7 juillet 2006
(0033)
mes frères inconnus d'irak (suite)
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Le
1er juillet, ces citoyens bagdadi
, une ménagère et un jeune homme, encore peu
acclimatés à la démocracie, s'affolent bêtement au
milieu des encombrements de Bagdad.
Ignoreraient-ils que la démocratie est la
souveraineté
enfin donnée aux citoyens? C'est pourquoi
chaque quartier de Bagdad est maintenant abandonné à
un citoyen qui librement le contrôle, aidé par une
troupe (un "gang" disent les mauvais esprits, pfft!)
de volontaires. Cet "Émir" "rend la justice"
et "préside la prière" dans son quartier, décide "dans
l'intérêt de tous" quelles marchandises entreront dans
la quartier ou y transiteront et quels "droits" on lui
paiera pour elles, quelles personnes pourront
traverser le quartier, qui vivra là ou cessera d'y
vivre, etc.
Dans la capitale, tous quartiers confondus, on compte
à peu près 1.000 "sentences rendues" par mois (les
mauvais esprits disent "crimes", bah!) sans compter
les "mises à l'abri" (les mauvais esprit disent
"rapts" ou "enlèvements", pfft!). Personne ne sait ce
qui se passe ailleurs dans le pays, car on a aboli la
circulation des informations pour être bien sûr que
l'abolition de la censure de Saddam Hussein est
intégrale. Le gouvernement installé par les Américains
ne sert à rien, puisque les peuples heureux n'ont pas
besoin de gouvernement. Ce gouvernement a lancé une
offre d'amnistie à tout citoyen qui, en se sentant
trop libre de montrer son opinion, a "tué moins de
2.500 personnes" (en lisant ce chiffre je suis pris
d'un rire nerveux). Donc, le crime commence à 2501
cadavres. Quel peuple jusqu'à ce jour de l'Histoire a
pu se targuer de plus de liberté et largesse d'esprit?
Le potentat Saddam Hussein, qui faisait régner une
"paix, mais tyrannique," dans le pays jusqu'à ce que
Zorro survienne et désenchaîne les énergies brimées,
va être condamné et exécuté. Sa modération plus que
suspecte — pas plus de quelques centaines
d'arrestations et (en moyenne) quelques dizaines
d'exécutions par an — apporte la preuve qu'un
dangereux liberticide opprimait l'Irak, où l'on peut
enfin tuer librement tous ceux qu'on veut.
Trêve de plaisanterie. "Al-Bayyan Al-Jadidah",
quotidien de Bagdad, "défaitiste et anti-démocratique"
(selon un bulletin de l'US-Army), dit que "Le pays est
au bord de l'abîme. La violence et le meutre se
répandent [...] L'Irak est une jungle où les faibles
sont les proies des forts, où la fraternité se dissout
dans des combats sectaires [...] Voilà le résultat de
l'intenvention militaire des Américains et des
Britanniques [...]"
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26 juin 2006 (0032)
mes frères inconnus d'Irak |
Chaque
année
quand je fais le Pèlerinage, à l'objet essentiel de ma
piété — celui commun à tous les Pèlerins d'Arès (voir
0017): le ré-enracinement à la Parole sur le
lieu où le Créateur lui-même la replanta — j'ajoute
une mortification (Rév d'Arès 33/26-34) pour
nos frères et sœurs défunts, dont je sens
l'invisible présence sur ce lieu où ils priaient avec
nous. En 2006, j'y surajoute mon aumône à
d'autres défunts, une mortification
pour les Irakiens morts depuis 2003 des violences de
la guerre dans la solitude, sans parents ni amis
pour les pleurer (33/34).
La seule morgue de Bagdad a
enregistré 49.137 morts sous la violence (exécutés par
balle, battus à mort, torturés, décapités, etc.) entre
le 5 avril 2004 et le 1er juin 2006. Notons
au passage qu'il faudrait ajouter à ce chiffre les
morts militaires et policiers irakiens, dont le nombre
n'est pas révélé. La province d'Al Anbar, entre Bagdad
et la Syrie, traverse des troubles (chaos
administratif, violence continuelle, telephone coupé)
tels qu'en trois ans le compte des victimes de la
guerre n'a jamais été fait. Certains officiels
irakiens estiment que, depuis mars 2003, les morts
irakiens de la guerre, civils et non-civils confondus,
se montent à plus de 100.000; d'autres parlent de
200.000, voire davantage. Pour une population de 22
millions, ça représente 1%! Les forces américaines
dans la même période ont eu 2520 morts, ce qui est
déjà beaucoup pour un envahisseur suréquipé.
Bref, tandis que Saddam Hussein est actuellement
traduit en justice pour l'exécution de 148 Irakiens et
sera vraisemblablement condamné à mort, nous
pourrions, si nous n'étions pas adversaires de la
peine de mort et si nous versions dans l'humour noir,
nous demander quel châtiment conviendrait à
l'administration américaine qui, depuis qu'elle
attaqua l'Irak, a causé 1.000 fois plus de morts que
celles pour lesquelles on juge Saddam en ce moment.
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21 juin 2006 (0031)
le pèlerinage d'Arès |
Chaque
été
à Arès en France (33740, Gironde) 46 avenue de la
Libération,
du 21 juin au 4 juillet, du 12
au 25 juillet et du 2 au 15 août.
Ouverture du lieu des théophanies (où se manifesta
le Créateur en 1977):
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et
15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à
21h,
les autres jours de 18h à 21h.
Chaque pèlerin prie et/ou
médite librement sans déranger les autres.
Qui fait le pèlerinage d'Arès?
D'abord
des
personnes
à l'âge de la conscience libre (Rév d'Arès
10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran),
qui connaissent leur désobéissance, c.-à-d.
qui distinguent le bien du mal, l'amour de
l'indifférence et de la haine, le pardon de l'esprit
de jugement (36/16), la paix du conflit, l'intelligence
spirituelle (32/5) de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et
se sont converti à La Révélation d'Arès, la
lumière qui chasse l'ombre des interprétations
religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer
en pénitence, c.-à-d. de pratiquer le bien et
ne pas faire le mal,
bref, des
homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant,
pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens
à sa visite s'il déclare son respect du saint lieu
d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible
et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et
le pardon des offenses sont les clés du bonheur.
Que vient faire le pèlerin?
Prendre
le
Feu de la Main même du Créateur qui
se manifesta et prononça La Révélation d'Arès
sur ce lieu, qu'il ne quitte jamais (Je suis
ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment
prendre le Feu? Chacun procède comme il le
ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement.
En général, le pèlerin frappe du front (XLI/4)
et baise (sa lèvre prend... XLVIII/9)
l'endroit, marqué par un simple cadre elliptique en
bois, où s'éleva la Lumière centrale lors des
théophanies de 1977. Ensuite, il va s'asseoir quelque
part dans la salle où il avive ou ravive par la prière
et/ou la méditation ses raisons et sa volonté
d'entraîner l'humanité, à commencer par sa propre
humanité, à retrouver ses sources
spirituelles (Rév d'Arès 24/4).
Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se
déchausser et de porter une tunique (prêtée
sur place à qui n'en a pas)? On se déchausse
comme Moïse sur un lieu où le Créateur parle
(Exode 3/5). La tunique fait oublier
les sexes, les beaux ou pauvres vêtements et
le respect humain (ce qui fâche ou fait rire le
monde), par quoi se divise le monde social
(Rév d'Arès 10/13-14). La tunique, qui
devient la coute ou kitoneth
(XLVI/1-4) quand elle sert de linceul, rappelle
aussi qu'il faudra mourir tant qu'un petit reste
n'aura pas battu le péché (28/12).
La pensée du pèlerin:
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et
islam, n'est plus que bruit qui a remplacé
la Parole de Dieu à Jérusalem (Rév d'Arès
XLVII/2). Le Père a donc élu
domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév
d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion
à l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont
perdus... 16/13), mais il la critique
sévèrement. La religion a notamment faussé la notion
du salut. Elle a prêché le salut
personnel, alors qu'il est indissociable du salut
universel. Elle a prêché le salut comme dépendant d'un
jugement du Ciel, alors qu'il dépend seulement et
existentiellement du comportement de l'homme. La pénitence
(pratique du Bien et refus de
pécher) seule sauve. De plus, de même que le Père
ne peut vivre sans sa créature humaine, son fils,
aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer
(dans la mesure de ses moyens) de sauver
d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne
juge pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La
Révélation d'Arès, tout pénitent est
moissonneur (de pénitents). Le
pèlerin en son for intérieur déclare ou renouvelle son
engagement à réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. le
Bien, en lui-même comme en d'autres hommes.
On
ne
vient pas à Arès mendier un miracle. On y vient au
contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi
en l'effort autosalvateur (pénitence) auquel
La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout
homme peut être fait un Dieu, comme Jésus
l'a été, s'il met ses pas dans les Pas du
Père (Rév d'Arès 2/12-13). Ce
ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent
en ce début de XXIe siècle. Des problèmes,
que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les
guerres et les souffrances du XXe siècle,
resurgissent devant lui, sociaux, politiques,
économiques et même simplement humains. Le Père
revint parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, parce
qu'il savait, lui, les périls: rivalité, mensonge,
haine, violence et guerre, qu'on allait revoir. Il est
venu rappeler à l'homme qu'il est image du
Créateur (Genèse 1/217) et donc producteur
de sa propres grâce, de son propre miracle, s'il le
veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.
Si chaque année, le 21 juin, ne revenait pas le
Pèlerinage d'Arès, un sentiment d'échec aurait fini
par me gagner, même en étant le témoin du prodige
surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 32 ans j'ai
vu des milliers et des milliers de croyants venir à
Arès pleins d'espoir, puis ne plus revenir, déçus,
sans s'avouer que perdre la foi est trop facile, et
que refuser de comprendre que le responsable du mal
est l'homme, pas Dieu, c'est laisser les choses
empirer. Je vois tant d'hommes ailleurs, juifs,
chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que
le Bien s'implanterait enfin sur terre,
désespérer que ce monde tire jamais les leçons de
l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises et
d'injustices commises par ceux qui prétendent diriger
le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la
foule à penser que le mal restera le plus fort, oui,
je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il
n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon
espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né
sur ce mètre carré où se dressa le bâton de lumière en
1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le
Bien. Non, il n'y aura pas une perpétuité de
violence, d'injustice, de domination et
spoliation. Oui, l'homme trouvera le bonheur
perpétuel. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.
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10 juin 2006 (0030)
bonheur de la liberté ou liberté de bonheur? |
Où
es-tu
passé, Bébert? Si, l'ange aidant, tu lis ce blog,
rappelle-toi ce jour chaud d'août 1944, quand nous
vécûmes le bonheur fou de la liberté, qui dura le
temps d'une libération. Et si on faisait vivre un
jour au monde la liberté du bonheur, une perpétuelle
félicité spirituelle?
À Suresnes il était environ 14 h ce
jour-là, les sirènes hululaient, nous courions aux
abris, ma mère et moi (je ne sais plus où était ma
soeur). Toi, Bébert, tu passas, tu me crias: "Michel,
viens! Les Américains sont à Chaville!" Ma mère ne put
me retenir, je partis avec toi. Nous courions le long
de la Seine quand, à hauteur de l'usine Blériot, nous
aperçûmes quelque chose bouger entre les arbres de
l'autre côté du fleuve, dans le Bois de Boulogne.
D'abord une couleur. Á peine perceptible et sombre: Ce
kaki plus verdâtre que l'habituel kaki allemand plus
brun! Nous étions deux petits hommes de 15 ans, déjà
mûris par la guerre, mais encore souples comme des
gosses nous nous jetâmes dans les hautes herbes de la
berge. La chose avançait lentement en direction du
pont de Suresnes d'où nous venions. Et puis la chose devint
moins indistincte: un char de combat, sa forme guère
plus familière que son kaki. Nos coeurs s'emballèrent.
Le char avançait dans un silence étonnant — Nous
ignorions que les blindés made in USA avaient des
chenilles en caoutchouc —. Soudain, quelque chose sur
le flanc du char devint visible... Je hurle, je hurle
et mes yeux se mouillent rien qu'en l'écrivant.
C'était, peints au pochoir, la France et la croix de
Lorraine et ailleurs sur le blindage les couleurs
bleu, blanc, rouge... Un char éclaireur de la Division
Leclerc entrait dans Paris par le bois de Boulogne.
L'US Army s'était effacée pour laisser la 1ère
Armée Française entrer dans la capitale. Qui n'a pas
vécu pareil moment après quatre ans de peur, de misère
physique et morale, de censure et d'humiliation, ne
peut imaginer le bonheur de la libération! Tout à coup
nous comprîmes que les prisonniers du Mont Valérien
qui, comme chaque matin étaient fusillés dans les
fossés du fort ne le seraient pas demain, nous
comprîmes que les SS en noir et la Gestapo étaient en
fuite, que nous n'aurions plus à descendre du trottoir
dans le caniveau pour les laisser arpenter la surface
de la terre. Bébert, rappelle-toi de ce char qui
n'aurait pas été plus merveilleux s'il avait été
décoré des nymphéas de Monet et volant comme un ange
au-dessus du sol. Son canon resta braqué sur nous tant
que le chef de char nous soupçonna d'être des
Allemands dans les grandes herbes sur l'autre berge,
mais l'archange Michel aurait-il tiré son étincelante
épée nous n'aurions pas été plus émerveillés. Puis la
tourelle pivota et revint dans l'axe du char, quand le
chef de char comprit que nous étions deux grands
gamins, qui riaient et pleuraient tout à la fois,
fous, absolument fous de joie.
Jésus, je te l'avoue, quand je te vis la nuit du 14 au
15 janvier 1974, j'éprouvai une émotion aussi intense,
mais pas l'immense bonheur de ce jour d'août 1944.
