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7 juillet 2006 (0033)
mes frères inconnus d'irak (suite)
Bagdad Juillet 206Le 1er juillet, ces citoyens bagdadi , une ménagère et un jeune homme, encore peu acclimatés à  la démocracie, s'affolent bêtement au milieu des encombrements de Bagdad.
Ignoreraient-ils que la démocratie est la souveraineté enfin donnée aux citoyens? C'est pourquoi chaque quartier de Bagdad est maintenant abandonné à  un citoyen qui librement le contrôle, aidé par une troupe (un "gang" disent les mauvais esprits, pfft!) de volontaires. Cet "Émir" "rend la justice" et "préside la prière" dans son quartier, décide "dans l'intérêt de tous" quelles marchandises entreront dans la quartier ou y transiteront et quels "droits" on lui paiera pour elles, quelles personnes pourront traverser le quartier, qui vivra là ou cessera d'y vivre, etc.
Dans la capitale, tous quartiers confondus, on compte à  peu près 1.000 "sentences rendues" par mois (les mauvais esprits disent "crimes", bah!) sans compter les "mises à  l'abri" (les mauvais esprit disent "rapts" ou "enlèvements", pfft!). Personne ne sait ce qui se passe ailleurs dans le pays, car on a aboli la circulation des informations pour être bien sûr que l'abolition de la censure de Saddam Hussein est intégrale. Le gouvernement installé par les Américains ne sert à rien, puisque les peuples heureux n'ont pas besoin de gouvernement. Ce gouvernement a lancé une offre d'amnistie à  tout citoyen qui, en se sentant trop libre de montrer son opinion, a "tué moins de 2.500 personnes" (en lisant ce chiffre je suis pris d'un rire nerveux). Donc, le crime commence à  2501 cadavres. Quel peuple jusqu'à  ce jour de l'Histoire a pu se targuer de plus de liberté et largesse d'esprit?
Le potentat Saddam Hussein, qui faisait régner une "paix, mais tyrannique," dans le pays jusqu'à ce que Zorro survienne et désenchaîne les énergies brimées, va être condamné et exécuté. Sa modération plus que suspecte — pas plus de quelques centaines d'arrestations et (en moyenne) quelques dizaines d'exécutions par an — apporte la preuve qu'un dangereux liberticide opprimait l'Irak, où l'on peut enfin tuer librement tous ceux qu'on veut.
Trêve de plaisanterie. "Al-Bayyan Al-Jadidah", quotidien de Bagdad, "défaitiste et anti-démocratique" (selon un bulletin de l'US-Army), dit que "Le pays est au bord de l'abîme. La violence et le meutre se répandent [...] L'Irak est une jungle où les faibles sont les proies des forts, où la fraternité se dissout dans des combats sectaires [...] Voilà  le résultat de l'intenvention militaire des Américains et des Britanniques [...]"


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26 juin 2006 (0032)
mes frères inconnus d'Irak
Chaque année quand je fais le Pèlerinage, à l'objet essentiel de ma piété — celui commun à tous les Pèlerins d'Arès (voir 0017): le ré-enracinement à la Parole sur le lieu où le Créateur lui-même la replanta — j'ajoute une mortification (Rév d'Arès 33/26-34) pour nos frères et sœurs défunts, dont je sens l'invisible présence sur ce lieu où ils priaient avec nous. En 2006, j'y surajoute mon aumône à d'autres défunts, une mortification pour les Irakiens morts depuis 2003 des violences de la guerre dans la solitude, sans parents ni amis pour les pleurer (33/34).
Enterrement à BagdadLa seule morgue de Bagdad a enregistré 49.137 morts sous la violence (exécutés par balle, battus à mort, torturés, décapités, etc.) entre le 5 avril 2004 et le 1er juin 2006. Notons au passage qu'il faudrait ajouter à ce chiffre les morts militaires et policiers irakiens, dont le nombre n'est pas révélé. La province d'Al Anbar, entre Bagdad et la Syrie, traverse des troubles (chaos administratif, violence continuelle, telephone coupé) tels qu'en trois ans le compte des victimes de la guerre n'a jamais été fait. Certains officiels irakiens estiment que, depuis mars 2003, les morts irakiens de la guerre, civils et non-civils confondus, se montent à plus de 100.000; d'autres parlent de 200.000, voire davantage. Pour une population de 22 millions, ça représente 1%! Les forces américaines dans la même période ont eu 2520 morts, ce qui est déjà beaucoup pour un envahisseur suréquipé.
Bref, tandis que Saddam Hussein est actuellement traduit en justice pour l'exécution de 148 Irakiens et sera vraisemblablement condamné à mort, nous pourrions, si nous n'étions pas adversaires de la peine de mort et si nous versions dans l'humour noir, nous demander quel châtiment conviendrait à l'administration américaine qui, depuis qu'elle attaqua l'Irak, a causé 1.000 fois plus de morts que celles pour lesquelles on juge Saddam en ce moment.

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21 juin 2006 (0031)
le pèlerinage d'Arès
Chaque été à Arès en France (33740, Gironde) 46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet, du 12 au 25 juillet et du 2 au 15 août.
Ouverture du lieu des théophanies (où se manifesta le Créateur en 1977):
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
les autres jours de 18h à 21h.
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Qui fait le pèlerinage d'Arès?
D'abord des personnes à l'âge de la conscience libre (Rév d'Arès 10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran),
qui connaissent leur désobéissance, c.-à-d. qui distinguent le bien du mal, l'amour de l'indifférence et de la haine, le pardon de l'esprit de jugement (36/16), la paix du conflit, l'intelligence spirituelle (32/5) de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et se sont converti à La Révélation d'Arès, la lumière qui chasse l'ombre des interprétations religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer en pénitence, c.-à-d. de pratiquer le bien et ne pas faire le mal,
bref,
des homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant, pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite s'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur.

Que vient faire le pèlerin?
Maison de la Sainte ParolePrendre le Feu de la Main même du Créateur qui se manifesta et prononça La Révélation d'Arès sur ce lieu, qu'il ne quitte jamais (Je suis ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment prendre le Feu? Chacun procède comme il le ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement. En général, le pèlerin frappe du front (XLI/4) et baise (sa lèvre prend... XLVIII/9) l'endroit, marqué par un simple cadre elliptique en bois, où s'éleva la Lumière centrale lors des théophanies de 1977. Ensuite, il va s'asseoir quelque part dans la salle où il avive ou ravive par la prière et/ou la méditation ses raisons et sa volonté d'entraîner l'humanité, à commencer par sa propre humanité, à retrouver ses sources spirituelles (Rév d'Arès 24/4).
Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se déchausser et de porter une tunique (prêtée sur place à qui n'en a pas)? On se déchausse comme Moïse sur un lieu où le Créateur parle (Exode 3/5). La tunique fait oublier les sexes, les beaux ou pauvres vêtements et le respect humain (ce qui fâche ou fait rire le monde), par quoi se divise le monde social (Rév d'Arès 10/13-14). La tunique, qui devient la coute ou kitoneth (XLVI/1-4) quand elle sert de linceul, rappelle aussi qu'il faudra mourir tant qu'un petit reste n'aura pas battu le péché (28/12).

