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24 juillet 2014 (0157)
La Didachè
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Écriture cursive grecque de la
Didachè originale
Pendant le Pèlerinage d'Arès 2013 le blog présenta
l'Épître à Diognète.
Pendant ce Pèlerinage 2014 voici la Didachè, datée de la
fin du 1er siècle ou du début du 2e
siècle.
Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de
l'esprit de la chrétienté primitive, que La
Révélation d'Arès nous permet de rénover plus
purement qu'il n'apparaît dans ce document qui tend déjà à
une organisation ecclédiastique et sacramentalle étrangère
à l'enseignement de Jésus.
J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du
pur enseignement de Jésus.
La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres
aux nations.
Il y a deux Voies.
1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la
mort ; mais il y a une grande différence entre les deux
chemins.
1:2 Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu
aimeras le Dieu qui t'a créé ; en second lieu tu aimeras
ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais
pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
1:3 Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles :
bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis,
jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
1:4 Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement
ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas
aussi ?
1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous
n'aurez pas d'ennemi.
1:6. Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait.
1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille,
fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau,
donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui
est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
1:9 À quiconque te demande donne et ne redemande pas, car
à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
1:10 Heureux celui qui donne selon le commandement, car il
est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si
quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans
reproche.
1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi
il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera
examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché
jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant.
1:12 Mais à ce sujet aussi il a été dit : "Que ton aumône
transpire dans tes mains jusqu'à ce que tu saches à qui tu
donnes."
Le second commandement
2:1 Voici maintenant le second commandement de
l'enseignement : Tu ne tueras point ; tu ne commettras
point d'adultère ; tu ne souilleras point les enfants ; tu
ne seras point impudique ; tu ne déroberas point ; tu ne
t'adonneras point à la magie ; tu ne prépareras point de
breuvages empoisonnés ; tu ne tueras point l'enfant par
avortement et tu ne le feras pas mourir après sa
naissance.
2:2 Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain
; tu ne seras point parjure ; tu ne porteras point de faux
témoignage ; tu ne médiras point; tu ne seras point
rancunier.
2:3 Tu n'auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans
tes paroles, car la duplicité est un piège de mort.
2:4 Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine
d'action.
2:5 Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni
dépravé, ni orgueilleux.
2:6 Tu n'écouteras aucun mauvais conseil contre ton
prochain.
2:7 Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns,
tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que
ton âme*. l'âme, le coeur, le centre sentimental.
Mon enfant, fuis le mal !
3:1 Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui
lui ressemble.
3:2 Ne sois pas colère, car la colère conduit au crime, ni
jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela
naissent les crimes.
3:3 Mon enfant, ne convoite pas, car la convoitise conduit
à l'impudicité ; ne tiens pas de propos obscènes et n'aie
pas le regard hardi, car de tout cela naissent les
adultères.
3:4 Mon enfant, ne sois pas augure (devin), parce que cela
conduit à l'idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne
purifie pas par l'externe ; ne désire pas même regarder
ces choses, car de tout cela naît l'idolâtrie.
3:5 Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge
conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela
naissent les vols.
3:6 Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela
conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni
malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes.
Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en
héritage.
3:7 Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté,
paisible, bon ; garde toujours en tremblant les paroles
que tu as entendues.
3:8 Tu ne t'élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas
ton coeur à la présomption.
3:9 Ton âme ne s'attachera pas aux orgueilleux, mais se
plaira avec les justes et les humbles.
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses
extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se
produit en dehors de Dieu.
Mon enfant, souviens-toi !
4:1 Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui
t'annonce la parole de Dieu ; tu l'honoreras comme le
Seigneur, car là d'où est annoncée la parole du Seigneur,
là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la
compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans
leurs paroles.
4:2 Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras
ceux qui se disputent ; tu jugeras avec droiture, tu ne
feras pas acception de personne quand il s'agira de
convaincre quelqu'un de transgression ; tu n'auras pas le
coeur partagé entre les suites de tes décisions.
4:3 N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées
pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains
le rachat de tes péchés.
4:4 Tu n'hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en
donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur
qui te récompensera.
4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le
besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu
ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet,
si vous participez en commun à ce qui est immortel,
combien plus aux choses périssables !
4:6 Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus
ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de
Dieu.
4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou
à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur
qu'ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi
comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes
selon l'apparence, mais ceux que l'Esprit a rendus prêts.
4:8 Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos
maîtres avec respect et crainte comme à l'image de Dieu.
4:9 Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n'est pas
agréable au Seigneur. Tu n'abandonneras pas les
commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as
reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher.
4:10 Dans (devant) l'assemblée, tu confesseras tes
transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une
mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie.
Le chemin de la mort.
5:1 Avant tout il est mauvais et plein de malédictions :
meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols,
idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux
témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil,
méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène,
jalousie, présomption, dédain, forfanterie.
5:2 Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant
le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la
justice, qui ne s'attachent pas au bien ni au jugement
juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal.
5:3 Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui
aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui
n'ont pas pitié du pauvre, qui n'ont pas compassion de
l'être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les
a créés, les meurtriers d'enfants, les corrupteurs de
l'oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est
dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les
tribulations, les avocats des riches, les juges iniques
des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez
tous ces gens-là.
Veille à ce que personne ne te t'égare !
6:1 Veille à ce qu'on ne te détourne du chemin de cet
enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors
de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout
entier, tu seras parfait ; mais, si tu ne le peux pas,
fais ce que tu peux.
6:2 Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais
abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux
idoles, car c'est un culte rendu à des dieux morts.
Baptême (voir La Révélation d'Arès Veillée 20)
Jeûnes et prières.
8:1 Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux
des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le
cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le
quatrième et le jour de la préparation (sabbat).
8:2 Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme
le Seigneur l'a ordonné (voir La Révélation d'Arès 12/4).
8:3 Priez ainsi trois fois par jour (une fois la nuit, Rév
d'Arès 12/5).
L'eucharistie (Pas d'eucharistie à Arès, mais la Mémoire
du Sacrifice Rév d'Arès 10/4, qu'on réalise le
mieux par la vie de pénitence et de moisson
de pénitents. Ces deux action — l'une intérieure
et l'autre extérieure — sont beaucoup plus
difficiles que des geste symboliques qui ressemblent à une
messe).
Recevez celui qui enseigne.
12:1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après
l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous
aurez l'intelligence de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose
au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la
droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le
comme Jésus.
12:3 S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous,
qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier,
veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne
vive pas parmi vous sans rien faire.
12:4 Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un
trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre des gens
qui vivent au milieu de vous sans ne rien faire..
Concernant tout prophète authentique.
13:1 Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous
est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique
est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.
13:2 Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir
et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les
donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands
prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les
aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et
donne-les selon le commandement.
13:3 De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile,
prends-en les prémices et donne-les aux prophètes ; de
l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu
possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et
donne-les selon le commandement. Chapitre XIV, XV (textes
ecclésiastiques non en acord avec La Révélation d'Arès).
.....
Veillez sur votre Vie
16:1 Veillez sur votre Vie. Que vos lampes ne
s'éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas,
mais soyez prêts, car vous ne savez pas l'heure où notre
Seigneur viendra.
16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient
à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira
de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus
parfaits.
16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les
corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en
loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité
ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres
et se persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant)
comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges
et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra
des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine
des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu
de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais
ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de
cet anathème.
16:6 Et alors paraîtront les signes de la vérité ; d'abord
le signe de l'ouverture du ciel, puis le signe du son de
la trompette et troisièmement la résurrection des morts,
non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : " Le
Seigneur viendra et tous les saints avec Lui ! "
16:7 Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées
du Ciel.
---> Copyright Michel
Potay 2014
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25jul14 157C1
Bien aimé frère Michel, Mikal,
Quelle Belle Parole à proclamer au Pélerinage puis chez soi pour L'accomplir
!
Merci à vous pour tout ce que vous faites, vous êtes un magnifique
exemple.
Bruno H. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous disparaissez et réapparaissez. Vous savoir tout à coup
toujours fidèle alors que sembliez parti est un bonheur pour moi.
Peut-être vous verrai-je au Pèlerinage en août ?
Merci pour ce commentaire, frère Bruno.
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25jul14 157C2
La lecture de votre entrée 157 ne me fut pas facile.
Bien sûr, nous y retrouvons l'Appel à la vertu lancé par
le Père, mais j'ai un peu de mal avec le style.
Comme de plus mon intelligence faible lumignon éclaire
moins qu'un ver luisant, je me pose des questions.
Je ne suis pas d'esprit syndicaliste, mais je suis heurté par des
phrases telles que "Quand à vous serviteurs vous serez soumis à
vos maitres avec respect et crainte comme à l'Image de Dieu"... Je
trouve qu'avec de telles déclarations l'on muselle tout esprit de
libération sociale, donc toute évolution sociale. Je ne suis pas
soumis à mon chef d'usine, je le respecte pour son savoir-faire et
son bon sens et je suis plus pour des relations ou l'on ne
baisse les yeux devant personne et personne n'a à baisser les yeux
devant nous.
La question que pose ce texte est aussi la question de la
propriété, car d'une part ce texte dit : "Tu auras tout en commun
avec ton frère et tu ne diras pas que cela t'appartient en propre"
et ailleurs "Tu ne convoiteras pas ce qui appartiens au prochain."
Cela semble se contredire.
Quand je vous disais que j'étais un faible lumignon !
Il nous faudra bien réfléchir au sens de la proprièté. La dernière
chose qui me gêne "si quelqu'un te prend ce qui est à toi
(proprièté ou non,?), quant à toi ne le redemande pas, car tu ne
le peux."
Si j'ai changé au point de prendre sans retour la voie de celui
qui ne convoite plus ce qui est à mon prochain, pourquoi lui
prendrais-je quoi que ce soit ?
Mais si je n'ai pas changé et que je prends ce qui appartient à
mon prochain, pourquoi devrait-il se laisser gentiment dépouiller,
alors que La Révélation d'Arès nous dit: Tu
exhorteras le voleur à retituer,le méchant à réparer (36/15)?
Mais il est vrai qu'il faut replacer ce texte qui nous parle aussi
d'esclave dans un contexte qui lui est propre.
Mais voilà tout cela me turlupine.
Je vous souhaite une bonne fin de Pélerinage.
Philippe N. de la Drôme
|
Réponse :
Vous n'avez pas tort de vous poser des questions, mon frère
Philippe. Cette page de commentaires est faite pour ça.
Comme vous l'avez bien vu dans ce passage : "4:7 Ne donne pas tes
ordres avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent
dans le même Dieu..." il s'agit d'une époque lointaine — quelque
1.900 ans de nous — où il y avait encore des esclaves. En
conséquence, tout ce à quoi se rapporte cet écrit très ancien est
à considérer selon les concepts sociaux et économiques de
l'antiquité chrétienne.
Dans ma vidéo de la première page du blog, je précise que je ne
publie pas cette Didachè comme "une norme" et dans l'entrée 157
j'ai écrit: "Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une
idée de l'esprit de la chrétienté primitive." "Donne une idée" ne
signifie pas donne une règle.
Je n'ai cependant pas dit que je considérais la Didachè comme une
simple curiosité historique.
La Didachè garde une valeur globale de Fond, si l'on
veut bien oublier les détails relatifs aux mœurs et façons de dire
et faire de son temps. Toutes proportions gardées, c'était une
document révolutionnaire pour son temps, tout comme le Sermon
sur la Montagne qui avait alors seulement quelque cent ans
avait été révolutionnaire, tellement que Jésus avait été crucifié.
Concernant la propriété, la propriété existe et est légitime. John
Locke, célèbre philosophe anglais du XVIIe siècle, formalisa le
premier la notion de propriété comme un droit naturel : "Tout
homme possède une propriété sur sa propre personne. À cela
personne n'a aucun droit que lui-même. Le travail de son corps et
l'ouvrage de ses mains, nous pouvons dire qu'ils lui appartiennent
en propre." Même le fameux Proudhon qui au XIXe siècle écrivit ces
mots fameux: "La propriété, c'est le vol," défendit la propriété
des biens nécessaires dans un autre passage de son œuvre. C'était
un homme certes anarchiste, mais mesuré. Notamment,
quand Karl Marx lui proposa d'être son correspondant en France,
Proudhon se montra réservé, rappelant qu'il ne faudrait pas comme
l'avait fait Luther créer un nouveau dogme, car tout doit
pouvoir être toujours remis en cause. "Ne nous posons pas en
apôtres d’une nouvelle religion, accueillons, encourageons
toutes les protestations, flétrissons toutes les exclusions,
tous les mysticismes, ne regardons jamais une question comme
épuisée, et quand nous aurons usé jusqu’à notre dernier
argument, recommençons !"
Nous pénitents bornons-nous à aimer tous les
hommes, pardonner toutes les offenses, faire la
paix avec tous, acquérir l'intelligence
spirituelle — Philippe, vous en avez plus que vous ne semblez le
penser — et être libres de tous préjugés.
Nous adaptons naturellement notre pénitence à nos façon
de vivre au XXIe siècle, tellement éloigné du Ier
ou IIe siècle.
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26jul14 157C3
Comme beaucoup d'autres depuis1990, je viens poser mon front sur
ce sol sacrée où le Dieu Sublime a serré comme le clou [Rév
d'Arès ii/21] pour vous parler et relancer le grand Exode
planétaire.
C'est avec émotion qu'aujourd'hui j'y viens avec mes enfants qui
ont bientôt sept ans en octobre et je l'espère qu'il nous
trouveront assez exemplaires mon épouse et moi pour leur donner
envie à leur tour de suivre le juste prophète [Rév
d'Arès xxxvii/2] de Dieu.
J'en profite aussi pour vous dire toute mon affection et vous
souhaiter avec trois trains de retard un bon anniversaire et un
bon pèlerinage. Puisse le Dieu Sublime vous donner encore santé et
longévité, car l'humanité et nous autres Pèlerins d'Arès avons
encore tant besoin de vous à nos côtés.
En ce qui me concerne, la première fois où je suis venu à Arès, ce
fut très net, une grande émotion très forte, un peu submergé par
la découverte, je dirai même que j'étais exalté ; je parlais
d'Arès à tous l'monde à un point que mes amis changeaient de
trottoirs quand ils me voyaient arriver...
Je suis venu à Arès un matin de juin, spontanément j'ai quitté ma
petite ville d'Avignon bien décidé et ce, malgré les
découragements incessants des amis et de la famille. À cette
époque j'avais 20 ans et j'avais le cœur gros car j'étais bien
isolé, mais j'étais certain que si je partais à Arès je me
sentirait mieux. Il fallait que je fasse le pas.
J'eus pour seule préparation au pèlerinage "Le Pèlerin d'Arès
1989", ma lecture de La Révélation d'Arès et les
conseils de Gilles Gréard, un frère qui est distant
aujourd'hui, mais qui m'a enseigné comment prier dans les trois
livres. Un frère que je n'oublierai jamais. Lorsque j'ai frappé le
front cette toute première fois en 1990, cela m'a donné des ailes,
pour moi tout était limpide c'était la confirmation, j'avais enfin
trouvé ma famille, oh que c'est doux et bon de ne pas se sentir
seul dans sa foi, une vrai libération, une paix, une joie de vivre
tout çà à la fois, bref, une renaissance de tout mon être. C'était
comme si je sortais d'un œuf, ou d'une longue période de
glaciation.
Aussi ce jour là, le front à même le sol, j'ai ressenti beaucoup
d'amour et, alors que la Maison de la Sainte Parole était bondée,
je me suis senti comme seul dans la Maison, seul face à mon
Créateur et dans mon esprit une image parfaite, je me voyait
prosterné avec un projecteur braqué sur moi et autour rien, la
nuit ! À ma sortie, un poids m'avait quitté, j'étais juste
heureux, heureux d'être là en communion avec d'autres âmes
que je ne connaissaient pas, mais qui partageaient le même idéale
à accomplir, celui de retrouver l'Éden, le Jardin qui ne fane
pas (Rév d'Arès xvi/17).
À l'école on nous dit que ce sont les rois et les empereurs
qui remuent le monde mais c'est faux ! C'est le Christ
le Chef des Armées des Cieux et de la terre qui remue le monde,
Celui-là seul remue les cœurs par l'intermédiaire de ses
serviteurs les prophètes. Car la seul solution pour en
finir avec ce mal qui ronge les nations c'est bien la pénitence.
"Y'a pas à tortiller", un jour les nations reviendrons
à Dieu et Sa Lumière couvrira tout sans cesse (Rév
d'Arès 31/8).
En ces temps troublés par ce conflit Israëlo-Palestinien qui n'en
fini plus, voici quelques liens de nos frères juif éclairés qui,
comme vous le dite, sont nombreux à vouloir la paix avec leur
frères palestiniens.
http://www.youtube.com/watch?v=wA9gfGvyijs
http://www.youtube.com/watch?v=cpI7PPndtmQ
http//www.ujfp.org/spip.php?article3303
http://www.youtube.com/watch?v=_RMzONa3g2k
Sélim S. d'Ile de France
|
Réponse :
Voilà un très beau témoignage, mon frère Sélim. Merci pour lui.
Ce témoignage devait en principe prendre place dans la page de
commentaires 156 concernant le Pèlerinage, mais pour nous Pèlerins
d'Arès la pénitence, la moisson de pénitents,
le Pèlerinage, le monde qu'ils faut changer,
etc. ne font qu'un seul et même terme de foi active et toutes les
entrées de ce blog se rapportent à notre unique "direction de
certitude" comme je dis dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".
Une petite remarque concernant le Christ :
La Révélation d'Arès dit: Jésus n'est pas Dieu...
L'homme Jésus n'est pas Dieu, c'est le Christ qui est Dieu. La
distance infinie qui sépare la terre du Ciel, il l'a parcourue,
parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas (32/1-3).
Autrement dit, ce qui "remue le monde", comme vous dites, ce n'est
pas un Christ au sens que les églises chrétiennes
trinitaites donnent à ce nom, c'est ce qui a fait de Jésus
un Christ : la pénitence ! C'est en somme la pénitence
dans son meilleur accomplissement qui "remue le monde."
Comme pénitent vous visez et chacun des Pèlerins d'Arès
vise à devenir un christ aussi.
Aujourd'hui nous sommes peu nombreux et nous remuons peu le monde,
mais demain nous serons un petit reste de pénitents
nombreux qui remueront le monde au point de le changer.
Je pense que c'est ce que vous vouliez dire. Je le reformule
seulement d'une façon plus claire.
Le Pèlerinage, la Didachè, tout cela ressort de la même aspiration
au Bien.
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26jul14 157C4
Cette enseignement appelé Didaché que vous nous présentez en
prenant soin de nous mettre en garde, [à savoir] que s'il y a
[dans la Didachè] des choses qu'il nous est possible de faire dans
sa sévérité pour pousser un peu plus loin notre recréation, [on
n'y trouve pas toute] la Lumière de La Révélation
d'Arès (12/4,35/9, 38/5).
Comme un père ici vous avez alors pris la peine de dépouiller les
écrits de ces hommes sincères et de bonne volonté du passé, qui
synthétisent pour ainsi dire les Dix Commandements de Moïse en les
fusionnant avec les enseignements de Jésus dans les
Évangiles, purifiant ainsi des ajouts qui justifiaient la
hiérarchie écclésiastique, les princes du culte (Rév d'Arès
15/1), leur autorité, leur théologie et leurs sacrements,
pour ne pas dévier et écarter (Rév d'Arès 12/6) nos pas
de la Vérité, sans pour autant délaisser ce qu'il y a de bon à
prendre en tout homme de bien et frère du temps qui vient.
Je vois cela comme la part offerte du labeurs pour les géants
des temps anciens (Rév d'Arès 31/6) pour lequel le
Miséricordieux nous assiste et affûte nos faux émoussés
(31/6).
Vous débarrassez ces écrits du harnais des docteurs (Rév
d'Arès 10/10) et ce discernement est en lui même un enseignement
pour moi. C'est l'Eau qui lave le cal (Rév d'Arès i/13)
et qui montre que le blé de la plus Belle Récolte
du Père (14/3) est encore mélangé avec les coulées de
pierrailles stériles (14/1) qui emprisonnent le bon
grain et à cause desquelles tant de mésententes et de
guerres divisent encore les hommes.
Oui, tout n'est pas à jeter dans le fruit du labeur des
générations repentantes qui campèrent sur le désert (Rév
d'Arès 24/5), mais Il faut encore brûler les épines
sans brûler les épis (14/3) pour atteindre le cœur de nos
frères et retrouver ensemble le bon sens de la Vie (24/5).
Il y a du travail, c'est la beauté de la folie d'Érasme ["Éloge de
la Folie"] qui survit dans une époque moderne. Le lyrisme de la
joie me reprend et je peux voir ici l'éclairage nuancé de la
dynamique créatrice du Bien protecteur et constructeur
de la force ascensionnelle appelée l'ha (Rév d'Arès
XXXIX/5-11) aux prises avec ses multiples reflets
(27/6) et variantes dans nos rapports avec autrui
avec qui nos échanges doivent encore et toujours évoluer en
faisant la Part (XXVI/15 ) du Bien, celle de
la Volonté (12/4) du Père, le Seul Saint
Créateur et inspirateur de cette beauté (12/3) évoluant
vers la perfection de Son Dessein.
Dans ce monde d'innombrables tentations passées dans les mœurs et
les banalités où la Vie agonise, ces nombreux points
revivifiés par votre main, prophète Mikal, sont vraiment
les sculptures où volent les éclats des dérives sous le ciseau de
"l'entendeur du passé et tailleur de pierre" (entrée 115) du
présent, pour un futur à accomplir, afin que naisse le
joyau qui devra ressortir de nos pénitences, pour que
nos frères et sœurs soient encouragés à retrouver le goût de
l'effort qui changera la pulsation du cœur même de ce
monde.
Je vais rendre hommage à mes frères pour cet amour collectif
aujourd'hui et mettre ces paroles au pied de La Révélation
d'Arès, afin de les relire chaque jour pour ne pas les
oublier et essayer de les appliquer en situation, dans les défis
que la vie nous réserve.
Merci pour cette entrée, frère Michel, accompagnée de cette
nouvelle vidéo qui nous permet aussi de vous entendre et vous voir
où que nous soyons.
Longue Vie à l'Amour du Père !
Guy I. du Languedoc
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Réponse :
Très beau commentaire, frère Guy. Merci pour lui.
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26jul14 157C5
Nota du blogger :
Ceci n'est pas un commentaire, mais une participation de notre
frère Didier du Roussillon au site facebook de notre frère Nazih
Hilal. J'ai trouvé que ces lignes méritaient de figurer ici.
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Il n'y a qu'une seule manière d'en sortir à long terme et de
manière fiable, Joelle : C'est par ce que La Révélation
d'Arès appelle la pénitence qui n’est ni
culpabilité, ni mortification, ni regret, ni restriction, mais au
contraire une construction active, résolue, courageuse et heureuse
du bien en soi. Puis par la recherche de personnes qui
souhaitent elles aussi se construire en bien.
La pénitence au vrai sens du terme, c'est aimer,
pardonner, faire la paix, se rendre libre de ses
préjugés et de ses peurs, trouver l'intelligence du
cœur. C'est un travail quotidien qui construit peu à peu en nous
la Vie et la force spirituelles qui par notre
rayonnement et notre exemple peuvent se communiquer autour de nous
avec notre invitation à agir de même.
Cela peut sembler irréaliste au regard des événements présents et
passés et au regard du futur immédiat qui se dessine, mais cela
n'a jamais été tenté de manière collective suffisamment longtemps
pour que l'on en remarque les effets durables sur une société,
moderne en tout cas.
Pour ce qui concerne la situation à Gaza et dans les territoires
occupés, effectivement cette pénitence individuelle par
volonté et collective par soutien réciproque n’arrêtera ni les F16
[avions chasseurs bombardiers], ni les chars [d'Israël], ni les
missiles du Hamas, mais elle peut susciter d'autres hommes et
femmes qui verront l'avenir sans haine, sans idée de vengeance,
sans amertume ni découragement et dont le cœur fort et bon pourra
comprendre, équilibrer et peut-être même guérir les cœurs meurtris
des hommes et femmes pris en otage dans cette guerre.
Je pense notamment aux enfants élevés sous les bombes et orphelins
de parents et d'équilibre social. Je crois que cette action sur
soi et cette proposition peut se faire partout et même maintenant
à Gaza, car elle peut soutenir d’autant mieux toute autre action
constructive quelle qu’elle soit, y compris politique, puisqu’il
n’est pas envisageable qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu et qu’un
cessez-le-feu intervienne sans que les politiques mêlent.
Mais dans ces circonstances tragiques, la pénitence peut
redonner l’intelligence et trouver des solutions qui ne
peuvent être trouvées et reçues que par des hommes et des femmes
en marche vers le bien sur place. Car eux savent ce qui
se vit et quelle mesure le bien doit prendre pour faire
évoluer la situation vers une vraie paix, une paix sans
arrière-pensées, une paix qui se plante pour longtemps : Le
Saint, Sa Paix (Se) plante (pour longtemps) ; (mais) la paix
(qui) a l'écorce (mince), les dents (la) mangent. (Révélation
d’Arès xxv/11). Fraternellement.
Didier D. du Roussillon
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Réponse :
Voilà, mon frère Didier, une belle réponse à la question de
Joëlle: "Que faire pour résoudre le problème
Israëlo-Palestinien] ?" La Didaché donnait déjà, à sa
manière, la recette de la pénitence à la fin du Premier
Siècle ou au début du Second siècle. C'est donc une recette très
ancienne, qui remonte au Sermon de la Montagne de Jésus,
mais qui n'est pas encore entendue. Le monde vit encore dans la
barbarie.
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26jul14 157C6
Le problème en publiant ce genre de choses, eussent-elles été
importantes à une certaine époque, le problème c'est que vous
jetez sciemment le doute dans l'esprit des gens et vous encouragez
aussi certaines dérives conservatrices.
Je parle ici sur le plan sexuel. Le "Abstiens-toi de passion
charnelle" rejoint ce que vous avez écrit sur ce blog (03aou12
132C70) "Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des
siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et
restent chastes tout le reste du temps !" Si cela a été et est
votre cas durant toute votre vie, cela est votre problème — je
respecte cette attitude, mais ne je ne voudrais en aucun cas que
cela devienne un dogme et une attitude à adopter aujourd'hui ou
lorsque vous ne serez plus là, sous le prétexte de cette phrase de
Dieu : parole de Mikal Ma Parole. Dieu par contre parle des joies
réservées aux époux [Rév d'Arès 2/3, 9/7].
Il est est de même en ce qui concerne l'avortement où certains
conservateurs (il y en a parmi nous) vont faire siennes cette
parole dans cette fameuse didaché "Tu ne tueras point l'enfant par
avortement". Ils suivront d'autant plus cela, parce qu'elles sont
tout simplement inscrites sur votre blog : il n'y a qu'un pas pour
que tout devienne religieux de cette relgion ancienne, et il n'y a
qu'un pas pour condamner, culpabiliser comme l'église le fit
durant tant de siècles. Alors que vous aviez clairement répondu à
ma question sur l'avortement (16jan14 151C71) "Le fœtus n'est
qu'un développement entre le spermatozoïde et le nouveau-né. Ce
qu'en fait la femme dans laquelle se fait ce développement est son
affaire, car elle est libre (Rév d'Arès 10/10), tout comme
n'importe laquelle de ses fonctions organique est son affaire".
Vos retranscriptions de cette Didaché démontrent le contraire de
ce que vous me répondiez. En plus vous dites:"J'ai supprimé les
passages qui accusent un dévoiement du pur enseignement de Jésus",
donc si je vous suis, le sexe dans le couple (hors de la
reproduction) et l'avortement, sont des dévoiements du "pur
enseignement de Jésus"? Jésus pensait-il la même chose à son
époque ? Je ne le crois pas...
Que l'on réfléchisse sur les sujets propres à l'humain bien sûr,
mais remettre en cause des droits acquis et pire vouloir maîtriser
la sexualité d'autrui, me semble contraires à l'amour
évangélique.. Un manque d'amour total même..
Je ne vois pas l'intérêt de cette entrée qui met en doute et qui
fait clairement balancer entre le Livre ("tu ouvres le Bon Livre
enfin") et ces textes anciens caduques, obsolètes... Beaucoup de
faibles et dévots (il y en a malheureusement dans certains
groupes) vont se jeter tête baissée et boire ces paroles comme
"parole de Dieu".
Mais peut-être n'avez-vous plus rien d'intéressant à dire, sauf à
semer le trouble ou bien à vouloir vous rapprocher des instances
religieuses, ce que Dieu ne veut absolument pas... Je crains que
vous ne reveniez sur vos acquis religieux précédents.... J'espère
de tout coeur me tromper.
Cette entrée sent la religion à plein nez.
Christophe M.J. (écrit avec mon épouse)
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Réponse :
Vous interprétez mon entrée 157
tout de travers et vous me prêtez des intentions qui ne sont pas
du tout les miennes.
Je ne vous connais pas ou je ne vous reconnais pas, Christophe
M.J., et il m'est impossible de comprendre pourquoi vous
interprétez aussi mal mon entrée 132 comme ma présente entrée
157.
Ma réponse 132C70, dont vous citez une phrase, ne se résume pas
à cette phrase. Il faut lire ma réponse en entier et notamment
il faut lire en entier le paragrpahe d'où vous avez tiré la
citation. Voici ce paragrpahe :
"Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé
des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants
et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ?
On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un
abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal
beaucoup plus urgents."
Je répète : "Portons nos regards sur des problèmes
du mal beaucoup plus urgents."
Quels sont ces problèmes ? Ce ne sont ps les problèmes du sexe. Ce
sont des problème dont je parle dans la même réponse 132C70 :
"En fait, il y a quasi totale absence
d'informations de Dieu sur ce qu'il faut faire et ne pas faire
en amour physique, que ce soit entre deux hommes, entre deux
femmes ou entre homme et femme. Pourquoi ce silence du Père sur
ce problème ? Parce que dans Sa Sagesse le Père sait que
dans l'ordre du mal, les maux les plus affreux, ceux qui
entraînent le plus de malheurs et de perversions, ce ne sont pas
les maux du sexe, mais le mensonge, la tromperie, la violence,
la cruauté, la malhonnêteté, le vol, la haine, la méchanceté,
etc. Quand ces derniers maux seront résolus, il sera temps de
s'occuper des problèmes de sexe, d'aliments, etc.
Quand il n'y a pas perversion, mais incoercible attirance vers
le même sexe, si la personne concernée garde toujours en toutes
choses le souci de l'autre, la pudeur, l'amour pour le prochain,
le pardon des offenses, la paix en toutes circonstances, la
justice, l'honnêteté, la droiture, l'intelligence du cœur, je
suis certain qu'il n'y a, dans l'état actuel du monde, qu'un
petit mal, même si — il faut en convenir — l'homosexualité n'est
pas normale, mais je ne sais pas non plus ce qu'il y a vraiment
de normal et anormal entre homme et femme.
[Concernant les] Boîtes de nuit gay: C'est un lieu de tentation,
de perversion, de prostitution,... comme dans les boîtes de nuit
non gay, d'ailleurs. Non seulement je ne vois pas quel plaisir
on peut y trouver, mais je déconseille de les fréquenter. Mais
là encore, il ne faut rien exagérer et ne pas lancer de
condamnations absolues.
Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles
durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent
chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut
pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme
d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal
beaucoup plus urgents."
J'ignore si vous êtes ou n'êtes pas des Pèlerins
d'Arès vous et votre épouse, mais si vous êtes des Pèlerins
d'Arès, vous devez être capables d'assumer votre pénitence
avec les joies que le Père a réservées aux époux
(Rév d'Arès 2/3, 9/7) tout en ayant connaissance —
connaître l'Histoire n'est pas se réduire à l'Histoire — du long
chemin que l'humanité a dû parcourir depuis Jésus jusqu'à nous.
Connaître le passé n'est pas en faire une norme, mais savoir que
maintes tentatives d'installation du bien dans le monde
ont été lancées, qui n'ont pas abouti, et que de nouveau le Père
nous lance à la conquête du Bien par une Parole pure,
qui est la sienne: La Révélation d'Arès.
Je n'ai dit nulle part que la Didachè était la Parole de
Dieu ou parole de prophète.
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26jul14 157C7
Eh bien ! Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout du Pèlerinage.
Dommage !
Et la période d'août alors ? N'aurions-nous pas pu en apprendre
plus ?
Là, nous apprenons autre chose et ce n'est pas, contrairement à
l'entrée 156, encourageant mais plutôt effrayant.
D'abord nous découvrons que "ce document tend déjà à une
organisation ecclésiastique et sacramentelle étrangère à
l'enseignement de Jésus." Pourtant il n'est vieux que d'un siècle
après le vécu du prophète.
Donc nous réalisons que la récupération ou la falsification de l'enseignement
est antérieur au concile de Nicée (305) ou encore à l'édit de
Milan (ou édit de Constantin 313). Aïe !
En ce qui concerne votre enseignement, combien de répit
avons-nous ? 100, 200, 300 ans ? Qu'en restera-t-il ? Bref !
Ensuite le texte commence ainsi : La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux
nations.
Comment est-ce possible puisque le nombre de douze apôtres ne
serait pas réel mais subjectif aux douze tribus d'Israël?
Il y a deux voies : La voie de la vie - la pénitence - et la voie
de la mort - la perdition.
"En vérité, l'homme (ou celui qui oublie) est dans la perdition
sauf ceux qui ont la foi, qui font le bien et qui se recommande
entre eux la vérité et la constance" (sourate 103). La vérité : La
pénitence est salvatrice.
En ce qui la concerne, vous dîtes très justement que Nous adaptons
naturellement notre pénitence à nos façon de vivre au XXIe siècle,
tellement éloigné du Ier ou IIe siècle.(réponse 157C2)
Alors que peut nous apporter ce texte, à part être un fardeau,
lorsque nous connaissons parfaitement l'essentiel de
l'enseignement du prophète Jésus à travers trois points
incontournables du "Sermon sur la montagne" à accomplir d'urgence
: Aimer/Pardonner/Ne pas juger. Pourquoi alourdir ?
Nous avons un enseignement neuf et frais, où tout est dit, dans la
Révélation d'Arès avec lequel nous nous sentons revenir à la
source tout en faisant un bond en avant tel l'Aigle au regard
perçant.
Dans cette " idée de l'esprit de la chrétienté primitive", je
ressens un malaise. Je plains ces premiers Chrétiens.
Je pense qu'il serait plus utile de revigorer quelques passages :
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui
t'arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.
Mon frère, "Apprends à avoir besoin de ne plus avoir besoin"
(Frère Michel).
N'oublie surtout pas de "vivre simplement pour simplement laisser
les autres vivre"(M.Gandhi).
Ou encore : 4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le
besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras
pas que cela t'appartient en propre ; en effet, si vous participez
en commun à ce qui est immortel, combien plus aux choses
périssables !
Mon frère, ne pratique pas l'usure, ne spécule pas car tu
provoques une injustice sans fin malgré toute la compassion que tu
veux déployer. Ces biens-là sont éphémères tandis que le bien que
tu fais est éternel. etc... etc...
Frédéric M. d'Aquitaine
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Réponse :
"Le nombre de douze apôtres ne serait pas réel mais subjectif aux
douze tribus d'Israël" selon vous ? Vous connaissez très mal les
Évangiles. L'identification claire et précise des douze apôtres
est faite dans les passages des Évangiles où ils sont nommés: Matthieu
(10/2-4) et Luc ((6/12-16). Les Douze sont
institués par Jésus pour être un signe particulier pour la
Palestine : ils représentent le peuple nouveau tel qu'il sera
rassemblé par Dieu à la fin des temps (Matthieu 19/28) ;
le nombre douze évoque probablement les douze tribus d'Israël,
c'est vrai, mais aussi la totalité et l'intégrité du peuple. Il
renvoie à la mission spécifique de Jésus qui consiste à rassembler
la totalité du peuple et de le mener à son accomplissement, ce
que La Révélation d'Arès appelle changer le monde
(28/7). Les mots diffèrent, le Fond reste.
Par ailleurs, le Concile de Nicée eut lieu en 325 et non en 305.
Bien sûr que l'église, telle que nous la connaissons aujourd'hui,
était antérieure au concile de Nicée, puisque celui-ci fut une
réunion d'évêques. Pour se réunir il fallait bien que ces évêques
existassent et donc qu'une église existât. De même l'édit de Milan
(313 ou 314), par lequel l'empereur Constantin donnait à une
église son droit de cité officiel, ne pouvait avoir avoir lieu que
si cette église existait déjà.
Mais attention ! L'église reconnue par Constantin aux moments des
édit de Milan et concile de Nicée n'étaient pas, loin de là, toute
la chrétienté. Ce n'était que la portion, peut-être très
minoritaire, de la chrétienté soumise à des évêques inféodés à
l'empereur romain. Celui-ci ne voulait pas entendre parler des
autres Chrétiens très réservés vis-à-vis du pouvoir de
Rome-Byzance. Constantin fit des autres chrétiens mauvais citoyens
des sortes de parias, qui sans protection officielle disparurent
peu à peu, notamment les fameux Ariens, qui ne reconnaissaient pas
la Trinité tout comme nous Pèlerins d'Arès ne la reconnaissons
pas. Que faisons-nous, sinon reconstituer le christianisme tel que
Le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), qui
ne fondait aucune religion, l'envisageait ?
Ceci dit, je rappelle que la Didachè est un document très
intéressant à connaître pour savoir que les tentatives
d'installation du Bien sur terre ont existé dès le début
du christianisme. Mais la Didaché n'est pas une norme. C'est un
pieux document qui nous indique que les aspirations qui étaient
alors celles d'une église débutante étaient proches des
aspirations de La Révélation d'Arès et de notre pénitence.
Il est intéressant de voir que ce plan spirituel échoua et
que donc nous aussi pouvons pouvons échouer. La connaissance de ce
document doit stimuler notre volonté de réussir là où nos
prédécesseurs historiques ont échoué en devenant une église.
Nous ne devons jamais devenir une église ou une religion.
J'ai n'ai peut-être pas assez souligné ce point dans mon entrée et
dans ma vidéo. J'ai pensé que cela allait de soi.
De toute façon, je n'ai pas dit que la Didaché était
Parole de Dieu ou parole de prophète.
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26jul14 157C8
J'ai lu plusieurs fois votre post La
Didachè.
"Il y a deux Voies.
"1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort ;
mais il y a une grande différence entre les deux chemins (...)"
Dieu dit: Que la lumière soit!
Et la lumière fut (Genèse 1/3-4).
Par La Révélation d'Arès, c'est le Verbe qui,
lorsque nous le prononçons pour l'accomplir coule de nos
lèvres.
Christs en puissance, tous les jours, nous pouvons décider de
chasser la ténèbres de nous et d'installer la lumière.
Le Bien = la pénitence = chemin de la Vie.
Le mal = chemin de la Bête = la mort.
Je trouve dans ce texte, que vous avez épuré, une inspiration pour
ma pénitence, applicable au quotidien, jeûne, prière, moisson
de pénitents, pénitence, aimer nos ennemies, pardonner toutes
les offenses, se libérer de tous préjugés, de tous pouvoir,
trouver la mesure, la patience, la réflexion,
l'intelligence du cœur.
Merci Mikal.
J'en profite pour vous transmettre cette photo d'enfants, un
enfant juif et un enfant palestinien qui forment l'espoir d'une
génération du temps qui vient,
la génération du retour en Éden.
Didier Br. d'Ile de France
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Réponse :
Merci, Didier, de trouver mon entrée La Didachè riche en enseignement
pour un Pèlerin d'Arès 1.900 ans après que ce document eut été
écrit et diffusé dans la chrétienté antique.
Qu'importe les différences de détail, différences dues aux
mentalités si différentes entre la société d'il y a deux
millénaires et notre actuelle société, le Fond quant à
lui demeure inchangé : Il faut chercher le Bien.
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27jul14 157C9
La Didaché est un document ecclésiastique.
C'est un scandale que vous nous le présentiez comme un traité
valable.
La Vérité est une et indivisible. Vous ne pouvez pas proposer
comme base de vie ou seulement de réflexion un écrit qui fut pondu
par des ecclésiastiques dans les tout débuts de l'Église et qui
contredit La Révélation d'Arès.
La cohérence qu'on reconnaît aujourd'hui à La Révélation
d'Arès ne s'est pas faite progressivement, mais elle est
descendue tout d'un coup, tout droit du Ciel en 1974 et 1977. Vous
n'avez pas le droit de lui porter atteinte, de la relativiser.
En publiant cette Didaché, sans intérêt de toute façon, vous
remettez tout en question.
Vous la proposez comme possible base de pénitence en
disant dans votre vidéo qu'on n'y peut trouver que des avantages.
C'est proprement scandaleux et je proteste. J'ai appris à vous
porter en très haute estime depuis de longues années, mais je me
demande si vous n'êtes pas maintenant atteint par le gâtisme à 85
ans.
Si je veux que ma femme avorte [?], elle avorte, et je n'y vois
pas de mal.
Supprimez cette entrée ! Vous en serez grandi.
Léonide Y. des Cévennes.
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Réponse :
J'ai 85 ans, mais je ne suis pas gâteux. Au contraire, à 85 ans
j'approche de ma disparition de la terre et je trouve qu'il est
temps que je fasse faire à mes frères le bond définitif hors de
l'idée de la foi comme respect d'un catéchisme, lequel est en
construction continuelle et inconsciente dans l'esprit du croyant,
une tentation itérative qui s'offre à l'esprit
paresseux. Quand, récitant Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4) j'en viens aux mots : pour que nous résistions
aux tentations, je pense toujours en premier à la tentation
de la paresse d'esprit. Depuis 1974 je lutte contre cela, parce
que l'Église avait formé mon esprit à la stagnation de principes
considérés "éternels" et parce que Jésus venait remettre ma foi en
marche en me disant en substance : L'éternité, ce n'est pas
immuabilité, qui n'existe pas, mais mouvement !
Votre Vérité à vous, Léonide, n'est pas fausse ; elle souffre
d'être figée, insuffisance ; elle s'est fixée dans votre tête
comme un catéchisme, un concept étroit et pénombreux du passage au
salut. Ce catéchisme virtuel dans votre tête ne vous perd
pas, il vous mène au salut, mais il ne vous permet pas
de faire ce que le Père nous demande: Changer le monde (Rév
d'Atès 28/7).
Un catéchisme ou une doctrine fixe, stoppe, écarte le passé,
écarte le futur — il n'y a plus de futur, puisque "le
Royaume est arrivé," disaient de nombreux premiers Chrétiens —,
Or, il n'y a aucun catéchisme, aucune doctrine, dans La
Révélation d'Arès, mais tout le contraire: un moyen de
propulsion spirituelle. La Révélation d'Arès relance
une foi dynamique, vivante, une foi qui ré-englobe le passé (la
Didaché et bien d'autres choses), le futur, bref, toute la vie,
une foi de dépassement, où tout se voit par les yeux de la
transfiguration. Alors, pourquoi la Didaché vous ferait-elle peur
?
