Commentaires |
09nov13 150C1
Je dirais [en réponse à votre question] :
1. En expliquant au monde la différence fondamentale entre
politique et "saine gestion" comme vous le dites
régulièrement.
Car beaucoup de gens de la rue nous estiment utopiques à
vouloir refuser les pouvoirs et la politique car il faut
bien gérer une société humaine.
2. En expliquant au monde que tout ce qui est pouvoir est
contraire au bien
— Tu ne seras le chef
de personne (Rév d'Arès 16/1) —, qu’il soit au
niveau politique jusqu’au niveau personnel de tentative de
contrôle sur les autres, y compris au niveau le plus petit
et banal du quotidien, parce qu’exercer un pouvoir sur
autrui est toujours lui nier une part de sa liberté, et
qu’une relation fondée sur l’échange et la réflexion,
parce que nous sommes des êtres humains, est évidemment
possible.
3. En expliquant que, donc, la vérité est pour tout
domaine un principe capital : la politique ne vit que par
le mensonge, ne serait-ce que d’embellir toujours ses
réussites et de flétrir celles d’un adversaire ; et
l’action intelligente ne peut se faire que dans la réalité
la plus exacte.
Mais la liste se poursuit, comme toujours, puisque tout
est dans tout.
C’est aussi toute la difficulté de la réflexion que vous
engagez ici et je vous remercie de cette appel collectif.
Denis H. des Pays de Loire
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Réponse :
Tout cela nous l'expliquons déjà, mon frère Denis, mais
pas au niveau de la mission de rue. Nous l'expliquons au
second degré de la mission, quand les gens rencontrés
viennent nous voir, assistent à un exposé ou entrent en
conversation avec l'un des nôtres dans une de nos
missions.
Ce que je demande ici, c'est comment "politiser notre
refus de la politique" au premier degré, dans la rue,
quand peu de temps nous est laissé pour parler aux
personnes de rencontre et que nous leur donnons un tract
au texte inévitablement réduit pour avoir quelque chance
d'être lu (les gens ne lisent pas les tracts longs).
C'est dans ce sens que ma question est posée. J'ai pu mal
m'exprimer dans mon entrée et je vous en demande pardon.
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09nov13 150C2
Oh mais voilà une entrée de blog génialement rédigée !
Vous abordez là une question pratique: la politique, très
difficile à mêler à une message spirituel, et vous le
faites avec beaucoup de tact.
Vous n'avez pas fini d'être imité, copié, et de ce fait de
plus en plus ignoré, parce que ceux qui vous imitent et
vous copient ne veulent évidemment pas qu'on vous
connaisse ou reconnaisse.
Toutes les mission religieuses se posent la même question
que vous. Elles vont puiser une fois de plus à ce
réservoir d'idées extraordinaire qu'est votre blog.
C'est là qu'on sent votre grand isolement, parce que si
vous n'étiez pas isolé et si vous aviez un organisme, une
courroie de transmission entre vous et vos missions, vous
pourriez parler de tout cela avec vos frères dans la
discrétion.
Il y a vraiment quelque chose de bancal dans la structure
fraternelle des Pèlerins d'Arès.
Vous ne voyez aucune instance dirigeante d'une religion,
d'une église, d'une secte, se répandre comme vous le
faites en pensées sensibles.
J'en suis malheureux pour vous.
Jean-Christophe de Rhône-Alpes
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Réponse :
C'est une très vieille histoire dans notre assemblée.
D'abord, Arès est un trou, loin de tout, sur les bords du
Bassin d'Arcachon. Dès le départ j'y ai été laissé seul,
et mes tentatives pour instituer un lien permanent entre
moi et l'ensemble de mes frères et sœurs, comme par
exemple la "Maison des Faucons", ont échoué. À présent, je
suis trop vieux pour changer quelque chose à cette
situation.
Alors, c'est vrai, je me sers de plus en plus de mon blog
pour échanger avec mes frères sur des sujets délicats.
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09nov13 150C3
Afin de combattre la politique ou toute idéologie, que
Dieu exècre, il faudrait fonder un projet qui en démonte
les bases et laisse place à la vie.
La politique récupère tout ce qui arrive à ses oreilles et
qui peut servir ses intérêts, [tout ce qu'il y a]
d'intéressant pour ses ambitions ou d'inquiétants pour son
avenir, elle les détourne.
Elle supervise tout et nous dépossède pratiquement de
tout. Nous avons juste le droit de dire oui ou non à ses
projets, d'entrer dans sa logique démocratique et sa
surdité à la diversité d'opinion.
Elle est là, partout ou s'affiche une taxe ou une loi.
C'est sa marque de fabrique et le souvenir qu'elle nous
laisse une fois qu'on a refermé notre porte feuille.
Un gendarme sensible à la chose spirituelle
transcendera-t-il sa fonction en portant en lui cet idéal
quitte à voir ses effectifs réduits pour sa plus grande
joie et la joie de Dieu ? Car le gendarme de demain
n'est-ce pas la conscience de chacun (et la pénitence
qui en est le moteur)? Qui n'en voit les effets sur les
esprits et la dépense publique? La pénitence
ne coûte rien aux contribuables.
Nous pouvons dire encore : la justice que Dieu veut est
dans le cœur de l'homme pas dans les lois. Un
juge
qui mange sa langue et qui est sensible à la
chose spirituelle s'écartera-t-il de son code pour
prononcer des paroles de pardon et de paix? L'insurgeance
peut-elle émaner des hommes bons dans leurs fonctions,
"prestigieuse" pour certains, si un courant de soutien les
y encourage ?
Il y a l'homme et la fonction. Pour l'instant la fonction
prime sur l'homme mais est-ce longtemps tenable pour celui
qui change sa vie ?
Le petit reste
peut-il impulser un mouvement de soutien pour les
défenseurs de la vertu
chez ceux-là même qui peuvent débloquer beaucoup dans la
société ?
Il faudrait déconstruire pour reconstruire. Déconstruire
avec les moyens politiques et reconstruire avec la vie.
C'est pas simple.
Pascal L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Merci, mon frère Pascal, mais tout cela a non seulement
déjà été fait, mais cela figure sur certains tracts ou
dans les exposés de nos frères au local de mission.
Autrement dit, votre commentaire parle en gros de
dépolitiser notre refus de la politique, comme nous le
faisons déjà, en maintenant un silence total sur le sujet
de la politique.
Or, mon entrée parle de quelque chose de différent.
Comment introduire un peu de politique dans notre propos
spirituel ? Cela nous ne l'avons jamais fait; nous n'avons
jamais politiser notre refus de la politique: Accompagner
dans certaines de leurs espérances politiques les gens de
la rue pour que notre mission ne soit pas que du purement
spirituel donnerait probablement un peu plus de force à
notre mission.
La dépolitisation radicale est officiellement impossible.
Il fut une époque où je souhaitais fonder un parti pour
l'abolition de la politique et son remplacement par une
gestion du pays et le désasservissement de celui-ci par la
libération de petites strucures humaines indépendantes.
Mais c'est impossible. Cela ne peut se faire, m'a dit un
professeur de Droit Public et Constutionnel, parce qu'on
ne peut pas en France créer un parti et participer à une
élection hors du cadre constitutionnel de la République.
Rejeter la politique, a-t-il ajouté, c'est rejeter la
République. Un tel parti n'a pas plus le droit de se
présenter aux élections qu'un parti monarchique ou un
parti anarchiste en France.
Pour nous la politisation, en présentant la Parole de Dieu
comme base d'une politique qui soit une contrepolitique,
si je peux dire, ne peut se faire qu'à travers notre
propos missionnaire et dans notrecadre spirituel, à moins,
bien sûr, que l'un de nous ait une idée géniale qui nous
permette de faire de la politique officiellement à
contre-courant de ce qu'est la "polique politicienne"
comme disait un fameux communiste.
C'est quelque chose de délicat à mettre au point, je
l'admets, mais on peut toujours y réfléchir.
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10nov13 150C4
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Merci pour cette entrée riche en réflexions.
Je voudrais remercier également les commentateurs du blog
pour les vidéos de Philippe Murer {149C67] et d'Etienne
Chouard [149C69] qui je ne connaissais pas.
Cette dernière vidéo m'inquiète.
Je suis allée depuis sur le site d'Etienne Chouard et je
partage avec vous un autre exposé qui a attiré mon
attention (http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8)
ainsi que son projet de nouvelle constitution
collaborative
(http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Constitution_Wiki_Etienne_Chouard).
Ce qui m'inquiète c'est la volonté de vouloir changer
l'organisation sociale sans la préoccupation de se changer
soi-même dans son cœur. Je crains dans sa pensée la
naissance d'une nouvelle idéologie...
Je m'explique.
Étienne Chouard défend le tirage au sort pour la
constitution de tous pouvoirs, inspiré par le modèle
athénien qui, selon lui, a permis aux pauvres de gouverner
pendant 200 ans.
Mon bon sens me mène plutôt à penser qu'il vaux mieux
choisir de personnes compétentes pour écrire nos lois
(tant qu'on en aura besoin) plutôt que de les tirer au
sort.
Il défend également la rédaction d'une nouvelle
constitution et la réorganisation des pouvoirs publiques
avec des contrôles dans tous le sens, afin d'éviter les
abus de pouvoir. Il croit que l'homme ne peut [montrer de] vertu que si
celle-ci est contrôlée.
Mon bon sens me dit que l'homme acquiert la vertu
s'il le veut et qu'il vaut mieux faire gaffe aux nombreux
contrôles qui posent tellement de contraintes dans nos
vies.
J'en subis tellement de contrôles depuis que je suis en
France que je peux affirmer avec toute connaissance de
cause que l'excès de contrôles c'est tout sauf du bon sens
! Il nous faut tout prouver, prouver, prouver... alors que
la simple écoute d'individu à individu avec amour à la
place de la méfiance suffirait dans beaucoup de cas à
remplacer la paperasse et les queues interminables.
Enfin, j'ai le sentiment que dès qu'on arrête de croire en
l'homme, c'est-à-dire de croire que l'homme peut se
changer et devenir Bon,
on tombe tôt ou tard dans l'idéologie.
Étienne Chouard ne croit pas en l'homme. Il cherche à
combattre les maux du monde à travers les lois et le
contrôle, alors que si les personnes qui font les lois
(même tirées au sort) sont corrompues dans leur cœur, la
loi servira la corruption, et si les personnes qui
contrôlent, appliquent et jugent ces lois sont également
corrompues, ce sera de même pour les contrôle, application
et jugement !
Ne cherche plus d'eau où
elle ne peut pas sourdre, nous dit Dieu [Rév
d'Arès 16/13]. Je comprends cela comme: "Ne
cherche plus la solution aux maux du monde dans les lois,
contrôles, systèmes ou toute chose extérieure à l'homme,
mais dans ton cœur".
Pour finir, j'aimerais demander votre opinion sur l'idée
du tirage au sort pour la constitution de nos pouvoirs.
Merci de votre immense travail de prophète
Fernanda d'Ile de France
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Réponse :
Merci, Fernanda, pour ce commentaire plein de bon sens et
qui, en parlant de politique (élection, tirage au sort,
etc.), convient beaucoup mieux à l'entrée 150 qu'à la
précédente.
Au Vème siècle avant J.C. Athènes formait une unité
politique importante d'environ 300.000 habitants. Tous
n'habitaient pas la ville elle-même: Il y avait du monde
dans la campagne. Parmi ces 300.000 il y avait environ 110
000 esclaves, c'est-à-dire plus d'un tiers de la
population, et 40 000 métèques, c.-à-d. les étrangers qui
étaient libres, mais n'étaient ni citoyens, ni esclaves.
Le corps civique comptait environ 150 000 membres et parmi
eux 40 000 citoyens, qui formaient le corps politique
lui-même divisé en quatre classes militaires: hoplites,
cavaliers, fantassins, marins. Donc il s'agissait d'un
petit pays de 150.000 personnes en fait. À ce niveau-là,
les gestionnaires de la communauté peuvent être organisés
autrement que dans les grandes structures où, par exemple,
le tirage au sort n'est plus possible.
Ceci dit, je ne vois pas très bien ce qu'Étienne Chouard
veut dire en parlant d'une démocratie dirigée par des
citoyens tirés au sort. C'est Solon — le fameux Athénien
qui disait: "Je vieillis en ne cessant pas d'apprendre" —,
qui comme chacun sait établit les bases de ce qui allait
devenir la démocratie athénienne antique au Vème sisècle
avant J.-C. Notamment, Solon donna quelques droits de
représentation (mais aucun pouvoir) au peuple pauvre.
Mais celui qui établit le tirage au sort qu'évoque Étienne
Chouard est Clisthène, quelques décennies après Solon.
C'est vraiment lui qui créa la démocratie de l'Athènes
antique en renversant les aristocrates et instaurant
l'isonomie (égalité des droits).
Clisthène remplace les quatre tribus par dix phylai ou
groupes d'électeurs, chaque phylè étant divisée en trois
trittyes, lesquels ont un ou plusieurs dèmes (selon le
nombre d'habitants), qui deviennent la base du
gouvernement local. Les phylai élisent cinquante membres à
la Boulè, le conseil qui gouverne la ville au jour le
jour. L'assemblée était ouverte à tous les citoyens. Elle
faisait office de législature et le tribunal du peuple,
composé d'héliastres, qui étaient en effet tirés au sorts
tous les jours, servait de cour suprême sur demande
individuelle devant l'assemblée (sauf dans le cas
d'homicides et affaires religieuses, les seuls cas encore
traités par l'Aréopage). La plupart des positions
politiques étaient remplies par le tirage au sort, mais
les dix stratèges (les chefs militaires) étaient élus
ainsi que les fonctionnaires financiers, parce qu'on avait
besoin de compétences dans ces domaines. Ce système est
resté stable en effet pendant quelque 200 ans jusqu'à la
domination de Sparte, puis il fut définitivement aboli par
Philippe II de Macédoine, le père d'Alexandre le Grand.
Je pense que ce genre de structure pourrait encore
fonctionner dans une petite unité humaine, mais les
problèmes qu'elle avait à résoudre dans l'Antiquité
n'avaient rien à voir avec les problèmes qu'une communauté
humaine moderne rencontre, qui exigent des compétences
dans pratiquement tous les domaines. Vous avez raison: le
tirage au sort, s'il existe, ne peut se faire que parmi
des gens compétents et... volontaires ! Volontaires, car
un chef d'entreprise compétent ne peut pas abandonner son
entreprise inopinément pour aller gouverner par obligation
(le tirage au sort obligeait); de même pour une mère de
famille, pour un médecin, etc. Il faut qu'ils se libèrent
et donc puissent se faire remplacer dans leur entreprise,
dans dans leur famille, dans leur cabinet médical, etc. et
qu'ils soient donc volontaire pour des période prévues à
l'avance. Cela devient très compliqué. De plus, gouverner
au jour le jour (le tirage au sort avait lieu tous les
jours à Athènes) n'est plus possible. Bref, les conditions
de vie moderne me semblent ne permettre le tirage au sort
que de personnes qui ont le temps de gouverner, voire même
qui n'ont rien d'autre à faire, et alors on retrouve le
système de carrière politique qui est le nôtre
aujourd'hui.
Non, je ne crois plus possible le tirage au sort des
gouvernants, sauf dans de très très petites structures
composées de gens qui ont tous le même métier, les mêmes
intérêts, le même genre de vie, et dont les persspectives
générales sont les mêmes, par exemple parmi des
agriculteurs qui peuvent se remplacer les uns les autres
facilement.
Par ailleurs, Étienne Chouard est probablement un
incroyant rationaliste qui ne voit l'homme que comme un
animal pensant sans âme, intrinsèquement mauvais ou
médiocre et très exceptionnellement bon et honnête. De là
tous les contrôles qu'il préconise, système de contrôle
où, comme le dites, il faut founir non seulement la
preuve, mais la preuve de la preuve, etc.
Nous, nous voyons l'homme tout à fait différemment, non
comme un animal pensant, mais comme
l'image et ressemblance de Dieu, intrinséquement
bon et honnête et seulement rendu mauvais et médiocre par
les circonstances de vie que le société lui a imposées:
guerres, injustice, mauvais traitements et tristesses de
toutes sortes, etc.. Nous croyons que si les circonstances
changent dans
une partie visible de la population humaine; le petit
reste, si l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence
et la liberté
montrent leurs effets heureux et stimulants à partir d'un
petit reste de pénitents devenu
assez nombreux pour former un exemple visible de changement
heureux, celui-ci peut faire envie à la masse. L'homme se
mettra alors à changer
en Bien de façon exponentielle à partir d'un
certain moment.
L'homme retrouvera alors le Bien
pour lequel il fut créé.
De ce fait, c'est vrai, notre exemple, si nous parvenons à
le rendre bien visible dans les
générations qui viennent, aura des conséquence
politiques dans ce sens qu'il fera d'abord un peu puis
ensuite de façon accélérée disparaître le politique au
sens qu'on lui donne actuellement. Politique comme pénitence seront
alors des mots qui auront changé de sens, mais pour
l'heure politique est un mot difficile à utiliser sauf
précautions (c'est pour dégager ces précautions que je
consulte mes frères), parce qu'il désigne le
sénat qui prend, de génération en génération,
toujours la même queue
de vache qui mugit. Or,
le frère de Mikal, le sénat n'a pas sa main (Rév d'Arès
xxxv/1-3).
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10nov13 150C5
Comment introduire un peu de politique dans notre propos
spirituel ?
Peut-être pour commencer, comme vous l'écriviez dans un
courrier, simplement en proposant un nouveau contrat
social (spirituel), qui s'appuierai sur la pénitence,
redéfinissant l'homme comme image
et
ressemblance, la liberté,
l'amour, les
devoirs, etc.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
J'ai en effet déjà parlé ou écrit de proposer aux hommes
un nouveau "contrat social" sur les bases de La
Révélation
d'Arès. Merci, frère Bernard, de rappeler ce
terme ici. Tout le monde va y réfléchir.
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10nov13 150C6
Ah! frère Michel, comme j'aime suivre votre pensée
évolutive, qui avec les ans aborde les problèmes d'une
manière toujours plus approfondie!
Je vois pour ma part deux axes de travail pour répondre à
votre question: d'abord "liberté, égalité, fraternité" et
puis "complémentarité reste/petit
reste".
1. En 28/13, La
Révélation d'Arès — Arès étant un bourg de
France — nous parle du serpent
des champs libre et égal des serpents de son espèce,
et non, comme l'homme, exploité par la tyrannie
de son frère.
C'est bien une parabole politique pour la France, un des
rares pays au monde dont l'identité se fonde sur une
idéal: "liberté, égalité, fraternité". Cet idéal, chacun
sait qu'il n'est pas accompli
parce que le déficit de fraternité entretient le conflit
entre liberté et égalité.
Contrairement aux autres espèces animales, fraternelles et
Une par instinct, l'humanité depuis Adam se divise en
clans ennemis et ne peut retrouver son Unité fraternelle
que par l'effort qu'Arès nomme pénitence.
Une fois, en mission, j'ai illico utilisé le mot "frères",
et on m'a dit: "Hou là là, ne me parlez pas de religion !"
J'ai répondu qu'être frères c'était simplement être
francais, et ça a passé.
On peut, en trente secondes, dire que pas plus que l'idéal
chrétien, l'idéal français n'est accompli.
2) Vous semblez, pour faire passer notre message
politique, chercher une argumentation fondée sur la crainte (37/10) d'un
avenir sombre menaçant l'humanité, et de fait les prophètes
ont sur les malheurs à venir un regard plus perçant que le
reste des mortels, mais Jérémie et les autres ont-ils été
crus?
C'est pourquoi mon modèle politique est plus Jésus (voire
Muhamad) que Jérémie. Certes Jésus annonce la ruine du
temple et la détresse à venir (Matthieu
24), mais auparavant, sa parole politique, c'est
l'action d'amour
plus que le discours menaçant.
Action et Parole. Mains et lèvres:
(Que) les mains
(retournent le monde comme) les houes! Que les lèvres
(proclament) ma Parole! (Rév d'Arès XXXVII/12).
La Parole de Jésus portait, parce qu'elle s'appuyait sur
une action présentée comme miraculeuse, mais inspirée d'amour : guérisons,
multiplications des pains...
Je ressens dans notre mission un déséquilibre entre Parole
et Action. Le jour où nous serons identifiés comme agents
d'amour, notre parole, y compris
politique, deviendra plus audible.
Annoncer que la pénitence
changera
le monde dans plus de quatre
générations
(24/2) peut paraître naïf si notre pénitence
d'aujourd'hui ne montre pas des effets sociaux et
pratiques dès ce jour.
N'ayant pas le niveau de pénitence
de Jésus, nous faisons bien moins de miracles, mais ça ne
nous dispense pas, peut-être dès maintenant, d'une œuvre
"politique" :
Tu aideras l'opprimé
contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur;
avec tes frères (...) qui ne prononcent pas Mon Nom, tu
établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10 et relire la
suite).
Des générations
repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le
sable, y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4).
Si dans la rue nous nous montrons hommes d'amour
et d'écoute, c'est déjà, individuellement, un argument de
fait sur l'efficacité de notre idéal: Un
baiser de toi fera mieux qu'un discours (23/6).
Mais collectivement ?
Dans l'attente d'une perception collective de notre Assemblée comme assemblée d'amour
maniant la houe
pour retourner la terre, je fais un choix personnel.
Ayant une expérience diversifiée dans ce que nous appelons
le reste [voir
"Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"], c'est-à-dire ces
gens qui, sans être Pèlerins d'Arès ni moissonneurs
essaient plus ou moins (mal)adroitement de transformer ce
monde en monde d'amour, je fais le choix de me partager
entre un incontournable petit
reste missionnaire et un reste
où ma pénitence
évolutive m'aide à chercher les voies novatrices pour nos houes [Rév d'Arès xvi/17,
xxx/7].
J'ai résolu, il y a peu de temps, de revendiquer ce statut
hermaphrodite de reste/petit
reste, parce que si nous ne nous appuyons pas
déjà sur le reste,
sur ces experts des houes
pour devenir meilleurs acteurs qu'eux-mêmes en apprenant
d'eux tout en les élevant, par notre pénitence
insurgeante, au-dessus d'une routine peu dérangeante pour
le système, je suis convaincu, en l'état actuel de ma foi
pénitente
qu'alors notre parole continuera à manquer d'impact
populaire.
François D. d'Île de France
|
Réponse :
Merci, frère François, pour
l'intelligence comme pour l'amour
qui fondent votre très important commentaire, qui propose
un bon plan cohérent de réflexion et de travail.
Je vous suis d'un bout à l'autre, mais vous avez une
expérience de la mission et d'autres frères ont des
expériences différentes. De ce fait, votre commentaire
évoque votre propre comportement, que j'aime, mais je sais
qu'inévitablement les comportements varient parmi les
missionnaire en fonction des natures, des caractères, des
âges, des expériences, des convictions sociales. Un peuple
est fait de tous et sa richesse est dans cette diversité,
non dans une uniformité, d'ailleurs impossible sauf dans
les idéologies qui restent des rêves — comme ce "Liberté,
Égalité, Fraternité" que vous évoquez — tellement qu'il
faut des lois, des polices, des tribunaux, des prisons,
pour donner l'illusion qu'elle "vivent".
Il va nous falloir trouver des arguments, que vous évoquez
à peine, mais un peu quand même déjà, les arguments qui
eux seront uniformes, communs à tous les missionnaires.
J'entends par arguments le discours que nous allons
proposer aux missionnaire de tenir et que nous formulerons
sur des tracts, des affiches, des brochures, etc.
Merci pour cette bonne base de réflexions.
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10nov13 150C7
Cette entrée m'a fait penser à un tract que nous (vous y
reconnaissez le mail et le n° de tél. de Danny) avons
distribué en 2002, cf. fichier joint (Word). Vous l'avez
peut-être déjà recu à l'époque ?
Nous en avons tiré 5000 exemplaires en A4 et nous les
avons distribués à la Fête de L'Humanité ou lors d'une
grande manif, je ne sais plus (ou peut-être une
combinaison des deux).
L'intention était de rendre le communisme, ou plutôt les
communistes [mots pas clairs] et de le ou les
spiritualiser.
Nous avons plus tard constaté un certain effet dans le
discours public dans le sens de notre action. Mais je ne
l'ai pas suivi plus longtemps, donc je ne sais pas quel
effet à long terme cela a peut-être induit.
Si je me souviens bien, ça partait d'un travail [de base]
que j'avais fait, et que Danny avait beaucoup loué,
[travail qu'on] a ensuite, par un travail [commun] assez
intense réalisé par échange de faxs, corrigé et augmenté,
avec Danny et peut-être aussi Alain. Il me semble que
Patrick A. avait participé à la distribution aussi. Un
tout petit groupe.
Ce tract ne nomme malheureusement pas La
Révélation
d'Arès directement, mais il y a peut-être
quand-même, je l'espère bien, quelque chose qui pourrait
servir à votre/notre réflexion.
J'ignore s'il est bien de l'afficher tel quel (sans
l'encadré à la fin).
Évidemment, s'il peut servir à la réflexion de tous,
surtout avec vos commentaires éventuels, je suis tout
pour.
Mais je ne sais pas s'il pourrait y avoir un retour [mots
pas clairs], si des personnes qui ont reçu ce tract à
l'époque feront rétroactivement le lien avec La
Révélation
d'Arès qu'ils ignoraient.
D'un autre côté, il pourrait aussi y avoir quelques
rescapés qui l'ont apprécié et chez qui l'on pourra par là
rattraper le manque du lien avec La
Révélation d'Arès, en les informant ainsi
"franco" sur votre blog.
Peut-être Danny aussi aurait son mot à dire là-dessus ? À
vous de voir.
Peer J; d'Allemagne

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Réponse :
Alors là, on était en plein dans la "mission sociale" qui
ne citait ni La
Révélation d'Arès, ni Dieu, ni la vie
spirituelle, ni l'amour, ni la pénitence
à plus forte raison.
Encore que ce tract fasse appel à des qualités de cœur !
Ce n'était pas le cas, loin de là, de tout ce qui faisait
la "mission sociale" dans les années 90 et au début des
années 2000.
J'affiche ce tract, parce qu'il y a peut-être une ou deux
idées à reprendre là-dedans, en les spiritualisant.
Merci, frère Peer, de nous rappeler, avec une contrition
louable, l'époque pas si lointaine d'une mission qui ne
pouvait vraiment rien apporter à l'Assemblée
des Pèlerins d'Arès. Ce tract montre pourquoi nous avons
été si mal perçus par le public pendant une quinzaine
d'années et pourquoi nous avons traversé cette longue
époque de stérilité apostolique totale, vilaine image de
nous que nous avons beaucoup de mal à corriger
aujourd'hui.
Quand je parle d'introduire un peu de politique dans notre
propos spirituel, je ne parle surtout pas de renouveler
cette erreur.
On va me dire: "Mais vous, frère Michel, vous étiez contre
cette mission sociale. Aussi pourquoi dites-vous "nous"?
Je dis "nous", parce que je me suis toujours montré
solidaire des activités de mes frères, même si je les
désapprouvais, parce que, malgré tout, mes frères avaient
le mérite d'en faire l'effort et parce qu'ils croyaient
tenter une méthode de mission dont ils attendaient de bons
résultats.
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10nov13 150C8
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Cher frère Michel, je rentre de voyage et je viens
d’achever mon commentaire à votre entrée 149. Celui-ci est
tardif (comme souvent), mais je réfléchis lentement et je
vérifie beaucoup avant d’écrire, et puis je souhaitais
vous expédier ce commentaire depuis mon PC pour vous
éviter de remettre tout le texte en forme.
Je viens de voir que vous avez déjà posté votre entrée
150. N’ayant pas lu celle-ci, je ne sais pas si mon
commentaire peut passer sur l’ancienne ou la nouvelle
entrée, c’est pour cela que je mets un objet concernant
les deux entrées, 149 et 150.
J’ai compris, je crois, le sens que vous donnez au terme
"idéologie" et qui recoupe en effet le sens marxiste qui
désigne non seulement un corpus d’idées structurées en un
ensemble cohérent, mais encore leur concrétisation dans
une société donnée. Marx, père du "matérialisme
dialectique" ne concevait la philosophie qu’appliquée à la
réalité matérielle du monde qu’elle devait transformer.
Nous ne sommes pas des marxistes, mais nous concevons
aussi la foi comme appliquée à la réalité matérielle du
monde qu’elle doit de même transformer, non par
l’idéologie, religion ou politique et les pouvoirs
qu’elles génèrent, mais par la réintroduction de la vie
spirituelle à l’intérieur même de l’homme puis de la
société.
Les religions ne conçoivent pas cette possibilité d’action
et considèrent que la foi ne concerne qu’une issue
"spirituelle", entendue comme une vie dématérialisée.
Conception illusoire que Marx a combattue en considérant
les religions comme une pure manipulation, "l’opium du
peuple."
À la différence des idéologies (qu’elles soient
politiques, religieuse, philosophiques, sociales) notre
foi ne met en place aucun pouvoir, n'institue aucune
contrainte, nous délivre de toute domination, de toute
réglementation, de toute uniformisation, de tout contrôle,
bref de toute ambition et de tout jugement. Elle est une
dynamique sacrée de (re)naissance, de vie et de
(re)création uniquement conduite par
l’Amour et
l’Intelligence de Dieu (ré)activés en l’homme.
Votre définition de l’idéologie est plus large et plus
réaliste que celle stricto sensu qui limite l’idéologie à
son corpus d’idées, en quelque sorte à la théorie qui la
sous-tend. L’application que vous en faite au systèmes
religieux est inhabituelle et restitue l’éclairage très
critique que La
Révélation d’Arès projette sur les religions.
Par moment, j’ai eu l’impression qu’on glissait
insensiblement de votre définition, c’est-à-dire de la
pensée idéologique et de ses implications sociales à la
pure pensée ou au simple fonctionnement de l’esprit,
esprit considéré alors comme producteur par nature
d’idéologie ou dominé par nature par la pensée
idéologique.
Je pense donc qu’il serait intéressant de distinguer
"l’idéologie" de "l’esprit d’idéologie" (je le nomme ainsi
par simplicité), source de l’idéologie ou "début
d’idéologie" comme le nomme Luigi dans son commentaire
149C32. Votre réponse parle "d’une idéologie qui prend
forme" en confirmant que "la prière de groupe débouche sur
une idéologie."
L’esprit d’idéologie, manifesté dans une idée à visée
idéologique ou (puis) dans des actions à portée
idéologique existe bien. Il précède l’idéologie, il est
l’idéologie en puissance et, de mon point de vue, il est
très pernicieux et dangereux, puisqu’il a jusqu’à nos
jours éteint la foi libre et l’esprit de liberté
spirituelle qui la génère et la nourrit. Il continue dans
nos assemblées à s’opposer à notre foi vivante en nous
inspirant, consciemment ou inconsciemment, les fuites, les
immobilismes, les retours en arrière, les esquives, les
oppositions qui perturbent la fraternité et retardent
l’installation d’une
assemblée souveraine [Rév d'Arès 8/1],
spirituellement mature et inspirée uniquement par la
Parole.
Il est une composante particulièrement nocive de la pensée
d’Adam, la part
peut-être la plus venimeuse et la plus élaborée du bruit et du compte
(Rév d'Arès vii/10, xi/3-4, ii/7-13, vii/4-16, etc.),
le bruit de bruit
dont parle Dieu (xxix/8).
C’est contre cet esprit d’idéologie que je sens
particulièrement votre mise en garde et votre appel à une
foi totalement libérée de son influence et bien sûr contre
l’idéologie en acte que La
Révélation d’Arès désigne peut-être par le
mensonge
du mensonge (Rév d’Arès 32/7), la pointe avancée
et accomplie de l’esprit d’idéologie.
À la fin de cette réflexion, je conçois que le terme
"idéologie" désigne trois choses :
L’esprit d’idéologie qui est une inclination de la pensée
humaine polluée par le péché qui la fragilise et la rend
perméable à la tentation de tomber dans l’idéologie ;
Le corpus d’idées fixées et exclusives (donc excluantes)
qui théorise, souvent dans un ou plusieurs livres,
l’idéologie et lui donne une base intellectuelle
attrayante, propre à la légitimer et à en organiser
l’application ;
La concrétisation de ce corpus d’idées dans une
organisation sociale autoritaire, violente, aliénante qui
caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi
existentielle d’Adam, culture issue du péché, culture de
la domination, culture du compte
et du bruit.
Il me semble évident que si nous devions, d’une manière ou
d’une autre, avoir quelque chose à faire ou simplement à
dire concernant la "gestion compétente" (cf. votre
entrée 135 du 28 septembre 2012, "le cancer politique", et
je ne peux pas envisager autrement notre relation à la
"politique", thème que vous pensez aborder dans votre
prochaine entrée), la vigilance et la pénitence
à l’égard de l’esprit d’idéologie qui nous taraude encore
sera certainement une des tâche les plus difficiles et les
plus importantes à accomplir.
L’idéologie sur papier ou en acte étant assez manifeste
pour que nous puissions nous en prémunir par la
déculturation, l’amour fraternel et le sens de la liberté
absolue qui caractérisent notre foi.
Desiderius Faber
|
Réponse :
Ce commentaire destiné à #149 apporte des éléments de
réflexion utiles à #150. Merci pour lui, frère Didier.
Je fais une remarques en passant :
Selon vous, la troisième chose que désigne le terme
ideologie est "La concrétisation de ce corpus d’idées dans
une organisation sociale autoritaire, violente, aliénante
qui caractérise la culture universelle sans Dieu, sans foi
existentielle d’Adam, etc." Or, cette concrétisation a été
faite, d'une façon horrible, par la torture et le bûcher,
non "sans Dieu" comme vous dites, mais au nom de Dieu,
c'est l'Inquisition.
Par l'Inquisition, née de la guerre contre les Cathares,
l'église de Rome a montré combien idéologique elle était.
On peut dire de même des protestants de Genève qui ont
brûlé Michel Servet pour des raisons "également
idéologiques. L'Islam perpétue des massacres pour des
raisons idéologiques au nom de Dieu de même.
Vous auriez pu citer ma définition courte de l'idéologie,
qu'on trouve sûrement dans mes réponses de la page de
commentaires #149, à savoir: Un système d'idées qui veut
éliminer tout autre système d'idée et s'imposer à tous,
éventuellement par la force.
|
10nov13 150C9
J’ai relu cette entrée 150 plusieurs fois et elle est
d’une force d’amour spirituel extraordinaire, que bien des
contradicteurs devraient remarquer, comme vous l’écrit le
commentateur 150C2, que je remercie pour sa compassion à
nous plaindre, mais je serai tellement heureux s'il
poussait la porte de l’Assemblée
la plus proche de sa ville pour inciter parmi nous des
femmes et hommes à changer
leur vie, peut-être à Lyon ? A tout hasard :
Chaque samedi de 15 à 17 h, 8 rue d’Algérie dans le
1er arrondissement. Il y sera reçu avec tout notre amour
fraternel.
Votre dernier paragraphe est pour la mission une mine de
diamants :
Mais comment aider l’épi
mur à se souvenir que changer est un bonheur,
d’abord le bonheur que donne l’audace de dire non avec
amour, non avec des invectives et des armes, et lui
rappeler que cela est déjà politique en soi ? Comment
aider l’épi mur
à se souvenir que la plus forte façon d’être rebelle
c’est de l’être avec amour
et intelligence
spirituelle et qu’être libre
absolument (Rév
d’Arès 10/10) est l’être avant tout
intérieurement pour que cette liberté personnelle
absolue diffuse en liberté sociale absolue, qui n’est
pas faire fi de règles de vie, mais les fondre dans la Vie ? Comment aider
l’épi mur à se
souvenir que notre force métaphysique est supérieur à la
force physique et que la vertu
est en quelque sorte une politique plus puissante que la
politique des princes,
parce qu’elle ouvre les portes d’un univers sublime ?
Comment... sinon en le lui disant tout simplement
peut-être ?
‘’Politiser notre refus de la politique’’.
Votre Entrée 150 me fait l’envie irrésistible d’ouvrir
l’échange lors de ma prochaine mission : "Que diriez-vous
d’imaginer avec moi, puis de créer avec moi la
politisation spirituelle ou la politique spirituelle
libératrice, décontractante, qui devrait se vivre déjà au
fond de chacun ?" Laisser à la personne le temps de
réfléchir et ensuite tenter de réussir un bel échange avec
elle, dont elle se rappellerait, lui ayant parlé de
La Révélation d’Arès, de ses attentes, de pénitence, de
vertu. Car au début de votre cette entrée, vous
rappelez bien, comme nous le rappelons parmi tant d’autres
richesse de votre enseignement,
que les hommes du peuple sont prisonniers des systèmes
imposés par la force des lois, la puissance répressive,
comme par la superstition, la peur, que les religions ont
su installer pour régner en divisant et manipulant les
opinions.
Ma réflexion est-elle simpliste ou utile, je ne sais pas,
n’étant pas un intellectuel.
Mais à part l’aspect réel du pouvoir de la politique à
travers les politiciens qui n’ont plus de solutions pour
les uns et des radicalités absurdes et dangereuses pour
les autres, il y a la gestion de la cité. Que nous
ramènerons de générations en générations à des entités à
l’échelle spirituellement acceptable, qui seront souveraines
d’elles, mais néanmoins avec le même sens actif
de pénitence le
même Fond,
enrichi de toutes diversités, comme chacun est unique,
différent enrichissant pour sa sœur, son frère.
La pensée première du communisme, pour moi, semblait
prendre ce credo, il a échoué ! Tout simplement parce
qu’il manquait de
l’âme active, de
l’amour, de la conscience et de la confiance de chacun
envers l’autre — À leur décharges, ils n’avaient eu La Révélation d’Arès. Ils
avaient eu le Sermon sur
la Montagne, oui, mais comme ils étaient
fermement athées.... Tout fut politisé, soupçonneux
jusqu’à la paranoïa. C’est ainsi que les groupes de 10
avaient un chef, les groupes de chefs un chef supérieur et
ainsi de suite, jusqu’à ce que ce monstre pyramidal et
hiérarchisé s’effondre.
Nous sommes dans une autre nuance de cette domination,
comme dans une prison dorée, douillette, sans trop de
soucis lorsque le boulot va. [Quand le boulot va] chacun
est le bienheureux de sa personne, préférant, les beaux
mensonges des medias, de leur parti-pris pour une branche
des divers politiques politiciennes qu’ils représentent
pour régner.
Nous avons dans Histoire tant d’arguments qui inciteront
au Changement,
la plupart et moi le premier ne connaissions pas notre
force métaphasique et ses possibilités, c’est avec votre
aide, l’aide du petit
reste, à moi, à nous d’en convaincre, dans
l’effort, la joie et le bonheur de vivre.
Oui, nous serons éprouvés, mais la politique, la religion
disparaîtrons pour la Vie
spirituelle, étouffant dans l’œuf toute révolte
dévastatrice, car rien n’est jamais sorti de Bien
et de Bon par le
mal. Le manichéisme n’existe pas. Il n’est [une idée]
arrangeante que pour les sceptiques. Le mal est simplement
un manque de Bien
accompli qui le laisse vivre, il restera éphémère
et disparaîtra.
Nous sommes des premiers autour de vous, frère Michel,
pour ma part, un Cro-Magnon spirituel qui se soigne et
commence à guérir. Merci.
Michel J. de la Bresse
|
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire qui apporte un certain
nombre d'idées sur lesquelles nous allons réfléchir.
Je ferai simplement remarquer que le manichéisme existe.
Vous n'employez évidemment pas ce mot au sens original de
religion du Perse Mani (3ème siècle), qui avait fait un
mélange de christianisme, de bouddhisme et de parsisme ou
zoroastrisme. Vous l'employez au sens de la conception
dualiste du bien et du mal. Il existe de réels manichéens.
Même si on les considère plus ou moins ,comme des dérangés
mentaux, ils sont nombreux. D'ailleurs la psychiatrie
utilise le mot manichéisme pour désigner un type de délire
dans lequel le malade assiste en spectateur détaché et
indifférent à la confrontation de tenants du bien et du
mal, qui s'opposent à son sujet
Le Mal n'est pas
un vide à côté du Bien
qui serait un plein. Le Mal
existe vraiment, même si chez certaines personnes il se
présente souvent, c'est vrai, sous forme d'absence de Bien. Les nazis ne
gazèrent et n'incinérèrent pas six millions de Juifs par
manque de Bien.
Ils le firent parce qu'ils étaient devenus le Mal,
le Mal concret,
actif, menteur et criminel.
|
10nov13 150C10
C'est trés dificile de faire comprendre que la réalité de
notre époque n'est qu'une étape.
Le fondement de nos société, c'est la famille, bien sur,
mais la famille est en fait un systeme anarchique basé sur
l'amour qui n'a pas besoin d'un pouvoir supérieur, sinon
Dieu lui même.
En extrapolant la famille c'est tout le monde sans
distinction de couleur ou de tradition.
Il y a une image que je trouve belle dans La
Revelation d'Arès, c'est celle la larve
de l'abeille (24/2), qui va devenir une abeille
(28/26): Les abeilles travaillent pour tous ; pourquoi
avec folie fabriquer du miel et de la cire dans les
échoppes ?
C'est la bonne question. Je vois les Pelerins d'Arès un
peu comme les abeilles qui ont compris que les unes
dépendent des autres, que le bien être dans notre monde
est au prix de leur travail.
Je ne sais pas si je suis compréhensible ?
Selon moi, le Créateur fait de la politique dans Le
Livre.
Être missionnaire, c'est aussi amener chacun à revendiquer
ses droits de participer au gouvernement, mais en
retournant vers Dieu, c'est à dire en n'etant plus rien
pour soi-même.
Aminadab d'Ile de France
|
10nov13 150C11
Merci pour cette magnifique entrée empreinte de réalisme
et de finesse. Je ne suis pas compétent en politique, mais
voici quelques idées que m'inspire votre entrée.
Difficile de jongler dans ce labyrinthe entre vie
spirituelle et réalités politiques du moment.
Je parlais jeudi dernier sur le marché avec un producteur
de fromage de chèvre. Il était inquiet que ces événements
prennent une mauvaise tournure notamment se transforme en
révolution violente et je pense qu'il n'est pas le seul.
La question qui se pose aussi est comment faire en sorte
que la transition vers le monde
changé se fasse le plus possible sans violence ,
ni souffrance.
Comment faire de la politique sans être politisé si je
puis dire.
Les politiques recherchent le pouvoir et c'est déjà cela
qui est la base de la corruption, des fausses promesses,
des mensonges. Donc ils déçoivent forcément. Ils ne sont
plus crédibles.
Si nous faisons de la politique déjà la première chose est
de ne pas rechercher le pouvoir, mais d'être une force de
proposition.
La politique est souvent basée sur une idéologie nous
n'avons pas d'idéologie, donc les solutions que nous
proposerons seront basée sur les réalités du terrain, sans
préjugés aucun.
Les pouvoirs politiques (partis, syndicats ) existent sur
la division des hommes (patrons contre ouvriers, droite
contre gauche, français contre étrangers, etc...) :
diviser pour mieux régner, parce qu'ils recherchent le
pouvoir et des partisans.
Une politique non fondée sur la division des hommes, mais
dont le but au contraire sera de renforcer leur union. Non
basée sur la vengeance
mais sur le pardon,
l'amour des autres, et la recherche de solutions
pacifiques.
La politique comme les syndicats qui sont aussi politisés
prennent parti pour telle ou telle catégorie de personnes
et défendent les intérêts d'une corporation en fonction de
leur électorat. Ce ne serait pas notre cas, c'est pourquoi
dans cette force de proposition politique devait coexister
des personnes issues de différents milieux professionnels
et sociaux.
Parfois aussi certains partis politiques, notamment les
extrêmes, cherchent des boucs émissaires à la crise. Notre
politique il va de soi n'exclut personne. Je ne sais pas
d'ailleurs s'il ne faudrait pas lui trouver un autre nom
ou en tout cas redéfinir le terme.
J'ai le sentiment que les syndicats et les politiques
actuels sont plutôt un frein qu'une aide aux négociations
entre les différents protagonistes : Patrons et ouvriers.
Au lieu de rechercher une solution paisible, un compromis
réaliste , ils défendent coûte que coûte leurs électeurs,
leurs partisans, quitte parfois à fermer une usine par
leurs exigences extrêmes.
Une politique qui ne prendrait pas parti et favoriserait
la rencontre directe entre patrons et ouvriers par
exemple. Puisque notre politique ne rechercherait pas le
pouvoir, n'aurait pas d'idéologie, mais resterait
seulement une force de proposition basée sur l'amour des
autres et non sur des intérêts partisans. Elle laisserait
la liberté aux protagonistes pour trouver entre eux les
solutions.
Son seul moteur serait la pénitence
de ses participants. Cette capacité à se remette en
question dans l'intérêt de tous. Cette capacité à
rechercher sans relâche des solutions dans le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle pour faire
les meilleurs propositions pratiques possibles ou les
moins mauvaises étant donné les circonstances. Maintenant
je suis conscient que pour que cela puisse se concrétiser,
il y a du pain sur la planche.
Déjà nos assemblées
ne sont-elles pas à leur échelle, des petits échantillons
de personnes de différents milieux qui travaillent
ensemble mais pas encore des forces de propositions
politiques non politiciennes ?
Denis K. (Bretagne Sud)
|
Réponse :
Voici de très bonnes pistes de recherche, mon frère Denis.
Merci pour elles.
Introduire un peu de politique dans notre discours
spirituel, c'est perdre un peu de notre innocence, mais
"faire de la politique sans être politisé", comme vous
dites — bonne formule ! —, c'est d'une certaine façon
trouver une autre sorte d'innocence. Cela fera rire les
crocodiles de la politique politicienne, que sont les
partis ou les syndicats.
Il nous faut aborder la question tout à la fois sans
lamentation et sans exaltation. Il s'agit d'aider les
hommes à résoudre leurs problèmes pratiques
socio-économiques sans juger les hommes et sans leur
bourrer le crâce d'une théorie de la destinée comme font
les partis politiques.
Il nous faut faire comprendre aux gens que ce ne sont pas
des lois et des institutions, seraient-elles
républicaines, qui résoudront leur destin, mais que ce
sont eux-mêmes qui font leurs propres destins, et que donc
il faut qu'ils prennent conscience de ce qu'ils sont et
qu'ils conviennent que s'ils ne sont pas les hommes
du
temps qui vient qu'ils croyaient être, ils
doivent le devenir, par la
pénitence notamment. Tant que les gens ne
comprendront pas ça, ils seront les pantins des pouvoirs
politiques, financiers, industriels, etc.; ils ne
prendront pas possession de leurs propres personnes, qui
ne sont pas que charnelles et intellectuelles, mais qui
sont aussi spirituelles et que c'est dans ce spirituel que
résident leurs propres personnes ou psychés.
|
10nov13 150C12
Il me semble que c'est dans le dévelopement de la
conscience collective au niveau le plus simple que réside
la solution.
Un petit coup de main à donner et que l'on cherche à
donner.
Une aide discrète mais fraternelle, une bonne idée qu'on
transmet à une personne dans le "noir".
En fait je crois que la "politique" en question n'est rien
d'autre que cela.
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Non, mon frère Guy, la "politique en question" est
beaucoup plus que cela.
La "Conscience Collective" dont il étaut question dans "Le
Pèlerin d'Arès" 1989, p.146, concernait notre assemblée.
Il s'agissait de la conscience collective intérieure à
notre grande famille de Pèlerins d'Arès.
Les gens que nous rencontrons dans la rue sont confrontés
à des réalités beaucoup plus vastes que celles de la
conscience: Vont-ils garder leurs emplois, leurs avantages
sociaux, leurs retraites, leur sécurité sociale ? Vont-ils
s'habiller et manger sans restrictions demain... problème
que nous avions pendant la guerre ?
De moins en moins de citoyens vivent encore avec le
sentiment que la crise va avoir une fin et que tout va
s'arranger. Ils vont bientôt être pris entre la
résignation et la révolution. Les Bretons viennent de
montrer qu'ils n'ont pas choisi la résignation. Je pense
que dans ces circonstances ils ont la conscience que la
révolte est légitime, mais c'est un tout autre problème de
conscience que celui de la conscience collective.
Nous Pèlerins d'Arès cherchons d'avoir une conscience
toujours plus aiguë de ce que nous croyons et de ce que
nous sommes et de nous unir très fortement pour accomplir
toujours mieux le changement
que le Père prescrit par La
Révélation
d'Arès. C'est à ce niveau que notre conscience
collective est sollicitée.
L'homme de la rue, lui, ne se sent pas en obligation
raisonnable de partager la conscience de ses voisins ;
chez ses voisins il ne voit qu'une force qui puisse
s'ajouter à la sienne propre dans la recherche d'une
justice et d'une équitabilité que seul le forcing peut
obtenir quand la loi ne permet plus de l'obtenir. C'est
tout ce en quoi nous pouvons contribuer à ce forcing que
nous recherchons ici.
|
10nov13 150C13
Je suis tombée récemment, en lisant le magazine "Famille
Chrétienne" chez ma mère, sur un article où il est
question d'une relance dans la rue de la "mission
paroissiale" voulue par le pape François.
J'avais observé depuis quelques temps que l'Église sentait
bien qu'elle avait abandonné sa mission. Elle a d'abord
cru y pallier en mettant des affiches au dehors des
églises, sur leur frontispices notamment.
Mais nous missionnaires savons bien que la mission ne peut
être déléguée à quelqu'uns, à des professionnels ou aux
prêtres qui auraient un charisme plus grand que les
simples fidèles. C'est ce que sous entend cet article par
: "Toutefois, les paroisses font toujours appel au
charisme de prêtres venus de l'extérieur" [comme pour
regretter que la mission ne soit pas celle de tous les
Catholiques ?]
Chez nous tous sont
princes s'ils vivent selon Ma Parole, J'ai couronné tous
Mes Fidèles (Rév d'Arès 3/9).
Nous sommes indissociablement pénitents
et
moissonneurs, sans peur d'aller réveiller dans le
cœur des hommes ce qui leur manque tant et qui manque tant
au monde : la capacité de vivre heureux pour le prix
modeste de l'effort un peu plus grand chaque jour d'aimer,
de pardonner en toute circonstance, de se libérer de nos
trouilles et de nos préjugés, de réveiller et faire vivre
notre intelligence
de cœur, de se libérer de nos péchés dans lesquesls nous
sommes englués, de faire la paix. Et ça, ça ne sort pas
d'un corps de doctrine, d'un crédo, encore moins de lois,
ça sort de nos tripes et de notre vlonté.
Merci de nous avoir toujours encouragés à la Moisson,
quelle que soit notre nature, timides, bègues,
trouillards, ou au contraire très à l'aise pour parler
publiquement. Oui c'est vraiment un peuple !
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, je suis au courant d'une relance de la mission par le
pape François. Face au déclin de l'Église, qui s'accélère,
que peut-il faire d'autre que de dire à son clergé en gros
ceci: "Vous avez perdu vos fidèles ? Recrutez-en de
nouveaux ! Mettez-vous à l'évangélisation, sinon vos
dernières églises ouvertes seront bientôt fermées" ?
Je pense que nous les rencontrerons dans la rue un de ces
jours comme nous rencontrons les Témoins de Jéhovah, les
Évangélistes, les Raëliens.
Mais l'Église Catholique plus que tout autre église —
parce que le Vatican est aussi un État politique — va
être, elle aussi, confrontée au problèmes des réalités
terrestres. Autrement dit, elle va elle aussi chercher
comment relier son message spirituel à un message
socio-économique.
Elle l'a déjà fait par le passé. Quand j'étais enfant,
avant la guerre de 1939, les J.O.C. (Jeunesses Ouvrières
Catholiques), les J.A.C (jeunesses Agricoles Catholiques),
les J.E.C. (Jeunesses Étudiantes Catholiques) étaient très
actives. Elles militaient contre le Communisme montant,
notamment. Aujourd'hui j'ignore si elle dispose
d'organismes du même genre.
|
10nov13 150C14
Commentaire
destiné à #149, qui a aussi sa place dans #150.
Comment dire plus clairement et plus simplement en quoi La Révélation d'Arès
est novatrice qu'en appelant à une foi constructrice et
libre, libérée de l'idéologie ?
Mais si les Pèlerins d'arès le comprennent, pourquoi
autant de difficulté à l'appliquer ?
Je pense que c'est simplement parce que pratiquement plus
personne n'est capable de penser sans idéologie, car pour
cela il faut une intelligence
spirituelle assez rayonnante pour dominer l'intelligence
intellectuelle; il faut être déculturé, libre et aimer
tous les hommes. Les Pèlerins d'arès de cette génération
sont souvent lucides sur leurs faiblesses spirituelles,
mais faudrait-il garder le silence pendant les années,
voire les décennies, nécessaires à l'éclosion de l'intelligence
spirituelle, à travers les couches obscures des blessures
psychologiques, des habitudes malsaines dans les relations
humaines de ce monde empêtré de
péchés ?
La Révélation d'Arès
et son prophète
appellent clairement à l'apostolat et non au silence.
Ce faisant, les errements idéologiques sont sans doute
inévitables et inversement proportionnels à nos faibles intelligences
spirituelles. Mais contrairement à la religion qui insiste
sur les interdits et les règles pour éviter le Mal, et qui
donc se focalise sur la recherche de l'absence de Mal, La Révélation d'Arès
tourne autour de l'idée de répandre le
Bien, même imparfaitement, même maladroitement,
pourvu que la pénitence
soit en marche et qu'elle répande sa dynamique de
l'intérieur vers l'extérieur.
Seule la foi sans idéologie est vraiment belle
La foi seule a bien quelque chose de transcendant, mais
elle peut être le Mal même si elle ne se départit pas de
l'idéologie. Dans cette très courte vidéo des derniers
mots de Rudolf Hess: http://www.youtube.com/watch?v=PO6Zk5qkYcA
on voit un homme sincèrement transporté par la foi et par
la conviction intime d'avoir fait dans sa vie ce qu'il
pouvait faire de plus noble, de plus admirable, et que
Dieu le pardonnera et lui offrira le paradis éternel bien
mérité. Sans juger de l'âme de cet homme, il y a là en
creux toute la terrible violence de l'idéologie, où, comme
Lévinas dirait: L'autre n'est plus un frère, mais une idée
que l'on peut nier; et la plus grande violence a besoin de
métaphysique : ce rêve idéologique cache la nuit d'une
intelligence intellectuelle parfois brillante mais
toujours aussi obscure car divorcée de l'intelligence
spirituelle qui seule peut la conduire vers le Bien.
Il nous faut cultiver patiemment
l'intelligence spirituelle qui à mesure qu'elle
s'élèvera, étouffera l'idéologie comme la mauvaise herbe
aujourd'hui luxuriante.
Pour revenir au commentaire de notre frère Olivier en
149C43, même si au fond peu importe ce qui arrive après la
mort, si nous nous efforçons d'accomplir
notre salut et celui de l'humanité, peut-on dire
que les hommes gardent toujours les cinq dons : Parole
(langage), amour, liberté, individualité et pouvoir de
création ?
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse :
L'homme est chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), et c'est cet
ensemble soudé: chair,
esprit et âme, qui a reçu du Créateur les cinq
dons en question, lors de la création d'Adam, qui est,
comme on sait depuis La
Révélation d'Arès, une création qualitative, mais
non psycho-physique, car l'animal pensant préexistait.
L'homme par ces cinq dons s'est trouvé pour ainsi dire
divinisé, image et
ressemblance de Dieu.
Dès l'instant où la ciculation sanguine et la respiration
s'arrêtent et où la chair meurt, cet ensemble est brisé.
L'homme tel que l'a voulu le Créateur disparaît et
susbsiste sous forme éthérée. Sous cette forme il ne peut
plus parler, pour ne parler que de cela, mais garde-t-il
sa pensée et son intelligence qui sont liées au langage
sans lequel elles ne fonctionnent déjà pas sur terre ?
(Quand j'étais enfant, les sourds-muets de naissance était
idiots, non parce que leur cerveau était anormal, mais
parce qu'ils n'avaoent pas le langage). Je ne sais pas. La
Parole est totalement muette sur ce point.
Jésus, qui m'a visité parlait, mais il était ressuscité !
Il avait une chair,
certes transfigurée, mais solide, palpable, pesable. Il
pouvait donc parler.
La précarité dans laquelle trouve le défunt
et certaine. La mort est une anomalie, une maladie
extrême, si je peux dire. De là, la nécessité d'une
résurrection finale :
Les os et les poussières frémiront sous la caresse des
âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils
s'assembleront et se relèveront (Rév d'Arès 31/11).
Personnellement, je pense que
l'âme seule dans l'au-delà ne garde pas ces cinq
dons, sauf Volonté
du Père, bien
sûr, parce que seule l'âme
en principe ne suffit pas à les loger et à les utiliser,
mais ce n'est que mon opinion. Je le répète, la Parole est
muette sur ce point.
|
10nov13 150C15
Je me lance sans y avoir réfléchi beaucoup avant quelques
jours depuis que vous en parlez sur votre blog [?].
Je vais peut-être dire des énormités mais je vais les
affirmer comme un bon politicien en campagne électorale.
J’espère pour autant ne pas idéologiser. Je préviens le
lecteur que j’y crois, mais [que] je dis peut-être des
bêtises, parce qu’il est difficile de simplifier. Alors je
lâche mes slogans mais n’hésitez pas tous à les
aplatir, à en faire de la bouillie.
Je pense que notre politique tourne autour de 4 axes ,
quatre slogans :
1. Les moyens de subsistance gratuits pour tous, le reste
à ceux qui travaillent pour les obtenir.
2. Une politique contractuelle et non une politique
décisionnelle.
3. Une politique de "croissance associée" matière +
spirituel, non l’un sans l’autre.
4. Des responsables d’actions informatifs, non des chefs.
Je développe mes quatre slogans :
1. D’habitude les politiques promettent tout pour tous. Je
crois que Dieu nous demande de limiter cette générosité à
priori parce qu’il n’est pas réaliste de promettre tout
pour tous. Il faut ménager la diversité et la liberté
d’évolution de chacun. Une autre formulation: La survie
assurée pour tous. Le luxe, le reste, à la liberté de
chacun qui fait les efforts pour les obtenir. En découle
le fait que la propriété n’est pas mauvaise puisque
librement obtenue par travail.
2. La politique actuelle fonctionne sur le chef qui prend
les décisions pour les autres, cela n’est pas viable et ne
fonctionne pas, déresponsabilise et est toujours en
décalage par rapports aux réalités du terrain. Donc
fonctionnons par libre contrat. C’est de cette façon déjà
que je m’en sors dans mon métier d’architecte dès qu’il y
a un problème à résoudre avec une entreprise. Le monde
voudrait que je fasse le chef, je dis: "Non, cette
entreprise à librement contractée un contrat avec mon
client, moi même je suis en contrat avec mon client, je
rappelle juste à l’entreprise son devoir d’honorer son
contrat qu’elle a librement choisi, pas besoin de faire le
chef pour cela."
3. Une politique de croissance associée parce qu’une
croissance qui ne donne pas en même temps la possibilité
aux hommes de se créer, d’évoluer, de se libérer n’est pas
une bonne politique ; elle contraint. Ainsi ce facteur
spirituel orientera la politique vers plus de
simplification, plus de liberté, donc moins de contrainte,
moins de règlements. Ne seront gardé que les projets
favorisant l’homme et non le détruisant.
4.Des responsables d’actions informatifs, non des chefs,
parce que le chef tranche arbitrairement quand les hommes
sont dépassés, alors qu’un responsable est celui qui
maîtrise le mieux un projet dans son ensemble et qui donc
est le plus capable d’exposer les choix possible à ceux
qui ont librement contractée. Son devoir est donc
d’information non de décision, la décision revenant à tout
le groupe qui a librement contracté cette politique.
Donc, par exemple, s’il y a une nouvelle route à créer, en
fixeront les limites ceux qui l’auront développée, créée,
financée, mais ne pourront pas l’emprunter ceux qui
n’auront pas pris part sauf aux conditions fixées par le
groupe créateur.
Il y a une mesure étroite entre liberté et travail ou plus
exactement entre travail et possibilité offerte.
Donc la difficulté d’une politique contractuelle est
d’arriver à concevoir qui est concerné par un contrat
précis. Donc là encore cela se fera par respect des
propriétés existantes (Dieu ne rejetant pas la propriété)
et libre contrat.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mais j'ai comme l'impression
que vous n'abordez pas le sujet de cette entrée #150.
Vous parlez d'autres choses, me semble-t-il, mais je vais
vous relire à titre reposée et y trouverai peut-être des
choses qui concernent la politisation du refus de la
politique.
|
10nov13 150C16
La politique est dans l'idéologie. Sinon elle se rendrait
compte que toutes les lois qu'elle instaure vont à
l'encontre du but recherché qui est celui de la
libérisation de l'homme.
À chaque fois, elle s'invente de nouvelles chaines, de
nouvelles lois, qui ne font qu'augmenter son
emprisonnement que son refus du spirituel et du divin lui
inspire, et le jeu des politiciens est de se mettre
eux-même au-dessus de leurs propres lois. Les plus malins
sont les plus médiatisés...
C'est un jeu de dupes par médias interposés, et ces hommes
sont plus à plaindre du fait de leur entravement, ils
mangent
leur propre cervelle [Rév d'Arès xvi/8].
Avec cette entrée, vous posez la question : Comment
réformer ou changer un système de l'intérieur en quelque
sorte.
Est-ce simplement possible ?.
Je pense qu'il faut insister sur ce que doit être un être
humain véritablement libre,
libre de préjugés, de jugement, du regard des
autres, de sa position sociale, etc...
Un tel être ne se soucie pas de ce que pense l'autre, ni
des critiques, il développe lui-même ces propres
réflexions, sa propre manière de penser, il sait ce dont
il a besoin, tant matériellement qu'au niveau de ces
relations humaines avec ses contemporains, et il va
jusqu'à être maitre de sa mort après avoir été maitre de
sa vie...
Il ne se soucie pas du nombre de ses possessions et n'est
pas esclaves d'elles, il ne vit pas pour elles, mais grâce
à elles.
S'il commet des erreurs, il ne s'en prend qu'à lui-même et
pas aux autres, et accepte les "coups durs" de la vie sans
rancœur ni résignation.
Il ne prend pas garde aux modes, parce qu'il sait que ces
modes passent et sont éphémères.
Les puissants ne sont puissants qu'un court moment dans
l'histoire, il ne les envie pas, parce qu'il voit que
nombres d'entre eux sont éloignés des vraies richesses,
celles intérieures qui apportent la paix et la sérénité.
Un tel être est très éloigné de la politique politicienne
et de ces intrigues.
A contrario, et pour bon nombre de gens, ils envient et
écoutent ce que disent et promettent les politiciens, mais
ils ne convoitent en fait que choses vides et souvent
futiles.
La domination de l'homme sur l'autre est une invention
intellectuelle, une idéologie issue de l'erreur
d'Adam [Rév d'Arès 2/1-5], la seule chose que
l'homme puisse dominer est lui-même.
Si j'ai aussi de l'amour pour les gens se faisant abuser
par la politique, ceci dit sans condescendance, c'est un
amour qui veut les extirper de cette erreur et pas un
amour de complaisance qui tenterait de les excuser à tous
prix.
Sinon, je tombe dans l'hypocrisie, la facilité, ainsi que
dans mes propres erreurs et fausses illusions sur
moi-même.
Si le seul moyen d'activer cet amour est la pénitence,
je ne dois pas perdre de vue la finalité qui est la
libération, la vraie cette fois, de l'homme et de sa
condition animal.
Quand l'homme retrouvera le divin perdu en lui. Mais il
est extrêmement diffiçile de parler de cela à l'homme de
la rue tant qu'il n'y a pas pensé un tant soit peu. Je
pense qu'il faut au prélable que cet homme ait déjà fait
lui-même déjà le chemin (ou un bout de chemin) qui lui
amène à se poser ce genre de questions existentialistes,
c'est pourquoi je pense que cet homme là , prédisposé, si
l'on peut dire, va à votre encontre plus que vous n'allez
à sa rencontre, le
Semeur étant passé déjà.
Vous lisant depuis pas mal de temps, je pense que c'est
aussi par compassion et empathie que, voyant ce que le
tort de la politique introduit dans la vie des gens et
menace la société d'un mal comme le totalitarisme, que
vous essayez de trouver un moyen pour atténuer ce mal.
Mais ce mal est profond, et la politique n'en ait que
l'une des illustrations, pas la cause.
J'essaye aussi de comprendre pourquoi certains se laissent
abuser par les discours, lois et entravements qui leurs
pourrissent la vie, et j'en ai malheureusement conclus que
dans la plupart des cas, c'est par ressemblance, mimétisme
et envie. Les gens écoutent ces hommes de pouvoir parce
qu'ils aimeraient bien être comme eux, au fond.
C'est un constat personnel, que les raisons soient une
peur profonde de ne pas posséder, de perdre des acquis ou
d'autres raisons. La seule chose que je trouve à dire à
ces personnes est d'inciter à réfléchir, [à chercher] si
les gens de pouvoir ont vraiment une position enviable, si
leur vie est si facile et si heureuse que çà....En fait,
l'actualité prouverait bien le contraire...
Mais il est difficile de parler à des gens qui ne
concoivent la vie que par des rapports de force, de
domination et de possessions matérielles tout en tentant
de leur expliquer qu'il y a une autre manière de vivre et
que la vraie vie ne se trouve pas là.
Les seuls que j'ai trouvé un peu réceptifs sont ceux
capables de désobéissance envers l'autorité... l'autorité,
politique, religieuse, etc. représentant le symbole de
leurs maux, mais peu dépassent le stade du dénigrement et
s'essayent à l'indépendence de réflexion.
Les gens confondent en plus spirituel et religieux, très
très peu ne voudront, serait-ce que par curiosité, ni
ouvrir ni entendre parler de La
Révélation d'Arès, mais cela vous le savez mieux
que moi. Je pense que tout le talent des "missionnaires"
ne changera rien à celà.
Si au moins la majorité des gens avaient une culture
historique leur enseignant les désastres du passé, et
notamment du siècle dernier : Le nazisme s'est imposé par
idéologie, par l'apologie du mal et par l'obéissance à un
système, aussi pervers qu'il soit !.
Le mal, comme le disait la philosophe juive Anna Harendt
qui couvrait le procès du nazi Heichmann, ce n'est pas
forçément un monstre sanguinaire et hors norme, ça peut
être (et surtout ?) un être normal, banal, qui obéit à un
ordre faisant parti d'un système....
Car, sans exécutants dociles, aucun totalitarisme ne peut
triompher.
Pour finir par une note plus légère, j'ai trouvé
dernièrement un slogan qui m'a plu, qui n'a rien avoir
avec vous, mais qui m'a interpellé quand même :
"Allumez-vous et éteignez votre télé !"
Dis autrement : "Ne soyez pas esclaves des idées des
autres ! Libérez vous !".
Ceci tend à prouver qu'il y a un mouvement de fond de
libérisation qui annonce un changement
profond.
Mais comme vous dites, ce changement
sera long, parfois fastidieux avec de possibles
soubressauts sociaux dont les conséquences seront
diffiçilement prévisibles, c'est à craindre effectivement.
Espérons que les erreurs antérieurs puissent servir de
leçons, pour qu'elles ne se reproduisent pas.
Olivier G
|
Réponse :
Il y a dans votre commentaire beaucoup de choses qui
rejoignent mes pensées et beaucoup d'autres qui ne les
rejoignent pas. Mais je ne veux pas ici les discuter,
parce que vous n'êtes ni un Pèlerin d'Arès ni à plus forte
raison un missionnaire. Dans cette page de commentaires,
sur un sujet qui concerne essentiellement notre mission
publique, ce sont surtout les pensées, idées, remarques,
de mes frères et sœurs de la mission que j'attends.
Vous avez quand même écrit là quelques idées qui peuvent
intéresser certains des nôtres, les aider à réfléchir.
Je ne ferai qu'un petit rappel pour dire que nous ne
sommes pas envoyés convertir mais moissonner
les épis mûrs,
qui sont rares au milieu d'une immense forêt d'épines
et de broussailles. Cette rareté fait que le Père
parle de petit reste,
d'ailleurs. Il est donc normal que nous rencontrions tous
les gens réfractaires à nos arguments, ces sourds ou
faibles très nombreux que vous évoquez ici.
Vous êtes déjà un vieil habitué de ce blog ; vous écrivez
souvent des commentaires pertinents. Je vous aime bien.
Peut-être un jour rejoindrez-nous notre mission ?
|
11nov13 150C17
J’ai missionné un groupe de gens à l’esprit communiste qui
distribuaient leurs prospectus dans ma région.
C'étaient des personnes très agréables. Elles m’ont
écoutée très gentiment, puis une femme s’est détachée de
l’ensemble et nous avons parlé face à face.
Je lui dis : "Vous savez, on à tout essayé,
tous les partis politiques de toutes les pensées possibles
et le résultat est plutôt angoissant. Aujourd’hui les
politiciens se cherchent encore, si bien qu’il nous faut —
nous, gens du peuple — inventé autre chose."
Elle m’écoute avec attention. Ce qui m’amène à lui parler
de La Révélation d’Arès
qui nous vient de l’Éternel Lui-même, [qui appelle à] un
monde sans chef,
sans commandement (16/1)
dans les générations qui viennent.
"Si vous avez une conscience vous n’avez plus besoin
d’être soumis à un chef,"
dis-je.
Elle me répond en s’écriant très agréablement: "Mais j’ai
une conscience."
[Je réponds :] "Eh bien, c’est magnifique ! Maintenant
avec cette conscience réveillée, il nous faut agir, accomplir (Rév d'Arès 35/6)
dans l’intérêt de l’unité universelle, dans un véritable
amour entre nous. Se mettre en harmonie les uns avec les
autres et nous n’aurons plus besoin de lois."
J’ai constaté que ce mot conscience réconcilie les
personnes de rencontre missionnaire avec elles-mêmes. Ce
mot même les trouble.
Bouleverser les consciences. Réveiller la conscience
universelle. La conscience de la nécessité de changer
sa
vie. Les politiques n’ont jamais trouvé le
gouvernement qui convient puisque les problèmes politiques
sociaux et économiques sont toujours présents actuellement
comme par le passé. Parce que, en fait, la norme politique
c’est la majorité et si la majorité est animale bonjour
les dégâts !
Changer les
mentalités. Ne pas perdre la conscience de ce que l’on
fait. Là où est entré en chacun de nous l’amour universel,
inconditionnel, l’amour cette force qui organise les
choses naturellement. La loi n’a plus sa place.
Mary de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dommage que vous n'ayez pas retenu l'appartenance
idéologique de ces personnes. Vous dites seulement: "un
groupe de gens à l'esprit communiste." Étaient-ce des
militants du Parti Communiste Français ? Du Parti de
Gauche de Mélanchon ? De l'extrême gauche ou d'autre chose
? Ce qui m'intrigue, c'est qu'ils vous aient "écoutée très
gentiment". En général les Communistes, quels qu'ils
soient, sont très politisés et sont sourds à tout ce qui
n'est pas rationaliste. Mais en Bretagne tout peut
arriver...
La conscience ? Oui, bien sûr, mais c'est toujours et
partout en sollicitant les consciences que nous nous
efforçons de détecter les épis
mûrs a milieu de la forêt d'épines
et broussailles. Néanmoins, vous semblez ici
évoquer l'effet que fait le mot "conscience" sur les gens
de rencontre. C'est intéressant, mais à mon sens trop
vague, car la conscience peut être beaucoup de choses.
Elle peut être :
L'état ou l'activité dans lesquels le sujet se reconnaît
en tant que soi-même et se distingue de l'objet extérieur
;
La faculté d'avoir une connaissance intuitive de soi par
opposition à la connaissance de soi que donnent les sens ;
La partie de la vie, de l'activité psychique dont le sujet
a une connaissance intuitive par opposition à
l'inconscient ;
Ou simplement la connaissance spontanée, intuitive d'une
situation ou la connaissance immédiate et réflexive que
certains organismes vivants, et spécialement l'homme, ont
de leur propre activité psychique.
Mais vous, vous semblez parler de la conscience comme
siège des états d'esprit résultant des convictions ou des
croyances, avec un impact moral. sur la vie, notamment la
connaissance intuitive ou élaborée de ce qui est bien et
mal, et qui pousse l'humain à porter des jugements de
valeur morale sur ses propres actes; personnalité humaine
sur le plan de cette connaissance morale, autrement dit le
sens moral ou la foi.