La pensée du pèlerin:
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et islam, n'est plus que bruit qui a remplacé la Parole de Dieu à Jérusalem (Rév d'Arès XLVII/2). Le Père a donc élu domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion à l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus... 16/13), mais il la critique sévèrement. La religion a notamment faussé la notion du salut. Elle a prêché le salut personnel, alors qu'il est indissociable du salut universel. Elle a prêché le salut comme dépendant d'un jugement du Ciel, alors qu'il dépend seulement et existentiellement du comportement de l'homme. La pénitence (pratique du Bien et refus de pécher) seule sauve. De plus, de même que le Père ne peut vivre sans sa créature humaine, son fils, aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer (dans la mesure de ses moyens) de sauver d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne juge pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La Révélation d'Arès, tout pénitent est moissonneur (de pénitents). Le pèlerin en son for intérieur déclare ou renouvelle son engagement à réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. le Bien, en lui-même comme en d'autres hommes.
On ne vient pas à Arès mendier un miracle. On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi en l'effort autosalvateur (pénitence) auquel La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout homme peut être fait un Dieu, comme Jésus l'a été, s'il met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12-13). Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent en ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les souffrances du XXe siècle, resurgissent devant lui, sociaux, politiques, économiques et même simplement humains. Le Père revint parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, parce qu'il savait, lui, les périls: rivalité, mensonge, haine, violence et guerre, qu'on allait revoir. Il est venu rappeler à l'homme qu'il est image du Créateur (Genèse 1/217) et donc producteur de sa propres grâce, de son propre miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.

Si chaque année, le 21 juin, ne revenait pas le Pèlerinage d'Arès, un sentiment d'échec aurait fini par me gagner, même en étant le témoin du prodige surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 32 ans j'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès pleins d'espoir, puis ne plus revenir, déçus, sans s'avouer que perdre la foi est trop facile, et que refuser de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, c'est laisser les choses empirer. Je vois tant d'hommes ailleurs, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le Bien s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises et d'injustices commises par ceux qui prétendent diriger le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la foule à penser que le mal restera le plus fort, oui, je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né sur ce mètre carré où se dressa le bâton de lumière en 1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le Bien. Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence, d'injustice, de domination et spoliation. Oui, l'homme trouvera le bonheur perpétuel. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.

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10 juin 2006 (0030)
bonheur de la liberté ou liberté de bonheur?
Où es-tu passé, Bébert? Si, l'ange aidant, tu lis ce blog, rappelle-toi ce jour chaud d'août 1944, quand nous vécûmes le bonheur fou de la liberté, qui dura le temps d'une libération. Et si on faisait vivre un jour au monde la liberté du bonheur, une perpétuelle félicité spirituelle?
À Suresnes il était environ 14 h ce jour-là, les sirènes hululaient, nous courions aux abris, ma mère et moi (je ne sais plus où était ma soeur). Toi, Bébert, tu passas, tu me crias: "Michel, viens! Les Américains sont à Chaville!" Ma mère ne put me retenir, je partis avec toi. Nous courions le long de la Seine quand, à hauteur de l'usine Blériot, nous aperçûmes quelque chose bouger entre les arbres de l'autre côté du fleuve, dans le Bois de Boulogne. D'abord une couleur. Á peine perceptible et sombre: Ce kaki plus verdâtre que l'habituel kaki allemand plus brun! Nous étions deux petits hommes de 15 ans, déjà mûris par la guerre, mais encore souples comme des gosses nous nous jetâmes dans les hautes herbes de la berge. La chose avançait lentement en direction du pont de Suresnes d'où nous venions. Nymphea par MonetEt puis la chose devint moins indistincte: un char de combat, sa forme guère plus familière que son kaki. Nos coeurs s'emballèrent. Le char avançait dans un silence étonnant — Nous ignorions que les blindés made in USA avaient des chenilles en caoutchouc —. Soudain, quelque chose sur le flanc du char devint visible... Je hurle, je hurle et mes yeux se mouillent rien qu'en l'écrivant. C'était, peints au pochoir, la France et la croix de Lorraine et ailleurs sur le blindage les couleurs bleu, blanc, rouge... Un char éclaireur de la Division Leclerc entrait dans Paris par le bois de Boulogne. L'US Army s'était effacée pour laisser la 1ère Armée Française entrer dans la capitale. Qui n'a pas vécu pareil moment après quatre ans de peur, de misère physique et morale, de censure et d'humiliation, ne peut imaginer le bonheur de la libération! Tout à coup nous comprîmes que les prisonniers du Mont Valérien qui, comme chaque matin étaient fusillés dans les fossés du fort ne le seraient pas demain, nous comprîmes que les SS en noir et la Gestapo étaient en fuite, que nous n'aurions plus à descendre du trottoir dans le caniveau pour les laisser arpenter la surface de la terre. Bébert, rappelle-toi de ce char qui n'aurait pas été plus merveilleux s'il avait été décoré des nymphéas de Monet et volant comme un ange au-dessus du sol. Son canon resta braqué sur nous tant que le chef de char nous soupçonna d'être des Allemands dans les grandes herbes sur l'autre berge, mais l'archange Michel aurait-il tiré son étincelante épée nous n'aurions pas été plus émerveillés. Puis la tourelle pivota et revint dans l'axe du char, quand le chef de char comprit que nous étions deux grands gamins, qui riaient et pleuraient tout à la fois, fous, absolument fous de joie.
Jésus, je te l'avoue, quand je te vis la nuit du 14 au 15 janvier 1974, j'éprouvai une émotion aussi intense, mais pas l'immense bonheur de ce jour d'août 1944. Parce que ta présence physique me fit soudain ressentir mon obscurité, ma honte (Rév d'Arès 1/1), le mal que j'incarnais comme homme de cette génération. Le char d'août 1944, lui, me libérait au contraire. Pendant quelques instants, Bébert et moi, nous nous sentîmes comme une seule immense lumière, une seule félicité, que rien ne dépasserait jamais. Rien? Mais ne pouvons-nous pas aider le monde à dépasser ses rares et brèves félicités en l'incitant à changer (Rév d'Arès 28/7)?
Qu'es-tu devenu Bébert... Albert Dumur? Nous étions athées, toi et moi, enfants de la banlieue rouge. Ton père était mort en 1943, le mien en 1942. Es-tu aujourd'hui de ces millions d'hommes qui, ayant observé le monde pendant 62 ans, depuis 1944, ont vu qu'en dépit des corrections tentées par la religion et la politique, rien n'a changé — et même tout a peut-être aggravé — les données du péché et du mal qu'il engendre? Pourquoi? Parce que tant que l'homme réclamera à tout propos les protections de la politique, de la loi et parfois encore de la religion, il restera irresponsable de lui-même et ne changera rien à lui-même et au système. Voilà encore une autre façon de dire ce que dit La Révélation d'Arès!
Quand donc, Bébert, enverrons-nous les chars fleuris de notre pénitence libérer le monde? Quand braquerons-nous sur le péché qui le contrôle les armes de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté spirituelle, bref, de l'intelligence enfin réapparue (Rév d'Arès 32/5)?

