perçu par
l’homme de passage une solution réelle, je dirais
pragmatique. Pragmatique au sens quasi philosophique de
refuser les nuages des idées coupées de la réalité pour se
soucier par l’esprit,
le corps et l’âme de modifier la réalité selon un
projet spirituel à partir de la réalité concrète
elle-même, qu’elle relève de la vie individuelle ou
sociale.
Pour cela, je pense qu’il faut partir du cœur spirituel de
la pénitence, qui
ne peut commencer sans l’humilité de regarder sa réalité
en face, car sinon on se berce d’illusions et on n’avance
pas. On pourrait ici souligner les échecs fréquents de
ceux qui se lancent dans une aventure spirituelle qui se
limite à "prendre conscience", sans y ajouter le réalisme
qui seul permet un changement
d’être et donc de réalité.
On pourrait développer ici des idées puisées à
l’existentialisme de Heidegger qui insiste sur la vie
authentique qui ne peut s’élever qu’en se détournant de
l’illusion, et utiliser aussi des idées de Sartre qui
ajouterait qu’on se libère non seulement en prenant en
charge sa propre destinée mais aussi celle de l’humanité.
Peut-être aussi regarder le co-immunisme de Peter
Sloterdijk qui a écrit un livre: "Tu dois changer ta vie"
: une histoire des techniques et motivations
d’amélioration de l’homme. Selon le co-immunisme ou
immunologie universelle, chacun devrait chercher à
s’améliorer, afin que tous aient les meilleurs
comportements permettant la vie de tous dans les
meilleures conditions : éviter toute forme de maladie et
permettre à tous une pleine santé du corps, de l’esprit
et de l’âme;
en voici un résumé : http://tempspresents.com/2012/11/18/david-bisson-co-immunisme-universel/
* Quelques idées pratiques pouvant présenter des actions
concrètes comme découlant du fond spirituel de la pénitence,
en insistant surtout sur des arguments anti-système et en
renversant — en notre faveur et contre le système — le
couple Illusion/Réalisme:
1) Opposer les idées courantes et nos idées comme étant un
exemple d’Illusion VS [versus en anglais signifiant
contre] Réalité (Le
rêve cache la nuit, Rév d'Arès ii/14) : Illusion
(Peu importe la qualité des hommes, c’est la qualité du
système qui compte) VS Réalisme (C’est la qualité des
hommes qui compte pour une vie sociale saine)
2) Insister sur l’illusion politique de prétendre tout
régler le temps d’un mandat sans l’effort des citoyens,
par la seule force des décisions du chef
qui déçoivent à chaque fois, par opposition au
réalisme de la patience
et de prendre en charge nos vies nous-mêmes. Peut-être
utiliser l’exemple du recyclage : effet surtout à long
terme, pour nos enfants, mais la majorité y souscrit
malgré tout car la campagne médiatique à réussit à lier un
geste immédiat (recycler ou non) avec la conscience d’une
conséquence lointaine (nature saine ou invivable)
3) Liste des problèmes concrets qui n’existeraient pas si
nous étions tous pénitents
: vol, corruption, mensonge, agression,
manipulation, méchanceté, humiliation, mépris, etc.
4) Mettre en place une plateforme sur l'Internet
réagissant à l’actualité selon la spiritualité arésienne,
avec des articles de fond sur les problèmes et des lettres
publiques adressées aux grands décideurs. Il faudrait
s’organiser pour s’assurer la qualité spirituelle du
contenu, mais on pourrait y renvoyer facilement sur un
tract et les gens pourraient être curieux de lire cela
quand ils le veulent depuis leurs écrans
5) De même qu’aucune entreprise ou aucune équipe sportive
ne peut avoir du succès si ses membres sont mauvais, de
même la société de ne peut pas réussir si les hommes ne
sont pas bons et réfléchis. La façon la plus efficace de changer la société
c’est de nous améliorer les uns les autres
6) Se gouverner soi-même pour ne plus être gouverné par
nos peurs, par les autres, par le gouvernement ; ce qui a
pour conséquence de mettre fin aux habitudes qui font de
nous des pions du système, oser devenir nous-mêmes des
êtres humains libres
et réfléchis, devenir soi-même l’acteur des changements
que l’on souhaite (liste des habitudes à changer qui
contreviennent à l’amour,
au pardon, à l’intelligence
spirituelle : … )
7) Développer les conséquences que devraient avoir le
respect de l’idéal humaniste de générosité et de
fraternité dans les décisions politiques au niveau local,
régional ou national
8) Rappeler les exemples concrets donnés dans La
Révélation d’Arès : fait historique politique :
éviter la guerre entre Israël et l’Égypte en 1977, comme
l’a reconnu Anouar el-Sadate, qui est invité par Menahem
Begin à prendre la parole en Israël en novembre 1977
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire riche en
propositions originales.
Je vais le relire à tête reposée et je pense que beaucoup
de nos frères et sœurs vont le relire comme moi.
Je ne connaissais pas ce "co-immunisme ou immunologie
universelle" dont vous parlez.
|
25nov13 150C160
Cette entrée et tous les commentaires à sa suite. Quel
élan !
On y sent la préoccupation de tous les intervenants pour
les dures réalités du moment et aussi l’envie très forte
que notre mission avance.
Je partage cet enthousiasme et le désir de trouver un
discours plus convaincant et plus mobilisateur dans la
mission.
Puisque la politique est omniprésente et surmédiatisée, je
vous suis dans votre projet d’introduire dans notre
mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre
aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des anges
retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous
partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette
perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents
et que nous encourageons le public à nous suivre.
Je n’ai pas de compétences dans le domaine politique et
n’ai pas vraiment d’idée. Ma contribution se borne à vous
jeter sur le papier deux ou trois choses que je dis dans
ma mission quand je suis amenée à aborder un sujet plus
terre à terre.
Nous, Pèlerins d’Arès ne sommes pas des
rêveurs, nous avons une espérance active, une direction
active: la pénitence.
Nous vivons un système économico-politico-légaliste qui
nous vole notre existence.
Redevenons propriétaires de nos vies.
Le système nous rend amorphes. Comme il a rendu les
Russes amorphes — Un moscovite avec qui je parlais du
communisme déguisé dans lequel nous vivions en Europe
m’a dit : "Votre futur nous l’avons déjà vécu, nous ne
le voulons plus."
Les hommes ne sont plus maîtres de leur destin,
l’administration les a supplantés. Redevenons les
premiers rôles (du film) de notre vie.
Rapprochons la vie du citoyen de la vie de l’homme que
nous sommes d’abord et avant tout.
Construisons un projet de société respectueux de la
nature fondamentale de l’homme qui est d’être unique,
créateur et libre,
pas seulement un électeur et un contribuable.
La pénitence, c’est
la
genèse du monde
changé.
La pénitence
est un acte populaire, elle est à la portée de tous,
elle concerne tout le monde.
La pénitence
est donc démocratique.
La pénitence
réveille en nous le sens du bien
qui dépasse de beaucoup le sens civique.
A la violence d’une société de contrôle où l’on est en
permanence fiché, surveillé pour mieux nous taxer ; à la
violence d’une vie sécuritaire sans place pour aucune
aventure opposons la pénitence
libératrice.
Toutes les politiques actuelles sont idéologiques. Elles
tuent… [Le font-elles vraiment] sans intention de nuire
?! Alors que la pénitence,
elle, est une arme non violente qui crée.
À notre époque, la seule liberté qui est en
augmentation c’est le libre-service.
La générosité a à voir avec la liberté de donner, bien
supérieure à la taxe de solidarité.
Avant l’insurrection et sa violence qui s’annonce,
devenons des insurgeants.
Peut-être y a-t-il une formule à retenir ?
Je cherche encore avec vous, en espérant que nous ferons
mentir un président, le général De Gaulle qui disait :
"Des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des
chercheurs qui trouvent on en cherche !"
Nicole de Genève
|
Réponse :
Oh ! mais voilà un commentaire qui apporte de très bonnes
analyse et formulation, pratiquement utilisables telles
quelles.
Un grand merci, ma sœur Nicole.
Nous allons tous relire ce commentaire et probablement y
puiser des idées ou des expressions qui resteront.
|
25nov13 150C161
Je reste attaché au pur spirituel, parce que, ce ne sont
ni la religion, ni la politique qui m’ont mené sur la voie
de La Révélation
d’Arès, la voie du salut,
de la pénitence (Rév
Arès 30/11). Ce sont mes efforts, ma volonté sous
le Puissant Souffle du Père
Aimant (Rév Arès 12/7), votre amour évangélique,
votre intelligence
spirituelle, Frère Michel-Mikal,
l'ainé des frères vivant (Rév
Arès 16/1) ainsi que l’amour évangélique de mes
sœurs et frères de foi arésiennes et d’autres qui ne le
sont pas. Quelle que soit la décision que vous prendrez à
proposde "Politiser notre refus de la politique ?" je vous
resterai fidèle et vous suivrai dans votre choix, vous
avez mon confiance absolue:
Ce que le nabi
(prophète) décide, le Père le décide:
Nabi, (quand) tu écris,
tu coupes ton ongle.
Écris le vrai!
Mon Ongle (seul) raie;
ta voix a Mon Ongle.
Tu ne pousses pas ton
frère (comme) la montagne pousse le ruisseau;
il casse sur le roc; la
poussière (le) boit.
Le frère a la tête (à)
gauche, le frère a la main (à) droite.
Tu tiens la perche; tu
(la) tailles long(ue ou) court(e). (Rév d'Arès xx/1/4)
Voici des propositions inspirées de la Parole Pure, de
vos enseignements,
de La Révélation d’Arès
Bilingue, de l’édition 2009, de freesoulblog.net, du
Pèlerin d’Arès trimestriel N°42 juin 1988 : "Briser le
Gridlock" tout à fait d’actualité.
Rejoignez l’idéal supérieur de La
Révélation
d’Arès, des Pèlerins d’Arès.
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas des anges…
Comme vous ils subissent les systèmes, politiques,
économiques, sociaux, judicaires, religieux, ils paient
les impôts, les amendes.
Comme vous, ils sont pris en otage par les systèmes, le
bon vouloir de ceux qui gouvernent, qui nous spolient, qui
prétendent orgueilleusement avoir la solution au Mal.
Faux, ils en font la preuve de leur échec sur toute la
terre.
Comme vous ils sont imparfaits.
Comme vous, ils ont des joies, des peines, de bonheurs,
des espérances, des maladies.
Comme vous, ils vont mourir un jour !
Comme vous, ils ont des femmes, enfants, des parents, des
sœurs, des frères, des ami(e)s.
Comme vous, ils espèrent un monde juste, de paix,
d’harmonie, de bonheur.
Citoyens Français, l’avenir de la France et par effet de
cause dépend de vous, non des élites, des religieux, des
politiciens, etc, mais des héros
de la pénitence (Rév d'Arès xxxv/3-6).
La pénitence
c’est le renoncement au mal et l’activation du bien en
vous.
La pénitence est
l'écologie extrême :
http://freesoulblog.net/jJA/jJAtv.html )
Vivre pénitent, c'est
gratuit
et ça sauvera la planète.
La seule pollution fatale à l'humanité : le Mal = le péché.
Unique force dépolluante et unique voie du bien : la vie
spirituelle par l’action de la pénitence.
Entre l'homme et Dieu pas de règlement de comptes, pas de
procès, pas de confession, mais l’amour. Peu importe le
mal que tu as commit, peu importe ton passé, si tu changes ta vie, que
tu sois un pénitent
conscient ou pas.
Si avec courage, tu aimes, pardonnes, te libère de tous
préjugés, pouvoir et agis avec intelligence
du cœur, tu crées ton âme,
tu devient prophétique.
Rejoignez les bénévoles du petit
reste (26/1).
Les Pèlerins d’Arès mouvements prophétique autonome et
autogérés qui s’efforcent tous les jours de leur vie de
former l’avant-garde d’une société sans hiérarchie, ni
dogmes, ni lois, sinon celles que dicte naturellement la
conscience du bien.
(Rév Arès Annot 16/1) pour le salut individuel et
planétaire.
Rejoignez l’exode spirituel. Tout croyant est destiné à
être prophète,
un homme en perpétuel exode, un vainqueur du péché – en
lui-même et dans le monde – le bâtisseur d’un avenir,
appelé à rejoindre le plus lointain passé : Éden.
(Gridlock N°42 Juin1988).
Rejoignez les bâtisseurs du monde futur, un monde ou le
mal disparaitra sous l’effet de la synergie du bien
accompli.
Rejoignez le mouvement socio-fraternel du petit
reste
(26/1)
La politique, la religion n’ont aucun idéal supérieur à
transmettre à la société.
La Révélation d’Arès,
oui.
Elle appelle l’homme à l’autoresponsabilité,
l’autogestion, la libre entreprise, l’entraide,
l’indépendance économique, la formation de petites unités,
la fraternité libre
pour remplacer l’idéologie, la "sécurité", les structures
sociales et les lois qu’imposent le
roi blanc et le roi noir à leurs sociétés, qui
n’est pas celle de Dieu.
Rejoignez L’Hâ Polone:
(De) la boue coule la polone (Rév d'Arès xxxix/12)
Rejoignez le petit
reste réseau spirituel Français de résistance
apolitique
sans chef (Rév Arès
26/1).
Rejoignez l’apolitical mouvement
Rejoignez les cent voix
de fer (Rév Arès xvii/6).
Rejoignez l’alliance fraternelle spirituelle toutes
croyances, incroyances confondues :
Tu feras alliance
fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles
des
soumis de Dieu,
nuls de Mes Fils ne
seront pour toi des étrangers (Rév Arès 35/11)
Pour une gestion de la vie dans la société par des femmes
et des hommes, humbles, sages, réfléchis, compétents,
généreux ou les forts
et les sages sont au service des faibles et des petits
(Rév Arès 26/9).
Je vous mets en lien trois dossiers qui peuvent donner de
l'inspiration: Briser le Gridlock, Intertitres Révélation
d'Arès
2009 (réalisée par notre frère Olivier.D Ile de
France) Intertitre de la Bilingue réalisée par mes soins.
Didier Br Ile de France
|
25nov13 150C162
Je me permets là un tout petit commentaire à propos de la
phrase de François D. commentaire n.°150C151 qui fait un
grand écart entre "le réalisme de ceux du reste
et le sens de la pénitence
des pèlerins grand P du petit
reste."
Cela me choque un peu. Je comprends là que les pénitents
n’ont donc pas “le sens du réalisme,” mais la pénitence
est justement d’un réalisme profond tout comme La
Révélation
d’Arès.
On ne peut changer le
monde sans réalisme : Les pieds bien sur terre
tout en ayant la tête au ciel ce qui ne veut pas dire dans
les nuages, mais avoir l’amour
de son prochain et anticiper ce qui serait bien
pour lui et nous.
Avoir la conscience de la réalité vécue ici et
aujourd’hui, c’est un des apanages de la pénitence,
sinon comment se
changer et changer [le monde] ?
Christine M.-J. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous avez raison, sœur Christine, notre réalisme doit être
de tous les instants, y compris des instants
missionnaires.
Mais réalisme, qu'est-ce que ça veut dire pour nous ? Ça
veut simplement dire que nous savons seulement que ce reste existe, mais
que nous n'avons pas vraiment de moyens de la discerner
exactement dans l'océan social au milieu duquel nous
nageons comme nous pouvons.
Notre réalisme, c'est sûr, n'est jamais cynisme tout à la
différence du réalisme des politiques, qui lui est cynique
au point de nous laisser sans voix. Des mots comme
réalisme n'ont pas du tout le même sens pour la politique
que pour nous.
M Français Hollande déclarait pendant sa campagne
électorale: "Mon véritable adversaire, la finance, n'a pas
de nom pas de visage, pas de parti, elle ne présente
jamais sa candidature au élections et pourtant elle
gouverne" (dit de mémoire) et il se faisait ainsi passer
pour un pur de gauche sans liens aucuns avec l'argent. Or,
son trésorier de campagne, Jean-Jacques Augier, est un
homme d'affaires, actionnaire de deux sociétés off-shore
au Iles Caïman, paradis fiscal. Le réalisme de M Hollande
est un cynisme à l'envers du nôtre, mais qui en France
s'en est ému ? Personne.
Cependant, ce M. Augier est peut-être un homme de Bien,
un pénitent qui
s'ignore, qui aime,
pardonne, etc. Il est peut-être du reste,
donc, mais avec réalisme nous ne pouvons que dire que
nous ignorons complètement si c'est le cas, alors que le
réalisme de M.Hollande est tout autre, il consiste à faire
semblant d'ignorer ce qu'il sait... Comme probablement il
savait pour Cahuzac...
J'arrête ! Je vais un peu loin ici. Je ne juge personne,
ni M Hollande, ni M Augier, ni M Cahuzac, mais je veux
seulement dire que nous ne pouvons entrer dans un discours
sur le réalisme. Cela nous entraînerait dans des régions
de l'esprit qui ne sont pas celles de notre mission
apostolique. Et cependant, nous ne pouvons ignorer le mot.
Je me sens fouetté par ces antinomies continuelles.
|
25nov13 150C163
"À Médine, la question de la subsistance des émigrés de La
Mecque, sans ressource et dont le nombre ne cesse de
croître, devient criant. Mahomet résout le problème en
lançant les musulmans à l'attaque des caravanes des
Qoraïchites et en légalisant la razzia et le butin. Il a
ainsi canalisé la tradition ancestrale de la razzia contre
les ennemis de la religion naissante. Désormais, il y
avait un intérêt matériel à devenir musulman. Les
conversions ont alors beaucoup augmenté."
Source :
http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_mahomet.htm
Les temps ont changé mais le problème de la misère sociale
deviendra de plus en plus criant.
À travers une action sociale (création d’entreprises
montrant sa politique sociale made in « Pélerins d’Ares »
ou autres), pour que les conversions se fassent par
l’exemple et non uniquement par le discours
Jj de Montreuil (Ile de France)
|
Réponse :
On peut dire plus ou moins comme vous le dites, mon frère
ou ma sœur (je ne sais qui est Jj), que politiser notre
message spirituel sans lui faire perdre sa valeur sacrée,
c'est permettre aux épis
mûrs, que nous cherchons sans relâche, de trouver
"un intérêt matériel à devenir" Pèlerins d'Arès. Mais cet
"intétrêt matériel" n'est qu'un déclencheur qui doit
disparaître derrière le besoin de se faire une âme
par la pénitence
et de devenir moissonneur
d'autres pénitents.
Notre mission est et restera toujours fondamentalement
spirituelle.
|
25nov13 150C164
Je vous ai adressé trois commentaires, que vous avez dû
recevoir depuis dix jours, mais vous n'en avez pas affiché
un seul.
Vous savez qui je suis, un homme qui a de l'influence et
qui pourrait vous causer du tort.
J'aimerais que vous fasiez paraître mes messages.
L.M. d'Ile de France
|
Réponse :
Les menaces ne m'ont jamais fait dévier. Votre menace, à
peine déguisée ici, ne me fait pas dévier davantage de ma
ligne de conduite.
Oui, j'ai bien reçu vos messages, mais ils ne concernent
pas cette entrée 150.
Vous souhaitez vous servir de cet blog pour faire des
déclarations aussi tonnantes que personnelles.
Ce blog n'est pas un panneau d'affichage. C'est une
plateforme d'échange avec ses lecteurs sur des sujets
tournant tous autour de La
Révélation d'Arès et de la mission qu'elle
promeut dans le monde.
|
25nov13 150C165
Je fais partie de ces artisans de l'alimentation
(charcutiers, traiteurs, etc.) qui vont disparaître parce
que les impôts qui les accablent pèsent trop lourdement
sur eux. Nous, on ne peut pas mettre des bonnets rouges et
protester en masse. Nous ne sommes pas regroupés comme les
professionnels de l'agro-alimentaire. Nos vitrines sont
belles et appétissantes (c'est le métier) et à cause de ça
on nous prend pour des riches, mais nous nous
appauvrissons.
Je ne sais pas si M. Hollande sait seulement se faire
cuire un œuf et s'il a seulement travaillé pour créer et
gagner sa croûte avec le travail de ses mains et de sa
tête, mais visiblement ces gens qui nous imposent sont
très loin du monde du travail, les vrais producteurs de
richesses. Les politiques professionnels sont des pompeurs
de richesses.
Il y a deux France aujourd'hui comme il y en avait deux
avant la Révolution Française : la noblesse et l'église
(la classe qui pompait) et les autres, les producteurs et
payeurs.
Depuis quelques temps ma fille aînée lit La
Révélation
d'Arès et m'a encouragé à la lire. Je me suis
aussi mis à lire votre blog le soir au lieu de regarder la
télévision et votre entrée 150 qui parle du mal politique
qu'il faut éliminer me donne envie de vous dire toute ma
sympathie.
Je crois (en tout cas, j'espère) que les Français vont se
réveiller, découvrir qu'il ne sont que les mationnettes de
gens qui gouvernent n'importe comment, qui dilapident
l'argent ou le réservent pour leurs électeurs et
empruntent pour compenser leur gâchis ou les privilèges
qu'ils entretiennent, et qu'ils vont faire quelque chose
pour que ça change. Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il vont
faire ? Qu'est-ce que vous allez faire, vous ?
Vous allez me dire: "C'est surtout vos intérêts que vous
voulez défendre, mais moi frère Michel, c'est votre âme
que je veux sauver" ou vous aider à fabriquer, si j'ai
bien compris La
Révélation d'Arès. C'est vrai, je l'avoue, je
suis d'abord inquiet pour mon entreprise, mais n'est-il
pas écrit dans La
Révélation d'Arès que vous devez aider ceux qui trouvent le salut dans la
crainte, s'ils ne le trouvent dans la joie [Rév d'Arès
17/6] ? Moi, j'ai la crainte
d'être ruiné et de devoir fermer boutique,alors
je veux bien me faire
pénitent, comme vous dites, si ça peut sauver
mon travail, ma famille.
Clovis G. de Normandie
|
Réponse :
Le verset 17/6 que vous citez parle de crainte
et de joie
spirituelle, mais non de crainte matérielle.
Toutefois, comme la sagesse commence, dit-on, par la peur
du gendarme, pourquoi le vie spirituelle ne
commencerait-elle pas dans certains cas par la crainte
de perdre son travail et ses économies ? Si cela vous
rapproche sincèrement de nous, restez en contact avec
moi.Il n'y a pas de mission dans votre région, mais
peut-être d'êtes-vous pas trop loin de Paris ?
Comment expliquer, dites-vous en substance, qu'un système
aussi inégalitaire et abusif que celui qui a mis la France
sous sa botte — je parle de toute la politique, de gauche
ou de droite, des années passées — ait été jusqu'à présent
acceptée par l'immense majorité des Français ? La Boétie
écrivait déjà au 16ème siècle : "Le peuple s'asservit
lui-même, car non seulement il obéit, mais il sert ceux
qui le dominent."
C'est que la politique, quelle qu'elle soit, mais surtout
la démocratique, donne toujours l'illusion au peuple qu'il
a les chefs qu'il a voulus et qu'il s'est donnés. Les
politiques, le roi ou la république, font très habilement
valoir leurs intérêts au nom de l'intérêt général. Le
peuple a d'énormes difficultés à comprendre qu'il est
abusé, en fait, et même quand il s'en aperçoit, comme
c'est actuellemet le cas, il doute. Le doute l'affaiblit.
Mais nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas des politiques. Si
nous cherchons à politiser un peu notre message, c'est
pour lui donner un réalisme plus évident que le réalisme,
plus réel encore mais moins discernable, que lui donne la
Parole de Dieu. La pénitence
est le plus réaliste des moyens de faire triomper le Bien sur le Mal.
Devenez pénitent,
aimez, pardonnez, faites la paix, cherchez l'intelligenge du
cœur en toutes occasions et devenez libre
de tous préjugés et toutes peurs.
|
26nov13 150C166
Je vous ai déjà adressé un commentaire vers le 15
novembre, mais il n'a pas été affiché. En lisant le
commentaire de L.M. [150C164] je comprends que vous
filtrez et que vous n'affichez que les textes qui vous
conviennent.
Mais dans une de vos réponses vous dites que vous réservez
cette page de commentaires aux missionnaires, parce que
vous réfléchissez à la politisation de votre programme de
propagande tel qu'il est véhiculé par les Pèlerins d'Arès.
Des réponses et des remarques pertinentes peuvent aussi
venir de personnes du dehors. Dès le moment où vous
politisez vous concernez tout le monde.
J'ai lu aussi bien que j'ai pu l'ensemble des commentaires
et des réponses. J'ai lu un peu vite, parce qu'il y a
vraiment beaucoup à lire, mais j'ai retenu les grands
traits. Mon opinion générale après lecture est qu'à aucun
moment vous n'abordez, vous ou vos partisans, un aspect
qui me paraît inévitable et élémentaire: Vous voulez
politiser à gauche ou à droite ? (Je ne parle pas du
centre, qui ne veut rien dire, parce qu'il est forcément
ou à gauche ou à droite).
On ne peut pas faire de politique sans se marquer à gauche
ou à droite.
Jean-Jacques U. de Vallée du Rhône
|
Réponse :
J'emploie les mots "politiser" et "politisation" faute
d'autres mots. J'avais songé à d'autres vocables comme
"réalignement vériste ou réaliste" et "réaligner
véristement ou réalistement" mais ce sont des mots
impraticables, parce que, quoique parfaifement français,
ils sont "not natural" ou "unnatural" comme disent les
Américains pour désigner des façons de dire
grammaticalement parfaites, mais incompréhensibles sur
l'instant, parce que jamais utilisées.
Nous voulons seulement dire aux personne que notre mission
rencontre que nous ne sommes pas des rêveurs ; nous sommes
aussi des citoyens qui portons comme tout le monde le
poids de l'incompétence tyranno-ruineuse du politique,
dont le Père Lui-même rejette les princes
en rappelant que ni la politique ni la religion ne
vaincront jamais le mal, mais que le Bien
seul le vaincra, le Bien
qui commence tout simplement au fond de chaque humain et
qu'il appelle pénitence.
C'est la politique qui a amené les grands
malheurs planétaires des guerres de 1914-1918 et
1939-1945, de la Révolution Russe de 1917 et du bloc
communiste de l'Est, etc. Certes l'homme pourra encore
faire du mal car le règne du Bien
est encore loin, mais sans politique l'homme ne peut
réunir les moyens de causer des tyrannies et des
catastrophes gigantesques. Viser à la disparition de la
politique est une mesure de salut public accompagnant
nécessairement le salut
spirituel et la naissance d'un autre monde, un monde
changé. La politique s'impose d'autant mieux que
les pays grandissent en population. Il faut que ces
populations retrouvent une gestion naturelle en petites
unités. Bref, que le politique soit de gauche, de droite
ou du centre, n'est pas notre souci. Notre souci est que
disparaisse la politique, à commencer par la politique de
carrière, pour être remplacée par le gestion.
D'ailleurs, que signifie être de gauche ou de droite ? Des
idéologies différentes, certes ! Mais pour le citoyen et
ses libertés de base ces différences ne sont pas aussi
sensibles que les propagandes le font croire. Plus en
cherche à approfondir les significations de gauche et de
droite plus elles nous échappent. Il y a encore des gens
pour croire qu'il y a une différence profonde entre les
deux. Faux, des réformes sociales importantes ont éte
faites en France autant par la droite que par la gauche.
"Être de gauche ou de droite," disait José Ortéga, le
fameux philosophe espagnol, "c'est choisir une des
nombreuses façons d'être un imbécile. Gauche ou droite ?
Deux forme d'hémiplégie morale."
Je crois que c'est en France qu'ont été inventés les mots
de gauche et droite en politique, mais nous ne sommes pas
les seuls à connaître la bipolarité politique En Grande
Bretagne il y a les Whigs et les Tories, aux USA les
Républicains et les Démocrates, etc.
Non, ce distinguo gauche/droite n'est pas fait par le Père
dans La Révélation
d'Arès. Nous Pèlerins d'Arès ne le faisons pas.
C'est une raison sur quoi mon désaccord sur la "mission
sociale" (qui était de gauche) a été fondée parmi d'autres
raisons.
|
26nov13 150C167
Je rebondis sur les commentaires de L.M. et de
Jean-Jacques [150C164 et 166], parce que moi aussi j'ai
envoyé un commentaire le 20 novembre, un cri de détresse !
Vous ne l'avez pas affiché.
Mon père, artisan plombier, s'est suicidé le 19 novembre.
Il n'en pouvait plus d'être poursuivi pour retard de
paiement d'impôts et de charges de toutes sortes. Mais
contre le retard de paiement de ses clients, il ne pouvait
pas faire grand chose, par contre. Cette politique et sa
justice sont criminelles.
Mon père était un artisan très habile et recherché, mais
il n'avait jamais pu s'apprivoiser au système. Il a été
chômeur à une certaine époque et il gagnait mieux sa vie
comme chômeur que comme artisan, ce qu'il a voulu devenir
parce qu'il ne supportait pas l'inactivité et ne voulait
pas travailler au noir. Voilà un honnête homme qui a
préféré se mettre un balle dans la tête avec le révolver
d'ordonnance de mon grand-père.
Je suis venue au Pèlerinage en 2000 avec une tante qui m'a
emmenée plus ou moins de force. Vous la connaissez bien.
Je ne suis pas retournée à Arès, mais je lis de temps en
temps votre blog.
Je ne suis pas croyante et je ne veux pas le devenir comme
ça, seulement pour me venger des Impôts et de l'URSSAF,
mais en même temps je suis d'accord avec vous il faut en
finir avec la politique. Ces gens-là sont quelques
centaines à décider pour 65 millions qu'ils doivent payer
et toujours payer. Il faut se réveiller...
Français réveillez-vous ! Apportez votre soutien aux
mouvements antipolitiques.
Lorane A. d'Ile de France
|
Réponse :
Nombreux sont les commentaires que je n'ai pas affichés,
parce qu'ils ne provenaient pas de missionnaires de La Révélation d'Arès
et je ne veux pas encombrer cette page, déjà très chargée,
de propos souvent intéressants mais étrangers à notre
ligne de foi et
d'espérance mises dans la pénitence.
Les commentaires constructifs de mes frères se
raréfient en ce début de semaine ; je vous donne donc une
petite place dans cette page.
Vous n'êtes pas croyante, mais vous pourriez le
devenir. Lisez La
Révélation d'Arès. Lisez-la d'abord d'une traite,
même si vous ne comprenez pas tout sur le moment, mais
cela vous donnera une irremplaçable idée d'ensemble, que
vous ne pouvez pas avoir si vous étudiez tout de suite le
livre morceau par morceau. Le Souffle
du Créateur est un jet ; il ne nous atteint pas par petits
bouts. La deuxième fois, relisez-la encore d'une traite,
même sans tout comprendre, comme un petit enfant écoute
ses parents avec confiance sans comprendre tout ce qu'ils
disent. La troisième fois vous pouvez vous mettre à
l'étudier par parties. L'édition de 2009 a été conçue dans
ce but ; je l'ai constellée de sous-titres pour aider la
compréhension.
Ce livre contient une Parole qui, je l'atteste, est venue
du Créateur par le Voix d'un Messager, Jésus (1974), pour
la première partie et par la Voix du Père Lui-même (1977)
pour la seconde partie.
Si vous découvrez l'existence du Tout-Autre à travers ce
saint livre, passez 32 rue Raymond Losserand à Paris, du
lundi au samedi, et demandez aux frères ou sœurs présents
d'en parler avec vous.
Je crois qu'en France il y a un suicide toutes les 45 ou
55 minutes (j'ai lu ça récemment, mais je ne me souviens
plus de la fréquence exacte) et la cause de ces suicides
est assez souvent l'impôt ou la tracasserie
administrative, notamment chez les agriculteurs et les
artisans.
Je n'ai rien contre le suicide en tant que tel, car
l'homme est créé maître de son destin ; je peux comprendre
qu'un humain qui n'a pas demandé à naître et à supporter
les tracas de ce monde où un petit nombre —
riches, politiques, chefs, cyniques — vit sur le travail
et les sentiments de la base, ne se sente aucune envie de
vivre petitement ou de souffrir pour la grandeur, le
bonheur et le pouvoir de quelques uns.
Je regrette toutefois que ces suicidés soient morts avant
d'avoir trouvé ou compris la raison de vivre que leur
donnerait le mouvement de foi
et d'espérance des Pèlerins d'Arès. Ne serait-ce que pour
cela, vous trouverez peut-être une raison de croire dans La Révélation d'Arès
et de nous rejoindre.
Vous êtes peut-être un épi
mûr qui s'ignore.
Nous avons besoin de pénitents,
parce que les
pénitents réinventent l'homme et la vie.
|
26nov13 150C168
À propos de freesoulblog entrée #0150 "politiser notre
refus de la politique ?"
J'apporte le commentaire suivant en pièce jointe à ce
message :
Thierry A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cette contribution.
|
26nov13 150C169
Pour politiser notre refus de la politique j'ai envie de
dire:
La politique n'est pas une solution pour la société des
hommes.
La politique ne fait que poursuivre le système déjà
inventé par les dominateurs, la religion, le roi,
l'empereur, tous ceux qui nous gouvernent.
C'est elle encore aujourd'hui qui dévore la démocratie qui
se meurt.
La solution, déjà prônée il y a 2.000 ans par celui que le
système a cloué sur une croix pour le faire taire, est la
pénitence. La
force que l'homme active en lui en faisant le Bien.
Force qui lui permettra de reprendre possession de son
destin et de son bonheur individuels et collectifs et
dont sortira une autre humanité. Bonne, celle là !
Un Jean-François d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Jean-François, pour cette contribution.
Plusieurs des nôtres m'ont proposé des formules
insurgeantes similaires à celle que vous proposez ici, qui
a le mérite de la simplicité et que je publie pour toutes
celles qui font double emploi.
Le problème que soulève ce gene de formule est d'être un
cri sans suggestion de solution. Vous parlez du Bien,
c'est vrai, mais pour l'homme de la rue c'est une terme
qui a besoin d'être précisé. Le Bien...
Quel Bien ?.
Soyons matures et sachons que les hommes que nous
appelons, même s'ils approuvent notre refus, n'ont pas de
solution à l'instant. Il faut proposer à l'instant une
manière de vivre pour préparer et compenser la disparition
de la politique que nous souhaitons à long terme et cette
manière, c'est la pénitence.
En parlent de pénitence
on donne un moteur au Bien
! En parlant de
pénitence nous expliquons ce qu'elle est : amour, pardon, paix, etc. C'est
plus
précis. Dans ce monde pluriculturel je crois que ce sont
des valeurs sur lesquelles tout le monde est d'accord.
Les arguments d'autorité sont de plus en plus fragiles.
Les gens de plus en plus nombreux se fichent de ce que
disent les gouvernants. C'est toujours ça de moins qui
occupe leur esprit et laisse une place pour y faire entrer
nos arguments. Je pense que votre proposition pourrait
être ainsi complétée.
Encore merci.
|
26nov13 150C170
Bien que n’ayant pas de talent particulier pour offrir une
contribution éclairée à cette réflexion, j’ajoute quand
même ma modeste "pierre à l’édifice."
J’aime l’idée d’élaborer une nouvelle Constitution
Française que vous abordez en réponse au commentaire
d’Antoine (150C87).
Je suis favorable à l’introduction d’un peu de politique
dans une mission qui ne tronquerait ni ne trahirait le
spirituel.
D’autant plus bienvenue que quantités de missionnés ne
peuvent manifestement pas faire le passage des difficultés
et soucis terrestres à la vie spirituelle libre et
existentielle.
Je vois donc cette démarche comme un moyen de faciliter le
passage. Quant au danger supposé d’un glissement vers une
mission sociale bis, il existe peut-être, mais quel
missionnaire voudrait retomber dans une telle stérilité !
Si nous suivons les conseils notre prophète,
nous éviterons de nouveau égarements.
Beaucoup d’hommes et de femmes sont tellement désabusés,
en voie de désespérances avancée et c’est aussi pour
sauver tout ceux-là d'un certain "point de non retour",
qu'une telle approche peut être justifiée.
En complément j’avais aussi pensé aux patrons des petites
unités de travail que sont les très petites entreprises
(moins de 20 salariés). Un site Internet dédié, bien
référencé visant les chefs d’entreprises avec en premier
lieu ce texte de nouvelle Constitution.
Mais j'avoue que — après réflexion — je trouve qu'on
s'éloigne du terrain spirituel que nous nous sommes fixé :
Dans le cadre d'une mission spirituelle introduire un peu
de politique, [oui, mais] non créer une nouvelle mission
auprès des acteurs économiques, qui de plus est,
risquerait pour le coup de nous éloigner "du moyen le plus
réaliste de faire triompher le Bien
sur le Mal : la pénitence." (extrait réponse au
commentaire 150C165).
Peut-être que cela inspirera des idées plus réalistes à
nos frères, bien que cet article n'en manque pas !
Wardia P. d'Ile de France
|
Réponse :
Donc pour vous, ma sœur Wardia, c'est sur l'idée d'un
mouvement proposant une nouvelle Constitution que vous
politiseriez notre mission spirituelle. Comme vous le
savez, c'est aussi une des idées auxquelles je réfléchis.
Elle a des inconvénients (travail préparatoire
considérable et long) et des avantages. Je préfère n'en
pas parler en détail sur un blog.
|
26nov13 150C171
Voici la deuxième partie de mon intervention dont la
première partie sur le changement a été présentée dans le
commentaire 150C145.
"Nous sommes une anarchie de pénitents." C’est la manière
dont nous nous définissons socialement et politiquement,
au sens noble que les Grecs donnaient à la politique comme
"art de gérer les grandes affaires de la cité" par
opposition à la politique politicienne que vous définissez
comme "toute activité ayant pour intention la quête du
pouvoir" (votre réponse au commentaire 150C125).
À cette formule si pertinente reprise par plusieurs frères
et sœurs dans cette page, je pense qu’il faudrait, sur ce
thème de la politique (et peut-être sur d’autres), y
adjoindre le mot "apôtre", parce que notre politique noble
à nous, notre action sur cette société est, pour le moment
au moins, essentiellement d’apostolat.
Le mot apôtre n’existe pas dans La
Révélation
d’Arès, Dieu parle de témoins,
de disciples, de
moissonneurs, de
messagers et de frères. Vous utilisez
le mot apôtre comme pour traduire ces termes en langage
contemporain. Mais vous associez à cette traduction des
caractéristiques bien spécifiques.
J’en ai relevé quelques-unes dans diverses éditions de La Révélation d’Arès :
Introduction à
l’édition de 1995 : "Tout est à commencer. Nous sommes
dans la préhistoire de la vie spirituelle. C'est pourquoi
tout Pèlerin d'Arès, outre un pénitent,
doit être un moissonneur,
un apôtre."
Note 5/2-5 de l’édition de 2009 : "Il ne suffit pas de
dire la Vérité à des hommes qui la comprennent pour
qu’elle soit accomplie
(35/6). Il faut chercher (moissonner)
des hommes semés = spirituellement aptes à la mettre en
pratique."
Titre de la veillée 6 de l’édition de 1983 : "Il ne suffit
pas de croire, il faut être apôtre. Par nature, l'amour se
donne et crée. Personne ne change
sa vie (ne se
sauve) sans aider d'autres hommes et le monde à changer."
Note 13/7-8 de l’édition de 1983 : "Tout croyant est
apôtre ou missionnaire (39/10 : Tout vrai croyant doit
être prophète
par analogie aux prophètes
dont il tient sa foi.) ; nul n'assume la vocation
spirituelle humaine s'il ne réveille pas cette vocation
chez d'autres, s'il ne moissonne
pas les âmes,
s'il ne change pas le
monde en un monde neuf où savoir et technique
seront préservés et même évolutifs, mais où les valeurs
fondamentales seront très différentes."
Note 27/4 de l’édition de 1983 : "La vérité et la foi ne
sauvent celui qui les a acquises que s'il s'efforce de les
propager et de sauver d'autres hommes ; ceci n'implique
pas d'être juge et moralisateur, mais implique d'être
apôtre, prophète du
monde à venir, moissonneur
(voir
n. 13/7-8). Un homme de bien
ne peut laisser se perdre un autre homme sans rien dire."
J’en retiens les dynamiques suivantes :
L’apôtre est un agent majeur de changement,
car la vie spirituelle n’en est qu’à ses premiers
balbutiements. La moisson
est donc primordiale et l’apôtre doit absolument
trouver les épis murs
et les appeler à le rejoindre. Sans l’apostolat, le petit reste de naîtra
pas et le monde ne changera pas.
L’apôtre doit discerner les épis
murs, ne pas perdre de temps à parler inutilement
aux épis encore verts.
L’apôtre aime fraternellement tous les hommes et met son
don de créativité au service du changement
du monde.
L’apôtre est un sauveur qui ne sauve pas les autres sans
eux, mais qui éveille la vocation spirituelle chez ceux
qu’il rencontre.
L’apôtre change le
monde de manière radicale, non par une révolution
qui détruit tout et reconduit le système de pouvoirs, mais
par une transformation profonde et progressive des valeurs
fondamentales de l’humanité.
L’apôtre est un homme de bien
ou un homme en marche vers le bien,
un pénitent, qui
communique son goût du bien
aux autres, sans les juger ni leur donner des leçons de
morale.
Cela définit en partie notre apostolat.
Associé à la pénitence
dont il émane directement, mais qu’il complète d’un
engagement et d’une action spirituels publics, il
s’exprime en outre chez les Pèlerins d’Arès à travers
l’anarchie constructive de leurs assemblées
qui n’existent aujourd’hui que pour organiser et assurer
la moisson.
Il s’exprime aussi par le projet d’une société
"anarchique" positive, fondée sur l’absence de pouvoir et
de domination, construite sur de petites unités humaines
rendant possibles la coopération dans la liberté
créatrice, l’administration dans la justice et l’amour
fraternels, la participation de tous à divers niveaux de
décision et d’action dans la responsabilité et le
désintéressement, société transitoire avant le Jour
de Dieu qui réinstallera l’Éden sur terre.
Ainsi, nous sommes bien "une anarchie d’apôtres pénitents".
Face à cette dynamique apostolique, se trouve le monde
politique et religieux (c’est la même chose), que nous ne
connaissons que trop bien, et ses victimes, les hommes et
les femmes que nous rencontrons, mais qui sont aussi ses
promoteurs ou ses complices, comme nous le furent et
peut-être parfois comme nous le sommes encore.
Que leur dire pour aller les chercher dans ce monde que
nous avons quitté pour les Sentiers
vers les Hauteurs Saintes que nous devons montrer (Rév d’Arès 36/19)
et pour leur faire sentir que nous comprenons leurs soucis
et leurs craintes qui touchent encore parfois notre vie,
mais plus notre cœur ?
Que leur dire, le temps d’une brève rencontre, pour qu’ils
entrevoient un instant la porte de sortie, la porte
étroite entre les ombres de leurs souffrances, qu’il nous
faut pourtant entendre pour qu’ils puissent à leur tour
entendre notre espérance et s’y intéresser ?
Pour tenter de répondre à ces questions, voici quelques
éléments de réflexion d’un tract que je comptais vous
envoyer après son achèvement, mais votre réponse au
commentaire 150C155 m’en a dissuadé, puisque vous n’en
êtes pas là.
Je vous livre donc ces éléments sans faire les choix ni
les synthèses qui auraient conduit à un tract. Je les
ferai plus tard pour vous envoyer le tract par courrier,
si vous le pensez utile.
"Notre société
souffre de grands maux : précarité du travail et des
revenus, chômage de masse, isolement et misère morale,
irresponsabilité et dépendance, fragilisation des couples
et des familles, aliénation par de trop nombreuses lois et
contrôles, écroulement des perspectives économiques…
"Ces maux sont tous liés au fait de croire que la
politique, système de pouvoir et de domination de quelques
uns sur tous les autres (même en démocratie), est
nécessaire pour maintenir la sécurité et la paix civile.
"Mais ces maux ont une source beaucoup plus profonde,
fondamentale : la perte de la vie spirituelle et avec elle
la perte de l’individualité courageuse et créative, du
sens de la liberté absolue, de l’amour fraternel et de la
fidélité à ses engagements, de la foi dans la construction
d’un avenir meilleur. »
"Nous, Pèlerins d’Arès, nous comprenons bien ce que vous
vivez parce que nous vivons les mêmes difficultés. Mais
nous pensons que cette situation n’est pas irrémédiable,
parce que nous savons que le recours à la politique et au
pouvoir n’est pas fatal.
"Nous sommes une anarchie d’apôtres pénitents,
notre parole et notre action ne sont pas d’idéologie ou de
religion, mais de vie spirituelle et matérielle
équilibrée, pleine d’espérance et de réalisme. Nous ne
concevons pas le bonheur comme les religions, céleste et
inaccessible à l’action humaine, ni comme les idéologies,
matérialiste et soumis au pouvoir, mais comme Dieu le
propose dans La
Révélation d’Arès, libre et construit par les
choix fraternels et responsables d’hommes et de femmes qui
veulent devenir bons.
"Nous sommes un peuple de croyants libres fondé sur la pénitence de chacun
qui est la volonté quotidienne de devenir meilleur,
d’aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des peurs et
des préjugés, retrouver l’intelligence
du cœur.
"Nous sommes un peuple d’apôtres libres
fondé sur la volonté d’appeler un petit
reste d’hommes et femmes désireux de changer
en bien eux aussi et de pratiquer l’insurgeance
spirituelle qui n'est pas le remplacement d'un système par
un autre, mais une libération du joug des pouvoirs en se
recréant librement bon.
"Rejoignez-nous ! Nous vous proposons de passer de la
soumission à la politique et à la religion à une pénitence
insurgeante, une dynamique de la foi, inverse de la
docilité à la loi qui est et à l’attente passive de la
miséricorde que prêche la religion.
"Ce changement accessible à tous ceux qui le veulent
débouchera à terme sur la fin de la politique et des
religions devenues inutiles et remplacées par la Vie
elle-même, libre de toute contrainte et soumission et
nourrie par la réactivation positive dans l’homme et dans
le monde des dons offerts par le Créateur à l’humanité.
"Rejoignez-nous ! Ce projet est parfaitement réalisable
avec votre aide et avec l’aide de Dieu, deux forces
harmonieuses qui peuvent travailler ensemble à la
restauration du bonheur sur terre."
Face à la photo de la dernière édition de La Révélation d’Arès,
je pensais mettre la phrase suivante :
"La loi, un mal nécessaire ? Uniquement si elle est
destinée à disparaître !
"Le bien ne sortira jamais de la loi, le bien
nait dans le cœur de l’homme."
Desiderius Faber du Roussillon
|
Réponse :
J'utilise surtout le terme apôtre, parce que ce seul mot
désigne tout à la fois un pénitent
et un moissonneur. Les
apôtres
de Jésus, par exemple, étaient en même temps
pénitents et
moissonneurs. Merci, frère Didier, pour cette
seconde partir de votre commentaire.
|
26nov13 150C172
Pour faire référence au Veillées 26, 27, 28 de La
Révélation d’Arès et de votre enseignement,
il m’arrive de parler au cours de la Moisson
du rôle de la politique dans le monde
changé, parce qu’il y aura des retombées
sociales, économiques et spirituelles. Je précise d’emblée
qu’il ne s’agit pas de politique-système telle qu’elle
se pratique actuellement, mais plutôt dans le sens de la
gestion de la cité pour le bien
de chacun. L’homme pénitent
redevenu spirituel continuera de construire par exemple
des écoles, des routes, des moyens de transport, etc.
Le travail, le commerce, les bénéfices, l’argent,
l’économie seront transcendés (Rév.d’Arès
xix/22 + Annotations Edition bilingue 1995)
Si les Mairies continuent d’afficher les mots : Liberté,
Egalité, Fraternité sur leur fronton, ces derniers puisés
dans la Parole divine retrouveront leur sens évangélique,
donc spirituel, qu’ils n’auraient jamais dû quitter.
Je dis aussi reconnaître le fait que la politique en
France laisse aux citoyens une certaine liberté, [mais]
elle [ne] leur donne [que] des autorisations. La pénitence,
elle, conduit à la liberté fondamentale.
Il m’arrive de parler aussi de collectifs d’hommes et de
femmes compétents, pénitents,
apolitiques dans le sens ni de droite, ni de gauche, ni du
centre qui se mettront au service des autres avec humilité
sans chercher à installer le pouvoir sur l’autre. C’est le
contraire que nous vivons. Le pouvoir du fort sur le
faible. Or, le pouvoir est le contraire de
l’amour universel.
Je dis parfois que le monde
changé ne sera ni tout spirituel ni tout
matériel. Il y aura un équilibre entre les deux.
J’introduis la notion du temps en précisant aussi que le
changement du monde est
possible, mais demandera du temps, parce que c’est peu
à peu que l’homme s’est éloigné du Créateur pour faire de
ce monde ce qu’il est aujourd’hui, c’est donc peu à peu
qu’il se bonifiera pour créer Éden, un monde de partage,
d’équité, qui sera bien terrestre.
Nous savons qu’il faut privilégier les petites unités.
Rien ne peut se construire dans l’urgence, sinon nous
remplacerons un système par un autre système. Ce n’est pas
le but préconisé par La
Révélation d’Arès.
En général, la personne rencontrée lors de la mission
semble assez d’accord sur le moment avec ces arguments.
Yannick qui vient de terminer la lecture de l'article: "À
quand la voie droite ?" ( Le Pèlerin d'Arès n°19 page 24)
me dit alors que je termine ce commentaire :" Il faut
spiritualiser la politique".
Voilà, Frère Michel, ma simple contribution. Je continue
la réflexion.
Nicaise d’Ile de France
|
Réponse :
Yannick donne une bonne formule: "Il faut spiritualiser la
politique", mais si elle reste la politique politicienne,
je ne sais pas trop quel abâtardissement le terme
"spiritualiser" va subir. Au fond, la politique
spiritualisée, c'est la religion.
On peut me dire que "politiser légèrement la vie
spirituelle" peut devenir "politiser beaucoup" dans les
mains de quelques ambitieux. J'aime mieux parler de
"politiser notre refus de la politique".
En fait, nous cherchons à "dépolitiser" la société pour la
"spiritualiser".
Il n'est pas facile d'utiliser ce vocabulaie très
restreint, quasiment sans synonymes ni analogies.
Nous y réfléchissons et je vous remercie de vous associer
à cette réflexion.
|
26nov13 150C173
Pénitence, bien
sûr ! Et pourquoi ? Pour le salut
du peuple et pour le salut
en général, donc pour le salut
des peiples (et non celui d'un seul comme se l'attribuent
les crieurs (les
politiciens principalement, mais aussi les pillards
qui suivent les hordes [Rév d'Arès 22/6-8].
Mon Salut est au bout de
la pénitence [Rév d'Arès 30/10].
En somme, si j'ai bien compris, l'humanité est éclatée,
écartelée, éparpillée, plus précisément "atomisée".
La notion de peuple est centrale.
Nous disons que nous sommes français, mais qui sent qu'il
peut à la fois côtoyer ou devenir un "gens" [?] du peuple
(que Dieu attend.
Salut ! Peuple ?
Ces mots sonnent un peu pompeux à l'oreille de ma
génération, mais ensemble, leur message est une manière
littérale et très rudimentaire de dire pénitence.
Mais Salut est
sans doute encore plus difficile d'emploi.
Quand je réfléchis à cette entrée du blog, j'acchoppe
toujours sur des mots dont j'ignore s'il sont vivants
(façon de parler), en train de mourir, à ranimer, ou trop
chargés, connotés...
Notre but est le "Salut Populaire" mais peut-être beaucoup
trop politique et religieux à la fois pour être utlisé
ainsi....
Je ne crois pas que vous ayiez évoqué ce terme dans cette
entrée. Salut ! comme on dit shalam ! Salamalékoum !?
Aussi.
évoquer le salut du peuple ne serait-il pas en somme
reprendre un concept de nos adversaires, mais dans un
esprit complètement opposé (qui rejoint peut-être l'idée
d'un "contre-exemple" évoquée précédemment dans les
commentaires) ?.
J'ai un peu réfléchi à tout ça, mais comme le but est le
rapprochement, il nous faut choisir des mots qui
n'éloignent pas.
J'imagine que l'expression "salut du peuple" ne pourra
plus s'employer, faute de nécessité, là où le "peuple" se
sentira enfin tellement un — sans doute avec le Jour,
après ou à son approche — tellement un, qu'il n'aura aucun
besoin de le dire, encore moins de le crier, puisqu'il le
vivra...
Alors "salut du peuple" sera reléguée dans l'histoire...
Celle d'avant.
J'ai peur de n'évoquer que des évidences, ou des pensées
sans intérêt assez concret sans doute pour être rappelées
ou évoquées. Dans ce cas, ne publiez pas un commentaire
Laurent d'Île-de France
|
Réponse :
Non, il y a quelque chose d'original dans votre
commentaire en dépit de sa confusion. Il n'est pas
utilisable tel qu'écrit, un peu bredouillant, mais il y a
ici et là deux ou trois choses intéressantes.
Vous écrivez: "l'humanité est éclatée, écartelée,
éparpillée, plus précisément atomisée," ce qui n'est pas
la description que je donnerais de l'humanité, tellement
soumise aux pouvoirs qui le dominent qu'elle me fait
plutôt penser à un collage, une motte de boue compacte,
des tripes ficelées, que sais-je ? Mais il peut s'agir
d'une humanité en petits morceaux englués, une masse de
débrits ferreux collés par la rouille.
Que faire pour lui redonner jeunesse ? La pénitence
évidemment. La pénitence
dérouilleur idéal, mais il faudra greffer des morceaux
neufs à la place de tout ce que la rouille aura détruit et
là, va-t-on trouver le problème psychologique des greffés
qui ont le cœur d'un autre, la main d'un autre et même
aujourd'hui le visage d'un autre, qui sourient et
embrassent avec les lèvres d'un autre ? Je ne crois pas
que se pose un dilemme psychologique, car on s'est aperçu
que le corps est la personne qui l'habite, indépendamment
de tout ce qu'on y a changé.
Aucun pénitent
chez nous ne souffre de devenir un autre.
La pénitence
fera entrer l'homme dans l'ère de la posthumanité ; ce
sera le bond évolutif le plus extraordinaire que l'humain
aura jamais fait.
|
26nov13 150C174
Dépolitiser le refus de la politique.
Il nous faut choisir un titre pour nous à un niveau
agréablement vibratoire,
d’un effet énergétique, afin qu’il frappe les esprits
durablement.
Je suis en train de chercher l'indice qui nous
ressemblerait
D’autres frères trouveront peut-être mieux que moi
l'appelation ;
Le parti de l’union
Le parti de la générosité
Le parti universel
Le parti anarchiste
Le parti de la synarchie
Le parti de l’harmonie
Le parti insurgeant
Le parti réunificateur
Le parti évolutif
Le parti de l’idéal
Le parti créatif
Le parti de l’unisson
Le parti de la vie
Le parti progressiste.
Le parti des audacieux
Toutefois, j'ai utilisé le mot parti, parce
que je l'ai vu sur le blog mais ce mot parti me dérange,
je le perçois comme une idéologie négative. Je suis mal à
l'aise avec ce mot parti.
Une sœur
|
Réponse :
Le Parti Progressiste et le Parti Anarchiste existent
déjà.
Ne vous inquiétez pas pour le mot parti. Nous n'en sommes
encore qu'à la réflexion.
Merci, ma sœur, pour cette participation.
|
26nov13 150C175
Je me suis permis de faire quelques modifications sur la
page Internet Wikipédia
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Pèlerins_d%27Arès) à propos
du premier paragraphe sur les Pèlerins D'Arès.
J'y est simplement ajouté :
"Les Pèlerins d'Arès participent à un mouvement de foi qui
les appelle à changer
leur vie pour devenir bons, vertueux, aimants ; à
travailler à se spiritualiser dans tous les domaines de
leur existence (familial, social, professionnel…). Les
Pèlerins d'Arès ne reconnaissent d'autre loi que celle de
leur conscience dans la voie de l'accomplissement
du Bien." (info que j'ai trouvée sur le site
eaubleue.org).
Par la même occasion j'ai retiré ce qu'il
[Wikipedia] disait sur le rapport de 2005 de la Miviludes
qui était en introduction. J'y ai indiqué un peu plus bas
dans le paragraphe "Controverses autour de l'accusation de
secte" que : "Depuis 2005, le mouvement des Pèlerins
d'Arès n'est plus mentionné dans les rapports annuels de
la Miviludes" (j'ai vérifié)
J'ai aussi remplacé en introduction : "Les Pèlerins d'Arès
est l'appellation d'un nouveau mouvement religieux fondé
en 1974 par le Français Michel Potay" par "Les Pèlerins
d'Arès est l'appellation d'un mouvement spirituel fondé en
1974 par le Français Michel Potay."
Enfin j'ai crée un lien hypertexte sur votre nom qui
renvoie directement à votre page d'accueil :
http://michelpotay.info/index.html.
Je trouve que ce lien Wikipédia est très important (c'est
la page qui arrive en premier lien sur Google quand on
tape La Révélation Arès
et je ne savais pas que son contenu pouvait être
modifié si facilement ! Il faut que d'autres modifications
soient faites. Qu'en pensez vous ? J'en parlerai à mon
père.
Éva R. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je ne vais jamais sur Wikipedia et je ne demande jamais La Révélation d'Arès
sur les moteurs de recherche. Je suis un pauvre vieux
bonhomme suroccupé, dont la vie s'échève, et qui a des
choses tellement plus urgentes à faire.
Mais je suis heureux que ce soit une jeune sœur comme vous
qui me connaît à peine, qui se charge de ces
rectifications.
Un grand merci du fond du cœur.
Il y a une dizaine ou une douzaine d'années j'avais
moi-même corrigé dans Wikipedia les textes concernant La Révélation d'Arès
et Michel Potay (Je crois qu'à l'époque il n'y avait rien
sur les Pèlerins d'Arès), mais mes corrections avaient été
remplacées avant deux jours par les textes faux et
malveillants précédents. J'avais recommencé mes
corrections, mais de même les anciens textes malveillants
allaient vite reprendre leur place, accompagnés d'une
communication de la direction de Wikipedia me disant que
l'intéressé (Michel Potay) ne pouvait pas se corriger
lui-même.
Depuis lors, je n'ai pas remis les pieds dans cette
soi-disant encyclopédie.
J'espère que vos corrections à vous dureront. Encore
merci, ma sœur Éva.
|
27nov13 150C176
Pour relier futur et présent sur cette idée de
politisation un verset m’est apparu, c'est Rév
d'Arès xi/11 et son commentaire : Les
frères en font une brande = "les générations qui
te suivront supprimeront le système et changeront
le monde (28/7)."
Associé à Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) on
peut en déduire la phrase suivante : Renverser le système
dans 5, 6 ou 7 générations, mais pas avant, et le
remplacer par un monde d’amour mais pour y arriver sans
violence, dans ce futur assez proche quand même, il faut
nous mettre au boulot, dès aujourd’hui, en commençant par
renverser le système dans son cœur en y installant la pénitence : paix, amour,
pardon, liberté absolue, intelligence
spirituelle et travailler sur quelques chantiers sociaux
qui m’apparaissent indispensables : Trouver une
alternative à la sécurité des personnes en dehors des
police, tribunaux, prisons, ce qui prendra sans doute
autant de générations pour être au point par "le pardon
comme reconstruction de l’homme".
Trouver l’alternative à la loi par l’apprentissage d’une
pensée collective qui fera autorité par sa sagesse et sa
pertinence notamment comme synthèse des progrès en cours
ou aboutis (peut-être la nouvelle constitution peut-elle
s’inscrire dans ce contexte, mais je vois cela plus
large). Pensée qui grâce à sa qualité et à son utilité
n’aura dès lors pas besoin d’être obligatoire, ce qui
prendra aussi sans doute quelques générations.
Aussi pour avancer cette mission qui politise notre refus
de la politique je propose d’écrire un ouvrage qui aura
pour titre : "Renverser le système dans 5, 6, 7
générations pas avant …Quoi faire dès aujourd’hui pour y
arriver."
J’ai commencé cette mission depuis quelques jours pour
voir et je m’aperçois que l’on devra donner patience
intelligente, réconfort sur l’homme et l’avenir. Ce thème
re-dynamise l’espérance de manière très sensible et
réaliste et permet d’introduire parfaitement la pénitence
comme solution centrale.
Ce livre rappellera peut-être un peu les livres des
politiques visionnaires et s’il est bien fait pourra
peut-être devenir un best-seller.
En passant, je n’ai pas compris ce que vous répondez au
commentaire :150 c153 :
"politiser notre message spirituel sans lui faire perdre
sa valeur sacrée, c'est permettre aux épis
mûrs, que nous cherchons sans relâche, de trouver
"un intérêt matériel à devenir", Pèlerins d'Arès."
Parce que je croyais que politique avait pour cette entrée
le sens de "prendre le pouvoir," alors je ne comprends pas
ce glissement de sens "intérêt matériel à devenir Pèlerin
d’Arès" ? Je n’arrive pas à faire le raccord.
IL me semble que dans le sens du pouvoir de cette entrée
définit au début on peut traduire "politiser notre refus
de la politique" par redonner du pouvoir à la pénitence
ou redonner de la force au Bien
(du pouvoir) ou donner plus de force au Bien.
Bernard dlF de Bretagne Sud
|
Réponse :
Quand je me demande comment "politiser notre refus de la
politique", la politique que je refuse est celle qui
recherche le pouvoir. Mais pour refuser cette
politique-là, le politique telle que nous le connaissons,
la subissons et la rejetons, je dois utiliser des termes
que je lui emprunte, sinon personne ne comprendra mon
refus d'elle.
Si je veux dire à un cuisinier que je déteste et refuse de
manger son cassoulet, parce que je n'aime ni la saucisse,
ni le lard, ni la viande de canard, ni les haricots, je
suis bien obligé d'utiliser les mots de cassoulet,
saucisse, lard, viande de canard et haricot pour dire que
je les déteste et ne veux pas en manger.
Je dois bien "cuisiner" mon refus de la cuisine de
cassoulet.
De même je dois "politiser" mon refus de la politique qui
cherche le pouvoir, c'est-à-dire de la politique tout
court, car la politique n'est que recherche du pouvoir.
Si je veux faire comprendre aux politiciens et aux
citoyens que je rencontre dans la rue que je ne veux pas
de la politique qui recherche le pouvoir et en jouit sur
mon dos, je dois bien utiliser des mots de la politique ou
politiser mon propos pour me faire comprendre, sinon on ne
sait pas de quoi je parle.
Mais moi, non seulement je ne cherche absolument pas le
pouvoir, mais je combats la politique qui le cherche, qui
est la politique tout court. Je ne peux pas aller contre
la politique sans "politiser mon refus de la politique."
Suis-je plus clair ainsi ? Je dois me dépatouiller avec
les uniques esprit et vocabulaire de la politique pour
rejeter la politique.
C'est bien là toute la difficulté de notre actuelle
réflexion.
|
27nov13 150C177
Reçu par courrier postal et recopié :
Est-ce que politiser, ce ne serait pas aussi vivre le temps qui vient,
quand la nourriture, le logement et le vêtir seront
gratuits ? Les Cathares ne faisaient-ils pas de la
politique lorsqu'ils aidaient au champ les paysans dans
leur labeur ? C'est un langage que l'homme, pas [encore]
grand pénitent
que je suis, peut comprendre.
Désolé, je ne peux pas mieux.
Philippe G. de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Vous vivez en pays cathare et je comprends que le frère
récent que vous êtes, entré depuis peu dans notre Assemblée,
se réfère à l'histoire de sa région au Moyen Âge,
quand les Cathares firent de cette belle contrée de France
une sorte d'Évangile vécu, avant que l'Église et les
croisés du roi de France sous le commandement de Simon de
Montfort ne lui imposent à nouveau leur joug.
Mais ce moment très heureux de votre pays de Midi-Pyrénées
est loin derrière et le retour à ces temps heureux est
très loin devant : Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Pour le moment, ce que nous cherchons, c'est à faire
comprendre aux personnes que nous évangélisons que nous
vivons comme eux sous le joug de la politique politicienne
et que la bonne façon de préparer l'avenir heureux du
monde, même lointain, est la pénitence.
Les "parfaits" chez les Cathares s'imposaient
cette pénitence. Il
serait peut-être bon d'utiliser ce rappel historique aux
Cathares dans votre région où beaucoup de gens savent ce
qu'étaient ces chrétiens cathares. Réfléchissez-y avec nos
frères et sœurs de Toulouse.
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27nov13 150C178
Je poursuis avec attention la concertation que vous avez
déclenchée sur l'Internet via votre blog.
Je vous rejoins, pensant qu’actuellement, le net est un
bon outil pour réfléchir, sous votre guidance, à
"politiser notre refus de la politique." Ma nouvelle
contribution est la suivante :
La France va mal !
Sa situation inquiétante est directement due à l’action
des politiques de droite et de gauche à qui le peuple
donne tout pouvoir jusqu’au pouvoir de le ruiner.
Notre pays a un besoin pressant de commencer à se libérer
du carcan des lois, règlements, réformes imposés à tous
par quelque-uns et de retrouver la liberté de chercher et
mettre en pratique souverainement et localement des
solutions généreuses, réfléchies, honnêtes, adaptées à
toutes les situations particulières. Pour se désembourber
de son système usé, il lui faut retrouver une tout autre intelligence :
L’intelligence
spirituelle, équilibre de la générosité et du bon sens, du
cœur et du cerveau, n’est pas produit par nos grandes
école, mais par la pénitence
qui, ni sacrifice, ni contrainte, est l’action
individuelle sur soi à réveiller son bon sens qui va de
pair avec l’amour des autres, le pardon des offenses,
l’absence de peur et de préjugés.
Je voulais juste éclairer notre argumentation par le
retour de l’intelligence
spirituelle. La bêtise gagne du terrain !
Annie L. d'Ile de France
|
Réponse :
C'est en fait la pénitence
qui permet à l'homme de retrouver l'intelligence
(Rév d'Arès 32/5) outre, bien sûr, l'amour,
le
pardon, la paix, la liberté absolue.
Vous citez la pénitence.
C'est autour d'elle que vous pensez possible de
"politiser notre refus de la politique".
Merci, ma sœur Annie, pour votre contribution.
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27nov13 150C179
Quel beau travail de réflexion commune nous faisons là !
Ma réflexion rejoint la vôtre, Frère Michel.
Je pense qu'il nous faut être force de proposition, comme
on dit : [il nous faut] rabaisser, salir notre idéal, par
réalisme, ce qui pour le monde revient à l'enrichir. Il
nous faut proposer de l'action de groupe visible, terre à
terre pour du court terme assimilée à de la politique,
mais sans rien cacher de la Source et de nos espérances
plus lointaines, sans lesquelles nous ne serions pas là à
réfléchir, et à agir, mais serions parmi nos frères
sceptiques, impuissants à hausser le monde.
Ma réflexion rejoint la vôtre pour deux raisons
principales :
1- Je pense que la régression spirituelle de la masse
humaine — dont font parti les élites — est bien plus
rapide que la progression spirituelle des Pèlerins d’Arès.
Nous ne sommes pas Jésus, notre aura n'est pas encore
assez forte pour attirer les foules, et pendant qu'on
peine à se fortifier le monde ne peine pas à régresser,
peut-être risque-t-on de ne pas pouvoir compenser par le
tout spirituel.
2- Je pense que nous manquons de visibilité et comme les
pouvoirs nous barrent la route, des actions libératrices
spiritualisantes, dans le but de changer
en bien quelque chose dans la société pourrait
intéresser certains épis
murs tout en attirant mieux les regards de la
société sur nous.
Dans le film autobiographique de Gandhi, je me souviens
d'une parole de quelqu'un qui avait dit, l'air soulagé,
libéré, en parlant de Gandhi : "Il nous a donné un moyen
de lutter", il parlait de la non-coopération pacifique.
Nous avons bien plus que la non-coopération pacifique : la
pénitence, mais
ceux qu'on cherche peuvent ne pas faire le lien avec le salut et ne nous
suivent pas, alors nous pourrions leur redonner espoir en
leur proposant un moyen de lutter, libérateur, pourquoi
pas, à base de non-coopération pacifique.
Je sais que vous cherchez juste pour l'instant à politiser
notre message, mais dans un deuxième temps, je pense qu'il
serait bien d'envisager des actions du genre marche du sel
(je rejoins Remy O. 150C47), et pour que ce soit efficace
il faudrait qu'on soit nombreux et que les actions durent
pendant une certaine durée, pas juste un jour.
Pour résumer je pencherai pour inclure dans notre message
d'appel à la pénitence,
une proposition, ou réflexion d'action libératrice
dans la société, ce qui pour nous n'est pas politique,
mais dans la mentalité pourrait être assimilé à de la
politique.
Voici quelques idées en vrac que j'ai notées sur des
feuilles ces derniers jours, je les livre telles quelles,
ce ne sont pas des proposions directes qui répondent à
votre recherche, mais on peut peut-être en tirer quelques
chose :
— La politique nous fait croire que nous ne pouvons pas
vivre sans elle, et pourtant dans notre vie concrète, au
travail, à la maison, aux commissions, en vacances, nous
vivons intimement sans elle. De peur qu'on l'oublie elle
se rappelle sans cesse à nous, par l'interdiction, la
morale, les menaces, la répression, la punition, les
impôts, les taxes, [les lois], en sorte qu'on a
l'impression qu'elle est indispensable pour notre vie.
C'est là sa magie, mais en réalité ce n'est pas nous qui
avons besoin d'elle pour être heureux, mais elle qui a
besoin de nous pour vivre.
— Brisons le bâton
qui nous frappe, le joug
au-dessus de nos têtes, le fardeau sur nos épaules, non
par l’inefficace et violente révolution, mais par la
pacifique mais ferme insurgeance.
— Inversons la pyramide du contrôle de quelques uns sur
beaucoup, par la reprise du contrôle de chacun sur
soi-même.
— Les lois, les tribunaux, les rapports de force, c'est le
pire qui empêche à l'homme de voir qu'il est capable du
meilleur.
— La politique Tout Autre travail [?] pour que l'homme
soit supérieur aux lois.
— C'est parce que l'homme est pécheur
= causeur de mal, qu'il peut être pénitent
= faiseur de bien.
La Politique est une grande pécheresse, rendons-la pénitente !, c'est à
dire nettoyons-la de ses chefs,
de ses légistes et de ses docteurs
qui règnent sur nous, de leurs pouvoirs illusoires et de
leurs privilèges autoproclamés.
— Homme, la politique a réussi à te faire croire qu'il te
faut être cadré, sinon ce serait le chaos et vous
nous entretueriez, mais ne remarques-tu pas qu'on
t'enferme toujours plus dans des lois, et que cette
situation empire, par que tu es fait pour la liberté.
— Regardons ce que le système fait de nous : toujours plus
de lois, toujours moins de liberté, petit a petit, on
n'ose plus manifester, on ose plus contester, bientôt on
osera plus parler, on osera plus se regarder, Le système à
ses stratagèmes mais le Père veille et à Lui ses
stratagèmes. Homme soit pénitent,
et petit à petit tu rebougeras un doigt, puis tu bougeras
ta main, puis ton bras et tu te lèveras et un jour tu
t'envoleras et le système disparaîtra.