Comme vous voyez le mot conscience, qu'on ne peut pas
toujours éviter — je dis par exemple: "Les Pèlerins d'Arès
n'ont pas de loi, mais la conscience (au sens de
connaissance du bien et du mal) que leur donne La
Révélation d'Arès" — évoque beaucoup de choses
selon les individus, leur culrure, leur niveau psychiqe,
etc. C'est pourquoi c'est quand même un mot à n'utiliser
qu'à très bon escient, quand le contexte est clair;
Ceci dit, je suis toujours ému de vous voir missionnaire
en toutes occasions et ne craignant pas d'aborder des gens
de toutes familles d'idées. C'est votre altruisme, votre
curiosité des hommes, votre affabilité qui vous guide plus
qu'un strict esprit d'apostolat et c'est une façon de
faire que nous devrions parfois imiter.
|
11nov13 150C18
Dans le cadre de la réflexion "Politiser notre refus de la
politique ?" j'ai commencé jeudi 7 novembre un travail sur
vos enseignements concernant le thème: Politique dans
freesoulblog.
Voici pour vous et nos sœurs et frères qui souhaitent s'y
plonger pour leur réflexions, les fichiers PDF N°1 (72
pages) et N°2 (78 pages) de l'entrée: 004 à 0104.
Le mot politique apparait 241 fois dans le premier
document et 334 fois dans le deuxième document.
Il y a matière à réflexion. Je pense finir la partie de
0105 à 0147 d'ici la fin de semaine que je vous
transmettrai également. Concernant, la réflexion en cours,
bien qu’étant un un faible
lumignon [Rév d'Arès 32/5], je suis contre le
fait de politiser notre refus de la politique. Le pénitent
est par le fait même en état de refus de toutes sortes de
systèmes, la mission sociale était un égarement
sur
les friches (Rév Arès 5/5).
Par contre, je pense à votre projet "Sentier", qui
pourrait-être un trait d'union pour amener sans politiser,
les âmes mûres ou en phase de l'être nous rejoindre.
L(es) ange(s sont) avec
toi cata.
Tu tiens le Livre
fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre parle.
(Tu es) l'uni, l'oeil
(qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre
jaune et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au)
revers, fils de père (humain et) de ventre, (et
pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole.
Debout (sur) ta jambe,
entends (et) parle!
Tu fends le front (dur
comme) le mur.
(Tu es) Mon Honneur.
(Rév d'Arès xxxvi/10-16).
Didier Br. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous avez commencé ce travail le jeudi 7 novembre ? Mais
mon entrée de blog 150 n'a été publiée que le 10
novembre !
Est-ce dans une boule de cristal que vous avez vu que je
posterais une entrée sur "Politiser notre refus de la
politique ?"
J'avais d'autres sujets en vue.
On peut voir les messages à 150C39
Ceci dit, vous êtes "contre le fait de politiser notre
refus de la politique," parce que "le pénitent
est par le fait même en état de refus de toutes sortes de
systèmes, la mission sociale était un égarement
sur
les friches (Rév Arès 5/5)." Nous, pénitents,
partageons tous ce sentiment, mon frère Didier, et c'est
bien pourquoi la question que pose l'entrée 150 fait
problème.
Vous avez peut-être raison, il ne faut peut-être rien
changer à notre apostolat. Si nous continuons comme nous
faisons, nous ne commettrons pas de faute sur le Fond.
Mais je suis tracassé. Sommes-nous bien les frères des hommes
dans un sens total ? Aurons-nous tout fait pour passer le
porte qui nous sépare des humains ? Ne restons-nous pas du
beau côté lumineux du mur, tout spirituel, en appelant le
monde à travers la porte et en espérant que ceux d'entre
eux qui nous entendent de l'autre côté ouvrent la porte et
viennent à nous ? Je ne suis quand même pas certain que
tous ceux (je pense surtout aux épis
mûrs) qui nous comprennent à travers le bois
épais de la porte savent ou peuvent l'ouvrir. Je ne suis
pas certain qu'il ne nous faille pas quelque peu
entrouvrir nous-mêmes la porte et leur parler dans leur
ombre.
"Ne faut-il pas un peu descendre en enfer pour y chercher
les âmes ?" se demandaient Isaac le Syrien, un père du
désert de la chrétienté antique.
Ce que je veux dire dans cette entrée 150, c'est
que l'apôtre est envoyé aux hommes de la terre, qui vivent
sur la terre, avec tous les problèmes et autres
tribulations que leur fait subir la vie de la terre. Les
hommes et les femmes que nous croisons ne sont pas du tout
ou ne sont pas entièrement des purs esprits, uniquement
préoccupés par des questions philosophiques,
métaphysiques, religieuses, sentimentales, etc. Ils
sont préoccupés par l'ombre complexe où ils vivent, ombre
qui épaissit, les problèmes lourds immédiats: travail ou
chômage, impôts, manque d'argent, famille, relations
difficiles avec d'autres humains et... politique, car nous
traversons des moments où la politique alourdit l'air et
inhibe gravement les hommes qui le respirent.
Ne faut-il pas au moins entrouvrir la porte pour être
mieux entendu — ou entrouvrir la fenêtre si on ne peut
être mieux entendu que par là — car la politique de
l'autre côté devient une ombre épaisse et polluante.
Il ne s'agit pas de faire de la politique, mais seulement
d'introduire dans notre discours spirituel quelques mots
qui indiquent que nous ne sommes pas que des anges
passant dans la rue, mais que nous aussi sommes des hommes
de la terre, des frères de tous les humains, et que nous
partageons leurs soucis. Peut-être alors seront-ils plus
ouverts à la solution que Dieu propose.
Je ne dis pas qu'il faut. Je dis: Réfléchissons bien pour
discerner s'il faut.
Mais si vous avez déjà réfléchi, je m'incline. Je reste à
l'écoute des autres.
|
11nov13 150C19
N'ayant ni le sens de la formule ni l'esprit de synthèse,
je propose aux lecteurs du blog quelques pistes pour
alimenter notre réflexion.
1. Comme nous le faisons pour le mot pénitence,
nous devons enseigner dans la rue une autre compréhension
du mot politique, soit en promouvant un sens large ou
déculturé du mot, soit en le qualifiant comme vous l'avez
fait pour l'écologie dans l'entrée 101 avec l'écologie
spirituelle, thème sur lequel j'ai axé ma mission avec une
bonne écoute de la rue pendant plusieurs mois.
2. La pensée commune réduit la politique à la démocratie
électorale partisane qui transforme le citoyen en électeur
occasionnel et gouverné permanent. Pour cadrer notre
réflexion, nous pouvons partir de la source théorique de
la démocratie française, les textes fondateurs comme les
déclarations des droits de l'homme de 1789, 1793 et 1948
que j'invite les lecteurs à reprendre. L'utilisation des
textes fondateurs situe bille en tête notre enseignement
dans le domaine politique tout en nous permettant de
déconstruire les idéologies et slogans qui se sont
rapidement greffés sur les textes initiaux.
On peut donc partir de ces textes pour aller rapidement
vers la spiritualisation de la réflexion. Cela a
l'avantage de défendre le Plan de notre Créateur en
utilisant les armes même de la politique qui s'y oppose,
donc de mettre un peu de politique dans notre discours
spirituel sans pouvoir être dénoncés par les docteurs de
la République puisque nous nous référons à ses propres
textes.
3. Pour que notre analyse accroche l'intérêt du passant,
il est utile de trouver des exemples d'actualité pour la
"concilier avec la dure réalité du moment". Nous
approchons en France des élections municipales et
européennes de mars 2014, et avant que le débat ne
s'échauffe en polémiques partisanes, il peut être
intéressant de poser quelques questions sur la classe
politique actuelle, ses vertus, talents et pouvoirs, et
donc sur les futurs élus. Abordons le contraste
géographique entre la grande Europe et la petite commune,
à l'heure de la décrédibilisation du système
bureaucratique européen, pour illustrer votre enseignement
sur les petites unités. On peut aussi évoquer le thème du
pouvoir sans contre-pouvoir suffisant avec ces
indéracinables maires français, des princes
locaux qui cumulent des pouvoirs exécutifs, législatifs et
judiciaires, peuvent étouffer facilement toute opposition
ou débat public et utiliser leur connaissance du terrain
pour le clientélisme et la division qui leur permettront
de rester au pouvoir et de propulser un successeur
bienveillant à leur égard. Ou illustrer la dérive
politicienne par les privilèges des députés européens,
catapultés par leurs partie et grassement payés pour un
travail très variable.
4. Alternativement, on peut parler en Cassandre pour
interpeller le passant en lui rappelant la crise sociale
profonde et imprévisible dans laquelle la politique nous
entraîne inéluctablement, mais je suis réservé par rapport
à cette démarche. Nous ne manquons pas de Cassandres et je
préfère parler de pistes de progrès, d'espérance, de
bonheur, tout en affirmant sans ambiguïté la réalité du
Mal et l'outil pour le vaincre, la pénitence.
Développons un peu le point 2 pour ceux qui lisent le blog
mais n'ont pas directement Internet.
Voici quelques éléments tirés de ces textes fondateurs
facilement accessibles et quelques questions ou réflexions
pour faire un lien avec nos perspectives :
A. Le préambule de la déclaration de 1789 se place sous
les auspices de l'Être Suprême, parle des droits naturels,
inaliénables et sacrés de l'homme, associe droits et
devoirs, et pose le bonheur de tous comme objectif
fondamental.
On peut commencer par la notion de droits sacrés, mais
cela parait difficile tant la notion de sacré a été
détournée. Déjà associer droits et devoirs au lieu de ne
parler que de ses droits personnles comme l'homme commun
le fait maintenant, c'est rappeler l'équilibre entre
demander et donner : L'homme,
une
main mange, une main donne" (Rév d'Arès, xxviii/18).
Mais cela peut être perçu comme moralisateur.
Par contre, sur la base du seul préambule, peut-on dire
d'emblée que le pardon
des offenses est indispensable au bonheur de
tous, à la fois droit et devoir individuel et collectif,
et qu'il est fondamental dans les valeurs chrétiennes qui
ont inspiré nos sociétés occidentales ?
L'article 6 parle de vertu et de talents : "Tous les
Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles
à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur
capacité, et sans autre distinction que celle de leurs
vertus et de leurs talents".
Quelle vertu, quels talents permettent-ils de gagner une
élection ? Sont-ce les mêmes qui feront de grands hommes
publics ? Et nous pouvons alors échanger sur le vertu,
thème sur lequel vous avez écrit un article de
fond.
L'article 15 déclare : La Société a le droit de demander
compte à tout Agent public de son administration.
Comment ce texte est-il applicable dans nos sociétés aussi
complexes et administrées de plus en plus loin par des
bureaucrates éloignés ?
Cette déclaration parle aussi beaucoup de liberté, mot qui
figure en tête de la devise républicaine et sur lequel
vous avez écrit un article de fond, mais c'est un thème
complexe et difficile.
Devons nous questionner les hommes sur leur liberté vécue
face à cette avalanche de lois et normes, à ces
bureaucrates avec ou sans uniforme ?
B. Le texte de la déclaration de 1793, malheureusement peu
utilisé, est intéressant.
Échaudée par les massacres des débuts de la République,
elle attaque directement sur le but de la société : le but
de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est
institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses
droits naturels et imprescriptibles (article 1).
La politique a-t-elle contribué dans l'histoire et
contribue-t-elle au bonheur commun et à la jouissance des
droits naturels ?
Le bonheur mot qu'on trouve à la fois dans L'Évangile
[Donné à Arès] comme dans Le Livre, est un des thèmes que
vous évoquez dans l'entrée. Mais comment faire sentir à
l'homme son potentiel immense de bonheur absolu, universel
?
Qu'est ce que le bonheur pour l'homme de la rue, est-ce un
thème de réflexion pertinent par contraste avec les
malheurs causés par la politique ?
C'est à creuser.
L'article 4 sur la loi déclare : La loi ne peut ordonner
que ce qui est juste et utile à la société.
Quelle est la référence du juste qui doit encadrer les
lois ? C'est la question juridique de la distinction entre
le légal et le légitime et c'est la question spirituelle
du changement de
sens de juste et justice, ce qui va dans le sens de l'accomplissement du
Plan Créateur.
L'article 7 sur le droit d'expression est plus explicite
qu'en 1789 : Le droit de manifester sa pensée et ses
opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute
autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le
libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La
nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou
le souvenir récent du despotisme.
Le titre de l'article 11 sur la résistance légitime
mériterait d'être évoqué en le reliant par exemple à
l'illégalité de la Résistance face au régime de Vichy et à
sa propagande, un souvenir pas trop éloigné pour les
Français. Mais dans le contexte actuel porté à la violence
spontanée plus qu'à la résistance à la Gandhi ou King,
c'est un thème délicat.
C. La déclaration de 1948 est universelle et théoriquement
applicable en France.
Rédigée par des juristes chevronnés, son contenu est
intéressant mais elle a été rédigée dans un contexte de
système, pour l'ONU, et soigneusement expurgée de concepts
spirituels à part une référence vague à la fraternité.
Pour notre mission spirituelle, on peut cependant noter
dans l'article 18 la liberté de manifester "tant en public
qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte
et l'accomplissement des rites". Rédaction beaucoup plus
ouverte que les textes français qui veulent restreindre la
catégorie religion à la pratique d'un culte entre quatre
murs si possible bien contrôlés par le pouvoir. L'article
23 pose aussi le droit au travail et à sa juste
rémunération, écho pour nous à "le travail est bon à
l'ouvrier et il en reçoit son salaire" (Rév d'Arès,
xxviii/18), mais ce n'est pas un thème différenciant pour
notre mission.
Après avoir trouvé une ou des bonnes accroches et thèmes
de réflexion, compte tenu de notre petit nombre et de
notre faible intelligence, il sera certainement utile de
rédiger un document pratique reprenant divers fondements,
analyses et pistes sur le changement dans le domaine
politique qui pourront nous servir de point de départ pour
les dialogues plus approfondis dans la mission de
proximité de la vie courante ou au local d'accueil. Un peu
comme vous avez fait vos deux livrets sur "ce que je
crois" et "la prière du pèlerinage" dont nous nous
inspirons. Il faudra évidemment être très attentif à ce
qu'il ne devienne pas un support pour une future idéologie
mais reste une nourriture vivante pour nous même et le
public et une aide pour notre mission et l'enseignement
qu'elle nécessite. Ce livret sera donc fortement évolutif
en fonction des réactions publiques.
Il nous faut encore beaucoup réfléchir à tout cela.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce commentaire qui apporte
beaucoup d'eau à nos moulins de réflexion.
Vous évoquez ici les termes constitutionnels de la
Première République Française. Je rappelle pour nos
lecteurs que cette question n'a jamais intéressés, que La
Première République, officiellement nommée République
Française, fut le régime républicain de la France entre
septembre 1792 et mai 1804. Cette Première république
résultait bien sûr de la Révolution française. Ce ne
fut pas en 1789, mais seulement le 21 septembre 1792 que
les députés de la Convention, réunis pour la première
fois, décidèrent à l'unanimité de l'abolition de la
monarchie constitutionnelle en France, et c'est le 25
septembre 1792 que la République fut déclarée "une et
indivisible." La déclaration de 1793 dont vous parlez est,
je pense, en fait la Déclaration des Droits de l'Homme. Ce
n'est pas un acte politique aussi étroitement républicain.
Au fur et à mesure que je vous lisais, très attentivement,
et vous remerciant à chaque ligne de nous rappeler bien
des choses que, pour ma part du moins, nous avons
oubliées, je me disais qu'il y aurait peut-être quelque
chose à publier sur ces bases dans l'esprit du Fond
arésien, puis, en arrivant à la fin de votre commentaire,
je découvris que vous le proposiez vous-même sous forme
d'un petit livret comme j'ai fait en 2011 pour "Ce Que Je
Crois, Je Que J'Affirme" et "Ma Prière au Pèlerinage."
Cette publication serait, bien entendu, séparée du thème
central de notre kérygme apostolique ? Elle prendrait
l'aspect d'une réflexion connexe, à l'instar du Sermon sur
la Montagne, qu'a publié frère Bernard L; de Bretagne.
C'est peut-être, sous réserve d'une réflexion plus
avancée, une façon d'introduire un peu de politique si je
peux dire dépolitisée (puisque les déclarations de
1789,1792 et 1793 n'ont plus force de loi, donc n'ont plus
force politique et ne sont plus que de l'Histoire) dans
notre approche missionnaire.
Il y a sûrement dans ce domaine d'autres choses à voir,
notamment la Constitution Américaine, qui est beaucoup
moins déspiritualisée que ne le sont nos bases
déclaratives françaises.
Merci, frère Antoine. Je vais relire votre commentaire à
tête reposée et le comparer à d'autres commantaires.
|
11nov13 150C20
Si bien compris, dans une république aucun parti ne peut
être mis en place officiellement, si son statut ne
respecte pas les fondements même de la république, c'est à
dire :
1- (définition du petit Larousse illustré) Forme de
gouvernement dans laquelle le peuple exerce la
souveraineté directement ou par l'intermédiaire de
délégués élus.
2- (définition de Wikipédia) Régime politique où les
fonctions de chef de l'Etat ne sont pas héréditaires mais
procèdent de l'élection. Une république n'est pas
nécessairement une démocratie...etc.
Définition 1 & 2 pour faire court. Mais alors déjà là
nous sommes face à une contradiction.
1- Selon la définition du petit Larousse illustré, une
république est obligatoirement démocratique. Il semble
qu'elle puisse être à la portée d'un parti anarchiste tant
que le peuple exerce la souveraineté directement ou par
l'intermédiaire de délégués élus et tant que ces
"délégués" ne soient pas considérés comme des chefs ou des
maîtres mais comme des "porte-paroles".
2 - Selon Wikipédia, une république n'est pas
nécessairement une démocratie, cas des régimes à parti
unique ou ayant élu un dictateur. Wikipédia rajoute :
Tout comme une monarchie n'est pas nécessairement absolue,
cas de la monarchie constitutionnelle et parlementaire.
Selon eux, les fondements mêmes de la république sont
respectés tant que les fonctions de chef de l'Etat
procèdent de l'élection. Il semble qu'elle puisse être à
la portée d'un parti monarchiste tant que les fonctions de
Chef de l'Etat procèdent de l'élection.
Qu'est-ce que la république ?
Hormis le fait que cela concerne la chose publique et la
grande question que nous sommes en droit de se poser :
Qu'est-ce que la démocratie? Hormis le fait que ce soit le
peuple qui devrait exercer la souveraineté.
Disons que, sous couvert de démocratie, le régime
politique que nous subissons depuis la révolution est une
oligarchie instaurée démocratiquement.
Et puis nous connaissons la devise de la république
française : "Liberté Egalité Fraternité". Ces termes ne
sont-ils pas aussi bafoués ?
Je crois que c'est Victor Hugo qui disait : "Comment
évoluer dans une société qui ment ?"
Alors la question n'est-elle pas : "Comment participer de
façon constructive dans une société qui ment ?"
Je crois que la désespérance est liée à l'apothéose du
mensonge, dont le mensonge de ce qui est transmis par
rapport à ce qui est vécu.
Aujourd'hui, contrairement à hier, nous savons que le
mensonge agit comme une invasion. Il s'est insinué
partout, à grande comme à petite échelle, dans le domaine
profane comme dans celui du sacré. Nous le savons, mais
nous ne faisons rien ou pas grand chose pour y remédier
car, dans la conscience collective, c'est un fatalisme.
Disons que, dans cette conscience actuelle et dans ce que
l'histoire humaine propose jusqu'à présent, le mensonge
procure plus de bien à court termes que la vérité n'en a
jamais proposé, même à long terme.
Pour ne pas mentir il faut croire en l'humanité. Qui croit
dans cette sorte de monstre à plusieurs visages que
l'homme représente depuis la nuit des temps ? À part
quelques illuminés qui eux-mêmes peuvent parfois mentir
sans reconnaître le mensonge car le mensonge s'insinue
partout.
Vous, prophète de l'humanité, vous dites aujourd'hui que
les Pèlerins d'Arès devraient peut-être "politiser le
refus de la politique". Ce qui revient à dire : Pourquoi
ne pas politiser le refus du mensonge et pour cela,
comment faire admettre que les bienfaits du long terme
sont plus enrichissant que ceux du court terme ?
Nous savons que le mouvement de conscience libre que se
veulent être les Pèlerins d'Arès sont du parti du
Créateur, donc ils devraient être du parti de créer.
Créent-ils ?
Changent-ils de vie
dans une société qui ment ?
Dans une sorte de totale désillusion, vous [attendez]
aujourd'hui que l'un de nous ait une idée géniale qui nous
permette de faire de la politique officiellement à
contre-courant de ce qu'est la "politique politicienne"
comme disait un fameux communiste.(réponse 150c3)
Je ne veux même pas imaginer le sort d'un Pèlerin d'Arès,
au sein de son propre mouvement, s'il avait osé faire une
telle proposition. Je pense qu'il aurait tout simplement
été considéré comme un hérétique, un apostat à La
Révélation d'Arès. Voilà encore une sorte de
mensonge, mais bien heureusement vous êtes encore vivant
et c'est vous-même qui faites une telle proposition.
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Mon frère Frédéric, vous dites : " Dans une sorte de
totale désillusion, vous [attendez] aujourd'hui que l'un
de nous ait une idée géniale qui nous permette de faire de
la politique officiellement à contre-courant de ce qu'est
la "politique politicienne" comme disait un fameux
communiste.(réponse 150c3)." À cela voilà ce que je
réponds :
Vous devez vous rappeler que, dans l'assemblée,
j'assume le prophétisme fondamental qui consiste à faire
connaître au monde le Fond
et à le faire respecter dans notre petit
reste de pénitents.
Cela je le fais, je l'espère sans défaillir.
Or, il ne s'agit pas de cela ici.
Il ne s'agit pas de cela, parce que la faiblesse et
l'évolution très lente des frères
et sœurs qui
m'ont suivi ont fait que je n'ai jamais pu être seulement
l'homme du Fond,
l'homme de la Vérité
pure, de la Vie, l'homme du temps qui vient
intégral et déjà détaché de ce monde, qui prendrait ses
distances comme porte-parole du Créateur Qui garde ses
distances.
Dans notre Assemblée
je ne peux pas être seulement le
prophète ou témoin
de la Parole d'Arès, je suis contraint d'aider mes frères
à évoluer et à ce titre d'être avec eux pénitent
et moissonneur. Qu'importe
si
j'en suis le premier. Comme
moissonneur j'assume aussi une tâche pratique,
confrontée aux réalités immédiates du monde, et qui
incombe à tous les Pèlerins d'Arès: la mission.
Je suis donc depuis presque quarante ans partagé entre
deux choses quelque peu antinomiques, dichotomiques: le prophétisme et la moisson. L'un me
faisant gardien du Fond
hors du temps, l'autre
me
faisant acteur d'une action dans
le
temps, dans les réalités changeantes du monde.
Ce n'est donc pas comme prophète
que je demande à mes frères de s'exprimer sur la
possibilité d'un glissement pratique vers un peu de
politique — parce que le monde est politique, comme il est
méchant, abusif, menteur comme vous le soulignez — mais
comme ouvrier de la
moisson (Rév d'Arès 13/9) tout comme l'est chacun
de nous.
Nous sommes là dans un domaine pratique que je voudrais en
même temps ne pas voir quitter le Fond.
Oui, c'est c'est quelque peu contradicoire, oui, je suis
un cœur d'un dilemme. Il me faut le résoudre. Je ne peux
le faire qu'avec grande réflexion et prudence et en
consultant tous les intéressés, car c'est un domaine
pratique où je n'ai pas reçu du Ciel le charisme de la Vérité unique et
inchangée, mais un domaine qui demande une adaptation
continuelle aux réalités immédiates.
Peut-être est-il nécessaire que je prenne un exemple:
Quand mes frères et sœurs lancèrent la "mission sociale"
je ne pouvais pas m'y opposer, je ne pouvais que donner
une opinion personnelle défavorable, car il ne s'agissait
pas du Fond mais
d'une action pratique : Mes frères étaient convaincus que
de cette façon ils attireraient beaucoup plus de monde que
ne l'avait fait la mission strictement spirituelle. Ce
n'est que quand, après une quinzaine d'années, cette
"mission sociale" finit par prendre un tour qui clairement trahissait (Rév d'Arès
37/9) le Fond
que le prophète
en moi put taper du poing sur la table et dire: "La
mission sociale trahit La
Révélation d'Arès, revenons à la mission
spirituelle pure !"
Concernant le début de votre commentaire, vous avez
cherché dans le Larousse et Wikipedia une définition de la
république par trop rudimentaire. En réalité, il y a
autant de définitions de la république qu'il existe de
républiques dans ce monde et je peux vous assurer qu'il y
en a beaucoup.
Par quoi chaque république se distingue-t-elle des autres
républiques ? Par sa contitution.
La constituion de la république française ne me permet pas
de créer un parti qui prévoirait en France la fin de la
politique républicaine et l'éclatement du pays en petites
unités indépendantes.
La constituion de la république américaine (oui, les USA
sont une république) me le permettrait (dans une certaine
mesure).
On voit là deux républiques qui ne se ressemblent pas.
|
11nov13 150C21
Nous, Pèlerins d'Arès, sommes condamnés, non seulement à l'ascension par
notre pénitence,
mais aussi à la mobilité, à l'adaptation permanente au
milieu social conjoncturel humain. Pas de fixité donc, ni
en pensée ni en paroles — ce qui reviendrait à recréer une
idéologie —, mais la Vie
(Rév. d'Arès 24/3-5).
Dans cette ascension,
nous devons entraîner un maximum d'humains qui ne sont pas
forcement enclins à la métaphysique (problème rencontré
dans nos missions).
Depuis 2006, dans votre blog, les entrées s'enchaînent.
Chacune vaut son pesant d'or. Que faire d'un tel trésor
si, comme l'oiseau nous
avalons la graine et malades ou gloutons, la rejetons
sans profit (Rév. d'Arès 13/3) ? Ne
devrions-nous pas réfléchir à des actions publiques
concrètes comme vous le préconisez dans votre réponse au
commentaire 87C20 du 4 novembre 2008, dont voici un
extrait :
"Non les mots ne suffisent pas. La pénitence
personnelle est une base active, une action
incontournable, mais elle-même ne suffit pas, il faut
aussi s'engager dans des actions plus visibles
susceptibles d'amener le public lui aussi à une forme de pénitence, pour
amener le public à développer la polone"(Rév.
d'Arès
xxxix/12-13)."
Je crois que c'est par la femme que des actions de paix,
de justice pourraient pénétrer la société et combattre les
maux liés justement à la politique faite par des hommes.
Le Créateur par La
Révélation d'Arès nous propose cette piste: La femme coupe, coupe la
tête,(elle) ouvre sa cuisse sur le fort (Rév. d'Arès
XXVII/9)
Allez nos sœurs, "au bouleau! (ça fait plus champêtre) !"
Dominique du Roussillon.
|
Réponse :
Donc, selon ce que vous proposez, contourner
l'incontournable quête de domination en tous sens qu'est
la politique politicienne en se limitant à proposer au
monde un complet et véritable accès de la femme à la
gestion de la cité ?
La Révélation d'Arès,
c'est vrai, le préconise et même, d'une certaine façon, en
annonce l'avènement tant à la Veillée 9 qu'au chapitre
xxvii.
C'est une façon habile d'introduire dans notre discours
spirituel quelque chose qui, quoique non politique mais
éthique dans la Parole, ne peut dans l'état actuel du
monde que donner aux femmes plus de pouvoir politique.
Mais Madame Thatcher en Grande Bretagne de 1979 à 1990 et
Madame Merkel en Allemagne actuellement ne sont pas à
considérer comme des femmes ayant accédé au magistère
spirituel au même titre que les hommes, mais comme des
femmes ayant pris le au pouvoir le plus politique
politicien qui soit.
Il y a, de toute façon, une base de réflexion intéressante
dans ce que vous proposez, mon frère Dominique. Merci du
fond du cœur pour ce commentaire.
|
11nov13 150C22
Je vous transmets le lien vers le cite "think-tank" de
"L'alternative crédible" créé et animé par un ami proche,
Philippe Dervaux, à qui j'ai parlé de La
Révélation d'Arès, mais qui est tourné vers
l'Islam.
Il a des idées et une réflexion politique originale, qui a
mon sens est non politicienne et donc non intéressée par
le pouvoir.
Il est en contact avec les membres de L'UDI et du Modem,
mais est ouvert à l'échange des reflexions et prospectives
diverses.
Dans le cadre d'une mission politique/non politisée la
lecture de personnes du reste
impliquées peut nous être utile.
Peut-être que sa démarche vous intéressera ou intéressera
les Pélerins d'Arès.
http://www.lalternativecredible.fr/
José O. d'Ile de France
|
11nov13 150C23
Sans même prendre le temps de lire tous les commentaires,
spontanément je réponds à votre entrée et aux questions
qu'elle pose, par ce qu'il y à urgence.
Dans la rue je parle avec mon cœur, je ne peux donc
exprimer que ce que je vis.
Je suis donc incapable d'expliquer quoi que ce soit sans
l'avoir vécu.
Ma pénitence
même si elle est ridicule, est en marche.
Tout homme donc, qui change
sa
vie génère sa propre grâce, cet homme très
imparfait aperçoit les prémisses
d'un monde changé,
devient heureux, agréable, sympathique ..
J'entends souvent mes collègues de travail me dire que
cela leur fait du bien de me voir heureux, souriant ..
Alors j'ai seulement envie de leur dire, faites comme moi,
changer votre vie,
devenez pénitent..!
Alors comment expliquer à l'homme de la rue, non seulement
qu'il peut, mais surtout qu'il doit changer
sa
vie ?
Et lui dire qu'il sera le générateur de sa propre grâce ?
Le changement
est quelque chose de difficile, quand on entend parler de changement c'est
souvent en référence au changement politique, religieux,
idéologique, économique, mais jamais au changement
personnel. Le fait déjà d'apporter un changement
personnel de quelle que façon que ce soit, fait peur.
Pour ma part je pense que l'exemple est plus important que
les mots, que c'est par notre contact régulier, notre vie,
que nous devons faire passer ce message.
La vaie question devient donc pour moi, comment garder le
contact régulier avec mon missionné et lui donner envie ?
Jusqu'à présent je transmettais la Parole en
bruit, je parlais et je parle toujours des
évènements, de son témoin, de pénitence,
mais je n'ai jamais invité le missionné de la rue
à me revoir pour prendre un verre, discuter plus
longuement de Dieu. Je n'ai jamais invité une personne de
rencontre dans le cadre de la mission à partager un repas
à faire plus ample connaissance afin qu'il s'imprègne de
ma vie spirituelle, même si elle est ce qu'elle est, toute
petite..
D'une politique système ne pourrions nous pas passer tout
simplement à une politique de Vie
tout court ?
(Je suis sans doute à coté de la plaque
Américo d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, frère Américo, vous êtes "à côté de la plaque". Il ne
s'agit pas du tout, dans votre commentaire, de la question
que soulèvent mon entrée 150 et les commentaires déjà
publiés.
Lisez soigneusement tout cela avant de commenter. Merci.
|
11nov13 150C24
La République n'est pas une construction durable car elle
est établie sur des conventions d'hommes que sont le Code
civil et le Droit constitutionnel. La maison "France"
s'écroulera sur ses occupants car on s'est entêté à la
construire en dehors des règles d'architecture établies
par le Grand Bâtisseur.
Aujourd'hui on entend les premiers craquements, alors on
s'inquiète, on se révolte et on désespère, bien sûr.
Or il s'avère qu'il y a un prophète
dans la place ! Pourquoi n'est-il pas écouté ?
Certains accuseront aussitôt le prophète
d'être trop mou, pas assez audible.
Pourtant j'atteste ici que la parole du prophète
est, au moins sur Freesoulblog, parfaitement claire et
sans équivoque.
On s'interrogera, par contre, sur son influence auprès des
puissants depuis quarante ans. Les charlatans de la
religion et les imposteurs de la politique ont-ils bien
reçu le Message d'Arès ? C'est la question que je pose.
Autrement dit, la voix du prophète
a-t-elle été assez tonnerre
[Rév d'Arès 33/10] aux oreilles de tous ces
puissants sourds comme des pots.
Je suis heureux que cette entrée introspective pose le
problème de l'audibilité de la mission d'Arès, y compris
dans la rue.
Faut-il politiser ou bien rester à l'écart de la politique
? La solution facile est de botter en touche en se
déclarant incompétent face à se dilemme.
Une autre solution est de revenir à La
Révélation
d'Arès qui ne fait pas de distinction entre la
religion et la politique, entre les princes
religieux et les princes
laïcs.
Pour les religions, il nous est indiqué de joindre
nos prières à leurs prières [Rév d'Arès 25/10].
J'en déduis que pour la politique, on peut joindre nos
idées à leurs idées, quel que soit le parti politique (?).
Car au-delà des religions et des partis politiques, il y a
les hommes à interpeller.
Mais attention au risque de récupération ! C'est là qu'on
verra ce que signifie résister
aux tentations (du pouvoir).
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dieu nous recommande de joindre nos
prières
à la prière, oui, mais à la prière
de tous ceux qui veulent bien prendre rang
et boire au calice
avec nous ! (Rév d'Arès
25/10) Autrement dit, avec le
reste dans les moments où il se joint au
petit reste.
|
11nov13 150C25
S'attaquer à la politique est conflictuel. Cela conduit à
la violence.
Je commence à faire un peu de mission dans mon coin. Tant
que je parle d'âme, de Jésus, d'amour, on me prend pour
une naïve ou une illuminée, mais pas pour une violente.
Si je me mets à parler politique, on va me rendre pour une
violente en puissance.
Je sais que vous laissez les apôtres libres d'agir comme
ils veulent (c'est ce que vous me dites dans vos lettres),
mais je serais très embarrassée si je ne faisais pas comme
vous le souhaitez.
Mais la violence, ne serait-ce qu'en parole, non, non et
non !
S'il vous plaît, restez un homme de bonté, d'amour, de
prière, frère Michel. Vous nous faites rêver.
Continuez à nous faire rêver.
Astrée des Cévennes
|
Réponse :
Je ne suis pas seulement envoyé pour vous faire rêver, ma
sœur Astrée.
Jésus disait: Je ne
suis pas venu apporter la paix, mais l'épée (Matthieu
10/34) et La
Révélation d'Arès parle de la
pieuse gente (le petit reste qui)
choit... le sein dur comme Mon Poing Qui bat la terre...
(qui) frappe
comme le fouet (xLv/13-15). Un certain genre de
lutte, d'opposition au monde n'est pas exclus dans la
Parole.
Il ne saurait s'agir, bien sûr, de faire la révolution qui
verse le sang, mais l'insurgeance, elle, est l'esprit de
notre action.
Dire que la politique ne fait pas le Bien sur terre et que
c'est nous qui, en prêchant la pénitence, faisons le Bien,
ne nous est pas du tout interdit.
Mais l'amour, le
pardon, la paix devant toujours guider nos pas,
le dosage de notre insurgeance est évidemment un gros
problème, que nous devons résoudre, et qui ne nous est pas
naturel, parce que nous sommes héritiers d'une culture qui
ne voit pas du tout les choses sous cet angle-là. Notre
culture pour longtemps encore envisage la violence à
partir d'un certain niveau de désaccord entre les humains.
Nous ne pouvons pas entrer en conflit ouvert, parce que
dans tout conflit ouvert, quel qu'il soit, l'issue est
toujours incertaine. Mais nous pouvons manifester un
désaccord jusqu'à un certain point, là où l'issue est pour
nous certainement la Victoire
dont le Père parle (Rév
d'Arès 10/7). Le
Fond de notre mission repose sur une alternative
simple. Ou bien on cède aux poncifs de la politique
politicienne qui dit: "On ne changera jamais rien aux
hommes. Les conflits sont inévitables et la servitude
sociale est dans la nature des choses, Faisons des lois de
plus en plus dures pour réduire les uns et rendre l'autre
moins dure et, le fisc, les tribunaux et la police
fonctionnant bien, allons cultiver notre jardin." Ou bien
nous disons: "Non, on peut changer les hommes. Mais l'entrée en pénitence
ne dépend pas que d'une décision morale des individus,
elle dépend aussi des circonstances qu'ils traversent, et
la politique fait ces circonstances. Elle est donc à
dénoncer, mais en deçà des seuils conflictuels."
Il nous faut, d'une certaine façon, le courage d'affronter
le monde. Courage, ma sœur !
|
12nov13 150C25
Message remplacé par
150C34
|
12nov13 150C26
Je crois que je commence à mieux comprendre le sens de
votre entrée qui n'est pas facile à appréhender depuis un
clavier d'ordinateur.
Je crois que nous pouvons insister sur le "roi", "le
souverain" qui est en nous
et dire par exemple :
Changez souverainement votre vie, parce que vous n’êtes né
ni pour être un esclave, ni même un conditionné de la
politique.
En vous il y a le "roi" de l'univers fait pour se posséder
lui-même et vous avez été créé à son
image et ressemblance.
Le monde idéal est un monde de rois
sans
fouets (La Rév d'Arès xix/24)
Bernard DLF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
La Révélation d'Arès
n'utilise pratiquement pas le mot
roi pour désigner l'homme libéré de la religion et de la
politique; Par contre, elle utilise le mot princes dans ce
sens, dans la très belle phrase: Tous
(les hommes)
sont princes, tous règnent sur le mort et sur l'enfer
quand ils vivent selon Ma Parole. J'ai couronné tous Mes
Fidèles (3/9). J'ai déjà retenu cette phrase
pour une utiloisation dans le sens politique.
|
12nov13 150C27
Je pensais ré-utiliser un tract que j'ai utilisé il y a
quelques années et qui parle de la politique.
Je l'avais rédigé suite aux conseils que vous nous aviez
donnés au cours d'un des ateliers sur la mission pendant
le pèlerinage, à Arès [dans les années 90] :
"Vous pensiez que les religions, la
politique, les lois, les règlements, pouvaient résoudre
les problèmes des hommes.
Elles n'ont pas pu, ne peuvent pas et ne pourront jamais
résoudre ces problèmes.
LA SOLUTION EST EN CHACUN DE NOUS.
Si nous sommes de plus en plus nombreux à faire des
efforts sur nous-mêmes dans notre vie quotidienne vers:
plus de droiture, de respect et d'amour pour l'autre, de
pardon, d'acceptation de l'autre dans sa diversité, de
justice, de bien actif, etc...
nous progresserons vers une humanité plus juste au-delà
des religions et des systèmes organisés en pouvoir".
Avec mes frères de la région Centre,
j'utilisais aussi un autre tract spécialement à l'approche
d'une élection, dont voici le passage qui parle de
politique, que je pense aussi ré-utiliser :
"Tout homme qui combat en lui le mensonge,
l'orgueil, la paresse, la violence, l'égoïsme, la haine,
etc.. et qui les remplace par la vérité, la générosité,
le courage, la paix, l'écoute, le pardon, etc.. celui-là
fait plus que n'importe quel programme politique ou
projet de loi : il améliore les relations entre les
hommes et par là même, l'état du monde."
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je me souviens de ces tracts. Mais je pense qu'après
réflexion nous trouverons des formules plus spécifiques.
|
12nov13 150C28
Repris d'un
message sur LinkedIin :
Nous n'avons pas d'idélogie ! écrivez-vous dans cette
entrée 149. Hé oui ! Nous resterons toujours évolutif.
De cette dynamique, nous ferons que la glace redeviendra
de l'eau, et nous ferons que cette eau ne redevienne
jamais de la glace.
Aucune idéologie ne peut permettre cela, puisqu'elle fige
la Vie.
Ceux qui nous observent à un instant T ne peuvent
comprendre ce que nous sommes sans voir d'où nous venons,
et vers quoi nous allons. C'est comme s'ils observaient le
sauteur à la perche à un instant de son exploit : sa
course d'envol, le moment ou la perche s'engage dans le
butoir, le moment ou son corps décolle du sol, l'envol, le
passage de la perche, la retombée. Il faut observer le
mouvement, la dynamique pour comprendre ce qui se passe.
Si vous vous contentez d'une photo isolée de l'ensemble,
vous ne pouvez pas comprendre ce que vous observez. Ni ce
que cherche les Pèlerins d'Arès, ni le rôle essentiel de
leur Guide.
Je voulais écrire un commentaire qui traite de ce point,
mais vous avez déjà publié une nouvelle entrée "politiser
notre refus de la politique ?"
Ce bref échange sur l'agora virtuelle de Linkedin me donne
l'occasion de vous remercier du plus profond de mon âme, de mon
esprit et de ma chair
pour la Lumière
que vous libérerez chaque jour un peu plus pour aider ceux
qui se sont engagés dans ce
labeur pour les géants des temps anciens — pénitence et
moisson — sans jamais se substituer à notre
conscience, au contraire.
C'est en partie ce qui déroute certains observateurs, qui
vous accuse d'avoir une idéologie sans le reconnaître,
mais qui demain permettra au petit
reste que vous commencez à rassembler
de poursuivre leur mission sans jamais retomber
dans la religion.
Alors, oui, ce matin du 12 novembre, comme chaque matin,
chacune de mes cellules, chacun de mes neurones comme
chaque parcelle de mon âme
ne font qu'un pour remercier le Père de l'Univers Infini
d'être revenu encore une fois nous appeler à la Vie
—
Combien de fois devrais-Je vous abreuver (Rév d'Arès
30/3) ?! — et de nous avoir donné ce Messager
fort sans quoi nous n'aurions pas réussi à faire beaucoup
plus de cette révélation de 1974 et 1977 qu'une poule ne
ferait du nouvel IPhone.
Jeff P. d'Ile de France
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Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce message qui me touche beaucoup.
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12nov13 150C29
Message publié deux fois
par erreur. Supprimé.
Voir 150C30 suivant !
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12nov13 150C30
Ma politique repose sur la pénitence,
la grande conversion qui me fait choisir le bien
et rejeter ce qui n'est pas le bien.
J'abandonne le pont qui me relie à la montagne du pouvoir
et du mensonge. Il s'usera et deviendra fragile avec le
temps si je ne l'entretiens plus.
Je marche sur le fil du fil-de-fériste qui me relie à la Montagne Sainte. Plus
habile je deviens et plus attentif je suis à la Force qui
parcourt dans les deux sens le fil. les pieds dessus je ne
fais rien d'extraordinaire mais j'attire l'attention de
ceux qui voudraient s'essayer ou me voir tomber.
Quand en mission je m'adresse à une ou deux personnes, je
parle très peu de politique, parceque je ne connais que
très peu de choses dans ce domaine. Mais comment expliquer
que nous recevons assurément l'aide de Dieu dès l'instant
où nous entrons en pénitence,
que les miracles arrivent quand le choix du bien
devient la seule logique de vie ?
Comment ne pas tromper l'autre sur la marchandise
spirituelle ? Je n'ai aucune promesse à donner, je n'ai
aucun signe à donner qui puisse surprendre. Je suis le
signe qui annonce que l'homme peut changer
sa vie en bien,
chacun selon sa mesure et son potentiel.
Frère Michel, vous êtes l'inlassable prophète
de la pénitence.
Que de chemin vous avez fait ! Par votre exemple, que de
voies droites se sont ouvertes pour des milliers d'hommes
et femmes !
En tant que pénitent, j'ai
aussi
la volonté d'être un homme de guérison (la maladie n'est
pas un bien) pour les hommes ayant l'envie sincère de
s'engager chacun sur le fil qui le relie à ce qu'il y a de
meilleur et de plus beau.
Je n'ai pas l'impression de véritablement vous aider. Vous
semblez parler à des personnes d'un certain niveau
intellectuel sur ce sujet de la dépolitisation politisée.
La politique du Père c'est la pénitence
humanisée sous assitance céleste sur terre et j'en suis le
garant par la Parole prononcée et accomplie
en l'état de ma conscience qui se meut à la surface du
monde.
Le petit reste
est petit, magnifiquement petit.
Il y aura de l'admiration pour ce petit
reste, une grande attente avant que des hommes de
toutes parts viennent donner main forte et retourner le
monde. La Vie
renaît après des siècles d'extinction. Peut importe le
nombre, ma mission est de chercher d'autres épis
mûrs et de renforcer le petit
reste existant, car les hommes ont besoin de
s'accorcher à un espoir jamais vu jusqu'à maintenant. Nous
ne sommes pas des poupées mais des êtres d'âme,
de chair et de sang.
Tony L. de Touraine.
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Réponse :
J'avais déjà pensé à créer un "Parti du Petit
Reste", mais en politique se réduire, se
diminuer, est tout à fait contre-productif.
Cela, ne serait pas compris.
Peut-être "Parti des
Pénitents" ? Le mot est difficile, compris de
travers et risible, si l'on ne l'explique pas
immédiatement.
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12nov13 150C31
Je lis avec beaucoup d’attention l’entrée de ce blog,
"politiser notre refus de la politique ?"
Je me pose la question : Faut-il réfléchir sur la façon
d’aborder les hommes au sein de notre mission ou
enclencher une action de la grande assemblée
qui aurait forcément une incidence sur notre façon de
missionner, de réfléchir et d’agir ?
Chaque assemblée
désigne une sœur ou un frère qu’elle estime capable de
réfléchir sur un projet permettant de faire connaître le
Message arésien et de le concrétiser par des actes au
niveau national.
Ce groupe de frères entreprend une réflexion avec le prophète en son sein
et la grande assemblée
le concrétise par les faits. Ne serait-ce pas le début de
la conscience collective ?
Je pense que le problème de cette mission qui apporte peu
de fruits ou qui peut paraître suranée aux hommes et
femmes que nous rencontrons est dû au manque de faits dans
notre société. Parce que, aujourd’hui, nos pénitences
ne sont pas suffisamment concrètes pour les hommes au
niveau collectif. L’homme a besoin de vivre les prémices
de cette réalité future, un monde changé pour le bonheur
de tous.
Nous nous devons d’être le contre-exemple de ce que nous
fait vivre le système et démontré que le système peut ne
pas passer par l’homme s’il le décide.
Yasmine d'Aquitaine
|
Réponse :
Vos deux derniers paragraphes, ma sœur Yasmine, forment
une réflexion très juste. Je vous en remercie beaucoup.
"Nous devons être le contre-exemple..." Oui, c'est ça. À
cela aussi nous réfléchissons.
Au début vous posez la question suivante: "Faut-il
réfléchir sur la façon d’aborder les hommes au sein de
notre mission ou enclencher une action de la grande assemblée qui aurait
forcément une incidence sur notre façon de missionner, de
réfléchir et d’agir ?'" Pour le moment nous posons le
problème ; nous réunissons tous les éléments. Nous y
réfléchirons ensuite. Il n'est pas encore possible de
répondre à votre question.
Autre question que vous posez: "Ne serait-ce pas le début
de la conscience collective ?" en proposant de déléguer
des représentants désignés par
l'assemblée pour réflchir avec moi à
l'introduction éventuelle dans notre discours
missionnaire. Je réponds ici : Non, je tiens à recevoir
les idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine
qui nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés
dans la Moisson. Ça,
c'est de la conscience collective ! De toute façon, tout
le monde ne participe pas. Des centaines de nos
missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il est
souhaitable que ceux qui commentent fassent que les
silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux
aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup
ont une opinion. J'ai
été très heureux de vous rencontrer l'autre jour dans une
rue de Bordeaux. Je loue votre ardeur dans l'action
apostolique. Oui, les gens peuvent trouver votre discours
missionnaire "suranné", mais c'est comme l'idée de Dieu,
n'est-elle pas "surannée" pour une majorité de gens tombés
dans le rationalisme et/ou l'athéisme, qui ignorent
l'Éternel ? De même ils ignorent, en la considérant
démodée, une Vérité
qui est aussi éternelle et que nous avons à leur rappeler.
Nous n'ignorons pas que nous marchons à contre-courant des
idées qui circulent de nos jours. C'est bien contre cette
masse d'idées en circulation que le Père nous appelle par
La Révélation d'Arès
et nous envoie au-devant des hommes.
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12nov13 150C32
Je ne connais pas grand chose de la politique, mais je
remarque que certains concepts, inventés par des
philosophes, servent de référence à d'autres.
Et puis j'ai repensé à ces illuminati, dont il a été
question.
En réfléchissant aussi à ce qu'évoquent des commentateurs,
je me dis : "Prenons d'abord le rat par la queue. J-F
Lyotard a inventé le terme de post-modernité, ajoutons
celui de "post-politique"". Mais ça existe peut-être déjà
?
Ensuite, je crois à l'idée d'une édition, je pense à
l'effet qu'a eu le petit livre de Stéphane Hessel pour
fédérer des "consciences". Sauf que les insurrections ont
déjà commencé, et nous ne pouvons pas titrer simplement
"Insurgez-vous!" Peut-être pouvons-nous créer
l'association "des insurgés", ou les insurgés du présent
(ou de l'avenir ?) Disons que ça pourrait peut-être
désignér dans un premier temps les rédacteurs d'un livret
?
Je ne suis pas une lumière sur un sujet aussi vaste qu'il
est profond. Je me dis que le mot connote déjà l'idée de
refus.
Dans ma petite tête, je me dis que nous avons des gens qui
font de la politique, depuis la base jusqu'aux hautes
finances, mais que la politique actuelle, pas assez
spiritualisée ne permet plus de faire le lien...
J'ai parlé hier à un frère qui travaillera pour une
élection municipale. Il le fera en accord avec sa foi,
sans "donner au sénat sa main". Il ne lui donnera que ses
yeux, sa conscience, ses compétences, parce qu'il fait
confiance à un candidat local qui cherche véritablement à
fédérer des actions de bon sens quelque soient leurs
couleurs politiques, si j'ai bien compris...
L'idée ici, comme en science, est de construire une sorte
de modèle de collectivité, mais un modèle en mouvement,
par nature réfutable, temporaire, transitoire, mais
composant un corpus de principes où d'autres pourraient
piocher.
C'est très cérébral ? Peut-être, mais j'essaie de faire
une synthèse de mes frissons passés,
Quand cette question de nomination s'est posée à moi lors
de plusieurs situations politiques critiques (guerre de
Yougoslavie, états critiques en Méditérranée, position par
rapport à Al-Qaida, etc, ou même simpl"ment concernant ma
situation professionnelle de plus en plus dégradée).
Sur ce dernier point, j'ai remarqué des faiblesses
importantes dans la manière qu'avaient mes collègues de se
faire entendre, ou de se montrer, afin aussi de frapper
les esprit (et plus accessoirement de se reconnaître dans
une foule — Je pense à ces bonnets rouges qu'il a fallu
faire faire en Écosse... "à l'arrache".
Je vais continuer à réfléchir.
Merci
Laurent L d'Île-de-France
|
13nov13 150C33
Au-delà des lois...
les chemins du coeur
Pourquoi pas un Parti du Cœur ?
Yannig M. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Bien sûr, mais là nous restons encore dans les nuages, en
parlant de Parti du Cœur nous serions encore pris pour des
anges égarés sur terre.
Mon frère Yannig, je ne sais comment vous voyez la
situation, mais pour ma part je la vois très sérieuse, si
sérieuse que je crois que la population n'est pas encline
à faire écho à des mots comme "cœur" actuellement. Cela
réveille en moi le souvenir de l'arracheur de dent qui
autrefois disait aux patients qui hurlaient de douleur
sous sa pince: "Pensez à autre chose !"
Après le dégraissage qu'ont fait subir à leur personnel
les agences financières, les banques annoncent ce matin
mercredi 13 novembre qu'elles vont licencier. Ce n'est pas
seulement du chômage en vue, c'est la signe que l'activité
économique ralentit de façon importante... et pour
longtemps et que les banques savent qu'elles n'auront plus
besoin de tout le personnel qu'elles emploient pendant un
bon moment.
C'est la politique, de gauche ou de droite, qui est cause
de l'inquiétude profonde qui commence dans la population.
Cette population que nous rencontrons dans la rue tous les
jours et qui a la tête ailleurs.
Les agences d'observation et d'évaluation diffèrent mais
la tendance reste la même. François Hollande bat tous les
records historiques en matière d'impopularité (CSA), de
défiance (LH2), d'image négative (Ipsos), d'insatisfaction
(OpinionWay), d'absence de perspectives d'avenir (BVA) ou
de désapprobation de son action (Ifop).
"Le Nouvel Observateur", pourtant magazine de gauche, a
attribué hier mardi à Hollande 24% d'opinions positives.
"Le Point" établit ce mois-ci la cote de satisfaction des
Français à 21% ! Quelle que soit la question posée, le
chef de l'État voit sa cote plonger vers les abîmes. Même
les personnes de gauche ne sont plus que 41% (- 4 points)
à le juger positivement. À l'intérieur de ce bloc, le
nombre d'électeurs proches du PS tombe pour la première
fois sous les 50% (48 %), soit une baisse de 6 points en
un mois.
Mais ce n'est pas Hollande, dont tout le monde savait
qu'il était incompétent en le préférant à Sarkozy, que
personnellement j'accable, mais la politique en général.
C'est elle qui sombre. Hollande ramasse la politique qui
l'a précédé, de gauche ou de droite, et je ne crois pas
que le FN ou le Centre qui s'unit (Borloo + Bayrou)
puissent nous sortir de là.
Nous prêchons la pénitence,
mais nous ne devons pas le faire, surtout pas en ce
moment, sous une forme qui paraisse un rêve rose. Vous
avez raison sur le Fond,
Yannig, mais il y a les réalités aussi réelles que notre chair est réelle et
nous traversons une période où il faut faire attention aux
mots. Je cherche ces mots.
Ceci dit, je vous remercie pour votre suggestion. Il en
faut et je pense que vous allez encore réflechir.
|
13nov13 150C34
Pardon pour n'avoir pas vérifié si le lien s'ouvrait.
J'apprends sur le tas, donc cette fois-ci je crois qu'il
va s'ouvrir :
http://www.cidh.oas.org/Basicos/French/b.declaration.htm
Danielle A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Pour ceux que la lecture de la Constitution Américaine
intéresse.
|
13nov13 150C35
J'ai un peu honte de vous adresser cette réponse, tant je
me sens loin de la plupart des commentateurs de votre
blog, faute d'engagement radical auprès du petit
reste (votre réponse en 149C38).
Mais après mon commentaire en 135C78, et placé devant
vous, le prophète
Mikal, il m'est spirituellement impossible de me
taire. Votre question est importante, même si elle n'a pas
forcément de réponse.
Vous avez raison de chercher à concilier l'inconciliable :
"La masse pour croire nos missionnaires doit cesser de
voir en eux quelques anges attardés sur terre avant de
disparaître avec Dieu déjà déclaré mort (Nietzsche "Le Gai
Savoir"). Elle doit voir ces prêcheurs de relativité comme
les artisans immédiats d’un temps encore impalpable.
Enfin, parler politique, c’est épingler à notre foi hors
du temps une réalité qui approche de nous à grand pas, non
le Bonheur, mais l’épreuve."
Le frère Michel en tant que missionnaire cherche ainsi des
réponses nouvelles auprès des missionnaires, même ceux qui
comme moi ne le sont plus du tout depuis un semestre.
Voici ma modeste contribution.
Il me semble que la liberté et le développement de la pénitence sont les
axes centraux de toute expérience collective de changement
du monde. Les Pèlerins d'Arès devront faire la
démonstration concrète d'une exemplarité sociale basée sur
la pénitence. À
titre d'illustration, les monastères ont maintenu la foi
chrétienne à travers l'ère féodale, mais ils avaient
l'opportunité au départ de disposer de forêts et de marais
où s'établir sans trop gêner les pouvoirs politiques. Les
Pèlerins d'Arès, eux, n'ont pas de continent vierge où
s'installer.
À notre époque, plus grand chose ne peut être fait
institutionnellement sans être immédiatement contrôlé par
les puissances politiques. Aller à contre-courant
nécessiterait de diluer les systèmes de pouvoir actuels,
ou au moins d'arréter leur expansion.
Un préalable à un éventuel message politique des Pèlerins
d'Arès est de choisir s'ils veulent proposer en priorité
de diluer les systèmes de pouvoir ou s'ils préfèrent se
concentrer sur certains problèmes jugés plus urgents que
les pouvoirs centralisateurs.
Il serait comparativement plus simple, mais moins inspiré
par le Fond, de
faire des propositions pratiques comme par exemple sur la
question de la dette des états, la création des richesses
ou la répartition des richesses financières, la sobriété
joyeuse qui ré-oriente la consommation des particuliers,
un nouveau mode d'élection politique, ou le refus des
technologies de contrôle et d'observation des humains. Ces
propositions plus pratiques pourraient être facilement
récupérées par des partis politiques, comme l'a été la
taxe Tobin promue par ATAC. Elles me semblent trop
spécifiques pour représenter publiquement un discours
politique arésien.
Il ne s'agirait pas non plus, selon moi, de faire des
propositions trop inconsistantes au citoyen, comme :
"Inventez un nouveau bonheur social fait d'amour, de
sobriété matérielle et de travail, pour résister aux
épreuves qui nous attendent", ou "Adhérez au parti des pénitents", ou encore
"Revisitons le principe de démocratie !"
Toute proposition au peuple, et en particulier celle qui
refuse la politique, doit tenir compte du degré de
faiblesse collective du peuple concerné. C'est une des
leçons de Machiavel, qui n'a pas inventé [ce qu'on appelle
aujourd'hui] le machiavélisme. Machiavel est au contraire
un penseur qui apporte une réflexion large et utile sur le
pouvoir politique. Il explique entre autre, comme le dit
aussi La Révélation
d'Arès, que les chefs politiques répondent à une
attente de la masse qu'ils ont su séduire. Sinon, les
chefs ne tiennent pas longtemps sans violence envers leurs
opposants, et donc sans prendre de gros risques. Cette
violence même est vite insuffisante, si les chefs n'ont
pas l'appui actif et ferme d'une minorité (disons au moins
15 % de la masse, en attendant le jour malheureux où,
peut-être, la technologie permettrait de contrôler le
peuple avec 1 % de partisans actifs).
Les propositions contre-politiciennes des Pèlerins d'Arès,
pour être responsables, feront l'hypothèse d'un degré
d'intelligence collective qui sera adapté à la mentalité
du moment, qui aura été attentivement évaluée. Aucune
contre-proposition basée sur le spirituel à l'échelle d'un
grand groupe n'est applicable sans polone
[Rév d'Arès xxxix/12-13]. Il est vain aujourd'hui
d'espérer trouver une polone
forte dans le peuple, et sans elle, il est vain d'espérer
sortir de l'idéologie si la contre-proposition est une
action précise. Par exemple, une approche serait de forcer
le système à tenir mieux compte de la réalité, par
l'insertion dans les mécanismes de décision de plusieurs
forces politiques en conflit entre elles. Mais
l'affrontement sec d'égos et d'idéologies n'apportera
jamais de meilleures solutions collectives.
J'envisage plutôt une contre-proposition politique qui
serait un retrait, une non-action assumée, l'organisation
d'un vide dans le maquis actuel du système qui s'impose à
tous, sans supposer l'existence d'une polone,
mais tout en permettant à une polone
éventuelle de "respirer". Pour être "les artisans
immédiats d’un temps encore impalpable", il s'agit de
devenir les artisans, non de bulles de temps comme serait
un vaisseau spatio-temporel à la H.G. Wells, mais d'être
les artisans de bulles de vide institutionnel pourtant en
relation d'échanges, comme le vaisseau spatio-temporel,
avec l'extérieur qui est l'ensemble des institutions
publiques.
La physique nous apprend que le vide est plein d'énergie
créative. Ce vide institutionnel pourrait couvrir tous les
aspects possibles de la règlementation collective, ou, le
plus souvent, être limité à quelques aspects. Je propose
ici la création d'espaces institutionnels autonomes,
appelés des EIA.
"Le bonheur que donne l’audace de dire non avec amour",
c'est une proposition faite aux politiques d'une évolution
graduelle qui ménage les différences de niveaux et de
sensibilité dans le peuple.
Le système politique a su inventer des dispositifs de
niches pour faciliter le démarrage des startups. Il
pourrait maintenant envisager des dispositifs de niches
pour faciliter le démarrage des expériences collectives
qui traitent autrement les questions fondamentales du
travail, de l'argent, de la famille, de la propriété, de
la création et du partage des biens et services.
Pour être acceptées par le système politique, ces
expériences doivent être conçues dès le départ pour être
fiscalement neutres. Toute innovation sociale entre
plusieurs milliers de personnes a besoin pour réussir
spirituellement d'amour et d'intelligence, qui sont
propres aux volontaires qui s'y impliquent, et d'un espace
juridique et administratif particulier. Cet espace, s'il
se veut être laboratoire spirituel, doit accepter les
avancées et les reculs multiples et imprévisibles de
chaque personne en son sein.
Entrer dans cet espace, progresser en responsabilité
lentement et de plus en plus loin, ou régresser comme
individu au point de choisir de sortir de l'espace
d'innovation, doit être possible et organisé dès le
départ. Le pouvoir politique devrait accepter un espace
d'innovation sociale dès lors qu'il est capable de
démontrer qu'il est fiscalement neutre, c'est-à-dire
équivalent selon ses critères à un fonctionnement moyen de
ses participants selon les usages en vigueur. L'espace
d'innovation en tant que structure reconnue paierait à
l'état les impôts de tous ses membres, en tant que
citoyens usuels de l'état, et de toutes ses entreprises.
L'espace n'aurait aucune obligation à respecter la
législation fiscale actuelle dans son fonctionnement
interne. Nos institutions politiques ne 'verraient' plus
chaque citoyen et entreprise, mais une organisation qui
paye pour tous en étant capable de justifier, par le moyen
d'audit par exemple, la validité des sommes versées.
L'espace d'innovation devra négocier avec l'état son
niveau de transparence, c'est-à-dire l'usage des
mécanismes divers que l'état emploie pour observer ses
membres ou entreprises, et réagir aux comportements
déviants. L'état s'engagerait aussi sur le stabilité de
ses relations avec les EIA pendant plusieurs années.
L'objectif est de permettre de nouveaux vécus sociaux sans
violence, pour expérimenter sur le terrain des solutions
nouvelles. Chaque EIA est régenté par des règles propres,
édifiées par ses créateurs.
Ces règles seront la marque de fabrique de l'EIA. Chaque
EIA fait l'objet de contrats explicites avec l'état. La
mise en relation entre les règles institutionnelles en
cours (UE, état, région,...) et les règles propres de
l'EIA serait explicite, inscrite dans les statuts de cet
espace expérimental. Puisque les procédures
administratives sont informatisées, la mise en relation
entre les procédures internes du EIA et celles des
administrations publiques serait elle aussi informatisée.
C'est d'ailleurs parce que l'informatique personnelle et
administrative existe à un coût accessible qu'un EIA peut
assumer avec son informatique propre l'équivalent de
certaines procédures administratives de l'état, ce qui
aurait été impossible il y a 50 ans. Un EIA ne peut être
acceptée par l'état que si elle a assez de membres dès le
départ (par exemple 3000 volontaires) pour un engagement
de durée suffisante (par exemple 5 ans) et si ses
volontaires représentent un échantillon représentatif de
la société sur quelques critères clés. Il s'agirait de
refuser tout EIA qui serait réservé implicitement, par ses
règles d'adhésion ou de fonctionnement, aux seuls riches
ou aux seuls pauvres, aux jeunes ou aux vieux, aux grands
diplomés ou aux illétrés, aux biens portants ou aux
malades, ou à une profession particulière. Un EIA trop
grand serait aussi refusé, car il ne s'agit pas non plus
de produire des "paradis fiscaux" tels que Monaco ou
Jersey.
Les EIA ne seraient pas seulement des entreprises, des
coopératives ou des associations, quoiqu'ils soient aussi
des lieux d'organisation du travail. Ils pourraient
choisir des solutions habituelles ou différentes en
matière de propriété, de système de santé, de retraite, de
police, d'éducation, de justice, de monnaie, de
répartition des richesses produites par l'EIA, de
cotisations sociales, de solidarité, de logement,
d'urbanisme, de prisons, de fonctionnement dans le EIA des
entreprises n'y appartenant pas, etc, mais avec toujours
l'impératif de respecter les droits de l'homme. Les
procédures de dissolution d'un EIA et de sortie d'un EIA
par un membre sont prévues, tout comme aujourd'hui la
dissolution d'une entreprise ou la fin du contrat de
travail d'un employé. Les résultats des EIA font l'objet
de bilans publics approfondis, au service de tous les
citoyens. Les EIA contribuent ainsi au débat politique.
Ils peuvent être vus comme une généralisation de ce que
fait le pouvoir politique chaque fois qu'il décide de
créer une franchise fiscale ou une exception législative,
dont il tire les leçons quelques années plus tard. La
première différence est qu'un EIA est à l'initiative de
tout groupe d'individus assez nombreux, variés, organisés
et motivés.
Échanger dans la rue sur les malheurs de la politique et
politiser notre refus suppose de faire des
contre-propositions politiques courtes et claires. La
proposition des EIA peut être comparée à l'invention du
concept capitaliste, juridique et comptable d'entreprise
au XVème siècle, qui a créé lentement une culture
marchande rééquilibrant le pouvoir royal, puis favorisant
la démocratie. Elle montrerait que 'nous aussi sommes des
hommes de la terre, des frères de tous les humains, et que
nous partageons leurs soucis.'. Elle présente l'avantage
d'être à-peu-près inacceptable par les pouvoirs politiques
actuels, donc difficile à récupérer, tout en étant un
indicateur de ce qui serait souhaitable d'obtenir un jour.
Vous dites 'Nous sommes là dans un domaine pratique que je
voudrais en même temps ne pas voir quitter le Fond.'.
La proposition des EIA me semble dépolitisante au sens
large, et concrète, mais elle n'interdit pas la politique
au sein d'une EIA. Si elle est mise en oeuvre un jour par
un état moderne, elle pourra être utilisée par tout parti,
religion, secte et tout groupe totalitaire.
Offrir la liberté d'expérimenter hors des lents compromis
politiques de nos institutions politiques, mais en
risquant d'avoir des volontaires sans vertu, c'est ouvrir
la porte à la fois au totalitarisme, au chaos et à des
échecs très variés... mais c'est un risque qui en vaut la
peine, même dans une société où les vertueux sont une
petite minorité. Par ailleurs, tant que le pouvoir
politique refusera le principe des EIA, il sera possible à
un groupe de Pèlerins d'Arès de construire et de vivre
dans une EIA non officielle (bien que limitée à certains
aspects, pour rester dans la légalité) et d'en montrer le
fonctionnement lors des contacts missionnaires.
En conclusion, je ne sais vraiment pas si l'EIA est une
bonne idée pour parler politique dans la mission de rue.
Il m'a semblé nécessaire d'en exposer l'idée. A vous,
frère Michel, de vous faire une opinion avec l'aide du
petit reste. Je ne souhaite pas que ce message soit publié
sur votre blog. Je vous laisse cependant le choix.
Maintenant, au plus profond de cette nuit du 13 novembre,
je vous embrasse et je vais prier.
Patrick T. d'Ile de France
|
Réponse :
Quoique j'envisage pour l'heure des choses beaucoup plus
simples que celle que vous proposez: la création d'une
unité humaine nouvelle, que vous appelez EIA, je vous dis
merci pour cette réflexion, qui, même si elle n'est pas
toujours facile à lire, s'ajoute à d'autres réflexions de
valeur et va nous aider à y voir clair. Mais si elle n'est
pas facile à lire, c'est aussi parce qu'elle innove avec
cette idée d'EIA. L'innovation, c'est quand même ce que
nous cherchons.
Il y a cependant quelques insuffisances (ou silences) dans
ce commentaire, comme l'évocation de la polone,
parce qu'on ne peut pas parler de la polone
sans parler des has (Rév
d'Arès xxxix/5-11), c.-à-d. des âmes.
Or, l'ha ou l'âme, c'est la pénitence qui la
donne. La polone est
donc
le résultat massif d'une addition
d'has ou d'âmes.
On en revient à la
pénitence. Ceci dit, votre idée d'EIA appelle à
un effort de pensée pour y voir clair. J'ai lu
attentivement votre commentaire, mais je n'ai pas tout
compris. Il me faudra le relire et le relire peut-être.
|
13nov13 150C36
Merveilleuse et difficile entrée, juste
prophète
!
Je n'ai actuellement ni ordinateur ni adsl et je lis votre
blog sur mon petit téléphone. Alors je serai plus diserte
dans une lettre, mais je voudrais, comme chacun ici donner
ma modeste contribution.
S'il est incontestable que nous perdons des contacts qui
semblent sincèrement attirés La
Revelation d'Arès, parce qu'ils ne nous
frequentent pas dans notre vie et ne voient pasqu'il est
tout à fait concret d'essayer de redresser notre vie par
la construction de notre
âme, alors [ilo faut] entrer dans la vie publique
pour être visible [et il] est souhaitable que le levain
de la Parole de Dieu soit dans la pâte. Mais quelle pâte ?
Il nous faudra garder notre force qui est de nature
prophètique et rien d autre
La direction à proposer et à bien garder de vue (même pour
parler urbanisme ou commerce) est "L'absolu social en
Éden" (de fait c'est cela notre programme).
Et notre contrat social (on peut dire notre constitution
en terme politique), puisqu'il faut bien définir un mode
relationnel entre les membres dun corps social: "Une
anarchie de pénitents"
Personnellement, je [parlerais dans] ces termes-là.
Car il ne faut pas croire, même si cela est hautement
respectable et souhaitable, que les représentants des
religions dans les conseils d éthique ou tous les braves
gens qui se défendent par leurs associations dans les
instances publiques (conseils régionaux ou autres) changent le monde.
On leur accorde quelques souhaits pour sauver la bonne
conscience des élus, mais les
rois restent assis
sur
leurs mains (Rév d'Arès xv/4).
Le Bien ne peut
pas se plaider comme les lobbyistes le font pour une cause
quelconque dans les couloirs de Bruxelles.
Il nous faut "inclure dans l'amour", sans idéologie
binaire (pour ou contre, dedans ou dehors)et sans imposer
nos choix, mais en créant une dynamique: l'envie du choix
du bien qui pour
être le Bien
doit l' être pour soi et
pour
le prochain.
Plus qu'essayer de modifier des lois iniques il nous
faudra nous glisser dans toutes les mailles de leurs
filets pour les dépasser et prouver que de pénitents
à
pénitents on peut vivre sans elles et
sublimement plus heureux.
Pascale de Rhone-Alpes
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Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Voilà non une proporsition
concrète, mais un beau cadre spirituel pour y parvenir.
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13nov13 150C37
Constitution Fédérale de la Confédération Suisse
du 18 avril 1999 (État le 3 mars 2013)
Préambule :
Au nom de Dieu Tout-Puissant!
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la
liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix dans
un esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le
respect de l'autre et l'équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir
d'assumer leurs responsabilités envers les générations
futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que
la force de la communauté se mesure au bien-être du plus
faible de ses membres.
En Suisse on parle de bien-être et non de
bonheur, les deux restants légitimes.
Il semble que beaucoup de pays se réfèrent dans leur
constitution à Dieu ou comme dans les droits de l’homme à
l’Être suprême, simplement ce Dieu, cet Être suprême, est
compris et perçu à travers les systèmes religieux.
Le religieux par ses abus et ses excès fut à la source de
l’athéisme et engendra le politique actuel qui n’est en
fin de compte que son prolongement, l’un comme l’autre
désespère de l’homme.
De fait deux concepts se montrent :
— L’homme désespérant de lui qui a choisi la loi, a choisi
de déléguer sa liberté au fait qu’on lui avait promis paix
et sécurité.
— L’homme désespérant de lui a choisi les règles
religieuses (dogmes, sacrements…) pour répondre à son
questionnement métaphysique en vue de trouver son salut.
Nous savons que ni l’un ni l’autre de ses concepts ne
correspond à la réalité du Vrai
Dieu.
Si les religions et les politiques ont leurs programmes,
le Vrai Dieu en
a aussi un, avec pour différence que ce Dernier ne se
préoccupe pas des formes de société mais de leur qualité
spirituelle, ni même du fait que l’on croit en Lui ou pas.
Comme tout est rapport de force pour dépolitiser la
politique peut-être faut-il simplement rappeler puis
mettre en œuvre en petites unités le programme du Vrai
Dieu qui :
Dans La Révélation
d’Arès se redéfinit l’entendement de ce que
l’homme peut comprendre.