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1er juin 2006 (0029)
en chantier: la prochaine édition de la révélation d'arès
Ne lisez pas ceci, si vous n'aimez pas la manière dont le frère michel édite La Révélation d'Arès!
"Pas beau... Trop gros... Trop compliqué... Approche difficile de l'événement d'Arès... Forme théologique (ou bigote, ou style prêchi-prêcha) des commentaires, etc."
Mais pour moi c'est un travail d'amour!
At work on the next publishingJ'ai commencé la préparation de la prochaine édition française de la Parole du Père et, je vous en prie, n'allez pas imaginer que je ne tiens aucun compte des très nombreuses remarques qui m'ont été faites toutes ces années sur ma conception du livre. Malheureusement, les remarques et suggestions furent trop diverses, beaucoup d'entre elles contradictoires, au point que pendant un bon moment je m'en trouvai neutralisé, mentalement vidé. Pour finir, j'ai décidé d'étudier et de réaliser la nouvelle édition seul une fois de plus. En ce moment je réfléchis beaucoup sur ce projet pour le rendre plus clair et attractif, plus moderne... Moderne pour autant qu'un texte lié à la Parole éternelle du Créateur puisse être moderne.
J'espère que mes frères et sœurs de foi comme les lecteurs francophones dans leur ensemble aimeront, ou du moins ne se plaindront pas trop de l'édition actuellement en chantier. En tout cas, ce sera une fois encore un travail honnête, même si ça doit être un travail de longue haleine, puisque j'envisage une maquette très différente des précédentes. La division de la Parole en paragraphes sera nouvelle, aérée par des titres brefs, pour que le livre soit à la fois moins gros et plus facile à suivre dans ses concepts. Les commentaires, rien de plus que ceux nécessaires aux nouveaux lecteurs, seront très courts et plus lisibles (corps plus gros).
Sous quelle que forme que ce soit, mon travail sur la Parole du Père a toujours été pour moi une épiphanie. C'est pourquoi je parle de travail d'amour. Non que je sois témoin de nouvelles apparitions ou manifestations du Père ou de son messager Jésus, mais ce travail me donne de la Parole une perception renouvelée de sa nature salvatrice essentielle, autrement dit, de sa Vie.

Photo: Sœur Christiane, pensant que les visiteur du blog seraient contents de voir des photos récentes, m'a "shouté" dans mon bureau, hier 31 Mai. Bien meilleure servante du Père, cuisinière, maîtresse de maison et grand-mère que photographe, elle a réussi la première image (les neuf suivantes furent moins heureuses, mais avec le numérique, c'est chouette, on efface, pas de perte de film inutile). On me voit justement en train de travailler sur l'édition prochaine de La Révélation d'Arès.

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24 mai 2006 (0028)
en attendant godot ou en attendant le salut
Le salut après la mort? Concrètement, La Révélation d'Arès n'en dit presque rien. Spirituellement, c'est la force de surmonter l'obscurité, la peur (16/6), l'impuissance d'une existence sans échafaudage charnel (17/2), en attendant le salut absolu: le Jour de la re-création et de la transfiguration de l'homme totalement reconstitué, chair, esprit et âme.
De toute la Parole que la famille d'Abraham a héritée, seul le Coran donne du salut des justes — le paradis, mot inconnu de La Révélation d'Arès — des descriptions qui soient plus qu'une idée comme l'idée que donne Luc 16/23 (Le pauvre Lazare dans le sein d'Abraham). Toutefois, dans la Coran, la matérialité des descriptions forme plus une allégorie qu'une réalité, à moins qu'elle ne se rapporte au salut absolu, la vie après le Jour de la résurrection (Rév d'Arès 35/2-3).
avril 2006 en convalescence
Du salut immédiat après la mort La Révélation d'Arès ne dit presque rien concrètement. Elle présente la mort comme la dislocation des trois composantes de l'humain: la chair, l'esprit et l'âme (Rév d'Arès 17/7). Elle prévient, en recommandant qu'on se mortifie pour les morts (Rév d'Arès 33/32-34), que le moment de la mort est pénible pour tous, même pour les vertueux (Rév d'Arès XL/15). La mort en effet est une anomalie, puisque la chair meurt de la peste congénitale, le péché, léguée par Adam (Rév d'Arès 2/1-5), dont l'humanité ne guérira qu'en consentant à une pénitence longue de nombreuses générations (24/2).
Quand vous mourez à l'âge de la conscience (les enfants et les simples, selon l'écriture, ne posent pas de problèmes de salut), soit vous n'avez plus que l'esprit, soit vous avez l'esprit et l'âme. L'esprit seul ne peut que vous faire un linceul glacé (17/7), image de la stérilité spirituelle (les abîmes) et de l'inconscience souffrante (17/5) du spectre (4/6-7). L'âme par contre, si vous vous êtes créé une âme par la pratique du bien (Rév d'Arès veillées 17 et 18), de l'amour, du pardon, de la paix, du renoncement aux préjugés (liberté), avec ou sans foi ou religion, l'âme vous pousse hors des abîmes comme une voile poussée par le vent spirituel que vous avez soufflé de votre vivant. Vous emportez donc avec vous les forces que vous vous êtes données sur terre. Où va l'âme n'est pas décrit, sans doute parce que le salut post mortem n'est pas la conclusion de la vie spirituelle. La finalité de la vie spirituelle est le salut absolu, le seul décrit dans La Révélation d'Arès, qui viendra beaucoup plus tard après le Jour (Rév d'Arès 17/7, 31/8-12, 33/9, etc).
Citons cependant le 2 octobre 1977, quand je fus propulsé hors du temps et hors de ma vulnérabilité charnelle à travers l'univers. Cette épreuve peut donner une idée de ce qu'est concrètement la vie de l'âme dans l'attente du Jour. "Pourquoi, me demandent certains, parlez-vous aussi peu de cette extraordinaire épreuve?" Je réponds quelquefois: "Parce que ce jour-là, comme l'un des deux paumés, Vladimir et Estragon, héros d'En attendant Godot, je réappris quelques instant qu'étant un homme j'étais un animal métaphysique —C'est Ionesco qui disait cela de la pièce de Samuel Becket. Ce n'est pas moi, c'est le Créateur qui dans La Révélation d'Arès (VI/1-4) décrit ma propre épreuve, parce qu'un homme ne peut pas décrire ses retrouvailles avec sa propre substance spirituelle. Impartageables retrouvailles, aussi inconcevables que Godot, Dieu lui-même, quoi!"
Je dis parfois à des personnes déconcertées: "Je ne sais pas ce qu'est Dieu, je n'en ai que l'expérience que vous avez lue dans La Révélation d'Arès. Cette expérience ne décrit pas grand chose de lui, mais elle a le mérite d'être honnête. De même, je suis honnête avec l'idée de salut. Je n'en sais pas grand chose, mais je sais qu'on ne meurt pas et que ce qu'on emporte avec soi, c'est grosso modo ce qu'on a fabriqué de bien ou de mal, de positif ou de négatif, en ce monde."