Parce que ta présence physique me fit soudain
ressentir mon obscurité, ma honte (Rév d'Arès
1/1), le mal que j'incarnais comme homme de
cette génération. Le char d'août 1944, lui, me
libérait au contraire. Pendant quelques instants,
Bébert et moi, nous nous sentîmes comme une seule
immense lumière, une seule félicité, que rien ne
dépasserait jamais. Rien? Mais ne pouvons-nous pas
aider le monde à dépasser ses rares et
brèves félicités en l'incitant à changer (Rév
d'Arès 28/7)?
Qu'es-tu devenu Bébert... Albert Dumur? Nous étions
athées, toi et moi, enfants de la banlieue rouge. Ton
père était mort en 1943, le mien en 1942. Es-tu
aujourd'hui de ces millions d'hommes qui, ayant
observé le monde pendant 62 ans, depuis 1944, ont vu
qu'en dépit des corrections tentées par la religion et
la politique, rien n'a changé — et même tout a
peut-être aggravé — les données du péché et du mal
qu'il engendre? Pourquoi? Parce que tant que l'homme
réclamera à tout propos les protections de la
politique, de la loi et parfois encore de la religion,
il restera irresponsable de lui-même et ne changera
rien à lui-même et au système. Voilà encore une autre
façon de dire ce que dit La Révélation d'Arès!
Quand
donc, Bébert, enverrons-nous les chars fleuris de
notre pénitence libérer le monde? Quand
braquerons-nous sur le péché qui le contrôle
les armes de l'amour, du pardon, de
la paix, de la liberté spirituelle,
bref, de l'intelligence enfin réapparue
(Rév d'Arès 32/5)?
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1er juin 2006
(0029)
en chantier: la prochaine édition de la révélation
d'arès
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Ne
lisez
pas ceci, si vous n'aimez pas la manière dont le
frère michel édite La Révélation d'Arès!
"Pas beau... Trop gros... Trop compliqué...
Approche difficile de l'événement d'Arès... Forme
théologique (ou bigote, ou style prêchi-prêcha) des
commentaires, etc."
Mais pour moi c'est un travail d'amour!
J'ai
commencé
la préparation de la prochaine édition française de la
Parole du Père et, je vous en prie, n'allez pas
imaginer que je ne tiens aucun compte des très
nombreuses remarques qui m'ont été faites toutes ces
années sur ma conception du livre. Malheureusement,
les remarques et suggestions furent trop diverses,
beaucoup d'entre elles contradictoires, au point que
pendant un bon moment je m'en trouvai neutralisé,
mentalement vidé. Pour finir, j'ai décidé d'étudier et
de réaliser la nouvelle édition seul une fois de plus.
En ce moment je réfléchis beaucoup sur ce projet pour
le rendre plus clair et attractif, plus moderne...
Moderne pour autant qu'un texte lié à la Parole
éternelle du Créateur puisse être moderne.
J'espère que mes frères et sœurs de foi comme les
lecteurs francophones dans leur ensemble aimeront, ou
du moins ne se plaindront pas trop de l'édition
actuellement en chantier. En tout cas, ce sera une
fois encore un travail honnête, même si ça doit être
un travail de longue haleine, puisque j'envisage une
maquette très différente des précédentes. La division
de la Parole en paragraphes sera nouvelle, aérée par
des titres brefs, pour que le livre soit à la fois
moins gros et plus facile à suivre dans ses concepts.
Les commentaires, rien de plus que ceux nécessaires
aux nouveaux lecteurs, seront très courts et plus
lisibles (corps plus gros).
Sous quelle que forme que ce soit, mon travail sur la
Parole du Père a toujours été pour moi une épiphanie.
C'est pourquoi je parle de travail d'amour. Non que je
sois témoin de nouvelles apparitions ou manifestations
du Père ou de son messager Jésus, mais ce travail me
donne de la Parole une perception renouvelée de sa
nature salvatrice essentielle, autrement dit, de sa Vie.
Photo: Sœur
Christiane, pensant que les visiteur du blog seraient
contents de voir des photos récentes, m'a "shouté"
dans mon bureau, hier 31 Mai. Bien meilleure servante
du Père, cuisinière, maîtresse de maison et grand-mère
que photographe, elle a réussi la première image (les
neuf suivantes furent moins heureuses, mais avec le
numérique, c'est chouette, on efface, pas de perte de
film inutile). On me voit justement en train de
travailler sur l'édition prochaine de La
Révélation d'Arès.
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24 mai 2006
(0028)
en attendant godot ou en attendant le salut
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Le
salut après la mort? Concrètement, La
Révélation d'Arès n'en dit presque rien.
Spirituellement, c'est la force de surmonter
l'obscurité, la peur (16/6),
l'impuissance d'une existence sans échafaudage
charnel (17/2), en attendant le
salut absolu: le Jour de la
re-création et de la transfiguration de l'homme
totalement reconstitué, chair, esprit et
âme.
De toute la Parole que la famille
d'Abraham a héritée, seul le Coran donne du salut
des justes — le paradis, mot inconnu de
La Révélation d'Arès — des descriptions
qui soient plus qu'une idée comme l'idée que donne
Luc 16/23 (Le pauvre Lazare dans le
sein d'Abraham). Toutefois, dans la Coran,
la matérialité des descriptions forme plus une
allégorie qu'une réalité, à moins qu'elle ne se
rapporte au salut absolu, la vie après
le Jour de la résurrection (Rév
d'Arès 35/2-3).
Du salut immédiat
après la mort La Révélation d'Arès ne
dit presque rien concrètement. Elle présente la
mort comme la dislocation des trois composantes de
l'humain: la chair, l'esprit et l'âme (Rév
d'Arès 17/7). Elle prévient, en
recommandant qu'on se mortifie pour les
morts (Rév d'Arès 33/32-34), que le
moment de la mort est pénible pour tous, même pour
les vertueux (Rév d'Arès XL/15). La
mort en effet est une anomalie, puisque la
chair meurt de la peste congénitale, le péché,
léguée par Adam (Rév d'Arès 2/1-5), dont
l'humanité ne guérira qu'en consentant à une pénitence
longue de nombreuses générations (24/2).
Quand vous mourez à l'âge de la conscience
(les enfants et les simples, selon l'écriture, ne
posent pas de problèmes de salut), soit vous
n'avez plus que l'esprit, soit vous avez
l'esprit et l'âme. L'esprit seul
ne peut que vous faire un linceul glacé
(17/7), image de la stérilité spirituelle (les
abîmes) et de l'inconscience souffrante
(17/5) du spectre (4/6-7).
L'âme par contre, si vous vous êtes créé
une âme par la pratique du bien (Rév
d'Arès veillées 17 et 18), de l'amour, du
pardon, de la paix, du renoncement aux préjugés
(liberté), avec ou sans foi ou religion, l'âme
vous pousse hors des abîmes comme une voile
poussée par le vent spirituel que vous
avez soufflé de votre vivant. Vous emportez donc
avec vous les forces que vous vous êtes données
sur terre. Où va l'âme n'est pas décrit,
sans doute parce que le salut post mortem n'est
pas la conclusion de la vie spirituelle. La
finalité de la vie spirituelle est le salut
absolu, le seul décrit dans La Révélation
d'Arès, qui viendra beaucoup plus tard
après le Jour (Rév d'Arès 17/7, 31/8-12,
33/9, etc).