Elle rappelle à l’homme qu’il est image
et
ressemblance [du Créateur], donc absolument libre, que le seul
agent de fraternité qui peut faire se côtoyer sans conflit
la multitude de familles de pensées parfois antagonistes
reste la pénitence,
que si la société doit se protéger avec fermeté des écarts
de certain de ses membres, elle peut le faire sur la base
de l’amour en ayant pour souci de se donner tous les
moyens pour que ces derniers puissent se ressaisir, qu’Il
a donné à l’homme pour la peine de l’apprêter tout ce dont
il avait besoin, qu’il n’a pas voulu que par toutes sortes
de séduction que l’on détourne
le salaire de l’ouvrier, qu’il n’a pas établi une
quelconque hiérarchie, mais simplement mis le
fort et le sage au service du faible et du plus
petit, etc.
Au fond chacun sait tout cela et le Vrai
Dieu l’avait bien avertit
1 Lorsque Samuel fut
devenu vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
2 Son fils premier-né se
nommait Joël, et le second Abia; ils jugeaient à
Bersabée.
3 Les fils de Samuel ne
marchèrent pas sur ses traces; ils s'en détournaient
pour le gain, recevaient des présents et violaient la
justice.
4 Tous les anciens
d'Israël s'assemblèrent et vinrent vers Samuel à Rama.
5 Ils lui dirent: "Voilà
que tu es vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes
traces; établis donc sur nous un roi pour nous juger,
comme en ont toutes les nations."
6 Ce langage déplut à
Samuel parce qu'ils disaient: "Donne-nous un roi pour
nous juger;" et Samuel pria Yahweh.
7 Yahweh dit à Samuel:
"Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira;
car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est Moi qu'ils
rejettent, pour que Je ne règne plus sur eux.
8 Comme ils ont toujours
agi à mon égard depuis le jour où je les ai fait monter
d'Égypte jusqu'à présent, me délaissant pour servir
d'autres dieux, ainsi ils agissent envers toi.
9 Et maintenant, écoute
leur voix; mais dépose témoignage contre eux, et
fais-leur connaître le droit du roi qui règnera sur
eux."
10 Samuel rapporta
toutes les paroles de Yahweh au peuple qui lui demandait
un roi.
11 Il dit: "Voici quel
sera le droit du roi qui règnera sur vous: Il prendra
vos fils, et il les mettra sur son char et parmi ses
cavaliers, et ils courront devant son char.
12 Il s'en fera des
chefs de mille et des chefs de cinquante; il leur fera
labourer ses champs, récolter ses moissons, fabriquer
ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
13 Il prendra vos filles
pour parfumeuses, pour cuisinières et pour boulangères.
14 Vos champs, vos
vignes et vos oliviers les meilleurs, il les prendra et
les donnera à ses serviteurs.
15 Il prendra la dîme de
vos moissons et de vos vignes, et la donnera à ses
courtisans et à ses serviteurs.
16 Il prendra vos
serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos
ânes, et les emploiera à ses ouvrages.
17 Il prendra la dîme de
vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
18 Vous crierez en ce
jour-là à cause de votre roi que vous vous serez choisi,
mais Yahweh ne vous exaucera pas."
19 Le peuple refusa
d'écouter la voix de Samuel; ils dirent: "Non, mais il y
aura un roi sur nous,
20 et nous serons, nous
aussi, comme toutes les nations; notre roi nous jugera,
il marchera à notre tête et conduira nos guerres."
21 Après avoir entendu
toutes les paroles du peuple, Samuel les redit aux
oreilles de Yahweh.
22 Et Yahweh dit à
Samuel: "Écoute leur voix et établis un roi sur eux."
Alors Samuel dit aux hommes d'Israël: "Que chacun de
vous s'en aille à sa ville."
(Bible : 1Samuel 8/1-22)
Un programme à remettre en action et qui vaut bien que
l’on s'y risque.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
Très beau et très opportun commentaire, frère Bernard.
Merci.
Il y a là déjà deux ou trois choses concrètes qui peuvent
être formulée, après réflexion sur la forme, dans la
mission.
Les mises en garde de Dieu contre les pouvoirs que les
humains réclament pour les dominer et diriger ne sont pas
rares.
Les Hébreux pensaient, en réclamant un roi, devenir un
modèle supérieur de société. Plus tard les Français en
renversant leur roi et se donnant une République crurent
de même devenir un modèle supérieur de société. Maintenant
cette République va appeler un remplacement. Mais par quoi
? Quoi que ce soit, ce sera encore un pouvoir, je le
crains, et les sujets devront toujours s'incliner davant
lui.
L'avertissement de Dieu aux homme par l'intermédiaire du prophète n'a pas
d'âge. Il demeure à jamais, parce que le seule modèle
supérieur de société est celui d'hommes
bons et libres.
Il faut que les hommes comprennent qu'ils sont capables —
contrairement à la fausse image qu'ils ont d'eux-mêmes —
de vivre librement en société.
C'est évidemment ce que nous devons trouver à formuler
dans notre mission de façon convaincante, ce qui n'est pas
évident, vu les idées générales qui courent.
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13nov13 150C38
La notion de peuple est très floue dans l'esprit des
citoyens.
En conséquence, la notion de politique n'est pas moins
floue.
Il est illusoire de vouloir s'attaquer à cette question,
autrement qu'en disant bêtement "Moi je suis de gauche" ou
"Moi je suis de droite", car les gens se foutent des
détails en politique.
Vous vous faites des idées fausses sur cette question.
C'est désespéré. Il n'y a rien à tirer des Français de ce
point de vue et il y a encore moins à en tirer en
mélangeant le spirituel et le politique. En ne parlant que
de spirituel vous faites sûrement l'effet d'être des
"anges sur terre", mais c'est toujours mieux que d'avoir
l'air d'être des anges déguisés en colleurs d'affiches
électorales.
On peut toujours observer le monde comme vous le faites,
ou comme les journalistes le font, mais on ne tire de ce
qu'on voit que des mots. Un jour ce sera la révolution
excatement comme le nitrique et la glycérine forment un
explosif, partce que c'est comme ça et qu'on n'y peut
rien.
Je suis un partisan de La
Révélation
d'Arès mais elle ne m'intéresse que parce qu'elle
me permet de m'évader. Si vous en faites quelque chose qui
entre dans les soucis quotidiens, c'est foutu, vous
n'aboutirez à rien.
Comme le génie qui est toujours forcément solitaire, La Révélation d'Arès
est forcément solitaire et ne peut mener un homme qu'au
salut solitaire.
Nous pèlerins d'Arès n(je suis un pèlerin petit "p") ne
pouvons rien faire contre la politique. Elle se succédera
à elle-même.
Je n'arrive pas à comprendre que vous sortiez tout à coup
de votre tour d'ivoire spirituelle pour vous souiller dans
des considérations politicardes, car tout ce qui est
politique est politicard.
Ou alors il y a quelques chose que je ne comprends dans ce
vous recherchez.
Expliquez-moi !
Fabrice d'Auvergne
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Réponse :
Une fois encore, je vais m'efforcer de m'expliquer, un peu
différemmentr. Peut-être comprendez-vous mieux.
Je crois comme vous que "la notion de peuple est très
floue dans les têtes des citoyens." Cela se voit très bien
dans les élans généreux de beaucoup de Français envers les
immigrés et autres étrangers sans papiers, qui ne sont pas
du "peuple" de France. Beaucoup de gens aujourd'hui ne se
réclament pas plus du peuple que des Gaulois.
Ce que perçoivent le plus les Français, à mon avis et
selon mon expérience propre — mais ce n'est que mon avis
et que mon expérience propre — c'est la générosité ou le
manque de générosité. Il est clair par exemple, que
l'impôt doit préserver une idée de générosité et ne jamais
devenir l'impôt punitif qu'il devient. M. Hollande semble
dire aux Français: "Vous avez voulu trop de choses. Tout
cela coûte très cher. Eh bien, payez maintenant !" Cet
homme fait passer son idéologie avant la générosité et
cela va lui être fatal. Au lieu de faire des économies:
Ramener l'armée d'Afghanistant, du Mali, fermer des
ambassades qui coûtent une fortune, réduire le train de
vie de l'État, etc. il fait payer les Français. C'est en
ceci surtout qu'il est incompétent.
J'ai été communiste, mais jamais je n'ai vu les
communistes de ma jeunesse juger les gens sur le seul fait
qu'ils soient communistes ou capitalistes ou royalistes,
mais d'abord sur le fait qu'ils étaient des gens généreux
ou non généreux. Quand de Gaulle arriva au pouvoir les
comunistes eux-mêmes votèrent pour qu'il devint président
en 1955, parce qu'ils voyaient en lui un homme généreux.
Pour cette raison je pense parfois à un parti politique
qu'on appelerait "Générosité".
Une homme généreux, ce n'était pas d'abord un homme
d'idées politiques, mais c'était un homme large d'esprit
et de porte-monnaie, franc, simple, digne, respectueux des
autres. La morale consistait à être courageux, juste et à
ne pas juger les autres. Toutes ces idées ne sont-elles
pas déjà les nôtres ?
Les Français ont eu la guerre de 1914-18, la guerre de
1939-45 (que j'ai connue moi-même), les guerres
coloniales: Indochine, Algérie... Bref, nous avons mesuré
tout le poids du monde et ses souffrances. La politique,
pensaient-ils, consistait avant tout à remettre l'homme à
sa place digne et libre. Or, ce n'est pas ce qui se passe.
Aujourd'hui nous sommes gâtés d'un côté (une couverture
médicale extraordinaire, un système éducatif gratuit) mais
terriblement brimés et asservis d'un autre par une
montagne de lois que rejoint une montagne d'impôts.
Nous ne sommes pas pour la politique, mais puisque pour un
long moment encore la politique s'impose à nous, nous
avons notre mot à dire à son propos, et nous ne voulons
pas d'une politique sans générosité.
C'est ici que le problème devient difficile. Les Français
(et les hommes partout ailleurs) ont oublié tout ce qu'ils
représentent qui mérite des ménagements et font que les
brimades de tous côtés — rien que la multiplication des
radars, une sorte de folie de la répression, devient non
plus une mesure de sécurité, mais une brimade, quelque
chose qui exprime le mépris qu'ont les décideurs de radar
pour les hommes —. C'est grave. Mais soudain les Bretons
se réveillent et commencent à incendier les radars. Je ne
sais pas si les gouvernement voit les choses comme moi,
mais il le devrait.
Les hommes libres doivent se hisser à la hauteur de leur
responsabilité face à ce qu'on veut faire d'eux, des
quasi-esclaves, pour redonner à l'humanité ses chances de
s'en sortir, la force de rembourser ses dettes, de balayer
ceux, les politiques, qui les ont faites et qui continuent
à en faire, etc.
Si la France doit devenir le pays des gentils retraités
dociles, des employés et ouvriers bourgeois bien dans le
moule politique, des lotissements, des associations
philantropiques et rationalistes, des achats à la
"Redoute" sur l'internet, des programmes télévisés, des
gentils congés payés, etc. si cette France où Dieu s'est
manifesté en 1974 et 1977, doit devenir cette petite
société étriquée, celle du film "Camping", au lieu de
devenir un sursaut de grandeur et de sacré, une immense
espérance pour les autres pays, alors, nous n'avons pas
compris quelque chose dans le fait que le Père a parlé en
France. Voilà aussi pourquoi je souhaiterait qu'on
introduise un peu de politique dans notre mission.
Il y a dans l'homme plus de grandeur et de générosité à
tirer que d'argent à soutirer par l'impôts, les amendes,
les taxes, etc — on n'entend plus parler que de ça —. Oui,
il nous faut faire maintenant la part de ce qui mérite
d'être exalté en l'homme.
Une victoire par jour, même toute petite mais une victoire
par jour, sur nous-mêmes par la pénitence
et sur le monde par le refus du péché
mais aussi des pouvoirs abusifs, voilà qui donnera du sens
à notre magnifique aventure spirituelle.
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13nov13 150C39
Voici les documents transmis par Didier Br. de 150C18 :
Dossier 1 (72
pages)
Dossier 2 (78
pages)
Dossier 3
(106 pages)
Dossier 4 (69
pages)
Dossier 5 (42
pages)
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13nov13 150C40
Frère Michel, j'ai beaucoup de sympathie pour vous et
j'assiste à votre combat avec admiration.
Vous avez maintenant 84 ou 85 ans et vous ne dételez pas.
Vous tirer toujours la lourde charrette de La
Révélation
d'Arès.
Mais vous n'ignorez pas que votre vision politique, si
vous vous mettez à en faire état, peut être assimilée à
une utopie et partir dans les oubliettes de l'imagination
des foules.
Vous croyez comme tous ceux qui vous ont précédé que le
mal a été introduit dans le monde par le péché.
Moi, qui n'étais pas croyant, j'avoue que vous m'avez
ébranlé et que, sans être engagé dans votre action à côté
de vos frères les plus actifs, je ne manque pas une
occasion de défendre votre personne et vos principes
devant les rires, les ironies, parfois les colères de
quelques uns de mes parents ou amis qui ne croient pas en
vous.
Être Pèlerin d'Arès exige une foi à toute épreuve, des
convictions de saint.
Vous m'avez moi aussi assez convaincu pour que je sache
garder ma dignité dans la défense de l'événement
surnaturel d'Arès et de son message.
Mais faites attention ! Tant que vous versez dans la
religion, bon ! les gens renâclent mais certains
respectent. Quand vous allez verser dans l'utopie en
faisant de la politique, ce sera une autre paire de
manches.
Je me demande si vous engagez le public sur la corde du
fil-de-fériste ou si c'est vous-même qui vous y engagez.
Vous me faites un peu peur. Attention à l'utopie !
Baudouin de Belgique
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Réponse :
Oh ! mais je n'oublie pas que notre "vision politique peut
être assimilée à une utopie... et partir dans les
oubliettes de l'imagination des foules."
Je n'oublie pas les grandes utopies :
Le "News of Nowhere" (Nouvelles de Nulle Part) de William
Morris (fin du Xixe siècle), où l'individualisme n'était
sacrifié à aucune idéologie socio-politique, à aucun
socialisme, à une éthique surhumaine (comme est
quelquefois considérée notre pénitence).
"L'An 2440" de Louis-Sébastien Mercier,
une sorte de monde de rêve heureux.
Le "Master Beast" (La Bête Maîtresse, jamais
traduit en français, je crois) d'Horace W. Newte, qui voit
un échec complet du socialisme au 21e siècle.
Le "Brave New World" (Le Meilleur des Mondes) d'Aldous
Husley, très connu
Le "Enez ar Brod" (en breton, en français : l'Ile sous
Cloche) de Xavier de Langlais.
Le "1984" de George Orwell, ultra-connu.
Tous ces auteurs ont tout à la fois dénoncé les abus de la
politique, finalement mortifère, et les possibilités
d'évasion.
Je n'ignore pas que La
Révélation d'Arès est assimilée par beaucoup à
ces livres utopiques.
Je n'ignore rien des difficultés qui sont les nôtres à
cause de notre foi qui, comparée à des anticipations
imaginées ici et là dans des œuvres de fiction, souvent
basées sur des analyses de la réalité politique, est vue
comme un rêve de plus.
Vous savez, au temps de Jésus, Jésus n'était pas le seul
en Palestine qui circulait avec un discours libérateur.
Comme dans toutes les périodes historiques éprouvantes les
annonceurs de lendemains libérés et radieux ne manquaient
pas. Mais seul Jésus est resté dans les mémoire, seule sa
prédication a passé les siècles et a eu sa place dans la
Bible jusqu'à nous, parce qu'il était le seul authentique
prophète de Dieu.
Ce sera la même chose pour La
Révélation
d'Arès. Courage, frère Baudouin. Je profite de
cette réponse pour vous rappeler que nous avons maintenant
deux frères misisonnaires réguliers, frère Guy et frère
Louis-Marie dans votre pays. Je vous ai déjà indiqué dans
une lettre un marché où vous pouvez les trouver. Je crois
que ce n'est pas très loin de chez vous.
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13nov13 150C41
Comment donner à goûter la substance des messages de Jésus
et Mouhammad — pour ma part c'est Jésus qui me préoccupe
le plus — et comment mettre àpart les sacrifices comme la
martyrologie ou le jihad qui n'étaient que des stratégies
de sauvegarde de la Parole (vous avez vous-même les
vôtres) et mettre à part l'objectif final des messages
des prophétes.
Pour ce qui est du message de Jésus, Jérémie en fait à mon
sens une trés belle synthése :
Jérémie
31/31-34
Voici, les jours
viennent, dit l'Éternel, où je ferai avec la maison
d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
Non comme l'alliance
que je traitai avec leurs pères, le jour où je les
saisis par la main pour les faire sortir du pays
d'Égypte, Alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse
leur maître, dit l'Éternel.
Mais voici l'alliance
que Je ferai avec la maison d'Israël, Après ces
jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans
d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur; Et je serai leur
Dieu, Et ils seront mon peuple.
Celui-ci n'enseignera
plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant:
Connaissez l'Éternel! Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit
jusqu'au plus grand, dit l'Éternel; Car je pardonnerai
leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur
péché.
Autrement dit, de la bouche de Jésus le
Royaume
est au dedans de vous !
Autrement dit par Bouddha (quand on sait
qu'un terrain recéle un trésor, alors on dépense toutes
ses économie pour l'acheter) c'est un des suthra que Jésus
reprend en parobole
Vous, vous le dites simplement par avoir foi en soi.
Et peut-être aussi autrement dit par Nietzche par la
déclaration de la mort de Dieu, ce Dieu extérieur de nous
confié à la vigilance de quelques pseudo-intermédiaires.
Pour ce qui est des chétiens pour lequel je me sens plus
proches:
Je m'efforce à leur dire que toute leur croyance et leur
espérance eschatologiques, obscurcit le message.
Quand Paul de Tarse, qui est certainement de bonne
volonté, à créé un schisme avec le judaÏsme, il s'est
coupé de Dieu et à conduit la chrétienté, privée de son
cadre instutitionnel, à une impasse. Jésus, critiquait les
institutions, comme étant un véritable fardeau, mais il
demandait à ses disciples de s'y soumettre dans les
grandes lignes, avec l'autorisation à quelques incartades.
Jésus les respectait tout en se tenant à une belle
distance, car ces institution usurpées violées, comme le
dit plus haut Jérémie ont été initiées par son Père au
temps de Moîse.
Le sanhédrin, qui devait être un comité de 70 sages et
devenu un colloque de docteurs de la loi imbus de leurs
connaissances se croyant immodestement dans leur petite
vêrité. Il y aussi ce roi avisé qui est décrit dans le
Deutéronéme qui par absence de vertu se transforme en
monarque tyrannique, comme le décrit trés bien Samuel, et
qui ont produit des Saül, David, Salomon et tous leur
consors, tous félon à leur tour.
En finalité, l'alliance de Dieu avec Abraham, qui devait
apporter paix et prospérité à la descendance du patriarche
à volé en éclat. Maintenant, je me détache de la pensée
des Pélerins d'Arés, en pensant qu'une politique humaine
emprunte de sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu
souhaitait au peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira
des portes insoupçonnée à la vertu.
Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire
des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages.
Frédéric H. d'Ile de France
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Réponse :
Le début et le corps de votre commentaire me paraît sans
rapport avec la présente entrée.
Cependant, j'ai posté votre commentaire, parce qu'à fin de
celui-ci vous dites "qu'une politique humaine emprunte de
sagesse, une forme déclinée de ce que Dieu souhaitait au
peuple d'Israel, au temps de Moïse, ouvrira des portes
insoupçonnée à la vertu.
Même des pierres vides de tous mérites, Dieu peu en faire
des fils d'Abraham et Jésus des disciples, des sages."
C'est bien dit et ça mérite d'être retenu comme formule,
du moins comme base de réflexion.
Merci, mon frère Frédéric. Il y a longtemps que je suis
sans nouvelles de vous. J'espère que vous allez bien.
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13nov13 150C42
Le refus de la politique est expliqué par Dieu dans La Révélation d'Arès.
Le message de La
Révélation d'Arès est transmis tant bien que mal
par ceux et celles qui y croient.
La personne qui ne veut pas faire d'effort d'écouter et de
comprendre l'importance vitale de La
Révélation
d'Arès est libre.
Dieu dit qu'il faudra longtemps — quatre
générations
ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) — pour que les
mentalités changent.
Ne nous lassons pas de faire appliquer dans nos vies la
Parole de Dieu et de la transmettre.
Les personnes qui écouteront et qui feront le choix de
décider en leur âme
et conscience que cela est vrai, [il faudra] beaucoup de
temps [pour leur faire comprendre]. Doucement mais
sûrement.
Dieu dit que cela ne sera pas facile, certes, mais que ce
sera possible. Alors j'y crois.
Lorsque j'ai commencé à lire la première fois la préface
de La Révélation d'Arès, je me suis dit: "Cet homme est
fou... Le messager de Dieu ?" Mais je me suis dit
[ensuite] : "Pourquoi pas ? Dieu l'a déjà fait
auparavant."
J'ai continué à lire et au fur à mesure de la lecture, je
me suis dit : "Dieu est revenu, cet homme n'est pas fou."
Ce message incite à faire le
bien dans son existence pour améliorer le monde,
où le mal la dans, il n'y en a pas [?]
Mon Frère, continuons l'accomplissement de la Parole.
Malika de Lorraine
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Réponse :
Je vous ai lue attentivement. Vous n'êtes pas partisane
d'une introduction d'un peu de politique dans notre
mission.
Vous êtes pour la poursuite d'une mission purement
spirituelle.
C'est pour avoir des avis, positifs ou négatifs, que j'ai
posté mon entrée 150. Étant moi-même partagé entre le
spirituel pure et le spirituel pur + un peu de politique,
je peux comprendre.
Merci, ma sœur Malika. Je prie avec vous.
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13nov13 150C43
Politiser notre refus de la politique: Magnifique entrée
limpide et mesurée.
Je vais essayer de contribuer à entamer la réflexion que
vous proposez, en espérant ne pas être trop hors sujet.
Voici quelques idées que j’ai pour "politiser notre refus
de la politique."
C’est tout le contraire de la synthèse, exercice pour
lequel je ne suis pas très doué. Ça fait un peu fourre
tout, des idées se recoupent, mais peut être que parmi
tout cela il y a des choses intéressantes et surtout
réalisables.
Nous rencontrons dans la rue assez souvent des hommes et
des femmes qui ont décidé de se changer — l’idée de pénitence que nous
véhiculons depuis plus de trente ans fait son chemin —
mais ces personnes ne voient pas la nécessité de regrouper
les forces des pénitents,
de sortir de l’isolement.
Créer un mouvement de pénitence
populaire: rassembler les hommes et femmes de La
Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à
l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une
force de proposition à ce monde: Amour
du
prochain, pardon,
refus
de juger, recherche de l’intelligence
spirituelle et de la paix
traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand
mouvement de charité spirituelle (à ne pas confondre avec
les mouvements de charité matérielle ou sociale dont le
monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient prendre le
contre-pied de la politique par son existence même et qui
se revendique notamment par "en finir avec la politique et
créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous
distinguer du monde, rendre notre existence incontournable
pour les médias, aider la population à nous distinguer
aussi des autre missionnaires évangéliques, témoins de
Jéhovah et catholiques, tout.ça demande réflexion et prudence, car c’est à
double tranchant et falsifiable/récupérable. J’ai
quelques idées mais je ne veux pas les livrer ici sur ce
blog public à nos ennemis.
Serait-ce téméraire que de nous interposer entre les
belligérants de cette crise économique qui commence pour
apaiser les conflits avant que le pays ne soit à feu et à
sang ?
Faire aumône spirituelle en rappelant aux pouvoirs
politiques et financier les risques qu’il prennent en
n’utilisant que la répression et le mensonge pour contrer
les frondes: leur rappeler La
Révélation d'Arès (27/8-9). Tant
que Jérusalem n’aura pas regagné l’Aire Céleste, ne te
lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux
impudiques et aux prêtres et aux autres qu’ils tirent
maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du
feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits,
des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois
leurs rapines, leur injustice et toutes leurs
abominations en alliances qu’ils font habilement sceller
par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les
tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment
de ceux qui scandalisent, parce qu’ils ont inspiré aux
faibles qu’ils dominent, et dont ils tirent profit, de
devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ;
ils ont engendré une vengeance sans fin.
Il y a aussi (28/24) :
Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix
de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la
prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ;
qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard !
En 1977, lors des théophanies, Dieu vous dit: Tu
envoies l’aile blanche au paro (Rév d'Arès xxv/6).
Le paro était le
pouvoir politique de l’état égyptien.
Vous le faites de suite et le courrier envoyé à Anouar El
Sadate, président égyptien et Menahem Begin chef politique
d’Israel, évite une guerre entre Israël et l’Égypte. C’est
un fait qui prouve que les hommes de pouvoirs peuvent
écouter Dieu et que nous pouvons à court terme pacifier —
certes provisoirement — les choses, pour rester dans un
climat favorable durant lequel le petit
reste grossira, et de par sa pénitence,
installe la paix du
Saint
Ainsi l’idée d’envoyer des lettres à tous les riches et
puissants de ce pays (politique, syndicat, financier,
médias), leur apporter la mise en garde du Père à Arès et
les appeler à des actions qui apaisent et libèrent, de
laisser œuvrer tous ceux qui veulent rétablir la Vérité
et l’équité
avant que le pays ne s’embrase et ne laisse cendre.
Leur proposer nos services de réconciliateurs. Dieu
fustige les pouvoirs mais aime tous les hommes. À l’image
du Créateur nous aimons tous les hommes et tendons la main
et donnons conseil à ceux qui ont du pouvoir et veulent
s’en libérer, ou pour le moins ceux qui acceptent de le
mettre au service du moins pire, de ce qui fera que les
hommes n’auront plus besoin de pouvoir un jour.
Pour finir ici sur cette première intervention, je
réfléchi à la mission de Jésus il y a deux mille ans. Cet
homme, le Bon,
fait des miracles et grâce à ses miracles devient
populaire et écouté (mais hélas peu entendu). Ses miracles
résolvent à cours terme les misères de ceux qui
l’entourent (soins, nourriture) en leur permettant ainsi
de se projeter confiant et en paix sur le long terme: le Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch.5 à 7) qui, accompli,
restaurera Éden. Cependant Jésus regrette que les hommes,
ses apôtres les premiers, attendent beaucoup de lui et peu
d’eux-même, les appelant à avoir cette foi absolue qui déplace les montagnes,
qui apaise la tempête
(Matthieu 8/23), le cri sous lequel se
soulèvent les eaux devant Génésareth […]. Mais la
multitude qui M’écoutait est restée assise avec ses
chefs et ses prêtres (Rév d'Arès 28/11-12).
J’avais commencé à rédigé un tract en essayant de faire le
lien entre la force de la pénitence,
ses miracles, et les préoccupations de nos contemporains.
C’est un premier jet, il a besoin d’être élagué, complété.
Je ne sais pas si je vais le peaufiner, s’il le mérite,
mais ça peu peut être apporter de l’eau à notre moulin. Je
vous le livre tel quel ici à son stade de brouillon:
Recto :
La politique et la religion
ne font pas de miracles.
Pire, elles ruinent la vie de l’homme
et le jettent dans le chaos des guerres et des rivalités.
La pénitence
fait des miracles dans le quotidien.
des pénitents au
coude à coude
changeront le monde.
Rejoignez-nous !
Ce monde à besoins de miracles
Verso:
Qu’est-ce que la pénitence
?
La pénitence
n’est pas autopunition, ni dolorisme, ni contrition, ni
remords.
La pénitence est
un mode de vie qui choisit d’obéir
à l’amour de
tous les hommes, même des ennemis,(sans se démunir de la
prudence)
au pardon des offenses
sans cesse et sans condition,
d'être libre de
toutes les peurs et préjugés,
de ne pas juger, de chercher le bon en tout homme…
de rechercher l’intelligence
du cœur
et de désobéir peu à peu à tout ce qui entrave la mise en
pratique sociale
de l’amour du prochain
et du bon sens.
avec prudence et
douceur mais courage et foi.
Cette pénitence
partagée produira des petites unités
de changement
dans la société
qui embraseront le monde à terme.
La Révélation d’Arès,
message du Père Aimant à Ses enfants avec qui Il veut
partager sa Puissance, Sa Sainteté et Sa Lumière, nous
rappelle les fondamentaux d’un nouveau contrat social,
fondamentaux depuis longtemps oubliés.
Daniel R. de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Il me faudra relire ce commentaire, que j'aime beaucoup.
Je vous en remercie, frère Daniel.
J'aime beaucoup le tract. Je me suis permis de lui
apporter quelques petites corrections directement..
Vous devriez l'essayer.
Je voudrais dire: Je suis étonné que vous ne l'ayez pas
déjà fait, parce que ce tracat, que vous proposez ici,
déjà été utilisé ailleurs, notamment à Nice sous une fome
simplifiée (il faut éviter les textes trop longs que les
gens lisent très rarement).
Je suis aussi étonné que vous parkliez de
"Créer un mouvement de pénitence
populaire: rassembler les hommes et femmes de La
Révélation d'Arès (25/5-6) pour s’entraider à
l'ascension d’une part et d’autre part pour devenir une
force de proposition à ce monde: Amour
du
prochain, pardon,
refus
de juger, recherche de l’intelligence
spirituelle et de la paix
traduits dans des actions sociales. Une sorte de grand
mouvement de charité spirituelle (à ne pas confondre
avec les mouvements de charité matérielle ou sociale
dont le monde est déjà pourvu). Mouvement qui vient
prendre le contre-pied de la politique par son existence
même et qui se revendique notamment par "en finir avec
la politique et créer un monde neuf."
Sortir de notre "trou d’Arès" : devenir visibles et nous
distinguer du monde, rendre notre existence
incontournable pour les médias, aider la population à
nous distinguer aussi des autre missionnaires
évangéliques, témoins de Jéhovah et catholiques" (Tout
ça est très bien dit, frère Daniel)
Je suis étonné, parce que cela, mon frère,
nous le faisons déjà dans diverses missions.
Ne le faisiez-vous pas en Bretagne ?
|
14nov13 150C44
Je ne commente jamais, mais je suis une missionnaire, bien
que préférant ne pas m'identifier.
Vous dites que peu de vrais Pèlerins d'Arès envoient des
commentaires. Je n'ai jamais envoyé de commentaire pour ma
part, mais depuis six ans je lis tous les jours votre
blog, qui m'apporte énormément.
Vous soulevez dans cette entrée 150 une question qui
intéresse sans aucun doute tous les frères et toutes les
sœurs engagés dans la mission.
Depuis un mois, je sens chez les personnes de rencontre
une sorte de crispation, qui fait que, comme vous dites,
elles "ont la tête ailleurs", et la situation de l'emploi,
des revenus, bref, de l'avenir économique est très
probablement la cause de cette "tête ailleurs". Ils nous
écoutent parce que deux minutes on les distrait un peu de
leurs inquiétudes, mais on sent bien qu'ils sont occupés
par d'autres choses.
Ce matin 14 novembre un sondage de YouGov-What The World
Thinks donne la cote de popularité d'Hollande à 15 % !
Jamais un aucun Président de la République n'est tombé
aussi bas. Le PIB dont le gouvernement attendait une
petite hausse en septembre vient au contraite de perdre
encore 0,1 %. Les rapports du 25 octobre des Préfets au
Gouvernement indiquaient une montée du mécontentement et,
dans certains cas, de la colère.
Je suis fonctionnaire, bien placée pour avoir connaissance
de tout ça (et c'est la cause de mon annymat)
Je me demande, frère Michel, si vous n'avez pas décidé de
"politiser" un peu la mission trop tard déjà.
Socialiste, j'ai été très "mission sociale" au temps où
cette mission s'activait encore et je reconnais, avec une
sorte de vertige mêlé de remords, que c'était totalement
dingue, complètement en dehors du message qu'envoie La Révélation d'Arès.
Nous avions voulu éviter les regards méprisants,
goguenards ou vides des gens de la rue, avoir l'air à la
page, mais ç'a a été une période de lâcheté pas possible.
Nous ne politisions même pas la mission. Nous la
socialisions de façon primirive, bêbête en croyant donner
un ton nouveau à la foi... Je préfère ne plus y penser,
mais ça me poursuit parfois et ça me réveille la nuit.
Vous avez vraiment eu de la patience avec nous, frère
Michel. Vous avez respecté le "Tu
ne sera sle chef de personne" et
"Les assemblées seront souveraines d'elles-mêmes"
jusqu'au moment où, comme vous dites dans une réponse, ce
n'était plus une erreur, mais une trahison.
Est-ce que vous ne craignez pas que cette politisation
dosée à laquelle vous songez tourne à nouveau à la
"mission sociale" ? Vous n'êtes pas le chef,
vous n'avez pas l'autorité pour interdire les
dépassements. Attention ! Les missionnaires seront plus à
leur aise en discutant politique avec les gens qu'en les
invitant à la pénitence.
Ils vont vite s'y habituer et en abuser. Je ne sais pas ce
que, pour finir, vous allez décider de proposer aux
missions, mais je vous invite à être très très prudent.
Moi, je vous l'avoue, je n'en suis pas partisane. Je suis
pour un réalisme plus appuyé de notre mission spirituelle,
mais pas dans le sens politique, plutôt dans le sens de
l'effort moral et éducatif dans la vie courante: Appliquer
le pardon dans le couple et dans le travail, la famille,
dénoncer les méfaits du divorce, pousser l'éducation
spirituelle des enfants, lutter contre l'habitude de
mentir et des choses comme ça. En bref, la pénitence,
toujours la pénitence !
Une sœur missionnaire
|
Réponse :
Ma sœur missionnaire, croyez bien que je crains, en effet,
"que cette politisation dosée à laquelle" je songe "tourne
à nouveau à la mission sociale." Je n'oublie pas que je ne
suis le chef de
personne (Rév d'Arès 16/1) et que je n'ai pas
"l'autorité pour interdire les dépassements."
Pour le moment il s'agit seulement pour moi de recueillir
les sentiments, les opinions, les suggestions de mes
frères et sœurs, et de réfléchir. Il n'est pas question de
se lancer à la légère dans cette voie.
Ai-je "décidé de "politiser" un peu la mission trop tard
déjà" ? Je vous répondrai qu'on est, dans ce monde en
ébullition politique depuis longtemps, toujours en retard
sur le contrôle du feu sous la marmite.
De surcroît, je suis seul, je n'ai pas le brain trust, les
conseillers ministériels qu'ont MM Hollande et Ayrault
pour réfléchir. Je n'ai que ce blog pour réfléchir avec
mes frères et je vous remercie de participer pour la
première fois. J'espère que ce ne sera pas la dernière.
Je continue de croire, intuitivement, non
substantiellement, qu'il doit y avoir une façon de nous
politiser sans faire la politique que nous souhaitons voir
disparaître. J'essaie de faire avancer ma pensée et la
pensée de tous les nôtres sur ce point.
La mission est faite de piétinements, d'hésitations,
d'erreurs, de tentatives, car mettre en quelque lignes sur
un tract la gigantesque Pensée du Père et dire quelques
mots et donner ce petit papier pour tenter le passant de
La mieux connaître est très difficile. Comme vous le
dites, les gens ont d'autres inquiétudes aujourd'hui.
Justement, c'est un peu de ces préoccupations immédiates
des gens de la rue que je voudrais introduire dans notre
discours missionnaire.
C'est très difficile, mais la ferveur est là. C'est un
moteur formidable. La ferveur permet des communions
surhumaines, des actes réputés impossibles, elle gomme
beaucoup de nos insuffisances et paralogismes pratiques,
inévitables dans cette génération d'apprentis. Nous sommes
tous encore des apprentis et des autodidactes. Cette
réflexion que je lance fait partie de notre apprentissage.
|
14nov13 150C45
J'avais conçu le tract ci-joint, il y a quelques années.
Il correspondait à une période pré-électorale. Notre sœur
Pétra l'avait beaucoup aimé.
Dominique F. du Roussillon.
|
Réponse :
Ce tract était esthétiquement léger et beau, très bien !
Mais il n'était pas du tout en prise directe sur les
réalités de l'élection, car, j'en suis sûr, aucun parti
politique en lice à l'époque n'avait dans son programme
"l'amour, la paix, le pardon, la liberté absolue".Même
celui ou celle qui distribuait le tract ne pouvait pas
"voter pour."
C'était un tract de ce que j'appelais la "mission morale"
qui de temps en temps doublait la "mission sociale".
Ce que je cherche à introduire dans notre mission, ce sont
des termes en prise directe sur les réalités du moment. Je
cherche à donner à notre mission spirituelle un réalisme
qui se respecte.
Je ne souhaite pas que notre mission devienne un
sous-produit politique venu comme un bouquet de roses, une
sorte de politique de rêve. Je souhaite qu'elle comporte
des propositions qui, tout en démontrant la fatuité et le
danger des politiques actuelles, présente une ou des
idée(s) qui, même non réalisables sur le coup, forment un
possible un peu plus lointain. Je souhaite faire réfléchir
les gens sur une ré-orientation politique qui se tienne.
Je ne souhaite pas rompre avec la réalité.
Vous, mon frère Dominique, qui êtes un homme d'idées,
réfléchissez-y. Vous trouverez peut-être quelque chose.
|
14nov13 150C46
Frère Michel, non, pas de boule de cristal !
J'ai commencé ette recherche, parce que mon ange me l'a
peut-être soufflé à l'oreille.
Bien que je ne sois pas pour "politiser notre refus de la
politique", je n'ai pas réfléchi en profondeur, pas assez
prié, etc,
J'y réfléchi tous les jours maintenant.
Dès que je serai prêt, je vous enverrai un commentaire.
Et c'est à vous que le plus haut respect reviens. Je
comprends votre souci, qui est celui de beaucoup d'entre
nous.
Je suis pas un virtuose de la mise en page. À l'occasion
je me ferai briffer [?] pour avoir les textes sans les
tableaux, ce qui me ferai gagner beaucoup de temps. Depuis
lundi 11 novembre, j'y ai passé environ 14 heure.
Voici la suite du thème: politique dans freesoulblog.net,
j'aurai fini les 10 entrées restantes fin de semaine.
Ce travail me procure joie de rendre service à vous, Frère
Michel, ainsi qu'à mes sœurs et frères en réflexion.
Didier Br. d'Ile de France
Charger les dossiers 3 et
4 à 150C39
|
14nov13 150C47
En creusant en moi vos questions "Comment concilier notre
mission avec les dures réalités du moment ?" et "Comment
intégrer un peu de politique dans notre appel à la
pénitence ?", peu à peu le brouillard se dissipe, mais il
reste encore épais. Nous avons repris une mission
spirituelle commencée avec "Pénitence
=
Salut", maintenant comment développer pour rendre
perceptible aux épis
murs les immenses perspectives intemporelles de
cette affirmation.
J’aurais eu tendance à croire que les épis
murs étaient ceux qui perçoivent déjà l’Île
Bleue
au loin (Rév d'Arès xiv/13), qu’il suffisait de monter dans la patience (Rév
d'Arès 39/3), de ne
pas
se décourager (14/3), mais les maigres résultats
de notre mission montrent bien que nous ne sommes pas
compris.
Votre réflexion pour enrichir notre discours en consultant
la voix des frères nous mobilise, nous ne serons pas
compris si nous ne devenons pas la pieuse
gente qui choit (Rév d'Arès xLv/15).
J’étais bien là haut sur mon nuage à appeler les hommes à
me rejoindre, vous m’invitez maintenant à remettre les
pieds sur terre, à m’impliquer dans la réalité du moment
si nous voulons être entendus et entraîner
tous ceux que nous pourrons vers les Hauteurs Saintes.
Vous nous appelez à "épingler à notre foi hors
du temps" la réalité de "l’épreuve" qui approche
de nous à grand pas.
Dieu en prédisant l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS
et la victoire des Afghans, qui, parce qu’ils sont les frères de Muhammad,
bénéficient du soutien du Père, montre une façon de
s’impliquer dans l’histoire temporelle des hommes. Il y a
beaucoup de passages de la Parole qui peuvent être soit
des mises en garde, soit des promesses qui jalonnent le
long chemin du retour en Éden.
Nous pouvons aussi montrer le fil tendu entre le présent
et un futur très lointain en procédant par la négative, en
montrant les conséquences de l’absence de vertu.
Vous nous parlez souvent de petites unités, d’anarchie de
pénitents. L’assemblée
est aujourd’hui la seule vitrine que nous ayons pour
montrer au monde une expérience en marche de la liberté et
de l’engagement des consciences libres sans chefs
et sans idéologie. Il nous manque peut-être une action
visible fédératrice ou insurgeante qui attirerait sur nous
le regard des épis murs
que nous recherchons.
Nous pourrions réfléchir à des actions simples sans
violence ou la vertu
serait indispensable pour rétablir la justice et la Vérité, comme Gandhi
et la marche du sel refusant l’impôt de l’état anglais ou
Luther King boycottant les bus de Montgomery refusant la
ségrégation raciale.
L’évolution très rapide du délitement de notre société est
sans doute une opportunité historique à ne pas manquer
pour être entendus. Sachons aussi profiter de la chance
inouïe que nous avons d’être contemporains et compagnons
d’un Prophète vivant.
Rémy O. du Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Mon frère Rémy, vous avez compris sur quelles bases vous
avez maintenant à réfléchir avec nous tous. Merci pour ce
commentaire.
|
14nov13 150C48
Je termine la lecture attentive de ces 43 commentaires
[150C1 à 150C43].
Presque tous me semblent aller dans le sens d'un
engagement politique mesuré, fidèle au message arésien
tout en lui donnant une orientation pratique adaptée aux
réalités actuelles. C'est très riche, et vous le sentez en
concluant souvent "il faudra que je relise".
Ce qui manque, c'est une "synthèse" pour "politiser notre
refus du politique".
Je me lance donc dans un premier jet, qui n'aura sans
doute que le mérite d'exister.
Projet de synthèse
1) On voit bien que la politique est en crise, et loin de
la "liberté, égalité, fraternité" qu'on lit aux frontons
de nos mairies.
2) Si l'on veut étouffer le rêve d'une vie fraternelle, on
se mutile soi-même. Ne soyons pas des frustrés, des
masochistes ayant perdu toute espérance. Nous
avons un avenir: Les hommes deviennent les frères, le
monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent
(Rév d'Arès xix/22).
3) Les plus grands parmi les hommes politiques, comme
Jaurès, Gandhi, Mandela et d'autres, rayonnaient leur
idéal, mais depuis quelques décennies, la politique
politicienne est dangereusement déshumanisée. Les
politiques ne donnent plus guère que le spectacle ridicule
d'un affrontement permanent où chacun promet en vain de
réussir là où l'autre a échoué, poussé qu'il est par
l'addiction à une ambition parfois maladive.
4) Déshumanisée, la politique ne fait plus confiance au
citoyen, qui se retrouve emprisonné par des lois, des
décrets et un contrôle de plus en plus tâtillon, et qui
l'éloignent d'un altruisme libre.
5) On n'en sortira pas en se contentant d'un "Tous pourris
!" condamnant les politiques, tant qu'on souhaitera un
État fort, voire un chef autoritaire: c'est l'histoire du
fascisme. On s'en sortira en rendant progressivement
inutile l'État national par des initiatives fraternelles
de plus en plus audacieuses guidées par un amour généreux.
En l'état actuel des choses, le réseau associatif présente
des expériences limitées, insuffisantes au vu des
souffrances humaines, et souvent politiciennes comme le
politique lui-même, dont elles dépendent largement. Ce
réseau associatif fournit cependant des exemples
intéressants pour construire à tâtons notre avenir d'amour
fraternel.
6) Ainsi, la pénible réalité du fisc trouve une
alternative dans le don libre, dont vivent largement le
réseau humanitaire, les religions, les associations de
fait...
Donner librement à sa collectivité dans un esprit de
"contribution volontaire" comme le proposait la Révolution
française, se rassembler entre citoyens pour appliquer ce
principe et le mettre à la mode, aboutirait à terme à une
baisse des impôts, puis, pourquoi pas, à leur disparition.
7) Comme les protestations antifisc obligent à chercher
une alternative, de même les protestations fédéralistes et
autonomistes (Flandre, Catalogne...) obligent à chercher
par un nouveau "contrat social" une alternative aux États
trop éloignés du citoyen.
8) Notre projet suppose qu'on se dégage des peurs et des
péjugés pour aimer la Vie.
François D; d'Ile de France.
|
Réponse :
Merci pour ce premier travail de synthèse.
|
14nov13 150C49
[Frère Michel, vous écrivez :] "Je tiens à recevoir les
idées, les suggestions, etc. de tous dans ce domaine qui
nous concerne tous, puisque nous sommes tous engagés dans
la Moisson. Ça, c'est de la conscience collective ! De
toute façon, tout le monde ne participe pas. Des centaines
de nos missionnaires n'envoient jamais un commentaire. Il
est souhaitable que ceux qui commentent fassent que les
silencieux finissent par se décider à commenter un peu eux
aussi. Je pense que sur le sujet de l'entrée 150 beaucoup
ont une opinion."
Je viens de me rendre compte que de ne jamais envoyer de
commentaires est une erreur voire même un manquement, en
tout cas dans le cadre de cette entrée où vous tenez à
recevoir les idées et suggestions des missionnaires.
Je consulte presque tous les jours freesoulblog et je ne
rajoutais jamais de commentaires, afin de ne pas augmenter
encore votre charge de travail.
Bien souvent aussi je n'ai pas l'impression d'apporter
plus que ce qu'apportent déjà certains frères ou sœurs. Je
vais faire en sorte de vous apporter mon avis après
réflexion, avis qui pour le moment reste assez partagé.
"Politiser notre refus de la politique"... Si oui, comment
?!
En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop
contradictoire.
Pour être crédibles ça va nous demander un sacré travail.
Être crédible n'est déjà pas évident sur le terrain
spirituel ! Mais en même temps comment ne pas paraître
utopique si notre mission spirituelle ne s'aventure pas à
un moment donné sur le terrain politique (organisation de
la cité). Quel est le bon moment? Probablement celui où l'assemblée et le
monde peuvent encore bénéficier de la présence du prophète
!
JF du 91 [probablement Essone, donc Ile de France]
|
Réponse :
Merci, mon frère, de vous y mettre.
"En étant adroits ça ne devrait pas paraître trop
contradictoire,' dites-vous. C'est encourageant.
|
14nov13 150C50
Excusez-moi d'intervenir aussi souvent mais tout comme
Malika |150C42] je pense qu'une intervention homéopathique
en politique risque de devenir à plus long terme une
composante majeure !
Je pense que ce serait une grande erreur.
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Merci pour cette opinion tranchée.
Personnellement, je penche tout comme vous, frère Guy,
pour le tout spirituel, mais je ne peux pas penser que
pour moi-même.
Je dois aussi m'efforcer de lier notre grand message
spirituel aux préoccupations matérielles des gens de
rencontre. Je dois en tout cas voir dans quelle mesure les
réalités matérielles d'une part n'affectent pas trop
profondément l'Appel spirituel, d'autres part peuvent même
nous aider à Le faire mieux comprendre.
Comme l'ont souligné certains commentateurs, le Père
lui-même s'est préoccupé de questions politiques
immédiates comme celles qui opposaient Israël et l'Égypte
ou l'URSS et l'Afghanistan. Il s'agissait certes de
conflits armés, mais n'allons-nous en France vers une
certaine violence ?
|
14nov13 150C51
Voici un brouillon de tract que m'inspire votre entrée 150
:
Seule la "politique" du changement de
l'Homme en Bien...
peut faire changer la société en Bien !
Pourquoi ?
Parce que l'individu qui s'efforce d'aimer, de
pardonner, de se libérer de ses préjugés et de ses
peurs, qui recherche la paix et l'intelligence du cœur
devient totalement bon.
Parce que l'individu qui devient totalement bon retrouve
la vraie liberté : il n'a plus besoin de systèmes,
d'élites et de lois, politiques ou autres, pour le
gouverner et lui dire comment il doit vivre.
Parce que les individus qui changent en bien deviennent
capables de gérer et d'organiser eux-mêmes la vie en
société dans la vraie justice et la vraie solidarité.
C'est ce que révèle La Révélation d'Arès..., etc.
Je profite de ce bref commentaire pour vous
dire encore et toujours combien je suis reconnaissante
envers le Père de vous avoir choisi comme nouveau prophète.
Vous dites souvent qu'Il a mis dans un chapeau les noms de
chacun des 6 milliards d'individus qui vivaient sur terre
en 1974 et qu'il a tiré le vôtre. Si c'est vrai, je trouve
qu'Il a eu la main particulièrement heureuse... tellement
vous êtes un pénitent
exemplaire et le juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) qu'Il espérait.
Sylvaine d'Aquitaine
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Sylvaine.
Mais ce tract m'incite à vous faire la même réponse que
j'ai faite à Dominique du Roussillon 150C45.
Vous n'êtes pas là en prise directe avec la réalité. Vous
le seriez évidemment si nous créions un parti politique
qui s'appelait "L'Homme de Bien" ou "Vers une Société de
Bien", mais cela nous ferait entrer dans la compétition
électorale. Or, la compétition électorale de nos jours est
toujours une compétition pour le pouvoir ou un pouvoir.
Toutefois, je vois que vous réfléchissez à la question.
Peut-être votre réflexion va-t-elle vous amener à quelque
chose de plus réaliste, quelque chose qui politise la pénitence pour
dépolitiser la politique politicienne, si je peux dire.
Je sais que tout cela n'est pas facile à exprimer.
|
14nov13 150C52
Vous vous êtes clairement déclaré contre la politique dans
"le cancer politique" [entrée 135] et maintenant vous
étudiez la possibilité d'introduire un peu de politique
dans votre discours spirituel.
Je suis surpris de ce revirement, mais je l'approuve.
Je suis anti-sartrien, mais vous vous êtes sartrien. Je
vous ai depuis longtemps lu défendant Sartre ou du moins
comparant l'existentialisme de La
Révélation d'Arès ou ce que vous croyez être
existentialisme dans ce livre — peut-être, en effet — avec
l'existentialisme de Jean-Paul Sartre. Après tout, Sartre
a beaucoup changé d'avis au plan politique, pourquoi ne
changeriez-vous pas d'avis ? Il y a au moins cette
ressemblance.
Sartre travaillait au plus près avec le Parti Communiste,
mais écrivait "Le Fantôme de Staline" pour critiquer
méchamment l'intervention soviétique en Hongrie [1956]. Or
quelque deux ans plus tôt il avait écrit: "Il faut se
mettre du côté de ceux qui risquent tout, que leur intérêt
pousse à maintenair la paix, les Soviétiques." Sartre
dénigrait Merleau-Ponty, niait l'inconscient freudien,
louait l'idée de Révolution, mais vous vous n'êtes plus
dans ces dispositions. Vous êtes vous aussi
contradictoire.
Mais vous avez été vous aussi communiste, vous avez été
contre ceux qui mettaient en cause la mission historique
du prolétariat. Vous avez cassé votre ancienne logique en
adoptant vers 1966 la logique de l'Église Orthodoxe et
puis vous avez cassé la logique de l'Église Orthodoxe en
écrivant La Révélation
d'Arès.
J'admets que vous ne l'avez peut-être pas écrite, que
quelque chose s'est passé dans votre vie, qui vous a donné
le texte de La
Révélation d'Arès. Si vous ne la tenez pas d'un
homme, d'où la tenez-vous, sinon de quelques chose
d'autres ?
Mais revenons à Sartre. Si vous ne savez pas où vous
orienter, c'est là qu'il y a à puiser !
Vous êtes indiscutablement comme lui un anti-moraliste.
Je comprends aussi vos hésitations — très sartriennes — et
que que vous ne sachiez pas de quel côté vous tourner.
Bernard W. de région PACA
|
Réponse :
Merci de me ramener à Sartre un moment, alors que je n'y
pensais pas.
Sartre, Merleau-Ponty ? Non, je ne me vois pas alourdir
notre légère pensée arésienne, portée par l'idée centrale
de La Révélation
d'Arès: la
pénitence changera la vie et changera
le
monde. Mes frères et mes sœurs ne sont ni des
politiciens ni des philosophes, parce que le monde des
politiciens et des philosophes a été balayé d'un grand
geste de la Main du Père à Arès en 1974 et 1977. Là tout
est soudain redevenu simple et clair. Non les idées mais
le combat intérieur de chacun contre le mal est le remède
au Mal. Mais,
c'est vrai, il n'est pas mauvais, à l'occasion de cette
entrée 150, de la réflexion qu'elle suscite de repenser à
Sartre.
Dans "L'Être et le Néant" et la "Critique de la Raison
Dialetique" Sartre représentait l'homme comme pétrifiué ou
sérialisé (découpé en tranches qui s'ignorent entre elles)
prisonnier de la "matière sociale". C'est exactement
l'état dans lequel nous trouvons la plupart des gens
rencontrés dans la rue. Ils ne savent plus comment sortir
de cette "matière sociale", où ils sont ficelés comme des
cochonnailles ou des tripes, et où aller. C'est pourquoi
beaucoup nous écoutent, mais seulement quelques uns
peuvent sortir ici et là d'eux-mêmes pour nous suivre.
Mais Sartre a suivi presque toute sa vie une ligne
révolutionnaire. Nous ne suivons pas cette ligne, nous
sommes des insurgeants, mais pas des violents. La
non-violence de Gandhi serait plutôt notre objectif. Je
crois que la non-violence peut faire éclater le carcan
politique comme la révolution peut le faire. La
non-violence peut briser ce qui emprisonne les consciences
et, tout bien réfléchi, la pénitence
est une non-violence dont les pressions peuvent être
considérables.
Le problème est: Comment nommer cela et le faire
fonctionner. Notre frère Rémy O. dans son commentaire
(150C47) parle de" Gandhi et la marche du sel refusant
l’impôt de l’état anglais ou Luther King boycottant les
bus de Montgomery," mais en France il faut chercher les
objectifs similaires. À part la grève de l'impôt, je ne
vois pas, et je sais que la grève de l'impôt sera aussitôt
taxée d'un mouvement de droite (allusion à Poujade) à
moins d'être soigneusement préparée spirituellement dans
l'esprit du public et cela est très impossible à faire
sans les media qui — pas idiots et ayant bien compris tout
ce qu'il y a d'insurgeant dans La
Révélation
d'Arès — nous tiennent soigneusement à l'écart.
Croyez-moi, Bernard W., que je ne connais pas, la question
qui se pose à nous n'a pas de réponse facile.
Mais nous trouverons peut-être une réponse.
|
14nov13 150C53
Peut-être faut-il simplement dire :
"Instaurons le pouvoir du Bien" !
Non le pouvoir des chefs,
mais l'action du bien
sur nous-mêmes, [le
bien] qui aura (et qui a déjà !) comme
conséquence le changement
de notre société et le changement
du
monde.
Une fille de Pèlerin d'Arès
(Frère Michel, si vous trouvez utile de publier mon
commentaire, je ne souhaite pas citer mon identité. Merci
de votre compréhension)
|
Réponse :
Comme je regrette qu'ayant une si bonne idée — "Instaurons
le pouvoir du Bien" ! — et montrant par là que la Bretonne
que vous êtes suive les espérances des Pèlerins d'Arès,
vous ne souhaitiez pas voir votre joli prénom apparaître,
Bon, bon ! Je cède à votre demande, mais j'espère que, si
vous avez d'autres idées à nous faire partager ici, vous
signerez de votre nom. Enfin peut-être...
En tout cas, je suis heureux de vous connaître, je salue
votre premier commentaire et je prie avec vous.
|
14nov13 150C54
Où t’es visibilité ?
Nous sommes clairsemés
Comme les semés
de la foule.
Nous choyons comme nous pouvons
En attendant la Belle
Gente
Visibilité t’es où ?
Sauf quand Mikal
nous rassemble
Derrière nos murs de verre
Pour le Fond et
la prière.
Visibilité t’es où ?
Quand nous prions derrière nos murs
Où le Feu du
Père a jailli
Et que sur nos murs des villes
Coule la Parole Pure.
De la Montagne descendons
À nos villes le Sermon
Et tous ensemble à l’unisson
De partout, comme mille cœurs
Fondons sur la foule.
Mais comment ?
Je ne suis qu’un tout petit œil
Qui s’ouvre.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine
|
14nov13 150C55
Expliquer au public que les hommes doivent se
ré-approprier la gestion de la cité, non par la loi qui
est l'outil de la politique et qui génère frustrations et
abêtissement, mais par l'outil qu'est la pénitence
que le Créateur donne aux hommes par La
Révélation
d'Arès, laquelle pénitence
génère l'âme individuellement
et
générera collectivement la polone
pour un bonheur durable.
En montrant au public l'opposition loi/pénitence
(conscience), il pourra faire un choix.
Jusqu'à présent la pénitence
n'était pas concrète pour le public, mais "politiser"
notre mission la place dans une possibilité d'application
accessible.
Claudine du Roussillon
|
Réponse :
Cela, ma sœur Claudine, nous le faisons déjà. Nous
prêchons la pénitence
et, à la mission, dans nos exposés au public nous disons
que pour nous la loi
des rats (Rév d'Arès xix/24) est une pratique
politique qui a montré sa nocuité et qui est pour nous
dépassée.
Donc, nous montrons déjà au public ce que vous appelez
"l'opposition loi/pénitence."
Peut-être (j'essaie de vous comprendre)
voulez-vous par là inviter le public à cesser de voter ? À
faire la grève du civisme ? Dans ce cas, on peut en
effet ajouter "Ne votez pas ! Montrez votre ras-le-bol de
la politique !" sur les tracts en période électorale.
C'est une manière de "politiser notre refus de la
politique", en effet.
Mais je ne suis pas sûr de vous avoir bien comprise. Merci
pour votre contribution.
|
14nov13 150C56
J’ai essayé de réfléchir et de parcourir la Parole pour en
tirer des déclinaisons que je vous livre au sujet de la
politique.
Je ne prétends pas à la perfection de la formulation ni à
l’exhaustivité, mais je pense que quelques idées pourront
intéresser certains.
Voici l'idée d’un type de tract autour de :
"Une politique qui marche : la pénitence
!"
[marche = qui fonctionne et, si je puis dire, en marche]
Ensuite, déclinaisons possibles selon les tracts (une
affirmation par tract) :
• Parce que la pénitence
se préoccupe de l'homme (de soi et des autres), de façon
pragmatique et rejette les idées érigées en dogmes
(idéologie), ou en formules, qui inondent la politique
d'hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
permet d'être lucide, modeste, et donc réaliste sur ce
qu'il faut faire, ce que n'est pas la politique d'hier et
d'aujourd'hui, toujours prête à fanfaronner sur un bilan
ou à flétrir un adversaire.
• Parce que la pénitence
demande la patience,
notion que la politique d'hier et d'aujourd'hui rejette à
tort comme inefficace.
• Parce que la pénitence
conduit à la simplicité, à tous les niveaux, à mille lieux
des complications de la politique d’hier et d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
répand la paix, ce que ne fait pas la politique d’hier ou
d'aujourd'hui qui suscite en permanence la violence et une
vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9).
• Parce que la pénitence
appelle au non-jugement, alors que la politique d’hier et
d'aujourd'hui est remplie de jugement.
• Parce que la pénitence
accomplit son objet et n’en reste pas aux idées,
fréquentes idoles de
l’esprit de la politique d’hier et d’aujourd’hui.
• Parce que la pénitence
peut faire surgir un nouveau monde, là où la politique
d’hier et d’aujourd’hui ressasse les mêmes "solutions" et
conduit le peuple à faire du sur-place.
• Parce que la pénitence
est contraire à l’esprit de révolution engendré par la
politique d’hier et d'aujourd'hui et qui ne fait que
remplacer un pouvoir par un autre, mais demande à l’homme,
en tant qu’individu, de se reconstruire bon, pour
reconstruire, en tant que membre d’un groupe humain plus
important, une société bonne.
• Parce que la pénitence
construit la liberté, la vraie, qui n’est pas celle de
faire n'importe quoi (caprice) puisque l’on est toujours
confronté à un autre, son frère, mais de choisir
librement, parmi les solutions possibles, celles qui
mènent au Bien.
• Parce que le pénitent
se méfie des lois,
qui sont par principes inadaptées à la vie humaine, car
pesantes et toujours difficilement évolutives, et font
oublier à l’homme que, dans chaque situation, il peut
réfléchir, ce que ne fait pas la politique d’hier et
d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à toujours plus de lois
pour toujours moins de bien-être de vie.
• Parce que la pénitence
est un principe de vie, évolutif, là où la politique
d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé,
finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense.
• Parce que la pénitence
ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à
faire l’aumône ou à panser les plaies des hommes, mais à
les mettre debout pour qu’ils deviennent des acteurs
pleins et entiers de leur vie.
• Parce que la pénitence
refuse le(s) pouvoir(s) comme principe d'organisation
humaine et même de bonne gestion (toute l'Histoire montre
la nuisance des pouvoirs), mais qu’elle contribue à mettre
les forts et les sages
au service des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9),
ce que ne fait pas la politique d’hier et
d'aujourd'hui.
• Parce que la pénitence
est la recherche permanente de la vérité et le refus du
mensonge, quel qu'il soit et à quelque niveau qu'il soit,
ce que ne cherche pas la politique d'hier et
d'aujourd'hui, qui embellit la réalité et promet sans
tenir ces promesses.
• Parce que la pénitence
amène la justice, qui n’est autre que ce qui est vrai, ce
que ne fait pas la politique d’hier et d'aujourd'hui, pour
laquelle le mensonge et donc l’injustice sont un principe
de fonctionnement.
• Parce que la pénitence
n'en reste pas à la dimension matérielle et/ou
matérialiste de l'homme, qui montre actuellement ses
limites, mais lui rappelle sa dimension spirituelle (ce
qui ne veut pas dire religieuse) sans laquelle il est
incomplet, une dimension que ne prend pas en compte la
politique, ni hier ni aujourd'hui.
• Parce que…[cf. énoncés liés à des citations de la Parole
mises de côté par vous-même ou d'autres frères]
Conclusion [ou début ?] du tract
La pénitence,
dans la définition nouvelle que lui donne
La Révélation d'Arès, c'est tout simplement
l'effort pour pratiquer l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et
se rendre libre
de tous préjugés, sur soi et donc sur le monde, car chaque
homme est à la fois individu et partie d'un tout. Cette pénitence qui n'est pas plus lourde que le souci
de l'usurier (Rév d'Arès 28/25), mais, pour ce
petit prix, peut redonner le bonheur à l'humanité. Ni la
politique, ni sa mère la religion n’ont jusqu’à présent
réussi à l’établir.
Je suis comme vous, frère Michel, pas absolument bloqué
contre descendre dans l'arène politique, mais très prudent sur ce point.
Créer par exemple un parti contre les partis, cela me
semble assez illogique : toute la Parole rappelle qu'on
change un système en en sortant et vous l'avez redit
maintes fois à propos de l'Église.
En même temps, nous sommes dans le monde. Mais comment
être dans le monde sans se laisser brûler par le monde,
c'est la problématique initiale de la Parole donnée à
Arès. Nous avons normalement l'habitude de "mettre les
mains dans le cambouis", par exemple en faisant usage de
pouvoir lorsque notre fonction actuelle nous y oblige,
mais tout en sachant que l'usage du pouvoir n'est pas le Bien. Nous devrions
donc réussir à penser cette politisation de notre message
qui ne sera pas politique.
Peut-être peut-on pour l'instant (avant que la politique
ne s'effondre et qu'on puisse la remplacer un jour par un
autre fonctionnement) faire de la politique par des
actions communes illustrant notre foi et ses applications
concrètes ? Le problème est que tout est tellement encadré
de nos jours que toute tentative pour « vivre autrement »
doit être particulièrement réfléchie et prudente pour ne
pas être stoppée immédiatement, et même brutalement, y
compris par la prison. Bref, notre action ne doit pas être
provocatrice, mais instigatrice.
Une fois de plus, nous ne pouvons faire disparaître des
concepts dépassés de l'esprit de nos frères humains sans
proposer autre chose à la place. Les deux vont de pair et
les gens ne nous suivront que s'ils comprennent où nous
allons et si ne sommes pas pour eux simple force de
démolition.
Denis H. de Pays de Loire
|
Réponse :
Très intéressant commentaire, mon frère Denis. Un grand
merci.
Je l'ai lu attentivement (je me suis permis de simplifier
deux ou trois phrases) et il m'a donné un idée, toute
simple, mais que votre projet de tract me laisse soudain
entrevoir comme possible alors que jusqu'à présent je
l'avais considérée comme chimérique.
Il y a là une idée qui colle bien à notre foi. Je n'en dis
pas plus ici. Je reviendrai sur l'idée en question.
|
14nov13 150C57
N’étant pas quelqu’un qui ait beaucoup d’idées, j’apporte
toutefois mon opinion sur la grande réflexion que vous
lancez dans cette entrée 150. Tout cela est encore bien
brouillon dans ma tête.
Je suis heureuse d’avoir une mission aujourd’hui
essentiellement spirituelle ayant encore honte de la
mission sociale, je crains également comme notre sœur
missionnaire en 150C44 que celle ci réapparaisse si nous
n’en prenons pas garde, mais je pense que vu le contexte
social aujourd’hui et le poids de plus en plus lourd du
système, votre question "Comment politiser notre refus de
la politique ?" et la réflexion qu’elle demande est
nécessaire.
Je médite sur la veillée 28 que vous appelez la Grande
Veillée qui nous dit : "Tu
aideras
l’opprimé contre l’oppresseur (Rév. d’Arès 28/10)
et vos annotations : "Ce verset a soulevé une réflexion
non achevée dans
l’Assemblée des Pèlerin d’Arès. Doivent-ils être
politiciens autant qu’apôtres (= moissonneurs spirituels)
etc.
Par ailleurs, Dieu nous dit (Rév d'Arès 28/7): Ma
Parole est la Loi qui vient, les nations s’Y sont elles
encore jamais soumises ? Donc, plus de pouvoirs,
plus de lois mais en attendant il faut bien une
progressivité.
Dans ma mission de rue j’ai souvent de bons contacts comme
beaucoup mais personne ne vient nous revoir et je me suis
demandé bien des fois si je ne leur parlais pas d’une
façon trop lointaine ou insuffisamment compréhensible,
"derrière la porte" comme vous dites.
Mes propos sont spirituels et je sens bien que la plupart
du temps ils ne sont pas adaptés aux préoccupations du
monde.
Je crois qu’effectivement on nous voit comme "des anges
attardés sur terre." Notre mission n’est jamais inutile,
nous pouvons en récolter les fruits des années après mais
aujourd’hui le contexte social change très vite et nous
allons avoir à affronter une population très diverse, de
plus en plus inquiète, désespérée et qui risque d’un
moment à l’autre de tomber dans la violence. Comment
allons-nous trouver les
épis murs dans ce contexte ?
Il n’est pas rare de rencontrer dans la mission des gens
qui disent eux-mêmes que le changement
doit commencer par soi et que les pouvoirs sont inutiles,
mais aujourd’hui tout parait loin, irréalisable parce
qu’on a tout globalisé, mondialisé. On a déresponsabilisé
l’individu et l’homme a perdu confiance en lui. Nos
politiques sont loin du peuple, méprisants et en plus
complètement autistes.
Vous parlez de générosité dans votre réponse 150C38,
réponse que je trouve très belle , pertinente et très
juste (vous comprenez l’homme dans ses profondeurs) "…si
cette France, où Dieu s'est manifesté en 1974 et 1977,
doit devenir cette petite société étriquée, celle du film
"Camping", au lieu de devenir un sursaut de grandeur et de
sacré, une immense espérance pour les autres pays, alors,
nous n'avons pas compris quelque chose dans le fait que le
Père a parlé en France… Il y a dans l'homme plus de
grandeur et de générosité à tirer que d'argent à soutirer
par l'impôts, les amendes, les taxes, etc." et je relève
que le tract de Daniel R (150C43) parle des petites
unités.
Quand je parle dans ma mission qu’il faudra un jour
recréer des petites unités, les gens l’entendent bien
comme ils entendent bien aussi quand je cite aux croyants
l’avertissement de Dieu à Samuel
(Bible, 1Samuel 8/1-22) sur les dangers d’un roi.
Le problème est très difficile et je dis peut être des
bêtises mais j’ai le sentiment que ces sujets :
générosité, petites unités, dangers du pouvoir actuel,
peuvent être formulés dans une approche missionnaire.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
"Générosité, petites unités et dangers du pouvoir actuel"
peuvent-ils former l'axe d'une action dépolitisante ?
Ce sont en effet des points de repère que j'ai donnés dans
mes réponses précédentes. Ils viennent en parallèle de
l'idée de pénitence,
point central du tract crayonné par notre frère Denis H.
du Pays de Loire (150C56).
Nous commençons d'avancer. des idées sont tracées.
Un grand merci, ma sœur Marie-Odile. Vous dites que vous
n'êtes "pas quelqu’un qui a beaucoup d’idées" ? Je trouve
que vous ne vous en sortez pas mal du tout.
|
14nov13 150C58
Merci pour cette entrée qui pousse les frères et moi-même
à réfléchir et qui va même jusqu’a me faire écrire un
commentaire.
Je ne suis qu’un simple charpentier et je vais me servir
de ça pour vous expliquer mon idée.
Comme tout bon charpentier je suis équipé d’un marteau
dans lequel j’ai mis toute ma confiance.
Dieu est venu à Arès nous redonner un outil qu’est la pénitence que l’on
pourrait comparer à un vieux marteau en bois dans le monde
des charpentiers (que tous le monde connaît mais que plus
personne n’utilise). C’est comme si je rappelais à tous
mes collègues charpentiers que ce vieux marteau fonctionne
et que c’est d’ailleurs le seul qui peut nous aider à
bâtir.
Comme tous bons charpentiers ils vont me demander de leur
prouver la valeur de mon outil et c’est là que l’on doit
concrétiser.
Mais montrer le résultat de la pénitence
me semble compliqué. Cependant, si au lieu d’être
tout seul a parler de mon marteau, nous somme mille
charpentier (un groupe, une assemblé)
l’exemple ce fait par le nombre et donc il a plus de
valeur qu’un simple témoignage. Car notre but n’est pas de
changer l’autre, c’est de lui faire utiliser cet outil
qu’est la pénitence,
de lui faire connaitre La
Révélation d’Arès comme un outil indispensable à
son être, un outil qui bouillonne au fond de nous.
Politiser comme vous dites, c’est entrouvrir la porte ou
la fenêtre pour que tout le monde puisse entendre ce
rappel que Dieu et envoie à Arès.
Je pense qu’une certaine politisation de La Révélation
d’Arès ne pourrait être qu’un don au monde. Le don de lui
rappeler qu’il est encore temps de changer
ce monde.
Pourquoi ne pas baser cette politique sur le terme du don.
C’est d’ailleurs ce que vous faite sur votre blog, un don
que l’on accepte ou pas mais qui dans tous les cas nous
fait avancer.
Matthieu de Marseille
|
Réponse :
Quelle heureuse surprise d'avoir une commentaire de vous,
mon frère Matthieu.
J'ai été si heureux le jour de vos épousailles
avec notre sœur Sara. Quand je pense qu'il n'y a pas si
longtemps encore vous étiez des gamins, l'un et l'autre.
Je pense que Sara finit à Marseille ses études
d'architecte et que vous, Matthieu, avez trouvé dans cette
grande ville un emploi de charpentier. Qualifié comme vous
êtes, il ne doit pas y avoir de problème.
Merci pour cette parabole du marteau en bois pour la pénitence !
Mais à quoi sert-il ce marteau en bois ? À mettre en place
des grosses pièces de bois ? Je ne vous vois pas enfoncer
des clous avec un marteau en bois.
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14nov13 150C59
Je pense que les Pèlerins d'Arès sont et seront des hommes
du temps qui vient, c'est à dire les frères tels que le
Père en donne les prémices dans Son Message.
Nous savons que la société édénique sera ce que nous en
ferons, car elle ne sera pas imposée par le Père Qui
justement respecte notre liberté.
Si les Pèlerins d'Arès avaient un parti, je pense qu'il ne
pourrait être que celui du
temps qui vient [Rév d'Arès 16/10, 30/13].
Le Parti du Temps Qui
Vient peut s'intéresser et débattre des sujets
d'actualité, car ce temps n'est pas encore venu. Il peut
dénoncer les aberrations et les manquements, car il est
capable de proposer des alternatives viables, puisque ce
parti est fondé sur l'enseignement
qui, lui seul, est à même de proposer une société
équitable et durable.
Je suis tout à fait en accord avec la création d'un parti
politique dépolitisé mais crédible ; la crédibilité n'est
pas la proximité de la politique politicienne et cela ne
semble pas si compliqué à démontrer avec une bonne équipe
d'esprit pragmatique.