La Didachè n'est pas Parole de Dieu, elle n'est pas parole
de prophète (Rév d'Arès i/12). Elle est un encore
maladroit, mais courageux forcing de l'homme vers le Bien à
une époque où ce passage du judaïsme momifié à une foi dynamique
orientée vers le Bien, même encore empesée de principes
inutiles çà et là ou s'engageant dans quelques impasses
religieuses, était une révolution, une percée spirituelle inouïe.
On ne trouve dans La Révélation d'Arès rien d'équivalent
à la loi pharisaïque, aux cinq piliers de l'Islam ou au catéchisme
catholique. Chaque matin je remets ma foi en question ;
depuis 40 ans j'enseigne que la foi est évolutive et non arrêtée
sur une dogmatique supposée immuable comme dans la religion.
Je veux ouvrir mes frères non à l'imitation ou à la mise en
pratique de mots, mais à la Lumière non écrite,
indescriptible, qui les traverse.
La Didachè, oh ! frère Léonide, je ne suis pas sans connaître les
problèmes qu'elle peut poser et la difficulté de la présenter,
parce qu'elle est en effet un document ecclésiastique.
La Didaché est cependant traversée par la Lumière non
écrite, ce sublime inexpressible, que rallume la pénitence.
J'ai longtemps confiné ce document au fond d'un tiroir en me
disant: "Voilà quelque chose de trop difficile à présenter aux
Pèlerins d'Arès dont les niveaux de pénitence, de
libération spirituelle, de compréhension, sont divers, parfois bas
encore, et qui peut en égarer certains encore plus attachés à la
lettre qu'au Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) qui ne s'écrit
pas, mais qui fait l'ha et la polone (xxxix/5-13)."
Et puis, cette année, je me suis dit que le temps était peut-être
venu de présenter à la conscience de mes frères ce traité malgré
certains points de compréhension difficiles pour des hommes et
femmes du XXIème siècle. Je crois qu'un Pèlerin d'Arès digne de ce
nom ne doit rien ignorer et doit évoluer facilement à travers le
temps sans s'arrêter aux mots comme on butte sur des pierres.
Après tout, nous lisons bien des passages de la Bible et du Coran
beaucoup plus problématiques que la Didaché et qui y trouve à
redire ?
Je n'avais pas tout à fait tort d'être hésitant puisque les
lecteurs de ce blog sont, comme vous Léonide, depuis ce matin
plusieurs à me reprocher l'affichage de la Didaché.
Je me trouve face à l'alternative suivante :
Regretter d'avoir affiché la Didaché, bien que je l'ai dépouillée
des parties traitant d'une organisation ecclésiastique et
sacramentelle en formation, dont l'Assemblée ne saurait
vouloir.
Me féliciter au contraire de l'avoir affichée. Eh bien ! je me
félicite, parce qu'elle me permet de mieux faire comprendre que la
pénitence n'est pas basée sur des lois ou règles
vétilleuses et précises, mais qu'elle repose sur une recherche non
normative du Bien car seul le Bien réellement
ressenti compte, non un "bien" défini par des lois
"immuables."
Tout ce qui était réellement
ressenti par des Chrétiens du Premier ou Second siècle ne
l'est pas nécessairement de nos jours. Le Bien est donc
fait de variables selon les sensibilités et les époques. Toi
tu es dans le temps, dit le Père, et le temps varie avec
tout ce qu'il transporte sur son dos. En lisant la Didaché un vrai
pénitent voit bien ce qui y est caduc, il y voit bien le
feuillage mort, mais le tronc, lui, est déjà là, vivant !.
Une "pénitence" normative consisterait à donner des règles et des
préceptes formalistes, précis et minutieux et à réduire le
comportement de "bien" à des lois étroites (règles d'alimentation,
règles de sabbat, obligations de telle ou telle prière ou telle ou
telle célébration, etc.) ; ce n'est pas le cas de la pénitence
dans le sens donné par La Révélation d'Arès.
Une pénitence non normative, la nôtre, est axée sur la
recherche du Bien réellement ressenti, cela consiste à
relativer le Bien de sorte qu'il soit ressenti comme Bien
par moi, par les personnes et le milieu social directement
concernés par ma pénitence en fonction de leur
évolution et/ou de leurs réalités.
Prenons deux exemples: la sexualité, dont le parle un commentaire
précédant le vôtre, et l'avortement, dont parle votre commantaire.
La sexualité : Les joies données aux époux par le Père (Rév
d'Arès 2/3, 9/7) sont des merveilles d'une grande beauté,
si elles sont partagées
— joies données aux deux
époux —, si le désir et la joie sont réciproques. Ces joies
peuvent alors être pratiquées sans réserves, avec volupté, pour
procréer ou non. Il y a alors Bien ressenti dans
l'amour, il n'est fait aucun tort ni aucun mal à l'un ou l'autre
des époux ; c'est tout bonheur. Mais si ces joies
ne sont pas partagées, si le désir et la joie ne sont pas
réciproques, comme c'est parfois le cas, alors un problème se pose
: Puis-je imposer mon désir à une épouse ou (beaucoup
plus rarement) un époux qui, pour des raisons diverses,
ne me désire pas, à qui j'impose un moment de désagrément ? Non.
C'est seulement dans le but de procréer que l'on peut forcer l'épouse
ou l'époux. Sur ce contexte, il faut savoir que si
aujourd'hui la femme a des sens révélés, des désirs aussi
puissants que ceux de l'époux — la femme ouvre sa cuisse (Rév
d'Arès xxvii/9) —, ce n'était pas le cas dans l'Antiquité
ou à d'autres époques — au Moyen Âge ultra-prude par exemple — où
l'éducation des femmes n''envisageait pas du tout leur
épanouissement sexuel et les conduisait presque toutes à la
frigidité. Dans ce cas, l'amour physique était presque toujours
pour les épouses une épreuve, parfois une souffrance, et les
conseils d'abstinence comme dans la Didachè étaient parfaitement
valables, puisque le plaisir de l'un se faisait au prix de la
peine de l'autre et que l'amour évangélique recommandait de ne pas
s'imposer à qui que ce soit, même au conjoint, sauf pour procréer.
L'avortement : Dans l'antiquité la science était pratiquement
nulle concernant le processus de procréation. Le ventre de la
femme était vu comme une sorte de jardin magique dans lequel un
dieu du polythéisme ou Dieu chez les Juifs opérait une sorte de
miracle. L'avortement était alors vu comme pire encore qu'un
homicide, une contre-voie délibérément opposée à la volonté des
dieux ou de Dieu, une faute très grave. Il n'y a pas longtemps on
en était encore là puisqu'il n'y a que quelques dizaines d'années
qu'on ne guillotine plus les "faiseuses d'anges". Mais on sait
aujourd'hui que l'homme est un être caractérisé par sa
respiration, son indépendance circulatoire, son fonctionnement
cérébral. Tant que cette indépendance n'est pas réalisée à
l'instant du premier cri, le fœtus n'est qu'une promesse d'homme,
un spermatozoïde évolué, un gros ver enroulé sur lui-même.
L'avortement ne peut plus être vu comme un homicide sauf par les
préjugés.
Mais on peut aussi voir les choses tout autrement.
Quelle différence entre la Didaché et notre foi de pénitence
? Eh bien ! tout à la fois cette différence est très grande
et il n'y a aucune différence. C'est le glissement libre
de notre âme sur cette antinomie qui caractérise le
Pèlerin d'Arès.
Qu'est-ce que ce pauvre frère Michel vient vous raconter là ? Il
n'a vraiment pas peur des contradictions, ce bougre de
bonhomme ! Je m'explique en utilisant la comparsions entre
l'infiniment grand et l'infiniment petite ou entre la science
galiléenne et newtonienne d'avant le XXème siècle et la science
quantique du XXIème siècle.
Cette science quantique est toute récente... Disons à peu près 100
ans. Cependant l'humanité ne fonctionnait quand même pas trop mal
sur la base de la physique d'Aristote dans l'Antiquité ou de
Galilée puis de Newton plus tard, physique aujourd'hui reconnue
fausse ou très relative. Un lien indissoluble existe entre la
science aristotélique surannée et la science quantique pleine
d'avenir. De même un lien existe entre la Didaché et notre pénitence
arésienne.
Oui, notre pénitence arésienne sera la vraie, mais la
pénitence des disciples de la Didaché n'était quand même pas si
mal et pouvaient aussi conduire des hommes au salut. Je
vais vous dire, frère Léonide : Je connais des Pèlerins d'Arès qui
sont des pénitents très tièdes ou inconstants que je
voudrais voir pratiquer correctement et suffisamment les préceptes
de la Didachè, puisqu'ils pratiquent incorrectement et
insuffisamment notre pénitence arésienne.
L'espace dans lequel nous vivons va de l'infiniment grand —
galaxies, étoiles planètes — à l'infiniment petit — les particules
infimes constituant la matière —. D'un côté, l'univers, d'une
autre côté le monde microscopique et même plus petit encore
puisqu'il peut mesurer jusqu'au milliardème de milliardème de
mètre. Eh bien ces mondes sont une seul monde, sont cohérents, la
même vie les traverse. De même la Didaché du 1er siècle et notre
foi de pénitents du 21ème siècle sont cohérents,
pourtant si différents et presque étrangers sur certains points,
la même Lumière les traverse.
Tant qu'on n'a pas compris cela, on reste un croyant, certes qui
n'est pas perdu, mais qui reste en panne d'épanouissement, de
floraison dans la Vérité. Ce ne sont pas des moines
confits en dévotion que je veux voir dans le petit reste,
mais des croyants co-créateurs du monde et qui, dans cette
perspective, partent en avant, en dépassement de la connaissance
éthico-philosophico-spirituelle à laquelle se bornent encore trop
souvent certains frères et sœurs comme vous Léonide. Je veux vous
faire faire un bond en avant.
De même que les savants s'aperçoivent aujourd'hui que la
trajectoire de la planète Mercure n'est pas tout à fait conforme à
la loi de Newton et que, sur terre, la vitesse de la lumière qu'on
avait cru instantanée est en fait très limitée, on sait qu'au plan
spirituel on ne peut en rester à la vision immédiate et bornée de
l'Évangile. On sait aujourd'hui que si, dans un train qui filerait
une vitesse V proche de la vitesse de la lumière, vous vous
déplaciez à biyclette dans le sens de la marche à une vitesse W,
votre vitesse réelle ne serait pas égale à V + W, mais restera
toujours égale à V.
Ainsi vous n'en êtes pas à Didaché + Révélation d'Arès, mais à La
Révélation d'Arès seule, sans que la Didaché soit pour
autant sans importance — elle n'entre pas dans le calcul, c'est
tout —; vous en êtes au dépassement, à la transcendance qui vous
conduit au-delà des notions bloquées qu'on a appelé la foi jusqu'à
présent. Nous savons aussi, par exemple, depuis Einstein, que
l'origine de la gravitation n'est pas liée, comme le croyait
Newton, aux forces d'attraction qui attireraient les astres les
uns vers les autres, mais à la structure de l'espace qui se
déforme sous l'effet de la masse des planètes et des étoiles !
Dans les faits, cela ne change pas grand chose en apparence, mais
sur le Fond cela nous ouvre à une Lumière
insoupçonnée... insoupçonnablement souple !
Tant que nous ne comprendrons pas cela, nous serons freinés dans
notre mission de changement, c'est-à-dire notre mission
prophétique.
La foi telle que La Révélation d'Arès la réanime et lui
redonne vie pour nous conduire à la Vie est en rupture
avec le monde religieux et politique, elle oppose son
auto-création permanente à la fixité de l'habitude sur quoi
reposent religion et politique. Ceux qui, à propos de la Didaché,
me reprochent un retour à la religion ne savent pas de quoi ils
parlent et ne se rendent pas compte que c'est eux qui font de La
Révélation d'Arès une religion. Nous sommes lancés depuis
1974 dans une dynamique spirituelle sidérante qui bouscule tous
les conforts. Oui, il y a une Vérité immuable dans notre foi. Je
la rappelle :
Il y a un Créateur, Il a donné sa Vie Spirituelle à
l'homme qui l'a perdue librement (Rév d'Arès 2/1-5) et
qui, s'il ne veut pas disparaître dans le péché des péchés
(38/2), doit La retrouver, mais pour cela la volonté
humaine doit rejoindre la Volonté du Père: Pour que nous
fassions Ta Volonté (12/4) : Il y a le Bien et il
y a le Mal et si nous voulons retrouver le bonheur,
optons pour le Bien. Autrement dit notre Salut
est un produit du Bien que des mots comme amour,
pardon, paix, intelligence et liberté décrivent très
imparfaitement, parce que ce ne sont que des mots. Alors, les
mots de la Didaché ou les mots du Sermon sur la Montagne
ou les mots de mon blog, tout cela est au-dessous de la Vérité
absolue qu'aucun humain ne peut posséder dans l'état actuel du
monde. Du coup, les paradoxes ou les antinomies de la pénitence
ne sont que des différences de couleur dans son arc-en-ciel et, de
plus, paradoxes et antinomies font partie intégrante du processus
de Bien. L'antinomie est consubstantiellement liée à la
foi dynamique, à ce qui la fonde et la fait évoluer sans cesse.
Que serait notre foi sans moyen de propulsion vers la Salut ?
Ce ne peut être une notion figée de la Vérité qui peut nous
propulser vers le changement de vie et le changement
de monde.
J'arrête ! En levant les yeux je vois avec stupéfaction la
longueur de cette réponse. Ai-je écrit tout cela ? Certes, je l'ai
écrit en mesurant mes mots pour que ça ne soit pas trop obscur. Si
j'ai quelque espoir de vous convaincre, d'user de mots pour vous
sortir des mots, ce n'est peut-être pas en vain.
|
27jul14 157C10
J'ai l'impression que cette entrée va créer la confusion dans les
esprits.
Pour ma part, je comprends l’intérêt historique de ce texte :
connaitre les tentatives qui visaient au bien, leurs échos, leurs
échecs, pour mieux avancer.
Mais je pense qu'il aurait peut-être fallu que vous fassiez un
choix plus clair : épurer la Didachè dans sa totalité pour qu'elle
soit le juste reflet de l'enseignement ou alors la livrer dans son
intégralité en considérant que la lumière de La Révélation
d'Arès nous permette de faire le tri entre ce qui est juste
et de ce qui ne l'est pas. Comprenez que lorsque vous dites dans
votre entrée : "J'ai supprimé les passages qui accusent un
dévoiement du pur enseignement de Jésus", on en vienne à conclure
que le reste du texte montre la voie du Créateur.
Je rejoins donc aussi le commentaire 157C6 (sauf en ce qui
concerne le fait que peut-être n'avez-vous plus rien d'intéressant
à dire, sauf à semer le trouble ou bien à vouloir vous rapprocher
des instances religieuses, ce que Dieu ne veut absolument pas...
Je crains que vous ne reveniez sur vos acquis religieux
précédents), tout comme mon époux qui en lisant l'entrée à
fait un lapsus révélateur effrayant sorti tout droit de son coeur
: "la religion d'Arès" alors qu'il voulait dire "la révélation
d'Arès".
Sarah M. d'Aquitaine
|
Réponse :
Il n'est pas impossible qu'une certaine difficulté à comprendre
pourquoi j'ai affiché la Didachè entraîne une certaine "confusion
dans les esprits" d'un certain nombre de lecteurs de ce blog.
Mais cela est vrai dans toute progression.
Je vous invite à lire la très longue réponse que j'ai faite à
Léonide (157C9). Vous y lirez que je n'ai pas été inconscient des
problèmes possible en publiant la Didachè: "La Didachè, oh ! frère
Léonide, je ne suis pas sans connaître les problèmes qu'elle peut
poser et la difficulté de la présenter." Mais si vous pensez que
cette publication peut créer le trouble, c'est que vous êtes
encore plus attachée aux mots qu'à la recherche du Bien.
J'ai sauté le pas, je suis mort à ce qui m'attachait encore de
trop près aux formes. Sautez-le à votre tour, Sarah !
Alors, vous comprendrez pourquoi nous avons eu tant de difficultés
à avancer. La Révélation d'Arès s'est adressée à des
entravés qui ne peuvent que lentement se délivrer de leurs
entraves.
|
27jul14 157C11
Qu'est-ce que c'est que ce machin ?
Je suis d'accord avec ceux qui pensent que vous déraillez.
Vous avez jusqu'à présent donné une direction à vos frères et
maintenant vous leur en donnez une autre.
"12.1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après l'avoir mis à
l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l'intelligence
de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose au
présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la droiture et
la vraie connaissance de Jésus, recevez-le comme Jésus."
Qu'est-ce que c'est "la droite et la gauche" ?
Mais vous, vous nous invitez cette fois-ci à suivre "une autre
tradition qui s'oppose" à votre propre enseignement.
Quand on est prophète on paie la moindre de ses erreurs
et c'est bien mérité.
Le public, qui lit votre blog, n'a pas le temps de lire votre très
longue réponse à Léonide [157C9] et c'est un texte qui va rester
sans emploi. Je viens de la parcourir. Je n'y ai pas compris grand
chose. Dans cette réponse vous avez l'air de vous admirer et vous
vous perdez dans la nuit noire de considérations de la Didaché
avec la physique quantique (quest-ce que c'est ?).
La Didaché ne vaut rien. Ce n'est que du blablabla de curé en
herbe.
On est vraiment loin de La Révélation d'Arès.
Patrick
|
Réponse :
Je connais de nombreux Patrick. Lequel êtes-vous ? Vous n'avez pas
le courage de vous identifier ; cela enlève beaucoup de poids à
votre dure et méprisante critique.
Toujours est-il que ce matin je ne trouve que des commentaires
désobligeants et, même si je m'attendais à quelques protestations,
je n'en attendais pas tant. Je publie la vôtre parmi d'autres qui
disent à peu près la même chose.
"L'intelligence de la gauche et de la droite" est une expression
antique pour dire: la connaissance du juste et du faux.
Comment vous inviter à lire ma réponse à Léonide, puisque vous la
trouvez trop longue à lire et l'avez seulement parcourue. Je me
risque quand même à vous demander de la lire en entier et
attentivement.
Vous me peignez plus noir que je ne suis. Je découvre que certains
de mes frères, plus nombreux que je ne pensais, ont le goût du
vinaigre et veulent me le faire boire. Je serais bien curieux de
savoir si vous êtes un pénitent assez exemplaire pour
se permettre de dire que "la Didaché ne vaut rien".
La Didachè, en des temps où les idées qu'elle professe n'étaient
pas bienvenues par la plupart des humains, reprend, avec une
pruderie certes ici et là trop poussée, mais avec courage, les
idées de l'enseignement de Jésus. C'est quand même
intéressant de savoir que, si nous rectifions sa trajectoire par La
Révélation d'Arès, elle était quand même dans notre
trajectoire !
Je n'ai jamais dit, je le répète, que cet écrit déjà
ecclésiastique était Parole de Dieu, ni parole de
prophète, ni une norme quelconque.
Je dis que la Lumière dans le sillage de laquelle la
Didaché se plaçait est notre Lumière. Il n'y a vraiment
pas de quoi me flétrir comme vous le faites, frère Patrick.
|
27jul14 157C12
Je bondis sur l'occasion que m'offre ce texte passionnant pour
vous demander conseil sur un sujet qui me tient particulièrement à
cœur depuis longtemps, celui de l'examen de l'âme.
Voici ce qui motive ma demande :
"16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient à vos
âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de
rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus parfaits."
Cela fait écho à ce que vous écriviez dans "Liberté et
infantilisme" (Le Pèlerin d'Arès 1989).
Je cite ce passage de la page 104 :
"Sans examen de l'âme pas d'ascension. Sans ascension,
pas de liberté. L'examen de l'âme, comme l'exercice de
la vertu doit être quotidien chez le Pèlerin d'Arès.
"Comment vas-tu mon âme ? N'as-tu pas eu la paresse de prier, de
proclamer la Parole et de L'accomplir ? Quelle faute
contre l'amour, la justice, la paix ou quel manquement à ces
vertus as-tu commis depuis ton dernier examen ?" D'examen en
examen, l'ego maltraité finit par s'affaiblir, et les mensonges à
soi-même par se taire. L'examen de l'âme peut-être
quotidien, en tout cas fréquent, dans une assemblée qui dispose
des moyens de réunir ses membres pour s'examiner ensemble."
Je vous demanderais de nous communiquer l'état de votre réflexion
sur ce sujet, car je crains que vos conseils sur ce point précis
ne soient pas vraiment entendus. J'ai recueilli mille
justifications de la part de ceux qui craignent les dérives psy,
de ceux qui ressentent cet examen comme une abominable résurgence
de l'esprit du confessionnal, de ceux qui n'ont "pas le temps", de
ceux qui voudraient s'y astreindre, mais qui n'ont pas trouvé la
méthode, des hyper actifs qui soutiennent que l'examen de l'âme se
fait au coup par coup, sur le tas, et ne peut être dissocié de
l'action immédiate, de ceux qui n'en voient pas la nécessité…
Faisant fi de toutes ces incertitudes, un petit groupe d'examen de
l'âme s'est constitué, s'est cherché pendant quelques temps et a
travaillé, lors de rencontres, trop rares. Après dissolution du
groupe, trois de ses membres, plus disponibles et plus obstinés,
ont poursuivi l'examen personnel, à charge pour chacun d'en aviser
les deux autres. Aiguillon efficace qui a permis des échanges
quasi quotidiens entre deux frères et une sœur durant plus d'un an
par voie de mail. Ces "rapports d'examen" pouvaient se contenter
d'un laconique "exâme fait", mais souvent faisaient état de
longues réflexions sur les succès, les difficultés et les échecs
de nos pénitences — et transmettaient aussi des encouragements
mutuels.
Puis l'un d'eux n'a plus suivi — les deux qui restaient ont fini
par jeter l'éponge…
Cet "exâme" nous donnait la possibilité d'accorder un temps de
réflexion à notre pénitence, pour détecter notre péché, pour
affermir notre constance et notre engagement dans le Bien, pour y
constater les progrès ou les reflux de nos humilité, vigilance et
volonté d'être libres, aimants, bons, intelligents, d'être Image
et Ressemblance du Père. La tentative n'aura pas duré assez
longtemps pour que ses bienfaits spirituels soient vraiment
"palpables"…
Françoise S. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dans ma réponse à Léonide (157C9) j'ai rappelé que "depuis 40 ans
j'enseigne que la foi est évolutive et non arrêtée sur une
dogmatique supposée immuable comme dans la religion.
Je veux ouvrir mes frères non à l'imitation ou à la mise en
pratique de mots, mais à la Lumière non écrite,
indescriptible, qui les traverse."
Il n'y a donc pas à échanger des recettes de pénitence
comme on échange des recettes de cuisine : faites comme ceci et
pas comme cela ! La pénitence, elle, consiste simplement
et absolument à
aimer tous les hommes sans exception
pardonner toutes les offenses sans restriction
faire la paix avec tout le monde
parler avec l'amour (intelligence spirituelle)
autant qu'avec l'intellect
se rendre libre de tous préjugés et toutes peurs.
Un seul moyen pour y arriver : L'effort personnel, l'effort,
encore l'effort, toujours l'effort, l'effort jamais relâché,
l'effort jusqu'à son dernier souffle.
C'est tout.
En conséquence, la pénitence et donc le cheminement de l'âme
constituent toujours une affaire individuelle.
Ceci dit, il est bon de se réunir pour rappeler cette nécessité de
l'ascension individuelle vers les Hauteurs Saintes
et par là rappeler que la pénitence de chacun et chacune
de ceux et celles réunis dans un groupe "d'examen de l'âme"
a démarré à certain niveau qui n'est pas le niveau des autres et
arrive à un niveau qui n'est pas davantage le niveau des autres.
Nos forces et donc nos efforts sont tous différents d'un individu
à l'autre. Essayer de se rattraper les uns les autres, d'échanger
ses expériences, d'en faire profiter les autres a peut-être du
sens dans l'entraînement sportif, mais n'a pas beaucoup de sens
dans la vie spirituelle. Tous les niveaux sont irrémédiablement
différents. Toutes les possibilités sont différentes. Toutes les
analyses sont différentes et individuelles et chaque analyse n'est
utile qu'à celui qui s'analyse. Vouloir uniformiser ne peut
conduire qu'au découragement des uns et des autres.
Alors, pourquoi un groupe ? Il faut être en groupe pour rappeler
que la pénitence d'un groupe, d'une société d'individus
tous différents, se fait dans l'hétérogénéité et l'inégalité, mais
constitue une force collective exceptionnelle, une force
prophétique, celle de la somme des pénitences, c.-à-d.
des différences et des expériences personnelles. Le Père sait bien
cela puisqu'il précise que ce n'est pas le niveau atteint qui
compte pour chacun, mais le découragement pour
l'atteindre, quel qu'il soit, qui est impiété (Rév d'Arès
13/8). Même chose pour le possible découragement
collectif.
L'examen de l'âme en groupe ne consiste pas à "se
confesser", ou donner des conseils ou des règles — cela peut se
faire, mais ce n'est pas le but central —. Il consiste à regrouper
les forces différentes et inégales en une seule force collective
pour réaliser, par la jonction ou l'accrochage des âmes
entre elles ce que La Révélation d'Arès appelle la polone
: l'âme du groupe, en somme, si l'on peut hasarder cette
traduction. L'examen de l'âme est donc plutôt l'examen
d'une assemblée qui se cherche, qui se forme et qui
mesure ses forces prophétiques collectives à travers l'union des âmes.
À ma connaissance, ce n'est pas sous cet angle que ceux de nos
frères et sœurs qui organisaient des "groupes d'examen de l'âme"
voyaient leur activité. Ils la voyaient plutôt sous l'angle d'un
échange genre "alcooliques anonymes" changés en "pécheurs
anonymes" ou quelque chose comme ça.
Je n'ai jamais assisté ou participé à un groupe d'examen de l'âme
— J'étais alors bien trop préoccupé par ma propre pénitence
moi-même —. J'en suis donc réduit à supposer ce qui s'y passait.
Dans une assemblée naissance formée de pénitents
néophytes il était de toute façon impossible de sortir rapidement
des habitudes du monde comme celles de psychothérapies
collectives. De plus, si l'orientation n'était pas la bonne, le
manque d'intérêt prenait le dessus tôt ou tard. Il fallait, de
toute façon, que pour qu'il y ait examen de l'âme, il y
ait des âmes, ce qui à l'époque n'était pas certain. Il
était donc sage de cesser le ou les groupe(s) et d'attendre
qu'individuellement les pénitences aient évolué
suffisamment pour que les individus du groupe soient à peu près
certains d'avoir une âme.
On voit très bien, du reste, à quoi conduit, entre autres
recherches de puissance collective, un groupe d'examen de l'âme
: à la moisson !
C'est un très vaste sujet. Il ne prendra corps qu'avec les
générations en même temps que se formera le petit reste.
|
28jul14 157C13
Les quelques commentaires désagréables que vous avez publiés sont
révélateurs de la pensée encore entravée de certains de vos
lecteurs et du réflexe dans notre société de s'exprimer sans se
donner le temps de réfléchir.
Le petit reste doit vivre sa pénitence, donc
raviver son intelligence spirituelle. Il doit aussi
vivre sa moisson donc parler au monde dans son contexte. Or, les
idées de la quasi totalité des hommes contemporains sur Dieu, Son
Existence et Sa Parole, sont conditionnées par un héritage
religieux qu'ils acceptent totalement ou partiellement ou qu'ils
rejettent vigoureusement. Une autre forme de conditionnement.
Si nous voulons bien comprendre le Champ où nous
travaillons, il faut mieux comprendre le contexte historique de
ces sociétés qui ont évolué au fil des siècles sur la base de la
Bible ou du Coran comme référence absolue, en particulier celui
des premières générations après un prophète.
Les occidentaux sont très ignorants du contexte du Coran et dans
mon cas il m'a fallu longtemps pour lire le Coran de la bonne
manière, lecture commencée quinze ans avant de découvrir La
Révélation d'Arès et donc sans cette Lumière.
Je me suis contraint à travailler sur ce Livre [le Coran] parce
qu'il était la référence pour de nombreux hommes de par le monde.
Lecture purement intellectuelle d'abord se heurtant à la richesse
de sens des mots arabes et à ma méconnaissance du contexte
historique des sociétés arabes de l'époque. J'ai ensuite partagé
le vécu de sociétés musulmanes en Indonésie, puis ailleurs dans le
monde et étudié les travaux des historiens ayant publié des vies
de Mouhamad. Lentement ma compréhension du Coran a évolué alors
que le texte restait le même. Maintenant je le lis toujours avec
joie et y redécouvre constamment de nouvelles richesses de sens en
harmonie avec l'ensemble de la Parole et à la Lumière de
La Révélation d'Arès découverte entretemps.
À l'inverse du Coran ignoré, la plupart des "Chrétiens"
occidentaux croient bien connaître et comprendre la Bible et
l'Évangile en particulier, même si très peu en font une référence
pour les guider dans leur vie quotidienne et moins encore ont une
connaissance solide et objective de l'évolution historique entre
le prophète et la religion qui a momifié ses enseignements
et son exemple.
Il est donc important pour nous de mieux comprendre cette
évolution, en particulier dans les premières générations, afin de
séparer le bon grain de l'ivraie pour nous même mais
surtout pour écouter et parler aux personnes de culture chrétienne
que nous missionnons qui n'ont pas conscience de ce décalage et
qui croient que le christianisme ou plutôt les christianismes sont
une prolongation fidèle de l'enseignement du charpentier
de Nazareth. C'était un des sens de la mission "le christianisme
n'existe pas" [mission des Pèlerins d'Arès comme à L'Œil S'ouvre
1988 et à sa suite].
Je trouve donc très utile que vous nous donniez à réfléchir sur
l'évolution des premières générations de Chrétiens.
C'est ainsi que vous présentez cette entrée en continuité de
l'information donnée en 2013 sur l'épître à Diognète. C'est
d'autant plus intéressant que la Didachè est nettement antérieure
au texte des Évangiles canoniques, en tout cas dans la forme
écrite sur laquelle nos frères chrétiens et leurs églises fondent
leur foi.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse :
Oui, nous nous demandons souvent ce que le Père a voulu dire par
la Bible et par le Coran en oubliant que l'homme, comme un gamin
saccageur (je fus un gose comme ça, tantôt rêvasseur, tantôt
fracasseur), a cassé ces livres qu'il faut maintenant lire sous
les gravats du temps. Je sais que vous avez avec la pelle et la
brouette du cœur et de l'âme déblayé, déblayé les
gravats et retrouvé en-dessous des fondations saines et belles.
Qus faisions-nous avant La Révélation d'Arès, sinon
attraper en l'air quelques vérités échappées comme la poussière
des décombres ? Maintenant nous avons cette immense et
sublime Lumière de La Révélation d'Arès, mais
nous constatons chaque jour dans notre mission que ce qui a le
plus d'influence sur les esprits, ce n'est pas la Vérité,
même tellement évidente, mais le commun. Nous ne tombons
malheureusement pas dans le commun. Alors, il faut travailler,
travailler avec les palans de l'âme, les crics du
prophétisme, des grues de la foi, pour soulever les paupières et
ouvrir les yeux du monde. Pas facile et très lent. Chaque homme de
ce monde ne s'attachant qu'à ses propres catégories de pensée
contrevient sans cesse à notre parole apostolique.
Je ne sais plus qui a dit: "Un orateur dont les discours sont
compris tout de suite n'est pas un orateur hors du commun, c'est
un banal bon politique." Nous sommes nous des orateurs hors du
commun, on ne nous comprend qu'à la longue. Cependant nous avons
une influence certaine et relativement rapide sur les esprits
sensibles, ce que ne sont pas, je pense, ceux qui font des
"commentaires désagréables." Ceux-là, fort nombreux, demanderont
du temps. Leur assurance fière est une citadelle, mais
voyez les citadelles du passé, toutes des ruines aujourd'hui !
Nous vaincrons même sachant que quatre générations n'y
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
C'est le miracle de la Beauté et de la Vérité,
si fragiles et quasi invisibles dans ce monde casseur, de se
projeter avec une puissance insoupçonnée. Vous participez à cette
puissance, frère Antoine, et je vous redis ici mon amour fraternel
et mon estime.
|
28jul14 157C14
Vous écrivez en réponse au commentaire 157C7 :
"C'est un pieux document qui nous indique que les aspirations qui
étaient alors celles d'une église débutante étaient proches des
aspirations de La Révélation d'Arès et de notre pénitence. Il est
intéressant de voir que ce plan spirituel échoua et que donc nous
aussi pouvons pouvons échouer. La connaissance de ce document doit
stimuler notre volonté de réussir là où nos prédécesseurs
historiques ont échoué en devenant une église.
Nous ne devons jamais devenir une église ou une religion. J'ai
n'ai peut-être pas assez souligné ce point dans mon entrée et dans
ma vidéo. J'ai pensé que cela allait de soi."
Au-delà de ce bel écrit, je retiens que nous avons beaucoup
de chance d'avoir connaissance de La Révélation d'Arès,
à ses débuts, donc avec des écrits purs, au plus proche de la Vérité
et qui plus est, de vivre au temps de son prophète
Mikal ! Nous avons entre nos mains et dans notre cœurs
ce qu'il faut pour retrouver l'intelligence spirituelle
et ne pas commettre les erreurs du passé pour enfin retrouver
Éden.
Nous avons connaissance des erreurs des peuples anciens, qui ont
installé, petit à petit, une norme, des dogmes, des
superstitions, des religions. Cela a tué la "foi créatrice
qui réfléchit et rejette les formules". L'homme s'est enfermé dans
un mode de pensée unique, seul moyen d'accéder au dit paradis.
L'homme a créé une intolérance à tout ce qui ne va pas dans son
sens et a ainsi rejeté celui qui ne pensait ou ne croyait pas la
même chose.
Les croyances n'ont pas été à la base de tous les conflits mais
quand même d'un bon nombre d'entre eux et tout est lié : rois
blancs, rois noirs, c'est le pouvoir ! L'homme a créé des
cassures cultuelles (différences de croyances et de pratiques
religieuses), culturelles (différences de modes de vie et
coutumes), intellectuelles (différences de compréhension de La
Parole Divine, par exemple) et physiques (murailles...). Ces
cassures ont divisé les hommes, ceux qui étaient jugés dans la Voie
Droite par la norme du moment et les autres, ceux qui ne
l'étaient pas. L'homme a instauré des guerres, parfois sans fin
comme dans le conflit israëlo-palestinien.
Je voulais écrire à Netanyahu, mais plus les jours passent, plus
je me documente et plus je me désenchante de ma quelconque
capacité à trouver les mots de paix qui toucheront ces rois
noirs, pour que ces deux peuples, frères par le sang et
l'histoire, entendent l'Appel de Dieu, arrêtent cette
violence, cette haine et cette vengeance et se regardent enfin
comme des enfants de Dieu qui ont fait une bêtise, se pardonnent,
font la paix et créent ensemble une nouvelle histoire dans le Bien,
en faisant confiance à la Force aimante et
Inconditionnelle de leur Créateur, cette Force qu'Il a
et qu'Il nous a donné une fois, avec la Liberté absolue,
avant que l'homme fasse le choix du mal.
Cette Force, elle est en chacun de nous. Cette Force,
si elle est activée par la prière et la pénitence,
telles qu'elles sont enseignées par notre Créateur et
son prophète, est capable d'effacer nos maux d'hommes
pécheurs et de dépasser bien des maux de ce monde. Encore
faut-il que le Message de La Révélation d'Arès soit
entendu par les hommes !
Myriam C. d'Aquitaine
|
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, sœur Myriam.
Beaucoup d'entre nous, comme vous, pensent écrire à Nétanyahu,
premier ministre d'Israël, mais n'oublions pas qu'à l'intérieur
même d'Israël un nombre conséquent d'Israëliens sont contre cette
guerre interminable entre Israël et la Palestine et défilent dans
les rues de Tel Aviv pour le crier, pour appeler à la paix et à un
règlement amical, mais Nétanyahu est sourd même à ses propres
concitoyens, parce qu'il a été élu par la légère majorité des
bellicistes israëliens et poursuit la guerre pour laquelle il a
été appelé au poste de Premier Ministre. Alors, on imagine
facilement qu'il est encore plus sourd à des Pèlerins d'Arès
lointains et même aux États qui dans le monde le désapprouvent.
"L'homme s'est enfermé dans un mode de pensée unique, seul moyen
d'accéder au dit paradis. L'homme a créé une intolérance à tout ce
qui ne va pas dans son sens et a ainsi rejeté celui qui ne pensait
ou ne croyait pas la même chose," dit votre commentaire. La
"pensée unique" aujourd'hui s'appelle "rationalisme" et passe pour
la cime de l'intelligence humaine, à tel point qu'elle est devenue
une religion. Le rationalisme veut nous imposer une vraisemblance,
ne voyant pas que la vraisemblance n'est pas le Vrai,
n'est qu'une illusion. Nous vivons dans un monde où les politiques
font n'importe quoi avec de grands mots, de grands pouvoirs, de
grands moyens financiers, de grandes armées, tout tellement grand
que "ça leur met", comme nous chantions enfants, "de la merde dans
les yeux." Nous, nous travaillons à donner un sens à la vie et la
Didachè, même imparfaite, et avant la Didachè Isaïe, etc. y
travaillaient déjà. Mais bon, nous sommes sans intérêt (pour le
moment) pour les grands de ce monde dont le pouvoir est devenu
tellement grand qu'ils le croient objectif, oubliant qu'il n'est
que la réfraction de leurs sottise et insuffisance sur leurs
actions. Ce monde gouverné par des grands sots dangereux me fait
beaucoup peur, encore que les guerres ne changent rien sur le fond
; elles donnent l'illusion de changer quelque chose et de
justifier ainsi leurs victimes et leurs destructions sur le
moment, mais le monde restant ce qu'il est dans la religion et la
politique, le mensonge, la quête du pouvoir et du gain, sans
amour, sans pardon, sans paix, sans intelligence, les grands sots
dangereux et leurs guerres ne sont finalement que les agitations
douloureuses mais vaines du mal. Nous savons qu'il faudra tout
changer de fond en comble. Rien d'étonnant à ce que nous puissions
aller que très lentement, mais nous y allons, nous y allons...
Renforçons nos missions !
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28jul14 157C15
Elle me plaît cette Didaché. C'est un vrai coup d'arrêt lancé aux
bourgeois parmi les croyants routiniers, pèlerins d'Ares ou pas et
parmi les non-croyants vivant du même système.
Elle pousse chacun à ressentir le Bien en soi et à le
partager avec autrui.
Donner sa tunique à celui qui vous réclame votre manteau
[Matthieu 5/40] : Peu de gens le pratique ce précepte
aujourd'hui... et pourtant du Bien peut en
jaillir.
"Faire mille pas" avec celui qui veut prendre de votre temps
gratuitement. Et pourquoi pas? On apprend beaucoup à suivre un
humain en peine qui veut qu'on l'écoute et qu'on l'aime.
Magnifique cette Didachè !
Merci de me la faire connaître.
Je peux comprendre les réticences de certains lecteurs bousculés,
mais je n'y vois pas de contradictions avec les paroles de Jésus à
part un appel détourné au sacrifice voire au martyr chrétien
(tendre la joue gauche) dont se sont emparés les églises, mais
être bousculé est un bon signe pour le changement.
J'y vois un peu comme les tables de la loi d'un nouvel
Exode spirituel auquel vous nous invitez à vous suivre.
José O. d'Ile de France
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Réponse :
Oui, absolument : "Donner sa tunique à celui qui vous
réclame votre manteau [Matthieu 5/40]... du Bien
peut en jaillir."
Je suis heureux que vous, mon frère José, ayez compris cela et
ayez ipso facto compris que ce qui du Sermon sur la Montagne
est valable au XXIe siècle était tout aussi valable au
Ier ou au IIe siècle au temps de la Didachè
et qu'il y a bien un lien continu entre nos frères les Premiers
Chrétiens et nous 1.900 ans plus tard.
Les cerveaux humains érigent des murs de contradiction entre le
passé et le présent sans voir la cannetille qui les relie sans
discontinuer.
Merci, frère José, pour ce beau commentaire.
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28jul14 157C16
Ce que je dis je l'ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins
L'ont livré au monde (Rév d'Arès 30/1).
Nos frères et sœurs semblent oublier que ces écrits (la Didachè),
parole d'hommes et de frères du passé, s'ils ne sont pas Parole
de Dieu ou de prophètes du passé, sont présentés
aujourd'hui par l'humble homme de Dieu des temps modernes, qui
est, de surcroît, aussi prophète du temps qui vient. Il
appelle, dans sa prière pour le nouveau monde à bâtir,
jusqu'aux prophètes de l'Ancien Testament pour les enseigner
à prier. Ses innombrables écrits laissent même découvrir
peu à peu, avec beaucoup de sobriété, la prédestination de sa
venue pour cette œuvre et le Dessein du Créateur, le Maître de
Tout dont il fut aussi le témoin directe.
Nos frères et sœurs semblent oublier qu'il a aussi reçu de
surcroît le pouvoir de vraiment nous aider à avancer dans la Lumière
du Père, vers le Fond en remâchant sans cesse pour nous
la poussière de ce passé, nous encourageant à en faire
de même pour sortir de nos faiblesses et retrouver l'unité dans la
diversité, pour qu'émerge un Bien sous-jacent aux
mouvements du temps et des modes d'un seul Peuple de
Dieu appliqué par l'intelligence du cœur qui équilibre
celle des mœurs : Ce Peuple qui sortira des habitudes,
se remettra sans cesse en question par le goût de l'effort en lieu
et place de celui du confort et la faiblesse qui l'accompagne, qui
changera vraiment face à l'inédit, dans sa rencontre avec la Vie
par l'autre, le prochain et à qui l'ami, le père, le frère
s'adresse encore aujourd'hui et s'adressera jusqu'à la dernière
goutte de vie qui pulsera dans ses veines.
J'ai de la peine aujourd'hui à voir comment nos propres frères
reçoivent le fruit de vos saints efforts.
Pourtant, vous illuminez toujours tout ce que vous touchez. C'est
la Vérité.
La vérité de votre charisme et sa transmission que nous ne pouvons
pas comprendre, mais seulement sentir avec notre âme. Et
d'ailleurs même ce mot : transmission, représente beaucoup plus
que l'écume visible de surface qui glisse sur la vague sourde et
obstinée qui aurait pu vaincre le péché, l'abomination haute
comme une falaise.(Rév d'Arès 28/12). le chemin qui nous
sépare de la transfiguration, [pour vaincre] l'égoïsme et faire de
nous des Christ marchant dans Ses Pas [et qui] est
encore à venir !
