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5 juin 2014 (0156)
Pèlerinage du 21 juin au 15 août
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Le fidèle d'une religion ou d'une secte
cherche à faire son salut personnel en suivant
strictement les dogmes et les régles de piété de la
religion ou de la secte. Le Pèlerin d'Arès fait son salut
personnel par sa pénitence personnelle et par
son apostolat ou moisson de pénitents. Sa
conscience s'appuie sur La Révélation d'Arès, mais
non sur des dogmes et des règles ; il sait que seule la
pratique du Bien sauve. Ceci explique que les
Pèlerins d'Arès ne forment ni une religion ni une secte,
mais un courant spirituel qui n'est autre qu'une
renaissance éclatante du christianisme originel, qu'ils
appellent tout bonnement la vie spirituelle.
L'incomplexe salvatrice vie spirituelle, c'est ce qu'on
vient chercher à Arès.
Le simple souci de la pénitence ou du Bien
a chassé du Pèlerinage d'Arès nombre de complications
propres aux religions, à leurs piétés et à leurs
pèlerinages. À Arès pas de cérémonie ou de rite imposé,
seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès peut lire sans
s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda et d'autres
livres pieux, quoiqu'il considère La Révélation d'Arès
comme la Parole pure, le filtre permettant au Vrai d'apparaître
de la masse obscure de mille croyances, car le Vrai
est partout caché dans le sable du désert
religieux.
De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve
le salut, mais dans la vie orientée vers le Bien.
C'est au Feu du Bien qu'on vient à
Arès réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui
est plus que croyance, puissance qui change la vie
(30/11) et qui changera le monde (28/7).
Les humains de religions diverses voient les différences
entre eux et sont très réservés sur leurs affinités
probables. Le Pèlerin d'Arès ne voit pas de différences
entre les hommes. Tous aspirent au Bien. Cette
réduction des différentes formes de la foi au simple
dénominateur commun de la Vérité — La
Vérité, c'est que le monde doit changer, dit
simplement La Révélation d'Arès (28/7) — est très
difficile à faire comprendre au public ; nos
missionnaires le savent bien. Nous semblons incolores et
simplistes. Quand on nous demande : "Mais
qu'êtes-vous ? Que faites-vous ?" nous
répondons : "Des humains de vie spirituelle
intérieure intense faite d'aimer le prochain, de
pardonner toutes les offenses, de faire la
paix, de penser et parler avec l'intelligence
du cœur et de se rendre libre de tous
préjugés. Tout ceci s'effectue au fond de chacun de
nous ; nous l'appelons pénitence, parce
qu'elle réveille en nous l'image et ressemblance
du Père (Genèse 1/26-27), mais elle est aussi
invisible qu'Il sera aux yeux du monde jusqu'à Son
Jour (Rév d'Arès 31/8).ss
Ce qui nous rassemble et nous donne puissance, c'est notre
conviction partagée que le Bien seul vainc le Mal
et sauve l'individu comme le monde.
Il n'y a qu'au Pèlerinage d'Arès qu'on peut voir à coup
sûr chez les Pèlerins d'Arès quelque chose de visible et
distinct : Le Lieu où apparut le Saint en 1977, la
tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière
ou sa méditation.
Pour moi le Pèlerinage est très important, parce que j'y
revis ce que je vécus en 1974 et en 1977 quand Jésus puis
le Père me parlèrent. C'est un moment sacré d'extrêmes
délicatesse et tendresse. C'est la même chose pour mes
frères et sœurs de foi, parce qu'ils sont mes propres
témoins.
Je dirais que le Pèlerinage d'Arès est la course à la Vie
(Rév d'Arès 24/3-5). Quand on me demande : "Comment
faites-vous pour être aussi vaillant encore à votre
âge ?" j'ai plusieurs réponses et parmi elles
celle-ci :"Je fais le Pèlerinage."
Le Pèlerinage d'Arès est à part. Il a aboli l'Histoire
qu'instrumentalisent toutes les religions avec leurs
pèlerinages nombreux sur la planète. La religion rend le
fidèle loup, loup au milieu de sa meute religieuse. Le
Pèlerinage d'Arès rend le fidèle homme, homme du monde
entier, ce monde que le Pèlerin d'Arès s'afforce de changer
pour lui éviter le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2).
La vie spirituelle, la pénitence et le Pèlerinage
ne sont pas des actes accomplis à côté ou en plus
de la vie courante. Ils sont la vie courante pour un
Pèlerin d'Arès.
Le Pèlerinage d'Arès a pour but de donner la vie
spirituelle et, une fois cette vie acquise, de la
renforcer sans cesse.
L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août.
La Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur
en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à
21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf
s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
les autres.
---> Copyright Michel
Potay 2014
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06jun14 156C1
Dearest Brother
It is always a joy to read your entries. In your latest one, you
have mentioned the Veda book next to the Bible and Quran. I
personally haven't read the Veda. But from reading about it, it
looks as not belonging to the "monotheistic" or Uniqueness concept
of the Creator. So,
First, can we really put the Veda in the same level as the Bible
and the Quran?
Secondly, is India (and particularly Hinduism followers) within
your "geographic" message?
Together we pray the Eternal Father
Dr Daoud H. from Middle East
Sent from my iPad
Traduction par le blogger :
Très cher frère,
C'est toujours un joie que de lire vos entrées. Dans la dernière,
vous avez cité le Véda à côté de la Bible et du Coran.
Personnellement je n'ai pas lu le Véda. Mais d'après ce que j'ai
lu à son propos, il semble qu'il n'appartienne pas au concept
monothéiste ou d'Unicité qu'on a du Créateur. De sorte que,
Tout d'abord, pouvons-nous réellement mettre le Véda au même
niveau que la Bible et que le Coran ?
Ensuite, l'Inde (et particulièrement les Hindouistes) est-elle
destinataire du Message géographiquement ?
Ensemble nous prions the Père Éternel
Dr Daoud H. du Moyen Orient.
Envoyé depuis mon iPad.
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Réponse :
Dearest Brother Daoud,
You have just raised an important item, so I realize that while
writing the entry #156 I failed to clarify why I mentioned the
Veda. First the Veda is a collection of pious materials that was
given rise in very far-off days (about 3500 years ago), second it
is indeed a rather mythological summa, not what we can call a
monotheistic Word, third it does not belong in the geographic era
depicted in Rev of Arès 5/6-7.
In my entry #156 or my video on index page, I put the Arès
Pilgrimage under the aegis of Good rather than God, who
is a concept that still raises a lot of problems (rivalries
between religions, etc.). The concept of Good is far
more shared by all of men on earth than the concept of real God.
Now, the Creator That spoke to me in 1977 on the Saint's Place is
the unifying universal Father of prophet Jesus, who did not found
a religion, at all, but He is not the special God of Hebrews of
the Old Testament.
Having said that, I regard the Veda, a mythological song but withs
the Creator in counterpoint, like a collection of texts still a
lot more jammed with books by men (Rev of Arès 35/12) than
the Old Testament, but I read the Old Testament nevertheless by
filtering it through the sieve of my knowledge of The
Revelation of Arès. Why wouldn't I read the Veda alike by
filtering it through the sieve of The Revelation of Arès?
Brother Daoud, aren't you yourself currently rereading the Quran
through the sieve of The Revelation of Arès? I believe
that Good belongs within all of these books, even though
Good and Truth are just small isolated parts of
the Bible, the Quran, the Veda and other books.
The Revelation of Arès blows a non-religious Wind, a
wind of Life, but not a stickler for form. The Father
wants to bring together His Children, which is for more
than to bring together religions. The Veda generated an
upanishadic thought, which had come untied from former
speculations anchored in an antediluvian mythico-ritual pattern. I
mean by that that the Veda was one of the most ancient movements
towards the Truth which would be manifested in Arès 3500
years later.
Mind you, no copy of the Veda is found on the Saint's Place at the
Pilgrimage. I mean only that we will not be opposed to a pilgrim's
bringing in his or her own Veda and reading it we hope in the Light
of The Revelation of Arès.
Traduction par le blogger :
Très cher frère Daoud,
Vous venez de soulever un point important et je me rends compte
qu'en écrivant cette entrée 156 j'ai omis d'expliquer pourquoi je
mentionnais le Véda. Le Véda est d'abord un recueil de textes
pieux qui prit naissance en des temps très lointains (il y a
environ 3500 ans), ensuite une somme plutôt mythologique en effet,
pas ce qu'on peut appeler une Parole monothéiste, enfin un livre
qui ne se situe pas sur l'aire géographique dépeinte en Rév d'Arès
5/6-7.
Dans mon entrée 156 ou dans ma vidéo à la page index, je place le
Pèlerinage d'Arès sous l'égide du Bien plutôt que de
Dieu, concept qui soulève encore beaucoup trop de problèmes
(rivalités entre religions, etc.). L'idée de Bien est
plus commune à l'ensemble des humains que l'idée du vrai Dieu. Or,
le Créateur qui me parla en 1977 sur ce Saint Lieu est le Père
unificateur et universel du prophète Jésus, qui ne fonda aucune
religion, et non le Dieu spécial des Hébreux de l'Ancien
Testament.
Cela dit, je considère le Veda, un chant mythologique mais avec le
Créateur en contrepoint, comme un ouvrage encore plus encombré de
livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12) que l'Ancien
Testament, et pourtant je lis l'Ancien Testament en le filtrant
par le crible de ma connaissance de La Révélation d'Arès.
Pourquoi ne lirais-je pas de même le Veda en le filtrant par le
crible de La Révélation d'Arès ? N'êtes vous pas
vous-même, frère Daoud, actuellement en train de relire le Coran à
travers le crible de La Révélation d'Arès? Je crois que
le Bien est contenu dans tous ces livres, même si le Bien
et le Vrai ne sont que très partiels dans la Bible, le
Coran, le Veda et d'autres livres.
La Révélation d'Arès souffle un Vent
non-religieux, un Vent de Vie, mais non de
formalisme. Le Père veut réunir Ses Enfants, c'est
beaucoup plus que réunir les religions. Le Veda génèra une pensée
upanishadique qui se désamarrait des spéculations antérieures
ancrées dans un schéma mythico-rituel antédulivien. Par là
j'entends que le Veda fut un des plus antiques mouvements vers la
Vérité qui éclaterait à Arès 3500 ans plus tard.
Notez bien qu'aucun exemplaire du Véda n'est présent sur le saint
lieu du Pèlerinage. Je veux seulement dire que si un pèlerin vient
avec son propre Véda et le lit sur ce lieu, nous l'espérons sous
la Lumière de La Révélation d'Arès, nous ne
nous y opposerons pas.
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06jun14 156C2
Cher monsieur, bonjour.
D'abord mes félicitations pour votre texte "L'Évangile Donné à
Ares" qu'un ami croyant m'avait fait connaitre en 1981.
J'avais tout de suite remarqué le caractère poétique du texte,
bien que je n'adhère pas en tant qu'athée à ces 40 apparitions du
christ.
Ce texte ne peut avoir été écrit que par une personne cultivée,
intelligente, et ayant des capacités littéraires poussées.
Je vais le relire et si vous le souhaitez je vous transmettrai mes
impressions.
Par ailleurs j'en parlerai dans mon journal
yonk-librepensee.blogspot.com.
Je suis Jack Fournier, l'auteur de la bande dessinée "Yonk
l'invention de la religion", éditions Libertaires.
Jack Fournier
|
Réponse :
Merci de me complimenter pour mes "capacités littéraires
poussées."
Mais je n'ai pas de capacités littéraires poussées. J'écris, parce
que ma mission m'oblige à écrire, mais je n'ai ssni formation ni
talent pour cela.
Je comprends que vous ne croyiez pas dans les "40 apparitions du
christ" à Arès, mais c'est pourtant bien ce qui m'arriva en 1974.
Le rationalisme pousse à douter du surnaturel, mais le surnaturel
survient sans crier gare.
Vous êtes un libre penseur courtois. Je recevrai vos commentaires
avec intérêt.
Quant à la religion, je suis d'accord avec vous, c'est une
invention. Jésus il y a 2.000 ans ou quand il apparut à Arès en
1974 n'a pas apporté de religion. Il a seulement enseigné
comment aimer, pardonner, faire la paix, parler avec l'intelligence
du cœur et être libre de préjugés.
|
07jun14 156C3
Je comprends de moins en moins ce que vous nous racontez.
Et dans votre réponse à Doud H. (156C1) c'est encore plus obscur.
Vous changez complètement le langage religieux (on le voit dans
votre interprétation de "pénitence") et non seulement le langage
religieux mais la pensée religieuse, le fond de ce qui a fait la
foi des hommes depuis toujours.
Vous opérez un total retournement, de sorte que tout devient noir,
la nuit !
Je ne lis pas La Révélation d'Arès comme un livre
abscons. C'est vous qui le rendez abscons.
La Révélation d'Arès change certainement quelque chose
qui ne va plus dans l'église ou dans l'islam, mais ce ne sont que
des choses en surface, même si cette surface est ce qui est le
visible pour l'hommede la rue.
Vous allez trop loin. Vous voulez faire croire que le Véda et la
Bible sont équivalents. Faux ! La Bible est le Message du Dieu
vrai et unique aux hommes, alors que le Véda est un recueil de
légendes polythéistes délirantes.
Gaëtan F. d'Ile de France
|
Réponse :
Il y a belle lurette que "je change complètement de langage" ;
vous ne lisez pas mon blog depuis longtemps.
Je ne vais pas "trop loin". Je vais où La Révélation d'Arès nous
conduit.
Croyez-vous que le Père a exceptionnellement réapparu sur
terre à Arès en 1977 comme il avait apparu à Moïse 3200 ans plus
tôt pour seulement "changer quelque chose qui ne va plus dans
l'église ou dans l'islam, mais qui ne sont que des choses en
surface" ?
Bien sûr que le Véda et le Bible ne sont pas des livres
"équivalents". Je n'ai jamais dit cela. Bien sûr qu'ils ont donné
naissance à des courants religieux étrangers les uns aux autres.
Ce que je dis, c'est que le Père est venu à Arès rappeler que les
hommes ne sont nulle part sur terre étrangers les uns aux autres
en dépit de coutumes et religions différentes et des mentalités
différentes qu'elles ont engendrées. Relisez et récitez quatre
fois par jour comme moi le verset 25/6 de La Révélation
d'Arès pour vous en convaincre !
Dieu vient rassembler tous ses enfants.
Le Créateur n'a pas envoyé son Messager en 1974 et n'est pas venu
Lui-même parler aux hommes en 1977 pour dire: "Tout va bien dans
vos pensée et langage religieux et "spirituels" convenus.
Continuez à vous exprimer comme ça et changez les termes de foi
sans changer la façon de parler et les divisions idéologiques
entre les hommes."
La Révélation d'Arès elle-même utilise un langage qui
diffère considérablement du langage convenu des églises, des
synagogues et des mosquées.
D'ailleurs, la nécessité de changer pensée et langage n'est pas
propre à la vie spirituelle. Cette nécessité est beaucoup plus
générale. Voici une interview récente d'Élisabeth Lévy (une
courageuse journaliste avant-gardiste et essayiste), qui parle du
langage politique dans des termes que nous pourrions reprendre
pour le langage spirituel. Lisez ces extraits! Je pense que si
vous êtes un lecteur attentif, vous ferez assez facilement passer
ce qui est dit ici politiquement à ce qu'on pourrait dire
spirituellement en changeant quelques mots et quelques noms
(C'est moi qui ai souligné certains passages) :
Question : L'expression "politiquement correct" semble être
devenue un nom d'oiseau qu'on se renvoie sur les plateaux de
télévision. Quel était son sens au départ ?
[...] Pour changer le réel il faut changer le langage : ainsi,
pour combattre le racisme, on interdit l'emploi de termes
racistes. Soyons clairs, que l'on veuille policer le langage en
interdisant les termes insultants ou blessants n'est en rien
choquant ; ce qui est plus fâcheux, c'est que, comme avec la
novlangue de 1984, on ait utilisé le "politiquement correct" pour
imposer un récit mensonger de la réalité.
Question : Sans doute, mais au-delà de cette torsion
sémantique, le terme n'a-t-il pas fini par être galvaudé ?
Si [il est galvaudé], au point de devenir un vague synonyme de «
bien-pensance" ou de "pensée unique" consacre à ce triste sire
d'Aymeric Caron — quoiqu'il soit involontairement hautement
comique [...] "Tout le monde, écrit Finkielkraut, se veut
subversif, transgressif, irrévérent. On ne respecte pas les
règles, les normes et les protocoles, on les dérange. [….] Sous
l'égide des médias de masse, le monde se remplit ainsi de saints
Georges pourfendant le dragon des idées mortes. Je ne voudrais
pour rien au monde priver de leur frisson ces chevaliers
intrépides. Mais ceux qui, à l'instar d'Aymeric Caron, accolent le
label "politiquement correct" à une opinion dès lors qu'elle leur
semble majoritaire se méprennent gravement sur le sens de cette
expression. Tout est là ; ce malheureux Caron (deux lettres en
trop comme dit Naulleau), confond hégémonique et majoritaire. Or,
ce qui caractérise notre situation, c'est précisément que
l'opinion dominante, telle qu'elle s'exprime dans les médias et
les universités, est de plus en plus minoritaire. Et plus cette
minorité dominante est minoritaire, plus elle est hargneuse et
prétend rééduquer le peuple qui pense de travers.
Question : Le danger de parler sans cesse de «politiquement
correct», de "bien pensance", n'est-ce pas de tomber dans un
« conformisme de l'anticonformisme », un contre-pied
systématique qui deviendrait lui-même un réflexe
idéologique ?
Permettez-moi d'être malicieuse et de vous rappeler que je vous ai
souvent mise en garde contre ce risque, vous et tous les jeunes
journalistes que "Causeur" a la chance de compter parmi ses
auteurs…C'est d'ailleurs l'une des raisons qui nous a conduits à
traiter ce thème dans le dernier numéro. Ceci étant, je n'ai
jamais trouvé malin de se battre pour le macaron
« Incorrect ». Si ce nigaud de Caron veut la médaille de
l'incorrection, je la lui offre bien volontiers….
La chape de plomb de la bien-pensance semble avoir sauté, et on
est loin de l'âge d'or où Plenel dictait la pensée unique dans les
colonnes du "quotidien de référence". La rhétorique antiraciste,
antifasciste et sectaire semble usée. N'avez-vous pas le sentiment
d'avoir gagné la partie ? N'est-il pas temps de passer à
autre chose ?
Il est certain que si Plenel et Zemmour se présentaient à une
élection, notre ami Zemmour gagnerait haut la main. Mais je ne
vais pas vous apprendre que vous que le pouvoir culturel ne se
joue pas au nombre de voix. Par ailleurs, l'intimidation du
politiquement correct est sans doute moins forte aujourd'hui, mais
elle n'a pas encore disparu: il y a toujours des sujets qu'on
n'aborde qu'avec de très grandes précautions de peur d'être traité
de raciste, d'homophobe ou autre. Cela dit, il n'est pas mauvais
de prendre des précautions: ce n'est pas parce que l'antiracisme
contemporain est souvent débile que nous allons devenir racistes!
Question : "Droite décomplexée", "dédiabolisation" : la
dénonciation du politiquement correct a tellement réussi qu'elle
a fini par se traduire politiquement. Que répondez-vous à ceux
qui, à l'instar d'Alain Badiou, vous accusent d'avoir contribué
avec Zemmour, Finkielkraut et tous les "néoréacs", à la montée
du FN en "libérant la parole raciste" ? N'avez-vous pas le
sentiment parfois d'avoir, en luttant justement pour le
pluralisme, ouvert la boite de Pandore ?
Je réponds que, comme me l'a fait remarquer un lecteur assidu de
"Causeur", Finkielkraut, Zemmour et les autres
Najat Vallaud-Belkacem a fini par susciter Farida Belghoul. Eh
bien, je ne veux ni Najat, ni Farida rien de personnel, bien sûr.
Voilà pourquoi nous sommes condamnés à nous battre sur deux fronts
!
ont plutôt eu un effet apaisant car, à travers eux, beaucoup de
gens ont été soulagés que l'on arrête de leur dire qu'ils ne
voyaient pas ce qu'ils voient et ne vivaient pas ce qu'ils vivent.
En revanche, les anathèmes, les leçons de morale, les insultes
proférées par le camp du bien ont peut-être fini par créer ce
qu'ils dénonçaient, un camp véritablement réactionnaire qui
fantasme un monde livré aux syndicats gauchistes et aux adeptes de
la théorie du genre, est persuadé qu'on enseigne la masturbation à
l'école et rêve d'un improbable retour à un passé qui n'a jamais
existé. Bref, Najat Vallaud-Belkacem a fini par susciter Farida
Belghoul. Eh bien, je ne veux ni Najat, ni Farida — rien de
personnel, bien sûr. Voilà pourquoi nous smmes condamnés à nous
battre sur deux fronts !
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07jun14 156C4
"C'est au Feu du Bien qu'on vient à Arès
réactiver sa foi (Rév d'Arès xLi/1-10), qui est plus que croyance,
puissance qui change la vie (30/11) et qui changera
le monde (28/7)."
En ce 6 Juin 2014, cette phrase prend une signification toute
particulière : La Révélation d'Arès est l'antithèse du
débarquement qui a gagné une bataille, mais qui n'a pas changé
le monde.
Aujourd'hui encore, on croit davantage à l'efficacité des
militaires et on se moque du Sermon sur la Montagne dont
l'utilité, il est vrai, n'a toujours pas été démontrée.
Que les Pèlerins d'Arès n'aillent pas chercher plus loin l'origine
de leurs difficultés.
Car le conflit entre le "monde qui est" et "le monde qui
vient" (entre Dieu et l'homme) n'est pas sur la question du Bien
mais sur la question du Mal.
Faut-il contenir le Mal par la force ou bien le laisser
libre au nom de la liberté insensée que Dieu a accordée aux
hommes ?
La réponse est loin d'être évidente car, si l'homme perd sa
spiritualité, il n'a pas d'autre choix que l'engrenage de la
violence. Sortir de cet engrenage, c'est le Sermon sur la
Montagne, c'est La Révélation d'Arès, c'est la pénitence,
mais la conscience du monde est résolument fermée à cette
solution.
Je crois pourtant que, face au Mal, ceux qui
débarqueront à Arès en tunique et pieds nus auront plus de
puissance que ceux qui ont débarqué en Normandie armés jusqu 'aux
dents.
Jésus était en tunique et pieds nus. Un Romain en arme lui a fait
rendre l'âme.
Depuis, le Romain a disparu, mais Jésus est toujours là.
Jacques P. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Vous n'avez pas tout à fait raison de dire que l'armée qui
débarqua en Normandie gagna une bataille mais ne changea
pas le monde. Elle changea quand même quelque chose de très
important, car il y a une hiérarchie du Mal, il y a des maux pires
que les autres et éliminer les pires, c'est déjà un gros progrès.
Vous oubliez que les Nazis avaient déjà déclaré semblables à des
nuisibles nos frères et sœurs juifs et en avaient déjà exterminé
six millions ! Vous oubliez que les Nazis avaient mis l'Europe à
feu et à sang et restreint toutes les libertés en commençant par
la liberté d'expression en tuant ou emprisonnant tous ceux qui ne
pensaient pa comme eux.
N'oubliez jamais que l'armée qui a débarqué en Normandie a rendu
aux Européens leurs liberté et redonné à nos frères et sœurs
juifs, aux Roms, aux homosexuels, aux communistes, etc. que les
Nazis tuaient, leur droit de vivre et leur dignité humaine.
Ceci dit, bien sûr, n'a pas été jusqu'à installer le règne de
l'amour,du pardon, de la liberté absolue, de l'intelligence
spirituelle, mais cette seconde étape, c'est à nous Pèlerins
d'Arès de l'assumer.
Je suis triste quand je vous voit écrire: "Que les Pèlerins d'Arès
n'aillent pas chercher plus loin l'origine de leurs difficultés."
Pourquoi parlez-vous des Pèlerins d'Arès comme de gens extérieurs
à vous ? Pourquoi ne les rejoignez-vous pas? Leurs
difficultés viennent aussi de ce que beaucoup de sympathisants
comme vous se contentent de causer, de commenter, de donner des
avis de loin sans s'engager à leurs côtés dans l'action
apostolique.
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07jun14 156C5
Cette journée de Vendredi 6 Juin 2014 était marquée par la
commémoration du débarquement sur les plages normandes
des alliés que constitue l'alliance de peuples réunis pour libérer
notre pays et l'Europe de l'envahisseur qui s'était uni autour
d'un homme : Adolf Hitler, qui avait mis la force que Dieu lui
avait donnée au service du mal, au service de l'abomination
haute comme une falaise.
Et ils ont libéré la France et l'Europe,et le monde de ce mal
qu'est la guerre !
Aujourd'hui Samedi 7 Juin 2014,nous partons en mission libérer le
monde de l'envahisseur qu'est le néant spirituel qui s'installe
dans l'esprit des hommes.
Libérer le monde afin d’empêcher le péché des péché
d'envahir notre humanité.
Nous sommes les nouveaux héros unis autour de notre prophète
Mikal grâce à la Parole que le Père de l'Univers lui à
donnée à Arès,au bord du bassin d'Arcachon.
La Force que Dieu nous nous a donnée, nous la mettons au
service du Bien afin de libérer le monde du péché
des péchés
en installant la pénitence en nous et en donnant envie à
d’autres de l'installer en eux.
Ceci afin de retrouver la Source de la Nouvelle
Jérusalem qui veille en chacun de nous.
Nous sommes-nous les Pèlerins d'Arès autour de notre frère
ainé Mikal, les nouveaux héros de la Libération
Spirituelle qui mènera à la reconstruction du nouvel Éden.
Patricia des Alpes du Sud
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Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce très beau et opportun commentaire.
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07jun14 156C6
Thank you for the very important clarification.
You are our Seventh Sun (source of Truth) no doubt.
Dr Daoud H. in the Middle East
Traduction par le blogger :
Merci pour cette très importante clarification (réponse 156C1).
Vous êtes sans nul doute notre Septième Soleil (source de Vérité).
Dr Doud H. du Moyen Orient
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Réponse :
Habituellement je n'affiche pas les remerciements pour mes
réponses, mais je publie ceux-ci qui me réconfortent après le
commentaire de Gaëtan (156C3). Merci, mon frère Daoud.
|
07jun14 156C7
Superbe vidéo, comme les précédentes. Merci, Frère Michel, pour
celles et ceux qui ne vous connaissent pas, qui par ce vecteur ont
la chance de voir Mikal le prophète des XXème et XXIème
siècle envoyé à l'humanité par le Père Aimant (Rév d'Arès
12/6) et de vous entendre. Merci de l’aide technique de
Nina.
C’est le christ Mikal qui parle. La Parole du Tout Autre
coule de vos lèvres. En vous écoutant on sent l’image et
ressemblance du Père animée, vivante en vous, un
moment ou vous êtes en état de sacralisation.
J’ai connu La Révélation d’Arès il y a 20 ans et j’ai
raté deux Pèlerinages de Feu, car, je m’étais écarté de
l’assemblée, considérant qu’à l’époque je n’étais pas du
tout exemplaire, que mes propos n’étaient pas en adéquations avec
tous mes actes, avec la Parole, je n’étais pas du tout sur le
chemin de l’humilité, de la pénitence, de la réflexion,
de la mesure, je me leurrais et me mentais à moi-même :
le menteur rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6).
Je parlais d’amour et je n’étais pas amour, etc. Que serai-je
aujourd’hui, si je n’avais pas eu la chance qu’un apôtre moissonneur,
le Frère Américo L., me fasse connaitre les évènements de
1974-1977, si je ne vous avais pas rencontré, parlé avec vous
écouté lors de vos élocutions à Arès et visites dans l’assemblée
parisienne, et lu tous vos enseignements, si, je n'avais
pas vécu avec des sœurs et frères qui m'ont donnés amour
évangélique !?
Je serai un animal pensant, sans la conscience du bien
tel que Dieu l'entend (Rév Arès 12/3), je ne ferai pas
d’efforts de pénitence consciente, je ne
"m'espionnerais" pas intérieurement. Par la Parole Pure révélée à
Arès, par l'embrassement de votre amour absolu de l’homme votre
frère, par votre patience, vous m’avez aidé à évoluer, à devenir
autre chose qu’une simple bête pensante.
Le système d'Adam (Rév Arès 2/1-6) n'enseigne pas à
l'humanité l'art d'aimer, mais elle lui enseigne à se diviser, à
voir le mal chez les autres, jamais en soi-même. Charles
Baudelaire disait : "Le bien est toujours le produit d'un art."
Vous nous apprenez depuis quarante ans l'art d'aimer, de
pardonner, de nous libérer de tous préjugés, de tous pouvoirs et à
agir avec intelligence du cœur, intelligence
spirituelle, vous faites des Pèlerins d'Arès comme vous des
réveilleurs spirituel.
Jamais en vingt ans, je ne vous ai entendu dire du mal de qui que
ce soit. Vous avez toujours transformé le mal que l’on vous
faisait et qu’on vous fait encore en Bien (Rév Arès 12/4).
Votre exemple de pénitence à lui seul a rassemblé
beaucoup d’âmes et vous continuez à rassembler à rendre
contagieux le Bien que vous faites, votre pénitence,
qu'on croie ou ne croie pas aux évènements d’Arès [...]
Et, j’en témoigne ici, sur la voie de la pénitence telle
que Dieu le dit (Rév Arès 30/11), si je n’avais jamais
pris le Feu au Pèlerinage d’Arès qui m'a toujours donné
la force de renoncer au mal que je fais, de changer mon
regard pécheur en un regard d'amour à l'image
de Dieu, je serais encore enfermé dans le labyrinthe du mal en
moi-même.
Pendant 18 ans, j’étais en conflit avec notre frère Patrick.B,
nous ne nous entendions pas — antagonisme total —. J’étais
vis-à-vis de mon frère Patrick un sale gosse, orgueilleux,
vaniteux, prétentieux, je me laissais attraper par le bruit
(Rév d'Arès ii/8/9) qui venait à mes oreilles, je me
laissais dominer par mon mal, par ma bête, au lieu de voir tout le
bien qu’il faisait pour le Père, pour Mikal, pour l’assemblée,
je ne me comportais pas en digne apôtre de l’idéal, je "me la
pétais" pour tout dire. Lorsqu’il y a deux ans, vous nous avez mis
ensemble dans le même groupe G4 pour l’expérience parisienne de
mission en quatre groupes de neuf, les tensions entre nous étaient
à un niveau à la limite de la rupture, un relationnel extrêmement
tendu. Nous ne nous comprenions pas. Je m’en suis plaint à vous,
la réponse que vous me fîtes par courrier, commença à me faire
entrer en moi-même encore plus, soit, je faisais vraiment pénitence,
soit j’allais voir ailleurs ! D’autre part, vous me fîtes
bien remarquer que nous étions tous des pécheurs, que
Patrick était comme moi un pénitent et qu’il me fallait
voir cela. Et la lumière fût ! Je commençais dès lors à changer
mon regard, à observer, écouter avec attention mon frère, à
me taire avant de dire quelque chose, à contrôler mes impulsions,
à maitriser le mal en moi, à chercher qu’est-ce qui pourrait nous
rapprocher, je ne cherchais plus le mal que je voyais en lui,
mais, le bien qu’il faisait. Patrick en a fait de même, j. Je
suis, et je pèse mes mots, impressionné par son changement et je
ne dis pas cela pour lui jeter des fleurs, c'est la vérité ; j'ai
toujours appris à rendre à César se qui appartient à César et à
rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Tous les deux avons poussé nos
efforts de pénitence et ce qui devait arriver arriva. Le
miracle s’est produit ! Aujourd’hui, bien que nous ne soyons pas
d’accord sur certains points, nous nous écoutons, nous cherchons à
nous comprendre à mettre en commun le bien de l’un et de l’autre,
nous allons à la mission en binôme, ce qui avant l’expérience
était impossible. Je découvre de plus en plus mon frère Patrick,
j’apprends beaucoup de lui, j’écoute ses conseils. Quand, à
la moisson des âmes, une personne demande ce
que c’est la pénitence, je prends en exemple des efforts
que j’ai faits pour aimer évangéliquement et comprendre mon frère
Patrick, ainsi que les efforts que Patrick a fait afin d’unir nos
forces de bien créatrices au service de toute l'humanité.
Merci pour votre idée de l'expérience de groupe dans lequel les
crises son inévitables, mais surmontables, expérience qui permet à
chaque sœur et frère de se connaitre, d'aimer évangéliquement.
Alors, je dis à celles et ceux qui ne nous connaissent pas, venez
nous rencontrer, oui, venez, comme le prophète l’a fait
avec nous, comme La Révélation d’Arès nous l’enseigne.
Je leur dis : Venez partager avec vous nos expériences ;
nous vous aiderons à vous spiritualiser, à agir avec intelligence
du cœur, à aimer votre prochain comme vous-même, à
dépasser vos peurs. Oh ! nous ne sommes pas encore de très grands
pénitents, seulement comme dirait le Frère Michel des pénitents
en pointillés, qui petit à petit se sacralisent se libèrent du
mal.
Il y a quelque jours, une jeune femme que je trouve aimante,
spirituelle, sympathisante, nous a dit de mémoire "Ce qui
est frappant chez les Pèlerins d'Arès, c'est que même à 50 ans
vous faites des efforts pour changer." Eh oui, c'est la pénitence.
Oui, venez, nous ferons de vous des réveilleurs spirituels.
Venez à Arès prendre le Feu du changement ! Je
témoigne, que vous soyez croyants ou athée ou que vous doutiez des
apparitions de Jésus en 1974 et des Cinq manifestations
surnaturelles de Dieu à Arès, je témoigne que si vous venez sur
les Saints Lieux ou Dieu apparut en 1977, si vous venez avec
humilité chercher ce Feu de l’amour du Père Aimant, qui
que vous soyez, quel que soit votre classe sociale, votre métier,
Dieu vous donnera la Force de changer en bien et cela
une seule façon de la savoir, venez prendre le Feu à
Arès !
Je suis (ici).
Tu (y) viens, le(s) frère(s y) vien(nen)t.
La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
Le front brûle.
Le Feu entre dans l'homme.
L'aragne suce(rait-elle) le Feu?
Appelle le(s) frère(s et) le(s) frère(s): «Viens prendre le Feu!
(Quand) ton pied descend(ra), ton cri (s'en)vole(ra) haut.»
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe
la pierre,
où l'oeil pleure (comme) ton oeil pleure,
(où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l'homme, l'homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la main d'homme prend Ma Main.(Rév d'Arès xL1/1-13).
Je vous souhaite Frère Michel, Sœur Christiane, toutes mes sœurs,
frères de foi ainsi que tous nos sympathisants et ceux qui
viendront à Arès cet été se sacraliser, chercher le Feu du
Bien, de l’amour du prochain, du pardon de toutes les
offenses, de la libération des préjugés, de toutes forme de
pouvoir, Feu de l’intelligence spirituelle (du cœur), Feu
d'une pénitence plus grande, plus forte, plus accomplie,
Feu du courage, Feu des héros (Rév d'Arès xxxv/4-11), un
très grand Pèlerinage.
Didier.Br d'Ile de France.
|
Réponse :
Merci pour ce très beau témoignage de votre réconciliation avec
frère Patrick.
|
07jun14 156C8
Vous ne faites que des copier-collers. Vous ne pensez pas que vous
devriez changer de disque sur le Pèlerinage?
Votre entrée 156 est la copie mot pour mot de l'entrée 129 du 18
mai 2012 !
Il n'y a que la vidéo de la page d'accueil qui est une nouveauté.
Pas mal d'ailleurs !
Les gens doivent se lasser de vous voir tout le temps dire la même
chose.
Je dis cela en toute fraternité, pour faire un peu avancer le
blog.
Michel O. du Centre
|
Réponse :
Vous n'avez pas lu l'entrée 156 et probablement pas lu l'entrée
129, car si vous les aviez lues, vous sauriez que ces textes ne
sont pas "la copie mot pour mot" l'un de l'autre.
Les seules points identiques sont dans le haut la photo et dans le
bas le calendrier du Pèlerinage (en gras).
Merci pour votre fraternité, frère Michel. Puisque la fraternité
vous guide, poussez-la jusqu'au bout et relisez l'entrée 129 et
lisez bien l'entrée 156. Vous verrez qu'elles sont différentes.
Le blog avance...
|
09jun14 156C9
J'appuie ce que dit Gaëtan [156C3] et j'y ajoute deux remarques.
Vous dites que le Dieu de Jésus n'était pas le Dieu des Hébreux
[réponse 156C1], mais où allez-vous, frère Michel ?
Le Dieu de Jésus, un juif, était le Dieu des Hébreux, des juifs;
Je ne sais pas si c'est le Dieu que les Musulmans appellent Allah,
mais c'est appremment le même qui apparut à Abraham et à Moïse.
Autre chose ! À Gaëtan vous répondez par un copier-coller d'une
interview d'Élisath Lévy. Mais je ne savais pas que vous étiez
devenu un homme de droite, peut-être même d'extrême droite, en
tout cas si vous aimez Élisabeth Lévy vous aimez "Causeur" son
journal, qui est un journal de droite. Je ne vous reconnais plus.
Cette entrée 156 marque tout à coup un grand virage dans vos
façons de voir.
Les idées qui à l'époque où L'Évangile Donné à Arès
apparut étaient franchement révolutionnaires (mon Père qui avait
lu L'Évangile Donné à Arès disait: "C'est une bombe !"
) commencent à régner un peu partout et d'autres que vous, qui ont
les media pour transmettre leurs discours, vont se les accaparer.
Ça va être un gros problème pour vous et votre mission, vous allez
bientôt passer pour des gens sans originalité, qui n'ont rien à
dire, alors que vous êtes — j'en témoigne — les vrais
introducteurs ou promoteur. Plus que trente ans et La
Révélation d'Arès qui a déjà quarante ans va tomber dans le
domaine public et vous allez voir apparaître des plagiats.
Si, par dessus le marché, vous commencez à extravaguer... Où
allez-vous ?
Vous avez bientôt 85 ans, frère Michel, vous ayez mérité votre
repos ou votre retraite. Vous devriez passer la main et laisser
quelqu'un d'autre tenir ce blog. Vous êtes un grand écrivain et
vous pourriez vous consacrer à la littérature religieuse qui est
votre spécialité sans plus chercher à réfléchir encore sur La
Révélation d'Arès. Vous ne le pouvez plus apparamment, vous
partez dans tous les sens... Elle a tout dit dit et vous avez tout
dit. N'en rajoutez pas !
Pierre R. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci de me conseiller de prendre ma retraite, mais j'ai encore
toute ma tête. Je fonctionne bien, mes idées sont lucides. Je ne
vous connais pas, mais si, comme il semble, vous êtes un disciple
de La Révélatiobn d'Arès, suivez-moi. Présentez-vous de
ma part au 32 rue Raymond Losserand à Paris 75014.
Premier point: "Le Dieu des Hébreux" :
En écrivant dans ma réponse 156C1 : "Le Créateur qui me parla en
1977 sur ce Saint Lieu est le Père unificateur et universel du
prophète Jésus, qui ne fonda aucune religion, et non le Dieu
spécial des Hébreux de l'Ancien Testament.," je pensai, pour ne
pas alourdir ma réponse, que le qualificatif "spécial" indiquerait
assez clairement que j'entendais par là "l'Éternel que les Hébreux
considérèrent comme le Dieu unique et spécial du peuple élu,
le Dieu des douze tribus d'Israël, que nombre de
Juifs considèrent encore aujourd'hui comme le Dieu des seuls
Juifs."
Autrement dit, si je dis que j'ai un "Dieu spécial", est-ce que je
ne veux pas dire : un Dieu à moi, un Dieu que personne d'autre que
moi n'a ? Le Père dont parlait Jésus était bien au contraire
le Père de tous les hommes.
Votre remarque me fait envisager de compléter ma réponse à Daoud
H, à moins que la présente réponse que je vous fais suffise.
Deuxième point: Élisabeth Lévy et le magazine "Causeur".
"Causeur" n'est pas un magazine de droite et Élisabeth Lévy n'est
pas une journaliste et essayiste de droite.
"Causeur" fut d'abord, en 2006 ou 2007, un journal à lire sur
l'Internet,. qui se présentait comme un "salon de réflexion".
C'est maintenant un magazine mensuel qu'on trouve dans les maisons
de la presse. Sa ligne éditoriale est celle d'un pluralisme qui va
généralement à l'encontre du "prêt-à-penser médiatique". Il
exprime une variété de sensibilités sur un large spectre : de
Georges Kaplan, un libéral, à Jérôme Leroy, un marxiste. En
réalité, "Causeur" est politiquement inclassable. C'est un
journal éclectique, même si on tend à y voir une dominante
conservatrice, ce qui le fait classer à droite par les lecteurs
superficiels.
Personnellement, je n'ai plus de position politique depuis de
nombreuses années. Je suis impolitique ou apolitique, en fait
plutôt anti-politique. Je ne suis donc ni de gauche ni de droite.
Je crois que les mensonges, les erreurs comme parfois quelques
vérités viennent de partout, de gauche, de droite, du centre.
Sachant que la politique est une réalité que je dois subir,
qu'elle soit de gauche, de droite ou du centre, la seule chose qui
m'intéresse en elle, c'est en quoi elle peut être selon les
moments utile ou nuisible à ma mission prophétique.
Quant à la question d'être écrivain, la question ne se pose pas,
parce que je ne suis pas écrivain. Je suis seulement un témoin
du Père, un homme de foi contraint d'écrire pour enseigner
et laisser un enseignement.
Paulo Coelho, l'auteur du fameux "Alchimiste" (que je n'ai jamais
lu), a raconté que quand, dans son adolescence, il projeta de
devenir écrivain, on le mit en garde : "Attention ! Un écrivain ne
se coiffe jamais et a le devoir de ne jamais être compris par sa
génération." Eh bien moi, je me coiffe et j'ai le devoir d'être
compris par ma génération et donc je ne suis pas écrivain.
Comme je ne dispose ni d'éditeurs professionnels pour mes livres,
ni des micros et antennes, ni des journaux, je dois transmettre
mon enseignement par la voix directe quand je peux, mais
surtout par l'écriture à ma portée : ADIRA pour le papier imprimé
et la librairie, le courrier postal pour l'expression privée,
l'informatique pour la diffusion publique au hasard de ceux qui me
lisent. D'où ce blog.
Ce blog n'est pas le blog des Pèlerins d'Arès et ne peut pas être
tenu par n'importe quel Pèlerin d'Arès. C'est le blog de Michel
Potay dit le frère Michel. Si ce blog ne vous convient pas, ou
bien ne le lisez pas, ou bien créez le vôtre, ou bien allez sur
des blogs d'autres Pèlerins d'Arès, je crois qu'il en existe
quelques uns. Je n'ai malheureusement pas leurs URL en tête et je
suis en voyage de mission manquant de commodités et de temps pour
chercher. Passez par "L'Eau Bleue", 32 rue Raymond Losserand,
Paris 75014, où l'on vous indiquera sûrement les adresses de ces
blogs.
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09jun14 156C10
J’ai du mal à encaisser votre réponse à mon dernier commentaire :
parce que j’ai écrit : "…du moment que soient engendrés
perpétuellement la paix, l’amour, le pardon, l’intelligence
du cœur, la liberté absolue," qui, je le croyais parce
que vous nous le répétez inlassablement, suffisait à définir le
sacré.
J’ai reçu votre réponse avec une telle violence et elle m’a fait
si mal
Comment pouvez-vous supposer que pour moi ma mission n’est pas
sacrée ?
[Votre réponse m’a fait si mal] que j’ai eu envie de tout plaquer,
ne plus jamais, ni lire , ni participer à votre blog. C’est comme
si vous aviez voulu tuer Dieu en moi ! Je ne m’y fais pas. Je ne
vous en veux pas, parce que je ne vous comprends même pas, je
trouve ça fou. Et si je vous en voulais je vous pardonnerai du
fond du cœur.
J’ai réfléchi. Dieu dit (Rév d'Arès 28/12) : Il eut mieux valu
pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se
lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent
contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes,
obstinées ; ils auraient battu le péché, l'abomination
haute comme une falaise. Mais la multitude qui M'écoutait est
restée assise avec ses chefs et ses prêtres. J'ai attendu et
voilà que Je Me suis levé à leur place. Ce qui montre pour
moi que l’important pour Dieu, sa volonté, est l’accomplissement,
est de faire en sorte que les hommes se lèvent contre le mal, ne
reproduisent pas les erreurs du passé. Cela est le primordial de l’homme
du temps qui vient [30/13], mon texte commence par cela.
Donc je n’ai pas voulu en rajouter après avoir défini les éléments
de la pénitence qui pour moi équivalaient au mot [?], ce
n’est pas l’idée qui m’en a manqué. Ce que j’aurais fait ailleurs
dans d’autre thème certainement.
Pour la version "mission sociale", je le dis sans vouloir vous
contredire, uniquement parce que je ne l’ai pas vécue comme
votre version, mais ce n’est pas grave : le temps suffira à dire
où est le vrai.
Je serai le premier heureux que les personnes répondent à notre
présentation actuelle et que vous ayez 100% raison.
Je ne demande pas mieux que de redevenir à la mode avec La
Révélation d’Arès.
L’amour me dit juste qu’il faut d’abord écouter les personnes où
elles en sont et partir de là, parce que je croise quand même
beaucoup de personne sensibles au bien qu’on ne peut pas exclure
radicalement du petit reste, qui ne sont pas hostiles à
La Révélation d’Arès mais pour qui La Révélation
d’Arès est comme non engageante, alors que je la présente
comme vous nous le demandez depuis déjà pas mal d’années. C’est
pourquoi je voulais faire ce blog pour comprendre, mais j’arrête,
je ne manque pas de projets.
Autre sujet : j’ai écrit un texte pour trouver ceux du petit
reste que Dieu nous demande de rassembler [Rév d'Arès
24/1]. Si des frères musiciens veulent écrire une musique
dessus et trouver une mélodie ce serait bien. Sinon je pense à
quelqu’un que j’ai rencontré qui a déjà une toute petite notoriété
et qui avait écrit un beau texte sur la liberté (peut-être
d’ailleurs suite à une de mes suggestions lors d’un de leurs
concerts) :
HYMNE AUX RASSEMBLÉS
Toi qui hère, avec un trésor dans le cœur à partager, épris
d’amour et de justice,
Qui veut agir pour que le monde change en avançant
toi-même vers le bonheur vrai
Toi qui te sens humilié par tout le mal que les
hommes se font, par tous les dominateurs qui
s’expriment sans raison.
Déconsidéré, exploité, renié par le système, ton espoir n’est
pour autant pas mort, tu crie à l’intérieur de toi que tu
vaux mieux, que les hommes valent mieux !
Où que tu sois
Sache que tu as raison, Tu peux crier, oui crier, à
travers le cœur sans frontière, les hommes ouverts au bien
t’entendrons !
Toi qui es resté fidèle à ta lumière, qui a conservé l’amour et
le courage
Ne désespère pas, nous les autres inconnus du bien nous
t’aimons.
Nous lançons à qui veut bien l’entendre le cri de l’Aigle
libre pour les hommes libres,
Qui veulent se désenchaîner des peurs, des superstitions et
autres idoles de l’esprit
qui les empêchent de se rassembler,
qui les empêchent de se prendre dans les bras les uns des
autres,
qui les empêchent de fusionner leur forces vives dans un corps à
corps avec le monde pour le réveiller, l’enthousiasmer au Bien,
à la liberté, à l’amour, à la paix,
au pardon, à l’intelligence du cœur.
S’il te plait, entends ce mot, comme pour la première fois,
comme un cri de libération du mal,
comme le cri d’une aube ensoleillée qui chante sa joie
et sa fête d’être libérée de la nuit,
comme le cri des hommes, enfin rassemblés dans le bien
: pénitence, pénitence, pénitence !
Joie et fête du bien dans le cœur enfin !
Chante, oui chante, si tu le souhaites... avec nous... l’hymne
aux rassemblés, aux rassemblés du Bien
!
Dieu a parlé.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je suis très peiné de vous voir bouleversé par ma réponse155C74 au
point que vous avez eu "envie de tout plaquer, ne plus jamais ni
lire ni participer au blog..." comme si j'avais "voulu tuer Dieu
en" vous !
Je ne savais pas que nous différions à ce point, mon frère
Bernard.
Je viens de relire votre commentaire et ma réponse 155C74 et,
croyez m'en désolé, je ne peux rien changer à ce que je vous dit
là. Vous êtes vous et je suis moi et il y a toujours entre deux
humains un petit espace d'imperméabilité. Vous ne m'avez peut-être
pas compris et, comme il m'arrive de m'exprimer obscurément, je
vous en demande pardon.
Vous me demandez: "Comment pouvez-vous supposer que pour moi ma
mission n’est pas sacrée ?"
Je n'ai jamais voulu dire que "pour vous", Bernard, votre mission
ne vous semblait pas sacrée. Vous vivez les choses avec vos
sentiments. Ces sentiments, c'est vous qui les ressentez. Les
mots, vous leur donnez les sens que vous croyez réellement qu'ils
ont. Je ne considère pas votre ressenti comme nul et non avenu,
inexistant ou fou.
Ce blog est mon blog. Vos commentaires sont vos commentaires. Si
nous étions d'accord sur tout, les commentaires n'auraient aucune
utilité.
Je vais essayer d'expliquer les choses autrement :
Pour moi, quoique ma vie entière... je dis bien entière... soit
vouée au prophétisme dont m'a chargé le Père, je ne me considère sacré
que par moments, par intermittence. Ces moments sont ceux, comme
je crois l'avoir expliqué de diverses façons dans l'entrée 155, où
je ne suis plus rien pour moi-même (Rév d'Arès 4/6) et
tout pour l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et
la liberté spirituelles.
Ces moments sont ceux, seulement intermittents chez moi, où
n'étant plus rien pour moi-même je suis en fusion avec
mon Créateur comme par exemple dans la prière, la prière où que je
sois, mais plus intensément encore au Pèlerinage sur le Lieu où le
Créateur me parla en 1977. Quand je suis dans ma voiture en route
pour Arès chaque jour du 21 juin au 15 août pour mon pèlerinage,
je ne suis pas sacré. Quand je passe ma tunique, me déchause, je
ne suis pas sacré. Je suis oubligé de penser au volent, à la
route, aux autres voitures et aux feux rouges, de penser à ma
tunique, la boutonner et l'ajuster, de penser à ranger mes
sandales quand je les enlève, etc. Ce n'est donc que dans le
moment où je tombe sur mes genoux sur le Saint Lieu et où la
Parole de Dieu m'arrive aux lèvres et que je
ne sais plus que j'existe moi-même que je me sens sacré.
De même quand je suis en mission, je ne suis pas sacré
quand je vais et viens sur le trottoir observant les passants
pour repérer ceux qui me semblent accueillants et propres à
m'écouter, quand je parle au début un peu comme un automate et
dans l'effort de vaincre mon trac, et je ne me sentirai sacré
que dans le seul instant, qui peut être très bref, où
complètement oublieux de tous ces soucis du contact et oublieux
de moi-même pour être tout à la Parole que je suis chargé de
transmettre et plein d'amour évangélique pour l'autre.
Mais si vous, vous vous sentez sacré tout le temps, c'est
merveilleux.
Quant à l'hymne aux rassemblés, j'en aime beaucoup les paroles.
C'est très bien.
|
09jun14 156C11
Bonjour frère Michel,
Pouvez-vous me donner les adresses du local à Metz et à
Strasbourg.
Je voudrais participer à la mission.
Merci.
Djamel T.
|
Réponse :
Je ne vous connais pas. D'où m'adressez-vous ce message ? De
Metz ? De Strasbourg ? De Lorraine ou d'Alsace ?
Je me réjouis de l'intérêt que vous portez à la mission, mais la
mission, que La Révélation d'Arès appelle moisson,
n'est pas tout de suite à la portée de tous ceux qui veulent
devenir moissonneurs.
Cela demande, avant de commencer, qu'on accomplisse la Parole avec
assuidité, autrement dit qu'on soit d'abord un pénitent
accompli avant de devenir moissonneur de pénitents.
Or, si vous me demandez les adresses des missions de Metz et de
Strasbourg, c'est que vous ne connaissez pas les frères et sœurs
de ces missions-là et si vous ne savez pas que le local de Metez a
changé d'adresse il y a plusieurs mois déjà et si vous ne savez
même pas qu'il n'y a plus de local à Strasbourg depuis cinq ans,
c'est que vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arrès.
Permettez-moi donc de vous demander d'abord quelques informations
sur vous: Où vous demeurez, depuis quand et de quelle façon vous
connaissez La Révélation d'Arès, etc.
Vous pouvez m'écrire à Frère Michel Potay, B.P. 16 33740 Arès.
|
09jun14 156C12
Par l'époque, l'homme est en vérité dans la perdition, sauf
ceux qui ont la foi, qui font le Bien et qui se recommande entre
eux la Vérité et la constance (Coran Sourate 103 ).
Béni est le Père de l'Univers qui parle à Sa créature
pour lui rappeler dans une Mémoire infaillible (Veillée 2) et une
Création Intelligente, le Dessein sublime qui propulse
la création vers le But de l'évolution dans le coeur de l'homme à
son Image et Sa ressemblance (Genèse 1/26) !
En ce Jour de Lumière vous aviez entendu la Voix de Dieu
en 1977 !
C' était hier pour les millénaires de rappels sous la voûte des
étoiles et des milliers de soleils (1/10) ! Mais c' est
aujourd'hui aussi pour Celui Qui Est (Exode 3/14) n' est
ce pas ?
Comme ce sera aussi demain au bout de nos mains car depuis Adam,
Noé, Abraham, Isaac et Jacob, Moise, Élie, tous les prophètes,
Jésus, Mouhammad et Mikal, le prophétisme qui s' étend aux apôtres
s'étale dans le temps, mais sa poussée procède du Fond,
de l'intemporel. Il chevauche avec le poulain agile (10/10)
dans la Mémoire du Sacrifice (Rév d'Arès, Veillées 8 à 10),
l'effort d'élévation. Tous pénitents qui retrouvent peu à
peu la joie et le soutient de la Vie spirituelle comme
le Bien perdu de vue depuis si longtemps, le Bras
(35/14) qui le redresse dans la Voie Droite (Coran 1)
et le soulèvera pour l'arracher à l'immobilisme des peurs et
l'inertie des habitudes.
La Voix du Créateur de l'univers fut accompagnée par une
extraordinaire conflagration surnaturelle dans une chapelle qui
est devenue la Maison de la Sainte Parole à Arès. Nous n'y avons
pas assisté, mais nous en buvons l'Eau Forte qui donne
la foi forte qui pousse à l'accomplissement (Rév d'Arès
xi/12) et apprenons à vous assister en propageant la Bonne
nouvelle : le Message Divin dont nous nous nourrissons chaque jour
pour ne pas mourir et oublier ce qu'il restera toujours à accomplir
jusqu'à ce que le But soit atteint. Qu'il se poursuive
de génération en génération et peut être même y veilleront nous
comme nos frères et sœurs qui nous ont précédés dans l'au-delà.