Citons cependant le 2 octobre 1977, quand je fus
propulsé hors du temps et hors de ma vulnérabilité
charnelle à travers l'univers. Cette épreuve peut
donner une idée de ce qu'est concrètement la vie
de l'âme dans l'attente du Jour.
"Pourquoi, me demandent certains, parlez-vous
aussi peu de cette extraordinaire épreuve?" Je
réponds quelquefois: "Parce que ce jour-là, comme
l'un des deux paumés, Vladimir et Estragon, héros
d'En attendant Godot, je réappris
quelques instant qu'étant un homme j'étais un
animal métaphysique —C'est Ionesco qui disait cela
de la pièce de Samuel Becket. Ce n'est pas moi,
c'est le Créateur qui dans La Révélation
d'Arès (VI/1-4) décrit ma propre épreuve,
parce qu'un homme ne peut pas décrire ses
retrouvailles avec sa propre substance
spirituelle. Impartageables retrouvailles, aussi
inconcevables que Godot, Dieu lui-même,
quoi!"
Je dis parfois à des personnes déconcertées: "Je
ne sais pas ce qu'est Dieu, je n'en ai que
l'expérience que vous avez lue dans La
Révélation d'Arès. Cette expérience ne
décrit pas grand chose de lui, mais elle a le
mérite d'être honnête. De même, je suis honnête
avec l'idée de salut. Je n'en sais pas grand
chose, mais je sais qu'on ne meurt pas et que ce
qu'on emporte avec soi, c'est grosso modo ce qu'on
a fabriqué de bien ou de mal, de positif ou de
négatif, en ce monde."
Photo: J'ai peu de
photos de moi. Je me suis peu préoccupé de mon
image. Voilà quand même une image récente (avril
2006) en compagnie de mon épouse Christiane, prise
par notre fille Sara.
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15 mai 2006
(0027)
l'aîné des poissons à pattes
|
Les
Pèlerins
d'Arès seraient-ils contre l'évolution, comme le
dit une rumeur? Bien au contraire. Paraphrasons
La Révélation d'Arès, qui m'adoube frère
aîné (16/1), et je suis le tiktaalik aîné.
Quekcekça?
Si les Pèlerins d'Arès étaient contre
l'évolution, ils ne croiraient pas ce qui est
essentiel dans La Révélation d'Arès, à
savoir que l'homme a pu déchoir, chuter (Adam,
Rev d'Arès 2/1-5 et VII/8-16), mais qu'il
peut de même se redresser (1/1), revenir
du péché, du mal et du malheur,
reprendre sa place spirituelle de fils
du créateur et de co-créateur donc.
Si
vous,
moi, tous les hommes, pouvons évoluer, c'est parce
que l'évolution est une capacité générale de toute
la création. Une nouvelle preuve de l'évolution
vient d'apparaître: Un tiktaalik roseae (photo),
poisson à pattes embryonnaires, vieux de 375
millions d'années, récemment découvert dans l'île
d'Ellesmere au Canada. Ce fossile, dont le nom
signifie en inuit (eskimau) "grand poisson dans le
courant", montre que la vie terrestre est sortie
de la mer. à certains poissons des pattes ont
poussé pour qu'ils se traînent, puis marchent sur
la terre. Ce faisant, leur cerveau a évolué.
Pour nous, ce que peut faire un animal
physiquement et cérébralement l'homme peut le
faire, surtout moralement et spirituellement,
parce que c'est le plus urgent. Aussi croyons-nous
ces versets, pivots de La Révélation d'Arès:
...(Moi,Créateur,) je souffle en silence dans
les poitrines des hommes. Car la
Vérité, c'est que le monde doit changer
(28/6-7).
Tout change, c'est la vérité
fondamentale et, plus fort encore, tout doit
changer. Tout peut changer donc.
Et même, ajoute La Révélation
d'Arès, la joie et la parure ne
conviennent-elles pas à celui qui a changé sa
vie (30/11)?
Pourquoi, alors, les représentants des
poissons sans pattes: Mivilude, Adfi, Ccmm, etc.,
prétendant éclairer "la jeunesse et la famille"
contre certains "dangers", ont-ils récemment
répandu dans un "rapport", un avertissement selon
laquelle nous serions "une secte guérisseuse" ?
—Bévue pas vraiment injurieuse, mais doublement
fausse: les Pèlerins d'Arès n'ont ni l'esprit
sectaire ni des pratiques guérisseuses —Et
pourquoi racontent-ils maintenant que nous sommes
"des arriérés, adversaires de l'évolution"?
Je crois cependant deviner pourquoi il répandent
ces inexactitudes. D'abord, parce qu'ils n'ont lu
ni La Révélation d'Arès ni les ouvrages
et commentaires connexes à cette révélation.
Ensuite, parce qu'ils ressentent comme une riposte
légitime de dire n'importe quelle fausseté contre
des idées nouvelles qui les déconcertent. Parce
que nous avons quitté les abysses du
"religieusement correct", du "politiquement
correct" et de "l'athéistiquement correct", en
bref, les abysses du "penser correct", et que nous
nous sommes mis en marche vers les eaux claires de
la Mer (Rév d'Arès 20/4 et ailleurs),
vers une évolution qu'ils trouvent très
hasardeuse.
Pourtant, nous n'attaquons personne. Nous
respectons la liberté et les convictions de tous,
nos adversaires compris. Cette paix en nous
n'est-elle pas déjà un signe d'évolution en des
temps où la rogne se déchaîne facilement?
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11 mai 2006
(0026)
ahmadi-najad
|
La
lettre
d'Ahmadi-Najad (ou Ahmadi-Nèdjad), président
d'Iran, à George W. Bush, président des USA, se
trouve en annexe
pour ceux qui lisent l'anglais. Je
n'ai pas encore trouvé le temps de la traduire en
français pour les autres.
En
attendant la traduction, rien n'explique mieux le
sens de cette lettre que le commentaire que m'a
adressé Bernard L., frère de
Bretagne:
"[...] Comme le dit cet homme (le président
iranien) à un autre homme (le président des USA) :
"Dans la charte des media, la diffusion
correcte de l'information et le reportage
honnête d'une histoire sont des principes
nécessaires. Si on permet que la vérité se
perde, comment cela peut-il se concilier avec
les valeurs prônées par Jésus Christ ?
"Merci, frère michel, de réhabiliter tout
homme dans son rôle de prophète,
"[La lettre d'Ahmadi-Najad] parle aux "gens du
livre", [comme le Coran appelle les juifs,
chrétiens et musulmans,] tous animés d'une parole
unique, comme parle un prophète, et les met tous
sur le même plan. Lui-même s'adresse à nous tous,
quelle que soit sa position et sa relation
particulière [avec le monde] aujourd'hui.