Photo: J'ai peu de photos de moi. Je me suis peu préoccupé de mon image. Voilà quand même une image récente (avril 2006) en compagnie de mon épouse Christiane, prise par notre fille Sara.

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15 mai 2006 (0027)
l'aîné des poissons à pattes
Les Pèlerins d'Arès seraient-ils contre l'évolution, comme le dit une rumeur? Bien au contraire. Paraphrasons La Révélation d'Arès, qui m'adoube frère aîné (16/1), et je suis le tiktaalik aîné. Quekcekça?
Si les Pèlerins d'Arès étaient contre l'évolution, ils ne croiraient pas ce qui est essentiel dans La Révélation d'Arès, à savoir que l'homme a pu déchoir, chuter (Adam, Rev d'Arès 2/1-5 et VII/8-16), mais qu'il peut de même se redresser (1/1), revenir du péché, du mal et du malheur, reprendre sa place spirituelle de fils du créateur et de co-créateur donc.
tiktaalikSi vous, moi, tous les hommes, pouvons évoluer, c'est parce que l'évolution est une capacité générale de toute la création. Une nouvelle preuve de l'évolution vient d'apparaître: Un tiktaalik roseae (photo), poisson à pattes embryonnaires, vieux de 375 millions d'années, récemment découvert dans l'île d'Ellesmere au Canada. Ce fossile, dont le nom signifie en inuit (eskimau) "grand poisson dans le courant", montre que la vie terrestre est sortie de la mer. à certains poissons des pattes ont poussé pour qu'ils se traînent, puis marchent sur la terre. Ce faisant, leur cerveau a évolué.
Pour nous, ce que peut faire un animal physiquement et cérébralement l'homme peut le faire, surtout moralement et spirituellement, parce que c'est le plus urgent. Aussi croyons-nous ces versets, pivots de La Révélation d'Arès: ...(Moi,Créateur,) je souffle en silence dans les poitrines des hommes. Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/6-7).
Tout change, c'est la vérité fondamentale et, plus fort encore, tout doit changer. Tout peut changer donc. Et même, ajoute La Révélation d'Arès, la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie (30/11)?
Pourquoi, alors, les représentants des poissons sans pattes: Mivilude, Adfi, Ccmm, etc., prétendant éclairer "la jeunesse et la famille" contre certains "dangers", ont-ils récemment répandu dans un "rapport", un avertissement selon laquelle nous serions "une secte guérisseuse" ? —Bévue pas vraiment injurieuse, mais doublement fausse: les Pèlerins d'Arès n'ont ni l'esprit sectaire ni des pratiques guérisseuses —Et pourquoi racontent-ils maintenant que nous sommes "des arriérés, adversaires de l'évolution"?
Je crois cependant deviner pourquoi il répandent ces inexactitudes. D'abord, parce qu'ils n'ont lu ni La Révélation d'Arès ni les ouvrages et commentaires connexes à cette révélation. Ensuite, parce qu'ils ressentent comme une riposte légitime de dire n'importe quelle fausseté contre des idées nouvelles qui les déconcertent. Parce que nous avons quitté les abysses du "religieusement correct", du "politiquement correct" et de "l'athéistiquement correct", en bref, les abysses du "penser correct", et que nous nous sommes mis en marche vers les eaux claires de la Mer (Rév d'Arès 20/4 et ailleurs), vers une évolution qu'ils trouvent très hasardeuse.
Pourtant, nous n'attaquons personne. Nous respectons la liberté et les convictions de tous, nos adversaires compris. Cette paix en nous n'est-elle pas déjà un signe d'évolution en des temps où la rogne se déchaîne facilement?

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11 mai 2006 (0026)
ahmadi-najad
La lettre d'Ahmadi-Najad (ou Ahmadi-Nèdjad), président d'Iran, à George W. Bush, président des USA, se trouve en annexe pour ceux qui lisent l'anglais. Je n'ai pas encore trouvé le temps de la traduire en français pour les autres.
Ahmadi-NadjadEn attendant la traduction, rien n'explique mieux le sens de cette lettre que le commentaire que m'a adressé Bernard L., frère de Bretagne:

"[...] Comme le dit cet homme (le président iranien) à un autre homme (le président des USA) :
"Dans la charte des media, la diffusion correcte de l'information et le reportage honnête d'une histoire sont des principes nécessaires. Si on permet que la vérité se perde, comment cela peut-il se concilier avec les valeurs prônées par Jésus Christ ?
"Merci, frère michel, de réhabiliter tout homme dans son rôle de prophète,
"[La lettre d'Ahmadi-Najad] parle aux "gens du livre", [comme le Coran appelle les juifs, chrétiens et musulmans,] tous animés d'une parole unique, comme parle un prophète, et les met tous sur le même plan. Lui-même s'adresse à nous tous, quelle que soit sa position et sa relation particulière [avec le monde] aujourd'hui.
"Ne censurons ni ne trafiquons ce "message" d'homme parmi tant d'autres. Relevons-le au niveau de la Parole qu'il veut aider à faire accomplir (Rév d'Arès 35/5-6).
"Je vous remercie de nous faire connaître ce message par-delà la déformation que lui font subir les media de tous bords. Soyons nous-mêmes des media de lumière et de bonté,. Parlons pour le vrai et le bien dans le monde, avec force et assurance.
"Merci au Nom du Père pour cette information que vous nous donnez. Transmettons-là!"