— La politique applique ses lois sur l'homme et le mal est
toujours là. La pénitence,
l'homme se l'applique à lui-même et c'est le Bien que voilà !
— La politique "Les hommes deviennent les frères" :
Encourage la vertu, la responsabilisation, la grandeur d'âme, l'agissement,
bref la pénitence,
plutôt que la médiocrité, la bassesse, la délation, la
déresponsabilisation, la passivité : bref le péché
— La
Révélation d'Arès appelle à la libération de
l'homme par l'action simultanée de la pénitence
individuelle sur le long terme et d'actions insurgentes à
court terme de démantèlement du système
— Inversons l'augmentation frénétique des lois imposées de
quelques uns sur beaucoup, par la diminution et
l'épuration continuelle des lois acceptés par tous.
Idées politico-écologiques :
— Légume et viandes de qualité c'est la but du Bio - Homme
de qualité c'est le but de la pénitence
— La pénitence guérit l'homme que la politique a
spirituellement modifié.
— Changeons la politique de l'homme domestiqué par la
politique de l'homme divinisé
Je stoppe là, c'est déjà long !
Après ces quelques notes, je vous donne mon opinion sur le
terme générosité que vous avez évoqué :
Je ne trouve pas que c'est accrocheur, je veux dire que si
je vois un parti qui affiche... mettons "Parti de la
Générosité", comme c'est politique, je ne penserai pas à
générosité de cœur, mais à générosité en argent, en
allègements de charges sociales, en moins d’impôts, en
hausse de smic et d'emploi, bref en promesses électorales,
rien de nouveau sous le soleil : je passerai mon chemin.
Mais bon c'est juste un point de vue.
Xavier H de Région PACA
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Réponse :
À peu près en même temps que votre commentaire j'en ai
reçu un autre disant grosso modo la même chose, mais en me
priant de ne pas suivre de tels conseils "qu'on donne au
frère Michel pour l'abuser." C'est Léon-Paul Fargue, je
crois, qui s'indignait qu'on puisse employer l'adjectif
"riche" dans un sens péjoratif. L'autre commentaire, que
je ne publie pas, était pourtant "riche" péjorativement,
mais le vôtre est "riche" méliorativement. Merci pour
cette contribution, frère Xavier.
Nulle afféterie dans votre commentaire, où tout n'est pas
utilisable, mais où quelques idées sont à prendre.
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27nov13 150C180
Le Ministre de la Culture et de la Communication m'a
invité aux Assises de la radio du 25 novembre 2013 à
Paris.
Suite à votre observation : "[...] Mes frères ne se
remuent pas davantage pour trouver des passages dans les
médias" (149C64), j'en ai profité pour lui demander par
courrier de faciliter l'accès aux médias pour les Pèlerins
d'Arès.
Voici la lettre :
"Bonjour Madame la Ministre,
"En Bretagne, des routiers incendient des portiques
destinés à faire payer l'écotaxe aux transporteurs
routiers. En France, des radars sont détruits. Des
agriculteurs se suicident parce que leur récolte a été
mauvaise, mais leurs charges financières n'ont pas été
réduites en conséquence. La colère, la détresse,
l'exaspération, le ras-le-bol de la politique se
manifeste de plus en plus;
"Seulement 15 % des Français sont satisfaits du
Président de la République ;
"Le gouvernement n'a plus de solutions, sauf la
répression, qui n'est pas une solution.
"Est-ce que la violence de certains mécontents va
s'arrêter là, ou ne risque-t-elle pas de faire boule de
neige ? L'insurrection menace.
"Alors, il y a urgence à proposer aux Français un autre
projet de société.
"Vous m'avez invité personnellement aux Assises de la
radio du 25 novembre 2013, et je vous en remercie. Quand
j'ai lu dans le programme : "Quels contenus pour quelles
radios ?", j'ai pensé au rôle important que peuvent
jouer les médias dans la transmission des informations.
"Mais, malheureusement, la liberté d'expression n'existe
pas en France pour tout le monde, puisque les Pèlerins
d'Arès ont un projet de société à proposer aux Français,
mais ils sont victimes depuis presque quarante ans d'une
conspiration du silence dans les médias.
"Il faut voir ce projet de société comme les conseils
d'un père à son fils. Le fils ne comprend pas tout ce
que son père lui dit, mais il sait que c'est pour son bien. Mais s'il ne
suit pas ces conseils, ce sera à son propre détriment.
"Madame la Ministre, je profite de l'occasion de cette
invitation pour vous demander, dans la mesure de vos
possibilités, de faciliter l'accès des Pèlerins d'Arès
aux médias, afin qu'ils puissent expliquer aux français
de quoi il s'agit, en espérant qu'il ne soit pas trop
tard pour éviter que le pays ne soit à feu et à sang.
"Je vous en remercie d'avance.
"Veuillez agréer, Madame la Ministre, mes plus
respectueuses salutations."
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
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Réponse :
Puisse votre lettre être entendue par la Ministre de la
Culture et de la Communication !
Merci d'avoir profité de l'occasion d'une invitation que
vous avez reçue personnellement pour lui adresser cette
lettre que je trouve très bien rédigée.
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27nov13 150C181
Je me rappelle que lors d’une mission j’avais rencontré
quelqu’un qui faisait Science Po. Il m’avait dit: "J’ai
peur de l’avenir dans le sens où je ne sais pas si je
serai toujours le même plus tard." Il avait bon cœur.
J’emprunte (la politique) je risque d’étouffer ce qui vit
dans mon cœur: la générosité, l’altruisme, être au service
des autres.
FAIRE DE LA POLITIQUE SANS MALICE NI DOMINATION EST
POSSIBLE PAR LA PÉNITENCE
Être pénitent
n’est pas adhérer à une idée, mais travailler sur soi pour
être meilleur.
La pénitene est
une action quotidienne sur soi qui débouche sur du
concret.
Exemple : Si un homme d’affaires à la tête d’une grande
entreprise de 10.000 employés décide d’entrer
en
pénitence (de se
changer
en bien), si au lieu d’être égoïste (je ne dis
pas que tous les entrepreneurs sont égoïste, c’est juste
pour aider à faire comprendre qu’un homme influent
matériellement agit sur la vie matérielle de beaucoup
d’hommes), il devient généreux et écoute son cœur et non
sa raison seule (calculatrice et commerciale) et s’il doit
faire un choix entre son maintenir son train de vie (achat
d’un nouveau yatch, fête de jet-setteur mondain, etc…) ou
garder ses employés, il fera tout pour garder ses employés
en devenant pénitent. Du
coup, ça agit directement dans la vie quotidienne d’autres
hommes !
Idée de tract :
FAIRE DE LA POLITIQUE SANS MALICE, NI DOMINATION EST
POSSIBLE PAR LA PÉNITENCE :
LA PÉNITENCE C’EST FAIRE LE BIEN ET RENONCER AU MAL,
RETROUVER L’INTELLIGENCE DU CŒUR, FAIRE LA PAIX, AIMER SON
PROCHAIN (AMOUR DEVOIR), ÊTRE LIBRE DE TOUTES PEURS ET DE
TOUS PRÉJUGÉS.
CE QU’IL MANQUE DANS LA GESTION DE LA CITÉ, C’EST LA
GÉNÉROSITÉ RELIÉE A L’ACTION.
LA POLITIQUE SANS MALICE, NI DOMINATION EST POSSIBLE PAR
LA PENITENCE.
SI L’HOMME AGIT PLUS QU’IL NE PARLE, DES ACTIONS SERONT
VISIBLES.
UNE PÉNITENCE EST UN ACTE SOCIAL CAR CELA AGIT DIRECTEMENT
DANS L’ÉCONOMIE (exemple de l’homme d’affaire qui entre en
pénitence), LE TISSU SOCIAL ; CAR OÙ IL Y A UN PÉNITENT,
UN REGARD BIENVEILLANT ET DES ACTIONS POSITIVES ET
CONCRÈTES EN DÉCOULENT.
CETTE SOCIÉTÉ QUI DEVIENDRA PLUS JUSTE, PLUS CRÉATIVE ET
VIABLE PAR VOUS, PAR NOUS.
LA CRISE DE LA SOCIETE EST LA CRISE INTÉRIEUR DE L’HOMME
QUI S’EST ELOIGNÉ DE LUI-MEME ET DONC DU CRÉATEUR, CAR
L’HOMME EST A L’IMAGE DE CETTE FORCE DE VIE QUE L’ON
APPELLE DIEU !
DEVENEZ PÉNITENT ET PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS POUR QU’IL Y
AIT PLUS DE PÉNITENTS !
TOUT CE QUI VIT EN VOUS DE BIEN, DOIT VIVRE AUTOUR DE
VOUS, AUTOUR DE NOUS ;
LA PÉNITENCE N’EST PAS UNE CROYANCE MAIS DES ACTES DE BIEN
ET LA RENONCIATION DÉFINITIVE DE FAIRE LE MAL.
MISER SUR LA PÉNITENCE, C’EST SUIVRE UNE VOIE ROYALE DE
CHANGEMENT POUR SOI ET POUR LA SOCIÉTÉ ACTUELLE ET FUTURE
!
C’EST UNE VOIE PRATICABLE ENTRE LES SYSTÈMES POLITIQUES ET
LES SYSTÈMES RELIGIEUX QUI ONT EUT DES SIÈCLES POUR
S’ACCOMPLIR EUX ! LE CONSTAT EST UN ÉCHEC AU NIVEAU
HUMAIN, SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET FRATERNEL, CAR TOUT EST LIÉ.
L’HOMME SE RÉVEILLE ENFIN POUR COMPRENDRE QUE LA SOLUTION
OU LE PROBLÈME C’EST LUI-MÊME !
UN + UN + UN etc.
Idée de mouvement
Programme du Mouvement du Bien Intelligent Équitable et
Novateur
Le Mouvement du B.I.E.N
Le Mouvement concrétise et pousse le citoyen à agir pour
le Bien de
lui-même et de tous par des actes concrets, à son niveau,
chacun dans son domaine, avec son âge…
Le Mouvement du B.I.E.N est un mouvement de résistance au
mal tout en faisant le bien,
en soi et autour de soi. Il a pour outils : la pénitence
(définition de la pénitence)
et la communication vers les hommes et femmes en les
incitant [mots manquants] et en rappelant que nous sommes
tous responsable du bien et du mal sur la terre et
d’inciter donc son semblable à renoncer au mal et à faire
le bien comme SOLUTION pour un changement
immédiat visible sur soi et ses proches et un changement
plus long sur le monde
(car chacun est une partie du monde et en se
changeant on change
une partie du monde)
tel est le but du mouvement du bien
(ensuite à redéfinir collectivement les termes, textes et
action de ce mouvement).
Changer pourquoi
et pourquoi faire ? En rappelant toujours que : Si on change en Bien c'est
pour trouver des solutions pratiques et concrètes de Bien tous les jours
autour de soi ! (découlement de la pénitence).
Contraire du changement en mal qui cherche des
solutions mauvaises pour dominer, oppresser, voler etc..
son prochain (ça marche dans les deux sens ! Le Bien
comme le mal, choisissons donc la Direction du Bien
et parlons-en !.
Ces solutions concrètes c'est le retour de l'homme
responsable qui voit ce qui ne va pas et le change dans la
société.
Seul on ne verra pas grand choses mais à plusieurs ce sera
visible car il y aura beaucoup de changement
qui se fera dans plein de domaines de la société
(économie, social, fraternité etc..)
Croyez-y ! Nous en tous cas on n'y croit actuellement et
de plus en plus.C'est le seul chemin possible pour l'homme
: Le Changement !
C’est un peu long mais c’est juste pour donner quelques
idées pour alimenter la réflexion.
Nasser d'Ile de France
|
Réponse :
Vous vous êtes donné beaucoup de mal, mon frère Nasser, je
vous en remercie beaucoup.
Nous n'en sommes pas à la rédaction de tracts, puisque
nous n'en sommes mêmes pas au choix d'un axe à suivre,
d'une méthode à mettre au point, mais dans tous les
commentaires qui, comme le vôtre, sont le fruit d'un
travail, il y a quelque chose à méditer ou à prendre.
|
27nov13 150C182
Reçu par
courrier postal et recopié :
Pour répondre à l’appel de votre dernière entrée de
blog, je schématise ici ce que je dis en mission,
peut-être cela pourrait-il faire l’objet d’un tract,
quoiqu’un peu long. Voici :
On ne refera pas le monde, entend-on souvent dire, comme
une boutade ; on se le dit, on se le répète chaque fois
qu’un malheur nous atteint, comme une consolation. Normal,
puisque nous fonctionnons dans une logique du mal.
"Comment sortir de l’impasse ?" titrent les journaux à
l’heure actuelle, tandis que l’état des lieux se dévoile,
tandis que tout à coup les [mot illisible] se dérobent,
pour faire place à un constat de plus en plus alarmant.
Oui, comment sortir de l’impasse, si les lois, qui nous
ont menés de siècle en siècle là où nous en sommes à
présent ne changent pas, si elles continuent de prévaloir
sur l’homme, sur sa liberté, sur son humanité, sur son
bonheur ?
Dans l’histoire de l’humanité, il y eut bien des Gandhi,
des Martin Luther King, des Jésus, etc., pour protester et
ouvrir une voie de paix, d’amour, de fraternité, mais
toujours en marge des pouvoirs officiels en place, qui
récupérèrent ces mouvements naissants pour les figer en
lois, en dogmes, en déformant ainsi le sens de la
"Liberté, Égalité, raternité", que l’on peut toujours lire
sur les frontons de nos monuments prestigieux, mais comme
une boutade !
Les systèmes politiques et religieux sont à bout de
souffle, ils ont démontré leur imposture ; les révolutions
n’ont pas changé le cœur de l’homme.
À cette logique du mal opposons la logique du bien
qui seule peut inverser les choses.
C’est dans le cœur de l’homme que le mal peut être vaincu
; c’est en retrouvant la force d’aimer, de pardonner, de
se libérer du jugement, en retrouvant sa créativité, etc.,
que l’homme peut changer la société.
C’est ce que Dieu appelle pénitence
(non remords ni punition, ni sanction) dans un message
livré au monde en 1974 et 1977, message longtemps passé
sous silence, étouffé par la censure, mais que l’on peut
trouver en librairie sous le titre de La
Révélation d’Arès.
La Vérité, c’est que le monde peut changer.
Ma Parole est la Loi qui vient (Rév d'Arès 28/7)
Voilà ma réflexion sur le sujet.
Dominique B. des Charentes
|
Réponse :
Merci, ma sœur Dominique, pour cette contribution.
|
27nov13 150C183
Reçu par
courrier postal et recopié :
Politique et Religion peuvent-elles changer le monde ?
La politique et la religion poursuivent un objectif qui se
caractérise par le même mot : le changement en vue
d'améliorer l'homme et la société ; mais, sur le fond,
compte tenu de l'état actuel de la société et des hommes,
force est de constater qu'elles ont largement échoué.
La politique, telle qu'elle est conduite, s'est
discréditée ; même dans les démocraties, parce que "la
démocratie," a écrit Noël Copin dans le journal La Croix,
"est pervertie par le mensonge." Et Jean-François Revel a
pu ajouter dans son ouvrage "La Connaissance Inutile" ceci
: "Le mensonge est la force principale qui mène le monde."
Le mensonge est en effet la première source du Mal.
La condamnation du mensonge par Albert Camus parcourt
toute son œuvre : en particulier, son combat contre le
mensonge en politique dont le langage par sa perversion
est l'instrument. Dans ses "Carnets," il écrit ceci :
"Chaque fois que j'entends un discours politique ou que je
lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des
années de n'entendre rien qui rende un son humain. Ce sont
toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges."
L'économie, et en particulier l'économie financière,
connaît l'échec parce qu'elle est pervertie par la
cupidité, sans parler parfois de la corruption et de
l'escroquerie. C'est le thème que développe J.K. Galbraith
dans son ouvrage "Les Mensonges de l'Économie".
Les religions ont également échoué, parce qu'elles n'ont
pas su faire vivre et accomplir l'essentiel : La vérité
spirituelle des grands messages prophétiques contenue dans
la Thora, dans l'Évangile (le Sermon sur la Montagne) et
dans le Coran. Si l'on fait une lecture attentive de ces
textes fondateurs, par-delà les dogmes, par-delà les
cultures, par-delà les rites, on ne peut que constater que
la Parole du Créateur donnée à Moïse, à Jésus, à Mahomet,
si différente dans la forme, car évolutive, adaptée à une
époque et à un peuple, est en fait invariable sur le fond
: "C'est dans les profondeurs" a pu dire Paul Ricoeur,
"que les distances se raccourcissent."
Dans un texte sans doute très ancien, l'épitre de Jacques,
cet apôtre, allant à l'encontre de la théologie de Paul
dans l'épitre aux Galates, écrit que la foi qui n'aboutit
pas à l'action est une foi morte; le but de la foi étant
de créer une société nouvelle. Une telle société n'ayant
jamais émergé, les hommes ont construit un monde trop
matérialiste, trop intellectuel, sans issue pour l'homme.
En évoquant la spiritualité au 21ème siècle, dans un
article de La Croix le 23 Mai 2000, Mgr Jean Vernette
(décédé), qui fut délégué de l'Épiscopat pour les nouveaux
courants religieux, constate que, de nos jours, la vie
spirituelle "se joue souvent en dehors du champ des
grandes religions et de leurs dogmes," et dans son ouvrage
"Nouvelles Spiritualités, Nouvelles Sagesses", paru en
1999, il évoque un texte sacré tombé en France à Arès
(Gironde) où le Créateur a parlé par le Christ en 1974 et
de sa propre voix en 1977 comme autrefois au Sinaï. Ce
message fut reçu par un clerc de l'église orthodoxe,
Michel Potay, appelé depuis lors Frère Michel.
Texte prophétique, œcuménique par excellence, qui nous dit
que le bonheur et le salut de l'individu comme du monde ne
dépendent pas de la religion pour les croyants ni d'une
bonne politique ou de bonnes lois pour les incroyants, il
appelle simplement à la vie spirituelle pure comme celle
du Jésus de l'Histoire. Ce qui signifie ne pas juger,
pardonner, faire la paix, ne pas mentir, être libre de
tous préjugés : Ce que chaque individu est en état de
faire en utilisant son libre arbitre que le Créateur lui a
insufflé pour qu'il puisse renoncer [au mal].
Pierre C. d'Ile de France
|
Réponse :
Cher vieil ami et frère, je reconnais bien là votre talent
de rédacteur et de conférencier.
Je suis très ému de recevoir ce commentaire, témoignage de
votre très ancienne fidélité à ma personne puis, après que
j'eus été témoin des Événements surnaturels d'Arès en 1974
et 1977, votre fidélité à l'Appel de Dieu , car vous êtes
des plus anciens des Pèlerins d'Arès.
Je sais combien souvent — en tout cas aussi souvent qu'on
vous l'a laissé faire — vous vous êtes évertué à parler en
public des sujets qui vous sont chers, notamment celui de
la foi. Vous êtes un des mieux placés parmi nous pour
savoir qu'il est très difficile de faire passer des
vérités attentatoires aux idées générales qui courent.
Mais vous l'avez toujours fait avec courage et sagesse,
sagesse parce que vous savez tenir compte des degrés
d'étanchéité ou d'aveuglement aux Lumières qui reviennent,
inattendues, gênantes, à des auditeurs qui ne savent pas
où les classer au fond d'eux-mêmes.
C'est grâce à des frères comme vous et d'autres frères
très différents de vous — nous sommes un peupe avec
l'immense diversité d'un peuple — que peu à peu la Vérité
pénètre l'espèce humaine. Elle la pénètre par en bas, mais
Dieu Lui-même ne nous dit-il pas que quatre
générations
ne suffiront pas, c.-à-d. que la
Vérité montera lentement vers le haut de
l'espèce ?
Un grand merci, du fond de l'âme, mon ami et mon frère.
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28nov13 150C184
Reçu par
courrier postal et recopié
Notre avenir?
Notre avenir qui actuellement annonce une possible révolte
très grave.
Notre liberté de vivre libres est menacée.
La Révélation d'Arès
interpelle ! Elle appelle à un changement
de société en qualité profonde:
L'intellignece
spirituelle !
Cela ne coûte
aucun argent.
Chacun de nous est l'architecte vivant de sa Vie,
qui crée l'équité, l'honnêteté, la bienveillance, la paix,
la liberté.
Ne soyons pas dupes. Notre responsabilité pour notre
avenir est réelle.
Changez en intelligence de Vie : Tout ce qui
oppresse exploite, ment et violente la Vie.
C'est simpliste, mais j'ai évité les mots qui
peuvent provoquer des répressions des pouvoirs politiques.
Mais ceci n'est que mon ébauche.
{Post scriptum :] Magnifique phrase en mission: La
vendeuse de notre librairie me voit arriver, elle me dit :
"Anni, il faut des livres, un nouveau dépôt de La
Révélation
d'Arès." Que c'est beau !
Anni M. de Lorraine
|
Réponse :
Vous, Anni, c'est sur l'intelligence
de Vie que vous
axez votre argument. C'est noté.
Je sais que vous n'avez pas de facilités pour répondre à
mon blog par l'Internet. Merci d'avoir utilisé le courrier
postal.
Je suis très heureux que votre libraire vende La
Révélation
d'Arès. Vous allez ouvrir un nouveau local à
Metz. Bravo.
|
28nov13 150C185
Reçu par
courrier postal et recopié
J'adhère complètement à l'idée de "politiser le refus de
la politique" comme l'expliquez et le ré-expliquez.
J'ai bien compris votre définition de l'idéologie, à ne
pas confondre avec l'idéal qui est le nôtre.
À cette heure je nage avec bonheur dans les "notions" qui
ressortent, semble-t-il, de l'ensemble et que vous avez
retenues gentiment dans vos rponses, même si cela n'est
pas toujours nouveau (voir nos tracts).
En gros dans l'ordre d'arrivée :
Un nouveau contrat social.
Liberté, Égalité, Fraternité à repenser
Faire de la politique sans etre politisé
La conscience (sens à préciser)
Les textes fondateurs à étudier
La paix de la femme
(pour plus tard ?)
J' ai couronné tous Mes Fidèles...
Parti du Petit Reste la
pénitence fait
des miracles au quotidien
Ls Espaces Institutionnels Autonomes (là je me noie dans
les ETA)
Mise en garde du Père contre les pouvoirs (Bible)
La générosité, les petites unités, les pouvoirs abusifs
(150C57 Marie-Odile)
Préoccupationsdu Père concernant la politique immédiate
Instauration du pouvoir du Bien
Une politique qui marche: la pénitence
(j'ai un faible pour ce riche commentaire 150C56)
Le don
La Parti du Temps Qui
Vient, le Parti du Monde
Changé, le Parti d'Autogestion
Prendre ses responsabilités dans le monde qui nous entoure
La Liberté Absolue
Conseils libres au lieu de lois-sanctions
Autonomie que donne la pénitence
Le croyants n'est pas la proprité de la religion, le
citoyen n'est pas la propriété de la politique
Lutte pour la durée (pénitence éternité) ou pour l'instant
(politique politicienne) (1450C78)
Destin social inséparable du destin spirituel
Tout le commentaire de Jeff (150C91) si riche
Le Grand Leader et son Projet de Bonheur (Chantal)
Et tout cela introduire dans la trame de la Nouvelle
Constitution Française
Le synthèse n'est pas évidente. Je ne me sens pas à la
hauteur.
Élisabeth L. en Languedoc
|
Réponse :
Merci, ma sœur Élisabeth, pour cette revue des idées et
arguments trouvés dans les commentaires.
Mais votre lettre que je viens de recevoir est du 17
novembre. D'autres commentaires sont arrivés depuis.
Je suis heureux de voir avec quel intérêt mes frères et
sœurs suivent cette réflexion collective.
Je crois que j'ai dépassé les 1.000 commentaires reçus à
ce jour (je ne les compte plus). Je n'ai pas publié les
nombreux qui font double emploi, ni ceux aussi nombreux
qui sont de simples encouragements sans suggestions
particulières, ni ceux partis de sympathisants passionnés
par le sujet mais non engagés dans notre voie spirituelle,
ni les quelques critiques, injurieux ou hostiles.
En procédant ainsi, je pense que la page de commentaire
reste lisible,.même si elle commence à être très chargée.
|
28nov13 150C186
Pour toutes les catégories socio-professionnelles, la pénitence est le lien
et le vecteur commun qui pousse au changement.
J'ai axé ma réflexion sur trois milieux, mais d'autres
milieux existent, le monde universitaire, intellectuel,
artistique…
Ça se présente comme un tract mais ce n'est pas le but,
c'est plutôt une réponse à leurs revendications.
Le but consiste à apporter la pénitence
comme la solution commune à chacun de ces milieux, un peu
comme le ciment ou le clou stabilise l'édifice.
La pénitence
est le seul garant d'un monde
changé.
Vous les travailleurs vous voulez garder vos acquis
sociaux sans rien sacrifier et vous vous tournez vers
l'État et les plus riches pour conserver vos acquis.
Les plus riches ne peuvent pas porter pour eux seuls le
fardeau de la nation et l'État surendetté n'est plus la
providence du peuple.
Sortez de l'esprit d'opposition, de classes et des idées
révolutionnaires, n'attendez pas que les politiques ou
les plus riches changent les règles à votre place !
D'autres façons de vivre ensemble sont possibles.
Gardez votre générosité et votre paix.
La pénitence
permet d'envisager le monde autrement qu'on nous l'a
montré jusqu'à présent.
Réfléchissons à un monde diversifié et fraternel.
Vous les indépendants, commerçants, artisans, vous
voulez moins de charges, taxes, impôts etc. donc moins
de social, moins d'État avec plus de moyens financiers.
Serez-vous plus généreux pour embaucher, aider les
exclus, participer à l'élan économique de votre
quartier, de votre ville ou de votre pays ?
Comment compenser la liberté et ses risques égoïstes
sans la pénitence ?
Seule la pénitence
compense l'absence de lois, de contrôles et permet la
liberté.
Vous les riches et les puissants vous vous dites : "Insulterons-nous nos
pères, dilapiderons-nous leur héritage, les dons de la
chance qui nous chérit ? Priverons-nous le pauvre
peuple des services de notre intelligence, de notre
gouvernement, des marchandises de nos entrepôts, de
l'or que nous prêtons ? (Rév d'Arès 26/5), mais
ne risquez-vous pas d'inspirer
aux faibles que vous dominez, et dont vous tirez
profit de devenir comme leurs dominateurs et leurs
spoliateurs et d'engendrer une vengeance sans fin ?
(27/9)
La pénitence
n'enlève ni joie ni richesse.
Elle permet à celui qui dispose de richesses et de
puissance d'orienter ses moyens d'action vers des œuvres
généreuses et partagées par tous quitte à perdre de sa
puissance et de sa richesse.
Pascal L; de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, frère Pascal, pour cette contribution.
Donc, chez vous aussi c'est autour de la pénitence
que tourne votre argumentation. Merci.
|
28nov13 150C187
Une attaque frontale contre la politique ne me parait pas
être la meilleure façon de faire passer notre message qui
est avant tout spirituel.
Voici donc une idée qui propose une approche peut-être
différente, disons plus fraternelle :
Tous les hommes sont frères !
Et nous, Pèlerins d'Arès, sommes frères de tous les
hommes, y compris des hommes politiques.
Aussi, c'est avec force que nous leur demandons de
cesser de rechercher le pouvoir à tout prix, car le
pouvoir corrompt.
Nous leur demandons de faire
pénitence.
Faire pénitence, selon
La Révélation d'Arès,
c'est aimer, pardonner, s'abstenir de tous préjugés et
peurs,
restaurer la liberté
absolue et l'intelligence
du coeur.
C'est la Direction de certitude qu'ont décidé
d'emprunter les Pèlerins d'Arès, en faisant aussi pénitence.
Cette Direction nous est proposée par le Père de
l'Univers, afin que l'humanité entière vive heureuse et
durablement.
Claudine du Roussillon
|
Réponse :
Merci, sœur Claudine, pour cette contribution.
Donc, vous pensez aussi que la pénitence
est le bon argument.
|
28nov13 150C188
J'ai retrouvé dans mon ancien ordinateur un "tract" ou
"Petite lettre à l'homme de rencontre" que j'ai réalisé en
2005 !
Nous devions l'utiliser avec notre frère S.
Je n'ai pu en extraire le texte, car c'est un fichier .dtp
que je n'arrive plus à ouvrir.
Je vous en adresse une photo en pièce jointe. Elle peut
contenir quelques choses qui nourriraient notre réflexion
collective actuelle.
Laurent M. d'Aquitaine (Bassin d'Arcachon)
|
Réponse :
J'ai réussi lire ce tract en grand format, quoique la
photo ne soit pas de bone qualité. Il y a en effet des
choses intéressantes sur ce tract qui est malheureusement
très long.
Je ne peux pas publier ce tract car en photo réduite il
sera carrément illisible.
Mais je crois que vous pouvez transformer ce document de
son format original .dtp en formar Word avec une version
Word (peut-être Word 2007 ou plus récent encore) et
Windows 7 ou 8. J'ai entendu dre qu'il y avait une
fonction "Ouvrir dans n'importe quel format" ou quelque
chose comme ça.
|
28nov13 150C189
Je suis désolé de ne pas avoir écrit plus tôt.
Ma maladie ne me permet pas d’être concentré plus d’un
quart d’heure à une lecture attentive.
Du coup, je n’ai lu dans votre entrée 150 que les premiers
100 commentaires ! Il me faudra une semaine ou deux pour
finir la lecture.
Hier mercredi j’ai pris quelques notes.
Cela me paraît très audacieux de créer un pont entre
politique et vie spirituelle. La politique ne gère que des
choses matérielles à l’opposé de la vie spirituelle où la
création de l’âme
et la pénitence
sont la base.
De plus, la politique déresponsabilise l’homme en
proposant de prendre en charge sa santé, son éducation,
son travail, sa retraite alors que la vie spirituelle
place l’homme responsable de son destin et du monde sans
autres intervention que son changement.
Cela explique la frustration et la désillusion de l’homme
face à la politique.
Il faut donc rappeler à l’homme que :
La politique le déresponsabilise mais qu’il doit lutter
contre sa passivité et agir.
La politique lui promet un destin hyper-matérialiste,
impossible à mettre en place, mais qu’il doit le
construire lui-même et penser par lui-même l’avenir.
La politique le déçoit alors que la vie spirituelle le
valorise, la pénitence
provoque le bonheur.
La politique ne lui demande pas de changer
ni de faire le bien,
alors que c’est son changement
et sa pénitence
qui vaincront le mal et le péché.
Jérôme S.-M. d'Ile de France
|
Réponse :
Ne soyez pas désolé, frère Jérôme. Je trouve déjà très
beau de pouvoir lire un commentaire de vous, un vieux
compagnon de foi, alors que vous devriez vous reposer. En
dépit de votre fatigue, j'ai su que vous étiez passé à la
mission, rue Losserand, il y a peu de temps et que vous
avez passé quelques heures avec nos frères et sœur là-bas,
tout heureux de vous revoir après votre long séjour en
Chine.
Votre commentaire n'est pas sans intérêt, loin de là. Il
oriente la réflexion vers la prudence.
Votre appel au public: "La politique déresponsabilise
l'homme, mais il doit lutter contre sa passivité et agir
!" est tout à fait notable. Je pense qu'on y reviendra.
Reposez-vous, mon frère Jérôme, afin de nous revenir en
pleine forme un de ces jours ! Je prie avec vous.
|
28nov13 150C190
Merci de votre réponse précédente, elle m'éclaire
beaucoup, et du coup m'encourage à poursuivre ma
bredouille :
Ne pouvons-nous pas insister sur une particularité de la pénitence, qui est le
fait de passer des caps, passer des cols, franchir des
ponts, se dépasser ?
Il y a l'idée d'identifier les obstacles de façon
successive (ce que fait aussi la politique, mais toujours
dans le sens de son intérêt propre).
Le but de la politique, c'est la survie ; nous, c'est la
vie !
La politique parle des obstacles au confort matériel, nous
y ajoutons les obstacles au "confort"(*) spirituel sans
séparer les uns des autres dans notre esprit. Enfin, me
semble-t-il...
Passer le cap, c'est peut-être un langage politicien qui
se décline déjà dans les médias quand il lénifie ou quand
il pontifie. Mais l'imagerie politicienne très plate n'a
guère fait appel à l'idée d'Eau
ou à sa représentation.
Je me demande si ce sens très élastique et large du mot ne
serait pas un avantage.
Et puis, n'est-ce pas la parabole de Jésus et de Dieu que
de parler aussi de l'Eau
Vive sur les Hauteurs,
où naviguer ?
Certes, Il n'y a guère de navigateurs dans la société
française, mais il y a des migrants — les plus pauvres
souvent en bateau — tout autant qu'il y a des nantis qui
peuvent s'offrir des yachts...(je pense tout haut)...
Je m'amuse du slogan : La politique et la religion vous
ont mené en bateau ?, changez de bateau ! (ou restez à
quai)...
(*) Passion de la vérité, direction de certitude, aimer,
pardonner, réconcilier, la pénitence
qui libère, voilà des joies bien concrètes aussi...
Laurent L'H. d'Ile de France
|
Réponse :
C'est donc vous aussi vers la pénitence
que vous tournez vos regards pour politiser notre propos
spirituel.
Vous dites que "le but de la politique, c'est la survie ?"
Je ne vois pas la politique sous ce jour-là. Par contre,
je crois que pour la scientologie la survie de l'homme est
une idée fondamentale. Mais passons !
Merci, frère Laurent, pour cette participation.
Parler de "l'Eau Vive
sur les Hauteurs",
ce n'est pas de la politisation. À moins que vous songiez
à un apologue, une parabole, dans le style des penseurs
des Lumières qui s'étaient approprié des valeurs
religieuses sous le sceau reformulé de la laïcité, voire
de l'athéisme. Il est vrai que c'est ainsi qu'ils
affimèrent la dignité de l'homme, les valeurs qu'elle
porte, le respect absolu qu'elle inspire. Porter atteinte
à un seul homme revient à porter atteinte à toute
l'humanité. Là où l'Eau
Vive est, toute Vie
est...II y a peut-être une idée, mais ce n'est pas très
clair dans votre commentaire.
De toute façon, il faudra le relire comme il faudra relie
toute cette page déjà très chargée.
|
29nov13 150C191
Je vais à la mission tout seul dans ma région du Cantal où
il n'existe aucune mission, mais je ne me vois pas appeler
les gens à la pénitence,
parce que c'est un mot qui fait rire ou tiquer les gens.
Je ne vois pas comment la pénitence
peut être considére comme politique. Je ne comprends pas
les commentateurs qui disent ça. La pénitence
c'est soit une prison (un pénitencier), soit la
confession. Ça n'a aucun sens social.
Moi je pense que la France est le pays de la liberté, de
la liberté. Je vais parler de La
Révélation d'Arès dans la rue à Aurillac,
Mauriac, st-Flour et tout le monde me laisse libre de dire
ce que je veux. J'ai fait mes tracts à moi (les tracts des
missions de Lyon ou de Nice ne me conviennent pas).
La France est le pays de la liberté. Elle a voté librement
pour François Hollande. Elle a envoyé au Parlement des
députés socialistes librement. Tout ce qui se fait en
France est libre.
Pourquoi vous attaquez-vous à la politique de la liberté ?
Nous sommes libres, libres, libres.
Nous n'avons pas à "politiser notre refus de la
politique". Moi, je ne refuse pas la politique et je ne
suis pas près de dire aux gens que je rencontre que nous
sommes contre la politique qui ne veut que notre bien.
Je fabrique mon âme
et j'invite les gens à fabriquer leurs âmes.
Jean-Christophe T. d'Auvergne
|
Réponse :
Je vous connais très peu (je crois que vous m'avez écrit
deux fois en douze ans) et vous êtes de ceux qui ont
développé leur foi dans l'isolement. Vous avez certes le
droit de ne pas voir le sens de La
Révélation d'Arès comme je le vois. Il n'y a pas
que le petit reste
rassemblé autour de moi (Rév
d'Atès 24/1) dans notre
Assemblée, mais il y a aussi un reste
missionnairement actif, dont vous êtes un exemple.
Je ne vais pas discuter ici votre interprétation de La Révélation d'Arès,
mais seulement mettre en doute, politiquement parlant
(puisque vous êtes partisan de la politique), ce que vous
appelez "le pays de la liberté".
Si nous étions "libres, libres, libres", comme vous dites,
nous ne vivrions pas des jours pré-révolutionnaires.
La révolte des Bretons contre les taxes est le signe
avant-coureur d'une insurrection. Le pouvoir ne s'y est
pas trompé ; il a annoncé précipitamment une remise à plat
de notre fiscalité. Cette révolte n'est ni de droite ni de
gauche, c'est une révolte générale contre le contrôle et
la fiscalité de plus en plus serrés de l'État ou, si vous
préférez, pour la liberté. On ne voyait dans cette révolte
en Bretagne ni syndicats ni révolutionnaires
professionnels (Front de Gauche). On y retrouvait
pêle-mêle des entrepreneurs, des salariés, des chômeurs,
des agriculteurs et des artisans, unis derrière une
exigence que je résume en: "Laissez-nous reprendre nos
affaires en main. Ras le bol des taxes, des règlements,
des lois. Laissez-nous libres de gérer notre travail !"
Les Bretons disent tout simplement: "Laissez-nous faire !"
comme ils le dirent à Colbert sous Louis XIV.
C'est une exigence de liberté. Face aux échecs de toutes
les politiques étatistes possibles, ce "laissez-nous
faire" refuse la politique, réclame la liberté d'agir et
de choisir. Non, frère Jean-Christophe, nous ne sommes pas
libres.
Il faut laisser les entrepreneurs retrouver leur liberté
de créer et d'agir, laisser vivre les autoentrepreneurs,
laisser aux Français une part plus grande du fruit de leur
travail, laissez les Français choisir l'âge de leur
retraite, laisser faire les collectivités locales et les
association. Bien sûr, ce n'est pas le monde que nous
espérons, ce n'est pas le monde de pénitents,
d'hommes bons et justes, mais c'est un début.
Il faut revenir au "Laissez-nous faire !" Il faut une
rupture avec le système de pouvoir et de décision par
quelques centaines d'individus du sort de 65 millions de
Français. Je crois qu'une proportion intéressante de
Français en a assez du "toujours plus d'État", car plus il
y a d'État moins il y a de liberté.
En redonnant à 65 millions de citoyens leur liberté, il
faut enlever à quelques centaines qui gouvernent et
décident la liberté de pratiquer le "toujours plus" de
dépenses publiques. Il faut réduire les déficits. Trop
d'impôt étouffe la croissance, mine même les recettes
fiscales et surtout ruine la confiance. Sans confiance pas
de croissance et nos difficultés et notre dette ne feront
qu'augmenter. Je crois qu'on a atteint 2.000 milliards de
dette publique. On n'en sortira jamais sans liberté.
Si l'État vit au-dessus des moyens des Français, les
Français produisent en dessous de leur capacité. C'est
mathématique. Les gouvernants se trompent complètement
sur la politique économique, parce qu'aucun d'entre eux
n'est entrepreneur, mais ils vivent tous sur les
entrepreneurs, sur les vrais producteurs de richesses. Ça
ne peut pas durer indéfiniment. Il faut couper dans le
coût du travail, couper dans les dépenses d'État, ou
s'exposer à ce que la révolution et le chaos s'installent.
À moins d'aller au communisme intégral, une catastrophe si
c'est un communisme politique, et c'est beaucoup trop tôt
pour le communisme libre et pur que prépare la pénitence,
rappelons-nous que pour le moment la croissance, c'est
l'alliance du capital, du talent et de la confiance. Il
faut une fiscalité pro-talent, pro-capital et
pro-confiance, le contraire de ce que fait l'actuel
gouvernement et ceux qui l'ont précédé. La politique, à
gauche ou à droite, s'avère incapable de desserrer son
étreinte sur les citoyens. Pensez que le cumul de notre
fiscalité sur le revenu et les cotisations sociales
déplafonnées (qui constituent des impôts de solidarité
supplémentaires), cette taxation marginale est maintenant
supérieure à 72 ou 73 % ! C'est fou. L'idée de "taxer le
capital comme le travail", idée populaire en France à
gauche comme à droite, est absurde. Opposer le capital et
le travail, "c'est dingue",comme diraient mes petits
enfants, parce que c'est mathématiquement le niveau du
capital qui détermine le niveau des salaires. Si la coupe
de cheveux à Paris coûte plus cher qu'à Brindisi dans les
Pouilles d'Italie, avec la même productivité (des ciseaux
un peigne, un savoir-faire), c'est parce que les capitaux
investis sont différents.
Libérons les énergies et les talents, innovons,
expérimentons, pour ça rendons aux Français leur liberté !
Abandonnons les lois qui empêchent le travail,
laissons-les Français retrouver la liberté de contrat.
Seule la liberté et le recul de la politique remettront la
France en mouvement. Les Français ont peur de perdre
"l'État protecteur" ? Qu'ils pensent que l'État ne pourra
pas indéfiniment les protéger à moins d'installer un
communisme politique de fer er d'acier, que certains
souhaitent, je le sais, mais ce n'est pas le souhait de la
majorité des citoyens.
Je pense qu'un Parti de la Liberté aurait quelque chose à
dire. Mais je pense aussi qu'il n'irait pas assez loin,
car la liberté n'est pas un but pour les Pèlerins d'Arès.
Le but c'est la pénitence,
dont la liberté — pour nous liberté intérieure absolue —
n'est qu'un élément à côté des éléments que sont l'amour,
le pardon, la paix et l'intelligence.
Je sais que vous n'êtes pas proche de Limoges, mais
pourquoi ne rejoignez-vous pas cette mission de temps en
temps ? Cela vous sortirait de votre isolement.
|
29nov13 150C192
Très attentif à cette concertation et dynamisation des
missionnaires que vous suscitez, j'ai pris plein de notes,
mais je n'ai pour le moment pas le temps d'en faire un
commentaire;
Je viens juste demander à propos de votre réponse au
commentaire 150C88 si la phrase "notre pauvre France va
mal" est faite pour coller à la mentalité "politique" du
moment qui se plaint dans notre pays au risque d'en
détourner certains qui ne veulent pas se plaindre ?
Pourquoi ne pas dire tout simplement "la France va mal" ?
Merci de votre point de vue, parce que j'ai eu plusieurs
fois la répercussion négative de ce qualificatif "pauvre."
Avec vous dans la prière,
Et merci encore de toute mon âme
pour votre action de prophète.
Oui, vous êtes avant tout un homme d'action (la pénitence)
Bernlouby de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Rien ne vous empêche d'écrire sur votre tract "La France
va mal" au lieu de "Notre paure France va mal".
Je ne me suis jamais mêlé de la façon dont mes frères font
leur tract.
Mais je me permets de faire remarquer que des choses
infiniment plus importantes ont été dites dans les 190
commentaires affichés et vous ne trouvez que cette
remarque sur l'usage du qualificatif "pauvre" ? Je suis
étonné.
|
29nov13 150C193
Quel est le mot le plus souvent associé au terme
politique? Il me semble que c'est le mot pouvoir.
Le pouvoir, c'est la hiérarchie, l'esprit du chef, le
schéma organisé et développé finement par le système
religieux dont la politique s'est inspirée, lequel
imprègne et se diffuse partout dans la société, notamment
dans les entreprises — "chef d'entreprise" — même s'il me
semble que dans ce domaine la déhiérarchisasion notamment
dans les nouvelles entreprises créées par certains jeunes
se met en place.
Cela dit globalement, la société reste très imprégnée de
ce schéma de domination qui semble être perçu par la masse
comme incontournable.
La concentration des pouvoirs c'est la concentration des
responsabilités et vice versa, lesquelles entraînent la
concentration de l'argent.
Tout cela s'impose pyramidalement mais nous savons que
Moïse et à sa suite le peuple d'Israël se libérèrent de la
culture égyptienne par un exode géographique demandé par
Dieu.
Nous devons nous-mêmes nous libérer de l'esprit de
domination qui à ses racines dans l'animalité que la
parole des prophètes
nous demande de faire taire au fond de nous par la pénitence pour un
exode spirituel.
Géométriquement, il nous faut passer d'une pyramide à un
dôme (d'une toiture gothique à un toit de mosquée) dans
l'entreprise. Cela aura pour effet de répartir des
responsabilités, amoindrir les gros salaires et augmenter
les salaires les plus bas,. Rejeter le principe du chef,
déhiérarchiser ou dépyramidaliser débouche sur une
meilleur répartition de l'argent dans un monde où l'argent
aura une bien moins grande importance.
Schématiquement pour donner une idée:
Un triangle base 5 cm hauteur 10 cm représentation du
passé et pour le schéma d'avenir un dôme avec une base de
10 cm et une hauteur de 2 cm
Le salaire me paraît être un souci terrestre prioritaire
dans nos sociétés de consommation et l'argument de
déhiérarchisation serait notre contribution politique pour
favoriser la lente disparition de la politique.
Denis Palanepe du Languedoc
|
Réponse :
Merci, frère Denis, pour cette contribution. Elle ne
suggère pas de méthode, mais elle indique la route à
suivre sur laquelle tant de frères et sœurs sont d'accord.
Je n'ai pas très bien compris ce que vous entendez par "Un
triangle base 5 cm hauteur 10 cm représentation du passé
et pour le schéma d'avenir un dôme avec une base de 10 cm
et une hauteur de 2 cm." Mais vous m'expliquerez ça un de
ces jours.
C'est la première fois, je crois, que vous adressez un
commentaire à mon blog. Encore merci.
|
29nov13 150C194
"Enfin, parler politique, c'est épingler à notre foi hors
du temps une réalité qui approche de nous
à grands pas, non le bonheur, mais l'épreuve"
Je ne sais pas, si cela est de la politique !
Pour moi, cela est sagesse, car enfin, comment le Cri de l'Aigle qui traverse
les montagnes parviendra - t-il au fond des tunnels
où vivent nos biens aimés ? (Rév
d'Arès 23/2 ) .
Cette question me hante aussi, frère Michel. Nous sommes
parfois perçus comme des étoiles filantes. Les personnes
rencontrées nous écoutent, nous souhaitent parfois bons
courage et peut être font-ils des vœux. mais ils ne
s'engagent pas.
Je comprends également les frères et sœurs qui souhaitent
que notre mission reste strictement spirituelle. En effet,
certains commentaires par endroits confus — leurs auteurs
vont vite en besogne — laissent entrevoir des dérives
possibles. Beaucoup d'autres commentaires cependant
donnent à réfléchir. Un grand merci à nos frères et sœurs,
qui nous fournissent des pistes de travail
Pour conclure, je pense que
Nous sommes nourris de votre enseignement
dont la pénitence constitue
le
socle,
La vraie piété
s'installe dans nos assemblées.
Nous pouvons donc avec vigueur et réalisme nous préparer
à être en prise avec les différentes réalités
temporelles et intemporelles de notre Champ.
Avec
vous dans la reflexion et la prière
Algia de Pays de Loire
|
Réponse :
Oui, "certains commentaires par endroits confus — leurs
auteurs vont vite en besogne — laissent entrevoir des
dérives possibles," tandis que "beaucoup d'autres
commentaires cependant donnent à réfléchir," mais une
réflexion collective n'est-elle pas faite d'idées en tous
sens ?
Certes, quelques uns doivent bien s'opposer aux idées
majoritaires, parce que s'opposer leur donne l'illusion
d'exister tandis qu'être d'accord avec tout le monde leur
donne l'impression de disparaître, mais il ne sont
sûrement pas nombreux. Je lis beaucoup de sincérité dans
tous ces commentaires.
Reste leur interprétation, évidemment. Isabella Augusta
Gregory, Lady Gregory, à l'issue d'une intervew par des
journalistes dit: "Je leur dis cochon, ils écrivent
saucisse dans leurs journaux" et nous Pèlerins d'Arès ne
sommes pas à l'abri de ces déformations de nos pensées.
Nous ne sommes que des humains. Personnellement, quand je
réfléchis, j'injecte dans ma petite cervelle des idées et
les idés contraires et je touille tout cela avec la
cuiller (ou le fouet) de mes pensées. Il me faut du temps
pour en faire un pâte uniforme. C'est comme la
maillonnaise. Mais le bol dans quoi je la fais est
toujours le même: la pénitence,
la vraie piété,
la foi quoi !
Merci, sœur Algia, pour ce beau commentaire.
|
29nov13 150C195
A ce stade de ma réflexion je ne peux que témoigner
modestement de ce que je dis dans ma mission très
fréquemment après avoir parlé d’entrée et d’emblée des
évènements d’Arès, de l’appel à la pénitence
fait par Jésus et Dieu. Mais est-ce une façon de
politiser un tant soit peu notre refus de la politique ?
En effet, je glisse ensuite sur l’importance de réaliser
un monde fraternel (les premiers chrétiens avaient
commencé, en mettant leurs biens en commun par exemple),
car il est le projet des grands rappels spirituels faits
par les prophètes que Dieu a envoyés dans l’histoire,
pour remettre l’homme sur la bonne voie, celle de la
liberté et du Salut, pour
le sortir du pouvoir de l’homme sur l’homme, des
dominations religieuses ou politiques qui entraînent
souffrances, atrocités, guerres, grands maux de
l’humanité, qui ne laissent pas place à la liberté de
conscience et de choix individuels.
Il nous faut choisir le bien,
l’amour du prochain et avoir la volonté
de devenir des frères…
Ceci peut sembler religieux, et nous pouvons passer là
aussi pour des doux rêveurs. Pourtant, c’est un vrai
projet de société !
J’insiste sur le fait, justement, que ce n’est pas une
utopie mais une sagesse, que ce n’est pas de la folie,
la folie étant de poursuivre ainsi, mais c’est la raison
retrouvée. Je rajoute que cela n’est possible que dans la
direction du bien
et dans la liberté (si l’homme le décide par lui-même, le
veut et comprend que c’est la seule voie praticable, cela
réussira).
Ce qu’on impose à l’homme n'aboutit pas. La fraternité
n'est pas un slogan, ou une belle devise qui n’a aucun
lien avec la réalité de la vie. Elle n’est pas une
émotion, une inscription sur nos mairies, mais une vie à
réaliser en société qui demande une vraie construction de
nous-mêmes, de nos âmes,
par la pénitence
(humilité, vigilance, volonté d’être).
Pour cela il nous faut être courageux. Nous sommes de
manière général très lâches, même quand nos vies ne sont
pas en danger, alors qu’en sera-t-il quand les temps
seront plus durs, plus tendus ? Il nous faut être
combatifs, résistants, au quotidien, dans le travail, dans
tous les domaines de nos vies, par le refus de certains
choix qu’on voudrait nous faire faire, que notre
conscience refuse. Cet exemple en entraînera d’autres, car
les héros attendent (Rév
d’Arès xxxv/10), beaucoup d’hommes suivront quand
ils verront certains se lever — Les
héros se lèvent (xxxv/12) —. "La vertu entraîne
la vertu, le feu entraîne le feu" (Article "Vertu" Le
Pèlerin d’Arès 1990).
Il faut donner envie, montrer que c’est possible. L’homme
a soif du bien.
L’autre jour, j’ai parlé ainsi à une personne qui m’a
répondu: "Mais alors vous êtes anarchistes ! " et je lui
ai dit "Oui, c’est vrai!", mais en lui reprécisant encore
dans quelle direction cette anarchie pouvait triompher,
par la pénitence,
par la pratique du bien, dans
l’amour
du prochain, sinon c'est le chaos.
Vous avez retenu pour les axes pénitence-
générosité-liberté. C’est la générosité qui manque je
pense dans ce que je dis.
Françoise DLG d'Ile de France
|
Réponse :
Oh non, votre commentaire ne manque pas de générosité, ma
sœur Françoise, et on y trouve deux ou trois formulations
qui me plaisent. Je me permettrai peut-être de vous les
emprunter.
Nous sommes tous gênés par la contradiction que représente
pour nous la tentative de politisation d'un Message de
Dieu qui est tellement loin de toute politique humaine.
Comme s'il nous fallait réécrire les propos de François
d'Assise dans le style de Voltaire... Vraiment confondant.
Mais vous ne vous en sortez pas mal.
Nous allons être obligés de politiser notre propos
spirituel avec des métaphores... Après tout, Marcel Proust
disait que "la métaphore peut donner de l'éternité au
style." Je ne sais pas trop ce qu'il voulait dire par là,
mais je ne sais pas trop non plus comment nous allons nous
en tirer en politisant.
Merci pour ce commentaire, ma prudente sœur Françoise.
|
29nov13 150C196
J’ai pu retravailler mon tract originalement en format
.dtp réalisé en 2005.
Je vous l’adresse, si ce texte peut intéresser notre
réflexion commune.
J’avais travaillé ce texte avec mon cœur, la tension
d’amour vers les hommes, nos frères, tous les hommes !
Nos frères, tous les hommes ... »
(Photo d’un grand nombre de personnes en couleur, nous
voyons qu’elles forment un tout)
Petite lettre à l’homme de rencontre : »
Bonjour,
Le bien n'est pas né !
Le mal continue ses ravages de part en part le monde, de
la famille aux nations, brisant sans cesse les espoirs
de ceux qui espèrent encore, "innocents", comme les
enfants qui rêvent d'un monde bouleversé par une tempête
de fraternité.
Cette force du bien, contrepoids à l'histoire, est
dispersée, éclatée, comme toujours. Ceux qui l'ont
conservée font ce qu'ils peuvent mais ce n'est pas
assez. Le mal par contre sait trouver des unions, et pas
des moindres!
Le bien, c'est une femme là, un homme ici, un petit
regroupement là, là-bas. Souvent on soigne les plaies,
quel courage et quel bel oubli de soi déjà pour l'autre
homme, cet autre soi-même. Merci à vous, merci du fond
du cœur!
Le bien ne trouve pas sa puissance s'il se limite à la
charité. Demandons à ceux-là qui aident... n'êtes-vous
pas intervenu là pour nourrir, soigner, panser (si on ne
vous y empêche pas), que déjà dans une famille, un
peuple, le chaos arrive, alors il faut y aller et
recommencer encore et toujours. Ceux qui aident nous
disent que la charité n'est pas suffisante, le mal a une
étendue et une profondeur dont le plus réaliste d'entre
nous ne peut avoir conscience, et qui est aujourd’hui
presque sans limites.
Face à cette pandémie, les hommes de tout temps ont
tenté d'y mettre fin par la politique, les religions, les
systèmes de toute sorte. Le constat est d'échec. Cela
veut-il dire que nous devions, nos enfants y compris, ne
plus croire en rien?
Nous sommes un petit groupe de femmes et d'hommes, ni
meilleurs ni pires que quiconque, qui sommes convaincus
que le mal un jour sera vaincu. Nous n'avons pas de
recettes, nous n'avons aucun intérêt de groupe ou de
chapelle, nous ne sommes pas "côtés en bourse", nous ne
vendons rien.
Nous ne savions pas que l’avenir du monde pouvait
dépendre de nous-mêmes ...
(Photo d’un visage d’enfant simple et souriant)
Nous avons choisi une direction. Nous avons décidé de
nous-mêmes, librement, de mettre un sens à notre vie.
Nous refusons toute idée de fatalité, de résignation,
comme nous refusons tout endoctrinement de la pensée et
de la vie humaine par une quelconque idée. L'homme n'est
ni un animal, ni une idée, ni une statistique, ni le
sujet d'un quelconque système, ni le sujet d'un autre
homme.
L'homme peut être sublime s'il le comprend, s'il prend
conscience qu'il peut se déposséder lui-même, redevenir
libre, totalement libre. Libre en conscience, libre de
toute idée dominatrice, libre de tout système, de toute
loi toujours arbitraire, libre du mal en lui.
Nous ne sommes pas des humanistes, nous travaillons à le
devenir! Cela prendra du temps, le temps qu'il faudra,
ce temps qu'il faut pour travailler son propre jardin
intérieur... chaque jour, chaque minute, chaque instant,
vouloir et vouloir encore pourchasser ses propres maux,
les remplaçant par un regard différent posé sur soi et
sur l'autre homme. L'autre devient un autre soi-même, il
nous ressemble dans le fond, il rit, il souffre de la
même manière!
Le premier ennemi de l’homme, c’est lui-même ...
Notre certitude que l'homme peut changer, donc le monde,
nous l'avons vue naître ou se consolider par ces
évènements inaperçus mais d'une importance prodigieuse,
ceux de 1974 et 1977. L'un d'entre nous, Michel POTAY, a
été le témoin de visites du Créateur. Le message reçu
par cet homme s'adresse à tous.
Les messages antérieurs, retracés par la Bible et le
Coran entre-autres, n'ont pas été réalisés. Ces appels à
la liberté de conscience, à se libérer de l'égoïsme, du
mensonge, de la domination, ces appels à vivre dans une
fraternité sans limites, ont été récupérés par des
corporations, petits groupes d'hommes, s'emparant d'une
parole universelle, donnée à tous, s'en faisant
propriétaires, et qui - feignant l’humilité -
transformèrent de tout temps les rapports de l'homme
avec son Créateur en rapports indirects. Il fallait
passer par le système hiérarchique d'église pour
"dialoguer" avec Lui et avoir des chances "d'être
sauvé". La religion, premier modèle hiérarchique de
domination d'hommes sur d'autres hommes, fut le modèle
adopté par les profanes pour dominer les hommes à leur
tour.
Les rapports entre les hommes sont encore des temps
préhistoriques! Nous sommes convaincus que La Révélation
d'Arès (survenue en Gironde, France) qui appelle les
hommes d'aujourd’hui, comme le Créateur appela déjà
autrefois, n'est pas une fable, une nouvelle religion,
une nouvelle idéologie, une idée... Elle revient libérer
les hommes des maux enracinés en eux et qui se
déchaînent contre lui-même en prenant toute forme
possible, maladies, injustices, barbarie, fatalisme,
irréalisme, monstruosités, et pour finir la mort.
Peu d'hommes sont encore sensibles à cet appel à la
recréation de l’humanité par la vraie raison, celle du
cœur, de l'amour devoir, à la beauté discrète mais
vraie, qui referont de l'humain un être humain aimant.
Mais cela viendra... les hommes n'ont peut-être pas vu
assez de malheurs pour réagir.
Tentons de trouver ensemble des solutions pour réveiller
le bien vrai et libre dans une humanité qui n'est pas
encore née, qui souffre tant, et qui pourrait être si
belle, juste, vraie, aimante....
(Michel Potay, témoin de la Révélation d’Arès)
Laurent M. d'Aquitaine
|
Réponse :
C'est évidemment beaucoup trop long pour un tract. Les
chances d'être lu sont très faibles.
Mais ce texte peut contenir des idées qui peuvent servir.
Merci, mon frère Laurent, pour ce document.
|
29nov13 150C197
Vous ne réussirez pas si vous n'êtes pas dans le style de
l'époque.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais votre entreprise
m'intéresse beaucoup. Elle est de celles, si rares, qui ne
sont mues ni par l'ambition, ni par la soif de la
réussite, ni par l'appât du gain.
Vous avez une mission et vous l'accomplissez.
L'expérience historique montre que quelques idées
réussissent pour une armée d'autres qui échouent. Il faut
être de son temps. Efforcez-vous de l'être !
Prenez le fascisme. Si vous aviez étudié le fascisme vous
auriez qu'il existait idéologiquement depuis longtemps.
Ses penseurs et leurs livres ne trouvaient aucun preneur.
En fait le fascisme n'allait éclore, avec Mussolini, que
quarante ans plus tard. Vous verrez que ce sera la même
chose pour La
Révélation d'Arès. Tout à coup on en parlera.
Quand ? Personne n'en sait rien.
Je vous admire, frère Michel d'être comme vous l'êtes
debout, à votre âge avancé, sur la barricade des Pèlerins
d'Arès et brandissant sans fatiguer le Drapeau de Dieu !
J'ai vu dans l'édition 2009 que c'est un Drapeau blanc
avec un parallèlogramme gris dessus.
Donc, faires attention, en politisant, de bien être en
harmonie avec les idées qui circulent.
Charles E.
|
Réponse :
C'est vrai que tout va avec son époque ou disons plutôt
avec son temps. Je me souviens avec lu aux USA un des
derniers livres écrits par Norman Mailer, dont le titre
était à peu près "The Spooky Job" (je ne suis pas certain
du mot job) où il parlait de sa vie d'écrivain et des
difficultés du métier d'écrire et d'éditer. Il disait en
substance: "Si vous éditez un sujet qui ne tombe dans dans
les modes de l'actualité, votre bouquin ne se vend pas.
Quand j'étais encore étudiant à Harvard j'écrivis un livre
à mes yeux très intéressant sur mon expérience des
hôpitaux psychiatriques, parce que j'y travaillais l'été
pour gagner ma vie. Le livre ne se vendit pas. Il passa au
pilon. Trente ans plus tard un film sort qui se passe dans
un asile psychiatrique et le sujet devient à la mode. Je
réédite mon livre et il se vend comme des petits pains. Il
faut qu'un idée soit à la mode pour qu'un livre fondé sur
cette idée se vende."
J'ai toujours pensé que La
Révélation
d'Arès était sortie en 1974 à un moment où
personne n'était intéressé par Dieu et le Surnaturel et
que c'est une des raisons qui poussa 47 éditeurs à refuser
ce livre. Mais bon ! C'était le moment qu'avait choisi
Dieu pour s'adresser au monde. Je n'y pouvais rien.
De même, il est possible que la politisation à laquelle
nous réfléchissons fasse un flop complet si elle n'est pas
accompagnée par des idées qui courent. C'est pourquoi il
nous faut bien réfléchir avant de faire quoi que ce soit.
Tout ce qui se dit ou qui se lit doit avoir un air
d'époque, doit rencontrer des idées qui circulent.
L'objectivité absolue n'existe pas chez l'auditeur ou le
lecteur. Je sais que la pénitence
est une notion qui ne rencontre pas du tout les idées qui
circulent, c'est une idée qui n'est pas d'époque, mais
nous n'avons pas le choix. C'est la mission et nous ne
pouvons pas inventer notre discours. C'est le discours de
Dieu que nous répercutons. Pour la politisation, par
contre, c'est différent ; il semble qu'elle puisse
rencontrer beaucoup d'idées qui courent.
|
29nov13 150C198
Rencontre avec un missionné: "Bonjour ! Je fais connaître
(ou j’invite à une rencontre autour de) d’un livre qui
s’appelle La Révélation
d’Arès, Arès est un village sur le Bassin
d’Arcachon, vous connaissez peut-être déjà ce livre ? (…)
La Révélation d’Arès,
c'est un grand message d'espérance qui appelle au changement
et qui dit: "le monde changera si l'homme change ! Le
problème n’est pas un problème de politique, de religion
, de lois, de règlements, d'élections, de police, non !
C'est un problème de qualité [humaine] : Ce qui manque
c'est la qualité des hommes et des femmes, tous autant que
nous sommes… "
Si l'on voit comment le monde fonctionne, on pense d'une
façon ou d'une autre que "les méchants c'est les autres"
et que c'est aux autres de changer et de nous rejoindre là
où nous sommes. On se considère soi-même comme plutôt pas
mal, et membre du le bon groupe, idéologique, religieux ou
politique.
La politique, la religion, la publicité nous disent "Ne
changez rien, vous êtes formidables, d’être là où vous
êtes !" Et cette façon de penser qui nous flatte est très
pratique finalement, car elle nous évite les efforts du changement et les
reporte sur les autres. Et comme tout le monde pense
ainsi, le manque de qualité [humaine] persiste et
s’accentue et, bien sûr, nous n’arrivons pas à résoudre
nos problèmes collectifs qui précisément viennent de ce
manque de qualité.
Or La Révélation d'Arès
dit à peu près tout le contraire. Elle dit : "Non
non, je fais partie, vous faites partie du problème, c'est
bien à moi de changer, de retrouver l'amour, la liberté,
la créativité, la bonté, le pardon, le courage de
témoigner. Je ne vais certainement pas attendre les
autres, la prochaine loi, les prochaines élections."
Arrivé là, la plupart des missionnés acquiescent. Ces
quelques mots sont le tapis rouge, la mise en bouche, par
un passage dans la vie concrète, et des mots plus
politiques, qui permettent une arrivée en douceur du
kerygme, (événements, Dieu l'Auteur, Jésus
le prophète, Mikal le témoin, et bien sûr la pénitence comme
acquisition volontaire
libre et heureuse de cette qualité au service de
tous et du salut
collectif ) qui atténue ce que le kerygme peut avoir
d’abrupt pour le passant assourdi par les problèmes du
quotidien, et peut laisser ne serait-ce qu’à celui qui n’a
pas le temps une impression plutôt positive.
Je me fais un point d'honneur de ne pas laisser à mes
frères et sœurs moissonneurs
qui rencontreront peut-être un jour à nouveau cette même
personne, une situation plus difficile que celle que j'ai
moi-même rencontrée, et je le fais en politisant
légèrement ces premiers mots, je m’en aperçois en lisant
cette entrée passionnante.
Je suis donc partisan de cette politisation légère du
refus de la politique, pour être plus proches de nos
frères et sœurs et ne pas rater un épi
mûr, en parlant de pénitence
et de qualité [humaine].
Olivier d'île de France
|
Réponse :
En somme, vous parlez de la rencontre de deux existences,
la vie quotidienne de l'animal pensant qu'est l'homme avec
la Vie
spirituelle de l'être sacré qui gît au fond de l'animal
pensant. Je ne dis pas les choses comme vous, mais nous
parlons de la même chose avec les mots toujours
insuffisants dont nous disposons dans nos pauvres langues
humaines.
Cette rencontre de deux existences: la vie et la Vie,
c'est l'étincelle dans le génome humain et ça s'appelle un
bouleversement.
Nous arrivons ainsi à guérir notre insuffisance par ce qui
était seulement jusqu'à présent censé la compenser.
La Révélation d'Arès
annonce, oui, annonce la disparition du vieil animal
pensant par la pénitence,
capable de refaire du peu qu'est chacun de nous un
beaucoup, une montagne.
Celle qu'on déplace
si on a assez de foi.
C'est ça, les Hauteurs
Saintes. Elles sont en nous. Nous pouvons
travailler à les restaurer en une seule vie quand des
générations (80 milliards d'hommes ont vécu sur la Terre
avant nous) ont vainement essayé de se redonner des ailes
d'anges. C'était simple pourtant, il fallait nous
retricoter une Vie
dans cette belle laine faite des "événements, de Dieu
l'Auteur, de Jésus le
prophète, de Mikal le témoin, et bien sûr de la
pénitence comme
acquisition volontaire
libre et heureuse..."
Merci,mon frère Olivier.
|
29nov13 150C199
Je reprends la phrase que vous avez dite, frère Michel,
devant l'assemblée
de Tours samedi 23 novembre: "Aucun Pèlerin d’Arès n’a de
vision communautaire du mouvement arésien, C’est toujours
l’avis personnel qui ressort chez les intervenants."
Cette phrase m’a frappée et me fait beaucoup réfléchir.
Nous, les Pèlerins d’Arès, réfléchissons individuellement
et personnellement sur le sujet pour trouver comment faire
connaître au monde le plan de bonheur du Père et notre
refus de la politique pour sortir du bourbier politique.
S’il n’y à pas de proposition communautaire dans le sens
arésien sur le sujet “politiser notre refus de la
politique” c’est toujours un problème de conscience
collective. C’était déjà le sujet d’un article de votre
enseignement dans le Pèlerin 1989.
Pour revenir au blog et aux frères, il y a beaucoup
d’idées qui vont dans le sens de la pénitence,
c’est l’essentiel, mais aussi quelques idées communautaire
qui émergent.
Certains frères propose de créer une constitution avec des
valeurs arésiennes, des assises, des marches [?], etc...
Tout cela, ce sont des propositions communautaires. Si
cela se faisait jour avec des actions spectaculaires nous
intéresserions peut-être les médias, bien sûr avec
prudence.
Toutes les propositions demandent réflexion,
l’organisation, le coût financier en avons-nous les
moyens ?
Peut-être est-ce un grand pas vers la conscience
collective avec vous prophète
Mikal.
Voilà à quoi nous avons réfléchi, en espérant que ça ne
fasse pas double emploi avec d’autres entrées du blog.
Simone de Touraine
|
Réponse :
C'est vrai, j'ai dit à Tours que j'étais frappé par une
certaine absence de vision collective dans les
commentaires à mon entrée 150. Je crois, sauf erreur, que
le seule vision de groupe que j'ai reçu est celle de
l'Assemblée des Torrents des Alpes du Sud (150C158).
Mais à Tours je n'ai pas reproché aux frères et sœurs de
donner leurs points de vue individuels, puisque je les
sollicitais.
Nous allons réfléchir sur la base de ces idées et
suggestions dispersées, qui, comme vous l'avez remarqué,
tournent majoritairement autour de la pénitence.
Si celle-ci se confirme comme axe d'action antipolitique
proposée au public, elle devra être politisée, non comme
parti politique briguant une participatio au pouvoir, mais
comme idée d'orientation exprimée en termes déchiffrables
par des gens habitués au parler politique des journaux,
télévisions, radios, etc. Pas facile mais pas impossible.
Merci, ma sœur Simone.
|
29nov13 150C200
Le problème de la politique politicienne qui nous mène à
la faillite sociale, humaine et spirituelle est que pour
détenir un pouvoir il faut adhérer à un parti en place et
se déclarer volontaire pour se faire élire.
Les compétences pour arriver à un niveau conséquent de
pouvoir sont des bonnes connaissances du milieu politicien
et des qualités de stratège et de communication.
Plus on monte dans les strates du pouvoir moins on trouve
d'hommes politiques au service des autres, mais de plus en
plus de politiques politiciens.
Je pense que dans un premier temps, avant la disparition
progressive de la politique politicienne qui devient
criante; car la politique qui a comme idéologie que
l'homme n'est qu'un animal mauvais à dominer par la force
et qu'il faut établir la paix civile par la menace; il
faut essayer de faire comprendre à l'homme ordinaire qu'il
faut glisser de la politique de menace à la politique
bienveillante et compétente dans l'amour ferme. En
attendant de passer à la politique sublime qui voit dans
tout homme sa divinité endormie qu'il doit s'efforcer de
réveiller.
Comment faire? Ne plus sélectionner des gens qui se
présentent, mais aller chercher les hommes compétents en
leur donnant les moyens d'exercer leurs compétences (il
faut les rémunérer comme les jurés d'assise, je crois).
Il faut établir les compétences nécessaires pour tel
niveau représentatif: Élus de base, adjoints, maire, élu
cantonnal, sénateur, député, ministre, président, etc.
Au minimum : Connaissances du domaine à traiter, qualité
humaines à définir: — droiture, probité, absence de visées
personnelles de pouvoirs, bienveillance, absence d'esprit
jugeant etc (j'ai entendu dire qu'une université
américaine sélectionnait son président de cette manière;
une fois le président était le paysan du coin, une autre
fois un chercheur Japonais etc) — Il règne chez nos élites
actuelles l'idée que la compétence n'est plus nécessaire
pour diriger, mais que seules les méthodes de pouvoirs
suffisent (enseignées à Sciences Po), ceci fait des
ravages dans nos organisations. Le pouvoir administratif
remplace le pouvoir des ingénieurs qui était quand même de
compétence technique d'un domaine.