Mais pour l'instant nous avons choisi de répondre au Père de
L'univers en devenant vos témoins. Témoins de cette Parole
pure, éclairant les Écritures et brûlant leurs fioritures, l'Eau
Sainte que le Très Haut vous a confiée et qui redonne Son Vent,
Son Souffle, Son Eau Vive, Sa direction et Son
Feu. Ce Feu que l'on peut voir par les yeux du
prophète qui nous dit : "À bientôt !" [vidéo de la page
d'accueil]
Et mon cœur entend : Soyez là comme Il [le Père] a été là, soyez
là comme je suis là encore pour vous et ensemble encourageons nous
! Changeons nos vies pour en faire la Vie dans
la Vérité, retrouvons l'oasis dans le désert (Rév
d'Arès 24/3-5) qui agira au bout de nos bonne volonté, de
notre amour surtout, dans un effort aidé des anges pour changer
tout nos rapports, dans la patience, la douceur,
la mesure (25/9) et enfin créer le miracle de la
résurrection d'Éden, apothéose de la Beauté servante du Bien
précédant l'activation du Jour où il n' y aura plus ni jour
de nuit ( 35/3). Car la Puissance du Vent dont témoigne et
porte encore le prophète est un présent, un cadeau de
Dieu au monde qui nous accompagne par le milieux des Hauteurs
(7/1). Un Feu de Liberté absolue visible comme l'ile
Bleue au loin dans ses yeux.
Le réconfort d'une fragrance existentielle, d'un parfum qui
transcende et transfigure déjà la majesté des siècles (1/3).
Béni est l'Éternel qui sort l'homme des ténèbres ! Qui lui
parle à l'étape de son pélerinage sur les sentier vers les
Hauteur Saintes (Rév d'Arès 31/11) !
Je croyais que je ferais le Pélerinage de 2014 à la maison pour
diverses raison, mais en vous voyant et vous entendant je me
souviens que le Père, le Maître ses Mondes (Coran 1), a
fait l' effort de descendre jusqu' à nous. Comment, étant sur ce
petit grain de poussière bleu dans l'univers, ne ferais-je pas
l'effort de venir sur le lieux où le Saint, Celui dont les
soleils tournent dans Sa Main (Rév d'Arès ii/2), où l'Etalé
(ii/4) a choisi de vous parler directement, frère Michel.
Même un jour, une heure s'il le fallait... Comme le Pèlerin d'Arès
en herbe que je suis, je viendrai à Arès cette nouvelle année sur
le Saint Lieu d'Espérance pour la rendre plus belle et ainsi je
pourrai dire encore une fois : Me voilà Seigneur , je viens
prendre le Feu ! (Rév d'Arès xLi/7), accueille moi
sur le sentier de mon ascension dans le gîte d'étape que
tu as préparé pour le pénitent et le pèlerin sur Ton Saint Lieu,
où Tu as devancé ton Jour pour m'y appeler dés maintenant au
pèlerinage que je n' achèverai désormais que devant Ta Face ! Car
l' homme que Tu honores ici de Ta Présence, sa pénitence
veut T'honorer, agrée là !
Guy de l'Hérault
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Réponse :
Très beau commentaire, Merci, frère Guy, et à bientôt !
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09jun14 156C13
Le problème c'est que vous avez fait mettre un porche de
douane, si j'ose dire, au pèlerinage.
Les gens d'accueil sont ces douaniers.
J'ai été à Arès l'an dernier. Tout s'est très bien passé pour moi.
Hélas j'avais invité une personne lors d'une mission et cette
personne a été refoulée à l'accueil. Ce que vous dites sur la
vidée n'est pas vrai ou totalement vrai. Ou bien il y a un sacré
décalage entre ce que vous dites et ce que vous demandez de faire
par rapport à ce que font les gens d'accueil.....
Je tiens à préciser que cette personne est athée mais engagée dans
la voie du bien (elle n'a rien à voir avec les contradicteurs,
etc... ).
Les athées qui font le Bien ne sont pas hélas les bienvenues...
En fait ce n'est pas n'importe qui ou n'importe quoi, qui est
accueilli à Arès...
Le pèlerinage s'est-il embourgeoisé, sectarisé ????
John Steppes
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Réponse :
Vous, qui n'êtes pas Pèlerin d'Arès, vous avez pu entrer au
Pèlerinage.
Vous voyez bien que l'accès sur le Saint Lieu n'est pas
uniquement réservé à ceux que La Révélation d'Arès
appelle le petit reste (24/1).
Chaque année, un certain nombre de Catholiques, de
Protestants, de Musulmans, de Juifs , de croyants de toutes sortes
et même d'athées viennent au Pèlerinage d'Arès. Ils croient ou ne
croient pas que La Révélation d'Arès vient du Créateur,
mais tous savent qu'il s'agit d'un Pèlerinage, d'un lieu de piété,
de méditation, et non d'un théâtre, d'un cinéma, d'un club, d'un
hall de réunion, etc.
Le cas que vous citez ici est rarissime. J'en entend parler
tout ou plus une ou deux fois par été, jamais plus. C'est le cas
notamment de simples curieux. Si nous n'ouvrons pas le Saint Lieu
à ceux qui disent y venir par simple curiosité, c'est parce que la
simple curiosité, pour nous, n'est pas un respect du lieu. En
quarante ans nous avons appris à nous garder de ceux qui viennent
seulement "voir". Il n'y a là aucun signe de respect ; ça n'a
aucun sens sur le contexte bien précis d'un Pèlerinage spirituel.
On peut ne pas croire que Dieu est venu là, mais on ne peut pas ne
pas considérer que quelque chose de Surnaturel, donc
d'exceptionnel et d'exceptionnellement respectable, parce qu'il a
provoqué la foi de milliers d'humains, s'est produit là.
Certes, j'aurais pu le préciser dans ma vidéo à la page d'accueil,
mais elle dure 3 minutes 37 secondes et c'est déjà beaucoup pour
un simple mot d'accueil. Il n'est pas toujours possible de dire
tout ce qu'on voudrait dire dans un temps très court.
De plus, je suis maintenant en voyage de mission et je ne peux pas
refaire cette vidéo avant mon retour jusqu'à la veille du
Pèlerinage. Mais je tiens compte de votre remarque pour l'ennée
prochaine.
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09jun14 156C14
Dans ses choix malheureux, l'humanité est allée aussi loin qu'elle
pouvait.
Se créer une âme devient [par conséquent] un choix
primordial.
J'ai une pensée pour les gens pris dans la mouvance du new age qui
en réveillant leur kundalini [?] s'écrient : "Allélulia, j'ai
ascencionné !" Je ne fais pas confiance à ce serpent qui
rampe vers le haut.
Il n'y a pas plus spirituel que de se créer sa propre âme, une
âme dont il faut savoir prendre soin, qu'il faut aimer en
se refusant de se prêter au mal. L'âme est volatile. Si
par découragement nous cédons au mal, l'âme peut être
contrariée, peut-être même emprisonnée, mais aucune force de
l'univers ne peut se l'approprier.
Le monde commence à se rendre compte à quel point on lui a menti
et manipulé. Au lieu de se diviser, des groupes d'hommes cherchent
à réécrire leur constitution apolitique, une voie droite qui les
engagent eux-mêmes : d'où viennent-ils, que sont-ils, que
deviennent-ils, dans qu'elle direction vont-ils faire quelque
chose ensemble ? Les oies ensemble volent haut, voient loin
et parcourent de longues distances, la polone [Rév d'Arès
xxxix/12-13).
Ils est important que ces groupes comptent sur eux-mêmes sans rien
attendre de l'extérieur. Le Père de l'univers est venu à
Arès nous ouvrir une voie spirituelle absolue, conduisant à la fin
de la dualité, des oppositions, que le choix individuel du bien
actif et réfléchi fera prendre.
Il y a un choix à faire, un vrai choix qui implique tout mon être.
Je sens bien que suis encore timoré face à ce choix. Vous dites
dans la video qu'une heure passée dans la Maison de la Sainte
Parole peut changer la vie du pénitent. Je
viens au pèlerinage avec l'espoir que se réalise un changement
profond, que l'homme du temps qui vient que je suis devienne plus
présent en ce monde.
La terre roule sous mon pied (Rév d'Arès iv/3), les
changements énormes parcourent le monde, le moment idéal pour que
le plan de Dieu soit réalisé par des hommes qui avec patience
et mesure apprendront à recréer une humanité empruntant la
voie spirituelle absolue scintillante de reflets
innombrables.
Je pense maintenant à ces hommes écrasés par les responsabilités
d'un quelconque pouvoir et qui pour se soulager se réfugient dans
des artifices plus ou moins glauques.
Et vous, frère Michel, sans avoir de bouton nucléaire [bouton pour
déclancher la défense nucléaire?], vous êtes peut-être celui qui
porte avec grande dignité les plus hautes responsabilités du monde
occidental. Cela vous est possible parce que la vraie piété
est inscrite dans vos cellules, que le pèlerinage est une source
où viennent s'abreuver chacune de vos cellules et que le fleuve amour
coule dans vos veines.
Quarante ans se sont passés, qu'est-ce-que les pèlerins peuvent
faire aujourd'hui qu'ils ne pouvaient pas faire avant ? Je
viens aussi au pèlerinage pour chercher un début de réponse a cet
appal qui est toujours est le même : "Sois un bon pénitent !"
Mes choix je les vis un peu comme comme des tremblements de terre
mineurs attendant un "big one" qui fera de moi un homme qui
spirituellemement n'aura plus rien avoir avec celui que je montre.
Tony de Touraine.
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Réponse :
Vous dites: "Si par découragement nous cédons au mal, l'âme
peut être contrariée, peut-être même emprisonnée," mais vous
oublier d'ajouter qu'elle peut aussi disparaître. Tout alors est à
recommencer.
Ceci dit, merci pour ce très beau commentaire, frère Tony.
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09jun14 156C15
Je ne sais pas pourquoi cette entrée de blog sur un Pèlerinage qui
n'a pourant beaucoup varié de sens et de pratique depuis qu'il
existe, depuis l'origine pour ainsi dire — 1975 ou 1976 — soulève
soudain autant de questions.
J'ai moi-même l'impression de me réveiller tout à coup et de ne
plus comprendre certaines choses.
Les sociétés occidentale, face aux sociétés orientales et surtout
asiatiques, n'ont plus de principes assez solides pour tenir
debout. Il est temps que la mission des Pèlerins d'Arès en mette
un coup ! Mais le succès ne viendra pas d'innovations morales,
mais d'un véritable Vent spirituel. Vos missionnaires
sont-ils capables de souffler ce Vent ? C'est un
travail titanesque et on ne voit comment en venant à Arès
s'agenouiller et prier sur les dalles où s'est posé le Bâton de
Lumière d'où sortit la Voix de Dieu en 1977 ils pourraient trouver
soudain la force de changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Ils ont déjà à peine la force de se changer eux-mêmes.
Pour autant que j'ai pu parler avec certaine Pèlerins d'Arès je
n'ai pas vu chez eux de visage unique présenté au système qu'il
faut abattre. Ils partent d'un ensemble de façons de croire, mais
aussi d'inquiétudes de réaction et parfois chez certains de
révoltes variées qui ne forment pas une unité.
Comment comptez-vous conduire la mission ?
Roland H.
|
Réponse :
Encore quelqu'un qui fait la mouche du coche, mais qui ne se
transforme pas en apôtre, en poulain courant vers son but. Délivrez-vous
du harnais dont vous êtes encore chargé et
rejoignez-nous !
Ceci dit, quoi dire pour vous répondre ? Ce n'est pas si
simple et je vais être un peu long.
N'est déjà pas toujours bon apôtrre ou bon moissonneur
qui veut l'être. Nous savons moins encore lesquels d'entre nous
seront les grands fondateurs du courant civilisateur que nous
sommes envoyés fonder, car il faut pour cela des
tempéraments hors normes et des circonstances exceptionnelles qui
ne se sont pas encore présentées, mais qui ne sont peut-être plus
très lointaines.
Les grands plans missionnaires se dessinent cependant. Un blog
n'est pas le lieu pour en parler ; nos ennemis ou nos faux amis
lisent aussi ce blog et ce sujet ne les regarde pas. Disons que
nos missions, toutes différentes les unes des autres, sont autant
de start-ups (mot anglais qui traduit mieux "jeunes entreprises
innovantes") qui se lancent à la conquête du monde sur les bases
de La Révélation d'Arès et du sens de cette Parole que
je leur ai donné. Elles connaissent des fortunes diverses et
surtout beaucoup de difficultés. Ce n'est un secret pour personne.
Ces difficultés sont inévitables dès qu'on innove et le moins
qu'on puisse dire est que plus innovante que La Révélation
d'Arès il n'y a pas comparée aux constantes et habitudes
religieuses séculaires, quelles qu'elles soient. C'est à la
hauteur de cet énorme contraste que nous sommes.
Notre première caractéristique est celle d'une innovation sociale
radicale. Je ne parle pas ici de la malheureuse "mission sociale"
que nos frères ont tentée pendant treize à quinze ans ; cette
"mission sociale" n'avait rien d'innovant, ce n'était en gros que
du socialisme remâché. Je parle de l'introduction dans le monde du
nouvel homme qu'est le pénitent.
Nous sommes les acteurs d'un changement social radical,
au sens que La Révélation d'Arès donne à changer
et changement, et je pense que les gens rencontrés le
sentent et reculent d'instinct, avant la moindre analyse, devant
l'inconnue que cette perspective présente à leurs yeux. Ils
parlent d'utopie pour se rassurer et se donner une raison de ne
pas suivre, de ne pas basculer tout de suite de notre côté, mais
ils comprennent sourdement que nous sommes les véhicules d'un art
de vivre tout autre que l'art de vivre matérialiste actuel. Nous
avançons en brandissant la lumière de la pénitence,
souvent sans même avoir à en parler, simplement par ce que nous
nous efforçons d'être nous-mêmes.
Généralement les bouleversements sociaux apparaissent à la suite
de contre-cultures créées par exemple par des guerres.
Ce n'est pas de cette façon que notre boulevresement aura lieu. Il
viendra non comme un effet subi par l'homme, mais au contraire
comme l'effet d'un changement de vie voulu et accompli
par un groupe d'homme que le Père appelle le petit reste, dont
nous sommes l'ambryon ô combien méritant.
Pas besoin de passer par des lois comme font les révolutions
politiques ou religieuses. Le code que déchiffre celui qui connaît
bien La Révélation d'Arès suffit. Ce code évoque des
orientations morales, comportementales, économiques,
relationnelles, etc., qui s'avèreront évidentes le jour voulu.
Pour le moment il y a un gros problème de confiance chez les
personnes que la mission approche. Très nombreux sont nos apôtres
qui se plaignent d'être écoutés et approuvés, mais pas suivis.
Problème de confiance. Je leur dis: Patience ! Le vrai problème
d'ailleurs viendra quand, de façon inattendue, beaucoup de gens du
dehors nous suivront, intégreront le petit reste.
C'est alors que nous aurons vraiment besoin de l'aide des
légion d'anges promises, oui, quand la montée en charge de
la demande viendra dépasser nos moyens. Ce sera une épreuve, mais
si nous devions irrémédiablement ne pas le surmonter, pourquoi le
Père nous appellerait-Il ?
De toute façon, même si pour l'heure nous plantons nos îles
dans la grande baie du Mal où sévit la raie
venimeuse (Rév d'Arès xLii/9), aucun homme ni aucune femme n'est
une île dans ce monde, et chacun ou chacune de nos apôtres est
appelé à faire face à sa mission.
Notre mission est de taille: Changer le monde (Rév d'Arès
28/7) en commençant par changer nos vies (3/11).
Mais le Père apparaît au sein d'un peuple français qui a montré
son adaptation extraordinaire à des changements radicaux: le
passage de la Gaule barbare à la belle et fine gallo-romanité, le
passage de la monarchie à la république, pour ne citer que ces
deux-là.Il n'y a aucune folie des grandeurs dans cette ambition de
changer le monde: Dieu n'est pas Alexandre le Grand. Dieu
sait bien qu'il ne crée pas des start-ups pour attaquer le système
en lui opposant ses propres moyens. Dieu a, je pense, choisit un
moment où le monde vacille. Même si ce n'est pas encore tout à
fait évident, il y a déjà des signes de ce vacillement, il y a une
sorte d'invisible mur de Berlin, un mur religieux et politique,
qui traverse le monde mais qui se fend de partout.et va
s'effondrer tôt ou tard.
Les Pèlerins d'Arès pour l'heure n'ont pas tant besoin d'être
nombreux que de former des missions peu à peu réellement
auto-formées pour cet objectifs. Quand on sait qu'on a la clé
correspondant à la serrure du système pour l'ouvrir et l'aider
ensuite à disparaître, il n'y a rien de choquant à tester toutes
les façons de l'utiliser. C'est ce que font actuellement nos
missions. Elles avancent empiriquement, apparemment mues par une
foi et une vraie piété d'apparence naïve, mais elles
apprennent beaucoup ; elles comprennent peu à peu comment faire
pour renverser un monde des idées qu'on croit immaîtrisables, mais
qui sont coërcibles
Et moi, qui suis comme mes frères et sœurs, avant tout, un homme
de foi, de pénitence et de prière, j'essaie
de m'inspirer pour les aider et les éclairer du précepte de Li
Quan : "Un bon général cherche le succès dans le potentiel de la
situation au lieu de le demander aux hommes. Selon qu'il sait ou
non s'appuyer sur le potentiel de la situation il les rend lâches
ou courageux." Je crois que j'ai rendu mes frères courageux et
j'ai donc bien vu ce qu'est la situation.
Nos efforts sont notre capital-risque, ce "venture capital" dont
j'ai déjà parlé dans ce blog.
Il fut une époque où vous étiez des nôtres. Pourquoi cette très
longue éclipse ? Rejoignez-nous au lieu de vous plaindre de
soudainement ne pas comprendre le sens du Pèlerinage.
Rejoignez-nous et tout vous paraîtra clair !
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10jun14 156C16
Je sais que ce qui suit est hors sujet mais il me semble important
d’en parler.
Nous sommes allés à une conférence (Interfaith Tour) à
l’Aumônerie des étudiants à Limoges, proposée par cinq jeunes
d’une vingtaine d’années. Un juif, un chrétien, un musulman, un
athée, un agnostique.
Ils font un tour de plusieurs grandes villes de France pour
raconter leur voyage et récolter des dons, afin de se rembourser
leurs frais et de monter un nouveau voyage avec d’autres jeunes.
Leur périple a duré dix mois dans cinquante villes du monde. Le
but de leur projet : Essayer de faire cohabiter des croyants ou
des non-croyants en acceptant l’autre dans sa différence et en se
respectant tout simplement. Ils refusent ce monde de violence, de
préjugés dus en grande partie aux jugements des différentes
religions.
Ils ont rencontré entre quatre cents et cinq cents personnes
investies dans des projets similaires.
Entre les courts films de leurs rencontres et leurs interventions
à tour de rôle, nous avons ressenti beaucoup d’amour, d’humour et
d’enthousiasme dans cette expérience qui, bien sûr, les a fait
grandir dans le respect et l’amour pour l’autre.
D’ailleurs au début de leur présentation, ils se sont présentés
comme amis d’université qui partageaient le désir de faire
partie de l’association "Cohabiter". Celle-ci a pu concrétiser
leur projet avec des dons ici et là. Vers la fin de leur périple,
fatigués mais fiers de leurs expériences, ils sont devenus frères,
ce sont leurs propres mots.
C’est une étape parmi d’autres importantes vers l’ouverture aux
autres dans l’action du bien qui nous touche tous.
Je joins leur site, car si des lecteurs du blog du frère Michel
désirent les rencontrer, ils font un tour de la France, ils sont
très sympathiques et vous donneront peut-être envie d’œuvrer à
construire des projets individuel ou collectif.
http://coexister.fr (sans les www )
http://www.interfaithtour.com
http://www.sparknews.com
Aux questions-réponses, nous n’avons pas pu parler de La
Révélation d’Arès, l’endroit ne s’y prêtait pas.
D’ailleurs, on nous a mis en garde de laisser s’exprimer les
jeunes présents, peu se sont exprimés.
Que sont notre ressenti, nos réflexions ? À la différence des
prophètes qui rappellent la Parole de Dieu pour ramener les hommes
vers la Vérité, ces jeunes essaient de détricoter ce que les
religions ont imposé : leurs dogmes, sacrements et autres
délires. Leurs ambitions sont celle de l’homme de
maintenant, fougueux et frileux en même temps. Ils ont souligné
qu’ils ne pouvaient pas parler entre eux de leurs différentes
approches de la Parole, ils ont vite compris qu’ils ne seraient
jamais d’accord, de leur propre aveu. Il faudra encore du temps
pour sortir de la soumission aux religions et pour devenir
créateur.
L’objectif de La Révélation d’Arès est autrement plus
ambitieux, clair et crédible. Si l’homme veut bien se
reconsidérer, construire son âme, vivre l’amour
et l’intelligence du cœur en faisant confiance au
Créateur et à l’enseignement de son prophète Mikal,
l'homme retrouvera son image et ressemblance ( Genèse 1/27 )
Le Pèlerinage nous y aide.
Par la Parole redonnée à Arès le Père appelle tous les
hommes à se changer en hommes bons, et si ceux
et celles que nous moissonnons lisent le blog, peuvent
venir au Pèlerinage prendre le Feu, comme le rappelle
avec amour le Très Haut, nous transformerons le monde.
Nous souhaitons à tous une belle année en Force spirituelle
et une moisson abondante d’âmes.
Simone et J.P. du Limousin
|
Réponse :
Il m'est arrivé en quarante ans de recevoir des courriers — qui
sont aujourd'hui des eMails — de jeunes gens, plus rarement de
moins jeunes, qui s'efforcent d'établir des relations fraternelles
entre personnes de religions différentes.
J'ai toujours remarqué cependant, comme dans votre cas, qu'il ne
s'agit pas pour ces jeunes ou moins jeunes de renoncer aux dogmes,
cultes et rigidités diverses de leurs religions pour passer à une
foi commune, qui serait mise dans le Bien, ainsi que le
propose La Révélation d'Arès. Ils cherchent seulement à
se supporter, à se regarder non comme des rivaux, mais comme les
humains d'une même planète qui sympathisent.
L'entreprise d'œcuménisme lancée par l'Église Catholique dans les
années 60-70 a montré que les efforts consentis par des Chrétiens
de religions ou églises différentes pour prier ensemble, faire la
charité ensemble, etc., n'allaient pas dans le sens d'une révision
radicale de la foi, de ses sens et orientation, notamment de la
notion de salut, etc. — ce que demande La Révélation
d'Arès — et le résultat a été tellement limité qu'il est
très décevant.
Le piètre résultat de l'œcuménisme selon le plan catholique a été,
en fait, beaucoup plus que décevant.
Je crois que l'œcuménisme, contre sa propre ambition, a
malheureusement achevé ce que les deux guerres de 1914-1918 et
1939-1945 avaient largement commencé : la perte générale de la
foi.
Pourquoi ? À mon avis, parce que les églises engagées dans le
rapprochement que proposait l'œcuménisme refusèrent de faire ce
qu'il fallait faire, c'est-à-dire s'asseoir autour d'une grande
table et dire: Avons-nous bien interprêté la Parole très simple de
la Parole, notamment des Évangiles ? Ne faut-il pas abolir
nos dogmes et revenir au Bien, au Père de tous les
hommes sans distinctions religieuses, que prêchait
Jésus ? Ils ne l'ont pas fait et le Père a envoyé aux hommes
son Messager Jésus en 1974 et est descendu Lui-même en 1977 pour
appeler les hommes à réparer cette grave erreur.
Dès lors que la plupart des humains, surtout les Européens,
cessaient de croire non seulement dans leurs religions, mais
simplement dans un Créateur commun à tous, ils ont jugé la foi et
tous ceux qui ont encore la foi comiques ou hurluberlus.
Le plus souvent, ceux que nous rencontrons dans la rue ne croient
pas en nous et moins encore dans La Révélation d'Arès.
Ils n'osent pas nous rire au nez, parce qu'eux-mêmes n'ont pas
grand chose de plus convaincant à nous proposer, mais s'ils nous
trouvent sympathiques, ils nous trouvent ridiculement sérieux dans
nos convictions.
Nous ne sommes pas dupes de l'effet que nous faisons sur un
population française tombée à 90% dans l'indifférence religieuse
ou dans l'athéisme. Nous savons que nous donnons d'impression de
jouer une pièce de théâtre dans la rue.
Pourtant, nous ne parcourons pas les rues avec un discours
théâtralement ridicule à la Bossuet: "Ô nuit désastreuse ! ô
nuit effroyable !" pour dire "funeste jour du pécheur" ou :
"Vous pensez être grands, mais la Grandeur n'appartient qu'à Dieu
!" au lieu de dire comme nous : "Soyez humbles et vous verrez plus
clairs." De toute façon, nous savons que si Dieu est grand, il
descend nous rappler que l'homme est grand aussi, parce qu'il est
Son Enfant, et qu'il aura, s'il poursuit sa marche
royale vers le MaI une fin aussi royalement et
tragiquement spectaculaire: le péché des péchés.
Bref, nous sommes dans une position très difficile,
complètement en porte-à-faux avec la mentalité du temps, mais
n'est-ce pour cela que nous sommes prophètes, précisément
?
Votre commentaire me donne l'occasion d'exprimer une vérité qui
nous vient rarement à l'esprit et qui concerna l'inévitable
matérialité de l'humain. Nous tendons à toujours voir le problème
de la foi, du salut, de l'action de bien
et des fins dernières, etc., sous un jour spirituel ou mental
d'expression éthérée ou aérienne, mais nous oublions que la foi,
le salut, l'action de bien et les fins
dernières concernent des humains de chair en butte à une
survie quotidienne dans une vie qui a ses impératifs matériels.
Autrement dit l'homme de foi est aussi un homme économique et je
suis intimement convaincu que ce qui empêche les jeunes gens dont
vous parlez de renoncer à leurs religions respectives pour se
chercher une foi commune, ce n'est pas que la culture et la
mentalité d'espérance, c'est aussi l'économie. En se dispensant de
parler de ce côté matériel qu'aucun homme, aussi croyant soit-il,
ne peut éviter, les initiateurs de rencontres entre gens de
religions différentes ne vont pas assez loin et, en fait, restent
dans l'échec. Un Européen ne fait pas face aux mêmes impératifs
économiques matériels qu'un Africain, un Arabe, un Indien, un
Chinois, etc., et contrairement à ce qu'on croit cela a ses
cnséquences sur leurs façons de croire.
Beaucoup de sociétés sur la terre sont devenues des poudrières que
de simples étincelles peuvent faire exploser. N'oublions pas, par
exemple, que le Japon attaqua les États Unis en 1941 pour des
raisons économiques et, contrairement à ce qu'on pense, cela n'est
pas étranger à leurs façons religieuses très différentes. Pour en
arriver à une foi très simple et commune à tout le monde il faut
la cohésion, et la cohésion, c'est ce qui fait que malgré
certaines différences les individus ont le sentiment d'avoir les
mêmes intérêt, d'être unis par un destin commun. Ils ne peuvent
pas vraiment aller de concert et avancer ensemble sans cela. Dans
ce cadre, la foi est au niveau et inséparable de la vie
matérielle.
Il est en conséquence impossible — sauf très partiellement — dans
un monde où sévissent trop d'inégalités, trop d'injustices ou de
justices différentes, de marier le rejet de la condition sociale
et l'alliance sur la foi. Voyez les jeunes gens dont vous parlez :
Qui sont-ils ? Des étudiants, donc généralement des enfants
de milieux aisés, ils sont moins enclins à se voir en butte à des
nécessités de survie immédiate que le seraient, par exemple, un
pauvre pétrisseur d'argile dans une tuilerie indienne, un pauvre
ouvrier agricole dans les champs de manioc du Congo, un pauvre
conducteur de yaks sur les flancs de l'Himalaya, etc. Ceux-là,
vous ne les ferez pas sympathiser. Ils peuvent ne pas se haïr,
mais ils se voient comme des extraterrestres les uns des autres ;
ils ne voient pas ce qu'ils ont de commun. Or, n'oubliez jamais
que c'est au niveau de ces hommes de base, de leur cohésion donc,
que viendra le monde de pénitence que le Père nous
envoie créer.
Le Père, vous l'avez noté, ne comprend pas l'Afrique noire dans
notre champ de mission. Ça paraît injuste. Vous vous
dites: Les Africains ont droit à la Vérité comme nous.
Oui dans l'absolu, non dans les conditions économiques encore trop
différentes des nôtres où se trouvent les Africains. Actuellement
l'Afrique représente 4% de la richesse mondiale... une
misère ! Elle représentera 7% en 2030 et 12% en 2050. Elle
sera alors aussi riche, peut-être plus riche que l'Europe...
C'est, je présume, à ce moment-là que le Père, qui est aussi le
Sage, leur enverra un prophète pour commencer sur le
continent noir ce que nous commençons en Europe.
Autrement dit, ce qu'essaient de faire ces jeunes gens à la
conférence desquels vous avez assisté ne peut pour l'heure
qu'obtenir des résultats sympas mais non décisifs, loin de là.
Bon, j'arrête, parce que cette réponse commence à devenir longue.
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10jun14 156C17
J'ai déjà envoyé un commentaire. Vous ne considèrerez peut-être
pas celui-ci d'un intérêt général. Peu importe ! Il vous est
aussi destiné à vous notre bien aimé prophète.
Depuis des mois, par les expériences de groupes [à Paris], nous
cherchons à toucher, rassembler les âmes [Rév
d'Arès 24/1], leur donner envie de nous rencontrer au local
et par la suite nous rejoindre.
C’est vrai que lors de nos missions, nous avons de très bon
contacts, des épis mûrs, des pénitents qui
s’ignorent, alors pourquoi ne viennent-ils pas !? Nous cherchons
encore et nous trouverons. Je pense que notre pénitence,
ainsi que notre langage, jouent beaucoup. Par exemple, ma façon de
parler a changé ; j’ai réalisé qu’auparavant mon approche était
encore trop personnelle. La Révélation d’Arès fait
de nous d’autres hommes, sous l’action de la Parole, de vos enseignements,
la pénitence, nos pensées, notre langage changent.
Je ne tenais pas compte de l’épi debout devant moi, je
ne prenais pas le temps de l’écouter, de chercher la clef de son
cerveau, le trait d'union, le pont entre lui et moi, de chercher
ce qui pouvait nous rapprocher, les points communs, les affinités.
Mon langage d’approche change, je cherche l’identification dans le
bien que l’un et l’autre pouvons mettre en commun. Par
exemple, dans vos vidéos et particulièrement la dernière
"Pèlerinage", votre langage est simple, il coule de vos lèvres, ça
touche. Vous êtes celui qui a rassemblé en quarante ans le plus d’âmes
et cela par votre prophétisme, votre pénitence, vos enseignements,
votre exemple , votre langage y est aussi pour beaucoup car vous
êtes la voix de Fer:
Il(s) (en)lace(nt) ta côte, (ils é)cache(nt) ton poumon,
(croyant
étouffer) Mon Poumon.
(Mais) tu ne siffles pas; tu as la voix de fer (Rév d'Arès
iii/3).
Et à notre tour, nous transmettons la Parole : Le(ur) poumon
fait cent voix de fer.(Rév d'Arès xvii/6).
Je fais partie des sœurs et frères qui pendant des années ont eu
la chance de vous entendre à Arès lors des Pèlerinages de Feu,
des ateliers, des allocutions dans la Maison de La Sainte Parole,
votre langage est toujours simple:
Tu tiens le Livre fort(ement). (Quand) tu parles, le Livre
parle.
(Tu es) l'uni, l'œil (qui s')ouvre (et) l'œil (qui) ferme, le
mêlé, la lèvre jaune
(et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle.
(Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de
ventre, (et pourtant)
fils de Mon Bras (et) de Ma Parole. (xxxvi/11-13). C’est
ce langage que nous apprenons à avoir, avec notre personnalité,
notre intelligence, notre pénitence, nous amour
du prochain, notre renoncement à faire le mal.
Votre réponse à Denis.K (28mai14 155C76) m’a fortement inspirés.
Mon approche actuelle est celle-ci : "Bonjour, je suis Didier, un
Pèlerin d’Arès, je cherche des personnes qui comme moi ont
la conscience du bien et du mal qu’ils font et
qui tous les jours font des efforts pour renoncer au mal
et faire le bien. Nous Pèlerins d’Arès appelons cette
action la pénitence (Rév Arès 30/11)." Huit personnes
sur dix répondent : Je fais le bien ! Et là, je la
félicite, si, j’arrive à lui serrer la main, je le fais et je
rajoute, vous vous rendez compte dans ce monde où règne le mal,
il n'y a qu’à ouvrir les yeux pour voir, les oreilles pour
entendre et vous faites le bien, mais c’est rare et précieux,
peu importe votre croyance, incroyance, idéologie, nous
faisons tous le mal, personnes n'est parfait, mais, nous
pouvons agir avec intelligence du cœur, changer en
bien, le plus important, c'est de faire le plus de bien
possible et nous avons besoin de vous, Dieu a besoin de vous, nous
rassemblons les forces du Bien pour contrebalancer avec
le mal, etc."
Vous verriez l’étonnement, l’étincelle dans leur yeux, on ne leur
a jamais parlé ainsi. Il faut dire que ce monde est formé
par le système d'Adam (Rév Arès 2/1-5) à ne voir que le
mal que font les autres et pas tout le bien que
l'on peut faire ! Ensuite, j'annonce le kérygme et les je les
invite à "L’Eau Bleue." Pour les épis approchés qui ne
connaissent pas le Sermon sur la Montagne, j’ai réalisé
cette carte postale Le Sermon sur la Montagne pour ceux
que cela intéresse.
Didier.Br.d'Ile de France
|
Réponse :
Jusqu'à aujourd'hui je reçois de mes frères peu de commentaires
pour cette entrée 156.
Le Pèlerinage ne les a pas encore inspirés ou bien ils attendent
de peaufiner leurs commentaires.
Celui-ci que vous m'adressez ici est également hors sujet, mais je
ne vois aucun inconvénient à le poster. Il nous apprend beaucoup
de choses intéressantes sur votre mission à Paris.
|
11jun14 156C18
Faire des commentaires sur votre blog ne m’est pas facile, car ce
que vous enseignez ne m’inspire pas de commentaires, mais plutôt
une intériorisation de ce que je m’efforce de métaboliser (pour
reprendre un mot que vous avez souvent employé), afin de nourrir
ma volonté d’accomplir, d’avancer, de construire mon âme,
de trouver le petit reste, etc.
D’une certaine façon, j’ai longtemps été gnostique mais ma
conscience avançant, mes repères ont changé.
Comprendre ne s’est plus imposé comme une nécessité; comprendre ou
croire comprendre n’est pas ce qui est déterminant. L’important
est ailleurs.
Vous m’avez permis de découvrir que la conscience est absolument
consubstantielle au Bien. Sans le Bien, la
conscience n’est qu’agitation de neurones, une intellectualisation
que le cerveau sans âme peut faire facilement. L’ha
caille (Rév. d’Arès xxxix/8) : Comment expliquer ça ?
Vous, frère Michel, savez parler de ces choses de mille façons,
vous fécondez les oreilles ouvertes qui sont si rares.
Le Pèlerinage ? Eh bien ! c’est l’indicible. On y trouve
quelque chose que les mots ne peuvent pas exprimer, sinon
grossièrement. La Parole parle du Feu (Rév. d’Arès xLi/3)
pour évoquer quelque chose d’infiniment subtil et puissant, ce que
notre langage si élémentaire ne pourrait faire. D’ailleurs, le mal
ne prospère-t-il pas d’autant mieux sur la pauvreté du langage
humain ? Je ne m’étonne plus d’ouvrir si souvent le
dictionnaire lorsque je vous lis...
Ce que vous nous enseignez nourrit mon âme — je ne
pourrais imaginer ne plus lire votre blog — mais je n’éprouve plus
le besoin de comprendre tout ce que vous dites (le pourrais-je
seulement ?).
Ce qui me soucie est finalement de rester dans la bonne
trajectoire, dont je dévie en permanence, car ma mémoire est
sous le péché (Rév. d’Arès 30.2) et l’homme ne progresse
finalement que par la répétition inlassable. Alors c’est ce que
vous faites, vous répétez inlassablement, mais vous allez toujours
plus loin, ce que des esprits peu avertis voient comme des changements
de cap ou des assombrissements.
Le Père vous demande de ne pas vous lasser de nous parler et c’est
ce que vous faites avec amour et patience.
Votre courage et votre abnégation admirables constituent une part
non négligeable des raisons pour lesquelles j’ai pu tenir jusqu’à
présent, tant bien que mal.
Vous êtes aujourd’hui au-delà de l’exemple, vous êtes une Porte
magistrale, miraculeuse.
C’est ma propre petite porte que je viens huiler au Pèlerinage
auquel je peux me rendre cette année encore, grâce à Dieu.
Patrick B. d'Ile de France
|
Réponse :
Oh ! quel beau commentaire, frère Patrick !
Nous ne sommes pas là comme beaucoup de religions le sont pour
nous préparer au paradis et trembler devant le diable, mais pour
installer le Bien en nous-mêmes et dans le monde.
Et alors nous découvrons que le paradis et le diable et les doutes
sur le paradis et le diable ne sont que des idées, mais
qu'installer le Bien c'est tout autre chose, c'est
entreprendre, c'est créer, c'est vraiment, concrètement retrouver
l'image et ressemblance du Créateur.
Nous sommes dans un tout autre paradigme. Nous sommes dans la
restriction extrême des espérances qui courent les églises, les
synagogues, les mosquées, les cénacles, que nous remplaçons par
quelque chose de très simple: la Sainteté, la Puissance
et la Lumière (Rév d'Arès 12/4), trois Attributs
que nous ne pouvons pas nommer par un seul mot comme il faudrait,
notre langue étant insuffisante, les trois qui brûlent
éternellement dans ce Feu (xLi/5-10) que nous voulons
voir un jour régner sur le monde .
Et la force d'installer ce règne, nous venons la
chercher à Arès.
|
11jun14 156C19
Il y a contradiction entre ce que vous me répondez [156C15] et ce
que vous répondez à Simone et J.P. [156C16].
Vous me dites: "Très nombreux sont nos apôtres qui se plaignent
d'être écoutés et approuvés, mais pas suivis. Problème de
confiance. Je leur dis: Patience !" et à Simone et J.-P vous dites
: "Nous ne sommes pas dupes de l'effet que nous faisons sur un
population française tombée à 90% dans l'indifférence religieuse
ou dans l'athéisme."
À moi vous dites en somme que les gens croient mais n'ont pas
confiance, et à Simone et J.-P. vous dites en somme que les gens
ne croient pas.
Vous n'êtes pas très cohérent.
Je tenais à vous le dire, parce que le Pèlerinage d'Arès est une
chose, mais les raisons d'y aller sont une autre chose et il faut
qu'il y ait un rapport entre les deux,. Non ?
Roland H.
|
Réponse :
Je reconnais que selon le contexte ou le point de vue d'où je vois
nos difficultés de mission je peux insister sur un point d'analyse
ou insister sur un autre point d'analyse et donner l'impression
que ce point d'analyse-là ou ce point d'analyse-ci est le seul à
considérer.
En fait, les deux points d'analyse sont vrais.
La personne rencontrée dans la rue et ses dubitations dans le bref
échange qu'elle a avec le missionnaire laissent à 90 %, penser
simultanément à l'un et l'autre cas que je présente dans la
réponse que je vous ai faite (156C15) et ma réponse à Simone
(156C16).
Je parle de mon expérience personnelle, car nous n'avons jamais
établi de statistiques générales.
Seulement quelque 10 % des gens rencontrés m'ont dit carrément
qu'ils étaient des pratiquants catholiques, protestants, juifs,
musulman, etc. Pour 90 % je n'ai jamais su comment classer
la personne: Dans le camps des intéressés qui n'ont pas confiance
ou dans le cas des agnostiques et non-croyants ? Cette
grisaille, cette sorte de négativité, il faudrait que vous l'ayez
vécue pour bien comprendre ce que je veux dire. Je classe donc les
innombrables résidents de cette grisaille comme incroyants. Je
reconnais que douteurs, méfiants ou incroyants, ce n'est pas la
même chose, mais je les classe tous comme incroyants en me basant
sur le résulat uniformément négatif de la rencontre.
Notons que si 10 % de gens rencontrés m'ont dit qu'ils étaient
d'actifs croyants, très très peu de gens m'ont rétorqué qu'ils
étaient incroyants et m'ont envoyé promener. J'ai toujours trouvé
cette observation intéressante en cela qu'elle m'a jusqu'à présent
paru indiquer qu'il n'existe en fait que très très peu d'athées
radicaux ou déclarés. Les gens qui ne croient pas croient en fait
vaguement, faiblement, indéterminément à quelque chose
d'irrationnel. D'où le fait qu'ils écoutent le missionnaire et le
quittent comme le chien inconnu qui passe, que vous sifflez, qui
s'arrête, vous jette un regard indéfinissable et repart sans que
vous sachiez jamais quel sorte d'intérêt vous avez suscité en lui.
Était-il intéressé mais pas confiant ? Sur ses gardes ?
Défavorable ?
Je rappelle qu'un blog n'est pas un traité, un livre réfléchi sur
un sujet déterminé, mais un carrefour où se croisent rapidement
les idées du moment. Il y a des moments plus bilieux et des
moments plus optimistes que d'autres. De là certain apparent
manque de rigueur dans ce que je dis pour ne pas allonger mes
réponses avec des "mais", des "cependant", des "compte tenu que",
des apartés, etc.
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11jun14 156C20
En 1990 j'avais 18 ans, j'étais en vacances près d'Arès. Encarté
au Front National, fréquentant des skinheads néo-nazis, j'etais
tres mal barré spirituellement.
J'ai rencontré des Pèlerins d'Ares sur la plage d'Arès autour d'un
feu. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'irrésistible envie
d'aller au Pèlerinage.
Le lendemain, je me suis presenté à l'entrée de la Maison de la
Sainte Parole. On m'a pose les questions d'usage, j'ai répondu que
j'étais athée, mais qu'il fallait que je rentre sur le Saint lieu.
Endossant la tunique je me suis prosterné sur l'endroit ou apparu
le bâton de lumière, puis je me suis assis par terre. J'ai failli
éclater de rire en écoutant les prières de mes frères et sœurs.
Puis je me suis prosterné en disant à Dieu : "Dieu, si tu existes,
aide-moi !"
Je suis sorti du lieu rempli de foi sans avoir lu La
Revelation d'Ares. Je me suis senti rempli d'Amour
pendant deux jours.
Les deux nuits suivantes, j'ai lu entièrement La Revelation
d'Arès.
Je pense que dans ma détresse j'ai ouvert une porte à Dieu en lui
demandant de m'aider et le Saint a repondu à mon appel,
alleluia !
Mes frères et sœurs, ne désesperez jamais des racistes !
Je suis la preuve qu'un raciste peut devenir Pèlerin d'Ares.
Cédric P. des Philippines
|
Réponse :
Je suis ému en lisant votre témoignage, mon frère Cédric. Je vous
connais bien, mais je ne connaissais pas les circonstances au
cours desquelles vous êtes devenu un Pèlerin d'Arès. Merci de mes
les apprendre.
Je peux vous dire que vous n'êtes pas le seul, depuis quarante
ans, devenu Pèlerin d'Arès après être venu au Pèlerinage
d'instinct, sans trop savoir pourquoi, ayant seulement en fond
d'eux le très vague foi du centurion qui dit à Jésus: "Maître, je
ne suis pas digne que tu entres chez moi, mais dis une parole et
mon serviteur sera guéri." C'était, avec d'autres mots, l'appel
que vous avez lancé vous-même avec sincérité : "Dieu, si tu
existes, aide-moi !"
Nous ne désespérons pas des racistes et de tous les humains qui
suivent des idéologies que nous ne partageons pas. Nous venons
tous de quelque part dans le monde des idées.
Mais à l'époque où vous êtes devenu l'un des nôtres, malgré les
questions qui ont été posées à la porte depuis 1979, l'entrée au
Pèlerinage était trop facile et nous étions de temps en temps
visités par des perturbateurs vociférants ou même violents et il
m'a fallu, pour finir, assurer la paix qu'attendent sur le Saint
Lieu ceux qui viennent y prier ou seulement méditer. De là ce que
j'appelle dans ma vidéo de la page index "un accueil un peu
tâtillon", dont se plaint John Steppes, cet inconnu pseudonymique
ami-ennemi (156C13), mais dans l'état actuel des choses et tant
que nous ne disposerons pas sur place d'une sorte de permanente
police discrète, nous devrons garder ce filtre. Je rends ici
hommage à notre sœur Ghyslaine qui se charge de cette tâche pas
toujours facile.
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11jun14 156C21
Comme tous les ans depuis trois décennies, je serai très heureux
de venir en pèlerinage au val béni sous votre paupière
large (Rev d'Arès xLvii/6).
Comme l'a compris la commentatrice 155C70, les instructions que
vous donnez aux marmots (Rév d'Arès xxx/13) du petit
reste élargissent nos esprits encore étroits, bridés par le
citron (xxxiii/17) d'une culture religieuse bien longue à
dépasser.
Quand je vois dans le Saint Lieu des pèlerins venus d'ailleurs
priant d'une manière caractéristique de leur culture d'origine,
comme ces frères d'origine juive avec leur talith de prière
chantant en hébreu, ou ces frères musulmans pratiquant leurs
rak'ahs en paix au milieu des autres, je suis heureux. Et quand je
verrai des croyants de culture hindouistes venus avec leurs
marques religieuses sur le front, ou des bouddhistes dans l'une
des positions caractéristiques de la méditation, je serai
également heureux, non parce que la diversité des formes de prière
consacrée par la veillée 25 est un objectif en soi, mais parce que
la coexistence pacifique entre croyants, l'alliance
fraternelle (Rev d'Arès 35/11) dans la paix est une étape
incontournable avant que les nations reviennent vers Moi
(28/21).
Pour rebondir sur la question du commentateur par rapport au
polythéisme, combien de drames cette opposition un peu
artificielle entre monothéisme et polythéisme n'a-t-elle pas créés
en Inde entre musulmans et hindouistes, non seulement lors de la
partition, conséquence de tensions attisées par les intérêts des
colonisateurs, mais aussi jusqu'à nos jours.
Les écritures pieuses hindoues sont d'une complexité rare, dues
aux livres d'hommes et aux strates du temps, mais beaucoup
d'hindous dans leur manière déroutante de prier ont parfaitement
conscience qu'ils s'adressent à un Dieu unique sous des formes
multiples aussi invraisemblables que Ganesh, le dieu a tête
d'éléphant. Les formes extérieures qu'ils donnent à leur prière ne
révèlent pas le fond de leur piété intime. La diversité est aussi
dans la manière dont les personnalités spirituelles populaires
dans ce pays ont extériorisé leur vie spirituelle : quels
contrastes entre Ramakrishna, Aurobindo, Gandhi ou Sai Baba !
L'opposition radicale entre polythéisme et monothéisme avait aussi
un sens historique dans le contexte sémite, celui des prophètes
hébreux face aux rites sanglants des dieux païens, celui du
prophète Mouhamad confronté à une menace d'extermination par les
clans polythéistes mecquois.
Alors réjouissons nous de ce privilège de pouvoir prier dans ce
lieu unique, à l'endroit précis où "l'Indonnable Donné" a gratifié
l'homme de ses manifestations et d'y prier en compagnie d'autres
hommes y priant à leur manière, en toute liberté et paix. Et merci
au gard(i)e(n de) l'Eau (Rev d'Arès xix/25) pour cette
nouvelle étape de déculturation du petit reste et des
frères de service.
Antoine d'Arès
|
Réponse :
Sans nul doute, nous sommes heureux quand des frères et sœurs de
diverses religions viennent au Pèlerinage d'Arès prier selon leurs
rites propres, tous honorant un Saint Lieu où apparut et parla le
Créateur qu'ils vénèrent sous divers noms.
Mais ceux-ci, très spécifiques, ne sont pas les seuls à nous
emplir d'une joie fraternelle.
Il y a toute une population aux espérances éteintes, en tout cas
non déterminées, notamment ces concitoyens au regard lointain
qu'on sent détachés de tout, étrangers à toutes idéologies et
croyances, et qu'on voit venir un jour, comme de vieilles
allumettes qu'on croyais inutilisables mais qui, s'étant frottés à
La Révélation d'Arès ou à un de nos missionnaires, sont
soudain devenus ignescents, grésillant assez en tout cas pour
venir au Pèlerinage, en général très timidement.
Je me souviens de l'un d'eux. Je sortais de ma prière et je le vis
assis dans l'ancienne exèdre, pièce aveugle qu'il fallait toujours
éclairer électriquement. C'était une sorte de colosse figé. Il
semblait aussi gêné dans sa tunique que si on l'avait mis nu, mais
de lui sortait une puissance. Il était ébouriffé, mal rasé, je vis
ses pieds sales. Il tourne vers moi un visage basanné large,
empreint tout à la foi d'un embarras énorme et d'une fierté
admirable. Ses grandes mains aux ongles noirs étaient posées sur
ses cuisses ; il ne les bougea pas, mais je vis à la lueur qui
passa dans ses yeux fauves qu'il était content de me voir.
"C'est toi le frère Mchel ?" me demanda-t-il sans transisiton
d'une voie très grave et morne.
"Oui, c'est moi, mon frère"
Son visage de bronze raide s'anima un peu.
"Moi je viens des Causses..." quelque secondes puis il précisa,
"... des Causses des chèvres."
Comme s'il avait peur que je n'eusse pas compris, il précisa de la
même voix de basse morne: "J'ai des chèvres."
Après quelques secondes il ajouta encore: "J'emmerde les gendarmes
et je n'ai jamais quitté mes chèvres, mais j'ai trouvé quelqu'un
pour les garder. Je peux venir en Pèlerinage."
"Puissiez-vous y prendre le Feu de la pénitence
et de la moisson, frère... Frère ?.. Frère ?"
J'attendais un prénom. Il me répondit: "Rien."
"Rien ?"
"Rien. C'est mon nom et quand j'ajoute mon prénom,
c'est Rien Rien."
Puis, comme s'il m'avait, en disant "Rien Rien" fait un cadeau
sans prix, il se leva commes un géan fier et il entra dans la
salle de prière.
Je ne l'ai jamais revu, mais quand je roule sur le nouvel
autoroute Béziers-Clermont qui passe par le fameux pont de Millau
surplombant les Causses, je pense à Rien Rien. Je suis heureux que
quelque part là vive un chevrier Pèlerin d'Arès.
Des Rien Rien, il en vient de temps en temps au Pèlerinage.
|
12jun14 156C22
Que la Paix soit en Vous, que la Paix soit en moi, en amour de
l’Étalé !
Je n'ai pas de commentaire a faire au sujet du Pèlerinage que je
respecte et sur ce que dit La Révélation d'Ares.
J'ai entendu l'Appel !
Mais [je] veu[x] savoir, après lecture de La Révélation
d'Arès[. D] ’après La Révélation d'Ares ce n'est
point une obligation, mais cela est mieux. Ce que je comprends est
que chaque[? les] frères et sœurs pénitents sont-ils en
Pèlerinage lorsqu'ils accomplissent la Parole et sont en
mission pour le Très-Haut ?
Je ne suis pas un sympathisant, juste un pécheur en lutte avec sa
citadelle de péchés, et qui veut changer
sa vie pour la Vie ! Cela est un dur labeur
sur soi-même, je sais pas si je serais sauvé. Peut m'importe, car
nous savons [que] nul ne sait qui sera sauvé ou pas [Rév
d'Arès 11/3].
Je sais qu'un jour je ferai le Pèlerinage pour prendre Le Feu
!
Che La Forza del Padre Amante vous accompagne dans votre
Mission et vous Garde et Protège dans ce monde et dans l'autre
monde, ainsi que votre épouse et votre famille proche et
tous les frères et sœurs en mission.
Pardonnez-moi pour la petite insertion en Italien ( je suis
d'origine italienne)
Daniele A. de Genève (Suisse)
|
Réponse :
J'ai corrigé le mieux que j'ai pu votre beau commentaire, mon
frère Daniele, mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.
Vous semblez me demander si "les] frères et sœurs pénitents
sont en Pèlerinage lorsqu'ils accomplissent la Parole et
sont en mission pour le Très-Haut" ?
Rien n'est obligatoire chez les Pèlerins d'Arès, sauf la pénitence
et la moisson des pénitents, bien sûr, puisque pénitence
et moisson des pénitents les caractérisent/
Donc, le Pèlerinage n'est pas obligatoire. Toutefois, les Pèlerins
d'Arès qui voudraient fervemment venir à Arès prendre le Feu
mais qui en sont empêchés font ce que j'appelle le "Pèlerinage du
cœur et de l'âme" en priant chez eux comme ils le
feraient au Pèlerinage.
Toutefois, ils ne font pas le Pèlerinage du cœur et de l'âme
en étant pénitents et en mission, puisque ces actes
forment déjà la base même de leur existence.
Ai-je bien répondu ? Vous savez que vous pouvez trouver des
réponses à ces questions en vous rendant à la mission, rue du
Vieux Billard à Genève.
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12jun14 156C23
Le Pèlerinage d'Arès j'y suis allé répondant à l'Appel du Père.
Mais je me rends compte que je n'en ai pas vu la simple et forte
portée.
J'y suis allé et je puis témoigner que la faible étincelle de vie
spirituelle qui clignote en moi s'est vu ravivée par le Souffle
dont elle est issue.
Pour ma part, m'autocritiquant, je reconnais avoir beaucoup
gâché... Pouvais-je faire mieux? Je ne sais pas.
Rentrant en moi-même comme fit le fils prodigue
de la parabole, je dis : "Père, j'ai péché contre toi et contre
l'humanité à laquelle je suis lié, mais je reconnais la Vie
énorme que pélerinages après pélerinages Tu as fais naître en
moi."
Je ne pourrai [faire le Pèlerinage] cette année du fait de
déménagement, [je ne pourrai pas] venir frapper ce sol de mon
front cette année, mais mon cœur et mon âme seront sur
ce Saint Lieu
J'y viendrai l'an prochain; si le Père me prête vie avec mon
épouse, qui veut y venir prendre le Feu et prier à mes
côtés.
Philippe N. de la Vallée du Rhône
|
Réponse :
Voilà, frère Philippe, vieux compagnon de foi, un commentaire très
humble, mais qui m'interpelle.
Il m'interpelle, parce que, de mon côté, je me rends compte que
pendant quarante ans je n'ai pas su montrer "la simple et forte
portée" du Pèlerinage. Je vous en demande pardon ; je ne m'étais
jamais aperçu de mon manque de clarté
Voilà qui est bien la preuve que je ne suis pas écrivain et que je
ne sais pas expliquer. Je suis en tout cas heureux de m'améliorer
à bientôt 85 ans (dans un mois). Merci, Seigneur, de m'avoir
envoyé un ange pour retailler ma plume.