J'attendais inconsciemment depuis longtemps un sujet
dérangeant de cet ordre sur freesoulblog car il va tout à
fait dans le sens des raisons que vous donnez dans la
réponse 150C18 et surtout quand vous demandez "s'il ne
faut pas un peu descendre en enfer pour y chercher les
âmes."
Par le choix de descendre un peu plus dans la plèbe,
peut-être que les ouvriers
de la moisson [Rév d'Arès 13/9] seront vraiment à
l'ouvrage et peut-être que les
frères de l'aube [Rév d'Arès xxxv/7] pourront
trouver la préséance.
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Oui, Parti du Temps Qui
Vient est une bonne idée.
Nous avançons. Les suggestions s'ajoutent aux suggestions.
Merci, mon frère Frédéric, pour votre contribution.
|
14nov13 150C60
J'ai lu l' abondance de commentaire pour cette nouvelle
entrée. Pour essayer de participer de mon côté, il me
revient que dans le contexte spirituel, le Père, dans la
révélation d'Arès a donné d' autres sens à des mots comme
pénitence, corps du sacrifice, Baptême, et dans le
contexte de la domination et du pouvoir politique ( roi
noir ), quand les mots ( bruit ) n' exprimait pas de
manière assez simple et percutante la conséquence des
complexités conflictuelles engendrées à long terme dans
notre monde, il a même inventé des mots comme Olque, (
xv/8), "Blande" ( xviii/11), grouillis, concis et bien
d'autres encore..
"Pour nous aider à envisager avec beaucoup de prudence
une insertion limitée de termes politiques ( pour changer
d' abord puis abolir la politique ) dans notre mission",
comme je n' y connais pas grand chose excepté ce qu'en
disent les journaux ciblés, l'idée m' est donc venue de
faire une recherche sur le vocabulaire actuel qui est
utilisé par nos élus locaux ou généraux, dans les
décisions de ce domaine de pouvoir et d' action.
J' ai trouvé ce lien :
http://www.vocabulairepolitique.be/
Il faut cliquer sur l' alphabet en haut.
Nous pourrions peut être utiliser ce vocabulaire comme
matériel de base pour en trouver, et en vue, bien sûr d'
une insertion limitée , quelques uns auxquels partir de l'
étymologie première, voire à certains, un sens
transformant la nature de l' acte au coeur de la cité des
hommes et évoluant vers le Dessein du Créateur.
Nous voyons par exemple que le mot politique (polis : cité
) est devenu lourd des effets de son Histoire qui se
poursuit encore (comme aujourd'hui par exemple je viens d'
apprendre la signature pour l' accord d' un projet de
construction grandiose d' architecture futuriste appelée :
la future citée du corps humain prévue pour 2016 jusqu' en
2018 alors que l' on entend crier de partout : Y' a plus
d' sous dans les caisses de l'état !)
Peut être même pourrions nous reconstruire (forger ) d'
autres mots avec votre aide comme vous l'aviez fait avec
le mot "révolution" ou "insurgé" qui recouvrait trop d'
erreur et de violence pour faire naître le mot
"insurgeance" dans une acception de changement fort, au
coeur du sens que nous donnons à la pénitence dans l'état
actuel de l' homme vers le frère du Temps qui vient.
Guy de l'Hérault
|
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et l'idée de se
référer au vocabulaire politique actuellement en usage.
Nous allons étudier tout cela.
Concernant "Y' a plus d' sous dans les caisses de l'état
!" Vous avez raison. Il n'y a plus d'argent. Mais ils
empruntent, ils empruntent sans arrêt. N'avez-vous pas
compris que nous vivons à crédit ? Nous allons attendre,
si ce n'est pas déjà fait: 2000 milliards d'Euros de dette
nationale. Sans compter l'emprunt de 450 millions d'Euros
qui vient d'être fait pour renflouer le Crédit Lyonnais
qui est en faillite. Notre économie est en très piteux
état.
|
15nov13 150C61
Il y a quelques mois, j’ai effectué un travail de
compilation à partir des réponses que vous faites aux
commentaires de l’entrée de votre blog "Cancer politique"
(#135). L'objectif de ce travail était de faire ressortir
les passages qui nous incitaient à orienter notre mission
sur un terrain plus social, sans perdre le Fond.
Suite à votre nouvelle entrée de blog, je pense que cette
compilation peut nourrir la réflexion de chacun. Je l’ai
élaguée aujourd’hui pour éviter un texte trop long, et
aussi pour resserrer encore plus en ne gardant que les
passages ayant un rapport direct avec le sujet de cette
entrée 150.
135C1 - La
Révélation d'Arès, qui est libératrice, qui
nous porte donc à une réflexion de Fond
sur l'indépendance de l'individu bien plus précieuse et
efficace que sa dépendance de la république qui le
gouverne.
135C8 - J'espère que mes frères comprennent aujourd'hui
où veut en venir La
Révélation d'Arès. J'espère qu'ils comprennent
que tout renouveau spirituel entraîne à terme
inévitablement un renouveau social — parce que l'homme
est de nature sociale.
135C18 - Notre pénitence
est une authentique œuvre sociale.
135C21 - Nous travaillons pour restituer à l'humanité
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle
et la liberté absolue de tous préjugés et de toutes
peurs, et pour montrer que la pénitence
est un état constructif, réaliste, et non une
bondieuserie.
135C27 - Chassons de nous le goût du sang, des sombres
nouvelles, du tragique, de la peur. Ne fixons pas nos
yeux en pleurs mais hypnotisés sur le mal construisons
un autre monde !" Toute personnalité vivante devra avoir
un jour la primauté sur le Bien.
La société existe pour le Bien
des individus et non pour leur réduction en masse et
leur manipulation par la politique (…).
135C45 - L'argent chez tous les chercheurs de pouvoir
n'a jamais été une fin en soi, mais un outil pour
dominer et gouverner, que ce soit les peuples ou que ce
soit le marché. (…) Oui, les Pèlerins d'Arès ont le
devoir de montrer la nécessité d'une réforme du cœur par
la pénitence
chez tous, chez ceux qui gèrent comme chez ceux qui sont
gérés.
135C47 - Toute lutte sociale, qu'elle soit de droite ou
de gauche, consiste toujours à se fixer un adversaire et
à le combattre. L'URSS s'était fixé de lutter contre le
Capitalisme et se maintenait par cette lutte, mais
l'URSS finit dans la misère. Le Capitalisme se fixe de
lutter contre le communisme et le socialisme, mais il
risque de finir dans l'enfer, le péché
des
péchés.
C'est pourquoi nous remplaçons, sous le Souffle
de La Révélation
d'Arès, toute lutte sociale, par une lutte
spirituelle, qui ne se fixe pas d'adversaire, mais qui
se fonde sur la pénitence,
sur l'amour de
tous les hommes, quels qu'ils soient.
135C51 - C'est la technologie, les mouvements
industriels et financiers et donc les mouvements de
population qui font l'Histoire. La politique n'a jamais
été aussi inutile. Par contre, on aurait besoin d'une
excellente gestion, mais les politiciens, qui sont des
idéologues, ne savant pas gérer et nous emmènent Dieu
sait où. Ce n'est pas là une futile présentation des
choses. C'est une réalité épaisse au cœur de laquelle
nous sommes pris. La
Révélation d'Arès savait en 1974, alors que
nous n'en étions pas conscients, que la présente période
très critique arrivait. C'est notre heure. Nous ne
devons pas passer à côté.
135C55 - La
Révélation d'Arès nous invite à considérer
l'homme, mais non la masse d'hommes, et c'est pourquoi
elle rappelle que l'homme est libre
absolument (Rév d'Arès
10/10), ce qui par voie de conséquence
sous-tend la dislocation des grandes masses en petites
unités humaines. Ne serait-ce que par là nous sommes
antipolitiques. Bien sûr, l'amour, la générosité, la
paix, etc., bref, la pénitence
conduit à la frugalité, tout comme le rêve gauchiste y
conduit, mais dans des perspectives complètement
différentes. Nous ne voyons pas du tout dans la
frugalité la misère. Nous savons que notre monde de pénitents sera de
frugalité, mais parce qu'elle seule peut créer le
bonheur, elle seule permet à chacun, à chaque homme et à
sa famille, de se réapproprier la Vie
spirituelle et de devenir autonome spirituellement comme
économiquement. C'est une perspective impossible par le
combat politique qui a toujours besoin "d'armées"
humaines et oblige la politique à être toujours
mobilisatrice, enregimentriste ; bref, le combat
politique est toujours un combat contre l'individu.
C'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès devons réveiller
l'envie de changer,
le désir de vivre autrement. Avec la crise nous allons
entrer en décroissance et c'est sans aucun doute là
qu'est notre grande chance d'être entendus.
135C64 - Changer la
vie de l'homme au sens donné par La
Révélation
d'Arès au mot changer.
Oui, notre heure est proche. Nous allons pouvoir donner
à notre mission spirituelle une vraie vision sociale.
135C71 - Nous n'avons jamais dit que La
Révélation
d'Arès n'inspirait pas une mission sociale
inaliénable de la mission spirituelle, puisque celle-ci
s'adresse à des hommes vivant en société.
135C82 - Dans tous les actes sociaux il devrait y avoir
un souci d'agir en tenant compte d'un contexte
intérieur, qui est toujours personnel, sans recourir à
des lois générales et impersonnelles aussi glaciales
qu'inadaptées. La grande règle de tout acteur social est
de s'oublier et de n'exister que pour l'autre, celui qui
le sollicite, en toute humanité.
135C90 - Nous aurons tout bonnement à spiritualiser ce
monde pour qu'il surmonte ses déceptions matérialistes
et change
radicalement cette société, en commençant par la France
bien sûr.
Je rejoins tout à fait le commentaire de
notre sœur Marie-Odile (#150C57) et la réponse que vous
lui faites, frère Michel.
Nous sommes arrivés à un carrefour, à la croisé des
chemins où notre mission spirituelle basée sur la vraie
foi et sur la pénitence
doit trouver le passage avec la réalité du moment pour
être mieux comprise des potentiels épis
mûrs et faire entendre au monde — la
Voix
de fer (Rév. d'Arès iii/3, x/1, xvi/6), les cent voix de fer (Rév.
d'Arès xvii/6) — que le véritable progrès ne
passera pas sans changement
de civilisation.
Marie-Christine L. d'Île-de-France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine. En relisant attentivement
ces extraits de mes réponses de la page de commentaire
#135, je trouve en effet quelques idées qui pourraient
être reprises sans un manifeste ou dans un programme.
Je vois que vous êtes attentive à ce que j'écris dans ce
blog au point de prendre des notes, que vous sériez ou
classez par objets. Cela m'émeut. Plus ce blog avance,
plus je découvre son importance.
Quand je conçus et ouvris ce blog en 2006, je venais
d'être abattu par un infarctus qui aurait pu me tuer.
N'excluant pas que je pusse être près de la fin, je voulus
m'élever au-dessus de petitesses que certains de mes
frères ne m'avaient pas épargnées et montrer que je valais
mieux que ce qu'ils semblaient penser: La "mission
sociale" ou la mission n'importe-quoi qu'ils pratiquaient
encore contre mes conseils m'avait montré leur évagation
devant ma parole.
Ce blog vint non pour répliquer à l'humiliation —
l'humiliation ne me gêne pas ; humble je m'efforce d'être
— mais pour me sortir de mon isolement et refuser la
relativisation de la parole
de Mikal (Rév d'Arès i/12, ii/18, xxi/10). Je
savais que je pouvais être autre chose que le simple
témoin et éditeur de Jésus et de Dieu ; je pouvais être prophète au sens le
plus attendu du terme. Mais je ne savais pas que j'y
parviendrais par ce blog.
J'ai déjà posté en cinq jours soixante commentaires pour
cette entrée #150, mais j'en ai déjà reçu en fait plus de
deux cents, dont beaucoup, c'est vrai, étaient sans
intérêt particulier (frères et sœurs intéressés mais sans
idées), ou hors de propos, ou faisaient double emploi, ou
étaient interminables ou obscurs, mais je vois s'agrandir
peu à peu l'audience de ce blog et je mesure l'intérêt
qu'il suscite.
Dieu connaît l'importance de la Parole, puisque Celle-ci
reste des siècles après chacune de ses Manifestations,
mais le prophète
doit de même savoir que sa parole
lutte contre sa mort, peu importe quand et comment elle
survient, parce que la parole prophétique demeure. Ainsi,
je me sens sortir du temps
quand je lis les commentateurs et leur réponds dans ce
blog.
Encore merci, Marie-Christine.
|
15nov13 150C62
La Parti du Monde
Changé !
Le monde changera
avec des hommes
changés.
Qu'il ait une sensibilité communiste, libérale, sociale,
démocratique ou autre, l'homme
changé rend toutes entreprises possibles.
Le changement
commence dans le cœur des hommes sans peurs ni préjugés,
sensibles au bien
et résistant au mal.
La politique ne sera plus le moyen pour les ambitieux de
prendre le pouvoir, mais le moyen laissé aux plus généreux
et aux plus audacieux d'exprimer leurs talents.
J'ai voulu écrire des choses simples pour être compris du
quidam, qui ne comprend que les choses simples au départ.
Au Front de Gauche comme exemple avec ses idées surannées,
très actif dans nos rues de Lorient, j'ai voulu opposé la
vie et tous les changements possibles. J'ai hésité à
poursuivre ma réflexion me demandant si il y avait là
matière à poursuivre…
Pascal L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Le Parti du Monde Changé ! Encore une suggestion. Merci
pour ce commentaire, frère Pascal.
|
15nov13 150C63
Je lis votre entrée 150 et les commentaires.
J'ai bien relevé dans ce que vous dites plusieurs points
d'une direction, cependant je n'ai pas de réflexion
[précise] sur le sujet. Je ne suis pas sûre de comprendre
ce que vous souhaitez et surtout de pouvoir vous
l'apporter.
Comment répondre à votre demande de réflexion puisque vous
avez l'intuition que c'est une voie à prendre ?
Est-ce un tract "contre-politique" spécifique aux Pélerins
d'Ares que vous souhaitiez qu'on réalise ?
Créer un parti ? Ou plein de petits partis du
reste et du petit
reste autour de La
Révélation d'Ares ?
Les frères peuvent-t-ils encore vous donner une tribune ?
Ou connaissez-vous des frères et sœurs parmi nous qui
peuvent monter au devant d'une tribune spirituelle
anti-politique ?
Un Parti du Temps qui Vient (150C59) ?
Des petites unités de pénitents
? Descendrions-nous dans la rue, Pélerins d'Ares
de France et sympathisants pour dire qu'il est temps de
devenir vertueux,
de dire non à la spoliation politique (et religieuse), de
dire que la gestion minimum d'un peuple ne se fait pas
dans l'excès de loi et de taxe ?
Nous faudrait-il des portes-paroles parmi nous avec un
beau langage pour parler au monde et des connaissances
comme vous en avez ?
L'appel de cette entrée ne rejoins-t-il pas votre entrée
#92 du 27 janvier 2009 "Le courage d'être" ?
Déjà dans tous ce que vous dites il y a pleins d'arguments
pour notre moisson de rue :
La Révélation d’Arès est conçue pour vaincre
l’Histoire,
Le Français attend un changement plutôt qu’une
révolution et ses malheurs. Nous lui proposons de changer
de vie pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7,
30/10-11), changer est un bonheur, d’abord le
bonheur que donne l’audace de dire non avec amour, non
avec des invectives et des armes, et lui rappeler que cela
est déjà politique en soi.
Je joins à mon commentaire la vidéo "Les Sacrifiés" de
l'UPA, les entreprises de proximités. Pour moi les
artisans représentent le travail idéal du monde changé. Je
me dis qu'en Éden nous serons (tous) artisans (si la vie
ressemble à celle d'aujourd'hui ?). Ils symbolisent la vie
des petites unités auxquelles il faut revenir.
Actuellement la politique détruit cette vie.
Stéphanie M. d'Île de France
|
Réponse :
Ma sœur Stéphanie, pourquoi toutes ces question ? Si vous
me lisiez bien, vous sauriez ce que je recherche pour le
moment.
C'est très simple.
Il s'agit seulement pour l'heure, et je l'ai dit un peu
partout, d'introduire dans notre mission, laquelle est et
restera toujours une mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur La
Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure.
Mais j'dmets que certains commentaires font penser qu'il
s'agit de quelques chose de plus engagé politiquement ou
antipolitiquement, puisque des frères parlent de Parti du
Temps Qui Vient, de Parti de L'Homme Changé, etc., ce qui
suppose une organisation active. Je prends note des idées
qu'ils me donnent dans ce sens, mais ce n'est pas le but
recherché pour le moment.
|
15nov13 150C64
Les Français rejettent les hommes politiques, mais ne
peuvent pas pour l’instant se passer de politique.
Des siècles de soumission ne rendent pas possible à
l’homme commun de retrouver sa liberté.
Vous avez raison, il nous faut accompagner nos frères
humains à un changement radical qu’ils ne peuvent
concevoir eux- mêmes.
La mission nous permet de côtoyer des personnes que nous
n’aurions jamais connues si l’envie [et la nécessité] de
trouver l’épi mur
ne nous habitait pas.
J’avais pris l’habitude de me détacher de la politique
politicienne. Mais si le mot politique est le cadre
générale d’une société organisée, un peuple d’homme
frères, il nous faut un minimum de règles et de
discernement.
Dans ma mission, j’en viens suivant l’échange, à parler de
sociétés futures de pénitents
dont le pilier serait La
Révélation
d’Arès et le Sermon
sur
la Montagne.
En dehors du tout spirituel, où je parais peut-être voler
sur un nuage aux yeux de mon missionné, il me faut
comprendre les soucis actuel de mon frère quidam. Pour
cela, quand le besoin s'en fait sentir, J’ai trois thèmes
qui me paraissent être importants pour moi (il y en a
d’autres).
1/ Le travail (la participation ou l’échange)
Chacun se doit de participer avec ses moyens à la vie de
la grande famille humaine sans
chef, mais avec des fédérateurs, capable de
discerner et dynamiser les talents de chacun. Le travail
devrait permettre d’être créatif, de pouvoir s’épanouir,
d’exprimer le bien
et de faire de lui un acte de partage et d’évolution, même
dans les taches ingrates, et nous permettre aussi de faire
quelque chose de beau en associant Madame Nature —
Car le travail est bon à l’ouvrier et il en reçoit son
salaire (Rév d'Arès 16/8).
2/ Le commerce (l’échange ou le partage)
Il doit être un moyen d’échanger, de partager des denrées,
du matériel, de la technologie, pour l’évolution et le
bien-être des hommes, détruire l’usure. Il permet aussi
d’échanger avec d’autre cultures, d’autre compétences, de
préserver le coté artisanal et l’indépendance de chaque
groupe humain — Qu’ils
méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la
terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent (Rév
d'Arès 28/24).
3/ L’éducation (transmission ou le partage)
On a le devoir de partager avec l’autre, surtout les
enfants — Aime les
enfants, veille sur eux, enseigne les avec patience et
reçois-les à l’Assemblée (Rév d'Arès 36/20) —
donner le meilleur de notre savoir pour lui permettre de
pouvoir s’adapter à toutes les difficultés de la vie pour
la rendre meilleure, trouver le discernement suffisant
pour grandir comme pénitent vers ce bien qui nous libérera
du péché.
Voila ma petite participation à ce blog.
Cela peux paraitre ridicule et simpliste, mais en
approfondissant, le missionné y trouverait peut être un
créneau d’approche du bien et d’enthousiasme.
Alain et Fatiha du Rhône
|
Réponse :
Merci pour ces suggestions, sœur Fatiha et frère Alain.
|
15nov13 150C65
Merci frère Michel pour cette entrée particulièrement
stimulante, merci pour les riches contributions de mes
frères et sœurs et pour vos réponses qui clarifient
progressivement le sujet.
Puisque vous faites allusion au Big Brother d'Orwell,
rappelons que Wiston, le héros du roman "1984", découvre à
la fin du livre que le mouvement de résistance dans lequel
il s'est engagé est en fait totalement suscité et
instrumentalisé par le pouvoir en place, et qu'il a été
manipulé de bout en bout à son insu. Le cas dépeint par
Orwell est particulièrement extrême et machiavélique mais
doit nous faire réfléchir.
La politique est sale et salissante. Nous ne devons pas
espérer mettre les pieds dans ce bourbier et garder notre
tunique blanche.
Je ne dis pas cela sous un angle moral, que l'on se
comprenne bien (les Pélerins d'Arès ne sont ni
moralisateurs ni puritains) mais sous un angle réaliste :
La politique fait très souvent remonter à la surface le
pire de l'homme et provoque une agitation mentale et
émotionnelle dont il est très difficile de se garder
indemne, même lorsque l'on est motivé par des intentions
généreuses et que l'on est dépourvu de calculs et
d'ambition personnelle. Il faut une âme très forte pour
rester lucide, détaché et serein dans le contexte d'une
lutte politique, pour ne pas se laisser emporter par les
passions, gangréner par l'esprit simplificateur et
partisan, égaré par les manipulations, les provocations,
les récupérations et les désinformations de toutes
sortes.
Il me semble qu'il est impossible d'entrer dans l'arène
politique sans y perdre des plumes spirituelles… Orwell a
été engagé en politique de tout son cœur et de toute sa
force et, en même temps, avait une véritable aversion pour
la politique dont il connaissait trop bien la part
d'ombre, paradoxe douloureux par lequel il nous faudra
peut-être passer…
Pour ma part, je vois un grand danger dans le fait de
descendre dans l'arène politique.
Nous pouvons ainsi nous retrouver piégés et entrainés bien
au-delà de ce que nous imaginions au départ.
Cela doit-il nous faire reculer pour autant ? En fait, je
n'en sais rien, je n'y ai pas réfléchis en profondeur. Ne
faut-il pas accepter de "descendre en enfer" comme vous le
dites en citant un père de l'Eglise? Si nous le faisons,
nous devons le faire en connaissance de cause et en en
mesurant le risque pour nos âmes,
mais aussi pour l'avenir de notre mouvement.
Le sage Muhammad (Rév
d’Arès 2/9) a fait le choix de la guerre.
Peut-être était-ce l'unique choix possible face à des
Mecquois intraitables et violents. Grâce à ce choix
courageux, la Révélation coranique a été préservée, mais
les conséquences n'ont pas été que positives, loin de là
(l'impact négatif de cet héritage guerrier imprègne
encore aujourd'hui l'imaginaire islamique). Le cas de la
guerre est un cas limite, certes, mais je vois tout de
même un parallèle entre la politique et la guerre. Je vois
dans la politique une forme de guerre de très basse
intensité.
Si nous faisons le choix d'entrer sur le terrain
politique, nous devons savoir que nous ne garderons pas la
pleine maitrise des processus, que nous passerons
vraisemblablement par des chemins d'ombre où l'on nous
attirera malgré nous et que les actes que nous poserons
dans le relatif embrouillé de la politique à court terme
pourront influencer négativement nos frères
des générations (Rév d’Arès 13/7; 24/2) à venir.
Si le prophète de Dieu lance une action de type politique,
je m'efforcerais d'être à ses côté selon mes capacités.
Que cela me plaise ou non. Je fais confiance à l'homme du
Dessein (Rév d’Arès
28/27).
Mais j'avoue ma réticence et ma préférence pour des types
d'expérimentations sociales et économiques moins en prise
directe avec la politique. Nous devons apprendre à vivre
une liberté et une responsabilité toujours plus grandes
dans les interstices du système, réapprendre l'autonomie
vis-à-vis de l'État, apprendre concrètement à nous passer
de lui et nous réapproprier nos vies, dans toutes ses
dimensions (ce qui passe parfois par l'acceptation d'une
certain précarisation et d'une irrégularité ou
désobéissance civile bien pesées).
A la confrontation politique directe, je préfère
travailler à la mise en place de "bases arrières", de
réseaux d'entraide, de résistance et de prospectives
pratiques en marge du système. Outre que l'Histoire montre
clairement qu'aucune résistance politique n'a jamais
abouti sans réseau de soutiens, officiels et/ou
cladestins; et sans bases arrières bien rodées et
opérationnelles. À ma connaissance, nous n'avons rien de
tout cela. Ne serais-ce que pour cette raison, il me
semble que l'entrée sur le terrain politique est
prématurée.
Encore merci pour tout ce que vous nous donnez. Je prie
avec vous.
Thierry de la Drôme des collines.
|
Réponse :
Voilà un commentaire plein de sagesse, de mesure, une
réflexion profonde, et je vous en remercie.
Je partage entièrement votre prudence, sur tous les points
que vous évoquez.
Mais je rappelle qu'il ne s'agit pas pour moi actuellement
d'entrer en politique, mais comme je viens de l'écrire à
sœur Stéphanie M. d'Ile de France — certains frères
dépassent ma pensée mais en exprimant leurs propres
pensées ils font ce que je leur demande —, donc comme je
dis à Stéphanie: "Il s'agit seulement pour l'heure, et je
l'ai dit un peu partout, d'introduire dans notre mission,
laquelle est et restera toujours une mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur La
Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire bien dit.
|
15nov13 150C66
Bien que je ne sois pas du tout dans la réflexion
politique — j’ai vécu des années sans voter — j’essaie
néanmoins de vous envoyer quelques bribes [de pensée]. Il
y a peu de temps, je me suis fait traiter de doux rêveur
sur le champ ; c’est
un signe de temps durs et de mon insuffisance, de
l’éloignement (comme le sont les politiques, mais sur un
autre plan) de la réalité du terrain. Cette entrée 150 me
force à creuser.
Pour être reconnu et identifié à ce que nous sommes
vraiment, tout de suite dans la rue en moins de deux
minutes, il nous faut des termes qui condensent nos
exigences spirituelles, mais qui ne nous mettent pas sur
des petits nuages. Même si nos mots sont sensés, il faut
bien des mots qui disent notre détermination morale,
sociale, philosophique en tenant compte des difficultés
matérielles professionnelles. Il faut encore veiller à ne
pas retomber dans le tout moral, social, philosophique.
J’étale donc ici quelques idées car je n’arrive pas à
aller plus loin, mais qui peuvent déclencher d’autres
idées, sur ce qui nous définirait à peu près, car les mots
ne sont pas les choses [qu'ils désignent]. S’ils
l’étaient, il suffirait d’enlever les mots pour enlever
les choses : le mot mal par exemple.
Je dis cela parce que, par exemple, on emploie facilement
le mot pénitent
sans être pénitent.
Je reviens à ce qui pourrait nous qualifier à peu près :
Parti Réaliste, Parti du Bon Sens ( manque le spirituel),
Parti de la Pénitence ( associé un terme politique à un
terme spirituel), Parti de la Gestion Généreuse
(sous-entend collectif, amour sans domination), Parti de
l’Autogestion (déjà dans les inconscients, donc une
piste), peut-être Autogestion Pénitente (typiquement
arésien) ou plus large Autogestion Spirituelle qui suppose
la foi, mais encore spirituelle pas religieuse, et
Autogestion, qui déjà dans les esprits signifie se gérer
collectivement sans pouvoi.
J’en suis donc à Parti d’Autogestion spirituelle (parce
que l’autogestion véritable ne peut s’exercer qu’avec des
préalables individuels: liberté, amour, écoute, capacité
de proposition, décisions communes, etc. et réalisables
qu’en petites unités humaines, sinon on retombe dans une
hiérarchie décisionnaire
Pas très original, de dire Parti d’Autogestion
Spirituelle, mais au moins le mot Parti nous met dans la
sphère politique sans faire de politique et sonne à
l’oreille du passant et puis ça fait "parti sans parti
pris", qui nous permet de ne pas être pris pour une secte,
de ne pas être inféodé à des idéologies et puis il y a
aussi des considérations autres que politiques sur le mot
"parti", le parti poétique, le parti humaniste, qui ne
nous enferme pas non plus dans le domaine politique.
Condensation en quatre termes d’une possibilité de
déploiement de réflexions.
Charlie du Nord
|
Réponse :
Parti d'Autogestion Spirituelle signifierait que
l'Autogestion ne s'effecture que dans le spirituel,
c.-à-d. dans le domaine de la foi, de la prière, des
perspectives eschatologiques, bref, de la spiritualité. Il
faudrait plutôt dire, pour désigner ce que vous comprenez
par ces mots, Parti d'Autogestion par des Spirituels, mais
ce serait trop long et peut-être amphigourique.
Je pense que Parti d'Autogestion suffirait, car je pense
qu'aucun autre parti politique ne parle d'autoègestion
actuellement.
Merci pour ce commentaire, mon frère Charlie. Il est
intéressant en ceci qu'il évoque l'opportunité "d'être
reconnu et identifié comme ce que nous sommes vraiment,
tout de suite dans la rue en moins de deux minutes."
C'est-à-dire, comme des citoyens eux aussi en butte aux
réalités quotidiennes qu'impose la politique.
|
15nov13 150C67
Je fais court pour ne pas alourdir la lecture de cette
entrée qui, de mon point de vue, vient juste à propos au
regard de l’environnement économique et politique du
moment.
Il existe de par le monde des groupes, apparemment
indépendants politiquement et de surcroit compétents, qui
réfléchissent à la façon d’envisager le fonctionnement
politico/économique d’un monde changé.
Parmi toutes les solutions proposées l’une d’entre elles
me semble coller de près au verset (Rév d'Arès xix/22) : L(es) homme(s de)vien(nen)t
les frères, (et le monde) le nuage (d')or (où) les
nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le
pain (et) la laine.
Peut-être pourrions-nous dans un premier temps nous
montrer ouvertement solidaires en soutenant de façon
appuyée ce genre d’initiative. Notre caractéristique
spirituelle en serait sauvegardée de part le sujet
traité qui au final s’appuie, sans que les protagonistes
le sachent, sur la Parole comme moteur et ce, sans le
savoir [?].
Il faudra bien se jeter à l’eau.
Certes, j’ai bien conscience que cette proposition n’est
pas en totale adéquation avec ce que vous recherchez:
"politiser notre refus de la politique", mais il nous
faudra bien amorcer la pompe et partir de quelque chose,
bon ou mauvais mais améliorable, pour acquérir
l’expérience et la compétence nécessaires, afin d’avancer
vers des propositions collants à la réalité des choses. À
nous par la suite de les ajuster selon notre vocation
spirituelle.
Je vous propose de visionner la Vidéo suivante : "Le
revenu de base" :
http://www.youtube.com/watch?v=cwdVD-Z0
Ce serait une bonne occasion de politiser notre mission
sans véritablement nous inscrire dans l’action politique.
Nous ne sommes pas le seuls à réfléchir au bien être des
hommes.
C’est un projet à long terme qui ne répond pas à la
problématique immédiate. Certes, il s’inscrit dans la
durée, mais c’est aussi notre rôle de nous projeter.
Daniel P. de Bretagne-Est
|
15nov13 150C68
Je me disais en regardant votre vidéo d'accueil sur
Internet que vous avez une manière simple de vous exprimer
qui est claire et agréable, cela donne envie de vous
écouter davantage !
Alors, pourquoi ne pas faire de petites vidéos assez
courtes (devant votre ordinateur qui possède apparemment
une caméra intégrée) et choisir un thème comme celui du pardon tout en
parlant de vos expériences personnelles afin d'approfondir
le sujet.
Les sujets peuvent ainsi varier : Parler de la prière,
de l'Amour
du couple, de la Liberté,
etc.
Bref, communiquer autrement que par le biais de
l'écriture.
Le Père et Jésus se sont adressés à vous par la Parole et
vous les avez physiquement vus. Alors, pourquoi ne pas
faire la même chose à votre niveau ?
Transmettre ces notions de spiritualité par vidéo
permettraient certainement aux gens de mieux comprendre le
fond du mouvement.
Une Bretonne anonyme
|
Réponse :
Je pense que vous parlez de ma vidéo sur
http://michelpotay.info.
Merci, ma sœur anonyme. Décidément, la Bretagne est un jardin d'idées en
tous genres pour la mission.
Ce que vous proposez est depuis assez longtemps programmé,
ma sœur, mais il me faut trouver le temps de préparer,
composer et réaliser les vidéos en question. Ce temps, je
ne le trouve malheureusement pas. Je suis seul et débordé.
Mais cela viendra. Merci de me le rappeler.
Je pourrais en effet échanger la vidéo actuelle de
michelpotay.info par une vidéo évoquant notre position
vis-à-vis de la politique.
|
15nov13 150C69
Permettez-moi d'ajouter un mot à mon commentaire 150C35,
puisque vous avez choisi de le publier sur votre blog.
Je n'y ai parlé de pénitence
que légèrement, en citant surtout la polone,
parce que mon commentaire était destiné au petit
reste qui connaît tout cela.
Mais il y a une chose plus intéressante dans ce manque,
lorsque je présente le concept d'EIA.
Vous répondez en 150C57 : "Générosité, petites unités et
dangers du pouvoir actuel peuvent-ils former l'axe d'une
action dépolitisante ?" Ce sont en effet des points de
repère que j'ai donnés dans mes réponses précédentes. Ils
viennent en parallèle de l'idée de pénitence,
point central du tract crayonné par notre frère Denis H.
du Pays de Loire (150C56).
Je pense aussi que "Générosité, petites unités et dangers
du pouvoir actuel" sont des idées qui pourraient être
retenues pour construire une idéologie politique. J'ose
utiliser ici le terme d'idéologie, dans l'esprit de votre
entrée précédente, parce que cela aide à comprendre la
nature radicalement différente de ce message politique
éventuel, en opposition au message spirituel qui est et
restera la base de la mission arésienne. Une idéologie est
explicitement adaptée à la faiblesse d'une époque, et elle
est donc mortelle, alors que le message spirituel est hors du temps,
lorsqu'il s'incarne dans des missionnaires qui sont de
vrais pénitents.
Il me semble qu'il faudrait délivrer, lors de nos contacts
de rue, les deux messages de manière articulée, cohérente
bien sûr, mais en faisant attention à bien montrer la
différence d'essence entre le message politique et le
message spirituel.
C'est dans cet esprit que mon commentaire 150C35 propose
le concept d'EIA.
La politique aujourd'hui comprend un ensemble d'idées
générales plus ou moins figées en idéologies, et
rassemblant des groupes humains qui à la fois s'affrontent
et cohabitent. Proposer un positionnement politique, c'est
forcément choisir un ensemble d'idées telles que par
exemple 'Générosité, petites unités et dangers du pouvoir
actuel'. Mais le jeu politique est aussi encadré, au-delà
des idées choisies à une élection ou décidées par un
gouvernement, par un ensemble institutionnel très complexe
qui commence par des constitutions (nationales,
européennes...), comprend des institutions avec des
structures (assemblée, région, commune, parti, ONG...) et
des règles de fonctionnement (lois, règlementations,
procédures...), et enfin par des comportements humains
plus ou moins recommendables.
L'idée institutionnelle d'EIA est une façon, parmi
d'autres, de remettre en cause l'énorme édifice
institutionnel qui pèse sur nous et qui fonctionne très
concrètement comme un étouffeur de liberté et de
créativité.
L'idée d'EIA descend dans l'arène de ce système absurde,
mais plus ou moins implicite pour l'homme de la rue, pour
aider à mettre en pratique des idées politiques à la fois
bien formulées et mortelles. Elles sont dans ce cas
mortelles à double titre, parce que l'idée d'EIA n'aura
plus de sens dans un monde changé, et parce que chaque EIA
est une expérimentation politique conçue comme mortelle.
C'est ainsi que, dans mon esprit, une proposition
politique des Pèlerins d'Arès pourrait être 'Générosité,
petites unités et dangers du pouvoir actuel' plus 'EIA
comme cadre des petites unités'. Mais il est essentiel
qu'elle soit bien séparée du témoignage spirituel porté
par le missionnaire. Sa pénitence
est un témoignage vivant qui est à la fois une idée et
bien plus qu'une idée.
Par sa technicité, la proposition d'EIA est probablement
trop spécifique pour la plupart des missionnaires. Elle
aiderait cependant à séparer le message politique et le
témoignage spirituel. En conclusion, je me demande
toujours si votre question 'politiser notre refus de la
politique ?' a une réponse positive, mais chacun est là
pour contribuer à faire avancer la réflexion.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour cette seconde contribution,
mais très franchement j'ai du mal à vous suivre. J'avoue
ne pas très bien saisir le sens exact de votre idée d'EIA
et même je le trouve compliqué par rapport à votre
précédente contribution.
Il me faudra vous relire attentivement.
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15nov13 150C70
L'idée essentielle que je retiens du commentaire de mon
homonyme Denis H , c'est par quoi remplacer les moyens
d'actions utilisés en politique qui sont toujours des
textes de lois et des règlements , il y a une autre
manière de résoudre les problèmes et c'est la pénitence En cela je
rejoins tout à fait mon frère quand il écrit : "Parce que
le pénitent se
méfie des lois, qui sont par principes inadaptées à la vie
humaine, car pesantes et toujours difficilement
évolutives, et font oublier à l’homme que, dans chaque
situation, il peut réfléchir, ce que ne fait pas la
politique d’hier et d'aujourd'hui qui enchaîne l'homme à
toujours plus de lois pour toujours moins de bien-être de
vie," et : "Parce que la pénitence
est un principe de vie, évolutif, là où la politique
d’hier et d'aujourd'hui est un système lourd et figé,
finalement inadapté à l’homme quoi qu’on en pense," et
encore: "Parce que la pénitence
ne vise pas, comme la politique d’hier et d’aujourd’hui, à
faire l’aumône ou à
panser les plaies des hommes, mais à les mettre
debout pour qu’ils deviennent des acteurs pleins et
entiers de leur vie."
J'avais d'ailleurs une réflexion en cours sur ce sujet que
je vous transmets ci dessous.
Une autre chose: Les politiques et les syndicats
s'appuient toujours sur des textes de lois pour résoudre
les problèmes ou voter des subventions pour calmer les
esprits, mais n'innovent pas. Les politiques créent sans
cesse de nouvelles lois et règlements pour résoudre des
conflits et les généralisent par la suite à tous. Toutes
ces lois sont la plupart du temps un frein, car elles se
substituent au bon sens et à la réflexion des hommes. De
plus, elles sont si nombreuses et revêtent un caractère
impérial, voir sacré, indiscutables sous peine de
sanction.
Donc il faudrait aussi que cette force de proposition
"politique" trouve d'autres alternatives aux lois pour
résoudre les problèmes d'une part et d'autre part qu'elle
propose de relativiser les lois.
Il faut peu à peu déréglementer la société qui s’asphyxie
sous le poids de son arsenal juridique.
La vie évolue sans cesse et les lois qui ont un caractère
rigide ne peuvent s'y adapter de manière intelligente,
elles sont sans cesse dépassées.
Remplacer peu à peu les lois par le bon sens et l'intelligence
spirituelle qui s'acquière par la pénitence,
voilà aussi une autre alternative.
Jésus disait: La loi est
faite pour l'homme et non l'homme pour la loi. Dans
ce
sens il met la loi au service de l'homme et non l'inverse,
dans nos sociétés ce sont les lois qui asservissent les
hommes.
Faire relativiser peu à peu dans l'esprit des hommes ce
caractère sacré des lois et [suite pas claire :] que prend
également la justice chargée de les appliquer. Tout cela
bien sûr avec subtilité et discernement et sans bravade
[?].
Dans La Révélation
d'Arès, le Créateur dit par la bouche de Jésus
Son Messager: Les
princes du cultes couronnés et leurs docteurs serviles
qui méditent avec art Ma Parole pour y trouver des lois,
qui assurent leurs trônes et leurs chaires, à Jérusalem,
à Rome , à Athènes, au delà des mers, partout où les
princes ont établi leurs conquêtes... ayant gardé leurs
docteurs pour faire de Ma Parole d'autres lois qui ne
valent pas mieux que celle des princes [Rév d'Arès
3/4-5]
On voit bien dans ce passages et d'autres que le Créateur
dans La Révélation
d'Arès et dans toute Sa Parole n'instaure pas de
lois et même les rejette. Il laisse l'homme libre face à
Sa Parole qui lui donne l'intelligence
[Rév d'Arès 32/5] du cœur s'il L'accomplit.
Denis K. (Bretagne Sud)
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Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce second commentaire qui manque
de clarté par endroits, mais qui est axé sur l'inanité et
la nuisance de la loi, que le Père, je le rappelle,
appelle la loi des rats
(Rév d'Arès xix/24), parce qu'elle n'est plus
bonne pour les hommes ; elle est, à la rigueur, tout juste
bonne pour les rats. La
Révélation d'Arès dans tout son contexte que
depuis Jésus la pratique du
Sermon sur la Montagne remplace la loi.
Or, hélas, la politique moderne repose à peu près
exclusivement et plus que jamais sur la loi qu'elle
promulgue.
Dire que la pénitence
remplace la loi est un
assertion
tout à fait arésienne, mais c'était déjà une assertion il
y a deux mille ans, aux jours de Jésus.
Je profite du sujet que vous abordez dans ce commentaire:
la loi, et de ma réponse, pour me rappaler à moi-même et
rappeler en même temps à mes frères et sœurs que
1. L'Évangile fut l'achèvement de la loi, qui avait tenu
lieu de règle de vie tant bien que mal pour les Israëlites
jusqu'à l'avènement du prophète
Jésus.
2. La loi va jusqu'à
Jean(-Baptiste), elle est remplacée par la bonne
nouvelle du Royaume de Dieu (Luc 16/16).
3. Sur la croix le prophète
confirme l'abolition de la loi. Jésus instaure la
pénitence à la
place de la loi: Ceci
est mon sang, celui de l'Alliance, répandu pour beaucoup
en rémission des péchés (par la pénitence), mots
dont La Révélation
d'Arès vient nous expliquer le vrai sens.
Montrer que la loi n'est pas seulement une inutilité, mais
qu'elle est une marque de mépris de la politique envers
l'homme qu'elle veut de toutes les façons possibles dominer, prouver
incapable de se conduire sans les lois qui l'accablent,
est en effet une des voies que nous pouvons introduire
dans notre discours spirituel. Sous réserve de réflexion
et de dosage, bien sûr.
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15nov13 150C71
Ce commentaire a été
affiché par erreur. Il a été retiré le 16 novembre 2013.
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15nov13 150C72
"Politiser notre refus de la politique..." J’ai lu tous
les commentaires sur le sujet pour savoir si j’avais une
autre réflexion, une réflexion qui tient le route comme
ont dit.
Pour l’instant j’y réfléchis. Il y a des idées formidable,
je retiendrais quand même la plus en accord avec notre foi
arésienne celle de Denis H de Pays de Loire. 150c56
Nous ne pouvons pas faire de la désobéissance civique,
nous nous retrouverions en prison vite fait, sauf de ne
pas voter, d’ailleurs beaucoup de français ne vote plus et
pour cause, puisque rien ne change. C’est toujours
la même queue de vache (Rév d'Arès xxxv/2).
Pratiquement tous est à revoir dans le système d’Adam ce
qui demanderais plus d’une vie d’homme — quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Mais comme
vous dîtes, frère Michel, et en accord avec Marie-Odile de
Midi Pyrénées 150c57, il faut bien avancer.
La Parole nous dit : Tu
aideras Mon Peuple, tu aideras l’opprimé contre
l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur; avec les
frères des steppes, ceux qui ne prononce pas Mon Nom, tu
établiras l’équité (Rév d'Arès 28/10).
La politique comme la religion a fait trop de mal.
Aider toutes les actions qui vont dans le bon sens, d’où
qu’elles viennent quand ce n’est pas que de la charité, —
La charité ne suffit pas à changer le monde, vous l’avez
écrit dans l’article "Soupe" —. Charité, générosité, c’est
une composante de la vertu.
La France est séparée en deux, la moitié des français vote
à droite, l’autre à gauche, nous tous comme le Père nous
souhaitons le peuple de Dieu unis dans l’effort de bien :
La pénitence.
Pour ma part, dire aux gens de prendre leur responsabilité
dans le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la
politique.
Pour le peuple de gauche, cela fait écho à l’indépendance
à l’anglo-saxone, assimilé au libéralisme qui est honni.
Il leur semble en première approche que ça porte atteinte
à la sacro-sainte solidarité.
Pour le peuple de droite, c’est plutôt la dérive
anarchiste qui les inquiète.
Ça crée des blocages dans la mission.
Je ne fais pas tellement avancer la réflexion, mais je
soutiens tous ce qui avance dans la voie spirituelle.
Simone du Limousin.
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Réponse :
Hé hé ! "Dire aux gens de prendre leur responsabilité dans
le monde qui les entoure, c’est déjà faire de la
politique."
C'est juste, ma sœur Simone.
Mais serait-ce suffisant ? Je ne sais pas. C'est à
réfléchir. Merci pour ce commentaire.
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15nov13 150C73
Je lis tous les commentaires de vos frères Pèlerins d’Arès
(sans oublier les sœurs tout aussi importantes pour vous,
je sais) et je me dis: Ces hommes et ces femmes ont une
grande valeur spirituelle. Ils ont la volonté farouche
d’avancer, de convaincre le monde qu’il faut n’avoir
qu’une ligne de consuite: La Révélation d’Arès et
en finir avec les lois, qui s’accumulent et étouffent
toute vie et toute entreprise sous leur poids énorme.
Mais s’il n’y a plus de loi ? Eh ben, il n’y aura plus de
députés, plus de politiciens. Voilà pourquoi ces gens
tiennent tellement aux lois. C’est par elles qu’ils
s’imposent. C’est pour empêcher de faire de nouvelles lois
et surtout d’abroger la masse des anciennes qu’ils vous
empêcheront toujours d’être élus députés, vous et vos
frères. Regardez le Front National ! Ils récoltent 16 à 17
% des suffrages en France et Ils ont... 2 députés. Ce
serait à mourir de rire si ce n’était pas la triste et
évidente preuve du trucage de l’élection. Tout est prévu
par les politiciens des deux grandes majorités pour
empêcher l’accès au Parlement de gens comme vous, car les
Pèlerins d’Arès ne sont pas les seuls, loin de là, à
vouloir changer
quelque chose dans ce pays.
Mais c’est surtout à vous, frère Michel, que je pense.
Je sais que vous êtes pratiquement seul. Vous travaillez
entre 13 et 16 heures par jour. À 84 ans ! Vous
n’arriverez jamais — même avec l’aide de Dieu et je crois
que vous l’avez, c’est évident — à mettre au point un
plan, très difficile et délicat à définir, pour donner à
votre mission une inclinaison légèrement politique, mais
suffisante pour faire sentir au monde que vous êtes bien,
vous et les Pèlerins d’Arès, des gens du monde.
C’est ça au fond que voulaient faire les frères qui se
donnèrent à la "mission sociale", que vous déplorez
régulièrement dans ce blog, mais aucun d’entre eux ne se
donna la peine de lancer une consultation sur la question
comme vous le faites. Ils ont procédé à la
va-comme-j’te-pousse et c’était inévitablement d’une
pauvreté et d’une nocivité (involontaire) dont vous
paierez les conséquences longtemps encore. Mais passons !
Après tout, je vous connais assez mal. Je ne vous connais
qu’à travers ce blog, que vous avez commencé en 2006, donc
quand même 32 ans après les apparitions de Jésus. J’ai du
mal à réaliser ce que vous pouvez faire et en même temps
je vous suis... comment dire ? Passionnément.
Je crois que je vais passer au 32 rue Losserand un de ces
jours.
Je vais essayer de réflechir un peu plus à la question que
pose votre entrée #150.
Ceci est ma première intervention sur ce blog.
Sidoine F. d’Ile de France
|
Réponse :
La réflexion et la décision sont des actes très
dévalorisés aujourd'hui, de même que l’engagement et la
responsabilité par rapport à la situation. Les gens se
rendent compte que le pays ne va pas, mais ils n’arrivent
plus à en avoir une idée précise par l’analyse
personnelle, pas si difficile pourtant, de la situation.
Ils ont en tête quelques éditoriaux dans les journaux,
s’en servent par-ci par-là, mais ce n’est pas leur
réflexion à eux, c’est la réflexion de quelques uns. Ce
monde, du reste, ne fonctionne plus que sur la réflexion
de quelques uns.
Aussi trouvé-je très encourageant — je dirais presque
enthousiasmant — de voir qu’un certain nombre de mes
frères et sœurs, dont vous Sidoine que je connais à peine,
font maintenant l’effort de réfléchir.
Je suis heureux qu’ils découvrent que la liberté n’est pas
ce à quoi la politique l’a réduite : à l’économie de
marché, mais un état sacré de l’homme, qui doit retrouver
les chemins de la liberté, de la vraie, de l'absolue.
Liberté de réflexion notamment. Dernièrement je parlais à
quelqu’un et je lui dis : "L’esprit de compétition dans la
travail comme dans l’économie a détruit le mécanisme de la
solidarité, qui pour fonctionner à besoin de liberté
absolue." Et il m’a regardé, comme abasourdi, comme s'il
sortait d’un coma, et il m’a dit : "C’est drôle... Cette
chose-là, plus personne n’y pense plus."
Je n’aurais jamais pu devenir la prophète que le
Père me demandait d’être sans retrouver ma liberté
absolue. Il m’a fallu quelques années pour ça. Pendant ces
années-là je ne supportais pas qu’on m’appelât prophète.
Je me qualifiais de témoin, de frères aîné,
mais jamais de prophète. De même, aujourd’hui, des
frères et sœurs ne supportent pas encore qu’on parle, par
exemple, de pénitence. Je
ne crois pas comme vous que la malheureuse "mission
sociale" vint d’un manque de réflexion de mes frères,
mais je crois qu’elle vint de leur rejet de mots comme Dieu,
péché,
pénitence,
âme, prière, etc.,
qu’ils ne pouvaient pas prononcer faute d’être devenus
spirituellement libres (Rév d’Arès 10/10). Or, les clés d’une bonne
mission sont liberté, choix, responsabilité. Liberté
d'abord ! Nous
Pèlerins d’Arès sommes une sorte de bête noire des
religieux, des politiques, de leur presse, des
bien-pensants et de l’université. On peut à peine
imaginer que le CNRS (Centre National de la Recherche
Scientifique, qui comporte aussi la sociologie), par
exemple, ne se soit pas encore intéressé à La
Révélation d’Arès
et aux Pèlerins d’Arès depuis presque 40 ans ! C’est, à
mon avis, tout simplement, parce que notre regard sur
l’homme (notre ontologie), nos perspectives sociales et
économiques, notre philosophie (j’emploie volontairement
des mots que des scientifiques peuvent employer)
tranchent complètement sur l’ordre moral hégémonique. On
pensait que la foi et les espérances qui sont les nôtres
étaient du passé révolu, que c’était fini depuis
l’antiquité chrétiennes, qu’on n’en entendrait plus
jamais parlé puisque dès le 4ème siècle Constantin avait
mis l’église au pas, et puis hop ! tout à coup 2.000 ans
plus tard, ça repart.
Quant à moi, que peut-on attendre de moi ? Côté Dieu,
bien sûr, il y a La Révélation d’Arès depuis 40 ans en 2014. Mais
côté monde ? C’est un peu comme la maïeutique
socratique. J’ai dû d’abord me déculturer, puis voir les
choses, les observer, les mettre en question, faire
l’état des lieux... C’est très long.
C’est sans doute pourquoi Dieu me donne vie et encore un
peu d’énergie à mon âge alors que j’ai des problèmes de
santé qui auraient dû depuis des années m’allonger dans
le cercueil. J’ai un coronarite carabinée, un
rétrécissement aortique très serré, mais je ne sens ps
ces maux, je ne suis pas le soufflet de forge que je
devrais être dans l’effort... Le médecin qui m’a fait
les examens, un crac en la matière, me regardait avec
des yeux un peu ahuris. Bref, j'ai endossé la vérité
existentielle du monde et maintenant je peux faire
davantage de choix. J’espère que ce blog, qui est en
fait un partage d’idées et de propos de toutes sortes
avec mes frères, va me permettre de faire un nouveau
choix. Il n’est pas facile à faire, celui-là. Je prends
mon temps.
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16nov13 150C74
Avec la Révélation d'Arès et le travail gigantesque que
vous avez accompli
depuis presque 40 ans pour la mâcher
en
miel (Rév d'Arès xii/5), prophète Mikal, nous
savons que nous venons d'une époque lointaine, et pourtant
encore présente dans nos sens grâce au souffle de Dieu qui
nous permet d'être touchés par la
Beauté servante du Bien" (12/3); époque où le
Créateur visitait le peuple en Éden [Genèse
3/8] quand la pénitence,
permanente recréation au Bien,
existait.
Nous savons que nous sommes passés, avec le mauvais choix
d'Adam, par une
dégradation progressive de notre nature spirituelle qui
mena au Déluge, puis que les religions apparurent ensuite
mais ne purent jamais envisager la renaissance de l'homme
par la pénitence. [Ils
envisagèrent] seulement la clémence, la miséricorde, la
pitié, les miracles en échange de pratiques et
observances, et cela malgré les appels des prophètes,
notamment il y a 2.000 ans celui de Jésus avec le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Comme vous l'écrivez dans l'article "Pénitence," de nos
jours les religions sont encore confinées à la
distribution de consolations, de pardons, de prières de
demande et supplication, etc. [Elles] ne comprenant pas
que le grand miracle de la recréation, ou rédemption, est
un labeur (Rév d'Arès
31/6) que tout homme doit entreprendre en
lui-même et autour de lui sans considération de ses
origines.
Pour moi, ce labeur
est en marche en France, en Europe et au delà des mers
chez beaucoup de gens qui ont quitté les religions et
n'attendent rien des politiques, et plus particulièrement
chez les jeunes.
Avec notre mission, nous touchons bien au delà de la rue;
je le vois, ne serait-ce que dans ma famille élargie — qui
est très vaste et étendue géographiquement — et chez des
amis ou relations non politisés, avec lesquels j'ai pu
œuvrer au cours de ma vie.
La mission de Jésus était concentrée dans un lieu
géographique, elle s'est étendue ensuite.
La mission de La
Révélation d'Arès, à l'inverse, est répandue sur
la planète — essentiellement dans la famille abrahamique —
de façon isolée pour l'instant, mais des liens inattendus
pourraient bien rassembler ces unités dans un temps pas si
éloigné.
"Politiser le refus de la politique" de sorte de renforcer
dans ce sens nos arguments à la mission, je suis pour !
Mais s'afficher comme un mouvement qui refuse la politique
risquerait de dénaturer le fond de notre mission qui doit
passer par les humains.
Marcelline S. d'Ile-de-France
|
Réponse :
Ici, ma sœur Marcelline, vous parlez de l'universalité de
notre mission en l'estimant "répandue sur la planète" à
l'inverse, selon vous, de "la mission de Jésus concentrée
dans un lieu géographique" et seulement "répandue
ensuite." Ce n'est pas vrai. La mission de La
Révélation d'Arès fut confinée elle-aussi au trou
d'Arès et à ses environs: Bordeaux en particulier, assez
longtemps avant de se répandre.
Mais je crois que
l'enseignement de Jésus en Palestine il y a 2.000
ans et son enseignement
à Arès en 1974 étaient l'un et l'autre libérateurs et ne
pouvaient que se répandre sur la planète tôt ou tard.
Étant tout à la fois des humains devenus
libres (Rév d'Arès 10/10) et des libérateurs,
nous pouvons poursuivre notre œuvre de libération
spirituelle, que nous prêchons par la pénitence,
en faisant maintenant allusion à la libération sociale ou
libération de la chair
et de l'esprit indissociable de cette libération
qu'est la naissance de l'âme.
Je suis heureux que vous soyez "pour renforcer dans ce
sens nos arguments de mission."
Vous avez raison de dire que "notre mission" touche "bien
au-delà de la rue" et que notre labeur
est — je vous traduis — de nature uiniverselle. Entre la
foi pure qui est la nôtre et le changement
du
monde (Rév d'Arès 28/7), qui sera un changement
social, la relation n'est pas indirecte ou collatérale,
c'est un rapport d'inhérence pure. Cette inhérence existe
déjà en puissance et c'est dans cet esprit que nous allons
la glisser dans notre mission spirituelle.
La pénitence a
pour but de libérer des puissances de Bien enfouies ou
entravées, y compris celles qui assument l'équilibre du
monde au-delà de l'équilibre de l'individu pénitent.
Mais tout cela est étroitement lié.
La pénitence
rend possible un état de liberté collective que l'humanité
n'a plus jamais connu après la mauvais choix d'Adam.
Merci pour ce commentaire, sœur Marcelline.
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16nov13 150C75
Un exemple de revendication pratique et progressive
possible venant de ma prise directe avec ce monde de la
politique et de la loi qui pèse dans mon métier.
Je n'ai copié cette idée nulle part aussi peut-être la
formulation n'est elle pas optimum.
Je crois qu’on est en train d’atteindre dans un autre
domaine du mal, le début du niveau "maladie mentale et
spirituelle" que les pays de L’Est avaient atteint avec
leurs dénonciations tous azimuts où chacun dénonçait
n’importe qui à la Stasi, au Kgb. Il y a chez nous une
dureté et une explosion permanente de colère, une manière
de peser sur les autres pour exprimer ce qu’on a à
exprimer qui arrivent partout dans le monde social.
On s’envoie tous promener les uns les autres pour un oui,
pour un non. Les organismes menacent. Même l’Ordre des
Architectes menace ses membres, eux qui avant étaient
toujours dans la culture du rapport fraternel et courtois.
J’y vois la conséquence directe de tout ce climat
permanent de punition-sanction, brimade comme vous le
soulignez et de politique qui pèse. On croit qu’en pesant
sur l'homme on va arriver à un homme bon qui fait les
choses correctement.
Ce matin mon buraliste-patron de bar qui faisait remarquer
à un sdf qu’il ne devait pas mettre sa bouteille dans la
poubelle ordinaire mais dans un endroit spécialement conçu
pour cela a eu pour toute réponse un poing dans la figure.
Je comprends ceux qui cassent les radars, j’ai eu la même
idée spontanée, le trop-plein est atteint. Beaucoup vont
disjoncter, j’en ai peur, c’est devenu comme
physiologique. D’où une opportunité pour faire passer
l’idée qui suit.
Il me semble qu’en ce moment il y a une ouverture pour
lutter contre l’idole de
l’esprit (Rév d'Arès 23/8), "loi sanction", en
transférant une partie des lois sanctions en conseils
libres sans sanctions mais avec encouragement. Car
quantité de lois ne sont en réalité que des conseils de
savoir-faire ou de sagesse pratique. Mais enrobés de
punition et de sanctions par habitude politique et par
manque de réflexions de discerner ce qui est vraiment
important à mettre en valeur et comment porter les hommes
à faire bien .En exemple: Pourquoi punir ceux qui ne
veulent pas mettre de prises de téléphone et de télé dans
leur chambre (Obligatoire maintenant dans tout logement
sous peine de ne pas avoir le certificat de conformité
d’installation électrique valide, donc pas de branchement
EDF !)
Cela introduirait la notion de "conseils libres" qui
encouragent au bien, au beau, au librement réussi, au
travail bien fait, qui seraient les pendants positifs des
lois, fabriqués par les mêmes personnes mais réorientées
vers la générosité et l’intelligence. Ce qui allègerait la
pression sur les individus et montrerait qu’on peut voir
les choses différemment qu’en prenant pouvoir.
Peut-être, par extension, les hommes commenceraient-ils à
comprendre notre message d’efforts libre de la pénitence
et comprendraient qu’ils n’ont pas besoin qu’on les oblige
pour faire les choses intelligemment pour le bien des
autres.
Je crois que quantité de lois pourraient quitter le giron
de la sanction pour passer dans le domaine de
l’encouragement et du développement libre. Ainsi cela ne
mettraient pas au chômage les producteurs de lois ni le
rôle formateur des penseurs synthétiques qui font les
lois, mais cela donnerait une tournure généreuse à leur
travail.
Il me semble qu’une grande partie du domaine du bâtiment
que je connais un peu est transposable ainsi
progressivement suivant la dangeurosité du "mal"combattu.
Pour les autres je ne sais pas.
Je pourrais développer d'autres aspects connexes de cette
idée mais j'arrête là pour faire plus court.
Voilà un texte de présentation généraliste qui découle de
cet exemple pratique :
Ni la politique ni la religion ne sont
parvenues par la loi, le dogme ou la doctrine qui
pèsent, à inciter l’homme à devenir bon.
Mais la pénitence y
réussira, parce qu’elle prend l’homme dans sa réalité de
liberté vraie, tel qu’il naît, fait pour le Bien,
le
bonheur, une vie harmoniuse avec ses frères humains.
La pénitence n’invente pas un autre homme comme
fait la politique en inventant le citoyen pour qu’il
rentre dans son système ou la religion en inventant le
fidèle pour qu’il rentre dans sa doctrine.
La réussite viendra des efforts de la pénitence,
qui redonne sans cesse à la communion humaine un Fond naturel en aimant tous les
hommes, même ses ennemis, en pardonnant
toutes
les offenses, en recherchant la
paix en toutes occasions, en se rendant libre de tous les
préjugés et peurs, en développant l’intelligence
du cœur.
Bernard dlF Bretagne-Sud
|
Réponse :
Voilà un commentaire vigoureux qui même par endroits
semble brandir l'étendard du ras-le bol: "Les organismes
menacent. Même l’Ordre des Architectes menace ses membres,
eux qui avant étaient toujours dans la culture du rapport
fraternel et courtois. J’y vois la conséquence directe du
climat permanent de punition-sanction, brimade comme vous
le soulignez et de politique qui pèse."
Vous êtes clairement las du climat de sanction —
lois-sanctions, impots-sanctions et confiscatoires, etc. —
générateur d'une violence dont les Français commencent à
se fatiguer sérieusement. Je lisais hier dans "Libération"
un propos de Patrick Sébastien disant: "Qui maintenant va
avoir envie de travailler plus pour voir 75% de ses
revenus confisqués par l'État ?" Cet esprit de sanction
semble maintenant doublé de sottise.
Vous privilégiez vous aussi une action autour de l'axe de
la pénitence. C'est
bien. Merci, mon frère Bernard, pour de commentaire
Je vois se desssiner, de commentaire en commentaire, cet
esprit de dépassement si caractéristique des Pèlerins
d'Arès.
C'est, je crois, le grand théologien protestant Karl
Barth, qui disait: "Nous ne naissons ni dans le judaïsme,
ni dans le christianisme, ni dans l'islam, nous naissons
dans l'humanité !"
Nous pourrions ressortir ces paroles de dépassement
lancées par un grand croyant allemand, auquel votre "texte
de présentation généraliste" me fait penser.
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16nov13 150C76
Je dois me recueillir pour atteindre en moi le principe
Divin, car ce que je vois présentement m’est insupportable
ainsi qu’à beaucoup de personnes autour de moi qui me le
disent.
Les 3/4 du temps la télévision nous nourrit sur toutes les
chaines de crimes infernaux et nous laissons faire ?
Sommes nous anesthésiés, hypnotisés ?
Pourquoi nous ne réagissons pas devant toutes ces entités
diaboliques qui entrent dans nos maisons ?
Nous subissons dans nos corps ces vibrations hautement
nocives. Certains films sont mauvais pour l’esprit:
Pensées et sentiments d’agressivité, envie, colère, qui
produit des exhalaisons pestilentielles qui me heurtent.
Qui gouverne la télévision ? Nous devons chercher
des pistes à suivre pour se libérer de cette pollution
télévisuelle nauséabonde.
L’hostilité des forces ténébreuses qu’on subit
régulièrement m’amène à travailler pour la Lumière.
Très certainement par notre pénitence spirituelle, par
nos propres efforts nous produirons de grands
renversements, mais ils sont d’une subtilité qu’on ne peut
voir pour le moment : Ardeur, précaution, détermination,
force.
Aller dans le monde sans rester dans le monde. Cette vie
est ordinaire et il existe des moyens de la bouleverser en
une vie accueillante.
Avec Dieu nous arriverons à résoudre toutes nos
difficultés.
Une Mary de Bretagne Sud.
|
Réponse :
Ce commentaire ne concerne pas directement la question que
pose mon entrée "politiser notre refus de la politique ?"
mais il la concerne indirectement, puisque le directeur de
l'audiovisuel est désigné par l'État.
C'est pourquoi je publie quand même ce commentaire.
Défenseur de la liberté, je suis donc défenseur de la
liberté d'expression. Je considère et je souhaiterais que
vous le considériez avec moi, ma sœur Mary, que je ne peux
être libre d'exprimer ma foi, mes espérances spirituelles,
mon amour du prochain, que parce que d'autres sont libres
d'exprimer leur athéisme, leur désespérance, leur haine ;
je suis libre d'exprimer ce qui est beau, parce que
d'autres sont libres d'exprimer ce qui est laid.
Mais, concernant la télévision, qui est un cas très
spécifique, je suis d'accord avec vous: La proportion du
mauvais et du médiocre, qui n'est pas due aux hasards de
l'existence, mais qui est due à une programmation voulue,
est énorme en regard du bon et du valable. Nous refusons
cette disproportion comme par ailleurs nous refusons
l'excès des lois surabondantes et injustes, l'excès
d'impôts, etc.
Ce qui rend la Bête le
Mal —
insupportable, ce n'est pas qu'elle demeure
derrière l'horizon (Rév d'Arès 22), c'est
qu'elle règne sur nous. La politique est une
Bête qui reste
enivrée (Rév d'Arès 32/9) de faux-optimismes.
Depuis les millénaires, elle multiplie les succès: tromphe
des rois, triomphe des révolutions qui détrônent les rois,
triomphe de la démocratie qui se comporte comme un roi,
triomphe de sa législation qui écrase les citoyens,
triomphe de l'impôt, etc., Elle connaît des échecs mais
les surmonte vite. Mais tous ces triomphes ne sont
qu'illusions de bonheur et masques qui dissimulent la Bête, le Mal.
Toutefois, la démocratie, à mon avis, traverse
actuellement la crise la plus grave de son histoire.
Existe-t-elle encore, d'ailleurs ? Certes nous votons,
mais pour qui ? Pas ceux pour qui nous aimerions voter,
parce qu'on les empêche de se présenter.
Il se trouve une voix — sans doute parmi
d'autres, que nous ne connaissons pas... ou pas encore —,
la voix d'êtres sociaux convaincus que la société peut
vivre heureuse un jour, notre voix à nous Pèlerins d'Arès,
une voix qui dit: Non ! Nous sommes des empêcheurs de
tourner en rond et cela nous le savons déjà, car si les
media nous tournent le dos, c'est qu'ils ont conscience de
notre refus du monde tel qu'il est. Ils savent que nous
voulons le changer (Rév
d'Arès 28/7) et que dans ce but nous changeons
nos vie personnelles. Ils savent que la pénitence
est notre cheval de bataille.
Il faut que d'extrême gauche, de gauche, de droite ou
d'extrême droite, on entende nos semelles crisser sur les
sentiers rocailleux
des Hauteurs Saintes
(Rév d'Arès 25/5). Il nous faut faire entendre
notre grande conscience, qui crie: "Le
Mal est là, oui, mais tout n'est pas perdu,
pourvu que les hommes cessent de faire confiance à ceux
qui les perdent et se fassent confiance à eux-mêmes, en
remplaçant le servage où ils vivent par l'autonomie que
donne la pénitence !" Notre
foi ne clôture rien, comme fait la foi religieuse. Notre
foi ouvre au contraire. Notre foi ouvre les chemins de la
liberté.
Pourquoi je vous dis tout cela, en réponse à votre petite
commentaire pas même tout à fait approprié à l'entrée 150
? Je vous le dis, parce que je connais votre très très
grande foi active, ma sœur Mary. Vous êtes très souvent à
la mission. Je vous demande de bien vous imprégner de la
pensée qui encadre l'échange sur cette page de
commentaires. Merci.
|
16nov13 150C77
Le nombre et la qualité des réflexions autour de cette
entrée me fait chaud au cœur.
Que d’idées, d’élan et d’énergie !
Peut-être pouvons-nous dire :
La politique tue la démocratie !
La politique divise le peuple !
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.
Un vrai citoyen est pour des entreprises saines, le
soutien des plus défavorisés, une gestion réfléchie des
ressources de la terre.
Un vrai citoyen est au-dessus de toute politique
partisane et réductrice, il cherche inlassablement à
rendre à chacun sa vraie nature humaine noble, libre et
créatrice avec lucidité et courage.
Un peuple fort est formé de citoyens debout, engagés,
cherchant continuellement à améliorer les relations qui
l’unissent. C’est un peuple de vivants et non de pendus.
Ni révolution, ni soumission, le citoyen doit devenir le
bâtisseur, le co-créateur du monde de demain.
C’est l’appel relancé à Arès il y a 39 ans par le
Créateur.
Ni politique, ni religion, ni idéologie mais la vie
reconquise par un nombre suffisant d’hommes et de femmes
comme vous et moi.
La Révélation d’Arès est la retranscription intégrale de
ce message : un appel à former une anarchie de
pénitents.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie.
J'ai tout de suite envie de compléter :
L’entreprise n’est pas la propriété de la droite,
L’ouvrier n’est pas la propriété de la gauche,
La nature n’est pas la propriété des écolos.
Le croyant
n'est pas la propriété de la religion.
Le citoyen n'est pas la
propriété de la politique.
Je prends note et je range cette suggestion parmi les
autres.
|
16nov13 150C78
En 2003, étant alors étudiant à Grenoble, je rejoignais
pour la première fois de ma vie l’assemblée
(groupe de Lyon) dans le cadre de la retransmission de
votre enseignement
(Espace des Peupliers, Paris 1996). Étant nouveau, j’y
entendis pour la première fois la mise en garde du prophète et
l’anticipation de cette crise que nous commençons à vivre,
j’y entendis votre appel : "Mes frères, où est votre
dossier sur les camionneurs, sur la jeunesse révoltée,
etc... Y êtes-vous préparés ?"
À l’époque j’étais jeune, impréparé, mais dix ans plus
tard nous y voilà !
Ô combien je comprends maintenant que si le père à devancé
de 30 ans cette phase critique de l’Histoire, c’est pour
nous faire vaincre l’Histoire ! Reste à savoir comment
faire, le mieux possible, entendre son appel :
Ne te lasse pas de leur parler (Rèv d’Arès 26/15),
qui veut dire aussi: Ne te lasse pas de chercher la bonne
façon de leur parler.
"Mission sociale" ? Non, c'est désormais clair. Mission
to/talement spirituelle au risque de passer pour "des
anges échoués sur terre ? Pas sûr qu’on arrive à toucher
tous les épis murs.
Mission sacrée mais ancrée dans les réalités de ce monde,
dont celle de la politique et cela sans être des chiens
mouillés (Rèv d’Arès xxvii/9 ). Pourquoi pas ?
Merci à tous les commentaires. Je réfléchi avec vous tous.
J’en reprends et j'y ajoute quelques points de réflexion.
N’étant pas doué en rédaction, je procède façon "shopping
list" :
1. Peut-être par intuition, ma première pensée à la
lecture de cette entrée n°150 a été le rôle de la femme
(Rèv d’Arès 9/1-7). Le commentaire de Dominique (150C22)
et votre réponse me l’a confirmé ainsi que certains
commentaires de nos sœurs: Marie-Odile (150C57) et
Marie-Christine (150C61) par exemple. Dans votre manifeste
spirituel "Ce que je crois, Ce que j’affirme" au ch.38
vous ajoutez: "Je crois que les mérites
(9/5) de la femme la qualifie pour avoir main
mise (Rèv d’Arès,
xxvii/12) sur les affaires familiales, sociales
et spirituelles (Rèv
d’Arès XXVII/10 et 13-14)". Dans le social que
vous évoquez ici, on touche le sujet de l’entrée. Il y a
sûrement un pont fondamental entre le monde tel qu’il est
et notre vision du Tout Autre. Faire comprendre à la masse
qu’il y a la une espérance concrète : La femme lucide
artisane et grande force de l’avenir est proche d’elle
pour qu’elle s’engage sur le long fil du fil-de-fériste.
Pour nous missionnaires, mettre en avant et faire parler
la femme est aussi une aubaine qui évite de dérailler
dans l’idéologie ou le "tout-cérébral" mal équilibré qui
sont plutôt un penchant masculin. Tant pis pour les
contre-exemples que représente Thatcher et Merkel, on ne
peut pas plaire a tout le monde au risque de ne plaire à
personne. Je pense qu’il y a la une opportunité habile a
saisir pour toucher certaines oreilles incapable du tout
spirituel tout en restant dans le sacré et la perspective
de la Parole.
2. La parabole du poulain
agile
libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies
que dressent devant lui les princes du culte (Rèv d’Arès
10/10) n’a pas été encore citée par les
commentateurs de ce blog. J’ai toujours été frappé par
votre note de l’édition 2009: "L’effet libérateur du
verset 10/10 sur le comportement social sera tôt ou tard
important." Ce verset, nous avons à l’expliquer, le
métaboliser et remâcher pour réveiller l’homme de la rue
majoritairement indifférent, peureux ou désenchanté dès le
premier contact dans le sens des soucis du moment pour
politiser notre refus de la politique.