Dans un deuxième temps, pour être cohérent, il faudrait
que chacun vote en fonction de son niveau de compétence
dans les domaines où l'on va s'exprimer et de son niveau
de qualités humaines. Un système de vote de ce type
existait dans certains monastères je crois. L'assemblée de
vote attribue à chaque votant un coefficient affecté à son
propre vote, évalué par les autres, en fonction de
compétence et de ses qualités humaines.
Comme titre d'un parti je propose : "Le parti de l'autre"
J.-H. de Bretagne Sud
|
Réponse :
Merci, mon frère, pour cette contribution.
Votre proposition rejoint mon projet de petites unités
autogérées faisant appel à des compétents. Mais pour en
arriver là il faut passer par un changement de
constitution.
On en revient à ce changement de constitution dont j'ai
parlé à sœur Hélène de Provence et frère Antoine
d'Aquitaine, je crois.
L'élection de non-candidats compétents ne peut se faire
que dans des petites unités humaines où les hommes
capables de gérer sont plus proches et mieux connus du
corps électoral. Dans des grandes nations le régime des
partis et des candidats qu'ils imposent à des dizaines de
millions d'électeurs est inévitable. Il faut donc faire
éclater la France en régions autonomes. J'y réfléchis,
bien sûr.
|
30nov13 150C201
Je me demande quel est le sens de ce travail !
Si c’est celui de nous encourager à réfléchir, à écrire, à
communiquer par internet, à lire attentivement la prose de
mes frères, bref si c’est pour m’aider à avancer dans ma pénitence et une plus
grande conscience individuelle de mes responsabilités et
engagements dans ma mission, je comprends le sens !
Si c’est pour nous rassembler par les pensées, les
réflexions, les actions d’écrire, de lire, de chercher à
comprendre les autres frères et sœurs, de créer un
égrégore vers une conscience plus unifiée et donc vers la
polone, je comprends le sens.
Mais si c’est simplement pour "attraper" les gens, qui
sont de plus en plus ligotés, dans leurs actes comme dans
leurs têtes par les systèmes religieux, politiques,
syndicaux, caritatifs, …, que l’on n’a pas encore su
convaincre de notre intégrité et de la Source
de notre engagement, je me demande sincèrement si c’est,
seulement, avec des arguments plus proche de leurs
préoccupations que nous allons les aider à comprendre, à
regarder et à commencer à emprunter le chemin de la vraie
Vie spirituelle,
telle que l’entend le Père.
A votre contact, avec la prière, la lecture quotidienne de
La Révélation d’Arès,
vos écrits et aussi aidé de ma petite histoire de
travailleur social, d’ouvrier, d’agriculteur-éleveur de
moutons, de truites, de pommiers, et ma petite histoire de
responsable départemental de syndicat agricole. Eh oui !
comme dit Gilles, devenu un bon copain suite à une moisson
d’il y a déjà quelques années, mais encore catho à fond,
je commence à avoir des kilomètres … De participant à de
nombreuses conférences, débats, cafés psy, biblique,
philo, des sciences, politique, je vois que ma moisson,
mes interventions, sont entendus, appréciées, en
rencontrant les participants régulièrement, et en
revoyant les moissonnés
de temps en temps, mais en résultat tangible engagé et
durable, c’est quasi zéro.
Nous avons participé à la mission sociale, mais pas tout
le temps, ni tous les moissonneurs.
Je me souviens qu’à cette époque, après l'échange verbal,
je donnais au "client" un des trois types de tract que
j’avais en main. Un social pour une personne pas du tout
concerné par le spirituel, un spirituel clair, le plus
régulièrement donné, souvent ceux de Daniel C, qui
reprenaient clairement vos écrits, la présentation de la
révélation d’Arès et qui nous sommes, ou un de Paris un
peu entre les deux.
Je pense que notre impact est réduit, parce que notre
fraternité est encore un assemblage d’individualité qui
évolue lentement. Nous sommes encore des ligotés. Par
exemple je ressens très bien, en moi, les différents
stades d’amour que j’ai pour mes frères de foi, avec
certains c’est super mais d’autres ce n’est pas facile.
Tout cela évolue en moi, et dans le bon sens, mais il me
faut du temps.
Le jour où les membres de notre fraternité s’aimeront
vraiment, et sentiront en eux ce qui se vit pour l’autre,
pour tous les autres présents actuels, nous permettrons à
beaucoup plus nouveaux de nous rejoindre …
Ne voyez pas dans ce commentaire l’étalage pompeux de
celui qui aurait tout vu tout fait, mais d’un don
quichotte qui depuis sa préadolescence a bien remarqué que
çà ne tourne pas tout à fait rond dans la tête des gens,
la mienne comprise, et donc dans nos rapports humains.
Encore moins d’un découragé, qui baisse la tête et les
bras.
Quel est donc le sens et le fond de ce travail ?
Rémy G de l’Avignonnais
|
Réponse :
Votre question "Quel est donc le sens et le fond de ce
travail [de réflexion] ?" me laisse d'abord muet et un peu
hébété, parce que je pensais que les raisons de cette
réflexion collective étaient largement expliquées dans les
commentaires comme dans mes réponses et, pour commencer,
dans mon entrée #150.
Donc ces raisons restent obscures pour un certain nombre
de frères et sœurs, dont vous êtes.
Très franchement, sur le moment, je ne sais plus très bien
comment m'exprimer, parce que je suis à l'évidence
maladroit et nébuleux et, une fois de plus, je me tourne
vers le Créateur pour lui demander: "Pourquoi m'as-tu
appelé moi, un homme qui ne sait pas se faire comprendre,
qui ne sait pas s'exprimer ?" Il y a tellement d'homme
plus clairs sur cette terre."
Et puis, confronté chaque jour à ma mission, de l'instant
de mon réveil à l'instant de mon sommeil, je me dis: Il
faut répondre, toujours répondre, car quand on est
abstrus, pas très compréhensible, on doit chercher,
toujours et sans cesse chercher, à donner quelque clarté à
son langage.
Je vais donc simplement ici rappeler l'Évangile d'il y a
deux mille ans, celui que donna Jésus en Palestine à ses
apôtres auxquels il s'adressa chaque jour et qui le
suivirent et aux fouls auxquelles il s'adressa de temps en
temps mais qui ne le suivirent pas, car Jésus n'eut pas
plus de succès avec les foules que vous n'en avez
vous-même, frère Rémy. Vous dites bien comme pouvait dire
Jésus: "Quant au résultat tangible engagé et durable [de
ma mission], c’est quasi zéro." En effet, les apôtres et
quelques disciples seuls devinrent chrétiens (au bon sens
du Sermon sur la
Montagne) mais la foule de Galilée et de Judée
resta juive et l'est toujours deux mille ans après et le
christianisme prêché par Jésus n'a pas encore existé.
Qu'est-ce que je veux rappeler à propos de 'Évangile ?
Voilà :
L'enseignement de
Jésus au Premier Siècle fut de deux sortes:
Un enseignement
de Fond, dont
le plus bel exemple est le Sermon
sur
la Montagne,
Un enseignement
par paraboles.
Parallèlement :
L'enseignement de Fond de notre
mission au Vingt-et-unième Siècle est celui qui prévalut
dans les années 70 et 80 et qu'a repris peu à peu notre
mission depuis 2006 après que j'eus encouragé mes frères
et sœurs moissonneurs
à abandonner le long intermède désastreux de la "mission
sociale" et à spiritualiser complètement leur propos.
L'enseignement par
paraboles, par contre, nous ne l'avons jamais pratiqué.
C'est cet enseignement-là
que je cherche à inaugurer en politisant notre propos.
Qu'est-ce qu'une parabole ? C'est une histoire de la vie
inférieure, qui se passe dans la vie courante chez les
gens de tous les jours, de tous les villages, de toutes
les rues des villes, mais qui cache une leçon spirituelle
supérieure.
Je pense qu'en abordant aussi — je dis "aussi", je ne dis
pas "seulement" comme fit la mission sociale — je pense
donc qu'en abordant aussi les problèmes inférieurs,
auxquels la politique, activité inférieure s'il en est,
accule actuellement les Français, qui ressentent les
sentiments inférieurs du refus ou de la révolte, nous
permettraient de leur expliquer plus clairement les
solutions supérieures de la vie spirituelle, parce qu'il y
a toujours un lien potentiel entre la chair
et l'âme même
potentielle.
Cette explication simple est-elle plus claire, frère Rémy
?
|
30nov13 150C202
"Freesoul blog" je trouve génial ce nom, vraiment inspiré.
C'est un raccourci très dense de l'esprit de La
Révélation d'Arès.
"Les âmes libres"
pourquoi ne pas nous présenter ainsi sous ce nom au public
?
Cette expression contient tout notre projet.
Le mot âme est
toujours bien perçu dans la culture populaire
contemporaine, il est chargé de noblesse.
De plus, il induit la pénitence
pour y parvenir, c'est à dire l'effort de
l'accomplissement du bien.
Yannig M. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je comprends votre proposition, mais elle ne vaudrait que
si nous pouvions prendre le mot âme
au sens général que donne la foule à ce mot, c.-à-d. le
sens de principe de la vie végétative et sensitive, la
cause qui anime les êtres.
Mais nous sommes des Pèlerins d'Arès et notre référence
n'est plus le langage courant, mais le langage de La
Révélation d'Arès. Celle-ci nous enseigne que
l'homme naît sans âme et
que l'âme est la
création du Bien
quand l'homme s'en fait l'agent (Rév
d'Arès 17/3), autrement dit quand l'homme est pénitent au sens que
Dieu donne à ce qualificaif à Arès (30/11).
Il s'ensuit que si chaque Pèlerins d'Arès espére avoir une âme, il n'en sait
rien au fond, car qui
peut savoir qui est sauvé et qui n'estpas sauvé ? (Rév
d'Arès 11/3). Nous ne pouvons nous appeler âmes libres, quand
nous ne savons ni nous avons une âme ni si nous
sommes absolument libres (10/10). Vous allez me
dire: Pourquoi appeler votre blog freesoulblog ? C'est
vrai, cela n'exprime en fait que mon espérance, ma foi.
Cela me concerne moi, et si je suis présomptueux, je serai
peut-être victime de ma pésomption. Mais quand il s'agit
d'un Parti il s'agit de tout le monde et je ne peux
engager tout le monde dans cette présomption.
Notons aussi au passage que ce n'est pas l'âme
qui induit la pénitence,
mais la pénitence
qui induit l'âme. Pardonnez-moi
de pécher par excès de scrupule. C'est mon rôle d'être
ainsi. Merci
quand même pour cette idée, mon frère Yannig.
|
30nov13 150C203
Sœurs et Frères,
Vos contributions sont enthousiasmantes !
Merci. J’ajoute la mienne.
L’aspiration au bonheur
et au salut est
légitime,
C’est l’affaire de chacun, mais aussi l’affaire de tous.
Le politique est malheureusement squattée, occupée, par
des idéologies faisant large place à l’avidité des
pouvoirs.
Nous pouvons les barrer par la pénitence
qui est création du Bien
individuel, joyeuse singulière et libre:
Le bien appelle
le Bien, par
osmose. Nous sommes déjà nombreux...
Antoine P., arc lémanique en Suisse
|
Réponse :
Tout cela est si bien dit, frère Antoine, quasiment
poétique. Oh! j'aimerais tant que nous soyons entendus sur
des bases poétiques comme celle-là. La poésie n'est-elle
pas "le certificat d'indépendance des esprits forts" ? Je
ne sais plus où j'ai lu ça. "Le bien
appelle le Bien,
par osmose. Nous sommes déjà nombreux..." C'est beau. Nous
devrions aimer la poésie parce qu'elle s'incarne dans le
cœur et non dans le cerveau. Mais si nous allons par les
rue en déclamant cela, serions-nous compris ?
Merci, mon frère Antoine, pour ce court mais charmant
commentaire.
|
30nov13 150C204
Je rejoins le commentaire de Wardia 26nov13 (150C170) et
certainement beaucoup d'autres parmi nous et des membres
du reste, votre
suggestion d’élaborer une nouvelle Constitution Française
(150C87) qui si elle était mise en application serait un
modèle planétaire en attendant la synergie des pénitents,
où qu’ils se trouvent sur la terre.
Je fais aussi le lien avec les petites unités qui elles
n’auront pas besoin de constitution, nos assemblées
souveraines
d’elles-mêmes (Rév Arès 8/1) autonomes,
autogérées sont les prémisses de petites unités.
Vous disiez l'année dernière que l'année 2013 était une
année cruciale.
La situation actuelle en France se fait de plus en plus
sentir, les hommes en ont assez de cette politique
égoïste.
Vous rappelez dans votre réponse à Jean-Christophe T.
d'Auvergne (150C191) : "(...) La révolte des Bretons
contre les taxes est le signe avant-coureur d'une
insurrection (...)." je ne puis m’empêcher de penser au
verset 13-14 de la Veillée 26, bien qu'ils ne soient
encore révélés, en me disant: Frère Michel y a-t-il un
lien avec les évènements qui prennent de plus en plus
d'ampleur, dans tous les secteurs d'activités et bien sur
votre entrée : politiser notre refus de la politique ?
Didier.Br Ile de France.
|
Réponse :
Vous savez, le réalisme est une façon de rêver comme une
autre. Je pense en effet que proposer une nouvelle
constitution est tout à la fois réaliste et un rêve. Mais
c'est peut-être là que se fait le lien, le pont, entre le
présent et l'avenir au delà des quatre
générations qui ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Je note que vous êtes partisan de cette nouvelle
constitution. Mais quel travail ! Même si le travail ne me
fait pas peur, j'ai tellement à faire que je me pose la
question de mes possibilités. Souhait versus
Possibilité... Encore un réalisme qui est une façon de
rêver comme une autre. Nous verrons.
Merci d'avoir décidé pour la Constitution après avoir dit
que vous ne vouliez rien changer à nos habitudes.
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30nov13 150C205
Ce matin, j’ai rencontré avec une autre sœur un homme avec
qui nous avons longuement discuté.
Nous lui parlions de la pénitence
et lui nous parlait anarchie en citant Mikhaïl Bakouine
(que je ne connaissais pas), penseur russe qui a écrit
“Dieu et l’état”. Ce livre rejette un Dieu de l’extérieur
(religion) et l’état qui ne rend pas l’homme libre.
Au milieu de cette “confrontation” de rue, j’ai vu
apparaître dans le mot pénitence
tout un programme politique !
Je m’explique; puisque Dieu a choisi de nous faire
participer à la restauration du mot pénitence
et qu’il n’en a pas choisi un autre, je me disais qu’en ce
mot il y avait tout, en effet, le mot pénitence
est au cœur de l’imposture religieuse, puisqu’il dénonce
toute la tromperie des religions, d’un Dieu extérieur à
nous qui nous considère fatalement fichus à moins de
suivre des dogmes et une moral, donc d’être soumis à un
pouvoir alors que La
Révélation d’Arès nous dit tout le contraire:
"Devenez des hommes libres,
libres de faire le Bien et vous serez heureux !"
La politique du Bien
sans pouvoir politique (comme cité dans ce blog).
J’ai été voir qui était Mikhaïl Bakouine, je n’ai pas tout
lu mais instinctivement (je ne suis pas une intello), j’y
ai vu des choses intéressantes notamment sur les
organisations en petites communautés... Je laisse ça à vos
réflexions.
Merci pour votre grandeur !
Nathalie D. d'Ile de France
|
Réponse :
Il ne s'agit pas de Bakouine, mais de Bakounine, Mikhaïl
Aleksandrovitch Bakounine, théoricien de l'anarchie très
connu. Je m'étonne que vous, Nathalie, qui êtes cultivée,
ne connaissiez pas cet homme, au moins de réputation.
Qu'importe !
Je suis étonné que des hommes modernes s'intéressent
encore à Bakounine. "Dieu et l'État" est une partie de son
premier livre "Fédéralisme, socialisme et
antithéologisme". J'ai lu cela il y a très très longtemps,
quand j'étais athée et communiste. Je ne m'en rappelle
plus très bien ; je me souviens que ce texte m'avait déjà
paru très démodé à l'époque de ma lecture. Bakounine n'est
qu'un auteur parmi d'autres, assez nombreux.
L'anarchie a connu divers courants socialistes, des
courants individualistes, des courants écologistes, des
courants chrétiens, des courants moins déterminés et entre
tous ces courants il y a eu des conflits.
La Révélation d'Arès
est anarchiste puisqu'elle demande à son témoin
ou à son disciple de n'être le
chef
de personne (16/1), de ne commander personnne
(36/19)
et c'est évidemment la perspective que nous
poursuivons, mais sous un angle différent de celui
envisagé par Bakounine. Bakouine était politique, mais
nous, nous envisageons le changement
du monde dans un sens apolitique. Quand l'amour
est installé et devient le socle social, la politique
devient inutile ; il ne reste que des besoins de bonne
gestion.
Mais vous avez raison, la pénitence
ne peut, en s'étendant, que conduire à une société sans
pouvoirs, donc anarchique.
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30nov13 150C206
Peut-être faut-il faire sentir aux hommes susceptibles de
nous rejoindre que s’il est inévitable de perdre bien des
acquis matériels et sociaux au travers de la crise qui
s’amplifie, il y a bien plus à gagner dans l'ascension
vers les Hauteurs, parce que nous ne proposons
pas une mystique ou une idéologie supposée être
rédemptrice par le fait même d’y croire au mépris des
réalités.
Nous proposons un nouvel équilibre entre la chair,
l’esprit et l’âme. Nous sommes nous aussi dans la
matière, nous avons les mêmes problèmes que tout un
chacun. Notre approche pour les résoudre est très
différente, voilà tout. Le gros problème, c'est
qu'aujourd'hui comme jamais, la politique a d'une certaine
façon commis un hold-up sur l'économie, assujettissant la
prospérité à sa botte légaliste et institutionnelle
jusqu'à l'étouffer.
Appeler à la pénitence
comme voie de salut
(celui de l’homme comme du monde) n’est pas mal reçu dans
la mission. Au passage, on s’est aperçu qu’à Marseille en
tout cas, très peu de gens savaient ce que signifiait
réellement le terme, vraisemblablement en raison d’une
forte inculture religieuse et de la quasi-absence d’un tel
concept chez nos frères musulmans.
Mais cet appel à la pénitence est perçu comme une
perspective lointaine, inatteignable et en effet,
déconnectée des dures réalités.
C’est la raison pour laquelle en réponse à votre entrée,
je préfère mettre en avant pour “politiser notre refus de
la politique”, l’idée-force d’insurgeance que vous aviez
définie il y a bien longtemps et dont nous n’avons jamais
fait grand-chose à vrai dire. Elle me paraît d’autant plus
appropriée que d’après ce que je comprends de l’article
“Insurgeance” du Pèlerin d’Arès 1989, c’est en quelque
sorte ce monde qui voudrait nous politiser (pour mieux
nous récupérer puis nous digérer ensuite et nous déféquer
pour finir). Au lieu de prendre la main
du sénat des morts, provoqués que nous sommes sur la joue droite, nous
tendons la joue gauche, autrement dit, nous
répondons par un corps d’arguments inattendu.
J’en propose un, il y en a d’autres.
Il est déjà “mutilé” et fait s’alterner des temps
d’affirmation (l’apôtre annonce et affirme), et
d’explicitation (si nécessaire), pour tenir dans le cadre
serré d’une approche de rue.
En version courte (assertion), cela donne :
“La France est un bateau à la dérive. En cause : la
politique politicienne qui a dépassé son rôle de gestion
de la cité pour dominer et asservir l’homme à une vision
bassement matérialiste. La juste réaction n’est ni de se
laisser faire, ni de se révolter mais de se lancer dans
l’insurgeance, qui passe par la pénitence.
On sait ce qu’on perd -- sans regrets --. On sait aussi
qu’il y a tout à gagner à incarner un monde
changé dans les mille et une activités de
l’homme.”
En déroulé avec les explicitations :
“La France va mal, qui ne s’en doute ? La politique
politicienne est en grande partie la cause de cette
faillite. Au lieu d’une saine gestion de la cité dans
l’équité, elle n’a fait qu’exploiter les légitimes
aspirations matérielles des hommes, en privant nombre
d’entre eux de l’accès libre aux ressources de la
Création, tout en les empêchant d’entreprendre
d’authentiques projets de vie qui puissent élever l’être
humain au rang d’un dieu. Aujourd’hui encore, elle ne
cesse de surveiller et punir pour le profit de
quelques-uns. Comble de malheur, elle a aussi donné au mal
une dimension inconnue dans l’histoire humaine : guerres
mondiales, guerres économiques larvées, systèmes
politiques totalitaires…
"Entre se laisser faire (on a les pouvoirs qu’on mérite)
et se révolter (les révolutions ne changent rien au fond
de l’homme), il existe une autre voie qui amène l’être
humain à développer peu à peu mais librement dans la
société le Bien
qu’il ressent au fond de lui : l’insurgeance.
"Elle commence par la pénitence,
le levier du changement
intérieur, qui est simplement la pratique de
l’amour du prochain, de la paix,
du pardon, le
refus de tout préjugé et de toute peur, mais aussi de
toute forme de domination.
"L’insurgeance, changement
incarné par l’homme qui s’inscrit à nouveau dans la
logique de la Création, préfigure la
chair, l’esprit et l’âme du monde
changé.
"Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde
dont il n’y a plus grand-chose à attendre. Devenez avec
nous des insurgeants, vous comprendrez vous aussi peu à
peu tout ce qu’il y a à gagner.”
Pour anticiper sur la trousse à outils qu’il nous faut,
avant d’être en mesure de “rechercher les domaines
d’application déjà possibles, où la société que nous
préparons sera expérimentée, bien qu’ils soient encore
rares et très ponctuels du fait de notre faible nombre”
(cf article cité), je pense qu’écrire une constitution
sous le signe du Père est une très bonne idée (notre
“constitution” à nous, c’est tout simplement la Parole), à
condition qu’elle porte en elle-même la marque de sa
caducité une fois qu’un nombre suffisant d’hommes conscits
pourra évoluer librement.
Cette idée a comme vous le souligniez un côté “farfelu”
mais elle montrerait que nous ne sommes pas dupes de la
situation politique et du rapport de forces qui en
découle, dans la mesure où ce texte se situe juste
en-dessous de la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen dans la hiérarchie des normes.
Plus largement, je pense qu’il sortira de très bonnes
choses de cette entrée - consultation en quelque sorte, et
pour très longtemps.
Arnaud Z. des Bouches du Rhône
|
Réponse :
Voilà un commentaire très intéressant, qui est à relire,
méditer, retenir. Merci, mon rère Arnaud.
Vous n'êtes pas partisan de la pénitence
comme argument de campagne, parce que le mot est mal
compris ou incompris à Marseille, ville à forte population
musulmane.
J'explique souvent à nos frères missionnaires qu'un
Catholique naît coupable, coupable du péché originel dont
on le lave par le baptême et ensuite coupable toute sa vie
du péché tout court dont il doit se confesser
régulièrement. Inversement, le Musulman naît innocent et
tant qu'il respecte les Cinq Piliers de l'Islam il reste
innocent, même s'il égorge par ci par là un infidèle.
Partant de là, pénitence
a pour un Catholique le sens de remords, d'autopunition et
n'a inversement aucun sens pour un Musulman, comme vous
nous le rappelez.
Mais pour un Pèlerin d'Arès pénitence
a un sens complètement nouveau ou complètement
renouvelé qui vaut pour un Catholique, pour un Musulman,
pour n'importe quel homme, et que nous ne pouvons pas
éviter d'utiliser, parce que ce mot est sorti des Lèvres
mêmes du Messager de Dieu à Arès en 1974. La pénitence
religieuse n'est plus qu'une vieillerie désuète, mais la pénitence de la
Parole d'Arès est un bouleversement, une comète qui
apparaît et approche de la Terre. Nous sommes aux
commandes.
Reste la question de l'usage du terme pénitence
dans l'infusion d'un peu de politique antipolitique sans
notre propos missionnaire... Là, vous avez raison. Tout le
monde dans l'assemblée
a conscience de cette difficulté.
C'est pourquoi, et vous l'avez bien vu, l'établissement
d'une Constitution nouvelle peut permettre l'introduction,
avec son sens nouveau arésien, du mot et du concept de pénitence parmi
d'autres concepts inspirés de
La Révélation d'Arès. Ceci dit, il y a dans
votre commentaire cette force des choses, cette réalité
ingrate, que vous connaissez bien pour l'avoir longuement
affrontée dans la mission et qui réveille ce soir en moi
toutes les réalités négatives auxquelles nous Pèlerins
d'Arès sommes confrontés dans l'apostolat et qui me font
admirer et considérer comme inévitablement bénis et aidés
par Dieu -- sinon, ils abandonnneraient -- tous mes frères
et sœurs.
Pour ne pas nous sentir des sortes de rodomonts, de
défonceurs de portes ouvertes, aveugles, fonçant contre un
monde de sourds, ou d'imbéciles, ou de lâches tournant
comme des satyres autour de ces sottes obèses que sont les
idées générales, il nous faut vraiment la Volonté,
la
Puissance et la Lumière du Père de l'Univers. Combien
il nous faut aimer ce monde pour l'appeler et l'appeler
encore à la Lumière,
la Lumière
derrière cette porte que nous ouvrons devant eux, mais que
très peu d'entre eux passent... Ce monde a peur de la Lumière que les
politiques et leurs suppôts, les autorisés de parole des
media, ont affublée des cornes et de la queue du diable et
qu'ils ont baptisée "Raison" et que les hommes ont peur de
contredire quand elle grogne.
Nous avons un rude combat à assumer, mais je sens que nous
devenons forts. Merci d'être là à mes côtés avec votre
sens de la force des choses, Arnaud.
|
01dec13 150C207
Paraboles de Jésus (votre réponse à 150c201) ?
L'enfant prodigue (Luc 15/11-32).
N'est-ce pas notre humanité, cet enfant prodigue qui a
reçu de son Père en héritage toute la terre et qui est
parti en faire ce qu'il veut, à sa tête?
Et qui petit à petit constate les dégâts et retrouve la
nostalgie du passé perdu ?
Et décide de revenir?
Ça pourrait prendre peu à peu un "air du temps" (150c197).
En tout cas, la critique du politique me semble bien,
elle, venir dans cet "air du temps"... même chez des
politiques.
Aujourd'hui, 13h15, sur France inter, Michel Rocard
résumant ses idées sur les liens entre chômage et durée du
travail dit : "Quand la loi s'en mêle, c'est une
catastrophe".
Il y a peu, Dominique Voynet, encore jeune, annonce
qu'elle ne se représentera pas comme maire de Montreuil,
parce qu'elle déplore le climat foire d'empoigne de la
politique.
D'autres indices me semblent aller dans le même sens.
Je vois bien qu'avc mes belles idées j'ai à évoluer
toujours et toujours dans ma mission et vers la polone!
François D. d'Ile de France
|
Réponse :
Pourquoi "Paraboles de Jésus (votre réponse à 150c201) ?"
avec point d'nterrogation ?
Toutes les paraboles de Jésus sont des récits ou histoires
qui se passent au niveau iinférieur de la vie: Le pauvre
Lazare, Le roi qui invite à des noces, les talent ou les
mines, les vierges folles et les vierges sages, l'enfant
prodigue, le solliciteur impitoyable, les ouvriers à la
vigne, etc., pour cacher une vérité supérieure. Peu ou
aucune des paraboles de Jésus étaient politiques, mais on
peut en faire de politiques, de sociales, d'économiques,
etc.. au sens moderne.
Michel Rocard a raison: Comme ce n'est ni le gouvernement,
ni l'administration, ni la politique, ni la loi bien sûr
qui donnent du travail mais uniquement le secteur privé,
seul producteur de richesses et d'impôts et pourvoyeur
d'emplois, il est clair que quand la "loi se mêle" de ce
qui n'est pas de sa compétence, "c'est une catastrophe."
Je ne suis pas étonné du dégoût qu'éprouve Dominique
Voynet pour le politique. Il y a cinquante ans, quand
j'étais ingénieur, un de mes amis très proche fut maire
d'une ville importante du Sud-Ouest et député. Il
abandonnna après quelques années. Il me dit: "Aucun
honnête homme ne peut faire de politique. Tout y est
théâtre, hypocrisie, mensonge, magouilles, combines,
absence de scrupule et d'honnêteté."
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01dec13 150C208
J’ai toujours eu une inclination particulière pour la
mission dite civile dès que j’ai découvert votre projet
"Sentiers" juste après ma découverte de La
Révélation d’Arès en 1987. Il me paraissait déjà
évident que dans notre communication missionnaire, il nous
fallait établir un pont entre le moteur individuel de la pénitence (nous
employions à cette époque le terme seulement entre nous...
et encore) et les préoccupations immédiates, quand elles
ont encore un peu le souci de"Où va le monde ?"
J’ai longtemps cherché comme un mathématicien face à la
conjecture de Poincaré (maintenant démontrée) : il y avait
sûrement une solution, mais mon esprit ne pouvait pas
alors, ne serait-ce qu’en formuler correctement la
problématique, elle était dans un hors
du temps qui ne pourrait advenir qu’avec la
maturation de la larve.
De fait, j’étais plus comme une poule face à un couteau
que comme un mathématicien. Et, en ce qui me concerne, la
mission civile choisie trop tôt, tournée confusément vers
le reste et le petit reste, avant
même d’avoir vraiment commencé à
accomplir la Parole en moi-même (avant d'avoir
commencé ma pénitence),
n’a pu que tourner à la mission dite sociale ou
philosophique, idéologique quoi ! [cela revenait]
insidieusement à se déspiritualiser et au final, à
anéantir le cœur même du sublime Projet de Dieu.
Tu fuis ? La corne (et)
la dent crèvent le(s) rein(s), le(s) pis gros(, que tu
as remplis).
Le chien rit, (il dit :)
"Quelle ombre couvr(it) le(s) rein(s) ?"
Combats ! Entre le pied
dans la terre ! (Rév d'Arès x/17-19)
Maintenant, que les reins se remplissent, qu’ils entrent
leurs pieds dans la terre !
Je suis donc pour "politiser notre refus de la politique".
Ma mission uniquement spirituelle aujourd’hui découvre
qu’elle intéresse beaucoup plus de gens que je ne croyais
mais une fois passé l’instant béni du guichet,
on ne les revoit plus ou quasiment plus, alors même que
ces personnes nous avaient promis de venir à une de nos
présentations, comme si, après coup, l’idée de Dieu, du
spirituel, de la pénitence, etc... devenait une montagne,
une bouchée trop énorme, impossible à avaler, ou même
simplement à venir humer, pour un coeur trop faible ou un
cerveau aussitôt reconditionné par le bruit,
la boue, le noir, le normal, le
raisonnable.
À peine la brande
est-elle allumée, elle
laisse la nuit pour le
frère potentiel en s’éteignant. Tout se passe
comme si, l’instant du guichet,
la conviction du missionnaire, sa force joyeuse et son
front léger, sa sérénité, permettait à la personne qu'il a
rencontrée d’ouvrir librement son cœur, de laisser
s’épancher son désir profond. L'instant magique disparaît
comme un nuage, une ombre, un rêve, une fois le moissonneur
porteur de luminaire parti.
Parle à Mon Peuple selon
ses faiblesses dont tu n’as pas idée (Rév d'Arès 23/3).
On ne sait pas encore comment on va faire ni ce qu’on va
trouver, mais on se pose au moins la question de la bonne
façon, parce qu’elle est posée par le prophète
en personne, donc bien posée (ce qui n’a pas empêché
nombre de répétitions de sa part). Voilà une consultation
sans institution, sans structure, sans spécialiste, sans
représentants élus, directement par le biais d’un outil
extraordinaire de ce point de vue-là, l'Internet, un outil
comme taillé sur mesure pour prophète
isolé qui n’est le chef
de personne, et dont vous pouvez de ce fait être
le modérateur compétent. J’ajoute : à ce jour, l’unique.
Cette libre consultation, ouverte, directe, aux yeux de
tous, prouve déjà par sa seule existence, par sa taille et
sa qualité qu’un échange de points de vue entre quelques
français ordinaires est possible --- à condition que le
groupe reste à l’échelle humaine et qu’il soit constitués
de pénitents,
donc une assemblée
--- sans tout "le machin" (mot de Gaulle à propos de
l’ONU) --- de la politique et sans tomber dans l’imposture
du pouvoir qui clôt normalement les débats et renvoie
chacun à son insatisfaction, la majorité imposant
finalement sa dictature à la minorité.
J’ai mis un point d’honneur à tout lire --- et j’ai eu du
mal à suivre --- et c’est émerveillant de voir commencer à
scintiller les reflets
des roches (Rév d'Arès 27/6). C’est Noël ! ah ah
!
Mais venons-en au but de la consultation. Qu’est-ce que
t’as à dire bonhomme ? J’ai regardé tous les livres qui
m’entourent et je me suis dit que pas un ne pouvait avoir
une idée de cet ordre. J’ai eu envie de les brûler et de
m’élever dans la fumée impure de leur bûcher mais elle ne
m’aurait pas conduit au Père. J’ai passé en revue bien des
concepts : confiance (n’ayez pas peur !), autonomie
(Peuple, fais ta vie malgré lois et taxes comme une "force
tranquille", sans violence, sans pleurs ni plaintes) ---
"Cause toujours !" (même idée) --- insurgeance (notre
légitimité nous vient de Dieu : par exemple, relevons nos
manches, mettons-nous au travail sans autorisation),
résistance (là j’ai développé plusieurs ébauches de
"tracts"), coming out des Pèlerins d’Arès (on se présente,
salut ! on est
déjà "un exemple" même petit de ce que nous préconisons),
omerta (même idée mais dénonciation système en plus),
créativité (débrouillardise = on saura faire face),
solidarité, partage (on est des frères, ça fera la
différence en temps de crise, on partagera notre force),
force, sérénité (même idées), la politique divise et ment,
le Bien (Dieu,
son prophète)
unit et dit la Vérité,
écologie (la pénitence
est l’écologie extrême, la principale pollution est le
pouvoir), revenir à l’homme "nu" sans système : deux bras,
deux jambes, une tête, un cœur et la possibilité d'une âme et de puiser dans
des ressources spirituelles insoupçonnées gratuites et
inépuisables, etc.
Trop de choses à dire en peu de mots. Alors j’ai secoué ma
dame-jeanne qui me fait office de cerveau mais en lui
mettant tout de même un petit alambic sur le goulot pour
éviter qu’il ne sorte un fantôme de mission sociale ou du
gauchisme d'antan et voilà que je trouve une idée de
concept qui me plaît un peu plus que les autres. Je ne
sais ce qu’elle vaut. Je vous la livre brute de décoffrage
:
Le concept est : "Blanc"
Parce que Dieu est Blanc
(Rév
d'Arès xiv/3) alors que nous sommes rouges
(drôles de cocos sans doute, ah ah je rigole) et Mikal
a le Blanc, tu vois le Retour (Rév d'Arès xLv/25).
Par exemple :
Les Pèlerins d'Arès préconiseraint "Une politique à Blanc"
ou "Pour Le Blanc" ou "une mise au Blanc" ....
--- comme on tire à blanc, sans tuer, sans faire mal, pour
éviter de tomber dans les extrêmismes issus du désespoir
= L’idée est de désamorcer la politique de partis pris qui
cherche uniquement le pouvoir, au profit d’une politique
qui serait uniquement celle de la gestion de la cité et
par conséquent tournée vers le bien commun, sans souci
d’étiquettes, ce qui est déjà revenir à l’idée simple
qu’il y a un Bien
commun à tous, indépendamment des tuyaux mentaux
idéologisés préformatés des politiques, de l’intelligence
desquels le peuple ne saurait se priver (Rév
d'Arès 26/5).
Comment ? En élaborant l’amorce d’une sorte de
"dépolitique" = la politique qui se suicide, comme il y a
une dévolution (≠ évolution) inventée par Guénon et une
déconstruction (Derrida) en philosophie. Il faudrait
mettre à la mode sur un ton populaire le refus de la
politique conquête du pouvoir (le noir)
pour une simple gestion des affaires publiques (le blanc).
Bref, en ne lui prêtant plus la main ( Le frère de Mikal,
le sénat n’a pas sa main (XXXV/03)). D’autant que le «
vote blanc » est déjà une protestation populaire et
reconnu comme tel mais pas encore pris en considération -
je crois qu’il est question qu’il le soit -. Lors
d’élections on inciterait nos frères concitoyens à voter
pour le candidat le moins idéologique (actualité des
futures élections) et garantissant au mieux les libertés
publiques, le plus compétent au regard du Bien qu’on
trouve dans les préambules de Constitutions mais qu’on
trouve encore dans tout homme, dans son sens inné de la
Justice ou dans le « bon sens » populaire, ou à voter
Blanc (avec majuscule pour montrer un accord avec la
recherche du Bien commun comme priorité, je ne sais si
cette nuance pourrait être prise en compte)
Et puis, parce qu’il faut rappeler face à la crise qu’on a
tous deux bras, deux jambes, une tête et un cœur, qu’on
peut relever nos manches comme on peut se faire une âme
sans autorisation de qui que ce soit et que c’est cette
Unité-là, propriété inaliénable de chacun, qui nous réunit
réellement en société, pas les identités factices de
l’administration ni le faux problème de savoir comment les
uns vont dominer les autres.
Le Blanc de Dieu
établit évidemment un lien direct avec la pénitence
dont c’est le but. La pénitence
nous permet de redevenir blancs. Ne dit-on pas "se
blanchir" ? --- il est vrai aussi dans un sens plus
péjoratif --- Les Pèlerins d'Arès apparaîtraient comme
l’amorce d’un peuple blanc,
la pieuse gente, qui choit (de) haut, blanc(he comme)
l’Eau ; (qui) bout (quand) elle choit, (et) frappe
(comme) le fouet, (Rév d'Arès xLv/15). Et le
sommet de la pénitence
c’est le blanc de blanc (je rigole)
On pourrait aussi parler de "Politique au Blanc"» comme
il y a "un travail au noir" = idée qu’on puisse développer
une politique parallèle à l’officielle, par nécessité ou
pour échapper pacifiquement aux effets pervers de la
politique quand elle devient folle, de la même façon que
les hommes développent une économie parallèle au système
officiel, par nécessité ou pour échapper aux taxes (idée
de l’autonomie, de zones libérées, de l’insurgeance).
Il y a beaucoup de références au
blanc dans Le
Livre. Le blanc
s’oppose au noir
de l’homme noir
et du roi noir
(le théologien, le juriste, le politique,...). C’est aussi
l’aile blanche (Rév
d'Arès xvii/11), portée par le Vent.
Vous pourriez faire "Une lettre ouverte aux Français" au
nom des Pèlerins d’Arès ? (à diffuser en encart acheté
dans un grand journal ou en spot audio/vidéo pour
radio/télé).
La main blanche : Mikal
boit Mon Eau. Sa langue, l’Eau (en) lave le cal, (elle
est comme) une main blanche. La boue coule (de) sa tête
; l’Eau va dans un pli d’argent. (Rév d'Arès i/13)
Voter avec une main blanche ?
L’huile blanc(he) (Rév
d'Arès xLviii/06)
Vos, nos pieds blancs : Le
bouc (re)joint le chien. Huit griffes contre tes pieds
blancs. Gare (à ne pas jouer) la colombe ! (X/12) :---
verset adapté à la situation.
Je ne sais plus qui a parlé de "drapeau blanc" comme
étendard de Mikal, mais il porte une connotation de
reddition. L’idée de blanc évoque aussi celle de linge,
par conséquent celle de "laver son linge sale" (celui de
la politique) en famille (humaine), pour un linge plus
propre à mettre aux habits nationaux (une Constitution
Blanche ? mais j’aime moyennement cette idée très
difficile parce qu’elle suppose un énorme travail, est
piégeante, me fait trop penser aux scribes et juristes,
j’y préfèrerai un "Petit manifeste Blanc"). Evidemment il
y a la notion connue de "livre blanc" qui pourrait devenir
le "Livre Blanc des pèlerins d'Arès" ou...
Bien entendu il y a aussi, le queux
blanc
et le cheval blanc éplié (Rév d'Arès xxx/09) et
surtout le roi blanc
souvent cité, qui est blanc
certes, parce qu’il parle quand même de Dieu,
mais qui est roi qui
marche avec le roi noir, dont les genoux ont les dents,
et peut-être que dans un premier temps le roi
blanc nous rejoindrait sur cette idée ? Il y a
aussi les confusions de type raciste, etc. Enfin c’est à
ruminer. Évidemment ce n’est qu’une idée qu’il faudrait
travailler, penser, mâcher, méditer, pour aboutir à un
tract valable, court, percutant et proposant du concret.
C’est peut-être une très mauvaise idée, je l’envoie quand
même pour d’autres distillations vers votre alambic et
celui de mes sœurs et frères. Pour la rédaction d’un tract
j’aurais tendance à emprunter à notre sœur Nicole de
Genève dont j’ai beaucoup apprécié les petites phrases
courtes et incisives, très parlantes, mais il y en a
d'autres.
Je voulais faire court. Désolé. N’hésitez pas à tailler
dans la masse.
Claude M. d'Ile de France
|
Réponse :
Il y a dans l'évocationn du blanc
trop de références à La
Révélation d'Arès qui sont inconnues du public.
Cela risque d'être obscur.
La politisation à mes yeux demande l'inverse, l'évocation
de termes politiques connus du public pour accompagner
notre propos spirituel.
Mais votre suggestion est à étudier de près. Un
commentaire que j'ai lu deux fois attentiivement sans tout
comprendre et qu'il me faudra relire. Je me méfie quand
même toujours un peu a priori de ce qu'il faut relire et
relire pour bien comprendre, car cela peut conduire à des
écrits ou des propos que le public devra lui aussi
relire... ce qu'il ne fait jamais. Il ne lit déjà pas nos
tracts clairs dès qu'ils sont un peu longs.
Merci, frère Claude, pour cette participation.
|
01dec13 150C209
Merci pour ce travail qui ouvre les portes du Bien
au fond de nous et qui fait voir plus clairement une
action où tout homme est convié, sans exclusive et sans
exclusion, afin de dépasser l'arbitraire d'une culture qui
enferme au lieu d'ouvrir.
"Le gouvernement, semble-t-il, n’a plus de prise sur ce
marasme ; il ne peut plus que réprimer. Or, la répression
sans compensation est toujours l’instant où la révolte
peut surgir. Le Français attend un changement. Nous
Pèlerins d’Arès connaissons la joie du changement
personnel, qui est la nécessaire molécule immédiate du
changement massif médiat : Éden un jour recréé. Mais
comment aider l’épi mur
à se souvenir que changer est un bonheur? D’abord le
bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, mais
non avec des invectives et des armes, et lui rappeler que
cela est déjà politique en soi ?"
La volonté de refus est un départ, la plupart d'entre nous
avons connu cette étape; Je me souviens d'un constat
intéressant que vous faisiez et que je reprenais auprès de
la jeunesse en difficulté: "Nous on n'a pas demandé à
naitre, nous n'avons pas choisi nos parents et nos parents
ne nous ont pas choisis, mais nous sommes libres."
Nous, nous n'avons pas même pas choisi le lieu où nous
aimerions vivre, ni choisi forcément le patron que nous
aurions aimé avoir, ni notre voisin, cependant nous devons
vivre ensemble et pour cela si nous nous aimons, ce sera
plus facile. Notre liberté peut faire que notre choix
inverse, cependant il est plus riche de construire que de
détruire !
Vous êtes le prophète
et moi je ne suis rien --- Je ne sais pas grand chose, je
ne vois pas que le tout spirituel lorsque je vois des
hommes souffrir, je le vois souffrir et je vois le Tout en
lui;
Dire non à l’autre avec amour lorsque son empressement et
son exigence sont là bloque toute vie irradiante, toute
synergie possible.
"Sentir est plus fort que comprendre" disiez-vous !
Mais l'homme veut tout comprendre, analyser disséquer,
étudier, par contre sentir vivre l'instant, le bénir, le
rendre "fécond et joyeux, ça, ça ne veut plus dire grand
chose sauf lorsque l'on est en famille, Dieu dit par la
bouche de Jésus:
Tu aimeras Mon Peuple,
tu aideras l'opprimé
contre l'oppresseur
le spolié contre le
spoliateur;
avec tes frères des
steppes tu établiras l'équité.
Mieux vaut qu'elle
s'établisse sans Mon Non
plutôt qu'en Mon Non
règne ce que J'ai en horreur,
Cela Je l'ai crié sur
les hauteurs,
Sous Mon Cri les eaux se
sont soulevées devant Génésareth
mais la multitude qui
M'écoutait est demeurée assise (Rév d'Arès 28/10-11)
Tout comme le chaos, l'homme s'exprime, et tout comme
notre Créateur nous devons l'écouter et lui parler ;
parfois accepter malgré soi cette situation inconfortable
et qui vous vide. Mais doit-on se taire ? Je ne le crois
pas.
Nous ne sauverons l'humain qui souffre ni par des lois, ni
par un discours creux. Si l'homme a besoin de pain pour
nourrir ses cellules, construire, bâtir se tenir droit et
digne, il a surtout besoin d'être écouté sans préjugé,
d'être entendu pour ce qu'il dit et qui est urgent.Mais
nul ne peut digérer la colère de l'autre. Nous devons
transcender notre peine, nous placer face au Père regarder
la lumière en
face et dépasser. Nous pouvons l'aider à dépasser à sa
place une peine qui lui est personnelle et qui relève de
la pénitence,
nous ne pouvons faire des choix à sa place car lui seul
peut faire ce chemin-là, construire en se reconstruisant.
"Comment aider l’épi mur à se souvenir que la plus forte
façon d’être rebelle c’est de l’être avec amour et intelligence
spirituelle et qu’être libre
absolument (Rév d’Arès
10/10) est l’être avant tout intérieurement
pour que cette liberté absolue diffuse en liberté sociale
absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les
fondre dans la Vie ?
Comment aider l’épi mur
à se souvenir que notre force métaphysique est supérieur à
la force physique et que la vertu est en quelque sorte une
politique plus puissante que la politique des princes,
parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ?
Comment... sinon en le lui disant tout simplement
peut-être ?"
Sur le plan pratique, il y a l'amour qui est là. Dieu
nous envoie pour trouver des épis
mûrs, non pour convaincre (Rév
d'Arès 7/3). Je ne veux pas me justifier. Je sais
simplement que notre volonté de refus doit s'exercer "dans
et par l'Amour" qui comprend la fermeté. Les dernières
lignes de l'entrée 150 expriment ce que je ressens et vis.
La vertu forgée par la pénitence
c'est la loi du temps
Qui vient.
Je travaille à cette Force par la pénitence.
Danièle du Nord
|
Réponse :
Nous travaillons tous à "cette Force par la pénitence",
ma sœur.
Tous nous nous "plaçons face au Père" et "regardons la lumière en face"
etc., mais cela ne dit pas comment parler à l'homme de la
rue un langage qui lui dise en quelques mots directement
que nous partageons nous aussi ses inquiétudes devant la
situation socio-économico-politiques et que nous avons une
solution simple.
Merci quand même pour cette participation, ma sœur
Danièle.
|
01dec13 150C210
Je continue de réfléchir sur ce sujet très important
Il m’est venu cette image :
Le volcan de la politique éjecte ses lois au même rythme
que les soucis qu’il engendre, frappant de ses injustices
les administrés accrochés à ses flancs. Sous les
souffrances que s’infligent les hommes, il y en a qui ont
cherché des solutions.
par exemple : Les droits de l’homme qui ont été écrits par
des français libérés du joug religieux..
Ce texte devait protéger la liberté, promouvoir l’égalité
et donc voir poindre la fraternité, mais rien de tout ça,
le contraire même arrive
Conclusion, ça n’est donc pas avec des, lois fussent-elles
généreuses, que l’homme peut changer.
Le changement ne peut se faire que par sa
conscience, sa volonté, sa liberté à forte teneur
affective pour l’autre, son frère. Nous ne pouvons pas
établir la fraternité, si nos mains sont toujours tendues
pour recevoir au lieu d'être tendues pour donner. La perte
de générosité développe en nous toujours plus d’animalité.
Regardons l’Histoire ! Dès qu’une crise vient, la
multitude comme une meute se précipite sur celui qu’elle
désigne comme bouc émissaire. On a coupé la tête du roi,
la démocratie est venue, mais les hommes n’ont pas pour
autant le nerf dans la
tête (Rév d'Arès xiii/8) . Ils ne voient pas
qu'il appartient à chacun de régner sur ses faiblesses au
lieu de nous laisser gouverner par elles.
Les textes de lois sont des idées écrites sur papier mais
elles restent dans l’abstrait. Tellement abstrait qu’on
peut leur faire dire le contraire de ce qui est écrit, si
abstrait que nous avons besoin de spécialistes pour les
appliquer. Les lois opposent les hommes, elles n’ont pas
créé de pont pour passer au concret. Le pont est à
construire avec des relations d’une toute autre nature
entre humains. Car aucun texte ne peut obliger un père à
aimer ses enfants, la caissière du supermarché [ses
clients], le passant [les autres passants], etc.
Tous nous sommes responsables du mal ambiant, du mal qui
nous flagelle, nous viole, nous pousse dans une grande
nuit intérieure.
Détachons nous du volcan cracheur de fumées asphyxiantes.
Devenons notre propre volcan ! héroïsons-nous !
Exodons-nous ! Clamons d’une belle clameur que le monde ne
changera que si l’homme retrouve son Image
et Ressemblance [Divine] en entrant
en pénitence pour former une polone,
puis des polones (Rév
d'Arès xxxix/12:13. )
Montons sur les droits de l’homme, sur la constitution qui
avec leurs articles 1, 2, 3, etc. et les décrets
d’application ne remplaceront jamais l’amour fraternel que
nous nous devons.
Comment monter sur ces textes pour les neutraliser,
dénoncer leur nuisances ?
Je ne sais pas. Quand je commence à lire ces textes, ça me
gave, surtout la constitution. C’est illisible, j’ai les
boyaux de la texte [?] qui font des nœuds. Tout se
brouille, j'ai l'impression de tomber dans un labyrinthe
de mots. Je ne suis pas assez intelligente pour
comprendre, mais c’est sûrement fait pour ça.
Ce matin, je relisais monologue sur l’amour quelque chose
qui me parle vraiment, c'est d'une telle fraïcheur, en
voici un extrait "Si l’ordre, pouvoir, loi culture,
s’acharne à convaincre l’homme commun qu’il le conduit
vers des lointains prometteurs, c’est pour que l’homme
oublie que son seul but est d’aimer, et qu’aimer, il le
fait de moins en moins.
"Comme ça, l’homme a de plus en plus besoin de pouvoirs et
de lois pour le "protéger".
"L’homme ne sait plus qu’il n’atteindra la suprême
sécurité que s’il aime ses semblables.
"(…)
"Notre amour doit être de lutte, d’efficacité. Si mon
amour n’est pas
l’épée (Rév d'Arès xLix/8-9) évangélique, il est
instinct ou poésie mais pas amour. »
Donc là vous sortez l’épée qui fend les pouvoirs, qui
frappe le mousse (Rév
d'Arès xxiii/6), système politique impressionnant
mais d’une fragilité insoupçonnée.
En montrant l’inutilité et la nuisance des textes qui nous
ligotent, et nous pourrissent la vie, on pourra planter
sur ce terreau la pénitence,
outil indispensable pour apprendre à pardonner, à ne pas
juger, ne pas avoir de préjugés, à devenir juste, à faire
taire impatience, colère, agacement, tout ce qui nous rend
très malheureux.
C’est très très simple, si simple que c’est difficile à
croire. Mais comme vous le disiez dans votre entrée 134:
"Difficile ne signifie pas impossible."
"C’est aujourd’hui qu’on prépare les grands volcans d’où
jaillira le Bien
au lieu de lave, le Fer
(XLIX/2-48-9 L/2) de l’amour au lieu du fer des
chaînes et des armes" blog 134 perspective.
Vous êtes prophète,
le prophète est
un avertisseur envoyé par Dieu au milieu d’une société
décadente et corrompue pour lui faire retrouver l’amour
et la justice qui lui manquent tant.
Le prophète est
la chair par
laquelle Dieu exprime sa présence sur la terre. Dieu
l’enveloppe sans cesse, son cœur brûle du même amour pour
l’humanité. Quand il parle, c’est Dieu qui parle. Le faire
taire revient à lacer
son poumon et donc à se priver du Souffle
puissant qui traverse la terre pour la féconder de Vérité.
La Vérité c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)
Andréa J. d'Ile de France
|
Réponse :
Il y a dans ce commentaires deux ou trois idées ou
manières de dire qu'il nous faudra peut-être reprendre.
La parabole du "volcan politique qui jette ses fumées
asphyxiantes" est quelque chose à méditer.
Merci, ma sœur Andréa.
|
01dec13 150C211
Toute politique, toute religion prétend défendre le bien et la
vérité.
"Mensonge !", nous dit le Créateur par La
Révélation d’Arès.
Seuls des hommes pénitents,
c’est-à-dire libres
et généreux
vaincront les défis économiques et sociaux qui
s’annoncent.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Formule courte mais forte. Merci, frère Louis-Marie.
|
01dec13 150C212
Nous avons fait tant de mauvais choix depuis des siècles
que nous ne maîtrisons plus notre avenir.
Mais, tout est toujours et encore possible, si, humblement
et objectivement, nous regardons au fond de nous en
réorientant nos choix vers le Bien,
en le faisant avec notre tête et notre cœur.
Alors en changeant le cap de nos actions, en nous
réappropriant ensemble nos projets pour demain, tout
autour de nous changera comme la nature au printemps.
La seule et vraie politique est celle-là, parce que nous
la choisissons librement, sans intermédiaires d’aucune
sorte: Croire que nous pouvons changer l’orientation de
notre avenir et, ensemble, se mettre au travail.
Construisons, en y croyant, peu à peu un monde nouveau en
devenant des hommes nouveaux.
Prenons chacun la décision de devenir des hommes
du temps qui vient et agissons dans le bon sens,
celui que nous montre la Lumière
!
Faisons du mot Espérance, une réalité florissante chaque
jour.
[Voici] ma réflexion "un peu folle" :
La hiérarchie des textes juridiques est connue par ceux
que la question a concerné ou concerne.
Cette hiérarchie a pour essence de fonder leur légitimité.
En France le premier texte dont tous les autres procèdent
est "La Déclaration des droits de l’homme", ensuite
suivent les Constitutions, les Principes Généraux du
droit, les lois etc… Contrairement à ce que nombreux
pensent la "Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen" n’est pas un texte fondateur. Elle est texte
référent. De même que le Coran sert de référence à bon
nombre de pays théocratiques musulmans, ce choix
n’empêchent pas les dérives, nous le savons.
À cet égard il est vrai qu’on ne peut s’empêcher de
revenir aux sources de la Création des Ctats-unis
d’Amérique et surtout aux auteurs fondateurs : Penn,
Condorcet, Tocqueville et bien d’autres, comme les
encyclopédistes d’ailleurs…, aux États s’agrégeant les uns
aux autres qui rappelle votre idée de petites unités…
Passons, car ceci est déjà un aboutissement de notre
action "politique" possible et à laquelle je crois aussi.
Car La Révélation
d’Arès est un texte éminemment politique, parce
qu'il est à traduire dans les actes quotidiens.
Nous avons le texte de référence. Mais mieux encore vous
êtes en train de rassembler un groupe d’hommes et de
femmes qui s’y réfèrent justement dans leur quotidien.
Ceci n’a rien de nouveau et tous les mouvements politiques
(… et religieux sont nés soit d’un fondateur soit d’un
texte référent). Par-là une sorte de socle est trouvé, un
arbre d’où les
branches peuvent partir.
Rappelons enfin l’action de terrain menée par les Frères
musulmans en Algérie afin de constituer un "marais"
favorable à leurs idées.
Avons-nous des idées à propager ? Non. Nous propageons la
Parole de Dieu, et votre enseignement
qui en découle logiquement. Nous devons, comme vous nous y
invitez, trouver le moyen de faire comprendre que la
Parole de Dieu donnée à Arès en 1977 (précédé par Jésus en
1974) est un acte fondateur d’un autre monde.
Il faut donner à comprendre, puis à accomplir qu’une page
se tourne, non tout seule, par enchantement, mais par
nous-mêmes et tous ceux qui nous rejoindrons… Montrer que
nous sommes co-responsables de cet avenir… Mais pour moi
nous réussirions d’autant mieux si nous faisions passer le
Retour (concret)
de Dieu vers l’homme en évitant d’utiliser le halo
spiritualisant cultuel ou culturel comme il est compris
par ceux que nous rencontrons et qui joue comme un meta
bloquant. Comme beaucoup je pense que le mot pénitence
est inévitable, d’autant que langage est par nature
évolutif et que nous connaissons la hâte avec laquelle les
jeunes s’emparent de nouveaux mots pour prendre leur
distance d’avec leurs ainés. Là aussi à mon sens, il y a
matière à réflexion : Comment font les jeunes générations
pour s’emparer des années qui sont les leurs et les
différencier de celles de leurs ainés qui y reviennent
justement par nostalgie --- la génération Mitterrand,
"Touche pas à mon pote !" --- ont été porteurs et bien
au-delà de valeurs, bref de ce fameux "quelquechose
d’autre".
Il nous faut des relais dans la société, des
intermédiaires, des traducteurs… Pourquoi ne pas aller
chercher l’Espérance là où elle est dans le cœur et la
tête des jeunes ? Tout ceci dit avec prudence,
connaissance du contexte légal… Pourquoi ne pas utiliser
les media actuels (internet, réseau sociaux… en créer un
nouveau, et pourquoi ne pas créer un « mouvement
d’emballement » bien reconnaissable en cela qu’il prône le
« Vrai » qui sent le « jeune », le « pour demain ». Les
vieux sont vieux et ne produiront que du vieux…. J’en
appelle aux outres
neuves pour le Vin
Nouveau.
Promouvons votre image et votre Image auprès des jeunes.
Créons un texte, un ouvrage pour eux, on vous aidera
naturellement, créons une mayonnaise qui prenne… une
mayonnaise pleine d’Espérance, avec des mots pour eux….
Bref "bousculons l’indifférence, les idées reçues, le
déjà-vu, le mort,…" car "Demain, j’y crois, moi !"
"L’Avenir c’est nous, les jeunes… Mais c’est aussi vous
Frère Michel, nous devons vous installer dans l’Avenir,
bref faire de vous une "icône référentielle" de la Volonté
de Dieu et de son Amour pour l’homme.
Reste à inoculer, et nous n’avons pas encore assez
travaillé à ce niveau, et le cadre légal est étroit le
lien entre le Retour
de Dieu, la présence d’un vrai Prophète, dans « nos reins
» et…. Cette jeunesse qui attend, j’en suis convaincu, cet
autre chose qu’est le Message
d’Arès. Créons un faisceau de faits, d’évènements, autour
de ce lien pour moi évident (et pour vous et d’autres
aussi) La Parole-la jeunesse-l’avenir.
Travaillons votre image auprès des jeunes (votre photo sur
tous les tracts, pour que votre visage ne puisse jamais
être oublié)… Capitalisons sur Mikal (image et
prononciation universelle…)
Un petit livret du genre: "Prends c’est pour toi !"
Nous n’avons plus de Président, ok, mais nous avons mieux,
Frère Michel.
Créons quelque chose comme "Demain ?" avec vos propos,
vous [termes manquants]
Rajeunissons, si cela n’est pas déjà fait nos accueils.
Déminons les peurs qu’auront inévitablement les parents et
les législateurs vis-à-vis d’une telle action ;
Travaillons une "propagande" adaptée, mesurée,
progressive, réaliste et pleine d’espérance
Travaillons un pin [une épingle... pas l'arbre] à se
mettre sur soi, pour dire " qu’on en est" ; Il faut créer
un courant de sympathie autour de vous, de nous… du Retour du Père.
Mais travaillons surtout à une pénétration progressive et
concrète d’enracinement de la Vigne
dans les consciences de ces jeunes avec des idées et des
comportements positifs, généreux et pleins d’espoir d’un
avenir meilleur auquel "il faut croire" et "qui dépend de
chacun de nous".
Rendons nos missions et missionnés plus voyantes ?
"Everything is all over now, try it and just do it. Yes
you can!" [dirait Obama].
Quelques idées, tout est venu ligne après ligne dans un
élan, pardonnez la fougue
Un Michel d’Ile de France
|
Réponse :
Voilà un commentaire vigoureux et bourré d'idées !
On dirait que vous avez fait cela toute votre vie, frère
Michel. Vous nous rajeunissez.
Mais moi je vais sur mes 85 ans et me proposer comme
"icône" pour la jeunesse est quand même à réfléchir.
Un grand merci pour cette riche contribution ! Je suis en
voyage, arrivé à mon hôtel ce soir et je tape cette
réponse sur un petit ordinateur portable qui me torture
les yeux --- pauvres vieux yeux de vieux prophète
--- mais je vais me coucher dans la joie de vous
avoir lu. Je réfléchis à tout cela la nuit, dans la
prière, étant au service du Très-Haut, du Tout Autre, tous
les instants de ma vie, mais cette nuit je me sentirai
heureux des belles avancées faites grâce aux réflexions de
tous.
J'aimerais vous répondre plus abondamment, car vos idées
induisent d'autres idées chez moi, mais l'incommodité et
l'exiguïté de l'écran de mon petit Sony --- cadeau de
frère Jeff (qu'il soit béni !) très pratique, mais ce
n'est pas lui qui est critiquable, c'est moi qui suis trop
vieux, cacochyme --- ne me le permettent pas.
|
02dec13 150C213
En relation avec le commentaire 30nov13 150C206 (Arnaud
des Bouches du Rhône) qui évoque cet article.
Vous trouverez ci-joint l'article "insurgeance" (bilingue
français anglais) en format pdf pour ceux qui ne se sont
pas encore procuré le pèlerin d'Arès 1989 disponible à la
maison d' édition Adira.
http://www.adira.net/ecrits_de_michel_potay.php
Daniel C. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je suis en voyage avec peu de commodités de travail.
Je n'ai qu'un petit ordinateur portable Sony et j'ai
difficultés pour travailler sur l'écran avec mes vieux
yeux.
Je pense que ceux qui n'ont pas "Le Pèlerin d'Arès 1989"
et que cet article "Insurgeance" intéresse peuvent se le
procurer auprès de notre association Adira dont vous
donnez l'URL.
|
02dec13 150C214
Je viens de lire cet article et je vous le transmet pour
information.
Article paru
dans "Marianne" :
L'un des rares économistes à avoir prévu la crise de 2008,
François Morin, débat avec François Ruffin, auteur de
"Vive la banqueroute !", des alternatives politiques
possibles. Tandis que le premier pense que l'issue ne
pourra se trouver qu'au niveau international, l'autre
croit à des solutions nationales.
(photo de "La ruée vers l'or", de Charlie Chaplin (1925) -
Un repas réduit à une vieille semelle pour Charlot)
Marianne : Vos
points de vue partent de la même constatation. Nous venons
de vivre une crise exceptionnelle, comparable à celle de
1929, et vous vous attendez à une accélération de
celle-ci. Maintenez-vous que, dans quelques mois, au plus
quelques années, les Etats seront incapables de faire face
au paiement de la dette ?
François Morin :
Exactement, la dette est devenue insoutenable dans tous
les grands pays développés. On est en situation de
précrise, et je pense que nous pouvons tous les deux être
d'accord sur ce constat initial. Mais la crise qui va
survenir sera encore plus violente que la précédente.
L'effet domino risque de jouer plus rapidement à cause des
CDS [credit default swaps], la contagion va être en effet
presque instantanée. Ces CDS sont des assurances titrisées
qui garantissent les dettes des banques ou des Etats. Dès
qu'un pays va avoir un incident de paiement, leurs
titulaires vont demander aux banques qui les ont émises de
les honorer.
Evidement, ces assureurs-banquiers ne vont pas pouvoir
faire face et les faillites vont alors se succéder.
Lorsque Lehman Brothers a fait faillite, les détenteurs de
CDS qui garantissaient la dette de la banque les ont fait
jouer. Ces sommes étaient importantes. Ils se sont entre
autres tournés vers AIG [American International Group, un
des leaders mondiaux de l'assurance] et ont exigé 175
milliards de dollars à l'assureur, le contraignant
quasiment à la faillite. Ce dernier n'a dû son salut qu'à
l'intervention de l'Etat américain. Aujourd'hui, les Etats
sont exsangues : en cas de crise, ils ne pourront plus
agir de même.
Marianne : Cela
nous laisse assez peu d'espoir !
François Morin :
Il faut à tout prix supprimer ce genre de produits
financiers, et cela ne peut se faire qu'à travers une
réforme profonde du système monétaire international. Il
faut revenir à un système de type Bretton Woods, de
parités fixes, où les Etats maîtrisent les taux de change
et les taux d'intérêt. C'est la fin de ce système, en
1971, et la libération qui a suivi, synonyme d'abandon de
souveraineté des Etats sur ces taux, qui a entraîné
l'explosion des produits dérivés dont les CDS sont une des
composantes les plus toxiques. Ces titres alimentent
l'activité spéculative des banques au détriment de
l'activité de crédit.
Il faudrait un sursaut, que des responsables politiques,
idéalement appuyés par un mouvement social, se dressent
contre cette situation pour exiger une régulation qui ne
peut être que mondiale. Où sont les Churchill, Roosevelt
ou de Gaulle aujourd'hui ? Le vrai problème est que les
Etats-Unis refusent d'aborder la question monétaire, on
l'a bien vu dans les dernières réunions du G20.
Marianne : Donc
il n'y a pas d'alternative, pour reprendre un mot
tristement célèbre ?
François Ruffin :
Je ne suis pas un économiste, donc je ne suis pas
prophète. [Rires.] Avant de deviser sur l'avenir, je
regarderai donc l'histoire récente, non comme technicien
mais comme citoyen. Que s'est-il passé ? En 2008, nous
avons connu une crise financière majeure. Les banquiers,
les libéraux venaient eux-mêmes battre leur coulpe sur la
place publique : « Ce système est fou... C'est notre
faute... On ne recommencera pas... »
On se serait cru dans l'après-guerre, en 1918 : promis,
juré, cette crise, c'était la « der des ders ». Or, cinq
ans après, que voit-on ? Tel le sphinx renaissant de ses
cendres, leur système s'est remis sur pied. La faute à qui
? Est-ce parce qu'ils sont trop forts, ou est-ce parce que
nous sommes trop faibles ? Avec le recul, je pense que
notre responsabilité, celle des citoyens, des syndicats,
de la gauche, est lourde. Pour une raison, notamment :
nous sommes entrés dans la crise sans avoir des idées
claires, décidées, sur un projet dissident.
Le peuple, au printemps 2009, est descendu dans la rue,
avec trois grandes manifestations, plus de 1 million de
personnes. Mais avec quel slogan ? «Nous ne paierons pas
leur crise». Ça ne veut rien dire, « nous ne paierons pas
leur crise », c'est complètement creux, c'est assez
consensuel pour s'épargner les sujets qui fâchent :
fallait-il, ou non, payer la dette ? Etait-on prêt, ou
pas, à sortir de l'euro ? Souhaitait-on, contre le
libre-échange, recourir à des barrières douanières ? Ces
trois questions, décisives, le mouvement social ne les
avait pas tranchées. Alors, avant une nouvelle débâcle,
que François Morin nous annonce, la priorité du moment me
semble d'en discuter, pour les trancher. Et que les
esprits soient préparés pour affronter les futures
secousses.
A défaut de connaître l'avenir, on peut s'appuyer sur
l'histoire. L'endettement de l'Etat, c'est un problème
récurrent, en France (et ailleurs), depuis sept siècles.
La solution la plus courante, c'est la banqueroute.
Toujours partielle : l'Etat cesse de payer une partie de
ses dettes. Il en fut ainsi de Philippe le Bel avec les
Templiers, mais aussi de François II avec les banquiers
italiens, de Sully avec les Suisses, de Colbert avec les
494 plus gros oligarques du royaume, de la Révolution
française avec les Genevois, etc.
Marianne : Cette
réponse a aussi été mise en œuvre en Islande...
François Ruffin : Oui,
et avec un certain succès, si on veut bien comparer
l'orthodoxe Irlande avec cette hérétique Islande. Eux ont
utilisé trois outils. Le premier, c'est un défaut partiel
; les dettes ne sont pas payées. Le deuxième, c'est une
dévaluation. Le troisième, c'est l'inflation. Autant
d'issues qui, aujourd'hui, nous sont interdites par la
Banque centrale européenne.
François Morin :
Il faudrait ajouter la croissance, sauf que l'Islande est
un petit pays de moins de 300 000 habitants. Mais la
différence essentielle tient à ce que ce pays n'appartient
pas à la zone euro, à la différence par exemple de Chypre
et de la Grèce. Compte tenu de la taille de la dette de
l'Islande, il y avait très peu de CDS qui garantissaient
les créditeurs. En Grèce, il a été envisagé un moment
d'effacer une partie essentielle de la dette, ce qui nous
aurait rapprochés de la banqueroute.
Mais, à cause des CDS, et pour éviter l'effondrement du
système bancaire avec un effet domino sur la zone euro,
cette hypothèse n'a pas été envisagée très longtemps. La
troïka et les plus grandes banques ont tout mis en œuvre
pour éviter la réaction en chaîne. Imaginons ce qui se
serait passé dans un pays plus important, par exemple les
Etats-Unis ! On irait tout droit à une catastrophe
mondiale. Le président Obama a pu déclarer que cela
provoquerait une crise thermonucléaire sur les marchés
financiers. Mon analyse diffère sans doute de celle de
François Ruffin : les plus grandes banques sont devenues
des monstres financiers extrêmement organisés à l'échelle
internationale, ce qui leur donne la capacité de dominer
les Etats et, cerise sur le gâteau, qui les rend
intouchables car leur faillite entraînerait ipso facto une
catastrophe mondiale.
François Ruffin :
On ressort du nouveau livre de François Morin, la Grande
Saignée, pardonnez-moi, et de son propos d'aujourd'hui,
avec un sentiment de fatalisme. Devant la puissance de la
finance, on serait saisis de paralysie, tétanisés sur
place, n'osant plus rien essayer.
A l'inverse, je fais mienne cette citation de Roosevelt,
dans les années 30 : « Il faut essayer quelque chose... Et
si ça ne marche pas, avouons-le et essayons autre chose. »
Or, les Grecs auraient mieux fait d'essayer la banqueroute
: le FMI lui-même l'a admis, cet été, reconnaissant que le
pays avait enduré cinq années d'austérité, c'est-à-dire de
régression, de souffrances, pour rien. Cet été, à
plusieurs reprises, même les organes de presse patronaux,
la Tribune autant que les Echos, ont envisagé sérieusement
l'hypothèse d'une banqueroute, d'abord pour le Portugal,
ensuite pour les autres pays du Sud, puis éventuellement
pour la France. C'est un choix dont il faut alors peser,
ensemble, les risques et les avantages.
François Morin :
Je ne partage pas ce point de vue. Je reconnais que
certains économistes, comme Bernard Maris, l'autre jour
sur France Inter, évoquent l'idée d'une restructuration de
la dette, mais, apparemment, ils ne voient pas sa
conséquence immédiate : un cataclysme financier mondial.
Marianne : L'inflation
vous
paraît-elle une alternative ?