Soupçonnant l'Iran de fabriquer une bombe atomique, qui n'est peut-être qu'un prétexte, comme ces "armes de destruction massive" qui motivèrent l'invasion de l'Irak, les USA diabolisent Ahmadi-Najad. Inversement, il semble tout à fait improbable qu'un musulman pieux prétexte faussement du Coran pour tenter une conciliation diplomatique. La lettre d'Ahmadi-Najad ne règle pas le problème entre l'Iran et les USA, mais elle nous ouvre le cœur de cet homme. Peut-être George W. Bush ouvrira-t-il son cœur dans sa réponse? L'enjeu est de taille. L'enjeu est peut-être une nouvelle guerre mondiale.
Ce n'est pas en vain que La Révélation d'Arès recommande: Tu (toi, le chrétien) feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues (les juifs) et les soumis de Dieu (les musulmans) (35/11). Le Père savait, en 1974 quand il adressa ces paroles au monde, que la situation se tendrait dangereusement entre chrétiens, juifs et musulmans quelque trente ans plus tard.

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6 mai 2006 (0025)
comme chrétiens, êtes-vous des conquérants ou des mous?
La mission parisienne des Pèlerins d'Arès lance une campagne de réveil des consciences, pour qu'elles réalisent que le christianisme n'existe pas encore sur terre.
C'est la substance même de La Révélation d'Arès!
mission à Paris, Mai 2006
Voici deux missionnaires sur un boulevard, l'un vêtu en ange, l'autre portant une banderole où l'on lit:
"Le Christianisme n'existe pas,
sinon la fraternité existerait."
Cette campagne spirituelle comme beaucoup d'autres précédentes montre quelle grande espérance les Pèlerins d'Arès mettent dans l'amour, la grandeur d'âme, le pardon, la délivrance des préjugés, la paix, l'intelligence spirituelle, comme vertus répondant aux recommandations de l'évangile bien plus que n'y répondent les termes de foi abstraits comme la trinité ou le rachat de tous les pécheurs par la croix. Les pécheurs sont rachetés par leurs efforts pour devenir bons, ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence (30/11) en changeant le sens de ce mot qui passe de remords et expiation à re-création de soi, reconquête de la divinité laissée en l'homme par le Créateur (Genèse 1/27, Rév d'Arès 2/13).
Ce qui ne signifie pas que les Pèlerins d'Arès méprisent leurs frères chrétiens associés aux églises ni leur frères croyants, juifs, musulmans, etc., puisque le Père sans nul doute sauve qui il veut (Rév d'Ares 11/3). Non seulement nous savons avec certitude que les pénitents, les hommes de bien, sont sauvés, quelle que soit leur religion ou leur philosophie, mais nous savons qu'ils contribuent au changement du monde en bien (Rév d'Arès 28/7), au salut universel final.
S'il s'agit du christianisme vrai, êtes-vous des conquérants ou des mous? Pour tout humain imprégné du besoin d'accomplir l'ascension vers les Hauteurs (Rév d'Arès 36/14) apparaît un autre humain, enthousiaste pour devenir à son tour un pénitent, afin que le monde change en bien peu à peu.

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4 mai 2006 (0024)
pas de projet de société en vue
Depuis longtemps, surtout depuis le rejet de la constitution européenne, les émeutes des banlieues et les défilés anti-CPE, je guette l'apparition d'un projet de société, logiquement attendu dans des moments de faiblesse politique. Mais rien. Dimanche je lus une interview de Daniel Cohn-Bendit en me disant que l'homme qui fut une star de Mai 68 pouvait bien, lui, avoir un projet de société.
Cohn-Bendit dit: "Mai 68 était offensif et explosif idéologiquement[, mais le mouvement anti-CPE] est exempt d'idéologie... [Il est seulement] défensif. La France de mai 1968 connaissait le plein-emploi... 100.000 chômeurs au maximum... Il s'agissait alors de lutter contre les institutions dans leur ensemble, de déconstruire le gaullisme et le communisme. Un autre société était possible, pensait-on. Ces repères ont disparu. Aujourd'hui les jeunes ont [seulement] peur [...] Il y a en France une culture de la révolte... La culture de la négociation a du mal à émerger. Tout se joue dans les rapports de force. On avance par à-coups... Un jour, dans un débat, une [Française] quadragénaire m'a lancé: J'ai un besoin existentiel de dire non!" Il ajoute: "Que pouvais-je répondre à ça?" De Cohn-Bendit on aurait attendu qu'il propose à cette femme un projet société où elle pourrait enfin dire oui.
Cohn-BenditCohn-Bendit poursuit: "[J'aurais volontiers] pris part aux manifestations anti-CPE... Avec cette loi, une nouvelle fois, ce sont les mêmes qui prennent les risques: les salariés... Les jeunes se trouvent licenciés sans motif alors qu'ils ont justement besoin d'explication." C'est vrai, mais Cohn-Bendit ici encore est sans projet. Puisqu'il ne propose rien à la place du CPE, il pourrait conseiller aux jeunes d'y voir une porte ouverte vers l'emploi, mieux que rien, mais d'exiger de savoir pourquoi ils ne font pas l'affaire. Il dit seulement ceci: "La France a besoin d'être mise en confiance... La société française est tellement bloquée qu'il ne suffit pas d'avoir raison pour pouvoir la réformer." Ce qui est un aveu d'impuissance. Il ajoute pour finir, et c'est plutôt maigre: "Le problème des employeurs n'est pas de pouvoir licencier. [Leur problème,] c'est le coût du travail."
Bref, Cohn-Bendit n'a pas de projet de société. Si j'écoute le gouvernement et les partis majoritaires, je ne discerne pas de projet de société. Si j'écoute les politiques et les syndicalistes de l'opposition, ils ont des revendications, mais pas de projet de société. Chez les religieux même absence de projet. Le temps des projets de société semble révolu. Sans doute parce que l'histoire a montré qu'aucune société politiquement et/ou religieusement structurée n'a été réellement adaptée à l'idée que l'homme se fait du bonheur. C'est toujours l'homme qui a dû s'adapter à l'idée que la société, qu'elle qu'elle soit, se fait d'elle-même par le discours de ceux qui l'administrent.
La Révélation d'Arès a donc raison. Si le monde change (28/7), ce ne sera pas par des changements de sociétés, mais par le changement de l'individu. C'est l'individu qui doit changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), car l'homme heureux sera seulement celui qui aime son prochain, pardonne, fait la paix, devient libre de préjugés et de dépendances, retrouve l'intelligence spirituelle, dans n'importe quelle société.