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault
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Réponse :
"J'ai de la peine aujourd'hui à voir comment nos propres frères
reçoivent le fruit de vos saints efforts," écrivez-vous, frère
Guy. Vous parlez sans doute des frères qui me désapprouvent ou
critiquent, mais je ne saurais leur en vouloir, parce qu'ils me
donnent l'occasion d'apporter des lumières complémentaires et donc
l'occasion d'être utile.
Je n'ignore pas que beaucoup des propos désobligeants qui me sont
adressés viennent de la conviction que la première idée qui
traverse le cerveau est en rapport avec la Vérité, alors que la
Vérité — je le sais mieux que personne — est au contraire quelque
chose de lent à assimiler après des millénaires de barbarie. Et
même moi, je suis encore barbare par moments et quand je m'en
aperçois, je m'en effraie. Je pense qu'en aidant mes frères
désapprobateurs à découvrir leur propre barbarie, ils en seront
tôt ou tard effrayés eux-mêmes.
Tenez ! Il n'y a pas très longtemps, une vingtaine de jours, j'ai
regardé avec complaisance et plaisir un film à la télévision dont
le titre était "Aux postes de combat !" Ce film mettait en scène
Richard Widmark comme Commandant d'un destroyer américain qui
s'acharnait après un sous-marin soviétique au cours de la guerre
froide entre USA et URSS, et qui finira par y perdre son propre
navire. Bien sûr, le marin que j'avais été en mon temps militaire
se retrouvait avec bonheur sur la passerelle d'un navire de combat
dans le feu de ce qu'on appellait euphémiquement l'action. Ayant
fini de voir le film, j'éteignis la télévision et marchai vers mon
lit, béat et innocent comme un brave plombier ex-marin qui vient
de revoir sa jeunesse au cinéma et va se coucher heureux comme un
brave homme qui fit son devoir, quand soudain comme une foudre me
tomba sur la tête. Une voix de tonnerre éclata dans ma pauvre
cervelle : "Quoi ?! Toi le témoin du Père, tu t'es
complu dans cette violence ?! Violence ! Barbarie ! Tu n'est
qu'un barbare. Tu Me fais honte. Ta nuit ne sera pas assez longue
pour regretter tes deux heures de plaisir barbare." Je dormis à
peine et horriblement mal et je finis cette quinzaine de
Pèlerinage dans une particulière intensité de vraie piété
pour effacer du fond de mon subconscient les restes d'imbécillité
criminelle qui y traînent encore.
Oui, je sais mieux que personne combien la Vérité est
difficile à acquérir en plénitude. Comment en voudrais-je à ceux
qui ne m'aiment pas, qui sont encore sur la passerelle de leur
action contre je ne sais quoi, pourvu que ce soit contre, car nous
vivons des temps où être contre est faire preuve d'intelligence..
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28jul14 157C17
C'est marrant le hasard ! Hier je m'interrogeais justement sur le
fonctionnement des premières assemblées chrétiennes, me demandant
si nos assemblées naissantes actuelles ne pourraient en tirer
quelque profit organique, quelques pistes à expérimenter. Et voilà
que dans la soirée je vois cette entrée "La Didachée" sur votre
blog.
Oh non vous n'êtes pas gâteux ! Seigneur, comment un Pèlerin
d'Arès peut-il dire des choses pareilles ?
Malgré le décalage d'époque et culturel, le Souffle du
Père me parait évident dans ce texte, bien que La Révélation
d'Arès soit, de toute évidence, encore plus libératrice et
plus proche de la Lumière.
Non, ce qui peut paraître désolant et quelque peu désespérant
c'est de constater que 2.000 ans après un tel texte, inspiré par
le Sermon sur la Montagne de Jésus, nous en soyons
toujours à une foi simpliste et infantile de masse, laquelle
débouche en toute logique sur un athéisme simpliste et infantile
de masse.
Il est vrai que le Sermon sur la Montagne n'était pas
destiné à l'origine aux populations occidentales de l'époque, mais
aux juifs d'abord, qui eux étaient prêts à donner des fruits,
à être moissonnés. Ce fut donc [ce qui résulta en ?]
l'échec de la religion de masse des églises.
Toutefois, je suis persuadé que la majorité de nos frères humains
demeurent sensibles à la caresse du Vent qui souffle
dans leur cœur, qu'ils se déclarent croyants ou incroyants. À nous
de savoir atteindre ce cœur, de réveiller en eux le souvenir de la
caresse du Vent.
Souvent je tourne et retourne dans ma tête des idées pour
dynamiser la mission, mais au bout du compte je ne trouve rien
d'original, les chemins sont bouchés de tout côtés. Tout compte
fait, en plus de notre témoignage existentiel de pénitents,
notre présence missionnaire en centres-villes tient la route.
C'est sans-doute la forme missionnaire la plus appropriée pour le
moment. Toul le monde y passe tôt ou tard, à nous d'être à la
hauteur, à nous de savoir reconnaître et parler à la perle rare en
quête du Saint et du Sacré. Le futur acteur conscient du
monde changé.
À bientôt peut-être à Arès ou à Lorient
Yannig M. de Bretagne-Sud
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Réponse :
J'ai retenu une larme en voyant tomber dans ma boîte ce
commentaire de Yannig, Breton bretonnant, frère qui resta très
longtemps éloigné et qui mantenant est non seulement de retour
parmi nous, mais est un missionnaire actif.
Oui, nous cherchons tous "des idées pour dynamiser la mission",
mais si vous ne trouvez "rien d'original", c'est parce que nous
avons moins beoin de de trouver des idées que de former des
exemples de pénitence active et bénéfique. Nous avons
aussi moins besoin d'idée que de pensée... Une pensée solide,
lumineuse, quand nous nous adressons aux frères et sœurs humains
de la rue. L'idée ne vient pas de la pensée, mais de
l'imagination, voire de l'illumination, et de ce fait elle surgit
comme l'éclair. Mais nous avons moins besoin d'éclair et d'orage
que d'un bon Vent continu qui gonfle nos voiles
(Rév d'Arès 17/4) et les pousse loin. L'idée comme l'orage
surprend et étonne sur l'instant ; la pensée est comme la voile
moins spectaculaire, mais elle dure sur l'horizon et, pour finir,
peut donner à celui ou celle qui la voit l'envie de partir.
Si nous en sommes "toujours à la foi simpliste et infantile de
masse, laquelle débouche en toute logique sur un athéisme
simpliste et infantile de masse," c'est parce que l'éducation est
bien calculée pour nous donner des réflexes de masse et éviter de
faire des citoyens des gens qui pensent trop. La religion comme la
politique et l'armée n'aime pas les gens qui pensent. "Monsieur le
Curé, je pense que..." "Ne pensez pas, mon fils, croyez !"
"Second-Maître (j'étais dans la Marine), j'ai pensé que..." "Sous
l'uniforme on ne pense pas, on obéit."
Il y en a qui disent que je suis gâteux, mais ce n'est pas une
pensée, c'est une idée. C'est léger, ce n'est pas grave, ça passe.
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28jul14 157C18
Oh ! frère Michel, votre réponse à Léonide Y. [157C9] n'est pas
vaine. Non, cette réponse n'est pas vaine !
En m'y plongeant ce jour, devant l'intelligence
spirituelle qui la constitue et la lumière qui la traverse, j'ai
eu une réaction physique: mon cœur se mit a battre plus
rapidement.
J'ai donc dû la lire en deux fois.
Votre réponse à Léonine Y., je la lirai et la lirai
encore,jusqu'à la "métaboliser".
La découverte de la Didachè, grâce à votre blog m'a, comme on dit
en argot, "bouché un coin" !
Quand je pense qu'à cette époque [premier ou deuxième siècle] la
vie humaine ne valait pas grand chose et que, pas loin de la
Palestine, en Arabie cinq siècle après on enterrait encore les
petites filles vivantes. On en trouve d'ailleurs l'écho dans le
Coran : Lorsqu'on demandera à la fillette enterrée vivante
pour quel crime elle a été tuée (Coran 81/8-9)
Oui, a la lecture de la Didachè, je réalise encore à quel point le
christianisme primitif était porteur d'espérances.
J'aimerai lire la Didachè même dans sa forme brute, avec les
rajouts éclésiastiques. Cela sera un bon exercice pour moi.
Un grand merci, frère Michel!
Algia C. de Loire Atlantique.
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Réponse :
Vous écrivez : "Votre réponse à Léonine Y., je la
lirai et la lirai encore,jusqu'à la métaboliser" et c'est très
beau et très significatif d'une sœur qui veut boire, manger,
absorber la Lumière pour l'entrer dans tout son être chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), car métaboliser veut dire
"faire participer à la nourriture absorbée tous les tissus de
l'organisme vivant, en tirer son énergie." Cela indique plus qu'un
intérêt, une passion. Alleluia !
Je ne sais pas si ma réponse à Léonide passionnera mes autres
lecteurs comme elle vous passionne, mais si déjà elle passionnait
que vous, quel bonheur ! Merci, ma sœur Algia.
J'ai été si heureux de prier avec vous et Jacques pendant la
deuxième quinzaine du Pèlerinage.
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28jul14 157C19
Encore une entrée de blog qui va nous propulser plus haut !
Cela ne fait pas que des heureux visiblement, mais vous, le porteur
de la Parole (Rév d'Arès 7/5) vous venez toujours éclairer
davantage par cette Force qui est entrée en vous .
Berger, tu as Mon Bras, vous dit le Créateur (Rév
d'Arès XII/2) et votre bras est le prolongement de votre esprit
et de votre âme ; [votre esprit] n'est pas
mort bien au contraire; il est Vivant [Rév d'Arès 24/5]
et sans gâtisme ni peur.
Vous êtes le grand enseigneur et votre enseignement me
nourrit chaque jour où j'y puise un peu de votre Force.
Vous germez les fils de l'Eau (Rév d'Arès XI/12). Alors,
longue vie à vous... et bon anniversaire avec un peu de retard !
Moi, faible lumignon, j'ai besoin de vous pour voir
clair et je vous remercie de nous accompagnez sur les
sentiers vers les Hauteurs Saintes [Rév d'Arès 36/19]
Claude B. de Touraine
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Réponse :
Vous êtes un homme discret, frère Claude, Vice-Président de
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, mais un compagnon déjà ancien, doux
et pacifique (Rév d'Arès 35/14), fidèle et intelligent
(32/5), que je suis toujours heureux de voir, d'entendre et
aujourd'hui de lire. Le Père vous bénisse !
Oui, cette entrée 157 "ne fait pas que des heureux", mais c'est
l'inévitable débat d'un monde que je réveille et qui, dans le
brouillard du réveil, s'exprime dans son primesaut. Ce monde qui
conteste me donne l'occasion de préciser des choses que je ne
pouvais pas préciser dans une entrée qui n'est pas un traité mais
un simple panneau indicateur sur le sentier de notre ascension.
Merci du fond du cœur pour vos bons vœux d'anniversaire.
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28jul14 157C20
En lisant la Didachè accompagné du dictionnaire, j'ai ressenti la
présence du Souffle.
J'ai aussi ressenti la crainte en y voyant mes manquements à la
Parole, d'où peut être la panique de certaines personnes.
Ce texte est peut être apparu cent ans après l'enseignement
du prophète Jésus.
Les hommes avaient, je pense, plutôt bien formulé ce qu'est la pénitence
avec l'intelligence et le contexte de l'époque. Comment dans
soixante ans de nous les hommes exprimeront-ils ce qu'est la
pénitence ? Je le saurai si je deviens un jeune
centenaire et mon intelligence et le contexte ne seront
pas les mêmes à la vitesse où les choses vont.
Je ne sais pas ce que je vais faire de ce texte. J'ai par moments
l'impression qu'ils [les premiers Chrétiens] avaient compris plus
de choses que nous avant que le harnais [Rév d'Arès 10/10]
ne leurs soit mis. Bien qu'il soit du passé, il est aussi un peu
notre futur et nous avons le devoir de travailler à changer le
monde sans harnais jusqu'à qu'arrive le Jour.
Quoi que j'en fasse, je vous remercie d'avoir travaillé à
divulguer ce texte et je pense à toutes ces autres choses que vous
gardez pour vous parce que nous ne sommes pas encore prêts à
recevoir le reste de votre vision du monde qui vient.
Vos écrits, votre œuvre terrestre et votre pénitence
marqueront le monde pour mille ans et plus. Nous, nous sommes les
marmots de Mikal [Rév d'Arès xxx/13-15], les futurs géants
du temps qui vient.
À propos des bloggeurs de ce blog venant régulièrement en
pèlerinage à Arès, je dois dire que c'est avec une joie toute
fraternelle que je les rencontre en prenant conscience de ce lien
spiritualo-électronique, en découvrant leurs visages et leurs
cœurs cachés derrière une signature.
Ce blog nous rapproche les uns les autres et peu importe que l'on
soit contre ou avec vous. Tout comportement humain peut prendre la
Voie Droite s'il le veut, comme les Champs Élysées
accueillant le tout-venant du monde.
Merci encore pour ce travail.
Tony L. de Touraine
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Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce beau commentaire.
Voilà une phrase riche et pleine d'espérance : "Ce blog nous
rapproche les uns les autres et peu importe que l'on soit contre
ou avec vous." Je ne suis qu'un homme, en effet. De ce fait, je
suis inévitablement contesté autant qu'approuvé, mais vous ne
voyez pas dans ce débat une division, vous y voyez un
rapprochement entre les lecteurs de ce très modeste blog.
Merveilleuse espérance, car c'est tout le but de notre mission:
Rapprocher les hommes, les faire s'aimer et bâtir un monde
changé (Rév d'Arès 28/7) et il n'y a pas de bâtissage sans
échange d'idées opposées.
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28jul14 157C21
La pénitence est aussi ces moments où le besoin de changer
se fait sentir plus qu'à d'autres.
Le besoin de s'extraire d'un état d'insatisfaction face à sa
routine comme on voudrait le faire d'un vieux manteau empuanti par
le temps nous inonde parfois. Je reprends "Le Pèlerin d'Arès 1989"
cité par Françoise S. [157C12] pour mentionner un autre passage
page 106 dans "Liberté et infantilisme" pas très loin de celui
qu'elle cite : "… pour changer le monde l'esprit de la moisson
ne doit pas être celui d'une banale propagande. C'est aussi dans
ce sens que chacun parviendra à la perfection intérieure, car de
la qualité des âmes sort, outre la vertu, l'apostolat.
Sans vertu et sans apostolat, une assemblée libre
n'est pas à la hauteur de ses objectifs."
Le besoin de qualité des âmes se fait sentir dans un
groupe pour son évolution mais il ne s'impose pas, il est laissé à
la responsabilité de chacun. Peut-on envisager un jeûne du péché
comme d'autres font ramadan ou carême ? Un jeûne avec ses
objectifs et ses bilans laissés à la liberté de chacun à la
lumière de la Parole de Dieu et des écrits de Mikal dans
le but de regrouper les forces différentes et inégales en une
seule force collective ?
Peut-pn faire cet effort en groupe, un temps défini, et d'une
façon appuyée plus quà l''accoutumée nous permettraient de percer
le brouillard de nos basses altitudes et de mieux cibler nos
efforts ?
Pascal L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Bien sûr qu'on peut faire le jeûne du péché ! N'est-ce
pas ce que vous faites en étant pénitent ?
Mais pourquoi limiter ce jêune du péché à "un temps
défini" ? Le Père nous demande de le faire durer indéfiniment. Et
c'est bien ce que vous faites en étant pénitent.
Cela me rappelle la "Journée sans mensonge" que voulaient lancer
quelques uns d'entre nous. Pourquoi une journée seulement comme si
ne plus mentir du tout, indéfiniment, était insurmontable.
C'est en tout cas ce que nous demande le Père ; c'est la ligne que
suivent les Pèlerins d'Arès du petit reste.
J'ai peur que stopper le péché un temps défini, mettons
une semaine, un mois, devienne l'alibi de ceux qui aiment pécher
pour entrer dans l'au-delà à peu près tranquilles sans trop trop
d'efforts. On n'avancera pas, en fait ; ça ne servira pas à grand
chose. Ça fera penser au carnaval qui précède le Carême :
"Baffrez, buvez, dansez, faites l'amour tout votre saoul," parce
que vous allez jeûner et vous priver quarante jours avant Pâques.
Ce genre de rythme déchaînement-privation, déchaînement-privation,
déchaînement-privation, etc. ne conduit nulle part,on l'a bien vu
avec la religion.
Ce qu'il faut, c'est ne plus pécher toujours, mais avec
mesure pour que ça ne devienne pas une vie monastique,
mais une pénitence qui reste dans la joie et
la fête (Rév d'Arès 30/10-11).
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28jul14 157C22
Ce texte, aussi ancien soit-il, est un concentré de préceptes de
bon sens et je comprends que vous ayez décidé de le partager. Si La
Révélation d'Arès peut encore rester opaque, ce texte a le
mérite de faire sentir le Fond en quelques dizaines de
lignes.
Le lire m'a fait du bien. On y sent le souffle de la sagesse
(contextualisée par la culture de l'endroit et de l'époque), le Fond
du Fond, celui que l'on retrouve plus tôt dans le Sermon
sur la Montagne, et encore plus tôt dans Isaïe.
En revanche, je suis surpris de la tonalité des commentateurs qui
vous reprochent de l'avoir publié. Cela provient peut-être du fait
que je n'ai pas reçu d'éducation catholique.
Ceci étant, je crois comprendre ce que vous essayez de nous faire
passer, sur plusieurs niveaux.
Niveau 1 : La lecture de ce texte nous rafraîchit l'esprit. Si on
mettait déjà en application ne serait-ce qu'un dixième de ce
précepte le monde serait différent.
Niveau 2 : Il ne faut pas prendre ce texte au pied de la lettre à
cause de la présence d'injonctions contextualisées par l'endroit
et l'époque, comme le montre l'exemple que vous prenez sur la
sexualité. L'idéal serait de réussir à le reformuler (avec ajouts
et suppressions) dans le contexte de la culture occidentale
actuelle, qui ne saurait par ailleurs, être valable que localement
et ponctuellement.
Niveau 3 : Toutes les tentatives de dresser une liste de préceptes
applicables de manière durable et globale, pour la masse, sont
vaines. C'est ce qu'ont tenté de faire les religions, et c'est ce
contre quoi le Créateur nous met en garde longuement dans la Parole
(Rév d'Arès 3/1-6). Il ne faudra jamais céder à la
tentation de créer un modèle de la vie spirituelle.
Une théorie, aussi élaborée ou simple soit-elle, sera toujours
limitée.
J'ai beaucoup apprécié votre parallèle avec les théories de la
physique. Les deux meilleures théories qui décrivent le monde
physique à l'heure actuelle sont la physique quantique
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Physique_quantique) et la relativité
générale
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale).
Aujourd'hui, les physiciens tentent de trouver une théorie qui
unifierait toutes les forces et toutes les théories existantes,
chacune de ces dernières devenant un cas particulier de la grande
théorie, la Théorie du Tout
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_tout). Le Graal des
physiciens est de trouver un ensemble d'équations qui puissent
modéliser tout ce qui est observable dans l'Univers. Plusieurs
tentatives ont été menées depuis des décennies, aucune ne semble
fonctionner parfaitement : Les soleils tournent dans Ma Main.
(Or,) Ma Main a mille Mains. Ton oeil (se) tend, (il) bute. (Rév
d'Arès ii/2).
Cette théorie devrait unifier les forces à la plus petite échelle
(dans le monde quantique) aux forces aux plus grandes échelles (la
gravitation). Réunir l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je
n'y crois pas. Même si on trouvait cette théorie, permettrait-elle
d'expliquer le surnaturel que vous, Frère Michel, avez vécu ?
Permettrait-elle d'expliquer comment une main peut saisir du
fer qui bout tout en frisant un pétale de rose ?
(Rév d'ARès vi/1-2). Permettrait-t-elle d'expliquer
l'inexplicable non encore découvert ? C'est le propre de toute
théorie : être remise en question lors de nouvelles découvertes.
C'est une fuite en avant : La porte (pour)suit la porte ;
elles tournent. (xiii/1).
Niveau 4 : La religion a tenté de trouver un modèle unificateur
pour la vie spirituelle (Rév d'Arès 1/2-8). Échec, car la Vie
avec un grand "V" échappe à tout modèle. Elle est, point
!
La meilleure façon de la comprendre est de s'y fondre, comme pour
le Christ : Je l'ai fondu en Moi ; j'en ai fait un Dieu, il
est devenu Moi. Quelle intelligence d'homme, faible lumignon,
peut comprendre cela (Rév d'Arès 32/5). Sa modélisation va
au-delà des mots, au delà de tout, elle est dans le ressenti.
C'est l'expérience du sacré, la fusion avec le Créateur (voir
entrée 155 http://freesoulblog.net/jOE/jOEtv.html).
Vous nous indiquez qu'il est impératif que nous, vos frères,
prenions conscience que la seule façon de distinguer le bon du
mauvais, de trouver le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6),
de discerner le local du global, le ponctuel de l'éternel, le seul
moyen est de faire grandir l'intelligence spirituelle,
notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
C'est cette intelligence-là qui nous permettra de faire
les bons choix et d'avoir les bons mots dans un contexte donné, et
non l'application "bête et méchante" d'un précepte préexistant.
Nous en sommes encore probablement loin, mais c'est la voie que
vous montrez. Je veux la suivre.
Niveau 5 : Vous n'êtes pas éternel, malheureusement, et je sens
que vous nous amenez à l'autonomie. Parce qu'il ne faudra pas non
plus faire de vos écrits et de vos décisions une Parole
d'Évangile. Tout comme la mise en garde que vous donnez concernant
la Didachè, dans tout ce que vous aurez écrit, dit et fait, il
nous faudra aussi prendre le recul nécessaire pour discerner le Fond.
Sinon, nous ferons de la Parole une nouvelle Bible ou un nouveau
Coran. Alors, nous aurons échoué et l'humanité devra recommencer
encore dans un nouveau millénaire...
Grâce à vous, j'avais déjà compris que les tentatives de
conceptualisation de la vie spirituelle, aussi satisfaisantes
fussent-elles pour mon intellect, étaient vaines, voire
contre-productives pour la pénitence et la moisson.
Aujourd'hui, grâce à cette entrée et à vos réponses aux
commentateurs (merci à eux !), cette tentation est morte pour de
bon.
Merci à vous, prophète Mikal.
Florian L. d'Aquitaine.
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Réponse :
Merci pour ce commentaire qui, bâti solidement sur des arguments
de poids, veut donner à notre vie spirituelle une logique
rationnelle : Niveau 1, niveau 2, niveau 3, etc.
Mais grâce à Dieu vous écrivez pour finir : "J'avais
déjà compris que les tentatives de conceptualisation de la vie
spirituelle, aussi satisfaisantes fussent-elles pour mon
intellect, étaient vaines, voire contre-productives pour la pénitence
et la moisson. Aujourd'hui, grâce à cette entrée et à
vos réponses aux commentateurs (merci à eux !), cette tentation
est morte pour de bon." Décidément, merci à vous, frère
Florian.
Je suis heureux que vous ayez aimé mon "parallèle avec les
théories de la physique," mais en fait je l'ai fait parce que le
commentateur auquel je répondais, Léonide, est professeur de
physique. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas estimé juste ma
comparaison. Vous ne croyez pas qu'une théorie pourrrait "unifier
les forces à la plus petite échelle (dans le monde quantique) aux
forces aux plus grandes échelles (la gravitation), réunir
l'infiniment grand et l'infiniment petit," mais moi je crois qu'il
y a un fil conducteur entre tous les éléments, du plus infime au
plus vaste, issus du Créateur. Je crois qu'il y a quelque chose
qui relie tout, tout ce qui est créé, même le surnaturel que j'ai
vécu en 1974 et 1977, de l'atome à l'univers infini où tournent
des astres à la taille monstrueuse.
Notre problème à nous Pèlerins d'Arès, c'est peut-être d'enjamber,
grâce à La Révélation d'Arès, des abîme sans y tomber.
Nous modifions de fond en comble la conception que le monde avait
de la vie spirituelle. Pour cette raison le public ne nous
comprend pas encore, mais il nous écoute, il sent en nous quelque
chose d'inouï sans vraiment l'entendre, l'ouïr. Votre commentaire
est ainsi de ceux qui ne seront pas très bien compris par certains
de nos frères eux-mêmes, mais il faut avancer et vous avancez.
Vous avancez de niveau en niveau comme d'échelon en échelon d'une
échelle, mais vous arriverez à faire une ascension qui
ne s'arrête pas, à voir que notre montée dans la pénitence
est un tout persistant.
Très intéressant votre commentaire. Il faut passer par là.
Ensuite, on voit mieux ce qu'il faut laisser derrière.
Merci, frère Florian.
|
28jul14 157C23, niveau 3, etc.
J'ai été touché par votre très longue réponse 157C9. Je ne
m'attendais pas à ce que vous me consécriez autant de temps.
J'ai parlé de gâtisme vous concernant, mais je le disais dans
l'irritation ; je ne le pensais pas. Il suffit de lire ce blog
pour se rendre compte que vous avez toute votre tête. Mon père qui
a votre âge est tout à fait gâteux, lui. Il me fait peine.
Vous avez usé d'une comparaison avec la physique. Vous vous êtes
souvenu que j'étais professeur de physique.
Votre patiente et longue... je dirais même longanime réponse m'a
pour ainsi dire bouleversé, bouleversé au point de me faire
réfléchir et ce matin je ne pense plus ce que je vous disais
avant-hier.
Pour dire vrai, j'ai quitté les Pèlerins d'Arès depuis longtemps
tout en suivant votre blog depuis son début ou presque. J'ai dû
m'y mettre à la fin de 2006 et comme je ne suis pas privé de
friponnerie, je rue dans mes brancards tout seul dans mon coin. Je
ne sais pas ce que j'ai contre vous. Je vous fuis sans cesse,
j'émigre dans mes idées qui sont souvent négatives. C'est
peut-être l'influence de ma femme qui vous prend pour un
imposteur. Remarquez bien ! En vous détestant elle est retournée
au temple où elle ne mettatit plus les pieds depuis longtemps ; le
pasteur a au moins gagné une fidèle.
Mais il y a souvent très loin du mal que l'on dit de quelqu'un à
ce qu'on devrait penser de lui en réfléchissant un peu. Pourquoi
le bien reste-t-il enseveli dans notre cœur tandis que la bouche
et la plume profèrent des méchancetés ?
En relisant votre entrée et La Didachè je dois bien convenir qu'il
n'y a pas à dire ce que j'en ai d'abord pensé.
Peut-être une année prochaine me verrez-vous au Pèlerinage. Vous
m'apprendrez à prier. Je ne sais pas.
Léonide Y. des Cévennes
|
Réponse :
Vous n'êtes pas le premier, frère Léonide, à qui ma patience
et mon souci de répondre autant que nécessaire a rendu
l'intelligibilité de La Révélation d'Arès et de mes
propos. La colère, qui se sentait bien dans votre commentaire du
26 juillet (affiché le 27), la colère est toujours subjectivité.
Je suis heureux de l'avoir changée en objectivité. Je n'y parviens
pas toujours, car je tombe souvent sur des dénigreurs très sûrs
d'eux et très fiers, mais avec vous je viens de réussir à vous
apaiser et j'en rends grâce non à ce que je dois à mes propres
pensées, qui ne valent pas grand chose, mais à la Parole qui est,
en toutes choses, mon inspiratrice.
Donc, je Te rends grâce, Père !
Vous savez qu'il existe une mission à Marseille, plus proche de
chez vous que ne l'est Toulouse, je pense. Je vous en rappelle
l'adresse par une eMail séparé. Peut-être y ferez-vous un tour, un
de ces jours.
Merci pour votre commentaire.
|
28jul14 157C24
Jean-Louis et moi avons été peinés des coups qui vous ont malmené
dans les récents commentaires de votre belle entrée 157.
Nous pensons que cette entrée va nous aider à monter toujours
mieux vers les Hauteurs Saintes.
Merci du fond du coeur, cher Prophète,
Béni soit Dieu Qui vous a suscité !
Nous vous embrassons de tout coeur avec sœur Christiane,
Voici un poème de Jean-Louis :
Les mots de feu
La Lumière est dans vos Mots,
Mais ils ont la nuque raide
Ils oublient que vous êtes Prophète
Le Phare vivant dans la nuit
La Lumière est dans Les Mots
Libérée de tous ces voleurs
Qui nous rendaient esclaves
De mauvaises ruches
Mikal porte le Roi
Pour donner le Miel
À toute l'humanité
Il est la Mer des Mots
et sans fin, IL EST.
Et vous [les dénigreurs] en réponse, vous offrez vinaigre...
Misère, misère...Quelle aigreur !
Qui vous empêche de chercher
Si ce n'est que vous-mêmes ?
Père, ils remplacent les clous
Par des mots de feu
Ne se rassurant que de lucioles
Dans une vie de nuit.
Mais le Phare est le Ciel
Et la Lumière couvrira tout
Si ... vous le suivez.
Jean-Louis Alexandre C.
Chantal C. d'Aquitaine
|
Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, sœur Chantal, et par le
poème de Jean-Louis. Merci du fond de l'âme.
La poésie est l'art littéraire le plus ancien, celui que, pour
autant qu'on le sache, les hommes ont pratiqué d'abord.
Ce n'est pas l'invention du bronze qui a séparé l'homme antique de
l'homme des cavernes, c'est la poésie. Les hommes se sont mis,
j'imagine, à graver des cantiques, des chansons, des odes, des
complaintes, sur des os de mammouth.
Et on continue. La poésie n'a plus d'âge et demeure un art actif,
plus trop en France où Jean-Louis doit être des rares poètes qui y
vivent encore, mais dans d'autres pays comme la Russie, le Japon,
la Chine.
Beaucoup croient que la poésie est portée par la brise dans l'air
et qu'il n'y a qu'à l'attraper au vol. Faux ! La poésie est
travail comme toute chose que crée l'homme. Le poète semble
regarder les choses de loin, alors qu'il est très près de son
sujet. Voilà pourquoi j'apprécie la poésie de Jean-Louis. Encore
merci.
|
29jul14 157C25
La Didachè c'est beaucoup trop loin. C'est plus qu'un autre temps,
c'est un autre univers... mort !
Ce que dit la Didaché est dit dans les mots traduits par des mots
d'aujourdh'ui mais qui avaient sûrement un autre sens.
Ce n'est pas vers ce très lointain passé qu'il faut se tourner,
mais vers l'avenir.
La Didaché c'est Épiméthée mais La Révélation d'Arès
c'est Prométhée, deux frères totalement antagoniques.
Étymologiquement Prométhée signifie "celui qui pense en avance"
(pro) et Épiméthée "celui qui pense après" (épi). Autrement dit,
Prométhée-Révélation d'Arès est doué d’intelligence et d'astuce
tandis que son frère Épiméthée-Didaché est un arriéré.
Dans la légende mythique grecque Prométhée pour réparer la bêtise
d'Épiméthée qui a fait un homme dépouillé de tous les éléments
nécessaires de survie s'en va voler le feu aux Olympiens.
Voilà ce que fait pour nous La Révélation d'Arès. Je
crois que vous n'avez rien compris, Michel Potay.
La Didaché, c'est du blablabla antique, du pipi de chat. regardez
l'avenir, que diable !
Jérémy D. d'Ile de France
|
Réponse :
Oh là là ! Les titans Épiméthée et Prométhée... Où allez-vous
chercher vos comparaisons ? Passons !
La Didaché est-elle "du blablabla antique, du pipi de chat" ?
Peut-on savoir avec certitude comment étaient interprétés et
ressentis par des humains des Ier et IIe
siècles des textes que nous interprétons et ressentons peut-être
autrement aujourd'hui ? Il est vrai qu'avec le temps — et 1900
ans, c'est beaucoup de temps — le sens des mots se décale toujours
plus ou moins et les mentalités et sensibilités changent. Mais les
idées que véhicule jusqu'à nous la Didachè comme celles que
véhicule jusqu'à nous le Sermon sur la Montagne sont
très simples et il n'est pas hasardeux de penser qu'elles ont
gardé le même sens.
Je pense que le problème que veut nous faire résoudre La
Révélation d'Arès est ailleurs.
Il faut avoir à l'esprit que les façons de vivre et de comprendre
ne changeaient pas pour nos arrière-grand-parents, nos
arrière-arrière-grands-parents et nos
arrière-arrière-arrière-grands-parents et au-delà d'eux nos
ancêtres, entre leur naissance et leur mort. Mais pour nous la vie
se déroule subitement comme une perpétuelle révolution entre notre
naissance et notre mort. Cette accélération s'est faite au seul
20ème siècle, tout d'un coup. Ce n'est peut-être pas la seule
raison, mais c'est certainement une des raisons qui ont amené le
Créateur à faire un nouvel Appel au monde en 1974-1977.
Je dis souvent à mon épouse : "La France dans laquelle je suis né,
ai grandi et été scolarisé il y a huit décennies et la France où
je vis encore aujourd'hui sont deux planètes très éloignées..;
deux mondes. Nous vivons une accélération sans précédent de la
somme des connaissances, des technologies. Nous volons dans un
Airbus ultrarapide et ultraconfortable mais qui n'a plus de train
d'atterrissage. La Révélation d'Arès nous est venue en
1974 pour nous sauver de la catastrophe qui nous menace: le péché
des péchés et donner à chacun de nous un parachute : la pénitence.
Tous les hommes n'auront pas le courage de sauter, mais ceux qui
le feront formeront-ils un petit reste suffisant pour
sauter avec des pécheurs dans les bras ?"
Cependant, seulement 80 milliards d'humains nous auraient précédés
sur la terre, d'après les scientifiques, ce qui est un chiffre
minuscule, dérisoire comparé aux chiffres fantastiques des mesures
de l'univers. L'apparition de l'animal humain pensant physique,
celui qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) tout
compte fait n'est pas très ancienne et sa création spirituelle,
l'apparition de l'homme au sens biblique, est récente. On peut
raisonnablement penser que le renoncement à la vie que choisit
Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et le retour aux temps d'Éden, même
en quelques dizaines de générations, ne serait qu'un temps très
très court comparé aux temps cosmiques.
Alors, la Didachè, tout bien pensé, c'était hier, seulement hier.
Qu'est-ce que 1.900 ans à l'échelle cosmique ? Un
soupir !
Que vient nous dire La Révélation d'Arès ? Ceci :
Hommes, votre génome d'origine spirituelle n'est pas sanctuarisé,
parce que vous êtes libres (Rév d'Arès 1/1), libres
d'être ce que vous voulez. Aucun être dans l'univers ne le peut,
sauf vous. Vous perdez votre génome d'origine spirituelle. À votre
aise ! Mais c'est quand même bien malheureux. Vous avez opté pour
le mal, car même si vous combattez le mal, le seul fait de le
croire inévitable fait de vous ses perpétuateurs. Vous devez
comprendre que vous êtes les créateurs du mal et que vous pouvez
de même créer sa dispariion. Il vous suffit pour y parvenir d'aimer,
pardonner, faire la paix, redévelopper votre intelligence
spirituelle et vous rendre libres de tous préjugés et
peurs.
L'enjeu est fantastique, tellement incroyable que la plupart des
humains, entrés dans l'ombre du mal, n'y croient plus.
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29jul14 157C26
Être derrière le prophète c’est avancer tout proche de
lui (le petit reste) pour profiter de son sillage.
Nous, les anciens de cette première génération, avons dit oui à ce
Message — La Révélation d’Arès — il y a fort longtemps,
sans trop savoir à Quoi Il nous engageait.
Aujourd’hui la Voie se dessine, l’horizon s’éclaircit,
les âmes naissent, la Lumière dissout peu à
peu la buée de plomb (Rév d'Arès xvii/12) de nos esprits
paresseux.
Petit à petit, grâce à la pénitence, c’est l’action qui
remplace les mots, la synergie opère (au Père) et c’est le
miracle !
Par toi je viens renvoyer l’Eau Vive. Combien de fois
devrai-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma
Parole.” (Rév d'Arès 30/3)
Dominique du Roussillon.
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Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce beau commentaire.
J'ai été très heureux de prier avec vous, Claudine et votre fille
pendant la deuxième quinzaine de Pèlerinage.
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29jul14 157C27
La chrétienté est dans l’erreur depuis la chute d’Adam, si bien
que ce document ecclésiastique [la Didaché] me met mal à l’aise.
Même si beaucoup de passages de ce message rejoignent la Parole du
Père de l’Univers et qu’ils sonnent vrais, avec lesquels je suis
d'accord, d’autres me contrarient comme l’avortement.
Dans la Didachè il est dit : "Tu ne tueras point l’enfant par
avortement," mais vous, frère Michel, vous vous exprimez autrement
dans un précédent commentaire 151/7. [Vous dites] que celui-ci
n’est pas un assassinat, si bien que la confusion se crée
dans ma tête, malgré que ce document date manifestement d’une
autre époque.
Finalement, je préfère des thèmes qui concernent La
Révélation d’Arès qui n’ont pas encore été discutés sur le
blog comme le libre arbitre et d’innombrables autres thèmes qui
n’ont pas été encore abordés.
Et je m’envole comme l’oisillon.
Ce document m’alourdit parce qu'il me faut dénouer quelques nœuds
ancestraux de versets qui ne sont plus d'actualité ainsi que les
écrits du Coran et de la Bible aussi qui sont assez
contradictoires lorsque je les lis.
Avec La Révélation d'Arès je suis en paix, parce qu'elle
est la bonne explication de la Bible et du Coran et qu'elle ne me
choque pas.
Fraternellement
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Mais, ma sœur Maryvonne, vous pouvez très bien vous en tenir à La
Révélation d'Arès.
Je répète que la Didaché n'est pas présentée comme une norme, ni
comme la Parole de Dieu, ni comme la parole du
prophète, mais comme un document intéressant, qui nous
relie au Sermon sur la Montagne et à une longue lignée
de croyants qui ont recherché le Bien, même si dans la
Didaché ils l'ont exprimé avec la mentalité de leur époque.
Ceci dit, on peut très bien être pénitent et faire son salut
sans connaître la Didaché. J'en conviens.
Quant au libre arbitre, est-il besoin d'une entrée particulière
pour le traiter ? Je crois qu'il est continuellement actif dans
toutes les entrées et dans d'innombrables commentaires.
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29jul14 157C28
La Voie droite (Sirat el Moustaqim en arabe) est
ascensionnelle, en perpétuelle évolution, semblable à la Vie
qui ne tolère pas la stagnation et l'immobilisme.
L'évolution spirituelle, ascensionnelle, par paliers successifs,
est très bien représentée par le symbolisme du lézard au
temps d'Abraham qui mute en chat au temps de Moïse, puis
en bélier avec Jésus et en cheval avec
Mohammad, pour finir en aigle au temps de Mikal
(Rév d'Arès xxviii/7-11).
Le Jour de Mikal est le septième Jour,
Jour de la Victoire (Rév d'Arès 10/6) sur la bête
(22/14).
La Didachè est un document du temps spirituel de Jésus,
symboliquement représenté par le Bélier dans La
Révélation d'Arès (Le Jour de Jésus).
Comme vous le précisez dans votre réponse à Léonide.Y (En lisant
la Didachè un vrai pénitent voit bien ce qui y est
caduc, il y voit bien "le feuillage mort, mais le tronc, lui, est
déjà là, vivant !"), le pénitent du septième Jour,
l'aigle (Rév d'Arès xxviii/11), a évolué spirituellement et
discerne spontanément les éléments encore valides de ceux qui
deviennent incompatibles avec le Jour de Mikal
qui libère et responsabilise (Libre choix et co-création).
Les versets suivants de la Didachè :
16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes
et les corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en
loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité ayant
augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres et se
persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant) comme
fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges et la terre
sera livrée entre ses mains et il commettra des forfaits tels
qu'il n'y en a point eu depuis l'origine des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu de
l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais ceux qui
auront persévéré dans leur foi seront sauvés de cet anathème,
ressemblent étrangement à la tradition musulmane qui
est un peu plus précise et qui décrit très bien les évenements
tristes et cruels du Moyen Orient (Israelo-palestiniens, Syrie,
Irak, etc..), les nations qui se battent et se débattent dans
leurs concepts et dogmes spirituels rigidifiés et fossilisés sous
l’influence de la bête (système religieux et politique).
Mais il y a un grand espoir, l'espoir de voir la famille
abrahamique (fils d'Israël et fils d'Ismaël) se renouveler
spirituellement à la lumière de La Révélation d’Arès et
de l'enseignement du prophète et messager
Mikal:
(Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud.
Ta bouche étale la braise de Yèchou, ton bras a la lance de
Mouhamad.
(Par)tout la glace est (redevenue) l'Eau.
La tête du frère a l'Eau.
Tu voles; Mouhamad, son cheval vient sous toi; son crin vole
à(ta) droite. (Rév d'Arès xLiv/6-1)
Merci d'être là, Prophète de notre temps, Guide du
dernier Jour, Homme de la Paix, et Espoir de l'humanité.
Longue vie à vous frère ainé.
Dans l’Amour du Père,
Nazih Nathan Hilal (La Réunion eet Liban)
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Réponse :
La Révélation d'Arès est survenue sur l'aire définie par
ses versets 5/5-7 comme la consolation qu'attendaient les hommes
de la Bible et du Coran que ces livres n'avaient pas consolés,
parce qu'ils ne les avaient pas compris en profondeur. Il y avait
un sens caché aux yeux des pécheurs et ce sens suinte maintenant à
la surface de ces Livres où il commence à apparaître. La
Révélation d'Arès est la Lumière qu'attendaient
des peuples qui avaient manqué de vraie rigueur en croyant trouver
la rigueur dans la rigidité d'idées dogmatiques, c.-à-d.
momifiées. Or, la vraie rigueur, celle de la Vérité est
dans la Vie, elle est mouvement vers le Bien.
Pascal — je sens son âme descendue des espaces atterrir
près moi dans mon bureau — avait bien soupçonné que la Vérité
qui est Vie se cachait sous des textes qui n'avaient pas
encore leur clé ; dans sa pensée 557 il disait: "Nous ne sommes
que mensonge, diplicité, contrariété, et nous nous cachons et nous
déguisons à nous-mêmes." Et soudain survient La Révélation
d'Arès-Lumière, le déguisement commence à disparaître et
alors la pensée 469 surgit ! "Le mal est aisé, il y en a une
infinité. Le Bien est presque unique !"
La Bible et le Coran ne font qu'un unique Bien, le
Livre, ils nous apprennent à penser et voir le Vrai et,
pour finir, à nous faire réécrire la Bible et le Coran: Tu ne
prendras pas pour Ma Parole la parole d'homme (Rév d'Arès 16/12)
de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et des rabbins (35/12).