François Ruffin :
La Banque centrale européenne nous en empêche. L'inflation
conduirait, nous affirment les sages de Francfort,
directement à l'hyperinflation, c'est-à-dire à la ruine.
Et de nous rappeler, sans cesse, ces Allemands qui, dans
les années 20, allaient acheter un poireau avec une
brouette de billets, et qui se sont alors tournés vers les
nazis. Au passage, cette lecture de l'histoire est
factuellement fausse.
Quand la crise de 1929 arrive en Allemagne,
l'hyperinflation n'est déjà plus qu'un mauvais souvenir.
Et c'est la politique inverse que mène alors le chancelier
centriste Heinrich Brüning, une politique de récession,
d'austérité : il réduit de 20 à 25 % les salaires des
ouvriers, des fonctionnaires, supprime les allocations
chômage pour les femmes, bref, plonge les travailleurs
dans la misère. En 1928, le parti nazi faisait 2,7 % des
voix. Grâce à l'austérité, il grimpe à 38 % en 1932. Cette
même austérité que la BCE impose aujourd'hui. Dès lors -
et sans que je l'aie personnellement tranchée, j'en débats
encore avec moi-même -, la question de la sortie de l'euro
doit être publiquement, sérieusement débattue.
François Morin :
La démarche de François Ruffin est légitime mais elle
n'intègre pas une notion fondamentale. Depuis vingt ans,
nous avons changé de planète économique, nous ne sommes
plus dans la même histoire. A partir du milieu des années
90, on est entré dans l'ère de la globalisation
financière. Les flux financiers circulent à la vitesse de
la lumière, les arbitrages se font à la milliseconde. Tous
les modèles qu'il propose sont importants symboliquement,
mais ils ne trouveront potentiellement leur validité
qu'après la crise, au même titre que les échanges
solidaires dans le domaine de l'économie sociale, mais pas
avant.
Marianne : Alors,
que devrons-nous faire après la crise ?
François Morin :
Je pense que cette crise sera épouvantable. Elle va tout
déstabiliser, avec les conséquences dramatiques que l'on
peut imaginer. Il peut en sortir Roosevelt ou Hitler.
C'est pour cela que mon dernier livre appelle à lutter
«contre le cataclysme financier à venir». Dans cet univers
dévasté, la nationalisation des banques sera le seul trait
de lumière et permettra d'effacer une grande partie des
dettes. Et, entre autres, d'envisager sérieusement le
financement à long terme de la transition énergétique.
François Ruffin :
Avec François Morin, à tous les coups on perd ! Si on paie
la dette publique, c'est l'austérité et donc la crise.
Mais si on ne paye pas, c'est une déflagration mondiale.
Nous voilà dans un étau. Naturellement, je conviens avec
lui, et avec Attac, les altermondialistes, voire les
altereuropéens, que ça serait beaucoup plus chouette de
s'entendre au niveau international, de résister au niveau
européen, etc.
Travaillons en ce sens, soit, mais sans trop rêver :
comment espérer, franchement, qu'une Europe fondée sur le
libéralisme, qui répète toutes les trois lignes dans ses
traités «libre circulation des capitaux et des
marchandises, y compris avec les pays tiers», change
soudain son fusil d'épaule ? D'autant que les intérêts
divergent, entre les pays de l'Est, ceux du Sud,
l'Allemagne, etc. Alors, de façon plus réaliste, et plus
immédiate, il faut songer à une expérience nationale.
Peut-être que ça viendra d'Espagne, ou du Portugal, ou
d'Italie, et alors, il faudra les défendre contre la
troïka, organiser la contagion.
Peut-être que ça viendra de chez nous, également. Tantôt
j'entends que la France serait un pays trop grand -
l'Islande pourrait, elle, se permettre ces fantaisies -,
tantôt qu'elle serait trop petite. Mais l'ordre
international pense toujours là où il a mal, là où on lui
dit non. Le Venezuela, c'était quoi, dans le monde ? Rien,
mais, sans idéaliser Chavez, quand il a dit «non», le
Venezuela s'est mis à exister sur le planisphère. Mieux,
la Guadeloupe, c'était quoi pour la métropole ? Rien, un
petit caillou perdu au fin fond des Caraïbes. Mais, quand
la Guadeloupe a dit «non», elle s'est mise à exister pour
la métropole. Aujourd'hui comme hier, nous avons toujours,
je crois, la possibilité de dire «non».
A lire :
François Ruffin a écrit avec Thomas Morel Vive la
banqueroute ! (Fakir Editions, 6 euros).
François Morin vient de publier la Grande Saignée. Contre
le cataclysme financier à venir (Lux, 10 euros).
Quelques
informations biographiques :
François Morin, né en 1945, est économiste. Il a été
membre du conseil général de la Banque de France et du
Conseil d'analyse économique. Il est aujourd'hui
professeur émérite de sciences économiques à Toulouse. Son
nouveau livre vient de paraître chez Lux : la Grande
Saignée. Contre le cataclysme financier à venir.
François Ruffin, né en 1975, est le fondateur de Fakir,
journal d'enquêtes sociales «fâché avec tout le monde ou
presque». Il est notamment l'auteur de Leur grande
trouille, journal intime de mes pulsions protectionnistes
(2011), et participe à l'émission «Là-bas si j'y suis» de
Daniel Mermet sur France Inter.
Bernard R. de Région PACA
|
Réponse :
Merci, mon frère Bernarrd, pour cet article de "Marianne"
que vous nous communiquez.
Cet article, qui est en fait un échange entre "Marianne",
François Morin et François Ruffin, nous donne les opinions
de deux hommes qui ont beaucoupp réfléchi sur la situation
économique de la France. Cela peut nous intéresser, si
nous choisissons de ne pas "politiser" directement,
c.-à-d. de ne pas avoir l'air de faire de la politique
politiciennne ou idéologique sous couvert
d'évangélisationn, mais de parler de ce qui intéresse tous
les citoyens hors de toute idéologie, qu'ils soient de
gauche, de droite, du centre ou d'aucun bord comme nous :
l'avenir économique, le sujet de toutes les inquiétudes.
|
02dec13 150C215
En suivant la dynamique de votre propos : "La politisation
à mes yeux demande l'inverse, l'évocation de termes
politiques connus du public pour accompagner notre propos
spirituel" (réponse 150C208), je suis parti de termes
employés en politique (mots soulignés) et je les ai
employés pour dire quelque chose de notre message.
pluralisme :
Il faut aller vers le pluralisme effectif et affirmé de
petites unités dans tous les domaines en favoriser
l’émergence et la protection.
excédent -
déficit :
Peu importe un certain déficit économique si les cœurs
sont en excédent de Bien, revaloriser l’état intérieur, le
moral des troupes par l’effort personnel de pénitence : un
cœur gonflé de vitamines vertueuses repensera le monde à
son image, avec générosité pour tous.
l’alternance
- vues :
Favoriser l’alternance vers un monde spirituel, disons qui
soit autant matériel que spirituel, en libérant petit à
petit les capacités de progrès contenus dans les individus
c’est à dire en arrêtant d’entraver les initiatives
individuelles. En France est interdit tout regroupement
extérieur non déclaré permettons les expressions
individuelles par la création de marché des idéaux et des
espérances : petites foires aux projets tous azimuts où
chacun serait sollicité à exprimer ses vues et à les
partager avec les autres.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
02dec13 150C216
Quand vous avez sorti l’entrée 150 le 9/11 et lancé cette
réflexion qui peut aboutir à "introduire un peu de
politique dans le spirituel" (150C127, Madeleine), vous
avez lancé un événement qui fera que rien ne sera plus
pareil désormais dans nos assemblées.
Grâce à la politique en fait (sourire) vous avez déclenché
un dynamisme de peuple autour de vous.
C’est fort et cela permet de se révéler "ceux nombreux qui
parmi nous ont un concept très exact de ce que nous
croyons et de ce que nous projetons de devenir au sein de
la communauté humaine" (150C130).
"Nous sommes loin de l’utopie des années 70 qui crut au
changement du monde, qui s’y engagea et qui échoua sur
l’illusion qu’on pouvait changer l’extérieur (le monde)
sans changer l’intérieur (l’homme)" (150C91).
Pour le monde qui l’ignore autour de nous, nous avons à
replacer les choses de notre vie et de cet
Appel dans leur contexte historique,
chronologique ! Cela fait réfléchir et montre que le Père
qui donne la liberté ne nous laisse jamais seuls,
notamment cette fois-ci en France qui en est revenue des
révolutions, des guerres et des systèmes… À elle,
maintenant, la pénitence !
Notre politique, c’est la pénitence,
pourquoi ?
D’abord parce que pour nous, au lieu de punir, elle
choisit de guérir.
La force que l'homme active en lui en faisant le
Bien (150C169) = aimer,
pardonner, faire la paix, être libre
des préjugés et peurs, activer
l’intelligence spirituelle, est le "dérouilleur"
idéal de l’homme bloqué dans sa société de lois, de
pouvoirs, de jugements, de rivalités. "Aucun pénitent chez
nous ne souffre de devenir un autre. La pénitence
fera entrer l'homme dans l'ère de la posthumanité ; ce
sera le bond évolutif le plus extraordinaire que l'humain
aura jamais fait." (150C173).
La parole du Créateur libère l’homme en l’appelant à se
relever à la hauteur de co-créateur de son plan divin,
alors que la politique (ou la religion) le réduit à un
pion d’un plan social.
"La Révélation d'Arès
annonce, oui, annonce la disparition du vieil animal
pensant par la pénitence,
capable de refaire du peu qu'est chacun de nous un
beaucoup, une montagne. Celle qu'on déplace si on a assez
de foi. C'est ça, les Hauteurs
Saintes. Elles sont en nous. Nous pouvons
travailler à les restaurer en une seule vie quand des
générations (80 milliards d'hommes ont vécu sur la Terre
avant nous) ont vainement essayé de se redonner des ailes
d'anges. C'était simple pourtant, il fallait nous
retricoter une Vie
dans cette belle laine faite des "événements, de Dieu
l'Auteur, de Jésus le prophète,
de Mikal le témoin,
et bien sûr de la pénitence
comme acquisition volontaire libre et heureuse...“
(150C198).
Au lieu de nous retrouver à réagir trop tard, pris au
dépourvu par l’insurrection comme dans le cas de l’écotaxe
et des portiques de contrôles à démonter, nous voulons en
amont prévoir le refus et l’exposer avec paix et réflexion
dans bien des cas, en analystes spirituels d’une société
déspiritualisée qui court dans le mur matérialiste ; nous
savons et disons qu’il y a "la crise", celle de l’homme,
du péché depuis
Adame, mais nous devons dire qu’il y aujourd’hui cette
crise qui s’amplifie et réduit l’homme à l’animal pensant,
la bête sociale, le trou à
rats des élections, etc. alors que l’homme,
chaque homme, chaque femme, peut se redresser, se
retrouver, s’aimer !
Modes d’actions :
Je reprends des points de François D d’Ile de France
(150C48).
5 : "rendre progressivement l’État inutile par des
initiatives fraternelles, audacieuses, guidées par un
amour généreux " transcendant ce que fait le "réseau
associatif"
6 : contributions à la gestion collective par des dons
libres au lieu des Impôts (voir la grève de l’impôt ciblée
du MAN et de J. De Bollardière à l’époque du camp
militaire du Larzac) ;
7 : fédéralisme, nouveau "contrat social" plus proche des
individus que ne le sont les États nations
Je me retrouve dans les trois points du commentaire d'Éric
(150C85) :
-- "Une relative politisation de notre mission, mise en
relation spirituelle avec les préoccupations matérialistes
dominantes du moment
--- que ce ne soit pas tout notre mouvement missionnaire
qui y soit impliqué mais seulement une "task force" qui y
réfléchirait et fournirait l’assemblée
en propositions, langage et données
--- trouver les quelques mots à ajouter sur nos tracts
pour être en prise avec les réalités, la réalité se
rappellera à nous (ses slogans spirituels me rappellent
ceux de Jeff sur les tracts que nous utilisions dans la
mission en 1990 quand j’y suis arrivé) ; il nous faut
enrichir aussi nos outils de communication et de
témoignage."
Pour anticiper les questions de la population qui voudra
connaitre notre point de vue sur ses problèmes et
questions immédiates :
Nous donner des moyens de communication avec "les nombreux
lecteurs de votre blog qui ne sont pas Pèlerins d'Arès et
témoignent qu'il y a encore un public pour de la lecture
de propos intelligents." Ce blog fait réfléchir les frères
à leur mission avec le prophète,
sans mystère pour le monde, sur l'Internet au vu et au sus
de ceux qui veulent, nous n’avons non seulement rien à
cacher mais en même temps tout de notre foi (pas de nos
tactiques) à mettre au grand jour, parce que cela est bon
pour le monde, comme le Créateur qui livre toujours son Message dans la Lumière
(Rév. d’Arès 3/7)
Je pense aussi, pour la visibilité, à notre mission
"Résiste" à Lorient avec panneaux, vitrines,
manifestations (2008-09) et puis à mon usage régulier de
panneaux variés dans la rue, usage remarqué et bénéfique
dans mes relations plusieurs années après avec de
nombreuses personnes que je suis ou que je retrouve ;
"Proposition de nouvelle constitution : (texte de
remplacement) : "Article Premier : La France est une
République Fédérale sans chef, simplement administrée par
des gestionnaires révocables, faite de 95 petites unités
humaines indépendantes, correspondants aux anciens
départements français, qui chacune peut avoir sa propre
forme politique pourvu qu'y règne l'équité, que seuls
peuvent lui donner l'amour, le pardon, la paix, la liberté
absolue, l'intelligence du cœur, etc." (150C87).
Ajouter la dimension spirituelle, l’image
et
ressemblance du Créateur (Genèse
1/26-27) à notre existence banalisée,
systématisée, réduite par le péché
;
À notre sœur Chantal (150C86) qui écrit "décrisper notre
société où se sont levées des barrières entre des gens qui
se méfient de plus en plus les uns des autres. La France
connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à
l’opposé de sa vocation", je dis que la France s’est
toujours crispée au départ des invasions qu’elle a subies
ou des immigrations qu’elle a provoquées, pour finir,
jusqu’à maintenant, par honorer ce qui est la "vocation"
de l’humanité et donc de la France
libre, de l’idéal évangélique repris par les
républicains dans ses constitutions, elle a toujours fini
par permettre à ses habitants de vivre libres et de
s’exprimer librement. Français d’aujourd’hui, Pèlerins
d’Arès, nous en sommes garants ; reste à ce que le Message
du Créateur qui a été délivré à un de ses habitants d’Arès
rentre dans sa conscience et dans sa chair,
c’est le temps de notre apostolat, et 40 ans n’y suffisent
pas encore, mais cela viendra au fur et à mesure de notre
constance et de notre renouvellement pour être plus près
des " soucis terrestres" et d’une expression pratique de
la dimension spirituelle qu’on ajoute à notre existence
banalisée, systématisée, réduite par le péché,
comme nous disons, et dont tout Français souffre sans
l’exprimer ainsi encore.
Et merci au Michel d’Ile de France (212) de mettre au
centre de notre projet de rapprochement concret de la vie
du monde, la présence d’un prophète,
d’un témoin du
Tout Autre, qui porte le message de la Vie,
bien au-delà de tout ce qu’en disent la religion, la
politique et la science, tout simplement, merci pour la
jeunesse qui attend du neuf.
Avec vous, frère Michel et avec chacun, chacune dans la
prière, et à la moisson de pénitents
pour agrandir l'espérance et rapprocher le Jour,
Bernlouby de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Blaise Pascal disait: "Si Dieu décide de tout, on n'a plus
besoin de religion (ou d'église). Mais si les hommes sont
libres devant Dieu, pourquoi ne le seraient-ils pas devant
leur monarque ?" Le monarque moderne, c'est le
gouvernement républicain qui actuellemennt se conduit
comme un roi de pouvoir absolu. Pourquoi ne serions-noous
pas libres devant lui, puisque nous sommes absolument libres (Rév d'Arès 10/10)
devant Dieu ? Je ne suis pas aussi sûr que vous que la
France "a toujours fini par permettre à ses habitants de
vivre libres et de s’exprimer librement. Français
d’aujourd’hui, Pèlerins d’Arès, nous en sommes garants,"
mais nous pouvons toujours, dans l'incertitude, le dire
sans mentir.
Votre commentaire, dont je vous remercie, frère Bernard,
mériterait une réponse plus élaborée que celle-ci. Je n'en
ai malheureusement ni le temps ni la commodité, mais ce
commentaire donne déjà un certain nombre de bonnnes idées.
|
03dec13 150C217
Je sais que la réflexion n’est pas encore aboutie mais
j’ai tenté de rassembler ce qui est pour ma part semble
unifier à peu près les commentaires des intervenants afin
de booster l’espérance du tout venant pouvant être un
épis mûr qui s’ignore encore, une jambe dans la foule.
C’est trop long certes...
Christine M. d'Ile de France
|
Réponse :
Pour vous donc il ne s'agit pas de "politiser le refus de
la politique", mais d'adopter une attitude antipolitique
directe abrupte : "Vivre sans les pouvoirs, c'est
possible..." autrementt dit, d'une sortie immédiate de
la vie politique sans voie politisée.
Vous voulez sans doute dire au gens, indirectement: "Ne
votez plus, retirez-vous du corps électoral et vivez
autrement" et vous n'indiquez pas d'autre chemin pour
changer de société que celui des Pèlerins d'Arès:
"Rejoignez-nous, car ensemble,, nous sommes plus forts,
etc."
Cela me paraît très court et, vis à vis des pouvoirs,
provocateur.
Demander à l'homme de la rue de réduire instantanément sa
pensée et ses perspectives à la pénitence
à quoi appelle La
Révélation d'Arès, c'est déjà ce que notre
mission fait. Cela ne me paraît pas convaincant pour
parler à des gens habitués à d'autres rapports
citoyen<--->société humaine et c'est pourquoi je
parle ici de "politiser notre refus de la politique",
autrement dit, de "normaliser" un peu plus dans le sens
des habitudes citoyennes les rapports de l'homme à sa vie
sociale, sans tomber bien sûr dans la "mission sociale"
telle qu'elle fut pratiquée.
Je vais moins vite que nous et j'ai peut-être tort... Vous
avez peut-être raison et moi je suis trop prudent.
Possible. En tout cas, je réfléchis aux diverses façons de
politiser notre refus de la politique. Je pense que cette
politisation va demander du travail.
|
03nov13 150C218
Je vous ai adressé un commentaire trois fois depuis trois
jours, mais vous ne le publiez pas.
Avez-vous quelque chose contre moi ?
Je suis pourtant d'accord avec vous sur la nécessité de
politiser notre refus de la politique, sauf deux ou trois
bémols qui font partie de la réflexion. Je ne crois pas
qu'il faut parler de pénitence, mais de liberté. Vous avez
d'ailleurs dit des choses très intéressantes sur la
liberté, notamment à Jean-Christophe, mon "pays"
[150C191].
J'aimerais avoir son adresse. Je ne suis pas dans le
Cantal, mais dans le Puy de Dôme. Nous pourrions quand
même unir nos efforts de temps en temps.
Paul S. d'Auvergne
|
Réponse :
Jean-Christophe est d'accord pour entrer en contact avec
tous les frères d'Auvergne. Je vous envoie donc son
adresse eMail par message privé.
Concernant vos trois envois du même commentaire, je les ai
bien reçus,
toutefois
d'une part je suis en voyage sans beaucoup de commodités
pour faire tout ce que j'ai à faire ; je serai de retour
à Bordeaux dans la soirée du 5 décembre, mais je dois
passer des examens médicaux dès le lendemain 6
décembre...
d'autre part j'ai encore beaucoup de commentaires non
publiés, mais soit ils font double emploi avec des
contributions déjà affichées soit sont sans intérêt direct
pour le travail qui va commencer sur la base des 200 et
quelques commentaires formant une bonne base d'opinions et
d'idées,
enfin un certain nombre provient de sympathisants n'ayant
aucune expérience missionnaire.
Je profite de cette réponse pour remercier de leur
participation tous ceux que je n'ai pas pu publier.
|
04dec13 150C219
Frère Michel, avez-vous déjà pensé à créer une ONG
(organisation non gouvernementale) en lieu et place d’un
parti politique? Une ONG dont le but serait de politiser
le refus de la politique et qui proposerait un éclairage
spirituel sur des faits d’actualité. J’y ai pensé en
relisant dernièrement quelques articles dans la rubrique
"Nous apprenons, nous en pensons" dans "Le Pèlerin d’Arès"
trimestriel des années 1980.
J’ai travaillé dans plusieurs rédactions et je dois dire
que je n’ai pratiquement jamais vu de communiqués de
presse venant de mouvements religieux s’exprimant sur des
sujets d’actualité.
J’imagine qu’il y a dû en avoir sur le mariage homosexuel
en France cette année, mais je doute qu’il n’y en ait
beaucoup sur des sujets plus importants.
Ne faut-il pas plus régulièrement exprimer
une opinion et faire passer un peu d’éclairage arésien sur
des faits politiques et sociaux même si au début aucun
journal ne publie nos communiqués ? Ils finiront peut-être
par le faire si on ne se décourage pas ! Qu’en pensez-vous
?
Cyril de M. d'Éthiopie
|
Réponse :
Oui, mon frère Cyril, j'ai déjà pensé à une ONG, mais en
France ONG ou Parti Politique, ce genre d'organisation n'a
pas juridiquement un statut particulier, la distinction
n'existe pas vraiment, c'est apparemment dans tous les cas
une Association Loi 1901 ou une Fondation. Mais en France
l'État et les media n'accordent le nom d'ONG qu'aux
organisations qui leur plaisent comme telles. Il ne suffit
pas d'écrire ONG dans les statuts..
L’image véhiculée par les médias des ONG donne souvent
l’impression de quelque chose de très particulier. La
célébrité de quelques grandes organisations françaises de
solidarité internationale comme "Médecins du Monde" ou de
la forte présence médiatique dz "Action contre la Faim" ou
"Handicap International", ne rend pas compte de la grande
diversité d’approches des organisations de solidarité
internationale.
Qu’est-ce qu’une ONG ? En France, comme dans toutes les
association sans but lucratif, il y a un flou. Le terme
ONG donne lieu à de nombreuses interprétations.
D'abord, en France, il n’existe aucune base juridique ; il
n'existe aucun organisme d’enregistrement des ONG. De ce
fait, on ne sait jamais si telle ou telle organisation est
ou n'est pas une ONG.
Le terme ONG a été créé n 1945 par le Conseil économique
et social (Ecosoc) de l’ONU. Le terme d’ONG visait
initialement à distinguer les organisations
gouvernementales des organisations non gouvernementales,
qu’il était alors convenu d’associer aux discussions sur
des questions internationales. Aujourd’hui, certains
gouvernements considèrent même que tout ce qui n’est pas
géré au niveau gouvernemental est par définition non
gouvernemental : il en serait ainsi, par exemple,
d'entreprises ou de syndicats, mais les juristes eux-mêmes
ne sont pas sûrs...
En France, la perception la plus répandue des ONG reste
cependant celle de structures non lucratives, issues d’une
mobilisation militante et citoyenne à caractère privé,
agissant pour des causes sociales (généralement dans trois
principaux domaines : solidarité internationale, droits de
l’Homme et environnement), avec une dimension
internationale. Sur le plan strictement juridique,
l’essentiel de ces organisations en France sont des
associations loi 1901 (quelques rares organisations ont le
statut de fondation, comme la fondation France Libertés
par exemple).
En général ,on appelle en France ONG les ONG humanitaire,
mais c'est une source de confusion. Il n’existe pas de
définition unique de ce qu’est une action humanitaire.
L'État mène lui aussi de son côté des opérations
humanitaires, brouillant davantage les repères. Au terme
souvent réducteur d’organisations humanitaires, les
acteurs français préfèrent donc en général l’appellation
d’Organisations de Solidarité Internationale (OSI).
Le nombre exact d’Organisations de Solidarité
Internationale en France n’est pas recensé, parce que
l'OSI comme l'ONG est vue comme internationale, mais c'est
une vision médiatique sans réalité juridique derrière.
Nous savons juste qu'en France sont appelées ONG quelques
milliers d'organisations à mettre en regard des 880 000
associations loi 1901 recensées en France.
Les vingt premières ONG françaises, dit-on, représentent
plus de 75% du budget total des ONG françaises. Mais que
valent ces statistiques ? On n'en sait rien.
Les domaines d’activité des ONG françaises sont très
variés. S’il est difficile de définir des catégories,
plusieurs grandes familles d’organisations se dégagent
néanmoins. À ma connaissance aucune n'est politique.
Certaines s'occupent des Droits de l'Homme mais ne sont
pas considérées comme politiques ou comme nationales.
En général, les ONG Françaises travaillent sur des thèmes
de démarche éthique ou morale, non politiques. Or, même si
nous voulons être apolitiques ou anti-politiques, nous
nous classons dans le registre politique. Est-ce possible
ou souhaitable?
Il me faudrait consulter des juristes de haut niveau, mais
je n'en ai pas trouvé qui fussent experts en ce domaine.
Tous les juristes que j'ai pu interroger étaient
perplexes, peu sûrs du droit dans ce domaine.
Quand je dis que la question posée ici "politiser notre
refus de la politique" demande du travail, je ne me trompe
guère, mais elle demande aussi de prendre certains risques
juridiquement parlant. En France il y a toujours un flou
pour tout ce qui est associatif.
Peut-être en savez-vous plus long que moi, frère Cyril, et
dans ce cas n'hésitez pas à m'en faire part.
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05dec13 150C220
Utilisation du mot politique dans sa capacité à exprimer
un mode relationnel, de pouvoir ou de libération de vie
évangélique:
Notre politique spirituelle repose sur un fait : Nous
vivons tous les uns par les autres, donc ce n’est pas par
le rejet et l’exclusion de telle catégorie humaine ou
politique que l’on s’en sortira mais par une redéfinition
intérieure de notre politique relationnelle, une
validation par l’authenticité vécue, la création de vie
profonde aimante, bonne, intense où l’humanité entière est
vainqueur.
Il s’agit donc de passer d’un relationnel cadré par la loi
et l’automatisme social, un relationnel fixé, figé par un
pouvoir humain et idéologique, à un relationnel à
responsabilité immédiate où la tricherie n’est plus
possible :
Il y a de la vie spirituelle qui se créé ou il n’y en a
pas.
Il y a un vrai échange de vie ou il n’y en a pas, il y a
un amour authentique ou il n’y en pas.
Ainsi, individuellement, assumer la création de sa
personnalité d’échange capable de s’identifier aux autres
en profondeur ce qui nécessite de changer
sa vie dynamiquement au fur et à mesure de son
quotidien par sa volonté d’être l’homme d’amour, de paix,
de liberté, de pardon, d’intelligence de cœur, que notre
potentialité divine nous permet d’être.
Il s’agit donc de comprendre que
l’amour du prochain ne peut pas être imposé,
décrété par un pouvoir, mais se libère par notre volonté
d’être aimant (comme tous les autres biens). Ce qui est un
autre façon de présenter la pénitence,
"l’ovni" qui fera muter les relations politiques sur notre
planète.
Bernard DLF de Bretagne Sud
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05dec13 150C221
Si M Potay ou Michel Potay ou frère Michel ou le prophète
Mikal, le digne représentant des Pèlerins d'Arès, des
nouveaux apôtres en marche, lance le futur parti de ceux
qui se lèvent, le parti qui restera debout malgré
bourrasques et tempêtes, et si les Pèlerins d'Arès et
toutes les ramifications possibles susceptibles de toucher
toutes les couches de la société s'organisent et se
lèvent, nous auront peut-être une chance infime d'éviter
le pire.
Chaque région devrait être représentée par un ou plusieurs
"communiquants" représentatifs de son assemblée
ou groupe ou collectif ou famille d'affinités. Ce
communiquant informe et s'informe auprès de l'organe dont
il fait partie, non plus la "Maison des faucons" mais un
autre poumon.
Les informations que nous pourrions tous distribuer par
différents médias — flyers, web, street art, talkshow,
happening, etc. — devraient être données par couches
successives, à petite dose d'abord. Trois couches :
1- Présentation/programme (corps)
2- Action/campagne (esprit)
3- Réalité/confrontation (pacifique si possible)
(âme)
.
1- Le Parti du Temps Qui Vient est le parti de tous ceux
qui se responsabilisent dès aujourd'hui et pour demain.
Voici notre politique dîtes "La Proposition".
2- Choix d'actions concrètes : Marches symboliques,
spectacles, affichages et graffitis de trottoire (info
flash), Journée symbolique (sans mensonges ou autres), etc
... autour de La Proposition.
3- Conférence (talkshow), proposition d'une nouvelle
constitution, éclairage sur la dimension social, universel
et existentiel du "Sermon sur la montagne" revu et
corrigé.
Se préparer à subir le retour médiatique (médias complices
des pouvoirs) en ayant notre propre journal ou gazette et
la haine des ignorants à l'échelle nationale en prouvant
notre pénitence.
Nous savons que ceux qui nous dirigent sont peu nombreux
mais qu'ils ont à leurs bottes des meutes de chiens qui
gardent les troupeaux. Les chiens bavent pour le nosnos
[le nonosse ?] des avantages qui vont se raréfier et ils
vont se fatiguer à chercher de nouveaux pâturages qui se
raréfient eux aussi. Nous, nous avons la foi et ce qui va
avec.
Par contre, nous sommes mous et trop scrupuleux, tandis
qu'eux sont assez réactifs et peu scrupuleux.
Il est grandement temps de ne plus se plaindre et de se
réveiller.
Fini les tracts angéliques ! Place à la guerre contre le
mensonge et l'inhumanité moderne !
Je pense que proposer un parti pour "ceux qui se
responsabilise dès aujourd'hui et pour demain" est une
bonne manière de "politiser notre refus de la politique",
car chercher et motiver ceux qui veulent se
responsabiliser est en soi-même anti-politique : La
politique déresponsabilise afin d'asseoir son pouvoir.
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour cette nouvelle contribution.
Vous êtes partisan de "la guerre"... Mais l'insurgeance
n'est pas la révolution, mon frère, elle n'est donc pas la
"guerre." Nous devons réussir notre mission sans violence,
comme Gandhi réussit la sienne dans la non-violence.
Donc, pas de "guerre" !
Je comprends votre point de vue, mais il est très
hasardeux, car la violence attire la violence et comme
nous sommes beaucoup plus faibles que les violents que
vous appelez "l'inhumanité moderne" nous serions écrasés.
Je ne suis pas du tout d'accord avec votre analyse selon
laquelle nous serions "mous et trop scrupuleux."
D'une part nous ne sommes pas "mous" — à preuve
l'ostracisme ou exclusion sociale que nous font subir les
pouvoirs et les media qui nous voient comme des apôtres
"dangereux" et tentent de nous étouffer sous le silence.
D'autre part nous sommes des apôtres de la Vérité que nous
défendons avec tout le scrupule nécessaire. Nous ne serons
jamais "trop scrupuleux".
Nous sommes d'abord et nous resterons toujours des
missionnaires de la vie spirituelle. La politisation de
notre mission spirituelle ne peut être qu'auxiliaire. Sa
nécessité est certaines, mais auxiliaire. En rendant notre
mission violente, ce que vous préconisez, même s'il ne
s'agit que de violence de parole et d'arguments, nous
perdrions toute la force morale que nous avons gagnée en
quarante ans. Jésus est mort sur la croix, certes, mais
son Évangile demeure parce qu'il avait et conserve
toujours sa force morale et spirituelle d'amour, de
pardonb, de paix, de liberté et intelligence.
La violence, ou "la guerre" comme vous dites", est toujous
tentante face aux très grandes difficultés de la vie
sociale moderne. Les situations difficiles sont d'abord
difficiles à distinguer, décrire et penser, parce que nous
avons en face de nous des hommes qui nous détestent, mais
qui sont des hommes et que nous devons aimer et nous
efforcer de comprendre comme tels.
Il nous faut donc substituer aux idées et images
simplistes et unilatérales qui sont celles de toutes
"guerres" une représentation complexe et multiple de façon
à surmonter l'inconciliable. Nous devons abandonner les
points de vue simplistes qui sont, par exemple, ceux des
media... et donc des politiques. Tout ce qui advient dans
ce monde est compliqué et le simplifier par "la guerre"
est revenir à la forme inférieure perpétuelle des
malheurs, souffrances et ruines dont touite l'Histoire est
faite. Ce serait ne rien comprendre à la mission, certes
très difficile, mais supérieure, que Dieu nous confie. Ce
ne sera jamais par la violence que nous conduirons les
hommes vers les
Hauteurs Saintes.
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05dec13 150C222
Vous nous disiez, il y a déjà assez longtemps: "Il faudra
bien un jour réconcilier les hommes entre eux, et,
particulièrement, patrons et employés."
Finalement, c’est le pouvoir qui les a mis ensemble dans
la rue ! Les Bretons ensemble, employeurs avec leurs
employés, les artisans les paysans, les chômeurs, tous
ceux qui affichent un ras-le-bol des pressions imposées
par le pouvoir et effectivement dans ce rassemblement, il
n’y avait ni les syndicalistes, ni les récupérateurs
habituels des manifestations.
C’était un mouvement réclamant tout simplement la liberté
de vivre !
Mais quelque jours plus tard, la télévision nous montrait,
en Bretagne, une manifestation, dirigée par les syndicats
qui disaient à peu prés ceci : "Nous n’allons pas nous
laisser faire par tous ces bonnets rouges. Ils n’ ont rien
compris, patrons et employés ne peuvent pas manifester
ensemble et puis nous, avec cent ans d’expérience, les
manifs c’est notre boulot. Alors, nous reprenons les
affaires en mains !"
Voila, le pouvoir, d’où qu’il vienne, [quand il est] remis
en cause il reprend vite ses droits, qu’il soit
syndicaliste ou autre, c’ est toujours le pouvoir !
L’homme de la rue, que nous rencontrons régulièrement,
nous parle surtout de son ras-le-bol des mensonges
politiques et du manque de liberté. Bien sur, ce n’est pas
de la liberté absolue qu'il parle. Nous tentons de lui
faire sentir ce qu’est la
liberté absolue, la pénitence,
mais nous ne pouvons pas savoir ce qui lui en
restera, surtout si nous ne le revoyons pas.
C’est par la pénitence
que passera la "dépolitisation." D’ ailleurs, la pénitence
est la quête parfaite de l’anti-pouvoir, c’est une
nouvelle façon de réguler les rapports sociaux, la
relation entre les hommes, laisser vivre dans son cœur la
paix, l’amour, le
pardon et
l’intelligence du cœur, mais il y a également la
vertu et l’ exemple de la vertu… mais là c’est peut-être
moins simple ?
La pénitence
étant naturellement la solution nous pouvons facilement
utiliser son contenu ou substance comme arguments
politiques, c’ est le début "du fil du fildefériste." Le
pouvoir divise et oppose les hommes entre eux, parce qu’il
vit de ces divisions. La pénitence,
au contraire, réconcilie et rapproche les hommes entre
eux, créer un nouveau lien social basé sur le souci de
l’autre, de son bien être, de son bonheur, les soucis et
les solutions matériels vont de pair avec ce nouveau
comportement, qui n’a rien d’institutionnel, mais qui
devient naturel, accepté en conscience, capable d’apporter
des solutions sans l’état providence… L’ autre bout du
"fil du fildefériste !"
Il faudra, peut être, y intégrer la donnée exemple,
démontrant que cette vie est possible.
Francis M. du Centre
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Réponse :
Merci, frère Francis, pour cette participation.
Vous êtes, comme beaucoup d'entre nous, partisan de la pénitence comme
moteur social capable de changer
l'homme et de le porter à comprendre qu'il peut d'épargner
d'être le sujet rampant d'un pouvoir politique qui le
prive de plus en plus de liberté et le soumet à la
brutalité discriminatoire de sa vision idéologique de la
société.
Une des plus tragiques fumisterie de la politique est la
fameuse "loi des 35 heures". Or, que voit-on ? Des gens
qui travaillent peut-être moins mais qui gagnent de moins
en moins. C'est le plus parfait exemple d'inadaptation
complète de la loi à la vie, autrement dit, de mensonge
politique. Une autre loi pour en sortir ? Tout le monde se
doute qu'elle sera pire que la "loi des 35 heures". Alors,
autant garder ce mensonge-là. Mais comment sortir d'une
société dont l'idéologie — la loi est une forme
d'idéologie — est de plus en plus décalée par rapport aux
espérances humaines ? Par la pénitence.
Mais on passe là à une tout autre façon de vivre et, plus
que cela, d'envisager la vie.
La légitimité humaines ne permet pas, ou ne permet plus,
la légitimité sociale ! Seule la pénitence
peut la lui rendre en permettant à l'homme de reprendre
possession de lui-même. Elle seule, comme vous l'avez vu,
est "capable d’apporter des solutions sans [le secours de]
l’état providence… L’ autre bout du "fil du fildefériste
!"
Reste que politiser tout cela n'est pas une petite affaire
!
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05dec13 150C223
Une "accroche" que je pense être "spirituelle politisée"
m'est venue à l'esprit ce matin en réfléchissant sur
l'entrée 150 :
"Être citoyen médiocre et enchaîné ou être homme pénitent
et libre... il faut choisir !
J'avais d'abord pensé à "Homme vertueux et libre", mais
l'adjectif pénitent
est plus spécifique de notre mission spirituelle.
Sylvaine V. d'Aquitaine
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05dec13 150C224
Quand l'ambition du pouvoir s'éteint, le rêve peut devenir
réalité.
C' est ce qu' à réalisé cet homme.
Il a renoncé aux schémas établis, il a levé les barrières
des préjugés et libéré les potentiels de la réalisation
créative.
Quel potentiel l' homme et la femme peuvent-ils vraiment
extérioriser quand une main compétente et pleine de
compassion s'ouvre pour les aider à se relever et à
marcher !
Le miracle d' hommes et de femmes illettrés fait d'eux des
ingénieurs pour qu' ils changent eux même leur conditions
de vie. Jusqu' où est il possible d'aller avec la volonté
de Bien et l'intelligence du
cœur ? N'ai je pas mis
les forts et les sages au servive des faibles et des
petits (Rév d'Arès 26/9)
Si vous pouvez voir cette vidéo quand vous rentrerez à
Bordeaux, qui dure 19 minutes la voici :
http://www.ted.com/talks/lang/fr/bunker_roy.html
Je vous retranscrit en attendant aussi ci dessous et en
français le beau témoignage de cet Indien : Bunker Roy .
Un Guy du Languedoc
Traduction du
texte de la vidéo sous titrée :
J'aimerais vous faire voyager dans un autre monde. Et
j'aimerais partager avec vous une histoire d'amour longue
de 45 ans avec les pauvres, qui vivent avec moins d'un
dollar par jour. J'ai bénéficié d'une éducation très
élitiste, snob, et coûteuse en Inde, et cela m'a presque
détruit. J'étais prêt à devenir diplomate, professeur,
docteur -- tout était écrit d'avance. Et puis,on ne dirait
pas, mais j'étais champion national de squash en Inde
pendant trois ans. (Rires) Le monde entier était à ma
portée. Tout était à mes pieds. Rien ne pouvait mal
tourner. Et puis j'ai pensé par pure curiosité que
j'aimerais bien aller vivre et travailler et juste voir à
quoi ressemble un village.
Alors en 1965, je me suis rendu à ce qui était décrit
comme la pire famine de l'état du Bihar en Inde, et j'ai
vu la famine, la mort, des gens qui mourraient de faim,
pour la première fois. Ça a changé ma vie. Je suis rentré
chez moi, et j'ai dis à ma mère, "j'aimerais vivre et
travailler dans un village." Ma mère sombra dans le coma.
(Rires) "Qu'est-ce que c'est que ça? Le monde entier est à
tes pieds, les meilleurs emplois sont à ta portée, et tu
veux aller travailler dans un village? Je veux dire,
qu'est-ce qui ne va pas chez toi?" J'ai dis, "Non, j'ai
bénéficié de la meilleur éducation possible. Cela m'a fait
réfléchir. Et j'ai voulu donner quelque chose en retour à
ma manière." "Qu'est-ce que tu veux faire dans un village?
Pas de travail, pas d'argent, pas de sécurité, pas
d'avenir." J'ai dis, "Je veux vivre et creuser des puits
pendant cinq ans." "Creuser des puits pendant cinq ans? Tu
as été formé dans l'école et l'université les plus chères
en Inde, et tu veux aller creuser des puits pendant cinq
ans?" Elle ne m'a pas adressé la parole pendant une longue
période, parce qu'elle pensait que j'avais laissé tomber
ma famille.
Mais après, j'ai été exposé aux connaissances et
compétences les plus extraordinaires que les pauvres
possèdent, qui ne sont jamais intégrées dans la structure
éducative traditionnelle -- qui ne sont jamais
identifiées, respectées, appliquées à grande échelle. Et
j'ai décidé de créer une Université des Va-nu-pieds -- une
université réservée aux pauvres. Cette université serait
le reflet de ce que les pauvres considéreraient important.
Je me suis rendu dans ce village pour la première fois.
Les anciens sont venus à moi et m'ont demandé, "Est-ce que
fuis la police?" J'ai répondu, "Non." (Rires) "Tu as raté
ton examen?" J'ai répondu, "Non." "Tu n'as pas réussi à
avoir un emploi au gouvernement?" J'ai répondu, "Non."
"Qu'est-ce que tu viens faire là? Pourquoi est-ce que tu
es là? Le système éducatif en Inde porte votre regard sur
Paris, New Delhi and Zurick; qu'est-ce que tu fais dans ce
village? Y aurait-il quelque chose qui ne va pas chez toi
que tu essayerais de nous cacher?" J'ai répondu, "Non, en
fait je veux lancer une université réservée aux démunis.
Cette université serait le reflet de ce que les pauvres
considèreraient important."
Alors les anciens m'ont donné un conseil très sain et très
profond. Ils m'ont dit, "S'il te plait, n'accepte personne
avec un diplôme et une qualification dans ton université."
Alors ce sera la seule université en Inde ou, si tu as un
Doctorat ou un Master, tu n'as pas le droit d'en faire
partie. Tu dois être un dégonflé, un recalé, ou avoir
abandonné les études pour venir dans notre université. Tu
dois vivre de tes mains. Tu dois avoir une certaine
dignité relative au travail. Tu dois faire preuve de
compétences que tu peux offrir à la communauté et fournir
un service à la communauté. Alors nous avons lancé
l'Université des Va-nu-pieds, et nous avons repensé la
définition du professionnalisme.
Qu'est-ce qu'un professionnel? Un professionnel est
quelqu'un qui possède une certaine combinaison de
compétence, de confiance et de conviction. Un sourcier est
un professionnel. Une sage-femme traditionnelle est un
professionnel. Un potier traditionnel est un
professionnel. Ce sont des professionnel qu'on trouve
partout dans le monde. Vous les trouvez dans n'importe
quel village isolé sur la planète. Et nous avons pensé que
ces personnes devraient être largement reconnues et
montrer que la connaissance et les compétences qu'elles
possèdent sont universelles. Il faut utiliser, appliquer,
montrer au monde extérieur -- que ces connaissances et
compétences sont utiles même aujourd'hui.
Alors l'université fonctionne selon les préceptes de vie
et de travail de Mahatma Gandhi. Vous mangez par terre,
vous dormez par terre, vous travaillez par terre. Il
n'existe pas de contrats, pas de contrats écrits. Vous
pouvez rester avec moi pendant 20 ans ou partir demain. Et
personne ne perçoit plus de 100 $ par mois. Si vous venez
pour l'argent, ne venez pas à l'Université des
Va-nu-pieds. Vous venez pour le travail et le défi, vous
viendrez à l'Université des Va-nu-pieds. C'est là que nous
voulons que vous essayez de créer des idées. Peu importe
l'idée que vous avez, venez et essayez-là. Ça n'a pas
d'importance si vous échouez. Battu, meurtri, vous
recommencez. C'est la seule université où le professeur
est l'étudiant et où l'étudiant est le professeur. Et
c'est la seule université où on ne délivre pas de
diplômes. Vous êtes certifié par la communauté que vous
servez. Vous n'avez pas besoin d'un morceau de papier à
accrocher au mur pour prouver que vous êtes ingénieur.
Alors quand je dis ça, on me dit, "Et bien montrez-nous ce
qui est possible. Que faites-vous? C'est du baratin si
vous ne pouvez pas nous montrer ce qui se passe
concrètement." On a donc a construit la première
Université des Va-nu-pieds en 1986. Elle a été construite
par 12 architectes va-nu-pieds qui ne savent ni lire ni
écrire, construite avec un budget de 1,50 $ par mètre
carré 150 personnes vivaient là-bas, travaillaient là-bas.
Ils ont gagné le prix Aga Khan d'architecture en 2002.
Mais après ils se sont mis à douter, ils pensaient qu'il y
avait un architecte derrière tout ça. J'ai dit, "Oui, ils
ont fait les plans, mais les architectes va-nu-pieds ont
réellement construit l'université." Nous sommes les seuls
à avoir refusé la récompense de 50 000 dollars, parce
qu'ils ne nous avaient pas cru, et nous avons pensé qu'ils
remettaient réellement en doute la bonne foi des
architectes va-nu-pieds de Tilonia.
J'ai demandé à un forestier -- puissant, expert qualifié
sur le papier -- j'ai dit, "Que pouvez-vous construire à
cet endroit?" Il a jeté un bref coup d'oeil au sol avant
de dire, "Même pas la peine d'y penser. Ça ne vaut pas le
coup. Pas d'eau, un sol rocailleux." J'étais dans une
situation délicate. Et j'ai dit, "D'accord, je vais aller
consulter l'ancien du village et lui demander, "Que
devrais-je faire pousser à cet endroit?" Il m'a regardé en
silence et a dit, "Construis ça, construis ça, ajoutes-y
ça, et ça marchera." Voilà à quoi ça ressemble
aujourd'hui.
Je suis allé sur le toit, et toutes les femmes se sont
exclamées, "Hors d'ici. Les hommes ne doivent pas venir
ici car nous ne voulons pas partager cette technologie
avec eux. C'est l'imperméabilisation du toit." (Rires) Un
peu de mélasse, un peu d'ortie et un peu d'autres choses
dont je n'ai aucune idée. Mais au final, ça ne fuit pas.
Depuis 1986, il n'y a pas eu de fuite. Cette technologie,
les femmes ne la partageront pas avec les hommes.
(Rires)
C'est la seule université qui est intégralement alimentée
électriquement par énergie solaire. La totalité du courant
provient du soleil. des panneaux solaires de 45 kilowatts
sur le toit. Et tout fonctionnera grâce au soleil pour les
25 prochaines années. Tant que le soleil brillera, nous
n'aurons aucun problème d'électricité. Mais la beauté de
la chose est que ça a été installé par un prêtre, une
prêtre hindou qui n'a effectué que les huit premières
années d'école primaire -- n'a jamais été au lycée, jamais
été à l'université. Je vous garantis qu'il en sait plus
sur l'énergie solaire que n'importe quelle personne que je
connaisse sur la planète.
Si vous allez à l'Université des Va-nu-pieds, on fait la
cuisine à l'énergie solaire. Mais les personnes qui ont
confectionné le four solaire sont des femmes, des femmes
illettrées, qui en fait fabriquent un four solaire des
plus sophistiqués. C'est un four solaire parabolique
autonome. Malheureusement, elles sont presque à moitié
allemandes, elles sont tellement précises. (Rires) Vous ne
trouverez jamais de femmes indiennes plus précises que ça.
Précises jusqu'au dernier centimètre, elles peuvent
construire ce cuiseur. Et nous servons 60 couverts deux
fois par jour avec ce four solaire.
Nous avons un dentiste -- c'est une grand-mère, illettrée,
qui est dentiste. En fait, elle prend soin des dents de
7000 enfants. La technologie des va-nu-pieds: c'était en
1986 -- aucun ingénieur, aucun architecte n'y a pensé --
mais nous collectons l'eau de pluie qui s'écoule sur les
toits. Très peu d'eau se perd. Tous les toits sont
connectés sous terre à un réservoir de 400 000 litres, et
on ne perd pas d'eau. Si nous avons quatre années de
sécheresse, nous avons toujours de l'eau sur le campus,
parce que nous collectons l'eau de pluie.
60% des enfants ne vont pas à l'école, parce qu'ils
doivent s'occuper des animaux -- moutons, chèvres --
tâches ménagères. Alors nous avons pensé à lancer une
école du soir pour les enfants. Parce que les écoles du
soir à Tilonia, plus de 75 000 enfants sont passés par ces
écoles. Parce que c'est plus simple pour l'enfant; ce
n'est pas pour arranger le professeur. Et
qu'enseignez-vous dans ces écoles? La démocratie, la
citoyenneté, comment mesurer vos terres, que faire si vous
êtes en état d'arrestation, que faire si votre animal est
malade. Voilà ce qu'on enseigne dans ces cours du soir.
Mais toutes ces écoles ont un éclairage solaire.
Tous les cinq ans nous avons une élection. Des enfants
âgés de six à 14 ans participent à un processus
démocratique, et ils élisent leur premier ministre. Le
premier ministre est un enfant de 12 ans. Elle s'occupe de
20 chèvres le matin, mais elle est premier ministre le
soir. Elle a un conseil des ministres, un ministre de
l'éducation, un ministre de l'énergie, un ministre de la
santé. Et ils surveille et supervisent vraiment 150 écoles
pour 7000 enfants. Elle a gagné le World's Children's
Prize il y a cinq ans, et elle s'est rendue en Suède.
C'était la première fois qu'elle quittait son village.
Elle n'avait jamais vu la Suède. Elle n'était pas éblouie
par ce qui se passait. Et la reine de Suède, qui était là,
s'est tournée vers moi et a dit, "Pouvez-vous demander à
cette enfant d'où elle tient sa confiance en elle? Elle
n'a que 12 ans, et rien ne la perturbe." Et la fille, qui
se tenait sur sa gauche, s'est tournée vers moi et a
regardé la reine droit dans les yeux et a dit, "S'il te
plaît, dis-lui que je suis le premier ministre."
(Rires)
(Applaudissements)
Dans les zones où le pourcentage d'illettrisme est très
élevé, nous utilisons le spectacle de marionnettes. Les
marionnettes sont la façon par laquelle nous communiquons.
Vous avez Jaokim Chacha qui a 300 ans. C'est mon
psychanalyste. C'est mon professeur. C'est mon docteur.
C'est mon avocat. C'est mon donneur. En fait, il collecte
de l'argent, résout mes disputes. Il résout mes problèmes
au sein du village. S'il existe une tension dans le
village, si le taux de présence à l'école diminue et il
existe une tension entre le professeur et le parent, la
marionnette convoque le professeur et le parent devant
tout le village et leur dit, "Serrez-vous la main. Le taux
de présence ne doit pas chuter." Ces marionnettes sont
fabriquées avec des rapports recyclés de la Banque
Mondiale.
(Rires)
(Applaudissements)
Au final cette approche décentralisée et démystifiée de
l'alimentation solaire pour les villages, nous avons
couvert les quatre coins de l'Inde du Ladakh au Bhoutan --
que des villages alimentés par de l'énergie solaire
installé par des personnes qui ont été formées. Et on
s'est rendu dans le Ladakh et nous avons demandé à cette
femme -- ceci, à une température de moins 40 degrés, tu
dois descendre du toit, parce qu'il n'y pas de place, il
était complètement enneigé des deux côtés -- et nous avons
demandé à cette femme, "Quel étaient les avantages de
l'énergie solaire?" Elle a réfléchi une minute avant de
nous répondre, "C'est la première fois que je peux voir le
visage de mon mari en hiver."
(Rires)
On est allé en Afganistan. Une leçon que nous avons tirée
de notre expérience indienne est que les hommes sont
impossibles à former. (Rires) Les hommes sont impatients,
les hommes sont ambitieux, les hommes s'agitent de façon
compulsive, et ils veulent tous obtenir un certificat.
(Rires) Partout dans le monde, vous observez cette
tendance des hommes à vouloir un certificat. Pourquoi?
Parce qu'ils veulent quitter le village pour aller en
ville, chercher un emploi. Alors on a finit par trouver
une super solution: on forme des grands-mères. Quelle est
la meilleure façon de communiquer dans le monde
aujourd'hui? La télévision? Non. Le télégraphe? Non. Le
téléphone? Non. Dites-le à une femme.
(Rires)
(Applaudissements)
Alors on est allé en Afghanistan pour la première fois, et
on a sélectionné trois femmes et on a dit, "Nous voulons
les emmener en Inde." Elles ont répondu, "Impossible.
Elles ne quittent même pas leurs chambres, et vous voulez
les emmener en Inde." J'ai dit, "Je vais faire une
concession. Je vais prendre les maris aussi." Alors j'ai
aussi emmener les maris. Bien entendu, les femmes étaient
bien plus intelligentes que les hommes. En six mois,
comment allons-nous faire pour changer ces femmes?
Language des signes. Vous ne choisissez pas l'écrit. Vous
ne choisissez pas l'oral. Vous utilisez le language des
signes. Et en six mois elles peuvent devenir des
ingénieurs en énergie solaire. Elles reviennent dans leur
village et sont capables installer l'électricité à
l'énergie solaire.
Cette femme est revenue et a installé l'électricité à
l'énergie solaire dans le premier village, elle a monté un
atelier -- le premier village d'Afghanistan à s'équiper
pour l'électricité solaire l'a été grâce à ces trois
femmes. Cette femme est une grand-mère extraordinaire. 55
ans, et elle s'est chargée d'installer l'électricité par
énergie solaire pour 200 foyers en Afghanistan. Et ils ne
sont pas tombés en panne. En fait, elle s'est rendue dans
un département d'ingénierie en Afghanistan et a appris au
responsable du département la différence entre Courant
direct et courant continu. Il ne savait pas. Ces trois
femmes ont formé 27 autres femmes et ont installé
l'électricité par énergie solaire pour 100 villages en
Afghanistan.
Nous sommes allés en Afrique, et nous avons fait la même
chose. Toutes ces femmes assises autour de la même table,
venant de huit, neuf pays différents, discutant toutes
avec les autres, sans même comprendre un mot, parce
qu'elles parlent toutes un langage différent. Mais leur
langage gestuel est incroyable. Elles se parlent entre
elles et deviennent vraiment des ingénieurs en énergie
solaire. Je suis allé au Sierra Leone, et ce ministre
était en train de conduire dans l'obscurité la plus totale
-- il traverse ce village. Il revient, entre dans le
village, et dit, "Et bien qu'est-ce qui s'est passé?" On
lui a répondu, "Ces deux grands-mères ... " "Des
grands-mères?" Le ministre ne pouvait pas en croire ses
yeux. "Ou sont-elles allées?" " Elles sont allées en Inde
et puis sont revenues." Il est allé directement voir le
président. Il a dit, "Savez-vous qu'il y a un village
alimenté en énergie solaire en Sierra Leone?" Il a
répondu, "Non." La moitié des ministres sont allés voir
les grands-mères le lendemain. "Qu'est-ce qui c'est
passé." Alors il m'a appelé à l'aide et a dit,
"Pouvez-vous me former 150 grands-mères?" J'ai dit, "Je ne
peux pas, M. le Président. Mais elles le feront. Les
grands-mères le feront." Alors il a construit pour moi le
premier centre de formation pour va-nu-pieds en Sierra
Leone. Et 150 grands-mères ont été formées en Sierra
Leone.
La Gambie: nous sommes allés sélectionner une grand-mère
en Gambie. Nous sommes allés dans ce village. Je savais
quelle femme je voulais prendre. La communauté s'est
rassemblés et a dit, "Prenez ces deux femmes." J'ai dit,
"Non, je veux prendre cette femme." Ils ont dit,
"Pourquoi? Elle ne connaît pas le langage. Vous ne la
connaissez pas." J'ai répondu, "J'aime son langage du
corps. J'aime la façon qu'elle a de parler." "Elle a un
mari prénible ; pas possible." J'ai appelé le mari, le
mari est venu, la démarche arrogante, un politicien, le
téléphone mobile à la main. "Pas possible." "Pourquoi
pas?" "La femme, regardez comme elle est belle." J'ai dit,
"Oui, elle est très belle." "Que se passe-t-il si elle
part avec un Indien?" C'était sa plus grande peur. J'ai
dit, "Elle sera heureuse. Elle vous appellera sur le
téléphone portable." Elle a quitté son pays comme une
grand-mère et est revenue comme un tigre. Elle est sortie
de l'avion et s'est adressée à toute la presse comme un
vétéran. Elle a fait face à la presse nationale, elle
était une star. Et quand j'y suis retourné six mois plus
tard, j'ai demandé, "Où est votre mari?" "Oh, quelque
part. Cela n'a pas d'importance." (Rires) Mission réussie.
(Rires)
(Applaudissements)
Je vais simplement conclure en disant que je ne pense pas
qu'on doive chercher les solutions à l'extérieur. Cherchez
les solutions à l'intérieur. Et écoutez les gens en face
de vous qui connaissent les solutions. Ils sont partout
dans le monde. Ne vous inquiétez pas. N'écoutez pas la
Banque Mondiale, écoutez les gens qui ont les pieds sur
terre. Ils ont toutes les solutions pour le monde entier.
Je finirai en citant Mahatma Gandhi. "Au début ils vous
ignorent, et puis ils se moquent de vous, et puis ils vous
combattent, et puis vous gagnez."
Merci.
(Applaudissements)
|
05dec13 150C225
Devant cette entrée 150 et votre appel lancé à tous pour
réfléchir depuis le 9 novembre sur tous les points évoqués
dans "politiser notre refus de la politique", pour
chercher comment aider l'épi
mûr à se souvenir que "changer est un bonheur,
comment ? sinon en le lui disant tout simplement"...
Et devant l'élan des sœurs et frères nombreux qui ont
envie que notre mission avance et qui le montrent ici, je
me sens la dernière en contribuant aujourd'hui.
Prophète, je vous
fais toutes mes excuses pour ce commentaire tardif.
Tout mon mois de novembre a été chargé et je n'avais pas
les moyens de vous lire et de vous écrire avec attention.
J'apporte ma contribution après tant d'idées publiées ; je
tiens notamment à vous témoigner que je partage et que je
vous suis dans votre réflexion de montrer aux gens que
nous ne sommes pas "des anges attardés sur la terre et que
nous ne vivons pas dans un rêve ou un nuage", mais que
nous sommes "aussi des citoyens de ce monde qui partageons
leurs soucis," notamment dans le sens d'un remplacement de
la politique, dont la nocivité devient criante, par une
autre façon d'envisager la vie sociale en la
spiritualisant et y réintroduisant la pratique de l'amour.
Partout la politique est omniprésente et sur le pavé on
entend gronder de plus en plus de colères, toutes contre
la politique. La
Révélation d'Arès met au grand jour une voie
simple: la pénitence.
Aimer les hommes, les aider, je vous suis sur la
possibilité pour nous d'entr'ouvrir avec
intelligence la porte de la politique en
affichant notre refus de la politique.
J'ai même eu beaucoup de joie à lire votre entrée la
première fois.
La part du frère vigile
qui vit en soi est peut-être mise un peu plus à l'épreuve
pour que nous ne retombions pas dans la mission sociale,
mais avec vous, tout en ne baissant pas ma vigilance pour
moi même, trop faible lumignon, je m'en remets à votre intelligence et à
votre charisme prophétique.
Vous écrivez dans l'un des commentaires que nous sommes
les serviteurs de nos frères les hommes. D'où notre élan
naturel à proposer un monde sans pouvoir ni chef, donc
sans politique, mais nous savons que beaucoup d'hommes ne
sont pas prêts à le comprendre ; il sont plutôt prêts à
croire cela folie. Ils sont contre la politique, mais n'en
sont pas arrivés à admettre que des hommes de bonne
volonté n'ont pas besoin de
chef.
Je fais ce constat et je me dis que les gens ne sont pas
prêts à entendre cela, au fond n'espèrent-ils pas un autre
pouvoir à la place de ceux qui y sont ! sans voir que le sénat suivant prend la
même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2) !
La dépolitisation sera longue après des siècles de
politique. Je n'entends jamais "Plus de politique, ni
pouvoirs, ni chefs". L'homme de la rue serait alors
projeté dans un grand vide. Ce vide que nous devons
combler par la pénitence.
Inspirer à l'homme de recréer son royaume, à devenir prince et à régner
sur son existence. C'est en quelque sorte pour lui
reprendre sa politique en main sans
chefs et sans pouvoir.
Je pense qu'il faut être homme de bonne volonté pour
comprendre qu'un homme de bonne volonté n'a pas besoin de
chef. D'où aussi
mon attention particulière pour votre idée du Parti de la
Générosité, un mot qui met en lumière ce que n'est pas la
politique et ce qu'est La
Révélation d'Arès.
La politique vole à l'homme sa Vie
tandis que La
Révélation d'Arès la lui redonne.
Voici quelques mots pour ma mission, mots pris de ma
mission et nourris du bon grain de votre pensée et des
idées qui parcours toute cette page de commentaires :
Pèlerin d'Arès, je partage vos soucis et vos doutes qui
courent nos rues,
je ne suis pas rêveuse mais emplie de l'espérance que le
Père place en vous, en moi en redonnant sa Révélation
du
Bien à Arès.
La politique a atteint ses limites, si l'homme ne se
gouverne pas lui-même, des malheurs l'attendent, il
pleut des périls quand on couche le Vent du Bien (Rév
d'Arès xxxii/11) dit Le Créateur en 1977.
La politique règne avec un sentiment de force, qui n'est
que l'illusion de l'homme fragilisé par ses habitudes et
ses peurs, parce qu'en abandonnant son destin aux
pouvoirs, il ne voit plus en lui-même qu'il est un prince qui peut
régner sur le mal.
La politique avec ses chefs et ses pouvoirs ne voit que la
masse. Elle vous ignore en tant qu'individu.
À Arès, Dieu renverse le pouvoir. Il rétablit l'individu
dans sa responsabilité du Bien
et du mal, balaie toute forme de domination et rappelle à
l'homme sa Force d'amour et son
Intelligence pour gouverner sa vie. Il ré-ouvre
une voix sublime, la pénitence,
qui est aimer,
pardonner, faire la paix, être libre
des préjugés et retrouver l'intelligence
du cœur.
En quelque sorte gouvernez votre vie habitée du
Bien, usez de votre bonté pour souffler le changement,
alors vous sentirez venir cette coordination naturelle des
individualités aux perspectives justes et comblées. Un peu
à l'image d'une petite unité comme celle d'une famille au
sein de laquelle les relations sont fondées sur l'amour,
la paix, le pardon, la générosité, sans pouvoir et sans
chef.
Notre pénitence,
à nous Pèlerins d'Arès, est un acte hautement social.
L'homme politisé ne voit pas les perspectives sociales de
la pénitence.
Mais l'homme qui prend confiance en lui et en son
prochain, qui s'ouvre à
l'amour, au pardon, à la paix, perçoit les
implications et retombées de ses actes bons dans ses
relations sociales, voit poindre au loin le Jour
du monde changé
que sa pénitence
prépare.
Je me dépolitise et je règne sur le mal quand je commence
à aimer, à pardonner, à
instaurer la paix, à me libérer des préjugés et à
retrouver l'intelligence
du coeur.
Anne-Claire B. d'Ile de France
|
Réponse :
Ne soyez pas désolée d'être tardive ! Vous n'êtes pas la
dernière à participer à cette réflexion, ma sœur
Anne-Claire. Beaucoup d'entre nous ont des vies très
occupées, dévoreuses de temps, et n'ont pas encore réagi.
Mon entrée 150 porte à réfléchir et j'aime mieux des
commentaires tardifs, mais pensés, que des commentaires
hâtifs et brouillons. Beaucoup de ces derniers n'ont pas
été publiés ici.
Vous avez raison de dire que la plupart des gens
rencontrés dans la rue "sont contre la politique, mais
n'en sont pas arrivés à admettre que des hommes de bonne
volonté n'ont pas besoin de
chef." Vous avez et beaucoup des nôtres ont eux
aussi très bien "fait ce constat que les gens ne sont pas
prêts à entendre cela au fond, et qu'il n'espèrent-ils pas
un autre pouvoir à la place de ceux qui y sont !" Tout
comme vous nous n'entendons jamais, sinon très rarement,
des gens dire "Plus de politique, ni pouvoirs, ni chefs."
Il semble donc que notre mission a beaucoup moins à
souligner l'inanité ou la nuisance grandissantes de la
politique qu'à rappeler aux hommes que s'ils sont fatigués
de la politique, c'est parce qu'ils ont en fait découvert,
sans en avoir encore conscience, que le gouvernement et
l'administration sont non seulement de plus en plus lourds
et paralysants, mais surtout inutiles. La société humaine
peut vivre sans autre nécessité qu'un nombre raisonnable
de gestionnaires révocables à la place de politiques
irrévocables le temps de leur mandat et de fonctionnaires
tout autant irrévocables.
Mais nous devons faire un travail délicat d'analyste, car
c'est une situation à la solution de laquelle il faut bien
réfléchir.
Un grand merci pour votre contribution, ma sœur
Anne-Claire.
|
05dec13 150C226
Notre échange avec nos missionnés de la rue fait son
chemin dans leur cœur puisque tous ont été semés
par la Parole.
Trouver des épis murs,
c'est là notre priorité.
Bien des femmes et des hommes ont conscience que la
politique est en fin de parcours, mais,cette fin de
parcours peut encore, puisque nous sommes dans le temps,
soit s’abréger rapidement, soit perdurer encore pour
quelques générations.
Là, quelques doutes persistent vu l'annonce des exactions
qui circulent entre les banques. Elles vont s'anéantir
elles-mêmes tant elles se sont endettées.
Par là même les courants politiques risquent de s'anéantir
eux-mêmes.
Il va bien falloir faire le passage à une aire nouvelle.
Le petit reste
de la grande assemblée
ne pourrait-il pas se fondre
dans tous ces domaines qui entretiennent notre société,
afin de faire changer l'esprit de ceux qui nous
gouvernent, afin qu'ils ne gouvernent plus mais qu'ils
évoluent dans leur cœur, si nous leur donnons envie de rentrer eux-mêmes en
pénitence?
Car eux aussi sont semés dans leur fond intérieur.
Rejoindre en temps que candidats libres
de toutes appartenance syndicale ou politique des comités
d'entreprise.
Rejoindre des équipes de conseil municipal n'ayant pas non
plus d'étiquette politique.
Trouver des radios et des télévisions locales plus
ouvertes, plus libres, afin d'obtenir des champs
d’audiences pour parler non seulement de l'évènement de La Révélation d'Arès
mais du fond du message.
Continuer l'édition de "Frère de l'Aube", pas que sur le
net, car bien des sœurs et des frères n'ont pas
l'Internet.
Trouver des solutions que nous livre "la Révélation
du Créateur de l'Univers à Arès", qui voit lucidement les
effets pervers de notre société, d'un péché
des
péchés qui s'installe doucement, mais aussi les
effets d'une terre de bonheur à reconstruire, à sauver.
Surtout travailler à changer les cœurs, les mentalités
individuelles, de façon à ce que chacun construise
l'avenir du monde et de notre humanité en aimant
son prochain comme soi-même quelle que soit la
couleur de sa peau ou quelle que soit son origine (noix,
cucubale, amande, Pourate,Duna, Rév d'Arès xx/17-19)
en pardonnant, en se libérant de toute peur et de tout
préjugé.
Les remplir en toute intelligence spirituelle d'une vision
nouvelle ou chacun retrouve sa vraie liberté d'exister et
de penser dans la paix et pour la construction spirituelle
de son âme qui le conduira vers les hauteurs Saintes.
"Freesoulblog" est un bel outil d'échange de la grande
assemblée avec son prophète Mikal
pour rentrer en exode spirituelle pour faire "le Passage".
P.C. des Alpes du Sud
|
Réponse :
Merci pour cette contribution. "Rejoindre en temps que
candidats libres
de toutes appartenance syndicale ou politique des comités
d'entreprise... des équipes de conseil municipal", cela a
déjà été fait. Nous avons eu et nous avons encore des
frères et des sœurs dans la vie syndicale ou des conseils
municipaux. Mais cela ne peut se faire que dans des
petites entreprises ou des petites communes et la portée
de ces engagements reste malheureusement faible.
Votre commentaires est plein d'idées pratiques. Toutes ne
sont pas à mettre en œuvre, mais toutes restent de bon
conseil.
|
05dec13 150C227
Reçu par
courrier postal et recopié :
Notre ordinateur est actuellement en panne, je vous
adresse cependant les quelques réflexions en lettres
manuscrites, sur cette belle et grande entrée 150,
veuillez m’excuser.
La semaine du 12 au 16 novembre correspondait à notre
semaine de mission de charge du local, au moment de la
publication de votre dernière entrée intitulée :
"politiser notre refus de la politique". Nous sommes allés
de par la rue à la rencontre des passants, La
Révélation d’Arès à la main, leur apporter le
souffle libérateur et généreux du Très Haut. Les hommes et
femmes n’étaient pas sourds à nos propos, plus ouverts
qu’à l’ordinaire, nous avons eu de riches échanges, les
cœurs et les oreilles étaient tendus.
Face à la désastreuse situation de la France, l’homme
n’est pas dupe de l’échec de la politique, de ses
mensonges, abominations et incapacités. Je pense qu’il
n’attend plus rien d’elle, mais il ne sait plus où aller,
où chercher. La mémoire de l’homme est sous le péché
(Rév d'Arès 30/2), le chiot d’homme dit, où est le
Saint, le Vent… pâquis, chasse, bouc et chien, voilà à
qui l’homme l’a réduit (Rév d'Arès x/4-5). Il a
oublié qu’il dispose au fond de lui du génie, du génie du
Bien, pour la peine d’une pénitence, qui est joie et
fête, bien plus légère que le souci de ce monde.
En écoutant leur détresse et leur souffrance, qui sont
semblables à tous les hommes, nous pouvons très vite
glisser vers la complexité de l’homme, où se mêlent notre
vie matérielle et spirituelle. Le dialogue va très vite
vers la lumière de La Révélation d’Arès. Il ne
peut que constater que nos systèmes sont à bout de
souffle, qu’il va nous falloir passer à autre chose de
radicalement différent, que pour cela nous devons nous
déculturer de tous nos principes et valeurs jusque-là
considérés comme indépassables, parce que les siècles leur
ont donné majesté, mais qu’ils ont aujourd’hui prouvé
leurs limites, malheurs et injustices. Qu’il va falloir
apprendre à penser.
La Parole du Très Haut est extraordinaire, puisqu’elle
mêle tout à la fois le transcendant et le pragmatisme, le
réalisme.
Toute la veillée 28, la veillée 27 constitue d’ailleurs un
hymne merveilleux d’amour, de bon sens, de générosité ; il
peut à mon avis servir de base à un nouveau contrat
social. C’est un appel au courage, au dépassement et à la
dignité de chacun, au héros
qui sommeille en chacun de nous, si nous nous donnons la
peine d’aimer, de partager, de nous libérer de nos peurs,
de nos angoisses, de nos préjugés… Je dis souvent à la
personne que je rencontre qu’elle dispose d’un potentiel
inimaginable au fond d’elle, infini, puisqu’elle est buée de la Bouche du
Père, qu’elle est image et ressemblance de son
créateur, qu’elle ne doit pas ignorer cette part
essentielle en elle, c’est elle sa vraie nature. En
insufflant ses dons divins, le Très Haut a fait de lui un
prince, le prince de son propre
destin et de lui de cette planète.