"Ne censurons ni ne trafiquons ce "message"
d'homme parmi tant d'autres. Relevons-le au niveau
de la Parole qu'il veut aider à faire accomplir
(Rév d'Arès 35/5-6).
"Je vous remercie de nous faire connaître ce
message par-delà la déformation que lui font subir
les media de tous bords. Soyons nous-mêmes des
media de lumière et de bonté,. Parlons pour le
vrai et le bien dans le monde, avec force et
assurance.
"Merci au Nom du Père pour cette information que
vous nous donnez. Transmettons-là!"
Soupçonnant l'Iran de fabriquer une bombe
atomique, qui n'est peut-être qu'un prétexte,
comme ces "armes de destruction massive" qui
motivèrent l'invasion de l'Irak, les USA
diabolisent Ahmadi-Najad. Inversement, il semble
tout à fait improbable qu'un musulman pieux
prétexte faussement du Coran pour tenter une
conciliation diplomatique. La lettre
d'Ahmadi-Najad ne règle pas le problème entre
l'Iran et les USA, mais elle nous ouvre le cœur de
cet homme. Peut-être George W. Bush ouvrira-t-il
son cœur dans sa réponse? L'enjeu est de taille.
L'enjeu est peut-être une nouvelle guerre
mondiale.
Ce n'est pas en vain que La Révélation d'Arès
recommande: Tu (toi, le chrétien) feras
alliance fraternelle avec les assemblées des
synagogues (les juifs) et les soumis de Dieu
(les musulmans) (35/11). Le Père savait, en
1974 quand il adressa ces paroles au monde, que la
situation se tendrait dangereusement entre
chrétiens, juifs et musulmans quelque trente ans
plus tard.
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6 mai 2006
(0025)
comme chrétiens, êtes-vous des conquérants ou des mous?
|
La
mission
parisienne des Pèlerins d'Arès lance une
campagne de réveil des consciences, pour
qu'elles réalisent que le christianisme n'existe
pas encore sur terre.
C'est la substance même de La Révélation
d'Arès!
Voici deux missionnaires
sur un boulevard, l'un vêtu en ange, l'autre
portant une banderole où l'on lit:
"Le Christianisme n'existe pas,
sinon la fraternité existerait."
Cette campagne spirituelle comme beaucoup
d'autres précédentes montre quelle grande
espérance les Pèlerins d'Arès mettent dans l'amour,
la grandeur d'âme, le pardon,
la délivrance des préjugés, la paix,
l'intelligence spirituelle, comme vertus
répondant aux recommandations de l'évangile bien
plus que n'y répondent les termes de foi abstraits
comme la trinité ou le rachat de tous les pécheurs
par la croix. Les pécheurs sont rachetés par leurs
efforts pour devenir bons, ce que La
Révélation d'Arès appelle pénitence
(30/11) en changeant le sens de ce mot qui
passe de remords et expiation à re-création de
soi, reconquête de la divinité laissée en l'homme
par le Créateur (Genèse 1/27, Rév d'Arès
2/13).
Ce qui ne signifie pas que les Pèlerins d'Arès
méprisent leurs frères chrétiens associés aux
églises ni leur frères croyants, juifs, musulmans,
etc., puisque le Père sans nul doute sauve qui il
veut (Rév d'Ares 11/3). Non seulement
nous savons avec certitude que les pénitents,
les hommes de bien, sont sauvés,
quelle que soit leur religion ou leur philosophie,
mais nous savons qu'ils contribuent au
changement du monde en bien (Rév
d'Arès 28/7), au salut universel final.
S'il s'agit du christianisme vrai, êtes-vous des
conquérants ou des mous? Pour tout humain imprégné
du besoin d'accomplir l'ascension vers les
Hauteurs (Rév d'Arès 36/14) apparaît un
autre humain, enthousiaste pour devenir à son tour
un pénitent, afin que le monde
change en bien peu à peu.
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4 mai 2006
(0024)
pas de projet de société en vue
|
Depuis
longtemps,
surtout depuis le rejet de la constitution
européenne, les émeutes des banlieues et les
défilés anti-CPE, je guette l'apparition d'un
projet de société, logiquement attendu
dans des moments de faiblesse politique. Mais
rien. Dimanche je lus une interview de Daniel
Cohn-Bendit en me disant que l'homme qui fut une
star de Mai 68 pouvait bien, lui, avoir un projet
de société.
Cohn-Bendit dit: "Mai 68 était offensif et
explosif idéologiquement[, mais le mouvement
anti-CPE] est exempt d'idéologie... [Il est
seulement] défensif. La France de mai 1968
connaissait le plein-emploi... 100.000 chômeurs au
maximum... Il s'agissait alors de lutter contre
les institutions dans leur ensemble, de
déconstruire le gaullisme et le communisme. Un
autre société était possible, pensait-on. Ces
repères ont disparu. Aujourd'hui les jeunes ont
[seulement] peur [...] Il y a en France une
culture de la révolte... La culture de la
négociation a du mal à émerger. Tout se joue dans
les rapports de force. On avance par à-coups... Un
jour, dans un débat, une [Française] quadragénaire
m'a lancé: J'ai un besoin existentiel de dire
non!" Il ajoute: "Que pouvais-je répondre à ça?"
De Cohn-Bendit on aurait attendu qu'il propose à
cette femme un projet société où elle pourrait
enfin dire oui.
Cohn-Bendit
poursuit: "[J'aurais volontiers] pris part aux
manifestations anti-CPE... Avec cette loi, une
nouvelle fois, ce sont les mêmes qui prennent les
risques: les salariés... Les jeunes se trouvent
licenciés sans motif alors qu'ils ont justement
besoin d'explication." C'est vrai, mais
Cohn-Bendit ici encore est sans projet. Puisqu'il
ne propose rien à la place du CPE, il pourrait
conseiller aux jeunes d'y voir une porte ouverte
vers l'emploi, mieux que rien, mais d'exiger de
savoir pourquoi ils ne font pas l'affaire. Il dit
seulement ceci: "La France a besoin d'être mise en
confiance... La société française est tellement
bloquée qu'il ne suffit pas d'avoir raison pour
pouvoir la réformer." Ce qui est un aveu
d'impuissance. Il ajoute pour finir, et c'est
plutôt maigre: "Le problème des employeurs n'est
pas de pouvoir licencier. [Leur problème,] c'est
le coût du travail."
Bref, Cohn-Bendit n'a pas de projet de société. Si
j'écoute le gouvernement et les partis
majoritaires, je ne discerne pas de projet de
société. Si j'écoute les politiques et les
syndicalistes de l'opposition, ils ont des
revendications, mais pas de projet de société.
Chez les religieux même absence de projet. Le
temps des projets de société semble révolu. Sans
doute parce que l'histoire a montré qu'aucune
société politiquement et/ou religieusement
structurée n'a été réellement adaptée à l'idée que
l'homme se fait du bonheur. C'est toujours l'homme
qui a dû s'adapter à l'idée que la société,
qu'elle qu'elle soit, se fait d'elle-même par le
discours de ceux qui l'administrent.