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25 avril 2006 (0023)
l'évangile de judas
"L'évangile de Judas fait fureur dans les tchattes. S'il vous plaît, parlez-nous en!" me disent des messages d'usagers de ce blog.
Eh bien, allons-y! L'évangile de Judas, écrit en copte (langue dérivée de l'égyptien pharaonique), n'est pas nouveau. Le papyrus dont vous parlent les journaux fut découvert voilà une trentaine d'années, mais l'existence d'un évangile de Judas est connue depuis le 2e siècle! De nombreux évangiles circulaient alors, les uns de piètre valeur ou intérêt comme cet évangile de Judas, les autres de grand intérêt comme ceux attribués à Jacques, Barthélemy, Nicodème, Thomas, bien qu'ils ne fussent pas choisis comme sources canoniques. Ce que l'évangile de Judas a de très particulier est son total ésotérisme, sans parler de ses vues totalement opposées et incompatibles avec les autres sources: Judas présenté comme un héros, Jésus comme une entité caractérielle: tour à tour railleur et coléreux, surnaturel et agacé. "Le christianisme tombé sur la tête," dit l'historien religieux Ehrman. D'autres commentateurs, par contre, voient cet évangile comme "une des grandes découvertes du 20e siècle," et "susceptible de mettre la foi chrétienne en crise."
Mon opinion personnelle ne s'attarde pas à de grands commentaires. Pour moi il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans cet évangile de Judas.
Baiser de JudasL'évangile de Judas n'est pas du tout un évangile. C'est un poème abscons sur le thème d'un Jésus sans rapport avec le Jésus de la Bible. Il commence peu de temps avant le dernier et fatal voyage de Jésus à Jérusalem. Avant de dîner les disciples récitent les grâces. Jésus rit d'eux. Tous sauf Judas en sont contrariés, mais Jésus leur dit qu'il a seulement voulu rire de leur ridicule désir de plaire à Dieu. Alors Judas lui déclare: "Toi, tu es du royaume immortel de Barbelo," nom que donnaient les gnostiques à une soi-disant "mère céleste." Jésus répond: "Judas, écarte-toi des autres que je t'enseigne les mystères du Royaume."
Les choses deviennent alors carrément contre-évangéliques. Jésus explique que Barbelo, au royaume de laquelle il appartient, situé au-delà des étoiles, a une progéniture, notamment l'Autogénéré, le vrai bon Dieu, qui n'est pas l'éternel de l'Ancien Testament, pas le Dieu de la Bible, qui n'est pas ami de l'homme, mais bien plutôt la cause des souffrances humaines. La mission de Jésus est de préconiser aux hommes, à ceux assez heureux pour comprendre qu'il faut abandonner l'éternel biblique, de rejoindre le royaume béni. Nous réalisons que Jésus a ri des disciples parce qu'ils priaient encore le Dieu de Moïse, qui n'a jamais fait le bonheur des hommes. Jésus consacre en quelque sorte Judas en lui ordonnant: "Lève les yeux vers les étoiles. La principale parmi elles est ton étoile!" puis Judas accepte de livrer Jésus au grand prêtre, ce qui n'est pas une démarche tragique, mais une mission divine, et probablement inutile, puisque Jésus semble être un pur esprit et sa crucifixion présumée indolore. L'auteur de cet évangile délire complètement. Imaginez seulement Jésus dépeignant à Judas l'organisation quasi bureaucratique du royaume immortel. Mais le côté le plus contre-évangélique du document réside en ceci que l'on n'a pas à aimer son prochain, mais seulement à chercher son étoile.
Je ne crois pas que l'évangile de Judas, histoire abracadabrante, soit "susceptible de mettre la foi chrétienne en crise." Il se peut cependant qu'elle renforce les arguments athées, notamment en apportant une preuve de plus de la fragilité des bases des religions, dont les fondements scripturaires sont instables et discutables, puisque des variantes paradoxales de leurs sources sont régulièrement découvertes. Cet argument athée n'est pas infondé, reconnaissons-le. Ceci rend La Révélation d'Arès plus importante encore, puisque je peux en garantir l'authenticité et la pureté.

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23 avril 2006 (0022)
heureux sont-ils à cause de leurs vertus (rév d'arès 28/15)
PENSÉE DU MOMENT
On me dit que "Le Da Vinci Code", roman d'un certain Dan Brown, bientôt un film de Ron Howard, met en scène une canaille criminelle, membre de l'Opus Dei. Je proteste contre ceux qui font de l'argent de monstruosités imaginaires et je pleure sur la masse qui s'en délecte. L'Opus Dei n'est qu'une société laïque catholique de dévots en quête de "sainteté" à l'espagnole: longues prières, austérité, discipline (fouet), cilice, en d'autres termes, des dévots qui pensent "se racheter" par le partage des souffrances de Jésus. Très différente est notre idée de la pénitence, fondée sur La Révélation d'Arès et le changement en Bien: amour, pardon, non-jugement, paix, liberté spirituelle, etc., mais aucun d'entre nous ne saurait mépriser des catholiques en quête de vertu (Rév d'Arès 28/15) dans un monde où ce mot perd son sens, hélas.
José Maria EscrivaJ'ai un vieil ami (j'ai quand même gardé quelques amis d'avant 1974), membre de l'Opus Dei. Il lui arrive de faire un bref pèlerinage à Arès. Ce n'est pas un bigot borné. Je devine qu'il vient aussi à Arès s'informer de notre assemblée, mais nous n'avons rien à cacher. Ce n'est pas hypocritement qu'il répond oui à la question: "Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous toutes les offenses?", parce qu'il s'efforce comme nous de suivre le Sermon sur la Montagne. J'ignore quel sens il donne à l'autre oui, qu'il répond à la seconde question: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu?", mais je sais qu'il est un homme de bien; ça me suffit. Il serait absurde d'imaginer mon ami dans une organisation criminelle ou seulement malveillante.
Opus Dei signifie en latin L'Ouvrage ou l'Œuvre de Dieu. Cette société fut fondée en 1928 par un prêtre espagnol, José Maria Escrivà (photographié à côté de Jean XXIII en 1960), pour des laïcs, hommes et femmes, mariés ou non, souhaitant vivre le quotidien du monde dans la macération généralement exercée par le clergé et les ordres monastiques. Mis à part la doctrine, le culte et l'idée d'expiation catholiques, que suivent les membres de l'Opus Dei, le temps qu'ils consacrent chaque jour à la bonification personnelle est proche du temps que les Pèlerins d'Arès, le petit reste, consacrent, où devraient consacrer, à l'acquisition de la vertu (Rév d'Arès 28/15) et de la piété (35/5-6) pour devenir des hommes du temps qui vient (30/13), des moissonneurs d'âmes.
Comme toujours quand il s'agit d'hommes de vertu discrète, l'Opus Dei à cause de sa discrétion même paraît louche aux gros bonnets pécheurs qui tiennent les rênes du monde et à leurs media, marchands de sensations. Beaucoup voient l'Opus Dei comme une secte, le soupçonne des pires activités secrètes. Même chose pour nous, Pèlerins d'Arès.
Je ne prétends pas que l'Opus Dei est d'accord avec les espérances de libération spirituelle auxquelles nous, Pèlerins d'Arès, travaillons. De même, nous divergeons de nombre de principes surannés et contraignants de l'Opus Dei. Mais je crois que, le jour où des rapprochements entre catholicisme et la foi arésienne seront nécessaires, le dialogue entre gens de vertu non ecclésiastiques sera moins laborieux. Les catholiques sont en bonne place parmi tous ceux que cite le beau verset 25/6 de La Révélation d'Arès, dont nous avons fait une prière. La victoire universelle de La Révélation d'Arès ne sera pas remportée par les reniements et désertions des croyants quittant en masse leurs religions pour rejoindre notre assemblée, car la masse croyante n'est plus païenne comme dans les temps anciens. Les Pèlerins d'Arès ne seront jamais qu'un petit reste. La victoire universelle viendra par des échanges de richesses spirituelles et par une ré-étude collective des Sources sauf celles clairement écartées comme Jean et Paul (Rév d'Arès 16/12, 35/12) et quelques autres.