Nous-mêmes qui venons à leur rencontre, nous ne sommes pas
des bons petits anges, mais de simples gens, ordinaires,
qui travaillons, payons nos impôts, aimons, souffrons
comme eux, mais que notre force et notre seule ambition
est de créer notre âme, pour notre salut et le salut du
monde. Nous ne disposons que de notre espérance et de
notre détermination.
Que nous sommes certes une multitude, mais que sur cette
diversité et complémentarité nous pouvons inventer quelque
chose de beau, de bon, où le bonheur soit durable. Nous
sommes libres,
nous pouvons créer d’autres façons d’exister ensemble, en
cessant déjà de nous opposer, de nous soumettre, mais en
apprenant à réfléchir et s’enrichir, chacun selon ses
talents.
Mieux vaut le Vent
de la Liberté, de la générosité, même dans les moments
difficiles comme ceux que nous vivons actuellement, plutôt
que la tyrannie des lois, des taxes, des ambitieux
puissants et de la peur. Mieux vaut que dans l’amour et la
liberté qu’une fausse opulence dans l’asservissement.
Avec Éric nous cherchons chaque jour avec vous et nos
frères.
Odile et Éric G. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, ma sœur Odile et mon frère Éric, pour cette
contribution à notre réflexion. Vous n'êtes pas les seuls,
loin de là, à nous dire qu'ils rencontrent dans la rue de
nombreux passants fatigués de la politique et inquiets de
l'avenir que cette politique leur réserve.
À tous nos missionnaires des hommes et femmes confient
leur difficulté d'exister. Nous n'en sommes évidemment pas
à recenser ces témoignages méthodologiquement et à
théoriser sur l'état moral de la France, mais cela nous
donne une globale mais juste compréhension de la mentalité
qui a cours.
Ces interlocuteurs ne s'en remettent même pas à nous de
faire un usage approprié de leurs déceptions et
inquiétudes, mais ils nous parlent sans méfiance, rendant
hommage sans le vouloir à notre honnêteté. Jamais contrat
moral n'est aussi chargé d'espérances tacites que ce genre
de contrat de confiance noué dans la rue avec la
population.
Merci pour cette tâche de moisson
que vous assumez avec autant de soin et de constance.
|
06dec13 150C228
Reçu par
courrier postal et recopié :
Je n'ai pas d'ordinateur ni d'imprimante mais je suis le
blog au cybercafé près de mon travail et je fais ma
mission avec des tracts reproduits de tracts parisiens
chez un reprographe.
Cette entrée #150 est passionnante, mais c'est parce que
les frères partagent le souci général de tout le monde.
Moi qui était dispensé d'impôts sur le revenu j'ai
maintenant à en payer et mes impôts locaux ont triplé.
J'ai demandé un délai de paiment mais ils m'ont refusé. Je
crois que maintenant nous vivons une frustration qui fait
fermenter la colère et vous avez raison: Il faut dire aux
gens qu'on n'est pas des anges et qu'on partage tout ce
qu'ils ont sur le cœur.
Mais le pouvoir sait bien qu'il a affaire à un peuple
devenu très lâche, très trouillard et sa petite armée
politique qui fait carrière à nos dépens se fout carrément
des protestations. L'écotaxe ? Ils ne pourront pas s'en
passer. La chute des carnets de commande d'entreprises,
l'appauvrissement de tout le monde cause évidemment une
chute des rentrées d'impôts. Cette chute va s'accentuer
avec la hausse de la TVA. "Jamais je n'augmenterai la
TVA," disait Hollande. Quel menteur !
La consommation d'alcool augmente en France, preuve que
les soucis augmentent. Mais alcool = violence verbale. On
n'est pas près de voir les rues sans cortèges de
manifestants avec leurs cris idiots: "Hollande démission
!" Tu parles si l'autre s'en fout..Les gens de leur côté
se foutent complètement de l'avenir politique ou pas
politique de la France. Ils veulent quelque chose tout de
suite. La pénitence ?
Ils s'en foutent. Ça les fait rire;
Pour moi vous cherchez à gâter votre très beau message
spirituel sans le valoriser avec un accompagnement
matérialiste.
La liberté ? Ils ne savent même plus ce que c'est en tant
que liberté sociale, alors la liberté spirituelle... Ils
veulent simplement un peu plus d'argent. Je comprends ce
que vous cherchez à dire, mais dire qu'il y en a assez de
la politique, ils s'en fichent et contrefichent. Les seuls
qui ont un idéal, c'est la communistes et les
ultracommunistes et question Dieu, question foi et
question amour, je peux vous dire qu'ils sont contre.
Voilà mon opinion. Pour moi la foi est un refuge, mais je
sais que pour les gens de la rue la foi, ils ne savent
même plus ce que c'est. Si vous mêlez la foi et la vie
sociale, même un peu, vous allez créer un mélange encore
plus incompréhensible pour eux. Sûr que je ne suis pas
optimiste et vous allez me dire: Pourquoi êtes vous
missionnaire, Raymond ? Parce que je crois que la foi
seule peut rassembler un petit
reste de gens de haute valeur spirituelle qui un
jour sera comme vous disiez "le phare sur lequel le monde
se dirigera". Nous ne gagnerons rien à en salir la
lumière. La politique salit tout.
Gandhi faisait-il de la politique spirituelle ou du
spirituel politique ? Il était dans des condition tout à
fait autres: Il était indien et sous le fouet des anglais
: il faisait de la résistance passive. Il cherchait à
libérer son pays, mais pas à faire de l'Inde un pays sans
politique.
Raymond G. de Provence
|
Réponse :
Merci, Raymond, mon frère, pour cette participation.
Carrément, vous me demandez de n'infuser dans notre propos
missionnaire aucune politique, aussi peu soit-il, qui
exprime notre refus de la politique.
Cette possibilité ne m'échappe pas.
Je suis partagé entre des projets contraires ou très
différents.
J'ai besoin d'un grand délai
pour
la prière (Rév d'Arès 39/2). Pour l'heure je
reçois les avis de mes frères et sœurs, je les considère
tous sans préconçu. Cette consultation n'est pas faite
pour la forme, ce n'est pas une consultation qui cache une
décision déjà prise. Je me devais de soulever le problème,
mais je réfléchis beaucoup et je prie beaucoup. Encore
merci.
|
06dec13 150C229
Reçu par
courrier postal et recopié :
Après trois tentatives infructueuses, mon ordinateur
refuse d’envoyer mon mail, je me [mot illisible] donc à
vous écrire manuellement.
Pour répondre à votre invitation de l’entrée 150 je dis en
gros que moi aussi je suis favorable à la solution de la pénitence, mais au
fond de moi, je ne suis pas tout à fait satisfait de cette
réponse.
En effet, dans votre commentaire fait à Denis (150C1) vous
écrivez : "Ce que je demande ici c’est comment politiser
notre refus de la politique au premier degré dans la rue
quand peu de temps nous est laissé pour parler aux
personnes de rencontre."
Personnellement, je n’ai pas de réponse à cela mais je
sais par expérience de la mission et du temps que vous
avez toujours eu une grande avance sur nous, frères et
sœurs.
Dons si vous formulez votre question de cette manière,
c’est qu’il y a sans doute quelque chose de pertinent à
découvrir, même si pour l’heure ça me paraît compliqué. À
nous d’y réfléchir encore.
Didier L. des Alpes
|
Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette participation. Venant d'un
aussi vieux missionnaire que vous, elle a son importance.
En fait, vous ne savez pas quoi dire parce que vous n'êtes
peut-être pas convaincu qu'il faille "politiser notre
refus de la politique".
Il m'est bon de savoir, quand même, que vous aussi
voyez dans la pénitence
l'axe moteur d'une politisation.
|
06dec13 150C230
Reçu par
courrier postal et recopié :
Comment montrer au monde que nous ne sommes pas des "purs
esprits flottants dans l’irréel" ? Et comment "politiser
notre refus de la politique" demandez-vous ?
Veuillez pardonner cette modeste contribution : Moïse
revint de la montagne sainte avec les tables de la loi
(divine) et les Dix Commandements pour un peuple sortant
de l’esclavage et de la servitude. Le Sermon
sur la Montagne fut donné par Jésus aux juifs
sous le joug des Romains, Mahomet obéissant au Père vint
abattre les idoles de bois en proclamant qu’il n’y a qu’un
seul Dieu. Le Père demande à Mikal
d’abattre les idoles de l’esprit, c’est-à-dire de
sortir de nos idéologies politiques, religieuses,
scientifiques, intellectuelles, rationalistes partout où
s’exerce des pouvoirs des plus malins sur les plus
faibles.
Pour nous, Pèlerins d’Arès, le nouvel exode d’abord c’est
l’exemple que nous devons donner au monde, c’est aller
au-devant de nous-mêmes, c’est rechercher le Père en
nous-mêmes pour créer notre
âme: aimer, pardonner, faire la paix en nous et
autour de nous, être libres
de nos peurs et préjugés, chercher la liberté absolue et
retrouver l’intelligence
du cœur :
La pénitence !
Comment matérialiser cela, comment concrétiser cela pour
donner envie à ceux que nous missionnons de nous suivre
(même si nous sommes tellement pécheurs et imparfaits
nous-mêmes ayant hérité de siècles de pouvoirs et ayant
gardé une mentalité d’esclaves et de médiocrité.
Comment montrer dans la rue et assez rapidement qu’un
nouveau monde pénitent
peut se construire avec comme base l’amour et la liberté
(je crois que les hommes souffrent beaucoup du manque
d’amour dans leurs rapports entre eux), l’idée de proposer
une ébauche (sous la forme d’un livret) d’une nouvelle
constitution basée sur la vie spirituelle comme le suggère
Frère Antoine Bastien pour ouvrir les consciences me
semble être expérimentable parce que pour le moment la loi des rats (Rév d’Arès
xix/24) contrôle tout. L’homme de la rue est
d’accord que la politique politicienne nous plonge dans le
désarroi sur tous les plans.
La loi des rats
est un esclavage. Courageusement, Rosa Parks et les
Freedom Riders ont pu ouvrir une brèche dans les
consciences et réussir avec d’autres la suppression des
lois discriminatoires parce que la souffrance du peuple
noir c’était terrible et depuis longtemps. Actuellement,
l’homme souffre et ressent bien que ce n’est pas le
matérialisme qui peut le rendre heureux et en paix avec
lui-même ; d’ailleurs la crise peut enlever ce que
beaucoup revendique comme droits acquis ou privilèges des
uns sur les autres.
Il nous faut donc proposer du concret spirituel qui soit
solidaire des soucis de nos contemporains, connexe à la
mission dont l’axe principal est la pénitence.
Pour vous frère aîné, le
Père
vous demande de rester en toute circonstance
doux et pacifique.
Si nous montrons que nous voulons politiser notre refus de
la politique politicienne il se pourrait que nous ayons
des 3bâtons dans les roues3 mais c’est tout un peuple qui
marche derrière vous, Frère Michel.
Actuellement, tout est rapport de forces. Les hommes
contemporains manquent d’amour, comme le noyé se débat
lorsque le sauveteur vient pour le sauver, nous aurons des
réactions peut-être violentes contre nous. Le côté
compassion amour, maternel du Père s’est amenuisé chez les
êtres humains, même certaines femmes ont perdu ce côté-là,
hélas, mais quand-même le Père met son espérance dans la
femme qui d’ailleurs n’a pas pu se politiser ou s'est peu
politisée, puisque le droit de vote lui a été refusé
jusqu’à De Gaulle [1945] en France.
La contribution des uns et des autres à ce débat montre un
élan important de conscience collective. Est-ce une
avancée significative de notre changement ? Je le crois !
Merci Frère Michel pour tout.
Marie-Reine J. du Limousin
|
Réponse :
J'étais il y a quelques jours à Marseille où quelqu'un
m'a dit en substance: "J'ai réussi dans la vie, mais je
n'ai pas réussi ce que j'ai voulu. Les Français se disent
de même qu'ils ont un pays assez réussi, mais ils
s'aperçoivent que ce n'est pas le pays qu'ils ont voulu.
Ils rejettent sa politique." J'ai demandé: "Voulez-vous
dire que les Français n'ont pas voulu cette politique
malgré tout réussie selon vous?" Il m'a fait: "Oui,
absolument !". Donc, certains pensent que la politique est
au faîte de sa réussite, mais que la déception à la base
éclate tout à coup.
C'est l'histoire de l'obsédé sexuel qui n'a vu sa
maîtresse qu'au-dessous du nombril pendant quarante ans et
qui, l'âge et la sagesse venant, en voit tout à coup le
visage et s'écrie: "Mais qu'est-ce qu'elle est moche !"
La "politique réussie mais pas voulue" est peut-être la
dichotomie, saugrenue de prime abord, mais peut-être vraie
après réflexion, qui rend si difficile le problème auquel
les Français sont confrontés.
C'est vrai qu'il n'y a peut-être jamais eu autant
de politique en France — les journaux sont pleins de
politique à 80 ou 85 % — depuis les années les plus
lourdes de la Révolution Française ou de la Reconstruction
du pays après 1945, et ce serait l'excès de politique, son
poids soudainement senti, qui ferait découvrir aux
Français qu'elle n'est pas celle qu'ils ont voulue et
aimée.
Si, dans ces conditions, "il faut proposer du concret
spirituel qui soit solidaire des soucis de nos
contemporains, connexe à la mission dont l’axe principal
est la pénitence,"
nous devrions non seulement ne rien changer à notre élan
missionnaire, mais encore accentuer, idéaliser davantage,
notre mission de foi ?
Ce ne serait pas fait pour me déplaire, puisque nous
resterions dans la droite ligne de Dieu, de la foi, de
l'espérance, de l'amour,
de la vraie piété.
Je continue d'engranger les avis et de réfléchir, mais
j'ai l'impression, certes non décisive, non absolue, mais
grandissante que peut-être la meilleure façon de
"politiser notre refus de la politique" est de
spiritualiser toujours davantage notre mission.
Guérir le mal extrême de la politique et de la religion,
sa mère, par le Bien
extrême d'une pénitence
plus extrêmement prêchée que jamais ?
|
06dec13 150C231
Reçu par
courrier postal et recopié :
J'ai pris connaissance de votre nouvelle entrée sur
"politiser notre refus de la politique".
Après avoir pris le temps de la réflexion [...] je tenais
à répondre à votre consultation.
Vous avez raison de tenter quelque chose à ce niveau-là.
C'est l'expérience pratique du terrain missionnaire qui me
fait dire cela.
Il est compliqué, mis à part les épis
mûrs, pour la masse abrutie par les idéologies
depuis si longtemps de faire le lien entre l'action de la
pénitence et le
retour d'un monde heureux. Vu qu'il faudra des générations
pour y arriver, c'est encore plus compliqué pour un monde
qui fonctionne dans l'immédiateté.
Lors de ma mission je me rends bien compte que les gens
ont du mal à croire à une possible liberté absolue de
l'homme dans un monde sans chefs
ni lois... Ils
l'espèrent au fond d'eux mais ils sous-estiment tellement
la force du Bien qu'ils manquent de foi en l'homme, de foi
existentielle.
[...] la désillusion de la politique est de plus en plus
marquée chez les gens et [de ce fait] utiliser l'effet
d'opposition entre politique et pénitence
nous rend déjà audibles, mais cela ne suffit pas non plus,
en tout cas pas assez pour être suivi. Au mieux, ça nous
rend sympathiques.
Donc, pour moi votre idée de "politiser notre refus de la
politique" peut nous permettre de faire un pas vers le
cœur des gens que la mission a encore du mal à atteindre.
N'est-ce pas par amour que vous êtes prêt à mettre les
mains dans le cambouis ?
Le risque de basculer dans un discours politique et
d'oublier le spirituel est réel. Cela demandera une grande
vigilance, mais en même temps il est urgent de bien faire
comprendre au peuple que seule la pénitence
nous permet d'envisager une sortie à l'effondrement
systémique qui se profile à l'horizon pour créer un autre
monde.
Si j'avais une image à utiliser, ce serait celle d'un
énorme incendie de forêt avec un politicien tenant un
verre d'eau nous expliquant comment il va l'éteindre.
Comment faire passer le message que c'est la
pénitence qui fait éclater l'orage et tomber la
pluie qui arrêtera l'incendie ?
Deux choses reviennent souvent lors de mes échanges dans
la mission, comment s'organiser politiquement sans faire
de politique en veillant que ça ne redevienne pas comme
avant ? Et aussi, souvent accompagné, le thème de
l'argent, sa redistribution, etc.
Personnellement, je crois possible une sorte de communisme
libéral où les gens sont libres d'entreprendre et
partagent librement, parce que ce sont des frères, mais il
faudra que la pénitence
fasse son œuvre et il va falloir du temps.
Dans la rue, quand je parle du système, on me demande
quels sont mes principes organisationnels ou économiques.
Je peux avoir plusieurs manières de répondre, mais en
substance je dis toujours que toutes les organisations
sont possibles quand règnent
l'amour, le pardon,
la fraternité, quand la pénitence
fait son œuvre: le Bien
actif. Les dirigeants nous considèrent souvent comme de
simples animaux pensants et tant qu'on se comportera comme
tels, tant que nous n'aurons pas repris le chemin de l'image et ressemblance
du Père [Genèse
1/26-27], nulle espèce d'espérance à avoir.
Toutes les espérances sont en nous si nous
changeons en bien.
J'en profite pour vous faire remarquer que les puissants
ne sont pas si nombreux que ça et qu'ils influencent
drôlement le monde et la vie des gens. Alors, je dis que
l'inverse est aussi possible, qu'un
petit reste d'hommes de Bien
actifs peut aussi influencer le destin du monde.
De plus, le risque d'un chaos économique et social
pourrait nous emmener vers un fascisme, une sorte de big
brother qui considérera la masse d'hommes comme des
animaux et les traitera comme tels. Dieu est revenu à Arès
pour nous rappeler qu'Il nous a créés à son Image
et Ressemblance, que nos vies valent plus que
celles de musées [Rév d'Arès xxxvi/23] ! Nous
pouvons donc réussir à créer un monde sans chefs
ni lois, si nous accomplissons la Parole
du Père angoissé et aimant.
Nous avons le Seigneur et les Anges avec nous ! Et un prophète vivant au
milieu de nous ! J'ai senti que votre concept de petites
unités humaines trouve un véritable écho auprès des gens.
L'idée de plus de simplicité et de liberté est attendue
aussi. Je ne sais pas si ce que je vous dis va apporter
quelque chose, mais je tenais à répondre à votre
condultation et vous dire qu'il y a dans votre démarche
quelque chose à creuser.
Aussi, je peux vous donner une aide en matière de vidéo,
si vous voulez mettre à jour votre site ou votre blog à
l'avenir sur ce thème. On pourrait en plus de vous filmer
illustrer et enrichir, par des images et des musiques, vos
propos. Produire un montage de qualité pour s'adresser aux
hommes pourrait être bénéfique, je pense, car je ne sais
si vous avez idée du nombre de ceux que la lecture rebute
alors qu'ils peuvent supporter des heures d'images. [...]
À ce propos et pour finir j'ai réalisé dernièrement un
clip pour un groupe de musique où notre frère François C.
joue, le groupe se nomme Paul Exploit [...]. Nous avons
évangélisé le chanteur P. Il a déjà lu L'Évangile Donné à
Arès et je crois qu'il a été touché. Il avait déjà produit
son album avant de nous connaître, mais je trouve qu'il
était déjà bien inspiré.
Fabrice C. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, mon frère Fabrice, pour cette copieuse et très
intéressante participation, sur laquelle nous allons
méditer en même temps que sur toutes les autres. Merci
aussi de m'offrir vos services professionnels pour la
réalisation de vidéos.
Oui, "toutes les organisations sont possibles (démocratie,
monarchie, anarchie, communisme, etc.) quand règnent l'amour, le pardon,
la fraternité, quand la pénitence
fait son œuvre: le Bien
actif."
Oui, "les dirigeants nous considèrent souvent comme de
simples animaux pensants," et le public a pris conscience
de cela et pas seulement le public, mais aussi des
fonctionnaires de justice pris entre le marteau et
l'enclume, si je peux dire. C'est le cas, par exemple, des
juges d'application des peines. L'un d'eux m'a dit à peu
près dans les mêmes termes que vous vous à peu près ceci:
"Moi, je dois décider du sort de condamnés, dont j'ai le
droit légal l'alléger la peine, mais quand je fais cela,
les juges du Siège qui ont prononcé les condamnations se
considèrent désavoués et me regardent alors comme un
animal pensant et pensant mal, incapable de juger si le
condamné mérite quelque allègement de sa peine.. .Source
de conflits. En fait, on est face à la contradiction des
lois,. Ici une loi déshumanise et là une loi humanise et
personne ne sait laquelle devra finalement valoir sur
l'autre, etc."
La politique est folle et folle sous couvert de lois
sévères, ce qui la rend à la fois ubuesque et dangereuse.
|
06dec13 150C232
Le commentaire 150C219 m'a donné l'idée de regarder ce
qu'était les clubs, fondations, etc.
En fouillant j'ai trouvé des organisations dont le but est
de répandre des idées politiques.
Comme nous nous désirons répandre des idées de refus de la
politique, [ces exemple m'ont paru mériter un examen].
J'ai trouvé trois formes juridiques:
L'association loi 1901 (culturelle), l'association loi
1905 (cultuelle) et la fondation.
Pour la France, j'ai entendu parler de ces trois clubs qui
réunissent des personnalités de divers milieux.
L'association "Le Siècle" est fondée à la Libération par
d'anciens résistants réunis autour de Georges
Bérard-Quélin. Son objectif est de faire se rencontrer les
"élites" pour mieux se connaître au-delà du clivage
gauche-droite. "Le Siècle", cercle de l'élite française,
est un club de reflexion qui rassemble les membres les
plus puissants et influents de la classe dirigeante
française: responsables politiques, présidents de grandes
entreprises, et journalistes des médias qui "font
l'opinion."
L'IFRI est un club de reflexion consacré à la politique
internationale, ce qui inclut des questions comme
l'économie, la mondialisation, ou les méthodes de
"gouvernance". L'IFRI rassemble des personalités
politiques de droite et de gauche, des patrons de grandes
entreprises, et quelques universitaires. L’IFRI est une
association de loi 1901
Le "Club de l'Horloge" est une association française, plus
précisément un cercle de réflexion politique d'orientation
libérale-conservatrice. Il a été créé en [mots manquants].
Autrement il y a aussi ceux, plus ou moins connus, créés
par ou pour Valéry Giscard d'Estaing, François Fillon,
Ségolène Royale, Nicolas Sarkosy, etc.
Le "Mouvement Utopia" est une association investie dans
l'espace public, les partis politiques de gauche et dans
le milieu associatif. Il est animé par Franck Pupunat et
Laure Pascarel et a pour but de définir un projet de
société en posant la question de l'idéal et du sens. Ses
deux porte-parole sont David Flacher et Anne Le Strat
Je découvre le guide des Fondations. Deux exemples parmi
des dizaines:
La Fondation "Res Publica" est une fondation reconnue
d'utilité publique, par décret du 30 décembre 2005 et
présidée par Jean-Pierre Chevènement. La Fondation s'est
donnée pour objectif la réflexion, l'analyse et la
capacité de proposer des choix
de politiques publiques, face aux grands enjeux actuels,
dans le cadre national et dans le cadre du monde
globalisé. La Fondation souhaite une évolution vers un
dialogue réel des cultures et des nations, dont la
traduction politique est la multilatéralité dans la prise
de décision et la conduite des actions les plus
conséquentes pour l'avenir du monde. Fondée sur l'exigence
et l'actualité d'un modèle républicain pour le XXIe
siècle, la Fondation a tout particulièrement consacré sa
réflexion à la crise économique internationale, aux
réponses à apporter, au nouveau modèle de développement à
favoriser, à la lumière d'un intérêt général seul capable
d'équilibrer les dérives du marché. La Fondation "Res
Publica" a déjà organisé plus de 70 colloques et
séminaires sur des sujets économiques, sociaux et
géopolitiques et publie chaque semaine de nouvelles notes
et études.
Le gaullisme, une voie d'avenir pour la France, aussi
appelé "Les Gaullistes en Mouvement" (GEM) est un courant
de l'UMP créé en septembre 2012 par Michèle Alliot-Marie,
Roger Karoutchi, Henri Guaino et Patrick Ollier.
Caractéristiques et programme de ce courant : La
profession de foi du courant indique que ses promoteurs
sont attachés "une certaine idée de
l’homme, de l’État, de la nation et de la République."
Elle prône "l’égalité des chances et le mérite
républicain" et ajoute que "être gaulliste, c'est défendre
les institutions de la Cinquième République […], c'est
être attaché à la puissance, l'influence et la grandeur de
la France." Les dirigeants du courant ont déposé une
motion à l'occasion du Congrès de l'Union pour un
mouvement populaire de 2012.
Je pense que la 2° fondation est une "fondation de
dotation" mais je n'en suis pas sûr. Fonctionnement de la
fondation de dotation : Comparé à l’Association et à la
Fondation RUP (Reconnu d'utilité publique), la souplesse
du fonds de dotation est caractérisée par les faits
suivants : Le fonds de dotation peut être constitué par
une seule personne physique et/ou morale.
L’absence de toute autorisation ou instruction
administrative préalable permet, en pratique, de disposer
d’une structure opérationnelle dans un délai d’environ un
mois.
Les fondateurs disposent d’une grande liberté pour
organiser, à leur convenance, la gouvernance du fonds de
dotation. La seule obligation est de composer le Conseil
d’administration de trois membres a minima, le fonds de
dotation n’est soumis au sein de son Conseil,
contrairement à la fondation RUP, ni à l’établissement de
collèges d’administrateurs, ni à la représentation des
ministères liés à son objet social. La capacité juridique
et financière est équivalente à celle de la fondation RUP.
Les libéralités consenties à un fonds de dotation ne
répondent pas à l’exigence de conformité à son objet
social et ne nécessitent pas l’accord préalable de
l’autorité administrative de tutelle (contrairement à la
Fondation RUP).
Le fonds de dotation a la capacité de recevoir des biens
et droits de toute nature, et la possibilité de les
exploiter commercialement dès lors que les profits sont
exclusivement affectés au financement de son activité
d’intérêt général.
À noter que le fonds de dotation doit se doter d'un
commissaire aux comptes pour une durée de 6 exercices
comptables dès qu'il perçoit 10,000 euros de dons,
libéralités.
Bernard et Evelyne R. de région PACA
|
Réponse :
Merci pour ces informations dont certaines nous sont déjà
connues.
Concernant la fondation, cette forme juridique nous est
pratiquement interdite, car elle demande une
reconnaissance de l'État que nous Pèlerins d'Arès n'avons
aucune chance d'obtenir.
Les clubs de réflexion dont vous parlez sont bien connus
et, comme le Rotary ou le Lyon's, sont en fait des
cénacles fermés et réservés à une "élite", qui filtre
toutes les admissions, dont nous ne faisons pas partie.
Certes, nous pourrions créer notre propre cercle de
réflexion, mais ce ne serait qu'une association loi 1901
comme une autre.
|
06dec13 150C233
Mon idée du "blanc" [150C208] comme interface conceptuelle
n’est peut-être en effet pas évidente à traduire.
Je vais essayer de la redire ici sous un autre angle.
Outre notre mission spirituelle, il faudrait désacraliser
la politique.
De la même manière que le roi
noir en France a neutralisé les effets pervers du
roi blanc (vision
imposée à tous d’une vérité unique émanant de Dieu
codifiée par un clergé), tout en en reprenant les
méthodes, par la laïcité, les spirituels que nous sommes
proposeraient en quelque sorte de neutraliser les effets
pervers de la politique en la "laïcisant", dit autrement
en la "spiritualisant" (un peu fort quand même).
De la nécessité d’un pouvoir régnant choisi parmi des
idées partisanes et s’imposant à tous, on glisserait vers
celui d’un pouvoir ramené au seul rôle fonctionnel de la
gestion de la cité (équipements collectifs, quelques
services publics, État minimum), en montrant qu’il y a un
"bien collectif" au-dessus des partis, qui participe de la
ressemblance des hommes entre eux, de la même manière
qu’il y a un Bien
universel en nous, une identité originelle, divine et
commune, qui, elle, n’est pas comme un bulletin dans
l’urne mais ne peut s’extraire que de l’humain vivant par
la pénitence.
Essai de tract :
Appel du frère :
"Les humains seraient parfaitement capables
de s’autogouverner dans de petites unités, de vivre avec
générosité selon leur conscience, leur diversité, dans
la Justice et la liberté totale s’ils étaient pénitents,
c’est-à-dire s’efforçant d’aimer, de pardonner, de faire
la paix, de chercher en permanence la Vérité et la
liberté."
"Ce programme, qui était celui de Jésus, n’a jamais vu
le jour. Il est celui que vivent déjà dans l’ombre les
Pèlerins d’Arès, ces croyants libres qui appliquent La Révélation d’Arès,
authentique Parole de Dieu redonnée en France en 1974 et
1977.
Par les économies réalisées de structures politiques il
règlerait la crise et la dette en un rien de temps."
Le politique fait croire que les hommes ne sauraient se
priver de "son intelligence", son programme est toujours
d’imposer ses idées, de soi-disant "changer le monde"
par la loi, de l’extérieur de l’homme. En réalité, comme
le religieux, il vit sur leur dos et complique les
choses plus qu’il ne les règle. Qui ne voit se profiler
le désastre ? De droite ou de gauche, la nuance joue
seulement sur y aller plus ou moins vite.
Le frère appelle les hommes au changement
du
monde par l’intérieur de soi, au
Bien universel (vertu, perfection) qu’ils sont
capables de révéler par la pénitence
et sa généralisation par contagion. Gratuite et à la
portée de chacun pour la peine d’un effort qui n’est pas
plus lourd que les soucis des règlements, les
complications bureaucratiques et de l’impôt.
Son programme est de long terme, plusieurs générations.
En attendant dès maintenant, les citoyens pourraient
désamorcer certains effets nocifs de la politique des
partis en cherchant uniquement pour représentants les
moins idéologiques, consensuels hors parti, soucieux du
seul bien public (vraie res publica), du respect total
de la liberté et de toutes les différences.
Claude M. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ces informations
complémentaires.
L'idée de "Blanc" est ici plus claire, notamment en
disparaissant, si je peux dire.
Je comprends le fond de votre pensée, mais je ne trouve
pas votre formulation (le tract) facile pour le tout
public. Nous devrons être très clairs d'emblée. Nous
réfléchissons à la formulation et je vous remercie d'y
participer, mais celle-ci trouvée, nous ne pouvons pas
demander aux gens de la rue d'un réfléchir à leur tour.
Tout doit être lumière sur l'instant, lumière acceptée ou
rejetée, mais lumière.
Je comprends la difficulté de dire ce que vous souhaitez
dire, mais c'est notre difficulté à tous ici dans cette
phase de réflexion. Cette difficulté n'a fait que
s'amplifier et se durcir depuis la fin du Moyen Âge et la
disparition, à la Renaissance, de son concept théophanique
de l'univers.
Avec la ruine de l'univers médiéval la place de l'homme
sur la terre n'a pas cessé d'être de plus en plus
problématique. Rien n'est plus évident entre le moi
pensant et les choses.
"It's all in piece, all coherence gone" (tout est en
morceaux, toute cohérence disparue), déclara le poète et
prédicateur John Donne, probablement le premier a avoir eu
conscience de cet éclatement de la conscience, et les
"Pensées" de Blaise Pascal allaient quelques années plus
tard exprime la souffrance de l'homme face à la perte
irrémédiable de la totalité. L'homme ne peut plus tout
embrasser d'une seule pensée.
Nous, Pèlerins d'Arès, nous essayons de revenir en arrière
et de redonner aux hommes le cosmos uni des Anciens que
seul une âme
pure peut concervoir. Finalement, ce qui a tué l'âme,
qu'il nous faut recréer, c'est la complication et en nous
érigeant contre la politique nous nous érigeons contre
cette complication de la vie qui est son fond de commerce.
L'homme se sent comme un étranger dans cet univers
construit par l'esprit qui calcule et qui mesure, qui
analyse et catégorise, parce qu'il ne peut plus le
concevoir d'un seul coup comme un tout. Votre formulation
me fait penser à cette impossibilité de concevoir la vie
sociale comme un tout simple; elle reste donc obscure pour
beaucoup, alors que nous allons essayer de formuler les
choses en un seul concept. Bien sûr, vous parlez du Bien, c'est le
concept, mais sa triomphante simplicité n'est pas évidente
une fois lus tous les mots du tract.
"Qu'est-ce que l'homme dans la nature ?" demande Pascal,
et "Nous ne sommes pas au monde" crie Rimbaud, parce que
ce que vous appelez le "Blanc" a disparu et qu'il faut le
retrouver (si je vous ai compris). Mais le chemin que vous
nous proposez ne me semble pas vraiment clair.
Merci quand même, frère Claude et pardonnez-moi si j'ai
moi-même des difficultés pour être clair.
|
07dec13 150C234
Je suis comme Anne-claire [150C225] happé ces temps-ci par
mon travail, mais je reste attentif, autant que possible,
à ce qui s'échange ici, à l'appel de votre consultation.
Je suis également partisan de ceux qui pensent que la pénitence permettra,
à terme, aux hommes libres de prouver qu'on peut vivre
heureux sans le recours à la politique et à ses
indéboulonnables professionnels.
L'expérience historique et millénaire nous démontre que la
politique mène à une voie de garage, une impasse et la pénitence quant à
elle est la voie droite, la voie de la responsabilité
assumée. Simplement nous ne pouvons pas le démontrer sans
représenter au préalable un nombre significatif de pénitents, c'est bien
pour cela qu'il faut poursuivre la moisson
sans relâche.
Quand j'essaye d'être concret avec les gens de rencontre
il m'arrive de leur demander simplement d'imaginer
l'incidence globale de la pénitence
sur la société future : Il nous faut bâtir une société
d'hommes et de femmes responsables pratiquant le Bien,
ne serait-ce que pour notre descendance.
Des hommes et des femmes changés
c'est moins de mal à gérer, moins de prisons, moins de
police, moins de magistrats et moins d'impôts de toutes
sortes pour alimenter l'administration tentaculaire qui
s'étend jusqu'à Bruxelles.
La pénitence est
gratuite, la politique nous coûte cher.
Imaginez donc une société où on ne légifèrerait plus,
parceque l'homme a fait le choix d'aimer et de pardonner,
de faire la paix.
Je me relis et à la réflexion je me dis que ça fait quand
même un peu "ange attardé sur la Terre", mais pourtant ce
que je dis est trop évident pour être contredit.
L'infatigable "père de la nation arc-en-ciel" s'est éteint
hier soir, il a eu l'intelligence spirituelle — celle du
coeur — de pardonner à ses geoliers. Le pardon plus fort
que la vengeance des palais de justice.
Salah B. d'Ile de France
|
Réponse :
Un grand merci, frère Salah, pour cette belle
participation que j'entends dans mon cœur comme le bel
hymne à l'homme changé
et au monde changé
que nous chantons tous, apôtres de La
Révélation
d'Arès. Non, frère Salah, ce commentaire n'est
pas inutile. Vous m'avez adressé un eMail pour me demander
de ne pas le publier, parce qu'il vous aurait soudainement
paru superflu, mais je le publie, parce qu'il est beau.
Non, ce commentaire n'est pas superflu et j'en proclame
avec vous l'utilité et le besoin qui sont l'utilité et le
besoin mêmes de notre mission.
Oui, nous chantons la
pénitence au milieu des humains auxquels
la politique des durs de dur dont la raison raisonnante a
forgé à nos concitoyens des cervelles étanches à nos
musiques de l'âme, des
cervelles mahousses et bien salées comme les cuisses de
cochon dont la politique fait ses jambons,
la politique des élus à têtes d'indomptables
à qui "on l'a fait pas",
la politique des faiseurs de lois aux regards de loups qui
ne cillent pas devant les problèmes de robinets et de
baignoires qu'on remplit et qu'on vide (enfin une loi
raisonnable pour transvaser des porte-monnaie vers la
baignore percée de l'État!),
la politique qui sait tout, qui voit tout, qui a toutes
les solutions et dispose pour les appliquer de l'armée, de
la police, de la gendarmerie, des tribunaux, des
ministères de toutes sortes, de l'éducation nationale, des
impôts, des... (laissez-moi reprendre mon souffle),
la politique qui délivre la raison des citoyens
(intelligents) des pleurnicheries de mollassons comme la
foi, l'espérance, l'amour, le pardon (fi !), la
liberté-liberté (délire !); la justice-justice (illégale!
seuls le tribunaux jugent), tous ces rêves pathogènes (or
ça, verbalisons ! Racine) pour faire un peuple de libres
penseurs au cortex crocodilesque qui oppose mépris ou
pitié (kifkif en politique comme en science) à nos
incitations à la pénitence
La politique ? Mais nous n'en sommes pas dupes.
Nous connaissons les raisonnements institués, légalisés de
cet énôôôrme baobab, et son effet désastreux sur
l'humanité qui cherche son ombre contre le soleil du
Créateur, et nous savons que rien comme la pénitence
n'a de cailloux mieux ajustés pour l'abattre et
c'est pourquoi nous poursuivons face à ce Goliath nos
activités de petits David avec nos petits cailloux dans
notre petite besace et la petite fronde de nos propos et
de nos tracts.
J'aime votre commentaire, frère Salah, et je l'affiche
avec fierté.
Vous savez, frère Salah, La
Révélation
d'Arès, si on la lit bien, n'est pas sans humour,
et c'est peut-être par la mise en boîte que nous aurons la
peau du crocodile, l'écorce du baobab. Nous réfléchissons
à tout et donc à ça aussi.
|
08dec13 150C235
Bon Anniversaire d'Amour !
On se réjouit de vous serrer dans nos bras très bientot.
On vous embrasse bien fort.
Sara et Manuel de Chine
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Réponse :
Ce commentaire n'a rien à voir avec l'entrée 150, mais je
ne peux pas ne pas en faire profiter tout le monde.
Nos bien aimés enfants, Sara et Manuel, Je ne sais quand
vous avez pris cette photo. J'imagine que ce fut à Noël
2012 chez nous à Bordeaux. En trouvant cette image ce
matin 8 décembre 2013 dans mes eMails j'étais ému.
Ensuite, Christiane et moi, nous avons eu notre petite
larme à l'œil en la regardant ensemble.
Vous vous êtes souvenus que nous nous sommes rencontrés,
Christiane et Michel, le 8 décembre 1966 à Lyon.
Pour Christiane ce fut le coup de foudre, l'amour
instantané. Pour moi ce fut un petit peu plus long. Normal
! Elle n'avait pas encore 22 ans et moi j'avais déjà 37
ans. J'avais alors la prudence qu'elle n'avait pas et
aujourd'hui ce serait plutôt l'inverse, Christiane veille
sur moi avec une hyperprudence méticuleuse.
Chaque jour nous bénissons le Père de nous avoir donné par
cet amour indestructible la force de traverser des
périodes très difficiles socialement et matériellement
parlant, je parle des années qui ont suivi les apparitions
de Jésus et les théophanies en 1974 et 1977. Aujourd'hui
nous sommes des binoclards un peu défraîchis, mais nos
cœurs sont encore plus brûlants et unis qu'il y a 47 ans.
À bientôt donc, Sara et Manuel, puisque vous allez nous
faire la joie d'une visite en France dans deux semaines.
Alléluia !
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08dec13 150C236
Reçu par
courrier postal et recopié : Cette nouvelle
entrée me rappelle qu'un temps avant de m'engager dans le
catholicisme j'avais tenté le détour par la politique,
essayant de trouver quelle serait la meilleure
organisation pour permettre l'avènement du bonheur humain
par la politique, hélas tous les systèmes que j'ai pu
imaginer à l'époque butaient, au final, sur une seule
variable : l'homme ou plutôt la nature de l'homme.
J'ai finis par comprendre que le système politique
importait peu, un tyran n'était pas forcement tyrannique,
même si c'est le sens .de ce mot aujourd'hui (à l'origine
en Grèce le tyran était un homme désigné par la citée pour
prendre momentanément la direction des affaires afin de
fédérer les forces en vue de repousser une agression ou
résoudre un problème ponctuel).
Une tyrannie dirigée par tyran pénitent
peut être une réponse à un problème ponctuel, de même une
monarchie, une république, une confédération, une anarchie
etc. etc. Un des problèmes c'est d'ériger en système
unique et perpétuel quelque chose qui à l'origine est
ponctuel, circonstanciel.
En fait, qu'importe l'organisation, c'est ce qu'en fait
l'homme qui est important, il me reviens à l'esprit un
texte que j'utilisais quand j'animais une aumônerie, un
texte de Michel Quoist, Je leur expliquai que nos actes
définissent les choses qui nous entourent ou que nous
fabriquons, que l'homme a cette puissance de nommer les
choses et les êtres (Genèse), le texte disait
prière autour d'un billet de l00 francs Avec un Billet je
peux
— acheter un couteau pour préparer le repas de mon enfant
— acheter de quoi vêtir le pauvre
— acheter le billet pour rassembler une famille
Mais je peux aussi
— acheter un couteau pour tuer
— acheter le corps d'une prostituée
— acheter à vil prix le bien d'autrui
Etc.
Quand je mets face à face ce passé et cette entrée #150,
il est clair qu'à l'époque il me manquait l'essentiel :
"Savoir et croire que l'homme pénitent
peut se sauver et, devenu frère, ne plus porté
d'importance à la structure politique, mais à la politique
comme gestion harmonieuse et évolutive d'un groupe de
pénitents."
Peux être nous Pèlerins d'Arès devons-nous redéfinir les
mots politique, social, etc. comme le prophète
a redéfini les mots pénitence,
foi,
salut, etc.
Comme beaucoup de commentaires, et comme vous le faites
remarquer vous-même, ce n'est pas au prophète
de descendre dans l'arène (Rév d'Arès xx/8-12) mais au petit reste sous le
regard du faucon
qui scrute la terre, en restant entre Ciel et Terre, le petit reste palé sur l'île du prophète
gardien.de la Parole.
Je pense que dans notre réflexion nous devons dissocier
clairement dans nos esprit et nos cœurs "politique" de
"groupe politique", nous ne devons absolument pas aller
sur le terrain du roi
noir, ils sont dangereux, de même le Père
enjoignait au prophète
de ne pas aller sur le terrain du roi blanc nous devons
d'abord redéfinir les mots, nous devons renommer la
création comme à l'origine quand Dieu demande a Adam de
nommer les êtres.
Ainsi devons-nous redéfinir le sens de politique sous la
lumière de La
Révélation d'Arès. Ceci fait, notre discours se
distinguera de lui-même du reste du monde.
Je n'ai pas bien réfléchi encore à tout cela mais nous
pourrions essayer de réfléchir à :
— Rebâtir une nouvelle Politique c' est d'abord rebâtir 1
'homme
— L'humanité malade du
péché a fait de la politique un jeu d'opposition.
Guérissons du péché
et nous redonnerons a la politique son sens social.
— La politique de l'homme spirituel n'est pas corporatisme
et opposition.
La politique de l'homme spirituel n'est pas la
programmation de la société future de nos enfants, mais la
faculté de vivre aujourd'hui ensemble et différents.
— La Politique c'est la vie de la cité :
Faire de la Politique, c'est se préoccuper de la cité. Se
préoccuper de la citée c'est se préoccuper des gens. Se
préoccuper des gens c'est se préoccuper de son voisin Se
préoccuper de son voisin c'est le considérer comme une
partie de soi Mais l'homme ne peut voir son prochain comme
partie de soi-même sans être spirituel. Et l'homme ne peut
être spirituel sans la pénitence
qui est l'abolition du mensonge, de l'indifférence, du
jugement, des préjugés, toutes choses et pensées qui
empêche le pardon
et l'amour du prochain.
La vraie politique c'est la gestion au quotidien de la
cité composée d'êtres tous différents, mais tous
potentiellement pénitents.
Philippe P. d'Ile de France
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Réponse :
Voilà une façon intéressante de voir les choses, frère
Philippe. Merci pour cette contribution.
Toutefois, je vous rappelle que ce n'est pas "le prophète
qui a redéfini les mots pénitence,
foi,
salut, etc.," mais le Père lui-même par La
Révélation d'Arès. Par contre, les mots
politique et social ne figurent pas dans
La Révélation
d'Arès. Il nous est impossible de les redéfinir
par nous-mêmes et nous devons les utiliser avec les sens
que le monde leur donne. C'est pourquoi ne ne
pouvons qu'être antipolitiques ou apolitiques et ne
pouvons l'expliquer qu'en politisant notre propos, de même
qu'on ne peut être antiphilosophique qu'en philosophant.
Nous n'avons pas, par contre, à être antipénitents ou
apénitents, puisque c'est Dieu Lui-même qui use du mot pénitent en lui
réattribuant son sens originel.
Vous allez me dire que je pinaille... J'essaie seulement
de me tenir au plus près de La
Révélation d'Arès. Il y a toujours un résidu
insatisfaisant dans la Parole de Dieu parce qu'Il doit
utiliser pour parler à l'homme un langage humain
imparfait.
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08dec13 150C237
Reçu par
courrier postal et recopié : Tout le monde
s'exprime s'il veut sur le chapitre politique.
Au fait, depuis quelques mois je me suis rapprochée de l'assemblée. Je vois
Anne-Claire et je vais à la mission régulièrement, je
découvre [mots peut-être manquants].
Politiser pour moi signifiait acter dans l'Histoire.
Votre ou vos interventions au Cirque d'Hiver (je vous ai
découvert en 1989) et aussi ce moment où nous avons mangé
[ensemble] une petite brochette de mouton à la hâte pour
ouvrir le débat de l'assemblée... Nous étions une
certaine.
Ce serait cela notre politique, des actes qui nous
rassemblent et qui montreraient au monde [mot manquant],
même s'il ne comprend pas au début.
Trouver une action avec vous tant que vous êtes parmi nous
serait formidable, faire durer les traces et [les]
renouveler.
J'avais pensé à un baptême comme [faisait] Jean le
Baptiste, mais cela me fait un peu peur.
Anne V. d'Ile de France
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Réponse :
Intéressant. Vous, ma sœur Anne, vous voyez notre
politisation dans des actes simples mais bien concrets.
Vous ne la voyez pas dans des arguments, des mots.
Pourquoi pas ?
Inviter le monde à partager des brochettes de mouton avec
nous ? C'est bon comme le vin pour accompagner des
arguments. Bonne idée. Vous n'êtes pas du tout
idéologique. Merci pour cette participation.
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08dec13 150C238
Reçu par
courrier postal et recopié : Je veux vous
confirmer tout l'intérêt que nous portons à votre dernière
entrée. Nous sommes d'accord pour "politiser notre refus
de la politique" sans pour autant concevoir par quelle
voiie nous passerons.
Tu tiens la perche, tu
la tailles longue ou courte (Rév d'Arès xx/6) !
Nous vous suivrons dans votre choix. Nous sommes avec vous
et tous nos frères et sœurs dans la prière
et la Moisson. J'ai
beaucoup apprécié votre réponse à 150C198 où vous exprimez
le bouleversement dans le génome lorsque nous changerons
véritablement de polarité, le passage de la vie à la Vie
pour créer une nouvelle race:
Tu es comme l'abeille qui vole dans les pins, le miel
coule dans le frère, il fait la race (Rév d'Arès xii/5).
Claudine F. de la Côte Vermeil
|
Réponse :
Beaucoup comme vous me disent qu'ils me suivront, quelle
que soit ma décision, mais peu le disent aussi élégamment
et pieusement que vous, ma sœur Claudine. C'est pourquoi
je vous publie à la place de tous les autres que je
remercie à travers vous pour le confiance qu'ils me font.
Merci pour votre contribution.
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08dec13 150C239
Reçu par
courrier postal et recopié :
Je
lis actuelleent votre blog sur le thème de comment
politiser un peu la mission.
J'avoue qua je prends [dans votre blog] plus d'idées que
je n'en apporte, mais je suis tous les commentaires,
abondants, avec attention.
J'espère qu'il en sortira du nouveau, car la mission est
plus que difficile, mais sortir de la politique ne sera
pas facile pour la France. Je pense que nous nous
orientons vers un chaos et ensuite [seulement] nous serons
peut-être écoutés, mais c'est bien de nous préparer dès
maintenant.
Je lisais une de vos réponses sur la liberté. C'est vrai
que chaque jour nous en perdons un morceau ! Nouvelles
taxes, nouveaux radars plus performants, nouvelles normes
européennes, boîtes noires pour les voitures, limitation
de vitesse à 80Km/heure bientôt... Mais quand cela va-t-il
finir ?
Bravo pour vos nouvelles orientations.
Laurent L. des Alpes Savoyardes.
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Réponse :
Merci pour votre contribution, mon frère Laurent. Ainsi
vous pensez que la France passera d'abord par un chaos
avant de commencer à nous écouter. Ce n'est pas certain,
mais ce n'est pas impossible. Vous êtes quand même
d'accord pour que nous nous préparions dès maintenant à
aider nos compatriotes à changer d'organisation sociale.
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08dec13 150C240
L’univers tout entier est gouverné par un ensemble de lois
parfaites qui ont été créées par le Père
de
l’Univers.
Il y a les lois de la physique.
Il y a les lois de la chimie.
Il y a les lois de la biologie.
Ces trois types de lois gouvernent la matière.
Et il y a les lois spirituelles.
Les lois spirituelles gouvernent le monde spirituel.
Il faudrait les mettre en premier, ce sont les plus
importantes.
Il y a une loi spirituelle fondamentale qui s’exprime
ainsi: la pensée crée la réalité. (L’Esprit est Créateur)
Une conséquence: ce dont j’ai peur, c’est cela qui
m’arrive. (Voir livre de Job)
Une autre conséquence de la loi principale est : ce contre
quoi tu luttes, tu le renforces. (Parce que tu y penses
sans cesse et ainsi tu lui communiques une énergie
d’existence, et quand tu réagis contre, tu crées une
énergie de résistance.)
Le refus de la politique est du point de vue des lois
spirituelles, une erreur.
Refuser c’est réagir, c’est lutter, c’est penser contre,
c’est renforcer ce que nous voudrions affaiblir.
Il ne s’agit pas de réagir, mais d’agir.
Il ne s’agit pas de lutter contre, mais d’agir pour.
Il ne s’agit pas de réaction, mais de création.
La religion et la politique sont déjà vaincues, ce sont
des monstres agonisants.
Ne regardons pas derrière nous car nous serons transformés
en statue de sel.
Regardons devant, le chemin qui monte vers la Montagne
Sainte.
Marchons avec courage et détermination dans la direction
que le Père nous indique, ne nous laissons pas distraire
par des combats inutiles qui nous ferons dépenser une
énergie dont nous manquerons ensuite pour créer ce qu’il
nous faut créer, pour retrouver la Vie.
Refuser la politique, c’est regarder derrière soi, la bête
qui agonise.
Laissons les morts
enterrer leurs morts, ne nous en mêlons pas.
Oui, ça paraît très égoïste, mais cela ne l’est pas, c’est
Jésus lui-même qui a prononcé ces paroles.
Et pour l’Amour du Père arrêtons de réagir à tout et pour
tout, quelle perte d’énergie inutile !
Gardons notre énergie pour créer le monde de demain, en
nous et autour de nous, le Royaume de Dieu. Ce dont nous
avons besoins c’est de projets concrets, réalisés, qui
seront des exemples pour le monde.
C’est une illusion de croire que le monde sera changé
complètement de l’intérieur.
Il ne s’agit pas de s’en isoler complètement, mais de
créer autour de nous et en nous, le monde différent que
nous voulons.
Mais en avons-nous le courage et la volonté ?
Gandhi disait (je cite de mémoire) : nous devons être le
monde que nous voulons pour demain.
Le concept de petites unités humaines ? Que faut-il pour
que le concept devienne une réalité ?
Créons par exemple une communauté rurale agricole qui
tendra vers une vie en autarcie, qui tendra à une vie de
troc, sans argent et une dépendance minimale avec le monde
économique/technique/industriel/financier/politique.
Une telle expérience attirera forcément l’attention du
monde si elle est réussie.
La seule loi qui y règnera sera celle que le Père a écrite
dans nos cœurs. ("j’écrirais ma Loi dans vos cœurs" dit le
Père) La Loi de l’Amour.
Je ne vois rien de plus anti-politique qu’une action de ce
genre.
Nous parlons d’un monde sans politique ? N’en parlons
plus, créons-le!
Didier R. d'Amazonie brésilienne.
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Réponse :
Merci pour cette contribution, mon frère Didier.
Je ne vois pas très bien "la religion et la politique
comme vaincues et agonisantes." L'Islam est terriblement
agressif et la politique que nous subissons en France n'a
jamais autant pesé sur nous, du moins depuis que je suis
né.
Nous ne voyons certes pas les choses de la même façon. Je
ne crois pas que nous puissions fonder une société
apolitique comme ça sur les ruines supposées d'une
politique politicienne qui ne serait plus qu'une activité
désuète, finie, "agonisante."
Si vous rentrez en France et avez à subir tous les impôts
et tous les réglements auxquels nous avons à faire face,
et si vous subissez les sanctions, les amendes, les
condamnations réservées à ceux qui refusent de se
soumettre, vous verrez que la politique est bien réelle et
encore très très puissante.
Je pense que vous n'avez pas très bien saisi le souci qui
me poursuit actuellement, à savoir que nous devons dire
aux hommes que nous rencontrons dans notre mission que
nous sommes comme eux victime de cette politique et très
inquiets pour l'avenir de ce pays.
Si une révolution a lieu en France (nous sommes dans une
période prérévolutionnaire) qu'en sortira-t-il ? Une autre
politique mais avec tous les attributs de celle qu'elle
aura renversé: pouvoirs, lois, impôts, police, tribunaux,
etc.
C'est cela que nous souhaitons éviter à très long terme.
Ce qui sera évidemment impossible sur l'instant, parce que
nous sommes trop faibles, mais nous préparons des temps
plus lointains, quand le monde de base finira par
comprendre qu'il y a une autre façon de vivre ensemble.
Ceci dit, vous avez raison, notre but est la "création"
d'un autre monde en changeant
ce monde (Rév d'Arès 28/7) présent, mais cela ne
se fera que par la pénitence,
c'est-à-dire par le refus d'un mal ou péché
qui est persistant, qui n'est pas du tout agonisant, et
son remplacement par le
Bien. Il nous faut donc être une sorte de glaive, spirituel
certes, mais glaive,
c.-à-d. un combat, une lutte, comme disait Jésus: Je
ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive...
Mais votre point de vue mérite aussi d'être considéré.
Merci pour lui. Vous avez peut-être raison et j'ai
peut-être tort.
|
08dec13 150C241
La politique c'est l'art de capter le pouvoir et le
garder.
La politique, c'est l'art du vivre ensemble: Que cet
ensemble soit deux amis, une famille, une collectivité
réduite ou immense, le regroupement à un moment ou un
autre devient politique, parce qu'il implique des besoins
communs : voirie, sécurité, éclairage pour se déplacer,
urbanisme ; règles communes ; choix engageant les
habitants dans leur quotidien le plus banal comme dans
leurs aspirations les plus élevées.
Le mot art n'est pas infondé ici puisque La
Révélation d'Arès l'emploie dans les deux sens en
15/1 et en 16/7. Il y a entre les deux sens du politique
la même distorsion qui existe entre le religieux et le
spirituel.
La pénitence
(que je vois comme une transformation intérieure effective
à la fraternité) ne peut rendre compte de l'organisation
technique nécessaire pour vivre ensemble. Pénitence
et politique sont deux phases d'une même nécessité. Un
jour peut-être nous changerons le mot politique et le
nommerons polone
(confusion de ma part?), mais en attendant que nous
donnions une réalité existentielle à la polone
(Rév
d'Arès xxxix/12-13) il nous faut donner une
réalité spirituelle à la politique sous peine de rester
incompris.
La politique fractionne la communauté. Ses fondements
théoriques reposent sur au moins ce postulat que l'homme
ne saurait vivre avec les autres sans pouvoirs. Elle
invente des oppositions (classe contre classe, intérêt
contre intérêt, idéologie contre idéologie) et des
adhésions autour de symboles qui ne sont que des idées
(unité nationale, patrie, Bien
commun, etc. ) Le sentiment d'appartenance durable et
fécondant à une communauté repose sur la Fraternité :
Raison de vivre, d'agir, de construire ensemble basée sur
des affinités, des besoins, un but commun.
Question que je me pose : Cette unité peut-elle se
réaliser sans un Père
et une mère communs, référence ou origine de l'ensemble
humain comme les frères d'une fratrie ne le sont que grâce
à un père et une mère charnels ?
La politique recrée ce Père et cette mère en instituant le
chef, le leader, l'homme providentiel comme Père et la
République comme mère. (On le voit à l'occasion de
funérailles grandioses que les peuples donnent aux "hommes
providentiels" qu'ils honorent comme des Pères
symboliques, voire des dieux. L'exemple du deuil que
suscite Nelson Mandela me semble fournir un exemple tout à
fait approprié).
La lutte entre les Pères potentiels, (droite, gauche,
dictateur, démocrate), conditionne une grande partie de la
politique. L'acceptation ou le rejet de ce Père
(Rév d'Arès 8/4-5) et de cette mère est le
fondement de la loi.
La Révélation d'Arès
propose un tout autre chemin : une identification
spirituelle à un Père et une mère comme deux éléments de
la Nature de Dieu, qualités de création, de gestion,
d'entreprise, de combat pour l'équité, d'innovation d'un
côté et de compassion, d'attention à la souffrance, aux
laissés pour compte de l'autre. Les deux mamelles du
politique.
Le renouveau du politique se fera dans l'Assemblée.
En appelant l'Assemblée
à converser avec Moi et
avec la femme élevée au-dessus de l'orient (Rév d'Arès
33/13) le Père nous demande-t-il de comprendre le
sens du politique et de faire de l'Assemblée
le "laboratoire" d'une nouvelle politique ?
Il y a deux choses que la politique ne sait pas faire :
1. Donner envie aux individus de vivre ensemble sans loi,
dogme, règlement ou leader et d'intégrer des éléments
étrangers à cette fraternité.
2. Permettre à un individu de chercher, trouver et
réaliser ses dons divins, s'y épanouir et participer à
l'évolution de la fraternité.
Notre meilleure manière de politiser notre refus de la
politique sera de proposer des solutions concrètes à ces
deux impossibilités du système. Mais cela va au-delà de la
mission tel qu'on la conçoit à l'heure actuelle.
En attendant, nous pouvons axer notre argumentation sur la
nécessité de la vertu comme source d'évolution de la
politique. Nous pouvons par exemple distribuer un appel à
cette moralisation de la vie politique qui se terminerait
par la proposition d'établissements de
Cahiers de
doléances (comme inventaire des problèmes non
résolus par la politique actuelle) débouchant sur la
convocation d'É'tats
Généraux, chargés d'y apporter des solutions, non
pour montrer que nous allons mettre
la tête dans le cuveau (Rév d'Arès xx/9) mais que
nous sommes très concernés par le
souci des nations (Rév d'Arès xLix/3). Ces deux
termes faisant
référence aux actes fondateurs de la République, montrant
ainsi que nous sommes aussi à l'aise avec le politique
qu'avec le spirituel.
Les signataires, croyants de différentes confessions, de
courants spirituels ou athées, humanistes de différents
bords politiques, inquiets non de cette variété qu'ils
considèrent comme une richesse, mais de l'état
catastrophique de la France,
constatent que le climat de tensions et de révolte qui
secoue de plus en plus notre pays est la conséquence d'une
politique politicienne non adaptée aux réalités et non
soucieuse des maux causés aux personnes pour des résultats
qui ne peuvent que décevoir.
Ils comprennent que dans ces périodes de mutation rapide,
les peuples auraient besoin de vrais gestionnaires ayant
prouvé par leur expérience de gestion des collectivités,
leur aptitude à résoudre les crises c'est-à-dire d'hommes
de savoir-faire lucides, réalistes et rigoureux.
Ils se disent que c'est tout le contraire du profil des
politiciens actuels qui toutes tendances confondues, ne se
sont pas soucié de l'endettement toujours croissant pour
financer les dépenses courantes. Lirréalisme des
politiques actuels se démontre aussi par l'incapacité à
reconnaître leur impuissance malgré les nombreux signaux
négatifs qui se manifestent,
impuissance qu'ils cachent derrière une rhétorique décalée
(justice fiscale, lutte contre les abus, patriotisme
économique,etc.)
Ils déclarent que nous avons besoin de responsables qui
assument la Vérité
quand elle vient heurter l'opinion populaire et promeuvent
une politique de réformes avec détermination. Des hommes
réfléchis qui prennent conseil avant de mettre en œuvre
des plans et se donnent les moyens d'en vérifier
l'efficacité.
Ils trouvent que la vie politique française souffre de
maux récurrents: politique des blocs : gauche contre
droite, extrême contre modérés et vice-versa qui
cristallise les oppositions, Le manque d'écoute, de
maîtrise de soi, l'absence de considération pour les
personnes et les idées des autres qui polluent les débats
empêchent une confrontation saine débouchant sur des idées
neuves.
Ils cherchent à l'inverse des gestionnaires nouveaux
capables de devenir en quelque sorte
rien pour eux-mêmes [Rév d'Arès 40/6] et tout
pour la tâche que les électeurs leur ont confiée.
Ils constatent qu'une autre plaie paralyse l'évolution
dans notre pays : les querelles d’ego et la susceptibilité
dont les querelles font passer les vrais besoins en
arrière plan.
Ils demandent plutôt aux responsables d'être pétris
d'humilité, source d'intelligence,qui montre le trajet
fait par eux-mêmes par rapport à l'amour propre,
l'orgueil, la vanité. Au lieu de réagir au quart de tour
dès que leurs arguments sont relativisés, ils devraient
rester sereins et lucides pour entendre ce que les
opposants [veulent] dire pour discerner s'il existe une
part de vérité dans leurs propos.
Ils se rendent compte qu'un autre problème impacte la vie
politique : beaucoup de décisions sont prises dans des
visées électoralistes. Pour assurer leur réélection et
séduire l'électorat, certains n'hésitent même pas à lancer
des campagnes démagogiques qui dressent les communautés
les unes contre les autres.
Ils se disent qu'au contraire la France aurait besoin de
femmes et d'hommes conscients de leurs devoirs,
désintéressés, possédant suffisamment d'altruisme pour ne
pas faire d'amalgame entre la fonction et leur personne.
Ils considèrent que la direction d'un pays oblige ceux à
qui elle est confiée à une grandeur : N'avoir qu'une
parole, être vrais,
fidèles à leur programme, assumer l'impopularité et
l'adversité par la hauteur de vue dans les tempêtes. Donc
avoir le sens
du dévouement nécessaire pour promouvoir des politiques
d'efforts.
Ils se posent une question : Ce profil de gestionnaire,
d'homme d'amour, de responsabilité et de dépassement
existe-t-il dans une culture qui magnifie l'inverse ?
Ils se demandent si l'on peut transformer l'Histoire
patiemment, inverser ce destin négatif que la politique
traditionnelle nous réserve ?
Ils pensent qu'il faudrait une véritable pénitence,
non culpabilité ou punition mais dynamique perpétuelle et
joyeuse de la plongée en soi pour y débusquer ses
pesanteurs, ses erreurs, ses illusions, bref son
péché, et en faire lentement des qualités qui
donnent à la personnalité une lumière, à la vie un sens
sublime et à la politique une nouvelle noblesse.
Ils doutent de cette régénération dans un futur immédiat
et pensent plus sage et plus réaliste d'appeler à un grand
sursaut de conscience, à la tenue d'États généraux et la
rédaction de cahiers de doléances qui mettent à plat les
problèmes et lancent la recherche de solutions.
Salvator B. d’Ile de France
|
Réponse :
Merci pour cette contribution, frère Salvator, mais en
vous lisant je me suis demandé si je lisais "Le Prince"
que Machiavel avait écrit à l'usage d'Urbain, petit fils
de Laurent le Magnifique, je crois, et qui par endroits —
si ma mémoire lointaine n'est pas trop vacillante — était
écrit dans ce style. Toutes proportions gardées, bien sûr.
Mais je n'ai pas trouvé ici les conseils très simples que
je cherche pour "politiser notre refus de la politique" et
cela, je pense, parce que dès le départ il y a une
contradiction radicale dans votre commentaire qui déclare
en tête: "La politique c'est l'art de capter le pouvoir et
de le garder" et "La politique, c'est l'art du vivre
ensemble," ce qui me paraît dès cet instant
contradictoire. Mais je parle pour moi-même et je peux me
tromper. C'est parce que je peux me tromper que je
sollicite des opinions.
Ces opinions me sont utiles, parce que je crois tout le
contraire de vous.
Je crois évidemment que "la politique c'est l'art de
capter le pouvoir et de le garder," mais je crois par
contre que "l'art du vivre ensemble", c'est tout le
contraire de la politique, parce que j'ai toujours
constaté que ceux qui "captent le pouvoir et qui le
gardent" n'ont pas grand souci de vivre ensemble avec les
hommes de la base, qu'ils mènent par des lois, des
polices, des tribunaux, parce que précisément ils ne
peuvent pas vivre avec cette base en harmonie.
Par suite, partant de cette contradiction, vous poursuivez
en usant du mot politique dans ces deux sens
contradictoires et on ne sait plus — en tout cas, moi je
ne sais plus, mais je ne suis pas bien malin —comment il
faut comprendre.
Merci cependant pour cette contribution à laquelle vous
avez visiblement beaucoup travaillé et que je relirai. Il
y a peut-être là quelque chose que j'ai trouvé confus
parce que je ne l'ai pas bien saisi.
|
09dec13 150C242
Reçu par
courrier postal et recopié :
Merci pour cette nouvelle entrée "politiser notre refus de
la politique".
Je pense ce sujet très important, car nous trouverons
peut-être la matière à donner à notre mouvement, une
vision concrète et spirituelle tout à la fois, et non
seulement une image spirituelle inaccomplie par manque
d'ancrage dans la réalité sociale et matérielle.
La crise dans laquelle nous sommes nous donnera l'occasion
de prouver que le spirituel est toujours à l'origine d'un
monde meilleur, en amont par rapport à la matérialisation
pesante.
Certains révolutionnaires pensent qu'il faut changer le
monde pour changer durablement la vie et la rendre belle
et vertueuse ; c'est un leurre manifeste, même si l'on
comprend cette vision des choses. C'est une manière de
mettre la charrue avant les bœufs pour labourer une terre
sans humus fertile. Ceci constitue un travers des plus
importants dans le monde des prétendus révolutionnaires
qui en faisant abstraction de l'aspect spirituel se
condamnent à une prison mentale et psychologique.
J'ai pourtant bien entendu dans ces milieux — il y a
longtemps il est vrai —"L'amour est toujours
révolutionnaire".
Ginès P. d'Ile de France
|
Réponse :
Je suis ému de recevoir cette belle contribution d'un
frère qui a beaucoup réfléchi, dans une partie de sa vie,
aux problèmes politiques de la révolution et de l'anarchie
et qui sait que, sans le spirituel, ni l'insurgeance ni la
liberté absolue ne sont possibles.
Vous rappelez ces mots que j'ai moi aussi entendu
autrefois dans la bouche de certains militants de
la-gauche: "L'amour est toujours révolutionnaire." Ce qui
montre que les révolutionnaires sont toujours, au fond,
des romantiques.
Oui, l'amour est toujours révolutionnaire et l'amour qui
nous unit, sœur Christiane et moi (150C235), nous a permis
de passer les étapes très difficiles de la révolution
intérieure: la pénitence,
à laquelle le Père nous demanda de procéder en 1974 et
1977. L'amour rend tout possible.
Merci, mon frère Ginès.
|
09dec13 150C243
Reçu par
courrier postal et recopié :
Parmi les maux de notre société il y a l'irresponsabilité.
Nous attendons tout de l'État: Allocations,
indemnités, retraites, sécurité sociale, etc., d'où la
perte de notre liberté et la dette publique.
Il faut donc trouver une autre façon de fonctionner, ce
qui est impossible sans la vertu.
Éliane S. d'Aquitaine
|
Réponse :
Quelle émotion pour moi de recevoir d'une sœur, une de mes
plus anciennes compagnes de foi, aussi discrète et effacée
que fidèle, cette contribution qui résume en quelques
phrases la politisation possible de notre mission
spirituelle.
Oui, en attendant tout de l'État nous perdons notre
liberté, mais par la vertu
nous pouvons retrouver cette liberté sans perdre nos
droits à une redistribution équitable de l'enrichissement
par le travail de tous.
Simple, direct, évident ! Merci, sœur Éliane, pour cette
contribution.
|
09dec13 150C244
Reçu par
courrier postal et recopié :
C'est avec une grande appréhension que je vous livre ma
façon de voir sur "politiser notre refus de la politique
?". Je ne suis pas intellectuelle et je suis encore moins
intéressée par la politique. Je ne la comprends pas du
tout. Tout y est illogique. Je n'ai jamais voté de ma vie.
On m'a dit que j'étais mauvaise citoyenne... C'était leur
avis, pas le mien. Mes parents ont toujours eu une
adoration pour le président Charles De Gaulle, pas moi
[...] Je ne comprends pas que des pays se fassent la
guerre pour le plaisir de dominer une nation, de prendre
des terres, ses richesses, la soumettre à ses lois, leur
ôter la liberté. Qu'en serait-il si les Allemands nous
avaient dominés, [forcés] de vovre sous leur dépendance ?
On imagine.
Je n'ai pas l'Internet et je reçois votre blog [imprimé
sur papier] avec du retard. Je vous livre un peu ma façon
de penser.
Alors "politiser"... je comprends par là donner un
caractère ou une conscience politique, art et manière de
gouverner. Avec humour je me dis: "Tiens, des polis qui
tiquent sur la conscience... Elle est bien étroite leur
manière de gouverner les affaires publiques qui ligotent
notre liberté."
Comme vous dites: "Ce sont les humains qui se
sont donné des pouvoirs et ces pouvoirs n'ont rien de
sacré, car tout pouvoir est un pouvoir-idole conduisant à
l'idolatrie (blog 144)."
Alors, ma façon de voir l'homme
changé est dans la pénitence,
car "l'acquisition de la pénitence,
comme vous dite, "est une exigence de l'être, d'hommes qui
exigent d'eux-mêmes de changer.
Elle est recherche patiente du meilleur au fond
de soi (ou autour de soi) Tout est question de volonté.
J'étais tel homme et j'ai maintenant la volonté d'être un
autre."
Voilà pourquoi je garde le mot pénitence
quand Jésus dit que le Royaume de Dieu appartient à ceux
qui sont comme les enfants. Qui
n'accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n'y
entre pas (Luc 18/15).
Et Dieu dit: Plus tu
videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon
Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras
Mes Merveilles. C'est pourquoi j'ai dit: Soyez comme les
enfants... et avec ta descendance tu nettoieras le monde
et prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/8). Alors,
[...] il n'y a que la
pénitence qui nous permettra de retrouver cet
état d'enfance, qui n'est ni intellectuel, ni raciste, qui
est aimant, sans préjugés, heureux [...].