Je me permet de reprendre une formulation de votre cru que
j’avais bien aimée, tirée de l’interview du Frère Michel
(Frère de L’aube n°70, p24/partie 6 : "Le baptême et la
mémoire du sacrifice") en l’adaptant au sujet ici : "Il
est vrai, dans notre monde d’apparences, ce mot social —
changement de société, gestion des affaires etc. —, quand
il sera sur les lèvres de nos moissonneurs
et dans la Vie
pratique des pénitents
aura un petit air de politique. À nous de lui donner
plutôt un petit air de sagesse."
Je voulais lister d’autres points mais je me rends compte
que mon commentaire est déjà bien long à lire donc je
m’arrête ici. Peut-être, j’en re-posterai un autre si cela
est utile. Avec vous dans la réflexion tous mes frères et
mes sœurs.
Abel B. de Bretagne-Ouest.
|
Réponse :
Donc, vous voyez comme points par lequels introduire dans
notre mission spirituelle une petite note politique: la femme comme agent
civilisateur fondamental et la liberté
absolue qu'évoque le verset 10/10
de
La Révélation d'Arès.
Ces points ont déjà été évoqués dans les commentaires
précédents ou les réponses que je leur ai faites,
notamment ma réponse 150C73.
Ce sont deux points spirituels dont on peut faire
remarquer en quelques mots qu'ils concernent aussi la "vie
de la cité" immédiate, donc la politique. Je ne vois
cependant pas, face à la très sévère crise présente, qui
est à nos portes, en quoi la personne à qui l'on parle ou
donne un tract peut voir le salut en élisant des femmes au
lieu d'élire des hommes. La femme est plutôt la grande
espérance d'un avenir beaucoup plus lointain.
Concernant la liberté, le champ qui nous est laissé là est
beaucoup plus vaste. Ici on peut opposer la liberté
absolue, qui n'existe pas dans le monde, mais peut exister
en un instant par le refuse soudain des lois abusives et
captatives, aux fameuses "libertés" au pluriel, par quoi
sont désignées les quelques actes que la loi ne
nous interdit pas.
Ah ! mon frère Abel, j'ai un énorme respect pour tout ce
que mes frères proposent, parce que je sais que ce n'est
pas du tout, pas du tout facile. Nous nous attaquons ici à
une sorte d'incompatibilité, d'antilogie, de
contradiction... je ne trouve pas le bon mot. Dans "Les
Mots", livre que je n'ai pas sous la main — et
l'aurais-je, je n'aurais pas le temps d'y chercher la
citation — Sartre raconte qu'il alla au cinéma, vit une
femme qui pleurait sur l'écran et pensa (dit de mémoire):
"Cette femme en pleurs n'était pas moi et moi je n'étais
pas elle, et pourtant nous n'avions elle et moi qu'une
seule âme: "La marche Funèbre" de Chopin."
C'est, en somme, une sorte de "Marche Funèbre" de Chopin
que nous-mêmes cherchons pour la mettre dans nos discours
et nos tracts, une musique qui provoque un contact entre
le public et nous.
Nous cherchons un pont entre tout ce qui nous sépare eux
et nous et qui n'est pas rien: Nous nous avons fait le
passage vers le Tout Autre, que vous citez, nous sommes
au-delà, nous avons la solution, mais le public, lui, est
très en-deçà, toutà fait ailleurs, il est la femme sur
l'écran de cinéma en proie à la seule émotion du moment ne
sachant comment se consoler.
Nous menons, comme Sartre (encore lui !) dans "L'Être et
le Néant", une double tâche de différenciation. Nous
cherchons à argumenter contre l'instant et pour la durée
mais, par ce que nous voulons faire pour être mieux
compris des hommes, inversement contre la durée et pour
l'instant. Je me souviens de ces mots très forts: "Le
monde s'effondre en une poussière d'instants." Nous allons
en somme introduire l'instant dans notre mission qui parle
pour ainsi dire d'éternité.
Je comprends que des grands croyants aient eu envie de
s'enfuir dans la montagne ou la forêt et y vivre en
ermites face à l'énorme difficulté de faire comprendre aux
hommes leurs grands chemins existentiels... vers le Ciel.
Merci pour votre contribution, frère Abel.
|
16nov13 150C79
Voici un projet de tract un peu plus "explicatif" que le
précédent [?].
Peut-être alimentera-t-il la réflexion générale sur le
sujet de la dernière entrée de freesoulblog.net.
Je n'ai pour l'instant pas vraiment de réflexion sur le
sujet, mais je vais essayer de me pencher sur les
questions posées.
Il me semble aussi que vous faites les questions et les
réponses dans votre entrée très bien rédigée.
Pour moi il n'y a pas plus "anti-politique"* que La
Révélation d'Arès qui doit mettre fin aux
divisions et aux guerres idéologiques, politiques,
religieuses, pour restaurer la Vie,
l'unité humaine, la liberté d'être et de suivre sa
vocation fondamentale dans le bien et le respect des
autres, la conscience et la responsabilité individuelle,
la vraie liberté d'aimer et de créer, l'autogestion de
petites unités humaines coopératives entre elles, une
éducation de la jeunesse ouverte, libératrice,
universelle. C'est le "projet politique" à la fois le plus
réaliste, le plus grandiose et le plus universel qui soit.
Le géni du Créateur s'y trouve. ...
* voir article : "A quand la voie droite ?, la politique
condamnée" du pèlerin d'Arès trimestriel
http://archipelares.org/accueil/Article%20le%20pelerin%20d%20ares_fichiers/page0002.htm

Daniel C. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je suis, frère Daniel, tout à fait d'accord avec vous: "Il
n'y a pas plus "anti-politique"* que La
Révélation
d'Arès qui doit mettre fin aux divisions et aux
guerres idéologiques, politiques, religieuses, pour
restaurer la Vie, etc." Mais ce qui est
évident pour vous, qui connaissez bien et qui avez lu,
relu, creusé La
Révélation d'Arès, ne l'est pas du tout pour
l'homme commun qui lit ce livre pour la première fois et
qui le prend pour une bondieuserie de plus, une bible
ennuyeuse sans intérêt. Or, cet homme est peut-être un épis mûr, mais nous
ne le découvrirons que s'il comprend. Il faut donc
expliquer ce que veut dire la Parole d'Arès. C'est le but
de la mission : Tendre claire La
Révélation d'Arès en peu de mots, l'adapter aux
possibilités de compréhension de l'homme commun.
C'est pourquoi le Père, auteur de la Parole depuis l'aube
des temps et de La
Révélation d'Arès en 1974-1977, a besoin de prophètes et de
mouvements prophétiques pour expliquer sa Parole à un
monde qui n'en parle plus le langage et ne sait plus la
comprendre.
J'aime bien votre tract. "Après des siècles de censure, la
Parole divine nous est enfin redonnée" est très bon, mais
ne peut être compris que par quelques uns. C'est
d'ailleurs le sort de tout tract: Il n'est une lumière que
pour ceux qui ont des yeux ! Comme je le dis souvent, la
mission est affaire de terrain. La mission de Nice n'est
pas celle de Paris, qui n'est pas celle de Lorient, etc.
Ce tract peut être bon sur un terrain, moins bon ou obscur
sur d'autres terrains.
Soyez à la mission sans répit, sans relâche, c'est une
affaire de patience
infinie à l'image de la Patience
Infinie du Père.
Je ne ferais qu'une remarque. Je reprocherais seulement au
tract de ne pas s'axer sur la
pénitence qui est le point central de notre
mission. Vous pourriez, dans une esprit de communion avec
la misssion de Lorient (et pour vous de Bordeaux), y
introduire le concept de pénitence
? Peut-être n'avez-vous pas encore fait le
passage qui vous permettrait d'envisager la pénitence
comme une naturelle évidence ? Certains de nos frères et
sœurs buttent encore sur le mot."
|
16nov13 150C80
L’entrée (135) du 28 septembre 2012 "le cancer politique"
nous préparait aux les dures réalités économiques qui
s’annonçaient.
Nous y voilà aujourd’hui ! Dans une grande inquiétude
sociale.
Les réactions violentes de groupuscules contre tout ce qui
représente l’État dans sa forme matérielle, et les
licenciements répétitifs annoncés chaque jour plongent les
Français dans une grande angoisse.
Nous comprenons mieux que jamais les raisons du message de La Révélation d’Arès
par le messager Jésus en 1974 et le Créateur en 1977,
l’appel à la pénitence
du début à la fin du Message.
Dans cette nouvelle entrée 150: "politiser notre refus de
la politique ?" je vous rejoins complètement frère Michel.
Nous avons une opportunité — à vos côtés — de passer à un
autre stade dans notre mission, d’être plus proche des
réalités des hommes, pressés certes, mais capable encore
de nous entendre avant que la violence s’impose.
L’idée d’un fascicule reprenant les avertissements du
Créateur fait aux hommes en choisissant un roi (politiques
ou autre) au détriment de la
pénitence comme la seule solution pour vaincre
le mal, que nous distribuerions dans nos missions me
semble intéressante.
Ce pourrait être aussi un tract, une affiche sur lesquels
des phrases de ce style :
Français, les pouvoirs politiques,
médiatiques, etc. vous trompent avec leurs discours.
Voyez à quelle situation nous somme arrivés !
Reprenons en main notre destin social et spirituel et
nous trouverons des solutions par nous-mêmes !
Un fait historique, La
Révélation
d’Arès, passé sous silence, nous annonçait
cette crise voilà quarante ans.
Aidez-nous à La comprendre et à L'accomplir !
Ceci étant, les mots que nous prononçons et
tout ce que nous faisons passer avec conviction et force
interpellent davantage les gens, mais les deux ne sont pas
incompatibles.
Pour une première sur le blog, voilà où j’en suis dans ma
réflexion sur le sujet. Continuons !
Patrick LB. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Oui, c'est votre premier commentaire sur le blog, mon
frère Patrick ! Un grand merci pour lui.
La formule que vous proposez n'est pas mal du tout. Sur
l'instant j'ai envie de la parfaire en remplaçant
"...notre destin social et spirituel..." par "...notre
destin destin social inséparable de notre destin
spirituel..." C'est le sens profond de La
Révélation
d'Arès.
Mais je range cette suggestion parmi les autres en
attendant que d'autres frères s'expriment. Je vous dis un
grand merci pour votre contribution, frère Patrick.
|
16nov13 150C81
Cher frère Michel, je vous aime ainsi que tous les hommes,
mes frères, de tout mon cœur
Si nous devions trouver un moyen de "politiser notre refus
de la politique ", les références devraient dépasser les
lois de l'Hexagone et le cadre de sa constitution et même
la constitution européenne.
La Déclaration des Droits de l'Homme de 1793 eut un impact
bien au-delà de sa frontière. Si nous parvenons à allumer
un feu de pénitence
insurgeante, il sera vu de très loin et très vite. Déjà
actuellement votre blog est lu par de nombreux
francophones et d'anglophones qui vivent un peu partout
dans le monde et beaucoup espère que quelque chose se
produise, qu'une utopie se réalise.
Pour rejoindre le commentaire de mon frère Bernard
(150C37), j'ai commencé en janvier 2011 une mission avec
le tract ci-joint qui reprend le préambule de la
constitution helvétique voté par le peuple le 18 Avril
1999 et dans la rue je m'aperçois que le peuple ne le
connait pas. Alors, je le fais lire ainsi que le reste du
tract qui reprend la citation de Théodore Monod et plein
d'autres idées que je trouve dans votre blog (une Mine).
Marie-Hélenne [?] de la région de Toulouse qui missionnait
avec Anne-Françoise et moi nous confia ne pas pouvoir
s'imaginer utiliser un tract commençant avec: "Au nom de
Dieu Tout-Puissant!" dans le Sud de la France. Et je lui
dis: "Pourquoi pas ? Ici non plus ce n'est pas courant ! À
Bienne [Suisse] ou en Allemagne, je parle de bonheur par
la pénitence et
non pas de bien-être. Ce texte me permit d'amener un
peintre en bâtiment très en colère contre la concurrence
des étrangers français et allemands à finalement réfléchir
à son comportement qui est le résultat de la manipulation
des médias au service du système et à réfléchir à l'appel
de la fin du préambule de la constitution, un appel à la
solidarité, non accompli. Il ne demande que des hommes
pour l'accomplir."
"La force de la communauté se mesure au bien-être du plus
faible de ses membres."
Je lui ai demandé lequel de ses doigts était le plus
faible, il me montra l'auriculaire que je lui pris avec
force en extension en lui demandant de serrer le poing.
Impossible ! Nous sommes tous aussi différents que les
doigts de la main, mais c'est ensemble que nous pouvons
construire un monde de bonheur.
Les systèmes politiques et religieux sont ces forces qui
séparent les doigts de la main que Dieu a créé tous
différents mais avec un but commun, œuvrer ensemble et un
outil : la pénitence.
Marc V. chez les Helvètes
|
Réponse :
Ainsi, si je vous ai bien compris, frère Marc, c'est la pénitence que vous
verriez mise en avant pour expliquer au monde qu'elle est
l'acte de libération le plus puissant qui soit.
Vous rejoignez ainsi le point de vue d'un certain nombre
de commentateurs et, bien que je n'aie pas fait le compte,
ils me semblent majoritaires pour le moment.
Vous avez établi votre mission, en 2011, sur "le préambule
de la Constitution Helvétique", cité par frère Bernard C.
(150V37) — bigre ! pour quelle raison cette année-là ? —
et vous vous êtes aperçu que les Suisses eux-mêmes ne le
connaissaient pas. Je ne suis pas étonné. Je suis sûr que
si nous faisions la même chose en France, les Français
seraient surpris de lire leur propre constituion. La
Constitution est en somme la première loi de France, mais
les Français ne la connaissent pas plus qu'ils ne
connaissent les lois françaises qui sont quelque 10.000,
je crois, ce qui fait dire à beaucoup: "Il n'y a plus
finalement que la loi de la jungle !"
Voici la listes des Codes (on croit rêver) :
Code civil
Code de commerce
Code de déontologie de la police nationale
Code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes
Code de déontologie des agents de police municipale
Code de déontologie des architectes
Code de déontologie des professionnels de l'expertise
comptable
Code de justice administrative
Code de justice militaire
Code de l'action sociale et des familles
Code de l'artisanat
Code de l'aviation civile
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile
Code de l'environnement
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique
Code de l'industrie cinématographique
Code de l'organisation judiciaire
Code de l'urbanisme
Code de l'éducation
Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire
Code de la consommation
Code de la construction et de l'habitation
Code de la défense
Code de la famille et de l'aide sociale
Code de la mutualité
Code de la propriété intellectuelle
Code de la recherche
Code de la route
Code de la santé publique
Code de la sécurité sociale
Code de la voirie routière
Code de procédure civile
Code de procédure pénale
Code des assurances
Code des communes
Code des communes de la Nouvelle-Calédonie
Code des douanes
Code des douanes de Mayotte
Code des instruments monétaires et des médailles
Code des juridictions financières
Code des marchés publics
Code des pensions civiles et militaires de retraite
Code des pensions de retraite des marins français du
commerce, de pêche ou de plaisance
Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes
de la guerre
Code des ports maritimes
Code des postes et des communications électroniques
Code disciplinaire et pénal de la marine marchande
Code du domaine de l'Etat
Code du domaine de l'Etat et des collectivités publiques
applicable à la collectivité territoriale de Mayotte
Code du domaine public fluvial et de la navigation
intérieure
Code du patrimoine
Code du service national
Code du sport
Code du tourisme
Code du travail
Code du travail applicable à Mayotte
Code du travail maritime
Code forestier
Code forestier de Mayotte
Code général de la propriété des personnes publiques
Code général des Impôts (CGI)
Code général des Impôts (CGI) annexe 1
Code général des Impôts (CGI) annexe 2
Code général des Impôts (CGI) annexe 3
Code général des Impôts (CGI) annexe 4
Code général des collectivités territoriales
Code minier
Code monétaire et financier
Code pénal
Code rural
Code électoral
Livre des procédures fiscales
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16nov13 150C82
Je voulais lire tous les commentaires avant de me lancer
dans une réponse constructive et non répétitive et voilà
que je ponds des pages et des pages depuis deux jours…
Merci et pardon !
Je suis surprise de lire vos propos: "Par moments, dans
l’Histoire, l’homme désespère. Alors le Père intervient.
Il dit "Fais-toi une âme
et vis par-delà la contrainte politique en créant
une autre humanité […] sur laquelle toute puissance n’aura
plus de prise." Ces mots résonnent d’autant plus [en moi]
qu’hier soir, je parcourais le programme TV quand je
tombais sur la belle frimousse de Matt Damon. Je me
disais, en bonne cro-magnonne du XXIème siècle: "Chouette
! Je vais passer une soirée romantique devant mon écran de
télévision !"
Et là, je lisais : "Film de science fiction. L’Agence (The
Adjustment Bureau en anglais) de 2011." Si papa ne m’avait
pas scandé: "Je l’ai vu, c’est bien," je ne l’aurais pas
visionné parce que d’habitude, je n’aime pas les scènes
décalées des films de science fiction qui me provoquent
comme un malaise.
Je suis conquise, non plus seulement par Damon – c’est
irrépressible ! – mais par le
Fond.
C’est l’histoire de David Norris [le film avec Matt
Damon], homme politique qui échoue aux élections
sénatoriales de l’État de New York pour motif d’être trop
jeune et de s’être castagné dans un bar auparavant
(exemplarité oblige). Il rencontre, le soir des résultats,
une jeune femme qui le bouleverse. Ils s’embrassent et
elle disparaît. Par hasard, ils se retrouvent dans le bus
que Norris n’aurait pas dû prendre mais une mystérieuse
Agence aurait pour mission de l’empêcher de revoir cette
Élise.
Des membres de l’Agence rencontrent David et dans des
scènes improbables lui interdisent de la revoir et le
mettent en garde contre la réinitialisation de son cerveau
s’il dévoilait à quiconque un mot de ce qu’il sait
désormais de l’Agence.
Tout ce qu’il fait pour la retrouver (n’ayant ni son nom
de famille ni ses coordonnées), l’Agence l’en empêche,
allant jusqu’à dissuader David de continuer sous prétexte
que s’ils font leur vie ensemble, ils n’exauceront pas
leurs buts de vie réciproques. L’Agence envoie des gars
aux chapeaux-melon pour ouvrir et fermer les portes du
plan de la vie de David, pour court-circuiter ses actions
et le remettre sur les rails du plan de sa vie, tel qu’il
a été écrit. Soudain, un accident sans gravité arrive à
Elise pour déstabiliser David dans sa quête et lui faire
peur. Finalement, découragé, il abandonne.
Trois ans plus tard, l’un des chapeaux-melon, touché de
voir les deux protagonistes tristes dans leurs vies,
chacun de leur côté, déroge aux règles et indique à David
les portes à prendre pour qu’il retrouve le chemin
d’Elise, qui doit se marier avec son ex. Le jour-J, David
débarque et décide de lui avouer ses sentiments profonds
mais elle ne comprend pas. David lui dévoile qu’il l’avait
quittée à cause de l’Agence et les met alors en danger. Se
lance une course poursuite avec les lobotomiseurs. Élise a
peur. David lui dit qu’il peut passer la porte mais qu’il
ne sait pas ce qui se passera mais ils seront ensemble.
Persévérance, abandon de soi, confiance, amour. Elle le
suit. Arrivés en haut du plus haut immeuble, toujours
poursuivis, soulagés mais aucune issue, répit vain. Les
lobotomiseurs les cernent. Alors dans un dernier élan, ils
se déclarent leur amour et s’embrassent. La fin est
proche. Ils se regardent, les méchants ont disparu !
Soulagement, liberté, victoire.
Celui désigné comme le grand patron apparaît et dit
(traduction de la version anglaise du film): "Vous avez
vraiment cru que vous pourriez rencontrer le grand patron
et changer votre plan ? Ça ne marche pas comme ça." David
demande: "C’était un test ?" Il lui répond: "Une sorte de
test, pour tout le monde, même ceux de l’Agence. David,
vous avez tout risqué pour Élise et Élise, en passant la
porte, vous avez tout risqué aussi. Mais vous m’avez
inspiré et il semble que vous avez inspiré le grand patron
aussi. C’est la décision de vous deux d’une sérieuse
déviation du plan, donc le grand patron l’a réécrit. Vous
pouvez prendre les escaliers." Les amoureux se baladent
dans les rues, parmi les gens et à la fin une voix off
dit: "La plupart des gens vivent sur le chemin que nous
avons fait pour eux, trop peureux pour en explorer un
autre. Mais de temps en temps, des gens comme vous
combattent tous les obstacles que nous avons mis sur votre
route ; les gens qui réalisent que le libre arbitre est un
don que tu ne sauras jamais comment utiliser jusqu’à ce
que tu te battes pour lui. Je pense que cela est le vrai
plan du grand patron et peut-être un jour, nous n’écrirons
pas le plan, vous le ferez."
Vous dîtes, frère Michel, que l’on "doit voir ces
prêcheurs de relativité comme les artisans immédiats d’un
temps encore impalpable." Nous réécrivons l’Histoire, nous
sommes les acteurs du monde présent pour dérouler le film
du temps qui vient.
Vous dîtes encore: "Parler politique, c’est épingler à
notre foi hors du temps, une réalité qui approche de nous
à grands pas, non le Bonheur, mais l’épreuve." À l’échelle
de David et Élise, c’était une épreuve hors du temps pour
l’Amour, le Bonheur d’une vie à deux, une réalité bien
concrète et qui aurait pu ne pas exister ou rester
éphémère. Le parallèle avec notre rôle de Pèlerins d’Arès
me saute aux yeux. C’est une action concrète, l’Amour d’un
couple, surtout dans le cadre des épousailles.
David et Élise ont pris conscience de leur rôle sur leur
vie, du libre-arbitre. Suite à votre réponse à 150C17,
j’entends par "conscience" une connaissance intuitive de
soi, approfondie par l’expérience de notre vie, structurée
par la foi et humblement mesurée par le développement de
sa pénitence dans la voie Arésienne.
Vous parlez de passer la porte dans votre réponse à 150C18
et dans ce film, c’est un pari sur une intime conviction
du bonheur, pour nous, Pèlerins d’Arès, Ce sont la foi et la pénitence
comme pari de don de soi. Ne dit-on pas nous ne sommes
plus rien pour nous-mêmes ?
Vous dîtes: "La mission n’est pas subliminale, il faut la
concilier avec les dures réalités. Comment ?"
La politique, c’est se battre contre les gens au pouvoir
1- par "le pouvoir au peuple" qui mène à des
manifestations (bonnets rouges) ou des révolutions qui
engendrent violence voire chaos (printemps arabe)
2- par l’humour, Anne Roumanoff dénonce et tombe dans le
dénigrement des politiciens, ce qui la rend peu à peu
impopulaire car les spectateurs s’identifient aux
personnes jugées et se sentent elles-mêmes jugées
3- par l’absurde, Coluche a-t-il été assassiné pour être
allé trop loin dans son insurgeance par ses actes
politisés provocateurs et imprudents ?
Contre les systèmes : Anonymous et leur mauvais esprit ont
fait une mode dont la popularité est sur le déclin et
Edward Snowden qui est banni, recherché, peut-être même
mis à prix, mais certainement en exil et grillé
professionnellement, pour ne citer que lui.
Contre ceux dont nous avons peur : Sorcières de Salem en
1692 aux USA, les sectes et leurs gourous manipulateurs,
les criminels qui vont enlever et violer nos enfants, les
terroristes qui vont faire tomber nos avions comme des
mouches et engendrer peur, haine, violence et par
contagion la vengeance et des dérives extrêmes comme les
phobies, la paranoïa, le goût pour les armes sous couvert
de la légitime défense (300 millions d’armes à feu en
circulation aux USA pour 318 millions d’habitants en
2013).
Dans les actions concrètes des hommes, bien souvent, soit
c’est la création d’une mode qui fait le "buzz", provoque
l’émerveillement ou l’amusement puis viennent la lassitude
et le déclin.
L’insurgeance doit être une lutte face au monde pour le
réveiller mais dans le monde et avec lui comme co-acteur
comme le principe de photographier en poster géant sa
trombine et de faire partie de l’immense galerie d’art à
ciel ouvert que l’on rencontre en ce moment dans beaucoup
de villes.
Pourquoi pas l’idée reprise des vengeurs masqués qui, très
nombreux, feraient de bonnes actions gratuitement,
anonymement, massivement, qui font parler d’eux et un jour
[vont] convoquer la presse et nous dévoiler comme Pèlerins
d’Arès, comme une revendication de groupes terroristes
après des attentats mais dans le sens opposé ?
Ensuite, on entraînera femmes et enfants (c’est une
blague) dans une frénétique pétition pour brûler nos
cartes électorales devant les symboles du pouvoir
(Mairies) et de la Justice française (tribunaux) ou plus
absurde (c’est encore une blague), lancer une pétition
pour la suppression des avantages fiscaux des sénateurs et
membres de l’Assemblée Nationale le temps de pomper notre
dette publique, genre les tickets resto, ou encore une
pétition pour la création d’un baromètre de la connerie de
la presse pour que passée une certaine dose, la censure
des émissions telles que Morandini ou Canteloup soit
immédiate ou une pétition contre les pétitions et donc une
politique contre la politique de facto. Vraiment, je suis
incapable de pondre une idée concrète de politisation de
notre mission. Je ne peux que faire de l’humour, ou écrire
des bouquins, puisque même Lenoir ou Attali y arrivent !
Vous dîtes, frère Michel, en réponse au 150C44 que notre
"ferveur permet des communions surhumaines, des actes
réputés impossibles, elle gomme beaucoup de nos
suffisances et paralogismes pratiques, inévitables dans
cette génération d’apprentis. Nous sommes tous encore des
apprentis et des autodidactes. Cette réflexion que je
lance fait partie de notre apprentissage.".
Alors ouvrons la porte sur notre monde difficile et, bien
préparés et prudemment, osons l’inimaginable. Le Père
pourrait être surpris et/ou nous surprendre. Il nous faut
garder la ferveur et la foi. Tout est possible même
l’impensable.
Entendons-nous la pierre ? Le monde répond: "Tu
es folle !" Les Pèlerins d’Arès répondent: "Non, pas avant
des générations." Moi je réponds: "Pas moi, mais peut-être
certains déjà oui. Frappons la pierre
et la porte inlassablement !".
Vous répondez au 150C38: "Il y a des hommes plus de
grandeur et de générosité à tirer que d’argent à soutirer
pour les impôts […]" et au 150C36 "Entrer dans la vie
publique pour être visible". Cela m’inspire que les
célébrités donnent aux associations (lien non voulu
initialement avec 150C59). Angelina Jolie, la généreuse
des pauvres, est bien vue par les médias et le public car
elle est numéro 1 du palmarès du don avec 2 millions
d’euros donnés en un an mais il faut y voir de plus près.
Elle donnerait plus d’un million pour la défense de la
faune africaine et nettement moins contre la famine en
Somalie ou pour l’aide aux victimes de la tornade Joplin
dans son propre pays donc les guépards sont heureux, je
suis rassurée !
On le sait, les médias disent souvent ce qu’ils veulent et
ce n’est pas le plus beau alors qu’ils pourraient ! «
Telle star donne aux démunis pour se faire de la
publicité, c’est bientôt la sortie de son nouvel album ou
de son film et que dire sur Tom Cruise, passé d’icône du
cinéma américain à acteur image de la Scientologie.
Alors, que diraient les méchants médias et le "grand
public mouton" des Pèlerins d’Arès devenus connus qui
donnent sincèrement à l’UNICEF ? Peut-être "Ils font de
bonnes actions pour cacher les mauvaises. Ils font cela
pour de la bonne presse." Je pense qu’il faut être
méfiants car, plus tard, quand notre "politisation de la
mission" fera du bruit (si elle est mise en pratique), les
conséquences seront importantes. Les gens connus qui sont
devenus Pèlerins d’Arès dans leur cœur sont discrets, pour
beaucoup de raisons et pas que leur notoriété [?]. Je ne
sais pas si des Pèlerins d’Arès d’aujourd’hui qui
deviendraient publics demain feraient bonne presse.
L’influence des Pèlerins d’Arès sur le monde est
aujourd’hui inimaginable, tout comme il était inimaginable
pour les chrétiens qui étaient jetés aux lions au Colisée
de Rome à sa création et pendant 3 siècles car ils étaient
pris pour une secte et des anormaux, de savoir qu’un jour,
ce serait les chrétiens qui fermeraient ces "jeux"
populaires !
Une action concrète : Pourquoi ne pas passer par
l’indignation des Français, tout comme les chrétiens ont
créé le site internet portesouvertes.fr pour faire réagir
le monde chrétien sur la persécution dont ils sont
victimes dans le monde ? Les chrétiens ont créé un top 50
des "pays où la foi coûte le plus" et détaillent, par
pays, le type de persécutions morales et physiques et
l’évolution au cours des années. J’ai ainsi appris qu’aux
Émirats Arabes Unis, "Les chrétiens d'origine musulmane
sont persécutés. Pour éviter la mort, la stigmatisation
sociale ou les chantages visant à les faire retourner à
l'islam, ils sont contraints de cacher leur foi ou d'aller
dans un pays où leur conversion est autorisée."
Il serait peut-être intéressant de faire l’inventaire sur
un site web, des persécutions que le Français subit en
2013 et d’en faire indigner les français, jusqu’à
contacter M6 et d’autres chaînes "ouvertes" sur les sujets
tendances du moment et s’ouvrir ainsi une porte
médiatique…
Myriam C. dite Mymy la Guéparde d'Aquitaine
|
Réponse :
Voilà un bien gros sandwich à mâcher et à avaler ! Je l'ai
mâché et avalé. Je vous ai lue très attentivement, mais
cela ressemble à un montagne qui accouche d'une souris, ma
sœur Myriam.
Peut-être me faudra-t-il vous relire pour dégager ce que
vous proposez concrètement pour "politiser notre refus de
la politique". Mais j'ai surtout vu beaucoup de phrases
interrogatives: Et si on faisait ceci... et cela... et
encore ceci ?
Je ne vous en veux pas, ma soeur. Vous êtes jeunes et,
quoiqu'intelligente, en manque d'expérience côté
politique.
Vous avez tenté de participer selon votre nature et de
cela je vous remercie.
Vous savez, ma sœur Myriam, c'est beaucoup plus simple que
vous semblez le penser. C'est justement toute la
difficulté. Rien n'est plus difficile que de chercher et
trouver un mode simple d'expression.
Mais peut-être d'autres que moi verront-ils dans ce long
commentaire des lumières que je ne vois pas.
|
16nov13 150C83
La politique qui gère en faisant perdurer le système (dans
lequel nous survivons à ce jour) utilise une partie
"rationnelle" de la personne, mais elle a aussi une nature
spirituelle, donc un système qui se trouve face à d’autres
"problématiques" si on parle politique, des "ressources",
et surtout des solutions durables si on parle d’intelligence
spirituelle globale !
L’argent du système économique est le plus fort. Disons
que dans ce système tout peut s’acheter, puisque à crédit
nous vivons ! Mais ce n’est pas durable... Le plus grave
est que la politique est au service de la finance et non
de l’homme, elle divise surtout la personne en elle-même,
l’argent n’est que virtuel.
Dans tout cela seule la conception de l’homme et à ma
connaissance celle du Créateur (intime et complexe d’un
être humain créé d’une unité de
chair, d’esprit et d’une âme en devenir) peut
remplir ce manque. Le confort, les avantages sociaux ne
sont que des aides (comme une prothèse à court terme) qui
ne conviennent qu’à quelques-uns seulement, mais ne
rétablissent pas les choses à leur juste valeur, comme un
homme de Bien
peut en avoir l’intuition, le bon sens. La volonté d’un
homme qui se redresse qui fait
pénitence, qui ouvre son cœur et envisage la vie
autrement c’est-à-dire libre
de tous préjugés entraîne forcement de bonnes et heureuses
actions. Je le constate, même si c’est difficile, et que
les premiers pas sont de la maladresse aussi...
Quand on fait ses premiers pas, on ne marche pas tout de
suite tout droit ! Il faut du temps pour récupérer nos
"muscles" de base !
On peut peut-être faire le parallèle de dénaturation de
l’homme par ce système par exemple entre la police qui
contrôle et sanctionne alors qu’à l’origine le gardien de
la paix un mot qui prend son sens qui veille à la paix
durable (rôle de chacun d’ailleurs qui veille, vigile
tour à tour (Rév d'Arès
xxviii/27). Ou la politique qui choisit un
leader, le plus convaincant, le plus
persuasif médiatiquement au lieu que chacun prennent la
responsabilité de développer l’intelligence d’un homme à
la spiritualité retrouvée. Aimer
son prochain comme soi-même (Lévitique 19/34),
comme le rappelle l’Évangile palestinien, se pose là !
Sinon à chaque fois l’individualité, l’amour, sont bafoués
("Les grenouilles veulent un roi" d’Ésope, parabole du
passage de La Bible Sam 1-8) [?].
Je suis tombée sur un cas extrême, il y en a. Dans
l’auto–édition du net j’ai découvert un livre qui va
bientôt paraître. L’auteur est une ancienne agent de la
CIA à l’époque des attentats du 11 septembre 2001 qui
depuis le mois de juin connaissait ce plan américain
sans pour autant le souhaiter. Elle raconte "le
déroulement" jusqu’aux évènements du 11 septembre — La vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9 — et comment elle s’est retrouvée
mêlée à ce mal meurtrier. C’est clairement un cas de
conscience qui n’en peut plus de marcher sur la tête, trop
lourd et qui révèle sa dénaturation humaine, un acteur du
système! Mais quel non-sens de mettre la politique
au-dessus de la vie. Là nous sommes tous complices !
Tous règlements, ordre établis, lois, échanges
internationaux contrôlés, système de sécurité/défense un
jour ou l’autre génèrent ce genre de vengeance sous
couvert de l’État, qui réalise des meurtres, provoque des
haines raciales... et des orphelins spirituels aussi.
Notre système divise et ne règne pas mieux, non ! Stoppons
les dégâts.
L’œil s’ouvre (Rév.
d’Arès xxviii/27), c’est l’enjeu de ce Livre. Homme debout ! (Rev.d’Arès
(1/1). Sois un en toi (xxiv/1). C’est la
dynamique pour se libérer pour renaître autrement dans un
destin de bien
accompli. Notre homme, qui redevient image
et ressemblance du Père, se renouvelle chaque
jour et apporte à ce manque des solutions envisageables à
notre détresse et souffrance.
Disons que n’être pas politisé c’est être avec l’évènement
(la problématique globale), son auteur et son Créateur,
pas avec une idéologie, mais avec la Vie,
parce qu’on ne l’oublie
pas (Le Coran II/7). L’innocence, et toute façon
la recherche de l’humilité sont bien respectables pour
que chacun puisse s’exprimer et laisser vivre un autre
regard.
Dans ce monde pressé je comprends que l’impatience et le
ridicule soient là, mais il faut y croire, car nous sommes
tous liés. Dans la sourate du Voyage
Nocturne XVII/111: Louange à Dieu. Il ne s’est pas donné
de fils …Il n’a pas besoin de protecteur pour se
défendre contre l’humiliation, Proclame hautement sa
grandeur ! L’homme est fait pour se dépasser, qui
pourrait vivre sa vie sans rien découvrir, rien voir de
nouveau et d’être sur-contrôlé !?
Il me parait important aussi de se connaître mieux en
sortant de l’esprit politique, pour voir nos vrais
besoins, puis à l’échelle d’une nation, d’un pays, car on
voit bien que l’uniformisation de développements creuse et
provoque une mauvaise répartition de biens inadaptés aux
besoins.
Juste à y regarder, on voit bien que la diversité humaine
implique que nos besoins diffèrent d’une famille nombreuse
à un couple, à une personne seule, d’une nation à l’autre.
Dans ce sens j’ai bien aimé voir la vidéo de P. Murer
dénonçant l’impasse. Et je me dis aussi que l’autonomie
alimentaire est la base vitale à mon avis pour cultiver et
régénérer les ressources à la fois pour l’équilibre de la
nature et le nôtre, le
jardin dans la tête (Rev. d’Arès ii/9) .
Nous sommes synchronisés à la nature spirituelle autant
qu’à la matière.
Que personne n’oublie
l’eau ! (Rev.d’Arès 18/5)
Véra Resse d'Île de France
|
Réponse :
Je n'ai pas discerné dans votre commentaire, que je viens
de lire attentivement, ce que vous préconisez pour
"politiser notre refus de la politique" et je ne suis même
pas certain que vous êtes partisane de cette politisation.
Mais je pense que c'est parce que vous n'êtes pas une
missionnaire engagée, ayant une bonne expérience
missionnaire, et que vous tendez à trop intellectualiser
les choses.
Je vous publie quand même en me disant que c'est peut-être
l'occasion de vous intéresser davantage à la mission et de
vous voir aborder la rue, le face à face avec le public,
et de comprendre que les choses entre l'apôtre et l'humain
de la rue sont beaucoup plus simples et directes.
|
17nov13 150C84
Voilà un bon moment que je réfléchis à cette entrée.
Cela fait un bon moment que je ressens la nécessite d'être
plus visible, de faire en sorte qu'apparaisse en moi la
Lumière et la Force de ce Message libérateur pour en
diffuser la Vie
(24/3-5). Parce qu'en chaque être, il y a le Père qui gît [Rév d'Arès
8/5], et c'est de notre blessure à tous dont il
est question ici, parce que chacun est la chair
de l'autre!
Le Sermon sur la
Montagne (Matthieu chap. 5 à 7): Aimer, faire la
paix, pardonner les offenses, n'est pas encore vécu, alors
que cette action est "à commencer tout de suite dans un
monde qui changera
dans très longtemps" ! écrivez-vous, frère Michel.
Oui, procédons sans hâte. La
larve
en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit
accomplir son temps
(Rév d'Arès 24/2).
Mais n'attendons pas !
"L'accomplissement" et "le temps" sont deux termes majeurs
de la pénitence,
car Seul Dieu est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6) et donc pénitence
et moisson
réconcilient les joies de la terre avec le Bien,
et nous, nous sommes dans
le temps. Cette Parole n'est pas mystique.
Pour cela nous nous devons à la mesure,
parce que nous sommes des êtres de
chair (et d'os), d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7);
et tous, nous sommes faits pour les joies de la terre: le
bonheur.
Nous sommes faits pour
vivre !
Nous pouvons former un seul peuple avec nos frères du
reste et ceux du monde entier (Isaïe
9/1-6), non un peuple élu, mais un peuple qui
aime tous ses frères y compris les scandalisés demeurés
généreux,et aussi un peuple très varié (Rév
d'Arès 27/6). Ce Message s'adresse à tous!
Ce monde va mal, mais c'est surtout parce que notre
humanité sourde
est devenue telle, qu'elle ne ressent plus la souffrance
de son congénère, au point où elle-même s'exprime par un
murmure, souvent inintelligible (langage
inconnu Rév d'Arès 3/8) ; si l'Amour ne prend
enfin le relai de l'intellectualisme installé, je me
demande pourquoi le Père, notre Créateur, se serait réduit
à ce point pour nous parler : Je
serre,
je serre comme le clou (sous le marteau) (Rév d'Arès
ii/21) ?
Je ne sais si c'est important d'en parler ici : Ce que
sont dans nos mémoires ces hommes formidables qui ont
réveillé la Vie
dans un passé pas si lointain que cela ? — Tom Paine, l'un
des pères de la liberté (Angleterre, France et USA) par
son "Human right" et le pamphlet "common sense", des
hommes comme vous les citiez frère Michel, qui se sont
mobilisés autour du Général De Gaulle, des résistants de
tous les bords, y compris communistes dont certains de nos
arrière-grands-pères font partie.
Des hommes et des femmes sont demeurés dans le silence et
ont œuvré courageusement et d'autres alors reconnus pour
leur perspicacité et leur sagesse comme Robert Schumann,
ont amené par leur réflexion une réponse adaptée à leur
temps par une action dans le pardon
à laquelle s'est joints Hannah Arendt, et aussi cet
aviateur Garry Davis qui alla rendre son passeport (ou sa
carte d'identité) au siège de l'O.N.U en se déclarant "
citoyen du monde" ; ces hommes courageux ont dit: "Plus
jamais la guerre !"
Frère Michel a déposé
sa couronne (Rév d'Arès 3/9), il nous donne
l'exemple.
Nous devons nous lever pour dire maintenant: Il nous faut
aborder une réflexion de sage, une réflexion ou seul le Bon sens dans
l'Action d'aimer,
de pardonner et
de faire la paix,
une action où où notre courage et notre liberté (Rév
d'Arès 10/10) triompheront.
Ce monde que je croise dans la rue je l'aime de toute mon
âme, et, de plus en plus je ressens le besoin de lui
témoigner cette faculté d'Amour
qui fait notre Force.
Aussi, si je ressens la Force,
j'en ressens tout autant son absolue confiance... et je
dis "Plus jamais la guerre !" autrement dit: "Plus jamais
l'horreur de l'indifférence !"
Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais
voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr
celui de l'Amour et de
l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10)
de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la
guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que
triomphe la joie
d’être l'Image et la
Ressemblance de notre Créateur. Mais l'amour n'a
pas besoin de parti. J'ai lu que polis (grec) venait du
sanskrit "pur"; qui est [en grec] la citadelle ou ville
fortifiée.
Le lieu de l'Amour
est en nous et chaque être est sa Maison.
Chaque jour peut être une page que nous tournons en nous
dépassant.
Sur les sentiers de la
mesure avec tous, pour qu'un jour les
nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22).
Avec vous dans l'effort du Bien.
Danièle du Nord
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Danièle, mais je crois
bien que ce que vous proposez, notre mission le dit déjà
de diverses façons depuis longtemps.
Il n'y a pas à proprement parler dans votre commentaire
de'idées politique ou antipolitiques mais en termes
politiques, facilement compris comme tels par le public.
Nous restons ici dans l'idéal spirituel.
C'est très bien dans la mission purement spirituelle et
même vous proposez d'accentuer d'avantage tous les termes
de cette pureté spirituelle. Vous dites d'ailleurs: "
Alors oui, s'il fallait voter à présent, je ne pourrais
voter que pour un seul et unique parti, ce serait bien sûr
celui de l'Amour et de
l'Espérance réunis. Un parti libre (10/10)
de pouvoir et de hiérarchie, un parti qui,comme après la
guerre a vaincu sa peur et son découragement afin que
triomphe la joie
d’être l'Image et la
Ressemblance de notre Créateur." Nous pouvons
proposer cela au public, mais nous n'aurons pas introduit
dans notre discours missionnaire la petite note de
réalisme immédiat que je cherche pour montrer au public
que nous ne sommes pas entièrement noyés dans la foi et
l'espérance du salut
personnel et du salut
du monde, mais que nous sommes aussi des citoyens qui
partageons avec l'homme de la rue quelques soucis
pratiques immédiats.
Cependant, votre commentaire manifeste votre refus de
mettre, ne serait-ce qu'un peu, votre mission spirituelle
en prise directe avec la politique qui nous écrase sous
son matérialisme de plus en plus grossier et proche de
l'intolérable. C'est une opinion que d'autres partagent et
que je respecte.
|
17nov13 150C85
Je suis heureux que vous ayez abordé ce sujet. L'évolution
de la situation en France me préoccupait grandement ces
derniers temps au point que je pensais vous faire part de
mes inquiétudes et vous demander conseil et guidance pour
affronter l'avenir et voilà que vous nous retournez la
question et nous mettez au travail.
C'est une tache difficile et j'ai conscience qu'il nous
faudra bien plus que quelques jours d’échanges sur votre
blog pour la faire aboutir. Ma pensée est loin de s'être
pleinement déployée sur le sujet mais je tenais à vous
dire mon intérêt pour la question et partager les quelques
idées et pistes de réflexion que j'ai rassemblés ces
derniers jours.
Tout d'abord à la question, "Devons-nous introduire dans
notre mission un peu de temporel pour être plus en prise
avec les réalités du moment ?", je réponds oui. Comme
certains commentateurs l'ont rappelé, Dieu lui même s'est
impliqué dans certaines situations (L’Afghanistan, le
conflit israélo-palestinien) et je pense que nous
approchons d'une situation similaire en importance.
Une grave crise s'annonce. Nous ne pouvons pas l'ignorer.
Pour cette seule raison, nous devons nous y préparer. Et
donc commencer par chercher à comprendre ce qui se passe.
Cependant je me demande jusqu'où ?
Doit-on engager toutes nos forces missionnaires dans cette
voie ? Je pense que non.
Je pencherai plutôt pour la création d'une task force dont
le rôle serait d'approfondir cette question avec vous et
de délivrer ensuite à
l'assemblée notes, propos, projets, actions
spécifiques pour permettre à nos frères d'enrichir leur
mission sur le terrain au cas par cas, au coup par coup.
Pour l'heure, je pense que ceux qui se sentent plus à
l'aise avec le "tout-spirituel" ou ceux qui pensent que la
mission doit garder sa "pureté" pour ne pas prendre le
risque de reproduire les errements de "la mission
sociale", devraient garder leur ligne missionnaire.
Ces choix de mission ne s'opposent pas, ils sont
complémentaires à mes yeux. Cette diversité fera notre
force si nous restons unis autours de vous. Je reviendrais
sur ce point plus tard.
Avant de poursuivre, je voudrais vous faire part de mon
ressenti de la situation.
En vous lisant et en plongeant en pensée dans ces réalités
que nous traversons aujourd'hui, me sont venus à l'esprit
ces mots de La
Révélation d'Arès (28/20) : De leur fer elles ont forgé
des armes, de leurs faux elles ont fait des épées
En évoquant ce verset je ne pense pas aux multitudes qui
descendent dans la rue, mais je pense à nous Pèlerins
d'Arès, parce que ce que vous nous demandez aujourd'hui,
c'est, il me semble, de développer un esprit de conquête
plus affirmé.
Ces dernières années, sur votre impulsion, nous sommes
revenus au spirituel pur que vous nous avez aidé à
conforter notamment en introduisant le kérygme dans notre
mission. Aujourd'hui il nous faut élargir notre propos et
nous engager plus avant.
La France est au bord du précipice. Elle peut basculer
comme elle peut se ressaisir. Et nous devons jouer un rôle
pour qu'elle ne chute pas et trouve la force de se
relever. Nous avons avec ces évènements une occasion
historique de forger avec vous sous votre guidance, les
outils d'une mission plus combative, plus spécifique, de
rassembler et de vivifier nos forces spirituelles et
créatrices, de nous préparer à entrer dans l'Histoire pour
la changer.
Nous ne sommes ni belliqueux ni révolutionnaires, et il
n'est nullement question de se préparer à sonner la charge
contre le système ou je ne sais quel ennemi. Il s'agit de
devenir une force (force
de proposition, force d'insurgeance, force spirituelle),
dans un monde où tout est rapports de force.
Nous avons du pain sur la planche mais c'est une
opportunité unique qui ne se reproduira peut-être pas.
Voilà comment je vois la chose.
Je loue Dieu que vous soyez encore en vie, car je sens que
va se jouer une situation de première importance pour
notre mouvement.
Jusqu'à présent nous étions plutôt "bien perçus" même si
nos espérances faisaient davantage sourire que susciter
l'intérêt comme vous nous l'avez rappelé.
Avec cette nouvelle ligne, "politiser notre refus de la
politique", je gage que nous allons davantage déranger et
donc nous attirer plus d'ennuis. Si nous réussissons à
trouver les quelques mots à ajouter sur nos tracts pour
être en prise avec les réalités, la réalité se rappellera
à nous. Et nous aurons à lui répondre ou à l'affronter.
Nous devons voir au delà des actions à engager : Nous
devons anticiper ce qu'elles produiront sur le monde.
C'est pourquoi je pense que l'on ne peut pas se lancer
dans cette stratégie sans se donner d'autres moyens
connexes. Ce ne sont pas, à mes yeux, seulement nos mots
qu'il nous faut enrichir, mais aussi nos outils de
communication et de témoignage.
1. Tout d'abord, une plateforme d’échangé privé pour
échanger entre Pèlerins d'Arès sur ces questions de
manière plus confidentielle.
Et ce d'autant qu'il ne s'agira pas seulement de
recueillir votre point de vue ou d'échanger quelques idées
mais de partager des idées de mission, de mettre au point
des actions communes, de recueillir votre enseignement sur
des points spécifiques (parfois délicats) de cette crise
qui s'annonce.
Nous sommes en présence d'une crise économique et sociale,
doublée d'une crise politique (institutionnelle) et d'une
crise morale. Bien sûr, en arrière fond, il y a la crise
de l'homme, la crise spirituelle que nous devons faire
ressortir pour porter notre propos.
Mais comment envisager d'aller parler aux hommes en étant
"en prise avec les réalités" sans connaitre la nature de
leurs problèmes et être capable de leur apporter un
éclairage spirituel ?
Parler des réalités présentes sera ardu et ce d'autant
plus que cette crise risque fort de déchainer
l'irrationnel en l'homme et que l'on sera pris à parti par
nos détracteurs comme par ceux qui s'intéresseront à notre
message et qui voudront connaitre notre point de vue sur
leurs problèmes et questions immédiates.
Combien d'entre nous ont-ils une vision claire de ce qui
se passe tant sur le plan matériel que spirituel ? Nous
allons avoir besoin de bien d'autres lumières que celles
que vous êtes en mesure de donner sur votre blog qui est
lu par le tout venant, y compris par ceux qui s'opposent à
nous. Je pense qu'en tant que petit
reste, nous allons avoir besoin d'un enseignement
spécifique de votre part.
Je pense donc qu'il est [mot manquant] de se doter d'un
organe de communication entre vous et les assemblées
qui puisse servir de relais efficace.
2. Ensuite, corolaire de ce qui précède : Disposer
d'autres moyens de communication que nos tracts pour faire
connaitre notre pensée et notre point de vue au monde.
Les hommes sont pressés, certes, et il faut faire toujours
plus bref pour leur parler. Mais à un moment on ne peut
plus faire l’économie des mots. Il faut s'expliquer,
développer si on veut avoir une chance d'être compris et
entendu. Et ce d'autant que la situation actuelle est
complexe et délicate et appelle certains développements.
Dans certains cas, il nous faudra peut être même riposter.
Comment le faire avec de simples tracts si d'aventure
notre message parvenait à susciter un intérêt ?
Un tract c'est une carte de visite, au mieux une pancarte
miniature qui dit en gros "ohé, nous existons ! Écoutez ce
que l'on a à dire" mais qui reste relativement frustre
quant à l'énoncé de notre espérance.
Ce qu'il nous faut c'est un média vers lequel orienter les
regards, les questions, les envies d'en savoir davantage.
Le seul dont on dispose aujourd’hui c'est votre blog mais
il est personnel et intimement lié à votre rôle de prophète.
Je pense à un "média d'assemblée" qui serait perçu comme
le vecteur du point de vue arésien sur le monde, à
l'instar de ce que nous avons essayé avec le journal
"Frère de l'Aube" il y a quelques années. Des articles
comme "la France acceptera t-elle son destin spirituel" ou
"Les Pèlerins d'Arès, des résistants" sont tout à fait
d'actualité aujourd'hui et pourrait servir de base à de
nouveaux articles pour lancer ce média.
Mais nous n'avons pas les compétences et les
disponibilités pour tenir un journal de presse.
Alors pourquoi pas une newsletter mensuelle électronique
et imprimable qui serait distribuée aux assemblées et à
nos contacts ?
Vous écrivez un article par mois en moyenne sur votre blog
pour rester en contact avec vos frères. Ne pourrions nous
pas faire de même pour rester en contact avec le monde en
lui parlant de ses problèmes ?
Cette newsletter pourrait être secondée par un site
simple, un genre de blog pour relayer notre présence sur
internet et enrichir davantage notre propos. Pourquoi pas
le site actuel de "Frère de l'Aube" actuellement en
sommeil ? On apprendra à travers cette expérience à tisser
des liens avec le monde.
Les nombreux lecteurs de votre blog qui ne sont pas
Pèlerin d'Arès témoignent qu'il y a encore un public pour
de la lecture de propos intelligents. Et en plus de
nourrir le monde, nous pourrions aussi sur la durée faire
la preuve de la pertinence de nos analyses et de nos
propositions.
3. Certains commentateurs parlent de créer "un parti" :
"Parti du Bien", "Parti du temps qui vient"... Je doute
qu'en l'état les Pèlerins d'Arès soient capables de
constituer autre chose que le mouvement qu'il représente
actuellement. En plus, se constituer comme "Parti", c'est
quelque part marcher directement sur les platebandes du
politique et donc le provoquer sur son terrain. Sommes
nous assez forts pour cela ?
C'est, en plus, faire le jeu des divisions et clivages
partisans qui ont ruiné ce pays. Or nous devons nous
hisser au dessus de tout cela et dire à l'humanité :
Regardez plus haut, plus loin. Enjambez vos divergences !
Les politiques ont tous sans exception une mentalité de
petit épicier. C'est pourquoi cette démocratie a échoué.
Nous sommes au contraire les pourvoyeurs d'une
transcendance, d'une transversalité, d'une transformation
qui ne peut exister que si elle permet la rencontre
fructueuse des contraires et si elle peut attirer à elle
et intégrer des hommes de tous horizons. De
leurs faux elles ont fait des épées, dit La
Révélation d'Arès en nous invitant par là même à
faire de nos antagonismes des leviers créatifs.
Je ne suis donc pas favorable à la création d'un "parti".
Mais un mouvement d'action civile apolitique et spirituel
porté par une association spécifique à l'instar de ce que
put faire Gandhi ou Martin Luther King, pourquoi pas ?
Pour cela, il faudrait songer à en poser les fondations
par la rédaction d'une sorte de "manifeste" qui
reprendrait les idées et le souffle de La
Révélation d'Arès en des termes que des membres
de la société civile pourrait comprendre et accepter.
Reste que tout cela suppose une grande dynamique. En avons
nous les moyens ?
Pour l'heure je penserais à quelque chose de plus modeste
: une petite force d'action préventive et d'interposition
pour relayer le signal d'alarme que Dieu envoie à
l'humanité en portant son attention sur des problemes
concrets à échelle humaine. Une espèce de vigie
— (Le(s) frère(s sont) vigile(s) (Rév d'Arès xxviii/27)
— qui aurait les moyens de clamer "Attention !",
d'avertir, de proposer et au besoin de manifester
pacifiquement, avec noblesse et sérénité pour
s'interposer, réconcilier. Cela me semblerait plus en
accord avec notre foi. Cette idée est peut-être saugrenue
mais je vous la livre au cas où.
Vous l'aurez compris, je pense qu'il est absolument
nécessaire de s'engager dans la voie que vous nous
proposez et je suis prêt à y apporter ma contribution. Mes
aspirations profondes me feraient préférer le maintien
d'une ligne spirituelle pure, mais mon souci pour
l'humanité présente et son avenir, ma combativité aussi,
me poussent à engager mes forces dans cette bataille.
Cependant, je pense qu'il vaudrait mieux dans un premier
temps, constituer une sorte de mission à l’intérieur de la
mission, une sorte d'initiative inter-assemblée qui
avancerait sous votre égide mais qui ne se laisserait pas
confondre avec le mouvement des Pèlerins d'Arès, plutôt
que d'engager toutes nos forces dans ce virage. Car en
plus de la difficulté de faire aboutir ce travail, je
crains les dissensions internes, les conflits intérieurs
de certains de nos frères, le retour de discussions
interminables et stériles, le déchirement face aux
contradictions.... Je pense aussi à nos lieux d'assemblée
qui doivent rester des lieux de paix, d'ouverture et de hauteur spirituelle,
dans un monde ravagé par les antagonismes de toutes sortes
(et dont la politique est le plus triste exemple hélas).
Sur ce point, je pense qu'ouvrir nos lieux à la prière
libre serait d'ailleurs une manière de répondre à ce monde
anxieux en quête de réponse. Mais c'est un autre sujet.
J'en viens maintenant (enfin !) au coeur de votre demande
: par quels mots "politiser notre refus de la politique" ?
Je travaille à la rédaction d'un prototype de newsletter
(projet mentionné plus haut) que je pensais soumettre à
mon groupe de mission. Je vous l'adresserais quand je
l'aurais achevé. Voici en attendant quelques accroches
choisies :
- Qu'offre t-elle la politique que l'homme ne soit pas
déjà capable de donner de lui même ?
- De nos préjugés les politiques ont fait des guerres, de
nos peurs ils ont fait des lois. Libérons-nous de nos
faiblesses avant qu'il ne soit trop tard !
- N'attendez pas de la politique qu'elle résolve vos
problèmes. Attendez-le de vous même.
- Échec du politique. Faillite du système. Comment en
sortir ? En entrant en nous même.
- La Révélation d'Arès
: un appel à se gouverner soi-même
- Se libérer des pouvoirs est pour demain, mais commence
aujourd'hui. En nous-même.
- Une autre voie pour un autre avenir : la pénitence.
- Enfanter demain commence aujourd’hui. Quel monde voulez
vous laisser à votre descendance ?
- Changer de
voie, changer de vie.
- Nous sommes tous au chômage.... spirituel.
- Demain s'enracine aujourd'hui dans nos actes les plus
infimes.
- La politique? une ornière.
La pénitence ?
un envol.
- La politique engendre attentisme et vilenie. La pénitence
engendre grandeur et noblesse d'âme
- La politique fait de nous des mendiants. La pénitence
nous rend forts et libres.
- La politique prospère sur nos faiblesses. La pénitence
les combat.
- La politique divise pour mieux régner. La pénitence
relie pour mieux partager.
- La politique prend. Le pénitent
donne.
- La politique a un réel pouvoir de nuisance. La pénitence
a un réel pouvoir de changement.
- La pénitence
est un enjeu de civilisation
- La pénitence
ne permet pas d’échapper aux épreuves. Elle donne :
hauteur de vue et force d'âme dans l'épreuve
- La résignation nous avilit, la révolte nous aveugle. La pénitence nous
fortifie (ou "nous élève" ou "nous anoblit")
- La révolution engendre un autre pouvoir. La pénitence
engendre une autre humanité.
- Je prends le parti du Bien
- Je prends parti pour le Bien
- La pénitence :
aller de victoire en victoires sur soi même...au
quotidien.
- L'homme n'est plus qu'un sujet, qu'un client. Il est
capable du sublime.
Ce n'est qu'un premier jet. Je poursuis mes recherches. Je
travaille notamment autours des mots "destin","
résistance", "résister", "Victoire", "Héritage", "nettoyer
le monde", "gouvernement"... mais j'avoue avoir du mal à
sortir du registre des "idées". Je n'ai pas encore
"métabolisé le sujet", mais ça va venir. j'espère ne pas
avoir été trop long... et "trop à coté de la plaque".
Éric D. (Ile de France)
|
Réponse :
Merci pour cette notable contribution, mon frère Éric.
Je viens de vous lire avec énormément d'attention.
Je pense que la meilleure façon de vous répondre et
d'orienter votre recherche future, c'est d'expliquer
autrement que je ne l'ai fait jusqu'à présent la situation
où nous sommes, nous Français et sûrement beaucoup
d'autres ailleurs.
Je passe pour cela par une parabole que j'invente sur
l'instant: la dame-jeanne.
Notre pays est une dame-jeanne.
Dans son corps très ventru il y a une énorme quantité de
penseurs totalement politiques ou plus ou moins politiques
de très très haut niveau, pêle-mêle de gauche ou de
droite: Michelet, Victor Hugo, Proudhon, Zola, Jean
Jaurès, Bergson, Georges Sorel, Barrès, Romain Rolland,
Charles Maurras, Alberts Camus, Jean-Paul Sartre, Raymond
Aron, Michel Foucault, pour ne citer que quelques noms
connus de tous. Leur somme de pensée est non seulement
énorme et magnifique, leur synthèse aurait dû donner
naissance à une démocratie idéale. Il n'en a rien été, ces
penseurs ont pensé pour rien, parce que
La dame-hélas, hélas, se termine en goulot. Et par le
goulot que passe-t-il ? Pas grand chose. Il passe par
exemple M. Hollande. Voyez son programme de campagne
électorale pour la présidence de la République: Je vais
être un "président normal", je vais réduire le chômage
(faux), je vais rembourser la dette de la France (faux),
je ne soumettrai pas aux impoôts les classes moyennes
(faux), je vais remettre l'industrie française sur pied
(faux), etc. Quant à une pensée politique d'une certaine
hauteur, absolument aucune n'est passée par le goulot.
Quant au Parti Socialiste, qui gouverne la France, son
patron est Harlem Désis, autrement dit pas grand chose non
plus, mais, ça marche...
On voit très bien, alors, ce qu'est le problème de la
dame-jeanne. C'est que de son gros ventre au goulot il ne
passe presque rien, mais par contre ce presque rien
dispose de toutes les forces politiques, administratives,
fiscales, légales, armées, médiatiques, qui lui permettent
de mettre 65 millions de Français à sa merci. Autrement
dit, ce qui passe par le goulot est ce que j'ai déjà
appelé dans des articles "la barbarie moderne". Hollande,
c'est Alaric ou Attila en lunettes et complet-veston avec
des outils "civilisés", autres que la hache et les
oubliettes pour mettre le pied au pas, mais avec le même
effort permanent de séduction, car n'imaginons pas
qu'Alaric ou Attila ne veillaient pas à séduire et à
favoriser leurs partisans et leurs conquis.
Pour conclusion; nous avons le choix entre ajouter nos
très belles pensées au contenu du ventre de la
marie-jeanne — et donner peut-être, mais tout au plus, nos
noms aux dictionnaire plus tard — ou passer par le goulot.
Et bien moi, je vais essayer de faire passer un petit peu
de nous par le goulot, parce que c'est par là et par là
seulement que passe la politique et que peut passer, à mon
sens, l'anti-politique, parce que "la majorité et
l'opposition" passent par là, mais aussi les autres
courants qui tentent de les fléchir.
Qu'est-ce que cette parabole de la dame-jeanne, du ventre
et du goulot, vient faire avec votre commentaire ?
Je pense a priori — je dis bien a priori, car il faut
échanger toutes les idées et je vous remercie des vôtres,
frère Éric —, je pense donc a priori que la "task force
dont le rôle serait d'approfondir la question (politique)
avec le frère aîné"
et "Frère de l'Aube" ou tout autre organe de
communication, à supposer qu'on dispose des esprits
capables de s'y investir, iraient dans le ventre de la
dame-jeanne et n'auraient aucune chance d'en sortir par le
goulot.
Je préfère, de loin, au séjour peut-être glorieux dans le
ventre de la dame-jeanne quelques petits et brefs concepts
moins glorieux mais percutants (si possible, bien sûr),
capables de couler par le goulot. Je les crois (toujours a
priori) dans la perspective de notre tâche missionnaire
plus efficaces que de s'ajouter à la déjà énorme somme de
pensées magnifiques auxquelles notre pays a donné
naissance et qui me paraissent ne servir à rien.
C'est pourquoi je suis beaucoup plus intéressé par la fin
de votre commentaire et je vous en remercie;
Oh ! j'ai parfaitement conscience que nous nous attaquons
à un problème difficile, auquel nous ne trouverons
peut-être pas de solution, mais je suis heureux de voir
mes frères et sœurs s'y intéresser comme je m'y intéresse.
|
17nov13 150C86
Je vous envoie un commentaire après avoir lu cette entrée
150 et les commentaires et réponses en diagonale,
passionnante réflexion collective que je ne peux suivre
comme je le voudrais, mais, même peu, et même si c'est de
façon étourdie, je tiens à participer.
Quand nous faisions encore des vitrines pour notre local,
une sœur et moi avions proposé une réflexion sur
l’attitude politique, non retenue à l’époque par le reste
de notre petite
assemblée. .
J’avais vu une émission télévisée et les journalistes
présents disaient : "Oui, tout le monde est d’accord pour
faire quelque chose, on a des idées, et même des idées de
plusieurs tendances qui finiraient par se rejoindre, mais
… on tourne en rond !" Et ils ne sont pas sortis de là ,
embourbés dans leurs appréciations, dubitatifs.
J’avais écrit à cette sœur ceci : "Si tu poses un leader,
un Grand Leader pour l’humanité (qui a un projet mais qui
ne l’impose pas) une référence par laquelle passent tous
les hommes, chacun à sa place avec ses caractéristiques
trouve la bonne action, sans dommage pour les autres, tout
s’équilibre naturellement."
Si on trouve LA référence qui unit en respectant
l’individualité, les innombrables variations dans
l’expression de la vie, on évite tout projet figé et trop
planifié, avec un aboutissement capital qui est de baisser
la garde face aux autres (un terrible écueil en
politique), et c’est beaucoup plus facile si on sait que
LA référence est en eux, acceptée
Cela n’exclut pas prudence et patience, consolidées par la pénitence.
Dans ma
proposition de vitrine la référence était le Père
de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], ce Grand
Leader et son projet de bonheur ignoré pour et par
l’humanité. On pourrait mettre en avant l’absence de
préjugés, le refus du mensonge, la volonté de bien
ou la bonne volonté, la clé de "lendemains qui
chantent" même lointains .
Il m’apparait de plus en plus important de trouver ce qui
peut décrisper notre société où se sont levées des
barrières entre des gens qui se méfient de plus en plus
les uns des autres. La France connaît maintenant ce qu’est
le communautarisme, à l’opposé de sa vocation
Méconnu, confondu avec le Dieu des religions, le Tout
Autre, Créateur, Père
de l’univers, a et est LA Clé, la référence
naturelle que les religions ont confisquée.
0n ne va quand même pas s’appeler le parti de LA Clé ?
J’arrête là, avec un sentiment de légèreté et
d’incompétence sur un sujet grave, mais il est important
de participer, j’espère n’avoir pas dit que des bêtises.
Chantal des Corbières
|
Réponse :
Voilà une belle et importante phrase: " Il m’apparait de
plus en plus important de trouver ce qui peut décrisper
notre société où se sont levées des barrières entre des
gens qui se méfient de plus en plus les uns des autres. La
France connaît maintenant ce qu’est le communautarisme, à
l’opposé de sa vocation."
Certes, votre commentaire ne propose rien de concret dans
ce sens, mais je suis heureux que vous participiez, car
vous êtes une des plus anciennes parmi nous, une de celles
aussi qui ont beaucoup réfléchi au problème très difficile
face auquel nous place La
Révélation d'Arès. Je pense beaucoup à vous, ma
sœur Chantal, contrainte — et je sais pourquoi — de se
sédentariser mais sans perdre le fil du fil-de-fériste...
Que la Main du
Père, le "Grand Leader", reste étendue au-dessus de vous !
|
17nov13 150C87
Dans la rue nous touchons actuellement des personnes
semées qui ont soif et qui souhaitent parler du bien,
du pardon, de l’amour, car ils ont
touché du doigt le mal que font la rancœur, la vengeance,
le mensonge.
Les personnes rencontrées actuellement et qui acceptent de
venir poursuivre notre conversation au local disent ne
rien attendre de la religion ou de la politique. En fait,
le sujet n’est pas abordé par eux. Il l’est par nous, mais
sans retour.
Ce ne sont donc pas eux qui sont le sujet de cette entrée,
mais parmi ceux qui nous envoient "bouler" dans la rue,
qui ne nous écoutent même pas une demi seconde, ces
[possibles] épis murs
qui nous prennent pour des rêveurs ou qui sont trop
préoccupés par leurs soucis immédiats pour entendre notre
kérygme actuel.
Quels mots pourraientils ouvrir le dialogue avec ceux là ?
Il me semble que dans la Parole révélée à Arès, il y a
deux éléments très forts qui touchent à la gestion de la
cité telle que Dieu nous demande de l’instaurer : Plus de
chefs et rétablir
l’équité entre les hommes.
Vous rappelez aussi que la politique politicienne est une
quête de domination
(150C21). Une quête de domination,
mais qui n’est possible que par l’acceptation, voir la
demande de tous. Nous demandons encore trop souvent un
roi, des lois: "Que fait la police ?!" "Que fait le
maire ?!", etc.
Si je dois amener ma pierre à cette réflexion collective
je dirais donc que nous pourrions essayer de paraphraser
le fameux Liberté-Egalité-Fraternité et le transformer en
"Se libérer du besoin de chef, rétablir l’équité,
fraterniser".
Hélène de Marseille
|
Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Hélène, pour ce
commentaire, qui est rare.
Oui, "pas de chef
et l'équité," mais
réduit
à ces deux seuls principes, nus, j'ai peur que nous
continuions de passer pour des rêveurs. La quasi majorité
des hommes modernes croient impossible une société sans chef ou règnerait l'équité. Elle pense
que ce serait une jungle. Pour croire possible une société
sans chef où
règnerait l'équité
il fait faire le passage de la foi et on en revient à
notre mission strictement spirituelle.
Mais on pourrait habiller ces termes: Pas de chef
et Équité
d'arguments politiques nobles et solennels — qui fassent
mieux passer un mot désuet: équité,
remplacé aujourd'hui par justice — en proposant par
exemple (cette idée me trotte dans la tête depuis quelques
temps) une nouvelle Constitution Française,
qui pourrait remplacer :
(texte actuel) "Article Premier : La France est une
République indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens
sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle
respecte toutes les croyances. Son organisation est
décentralisée..."
par :
(texte de remplacement) : "Article Premier : La France est
une République Fédérale sans chef,
simplement administrée par des gestionnaires révocables,
faite de 95 petites unités humaines indépendantes,
correspondants aux anciens départements français, qui
chacune peut avoir sa propre forme politique pourvu qu'y
règne l'équité,
que seuls peuvent lui donner l'amour,
le pardon, la paix, la liberté
absolue, l'intelligence
du cœur, etc
On pourrait confier la rédaction de cette nouvelle
Constitution Française à un panel réuni autour de frère
Antoine, dont le commentaire 150C19 montre qu'il a
commencé de creuser la question.
Nous pourrions nous en faire les champions. Ce ne serait
pas faire de la politique au sens actuel, car la
proposition paraîtrait farfelue, mais ce serait quand même
proposer une tout autre politique, qui serait en fait une
sorte d'anti-politique.
Voilà que nous avons avancé, vVous ne trouvez pas ? C'est
votre commentaire, avec deux mots magiques: Pas de
chef et Équité,
qui me donne l'occasion de faire ce saut.
|
17nov13 150C88
Il m’arrive parfois dans la mission de rue, et si la
personne que j’arrête m’en laisse le temps, de dire que
nous sommes un mouvement spirituel sans chef et sans
hiérarchie et que c’est certainement une des grandes
réussites concrètes des Pèlerins d’Arès, et ce depuis près
de 40 ans que nous existons.
Pour illustrer ce propos je prends l’exemple du
fonctionnement de nos locaux.
Cela paraît tout simple, mais dans la réalité nous sommes
confrontés à différents problèmes qu’il nous faut
résoudre.
Cela fait appel à la réflexion, à une autre forme de
réflexion. La démocratie n’existe pas chez nous. Un seul
peut avoir raison contre cent. Ce n’est pas non plus celui
qui a la plus forte personnalité ou la plus grande aisance
verbale qui a raison ou qui est le plus compétent pour une
tâche particulière.
Nous devons apprendre à lutter contre ce vieux réflexe de
laisser faire et de se taire.
Nous devons apprendre à travailler sans cooptation, sans
copinage et en n’encourageant pas les ambitions
personnelles.
Nous nous plaignons tous d’avoir des chefs, mais en même
temps, nous sommes bien content d’en avoir, cela nous
permet de nous déresponsabiliser et à l’occasion de
"taper" sur le chef qui ne fait pas bien son travail.
Nous devons apprendre à nous connaître, à discerner les
compétences des uns et des autres et encourager celui qui
a une compétence adéquate pour une fonction à accepter
cette fonction.
Cette façon de fonctionner permet de travailler notre
humilité, notre discernement, notre patience, notre
non-jugement, la lutte contre nos peurs et nos préjugés,
notre courage, notre intelligence spirituelle, bref
travailler ainsi ne peut se faire qu’en étant pénitent.
J’ajoute que cela ne peut se faire que dans de petites
unités où les humains ne sont pas noyés dans la masse, où
chacun peut être connu et reconnu.
Notre façon de vivre et travailler prouve que s’organiser
sans chef et sans hiérarchie n’est pas une utopie, mais
une réalité.