Autrement dit, on peut lire ces texte comme des livres d'hommes ou
les lire comme un seul Livre de Dieu. La Révélation d'Arès
nous le permet.
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce très beau commentaire, comme un
pont jeté entre la Judéo-Chétienté et l'Islam.
Je sais que ce pont va s'alargir, s'enrichir. Alléluia !
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29jul14 157C29
Moi personnellement, je ne suis pas du tout choqué par ce document
ancien qui date du 1er ou 2ème Siècle.
Au contraire, je prends cela comme un enseignement
supplémentaire, afin de commencer à relire les écritures, Coran,
Ancien Testament et Nouveau Testament, et autres évangiles avec intelligence,
c'est-à-dire lire les textes, non d'une façon littérale en
traduisant ces textes mot par mot, mais procéder à des analyses et
essayer de comprendre dans quel période et dans quel contexte ont
été révélés ces Messages afin de discerner le vrai sens et
commencer à procéder à des traductions d'un niveau appréciable et
compréhensible .
Je ne comprends pas pourquoi certains blogueurs, quels qu'ils
soient, Pèlerins d'Arès ou pas, ont peur d'un Coran, d'une Bible,
d'un Veda, d'un Bouddha et d'autres. Pourquoi rejeter telle ou
telle personne, parce qu'elle est Témoin de Jéhovah, Évangéliste,
Pentecôtiste, Protestante, Catholique, Musulmanne, Sunnite,
Chiite, Ibadite, Wahabite, Soufi. L'essentiel est que ces gens-là
sont nos semblables qui cherchent leur voie à leur façon. Il se
pourrait qu'ils pratiquent la pénitence mieux que
quiconque, moi y compris.
Il faut respecter les croyances des autres, sinon, pour un
Pélerins d'Arès ou pour un autre qui aime tout le monde, pardonne
à tout le monde, fait la paix avec tout le monde, fait des efforts
pour ne pas juger les autres et a l'intelligence du cœur.
En plus, pour moissonner, comment faire ? Aller
vers les uns ? Rejeter les autres ?
Mes chers frères et sœurs, il ne faut pas porter trop d'attention
aux mots. Partout il y a des mots, à la télevision, sur le web,
dans les journaux, les médias.
Je pense tous les jours aux bombardements sur Gaza, et à tous ces
victimes, des enfants, tout ça à cause des politiciens qui
refusent de faire la paix !
Youcef de Provence.
|
Réponse :
"Aller vers les uns ? Rejeter les autres ?" demandez-vous. Bien
sûr que non et vous le savez aussi bien que moi, frère Youcef. Il
faut aller vers tous les hommes. Les épis mûrs se
cachent dans la brousaille et les épines du monde.
Alors, même si déjà des hommes vivent selon la Didaché, qu'importe
vraiment qu'il fassent aussi ce qui dans la Didaché est pour nous
controversable, car c'est le Bien, avant tout le Bien
qu'il faut viser. Vue sous cet angle, je ne comprends pas que la
Didaché soulève autant d'indignation ou de protestations ! J'en
trouve encore dans ma boîte à commentaires ce matin. Je ne les
publie pas, parce que ce blog n'est pas un forum, un terrain de
polémique. De surcroît, je voudrais bien savoir si ceux qui me les
adressent sont des pénitents tellement exemplaires
qu'ils peuvent rejeter avec véhémence la pudibonderie et l'esprit
ecclésial de certains passage de cet écrit. Oublient-ils que ce
n'est pas la forme qu'il donne à la prière et à la morale qui
justifie un homme, mais le bien qu'il fait !
Bien sûr, nous nous efforçons d'être aussi pénitents que
dépouillés des cérémonies et des organisations religieuses, nous
nous efforçons dêtre un petit reste de pénitents
aussi conforme que possible à La Révélation d'Arès, mais
nous nous savons pécheurs et nous n'ignorons pas que des
hommes dans les religions ou dans l'athéisme peuvent être
meilleurs que nous. Nous nous en réjouissons.
J'aime tellement votre modestie, ce sens de l'essentiel en vous,
frère Youcef, qui vous ont fait sortir de l'Islam pour nous
rejoindre comme d'autres, dont moi-même, sont sortis de leurs
Églises ou de leur athéisme pour se joindre dans une espérance unique.
Merci pour votre beau commentaire.
|
29jul14 157C30
Je trouve heureux que votre entrée remue tant de chose en nous,
car les différentes réponses que vous donnez sont autant de rayons
lumineux.
Vous nous menez vers le Fond immuable et vivant.
Les chinois donnaient une image, celle du puits : Les générations
vont et viennent, les époques habillent le puits de différentes
façons, mais le puits, son eau, sa fonction ne changent pas,
restent immuables et fondamentaux.
Ainsi en est-il de la Lumière que vous nous poussez à
mettre en œuvre
Philippe N. de la Vallée du Rhône
|
Réponse :
Oui, cette entrée — et je ne m'y attendais pas à ce point — "remue
tant de choses" chez beaucoup, car ce matin je trouve encore des
commentaires bien vinaigrés dans ma boîte
webmaster@freesoulblog.net. Mais, tout compte fait, j'en publie un
par-ci par-là, et cela me donne l'occasion d'envoyer à mes
lecteurs de "rayons lumineux", comme vous dites.
Je ne connaissais pas l'image du puits dans la tradition chinoise
et je vous remercie de me l'apprendre.
La Révélation d'Arès (xxvi/7) dit: Le b'hêr (=
le puits), du b'hêr à l'homme noir et du b'hêr à Moi une eau
différente de Mon Eau. Le b'hêr apportera sa part de Mon Lot et
du lot de l'homme.
Merci pour votre commentaire, frère Philippe.
|
29jul14 157C31
Il y a des mots, des principes qui ne subissent pas le temps car
ils expliquent qu'il faut faire le bien, aider son
prochain, pardonner, être libre de tous préjugés.
Dans la Didaché, c'est la même chose, quelques passages qui
expliquent le Vrai, le Bien, sont valable même
aujourd'hui.
L'âme, faire le bien, sont toujours
d'actualité, quels que soient l'époque, les lieux, les mentalités.
Dieu nous le rappelle à travers tous les prophètes et
maintenant Il nous le rappelle avec insistance à travers La
Révélation d'Arès et le Frère ainé.
Merci, mon Frère Ton blog est toujours passionnant, il me permet
toujours de réfléchir et d'évoluer.
Fraternellement
Malika B. de Lorraine
|
Réponse :
Vous fais-je "réfléchir et évoluer" ? C'est le plus beau
compliment que vous puissiez me faire, ma sœur Malika.
"Il y a des mots, des principes qui ne subissent pas le temps,"
dites-vous et j'en suis ému.
Avant 1974 je n'écrivais pas, sinon le minimum que demandait mon
travail : des calculs et du courrier technique quand j'étais
ingénieur, de brèves idées de sermon et de courts rapports à mes
supérieurs quand j'étais dans l'église. Je n'avais ni l'idée ni
l'envie d'écrire.
Et puis, après les visites surnaturelles de Jésus, après que j'eus
quitté l'Église, je me trouvai dans une solitude — solitude
sociale et solitude géographique: Arès était un trou — et dans une
pauvreté qui m'interdisait les voyages. Je ne pus m'en sortir que
par l'écriture, écriture de tracts, de lettres, etc. Je compris
alors ce que le Père voulait me dire par: Et ce que tu auras
écrit (Rév d'Arès 33/10). Comme mes frères m'ont laissé
seul depuis 40 ans, je continue d'écrire. Un blog, ce n'est
qu'écriture !
Je ne suis pas du tout écrivain, je ne suis qu'un écriveur, mais
je suis heureux que vous trouviez mon blog "passionnant". Je n'y
écris pas pour passionner, mais pour enseigner. Si en
même temps je passionne... c'est la félicité !
Merci du fond du cœur, ma sœur Malika.
|
29jul14 157C32
Vous dites :
"L'idée ne vient pas de la pensée, mais de l'imagination, voire de
l'illumination, et de ce fait elle surgit comme l'éclair. Mais
nous avons moins besoin d'éclair et d'orage que d'un bon Vent
continu qui gonfle nos voiles (Rév d'Arès 17/4) et les pousse
loin". L'idée comme l'orage surprend et étonne sur l'instant ; la
pensée est comme la voile moins spectaculaire, mais elle dure sur
l'horizon et, pour finir, peut donner à celui ou celle qui la voit
l'envie de partir".
Je trouve cette partie de la réponse à Yannig [157C17] très belle,
frère Michel.
La voix de tonnerre que vous avez entendue il y a une vingtaine de
jour me rappelle le ton sévère mais bienveillant de Jésus. Merci
de ce partage qui me touche et m'émeut.
Oui. En Vérité Mikal est béni par Youou (Rév d'Arès
xxx/24.)
Guy I. du Languedoc
|
Réponse :
Quand je vois travailler un laveur de carreaux je bée ! Il sort
d'un seau un truc qui mousse, le passe sur le verre d'un coup,
sans insister, et hop! d'un seul passage de raclette il nettoie
tout ! Trente secondes. Et je bée.
Moi je passe et repasse et repasse et plus je repasse plus mon
verre se resalit, alors je remets de la lessive (ou du machin en
spray qu'utilise sœur Christiane, j'oublie la marque) et je passe
et repasse mon chiffon d'essuyage et plus je passe et repasse,
plus ma vitre se resalit, je fais des traînées de toutes les
couleurs: blanches, bleues, roses... Bref, je n'en finis jamais de
laver un carreau.
Je disais cela simplement pour vous dire: À chacun son p'tit
boulot. Ma réponse n'est pas "très belle". C'est seulement ma
réponse, mon p'tit boulot, mon coup de raclette à moi.
Merci pour votre compliment, frère Guy.
|
29jul14 157C33
Merci cher prophète, pour l’ensemble de votre travail qui baigne
dans la spiritualité, c’est un bonheur.
Bon anniversaire, avec retard.
Quand je prie à la maison, je pense et je visualise le Lieu Saint,
les frères et sœurs qui y prient ou qui y méditent pour mieux accomplir
la Parole, aux Pèlerins d’Arès qui y viennent ranimer
le Feu de leur foi et de leur apostolat (d’après la
vidéo de l’entrée 156 de freesoulblog ) qui viennent prendre la
force de moissonner.
Avec mon épouse Évelyne je viendrai bientôt prier à Arès pendant
la première semaine du Pèlerinage en août.
La Didachè (nouvelle entrée 157 de freesoulblog ) présente des
préceptes à suivre, une ligne de conduite pour nos ancêtres du
IIème siècle.
L’Enseignement du Père, Sa Parole Pure donnée à Arès, est un ligne
de conduite, adaptée au XXIème siècle et aux siècles futurs.
"Qu'importe les différences de détail, différences dues aux
mentalités si différentes entre la société d'il y a deux
millénaires et notre actuelle société, le Fond quant à
lui demeure inchangé : Il faut chercher le Bien" (Réponse
157C8 )
Et chaque jour, je peux me poser les questions :
Est-ce qu'aujourd’hui je ne vais pas suivre son Appel au
Bien et maintenir ou aggraver mon état actuel de péché,
ou alors, au contraire, vais-je écouter et suivre son Appel
au Bien pour améliorer mon état de pécheur et
construire mon âme ? (Rév d’Arès 4/5, 4/6-8, 16/15,
17/3)
Qu’est-ce que je peux souhaiter pour l’humanité dans mon état de pécheur
?
N’est-ce pas quelle entre en pénitence ? Pour que
règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière
(Rév d’Arès 12/4).
Pour cela il faut que je sois pénitent et moissonneur
de pénitents dès maintenant si je ne veux pas que l’arrivée
du Jour recule encore (Rév d'Arès 22/13) .
Il faut que je prenne conscience que le système du monde freine la
progression de l’humanité vers le Bien, en décidant,
avec une violence sourde mais agressive, un embargo médiatique sur
le Grand Message de La Révélation d’Arès Qui peut, s’il
est accompli, sauver le monde du péché des péchés
(Rév d’Arès 38/2).
Aujourd’hui les incroyants sont au désespoir devant votre
religion (Coran 5/3) : Aujourd’hui on remplacera le mot
religion par croyance ou Vie spirituelle)
En mettant l’accent sur les actes, qui sont plus importants sur le
monde que la pensée, je peux transformer le raisonnement de
Descartes : Je passe de "Je pense donc je suis" à "Je fais le bien
donc je suis (un homme de bien)", ou "Je fais le mal, donc je suis
(un homme de mal)."
Vous nous rappelez que le prophète Jésus, il y a 2.000
ans, nous a expliqué comment délivrer l’humanité du système. Il
dit à chaque homme : "Fais-toi une âme et vis par-delà
la contrainte politique en créant une autre humanité, la race
(Rév d’Arès xii/5) de Bien (xxxiii/11), sur
laquelle l’empire de Rome et par suite tout autre puissance n’aura
plus de prise." Et ce fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu
ch. 5 à 7) — freesoulblog entrée 150 "politiser notre
refus de la politique" ?
D’ailleurs les hommes qui ont accepté de transmettre le Message de
Dieu, les prophètes, par rapport à ceux ont refusé de le
faire (Rév d’Arès 2/16-19), n’ont jamais appelé le
peuple à se rassemblé en une masse, un troupeau (Rév d’Arès
22/2), une horde (22/4 ), commandée par un
roi (1Samuel 8/5-22 ), un président, un chef (Rév
d’Arès 16/1)... D’ailleurs, selon La Révélation
d’Arès, les Pèlerins d’Arès choisissent librement de ne
commander à personne (36/19).
La Parole donnée à Arès nous enseigne que les nations de
l’humanité doivent revenir vers Lui (Rév d’Arès 28/21),
constituer des petites unités humaines (entrées 127, 136 , 152),
les Assemblées nouvelles, liées à La Parole de Dieu (Rév
d’Arès 21/6), libres (10/10), pénitentes (16/17, 30/10),
des consciences indépendantes, unies dans la conscience collective
("Conscience collective et prophète, Le Pèlerin d'Arès 1989). Mes
unis roulent la graisse dans l’eau (sale du monde qui
deviendra ) l’Eau (qui) bout (Rév d’Arès xLv/19).
Nous devons savoir que, à chaque instant, l’ensemble des choix de
chaque homme sur la Terre entraine des conséquences bonnes ou
mauvaises sur le monde et conditionne l’état actuel de l’humanité
sur la Terre.
"Ce sont justement ces enseignements longanimement répétés sans
résultat apparent qui font rire les incrédules, parce que cette
infinie Patience leur fait penser à de l'impuissance et
ils en déduisent que le Père n'existe pas ; aveuglés par leur
raison raisonnante, ils ne voient pas que tout ce qui lie le Père
à ses enfants, c'est l'Amour, et que la Vie ne
peut renaître que de l'Amour, parce qu'elle n'a de sens
que dans l'Amour." (Réponse 122C50)
Et l’enseignement sublime que vous nous donnez :
"Je crois qu'il y a un fil conducteur entre tous les éléments, du
plus infime au plus vaste, issus du Créateur. Je crois qu'il y a
quelque chose qui relie tout, tout ce qui est créé, même le
surnaturel que j'ai vécu en 1974 et 1977, de l'atome à l'univers
infini où tournent des astres à la taille monstrueuse."
Si nous sommes vraiment prophétiques, nous sommes, humblement à
votre suite, reliés en nous avec le Nerf même du
Créateur. Ton nerf (est le ) fil jaune de Mon Nerf (Rév
d’Arès xxxix/3). Le fil jaune = le lien
spécifique entre le Créateur et son prophète (annotations Rév
d’Arès 2009, xxxix/1-3).
"La Révélation d'Arès est la Lumière qu'attendaient des
peuples qui avaient manqué de vraie rigueur en croyant trouver la
rigueur dans la rigidité d'idées dogmatiques, c.-à-d. momifiées.
Or, la vraie rigueur, celle de la Vérité est dans la Vie,
elle est mouvement vers le Bien" (Réponse 157C28).
Continuons jusqu’à notre dernier souffle, avec mesure (Rév
d’Arès 7/6), pugnacité (x/14, x/19), amour (2/12), joie
(xxiii/5) à nous changer (30/11) pour changer
le monde (28/7). Alléluia !
Bon Pèlerinage de Feu !
Louis F. du Limousin.
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Réponse :
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire.
Souvent, quand s'expriment les hommes les plus discrets — vous en
êtes —, ils parlent beaucoup. Merci pour ce riche commentaire, mon
frère Louis.
Je ne sais pourquoi votre commentaire m'a mis en gaîté.
Le professeur de sciences que vous êtes sait que dans le monde
microscopique (physique quantique) rien ne se passe comme dans le
monde macroscopique (physique déterministe traditionnelle). Ainsi
en est-il chez nous Pèlerins d'Arès maintenus microscopiques aux
yeux du monde par les medias et les pouvoirs religieux et
politiques. Ils nous réduisent à l'invisibilité, nous écrasent
sous l'énorme monde supervisible, exhibé, photographié, filmé,
documentarisé, télévisé et radiodiffusé à gogo par les maîtres du
monde déterministe officiel auquel nous n'appartenons plus.
Mais que se passera-t-il quand, un jour ou l'autre,
inévitablement, notre microscopisme passera au macroscopisme sans
que nos comportement ne changent. Ce sera une immense révolution
dans l'humanité qui découvrira qu'on peut fonctionner tout
autrement qu'elle n'aura fonctionné jusqu'alors.
Alors chanterons-nous aux hommes, avec un gros rire bien épais,
comme Léon-Paul Fargue:
Dans mon cœur, en ta présence [ô humanité]
Fleurissent les harengs saurs.
Ma santé, c'est ton absence,
Et quand tu parais, je sors,
ou bien chanterons-nous, avec amour, comme Jules
Laforgue :
Ah ! ah !
Il neige des cœurs,
noués de faveurs,
ah ! ah !
Alleluia !....?
On pourra chanter n'importe quoi pourvu que cela
nous mène au Bien. C'est pourquoi Dieu se dispense de
nous donner des règles et des formes à suivre dans La
Révélation d'Arès. Quelle liberté ! Voilà aussi pourquoi
nous pouvons publier et lire la Didachè sans en faire ni une
règle, ni une norme, ni une forme qui nous étrangle. Une seule
chose compte : le Bien et chaque pénitent le
fera à sa façon, non selon les formules imposées d'une religion
barbouillée de théologie, de métaphysique, de dogmatique, de
morale, de lois, qui sont la confiture menteuses de toutes les
religions et politiques.
Oui, nous continuerons "jusqu’à notre dernier souffle, avec mesure
(Rév d’Arès 7/6), pugnacité (x/14, x/19), amour (2/12), joie
(xxiii/5) à nous changer (30/11) pour changer
le monde (28/7)," mais librement ! C'est ce que
comprennent mal ceux auxquels mon entrée sur la Didachè ne plaît
pas.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage de Feu ! Je vous
renvoie les miens, frère Louis.
|
30jul14 157C34
J'avoue que ce choix d'entrée m'a surpris. Revenir 1900 ans en
arrière ! Je m’attendais à un sujet lié à l'actualité comme le
conflit en Israël dont a parlé notre frère Didier D. du
Roussillon, dans le texte très intéressant du 26jul14 157C5 que
vous avez publié.
À la première lecture de la Didachè, j'avoue que certaines des
idées émises par vos contradicteurs m'ont traversées l'esprit. Je
comprends très bien leurs réactions, car au premier abord ce texte
fait religieux.
Cette Didachè par son côté moralisateur m'a d'abord indisposé,
mais vous connaissant, je me suis dit : Si le prophète publie
ce texte, il a sûrement des raisons valables que je ne discerne
pas mais que je comprendrai plus tard.
Il est clair qu'en publiant un tel document qui dans sa
formulation rappelle la religion, vous preniez le risque d'être
contredit et cela ne me surprend pas du tout.
C'est aussi une forme de courage que vous assumer pleinement,
quitte à devoir vous expliquer.
Je connais peu de gens dans n 'importe quel mouvement politique ou
religieux capable de s'exposer de la sorte.
Bravo pour votre audace et votre courage à 85 ans ! Vous êtes
toujours surprenant. Nous allions nous endormir sur nos lauriers
et vous donnez un coup de pied dans la fourmilière.
Gâteux le frère Michel ? Qui pourrait encore dire cela après la
brillante réponse que vous faites à Léonide le 27 juillet :
157C9.
J'ai relu cette Didachè plusieurs fois attentivement en ôtant tout
préjugés, et j'ai constaté que beaucoup de choses qui y sont
écrites figurent déjà dans les évangiles palestiniens, notamment
dans le Sermon sur la Montagne, je dirais même la plus
grande partie. Sauf qu'ici ces écrits ont été regroupés formant un
ensemble de conseils ou préceptes de vie spirituelle. La
formulation aussi y est différente.
C'est à nous de faire le tri à la lumière de La Révélation
d'Arès et de votre enseignement.
Ne pas prendre toute cette parole pour Parole de Dieu !
Il est clair qu'il y a des préceptes qui ne sont plus valables
aujourd'hui ; sur l'avortement (2:1), la sexualité (1:6),
redemander au voleur (1:8), la notion de propriété (4:5), la
soumission au maître (4:8), prier pour les autres (1:3) (2:7), la
confession,(4:10), les docteurs (13:1) condamnés par La
Révélation d'Arès, mais pour le reste beaucoup de choses
restent toujours d'actualité et comme vous le dites on y sent déjà
le Fond de la pénitence.
D'ailleurs ce texte et surtout les commentaires et vos réponses
ont réveillé ma pénitence qui tombait dans une sorte de
routine.
En priant aujourd'hui au local avant de me rendre à la moisson,
je repensais aux événements de la bande de Gaza et à notre
incapacité à agir directement sur ce conflit. Il m'est venu cette
pensée : C'est le frère Michel qui voit juste, la meilleure façon
d'aider nos frères de Palestine et d’Israël à faire la paix, c'est
d'accentuer notre pénitence par des efforts, encore des
efforts toujours des efforts sur soi comme vous l'écrivez à
Françoise S. ( 27jul14 157C12).
Sachant que tout bien produit a des répercutions dans le
monde et même dans l'univers.
Merci, bien aimé prophète, de nous mâcher la poussière pour
en faire le miel ( Rév d'Arès xii/5)
PS : Dans votre réponse au commentaire de Myriam , 28jul14
157C14, vous écrivez : "Ce monde gouverné par des grands sots
dangereux me fait beaucoup peur encore que les guerres."
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire , manque-t-il le
mot plus ?
Denis K. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci de me signaler la fin incomplète de ma réponse au
commentaire de Myriam (157C14). Je corrige cela tout de suite.
Je ne comprends pas comment tout cela a disparu.
Voici le texte complet, que je reconstitue sur l'instant :
"Ce monde gouverné par des grands sots dangereux me fait beaucoup
peur, encore que les guerres ne changent rien sur le fond ; elles
donnent l'illusion de changer quelque chose et de justifier ainsi
leurs victimes et leurs destructions sur le moment, mais le monde
restant ce qu'il est dans la religion et la politique, le
mensonge, la quête du pouvoir et du gain, sans amour, sans pardon,
sans paix, sans intelligence, les grands sots dangereux et leurs
guerres ne sont finalement que les agitations douloureuses mais
vaines du mal. Nous savons qu'il faudra tout changer de
fond en comble. Rien d'étonnant à ce que nous puissions aller que
très lentement, mais nous y allons, nous y allons...
Renforçons nos missions !"
Ceci dit, vous étiez, vous frère Denis, prêt à rejoindre ceux qui
ont protesté et qui continuent de protester contre mon entrée "La
Didachè" ? J'en suis éberlué. J'aurais pensé que vous auriez tout
de suite dit: Oui, c'est un texte paléo-ecclésiastique, qui
soulève des questions que La Révélation d'Arès efface
radicalement, mais, après tout, des hommes qui en nombre suffisant
auraient vécu comme la Didachè le recommandait auraient été des
hommes de Bien et le monde aurait trouvé amour,
pardon et paix. L'Église qui plus tard allait devenir celle
que nous connaissons, l'Église Catholique ou Orthodoxe ou
protestante n'a pas pour base catéchétique la base qu'avait encore
la Didachè à la fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle.
Mais je suis très heureux qu'après réflexion vous ayez compris et
je vous en remercie du fond du cœur, frère Denis.
Oh, je ne vous en veux pas. Je comprends un premier réflexe qui se
fait sur la base de la culture reçue autrefois ou environnante.
Pourquoi ne lisons-nous pas et ne réfléchissons-nous pas assez
pour commencer ? Le temps qui manque ? La distraction ?
Nous sommes tous les mêmes, nous lisons vraiment et ne
réfléchissons qu'ensuite. Rien ne nous voile plus le Fond
que le besoin de tout lire de toute urgence dans le tourbillon des
préjugés, quitte à lire ensuite mieux et dans le calme. Des sujets
comme la Didachè nous arrivent comme sur la table des plats
nouveaux au fumet inhabituel que nous n'avons d'abord pas envie de
manger. Bref, c'est comme toute idée qu'on se fait d'abord sans
réfléchir, c'est faux.
Notre point de vue juste et honnête vient souvent après.
Comment nous étonner que nous ne soyons pas encore des
apôtres-phœnix, nous ne sommes pas capables de bien discerner tout
de suite la pensée des gens de rencontre et de leur envoyer sur
l'instant la Lumière. Cette Lumière ne fait
pour le moment qu'entrer en nous et sortir de nous ; elle n'est
pas encore installée ; notre centrale électrique interne s'arrête
et redémarre sans cesse. Ça va venir, ça va venir... Nous aussi
avons besoin de temps pour changer.
|
30jul14 157C35
Cette entrée m’inspire tellement de choses à dire que je suis
obligé d’arrêter mon commentaire à un sujet principal.
Mais j’aurai aimé parler de la dégénérescence que représente
l’arrivée de l’écriture dans l’histoire humaine pour Levi Strauss
"Triste tropique". Et je trouve que votre effort de nous aider à
nous sortir des mots va dans ce sens.
Arriver à retrouver la pensée vivante derrière les mots.
Arriver à ce que nos âmes surfent sur les antinomies et
n’en restent pas prisonnières.
Se concentrer sur la Vie et le "Bien ressenti"
pour que nos âmes acquièrent adresse et goût (Rév
d'Arès 17/4) et fuient toute idéologie, tout logique
d’opposition mesquine qui piège l’homme dans la polémique et la
guerre. D’abord la Vie, et si la Vie n’est pas
là, extrême prudence ! Les mots nous piègent : Un baiser de
toi fera mieux qu’un discours (23,6) !
Je reprends mon propos principal moins enthousiasmant, mais qui me
tient à cœur. C’est beaucoup trop long, enlevez ce que vous voulez
ou même ne le publiez pas. Je serai cependant déjà heureux que
vous le lisiez.
La Parole d’Arès nous a dit le pourquoi de l’échec des premiers
Chrétiens : Que ta descendance se souvienne de Ma Parole :
plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui
agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra. (Rév d’Arès
22/14).
Le ver était dans le fruit dès le départ dans cette Didachè,
malgré toutes ces beautés spirituelles nouvelles pour l’époque que
je suis heureux de découvrir car je les trouve classées dans un
ordre très pédagogique — on sent qu’il y a eu de la réflexion —.
Ceci dit le ver, vous l’avez extirpé du texte mais il en
reste des bouts : les maîtres, les esclaves etc. Il n’y a donc pas
d’énigme à l’échec qui suivit. Le christianisme ne pouvait pas
réussir.
Pourtant dans Matthieu 23/8-12 il était déjà dit : Personne
ne se fera appeler père, ou maître, ou docteur (de la foi et de
la parole). Que celui qui veut être le premier soit le dernier
et le serviteur de tous. Mais cela n’a pas suffi,
visiblement, à déconditionner les premiers chrétiens. Je
pense comme Maryvonne [157C27] : Le libre-arbitre a besoin d’être
développé parce que la Veillée 19 [de La Révélation d'Arès]
en fait son thème central et que Jésus est parti ce soir-là
comme dans un malaise, comme pour dire : "La chose très courte que
je viens de dire là est très très importante, comme c’est court et
qu’il n’y a qu’un sujet vous ne pourrez pas le louper mais je vois
que vous aurez beaucoup de mal à l’accomplir et peut-être même à
le comprendre." Mais peut-être voyez-vous cela beaucoup plus
simplement que moi et que je complique trop et que je subjective
en y voyant des choses fondamentales pour le futur. Je pèche
peut-être par excès de prudence ?
Nous sommes conditionnés par le consensus pour la domination et
nous devons aider les hommes à arriver au consensus pour l’amour
et la liberté ou plus précisément au consensus pour la pénitence.
Mais personne n'a conscience de choisir le consensus pour la
domination — Qui ne dit mot consent —. Si à toi lecteur on te pose
la question : "Pourquoi as-tu opté pour la domination et non pour
l’amour ?" Tu diras sans doute: "Moi? Mais non, je crois à
l’amour." Alors pourquoi laisses-tu faire ? Pourquoi laisser ces
dominations créer conflit sur conflit, rivaliser de rapines et de
compétitions ? C’est que tu es conditionné. Cela ne te semble pas
important alors que cela l’est et même plus : Une question de vie
ou de mort de toute la race humaine Seule la pénitence
nous fait sortir de ce consensus pour la domination, sans
violences, sans rancune envers personne.
Un chef ne peut jamais faire grand chose tout seul. S’il n’y avait
qu’un excité qui voudrait prendre le pouvoir entouré d’hommes et
de femmes conscients de leur valeur de leur individualité, il ne
pourrait pas faire grand chose. Le danger pour le futur me semble
être ces consensus ou personne ne se dit chef mais ou un
petit groupe (un consensus d’encanaillés invisibles, de petits
chefs intérieurs) imposent aux autres une vision serait-elle celle
de Dieu ou du prophète en procédant par exemple par
chantage moral — conscient ou inconscient — en disant : "Si vous
nous suivez, vous suivez le prophète sinon non. Celui
qui reçoit cela se sent pris dans une violence conflictuelle très
dure à surmonter sans doute, parce qu’il est lui-même encore
conditionné à une réalité "groupe" qui n’existe pas en réalité
spirituelle.
Partout où chez nous "la liberté sollicitée" est mise à mal
; elle sera un facteur d’échec futur potentiel. On voit bien que
l’islam qui s’est imposé n’a pas trouvé de remplacement au chef.
Que ses mots fameux: Pas de contrainte en religion (Le
Coran) n’était pas complet (Claude Levi Strauss témoigne
dans « triste tropique » de l’hypocrisie qui a fini par en
résulter en Inde, parce que les musulmans qui ont créé la
tolérance (sans doute grâce au Pas de contrainte en religion
ont fini par dire : "Puisque nous on vous tolère, c’est qu’on est
les meilleurs donc il faut que vous deveniez comme nous."
Vous transmettiez cette vérité sur La Révélation d’Arès,
à notre époque, comme procédant toujours par sollicitation de la
liberté. Je l’avais reçu dans une de vos lettres et l’ai cultivé
depuis — si je vais si mal depuis quelques temps c’est qu’en me
livrant cette vérité -et comme je l’ai cultivé- je suis
comme un fusible de cette vérité et elle est mise à mal en ce
moment je me suis défendu plusieurs fois en menaçant de tout
quitter parce que c’est ce fusible qui saute en moi, je respire de
plus en plus mal parmi mes frères, je trouve que tout ce durcit et
je me sens prisonnier à certains endroits : alors on peut dire que
c’est en moi que cela va pas , c’est vrai d’une certaine façon,
mais entende qui le peut !
Je crois pour l’avoir observé lors d’un jeux pédagogique — voulant
sensibiliser au besoin de solidarité — que l’imposition du chef
et de la loi viennent par impatience face aux problèmes et
manquent à réfléchir posément. La veillée 19 me semble l’élément
déterminant de cette prudence et de l’émergence de cette
nouvelle race d’homme espérés par le Père. Elle est si courte
qu’elle met en valeur son unique élément central: La liberté de
choisir de mettre à la voile. Ce sera à mon avis la pureté
d’intentions des frères par rapport à l’accomplissement
de ce conseil qui sera le garant de la réussite et à cette pureté
s’opposera le besoin d’efficacité et l’impatience qui viendra
avec.
Je m’interroge quasi continuellement sur cette liberté de choix
pour bien vérifier qu’elle est pure en moi et que je laisse aux
autres la même liberté. Je laisse chacun s’interroger par rapport
à elle. Ce consensus pour la domination qui nous conditionne est
devenu comme inhérent à n’importe quel groupe : Dès qu’un groupe
se forme, si jamais un individu se met à part, aussitôt le groupe
se transforme en pouvoir mettant à mal cette liberté. Viennent
aussi l’esprit de concurrence, etc. On voit cela fort en Islam,
cette communauté qui devient liberticide de plus en plus et qui ne
sait plus où sont ses repères, qui ne sait pas se défendre, par
l’Islam même, de ses exacteurs fondamentalistes — Cependant, un
essai timide mérite le détour : le livre "Ce que le Coran ne dit
pas" de Mamoud Hussein.
Le groupe normatif, cela semble finit avec La Révélation
d’Arès. Place aux individus libres et a ce qui nait à
partir d’eux ! C’est pourquoi je crois à l’expression
personnelle d’abord et de ces expressions personnelles viendront
les rencontres d’affinités d’action. Mais pour que ces expressions
personnelles naissent il faut leur ouvrir un espace de communion
humaine, leur donner un temps et une attention pour qu’elles
puissent prendre force. La seule vraie valeur ce sont les hommes
qui changent vraiment en eux — à partir de leurs propres
ressorts — et qui arrivent à se trouver et à dégager une
puissance de changement en bien supérieure
Je ne m’illusionne pas sur les changements extérieurs visibles
parce qu’ils ne témoignent pas forcément du déconditionnement
intérieur de la vraie pénitence. J’expérimente depuis
que je suis Pèlerin d’Arès que la liberté de choisir positionne
l’homme par rapport à la Parole de Dieu dans une situation
totalement nouvelle : non de soumission mais de partenariat et de
progressivité car comment librement choisir — cela va de soi
avec honnêteté — ce qu’on ne comprend pas encore complètement.
Il y a antinomie entre la foi et la liberté de choisir. Je
suis toujours en train de vérifier si ce que je sors de moi est
dans la Parole ou compatible et quand j’essaye d’accomplir
j'essaie de na pas déformer la Parole. Et je vérifie que le Bien
retourne bien en moi ou se créé.
Je crois que le rapport de l’Islam à son prophète est
dépassé dans La Révélation d’Arès et impraticable sur le
long terme (c'est-à-dire un prophète qui dit tout ce
qu’il faut faire jusque dans les détails pratiques) : Il faut
arriver aux frères qui expriment et qui arrivent à décider de la
cohérence de leur projet par rapport à la Parole et à l’enseignement
du prophète. Ce déficit d’expression personnelle des
frères est pour moi mauvais signe. Cet apprentissage ne me semble
fait nulle part de manière consciente et recherchée. Toujours
l’efficacité masque la qualité de la liberté de choix. Les plus
faibles et "les petites voix" restent inécoutés. La pénitence
résoudra certainement cela, mais ne peut–on pas favoriser
cela de manière plus consciente ? Oui, je pense, avec par
exemple une méthode de travail adaptée à cet objectif et choisie
par les groupes, parce que même dans les petits groupes l’inertie
du "consensus pour la domination" du groupe est là toujours avec
ses précipitations, ses raccourcis, les forts en voix qui
prennent tout l’espace de parole etc.
Je pense qu’il faut résolument promouvoir l’individu dans le
groupe d’une manière ou d’une autre, inverser notre regard sur lui
dans l’échelle des valeurs par rapport au groupe : Non ! Ce n’est
pas le groupe le plus important, c’est chaque individu. le groupe
est une abstraction tant que ce ne sont pas les âmes qui
se sont connectées. Bien sûr on ne peut forcer personne mais
chacun à le devoir de sortir de lui sa capacité particulière au
bien et à l’accomplissement de la Parole et tout doit être fait
pour solliciter cela. Des moments particuliers de sollicitations
aimantes peuvent être créés et répétés autant de fois qu’il le
faut pour que d’écoute en partage cela sorte. Car quand bien même
les âmes se seront connectés ce seront toujours les
individus les moteurs de cette âme collective.
Les premiers Chrétiens se sont illusionnés sur « l’Eglise ».
Un petit-groupe ou une nation c’est aussi mauvais si l’individu ne
peut pas y être unique. Le vrai social se fera sur
l’antinomie l’unité totale générale –l’unique (l’individu).Sur
cette antinomie Dieu c’est lui mis au même niveau que nous,
en nous donnant son image et sa ressemblance, puisque l’homme y
fait pour son bonheur ou pour son malheur, la « pluie et le
beau temps », ce qui peut créer en Dieu comme des zones de
divisions. Le groupe sollicite l’individu de manière libre
mais ce sera toujours la liberté de choix de l’individu qui sera
maitresse de sa décision à suivre la sollicitation du groupe.
Quand bien même un n’est pas d’accord c’est peut-être bien lui qui
est plus proche de la vérité que tout ce groupe. Si on n’arrive
pas à inverser cette valeur de l’individu par rapport au groupe à
mon avis on retournera à la religion tôt ou tard. En réfléchissant
je me dis que c’est peut-être bien le manque d’écoute du groupe
(du fait du consensus pour la domination conditionnée) qui pousse
un individu à devenir égoïste ou individualiste. Je vois ce
consensus pour la domination du groupe sur l’individu dans le fait
par exemple qu’on fait une sollicitation des avis et qu’un
collectif soi-disant représentant au service de tous gomme ni
plus, ni moins l’avis d’un, qui était tout à fait contraire à la
décision finale affichée. Cela m’est arrivé récemment. C’est la
religion en action. Ce groupe pouvait présenter les choses tout
autrement et reprendre le temps de la réflexion.
En règle générale, vouloir synthétiser dans un texte unique des
pensées de divers individus conduits à des méconten tements
et à des divisions.
Bernard dlF. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Vous me dites: "Le ver, vous l’avez extirpé du texte [de la
Didachè] mais il en reste des bouts : les maîtres, les esclaves
etc." Oui, frère Bernard, mais il n'y a plus de ni maîtres ni
esclaves de nos jours. Ces mots sont vieux et ne signifient plus
rien. J'ai pensé qu'il n'y avait pas de problème à laisser des
portions de texte obsolètes par eux-mêmes.
Vous dites aussi : "Non ! Ce n’est pas le groupe le plus
important, c’est chaque individu. le groupe est une abstraction
tant que ce ne sont pas les âmes qui se sont
connectées." Mais qui parmi nous n'est pas d'accord avec cela ?
Personne. C'est fondamental dans notre foi.
La raison spirituelle très simple de cette indépendance de l'âme,
c'est que ce n'est jamais le groupe qui fait la pénitence
de chacun, mais chacun qui fait sa propre pénitence.
Ipso facto chacun fait sa moisson. Mais cela n'est
encore qu'inscrit dans l'idéal, un idéal qui n'est pas encore
sorti de nos cœurs. Pour l'heure à peu près tout le monde a besoin
de tout le monde et les vrais indépendants comme vous sont encore
rares.
Imaginez que je sois moi-même une âme absolument
indépendante, comment remplirais-je ma fonction prophétique qui
demande à ma foi et ma pensée non d'avancer seules, mais
d'accompagner la foi et la pensée de chacun et chacune de mes
frères et de mes sœurs ? Mon indépendance personnelle est
impensable dans cette génération. La vôtre est tout autant
impensable, si vous avez conscience de votre prophétisme dans le
sillage du mien. N'êtes-vous pas qu'un oisillon du
faucon ?
Si l'idéal de l'indépendance de l'âme n'est pas encore
réalisé dans les formes que vous souhaitez et que nous souhaitons
tous, c'est parce que nos pénitences ne sont pas égales
en force et en niveaux, ne serait-ce que parce que des nouveaux
entreront chez nous sans cesse — c'est le but de la moisson —
et qu'il faudra toujours leur laisser le temps de se faire et les
aider à se faire à l'idée comme à la pratique de l'indépendance de
l'âme. Il faut donc qu'il y ait quand même une base
pédagogique regroupée pour entraîner les néophytes. Faire de notre
assemblée une école de l'indépendance de l'âme, c'est
notre objectif.
C'est notre objectif, mais ce n'est pas du tout quelques chose de
facile à organiser et sortir d'une culture de comportement de
masse pour trouver un comportement collectif dont le but soit de
donner à chaque âme son indépendance n'est pas pour le
moment quelque chose de facile à définir et mettre en place, parce
que c'est contradictoire et que rendre le contradictoire cohérent
est très difficile, demande beaucoup de patience et
d'obstination. Nous avons à ériger une civilisation nouvelle ;
imaginez toute la créativité que cela exige ! Mais je crois que
nous avançons, lentement, pas aussi idéalement que vous le
souhaites, mais nous avançons.
Vos soucis sont louables et je les loue, mais j'ai aussi
conscience des réalités et des difficultés qui nous contraignent à
n'avancer que très lentement et à procéder par tests et essais,
avancées et reculs. Nous cherchons, mais nous cherchons dans la
bonne direction.
|
30jul14 157C36
À la première lecture du beau texte de la Didachè que vous avez
publié dans cette nouvelle entrée, texte qui reprend beaucoup de
passages du Sermon sur la Montagne, je me suis dit "Quel
appel à la pénitence !"
Ensuite, vos réponses aux commentaires et surtout celui à Léonide
(157C9) m’ont fait avancer, c’est un peu comme une voile qui
nous tire vers le large, et je l’ai relue et relue cette
réponse à Léonide, traquant en moi l’immuabilité, l’insuffisance.
Mon regard est encore bien bas, mais je sens la Lumière
dans ce texte qui a certainement aidé nos frères, les premiers
Chrétiens dans leur pénitence et, comme vous le dites à
Jérémy (157C25), qui ne sont pas si loin que cela dans le temps, La
Révélation d’Arès supprime les distances et nous enseigne
une autre relation au temps.
Merci, juste prophète, pour la lumière, la force, la
liberté que vous nous transmettez sans cesse pour accomplir
enfin un christianisme qui est resté insuffisant et qui n’est pas
encore réalisé.
Beaucoup de richesses à méditer pendant mon Pèlerinage qui arrive,
étape très nécessaire hors du temps, hors du monde qui s’assombrit
chaque jour. Oui nous sommes porteurs d’une grande Espérance.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain
|
Réponse :
"Mon regard est encore bien bas," dit votre commentaire, ma sœur
Marie-Odile, mais sur le difficile sentier de la vie
spirituelle, de la vraie vie spirituelle, les regards bas ou les
regards hauts ne prouvent rien pour ou contre l'ensemble que nous
poursuivons : le Bien pour créer nos âmes, aller
au salut et mener le monde aux Hauteurs Saintes.
Des points de notre vie pénitente et moissonneuse
peuvent être ratés, mais l'ensemble réussi !
Nous réussirons. Notre foi de pénitents et moissonneurs
est une ancre. Elle nous accroche au Fond de la Mer.