Je sais que vous vous êtes récemment marié en Alsace, votre pays
natal, et je me réjouirai l'année prochaine de rencontrer votre
épouse au Pèlerinage. En attendant, installez-vous bien, soyez
heureux !
|
12jun14 156C24
Je ne peux pas m'empêcher de lire votre blog deux ou trois fois
par semaine et pourtant je me dis tout le temps: "Il m'irrite ce
type avec son mélange de bon sens et de croyance, deux choses
incompatbles."
Les gens de religion disent généralement des bêtises quand ils
parlent de religion — vous dites : "nous ne sommes pas une
religion," mais vous l'êtes ! — et ce sont les rationalistes qui
ont du bon sens. Vous, vous arrivez à faire les deux d'une façon
étonnamment simple. Quand vous dites : "Seul le Bien
vaincra le Mal," vous parlez de très simple bon sens et
je n'ai jamais rien entendu de tel chez des religieux.
Dans cette page de commentaires 156 j'ai été spécialement
intéressé par votre réponse à Roland H. (son premier commentaire
C15), parce que, que vous le veuillez ou non, on sent sous votre
écriture l'amorce d'un véritable plan social pour refonder la
société. Et là, je l'avoue, je suis très attentif. D'ailleurs
cette réponse à Roland H. fait suite à un certain nombre de vos
propos dans ce blog dont j'ai fait des copiés-collés que j'imprime
ensuite sur des fiches.
Auriez-vous vraiment été visité par Dieu ? Existerait-il
donc ? Serait-il un Dieu intelligent et non le Tonnerre
dictatorial et stupide des religions ? Vous me paraissez
réellement parvenu sur la voie d'un nouveau mode de relation entre
les hommes et entre les hommes et Dieu, et cela, vous prétendez le
tenir de votre Dieu. Oui, ce Dieu existe-t-il ou êtes-vous
simplement un type génial ?
Vous réfléchissez beaucoup au monde de relations entre les hommes
de notre époque et cela vous vient, évidemment, de votre souci
pour ce que vous appelez votre "mission" et que j'appelle votre
propagande.
Figurez-vous que je ne suis pas si loin que ça de regarder de plus
près ce que vous proposez pour changer la vie et changer
le monde et que je songe quelquefois à faire un tour du
côté de la rue Raymond Losserand.
Mais j'ai bien compis qu'on n'est pas un disciple de La
Révélation d'Arès si l'on n'est pas propagandiste de La
Révélation d'Arès et, tout bien réfléchi, ça me paraît
logique et de bonne guerre.
Mais ce que vous appelez votre "mission", comment comptez-vous le
conduire dans des temps de sollicitations continuelles de tous
côtés, des temps où le monde a le réflexe — que je crois salutaire
— de fuir toutes les sollicitations.
J'ajoute que j'ai acheté La Révélation d'Arès en
librairie à Paris et que je l'ai lue. Elle m'a impressionné.
Aimable d'Ile de France
|
Réponse :
Je réfléchis beaucoup aux évidents changements dans ce que vous
appelez "le monde de relation entre hommes".
Dans le monde les changements sont continuels et, d'une
année l'autre, je sens les différences dans le processus
sollicitation/réaction entre les Pèlerins d'Arès missionnaires —
et non propagandistes; parce que nous ne cherchons pas des
convertis mais des épis mûrs — et le public.
Il y a une sorte d'accélération des modes de contact qui fait
ressortir des choses qui n'existaient pas il y a dix ans et à plus
forte raison trente ans, quand la mission commença à battre son
plein. Il s'ensuit une imprévisibilité de l'avenir qui n'existait
pas alors, nous entrons dans un monde hyperfluide. C'est nouveau
et déroutant.
Les ruptures avec le mode passé de communication sont assez
nombreuses: Il n'y a plus de cycles d'annonce de la Parole. Ces
cycles changeaient à peu près tous les dix ans autrefois: Ainsi
dus-je changé mes annotations 1984 de La Révélation d'Arès
seulement onze ans plus tard, en 1995 (pour l'édition bilingue). À
présent, il faudrait les réécrire tous les dix mois. Je ne peux
plus travailler selon des feuilles de route stables. L'innovation
permanente est devenue nécessaire. Ce que les gens comprenaient
l'année dernière, ils commencent déjà à ne plus le comprendre
cette année. J'exagère à peine. Pour moi c'est parce que les
idées, sans doute à cause de l'Internet et du téléphone mobile —
ce qu'ils appellent les smartphones —, se mélangent sans cesse et
sont entre toutes les mains ; l'effet des énoncés missionnaires
dépend maintenant de la capacité de vision instantanée de celui ou
celle à qui l'on parle, dont le bagage d'idées change d'un
individu à l'autre, voire d'un jour à l'autre. Il y a, si vous me
permettez ce terme, hybridation incontrôlable des couches d'idées
dans les cerveaux.
De ce fait, l'innovation en matière missionnaire est toujours
inachevée. Il ne sert plus à rien de changer de tracts. Le tract
que j'ai composé ce matin ne vaudra peut-être plus demain matin.
Il n'y a plus de communication pérenne. L'homme ou la femme qui a
été contactée le matin dans la rue et qui vient au local nous voir
le soir a déjà changé. Il faudrait remodeler le dscours sans
arrêt. J'essaie de réduire ce problème en recommandant le suivi
par le premier missionnaire, par celui qui a provoqué le premier
contact dans la rue, mais ce n'est pas la panacée.
Comme je viens de le dire, la personne contactée a déjà changé
entre le matin et le soir.ce qui fait qu'il y a plus de créativité
missionnaire au dehors qu'au dedans. Mais comment retenir les gens
sur le trottoir pour les enseigner ? Cela demande
trop de temps. C'est impossible. Je cherche comment nous pourrions
développer la créativité et "l'adaptivité" extérieures dont le
besoin dépasse tout ce qu'on peut imaginer d'avance tranquillement
au bureau.
Les forces externes qui perturbent sans arrêt les cerveaux
(nouvelles, media renouvelés d'heure en heure, etc.) sont trop
imprévisibles et sont donc devenues en somme sibyllines et un peu
effrayantes.Tantôt on a l'impression de faire face à des réflexes
et des angoisses ancestraux, tantôt on a l'impression que la
personne rencontrée est extra-lucide et lit l'avenir...Les
individus ont leur propre subjectivité, leurs propres désirs, en
permanente interaction.
Ce que je sens très bien, c'est que nous vivons dans une société
qui s'empare à tous moments d'éléments et de concepts sans cesse
renouvelés et changeants et qui s'en trouve modifiée en
permanence. Il est probable que c'est ce que ressentent les
politiques, les pouvoirs publics, les religions, sans trop savoir
comment faire pour rétablir la communication avec un monde qui...
comment dire ?.. change d'horizon tous les jours. C'est donc
en réalité un profond changement social que nous vivons. Or, nous
prêchons nous-mêmes un changement social par la pénitence
qui nous permet de reprendre le contrôle de nos vies. Est-ce le
même changement social qui s'effectue dans le monde que celui,
spirituel, que nous prêchons ? Je n'ai pas de réponse
formellement positive à cela.
J'essaie de toutes mes forces d'abandonner tout conservatisme
social et de réinventer la manière d'instaurer la confiance. Mais
il n'est pas facile pour un homme isolé comme moi de prendre la
mesure de la charge émotionnelle qui entoure les media
innombrables et les continuelles innovations technologiques
autour des hommes. Il y a des statistiques qui font beaucoup
réfléchir. Par exemple, il y a trente ans ou peut-être seulement
vingt ans, un professeurs d'université transmettait environ 70 %
du savoir qu'il avait acquis dans le même amphithéâtre 30 ans plus
tôt. Aujourd'hui environ 80 % de ce qu'il avait appris est
obsolète et il doit ré-apprendre et innover sans cesse. Nous nous
trouvons dans la rue face à un problème non similaires, mais en
tout cas voisin.
À noter également que les individus ne veulent plus subir, mais
que, de surcroît, ils ont maintenant les moyens de ne plus subir.
Ils interprètent la foi comme quelque chose de subi et n'en
veulent plus. Ils ne veulent plus de prescriptions venues
d'en-haut. S'il s'agit d'en-haut en minuscules on les comprend et
nous sommes d'accord pour refuser le contrôle et la censure des chefs,
mais s'il s'agit d'En-Haut avec E et H majuscules, que
faire ? Dieu aurait-il perdu jusqu'à son magistère
symbolique ? Je suis encore perplexe devant ce constat, parce
qu'il n'est pas possible de devenir Pèlerin d'Arès sans faire
conscience commune autour de La Révélation d'Arès.
Dans cette société les possibilités offertes aux individus
sont si nombreuses, l'espace terrestre vaincu par des transports
ultrarapides est si grand, les contraintes et rigidités si faibles
que les individus plus indépendants que jamais sont plus fuyants,
leur attention plus légère ou absente, leurs attitudes plus
erratiques, et ils sont sollicités de toutes parts. Nos propres
sollicitations paraissent si faibles au milieu d'un monde de
sollicitations médiatiques et publicitaires énormes.
La question que je me pose est : L'impression de volatilité que me
donne l'homme de la rue est-elle bonne ou est-ce que je me trompe
? Je ne peux pas croire que l'individu ait perdu tout
objectif personnel... Je parle d'objectif idéal, bien sûr, je ne
parle pas d'objectif pour les vacances ou pour redécorer son
salon.
Aimable étant un prénom qui me paraît avoir disparu, je pense que
c'est un pseudonyme. Si vous mp'écrivez, ce que je souhaite,
donnez-moi vos vrais prénom et nom. Merci.
|
12jun14 156C25
Vous dites, Frère Michel, que vous recevez peu de commentaires,
dans votre réponse faite au commentaire 156C17 de frère Didier.
Cela me fait sourire (pardonnez-moi), parce qu'il y a eu d'autres
entrées où, au contraire, vous étiez face à un déluge de
commentaires.
Je pensai écrire un commentaire dans votre blog après mon retour
de Pèlerinage en juin...
Ah ! ce Pèlerinage qui appelle sans cesse l'homme à se libérer du
mal et à mieux repartir afin de libérer également le monde du mal,
avec comme seules "armes" la pénitence et la moisson.
Oui, dès le 21 juin 2014, à partir de 17h30 je serai de cette
première "vague sacrée" débarquant sur le Saint Lieu d'Arès. Non
sans une certaine émotion et gravité. Curieusement, je pense à "la
première vague de sacrifiés" lors du débarquement du 6 juin 1944
sur la plage d'Omaha beach, et revu à travers le film de Steven
Spilberg dans "Il faut sauver le soldat Ryan". Pour moi c'est
toujours un réel choc de revoir ce film.
Certes, débarquer est une chose...
Mais après, il faut tenir coûte que coûte tout au long de son
existence de pénitent et de moissonneur au
milieu de la campagne ou de la ville où l'on se trouve.
"Vous tiendrez jusqu'à ce que l'on vous relève" (Pour moi,
jusqu'au prochain Pèlerinage à Arès !).
Fameuse phrase d'un général allié à l'officier commandant un
groupe de soldats chargés d'une mission stratégique [le prise du
pont de l'Orne] dans cet autre film qu'est "Le jour le plus long"
(que je trouve plus folklorique voire carnavalesque).
Oui, vivement que la relève arrive car en 2017 il y a de forte
chance que le FN débarque à l'Élysée. Là est mon sentiment
actuel...
Bien-sûr, notre mission principale est de faire (re)naître la Vie.
De faire renaître la Vie face au mal, parce-que nous
croyons que le mal peut revenir vers le Bien.
D'ailleurs, au passage, je salue et embrasse fraternellement mon
frère de foi Cédric, dont je savais (par lui-même) ce qu'il nous
dit dans son émouvant commentaire (156C20).
Voilà, finalement une bonne raison de ne jamais me décourager et
de garder la paix en moi, quoi qu'il arrive...
David patati et patata du Limousin.
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Réponse :
"Carnavalesque" le film "Le jour le plus long" ? Si vous
aviez lu le livre, qui est le recueil des récits réels racontés
par les héros montrés dans le film, vous sauriez que tout y est
scrupuleusement vrai. Mais votre mot "carnavalesque" est preuve
que les sentiments, les émotions, le langage veillissent vite et
que les héros de l'époque ne sont plus compris aujourd'hui et un
peu pris pour des guignols. Les hommes changent vite. Mais des
ordres qui ont aujourd'hui un son grandiloquent, théâtral, comme
"Vous prendrez le pont et vous le tiendrez jusqu'à ce qu'on vous
relève" étaient simplement des ordres tels qu'on les donnait à
l'époque. Et ces hommes qui s'étaient entraînés des mois pour être
amenés sur place en planeurs, prendre le pont et en neutraliser la
garnison sans bruit, étaient de réels héros, car les risques
étaient énormes, ils n'avaient peut-être pas une chance sur deux
de survivre et ils le savaient.
Quand je vois nos missionnaires, je sais qu'ils ne risquent pas
leur vie de la même façon, mais je sais qu'il y a héroïsme dans ce
qu'ils font, puisque le Père Lui-même les appelle héros. Et
quand je pense à eux j'ai aussi parfois une larme d'émotion à
l'œil.
Le matin du 6 juin 1944 j'allais avoir 15 ans. Je sortis de chez
moi pour aller prendre mon train pour le lycée. Juste en face de
chez moi il y avait un cordonnier, M. Diviné (je n'ai jamais su
son prénom), à travers les vitres de son échoppe je vis qu'il me
regardait et son regard était anormalement appuyé, fixe, je
dirais: fantastiquement fixe... dans le silence du matin je
compris que quelque chose se passait. C'est comme ça qu'entre
Français nous nous disions les choses importantes. Je frissonnai.
Je courus et à la gare de Suresnes je trouvai un camarade qui me
murmura: "Ils ont débarqué". Le quai était plein de soldats
allemands du Fort du Mont Valérien qui partaient je ne sais où.
Nous fîmes silence mais nous nous regardâmes d'un regard d'une
même fantastique intensité. Qui n'a pas vécu ça ne peut pas
comprendre. Mais qui sait ? Nous étions peut-être
carnavalesques.
À bientôt au Pèlerinage, frère David ! Embrassez pour moi vos
chers parents, Monique et Camille, mes vieux compagnons.
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12jun14 156C26
Je réponds ici aux entrées 155 et 156. J'avais perdu ma langue à
la lecture de l'entrée sur le Sacré mais la Guéparde a vite
retrouvé sa langue, je bondis.
De votre réponse au commentaire 156C3, très complet, j'en tire
ceci, qui me fait cogiter :
"[...] beaucoup de gens ont été soulagés que l'on arrête de leur
dire qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voient et ne vivaient pas ce
qu'ils vivent. En revanche, les anathèmes, les leçons de morale,
les insultes proférées par le camp du bien ont peut-être
fini par créer ce qu'ils dénonçaient, un camp véritablement
réactionnaire"
Il existait et il existe toujours des faits mauvais (esclavagisme,
racisme, homophobie etc.) et l'homme a instauré des lois pour
défendre les droits de l'homme, pour rétablir une vérité
(abolition de l'esclavage par exemple) jusque là, c'est une très
bonne chose.
Mais sous couvert de ces événements historiques bienfaisants pour
l'humanité — bien que souvent aboutis par les armes et le sang —
on a fait n'importe quoi, on a créé une bulle, un politiquement
correct, une normalité de pensée, un mode de pensée figé et là, ce
n'est pas bon.
Il y aura toujours des humains qui auront mieux compris que les
autres et qui auront vécu la vérité, que les autres n'auront pas
vécue parce que ces derniers sont vus comme inférieurs, plus
bêtes, moins cultivés... Il faut accepter que ces humains
despiritualisés existent et qu'ils pensent ainsi mais il faut s'en
protéger.
Aussi, il y a toujours eu des extrémismes. Des extrémismes
racistes par exemple, donc anti-humains, qui doivent être
condamnés par le politiquement correct et les lois bienfaisantes
énoncées plus haut. Ces méchants sont "officiellement" haïs par la
masse des humains. Mais là est le problème, il y a dans la
politique du "anti", anti-facho, anti-communistes, anti-racistes.
"Anti" est le contraire de l'amour donc à vouloir prôner des
choses vraies comme l'impensable racisme ou l'homophobie, les
"antis" se font aimer par la masse mais haïr par les fachos et
racistes mais aussi par ceux qui prônent l'amour.
Les Pèlerins d'Arès prônent l'amour parce que sans amour, il n'y a
pas de Vie spirituelle et donc le monde ne changera
pas. Là arrive une difficulté, c'est les médias, les fouines qui
déforment, réutilisent et coupent au montage ce que disent des
personnes censées et raisonnées, parfois pleines d'amour. Si
j'étais politicienne, je prônerais contre l'homophobie, contre ce
fait de ne pas aimer son prochain parce qu'il est différent mais
je ne serais pas contre les homophobes. Je tenterais d'adapter mon
langage aux différents interlocuteurs pour faire comprendre qu'on
ne peut pas être "anti-une-certaine-sorte-d'humains", je parlerais
avec mon cœur, pour qu'ils retrouvent l'intelligence
spirituelle. Je ne serais pas pour la légalisation du mariage
parce que le mariage entre deux personnes du même sexe n'est pas
naturelle, point. Cela ne veut pas dire que je suis LePenniste.
Les journalistes amalgament et si quelques manipulateurs, quelques
marionnettistes de la Haute décidaient que je dérange, ils
arriveraient à me descendre, par des calomnies ou des faits
concrets. Voilà pourquoi les Pèlerins d'Arès sont apolitiques. On
est anti-politique mais pas anti-politiciens parce qu'on aime tous
les humains. On les appelle à réfléchir sur ce qu'ils prônent, sur
ce qu'ils pensent et aussi sur ce que le politiquement correct les
a parfois amenés à faire, à dire. Idem pour les rois blancs de
l'Église. Idem pour les détracteurs de la Parole Divine redonnée
simplement à Arès. Idem pour tous les humains qui croient mieux
comprendre que les autres. Est-ce si difficile à comprendre ?
Nous avons tous notre individualité parce que nous sommes uniques
et notre nature intrinsèque, notre sensibilité, notre intellect,
notre histoire sont différents. Donc, nous avons souvent du mal à
nous faire comprendre dès lors que l'on s'exprime et d'autant plus
lorsqu'il s'agit d'une pensée profonde, encore plus quant on
utilise le langage qui fait vaciller les cœurs, le langage qui
dérange, celui qui touche mais que la raison orgueilleuse ne veut
entendre, par exemple le langage de notre Créateur envers Sa
créature.
On dit souvent : "J'ai l'impression", "j'ai compris dans ce
qu'elle m'a dit" ou "j'ai ressenti," parce qu'on a ouvert nos
sens.
Quand un commercial essaye de me vendre quelque chose, il va
s'appuyer sur mes premiers mots, ce qui est factuel mais aussi ce
qui peut ne pas être vu si on ne fait pas attention : mes premiers
gestes, l'expression de mon visage, mes soupirs, mes yeux, pour
m'analyser et voir si je suis frileuse à l'achat, si je sais déjà
ce que je veux , si je fais de l'achat compulsif, si je n'ai pas
confiance, etc. Il va me "sentir", au "feeling". Il va suivre son
instinct, me poser des questions précises et une fois qu'il m'aura
cernée, jusqu'à arriver au bout de l'entonnoir, il va concrétiser
la vente.
En mission, c'est différent, j'annonce le Message en une phrase
courte et percutante. Il s'arrête ou il ne s'arrête pas. S'il est
interpellé, je poursuis et je lui parle avec mon cœur alors,
parfois, c'est une chose indescriptible qui se produit, c'est
vraiment deux humains qui se parlent et les yeux, les cœurs font
communion, il n'y a pas de peur, ni de mots calculés. Ces premiers
mots, cet Appel du Créateur passent par mon cœur, ma foi, mon
esprit (donc aussi mon cerveau), ressortent par ma bouche mais je
ne suis que le relais, le pont, la chair de Dieu, je "sers" à
passer Son Message, c'est tout ; en ce sens, je touche au Sacré
auquel je tends chaque jour davantage. Et là, dans ces moments
encore trop rares, je touche mon frère ou ma sœur de la rue, nos
sensibilités se comprennent, les cœurs se mettent à parler et là,
mon cerveau reprend le relais pour adapter ma parole à ce qu'est
l'autre, à ce que peut comprendre l'autre. Je ne parle pas avec
les mêmes mots à un musulman, un catholique, un bouddhiste ou un
athée, j'adapte pour être comprise quand même, c'est l'amour du
prochain sinon, je serais butée à parler dans mon langage de
Pèlerin d'Arès et je louperais tout.
Ce que j'essaye de vous dire, c'est que ce qui compte, c'est
l'intention de Bien que l'on met dans nos pensées, nos
mots, nos actes.
Même si l'on ne se fait pas comprendre parce qu'on s'y est mal
pris ou que l'autre n'a pas pu recevoir le message, on laissera
une impression de "bon fond" et peut-être même un goût de sacré,
c'est l'essentiel, faire passer l'amour !
Le Message que notre Créateur nous redonne à Arès au fond, est le
même qu'Il a donné aux autres prophètes, mais il est dit
autrement parce que nous ne parlons plus comme nos ancêtres et ne
pensons plus comme eux, donc le Père très Aimant s'adapte.
Nous, les Pèlerins d'Arès, à commencer par vous, frère aîné
Mikal, sommes obligés d'adapter notre parole à celle des
hommes, même si le Message, lui, est ce qu'il est et restera tel
qu'il a été donné en 1974 et 1977.
Partant de là, je ne vois pas comment on peut penser que vous êtes
inutile ou arrivé au bout de votre Mission, frère Michel, comme le
pense Pierre dans son commentaire 156C9. Vous ne vous lassez pas
de nous parler, vous accomplissez pieusement,
humblement et inlassablement votre tâche. Vous êtes le prophète
véridique, vous avez eu le courage de répondre à l'Appel
auquel tant d'homme se sont dérobés et vous continuez.
Ces hommes orgueilleux croient révéler votre imposture ou votre
incapacité, ils croient détenir une vérité alors qu'il n'en est
rien. Nous savons ceci : Tout cela, et bien d'autres choses
encore, le tentateur l'a fait sur les pas de Mes Messagers, mais
sur ta trace il fera pire encore, parce que tu es Mon Messager
Fort ; plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera
les hommes, plus impudiques les femmes" (Rév d'Arès 26/7).
Tout est dit !
Quant à ceux qui préparent dans l'ombre des plans contre Mikal
de son vivant ou pour après sa mort, nous n'avons pas peur. Je
réponds par la Parole : Quant aux hommes qui t'attaqueront,
Je l'ai dit :une légion de saints tout équipée t'en défendra ;
d'un Souffle Je t'élèverai au-dessus d'eux. Ma Protection
s'étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au
Champ ; eux aussi subiront les méchants et les ruses du
tentateur. Le traître parmi eux, celui qui entre en doute,
éloigne-les tout de suite! (Rév d'Arès 37/7-9). Ils
critiquent, mais n'avancent pas.
Les Pèlerins d'Arès avancent et préparent déjà le monde de demain
et moi, nous, les enfants de Pèlerins devenus librement Pèlerins
d'Arès, pénitents et moissonneurs de pénitents nous en
sommes la preuve, l'Appel du Père a été entendu et notre Moisson
donne déjà des fruits.
Vous qui doutez, qui persécutez, lisez La Révélation d'Arès
avec votre cœur, mais non votre tête, et laissez donc le Sacré
entrer en vous et vous réveiller. Vous retrouverez votre nature
profonde et sacrée.
Je souhaite un bon Pèlerinage de Feu à tous mes frères
et sœurs de foi et d'accomplissement, dans la Voie
Droite du Bien et de la Paix. Je prierai avec
ceux qui ne peuvent s'y rendre cette année.
Myriam C. dite Mymy La Guéparde d'Aquitaine
|
Réponse :
J'aime ce genre de commentaire, où il y a tant de choses qu'on n'y
peut pas répondre, mais qui alourdit les yeux des gens épais qui
ne veulent rien comprendre à La Révélation d'Arès. Il y
en a qui ne veulent rien comprendre... ô surtout ne rien
comprendre. Je ne sais pas s'ils comprennent mieux après vous
avoir lue, mais en tout cas vous leur clouez le bec.
Il faudrait donner votre commentaire à lire à... disons... un
ministre ou un sénateur. Il vous ferait commandeur de la Légion
d'Honneur, car j'ai remarqué que l'on décerne cette décoration à
ceux et celles auxquels on ne comprend rien. Vous lire, c'est voir
toute la différence entre ce qui nous enchante entre Pèlerins
d'Arès et ce qui rend les autres béats d'incompréhension.
La loi de 1905 était faite pour des religions naïves, des
croyances médiévales et voilà que c'est à nous, tout le contraire,
que ses droits sont accordés. Mais il y a chez nous une énorme
épaisseur de sincérité et de volonté de vaincre que les vieilles
religions n'avaient plus depuis des siècles. D'ailleurs, nous
prions, mais nous ne sommes pas une religion. L'administration n'y
comprend plus rien.
"Le renard au corbeau demande son fromage,
"Pour l'homme toute femme est d'abord un corbeau
"Donc, ne soyez pas si fières de nos hommages" (Max Jacob "Le
Laboratoire Central")
On ne sait comment vous rendre hommage, sœur Myriam. Je le fais
ici et donc vous n'êtes pas un corbeau, vous êtes un Pèlerin
d'Arès de la nouvelle génération et nous sommes un peu perdus en
vous lisant, nous comprenons que quelque chose de neuf est en
marche. Alleluia !
|
12jun14 156C27
Je ne puis que reprendre mot à mot le commentaire de mon frère
Patrick B. (156C18).
Je suis souvent ému de la profondeur des commentaires de mes
frères et sœurs, de leur vécu de missionnaire et de pénitent.
Rédiger un commentaire sensé et profond m'est très difficile;
il me faut de plus en plus de temps pour mâcher, digérer votre enseignement,
le vécu et les pensées si riches, parfois si opposées de tous les
commentateurs, percevoir au-delà de leurs oppositions et des
miennes ce qui pourtant nous relie à ce Tout-Autre, un Amour si
élevé qu'il en serait invisible, si je ne faisais l'effort de le
découvrir dans une multitude de tous petits signes.
"L'âme est utopie pour des hommes dont les âmes
sont mortes, qui croient que Dieu est mort ou qui croient en un
Dieu mort. /.../ Le bien réjouit peu le monde, comment l'âme
le réjouirait-elle? L'homme ne ressent plus ce qui réjouit et qui
élève mais ce qui excite. /.../ Le mal lui paraît consistant,
réel" ("Je m'espionne", Pèlerin d'Arès 1990).
Me rappelant les propos d'un prof qui disait que le contraire de
l'amour n'était pas la haine mais plutôt l'indifférence, je
perçois que ceux qui s'expriment (positivement ou négativement)
donnent de leur temps et donc ne sont pas indifférents. Idem dans
la rue pour ceux qui s'arrêtent.
La Parole manifestée surnaturellement à Arès, votre enseignement,
cet appel au changement radical (Rév d'Arès 28/7)
ne laissent pas indifférent et auraient plutôt tendance à
contrarier, beaucoup, énormément même.
D'ailleurs, je sens bien en moi les résistances à réaliser
entièrement cette Parole du Créateur et non partiellement. J'en
suis le premier frustré, mes efforts de m'Y soumettre souffrant de
discontinuité et donc d'inefficacité. "L'orgueil et
l'autosatisfaction menacent toute âme " ("Je m'espionn",
Pèlerin d'Arès 1990). Espionner les multiples recoins où je n'ai
pas accompli prend du temps pour tempérer mon esprit qui
me propose soit la fuite, soit l'indifférence, soit des stratégies
pour masquer mes faiblesses et mes peurs, et me trouve des
prétextes "spirituels" pour rester dans ma vallée grasse,
tel l'oiseau qui avale la graine et, malade ou glouton, la
rejette sans profit (Rév. d'Arès 13-/3).
Si la prière est un rappel quotidien à transcrire la Parole et l'enseignement
prophétique par les actes, je ressens la période du Pèlerinage à
Arès ou chez moi, comme un moment privilégié, sacralisant
peut-être quand je parviens à libérer mon cœur de ses manques et
faiblesses. Mais de retour du Pèlerinage face au vide béant du
mal, je ressens de plus en plus la présence de frères et de sœurs
comme une stimulation nécessaire à ma propre ascension.
À ce sujet le commentaire de mon frère Didier me touche
particulièrement: "L'expérience de groupe dans lequel les crises
sont inévitables, mais surmontables, permet à chaque sœur et frère
de se connaître, d'aimer évangéliquement" (Didier BR156C7).
Marc V. du Canton de Bern, Suisse
|
Réponse :
"Je sens bien en moi les résistances à réaliser entièrement cette
Parole du Créateur et non partiellement. J'en suis le premier
frustré, mes efforts de m'Y soumettre souffrant de
discontinuité..." dites-vous,frère Vincent. Mais être pénitent
et moissonneur de pénitents n'est pas une aspersion de
pétales de rose sur le monde ! Nous ne pouvons aller vers les
hommes avec une gaieté tendre, comme nous aimerions tant le faire,
parce qu'ils sont pleins de malice et quelquefois de méchanceté et
de cruauté, les hommes !
Le Pèlerinage est-il pour moi "un moment privilégié" comme il
l'est pour vous ? C'est un moment de ferveur puissante, mais
privilégié ? Je ressens ma mission comme un devoir pieux et
noble, un honneur, mais pas comme un privilège. Un privilège — du
moins pour moi — serait que Dieu fasse mon boulot pour moi.
Ah, qu'il n'est pas facile d'être Pèlerin d'Arès. Chacun de nous a
sa façon de ressentir.
À bientôt au Pèlerinage, frère Vincent ! Merci pour ce
commentaire.
|
16jun14 156C28
Venir à Arès, se déchausser, passer une tunique de forme et
de couleur bien distinguées des vêtements du monde (Rév. d’Arès
10/13), frapper son front sur la pierre (Rév. d’Arès
xxxix/9) n’a pas de sens pour celui qui veut tout
comprendre par sa propre réflexion pilotée par son faible
lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Le Pèlerinage ne s’élabore pas dans la tête mais il se vit.
Pour celui qui en fait l’expérience, le Feu promis est
plus réel que tous les raisonnements, l’agitation vaine de notre
pensée.
Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma
Main. Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa
salive verse la pluie,… (Rév d’Arès xvi/18).
Il ne s’agit pas de comprendre le Pèlerinage, ni de l’expliquer
mais de le vivre, alors l'homme à l'œil crevé prend la force
(Rév d’Arès xxx/22). Dans ces instants où le pèlerin touche
au sacré, le doute et les peurs disparaissent. Le sang redevient
clair.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon
Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes
Merveilles ; c'est pourquoi J'ai dit : "Soyez comme les enfants
!" (Rév d’Arès 33/8).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Oui, la Vérité dans sa forme divine idéale est inexprimable en
langage humain. Vous avez bien compris que l'intellect ne peut pas
saisir la Vie. Celle-ci passe par une fusion de l'âme
avec l'Esprit, le Souffle, le Vent du Père.
Le Pèlerinage c'est l'affrontement à l'Infini. C'est dans cet
Infini que nous trouvons la Puissance, le Feu,
qui nourrit notre pénitence, qui reconfigure notre
destinée. Le Pèlerinage est un acte purement existentiel et c'est
bien pourquoi, comme vous l'avez vu, tout ce qu'on y trouve, même
en lisant la Parole, dépasse les mots en fait.
L'auteur islandais Gyrδir Elliasson ne pouvait pas écrire le jour.
C'est la nuit, a raconté son épouse, dans un état second de
somnographe (un somnanbule qui écrit) qu'il s'assoyait dans son
lit et, un carnet sur les genoux, écrivait.
Bien sûr, nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas somnographes, mais il
y a dans notre Pèlerinage quelque chose d'une autre vie, d'une
hypervie. Là les mots, les images, les idées, les émotions
circulent et se combienent dans nos têtes et cepnedant nous savons
que nous ne perdons pas la tête, bien au contraire, car tout
devient beaucoup plus clair sur le Saint Lieu où Dieu parla à
l'homme et où Il a laissé un Feu, la Lumière
dynamique que les vrais croyants viennent prendre.
Merci pour votre beau commentaire, frère Louis-Marie.
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16jun14 156C29
Half an hour before reading your story about Rien Rien (reply to
the comment 156C21) we eventually found someone to look after our
goats for us, so that we can be there with you all at this
summer's pilgrimage.
We had planned on coming next year but fortunately the Creator has
opened a door for us, he found someone to buy my sculpture "U can
2"
We will cross the oceans and we will be in Arès for the week of
the 15th of August to Be one and take the Fire of the Creator that
we need so much.
We can't wait for that sacred moment, to see again all our
brothers and friends who will be there for this year's pilgrimage
and also to make new brothers and friends amongst the hordes of
new pilgrims that will be flocking to the MSP (Maison de la Sainte
Parole).
We love you more each day brother Michel.
Allah hu akbar!
Yours in great faith.
Peter and Rosie in Victoria, Australia
Une demi heure avant de lire votre histoire à propos de Rien Rien
(votre réponse au commentaire 156C21) nous avons finalement trouvé
quelqu'un pour garder nos chèvres! Comme cela nous aussi,
nous pourrons être avec vous au pèlerinage de cet été.
Nous avions prévu de venir l'année prochaine mais heureusement le
Créateur à ouvert une porte pour nous, Il a trouvé quelqu'un pour
acheter ma sculpture "U can 2" ("Tu peux aussi").
Nous traverserons les océans et serons à Arès pour la semaine du
15 aout, pour être un et pour prendre le Feu du Créateur dont nous
avons tant besoin.
Nous brulons d'impatience pour ce moment sacré, pour revoir tous
nos frères et amis qui seront là, et aussi pour nous faire de
nouveaux frères et amis parmi les hordes de nouveaux pèlerins qui
se rassembleront à la MSP (Maison de la Sainte Parole).
Nous vous aimons plus chaque jours, frère Michel.
Allah hu akbar! [Allah est grand !]
Avec vous en grande foi.
Peter et Rosie de Victoria, Australie
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Réponse :
Avec quelle joie je prierai avec vous, Rosie et Peter !
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16jun14 156C30
Je ne sais pas si vous aurez le temps de visionner cette vidéo de
4 minutes que j' ai reçue ce matin.
Bien que je n'en connaisse la part de vérité et d'imagination dans
son rapprochement avec la race humaine qui est plus qu'une
animalité depuis que le Créateur lui a insufflé Son Image et
Ressemblance [Genèse 1/26-27] par les cinq dons divins,
j'en ai trouvé le propos intéressant concernant le processus d'
évolution de la conscience, notamment par transmission à distance,
quand un pourcentage suffisant d'individu adopte un nouveau
comportement.
http://www.dailymotion.com/video/xf9039_le-phenomene-du-centieme-singe_webcam
Guy Y de l'Hérault
Le Phénomène du Centième Singe par lespacearcenciel
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Réponse :
Comme vous j'ignore si ce que raconte cette vidéo est vrai, mais,
même si c'est inventé, il y a une vérité : Les grands changements
de vie au début ne concernant que quelques individus, puis
après quelques générations ils deviennent un phénomène général.
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17jun14 156C31
C’est en 1988 que je suis tombé par hasard sur La Révélation
d’Arès. Je sortais de vingt années de lecture à la
recherche de la vérité (pardonnez du peu !) C’est dans la
bibliothèque d’un ami que je trouvai l’Intégrale, l’édition de
1984 à couverture bleue. Heureusement, cette édition comportait un
préliminaire une préface, des liminaires et des notes et
réflexions en présence de Dieu qui me permirent d’apprécier votre
honnêteté et votre manière d’écrire qui me touchèrent au cœur,
sans cela je ne suis pas sûr que je serais devenu un Pèlerin
d’Arès.
Le livre ayant été lu, nous nous précipitâmes, Claudine et moi, à
Arès, ça devait être au printemps 1989, pour tenter de rencontrer
l’homme à qui Dieu avait parlé. Nous sonnâmes à la porte, rue Jean
Lebas et c’est Marie, l’épouse de Sauveur (tous deux disparus),
qui nous ouvrit pour nous expliquer aimablement que l’on ne
rendait pas visite au prophète, mais que l’on pouvait
venir au Pèlerinage aux dates précises d’ouverture, puis elle
partit chercher deux ou trois “Pèlerins trimestriels” qu’elle nous
donna pour atténuer notre déception.
Quelques vingt trois ans après ma première rencontre avec le Père
de l’Univers sur le Lieu-même où Il s’est manifesté en 1977, c’est
toujours avec une certaine appréhension que je viens me
prosterner. La bête en moi fait de la résistance.
Dieu est abstrait, Mikal, lui, est concret, pour autant je ne peux
vous utiliser comme modèle, car jamais je ne pourrai penser comme
vous pensez, travailler autant que vous travaillez, réfléchir
autant que vous réfléchissez, et peut-être même aimer autant que
vous aimez. Mais vous éclairez mon chemin et ainsi m’aidez à ascensionner.
Pour tout cela je vous remercie du fond du cœur.
Dominique du Roussillon.
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Réponse :
"La bête" en vous "fait de la résistance", frère
Dominique, mais elle en fait en chacun de nous.
Ce sont des animaux pensants qui entrent dans la salle des
Théophanies à Arès, mais ce sont des âmes qui en
sortent. Nous y opérons la fusion entre nos chairs et
nos âmes, parce que toute notre vie terrestre est une
incessante quête de cette fusion, de ce Sacré, qui est
malheureusement impermanent.
Mais à Arès mieux qu'ailleurs la fusion est quasi idéale.
Le Pèlerinage d'Arès comme but de pérégrination a l'âge de
l'événement d'Arès, 40 ans, mais tel que nous le concevons
spirituellement il est vieux de trente-six ans seulement, puisque
Dieu le fonda à l'automne 1977. Et il appartient déjà à
l'Histoire.
Il nous faut désormais répandre dans le monde le concept de lieu
de spiritualité évolutive qu'est le Pèlerinage d'Arès. Il se
différencie ainsi complètement des pèlerinages religieux, lieux
considérés comme de spiritualité optimale, définitive, qui par là
ne voient pas la Vie qui est évolution perpétuelle comme
la Création évolue perpétuellement: Le jour où le soleil est
dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et je fais mille
nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12).
C'est pourquoi j'insiste beaucoup cette année sur le Bien,
parce que le Bien est un concept dynamique, évolutif.
La Vie, qui est renaissance et évolution de chaque
instant, est présente, sans équivoque et rayonnante dans le Dessein
qui fonde le Pèlerinage d'Arès comme elle est présente dans notre
pénitence qui est effort et évolution de chaque jour.
Il nous faudra toujours veiller à maintenir coûte que coûte
l'esprit évolutif du Pèlerinage d'Arès, car voyez comme cet esprit
meurt, voyez comme l'Église le tua en apparaissant aux IIIe et IVe
siècles.
Tant que le Jour n'aura pas survenu, nous serons exposés
au danger de l'immobilisation, c.-à-d. de la transformation en
religion et de sa dogmatisation, et le Pèlerinage d'Arès sera le
lieu où idéalement on viendra rmettre la foi en marche, car on n'a
jamais fini d'accomplir.
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17jun14 156C32
Depuis l'entrée 155, c'est à dire, à la lecture de ce que
vous écrivez dans vos deux dernières entrées (155 et 156) et les
commentaires qui les nourrissent, j'entends en moi ( "entendre" en
tant que comprendre, assimiler et ressentir aussi ): le Mont
sur le Fond (se re)ferme (Rév d'Arès xLiv/1).
Ce rapprochement puissant et sacré par la Main du
Père Qui accompagne son enfant dans ses efforts, ce ressenti est
particulier car il est indicible, personnel (comme un secret),
vécu dans la rencontre par prière, mais aussi universel,
puisqu'il est vécu dans la Moisson; ce vécu m'a été
évoqué récemment par une personne que j'ai rencontrée dans ma
mission: Je suis au milieu d'eux de tous ceux réunis en Mon
Nom (Rév d'Arès 40/4)
Dans ce monde rationalisant, ce peut être affligeant de ne pas se
sentir compris(e), mais je le supporte patiemment, par la prière,
l'action en moi et autour de moi, mais aussi parce qu'il y a cette
promesse en moi chaque année, celle de pouvoir retrouver, au val
Hanouka (Rév d'Arès xLvii/5), la tendresse du Père que
vous évoquez dans votre entrée.
C'est quelque chose de la Liberté que je ressens, la
tendresse d'un Créateur Qui aime tous ses enfants et Qui par Sa
Parole clamée, redonne la Force de la faire
exister .
C'est cette tendresse — rarement rencontrée — qui fait qu'en moi,
il y a une rencontre du Mont et du Fond qui se
referme l'un sur l'autre et qui fait renaître la joie
dans la promesse d'apaisement et de Triomphe de la Vie
sur la mort (Rév d'Arès 10/8).
Votre action personnelle est un exemple de cette Force
et aussi de l’apaisement par la tendresse que vous nous témoignez
pour que nous puissions trouver en nous la juste mesure,
je le ressens ainsi.
Comme dans la prière et la Moisson, c'est là
que le Créateur existe parce que nous le faisons exister.
Merci pour tout ce que vous vous donnez pour nous aider à avancer.
Béni soit notre Père, notre Créateur.
Danièle du Nord
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Réponse :
Le Mont sur le Fond (se re)ferme (Rév d'Arès xLiv/1). Opportune
évocation !
D'un côté la vieille religion, quelle qu'elle soit; judaïsme,
christianisme ou islam, qui s'est érigée en mont, petit mont qui
croit et prétend être sur terre la représentante du grand
Mont: la Montagne Sainte. D'un autre le Fond resté
à disposition des hommes qui, enchaînés à leurs religions, n'ont
pas pu l'explorer et donc n'ont pas pu l'accepter. C'est en effet
à Arès que se fait la soudure, le Sacré (voir entrée
155), le Mont se mêle au Fond, montre au monde
son ensemble rédempteur, rénovateur, recréateur.
Jetant un très bref coup d'œil condescendant sur le petit
Pèlerinage d'Arès, les grands pèlerinages religieux (Rome, La
Mecque, Jérusalem, Lourdes, etc.) jouent les Cassandre. Leurs
esprits chagrins pleins de fausse charité murmurent en gros à
notre propos: "Pauvres gens dans l'erreur !" Leur jugement ne peut
s'accorder avec les faits, vu qu'ils dédaignent de les connaître:
"Fi d'une soi-disant Révélation et de son piètre Pèlerinage qui
arrivent après les "vrais" !"
Mais la Vérité n'a pas de temps, pas d'époque, elle ne
se fatigue jamais de se rappeler aux hommes. Comment peuvent-ils
ne pas le comprendre ?
Que venons-nous chercher à Arès, sinon la Vérité
agissante, accomplissante ? Qu'ils y viennent donc aux aussi
!
Pour aller à La Mecque il faut le tampon d'une mosquée, la preuve
qu'on est bien un musulman. Pour aller à Arès il ne faut rien que
la pénitence, c.-à-d. la quête du Bien, dans
son cœur. Ce fait élémentaire, mais capital est perdu de vue par
les croyants, la conscience libre (Rév d'Arès 1/1) est
perdue de vue, oui, parce que la foi est un acte libre
et non religieux.
Le Pèlerinage d'Arès par là se différencie complètement du
pèlerinage religieux.
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17jun14 156C33
L’idéal arésien est possible puisque que Dieu le dit.
Il est réalisable, accessible.
Nous devons nous préoccuper seulement à nous parfaire, à nous
diviniser, à nous sublimer.
Combien de temps il nous faudra pour le réaliser ? Peu
importe. L’important c’est de commencer et de ne pas s’arrêter.
Sans Dieu l’existence est ratée .C’est pour ne pas avoir voulu
comprendre cette vérité qu’on s’est toujours privé de ce qui
existe de meilleur, en choisissant de s’éloigner de notre nature
spirituelle,
L’existence est vide. Quand je vois ce que je vois sur cette
terre, déjà mon destin (je commence par moi-même) me paraît
plutôt misérable. L’idéal est lié à moi, il est élevé, il
m’apporte sans cesse des particules et des courants bénéfiques
puisque qu’il est mon amour. [Il faut] donc le nourrir
sans cesse, se dépasser se surpasser.
Tout surmonter pour former cet immense pèlerinage arésien :
Universel Exode. En réalité, tant qu’on n’aura pas un haut idéal
spirituel, il manquera toujours quelque chose, car seul le haut
idéal remplit les vides en l’homme, pénètre et se glisse
partout ; il apporte la plénitude.
J’aime votre entrée qui confirme ma responsabilité personnelle
dans ce monde sans dogmes, sans règles et ma
conscience que j’écoute respectueusement s’appuie sur La
Révélation d’Arès qui nous vient de l’Éternel.
Bon pèlerinage à vous !
Maryvonne de Bretagne-Sud.
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Réponse :
Comme toujours, ma sœur Maryvonne, vous m'adressez un beau
commentaire.
Merci pour vos bons vœux de Pèlerinage. Je crois comprendre que je
ne vous verrai pas encore à Arès cette année, mais je prierai avec
vous de loin, nos âmes s'embrasseront dans la vraie
piété.
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17jun14 156C34
Merci de redéfinir dans votre vidéo et votre entrée, l'esprit du
pèlerinage d'Arès.
Vous lui avez toujours donné cette orientation, mais exprimée de
façon différente.
Ici vous le dites avec une grande simplicité et insistez sur le Bien
prioritaire par rapport à la foi.
Depuis 30 ans que je connais La Révélation d'Arès, je
viens chaque année au pèlerinage accompagné de mon épouse et des
enfants.
C'est un moment fort de ma vie spirituelle. Chaque année c'est
différent. Je vis toujours des moments intenses mais différents
d'une année sur l'autre. Je sens énormément de choses sur le Lieu,
mais je sais que de sentir n'est pas l'important, c'est prendre
le Feu pour toujours, mieux accomplir la Parole qui
importe. De devenir un meilleur pénitent et moissonneur
de pénitents.
La première fois que j'ai été à Arès (1982), je n'avais pas lu La
Révélation d'Arès et je venais en curieux avec quelqu'un
qui m'en avait parlé. Vous m'aviez offert sur le lieu L’Évangile
donné à Arès car le Livre n'était pas encore édité. Il n'y
avait pas d'accueil à l'époque. Ce qui m'a surpris c'était bien
sûr la tunique et la prière, car je n'étais
pas habitué à prier. Je vous avais trouvé très simple et très
sympathique. Pas du tout le genre maître et gourou que je m'étais
imaginé.
Rentré chez moi , j'ai lu le livre rapidement, mais sans bien
comprendre. Plus tard après avoir parlé avec des pèlerins j'ai
fait une lecture attentive qui m'a convaincu que ce message venait
de Dieu. J'ai reçu un petit coup de pouce du Ciel , il faut bien
le dire.
Ensuite quand je suis retourné au pèlerinage, le vécu intérieur a
été très fort — Pas de mots pour raconter cette intense vie
intérieure !
Vous êtes vraiment le prophète qui va féconder la foi
abrahamique. Mikal lève l'étoile de Moché et de Yëchou, celle
qui dort dans la nuit (Rév d'Arès xx/15). Dans ma mission
je constate que les autres croyants (catholiques, protestants,
témoins de Jéhovah, mormons, ….) nous sont de moins en moins
hostiles.
Quand les croyants de toutes les religions se rendront
compte que vous êtes le prophète que Dieu a choisi
pour conduire Son Peuple enfin dans la bonne Voie,
ce jour-là nous aurons besoin des anges. Comment
allons-nous faire pour accueillir tous ces frères ? Dieu nous
aidera. Alléluia !
Votre mission est essentielle. J'ai beaucoup aimé vos réponses aux
commentaires 156C15 , 156C16 et 156C24.
Denis K. de Bretagne-Sud
PS: J'ai remarqué 2 petites erreurs de frappe dans vos réponses
aux commentaires :
Dans "Vous voyez bien que l'accès sur le Saint Lieu n'est *
réservé uniquement à ceux que La Révélation d'Arès appelle le
petit reste (24/1)" (156C13), à mon avis il manque * pas.
Dans "Rien n'est pas* obligatoire chez les Pèlerins d'Arès
(156C22) je crois que le * pas est en trop cette fois."
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Réponse :
Merci de me signaler deux fautes. Je viens de les corriger.
Je suis en voyage ; je me sers d'un ordinateur à petit écran et,
comme mes yeux ne sont plus aussi bons qu'auparavant, j'ai beau me
relire, je ne vois pas tous les remaniements de phrases qui
laissent derrière eux certaines coquilles et erreurs
grammaticales.
Merci pour ce très beau commentaire. Je me souviens de votre
premier passage à Arès. Vous étiez venu avec notre frère Marc. B.
de Lorient qui m'avait dit à votre propos: "Vous verrez Denis...
Il est comme l'oiseau tombé du nid," et je lui répondis: "L'oiseau
tombé du nid découvre l'immensité infinie de l'univers et en est
stupéfié."
Étant le témoin de Jésus puis du Père, je ne fus pas le fondateur
du Pèlerinage : C'est le Père qui l'a fondé en me disant: Appelle
les frères et les frères: "Viens prendre le Feu !" (Rév d'Arès
xLi/7), faisant seulement de moi l'exécuteur de ce point
parmi d'autres points (pénitence, moisson, etc.) du
Grand Dessein qu'Il concevait à Arès. Je n'ai jamais été
que le réceptionnaire de l'idée de Pèlerinage puis le
réceptionniste du Pèlerinage, m'y recevant moi-même le premier, et
c'est pourquoi je comprends mieux que personne ce que représente
pour les Pèlerins l'acte de venir à Arès et de prier là, puisque
j'en suis le plus ancien Pèlerin.
Je dirais que ma première découverte, qui reste ma découverte
chaque fois que je reviens là depuis trente-six ans, c'est celle
d'un infini d'infinis en moi ou à partir de moi, ma dimension
spirituelle qui dépasse infiniment ma dimension charnelle et me
permet de courir vers l'Étalé (Rév d'Arès ii/4), qui
signifie l'Illimité, et de me fondre en Lui. Autrement dit, qui me
permet d'être sacré par excellence dans ce moment-là
(voir entrée 155).
De là l'idée de Bien, que je souligne particulièrement
cette année, comme vous m'avez remarqué, mon frère Denis.
Or, il faut rappeler que le Bien n'est pas un concept
fixe, mais dynamique, un concept que nous sommes invités à faire
sans cesse évoluer tout comme le Créateur procède sans cesse à la
Création et la fait évoluer dans l'univers. De là la différence
fondamentale entre le Pèlerinage d'Arès et les pèlerinages
religieux. Les pèlerinages religieux sont des lieux où l'on fixe,
affermit, maintient, bref, immobilise ou momifie par
excellence la doctrine de la religion qui préside au pèlerinage,
quel qu'il soit: juif, chrétien, musulman, hindou, bouddhiste,
etc. Le Pèlerinage d'Arès est le pèlerinage où, différemment, on
relit et relit la Parole et où on la comprend toujours mieux et
donc toujours d'une façon nouvelle, enrichie. À Arès, il n'y a pas
fixation ou renaissance du dogme, puisqu'il n'y a pas de dogme,
mais au contraire évolution du sens de la Parole dans le but de
toujours mieux l'accomplir. Le Pèlerinage d'Arès est
bien la source infinie, accomplie mais indéfiniment
inachevée, de Vie.
"Nul ne doit nous exclure du paradis que Cantor a créé," dit je ne
sais plus qui pour défendre Georg Cantor, mathématicien, contre
ses détracteurs au XIXe siècle. Georg Cantor faillit même être
excommunié à Rome pour avoir proclamé l'existence mathématique
d'un nombre indini d'infinis. Bien sûr, nous ne faisons pas le
Pèlerinage d'Arès en mathématiciens, mais nous trouvons bien à
Arès une sorte de "paradis", parce que nous procédons là à une
fuite infinie vers l'Infini des infinis. Cantor prouva que les
ensemble sans dernier élément (par exemple les suites de nombres
pairs ou impairs ou de nombres premiers) n'étaient pas de taille
égale, comme les mathématiciens le pensaient alors, mais qu'il y
avait des ensembles de nombres indénombrables, des séquences
numériques que même une récitation infiniment longue ne pouvait
pas épuiser.
Eh bien, c'est la même chose à Arès. Le Pèlerinage d'Arès durera
aussi longtemps qu'une récitation infiniment longue de La
Révélation d'Arès ne pourra pas en épuiser le sens
dynamique, tandis qu'aux pèlerinages religieux on continue de
croire qu'il y a possibilité d'arrêter la Parole à un dogme
immuable, dénombrable.
Je crois sentir que c'est vous-même ce que vous ressentez au
Pèlerinage d'Arès et je m'en réjouis, car de même que je dis que
la foi évolue chaque matin, je dis que les Pèlerins à Arès
évoluent de Pèlerinage en Pèlerinage.
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17jun14 156C35
Il y a trois ans, juste après une période de remise en question
très difficile, je décidai après une longue absence de revenir au
Pèlerinage. C'est vous-même qui faisiez l'accueil cette année là.
Ces quelques instants passés avec vous sont gravés à vie dans ma
chair. Nous avons parlé des raisons de mon retour, échangé
quelques mots à propos de ma maman, envers qui vous avez manifesté
beaucoup de bienveillance. Vous avez posé votre main sur mon
avant-bras, en signe d'encouragement. Vous m'avez accueilli avec
une Bonté manifeste. Je refaisais le choix de devenir un
Pèlerin d'Arès.
En sortant je fondais en larmes, envahi par la joie d'un nouveau
départ et par l'appréhension mêlé des doutes concernant le chemin
qui s'ouvrait.
Cette année là, en juillet, j'étais seul au camping "Les
Goélands". Le temps était maussade, gris et pluvieux. Tout d'un
coup, la mélancolie me prit et le doute m'envahit. Dieu
existe-t-il vraiment ? S'il existe, pourquoi est-il
unique ? Une partie de moi — mon propre tentateur — résistait
et rationalisait. La promesse de bonheur prenait moins de poids
que le labeur apparent de la pénitence. La honte me
tordait les tripes. En sortant de la prière, lors de laquelle, je
tombais dans la Bible sur le passage de l'alliance de Noé et de la
symbolique de l'arc en ciel, cette question me taraudait toujours
: Dieu existe-t-il ? Quelle ne fût pas ma surprise de voir en
sortant, au beau milieu du ciel torturé entre soleil et nuages, un
majestueux double arc-en-ciel ! Comme un rappel de ce que je
venais juste de lire... Je prenais ce signe comme une réponse :
"Ok ok ! Dieu existe, et en plus il a de l'humour !".
Malgré cet événement (anodin), cette période de doute a duré
plusieurs mois, jusqu'à ce que je fasse taire mes démons en
méditant une de vos citations ! "La foi est un choix". Je faisais
alors le choix de croire et prenais comme vérité axiomatique
l'existence et l'unicité de Dieu. C'était après tout le choix le
plus rationnel puisque je ne doutais aucunement de la véracité de
votre témoignage et des événements de 1974 et 1977 et que j'étais
fermement convaincu que la seule solution au mal sur terre était
bien la pénitence et la moisson. Si je prenais
ça pour vrai, alors comment douter du reste ? Mais le
menteur rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6), le rêve cache la
nuit (ii/14). Le tentateur, la veille du départ (Rév
d'Arès 26/2), se pare de Vérité pour nous détourner des sentiers
chevriers (25/5).