Je joins le texte d’une affiche que j’ai réalisée pour la
vitrine de notre local "L'Eau Bleue" à Paris, qui peut
peut-être apporter une petite contribution à cette grande
réflexion menée sur le thème de "politiser notre refus de
la politique."
La pénitence est un acte social.
La preuve :
l’amour, le pardon, la paix,
la lutte contre les préjugés et les peurs,
la liberté et l’intelligence spirituelles
ont des répercussions concrètes sur le monde.
Reprenez la lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant pénitent
et en cherchant d’autres pénitents.
Merci, frère Michel, pour cette entrée
particulière qui nous permet de travailler tous ensemble.
Alain Le B. d'Ile de France
|
Réponse :
Je me permets de proposer quelque modifications à votre
projet d'affiche, que je trouve bon:
Notre pauvre France va mal,
mais n'oubliez pas que
la pénitence est un acte social.
Étre pénitent
n'est pas se punir,
c'est aimer,
pardonner, faire la paix,
être libre de
préjugés et peurs,
chercher l'intelligence
du cœur.
La pénitence
peut changer le
monde.
Reprenez la lutte (Luc
12/51 – Matthieu 10/30)
avec nous en devenant
pénitent
et moissonneur
d'hommes de bien.
Notre fraternité fonctionne sans
chefs, sans lois, sans sanctions et prouve que c'est
possible.
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui
montre que vous n'avez pas attendu l'entrée 150 pour
introduire dans votre mission une note concrète de ton
socio-politique.
|
17nov13 150C89
Une entrée qui fait à nouveau frissonner, l’appel du Père
par son Prophète résonne en nous dès le lever, pourtant je
suis une piètre sœur au regard de la mission à laquelle je
suis rattachée.
Le désespoir des autres m’occupe au plus près, je suis
professionnellement, mais avant tout moralement et
personnellement engagée dans ce secteur que l’on appelle
‘insertion professionnelle’. Oui, le désespoir est là et
chaque jour, l’accompagnement participe d’abord à la
reconstruction de ces personnes . Mais il n’y a pas que
des désespérés, j’ai eu un monsieur de 56 ans en
accompagnement, au bout du 2eme rendez vous, il m’a dit,
écoutez, j’ai 56 ans , j’ai du diabète, je suis cardiaque,
j’ai des plaques de métal dans le dos et…je suis bègue ;
aucun employeur ne me proposera de poste. Ce monsieur
était à son compte toute sa vie et a été président
d’association de nombreuses années aussi …mais sa
situation médicale l’empêche aujourd’hui de remonter une
affaire quand on connait les exigences de certains
organismes vampiriques collecteurs de ‘charges’ de tous
poils.
Alors il m’a dit : je vais monter une association pour me
créer mon emploi (cette association est née et fonctionne
aujourd'hui ) ‘Les Réparateurs du Cœur’. Basée sur la
solidarité et l’entraide, l’association est créatrice
d’emplois (principalement des plus de cinquante ans, des
jeunes sans formation, des personnes avec des handicaps),
les adhésions financent les salaires des compagnons.
Cette association fait déjà des émules dans d’autres
villes jusqu’en Normandie. C’est un modèle économique
qui fonctionne – le travail est un droit - mais comme pour
tout, il faut y croire, ne pas voir cette activité comme
un travail mais comme de l’entraide – on donne et on
reçoit -. Curieusement, il a reçu un appel téléphonique
récemment, d’une association portant un nom assez proche,
lui demandant de changer le nom de la toute nouvelle
association, l’appel venait de paris…je vous laisse
deviner, nous dérangeons déjà.
Il y a quelques mois j’ai découvert l’existence de
Hildegarde, prophète de Dieu, elle aussi, vous devez la
connaître Frère Michel. Dieu lui dit ‘d’écrire’ tout ce
qu’il lui a révélé. Cette femme qui a existé il y 800 ans
a été reconnue 1ère femme médecin en 2005 je crois. Ses
travaux sont extraordinaires et ses messages qui portent
sur la création, la place de l’homme dans l’univers, la
nature, les soins, les remèdes, etc..sont aujourd’hui
repris et pratiqués par des médecins. Bien que les
révélations qui lui ont été faites aient été d’une autre
nature, ils sont, dans leur fond, identiques au message de
la Révélation d’Arès.
Je vous embrasse fraternellement Cher Frère Aîné, mes
Frères et Soeurs
Brigitte N. du Sud-Est
|
17nov13 150C90
Pour que notre refus de la politique soit crédible, il
faut que nous montrions concrètement que le principe des
petites unités souveraines d’elles-mêmes est réaliste.
Ma proposition serait de réfléchir puis de mettre en œuvre
la création d’unités embryonnaires formées de Pèlerins
d’Arès engagés qui auraient l’élan de construire, de
partager et de vivre dans un même espace comme un habitat
groupé avec comme projet central l’accomplissement de la
Parole et les conseils de Mikal.
Ce lieu pourrait accueillir des frères et sœurs plus âgés
qui dans le monde d’aujourd’hui se retrouvent isolés alors
qu’ils pourraient nourrir la réflexion du groupe. Les
enfants pourraient y trouver un enracinement fondateur
pour leurs choix. Les temps gagnés par l’absence de
déplacements seraient mis à profit pour créer, prier,
échanger, accueillir, nourrir,… La mise en commun de bien
permettrait une réduction des charges et nous rendre moins
dépendants des mouvements économiques actuels. Je pourrais
écrire des pages sur tous les possibles qui s’ouvrent…
De plus, ces unités embryonnaires (alias « Les maisons des
oisillons ») pourraient se rencontrer entre-elles pour
échanger, parler de leurs choix et de leurs
questionnements, se soutenir et s’enrichir.
Peut-être certains diront-ils que ce n’est pas possible ?
Des habitats groupés avec projets existent déjà. Des
outils de gestion de groupe sans chef existent aussi. Il
existe des outils pour chercher des solutions innovantes
crées par l’intelligence collective et portées par tous
les participants. J’ai vu des problèmes d’apparence
insoluble se résoudre en deux heures de temps avec de la
joie retrouvée de travailler ensemble. Cela semble parfois
de l’ordre du miracle. Il y a aussi les conflits, les
inconforts qui restés sous silence sont des bombes à
retardement. Pouvoir accueillir les conflits comme
opportunités pour avancer est aussi possible. Là aussi des
outils existent (pour plus d’infos voir les liens sur le
commentaire 128C53).
Bien entendu, ces outils trouvent toute leur force sous la
lumière de La Révélation d’Arès vécue dans la pénitence.
C’est là que je sens l’extraordinaire force prophétique de
ces unités embryonnaires.
Concrètement, nous pourrions commencer par mettre sur
papier les idées pour la fondation de telles unités avec
les conseils de Frère Michel. Voir ensuite qui serait
d’accord de se lancer dans l’aventure sur base d’un
document de départ pour créer une unité dans sa région.
Pouvoir ensuite avoir des outils pour une remise en
question régulière de son fonctionnement pour avancer vers
plus d’amour, de paix, de pardon, de liberté, et
d’intelligence du cœur.
Pour la traversée sur le fil de fer, n’oublions pas que la
pénitence et la moisson nous tire vers le haut. Ainsi,
étant tenu par en haut, nous pouvons nous engager pas à
pas avec prudence et confiance sur le fil que le Père et
Mikal à sa suite nous invite à prendre.
Louis-Marie de Belgique
|
17nov13 150C91
Voici quelques points qui peuvent alimenter notre
réflexion collective sur ce grand sujet, qui ne me
paraissent pas faire redites avec les commentaires déjà
publiés. C’est un peu en vrac, mais il me semble que nous
en sommes encore au stade des idées jetées et que cela
n’est un problème.
A. Dans et/ou hors du
temps ?
La politique du court terme conduit le monde. Et elle le
conduit à sa perte. Signe des temps, la politique n’a
probablement jamais été aussi peu visionnaire. Même si
nous abordons les problèmes du moment en "politisant" avec
mesure notre propos, notre "programme" est résolument
tourné vers l’avenir. Il y a peut-être là un moyen
accessible au public pour identifier que notre démarche se
distingue de la politique traditionnelle. Cela ne suffira
pas pour comprendre où nous nous situons, mais cela sera
utile pour comprendre où l’on ne se situe pas, ce qui est
déjà un bon point de départ. Notons que la religion est
aussi la religion du court terme : salut individuel à
court terme totalement déconnecté du salut général à long
terme.
B. À qui s’adresse-t-on ?
Cette perspective d’avenir, qui d’autres que les jeunes
aujourd’hui y seraient plus sensibles ? Eux qui savent que
nous leur laissons un monde qui sera fatalement moins bon
que celui dans lequel nous avons vécu (nous les
déshéritons en quelque sorte, c’est une situation peu
fréquente dans l’Histoire) et à qui nous ne laissons rien
d’autres qu’un système fatigué, sans idées ni
perspectives, plein de son aveu d’impuissance et d’un cri
du cœur en forme de sauve-qui-peut fataliste, parce qu’il
faut juste se préparer à cela et penser à sauver sa peau,
parce que tout le monde ne la sauvera pas.
La jeunesse semble manquer de réaction face à ce marasme ?
Ce n’est qu’une illusion. Au fatalisme des anciens, la
jeunesse a tendance à substituer réalisme et pragmatisme,
qui peut paraître parfois terre à terre, un peu froid,
dépassionné, voire désabusé. Et pour cause : L’abusé
(ne) devient(-il pas) prudent ? (Rév d’Arès 28/5).
Nous sommes loin de l’utopie des années 70 qui crut au changement du monde,
qui s’y engagea et qui échoua sur l’illusion qu’on pouvait
changer l’extérieur (le monde) sans changer l’intérieur
(l’homme). Nous devrons veiller à ce que notre message
"politisé" soit accessible à cette jeunesse qui se méfie
viscéralement des mots et qui attends des faits. Il faudra
moins condamner que proposer: Proposer une voie
compréhensible, accessible, réaliste, qu’aborde la suite
de ce commentaire.
C. Du fumier de
notre passé peut sortir
un jardin Xxxxx xxxx xxxx xxxx xxxx
De tout ce que j’ai lu jusqu’à maintenant, un "concept"
m’a particulièrement frappé en ce sens qu’il peut
constituer la première marche – parmi d’autres premières
marches possibles – du pont que nous nous cherchons à
construire :
LIBERTE-CHOIX-RESPONSABILITE
Pourquoi ?
- Il n’exclue pas le défi que notre héritage miteux
pose à cette jeunesse : déjà s’en sortir personnellement.
- Il individualise au lieu de globaliser et
d’uniformiser comme le Liberté Égalité Fraternité.
- Pour autant, il nous ancre en direct dans
l’univers politique (se pose de fait en alternative à
Liberté Égalité Fraternité).
- Il est particulièrement déreliogiosé (c’est un
point très important, surtout pour la première marche du
pont) et nous permet de présenter la pénitence
dans sa dynamique active et créatrice : non pas la liberté
pour la liberté mais la liberté pour retrouver la capacité
à faire des choix et à prendre ses responsabilité face à l’accomplissement de
ces choix. La pénitence
n’est rien d’autres que cette dynamique, orientée dans le
sens du Bien.
- Il est dynamique et mobilisateur sans être
démagogique, car il est exigeant : il demande à choisir
(ça passe encore) et assumer ses responsabilités (oulala
!).
- Il n’est pas dans l’idée, mais dans l’acte : les
notions de choix et de responsabilité renvoient à
l’action.
- Il est réaliste dans le sens ou c’est un point de
départ qui ne remet pas en cause le présent, car il faudra
toujours bien s’en sortir personnellement, mais qui ajoute
à cette perspective présente et personnelle une
perspective collective : Plus nous serons à reprendre
ainsi notre destin en main, moins nous serons à attendre
la solution de la politique et de la religion, ce qui
tombe plutôt bien puisqu’elles sont à bouts de souffle.
Voici enfin deux autres « sources » de réflexion et
d’inspiration, qui sont naturellement remontées à ma
mémoire dans le courant de cette semaine. Elles viennent
d’articles publiés dans "Frère de l’aube" pendant la
période où vous étiez venu nous aider, frère Michel, à
spiritualiser nos écrits (Du numéro 64 au numéro 70). Bien
que datant de 2004 et 2005, ces articles me paraissent
avoir gardé toute leur fraîcheur spirituelle.
La résistance comme "image" de notre insurgeance
Le premier article s’appelle "Les Pèlerins d’Arès : des
résistants", intégralement rédigé par vos soins à
l’occasion de la commémoration du 6 juin 2004. Voici
quelques extraits (L’intégralité du texte, qui n’a pas
pris une ride, est accessible sur le site internet de
"Frère de l’aub"e à l’adresse suivante
http://www.freredelaube.info/pelerins.html)
[…] Les Pèlerins d’Arès sont bien des résistants.
Naissance de l’âme
par l’amour et la
bonté (Rév d'Arès 36/19)
résistant à l’idée envahissante que l’amour et la bonté
sont perdants, comme les résistants de 1940-45 étaient
donnés perdants face à la puissance armée nazie et aux
calomnies de la propagande officielle. Résistance à la bof
génération par une dynamique de la foi, inverse de la
docilité à la loi qui est (28/8)
et à l’attente passive de la miséricorde (16/15)
que prêche la religion ? Résistance où le
résistant en aimant et pardonnant se découvre capable de
se recréer libre
et intelligent spirituellement et socialement, de
retrouver l’image et
ressemblance de son Créateur
(Genèse 1/27) et ainsi de changer
sa vie (30/13) et
le monde (28/7) […]
[…]Résistants au religieusement correct, à
l’intellectuellement correct, au politiquement correct, à
l’éducativement correct, etc. Les Pèlerins d’Arès
répliquent qu’ils voient plutôt leur entreprise
spirituelle comme une évolution, un progrès, mais que,
oui, si d’autres veulent la voir sous l’angle de la
résistance, c’est bien résister au harnais religieux,
politique, etc. que de s’en rendre intérieurement libre
(Rév d'Arès 10/10) et oser imaginer une autre
humanité. C’est bien résister au mal que changer
sa vie (30/11) en bien,
en aimant en des temps où l’amour du prochain fait rire,
en pardonnant en des temps où le pardon passe pour
contraire à la justice, en prônant une justice sortie de l’intelligence et du
cœur en des temps où la justice sort d’un bouquin, en
prônant la vraie liberté en des temps où agir selon sa
conscience et se considérer libre de faire le bien sont
devenus des délits. C’est bien résister au mal du monde
que moissonner (6/2,
etc.) des hommes qui à leur tour changeront
leur vie en bien et moissonneront
des hommes qui à leur tour
changeront leur vie en bie Existe-t-il une
résistance qui ne lutte pour un changement
? […]
Il y a une mémoire collective, historique, positive, de la
résistance. C’est peut-être une des dernière fois dans
l’histoire ou le peuple français a fait preuve d’héroïsme.
Rien à voir bien sûr entre les crimes et horreurs du
nazisme et ceux de la politique politicienne, mais il y a
quelque chose d’une opposition à la peur et la lâcheté de
tous les collabos passifs du système et l’héroïsme du
résistant, terme qu’emploie d’ailleurs le créateur dans La Révélation d’Arès : Les
héros attendent !
Se poser comme des résistants appelant d’autres
résistants, me semble, du point de vue politique de la
chose, spirituellement correct.
Sur le point d’échouer à accomplir
son destin démocratique, le Créateur (qui a parlé
en France, en français à un Français) propose à la France
de prendre en main son destin spirituel
Le second article s’appelle "La France acceptera-t-elle
son destin spirituel ?". Il a été rédigé par le frère
Claude M. et profondément remanié par vos soins. L’article
s’appuie sur les conjectures précédents l’élection
présidentielle de 2006 pour développer une vision que des
Pèlerins d’Arès se font de la politique et des
alternatives spirituelles que nous inspire La
Révélation
d’Arès.
Là encore, quelques citations (le texte complet est
accessible à l’adresse
http://www.freredelaube.info/france-destin-spirituel.html)
:
[…] La question: "Quel pouvoir demain ?" s’est changée —
mais qui s’en rend compte ? — en "Quelle humanité demain?"
Mais personne parmi ceux qui disposent des media : presse,
radio, télé, édition, ne propose de solution à ce
problème. Ceux qui ont la solution, capables de monter sur
le parvis du
monde (Rév d'Arès 2/16)
pour la poser intelligemment
(32/5), sont systématiquement privés de moyens de
communication puissants. Le témoin
de La Révélation d’Arès
lui-même, dont la vie décline sous l’âge et la solitude,
n’a jamais en trente ans trouvé la tribune pour porter
devant l’univers ce problème fondamental.
Si la France, dont on annonce le déclin sur tous les tons,
acceptait quand même le grand message, La
Révélation
d’Arès, qu’elle a reçu en 1974 et 1977, nul doute
qu’elle pourrait jouer pour le monde le rôle de novateur
de la société spirituelle.[…]
[…] La plupart des Français sentent que "quelque chose
cloche là-dedans," mais quel moyen leur donne-t-on de
mettre autre chose à la place ? Pour passer à quelque
chose de vraiment neuf, le dépassement de la politique par
la vie spirituelle par exemple, il faudrait d’abord
pouvoir l’envisager, ensuite pouvoir passer à l’acte. Il
faudrait une préparation spirituelle, que ne fait encore
que balbutier ce petit
reste, à peine audible, de femmes et d’hommes
ayant choisi librement de mettre
à la voile vers les rivages
de la Vie (Rév d’Arès 19/2), que l’on dissimule
soigneusement à la nation, de toute façon. La France entre
dans un temps de rupture sans alternative prête.[…]
[…] Même réduite à un faible
lumignon,
l’intelligence spirituelle (Rév
d’Arès 32/5) pourrait encore faire des miracles.
Mais pour les pouvoirs tout ce qui démontre qu’on peut
faire mieux qu’eux est à écarter, sauf rares exceptions.
Les pouvoirs savent bien qu’en affirmant que la raison est
dans la "solution" de tous les problèmes par la loi, la
planification, la force, l’impôt, bref, par les seuls
moyens institutionnels, ils sont sûrs d’oblitérer dans la
masse le courage, l’amour, la créativité et la
connaissance directe des homme. […]
[…] Le grand connaisseur du cœur humain rappelle
l’existence d’un antidote absolu au mal qui ronge toute
société, toute nation. C’est la pénitence…
Dans La Révélation
d’Arès on trouve un sens de pénitence,
que la religion a fait oublier, qui n’est pas le regret de
ses fautes, mais la recréation de soi. Si l’humanité se
refait bonne, elle résoudra ses problèmes. Cherchez
le Royaume (la vie spirituelle, la vertu, le
bien) et tout le reste
vous sera donné de surcroît (Matthieu 7/53). En
s’entêtant à croire dans le système général du monde
pécheur, notamment dans la politique, les hommes risquent
de franchir un point de non-retour qui les prendra
définitivement au piège
(Rév d'Arès ix/8) du mal. […]
Et dans ce paragraphe, un axe de ce que pourrait être
notre action insurgeante : Convaincre le pouvoir de
déréglementer pour libérer l’énergie créatrice de l’homme
comme alternative à la crise que traverse cette démocratie
étouffée sous les codes et les lois qu’elle s’est donnés
et permettre à ceux qui sont prêts à s’y consacrer à
libérer par la même occasion l’énergie du Bien,
la pénitence :
[…] Cette France, que menace une crise difficile, se
trouvera tôt ou tard confrontée à deux options. La
première est la "solution" simplificatrice de l’état
supra-autoritaire qu’on sent pointer, mais qui, l’Histoire
l’a prouvé, ne résoudra rien. Le passage par ce pouvoir
fort n’est pas improbable, puisque la Parole annonce que
le roi fort vient (Rév
d’Arès x/10), mais il ne durera pas. La seconde
voie serait en quelque sorte l’inverse, un pouvoir
éclairé, qui déréglementerait, désengagerait l’état
progressivement tout en assumant la transition de ses
diverses responsabilités parce que les citoyens ne
redresseront pas leurs faiblesses du jour au lendemain. Un
pouvoir lâchant la bride d’une société bloquée. […]
Jeff P. d'Ile de France
|
Réponse :
Tous mes compliments, mon frère Jeff, pour ce travail
considérable, que je viens de lire attentivement,
quoiqu'un certain nombre de vos propositions aient déjà
leur place dans nos thèmes spirituels missionnaires.
Peut-être pas à Paris, mais ailleurs certainement.
Notamment, je les ai parfois utlisés à Nice de 2010 à
2013. Il y a malgré tout à relire attentivement tout cela
et y réfléchir.
Vous avez déjà commenté dans mon blog, mais rarement.
L'apparition soudaine de ce commentaire long et très
travaillé montre bien que La
Révélation d'Arès n'est pas entrée dans cette
mort que serait la routine, mais qu'elle est au contraire
très vivante dans le cœur et
l'âme de chacun de mes frères et sœurs.
Là-haut, depuis sa Maison
du Ciel (Rév d'Arès
2/13), le Père souffle
dans la tête de chacun de nous par l'invisible conduit de
la Vérité, qu'Il
garde vivante, on ne peut plus vivante. Nous restons aussi
frais que le jour où la Parole d'Arès est arrivée à nos
oreilles ou à nos yeux. Nous sommes, Pèlerins df'Arès,
déjà entrés dans un monde où la mort n'a pas fait et ne
fera jamais son œuvre.
Nous sommes loin des heures carillonnées des célébrations
religieuses, dont rien n'est sortir de capable de changer
ce
monde. Oui, le
monde
ne pourra changer
que parce que
l'homme I changer, et nous savons qu'un jour l'homme qui change sa vie sera
l'homme à abattre. Mais c'est à peine une surprise.
C'était déjà comme ça au temps de Jésus.
La Révélation d'Arès
n'a que quarante ans. Après cette première étape de quatre
décennies, elle va donner naissance chez ses disciples à
une œuvre immense et multiforme, dont je sens maintenant
les prémices. Il n'était pas possible de s'y attaquer plus
tôt. Beaucoup trop d'entre nous n'étaient pas mûrs. La
relance de la mission un peu partout en France sonne non
un redémarrage, mais le démarrage.
Pas plus que Jésus ne meurt jamais, l'Événément d'Arès et
tous ses protagonistes — dont vous êtes, Jeff, vieux
compagnons — ne mourra. On le voit bien par cette entrée
150 et sa page de commentaire où vous prenez le n°91 dès
le huitième jour de son installation, nous voyons bien
que, sans prétendre à l'exhaustivité, nous commeçons à
organiser nos pensées.
L'approche de la Vérité
constructive, active, capable de nous propulser, seule
nous intéresse. Ce qui est présent ici c'est une vaste
empathie. Les commentateurs ont des façons très diverses
d'aborder la question posée: "Politiser notre refus de la
politique ?" mais leurs pensées se croisent avec bonheur,
convergent toutes vers le même point.
Nous construisons et vous venez ici avec un gros sac de
ciment, une grosse brouette de sable et une belle truelle.
Je verse l'eau du mortier à gâcher.
|
17noc13 150C92
Ta voix sonne à la
cloche
Pure ta voix sonne (Rév
d'Arès xxxvii/1,2)
Merci pour tous les commentaires précédents.
Je suggère de lancer le PNPP (Parti d’une Nouvelle
Politique Possible)
Avec comme aspects déterminants:
1.- L’homme/femme est au-dessus des partis
politiques et des religions
2.- Il(elle) contribue à restreindre les lois plutôt
qu’à les augmenter
3.- Il/elle se reconnaît comme étant
libre et évolutif ou évolutive
4.- Il/elle admet que la civilisation matérialiste ne
fera pas son bonheur durablement sans sa part
spirituelle et/ou humaniste
5.- Il/elle s’efforce de rechercher le dialogue plutôt
que la confrontation
6.- Il/elle accepte d’entrer en pénitence
pour réaliser ce changement
de
vie
7.- Il/elle agira selon ses moyens et sa mesure
8.- Il/elle s’efforcera d’aimer tous les hommes quels
qu’ils soient
9.- Il/elle s’engagera à faire le Bien
intelligemment et donnera envie à d’autres de le faire
10.- Il/elle aura la liberté de croire que Dieu est venu
parler à Arès ou de ne pas y croire.
Je ne vous cache pas que cette nouvelle
entrée a chamboulé depuis une semaine ma mission quasi
quotidienne.
J’ai l’impression d’être en rupture avec moi-même et en
difficulté missionnaire, m’avouant plus profondément que
mon amour arésien pour l’autre a, au fond, un impact très
superficiel sur lui, et que même si par période, je
ressens l’urgence de la situation, j’aurai tendance à me
dire intérieurement: “Bon ! Passons par-dessus les échecs
missionnaires, tout cela va prendre 1000 ans” alors que
les missionnés rencontrés à Genève, eux, sont pour la
plupart désabusés et désemparés aujourd’hui, face à la
situation générale.
Bien à vous tous
Tobie de Genève (Suisse)
|
Réponse :
C'est le premier commentaire que vous m'adressez depuis
qu'existe ce blog, je crois !
Plusieurs commentateurs sont dans votre cas sur cette page
#150. C'est un bon signe.
Il ne se fait rien dans ce monde dont l'homme ne soit
l'otage. Or, nous faisons quelque chose ici et quand je
dis nous "faisons", je parle de faire au sens le plus fort
du verbe. Tous les hommes de pouvoir et tous les hommes
dits raisonnables ou sérieux, qui partagent les idées
générales qui courent, et qui nous ignorent, nous
méprisent ou rient de nous, sont soudainement nos otages
sans savoir. Parce que nous commençons de leur faire un
nouveau destin.
Je suis bien le dernier à m'intéresser à ce qui pourra
rester de moi, moi qui suis l'individu qui m'intéresse le
moins, et on me donne ici la preuve que j'ai raison: Mes
frères ne sont pas encore tous prêts, mais leur prépration
se poursuit. Qu'importe si l'on m'oublie après que mes os
seront poussière, je sais que La
Révélation
d'Arès poursuivra sa Route Royale.
Qui a dit: "L'homme est perdu si je ne deviens l'homme" ?
Je ne sais plus. Ceci pour vous dire que si votre "mission
est chamboulée depuis une semaine", c'est parce que vous
découvrez que vous êtes devenu un homme, par la foi
et la pénitence,
et que ceux que vous croisent dans la rue, les "désabusés
et désemparés aujourd’hui, face à la situation générale,"
ne sont jamais que des hommes qui ont à apprendre de vous,
mais qui ne le savent pas.
Le problème, c'est qu'il vous est impossible — votre
humilité n'arrangeant pas les choses — de le leur faire
comprendre. Nous vivons en fait dans l'incommunication,
pas totale, mais sévère.
Nous cherchons ici un moyen de communiquer mieux, de
trouver un langage commun. Merci d'y contribuer.
|
17nov13 150C93
Je suis attentivement ce blog.
Juste un rappel, d’après mes informations que j’ai et
suite à certaines missions de rue, je peux dire ceci :
Beaucoup d’hommes et de femmes sont déçus de la politique
et peu importe la couleur de celle-ci, par contre ce
peuple ne sait pas comment sortir de ce dilemme et
retrouver quelque chose de mieux, car pour eux sans
politique ce n’est pas possible de s’en sortir. Et suite à
l’actualité que je perçois via medias et internet, en
Bretagne le mouvement des bonnets rouges qui ne veut pas
de récuperation politique, ni syndicale. Mais pour eux la
solution viendra par la politique des élus ou par une
révolution, c’est tout le problème du paradoxe.
Je voudrais seulement que vous regardiez un film
documentaire :
http://www.dailymotion.com/video/x3jtk9_the-take-1sur-5_news
sur des faits réels, lors de la chute politique et
économique en Argentine en 2002. Ce film relate comment ce
peuple a pu sortir du marrasme économique et politique qui
me fait beaucoup pensée à la Veillée
28 [La Révélation d'Arès], mais qui à la fin
retombe dans ces travers de la Bête.
Juste pour mieux comprendre et peut-être anticiper ce qui
pourraît en France et en Europe nous arriver et mieux nous
préparer pour la mission. Je sais que la France n’est pas
l’Argentine, mais avait les memes problèmes d’endettement
en 2002, est aussi gouverné par une démocratie et un pays
aussi riche que la France.
Pour moi cela serait une grave erreur de créer un parti,
mais je suggère de créer un mouvement qui aurait pour nom
MOUVEMENT INSURGEANT LIBERATEUR (et peut être rajouté
Exemple d'entreprise libérée en France
http://www.youtube.com/watch?v=lGShsSQatN8
Donc je vous propose ci dessous un tract (un peu long)
avec comme nom
MOUVEMENT
D’INSURGENTS LIBERATEURS
Citoyen et citoyenne de tous horizons et acabits
EXPRIMONS-NOUS ! RASSEMBLONS-NOUS !
INSURGEONS-NOUS !
ENSEMBLE PRENONS NOTRE DESTIN EN MAINS.
Insurgeance vient de "insurgeo": Protester avec force
sans recourir à la violence.
S’insurger implique une autodiscipline libératrice, car
pour bouleverser ce monde il faut plus qu'un idéal
chaudement caressé, il faut les outils des valeurs du Fond Humain et la
force intérieure afin d’agir avec/par/pour l'amour de
Raison
MOUVEMENT D’INSURGEANTS LIBÉRATEURS
Appel à la liberté totale (sans pour cela faire
n’importe quoi !)
APPRENONS A NOUS GOUVERNER
NOUS-MEMES ET SANS PREJUGES.
ICI ET MAINTENANT
Que vous ayez la foi ou non, le devoir de chaque
personne est d’être essentiellement humaine (sortir du
contexte politique) ou spirituelle (sortir du contexte
religieux) que sa conscience et son cœur font un.
Être acteur du bien est une libération, que l’on crée en
faisant des efforts conscients et volontaires, de
cultiver dans la joie et le bien actif et l’intelligence
du cœur, pour bâtir une société où l’Amour
est le principe et la Sagesse
dans toutes relations humaines.
Comme l’affirme le Créateur dans La
Révélation
d’Arès : les pouvoirs politiques et religieux
deviendront des pouvoirs
illusoires, si l’homme croyant ou athée recrée
le Bien au fond
de lui. Cet homme ou femme deviendra créateur d’un
nouveau monde qui s’appellera Éden.
La pénitence
sera le moteur de transformation de l’être humain et
plus tard de la société, car le partage des biens sera
aussi naturel que l’air que l’on respire. La propriété
aura perdu son sens actuelle. Les lois, les impôts etc,
perdront leur raison d’être. Ce n’est que par l’Amour
que l’on peut créer une organisation qui ait la capacité
de représenter tous les membres. Parce que la capacité
de réflexion n’est pas l’application d’une technique,
d’une méthodologie.
On n'avance que par l’amour,
le dévouement et la gratuité. »
Le pénitent n’est pas
le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se
couvre d’un sac, mais l’homme qui cesse de pêcher,
même vêtu pour la fête, chantant au son (de la
musique), et même la joie et la parure ne
conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?
Ce tract a été créé par des Pèlerins d’Arès qui
s’inspiret de La Révélation d’Arès (en librairie ou chez
www.adira.net)
Voir site : http://michelpotay.info
Crise financière, crise économique, crise du
démantèlement social, crise politique, crise humaine ……….
REFLEXION DU MOUVEMENT D’INSURGEANT LIBERATEUR
La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales
notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne
sont, —en regard d'un déséquilibre Nord-Sud et d'un niveau
de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont
ceux-là même de l'instabilité du matérialisme,— que
précaires, comme le furent ceux des civilisations
antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève
générale demande de bien peser les choses ; il serait sans
doute plus juste d'entrevoir des conséquences, parfois
graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons-nous
accepter qu'une personne qui doit aller aux urgences ne
puisse y parvenir parce que l'ambulance serait bloquée
dans un gigantesque bouchon résultant d'une grève générale
? Cette réflexion n'est pas une critique mais une manière
d'amener à voir comment déterminer l'axe de la
désobéissance civile, frapper l'État ou une bonne partie
des gens.
Un simple rappel, l’Histoire de France, depuis les rois en
passant par la révolution et mai 68, nous apprend
malheureusement que l’Histoire se répète constamment.
Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus
des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la
liberté. Et rien ne change !
Les révolutions dans le monde n’ont rien changé. Pour
preuve il y a toujours des opprimés
et
des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs.
La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances,
de privilèges que le Créateur ordonne n’a pas eu lieu.
Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance
sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des
pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à
l’imitation de la vie des riches (La
Révélation d’Arès annotation 28/18-19). Comme le
disait Piotr Kropotkine qui, rentrant en Russie en juin
1917, après quarante ans d'exil, se voit offrir le
ministère de l'instruction publique ; Atterré, il refuse
par ces mots : "La révolution, ce n'est que ça ? Remplacer
un ministre par un ministre, une instruction d'état par
une autre instruction d'état, imposée ! Au lieu de libérer
l'imagination, les dons, le génie peut-être, de l'élève et
du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes
les richesses possibles de la création comme de la
connaissance. Vous enterrez déjà la révolution."
La liberté est en nous, parce que nous devons croire en
nous, dans une transformation humaine ou spirituelle (pénitence)
personnelle et collective. Ne perdons pas le sens de la
vie en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de
construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur
qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y
a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités,
tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies,
toutes les pensées, etc. Nous ferons surgir ainsi une
nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine,
de sang, de mensonge, de pensée unique, de préjugés.
Contre toutes ces armes, nos armes sont la vérité, la
justice, la liberté, la paix, etc. Apprenons à être
gouvernés par l’intelligence
du cœur qui guérira cette société en crise. Car
la vérité c’est que le monde doit changer (Révélation
d’Arès 28/7)
Par conséquent, il s'agit de redistribuer toutes les
richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles
nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons
suggérer ”sans rien imposer” d'aménager : les jardins
publics, espaces de jeux, les places publiques, espace
maraîchers, (ou toutes autres choses ayant reçues notre
obole) à notre convenance puisqu’en partie nous en sommes
les créanciers.
La solution peut avoir deux facettes :
1. Pacifiste par la transformation volontaire et
consciente de tous les hommes (même les opulents et
nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société
juste et plus humaine;
2. Non violente par la reprise de l'héritage terrestre aux
voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes
(ex: reprise des entreprises en difficultés ou fermées en
autogestion,) Ce texte est une façon d'interpeller notre
vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans
le sens d'une désobéissance civile constructive.
Résister, c'est créer l'Utopie ici et maintenant. C'est
déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l'intelligence du
cœur et de la liberté sans préjugés pour une nouvelle
civilisation.
Chantal M. de Pays de Loire
|
Réponse :
Merci, frère Chantal, pour cette contribution.
Il y a certainement certaines choses à retenir dans le
corps de ce long texte, mais je fais deux remarques
concernant l'esprit général de l'appel :
1. C'est un appel à une mouvement carrément politique,
qui, contrairement à ce que vous dites, demande
l'organisation d'un parti qui seul peut avoir la structure
nécessaire pour diriger et contrôler un mouvement de cette
radicalité qui ne peut que dégénérer en esprit
insurrectionnel et non seulement insurgeant, car les
hommes que vous allez mettre en mouvement — à supposer que
vous en ayez les moyens — ne sont pas des pénitents.
2. Nous n'avons absolument pas les moyens de créer et
organiser un tel parti.
Mais toutes les idées étant reçues, je vous remercie de
m'avoir communiqué celle-ci.
|
17nov13 150C94
Rappel . Vous dites en 150C65 "Il s'agit seulement pour
l'heure, et je l'ai dit un peu partout, d'introduire dans
notre mission, laquelle est et restera toujours une
mission de Fond,
donc spirituelle, quelque chose (dans le texte, ou en
exergue ou addendum, ou séparément) qui montre aussi aux
gens à qui nous parlons que nous ne sommes pas des anges
attardés sur la terre et que nous ne vivons pas dans un
rêve ou un nuage, mais que nous sommes aussi des citoyens
de ce monde qui partageons leurs soucis, notamment leurs
soucis face à la politique et que nous avons sur la
question une idée fondée sur
La Révélation d'Arès. Rien de plus pour l'heure."
De plus en plus fréquemment dans ma mission, afin de
casser l’impression que le public peut avoir de nous
sentir des gens "déconnecté de la vie" je dis: "Je vous ai
parlé d’amour,
de pardon, de paix, bref de
faire pénitence, de choses qui vous paraissent
utopiques ou lointaines pour refaire de ce monde un monde
heureux, mais ces actions sont bien concrètes, à faire ici
et maintenant," et en disant cela je frappet le macadam de
mes pieds. J'ajoute . "Les Pélerins d’Arès ne sont pas
des gens différents de ceux que vous côtoyez chaque jour :
On reçoit des factures comme tout le monde, on gère les
soucis du travail, de la famille, etc… On est bien plantés
dans ce monde, parce que c’est lui que nous avons à changer. Et même si
nous sommes heureux individuellement, je suis
personnellement comblée par la vie, il y a quelque chose
en moi qui ne peut pas être heureux parce que ce monde
n’est pas heureux (divers exemples de l'actualité du
moment).
Je replante le missionné dans une réalité économique et
donc politique.
Il y a un point qui me parait aussi important d’expliquer
clairement, parce que les gens sont lassés de la
politique, comme des médias — la religion ils s’en foutent
à Paris —, mais ils n’arrivent pas à dire clairement
pourquoi.
Ici au sujet de la politique, dire sur nos écrits ou
oralement : "La religion comme la politique comme la loi
disent en gros : vous n’êtes pas assez intelligents, vous
pauvre électeur (ou pauvre fidèle ou pauvre client) pour
savoir comment vous gérer (ou comment gérer votre foi ou
trouver des solutions à vos différends), Passez par nous
La politique, une religion, les lois , parce que nous, on
sait ce qu’il vous faut, vous vous êtes trop bêtes, trop
incultivés, trop pécheurs pour savoir."
C’est ça le système; il déresponsabilise l’homme au
maximum pour faire croire que lui [le parti politique ou
la religion] est indispensable.
Sauf que quand l’homme se redresse, notamment
spirituellement dans un premier temps puis forcément
socialement , matériel et spirituel s’allient, refont
corps par La Révélation
d’Arès, Il tient debout par sa pénitence
et n’a plus besoin des béquilles qu’il s’est donné en
étant esclave. Elles tombent d’elles mêmes et le pouvoir
n’aime pas ça : [les béquilles vont] disparaître car
devenues inutiles.
C’est l’image du bateau en cale sèche, soutenu par ses
étais qui deviennent injustifiés et tombent tout seuls,
lorsque c’est l’Eau
qui le fait flotter.
Oui le pénitent
choisit la voie de la conscience et de la responsabilité.
On est bien loin de la soumission aux carcans politiques,
religieux et légalistes. On est au cœur de la
responsabilité de l’homme.
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole. Oui, moi aussi, il m'arrive de dire
aux gens, en riant: "Nous ne sommes pas des religieux
cloîtrés ou vivant en ermitage. Nous sommes pénitents,
mais des citoyens comme vous avec une famille, un travail,
des soucis, tous les problèmes que vous avez vous-même."
Ces quelques mots suffisent à nous situer socialement.
|
18nov13 150C95
Cher frère ainée Michel, dans tous vos article je ressens
votre force d’aimer et votre inlassable appel à la pénitence.
Ainsi, patiemment, vous nous montrez ce que nous devons accomplir pour être à
votre ressemblance
des Messagers du
Père Aimant.
Comment dans ce monde peut-on douter que vous êtes prophète de l’Éternel
?
Vous nous invitez par cette entrée à réfléchir.
Je me sens très, très faible dans ma propre réflexion par
rapport à la Lumiere
du Père et à votre Parole — Parole
de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12].
Donc je préfère souvent lire vos écrits sans vraiment
intervenir sur votre blog. Tout ce que vous dites est
vrai, juste.
Je témoigne régulierement dans les rues, montrant La
Révélation d'Arès et disant : "Dieu n’a pas de
religion ni de politique, Il nous appelle à être bons
pour créer nos âmes
et changer ce monde
en Bien.
Politiser notre refus de la politique ?
C’est une tâche surhumaine. Mais on appelle surhumaines
les tâches que les Hommes mettent longtemps à accomplir,
voila tout. Cette pensée d’Albert Camus me semble très
bien décrire les difficultés de notre
moisson, dont
l’accomplissement est futur alors que les soucis
de nos frères humains missionnés sont souvent immédiat et
très terre à terre: Travail, argent, impôts etc.
Peut-être simplement dire aux hommes que nous moissonnons
qu’ils peuvent vivre matériellement heureux en ajoutant le
bonheur spirituel à leur vie par la pénitence
?
Ou encore dire que les assemblées
humaines doivent être sans chefs,
ni dogmes, ni idéologies.
Et qu’il est préférable que ses assemblées
soient des petites communautés humaines, car
l’amour, le pardon, la paix, bref, la pénitence
se cultive mieux dans ces petites communautés humaines que
dans les grandes.
Enfin plutôt que former un parti politique, former des
entreprises (qui sont des assemblées) travaillant dans
tous les domaines possibles en y mettant comme base
relationnelle la pénitence
et donc aussi en travaillant avec des frères
humanistes ou croyants du reste
[Rév d'Arès 24/1].
Dans ce sens on pourrait aussi proposer la pénitence
à diverses associations, groupes communautaires ou
entreprises.
Voilà une ébauche de tract :
Ni la religion, ni la politique, ni les
lois ne changent ce monde en Bien.
Nous avons besoin les uns des autres pour créer une
politique du Bien
pour la société.
En mettant dans toutes nos relations la pénitence
:
Amour, pardon, paix, libération de tous préjugées et
peurs, intelligence du cœur.
En se rassemblant dans des petites communautés
souveraines pour échanger des biens matériels et
spirituels.
Dans La Révélation d’Ares Dieu t’invite à la liberté
absolu et à l’amour absolu.
à la vie spirituelle sans religion et à la politique du
Bien sans
pouvoirs politiques.
Patrick du Québec (Canada)
|
Réponse :
Je suis très ému, mon frère Patrick, de vous lire, vous
dont j'entends si peu parler, mais qui continuez sans
relâche de porter dans ce Québec où vous vivez la Parole
bouleversante de La
Révélation d'Arès. Dieu ne me permet pas de bénir mais le Bras du Père bénit
(Rév d'Arès 16/7) et je Lui demande de vous
bénir, vous, votre fille, en mémoire de votre épouse, sœur
Francine, partie là où nous irons tous, et qui
certainement vous aide depuis
la Lumière où elle baigne, si, comme je l'espère, l'ange porteur de
luminaires (33/32) l'a visitée.
"La politique du Bien sans
pouvoirs
politiques."
Voilà une formule à retenir, qui pourra nous servir.
Encore merci, frère Patrick.
|
18nov13 150C96
Le Bien est
notre boussole. Ce Bien
confisqué et détourné par les
princes et les docteurs
de tous bords, il nous faut nous le réapproprier.
La direction spirituelle que nous commençons d’emprunter
peut se faire au travers de cadres pratiques qui peuvent
fonctionner dans une variété infinie de cadres
relationnels et sociaux très différents : tribal,
communiste, libéral etc…Le bien
matériel et spirituel fait pour n’être qu’un, la
mine et l’eau (xxxv/17) dont parle La
Révélation d’Arès, car prendre l’un et ignorer
l’autre c’est vivre en schizophrène, c’est s’auto frustrer
du Bonheur.
C’est d’ailleurs un passage de La
Révélation
d’Arès qui vient juste après que le Créateur ait
parlé du sénat des
morts en opposition au frère
de
l’aube (xxxv/1-7) !
Je pense aussi que nous faisons de la politique, ne
serait-ce que parce que nous gérons des locaux et faisons
des choix de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme
politique, quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi
être utilisé avec toutes les précautions et précisions
nécessaires.
Ce n’est pas de la politique de princes
dominateurs
mais d’hommes
du temps qui vient gérant le présent et assumant
des responsabilités du temps.
Je me demande aussi dans quelle mesure la Mission avec un
grand M ne sera pas un jour tenue d’assumer des
responsabilités, ne serait-ce qu’en influençant ou
inspirant des hommes de la nation pour que des choix sages
soient faits.. Tout comme Joseph en Égypte assuma un rôle
politique de gestionnaire d’un pays quasiment en lieu et
place de Pharaon. Même si les conditions économiques et
sociales ont changé, une réalité de pénurie et de crise
peuvent peut être aussi décider certains à nous approcher.
Nous ne pouvons pas aborder les réalités spirituelles de
l’homme sans aborder les questions matérielles.
La politique a voulu exclure ou supprimer tout ce qui
relève de l’âme
dans ses discours et dans les choix qu’elle fait prendre à
ceux qui sont tenus de lui obéir. Pour cela elle s’est pendue et elle
ressemble à une momie.
Les comparaisons faites dans La
Révélation
d’Arès nous montrent à quelle tragédie nous nous
sommes condamnés.
Nous devons faire en permanence un aller et retour entre
réalité ontologique et réalités pratiques et les
conséquences que l’un a sur l’autre. Le bonheur sur terre
en dépend.
Ce commentaire est bref et demanderait beaucoup de
développements. Le sujet est tout à fait fondamental.
Jean-Claude D. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Jean-Claude pour ce commentaire.
Vous dites: "Nous faisons de la politique, ne serait-ce
que parce que nous gérons des locaux et faisons des choix
de gestion dans ceux-ci. Pour ma part le terme politique,
quoique piégeant, très mal connoté, peut aussi être
utilisé avec toutes les précautions et précisions
nécessaires."
Je comprends ce que vous voulez dire ici. Vous prenez
politique au sens très large du mot, quand il
signifie relatif à l'organisation et à l'exercice de la
gestion d'une société organisée. Mais, ainsi que je le
rappelle de temps en temps, la politique que nous refusons
n'a pour moi qu'un sens très simple: C'est toute activité
ayant pour intention la quête du pouvoir.
|
18nov13 150C97
Je cherchais dans Wikipédia le mot pénitence
et je suis tombée sur ces lignes :
Définition supplémentaire :
"Selon La Révélation
d'Arès et la foi des Pèlerins d'Arès : la pénitence n'est ni le
remords, ni l'auropunition, mais simplement la clé du
salut de l'individu et du monde. Il s'agit du courage et
de la volonté d'être libre
de tous préjugés contre son prochain, libre de toutes les
dominations et de pratiquer l'amour,
le pardon, la paix et l'intelligence du coeur. "
Est-ce vous qui l'avez fait parvenir chez Wikipédia ?
Je cherchais ce que voulais dire les J.O.C, J.A.C., J.E.C
pour m'instruire.
Je suis tombée sur un documentaire concernant un homme né
en Allemagne du Nord Martin Luther; Il est né en 1483
(mort en 1546) avec un père très sévère qui voulait qu'il
fût juriste et Martin, lui, ne le voulait pas. Il
travailla très bien dans ses études. Une nuit d'orage,
sans donné d'explication, il eut très peur de cet orage
violent et sut qui était Dieu. Il décida à 23 ans d'entrer
chez les moines ascètes. La vie y était très dure, dormir
sans couverture, même dehors dans la neige et manger
quelques pommes ou bouillon. Au bout de quelques années il
a fini par quitter le monastère disant que si il y restait
la mort l'attendait, alors que selon lui donner sa vie
pour Dieu c'était Vivre
et non mourir.
Il fit trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de
quatre vingt quinze thèses envoyé au pape Léon X qui a
brûlé son manifeste sur un bûcher. Martin luther a été
excommunié pour ses controverses qu'il a quand même
publiées dans une imprimerie et distribué son contenu aux
gens de toute l'Allemagne. Il préconisait lui aussi des
états souverains et des ou petites unités et de choisir la
Voie du Bien; Il souhaitait la démocratisation de la
religion.
Je suis sur un brouillon de tract qui dit :
L'Espoir d'Arès c'est la Liberté Absolue
pour nous tous.
La Pénitence est l'Acte le plus Puissant au monde
C'est l'Espérance vers la Lumière !
Unissons-nous dans la Pénitence
Nous sommes tous responsables envers les générations qui
arrivent.
Un seul remède : Faire Pénitence
La Seule Voie
du Bien : la Pénitence !
Danielle A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Je vous avoue, ma sœur Danièle, ma stupeur en apprenant
par ce commentaire qu'à votre âge vous veniez tout juste
d'apprendre qu'il y eut "un homme né en Allemagne du Nord
Martin Luther... né en 1483, mort en 1546, qui "fit
trembler l'Eglise avec son manifeste de plus de quatre
vingt quinze thèses envoyé au pape Léon X qui brûla son
manifeste sur un bûcher. Martin Luther a été excommunié
pour ses controverses..."
Je n'imaginais pas qu'il y eut encore de nos jours, et
moins encore qu'il y eut parmi nous Pèlerins d'Arès, des
personnes qui ignorassent le nom de Martin Luther,
fondateur de la Réforme et du Protestantisme ! Comme quoi,
je suis présomptueux et je crois que j'ai encore beaucoup
à apprendre.
Ma sœur Danielle, ignorer qui fut Martin Luther, c'est
comme ignorer qui fut Jésus ou Napoléon, mais j'oublie que
des millions de gens sur terre ignorent qui furent Jésus
et Napoléon. Oui, j'ai beaucoup à apprendre.
Merci, ma sœur, pour ce commentaire et le très beau texte
de tract. Je vous suggérerais d'ajouter quelque part ce
qu'est la pénitence,
car aussi bien dans l'Église que dans la vie courante le
mot pénitence
signifie punition. Or, La
Révélation d'Arès nous apprend qu'il signifie au
contraire: foi, espérance et amour retrouvés.
Concernant Wikipedia, non, ce n'est pas moi qui ai fait
ajouter à l'article "Pénitence" de Wikipedia la définition
que donnent à pénitence
La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès. Et
J'ignore complètement qui l'a fait. C'est une bonne
nouvelle.
|
18nov13 150C98
Pour "politiser notre refus de la politique", voilà pour
une première tentative de réflexion, une simple brique
dans l'édifice, en résumé ce que je formulerai au public :
Qui ne doute pas que toute politique de droite comme de
gauche ne peut plus prétendre garantir paix, sécurité,
protection, etc. et qu’il va nous falloir, pour vivre
heureux ensemble, faire le choix d’un autre type de
société ?!
La Révélation d’Arès
nous propose de passer à un autre bonheur par une pratique
de vie complètement différente, en renonçant à nos
comportements de loups, de soumis, de dépendants, de
menteurs, de violents, de cupides, d’envieux, par la mise
en pratique de l’amour, de la solidarité, du pardon, de la
paix, de l’intelligence du cœur, de la liberté, bref par
la pénitence.
L’homme est capable de se s’autogérer matériellement et
spirituellement, de vivre heureux dès lors qu’il est tout
pour l’autre dans l’amour
et
l’intelligence. Les Pèlerins d'Arès proposent de
sortir d'une gestion de masse mise entre les mains du
politique et de créer des petites unités humaines pour que
chacun puisse activer concrètement ses formidables et
gratuites capacités de cœur et d'intelligence pour
chercher diverses façons de vivre ensemble, de se gérer,
de partager les biens terrestres dans l'amour et la
justice.
N'ayez plus peur de chercher, avec nous, un autre bonheur.
Reprenez la vraie lutte (Luc 12/51 – Matthieu 10/30),
celle contre le mal qui sévit d'abord dans le coeur et
dans l'esprit, qui menée avec patience
et endurance produira des effets concrets et heureux sur
la vie personnelle et collective.
Avec nous, soyez les héros patients qui se lèvent (Rév
d'Arès xxxv/12).
Je continue ma réflexion sur ce sujet et cherche avec vous
tous, derrière le prophète
une formulation simple et claire pour davantage introduire
dans nos propos missionnaires les réalités du monde.
Annie L. d'Ile de France
|
Réponse :
Encore une fois, c'est la pénitence
qui est choisie comme argument contre la politique
politicienne.
Merci pour cette contribution, ma sœur Annie.
|
18nov13 150C99
Nous étions en gardiennage cette semaine à Arès donc mon
message commencé là-bas se termine maintenant, nous
lisions les commentaires sur notre téléphone. Il y a quand
même du bon dans le progrès ! (rire)
Merci pour cette entrée, qui je pense peut nous permettre
d’entrer dans l’Mistoire comme la
Main [de Dieu] entre dans la faille [Rév d'Arès
xxxvi/1]. La faille,
c’est cette angoisse éprouvée par beaucoup d’hommes et de
femme, que nous rencontrons effectivement partout, dans
notre entourage, dans la rue, etc.
L’angoisse de ne plus voir d’horizon viable par les voies
de la politique ou celles de la religion pour eux-mêmes,
pour leurs enfants et petits enfants. Moins de vraie
solidarité, plus d’individualisme, plus de peur énorme que
l’on garde pour soi et des pouvoirs qui inventent toujours
plus de loi pour prendre votre bien, qui grignote les
entreprises engendrant un chômage désespérant, et la perte
d’un outil de travail qui a pris une vie à construire….
Vous avez évoqué, un jour, le fait que nous étions un
peuple schizophrène. Je reprends cette idée: Qu’est-ce que
la schizophrénie ? C’est en gros vivre dans une réalité
qui n’est qu’une illusion et croire mordicus que ce délire
est la réalité. Mais voilà ! Ce n’est pas si simple
puisque cela ne rend pas heureux ; et même pire: Un
mal-être profond, conduisant vers une démoralisation
parfois grave avec un délire encore plus grand pour
apaiser cette souffrance, qui peut aller jusqu’au suicide.
Alors oui nous sommes un peuple schizophrène, croyant dans
des pouvoirs, les mettant en place, réclamant encore plus
de lois, plus de pouvoir, votant pour ces hommes qui nous
mettent des boulets aux pieds, qui nous manipulent, nous
fabriquent dès l’école, avec des diplômes pour lesquels
ils faut souvent écraser son voisin pour réussir, pour un
jour être celui qui domine. Peu de place pour les doux,
les tendres. Nous sommes encore tels que les esclaves
d’antan avec une catégorie d’hommes qui promettent "du
pain et des jeux", mais loin de la générosité élémentaire
dont vous parliez dans une réponse à un commentaire. Le
peuple qui, au fond, fait semblant de les croire, entre
dans leur délire et vice-versa.
Cela deviendra excessif dans la crise, provoquant un
délire plus dangereux encore qui montera dans les
extrêmes. On le voit et l’entend déjà.
Oui c’est un vrai délire, la foule voudrait croire à cette
fausse réalité-là mais notre être individuel profond n’est
pas fait sur ce modèle-là : Il est spirituel. Nous sommes
des êtres créés libres,
aimant même nos ennemis, créatifs, uniques,
n’est-ce pas tout l’inverse de ce que nous nous sommes
inventés comme système de vie ? Si, même si tout n’est pas
à rejeter. Aussi cela il nous rend-il malades de l’âme,
très malades et malheureux. Reprenons
la
lutte
!
En lisant le commentaire d’Hélène [150C87] et votre
réponse, je retrouve l’idée que je poursuivais à savoir
passer dans l’esprit des hommes le pourquoi se libérer des
pouvoirs.
Il nous faut travailler notre langage pour faire
comprendre qu’ils sont, qu’ils le veuillent ou non, les Image et Ressemblance
du Père [Genèse
1/26-27] et à cause de cela les hommes se
battront toujours pour un brin de liberté, c’est leur
nature… alors pourquoi ne pas aller vers la liberté
absolue en « reprenant la lutte pour la vertu » qui va de
paire avec la liberté ? Un des objectifs de la politique,
c’est de faire marcher le peuple dans leurs rails en
inoculant chez le citoyen une façon de penser, de voir les
événements, de leur faire peur s’ils ne pensent pas comme
le régime en place, qu’il soit de droite ou de gauche. Ils
tuent la réflexion vraie individuelle. Ils veulent une
pensée unique avec des chefs qui pensent et fait agir "ce
peuple idiot" incapable de gérer sa liberté, sa
créativité.
Reprenons la lutte
pour reconquérir notre pensée, puis notre Vie.
Je ne sais pas si ce commentaire permet de faire évoluer
la réflexion mais par là je veux dire aussi que je vous
suis dans l’idée de "Politiser le refus de la politique".
Reprenons la lutte
car c’est un moyen de faire comprendre que la Parole du
Père donnée à Arès, est une vraie politique de libération.
Christine M. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, "ce commentaire permet de faire évoluer la
réflexion", ne serait-ce que parce qu'il approuve le
besoin que je ressens de "politiser notre refus de la
politique."
Pour ce commentaire merci, ma sœur Christine.
Mais comment pouvez-vous lire sur un minuscule écran de
téléphone les commentaires et les réponses, souvent très
longs ? Moi, qui ai déjà du mal à lire sur mon écran de
21", surtout le soir, je vous admire, Claude et vous.
J'aime beaucoup votre évocation du monde schizophrène. Il
l'est. Malheureusement le mot est inutilisable dans la
mission, parce que la plupart des gens en ignorent le
sens.
Comment avoir conscience de soi, fonder son destin sur une
réalité très simple: Seul le Bien
vaincra le Mal
et donc soyons pénitents
! si la conscience n'est qu'une perruque sur la
tête ou une girouette sur le toit ? Comment échapper aux
ruses de la mauvaise foi, au conformisme ambiant, à toutes
les fuites en avant qu'on nous propose ?
Nous vivons dans un monde si affreux que nous préférons
l'inventer beau dans notre imagination et nous oublions
les réalités.
Nous l'oublions tellement que même si tout le
monde savait exactement le sens de schizophrène, les
hommes feraient semblant de l'ignorer.
Nous devons assumer des éducations, des règlements, des
lois, des amendes, des impôts, que nous n'avons pas
voulus. Il faut bien que tout cela ait une fin, mais nous
n'ignorons pas que beaucoup, beaucoup de gens préfèrent
ignorer le mal et nous combattrons parce que nous voulons
l'éradiquer. De là la nécessité de pousser loin notre
réflexion. Vous avez raison, donc, de dire qu'il "nous
faut travailler notre langage" et... j'ajoute... notre
pensée.
|
18nov13 150C100
Je me souviens de propos que vous aviez tenus lors d’un
atelier au Pèlerinage à Arès du temps où des ateliers
étaient encore tenus sur le Saint lieu (il y a bien
longtemps). Vous disiez à peu près ceci : "Il nous faudra
pouvoir utiliser les églises pour parler aux hommes. Ces
lieux ont été construits grâce aux dons de nos pères. Il
n’y a aucune raison que seule l’église catholique puisse
en bénéficier."
Ce que vous aviez dit à l’époque est resté gravé dans ma
mémoire. Je sais que vous en avez, à diverses reprises,
reparlé depuis grâce, entre autres, à des échanges que
j’ai eu ce weekend avec mon épouse Fernanda et des sœurs
et frères de Bordeaux (Morgane, Florian et Philippe L.).
Cette action serait à mon sens un acte hautement politique
puisse qu’il engendrerait une modification de
l’organisation de la "cité". Mener une action qui
ouvrirait les églises à divers courants spirituels, dont
nous, me semble une solution qui nous permettrait de
parler de la pénitence
au monde. Elle nous permettrait "d’appliquer et de
diffuser nos principes" ("Pénitence", "Et ce que tu auras
écrit 1993-96" p.86) et de "démontrer le vrai Bien
au monde" ("Pénitence", "Et ce que tu auras écrit 1993-96"
p.56).
Faire d’une église un lieu où les hommes n’iraient plus
que pour demander, pour supplier, pour glorifier mais pour
comprendre ce que nous les hommes sommes réellement (c'est
à dire image et
ressemblance du Père), ce que Dieu recommande et
comprendre ce que le Créateur attend de nous, me semble
être un moyen pour chacun de sortir de notre état de
mendiants spirituels (je reprends ici une de vos
formules).
Mendiants spirituels nous le sommes tous : Nous pèlerins
d’Arès sommes des mendiants spirituels parce que nous
n’avons que la rue pour nous exprimer. Les croyants en
général sont également des mendiants spirituels d’une
autre catégorie, parce qu’ils n’ont connaissance que de
religions qui les invitent à quémander, à prendre refuge
chez elles en attendant la mort et les bonnes grâces du
Ciel.
Cette solution, qui s’ajoute à la mission de rue, nous
permettrait de prendre la parole de façon plus large
qu'aujourd'hui — je pense ici aux médias —, de placer plus
encore la Parole du Père dans la Cité et de dire aux épis murs ce que vous
écrivez à la fin de votre entrée 150, que "changer est un
bonheur, que la plus forte façon d’être rebelle c’est de
l’être avec amour et intelligence spirituelle et qu’être
libre absolument
(Rév d’Arès 10/10)
est l’être avant tout intérieurement pour que cette
liberté personnelle absolue diffuse en liberté sociale
absolue, qui n’est pas faire fi de règles de vie, mais les
fondre dans la Vie"
Enfin, Il n’y a pas que les églises que les pouvoirs ont
transformées en lieux refuges dans lesquels les hommes,
devenus des pendus (Rév
d'Arès xxix/7-8, etc.), n’ont que le choix de
"demander la pâtée" (Charles Péguy) à ces mêmes pouvoirs.
Cette action me semblerait donc n’être qu’un début de
réappropriation de lieux importants pour l'expression de
notre existentialisme et l’organisation de la vie en
société.
Christophe E. d'Ile de France
|
Réponse :
Savez-vous, frère Christophe, qu'au début des années 80,
j'avais créé une association pour la récupération par les
citoyens des églises devenues biens nationaux en 1905 ?
Dans les statuts, je disais quelque chose comme: L'église
catholique a bien sûr droit à sa part de cet usage, mais
les juifs, les musulmans, les Témoins de Jéhovah, les
Pèlerins d'Arès, etc., y ont droit tout autant ! Il faut
établir un plan de disposition par toutes les confessions
qui en font la demande.
Au cours d'un Pèlerinage, celui de 1981 ou 1982 (je n'ai
pas le temps de faire des recherches, je ne m'en souviens
pas exactement), j'avais distribué à tous les pèlerins une
copie des statuts en leur demandant une adhésion... Je
n'ai pratiquement eu personne pour me soutenir dans cette
entreprise.
Remarquez ! Un peu plus tard, mon association "Sentiers"
pour créer des ponts avec nos frères du reste
n'eut pas davantage de succès. J'eus, je crois, quatre
promesses d'adhésion. J'avais distribué plusieurs
centaines de copies de statuts.
Je pense que l'état d'esprit a changé trente ans plus
tard, mais je n'ai plus beaucoup de temps pour m'occuper
de cela aujourd'hui. Mes frères reprendront l'idée après
ma mort. Nous avons plus urgent à réaliser.
Merci, frère Christophe, pour ce commentaire.
|
18nov13 150C101
Vous êtes un homme intimidant.
Je lis La Révélation
d'Arès depuis quelques années, avec des plages
d'oubli ou de révolte: Par moments je dis "Bof !" et je
laisse tomber ce livre. À d'autres moments je dis: "Merde
! Ce livre n'est qu'un monceau de conneries."
Mais j'y reviens toujours. Quelque chose me fascine dans
la parler inimitable de La
Révélation d'Arès et je suis bien obligé de me
dire que ce livre n'est pas humain. Alors j'y reviens avec
respect et crainte. Or,
vous, il suffit de lire ce blog pour voir que vous êtes
supérieurement humain, supérieurement intelligent, et que
vous n'avez pas pu écrire La
Révélation
d'Arès, parce que l'Intelligence qui l'a conçu
est toute différente.
Vous m'intimidez. Alors,
comment politiser le refus de la politique qui est si
évident dans ce livre ? Je n'arrive pas à vous dire ma
pensée, parce que vous m'intimidez. Je vois bien que vous
allez immédiatement sentir ce qui n'ira pas dans ce que je
vous dirai. Vous allez m'envoyer sur les roses avec votre
gentillesse habituelle qui est peut-être pire que de la
vacherie ?
Vous êtes vraiment quelqu'un hors du commun, tout à fait à
part, et je pense que cela explique que vous soyez tenu à
l'écart dans le monde. Pourtant, mes frères et vos sœurs
vous aiment et semblent à leur aise avec vous. Paradoxe !
Paradoxe !
Hadi F.-G. de Côte d'Or
|
Réponse :
Suis-je intimidant ? Ce n'est pas la première fois qu'on
me dit ça, mais en général, c'est parce qu'on dit: "Cet
homme a des yeux qui ont vu Jésus et des oreilles qui ont
entendu Dieu, c'est un être hypersacré." Ils pensent
"intimidant" dans le sens de "très vénérable". Mais vous,
vous pensez "intimidant" dans le sens de "supérieurement
humain, supérieurement intelligent". C'est bien la
première fois que ça m'arrive.
Rassures-vous, je ne suis ni supérieurement humain, ni
supérieurement intelligent. J'ai mes moments d'égoïsme et
mes lacunes ; ces moments ne me manquent pas. Alors,
n'hésitez pas à m'adresser vos pensées sur la bonne façon
de politiser notre refus de la politique.
Je me souviens de vous dans les années 90. Vous aviez
commencé une mission en Bourgogne où nous n'avions pas
grand monde et puis, comme un certain nombre d'autres,
vous avez laissé tomber, mais je crois que vous avez
acquis une petite expérience du contact public. Vos idées
sur la façon de montrer notre apolitisme peuvent être
intéressantes et puis... ce serait peut-être une bonne
occasion pour vous de reprendre la mission.
Vous n'êtes pas le seul, frère Hadi, qui subissez ce
mélange de foi ardente, de scepticisme, de sarcasme et de
rage. La Parole d'Arès nous émeut si profondément que les
sentiments contradictoires qu'elle provoque ne sont pas
toujours inattendus. Mais peu à peu la confiance et le
calme viennent. En fin de compte, nous avons toujours
raison d'attendre de La
Révélation d'Arès des réponses aux multiples et
graves problèmes de notre temps.
Les politiques — ceux en quête du pouvoir — ne peuvent
jamais penser au niveau de la vérité et du
désintéressement. Nous, Pèlerins d'Arès, nous le pouvons.
Nous ne pouvons pas non plus raisonner comme si l'héroïsme
d'hier était à jamais enterré et comme s'il n'y avait plus
que mensonge et ruse. Dieu refait de nous des héros
(Rév
d'Arès xxxv/4-12).
|
19nov13 150C102
C'est incroyable, vous avez reçu 101 commentaires jusqu'à
ce soir [18 novembre] !
Ça en fait onze par jour. C'est un record, mais vous en
avez probablement eu davantage puisque vous ne postez pas
ceux qui font double emploi ou qui ne correspondent pas à
l'entrée ou qui ne disent rien d'important.
Voilà un blog qui se met à fonctionner remarquablement et
qui doit être pillé: Marrant, l'autre jours j'ai vu à la
télé Frédéric Lenoir face à face à Michel Onfray, le
croyant contre l'incroyant, et Frédéric Lenoir disait: "Je
suis contre l'idéologie de la religion... Je prie mais je
ne sais pas quoi, parce que Dieu n'est pas visible, etc."
Exactement votre dernière entrée de blog "foi sans
idéologie" et ce que vous dites de votre prière (J'ai lu
votre opuscule). Cet homme ne vous imite pas ; il vous
copie avec un culot éhonté. Peut-être vous réjouissez-vous
que votre enseignement
passe par lui, mais le problème c'est qu'il se l'attribue.
Concernant la politique, que La
Révélation
d'Arès rejette en bloc avec la religion et même
la science, c'est tellement évident, je dirais que vous
n'avez pas d'autre choix que de le dire tout simplement:
"Nous ne faisons pas de politique, parce qu'elle n'a pas
fait que du mal, mais elle en a fait beaucoup. Le XXe
siècle est un tragique épisode politique: Deux guerres
mondiales sans compter les révolutions, dont la révolution
russe et tout ça pour quel résultat ? Nada ! Que des
malheurs !"
On dira: Les guerres ont fait faire à la science de très
grands progrès, mais elles ont surtout fait faire de très
grands malheurs et de terrible souffrances.
Non, dites carrément que vous rejetez la politique comme
vous l'avez toujours fait depuis presque quarante ans. Ce
n'est pas une interprétation. C'est du noir sur blanc dans
La Révélation d'Arès. C'est
votre devoir.
Georges Constant Le G. de Bretagne Centrale
|
Réponse :
J'ai reçu jusqu'à ce jour environ 600 commentaires de
l'entrée 150. Peut-être davantage.
Je n'en ai publié qu'une centaine, parce qu'une grande
quantité de commentaires, quoique très sympathiques,
surchargeraient cette présente page: Ce sont des
encouragement de quelques mots du genre "Bravo, continuez
!", ou bien ils sont hors de propos, ou bien ils font
double emploi, ou bien ils sont inaffichables en raison de
leur défaut de clarté ou de leur longueur excessive (il me
faudrait les lire très attentivement pour les tronquer ou
clarifier leurs textes, mais je n'en ai pas le temps).
Les hostiles et les injurieux, qui ne sont jamais très
nombreux, sont devenus très rares pour cette entrée 150.
Cela montre, je pense, que beaucoup de personnes, y
compris mes détracteurs, en ont assez de la politique.
À ce propos, ce matin tandis que nous déjeunions, mon
épouse me disait qu'elle venait d'entendre le président
des maires de France déclarer que "70 % des Français ne
croient plus à la politique." Comme, de surcroît, 80 %
sont fatigués de la religion, nous voyons que, depuis
1974, des décennies avant que le dégoût de la politique ne
s'étende, La Révélation
d'Arès et les Pèlerins d'Arès sont allés dans le
sens de l'opinion et l'ont même largement devancée.
Vous me dites: "Dites carrément que vous rejetez la
politique comme vous l'avez toujours fait." Cela, mon
frère, nous l'avons toujours dit. Seulement, nous allons
le dire maintenant d'une façon plus spécifique. Nous
cherchons la meilleire façon de procéder afin de ne pas
affecter le Fond
spirituel que nous répandons.
Le philosophe Heidegger, grand existentialiste, disait:
"L'essence de la vérité est la liberté." Je pense que
notre argumentation va osciller entre pénitence,
générosité et liberté. Reste à définir comment les
articuler.
Il y a bien des façons de procéder.
Heidegger dans son développement disait: "L'essence de la
vérité n'est la liberté que parce que la liberté découle
elle-même de l'esence originale de la vérité." Et il
fermait ainsi le cercle...
vérité-->liberté-->vérité-->liberté, etc. Cette
nuit, un peu après ma prière de nuit, je réfléchissais à
cela, et plus qu'à cela, je réfléchissais à tout ce que
mes frères et sœurs me suggèrent dans cette page de
commentaires. Mais je sais que ce n'est pas par un exposé
intellectuel que nous montrerons aux hommes que nous
participons à leurs soucis quotidiens — Voir ma parabole
de la dame-jeanne (150C85).
L'échange à propos de cette entrée n'est pas fini et c'est
aussi libre (Rév d'Arès
10/10) de tous préjugés que possible et
respectueux du Vrai
(Rév d'Arès xxxiv/1-4 et ailleurs) que je pense à
tout ce que tous mes disent.
|
19nov13 150C103
Je viens de finir la recherche sur le thème: Politique,
voici le Dossier 5 (42 pages).
On peut charger ce
dossier à 150C39.
Je continu les recherches dans
La Révélation d'Arès Bilingue + annotations.
Pour la réflexion en cours, j’aurai la préférence pour
une action type "L'Œil S’ouvre". Ceci dit, je continu la
réflexion. je pense à: Ne
Me
crie pas: "Comment me rendrai-je auprès des princes du
culte? Leur mépris me contiendra hors de leurs demeures.
Auprès des chefs des nations?
Leurs gardes
m'écarteront comme un insensé.
Ne crie pas cela;
n'offense pas Ma Force! (Rév Arès 4/9).
Comme vous l'avez dit (141C14 François D. d'Ile de
France), il nous manque un bureau de presse, un comité de
relations publiques.
Pour faire connaitre le Frère Michel, Mikal
et les apôtres de La
Révélation d’Arès, les Pèlerins d’Arès les
membres du bureau de presse auraient pour objectif, selon
vos consignes et conseils, d'aller vers les médias,
radios, Tv, journaux, associations, etc, vous faire
connaitre et faire connaitre le Mouvement Prophétique des
Pèlerins d'Arès.
Nous sommes dans une société qui regarde beaucoup la TV, idoles de l'esprit (Rév Arès
23/8). Ah, si une des TV acceptait de vous donner
l'antenne comme sur la 5 dont certains qui avaient vu
l’émission, nous ont rejoint, je pense à [X et X].