La Révélation d'Arès a donc raison. Si le
monde
change
(28/7), ce ne sera pas par des changements
de sociétés, mais par le changement de l'individu.
C'est l'individu qui doit changer sa vie (Rév
d'Arès 30/11), car l'homme heureux sera
seulement celui qui aime son prochain,
pardonne, fait la paix, devient libre
de préjugés et de dépendances, retrouve l'intelligence
spirituelle, dans n'importe quelle société.
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25 avril 2006
(0023)
l'évangile de judas
|
"L'évangile
de
Judas fait fureur dans les tchattes. S'il vous
plaît, parlez-nous en!" me disent des
messages d'usagers de ce blog.
Eh bien, allons-y! L'évangile de Judas, écrit en
copte (langue dérivée de l'égyptien pharaonique),
n'est pas nouveau. Le papyrus dont vous parlent
les journaux fut découvert voilà une trentaine
d'années, mais l'existence d'un évangile de Judas
est connue depuis le 2e siècle! De
nombreux évangiles circulaient alors, les uns de
piètre valeur ou intérêt comme cet évangile de
Judas, les autres de grand intérêt comme ceux
attribués à Jacques, Barthélemy, Nicodème, Thomas,
bien qu'ils ne fussent pas choisis comme sources
canoniques. Ce que l'évangile de Judas a de très
particulier est son total ésotérisme, sans parler
de ses vues totalement opposées et incompatibles
avec les autres sources: Judas présenté comme un
héros, Jésus comme une entité caractérielle: tour
à tour railleur et coléreux, surnaturel et agacé.
"Le christianisme tombé sur la tête," dit
l'historien religieux Ehrman. D'autres
commentateurs, par contre, voient cet évangile
comme "une des grandes découvertes du 20e siècle,"
et "susceptible de mettre la foi chrétienne en
crise."
Mon opinion personnelle ne s'attarde pas à de
grands commentaires. Pour moi il n'y a pas de quoi
fouetter un chat dans cet évangile de Judas.
L'évangile
de Judas n'est pas du tout un évangile. C'est un
poème abscons sur le thème d'un Jésus sans rapport
avec le Jésus de la Bible. Il commence peu de
temps avant le dernier et fatal voyage de Jésus à
Jérusalem. Avant de dîner les disciples récitent
les grâces. Jésus rit d'eux. Tous sauf Judas en
sont contrariés, mais Jésus leur dit qu'il a
seulement voulu rire de leur ridicule désir de
plaire à Dieu. Alors Judas lui déclare: "Toi, tu
es du royaume immortel de Barbelo," nom que
donnaient les gnostiques à une soi-disant "mère
céleste." Jésus répond: "Judas, écarte-toi des
autres que je t'enseigne les mystères du Royaume."
Les choses deviennent alors carrément
contre-évangéliques. Jésus explique que Barbelo,
au royaume de laquelle il appartient, situé
au-delà des étoiles, a une progéniture, notamment
l'Autogénéré, le vrai bon Dieu, qui n'est pas
l'éternel de l'Ancien Testament, pas le Dieu de la
Bible, qui n'est pas ami de l'homme, mais bien
plutôt la cause des souffrances humaines. La
mission de Jésus est de préconiser aux hommes, à
ceux assez heureux pour comprendre qu'il faut
abandonner l'éternel biblique, de rejoindre le
royaume béni. Nous réalisons que Jésus a ri des
disciples parce qu'ils priaient encore le Dieu de
Moïse, qui n'a jamais fait le bonheur des hommes.
Jésus consacre en quelque sorte Judas en lui
ordonnant: "Lève les yeux vers les étoiles. La
principale parmi elles est ton étoile!" puis Judas
accepte de livrer Jésus au grand prêtre, ce qui
n'est pas une démarche tragique, mais une mission
divine, et probablement inutile, puisque Jésus
semble être un pur esprit et sa crucifixion
présumée indolore. L'auteur de cet évangile délire
complètement. Imaginez seulement Jésus dépeignant
à Judas l'organisation quasi bureaucratique du
royaume immortel. Mais le côté le plus
contre-évangélique du document réside en ceci que
l'on n'a pas à aimer son prochain, mais seulement
à chercher son étoile.
Je ne crois pas que l'évangile de Judas, histoire
abracadabrante, soit "susceptible de mettre la foi
chrétienne en crise." Il se peut cependant qu'elle
renforce les arguments athées, notamment en
apportant une preuve de plus de la fragilité des
bases des religions, dont les fondements
scripturaires sont instables et discutables,
puisque des variantes paradoxales de leurs sources
sont régulièrement découvertes. Cet argument athée
n'est pas infondé, reconnaissons-le. Ceci rend La
Révélation d'Arès plus importante encore,
puisque je peux en garantir l'authenticité et la
pureté.
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23 avril 2006
(0022)
heureux sont-ils à cause de leurs vertus (rév d'arès
28/15)
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PENSÉE DU MOMENT
On me dit que "Le Da Vinci Code", roman
d'un certain Dan Brown, bientôt un film de Ron
Howard, met en scène une canaille criminelle,
membre de l'Opus Dei. Je proteste contre ceux qui
font de l'argent de monstruosités imaginaires et
je pleure sur la masse qui s'en délecte. L'Opus
Dei n'est qu'une société laïque catholique de
dévots en quête de "sainteté" à l'espagnole:
longues prières, austérité, discipline (fouet),
cilice, en d'autres termes, des dévots qui pensent
"se racheter" par le partage des souffrances de
Jésus. Très différente est notre idée de la pénitence,
fondée sur La Révélation d'Arès et le changement
en Bien: amour, pardon,
non-jugement, paix, liberté spirituelle, etc.,
mais aucun d'entre nous ne saurait mépriser des
catholiques en quête de vertu (Rév d'Arès
28/15) dans un monde où ce mot perd son
sens, hélas.
J'ai
un
vieil ami (j'ai quand même gardé quelques amis
d'avant 1974), membre de l'Opus Dei. Il lui arrive
de faire un bref pèlerinage à Arès. Ce n'est pas
un bigot borné. Je devine qu'il vient aussi à Arès
s'informer de notre assemblée, mais nous
n'avons rien à cacher. Ce n'est pas hypocritement
qu'il répond oui à la question: "Aimez-vous tous
les hommes et pardonnez-vous toutes les
offenses?", parce qu'il s'efforce comme nous de
suivre le Sermon sur la Montagne.
J'ignore quel sens il donne à l'autre oui, qu'il
répond à la seconde question: "Croyez-vous que la
Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent
de Dieu?", mais je sais qu'il est un homme de
bien; ça me suffit. Il serait absurde d'imaginer
mon ami dans une organisation criminelle ou
seulement malveillante.