Comme vous dites: "La nature sacrée n'a ni parti, ni âge,
ni condition."
La Vérité est toute simple. Comprendre la pénitence
et son action miraculeuse, c'est l'idéal sublime, lequel
comme vous dites, n'exige pas de niveau mais recommande
seulement la direction à suivre, celle des Hauteurs
Saintes.
Jeanne B. de Région PACA
|
Réponse :
Je reconnais bien là, ma sœur Jeanne, votre foi si pure et
lumineuse, votre vaillance missionnaire qui a contribué
avec tous nos frères et sœurs, tous avec une fidélité
exemplaire, à redresser la mission du Sud-Est.
Un grand merci du fond du cœur pour votre contribution à
cette entrée de blog 150, ma sœur Jeanne.
J'aurai, je l'espère, bientôt la joie de vous revoir. La
chirurgie n'envisageant pas pour le moment de me faire
passer par le billard pour des raisons médicalement
complexes que je ne veux pas expliquer ici, je vais
sûrement reprendre ma place dans cette mission que nous
avons commencée ensemble en 2010.
Je suis de nouveau en train d'établir un calendrier, mais
je suis sollicité de toutes part et il ne m'est pas facile
de m'organiser. L'Europe francophone est grande, la tâche
missionnaire considérable, il me faudrait des journées de
48 ou même 72 heures, et avec mes 84 ans je n'ai plus tout
à fait la vigueur d'autrefois, mais ma foi, mon espérance
et mon désir de servir le Père et mes frères sont intacts.
Je ne dételle pas, je garderai le collier du prophète
jusqu'à mon dernier souffle, proche ou plus lointain, de
toute façon. Alléluia !
|
09dec13 150C245
Un journaliste tend son micro vers un pathétique mais non
moins attachant personnage coiffé d'un béret et tenant une
baguette de pain sous le bras:
"Monsieur Bidochon, vous venez à l'instant de voter...
Quel est votre sentiment en tant qu'électeur ?
Réponse de l'intéressé à la trombine du nigaud satisfait,
surpris qu'on l'interview...
"Mon sentiment ? Le sentiment du devoir accompli !"
"Le sentiment du devoir accompli". Voilà une phrase toute
faite qui me pose question... Il me semble que l'on a tous
eu un jour, consciemment ou inconsciemment, ce petit
"sentiment du devoir accompli" après avoir voté à gauche,
à droite, au centre, les Verts, blanc, nul, à
l'extrême..."
Ceci étant dit, continuons l'interview de notre jounaliste
sorti tout droit des "Guignols de l'info":
"Monsieur Bidochon, de quel sentiment êtes vous satisfait
au juste ? Croyez-vous vraiment que votre vie va
s'améliorer, voire changer parceque vous venez de voter ?
Au fond de vous, n'avez-vous pas ce sentiment de "signer
un chèque en blanc" à des politiciens qui vous bercent
d'illusions dans le seul but d'accèder au pouvoir grâce à
votre bulletin ? Ne pensez-vous pas qu'il pourrait y avoir
une voie autre que celle de la politique ? D'ailleurs, dès
18 ans on peut s'émanciper de la politique étant donné que
l'on devient à cet âge là, juridiquement, majeur, libre et
responsable de ses actes, non ? N'êtes vous pas fatigué de
toujours vous en remettre à la politique, aux politiciens,
avec tout ce qui s'ensuit ?... Honnêtement, est-ce
réellement cela votre "sentiment du devoir accompli ?"
Certes, dès 18 ans on nous accorde le droit de vote. Sans
oublier de se faire recenser à la mairie de son domicile à
partir de 16 ans. Tout gouvernement peut ainsi
comptabiliser (grosso-modo) le nombre d'hommes suceptibles
de pouvoir faire la guerre en cas de conflit ou de
mobilisation générale... (personne n'est dupe).
D'ailleurs, tout recensement, quel qu'il soit, permet de
servir la politique. Politique servant à gérer l'économie,
l'industrie, la consommation, les ressources humaines etc.
Ainsi on gère un pays comme on gérerait une entreprise de
bétail ("les Français sont des veaux" dixit De Gaulle).
De nos jours, le pays est en pleine faillite à cause des
mauvais politiciens se succédant au gouvernement.
Cependant comme dans toute exploitation d'élevage gare à
ceux qui ne sont pas conformes et dociles aux lois...
N'était-ce pas le cas pour la guerre de 1914/1918 ? On
obligea alors tous les jeunes hommes de la Patrie à aller
tuer et se faire tuer... Mais au nom de quoi ? De la
politique, du drapeau, de l'hymne national... Et après
chaque guerre et commémoration (11 novembre 2014 en France
ça va être l'apothèose nationale célébrant la fin de la
Grande guerre) tout ce que l'on trouve à dire et que l'on
répète bêtement c'est: "Mort pour la Patrie", "Service
rendu à la Nation", "Sentiment du devoir accompli".
Cependan,t que de médailles et croix militaires inutiles
dans les cimetières ! J'imagine que si tous les soldats
morts dans des guerres revenaient, ils nous feraient
certainement la leçon !
"Service rendu à la Nation"... Certainement pas pour le
malheureux bougre de paysan (françait ou allemand) qui a
dû abandonner, de gré ou de force, sa femme, ses enfants,
ses animaux, son lopin de terre... Générations de
traumatisés, de veuves et d'orphelins par millions. Non,
ce n'est pas un service que l'on rend à la Nation en
faisant couler du sang et des larmes. Vengeance et rancœur
n'ont plus qu'à "réchauffer les plats de cadavres" pour
satisfaire encore et toujours la politique et ses
politiciens jamais repus de pouvoir et de mensonge.
Et la politique veut nous faire croire qu'à 18 ans l'on
devient majeur, responsable et libre de ses actes ?
Mais on oublie que l'État, d'une certaine façon, nous met
et nous maintient sous tutelle ou curatelle. Cela n'a rien
d'une fiction, nous le vivons tous les jours sans nous en
rendre compte... Et nous oublions d'être libre
spirituellement (conditionnés que nous sommes) comme nous
avons oublié le vrai goût des paupiettes, l'odeur du bon
pain cuit au feu de bois lorsqu'il sort tout juste du
fournil ou bien encore la délicicieuse saveur juteuse des
tomates d'antant etc. J'imagine "Le temps des cerises" et
des Trentes Glorieuses. Comme cela devait être bien !
Époque révolue... "Gone with the wind" ("autant en emporte
le vent !").
Heureusement, après les Trentes Glorieuses, Jésus et Dieu
débarquent en France ! Au "Pays des droits de l'Homme"...
Mais plein de "grosses pierres" en fait. En effet, c'est
dur de "fendre la pierre" dans la tête des français.
Aussi, pour "fendre la pierre" je ne vois qu'une solution:
De gros marteaux-piqueurs fonctionnant à l'énergie
spirituelle. Et sur le chantier qu'est la rue, des
marteaux-piqueurs alimentés par un puissant Groupe
éléctrogène: notre pénitence.
D'ailleurs, pour créer des emplois (et relever l'économie
de la France), je propose la fabrication de
marteaux-piqueurs-spirituels "made in France"... On ferait
ainsi "d'une pierre deux coups !"
Et que dire de cette belle devise: "Liberté, Égalité,
Fraternité". C'est beau de rêver à travers ces mots. Ceci
dit, quand on voit l'état des prisons françaises ça fait
beaucoup moins rêver...
Et la France, "Pays des droits de l'Homme". Sur la scène
internationale "ça en jette !". Cependant, un peu moins du
point de vue d'Amnesty International. Bref, "Liberté,
Égalité, Fraternité" c'est un peu comme "les Rois mages",
trois personnages que l'on expose dans les crêches en ce
mois de décembre 2013. De la figuration, à l'instar de la
devise.
Alors, Monsieur Bidochon, sentiment ou pas, je considère
que l'on peut néanmoins avoir un tout autre "sentiment du
devoir accompli". C'est celui que l'on vit et ressent au
quotidien dans sa pénitence.
Par exemple, j'ai le "sentiment du devoir accompli"
lorsque je rentre de ma journée de travail satisfait. Oui,
satisfait grâce à l'amour
que j'ai pu donner et/ou recevoir des autres à
travers le Bien,
ma pénitence.
Enfin, je dirais que "Politiser notre refus de la
politique" c'est un peu (à l'image des abeilles)
"polliniser" la tête des gens afin qu'il en émerge la Vie spirituelle, la
pénitence, comme
nous le rappelle sans cesse le Père, dans La
Révélation
d'Arès.
David patati et patata du Limousin.
|
Réponse :
Quel réquisitoire contre la politique, mon frère David !
On peut dire que vous ne l'aimez pas, la politique !
Mais comme la plupart d'entre nous vous pensez que le
"groupe électrogène" pour changer le monde, c'est lé pénitence.
Il n'y a rien d'autre en effet, car si l'homme ne veut pas changer sa vie (Rév d'Arès,
30/11) de lui-même, pratiquer le Bien
par lui-même, les politiciens contineront à lui fabriquer
et lui imposer leur "bien" à eux, à leur façon et rien ne
changera, sinon une petite révolution de temps en temps,
histoire de changer de gouvernants, mais sur le fond ce
sera toujours dominateurs s'imposant aux dominés.
Merci pour cette contribution tonitruante ici, amusante
là, mais claire et nette, mon frère David.
|
09dec13 150C246
La dette de la France ? En quoi suis-je responsable de
cette dette ?
Oui, j'ai fait grève pour obtenir des droits et un peu
plus d'argent que je n'avais pas, mais aucun des
politiciens avec qui nos syndicats discutaient n'ont
jamais dit: "Attention, on ne peut donner droit à vos
revendications qu'en empruntant de l'argent et endettant
le pays. Ce sont vos enfants qui vont avoir à rembourser
ce que vous aurez gagné ! Est-ce vraiment ce que vous
voulez ?" Aucun politicen n'a jamais dit ça et puis, comme
des fleurs, les voilà pas qui nous envoient, des années
après : "C'est vous, les Français, qui avez contracté ces
dettes très lourdes !" Je n'accepte pas cela. Je ne
l'accepte pas, parce que c'est malhonnête de nous rendre
responsables des emprunts faits par les ministres des
finances.
C'est comme mon grand père mobilisé en 1939. Il m'a dit:
"Je n'avais pas déclaré la guerre à l'Allemagne, moi.
Pourquoi on m'envoyait au casse-pipe alors que je n'étais
pas concerné par cette guerre ? Et puis prisonnier de
guerre pendant quatre ans et aucun dédommagement à mon
retour. C'est tout juste si on ne me disait pas:
"Estimez-vous heureux de vous en tirer à bon compte!" On
est vraiment que des pantins. L'autre jour je roule à 55
km/h en ville et pof ! 80 € d'amende et un point en moins.
On nous prend vraiment pour des chiens savants: "Fais le
beau! T'as un susucre! Tu fais pas le beau? Pas de susucre
et en plus un pied de pied au cul." Mais qu'est-ce que le
pauvre chien a fait à son dresseur ?
Par contre, vous vous imaginez que les Français vont se
mettre à la pénitence ?
Ils s'y mettront s'il y a une loi pour imposer la pénitence et une
amende de 300 € chaque fois que tu dis du mal de ton
prochain. Comme les gens disent plus souvent du mal des
autres qu'ils ne font d'excès de vitesse, l'État va
s'enrichir (rires).
Non, non, la foi, la vie spirituelle, c'est une affaire
strictement privée. Quand ce n'était pas une affraire
strictement privée on vous brûlait en place de grève pour
avoir blasphémé. Il faut continuer d'être des
missionnaires spirituels strictement spirituels. Pas la
moindre politique dans la mission ! Il faut seulement
arriver à recruter un petit
reste, il faut faire confiance dans la Parole de
Dieu. Ce monde est descendu trop prodondément dans la
merde pour être en rapport avec les aspirations profondes
de l'âme.
Sylvain S. de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
C'est bien dit: "Ce monde est descendu trop prodondément
dans la merde pour être en rapport avec les aspirations
profondes de l'âme."
Mais ce n'est pas le sens de
La Révélation d'Arès, frère Sylvain. Elle ne nous
demande pas de planer comme des anges au-dessus des
lourdes œuvres du mal ("la merde"). Elle nous envoie au
devant du monde dont nous sommes, au milieu de ses
vicissitudes que nous partageons.
La chair qui
nous habille et l'esprit
qui est notre outil intellectuel quotidien sont les seuls
supports à partir desquels nous pouvons concevoir notre
place spirituelle sur Terre et même dans l'Univers. Il
nous faut donc combiner le matériel et le spirituel. Pas
facile, certes, mais inévitable. Karl Marx n'avait pas
tort quand il disait que "l'histoire humaine a reçu la
mission, une fois que l'au-delà n'est plus [ou n'est pas
encore, j'ajoute], d'établir la vérité d'ici-bas. Au Dieu
caché, à la nature muette ou inaudible, l'homme est le
seul être qui peut opposer quelque chose qui ne soit pas
qu'animal" (dit de mémoire). La politique ne considère pas
l'homme comme un animal dans ses constitutions grandioses,
mais elle le traite en animal dans la vie courante, parce
que tout pouvoir est le pouvoir d'un dresseur de chiens,
des chiens que nous sommes.
Vous avez raison de dire qu'il faut "recruter un petit
reste, faire confiance dans la Parole de Dieu,"
mais cette Parole ne nous demande pas de rester en marge
de la société politique comme les moines étaient autrefois
en marge de la vie publique. Elle nous demande d'être des
prophètes du spirituel partout
et
en toutes circonstances, y compris les
circonstances politiques.
Seulement, nous devons politiser sans affaiblir ni réduire
notre message spirituel. Là est le problème sur lequel mon
entrée 150 demande de réfléchir.
Merci quand même pour votre contribution, frère Sylvain.
|
10dec13 150C247
Mon métier de flic ne me permet pas d'être un missionnaire
régulier, mais je le suis quatre ou cinq fois par mois à
100 Km de chez moi, et chaque jour je lis
La Révélation d'Arès, vos livres prophétiques
("Et Ce Que Tu Auras Écrit"... une mine de diamants !) et
ce blog bien entendu, qui est un autre trésor.
Je suis de ceux qui ne croient pas nécessaire et même qui
croient nuisible de politiser notre mission spirituelle.
Pour moi la France est ingouvernable et les impôts actuels
n'ont pas d'autre but que de payer toutes les exigences
populaires qui se sont manifestées depuis quarante ans.
Nous avons trop de fonctionnaires ? OK, mais réduire leur
nombre va faire des chômeurs de plus . La Sécurité Sociale
coûte trop cher ? OK, mais les gens se plaignent d'une
médecine à deux vitesses, la femme de ménage di
commissariat veut être soignée comme son commissaire.
L'éducation nationale fonctionne mal ? Mais pensez un peu
à toutes les réformes qu'elle a subies depuis un
demi-siècle et vous verrez que tout y est faussé, miné,
appauvri et les gosses ne savent ni écrire ni compter à 11
ans, quand ceux de votre génération passaient leur
certificat d'études au même âge ! Et j'en passe.
Bref, la France est un pays qui a tellement été gâté qu'il
est ingouvernable.
Il ne sert à rien de "politiser notre refus de la
politique", parce que, contradictoirement, les Français se
plaignent de la politique, mais veulent de la politique.
Les Français sont des fainéants et/ou des individualistes
qui ne veulent pas se casser la tête à "gérer la cité"
comme vous dites, mais qui se réservent le droit de tout
critiquer. Résultat: ils sont bavards mais pas actifs, ils
ont tout à subir.
À cela vous ne changerez rien.
Par contre, je crois qu'une bonne part de Français sont
des idéalistes pas prêts concrètement — pas pour le moment
— mais prêts abstraitement, idéalement, à suivre La
Révélation d'Arès. Seulement, nous ne savons pas
comment présenter les choses. Vous, frère Michel, vous
êtes axé sur la pénitence
et c'est votre rôle. Vous êtes l'homme de La Révélation
d'Arès, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas
en sortir, mais les frères ? Ils manquent complètement
d'imagination, moi le premier. Parce que nous sommes
fainéants et individualistes.
Fainéants, nous vous suivons, c'est plus facile, alors que
nous devrions, nous, politiser le message spirituel depuis
longtemps. Pas par une "mission sociale" qui n'était
qu'une trahison imbécile, écervelée, pas le moins du monde
travaillée, qui tuait le spirituel et réduisait la Parole
de Dieu à rien, mais par ce que vous essayez de faire
aujourd'hui, qui n'est pas votre rôle. Votre rôle est de
rester le phare de l'idéal éclairant les
vaisseaux que nous sommes navigant sur la mer...
la Mer.
En fait, nous sommes des incapables comme les Français
sont des incapables, ce qui les rend vulnérables à la
politique, tout aussi incapable, mais faite de ceux qui
ont compris qu'avec quelques mensonges et moulinets de
bras impressionnants ont pouvait se faire élire et donner
une jolie place au soleil en administrant, même n'importe
comment, ce troupeau de moutons qu'est le peuple français.
Je me résume: Pas de politique, même mesurée,
mais du spirituel et encore du spirituel, et beaucoup plus
développé.
Nabucho (ce n'est pas mon nom) de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Merci, mon frère, pour cette contribution. Vous dites
franchement : "Pas de politique, même
mesurée, mais du spirituel et encore du
spirituel." Quelques commentateurs disent la même chose
que vous. Les partisans de la mission spirituelle sans
politisation sont, j'en ai conscience, difficilement à
compter, parce qu'ils restent muets, pour la plupart,
devant mon entrée 150, mais je les devine nombreux.
Même si par mon entrée 150 je présume personnellement de
l'opportunité d'une politisation mesurée
de notre discours spirituel pour montrer aux gens de la
rue que nous ne sommes pas des rêveurs, mais des citoyens
de la Terre, et que nous ne délions pas le spirituel du
matériel, j'ai lancé cette consultation sans préjugés. Je
comprends que des frères et sœurs souhaitent poursuivre la
mission strictement spirituelle, cependant enrichie et
"développée" comme vous le souhaitez.
Je vais quand même revenir sur les raisons qui m'ont fait
écrire cette entrée 150, qui n'est pas due à une simple
curiosité que j'aurais du nombre des nôtres pour et du
nombre des nôtres contre une politisation mesurée.
Votre commentaire tourne autour de l'affirmation: "La
France est ingouvernable".
Je partage votre opinion, mais pour moi il y a une cause
précise à cette ingouvernabilité, une cause simple, dont
j'ai donné la solution en prescrivant la division de cette
région du monde qu'on appelle France en petites unités
humaines. La cause de l'ingouvernabilité vient de ce que
la France n'est qu'un produit administratif qui sert très
bien et depuis longtemps les ambitions de "ceux (qu'ils
soient rois ou présidents de la république, nobles ou
ministres, hauts fonctionnaires) qui ont compris qu'avec
quelques mensonges et moulinets de bras impressionnants
ont pouvait se faire élire et donner une jolie place au
soleil en administrant, même n'importe comment, ce
troupeau de moutons qu'est le peuple français."
Le peuple français à mes yeux n'existe pas. Les Bretons,
les Basques, les Alsaciens, les Auvergnats, les Gascons
(Aquitains), les Marseillais, les Niçois, les Lyonnais,
etc. ont en commun la langue française, mais sont
différents les uns des autres et ne forment pas un seul
prétendu peuple, sauf évidemment le Peuple
de Dieu. J'ajoute même aussitôt que les Bretons, les
Basques, les Alsaciens, les Auvergnats, les Gascons
(Aquitains), etc., comportent entre eux des diversités qui
justifient des sous-divisions, une diversité de "petites
unités". J'estime une petite unité idéale à environ
100.000 habitants ayant totale autonomie de gestion (à peu
près l'équivalent du Canton de Zug, Suisse).
Il faudrait idéalement que la France éclate en quelque 600
petites unités humaines autonomes. Mais déjà 100 petites
unités, pour commencer, serait une extraordinaire
amélioration de la gestion des hommes par eux-mêmes pour
remplacer leur "gestion" (en fait une domination)
par des caciques (politiques et hauts fonctionnaires). On
ne peut gouverner une population aussi divisée en
caractères, en âges, en intérêts, en visions sociales, en
opinions, en idées et projets de financement, etc. L'homme
ne fonctionne pas ainsi, nous l'affirmons contre
l'affirmation contraire des sociologues et tenants des
"sciences politiques".
La paralysie qui graduellement fige ce coin du monde qu'on
appelle France (figement qui s'aggrave brutalement avec la
politique fiscale de M. Hollande) en fait la proie facile
des politiques et des hauts fonctionnaires. Or, le Père
parle à chaque homme sur la Terre. Il ne parle pas à cet
agglomérat d'hommes très différents en caractère, en
éducation, en âge, etc. ingouvernable et seulement
dominable en tant qu'agglomérat, celui qu'on appelle
France ou n'importe quel autre: Italie, Allemagne, etc.
Nous voyons bien que si ce système ne fait pas l'affaire
de Dieu, il fait l'affaire des politiques qui, entre eux,
disent: "Il ne faut jamais dire la vérité aux Français,
parce qu'ils ne comprennent rien" (sic, j'ai entendu cela
de mes propres oreilles il y a une quarantaine d'années).
En fait, les habitants de cette région du monde appelée
France ont quelque 600 façons différentes (peut-être même
davantage, mais au minimum 100 façons différentes) de voir
leur vie collective.
Dans un pays ou soi-disant pays de 65 millions d'habitants
il est impossible d'ouvrir un débat intérieur. De ce fait
il y a une totale infaisabilité des remèdes à apporter à
la crise, sauf le remède de Big Brother: la trique, bien
sûr. De là, d'ailleurs, le pis-aller qu'est notre
constitution qui concentre tous les pouvoirs entre les
mains du président de la République. Comment faire
autrement face à l'impossibilité d'un réel dialogue avec
la population ? Les députés ? Mais ils ne représentent
plus rien. Qui ne voit pas que la majorité actuelle
socialiste ne représente absolument pas la France qui
n'est pas, c'est évident, socialiste majoritairement et
qui, même si elle l'était, ne serait pas unanimement
d'accord à Brest, à Clermont-Ferrand, à Bordeaux, à Lyon,
à Toulouse, etc. sur les décisions prises par ce parlement
croupion.
La faiblesses considérable de la représentation syndicale
comme de la représentation patronale (tous les patrons,
loin de là, ne sont pas au MEDEF) montre que les
organismes syndicaux ne représentent rien non plus.
Le résultat est là : La France n'est plus un pays de
citoyens, c.-à-d. de gens s'exprimant sur tous les sujets
qui les concernent. Ce n'est plus qu'un pays de
subordonnés, de sortes d'esclaves de la politique, de
traînards ahanant et ralant loin derrière les quelques
maréchaux qui marchent en tête. Le nombre des lésés dans
ce coin du monde qu'on appelle France est tel qu'il est
inévitablement très divisé lui-même et que les
contre-pouvoirs sont si nombreux qu'ils ne peuvent
pratiquement rien contre le pouvoir qui, lui, reste
unique. Or, ce pouvoir ne doit sa force qu'à son unicité,
mais il n'a plus aucune force morale et moins encore
spirituelle.
En politisant notre message spirituel, nous entendrions
proposer aux hommes en même temps que la pénitence
de passer d'administrés menés par le bout du nez à
citoyens retrouvant leurs pouvoirs de citoyenneté. Le Bien, je l'affirme,
ne peut revenir à la surface du monde qu'en redonnanr aux
hommes devenus impuissants la force de se retrouver en
petits groupes d'affinités qui s'auto-gèreront.
L'homme doit pouvoir gérer sa citoyenneté comme il peut
gérer sa pénitence, mais
cela
ne peut se faire que si nous pensons aujourd'hui au monde
qui vivra après le Jour
de Dieu (Rév
d'Arès 31/8), autrement dit, si nous, permettons
à l'homme de gagner la Terre et le Ciel en même temps. De
là la grande difficulté de notre réflexion. De là ma
compréhension (non mon approbation a priori) de votre
option du tout spirituel qui de peur de se tromper sur le
matériel préfère l'ignorer.
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10dec13 150C248
En 2011, nous avons fait [dans notre loacal de mission] à
Perpignan une vitrine qui a un rapport avec le thème de
votre entrée 150. Il ne s’agissait pas pour nous de
"politiser notre refus de la politique", mais de prendre
le contrepied de l’étroitesse de sens que l’on donne
habituellement aux valeurs de la République Française et
d’ouvrir ce sens sur d’autres perspectives, spirituelles,
celles-là.
Ce faisant, nous avons tenté de construire un pont entre
la vision citoyenne conformiste et la vision spirituelle
insurgeante. Mais la forme prise par notre message était
plus d’opposition que de progression.
Les deux panneaux d’introduction expliquaient néanmoins
qu’il y avait un passage à faire entre ces deux mondes,
sinon opposés, du moins très différents.
Je vous communique l’ensemble de ce montage en pièces
jointes, car je souhaite que vous nous disiez (je pense au
groupe missionnaire de Perpignan et à ceux qui pourraient
être intéressés par ce travail) si ce type d’adresse au
monde va dans le sens de votre réflexion.
Cela nous permettrait de mieux situer et de mieux doser la
part de "politisation" de notre pensée missionnaire,
puisque nous avons vécu l’expérience de la réflexion et de
l’élaboration de cette vitrine qui a d’ailleurs suscité
quelques bonnes réactions.
Cette vitrine comporte 6 panneaux 21/29, 7 plastifiés, de
textes courts dont quatre, porteurs des "valeurs", sont
insérés dans une photo et deux, introduisant la vitrine,
sont "explicatifs" de notre démarche. Le tout forme une
sorte de parcours commençant et finissant par la pénitence,
en échelonnant la liberté, l’égalité, la fraternité, la
justice.
Nous avons réintroduit la justice, parce que cela nous
semblait un thème fort aujourd’hui, mais aussi parce qu’à
l’origine des valeurs républicaines, la justice faisait
partie des nombreux slogans qui ont précédé la formation
de la devise républicaine actuelle.
Merci d’avance pour votre réponse, Frère Michel, en
espérant que les pièces jointes ne soient pas trop
encombrantes...
Didier D. du Roussillon
|
Réponse :
Je suis en pleine réflexion. Ma réflexion est loin d'avoir
abouti. Je n'ai pas cessé de le dire.
Certes, je donne ici et là mon opinion, la tendance qui
est la mienne, mais j'ai dit et redit que j'avais lancé
cette consultation sans préjugés, c'est-à-dire que mon
entrée 150 n'est pas fondée sur une décision préconçue.
Mon entrée 150 n'est qu'une hypothèse parmi d'autres, qui
va ou qui ne va pas nécessairement aboutir.
De ce fait, je n'ai pas d'opinion sur votre vitrine de
2011. Je prends seulement les éléments de cette vitrine
comme une participation collective des Perpignanais à ma
consultation de l'entrée 150. Merci, frère Didier, pour
cette participation.
Dans la mesure où elle ne trahit
pas, au sens que La
Révélation d'Arès donne à traitre
(37/9), je n'ai pas à me mêler et je ne me suis
jamais mêlé des initiatives des assemblées dans le choix
de leurs tracts, de leurs affiches, vitrines et autres
arguments de mission.
Je donne parfois, il est vrai, mon opinion sur tel ou tel
tract, mais je ne devrais pas. Je le fais, quand j'ai le
temps de le faire (ce n'est pas le cas actuellement),
parce que je ne me considère pas comme au-dessus de mes
frères et que je mets moi aussi les mains dans le
cambouis.
Je ferai simplement une remarque.
Bien que vous ne parliez pas dans votre commentaire de la
durée de votre vitrine de 2011, elle n'a pas dû durer très
longtemps, je suppose qu'il s'agit de quelques semaines ou
tout au plus quelques mois.
Comment dans ces conditions pouvez-vous juger de l'effet
produit par votre vitrine et votre mission conjointe sur
la population dans un laps de temps si court ? Il faut des
années pour commencer et seulement commencer de faire
sentir aux gens une idée simple comme, par exemple, la pénitence. C'est ce
que nous avons fait depuis 2010 à Nice et nous allons
continuer pour la quatrième année, car il faut au minimum
cinq ans (à mon avis du moins) pour pouvoir tirer les
premières conclusions d'une campagne missionnaire et lui
apporter les modifications nécessaires.
Une des causes de notre inefficacité est un ensemble
d'impatience, de renouvellements trop rapides, de
changements continuels, bref, de la recherche de résultats
immédiats qui sont impossibles quand il fait agir sur des
mentalités figées depuis des siècles ou du moins des
décennies.
J'ai déjà dit et redit que quand j'ai commencé ma mission
à Bordeaux en 1975, ce n'est qu'environ cinq ans plus
tard, vers 1980, que j'obtins des résultats que je pus
qualifier de résultats et que je pus, à partir de là,
changer quelque peu mes orientations pour améliorer ma
mission, qui d'ailleurs ne fut jamais aussi bonne que dans
les années 80 avant que... patrata! la mission sociale
"imbécile et écervelée" comme dit Nabucho (150C247) ne
vint supplanter la mienne et la stopper.
Toute mission est affaire de terrain et... de temps.
Je vous dirai ce que je pense de votre vitrine de 2011
quand j'aurai moi-même réfléchi à ma propre mission.
|
10dec13 150C249
Dans l' exhortation apostolique "evangelii-gaudium" du 26
novembre,
dont voici le lien:
http://www.cath.ch/detail/le-pape-pr%C3%A9sente-lexhortation-apostolique-evangelii-gaudium
le Pape François dit, à propos de la politique:
"La politique tant dénigrée est… une des formes les plus
précieuses de la charité... Je prie le Seigneur qu’il nous
offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à
cœur la vie des pauvres !"
Je trouve que c’est un peu réduit comme objectif.
Pour nous moissonneurs, je pense qu'il peut être
intéressant de lire ce qu'il écrit sur l'Évangélisation,
c'est à dire la mission des catholiques… que l'on va
peut-être rencontrer dans la rue.
Evelyne de Provence-Côte d’Azur
|
Réponse :
Oui, nous sommes déjà avertis des appels faits par le pape
aux Catholiques pour qu'ils reprennent l'apostolat.
Qui dit Catholicisme dit collusion ou
association du religieux et de la politique politicienne,
celle que nous proscrivons.
Le propos du pape se situe dans le droit fil de la
catholicité. Si le propos du pape est "réduit comme
objectif" quand il dit: "Il faut des hommes politiques qui
aient vraiment à cœur la vie des pauvres," c'est parce
qu'il lui faut bien dire quelque chose, même très
"réduit", qui unisse les propos de Jésus aux propos des
politiciens l
Si la mission catholique est aussi une mission politique,
raison de plus pour nous de songer à politiser notre
mission, afin d'élargir et d'élargir au maximum la vision
"politique" de Jésus dans le Sermon
sur la Montagne. Là les missionnaires
catholiques vont se trouver gênés aux entournures.
|
10dec13 150C250
Voilà, une parabole Biblique, que je conte dés que
l'occasion se présente pour faire comprendre le drame du
système dans lequel, depuis le choix d'Adam, [nous visons]
tous brulés par ses aberrations :
(Bible, Juges, 9/8)
Les arbres s'étaient mis en route pour aller oindre
celui qui serait leur roi.
Ils dire à l'olivier: "
Règne sur nous."
(8/9) L'olivier leur
dit:" Vais-je renoncer à mon huile que les dieux et les
hommes apprécient en moi
pour aller m'agiter au-dessus des arbres ?"
(9/10) Les arbres dirent
au figuier: "Viens donc, toi, régner sur nous !"
(9/11) Le figuier leur
dit: " Vais-je renoncer à ma douceur et à mon bon fruit,
pour aller m'agiter au dessus des arbres ?"
(9/12) Les arbres disent
alors à la vigne: " Viens donc, toi, régner sur nous?
(9/13) La vigne leur
dit: " Vais-je renoncer à mon vin qui réjouit les dieux
et les hommes ?"
(9/14) Alors tous les
arbres dirent au buisson d'épines: " Viens donc, toi,
régner sur nous !"
(9/15) Mais le buisson
dit aux arbres: "Si c'est loyalement que vous me donnez
l'onction pour que je sois votre roi, alors venez vous
abriter sous mon ombre, mais s'il n'en est pas ainsi, un
feu sortira du buisson d'épines et il dévorera les
cèdres du Liban."
Avec vous tous dans la prière
et la moisson.
Algia C. des Pays de Loire
|
10dec13 150C251
Dans le numéro de "Marianne" du 27 juillet 2013, Jacques
Julliard posait la question :
"Le mensonge crime politique suprême ?"
Dans un pamphlet satirique écrit en 1733 par John
Arbuthnot, l'auteur définit le mensonge politique comme
"L'art de convaincre le peuple" et "L'art de lui faire
croire des faussetés salutaires et cela pour quelques
bonnes fins," soulignant que le mensonge en politique est
non seulement permis, mais licite.
Il se pose une question :
"Faut-il combattre le mensonge par la vérité ou un autre
mensonge ?"
L'auteur du pamphlet en reste à affirmer que le moyen le
plus propre et le plus efficace pour détruire un mensonge
est de lui opposer un autre mensonge.
Pèlerins d'Arès nous ne pouvons soutenir ce propos et ne
pouvons que nous extraire de ce cadre et du combat
politique "vérité/mensonge".
Nous ne pouvons que poser des questions sérieuses, ce qui
politisera naturellement notre refus de la politique.
B.C. de Genève (Suisse)
|
Réponse :
Il est aussi clair qu'évident que, dès lors qu'on admet
que le domination de millions d'hommes par quelques uns
d'entre eux est indispensable, on admet que le mensonge
est tout aussi indispendable que la domination.
Mais l'un comme l'autre sont rejetés par le Créateur comme
péchés des princes.
Il est bien évident que Pèlerins d'Arès nous ne pouvons
pas suivre le monde sur ce terrain et qu'il nous faut
prescrire, si nous politisons notre propos missionnaire,
l'atomisation du monde en petites unités autonomes où ni
domination ni mensonges ne sont indispensables.
|
10dec13 150C252
Merci une fois de plus pour cette belle entrée .Ce sujet
qui aborde le côté pratique de la mission est le bienvenu
dans la mesure o, en tant que missionnaires, nous sommes
souvent interpelés par des personnes préoccupées et
inquiets pour leur avenir, celui de leurs enfants et
petits enfants.
La question essentielle est comment concilier les dures
réalités du moment avec notre mission qui n’est pas
subliminale, dites-vous ?
La politique au sens actuel du terme prospère en partie
grâce a l’ignorance et/ou au manque de courage d’une bonne
partie des populations a l’intérieur de chaque pays et sur
le plan international.
Les gouvernements politiques, financiers et industriels
locaux et mondiaux (ONU, FMI, UE, BANQUE MONDIALE, etc.)
font tout pour empêcher que les peuples ne puissent pas
connaitre la vérité sur les sujets qui les préoccupent au
quotidien.
Ces sujets, qu’ils soient économiques, financiers,
échanges internationaux, politique des marges pratiquée
par les entreprises nationales ou transnationales.
La motivation des salariés basée sur les bonus qui sont ni
plus ni moins que des revenus issus des services facturés
de façon plutôt douteuse. Bref l’usure et le détour
du salaire de l’ouvrier a l’échoppe du banquier (Rév
d’Ares 27/5) ont atteint des proportions à peine
imaginables. Notre rôle, par exemple, dans ce domaine
serait d’expliquer qu’une banque ou tout autre entreprise
financière peut vivre sans usure ni surtaxe de ses
services. Et qu’un autre modèle économique et financier
est possible. Un modèle où l’argent servirait strictement
aux échanges et à non chercher l’argent pour lui-même.
Une révolution sans réelle prise de conscience sur la
nécessité et de l’intérêt des peuples à bâtir leurs âmes ne pourra pas
aider de façon radicale et profonde au changement
des hommes et du monde. Nous devrions agir, accomplir
conformément a la Parole du Père dans tous les domaines où
nous sommes impliqués (ouvrier, entrepreneur enseignant,
écrivain, etc.).
Nabi, ce sujet
est aussi essentiel que complexe, [tellement] qu’il
faudrait d’avantage de temps et de pages pour espérer
aborder tous ces aspects.
Merci encore pour cette entrée et que Dieu vous bénisse et
vous garde vous et votre famille et bonne et heureuse
année année 2014.
René O. d'Angleterre (Grande Bretagne)
|
Réponse :
Je suis profondément touché par votre participation, mon
frère René. Merci pour elle.
Vous dites: "Les gouvernements politiques, financiers et
industriels locaux et mondiaux (ONU, FMI, UE, BANQUE
MONDIALE, etc.) font tout pour empêcher que les peuples ne
puissent pas connaitre la vérité sur les sujets qui les
préoccupent au quotidien." De cela les Européens prennent
de plus en plus conscience, mais ce que nous souhaitons,
c'est leur donner les moyens de réagir par des moyens à
leur portée, comme la pénitence
qui ne paie pas de mine a priori, mais qui est en
soi une révolution cosmique..
Hegel, d'une certaine façon pensait — comme le pense la
politique — que le cosmos, l'univers tout entier était le
règne de la mort, la sépulture de Dieu en somme. Or
l'homme seul était, toujours selon Hégel, encore capable
de manifester et réaliser la vie divine et c'est à
détruire ce dernier atout de Dieu dans l'univers que la
politique s'applique en déclarant qu'un seul règne ne sera
désormais toléré, le sien. La politique est sur le point
de réaliser son rêve de règne absolu, puisque même dans
les pays musulmans la part de Dieu se réduit de jour en
jour. C'est à cela que travaillent les "ONU, FMI, UE,
BANQUE MONDIALE, etc." C'est à nous Pèlerins d'Arès de
réagir contre ça, puisque les religions ne réagissent
plus.
Hegel disait que l'univers n'était plus le domaine de la
rationalité de Platon, ni l'infini de Giordano Bruno (voir
mon entrée 85), ni le "deus sive natura" de Spinoza, ni le
Dieu horloger de Newton, mais qu'il restait heureusement
dans l'univers quelque chose de beaucoup plus grand que le
mouvement des astres et que c'était l'esprit, l'esprit de
l'homme.
J'ai compris, à travers votre commentaire, que vous vous
situez à ce niveau sublime, frère René. J'ai compris que
quand vous dites que quand l'ouvrier
ne
voudra plus que son salaire soit détourné vers l’échoppe
du banquier (Rév d’Ares 27/5), vous pensez à
beaucoup plus qu'un redressement moral, vous pensez que
l'ouvrier gardera son salaire comme il gardera son âme, parce que cette âme, c'est en somme
le retour de Dieu, la grande résurrection de la Création.
Oui, "ce sujet est aussi essentiel que complexe." Merci,
René, de l'avoir compris.
|
10dec13 150C253
J'avoue que je ne lis pas tous les commentaires du blog.
C'est très dense et ils sont très nombreux !
J'avoue aussi que je me tiens éloignée de la politique.
Je souhaitais juste témoigner par quelques mots d'un
élément d'actualité qui demanderait évidemment beaucoup
plus de développement, mais qui n'est pas sans évoquer le
thème de l'entrée à mon sens.
J'ai été très touché par le décès de Nelson Mandela et ce
qu'il représente dans sa lutte pour son pays, pour son
unification...
Homme d'action et de
bien, qui dit, en réponse à une question sur ses
oppresseurs lors de sa sortie de prison, que "le pardon
libère l'âme". Une phrase qui en dit long sur son
cheminement intérieur après 27 ans de prison.
Aime ceux qui marchent
vers leur perte ! [Rév d'Arès 27/1]
Nelson Mandela était de ceux qui
aiment leurs ennemis [Matthieu 5/44]. Il les
connaissait et il a tout donné, utilisant des stratégies
humaines et non politique, comme il le précisa pour
l'unification de son peuple.
(voir le film "Invictus " passé récemment a la tv )
Le discours d'Obama est un hommage profond et juste a cet
homme guidé par son âme
; le président américain n'hésite pas à inviter
à une periode d'introspection concernant l'œuvre du
disparu....
Et je ne peux m'empêcher de ressentir un élan
d'enthousiasme et d'espoir en voyant des hommes tels que
lui ou Gandhi œuvrer avec amour
et intelligence spirituelle.
J'espère de tout cœur que ces exemples se multiplieront et
donneront naissance à une vie politique vraie, au visage
désinteressé, celui du Bien.
Florence de l'Hérault
|
Réponse :
Merci, sœur Florence, de sortir de votre très discrète
coquille pour évoquer Nelson Mandela qui peut en effet
être montré comme l'exemple d'un grand homme de Bien.
Notons que Nelson Mandela devint l'homme de
pardon en prison. Avant la prison, il n'était pas du tout
cet homme de pardon; il était même chef d'une branche
armée de la résistance noire contre l'apartheid et se
préparait à une lutte qui pouvait devenir sanglante. Comme
quoi, contrairement à ce que prétendent les psychologues
officiels, un homme peut radicalement changer
sa vie. C'est ce que nous faisons nous-mêmes par
la pénitence.
|
11dec13 150C254
Visons à déconditionner, à déculturer les hommes des
concepts et des "valeurs" qui les éloignent de l'idéal
proposé par Dieu !
Croyons à la vertu salvatrice et civilisatrice d'une
réponse non règlementée, non répressive et non vengeresse
au mal.
Déclarons dommageable la perpétuité des frontières
raciales, ethniques, sociales, étatiques, politiques,
idéologiques,
et confessionnelles et visons à y soustraire l'homme.
Considérons toute loi humaine, tout pouvoir [comme des]
calamités toujours arbitraires et injustes par nature,
parce que défiant l'universelle Parole de Dieu ,
libératrice et miséricordieuse .
Délivrons l'homme de la peur des pouvoirs et des sytèmes
abstraits ou concrets qui aliènent, la peur comme source
de sa méfiance, des aberrations de son jugement et de sa
critique ; la peur comme source de son égoïsme, de son
étroitesse d'esprit, de sa passivité et de sa soumission,
ou inversement comme source de ses violences locales ou
générales .
Appelons à une société d'amour et de paix intérieure, de
non jugement sur quoi se fonde toute vraie justice, une
société de connaissance et d'écoute des autres sans quoi
se fonde toute vraie lucidité.
En d'autres termes, construisons la société annoncée par
l'Évangile Éternel encore jamais réalisé.
Elle promet un idéal qui soit fraternel, universel et
véritablement actif dans l'amour, vivant le pardon des
offenses, l'aversion pour le mensonge, la prudence envers
les idées toutes faites, l'abstention de juger, l'égalité
effective, la recherche des solutions non répressives et
non vengeresses aux maux moraux et aux forfaits considérés
comme des maux sociaux à responsabilité largement partagée
.
(Extrait de l 'enseignement du prophète
Mikal)
Excusez le style lapidaire. J'écris d une tablette.
Je vous transmets un de vos textes — ci -dessus — que j
avais quelque peu modifié sans perdre l'essentiel, il y
a plus de 20 ans...
Je le trouve tout à fait dans le sujet, politiser, rendre
public, notre refus de la politique.
Gouverne mentale !
Virginie B. (dite Bulledefleur) de Savoie
|
Réponse :
Autrement dit, ma sœur Virginie, "Visons à..." mettre le
monde en pénitence ! Ce
que vous rappelez ici n'est qu'une façon parmi d'autres de
parler de la pénitence.
Nous espérons vous et moi que la politique, si ce mot doit
un jour se réduire à désigner la gestion de la cité et
rien de plus, que l'histoire politique qui commença avec
l'histoire spirituelle finira liée de nouveau à l'histoire
spirituelle.
"Appelons à une société d'amour et de paix intérieure !"
écrivez-vous en reprenant quelques phrases de moi et je me
dis qu'aimer c'est sans doute le plus difficile à faire
dans un monde où l'homme moyen est gâché par une morale
carrément tournée vers le mal en se croyant tournée vers
la perspicacité, suggérant qu'on doit se méfier de
l'autre, critiquer ou juger l'autre, se venger de l'autre,
prendre de l'autre, laisser l'autre s'il n'y a plus rien à
en prendre — explication des avalanches de divorces.
Oui, aimer est très difficile. Qui disait qu'aucun mode
d'expression n'est plus difficile que la lettre d'amour ?
Raymond Radiguet, je crois. Parce qu'il "n'y a besoin,
justement, que d'amour en oubliant tout le reste."
Mon épouse, sœur Christiane (voir photo 150C235), parce
que je l'avais disputée un jour, brûla toutes mes lettres
d'amour. Vous vous rendez compte ?! Un propos vif
(peut-être très vif, je ne sais plus, elle ne sait plus),
une contrariété que je manifeste vigoureusement (peut-être
injustement, mais nous ne savons plus ni comment ni
pourquoi), et vlan ! toutes les lettres que j'avais pu lui
écrire pendant nos fiançailles et le début de notre
mariage, au feu ! Nous en parlons de temps en temps sans
nous souvenir des causes et des faits, sauf des lettres
qui brûlèrent sous les yeux de Christiane (je n'étais pas
là, sans doute boudais-je ailleurs). Des faits qui
n'étaient sûrement pas tragiques, mais nous sommes encore
aujourd'hui effrayés par le soudaineté du retournement ;
elle brûla tout, elle dut dire en même temps: "Tout est
fini entre nous."
Nous nous rendons compte, en en parlant, de la fragilité
de l'homme moderne sous l'effet des tiraillements, même
rares, du caractère et de la vie et nous disons: "L'amour
n'est pas qu'un sentiment. C'est aussi une construction.
Il ne suffit pas d'aimer, il faut vouloir aimer. C'est en
fait ce que le Créateur demande à la créature quand il lui
suggère la pénitence
pour changer sa vie.
Tout comme Dieu veut aimer l'homme, qui pourtant ne le lui
rend pas, mais alors vraiment pas, nous devons vouloir
aimer les autres et... Dieu. Et c'est possible et on
découvre que la sincérité elle-même se construit.
Nous citoyens supposés de France ou de la Terre ne sommes
encore que des dominés, des esclaves de la religion, de la
politique et des idées générales qui s'inspirent des
cultures religieuses (ou irreligieuses, l'athéisme et le
rationalisme forment une religion) et politiques (ou
apolitiques) et nous savons que même l'ère apolitique que
nous appelons de nos vœux ne sera qu'un épisode sur le sentier qui mène au Jour, aux Hauteurs
Saintes. Merci, sœur Virginie, de me rappeler
tout cela.
|
11dec13 150C255
Alerte ! Freesoulblog est en crue !
Impressionnant déferlement de commentaires qui est en soi
une surprise, compte-tenu de ce sujet difficile.
Dans la foulée, je vois que vos réponses sont devenues
particulièrement incisives, notamment sur le comportement
des Français vis à vis de la politique. Mais, faut-il
accabler les Français plus qu'ils ne le sont aujourd'hui ?
Dans un commentaire je rappelais ce que le peuple français
avait fait, avant même de connaître La
Révélation
d'Arès :
Jacques p56 le 19/11/2013 à 11h27 La crise
de l'Église s'explique aussi par l'excellent travail de
la laïcité qui a cassé la toute-puissance de la religion
et donc l'image sociale du
prêtre. On constate aujourd'hui que le peuple
s'en prend à la toute-puissance de l'État à travers le
dénigrement des politiques qui ne sont rien d'autres que
des prêtres
laïcs. C'est une très bonne chose, car le peuple
français marche ainsi vers son émancipation, sa liberté
qu'on lui a confisquée.
Quand les Français connaitront La
Révélation
d'Arès, ils deviendront redoutables, au nom de
leur Histoire.
Mais alors, qu'attendons-nous pour les informer ? Mesure
et patience ! répond La
Révélation
d'Arès.
Rappelons-nous que le Père est Lui-même venu en toute
discrétion dès le début de la crise que l'on connait.
La force du Pèlerin d'Arès est d'être là, jour après jour,
au milieu de cette France en crise, même sans rien dire Un baiser de toi fera mieux
qu'un discours (politique) [Rév
d'Arès 23/6]
La mission est réussie non pas quand La
Révélation d'Arès va vers les Français, mais
quand les Français vont vers La
Révélation d'Arès. Ils en sont capables !
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Pour moi "l'mpressionnant déferlement de commentaires"
n'est pas "une surprise, compte-tenu de ce sujet
difficile."
Au contraire. Il est normal que quelques centaines
d'apôtres actifs et quelques milliers d'apôtres
occasionnels se sentent concernés par ce sujet qui est
certes difficile, mais qui est surtout fondamental: Nous
sommes aussi des êtres de chair
;
alors, comment incarner un peu le discours de l'âme ?
Aucun missionnaire n'ignore cela, mais tous apprennent, à
l'épreuve de la mission — car l'apostolat est une épreuve
dans ce monde — que l'existence moderne a carrément séparé
la foi de la vie sociale, sauf peut-être dans le domaine
de la charité, mais nous allons beaucoup plus loin que la
charité ; nous visons à
changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Merci pour cette contribution, frère Jacques.
|
11dec13 150C256
Il y a longtemps que je n'ai pas lu "La Désobéissance
Civile" de Thoreau, mais pour moi, c'est la seule façon
pratique de montrer notre mépris de la gouvernance qui
pèse sur nous comme les chaînes sur les esclaves.
L'homme qui désobéit civilement porte toujours ses
chaînes, mais il ne va plus où on lui ordonne d'aller, il
s'assied et ne bouge plus, enchaîné, mais en se rendant
inutile à l'État qui essaie de faire de lui non seulement
un payeur, mais un domestique dévoué.
Gandhi n'a pas quitté les chaînes que l'Anglais lui avait
collées quand il fit sa marche du seul. Simplement, il
dit: "N'achetons plus le sel au pris imposé par l'Anglais,
allons le chercher où la nature le met gratuitement à
notre disposition !" Et il part jusqu'au bord de l'Océan
Indien après une marche de près de 400 kilomètres pour
prendre le sel de la mer.
C'est évidemment beaucoup plus difficile à faire
aujourd'hui, parce que la TVA par exemple, comment refuser
de la payer? Il faudreait que les industriels, les
artisans et les commerçants cessent de la payer, mais cela
ne concerne plus la population des rues à laquelle notre
mission s'adresse.
La Marche du Sel, c'est le Tea Party des Américains, ce
sont des actes libérateurs. Qu'est-ce que ce sera pour
nous Pèlerins d'Arès ?
Tout le reste restera verbiage, blablabla. Aller contre la
politique et son administration, sa domesticité, c'est la
toucher là où ça fait mal, à l'argent !
Arthur N. de Bourgogne
|
Réponse :
Vous citez des actes de désobéissance civique célèbres et
il y en a beaucoup d'autres moins célèbres — je me
souviens des fumeurs qui plantaient du tabac parmi leurs
topinambours dans le potager pour éviter la taxation —
mais les politiques et leurs gouvernements ont beaucoup
appris de tous ces actes et aujourd'hui à peu près tous
les impôts et taxes sont prévus de telle sorte que la "tea
party", la "marche du sel", le "tabac dans les carrés de
topinambour", ne soient plus possibles.
Nous sommes coincés. Avec les radars automatiques on n'a
même plus la possibilité de plaider sa cause devant le
gendarme ; on reçoit la facture et même si on a foncé pour
amener au plus vite à l'hôpital sa femme dans les douleurs
de l'accouchement ou son père terrassé par un infarctus du
myocarde, on doit payer. Jamais l'humanité n'a été plus
inhumaine. Le radar est un petit Attila sur la route, un
sabre sans pitié à la main. Barbarie ! Nous sommes moins
bien traités que les animaux du zoo qui ont toute la
sollicitude de l'administration.
Ah ! Henry David Thoreau ! Plus aucun de nous, sauf s'il
se fait clochard — dernière exception — ne peut
aujourd'hui être un Diogène au centre de la machine
industrielle et administrative. Et quel clochard
aujourd'hui recevrait la visite de M. Hollande comme
Diogène reçut celle d'Alexandre le Grand lui demandant:
"Que puis-je faire pour toi ?" et Diogène répondant:
"Öte-toi de mon soleil !" Les hippies trouvèrent dans
Thoreau un maître à penser et à vivre et Martin Luther
King lui aussi lut Thoreau et s'en inspira.
Quelle magnifique âme que
celle
de Thoreau, qui écrivit: "J'ai gagné les bois, parce que
je voulais vivre raisonnablement, n'affronter que
l'esentiel de la vie, apprendre ce qu'elle avait à
m'enseignet et non, à l'heure de ma mort, découvrir que je
n'avais pas vécu. Je voulais la moelle de la vie,
l'énergie de la vie pour rejeter ce qui n'était pas la
vie, je voulais faucher largement et bien à ras l'herbe de
la vie, la prendre à bras-le-corps" (extrait de "Walden").
Merveilleux ce Thoreau peu soiucieux des titres, qui
n'alla même pas chercher son diplôme universitaire, qui
voulait bien enseigner mais refusait de fouetter les
élèves, de payer l'impôt, d'aller à l'église,... Thoreau
objecteur de conscience, ni misanthrope, ni politique, ni
rien selon lui, sinon un homme bon au milieu de la vie.
Peu avant sa mort, sa tante Louisa lui demanda s'il
s'était mis d'accord avec Dieu, et il répondit:
"J'ignorais que Lui et moi on s'était disputé".
Merci de me permettre pendant quelques intants de rêver à
Thoreau, mais je sais qu'on ne peut plus le prendre comme
exemple. Je sais que de tous côtés nos seigneurs et
contempteurs politiques et administratifs nous ont privé
de toutes les possibilités de leur opposer notre
résistance pacifique par des actes simples. Il faut
aujourd'hui soit comme les "bonnets rouges" bretons faire
peur et brûler les portiques de l'écotaxe ou défiler avec
des banderoles en hurlant dans la rue comme les employés
et ouvriers licenciés, soit chercher d'autres moyens, ce
que nous faisons en réfléchissant.
De toute façon, comme le dit Jacques P. (150C255), il faut
"mesure et patience". La
voie que vous proposez n'est pas praticable, frère Arthur.
Cherchez avec nous une autre voie.
|
11dec13 150C257
D'accord pour "politiser notre refus de la politique",
mais je n'y qu'un seul et unique moyen:
L'argumentation !
Il n'y aura que ça qui aura un effet — et encore ! les
gens sont tellement devenus bénêts — sur le public.
Donc, travaillez sur l'argumentation. Point final !
Clément H. d'Ile de France
|
Réponse :
Oh mais non ! la politisation de notre discours spirituel
ne peut pas reposer que sur l'argumentation.
Convaincre le public par une argumentation, ce serait trop
beau !
Comment arriver à partager un souci commun de l'avenir
social des hommes ?
II faut rien moins que retrouver la pensée socratique.
Il faut une pensée qui trouve la moitié de sa force dans
la logique de son argumentation et l'autre moitié de sa
force dans l'exercice du dialogie, parce que le public
n'est pas fait que de cerveaux, il est aussi fait
d'oreilles et dans notre monde moderne, comme dans
l'Athènes de Socrate il y a 2.500 ans, les gens ne font
pas que comprendre, ils entendent aussi, de sorte que le
son de ce qu'on expose est aussi important que l'argument
exposé. Je crois même que la télévision a accentué ce
phénomène.
Tous nos missionnaires connaissent bien cela.
Nous ne pourrons pas infléchir la pensée des gens de la
rue par la seule argumentation. Nous devons aussi, si l'on
me permet cette image triviale, être pour moitié
bateleurs, baladins, et sur ce terrain concurrencer les
"politiques" qui sont des saltimbanques. Il nous faut
trouver quoi dire et comment le dire en même temps.
Exercice existentiel, pas facile, s'il en est !
|
11dec13 150C258
Nous sommes toujours les irréductibles Gaulois qui vous
suivrons malgrés les discordes gauloises qui ne peuvent
qu'être de notre nature profonde.
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Je ne sais pas comment s'appelle le chef du village
gaulois d'Astérix : Abraracourcix ?
Je serais donc Abraracourcix suivi du village entier à
l'assaut des Romains ! Wow !
Je pensais que j'étais Assurancetourix le druide ? Ce
n'est peut-être pas son nom... Il y a longtemps que je
n'ai pas ouvert un "Astérix", depuis que mes filles ont
quitté la maison.
Mais mon prophétisme est-il une potion magique ? J'en
doute. Je suis plutôt devenu Agecanonix, le vieux chnoque.
|
11dec13 150C259
Je viens de comprendre, suite à votre réponse au
commentaire de Nabucho (150C247) Qu'on va être obligé
d'avoir un programme politique sous peine de rester des
Don quichotte face aux illusions de la politique de masse.
Et nous n'en avons pas le droit. Faudra-t-il — cette idée
me vient à la lecture de votre réponse — des tracts à deux
faces :
un recto conquête du Ciel : la pénitence,
un verso : conquête de la terre : notre projet politique ?
Essai d’axes pouvant orienter un programme politique :
— faire émerger les réflexions individuelles des citoyens
= ne peut se faire qu’à partir de petites unités.
(Nous voulons la réflexion individuelle sur les problèmes
en contact direct avec les réalités des personnes.)
— Montrer patience
et réflexion tout autant qu’écoute, partage et recherche
de compréhension des problèmes et des personnes. Nous nous
refusons aux décisions idéologiques arbitraires de type
"chef qui décide".
Nous sommes pour une liberté sollicitée non pour
l’imposition.
UN PROJET DE MICRO-POLITIQUE :
Comme il y a eu l’invention du micro-crédit qui
s’adressaient à des personnes sans moyens financiers il
pourrait y avoir une micro-politique !
Une micro-politique qui s’adresse aux personnes sans
pouvoirs (nous tous en réalité), qui ont néanmoins grand
besoin de vivre ensemble et de s’épauler et de décider
ensemble de la gestion de la matière.
À cette micro-politique seraient associées les idées de
micro-liberté, de micro-action, de micro-projets et des
micro-unités de citoyens. Des micro-actions répétés par un
grand nombre deviendraient une grande action mais
naturelle spontanée non régie par un pouvoir central. Ce
projet me semble compatible avec votre division en 600
unités de la France.
En résumé, notre politique pourrait être une politique de
micro-projets assumés et réfléchis par les citoyens
eux-mêmes en micro-liberté et micro-unité et réalisés en
micro-actions.
L’apprentissage par la population de cette micro-liberté
citoyenne directe (micro-politique) pourrait se faire
ainsi :
— formulation de ses projets personnels devant un petit
groupe de personne
— études et explications de ces projets devant et par
tous, à tour de rôle
— émergence de convergences naturelles : affinités
d’actions qui naissent.
— puis réalisation de ces micro-projets par ceux qui les
ont choisis .
Autre réflexion complémentaire :
Face aux révolutionnaires dont le nombre va grandir nous
devons nous préparer à expliquer pourquoi patienter devant
le système qui durera.
De la patience
seule peut émerger la force de bien.
Ta force sera dans ta
patience et dans les conseils que tu prendras (Rév
d'Arès 35/7).
Peut-être appeler notre mouvement politique si nous en
créons un : "Les solutions de la Patience"
ou "Le parti des Patients."
Patience qui
n’est, il me semble, qu’un des aspects particuliers de la
pénitence, parce
qu’elle me semble découler naturellement de l’amour et de
l’absence de préjugés qui font alors qu’on prend le temps
d’écouter, de partager pour comprendre la situation non
comme un chef
mais comme un [candide].
La patience peut
peut-être mettre tout le monde d’accord sur le matériel et
sur le spirituel, être adoptée autant par des athées que
des croyants et faire le pont entre notre politique
matérielle et notre recherche spirituelle.
La politique fait de l’urgence sont bras de levier
principal pour nous posséder et faire passer ses idées et
ses méthodes.
Il faut à mon avis creuser les bonnes raisons d’être patient et les bonnes
raisons d’entrer en
pénitence qui ne seront pas de prime abord
évidente vu le contexte d’urgence.
Il y a de plus, un paradoxe à expliquer : parce qu’en plus
d’être patient il
faudra expliquer pourquoi il faudra non pas ne rien faire
mais prendre son courage à deux mains et patienter et
utiliser ce courage pour agir en micro-projets dès qu’une
brèche possible pour le
bien s’entrouvre. Patient
et combattant du bien
sans dissociation.
Pendant la semaine de mission à Lorient la semaine
dernière j’ai eu la réflexion qu’aller au cœur de notre
mission de pénitence
était de commencer par affirmer la volonté : condition de
la naissance de l’âme.
Et je découvre aujourd’hui dans votre réponse 150C254 la
même affirmation.
Voilà ce que j’ai griffonné par écrit en me disant, j’en
ferai un tract ou une affiche. En attendant j’accroche
verbalement les personnes avec cette formulation depuis
une petite semaine. En même temps, un clin d’œil à la
mission refus de la politique, cela donne l’impression de
remplacer "Votez !" par "Veuillez !" (cela pourrait être
notre mot d’ordre: Remplacez "voter" par "vouloir")
Voilà le texte :
"Veuillez
aimer,
pardonner,
faire la paix,
vous libérer des préjugés et des peurs,
développer l’intelligence du cœur.
Si vous ne voulez pas, eh bien, il ne se passera rien.
C’est parce que les hommes ne le veulent pas, en tous cas
ne le veulent pas comme il faudrait le vouloir, que le
monde ne change pas en bien."
Bernard dlF Bretagne-Sud
|
Réponse :
Vous pensez vraiment beaucoup en ce moment, mon frère
Bernard.
Il y a une idée à creuser dans ce commentaire.
Toutefois, si on analyse les choses rapidement, on trouve
quelques hics à la patience.
Prôner la patience en
même
temps que le contestation, c'est probablement permettre
aux gens d'éviter la violence sur quoi débouche souvent la
contestation.
D'un côté c'est bien, parce qu'il faut calmer les
hommes: "La politique est violence" ont écrit plusieurs
auteurs du XIXe siècle (Hugo, Stendhal, etc.) ; cela se
dit moins aujourd'hui, mais ça reste vrai: Les lois, les
impôts, les directives gouvernementales sont toujours
violence.
Mais d'une autre côté, la patience,
quoique inévitable si l'on veut éviter la violence, est
difficile à faire comprendre ou admettre à des hommes et
des femmes d'un société pressée, sinon même précipitée. Je
pense que la patience face aux impôts, aux lois
multipliées, souvent insensées, à l'incertitude de
l'avenir, c'est ce que les gens vivent déjà actuellement,
avant même que nous leur en parlions. En prêchant la patience on ajoute la
patience
spirituelle à la patience de situation déjà vécue.
Si l'idée est à creuser, elle est aussi à peser, à
réfléchir.
|
11dec13 150C260
Les individualistes, les égoïstes ne voient pas tout ce
qu’ils pourraient acquérir en travaillant pour la cité
universelle, tout ce que nous faisons pour elle nous
reviendra un jour intensifié.
Le plus ardu est de guider les humains sur la voie de la
lumière et de la renommée divine. L’église a amplement
dévié les êtres humains, si bien qu’il est difficile de
leur faire comprendre les prodiges de la création.
Dès l’instant que nous, les Pèlerins d’Arès, nous agissons
à un niveau hautement exemplaire, nous fournissons
assurément certains dénouements. Il nous faut agir.
Évidemment on endurera, mais on s’instruira et on se
transformera et un jour on ne souffrira plus.
Nous sommes dans l’ère du Verseau et cette ère nous parle
aussi de bouleversements terrestres ou cosmiques et c’est
dans ces moments alarmants que notre nature inférieure au
service de l’égoïsme se restreint et la nature supérieure
divine reprend ses droits et s’éclatera au grand jour,
pensons spirituel et des indications nous seront données
par le ciel afin de créer le Royaume de Dieu.
Et comment organiser les petites unités humaines sur terre
? "Aide-toi et le ciel t’aidera !" [La Fontaine]
Une conversion se fera, une
jambe
te suit, plus tard seulement viendront les
conversions en masse (Rév
d'Arès
i/19).
Nous serons inspirés. Vers la Lumière
nous deviendrons légers, mais soyons unis, c’est ce qui
fera notre force contre l’adversité.
Le faucon, dont les
oisillons ont les serres comme les haches s’abattent
(Rév d'Arès xLv/14). Aujourd’hui nous avons
commencé à préparer le monde de demain
Les héros se lèvent (Rév
d'Arès xxxv/12). Les Pèlerins d’Arès sont nés et
ont accouché d’une nouvelle racine spirituelle, des assemblées poussent
dans certaines régions de France : On avance dans le bon
sens :C’est l’aube
d’une nouvelle civilisation sans
chef (Rév d’Arès 16/1) qui universellement
s’étendra au-delà de nos frontières.
Le fer garde le jardin
d’Adam (Rév d'Arès xLix/4). Et merveilleusement
nous ne sommes pas seuls, puisque
les moissonneurs ont l’aide des anges
et le soutien de l’Esprit
Saint (31/6, xxii/4) .
Mary de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Décidément, les Bretons sont en pleine ébullition. Le
présent commentaire ne fait pas de suggestions quant à la
façon de "politiser notre refus de la politique". J'en
déduis, en fait, que vous êtes partisane du tout
spirituel.
Quand vous dites: "Évidemment on endurera," voulez-vous
dire que si nous sommes tout spirituels, nous allons être
ressentis comme des écologistes spirituels purs qui ne
voient aucune espérance dans le progrès matériel, quel
qu'il soit, politique ou non, lequel nous en fera voir de
toutes les couleurs de ce fait ?
Bien sûr, "nous ne sommes pas seuls...
les moissonneurs ont l’aide des anges
et le soutien de l’Esprit
Saint (31/6, xxii/4)," mais nous sommes envoyés
aux hommes et ces hommes existent autant que les anges
et l'Esprit Saint,
et nous sommes des leurs, nous ne pouvons ignorer leurs
soucis qui sont aussi les nôtres, nous subissons la
politique comme ils la subissent et nous devons aussi
tenir compte de cela dans nos appels, car partout sur
terre c'est un homme de chair,
au travail, qui mange, s'habille, vit en société, souffre,
etc., qui se fait une âme.
Ne l'oublions pas.
Idéaliste, je le suis aussi, sœur Mary, mais pas au point
d'oublier la totalité de mon destin, matérielle autant que
spirituelle, et donc la totalité du destin de mon frère
humain.
|
12dec13 150C261
Le commentaire 150c256 et votre réponse m'obligent, frère
Michel, à (re)dire que, même avec un État plus
contraignant que sous Gandhi ou Thoreau, nous avons des
marges de manœuvre à utiliser. Il me faudra bien créer une
"famille d'affinité" sur le sujet.
En attendant je donne un exemple: l'État tolère
l'existence des "SEL", associations d'échange de biens et
services n'utilisant pas d'argent mais une monnaie fictive
entre associés. En Limousin, ça représente d'après mes
souvenirs près de 10% des échanges, notamment secteur
travaux domestiques. Donc on échappe à l'impôt, et on
expérimente un collectif économique à dimensions humaines.
Je fais partie d'un SEL d'environ 200 membres, fédéré à
l'ensemble des SEL. Ce n'est pas la panacée, mais un lieu
intéressant de convivialité, voire de mission.
Tout l'art de la chose, c'est de tirer sur la ficelle des
libertés qu'on nous laisse, mais avec mesure pour ne pas
la casser ni nuire à nos prochains. Notre mission
"verbale" agit avec cette mesure justement, mais une
mission "d'action collective" ainsi pensée pourra je crois
un jour la compléter.
François D. d'Ile de France
|
Réponse :
Hélas, mon frère François, d'après ce que je sais, l'État
ne "tolère" pas les SEL.
L'État serait en fait face à un vide juridique, qu'il lui
lui faudrait combler par une loi, mais là, il risquerait
fort de ne pas trouver une majorité, même dans un
parlement croupion, pour porter atteinte à des libertés
fondamentales de communication et d'échanges entre
citoyens.
C'est un professeur de droit constitutionnel et droit
public qui me l'a expliqué. En gros il m'a dit ceci:
"N'allez pas imaginer que le gouvernement ferme les yeux
sur les SEL. En fait, il se trouve face à un vide
juridique ou plus exactement à un droit fondamental de la
vie privée: Aucune loi en France n'interdit à des citoyens
librement et sans taxation de respirer le même air, de se
serrer la main, de parler entre eux, d'échanger dix kilos
de carottes contre un pneu de bicyclette ou la réparation
d'un robinet contre une heure de ménage. Si une loi
interdisait cela, elle porterait atteinte à un droit de
l'homme fondamental, une liberté sociale basique. L'État
ne trouvera pas de députés pour voter une telle loi.
L'État se contente donc d'observer si les échanges
n'atteignent pas des niveaux de professionalisme, auquel
cas il pourrait peut-être intervenir." Voilà la situation
vue sous l'angle juridique. Je ne suis pas juriste et n'ai
aucune compétence pour confirmer ou infirmer ce que m'a
dit ce professeur de droit.
Il s'ensuit donc, d'après ce que je sais, qu'on ne se
trouve pas du tout avec les SEL devant la situation de
Gandhi devant la loi anglaise qui taxait le sel en Inde ou
la situation des Américains devant la loi anglaise qui
imposait une taxe exorbitante sur le thé dans sa colonie
d'Amérique.
Les SEL ne sont pas du tout une forme de désobéissance
civique, ils ne défient pas l'État et la loi. Ils
pratiquent quelque chose qui, en fait, s'est toujours
pratiqué depuis qu'existe l'homme sur terre, mais à quoi
ils ont simplement donné une petite allure systémique qui
n'était pas habituel ou qui n'avait pas de nom.
|
12dec13 150C262
Un Français du nom de Denis Payre vient de fonder un
nouveau parti politique "Nous Citoyens" auquel il
suffirait peut-être aux Pèlerins d'Arès d'adhérer pour
entamer leur protestation contre la politique.
Le Parti "Nous Citoyens" part du principe que les Français
sont fatigués de la déliquescence et de la décridibilité
de la politique politicienne en France et veulent un
changement. Le changement c'est "Nous Citoyens". Les
Français, dit Denis Payre, veulent du changement et les
politiques sont rétifs au changement.
Ce parti redonne la parole à la société civile, aux
citoyens, pour commencer les réformes dont le pays a
besoin.
C'est ce que nous voulons, n'est-ce pas ?
Jeanne-Gilberte de J. en Languedoc Roussillon
|
Réponse :
J'ignorais que la sœur très réservée que vous êtes lisait
mon blog. Ce commentaire est une bonne surprise. Merci.
Je suis déjà au courant de l'apparition de ce parti "Nous
Citoyens". J'ai écrit à son président Denis Payre, il y a
un mois, pour lui demander des précisions sur ses
perspectives, mais après un accusé réception immédiat et
enthousiaste, il est entré dans le silence. Je n'ai plus
de nouvelles de lui.
En fait "Nous Citoyens" ne prône pas la fin de la
politique. Ce parti prône seulement le remplacement du
corps politique vieillissant et, comme vous dites, "rétif
au changement", par un corps politique plus jeune et
réformateur. C'est exactement ce que proposent le Front
National (Le Pen) à droite et le Front de Gauche
(Mélanchon) à gauche, par exemple.