L'année suivante, je revenais et je rencontrais la femme qui est
aujourd'hui mon épouse. Je revoyais des pèlerins que j'avais connu
petit. D'autres qui avaient grandi, de nombreux, plus que je ne
l'imaginais, de la seconde génération (je suis fils de Pèlerin
d'Arès) avec qui j'ai aujourd'hui des liens très forts.
Trois ans plus tard, beaucoup de larmes (au sens propre) et de
sang (au sens figuré) versé (Rév d'Arès 36/4), je ne
compte plus les preuves reçues de l'existence de Dieu et de
l'effet réel du Feu (Rév d'Arès xLi/3) inexplicable que
j'ai pris cet été 2011, entretenu régulièrement par la prière,
la pénitence et la moisson (Rév d'Arès 12/2).
Il me semble aujourd'hui bien loin derrière moi ce temps où,
perdu, je doutais de tout. Je m'épanouis professionnellement,
matériellement et spirituellement. Je vis plus dans mon cœur (pas
encore assez) et moins dans ma tête (encore trop).
L'ha caille en moi.
Je suis toujours, ô combien ! pécheur, et je le resterai tout ma
vie terrestre (et au-delà ?) mais j'ai confiance en ma
capacité, en la capacité de chacun, d'évoluer, de rebondir,
d'avancer malgré les peurs, les doutes, les difficultés. Oui ! La
Parole accomplie sauve. Elle change nos vies, en mieux.
Je voudrais dire à tout ceux qui hésitent : Venez ! Cessez de
rationaliser et venez prendre le Feu au Pèlerinage à
Arès ! Soyez confiants comme les enfants (Rév d'Arès 33/8).
Mettez la Parole en application du mieux que vous pouvez et vos
vie changeront. Vous y puiserez la force de reprendre en main
votre destinée.
Je suis impatient de venir prier ce 21 juin à Arès. Ma prière
accompagnera tout ceux qui prieront à distance.
Florian d'Aquitaine.
|
Réponse :
Comme je suis heureux que nous ayons pu nous rencontrer à Arès en
2011, mon frère Florian.
C'est à une véritable naissance que j'ai assisté depuis. En 2011
vous me disiez que vous étiez... vendeur dans un magasin de
produits bio. Vous, que je savais couvert de diplômes, vous étiez
descendu à ce niveau social minimum; je n'en revenais pas. Et je
vous vois encore hochant la tête pour dire: "Eh oui, c'est comme
ça."
Maintenant vous enseignez les mathématiques, vous avez une épouse
qui vous aime, que vous aimez, vous êtes heureux, vous commencez
d'organiser un groupe de jeunes Pèlerins d'Arès pour partir à
l'assaut de ce monde qu'il nous faut changer (Rév
d'Arès 28/7). Oui, c'est à une véritable naissance,
naissance par la foi, foi en Dieu, foi en sa Parole, foi en
vous-même, foi en votre épouse Morgane, que vous m'avez permis
d'assister. Alleluia.
Dans son "De Veritate" Thomas d'Aquin dit: "Comme le gouverneur
gouverne, le pilote pilote son navire." Vous avez trouvé votre
navire et vous pouvez maintenant le piloter. C'est dans ce sens
que Thomas d'Aquin écrivit encore: "Dieu est pour ses anges ce que
le vide infini est pour une création infinie." Il appelait cela
"similitude de proportions." Vous commencez à comprendre que
chacun de nous est bien l'image et ressemblance du Père
(Genèse 1/26-27) et doit devenir co-créateur de cette
Création infinie en commençant pour se recréer lui-même par la pénitence.
Chacun de nous est un univers et je suis heureux que vous en ayez
maintenant conscience.
À bientôt au Pèlerinage, là où nous venons prendre conscience que
nous sommes de dimension infinie !
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18jun14 156C36
Je vous ai envoyé un commentaire le 10 juin suite au commentaire
de John Steppes [156C13] et vous ne m'avez pas répondu. Je crois
que vous n'aimez pas beaucoup aborder le sujet de la barricade que
vous avez installée à l'entrée du Pèlerinage d'Arès pour épurer
les têtes et ne laisser pénétrer que les gens qui vous plaisent.
Je vous renvoie mon commentaire aujourd'hui 18 juin en espérant
qu'il recevra une réponse cette fois.
Un ami à moi est allé au Pèlerinage et a été évincé, déclaré
indésirable.
Je confirme ce que vous reproche John Steppes. J'ai entendu dire
que ce n'est pas le premier pèlerin que vous empêchez de passer la
porte du Pèlerinage et que renvoyez...
On ne dirait pas que Dieu qui est venu parler à Arès est le Dieu
de tout le monde. C'est un Dieu que vous vous réservez, un Dieu à
la tête du client !
Éric C. de Normandie Maritime
|
Réponse :
Je suis en voyage de mission. Je ne me souviens pas de votre
commentaire. J'ai été depuis une semaine empêché de poster un
certain nombre de commentaires, faute de temps et de commodités
pour les afficher et y répondre. J'ai pu supprimer votre
commentaire avec un certain nombre d'autres que je ne pouvais pas
traiter.
Vous ne me dites rien des circonstances du refus de notre
"portail" — c'est le nom que je donne à notre sœur d'accueil — de
laisser entrer votre ami. Il m'est donc impossible de vous donner
un avis sur les causes de ce refus. Sans pouvoir exclure une
erreur de notre sœur d'accueil Ghyslaine, je vous fais tout de
suite part de mes doutes sur une erreur possible. Les refus
d'entrer sont très rares et toujours très justement motivés.
Le Créateur descendu à Arès en 1977 est bien "le Dieu de tout le
monde". Ce n'est pas du tout "un Dieu que nous nous réservons, un
Dieu à la tête du client !" Le Pèlerinage est ouvert à quiconque,
incroyant ou croyant, quelle que soit sa religion, ne vient pas en
curieux et s'engage à respecter le lieu et la paix des pèlerins.
Pour nous la curiosité n'est pas du respect. Ce n'est
qu'indiscrétion et badauderie qui n'apporte rien à l'indiscret et
badaud.
Pendant de nombreuses années, quelque vingt-cinq ans, nous
laissions entrer à peu près tout le monde, indiscrets et badauds
compris, sans prendre beaucoup de précautions. Pendant cette
longue période nous avions, outre les badauds, régulièrement les
visites de forcenés, de violents, de malades mentaux, de
saboteurs, de ricaneurs bruyants, de détracteurs se lançant dans
des sermons insensés, d'alcooliques avinés, etc. J'ai dû, pour en
finir avec ces perturbations et donner aux pèlerins la paix dont
ils avaient besoin, me résoudre à installer un filtre à l'entrée
du Pèlerinage.
Ce filtre est constitué d'une sœur de premier accueil simple,
assistée de deux Pèlerins d'Arès de second accueil plus élaboré,
auxquels la sœur de premier accueil ou "portail" envoie les
visiteurs inconnus qui ont clairement besoin d'informations sur
les raisons d'exister du Pèlerinage, sur La Révélation
d'Arès, sur notre mission dans le monde.
D'autres dispositifs existent pour renforcer ce premier barrage,
mais je n'en parle pas ici ; ceux qui cherchent à nuire à notre
mouvement lisent aussi ce blog.
Il nous faut avoir une vigilance discrète mais permanente et
prévenir chaque jour tout ce qui peut troubler la paix de ce Saint
Lieu. Ceux et celles qui cherchent à empêcher le Pèlerinage, à
nous nuire, à dégrader les lieux (nous avons même eu droit à un
cocktail Molotov qui, grâce à Dieu, n'a pas causé d'incendie) ne
sont pas aussi rares qu'on pourrait le penser.
Depuis que les dispositions d'accueil décrites ci-avant ont été
prises, une paix pieuse et heureuse règne au Pèlerinage d'Arès,
les pèlerins de toutes origines y prient en toute tranquillité. Je
sais que certains, même parmi les Pèlerins d'Arès, n'aiment pas
beaucoup ce train de précautions, mais je ne suis pas près de le
supprimer. Je sais que la paix a un prix. Je sais que l'erreur est
humaine et que des visiteurs peuvent être erronément empêchés
d'entrer, mais nous ne vivons pas au milieu d'une humanité
uniformément respectueuse et sensée.
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18jun14 156C37
C’est difficile de s’exprimer sur le Pèlerinage, car ce que l’on
peut y vivre est très personnel et n’est souvent pas partageable,
je veux dire pas compréhensible pour quelqu’un qui ne l’a pas
vécu.
Un témoin extérieur ne voyant que la matérialité de choses ne
pourra que dire : "Je n’ai rien vu si ce n’est des gens lisant,
psalmodiant ou méditant dans une pièce." C’est pourquoi le simple
curieux à de forte chance de ressortir extrêmement déçu. Par
contre celui qui s’y rend avec foi, sincérité et espérance à de
forte chance de vivre intérieurement quelque chose
d’extraordinaire, même si cela est parfois inconscient ou
insensible.
Ce fut mon cas il y a maintenant 25 ans. Ce fut pour moi un tel
bouleversement que mon petit esprit eut du mal à résister à la
puissance du Souffle divin.
Le pèlerinage peut se transformer en Grâce et/ou en épreuve aussi.
En fait, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre quand on fait le
Pèlerinage d'Arès. Parfois calme et serein, parfois tempétueux.
Mais il me semble d’après le témoignage nombreux, que l’on en
ressort rarement identique à ce que l’on était avant d’y entrer.
C’est d’ailleurs un des buts, enfoncer le clou divin en soi,
trouver la force, la conviction, la résolution indestructible que
changer en bien est la Voie, prendre le
Feu d’Amour universel à partager.
Daniel C. d'Aquitaine
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Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous rappeler que le Pèlerinage peut
décevoir bon nombre de ceux qui y viennent en curieux et souvent
plein d'idées préconçues ramassées dans les bobards qui courent
sur le Pèlerinage d'Arès.
À Arès les Pèlerins vivent des moments de ferveur intense,
spirituellement tonique, enrichissante, mais comme le Feu
qu'ils prennent là est "tempétueux" à l'intérieur, au
niveau de l'âme invisible, le curieux sans foi qui les
observe grossièrement ne voit que des humains qui lui semblent
marmoner là des prières comme n'importe où dans le monde où l'on
marmone des prières. Ce curieux repart en disant en gros: "Rien de
spécial à ce pèlerinage, rien que des bigots !"
Parfois la petite Maison de la Sainte Parole, où le Créateur se
manifesta et parla en 1977, me fait penser à l'univers infini qui
aux yeux humains paraît cependant très limité quand on contemple
le ciel étoilé, une belle nuit. Et je pense à Frank Drake, le
radioastronome, et à sa fameuse équation pour estimer le nombre de
civilisations intelligentes dans notre galaxie.
Je me dis que parmi les observateurs venus du dehors ceux qui
connaissent La Révélation d'Arès essaient comme Frank
Drake de tirer leurs propres équations en nous observant au
Pèlerinage, des équation elles aussi aussi pleines de nombreuses
inconnues : "Quel avenir pour ces croyants ?" se
demandent-ils. "Combien parmi eux peuvent comprendre les problèmes
du monde et changer celui-ci ?"
Drake s'était dit que sur terre des centaines de milliards
d'animaux et d'insectes avaient rampé, volé, nagé, marché, durant
des mlillénaires, mais que cependant une seule de ces espèces
s'était posé des questions philosophiques, techniques et
sociales : l'homme ! Cette unique espèce avait montré de
l'intelligence. Drake en déduisit que l'intelligence n'avait rien
d'universel, puisqu'elle s'avèrait unique au milieu de milliards
de vies instinctives mais inintelligentes. Je pense qu'un
observateur qui nous regarde prier au Pèlerinage peut se poser la
question de la même façon : Parmi les milliards d'hommes voilà une
espéce différente qui naît à Arès, point microscopique sur le
globe terrestre, une espèce qui naît d'une Parole descendues du
Ciel. Cette espèce nouvelle non seulement n'est pas universelle,
mais pour l'heure elle est à peine terrestre, si peu nombreuse
qu'on peut douter de sa terrestralité ; et donc que
représentent exactement ces gens-là... les Pèlerins d'Arès ?
"Quels sont les signaux que diffusent ces Pèlerins d'Arès et qui
va et combien vont les capter sur terre ?" se demandent-ils.
Comme quoi, le Pèlerinage d'Arès représente une immense inconnue
aux yeux du monde observateur. Voilà pourquoi les curieux ne sont
pas souhaitables au Pèlerinage d'Arès, parce qu'ils ne comprennent
ni ce que nous sommes ni ce que nous faisons là et se posent des
questions qui ne peuvent que les égarer et les faire diffuser des
informations erronées, parce qu'ils ne vibrent pas sur la même
longueur d'onde que nous.
Nous aimons tous les hommes. Aussi le refus des simples curieux
n'est-il pas discriminatoire, mais il est sage. Il est sage pour
les curieux comme pour nous-mêmes.
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18jun14 156C38
En seconde primeur, inspirée de vos enseignements, de mon vécu moisson
des âmes, de ma recherche d'autres pénitents,
réflexions, prières, voici une vitrine que je travaille par
anticipation pour la rentrée septembre 2014 à Paris.
Je pense qu'avec le Pèlerinage de Feu, je la ferai
évoluer.
Didier Br d'Ile de France
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Réponse :
J'aime bien cette présentation de la pénitence.
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18jun14 156C39
J'ai lu tous les commentaires et je suis dans l'indécision.
J'ai envie de faire le Pèlerinage d'Arès, mais vais-je être
accepté. En principe oui, d'après ce que vous dites, même si je ne
suis pas un Pèlerin d'Arès, mais je pourrais le devenir ?
Que vais-je trouver là-bas ? J'ai tout juste parcouru La
Révélation d'Arès, à laquelle je n'ai pas compris grand
chose.
Je suis quand même presque irrésistiblement attiré.
Je ne sais pas si je dois croire en Dieu ou si je continuerai de
ne pas y croire... enfin, pas trop.
Arès me paraît fait pour des croyants décidés. Je suis un croyant
indécis.
J'irai en principe en août (je n'ai pas de congé avant).
Dites-moi ce que je vais trouver là-bas. J'ai quand même un peu
peur. Je ne peux résister à l'envie d'y aller... Pourquoi?
Je vous ai entendu dire à Nice: On n'est jamais tout seul. Il y a
tout autour de nous un monde invisible actif. Ce ne sont pas vos
mots exacts.
Oh ! parlez-moi, dites-moi quelque chose, frère Michel !
Je ne sais pas si j'aime ou déteste l'idée d'aller à Arès.
Un auditeur à Nice, région Paca.
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Réponse :
Croyant, quoi que tu sois : juif, chrétien,
musulman, autre, tu as de fortes probabilités de chérir le
Pèlerinage d'Arès. Ou de le vomir ! Mais tu as peu de chances
d'y ressentir de l'indifférence, même si à l'intérieur des murs,
tu ne trouves rien d'extraordinaire. À Arès point de grandes
envolées architecturales, point de grandes orgues, point de ces
grandioses cérémonies narcotiques des grandes religions !
Que tu détestes ce qui s'est passé là en 1974 (Jésus) et 1977 (le
Créateur), parce que ta foi personnelle s'en trouve mise en doute,
ou que tu l'aimes, tu ne croiras plus jamais, quoi que tu croies,
sans l'avoir à l'esprit. Parce que c'est là qu'advint La
Révélation d'Arès et que tu apprends son langage, sa vision
du monde, son appel au salut par le seul Bien.
Entre ses quatre murs blancs, derrière ses petites vitres vertes,
jaunes, rouges, bleues, sur les sièges de lin blanc ou les tapis
colorés, autour d'un modeste petit cadre marquant au sol le lieu
où parla le Créateur, tu découvriras dans La Révélation
d'Arès l'idéal simple qu'a enseigné là le Père de
l'univers : la pénitence.
Ainsi renoueras-tu, probablement sans le savoir, avec tes ancêtres
d'Éden, qui devisaient avec Dieu dans la brise du soir (Genèse
3/8). Tu renoueras aussi, à genoux, avec la terre-mère
éplorée après le péché de ton grand-père Adam (Rév
d'Arès 2/1-5). Comme Éden fut l'optimum de la fécondité
créatrice, tu retrouveras là la fertilité de l'âme, ce
qu'elle peut produire pour que le monde change (28/7).
Dieu et l'humanité ne se sont plus aimés depuis la mauvais choix
d'Adam, sauf quelques rares hommes qui, d'époque en époque,
avaient gardé ou retrouvé l'image et ressemblance du Père
en eux (Genèse 1/26-27). Mais entre les quatre mur du
lieu des Théophanies à Arès, ils s'aiment à nouveau. Les religions
momifiées ne peuvent pas reconquérir le Cœur Paternel
fermé, parce qu'il vit et
a besoin de la transfusion du sang, de vie palpitante de la foi
renaissante. Le Père retrouve ses vivants enfants
partout où la pénitence remet des hommes en marche et
les fait monter vers les Hauteurs Saintes, leur Ciel
d'origine. Ce peut être partout, certes, mais là à Arès plus
qu'ailleurs.
Ici la religion est déconstruite et la Vie reprend. Ici
renaissent ceux qu'une vindicte complexe irrationnelle avait
éloignés ou au contraire ceux qui avaient simplement
clopin-clopant continué de chérir le Bien.
À Arès on n'édicte pas de loi ou de dogmes sur la génération
des "saints", chacun ou chacune entre et ouvrant La
Révélation d'Arès la
laisse chanter à son oreille la Parole, la Parole qui le ou la
sauvera s'il ou si elle l'accomplit.
Tout à Arès est affaire de construction de soi.
Individuellement. Toi, croyant, tu n'y trouveras donc que ce
que tu viendras y chercher, c.-à-d. toi-même devenu pénitent ou pénitente. Ici
tu reprends ton pouvoir sur toi-même. En t'appropriant
le Pèlerinage tu te fais vivre. En t'en éloignant tu te
tues. Le Pèlerinage témoigne depuis près de quarante ans
de milliers de résurrections qui se sont faites là, et
de quelques petites morts, celles d'âmes
qui ont cru qu'elles pouvaient le mépriser.
Venez avec confiance, frère auditeur de Nice !
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19jun14 156C40
J’ai hésité avant d’envoyer ce commentaire, le trouvant simpliste.
Après une semaine d’hésitation, je pense que mon expérience n’est
pas plus stupide qu’une autre.
Que dire ? Les mots ne peuvent expliquer la Vie qui
habite un homme ! Le Pèlerinage, pèlerinage de Feu que
vient prendre le frère !
En 1991, j’ai trouvé La Révélation d’Arès dans une
librairie, là sur une étale. J’ai lu ce qui était au dos de ce
livre, et je l’ai reposé en me disant: "Encore des bobards."
Repartant en voiture, un doute ou la crainte de passer à coté de
quelque chose m’a fait retourner dans cette librairie où j’ai
acheté le livre.
Je l’ai dévoré. Mes certitudes se sont écroulées ou plutôt ont
parut dérisoires et écrasantes par rapport à ce que je découvrais
ou comprenais de ce Message d’Arès. Je lisais 30 minutes, je
descendais de ma chambre, bouleversé puis je remontais lire la
suite comme à allant l’attaque d’une montagne. J’ai du lire La
Révélation d’Arès en trois jours.
Appartenant au monde, je partis plusieurs mois à Vesoul pour des
raisons professionnelles tout en me promettant d’aller sur ce lieu
[d'Arès] dès que je le pourrais.
Le 10 juillet 1992 je finissais mon contrat à Vesoul, et malgré
les mises en garde de ma famille sur le risque de secte, le 12
juillet, je me trouvais sur ce Saint Lieu.
Quel changement ! Seul parmi ces frères et sœurs inconnus,
je restais là sans vraiment savoir quoi faire et en même tant,
touché par je ne saurais le décrire, une force, une certitude de
vrai. J’ai senti qu’à cet endroit, toute l’humanité y était
attachée, sa survie en dépendait !
Rentrant à mon hôtel, je me mis à genou, mon immense orgueil se
trouva dévoilé avec tout mon passé d’individualiste et de pauvre
mec, je me mis à pleurer en sanglot moi le prétentieux. Je
m’excusais devant Père comme un enfant surpris par sa
trahison immense.
Chaque année, il me faut aller au Pèlerinage, cela est un besoin
vital pour ma mission. Là je recharge mes batteries de pénitent
pour une nouvelle année de moisson, j’y puise avec mesure
ce que je peux prendre pour l’année suivante, connaissant ma
faiblesse et le besoins de cette Ressource dans ce puits Divin
sans m'y noyer.
Sur ce lieu je trouve la plénitude, le temps se ralentit, le monde
du dehors s’efface un instant, je me sens chez moi dans la maison
de Père. Quant il me faut partir pour retourner dans la vie de
tous les jours, le monde commun, je sais qu’il me faudra tenir,
avancer, grandir, mais le pari ou plutôt l’appel du Tout Autre en
vaut plus que la peine, il est sublime, indéfinissable dans la
promesse d’une nouvelle humanité.
Alain J. du Rhône
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Réponse :
Comment pouviez-vous craindre que votre expérience fût "plus
stupide qu'une autre" ? Elle est magnifique. Ce commentaire
non seulement est très touchant, mais il est très beau. Merci pour
lui, frère Alain.
Nous sommes des milliers, moi frère Michel le premier, comme vous
à venir "là recharger nos batteries de pénitents pour
une nouvelle année de moisson." Ce lieu ne ressemble en
rien à une église, à une synagogue ou à une mosquée,
À Arès on ne se tient pas face à l'Orient à écouter ou à
reproduire les mots et gestes d'un célébrant ou d'un conducteur de
prière.
À Arès chacun est seul devant Dieu et son propre destin ;
chacun seul dans sa chambre, ayant fermé sa porte sur lui-même
(Matthieu 6/6) au milieu d'autres pèlerins
devenus invisibles, se tient debout ou s'assied ou s'agenouille
pour un moment de vraie piété (Rév d'Arès 35/6) face au
centre du lieu, marqué au sol par un très simple cadre en bois
fabriqué par notre frère Yannick C., émérite menuisier, là où le
Créateur a parlé à travers un "bâton de lumière" éblouissante.
Le Pèlerinage d'Arès, c'est le centre de la Création.
La Maison de la Sainte Parole ? Le Palais de Dieu sur terre !
C'est notre Royaume, dont Jésus dit voilà deux mille ans : Cherchez
le Royaume et le reste vous sera donné de surcroît.
Oui, prendre là la force de la pénitence, que
Dieu appelle le Feu (xLi/7), c'est chercher le
Royaume, prendre la Vie. Cette transfiguration, je la vis
comme chacun de mes frères et sœurs sur ce lieu, le Lieu du Saint.
Le sol est fait de carreaux de grès "pain grillé", un lot soldé de
grès de Saintonge (qui ne se fabriqait déjà plus) que nous avions
acheté à bas prix, car nous étions tombés dans une grande pauvreté
en acceptant de Jésus la mission prophétique. C'est sur ce grès de
la Maison de la Sainte Parole que chaque année depuis trente-six
ans je viens recharger ma pénitence qui n'est pas faite
que de l'effort d'être homme de bien et apôtre,
qui est aussi faite de confiance... renouvelée ici à Arès... de
confiance dans le monde, de mon optimisme qui pourrait être sans
cesse battu en brêche par les tristes réalités que je vois dans le
monde.
Cette confiance, sur le grès d'Arès je la maintiens coûte que
coûte au fond de moi. Les réalités du monde me feraient tellement
récréminer, douter que le monde puisse jamais changer,
que sans le Pèlerinage j'aurais peut-être fini par retomber dans
la religion et comme l'ermite chercher mon seul salut
personnel.
J'ai bientôt 85 ans. Je n'ai rien d'exaltant ni de glorieux,
j'ahane toute l'année sur ma mission, je tire la langue sur ce
blog pour écrire des entrées et des réponses pas trop bêtes, pas
trop maladroites, en disant au Père: "Pourquoi es-Tu venu chercher
dans ce bled paumé d'Arès le pauvre type incompétent que je suis
?" Je "deale" avec ma mission sans même espérer une petite
retraite, sans perspectives de repos, et je pense que ma
reconversion, si j'en ai jamais une, se fera dans l'au-delà quand
j'aurai mis dans mon cœur un peu de bien, un peu de
cette thune, pour payer le prix du passage. À Arès je viens chaque
année chercher un peu de ce bien d'ici-bas et de ce Bien
de Là-Haut dont j'ai tellement besoin, moi un pécheur.
Vous voyez, nous en sommes tous au même point, frère Alain.
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19jun14 156C41
Vous voilà, mon frère Aimable (156C24), dans un dilemme que nous
avons tous plus ou moins connu, par lequel vous opposez encore
"croyance" et "rationalisme" et vous nous voyez (nous les Pèlerins
d'Arès) encore comme "une religion" et des "propagandistes" de
cette "religion".
Pourtant, sous les coups de butoir de bon sens du prophète
dans son blog, vous commencez à douter de votre propre croyance,
car vous avez vous aussi une croyance. Celle pas très originale
que distribue généreusement le monde en cette France du début du
XXIème siècle : rationalisme, athéisme, politique, plan social,
etc. Croyance commune que tout un chacun professe comme une vérité
admise, qu’on acquiert aujourd’hui par transmission culturelle,
parce qu’on baigne dedans et qu’on s’en imprègne naturellement,
exactement comme on était religieux il y a encore cinquante ou
cent ans. Croyez-moi votre "irritation" a du bon.
Je vous dis ça parce que j’ai été dans la même situation que vous
longtemps. Athée, rationaliste, progressiste, discuteur,… ce qui
ne m’a été d’aucun secours devant la dépression et la mort quand
elle s’est profilée devant moi. Toutes mes "vérités", mes
"croyances" pour le coup, se sont alors évanouies comme un mirage.
La lecture de La Révélation d’Arès m’a alors aussi
troublé, j’ai questionné des gens autour de moi à son sujet,
parfaitement incapables de me répondre, mais je savais qu’ils
n’avaient fait comme moi que suivre les voies "normales",
c’est-à-dire moutonnières, des croyances rationalistes
communes. Je n’ai eu la confirmation de l’existence de Dieu
qu’après ma première prière dans la Maison de la Sainte Parole.
C’était en mars 1987, en dehors des périodes de Pèlerinage, mais
pour moi, et je ne le savais pas encore, c’était la première étape
du grand Pèlerinage que sera ma vie. J’avais lu dans Le Livre
:
Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure (comme) ton œil pleure,
(où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
Ma Main blesse l’homme, l’homme vit.
Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
(Ici) la main d’homme prend Ma Main. (Rév d'Arès XLI/09-13)
Je crois que je l’ai déjà raconté dans ce blog. J’ai pleuré.
J’avais mal dans la poitrine et en même temps j’étais dans une
félicité extrême. Exactement ce que Le Livre disait !
Alors, j’ai réalisé qu’il y avait un Dieu vivant intérieur à
chacun, dont nous étions l’image et ressemblance qui
avait été masqué par le Dieu-idole créé à "l’image et
ressemblance" de l’homme, celui des religions. Et il suffisait que
je l’accepte pour que cela soit ! (pour que la Lumière fut !)
Pour autant, cette découverte n’éludait pas la raison, elle lui
donnait au contraire une extension infinie, la dotait d’un R
majuscule, la refondait dans l’Amour, bien au-delà du rationalisme
prétentieux que nous vendent des scientifiques besogneux.
Que valait alors mon athéisme devant ce déferlement de Vie en moi
? Rien. Ou plutôt il reprenait sa place de simple outil.
Dieu existait. Dieu s’inquiétait des hommes, ses enfants. Non, La
Révélation d’Arès ne pouvait être l’œuvre d’un homme aussi
génial fût-il ! Par quelle impossible magie aurait-il créé ce lieu
de Pèlerinage miraculeux où l’on se rencontre soi-même ? Ce
n’était pas une œuvre de l’esprit humain mais bien Celle de l’Esprit.
Ou bien le Message d’Arès venait de Dieu ou bien il n’en venait
pas. Ou bien je le prenais tout entier ou pas du tout. Et
croyez-moi, au-delà des doutes et des tribulations qui viennent
inévitablement tout au long dans votre cheminement, en 27 ans
jamais cette Parole n’a été pour moi en défaut. Au contraire ! Car
tout est évolutif.
Comme le souligne plusieurs fois le frère aîné [Rév d'Arès
16/1], la notion de Bien elle-même évolue avec
votre ascension. Et ce texte écrit, fait de signes morts
couchés dans un livre continue d’être le révélateur sûr de
soi-même !
Et le prophète : un guide et un rappeleur infatigable et
sans faille "avec son bon sens et sa croyance" et qui n’est
pourtant ni un chef ni un gourou.
Et chaque Pèlerinage l’été devient "une étape dans votre
ascension", dans votre auto découverte.
Comment s’expliquer un tel prodige ? Sinon par le fait que
cette Parole vient bien de Dieu, du Grand Vivant. C’est tout
simple. Aussi simple que : "Seul le Bien vaincra le Mal". Alors ça
vaut le coup de devenir un "propagandiste"… du Bien !
En réalité, sous les apparences de la propagande, vous ne prônez
plus à la personne rencontrée en mission en face de vous
l’adhésion à une doctrine figée, ou à une idéologie, ou à une
croyance extérieure à lui, à un culte, ou à un Dieu — idole qui le
distinguerait et le séparerait d’autres humains —, mais vous lui
proposez de partir à la reconquête de lui-même, du Fond
en lui, de sa possibilité infinie de chercher le Bien
sans cesse à son tour, de grandir et de participer ainsi au changement
du monde [Rév d'Arès 28/7], qui dépassera tous les "plans
sociaux" que vous pouvez imaginer.
Vous n’êtes donc plus propagandiste, vous êtes un révélateur des
hommes, un moissonneur, même si seulement certains seront capables
de vous entendre.
Mon frère, Osez le Pèlerinage ! Osez la rue Raymond Losserand !
Claude M. d'Ile de France
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Réponse :
Voilà qui est bien dit: "Vous ne prônez plus à la personne
rencontrée en mission en face de vous l’adhésion à une doctrine
figée, ou à une idéologie, ou à une croyance extérieure à lui, à
un culte, ou à un Dieu, mais vous lui proposez de partir à la
reconquête de lui-même, du Fond en lui, de sa
possibilité infinie de chercher le Bien sans cesse à son
tour, de grandir et de participer ainsi au changement du
monde [Rév d'Arès 28/7]..."
Frère Aimable, écoutez Claude, il a raison ! Le Pèlerinage d'Arès
permet ce lien entre réel et irréel, entre ce qui est irréel à vos
yeux et qui deviendra réel, tandis que ce qui vous paraît
actuellement réel dans le monde passera à l'irréel. Réel
parce que comme observateur de foi — et de bonne foi — dans ce
que vous croyez être l'irréalité du Pèlerinage vous vous laisserez
prendre vous-même au Réel, au Vrai, qu'il héberge. Vous
y serez, sans vous y attendre, à l'abri des tentations d'erreur,
des mirages, des rêves. Le Pèlerinage d'Arès, le creuset d'une
réalité solide : Seul le Bien vaincra le Mal.
C'est peut-être là, je ne sais pas mais c'est possible, que vous
deviendrez un Pèlerin d'Arès, un vrai. C'est arrivé à d'autres.
Écoutez frère Claude ! C'est peut-être lui que vous rencontrerez
rue Losserand à Paris. Ou peut-être un autre, qu'importe, car ce
sera une voix humaine de La Révélation d'Arès tombée du
Ciel.
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20jun14 156C42
Demain le Pèlerinage.
Quand E.T. (l’extraterrestre de Steven Spielberg) regarde le ciel
il pointe le doigt et dit : "Maison !"
Je fais pareil, quand je viens à la Maison de la Sainte Parole. Je
me sens chez moi et je pense toujours à cette scène du film.
Je ne pourrai pas être là le 21 comme depuis de nombreuses
années et je le regrette, car l’ouverture du Pèlerinage est dans
ce que je connais de plus beau sur cette terre, tant je sens en
moi la fête de jeunesse spirituelle que cela représente.
Mais je serai là, si tout se passe bien, le 28 et normalement
jusqu’à la fin de la période de juin.
Bernard dlF de Bretagne Sud
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Réponse :
Je suis rentré de voyage aujourd'hui.et je me prépare à
l'ouverture du Pèlerinage demain.
Je n'ai jamais vu le film "E.T.", mais mes enfants qui l'avaient
vu et beaucoup aimé m'en parlaient souvent. Si E.T. dit :
"Maison !" en montrant le ciel et si vous le dites vous-même,
je vais le dire à mon tour.
Demain en prenant place sur le siège du passager à côté de mon
épouse au volant je pointerai mon doigt vers l'Ouest et lui dirai:
"Maison !" — Sœur Christiane me laisse conduire de temps en temps
sur les longs parcours, sinon elle s'attache maintenant au volant
comme la patissière à sa pâte à choux en prétendant qu'elle "a
quinze ans et demi de moins" que moi et qu'elle "peut faire ça
pour moi" et que j'ai "besoin de repos pour penser".
Je me résigne à mon sort de véhiculé, mais grâce à Dieu j'ai le
Pèlerinage !
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21jun14 156C43
Je trouve passionnante cette entrée, même si le temps m'a manqué
pour la lire entièrement.
Concernant notre langage à trouver, je découvre que le mot
"bien-pensant" a été sans doute inventé populairement, par ironie.
J'ignore ce qu'il en est du "politiquement correct", mais je me
doute que c'est comparable.
Comme sont comparables "hégémonique et majoritaire". Dans le
premier mot, il y a un terme jeune, dans le second un terme
majeur. Mais si on prend ces mots à la lettre, on découvre que
l'on peut considérer leur conception avec bienveillance.
Dans ma vie, j'ai appris à comprendre les désastres causés par les
bien-pensants-politiquement-corrects. J'ai eu une chef dans ma
profession qui était manipulatrice, au physique très ingrat,
culturellement originaire d'un pays mineur, voire minable à
l'échelle mondiale. Pour vous dire, l'intégralité des employés
d'une grande entreprise, balayeurs compris, s'étaient mis en grève
pour l'expulser.
Or cette femme était animée par des intentions louables. Bien
qu'assez agée, je ne crois pas qu'elle fût ou pût être mère —
détail qui rappelle la différence entre la psychologie maternelle
et la psychologie phénomé-féminine (pardonnez ce jeux de mots ! —
Elle n'était pas non plus une "nationaliste", mais avait une forte
culture de classe sociale et peut-être quelques vagues pratiques
religieuses (je n'ai pas abordé ce sujet avec elle). J'imagine que
sa principale religion était la laîcité (peu rationnelle dans son
cas)...
J'ai compris qu'à une autre place de direction, dans une
entreprise délocalisée, elle aurait été plus à son aise. Je vous
passe les détails de quelques années éprouvantes sur le lieu de
travail, j'étouffais, j'ai tout fait pour que cette dame ne
redevienne pas le bouc émissaire d'une meute. J'ai montré la
confiance que j'avais en elle, contre vents et marées. Bref, il y
a eu un peu de casse, des démissions-dépressions, mais rien de
tragique. L'histoire s'est plutôt bien terminée.
Je cherche désormais à déceler ce qui peut être bien dans les
intentions des biens impensés impensablement corrects, les reflets
de lumières sur les roches sombres, lisses, parfois ruisselantes.
Vous me direz, aucun rapport avec le sacré ?
Sacré prophète ! Mais que la grâce a éprouvé, je
crois ?
J'avais une question à ce sujet, mais peut-être ne vous ai-je pas
assez écouté ?
Je trouve parfois que la grâce éprouve. Je me dis que c'est normal
au début, mais c'est quand même assez difficile à gérer parfois.
ce va-et-vient entre le sacré et le non sacré n'est pas
de tout repos. Bon, mais je suppose que c'est le lot des
apôtres ?
Je comprend que dans l'hégémonie, il y a une intention
d'expansion, de colonisation et de conquète, tandis que dans
majoritaire, il n'y a guère d'intention, sauf peut-être de montrer
la masse, son étendue donc sa force. C'est une autre façon d'en
découdre, et les empires ont sans doute cherché à naître dans ces
deux dimensions...
....
J'ai dû perdre l'esprit un instant, je me suis trompé sur le thème
de cette entrée !
Je viens d'apprendre que je pourrais contre toute attente aller au
pèlerinage.cette année. Alléluia !
Laurent L'H d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, vous vous êtes trompé. Le sacré était le thème de
l'entrée précédente 155. Ce n'est pas grave.
Est-ce "le lot des apôtres" que de recevoir "la grâce qui éprouve"
? Si vous me posez cette question, c'est parce que vous ne
m'avez "pas assez écouté", en effet.
La grâce éprouve toujours, puisque la grâce n'est pas une force
reçue de Dieu, mais de votre pénitence, et puisque la pénitence
éprouve toujours.
J'ai toujours enseigné que la pénitence
produit la grâce et que le pénitent est ainsi producteur
de grâce pour lui-même, mais aussi autour de lui. La pénitence
est source de miracle comme on l'a bien vu chez Jésus, Christ
(Rév d'Arès 32/2) et donc pénitent par
excellence et pour nous le pénitent de référence.
Je rappelle que le mot grâce au sens de "faveur ou force
spirituelle conférée" est absent de La Révélation d'Arès — On
n'y trouve le mot grâce que dans l'expression "crier grâce"
(34/5).
Toutefois, selon le contexte de ce que je dis ou écris, il
m'arrive faute d'alternative d'utiliser le terme grâce au sens
figuré ou au sens que lui donne la chrétienté d'église. Il ne
m'est pas toujours facile de distinguer très clairement le mot
grâce quand je l'applique à la foi du pénitent du mot
grâce quand je l'utilise au sens figuré ou au sens de la foi
d'église. C'est peut-être ce qui vous a trompé et j'en suis
désolé.
|
21jun14 156C44
Votre entrée 156 réveille en moi, bien plus que les années
précédentes, mon impatience à aller au Pèlerinage.
Comme un enfant avant Noël, je compte les jours qui me séparent de
l’instant où je me retrouverai dans ce Saint Lieu. Comme le
frère auditeur du commentaire 156C39, j’ai eu dans le passé moi
aussi mes moments de peur parfois suffisamment forts pour trouver
des excuses à ne pas faire le Pèlerinage.
J’ai arrêté aujourd’hui de voir ce Lieu comme tout à la fois
angoissant et attirant. Oui, aujourd’hui je ressens bien entre les
quatre murs du lieu des Théophanies cet espace où "Dieu et
l’humanité peuvent s’aimer à nouveau" comme vous l’expliquez
dans votre réponse au frère auditeur. Plus que partout ailleurs je
sens au Pèlerinage pendant la prière "cette conscience duelle
d’être homme et Dieu" (entrée 153).
Le Pèlerinage donne surtout du carburant à ma pénitence
et démultiplie en moi l’envie et la nécessité de me changer
et changer le monde en Bien, de devenir cet
apôtre de l’idéal dont vous parlez dans votre entrée 142,
d’avoir le cœur affamé de cet idéal de Sainteté, Puissance et
Lumière, de devenir ce courageux croyant insurgeant
désembourgeoisé toujours pacifique et sympathique (entrée 84),
fuyant "l’obéissante et sécuritaire des grands muraux politiques,
religieux académiques commerciaux artistiques qui décorent les
murs de notre prison terrestre (entrée 119).
Alors je ne vais pas m’en priver, dans quelques jours je lâcherai
mon stylo, je prendrai avion, rail et route pour me rendre à
Arès et prendre un maximum de Feu durant ces
quelques moments de parts chaudes (Rév d'Arès xLviii/9-10).
Pardonnez mon emballement qui part dans tout les sens mais votre
entrée, Frère Michel, me pousse à courir cette année
au Pèlerinage mais alors vite…vite… vite !
Cyril de M. d'Éthiopie.
|
Réponse :
Je suis heureux que mon entrée 156 vous donne envie de faire le
Pèlerinage d'Arès "bien plus que les années précédentes".
Comme me l'a dit un commentateur: "Vous avez toujours dit la même
chose à propos du Pèlerinage, mais vous le dites autrement cette
année."
Merci, Père, de m'avoir inspiré de le dire autrement.
Le Pèlerin d'Arès à Arès a quelque chose de Diogène. Quelque chose
seulement, car Diogène était un cynique grossier et insolent au
sens antique de dénonciateur des conventions sociales er de
prêcheur du retour à la simple nature, mais quelque chose qui a
son poids. Il revêt la tunique et se déchausse, marquant son rejet
du conformisme du vêtement et du confort, il est dans la Maison de
la Sainte Parole comme Adam devait être en Éden face à lui-même et
au Père, se revêtant pendant une heure, deux heures, trois heures,
outre de la tunique, de la Parole et de la Vie telle
qu'il la souhaite pour le monde changé.
La Maison de la Sainte Parole est un peu le tonneau de Diogène.
Notre attitude de "sauvage" ou de "fou" de Dieu, si je peux dire,
explique l'inappétence ou l'antipathie irraisonnée de beaucoup
d'humains pour le Pèlerinage d'Arès. Cette attitude montre à quel
point nos espérances sont loin des espérances du monde, ne
serait-ce que parce que nous ignorons complètement l'esprit de
sarcasme qui est celui du monde.
Nous vivons pour servir. Pour servir le Créateur qui voudrait
retrouver sur terre sa Création idéale et pour servir l'homme,
cette créature dont le Créateur espère le retour à l'idéal. C'est
donc en optimistes que nous nous agenouillons à Arès et non en
mystiques pleurant sur le péché des hommes.
Nous allons imprimer notre marque sur l'Histoire avant de faire
disparaître celle-ci. Nous sommes les pères et les mères du monde
futur.
Nous n'avons jamais fini notre pénitence, notre moisson,
notre tâche. Le Pèlerinage n'est qu'une étape sur notre longue ascension
vers les Hauteurs Saintes, le Pèlerinage n'est chaque année
qu'un départ nouveau d'un autre point de notre vie, meilleur que
celui des années précédentes et qui sera meilleur encore les
années prochaines.
Il nous faut aboutir à l'indépendance de l'homme de la religion,
de la politique, des lois, des sciences et des arts (comme
religions, non comme savoir ou comme beauté) et c'est à
Arès que nous venons prendre le Feu de la chaudière qu'a
rallumée en nous le Père, c'est à Arès que nous faisons remonter
la pression de la foi active.
Bon voyage et à bientôt, frère Cyril.
|
22jun14 156C45
Je comprends que la prudence soit de mise...
Cela est nécessaire. Mais les erreurs commises sont-elles réparées
?
Car outre la pénitence, la notion de réparer ses erreurs
est complètement occulté (ce repentir dont Dieu parle dans La
Révélation d'Arès), ce qui explique l'auto-excuse proclamée
des erreurs et fautes commises...
Je suis d'accord, l'erreur est humaine, mais réparer les torts et
erreurs est nécessaire...
Vous ne pouvez demander aux autres ce que vous mêmes ne faites pas
!!!
Pourquoi ne pas mettre un mot sur votre blog pour les faire
revenir ? (une façon de s'excuser tout de même).
Que ceux refoulés par erreur puissent de nouveau venir sans être
inquiétés...
John Steppes
|
Réponse :
Votre commentaire est du 19 juin, mais j'ai voulu attendre le 21
juin, l'ouverture du Pèlerinage, pour m'entretenir avec notre
'portail", notre sœur Ghylaine, principale et première réceptrice
du Pèlerinage.
Elle a passé en revue, de mémoire, les refus d'entrer qui ont été
signifiés à certains visiteurs.
Elle a bon souvenir de six personnes précises auxquelles l'entrée
a été refusée, mais admet qu'il a pu y en avoir une ou deux de
plus, mettons au total huit personnes refusées...
depuis 2005, soit de 2005 à 2013, donc en huit ans.
Cela fait, en moyenne et de toute façon, moins de 10 personnes en
10 ans.
Notons que le refus d'entrer est le plus souvent décidé par le
second accueil, en particulier pour les inconnus ou curieux, au
cours de l'entrevue dans la salle voisine de l'entrée où à lieu le
premier accueil de sœur Ghyslaine.
Donc, moins de 10 personnes sur combien d'entrées ?
Impossible de dire le nombre d'entrée, car nous ne faisons pas de
comptage. Mettons quelque 20.000 entrées en 10 ans.
Il y a donc eu, mettons, 4 à 5 personnes refusées sur 10.000.
Cela fait environ 0,5/1000. C'est vraiment très très peu.
Ce très très peu montre que, si nous sommes très prudents, nous
sommes très ouverts. Je peux vous affirmer que le refus d'entrer a
été à chaque fois très amplement justifié.
Si ces huit personnes en huit ans se représentent au Pèlerinage
dans les mêmes dispositions l'entrée leur en sera de nouveau
refusé.
Ce refus a toujours été fait poliment dans le respect des
convictions de ces personnes.
Reste le cas de cet ami à qui, quand vous vous vous êtes présentés
à l'entrée du Pèlerinage, l'entrée a été refusée. Notre sœur
Ghylaine ne voit pas de qui il peut s'agir. Pouvez-vous donner une
date ? Un nom ? Et surtout la raison du refus telle
qu'elle a été donnée à votre ami ? S'il a été, cas unique ou
presque, refoulé abusivement, je ne manquerai pas de lui présenter
des excuses, si vous me donnez son adresse.
Votre commentaire, quoiqu'il admette le besoin de prudence,
est quand même écrit comme pour me dire: "Ces huits
personnes refusées à l'entrée sont huit de trop !" Ces
dispositions de filtre à l'accès du Pèlerinage, il est d'usage que
les donneurs de leçons et moralistes comme vous, pseudonymique
John Steppes, nous y enferment. La prudence que je
recommande à nos frères et sœurs d'observer, je leur recommande de
la poursuivre après ma disparition. Il nous faut embrasser la Vie
qui naît ou renaît sur le lieu du Pèlerinage comme quelque chose
qu'on peut toujours perdre. Aussi notre prudence
repose-t-elle sur notre conscience qu'il faut mettre de la mesure
en tout sans jamais rien perdre de vue. Cela s'appelle sagesse.
Certains ne savent voir dans le filtre mis en place à l'entrée du
Pèlerinage qu'une manifestation autoritaire. C'est une vue un peu
courte des réalités. Je n'y vois pour ma part qu'une application
de la prudence (Rév d'Arès 35/10) que nous recommande le
Père. J'y suis pour ma part fidèle.
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22jun14 156C46
Les premières années, en me rendant à Arès, c’était pour avoir la
confirmation que quelque chose de surnaturel s’était bien passé
là.
Seul au milieu d’autres, cela m’a été confirmé plusieurs fois dans
la maison où le Saint est venu parler aux êtres humains.
Cela c’est passé d’une manière tout à fait bouleversante,
émotionnellement forte, mais toute fois agréable et aimante, et
qui m’a laissé à chaque fois au bord des larmes ou en larmes
pendant plusieurs heures ensuite !
Aujourd’hui après deux décennies de pèlerinage je ne me rends plus
à Arès pour vérifier la réalité de ce qui c’est passé sur ce lieu,
visité par le Créateur, mais pour mieux me comprendre et mieux
comprendre ce monde qui m’entoure. Les hommes n’ont pas compris ou
mal compris et pour d’autres totalement refusé — Adam, Mon Premier
fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer
tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse (Rev
d'Arès 2/1) — la proposition que Le Père a faite aux hommes et
nous sommes partis dans un délire qui nous conduit à la
souffrance, la maladie, la mort, et même maintenant au péché
des péchés et donc à l’anéantissement de cet être
extraordinaire qu’est l’homme empli de la Vie
Spirituelle, dont le bonheur ne se mesure pas en années, mais
en éternité (36/23) à condition qu'il s'investisse
pleinement dans la pénitence.
J’y vais donc comme le paysan besogneux, qui bêche profondément sa
terre pour en extraire les racines de chiendent que sont mon
manque de discernement, mon orgueil, ma satisfaction de moi, ma
susceptibilité, ma paresse… et mieux comprendre mon histoire que
les cultures religieuse, politique, parentale, artistique, morale
ont incrustée en moi et, couche après couche, aidé de votre fer,
je me rabote peu à peu chaque jour et un peu plus, un peu mieux,
un peu plus justement à chaque Pèlerinage.
Et pour moi le Pèlerinage est indispensable pour revenir sur Mes
Sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rev d'Arès 36/19) qui
mènent à la belle Image et Ressemblance que le Père nous
a donnée et convaincre ceux qui y sont encore sensible de nous
rejoindre pour ce retour vers notre véritable nature !
Bon pèlerinage à vous tous.
Rémy G de l’Avignonnais
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Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce beau témoignage et vos vœux de bon
pèlerinage ! .
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25jun14 156C47
Arès, c'est d'abord le lieu où le Créateur nous tend la Main.
C'est le point de départ d'une nouvelle civilisation qu'il nous
faut construire.
Venir au Pèlerinage d'Arès, c'est venir à la source pour chercher
l'Eau de Dieu, une Eau qui nourrit le pénitent
de Vie Spirituelle et lui redonne l'énergie pour avancer
vers le bien, une force qui irrigue nos cellules et
irriguera l'humanité.
Ici le pécheur acquiert l'humilité, son œil et son oreille
s'ouvrent à la Parole du Créateur, Elle lui redonne l'intelligence
du cœur.
Arès, le seul endroit — à notre connaissance — où le juif, le
chrétien, le musulman, et même l'athée qui vient avec honnêteté,
se retrouvent côte à côte, prient dans les mêmes Écritures qui
s'éclairent mutuellement, méditent sur leur vie, sur les hommes et
sur le monde.
Ici, pas d'intermédiaire, pas de prêtre, pas de rabbin, pas
d'imam, pour dire comment il faut vivre, ce qu'il faut croire et
ne pas croire. À Arès, le pénitent se retrouve seul face
à lui-même, seul face à Dieu. Venir à Arès c'est venir boire à la
source l'Eau Forte, l'Eau Bleue. L'Eau qui fortifie l'âme
et donne la force de vouloir changer sa vie dans la joie
et l'espérance, la force d'affronter la Vérité face au
monde. Le monde, ces hommes à qui nous avons le devoir de faire
connaître cet extraordinaire événement qui a bouleversé déjà bien
des vies, dont la nôtre.
Comment allumer un Feu dans leur cœur sans brûler leur
espérance sinon en cherchant à devenir image et ressemblance
du Créateur. Dieu lance sa Main sur celui qui fait le
pèlerinage, que ce soit sur le lieu des Théophanies ou dans son
cœur.
Et, plus terre à terre, venir à Arès en pèlerinage, c'est aussi,
pendant quelques jours, la rencontre avec une grande famille
spirituelle venue de toute part et œuvrant dans la même direction,
sous l'égide de son prophète, Mikal.
Et n'y a-t-il pas plus belle espérance que de rencontrer des êtres
humains qui veulent devenir bons ?
Arièle et Philippe des Alpes du Sud.
|
Réponse :
Vous dites : "Arès, le seul endroit — à notre connaissance — où le
juif, le chrétien, le musulman, et même l'athée qui vient avec
honnêteté, se retrouvent côte à côte." et c'est tout à fait vrai.
Il y a un autre lieux où des croyants de divers horizons
abrahamiques se retrouvent : Jérusalem ! Mais ils n'y prient pas
ensemble dans un seul endroit, alors qu'à Arès ils sont ensemble
entre les mêmes murs où le Créateur de tous se révéla à nouveau
aux hommes en 1977.
Croyants ou espérants incroyants de tous horizons qui écrivez ce
nom: Arès, sur votre carnet de voyage, vous tous qui partagez
l'espoir que le monde sera bon un jour et que le Bien
tromphera, ainsi qu'on ouvre un Appel fondamental à l'amour entre
tous les humains, voilà le moment où votre espérance, l'attente du
retour en Éden, s'unit à la réalité :
Dieu, que des hommes par milliards nient, s'est re-manifesté là, a
re-parlé là, et je peux vous assurer que ce qu'Il a dit est dans La
Révélation d'Arès dans toute sa pureté.
Vous allez prier ou, si vous ne priez pas, méditer, sur cet étroit
lieu qui portera des millions et des millions de pas après les
vôtres. Vous voici sue le sol si modeste que le Créateur de
l'univers a choisi pour vous dire: Viens prendre le Feu !
Ici des générations d'hommes et de femmes ont décidé, décident ou
décideront de changer leurs vie et de changer le
monde. Qu'importe le temps que cela demandera : À Arès le
temps est comme déjà arrêté, on pose son pied sur quelque chose de
relié à l'éternité.
Arès n'est qu'une modeste bourgade sous le ciel de
l'Aquitaine maritime, une bourgade pareille à des milliers
d'autres en France et ailleurs. La mer, le sable et les pins
s'étendent tout autour, riches de leurs embaumements, l'odeur de
Dieu, si l'on peut dire.
Il existe dans le monde quelques lieux, pas beaucoup, très peu
même,qui sont les carrefours rares où l'homme a rencontré son
Créateur. Arès est désormais de ceux-là. Arès ainsi sort de la
nuit des temps et entre dans la Lumière et cette Lumière
pour l'heure est confinée sur un tout petit point de son sol à un
endroit où les pèlerins viennent, mais que la population même
d'Arès ignore ou fait semblant d'ignorer. C'est d'ici que partent
les troupes d'apôtres, que La Révélation d'Arès appelle
moissonneurs, qui pour l'heure récoltent le
petit reste de pénitents qui pour finir changeront
le monde.
C'est ici que se termine déjà l'Histoire, l'Histoire des hommes
qui n'est qu'une histoire de malheurs.
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25jun14 156C48
J’ai hésité à communiquer mon témoignage au sujet du Pèlerinage
d'Arès, mais je me dis que je ne suis, finalement, peut-être pas
un cas isolé et que mon propos peut rejoindre positivement le vécu
d’autres frères et sœurs.
Longtemps, le pèlerinage fut pour moi une épreuve.
Durant plusieurs années je me suis rendu à Arès à reculons.
Incapable de prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7), je
prenais surtout une grosse claque, réalisant mon incapacité à me
maintenir dans une dynamique pénitente et missionnaire
digne d’un Pèlerin d’Arès. S’en suivait un sentiment d’indignité
et de médiocrité qui m’alourdissait davantage qu’il ne me
dynamisait pas. Longtemps, j’ai vu revenir le temps du Pèlerinage
avec appréhension, renonçant certaines fois à me rendre sur le
Saint Lieu, ou quittant Arès prématurément, emporté par une
tempête de chagrin et de culpabilité.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé.
Je vais à Arès sans enthousiasme, mais sans peur et sans pensées
vaines (Rév d'Arès 13/8).
J’envie parfois les frères et sœurs qui se rendent à Arès
irrésistiblement poussés par le désir et la joie spirituelle. Ce
n’est pas mon cas et j’ignore si cela adviendra un jour. Je vis le
Pèlerinage comme une démarche de logique rationnelle, comme un
acte de nécessaire dépassement, dont je perçois maintenant les
retombées constructives et stimulantes dans ma vie.