Je me tiens à votre disposition pour faire des démarches
auprès des médias comme, je fis pour les épreuves que vous
nous aviez demandé de faire (de mémoire 1995, rencontrer,
l'être qui nous semblait le plus abject et celui qui nous
semblait le plus éminent. Ce fut me concernant le
journaliste Patrick Poivre d'Arvor. Je pense aussi à votre
rencontre avec Jacques Chancel. Voir (8 MARS 2013 (0141)
"inégalité d'énoncé" Réponse : 10mar13 141C14 François D.
d'Ile de France) c' est bien la preuve que si nous
cherchons, nous trouverons bien un média, un journaliste,
une personnalité reconnue socialement, etc, qui vous
laisse la parole:
J'ai envoyé Mon Souffle
sur toute la terre;
par Lui toute vie
dès la graine, dès
l'œuf,
reconnaît sa nourriture
et les lois de son espèce.
Par Lui tout homme
reconnaît Ma Voix.
Si leur tête reste
insoumise,
tous ceux auxquels tu
porteras Mon Message sauront en dedans d'eux, dans leur
poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique,
car si la tête est
faible, remplie d'orgueil,
le cœur est empli de son
Dieu (Rév Arès 4/10-11)
Frère Didier.Br Ile de France
|
Réponse :
Merci, mon frère Didier. J'ai ajouté le dossier (42
pages) à 150C39.
Concernant "un bureau de presse, un comité de relations
publiques," je suis étonné que vous vous réveilliez
aujourd'hui, alors que j'ai parlé de cela plusieurs fois
depuis plus de vingt ans.
Je vais sur mes 85 ans et je suis débordé de travail que
je fais plus lentement qu'autrefois. Je n'ai plus le temps
de tout faire. Mais vous pouvez pour vous-mêmes, Pèlerins
d'Arès, dont certains sont talentueux, faire pour vous ce
que vous projetez tout à coup de faire pour moi.
Mais rappelez-vous mes conseils que j'avais écrits après
mon passage sur la 5 (en 1991, je crois): Il faut
absolument se préparer, car vous n'avez jamais le temps de
dire tout ce que vous voulez dire devant la caméra sous
les sunlights. Vous avez à peine ouvert la bouche qu'un
type se place bien en vue devant vous et tapote sa montre
ostensiblement pour vous signifier qu'il faut vous
dépêcher. C'est finalement un métier, car vous devez
mutiler tout ce que vous avez à dire et il faut le faire
dans la clarté. Pas facile.
|
19nov13 150C104
Non, bien sûr, la politique ne sert à rien. Elle conduit
au mieux aux débats stériles, au pire à l’anéantissement.
Refuser la politique et la remplacer par un autre
mouvement, celui de l’amour, de la paix, de la créativité,
de l’individualité : oui bien sûr. Le
Semeur est passé ; à nous de moissonner.
Comment moissonner
l’ensemencé abasourdi par le fracas
croissant
des cités ? Faire plancher une agence de
communication sur les moyens et les méthodes pour rendre
audible le Message d’Arès aux ensemencés désespérés ?
J’ai œuvré dans les agences de communication, j’en ai même
dirigé une.
C’est un aspect important de toute action publique :
Cohérence, positionnement du message, durée, répétition,
etc.
On peut imaginer un slogan "d’accroche publique", par
exemple "Slow Change", sémantiquement proche du déjà connu
"Slow Food". "Slow Food" est plutôt positivement perçu, et
contient l’idée de slow, lenteur, durée, même si "Slow
Food" promeut non pas la lenteur mais le durable.
Le slogan ne remplacerait pas La
Révélation
d’Arès, mais la complèterait. Le Message du Père
ne se tait ni ne se divise ; mais on peut le parer de
quelques flûtiers et
siffleurs. Le slogan pourrait compléter La
Révélation d’Arès comme par exemple "Just do it"
complète la marque "Nike" en l’élevant à une dimension de
valeur : "Fais-le ! libère-toi !"
Entre parenthèses ce slogan pour Nike [la marque de
chaussures ?] me semble super-discutable parce qu’il
promeut l’instinct pur, au détriment de la réflexion. Nike
a même fait plus fort en réduisant la marque et le slogan
au simple dessin d’une courbe dynamique. Comme quoi, la
pub a parfois du bon dans la transmission-perception d’un
message.
Bref, notre slogan à nous pourrait être mis en scène et en
selle selon des pistes comme proposées par nos frères
Antoine B. et Frédéric M. d’Aquitaine (150C19 et 59),
Patrick T. Joursdegris D’Ile de France (150C35), Matthieu
de Marseille (150C58), Thierry de la Drôme (150C65) ?
Idée : Concertons-nous, réunissons quelques fonds, posons
un "cahier des charges" à transmettre à des agences de
communication. Est-ce que ça a déjà été tenté ?
J’ai vu le dessin du rectangle légèrement incliné,
présenté comme le logo de la mission arésienne. Excellent,
ça existe! C'est à développer.
[...] Je dois dire que je me respiritualise
"juste ce qu’il faut" après plusieurs années de
déspiritualisation. Je prie avec vous tous les jours.
Philippe R. de l'Hérault
|
Réponse :
Quelle heureuse surprise ! Après de longues années de
disparition, vous revoilà, mon frère Philippe.
Merci pour ce commentaire. J'en suis tout hébété, parce
que je ne connais absolument rien aux choses vous parlez.
Je ne sais pas du tout ce qu'est la "Slow Food" et je n'ai
jamais pris garde aux publicité de Nike (Je pense que vous
parlez des chaussures du même nom ?).
Vous avez dirigé une "agence de communication" ? Comme
quoi, l'architecture conduit à tout !
Mais vous savez, frère Philippe, mes ambitions pour
l'heure sont beaucoup plus modestes, ne serait-ce que
parce que je n'aurais pas les moyens de m'offrir une
agence de communication.
Je n'ambitionne rien de plus, pour le moment, que
d'ajouter quelques mots, quelques lignes peut-être, à
notre mission spirituelle pour montrer aux hommes que nous
ne sommes pas des anges attardés sur la terre ou des
rêveurs, mais des hommes et femmes partageant les mêmes
soucis que le public.
Nous partageons les soucis de tous dans le sens d'un
remplacement de la politique, dont la nocivité devient
criante, par une autre façon d'envisager la vie sociale en
la spiritualisant et y réintroduisant la pratique de
l'amour.
|
19nov13 150C105
Le muet lasse l'œil (Rév
d'Arès i/3).
Cette formule polysémique par laquelle Dieu ouvre sa
Révélation en 1977 à Arès est déjà une remise en question
des pouvoirs politiques et religieux sous une forme
lapidaire que l'ont pourrait croire ironique si elle ne
venait du Grand Aimant et du Grand Patient envers sa
créature : le Pére de l'univers.
Les pouvoirs illégitimes par essence s'agitent comme des muets qu'ils sont,
parce qu'ils ne donnent pas la Parole alors que Mikal et
ses frères la donnent. Ils compensent leur silence de Fond par du bruit
(média, journaux, Messes, Conclaves, décorations,
idéologie etc.)
Mais l'agitation, des pouvoirs politiques surtout, lasse
les citoyens-eélecteurs. La politique n'a plus le crédit
qu'on lui portait encore dans les années 1980, lorsqu'on
élisait en France Mitterand le porteur d'idées "nouvelles"
de gauche, mais qui trés vite déchantèrent face à la
réalité du monde global.
Nous reprenions la même
queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2) avec
le même système de hiérarchie de pouvoir, mais quelques
liberté concédées pour quelques temps à la presse, aux
radios libre et aux manifestations "underground" dont le
mouvement des Pélerins d'Arès fera encore partie
longtemps.
C'est une chance pour eux que la politique lasse, mais
aussi un défi. Les Pélerins d'Arès, eux, ne devront pas
lasser et sans dominer se faire entendre puisqu'une
majorité pense comme eux que la politique politicienne est
nuisible et qu'ils faut remplacer celà par autre chose :
la vie, la vraie, la pénitence
joyeuse, le partage, sans catastrophisme organisé par les
média qui cherchent à légitimer les forces de et à séparer
les hommes en partis et en chapelles, etc.
Je pense que nous avons déjà un nombre important de pistes
de travail pour la préparation d'un tract et d'une mission
apolitique mais incluant une reflexion sur la politique.
J'ai beaucoup appris sur cette entrée 150, comme tous je
suppose, et je remercie frére Michel de donner un vrai
sens à nos misérables existences de "cancrelats"
(enseignement de frère Michel à Paris en 1996) par son
blog exeptionnel que le Pére appelle le rollet
dans lequel le frére
lit le vrai (Rév d'Arès xxxiii/9).
José O. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, mon frère José. Vous me semblez partisan d'une
utilisation plus marquée de cette piste si claire que nous
donne la Parole d'Arès en parlant du sénat
des morts (Rév d'Arès xxxv/1-3). C'est, à coup
sûr, le passage le plus clairement antipolitique de
La Révélation d'Arès. C'est noté. Cela sera
réfléchi en même temps que les autres suggestions.
Vous revenez aussi sur la "pénitence
joyeuse" une bonne formule de présentation de la pénitence.
Je ne suis pas sûr que la parabole des
muets puisse être bien comprise par le public à
propos des politiques. Ceux-ci parlent, c'est vrai, pour
ne rien dire et ne cessent pas de mentir à tel point
qu'ils ne se cachent même plus. Mais le mensonge n'est pas
mutisme. Je crois n'avoir jamais entendu autant de
mensonges politiques sonores et bien articulés que depuis
la dernière campagne électorale et l'election de M.
Hollande. Ces gens nagent en plein cynisme parlé ; ils
disent n'importe quoi mais ils le disent. Nous ne
pourrions rester clairs en appelant muets des
discoureurs
cyniques. Mais peut-être me trompé-je ?
|
19nov13 150C106
Depuis le début de cette entrée 150, tout excité par les
discours, certains très bons, que tiennent les
commentateurs, je me rends compte que la politique au
fond, c'est un mythe.
Je pense que nous devons jouer sur ce fait. La politique
est une religion pire que les religions.
Le Père a raison de confondre les
princes du culte politique et les princes
du culte politique.
La position politique se découvre sans fondement autre
qu'intellectuel et inapplicable. L'URSS en a été une
démonstration tragique et évidente. Les Soviétiques ont
été obligés de ffusiller et d'envoyer au goulag à tours de
bras pour faire respecter leur idéologie, sinon l'URSS
n'aurait pas tenu dix ans.
Preuve que l'URSS était un mythe comme sont toutes les
politiques.
Je suis tombé sur l'Internet sur cette phrase: "Le
matérialisme politique n'est qu'un platonisme et aucune
remise sur pieds n'y changera rien."
Je crois qu'il faut creuser dans cette direction.
Angèle R. de Poitou-Charentes
|
Réponse :
Alors oui, la politique a toujours été plus ou moins
mythique !
Mais actuellement elle est devenue le Mythe
avec un grand M.
Le bruit
mythique très fort de la politique me paraît inévitable,
parce que la politique n'ayant plus rien de crédible elle
prend le chemin des religions qui, sachant que Dieu, tel
qu'elles Le présentent, n'est pas crédible, l'ont toutes
transformé en un Mythe dogmatique, obligatoire,
abasourdissant.
Quels sont les éléments de la vulgate politique qui la
font voir comme un Mythe ? Le premier élément me paraît le
matérialisme. De sorte que le matérialisme est le Mythe
politique par excellence. Nous qui sommes croyants et
avons de très bonnes raisons de l'être, elle nous
considère comme des abrutis moyenâgeux et sectaires.
Comment sortir de cette situation antagoniste sans guerre.
Comment en sortir avec amour. C'est là tout notre
problème.
Le mythique politique s'est articulé jusqu'à une époque
très récente sur le champ de l'opinion. Il lui était
facile de s'y maintenir puisqu'il dispose des media et
nous pas, mais alors pas du tout. Qu'entend-on sur les
media autre que le métérialisme officiel, vu comme seul
raisonnable, et quelques autres idées "qui ne mangent pas
de pain", comme disait ma défunte belle-mère, pour donner
l'illusion de la diversité? Rien. Non seulement on
n'entend pas les Pèlerins d'Arès, mais entend-on les
Témoins de Jéhovah, les Scientologistes, les Raëliens, qui
après tout ont bien le droit de s'exprimer aussi? Et même
entend-on beaucoup l'église catholique en dehors du
dimanche matin ? Non.
Les servants du Mythe matérialiste sont toujours les
servants du Mythe politique, qu'ils soient communistes,
socialistes, ump ou front-national. Trois thèses
collaborent à la définition du Mythe
politico-matérialiste:
La négation ou l'oubli total de l'idée de Dieu, de la vie
et de la finalité spirituelles,
L'affirmation que les mouvements de l'esprit sont ceux de
la matière,
L'élimination de toute subjectivité, donc de toute foi,
parce que le monde ne serait qu'un système d'objets.
Nous Pèlerins d'Arès sommes totalement à l'opposé. La foi
est, c'est vrai, subjectivité, mais les politiques
prennent soin de faire croire que leurs programmes ne sont
pas subjectifs mais au contraire totalement objectifs,
alors qu'ils sont plus encore subjectifs que notre foi de
Pèlerins d'Arès. De là les nécessaires mensonges des
politiques pour présenter leurs promesses comme des
vérités scientifiques, si je peux dire.
Le matérialisme qui se veut pur et exclusif n'est qu'une
métaphysique — peut-on être plus subjectif qu'une
métaphysique ? — cachée sous un voile positiviste, mais
qui dans la période actuelle où la politique est
déshabillée, toute nue et toute moche, montre qu'elle n'a
aucune assise solide, sinon le pouvoir, la loi, la police,
les tribunaux, et qu'elle n'est qu'une métaphysique
(idéologie) de très bas niveau.
Bien sûr, ,nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que le
commun des mortels ne peut pas comprendre ça, en tout cas
pas encore. Il nous faut pour l'heure trouver une
argumentation toute simple. Mais il n'était pas inutile
d'en dire deux mots ici.
|
19nov13 150C107
[Merci pour] ce nouveau message de "Freesoulblog"que vous
transmettez aux "Ouvriers de la moisson" en temps que Frère ainé des
"Ouvriers de la Moisson"qui œuvrent avec vous grace au
message que le Père vous a confié dans "La Révèlation
d'Arès".
Ce message de consultation "politiser notre refus de la
politique ?" est un appel à nous lever afin de proposer
ensemble un parti et un programme politique qui pourrait
s'intituler "Générosité" lié à l'appel que nous donne le
Père de l'Univers dans son message qui s'élève bien au
dessus de tous les pouvoirs qui dominent tout mouvement
politique qui, depuis des générations d'existence,
asservissent l'humanité par de multiples réformes et
lois,empêchant ainsi l'émergence de retour à une liberté
de conscience spirituelle individuelle grâce à
l'installation de la pénitence
en chacun et à celle d'une conscience collective (La polone Rév d'Arès
xxxix/12-13).
Il y a matière à la réflexion, afin d'agir en conséquence,
en assemblée, en inter-assemblée, en groupes d'affinités,
sans omettre tous les Pèlerins d'Arès de la grande assemblée qui vous
entourent, prophète
Mikal.
Parce que tous ceux de la grande assemblée,
même les isolés sont concernés par toutes les questions
que vous posez.
Vous avez tout un peuple assis
sur
le fer qui tend son regard vers vous, Frère
Michel, vers le Père et vers ce monde qui bascule vers le
néant, vers la désespérance.
Nous ne pouvons restés assis. Nous devons nous lever afin
d'être mieux compris et de penser pourquoi pas à
l'émergence d'un nouveau parti politique dépolitisé qui
pourrait s’intituler "Générosité"avec tout un programme
que l'on trouve dans La
Révélation d'Arès comme dans le verset 31/4
: Mon Peuple
s'éloignera-t-il des princes du culte et des
prètres,s'éloignera t'il des fausses promesses,
fuira-t-il les prostituées, les marchands les usuriers
qui le retiennent par leurs séductions, tous ceux qui le
corrompent et le scandalisent, qui rendent des jugements
iniques, qui menacent de malheur les faibles s'ils se
rebellent,qui détournent vers eux Mon Héritage ? Et les
pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient ?
Le blog Freesoulblog.net est un très beau moyen d'échange
(Prophète-Inter-assemblée).
C'est pourquoi notre mini-assemblée [des Hautes-Alpes] se
réunit jeudi afin de trouver des réponses à vos questions
concernant la création d'un programme et d'un
mouvement politique, qui permettrai de "dépolitiser la
politique actuelle" et de partager ces réponses avec nos
sœurs et frères des "Ouvriers de la Moissons" dont vous
êtes l'ainé de la grande Assemblée
grâce à "Freesoulblog"
Et cela à la Lumière de La
Révélation
d'Arès.
Patricia C. des Alpes
|
Réponse :
J'ai failli ne pas publier ce commentaire et décider
d'attendre ce qui sortira de votre réunion de jeudi où
vous allez discuter, entre vous de ma question: Comment
politiser notre refus de la politique.
Je vous publie malgré tout, mais pour vous rappeler que
mon idée n'est pas de créer un parti politique, parce
qu'un parti politique engage ses membres à entrer en
politique, ce qui n'est pas notre but actuellement. Il est
vrai que j'ai parlé d'un "Parti de la Générosité", mais
pour dire que j'y ai songé, ce n'était qu'une pensée dans
le bouillonnement de l'esprit.Je n'ai pas eu l'intention
de le créer et d'en défendre les couleurs.
Ce que je cherche, c'est simplement à introduire dans
notre mission spirituelle, inchangée, quelque chose qui
montre aux gens de rencontre que nous ne sommes ni des
anges retardés sur terre ni des rêveurs, mais que nous
partageons leurs soucis terrestres et que c'est dans cette
perspective réaliste que nous sommes devenus pénitents
et que nous encourageons le public à nous suivre.
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19nov13 150C108
Ne désirant aucunement que cela déborde le cadre de ce
mail, je voulais simplement vous informer qu'il y a
quelques années j'avais essayé de redéfinir certains
termes propre à La
Révélation d'Arès sur Wikipédia.
Le seul qui ait résisté à la censure fût justement le mot
Pénitence.
Avec toute ma gratitude je vous assure de mes meilleures
pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
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Réponse :
C'était donc vous l'introducteur dans Wikipedia de la note
relative aux Pèlerins d'Arès dans le sujet Pénitence
(150C97).
Merci, mon frère Bernard. C'était une très bonne
initiative.
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19nov13 150C109
J’ai bricolé — c'est un à-peu-près — quelques petits
tracts, les plus brefs possible, pour les semaines à venir
(fin d’année, année nouvelle, élections de mars). Je vous
les présente ici, dans le cadre de cette entrée.
NOËL
Savez-vous que trois quarts de l’humanité vivent dans la
pauvreté ?
Pour que NoëlL ne soit plus la fête de la bouffe, mais la
fête de la Bonté, il faudrait que les humains se sentent
capables d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de se
libérer des préjugés, des idéologies et des pouvoirs qui
déshumanisent le cœur, bref, d’être, selon le terme de la
Révélation d’Arès, des pénitents.
Lisez La Révélation
d’Arès, message d’origine surnaturelle, qui ne
fonde pas une nouvelle religion ni n’enferme dans une
secte, mais qui au contraire ouvre l’intelligence et le
cœur.
Ne croyez-vous pas qu’il est urgent de reconquérir une
dignité d’homme libre, juste et bon, et de nous autogérer
en dehors de tous les systèmes de domination ?
NOUVELLE ANNÉE
Nous vous souhaitons pour 2014 une année de changement
en mieux.
Ce n’est pas une plaisanterie, même si, côté matériel,
tout s’effondre, nous attendent moins d’argent, moins de
travail, plus de violences, plus de destructions.
Y-a-t-il un autre choix ? Oui, La
Révélation
d’Arès nous propose la pénitence
(l'effort d'être bon, vertueux, aimant, réfléchi) et avec
elle, de nous autogérer socialement, c’est-à-dire de tout
reconstruire sur les valeurs du Bien
Absolu, paix, bonté, justice, droiture, sagesse,
intelligence du cœur.
Faisons le pari d’une autogestion sociale mais
spirituelle, c’est-à-dire dans l’amour et la justice.
Car personne n’est malheureux à faire le bien.
ÉLECTIONS
Face aux élections qui ne feront que poursuivre la crise
jusqu’au chaos, essayons autre chose une politique de
coopération et non plus la politique de domination une
religion d’amour et non plus la religion des croyances,
une autogestion et non plus l’assistanat ou le pouvoir,
une intelligence d’union et non plus l’intelligence de
division.
Il faudrait alors que nous soyons capables d’aimer, de
pardonner, de faire la paix, de nous libérer des préjugés,
des idéologies, des systèmes qui déshumanisent le cœur de
l’homme, c’est-à-dire d’être des pénitents
comme le propose La
Révélation d’Arès.
Charlie du Nord
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19nov13 150C110
Vous avez la manière intelligente de nous stimuler afin
qu’on se dépasse, se surpasse sans cesse dans la réflexion
évolutive de notre avenir, afin qu’il soit comme il
devrait être.
Vous nous arrachez du présent, afin d’être rapidement
prêts à réaliser la nouvelle civilisation avec de
nouvelles idées ingénieuses de recherche, pour toujours se
réinventer.
Dépolitiliser le refus de la politique comme l’on fait
déjà Gandhi, Luther King, Nelson Mandela, Jésus et
d’autres qui ont marqué leurs époques de leurs empreintes
respectives afin de remplacer le mal en bien.
Une seule race : la
race humaine. les priorités seraient :
Sortir de l’ordre établi [et des] injustices politiques
par des marches populaires insurgeantes. Toutefois sans
violence.
Refusons ce qui ne nous plaît pas ! N’acceptons pas d’être
dirigés !
Notre contrat serait éthiquement social et spirituel:
Éclairer au nom des évaluations : la vérité, la justice,
l'harmonie, la fraternité. la solidarité,
Rester maitre de sa conscience et inviter
l’autre à être maître de la sienne ; l’action pour le bien collectif dans
un traité au service d’une nouvelle société, voire à
l’échelle mondiale, dans une intention universelle, dans
un cadre totalement spirituel.
Convaincre les pays du monde entier d’accepter de s’unir
afin de vivre mieux l’esprit réside dans l’unité afin
d’installer le Royaume
de Dieu sur terre, parce que Lui est Un le Père.
La démocratie sera remplacée par une nouvelle organisation
sans chef qui
deviendra universelle, plus de frontières, plus de
guerres. Les humains s’approcheront de plus en plus de la
Divinité.
Et majestueusement les Pèlerins d’Arès; les pénitents avec
l'esprit hautement spirituel, dans une perspective de
conscience prodigieuse résoudront les problèmes
politiques, sociaux, économiques par les lois d’amour, de
bonté et d’égalité.
Si nous savons aimer Dieu, nous saurons comment aimer les
autres. Nous sommes des Dieux donc capables de grandes
choses. Par notre lumière céleste intérieure et extérieure
en nous-mêmes et unis dans les devoirs de mission.
Les politiciens déclineront et s’affaibliront
d’eux-mêmes.
Une sœur de Bretagne
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Réponse :
Je suis comme émerveillé... Je ne trouve pas le bon
qualificatif. Comment une modeste femme comme vous — je
crois deviner qui vous êtes — peut-elle arriver à un plan
aussi sublime si sa foi n'est pas un exemplaire
dépassement... une transfiguration ? Ce commentaire est
très beau.
Ce qu'il propose n'est pas applicable dans l'instant. Mais
c'est ce dont nous rêvons quand, l'instant de la prière,
nous quittons cette terre pour rejoindre l'avenir radieux,
transcendantal, que Dieu dessine dans les passages de
grand dépassement de sa Parole comme dans Rév
d'Arès, 31/8-12. Merci de me faire rêver un
instant, petite sœur.
Vous venez de dessiner un très bel idéal dans ces lignes.
Nous allons quand même y réfléchir, même si la hauteur
d'espérance manifeste où vous vous situezi me paraît
difficilement transposable en termes quotidiens à l'usage
du public.
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20nov13 150C111
Je suis votre blog qui est passionnant parce que je crois
que vous-même et votre mouvement êtes à la pointe de
l'actualité et vous allez tôt ou tard rejoindre le concert
des mécontents, des anti-Hollande, anti-Ayrault,
anti-Taubira, anti-Moscovici et Cie et allez émerger non
comme vedettes mais comme gens connus pour prendre le
parti des anti-politiques qui gonfle.
François Hollande demandait à être jugé aux résultats.
Le verdict vient d'être rendu à l'unanimité par Standard
& Poor's, la Commission européenne et l'OCDE, qui
rejoignent les conclusions de la Cour des comptes et du
FMI: la France est naufragée. Elle est enfermée dans la
croissance zéro au moment où la reprise se dessine en
Europe, notamment au Royaume-Uni, en Espagne ou en Irlande
qui bénéficient de leurs réformes alors que la
compétitivité de la France devient non seulement nulle
mais négative.
Loin de s'inverser, la courbe du chômage s'envole, la
multiplication des emplois subventionnés dans le secteur
public ne parvenant pas à compenser les destructions de
postes dans les entreprises (110 000 depuis le début de
2013 et 60 000 à venir dans le cadre de plans sociaux). Le
choc fiscal a bloqué l'activité et a contribué au déficit
public (4,1 % en 2013 contre un objectif de 3 % du PIB) et
à l'essor de la dette — 95,4 % du PIB à fin 2014 ! —. La
dégradation de la notation financière réduite à AA rend
inévitable, à terme, un choc majeur sur la dette publique
et le système bancaire français.
Mais je pense que vous, vous devez mettre l'accent sur la
liberté.
Bien sûr vous allez le mettre sur la liberté
absolue par la voie de la pénitence
ou vie spirituelle — pénitence
= vie spirituelle chez les Pèlerins d'Arès — et je vous
admire, parce que moi je ne suis pas pénitent
(j'ai deux maîtresses, donc doublement adultère) et malgré
mon envie très forte de travailler à vos côtés à la Moisson, je n'en suis
pas digne, mais je fais partie de ce que vous appelez le reste et je dirais:
le reste
disciple de La
Révélation d'Arès par rapport à un reste
inconscient, qui ne sait même pas que La
Révélation d'Arès existe.
Mettez l'accent sur la liberté,
c'est sur ce point que vous me semblez les mieux armés. En
dehors du verset (10/10)
de La Révélation d'Arès il y a quantité de
versets qui dont indirectement allusion à la liberté:
Se libérer de la Religion, se libérer de la Politique, se
libérer de la Hautes Finance et bien sûr se libérer du péché, du mal, etc.
Toute La Révélation
d'Arès est un message libérateur, mais comment
"politiser" la libération spirituelle, puisque c'est
d'elle dont Dieu parle, encore que ce ne soit partout
évident, notamment dans la parabole du sénat
[Rév d'Arès xxxv/1-3]. Je vais
Je vous dis tout mon attachement malgré mon indignité.
Gaël R. du Centre
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Réponse :
Je manque de temps ce matin, parce que je suis occupé à
résoudre un problème de piratage sur l'Internet. Mon
adresse eMail a servi cette nuit à l'envoi par un hacker
(pirate) inconnu à des centaines de mes correspondant d'un
eMail en anglais qui leur demande de cliquer sur un "Click
Here" qui doit malheureusement les ouvrir à un afflux de
virus, j'en ai peur. De plus, mon répertoire de contact a
été visité.
Mais je ne peux pas ignorer votre commentaire qui
m'encourage à orienter la note politique que nous allons
introduire dans notre mission spirituelle vers le sujet de
la liberté. Vous avez souligné le mot liberté
montrant que vous être convaincu que c'est la meilleure
ligne de conduite à adopter pour politiser un peu notre
message spirituel. Pas certain mais possible, en effet.
J'y ai déjà réfléchis et j'y réfléchis encore.
Je songe à reprendre l'idée existentialiste de
l'irréductibilité ontologique de la liberté humaine. Mais
ces termes-là sont inutilisables dans la mission. Personne
ne comprendrait.
Malgré les empiétements très nombreux de la contingence
existentielle sous ses multiples formes, c'est quand même
en dernière analyse — et là vous avez raison — chaque être
humain qui est maître de sa liberté. Même l'esclave dans
ses chaînes est libre
sans les briser ou, comme disait Sartre, la corde du
bourreau n'empêche pas le condamné d'être libre
intérieurement. C'est la liberté absolue que les martyrs
chrétiens des temps antiques montraient. L'alternative
dans la pensée du martyr jeté dans l'arène était: "Je
reste esclave du monde ou je m'affranchis de la servitude
où le mal me tient." Mais cela demande un héroïsme que
seuls les grands croyants ou les révoltés ont. Les gens de
la rue ne sont pas des grands croyants, mais sont-ils
assez révoltés pour en arriver là ?
Je ne crois pas qu'il y ait une zone intermédiaire entre
les libertés que concède la loi et la liberté absolue. Il
n'y a pas de liberté relative dans La
Révélation d'Arès. Voilà où est le problème que
pose votre iéde qui est, de tout façon, parfaitement
bonne, mais qui n'est pas forcément parfaitement
applicable.
Un grand merci pour ce commentaire, de toute façon, mon
frère Gaël.
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20 Novembre
2013,
Certains de mes
correspondants ont reçu cette nuit ou ce matin de bonne
heure l'eMail suivant :

Ce n'est pas moi qui ai
envoyé ce message !
C'est l'œuvre d'un pirate inconnu. C'est, je crois, ce
qu'on appelle un "phishing".
J'ai pris des mesures pour que toutes traces de ce
piratage disparaissent.
Et surtout ne cliquez pas
sur CLICK HERE ! Un virus pourrait infester votre
ordinateur
Frère Michel Potay
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20nov13 150C112
Dans le pèlerin d’Arès n° 42 juin 1988 en notes
d’introduction de l’article que vous avez intitulé "De
tous les écrits vieux de 2000 ans en voici un très
actuel: L'Épître de Jacques," que vous avez traduit et
adapté à la lumière de La
Révélation d’Arès. Vous écriviez:
"Il (Jacques) visait évidemment à faire
disparaître le concept passif de la vie spirituelle et à
rénover le concept dynamique. Au moment où la lettre fut
écrite, sa perspective de base était sans nul doute de
raviver un militantisme chrétien, qui flanchait, en
s’attaquant à quelques autorités qui tendaient peu à peu
à la centralisation et à la religion, en agissent comme
freins du développement évangélique. Jacques s’était
promis d’établir un comportement insurgeant à tous les
niveaux-intérieurs extérieurs- et de développer l’idée
d’un Royaume de Dieu
bien terrestre et concrets, où l’exercice des fonctions
et niveaux sociaux nécessaires serait très limité — un
véritable projet politique —. La justice serait
soutenue, avec dans l’avenir une insistance particulière
sur l’égalité et sur l’amour évidemment."
Vous avez écrit cela en 1988 et nous sommes
en 2013. Cela me fait penser à l’intituler de votre entrée
150 "politiser notre refus de la politique".
Toujours le même combat !
Je trouve cette réflexion si nécessaire pour l’avancée
dans notre moisson et vraiment merci, frère Michel, de
nous permettre d’avoir cette réflexion collective avec
vous au milieu de nous. Nous sommes ce peuple en marche
sans chef ni hiérarchie réfléchissant avec vous, cher prophète de Dieu
comme agent d’unité.
Samedi avec mon époux à la
moisson nous avons introduit dans l’échange avec
la personne rencontrée après avoir énoncé le kérygme, le
fait qu’aimer, pardonner, faire la paix, être libre de
tout préjuger cela revient à faire de la politique
dépolitisée (150C11).
Ou encore :
Toujours après avoir énoncé le kérygme (très important
selon moi, si nous ne voulons pas tomber dans la mission
sociale), je disais qu’aimer, pardonner, faire la paix,
être libre de
tout préjugé était le meilleur programme politique qui
puisse exister, si nous voulons que le
monde change un jour. [J'ai ajouté] que tout cela
était à accomplir
librement pour aller dans la direction du Bien. J’ai senti
l’oreille [attentive], une curiosité, en tout cas pas
l’indifférence que nous rencontrons bien souvent ou
parfois il y a un tel vide entre la personne que nous
rencontrons et nous-mêmes. [Je n'ai pas senti] une telle
incompréhension.
Il nous faut tout faire pour être entendu sans
compromission !
Je vous lis, je lis mes frères et sœurs et je suis prête
dans ma moisson à faire évoluer mon langage selon ce que
cette réflexion nous aura permis de faire évoluer.
Marielle J d’Ile de France
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Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce très intéressant
commentaire, qui rappelle cet article que j'avais publié
en 1988 à propos de "L'Épître de Jacques" en soulignant
déjà que cet apôtre réaliste cherchait à ramener sur terre
une vie spirituelle qui avait tendance à s'angéliser
complètement. En effet, à l'époque, la foi chrétienne se
réduisait à l'idée que Jésus allait revenir sur un nuage
de Gloire d'un moment à l'autre et provoquer la fin du
monde.
On pourrait en effet imprimer l'épître de Jacques dans un
opuscule que l'on donnerait séparément aux gens intéressés
avec comme préface celle que j'avais écrite en 1988 et que
vous nous rappelez ici. À étudier.
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20nov13 150C113
La grue à trois pattes
qui dort chez Néron, a tenu comme l'ancre dans le Vent
Fort,
mais la grue a trois
banos et tombe. (Rév d'Arès xxii/1-2)
Notre système vacille et tombera peut-être puis se
recomposera de nouveau, mais entre sa chute et sa
recréation, nous aurons un temps d'expérimentation pour
partager nos espérances et notre pénitence
avec beaucoup de monde.
Parlons un peu du passé proche :
Le bloc soviétique s'est effondré, les salaires, les
fonctionnaires, les retraités pas toujours payés, des
magasins vides, etc. Les gens en Russie ont dû s'entraider
et se débrouiller pour survivre (une personne qui avait
vécu cette période me disait qu'elle passait ses journée à
chercher de quoi manger) puis à nouveau le système est
venu.
[Pareillement en] Afrique du Sud: Fin de l'apartheid puis
nouvelle politique [ertour du système], je me souviens que
pendant votre enseignement
à Paris en 1996, vous regrettiez que nous n'ayons rien
fait [pour avertir les Sud-Africians].
Et en Argentine, de décembre 2001 jusqu'au mois d'août
2002, avec un effondrement du système financier et une
crise politique (5 présidents en 3 semaines), il y eut des
manifestations (28 morts), des pillages de magasins, mais
aussi des réseaux de solidarité et de troc (les biens et
services étaient réglés avec des monaies internes). Puis
le système s'est imposé de nouveau.
"Face cette tempête qui noircit l'horizon" [vos propres
propos], nous n'avons pas d'autre choix que de nous y
préparer, je ne vais pas faire de redites sur tout ce qui
y a été écrit.
Tonio P. d'Ile de France
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Réponse :
Oui, mon frère Tonio, le système est calamiteux, mais il a
été rodé depuis des millénaires et peut ainsi se
réinstaller très vite après les périodes révolutionnaires,
parce qu'il apporte quasi immédiatement une certaine
sécurité. C'est sa force et c'est pourquoi jusqu'à présent
aucune révolution n'a vraiment pu l'éradiquer et n'a rien
changé au fond.
C'est pourquoi il faut éviter la révolution, l'irruption
d'une période de chaos et de catastrophe pour éviter le
retour quasi inévitable du système qui revient comme un
"sauveur". Voilà ce à quoi nous réfléchissons: Une
préparation lente, par l'installation d'un petit
reste et d'un reste
valeureux pour provoquer non une révolution, mais ce que La Révélation d'Arès
appelle un changement,
changement du Mal au Bien.
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20nov13 150C114
De la mission sociale à la mission religion (ou idéologie)
et maintenant à la mission politique ? Pourquoi pas !
Comme disait le grand-père : "Il faut être pris pour être
appris !" (Sourire)
Je me sens comme étouffé par ces nombreux et parfois très
longs commentaires.
Je vous envoie juste un petit mot pour vous confirmer que
je vous lis.
Nos cervelles déformées vont-elles nous permettre de
trouver les bonnes propositions et celles de ceux que nous
abordons vont-elles pouvoir les comprendre ?
Ceux qui nous gouvernent, avec ceux qui les entourent, ne
semblent plus être capables de penser par eux-mêmes. Tout
comme les prêtres
sont devenus des rabâcheurs de dogmes et autres sottises
qui ne mènent nulle part.
Ce qui nous pose problème, c’est qu’ils nous ont formés
dans leurs écoles, le Léviathan...
pour paraphraser Michel Onfray, que vous n’appréciez
guère, dans son livre : "Politique du rebelle."
Si j’arrive à digérer et à sortir de mon écurie, je
reviendrai …
Le Père ne nous dit-il pas :
L'homme (est comme) le cheval, (il) mange là (où) son
pied reste (Rév xxiii/12) ?
Parfois je me demande si notre Créateur n’est pas plus
proche du berger que d’un Einstein.
Voici une petite phrase de Matthieu Ricard qui me parait
juste : "Plus grands sont l’implication sociale et
l’engagement bénévole, plus grand est le bonheur des
citoyens".
Ce qui est dommage, c’est qu’il [Matthieu Ricard] est venu
à Marseille récemment, et c’était 20 euros la place
(encore un sourire)
Le bénévolat pour gérer l’encadrement de la vie de la
cité, avec une rotation annuelle ou biannuelle me parait
intéressant.
Rémy G. de l’Avignonnais
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Réponse :
Moi aussi, frère Rémy, je me sens "étouffé par ces
nombreux et parfois très longs commentaires," mais il est
inévitable dans une consultation de cette ampleur (et
encore ! beaucoup de commentaires ne sont pas publiés ;
cette page deviendrait illisible) qu'il y ait un afflux
d'opinions et de sensibilités très variées. Il nous faut
quand même les lire avec
patience et amour
et y réfléchir.
Je déplore en Michel Onfray l'athée militant et borné.
J'ai lu son "Traité d'Athéologie" sur mon Kindle (ebook)
en voyage. Ce philosophe qui écrit beaucoup trop et
beaucoup trop vite pour avoir une réflexion correcte est,
dans ce livre, un anti-Dieu méchant et borné, et j'espère
que quelqu'un lui répond.
Dans d'autres domaines Michel Onfray n'est pas trop mal,
mais c'est le philosphe à la mode, qui sert parfaitement
le système matérialiste qui nous pousse vers le péché
des péchés... De là son succès phénoménal. J'ai
vu moi aussi sur Arte le face à face, dont parle
Georges-Constant (150C102), entre Michel Onfray et
Frédéric Lenoir. J'ai trouvé ce dernier pleutre et nul,
jouant au croyant-rationaliste pour faire bonne figure
face à cet adversaire redoutable. Il m'a fait penser à la
"mission sociale" quand nous paraissions aussi minables.
Lamentable ! J'ai regretté de ne pas être moi-même face à
Michel Onfray, car je l'aurais cueilli, le gars avec ses
grands airs de rationaliste ultra-sûr de lui et qui se
croit tout objectif alors qu'il traîne aussi derrière lui
sa charrette de subjectivité... Il y a bien des failles
dans son système athéologique. Mais c'est bien pourquoi on
ne m'invite jamais à la télévision. Tout est bien
orchestré à la télévision pour servir ce système
rationaliste et athée où la religion n'est invitée que si
elle se tient timidement dans son coin.
Merci pour ce commentaire, frère Rémy.
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20nov13 150C115
Le parti-pris du temps qui vient .
Est-ce que c'est une idée qui peut servir ?
Est-ce qu'il serait utile que je la présente un peu ,
mais alors si elle demande trop d'explications, c'est
qu'elle n'est pas bonne .
Pascale V.-D. d'Ile de France
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Réponse :
Le "parti-pris du temps qui vient" ? Que voulez-vous dire
? Je ne comprends pas.
Développez, s'il vous plaît, ma sœur Pascale. Il y a
peut-être là une idée à prendre. Merci.
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20nov13 150C116
Les gens peuvent comprendre que l'homme bon n'a pas besoin
d'un systhéme, ou d'idéologie, de lois religieuse ou
politique pour le gérer.
Il se gére lui même, librement ne fait que le bien.
L'homme a créé ses systémes qui l'étouffent. Il doit
profondément changer,
vivre autrement, faire le choix de la liberté de la
responsabilité, créé chaque jour un monde bon (intérieure
et extèrieure), libre du
harnais (Rév d'Arès 10/10). Bref, il doit user droitement des Dons
Divins qui leur furent faits (Rév d'Arès 12/7).
L'homme de la rue ne croit pas, n'a pas conscience qu'il
est un Christ potentiel, qu'il est sacré, mais s'il
cherche, réfléchit, il comprendra bien le bon sens de
notre direction de certitude qu'est la pénitence,
le nouveau "contrat social" (entrée 123) naturel et
spirituel.
Peut-on aussi parler de politique pénitente
en dévelopent ce qu'est la pénitence
?
Alain M. d'Ile de France
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Réponse :
L'homme de la rue à qui l'on rappelle qu'il est lui aussi
"un Christ potentiel" ?
Ça, c'est une idée typiquement arésienne !
Je la place dans la liste des possibilités. Un grand merci
pour ce commentaire bref, mais qui apporte une idée très
simple, très bonne, très spécifique de La
Révélation d'Arès.
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20nov13 150C117
Voici un flyer réalisé à la suite d'une prière lors du
Pèlerinage 2013. Ce n'était pas [d'abord] pour la mission,
plutôt pour mettre en image un ressenti, puis le projet
est venu d'un faire un tract complémentaire à ne
distribuer que dans certains cas.
En lisant la Parole (l'escape,
Rév
d'Arès xxiii/4) j'ai ressenti férocement tout ce
qui dans notre monde nous enserre la tête comme un
animal-dévoreur-du-cerveau mais aussi, immobilisant, dont
la mâchoire ne peut que serrer toujours plus les hommes
dont la vie spirituelle est morte ou se meurt.
L'escape est,
depuis les entrées 149 et 150, devenue dans ma
compréhension, toutes "les prises de têtes" comme on dit
en langage familier. La politique est "une prise de tête",
les idéologies sont "des prises de têtes", elles font
partie de l'escape ;
les hommes en ont marre car ils ne comprennent plus rien à
ce que fait la politique, ils n'en voient plus la
direction, les objectifs. Heureusement certains voient
leurs libertés diminuer, mais de là à comprendre que la liberté absolue par
la pénitence,
l'effort sur soi pour être bon, est la voie sans aucune
politique ou idéologie, dans la paix et l'amour du
prochain ?.
Escape, ce mot
vient du Père, il l'inventé pour nous.
Il veut nous montrer par là avec un seul mot tous les
dangers de ceux qui nous coupent de notre vie spirituelle,
de notre image et
ressemblance. Ce mot nouveau me parait très
intéressant car il nous permet de simplifier notre rapport
au monde des idées (idéologies ou politique) pour mieux en
saisir le danger et pour nous convaincre de nous en
libérer sereinement.
C'est un danger spécifique de notre siècle, le Père le
savait. La politique d'aujourd'hui entre dans cette
"colonne" que représente l'escape,
car elle nous dévore de l'intérieur deux fois : La
tentation de tout rationnaliser par la tête qui entraîne
dans son action la coupure avec la vie spirituelle et elle
peut faire de nous des fatalistes désespérés par la raison
raisonnante.
Seul l'œil qui brille de
joie, la rondelle — encore un mot nouveau — peut
nous délivrer, car ce mouvement passe par
l'âme et le cœur de l'homme simple et vrai,
innonde ses pensées, déstructure
l'escape en ouvrant une voie de liberté totale
simple et vraie.
 
J'ai voulu faire un flyer "complémentaire" à donner
uniquement à des personnes avec lesquelles l’échange de
mission aurait porté davantage sur l’idéologie, le
rationnel, le temple du cerveau….Je l’ai voulu à la fois
sombre et lumineux pour trancher entre le rationnel et la
joie, mais aussi avec l'idée qu'ont les gens ordinaires
sur les croyants "doux rêveurs à petites fleurs". Je
voulais lui donner un côté déroutant, contrastant avec les
idées reçues sur les gens de foi. Pour finir, je me suis
dis qu'il était mauvais. Je n'y ai pas retravaillé en
fonction de vos entrées 149 et 150. Je le communique au
cas où il suscite quelque intérêt mais je n’en suis pas
convaincue. Il est verbeux, compliqué, inachevé aussi. Il
y a peut être quelque chose à travailler que je ne vois
pas ? J'ai le trac en le postant ce soir, c'est une
contribution très très hésitante.
Merci pour ces 2 dernières entrées qui relie ma foi et la
vie sociale.
Marie-Hélène R. de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Votre tract est bien, sœur Marie-Hélène, mais
escape est un mot de plus à expliquer parmi les
mots, surtout l'inévitable mot pénitence,
auxquels Dieu donne un sens nouveau (pénitence,
rite,
piété, ) ou une forme nouvelle (escape,
polone, etc.).
Deux mots de sens nouveau ou de forme nouvelles: pénitence
et escape,
je trouve que c'est trop pour une mission de première
approche. Je pense plus sage d'être limité à un seul mot à
expliquer, celui autour duquel tourne tout le changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7),
donc autour duquel tourne toute notre mission: pénitence.
Le mot comme le concept de pénitence est central,
essentiel, dans notre mission. Nous sommes des pénitents
moissonnant d'autres pénitents. Ce mot pénitence certes
apparaît dans votre tract au recto comme au verso, c'est
bien, mais j'ai peur que deux mots à expliquer: escape
et pénitence, ce
soit trop.
Je peux me tromper. Je ne fais ici que dire mon sentiment.
Je passe à vie à expliquer et ré-expliquer ce qu'est la pénitence et c'est
peut-être ce qui me rend vétilleux sur l'usage des mots
nouveaux de La
Révélation d'Arès. Merci pour ce commentaire, ma
sœur Marie-Hélène.
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20nov13 150C118
L'entrée 145 intituléé "l'épître à Diognète" fait une
belle part au refus de la politique.
Revoici donc quelques petits passages : "Les pèlerins
d'Arès, ce n'est pas à l'imagination ou aux rêveries
qu'ils doivent leur foi ; ils ne sont pas comme tant
d'autres les champions d'une idéologie. Ils vivent dans
les cités, chacun dans sa patrie, mais comme un étranger
domicilié, remplit ses devoirs de citoyen, assume les
charges. Ils vivent sur terre, mais sont citoyen du Ciel.
Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l'emporte
sur les lois en recherche du bien. La chair
déteste l'âme et
lui fait la guerre ; l'âme
n'a fait aucun tort à la chair,
mais elle tempère les désirs ; de même les pèlerins d'Arès
ne font aucun tort au monde, mais s'y opposent aux
plaisirs (débridés). L'âme
aime cette chair
qui la déteste, comme les pèlerins d'Arès aiment ceux qui
les détestent. Les pèlerins d'Arès sont dans le monde,
mais leur piété demeure invisible."
Le reste et le petit reste ont
besoin de ces hommes et femmes qui suivront en conscience
ou pas les Pèlerins d'Arès sur le long chemin du changement
du monde.
Tony L. de Touraine
|
Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour cette suggestion.
|
20nov13 150C119
Je n'ai pas encore tout lu mais voici ma modeste
contribution, car demain je pars en voyage quelques jours
et je vais encore creuser mon retard dans la lecture de
votre blog.
Au fil de la lecture je discerne petit à petit le chemin
étroit que vous cherchez.
Lors d'une rencontre avec les 4 x 9 [quatre missions de
neuf Pèlerins d'Arès chacune à Paris] vous nous avez dit:
"Vous trouverez d'autres façon de parler de la pénitence".
Dans cette perspective, il y a moins d'un mois j'ai écrit
ces quelques lignes en guise de préparation d'une affiche.
Il se trouve qu'elles font écho en partie à votre
questionnement et notamment au commentaire 150c56 de notre
frère Denis H. que je ne connais pas. Pour l'heure ce
n'est qu'un brouillon que je n'ai pas encore réussi à
finaliser :
La pénitence est un phénomène
social !
Par rapport à la crise, c’est le besoin de pas avoir
plus que le légitime (indépendance, liberté).
Dans le domaine du travail c’est assainir les relations
humaines plutôt qu'assainir les effectifs
(épanouissement).
Dans le domaine sécuritaire c’est rechercher le bien qui
apporte
la vraie sécurité (la paix).
Par rapport au pouvoir c’est le besoin de ne plus avoir
envie de devenir comme les dominateurs
et de mettre fin à la vengeance
sans fin qu’ils ont engendrée.
ou dit autrement :
La pénitence
est un acte social !
C’est aimer,
en cherchant à assainir les relations humaines plutôt
qu’à assainir les effectifs.
C’est pardonner,
en faisant appel à la justice du cœur plutôt qu’à la
justice légaliste.
C’est faire la paix,
en recherchant le bien seul condition pour une vraie
sécurité.
C’est être libre,
en n’ayant plus le besoin de devenir comme les dominateurs
et de mettre fin à la vengeance
sans fin qu’ils engendrent.
Depuis mardi dernier, au fil des lectures,
deux phrases me sont venues à l'esprit, comme deux
définitions ou objectifs :
Politiser notre refus de la politique, c'est gagner la
reconnaissance à vivre libre
(Rév d'Arès 10/10) sur la base de la pénitence.
Dépolitiser la politique, c'est faire accepter par la
politique notre besoin de vivre autrement.
Ah et je vois aussi que ma contribution est proche de
celle de notre frère Alain Le B en 150C88 !
Éric J. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous aussi vous penchez pour la pénitence
comme argument de base d'une légère mais sensible
politisation de notre mission spirituelle.
La pénitence
semble bien l'idée majoritaire des commentateurs.
C'est évidemment le moteur central du changement
auquel La Révélation
d'Arès demande à chacun de nous de procéder. Pénitence
est aussi un mot qui, dans l'idée des partisans de
"politiser notre refus de la politique", semble un mot qui
opère assez bien un lien entre spirituel et matériel (le
lien entre foi et politique). Pénitence,
mot assez concret, n'a pas beaucoup de
connotations intellectuelles.
Je prends note de votre projet d'affiche, qui peut aussi
inspirer un tract. Mais, comme vous le savez, la question
est délicate et votre projet ne saurait être repris tel
qu'il est. Mais l'idée est là.
Je vous souhaite un bon voyage. Je suis au courant de son
objet: la santé de votre épouse M. Je souhaite de tout mon
cœur que vous trouviez une solution heureuse.
|
20nov13 150C120
J’ai l’impression d’être une tortue, je n’ai pas fini
d’essayer de comprendre un sujet qu’un autre survient.
J’arrive donc toute essoufflée pour apporter ma réflexion
sous forme de tract.
Recto
Les français sont râleurs c’est bien connu
mais sils râlent c’est qu’ils leur manquent quelque
chose.
Ce quelque chose, ils croyaient l’obtenir
de leur président, mais qu’il soit de gauche, de droite,
ils vont de déception en désespoir.
ils ont cru l’obtenir par les syndicats,
beaucoup ont cru à la religion.
Mais ce quelque chose n’est pas venu.
au contraire, ils n’ont récolté que fermeture d’usines,
brimades, lois de plus en plus nombreuses et
contraignantes.
ils se sentent méprisés, incompris, angoissés.
Ils ne voient pas d’issue possible, leur gouvernants.
non plus ….
Verso
Et voilà que tout à coup, soudainement
arrive ce quelque chose qui leur manque tant :
L’appel lointain, à peine audible pour l’instant
de leur Créateur qui les appelle depuis 1974 et 1977 à entrer en pénitence.
Une énorme bouffée de Vérité
vient réamorcer l’espoir que ce monde puant peut devenir
un monde merveilleux, qu’au fond d’eux il y a tout ce
qui leur manque à l’extérieur :
amour, justice de juste, paix, bonté.
il faut les réveiller, pour bâtir un monde neuf. sans
chef ni pouvoir autre que la pénitence
qui donne la joie et la conscience que cette terre est à
tous pour le bonheur de tous.
Les pouvoirs se nourrissent de nos nos petites lâchetés,
mesquineries, égoïsmes, cupidité en nous comptant
habilement le droit d’obtenir ceci ou cela pour nous
faire marcher dans leur combines et mieux nous
engourdir.
Le Créateur , Lui, nous honore et nous responsabilise.
Andréa J. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous aussi pensez que c'est autour de l'idée de pénitence
que doit se réaliser une légère politisation de notre
mission spirituelle.
Ce tract aurait besoin d'être réécrit et allégé, mais il
forme une idée dont je prends note.
Merci, ma sœur Andrés.
|
20nov13 150C121
Bonjour frère Michel, voici mes idées pour réaliser une
affiche:
Oui à la responsabilité individuelle
Oui à l'autogestion
Oui à l'action bienveillante
Rejoignez le Parti des sans parti (sans parti pris)
Pour établir un Nouveau contrat social
Basé sur la recherche du Bien pour tous dans tous les
domaines de la vie sociale.
Recherchons ensemble des solutions à long terme aux
problèmes sociaux, économiques, politiques,
En s'appuyant non sur les instances politiques ou
religieuses mais en mettant en marche un processus de
changement individuel et collectif, là où nous sommes
dans nos entreprises, nos écoles, dans toutes nos
rencontres,
En s'appuyant sur la Vie telle qu'elle est et non sur
les théories et les idéologies qui, tout au long du
20ème siècle, ont montré leur inutilité et leurs dangers
(capitalisme, stalinisme, nazisme et autres)
Face aux grands bouleversements qui s'annoncent, nous
voilà face à un choix simple: Se laisser glisser vers le
chaos économique et politique avec de nouveaux
totalitarismes qui arrivent, ou accepter la voie simple
d'installer le Bien
actif en nous, sans exclusive ni idéologie, le choix de
nous
Relier les uns aux autres dans notre humanité active et
bienveillante pour agir ensemble.
Françoise L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour l'affiche dont vous
suggérez ici le texte. Je
pense qu'elle est un peu verbeuse et demande une
réécriture, mais je ne néglige aucune suggestion.
Merci, Françoise, pour votre contribution.
|
20nov13 150C122
J’apporte ma modeste contribution à ce think tank qui
s’est constitué depuis le 9 Novembre sur comment politiser
notre refus de la politique. Je remercie tous les
commentateurs pour cette riche nourriture spirituelle.
Je me demande comment interpeller ceux qui n’ont plus
d’espoir dans les partis politiques, qui souhaitent un changement dans le
monde et sont disposés à se
changer seux-mêmes, mais, comme le dit avec
beaucoup de clarté notre sœur Marie-Odile (150C57), ne
savent pas par où commencer car “aujourd’hui tout parait
loin, irréalisable parce qu’on a tout globalisé,
mondialisé. On a déresponsabilisé l’individu et l’homme a
perdu confiance en lui.”
Je partage quelques mots simples, inspirés des échanges
dans ce blog, qui pourraient être dits à l’oral ou
imprimés sous forme de tracts.
VIVRE SANS LES POUVOIRS
Les politiques se renouvellent, mais les pouvoirs
continuent de nous oppresser et nous dominer.
Quelle solution pour nous délivrer des pouvoirs ?
Plus de politiques extérieures à l’homme, mais le
CHANGEMENT INDIVIDUEL qui entraînera le changement
collectif !
La Révélation d’Arès
nous appelle à la VRAIE REVOLUTION, la révolution
intérieure.
A cette action révolutionnaire majeure elle donne le nom
de pénitence :
la ré-création de soi à travers le combat du mal en nous
(envie de domination, peurs, préjugés) et la pratique du
bien (amour fraternel,
bonté, pardon, paix).
Soyons des RESISTANTS !
Résistons à l’idée dominante que l’homme ne peut se
CHANGER, devenir BON et vivre LIBRE de toutes formes de
pouvoirs ;
Résistons à la docilité à la loi et aux impôts ;
Résistons à l’attente passive de la miséricorde que
prêche la religion.
CHANGEONS nous mêmes le monde !
La Révélation d’Arès
est un appel libérateur qui vient de Dieu.
Elle invite tous les hommes, croyants ou non croyants, a
devenir pénitents
pour changer le monde
et le délivrer à jamais de l’emprise des pouvoirs.
COMBATTEZ à nos côtés, car ensemble nous sommes plus
forts.
On nous appelle Les Pèlerins d’Arès.
Fernanda E. d'Ile de France
|
Réponse :
Ainsi, ma sœur Fernanda, vous ralliez ceux qui pensent
axer la légère politisation de notre mission spirituelle
autour de l'idée de pénitence.
Merci, Fernanda, pour votre contribution.
|
20nov13 150C123
Merci frère Michel pour cette entrée #150 que je prends
plaisir à lire comme les entrées précédentes.
Je ne connais pas grand chose à la politique, mais pour
l’idée que vous proposez dans l’intitulé "politisez notre
refus de la politique" je suis partant !
Je rejoins les commentateurs qui pensent que c’est sur le
terrain de la pénitence
qu’il faudrait s’orienter.
Les partis politiques, quelles que soient leurs
étiquettes, dans leurs discours proposent toujours plus de
justices sociales, moins d’impôts, réduction de la dette
de la France, réduction du chômage etc., maus une fois
qu’ils sont au pouvoir nous constatons que :
Ce sont des mensonges, manigances et tromperies : les
inégalités s’accroissent, les impôts et les taxes
indirectes augmentent sans arrêt, le déficit de la France
se creuse en milliards chaque jour,
Le chômage explose, les gens sont de plus en plus
désabusés et résignés, ils ne savent plus où se tourner,
il y en a certains qui partent dans d’autres pays croyant
fuir ces injustices, mais ce n’est que répit, car, quel
que soit le pays, ils sont toujours confrontés avec un
systhème politique et son pouvoir nuisible qui domine
l’homme à travers ses lois et l’empêche de s’élever
spirituellement.
Nous devons faire comprendre aux personnes que nous moissonnons que nous
ne sommes pas ennemis de ceux qui font de la politique,
nous les aimons en tant qu’individu, mais on ne peut rien
attendre d’eux.
[Nous pouvons leur dire: ]
"Vous avez le choix entre vos mains :
"Libérez-vous de tous ces systèmes, y compris les systèmes
religieux.
"Ne soyez plus des soumis.
"Soyez des hommes et des femmes pénitents.
"Restaurez en vous l’intelligence
spirituelle et l’intelligence
du cœur.
"Réfléchissons à de nouvelles relations entre les
individus sur notre manière de vivre ensembles pour un
monde plus généreux, plus ouvert, plus tolérant plus
épanoui, basé sur le respect et l’amour."
Je ne sais pas si j’ai été clair, mais merci encore.
Célestin R. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous êtes très clair, mon frère Célestin.
De la part d'un vieux missionnaire comme vous, frère
Célestin, c'est une opinion d'importance.
Je vois que vous vous ralliez à ceux qui pensent que c'est
autour de la pénitence
qu'il faut politiser notre mission.
Un grand merci pour votre commentaire, mon frère.
|
20nov13 150C124
Frère Michel, vous dites en 150C107: "Ce que je cherche,
c'est simplement à introduire dans notre mission
spirituelle, inchangée, quelque chose qui montre aux gens
de rencontre que nous ne sommes ni des anges retardés sur
terre ni des rêveurs, mais que nous partageons leurs
soucis terrestres et que c'est dans cette perspective
réaliste que nous sommes devenus pénitents
et que nous encourageons le public à nous suivre."
Je croyais que c'était ce que nous faisions déjà, de fait,
à la moisson, quand on dit que seule la pénitence
peut dépasser la politique et la religion, le système ?
Nous partageons de fait les soucis des gens puisque nous
ne sommes pas dans notre bulle (sinon nous n'irions pas moissonner), pour la
plupart nous travaillons.
Nous voyons aussi vers quoi se dirige la société, c'est
pour ça que l'on moissonne
pour dire à l'homme qu'il doit reprendre son destin en
main et ne pas l'abandonner aux pouvoirs que l'on croit
naturels.
Je pensais donc, de fait, que cette réflexion était en
nous, tout simplement parce que vous nous l'enseignez et
que La Révélation
d'Ares dit de diverses façons que les systèmes
disparaitrons avec la pénitence
et que c'est cela exprimer notre refus de la politique.
Stéphanie M. d'Ile de France
|
Réponse :
Bien sûr, c'est exactement ce que nous faisons, mais en
restant strictement dans le domaine spirituel.
Et nous continuerons à le faire, mais en
introduisant dans notre propos une petite note matérielle,
plus facilement identifiée par des gens que la politique
commence sérieusement à inquiéter..
Ce que je suggère ici c'est que nous politisions quelque
peu notre propos spirituel pour en faire un message qui
soit fait de propos moins exclusivement spirituels, un
message quelque peu politisé, descendu plus près des
habitants de la terre en butte à une politique qui
commence à leur peser. Parmi ces habitants de la terre que
nous rencontrons il y a des
épis mûrs qui seront peut-être plus réceptifs à
un message un peu plus terre à terre, un peu moins
évocateur des Hauteurs
Saintes, qui tout à trac peuvent leur paraître
inatteignables et les faire passer leur chemin trop vite..
Je crois l'avoir dit et redit de diverses manières dans
mon entrée comme dans mes réponses.
|
20nov13 150C125
Avec l'entrée précédente sur l'idéologie, vous nous aviez
mis sur un sentier étroit vers les Hauteurs.
Avec ce sujet de réflexion, "politiser notre refus de la
politique", vous nous menez sur un fil de pêche au dessus
de l'abîme qui nous sépare de notre stade actuel à celui
qu'on atteindra si cette réflexion se concrètise.
Sous nos pieds, l'abîme de l'idéologie, de la mission
sociale, où je ne sais quoi d'autre que nous n'avons pas
encore envisagé. En face, droit devant, un autre stade
d'évolution de l'Assemblée.
Avec le juste équilibre, la finesse de la pensée et des
mots, nous avancerons sur ce fil et trouverons la porte
étroite.
Je sens venir quelque chose de gros ! Tâche ardue, mais ô
combien stimulante !
Je voudrais revenir sur l'étymologie du mot "politique"
qui possède au moins quatre sens (source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique, (entre autres)
1. Du latin politicus, issu du grec ancien πολῑτικός,
politikos, composé de πολίτης (« citoyen ») avec le
suffixe -ικός (-ique). Son sens est "qui a trait au
citoyen", citoyen désignant l'homme libre (par opposition
aux esclaves et aux métèques) de la Grèce Antique. Dans ce
sens originel, politique est un adjectif. On dit qu'une
chose est ou n'est pas politique, selon qu'elle concerne
ou non le citoyen.
2. Par extension, dans son sens le plus large, celui de
civilité ou Politikos, le nom commun politique désigne
tout ce qui a trait a la gestion de la cité. Il indique le
cadre général d'une société organisée et développée.
Actuellement on l'utilise dans ce sens, par exemple dans
l'expression "la politique d'une entreprise", ou
"politique de confidentialité".
3. Dans un sens plus restreint, politique renvoie à la
constitution et concerne donc la structure et le
fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une
communauté, d'une société, d'un groupe social.
4. Enfin, dans son sens le plus étroit, celui dénoncé par
la Révélation d'Arès, la politique ou art politique, ou
science politique, se réfère à la pratique du pouvoir,
soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité
entre des hommes et femmes de pouvoir, et aux différents
partis politiques auxquels ils peuvent appartenir, tout
comme à la gestion de ce même pouvoir.
En examinant ces différents sens, on voit apparaître un
paradoxe : politique en tant que gestion d'une cité
d'hommes libres devient la science du pouvoir sur les
Hommes, qui, par définition, va à l'encontre de la
liberté. Pas étonnant que nos concitoyens soient
schizophrènes, comme le rappelle Christine M. Le quidam de
la rue, quel sens a t-il en tête ?
Au fil des âges, le péché
gagnant en force par l'impénitence, la politique s'est
pervertie : ambition, jalousie, mensonge, trahison,
vengeance, individualisme, endoctrinement, La politique
actuelle s'est construite sur le péché
et continue à susciter ce qu'il y a de pire en nous. Ce
n'est donc pas la politique elle même qui est en cause,
mais la médiocrité spirituelle. Mais nous avons toujours
le choix : il est possible d'inverser la tendance en
prenant le chemin inverse, c'est le Créateur de l'Univers
qui nous le rappelle à Arès. Contraire de péché
= bonté. Contraire d'impénitence = pénitence.
Pour réformer la politique, il faut réformer le cœur de
l'homme. Un seul moyen : devenir bon. Un seul chemin : la
pénitence.
Il faut faire sentir dans notre mission que la pénitence
et la somme des vertus individuelles qui en
découlera nous permettra de nous libérer du pouvoir de la
science politique en la rendant inutile, ou en la ramenant
à sa simple fonction de gestion d'une petite unité
d'hommes vertueux et libres. Car il n'existe pas de
système vertueux, c'est la bonté
et la sagesse
des hommes qui le constituent, qui en font un système
vertueux. Dans ce système, plus besoin de milliers de lois
pour contrôler ou sanctionner : une seule loi organique
qui mécaniquement régulera le système : la Bonté.
Une idée élémentaire quand on a compris La
Révélation d'Arès, mais difficile à faire sentir
en une phrase dans la rue.
Je tente néanmoins : "Changeons notre
politique de vie. Optons pour la pénitence,
pour retrouver la vertu, se libérer des pouvoirs
politiques et du besoin de chefs.
Alors, le monde
changera en
Bien. Plus de lois, plus d'oppression, seule la
Loi de la Sagesse,
pour tous et pour longtemps."
Je partage le point de vue de certains commentateurs,
qu'opter pour la création d'un parti politique serait
chuter du fil de pêche et manquer notre cible. Trop de
compromission et puis le système ne se laissera pas faire.
Pour finir, je rêve d'un temps, peut-être pas si lointain,
où les princes du culte
religieux et politique conscients de leur débâcle et
acculés par leur échec, viendront prendre conseil auprès
d'un think-tank de Pèlerins d'Arès, suffisamment connu des
médias, pour trouver des solutions spirituelles aux
malheurs frappant les hommes.
Florian L. d'Aquitaine.
|
Réponse :
Une fois de plus je rappelle qu'il ne sert à rien d'aller
chercher dans les encyclopédies tous les sens de
"politique".
Ainsi que je l'ai rappelé à Denis (150C96) et à d'autres
avant lui : "La politique que nous refusons n'a pour moi
qu'un sens très simple: C'est toute activité ayant pour
intention la quête du pouvoir."
Ceci dit, je vois que vous aussi vous êtes partisan d'axer
autour du concept de pénitence
la politisation de notre message spirituel.
Merci pour votre contribution, mon frère Florian.
|
21nov13 150C126
Votre nouvelle entrée est vraiment stimulante [...]
Voici donc une première idée de tract, je travaille sur
d'autres approches.
La
crise actuelle ne fait que commencer.
Elle est annoncée depuis 1974 et 1977 par La
Révélation d'Arès.
Le Créateur nous avertit que cette crise sera profonde
et éprouvante mais qu'elle sera également
une opportunité
extraordinaire pour changer le monde en bien.
Reprenons nos vies en
mains !
La politique n'a pas tenu ses promesses. Les systèmes
auxquels nous avons cru sont dans une impasse.
Dès maintenant, commençons à imaginer ensemble des
orientations et des solutions nouvelles.
Multiplions les expérimentations alternatives en tous
domaines,
explorons d’autres fondements possibles
du bonheur personnel et collectif.
Libérons notre
créativité!
Le potentiel créateur humain ne peut se révéler
pleinement que dans la liberté.
Aucune évolution décisive ne passera par des systèmes de
contrainte et de contrôle.
Les pouvoirs et les institutions nous
déresponsabilisent, nous rendent dépendants et passifs,
nous font oublier notre véritable nature humaine,
capable de dépassement et d’évolution infinie,
créatrice d’elle-même au plus haut point.
Donnons à nos
espérances politiques déçues une nouvelle chance
par la
pénitence
transformatrice et la liberté
absolue.
La Révélation d'Arès
(Message du Créateur donné en 1974 et 1977 à Arès,
Gironde)
rappelle à l'homme qu'il est le co-créateur du monde.
En retrouvant le sens de la vraie pénitence
(non punition ou tristesse, mais effort de changer
pour devenir bon)
l'homme retrouvera sa véritable nature spirituelle libre
et généreuse et, par elle, des solutions nouvelles à la
crise.
Thierry de la Drôme des collines
|
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cette proposition de tract.
Ce tract est trop long. Il ne serait pas lu. Les gens,
sauf très rares exceptions, ne lisent vraiment que ce qui
est bref.
Un bon tract est celui parcouru et compréhensible d'un
coup d'œil de haut en bas
Mais il y a dans ce tracts quelques idées qui peuvent être
reprises.
|
21nov13 150C127
Je suis admirative de la rapidité avec laquelle vous
faites paraître chaque jour les nombreux commentaires qui
vous arrivent concernant cette entrée 150. Commentaires
souvent longs, que vous lisez attentivement et auxquels
vous répondez souvent longuement.
Nul doute que la pénitence
recule les limites de l’impossible.
Vous écrivez d’ailleurs en réponse au commentaire 150C73 :
"J’ai une coronarite carabinée, un rétrécissement aortique
très serré, mais je ne sens pas ces maux, je ne suis pas
le soufflet de forge que je devrais être dans l’effort...
Le médecin qui m’a fait les examens, un crac en la
matière, me regardait avec des yeux un peu ahuris. Bref,
j'ai endossé la vérité existentielle du monde et
maintenant je peux faire davantage de choix.”
Vous êtes le prophète
de la pénitence. Vous nous donnez confiance.
Votre exemple m’aide à me redresser
Quand vous avez sorti l’entrée 150 le 9/11 et lancé cette
réflexion qui peut aboutir à introduire un peu de
politique dans le spirituel, pensant à la parabole d’Uzès
(article "Existentialisme" dans "Et ce que tu auras écrit"
Le Pèlerin d’Arès 1993/1996), j’ai craint que sans vous,
frère Michel, et insuffisamment pénitents,
nous ne nous fassions récupérer par le système.
Mais en lisant les nombreux commentaires des frères et les
réponses que vous apportez où votre enthousiasme est
perceptible, après m’être sentie noyée, l’horizon
s’éclaire.
En mission, il m’est arrivé à plusieurs reprises, pour
montrer l’importance de la pénitence
comme solution aux problèmes de société, en
m’appuyant sur cette vérité que l’on peut lire dans le Sermon sur la Montagne
(Matthieu 7/18) que le bon arbre ne peut pas
donner de mauvais fruits, ni l'arbre malade de bons
fruits, de dire à la personne rencontrée que si nous
gardons au fond de nous le mensonge, l’égoïsme, le goût du
profit, la rancune, etc., ne sortiront alors de nous que
des solutions parasitées par ce qui nous habite.
Pas difficile alors de comprendre que si nous installons
au fond de nous l’amour
du prochain, le goût du vrai,
la paix, si
nous devenons libres
de tout préjugé et si nous recherchons
l’intelligence du cœur, seules des choses bonnes
pour tous sortiront de nous. Mais ça, ce n’est qu’une
explication qui reste dans le spirituel.
Peut-être que, pour politiser notre refus de la politique,
nous pourrions dire: "Voilà ce que décident les
politiciens pour régler les problèmes de la dette, du
chômage etc..., voilà ce que nous, disciples de La
Révélation d’Arès, nous vous proposons."
Madeleine de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire.
Vous aussi donnez la première importance à la pénitence
comme élément de politisation.
Comme je l'ai déjà dit, pénitence
semble bien être le mot le moins spirituellement marqué de
la langue française qu'utilise le Père dans La
Révélation
d'Arès, si on le compare à des mots comme
Dieu, péché, piété, etc. trop marqués
spirituellement et inutilisables pour "politiser notre
refus de la politique."
Si nous politisions carrément notre propos avec le
vocabulaire politique que certains recommandent (plusieurs
commentaires non publiés, trop déspiritualisés) sans
introduire un terme comme pénitence,
même insolite dans le discours politique, nous risquons de
nous prêter ou d'avoir l'air de nous prêter au mensonge
politicard et à la démagogie classique et à trahir l'amour du prochain
et de la vérité
qui nous guide.
Mais nous devons passer par une porte argumentaire très
étroite, parce que la vie politique et la vie sociale
n'ont rien à voir avec notre concept de la
liberté et du changement
de vie (pénitence) qui ne peut se faire sans
cette liberté-là, mais
que nous ne pouvons pas développer trop largement ni trop
hardiment sous peine de passer encore pour des romanesque
ou des rêveurs, du moins pour le moment. Je ne cesse pas
de penser au dosage nécessaire, très difficile à formuler.
|
21nov13 150C128
Pour continuer sur le sujet de ce blog, une réflexion sur
la désobéissance et obéissance.
"L’homme qui ne peut qu’obéir est un esclave" (citation
d’Erich Fromm "De la désobéissance").
Depuis l’aube des temps l’homme a refusé toute domination
qui n’était pas volontairement consentie.
Tous les pouvoirs ont justifié leurs idéologies par ce
concept : L’obéissance est une vertu, et la désobéissance
un vice.
Dieu ne nous parle pas de désobéir, mais d’accepter de
suivre volontairement et librement sa Parole pour le
bonheur de l’homme.