Je pense qu'en France les expérience politiques mises en
train par la société civile n'ont jamais fonctionné. Un
parti sans idéologie, sans appareil, sans élus, sans
leader pourvu d'une "bonne gueule" et d'une "grande
gueule" est voué à l'échec. Alors, voués à l'échec pour
voués à l'échec, autant que nous nous lancions carrément
sous notre nom de Pèlerins d'Arès, avec nos
caractéristiques, notre foi et notre espérance, notre
programme, notre discours propres, si tant est que nous
décidions de nous lancer en politique, bien sûr. Or, comme
vous le savez sans doute, je ne crois pas du tout que nous
ayons une vocation politique. Ce que nous cherchons, c'est
simplement à "politiser notre refus de la politique"
Je profite de ma réponse pour vous rappeler que nous avons
une mission à Toulouse, dont je vous ai déjà donné
l'adresse.
|
13dec13 150C263
Frère Michel, pendant votre grand enseignement à Paris
dans les années 90 [1995-96-97], vous nous disiez que
l’homme Adamique, Adame
(Rév d'Arès vii/1), avait un accès direct à
l’abstraction, alors que nous, nous devons passer
aujourd’hui par des représentations figuratives.
Que de confusions dans nos échanges liées à l’enfermement
de chacun dans son histoire, son psychisme, son esprit
limité qui projette sur l’autre ses petites visions du
monde et de l’homme.
La libération de l’homme, la dissipation du brouillage du
péché pour qu’il
redevienne un dans
soi (Rév d'Arès xxiv/1) par la pénitence
sera donc longue, sur des générations, tout cela nous le
disons dans la mission, mais je ne sais pas trop comment
nous pourrions concevoir et décrire les relations du monde changé avec nos
esprits d’aujourd’hui ?
La rédaction éventuelle d’une constitution, de ce fait
transitoire, me parait difficile et seule votre hauteur de
vue prophétique pourrait y réussir sans erreurs graves, il
me semble.
Au fil de cette riche entrée 150 je ne sais pas si je
commence à entrevoir un peu votre propos. Alors je vous
demande si, une sorte de "Manifeste à la dignité de
l’homme" qui rappelle que son potentiel Sublime
d’Image du Créateur l’invite ipso facto, avec
force et confiance, à l’accomplissement
très concret de sa dignité au quotidien, par des réponses
responsables et bienveillantes à son esclavage actuel,
irait dans le sens d’une "politisation de notre refus de
la politique" ? Ce serait peut-être plus à notre portée
et, par exemple dans l’idée de ce brouillon, pourrait se
décliner avec des termes plus précis selon les
circonstances !
[Ici un cadre avec un texte une image impossible à ouvrir
et publier. Voici seulement le texte redactylographié :]
L’homme n’est pas un rat de laboratoire
fait pour passer entre les grillages que la politique
et tous les pouvoirs dressent et limitent par les
décharges électriques d’innombrables lois,
règlements et pensées prémâchées, car il a en lui le
potentiel Sublime de l’Image
de son
Créateur pour créer son chemin. Mais il ne peut le
développer et le réaliser qu’en reprenant sa
liberté d’être et de penser
Redéfinissons, recréons nos relations par nous-mêmes,
dans chacun de nos actes, là où nous
vivons , dans notre travail : employeur comme employé,
dans notre habitat : locataire comme
propriétaire, dans notre famille :ascendant comme
descendant, dans notre cité : gestionnaire
comme usagé, nous devons et pouvons retrouver notre
responsabilité d’hommes de Bien,
nous parler vraiment, réfléchir ensemble
sans réflexes claniques, échanger honnêtement nos
aspirations, créer d’homme à homme des relations, des
engagements de collaborations et des
Ainsi nous pourrons changer et changer le monde, sans
intermédiaires légalistes
et pseudo-spécialistes qui nous tiennent en laisse en
prétendant nous protéger
contrats dignes. Oui, dignes de cocréateurs d’un monde
Donné à tous.
[ici image impossible à récupérer]
Non l’homme n’est pas un animal pensant, il est un dieu en puissance.
Progressivement ces gouttes d’eau de relations libérées,
créées par les pénitents
que sont
ces hommes qui choisissent librement de se transformer,
peuvent former un océan de Bien,
échapper aux canaux des pouvoirs établis
et inonder le monde pour retrouver le
Bonheur que le
Créateur a Voulu pour nous et qu’Il est venu nous
rappeler à Arès .
(contacts et coordonnées)
Pascale B. de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour cette participation.
Je n'ai pu récupérer que le texte avant le cadre. Le cadre
et son contenu (texte et image), quoiqu'indiqués comme
Word.HTML sont restés rebelles à toute copie. J'en suis
désolé.
|
14dec13 150C264
Vous demandez : "Mais par quels mots changer la perception
qu’ont les hommes d’une immédiateté qu’il croient une
immuable réalité et qui n’est que relativité ? Et comment
faire comprendre au désespéré, impatient par nature, que
l’immédiat salut de son âme conduira au salut social à
très long terme ?"
Je pense par l’introduction dans notre discours du mot
involution.
Leur dire : "Vous pouvez être l’involution du monde changé
de demain."
Devenez un embryon du monde changé de demain, parce que
n’existera dans le futur de manière ample et répandue que
ce qui existera en petit aujourd’hui, mais qui peut
grandir et s’épanouir.
Toute grandeur à commencée toute petite, vous serez
l’involution du monde heureux de demain, tout comme
l’arbre immense était contenu dans la graine, si vous
devenez pénitent.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
L'involution est le développement inverse de l'évolution,
mais je ne pense pas que vous songiez à ce mot dans ce
sens-là. L'involution est aussi le passage de l'hétérogène
à l'homogène et je pense que c'est ce que vous entendez
par lui.
Mais personne ne comprendra le mot involution, mot rare,
pratiquement inemployé dans la langage courant.
Il faut être réaliste, mon frère Bernard, et ne pas
utiliser de mots incompréhensibles pour le commun des
Français.
Je pense d'ailleurs que c'est la raison pour laquelle le Messager
du Père, Jésus, parle de pénitence, qu'il
utilise pour ainsi dire à rebours de ce que ce mot est
devenu plutôt que d'utiliser un mot savant ou rare
(j'ignore lequel) ou d'inventer un mot neuf, que personne
ne comprendrait.
Je profite de ce sujet pour rappeler à nos missionnaires
quelque chose qu'ils savent, soit parce qu'ils l'ont
observé et analysé, soit plus souvent d'instinct: La
politique est la compagne inséparable de la tragédie de
l'Histoire et elle ramène tout au terre-à-terre, au ras
des pâquerettes, et nous ne pouvons pas ignorer cela, de
sorte que "politiser notre refus de la politique" c'est
faire de même
Je dis tragédie de l'Histoire, parce que, si certains
intellectuels considèrent l'Histoire comme une sorte
d'épiphanie de l'absolu sur Terre, la réalité est beaucoup
moins brillante: L'homme en fait vit dans l'inquiétude,
l'agitation, le mouvement, l'angoisse, la peur, le désir,
l'envie et (pour beaucoup) l'ignorance. La vie de l'homme
est faite de lutte contre la pauvreté, le souci, la
colère, la froideur et l'indifférence des autres, faite
aussi de passion, de poursuites opiniâtres de buts
unilatéraux, de sorte que ses motifs ne peuvent jamais
s'élever à la hauteur des principes magnifiques des
philosophes, des moralistes, des grands mystiques.
C'est ce que montre, étonnamment bien de la part d'un
Créateur qui est tellement au-dessus de la créature
humaine, La Révélation d'Arès.
Dieu dit en gros que l'homme devrait être un sage sans
passion, mais la réalité est que l'homme dans son état
actuel ne réalise rien de valable sans passion et/ou
intérêt, qui sont les seuls mobiles efficaces de l'homme !
Le Bien pour l'amour du Bien n'existe
pas sur terre, sauf chez de rares individus, par exemple
les Pèlerins d'Arès chevronnés, et même pour l'épi mûr
qui s'ignore dans la foule le Bien reste
une abstraction et il n'en découvrira la réalité que sous
notre discours missionnaire, d'abord sous forme
d'intuition, puis s'il nous fréquente sous une forme de
plus en plus vécue.
Ainsi va ce monde que nous rencontrons dans notre mission
chaque jour. Donc, pas de rêve, pas de grandes élévations
de l'âme, pas de mots incompréhensible dans ce
monde, nous devons sans cesse nous mettre à la portée des
gens de la rue, parler la langue qu'ils parlent, évoquer
les choses et les sentiments qu'ils connaissent, etc. Nous
devons les conduire en haut en leur faisant croire qu'ils
restent en bas. Ça les rassure. Voyez-vous ce que je veux
dire ?
|
14dec13 150C265
Merci, cher et juste prophète, encore et
toujours !
Que le Père étende Sa Main sur vous, tout le
temps et vous garde en bonne santé.
Pour vos soins médicaux, que la nouvelle que l'opération
chirurgicale est différée soit pour vous un répit !
Sur freessoulblog vous avez annoncé votre projet de
renforcer les missions.
Dans un envoi séparé, prochainement, vous trouverez un
courrier commun des frères et soeurs lyonnais désireux
de travailler avec vous et vous rencontrer à la date que
vous pourrez nous fixer.
Merci pour la bien belle photo publiée, sœur Christiane à
vos côtés [150C235]
Que vos retrouvailles prochaines en famille soient
pétillantes de joie !
J’aime vous embrasser tous d’une sublime et unique pensée
d’amour.
Dans l’entrée 150 "Politiser un refus de la politique ?"
ce qui peut se dire là se fait là, ce rappel aux hommes
éperdus de paix qui sentent que quelque chose leur manque,
c’est une extraordinaire et vitale émulation, l’assurance
qu’ils peuvent ensemble exister vraiment. Les idées me
manquent pour être concrète afin de mieux donner à
réfléchir.
Je peux enfin vous donner une étape de ma réflexion.
Dans un contexte historique de près de quarante années,
existent de fragiles hommes, fragilisés, devenus héros
du Bien absolu glané dans La Révélation
d’Arès 1974-1977.
Se référant à l’image première du Créateur ils deviennent
conquérants, insurgeants, ambassadeurs d’un monde
changé, ils annoncent en urgence un juste bonheur,
quand le Père de l’Univers rappelle à des hommes
en danger qu’être généreux et aimants — appliqués dans le
pardon, la paix, l’intelligence spirituelle et en
beauté, vivant ainsi leur propre pénitence —
est ce qui prévaudra : L'homme nouveau, digne de son fond
sacré.
Ainsi, en ce début de XXI siècle, ces hommes — pas
seulement, ni obligatoirement électeurs et contribuables —
en exode d’une société rendue politique et économique de
façon outrageante par sa foi professionnelle, deviendront
ainsi souverains d’eux-mêmes dans leur exercice
d’un libre et unique pouvoir sur eux, le Bien.
À la question : "Comment politiser notre refus de la
politique ?" ils choisissent, leur foi spirituelle, l’épée
au cœur, avec bonté (Rév d’Arès 35/14) sur les sentiers
du milieu (7/1-7) à la rencontre lucide et franche
de l’homme politisé
Denise G. de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Je suis ému de recevoir un commentaire — peut-être le
premier depuis que ce blog existe — de vous, ma sœur
Denise, une grande fidèle, toujours présente et
responsable, mais si discrète.
Un grand merci pour ce commentaire.
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14dec13 150C266
Cette humanité est-elle capable de comprendre quelque
chose au-dessus du nombril ?
Je sais que nous allons chercher des épis mûrs
qui sont déjà par eux-mêmes l'exception, mais même
ceux-là, dans l'état où ils sont quand on les trouve, si
on sait les trouver (un savoir qui n'est pas encore le
nôtre, nous travaillons encore au hasard), mêmes ceux-là
sont dans des situations de départ des plus banales et
bas-du-cul, et sentent tout par les tripes ou par le côté
mode et magazine du cerveau. Mon père, que vous avez bien
connu, disait vertement : "Ils écoutent avec leurs fesses
ou leurs quéquette". Même les hobbies que nos
contemporains poursuivent: sport, cinéma, conférences,
art, culture, ne les élève pas à un niveau qui leur permet
de dépasser leurs petites idées.
J'ai bien peur que vous perdiez votre temps en essayant de
les sortir de là.
Parce qu'il s'agit ni plus ni moins que de les sortir de
là.
Je suis en même temps incapable de faire une suggestion
pour "politiser notre refus de la politique" et très
curieuse de ce à quoi vous allez aboutir vous-même par la
réflexion après cette consultation.
Je ne fréquente pas la mission de la rue Losserand. J'ai
ma petite mission à moi. J'ai été tellement mal reçue rue
Losserand il y une dizaine d'années que je ne me décide
toujours pas à y retourner, quoique je sente à travers ce
blog que vous avez causé une évolution heureuse. Tout le
monde évolue, même nos frères de Paris sûrement.
Angélique P. d'Ile de France
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Réponse :
Mais, ma sœur Angélique, dont j'aurais connu le père (je
ne vois pas qui il était), "'il s'agit ni plus ni moins
que de sortir de là" les hommes, nos frères de la terre !
Nous n'avons pas le choix. Si nous suivons La
Révélation d'Arès, nous devons travailler à la Moisson
à laquelle le Père nous envoie. Qui votre "petite mission"
à vous a-t-elle amené à l'assemblée ? Personne à
ma connaissance. Vous avez aussi oublié que si la mission
de la rue Losserand vous a "déçue il y a une dizaine
d'années", parce que vous n'y avez pas rencontré la
personne capable de vous aider à faire l'ascension
vers les Hauteurs Saintes, cette mission attendait
aussi des noueaux frères et sœurs capables d'être
meilleurs que ceux qui les recevaient. Vous étiez
peut-être de ceux-là et, dans ce cas, vous deviez dire à
l'accueillant ou à l'accueillante maladroit(e): "La
Révélation d'Arès est au-dessus de vous et de moi, de
toute façon. Je peux faire mieux que vous; alors j'ai
peut-être ma place parmi vous pour faire évoluer cette
fraternité."
Ceci dit, oui, j'ai bien conscience que toute cette
humanité est troublée et décevante, même les épis
mûrs rencontrés dans la rue. Mais nous devons
arriver à remettre en cause les certitudes les mieux
ancrées chez les gens de la rue. Nous devons essayer de
vaincre l'emprise des velléités, des idées fixes, des maux
matérialistes dont souffrent les gens de rencontre. Il
nous faut sans cesse chercher la bonne façon de dire.
Certes les gens "pensent avec leurs fesses et leurs
quéquettes" comme disait votre père, mais c'est aussi dans
la tête que le problème se tient. Ils faut absolument
trouver comment les mettre à l'écoute de ce que Dieu et
ses apôtres, c.-à-d. nous, ont à dire. Il faut surmonter
les angoisses générées sur l'instant par les mots, les
mots de Dieu, qui tiennent le monde à distance et que nous
devons traduire dans nos propres mots et tout autant par
ce que nous sommes nous-mêmes, des pénitents
devant être par eux-même un langage vivant. Il nous faut
tout faire pour jeter un pont vers l'autre, pour combler
l'abîme qui nous sépare de lui. Je ne crois pas que, dans
ce domaine, chercher à convaincre soit ce qu'il faut
faire, Il fait être tout amour et toute certitude, mais
aussi toute écoute, car comment parler à l'autre si on ne
sait pas ce qu'il pense ? Pensez à Socrate qui affirmait
avec raison qu'il faut toujours un dialogue.
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14dec13 150C267
L’homme est une créature sociétale qui s’identifie par le
regard et la relation aux autres. Et cette
identification-relation humaine ne peut croître
positivement que par le développement personnel de
l’écoute, de l’amour, de la bonté profonde, qui engendrent
la générosité favorisant l’expression et la
complémentarité de tous les talents des individualités qui
constituent la richesse globale de notre diversité,
susceptibles de générer la conscience et
l’intelligence collective capables de faire
émerger l’harmonie universelle : la polone
(Rév d'Arès xxxix/12).
La Révélation d’Arès s’adresse à l’ensemble des humains,
décidés à faire changer le monde en Bien. Elle parle
aussi des non croyants et des scandalisés : Déjà des
bons sarments se sont étendus au dessus des steppes; où
l'on ne prononce pas Mon Nom (Rév d'Arès 31/1).
C'est d'eux même que Je fais des prophètes. C'est
pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans
les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers
la Vérité, qui gisait comme un aigle blessé dans les
cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les
puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité, et
ils ont libéré leurs pères et leurs frères; et Je Me
cache encore d'eux parce qu'on les avait fatigués de
Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine (Rév
d'Arès 28/5-6)
Dieu, l'Infiniment Grand, l'Infiniment Bon, le Miséricordieux
(Le Coran) sème et s'aime dans tous les cœurs; Il
ne sème pas seulement dans le cœur de ceux qui
Le connaissent, ou de ceux qui prononcent Son Nom.
La Parole redonnée à Arès est un Message profondément
fraternel proposant la spiritualité pénitente et
la communion sociale comme "direction de certitude" pour changer
l'homme en frère, en sœur, et recréer Éden.
Cependant, en complément de la pratique du Bien,
le verset 27/8 de La Révélation d'Arès intime
clairement, sans aucun doute possible, à dénoncer le mal,
le mensonge et l’injustice des dominateurs idéologiques
(castes religieuses, financières,
politico-technocratiques).
Ne te lasse pas de dire
aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres
et aux autres, qu’ils tirent maintenant abondance de la
terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de
l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des
pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur
injustice et toutes leurs abominations en alliances
qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent
pour les corrompre, les tromper, les voler ,mais qu’ils
connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent,
parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent et
dont ils tirent profit, de devenir comme leurs
dominateurs et leurs spoliateurs ; ils ont engendré une
vengeance sans fin.(Rév d'Arès 27/8).
Dans ce monde qui a rejeté Dieu, parce que les religions
l’ont abusé, [ce monde} où l’homo économicus d’aujourd’hui
(moulé par les pouvoirs financiers, gonflés d’orgueil,
imposant un culte aveugle au matérialisme), est devenu
insensible à l’immanent, comment faire et dire, pour faire
redécouvrir les racines spirituelles de l’humanité, pour
inviter, à découvrir la pratique du Bien, la
libre piété pénitente, s'adressant à tous les
cœurs ouverts à Son Souffle, (Rév d'Arès 12/3).
Ce qui pourrait distinguer l’approche relationnelle serait
d’une part le taux variable de spirituel et de sociétal
développé, et d’autre part le choix d’aborder par l’un ou
l’autre des deux aspects, et enfin par l’articulation qui
les réunit étroitement.
Que deviendrais-tu à Mes Yeux si jusqu’à Mes Rivages
tu guides les seules assemblées de ton peuple ? (Rév
d'Arès 25/1)
En tout état de cause, l’humilité si indispensable à
l’homme du temps qui vient et la bonté
tout aussi indispensable devraient l’inciter à rechercher
avec tous les humains les raisons actuelles de la
perpétuation du mal et les moyens personnels et sociétaux
permettant de le combattre pour construire le monde du Bien.
Pour que les consciences puissent percevoir et s’ouvrir au
Bien, développer la fraternité, la Parole nous
demande, sans nommer qui que ce soit, d’informer, non dans
la colère mais dans la joie de partager, là où se
trouve et se répand le mal inconséquent, le péché des
péchés, qui de sa position matérialiste dominante
diffuse partout son exemple et sa doctrine compétitive
(agressivité permanente,aliénation,exploitation) par tous
les moyens matériels et communicants que la richesse
financière qu’on le laisse s’accaparer lui
permet de mettre en œuvre pour manipuler, corrompre et
avilir.
Le changement personnel de l’homme en frère, en
sœur, par la pénitence, le développement de son
âme ou ha et corollairement
l’acquisition de l’intelligence spirituelle et
de la capacité de discernement et de déculturation,
suppose un comportement nécessairement imprégné de patience,
de mesure, de solidarité, de bonté, de
partage social, qui avec la piété engendreront
l’essor de la polone (Rév d'Arès xxxix/12), l’âme
des peuples, des frères et sœurs ayant délibérément choisi
de n’être plus rien pour eux-mêmes
Le sens de la ‘politique attendue par le Père se construit
dans nos pensées, et dans nos mots, nos phrases, nos
gestes, nos actes, nos comportements fraternels porteurs
d’exemple qui doivent veiller à toujours favoriser
l’épanouissement de tous ceux qui nous entourent, à
soutenir le faible devant le fort, à défendre la vérité en
dénonçant le mensonge, à encourager le partage en refusant
la domination et encore en ne contrariant pas les actions
des scandalisés par les dominants: Avec
tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon
Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle
s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce
que j'ai en horreur (Rév d'Arès 28/10-11).
Je ne pense pas que le mouvement arésien doive entrer en
politique politicienne, politicarde, mais je pense qu’il
faut dépolitiser la politique en démontrant sereinement
son incurie, ses injustices et son hypocrisie.
Je crois effectivement indispensable de descendre dans le
bain des problèmes sociétaux des hommes, pour les assurer
de notre empathie, de notre conscience des difficultés
générées par le système au pouvoir et alors, par
l’éclairage de la force contagieuse de la pénitence
leur faire découvrir et apprécier l'évolution possible
vers d’autres horizons
Dans la Vie, la Vérité et l’Amour
du Père, Louange à Dieu !
Dominique C
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Réponse :
Je connais quatre Dominique C. Je ne sais lequel ou
laquelle est ici commentateur ou commentatrice.
J'ai bien compris que vous êtes, mon frère ou ma sœur,
plutôt pour le tout spirituel, car votre commentaire est
une plaidoirie pour la mission spirituelle entièrement
fondée sur La Révélation d'Arès, que vous citez
abondamment, sauf la suggestion finale de "dépolitiser la
politique en démontrant sereinement son incurie, ses
injustices et son hypocrisie", mais sans en suggérer les
moyens. J'ai quand même posté votre commentaire, car il
forme un bel acte de foi.
Merci pour cette participation, frère ou sœur Dominique.
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14dec13 150C268
J'ai dû déjà pondre une quinzaine d'essais de tracts.
Je sais que nous n'en sommes pas encore là, mais c'est
pour moi la meilleure façon de voir les choses plus
clairement et synthétiquement.
Est-ce que, par exemple, avec un texte de ce genre, on
reste dans "une politisation mesurée de notre discours
spirituel" (150C251) ?
L’homme politique idéal" comme le "citoyen
idéal" gît au fond de chacun de nous. Dans notre France
malade, il ne cesse de s’opposer [à qui, à quoi ?, à
"chacun de nous"?] et la rupture risque d’être
catastrophique.
Réconcilions-le [qui ?] progressivement avec "l’homme
idéal" qui n’advient que par la pénitence.
La pénitence est la re-création joyeuse de soi
dans la direction du Bien universel que
rappelle Dieu venu parler à Arès (France) en 1974 et
1977.
Ce "programme" ambitieux est celui des Pèlerins d’Arès
qui vous invitent à participer à leur effort dès
maintenant mais il n’aboutira que sur le long terme.
En attendant, sensibles aux réalités politiques quand
elles dérapent trop, les Pèlerins d’Arès préconisent :
— le retour à des unités sociales à l’échelle humaine
pour gérer les affaires de la cité
— la recherche des représentants les "plus vertueux" et
les moins idéologiques
— la possibilité de révocation immédiate des élus, du
maire au président de la république.
Claude M. d'Ile de France
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Réponse :
Ce commentaire ne me paraît pas très clair, mais je ne
suis pas très malin, il est vrai.
On ne "révoque" pas des élus, car ils sont élus pour des
périodes déterminées. Par contre on révoque des
gestionnaires, qui forment un personnel embauché.
De plus, le président de la république ne correspond à
l'idée de "petite unité sociale" apolitique, et le maire
n'y correspond pas davantage s'il s'agit de villes
importantes comme Paris, Marseille ou Lyon.
Non, votre essai de tract ne correspond pas vraiment à mon
espérance de "politiser notre refus de la politique".
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14dec13 150C269
Reçu par
courrier postal et recopié :
Je suis désolée de ne pas etre à la hauteur de ce que Dieu
attend de moi. Je souffre de mes incompétences, de mon
découragement, qui est péché. La peur de manquer
parfois me ligote [...] alors que je sais que Dieu donne à
ses enfants ce dont ils ont besoin. Je dois sans cesse me
donner des coups de pied aux fesses pour avancer. [...]
Nous lisons avec mon mari votre blog depuis 2 ans. La
dernière entrée sort de l'ordinaire. Je crois que des gens
prennent peu à peu conscience que la politique ne résoudra
pas leurs problèmes, tant qu'elle sera utilisée à des fins
personnelles pour avoir un pouvoir de domination par une
idéologie sclérosante.
La religion a dirigé nos vies, mais sans nous libérer de
nos peurs, surtout pour faire grandir l'Église et non
l'amour entre les humains et l'accomplissement de la
Parole de Dieu.
Politiser notre refus de la politique politicienne me
semble ambigu, contradictoire, mais comme je ne me sens
pas compétente pour manier les concepts, mon avis n'est
pas important.
Être pénitent, au sens arésien (aimer,
pardonner, être sans préjugés, etc.), est plus
concret pour moi, car il s'agit de passer à l'acte et
c'est sans cesse se remettre sur le "métier" jour après
jour. Après chaque chute se relever pour continuer sur le
chemin rocailleux vers les Hauteurs.
Merci pour votre constance dans votre mission, votre
patience à nous enseigner sans relâche.
Merci aussi pour la belle photo de vous et de sœur
Christiane.
Thérèse et Michel B. des Deux-Sèvres
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Réponse :
Ne soyez pas désolée, ma sœur Thérèse ! Je demande les
avis de tous nos missionnaires et tous les avis sont
considérés.
Vous êtes pour le tout spirituel et "politiser notre refus
de la politique vous semble ambigu, contradictoire", mais
vous n'êtes pas du tout la seule dans ce cas.
Vous estimez que la pénitence est le fond
de notre vie et de notre mission et c'est exact.
Toutefois, indiquez aux gens de rencontre que nous sommes
aussi des êtres de chair soumis à leurs
sensibilité, besoins et peur — n'éprouvez-vous pas
vous-même "La peur de manquer" ? — et que nous sommes de
ce fait inquiets des directions que la politique nous
impose, ce ne serait peut-être pas si mal sans altérer le
moins du monde notre mission spirituelle.
Merci pour votre participation, ma sœur Thérèse et mon
frère Michel.
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14dec13 150C270
Reçu par
courrier postal et recopié :
Ne serait-ce pas la menace d'une explosion sociale
généralisée ?
Je me semande pourquoi vous avez écrit cette entrée
"politiser notre refus de la politique ?"
Nous sortons tout juste de la "mission sociale" et
commençons tout juste à utiliser des mots porteurs comme
celui de pénitence...
Cependant, il est vrai qu''au fil des commentaires et de
vos réponses se manifeste une volonté de ne jamais
retourner à la "mission sociale".
D'instinct, je suis opposé à la politisation. Mais si
cette réflexion se métabolise sous une forme qui accélère
la Moisson des épis mûrs, pourquoi pas
?
Thierry G. d'Ile de France
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Réponse :
Tout retour à la "mission social" est totalement exclu. Le
but recherché est exactement ce que vous dites:
"Métabolise la politisation," en fait une dépolitisation,
"sous une forme qui accélère la Moisson des épis
mûrs."
Merci, frère Thierry, pour cette participation.
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14dec13 150C271
Reçu par
courrier postal et recopié :
Merci pour l'entrée 150 et tout ce qu'elle apporte de
finesse dans nos réflexions. Une grande étape pour nous
tous, car vous nous associez à votre propre réflexion sur
l'approche politisée, sans faire pour autant de la
politique, de notre mission pour trouver de nouvelles âmes
fortes.
Pour moi le spirituel intense est difficile. Je m'y
applique parce que la Parole révélée à Arès est vraie.
Pour autant ce n'est pas simple: prier, aller en mission,
passer pour un ange "décalé" ou un donneur de leçons, ne
me plaît pas.
Je ne peux pas prier ou méditer longtemps.
Cette réflexion commune m'a apporté un certain
soulagement, parce que je suis convaincue de la pénitence,
mais tout autant de la mise en pratique qui peut apporter
du sens [...] Je cherche donc et cette entrée décoiffe par
ses reflets, ses propositions, son ensemble compact. [...]
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées
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Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour cette contribution.
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14dec13 150C272
Reçu par
courrier postal et recopié :
Votre blog, véritable testament de Lumière...
Comment vous y aider avec des réponses spirituelles ?
Que faire avec cette petite lueur qu'est notre faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5) ?
Mais nous devons nous décarcasser. La meilleure aide que
pour nous pour vous... dans ce monde qui court et qui
s'enfonce.
[...] Nous avons un nouveau local à Metz, bien situé, très
différent de ce que nous avions avant, un bel outil de
mission. Nous allons traveiller à le rendre accueillant
[...]
Marie-Josèphe et Paul S. en Lorraine
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Réponse :
Je ne peux recopier toutes les lettres que je reçois et
qui me parlent de mon entrée 150, mais je n'ai pas résisté
à publier un petit passage de la vôtre. Votre dévouement à
la mission est tellement grand et ancien.
Je suis sûr que ce nouveau local (merci pour la photo que
sœur Anni ou sœur Sophie m'a adressée il y a quelques
jours déjà) va vous permettre de donner à votre mission
messine une efficacité qu'elle n'avait pas auparvant.
Un grand merci pour cette contribution.
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14dec13 150C273
Voir 150C289
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Réponse :
Mon frère Jean-Claude, j'aurais tant aimé publier votre
commentaire long et intéressant, mais je me suis escrimé
pendant près d'une heure pour en maîtriser le texte et le
faire entrer dans l'espace de mon blog. Impossible ! Il y
a entre chaque mot comme un espace élastique qui élargit
et rétrécit comme une baudruche le tableau dont est fait
mon blog et j'ai dû renoncer.
J'ai souvent des commentaires très longs à mettre en
forme, qui proviennent de ne sais quel appareil
électronique, écrits avec je ne sais quels traitements de
texte, mais le vôtre c'est le pompon !
Mon épouse, qui passant et repassant derrière moi finit
par me prendre en pitié, me dit que c'est probablement un
commentaire rédigé sur un téléphone. Je ne sais pas et
cela m'étonne, car j'imagine mal qu'on puisse écrire un si
long commentaire sur un téléphone qui a un écran
minuscule.
Je reçois des commentaires écrits sur des téléphones ou
des tablettes avec lesquels je me bats pour corriger
toutes les fautes d'orthographe et typographiques et
maîtriser leurs interlignages et espacements bizarres, et
avec du temps et de la patience j'arrive à les faire
entrer dans le cadre de mon blog, mais le vôtre...
Impossible, absolument impossible !
Dommage, il était intéressant. Je vais rechercher
l'origine du texte de Soljénitsine que vous citez
beaucoup.
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16dec13 150C274
Remis de la main
à la main et recopié :
Synthèse de réflexions pour : Politiser
notre refus de la politique
Bruno, le 22/11/13
Faire de la Politique de manière juste et (forcément)
décalée
Quels objectifs à faire de la politique :
Témoigner d'idées politiques (dénonciation de mauvaises
pratiques) à la grande masse des concitoyens avec humour
(et à contre-pied de ce que fait la politique ?) avec la
volonté de servir et non de dominer.
- Soutenir en actions et réflexions (quelques uns) des
humanistes engagés politiquement.
- Mener quelques actions simples, pertinentes et peu
coûteuses qui éveillent les consciences
- Faire connaître notre vision par le style de Vie que
nous illustrons par nos actions politiques.
- Enrichir notre palette de réponses aux missions
rencontrés
- Trouver une reconnaissance médiatique
Pourquoi nous ferions de la politique ?
- Parce que beaucoup de personnes ne sont plus
sensibles aux arguments spirituels
- Parce que débarrassé des sciences vaniteuses notre
esprit y voit plus clair sur les solutions possibles.
- Parce que soutenir un humaniste engagé en politique le
renforce en justesse.
- Parce que nous nous enrichissons de nouvelles idées en
travaillant avec un humaniste.
- Parce ce que la fraternité s’illustre efficacement par
des actes.
- Parce qu’il est juste de dénoncer le mal engendré par la
politique
Comment faire de la politique ?
- Défendre la nécessaire bonne gestion des deniers
mutualisés à l'amélioration du quotidien des citoyens.
- Limiter nos engagements aux structures de proximité (pas
de pouvoir de délégation : Le frère de Mikal, le Sénat n'a
pas sa main (XXXV/1))
- Créer un mouvement de citoyens engagés au changement et
rejetant les bases de la politique / croyants et rejetant
les dogmes de la religion
- Un mouvement dont l'objectif ne serait pas d'être élus,
mais de venir en aide aux humanistes engagés
politiquement.
Exemple de contre-pied : Nous ne pouvons pas créer
de structure associative pour nous faire reconnaître.
Vivons sous le statut existant d'association non déclarée
avec comme nom : Mouvement Fantôme pour la Vie ou
le Mouvement des Défricheurs de Vie.
- Illustrer la bêtise de la constitution / de la
république (les points qui gèlent la Vie) et la faible
réflexion des politiques.
- Mener des actions peu coûteuses à fort échos médiatiques
: faire échos aux bêtises de la politique. Par exemple :
proposer un casque d'apiculteur à la place du tchador
interdit (avec tunique blanche de fantôme pour le corps)
et vidéos sur Youtube, relais facebook et twitter.
Exemple : La réponse du Collectif contre
l'islamophobie en France (CCIF) aux pains au chocolats de
JF Coppé (sept 2012) : ils redistribuent des pains auk
chocolat gare Saint Lazare (+ médiatisation).
Les réponses aux personnes rencontrées dans la mission
:
1) La recherche des épis murs (inutile de
parler politique)
2) Le travail avec le reste par une
collaboration réelle et fraternelle (ou soutien apporté à
Ses Heureux) sans nier la possibilité qu'ils intègrent le
petit-reste.
3) Nos (quelques) actions politiques ciblées pour
expliquer à la masse qui nous sommes. Lorsque le thème
spirituel n'intéresse pas le passant, lui demander ce qui,
à son avis, peut changer le monde. La réponse
est très souvent la politique. Alors le sensibiliser sur
notre action politique à faire évoluer les institutions :
redonner à la politique la dimension d'engagement citoyen
et la détacher de la recherche de pouvoir.
Sujet lié à cette réflexion :
Ce thème pose la question de comment et avec quelle mesure
travailler avec le reste à des actions non purement
missionnaires.
Bruno B. pour la Mission de Touraine
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Réponse :
Déjà dans votre commentaire 154 vous parliez de "tunique
fantôme". Ici il s'agit de Mouvement Fantôme pour la
Vie.
Merci pour cette contribution de la mission de
Touraine.
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16dec13 150C275
Remis de la main
à la main et recopié :
Proposition suite au Blog "Politiser notre refus de
la politique ?"
Les Pèlerins d'Arès forment un Mouvement
de Libres Pénitents.
Ils ont pour visée
absolue : Retrouver le Bonheur originel
Ils ont foi dans l'identité spirituelle de tous les
hommes, crées à L'Image et Ressemblance du Créateur
de l'Univers ( Génèse ) dont ils partagent les dons
d'Amour, de Liberté, de Parole, de Créativité et
d'intelligence
Leur leitmotiv :
La Vérité c'est que le monde doit changer (Révélation
d'Arès 28/7)
Ils ont conscience
qu'ils sont en interaction permanente avec le monde, dont
ils sont une infime partie .
Ils choisissent alors
d'être en synergie avec le Créateur qui tient
l'Univers et toute l'humanité dans
Sa Main, pour diriger tous les actes de leur vie
vers l'avènement du Bien.
Ils œuvrent pour
s'affranchir de tous les pouvoirs en retrouvant
leur liberté de, produire, consommer, construire ,
échanger, soigner, prier, parler, informer, avec comme
seule règle : la pénitence
qui est joie
d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de développer
l'intelligence du cœur, et d'être libre
de tous préjugés.
Ils ont comme seule loi
pour devenir des Hommes
Debout la Parole du Père de l'Univers redonnée à
Arès en 1974 et 1977 au témoin et prophète
Michel Potay .
Thérèse Anne C de Touraine
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Réponse :
Merci, ma sœur Thérèse Anne, pour cette contribution.
Il est faux, ma sœur, de dire que "le Créateur tient
l'Univers et toute l'humanité dans Sa Main pour diriger
tous les actes de leur vie [des hommes] vers l'avènement
du Bien." S'il en était ainsi, le Créateur n'aurait pas
besoin d'appeler les hommes à changer leur vie
et à entrer en pénitence (Rév d'Arès 30/11).
Le Créateur s'est, pour ainsi dire, conditionné
Lui-même à sa propre création en rendant l'homme
libre, libre du bien comme du mal.
Seul l'homme peut retrouver sur Terre les sentiers du
Bien. Le Créateur lui en montre, certes, la
direction, mais Il laisse l'homme libre de son
choix et de ses efforts.
Tout le problème est là. C'est le sujet fondamental de La
Révélation d'Arès.
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16dec13 150C276
Je pense aux représentants du Syndicat F.O. ["Force
Ouvrière"] qui participaient aux élections dans les
collèges et les lycées, mais qui, une fois élus, ne
siégeaient pas dans les conseils. Ne pourrions-nous
utiliser ainsi des élections pour faire connaître le
Message du Père, l'infuser lentement dans les têtes
faibles de ce peuple ? Cela, sans nous "salir les mains"
et compromettre nos âmes ? Sans avoir d'autre
programme que celui de Dieu ?
[Vous dites :] "Un parti rejetant le principe de la
représentativité élue ne peut sans se contredire présenter
des candiats à l'élection des représentants, mais comme me
l'a déjà fait comprendre un professeur de Droit
Constitutionnel et Public il y a quelque vingt-cinq ans
déjà, on ne peut présenter un parti qui veut diviser "la
République une et indivisible" en petites unités humaines
pour en faire un Confédération, (le Père ne parle que des
nations qui reviendront vers Lui) ni même, pensait-il, un
parti qui récuse la politique et veut la remplacer par une
organisation de gestion — même de gestion élue, mais
révocable —, car cela, quoique sujet à discussion,
pourrait être lu comme un éclatement de la République
elle-même. Il y avait aussi d'autres points résultant de
la Parole d'Arès qui s'opposaient de surcroît à l'idée
d'un parti autorisé."
Tout ce qui, dans la Parole, s'oppose résolument à la
politique, au pouvoir politique ou religieux, à toutes les
formes de pouvoir, à la République, à sa constitution,
n'est pas pour aujourd'hui, mais pour la société de demain
et d'après-demain, quand suffisamment d'hommes changés
seront à même de montrer par l'exemple la possibilité
d'une vie en société "gouvernée" par l'amour et par la
liberté.
Comme il ne s'agit pas d'un changement immédiat,
mais d'une vision lointaine, très lointaine, rien
n'interdit, ce me semble, aux Pèlerins d'Arès, d'utiliser
la politique actuelle, comme moyen de faire connaître les
grandes espérances transmises par La
Révélation d'Arès.
Il s'agirait de campagnes résolument spirituelles — qui ne
viseraient nullement un quelconque pouvoir temporel
évidemment — qui n'égratignerait pas l'adversaire —
puisque nous prônerions l'amour évangélique (dont chacun
sait qu'il ne saurait exister qu'en parole, ou en charité
humanitaire) — et la liberté spirituelle. Et que nous ne
proposerions que des solutions pour les générations à
venir. Nulle contradiction donc avec la Parole.
Ma Parole ne Se divise ni ne Se tait… soit !
Mais comme nos adversaires ne peuvent croire au succès
immédiat de notre utopie, ils n'opposeront pas de
résistance à nos discours de "campagne-(pénitence)". Parce
que les chefs ont le ver dans l'œil (Rév d'Arès
xLv/11) et que le râle (ne) voit (que) son
poil dans l'il, le poil (qui) luit".(xLv/4).
Cela dit, je ne crois pas que le Père nous pousse vers la
politique pour la refuser : Il nous laisse le choix de nos
armes pourvu que l'amour, la vertu et
le changement du monde restent au cœur de notre
combat. Il nous revient — éclairés par vos prophétiques
lumières — de trouver les moyens, toujours à réviser, de
notre politique moissonneuse.
Et si nous entrons jamais en politique, d'une manière ou
d'une autre, nous devrons redoubler de prudence
et d'intelligence. Y sommes-nous préparés ?
Pour tout vous dire, je ne parviens pas à réfléchir
justement au sujet, simple somme toute, que vous nous
proposez — et je reste totalement partagée, parce que bien
que nous soyons insignifiants, peu crédibles socialement
et que le tremplin politique soit tentant, je redoute
malgré tout les menaces qui pèseraient sur nos petites
assemblées… naissantes.
C'est évidemment, je le crois, dans la rue que notre
adaptation aux temps présents pourra se faire sentir, dans
une approche encore plus humble et plus aimante des
hommes, une conception plus réaliste de la Moisson,
et une pénitence toujours plus exigeante et
lucide. C'est peu, et c'est beaucoup…
Merci pour cette belle entrée.
Françoise S. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Comme cette page de commentaires approche des 300 j'ai
envisagé de l'arrêter ce soir et de passer à l'élaboration
de l'entrée 151 en me disant: "On commence à tourner en
rond et puis cette page 150 va devenir illisible ; en
donnant trop à lire, elle porte le visiteurs à lire en
diagonale, à survoler, à bâcler..." Et puis, boufre !,
m'arrive votre commentaire et je m'exclame: "Mais non, il
y a encore des choses intelligentes à dire à propos de
"politiser notre refus de la politique."
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire, de ceux qui me
font méditer plus profondément encore la question.
Voyez-vous, je vais encore continuer cette entrée 150
quelques jours, grâce à vous ; votre commentaire me
persuade qu'il n'est pas inutile que je vivre encore une
journée de plus et une journée de plus et une journée de
plus...
|
16dec13 150C277
Nous vous transférons ce message reçu dans la boite eMail
de notre mission toulousaine :
Nouvelle Étape
Évolutive de l'Humanité :
Vers l'intelligence spirituelle
Le Père Créateur a différencié l’homme parmi les autres
créatures terrestres en lui attribuant la capacité
d’effectuer l’ascension spirituelle : Cette notion nous
reste toutefois encore largement méconnue. Non seulement
nous sommes généralement inconscients de notre propre
situation spirituelle, mais nous confondons souvent cette
notion avec d’autres aspects de notre vie sociale :
culture, science — même nos techniques médicales —
n’opèrent aucune des transformations que l’ascension
exerce sur notre être.
Démarche non exclusivement intellectuelle, c’est une
véritable évolution de l’être entier qui implique corps-esprit-âme
de l’individu et qui le transforme profondément au point
d’en faire une créature nouvelle.
Une autre dimension ...
Univers représenté depuis la dimension âme
Il est logique de penser que nous devrions — à terme —
accéder à une forme d’intelligence de l’ascension
et à la conscience qui lui est associée. Notre humanité
n’en est pas à ce point de développement. Néanmoins,
l’intervention du Créateur dans ce siècle.
La Révélation d’Arès permet de jeter quelques
bases supplémentaires aptes à former les prémices de cette
intelligence individuelle et collective.
Alain N.de Midi-Pyrénées (transmis par Marie-Odile)
|
Réponse :
L'orientation que suggère ici Alain N. dépasse de très
loin la France et sa politique hexagonale pour toucher à
l'universel, mais ce peut être une idée de politisation:
"Ne pensons plus à la France et à ses problèmes dépassés,
mais pensons au monde et à son humanité unique..." C'est
une idée comme une autre, même si elle s'oppose
complètement à la perspective de petites unités humaines.
J'en prends note.
Merci de me communiquer cette participation d'Alain N.
|
16dec13 150C278
Mes bien chers fréres, si nous faisions un tract et une
affiche en employant les mêmes termes qu'en politique avec
des idées arésiennes:
Notre constitution:
Appel au peuple (chaque individu) pour une nouvelle
(r)évolution vers le Bien, le vrai Bien,
la Vie spirituelle. Les révolutions
[violentes] ont échoué et n'ont pas rendu l'homme
meilleur.
Un seul parti: les pénitents (les résistants à
tous les systèmes matérialistes)
Une seule loi: aimer et être libre dans tous
nos actes
Un seul pouvoir: celui de l'amour du prochain
( et non l'amour du pouvoir )
Une seule justice: Ne pas juger, mais au contraire
pardonner
Une seule foi: Chacun change en bien pour le bien
de tous
Post Scriptum: Être bon c'est pas con, fiston ! Ça coûte
moins de ronds (= de sous). C'est la solution.
Lis La Révélation d'Arès !
Merci, mes frères qui vous exprimez sur ce
blog, mais soyons courts et ménageons le prophète, son
temps est compté.
Merci, bien aimé frère Michel (et de sa moitié : sœur
Christiane), exemple de pénitent éternel de la
Parole du Père accomplie sur cette terre.
Nicole B. (dite Mamy Nico de Montparno) d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour cette contribution courte,
claire et nette.
C'est un peu court comme politisation, mais c'est une
suggestion qui en vaut une autre.
J'ai connu peu d'esprits toujours en mouvement comme le
vôtre et c'est évidemment ce qui fait de vous une artiste,
quelqu'un souvent difficile à suivre, quelqu'un "toujours
en fuite mais toujours là" comme je dis parfois à ceux qui
ne vous comprennent pas très bien.
Des événemnts de votre vie vous ont laissée désemparée,
mise en porte-à-faux, et cela vous a rendue extrêmement
sensible à tout ce qui a trait au déracinement et à la
déshérence, que vous y eussiez réagi par le désarroi ou au
contraire par une extraordinaire fidélité comme cette
fidélité que vous montrez depuis si longtemps à La
Révélation d'Arès et à ma personne de témoin.
Une sorte de sentiments perpétuel de perte et
d'intranquillité donne ce mouvement perpétuel à votre
esprit, cette soif continuelle du Vrai et de la
Lumière, cette foi, qui peut paraître fofolle,
mais qui est foi vivante et plus encore :vivace, une
évasion quotidienne qui pourrait faire envie à beaucoup.
Vous avez la vertu d'un renouveau quotidien de la foi, de
la vie... crédo historique des artistes, après tout. Vous
savez que le Message de Dieu indique une voie sûre.
Peut-être les apparences de votre commentaire ne
donnent-elles pas une idée précise de ce que je viens de
dire. Mais moi, je sais tout ce qu'il y a derrière
d'intense vie. Encore merci, ma sœur Nicole.
|
16dec13 150C279
Michel, si je puis me permettre de vous donner du prénom,
Je connais La Révélation d’Ares depuis 1975 ou
1976. Un professeur de mes amis m’avait donné deux
exemplaires de la première édition [1974] et invité à lire
ce texte, bien entendu.
Depuis lors, je m’intéresse à votre parcours, vos
publications (le bulletin, le blog), et il m’arrive d’en
parler.
Je vous ai également aperçu au Cirque d’hiver, à Paris,
dans les années 80. Du grand spectacle ! Ce n’était pas le
Colisée, mais bon…
Je m’intéresse aussi depuis fort longtemps à la
philosophie, à l’histoire des religions et à la
littérature. Je vous avouerai sans ambages que j’ai été
pour le moins étonné par la qualité poétique très
singulière de votre évangile de 1974, puis des théophanies
de 1977. J’apprécie également le soin remarquable que vous
mettez à répondre sans détour à vos frères et sœurs de
France, de Navarre et d’ailleurs. Belle constance sur tant
d’années !
D’un autre côté, il y a l’aspect théologique ou
philosophique, comme l’on voudra. La Révélation
d'Arès peut-elle servir à la refondation d’une
éthique, voire à un renouveau spirituel dans le monde dit
développé ? Je l’ignore, mais l’idée ne me déplaît
nullement.
La prédication de Jésus de Nazareth (à peine mentionné par
Flavius Josèphe) serait-elle devenue dominante sans
essaimer dans l’Empire romain dont elle finit par devenir
la religion officielle ? Les prétendants à la qualité de
Messie ne manquaient pas en Palestine, et certains ont
connu, en leur temps, un destin plus glorieux que "le
Nazaréen." Et pourtant...
Pour ma part, je pense aujourd’hui que La Révélation
d'Arès pourrait devenir, dans un avenir difficile à
estimer (probablement quelques siècles), le ferment d’une
renaissance en Occident, mais à la condition sine qua non
que cet Occident rationaliste et consumériste revienne à
une vision du monde d’ordre religieux, ou plus précisément
de l’ordre de la religion révélée. Cela me paraît
possible, mais peu probable.
Néanmoins, bien qu’athée pur beurre, tout ce qui peut
permettre aux hommes de vivre mieux, plus harmonieusement
ensemble, me paraît bon à prendre, et je prends.
Ne vous méprenez pas sur l’intention de cette courte
missive. N’y voyez aucune ironie. Vous êtes à mes yeux un
honnête, un beau travailleur de ce Dieu que je n’ai jamais
rencontré, hélas !
Je vous souhaite bonne chance et bonne route dans
l’éternité des hommes.
(Un) Philippe L.
|
Réponse :
[Copie de ma réponse par eMail]
Frère Philippe, nous avons quelque part un Père ; alors,
je vous appelle frère.
À ce Père je ne crus pas jusqu'au milieu des années 60,
moi non plus. Je comprends très bien qu'on puisse ne pas
être croyant, que nous n'ayons pas besoin de l'hypothèse
de nos origines et relations originelles.
Au reste, l'Auteur de La Révélation d'Arès ne
demande pas qu'on croie en Lui. Il suggère à l'homme de
devenir bon après avoir été mauvais des millénaires
durant, sinon viendra le péché des péchés,
aboutissement total au mal comme règle: l'enfer en somme,
puis sa disparition.
Pour l'heure, ceux qui pratiquent le Bien,
qu'ils prient ou non, forment des poches de valeurs
protectives et laissent encore ici et là le pardon, la
charité, la transcendance, l'espérance, bref, l'amour au
sens plénier agir ; ils modèrent la dureté de la vie.
La Révélation d'Arès plus que toute autre Parole,
et celle-ci absolument pure et exempte d'inventions
humaines, décrit l'homme tel qu'il est: capable de changer,
ce qu'aucun animal, aucun arbre ne peut faire.
La Révélation d'Arès m'a fait comprendre que les
versets les plus importants de la Bible sont bien Genèse
1/26-27: L'homme est l'image et ressemblance
du Père.
Quand des athées me rient au nez et me disent: "C'est
l'homme qui a inventé Dieu," je leur réponds: "Vous ne
savez pas si bien dire. En effet, Même si Dieu s'est
manifesté à moi il y a 36 ans (Le Livre), je ne Le vois
plus depuis[. Il est invisible]. Il me faut l'imaginer,
l'inventer, pour garder mes relations avec Lui. C'est
pourquoi j'enseigne la prière en disant d'abord:
"Honnêteté avant tout. Vous croyez parler à Dieu ? Quelle
preuve avez-vous qu'Il vous entend ? Aucune. Vous ne Le
voyez pas et, si vous croyez en Lui, vous ignorez où Il
est. Alors, adressez votre prière à vous-même, car là
seulement est quelque chose qui est Dieu avec certitude: l'image
et ressemblance de Lui, Que vous êtes.' "
Mais il est 7 heures du matin, ma journée de travail
commence et j'ai un gros labeur devant moi. Merci pour
votre beau message, qui m'a beaucoup touché, frère
Philippe. Nous avons besoin de monde pour répandre dans le
monde l'idée que revenir au Bien, à l'amour, au pardon, à
la paix, bref, au Sermon sur la Montagne est nécessaire.
Si vous nous rejoignez à cette mission, vous êtes le
bienvenu.
[Suite que j'ajoute à ma réponse dans ce blog :]
Si je publie votre message dans le blog, c'est parce que
vous êtes représentatif de cette immensité de l'humanité
devenue rationaliste et athée — "athée pur beurre,"
dites-vous — qui ne croit plus, mais qui reste
parfaitement capable de reconnaître l'honnêteté d'un
témoignage et d'une conscience prophétique qui dispense
celui-ci vers tous les hommes de la terre. Vous
reconnaissez à La Révélation d'Arès sa véracité
et sa beauté d'une part, sa potentielle force de
"renouveau spirituel dans le monde dit développé," d'autre
part. Je suis très heureux que vous disiez à ce propos:
"L’idée ne me déplaît nullement."
Or, cette idée peut-elle, surtout chez un athée comme
vous, aller sans une certane politisation ? Je ne le crois
pas.
C'est sous cet angle-là que votre eMail, dont je fais un
commentaire, me semble intéressant.
Un gand merci, mon frère Philippe.
|
18dec13 150C280
Vous écrivez dans votre réponse à 150c278 : "Comme cette
page de commentaires approche des 300 j'ai envisagé de
l'arrêter ce soir et de passer à l'élaboration de l'entrée
151," et puis vous pesez le pour et le contre et je
partage votre hésitation avec tous ses arguments.
S'il me fallait choisir, je répugnerais à un abandon
brutal de cet énorme travail "entrée 150", car il a ouvert
des pistes à explorer davantage.
Bien sûr, si l'on s'en tient à votre préoccupation
initiale, comment politiser un peu notre bref kérygme de
mission, alors oui, nous avons bien assez échangé.
Seulement, ici et là ont surgi des tas d'idées parfois
très creusées et personnelles, parfois au contraire
embryonnaires, mais toujours intéressantes.
Vous mêmes avez souvent dit dans vos réponses:"il faudra
que je relise". Moi aussi j'aimerais relire, et d'autres
sans doute, et ça prend du temps!
J'aimerais relire notamment ce qui concerne les débats
suivants:
1) Créer un "mouvement" (non un "parti", certes, et non
pour prendre le pouvoir) ?
2) Tirer de nos expériences de compagnonnage des uns et
des autres avec des courants, groupes, associations ou
personnes humanistes hors petit reste, mais qui
partagent un objectif de changement du monde
porté par la pénitence ?
3) Promouvoir la notion de "petites unités", à laquelle
j'ai beaucoup réfléchi avant même d'être pèlerin d'Arès,
notamment en Suisse ?
Sur ce sujet je pourrais développer mon propos, comme
d'autres sur ce blog, appréciés d'ailleurs. Mais l'obésité
de ce blog me peine et me freine.
Je vois donc deux issues: ou on laisse le genre de
réflexion dont je parle à des "groupes d'affinité", et
j'aimerais alors en constituer un sur le sujet, ou on
considère qu'il s'agit d'une réflexion intéresssante pour
tous, et alors on avance ensemble dans les trois débats
que je mentionne, que ce soit en continuant ce 150 ou en
ouvrant par exemple un 151 sur les petites unités.
De toute façon, c'est bien à vous de décider de votre
blog.
François D. d'Ile de France.
|
Réponse :
Mon frère François, il me faudra de toute façon bientôt
tourner cette page qui va atteindre, voire même dépasser
300 commentaires et qui va devenir, comme vous dites,
"obèse" ou comme je dis; illisible. J'entends illisible au
sens où la plupart de mes frères et sœurs ne disposent pas
du temps ou des moyens nécessaires pour la relire et
l'étudier.
De plus, je suis un homme seul qui doit aborder beaucoup
plus de questions ou d'aspects de nos foi et espérance que
cette question de "politiser notre refus de la politique."
Or, je deviens vieux, je deviens lent, je souffre d'un
rétrécissement aortique très serré, qui présente un risque
simple mais radical, le risque de mort subite.
Les cardiologues ne cessent de me dire: "Attention, ne
portez pas de charges (je ris, parce que, devant voyager,
je suis seul à porter mes valises), montez les escaliers
lentement (ça, je peux le faire), méfiez-vous de votre
prestesse naturelle (autre rire, je ne peux être conscient
de tous gestes et réflexes), etc., sinon un jour un voile
noir passera devant vos yeux et ce sera fini."
La perspective d'une mort subite ne m'empêche ni de dormir
ni de travailler, mais je vis en sachant que je peux vivre
encore un certain temps ou disparaître subitement.
J'essaie donc d'en faire le maximum dans le possiblement
court temps qui me reste. Je ne perds pas mon temps à
regretter que mes frères m'aient oublié, méprisé, laissé
seul dans mon trou d'Arès au temps où j'étais vigoureux,
prêt à servir, mais c'est bête que pendant cette très
longue période on ne me demandât rien ou presque
inversement à ce qu'on me demande maintenant au point que
je ne sais plus où donner de la tête. Ils étaient jeunes,
ils n'avaient pas confiance en moi, ils ne voyaient pas
que je j'étais le Mikal dont la parole est
la Parole du Père (Rév d'Arès i/12), qu'y puis-je ?
Mais, rassurez-vous, je n'ai pas abordé le problème de la
"politisation" pour le laisser tomber. Passer à une
nouvelle entrée ne va pas m'empêcher de relire et relire
celle-ci et d'y réfléchir. Plusieurs hypothèses se
présentent à mon esprit, certaines à quoi mes frères n'ont
pas pensé mais d'autres qu'ils m'ont suggérées et je les
en remercie.
J'ai dû recevoir quelque 1400 ou 1500 commentaires et
peut-être davantage et je remercie encore tous ceux qui
ont apporté leur concours ou leur encouragement sans que
je les publie, parce qu'ils faisaient double emploi ou
étaient plus ou moins hors sujet. Les commentaires qui
m'arrivent ces jours-ci reprennent presque tous des idées
déjà présentes dans les commentaires précédents et je ne
les publie pas non plus pour ne pas alourdir cette page.
Mais j'attends pendant quelques jours encore des idées
nouvelles. Comme je l'ai répondu à Françoise S. de
Bretagne-Sud (150C276), il n'est pas impossible que des
suggestions intéressantes et nouvelles puissent encore
arriver.
|
18dec13 150C281
voir 150C286
|
18dec13 150C282
Il y a indiscutablement une nécesssité de montrer aux gens
que nous ne sommes pas des "anges attardés sur la terre"
ou des "rêveurs" perdus dans des perspectives
célesto-spirituelles, mais la politisation ne peut pas se
faire n'importe comment et je suis inquiet de vous voir
accepter tous les points de vue.
Je crois que votre idée de proposer aux Français une
"nouvelle constitution" est la meilleure comme vous l'avez
suggéré dans votre réponse à Hélène 150C87. D'ailleurs,
vous disiez que cette idée vous trottait dans la tête.
Mais comme je disais il ne faut pas que cela soit fait
n'importe comment, parce que je vous vois avec inquiétude
accepter toutes les idées de gauche et de droite et mêmes
les autres.
Il faut impérativement, je souligne impérativement,
que la Constitution nouvelle pour la France soit de
gauche, je souligne de
gauche, parce que les idées de droite sont toutes
antiévangéliques. Quant aux idées du Centre, elles sont
sans consistance, ce sont les idées de gens qui ne savent
pas ce qu'ils veulent.
Il n'y a qu'à gauche et chez écologistes leurs alliés
qu'on sait ce qu'est le, Sermon sur la Montagne.
M. Ayrault va remettre à plat le système fiscal et nous
devons l'encourager. Il me semble que les Pèlerins d'Arès,
qui se plaignent de ne pas avoir de soutien public,
médiatique, politique, etc., peuvent trouver un soutien à
gauche et à mon idée il faudrait même que vous preniez
personnellement une carte du Parti Socialiste et que
l'Assemblée globale des Pèlerins d'Arès forment une
association politique, différente de leurs associations
spirituelles. On peut soutenir un parti sans pour autant
chercher le pouvoir, simplement en lui garantissant des
votes.
Cela me paraît absolument indispensable.
Je ne pourrai pas vous suivre dans une autre perspective,
parce que La Révélation d'Arès est franchement à
gauche et que vous ne pouvez pas ne pas la suivre. Je
rangerai mes tracts dans un tiroir et je ne participerai
plus à la mission.
Benoît F. des Cévennes
|
Réponse :
Je conteste absolument l'idée que la gauche serait
conforme au Sermon sur la Montagne et à La
Révélation d'Arès. Ni le Sermon sur la
Montagne ni La Révélation d'Arès ne
préconisent une préférence politique, car l'un et l'autre
rejettent implicitement ou explicitement la religion, la
politique, la finance, etc. Je ne vois ni à gauche, ni à
droite, ni au centre de politiciens prônant l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence
du cœur et encourageant à se rendre libre de
tous préjugés.
Bref, si des hommes appellent le public à la pénitence,
nous serons ceux-là et nous serons les premiers.
Ceci dit, pour montrer que nous ne sommes pas étrangers
aux problèmes de gestion de la société et de la cité, je
n'ignore pas qu'il faut utiliser, même avec mesure
utiliser, un langage politisé et que, de ce point de vue,
parler de gauche et de droite a parfois, mais pas
toujours, l'avantage d'être simple et clair pour beaucoup
de monde.
Mais dans l'état actuel des choses, je ne vois plus du
tout où sont les gens de gauche et où sont les gens de
droite et je n'en vois aucun qui colle à nos espérances
arésiennes.
À gauche comme à droite, on pense que les questions
économiques et sociales sont l'alpha et l'oméga de la
politique, et que si l'on réussit, par exemple, à afficher
une baisse du chômage, tout baignera dans l'huile et la
prospérité reviendra. Les sondages tournent tous autour de
l'apophtegme médio-politique: "Les Français sont
essentiellement préoccupés par l'emploi et le pouvoir
d'achat," mais c'est très largement faux, parce que ces
préoccupations sont mêlées à d'autres considérations qui
concernent notamment ce qu'on peut appeler "les valeurs".
On l'a vu par les protestations véhémentes contre le
mariage gay, contre l'écotaxe, contre les lois qui
matraquent l'artisanat, etc.
Lutter contre le chômage est important, mais doit
s'accompagner d'une prise en compte de la conception que
se font les Français de leur bien-être, de leurs
espérances, de leur travail, etc. L'individu,
contrairement à ce que croient les gens de gauche, n'est
pas qu'un agent économique avec quelques aspects
identitaires (genre, orientation sexuelle, catholicisme,
islam, judaïsme, à l'exclusion des "sectes" plus bannies
encore par la gauche que par la droite, etc.) qui le
distinguent des autres. La société, le lien social, c'est
autre chose qu'un regroupement par affinités économiques
ou identitaires. Les François nourrissent des aspirations
infiniment plus variées, plus idéales, plus élévées.
Le grand défaut de la gauche, c'est son incapacité de
penser au-delà de ses paradigmes. Dites à un politicien ou
un militant de gauche que vous êtes Pèlerin d'Arès, que
vous êtes pénitent, que vous voulez changer
la vie et changer le monde dans une
direction spirituelle, la direction du Bien
sacré, le retour aux Sources, le retour à l'amour,
au pardon, etc., et il vous tournera le dos ou
vous rira au nez. Nous ne pouvons vraiment pas être de
cette gauche-là !
Et rien de cela ne changera par un changement de premier
ministre au profit de qui: Manuel Valls ou de Martine
Aubry.
Vous citez aussi les écologistes comme conformes aux idées
évangéliques. Autre erreur. Ces gens: socialistes et
écologistes ne s'embarrassent pas trop de leurs idéologies
quand il s'agit de carrière politique. M Hollande n'a pas
remis à plat la relation avec les Verts, l'accord de
gouvernement signé entre Aubry et Duflot. Il semble même
que depuis des années une partie du Parti Socialiste vit
sous une forme de domination idéologique ou du moins
doctrinale des Verts, comme si ceux-ci incarnaient le
progrès ou l'avant-garde de ce que devrait être la gauche
des années 2000. L'écologie, c'est je crois la plus grande
illusion politique inventée depuis longtemps. Et de toute
façon le Parti Socialiste ou le Parti Écologiste, ce n'est
pas France, ce n'est qu'un petit morceau de la France !
Jamais l'indicateur de moral des Français pour l'avenir
n'avait atteint un taux aussi bas qu'en novembre 2013 (20
%). Il devient clair pour la population que l'absence de
résultats tangibles du gouvernement explique que pour
quelque 88 % des Français, les gouvernants de gauche comme
de droite ne se préoccupent pas des gens comme eux. De là
une défiance générale à l'égard de la politique en
général. C'est dans la ligne de cette défiance que nous
pensons pouvoir montrer que nous aussi sommes des
citoyens.
Votre position à gauche est intenable comme Pèlerin
d'Arès, mon frère Benoît. Nous sommes ailleurs et très
au-delà.
|
18dec13 150C283
J'ai renoncé à envoyer une première ''production'' aussi
indigeste que les trop chers impôts et réglementations .
j'ai évité les redites , mais en relisant je me dis:
''Heureusement qu'il y a des écrits légers et plus
spirituels. Bon ! Publié ou non, j'aurai tout de même fait
mon possible pour travailler à l'appel du prophète.
Il y a un mois, en mission, deux hommes rencontrés
séparément, se sont exclamés sur un ton exalté : ''Il faut
une révolution !"
Je ne sais si les risques de révolution et ses malheurs
sont importants et nous invitons autant que possible à
résister à cette tentation qui ne fera que remettre en
selle d'autres princes, démagogues ambitieux.
Mais ne pourrions-nous pas agir aussi en direction des
pouvoirs, du fait que ses prétendants (moins extrêmes ) ne
risquent pas de manquer avant quelques temps ?
Sous quelle forme ? je pensais à une lettre ouverte par
exemple: Les exhorter à ne plus jouer avec les divisions,
faiblesses cultivées, qui multiplient les problêmes et
aussi les risques pour eux de se voir supplantés par une
dictature, plus musclée — et bien sûr, pour nous tous !
Bon, ceci est peut être naïf, vu leur art de convaincre,
leurs ruses, et doit sentir un peu le calcul politicard.
La peur de perdre... le pouvoir peut elle être un ressort,
un pas vers plus de responsabilité ? En tout cas, cela
participerait d'une réforme de nos droits et devoirs,
d'une conscience éclairée par La Révélation d'Arés...
et je pense aussi au bon sens populaire: "S'ils
veulent vraiment notre bien, ils n'ont qu'à travailler
ensemble!"
Slogan : Les français savent... Oui, ils savent sans doute
mieux aujourdhui qu'ils restent taillables et corvéables à
merci — Bon ! mais une fois dit cela ?
Il y a un adage connu : "Le pouvoir corrompt." Oui, et il
corrompt aussi ses sujets maintenus dans l'ignorance
qu'ils portent de formidables capacités de dépassement, de
libération. Mais... retour sur ''la place''.
Dans nos contacts, nous nous montrons soucieux aussi de la
grave situation socio économique, des désespérances qui
montent, comprenant aussi les résistances, refus à l'égard
d'abus, de pressions insupportables. Nous réalisons aussi
que le progrés, essentiellement matérialiste et qui nous a
procuré bien être et certains bienfaits, est bloqué. La
politique avec une dette astronomique, y a contribué
largement. De ce coté donc '' point de salut '' .
Alors, vers qui, vers quoi se tourner ?
Il y a déja quelques années , Frère Michel vous disiez ''
comptons sur nous même, et de plus en plus'' .
Je pense au concept de fraternité — qui n'a pas été rédigé
par ses penseurs comme une simple enluminure ! — Si la
République aboutit à l'arrêt du cœur ?! Nos appels aux
hommes à se rapprocher, librement, par l'effort d'aimer,
visent à partager des questionnements, initiatives
nouvelles , pour un retour de la confiance... en
l'humanité.
Je crois que nous devons faire sentir que c'est un pouvoir
que nous pouvons (re)prendre et qu'aucun pouvoir officiel
ne peut remplir. Et puis, dans les épreuves à nos portes,
la limitation, l'apaisement de souffrances, est déja un
premier objectif . C'est aussi un pas décisif vers une
libération envers des dominateurs qui
continueront sinon à exploiter nos faiblesses cultivées,
le quant à soi, le gout des polémiques; l'idividualisme,
etc.
Slogan : "La france n'a pas vocation à accueillir toute la
misère du monde.'' N'est ce pas un peu présomptueux?
Mais voyons-nous déja assez notre misère morale,
spirituelle à être ballotés sans Cap d'Espérance ?
(Pour ne pas être trop long ), je faisais référence à
l'Appel libérateur, d'origine surnaturelle, que
vous avez colporté avec courage, Frère Michel, contre
vents et marées [et contre les forces] conservatrices. Le
rappel de la nature spirituelle des hommes, faits pour
co-créer ce monde et dont la liberté réorientée peut
redresser la dérive collective du bateau ivre,
déresponsabilisation, sous les étendards de chefs myopes.
''Nous nous sommes trompés de voie,'' disiez vous, Frère
Michel [à propos de la "mission sociale" que vous n'avez
pas promue mais quer vous avez endossée] et devons,
lucidement, avec courage en faire pénitence,
dans le sens d'une récupération de nos forces, de notre Héritage
Créateur. Le Père de tous les hommes a quelques Bonnes
Idées, et redonne le Programme pour retrouver les voix du
Bonheur, pour lequel nous avons été faits.
Oui ! la France a une Vocation Spirituelle ,et peut
représenter une Espérance Majeure.
J'évoquais aussi Nelson Mandela , qui a pardonné,
favorisé une réconciliation. Nous sommes conviés au pardon
, mais surtout à restaurer la Bonté, celle qui
se libère, pour montrer la Voie, des vieux
schémas, remâchés et qui nous mâchent !
Robert B de Bretagne sud.
|
Réponse :
Tout mouvement en quête d'un résultat a besoin d'un
détonateur. Je ne le trouve pas plus dans votre
commentaires que dans d'autres — le détonateur n'existe
peut-être pas —, mais il y a dans votre commentaire
quelque chose que je ne trouve pas chez les autres,
quelque chose qui tient à votre nature particulière.
Le mouvement qui en finit avec l'apartheid en Afrique du
Sud eut pour détonateur Nelson Mandela, que vous citez.
Ailleurs ce put être un noble, Robin de Loxley, qui se
révoltaet devint le Robin des Bois, qui volait les riches
pour donner aux pauvres. Ailleurs encore c'est Ahmed
Bouazizi, marchand de légumes dont la police a détruit
l'étal, qui s'immole par le feu et qui déclenche la
Révolutuion du Jasmin en Tunisie. Mais ces personnages,
subits révélateurs de sentiments longtemps refoulés, sont
à l'origine de mouvements énormes qui les dépasse et qui
tôt ou tard se seraient probablement déroulés sans eux.
Pour nous c'est différents. Notre mouvement ne peut
obtenir de résultats qu'à travers des sentiments mesurés
comme les vôtres, frère Robert, qui n'êtes pas un
boutefeu, ni un Robin des Bois, mais un Pèlerin d'Arès
raisonnable qui en appelle à "'effort d'aimer... pour un
retour de la confiance en l'humanité." L'écriture assez
protéiforme de votre commentaire montre votre tendance à
l'expérimentation prudente. C'est une façon progressive et
tâtonnante d'agir dans le sens d'une légère politisation
expérimentale de notre propos missionnaire. Pourquoi pas ?
Merci, frère Robert, pour votre participation.
|
18dec13 150C284
Après tous ces frères et sœurs venus vous faire des
compliments et abonder dans votre sens (j'ai lu les 280
commentaires et vos réponses... Quelle patience ! Comment
pouvez-vous répondre aux âneries avec une égale
gentillesse ?) je viens ici en avertisseur, non seulement
pour dire: Il faut le tout spirituel, mais il faut veiller
à ne jamais voir la moindre politique souiller aussi peu
soit-il notre magnifique discours spirituel.
Oui, magnifique, et j'en veux pour exemple cette
conversation que j'ai eu la semaine dernière avec des
Témoins de Jéhovah qui m'ont tenu un discours sec et
sectaire sans grandeur, sans amour.
En tout cas, je m'interroge légitimement et sereinement
sur l'éventualité heureuse de la politisation, même mesurée,
de notre propos spirituel. Nous sommes appelés à nous
sauver, à fuir la terre et ses matérialistes qui
gouvernent et possèdent tout et non à composer avec la
politique.