Cette année, je viendrais au mois de juillet. En toute honnêteté,
je ne me sens pas poussé vers Arès. Je ne me sens porté par aucun
élan spontané. Mais ma décision de faire le voyage est mûrie,
construite en conscience. Je sais que le Pèlerinage fait parti du
plan du Père et je l’intègre comme tel, laissant de côté mes
sentiments immédiats.
Il y a deux ans je suis venu dans cet état d’esprit et ce fut pour
moi très fécond. Cette année encore, je fais le choix de ne pas
trop "m’écouter" et de répondre à l’Appel du Créateur.
Je réalise que, dans une société où la liberté est souvent
synonyme d’impulsivité et de subjectivité, ma façon de vivre le
Pèlerinage peut apparaître comme peu attrayante, mais je témoigne
que le Bien peut naître en nous comme un accouchement
fastidieux, pénible, et pourtant porteur de vie.
À mes frères et sœurs qui ne ressentent pas le besoin de venir à
Arès, où même qui craignent ce lieu comme ce fut mon cas durant
des années, je veux dire ceci : "Ne soyez pas trop attentifs à vos
impressions négatives ou à vos expériences peu concluantes vécues
à Arès. Si vous croyez que le Père de l’univers est venu parler à
Arès, venez et revenez ! Venez prendre le Feu qui vous
est promis. Vous ne percevrez pas forcément cette Grâce dés votre
premier Pèlerinage, peut-être même repartirez vous déçu ou plus
perplexe encore qu’avant votre venue. Mais insistez et vous ne le
regretterez pas. La Promesse du Père sera tenue. Cela
se fera peut-être d’une façon inattendue, d’une façon
difficilement concevable à ce stade de votre ascension. Mais cela
se fera. J’en témoigne avec force. Confiance !"
Bon pèlerinage à tous.
Thierry M. de la Drôme des collines.
|
Réponse :
Frère Thierry, nous sommes déjà de vieux compagnons et, malgré les
hauts et les bas où vous avez cheminé, disparaissant et
réapparaissant, cherchant, cherchant toujours, vous êtes encore un
Pèlerin d'Arès.
L'homme, tout homme, étant inégal à ses idéaux, parce que le péché
l'a rendu plus amoureux, plus fou donc, des choses de la terre que
de Dieu, tout homme étant inconstant, vous n'êtes pas le seul à
avoir traîné les pieds pour faire le Pèlerinage à Arès. Si ce
n'est pas tous les jours, cette lassitude ou ce vide se
manifestent par moments et le Pèlerinage devient alors une corvée.
Mais l'essentiel, c'est de faire la corvée, parce que le Feu
qu'on vient prendre là (Rév d'Arès 13/8) n'est
jamais éteint, lui, et nous ne devons pas négliger de le prendre,
même quand nous nous éteignons, nous.
Que croyez-vous ? Croyez-vous que je n'ai jamais moi-même
traversé des moments de lassitude, de questionnement ? Oui,
j'en ai traversé, parce que même si Dieu m'a visité et m'a parlé,
est entré dans ma vie physiquement par les yeux, par les oreilles
et même par la peau — ouille ! la gifle magistrale que je reçus à
la fin des Théophanies — le doute ne m'a pas pour autant quitté,
parce que le doute fait comme le péché partie de mon
humanité depuis l'ancêtre Adam.
Eh dame ! C'est bien pourquoi je suis un pénitent, qui
ahane en tirant sa pénitence comme les haleurs et
bateliers tiraient leur lourde péniche,
Qui peut vous comprendre mieux que moi ? Moi qui ne cesse de
lutter non contre le fait que Jésus puis le Père me visitèrent en
1974 et 1977, mais contre l'effort permanent que me demande depuis
lors leur Appel, leur immense Message.
Votre mérite est donc grand, bien plus grand que le mien,
parce que, bon an mal an, je n'ai jamais été absent du Pèlerinage
contrairement à vous. Je vous dis humblement mon admiration non
seulement pour l'effort que vous allez consentir cette année
encore, mais aussi pour l'appel encourageant que vous adressez à
vos "frères et sœurs qui ne ressentent pas le besoin de venir à
Arès, où même qui craignent ce lieu."
Tout Appel Divin ou appel humain au Pèlerinage est un appel à
la pénitence et à la moisson.
Bon Pèlerinage à vous aussi !
|
25jun14 156C49
Réponse complémentaire à John
Steppes 156C45.
|
Réponse :
John Steppes, dans ma réponse du 23 juin je vous disais : "...nous
ne faisons pas de comptage" du nombre de pèlerins" à Arès, ce qui
est exact.
Toutefois, notre sœur de premier accueil, Ghyslaine, que nous
appelons le "portail", vient de procéder à des calculs en se
basant sur les prêts de tuniques aux pèlerins de passage ou peu
fréquents + le nombre de nos frères et sœurs pèlerins habituels
qui possèdent leurs tuniques personnelles. Cette estimation
l'amène au chiffre de 16.390 entrées en cinq ans.
Le chiffre de 20.000 que j'ai avancé à vue de nez pour une période
de dix ans est donc très inférieur à la réalité.
En fait, quelque 32.780, mettons 33.000, entrées ont eu lieu en
dix ans.
Nous nous trouvons donc devant le rapport de 4 à 5 refus d'entrée
sur 33.000 entrées,
ce qui fait environ 0,013 % de refus d'entrée ou 0,13/1000. C'est
vraiment très très peu.
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26jun14 156C50
Ce n'est pas avant mais après mon pèlerinage que je vous laisse un
message.
Un pèlerinage différent des six derniers puisque j'ai été blanchi
— [rendu] blanc tandis que le noir [Rév d'Arès xvii/13]
était tombé sur moi comme un voile — et que les regards ont changé
; ils se sont éclairci.
Pourquoi le regard que nous portons les uns sur les autres est-il
important ?
Car nous ne trouverons pas notre salut personnel sans participer
au salut général, de la même manière que nous ne sommes pas libres
sans participer à la libération générale. J'ai donc été emprisonné
durant six ans. J'ai été libéré et les barreaux des fenêtres de
nos regards sont tombés.
Non pas un homme montre la Voie, non pas un autre homme trouve
la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau
montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés
dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne
donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois, l'Oasis." (Rév
d'Arès.24/3).
Mais le pèlerinage n'est-il pas aussi un Oasis ?
Notre Oasis ? Pour prendre le Feu de
Dieu, ne frappons-nous pas tous le front au même endroit — la Vie ?
En posant nos lèvres sur le même lieu, une fusion
fraternelle ne se produit-elle pas — la Voie ?
Depuis toutes ces années de Pèlerinage, de renaissance — les
dernières six années incluses — en posant mes lèvres sur le Saint
Lieu, j'ai toujours pris conscience que le frère baise Ma
Lèvre (quand il) baise la lèvre de l'homme, la lèvre (d'où) sort
le pus (ou) le ver (comme) la lèvre (qui) cache l'hameçon ; le
frère les baise (Rév d'Arès xxii/8). Ainsi j'embrasse aussi
les lèvres de tous mes frères.
J'ai donc fait aussi de belles rencontres cette année, car le
Pèlerinage est fait aussi de rencontres : rencontres avec les
autres mais aussi avec soi-même.
Le vrai (est) un jardin dans la tête. L'œil (du) dedans voit
les fleurs ; l'œil (du) dehors compte les fleurs ; (alors) le
jardin est fauché, vendu (R.A. II/9,10,11).
Cessons de polluer le jardin et de nous laisser polluer ; seul le
Bien compte : Sans la volonté d'aimer, de pardonner, de ne
pas juger, nous ne pourrons pas résister au système primitif et
aliénant du roi noir (la politique) et du roi blanc
(la religion) qui engendre injustice et souffrance jusqu'à la
mort.
Bon pèlerinage à tous.
Frédéric M. d'Aquitaine .
|
Réponse :
Je suis très heureux pour vous, frère Frédéric.
"Les regards ont changé" ? Peut-être. Mais peut-être est-ce
seulement la connaissance qui s'est accrue.
Rien ne s'apprend en un jour, pas plus la connaissance qu'on a des
choses concrètes ou abstraites que le connaissance qu'on a des
humains. Il y a aussi des connaissances plus longues à se faire
que d'autres et le regard suit cette progression comme l'aiguille
du manomètre.
Ce qui entre en jeu ici est le temps, pas forcément la
versatilité ou l'adaptabilité du regard ou de la chose ou de
l'humain regardé, mais ce peut être aussi les deux. Dieu seul est
hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
Vous avez peut-être et/ou nous avons peut-être seulement acquis
plus de philosophie, plus d'amour, plus d'intelligence.
L'essentiel n'est pas dans l'inévitable progression des choses,
puisque nous hommes sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et,
pour ce qui est des Pèlerins d'Arès, des pénitents.
L'essentiel est que "seul le Bien compte", comme vous
dites, frère Frédéric.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage.
|
26jun14 156C51
Magnifique, merveilleux... Vous me dites [156C49] "Nous nous
trouvons donc devant le rapport de 4 à 5 refus d'entrée sur 33.000
entrées, ce qui fait environ 0,013 % de refus d'entrée ou
0,13/1000. C'est vraiment très très peu."
Mais alors si c'est si peu, pourquoi un tel péage à l'entrée et
vérification de la foi (au faciès?) ?
Vous êtes un malin et un manipulateur....
J'espère qu'à votre mort les choses changeront, car vous avez fait
d'Arès une religion, qui a bâti aux frontières de Mon Royaume
un porche de douane, un péage, pour ... délivrer des passeports
illusoires, juger en Mon Nom, couvrir Mon Peuple de ténèbres et
d'effroi [Rév d'Arès 22/11].
Vous en avez fait une religion sectaire, puisque absolument tout
doit être à votre façon, dans les actes et dans les dires (typique
des sectes)......
Bien fraternellement
John Steppes
|
Réponse :
Vous n'êtes pas le seul de mes frères et sœurs qui pense que je
n'aurais pas dû établir ce filtre à l'entée du Pèlerinage, mais
vous êtes le seul à penser que ce filtre est un péage (Rév
d'Arès 22/11) et qu'à cause de ma prudence je
suis "un malin et un manipulateur". Mes frères et sœurs n'usent
pas de mots aussi flétrissants. Ils pensent seulement que je pèche
par excès de prudence.
L'important pour moi, de toute façon, n'est pas ce que vous pensez
et ce qu'ils pensent de moi, qui ne suis qu'un pécheur,
l'important pour moi est que vous priiez et qu'ils prient toujours
en paix, que la paix leur soit garantie au Pèlerinage d'Arès, car
c'est une prière très importante pour leur pénitence et
leur moisson. La paix n'était pas garantie auparavant.
"Alors, si c'est si peu [de refus d'entrée, de perturbateurs
possibles], pourquoi un tel péage à l'entrée et
vérification de la foi (au faciès?) ?"
Votre question contient sa réponse et c'est très simple: S'il y a
si peu de refus d'entrée et de perturbateurs possibles,
c'est parce qu'il y a un filtre à l'entrée. Avant ce filtre
il y avait de temps en temps des perturbateurs et, comme vous ne
savez rien et n'avez pas la moindre idée de ce qu'un seul
perturbateur peut causer de désordre, de bouleversement, de peur,
de dégâts — à plus forte raison 8 ou 9 perturbateurs en dix ans —
vous dites n'importe quoi. Je ne veux plus, comme cela arriva
auparavant, devoir appeler la gendarmerie au secours, laquelle
gendarmerie fait ensuite un rapport à la Préfecture, qui assure la
tutelle de toute association Loi 1905, disant que "le Pèlerinage
d'Arès est un endroit sans ordre ni sécurité."
Une religion n'est pas un ensemble de croyants dont l'aîné
agit par prudence — tu leur refusera l'entrée de Mes
Assemblées... car tu ne peux disposer de Ma Force, mais
seulement de ta prudence (Rév d'Arès 35/10) — pour protèger
la paix et la pérennité du Pèlerinage.
Une religion ou une secte est un système, qui a une doctrine, des
dogmes, des lois, des obligations : culte, prière, etc.
Il n'y a pas un tel système chez nous.
Il n'y a pas de religion à Arès.
Que vous soyez Pèlerin d'Arès ou Catholique, ou Protestant, ou
Juif ou Musulman ou n'importe quoi d'autres, y compris le
pseudonymique John Steppes avec ses idées, vous êtes admis si vous
respectez le Saint Lieu d'Arès sur lequel le Père a parlé au
monde.
Frère John, si vous nourrissez contre moi des préjugés négatifs,
une antipathie évidente, l'opinion que je suis un égaré, vous vous
estimez dispensé de réfléchir et vous vivez dans l'attente de ma
mort. C'est une attitude fréquente ; j'y suis habitué.
Mais pourquoi, bigre, lisez-vous mon blog ? Un blog est
personnel, ce blog m'est donc personnel. Personne n'a obligation
de le lire et vous allez me dire: "Vous, frère Michel, n'avez pas
d'obligation d'afficher les commentaires de John Steppes", ce qui
est vrai, mais j'ai affiché vos commentaires concernant le filtre
à l'entrée du Pèlerinage, parce que c'est un sujet qui intéresse
tout le monde, je crois.
La route sera longue jusqu'au Jour de Dieu et, durant ma
vie terrestre, j'ai le devoir de tenir la perche, de la
tailler longue ou courte, de dire trois jour ou trente jours,
trois pas ou trente pas (Rév d'Arès xx/6).
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26jun14 156C52
Le Père a dit, dit et dira toujours la Vérité.
Et vous aussi, frère Michel, vous avez dit la Vérité et
l'avez retransmise fidèlement depuis quarante ans pour la rendre
accessible au commun des mortels dont je fais parti.
Vous avez redonné la Lumière et l' espérance au monde.
L' espérance, ô combien d' entres nous ont pu se rendre compte que
la Parole dit la Vérité, que bon nombre de choses qui y
sont inscrites sont des Paroles de Vérité qui se sont
passées, se passent et se passeront effectivement en nous et
autour de nous, pour le meilleur et pour le pire !
Si je regarde mon ombre comme Bucéphale dont vous m'avez parlé, le
cheval indomptable du grand Alexandre, je pourrais prendre peur,
douter et perdre ma foi devant la situations de ma femme,
dont la santé se dégrade de plus en plus, qui passe la plus part
du temps allongée, malgré tout nos efforts communs, qui ne pourra
pas venir cette année au Pélerinage alors qu'elle le voulait, à
cause de ses douleurs osseuses aiguës, qui ne pouvait parler hier
que difficilement pour me répondre au téléphone quand je prenais
de ses nouvelles depuis mes chantiers, qui ne peut marcher tout
autant difficilement ces jours derniers, parce que les nombreux
anti-inflammatoires la soulage et la détraque en même temps au
point que même garder la nourriture devient difficile et que les
nouveaux traitements l'affaiblissent d'avantage.
De surcroît, pas plus tard qu'hier soir; finissant mon labeur à 20
h, rentrant et repartant aussitôt parce que ma fille (24 ans)
entre temps est en pleine dépression (chaque été il en est de
même) m'appelle à l'aide et ne trouvera la paix qu'à 22 h où
je pourrais enfin rentrer et essayer de faire un soin sur
l'estomac de mon épouse étendue et silencieuse, histoire de dire
que je ne l'ai pas abandonnée, avant de m'écrouler vers 23 h.
Oh ! je n' exagère rien, c'est le rythme que l'ombre de ce cheval
de bataille m'impose et qui pourrait me me faire douter, y réussir
parfois même jusqu' à un certain point quand je suis fatigué, si
je ne choisissais de regarder le soleil de la Vie, pour
le dompter, nourrir et abreuver à l'Eau de cette Vérité,
qui montre que tout est possible et reste encore à accomplir
ravivé chaque année par le Feu du Pélerinage !
Que cette Vérité transforme le bruit en Parole de Vie et
deviennent aussi flagrante que les forces de Mikal qui partent
vers les quatre horizons du Champ pour relever et
rassembler les troupes, comme les actes de Jésus par la Puissance
du Père il y a déjà deux milles ans !
Alors, le soleil me redonne le courage dans la paix, me montre le
chemin et renforce encore plus ma foi qui dit qu'elle est
aujourd'hui, face à ce défi, l'acte juste à créer pour que le Bien
s' accomplisse et que dans son sillage il fasse des merveilles.
Trouvons-le ensemble pour que disparaisse le péché afin qu'il
ne reste plus trace de mes plaies, pour que de la droite de la
puissance je revienne sur les nuée du ciel au milieu des miens
(Rév d'Arès 8/7-8)
En l'Amour du Père !
Guy du Languedoc
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Réponse :
Je sais ce que c'est. Sœur Christiane, mon épouse, est depuis
longtemps polyarthritique est doit parfois prendre des
anti-inflammatoires qui, comme vous dites, "la soulagent et la
détraquent en même temps." Tous, à cause du péché, notre
péché et les péchés de tous, nous déclinons,
nous souffrons, nous mourons, et moi-même, qui aurai 85 ans dans
deux semaines, je décline et je ne suis pas exempt de problèmes.
Et cependant tous, vous, Florence, Christiane ou moi nous
travaillons sur nous-mêmes pour être moins pécheurs, changer
nos vies, et sur la monde pour qu'il puisse un
jour changer et pour laisser à ceux qui viendront
derrière nous quand nous mourrons la suite de la tâche et ainsi de
suite jusqu'au Jour béni du Père.
Il y a en chacun de nous deux éléments: l'animal et l'homme, la chair
et l'âme.
Ces deux éléments se décomposent en deux problèmes distincts mais
solidaires.
Il y a le matériel, patent et fatigable, souvent douloureux,
toujours mortel : la chair.
Et il y a l'immatériel, mais tellement plus important, parce que
c'est lui qui est l'image et ressemblance du Créateur (Genèse
1/26-27) : l'âme.
Le développement du matériel et le développement de l'immatériel
marchent de pair.
Il y a simultanément sensibilité et souffrance du matériel et
formation de l'immatériel par la pénitence du matériel.
Le matériel met au monde, influence et nourrit l'immatériel, mais
l'immatériel conditionne aussi le matériel.
Il y a un jeu d'actions et de réactions si complexe qu'il est
souvent impossible de reconnaître où est la cause et où est
l'effet et de discerner si l'immatériel s'exprime dans le matériel
ou s'il le reflète seulement. De là l'impossibilité de savoir sans
erreur si l'on a une âme ou si l'on n'en a pas.
Et cependant le matériel et l'immatériel sont inséparables, si
bien que la mort, mais même avant la mort la souffrance, est
l'éclatement anormal de l'ensemble qu'ils forment, et que la
résurrection au Jour du Père est une conclusion logique.
Je ferme les yeux et je rejoins en pensée Florence, votre épouse
souffrante dans l'espérance de partager sa peine et d'ainsi l'en
soulager partiellement. Ainsi avançons-nous sur cette terre
d'épreuves !
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29jun14 156C53
Il y a si longtemps que je suis pas intervenu par manque
d'arguments, mais aujourd'hui, je profite de l'annonce du
Ramadan, dés Dimanche 29 Juin 2014, annoncé par
l'Observatoire Islamique de France, pour parler du Pélerinage en
général et du Pélerinage à la Mecque, surtout pendant le mois de
Ramadhan, faisant partie des cinq Obligations de l'Islam.
Je profite de l'occasion pour lançer un appel à tous mes
frères musulmans du monde entier pour leur rappeller que le jeûne,
pendant le mois de Ramadhan, son but n'est pas uniquement
l'abstention de nourriture, qui ne concerne bien entendu pas les
personnes malades, les femmes ençeintes, les enfants en pleine
croissance ou les personnes qui sont en voyages, s'agissant là
d'un problème de santé publique, recommandations à prendre au
sérieux.
Mais, mes frères et sœurs, le jeûne à lui seul n'a aucun sens,
s'il n'est pas accompagné par l'amour du prochain pour tous les
humains du monde entier ; "Aimer son prochain comme
soi-même, pardonner à son prochain si on veut qu'on nous pardonne
aussi le jour de la résurrection", faire la paix autour de soi, se
libérer de tous préjugés et peurs, enfin avoir l'intelligence du
cœur. Ça s'appelle la pénitence, le vrai sens du mot pénitence,
c'est ça. Il faut arrêter de faire le mal : "Si tu fais du mal
même à n'importe qui, ce mal serait ton capital-épargne dans l'au
delà. Le mal détruit l'âme. Le mal c'est aussi les
véhicules qui ont été brulés à l'occasion du match de foot
Algérie/Russie. C'est ça l'Islam ?
Alors, que fait-on des onze mois de l'année restant hors
Ramadan ? Faut-il comprendre que pendant ces onze mois on a
le droit de tous faire : Le Ramadan n'est plus là, je fais ce que
je veux. Arrêtez le délire !
Mes chers frères et soeurs du monde entier, devons-nous revenir
aux anciennes croyances avant l'arrivée du Prophète Mohammed
SWS, qui parlent de djins enchaînés pendant le mois sacré,
puis libérés à la fin de ce mois ? Non, voyons ! Soyons
réalistes !
Youcef du Sud de la France.
|
Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour cet appel à nos frères musulmans.
C'est l'Appel de Dieu à Arès qui s'adapte à toutes les
habitudes religieuses actuellement en vigueur dans la partie du
monde délimitée dans La Révélation d'Arès (5/6-7). Ces
habitudes, comme celle du Ramadan, ne disparaîtront que lentement
pour faire place; un jour, à une pénitence très simple,
mais vous avez raison de souligner que la pénitence peut
et doit commencer dès maintenant ; la pénitence peut
très bien s'adapter au Ramadan comme aux onze autres mois de
l'année islamique pour un Musulman.
Un de nos frères du Moyen-Orient vient de terminer un travail
considérable sur le Coran pour montrer qu'il peut être lu sous la
Lumière de La Révélation d'Arès. Ce n'est
encore qu'un très gros brouillon, que j'ai commencé à lire et dont
nous parlerons lui et moi avant qu'il peaufine cette tâche, mais
je crois que ce frère qui connaît très bien l'Écriture issue du prophète
Mouhamad a comme vous compris que toute la famille
d'Abraham : Judaïsme, Christianisme, Islam, est concernée par La
Révélation d'Arès.
|
29jun14 156C54
Je me dis que par le manque de sacré "épuré" (grand
merci pour votre article) découle un manque de spiritualité qui
nous amène un jour au Pèlerinage pour entamer une recherche dans
la Voie Droite (Coran "Al Fatiha").
Aujourd’hui, notre homme dans ce monde se projette dans tout avec
ses faiblesses et ses failles qui deviennent des confusions telles
qu’il en arrive à sacraliser à peu près tout. Il voit des choses
sacrés là où elles ne sont pas et il sacralise des choses et des
animaux sans fondement. Il ne voit plus ce qui est de la vie est
sacré.
Par la perte de liens et de connaissance des plans différents
divins, des lieux (rencontre spirituelle : Yerouch’lim, Val
d’Hanouka) de l’histoire de l’homme et de son Créateur, les
hommes se sont perdus. C’est un vrai sujet de remettre l’homme en
unité avec sa nature idéale.
Merci cher prophète. Vous êtes notre repère, la boussole
salutaire du Père de l’univers.
Le pèlerinage, c’est comme une partie de soi-même que l’on ne
connaissait pas et que l’on découvre un jour, elle est d’une
ampleur infinie, elle n’a pas de fond ! J’aime bien l’idée de ne
pas être seul car, effectivement, je sens dans cette conscience
"nouvelle, rafraichie" une "présence" de moi-même, mais renforcée
depuis.
Nous sommes dans une société où l’on a peur de ce que l’on ne
connaît pas, de ce que l’on ne comprend pas, mais c’est notre
existentiel qui se manifeste là. Nous devons nous libérer, nous
détacher viscéralement des ancrages, des lois et en fin de cette
constitution (pour faire court je résume !) écrite par et pour les
intérêts de quelques-uns et qui laissent les miettes pour les
autres et qui nous parque, nous encadre comme des moutons —
J’écoute les conférences d’Étienne Chouard et d'Henri Guillemin
sur le sujet en ce moment, très intéressants.
Comme vous en parlez souvent, les citoyens regroupés en petites
unités pourrait former ce terrain créatif et repartir sur une base
d’homme à homme libres de tout harnais (Rév d'Arès
10/10). Ainsi, le frère, qui appelle le frère :Viens
prendre le Feu! (Rev. d’Arès xLi/7), permettrait de
réaliser une constitution d’hommes vigilants et heureux dans leurs
richesses intérieures et dans leurs diversités : L’homme du
temps qui vient (Rév d’Arès 28/27).
Les témoignages sur le Pèlerinage sont emplis de bonté
créatrice. J’ai ressenti ce Fond divin en pleurant sur
les lieux en y allant les premières fois en 1998, c’était
comme une forte pression créatrice faite pour briser une
montagne de glace et recevoir un réconfort de l’intérieur.
Le Pèlerinage est une expérience personnelle qui nous fait grandir
de l’intérieur.
À tous force, courage et Beauté. Bon pèlerinage !
Véra Resse d'Ile de France
|
Réponse :
Déjà du temps de Jésus ses disciples n'étaient vraiment unis que
lorsqu'il leur parlait et qu'ils se rangeaient ainsi à son enseignement.
La résurrection de Jésus renforça les liens entre les disciples et
leur confiance dans le Sermon sur la Montagne, qui est
le Fond même de l'Évangile.
Chez les Pèlerins d'Arès le même union se réalise par le
Pèlerinage quand nous venons retrouver l'Enseignement du
Père sur le lieu même où il fut fonné au monde en 1974 puis 1977.
Par là le Pèlerinage est déjà une résurrection, la résurrection de
notre foi et de notre espérance dans nos capacités à devenir de
vrais pénitents et à changer le monde peu à
peu.
Nos liens deviennent plius étroits par le Pèlerinage. C'est dans
le Pèlerinage que nous comprenons clairement que nous formons une
société nouvelle, un petit reste (Rév d'Arès 24/1), qui
montrera au monde une Voie Droite toute nouvelle, une vie
sociale sans religion, sans politique, sans loi, le triomphe du
pari que les hommes sont meilleurs qu'on le prétend et qu'ils sont
in fine capables de former une société heureuse, paisible et
créatrice sans les pouvoirs qui leur impose leurs visions
autoritaires.
Toutefois, je profite de votre commentaire centré sur
ce que représente le Pèlerinage pour les Pèlerins d'Arès pour
rappeler que le Pèlerinage n'est pas seulement la rencontre du
Père et du petit reste de Pèlerins d'Arès qui viennent
chaque été à Arès prendre son Feu.
Les Pèlerins d'Arès ont aussi conscience que le Père manfesté
là en 1977 est Celui de tous les hommes. De ce fait, le Pèlerinage
est aussi la rencontre de toute créature humaine avec son Créateur
et ils se sont donné comme obligation, outre les obligations de pénitence
et de moisson toute l'année, d'ouvrir
l'été ce Saint Lieu à toute personne, d'où qu'elle vienne et
quelle que soit sa foi ou absence de foi, qui ne vient pas là par
simple curiosité mais qui vient là pour méditer l'Événement
Surnaturel qui est à l'origine du Pèlerinage, nonobstant
l'interprétation que chaque personne peut donner à cet Événément
ou de son Message : La Révélation d'Arès.
Une seule condition à cela: le respect de la paix du lieu et de
tous ceux qui y prient ou méditent, la profondeur de vue.
Ainsi, par exemple, il y a actuellement un croyant du dehors, un
certain Sylvère,qui vint prier ou méditer à la Maison de la Sainte
Parole pendant des années bien qu'il ne fût pas Pèlerin d'Arès,
mais que pour finir nous avons dû congédier parce qu'il voulut un
beau jour faire des discours et allait ainsi troubler la paix des
pèlerins.
Sylvère, cette année, vient jusqu'à l'enceinte sacrée mais reste
au dehors et s'assied, adossé au mur d'enceinte, face à la route.
Il distribue là des petits papiers, sur lesquels il a écrit ses
convictions, aux pèlerins qui arrivent et vont entrer.
Ce frère du monde, assis dehors sur l'herbe, me fait pitié et j'ai
demandé à notre sœur Ghyslaine et à frère Jeanick de le faire
entrer dans la première cour, avenue de la Libération à Arès, pour
qu'il soit moins perturbé par les voitures qui passent sans arrêt
devant lui. Que dirais-je à frère Sylvère, s'il ne me méprisait
pas et daignait m'écouter ? Ceci :
"Frère Sylvère, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et ce n'est pas
pour cette raison qu'on vous empêche d'entrer sur le Saint Lieu
des Théophanies. C'est parce que vous voulez y faire des discours
ou prononcer des sermons et que que vous romperiez ainsi la paix
nécessaire en ce lieu où prient et méditent librement des hommes
et des femmes.
"Il faut que vous compreniez qu'il y a ici deux choses qui se
superposent mais ne se confondent pas, ou, si vous préférez, deux
sortes de pèlerins qui se côtoient sans se mélanger :
"D'une part, il y a les Pèlerins d'Arès proprement dits,
actuellement très majoritaires, qui viennent chaque année prendre
le Feu auquel ils restaurent leur pénitence et
leurs forces apostoliques.
"D'autre part, il y a toutes les créatures humaines qui viennent
rencontrer ici leur Créateur.
"Ces priants et méditants semblent se confondre parce que tous
revêtent la même tunique et sont pieds nus, mais en fait ils
peuvent être variés en convictions et motivations intérieures et
cela impose que la paix du lieu soit totalement respectée. Si vous
vous engagez à la respecter comme vous le faisiez autrefois, vous
pourrez de nouveau entrer."
|
29jun14 156C55
Je viendrai avec toute le joie de mon coeur,
prier avec vous et mes vrais frères humains,
prier notre bon Père à Arès.
Anne-Marie C.
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Réponse :
Je reçois beaucoup de commentaires qui en fait, comme le vôtre, ne
font qu'annoncer un Pèlerinage et le bonheur de le faire dans la
prière, la méditation, l'amour, la paix, le liberté spirituelle.
Je ne peux pas afficher toutes ces annonces, mais j'affiche au
hasard la vôtre au nom de toutes les autres.
Bon Pèlerinage, ma sœur Anne-Marie.
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29jun14 156C56
Dans le pèlerinage, il y a un peu le Retour (Rév d'Arès
i/1) d'Éden. Comme si le temps et l'espace abolissaient leurs
limites, je remonte aux sources de l'Universel.
Nous n'avons pas encore vaincu le péché (Rév d'Arès 10/2),
mais nous trouvons déjà la Force (Rév d'Arès xLi/9)
d'ouvrir la porte (Rév d'Arès xiii/1) de la prison pour
respirer l'Air (Rév d'Arès xxxii/4) du grand large.
Jean-Luc C. d'Ile de France
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Réponse :
Bien sûr, le Pèlerinage est un Retour au Père venu
parler là.
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29jun14 156C57
Pour la première fois, je vis un Pèlerinage d'un ton nouveau,
voire déstabilisant.
J'ai le sentiment étrange de trouver là un Dieu que je ne
reconnais pas. Il vit pourtant avec moi toute l'année, je prononce
Sa Parole, Il m'accompagne, Il est celui auquel je pense devant le
ciel, les bontés humaines, l'amour de mes frères et là je ne Le
reconnais plus.
C'est étrange de dire cela comme ça, et cependant...
Alors je replonge de la Parole du Saint à moi et me
dirige vers la probabilité que je me serais trafiqué un autre Père
au fil des mois passés ? Est-ce possible ? Cela me fait
mal. Il y a aussi une absence de sensations qui ont toujours plus
ou moins accompagnées les Pèlerinages passés comme une réponse à
une question sourde en moi : "Oui, Je suis là."
Je découvre Un Dieu largement inconnu et qui est au cœur
de La Révélation d'Arès. Je suis comme étonnée de cette
réalité. J'ai besoin du Feu (Rév d'Arès xlv3/7, xLviii/9),
Père. Je sais que Tu lances Ta Main sur nous ! (xxx/19)
De toutes façons, je continuerai à marcher en découvrant d'autres
Visages de Dieu à Arès, dans mon cœur, à être encore plus pénitente
par une piété renforcée, plus intelligente spirituellement,
plus moissonneuse dans notre belle ville de Toulouse
avec tous mes frères et les bien-aimants de toute la Terre.
Bon Pèlerinage à toutes et à tous.
Marie-Hélène de Midi-Pyrénées
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Réponse :
Depuis quarante ans je dis sans cesse: Il n'y a pas de dogme,
parce qu'il n'y a pas de foi fixe et définitive.La foi est vie,
c'est-à-dire que la foi évolue chaque jour. Chaque matin ma foi
est un peu différente de la foi que j'avais la veille. Ainsi, de
différence en différence au bout des années, ma compréhension de
Dieu change.
Il est normal que votre conception ou compréhension de Dieu soit
cette année différente de ce qu'elle était auparavant.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage.
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29jun14 156C58
Alors que je revenais d'une semaine de Pèlerinage de Feu,
j'écoutais une émission sur France Culture intitulée "Pèlerinage
et consumérisme", en référence à l'exposition (co-produite par la
France et l'Arabie Saoudite) actuellement installée à l'Institut
du Monde Arabe (IMA), à Paris et consacrée au Hajj (pèlerinage à
la Mecque).
Le Hajj y est présenté à la fois à travers l'Histoire, mais aussi
par son espace, tel qu'il se pratique aujourd'hui : un espace
intégralement rénové et en cours de transformation permanente,
devenant un immense enjeu technologique et administratif destiné à
accueillir 10 millions de pèlerins à horizons 2025 (contre 3,5
millions actuellement).
Le flux, rendu incessant et qui oriente les millions de monades,
impose, à tous, le temps technologique, qui ne laisse pas place
aux temporalités propres à chaque individu : 3 minutes chrono pour
le rite de la lapidation de satan, les déplacements et arrêts
entre Arafât, Al Muzdalifa et Mina sont rendus obligatoires par
TGV, la circumambulation se pratique sur quatre niveaux couverts
et climatisés, etc.
Il existe un ministère du pèlerinage, avec des départements
entièrement consacrés à la gestion du pèlerinage qui se fait au
travers du hight tech, du BTP et bien sûr, de la vision hanbalite
de l'Islam (sunnite), telle qu'elle fonde le wahhabisme, déjà
présente en Arabie Saoudite (le musulman n'a qu'à croire et à
pratiquer le culte dans l'obéissance et la soumission, sans se
poser de question).
J'ignorais cette réalité factuelle précisément... qui renferme, je
trouve, une certaine violence à l'égard des monades à la foi
sincère!
Je remercie alors d'autant plus Dieu d'être venu parler à Arès,
d'abord par Jésus puis Lui-même, pour redonner le vrai sens de la
vie spirituelle et de ce qu'est l'homme par essence, image et
ressemblance [de son Créateur, Genèse 1/26-27].
Par toi [homme Michel] Je viens renvoyer l'Eau Vive.
Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous
n'accomplissiez Ma Parole ? (Rév d'Arès 30/3)
Néanmoins, cette question de la gestion du pèlerinage et en
particulier de la temporalité m'a aussi donné l'occasion de poser
mon regard sur le lointain, lorsque les prochaines générations de
Pèlerins d'Arès auront, elles aussi, à accueillir, dans cette
petite bourgade d'Arès, sur le Saint Lieu, de très nombreux
pèlerins et pénitents. Bien évidemment, cela n'aura rien
de comparable à La Mecque, mais la prudence à laquelle
vous faites référence (156C45) sera sans doute de mise et sans
commune mesure avec ce que regrette notre frère John Steppes.
Stéphanie C. d'Ile-de-France
|
Réponse :
Oui, le Pèlerinage de La Mecque est devenu comme tous les
Pèlerinage un lieu de convictions, prières et comportements
obligatoires, un lieu de momification du croyant dans les
bandelettes du dogme.
Vous avez très bien vu que ce n'est pas du tout l'orientation que
je veux donner au Pèlerinage d'Arès, qui suit le mouvement de Vie,
dont d'évolution continuelle vers les Bien, que donne La
Révélation d'Arès aux hommes . Merci.
Ma réponse 156C54 le rappelle bien.
|
29jun14 156C59
Merci de votre réponse. C'est vrai j'ai été très dur...
Désolé
John Steppes
|
Réponse :
Merci, mon frère John. Je vous avais pardonné avant même que vous
m'adressiez ce bref commentaire, que j'accepte avec joie de toute
façon.
Mais ce n'est pas la dureté que je regrette en vous. Des
adversaires ou même des frères durs, et souvent beaucoup plus durs
que vous, je n'ai pas cessé d'en rencontrer depuis quarante ans.
Vous n'avez pas idée de toutes les avanies, injures et menaces
qu'on m'a adressées. J'en serais mort d'affliction si le Père ne
m'avait pas réappris la sagesse du pardon des offenses, quelles
qu'elles soient.
Ce que je regrette en vous, c'est votre apparente manie de parler
avant de savoir, de critiquer avant de réfléchir, parce que ce
n'est pas une attitude de pénitent qui s'impose
d'appliquer l'amour, la paix, l'intelligence du cœur.
Je ne vous juge pas. Seulement, je cherche sans cesse des pénitents
et vous n'en êtes pas, mais vous le deviendrez peut-être.
|
02jul14 156C60
Si je reconnais Dieu dans mon cœur au moyen de l’amour vivant que
je Lui porte et si je Le prie en esprit et en vérité selon La
Révélation d’Arès, je me débarrasse de certains extrémistes
qui me soumettraient à une croyance forcée comme on le voit dans
certains pays. Laquelle [croyance forcée] ne m’aiderait aucunement
à y faire mon salut d’où la bonne réponse que vous faites à notre
sœur Stéphanie 156C58.
Je passe à une foi vivante je m’unifie à l’Éternel.
L’homme ne peut agir sans réfléchir : Car sur Mes Assemblées
Je n’ai établi aucune principauté (Rév d'Arès 3/1).
Bannis les docteurs dont l’ignorance M’est un dégoût, qui
emplissent de vent les têtes faibles de Mon Peuple (Rév d'Arès
23/4)
Que ta descendance se souviennent de Ma Parole : Plus jamais
de princes, ni prêtres, ni docteurs et la Bête qui agonisera
longtemps derrière l’horizon mourra (Rév d'Arès 22/13).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.
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Réponse :
Très belle phrase : "Si je reconnais Dieu dans mon cœur... et si
je Le prie en esprit et en vérité selon La Révélation d’Arès,
je me débarrasse de certains extrémistes qui me soumettraient à
une croyance forcée."
Cette phrase est un hymne à la Parole libératrice
courant sur nos lèvres, dans nos pensées, dans nos cœurs et
nos âmes, comme un poulain agile libre du harnais
que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui
les princes du culte (Rév d'Arès 10/10). La foi telle que
la restaure La Révélation d'Arès est un continuel
mouvement de libération des carcans intellectuels, religieux et
politiques, dans lequels on nous a entravés.
La but (10/10) de cette libération est clair: le Bien,
le Bien comme vainqueur du Mal, et le poulain
libérateur, difficile à enfourcher sans harnais, mais
simple : la pénitence, l'acquisition du bien, du
fait d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir
libre de préjugés et peurs, et de chercher — le
Père dit moissonner — d'autres pénitents qui
acquerront le bien, le fait d'aimer,
pardonner, faire la paix, réfléchir libre de
préjugés et peurs, et de chercher — le Père dit moissonner
— d'autres pénitents qui acquerront le bien,
le fait d'aimer... etc., etc., et ainsi de suite.
Ainsi déclenchons-nous la chaîne sans fin du bien qui
vaincra le mal et changera le monde (28/7).
Avant-hier soir à Arès vinrent pour leur premier Pèlerinage à
Arès cinq femmes du Tarn et du Tarn et Garonne, que j'ai réunies
après leur prière. Je leur ai dit ceci :
"Mes sœurs, vous êtes entrées une à une sur ce Saint Lieu et
qu'avez vu ?
"Des priant tous revêtus d'une tunique de toile, pieds nus, priant
à genoux, debout, assis.
"Apparemment rien de différent des autres lieux de culte et prière
de toutes les religions du monde.
"Mais il n'y a pas de religion ici. Et moins encore de mystique.
"La dynamique invisible qui anime tout Pèlerin d'Arè est
tout le contraire de la religion et de la mystique. C'est une
dynamique de Vie. Or, la Vie bouge et évolue
sans cesse. Notre piété est une dynamique intérieure libératrice.
Se libérer du mal pour devenir un homme ou une femme de
bien.
"Les pèlerins des religions sont ligotés dans les dogmes, les
cultes obligatoires, rigides de leur religion. Chaque religion
bandelette la vie spirituelle, en fait une momie
spirituelle (Rév d'Arès xLix/7), interdit toute
évolution de la foi considérant la sienne inaméliorable,
définitive, réduisant la prière à la glorification ou à la
supplication.
"Ici, c'est le contraire : La foi est évolutive, fondée sur la
seule conscience qu'encadre La Révélation d'Arès : La tunique
libère du poids des sexes et des inégalités de fortune, les pieds
nus sont libérés des souliers, et chacun prie librement
redécouvrant chaque jour la Parole de Dieu qui n'en finit pas de
l'instruire pour devenir un pénitent libre du mal, du péché,
du poids des lois du monde, par l'amour.
"Ici vous retrouver un peu, un peu plus chaque jour, un peu plus à
chaque Pèlerinage, de l'image et ressemblance de votre
Créateur.
"Ici le monde commence à changer (Rév d'Arès
28/7)."
J'ai senti ces cinq femmes plutôt abasourdies. Je ne suis pas sûr
qu'elles m'aient compris sur l'instant. Cependant, si elles m'ont
compris ou si elles me comprennent plus tard, elles feront
peut-être d'excellents Pèlerins d'Arèss.
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02jul14 156C61
J’ai hésité longtemps avant de vous envoyer ce récit de mon
premier pèlerinage à Arès que ma mémoire m’a restitué après
lecture de témoignages de certains frères et sœurs. Je
comprendrai très bien qu’il ne soit pas publié
Ce que je vécus là fut un baiser du Père inoubliable.
Mes années de catéchisme m’avaient laissé une image de Dieu
effrayante, incompréhensible, je l’avais donc rejeté
ne gardant que Jésus que j’aimais comme un ami, un
merveilleux pote à qui l'on peut tout dire.
Dieu je l’ai beaucoup engueulé, je Lui faisais beaucoup de
reproches du genre: "Toi, tu t’en fous du monde qui pourrit. Tu
viens quand ça Te chante, ça fait combien de temps que tu n’es pas
venu ? Où t’es passé ? Si tu existes, montre-toi ! Il
serait temps que tu reviennes."
Quand, en août 1987, j’appris le retour de Jésus et de Dieu, je
vécus cette nouvelle comme une sorte de sauvetage, je trouvais de
l’air à mettre dans mes poumons.
Mais venir sur le Lieu où Dieu s’est manifesté, c’était quelque
chose tout à la fois de difficile et merveilleux.
C'était en 1988, j’avais enfilé une tunique mais le vêtement qui
me gênait le plus était intérieur. Je me sentais comme une momie
enfermée dans les bandelettes du quant-à-soi, d’un ego géant qui
vous trouble jusqu’à en oublier que Dieu est là qui vous attend.
J’étais comme impotente.
À l’époque, Frère Michel, vous commenciez les périodes de
Pèlerinage par un enseignement à la prière.
Lorsque j’ai vu tous ces hommes et femmes dans leurs tuniques,
sans un sourire, presque tous figés dans leur bulle je me
suis soudain mise à rire intérieurement, rire de détresse parce
que je me disais : Toi qui ne voulais plus entendre parler
de religion ni de prière qu’est-ce que tu fais là ? Je voyais
des religieux partout. J’aurais voulu m’enfuir, mais je n’osais
pas.
Puis nous nous sommes assis et je me suis trouvée à coté de vous
sans l’avoir voulu. Je vous écoutais quand même attentivement, mon
oreille buvait vos paroles puis tout à coup une chaleur d’une
grande intensité s’est fait sentir en moi, c’était un peu
comme si je prenais feu de l’intérieur. Quelque chose m’a fait
comprendre que ce Feu venait de vous.
Il me semble vous avoir regardé timidement du coin de l’œil. Mon
tumulte intérieur s’est effacé d’un coup.
J’ai compris qu’il n’était pas du tout question de religion,
mais de liberté totale, voulue, absolue, assumée jusqu’au
vertige pour retrouver le Père de l’Univers en soi.
J’ai beaucoup pleuré ensuite : Ma Main blesse l’homme,
l’homme vit (Rév d'Arès xLi/11).
Ici la main d’homme prend Ma Main (xLi/13).
Je la voulais Sa Main. J’avais juste à La prendre,
mais on n’efface pas de son esprit l’image d’un Dieu terrible en
un seul pèlerinage. J’ai du apprendre à aimer Dieu. J’apprends
toujours d’ailleurs. Je garde en mémoire le conseil donné
dans un courrier du "Pèlerin d'Arès" trimestriel : "Pour
aimer l’homme, commencez par aimer Dieu !"
Alors je me suis fait une petite prière pour me sentir son enfant
tout contre Sa Joue pour qu’il soit mon Père Idéal. Aimer Dieu
c’est aussi s’aimer soi-même puisque je suis son Image et
Ressemblance.
Le premier Pèlerinage a fait une brèche dans ma muraille,
mais le travail de pénitence, c’est l’ouvrier qui le
fait, appuyé sur le message de Dieu et l’enseignement de
Son Envoyé. C’est grâce à votre courage, votre foi,votre liberté
que vous nous avez livré le Message de Jésus et de Dieu
(d’autres en grand nombre se sont dérobés). Ce sont vos mains, vos
bras, votre sueur et de celle de votre épouse, alors enceinte de
votre fille Sara, qui ont bâti la Maison de la Sainte Parole.
Cette Maison d’une telle sobriété que les yeux ne peuvent pas se
perdre dans des icônes ou dans des objets quelconque, les murs
blancs vous renvoient à vous. Ces murs qui coulèrent de lave
blanche pendant les manifestations du Père [1977] marquent la
séparation d’avec le monde, des fenêtres aux vitraux colorés
donnent une lumière chaleureuse, des sièges recouverts d’un tissu
blanc et des tapis aux couleurs douces vous offrent le confort
nécessaire le temps de votre prière. C’est tout.
Frère hésitant, si tu ne viens pas à Arès par curiosité, le Père
est là. Il est partout, comme disent certains, oui, mais là Il a
allumé le Feu, le Feu Sacré que tu prends ici
vient du Créateur des étoiles et des mondes dont nous ne savions
plus qu’ils souffrent de notre état de mal qui se répercute sur
nous et dans l’univers. Ce Feu dont nous avons tant
besoin pour activer notre pénitence.
Arès est le phare du monde et Mikal son gardien.
Le frère bénit Mikal, tu leur donnes la Vie [Rév d'Arès
xix/25-26].
Très Bon et Fort pèlerinage à tous.
Andréa J. d'Ile de France
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Réponse :
Ce commentaire est une belle illustration de ce que dit notre sœur
Maryvonne et de ce que je lui réponds (156C60).
Très beau témoignage, ma sœur Andréa, je ne pouvais pas ne pas
l'afficher, bien que le temps du Pèlerinage, pour moi un temps de
débordement et suroccupation, m'empêche de consacrer à mon blog
tout le temps que j'aimerais lui consacrer.
La religion et la mystique, qui est l'excès de religion, ne font
pas toujours de Dieu un "Dieu effrayant et incompréhensible",
comme ce fut votre cas, mais elle font de lui un Dieu pesant
d'autorité, un Roi et un Juge.
Ni les Évangiles Palestiniens ni La Révélation d'Arès ne
vont par là.
Jésus ne parlait que de Père et nous lui emboîtons le pas. La
Révélation d'Arès dit même Père trop aimant (12/7).
Mais ce que La Révélation d'Arès dit surtout, c'est que
ce Père est libérateur. Et vous l'avez très bien compris.
Sauf les jeunes nés de parents déjà Pèlerins d'Arès, nous
arrivons à La Révélation d'Arès porteurs du paquet lourd
de notre culture, quelle qu'elle soit, croyante ou non croyante,
et quand la Parole d'Arès entre en nous, nous comprenons qu'il
faut le défaire et en étalier le contenu pour voir ce qu'on peut
en garder (pas grand chose) et ce qu'il faut en jeter (beaucoup).
Nous refaisons ce tri au Pèlerinage, car nous si d'année en
année nous nous débarrasons de l'inutile, nous voyons vien que
d'année en année nous devons encore en jeter.
Certes, pour avoir la foi qui convient pour deveni un pénitent
libre, il faut savoir douter. Cela fait de la foi tout à la
fois une belle porte d'évasion et une porte dure à pousser et à
garder ouverte, ne serait-ce qu'entrouverte. Mais il n'y a pas de
ligne droite d'évasion sans liberté de croire, sans bien
acquis par la pénitence, sans construire un destin
nouveau — La Révélation d'Arès dit changer sa vie
(30/11) — et pour cela nous avons besoin du Pèlerinage et
ceux qui ne comprennent pas cela ne comprennent pas pourquoi il y
a un Pèlerinage à Arès, parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'est
le Feu.
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02jul14 156C62
Je suis allée avec ma grand-mère une fois à Lourdes et une fois à
Jérusalem.
À Lourdes je n'ai vu que des éclopés et des malades pâles venus là
en espétant la guérison.
Jérusalem, je l'ai surtout visitée en touriste. Rien, à vrai dire,
ne me rappelait vraiment Jésus et Abraham encore moins, parce qu'à
son époque il n'y avait presque rien là. D'ailleurs je ne
comprends pas pourquoi l'Éternel dit à Moïse: Dis aux Anciens
d'Israël : Je vous ferai monter de votre misère en Égype au pays
des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Périzites, des
Hiwites et des Jabouséens, un pays où coulent le lait et le miel
[Exode 3/16-17] (je fais un copié-collé), et pourquoi Il
ne leur dit pas simplement: "Je vous ferai retourner au pays de
votre père Abraham, votre pays."
Je me demande s'il y a vraiment quelque chose à apprendre à Arès
comme je me demande s'il y a vraiment quelque chose à apprendre de
l'Exode, parce que le pays où coulent le lait et le miel
est pour le moment le pays où l'on s'entretue, ou l'on s'assassine
comme ces trois jeunes Israëliens qui vinent d'être tués par des
Musulmans du Hamas en revanche de ce que leur ont fait subir les
Juifs. C'est un pays de vengeance et de crime, oui !
D'ailleurs, la Bible est l'histoire de ce pays et pleine de
crimes.
Alors, évidemment, j'ai lu La Révélation d'Arès (en
2006 !) et je me dis : Tu devrais aller là-bas, Amélie ! C'est
peut-être tout autre chose que ce que tu as vu à Lourdes et à
Jérusalem. Ils ne sont pas à s'agnouiller et se relever à la
clochette, à dire des "Kristé éléison" tous ensemble à Jérusalem
comme des enrôlés qui chantent : "Allons enfants !". Ils sont
libres de prier comme bon leur semble, d'après ce qu'on m'a dit.
Mais est-ce vrai ? Est-ce que le frère Michel a vraiment
quelque chose à nous apprendre ?
Finalement, je crois que je n'irai pas à Arès. J'ai lu votre
entrée 156, mais je crois que je n'irai pas. Ça me paraît du
pipeau.
C'est quand même affreux de se dire: Il faut y aller, il ne faut
pas y aller sans arrêt.
Qu'est-ce que vous pouvez me promettre ? Je ne suis qu'à
trois heures de voiture d'Arès, mais j'ai un petit garçon de trois
ans. Les petits enfants sont-il admis au Pèlerinage ?.
Amélie D. du Périgord
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Réponse :
Oui, les petits enfants sont admis au Pèlerinage, s'ils sont
paisibles.
Mais votre commentaire soulève la question bien plus importante de
votre motivation : "Il faut y aller, il ne faut pas y aller." Je
ne peux pas vous cacher que vous ne trouverez à Arès que ce que
vous y apporterez vous-même.
Si vous apportez sur le Saint Lieu votre personne assoiffée du Feu
de la pénitence, vous y prendrez ce Feu (Rév d'Arès
xLi/7).
Si votre personne, que vous apporterez à Arès, attend tout ce qui
peut lui faire du bien, sans intention d'être elle-même dans la
vie une femme de bien, une femme du temps qui
vient, une pénitente quoi ! vous ne trouverez
rien à Arès.
Voilà ce que le Pèlerinage peut vous promettre.
Mais moi, personnellement, que puis-je vous promettre ? À
vrai dire, pas grand chose.
Votre commentaire tombe dans ma boîte la nuit après une journée de
1er juillet qui m'a montré par trois fois (belle
insistance du Ciel pour me rappeler ma médiocrité) que je ne suis
pas une grande lumière pour mes frères et sœurs.
Dans la journée une personne de mon entourage m'a reproché de ne
rien lui avoir appris et j'ai découvert que depuis quelque
trente-six ans, "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, "Et Ce Que Tu
Auras Écrit", mon courrier, mes allocutions, mon blog, mes vidéos,
nos conversations, etc. n'avaient rien laissé d'utilisable pour
composer quelques mots à dire à un inconnu entrant pour la
première fois dans la salle de prière.
Le soir, j'ai fait une réunion autour d'un sujet qui me préoccupe
: une mission quelque part en France, mais je me suis attardé un
peu au-delà de 21 heures, heure de fermeture du Pèlerinage, et mon
épouse est venue me rappeler qu'il était 21 heures 15, grand temps
de partir. Je me suis tu, j'ai interrompu la réunion, je me suis
levé, suis allé me changer pour rencontrer un peu plus tard les
frères et sœurs de service me faisant comprendre avec véhémence
que c'était l'heure non de penser et parler, mais de faire place
aux balais et serpillères. J'aurais pu espérer, moi si peu
coutumier de ce genre de contretemps, qu'on m'aurait plutôt dit:
"Vous devez être attardé par quelque chose d'important pour avoir
pris cet exceptionnel retard. Nous ferons pour une fois le ménage
demain." Mais non ! Nous sommes au bord de cet enrégimentement que
je croyais avoir vaincu : "Avant l'heure c'est pas l'heure, après
l'heure c'est plus l'heure," dit l'adjudant-chef ou le prieur du
monastère qui connaissent le règlement.
Et pour clore cette journée et me faire prendre d'avantage
conscience de ma nullité, une des sœurs de la réunion en partant à
dit à mon épouse: "Je n'ai rien compris de ce qu'a dit le
prophète." Elle aurait pu me le dire à moi, mais non, me le faire
dire souligne mieux l'ennui d'une réunion inutile. Je ne méritais
sûrement pas plus. Sœur Christiane et les frères et sœurs du
ménage avaient eu raison de me rappeler qu'il fallait déguerpir,
puisque mes propos étaient de toute façon incompréhensibles.
Que peut vous promettre un homme aussi nul ? Je ne m'en
formalise pas, parce qu'il n'est jamais mauvais d'être placé face
à sa consternante réalité.
Venez toujours au Pèlerinage, nous verrons bien ce que nous
pourrons faire ensemble.
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04jun14 156C63
Bof, un pèlerinage à Arès, un de plus !