Si les pouvoirs bâillonnent l’homme, tôt ou tard il fera
tout pour désobéir, l’Histoire le prouve. L'homme ressent,
écoute sa conscience et son cœur.
Quand l’homme obéit aux pouvoirs politiques, religieux ou
autres, c’est beaucoup par faiblesse
(Rév. d’Arès 27/8 ), il croit se sentir en
sécurité et protégé, c’est un leurre.
L’obéissance peut être obtenue par la contrainte ou par la
force, mais un jour la majorité peut aussi avoir les
moyens de renverser la minorité.
La désobéissance doit évoluer aussi dans le domaine des
traditions, cultures, superstitions, idoles, idées reçues,
conformismes de toutes natures. Cela est apporté par le
savoir, la connaissance. Il faut oser être indépendant,
audacieux face à ces pouvoirs de nuisances.
Ceci m’a fait réfléchir à une ébauche de tract que voici :
Cessons d’abandonner notre libre arbitre
pour obéir à la politique.
L’homme subit et fait subir à ses semblables par des
choix contre nature, plus de souffrance que d’amour.
Les joies et bonheurs des humains sont rares et
passagers, surtout dans la tourmente de crises
politiques qui se succèdent. Ne soyons pas révoltés mais
révolutionnaires au sens pacifique du terme.
Nous n’avons pas d’autre choix que de nous changer
en bien et de retrouver notre vraie nature.
Elle est divine et n'est soumise aucun système
politique. Cela prendra du temps, de la patience,
ne désespérons pas,
L’homme ne doit pas oublier qu’il est sacré par les dons
que le Créateur lui à donnés. Certes il a un corps
animal mais il peut aussi se recréer Dieu. S’il se donne
la peine de chercher, s’il réfléchit, s’il agit sur lui,
il peut comprendre que sa force métaphysique est
supérieure à sa force physique et que la vertu — amour,
pardon, liberté, non-jugement, paix intelligence
spirituelle — qu’on appelle pénitence
est en quelque sorte une politique plus puissante que la
politique du système. Parce que la pénitence,
la création de son âme,
lui ouvre les portes d’un univers sublime dès
maintenant.
Simone et Jean Pierre du Limousin
|
Réponse :
Merci, sœur Simone et frère Jean-Pierre, pour cette
proposition de tract.
Il n'est pas à proprement parler politisant. Il reprend,
en la soulignant, une argumentation que nous faisons déjà
par notre mission spirituelle.
Gardons-le tract cependant pour y puiser peut-être une
idée ou deux.
Il faut bien comprendre que politiser, c'est offrir un
choix politique. Politiser, c'est s'adresser à l'électeur,
même en dehors des périodes d'élection, même sans assommer
l'électeur sous un programme comme font les partis
politiques. Ce n'est pas seulement s'adresser à l'homme
moral, la créature sacrée, comme nous le faisons.
C'est là, comme je le dis à Madeleine (150C127), un
problème difficile pour nous, parce que nous devrons
formuler le choix que nous offrirons dans son enrobage
spirituel, et pour le mental moderne c'est contradictoire.
Mais il faut quand même chercher quelque chose que l'homme
de la rue puisse politiquement choisir tout en l'orientant
vers une changement de
vie spirituel. C'est par cette porte argumentaire
très étroite que nous devons chercher à passer. Est-ce
possible ? Oui, je le crois, mais difficile.
Autrement dit, il nous faut quand même alimenter quelques
vérités élémentaires immédiatement perçues pour l'homme de
la rue en même temps qu'on lui montre la direction sublime
des sentiers vers les
Hauteurs Saintes. On est là plus ou moins dans
un problème des grandeurs incommensables. C'est quelque
chose de très difficile à trouver et mettre au point.
|
21nov13 150C129
Dans un lointain passé je faisais de la politique, et,
ayant eu un mal de chien terrible à me déculturer du
mental politique, j’avoue que je suis assez réticent pour
remettre ne serait-ce que l’ongle d’un doigt dans ce
domaine.
Et pourtant le souci que notre espérance qui se situe hors du temps puisse
être relié aux hommes dans le concret et dans le présent,
me semble judicieux.
Alors je me mets moi aussi à réfléchir sur ce sujet. Je
relis la Parole avec cette préoccupation en tête, et je
repère un point très intéressant qui est concomitant entre
la Parole et la substance du mouvement de mécontentement
qui se fait jour en France et qui risque de prendre de
grande proportion : La possession ou la dépossession.
Il y a peut être là un fil à dérouler.
Cela apparaît dès La
Révélation d'Arès (2/1-5), où l’on voit nettement
le besoin de possession [qu'éprouve Adam],
qui devient un besoin de domination,
jalonner l’évolution du péché
:
[citation complète de Rév d'Arès 23/1-5]
Dans La Révélation
d'Arès (v/1-9) on voit l’aberration, la folie de
ce besoin de posséder et a quel point l’homme se détourne
de sa destiné, qui est une destiné spirituelle et de
bonheur :
[citation complète de Rév d'Arès v/1-9)
Il y a bien d’autres passages traitant de ce sujet. Je ne
vais pas les compiler, ce commentaire deviendrait trop
long.
On pourrait donc politiser le "besoin de ne pas avoir", le
"besoin de ne pas posséder", le "besoin de ne pas
consommer pour consommer", le "besoin de ne pas
s’enchaîner" à toutes ces acquisitions et train de vie
qu’ils impliquent, qui ne sont que des leurres et qui ne
participent en rien à l’épanouissement des hommes, et qui
même au contraire le contrecarre.
Nous agirions à la fois sur le vécu des hommes, et sur le
système lui-même, en nous passant de lui, lui qui a tant
besoin que nous ayons le besoin d’acquérir pour perdurer
et nous dominer. Nous aborderions le fond et la surface.
Dominique B. de Montreuil (Ile de France)
|
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Je ne crois pas que le souci immédiat des gens que nous
rencontrons dans la rue soit "La possession ou la
dépossession."
Là vous entrez dans une réflexion plus philosophique, donc
plus idéologique, en tout cas plus lointaine, que les
problèmes immédiats qui commencent d'inquiéter très
sérieusement la population française.
C'est surtout sur ces points de préoccupation de l'instant
que je souhaite que nous montrions dans la rue aux
personnes de rencontre que nous sommes des citoyens en
butte aux mêmes inquiétudes qu'eux et non des anges
attardés.
Mais vous avez exprimé votre point de vue et je vous en
remercie. Il est certain que nous devons aussi montrer que
nous voyons loin... Mais comment voir loin en choisissant
des problèmes qui sont aussi immédiats. C'est toute la
question.
|
21nov13 150C130
Il m’arrive presque systématiquement de dire aux personnes
que je rencontre dans ma mission que les Pèlerins d’Arès
sont une fraternité déstructurée sans hiérarchie ni chefs d’aucune
sortes, une "anarchie de pénitents"
(les deux termes ayant été définis) et que la seule chose
qui cimente notre fraternité est la plateforme mentale et
spirituelle que constitue La
Révélation d’Arès.
J’ajoute volontiers que nos assemblées
libres sont en quelque sorte des laboratoires du
monde changé,
qu’un jour il n’y aura plus de police, de tribunaux etc.
J’aime aussi souligner que nous sommes des hommes et des
femmes de tous horizons comme eux, qui partagent leurs
quotidiens avec ses peines et ses joies, le travail, la
famille, etc. Tout ça me paraît effectivement important.
Un Pèlerin d’Arès, c’est un individu banal, à ce détail
près — qui fait toute la différence — qu’il a la volonté
farouche de se faire une âme
et de changer le monde
en Bien par le
retour de la vie spirituelle jusque dans ses actes les
plus quotidiens. C’est un réaliste qui assume la Création
dans sa complexité faite de matérialité et de
transcendance.
Cela fait une semaine que je réfléchis et essaie
d’apporter une contribution valable à cette réflexion. Je
trouve cela terriblement difficile. Difficile mais
salutaire. Nous nous devons de trouver un langage qui soit
compris par l’homme de la rue.
Toute idéologie n’est au fond qu’une interprétation
dégradée et mensongère du grand Idéal de Bonheur Édénique
[et Évangélique]. Mais nous devons pouvoir utiliser
partiellement notre lexique pour véhiculer notre
Espérance. Quelques petits débuts d’idées dans ce sens,
tout à trac.
Imaginons une sorte de démocratie idéale, dépouillée de
tout arbitraire et pouvoirs mais gorgée de Bonté
et d’Intelligence,
on ne serait pas loin des assemblées
souveraines
d’elles-mêmes (Rév d’Arès 8/1).
Le petit reste
n’est-il pas la genèse d’un Peuple,
un peuple de sacerdoce
(Rév d’Arès 36/20) destiné à être un jour
universel (la grande Fratrie planétaire enfin réunie sous
la bannière du Bien
accompli), un Peuple
qui se formera lentement au sein des peuples engendrés par
l’Histoire et ses violences. Comme vous l’avez écrit
quelque part dans ce blog, rejoindre l’assemblée
est "un acte de séparation."
Le monde de Bien
sortira de ce monde de péché
par l’abandon d’un certain concept du progrès (politique,
juridique, technique etc.) et l’adoption d’un nouveau
concept : celui de progrès des âmes.
Espérer un monde meilleur sur un fond de principes et de
valeurs inchangés est illusoire, le système d’Adam
[Rév
d'Arès 2/1-5] ayant donné tout ce qu’il pouvait.
Réformer, amender le système est insuffisant. Il faut
désormais changer
de principes et de valeurs. L’intellect doit redevenir ce
qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : Un outils
merveilleux au même titre que la main, le prolongement du
cœur.
Doivent devenir déterminante l’implication de l’âme
dans la vie sociale et la gestion matérielle de la cité.
Seuls des pénitents,
des hommes qui se dominent peuvent durablement dominer la
matière, ses formidables ressources et puissance de même
que la complexité de la vie. Le monde politique est un
chaos organisé.
Le lien social se délite dit-on. Rien n’est plus solide
qu’un tissu social fondé sur la pénitence
où l’autre n’est plus perçu comme un citoyen (soumis aux
mêmes lois que moi) mais un autre moi-même. On peut
envisager en effet de définir les termes d’un nouveau
contrat social fondé sur des valeurs autant spirituelles
que matérielles.
Les Pèlerins d’Arès sont des citoyens du monde. Un certain
Anacharsis Cloots, député à la Convention en 1792 a rédigé
un projet de constitution pour la première république :
"La République du Genre Humain" où il entend appliquer à
la lettre le principe d’universalité. Je ne l’ai pas
encore lu mais le titre est très évocateur…
Quel programme des Pèlerins d’Arès peuvent-ils promouvoir
? L’expérience du Bien.
Autrement dit : la pénitence,
seule force véritablement civilisatrice.
Les hommes affirment volontiers un besoin d’identité, de
racines. Ils se veulent de quelque part. Ils n’ont pas
tort : l’homme n’est pas né du hasard ou de la nécessité
: il est le fruit d’une Volonté
transcendante, d’une Intention sublime.
Tous les hommes sont l’image
et
la ressemblance du Tout Autre et, de ce fait, ils
sont nantis des mêmes dons en toute égalité ; le Père ne
favorise ni ne préfère aucun de ses fils.
Ils ne peuvent pas plus se passer de Vie
spirituelle et d’âme
que d’air et de poumons. Du moins pas durablement et pas
sans dommages. L’homme
sait qui il est quand son Père lui parle [Rév d'Arès
1/9].
La politique se fait une gloire d’avoir fait avancer le
monde. Elle revendique cet héritage dont elle entend
défendre le caractère sacré. En fait, il est urgent de se
réapproprier notre véritable Héritage,
un héritage que nous choisissons : nous nous inscrivons
délibérément dans la très longue chaine prophétique en
lutte pour le rétablissement d’Éden jusqu’à nos jours.
Les hommes partagent toujours l’essentiel : ils sont bien
liés par une communauté de destin. Tout ce que nous
faisons est une grâce ou une malédiction pour quelqu’un
dans le monde. Ce qui sort de moi ne connaît aucune
frontière : Bien et mal irradient et se répercutent au
hasard jusqu’aux confins de la terre. Quelque chose en
l’homme n’est pas dimensionné et s’étale (Rév
d’Arès II/4) inexorablement. Aujourd’hui, nous
partageons le péché
et les plaies de Job quel que soit l’aire de civilisation,
le pays auquel nous appartenons. Nous pouvons petit à
petit partager la vertu et ses bienfaits : Reflux
progressif du mal et du malheur jusqu’au triomphe du
bonheur et de l’immortalité.
Les hommes n’ont pas besoin de la loi pour s‘unir.
L’humanité bat naturellement d’un seul cœur. Pour
retrouver le bonheur, il faut que l’homme soit
libre [Rév d'Arès 10/10], libre en plénitude, que
rien n’entrave l’exercice des dons sublimes qu’il a reçus,
pour qu’ils puissent donner à plein et générer leurs
grâce. Il faut que l’homme se rende libre
de ne plus pécher.
[Il faut qu'il] existe vraiment. La politique ne lime pas
opportunément les crocs d’une bête féroce, elle émousse,
et c’est une catastrophe, la générosité naturelle d’un
Dieu en puissance.
Un dernier mot sur la notion de courage. Parfois des
missionnés nous reconnaissent du courage et nous le
disent. Je crois que l’homme est encore très sensible à
cette vertu
(notre société est de peurs et de conformismes). Je doute
que les hommes reconnaissent beaucoup de courage à la
politique. Il y a peut-être quelque chose à creuser dans
ce sens…
Je ne suis pas certain qu’il y aura quelque chose à sauver
de tout cela… Peut-être y aura t-il néanmoins au détour
d’une phrase quelque chose propre à inspirer une idée
constructive ?
Pour l’heure, je ne suis malheureusement pas capable de
faire mieux. Néanmoins, je continue à réfléchir.
Laurent R. d'Ile de France
|
Réponse :
Voilà une belle démonstration des perspectives arésienne,
mon frère Laurent. Je pense que, dans la mission dont vous
êtes membre à Paris, quand c'est votre tour de faire
l'exposé public au local, vous brillez et c'est très bien.
Votre foi, d'un sacré réalisme, si j'ose employer cet
oxymore, s'exprime ici en quelque cent lignes, ce qui est
peu au regard des théologies religieuses surabondantes.
Mais ces quelque cent lignes montrent par leur
bouleversante simplicité qu'on ne peut s'improviser
Pèlerin d'Arès. Il y faut du temps. Et en même temps,
notre foi ne saurait être à l'usage exclusif de quelques assemblées. Nous
faisons tous nos efforts pour nous ouvrir à la curiosité
du monde, pour dire à tous les humains: Cette Parole de
Dieu à Arès n'est pas faite pour des initiés, mais pour
tous.
Il nous fait voir clairement notre position spirituelle et
vous en faites ici une démonstration très claire. Nous
avons l'impulsion et la volonté d'un très grand mouvement
spirituel... mais nous ne sommes pas un très grand
mouvement spirituel. C'est là une de nos difficultés parmi
d'autres. Nos moyens de politiser notre mission
spirituelle sont dérisoires et pourant le contenu ! Ah !
Oui, quel magnifique contenu, que vous venez d'exposer
dans ce commentaire.
Nous avons une autre faiblesse. Contrairement aux
religions qui ont toutes, mêmes les petites, une
perpétuelle tentation à l'impérialisme — chaque religion
est la meilleure, l'unique — , nous n'avons pas du tout
cette tentation. Nous sommes les serviteurs de nos frères
les hommes. D'où notre élan naturel à proposer à monde
sans pouvoir ni chef, donc sans politique, mais nous
savons que beaucoup d'hommes ne sont pas prêts à le
comprendre ; il sont plutôt prêts à croire cela folie. Ils
sont contre la politique, mais n'en sont pas arrivés à
admettre que des hommes de bonne volonté n'ont pas besoin
de chef.
Mais votre commentaire me dit que nombreux commencent à
être parmi nous ceux qui ont un concept très exact de ce
que nous croyons et de ce que nous projetons de devenir au
sein de la communauté humaine. Alors, encore merci.
|
21nov13 150C131
Comment politiser notre refus de la politique, montrer à
l'homme de la rue vivant dans le concret et l'immédiateté
que nous sommes proches de ses préoccupations ?
À mes yeux, certes pas en faisant de la politique au sens
commun d'aujourd'hui ou en voulant imiter les partis
politiques, car ils sont toujours attachés aux pouvoirs
donc à de la domination.
Nous nous sommes attachés à retrouver notre liberté qui
est d'abord celle, intérieure, de notre pensée. Ensuite
comme le souligne Alain très bien réapprendre à user des
dons divins accordés à l'homme.
Réveilleurs de conscience ? Utopistes réalistes ?
"Extra-terrestres" ? Ou plutôt, selon le bon mot de notre
sœur Nicole des terrestres extra Voilà comment on
pourrait qualifier les Pèlerins d'Arès.
Notre idéal, notre "direction de certitude" va au delà,
bien au delà d'un parti politique pour s'attaquer
carrément à la racine des maux et de la souffrance sur
terre.
La racine des mayx, c'est l'absence de pénitence
de trop de terriens ! C'est-à-dire le manque d''intelligence
spirituelle ou d'intelligence
du cœur, pour accomplir
du Bien et répandre la paix, pardonner,
augmenter l'amour
au sens universel etc., pour trouver une nouvelle manière
d'agir et de se comporter.
La pénitence ou
changement en Bien
est d'abord individuelle, mais résonne vite positivement
sur notre entourage. Encore faut-il la vouloir, la choisir
et ne cesser de la faire entrer dans sa vie.
Au désespéré, je dirai que l'on a déjà vu cela bien
souvent "frémir" à diverses époques sur notre planète.
Cela se produit à chaque fois que ceux qui n'ont plus rien
à perdre trouvent la force de dire non à des pouvoirs
souvent totalitaires. Les ouvriers polonais de
"Solidarnosc" à Gdansk dans les années 80 n'ont ils pas
dépassé les marionnettes de pouvoir qui les tyrannisaient
? Je me souviens d'un souffle extraordinaire, dont on
parlait dans la rue et que les médias suivaient.
Mandela, Martin Luther King , Gandhi ont déjà été cités et
on pourrait rajouter Aung San Suu Kyi Prix Nobel de la
Paix qui a défié le pouvoir birman avec un appel à "une
révolution des consciences" non violente.
Mais voilà ! Nous sommes tombés "en servitude volontaire"
pour faire écho à Boileau depuis si longtemps !
Depuis la génération d'Adam, les hommes s'asservissent
eux-mêmes à leurs désirs immédiats,.
D'ailleurs l'écriture n'est elle pas née d'abord du besoin
de compter ses troupeaux, ses récoltes, ses
habitants... et les richesses immédiates ont vite
rapetissé l'homme, diminué ses jours et sa vie déclenchant
un cycle de souffrances ininterrompu depuis. Les Hébreux
avaient des juges
puis ils ont réclamé un roi,
Saül et de nos jours le citoyen trouve normal
pour ne pas dire "naturel" d'élire un chef, un
représentant, pensant que la démocratie demeure le
meilleur des modèles alors qu'elle est à bout de souffle.
C'est notre héritage malgré nous dont il faut enfin nous
dépêtrer.
Car enfin c'est étonnant cet acharnement et obstination à
toujours reproduire le même mauvais scénario, à ne rien
vouloir imaginer d'autre et surtout à étouffer ou éliminer
ceux qui font renaître un élan, un enthousiasme, un
possible pour ramener vers un monde meilleur.
La Révélation d'Arès
redonne à chacun sa dimension sacrée, unique ; elle fait
de nous des gens qui osent penser que c'est possible
d'améliorer le monde en commençant par s'améliorer eux
mêmes.
Et oui... balayons d'abord devant notre porte !
Elle est là la Bonne Nouvelle : on peut évoluer en mieux
et changer.
Reprenons ce pouvoir là au moins.
Alors, on change ?!
On peut danser aussi, car c'est réjouissant de réaliser
que nous avons été créés pour Bien Autre Chose que ce à
quoi nous nous sommes réduits.
Les partis politiques avec leurs slogans nous paraphrasent
déjà : "Le changement c'est maintenant" comme de gros coucous prêts encore
une fois à s'installer dans un nid qu'ils n'ont pas su
construire. Ils empruntent des mots mais les rendent vides
de sens.
Les idées sont faites pour être vécues disait Malraux. Et
bien notre changement vers le Bien,
nous, nous le vivons, c'est ça la différence, notre
différence profonde et vraie.
"Pourquoi m'y investir ?" peut me répondre le désespéré,
"puisque je ne suis pas sûr d'en voir le résultat ?"
Si moi je peux en constater déjà un effet bénéfique sur ma
vie personnelle et sociale, pourquoi pas vous ? Et enfin
qu'avez-vous à perdre : Rien puisque vous êtes sans
espoir, mais à gagner : Tout ! La vie, la survie, le salut
et la résurrection)
Mais cela nous est bien dit : Quatre
générations
ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Et puis la générosité et la bonté ne se mesurent pas qu'à
un philtre personnel et temporel .
Mon parti est pris, grâce à vous, Frère Michel,
Je vous respecte infiniment.
Sylvie Paradis d'Ile de France
|
Réponse :
Comme tout cela est bien dit ! Quel talent, ma sœur Sylvie
! Vous ne proposez pas vraiment de solution, mais vous
présentez les choses d'un façon brillante et vivante, que
pour ma part j'aime beaucoup.
Je pense qu'il y aura quelque chose à prendre dans ce
commentaire, ne serait-ce que dans la façon de dire.
Le Message que nous véhiculons, tantôt le tract à la main
dans la rue, tantôt dans nos conversations, nous vaut
l'estime de ceux qui nous écoutent, mais ils ne cheminent
pas pour autant sur le sentier
que nous avons choisi... ou plutôt que nous avons vu la
Main du Père nous désigner. Il y a du miracle en chacun de
nous.
Miraculés, nous paraissons des inadaptés, des misfits
dit-on en anglais. Parce que nous sommes des faucons.
La foule, elle, est celle d'un immense poulailler où tout
le monde dort sur le même perchoir et autour duquel tout
le monde picore sans trop s'éloigner. Malraux disait "Les
idées sont faites pour être vécues," mais je dis qu'elles
sont surtout faites pour faire de la foule une poulaille.
Il est vrai que d'apparence — et pour quiconque (c.-à-d. à
peu près tout le monde) ne creuse pas — nous ne sommes pas
aisés à définir. Ils sentent, bien sûr, une passion chez
nous, mais ils pensent comme la dernière phrase de "L'Être
et le Néant": "L'homme est une passion inutile."
Nous avons bien conscience que la mission est difficile et
que la politiser ne réduira pas considérablement sa
difficulté. Mais comme vous le rappelez: Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Voilà
bien pourquoi il nous faut simplicité, bonne humeur et
vie, oui, de la vie. C'est exactement ce que vous avez.
Mais bon ! Nous tous avons tout cela.
Merci pour votre commentaire, que j'ai lu avec grand
plaisir.
|
21nov13 150C132
En 1974 puis en 1977, le Créateur choisit la France pour
parler au monde et dit :
Il est temps que Je
libère les nations. Car Je n’ai établi aucune
principauté (politique, religieuse, financière),
c’est le monde qui l’a
établie ! (Rév d'Arès 3/1).
Ainsi, le Père rappelle qu’il n’a jamais divisé l’humanité
en états et préconise le dépassement de la politique par
la vie spirituelle, qui n’a rien à voir avec la religion.
Ceci est le texte d’accroche d’une petite vidéo que nous
avons sur le site de "L’Eau Forte" à Bordeaux
http://www.revelation-ares-bordeaux.info/index.php/la-france-acceptera-telle-son-destin-spirituel-
Un petit groupe d’affinité — il y a déjà 5 ans (de
mémoire) — avait déjà fait une mission sur le thème "La
France acceptera-t-elle son destin spirituel ?" en
s’inspirant d’un texte paru dans la revue "Frère de
l’Aube." Nous avions confectionné un tract, une affiche et
une brochure avec le texte suivant :
"La France est plongée dans une grave crise économique et
sociale (chômage, dette de l’état, délocalisation, crise
du pétrole, spéculation, prix lourd de la protection
sociale, pouvoir d’achat en baisse…) La politique, qui
s’en tient actuellement à créer toujours plus de lois et à
distribuer l’argent des uns vers les autres, se montre
incapable de résoudre cette situation et nous sommes de
plus en plus nombreux à nous demander quelles sont les
raisons de cette inefficacité. Le destin que nous dicte la
politique est loin d’être le meilleur et pourrait bien
nous mener à la catastrophe tout simplement, parce que la
solution aux problèmes de la France et du monde n’est pas
d’ordre politique, mais uniquement d’ordre spirituel.
Malheureusement, nos dirigeants ne l’avoueront jamais, car
ils devraient alors reconnaître leurs cruelles limites."
Si nos gouvernants nous laissaient librement aller les uns
vers les autres, notre capacité spontanée et générale de bien, de générosité
et d’entraide fraternelles nous surprendrait. Nous
verrions que le risque de la liberté absolue est moindre
que celui du système. Hélas, les pouvoirs n’accepteront
jamais cette évidence. Au contraire, en affirmant que la
solution à tous les problèmes actuels se trouve dans la
loi, la force, l’impôt, ils justifient leur place et
étouffent dans l’homme le courage, l’amour, la créativité.
Les pouvoirs ont, à toutes époques, rejeté tous ceux qui
pourraient faire mieux qu’eux.
La plupart d’entre nous acceptent cette situation par
habitude, lâcheté ou paresse. La multitude est convaincu
qu’elle est incapable de prendre son destin en main et de
se gérer elle-même en se bonifiant, tout simplement parce
que les pouvoirs ont toujours affirmé que l’homme, qu’ils
considèrent irrémédiablement faible et mauvais, a
absolument besoin d’une autorité pour le guider et qu’il
n’y aura jamais aucune autre alternative que la politique.
Pourtant, il existe une autre voie, celle du
bien, de
l’amour, du pardon,
du respect d’autrui...
Épuisée et souffrant silencieusement de la lente
disparition de ses qualités humaines comme politiques, la
France reçoit à Arès en Gironde, en 1974 et en 1977, la
visite de son Créateur. Celui-ci rappelle à l’homme sa
véritable nature qui n’est autre que spirituelle. La
France est donc choisie pour faire prendre conscience aux
hommes que la voie des pouvoirs et des systèmes n’est pas
la bonne et que la seule voie intelligente est celle de la
recréation d’un monde sur des bases spirituelles, mais non
religieuses, faites de bon sens et d’efficacité pratiques.
Encore faudrait-il qu’elle le sache et qu’elle l’accepte.
Si la France prend résolument son destin spirituel en
main, elle jouera pour le monde un rôle fondamental et
novateur. En se recréant bonne, l’humanité résoudra ses
problèmes. Les lois, les structures et les chefs
n’éveillent pas la conscience des hommes. Aucune loi n’a
supprimé le racisme, la haine, les préjugés, le mépris,
l’égoïsme. Aucune loi n’a rendu l’homme meilleur. D’abord
méfiants et sceptiques, les Français finiront par ne pas
trouver si stupide cette voie de la bonification
intérieure qui sera la grande chance de notre pays et du
monde, si nous le voulons.
Tôt ou tard, deux options s’offriront à nous :
La première est la solution facile de l’état super
autoritaire vers lequel on s’achemine.
La seconde serait un pouvoir intelligent, qui
déréglementerait, désengagerait l’état progressivement et
redonnerait confiance et dynamisme à la société. L’homme
développerait l’amour, la justice et la droiture et
briserait ses envies de colère, d’impatience, de recours
aux lois et, pire, à la guerre. Cette seconde voie serait
une transition vers la spiritualisation générale sans
pouvoir, sans structure, sans dogme, sans chef.
Oui, ensemble, nous pouvons bâtir une société heureuse et
harmonieuse faite d’hommes vertueux, réfléchis et
courageux, divers mais complémentaires, une société libre
et souveraine d’elle-même, dotée d’un service public
minimum de forts et sages au service des petits.
Les échecs des idéologies et les déceptions causées par la
démocratie n’arrivent pas par hasard quelques années après
le retour du Père. Celui-ci les avait envisagés. Il ne
tient qu’à nous maintenant de prendre notre destin
spirituel en main et d’admettre que nous pouvons très bien
nous gouverner nous-mêmes ! »
À la relecture [de ce commentaire], je vois que le mot pénitence n’est pas
prononcé. Mais c’est peut-être une base pour y réfléchir.
Nous ne l’avons fait qu’une seule fois sous cet angle à
Bordeaux.
Reprendre une mission sous cette accroche ?
Ou bien « Le destin de la France ne se fera pas par la
politique mais par la Vie
spirituelle ? »
Philippe d’ Aquitaine
|
Réponse :
Vous faites l'état des lieux et je vous en remercie, frère
Philippe. Je crois qu'à peu près tous les Pèlerins d'Arès
engagés sont ici d'accord avec vous.
D'autres missions ont été faites en France
sur le thème de "La France acceptera-t-elle son destin
spirituel ?", un article de notre frère Claude M. dans
"Frère de l'Aube", mais je n'ai jamais eu d'échos des
résultats de cette mission. Je pense qu'il n'y eut pas de
résultats. Peut-être était-elle faite dans un esprit
encore trop proche de la "mission sociale" ? Le texte que
vous citez dans le présent commentaire me paraît en effet
déspiritualisé.
Je note que vous êtes partisan d'une argumentation
politisante tournant autour du concept de pénitence.
Merci, frère Philippe, pour votre participation.
|
21nov13 150C133
Je comprends que dans votre question "politiser notre
refus de la politique ?" le terme "politiser" est à
prendre au sens d'organiser la gestion de la collectivité
pour répondre aux graves problèmes du moment, alors que
dans "refus de la politique' le mot "politique" est à
prendre au sens "d'activité ayant pour intention la quête
du pouvoir", selon votre définition.
Cette ambiguïté a peut-être gêné certains commentateurs.
Plus généralement, les enjeux d'une légère politisation
(au sens vu plus haut) me semblent trop mal compris par
une bonne part du petit
reste.
Il me semble que la pénitence
ne peut pas être la réponse à votre appel : "Pour être
[plus] clairs il nous faut montrer le fil tendu entre le
présent et un futur très lointain". Proposer un message
tentant de mêler pénitence
et politique au sens "activité ayant pour intention la
quête du pouvoir", comme le font beaucoup de
commentateurs, cela me semble être une façon polie de vous
répondre qu'une légère politisation n'est pas possible, au
sens "gestion de la collectivité."
Une autre approche plus conforme à l'esprit de votre
question, comme celle basée sur la générosité et la
liberté, comporterait dans ce contexte trop de risques de
dérive idéologique ou de récupération politicienne que les
Pèlerins d'Arès ne seraient pas prêts à assumer. Je pense
ainsi que la mission de rue devrait continuer comme elle
le fait actuellement sous votre impulsion, avec un contenu
tout spirituel qui, bien sûr, met la pénitence
au centre et parle de notre refus de la politique.
[Comme je suis] trop loin du petit
reste, je n'aurais pas pu me faire une telle
opinion sans votre blog. Je suis désolé de ma conclusion.
Je sens bien que vous, prophète
Mikal, voudriez de toute votre âme
accélérer la rencontre des blés
mûrs
par une approche plus efficace.
Ce billet de votre blog fait dès maintenant parti de
l'Histoire. Il pourra servir dans 20 ans à reconsidérer la
question. De toute façon, je ferai tout pour comprendre
votre avis, lorsque vous serez arrivé au bout de votre
réflexion. Dans le cas peu probable où vous décideriez
d'en faire un enseignement
prophétique, et non un simple conseil de premier
missionnaire, je le suivrai avec confiance malgré toutes
mes insuffisances.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
|
Réponse :
Il n'est pas exclu que, pour finir, nous ne trouvions pas
de solution satisfaisante à la question que pose cette
entrée de blog "poltiser notre refus de la politique ?"
Ceci n'est qu'une réflexion à laquelle j'invite tous ceux
qui veulent bien y participer, mais il y a des réflexions
qui n'aboutissent pas ou qui n'aboutissent pas tout de
suite.
Il demeure que la France, ne l'oublions pas, vient
d'entrer dans une période de grandes inquiétudes, où le
public place la politique sur la sellette et commence à se
poser des questions la concernant, et je souhaiterais
quand même montrer au public que nous ne sommes pas des
rêveurs mais leurs frères citoyens en butte aux mêmes
inquiétudes. Il n'est quand même pas impossible que nous
trouvions à dire aux gens que notre mission rencontre deux
ou trois choses d'ordre réaliste sans pour autant
affaiblir notre message spirituel.
La pénitence,
qui jusqu'à présent n'était pas un concept politique,
pourrait bien le devenir si nous trouvons pour cela une
bonne formule, parce qu'elle reste le moteur central du changement de vie et
du changement du monde
que Dieu nous demande d'effectuer. Vous semblez l'oublier.
Je ne suis pas d'accord avec vous. La pénitence
peut "être la réponse à notre appel." Je crains qu'en vous
éloignant du petit
restre, vous vous soyez déspiritualisé, vous
priiez moins, vous perdiez le réalisme qu'est la pénitence,
votre âme est
peut-être en souffrance ? Pourquoi ne pas reprendre
contact plus souvent avec notre mission de Paris ? Je
souffre de voir le vieux compagnon que vous êtes s'isoler
ou s'éloigner ainsi. Je vous dis toute mon affection
fraternelle.
|
21nov13 150C134
Je vous remercie de nous avoir prévenu qu'un e-mail
"phishing" était envoyé, car je l'ai reçu à trois adresses
différentes et nul doute que je l'aurais ouvert.
Après une mission que nous commençons le mercredi, nous
poursuivons samedi après samedi l'exposé sur la pénitence.
Nous avons eu [des visiteurs chaque] samedi, dont trois
que nous suivons régulièrement depuis un moment.
Le blog "politiser notre refus de la politique ?" amène
une avalanche de commentaires (plus de 600 dîtes-vous).
D'ici quelques jours je pense envoyer un commentaire. Je
penche pour un "think tank" par intranet, permettant aux
missionnaires de préparer et de développer leurs arguments
pour missionner sur un thème qui serait choisi en commun,
en fonction du changement
de la société.
Bernard R. de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse :
Je suis sûr que vous poursuivez avec
foi et constance
à Nice la mission, à laquelle je ne peux
vous aider en ce moment.
Merci de m'en donner de bonnes nouvelles.
|
21nov13 150C135
Dieu seul est hors du temps et Étalé
[Rév
d'Arès ii/4], hors des contraintes temporelles
et spatiales.
Notre mission se situe dans le temps, le
XXIème siècle, et dans l'espace. Son centre de gravité est
en France qui a du mal à accepter son destin spirituel
(cf. "Frères de l'Aube"), notre Champ
de mission directe est cadré par la veillée 5.
Dans la lutte asymétrique que nous menons contre les
systèmes de pouvoir, nous pouvons retourner contre les
pouvoirs les armes qu'ils utilisent, et en France, l'arme
politique fondamentale est juridique et écrite.
Le droit anglo-saxon est jurisprudentiel, ce sont les
décisions de juges qui interprètent à leur manière les
textes et en particulier aux USA les intentions des "pères
fondateurs" de la démocratie américaine. La Constitution
Américaine de 1787 ne comprenait pas, contrairement à
celle de l'État de Virginie en 1776 de déclaration de
droits, les amendements bien connus de 1791 (dont le
deuxième qui consacre le droit du citoyen à porter des
armes) datent de 1791 et ont été ajoutés pour obtenir la
ratification de certains États réticents. Mais c'est bien
la Cour Suprême américaine par ses arrêts de 1803 et 1833
qui a décidé pendant 150 ans d'en limiter la portée en
déléguant à tout juge le pouvoir d'apprécier la
constitutionnalité des lois et qui restreignit leur portée
aux lois fédérales. Les choses ont progressivement changé,
le droit de toute personne arrêtée de garder le silence,
obtenir un avocat et être avertie de ses droits date de
1966, mais la culture politique anglo-saxonne reste très
différente.
Donc la question de trouver un pont pour passer des
préoccupations politiques de nos missionnés à notre
Message doit être réfléchie au niveau local de l'État
nation et de ses textes fondamentaux qui sont les textes
"sacrés" des juristes.
Dans la lente évolution de la libération des nations, la
proclamation de droits pour lutter contre les abus des
monarchies et des colonisateurs a été la première marche
(Grande Charte anglaise de 1205, habeas corpus de 1679,
déclarations de droits anglaise de 1689, de Virginie de
1776, de France de 1789, déclaration d'indépendance des
États Unis de 1776 - qui proclame comme droit fondamental
la recherche du bonheur-, déclaration universelle de
1948...). C'est à partir de ces déclaration de droits qu'a
commencé à s'établir ce qui est maintenant appelé "État de
droit" avec sa hiérarchie de normes juridiques, sa
Constitution, puis ses lois et règlements.
Dans l'espace, près de chez nous, il est évident que la
question des petites unités se pose différemment de la
France en Suisse et en Belgique ou dans un état fédéral.
Le préambule de la loi fondamentale allemande de 1949
commence par "consciente de sa responsabilité devant Dieu"
(mais c'est le Dieu des religions officielles qui ont
droit à des impôts prélevés par l'État), et la
Constitution espagnole de 1978 établit une monarchie
parlementaire, comme au Royaume Uni.
Beaucoup de différences donc et s'il est utile de
réfléchir en se renseignant sur les autres pays — nous
aimons Dieu donc nous aimons toute l'humanité, ses enfants
—, au niveau de notre mission opérationnelle qui est la
question posée ici, les stratégies doivent être
nationales. Je me concentre donc sur la France.
1 Contexte
juridique français
La France est un pays de droit écrit, le juge est "la
bouche de la loi" et la loi est une hiérarchie de normes
dont le sommet est la Constitution à laquelle doivent se
soumettre toutes les lois dont ces règlements municipaux
qui veulent restreindre notre liberté d'expression dans la
rue.
La Constitution de 1958 en vigueur en France ne comporte
pas de déclaration de droits, mais établit clairement dans
son préambule l'autorité de la Déclaration des droits de
1789 et du préambule de la Constitution de 1946. Son titre
7 établit le Conseil Constitutionnel (composé surtout de
juristes) comme garant de la Constitution et même si sa
saisine reste très limitée, son influence s'étend.
C'est quand le ministre de l'intérieur Marcellin a voulu
interdire en 1968 un groupuscule gauchiste que cette Cour
a cassé son arrêt au nom de la déclaration de 1789 et de
la liberté d'expression. Ce texte est donc bien
juridiquement applicable en France comme norme suprême et
nous devons nous en servir pour défendre notre mission
mais aussi pour politiser notre refus de la politique à
laide de ses propres textes.
Au niveau de la défense de notre mission de rue, l'article
10 de la déclaration est très timoré et prête à des abus
("nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même
religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas
l'ordre public établi par la loi"), mais celui de
l'article 11 est explicite ("la libre communication des
pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de l'homme...sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la loi"). Or il a été
bien établi que le trouble à l'ordre public doit être
manifeste et constaté de manière précise (gêne à la
circulation par attroupements ou matériel fixe, incitation
à la haine, voire amoncellement de tracts par terre...).
Nous devons donc défendre calmement nos droits en opposant
aux uniformes, qui font excès de zèle pour nous empêcher
de missionner, ces textes qu'ils doivent respecter.
2. L'introduction
d'un
peu de politique dans notre mission
Pour revenir au sujet de l'entrée, je pense qu'il faut
établir ce pont que nous cherchons en trois étapes
successives :
Récuser à l'aide de ses propres textes
sacrés les fausses
promesses (Rév d'Arès 31/4) de la politique que
Dieu récuse (Rév
d'Arès xxxvi/5)
Proposer une direction de changement
en nous aidant des intentions et de la terminologie de
ces textes
Affirmer clairement notre Source, le Plan Créateur
expliqué et réexpliqué par les prophètes
qu'Il nous envoie et notre solution: la pénitence
joyeuse.
Pour la première étape, il faut bien
distinguer les trois remparts successifs du système qu'il
nous faudra vaincre l'un après l'autre :
L'État de droit, celui de la
loi des rats (Rév d'Arès xix/24) concoctée par
des juristes, mais dont nos concitoyens n'ont pas encore
compris la perversité
La démocratie dont ils commencent à comprendre la
destinée très fragile.
Sa version française qui est une pseudo-démocratie
confiée à des soi-disant représentants qui sont déjà
largement décrédibilisés, des envahisseurs
(Rév
d'Arès 3/2), la première muraille à abattre
Pour récuser la politique à l'aide de ses
textes, utilisons le préambule de la Déclaration de 1789
qui parle des "réclamations des citoyens... qui tournent
au bonheur de tous". Ou la Déclaration de 1793,
malheureusement balayée par Napoléon et l'Empire, qui
commençait dans son article 1 par "le but de la société
est le bonheur de tous". Je pense que réclamer pour tous
le droit au bonheur et demander si la politique actuelle a
tenu sa promesse de procurer le bonheur à la société est
une très bonne première entrée pour récuser la politique.
Comme nous le faisons pour l'univers de pensée religieuse
avec le mot pénitence
que nous remettons au centre en lui redonnant son vrai
sens, nous pouvons dans l'univers de pensée politique
remettre le bonheur
[Rév d'Arès 36/23, xxvi/12] au centre, constater
les carences et proposer un vrai bonheur
durable. Le bonheur
est un thème de votre entrée et de nombreux commentateurs
et un terme de la Parole.
Sur les points suivants, la Constitution de 1958 établit
comme "principe" le "gouvernement du peuple par le peuple
et pour le peuple" (article 2). Il nous est donc très
facile de montrer que les gouvernements français sont
constitués par des hommes politiques de "talents et
vertus" (1789 article 6) souvent discutables et qui ne
peuvent pas représenter un peuple aussi vaste et divers
sur des sujets de société aussi complexes.
Nous pouvons également invoquer l'ensemble de l'article 6
: "La loi est l'expression de la volonté générale. Tous
les citoyens ont droit à concourir personnellement, ou par
leurs représentants, à sa formation". Cet article envisage
deux méthodes, il nous est facile de nous réclamer de la
première et surtout d'affirmer haut et fort ce que la
plupart de français pensent : "Non, les politiciens élus
ne sont pas nos représentants". Il m'est arrivé à
plusieurs reprises de parler ainsi à divers élus et de
leur expliquer pourquoi, j'ai senti à quel point ils
étaient déstabilisés et sans réplique. Ce sont des hommes
peu réfléchis sur le fond mais très habiles pour se faire
désigner et élire.
Et nous pouvons réclamer notre statut de citoyen conscient
de ses droits et devoirs (la pénitence)
et notre refus d'être uniquement l'électeur d'un jour et
le gouverné de toujours.
Nous savons que Dieu interdit qu'on s'empare
du
gouvernement de son peuple qu'Il a donné à tous [Rév
d'Arès 27/5], mais nous serons probablement plus
écoutés dans un premier temps si nous le disons avec les
textes politiques français pour ensuite conduire nos
néophytes à la lecture du Livre.
Notons également le thème de la résistance aux lois
injustes et inutiles avec l'article 5, "La loi n'a le doit
de défendre que les actions nuisibles à la société". Le
mot choisi est bien société et non État, l'envahissement
abusif des règlements concerne donc tous les citoyens.
3. L'idée d'un
parti politique
Dans la Constitution de 1958, le rôle des "partis et
groupements politiques" est établi dans l'article 4 pour
"concourir à l'expression du suffrage, ils doivent
respecter les principes de la souveraineté nationale et de
la démocratie".
On voit donc dans les textes le peu d'intérêt pour nous de
constituer un parti, même s'il y a quelques avantages
fiscaux comme pour les associations cultuelles car nous
allons nous heurter très vite aux limites juridiques qui
correspondent d'ailleurs à leur perception par l'opinion
publique : ce sont des outils liés aux élections. Or si
nous contestons le principe de représentants du peuple,
comment solliciter des suffrages comme représentant ?
J'ai commencé un peu à m'impliquer dans les travaux de
réflexion du Modem qui tenait un discours intéressant du
point de vue citoyen. J'ai pu constater que contrairement
aux discours, la réalité interne était celle de tous les
partis, la rivalité aigue entre membres pour être désigné
comme candidat ou obtenir des appuis, et le blocage par
les professionnels de la politique à commencer par le
président inamovible qui veillent scrupuleusement à ce que
les jeux politiques habituels ne soient pas dérangés par
des idées novatrices. Constituer et faire un parti nous
ferait perdre beaucoup de temps et créerait la confusion
voire une contresens par rapport à nos espérances dans
l'esprit du public.
Dans notre mission publique, nous voulons attirer
l'attention des personnes que nous croisons, placer le
kérygme et être à leur écoute pour entamer un dialogue
bien cadré.
Pour introduire un peu de politique, il nous faut donc
établir un calendrier de mission adapté aux échéances
électorales françaises — la première venant très
rapidement en 2014 avec les municipales et européennes —
et des thèmes d'accroche forts et vite compris. J'ai
quelques idées pour cette échéance et les prochaines, mais
ce blog n'est pas le lieu adéquat pour les évoquer.
C'est bien long, mais il n'est pas simple de faire un
pont entre les préoccupations politiques du public et
l'enseignement que nous avons à leur retransmettre, celui
du Père et de l'homme de Son Dessein, le prophète. Il nous
faudra expérimenter diverses méthodes et observer et
analyser les résultats.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je crois, mon frère Antoine, que tout le monde comprendra
qu'il "n'est pas simple de faire un pont entre les
préoccupations politiques du public et l'enseignement
que nous avons à leur retransmettre."
Ipso facto, tout le monde comprendra que ce commentaire ne
pouvait qu'être long. Je devine, de plus, que vous l'avez
réduit à son minimum indispensable. Un grand merci pour ce
travail.
Bien que je n'aie pas creusé les questions sous l'angle
juridique comme vous venez de le faire, j'en étais arrivé
à peu au même niveau de conclusion après les années au
cours desquelles j'ai glané ici et là des informations et
des avis autorisés.
Par exemple, non seulement, comme vous dites, un parti
rejetant le principe de la représentativité élue ne peut
sans se contredire présenter des candiats à l'élection des
représentants, mais comme me l'a déjà fait comprendre un
professeur de Droit Constitutionnel et Public il y a
quelque vingt-cinq ans déjà, on ne peut présenter un parti
qui veut diviser "la République une et indivisible" en
petites unités humaines pour en faire un Confédération, ni
même, pensait-il, un parti qui récuse la politique et veut
la remplacer par une organisation de gestion — même de
gestion élue, mais révocable —, car cela, quoique sujet à
discussion, pourrait être lu comme un éclatement de la
République elle-même. Il y avait aussi d'autres points
résultant de la Parole d'Arès qui s'opposaient de surcroît
à l'idée d'un parti autorisé.
Cependant, l'idée de parti n'est pas, dans mon esprit,
complètement exclue, mais vue sous un autre angle, dont je
ne veux pas parler ici dans ce blog public.
Votre commentaire est à relire à tête reposée et à
méditer.
|
21nov13 150C136
Réfléchissant toujours à votre dernière entrée de blog,
avec d’autant plus de réalisme que cette semaine est la
semaine de service de mon groupe de mission à Losserand
[Paris]. Ma mission de rue est intensifiée.
Je me demandais si le mot "servilisme" en première
approche était un mot utilisable.
Il m’avait frappé dans votre opuscule sur la prière
proposé aux nouveaux venus lors du pèlerinage 2011.
J’ai aussi pensé à l’introduction possible du mot
"gestionnaire".
Voici une formulation, certainement encore lourde et un
peu longue :
Les Pèlerins d’Arès sont des pénitents
: ils ont décidé de mêler activement à leur vie
l’amour de l’autre, le pardon, la paix, de réfléchir de
manière spirituelle aux choix qu’ils ont à faire, de se
libérer de leurs peurs et de tout servilisme envers le
pouvoir.
Réalistes devant les difficultés actuelles et activés
dans leur foi par La
Révélation d’Arès, ils ont compris que rien de
bon ne sortira des systèmes, politiques notamment.
Ils attendent plus que jamais tout d’eux-mêmes, aussi
bien du coté spirituel que du coté matériel, ils
invitent l’homme à ne plus avoir peur d’être responsable
et à les rejoindre dans leur insurgeance.
Ce n’est plus de politique dont le pays a besoin mais de
bons gestionnaires et de pénitents.
Nicole D. d'Ile de France
|
Réponse :
Cette formulation n'est pas mauvaise. On peut l'alléger,
mais je n'en ai pas le temps aujourd'hui.
Le mot servilisme n'est pratiquement plus utilisé.
Dommage, car il n'a pas de synonyme. Servilité n'a pas
exactement le même sens, mais serait préférable quand même
dans une mission destinée au tout-venant de la rue.
|
21nov13 150C137
Je me situe à l'opposé de tous ceux qui vont dans le sens
de la politisation de votre si beau Message.
Vous passez déjà pour des utopistes, des chimériques, mais
là vous allez passer pour complètement fous.
Le Ciel descend jusqu'à vous à Arès, frère Michel. Il vous
bénit et vous élève à des hauteurs sublimes et vous
demande d'entraîner derrière vous le plus possible de
frères.
Tant que vous parlez d'espace infini où le
feu est bleu [Rév d'Arès vi/1], de Hauteurs
Saintes, de transfiguration, de sanctification,
on hausse les épaules, mais on ne vous prend pas pour fou
; vous êtes à votre place.
Mais plongez dans les abîmes et pataugez dans la boue de
la politique, vous êtes aussitôt insensé.
Non, frère Michel, vous êtes un homme de si vénérable
grandeur, ne passez pas pour un fou !
Pardonnez mon outrecuidance. Je ne peux pas m'empêcher de
vous avertir. Je vous aime de toute mon âme
et je vous respecte au plus haut point.
Gaston Q. de Provence
|
Réponse :
Frère Gaston, quelle joie de vous lire ici après vos
années de silence !
Je vous croyais définitivement parti vers
d'autres horizons. Je vous savais tenté par le bouddhisme.
Peut-être êtes-vous bouddhiste, du reste ; cela n'empêche
pas de lire mon blog.
Allons-nous paser pour "complètement fous" si nous
politisons un peu notre "beau Message" ?
C'est qu'alors La
Révélation d'Arès est complètement folle de même.
Ce "beau Message" n'oublie pas les aléas terre-à-terre de
l'Histoire et admoneste sévèrement les princes
du culte (politiques) — de tous les cultes
religieux, politique, financier, etc —, le roi
blanc et le roi
noir (politique), les béliers
de la politique et leurs pillards
et
satrapes (Rév d'Arès 23/2-8). La Révélation d'Arès n'est
pas
une Parole d'un doux angélisme, qui nous demanderait de
mépriser et d'oublier le monde. Elle nous place face à la
citadelle du
monde et nous demande à nous, Pèlerins d'Arès
insignifiants et faiblichons, de briser cette citadelle...
C'est folie ! Oui, au fond, c'est folie, vous avez raison,
mais la nécessaire folie.
Dans son "Éloge de la Folie" Érasme lui-même prend Jésus
pour un fou, mais fou de cette folie que nous assumons
déjà nous-mêmes. J'ai passé quelques minutes dans ma
bibliothèque pour retrouver le livre et chercher ce que je
voudrais citer. Érasme dit : "Que penser de tout cela,
sinon que tout est folie, même la piété ? Le Christ
lui-même, pour maintenir cette folie, a consenti à en
assumer sa part, se faisant péché pour remédier au péché.
À ses apôtres ignorants et grossiers il conseille la
folie, leur parlant de choses inintelligentes et sans
raison: d'enfants, de grain de sénévé, de passereaux."
Malgré ce que disent les scientifiques, le monde moderne
ne peut pas être pensé comme un tout structuré et
cohérent. Le monde porte en son sein une dualité qu'il ne
peut surmonter: les réalités matérialistes et l'homme
figurent les deux pôles d'une réalité qui régulièrement se
montre fragile: On le voit dans la crise de la France
actuellement. MM Hollande et Ayrault sont, en dépit des
apparences qu'ils se donnent, stupéfaits de la soudaine
opposition des Français à leur politique. Quand le pouvoir
devient très faible et que la pression monte dans la
marmite de la population, attention ! Danger !
Je ne pense pas que sur ce contexte-là nous passions pour
fous... fous au mauvais sens du mot. C'est même, je pense,
le bon moment pour politiser un peu.
Merci quand même pour votre avertissement, émouvant de
sincérité. Merci, mon frère Gaston.
Je vous rappelle que nous avons une mission à Marseille...
|
22nov13 150C138
Cette entrée m'a d'abord surpris. Je voyais la mission
sociale revenir par la fenêtre.
Au fur et à mesure de la discussion j'ai mieux perçu votre
intention, Frère Michel, et voici donc ma contribution aux
débats:
1. Je pense que nous devons "faire de la politique" comme
Monsieur Jourdain fait de la prose. C'est-à-dire nous
exprimer sur le terrain des idées, des propositions
sociales et économiques mais sans entrer sur le terrain
politique (en créant un parti, un programme ouvert de
refus du politique...). Nous perdrions notre spécificité
et nous nous ferions exploser comme Coluche.
2. La politique promet aujourd'hui un bénéfice immédiat
qui plus est atteignable sans effort. Un peu comme un
slogan publicitaire: Maigrissez en mangeant de la purée !
C'est la première barrière à franchir: concrètement quel
est le bénéfice que moi passant dans la rue je vais
retirer de cette Révélation
d'Arès ? S'expose ici non seulement le problème
d'immédiateté mais aussi de proposition tangible qui
pourra faire dire à notre interlocuteur: "Ah tiens ! ça
peut m'intéresser."
3. En général c'est en désignant un bouc émissaire qu'il
suffit d'éliminer que la politique propose d'atteindre ses
résultats sans effort. Supprimer le communiste, le juif,
taxer le riche, chasser l'étranger, abandonner l'euro,
remplacer le sortant etc... Choisir "Moi Président" c'est
plus simple que choisir "moi pénitent."
Mais il est possible que, abusés, les Français ne croient
plus beaucoup aux résultats sans effort. Alors le
challenge pour nous serait d'exprimer notre spécificité
arésienne en termes concrets. La pénitence
mais pour quoi faire? Et qu'est ce que cela va m'apporter
de different, de nouveau au quotidien?
4. Le plus grand reproche fait au politique aujourd'hui,
c'est d'être réactif à l'actualité de n'avoir aucune
vision et de ne proposer aucune espérance . Alors sur ce
terrain là, nous avons quelque chose à proposer, encore
faut-il que nous sachions nous faire entendre et
comprendre.
Concrètement je propose de créer une dynamique qui
donnera les moyens aux Pèlerins d'Ares de réfléchir et de
communiquer sur ce que vous appelez dans le blog "les
espérances politiques des gens de la rue". Je propose que
nous organisions autour de vous, Frère Michel, en 2014,
quarante ans après les premières apparitions de Jésus à
Arès, Les Premières Assises des Pèlerins d'Ares (ou du Monde Changé).
L'objectif serait d'apporter une perspective Arésienne à
ces espérances des gens de la rue.
Il s'agirait de rappeler notre spécificité arésienne et de
traiter sous le prisme Arésien les thèmes prioritaires
qui émanent de la rue. Il faudrait réfléchir à
l'organisation, mais j'imagine qu'elle se rapprocherait de
celle des universités d'été des partis politiques, mais
aussi des universités ou états généraux des entreprises,
des associations professionnelles et civiles. Sur chaque
sujet on pourrait constituer des tables rondes de frères
et sœurs réfléchis qui auraient travaillé sur le sujet et
qui organiseraient un dialogue avec le public. Seraient
invités tous les Pèlerins d'Ares qui le souhaitent. Peut
être des non pèlerins ? À réfléchir. Vous interviendriez
régulièrement pour nous guider, peut être en introduction
et conclusion de chaque atelier, tout cela serait à
étudier avec vous. Les conclusions de ces Assises seraient
rédigées et publiées et pourquoi pas remise à certains
journalistes sous forme d'un dossier de presse.
L'avantage de cet événement serait
1) De créer un événement justement
2) De permettre aux pèlerins d'Ares d'ancrer dans le
concret leur espérance et de développer une réflexion et
un langage pour la mission.
3) D'utiliser un formalisme et un code de la société
civile, politique et économique qui pourrait nous amener
dans le débat d'idées. Faire de la politique sans en
faire.
Bruno D. d'Ile de France
|
Réponse :
Un grand merci, frère Bruno, pour cette contribution très
positive avec des mots — "Moi Président" c'est plus simple
que choisir "moi pénitent.",
très bon —, des arguments, un projet.
Je reconnais bien là le professionnel formé à étudier des
idées et des situations à faire passer dans le public et à
établir des plans de campagne.
Tout cela sera relu et médité.
Concernant "les Assises du Monde
Changé"
, j'ai déjà pensé, et depuis longtemps, à quelque
chose de semblable: un chapitre, ou meeting, ou comice, ou
congrès, ou jamboree (terme qui avait ma préférence)
général des Pèlerins d'Arès, mais le principe sacré de
liberté et d'absence de règles autres que le minimum
prévus par La
Révélation d'Arès qui est celui qui prévaut, par
exemple, au Pèlerinage, où chacun vient quand il veut ou
peut pour le temps qui lui convient et prie comme il le
souhaite, ne permet pas facilement à tout le monde d'être
en même temps au même endroit.
Il faut aussi pour une réunion de cette importance des
moyens financiers et organisationels et une certaine
similarité d'état d'esprit que nous n'avons pas (il y a de
familles d'affinités) et, de plus, nous aurions avant le
sujet politique des sujet spirituels et apostoliques plus
brûlants à aborder.
Ne pensez-vous pas que l'Internet puisse, comme par le
moyen de mon blog, pallier à la très grande difficulté que
la liberté d'une
Assemblée de croyants libres
— qui d'ailleurs par là est déjà prémice du
Monde Changé — ne peut surmonter dans l'état
actuel d'une vie sociale qui enlève aux individus le temps
et les moyens de se retrouver librement sur une période
donnée dans un relatif désordre ou une relative
désagrégation ?
Mais votre commentaire offre beaucoup à méditer. Un grand
merci, frère Bruno.
|
22nov13 150C139
Vous écrivez : " Nous traversons des moments où la
politique alourdit l'air et inhibe gravement les hommes
qui le respirent."
Comment expliquer, avec des taux de satisfaction aussi bas
concernant l'approbation du gouvernement actuel, qu'il y
ait un tel attachement au sujet politique ?
Derniers sursauts avant la chute ? Matière moribonde de
rassemblement ? Un cadre pour y loger révoltes et
désespérance ? Ou représente-t-elle encore pour
quelques-uns une réelle solution d'issue à la crise ?
C'est souvent dans ce magma où nous naviguons lorsque nous
tentons de ramener à la Vie
nos frères et nos sœurs humains que nous
rencontrons dans la rue en ce moment. Comment les aider à
sortir de cette matière gluante qui les empêchent de voir
la Lumière ?
Je vous remercie pour toujours nous la montrer cette
lumière et je remercie également notre frère Antoine qui a
fait un travail considérable sur lequel je pense que l'on
pourrait s'appuyer.
Je m'explique : Plutôt que de nier la politique en bloc,
si nous étions en mesure, nous, pélerins d'Arès, de
reprendre ces discours entendus dans la rue, en les
replaçant dans une cohérence implacable car nous serions
remontés à l'origine de la question politique posée, si
nous étions capables de connaître ce sujet et d'y répondre
de manière factuelle et non partisane jusqu'à la
démonstration de l'incohérence, jusqu'à la prise de
conscience du spirituel, n'aurions-nous pas politisé notre
refus de la politique ?
Au niveau collectif, nous pourrions organiser des tables
rondes, relayées par les médias, qui pourraient s'appelées
" le cercle des pénitents
retrouvés", Vous invitant avec quelques frères et sœurs et
des personnalités à réfléchir sur les grandes
problématiques politiques actuelles, la dette, la
sécurité, le chômage, la place des "étrangers" en France
etc... Et y répondre: les Pélerins d'Arès en pensent...
Les pélerins d'Arès proposent... Questions politiques,
réponses spirituelles.
Pour proposition : Traduire ou expliquer plus
circonstanciellement le Sermon
sur la Montagne serait, d'après moi, un très beau
programme "politique".
Nathalie D. d'Ile de France
|
Réponse :
Grand merci, ma sœur Nathalie. Voilà un commentaire qui va
être relu et sur lequel nous allons réfléchir. Évidemment,
comme le dit Bruno (150C138), il est intéressant
d'envisager de créer ce qu'il appelle un "événement", que
vous envisagez de votre côté de façon plus modeste:
"tables ronde" mais "relayées par les médias".
Je pense que ce blog est aussi, à sa manière, une très
grande "table ronde", ne trouvez-vous pas ? Bien sûr, il y
a des choses qu'on hésite à dire sur un blog lu par tout
le monde: nos ennemis, des curieux, autant que par nos
amis, mais il ne faut pas s'imaginer qu'une réunion entre
quatre murs garantisse la discrétion. Nous sommes
infiltrés et pratiquement les observateurs du dehors: les
églises notamment, sont informés de ce qui se dit et ce
qui se passe chez nous. J'en ai eu plusieurs fois la
preuve. On n'y peut rien. C'est le tribut que nous payons
inévitablement à la liberté. Mais qu'avons-nous à cacher ?
Peu et rien qui nuise à qui que ce soit. Sur les idées
délicates ou que nous préférons ne pas voir copiées avant
que nous les réalisions, nous nous taisons et nous
arrangeons pour faire savoir notre pensée autrement. Nous
ne sommes pas des comploteurs, de toute façon.
Un grand merci, ma sœur Nathalie.
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22nov13 150C140
Expliquer simplement à l'épi
mûr
que notre changement temporel à une portée
intemporelle et renversera la politique. Voilà ma
contribution pour ce blog mais je ne fais que reprendre La Révélation d'Ares
et vos annotations. Ce n'est qu'un texte de plus parmi
tous ceux des commentateurs. Trop long mais peut-être avec
des idées :
Avec une vie moins industrialisée, moins mécanisée, moins
commercialisée, en utilisant davantage les ressources
naturelles de la Création l'homme retrouvera plus
facilement sa nature spirituelle qui est sa vocation
profonde. Cette nature est son héritage qui le relie
intimement au Créateur.
Les dons d'amour, de parole, de liberté, de créativité,
d'individualité utilisées droitement donnerons à l'homme
le pouvoir de dépasser la politique.
Aujourd'hui le seul moyen de commencer à nous rendre libres des maîtres
est de cultiver le besoin de moins avoir matériellement
pour découvrir une certaine liberté et légèreté et nous
réapproprier des savoirs-faire, populariser la solidarité
de l'homme envers l'homme et non plus de l'état envers
l'individu qui est souvent seul avec lui-même. Ainsi nous
aurons moins besoin de la charité politique.
La politique n'est pas obligatoire pour vivre ensemble. Ce
qu'il nous faut pour vivre ensemble c'est l'Amour. Et
l'Amour commence de proche en proche, de famille en
famille. Unissons-nous autour d'un grand projet humain :
Nous encourager les uns les autres à changer le monde en
Bien.
Commencez par pardonner, tourner le dos à la violence,
retrouvez le sens de l'engagement envers vos proches pour
qu'il y ait moins de gens seuls, abandonnés. Les unités de
familles, de voisins se créeront et peuvent donner moins
d'importance au matérialisme, plus d'importance à
l'harmonie humaine et ainsi toutes formes de systèmes de
pouvoirs disparaîtront. Il y a un lien entre notre égoïsme
et l'existence du pouvoir politique.
Une Stéphanie M. d'ile de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie. Mais ne pensez-vous que la
partie spirituelle de votre blog, nous la transmettons
déjà par notre mission de tous les jours ?
Vous parlez "d'une vie moins industrialisée, moins
mécanisée, moins commercialisée." C'est bien sûr notre
objectif à très long terme — quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —,
mais dans l'état actuel des soucis et inquiétudes qui
alourdissent la vie des gens que nous rencontrons dans la
rue, c'est inenvisageable.
Au contraire, nous déplorons la fermeture des industries
et des commerces, qui provoquent du chômage. Pour
rejoindre les tracas immédiats de la population que nous
rencontrons dans la rue, lui montrer que nous partageons
le poids des sottises politiques qui précisément nuisent à
l'industrie et au commerce, nous ne pouvons pas parler de
désindustrialiser et de décommercialiser le monde
actuellement.
Ceci dit, vous n'avez pas tort en pensant à très long
terme. Nous savons qu'entre notre idéal spirituel et les
soucis du monde actuel il y a contradiction et que nous ne
trouverons pas forcément, pas facilement en tout cas, le
moyen de lier les deux dans notre mission. C'est cependant
ce que nous cherchons ici. Comprenez-vous ?
|
22nov13 150C141
Il y a très peu de temps, j'ai pu lire l'article
"Terrorisme et répression" de Camus, publié en 1955 dans
l'Express, qui renvoie au désespoir, terreau de bien des
maux de notre société, et on ne peut plus d'actualité. Je
le trouve en résonance avec votre nouvelle entrée.
J'en choisis ici un très court extrait : "[...] Il faut,
avant toute chose, ramener la paix en Algérie. Non par les
moyens de la guerre, mais par une politique qui tienne
compte des causes profondes de la tragédie actuelle. Le
terrorisme, en effet, n'a pas mûri tout seul; il n'est pas
le fruit du hasard et de l'ingratitude malignement
conjugués. On parle beaucoup à son propos d'influences
étrangères et sans doute, elles existent. Mais elle ne
seraient rien sans le terrain où elles s'exercent, qui est
celui du désespoir. En Algérie, comme ailleurs, le
terrorisme s'explique par l'absence d'espoir. Il naît
toujours et partout, en effet, de la solitude, de l'idée
qu'il n'y a plus de recours ni d'avenir, que les murs sans
fenêtres sont trop épais et que, pour respirer seulement,
pour avancer un peu, il faut les faire sauter. [...]."
Vous même [Frère Michel] faisiez récemment ce même constat
sur le terrain du sacré : "Nous sommes entrés, tous autant
que nous sommes, dans une période de non-réactivité du
public au fait sacré, une période où, en quelque vingt
ans, plus personnes ne croit à rien ou ne veut s'engager
dans rien de nouveau, parce que nous vivons une énorme
déception générale, une énorme crise de scepticisme ou
d'indifférence à propos de tout, dont les hommes qui ne
pensent plus, parce qu'on (radio, télé, presse, politique)
a trop voulu penser pour eux, n'arrivent plus à sortir
sauf rares exceptions."
Désespoir, donc !
Alors, il me semble, il faut partir de l'individu lui-même
et j'en arrive à la première phrase de La
Révélation
d'Arès: Redresse-toi, homme, debout ! (1/1)
Faire sentir à l'homme de la rue qu'il peut croire en
lui[-même], en ses capacités, en son potentiel, parce
qu'il est Image et
Ressemblance [du Créateur], parce qu'il a été
créé libre, parce qu'il a la possibilité, la capacité,
s'il le choisit, de dire non
à ce qui lui est proposé (par les politiques ou toutes
autres formes de systèmes).
La réponse viendra de lui et de lui seul... C'est possible
!
Tenter de faire prendre conscience à l'homme de la rue que
la plus grande crise n'est certainement pas économique,
mais qu'elle se situe au cœur de l'homme, là,
imperceptible (d'ailleurs, une des grandes préoccupations
actuelles des politiques est, entre autres, de pouvoir
agir sur le "mieux vivre ensembles").
Dire à l'homme de la rue que le Créateur, Lui, croit en
l'homme.
Qu'Il est revenu lui parler pour lui donner La Direction
de certitude pour qu'il puisse changer
le
monde et Il nous a donné également un prophète,
toujours vivant.
Renvoyer donc l'individu à son existentialisme. Mais pas
n'importe comment !
Car, nous savons qu'il n'y a qu'une seule Direction, celle
de la pénitence,
source de créativité et de Beauté.
Toute autre voie serait un nouvel échec.
Le dire tout simplement...
C'est une bien modeste contribution, un tout petit caillou
de plus que je pose là.
Une Stéphanie C. d'Ile de France
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Réponse :
Vous êtes donc partisane, sœur Stépahnie, de ne rien
changer à notre mission actuelle, car ce que vous suggérez
là est déjà ce que la mission transmet au monde. Peut-être
songez-vous à l'accentuer, quand même.
Vous prenez évidemment comme pivot du changement la pénitence, mais sans
la politiser le moins du monde. Vous gardez à la pénitence
sa nature strictement spirituelle.
Vous rejoignez là, avec seulement quelques nuances
d'écart, le point de vue d'une autre Stéphanie (150C140).
Merci pour ce commentaire. Il faut que toutes les
espérances s'expriment.
|
22nov13 150C142
Les charges étouffent les entrepreneurs français, près de
65% de prélèvements sur le résultat commercial des
entreprises (dont 51,7 % de charges sociales). Le système
prend aux actifs créateurs d'emploi, pour donner aux
inactifs qui revendiquent un pouvoir d'achat. Le serpent
se mort la queue, et la tendance démographique ne fera
qu'accentuer le phénomène dans les années à venir.
Que propose le pouvoir politique, actuellement dépositaire
de la gestion de la France, pour trouver une issue face à
cette descente aux abîmes ? Rien.
À cet homme du système qui a une
main
(qui) mange, une main (qui) donne, le Créateur de
l'univers répond : Mes
(deux) Mains donnent." (Rév d'Arès xxviii/18). Le
Père appelle l'homme à développer une totale générosité.
Dans une réponses précédente (150C38) sur cette entrée,
vous écrivez frère Michel : "Je pense parfois à un parti
politique qu'on appellerait "Générosité"."
Je voudrais revenir sur ce mot "Générosité."
Tout ce à quoi appelle La
Révélation
d'Arès est un appel à la générosité.
Même la pénitence (Rév
d'Arès 8/6) est générosité. Ne s'agit-il pas de
se donner à soi-même le bien tout en rejetant hors de soi
tout mal ? Et la Moisson
(31/6), n'est-elle pas pure générosité ?
Aller dans les rues, par tous les temps, pour aborder les
passants et leur proposer de changer
leur
vie (Rév d'Arès 30/11), uniquement parce que nous
avons le souci de leur salut
et que nous souhaitons faire entrer du sang neuf dans
notre assemblée (36/20)
pour nous aider à préparer le Jour
de Dieu (33/9).
Qui parle aujourd'hui de la générosité comme solution aux
problèmes apparemment insolubles de notre société ?
Je ne sais pas si ce mot peut nous aider à politiser le
refus de la politique, mais il a l'avantage d'être simple
et clair, et donc il peut être immédiatement compris par
nos interlocuteurs. Ce qui nous demanderait plus de
travail, c'est d'expliquer comment la générosité peut être
une alternative salutaire à la politique. Mais au moins,
ce mot met en lumière l'absence de générosité du système,
même si celui-ci s'en défendra, disant : "Mais notre
système de redistribution des richesses est généreux !"
"Non, lui répondrons-nous, car il est imposé. Cette
générosité là est vouée à l'échec. La vrai générosité ne
peut exister que libre."
Notre réflexion ne fait que commencer, mais il nous faut
des pistes. Merci frère Michel de solliciter nos avis.
Vincent L. d'Île-de-France
|
Réponse :
Merci, mon frère Vincent, de reprendfre mon idée d'un
Parti Générosité.
Le mot, c'est vrai correspondant à l'esprit général de La Révélation d'Arès
en même temps qu'il n'est pas politique, car inutilisé
dans ce domaine, à ma connaissance du moins.
Comme le dit Bruno (150C138): "C'est en désignant un bouc
émissaire qu'il suffit d'éliminer que la politique propose
d'atteindre ses résultats sans effort. Supprimer le
communiste, le juif, taxer le riche, chasser l'étranger,
abandonner l'euro, remplacer le sortant etc." De ce fait,
tous les noms que se donent les partis s'opposent
implicitement à un autre ou à d'autres parti(s).
En se donannt pour nom "Générosité" on ne s'attaque plus à
personne, bien au contraire, et en même temps on peut
parallèlement démontrer que "Tout ce à quoi appelle La Révélation d'Arès
est un appel à la générosité,' comme vous dites, frère
Vincent.
Oui, même la pénitence
est fondée non sur l'idée de remords et d'autopunition,
mais sur l'idée de générosité.
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22nov13 150C143
Je vous fais part de mon expérience et de quelques
réflexions, après avoir continué sans férir en tant que
scandalisé par la politique et la religion [lien ou mots
manquants] la "mission sociale" des années 1990, sous la
forme d'engagements radicaux et sans concessions aux côtés
des plus exigeants des hommes rudes en matière de
solidarité avec les spoliés, de luttes frontales contre le
Roi Noir, de
projets collectifs | |