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23 avril 2006 (0021)
va falloir être forts!
Il n'y a pas si longtemps, le porteur d'une mauvaise nouvelle vous préparait en vous posant la main sur l'épaule et disant: "Va falloir être fort (forte, forts)!" Ce porteur de mauvaises nouvelles est devenu le journal quotidien. Il ne vous prépare plus. Il vous jette tout de suite dans l'urne qui pue et qui pue de plus en plus (notre terre, Rév d'Arès XIX/15) devant laquelle tous les pouvoirs, religieux, politiques ou économiques, tremblent de plus en plus dans leurs manches (XIX/16). Ce monde moderne, miracle de technologie, se déglingue justement sous le poids, le bringuebalement, les broutements, les fuites de sa technologie qui le dévore vivant.
Raffinerie Le journal de ce matin n'apporte que des mauvaises nouvelles, sauf le 80e anniversaire d'Elisabeth II en chapeau bégonia. L'industrie automobile US décline: Ford annonce une perte de 1,2 milliards de $ et la General Motors 323 millions pour le seul premier trimestre 2006. La situation empire au Moyen Orient: en Palestine, en Irak (insoluble impasse politique), en Afghanistan. Les tensions s'aggravent entre l'Occident et l'Iran. Il n'est pas sûr du tout que le passage de Berlusconi à Prodi soit favorable à l'Italie. La visite du président chinois Hu Jintao à George W. Bush tourne au vinaigre à Washington. Au Népal le passage non improbable de la monarchie au maoïsme, dont la guérilla a répandu les idées, n'arrangera sans doute rien dans le pays. En France Chirac et de Villepin au plus bas dans les sondages: 70% d'insatisfaits pour l'un et 73% pour l'autre. Et le pétrole qui monte, qui monte...
Le pétrole a dépassé $74 le baril, grimpe vers $80, atteindra probablement $100 dans quelque temps. C'est la Chine, dont l'industrie croissante a un besoin d'énergie énorme, qui fait de la surenchère. Elle allèche les producteurs de pétrole en offrant de payer des prix tout aussi énormes. Comme la Chine débourse en salaires et frais sociaux exagérément moins que nous Occidentaux, elle a pour l'énergie des disponibilités monétaires dont nous allons bientôt manquer. "Mais non, me dit-on, l'état n'aura qu'à réduire ses taxes sur l'essence et le fuel." Il le fera sûrement, mais cela n'empêchera pas la pénurie de carburant (certains pays européens ont déjà imprimé des tickets de rationnement), parce que les réserves de pétrole augmenteront moins vite que les besoins de la Chine, de l'Asie et même de l'Afrique un de ces jours. De toute façon, moins de taxes sur l'énergie, c'est moins d'allocations, moins de scolarisation, moins d'équipements et moins de pétrole (qu'il faut payer de toute façon) pour les citoyens. Autrement dit, nous paierons la hausse du pétrole d'une manière ou d'une autre. Sans compter que ça n'arrangera pas le chômage.
En fait, les choses sont beaucoup plus compliquées, mais une brève est une brève. Une bonne façon d'abréger est de rappeler que des doctes analystes, à la fin des années 70, étudiaient La Révélation d'Arès et me disaient, avec le petit rire avisé des sagaces: "Votre soi-disant révélation annonce pas mal de catastrophes. Pour un bouquin, c'est généralement une garantie de succès, mais ça va contre les réalités économiques." La situation du monde était plutôt bonne en 1974, c'est vrai. Trente ans plus tard, on voit combien prophétique était cette Parole et combien raisonnable son invitation à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) radicalement.