Il y a des quantités de pèlerinages. Ce matin un de mes amis me
disait: Je suis heureux de pouvoir faire cette année encore,
malgré la grève des intermittents du spectacle, mon pèlerinage à
Avignon [Festival du Théâtre].
Il y a eu le 6 juin le pèlerinage sur la plage d'Arromanches où
eut lieu le débarquement en 1944.
Bref, il y a des pèlerinage en veux-tu en voilà !
Il n'y a pas que le pèlerinage de La Mecque, de Fatima, de
Lourdes, de La Salette, de Bénarès, etc.
Qu'est-ce que c'est que ce pèlerinage d'Arès ? Je m'intéresse
à votre blog, parce qu'il dit des choses intéressantes sur pas mal
de choses, des choses qui sont différentes des rumeurs et des
opinions générales. Je ne suis pas sûr que vous soyez dans la
ligne de La Révélation d'Arès. J'ai lu ce livre. Nulle
part on n'y dit qu'il faut un Pèlerinage à Arès.
Edmond L. du Nord
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Réponse :
On appelle pèlerinage, c'est vrai, tout retour sur un lieu qui a
marqué la mémoire des hommes, pas seulement de façon religieuse.
Même si les religions disparaissent demain de notre planète, on
verra encore affluer sur le lieu de naissance ou de travail d'un
penseur, d'un savant, d'un humain éminent, des foules aussi
recpectueuses et méditatives que celles qu'on a vues jusqu'à
aujourd'hui sur les lieux fondateurs de religion ou aux endroits
d'apparitions surnaturelles.
Concernant Arès, le mot pèlerinage n'est pas utilisé dans la
Parole donnée par Jésus ou par le Père, en effet. Mais quel nom
voulez-vous donner au mouvement des croyants qui répondent à
l'Appel que voici : Je suis ici, tu y viens, les frères y
viennent. La lèvre prend le Feu dans Ma Main... Appelle les
frères et les frères : "Vien prendre le Feu !"... Quarante pas
(périmètre du lieu des Théophanies) nouent Ma Force, etc. (Rév
d'Arès xLi/1-10) ? Je ne vois pas, pour ma part,
d'autre mot que le mot pèlerinage.
Cependant, j'enseigne que le Pèlerinage d'Arès n'est pas
justifié à propremnt parlé par le lieu de Manifestations de Jésus
redescendu du Ciel (1974) ou du Créateur réduit de sa dimension
universelle à un clou (Rév d'Arès ii/21, 1977).
Il résulte d'un Appel à prendre le Feu (xLi/7), c'est-à-dire des forces spirituelles
pour la pénitence
et la moisson de pénitents,
et pour cette raison il peut se faire n'importe où et n'importe
quand dans l'intimité de l'âme, même
si
le rassemblement des croyants sur le Lieu même de l'Appel est une bonne chose, puisque nous
sommes des êtres sociaux en besoin de communiquer et que nous
nous enrichissons spirituellement au contact les uns des autres.
Le Pèlerinage d'Arès est donc plus une exigence de l'âme qu'une exigence du lieu. la
profession de foi qu'il représente est plus importante que le
voyage. C'est un mouvement de foi trop complexe pour tenir dans
une simple définition. La Parole que Jésus puis le Père ont
laissée à Arès : La Révélation d'Arès,
est l'empreinte-racine de ce Pèlerinage, elle mêle tant Arès que
la Terre entière, tant l'individu qui a foi en La
Révélation d'Arès que
l'humanité entière : sept milliards de créatures devant leur
Créateur.
Le magnétisme ou rayonnement spirituel reçu du Pèlerinage à
Arès, chez soi ou n'importe où, est universel. Il suffit pour
cela de concentrer sa foi et vraie piété sur le Feu promis, mais ce Feu est évidemment plus facilement
représenté dans le cerveau (la chair),
l'esprit et l'âme
que dans un autre lieu, compte tenu de la fugacité de la pensée
instable de l'homme pécheur.
Gerardus van der Leeuw, historien et philosophe des religions
néerlandais, dans sa fameuse "Phénoménologie des Religions"
(1933), dit : "Un pèlerinage est une sorte de pays natal élevé à
la deuxième puissance." Un pèlerinage et tout particulièrement
celui d'Arès est en effet un mouvement loin d'être élémentaire.
C'est le retour d'un humain aux propres racines de sa foi, qui est
son véritable domicile, d'une dimension aussi immense
qu'indescriptible, comparé au logis matériel n'est qu'un lieu de
subsistance élémentaire. On est, dans cette définition, très loin
spirituellement des pèlerinages antiques qui n'étaient que des
pérégrinations matérielles aux dieux locaux comme en Égypte
antique le pèlerinage d'Abydos, un des plus anciens et des plus
fameux, où, croyait-on, était conservée dans une châsse la tête du
dieu Osiris. Même beaucoup de juifs d'aujourd'hui espèrent la
reconstruction du Temple de Jérusalem qui est, selon eux, le
véritable habitat de Yawhé, l'Éternel, montrant ainsi des
réminiscences du paganisme pré-israëlite.
Le Pèlerinage d'Arès, lui, est réellement et avant tout localisé
dans l'âme du Pèlerin d'Arès. Cela ne veut pas dire que
le lieu physique d'Arès en Gironde, France, Europe, est sans
importance, mais c'est une importance relative. Nous ne sommes
décidément pas une religion.
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06jul14 156C64
Je viens de lire avec une peine immense votre réponse à 156C62.
Je viens témoigner que vous nous avez transmis avec un grand
courage cette Parole, vous n'avez pas eu peur de monter sur
le parvis et d'enseigner : Quand Mikal parle la
poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle ! (Rév
d'Arès xii/4)
Pour moi et pour mon entourage proche, épouse, frères et sœurs
très engagés qui suivent le prophète sans
arrière-pensée, vous êtes un phare, une lumière éclairant le
chemin pour nos faibles lumignons.
Je pense que la soif de changer se manifeste par la
soif de comprendre et d'intégrer, de métaboliser la Parole à
travers votre enseignement et votre pensée prophétique
si riche.
Par ailleurs, ayant assisté à votre entretien avec ces deux sœurs,
suite à votre invitation comme observateur, je peux également
témoigner de tout l'amour que vous avez mis dans vos questions,
toutes les précautions que vous avez prises pour être bien
compris, ne pas choquer, inviter à une conversation et un échange,
dans la plus grande confiance avec toute la délicatesse que vous
êtes capable de déployer pour être bien compris …
Quant à la remarque faite pour le ménage, elle n'avait pas lieu
d'être. Elle a fait l'objet de désapprobation d'une partie du
groupe présent.
Votre entretien avec ce petit groupe était d'une telle importance
pour la mission que le ménage et toute autre activité d'ordre
personnel ou matériel ne pouvait que s'effacer, d'abord par
respect dû au prophète de Dieu, à son "travail" de prophète,
déjà très difficile, et tous, dans la patience, auraient dû vous
remercier de tout pour ce que vous avez apporté d'enseignement
aux sœurs que vous avez reçues, ainsi qu'a moi.
Pour ce qui me concerne, je vous suis d'une grande reconnaissance
pour ce temps que vous nous avez donné, n'étant plus rien
pour vous-même, mais tout pour la moisson et pour
vos frères, tout pour cette Parole !
Vous êtes un grand prophète et rien ni personne ne
pourra l'empêcher. Nous sommes avec vous dans ce chemin difficile
qu'est le retour au Bien, à la reconstruction d'Éden
dans nos cœurs !
Francis M. du Centre
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Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce que vous me dites là, qui me
touche beaucoup.
Oui, je m'efforce de monter sur le parvis pour enseigner,
comme vous dites — et merci d'en témoigner — mais je ne suis dupe
ni de moi-même ni de ceux qui m'écoutent et qui ne sont pas
toujours parvenus au moment de comprendre. Quand dans ma réponse
156C62 je dis que je suis nul, je le suis, puisqu'incompris, mais
celles qui ne me comprennent pas le sont aussi, et celle qui m'a
fait remarquer que j'empêchais le ménage de se faire était nulle.
Ce fut une journée nulle où tout le monde parla pour ne rien dire.
Il y a des jours comme ça.
Il suffit d'attendre qu'un autre jour plus faste vienne. Il
viendra.
La Lumière du Créateur, doublée de Puissance
et de Sainteté (Rév d'Arès 12/4) qui tombe sur nous fait
plus que nous éblouir, elle nous dévore parfois tellement qu'elle
obscurcit tout comme une nuit. Nous ne voyons plus rien et tout se
déforme comme dans la nuit : un escalier la nuit devient un abîme
sans fond, des arbres une armée de géants. On reste immobile sans
plus avancer. On ne comprend pas. Dans l'éblouissement comme dans
la nuit nous sommes comme des aveugles. Il faut un certain
entraînement pour se mouvoir dans l'éblouissemnt comme dans la
nuit. Voilà pourquoi il faut attendre que ceux qui ont peur, qui
ne comprennent pas, prennent un peu d'assurance et commencent à
comprendre et à bouger.
Vous avez "une peine immense", et j'en suis désolé, mais moi non,
je n'ai pas de peine. J'ai conscience que je suis un nul qui
attend le jour où je le serai moins pour ceux qui ne m'ont pas
compris. Ce n'est pas de l'humilité. C'est du réalisme.
Je garde une espérance d'autant plus forte que je sais que
l'éblouissement et l'aveuglement que comme le nuit il provoque
sont plus humains que les lumières du jour normal ou des allumages
électriques nocturnes. Plus humains, ils seront mieux compris un
jour ou l'autre.
Nous avançons vers une magnifique consolation que nous réserve
Dieu. Il n'y a qu'à continuer de prier pour accomplir.
Le Pèlerinage est un temps fait pour cela.
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06jul14 156C65
[suite à 156C62] Frère Michel, non seulement vous êtes une grande
Lumière pour bon nombre de vos sœurs et frères,
mais l'histoire du ménage des Lieux Saints d'Arès ressemble un peu
à celle de Marthe et de Marie.
Alors que Jésus est là à enseigner la Parole qu'il faut accomplir,
Marie ne se lasse pas de l'écouter, tandis que sa sœur Marthe
s'affaire au ménage et à la cuisine sans porter grande importance
aux Paroles du prophète Jésus, préférant son balai à
l'Eau de Dieu qui coulent des lèvres de Jésus.
Parce qu'il est tout naturel qu'un prophète ne se lasse
pas de parler à ses frères sans que ceux ci ne l'interrompent pour
une histoire de balai, parce que si le prophète ressent
le besoin de parler à ses frères, c'est que le moment est grave.
Frère Michel, je ne me lasse pas de vous entendre parler, parce
que le temps n'existe plus quand on est avec vous à vous écouter
nous enseigner.
Parce que Notre mission à laquelle Dieu nous envoie dans le champ
voit bien que notre monde s’interroge ou ne s'interroge plus du
tout, ce qui est plus grave encore.
Il se trame [quelque chose comme] un grondement dans notre
humanité, tel un volcan qui gronde et qui ne va pas tarder à
entrer en éruption.
Je rentre tout juste du Pèlerinage de Feu.
Je m'interroge car je m'inquiète.
Trois jeunes Israéliens viennent d’être retrouvés tués par des
Palestiniens du Hamas. Il va forcément y avoir un grave retour de
vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) de la part du peuple
Israélien. Comment arrêter le mouvement de vengeance de ce peuple
qui est dans "notre champ de mission" ? Que faisons nous
Pèlerins d'Arès pour l’arrêter ?
Vous, Frère Michel, qui êtes le prophète de Dieu n'êtes
pas insignifiant.
Vous êtes l'envoyé de Dieu et ceux qui ne comprennent pas,même des
sœurs et frères Pèlerins d'Arès qui viennent au Pèlerinage
mais qui ne s'imprègnent pas de l'eau de Vie que vous
faites couler en nous ont perdu conscience qu'un prophète
est parmi eux, afin de nous préparer à supporter et à ne pas
défaillir face à l'explosion du monde qui se prépare.
Que ceux qui ne voient pas qu'un prophète élu du
Créateur de l'Univers éprouve le besoin de parler longuement à ses
frères,
parce qu'il se trame un événement qui dépasse notre entendement,
que ceux-là s'interrogent : "Un prophète pour quoi et pourquoi
faire ?"
Pourquoi sont-ils venus prendre le Feu à Arès, s'ils
n'ont pas la force d'écouter leur prophète qui
s'interroge, qui se soucie de l'avenir de notre monde et de la moisson
qui nous attend : Les gerbes riches en bon grains, dans
ce monde qui bascule doucement vers le péché des
péchés ?
Patricia C. des Hautes Alpes
|
Réponse :
Qohélet dit :Toutes les paroles sont usées, personne ne peut
plus parler... Ce qui fut cela sera, ce qui s'est fait se refera
(Qohélet ou L'Ecclésiaste 1/8-9)... Il y a un temps pour se
taire et un temps pour parler (3/7).
Il y a un temps pour écouter sans comprendre et un temps pour
écouter et comprendre. Aucun d'entre nous n'a le même temps qu'un
autre frère ou sœur. Voilà pourquoi je dois être patient, voilà
pourquoi je dois comprendre que certains sont mûrs mais d'autres
pas mûrs.
Il n'y a pas de valeurs constantes et identiques selon les moments
de l'existence humaine, celle des pécheurs et des
pécheresses. Il y a des jeunes qui parlent aujourd'hui très
sûrs de ce qu'ils disent qui est faux, qui le disent même parfois
avec arrogance, mais je sais que ce qu'ils ne comprennent pas
aujourd'hui ils le comprendront demain. Alors, ce qui n'a pas été
compris le 1er juillet le sera un autre jour, cette année-ci ou
une autre année. C'est à moi d'attendre. Qu'est mon attente
comparée à celle de Dieu qui dure depuis des millénaires ?
Comme Qohélet je fais des constats d'apparence pessimiste, mais je
ne suis pas pessimiste, car comme lui je reste constructif. Comme
lui suggère comme solution la crainte de Dieu, je
suggère l'amour de nos frères et sœurs insuffisants aujourd'hui
mais qui seront suffisants demain.
L'essentiel est d'aller toujours dans la même direction. Tout le
monde ne peut pas avancer à la même vitesse.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Patricia.
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06jul14 156C66
J'ai lu votre réponse 156C62. Comme vous le savez, je fais au
Pèlerinage d'Arès partie du service d'accueil à la prière. Je
souhaitais faire le ménage le lendemain matin. À la demande de mon
frère, j'ai accepté de le faire le soir même. L'un comme l'autre
aurions attendu, quelle que soit l'heure de votre départ, pour le
faire et savons très bien que si le prophète reçoit des
sœurs et frères exceptionnellement, c'est d'une grande importance
et que l'on ne dois pas déranger le prophète.
Je témoigne aussi que notre sœur Chantal aussi prête à attendre
quelle que soit l'heure, nous a témoigné hier soir un cas
exceptionnel, qu'un jour vous étiez resté en réunion jusqu'à
minuit avec un frère qui par la suite est devenu un Pèlerin d'Arès
et que Sœur Christiane et Sœur Chantal vous avaient attendu.
Et non, vous n'êtes pas nul ! Aucun d'entre nous n'a fait ce que
vous avez fait en quarante ans et que vous continuez à faire. Vous
avez aidé beaucoup de sœurs et frères en difficulté, vous avez
ramenez au Père beaucoup d'âmes. Sans cesse vous nous
enseignez, vous êtes patient, vous êtes notre modèle de pénitence,
vous êtes un frère exceptionnel par votre pénitence,
aucun d'entre nous vous arrive aux chevilles.
Parfois, vous m'avez dit des choses que je ne comprenais pas tout
de suite, alors comme les enfants, je vous ai fait confiance et je
vous fais toujours confiance et je témoigne qu'à chaque fois, vous
aviez raison, car, je compris plus tard.
Si, j'avais un entretien avec vous, c'est oreilles, cœur, âme que
j'ouvrirai, car c'est un honneur d'être reçu par Mikal qui
lorsqu'il le fait à de très bonnes raisons.
Voici une image qui a été modifiée à ma demande par notre frère
Jeff.
Avant La Révélation d'Arès nous étions dans une profonde
ténèbres et par votre prophétisme, exemple de pénitence,
d'enseignement, [vous assurez] l'accomplissement
de La Révélation d'Arès,
La Parole Pure par la prière, la moisson des âmes,
notre pénitence, nous sortons de plus en plus des ténèbres
terrestres pour nous sacraliser, nous élever vers les Hauteurs
Saintes, entrer dans la Lumière.
Béni(s) Dieu Qui sort l'homme des ténèbres, Qui lui parle à
l'étape de son pèlerinage, sur les sentiers vers les Hauteurs
Saintes ! Cela ferai une belle affiche vitrine.
Didier.Br d'Île de France
|
Réponse :
J'aime beaucoup cette image. Merci à vous Didier et à Jeff pour ce
travail.
Merci pour votre commentaire.
Soignez-vous bien. Je sais que vous avez été envoyé au CHU de
Bordeaux par le petit hôpital d'Arès. J'espère de tout cœur que
vous allez nous revenir plein de santé.
|
06jul14 156C67
Depuis 1985, année de ma découverte de La Révélation d’Arès, du
pèlerinage du Bien à Arès, vous n’avez cessé d’être pour moi une
grande lumière.
Vous m’avez appris à prier, à me libérer du carcan religieux, du
dolorisme, des pensées vaines, à gagner en réalisme et en
réflexion.
Par vos écrits (j’ai lu, relu et lis et relis aussi bien "Le
Pèlerins d’Arès" trimestriel — aujourd’hui seulement quelques
articles — qu’annuels).
Par vos courriers, vos conseils, vous ne cessez de me guider pour
être une meilleure pénitente et une apôtre efficace.
Votre enseignement est accessible à tous ceux et celles
prêts à jeter leur vieille vie pour la vraie Vie
spirituelle, prêts à n’être plus rien pour eux-mêmes (Rév
d'Arès 40/6).
Votre parole m’est plus que compréhensible, elle vit en moi et me
fortifie dans mon ascension (Rév d'Arès 36/14).
Je vais faire mon 29ème pèlerinage à Arès, j'y serai pour une
longue période, pour prendre le Feu de la perfectibilité
et du don de soi et ce sera encore une grande joie pour mon cœur
et mon âme de vous revoir et de vous entendre.
Annie L. d'Île de France
|
Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce compliments. Je ne suis pas un
artiste qui mesure son succès à la vigueur et à la durée des
applaudissements ou à la recette de ses films ou de son théâtre.
Je ne prête pas attention au succès ; je ne perds pas mon temps à
l'évaluer. Je poursuis ma mission avec ma foi, mon cœur, ma
volonté de servir la Parole du Père. Mais quand des frères ou des
sœurs me disent à l'occasion que je les ai aidés à faire l'ascension
des Hauteurs Saintes, je suis heureux. Heureux non pour
moi, mais pour le Père, pour l'humanité qui ne sait pas encore que
nous sommes pénitents pour eux.
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06jul14 156C68
Votre réponse au commentaire d'Amélie D du Périgord (02juil14
156c62) nous donne beaucoup à réfléchir.
Vous êtes le très grand prophète envoyé par le Père pour
sauver l'humanité en perdition et pourtant votre humilité nous
confond.
Le Tout Autre dans son message de 1974 et de 1977 vous donne toute
sa confiance, mais nous les marmots (Rév d'Arès xxx/13-15) avons
bien du mal à vous suivre, coincés dans nos peurs et les habitudes
du monde, quoiqu'en recherche de l'équité (Rév d'Arès
28/10-11) et de l'intelligence (32/5).
Nous avons bien besoin du Feu (Rév d'Arès xLviii/9) du
Pélérinage pour poursuivre cette difficile, mais en même temps
heureuse et exaltante ascension de pénitent (Rév
d'Arès 12/9) et moissonneur.
Merci du fond du cœur, bien aimé prophète du Père
trop aimant (Rév d'Arès 12/7), pour tout l'amour,
l'enseignement et
tout le vrai (Rév d'Arès ii/8-9) que vous nous
donnez sans vous lasser, n'étant plus rien pour vous même.
Extraits de la Première Théophanie
Première Théophanie (extrai
ch. 1
2 Comme le Bon donne la Parole, tu la donnes
4 Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est.
12 Parole de Mikal Ma Parole .
14 (À son tour) Mikal lave ses frères ; il donne l’Eau.
ch. 2
5 …. Mikal (est) Mon Vent .
17 Ta voix est le fer.
18 Ta parole (est) Mon jardin.
ch. 8
4(Et) Mikal (est)la figue (qui se fend ) sous le soleil
le suc coule (de lui), le frère de l’oreille (le) boit.
Elle est bénie.
ch. 9
1 Mikal,ton poumon est chaud. Souffle !
ch.10
(Mais toi,) tu viens sur deux pieds.
Mon Chant (est) à ta barbe.
ch. 11
13 Mikal est Mon Fils.
Il germe les fils de l’Eau
ch. 12
4(Quand) Mikal parle, la poussière (devient) le
miel. Le miel fait le fort. Parle !
Marie-Reine J. du Limousin
|
Réponse :
Oui, ma bonne sœur Marie-Reine, Dieu me "donne toute sa
confiance".
Mais une énorme quantité d'hommes ne me la donnent pas.
C'est bien là tout le problème entre les créatures humaines et
leur Créateur.
Croire est un fardeau pour une très grande majorité d'humains.
Dieu le sait et ne demande pas plus qu'un petit reste de
pénitents pour sauver le monde. Mais de
combien de pénitents faudra-t-il pour faire le petit
reste ? Dieu ne le précise pas, parce que là encore
tout dépend de l'intensité et de la dynamique de leur foi.
Relativement peu de pénitents avec une foi d'une
intensité active extraordinaire suffiront, mais si leur foi active
reste de force moyenne, il en faudra bien davantage.
Croire est un fardeau, parce que croire pour la masse des hommes
équivaut à une gesticulation dans le vide. Quand l'homme mord dans
un sandwich il se dit: Voilà du pain bien croustillant, du jambon
et du beurre bien goûteux, que sentent mon palais et ma langue au
passage, que je mastique "Crouic, crouic !" avec joie, mais croire
en un Dieu invisible et dans un avenir totalement incertain
?
Dire "Non !" ou "Ça n'existe pas" est la revanche maline de
l'incertitude.
Voilà pourquoi dans l'énorme club des non-croyants les adhérents
innombrables se reconnaissent sans se nommer. Ils n'ont même pas
besoin de se reconnaître, d'ailleurs. Ils ne font qu'une seule
grisaille. Tandis que les croyants s'appellent par leurs noms ou
prénoms, se savent tous différents. L'assemblée de foi
n'est ni anonyme, ni confortable, ni invisible. Qu'il est au
contraire douillet, sécuritaire, anonyme, malin de se savoir une
molécule dans la masse des "J'suis comme tout l'monde" Bref, être
incroyant (à la rigueur un paroissien anonyme) est une passion
très jouissive qui donne l'invisibilité. Pourquoi des invisibles
croiraient-ils en un Dieu invisible ? Pas besoin. Ils ont
leur non-existence, tandis que les croyants, les vrais, les durs,
les actifs, ont une existence d'une visibilité hurlante...
Voilà pourquoi la mécréance, la non-croyance, est devenue une
passion partagée par tant de monde !
Voilà pourquoi les faire passer de leur passion à la nôtre est un
tel problème.
Merci d'être une grande croyante, vous Marie-Reine.
|
07jul14 156C69
Frère Michel, bien aimé en l’Amour du Père. S’il vous semble que
mon commentaire est maladroit ou inutile, ne le publiez pas s'il
vous plaît. C’est sans soucis pour moi. Merci !
Je ne comprends pas, lisant le commentaire 02jul14 156C62, comment
on peut se permettre cela. Ce n’est pas l’impatience qui me choque
; ce sont les débordements. Oublierions-nous qui vous êtes ?
Une routine s’installerait-elle, créant la désinvolture ?
Vous écriviez : "Nous sommes au bord de cet enrégimentement que je
croyais avoir vaincu : "Avant l'heure c'est pas l'heure, après
l'heure c'est plus l'heure," dit l'adjudant-chef ou le prieur du
monastère qui connaissent le règlement. Que peut vous promettre un
homme aussi nul ? Je ne m'en formalise pas, parce qu'il n'est
jamais mauvais d'être placé face à sa consternante réalité."
Ce qui est consternant frère Michel, c’est ma réalité devant vous,
donnant cent fois moins de mon énergie, de mon temps à La
Révélation d’Arès que vous n'en donnez, alors que j’ai tout
le temps de le faire !
Après quarante années d’un enseignement jamais donné à
une tel niveau dans l'histoire du prophétisme, notre prophète
Mikal y consacrant toute sa vie, tout son amour pour
chacun, même pour le détracteur, comment en arrivons-nous
là ?
J’espère simplement qu’ayant compris votre peine, bien que vous ne
vous en formalisiez pas, chacun de nous se dise: Que
deviendra-t-il dans dix ans, cent ans, du bel esprit arèsien
qu'auront formé les sœurs et les frères ? Une religion ! Car
d’une simple graine d'ivraie un beau Champ de Moisson
pourrait doucement s’étouffer, et le Jour reculera encore !
Je ne viens pas, une fois de plus au Pèlerinage de Feu, lisant les
commentaires et vos réponse, je me sens "exilé", contraint à
rester à la maison, à accomplir mon le Pèlerinage du
cœur loin du Saint Lieu !
Je sais l’importance d’y aller, je souhaite qu’en 2015, si tout va
bien, je pourrai faire le voyage ! Je pense à tout ceux qui comme
moi, ne peuvent venir pour X raisons et lire votre réponse au
commentaire 04jul14 156/63 fait beaucoup pour adoucir ce manque.
Que cette nouvelle année de Moisson nous soit belle et
vous emplisse de joie !.
Michel J. de la Bresse
|
Réponse :
Lequel d'entre nous, connaissant votre handicap, pourrait une
seule seconde vous reprocher de ne pas faire le Pèlerinage en
2014 ? Bien au contraire, nous vous admirons d'avoir fait le
Pèlerinage les années précédentes autant de fois que vous avez pu
et d'envisager de la faire en 2015 !
Pour moi, mon frère Michel, vous êtes de cette beauté
servante du Bien (Rév d'Arès 12/3). Au musée archéologique
de Madrid il y a un Appolon antique en bronze, la moitié du visage
effacée par le temps, comme il y a au Louvre de Paris une Vénus de
Milo en marbre sans bras. Ces deux êtres mutilés — qui ont quelque
chose de l'être immortel — nous disent: La beauté est
dedans ! Ces deux êtres sont magnifiques. À mes yeux, vous l'êtes
aussi. Nous avons d'autres Pèlerins d'Arès comme vous magnifiques:
Marie-Élise, Marielle, Nathalie.
Il faut avoir parcouru par la pénitence et la moisson
la grande distance qui nous sépare du Bien pour
comprendre ce que je veux dire ici. La beauté de la mode et de
l'art ou celle des athlètes qui ont des bras et des jambes
musclés, est sans cesse bousculée et redéfinie par la vraie beauté,
celle de la foi qu'a réveillée en nous La Révélation d'Arès.
Vous faites cette année le Pèlerinage du Cœur, je serai pour ma
part sur le Saint Lieu mais je le ferai avec vous de loin.
Nous sommes indéfectiblement unis. le Feu va jusqu'à
vous, mon frère Michel.
|
07jul14 156C70
Je peux témoigner que l'on peut ressentir une énergie plus forte
se développer en soi au cours du Pèlerinage d'Arès. Cela ne
m'était pas arrivé lors de mon premier pèlerinage à Arès, mais
[cela m'est arrivé] très clairement lors du dernier pèlerinage.
C'est un signe de la venue de Dieu en ce lieu, même si c'est un
signe invisible.
Je souhaite rapporter un incident au pèlerinage lorsque la sœur
d'accueil a refusé l'an dernier l'entrée du pèlerinage à mon
épouse, je crois que c'était le 26 juin 2013. Je ne sais pas si
elle a bien fait ou non, mais il est peut-être utile d'en parler
pour le futur de l'accueil.
La sœur d'accueil me connaissait un peu et nous avions eu une
courte et amicale conversation la veille. À la sortie de la maison
de prière je vais voir la sœur d'accueil, qui était accompagnée
dans la salle d'accueil d'une autre sœur et d'un frère et je lui
demande si mon épouse pourrait rentrer sur le lieu des
théophanies. Elle me répond qu'il faut d'abord qu'elle passe par
l'accueil. Je lui dis que mon épouse souhaiterait aller sur le
lieu des théophanies sans passer par l'accueil afin d'y méditer.
La sœur d'accueil me dit que l'accueil a été institué par le
prophète, que l'accueil est individuel et non en couple, et que je
ne devrais pas inciter mon épouse à venir au pèlerinage si elle
n'en pas envie. Je m'incline sans discussion car je suis dans une
maison de prière et je ne veux pas troubler la paix. J'en informe
mon épouse et elle me dit qu'elle trouve que cela est contraire à
l'esprit non-religieux de liberté dont je lui parle, car même dans
les églises et les mosquées on peut rentrer sans passer par un
accueil.
J'essaie de lui expliquer que l'accueil est là pour protéger la
paix du lieu des gêneurs mais elle me répond que la sœur d'accueil
me connaît et n'a pas de raison de supposer que mon épouse allait
troubler le lieu. Mon épouse ne souhaitait pas passer par
l'accueil car elle n'aime pas le fait d'être interrogée pour
obtenir une autorisation; mais peut-être aurait-elle dû s'imposer
de passer par l'accueil pour rassurer sur son comportement sur le
Saint Lieu ?
Bref, au-delà de cet incident particulier, j'aimerais savoir si
pour le futur vous souhaiteriez que la personne chargée de
l'accueil agisse de la même manière ou différemment ?
Fraternellement.
Anonyme
(Je souhaite que ce présent témoignage soit anonyme par égard pour
mon épouse, même si je donne mon nom au frère Michel pour qu'il
puisse, si cela est utile, le transmettre à la sœur d'accueil que
je salue fraternellement).
|
Réponse :
Merci de décrire très clairement les circonstances et les raisons
pour lesquelles la sœur de premier accueil, Ghyslaine je suppose,
a refusé à votre épouse l'entrée de la Maison de la Sainte Parole.
Cette sœur d'accueil a eu raison de refuser à votre
épouse l'entrée su Saint Lieu. Rien de discriminatoire vis-à-vis
de votre épouse, mais cohérent avec le sens que je donne au
Pèlerinage d'Arès.
Je vois que les raisons que j'ai données du refus, qui est
cependant rare, sont insuffisantes dans mes réponses précédentes.
Je vais essayer d'expliquer les choses autrement, parce qu'on est
au Pèlerinage d'Arès dans une zone de transcendance et que ce
n'est pas clair pour tout le monde ; nous le savons.
Moi-même, quand je suis à Arès accompagné d'un ami ou d'un membre
de ma famille, je n'entre pas avec lui.
Si l'ami ou le parent n'est pas prêt à me comprendre, je lui dis
qu'il vaut mieux pour lui de différer sa visite en lisant La
Révélation d'Arès et les textes de moi qui en expliquent le
sens.
S'il est prêt à me comprendre, je lui dis ceci :
"Passe par l'accueil, parce que dès lors que tu
entres sur le Saint Lieu où ton Créateur s'est manifesté et a
parlé, tu n'es plus l'ami ou le parent de personne.
"Tu es l'enfant unique, la créature, l'ami unique du Créateur ou
Père.
"C'est seulement ton rapport au Père qui compte, que tu croies
en Lui ou que tu Le cherches sans L'avoir encore trouvé, car
même sous le beau ciel bleu d'été nous marchons dans une nuit
spirituelle.
"C'est seulement par un cordon particulier, le fil jaune
(xxxix/3), que passe le Feu qu'on vient prendre
ici (xLi/3-7) dit La Révélation d'Arès. Le
fil jaune du nerf de l'homme au Nerf de Dieu
est le lien entre le Créateur et le prophétisme actif ou
potentiel du pèlerin.
"Il faut donc être pèlerin, toujours pèlerin,
pèlerin dans la grande détresse (12/9) de la
recherche du Tout Autre, prophète en puissance, qu'on
soit croyant ou non.
"Les curieux, les chercheurs d'information, les journalistes
(ceux-ci essaient parfois d'accompagner un pèlerin pour ensuite
photographier en douce, préparer un papier, etc.), les simples
badauds même inoffensifs, etc., n'ont pas leur place en ce lieu
et ne perdent rien à ne pas y entrer — il n'y a rien de
particulier à y voir — car on peut prier et méditer n'importe où
hors de ce lieu, puisque le Créateur est partout dans sa
Création.
"Ce lieu-ci à Arès, il faut le comprendre, a une fonction
particulière.
"Ton nom; ton identité, ta religion, ton origine ne te seront
pas demandés, ils ne nous intéressent pas. Ils intéressent
peut-être le Père, mais ce n'est pas notre affaire. Notre
affaire, c'est de veiller (xxxv/13) à ce que
la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4) perdent
ici tout rapport avec la logique intellectuelle du monde. Nous veillons
à ce qu'ils ne soient pas reçus comme des mots, mais soient
ressentis au-delà, perçus comme l'échafaudage
(17/4, 18/1) du Vrai (xxxiv/1-4), parce que ce
qu'ils représentent a été perdu par Adam avec l'Éden. C'est ce
monde perdu que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de retrouver
par la pénitence et même chez l'incroyant nous nous
efforçons de détecter la pénitence, qui existe et
fonctionne au-dela des concepts religieux, philosophiques,
sociaux.
"Nous savons que cela est obscur pour le visiteur qui n'est que
visiteur. Nous savons que cela peut être considéré comme
arbitraire, mais nous considérons comme plus arbitraire encore
de vouloir entrer seulement pour voir, pour se rendre compte,
pour s'informer. La Maison de la Sainte Parole n'est pas
un lieu pour ça. C'est un lieu de dépassement, un dépassement
qui peut être ressenti par un incroyant autant que par un
croyant. Le premier indice du dépassement est l'humilité."
Votre épouse, mon frère, "ne souhaitait pas passer
par l'accueil car elle n'aime pas le fait d'être interrogée pour
obtenir une autorisation; mais peut-être aurait-elle dû s'imposer
de passer par l'accueil pour rassurer sur son comportement sur le
Saint Lieu ?" Je ne comprends pas très bien votre question
car chez nous votre épouse n'était pas confrontée à une autorité,
un pouvoir, mais seulement à l'entrée d'un pont spirituel qui
garde au Saint Lieu, au delà du pont, son sens profond de
transcendance, de rencontre avec le Tout Autre par delà toute
logique.
De toute façon, le fait de ne pas entrer sur le Saint Lieu du
Pèlerinage ne conditionne nullement le salut de votre
épouse qui est peut-être, et nous le souhaitons, bien meilleure
que nous, plus justifiée que nous qui ne sommes que des pécheurs.
Après tout, si elle ne se sent pas assez pécheresse
pour accepter le second accueil, c'est peut-être qu'elle n'a pas
besoin d'entrer au Pèlerinage d'Arès qui n'est ouvert qu'aux
humbles pécheurs. On est à Arès ailleurs que dans les
logiques qui font l'actuelle société humaine ; on entre dans la
Raison toute autre de la Parole, même si on ne La voit encore que
de manière très floue.
|
07jul14 156C71
Je veux me faire l'écho d'une Vie, d'une Vie
magnifique, Belle, celle d'une découverte toujours plus
vraie, toujours plus honorable et Belle, celle d'un
nouveau-né qui ouvre son regard tendu vers la Lumière, chaque fois
plus vraie et compréhensible,
car "La Révélation d'Arès est un Appel à la Vie
: création ou recréation de l'âme, par le Bien
accompli ".
En prononçant la Parole pour accomplir (Rév d'Arès 35/6),
"une renaissance éclatante du christianisme originel" se découvre
à soi.
C'est pour amorcer ou parfaire en soi cette renaissance, le Retour
à Dieu en soi (Rév d'Arès i/1) que nous venons prendre
le Feu à Arès, la Force, l'Eau: Source de Vie
(20/4-5, 18/5, 24/3-5).
Ce Message est une invitation à l'Amour . Sans Amour l'homme meurt
, il tombe malade et dépérit ....
Ce Message d'Amour nous invite à trouver la paix en la recherchant
tout au fond de soi afin de pardonner toutes les offenses;
il nous invite à devenir totalement libre (Rév d'Arès 10/10)
c'est-à-dire libre de toute peur, de tout préjugé, de
tout ce qui peut dresser une ombre entre soi-même et son prochain
(entrée 139).
Il nous invite en somme, à retrouver en soi l'Intelligence
qui recrée l'Image et Ressemblance de notre Créateur.
C'est par la pénitence que l'homme parvient peu à peu à
retrouver la Force en lui pour aider son frère, sa sœur
à en faire autant, comme une Aumône de Dieu (Rév
d'Arès 20/2).
C'est pourquoi nul n'a besoin des règles, ni dogmes qui
divisent lesquelles règles et dogmes ne peuvent qu'être
continuellement modifiées, car jamais suffisamment claires et
justes, jamais unifiantes de toute façon.
Seul le langage de l'âme — le Bien vivant nous réunit
entre prochains.
Mais qui est mon prochain ? Le prochain
est celui que l'on aime naturellement et aussi celui que l'on
n'aime que par devoir évangélique; ce qui fait que mon ennemi
c'est mon prochain, parce que celui-là m'oblige à sortir
de mes habitudes, afin de voir et comprendre au-delà des idées
routinières qui s'imposent à moi au quotidien.
Mon ennemi, c'est ce frère inattendu dans le désert, qui m'observe
un instant et qui me donne à boire; ce Bédouin du désert de
Libye"Quant à toi qui nous sauve...tu es l'Homme et tu m'apparais
avec le visage de tous les hommes à la fois. Tu nous as jamais
dévisagé et déjà tu nous as reconnus. Tu es le frère bien aimé, et
à mon tour je te reconnaitrais dans tous les hommes.. .(Antoine de
Saint-Exupéry : "Terre des hommes").
En donnant Vie à l'Image et Ressemblance du
Créateur — Al = Lumière — au Fond de soi par le Bien,
nous nous unissons sans règle ni dogme; c'est pourquoi, Dieu dans
Sa grande Sagesse a donné une épouse à l'homme pour avancer dans
la mesure, sur les chemins difficiles de la Vie.
Dieu voit le chaos, Il lui parle, Il l'aime et la Lumière vient.
(cité de mémoire de"La Pommeraie" Le Pèlerin d'Arès 1989)
Merci, juste prophète, vous êtes notre guide et vous nous
guidez pas à pas dans les Pas de notre Créateur, votre
enseignement ne m'a jamais lassée, et l'idée que vous seriez nul
m'est impossible à accepter.
Nous avançons dans un désert spirituel où les humains se battent
depuis des milliers d'années. Je souhaite que de plus en plus
d'hommes courageux déposent leurs armes et nous suivent à la
Moisson.
Avec vous et tous nos sœurs et frères pénitents de tous
bords de tous horizons, nous avançons pour la Vie.
Danièle G. du Nord
|
Réponse :
L'amour nous élève au-dessus de nous-mêmes pour se porter
même sur l'ennemi qui est, comme vous l'avez bien perçu, notre prochain
: Vous avez entendu dire: "Tu aimeras ton prochain et tu haïras
ton ennemi," en bien ! moi je vous dis : "Aimez vos ennemis et
priez pour vos persécuteurs (Matthieu 5/43-44).
Nous sommes, en effet, d'autant plus portés à aimer ceux qui nous
combattent ou tout simplement ne nous aiment pas que nous les
voyons clairement comme ils ne se voient pas eux-mêmes, comme des
personnes arrachées à leur arrière-plan très lointain, qui est
divin, puisqu'ils sont eux aussi, et sans le savoir, enfants
du Père. Par là l'amour nous cultive puisqu'il nous rend
curieux de ceux dont les autres hommes ne sont pas curieux : ceux
qui leur sont indifférents.
L'amour nous ouvre donc à l'univers qu'on perçoit si bien à
travers les autres.
Sans amour nous sommes nos propres prisonniers, prisonniers de
notre ego bien personnel. L'amour évangélique, c'est vivre pour
les autres, tandis que l'amour romantique c'est vivre pour un seul
ou une seule autre. Les deux sont compatibles, pourvu qu'elles,
ces amours (féminin au pluriel), ne se séparent pas.
Vous avez, cette année, fait de grands progrès dans la pénitence
qui est notre continuelle école de l'amour.
|
08jul14 156C72
Danièle du Nord dit : "Je veux me faire l'écho d'une Vie,
d'une Vie magnifique" (156C71) et elle continue sur le
ton éploré de la sentimentale qui parle d'amour avec des grands
mots et, je devine, des larmes dans la voix... ou plutôt dans le
clavier.
Ce blog dit de temps en temps des choses intéressantes et je le
lis aussi de temps en temps à cause de ça, mais il y a vraiment
des moments ou tout déraille. Le sentimentalisme déraille
toujours.
Si on s'intéresse par moments à La Révélation d'Arès, on
la fuit à d'autres, ou plutôt on fuit ses disciples qui n'arrêtent
pas de parler d'amour, de pardon, de paix, dans votre sillage,
comme des dauphins suivent le bateau.
Vous n'en avez pas marre, vous aussi, de ces "sentimentalités de
cheveux, de fleurs et de médaillons" dont parlait Gustave
Flaubert ? Votre foi que vous appelez "arésienne" me rappelle
la tablette de cheminée de ma grand-mère avec un dessus en
dentelle et des photos défraîchies dans des vieux cadres en fer
blanc doré et la couronne de mariée sous un globe.
Quand on parle des Pèlerins d'Arès on parle de gens qui rêve d'un
monde changé où tout le monde il est beau, tout le monde il est
gentil.
Au contraire ! Le monde est "dur", vous le dites vous-même. C'est
un monde de guerre: les blanc contre les noirs, les arabes contre
les juifs, les latinos contre les yankees, al-qaeda contre le
reste du monde. Vous vous trompez complètement sur
l'interprétation de La Révélation d'Arès, qui est un
livre "dur", très "dur" même, que je comprends comme préconisant
le salut par la haine et la cruauté contre ceux qui ne nous aiment
pas.
Les Nazis avaient quelque part raison. Nous sommes dans un monde
de malades, ou d'ultra-malades et déficients, des races en fin de
vie (comme les juifs) ou des races qui s'affutent les dents mais
qui ne valent pas mieux comme les arabes: Voyez le conflit entre
Israël et la Palestine, c'est le conflit de deux malades qui
s'étripent en se sautant dessus d'un lit à l'autre dans leur
hôpital du Moyen Orient.
Ce que les Israëliens comme les Palestiniens ne voient pas, c'est
qu'ils sont des peuples usés, bouffés par leur lèpre jusqu'aux os,
qui se haïssent parce qu'ils se ressemblent et que ça les
horripile. Je veux bien devenir Pèlerin d'Arès si nous nous
dressons contre le reste de l'humanité qui n'est pas pécheresse,
mais qui est tout simplement malade, usée, finie, tombée dans
l'imbécilité et l'avachissement et c'est pour ça qu'ils font de la
musculation, des abdominaux, en espérant redevenir des hommes,
mais c'est fini, terminé. Les Pèlerins d'Arès, c'est la race des
forts qui survivra comme les mammifères ont survécu aux dinosaures
pourris jusqu'à la moëlle d'avoir trop longtemps vécu.
La haine n'est pas un mal, contrairement à ce que vous croyez,
c'est un remède pour accélérer la disparition des faibles et des
médiocres. Voilà à mes yeux le sens de La Révélation d'Arès.
D'ailleurs le mot "aimer" est quasi inexistant dans ce livre.
Billy-Jones qui vous connaît bien.
|
Réponse :
Billy-Jones, que je ne connais ou ne reconnais pas, me "connaît
bien", dit-il, mais pourquoi suit-il mon blog, s'il ne suit pas
mon enseignement ? Parce que, explique-t-il, mon
"blog dit de temps en temps des choses intéressantes." Merci. Mais
le reste du temps ce blog ne tombe pas dans le "sentimentalisme",
parce que parler de pénitence, d'amour, de pardon,
ce n'est pas du "sentimentalisme", c'est la porte du Salut.
Vous dites : "Les Nazis avaient quelque part raison.
Nous sommes dans un monde de malades, ou d'ultra-malades et
déficients, des races en fin de vie (comme les juifs), etc." C'est
affreux et c'est faux, mais je ne vais pas polémiquer sur des
arguments de ce genre.
Que répondre à votre commentaire, qui n'est pas le premier que je
reçois affirmant que La Révélation d'Arès appellerait à
la haine comme l'Éternel avait appelé au Déluge plutôt
qu'à l'amour ?
Je réponds que vous êtes dans l'erreur par ignorance. Une
ignorance voulue ?
Vous confondez la sévérité de Dieu à Arès avec un encouragement à
la guerre plutôt qu'à la paix. Vous semblez prétendre que Dieu
fait seulement une distinction entre antagonistes: les aimés de
Dieu et les bannis, les premiers devant vaincre les derniers
considérés malades, lépreux. Je sais depuis plus de trente ans que
d'aucuns répandent une interprétation négative et même belliqueuse
de la Parole d'Arès, mais c'est une tragique tromperie ou tout
simplement une désinformation calculée.
Que puis-je répondre à cela, sinon que c'est l'interprétation de
certains qui croient dans La Révélation d'Arès comme un
Appel au combat qui élimine les pécheurs en les tuant ou
les réduisant à l'esclavage de leurs faiblesses plutôt qu'un Appel
au combat spirituel (autrement plus dur d'ailleurs) de la pénitence
contre le péché ?
Je vous l'affirme : Vous n'avez pas lu La Révélation
d'Arès. Vous en avez juste retenu quelques passages qui,
isolés du reste, confortent vos idées violentes et revenchardes.
Le Moyen Orient, c'est vrai, présente dans nos médias une image
proche de celle que décrit votre commentaire, mais c'est là encore
une tragique tromperie, parce qu'il existe au Moyen Orient de
belles forces vives, actuellement étouffées, mais qui de part et
d'autre expriment sans arrêt leur espérance que les antagonistes
deviendront les protagonistes d'une solution pacifique heureuise,
un jour.
Il se trouve que, ce matin même, j'ai pris connaissance, grâce à
l'un de nos frères du Moyen Orient, d'un magnifique texte signé
Nadia Ellis, une Israëlienne, paru dans "The Times of Israël".
Voici ce texte. Nous Pèlerins d'Arès ne pouvons que l'approuver :
J’en ai marre de lire qu’il faut raser Gaza au
sol. J’en ai marre de lire que ce sont tous des animaux.
Marre de lire, post après post, que « voilà les gens à qui
on à faire, et le monde nous demande de faire la paix? »;
marre de voir encore et encore la citation de Golda Meir qui dit
que la paix arrivera quand les Arabes aimeront leurs enfants
plus qu’ils ne détestent les nôtres. Parce que clairement, ceux
d’entre nous qui n’arrêtent pas d’écrire qu’ « un bon Arabe
est un Arabe mort » dégoulinent d’amour envers leurs
enfants.
J’en ai marre de lire toute la panoplie de commentaires
simplistes et victimaires, à commencer par l’omniprésente
déclaration que nos trois adolescents ont été tués seulement
parce que juifs. Non bordel, non.
Ils ont été tués parce qu’ils se sont retrouvés, victimes
innocentes, piégés dans un conflit long et complexe où les deux
parties impliquées ne voient que l’ennemi à éliminer derrière un
miroir qui ne leur montre que leur propre (et unique) humanité :
un conflit où nous, tout comme eux, nous pensons être les seuls
êtres humains dignes de ce nom, alors que les autres ce sont les
« animaux ».
Oui, il y en a qui détestent les Juifs chez eux et ils sont
peut-être même la majorité; mais ce n’est pas seulement pour
cette raison que ces trois garçons ont été assassinés. Et soit
dit en passant, ce n’est pas un droit que de faire du stop, à 16
ans, dans des territoires où la haine et le conflit transpirent
à tout coin de rue; j’en ai marre de lire aussi que c’est chez
nous, et que nous avons donc bien le droit d’y faire ce que nous
voulons.
J’en ai marre de voir que nous sommes devenus des partisans d’un
match de foot de bas étage. Que tout ce qui compte est de battre
(dans tous les sens du terme) l’adversaire, car nous appartenons
à l’équipe des bons, eux celle des mauvais. Des méchants. Des
barbares. Des extrémistes. Eux, ce sont ceux qui distribuent des
bonbons et veulent danser sur nos tombes. Eux. Tous. Un peuple
(quand on veut bien leur accorder le statut de peuple, car nous
n’arrêtons pas de dire qu’ils se sont inventés rien que pour
nous emmerder), tout entier, de bétail ayant pris une apparence
humaine.
Mais les humains, je n’arrête pas de le lire, les humains c’est
nous. Nous! Nous qui demandons à ce que l’armée en détruise
encore et encore des maisons palestiniennes, et qui regardons à
la télé le feu démembrer leurs appartements comme autrefois on
regardait les flammes engloutir les sorcières.
Nous prétendons être les seuls porteurs d’humanité alors même
que l’on déclare, fiers de notre Judéité qui selon nos sages se
résume dans l’amour du prochain, que nous sommes tellement
meilleurs qu’eux. Car le racisme, quand il vient de nous, est
tout à fait humain.
Que ce soit clair, j’aime Israël et le fait même que je doive le
spécifier est symptomatique du mal qui nous ronge: si l’on
critique, c’est que nous ne sommes rien de plus que des
« self-hating Jews », des juifs honteux. J’en ai marre
de ça aussi. De la peur de m’exprimer sur cette toile imbibée de
préjugés, où supporter Israël signifie se taire sur ses défauts,
ses problèmes, ses injustices, ses crimes.
On traite Israël comme on commente la Torah : si quelque chose
dans nos Textes n’a pas de sens ou n’est pas juste, il faut
partir du présupposé que c’est un fait exprès pour nous révéler
quelque message. Car la Torah est juste par définition. De la
même manière, même lorsque l’on est confronté à des
comportements ou des choix qui sont clairement injustes ou
illégaux de la part d’Israël, il faut leur trouver une
justification car par nature, Israël a toujours raison et n’agit
que pour le bien. Mais Israël c’est nous, et clairement, nous
n’avons pas toujours raison.
J’ai pendant longtemps fait partie de ce type de supporteurs
d’Israël. Je ne voulais pas m’avouer que parfois Israël aussi se
trompe, et que les Juifs aussi savent être racistes, violents et
injustes. En fait, je ne voulais pas voir ce que la plupart des
Juifs s’attribuent, tout en le niant aux autres: notre humanité.
Mais l’humanité, c’est ce qui nous rend faillibles, pas ce qui
nous rend parfaits.
Nous naissons tous avec la même prédisposition au bien et au
mal; ainsi, les Juifs et les Arabes naissent avec les mêmes
instincts, les mêmes besoins et plus tard, les mêmes envies. Les
conditions dans lesquelles on évolue sont celles qui
déterminent, en grande partie, l’adulte que l’on devient. Et
même si chacun a la responsabilité de ses actions, il faut aussi
essayer de comprendre le contexte qui nous amène à devenir ce
que nous sommes. Cela vaut pour les Palestiniens, les Juifs, et
tous les autres.
Nous ne faisons que demander que l’on comprenne notre
souffrance, mais nous n’arrivons même pas à voir (encore moins
comprendre) celle des autres. Elle existe, et elle n’a pas moins
de valeur que la nôtre.
C’est un conflit sale et complexe, ce n’est pas un match de
foot. Il est temps de descendre des tribunes et de regarder de
plus près « le camp adverse ». Et puis, de nous
regarder dans la glace et de nous rendre compte que nous avons
bien plus en commun avec eux qu’on ne voulait bien le croire
pendant que l’on hurlait, avec tapage, des chants de stade.
Voilà c’est fait. C’est dit, et maintenant je suis prête à me
faire traiter de sale gauchiste, de pacifiste utopique,
d’ignorante qui n’a rien compris au conflit, et plus si
affinité. C’est parce que j’ai eu peur de ce genre de
commentaires que je n’ai pas osé m’exprimer sur Facebook jusque
maintenant. Mais ça y est, cette première entrée de mon blog
représente ma sortie du placard : je suis une juive israélienne,
et je ne demande pas vengeance.
|
09jul14 156C73
Votre réponse à Billy-Jones est très habile.
Vous avez répondu en faisant un copier-coller d'un article de
Nadia Ellis, une chercheuse scientifique israëlienne à Tel Aviv,
qui n'est pas Pèlerin d'Arès — du moins je ne le crois pas —, que
vous approuvez en montrant de cette façon que l'idéal des Pèlerins
d'Arès rejoint les plus nobles, les élevées idées du monde et que,
donc, Dieu prétendu réapparu à Arès en France a bien semé le
monde comme dit sa prétendue Révélation d'Arès (5/1).
Vous êtes décidément trop intelligent pour avoir été incapable
d'inventer cette Révélation.
Pour moi vous l'avez inventée.
Savez-vous que ce livre [La Révélation d'Arès] est bien connu en
Israël ? Je suis né et éduqué en France mais, juif, j'ai
émigré en Israël où j'ai eu la surprise de trouver une liasse
sortie d'imprimante de bureau puis reliée, qui portait La
Révélation d'Arès, éd 1987, en entier et qui avait été lue
et relue, parce que les pages était cornées et noircies ?
Toute la branche israëlienne de ma famille est attachée à ce texte
que j'ai lu ainsi pour la première fois (je n'avais jamais vu le
livre en France). Mon cousin Naftali — même prénom que l'un des
trois gosses assassinés dont parle Nadia Ellis — croit à votre
histoire de message surnaturel, il y voit le lien entre juifs,
chrétiens et musulmans, le lien perdu et retrouvé. Je lui ai
demandé si ce livre [La Révélation d'Arès] était lu par d'autres
et il m'a dit que des copies circulaient un peu partout où le
français était compris. Il m'a dit qu'il existait une traduction
en hébreu mais qu'il ne l'avait jamais vue.
Savez-vous qu'il y a eu échange de déclarations entre deux organes
de presse — "The Times of Israël" (Nadia Ellis) et "Alyaexpress
News" — où l'on retrouve la même exclamation "Y'en a marre" mais
dans des sens ibverses.
Voilà le texte de Alyaexpress News :
Le peuple juif en a marre : d’attendre que cesse
l’insupportable, d’attendre une paix qui n’arrive jamais, de
devoir accepter que les Juifs soient nés pour mourir. Israël ne
doit pas être un pays où l’on trouve normal de retrouver les
cadavres d’enfants retrouvés en décomposition dans des grottes.
Des hommes, des femmes et enfants innocents ont été enterrés
dans la guerre de 66, afin de mettre fin aux agressions arabes,
mais aujourd’hui, nous sommes choqués que de jeunes Juifs
meurent simplement parce qu’ils sont passés par la ville de
Hebron.
Israël et les Juifs ont en marre de la vue de Juifs morts. Marre
de Palestiniens, dont les médias auront toujours un motif pour
justifier leurs attentats, marre d’un monde qui se livre à
l’antisémitisme depuis des milliers d’années, et Israël qui
continue à être le bouc émissaire et dont tous oublient les
Juifs assassinés.
Marre de la désinformation des occidentaux qui ne font que leur
couverture sur le dos des Israéliens pour un ou deux
appartements construit à Jérusalem-Est pendant que 150 000
Arabes sont tués en Syrie.