Le brouillard peut la recouvrir, des grosses vagues peuvent remuer
nos vaisseaux, mais nous tenons.
Oui, "La Révélation d’Arès supprime les distances et nous
enseigne une autre relation au temps," et c'est très utile à notre
époque où l'homme, le Français en particulier, déteste le présent
et se déteste. C'est tout le contraire de l'homme de la fin du
XIXe siècle et du début du XXe, avant 1914, qui s'adorait. Un
homme qui s'adore est toujours prêt à s'ouvrir à la Lumière
quand elle lui est montrée ; un homme qui se déteste déteste tout,
même la Lumière. Sceptique chronique, il doute même
qu'elle soit Lumière. Il nous faut trouver les moyens de
transposer la vie pour que l'homme découvre que "La Révélation
d’Arès supprime les distances et nous enseigne une autre
relation au temps."
|
Dans ces fragments d’enseignement transmis
par les douze apôtres (1er siècle ou début 2eme siècle ), se
retrouvent par bribes
le Sermon sur la Montagne de Jésus,
les Dix Commandements (ou Recommandations) reçus de Dieu
par Moïse, avec l’essentielle notion d’amour que les politiciens
évacuent malheureusement au profit de lois et de sanctions
toujours plus nombreuses,
un peu du Livre des Proverbes: les versets qui
commencent par: "Mon Enfant etc.."
un peu des épitres de Paul dans les versets 4, voir
aussi son épitre aux Romains 12 etc.
Cela donne effectivement une petite idée de l’esprit de la
Chrétienté primitive et comme cela peut vite se figer dans des
dogmes liberticides et tueurs de la vraie Vie, devenir
idéologies religieuses, si on ne s’attache qu’aux mots sans voir
qu’ils sont faits pour conduire à la Lumière. De plus,
mes mots sont à replacer dans le contexte du temps et de la
société où ils ont été prononcés. Ils nous prennent au stade où
nous en sommes pour que nous les vivions et les transposions dans
le domaine spirituel. Ainsi avec la pénitence
pouvons-nous spiritualiser notre vie dans tous ses aspects
psychiques et matériels.
La Révélation d’Arès vient heureusement souffler sur la
poussière des ajouts déviants du pur enseignement des prophètes
et de celui de Jésus. Elle renouvelle l’enseignement du
Père pour avancer vers les Hauteurs avec confiance. Elle
nous présente la Parole comme un poulain agile courant vers
son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des
haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux
qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char
(Rév d'Arès 10/10) pour que nous retrouvions la souplesse
de l’enfant et une vision élargie, globale, et non plus au raz des
pâquerettes de ce qu’est la réalité qui nous est accessible.
Le Vent chaud monte le Vent froid (Rév d'Arès xxi/8),
note de la bilingue: “Il y a deux façons d’utiliser la Vérité
( le Vent ): La bonne façon est l’envol, l’évasion hors des
prisons culturelles; sans cette libération ou exode spirituel
l’homme ne se dirige pas vers les Hauteurs. La mauvaise
façon, quelle qu’elle soit, ne décolle pas du monde culturel,
intellectuel et rationaliste; c’est mieux que rien mais le monde
ne changera pas ainsi (28/7).
Merci infiniment frère Michel.
Simone et Marie-Hélène du Limousin
|
Réponse :
Formidable ! comme disait Jacques Lang (j'ai l'impression qu'il ne
le dit plus). Vous vous êtes mises à deux pour voir que la Didachè
répond à diverses parties de la Bible. Bravo !
Vous avez compris la Bible autrement que vous ne la lisiez jusqu'à
présent ; vous avez compris combien loin nous sommes décalés des
banalités de la religion et, de ce fait, vous devriez devenir
toutes les deux, sœurs Simone et Marie-Hélène, des missionnaires
remarquables, car vous avez compris ce qui nous sort des
stéréotypes missionnaires qu'on voit partout. Vous allez trouver
une, voire même des formule(s) qui nous coupe(nt) de ce réchauffé
qui rend lourde notre mission. Vous allez souffler un Vent
neuf !
La plupart des missionnaires: Témoins de Jéhovah,
Baptistes, Évangélistes, etc., évangélisent comme des profs de
philo à la retraite qui se lanceraient dans la vente des
antiquités. Ces gens tirent en arrière et hissent les gens sur des
vieux wagons qu'ils lancent à reculons et parlent d'autorité
en propriétaires de morceaux de Bible, qui n'appartiennent à
personne, mais qu'ils claironnent comme étant les leurs dans des
vieux clairons cabossés. Ils ramassent tous les nostalgiques des
vieilles théologies. Très sincères — mais la sincérité ne fait pas
la Vérité — ils soulèvent les grands mots bibliques
comme des haltérophiles des poids et montrent comme voie de salut
de vieux rails dignes, mais rouillés et enherbés, qui ont autant
de rapport avec la Vie qu'une sardine avec un
chausse-pied.
Le pape Français demande à ses ouailles de se lancer aussi dans
l'évangélisation, mais je ne sais pas s'ils ne vont pas faire la
même chose...
Mais je ne suis pas gentil avec mes frères chrétiens... J'aimerais
tellement mieux qu'ils comprennent comme vous deux la Bible non
dans dans la vieillle poix des théologiens, mais dans les
pétillements de la Lumière. Ils ne voient pas ce que
vous avez très bien vu, que "La Révélation d’Arès vient
heureusement souffler sur la poussière des ajouts déviants du pur
enseignement des prophètes et de celui de
Jésus. Elle renouvelle l’enseignement du Père pour avancer vers
les Hauteurs avec confiance." Autrement dit, nous parlons
ou devrions parler tout autrement, parler spirituel...
spirituel... spirituel. Mettez-vous au travail; je sens que vous
allez y arriver.
Merci de me dire "merci infiniment", merci du fond du
cœur, sœurs Simone et Marie-Hélène.
|
30jul14 157C38
Moi, je n'ai rien contre la Didachè par elle-même, contrairement
aux contestataires.
Je n'ai rien contre elle, car j'y reconnais grosso modo ce qui
fait votre plan spirituel de Pèlerins d'Arès.
Je ne suis même pas gêné par les allusions aux évêques, aux
diacres, aux sacrement de baptême et d'eucharistie (j'ai lu le
texte complet sur l'Internet), parce que, comme vous dites dans
quelques réponses, ce qui compte, c'est le Bien, quelles
que soient les formes religieuses ou pas religieuses qui entourent
sa réalisation.
Mais par contre, cette lecture stimule ma tristesse, pire, mon
affliction et mon désespoir en constatant que depuis la Didaché,
en gros le début du 2ème siècle, le monde n'a pas avancé d'un
poil. 1.900 ans et c'est toujours la même horreur qui ravage le
monde et les périodes d'accalmie (qu'on appelle de paix et que
j'appelle de non-guerre), et je crois même que les hommes n'ont
jamais été aussi méchants, aussi cyniques, aussi égoïstes, aussi
criminels pour tout dire.
Je me dis que voilà deux mille ans que Jésus appelle l'homme à
être bon et qu'il n'a converti que quelques milliers de gens, si
rares qu'on les a sanctifiés et dépeints sur les vitraux et dans
le marbre.
La Didaché, je serais vous, je me serais dispensé d'en parler,
parce qu'elle ne fait que rappeler l'échec absolu de l'Évangile.
C'est à mons avis sans espoir. Le mieux que puisse espérer un
humain c'est de se ménager une mort à peu près sans tourments,
mais quant à changer le monde... Si j'y croyais, je serais devenu
Pèlerin d'Arès.
Je ne veux pas vous décourager. Je vous souhaite de réussir, mais
les souhaits ne font de bien qu'à ceux qui les acceptent.
Lucien B. de Haute Loire
|
Réponse :
Vous n'êtes pas le seul qui me fait comprendre que tout va de mal
en pis et que je perds mon temps. Plus grave: Dieu Lui-même perd
son temps, m'affirment quelques uns. Il ferait mieux de s'enfuir à
l'autre extrémité de l'univers galactique pour voir si, là-bas, il
ne pourrait pas refaire et réussir le Création qu'il si
lamentablement ratée par ici.
Si tout va de mal en pis depuis 1.900 ans, qu'en sera-t-il dans
deux millénaires ? Les hommes seront redevenus des bêtes
aux dents de fer, comme dit le psaume, retournés à la
marche à quatre pattes, qui s'entreboufferont avec des
rugissements de tyrannosaures. Non seulement rien ne se serait
arrangé depuis 1.900 ans, mais le pire attend la vie sur la Terre.
Merci de m'avertir.
Merci de chercher à nous vacciner, nous Pèlerins d'Arès dévorés
par le virus de l'espoir, contre l'optimisme chronique de notre
foi. Vous souhaitez que nous redevenions des désespérés habités
par la raison glaciale qui vous habite, frère Lucien. Je ne doute
pas que vous seriez devenu Pèlerin d'Arès si la rationalisme le
plus clairvoyant ne vous avait fixé à votre position très
raisonnable d'homme sérieux, que La Révélation d'Arès
elle-même ne serait ébranler.
Au fait, êtes-vous un pessimiste ou un réaliste ? Si vous êtes un
réaliste je ne comprends pas pourquoi vous lisez mon blog. Le blog
d'un fou qui croit que l'homme peut changer en Bien. À
votre place je me réfugierais dans les cimetières en priant (je
suppose que vous êtes croyant quand même, même désespéré) et
demanderait à Dieu de me précipiter le plus tôt possible dans ces
trous surmontés de pierres tombales, puisqu'il n'y a pas d'autres
espérance que la mort dans un monde irrémédiablement voué à la
souffrance.
Je vous publie ici parce que votre commentaire dénote une
dépression carabinée, mais vous ne poussez pas le terrible
ricanement du désabusé qui ne croit plus en rien, ces sortes de
rien qui de temps en temps commentent mon blog.
Je pense que si vous lisez mon blog, vous croyez encore à quelque
chose quand même, même si comme Euripide vous soupirez: "Hélas,
qu'apportent les amours, sinon de la souffrance !" Alors, passez
par l'un de nos mission à Paris, à Lyon, à Marseille, à Nice, à
Bordeauc, à Tours, à Lorient, à Mets, si vous passez par là.
La Didaché ne me désespère pas. Pour moi le fait que l'homme n'a
pas beaucoup évolué depuis 1.900 ans vient de ce que le temps
n'est pas pour le Père, qui nous a parlé à Arès, comme il est pour
nous. En fait, pour lui deux millénaires, ce n'est rien. Et je le
conçois bien, moi qui a 85 ans ai l'impression d'être né hier et
de ne pas avoir fait grand chose, tant vite a passé ma vie !
Gonflez-vous d'espérance, mon frère ! Prenez le problème par le
bon côté, c'est-à-dire croyez que si le Père nous appelle encore à
changer le monde aujourd'hui, c'est que ce changement
est possible.
|
31jul14 157C39
Encore merci d’avoir publié la Didachè, Frère Michel, et de nous
élever vers une plus grande conscience, vers les Hauteurs
Saintes.
La Vérité peut faire mal, oui et vous savez la transmettre avec
mesure, sagesse, patience, intelligence du cœur, vie spirituelle,
pénitence.
Merci pour tous les commentaires pour ou contre, merci pour ces
enseignements que vous transmettez dans vos réponses.
Pour moi, c’est simple, nous devons nous identifier à Dieu, le
cherche en nous et comme Lui tous les jours décider de faire le Bien,
être des pénitents. Dieu créé Adam, Adam choisit le mal,
Dieu envois Noé, Dieu se met en colère, Il fait donc le mal et
lorsqu’il établit Noé, Dieu lui redonne l’Alliance qu’Il donna à
Adam dont le Signe est l’Arc en Ciel et dès lors Dieu décide de ne
plus faire le mal. Mais depuis Noé l’homme n’écoute pas l'Appel
de Dieu au Bien ; Dieu envoi Abraham, Isaac, Jacob,
Élie, Isaïe, Jésus, Mouhamad et enfin vous Mikal.
J’ai la certitude que Dieu a toujours dit la même chose aux prophètes
depuis la chute d’Adam. Selon les époques, Dieu s'est toujours
adapté aux mentalités et à travers vous Il le fait encore. Quelle
Sagesse ! Je suis sur qu'Il à dit à tous ses prophètes: soyez
des pénitents, rassemblez un petit reste de pénitents,
aimez-vous les uns les autres, faites le Bien et vous
retournerez en Éden pour la Vie Infinie et Éternelle.
Dieu à fait de vous et fait de nous [des pénitents et
des apôtres] : (Tu es) l'uni, l'oeil (qui s')ouvre (et)
l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune (et) la lèvre noire,
la pluie (et) la grêle. (Tu es) devant (et au) revers, fils de
père (humain et) de ventre, (et pourtant) fils de Mon Bras (et)
de Ma Parole. Debout (sur) ta jambe, entends (et) parle! Tu
fends le front (dur comme) le mur. (Tu es) Mon Honneur. (Rév
d'Arès xxxvi/12-16).
J'en profite pour vous transmettre ce lien vidéo de Michèle
Sibony, vice-présidente de l'UJFP (Union Juive Française pour la
Paix), au micro d'Arnaud Pontus, le mercredi 30 juillet 2014.
Enfin des voix se lèvent ! C'est particulièrement touchant lorsque
c'est une femme et cela confirme que la femme est un agent
d’humanisation, de conscientisation, de paix, d’espérance: La
femme coupe, coupe la tête, elle) ouvre sa cuisse sur le fort.
Devant la porte l'enfant, beaucoup (d'enfants); l'enfant crie
(de joie). L'homme noir part avec la pluie, avec l'air. Épais le
cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la
braise (et) fait le fil. La femme (a) la paix. Entre les dents
(de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein;
a gorge parle, l'oeil ferme l'oeil. (Rév d'Arès xxvii/9-14).
Je ne doute pas que les prières de Sacralisation [?] des pénitents
suivie de notre accomplissement de la Parole
derrière les murs des Saints Lieux au quotidien, aimer, pardonner,
se libérer de tous préjugés, de tous pouvoirs, répandre la paix,
agir avec intelligence du cœur, particulièrement sur
les Saints Lieux pendant cette période de Pèlerinage de Feu
et du cœur agissent sur les évènements actuel. Je prie avec tous
les priants.
Didier.Br. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Didier.
J'ai déjà entendu Michèle Sibony, vice-présidente de l'UJFP (Union
Juive Française pour la Paix), dans d'autres interviews. Michèle
Sibony fait actuellement une vaillante campagne pour dénoncer la
cruelle agression d'Israël contre les Palestiniens. Elle est juive
et elle entend bien faire comprendre que la judaïsme est une
chose, mais Israël en est une autre.
J'ajoute à l'interview du 30 juillet 2014 de Michèle Subony, que
vous me communiquez, une autre interview précédente du 24 juillet
(encadré inférieur).
Je trouve la position de Michèle Sibony très sensée et j'ai
adressé à l'UJFP un message de solidarité.
|
31jul14 157C40
Si quelqu'un veut connaître la recette de la pénitence,
la voilà :
"Est-ce que mes pensées et mes actions sont compatibles (comme
disent les fabricants de logiciels informatiques) avec la Parole
de Dieu et celle des prophètes ?"
Alors la boussole interne peut s'affoler en recherchant la
direction de certitude, et là, eh bien ! il faut éviter de
paniquer.
Et puis si une éruption solaire ou tout autre action « maline »
intervient, on recommence, et puis c'est tout.
Éric J. de Provence
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Réponse :
Votre recette de la pénitence a le lourd inconvénient
d'imposer de bien connaître la Parole de Dieu et la parole des
prophètes à celui ou celle qui veut être pénitent(e).
C'est bien, mais c'est un apprentissage très long et difficile.
Beaucoup plus direct et simple est d'aimer tous les
hommes, pardonner toutes les offenses, faire la
paix avec tout le monde, penser et parler avec intelligence
du cœur autant qu'avec l'intelligence intellectuelle et se rendre
libre de tous préjugés.
|
31jul14 157C41
Paraphrasant "Le Petit Prince" (Antoine de Saint-Exupéry) je dirai
que l’Essentiel (Le Père, la Lumière) est invisible pour les yeux
on ne Le ou La voit bien qu’avec son intelligence du
cœur.
Les mots d’ailleurs n’enlèvent pas les maux (des mots tels que
bien, mal, péché, vertu, n’ont aucun sens dans la pommeraie où ne
règne ni morale ni droit. Les morales (papoue, confusianiste,
chrétienne, marxiste, etc.) et les lois sont des créations
humaines,. Il faut penser à Éden en termes d’équilibre et de
crise. ("La Pommeraie" page 226 "Le Pèlerin d’Arès 1989")
Il y a la forme, la surface et il y a le Fond.
Il y a les lois, les croyances, les idéologies, les philosophies,
les rites et il y a la Parole.
Il y a ceux qui Le prient en silence…, ceux qui ne le prient
pas, mais qui Le connaissent (Rév d'Arès 25/6), ceux qui
lisent la Didachè, les épitres de Paul, la Thora, le Coran, les
Védas…
Et il y a Le Père qui les aime tous, qui n’abandonne aucun
pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6).
Finalement il y a moi, un pécheur.
Et chaque jour je fais le choix de vous aimer, frères
étrangers ! avant de vous connaitre (Rév d'Arès 25/4) pour
changer ce monde (28/7) ensemble en faisant le Bien
(12/3, xxxiii/11, xxxviii/3).
"Le chemin de la vie : Tu aimeras le Dieu qui t'a créé ; tu
aimeras ton prochain comme toi-même. tout ce que tu ne voudrais
pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui." (La Didachè)
Patrick G. du Canada
|
Réponse :
Merci du fond du cœur, frère Patrick, pour ce beau commentaire qui
souligne l'universalité du Bien tel que l'expriment
depuis des siècles tant la Parole du Père que la parole
des prophètes et de tous ceux qui, à toutes les époques et
dans tous les pays, leur ont emboîté le pas.
Bien myopes sont en effet ceux qui ne voient pas l'universalité de
cette ligne de Bien qu'ont poursuivie, souvent au péril
de leur vie comme les premiers Chrétiens, des hommes et femmes de
vraie piété (Rév d'Arès 35/6), quelles que soient les
formes qu'ils ont données à leur prière, formes dont le Père se
soucie bien peu ainsi qu'Il le clame dans le verset 25/6
de La Révélation d'Arès.
Mais ne sommes-nous pas là pour soigner nos propres myopies et
donner des lunettes à tous ceux qui en ont besoin ?
La ligne du Bien n'a pas la rigidité formelle que
certains voudraient nous faire accroire.
Les formes rigides sont religieuses, maniéristes, et nous Pèlerins
d'Arès, croyants à la prière libre pourvu qu'elle
rappelle qu'il faut accomplir le Bien (Rév d'Arès 35/6), ne
le sommes guère. Nous ne sommes pas des expansifs, des dilatés qui
enseignent des calendriers, des poses et des prières-mantras, mais
des pénitents discrets et c'est évidemment pourquoi le
monde se demande sans cesse "Les Pèlerins d'Arès, c'est quoi
?" Mais Jésus était le même croyant discret, puisque ses juges ne
cessèrent de lui demander à quoi et comment il croyait, ignorant
qu'il était prophète du Bien malgré les rapports de
leurs espions qui n'avaient rien compris eux-mêmes. C'est drôle
comme le Bien passe inaperçu !
Comme nous n'avons pas de dogme, nos missionnaires disent sans
dire. J'ai rencontré des gens qui avouèrent : "J'ai déjà rencontré
vos missionnaires, mais je ne me rappelle pas ce qu'ils m'ont
dit." La simplicité de nos jours est comme un invisible non-dit et
l'intelligence du cœur passe comme une brise, inaperçue.
Il nous faudra donc du temps pour faire comprendre cet "essentiel
invisible pour les yeux," qu'évoquait Saint-Exupéry.
Savez-vous, frère Patrick, que "Le Petit Prince" est après la
Bible le livre le plus traduit et le plus vendu au monde ?
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31jul14 157C42
En rapport avec mon commentaire [157C35], je viens de faire un
tract.
Je vous l'envoie. Peut-être penserez-vous opportun de l'afficher.
Je ne me rends pas bien compte encore de sa valeur. Quoiqu'il me
soit arrivé beaucoup de choses positives en le créant. J'ai été
hier et aujourd'hui moissonner sur ce thème.
Je n'en ferai aucun cas, si vous ne l'affichez pas.
Je vous embrasse dans l'amour du Créateur
Je trouve toute cette entrée et ses commentaires vivifiants et
d'une beauté rares.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je suis très étonné que vous, frère Bernard que
j'aime et estime, ayez abouti à ce tract à mes yeux non seulement
faux, mais nuisible.
J'affiche votre tract, frère Bernard, mais pour montrer quelque
chose que, pour ma part, je n'utiliserais vraiment pas.
"Guérissez de l'imbécillité spirituelle..."
Non seulement cela contrevient complètement au Sermon sur la
Montagne, qui dit : "Celui qui dit à son frère "Imbécile !"
(ou Raca = tête creuse, idiot, en araméen)... ou qui lui dira :
"Fou !" sera passible de la géhenne de feu" (Matthieu 5/22),
mais encore c'est prendre erronément pour une déficience ou une
arriération mentale la regrettable perte de grandeur, d'élévation
et même de gloire de l'homme, comme le lui rappelle La
Révélation d'Arès (37/9).
L'homme ne souffre pas d'imbécillité et de bêtise, mais de perte
de sa grandeur, de sa gloire, de sa position de fils
ou d'enfant de Dieu. C'est en se guérissant non
de l'imbécillité et de la bêtise, mais du péché, que
l'homme peut retrouver l'image et la ressemblance de
Dieu, sa grandeur divine.
Exhortez l'homme à guérir du péché et par là à se
grandir, à s'élever, à retrouver sa position de co-créateur de
lui-même et du monde !
Par ce tract vous descendez beaucoup trop bas. L'homme n'est pas
descendu si bas et il ne pourra que refuser votre encouragement à
"guérir de la bêtise", serait-elle spirituelle. L'homme que vous
rencontrez dans la rue ne fait pas de distinction entre la bêtise
tout court et la bêtise spirituelle. Il ne se considère pas comme
méritant ce dénigrement.
Ce n'est pas sur ce thème qu'il est bon montrer à l'homme ce qu'il
a perdu. Ce n'est pas la raison qu'il a perdue, c'est tout autre
chose: le sens de la vrai foi, active et créatrice, et du Bien.
|
31jul14 157C43
On dit que les gens ne veulent plus se laisser mener, qu'ils ont
une conscience, ouais, mais en fait ils se laissent mener au pré
ou à l'abbatoir comme du bétail.
Les gens râlent, mais se laissent driver. Ils paient les impôts
énormes qu'on leur demande (ils ne voient pas les indirects, mais
ils sont énormes). Ils paient les amendes qui pleuvent et en plus
on leur prend des points [de permis de conduire] et beaucoup sont
privés du droit de rouler, ne peuvent plus travailler.
Les gens sont comme des moutons, ils courent devant les chiens,
quelques béliers quelquefois se rebiffent, mais ils avancent quand
même avec les brebis et vont là où on conduit le troupeau.
Alors, la Didachè c'est une sorte de chien qui poussait devant lui
les moutons humains. Les chiens aboyaient: "Aime le Dieu qui t'a
créé ; en second lieu aime ton prochain comme toi-même" et ils
s'aimaient et se serraient en troupeau compact. Les chiens
aboyaient encore: "Ne priez pas comme les hypocrites. Priez comme
le Seigneur l'a ordonné" et les moutons faisaient "Béééé"
ensemble.
C'est pareil avec La Révélation d'Arès. Le Chien aboie :
"Père de l'Univers, Toi seul est saint, etc." et les moutons
d'Arès font "Pèèèèère de l'Univèèèèèèèèèèrs, Toioioioioi
seulseulseul est Sainainainainainainaint... Béééééééé!" trois fois
par jour et une fois la nuit. C'est triste.
Vous êtes foutus d'avance. Vous ne pouvez rien contre les grandes
religions et la politique et leurs chiens de fonctionnaires ; vous
serez toujours dominés. C'est dommage. Vous êtes bien sympathique,
mais par pitié ! sortez de votre rêve.
Arrêtez la Didachè et le reste.
Régis des Bords de l'Allier
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Réponse :
Vous avez raison et vous avez tort.
Il est vrai qu'il existe aujourd'hui peu d'hommes qui ne soient
convaincus qu'ils ont une conscience indépendante ; chacun
d'eux se croit son propre roi, son propre guide. La conscience de
l'homme moderne, il faut bien l'admettre, est son dernier refuge
hors de ce monde esclave d'une politique de plus en plus
décevante, médiocre et pesante et d'une religion de plus en plus momifiée.
La conscience n'a en fait qu'un semblant d'indépendance,
L'idéalisme très personnel que nourrissent en secret huit
individus sur dix que notre mission rencontre est une illusion, un
idéalisme de râleur ou de rêveur en chaussons au fond d'un
fauteuill devant la télévision, ou devant le journal ouvert, ou
devant la Bible, ou devant le Coran. C'est l'une des grandes
difficultés — il y en a d'autres — qu'a notre moisson pour
se faire entendre. Là vous avez raison.
Mais arrivons-en où vous avez tort !
Un petit nombre de piètres et incompétents, pleins de matoiserie
"démocratique", mais bien soudés, décide pour le grand
nombre, pour la masse. Ce petit nombre bien soudé forme une très
solide engeance (Rév d'Arès 34/3) religieuse et
politique contre laquelle aucune action ne paraît plus possible et
la foule court comme un troupeau de moutons qui font "Béééééé
devant "leurs chiens de fonctionnaires". Mais le Père, qui connaît
mieux que personne les leviers dont usent les pouvoirs qu'Il
honnit, dit qu'il faut utiliser contre eux, pour les vaincre, leur
propre principe, le principe même de petit nombre bien soudé.
Le Père appelle ce petit nombre petit reste.
Le petit reste peut changer ce monde que le
petit nombre de chefs religieux et politiques maintient
en l'état pour continuer de la dominer. Voilà la forme que
l'antagonisme, dont sortira un monde changé (Rév d'Arès 28/7),
va prendre peu à peu.
Au système de façonnement des esprits par le petit nombre de chefs
religieux et politiques répond faiblement aujourd'hui, mais va
répondre de plus en plus fortement, l'entreprise spirituelle de
libération des esprits par un autre petit nombre de libres
hommes du temps qui vient, que le Père met en place par La
Révélation d'Arès, car ce sont des esprits libres
qui produisent des âmes.
Vous croyez, Régis, à la fatalité incoërcible ad vitam
æternam de la soumission des peuples à des cliques de chefs
religieux et politiques. Nous, nous croyons, avec le Père qui a
donné La Révélation d'Arès, à la possibilité de briser
et faire disparaître cette fatalité par la pénitence ; nous
croyons à la renaissance de la vie spirituelle, à l'apparition de
véritables consciences libres, parce que devenant bonnes.
Les puissants politiques de ce monde ne voient comme ennemis que
les politiques qui veulent prendre leur place. Les politiques donc
ne se voient pas d'anti-politiques visibles. Ils oublient que
n'est visible que ce qui n'est pas transparent. Or, notre pénitence
est transparente ; les pénitents sont transparents.
Serait-ce, entre autres raisons, parce qu'on veut les ignorer, les
oublier dans tous les medias imprimés, sonores, visuels, les
réduire à des riens, au silence absolu. Ce gros inconvénient
immédiat pour nous sera en fait un énorme avantage à la longue.
Nous allons faire comprendre cela au public. Quelque chose changera
tôt pu tard dans la mission puis dans le monde.
Votre défaitisme est plus qu'affligeant, il est funeste,
parcequ'il est en même temps fatalisme. Il fait certainement de
vous un mouton dans le troupeau. Finalement, votre commentaire
"fait Béééééé." Nous Pèlerins d'Arès refusons ce sort ; nous
sommes en mutation douce, mais sûre, vers la Lumière et
la liberté.
|
01aou14 157C44
Je me doutais que vous n'alliez pas nous publier. C'est trop perso
non ??? votre mentalité de vieux miso en a pris un coup...
Voici un poème vu sur internet :
Christophe (et sa femme chérie, un être de lumière comme moi, pas
une vulgaire obéissante ni soumise).
Féminité et Spiritualité
TU SERAS UNE FEMME, MA FILLE.
Si tu peux voir mourir une grande histoire d’amour
Sans refermer ton coeur pour qu’il aime à nouveau,
Ou te savoir trahie, sans trahir à ton tour,
T’en aller pour voler plus haut ;
Si tu peux tout donner sans te perdre pourtant,
Si tu peux être douce sans jamais te soumettre,
Apprécier, célébrer, admirer ton amant, sans jamais faire de lui
ton maître;
Si tu peux ignorer les langues de vipères
Les jalouses, les méchant(e)s occupé(e)s à médire
Et entendre derrière leurs discours de mégères, un mystère à n’en
plus finir ;
Si tu peux être belle sans jamais être orgueilleuse, faire de ta
vérité, l’essence de ta beauté ;
Si tu peux préserver un peu de ton mystère, ne pas tout dire ni
tout livrer ;
Si tu sais accueillir et ouvrir ta maison, sans jamais t’entourer
de quelque vaine cour,
Aimer à la folie pour trouver la raison
Parler sans n’être que discours ;
Si tu peux être pure sans jamais être sage,
Si tu peux être forte sans refermer ton coeur,
Si tu sais être tendre , si tu sais être orage, sans jamais faire
reines tes humeurs ;
Si tu peux affronter le temps sans faire naufrage,
Sans te sentir déchue ni même destituée,
Si tu trouves ton chant au plein coeur de chaque âge
Quand les autres s’abîment à le nier
Alors, Reines et Déesses, Vénus et Madones
Te feront révérence et seront ta famille
Et tu te trouveras dans l’amour que tu donnes,
Tu seras une femme, ma fille.
~ Fabienne Marsaudon (inspiré par le poème de Rudyard Kipligng)
Christophe M.J.
|
Réponse :
Votre message que je n'ai pas publié est celui du 31 juillet dans
lequel vous me disiez ceci :
"C'est seulement dans le but de procréer que l'on
peut forcer l'épouse ou l'époux," écrivez-vous sur le blog.
C'est pitoyable, lamentable... Qui voulez-vous récupérer ??? Les
Arabes qui ont de la femme la même image que vous ? Les
intégristes catho ??? Vous êtes encore dans la mentalité de
votre époque où les femmes devaient obéissance à l'homme. Votre
esprit est encore empli d'obscurantisme et de misogynie, non
seulement par votre façon de penser mais aussi par
l'inculquation que l'église orthodoxe a encore sur vous. Vous
n'êtiez pas qu'un simple prêtre mais évêque. Que d'années à
salir les femmes, les considérer comme de la merde !!!, etc.,
etc."
Comment voulez-vous que je publie un commentaire
aussi bête et erronné — relisez ma réponse à Léonide 157C9 — et
qui dit de moi tout le contraire de ce que je suis. Où êtes-vous
allé chercher que je suis "obcurantiste et misogyne" ?
Je ne peux pas passer mon temps à vous contredire et je ne peux
que vous laisser penser ce que vous voulez.
Par contre, je trouve votre présent commentaire charmant. Je suis
très heureux de connaître votre épouse et votre fille et d'en
publier la photographie charmante.
Le poème est aussi très beau. Je l'affiche avec joie.
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01aou14 157C45
Sans jamais codifier la pénitence, puisqu’elle est
propre à chacun, il faut bien quand on la prêche lui donner un but
et un contenu. Les Pèlerins d'Arès disent aujourd’hui par leur
kérygme : Aimer, pardonner, faire la paix, se libérer de ses
préjugés et de ses peurs, pour retrouver l’intelligence
spirituelle et la liberté absolue. C’est peut-être la
première fois dans l’histoire que l‘on exprime de façon aussi
simple et synthétique la foi dynamique universelle propre à
l’humain seul, je pourrai dire nu, dépouillé de toute référence
civilisationnelle au comment il mange, il se soigne, il travaille,
il s’unit, il s’enterre, il prie… etc. Et ça, ce n’est pas rien ;
nous le devons à Mikal.
Pour en arriver là, il y eut dans l’histoire sur cette terre bien
d’autres tentatives de donner un contenu à la pénitence,
mais qui n’ont jamais su totalement se dégager du substrat
culturel où elle prenait naissance. En la découvrant quelques
années avant cette entrée, j’ai tout de suite vu que la Didachè
témoignait d’une de ces tentatives-là, propre à ces Juifs touchés
par le Sermon sur la Montagne que sont les premiers
Chrétiens.
Sans me formaliser de la lettre, sans buter sur telle ou telle
prescription particulière, ni sur le vocabulaire, j’en ai senti
l’esprit, la volonté de mettre en avant un comportement orienté
vers le Bien, de donner un contenu plus détaillé et précis à leur
pénitence au quotidien. Bien sûr il y avait cette mise en
articles, amorce de codification, il y avait ces mots comme
"doctrine" et bien d’autres ; il y avait aussi ces pratiques
rituelles (eucharistie entre autre) sur lesquelles l’église allait
s’édifier, et ce, sans doute parce que leur prophète
[Jésus] était parti trop tôt pour continuer à les enseigner,
mais malgré cela, elles s’inséraient encore dans une préoccupation
générale où la priorité était donnée à la relation au prochain,
voilà ce qui était émouvant pour moi dans cette découverte.
De cette émotion j’en fis un commentaire l’an dernier dans ce blog
à l’occasion de la publication de l’épître à Diognète. Quoique mon
enthousiasme se limita à la partie morale (sans doute la plus
ancienne, de la fin du 1er siècle ?, de toute façon postérieure
aux évangiles contrairement à ce que dit Antoine, je pense que la
partie ecclésiastique a été ajoutée plus tard à la fin du 2ème
siècle ou bien s’est greffée progressivement sur un noyau
kérygmatique), mon commentaire était un peu trop naïvement
dithyrambique (145C14), surtout sans les précautions relatives à
la dimension ecclésiastique du document total parce qu’elles me
paraissaient évidentes pour un Pèlerin d'Arès. Vous m’avez
nettement recadré dans la mesure où l’on aurait pu croire que je
conseillais de lire la Didachè "sans rien y trouver à redire"
(145C8), ce qui n’était pas le cas, et vous avez eu raison parce
qu’il faut lever toute ambiguïté.
Ceci dit, vos réponses, notamment celle que vous me faites alors
directement : "Je ne sais pas d'où vous sortez ce commentaire, mon
frère Claude, mais la Didachè n'est pas un texte où La Révélation
d'Arès et les Pèlerins d'Arès pourraient se reconnaître," ainsi
que celle que vous fîtes à Germain qui avait bien saisi la façon
dont j’avais lu la Didachè, en disant qu’elle est "un texte
ecclésiastique, peut-être même monastique, d'un esprit contraire à
La Révélation d'Arès (145C14) me firent totalement douter
de mon "instinct spirituel."
Votre actuelle publication, où vous faites de la Didachè, certes
expurgée, un des textes de référence du christianisme primitif et
un document permettant de pousser votre enseignement,
semble montrer un revirement. Est-ce le cas ? Sachez que pour ma
part, je souscris sans réserve à votre très claire et belle
réponse à Léonide (157C9) qui me "réhabilite" intérieurement : je
ne m’étais donc pas tout à fait trompé en faisant un rapprochement
entre la Didachè et la lettre à Diognète, n’est-ce pas ?
Claude M. d'Ile de France
|
Réponse :
Vous avez tout à fait raison, mon frère Claude. Je fais amende
honorable.
Je me souviens très bien en effet de votre commentaire145C8 (et
non 145C14 qui était de Germain du Poitou) et de la réponse hâtive
et péremptoire que je vous fis. Pourquoi vous fis-je à tort cette
réponse, que je regrette ? Parce qu'en juillet 2013 il y
avait longtemps — plus de quarante ans, quand j'étais dans
l'Église — que je n'avais lu la Didachè et je n'avais gardé d'elle
que des souvenirs flous et plutôt négatifs considérés sous l'angle
de La Révélation d'Arès.
Vous avez cependant eu le mérite, et je vous en remercie, de me
faire relire la Didachè, pas sur le moment faute de temps, mais
quelques mois plus tard, en avril 2014, et j'ai considéré ce
documents sous un angle beaucoup plus favorable.
Je n'ai pas fait un "revirement", qui est un changement en sens
contraire dans une évolution, mais une révision. J'ai mis en
valeur les côtés positifs de la Didachè en écartant ses côtés
ecclésiastiques qui ne nous intéressent pas.
Merci, frère Claude, pour votre commentaire... et votre
indulgence.
|
02aou14 157C46
Ceux qui vous reprochent de recommander la lectire de la Didachè
très sévère et puritaine moralement n'écoutent pas votre vidéo.
Dans votre vidéo (page index) vous êtes très clair en précisant
bien que la Didaché n'est pas publiée sur le blog comme une norme
et que notre pénitence n'observe pas la pudibonderie de
la Didaché et qu'elle se limite à aimer, pardonner, faire la paix,
respecter l'intelligence et la liberté spirituelles. Oui, vous
êtes très clair, mais les gens, même des frères, n'écoutent pas ou
ne lisent pas.
Par contre, la Didaché a sûrement l'inconvénient de resserrer les
liens du christianisme et d'oublier les autres frères de foi, les
juifs, les musulmans et tous ceux qui ne sont pas strictement dans
la voie de Jésus. Moi, je trouve que notre assemblée
doit être au contraire ouverte et mobile, unie autour de l'amour
et de l'intelligence, libre de tous préjugés, une société où tous
les chemins qui mènent au Bien sont possibles. C'est
d'ailleurs ce que vous enseignez en général et là je suis surpris
que, dans votre vidéos, vous n'ayez pas précisé que la Didachè est
exclusivement vue sous l'angle du christianisme mais qu'elle est
un guide pour tous les autres du judaïsme, de l'islam ou d'autres
voies comme le bouddhisme.
C'est l'impression que vous mettez un goulot à la grande
dame-jeanne du Bien et que vous resserrez les conditions de salut.
Ça me gêne. Nous sommes des croyants libres, non ?!!
Jean-Paul de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci de rappeler que dans ma vidéo je dis bien qu'ils ne faut pas
lire la Didachè comme une norme et que "notre pénitence
n'observe pas la pudibonderie de la Didaché et se limite à aimer,
pardonner, faire la paix, respecter l'intelligence et la liberté
spirituelles."
Par contre, je ne crois pas du tout que, dans ma vidéo comme dans
mon entrée 157, j'encourage "le resserrement des liens du
christianisme" et que j'oublie "les autres frères de foi, les
juifs, les musulmans et tous ceux qui ne sont pas strictement dans
la voie de Jésus." Je n'oublie pas le rôle du prophète
qui est d'unir, non de diviser. Je m'efforce de
rassembler des croyants que les religions divisent pour qu'ils
réalisent le Dessein commun que le Père trace par La
Révélation d'Arès.
L'ère des religions a assez duré. Les religions ont endormi la
foi, asphyxié, paralysé le cœur, surtout séparé les hommes. La
Révélation d'Arès réunit, encourage chaque homme à
manifester sa foi dans le Bien avec son originalité
propre et c'est bien pourquoi je n'impose à mes frères aucune
structure, aucune loi, aucune prière, aucun sacrement.
Le Pèlerinage manifeste cette sobriété extrême de ce qui unit les
Pèlerins d'Arès entre eux. Suivre aveuglément la religion est nier
l'originalité de chaque homme.
La Révélation d'Arès redonne à chaque humain la
possibilité de faire son destin et de cesser de subir le
déterminisme de la culture imposée. Il nous faut sortir de cette
vie légalisée, réglée, surveillée, où subir est la seule issue et
où viellir et mourir sont les seules fins.
Tout bien réfléchi, on voit que l'existence qu'on nous fait de la
maternelle à l'université, à l'emploi et à la retraite dans cette
société réglementée ne fait qu'entretenir une illusion de vie, où
quand il y a bonheur c'est un bonheur provisoire, et La
Révélation d'Arès vient pour nous dire: Ne renoncez pas à
redevenir des êtres libres et heureux à jamais ! Certes,
quatre générations ne suffiront pas pour y parvenir, mais nous
devons commencer maintenant.
Les généticiens eux-mêmes affirment qu'il n'y a pas de fatalité
génétique et que chaque homme naît avec une possibilité de changer
sa vie, parce que l'homme n'est pas comme l'animal
réductible à une équation unique et définitive. Cette possibilité
est faible pour le moment, mais elle ne demande qu'à grandir et
c'est ce que nous faisons par la pénitence.
Notre société entre dans une période de chaos. Cela va nous
êtes favorable: N'oublions pas que la Création est
sortie d'un chaos initial. Des mouvements de changement
ont, dans le monde, eut l'intuition du changement nécessaire
auquel appelle La Révélation d'Arès. J'en cite
un aussi inattendu qu'intéressant: le mouvement Punk. Je
ne veux pas parler des coiffures "iroquoises" et des pataugas
noirs. Punk, ça peut faire sourire ou hausser les épaules et
cependant les Punks manifestaient un besoin de sortir du
train-train, de vivre un destin choisi et non imposé. Dans leur
désir de changer le monde ils ont échoué et disparu parce qu'il
leur manquait la volonté, la foi et la pénitence,
mais il y avait une vision dans l'idée qu'ils poursuivaient. Ils
avaient trois slogans : "No Future" (Pas d'avenir), "Do it
yourself" (Faites-le vous-même) et "Never surrender".(Ne renoncez
jamais). Par là ils voulait dire : "Il n'y a pas d'avenir dans
cette société. Fabriquons notre avenir et ne reculons jamais."
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02aou14 157C47
Merci.
Cette entré #157 est vraiment libératrice. En la lisant j’ai
sentis un grand souffle, le même que celui ressentit la première
fois où j’ouvris La Révélation Arès.
Je me demandais souvent ; quand le Prophète va-t-il purifier les
Écritures ? (Bible, Coran et autres, Rév d'Arès 35/12).
Je n’avais rien compris. En fait, purifier les Écritures c’est
nous purifier nous-mêmes ! Si nous sommes purs au sens du Créateur
la Vérité de la Parole pure nous apparaitra toujours et partout,
même sous "les gravats des siècles".
Depuis 1974 vous n’avez cessez de purifier ceux qui ont rejoint
votre appel, petit à petit, pas à pas comme un peintre ajoute
touches à touches à son tableau pour en faire jaillir l’harmonie
finale, mais tant que la dernier touche n’est pas donnée on a du
mal à discerner la beauté du tableau.
De même que le père vous avait conduit (Rév d'Arès.2/20-21)
jusqu’en 1974, vous nous avez conduit jusqu’à #157.
À partir de 1974 vous vous êtes appliqué à prononcer La
Parole pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6] et de cette
action vous avez provoqué la venue du Créateur à Arès en 1977, car
il est dit dans les Évangiles de Palestine : Eh bien, moi je
vous le dis : demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous
trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui
demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui
frappe, la porte s’ouvre (Luc 4/9-10)...
et ce jour-là ce qui sera demandé dans la foi vous sera
accordé du Père (Rév d'Arès 10/8).