Opus Dei signifie en latin L'Ouvrage ou l'Œuvre de
Dieu. Cette société fut fondée en 1928 par un
prêtre espagnol, José Maria Escrivà (photographié
à côté de Jean XXIII en 1960), pour des laïcs,
hommes et femmes, mariés ou non, souhaitant vivre
le quotidien du monde dans la macération
généralement exercée par le clergé et les ordres
monastiques. Mis à part la doctrine, le culte et
l'idée d'expiation catholiques, que suivent les
membres de l'Opus Dei, le temps qu'ils consacrent
chaque jour à la bonification personnelle est
proche du temps que les Pèlerins d'Arès, le petit
reste, consacrent, où devraient consacrer,
à l'acquisition de la vertu (Rév d'Arès
28/15) et de la piété (35/5-6) pour
devenir des hommes du temps qui vient (30/13),
des moissonneurs d'âmes.
Comme toujours quand il s'agit d'hommes de
vertu discrète, l'Opus Dei à cause de sa
discrétion même paraît louche aux gros bonnets
pécheurs qui tiennent les rênes du monde et à
leurs media, marchands de sensations. Beaucoup
voient l'Opus Dei comme une secte, le soupçonne
des pires activités secrètes. Même chose pour
nous, Pèlerins d'Arès.
Je ne prétends pas que l'Opus Dei est d'accord
avec les espérances de libération spirituelle
auxquelles nous, Pèlerins d'Arès, travaillons. De
même, nous divergeons de nombre de principes
surannés et contraignants de l'Opus Dei. Mais je
crois que, le jour où des rapprochements entre
catholicisme et la foi arésienne seront
nécessaires, le dialogue entre gens de vertu non
ecclésiastiques sera moins laborieux. Les
catholiques sont en bonne place parmi tous ceux
que cite le beau verset 25/6 de La
Révélation d'Arès, dont nous avons fait
une prière. La victoire universelle de La
Révélation d'Arès ne sera pas remportée
par les reniements et désertions des croyants
quittant en masse leurs religions pour rejoindre
notre assemblée, car la masse croyante
n'est plus païenne comme dans les temps anciens.
Les Pèlerins d'Arès ne seront jamais qu'un petit
reste. La victoire universelle viendra par
des échanges de richesses spirituelles et par une
ré-étude collective des Sources sauf celles
clairement écartées comme Jean et
Paul (Rév d'Arès 16/12, 35/12) et quelques
autres.
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23 avril 2006
(0021)
va falloir être forts!
|
Il
n'y
a pas si longtemps, le porteur d'une mauvaise
nouvelle vous préparait en vous posant la main
sur l'épaule et disant: "Va falloir être fort
(forte, forts)!" Ce porteur de
mauvaises nouvelles est devenu le journal
quotidien. Il ne vous prépare plus. Il vous jette
tout de suite dans l'urne qui pue et qui
pue de plus en plus (notre terre, Rév
d'Arès XIX/15) devant laquelle tous les
pouvoirs, religieux, politiques ou économiques, tremblent
de plus en plus dans leurs manches (XIX/16).
Ce monde moderne, miracle de technologie, se
déglingue justement sous le poids, le
bringuebalement, les broutements, les fuites de sa
technologie qui le dévore vivant.
Le journal
de ce matin n'apporte que des mauvaises nouvelles,
sauf le 80e anniversaire d'Elisabeth II
en chapeau bégonia. L'industrie automobile US
décline: Ford annonce une perte de 1,2 milliards
de $ et la General Motors 323 millions pour le
seul premier trimestre 2006. La situation empire
au Moyen Orient: en Palestine, en Irak (insoluble
impasse politique), en Afghanistan. Les tensions
s'aggravent entre l'Occident et l'Iran. Il n'est
pas sûr du tout que le passage de Berlusconi à
Prodi soit favorable à l'Italie. La visite du
président chinois Hu Jintao à George W. Bush
tourne au vinaigre à Washington. Au Népal le
passage non improbable de la monarchie au maoïsme,
dont la guérilla a répandu les idées, n'arrangera
sans doute rien dans le pays. En France Chirac et
de Villepin au plus bas dans les sondages: 70%
d'insatisfaits pour l'un et 73% pour l'autre. Et
le pétrole qui monte, qui monte...
Le pétrole a dépassé $74 le baril, grimpe vers
$80, atteindra probablement $100 dans quelque
temps. C'est la Chine, dont l'industrie croissante
a un besoin d'énergie énorme, qui fait de la
surenchère. Elle allèche les producteurs de
pétrole en offrant de payer des prix tout aussi
énormes. Comme la Chine débourse en salaires et
frais sociaux exagérément moins que nous
Occidentaux, elle a pour l'énergie des
disponibilités monétaires dont nous allons bientôt
manquer. "Mais non, me dit-on, l'état n'aura qu'à
réduire ses taxes sur l'essence et le fuel." Il le
fera sûrement, mais cela n'empêchera pas la
pénurie de carburant (certains pays européens ont
déjà imprimé des tickets de rationnement), parce
que les réserves de pétrole augmenteront moins
vite que les besoins de la Chine, de l'Asie et
même de l'Afrique un de ces jours. De toute façon,
moins de taxes sur l'énergie, c'est moins
d'allocations, moins de scolarisation, moins
d'équipements et moins de pétrole (qu'il faut
payer de toute façon) pour les citoyens. Autrement
dit, nous paierons la hausse du pétrole d'une
manière ou d'une autre. Sans compter que ça
n'arrangera pas le chômage.
En fait, les choses sont beaucoup plus
compliquées, mais une brève est une brève. Une
bonne façon d'abréger est de rappeler que des
doctes analystes, à la fin des années 70,
étudiaient La Révélation d'Arès et me
disaient, avec le petit rire avisé des sagaces:
"Votre soi-disant révélation annonce pas mal de
catastrophes. Pour un bouquin, c'est généralement
une garantie de succès, mais ça va contre les
réalités économiques." La situation du monde était
plutôt bonne en 1974, c'est vrai. Trente ans plus
tard, on voit combien prophétique était cette
Parole et combien raisonnable son invitation à changer
le monde (Rév d'Arès 28/7) radicalement.
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16 avril 2006
(0020)
Jésus a ressuscité. Nous ressusciterons
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Les
gens,
allez savoir pourquoi! pensent que nous,
Pèlerins d'Arès, ne croyons pas en la
résurrection de Jésus.
Erreur! nous y croyons, même si la
résurrection ne constitue pas le point central de
notre foi, contrairement à la foi de Paul (le
saint Paul des catholiques).
Voilà
pourquoi
nous croyons en la résurrection de Jésus:
D'abord, Jésus qui me visita en 1974 n'était pas
un fantôme, mais un homme en chair et en os. Il ne
pouvait être qu'un homme ressuscité.
Ensuite, La Révélation d'Arès fait bien
comprendre le contexte de la résurrection de
Jésus. Non le retour à la vie d'un Dieu supposé
incarné —pour un Dieu éternel, ressusciter n'a
rien de miraculeux!, mais le grand stimulant
psychologique que la résurrection d'un mortel,
d'un prophète trop vite éliminé par les
pouvoirs religieux et politiques, procurerait à
ses disciples. Ceux-ci, insuffisamment
formés, égarés par la peur, commettraient des
erreurs (Rév d'Arès 5/1-5), mais tout
aurait été bien pire, s'ils n'avaient été témoins
de Jésus ressuscité: ils auraient totalement perdu
la foi. Paul le comprit bien: "S'il n'est pas
ressuscité, nous n'avons ni message ni foi
(1Corinthiens 15/14)."