Marre de l’ONU et des droits de l’homme, condamnant la seule
démocratie au Moyen- Orient tout en ignorant les horribles abus
de ses voisins arabes.
Marre de regarder les mères juives et les pères pleurer devant
les cercueils de leurs enfants.
Marre de Palestiniens, des terroristes islamiques qui pensent
obtenir des relations sexuelles avec 72 vierges dans le ciel en
tuant des enfants sur la terre.
Marre de ceux qui haïssent Israël étant plus préoccupés par
comment les terroristes palestiniens sont traités dans les
prisons israéliennes humainement que les familles des victimes
du terrorisme dont les vies ont été détruites à jamais.
Marre d’un gouvernement américain, ou français, qui, avec les
meilleures intentions pousse Israël à reconnaître un
gouvernement palestinien d’union nationale avec le Hama quand on
connaît la relation des États-Unis avec Al-Qaïda,
qui a tué tant d’Américains innocents.
Marre de voir les communautés israéliennes en Judée Samarie
entourées de barbelés et de gardes tandis que les villages
palestiniens vivent ouvertement et sans crainte, car ils savent
que les Israéliens ne vont pas cibler leurs enfants.
Marre de ce grand mensonge des colonies israéliennes qui
entraîne la terreur palestinienne .
Marre du Hamas qui a lancé des milliers de roquettes sur Israël,
même après qu’Israël a donné le Gouch Katif.
Marre de ces églises comme la "Presbyterian Church USA" qui
initient aux boycotts contre Israël pour simplement protéger ses
citoyens contre les terroristes.
Marre d’avoir à enseigner à nos enfants de craindre le voisinage
qui était autrefois si commun en Israël, comme faire de
l’auto-stop, devenant une crainte que nos enfants n’arrivent
jamais à la maison.
Marre de cette rivière sans fin de larmes juives.
Moché T. d'Israël
|
Réponse :
Je publie votre commentaire avec l'extrait de "Alyaexpress News"
par souci d'équité, afin de donner le change à ma réponse
précédente 156C72 dans laquelle j'affichai le texte de Nadia Ellis
dans "The Times of Israël".
Ainsi nous voyons s'exprimer deux ressentiments opposés en Israël.
Vous en avez "marre" des Palestiniens et de ceux qui les
soutiennent, mais où peut vous conduire votre lassitude face à la
Palestine et à leurs soutiens ? À rien.
La réalité de la Palestine, du terriroire de laquelle Israël a
fait son territoire, occupant les villes et les maison des
Palestiniens et bâtissant un nouvel état sur leurs terres, leur
réalité est là et comment l'effacer ? Par les armes, en
massacrant les Palestiniens ? On n'efface pas un peuple aussi
concentré, intelligent et moderne que les Palestiniens par un
génocide, même s'ils sont désarmés et désargentés pour le moment.
Vous rêvez des Américains qui ont effacé les peuples améridiens
pour entièrement prendre leur place, mais ces Amérindiens avaient
contre eux leur considérable retard, vivant encore dans la
Préhistoire, leur considérable dispersion, leurs propres
dissensions, non leur manque d'intelligence mais leur ignorance,
leur manque d'armes, etc. Or, ce n'est pas du tout le cas des
Palestiniens.
Il faut regarder la réalité en face et opter pour la Sagesse
que le Père vous recommande en préconisant l'amour, le
pardon, la paix, bref, la pénitence dans la
partage avec des frères humains que vous avez spoliés.
Vous n'en sortirez pas autrement, mais hélas pour le moment c'est
l'état de guerre qui permet à Israël d'exister. Cela dure, mais ne
peut pas durer perpétuellement. Vous devez en sortir.
Les nouvelles du Moyen Orient sont sans cesse alarmantes. Voici,
concernant le conflit Palestino-Israëlien les nouvelles parues
dans Le Figaro aujourd'hui 9 juillet :
Entre Israël et le Hamas [branche armée des
Palestiniens], les hostilités tournent à l'affrontement général
Répondant à des tirs de roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv,
l'aviation israélienne a mené des dizaines de raids.
Conflit israëlo-palestinien : l'échec des nombreuses médiations
américaines
Les unes après les autres, les médiations américaines ont été
incapables de rassembler Israéliens et Palestiniens autour de la
création d'un État «viable» de Palestine, aux côtés d'un État
hébreu vivant dans des frontières "sûres et reconnues", etc.
C'est Nadia Ellis (voir ma réponse 156C72) qui a
raison.
À Arès nous sommes en Pèlerinage jusqu'au 15 août. Je peux vous
assurer que chaque jour je prie sur le Saint Lieu — que je n'ai
pas "inventé" plus que je n'aurais "inventé" La Révélation
d'Arès — et j'ai une pensée pour ce qui se passe entre
vous, mes frères juifs d'Israël, et les Palestiniens, mes frères
musulmans de Palestine. Je souffre de voir tant de souffrances
là-bas. J'implore vos dirigeants à Tel Aviv d'ouvrir avec les
Palestiniens un vrai dialogue.
Votre seule solution : la pénitence.
Ceci dit, je sais qu'il existe une traduction de La
Révélation d'Arès en hébreu. Cette traduction, m'a-t-on
dit, aurait été faite par Nathan André Chouraki (traducteur de la
Bible et aussi, quoique moins connu, du Coran), Français d'Algérie
devenu Israëlien, vice-maire de Jérusalem en 1965.
Je vois, d'après ce que vous me dites, que La Révélation
d'Arès est connue en Israël où elle a des disciples.
D'ailleurs, je crois me souvenir que, de temps en temps, ce blog a
reçu des commentaires d'Israëliens.
|
09jul14
INFORMATION DE LA
PART DU BLOGGER :
Faute de temps, je ne pourrai pas changer d'entrée jusqu'en
août.
Les commentateurs de l'entrée 156 "Pèlerinage du 21 juin au 15
août" peuvent continuer d'adresser leurs commentaires.
Je continuerai d'assumer l'affiche des commentaires intéressants
et d'y répondre.
Puisque nous sommes en Pèlerinage, cette entrée reste
d'actualité.
|
10jul14 156C74
Je suis d'accord avec ceux qui vous accusent d'avoir institué à
Arès un Pèlerinage qui n'est pas du tout prescrit par La
Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès dit : Appelle les frères et les
frères: "Viens prendre le Feu !" [Rév d'Arès xLi/7], qui
n'institue pas de Pèlerinage, mais qui a une signification
spirituelle : Le Feu de la vie spirituelle est à prendre
par la foi, pas par le voyage à Arès.
Vous avez interprété ces Paroles comme le commandement d'établir
un Pèlerinage sur le lieu où Dieu vous a parlé sans doute dans
l'idée de faire un profit et de profiter du rassemblement qu'est
un Pèlerinage pour vous placer au milieu de tous comme le guide
suprême qu'il faut aduler.
Mais le guide suprême ne peut pas être vous dont la mission a
lamentablement échoué. Où en sont les Pèlerins d'Arès depuis
quarante ans ? Le mouvement n'est pas allé loin. Vous avez
tout juste réussi à être interdit de médias et condamné à un
isolement presque total. Le Pèlerinage lui-même isole complètement
le mouvement en lui donnant un "hub" [anglais : moyeu ou
centre] au diable vauvert où personne ne peut le repérer. Tout
cela est minable.
Vous avez raison d'avouer de temps en temps dans ce blog que vous
ne vous considérez pas comme le meilleur pour être le prophète
d'Arès. À mon avis et en lisant bien La Révélation
d'Arès vous n'avez été choisi que comme récepteur de la
Parole sonore, le magnétophone en somme, que vous auriez dû
confier ensuite à quelqu'un d'autre pour en être le prophète et
rentrer dans la rang comme un vulgaire Pèlerin d'Arès et pas le
meilleur encore !
Gaëtan R. d'Ile de France
|
Réponse :
Gaëtan, rappelez-vous de Moïse ! Il descend de la Montagne Sainte,
voit son peuple adorer le veau d'or et que fait-il ? Il
laisse exploser sa colère, jette les plaques de pierre au sol et
brise ces tables qui portat des prescriptions gravées par le
Créateur Lui-même (Exode 32/16-19). Les prescriptions
écrites par Dieu que portent ces tables brisées seront remplacée
par d'autres qui, elles, seront écrites par Moïse (Exode
34/27). Autrement dit, le Père renonce à la Vie
pendant trois millénaires et, dans sa Sagesse, en reste à la
religion, un pis-aller.
Quelles étaient les prescriptions gravées sur les premières tables
? On n'en connaît pas les mots, puisqu'elles furent brisées,
mais on en devine aisément le Fond tout spirituel,
malheureusement prématuré vu l'esprit barbare des Hébreux dont le
veau d'or faisait preuve.
Prématurées, ces premières tables furent brisées pour être
remplacées plus tard (Exode 34/5-35) par d'autre tables,
cette fois demandées par Moïse et non plus données spontanément
par le Créateur, portant la loi dite de l'Alliance, une
loi terre-à-terre, une religion pour peuple arriéré (Exode
34/1-26) et qui répond de ce fait à un esprit brut et
simpliste.
Ce que je crains, en lisant un commentaire comme le vôtre, Gaëtan,
c'est que vous ne vous rendiez pas compte que vous êtes encore un
croyant arriéré, une sorte d'Hébreu exodique du XXIème siècle, un
homme en besoin de religion, et que vous ne compreniez pas que La
Révélation d'Arès est un chemin très clair vers le Fond
spirituel, la Vie tout court, sans dogme, sans chef,
sans loi, avec la seule pénitence à laquelle tout humain
croyant devra tôt ou tard se rallier dans les générations qui
viennent.
La Révélation d'Arès, c'est en somme le Fond gravé
du Doigt de Dieu sur les premières tables brisées.
Vous êtes plutôt entre deux états et de ce fait contradictoire.
D'un côté, vous rappelez que "La Révélation d'Arès dit :
Appelle les frères et les frères: "Viens prendre le Feu !"
[Rév d'Arès xLi/7]", et que cela " n'institue pas de
Pèlerinage, mais a une signification spirituelle : Le Feu
de la vie spirituelle est à prendre par la foi, pas par le voyage
à Arès." Vous avez tout à fait raison et c'est pourquoi le
Pèlerinage d'Arès n'est pas obligatoire. Il est bien dommage que
vous oubliiez de mentionner que le Pèlerinage d'Arès est
facultatif et libre. Il n'est pas plus que la démarche volontaire,
l'exigence personnelle de quiconque veut renforcer sa foi
arésienne — prendre le Feu — sur le lieu même où elle a
été instaurée.
D'un autre côté, vous considérez — et c'est contradictoire — qu'il
est "minable" d'avoir instauré ce Pèlerinage "au diable vauvert",
implicitant par là qu'il demandait l'éclat d'une localisation plus
prestigieuse : Paris ? Rome ? Jérusalem ?
etc ? sous la direction d'un personnage brillant, jouissant
d'un fort éclat public, une star capable de passer le barrage des
medias, quelqu'un autrement moins "minable" que ce pauvre Frère
Michel, simple "magnétophone" de Dieu. Autrement dit, pour vous le
prophétisme doit garder tout l'éclat d'une grande religion. Vous
êtes bien un Hébreu arriéré, qui veut un beau gros veau d'or
sur un piédestal prestigieux au lieu de ce pauvre petit faucon
(Rév d'Aeès xv/21-26) ou aigle (xxviii/11) qu'on
ne voit pas là-haut dans les airs.
Mais ce veau d'or, cette star religieuse dont vous rêvez
pour faire triompher La Révélation d'Arès dans le monde,
où est-elle prescrite dans La Révélation d'Arès ? Nulle
part, à ma connaissance. Je suis bien d'accord qu'il y aurait
meilleur que moi, un pauvre pécheur, un homme ordinaire
sans entregent ni moyens, pour remplir la mission très difficile
que j'ai acceptée, mais je ne vois pas à qui d'autre que moi
s'adressent des versets comme : Parole de Mikal Ma Parole
(Rév d'Arès i/12)... Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou
courte (xx/6)... Juste prophète, va les mains devant (xxxvii/2),
etc.
Si vous avez une réponse à cela, s'il y a quelque chose que je
n'ai pas lu, pas compris dans La Révélation d'Arès, vous
devez le dire au lieu de vous contenter de faire des remontrances
sans fondement précis.
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10jul14 156C75
Nous ne savons pas qui est Billy-Jones du post 08jul14 156C72,
disant bien vous connaitre et assez lâche pour rester dans
l'anonymat... Comme c'est bien triste ! On peut ne pas être
d'accord certes, mais avoir le courage de dire qui l'on est, c'est
tout de même plus loyal, en espérant que cet homme qui n’a pas
subi le Surnaturel, ni vu Jésus, ni subi les cinq Théophanies,
puisse avoir l’humilité de vous faire totale confiance, vous le
juste prophète.
On peut dire la même chose de beaucoup d’autres qui ne mesurent
pas le Surnaturel que vous avez vécu dans votre chair et votre âme,
vous qui avez voyagé dans l’univers, vu le séjour des spectres
en 1974 et 1977. Je leur suggère de lire "Notes et réflexions en
présence de Dieu" de la Révélation d’Arès Intégrale (éditions 1977
et 1979). Cela leur feraient peut-être prendre conscience de faits
qui leur échappent, sans parler que depuis quarante ans, vous ne
cessez avec amour évangélique de transmettre la Parole que Dieu
vous a confiée et qu'Il vous a demandé de transmettre à nous vos
apôtres pénitents moissonneurs d'autres pénitents,
le petit reste en formation sous votre guidance sur
plusieurs générations pour la vie infinie et éternelle.
Ta voix sonne (à) la cloche.
Pure, (ta voix) sonne.
juste prophète, (va) les mains devant!
(Tes mains) donnent, (mais l')argoule prend.
(Re)jette l'encens(! Il) brûle.
(Un) chant (sur) ta langue (est Ma Parole accomplie) avec zèle!
Tu parles aux frères, tu parles au Saint; ta voix (est) étalée.
L'air vole (comme) une vague (jusqu'à Moi); Mon OEil (s')ouvre.
L'air, ta voix (en) est le maître; l'air porte ta voix au(x)
frère(s).
Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon (t')écoute aussi, il
dit: «Tu es le
juste, la bonne pensée.» (xxxvii/1-9).
Merci pour l'extrait de Nadia Ellis qui m'a fait pleurer, j'ai
senti sa souffrance, la profondeur spirituelle de cette sœur
pénitente à travers son écriture, sa grande foi, son âme,
son héroïsme, je ne doute pas un instant que La Main du Père se
pose sur elle pour l'aider dans son ascension vers les Hauteurs
Saintes, confirmant ces si merveilleux passages du Livre:
Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa
dent mord la
braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la
Parole, le soleil
descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'oeil ferme l'œil. (Rév d'Arès xxvii/12/14)
et
La femme, la main du Bon (est) dans sa main.
Yëchou tremble, la femme tremble;
Yëchou pleure, la femme pleure.(Rév d'Arès xxviii/1-2).
Didier.Br d'Île de France
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Réponse :
Merci de citer la Parole, frère Didier.
Cependant, rappelez-vous bien que dès lors qu'un homme comme Moché
ne croit pas que La Révélation d'Arès soit authentique
et pense que l'ai "inventée" (156C73), il ne sert à rien de lui
rappeler la Parole d'Arès.
Le meilleur moyen que nous ayons de lui prouver, à terme, que
cette Parole est vraie et porteuse de beaux fruits, est de réussir
notre pénitence et de devenir des hommes d'amour,
de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté
spirituelles.
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10jul14 156C76
Je sais que ce blog n'est pas un forum et c'est pourquoi je
n'écris pas pour argumenter mais pour essayer de faire se
complémenter cette entrée "Pèlerinage du 21 juin au 15 août" et
son sens.
Mon propos souligne un reproche de Moché T. (156C73) dont je ne
comprend pas le fond.
Il dit que vous (prophète et par là tous les Pèlerins
d'Arès dignes de ce nom), vous approuvez que l'idéal des Pèlerins
d'Arès rejoigne les idées les plus nobles et le plus les plus
élevées... comme une récupération.
Bien sûr que oui, sans aucun doute, c'est l'idéal et même plus :
Nous souhaitons que ce ne soit plus un idéal et que nous puissions
dépasser l'idée d'idée afin d'être capable de restaurer Éden par
les actes, par le fait même de se surpasser dans les bonnes
actions.
Même si le Créateur Lui-même n'avait pas semé le cœur ou
la raison humaines, celles-ci peuvent reconnaître le Bien
où il se trouve lorsqu'il est clair comme le jour que ce Bien
provienne d'un croyant ou d'un mécréant !
Pourquoi ne pas le reconnaître ?
Pourquoi les Pèlerins d'Arès auraient-ils eu des scrupules à
souligner qu'ils approuvent tous les actes découlant du Bien
ou créant du Bien ? Pourquoi tergiverser ?
Yawhé ne dit-Il pas Lui-même : "Soyez Saint comme Je suis
Saint" (Lévitique 19/2) ? Alors pourquoi ne pas
reconnaître tout simplement que Nadia Ellis, par son dépassement
et son amour, s'est surpassée ? Pourquoi ne pas voir qu'ainsi
elle se rapproche de la Sainteté recommandée si
expressément par le Père de l'Univers et que les
Pèlerins d'Arès désirent instamment se rapprocher de l'exemple
qu'elle représente dans ce moment-là ?
Mon frère Moché d'Israël, n'en avez pas marre de perdre votre
temps ? Le Ciel est ouvert ; Nous avons un prophète
vivant au milieu de nous et vous discutez broutilles.
Parfois, ne pensez-vous pas au prophète Moise qui devait lui aussi
supporter chaque jour les petits esprits qui l'entouraient
discutant sur tout et n'importe quoi ?
Au moins, soyez à la hauteur de son nom même si vous ne
reconnaissez pas l'Appel de Dieu à travers La Révélation
d'Arès.
N'avez-vous pas encore assez souffert ? Même loin, profitez
de ce moment de Pèlerinage : Je suis au milieu de tous ceux
réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et
jusqu'à Mon Jour (R. d'Arès 40/4)
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Frédéric.
Comme je le dis à Didier Br (156C75) il ne sert pas à grand chose
de rappeler à Moché ce que vous lui rappelez dès lors qu'il croit
que j'ai "inventé" La Révélation d'Arès.
Nous sommes là au cœur du conflit perpétuel qui divise l'humanité
sur toute la terre : Ceux qui croient ceci contre ceux qui croient
cela, car même ceux qui ne croient à rien croient à quelque chose,
parce que rien est quelque chose quand on oppose rien à la
croyance d'autres humains.
Néanmoins, Moché nous apporte quelque chose de très positif dans
son commentaire: Il nous apprend que sa famille israëlienne
dispose d'un exemplaire de La Révélation d'Arès "bien
connue en Israël." Il précise que chez ses cousins israëliens La
Révélation d'Arès existe sous forme d'une "liasse sortie
d'imprimante de bureau, reliée..." et qui a été "lue et relue,
parce que les pages sont cornées et noircies." N'est-ce pas
encourageant ? Peut-être que Nadia Ellis est elle-même une
Israëlienne qui a lu La Révélation d'Arès ?
Je ne crois pas que Moché, contrairement à d'autres, prétend
ne pas croire dans La Révélation d'Arès pour
avoir l'air avisé et élégant comme on met le petit doigt en l'air
pour boire le thé en société. En nos temps de naturalisme ou
réalisme triomphant il est possible que Moché soit simplement un
athée, un incroyant comme il y en a beaucoup en Israël où tout le
monde est juifs, mais où le judaïsme n'est pas la religion de tout
le monde, ne serait-ce que parce que les circonstances font douter
que l'Éternel veuille vraiment protéger Israël contre Allah dont
les Palestiniens implorent la protection.
Nous vivons des temps où rien plus n'est clair de prime abord,
parce que de moins en moins d'hommes vivent isolés dans l'illusion
d'être des privilégiés du Créateur.
C'est pourquoi La Révélation d'Arès est un livre qui
doit se lire en trois fois au moins. La première fois, la plupart
des lecteurs ne comprennent rien. La deuxième fois, le brouillard
se lève un peu, le lecteur perçoit des ombres, un remuement. La
troisième fois la lumière peut se faire. C'est pourquoi je
recommande à tous les nouveaux lecteurs ceci : "Lisez la première
fois La Révélation d'Arès sans vous arrêter, vous ne
comprendrez pas grand chose, mais vous serez comme le jeune enfant
qui écoute ses parents sans bien comprendre ce qu'ils disent, mais
il écoute... C'est comme ça qu'il apprendra à parler. La deuxième
fois, je vous recommande de faire la même chose. C'est seulement
la troisième fois que vous pourrez vous arrêter, réfléchir,
saisir." C'est ce que j'ai recommandé à Moché de faire par un
eMail privé. Ne dispose-t-il pas de la "liasse sortie d'imprimante
de bureau, reliée, lue et relue," dont il cornera et noircira les
pages un peu plus ?
La Révélation d'Arès est comme des osselets qu'on jette
en l'air et qui y restent ! Elle se lit dans le Ciel. C'est aussi
pour cela qu'il est bon de la lire au Pèlerinage.
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11jul14 156C77
Certains disent que "tous les chemins mènent à Rome", alors
peut-être que ce poème amènera les lecteurs de ce blog à La
Révélation d’Arès et au Pèlerinage ?
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Frères de l’Univers
À mes frères, palestiniens et israéliens
Qu’ils prennent conscience
Ceux qui tuent leurs enfants
Ils oublient qu’ils sont pères
À l’image et ressemblance du Père
Ils se battent pour une terre
Où la Vie et le sang se vident
Ils deviennent fous, car ils tuent
Comme les coqs tueront les poules
Si le monde ne change pas.
Frères de l’Univers
Prenez enfin conscience
Que le désert reste désert
Avec les cœurs pleins de sable
Les larmes de vos femmes
Ne suffiront pas pour créer l’Oasis.
Frères de l’Univers, Unis vers le Père.
Jean-Louis Alexandre C, d’Aquitaine
|
Réponse :
Merci pour ce poème, frère Jean-Louis.
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11jul14 156C78
J'ai été heureuse de venir prier du 21 au 28 juin sur le Lieu où
Dieu s'est manifesté en 1977.
Heureuse de venir y prendre la force et l'intelligence
de la pénitence et de la moisson, au milieu de
mes sœurs et frères et de vous, frère Michel.
C'est mon 21ème pèlerinage à Arès.
Le premier pèlerinage à Arès, je l'ai fait en juillet 1994. Ce
pèlerinage 2014, grâce sans doute à l'entrée 155 “le Sacré” et à
l'entrée 156 “le pèlerinage” riches toutes les deux de
commentaires de frères et de vos réponses dont je me nourris, ce
pèlerinage je l'ai vécu libérée, dans la simplicité.
Mais en même temps, j'ai ressenti, et je ressens toujours de
l'amertume, parce qu'il y a le Pèlerinage, le Feu que
nous venons y prendre [Rév d'Arès xLi/7], mais il y a
aussi ce que l'on va pouvoir en faire.
Or, en rencontrant à Arès des frères proches du prophète,
des frères qui ont choisi de suivre le prophète sans le
discuter et qui ont une relation rapprochée avec lui, j'ai perçu
la différence de niveau spirituel qui existait entre eux et
beaucoup d’entre nous, qui n'avons pas de relation directe avec
Mikal. J'ai senti à travers eux le souffle prophétique
de Mikal, son poumon chaud. Souffle !
(Rév d'Arès IX/1). Les frères qui bénéficient de ce souffle
avancent plus vite, voient plus juste, captent la pensée
prophétique, prennent de la hauteur.
Je sais bien que la pénitence n'est pas une affaire de
niveau, que l'important pour le Père est que chacun fasse ce qu'il
peut avec les moyens qui sont les siens. Mais les frères qui
avancent donnent envie d'avancer. Aller vers la Lumière
est plus attirant que de rester dans les ténèbres (Isaïe
9/1). Et puis, sur le plan apostolique, suivre la
direction prophétique parce que nous l’intégrons est
tellement plus facile plutôt que tâtonner dans le brouillard. Les
quelques frères qui ont repensé le local à Lorient en ont fait
l’expérience.
Je sais bien que ce que j'écris ne sert pas à grand chose, parce
que le temps est passé où tous les frères auraient pu profiter du
prophète, mais voilà j'ai eu envie d'exprimer ma peine.
Je vous souhaite de tout mon cœur un bon anniversaire, frère
Michel. Je souhaite que le Père vous garde encore longtemps parmi
nous. Même si tous les frères ne pourront pas bénéficier
directement de vos conseils, ils rejailliront cependant sur nous.
Nous en avons fait l’expérience en Bretagne.
Demain, commence la deuxième période du Pèlerinage d'Arès. Ma
prière rejoindra la vôtre frère Michel et celle de tous mes
frères.
Je vous souhaite ainsi qu’à tous mes frères une bonne année
spirituelle
Madeleine T.de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je ne comprends pas votre "amertume", car les Pèlerins d'Arès sont
des milliers pour ceux que j'appelle "la première ligne" et des
dizaines de milliers pour la "deuxième ligne" et vous, Madeleine,
vous n'êtes pas de ceux qui ont le moins bénéficié de mon enseignement
direct, même si d'autres en ont bénéficié davantage.
Il m'est impossible d'enseigner directement à chacun.
Il me faudrait plusieurs vies et elles seraient même probablement
insuffisantes, car au fur et à mesure de mon enseignement
le nombre total des Pèlerins d'Arès augmenterait sans cesse.
Pensez aux milliers qui ne peuvent ni venir au Pèlerinage ni me
rencontrer, qui ne peuvent que m'écrire de temps en temps et
auxquels je dois répondre avec précaution car dans ce beau pays de
France, la soi-disant France des droits de l'homme, vous n'avez
pas idée du nombre de croyants, absolument majoritaires parmi les
disciples de La Révélation d'Arès, qui doivent espérer
et prier en cachette de leur entourage hostile à leurs adhésions
de foi.
Ceux-là ont heureusement, grâce à la bienheureuse invention de
l'Internet, mon blog pour garder le contact avec moi.
Mais ce blog, si riche en enseignement, vous l'avez vous
aussi.
De toute façon, concernant l'enseignement que je
dispense forcément plus souvent et plus facilement à ceux qui
vivent dans ma proximité, je ne pense pas que regretter de ne pas
être des leurs soit positif. Positif serait plutôt que vous leur
demandiez de s'organiser pour se faire dépôts de mon enseignement
et le transmettre à leurs frères et sœurs plus lointains. Je pense
que cela se fera tôt ou tard.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, ma sœur Madeleine.
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11jul14 156C79
Bon anniversaire, frère Michel, bien aimé prophète, dans
l'amour du Père comme vous nous avez appris à aimer .
Je ne mettrai pas d'appréciation, car tout qualificatif (serait-il
laudatif) accolé au nom du prophète me parait toujours
déplacé, même si je peux en comprendre les sentiments sous
jacents.
Vous êtes le juste prophète appelé par Dieu (Rev
d Arès xxxvii/2) et qui a accepté cette exceptionnelle
mission .. point !
Notre humanité vous devra éternellement de pouvoir retrouver le
sens du Salut (Rev Arès 28/2)
Si l'humanité le décide et s'en donne la peine; et quoi qu'il
arrive, le prophétisme que vous incarnez aujourd'hui
réussira ; il est éternel et dort sans paupière
(xvi/13).
Mais, par la grâce que vous générez chaque jour par votre pénitence,
par les soins d'amour que Sœur Christiane vous prodigue et par
tout le dévouement de vos frères connus et inconnus, qui ont
tant besoin de vous, que Dieu vous permette la plus longue
et plus belle présence terrestre possible !
Soyez heureux, frère Michel !
Je me permets de vous embrasser
Pascale B. de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Aujourd'hui 11 juillet 2014 j'ai en effet 85 ans.
Je suis depuis ce matin rafraîchi sous une cascade de vœux
d'anniversaire, qu'il m'est impossible d'afficher, vu leur trop
grand nombre.
J'ai décidé d'en choisir un parmi eux — le vôtres, ma sœur Pascale
—, de l'afficher au nom de tous ceux qui comme vous aujourd'hui
m'apportent des souhaits chaleureux de prophétisme accompli
aussi longtemps que possible et de remercier tout le monde à
travers vous..
Je suis très touché par vos vœux et les vœux de tous ceux qui
m'ont adressé des vœux similaires.
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13jul14 156C80
"Je suis nul" et "Y’en a marre" sont deux volets du vécu du
Pèlerin d’Arès,
C’est comme ça pour le moment.
"Je suis nul" (156C62) : Je me le dis tous les jours, parce que
plus j’avance plus je m’aperçois combien je ne suis pas à la
hauteur de la tâche, combien je faillis, combien je ne suis pas
tout entier tendu vers le Jour, combien je reste
incompris, combien ma mission reste stérile, etc. Notre lot de
premiers frères ne peut être qu’une forme extrême de solitude,
comme vous-même la connaissez bien (cf. article "Option solitude",
Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d’Arès 1989). Paradoxe !
Alors qu’on voudrait embrasser toute l’humanité ! Oui, Mikal, tu
es nul. OK. Tu es déçu. Tu n’as pas su faire passer le grand Vent
de liberté du Père ? De simples consignes pratiques prennent
force de lois ? Tes conseils deviendront peut-être même un
jour des obligations de foi ? Une nouvelle culture religieuse
en résultera ? Ben oui, c’est le risque, que certains
continueront de perpétuer.
Mais, crois-moi, d’autres auront saisi le mouvement perpétuel de
l’âme libre, la mise en route de l’ha. Mikal est Mon
Fils. Il germe les fils de l’Eau (Rév d'Arès xi/13). Et
quelques mises en route de fils de l’Eau ici ou là te
suffisent pour réussir ta mission de prophète. Certes,
tu n’es pas Moïse ouvrant la Mer Rouge, pas Jésus faiseur de
miracles, pas Muhammad général d’armée chevauchant Bouraq. Le
monde ne te voit donc pas, prophète Mikal, parce que,
génial "mécanicien" de l’âme, tu bricoles dans la salle
des machines de la Création, au fin fond de l’Invisible, ce que ce
monde est parfaitement incapable de voir, ce que tes prédécesseurs
dont il résulte des religions n’auront pas pu faire, toi qui es
fort dans le Vrai (xxviii/21). Ton miracle à toi est dans
ton incroyable constance, ta guerre est dans ton infatigable
travail, ta Mer Rouge est dans la Voie que tu ouvres
pour les âmes des générations et des générations qui
finiront par te suivre.
Qui, derrière la balène (Rév d'Arès xL/04), peut mesurer
l’ampleur de la tâche déjà accomplie aujourd’hui ?
De la plantation de l’arbre (à) la pointe toujours verte
(xvi/13) ? Car le pèlerinage ressemble effectivement à
tous les pèlerinages, la prière à toutes les prières, le modeste
clocher sur la Maison de la Sainte Parole à n’importe quel modeste
clocher, le Pèlerin d’Arès à n’importe quel autre pèlerin, l’homme
du dehors aussi bien que les autorités ne peuvent y voir que
nouvelles bondieuseries, le cynique qu’un nouvel attrape-nigaud,
ils ont le ver dans l’œil,… leur œil (ri)boule, (ils) ne
voi(en)t pas le Mont (xLv/10) que tu grimpes avec ton
peuple.
Mais certains de tes marmots disent déjà que tu es "un
grand prophète." Certes il y a sans doute une part d’adulation,
mais il y a aussi qu’ils voient le boulot considérable, l’effort,
la mesure, le scrupule, la prudence, le
courage, la persévérance, la ténacité, la piété, la
réflexion, le don de soi, l’amour, la justice et la
justesse, l’intelligence, que tu as mis dans tout ce
que tu as entrepris depuis quarante ans sans être un chef,
sans armée, sans organisation, sans serviteurs, sans gardes du
corps, seul avec ton épouse — Qu’elle soit bénie !
Bref, c’était mission impossible et tu réalises ce miracle
plus grandiose que toutes les mers du monde s’ouvrant parce que tu
viens sur deux pieds (Rév d'Arès x/7) avec "seulement" le Chant
(de Dieu) à ta barbe (x/8) et que tu le mets à la portée de
tout un chacun ! Oui, vraiment, tu donnes la Vie (xix/26).
Et ta force n’est pourtant que celle du mulet (Rév d'Arès
36/14) qui ahane dans la montée mais qui ne s’arrête
jamais et qui entraîne tous ceux qu’il peut (26/15).
C’est pourquoi ta mission sera si puissante.
"Y’en a marre" me visite souvent.
Combien de fois je le marmonne entre les dents quand j’entends les
grandioses "solutions" balancées par les sauveurs du peuple pour
sortir notre pays de la faillite ! Combien de fois n’ai-je pas
envie de le clamer sur les toits à l’instar de Nadia Ellis
(156C72) à propos du conflit israélo-palestinien et de la
ritournelle de justification israélienne, mais sur un mode plus
général qu’elle, du genre : "Vous n’en avez pas marre de vos
petites vies insignifiantes qui finiront dans le trou ? Pas
marre des mêmes discours creux qui ne changent jamais
rien ? De vous plaindre sans cesse ? De mendier à
l’État ? De faire des lois et des structures inutiles et,
pire, nuisibles, parce qu’elles ligotent un peu plus notre liberté
et alourdissent notre fonctionnement ? De râler sans
cesse ? De n’être pas heureux ? D’être bernés,
pressurés, tondus par les plus malins qui "profitent" de nos
servitudes volontaires ? De demander l’autorisation pour tout
et n’importe quoi ? D’être prisonniers des normes à n’en plus
finir ? De toujours vous écrier : "C’est pas moi, c’est sa
faute !" ? De préférer la guerre à la paix ? De ne pas
écouter ? D’en vouloir à je ne sais qui ? D’être en
colère sans savoir pourquoi ? De l’hypocrisie ordinaire et
instituée que vous entretenez ? De brailler "Plus jamais ça !
" sur un mode grandiloquent et que ça recommence à ton grand dam
plus tard inévitablement ? De ces contorsions du grand culte
religieux ou politique qui ne changent pas un iota à nos vies, à
nos habitudes, à nos façons de penser ? Qui nous tuent, nous
font souffrir et dont vous redemandez sans cesse ?
Alors, vous n'en avez pas marre de faire semblant de vivre, de
toutes ces conneries, ces moulins à vent qu’on charge
orgueilleusement, ces vanités d’action et de fausses luttes qui ne
s’attaquent jamais à la vraie cause du mal, au péché, en entrant
en pénitence ?
"Y’en a marre" me visite souvent mais je n’y cède pas. Il me faut
bien assumer la prison du monde, la connerie généralisée à
laquelle je collaborais il y a peu encore et dont je participe
encore trop souvent, mais je me soigne, je travaille désormais à
la pointe extrême du combat, à l’ultime bataille, contre moi-même,
et j’en cherche d’autres comme moi qui auront compris, au sens
fort de compréhension, de ce qui nous constitue, de ce qui caille
en soi par le jeu de sa propre quête, de ses expériences et de sa
pénitence, grâce à vous Mikal qui m’avez montré
l’exemple.
Seul, avec quelques soeurs et frères, comme des saules
rabougris et ignorés au milieu des steppes, nous montons
dans la patience (Rév d'Arès xxxiii/3). C’est notre lot,
mais je ne pleure pas, je ne trépigne pas, je ne me plains pas, je
ne manifeste plus, j’attends tout de moi, rien des autres, je suis
déjà d’un autre temps, une île dans la baie de Mikal (xLii/2)
pour qui "Je suis nul" et "Y’en a marre" s’évanouissent totalement
pendant sa prière de Pèlerinage.
Non, pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme
trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau
montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés
dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne
donne plus la Vie ; Il L’a donné une fois, l’Oasis (Rév d'Arès
24/3).
Claude M. d'Ile de France
|
Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire, frère Claude. Merci
du fond du cœur pour lui.
Beaucoup de mes frères m'ont adressé des encouragements semblables
pour mes 85 ans, mais, me sentant plus touché par la façon dont
vous les exprimez ici, je crois que votre commentaire est un
majeur, peut-être le sommet, parmi les plus beaux cadeaux
d'anniversaire qu'on m'ait faits.
On définit l'Écriture comme la collection des écrits que les
grandes religions tiennent pour inspirés de Dieu. Mais pour moi La
Révélation d'Arès est l'Écrit par excellence, c'est-à-dire
la Parole par excellence, parce que je peux certifier qu'elle
n'est encombrée d'aucun livre d'homme. Elle est aussi
pure que je l'ai reçue. Ipso facto, elle est la Lumière qui permet
de bien distinguer dans l'Écriture la Vérité sous les livres
d'hommes.
Je n'ai suivi aucun des conseils qui m'étaient prodigués par
les experts en publicité et en réussite mondaine de réécrire
La Révélation d'Arès sous une forme qui la rende
attrayante aux hommes de ce temps de brillant et coloré
superficiel. Dans le même esprit de rectitude, nous n'avons adopté
aucune façon de de mission d'une façon qui pourrait certes
recruter du monde, mais qui déformerait la foi d'effort que La
Révélation d'Arès préconise pour retrouver la Voie du Salut
et du Bonheur.
Nous ne sommes pas des recruteurs, mais des pénitents
moissonneurs.
Je suis reconnaissant à tous mes frères et sœurs de foi de m'avoir
suivi dans cette voie âpre et austère, qui pour le moment masque
l'immense espérance qu'apporte La Révélation d'Arès et
la fait passer aux innombrables regards frivoles, futiles, légers
du monde pour une religion de plus — ce qu'elle n'est surtout pas
—, mais qui lui garde toute sa valeur de
libération : un irremplaçable trésor encore invisible pour la
masse.
Votre commentaire le dit autrement, mais d'une très belle manière.
La Révélation d'Arès revêt la
forme d'un contrat .
Un contrat se signe. Vous l'avez, avec quelques milliers de frères
et sœurs de foi, signé avec le Père et vous l'avez suivi. Il y a
eu des zigzags, des temps d'erreur ou d'arrêt, mais c'était
inévitable ; nous sommes des hommes. La direction générale,
lente ou rapide selon les possibilités de chacun, a été gardée
envers et contre tout pendant ces quarante années et nous
poursuivons notre apostolat, le prophétisme majeur, sur la bonne Voie.
À 85 ans je sais que mon temps est biologiquement compté, mais je
suis dans la paix. À ma mort certains diront: "Bon débarras !
Ce prophète n'avait pas fait ce qu'il fallait. Nous allons
remettre la foi dans la bonne voie," mais ils partiront sur des
mers miroitantes, des océans de rêve, mais sans issue. Comme les
agences de voyage et leurs superbes catalogues polychromes sur
pâpier glacé, vous font partir, séjourner puis revenir, ces gens
feront partir leurs fidèles dans des illusions dorées puis revenir
chez eux, à la bonne vieille religion. Moi, j'ai tenu la barre
sans retour, j'ai gardé le cap sur une Mer difficile,
mais j'ai maintenu cette Mer âpre dans la vessie
(Rév d'Arès xxi/12) de chacun de mes frères, de chacune de
mes sœurs ; je leur ai fixé la route sur la boussole de Dieu,
route très simple : Cap sur la pénitence et toujours la
pénitence !
C'est au bout de la pénitence que se lèvera le
Jour.
Merci, frère Claude, d'être parmi tous ceux et toutes celles
qui maintiennent et maintiendront ce cap.
|
13jul14 156C81
Depuis des années j'envisage d'aller en Pèlerinage à Arès, mais ce
qui m'en empêche, c'est votre position hostile à l'égard de Jean
et de son évangile.
Pour moi Jean est non seulement un évangéliste authentique, mais
sans aucun doute le fleuro, des évangiles.
Comment pouvez-vous rejeter un évangéliste qui est le seul a
donner à la prédication de Jésus un tour spirituel ?
Sans Jean il n'y a plus de christianisme.
Jean-Honoré W. du Centre
|
Réponse :
Ou bien l'on accepte tout de La Révélation d'Arès ou
bien, dès lors qu'on en exclut quelques passages, on peut
l'exclure entièrement. Alors, on ne sait plus où l'on en est et
l'on recommence à se poser des questions d'authenticité comme pour
la Bible ou le Coran.
J'affirme que ma transcription est aussi honnête que possible et
que La Révélation d'Arès est un tout authentique.
De ce fait, si Jean est seulement parole
d'homme (Rév d'Arès 16/12) — ce qui ne veut pas dire
qu'elle est sans intérêt — et n'est pas Parole de Dieu, l'Évangile
de Jean et l'Apocalypse sont des interprétations strictement
humaines de la Parole de Jésus et ne présentent qu'une valeur
accessoire. On peut donc lire Jean comme on lit les pères de
l'église. C'est tout.
Donc, quand Dieu par la bouche de Jésus dit: Tu ne prendras
pas pour ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean,
de Pierre et d'autres (Rév d'Arès 16/12), il dit simplement
que les écrits de Jean ne sont pas le miroir de la Parole divine.
C'est tout.
Ceci dit, Jean fut apôtre de Jésus et la façon dont il interpréta
dans ses vieux jours l'Évangile de Jésus est quand même
intéressante, mais pas plus qu'intéressante: N'en déduis pas
pas que ces hommes (Paul, Jean, Pierre et d'autres) se
sont perdus (Rév d'Arès 16/13). Parlons de lui puisque vous
en parlez.
On ne sait pas en fait qui est l'auteur de l'Évangile dit de Jean.
La tradition patristique n'est pas unanime à ce sujet, même si
elle penche en faveur de Jean l'apôtre. Quand je fis ma théologie
dans l'Église mon professeur penchait pour un Jean qui aurait
écrit son évangile et son apocalypse dans l'ile de Patmos (il
disait aussi "peut-être à Κύπρος (Chypre)") où il fut en effet
exilé. L'évangile aurait été en fait rédigé par son secrétaire,
car Jean aurait été analphabète. Mais ce n'est pas une opinion
très répandue. L'opinion la plus répandue est qu'il aurait rédigé
son évangile à Éphèse (en Turquie moderne). En fait, on ne sait
rien et l'on peut tout juste suggérer que Jean l'apôtre intervint
d'une façon ou d'une autre dans la rédaction de l'Évangile dit de
Jean. Le principal témoin de la tradition qui tourne les regards
vers Jean rédigeant son évangile à Éphèse est Irénée de Lyon. Dans
son "Adversus Haereses" (vers l'an 180) Irénée dit: "Après que
furent écrits les autres évangiles, Jean, le disciple de Jésus,
qui avait reposé sa tête sur la poitrine de Jésus, publia son
évangile à Éphèse en Asie." Irénée dit aussi que Jean vécut en
Asie jusque sous le règne de Trajan (98-117). Ce témoignage fut
avéré par Polycarpe, évêque de Smyrne, qui aurait été
personnellement en contact avec Jean. D'autres écrivains chrétiens
de l'antiquité chrétienne parlent aussi de Jean vivant très vieux
à Éphèse.
Mais dans cette même antiquité chrétienne d'autres hommes ont
rejeté ces allégations: Certains antimontanistes, Eusèbe qui cite
un prêtre Caïus qui niait que Jean fût à Éphèse, Épiphane qui
parla d'Aloges qui n'acceptaient pas l'évangile du Logos, etc. On
parla aussi (Polycrate, Irénée, Papias, etc.) d'un Jean qui
n'était pas l'apôtre, mais un prêtre.
Vous me direz que, pour les trois évangiles synoptiques, sauf
concernant Matthieu qui avait été un des douze apôtres, on n'a pas
non plus beaucoup d'information concernant Luc et Marc qui
n'avaient pas été apôtres.
Oui, mais c'est l'évangile de Jean que Dieu demande d'écarter.
Voilà !
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14jul14 156C82
Je viens de recevoir la vidéo Youtube en lien: Une journaliste
s'énerve sur la désinformation du conflit palestine israel !
À voir à #freepalestine
Je pleure et je suis pas le seul pénitent à avoir des
larmes de voir se qui se passe en Palestine et partout dans le
monde ou des hommes s'entretuent au nom de l'argent, du pouvoir,
de la spoliation, du calcul, du mensonge, de la domination, du
mal. J'en profite vous remercier de la publication du si beau
commentaire 13jul14 156C80 de notre Claude M. d'Ile de
France qui me parle, oui, "y'en a marre" du mal et nous savons que
la seule solution est spirituelle. C'est la pénitence.
Plus nos pénitences seront grandes plus elles agiront en
nous, autour de nous par effet de rayonnement, de synergie partout
sur terre. Je vous embrasse et clame avec vous.
https://www.youtube.com/watch?v=teQb33IyFkc&feature=share.
Didier Br d'Ile de France
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Réponse :
Je suis heureux de savoir que vous allez mieux après avoir été
hospitalisé à Arès, puis à Bordeaux avant de regagner Paris.
Merci encore pour le service que vous avez assuré à l'accueil de
la Maison de la Sainte Parole en juin.
Votre commentaire est de ceux qui ne peuvent que nous toucher tous
face à la guerre que se livrent Israël et la Palestine.
Israël exerce une riposte extrêmement violente et sans proportion
avec les attaques relativement faibles du Hamas à coups de
rockets, mais il faut quand même reconnaître que le Hamas
palestinien a frappé le premier.
Cette situation est vraiment dramatique.
Voici le texte d'un éditorial écrit ce matin dans le journal du
Liban "Orient Le Jour" qui dénonce la folie côté musulman autant
que la folie côté juif israëlien.
Allah, réveille-Toi ! Ils sont devenus
fous.
Il y a déjà bien longtemps qu'Il ne reconnaissait plus les
siens, mais aujourd'hui Il [Allah]serait tout à fait en droit de
les renier : C'est désormais par le sabre et l'épée qu'ils
entendent répandre Sa "bonne parole", c'est par les razzias et
les massacres qu'ils veulent aider les "hérétiques" à retrouver
le droit chemin, le dieu vengeur et vindicatif qu'ils ont
façonné à leur propre image.
Oubliées les promesses d'une "oumma" nouvelle [d'un peuple
nouveau] dont le cœur battrait au diapason du XXIe siècle,
dynamitées les promesses d'un Printemps salvateur qui
réconcilierait l'Islam avec la démocratie tout en abattant les
murs des dictatures et des théocraties. Face à l'avancée des
nouveaux barbares c'est le sauve-qui-peut et ceux qui, jusqu'à
présent, brandissaient l'étendard du changement ont
soudainement découvert les bienfaits du profil bas, un cocon
sécurisant au milieu de la tempête dévastatrice.
"Wait and see" est devenu leur credo : Entre temps, la machine à
assassiner fraye son chemin au milieu d'un silence complice
rompu par les seules clameurs des combattants du jihad
renaissant... Les "mal dans leur peau", les frustrés, les
excités de la gâchette, et même les "nouveaux indignés", ceux
qui ne voient dans l'Occident post-chrétien que la négation des
valeurs islamistes auxquelles ils croient, ont trouvé leur terre
de prédilection : un califat renaissant aux frontières chaque
jour un peu plus confirmées, un califat aux couleurs d'Abou Bakr
el-Baghdadi dans le Moyen-Orient de tous les fantasmes
fondamentalistes.
Voici donc venu le temps de l'intolérance, des oukases et autres
firmans, le temps des exclusives et de l'obscurantisme, des
abjurations forcées et de la dhimmitude. Et pourtant dans le
haut clergé musulman, un peu partout dans le monde, c'est le
silence radio : Ni dénonciation radicale ni fatwa de
condamnation. C'est comme si face à l'ampleur des dérives c'est
désormais "chacun pour soi" et tant pis pour les autres.
Et c'est ainsi que d'Asie en Afrique, du Moyen-Orient au Golfe,
le même scénario déroule ses pathétiques et hallucinantes
intrigues : Des dictatures qui s'enracinent, des pays qui se
désintègrent et un islamisme qui se nourrit de l'arrogance et de
la tyrannie des régimes. Des effets boomerang qui enfoncent
chaque jour un peu plus les populations dans le dénuement et le
fanatisme. Entre-temps, les théocraties se portent à merveille
et font des émules. Dernier converti, le richissime sultanat de
Bruneï qui vient d'instaurer la charia. Gare donc aux amours
clandestines et aux petits chapardeurs des jours de misère.
Et pour ne pas être en reste, voilà que la Malaisie franchit le
Rubicon de l'absurdité : par décision de justice, les chrétiens
se voient désormais dénier le droit d'écrire et de prononcer le
mot Allah, traduction arabe du nom du Créateur... Quand on en
arrive là, quand Dieu lui-même devient sujet de surenchères et
d'ostracisme c'est qu'il n'y a plus rien à espérer ni des hommes
ni des dieux vengeurs qui les inspirent.
Ces mêmes dieux qui attisent les haines entre sunnites et
chiites, pulvérisent la Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye,
menacent la Jordanie et l'Arabie saoudite de leurs foudres et
qui viennent, aujourd'hui, de rouvrir les portes de l'enfer
entre Israël et Gaza, ambitionnant d'entraîner le Liban dans la
mêlée générale...
Allah, réveille-toi, ils sont devenus fous !
Naguib Aoun
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14jul14 156C83
Je constate que Gaëtan R. dans son commentaire 156C74 ne connaît
pas La Révélation d'Arès ou la connaît très mal et n'a
jamais fait le Pèlerinage d'Arès .
Il est clair que le Créateur vous a bien choisi comme prophète,
et non comme simple magnétophone et qu'Il savait ce qu'Il
faisait !
La Révélation d'Arès (2/20) : Toi homme Michel, Je t'ai
reconnu avant que de ton père tu n'entres dans les entrailles
maternelles, Je t'ai réservé à Mon service. J'ai éloigné de toi
les récompenses et les honneurs du monde, les degrés et les
succès auxquels porte le monde....Je t'ai consacré, J'ai étendu
Mon Bras vers toi pour oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma
Parole....
La Révélation d'Arès (4/3) : Avant que tu entres
dans le ventre maternel, Je t'avais élu, .
Il y a aussi bien d'autres passages de la Révélation
d'Arès qui confirment le rôle de prophète du frère Michel à l'égal
de Moïse, Jésus et Mahomet, qu'il serait bien long de tous citer
ici. Voici quelques références : (i/12) ; (ii/5) ; (v/3) ;
(viii/5) ; (ix/8) ; (xiii/2,18) (xvii/14) (xix/25) ; (xx/15),
(xxxi/16) : Tu es Mon Honneur.
(xxxvii/ 2) : Juste prophète, (va) les mains devant.
Quand au pèlerinage à Arès Le Créateur l'évoque à plusieurs
reprises dans le Livre.
Notamment dans ce passage très clair (Rév d'Arès xLi):
1. Je suis (ici).
2. Tu (y) viens , le(s) frère(s) y vien(nen)t.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l'homme.
6. L'aragne (la mort) suce(rait-elle) le Feu ?
7. Appelle le(s) frère(s) et le(s) frère(s), viens prendre le
Feu !
8. (Quand) ton pied descend(ra) , ton cri (s'en)vole(ra) haut.
9. Quarante pas nouent Ma Force (et) Ma Faveur où le front
frappe la pierre, où l’œil pleure (comme) ton œil pleure .
10. (Où) les piques (de Mon Feu) percent (le mal).
11. Ma Main blesse l'homme , l'homme vit.
12. Sa main (é)larg(i)e monte (à) Mon Bras.
13. (Ici) la main d'homme prend Ma Main.
Et dans ce passage (xLviii/5-10) Il en fixe même les périodes.
4. Appelle le frère, le frère , le frère !
5. Quarante (fois) sept jours, le voile (est) sur Ma Tête, ton
pied dans le lacet ;
6. ta langue sèche court sur le voile, mais l'huile blanche
monte (dans) le voile comme l'huile dans le vin.
7. Douze (fois) sept jours (c'est) le Ciel, le voile (s'en)vole.
L'huile blanche entre dans l’œil du frère.
8. Sous Mon Pied, le frère a sa main, le cal (de sa main) brûle,
sa main (devient comme) la soie.
9. Le frère, sa lèvre prend le Feu.
10. (de) douze (fois sept jours) deux part chaudes, (de) douze
(fois sept jours) une part froide.
Voilà trente-deux ans que je me rends chaque année au Pèlerinage
d'Arès et ce serait très difficile pour moi de manquer ce
rendez-vous annuel avec le Père Qui me donne — sur le Lieu où Il
vous est apparu et vous a parlé, frère Michel — la Force de
poursuivre mon ascension (pénitence et moisson) vers Les
Hauteurs Saintes.
Voilà 31ans que j'ai rencontré mon épouse sur la route du
Pèlerinage d'Arès et 30 ans que nous avons eu la grande chance de
célébrer nos épousailles sur le Lieu Saint.
Je garde un merveilleux souvenir de cette journée exceptionnelle.
Bon pèlerinage à tous !
Denis K. de Bretagne Sud
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Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce très beau témoignage.
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14jul14 156C84
C'est drôle, vous dîtes : "La Révélation d'Arès est un livre qui
doit se lire en trois fois au moins" (réponse 156C76).
En ce qui me concerne, je l'ai plutôt lu en trois ans au moins.
D'abord scotché par les "Et ce que tu auras écrit" (vos écrits qui
sont une parole d'homme bien que prophétique), ensuite lorsque
j'ai abordé "L'Évangile donnée à Arès" (qui peut difficilement
être une parole d'homme quand on a lu un peu tous les styles
auparavant), seul en Irlande, je n'ai fait que pleuré. J'ai pleuré
ainsi pendant trois ans dès que je tournais les pages des Paroles
du Père transmises par la bouche de Jésus.
J'arrivais à suivre et à comprendre petit à petit ce que je lisais
mais pendant trois années jamais mes doigts ne cornèrent les pages
du Livre ; sûrement la peur de découvrir ce que Dieu Lui-même
était venu nous dire. Je me disais que si le Créateur, le Père de
l'Univers était venu Lui-même nous parler c'était sûrement pour
aller à l'essentiel, c'est à dire droit au cœur. Vraiment au cœur
de l'homme ! Avais-je quelque crainte à me découvrir moi-même ? Ou
à me mettre véritablement à nu ?
"Redresse-toi, homme Frédéric, debout ! Cesse tes pleurs et ton
tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t'ai mis nu pour te revêtir
d'un manteau neuf." (paraphrase de Rév d'Arès 1/1)
Les trois années sont un pur hasard car je n'ai jamais fait le
lien entre 1974 (première apparition) et 1977 (deuxième
apparition).
Quoiqu'il en soit, lorsque j'ai abordé, à mon deuxième pèlerinage,
la Parole de Dieu en ouvrant le Livre, j'ai lu alors en une seule
fois sans comprendre, en tremblant : Tu vois le Retour. (Rév
d'Arès i/1)... Ouvre ta gorge, dis la Parole, elle est".