Oui, parce ce que vous aviez librement mis à la voile
le Père ne pouvait rester sourd et ne pas venir à Arès se réduire
à un clou pour parler à cet Adam renaissant que vous
vous efforciez de devenir.
Aujourd’hui, à votre tour, avec cette entrée #157 vous nous lancez
dans cette libération ultime qui est de comprendre que si l’homme
est pur, le monde sera pur. Le frère, nouvel Adam,
distinguera ce qui est pur de ce qui ne l’est pas. Nul besoin de
purifier la terre c’est l’homme purifié, le frère qui rendra pur
ce que des générations ont souillé (Rév d'Arès 24/4-5).
Nul besoin de retourner toute la terre, de chercher chaque
écrit ancien pour le retravailler, de gommer les ajouts des
siècles, c’est de nous que vous faites des "gommeurs", car tout
bêtement il vous est impossible de corriger lignes à lignes des
écrits dont vous n’avez peut-être même pas la connaissance
aujourd’hui, imaginons ce qui se passerait si d’ici 100 ans un
archéologues chanceux venait à découvrir dans quelques déserts ou
cachette à ce jour insoupçonnables un vieil écrit du temps des
hébreux ou de Bouddha… Qu’en ferions-nous ?
Mais vous, vous faites de nous cette "gomme" qui de générations en
générations fera ressortir la Parole du fatras des livres, ce petit
reste que vous rassemblez extirpera le mot de la Parole (Rév
d'Arès 23/7) et le fera briller au-dessus de l’humanité
brisant la couronne de glace (Rév d'Arès xi/6).
C’est à la lumière de La Révélation d’Arès,
transmise et enseignée par le prophète que nous devons séparer
l’ivraie du bon grain, la Vérité du mensonge, la Parole des
livres d’hommes.
Comme les Hébreux nous devons la mettre dans notre cœur pour
aimer le monde, l’attacher à notre bras pour que chacune de nos
actions en soit pétrie et placée entre nos yeux pour que nos
pensées en soient filtrées (Chéma Israel).
Oui la Parole est immuable de la Chéma à La Révélation d’Arès
en passant par le Sermon sur la Montagne, mais parfois
il faut chercher la pépite dans la boue du fleuve des siècles. La
Didaché roule dans ce fleuve, ne nous croyons pas au–dessus de
l’humanité en refusant de plonger nos bras dans ce fleuve
nauséabond ou peu de vie subsiste mais d’où rejaillira un jour
Éden.
Dans la Didaché et dans votre réponse a Léonide #157C9, vous nous
invitez à nous libérer vraiment de nos mentalités d’esclaves
attendant toujours tout du prophète, oubliant que
l’homme à l’écoute de Mikal devient frère et ainsi
prophète, car porteur de la Parole et donc théophore, mais pour
cela notre pénitence (et surtout ma pénitence)
n’est pas encore assez accomplie.
Pourtant vous venez déjà, avec #157, d’ouvrir la cage dans
laquelle nous tournions. Certes, nous avions commencé à tourner
différemment de ce monde de religions et de politiques, mais nous
tournions toujours dans une cage que nous ne voyions pas
(Rév d'Arès xxxvi/3)
Vous ouvrez la cage et les commentaires et ce que chacun
ressent au fond de soi en dit long sur notre pénitence,
notre déculturation; notre libération.f
Certains d’entre nous ne verrons pas de sitôt la cage
ouverte ; d’autre la verrons et s’empresserons d’aller la
refermer ; d’autres s’en offusquerons et seront scandalisés
d’une telle action de votre part, ne comprenant pas que sans
liberté spirituelle, il ne peut y avoir communion avec le Père.
D’autres resteront béats devant cette porte béante, d’autre
tenteront de la franchir, mais se prendront les pieds dans la
marche, d’autres encore sortiront mais tout en ne voulant pas y
revenir ne pourront pas la quitter des yeux et puis il y aura ceux
qui s’envoleront et qui d’oisillons deviendrons aigles. Quatre
générations ne suffiront pas, mais pour moi en tout cas il
y a un avant et un après #157.
Je profite de ce message pour vous adresser avec beaucoup de
retard tous mes vœux pour votre anniversaire, puissiez-vous restez
longtemps encore parmi nous, et nous puissions nous vous entendre.
Philippe P. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, mon frère Philippe.
Votre commentaire est de ceux qui prouvent que je ne dois jamais
me lasser de parler.
En effet, vous frère Philippe qui êtes des nôtres depuis
longtemps, voilà que soudain vous déclarez: "Pour moi en tout cas
il y a un avant et un après #157," voulant dire par là que cette
entrée 157 a fait jaillir devant vous une Lumière que
vous n'aviez pas encore vraiment vue.
J'en suis très étonné, mais très heureux. Merci pour ce
commentaire.
|
02aou14 157C48
Je suis très touché en lisant cette entrée.
Cela me permet de jeter un regard critique et lucide sur ma pénitence.
Je sens que c’est salutaire.
En lisant les commentaires, je sens qu’il y a deux approches de
l’autre, mon frère.
1. Une approche "exclusive" qui place une distance entre l’autre
et moi, qui génère exclusion, discussion sans fin voire guerre de
religion, une approche qui cherche ce qui me rend meilleur que
l’autre et qui en germe contient tous les abus de pouvoir et de
soumission.
2. Une approche "inclusive" qui cherche ce qui relie, ce qui nous
rassemble, ce qui fait que nous sommes frères (Rév. d’Arès
25/4, 28/13, 35/11). Les différences ne sont pas gommées
mais sont alors accueillies comme des richesses ce qui donne joie
et l’élan d’avancer ensemble (Rév. d’Arès 25/9).
En lisant la Didachè, je sens que je peux accueillir mes frères du
temps passé comme si nous étions dans le même combat, celui contre
le mal, la Bête (Rév. d’Arès 22/14) : meurtres,
adultères, convoitises, impudicités, vols, idolâtries, pratiques
magiques, bénéfices, rapines, faux témoignages, hypocrisies,
mauvaise foi, ruse, orgueil, méchanceté, arrogance, cupidité,
langage obscène, jalousie, présomption, dédain, forfanterie
(Didachè 5:1).
Je peux accueillir ces premiers chrétiens comme si le temps
s’effaçait entre nous, de la même manière que je rencontre les
gens dans la rue et de la même manière que je me mets en lien avec
mes frères passés de l’autre côté du voile qui ont laissé
leurs os en attente sur le rivage (Rév. d’Arès 17/4).
Ainsi, j’ai le choix de faire du temps, de la mort, de la rue des
barrières ou le choix de voir tout cela comme des opportunités de
créer des liens pour y retrouver la Vie (Rév. d’Arès 24/3).
Cela me donne joie et espérance et m’ouvre au grand large.
Merci de nous rendre ce texte accessible (Rév. d’Arès xii/4).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Chaque homme de la société présente justifie son existence en
fonction du groupe auquel il appartient : Ainsi l'ouvrier
métallurgiste, par exemple, actualise à chaque moment de sa vie
professionnelle et sociales les faits et geste d'un ancêtre
mythique fondateur de la forge. Dans notre société la vie humaine
est un film dont le scénario reste inchangé avec des acteurs
différents. C'est ce que j'appellerais pour ma part "une approche
exclusive" en cela qu'elle "générère exclusion" entre l'individu
tel qu'il est et l'individu tel qu'il devrait être selon les
perspectives de La Révélation d'Arès.
Ce dont sont inconscients les gens que nous rencontrons dans
la rue, que nous encourageons à nous suivre sur la Voie
libératrice de la pénitence, c'est qu'ils continuent de
génération en génération à se mirer dans les eaux du mythe de
fondation qu'Adam a promu par son mauvais choix (Rév d'Arès
2/1-5). Ils ne voient pas que l'éveil de la conscience
individuelle, de l'âme, d'un destin réellement libre,
est impossible dans la société présente. L'homme de la rue confond
lois et coutumes avec une nécessité plus puissante que les dieux
mêmes, comme aurait dit Platon.
Il faut une explosion spirituelle nouvelle capable de bouleverser
le mythe adamique des lois, des hiérarchies, des injustices et de
la mort finale inévitables dans notre système, oui, il faut ce Feu
et ce fracas spîrituels pour changer le monde et,
curieusement, c'est par notre pénitence, d'apparence si
anodine, que viendra ce cataclysme libérateur. Il n'est pas facile
de convaincre le monde de cela.
C'est cela que déjà la Didachè voulait faire comprendre aux hommes
des premier et deuxième siècles.
C'est parce que vous l'avez bien compris que "cela vous donne joie
et espérance et vous ouvre au grand large."
Merci pour ce très beau commentaire, frère Louis-Marie.
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04aou14 157C49
[Probablement à l'adresse de Christophe M.J. 157C44]
Le Frère Michel a jugé utile de nous donner ce texte à lire
[réponse à Léonide 157C9 ?].
Très bien, faisons-lui confiance !
Jamais son enseignement ne nous induit en erreur, ou nous fait
douter.
N’est-il pas le prophète choisi par le Père ?
Cela pour ma part me suffit pour l’écouter et le suivre.
Un Michel d’Ile de France
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Réponse :
Merci pour ce commentaire, vieux frère très estimé. Je devine qui
vous êtes et c'est, je l'avoue, beaucoup plus pour la joie de vous
voir entrer dans cette page de commentaires que parce que vous
encouragez quelqu'un (je suppose qu'il s'agit de Christophe M.J.,
polémiste habituel ?) à me lire.
Où en sommes-nous de nos innombrables discussions des années 80,
alors que la crise qui touche aujourd'hui notre société humaine
nous donne raison ? Nous élevions alors, en contrepoint de La
Révélation d'Arès, nos espérances en chant du monde, en
défi face aux puissance au milieux desquelles nous, microbes
quelque part dans un bled inconnu : Arès, vivions et
espérions avec juste raison que s'était produite là en 1974-1977
l'étincelle qui allait mettre le Feu au monde un jour!
Nous avions compris, même si nous cherchions comment nous y
prendre, que Dieu était venu, toujours avec son étrange Respect de
notre liberté, nous pousser à ré-analyser les valeurs du rapport
temporel entre la vie rationaliste et la vie de foi, entre la vie
de l'esprit et la vie de l'âme.
Sortez, nous dit en substance la Parole d'Arès, de ce "social
devenu champ de luttes et de confrontations", comme dit Axel
Honneth, où vous allez vous perdre ! Entrez dans le Champ
d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence
et liberté absolue ! Nous avons fini notre maturation,
qui est l'abandon des questions inutiles, et nous entrons dans la
phase de métabolisation, qui est celle de la radicalisation. Nous
nous centrons et approfondissons, en somme.
Dieu refait de nous des créateurs, créateurs de nous-mêmes et du
monde. Il n'y a pas encore beaucoup de nos frères et sœurs qui ont
compris cela comme vous l'avez compris. Nous approchons d'un
moment d'action souveraine.
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04aou14 157C50
Oh là là, que de commentaires erronés, à mon humble avis !
Que de perte de temps à propos d'avortement, de sexualité, ou
autre !
Les gens qui vous accusent de misogynie n'ont donc jamais lu La
Révélation d'Arès et tout l'espoir qu'elle fonde dans la femme.
Je dirais même qu'au contraire, nous devons faire attention à ne
pas tomber, pour les générations suivantes, dans un système
matriarcal.
Certes, nous vivons encore dans un monde très patriarcal. Oui, en
tant que femme, je souffre d'entendre : "Elle était en minijupe à
3 heures du matin, donc elle s'est fait violer, normal, c'est de
sa faute". Mais je souffre surtout pour les hommes qui avec le
temps sont de plus en plus vus comme des nuisibles, des lourds,
des cons, des prédateurs incapables de réfréner leurs pulsions.
Certains n'y arrivent pas, c'est vrai. Mais je crois à la majorité
d'entre eux qui se contrôle, comme moi je me maîtrise.
Enfin bref ! Il y a tellement de problèmes plus urgents. Et il est
vrai que le Créateur ne donne pas de détails à ce sujet. Je me
rappelle néanmoins qu'un jour (cela m'a été rapporté), un couple
avait demandé au prophète ce qu'on pouvait faire dans
l'intimité, s'il y avait des interdits, etc... Vous leur aviez
répondu : "Faites tout ce dont vous n'auriez pas honte devant
votre Père". Je pense que cette réponse suffit à ceux d'entre nous
qui s'efforcent d'être pénitents, et s'applique
également pour l'avortement (même si je pense que beaucoup
d'hommes en ont une vision très erronée).
Mais venons-en au fait ! Ce que vous nous apprenez ici est
primordial. Le dynamisme et l'existentialisme de la foi. Vous nous
aviez dit, en 2008, si je ne m'abuse, que la foi est existentielle
et que nous devons nous en souvenir toute notre vie. Vous parlez
de remise en question, pour ne pas tomber dans l'immobilisme. Le
monde dans lequel nous vivons se croit dynamique et libre. Par
extension, nous, Pèlerins d'Arès, tombons vite dans l'abîme de la
cage dorée. Nous devons en sortir. Notre foi doit être vivante !
Nous ne devons pas nous embarrasser de détails comme l'avortement
ou la sexualité (dont le Père ne dit rien ou peu soit dit en
passant) sous prétexte que les bombes ne pleuvent pas sur nos
toits, mais dans nos cœurs. Le mal qui fait rage en Palestine, en
Irak, en RDC [République Démocratique du Congo ?], en Centrafrique
est le même que celui qui fait rage en France : le mensonge, la
cupidité, la haine, l'intolérance, l'injustice, le jugement, le
préjugé... Stop !
Il devient plus que nécessaire de se changer. Pas d'immobilisme.
N'arrêtons pas une seule seconde de nous changer, de
nous remettre en question, d'étudier, de réfléchir. L'immobilisme
tue le monde. Ne tuons pas dans l'œuf l'espoir que le Père a placé
en nous pour restaurer Éden sur Terre !
Je souhaite à tous un grand Pèlerinage de Feu.
Sacha P. d'Ile de France
|
Réponse :
Je vous ai aperçue hier au service du Pèlerinage et je vous
remercie pour votre dévouement.
Je vous remercie aussi pour ce beau commentaire. Votre jeunesse ne
vous empêche pas de voir clair. Le problème est toujours, à votre
âge, de voir clair dans sa propre vie autant que dans le monde,
parce que le monde est fait et mal fait, tandis que chacun de
nous, jeune, a à se faire soi-même et à éviter de se mal faire.
Pour des raisons que je m'explique difficilement — peut-être trop
de rêve que provoque une vie trop facile — notre jeunesse manque
de visions pour elle-même. "Il n'y a pas de vision sans pensée,
mais il ne suffit pas de penser pour voir," a dit Sartre ou je ne
sais plus qui. Tout a une forme, même la fumée. C'est de bien
distinguer sa propre vie que manque notre jeunesse. Il faut
admettre aussi que notre coin de monde manque de débouchés et que
choisir n'est pas facile. Or, nous Pèlerins d'Arès avons besoin
d'une jeunesse qui choisisse bien son destin.
Merci pour vos bons vœux de Pèlerinage fécond en vie spirituelle
renouvelée. Je vous retourne mes vœux, de tout mon cœur, petite
sœur Sacha.
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04aou14 157C51
Récemment revenu à la maison après deux semaines d'absence, j'ai
voulu en quelques jours rattraper mon retard de lecture.
C'est fait jusqu'à 157c45.
Et je me sens comme une femme qui vient de mettre au monde, envahi
d'une lassitude et d'une joie immenses.
Lassitude devant la masse de ces commentaires, si riches et
multiples, et que je me suis imposé de lire attentivement parce
qu'ils m'aident et nous aident à enfanter la polone (Rév
d'Arès xxxix/12-13), cette âme collective qui
nous unit en profondeur.
Joie immense de sentir qu'avec cette entrée, vécue en conflit,
nous franchissons un "saut qualitatif" que plusieurs commentaires
ont bien relevé.
Je repense à Jésus relativisant le sabbat au profit de la vie, au
grand scandale de quelques-uns.
Et vous, Frère Michel — Bernard dIF le dit autrement — vous en
choquez quelques-uns en relativisant les mots de La
Révélation d'Arès au profit du Fond. En proposant
en entrée un texte autre que notre Révélation d'Arès,
autre même que Bible ou Coran, voire même autre que le périodique
"Le Pèlerins d'Arès", donc autre que nos références
traditionnelles, vous accomplissez un grand geste de libération,
loin de l'esprit religieux, dont, je vous l'avais déjà dit, je
craignais et ressentais plus ou moins chez nous une présence
insidieuse.
Déjà, il y a peu, vous aviez choqué en disant qu'au Pèlerinage
d'Arès on peut lire les Véda !
Mais oui ! et la Didaché aussi ! et combien encore d'autres
textes, révélés ou inspirés, plus ou moins englués eux aussi dans
la culture et l'histoire de leur temps, mais témoignant de cette
Image de Dieu en nous, source d'élévation et d'effort persévérant
vers le Bien !
À l'inverse, traiter avec religion un texte quel qu'il soit trahit
le Parlant et la Diversité Une (Rév d'Arès Veillée
25) de l'homme à son image.
Même La Révélation d'Arès, pourtant haute comme
l'aigle, limite Dieu de façon insupportable: comme le
clou pressé dans le bois (Rév d'Arès ii/21), elle
s'insère dans un temps de l'Histoire, celui de Kaboul haché
et du Paro (Rév d'Arès ch. xv et xxv), tout comme le
Coran s'insérait dans le temps des batailles de Badr et du Fossé,
et comme le livre d'Isaïe s'insérait dans les
bouleversements conflictuels de son temps entre royaumes voisins ;
et puis, clou serré dans le bois, La Révélation
d'Arès s'insère aussi dans une culture religieuse, celle du
monothéisme masculin (Rév d'Arès 12/4 etc.), alors que Lui/
Elle n'a pas de sexe et se comporte en père et en mère !
Se référer, comme vous le faites avec la Didachè, à d'autres
textes que La Révélation d'Arès, c'est souligner, comme
le Coran XLII/51, que Dieu dépasse tout texte, toute
représentation qu'on en peut avoir: Il n'a pas été donné à un
mortel que Dieu lui parle, si ce n'est par inspiration ou
derrière un voile ou bien encore en lui envoyant un messager, à
qui est révélé, avec sa permission, ce qu'il veut. Il est très
haut et sage. J'aurais des dizaines de pages à écrire pour
commenter ce verset du Coran.
Je pense à Nao Deguchi, au Japon pauvre veuve shintoïste des
années 1880, analphabète, et qui vécut une expérience comparable à
celle de Mahomet pour livrer au Japon ce même Fond :
celui d'une lourde menace planant sur les hommes s'ils ne
retrouvent pas le sens du bien, message qu'elle ne cessa toute sa
vie de transcrire, main miraculeusement guidée.
Je pense à tous ces enfants qui de Lourdes à Medjugorje en passant
par Fatima etc., ont témoigné avoir reçu le même Fond, à
travers un vocabulaire dont l'archaïsme catholique peut nous
rebuter.
Mais je finis par pressentir que la très grande pédagogie du Père/Mère
ne bouscule que de façon supportable (Rév d'Arès 2/14)
les convictions culturelles et religieuses des destinataires par
lesquels en grand nombre (2/16) Il entend parler, et
parmi lesquels du reste la plupart se sont récusés (2/17).
Mais, physique quantique oblige, tous les atomes ne suivent pas
les mouvements de masse qui déterminent les grandes lois de la
physique, pures lois statistiques, et divers "électrons libres"
comme vous ont accepté de témoigner, de monter sur (le)
Parvis autant qu'ils l'ont pu, même si le "grand nombre"
des appelés à "parler" s'est tu.
Sur la pédagogie divine qui dispense toujours le même Fond
en s'abaissant jusqu'aux repères historiques, culturels et
religieux du destinataire, je veux témoigner d'un étonnant ouvrage
mentionné par Bernard dIF: "Ce que le Coran ne dit pas" de Mahmoud
Hussein. Son analyse du Coran montre à quel point une Révélation
peut mêler l'universel à l'accompagnement quasi maternel et au
jour le jour du témoin et de sa communauté, s'insérer dans le
temps, accepter ainsi une certaine relativité.
Je pense encore à ces grands hommes qui "par inspiration" entrent
en communion profonde avec ce Fond, à Victor Hugo par
exemple, qui dans "Les Misérables" nous décrit la "tempête sous un
crâne" de Jean Valjean, soumis à la tentation de Rév d'Arès
26/5: Priverez-vous le pauvre peuple des services de votre
intelligence (...) des marchandises de vos entrepôts ?
Mais voilà ! un autre est condamné par erreur à sa place, et il
sent que le bien, c'est de se dénoncer, quitte à abandonner sa
fabrique, dont vit "le pauvre peuple". Et il part se dénoncer,
libérer son frère injustement condamné à sa place. Peut-être un
jour relirai-je ces pages au Pèlerinage...
Mais dans cette multitude d'écrits, je privilégie pourtant de loin
La Révélation d'Arès, parce que pour longtemps encore et
pour notre champ Duna-Pourate (Danube-Euphrate, Rév
d'Arès xx/19), elle me paraît la plus haute, le livre de l'Aigle.
Et en seconde ligne, bien sûr, je place le Coran et le meilleur de
la Bible.
Comme vous dans votre admirable réponse à Léonide [157C9], je suis
long, mais je voulais encore dire ceci :
Sur les problèmes sexuels, si conflictuels dans cette entrée, je
réfléchis aux chemins du milieu (Rév d'Arès 7/2).
Sur la procréation (157c44), Christophe M.J. vous a adresé un
reproche trop maladroitement brutal dans sa forme pour que vous le
compreniez, mais dont je partage le fond. Ce n'est pas la première
fois que des contestataires restent incompris de vous faute de
mesure et parce qu'ils vous manquent de respect. Vous avez écrit
en effet dans votre merveilleuse réponse à Léonide "c'est
seulement dans le but de procréer que l'on peut forcer
l'épouse ou l'époux". Cette phrase peut être comprise comme
l'autorisation de faire un enfant au conjoint contre son gré, ce
qui me paraît absolument contraire au B.A. BA de l'amour
évangélique.
Et quant à l'avortement, je suis très choqué par les propos du
commentateur qui vous dit: "ma femme avorte si je veux."
Est-ce à lui de contraindre sa femme à l'avortement ? Ça
paraît tout aussi répréhensible que de lui interdire l'avortement.
Vous, frère Michel, vous dites: "on sait aujourd'hui que l'homme
est un être caractérisé par sa respiration, son indépendance
circulatoire, son fonctionnement cérébral. Tant que cette
indépendance n'est pas réalisée à l'instant du premier cri, le
fœtus n'est qu'une promesse d'homme, un spermatozoïde évolué, un
gros ver enroulé sur lui-même. L'avortement ne peut plus être vu
comme un homicide sauf par les préjugés." Vous mettez donc ici sur
le même plan, d'un côté "indépendance circulatoire" et
respiration, et de l'autre "fonctionnement cérébral". Pour
l'indépendance, d'accord, elle s'acquiert à la naissance
quand on coupe le cordon. Mais le "fonctionnement cérébral" ? Je
crois que celui-ci commence bien avant la naissance.
Je le crois parce qu'avec la psychothérapie, on retrouve des
traces de l'inconscient intra-utérin, et que j'ai observé en
moi-même et ailleurs bien des signes de tels souvenirs
nostalgiques: plaisir du bain chaud, goût du balancement, du
bercement... et quand je regarde une femme marcher devant
moi, je suis en admiration devant son souple déhanchement comme
conçu pour bercer le futur locataire de son utérus.
Le Créateur va-t-il en la mère déjà parée de beauté (Rév
d'Arès 26/9) bercer amoureusement un simple "ver enroulé
sur lui-même"?
Ce balancement, ça fait partie de ces merveilles que
j'aime discerner (Rév d'Arès 33/8).
Un peu comme vous à Léonide "j'ai écrit tout ça".
François D. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère François. Je l'aime beaucoup.
Nous sommes en plein Pèlerinage et j'ai beaucoup de travail au
bureau. Je regrette de manquer ainsi du temps nécessaire pour
apporter des précisions sur différents points qu'aborde votre
commentaire. De toute façon, je persiste dans tout ce que j'ai dit
dans mes réponses précédentes.
Un point cependant : Le fonctionnement cérébral commence-t-il chez
l'homme avant sa naissance dans l'utérus de sa mère ? Pas au
sens que je donne à fonctionnement cerébral. J'aurais dû préciser
: "fonctionnement cérébral ou capacité à distinguer le bien du mal
ou à au moins apprendre à les distinguer"). Je ne crois pas qu'un
fœtus le puisse.
Il y a comme cela bien des choses qu'il faut, dans un blog qui
n'est pas un traité, dire en raccourci.
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04aou14 157C52
Je ne comprends pas comment des gens peuvent encore suivre des
illuminés comme vous.
John Smith, le Moïse des Mormons, a été un parmi de nombreux qui
se sont substitué à Dieu. On les appelle des millénaristes. Il a
trouvé les tables d'or de Nephti, le fameux Livre des Mormons,
tout comme vous avez trouvé cette fameuse Révélation d'Arès.
Il était prophète d'une nouvelle Alliance. Vous l'êtes tout
autant. Les Flagellants Italiens du XIIIe siècle se recommandaient
d'une lettre venue du Ciel, tout pareillement. On peut aussi
parler de Pierre l'Ermite et du Maître de Hongrie.
Une tablette de marbre qui brillait d'une flamme céleste était
aussi descendue sur l'autel de l'Église du st-Sépulcre à
Jérusalem. En 1510 une lettre céleste avait permis à un
hurluberlu, fondateur de la confrérie anticléricale de la Croix
Jaune, de s'attaquer au clergé, exactement comme vous le faites.
On a dit aussi que le roi David endormi dans sa tombe avait
réapparu à l'empereur Charlemagne ou à son fils Frédéric, je ne
sais plus.
Où avez-vous trouvé La Révélation d'Arès ? Sur votre
table de nuit un beau matin ?
La Didachè, je m'en doute, est encore une lettre écrite en lettres
de feu que l'archevêque de Nicomédie a trouvée dans les paperasses
de son diocèse.
Vraiment,on est étonné que des gens s'intéressent encore à des
bêtises pareilles.
Non signé
|
Réponse :
Vous ne croyez pas. Il est difficile de convaincre quelqu'un qui
ne croit pas.
Votre commentaire est intéressant en ceci qu'il cite des
apparitions soudaines de lettres écrites ou de plaques de marbre
gravées.descendues tout droit du Ciel, s'apparentant en effet aux
tables de la loi remise à Moïse sur le Mont Sinaï. Je connaissais
quelques uns des événements que vous citez. Je ne connaissais pas
celui de 1510 et le fondateur d'une confrérie anticléricale dite
de la Croix Jaune, dont je n'ai jamais entendu parler. Passons !
Rien de tel à Arès. À Arès il s'agit d'apparition : Apparition de
Jésus en 1974, manifestation du Créateur en 1977. Tous les deux
m'ont parlé et La Révélation d'Arès est la publication
de leurs paroles que j'ai notées sur le moment.
Vous n'y croyez pas. Libre à vous de rejoindre les foules qui n'y
croient pas dans ce monde.
C'est pourtant la vérité toute simple. J'affirme que La
Révélation d'Arès m'est venues sonorement de Voix célestes.
|
05aou14 157C53
J'ai beaucoup aimé la poésie publié par Christophe (157C44),
d'autant plus que je connais personnellement Fabienne M [l'auteur
du poème] et ses parents. Que c'est vraiment une famille que
j’apprécie beaucoup.
Je sais que ce blog n'est pas un forum mais je souhaitais dire à
Christophe qu'il réagit au quart de tour en sortant une phrase de
son contexte et lui fait dire le contraire de ce qu'elle veut
exprimer dans l'esprit.
Cette phrase se situe dans un texte et fait référence au passé
dans lequel elle doit être replacée pour trouver son sens.
Je ne suis pas mieux que vous, Christophe, car moi aussi quand
j'ai lu la Didachè sans considérer les précautions prises par le
frère Michel pour la situer dans son contexte historique cela m'a
aussi surpris (157C34), et je comprends la réaction de certains
contradicteurs comme vous, mais comme je connais bien La
Révélation d'Arès et le frère Michel, j'ai réfléchi et relu
attentivement le contexte. Ce que je vous invite à faire aussi.
Si vous avez lu La Révélation d'Arès vous savez que
cette dernière magnifie la femme comme agent de paix et de bonheur
et dénonce la brutalité de l'homme .
[Adam] qui de compagnon d’Ève a choisi de devenir son maître,
lui imposant ses ruts, sans plus partager les joies que J'ai
réservées au époux, faisant d’Ève une chamelle toujours grosse
pour grossir les rangs de ses armées et de ses serviteurs , pour
pourvoir à ses cuisines et à ses adultères (Rév d'Arès 2/3).
La femme a gardé douceur et instinct spirituel, dit La
Révélation d'Arès (Veillée 9) Note : "La clairvoyance et
le pacifisme féminin seront précieux dans le processus de
rétablissement de la vie spirituelle."
Établis partout les femmes dans leur mérite ! (Rév d'Arès 9/5)
Que les joies que J'ai réservées aux époux demeurent secrètes
en eux, que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs (Rév
d'Arès 9/7). Note : "Dieu a donné la volupté aux époux
mais elle doit rester intime".
La femme , la main du Bon est dans sa main (Rév d'Arès
xxviii/1). Note : "le Bon = Jésus. La femme
comprenait déjà il y a 2000 ans mieux que l'homme la Parole donnée
par Jésus. Sa probité et sa lucidité spirituelle l'oppose parfois
à l'homme qui a interprété la Parole selon ses intérêts."
Yëchou tremble, la femme tremble ; Yechou pleure, la femme
pleure (Rév d'Arès xxviii/2). Note: "La sensibilité de la
femme répond à celle de Jésus . Dans ce monde structuré par une
masculinité impérieuse, fière, souvent cruelle, la femme ne craint
pas de montrer, comme Jésus les montrait, sa pitié son chagrin,
son humilité, etc."
Lucide artisane et grande force de l'avenir la femme (Rév
d'Arès chapitre xxvii)
Épaix le cheveux de femme, sa main s'ouvre sur le frère, sa dent
mord la braise, fait le fil (Rév d'Arès xxvii/12). Note:
"Le cheveux épais est signe de santé, d'énergie, de
force d'âme. Elle donne à l'humanité le sens naturel du
travail et de la création. Mais par dessus tout la générosité."
La femme a la paix, entre les dents de la femme coule la
Parole, le soleil descend de son sein, sa gorge parle, l’œil
ferme l’œil (Rév d'Arès xxvii/13). Note: "Dieu rappelle
l'estime et l'espérance qu'Il met dans la femme comme agent de
foi, de paix, de bonheur et d'intelligence spirituelle (du cœur)."
Aujourd'hui notre société a évolué sur la place de la femme même
s'il reste encore beaucoup à faire, mais il y a encore des pays
bien en retard sur ce point. Je vous suggère de faire lire la
réponse du frère Michel à Léonide (27jul14 157C9) par votre
charmante épouse qui la comprendra peut-être différemment de vous.
Je voudrais remercier au passage les contradicteurs qui
participent à votre blog frère Michel et particulièrement Léonide
qui vous a permis de faire une si belle réponse et qui a eu
l'humilité de se remettre en question.
Car grâce à vos réponses à ces contradicteurs, je perçois mieux ce
que vous voulez nous faire passer au delà des mots, comme l'ombre
fait davantage ressortir la lumière.
Participer à votre blog; frère Michel; n'est pas toujours facile
pour plusieurs raisons : Il ne m'est pas toujours aisé avec les
mots d'exprimer clairement et précisément ma pensée, en écrivant
j'ai le sentiment de m'engager à accepter d'être remis en
question. Mais d'un autre côté, cela m'apprends l’humilité et
m'aide à avancer dans ma pénitence.
Les bègues mangent la poussière.
Quand Mikal parle, la poussière devient le miel.
Le miel fait le fort, parle (Rév d'Arès XII/3).
Tous les mots du monde ne suffiraient pas pour vous exprimer ma
gratitude.
Merci, Mikal l'ami (Rév d'Arès xxxix/16)
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse :
Merci, frère Denis, de citer patiemment les passages de La
Révélation d'Arès qui rappellent les mérites de la femme et
l'espérance qu'il faut mettre en elle dans la perspective du changement
du monde (Rév d'Arès 28/7).
Je ne crois pas que Christophe M.J., que je ne connais pas, ignore
ces passages. Il semble qu'il les connaît bien ; il me
reproche de ne pas les respecter.
Ce n'est pas après La Révélation d'Arès qu'il s'emporte,
mais après moi, le " vieux miso(gyne)".
J'ignore complètement pourquoi.
De toute façon, Christophe M.J. est un polémiste habituel.
Peut-être fait-il avec un autre polémiste: John Steppes, une seule
et même personne. Je ne le publie pas parce que ses commentaires
m'intéressent particulièrement, mais parce qu'ils résument
d'autres commentaires similaires ou voisins d'autres critiques,
que je ne publie pas. Il me donne l'occasion de répondre à tous en
bloc.
|
05aou14 157C54
Il est particulièrement facile, en ce début d’août 2014, d’être
pessimiste pour l’avenir de l’Occident. Il suffit de regarder
notre planète ; et d’observer le mauvais rôle qu’il y joue :
J’enrage de voir se répandre les guerres civiles en Irak, en
Syrie, en Lybie et ailleurs, largement provoquées par
l’inconscience d’Occidentaux qui se sont crus capables d’y faire
naître des démocraties sans s’en donner les moyens.
J’enrage de voir un virus terrifiant se répandre à grande vitesse
à travers l’Afrique, parce que l’Occident, égoïste, croit qu’il ne
sera pas concerné par le fléau et qu’il ne fait aucun effort pour
fournir à ces pays les moyens de la prévention.
J’enrage de voir le gouvernement d’Israël, avant-poste de
l’Occident, tomber dans tous les pièges que lui tendent les
extrémistes du Hamas, tirer aveuglément sur des civils
palestiniens, qui devraient pourtant être ses principaux alliés,
et déclencher ainsi, à travers le monde, des milliers de réflexes
antisionistes, antisémites et antioccidentaux.
J’enrage d’assister au retour, en Europe même, de la guerre
froide, parce que les Européens s’accrochent à une vieille
doctrine antisoviétique, pour décréter contre la Russie, sans
preuve, un embargo qui, comme à chaque fois, ne profitera qu’à un
tiers, ici la Chine, organisant l’alliance contre l’Occident de
régimes autoritaires.
J’enrage de voir l’Europe incapable de s’organiser pour devenir
enfin en pratique la première puissance du monde, qu’elle est
depuis des siècles en théorie.
J’enrage enfin de voir l’actuel gouvernement français, comme ses
prédécesseurs, continuer de procrastiner devant les réformes
inévitables, sans lesquelles chacun sait que le pays est condamné
au pire.
J’enrage au total, de voir la civilisation occidentale, issue de
la rencontre judéo-grecque, renforcée par les apports successifs
du christianisme et de l’islam, transcendée par les Lumières,
toute entière tendue vers la conquête des libertés, se révéler
pour l’instant, par son égoïsme, son aveuglement, son obsession du
court terme, incapable de démontrer au monde qu’elle vaut bien
mieux que l’obscurantisme de ses opposants. Et se trouver en
situation de perdre la grande guerre idéologique qui a commencé
entre la liberté et la fatalité, la modernité et la tradition, la
joie de vivre et la terreur. La raison et l’obscurantisme.
Et pourtant, malgré cela, on ne doit pas baisser les bras. Parce
que jamais les valeurs de l’Occident n’ont été plus unanimement
idéalisées par toutes les jeunesses du monde. Parce que l’Histoire
du monde avance, contre vents et marées, avec parfois des
mouvements de recul difficiles, vers la liberté dont l’Occident
est le seul véritable défenseur. Parce que c’est en Occident que
se fait encore l’essentiel des découvertes scientifiques et des
innovations capables de résoudre les grands défis de demain. Parce
que l’Occident, à son meilleur, est capable d’apprendre des
magnifiques autres civilisations du monde. Enfin, accessoirement,
parce que l’Occident est, de très loin, et pour longtemps encore,
la première puissance économique, technologique et militaire du
monde.
Alors, les démocrates, les républicains, de droite comme de
gauche, ne doivent pas abandonner aux nationalistes et aux
populistes la glorification des valeurs de l’Occident. Ils n’en
sont pas dignes.
Tout cela peut sembler évident. J’ai l’intuition qu’il faudra,
bientôt, avoir le courage de le redire haut et fort.
Jacques Attali (communiqué par Didier Br. d'Ile de France)
|
Réponse :
Ce commentaire, en fait un texte de Jacques Attali publié je ne
sais où, ne concerne pas directement la Didachè, mais il m'a paru
intéressant de le publier dans les malheureuses circonstances
actuelles.
|
05aou14 157C55
En repensant à l'anonyme de157C52 qui se demande comment on peut
encore "s'intéresser à des bêtises pareilles", n'a-t-il vraiment
jamais rien vu,senti ou vécu qui puisse remettre en question ses
propres croyances ou certitude concernant ce qu'il appelle
"bêtises" ?
J'allais me coucher après avoir lu quelques versets du Coran et je
tombe justement sur ce passage. Ceux qui traitent d'
impostures le Livre et les autres révélations que nous avions
confiées à nos envoyés connaîtront la vérité un jour, (Sourate
XL/72 "Le croyant").
Peut être alors se mettront ils à croire que le monde pouvait
changer, peut changer et pourra changer s'ils le décident une
bonne fois pour toutes au Nom de l'Amour et de la Vie qui a créé
toutes choses.
Un Guy de la Côte Méditerranéenne
|
Réponse :
Les frères et sœurs humains qui "se demandent comment on peut
encore s'intéresser à des bêtises pareilles" sont pour l'heure
innombrables. Oui, ces innombrables humains n'ont "vraiment jamais
rien vu,senti ou vécu qui puisse remettre en question" leurs
"propres croyances ou certitude concernant ce qu'ils appellent
bêtises." Cette humanité moderne est profondément malade de
mécréance, parce qu'elle est l'aboutissement de siècles de
déception face à la religion qui s'est notamment rendue complice
de guerres atroces, notamment au XXème siècle. Que croyez-vous que
la guerre que se livrent actuellement Israël et le Hamas à Gaza
ait pour résultats sur les Juifs croyants d'Israël ? Elle jette
chaque jour un petit nombre d'entre eux dans le doute. La religion
est devenue la première cause destructrice de la foi.
Gardons-nous de devenir jamais une religion !
|
05aou14 157C56
Je ne vois pas réellement pourquoi vous publiez la Didachè parce
que ce très vieux texte est en fait complètement différent de La
Révélation d'Arès et je ne crois pas qu'il présente l'amour
comme vous le présentez. L'amour du prochain dans la Didachè est
tout autre chose que l'amour-devoir dont vous parlez
régulièrement.
Je pense qu'il y a seulement des mots qui semblent coïncider, mais
l'esprit est dissemblable.
Je ne vois pas de différence, de toute façon, entre pénitence
et religion. C'est bonnet blanc et blanc bonnet.
La Didaché est un texte de religion. Vous vous êtes pénitents,
mais c'est de la religion quand même, même sur la base de sources
différentes et sans rapports entre elles.
Entre lire la Didaché, La Révélation d'Arès ou "Les
Voyages de Gulliver" ou n'importe quel autre bouquin: "Alice au
Pays des Merveilles", "Le Meilleur des Mondes," etc. je ne vois
que des textes sans relation, aussi indépendants les uns que les
autres. Vous dites que "même la fumée a une forme" mais une forme
qui se déforme sans cesse avec le vent.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas une voie de salut, mais je
pense, en passant, que votre interprétation de La Révélation
d'Arès est marquée par votre formation religieuse, alors
qu'elle devrait être tout autre. Je ne sais pas quoi mais tout
autre.
Larissa G. du Centre
|
Réponse :
Si nous prenons des exemples en littérature, celles que vous
citez: Jonathan Swift comparé à Aldous Huxley: "Les Voyages de
Gulliver" et "Le Meilleur des Mondes", nous voyons que, sous des
récits et mots dissemblables, ces deux livres sont en fait des
critiques et des mises en doute de la société. Sur le fond, ils
sont parents.
Le monde minuscule du Lilliput de Swift incarne la bassesse des
intrigues de cour et l'ingratitude des puissants et le monde géant
de Brobdingnag incarne l'étonnement qu'on peut avoir devant la
description que Gulliver donne de son pays l'Angleterre. La roi de
Brobdingnag (dit de mémoire) : "Les gens de votre race (anglaise)
sont les plus infâmes parasites qui rampent sur la terre ! On ne
doit gouverner que sur des principes simple et purs: justice,
bonté et raison." Swift fait s'exprimer ses personnages
différemment de ce que nous écririons aujourd'hui à propos des
religions, politiciens et dirigeants de toutes sortes, mais le
fond reste semblable.
Pour finir Swift laisse entendre que ce qu'on n'appelle
civilisation n'est ni plus ni moins qu'un système, quel qu'il
soit, dans lequel les hommes veulent tout à la fois satisfaire
leurs vices et les réprimer. L'homme ne peut sortir de cette
contradiction que par la raison selon Swift et par la pénitence
ou bonté selon la Didachè et La Révélation d'Arès,
mais pour la Didaché et La Révélation d'Arès
pénitence est raison !
Le Fond reste le même entre la Didaché et La
Révélation d'Arès.
Relisez La Révélation d'Arès 25/6 ! Dieu y décrit
diverses façons de prier pour montrer qu'Il ne prête pas attention
aux formes pourvu que le Fond soit le Bien !
Que nous importe alors que la Didaché parle de choses qui nous
sont étrangères, pourvu que le Bien soit le résultat
final.
Le différence fondamentale entre la pénitence et la
religion est que la religion, qui est en échec, prétend éteindre
les feux de la vanité, de la violence, de la concupiscence, bref
du péché, par la grâce de Dieu qu'on ne pourrait obtenir
que par ses doctrine et pratiques religieuses obligatoires, tandis
que la pénitence, qui est promise à la Victoire
(Rév d'Arès 10/7, 37/1), est tout simplement le bien
accompli, supérieur à la foi, et conduit non seulement au salut
individuel, mais conduira au salut du monde.
Nous n'avons pas de mission à Sancerre, mais si vous pouvez
pousser jusqu'à Tours un jour, vous trouvrez des frères et sœurs
capables de vous expliquer, en prenant le temps nécessaire, ce que
je vous dis ici. Je vous envoie par E-mail séparé l'adresse de la
mission tourangelle.
|
05aou14 157C57
Je suis en vacances et cela me donne l'occasion de lire votre blog
plus facilement.