Mais par ces mots nous voyons que pour Paul, puis
pour l'église ensuite, le message de Jésus ne
valait que si son messager était ressucité. Il
plaçait donc la résurrection de Jésus, ou plus
exactement le foi mise dans cette résurrection,
au-dessus du Message. La Révélation d'Arès,
à l'inverse, redonne priorité au Message et donc
aux actes que le Message demande à l'homme d'accomplir:
Devenez des pénitents, c.-à-d. soyez
bons, et moissonnez d'autres pénitents,
nombreux, pour que le monde change! De
là vient que le Père ne considère pas Paul comme
exprimant sa Parole(Rév d'Arès 16/12, 35/12).
De même que le public pense à tort que nous ne
croyons pas en la résurrection de Jésus, il pense
que nous ne sommes pas chrétiens. Certes, nous ne
sommes pas catholiques, protestants ou orthodoxes,
mais chrétiens, oui, nous le sommes. Nous nous
efforçons de suivre le sermon sur la montagne
(Matthieu ch.5 à 7).
Jésus a ressuscité! Nous le proclamons
aujourd'hui, jour de Pâques, avec toute la
chrétienté. Mais dans la résurrection de Jésus
nous voyons surtout la preuve ou la démonstration
que chacun de nous ressuscitera vraiment au Jour
du créateur (Rés d'Arès 31/8-13), quand
la pénitence se sera assez répandue sur
terre pour que l'humanité penche résolument pour
le Bien.
Alleluia!
Photo: Ceci n'est pas
la tombe de Jésus, dont on ignore l'emplacement,
mais une tombe (double) de la même époque. C'est
dans une cavité de cette sorte que Jésus fut
déposé mort puis retrouva la vie.
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15 avril 2006
(0019)
du ciel en haut à l'élysée en bas
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La
Révélation
d'Arès aurait impressionné le président.
Dans l'antiquité païenne l'élysée était le séjour
des défunts heureux. Un trait-d'union vient-il
d'être tiré entre le Ciel des espérances infinies
et un petit ciel d'espérances terrestres?
Voilà peu, à Bruxelles, réunion de gros bonnets
européens sur le sujet de l'énergie, préoccupant,
ô combien! Ernest-Antoine Seillière, représentant
l'industrie française, s'interrompt au milieu de
sa déclaration pour dire: "Maintenant je poursuis
en anglais." Il reprend la parole en anglais. Le
président Chirac se lève alors et quitte
brusquement la salle, suivi des ministres français
déconcertés.
Personne ne comprit pourquoi Jacques Chirac avait
pris la mouche, parce qu'un homme de sa délégation
s'était mis tout à coup à parler dans une langue
qui, contrairement à la langue française, était
comprise par tous les participants présents.
Avant-hier,
un haut fonctionnaire français —pas un Pèlerin
d'Arès, un sympathisant —me communiqua ceci: "Il y
a quelques mois ou quelques semaines le président
Chirac envoya quelqu'un acheter La Révélation
d'Arès dans une librairie de Paris. Il la
lue, semble-t-il. En tout cas, il la lut assez
pour être frappé par le fait qu'un message
spirituel de cette dimension ait été adressé en
français à un témoin français. Depuis lors, ce
fait semble travailler le subconscient du
président. Comme preuve, cet incident à Bruxelles,
quand Jacques Chirac, pourtant connu pour ses
idées larges et très européennes, se montra choqué
que quelqu'un de sa suite ait préféré l'anglais au
français." Le français comme langue du créateur
après l'hébreu, l'araméen, le grec et l'arabe.
Je n'ai pas le moyen de vérifier la véracité ou
même seulement la probabilité de ce que m'a dit ce
haut fonctionnaire, mais l'informateur étant
sérieux et sincère, je prend l'information pour,
disons, crédible.
Qu'en déduire? Que d'humbles apôtres sans moyens,
avec la rue et quelques salles de conférence pour
seule tribune, virtuellement interdits de radio,
de télévision, de grande presse écrite, ont réussi
à annoncer que le créateur est revenu en France, à
Arès (Gironde), pour prouver son existence et
rectifier quelques idées fausses sur le sens de sa
Parole. La nouvelle a fini par arriver à l'élysée.
Voilà pour tous nos compagnons missionnaires un
beau cadeau de Pâques.
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10 avril 2006
(0018)
poursuite de la vengeance sans fin
|
Le
mur
tombe; ils relève(ro)nt le maj'ji (= la
mosquée, Rév d'Arès XV/7). Oui, mais à
quoi cela servira-t-il?
Ce verset concernait, avec tout le ch. XV de La
Révélation d'Arès, la guerre qu'allait
mener l'URSS contre l'Afghanistan traditionnel. En
1977, quand me parvint ce message du Créateur,
c'était une prophétie absolue, puisque personne
alors ne se doutait que cette guerre allait
éclater. Depuis, bien des choses se sont passées
dans ces régions. La victoire en Afghanistan des frères
de Muhammad (XV/3), dont une majorité qu'on
appellerait les talibans allaient imposer au pays
un règne d'intolérance, qui d'ailleurs avait
toujours plus ou moins existé dans le pays.
Ensuite, l'invasion par l'US Army de l'Afghanistan
et de l'Irak et le chaos consécutif, parce que les
gouvernements mis en place par l'envahisseur n'ont
pas d'autorité naturelle, ce charisme si important
aux yeux des musulmans.
Le 22 février, des sunnites font sauter le dôme de
la mosquée sacrée shiite de Samara, Irak.
Dérisoire, comme tout geste de colère! On peut
prier ailleurs, n'importe où. Hélas, la
vengeance va se poursuivre sans fin
(Rév d'Arès 27/9) et de plus belle entre
shiites et sunnites et d'autres. Des croyants vont
s'entretuer comme ils font depuis des millénaires.
La guerre civile cause chaque jour souffrances et
deuils en Irak. Du coup, on ne parle plus beaucoup
du procès de Saddam Hussein qui, d'une main
impitoyable certes, avait quand même fait régner
la paix et la sécurité en Irak, à défaut de la
liberté, et qui pendant vingt-cinq années de
dictature fit moins de victimes que n'en a fait la
situation créée par George W. Bush en trois ans.
Oh! Je ne préfère pas l'un à l'autre. Chaque jour
j'ai une pensée triste, parfois les yeux mouillés,
pour mes frères humains toujours en souffrance,
toujours égarés, partout sur terre. Qui ne
comprendrait mieux que jamais l'extrême urgence
qu'il y a à écouter La Révélation d'Arès
et même tout simplement le Sermon sur la
Montagne, qui n'est pas encore appliqué.
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