(i/4)... Tu ouvres le bon Livre enfin (i/11)... J'ai. Je suis
(ii/1)... La bouche fait le bruit. Le bruit (est) à côté du vrai
(ii/8)... La bouche d'homme J'entre (de)dans (ii/21)... Je
serre, Je serre comme le clou (ii/21)
Aujourd'hui vous dîtes à travers cette image : "La Révélation
d'Arès est comme des osselets qu'on jette en l'air et qui y
restent ! Elle se lit dans le Ciel" (réponse 156C76)
Oui, aujourd'hui ma compréhension de La Révélation d'Arès
n'est liée qu'à mon ascension spirituelle. C'est ce qui
fait aussi toute la Force et la Beauté du Livre
car cette Parole n'est pas faîte pour des initiés (comme certains
pourraient le penser en l'abordant) mais pour tout homme prêt à
cheminer sur les sentiers qui mènent vers les
Hauteurs.
"C'est aussi pour cela qu'il est bon de la lire au
Pèlerinage".(réponse 156C76)
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
Il existe à notre époque moderne un rabâchage qui dit: "On ne peut
pas se changer".
"Rien n'est plus faux," peut affirmer chacun et chacun des pénitents
et pénitentes que sont les Pèlerins d'Arès.
Certes, un musicien doué pour la trompette ne l'est
pas pour le piano et ne passera pas d'un instrument à l'autre par
la seule volonté de faire cette mutation, mais un homme ordinaire;
mauvais à l'occasion, peut devenir un homme bon, un vrai pénitent
qui aime, pardonne, fait la paix, réfléchit avec le cœur
autant qu'avec l'intellect et se rend libre de tous
préjugés.
La Révélation d'Arès m'a transformé, non par elle-même,
mais par mon propre effort sur moi-même qu'elle m'a suggéré de
faire depuis quarante ans. Il en est de même pour vous, frère
Frédéric.
Nous pouvons tous vaincre nos faiblesses et atteindre des
capacités de bien dont nous nous croyions incapables.
Dieu dit que ce n'est pas le degré de bien atteint qui
compte ; Il dit que c'est le découragement à l'atteindre
qui est impiété.
Chaque humain peut viser à son changement ontologique,
qu'on peut appeler "éveil" ou "libération", mais que La
Révélation d'Arès appelle pénitence. Il ne
s'agit pas de suivre une doctrine et des règles comme dans la
religion, mais d'une réalisation personnelle. Par là nous prouvons
que nous ne sommes pas une religion.
La Parole d'Arès nous conduit à une nouvelle naissance.
La capacité d'une graine de sénevé ou de moutarde
(Luc 17/6, Matthieu 17/20) n'est pas d'atteindre une
dimension de 1,5 à 3 mètres, mais de faire une plante pouvant être
vigoureuse et dépasser 1,5 m de haut à la floraison. Chacun de
nous est cette graine de moutarde et peut devenir une
grande plante. Le monde en sera changé (Rév d'Arès
28/7).
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14jul14 156C85
Je vais me rendre au Pèlerinage d'Arès cet été. Je ne sais pas
encore quand, je suis hésitant.
J'ai écouté deux fois votre introduction parlée à la première page
du blog, celle où l'on trouve la table de matières.
Bien sûr, c'est court, parce que vous vouliez ou deviez faire
court, mais je reste sur ma faim.
La Révélation d'Arès, que je relis actuellement avnt
d'aller en Pèlerinage me paraît un héritage, l'héritage de quelque
chose ou de quelqu'un de la famille que j'avais perdu de vue. J'ai
l'impression que j'ai été retrouvé par un généalogiste commis par
un notaire, mais qui ne me dirait pas de qui je tiens cet
héritage.
Dites-moi quelque chose pour l'aider à me décider, frère Michel !
Florent B. de Provence
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Réponse :
René Char quelque part a écrit: "Notre héritage n'est précédé
d'aucun testament."
René Char écrivit cela après les années de guerre 1939-1945 au
cours de laquelle il avait été résistant. Il avait le sentiment
d'avoir été aspiré par le vide pendant ces années de lutte et
souffrance. La résistance en était venue à constituer une seconde
nature, étrangère à toute inclination consciente. Nous Pèlerins
d'Arès de même étions probablement avant de connaître La
Révélation d'Arès sans le savoir résistants à quelque chose
de non identifié que la "civilisation" nous imposait. La
Révélation d'Arès nous est tombée dessus en 1974 comme un
héritage de nulle part, peut-être même immérité et, s'il était
immérité, il montrait quelle immense Miséricorde peut être celle
du Créateur.
Nous savons aujourd'hui que nous portions en fardeau avant d'être
Pèlerins d'Arès, le fardeau de notre médiocrité, de notre
auto-satisfaction, de notre culture, tout le vide du train-train,
sur ce que je ne sais plus qui appelait "l'épaisseur triste d'une
vie axée sur rien d'autre qu'elle-même."
Et soudain La Révélation d'Arès arrive non plus comme
une idéologie nouvelle, mais comme d'énormes tenailles qui coupent
net nos chaînes. Elle arrive comme "un héritage qui n'est précédé
par aucun testament". Elle arrive comme une libération que vous
retrouvez au Pèlerinage d'Arès.
À Arès nous découvrons chaque année que les licornes, les
princesses endormies et la fée Morgane des conte pour enfants ont
plus de réalité que n'en avaient nos religions, nos penchants
politiques, nos hobbies, etc. C'est à ce vide où nous nous
agitions avant La Révélation d'Arès que l'absence de
testament précédant l'héritage selon René Char fait allusion.
Venez au Pèlerinage d'Arès. Si vous avez fait votre âme
sous le ciseau, le rabot, le marteau de la pénitence,
vous allez comprendre ce que je veux vous dire ici.
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15jul14 156C86
Oui, il faut aller au charbon et à la Forge !
La Maison de la Sainte Parole, là où le Créateur s'est manifesté
par cinq fois en 1977, est le Lieu Fort.
Il n'y a certainement sur terre pas d'autres lieux plus puissant
que celui-ci, là où toute pensée humaine élevée trouve la source
de sa réalisation de changements intérieurs et
extérieurs.
En restant sourd aux bègues, avec mon épouse nous allons
nous rendre au Pied du Père et prendre Son Genou, Sa Main
pour que Sa Parole soit accomplie.
Moi aussi il m'arrive de désespérer du comportement des hommes ;
je suis de ceux-lá.
Dans la chapelle d'Arès, on y entre avec notre plus grand espoir
et on y sort avec un espoir encore plus grand, et avec la
certitude que l'on accomplira ce pourquoi on est venu.
Merci frère Michel d'ouvrir le Lieu à ceux qui ont choisi et
choisiront de répondre à l'Appel de Dieu.
Céline m'a dit hier qu'elle souhaitait vous rencontrer, afin que
vous puissiez lui poser vos mains, sans plus d'explication. Alors
peut être vous fera t'elle sa demande quand nous viendrons samedi
pour une semaine.
Tony L. de Touraine
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Réponse :
Dites à votre épouse Céline que sa pénitence fait bien
plus pour elle que toutes les impositions des mains. L'imposition
des mains ne remplace pas la pénitence
L'imposition des mains, c'est tout autre chose.
Venez à Arès, Céline et vous Tony, pour affermir, consolider,
fortifier votre volonté d'être pénitents, deux êtres de
bonté et d'apostolat. Tony dit : "Il n'y a certainement sur terre
pas d'autres lieux plus puissant que celui-ci," c'est vrai, mais
c'est votre puissance de changement à vous deux que vous
venez renforcer à Arès par la prière et la lecture de la Parole
d'Arès sur le Lieu où elle vous a été donnée.
La foi dont parle Dieu à Arès est foi active d'effort et de
volonté, ce qui rend si difficile notre mission auprès d'une
population superstitieuse qui, quand elle croit dans le Ciel,
attend tout du Ciel, croit encore aux miracles que peut produire
la foi passive de simple croyance des religions. Les hommes
doivent finir par comprendre que le miracle, c'est
eux-mêmes ; ils sont les miraculeurs quand ils sont pénitents
et moissonneurs de pénitents ; c'est en cela
qu'ils sont images et ressemblances de Dieu (Genèse
1/26-27) ; leur premier miracle sera leur propre salut
individuel et, à terme, le salut du monde qui
lui est corrélatif.
À bientôt et bon Pèlerinage !
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15jul14 156C87
Je viens vous annoncer une triste nouvelle qui va vous endeuiller.
La mort de Nadine Gordimer dimanche à Johannesburg [Afrique du
Sud].
Elle était certes très âgée, 90 ans, mais elle était encore très
vigoureuse.
Je crois que vous avez connu cette femme de plume qui avait eu le
prix Nobel pour son œuvre anti-apartheid.
Vous lui aviez adressé The Revelation of Arès en anglais
et elle lisait souvent des passages de ce livre.
Je ne sais pas si elle était vraiment Pèlerin d'Arès mais elle
crotait dans votre aventure spirituelle. J'habite à Cape Town et
je vais rarement à Johannesburg et là-bas je n'ai jamais pu la
rencontrer.
Si vous souhaitez adresser un message à sa famille, je vous envoie
l'adresse par eMail séparé.
Son âme s'est envolée pour Arès où c'est le Pèlerinage
et accompagne les Pèlerins en France.
Je prie avec vous, je vous affirme ma foi profonde et le profond
respect que je vous voue.
Stephanus J. Province du Cap (Afrique du Sud)
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Réponse :
Je n'ai pas du tout mémoire de contacts que j'aurais eu avec
Nadine Gordimer.
Je n'ai pas non plus souvenir de lui avoir envoyé un exemplaire de
The Revelation of Arès en version bilingue.
Je vous fais même l'aveu de n'avoir jamais entendu parler d'elle,
à moins que je perde un peu la tête.
Si Nadine Gordimer possédait un exemplaire de The Revelation
of Arès, j'ignore comment elle se l'était procurée, parce
que je ne suis pas sûr qu'ADIRA (Association pour la Diffusion
Internationale de La Révélation d'Arès) ait étendu sa diffusion
jusqu'à l'Afrique du Sud. Je viens de jeter un coup d'œil sur une
notice parlant de Nadine Gordimer sur l'Internet et j'ai vu
qu'elle était un écrivain de langue anglaise et non afrikaner. Sa
famille maternelle était britannique et elle a pu trouver
l'ouvrage en Grande Bretagne.
Je suis heureux d'apprendre qu'une militante anti-apartheid
engagée lisait La Révélation d'Arès régulièrement.
Peut-être en a-t-elle parlé autour d'elle et ainsi contribué à
répandre au Transvaal la Parole libératrice, l'Appel à
la pénitence, que Dieu a adressé au monde en 1974 et
1977.
Par la même occasion, après un très long silence, je reprends
contact avec vous, frère Stephanus, et je vous adresse mon salut
fraternel. Vous étiez venu au Pèlerinage d'Arès dans les années
80. Peut-être y reviendrez-vous un jour.
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16jul14 156C88
Je joins à ce commentaire un lien vers une vidéo qui pourra
intéresser un certain nombre des lecteurs de notre blog en cette
période de Pèlerinage qui est aussi une période où l’on peut
méditer sur cette grande question du salut.
https://www.youtube.com/watch?v=vnR-cotcp3k
Voilà donc une émission de 26 minutes qui évoque cette part
invisible de l'homme, esprit et/ou âme.
Dans un monde qui perd la foi, et notamment la foi dans le devenir
post-mortem, Anne Deligné que je ne connaissais avant de voir
cette vidéo pas pose un témoignage qui n'est pas sans intuition et
affinité avec ce que La Révélation d'Arès dit sur ce
sujet, au moins pour le début de l'émission. C’est le type
d’interview qui ne trouverait pas facilement sa place dans notre
PAF (Paysage Audiovisuel Français).
C'est aussi l'occasion de rappeler que le salut post-mortem est
d'abord et avant tout la résultante d'une existence : Vous avez
vécu bon, vous emporterez votre bonté et vous vous serez fait une
âme qui vous permettra de vous élever vers la Lumière,
vous avez vécu mauvais, vous emporterez votre mal et sans âme,
votre esprit errera sans force ascensionnelle.
On se demande d’ailleurs si Anne Deligné ne rencontre pas plus
d'esprit errant que d'âmes, lesquelles n'auraient pas
besoin d'aide, passée le premier temps toujours difficile de
l'adaptation à cette nouvelle "vie". Dans tous les cas, pas besoin
d'un tribunal divin pour statuer de cet état, le "jugement" — qui
est plutôt "auto-jugement" — est organique, naturel.
C'est pourquoi La Révélation d’Arès incite son lecteur à
rappeler à ses frères humains, qui peuvent l'oublier — pris par
les soucis du quotidien, quand ce n'est pas par les mensonges de
la religion et de ses rejetons superstitieux ou mystiques, de
l'athéisme bourrin ou du matérialisme épais, bref tous ceux qui
cherchent le salut ailleurs que dans l'accomplissement —
que cette vie est courte !
Le bonheur ne se mesure pas en année mais en éternité ! Chacun a
juste le temps du repentir, car les regrets du spectre (l'homme
mort sans âme) ne font que s'ajouter à ses tourments ! Écoutez
la Parole que j'ai reçu et sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23).
J'ai hésité à laisser ce passage, qui parait sévère et
condamnateur en première lecture, mais qui est en fait tout le
contraire : un cri d'amour du Père à son enfant pour le
rappeler à la Vie. Jésus déjà il y a 2000 ans, et bien
des prophètes oubliés ou peu lus de nos jours,
s'adressaient à leur peuple avec des tels accents.
Et pour finir sur une notre positive, rappelons aussi que ce que
le Père nous dit à Arès encore à l’adresse de ceux qui ne se
décourageront pas dans ce changement ininterrompu qu’est
la pénitence : J'en ferai une constellation éclatante sur Mes
Hauteurs Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une
éternité pour leur gloire (Rév d’Arès 37/9).
Dans la joie de revenir prier sur ce Saint Lieu au mois d’aout et
probablement de vous y revoir, je vous souhaite encore une fois et
après l’avoir fait sur votre page Facebook, un très très bon
anniversaire.
Jeff P. d'Ile de France
|
Réponse :
La vidéo dont vous donnez l'URL dure 26 minutes. J'en ai écouté 6
minutes et je me suis arrêté.
Je laisse à la personne interviewée: Anne Deligné, la
responsabilité de ce qu'elle avance dans son livre "L'Emprise des
Âmes", à savoir que, selon elle, des âmes d'humains qui, morts
prématurément, n'ont pas rempli dans leurs vies terrestres les
projets qu'ils avaient et qui ont quelque chose à parachever
peuvent se réincarner pour terminer leurs besognes.
Non seulement je ne crois pas à la réincarnation sous la forme
grossière du réincarnationnisme, même sous la forme particulière
plutôt rationaliste (je n'ai pas finit mon boulot, donc je le
poursuis) dans laquelle Anne Deligné la conçoit, mais je ne
connais pas grand chose de ce qui se passe après la mort.
Je n'y connais pas grand chose, tout simplement parce que je n'ai
pas totalement expérimenté la mort, et parce que le Père ne dit
pas grand chose sur ce point. Il ne dit pas grand chose, parce que
des réalités reliées à un état de vie non incarnée ne sont, à mon
avis, pas conceptualisables pour des personnes incarnées.
Certains me disent: "Mais Dieu ne vous a-t-il pas donné par deux
fois l'expérience de la mort ? La première fois une expérience du
séjour des spectres (Rév d'Arès 17/1-2), le seconde fois
par votre envol désincarné dans l'espace (Rév d'Arès vi/1-5)
?" Oui, c'est vrai, mais quand Il m'a fait passer par ces
expériences, je n'étais pas mort en fait, j'étais toujours relié à
mon cerveau irrigué par mon sang, c'est-à-dire relié à ce que nous
appelons la conscience.
Or, pour moi, une question reste posée et sans réponse : Ma
conscience fonctionne-t-elle seulement ou ne fonctionne-t-elle pas
seulement avec ma circulation sanguine ? Autrement dit, quand
je meurs et que ma circulation sanguine cesse, ma conscience qui
fonctionne avec mon cerveau demeure-t-elle même sans cerveau ou
disparaît-elle pour faire place à autre chose, un autre chose dont
je n'ai pas la moindre idée tant que je suis un animal pensant
limité, même couronné d'une âme ?
Je n'ai pas de réponse à cela, je le répète.
Anne Deligné a peut-être une réponse, mais je n'en suis pas sûr.
J'ai peur qu'il y ait dans ce qu'elle dit un peu trop
d'imagination. Je préfère être honnête et montrer mon ignorance.
Je me dispense donc de suivre les affirmations d'Anne Deligné,
mais, puisque je me déclare ignorant dans ce domaine et comme je
ne suis pas doctrinaire, je publie votre commentaire et je laisse
chacun en penser ce qu'il veut.
J'ai 85 ans et je pense forcément à ma mort, qui ne peut plus être
très lointaine, mais je n'y pense pas en me posant des questions
sur ce qui se passera après que mon cœur aura cessé de battre. J'y
pense seulement en me disant: Ai-je laissé à mes frères et sœurs
assez d'éléments qui leur permettront de poursuivre dans la
Voie Droite ? Tant que je vis dans ma chair, je
m'efforce d'être pénitent et d'accomplir ma
mission prophétique. C'est tout.
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16jul14 156C89
Je suis heureux que mon commentaire 156C80 soit arrivé le jour de
votre anniversaire et que vous le receviez comme un "beau cadeau".
Il y a des hasards qui font bien les choses, car je savais que
vous étiez né en juillet mais pas spécialement le 11, sinon je
vous l’aurais souhaité. Cela effacera peut-être
définitivement l’idée que vous aviez à une époque que je ne vous
aimais pas.
Ceci dit, j’ai peut-être mal exprimé que "Je suis nul" et
"Y’en a marre" sont deux volets parmi bien d’autres vécus par le
Pèlerin d’Arès que je suis. Oui je vous ai suivi — et je ne
le regrette nullement — mais je ne considère pas pour autant que
ce soit dans une "voie âpre et austère". C’est l’expression que
vous employez dans votre réponse, juste d’ailleurs du point de vue
du monde, ce sont les pommes aigres des montagnes (Rév d'Arès
26/05).
Mais je tiens à préciser pour tous les hésitants qui lisent ce
blog que le paradoxe du Pèlerin, quasi surnaturel, c’est qu’il
peut lâcher parfois "Je suis nul" et "Y’en a marre" tout en
conservant une extraordinaire sérénité d’esprit.
Nous subissons la bêtise d’un système qui s’impose à nous et qui
nous rend malgré nous esclaves des idées et des agir communs,
notre lit est fait de carde (Rév d'Arès xxxvi/9), mais
le fait de se découvrir frère dans l’aube d’un monde
nouveau, dépouillé des faux soucis (Rév d'Arès xLix/3) du
monde actuel, nous assoit sur notre front léger (xxxv/7).Voilà
comment se vit en profondeur "l'immense espérance qu'apporte La
Révélation d'Arès" non encore perçue par ceux "du dehors"
mais à laquelle bien de leurs enfants viendront !
Ce monde parle beaucoup de bonheur, mais il en connaît peu la
Source.
Le fait d’y boire déjà comme une mouche (Rév d'Arès xix/18)
apporte beaucoup de joie, qui, comme chaque lecteur de La
Révélation d’Arès le sait, fend l’escape comme le coin
(xxiii/5).
Aller prier au Pèlerinage d’Arès c’est goûter la vapeur avant
l’aurore (xLix/3) c’est aussi, déjà, boire à la Source
(24/04).
Je le souhaite à tout un chacun.
Claude M. d'Ile de France
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Réponse :
Notre mission est très difficile — et vous un missionnaire très
engagé en savez quelque chose — parce que l'entreprise de la pénitence,
quoique très simple, semble à la masse être une entreprise
désespérée. Tout se passe comme si des contradictions, des
antinomies, des absences de preuves sans âge attendaient ici
l'esprit depuis l'Antiquité... que dis-je ? peut-être depuis la
Préhistoire. Pour la plupart des mortels, les "Je suis nul" et
"Y'en a marre" règnent manifestement sur l'esprit de l'homme
depuis des temps immémoriaux et il est fatal qu'ils réagissent
négativement, quand ils nous écoutent dans nos moments
missionnaires, face à ce que vous appelez "le paradoxe du
Pèlerin." Bref, nous sommes à leurs oreilles des prédicateurs
incroyables.
Pour la masse des humains il est devenu depuis des millénaires
aussi impossible de concevoir la pénitence comme
solution du mal que de résoudre la quadrature du cercle. Le monde
en parle, parce que ça le distrait, mais il n'y croit pas. C'est
assez dire combien notre paradoxe est quelque chose de très
difficile à faire entrer comme une vérité dans les esprits
d'aujourd'hui comme d'hier... Mais de demain ? Là vous partagez
notre certitude à tous, "leurs enfants y viendront."
Si dire "J'en ai marre" et "Je suis nul" va de soi, espérer une
issue radicale hors du Mal vers le Bien par la
pénitence va tout autant de soi pour nous et c'est dans
le Pèlerinage que nous ranimons le mieux dans nos âmes
cette vérité encore totalement invisible aux yeux des masses.
Il nous faut faire sortir la pénitence du mirage dans
laquelle la masse la voit encore, fumeuse et improbable, à
l'horizon lointain du désert où crapahute l'humanité. Il nous faut
faire entrer cette idée dans ce que la psychologie générale a de
plus intime. Nous ne sommes encore que des exceptions avec toute
la bizarrerie des exceptions. Nous devons devenir des exemples.
Je compte sur vous, frère Claude, et sur nos frères comme vous
très engagés dans la mission, pour le faire comprendre au monde.
J'aurais dû dire : "Je suis nul comme rationaliste" et "Y'en a
marre de voir les hommes poursuivre ce qui a fait leur malheur
depuis des millénaires." Le monde croit encore que la liberté que
nous leur proposons est celle d'Épictète qui voulait se libérer de
tous ses désirs, mais non ! Au contraire ! As-tu, homme, un désir
plus terre-à-terre que celui d'être heureux? Bien sûr que non.
Alors, suis-nous, c'est la Voie que nous te proposons
par la pénitence. Qu'y a-t-il de plus plaisant que
d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de réfléchir avec le cœur
autant qu'avec la tête, être libre de tous préjugés — Au diable
les lourdes idées préconçues ! Allégeons-nous !
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16jul14 156C90
Il y a vingt-deux ans, je frappais mon front et mes lèvres pour la
première fois sur ces quelques pavés de grès d’où quinze ans plus
tôt le Père était venu lancer son Grand Appel à
l’humanité : "Faites pénitence et trouvez d’autres pénitents
afin de vous créer une âme et afin que le monde
change et qu’Éden soit restauré !"
Je m’y étais bien préparé en écoutant sagement les conseils de de
mes sœurs et frères du groupe missionnaire [de Paris] que
j’avais rejoint quelques mois plus tôt.
C’était l’époque où il y a avait encore un peu de mysticisme et
beaucoup m’avait prévenu : "Tu vas voir tu vas sentir tout un tas
de choses. Tu sentiras ton front brûler, tu te sentiras
"sale", plein de péchés en entrant, etc."
Je n’ai jamais eu une nature mystique, mais j’écoutais.
Je suis donc entré sur ce Saint Lieu et là, hormis une grande
émotion, rien !
Non, je n’ai rien ressenti. J’ai même trouvé le sol assez frais en
posant mon front. Il est plus juste de dire que je n’ai pas
ressenti tout ce qu’on me prédisait, mais il y a quelque chose que
j’ai vraiment ressenti et dont on ne m’avait pas parlé, c’est la
rencontre avec moi-même, je veux dire avec ma vraie Nature
divine. Je n’arrivais pas à mettre des mots [pour expliquer cela],
mais en tout cas c’était bien plus beau que ce qu’on m’avait dit.
En prononçant la Parole j’étais vraiment le Créateur qui
parlait et la créature qui écoutait. C’est grâce à l’enseignement
de frère Michel que j’ai pu mettre des mots sur cette impression.
J’ai la chance de pouvoir venir prendre le Feu
vingt-huit jours par an depuis de nombreuses années.
C’est une période essentielle pour moi et pendant ces quelques
semaines, je me sens vraiment coupé du monde afin de prendre cette
Force essentielle de la pénitence et de
l’apostolat. Je fréquente peu de personnes et je me sens loin de
l’agitation du monde, hormis les voisins du camping et les
quelques commerçants — Même si comme Jésus disait : L’homme
ne se nourrira pas que de pain, il y a de bonnes
boulangeries à Arès et les huîtres y sont excellentes ! Et avec un
p’tit verre de vin blanc (de Bordeaux, région viticole oblige) je
ne vous dit pas ! (Décidemment, je ne serai jamais un ascète !)
Mon Pèlerinage est un véritable ressourcement en compagnie de mes
frères de foi, de mes lectures de l’enseignement du prophète
— Aïe, je viens de terminer l’article "Pénitence" (Et ce que tu
auras écrit, Le Pèlerin d’Arès 1993-1996) — et de mes moments de
prière dans la Maison de la Sainte Parole.
Je reviens respiritualisé et fort.
Pourtant, je sais que le retour sera difficile. Chaque année c’est
la même chose. Je me sens comme Daniel jeté dans la fosse aux
lions. Ce monde me semble bruyant, agité, agressif. Ce qu’il est
aussi.
Mais je sais qu’il me faudra l’affronter à nouveau et l’aimer
sachant que moi aussi je porte ce mal en moi, qu’il me faut
continuer à le vaincre, qu’il me faut continuer à chercher les épis
mûrs prêts à reprendre la lutte (Luc) avec
nous. Sinon à quoi cela aurait-il servi que je vienne prendre
le Feu ?
Alain Le B. d'Ile de France
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Réponse :
Merci pour ce beau commentaire. Vous restez un homme modeste,
frère Alain, et vous vous dispensez de préciser que vous assurez
chaque année au Pèlerinage depuis de nombreuses années, avec toute
ma confiance, un service important d'accueil et de maintien de
l'ordre dans la Maison de la Sainte Parole. Pour cela merci aussi.
Le Pèlerinage est une brèche dans le temps auquel nous humains et
pécheurs sommes voués. C'est en tout cas ce que je ressens à
chaque Pèlerinage, une suspension du temps entre le passé et le
futur. Dans cette brèche nous retrouvons la Force de
Dieu hors du temps pour replonger dans le temps
après le 15 août. Je crois que vous partagez ce sentiment.
Le Pèlerinage, c'est cette région de l'âme, une portion
de l'ascension frayée par nos prières et pensées, un
petit chemin de non-temps, que l'activité de notre pénitence
inscrit à l'intérieur de l'espace-temps des mortels, dans lequel
notre vie, du souvenir d'hier à l'attente de demain, sauve quelque
chose de capital dans les ruines de l'Histoire.
Autrement dit, le Pèlerinage est un moment où nous réalisons que
nous somme réellement quelque chose de divin, quelque chose de
cette Image et Ressemblance qui a passé dans le temps
avec le péché, avec l'orgueil d'Adam que tous
nous partageons encore plus ou moins, mais qui n'est pas très
loin, tout compte fait, de retourner hors du temps, si
nous en avons la volonté. Car nous ne venons pas au Pèlerinage
d'Arès comme des êtres conditionnés par la culture religieuse,
mais comme des âmes, des êtres de conscience libre
et de raison ranimées par l'indépendance de l'esprit,
des êtres en qui s'est rallumée la flamme divine: le Feu.
Pourtant, nous ne paraissons ni préparés ni équipés pour ce moment
du Pèlerinage vu de cette Hauteur. Nous ployons chaque
jour, dans le travail, dans nos habitudes d'existence, sous les
obligations de la culture et des traditions, même si
intellectuellement et spirituellement nous les rejetons, parce que
nous avons opté pour la libération, mais cette libération n'est
encore que virtuelle... Oui, elle n'est que virtuelle, sauf au
Pèlerinage où nous vivons quelque chose qui n'appartient pas au
présent, mais à l'avenir. L'avenir que préparent nos pénitence
et moisson.
Je sais que cela vous le ressentez. J'ai ouvert dans votre âme
une lucarne par où je vois cela.
Bon Pèlerinage, frère Alain !
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17jul14 156C91
Je suis musulman mais j'ai envie d'aller au Pèlerinage d'Arès.
Peut-être parce que je ne peux pas aller au Pèlerinage de La
Mecque ?
Peut-être aussi parce que je suis attiré par La Révélation
d'Arès qui me paraît faire la soudure entre une Parole de
Dieu passée et comme vous dites momifiée et une Parole
de Dieu vivante qui ouvre la porte de l'avenir de Son Peuple.
Je lis La Révélation d'Arès depuis sept ans et je la lis
même plus que le Coran. Ça met ma mère en colère.
Ma mère ne veut pas que j'aille en Pèlerinage à Arès. Elle ne peut
pas m'en empêcher (j'ai 26 ans) mais elle est palestinienne (mon
père est marocain) et elle crie que les Pèlerins d'Arès n'ont pas
fait pour les Palestiniens plus que n'ont fait les Européens et
Américains.
Et en ce moment la Palestine subit à nouveau les attaques
d'Israël. Il y a beaucoup de morts, beaucoup de destructions de
maisons et contrairement à ce que les Israëliens cherchent, les
bombardements rapprochent beaucoup plus les civils du Hamas armé
qu'ils ne pourraient les en éloigner. Je crois que les résultats
sont à l'inverse du but recherché.
De toute façon, ma mère a raison, les Européens et les Américains
n'ont pas fait beaucoup plus que parler en faveur des Palestiniens
autant qu'en faveur des Israëliens : 1 - 1 = 0.
Mais je lui dis: "Les Pèlerins d'Arès sont une petite communauté
qui comme d'autres petites communautés occidentale n'a pas de gros
moyens financiers, n'a aucun moyen militaire, ne peut pas faire
grand chose, sinon prier."
J'ai lu [156C73] qu'en Israël il y avait des gens qui lisaient La
Révélation d'Arès et qui y croyaient. Savez-vous si en
Palestine c'est la même chose ? Si La Révélation d'Arès
ne peut pas être un trait d'union entre juifs et musulmans ?
Finalement, je vais peut-être venir à Arès en août.
Ibrahim B. H. de Région Parisienne
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Réponse :
Non seulement nous Pèlerins d'Arès ne pouvons rien faire pour les
Palestiniens, mais les Israëliens, plus nombreux qu'on ne croit,
qui sont partisans d'une solution pacifique et amicale du problème
que leur installation a posée dans la région ne peuvent rien non
plus dans la situation actuelle. La loi démocratique, c'est la
dictature de la majorité, serait-elle petite, sur la minorité. M
Beniamin Netanyahou a été élu.
Nous ne perdons pas de vue la situation actuelle qui me tourmente
beaucoup personnellement. Il faut être conscient que
l'antagonisme Palestino-Israëlien a débordé de sa région et
devient sensible jusqu'en France notamment. M. Hollande a dit
: "Le conflit israélo-palestinien ne peut pas s'importer en
France," mais M. Hollande retarde. Il n'y a qu'à voir les
attentats contre des établissements juifs en France, en Belgique
et ailleurs. Dans le quartier de la Bastille à Paris, c'est aux
cris de "Mort aux Juifs" que des centaines de manifestants (oui,
des centaines) s'en sont pris à deux synagogues. Importé, le
conflit l'est depuis déjà pas mal de temps.
C'est l'héritage d'un aveuglement politique de cinquante années
dont nous payons aujourd'hui le prix. Encore la politique !
Les politiciens nous assuraient que "l'intégration à la française"
était un modèle que le monde entier nous enviait et chacun était
prié d'y croire comme s'il s'agissait d'un aboutissement
incontournable partout dans le monde. Or, il n'y a pas eu
d'intégration des Palestiniens en Israël, pas plus que
d'intégration de tous les Français d'origine musulmane en France.
Ceux qui en France agressent les Juifs sont certes encore
minoritaires, mais ils deviennent chaque jour plus nombreux et se
fichent pas mal du noble idéal républicain. Oui, j'ai toutes les
raisons d'être tourmenté par la situation. Nous payons
l'aveuglement des politiques qui sans précautions et conditions
bien réfléchies votèrent la création de l'État d'Israël. Il faut
se rappeler qu l'indépendance d'Israël a été proclamée le 14 mai
1948, après le vote du plan de partage de la Palestine le 29
novembre 1947 par l’ONU qui mettait fin au mandat britannique. Le
problème dure donc depuis 67 ans.
Il n'est plus question aujourd'hui de prier les Israëliens
d'accepter au Moyen Orient de nouvelles conditions de vie qui les
obligeraient à partager la région équitablement avec les
Palestiniens, mais il ne saurait pas davantage être question d'un
génocide des Palestiniens ou de traiter ces frères humains comme
des sous-hommes, un peuple inférieur.
À l'heure actuelle, c'est un problème sans solution possible. Il
faut attendre une évolution des rapports de force dans la région.
J'entends ici les forces spirituelles et morales autant que les
forces matérielles. Ne pensez pas que nous n'y travaillons pas au
plan spirituel. Nous y travaillons, mais nos moyens sont très
faibles pour le moment.
Mais si vous venez en Pèlerinage à Arès, ce ne peut être dans le
but d'un règlement du problème Palestino-Israëlien. C'est pour
renforcer votre volonté d'entrer en pénitence, de
devenit un homme de bonté.
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21jul14 156C92
Je pense me rendre à Arès en pèlerinage depuis trois ans, mais je
ne trouve plus de vos missionnaires pour m'expliquer ce que je
vais y trouver.
Je suis un agnostique, ancien catholique, et je voudrais revenir à
la foi, pourvu qu'elle soit très simple.
La simplicité semble être la foi de vos adeptes (les Pèlerins
d'Arès) mais comment se passe leur Pèlerinage à ce qu'on pourrait
apperler La Mecque de La Révélation d'Arès ?
Il doit y avoir un culte très simple et, je suppose, aussi simple
qu'il était dans les débuts du christianisme.
C'est comme ça que je m'imagine le Pèlerinage d'Arès. J'espère
qu'on ne tourne pas autour de la maison où Dieu parla comme on
tourne à La Mecque autour de la Kaaba et qu'on ne jette pas des
cailloux à Satan.
Je crois que c'est une eucharistie très simple comme pratiquaient
Pierre et Paul au début du christianisme. Êtes-vous revenu à la
lirutgie très simple de l'archéochristianisme ?
Bertrand G.
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Réponse :
Où habitez-vous, Bertrand ? S'il y a une mission près de chez
vous, je vous l'indiquerai, vous pourrez y passer pour avoir des
informations sur le Pèlerinage d'Arès.
Vous parlez de liturgie "archéochrétienne" ou primitive, mais il
n'y a pas de liturgie à Arès. Chaque pèlerin prie ou médite
individuellement afin de trouver ou retrouver le Feu de
sa pénitence et de sa moisson de pénitents.
C'est dans la prière qu'une religion, ou un courant spirituel de Vie
comme c'est notre cas — nous ne sommes pas une religion —,
s'exprime le plus clairement, s'affirme, projette ses
réalisations. Le Père en a bien conscience puisqu'il définit notre
prière en quelques mots: Prononcer Ma Parole pour
L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Cependant, et de toute façon, on ignore à peu près complètement
quel culte était celui des premiers Chrétiens. Il y avait sans
doute un partage de pain et de vin, partage auquel La
Révélation d'Arès ajoute l'huile et qu'elle appelle Mémoire
du Sacrifice, mais comment cela se déroulait-il ? On ne
sait pas. Pour ma part je crois que cette Mémoire du
Sacrifice est la mieux représentée par la vie de pénitence
et de moisson de pénitents, deux action, l'une
intérieure et l'autre extérieure, qui sont de toute façon beaucoup
plus difficiles que de simples geste symboliques qui rappellent
une messe.
Si vous êtes intéressé par les cultes chrétiens primitifs,
sachez que le contraste est saisissant entre l'importance que la
prière a sûrement eu pour les Chrétiens primitifs et la rareté,
voire même l'absence des informations dont on dispose.
La Didaché (voir ce que j'en dis probablement ici et là dans le
blog ; Διδαχή signifie "enseignement") donne quelques indications
sur le culte primitif mais très sommaires. De ce texte retrouvé à
la fin du XIXe siècle, bien que rédigée en grec, le style
hébraïsant montre que son auteur fut probablement un juif converti
au christianisme. C'est l'indication d'une grande ancienneté,
quoique la datation de la Didaché fasse toujours l'objet de grands
désaccords entre spécialistes. Comme je le dis, ces informations
restent très incertaines concernant leur universalité: Il n'y a
qu'à se souvenir de ce passage des Actes des Apôtres (3/1) :
Pierre et Jacques montaient au Temple à l'heure de la prière...
et l'on constate que ces deux apôtres, quant à eux, continuaient
de fréquenter la prière judaïque au Temple de Jérusalem. Après
qu'ils durent quitter la Palestine pour fuir la persécution, ils
ne pouvaient plus aller au Temple, mais je suppose qu'ils
continuaient de prier à la manière juive, qui était leur culture.
Quoi qu'il en soit, on peut en déduire qu'il n'y avait pas de
règle uniforme et généralisée concernant la piété des
premiers chrétiens et c'est ce que nous confirme La
Révélation d'Arès qui ne fixe pas de rite et
donne seulement une prière: Père de l'univers, qu'elle
suggère de réciter trois fois le jour une fois la nuit (Rév
d'Arès 12/4-5). Je me suis fixé personnellement une manière
de prier à partir des trois sources de la Parole: Bible, Coran et
Révélation d'Arès, et beaucoup de mes frères et sœurs
s'en inspirent pour eux-mêmes, mais d'autres on leur façon propre
de prononcer la Parole pour L'accomplir.
L'essentiel est de souvenir qu'il faut accomplir et non
réciter pour réciter la Parole.
La foi d'Arès n'est pas une foi de simple croyance, qui consiste à
se répéter sans cesse ce à quoi on croit et à glorifier et
supplier. La foi arésienne est une foi d'effort de changement
ou pénitence et prier à Arès, c'est simplement prendre
le Feu de ce changement, ainsi qu'il est
largement expliqué dans cette page de commentaires.
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21jul14 156C93
Petite anecdote.
Début juillet je rends visite à ma sœur aînée. Elle a au moins 72
ans il me semble. Je prends de ses nouvelles, puis je ne sais plus
comment la conversation s’engage très vite sur le terrain
religieux. Elle me dit en substance : "Il n’y a qu’un endroit sur
terre qui vaille la peine de s’y rendre et c’est la Mecque." Je
lui dis que je la comprends, car j’éprouve la même chose à propos
d’Arès."Mais non !" me dit-elle, "Arès est un truc qui n’a rien à
voir avec la Mecque."
Ah mais c’est que j’entends bien sa réponse ! Elle s’est déjà
rendue deux fois à la Mecque et il n’y a qu’à la voir à chacun de
ses retours, elle rayonne d’un enthousiasme, d’une force de paix
et de foi. Peut-être ce que le Très Haut qualifie Lui-même de Feu ?
Je prends la parole elle est très attentive, s’assied et son
regard plonge dans le mien.
"Voilà," dis-je après lui avoir parlé des visites de Jésus et des
théophanies, "Dieu a promis de ne plus frapper l’humanité (Genèse
8/21) qui s’égare dans le péché comme il le fit à
l’époque de Noé. Pour ramener son peuple dans la Voie Droite
(Coran 1/5) Il n’a pas d’autre choix que de susciter des prophètes.
Michel Potay est de ceux là, c’est un prophète (Rév.
d’Arès xxxvii/2). Oui je sais, ça peut paraître fou, mais
c’est comme ça et quand je me rends à Arès, à l’endroit même où
Dieu se manifesta en 1977, j’ai l’impression de retrouver un lieu
que je n’aurais jamais dû quitter."
Je poursuis : "Je me rends en Pèlerinage non pour l’homme
Michel, mais pour retrouver Dieu qui me donne la force de
pardonner, de faire la paix, de me libérer des préjugés, d’aimer
et de retrouver l’intelligence du cœur, car enfin le
monde se porte mal. Ce monde doit changer (Rév. d’Arès
28/7), à commencer par les hommes."
À mesure que je lui parlais elle faisait des liens entre mes
propos et le Coran. Elle réagit au fait que je me rende à Arès
pour Dieu et non pour l’homme Michel, "mais bien sûr,"
lui dis-je, "frère Michel ne pratique pas la séduction (Rév.
d’Arès 20/2), le Pèlerinage d’Arès est un pur pèlerinage à
Dieu." Comme rassurée elle découvre dans mes propos des points
communs avec les prêches entendus à La Mecque.
Je ne sais pas grand-chose des prêches mecquois.
"Ardu est le vrai," avez-vous écrit quelque part. Je connais ma
sœur, veuve depuis longtemps elle n’est pas trop enfermée en
elle-même, mais même si l’amour agit, ça reste toujours difficile
de faire passer le concept de foi libre, il y a la barrière de la
langue, des générations, des différences liées aux prospectives du
salut, pour ne signaler que cela.
De toute façon, un jour, sans doute encore lointain, l’humanité
reconnaîtra qu’elle a enfanté un fils nommé Michel Potay, homme
humble et moderne soumis (Rév. d’Arès 16/9) à sa mission
à la jonction du XXème et XXIème siècle, véritable héraut de Dieu
et dont le réalisme et le rayonnement contribua grandement à nous
transformer en Bien.
Salah B. Île de France.
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Réponse :
Vous avez parlé à votre sœur avec modération et sagesse. Il ne
faut pas trop en dire à chaque rencontre avec des hommes et femmes
forgés sous le marteau violent de la culture. Ils ont besoin de
passer maintes fois au Feu et, pas trop fort à chaque
foi, sur l'enclume de la Parole avant de comprendre que le
Créateur ne saurait se taire et considérer l'islam ou le
christianisme ou le judaïsme comme satisfaisants. Le Père veut les
souder, les réunir dans un creuset d'amour, de pardon, de paix et
d'intelligence.
Cet été j'ai eu comme pèlerins à Arès une famille libanaise, venue
en avant-garde d'une communauté de musulmans du Moyen Orient qui
deviennent Pèlerins d'Arès et qui évoluent dans le sens du Bien.
Le Bien seul sauve l'homme et sauvera le monde. Alleluia
!
Merci, frère Salah, pour ce très beai témoignage. Embrassez votre
sœur de ma part, quand vous la reverrez.
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21jul14 156C94
J'ai vue un frére "punk" à crête rose venir prendre le Feu
(Rév d'Arès xLi).
J'ai vu un frére littéralement s'enflammer, et par sécurité les
lampades furent remplacé par un arc (en ciel) de bois.
J'ai vu un frére frapper si fort son front sous la lanterne
(xvi/19-20), qu'il résonna !
Arès est le val Hanouka (Rév d'Arès xLvii).
Quy a-t'il de plus beau que d'étre apôtre de la lumiére et de
l'amour, d'incarner la simple salutaire pénitence ou
l'incompléxe salvatrice vie spirituelle, areligieuse, apolitique,
alégaliste ?
Meilleurs vœux a tous pour cette nouvelle année spirituelle
2014-2015.
Alain M. d'Ile de France
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Réponse :
Merci du fond du cœur pour vos vœux, frère Alain !
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21jul14 156C95
J'écoute et j'observe ce qui se passe sur l'aire
Israelo-Palestienne. Ce qui est extrêmement douloureux, c'est de
constater l'absence d'empathie du gouvernement Israélien et d'une
partie de la société civile Israélienne. Certes, ils veulent vivre
en paix, tout en marchand sur la tête de leurs voisins arabes,
nier leur alter-ego c'est je pense une forme d'auto-mutilation du
cœur.
En provoquant cette énième incursion dans ce grand ghetto à ciel
ouvert qu'est Gaza qui est en vérité victime d'un blocus depuis
plusieurs années, Israel a probablement réactivé le cercle
infernale du mauvais pour mauvais. Je n'oublie pas que les deux
populations sont pris dans un étau, les causes ne sont pas
essentiellement religieuses, elles sont économique, par exemple
l'eau, la terre et probablement les ressources gazières.
Je regarde très souvent la chaîne d'information Israélienne et
j'ai le sentiment terrifiant de regarder une bande de vieux
adolescents qui jouent au jeu vidéo qui s'intitule "Opération du
Dôme de Sécurité." La froideur de cette opération guerrière
asymétrique est simplement à mes yeux le fruit d'un orgueil inouï.
J'ai parfois le sentiment qu'ils sont coupés de la réalité et de
toute forme de sagesse, car que sera l'avenir de leurs enfants ?
Seront-ils voués à circuler dans l'avenir la peur aux ventre de
croiser sur leur chemin un homme ou femme qui n'aura pas pu
accéder au pardon parce que découragé par la lâcheté à peine
voilée de tous les états ? Le Hamas est une armée majoritairement
constituée d'hommes et de femmes pris dans l'amertume d'un
conflit. L'armée Israélienne ne pourra jamais mettre fin à cette
haine tant qu'il y aura des hommes et des femmes qui se sécheront
leurs larmes avec le linceul de leurs enfants.
Savent-ils seulement qu'ils ne font pas seulement pleurer les
vivants mais aussi tous les défunts piégés par les flots des
guerres ?
Savent-ils qu'ils font aussi pleurer tous les prophètes
Abraham, Jacob, David, Moïse, Jésus et sa mère Marie et
Mouhammad ?
Savent-ils que chaque fois qu'une mère qui hurle de douleur de
voir son enfant emporté dans la fosse, c'est l'univers entier qui
a mal et par surcroît toute la création qui est perturbée ?
Mon vœu le plus cher, frère Mikal, est celui de me réveiller un
matin et d'entendre tel un chant la paix se réaliser entres Juifs
et Musulmans et par extension dans le monde entier.
Je rêve d'une immense table où nous serions tous ensembles réunis
pour retrouver l'unité en Dieu, les un réciteraient "Chéma Israël"
et les autres des versets du Coran.
Je puise ma force dans le projet qu'un jour Jérusalem regagne
avec l'aide du Père et de tous les anges l'aire céleste
et il est vrai qu'il ne faut pas se lasser de dire aux
riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux
autres qu'ils tirent maintenant abondance de la terre, de l'or,
du fer et du feu, du salaire de l'ouvrier, de l'humilité des
petits, des faiblesses des pêcheurs, et qu'ils ont mis en lois
leurs rapines, leur injustice et toutes abominations en
alliances qu'ils font habilement sceller par ceux qu'ils
dominent pour les corrompre, les tromper,les voler (Rév d'Arès
27/8).
Tout ce qui est en dehors du champ de Dieu et de la
volonté de réaliser avec la conscience de l'amour de son prochain
et voué à pourrir comme l'épave d'un bateau couché par les vagues
et les colères de la mer.
Merci, frère Michel, car grâce à vous je peux m'imaginer un autre
monde, investi pour l'équité, la conscience que l'enseignement
de l'amour est le médicament le plus puissant.
Vous nous avez avec le soutien de Dieu prouvé que l'homme est
avant tout un architecte des belles âmes pour produire
des cités sûres.
Fraternellement.
Hakima d'Alsace
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Réponse :
Il y a de quoi pleurer, oh oui, hélas ! Mais il y a aussi de quoi
espérer !
Voyez ces deux hommes, l'un israëlien et juif, l'autre arabe et
musulman, qui ont chacun perdu un enfant mais qui ont choisi
l'amour plutôt que la haine pour exprimer leur chagrin !
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22jul14 156C96
Après le mur la balène (Rév d’Arès xL/4).
Les frappes israéliennes contre la bande de Gaza ont fait
plus de 500 morts dont près d’une centaine d’enfants de 18 ans à 3
mois. Les images diffusées sur internet sont terribles.
En Ukraine, un Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia
Airlines s’écrase avec à son bord 298 personnes, probablement
abattu par un missile sol-air.
En Inde un viol a lieu toutes les 22 minutes, en France toutes les
6 ou 7 minutes.
L’ONU a bien du mal à trouver un milliard de dollars auprès de
ceux qui le lui ont promis pour combattre la famine dans la corne
de l’Afrique victime d’une nouvelle sécheresse. Mais BNP-Paribas
paiera aux Etats-Unis une amende de 9 milliards de dollars (6,45
milliards d'euros) pour avoir contourné l'embargo US sur l'Iran,
Cuba et le Soudan entre 2002 et 2009. Le directeur général de
cette banque assure que la sanction n'aura "aucune incidence sur
sa capacité opérationnelle ou commerciale" à répondre aux besoins
de la "quasi-totalité" de ses clients.
Les persécutions religieuses continuent d’exister un peu partout
dans le monde. En Corée du Nord, il est interdit de croire en
Dieu.
Et ce ne sont que quelques exemples de ce qui se passe sur terre.
Après le mur, les crudes couchent les femmes, le(ur) râble
tire l'argent,
(ils) mangent la crème de la terre ;
(ils) couvrent Ma Main (comme) la blatte, (ils L'é)cachent ;
(ils) attellent (le peuple comme) les chiens (Rév d’Arès
xxxii/14).
Face à ce déferlement de malheurs que restituent les média et
qui s’ajoutent par la pensée aux difficultés quotidiennes de
travail, de logement, de finances, de tensions relationnelles
ordinaires, peut-on aller au Pèlerinage d’Arès dans la joie ?
Oui, certainement, avec une joie emprunte de gravité.
La joie vient de la foi et de l’espérance en acte que portent la
pénitence quotidienne et la moisson régulière.
La gravité vient de la conscience de la situation spirituelle très
dégradée de l’humanité (le péché) et de la résolution de
contribuer à améliorer cette situation avant qu’elle ne devienne
catastrophique (le péché des péchés)
Le Pèlerin d’Arès est un réaliste.
Mais son réalisme n’est pas le réalisme froid et calculateur,
parfois jusqu’au cynisme, de ceux qui ne se préoccupent que de
gérer la matière et les relations humaines (sociales et
individuelles).
Son réalisme est l’effet d’une double conscience : la conscience
de la nature et de la qualité de l’homme qu’il est et la
conscience du processus de création de cet homme ; en fait une
co-création alliant sa propre action sur lui-même à l’action de
Dieu de la Main de Qui tombent deux pieds, quatre pieds, les
pieds (qui) courent (Rév d’Arès xxxvii/6).
Ce réalisme inclut aussi une troisième dimension, le sens de
la vie, une vie qui s’est égarée loin de sa Source et de sa nature
heureuse par décision de l’homme et qui peut revenir à sa Source
et à sa nature heureuse par décision de l’homme. Le Pèlerin d’Arès
est en projet et en marche vers un avenir de changement
constructif qui concerne aussi bien sa nature que celle de
l’humanité dont il se sent solidaire.
Le réalisme du Pèlerin d’Arès comprend donc une part d’irréalité
actuelle, mais qui contient, par l’action qu’il met en œuvre à
travers son changement actif en bien et à travers son appel à ses
frères humains de changer de même, le germe de la réalité de
demain. Car son espérance et sa foi forment des certitudes
raisonnées et non des croyances théoriques, des illusions mentales
sur un voyage qui se finira bien de toute façon parce que c’est
ainsi ou que le Dieu d’une religion en a décidé ainsi et que
l’homme est impuissant face à ce destin individuel ou collectif
tracé d’avance.
Le Pèlerin d’Arès est responsable de son futur et du futur de
l’humanité. Il est "puissant" au sens de capable, c’est-à-dire
acteur, même si cette puissance, comme son intelligence, est faible
(Rév d’Arès 32/5). Il est puissant parce qu’il n’est pas
seul, d’autres que lui agissent dans la même Direction de
certitude et Dieu aussi. L’irréalité en devenir de réalité
constitue ici les confins du réalisme.
Le réalisme du Pèlerin d’Arès est donc complet : présent et futur,
spirituel et matériel, divin et humain à la fois. Il déploie une
force : son engagement accompli qui le transforme.
Assis, le frère voit la fleur (se) fane(r et) la rouille (se
former), (il sent) son os (qui se) tord;
(alors dans) sa tête la houe entre (pour faire) le jardin (qui)
ne fane pas.
Le frère (qui) voit clair sort (de) sa tête, monte dans Ma Main.
Sa tête (devient de) l'or en feu (comme) le soleil, sa salive
verse la pluie, la forêt couvre sa jambe (Rév d’Arès
xvii/17-18).
De ce fait, l’espérance dans les Promesses de Dieu (Rév
d’Arès 33/36) s’associe à la volonté de la promesse de
l’homme en retour.
Alors il vient au Pèlerinage d’Arès pour trouver les moyens de
tenir sa promesse, pour que sa main (et) la Main de Dieu
tien(nen)t (ensemble) la houe (Rév d’Arès xxx/7).
Il y a d’autres lieux physiques et psychiques où il peut aussi
rassembler ses forces spirituelles, sa chambre, son cœur, sa moelle
:
(Mais) le frère a (déjà) le Feu (quand il a) le bouillon dans
son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle.
Le frère (qui) monte (dans) sa chambre monte (après) Ma Hanche
(Rév d’Arès xxx/20-21).
Mais Arès où quarante pas nouent la Force (et) la
Faveur de Dieu, où "le Feu qu'on vient prendre n'est
jamais éteint" (votre réponse au commentaire 156C48), où "nous
comprenons clairement que nous formons une société nouvelle"
(votre réponse au commentaire 156C54), "d’où partent les troupes
de moissonneurs, qui récoltent le petit reste de pénitents
qui finiront par changer le monde" est le lieu spirituel
par excellence. "C'est ici que se termine déjà l'Histoire,
l'Histoire des hommes qui n'est qu'une histoire de malheurs"
(votre réponse au commentaire 156C47).
Alors je viens heureux et grave, rempli de joie spirituelle et de
résolution à Arès prendre le Feu.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque
je viens prier au Pèlerinage d’Arès, je ne m’éloigne pas de vous,
au contraire je me rapproche, je viens tout près de vous.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque je
viens prier au Pèlerinage d’Arès, je ne vous oublie pas, je vous
emporte avec moi, dans mon amour fraternel revivifié par la vraie
piété.
Mes frères et sœurs du monde qui souffrez et mourrez, lorsque je
viens prier au Pèlerinage d’Arès, je "me fais vivre" (votre
réponse au commentaire 156C39), je reprends Vie pour
éveiller cette Vie chez d’autres hommes et femmes, afin
qu’un jour, au Jour de Dieu, nous retrouvions ensemble la
Vie heureuse et perpétuelle que Dieu donna une fois, l’Oasis
(Rév d’Arès 24/3).
Didier du Roussillon
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Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
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24jul14 156C97 s
Je vais faire mon Pèlreniga en août. Ce sera mon premier.
Je vais faire ce Pèlerinage à titre personnel (je crois que vous
ne vous y opposez pas) pour demander au Père de faire cesser les
horreurs qu'on voit partout au Moyen Orient.
C'est affreux.
J'aime mieux faire mon Pèlerinage à Arès qu'à Lourdes ou à Rome.
Je crois qu'il y a plus de conviction.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je vois que vous
acceptez tout le monde sous réserve de respect. Après tout, comme
vous dites, le Créateur qui a parlé là est aussi bien le mien que
le vôtre.
Alice T. d'Ile de France.
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Réponse :
Les horreurs ne cessent pas au Moyen Orient, en effet.
Voici une vidéo de 21 secondes qu'on m'a fait parvenir montrant un
homme crucifié en Syrie le mois dernier.
Nous acceptons tous les pèlerins de toutes convictions sous
réserve du respect et de silence.
Je vous rappelle que vos prières ne feront pas cesser les horreurs
dans le monde (il n'y en a pas qu'au Moyen Orient) car ces
horreurs sont le fait des hommes créés libres et non le
fait du Père.
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.
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Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
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