J'ai été à un moment, il y a longtemps, une sympathisante de votre
mission de Marseille, mais un des frères marseillais m'a dit des
choses qui m'ont choquée et je me suis rentrée dans ma coquille.
Il faut réaliser que nous humaines sommes toutes plus ou moins
violées sous nos jupes non seulement de façon physique (j'ai été
violée par un oncle dans ma jeunesse) quelquefois, mais très
souvent sous nos crânes de façon morale ou spirituelle.
Je suis plutôt laide et méprisée, mais j'ai réussi dans la
fonction publique. Je n'ai pas pu me marier à cause de ma laideur,
mais ma rencontre avec La Révélation d'Arès il y a
environ vingt-cinq ans a allumé en moi un Feu
d'espérance. Ce Feu ne s'est jamais éteint, mais je
préfère le regarder brûler toute seule. Je me suis sentie aimée
par Dieu et par vous, Frère Michel, quand vous m'avez parlé si
gentiment au Pèlerinage en 1991 (je crois) où je suis venues avec
ma sœur Lisa (Lisette).
Je lis votre blog cet été et j'ai rattrapé mon retard. J'ai tout
lu de l'entrée 145 à maintenant.
Si je peux me permettre un reproche dans cette entrée 157, c'est
que vous proposez à vos frères et sœurs une lecture [la Didachè]
que vous ne voyez pas comme une norme (vous le dite dans votre
exposé de la première page) mais qui était une norme à l'époque où
elle circulait dans les cénacles chrétiens.
Vous vous efforcez de ne pas faire des esclaves de vos frères et
sœurs, mais à l'époque ce texte ecclésiastique en faisait des
esclaves. L'esclavage était, c'est vrai, dans l'esprit social du
temps, mais pas dans l'esprit de Jésus dont ce texte prétendait
s'inspirer.
Pourtant, c'est vrai, La Révélation d'Arès dit : Il
importe que ceux à qui tu apporteras (la parabole de la Veillée
17) trouvent leur salut dans la crainte, s'ils ne le trouvent
pas dans la joie (17/6). Ça veut dire qu'il vaut mieux que
les hommes trouvent leur salut dans l'esclavage s'ils ne le
trouvent pas dans la liberté.
Mon père Ambrose, que vous avez connu est mort en
2001. Ma mère Letitia est toujours vivante.
Mireille P. de Marseille
|
Réponse :
Vous me dites : "Vous vous efforcez de ne pas faire des esclaves
de vos frères et sœurs, mais à l'époque ce texte ecclésiastique
[la Didachè] en faisait des esclaves." La question de l'esclavage
du mal ou de l'esclavage du bien est une très ancienne question
philosophique, que nous ne pouvons pas aborder ici.
La Révélation d'Arès n'aborde nullement la question de
l'esclavage, parce que celui-ci est une condition sociale ou une
condition morale, mais ne saurait être une condition spirituelle.
Au sens que nous donnons à spirituel (= qui a rapport à l'âme),
il ne peut pas exister d'esclavage spirituel. L'esclavage social
ou moral n'empêche pas de se sentir idéalement libre (Rév
d'Arès 10/10) — libre de tous préjugés, de toutes
peurs, l'âme totalement désenchaînée — et si demain on
me jette en prison, je m'y sentirai aussi libre qu'au
dehors. Je pourrai poursuivre dans la liberté
spirituelle absolue ma pénitence dans les chaînes ou le
travail forcé.
Le Bien accompli étant le canal fondamental et unique
qui conduit au Salut, il importe peu que ce Bien
se fasse dans l'eclavage ou dans la liberté. Toutefois, certains
comme vous se posent la question: l'esclavage peut-il conduire au
Bien ? Le Bien n'est-il pas quelque chose qui
demande la liberté ? C'est le cas de ceux qui me reprochent
d'avoir affiché la Didachè, parce qu'ils gardent encore de la
religion une idée de forme.
Selon Spinoza, il importe peu que les gens cessent d'être pécheurs
(menteurs, haineux, envieux, fourbes; égoïstes, etc.) par crainte
ou volontairement, car selon lui, qui pensait un peu comme vous,
ils ne font qu'abandonner un esclavage pour un autre, l'esclavage
de la peur pour l'esclavage du volontariat, voire de
l'enthousiasme. C'est un sens du mot esclavage que nous Pèlerins
d'Arès ignorons.
Spinoza, si ma mémoire est bonne, donnait un exemple: Si un voleur
décide de ne plus détester les juges pour détester les voleurs et
ainsi change de camp, il ne devient pas meilleur, car la
détestation est toujours la détestation. Il disait même que la
pitié était une fausse vertu, une vertu d'esclave, encore que dans
la cité des esclaves la pitié fût une vertu précieuse.
Tout cela, c'est philosopher pour rien aux yeux de La
Révélation d'Arès, nonobstant l'estime que j'ai
personnellement pour Spinoza, qui de toute façon donnait comme
chemin idéal la raison mais non les sentiments (détestation,
pitié, etc.) et la vie spirituelle.
Pour La Révélation d'Arès, même si le Bien accompli
réel sort de ces situations de contrainte, c'est gagné ! La
pénitence, forcée ou non, qu'elle se fasse dans la joie
et la fête comme dit le verset 30/10-11 ou dans
la tristesse et l'affliction, comme elle ne dit pas mais sans
l'exclure, est le Voie Droite qui mène au Bien =
Salut = changement de vie et changement du monde.
Certains pensent que cela fait de la foi arésienne une foi fruste,
mais c'est faux. C'est une foi qui peut être très affinée, mais
absolument simplissime, c'est tout.
Nous voyons par là que la Voie, les sentiers (notez le
pluriel !) vers les Hauteurs Saintes (notez ici de même
le pluriel, aussi étrange soit-il) est très simple en ceci que les
moyens, les prières, les façons de vivre, etc., ne comptent pas.
Seule la pénitence et le Bien qu'elle accomplit
comptent réellement.
Or, je ne vois pas en quoi la Didachè, même en admettant qu'elle
soit une règle surannée, pudibonde, que nous hommes modernes ne
suivons pas, ne pouvait pas conduire au Bien accompli, et
ne pourrait pas, si certains choisissaient de la suivre, y
conduire aujourd'hui encore. Mais il y a d'autres voies. Non
seulement je ne présente pas la Didaché comme une norme, mais je
ne la présente pas non plus comme une voie unique.
Le gros problème de l'homme pécheur aujourd'hui, ce
n'est pas qu'il nie l'intérêt du bien ; c'est qu'il lui
tourne le dos. Spinoza, encore lui, disait que l'homme,
somme toute, s'enfuyait vers le bien, parce que, par
exemple, il n'arrive à la justice que parce qu'il craint
l'injustice ou à la charité parce qu'il a peur de la pauvreté.
Cela le met dans une situation de neutralité par rapport au
bien comme par arpport au mal, Il devient
inactif, et alors s'il y a esclavage, c'est l'esclavage d'une
indécision qui n'en finit pas. Nos missionnaires rencontrent toute
la journée des milliers d'hommes et de femmes qui ainsi ne sont
rien, ni en bien ni en mal, qui sont dans une
torpeur ou un engourdissement intégral, une sorte de mort vivante,
l'inexistence.
|
06jul14 157C58
Je me sens libéré de quelque chose après votre longue réponse à
Léonide [157C9].
Quand vous dite que vous voulez ouvrir notre conscience, je crois
que la mienne a enfin décollée du sol.
Du coup, pour en être vraiment sur, je relis la réponse à Léonide
pour trouver l'endroit ou ma conscience à bien pu faire ce bond.
Mais je ne trouve rien du tout, sans doute grâce à votre patience
: Vous ne vous lassez jamais de nous parler (Rév d'Arès
26/15). Au Nom du Ciel je vous en remercie.
Tout me semble claire et limpide, tout du moins en ce qui concerne
les règlements, les doctrines, les lois, les dogmes..
bref, toutes les choses auxquelles on attache les hommes pour
mieux les dominer, les spolier, pour tirer d'eux profit par
l'obéissance (Rév d'Arès 23/3).
Je suis tout excité, comme un gamin, ou plutôt comme un poulain
[Rév d'Arès 10/10] qui galope dans tous les sens,
qui secoue sa crinière tout en balançant la tête de haut en bas,
qui sent la terre défiler sous ses sabots, qui peut par maladresse
encore trébucher, mais qu'importe ! Aujourd'hui je suis libre...
Libre des harnais que je ne sentais plus, car harnaché
depuis trop longtemps.
Comprendre intellectuellement et sentir [la liberté] vibrer en soi
sont deux choses différentes. Je ne comprends pas pourquoi les
choses les plus simples mettent aussi longtemps pour arriver à la
conscience. Je suis peut-être aidé aussi par quinze jours de
Pèlerinage face au Père et à ma conscience.
Certains qui critiquent ou qui se hissent en donneurs de leçons
montrent par là leurs faiblesses, dont le Père vous dit
que vous n'avez pas idée et dont l'illusion apaise
la détresse. (Rév d'Arès 23/3).
À ceux qui doutent [je dis :] "Jetez donc un regard en arrière et
laissez-nous vous parler du temps qui vient. Au fond de
vous quelque chose d'indescriptible résonne déjà, quelque chose de
si fantastique que vous n'en reviendrez pas, que vous n'y croirez
pas. Essayez, osez la pénitence et vous sentirez
l'Univers tout entier vous tendre les bras ! Je ne rigole pas, mes
belles phrases sont loin de la vérité, osez non d'une pipe, osez
!"
Pour en revenir à cette fameuse Didaché, voici un des nombreux
liens .pdf, pour ceux qui souhaitent en prendre connaissance:
http://www.patristique.org/sites/patristique.org/IMG/pdf/Didache.pdf
Toute ma gratitude à vous, Frère Michel, pour avoir accepté la
mission que le Père vous a confiée il y à 40 ans.
Merci
Américo.L.d'Ile de France
|
Réponse :
Comme notre frère Philippe P. (157C47) vous vous sentez transformé
par cette entrée #157 et sa page de commentaires, et tout
particulièrement par ma réponse à Léonide (157C9). J'en suis très
heureux. Vous êtes comme Philippe P. tout comme vous Américo un
vieux compagnon de foi déjà.
C'est une affirmation fréquente chez nos détracteurs ou critiques
qu'il n'y a rien de mystique ni même de spirituel dans La
Révélation d'Arès et que des croyants ne peuvent rien y
trouver de neuf. Nous n'allons pas discuter ici de toutes les
bêtises et inexactitudes que ceux qui n'aiment pas La
Révélation d'Arès peuvent dire, la plupart du temps de
mauvaise foi, mais nous savons, nous, ce que les Pèlerins d'Arès y
trouvent.
Et je crois que, parmi bien d'autres choses, ce que les Pèlerins
d'Arès y trouvent ce sont des versets comme : Et ce que tu
auras écrit (33/10), parole de Mikal Ma Parole (ii/12), frappe
ton poumons le Vent en sort (xxviii/14) et maints autres
versets par lesquels le Père confie au prophète le
travail de développement de son Message au monde de 1974 et 1977.
La crache de Mi'âl (Mikal le prophète) ne vient pas
par en bas,elle est donnée par En-Haut, Ton frère voit la
Lumière, il mange dans Ma Main (xxiii/9-10), et comment
cette crache s'expriment-t-elle ? Par le fait que Mikal
ne se lasse pas de parler (26/15) à ses frères du monde,
qu'ils soient déjà Pèlerins d'Arès comme vous ou qu'ils ne le
soient pas encore.
La tâche première du prophète est de faire comprendre La
Révélation d'Arès, mais cela va au-delà de la compréhension
des mots, cela va dans l'acquisition d'un mode mental différent de
celui du monde et de ses valeurs. C'est la mise en marche de
nouvelles valeurs ou plutôt la remise en marche de très antiques
valeurs oubliées, c'est ce concept profond qui est le plus
difficile à saisir, à accomplir. Il faut du temps.
Aussi le temps que vous mettez à comprendre n'a rien
d'étonnant. Le Père seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
Ainsi, ce que j'ai dit à Léonide (157C9) je l'ai déjà dit maintes
fois avec les mêmes mots ou d'autres mots, mais ce n'est
qu'aujourd'hui que vous faites le passage de l'ordre mental du
monde dans celui de La Révélation d'Arès.
La situation vécue est alors essentiellement herméneutique —
mot qui peut paraître obscur, mais qui est irremplaçable —, la
situation où dans la tête du vrai croyant éclôt le sens vrai, ce
qui du même coup rend vraie son existence. Cette vérité du sens
soudainement accompagnée de la vérité ontologique, c'est-à-dire de
la vérité de l'être, c'est cela qui vous arrive, mon frère
Américo.
Vous êtes, comme Philippe P., soudainement sorti du sens
intellectuel et entré dans le sens spirituel de La Révélation
d'Arès. Votre intelligence, faible lumignon (32/5),
reprend de la flamme, vous éclaire intérieurement et va vous
aider, dans votre mission, à éclairer mieux ceux que vous
rencontrez.
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06jul14 157C59
Aujourd'hui je lis dans mon journal :
"Exploit de la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète
Tchouri.
"Dix ans après son lancement, la sonde européenne a été satellisée
autour de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, première mondiale
après six mois de manoeuvres d'approche. Elle doit y poser un
robot laboratoire. Magnifique exploit!"
Mais c'est nul, nul, nul.
Un magnifique exploit serait de faire les Israëliens et les
Palestiniens s'aimer !
Un magnifique exploit serait de faire les Syriens et les Lybiens
s'aimer entre eux !
Un magnifique exploit serait de faire comprendre à M. François
Hollande et à M. Valls nos vrais problèmes !
Où allons-nous avec ces exploits techniques de l'espace qui
coûtent très cher et ne servent à rien ?
Je ne lis pas dans La Révélation d'Arès que Dieu demande
qu'on explore l'univers. Il demande qu'on s'aime, qu'on s'aime,
qu'on s'aime...
Tanguy R. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Vous avez absolument raison, frère Tanguy.
Averroës, grand philosophe musulman de Cordoue en Espagne, dit (je
cite de mémoire) quelque chose comme: "Vous les hommes, je ne dis
pas que ce que vous nommez science soit faux, je dis que je
connais seulement la science humaine."
Voilà ce qui manque : la connaissance des graves problèmes
humains, à nos chercheurs, qu'on paie très cher et auxquels on
donne les fortunes pour construire des engins qui vont chercher
des rien dans l'univers immense dont ils ignorent finalement tout.
Ce monde enivré par sa technologie oublie ses vrais problèmes et
sombre dans l'aberration.
Là aussi la mission de La Révélation d'Arès a son mot à
dire.
À ce propos, je ne vous connais ou ne vous reconnais pas, frère
Tanguy. Vous êtes de Bretagne-Nord ? Si vous avez l'occasion de
descendre en Bretagne-Sud, poussez la porte de notre mission de
Lorient, rue du Port (je n'ai pas le numéro en tête, mais c'est
presque au bout de la rue, pas loin du port).
|
06aou14 157C60
"C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal," dit Anna
Arendt.
Le mal se niche dans le déni de la mémoire, dans l'oubli institué
par le bruit et le mensonge. Oublier nos racines adamiques, c'est
se condamner à se disperser comme un fétu de paille.
C'est parce que des hommes ont refusé l'esclavage et la domination
qu'ils ont fait alliance avec le message de la liberté. N'est ce
pas parce les Hébreux avaient abandonné et oublié leur liberté
spirituelle et toutes formes d'identification à Dieu qu'ils sont
restés captifs d'un système amer ?
À force de s'adonner à l'amnésie, l'Histoire se répète. La
superficialité disséminée par les marchands de poudre aux yeux est
bien présente ! Média, système politique et religieux. Dieu sait
que nous sommes des oublieurs. La parole ne dit-elle pas : Ta
génération connaît les calamités, elle saura leur faire face,
mais les génération à venir oublieront ce qui n'est pas écrit
[Rév d'Arès 22/3] ?
La Didaché est immuable, certaines recommandations sont
intemporelles, car tout homme, même celui qui n'a jamais reçu
ma Parole, au milieu des cités bâties avec science, même celui
qui m'a rejeté avant même de me connaître, sait qui je suis
quand je lui parle [Rév d'Arès 1/9].
Dieu nous fait confiance, il sait que nous sommes capables de
discerner le vrai du faux si nous lisons avec l'intelligence
du cœur. N'est ce pas les plus belles histoires d'amour, les plus
beaux poèmes qui ont pu résister à l'épreuve du temps ?
Actuellement, c'est la commémoration du 100ème anniversaire du
déclenchement de la première guerre mondiale. J'aurais bien voulu
entendre les différents chefs d'état européens réciter les lettres
envoyées par les poilus à leurs mamans et fiancés lorsqu'ils
réussissaient à se sortir vivant le l'enfer des tranchés et
rappeler ceux qui criaient "Maman !" juste avant de tomber.
Une lettre comme celle-ci :
Verdun,
Le 18 mars 1916,
Ma chérie,
Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre.
S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a
coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les
médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre.
Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort.
Je vais te raconter comment j'ai été blessé.
Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce
fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions
vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus
que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus
touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau
m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me
réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie.
Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui
étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre
grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte
depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant
naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la
France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans
l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moi.
Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te
remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait
passer, je t'aimerai toujours.
Adieu
Soldat Charles Guinant
Merci, frère Michel, pour votre immense œuvre qui
aide des personnes comme moi à ne pas sombrer dans la tristesse à
se raccrocher avec justesse à ce lien extraordinaire avec le
Créateur de l'Univers et de tous les femmes et les hommes.
Hakima d'Alsace
|
Réponse :
Merci, ma sœur Hakima, pour ce beau commentaire qui nous rappelle
les souffrances des pauvres "poilus" qu'on envoya se faire
massacrer sur le front en 1914-1918. Même chose côté allemand. Et
les politiciens recommencèrent en 1939-1945: Les Soviétiques: 24
millions de morts à eux seuls... 50 millions de morts au total !
On est stupéfiés. Et les guerres ne se terminent jamais: En
Afrique, en Libye, en Palestine-Israël, en Syrie, etc.
Nous nous sentons tout petits, tout faibles, nous Pèlerins d'Arès,
devant ces forces meurtrières, et pourtant c'est dans notre pénitence
encore inaperçue que réside la solution. Courage ! Continuons et
qu'après nous nos enfants et petits enfants continuent !
|
06aou14 157C61
Je n'ai pas de recette pour la pénitence, à part nourrir
et accomplir plus d'actes en bien et moins
d'actes en mal.
Le déluge de pluie et de grèle ce lundi sur le nord de la Lorraine
m'a rappellé les pluies intenses de l'été 1977 lors de mon enfance
au bord de la Méditerranée et la parabole de Jésus des maisons
bâties sur le roc et celles sur le sable (Mathieu 7/24-27).
Ici et dans les assemblées nous parlons beaucoup de ce
parachute incontournable : la pénitence, qui me permet
de re-créer ou consolider son âme - hâ. Mais où
commence-t-elle ? Où savons-nous que nous sommes pénitent(e)s
ou pas ? Nous pouvons très facilement nous illusionner et
nous mentir à nous-mêmes.
Il nous est recommandé dans le blog #75 par Mikal, — par Dieu —
dans son ressenti lors de la récitation du Père de l'Univers
"que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés
réciproques, et que nous nous aidions les uns les autres à en
guérir".
Chaque jour, depuis 20 ans, que je découvre La Révélation
d'Arès, j'essaie de rendre vivantes ces phrases ci-dessous,
avec mes proches. Être pénitente, c'est une réelle
rééducation personnelle qui recommence chaque jour et qui
continuera encore jusqu'au dernier jour de ma vie terrestre et
après encore. Je relis cet extrait que je mets à la seconde
personne du singulier pour l'accomplir encore plus
fort, comme je suis toujours plus dans la réparation que dans
l'action spontanée dans le Bien;
Voici quelques lignes extraites d'un article "Les Piliers de la
Pénitence" (première partie sur quatre dont je n'ai pu récupérer
que les trois premières) — publiés en 1978 dans les deux premiers
bulletins trimestriels "Le Pèlerin d'Arès" de frère Michel, suite
à des révélations données par l'Inspirateur lors de l'été 1977,
entre les apparitions de Jésus en 1974 et les théophanies de 1977
:
À propos de la construction du premier pilier de la pénitence:
le Non-Jugement (page 55-56)
"S'il faut sauver quelque chose dans le monde, dans l'ordre, ce ne
sont pas les autres qu'il nous faut commencer à sauver, mais
nous-mêmes (...)
"Faisons le vide de tout jugement, de tout ressentiment *, de
toute satisfaction de soi!
"Faisons le vide de toute amertume, de toute contrariété, de toute
antipathie envers les frères et les sœurs, même envers ceux qui
nous sont les plus hostiles, même ceux qui nous attirent le moins.
"Cette naissance de l'âme vient du vide que nous allons faire en
nous, de tout jugement envers nos frères. Ce n'est pas un conseil
que l'Esprit nous donne aujourd'hui, mais c'est un ordre, une
règle."(....)
"Quand le premier pilier de la pénitence sera construit, fondé sur
votre coeur, et touchant par sa tête au Ciel, alors la paix
entrera en vous, une profonde sérénité vous habitera, et les
réflexes seront modelés par elle, vides de parole, vides de toute
pensée, vides de tous regards critiques. Sereines et silencieuses
absences qu'elles entrent en vous: douceur, naïveté, mansuétude,
rémission* et bienveillance!"
* ressentiment = souvenir d'une injustice, avec le désir de se
venger;
* rémission = pardon ou indulgence.
Sophie R.G. de Lorraine
|
Réponse :
Il y a assez longtemps que j'ai cessé d'encourager à lire "Les
Piliers de la Pénitence", parce qu'un nombre important de frères
et sœurs accordaient à ce document plus d'importance qu'à La
Révélation d'Arès elle-même. Certains d'entre nous étaient
même devenus de vrais "accros" des "Piliers de la Pénitence". Je
devais les ramener à la Parole du Père.
Pourquoi ?
Parce que La Révélation d'Arès est avant tout une Parole
de l'action, une poussée vigoureuse, voire même brusque, une mise
en marche sans ménagement de l'homme sur les sentiers vers la
Hauteurs Saintes : Redresse-toi, debout! Cesse tes pleurs et ton
tremblement... Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf
! (Rév d'Arès 1/1).
"Les Piliers de la Pénitence", eux, sans dérouter leur
disciple des voies de La Révélation d'Arès, sont plutôt
une invitation à l'intériorisation qui peut devenir, chez des
frères et sœurs insuffisamment avertis, insuffisamment engagés sur
la voie de la pénitence qui est un gros effort permanent
et d'apostolat, une voie d'autosatisfaction spirituelle.
Notre mission consiste non seulement à nous
changer nous-mêmes (Rév d'Arès 31/10-11), mais à
changer le monde (28/7). Nous sommes là pour bâtir, pour
démolir nos personnes et démolir le monde afin de les reconstruire
sur des bases résolument différentes.
Notre réforme personnelle, trop soulignée dans "Les Piliers de la
Pénitence", n'est pas une finalité ; elle n'est que le
prélude à une réforme universelle, une base de reconstruction du
monde que "Les Piliers de la Pénitence" ne désignent pas assez,
pas assez face à l'énergique, impérieuse, presque hautaine Sainteté-Puissance-Lumière
de La Révélation d'Arès (12/4).
La Révélation d'Arès rend la vie spirituelle pleinement
indépendante de la vie religieuse, lui donne une connaissance
positive au sens de positiviste, c.-à-d. une connaissance qui se
réclame des seules connaissance et expérience des faits, qui
affirme que l'homme ne doit atteindre non des idées, non des
expériences intérieures, non les seules philosophie et morale de
la vie, mais l'installation du Bien concret en lui-même
et dans le monde, non du bien dans l'âme
seule.
La Révélation d'Arès donne à la foi, à l'immortalité de
l'âme, un fondement purement spirituel au sens le plus
vivant, le plus réel possible, et ouvre devant nous des
perspectives immenses ou nous disant en gros: Pour vaincre le mal,
vivez pour autrui afin de survivre à la mort et plus tard à la
destruction du monde par et dans autrui, autrement dit: aimez
autrui, pardonnez les offenses d'autrui, faites la paix avec
autrui, parlez à autrui avec l'intelligence du cœur et
soyez libres de tous préjugés à propos d'autrui et de
votre peur d'autrui. Telle est la Voie Droite de la pénitence.
"Les Piliers de la Pénitence" ne sont pas, loin de là, cette
Parole d'énergie primordiale.
|
07aou14 157C62
Une petite précision à notre frère Tanguy [157C59].
S'il traverse la Bretagne pour nous honorer de sa visite; il
trouvera aisément notre base missionnaire lorientaise "L’Eau
Bleue" au 61bis rue du Port, Lorient.
Bienvenue au bien aimé frère Tanguy pour unir nos forces au
service du Père et susciter en ce monde de magnifiques exploits
grâce à notre pénitence et notre moisson.
Nous ferons des miracles.
J’en profite pour souhaiter un bon Pèlerinage à tous ceux qui sont
encore sur le val Hanouka [Rév d'Arès xLvii/5] ou qui
vont y venir jusqu’au 15 Aout. Je suis de ces heureux qui y sont
en ce moment pour prendre le Feu.
Béni soit Dieu pour la Force que je viens puiser ici chaque
année.Bonne année spirituelle à tous !
Merci, bien aimé prophète Mikal, pour l’enseignement
et l’exhortation que vous dispensez inlassablement ici dans ce
blog. Je ne comprend pas tout tout de suite mais je sais par
expérience que vous êtes le juste, la bonne pensée (Rév
d'Arès xxxvii/9). La Didachè prouve en tous cas que ce
n’est pas Marx qui a inventé le communisme et que sur des bases
spirituelles solides, les hommes peuvent vivre très simplement.
Reste à acquérir ses bases spirituelles, à les incarner. Cela
vient peu à peu par la pénitence et ce sera une
magnifique réponse à la crise.
Daniel R. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci, frère Daniel, de préciser l'adresse de la mission
lorientaise à Tanguy.
Merci aussi pour vos bons souhaits de Pèlerinage.
|
07aou14 157C63
Il y a quelques temps notre frère Bernard L. [de Bretagne Sud]
s'est réécrit le Sermon sur la Montagne, [l'a édité] et
l'a transmis à quelques uns d'entre nous pour avis. Je l'avais
donc utilisé quelques temps pour ma prière, mais je ne l'ai pas
gardé constatant que cela contrariait ma réflexion qui se trouvait
privée de sa gymnastique d'esprit pour chercher de nouveau sens
aux mots à la lumière de La Révélation d'Arès.
Ainsi je rejoins notre frère Youcef qui écrit dans son commentaire
157C29 :
"Moi personnellement, je ne suis pas du tout choqué par ce
document ancien qui date du 1er ou 2ème Siècle. Au contraire, je
prends cela comme un enseignement supplémentaire, afin de
commencer à relire les écritures, Coran, Ancien Testament et
Nouveau Testament, et autres évangiles avec intelligence,
c'est-à-dire lire les textes, non d'une façon littérale en
traduisant ces textes mot par mot, mais procéder à des analyses et
essayer de comprendre dans quel période et dans quel contexte ont
été révélés ces Messages afin de discerner le vrai sens et
commencer à procéder à des traductions d'un niveau appréciable et
compréhensible."
Je viens de lire le commentaire 157C60 et de découvrir la lettre
du soldat Charles Guinant. J'en suis tout ému, quelle tristesse,
souffrance et gâchis ! Notre opticien, Français d'origine
Israélienne, est sous le choc et très tiraillé entre la violence
du Hamas et la violence du gouvernement israélien. Nous avons
longuement échangé avec lui dans son magasin pour lui redonner
espérance et percevoir la vraie cause du mal et la seule solution
possible : le pardon.
Éric J. d'Ile de France
|
Réponse :
Aucun doute, c'est la pénitence: amour, pardon, paix,
intelligence et respect de la liberté la seule
solution au drame du Proche Orient entre Palestiniens et
Israëliens.
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07aou14 157C64
Un peu comme "Les Piliers de la Pénitence" qui se perdent dans le
dialogue intérieur de l'homme, ce commentaire trop long s'enfonce
peut-être dans une métaphysique qui n'est pas assez tournée vers
mon prochain. Le relire encore ne me fait pas plus avancer. Ce
n'est pas incohérent de dire que vous, prophète de la mesure
spirituelle (Rév d'Arès 7), vous nous enseignez
aussi l'absolu non-mesurable, comme tous les prophètes.
Ce n'est pas par paresse, mais par lucidité sur moi-même, que je
confie à votre mesure le soin de juger si ce commentaire
a un intérêt pour votre blog, qu'il soit publié en partie ou en
totalité.
Les mots de la Didachè sont un signe de succès relatif.
Voilà une communauté de premiers chrétiens qui ont assez changé
leur vie pour bouleverser l'ordre religieux du monde romain, en
quelques siècles. Les mots de la Didachè sont aussi un signe
d'échec, celui d'une communauté humaine encore loin des Hauteurs
Saintes. Mots et idées, comme ceux de la Didachè, sont en
matière spirituelle propres à un contexte historique et humain
précis.
Et en même temps, mots et idées sont beaucoup plus que cela. Comme
d'autres, j'aime beaucoup votre réponse à Léonide (157C9). Elle
dit : "Quelle différence entre la Didachè et notre foi de pénitence
? Eh bien ! tout à la fois cette différence est très grande
et il n'y a aucune différence. C'est le glissement libre de notre
âme sur cette antinomie qui caractérise le Pèlerin
d'Arès". C'est ce que je tente de commenter maintenant, et
franchement. Ce n'est pas gagné !
Lorsqu'en 1977 le Créateur vous a soulevé de votre siège pour vous
faire contempler votre squelette resté assis, ses mots ont été : Vois
! Tes os restent en-bas ! (Rév d'Arès xxviii/25). Vous nous
avez expliqué, dans votre enseignement à Paris en 1997,
que pendant cette brève élévation, la compréhension, la vie que
vous mettiez dans ses cinq mots a été brutalement coupée de la
participation aux choses que donnait votre chair. Le
rapport aux mots passe par la chair, ce qui inclut les os,
la part la plus lourde, la plus puissante. Cela me rappelle à la
fois l'impasse du mort plombé par le péché — Le froid
souffre, le plomb tombe ; ses os plient sous le plomb, ils
trouent la terre (Rév d'Arès XVIII/12) — et la force du prophète
que rien n'arrête — Le haineux (...) mord ton bras et ta
main, tu as encore l'os. L'os écrit (Rév d'Arès iii/5).
Le Jour de Dieu est transfiguration de tout l'univers,
qui accomplit son destin. Changer le monde (Rév
d'Arès 28/7), c'est cela. Dès la première matière créée il
y a des milliards d'années, l'Œil du Père est présent en
elle : Mon Œil voit l'ongle, l'ongle qui tombe. Même Mikal ne
cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis-Moi : "Entre !" (Rév
d'Arès XXXIV/11 et 12). Dans la grande allégresse du Jour,
la matière rejoint son Créateur, portée par les choix conscis
de l'homme libre et spirituel. La kénose du Père dans la
matière est aussi, est d'abord dans la chair de l'jomme,
moulé au Père. Par sa chair faite d'atomes,
l'humanité est le Fer d'une montée de toute la matière
qui attend le Jour.
La pénitence qui produit cette montée est absolue,
c'est-à-dire non mesurable, comme l'amour est absolu si
on aime de toutes ses forces, même faibles. Quand les mots parlent
de choses mesurables, ils ne sont plus absolus. La Parole du
Créateur est le plus souvent non-mesurable, tout en étant concrète
puisqu'elle crée... y compris des choses mesurables. Quand le prophète
Mikal parle et écrit, ses mots sont portés par le Vent
de Dieu, avec leur part de mesurable (certains conseils pratiques)
et de non-mesurable. Les mots de la Didachè parlent aujourd'hui à
certains d'entre nous, dont je ne fais d'ailleurs pas partie. Cela
ne signifie pas que les premiers chrétiens étaient exemplaires
selon notre culture moderne du bien et du mal.
Mais peut-être ont-ils été assez remplis du Fond, du
Père — Dis-Moi : "Entre !" — pour parler d'absolu à
travers les siècles ?
La montée vers le Jour de Dieu est une chaîne
d'incarnation du Bien dans l'âme, l'esprit et la
chair des pénitents, puis, surtout, dans la
société humaine. Cette chaîne du Bien est peut-être hors
du Temps, ou peut-être est-elle en partie dans l'essence
même de la matière qui attend le Jour. Je ne sais pas.
Cette chaîne s'affaiblit quand l'humanité chute, ou elle se
prolonge et se renforce jusqu'au Jour de Dieu. Elle ne
porte pas jusqu'à nous les mots de la Didachè — simple support
écrit - mais elle porte peut-être la Vie que les
premiers chrétiens ont retrouvée. Cette Vie
renforce le puissant Vent qui porte les paroles de Jésus
dans la Didachè. Alors, un pénitent d'aujourd'hui entre
en résonnance avec les pénitents de la Didachè. Les mots
et idées de la Didachè deviennent non-mesurables, s'évadent d'un
contexte historique et humain précis. C'est comme, je le sens, les
mots de certains commentateurs de ce blog : rien de la valeur des
mots des prophètes, mais quelque chose du Vent qui
souffle, quand même.
Voilà un simple ressenti de ma part, sans certitude, me méfiant de
mon intuition si vite égarée. Les mots seuls ne suffisent pas à changer
le monde. Il y a des fossés immenses entre l'expérience
intime du pénitent, les mots qu'il emploie et la
construction spirituelle de la société. Mais en même temps, comme
le dit Élisabeth Lévy (votre réponse à 156C3), "pour changer le
réel, il faut changer le langage". Il faut changer ou enrichir le
sens des mots, et leur donner leur part d'indicible, de fluctuant,
d'infini dans l'action spirituelle. La distance infinie qui
sépare la terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3) que le Christ a
parcouru avec sa chair, c'est une montée qui
s'est faite aussi avec son bagage de mots. Leurs sens ont été
comme transfigurés.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France
|
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Je pense que c'est l'ascension que vous appelez montée,
mot qui n'existe pas dans La Révélation d'Arès et, de ce
fait, je suis intrigué par l'italique dans lequel vous l'écrivez.
Qu'importe ! Vous devez penser au verbe monter qui
remplace ascensionner, verbe rare en français.
L'écriture en soi et l'accomplissement de l'écriture doivent
chercher hors de toute théologie ou métaphysique les bases de leur
communion pratique. Car La Révélation d'Arès comme la
Didachè, et la Parole de Dieu en général, sont toujours des appels
à la pratique du Bien, mais non à sa simple énumération
comme les credos et les dogmes.
Je sens encore dans ce commentaire une recherche non aboutie de
cette fusion tant attendue, que nous devons étendre à l'ensemble
de notre espèce sur terre. Nous devons vivre dans une combinaison
de réalité, d'utilité et d'efficacité, et même si notre assemblée
de Paris est encore en recherche dans ce domaine, je ne peux une
fois de plus que vous encourager à la rejoindre.
Nous devons aboutir à un ordre matériel fonctionnant selon les
principes de la pénitence et non à une pénitence
qui cherche ses débouchés matériels et qui risque ici d'en rester
aux idées, parce qu'il est toujours plus facile de penser que
d'agir.
La dégradation morale et politique de la vie moderne nous porte à
nous blottir au fond de nous-mêmes et à espérer des idées plus que
des actions. C'est de cela qu'il nous faut sortir et ce n'est pas
facile.
|
08aou14 157C65
Maître Eckhart (von Hochheim) dans une homélie célèbre a parlé de
la Didachè dans des termes cérémonieux qui montrent que l'Église a
toujours revendiqué la paternité de la Didachè comme une règle
émanant d'elle.
C'est en somme un texte émanant probablement du Vatican ou de son
équivalent à l'époque.
J'imagine que dans votre souhait de conciliation avec tous les
hommes, dont les Catholiques, vous utilisez le subterfuge d'un
texte considéré comme vétérochrétien, très proche encore de
l'époqie du Christ et des apôtres, mais je trouve ce procédé très
discutable, parce que par La Révélation d'Arès Dieu ne
se reconnaît pas du tout dans les princes du cultes, leurs
prêtres et docteurs. C'est tout juste bon à tromper vos
frères.
D'ailleurs, la Didachè s'intitule en réalité "Doctrine du Seigneur
transmise aux nations par les douze apôtres," un titre qui sent
l'écclésiastique à plein nez.
Florentin D. de Camargue.
|
Réponse :
Il semble impossible que Maître Eckhart von Hochheim, dominicain
et théologien célèbre, qui vécut de la fin du XIIIe siècle au
début du XIVe siècle, citât la Didachè dans une homélie, célèbre
ou pas.
La Didaché ne fut pas découverte et donc ne fut pas connue avant
1873 ou 1875. C'est le Métropolite Philothée Bryennios de
Nicomédie, qui tomba par hasard sur ce manuscrit cursif grec, qui
est conservé depuis lors dans la Bibliothèque du Patriarcat Grec
de Jérusalem, qui détient par ailleurs le texte complet de
l'Épître très ancienne de Barnabé et deux Épîtres aussi anciennes
de Clément d'Alexandrie (qui vécut de 150 à 220). Le manuscrit de
la Didachè trouvé par le Métropolite Philothée était une copie
faite à Jérusalem en 1056 par un certain "Léon, scribe et
pécheur," mais ce manuscrit ne fut jamais cité par aucun écrit
ecclésiatique d'Orient ou d'Occident pendant dix-neuf siècles. Il
était donc certainement inconnu de Maître Eckhart.
Dommage que vous ne citiez pas "l'homélie célèbre" dans laquelle
Maître Eckhart, selon vous,citerait la Didachè. Si vous en avez la
possibilité, donnez-moi le nom et la date de cette homélie dans un
Email séparé. Merci.
Il se trouve que je connus assez bien l'œuvre de Maître Eckhart,
parce que l'évêque Jean Kovalezwski qui m'ordonna diacre et que
j'eus comme professeur à l'institut de théologie était grand
connaisseur de ce célèbre dominicain moyenâgeux qui, bien que
catholique, fut connu (et controversé) comme très audacieux dans
ses libertés théologiques. Mgr Jean K. nous en parlait beaucoup.
Mes souvenirs sont évidemment un peu flous, mais je me souviens de
passages singuliers de ses homélies, quand par exemple citant Luc
1/26 : L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de
Galilée, Eckhart commente en propos aussi surprenants
qu'amusants (dits de mémoire): "L'ange ne s'appelait pas plus
Gabriel que Jules ou Conrad. Personne ne peut connaître le nom de
l'ange, qui n'a d'ailleurs peut-être même pas de nom, de même
qu'on ne pourrait trouver un Nom à Dieu." Dans la même homélie
(j'en ai oublié le nom), il disait : "St-Augustin dit que Dieu
peut faire d'un pécheur un homme bon, car il Lui est aussi facile
de retourner le ciel et la terre qu'à st-Augustin de retourner une
pomme dans sa main. Mais en réalité la grâce n'opère rien. La
grâce n'opère aucune œuvre. La grâce est aussi loin d'agir que le
ciel est loin de la terre. Être un avec Dieu, c'est ça la grâce."
Et là Maître Eckhart rejoint La Révélation d'Arès qui,
avec d'autres mots, fait comprendre que c'est l'homme lui-même qui
est artisan de sa grâce quand il ne fait plus qu'un avec l'image
et ressemblance du Père par la pénitence.
Merci, frère Florentin, de me rappeler Maître Eckhart auquel
je ne pensais plus depuis très longtemps.
Ceci dit, je ne vois pas qui vous êtes. Si vous êtes de Camargue,
je vous rappelle que nous avons une mission à Marseille. Je vous
en envoie l'adresse par Email séparé.
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08aou14 157C66
Vous écrivez dans votre réponse à Sophie R.G. de Lorraine (6 aout
157C61): "Pour vaincre le mal, vivez pour autrui afin de survivre
à la mort et plus tard à la destruction du monde par et dans
autrui, autrement dit: aimez autrui, pardonnez les offenses
d'autrui, faites la paix avec autrui, parlez à autrui avec
l'intelligence du cœur et soyez libres de tous préjugés à propos
d'autrui et de votre peur d'autrui. Telle est la Voie Droite de la
pénitence."
Le contenu de cette phrase me remplit de joie, tellement sa
limpidité la rend accessible à tout homme, à toute femme de
quelque horizon où peut affleurer sa tête.
Cette phrase peut être traduite dans toutes les langues, elle
gardera sa limpidité.
Cette limpidité pointe le doigt pour nous montrer une voie
praticable qui mène à la Vie. On se dit, si on ne se
ment pas: "Oui, cette voie est praticable."
Alors [on pense à] La route (que je vous montre), suivez(là),
ils vont (ou) ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas
le(s)pied(s).(Rév d'Arès xxx/8).
Tel ne fut pas mon cas quand je lus "Les Piliers de la
Pénitence" il y a bien des années. Leur lecture me plongea
dans un malaise confus, car la voie indiquée de cette
manière me parut inaccessible pour une femme lambda comme moi, qui
de surcroit n'était pas de culture chrétienne. Mais La
Révélation d'Arès au quotidien, et tous vos autres écrits
qui évoluent sans cesse, absolument sans cesse — Le nerf de
poisson (que Dieu met) dans ma bouche (Rév d'Arès xxx/16) —
balisent pour moi la Voie Droite.et la Grâce lève mon
genou quand il plie. Mon cœur gonfle d'amour pour les humains.
Dieu sait pourquoi Il aime les hommes et même pourquoi Il les aime
trop [Rév d'Arès 12/7].
Lorsque ton Seigneur dit aux anges : "Je vais établir un
représentant sur la terre", ils dirent: "Vas-Tu y établir
quelqu'un qui fera le mal et qui répandra le sang tandis que
nous célébrons tes louanges en te glorifiant et que nous
proclamons Ta Sainteté ? Le Seigneur dit: "Je sais ce que
vous ne savez pas" (Coran 2/30).
Algia C. de Loire Atlantique
|
Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce commentaire, un aveu du mal-être que
vous ressentiez au contact des "Piliers de la Pénitence", que
soudainement la lecture de ma réponse à Sophie (157C61) a changé
en bien-être, et même plus: a changé en "joie, tellement la
limipidité" de ma réponse "la rend accessible à tout homme."
Pour la sœur que vous êtes, qui reçut une culture musulmane, je
vais user d'une image: La Révélation d'Arès est Parole
sublime du Très-Haut, tandis que "Les Piliers de la Pénitence"
sont comme un hadith, sauf qu'il s'agit ici d'un propos du prophète
Jésus au lieu du prophète Muhammad. La force de
Jésus ne peut égaler la Puissance de Dieu.
Pour moi La Révélation d'Arès est Parole d'action, de
mouvement par excellence : Redresse-t-toi... Debout (1/1).