La politique on la rejette, et là je suis d'accord, avec
votre "refus de la politique", mais on doit faire plus que
la rejeter, on doit l'ignorer royalement, nous sommes avec
le Roi du Ciel, mais pas avec les lansquenets
ombrageux et criminels qui nous gouvernent.
Je veux bien me mettre à la mission, comme vous m'y
invitez, mais pas dans des conditions de compromis avec la
politique, que je vomis.
Ludovic de Normandie
|
Réponse :
On peut "s'interroger légitimement et sereinement sur
l'éventualité heureuse" d'une politisation mesurée
de notre discours missionnaire, si l'on ne s'agenouille
pas devant les clichés politiques comme devant des idoles,
mais si au contraire on les utilise en y réfléchissant
pour les désacraliser.
Pour finir, la politique passe en arrière-plan pour
laisser place à notre espérance d'une société sans
politique, où l'homme redevient souverain de
lui-même, car c'est dans ce sens que je comprends
les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes (Rév
d'Arès 8/1). Je ne vois pas les assemblées
comme des corps sociaux se substituant aux hommes, mais
comme des hommes indépendants qui se complètent les uns
les autres.
Vous savez, généralement les gens passent dans la rue et
croisent les autres passants sans se demander qui ils
sont, comment ils vivent. Quand je suis devenu
missionnaire vers 1975-76, ma première préoccupation
n'était pas d'arrêter les gens pour leur parler de L'Évangile
Donné à Arès (c'était tout ce qui existait avant
que Le Livre complétât La Révélation d'Arès
après 1977). Ma première préoccupation était d'arrêter ma
vie face à une autre vie, mes yeux face à d'autres yeux,
de découvrir un "papou" — j'appelais ainsi les inconnus
rencontrés —, les failles qui nous séparaient et de les
remplir de mon ciment spirituel. Je pensais bien plus à
l'emprise des codes politiques, sociaux et moraux qui
faisaient de la personne rencontrée quelqu'un d'autre,
quelqu'un vivant à des milliers de kilomètres, qu'à
moi-même dans mon rôle d'annonceur de la Parole
rafraîchie, remise à neuf.
Je découvrais ce monde fractionné, auto-omnicient — chaque
individu à son idée sur tout — tourné vers son intérieur.
Je découvrais très peu d'êtres moraux et réfléchis, mais
une immense humanité de pulsion, de pulsion intérieure,
faute d'avoir du champ extérieur pour s'exprimer. Je
découvrais que chaque homme s'évade comme il peut de la citadelle
(Rév d'Arès 13/7-8) socio-politique, je découvrais
que la politique, à laquelle j'avais tant cru quand
j'avais été communiste, n'était en fait qu'une religion de
plus, un joug, un carcan de plus, et je commençais à
comprendre ce que Jésus était venu me dire l'année
précédente.
Mais j'avais à l'époque le souci d'accéder d'abord et
avant tout à la vie spirituelle que Jésus m'avait demandé
d'adopter et d'enseigner, la vie pénitente, et
je me disais que mon inquiétude naissante face à la
politique — problème dont je mesurais alors l'énormité —
attendrait son heure pour venir enrichir quelque peu, de
façon bien pesée, la couleur de la Lumière qui devait
rallumer mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Mais les années passèrent vite sous le fardeau de la tâche
énorme et bousculante qui était la mienne, et hélas dès
les premières années 90 la "mission sociale" fut mise en
place par des frères et à mon insu. Ils ne me consultèrent
jamais sur la bonne façon qu'il y aurait de "politiser" ou
"socialiser" notre propos, et ce fut une période de 15 ou
18 ans catastrophique pour nous. Je sais que c'est à cette
époque que vous vouliez nous rejoindre, frère Ludovic,
avec votre épouse Cécile, mais que la "mission sociale"
vous a fait reculer.
On savait que je désapprouvais cette "mission sociale"
grossière, irréfléchie, mais je ne pus reprendre la main
qu'en démontrant la preuve de son échec total, vers 2005.
Nous sommes en 2013 et ce n'est que maintenant, ayant
re-spiritualisé la mission pendant huit ans, que je peux
reprendre avec toute la mesure et la patience
nécessaires le sujet de la politique. Malheureusement j'ai
84 ans, mais j'avance en oubliant mon âge.
Ne nous y trompons pas ! Sous une apparence de train-train
biblique et religieux, La Révélation d'Arès est
un Appel au redressement radical et puissant de
la vision qu'ont les hommes de leur spiritualité. Mais
relisez bien La Révélation d'Arès et vous y
verrez qu'elle ne nous invite pas à "fuir la terre et ses
matérialistes." Elle nous appelle à constituer un petit
reste exemplaire de pénitents qui, par
leur exemple, finiront par convaincre ces "matérialistes"
soumis à la politique comme à une religion que la
pénitence est le seul moyen de vaincre le mal
et de changer le monde. Nous ne pouvons pas
sauver l'humanité en ignorant dédaigneusement tout ce qui
l'accompagne, la politique entre autres choses. Ce que
nous cherchons, c'est la mesure avec lequelle
nous parviendrons à lier idéal spirituel et réalités du
monde.
|
18dec13 150C285
Au fil du temps, oui ce blog est devenu un lieu de
rencontre entre votre vie spirituelle et les celles de
vos frères, vous les attisez par toutes vos nombreuses
réponses qui relancent à nouveau la réflexion. Vous
attisez nos âmes et nous faites grandir en nous
ouvrant les yeux et je vous dis merci.
Voici quelques petites idées, bien simples, trop peut-être
et un témoignage.
À la mission, je retournerai l’observation de "doux
rêveurs ou d’anges égarés" à nos contemporains que nous
rencontrons en mission. Les grands rêveurs ce sont plutôt
ceux qui nous nomment ainsi : "Sortez du rêve, nous vivons
dans un terrible leurre." La Révélation d'Arès
dit: Le rêve cache la nuit (ii:14).
Retourner la "critique" comme l’a fait Orangina qui ne
vendait pas ses petites bouteilles à cause de la pulpe
d’orange qui y flottait en a fait un argument de vente:
"Secouez-moi, Orangina !" Notre argument pourrait tout
autant être une accroche, car finalement celui qui pense
que la politique peut le conduire au bonheur rêve
totalement. Il se raconte un monde qui n’a aucun atout
pour contribuer au bonheur avec des politiques entretenant
l’idée que la domination de l’un sur l’autre est naturelle
!
Mais l’homme sait bien au fond de lui les contorsions
qu’il fait chaque jour pour se soumettre à l’autre, son
frère, dont il n’aperçoit, somme toute, aucune différence
avec lui même. La question est : Où sont donc les vrais
"rêveurs"? et où est donc le courage ?
Ensuite, je pense au logo. Vous disiez à Nice (je crois),
que nous "devions créer un mouvement de sympathie avec nos
missionnés." Le logo que vous avez créé pour symboliser le
pénitent penché vers le Bien, mis dans
les premières pages de La Révélation d’Arès
édition 2009 pourrait être porté, en signe, par les
missionnaires et proposé à ceux qui sont actifs dans le Bien
et qui savent que la politique telle qu’elle est ne sert
plus à rien pour eux.
J’ai conscience que ce n’est pas un engagement spirituel,
cette proposition ne me convainc pas vraiment, mais c’est
le moyen de ralliement [mot(s) manquant(s)] l’anime qui
est plus intéressant. Aucun logo, aucune marque ne peut
remplacer le Fond. Il ne met pas l’homme à
l’Ouvrage, mais il peut se rappeler à lui ? Le logo
peut-il être un outil ? Je ne sais pas. C’est une
réflexion à partagée. Alors, est-ce que des hommes bons,
refusant la domination politique accepteraient de porter
notre logo ?
Un développement très clair de notre position apolitique
par la pénitence est déterminant, comme vous le
dites en réponse à 150C166: "viser à la disparition de la
politique est une mesure de salut public." J’aime cette
formulation.
Je suis convaincue que seule la pénitence est le
moteur du changement déterminant de l’homme par
l’amour inconditionnel, par le pardon, par la paix, par la
liberté spirituelle et par l’absence de préjugés. Elle est
la voie, le sentier qui n’a pas été vécu par
suffisamment d’hommes et de générations. Le petit logo
épinglé à la veste peut-t-il apporter une contribution par
un sentiment d’appartenance à cet élan, au Souffle ?
Ce signe, très simple, permettrait-il de faire
proposition, de créer un tout petit terrain de sympathie
où trouver et entrainer avec nous des épis mûrs ?
Voici aussi, une petite réflexion sur Éden. Il
représente une direction, la Direction partagée par tous
les croyants. Il est au fond de nous un modèle de
société, une espérance, bien que vision désuète
aujourd’hui, cela ne m’empêche pas d’en parler souvent
comme un "retour aux sources" à la Source enfouie.
Éden est notre espérance, aucun croyant ne peut
le renier sans se renier.
Dernier partage avec tous : une expérience vécue par la
mission Grenobloise de 1988 :
L’affiche disait : "Vous savez qu’on vous trompe et vous
vous laissez faire." Une quarantaine de personnes sont
venues !
Mais il y a eu des incohérences entre les 3 tracts, nous
avons donc attiré 3 publics différents, une plus terrible
encore avec le support présenté, le diaporama de frère
Pierre de Nice, qui par sa construction et son approche
faisait assez religieux, nous avons commis beaucoup
d’erreurs. Il a été très difficile de conserver un
équilibre à notre soirée, la formation de petites tablées
d’échanges a sauvé un peu la soirée ; nous avons été les
premiers surpris par un tel afflux. Nos invités étaient
déçus.
Maé de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Oui, je me souviens du diaporama de frère Pierre de Vence
(près de Nice), fait de vues de tableaux catholiques,
laissant croire que nous étions des religieux
traditionalistes. Mais pourquoi avez-vous présenté ce
diaporama qui n'illustrait pas du tout La Révé͏lation
d'Arès ?
Oui, beaucoup d'erreurs ont été commises. Mais
pourquoi n'avez-vous pas réitéré cette mission fondée sur
une affiche "On vous trompe et vous vous laissez faire !"
qui vous avait amené une quarantaine de personnes, mais
cette fois sans le diaporama de Pierre ? La mission est
affaire de terrain, de temps, de perfectionnements. Il
faut très longtemps avant d'éprouver un thème de mission.
Je n'ai jamais compris ces tentatives hâtives,
impatientes, sans lendemain.
Mais j'aime bien votre commentaire. Merci pour lui, Maé ;
Concernant le logo, c'est une bonne idée que de le
proposer comme signe de refus de ce monde tel qu'il est,
comme inclination vers le Bien. Mais ce logo —
le parallélogramme — est la marque des Pèlerins d'Arès...
Alors, faire d'une certaine couleur, par exemple
métallique argent ou or, le logo porté par les Pèlerins
d'Arès et faire ceux donnés au public en plastique rouge
ou bleu et d'un format un peu différent ? Il y a là une
idée à creuser.
|
20dec13 150C286
Frère Michel !
Je passe direct par ma boîte d'envoi mail, car le système
de "réponse" du blog ne fonctionne pas sur mon appareil,
il me demande des POP 3 que je ne sais pas ou aller
chercher pour l'instant. Je vous ai envoyé par erreur un
début de commentaire (150C281). Pardonnez-moi je suis nul
en informatique !
Je suis pour "politiser notre refus de la politique " !
Je le pense pour l'instant.
La pénitence : amour ,pardon ,non-jugement ,
libération de toutes peurs et a priori est aussi
nécessaire que le travail, que de se nourrir ! Les
systèmes politiques peuvent nous nous jeter dans le vide ,
nous ruiner dans nôtre quotidien.
Le Créateur ne propose pas des révolutions qui sont
toujours des vengeances sans fin [Rév d'Arès 27/9]. [Il
propose] la disparition du mal au fond de soi et ainsi la
disparition des pouvoirs cyniques et esclavagistes
politique qui nous dominent. Mais sans pénitence toutes
intentions d'évolutions sont vouées à l'échec !
Peut-on dire aux personnes rencontrées dans la rue : "Nous
aurons des politiques pour longtemps encore, choisissez
d'élire celle ou celui dont les lèvres parlent de pardon,
d'élévation spirituelle, d'avenir de progrès de cœur, de
liberté d'entreprendre, de partage ! Choisissez des
gestionnaires que vous connaissez, il faut plus de
proximité, revenir vers de petites unités [humaines] !"
Je ne suis pas sûr que ce soit le bon ton, je reste
vigilant sur mes propos. Pas question de "mission sociale"
!Un grand Merci Frère aîné !
Jean-François V du Midi Pyrénées .
|
Réponse :
Vous n'êtes pas le premier qui se plaint du mauvais
fonctionnement du "Rédigez un Commentaire.." de mon blog.
Je suis aussi nul que vous en informatique, mais je
m'occuperai de ça dès que j'en trouverai le temps.
Vous êtes pour la politisation, je note. Pour le moment
n'en parlez pas dans votre mission.
Merci, frère Jean-François, pour cette participation.
|
20dec13 150C287
Le rideau va se baisser sur cette très belle entrée 150,
sur laquelle nous pourrons librement poursuivre notre
réflexion, sous l’éclairage de la prière et de la moisson,
même si celle-ci reste difficile.
Ralentie par mon faible lumignon, j’ai tout de
même apprécié de nombreux commentaires et vos réponses
pleines d’enseignement, mais je n’ai pas encore
tout métabolisé, si je peux dire.
Simplement en quelques mots, un peu fouillis certes : Nous
voyons poindre la grave crise annoncée par le Créateur dès
1977, dans des versets magnifiques, très évocateurs :
L’or pourri(t) ; le feu (s’)éteint ;
Le soleil (devient froid) ; le blé se vide (Rév d’Arès
xxvi/8-17).
Le 11 décembre dernier, en toute discrétion (à noter que
ni le journal de 20 heures à la télévision, ni les
journaux, n’en ont fait leurs titres, seul semble t-il,
le journaliste Bourdin sur Radio Monte Carlo en a fait
mention), un accord a été signé pour que, en cas de grave
crise financière, les banques puissent prélever d’office
les [fonds des] déposants. On imagine les réactions qui se
produiraient à tous les étages de notre société, chez nos
frères humains.
Alors — pardonnez-moi pour ce raccourci extrême —
peut-être que nous aurons un rôle particulier à jouer,
dans l’humilité et la simplicité, si notre effort de pénitence
(amour, pardon des offenses, absence de préjugés est tel
que nous soyons une lumière pour les nations (Matthieu
5/14 et Rév d’Arès xLvii/12) et que nous trouvions
des actions concrètes qui toucheront beaucoup de cœurs. Il
y a plusieurs années, vous nous aviez dit lors d’un
Pèlerinage à Arès : "Il faudrait que nous trouvions
quelque chose d’aussi nouveau que l’a été la bonne idée de
Coluche avec ses Restaurants du Cœur."
Parfois dans la rue, les personnes rencontrées entrent en
réflexion quand on leur explique que le plus petit bien,
ou le plus petit mal, rejaillit non seulement
sur son auteur, mais quelque part dans l’humanité.
D’autres fois en échangeant avec elles, on s’aperçoit
qu’elles seraient prêtes à passer au-dessus de certaines
lois ou réglementations, car les gens n’en peuvent plus et
aspirent à la liberté.
Reste à expliquer que la bonne liberté n’est pas le chaos,
mais au contraire la prise en main de son destin par une
élévation de sa conscience.
Bref, les faibles lumignons ne sont pas encore
en RTT !...
Mais je suis à vos côtés, quelles que soient vos
décisions, car elles sont pleines de sagesse et de bon
sens.
Chantal C, d’Aquitaine
|
Réponse :
Chantal, très ancienne compagne de foi — peut-être la plus
ancienne avec mon épouse Christiane et la famille
Brouillet —, aujourd'hui présidente de L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès, toujours au travail dans l'Assemblée
mais usuellement si discrète, quelle joie pour moi de
recevoir votre commentaire !
Dans une vie très peu remplie d'événements, qui a certes
été celle d'une chercheuse à l'INSERM et d'une mère de
famille émérite, mais surtout, en contrepoint, tout
entière consacrée à la recherche spirituelle et à
l'évolution de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès,
vous êtes parmi ceux de nos frères et sœurs qui me
connaissent probablement le mieux et qui connaissent La
Révélation d'Arès dans toute sa profondeur.
Quoique que cela ne soit pas dit — conspiration du silence
—, notre région du globe a subi de l'événement surnaturel
d'Arès un fort ébranlement, car quantité d'idées évoluant
dans tous les domaines depuis les années 80 et
particulièrement en religion et en politique ont été
précédées par La Révélation d'Arès. Vous êtes,
ma sœur Chantal, de ceux qui dès la fin des années 70 ont
répandu infatigablement par la mission publique ce grand Message.
Nous avons évolué ensemble. Nous continuons d'évoluer
ensemble. Merci pour votre très grand dévouement.
|
20dec13 150C288
Je me disais ce matin qu'il y a peut-être une voie à
creuser, celle du référendum.
Ici en Suisse c'est un outil à la disposition des citoyens
qui, par une récolte minimale de 50 000 signatures,
peuvent faire valoir leur volonté. et de fait
contrebalancer le pouvoir politique en place.
En France, il est je crois à l'initiative du président de
la république depuis 1958 sur proposition soit du
gouvernement, soit du parlement. Il existe aussi un droit
de référendum d'initiative locale depuis 2003.
Ne pouvons nous pas en tant que Pèlerins d'Arès envisager
de faire un référendum contenant les grandes lignes et
directives de notre espérance, de notre refus de la
politique et quelques propositions pratiques et par le
biais de la rue, d'internet, de médias essayer de récolter
le maximum de signatures ?
Cela pourrait peu à peu nous mettre au grand jour et
aurait peut-être des répercussions bénéfiques ?
Un frère de Suisse
|
Réponse :
Le référendum existe en France, mais il n'est décidé que
par les grands élus, les politiciens politicards qui se
gardent bien d'y recourir. On ne peut pas en France
décider de faire un référenduem par la base en réunissant
50.000 signatures pour passer outre aux réticences des
pouvoirs.
Là encore, on voit l'énorme difficulté qu'il y a à faire
un référendum dans une nation de 65 millions d'habitants
et la nécessité de réduire en petites unités indépendantes
ce trop grand nombre condamné au silence et à la
soumission aux décisions, même inappropriées ou farfelues,
de quelques centaines d'entre eux.
Merci pour cette idée, néanmoins, mon frère.
|
20dec13 150C289
Comme convenu je vous renvoie mon commentaire et cette
fois j'espère qu'il sera correct[ement déchiffrable].
Un mois et plus que votre blog 150 est commencé. Et quel
intérêt immense il suscite,chez de nombreux lecteurs de
votre blog, en particulier chez les Pèlerins d'Arès. J'ai
tout lu pratiquement jusqu'à avant-hier, et c'est
seulement ce jour que m'est venue une réflexion. Vous
accompagnez la transmission des commentaires de ce souhait
: Que le plus possible d'entre nous réagisse à votre
entrée !
Alors voici ma modeste réflexion:
Dans la mission, après avoir dit aux personnes de
rencontre les bienfaits qu'apporte la mise en pratique par
la pénitence des conseils de La Révélation
d'Arès, il m'est arrivé de les entendre me
rétorquer :
"Regardez ce que font les Restaurants du Cœur, le Secours
catholique ou protestant, beaucoup d'associations
humanitaires, mais vous, que faites vous, que nous
puissions aller voir ?"
Et je réponds ce que vous nous avez conseillé de dire:
"Les associations humanitaires ne s'attaquent pas aux
causes du mal, elles soignent les gens, mais La
Révélation d'Arès nous dit que l'homme ne peut
vaincre le mal qu'en agissant d'abord sur lui-même et
[elle] nous y encourage [à la pénitence]."
Mais, apparemment, cela ne fait pas réagir beaucoup. Et si
j'ajoute que "Pour le moment notre travail est de faire
connaître dans la rue le message divin de 1974 et 1977
transmis à Michel Potay pour qu'il soit connu du plus
grand nombre," cela ne convainc pas plus..
Alors, ce que vous entreprenez par ce blog et à quoi vous
nous demandez de participer va peut-être aboutir:
Intéresser les gens, leur faire comprendre en "politisant
notre refus de la politique", [en leur disant] que la
solution au mal dans le monde est apportée par La
Révélation d'Arès et que par un changement radical
des croyances de ce monde, en cessant de croire que la
science et l' homme [et tout ce qu'il] invente sont ce
qu'il y de mieux dans ce monde et en se persuadant qu'il y
a quelqu'un au dessus de l'homme : Le Créateur.
Je n'ai pas pu réfléchir par moi même, comme le font de
très nombreuses personnes par leur commentaire, mais je
voudrais dire seulement ici que j'ai été très intéressé
par le discours à Harvard, aux USA de Soljenitsyne, en
1975 (tiens ! un an après L'Évangile donné à Arès) que
nous a communiqué un frère comme commentaire, dans
l'entrée de blog 149 me semble-t-il, (mais je n'arrive pas
à le retrouver sur mon ordinateur, je ne sais pourquoi).
Ce texte fait voir les deux périodes de l'histoire du
monde christianisé depuis le message de Jésus, par un
homme vivant certes (à l'époque ) en URSS, mais resté
croyant. Première période, le Moyen Age où l'idéal pour
les populations était la vie des moines dans les couvents,
une vie uniquement spirituelle, coupée de toutes les
valeurs matérielles, ignorées. (ici, j'écris, peut-être
maladroitement, ce qu'exprime l'auteur du discours, que je
ne peux citer puisque je ne retrouve pas le texte). Et,
c'est moi qui l'ajoute, malheureusement la religion
chrétienne n'a pas engendré un peuple de vrais chrétiens.
Puis est venue la période actuelle, depuis le début de la
Renaissance . Là, la science a commencé, puis s'est
développée jusqu'à aujourd'hui à une vitesse effrénée.
Alors les valeurs matérielles ont commencé à renaître dans
l'esprit des gens (l'intelligence intellectuelle aussi) et
à amplifier leur importance à l'excés, jusqu'à en arriver
au matérialisme épais d'aujourd'hui et à l'oubli de l'intelligence
spirituelle — Comme dit Soljenitsyne: "Beaucoup ne voient
plus rien au dessus de l'homme —. "Dieu est mort !" dit
Nietzsche).
Aujourd'hui ce sont les Pèlerins d'Arès qui doivent nous
faire revenir à la raison et appeler à combler le
déséquilibre entre la glorification de l'intelligence
intellectuelle et la disparition derrière l'horizon de
notre intelligence spirituelle.
En écrivant cela, je me rends compte que je ne répond pas
à votre question "politiser notre refus de la politique."
Alors, si vous me trouvez hors sujet, ne publiez pas ce
commentaire. Mais comme tous, j'espère j'attends la suite
de ce travail que votre entrée a commencé.
Jean-Claude C. Ile de France
|
Réponse :
Non, vous n'êtes pas hors sujet, mon frère Jean-Claude,
car expliquer au monde que l'intelligence intellectuelle
le perdra s'il ne la contrebalance pas par l'intelligence
spirituelle est une façon de politiser avec mesure
notre refus de la politique.
J'en prends bonne note. Merci, frère Jean-Claude, pour
cette contribution.
|
20dec13 150C290
J'avais commencé de rédiger un commentaire : "Si j'étais
pape..." au niveau du commentaire 150C110. Je l'ai placé
dans le four à réflexion, mais la pâte n'a pas levé ; trop
de blablabla.
Dommage ! Il y avait peut-être quelques idées
intéressantes.
Bon. Il y a des députés qui se déplacent depuis tout le
territoire pour se rendre à l'hémicycle parisien, de même
les partis politiques appellent à des universités d'été.
Pourquoi ne pas envisager à Paris des Assises ou
États-généraux, une sorte de pélerinage auto-organisé,
libre et confraternel en convoquant le banc et
l'arrière-banc autour de la foi arésienne et/ou de La
Révélation d'Arès ?
En été, il y a le stade Charléty dans le 13ème
arrondissement de Paris, par exemple. Le Dalaï lama et
Matthieu Ricard vont bien à Paris Bercy ...
J'aspire à expérimenter de façon libre et horizontale la
fraternité — Le mot frère(s) est cité près de
125 fois dans Le Livre — l'assemblée souveraine
d'elle-même par opposition à la voie verticale
tracée par Frère Michel et ses moissonneurs.
N'est-ce pas du terreau que naît le jardin...
planétaire ?
Qui pourrait faire la preuve qu'il n'y a aucune
complémentarité possible dans ce schéma aux deux formes
d'affinité de foi (horizontale et verticale) pour l'avenir
?
Aux bénévoles de France, nombreux, aux associations qui
créent des centaines de milliers d'emplois avec un statut
à but non lucratif, j'ai ce message : "J'aime La
Révélation d'Arès ! Comme j'aime les pommes, comme
j'aime les oranges (à Noël), comme j'aime le miel. J'aime
La Révélation d'Arès ! Je m'attache à ce Livre
comme l'écorce au cœur de l'arbre. Lisez-là ! Just read
it !
Guy P. d'Île de France
|
Réponse :
Je ne sais pas ce que vous appelez "la voie verticale
tracée par Frère Michel et ses moissonneurs",
mais je ne demande pas mieux que d'organiser des "Assises
ou États Généraux, une sorte de pèlerinage" libre à Paris
autour de "la foi arésienne et de La Révélation
d'Arès", si vous m'en fournissez les moyens
financiers... énormes. Énormes, parce que louer
l'amphithéâtre de concert de Paris Bercy coûte très cher.
Je suis quand même heureux de voir apparaître votre nom de
temps en temps dans ce blog, car, même si vous vous êtes
éloigné de nous, frère Guy, vieux compagnon, vous
continuez "d'aimer La Révélation d'Arès comme
vous aimez les pommes, les oranges, le miel" et cela me
cause une grande joie.
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21dec13 150C291
Je vous joint un fichier d'un tract réalisé dans le passé,
retrouvé complètement par hasard dans mon ordinateur.
Mon fichier date de 2006 et correspondait à adapter une
mission auprès de jeunes.
Je n'ai pas missionné avec ce tract (format A4, recto
seulement, il était trop encombrant) mais il aborde la
politique avec humour.
Jérôme D.-M. d'Ile de France
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Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce tract, qui me paraît fondé
sur une bonne idée moyennant quelques retouches au texte.
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21dec13 150C292
Un reste réfléchi (exemple flagrant avec
Philippe L. 150C279) et le petit reste
pourraient s'unir autour d'une réflexion commune au sein
d'une association, l'A.B.C., l'Accomplissement du Bien
Concret, qui engloberait le refus de la politique
politicienne en proposant une autre alternative.
On pourrait aussi créer une sorte de coopérative à but
d'échange d'opinions et d'actions.
Je crois que, pour revoir et corriger le Sermon sur la
Montagne, il faudrait rédiger une sorte de "Serment
de Conscience". Non plus amener les principes de
Non-jugement/Pardon des offenses/Amour du prochain sans
plus d'explications et à connotations religieuses, mais
plutôt de mettre en avant la force de ne pas juger/de
pardonner/d'aimer en expliquant la dimension existentielle
et sociale de cette dynamique.
Pour faire écho au commentaire 150C289, il y a certes les
"Restaus du Cœur", "Emmaüs", le "Secours Catholique,"
etc., mais il y a aussi, dans le reste et
sûrement dans le petit reste, des entreprises
qui préfèrent aujourd'hui avoir le statut associatif leur
permettant moins de bénéfices nets à empocher mais plus de
liberté de choix et de mouvement.
Au sein d'entreprises autogérées ou de restaurants
associatifs, il y a énormément d'initiatives solidaires
qui se mettent en place à travers le concept du "café
suspendu" (venu de Naples), devenu en France "le café en
attente", "le pain en attente" et "le repas en attente".
Voilà à quoi, en plus des autres actions de solidarité,
nous pouvons participer et participons déjà.
Nous sommes donc aussi des "charitables", mais nous ne
nous en contentons pas.
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
La charité n'est pas le rôle du petit reste. Le
rôle du petit reste est seulement spirituel. Je rassemble
le petit reste (Rév d'Arès 24/1), c'est de lui
seul dont je m'occupe.
Le reste, lui, très varié en natures, en types
d'humanisme, en projets, en initiatives, fait ce qu'il
veut, mais le reste n'est ni mon affaire ni
celle du petit reste.
Je crus que le reste était aussi mon affaire
dans les années 80 et je créai une association du nom de
"Sentiers" pour lier les actions des Pèlerins d'Arès (petit
reste) aux actions du reste. Je
distribuai des centaines d'exemplaires des statuts de
"Sentiers" et de formulaires d'adhésions. Je n'obtins que
quatre (ou seulement quatre, 4, IV) promesses d'adhésions.
Ce fut un échec quasi complet, qui me fit comprendre que
ce que les Pèlerins d'Arès attendaient de moi, c'était une
direction spirituelle et seulement cela. Leur refus de
"Sentiers" sonna pour moi comme un Rappel du Père me
disant: "Attention ! Le petit reste que Je t'envoie
rassembler (Rév d'Arès 24/1) a
pour mission ta propre mission : la spiritualisation du
monde, mais non les œuvres humanistes et charitables.
L'intention du Père était logique. Contrairement à ce que
vous pouvez penser peut-être, le spirituel est infiniment
plus difficile à prôner, à réveiller, à refaire vivre, que
la charité et les autres formes d'humanisme beaucoup plus
faciles à pratiquer. Toute l'Histoire l'atteste. Prenons
pour exemple la période nazie: De 1933 à 1945 le nazisme
fut triomphant en Europe, mais n'empêcha pas les églises
catholiques et protestantes de poursuivre leurs œuvres
charitables en Allemagne et dans le reste de l'Europe
occupée par l'armée allemande. Par contre, un mouvement
qui comme le nôtre aurait prêché la libération absolue de
l'être par le changement spirituel intérieur,
que le Père appelle pénitence (même accompagnée
de charité), dans la perspective ultime du changement
spirituel du monde, aurait été immédiatement
persécuté, ses membres envoyés en camp de concentration ou
fusillés, totalement assimilés aux résistants des maquis
combattant les armes à la main. Notre pénitence
et l'esprit qui l'anime sont assimilés à une résistance
armée, une résistance absolue, et ce n'est pas un peu de
charité en plus qui changera l'opinion de nos détracteurs.
Cela explique la conspiration du silence qui tente
d'étouffer le mouvement des Pèlerins d'Arès.
Si nous politisons notre refus de la politique, ce sera
pour renforcer l'esprit de pénitence pour
pouvoir découvrir des épis mûrs plus isolés que
d'autres au milieu des broussailles et des épines
du monde parmi des hommes que l'argumentation spirituelle
ne suffira pas à réveiller.
Ne vous y trompez pas, frère Frédéric : Il ne s'agit pas
de glisser vers une sorte de compromis entre petit
reste et reste, mais il s'agit d'être un
petit reste d'un type strictement spirituel
réaliste, qui rappelle au monde qu'il use des forces
spirituelles de la pénitence non seulement pour
créer une humanité de Bien spirituel, mais
aussi, et toujours dans la perspective du Bien spirituel,
pour résoudre les problèmes de citoyenneté qu'il partage
avec le reste des hommes.
Je rappelle, pour finir, que nos principes de
"non-jugement/pardon des offenses/amour du prochain" ne
sont pas du tout répandus "sans plus d'explications" et
qu'ils sont encore moins "à connotations religieuses" et
que nous n'arrêtons pas de "mettre en avant la force de ne
pas juger/de pardonner/d'aimer en en expliquant la
dimension." Que vous mettiez cela en doute m'étonne. Vous
sembles vous "tromper beaucoup sur l'esprit qui anime nos
moissonneurs."
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21dec13 150C293
Je pense à Coluche l'artiste comique qui a fait trembler
les politiciens ; il me semble qu"il avait obtenu les 500
voix pour se présenter aux élections sous la protestation
de ces derniers.
M.C. de Bretagne-Sud
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Réponse :
D'abord, je ne suis pas et personne d'entre nous n'est
Coluche. Nous sommes des inconnus.
Ensuite, je n'ai pas et personne d'entre nous n'a
l'intention de se présenter aux élections. Nous ne
cherchons pas à "politiser notre refus de la politique" en
faisant de la politique politicienne.
Merci quand même pour la suggestion.
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22dec13 150C294
Ce commentaire est surtout pour vous frère Michel (peu
importe qu'il soit publié), je suis à vos côtés avec ma
faux à géométrie variable qui ne coupe pas terrible, je ne
désespère pas. Je vous embrasse fraternellement.
Ce qui caractérise la politique en général, sans préjuger
de sa valeur, c’est d’abord le discours.
Cette recherche sur comment éventuellement "politiser,
notre refus de la politique ?" passe d’abord et aussi par
des mots, des expressions, des idées, des concepts, voire
des slogans.
De cette similitude s’induit logiquement le risque d’une
certaine dose d’idéologie à laquelle la politique
n’échappe pas, mais que le Pèlerins d’Arès évitera, "ce
que chaque individu est en état de faire en utilisant son
libre arbitre que le Créateur lui a insufflé pour qu'il
puisse renoncer [au mal]", comme le dit si bien Pierre C.
150C183.
Je n’ai pas d’idée nouvelle à apporter à ce blog, mais je
ne peux rester muet sous peine d’afficher une indifférence
qui n’est pas mienne, bien au contraire ! J’ai suivi ce
blog quasiment en direct grâce à votre énorme travail et
aux nombreux commentateurs.
La première réponse qui m’est venue à l’esprit est la
"désacralisation" dont vous parler dans votre réponse
150C284, réponse qui dans son intégralité est coulée de
miel qui vient du cœur et va au coeur au point que si je
ne devais en retenir qu’une, de tout ce blog, ce serait
celle-la.
Merci frère Michel, merci à tous.
Thiery de Lyon
|
Réponse :
Nous sommes déjà, mon frère, de vieux compagnons de foi
vous et moi et je suis très touché de lire le commentaire
du Pèlerin d'Arès discret mais si fidèle que vous êtes.
Ce doit être, je suppose, votre premier commentaire dans
ce blog depuis l'origine.
Vous dites: "Ce qui caractérise la politique... c’est
d’abord le discours," mais vous avez tout de suite après l'intelligence
d'ajouter que le discours "induit logiquement le risque
d’une certaine dose d’idéologie à laquelle la politique
n’échappe pas, mais que le Pèlerins d’Arès évitera."
Comment l'éviterons-nous ? Cette question montre la
difficulté de notre présente réflexion. Vous avez très
bien vu que si nous nous contentons d'opposer au "discours
politique" notre discours arésien, nous remuerons beaucoup
de mots sans aller bien loin ; nous ne ferons que
polémiquer.
Vous ne proposez pas de bon moyen de contourner ou de
dépasser ce problème, mais vous signalez judicieusement et
simplement ce problème. Votre façon de le présenter est
claire et très utile pour aider notre réflexion.
Merci pour ce commentaire, mon frère Thiery — Ce n'est pas
nom, mais je prononce votre vrai nom dans mon cœur.
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22dec13 150C295
Contre les formes classiques du débat politique vous
cherchez une autre façon de faire fonctionner la société,
vous prêchez la "politisation d'un refus de la politique"
en espérant trouver une solution à cette contradiction à
mes yeux insoluble.
Vous n'êtes pas le premier à chercher ce détour pour
éviter les péripéties et rebondissements des disputes
politiques qui ne sont que disputes d'ambitieux, de
carriéristes, de professionnels du pouvoir, petit ou
grand, qui tiennent le système bien en mains, qu'ils se
partagent au gré des élections, tantôt la gauche, tantôt
la droite, et ils se foutent complètement de vos soucis
pathétiques et moraux de redonner au citoyen la parole.
Cette parole citoyenne, vous avez raison, ne peut être
retrouvée que dans ce que vous appelez des "petites unités
humaines" (dans une réponse vous citez Zug, canton suisse
où on votait encore à main levée il n'y a pas si
longtemps), mais vous allez à contre-courant de
l'évolution et vous semblez ignorer (ça m'étonne de vous
quand même) le côté affreusement moutonnier de l'humanité.
La masse moutonnière se fout complètement de ce qui élève
l'esprit et touche l'âme. Vous vous attaquez à une tâche
impossible: Aller à rebours de l'histoire ! Votre vœu ne
sera jamais exaucé.
Relisez bien La Révélation d'Arès ! Elle ne
préconise pas explicitement l'éclatement de la masse
humaine en petits groupes autonomes. Au contraire, je
crois qu'elle se moque complètement de la façon dont les
hommes veulent faire fonctionner leur société et c'est
pourquoi à mes yeux elle préconise l'évasion de chacun par
la pénitence au cœur de cette masse. C'est par
des sortes de refontes intérieures de petits blocs à
l'intérieur de cette masse que le monde changera (Rév
d'Arès 28/7), mais pas par la division de la masse
elle-même.
Pour moi la masse humaine est irréductible. Pour moi ce
que La Révélation d'Arès apporte de formidable
et de génial, c'est justement le moyen — la pénitence
— de faire de cet énorme caillot irréductible de
l'humanité quelque chose de vivable et de bon par la
transformation de cellules dans sa masse. Ces cellules,
c'est le petit reste pour les cellules saintes
(au sens de Lévitique 19/2) et le reste pour
les cellules de soutien. Je fais partie de ces dernières,
parce que ma fonction publique ne me permet pas d'entrer
dans la militantisme du petit reste sans risques
d'être révoqué et de ne plus pouvoir assumer ma famille.
Malgré cela, avec vous dans la foi, l'espérance, la
fidélité, en ajoutant que je suis profondément admiratif
de vos extraordinaires ténacité et constance, telles
qu'on ne peut douter que Dieu est derrière vous.
Courage. Vous nagez dans les eaux noires du silence, mais
ce n'est pas vraiment à l'aveuglette. Vous avez plus de
soutien que vous ne pensez dans la faune invisible que
vous frôlez chaque jour.
Gauthier T. d'Ile de France
|
Réponse :
Voilà une manière de d'exposer la situation, vue de La
Révélation d'Arès, qui me plaît beaucoup. Vous avez
raison: "La Révélation d'Arès... ne préconise
pas explicitement l'éclatement de la masse humaine en
petits groupes autonomes. Au contraire... elle se moque
complètement de la façon dont les hommes veulent faire
fonctionner leur société et c'est pourquoi à mes yeux elle
préconise l'évasion de chacun par la pénitence
au cœur de cette masse." Je sais cela, mon frère Gauthier,
mais je n'oublie pas non plus que si le Père fait de moi la
parole qui est Sa Parole (Rév d'Arès i/12), s'il
me donne la possibilité de voler dans le Vent comme
l'oiseau large (xxviii/3), s'il me donne toute
latitude pour tailler la perche courte ou longue
(xx/6), c'est parce que Lui voil les choses
d'En-Haut, de Très Haut, et qu'Il sait que nous hommes
sommes en bas, tout en bas et avons des problèmes qu'il
n'a pas. S'Il a besoin d'un prophète, c'est
parce qu'Il a son Séjour (2/10, 26/12, etc.) et
que nous avons notre séjour terrestre, dont les problèmes
sont différents, et qu'il a besoin d'un humain pour
traduire sa Parole en termes applicables à l'humanité
terrestre.
Vous avez raison sur le Fond. Mais, comme êtres
humains, nous ne pouvons pas accepter d'être sur terre
traités en subordonnés et même en esclaves dans certains
cas, que ce soit esclaves par le travail, par les
contraintes qui limitent nos libertés, par les lois
innombrables qui veulent tout régir, par la taxe et
l'impôt, par l'esprit que l'État veut dominer à l'école
par le rationalisme, mais que nous voulons libérer. Nous
ne pouvons l'accepter, parce que, si nous savons que la pénitence
commence par le changement intérieur de
l'individu, nous savons que celui-ci est aussi moissonneur,
la pénitence ayant en même temps besoin de champ
physique pour s'épancher efficacement.
Autrement dit, le pénitent est aussi un
conquérant, qui reconquiert la Terre dont la religion et
la politique ne sont pas propriétaires.
Alors, il nous faut nous fixer un but: la pénitence
dans une société que la pénitence fera éclater
en petites unités dans lesquelle pourront s'épanouir
vraiment les pénitents. Jusqu'à quel niveau
exactement pourrons-nous accomplir cet idéal ?
Nous n'en savons rien, mais nous devons nous fixer et
poursuivre cet objectif idéal, qui est pour le Pèlerin
d'Arès comme l'étoile pour la marin: Il se dirige sur
elle, même s'il ne l'atteint jamais.
Ce que vous préconisez — bonifier la société par des
petites poches de bien dans la masse — a déjà
été tenté pendant des siècles par les moines, les
mystiques, les ordres et tiers-ordres religieux, mais
c'est un échec évident, parce que ces gens, dont certains
eurent de grands mérites, devaient rester dépendants d'une
religion, dépendants de la cage dont parle Le
Livre (Rév d'Arès xxxvi/3). Le Père nous dit
comment ouvrir la cage (la masse, sa religion,
sa politique), nous en évader: C'est par la pénitence,
mais le pénitent n'est pas un renonçant, c'est
un citoyen de la Terre de plein droit et c'est en vertu de
ce plein droit que nous cherchons comment "politiser notre
refus de la politique".
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22dec13 150C296
Pour l’humour, force salutaire face au désespoir et à
l’absurde que la politique alimente, merci à nos sœurs et
frères (notamment 150C82, 150C154, vous-même dans votre
réponse à Salah 150C234, 150C291) d’aborder ici l’humour.
Il permet de garder vie plus forte que tout désespoir, il
nous permet de rire dans les situations les plus
dramatiques sans quoi nous mourrions sous le poids de
l’horreur ou de l’absurde.
J’approuve totalement votre réponse à Salah: "La
Révélation d'Arès, si on la lit bien, n'est pas sans
humour, et c'est peut-être par la mise en boîte que nous
aurons la peau du crocodile, l'écorce du baobab (les
raisonnements institués, légalisés de cet énôôôrme baobab,
et son effet désastreux sur l'humanité qui cherche son
ombre contre le soleil du Créateur)."
D’ailleurs ce n’est pas que pour son nom que Coluche
figure ici plusieurs fois dans les commentaires, mais par
son esprit. Je pense qu’avec humour il faisait passer le
besoin que les choses changent sur le fond et ce ne sont
pas les menaces de mort qu’il reçut pendant sa campagne
électorale pour les présidentielles de 1981 qui le firent
reculer de crier haut "Un pour tous, tous pourris !", mais
l’interdiction d’antenne, de media, et donc le droit de
faire rire de l’absurdité de la politique ; il finit par
déclarer: "J'ai approché les politiciens et vu qu’on ne
pas s’entendre avec ces gens là, ils n’ont pas le même but
que les Français, ils veulent gagner les élections et moi
je voudrais que ce soient les Français qui gagnent les
élections ; dans l’état actuel de ma candidature et de la
censure, je préfère que ma candidature s’arrête, parce
qu’elle commence à me gonfler ; tant que ça m’a fait rire
c’était très bien, à partir du moment où ça ne m’a plus
fait rire, ça se gâte un peu, car si moi ça ne me fait pas
rire, comment je vais faire rire les autres ?"
De l’humeur en français (trait de caractère, tendance,
inclination) les anglais ont fait "l’humour" :
"Tempérament enjoué, gaîté, aptitude à voir ou à faire
voir le comique des choses ". Les humoristes en vivent sur
le dos de la politique en particulier et du péché
plus largement, nous en vivons spirituellement. Notamment,
nous pouvons nous moquer des fonctions absurdes que la
société des hommes pécheurs a développées, mais jamais
nous moquer des hommes eux-mêmes.
Trouver la mesure entre le rire qui tue et le rire qui
sauve, qui aime autant celui qui rit que celui dont on rit
s’il s’agit de lui ; je crois qu’on rit plus de la
situation commune dans laquelle l’un et l’autre nous nous
trouvons que de l’un ou de l’autre précisément ; le rire
est un lien qui nous unit dans la vie par-dessus le drame
du péché qui nous écrase et nous enlève toute lumière ; le
rire est lumière.
L’homme n’est pas un électeur ou un critique du système en
place, il est une goutte d’Eau spirituelle dans
un univers froid, ou un petit Prince de la
Création que le Père appelle à reprendre la route de Sa
Création avec Lui au lieu de traîner sur celle des
religions, des politiques, des nations et des lois.
Quand Dieu dit: La joie fend l’escape (Rév d'Arès
xxiii/5) = l’humour, l’amour désamorcent la colère,
la tristesse, la dépression, le drame, prend le contrecoup
par l’ironie… C’est la vie face à la mort, la légèreté
face au sérieux du monde, lourd, qui nous écrase et que
nous appelons à se redresser (Rév d'Arès 1/1),
c'est l'intelligence spirituelle (ou du cœur)
pour rééquilibrer l'empire de la seule intelligence
intellectuelle.
Ne dit-on pas "spirituel" de quelqu'un qui nous fait rire
dans le bon sens ?
Les petits cailloux des petits David que sont les Pèlerins
d’Arès face au Goliath de la politique sont nos
espérances, nos traits d’humour tout empreints de la
Parole dont nous nourrissons par la prière — Prononcer
Ma Parole pour L’accomplir (Rév. d’Arès 35/6).
Je suis partant pour réaliser la proposition de Guy
(150C290) "d'Assises à Paris, une sorte de pèlerinage
libre autour de la foi arésienne, de La Révélation
d'Arès" et de vous.
Bernard L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Merci pour cette participation, mon frère Bernard, mais je
doute que l'humour soir le moyen idéal de "politiser notre
refus de la politique". L'humour ne peut être au mieux
qu'une des nombreuses formes du moyen que nous recherchons
en réfléchissant, car le sérieux aussi — contraire de
l'humour — est nécessaire.
Ce moyen, en tout cas, ce n'est pas l'organisation
"d'Assises à Paris, d'une sorte de pèlerinage libre autour
de la foi arésienne, de La Révélation d'Arès,"
qui est irréalisable pour de multiples raisons, dont la
première est qu'avant d'organiser une réunion de ce genre,
il faut en fixer l'ordre du jour et que c'est un très gros
et très lent travail. Sinon, on n'aboutit qu'à une sorte
de chahut où chacun dit ce qu'il veut, un carrefoiur de
tout ce qui passe par les têtes et donc de toutes les
contradictions. Résultat nul et ridicule assuré.
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22dec13 150C297
Les Français, désespérant tous de la politique (et là vous
avez vu juste), se sont barricadés chacun dans sa
conscience.
Mais aujourd'hui cette protestation de chacun ne peut être
que clandestine et c'est pourquoi quand vous en parlez
dans la rue, chacun écoute et approuve, mais ne fera rien
de plus.
Les violences morales exercées contre la conscience
individuelle sont parfaitement maîtrisées par la presse,
les media et évidemment la politique. Ils ne parlent pas
d'écouter chaque Français, mais ils disent "les Francais
pensent ceci ou cela" et c'est faux, mais c'est comme ça.
Autrement dit les Français sont devenus fatalistes, sauf
les quelques allumés des partis et des syndicats qui
tiennent les mégaphones dans la rue. Vous n'obtiendrez
rien d'eux. "L'ordre social" voudra toujours dans les pays
de droite comme de gauche que le maître domine le
subordonné et vous n'arriverez pas à rendre les gens libres
de cette idée qui est un axiome.
Plus personne ne peut réclamer son bon droit. Le droit est
devenu uniquement celui de la loi qui vous empêchera de la
contester, simplement parce qu'il y a dans la loi l'idée
qu'on ne peut pas interdire la loi.
Nadège de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse :
Nous n'ignorons pas cela, ma sœur Nadège. Merci quand même
de le rappeler.
Si nous pensons par avance qu'il est impossible d'ébranler
la système par la pénitence, pourquoi
deviendrions-nous pénitents? La Révélation d'Arès
est évidemment une utopie, mais tout ce qui a fait bouger
le monde dans le bon sens a commencé par une utopie. Monod
disait: "L'utopie n'est pas l'irréalisable, mais
l'irréalisé."
|
22dec13 150C298
Vous écrivez à Philippe G. de Midi-Pyrénées (150C177) :
"Vous (Philippe) vivez en pays Cathare [...] Les Cathares
firent de cette belle contrée de France une sorte
d'Évangile vécu, avant que l'Église et les croisés du roi
de France sous le commandement de Simon de Montfort ne lui
imposent à nouveau leur joug".
Alors je me pose deux questions :
"Pourquoi les Cathares ont-ils échoué ?"
Pourquoi nous Pèlerins d'Arès ne pourrions-nous réussir ce
que les Cathares n'ont pas réussi à faire ?
Jean-Luc d'Aquitaine
|
Réponse :
Nous pourrons sans doute "réussir ce que les Cathares
n'ont pas réussi à faire", parce que — pour le moment, du
moins — les Constitutions de la plupart des démocraties
occidentales proclament la liberté de conscience et que
nous avons, de ce fait, le droit de répandre nos idées et
d'agir selon nos consciences.
Ce droit n'était pas du tout reconnu aux Cathares, il y a
neuf siècles.
Les Cathares vivaient entre Toulouse, Narbonne et les
Pyrénées en dehors de l'Église Catholique, laquelle
constituait la religion obligatoire de leur époque. Les
Cathares étaient donc, tout comme l'avait été Jésus
crucifié pour la même raison, considérés comme hérétiques,
relaps, blasphémateurs. Toutefois, contrairement à Jésus,
les Cathares étaient très nombreux dans une région très
vaste et ils avaient de leur côté des seigneurs, des
chevaliers, une troupe capables de les défendre. L'église
et le roi de France envoyèrent contre eux une armée. Il y
eut une longue guerre, mais les Cathares cédèrent peu à
peu sous le nombre et la force de l'armée du roi de France
et furent finalement vaincus dans ce qui est aujourd'hui
le Midi-Pyrénées et le Languedoc. Ils furent, sauf ceux
qui abjuraient leur foi, brûlés sur des bûchers. À
Montségur (Ariège) où ils résistèrent quelques temps, ils
finirent même 200 brûlés sur un même bûcher. Exécution de
masse, s'il en est. Horrible ! Voilà pourquoi les Cathares
ont échoué.
Les Cathares furent tout simplement victimes
de la politique, comme Jésus l'avait été 1.200 ans avant
eux
Si nous Pèlerins d'Arès sommes un jour, par un
renversement des lois, arrêtés et fusillés parce que nos
idées gênent le pouvoir, nous finirons par échouer
pareillement.
Je suis étonné que des rapports de cause à effet aussi
simples vous échappent.
|
22dec13 150C299
Frère Michel, vous rêvez de transformer le stupide babil
du monde en raison, mais ce n'est pas sans bon sens que
les gens de la rue vous prennent pour des rêveurs.
Je ne suis pas ennemi de La Révélation d'Arès,
bien au contraire, mais je crois que vous vous faites (et
que Dieu peut-être se fait) beaucoup d'illusions sur ce
qu'est ce monde.
La Vérité, c'est que le monde doit changer, vous
a dit Jésus (Rév d'Arès 28/7)... Notez qu'il
dit "doit changer" et non "changera". Moi, avec
ma compétence, je "dois" gagner mieux ma vie, mais je n'y
arrive pas... Avec le verbe "devoir" on peut toujours
parler de ce qui est souhaitable sans être assez bête pour
croire que c'est réalisable !
Vous, ne voyez pas que ce monde est minable ? Vous ne
voyez pas que les 35 heures ne sont pas venues comme un
révolution dans un peuple de travailleurs exemplaires,
mais comme une légalisation de la paresse qui sévissait
déjà. Plus personne ne veut travailler — être "exploité";
disent-ils —. Chacun tire le maximum de ce qu'il peut
tirer de la protection sociale, de sorte que des fainéants
qui ne font rien; mais qui "connaissent leurs droits",
gagnent mieux leur vie que des bosseurs. Je suis allé
récemment au commissariat de mon quartier ; c'était d'une
crasse repoussante et... il y avait la femme de ménage qui
discutaillait avec un planton sans rien faire, le balai à
la main. Tous les papiers sont perdus, égarés. Les comptes
sont faux (il faut voir certaines factures d'ERDF ! C'est
honteux).
J'essaie d'être pénitent, mais aimer des humains
qui ne sont plus humains, pas encore complètement idiots,
capables de comprendre notre idéal, mais incapables de le
suivre, vous pouvez toujours les aimer, c'est sûr, mais
qu'espérez-vous d'eux?
Rien. Face à tant de complaisance des politiques qui pour
garder leurs électeurs le monde tombe dans la dépravation.
Il y a un continuum de l'incompétence, de la flemme, du
laisser-aller, impossible à stopper. Pourquoi voulez-vous
que ces gens-là se démènent pour faire pénitence ?
Et ça, c'est vrai à droite comme à gauche.
Les gens votent pour des partis adverses, mais ils
relèvent tous du même espace idéologique, dont ils se
moquent mais qui leur apporte des subsides, et vous ne
pouvez trouver des frères et des sœurs du petit
reste que par hasard parmi des isolés, des égarés,
des idéalistes encore disponibles, mais exceptionnels
Il faut croire La Révélation d'Arès, mais ne pas
se laisser hypnotiser par elle ! Les gens ne pensent que
la vertu peut conduire au bonheur.
Vous n'avez pas besoin de "politiser votre refus de la
politique" pour faire avancer votre mission. À mon avis,
les gens croiront qu'il faut se spiritualiser plutôt qu'il
faut se dépolitiser.
Continuez comme vous le faites en criant comme
Jean-Baptiste: Faites pénitence ! mais ne perdez
pas votre temps dans la politique et encore moins pour
rejeter la politique.
Le rejet de la politique viendra tout seul avec la pénitence.
Passez outre la comédie du monde !
Jean-Hermann de Franche-Comté.
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Réponse :
Merci, frère Jean-Hermann, pour votre commentaire. Vous
vous dressez sans ambages contre la politisation, même
légère, de notre discours spirituel.
Vous pensez que les gens comprendront plus facilement
qu'il faut "se spiritualiser plutôt que se dépolitiser."
Mais je comprends mal ce "plutôt que...", parce que je
n'envisage pas une alternative. J'envisage seulement
d'ajouter à notre propos spirituel fondamental et
intangible un petit rappel de notre citoyenneté et de ses
soucis que nous partageons avec tous les gens de la rue.
Dire que la spiritualisation de la vie aidera à surmonter
le fardeau.de la politique et même contribuera à
l'affaiblir et à la faire disparaître me paraît donner à
l'idéal spirituel une note pratique qui peut avoir son
poids.
Ceci dit, je ne suis pas inconscient de l'état de
médiocrité et de "crasse" de la population. Ma fille Sara
et son époux Manuel arrivés de Chine et qui séjournent
chez nous quelques jours m'ont montré des photos de l'état
de saleté repoussante de l'avion d'Air France à bord
duquel ils sont arrivés à Paris: Allées sales, non
aspirées, crasse, taches de café et de nourriture, miettes
de pain dans tous les coins. Stupéfiant ! Ils m'ont dit
avoir à peine osé s'asseoir tellement leurs sièges étaient
malpropres. Rien à envier à votre "commissariat d'une
crasse repoussante." Je suppose que la même crasse empêche
leur cœur et leur esprit de fonctionner correctement. Je
pense que nos missionnaires ne sont pas sans ignorer la
pouillerie dans laquelle pataugent les pensées de nos
frères humains, ni le côté "démerde" et désabusé de leur
vie. Comme vous dites, la plupart nous comprennent, nous
approuvent, mais sont "incapables de nous suivre".
Mais n'est-ce pas pour cela que le Père nous envoie
au-devant des hommes ?
Vous avez peut-être raison, et je rappelle que derrière
les mots "politiser notre refus de la politique..."
j'avais mis un point d'interrogation "...?" Je prêche une
vie spirituelle antisystématique fondée sur la nature
créatrice de l'homme qui ne peut s'arrêter à des concepts
figés. La vie est création incessante.
Mon idée de politisation éventuelle se fondait sur le
fait que nous devons sans cesse tendre des ponts entre
l'âme, née de la pénitence, et du
couple esprit-chair, dont est fait l'homme qui,
s'il ne voit pas ce pont, ne fera jamais l'effort de se
créer une âme. La politique est un argument,
qui étant commun à tous parce que subie par tous, me
semble propre à porter certaines personnes à se remettre
en question, à s'imaginer dans un monde changé. Un
peu de coloris politique, dans une période troublée comme
la nôtre, me semble un embrayage possible sur l'homme
aussi social qu'il est spirituel.
Mais bon ! J'arrête. En fait, j'ai lancé cette réflexion
sans idée préconçue, en me fondant seulement sur un
possibilité qu'il ne fallait pas exclure mais qu'il ne
faudra peut-être pas adopter. Nous avons maintenant 299
commentaires. Nous pouvons nous mettre à réfléchir.
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23dec13 150C300
Ah! mais nous avançons encore!
À la fin de votre réponse à 150C295 [Gauthier], vous
mentionnez la cage (Rév d'Arès xxxvi/3), jolie
parabole en écho à la très politisée veillée 22. Mais ici,
quelle légèreté lapidaire ! Qui voit la cage ?
Par hasard, hier, j'ai fait à l'assemblée de
Paris une intervention sur ce thème, et ça me donne une
idée: partie de cette image pour un tract exprimant avec
mon cœur ce souci de légère politisation.
Je vous soumets ce texte d'environ 150 mots, tout en
sachant que ma sensibilité est peut-être un peu lourdement
politisée.
Je verrais en haut une cage ouverte avec un bel envol
d'oiseaux, et à la fin, bien sûr, les coordonnées de notre
assemblée de Paris.
Entre les deux ces mots:
INVITÉS À OUVRIR LA CAGE
la cage des impots, paperasses et amendes,
la cage de la concurrence acharnée, du harcèlement
publicitaire, de la souffrance au travail,
la cage politique des ambitions rivales se disputant ma
voix,
la cage religieuse des rites obligatoires,
la cage personnelle de la solitude, du pessimisme et des
peurs...
Ce monde change quand nous même. Changeons dans la paix,
le pardon, l'amour de tous, et puis...
Parfois, dans l'Histoire, de grands Libérateurs ont
relancé ce mouvement, momentanément en sommeil.
Mais aujourd'hui, qui le fera ?
Michel Potay nous paraît l'homme de ce défi par l'éclat
et la cohérence du message spirituel qu'il témoigne
avoir reçu à Arès en Gironde: Les paroles du Ressuscité,
et puis...
Que vaut notre foi dans cet homme, l'avenir le dira,
mais nous ne pouvons pas nous taire.
"Allez y voir vous-même, si vous ne voulez pas me
croire" disait Lautréamont.
François D. d'Ile de France
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Réponse :
Voilà un tract habile qui ne défie pas la politique en
face.
Merci, mon frère François.
Mais je pense que revoir le texte en mettant La
Révélation d'Arès et son Divin Auteur à la place de
Michel Potay serait plus missionnaire, ne trouvez-vous pas
?
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23dec13 150C301
"On vous trompe et vous vous laissez faire ! "
La population Française atteint 65 millions en 2013.
Une centaine de politiciens carriéristes, maîtres de la
société font la pluie et le beau temps, nous font croire
que nous sommes incapables de réfléchir, nous prennent
pour des imbéciles dénués de toutes réflexions et qu'eux
seul peuvent stopper le mal et par surcroit font la preuve
incontestable de leurs incompétences.
Pourquoi les écouter ?
Les Pèlerins d'Arès appellent à l’amour du prochain, ils
proposent la pénitence, c'est a dire renoncer au mal et
faire le bien. Ils cherchent des hommes, des femmes sages,
humbles, réfléchi, révocable, pour une gestion de la
société, lesquels sont aimant et n’ont d’autres soucis que
le bonheur de leur semblable. Les Pèlerins d'Arès sont des
bénévoles, des pénitents, sans registres, sans chef,
sans idéologie, qui ne forment pas une élite. Ils forment
des assemblées souveraines d’elles-mêmes, de
petites unités humaines naissantes, autonomes, autogérées
par leur conscience du bien, l’intelligence du
cœur, l’humilité.
Comme vous, ils participent à la vie de la société.
Comme vous, ils subissent la politique, la religion,
l’économie, le social, la justice, l'impôt, les taxes,
etc.
Comme vous, ils ont des joies, des peines, des
souffrances, des projets, ils se soucient de l’avenir de
leurs enfants, de la société, des générations futures, de
leurs frères humains.
Comme vous, ils espèrent un monde de paix, de bonheur pour
tous leurs semblables de cette merveilleuse planète bleue,
Joyaux du Créateur.
Faites nous la joie de partager avec nous l’espérance d’un
monde meilleur, nous avons besoin de vous, de vos
compétences, de votre énergie du bien au service de tous.
Quelle différence y a t-il entre un politique et un oiseau
?
Les oiseaux ne mentent pas et s'arrêtent de voler de temps
en temps.
Joyeux Noël à tous.
Un frère Didier d'Ile de France
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Réponse :
Vue de loin, l'expérience des uns ne semble pas différer
de la pratique des autres. Je m'agenouille et je pose mes
mains sur le sol pour prier et ma femme de ménage
s'agenouille et pose les mains sur le sol pour laver par
terre. Vu par un extra-terrestre de passage, une telle
position ne signale en rien l'énorme différence qui sépare
ma vie de la vie de ma femme de ménage.
Si donc nous nous trompons dans la formulation légère
d'une politisation de notre message spirituel, nous
risquons d'être aussi incompris que moi et ma femme de
ménage le sommes par un extra-terrestre de passage.
C'est sans doute pourquoi votre commentaire ne parle pas
de politisation, mais, avec une très prudente finesse, dit
simplement: "Quelle différence y a t-il entre un politique
et un oiseau ? Les oiseaux ne mentent pas et s'arrêtent de
voler de temps en temps."
J'ai compris que vous n'êtes pas pour la politisation.
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23dec13 150C302
"Puisque la drogue s’est installée dans la
culture moderne et a structuré l’esprit humain, rêver
d’obtenir directement la vertu des masses serait folie.
Comme plusieurs personnages bibliques, Mahomet utilisa
l’épée de ses ennemis avant de les convertir. Nous
devons distribuer la Parole de Dieu comme une drogue de
vie. Alors elle vaincra peu à peu les innombrables
drogues de mort, puis finalement l’idée de drogue tout
simplement"
Le Pèlerin d’Arès, trimestriel n° 42.
Qui ne se souvient de ce raccourci magistral
de 1987 ? Tout était dit. Et pourtant il y a eu ensuite la
"mission sociale". Elle partait d’un bon sentiment : faire
le pont avec nos concitoyens, apporter une drogue de vie,
mais par manque de force spirituelle elle est devenue un
grave problème, car sœurs et les frères, nous nous sommes
laissés dominer, engloutir par cette "stratégie sans
prophète", bien trop risquée loin du phare, loin de Son
Honneur [Rév d'Arès xxxvi/16].
Aujourd’hui vous cherchez la bonne mesure pour
vos frères à travers l’écoute de leurs avis, reflets de
leur force spirituelle. Et chaque fois que vous vous
réjouissez, vos frères se réjouissent après vous de voir
que ça avance. Car il faut et il faudra être lumineux pour
descendre dans l'obscurité. Or politiser c’est descendre,
en refusant toute compromission... C’est accepter la
saleté sans la cautionner, sans s'y plaire, sans y rester,
sans s’en laisser dominer. Dans le monde, mais pas du
monde, disait Jésus.
Le risque de la politisation c’est de ne pas en sortir et
de voir des frères s'y engluer, pire s’y noyer.
Le risque est bien présent. Certains conscients de ce
risque expriment un refus tout en bloc, mais là le risque
c'est de se couper du monde.
Alors je veux ici imager mon propos en revenant sur
l’exemple que j’ai donné en 150C198 : Politiser son propos
c’est d’une façon ou d’une autre, faire appel à la
démagogie, un petit peu de démagogie. On le sent soi-même
quand on s’exprime. C’est aussi aller rechercher [le
possible futur épis mûr] dans sa prison pour
l’aider à s’en évader, sans penser que lui lancer une
corde suffira. Mais sans rester en prison, par manque de
force, parce que le prisonnier nous a fait aimer la
prison. Et utiliser un peu de démagogie. Dans mon cas
150C198 c’était utiliser des évidences faciles,
impossibles à contredire, pour emporter l’adhésion, afin
ensuite de lui donner des informations spirituelles bille
en tête qui peuvent heurter son esprit ou sa chair,
mais qu’il aura des chances d’écouter.
Politiser c’est donc prendre un risque pour son âme.
L’important, c’est de le faire dans la mesure, à
dose homéopathique. En sommes-nous capables ?
Je crois que notre force n’est pas très grande ; c’est le
prophète qui taille la perche longue ou courte,
c’est-à-dire qui décide en dernière instance. Nous sommes
capables de politiser avec justesse, si nous sommes forts
; le risque existe toujours, mais nous avons progressé
depuis cette désastreuse "mission sociale", en particulier
dans l’écoute du prophète, la lourde couche
d’individualisme contestataire socio-culturel qui nous
alourdissait s’est beaucoup dissipée via l’humilité,
première étape de la pénitence.
Nous sommes donc plus forts, mais pas encore bien forts,
quand je vois les difficultés de nombres de frères et
sœurs anciens à la mission de rue de base, je me dis que
le café du commerce peut nous attirer comme un aimant. Et
trop de politisation serait un effondrement spirituel.
Bref la politisation du refus de la politique pourrait
être le fait de sœurs et frères qui ont le cuir tanné, les
pieds cornés, bien ancrés autour du prophète,
que ce soit dans la mission ou des initiatives, comme un
bureau de relations publiques qui expose par des moyens
classiques — communiqués de presse, puis conférences de
presse, digitaux ou physiques —, notre positionnement
libre, conscit, non politique de citoyens libres
et pénitents.
Sinon la sagesse me semble être au contraire d’accentuer
la dépolitisation, de grandir et de rester dans le tout
spirituel, de ne rien politiser à titre personnel avant
d'avoir assumer ce tout spirituel.
Olivier d'île de France
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Réponse :
Merci, frère Olivier, pour ce commentaire bien pensé.
Tenants de la politisation ou, comme vous, de la
dépolitisation et même d'une "dépolitisation accentuée."
Missionnaires moins spiritualisés ou au contraire encore
plus spiritualisés, presque enchantés. Arrière-gardistes
ou avant-gardistes. J'ai tout dans la besace que j'ai
ouverte le 9 novembre et que je vais refermer.
Vous êtes, j'ai compris, pour une extrême prudence
concernant la politique, même seulement un peu de
politique, très mesurée, et vous préférez
l'hyper-spiritualisation à une politisation qui, vous le
craignez, pourrait devenir hyper-politisation.
Ayant pour toile de fond une Révélation d'Arès
peu lue, même par des Pèlerins d'Arès, nos rôles sur la
scène du monde restent à la merci des imaginations, des
caractères, des opinions, dans le public bien sûr, mais
aussi aussi chez les acteurs de la foi que nous sommes. Je
partage votre sentiment qu'il y a quelque chose
d'hasardeux dans cette entreprise.
Nous ne pouvons pas tout anticipé du présent. Nous sommes
conscient que La Révélation d'Arès déverse un
flux, aussi bien philosophique et moral que spirituel,
d'éléments sinon imprévisibles, du moins d'une finalité
encore difficilement maîtrisable.
Nous savons que nous appartenons à un moment spirituel
extrêmement sensible de l'histoire humaine. Nous
connaissons l'importance décisive de la Parole d'Arès
tellement que nous devinons tous les errements possibles
en cas d'erreur. Notre mission est une épreuve, soumise à
notre auto-critique permanente.
Après quarante ans — il y aura dans vingt-trois jours
quarante ans que Jésus parut devant moi... ou plutôt que
je parus devant lui, cherchant la nuit, presque nu dans ma
maison glaciale, ce qui m'appelait — nous cherchons encore
à naître. Votre commentaire, frère Olivier, me fait penser
que vous êtes encore dans la matrice de l'Événément.
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23dec13 150C303
Je crois qu'un pensée trop poussée devient
stérile. Il faut alors temporiser.
J'arrête ici cette page de commentaires
#150, je laisse reposer la question "politiser notre refus
de la politique ?" Nous y réfléchirons à nouveau plus
tard pour en dégager quelque chose de constructif, si
c'est possible.
Dire directement ou évoquer indirectement,
mais toujours simplement, la complexité de la question
posée n'est pas une petite affaire. Je ne suis pas
perfectionniste, contrairement à ce certains me disent,
parce que je ne crois pas à la perfection. Il m'arriva de
lire dans les critiques cinématographiques ou littéraires
des choses comme: "Cette œuvre est parfaite. Elle a été
vue (ou lue) par 10 millions de personnes," et aussitôt je
m'écriai: "10 millions au milieu d'une population de 700
millions de spectateurs (ou de lecteurs) ? Mais si cette
œuvre était vraiment parfaite, son audience serait de 700
millions. Au lieu de ça, j'en déduis qu'il y a sans doute
700/10 =70 perfections possibles."
Ce qu'il faut peut-être faire de la
politisation, c'est un personnage. Tout comme le spirituel
parle par le personnage du pénitent. Pour moi,
le seul marqueur qui ait une énergie didactique et
narrative n'est pas l'idée, mais l'homme.
Lui seul donne une réalité et une cohérence au monde, car
un monde qui ne serait que plantes, animaux, minéraux et
idées flottant entre eux comme l'air n'aurait aucune
existence.
Le monde, c'est l'homme. Ce concept très
simple me semble sérieusement manquer aux amoureux de la
nature. Pour cela j'ai aimé ce que raconta en 2008 Le
Clézio qui, ayant reçu le Prix Nobel de littérature,
s'était trouvé à une réception très parisienne en
compagnie d'un ami écrivain africain. Une dame présentes,
écologiste à tous crins, dit à l'Africain: "Comment
allez-vous faire, cher ami, pour sauver les éléphants et
repeupler la jungle d'éléphants ?" L'Africain répondit:
"Ces sales bêtes ? Mais elle saccagent et dévorent les
plantations de mes compatriotes. Laissez la terre aux
hommes !" (Lu dans un magazine). C'est un peu ce que j'ai
envie de dire aux gens: "N'élisez plus les éléphants de la
politique. Laissez la terre aux hommes !"
Donc, faire du spirituel politisé un
personnage, un pénitent politisé, mais pas
trop... Pas trop, là est un des problèmes.
Un autre problème est la répartition des
sentiments. J'ai fait un décompte des opinions grosso modo
sur environ 1.500 commentaires. Il me semble certain que
ceux qui disent: "Oui, politisons" sont plus bavards, mais
nettement moins nombreux que ceux qui disent: "Non, ne
politisons pas" ou "Politisons la pénitence"
dont la politisation présente des points délicats — Faire
croire que la pénitence est une action politique
est aussi difficile que de faire croire que nous sommes
des héros (Rév d'Arès
xxxv/4-12).
La peur et la résignation sont humaines.
Ce sont elles qui empêchent les gens de rencontre de
suivre nos missionnaires. Ce sont elles qui les
empêcheraient de croire qu'il faut en finir avec la
politique. À moins de beaucoup réfléchir et de chercher
sans impatience comment présenter le choses.
Pouvons-nous rester dans le silence à
propos de l'exécrable politique ? Réfléchissons à cela
sans nous hâter.
Je remercie tous ceux qui ont participé à
cette page de commentaires.
À tous je souhaite de bonnes fêtes !
Michel Potay, Frère Michel
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