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16 avril 2006 (0020)
Jésus a ressuscité. Nous ressusciterons
Les gens, allez savoir pourquoi! pensent que nous, Pèlerins d'Arès, ne croyons pas en la résurrection de Jésus.
Erreur! nous y croyons,
même si la résurrection ne constitue pas le point central de notre foi, contrairement à la foi de Paul (le saint Paul des catholiques).
Tombe du 1er siècleVoilà pourquoi nous croyons en la résurrection de Jésus:
D'abord, Jésus qui me visita en 1974 n'était pas un fantôme, mais un homme en chair et en os. Il ne pouvait être qu'un homme ressuscité.
Ensuite, La Révélation d'Arès fait bien comprendre le contexte de la résurrection de Jésus. Non le retour à la vie d'un Dieu supposé incarné —pour un Dieu éternel, ressusciter n'a rien de miraculeux!, mais le grand stimulant psychologique que la résurrection d'un mortel, d'un prophète trop vite éliminé par les pouvoirs religieux et politiques, procurerait à ses disciples. Ceux-ci, insuffisamment formés, égarés par la peur, commettraient des erreurs (Rév d'Arès 5/1-5), mais tout aurait été bien pire, s'ils n'avaient été témoins de Jésus ressuscité: ils auraient totalement perdu la foi. Paul le comprit bien: "S'il n'est pas ressuscité, nous n'avons ni message ni foi (1Corinthiens 15/14)."
Mais par ces mots nous voyons que pour Paul, puis pour l'église ensuite, le message de Jésus ne valait que si son messager était ressucité. Il plaçait donc la résurrection de Jésus, ou plus exactement le foi mise dans cette résurrection, au-dessus du Message. La Révélation d'Arès, à l'inverse, redonne priorité au Message et donc aux actes que le Message demande à l'homme d'accomplir: Devenez des pénitents, c.-à-d. soyez bons, et moissonnez d'autres pénitents, nombreux, pour que le monde change! De là vient que le Père ne considère pas Paul comme exprimant sa Parole(Rév d'Arès 16/12, 35/12).
De même que le public pense à tort que nous ne croyons pas en la résurrection de Jésus, il pense que nous ne sommes pas chrétiens. Certes, nous ne sommes pas catholiques, protestants ou orthodoxes, mais chrétiens, oui, nous le sommes. Nous nous efforçons de suivre le sermon sur la montagne (Matthieu ch.5 à 7).
Jésus a ressuscité! Nous le proclamons aujourd'hui, jour de Pâques, avec toute la chrétienté. Mais dans la résurrection de Jésus nous voyons surtout la preuve ou la démonstration que chacun de nous ressuscitera vraiment au Jour du créateur (Rés d'Arès 31/8-13), quand la pénitence se sera assez répandue sur terre pour que l'humanité penche résolument pour le Bien.
Alleluia!

Photo: Ceci n'est pas la tombe de Jésus, dont on ignore l'emplacement, mais une tombe (double) de la même époque. C'est dans une cavité de cette sorte que Jésus fut déposé mort puis retrouva la vie.

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15 avril 2006 (0019)
du ciel en haut à l'élysée en bas
La Révélation d'Arès aurait impressionné le président.
Dans l'antiquité païenne l'élysée était le séjour des défunts heureux. Un trait-d'union vient-il d'être tiré entre le Ciel des espérances infinies et un petit ciel d'espérances terrestres?
Voilà peu, à Bruxelles, réunion de gros bonnets européens sur le sujet de l'énergie, préoccupant, ô combien! Ernest-Antoine Seillière, représentant l'industrie française, s'interrompt au milieu de sa déclaration pour dire: "Maintenant je poursuis en anglais." Il reprend la parole en anglais. Le président Chirac se lève alors et quitte brusquement la salle, suivi des ministres français déconcertés.
Personne ne comprit pourquoi Jacques Chirac avait pris la mouche, parce qu'un homme de sa délégation s'était mis tout à coup à parler dans une langue qui, contrairement à la langue française, était comprise par tous les participants présents.
L'Elysée, ParisAvant-hier, un haut fonctionnaire français —pas un Pèlerin d'Arès, un sympathisant —me communiqua ceci: "Il y a quelques mois ou quelques semaines le président Chirac envoya quelqu'un acheter La Révélation d'Arès dans une librairie de Paris. Il la lue, semble-t-il. En tout cas, il la lut assez pour être frappé par le fait qu'un message spirituel de cette dimension ait été adressé en français à un témoin français. Depuis lors, ce fait semble travailler le subconscient du président. Comme preuve, cet incident à Bruxelles, quand Jacques Chirac, pourtant connu pour ses idées larges et très européennes, se montra choqué que quelqu'un de sa suite ait préféré l'anglais au français." Le français comme langue du créateur après l'hébreu, l'araméen, le grec et l'arabe.
Je n'ai pas le moyen de vérifier la véracité ou même seulement la probabilité de ce que m'a dit ce haut fonctionnaire, mais l'informateur étant sérieux et sincère, je prend l'information pour, disons, crédible.
Qu'en déduire? Que d'humbles apôtres sans moyens, avec la rue et quelques salles de conférence pour seule tribune, virtuellement interdits de radio, de télévision, de grande presse écrite, ont réussi à annoncer que le créateur est revenu en France, à Arès (Gironde), pour prouver son existence et rectifier quelques idées fausses sur le sens de sa Parole. La nouvelle a fini par arriver à l'élysée.
Voilà pour tous nos compagnons missionnaires un beau cadeau de Pâques.

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10 avril 2006 (0018)
poursuite de la vengeance sans fin
Samara (Irak), mosquée exploséeLe mur tombe; ils relève(ro)nt le maj'ji (= la mosquée, Rév d'Arès XV/7). Oui, mais à quoi cela servira-t-il?
Ce verset concernait, avec tout le ch. XV de La Révélation d'Arès, la guerre qu'allait mener l'URSS contre l'Afghanistan traditionnel. En 1977, quand me parvint ce message du Créateur, c'était une prophétie absolue, puisque personne alors ne se doutait que cette guerre allait éclater. Depuis, bien des choses se sont passées dans ces régions. La victoire en Afghanistan des frères de Muhammad (XV/3), dont une majorité qu'on appellerait les talibans allaient imposer au pays un règne d'intolérance, qui d'ailleurs avait toujours plus ou moins existé dans le pays. Ensuite, l'invasion par l'US Army de l'Afghanistan et de l'Irak et le chaos consécutif, parce que les gouvernements mis en place par l'envahisseur n'ont pas d'autorité naturelle, ce charisme si important aux yeux des musulmans.
Le 22 février, des sunnites font sauter le dôme de la mosquée sacrée shiite de Samara, Irak. Dérisoire, comme tout geste de colère! On peut prier ailleurs, n'importe où. Hélas, la vengeance va se poursuivre sans fin (Rév d'Arès 27/9) et de plus belle entre shiites et sunnites et d'autres. Des croyants vont s'entretuer comme ils font depuis des millénaires. La guerre civile cause chaque jour souffrances et deuils en Irak. Du coup, on ne parle plus beaucoup du procès de Saddam Hussein qui, d'une main impitoyable certes, avait quand même fait régner la paix et la sécurité en Irak, à défaut de la liberté, et qui pendant vingt-cinq années de dictature fit moins de victimes que n'en a fait la situation créée par George W. Bush en trois ans.
Oh! Je ne préfère pas l'un à l'autre. Chaque jour j'ai une pensée triste, parfois les yeux mouillés, pour mes frères humains toujours en souffrance, toujours égarés, partout sur terre. Qui ne comprendrait mieux que jamais l'extrême urgence qu'il y a à écouter La Révélation d'Arès et même tout simplement le Sermon sur la Montagne, qui n'est pas encore appliqué.

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