Sous l'édifice de l'Appel clair et vigoureux qu'est
La Révélation d'Arès, qui nous pousse en avant de Veillée
en Veillée (1974) puis de Chapitre en Chapitre (1977), on
distingue comme sous l'édifice d'une cathédrale ou d'une mosquée
magnifique de hauteur, de lumière, d'ardiesse architecturale, une
crypte sombre où vient luire une lumière qui certes est aussi
surnaturelle, mais où l'on ne saurait fixer à jamais sa vie parce
que ce n'est pas là qu'on trouvera la force de changer le
monde. Cette lueur dans la crypte, c'est celle des
"Piliers de la Pénitence"... C'est un bon moment à passer de temps
en temps, mais pas le temps décisif. On ne peut que reprendre
l'escalier qui monte à la cathédrale ou à la mosquée, car c'est là
que se jouera le sort de l'ha du croyant unie à la polone
du monde pour aller... aller... aller jusqu'au Jour du
Père.
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08aou14 157C67
Au sujet du commentaire 157C59 et réponse, j'accepte votre analyse
qui dit que le tout technologique n'est pas une solution en soi
pour l'avenir de l'humanité.
Mais je déplore que vous n'ayez pas fait le lien, avec cette
avancée technologique spatiale qu'est l'envoi de cette sonde
Rosetta en orbite autour d'une comète, afin que les terriens
soient capables d'envoyer des engins explosifs préventivement à la
rencontre d'objets célestes qui pourraient entrer en collision
avec la terre.
Selon la masse de l'objet, le choc pourrait produire des
dégradations équivalentes à plusieurs bombes nucléaires. Les
hommes n'ont-ils pas (librement) créé des brigades de pompiers
pour lutter préventivement contre les incendies ? Changer le
monde, n'est-ce pas aussi agir pour sa survie ? C'est-à-dire par
une science éclairée ?
À mon avis, il s'agit là d'un des tous premiers objectifs de la
conquête spatiale ; conquête que les humains entreprendront s'ils
le souhaitent (extraire des minerais sur Mars ?) et tout laisse
penser que nous sommes dans des temps où ils le souhaitent.
Puisse parrallèlement la pénitence des pénitents
contribuer à cette évolution/élévation de l'humain !
Je ne doute pas que le Dieu à l'origine de la Didachè et le Dieu
d'aujourd'hui soit le même, mais le contexte actuel de notre monde
et ses enjeux n'ont plus rien à voir avec ceux du temps de la
Didachè. Comment une pénitence pourrait-elle
l'ignorer ? L'ontologique, serait-ce de magnifier ce qui est
beau et fort, au détriment de "mettre les mains dans le cambouis"
avec ce qui est moche et malade ? Pourquoi construire des
hopitaux, alors ?
J'ai trouvé un humain extrêmement malade. Ici :
http://dwellc.wordpress.com/
Guy P. d'Ile de France
|
Réponse :
Je tremble à la seule idée du prix absolument pharamineux que vont
nous coûter les "engins explosifs [faits pour aller]
préventivement à la rencontre d'objets célestes qui pourraient
entrer en collision avec la terre," si selon ce que vous me dites
la sonde Rosetta sert à l'étude d'un parapluie anti-aérolithe.
Cette folie, de surcroît, me donne le tournis, parce qu'elle est
bien folie des folies, vu que j'ai 1.000.000.000.000 fois plus de
chances d'être écrasé sous un autobus que d'être écrasé par un
aérolithe. Et puis, même en admettant la probabilité
infinitésimale que j'ai d'être tué par un aérolithe, ma vie
vaut-elle si cher ? Quand bien même un aérolithe m'écraserait, moi
et... mettons... quelque 100.000, 200.000, 1.000.000 humains
autour de moi — ça fera un peu de vide dans ce monde surpeuplé —,
l'engin créé pour contrer cet aérolithe vaudrait-il son prix
fantastique ? Cet argent ne serait-il pas mieux utilisé pour
nourrir, désaltérer, habiller, chauffer tous les malheureux de la
terre qui sont plusieurs dizaines de millions à souffrir sur terre
le martyre de la misère ?
J'ai ouvert un instant, par curiosité, le site que vous nous
indiquez. Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est celui d'un
"humain extrêmement malade" en effet.
Je traduis :
Divertissement par les Œuvres Ténébreuses
Nous n'offrons pas la rédemption, nous n'offrons pas le pardon,
nous n'offrons pas l'espoir.
Mais ce que nous offrons est l'horreur brutale et des histoires
saisissantes spécialement destinées aux adultes.
Abonnez-vous gratuitement aujourd'hui !
Tu parles !
Comment peut-on se distraire à un aussi répugnant spectacle ?!
|
08aou14 157C68
Adam lui seul s’est détourné en choisissant celui de la corruption
et de la perdition !
Pourquoi toujours l’accuser, puisque nous les humains
d’aujourd’hui nous aurions pu nous relever du péché il y déjà bien
longtemps
Ne pas incomber toujours la faute à Adam encore et encore !
Pardonnons-lui !
Des prophètes depuis des siècles sont venus nous
éclairer de leur lumière spirituelle, afin que l’humanité évolue
vers le bien et le pardon, mais visiblement ces prophètes
ont été tués, persécutés, malmenés, inécoutés.
Adam, s’il a été responsable de la méchanceté et de toutes les
erreurs à une certaine époque historiquement immémoriale, nous
aussi maintenant nous sommes responsables de la barbarie dans
laquelle on vit.
Et, résultat de la situation terrestre à l’heure actuelle, nous ne
sommes pas à l’abri d’une troisième guerre mondiale !
Ne passons pas notre vie à proférer des malédictions !
Bénissons par la pénitence les profondeurs
ténébreuses dans lesquelles nous sommes
présentement, bien enracinées, afin d’enlever les souches
empoisonnées du mal qui sont malheureusement en nous.
Que les ténèbres deviennent soleil, jour et beauté !
Je te bénis les ténèbres et les ténèbres deviendront lumière.
Bénissons tout sans exception.
Maryvonne de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je retrouve bien là la femme au grand cœur que vous êtes,
Maryvonne.
Mais "bénir les ténèbres" pour que "les ténèbres deviennent
lumière"... c'est très généreux pour les ténèbres, mais je crois
que vous faites une double erreur :
1. Sur le fait que le Père nous déconseille fortement de bénir des
hommes ou des choses, donc des ténèbres ou "tout sans exception" :
Tu ne béniras personne ni aucune chose, Mon Bras seul bénit (Rév
d'Arès 16/7).
2. Sur le sens du verbe bénir.
Bénir signifie : Souhaiter bonheur et prospérité à quelqu'un ou
quelque chose et aussi Louer, glorifier et remercier par des
actions de grâce.
Ce n'est pas, à mon avis, en souhaitant bonheur et prospérité aux
ténèbres qu'on va les changer en lumière. Quant à les louer, les
glorifier et les remercier... On peut ne pas en vouloir aux
ténèbres d'être des ténèbres, mais de là à les remercier...
Quant à Adam, il est mort depuis belle lurette. On ne pardonne
qu'aux vivants.
N'en parlons plus. Vous êtes une femme qui souhaite bonheur au
monde et je devine ce que vous avez voulu dire par ce commentaire.
|
10aou14 157C69
Voici un article que Jacques Attali a écrit dans "L'Express"
:
Il est particulièrement facile, en ce début d’août 2014, d’être
pessimiste pour l’avenir de l’Occident. Il suffit de regarder
notre planète; et d’observer le mauvais rôle qu’il y joue:
J’enrage de voir se répandre les guerres civiles en Irak, en
Syrie, en Libye et ailleurs, largement provoquées par
l’inconscience d’Occidentaux qui se sont crus capables d’y faire
naître des démocraties sans s’en donner les moyens.
J’enrage de voir un virus terrifiant se répandre à grande vitesse
à travers l’Afrique, parce que l’Occident, égoïste, croit qu’il ne
sera pas concerné par le fléau et qu’il ne fait aucun effort pour
fournir à ces pays les moyens de la prévention.
J’enrage de voir le gouvernement d’Israël, avant-poste de
l’Occident, tomber dans tous les pièges que lui tendent les
extrémistes du Hamas, tirer aveuglément sur des civils
palestiniens, qui devraient pourtant être ses principaux alliés,
et déclencher ainsi, à travers le monde, des milliers de
réflexes antisionistes, antisémites et antioccidentaux.
J’enrage d’assister au retour, en Europe même, de la guerre
froide, parce que les Européens s’accrochent à une vieille
doctrine antisoviétique, pour décréter contre la Russie, sans
preuve, un embargo qui, comme à chaque fois, ne profitera qu’à un
tiers, ici la Chine, organisant l’alliance contre l’Occident de
régimes autoritaires.
J’enrage de voir l’Europe incapable de s’organiser pour devenir
enfin en pratique la première puissance du monde, qu’elle est
depuis des siècles en théorie.
J’enrage enfin de voir l’actuel gouvernement français, comme ses
prédécesseurs, continuer de procrastiner devant les réformes
inévitables, sans lesquelles chacun sait que le pays est condamné
au pire.
J’enrage au total, de voir la civilisation occidentale, issue de
la rencontre judéo-grecque, renforcée par les apports successifs
du christianisme et de l’islam, transcendée par les Lumières,
toute entière tendue vers la conquête des libertés, se révéler
pour l’instant, par son égoïsme, son aveuglement, son obsession du
court terme, incapable de démontrer au monde qu’elle vaut bien
mieux que l’obscurantisme de ses opposants. Et se trouver en
situation de perdre la grande guerre idéologique qui a commencé
entre la liberté et la fatalité, la modernité et la tradition, la
joie de vivre et la terreur. La raison et l’obscurantisme.
Et pourtant, malgré cela, on ne doit pas baisser les bras. Parce
que jamais les valeurs de l’Occident n’ont été plus unanimement
idéalisées par toutes les jeunesses du monde. Parce que l’Histoire
du monde avance, contre vents et marées, avec parfois des
mouvements de recul difficiles, vers la liberté dont l’Occident
est le seul véritable défenseur. Parce que c’est en Occident que
se fait encore l’essentiel des découvertes scientifiques et des
innovations capables de résoudre les grands défis de demain. Parce
que l’Occident, à son meilleur, est capable d’apprendre des
magnifiques autres civilisations du monde. Enfin, accessoirement,
parce que l’Occident est, de très loin, et pour longtemps encore,
la première puissance économique, technologique et militaire du
monde.
Alors, les démocrates, les républicains, de droite comme de
gauche, ne doivent pas abandonner aux nationalistes et aux
populistes la glorification des valeurs de l’Occident. Ils n’en
sont pas dignes.
Tout cela peut sembler évident. J’ai l’intuition qu’il faudra,
bientôt, avoir le courage de le redire haut et fort.
Jacques Attali
Communiqué par Larissa H. de région PACA
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Réponse :
Merci, ma sœur Larissa, de m'adresser cet article paru dans
"L'Express" que je ne lis pas, faute de pouvoir tout lire.
Cet article courageux de Jacques Attali est plein de vérités, même
s'il ne contient pas que des vérités.
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10aou14 157C70
Je suis venue au Pèlerinage à Arès en Juillet dernier pour la
première fois.
Je l’ai beaucoup apprécié. Tout y est dans l’harmonie et la
liberté.
Je viens aussi de temps en temps me mettre en lien avec les
commentaires des uns et des autres, et les réponses de frère
Michel. J’y trouve toujours de quoi réfléchir et méditer, d’une
façon ou d’une autre. Riche d’enseignements. Merci.
De mon côté, je suis depuis plus de 35 ans inspirée par les
enseignements spirituels de l’Inde.
Je les mets en pratique dans ma vie de différentes façons. Puis,
il y a deux ans, j’ai "trouvé" un peu par hasard, La
Révélation d’Arès, que j’ai lue. Ce fut une Révélation !
Mon cœur battait plus fort à sa lecture. Je me disais : "Enfin, un
texte (livre) spirituel Occidental, que je percevais dans
mon fort intérieur comme authentique, comme vrai."
J’y ai reconnu de nombreux liens avec les enseignements et textes
de l‘Inde. Parfois entre les lignes !
Quand il y a avait une impression de différence, par exemple, le
concept de la "réincarnation", j’y voyais malgré tout, une
connivence, un bien, à un niveau plus subtil.
Pour moi, cela ne faisait pas de problème ! Tout est Un. Les mots
ont leurs limites d’expression. Le document que vous publiez ici,
est, il est vrai, un peu cru pour nos esprits modernes. Les hommes
du passé étaient rudes ! Une discipline rude leurs étaient
sans doute favorable, pour canaliser la "lumière".
Je vous laisse un extrait d’une upanishad de L’Inde. Elle est tout
à fait, il me semble, dans le mouvement d’action et de
"choix" libre, de La Révélation d’Arès.
(Naciketas) "…Ce sur quoi on doute, ô Mort, sur ce
qu’est le grand passage — dis-le nous !"
(Mort) "Autre est le bien et autre l’agréable, ces deux buts qui
divergent lient l’homme. Il advient du bon à qui des deux prend le
bien ; mais qui choisit l’agréable perd son but. Tous deux le bon
et l’agréable vont à l’homme, le sage délibère et distingue, le
sage fait le choix du bien sur l’agréable, le sot (la petite
intelligence) choisit l’agréable selon gain et jouissance.
Toi, Naciketas, tu as médité, tu as rejeté désirs agréables,
formes agréables, et tu n’as pas accepté ce collier étincelant et
fait de richesses, pour lequel beaucoup d’hommes plongent." (Katha
Upanishad : Liane 2)
Véronique de Belgique
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Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.
La Vérité absolue ne saurait varier. Seulement voilà, la Vérité
absolue ne nous est plus accessible.
La Vérité absolue est unique jusqu'aux confins infinis de
l'Univers, mais les hommes L'ont perdue après qu'Adam eut choisi
(Rév d'Arès 2/1-5) une vie autre que celle prévue pour lui
par le Créateur.
Nos moyens spirituels notamment (parmi nos autres moyens), même
les meilleurs sur Terre, se sont considérablement réduits,
apetissés. Nos vie et pensée se sont depuis longtemps
singularisées et fixées dans des régions étroites tant
géographiques que cérébrales, ethniques et linguistiques et nos
façons de concevoir les bribes de Vérité qui nous restent se sont
tout à la fois appauvries et isolées les unes des autres.
Ainsi les Upanishads en Inde, la Bible en Palestine puis dans tout
l'Occident, le Coran au Moyen Orient, d'autres Livres ailleurs, ne
sont que des expression grossières à cause de la grossièreté des
langages dans lesquels cette Vérité qui, à létat absolu, est
devenue inexpressible et indicible, nous est connue. Elle est
devenue une Vérité relative et émiettée selon les lieux et les
peuples sous des formes qui furent longtemps étanches entre elles
pour aggraver la situation.
Quand Jésus puis le Créateur me parlèrent en 1974 et 1977 je
perçus bien, d'un bout à l'autre de cet Événement Surnaturel, que
ce qu'ils disaient en français, langue qui me parut soudainement
misérable et pauvre pour l'expression spirituelle comme toutes les
langues humaines, était le transfert instantané, mais tristement
réducteur, d'une Vérité indicible, laquelle n'est pas
mots, mais Vie.
C'est quelque chose de cette Vie que vous avez
sentie au Pèlerinage d'Arès. C'est cette Vie qui vous
fait dire que "Tout y est dans l’harmonie et la liberté".
Le dernier refuge de la Vie est l'amour. C'est par
l'amour que l'homme peut encore percevoir quelque chose de la Vie
et ainsi travailler à la faire renaître. De là la seule Voie
que nous indique La Révélation d'Arès : la Voie
de la pénitence.
Nous avons une mission en Belgique, une mission qui a besoin de
missionnaires. Nul ne se sauve sans s'efforcer de sauver d'autres
humains. Donnez-moi votre adresse et je vous indiquerai comment
les joindre.
|
10aou14 157C71
Je me souviens vous avoir demandé, le jour même où je les avait
découvert, la suite des "Piliers de la pénitence" tant ils
m'avaient emballé. Mais votre absence de réponse m'avait déjà aidé
à comprendre ce que vous dites ici à Sophie (157C61)
Vous dites aussi, pour finir, que "Les Piliers de la Pénitence ne
sont pas, loin de là, cette Parole d'énergie primordiale." .
Je crois que c'est parce que les "Piliers de la pénitence"
viennent de Jésus et non du Père, le Seul Saint Auteur
de La Révélation d'Arès.
Je pense que c'était à l'époque une initiative que
Jésus, prêt à toutes les bontés, avait prise non comme une fin en
soi, mais pour aider les frères à faire le passage vers ce
changement fondamental dans nos rapports humains, que le Père
Illumine dans La Révélation d'Arès.
Ces grand êtres doivent parfois "s'arracher les cheveux", comme on
dit, quand ils voient ce que l'on comprend dans un premier temps à
cause de notre faiblesse et ce que l'on fait ensuite de ce nous
croyons qu'ils ont dit.
En y réfléchissant, je crois que c'est pour palier à la difficulté
que ces Piliers ont présenté un moment donné comme un obstacle à
l'apostolat en déviant vers une forme de mysticisme, que vous avez
transmis le fondement de la pénitence dans un langage
vivant et tourné vers autrui. Comme par exemple dans l'article
"Pénitence" ["Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès
1993-1996] en réorientant l'acte de la transformation individuelle
vers une dynamique de changement en soi, mais libérée et protégée
du piège d'un immobilisme collectif comme du risque d'une
fraternité repliée sur elle même à cause de l'auto contemplation
ou auto satisfaction que la tendance au mysticisme génère.
C'est comme si vous aviez refondu ces Piliers ou fondamentaux de
la pénitence en les tournant vers le difficile changement
du monde à co-créer sans cesse jusqu'à ce que le But soit atteint
sur cette terre pour que le Ciel y descende enfin dans Son Dessein
et que le Jour de Dieu s'accomplisse.
Voici un extrait que j'avais recopié de cet article "Pénitence"
qui rejoint le fond de la Didachè que vous nous avez présentée.
"L’enjeu est tel que l’on ne peut pas être un demi
pénitent. Si par la vigilance, en contrariant sans
cesse mes reflexes, je brise en moi ma tendance au mensonge, je
ne peux pas laisser subsister ma tendance au lucre et à la
luxure, qui sont d’autres mensonges en moi. Le lucre
m’inspirerait de rechercher plus que les moyens de ma dignité,
de mon bien-être légitime et de ma tâche. La luxure porterait
mon désir au-delà des joies données aux époux par le
Père ; trompant le légitime éros, la luxure m’inspirerait
l’image d’une autre femme, ou dévoierait la nature en moi par la
pornographie, la pédophilie, etc.; elle enlèverait à ma chair sa
gloire de matière sensible, temple du Père appelé à la
transfiguration.
Le lucre et la luxure vaincus, je dois chasser tout penchant à
l’excès -- contraire à la mesure -- qui me ferait dénaturer
joies et fêtes, changer le prochain en objet de compagnie,
d’exploitation, etc.
Ayant vaincu cela, je ne peux pas laisser la colère monter en
moi, car elle aussi me mentirait, m’aveuglerait sous sa violence
qui décervelle le coléreux, qui effraie les autres, les rend
malheureux.
Ayant vaincu la colère, je ne peux pas garder l’égoïsme,
l’égoïsme si souvent rusé, difficile à discerner, qui se
camoufle sous quantité de raison dont il n’est pas toujours aisé
de distinguer les injustes des justes, puisqu’être généreux
n’est pas céder à toute sollicitation mais céder seulement à ce
qui va dans le sens du Bien ; le Bien peut
être difficilement discernable du futile, de l’inutile, du
préjudiciable, pour qui n’est pas pénitent, pas assez
vertueux.
Et quand j’ai vaincu l’égoïsme je dois combattre la paresse, et
ainsi de suite. Toute cette chaîne d’impulsions que me lègue
l’atavisme du péché, je dois en détruire les maillons un à un,
les remplacer par le Bien actif. Ma pénitence
ne peut qu’être entière". (Et ce que tu auras écrit 993/1996-
Pénitence.)
Guy I. du Languedoc
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Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.
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12aou14 157C72
Dans quelques jours, les portes de La Maison de la Sainte Parole à
Arès se fermeront à nouveau jusqu'à leur prochaine ouverture, le
21 Juin 2015.
Comme j'aimerais aller à Arès me remplir à nouveau de la Force du
Créateur ne serait-ce qu'une heure!
Heureusement Sa Parole proclamée et accomplie chaque
jour ainsi que la moisson des pénitents nous
permet de raviver cette Force du Sacré en nous.
Alors, bienvenue à la Didachè, "l'enseignement du Seigneur
transmis par les douze apôtres aux nations."
Bienvenu à la Didachè, que nous pouvons lire avec nos consciences
à la Lumière de La Révélation d'Arès.
1/6 : Abstient toi des passions mondaines et charnelles
2/1 : Avortement : Tu ne tueras point d'enfants par l'avortement
ont soulevé quelques réflexions.
Nous vivons dans un monde qui dénature les joies réservées aux
époux consacrés [Rév d'Arès 2/3, 9/7].
Seule "la sexualité" transpire et semble être dénaturée,
bafouée,malmenée dans notre société soit disant civilisée.
Elle tend à devenir une idole de l'esprit [Rév d'Arès 23/8] et
des passions charnelles. Elle fait rire et sourire.
Notre monde honore et invite à l'adultère, aux passions
charnelles et mondaines.
Il suffit de regarder les journaux et les programmes télé pour
voir à quoi est réduit la femme sexuellement parlant.
"Et la femme attend de plus en plus de la sexualité son plaisir —
le vin qui secoue le ventre [Rév d'Arès xxvii/2].
Il arrive que les légitimes joies réservées aux époux (Rév
d'Arès 33/22) ne fassent plus la part de la maternité;
Voit l'annotation de Frère Michel dans La Révélation d'Arès
Intégrale, éd 1987 à 2008 : XXVII/2.
Alors que Les joies réservées aux époux conduisent vers les magnificences
infinies, elles portent bien au-delà des passions
mondaines et charnelles. Le couple consacré ne faisant qu'une
seule chair fait qu'Adam et Ève redevenus des christs,
partageront les joies que le Père leur a réservé et qui
elles seules sont sacrées.
Si nous réussissons notre mission,les Adams n'imposeront
plus aux Ève leurs épouses leurs ruts, faisant d'elles des
chamelles toujours pleines [Rév d'Arès 2/3], faisant
qu'elles en viennent à avorter, faisant qu'elles angoissent à
l'idée même d'attendre chaque année un enfant qu'elles ne désirent
pas.
La femme porte depuis bien longtemps la responsabilité de
l'enfantement alors que l'amour du couple consacré fait que cette
relation sacrée [Rév d'Arès 33/22] engendrera la Vie
avec un Bonheur partagé, celui de l'enfant de l'Amour
désiré à deux.
Cette décision sera alors réfléchie, partagée, belle. Alors, la
femme n'aura plus la peine d'avorter la vie qui grandira en elle.
Elle ne vivra plus l'humiliation d'un viol,d'une relation
conjugale forcée. Ève ne sera plus une chamelle toujours
grosse. Le nouvel Adam ne sera plus son maitre. L’œuf
dans la femme ne sera plus peau sèche (Rév d'Arès xxvii/1]
Les joies légitimes réservées aux époux consacrés
feront la part de la maternité.
L'enfant conçu à nouveau dormira sur le sein de la femme.
La femme renoncera à la vie
cérébrale,intellectuelle,débilitante,et retrouvera sa vigueur et
son naturel au contact de l'homme fort.(Annotation de Frère Michel
dans La Révélation d'Arès xxvii/13-14).
Patricia des Hautes-Alpes
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Réponse :
Voilà un beau commentaire plein de vertu. Merci, ma sœur Patricia.
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12aou14 157C73
Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi !
[Que la paix soit] dans tous mes frères et sœur Pèlerins d'Ares ou
pas, dans les détracteurs, dans mes ennemis, dans les ignorant !
Je souhaite d'abord vous remercier pour l’entrée 157. J'ai lu la
Didachè. C'est très intéressant et judicieux. Pourquoi ?
Je pense avoir compris une chose, que nous Pèlerins d'Arès ne
devrons surtout pas oublier : Après le grand départ du Grand Frère
Mikal pour le Grand Voyage avec la grande Voile pour
les Hauteurs, nous ses frères et sœurs ne devons surtout
pas faire les mêmes erreurs qu'au temps de la Didachè !
Par exemple, le passage ou il est dit: "Le Seigneur viendra
et tous les saints avec Lui !", car il n'y a point de saints.
Seul le Céleste est Saint, il viendra quand il devra
venir, Lui Seul Saint [Rév d'Arès 12/4] et il y auras le
petit reste et tous les justes a sa Suite après
que l'homme aura rétabli le Bien sur Terre et nous
verrons alors toute Sa Grandeur Aimante.
Pardonnez-moi si ce que j'ai pu écrire peut ou pourrait vous
avoir offensé, ou que j'ai dut mal interpréter votre commentaire
ou que je m'exprime pas bien en français, il faut dire que je
réfléchis en deux langues différentes lorsque j'écrit en français
et italien. Si nécessaire, envoyez-moi une sonnante et trébuchante
baffe — Je plaisante... Un peu d'humour.
Il faut dire aussi que dans la Didachè il y a très peu de choses
qui ce rapprochent de La Révélation d'Arès et vous le
faites très bien remarquer dans votre video et aussi dans votre
commentaire, ce qui aidera beaucoup dans notre apostolat et [mot
manquant] de notre prochain pour le futur. Alleluia !
Je vous envoie mon plus fraternel amour ainsi qu'à tous les frères
et sœurs du monde entier.
Comment des frères et des frères et des frères [Rév d'Arès
xLi/7) peuvent-ils prétendre que après Mouhamad le Sage il
n'y auras plus de prophètes après lui ?
Mensonge aux prophètes et aux faibles, car La
Révélation d'Ares dit que tant qu'il n'y aura point la paix
sur Terre il y aura toujours des prophètes qui se
suivront pour appeler l'homme à l'Éden.
Que la Paix doit en vous Grand Frère !
Que La Paix soit en moi, En Amour pour tous les opprimés, les
juste, les ignorants, les emprisonner , en Amour du Père Céleste!
Alleluia.
Pourquoi ce commentaire ?
Comment peut-on se prétendre musulman, alors qu'au nom d'Allah le
Très Haut, l'Étalé, le Père Aimant, on tue des enfants,
des sœurs, des frères vivants ?!
Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi, hommes libres
sans frontières, sans préjugés, sans passeport, sans
étrangers, comme le souligne La Révélation donnée
a Arès !
Peace e Pace a Voi Gran Fratello, pour avoir avec joie et amour
donné La Revelation d'Arès, pour le futur et pour ne
plus faire les mêmes erreurs depuis Adam !
Danièlè L. de Genève (Suisse)
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Réponse :
Merci, mon frère Danièlè, pour ce commentaire :
J'ai corrigé les nombreuses fautes de français et d'orthographe,
car dans l'ensemble votre texte est clair et beau et mérite de
figurer dans cette page.
Comment pourrais-je vous "envoyer une baffe" ? Je ne peux au
contraire que vous féliciter de faire l'effort de vous exprimer si
bien tout en pensant en deux langues: en français et en italien.
Oui, quand le Jour viendra, le Père ne descendra pas
accompagné de "saints", puisque le Père seul est Saint (Rév
d'Arès 12/4), mais je n'affiche pas la Didachè comme une
norme pour des Pèlerins d'Arès, puisque nous possédons une Parole
de Dieu authentique alors que la Didachè n'était qu'une parole
d'homme.
Toutefois, les hommes qui vécurent comme la Didachè le prescrivait
furent des pénitents et, quelle que fut leur croyance,
ils trouvèrent leur salut et apportèrent leur
contribution à un changement du monde malheureusement
interrompu par la suite quand l'Église, au IVe siècle, fit de la
foi en ses dogmes la condition du salut au lieu de placer en avant
la pratique du bien.
Il ne faut jamais oublier que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce
qu'on fait qui sauve.
Nous Pèlerins d'Arès du petit reste nous efforçons de
vivre au plus près de La Révélation d'Arès, mais nous
n'ignorons pas que des hommes de toutes religions ou sans religion
apportent aussi leur contribution au changement du monde
s'ils sont des hommes de bien. Ainsi ceux qui avaient
pour religion la Didaché furent-ils des hommes de bien.
|
12aou14 157C74
Quand je lis dans votre réponse à José 157C15 “[...] il y a
bien un lien continu entre nos frères les Premiers Chrétiens et
nous 1.900 ans plus tard”, je pense aux mots que vous prononvez
avant de prononcer Père de l’Univers.
À propos de ces quelqus mots qui introduisent Père de
l'Univers vous dites : "J'efface les 4000 ans qui m’isolent
d’Abraham. Je fonds en une seule prière la prière d'Abraham (Genèse
14/22) et celle de La Révélation d'Arès (12/4).”
Voici les mots en questions : “J’élève ma main vers l’Éternel,
le Dieu très haut, Créateur du Ciel et de la terre (prière
d’Abraham, Genèse 14/22), Celui même Qui dit: Trois
fois le jour, une fois la nuit, le pécheur priera comme Je le
prescris: (Rév d’Arès 12/5, 4000 ans plus tard).
Nous sommes au fond très proches des premiers Chrétiens !
Je pense aussi à une annotation dans La Révélation d’Arès
bilingue anglais/français. Comme il m’arrive parfois de faire de
cette annotation une introduction à ma prière j’ai peut-être un
peu déformé, et comme je ne connais plus la référence de cette
annotation, je vous la livre avec mes mots: “Les priants du Ciel
et de la terre se répondent, se complètent et œuvrent ensemble
pour Éden”.
Pour moi, les priants du Ciel avaient quelque chose d’abstrait,
maintenant je pense à ces premiers Chrétiens qui se sont engagés
sur le chemin de la pénitence et qui travaillent avec
nous pour restaurer Éden. Peut-être que ces premiers chrétiens
font partie de cette légion d’anges toute équipée (Rév d’Arès
31/7) que nous promet le Père quand nous sommes au champ ?
En tous les cas il me plait de penser à leur présence comme aide à
la moisson.
Je prie avec vous frère Michel
Madeleine T. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Vous demandez: "Peut-être que ces premiers chrétiens font partie
de cette légion d’anges toute équipée (Rév d’Arès 31/7)
que nous promet le Père quand nous sommes au champ ?" Non,
car La Révélation d'Arès parle seulement d'anges, tandis
que les âmes des défunts ne sont pas des anges mais
des âmes. Mais pourquoi des âmes ne
descendraient-elles pas aussi vers nous pour nous aider ? Cela me
paraît tout à fait plausible.
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Madeleine.
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13aou14 157C75
Je me permets de rendre un hommage à ce petit homme tendre qui a
choisi de rejoindre l'au-delà.
Ce petit homme qui a bien souvent touché le cœur de ma famille au
travers des films dans lesquels il a joué.
Robin Williams dans "Le cercle des poètes disparus" nous a fait
pleurer, ou dans "Good morning Vietnam", ou encore dans ce très
beau beau film "Au-delà de nos rêves" qui est une véritable œuvre
d'art, un tableau de peinture vivante qui relie deux êtres qui
s'aiment bien au delà de la mort, au-delà vers la Vie.
Dans cette période où des familles Kurdes souffrent de voir menacé
leur droit d'être de religion chrétiennes et se font massacrer par
leurs frères croyants de religion musulmane, ce petit homme [Robin
Williams] n'a pu supporter ce monde qui se déshumanise chaque jour
davantage. La dépression dont il souffrait; et dont souffrent de
plus en plus d'humains, lui a été fatale.
Notre mission est d’autant plus vitale pour notre monde qui
s'enlise dans la désespérance.
Viendra un jour ou l'humanité retrouvera la Vie en Dieu
avec Dieu en chacun, bien au-delà de nos rêves.
Alors il n'y aura plus de guerres,plus de souffrances, plus de
suicides à la vie, plus de désespérance.
Le Jour de Dieu sera alors proche.
Les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes
descendues avec Moi des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès:31/11).
Alors ce sera Mon Jour (31/-8). Mais jusqu'à ce Jour il y aura
beaucoup de pleurs et de souffrances dans les profondeurs
ténébreuses. Que Mon Peuple t'entende,homme Michel ! (31/13).
Patricia C. des Alpes
|
Réponse :
Robin Williams s'est suicidé par pendaison au moyen de sa
ceinture. Une fois de plus la question du suicide est posée. Je
vais m'étendre un peu sur ce sujet, car je viens d'apprendre un
suicide (également par pendaison) dans la famille d'un de nos
frères et et je vais en même temps lui répondre.
On ne lit rien dans La Révélation d'Arès qui concerne
suicide. Dans la Bible le suicide du roi Saül à la bataille de
Guelhoé est raconté ainsi : Saül (assailli de toutes
part par les Philistins), blessé au bas-ventre, dit à son
écuyer: "Tire ton glaive et tue-moi avant que ces incirconcis ne
viennent me prendre !" Son écuyer ne voulut pas... Saül prit le
glaive et se jeta dessus... Ainsi moururent Saül, son écuyer et
ses trois fils ce jour-là (1Samuel 31/3-6). La Bible ne
raconte pas ce suicide en le désapprouvant.
Tout comme Saül dans une situation désespérée, des humains et tout
récemment Robin Williams dans des situations désespérées ont mis
fin à leurs jours. Peut-être Robin Williams était-il en effet
désespéré devant la folie et la barbarie des hommes, comme vous
dites, ma sœur Patricia, mais peut-être était-il aussi désespéré
d'être un acteur oublié, qui ne tournait plus. Peut-être les deux
et d'autres choses encore comme, par exemple, ce qu'on appelle la
dépression et qu'on appelait dans ma jeunesse la mélancolie ou des
motivations métaphysiques plus profondes que je vais évoquer.
Les religions abrahamiques d'une façon générale considèrent le
suicide, quelles qu'en soient les raisons, comme une offense à
Dieu, mais personnellement ma vue sur ce sujet très important
n'est pas aussi courte. J'estime, d'une part, que, de toute façon,
qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév
d'Arès 11/3). Personne sur terre. D'autre part, si libre
de tous préjugés philosophiques ou religieux, vous réfléchissez au
suicide avec intelligence du cœur ou spirituelle, vous
lui trouvez des causes et des raisons qui rend bien hasardeux tout
esprit de condamnation.
Pourquoi le suicide est-il une question importante ? Parce que
chaque année environ un million trois cents mille humains se
suicident. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le suicide
est la 13e cause de mortalité dans le monde et le National Safety
Council (USA) dit que c'est la 6e des causes de mortalité aux
États-Unis. Le suicide est la cause principale de mortalité chez
les adolescents et adultes de moins de 35 ans. Les tentatives
ratées de suicide dans le monde sont estimées à 15 millions chaque
année. C'est beaucoup. La question du suicide recoupe les domaines
de la religion, de l'honneur et du sens de la vie. Dans le domaine
médical, le suicide assisté et l'euthanasie sont des sujets
actuellement controversés, comme chacun sait, mais je ne vais pas
l'aborder ici.
Le suicide est vu très différemment selon les courants
philosophiques qui l'évoquent. Il peut être considéré comme un
acte suprême de liberté ou une option de faiblesse et de
renoncement, voire de sacrifice. Pour Platon, la mort était la
propriété des dieux et des Parques qui coupaient le fil de la vie
; pour lui se suicider était aller contre la volonté des dieux,
mais c'était un avis loin d'être partagé par d'autres philosophes
grecs. Paul Valéry dans "Tel Quel'dit que le suicide est
principalement dû à l'impossibilité pour le suicidé de surmonter
une idée qui le torture ; il met fin à l'idée en question en
mettant fin à sa propre vie. Pour J.-J. Delfour, professeur de
philosophie et auteur à la mode en ce moment, le suicidé peut ne
pas vouloir mourir à proprement parler, puisqu'il n'a pas
l'expérience de la mort, mais c'est pour lui une manière de mettre
fin à une souffrance. Toutefois, toujours selon J.J. Delfour, en
supprimant sa souffrance le suicidé met aussi fin à la suppression
de la souffrance et donc ne tire aucun bénéfice de son suicide ;
Delfour conclut que le pouvoir de se tuer, disparaît avec la vie
elle-même et qu'on n'a donc pas l'occasion d'en jouir. Cela ma
paraît tiré par les cheveux et peu convaincant.
Comme je l'ai dit plus haut, le suicide est traditionnellement
condamné par les religions monothéistes. Elles disent que si le
suicide est d'abord un acte contre soi-même, le fait que, selon
elles, la destinée de l'homme appartiendrait à Dieu le suicide
serait une rupture de la relation spécifique entre l'homme et
Dieu, un acte allant contre la souveraineté de Dieu. Les Pèlerins
d'Arès ne voient pas les choses de cette façon, parce que le
destin de l'homme appartient à l'homme, qui est absolument libre
(Rév d'Arès, 10/10) ; l'existentialisme est le fond
philosophique de La Révélation d'Arès et la Vie
(24/5) (précédée par la vie spirituelle) ne peut se
construire que sur cette base existentielle comme l'âme ne
peut naître que sur la chair et l'esprit de l'homme.
L'islam à propos du suicide rejoint la judaïsme et le
christianisme ; il voit le suicide comme un grave péché.
Toutefois, un hadith dit que Mahomet refusa de prier sur un
suicidé qui lui fut présenté, mais ordonna à ses compagnons de
prier sur le suicidé quand même.
D'une façon générale, quelle que soit la religion, se suicider est
loin d'être considéré comme une bonne chose, au sens où le fait de
prendre la vie de quelqu'un — qu'il s'agisse d'un autre ou de
soi-même — est considéré comme négatif. Néanmoins, d'un point de
vue bouddhiste, ce que nous faisons ou ne faisons pas n'est pas le
seul critère déterminant si un acte est "bon", "mauvais" ou "très
mauvais". Le critère essentiel est la motivation qui sous-tend
l'acte. Selon la théorie du karma, quoi que nous fassions, nos
actes auront des conséquences. Rien ni personne ne prend la
décision de nous récompenser ou de nous punir ; c'est la force de
l'action elle-même qui détermine le résultat.
Le suicide n'est pas perçu de la même façon selon les cultures.
Par exemple, en Occident le suicide a longtemps été jugé immoral
et déshonorant, mais dans d'autres sociétés il est vu comme un
moyen justifié de recouvrer un honneur perdu. En Asie, il existe
des suicides ritualisés comme les "jauhâr" et "satî" indiens. Le
seppuku japonais est un suicide vu comme une issue honorable dans
des certaines situations trop honteuses ou sans espoir.
On n'en finirait pas de citer tout ce que le suicide a pu inspirer
d'idées contradictoires, tantôt considérées comme bonnes, tantôt
considérées comme mauvaises.
Albert Camus disait que le suicide était la seule vraie question
philosophique.
Je crois qu'on peut voir le suicide comme résultat d'une
confrontation de l'absurde de la vie pécheresse (haine, mensonge,
violence, vol, viol, mépris, échec, etc.) avec la révolte contre
cet absurde, qui est cause de souffrance ou simplement
d'indignation, de dégoût de l'Histoire humaine. Dans ce cas, le
suicide peut ne pas être un abandon face à la souffrance, mais
peut être vu comme une valeur qui permet la confrontation et
prendre alors une haute valeur métaphysique. Le suicide n'est donc
pas nécessairement un acte nihiliste. Je ne sais plus qui a dit :
"L'homme qui se suicide préserve la vie des autres" et je vois
dans cette pensée un extrême respect de la vie d'autrui et le
report sur soi de la disparition du mal plutôt, par exemple, que
de faire la guerre, de massacrer les gens haïs, de leur faire des
procès et les tourmenter, ou simplement éliminer ceux qu'on veut
spolier, etc. Celui qui se suicide se refuse à régner sur les
autres, de s'imposer à eux, et cela peut être d'un immense mérite.
Bref, je peux trouver des quantités de raisons honorables au
suicide. Il y a d'ailleurs d'autres façons de se suicider tout en
restant vivant. Par exemple, François d'Assise en devenant un rien
ne possédant rien que les valeurs évangéliques se suicide
socialement. Il faudrait pour être contre cela prétendre que la
vie n'a de sens que dominatrice et doit se dérouler dans la
propriété, la maîtrise, la quête de positions supérieures ou
antagonistes, etc.
Nous voyons bien que la question du suicide est loin de trouver
des réponses découpées à l'emporte-pièce comme font les religions
par exemple.
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13aou14 157C76
Dans trois jours j’achèverai mon pèlerinage de Feu en
même temps que la fermeture de cette troisième période.
Comme la Didaché, un "encore maladroit, mais courageux forcing de
l'homme vers le Bien à une époque où ce passage du
judaïsme momifié à une foi dynamique orientée vers le Bien,
même encore empesée de principes inutiles çà et là ou s'engageant
dans quelques impasses religieuses, était une révolution, une
percée spirituelle inouïe" (157C9) je repartirai encore empesée de
principes inutiles, mais plus consciente de l'être — au moins sur
certains points — et surtout, surtout je repars avec la volonté de
me délester, de la paresse et de la peur notamment sur lesquelles
a prospéré la religion . C'est comme si j'étais à une chanière où
je changeais d'age spirituel.
Dès les premières prières, sur le Lieu même où le Créateur a
parlé, j'ai senti une étape franchie: c'est bien un Pèlerinage de
consciences qui a lieu ici, consciences priant individuellement,
où la forme, les gestes ou l'absence de gestes de chacun n'est pas
ce qui prend le dessus, mais est la simple expression de ce que le
pèlerin prononce dans le but de l'accomplir,
de le vivre.
L'action, l'engagement bien concret de chacune de ces âmes, dans
son assemblée, contribuera à ce que notre œil ne
s'arrête plus là où il bute mais sache qu'au delà il y a
encore quelque chose de la vie spirituelle que des millénaires de
péché nous voilent encore.
Oui, l'action coude à coude, reliée au Bras du Père,
nous évitera de nous embourber dans des impasses idéologiques.
Nicole D. d'Ile de France
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Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Nicole. Je vous souhaite une belle
fin de Pèlerinage et un retour heureux en Ile de France.
Nous nous reverrons probablement à Paris à l'automne.
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13aou14 157C77
La Didachè ou "Enseignement du Seigneur transmis par les douze
apôtres aux nations."
Seigneur ? Il me semble que ce titre "Seigneur" est
seulement réservé à Dieu seul et non à Jésus, puisque Jésus est un
prophète de la même qualité et visiblement en
concordance et de similitude que le prophète Michel Potay.
pourquoi appelle-t-on Seigneur le prophète Jésus ?
On n’appelle pas le prophète Mikal Seigneur, mais
frère ainé (Rév d'Arès 16/1).
Je pense qu’il y à une erreur quelque part, un malentendu dans
l’appellation du nom Seigneur envers notre frère Jésus puisque
celui-ci n’est pas Dieu mais un prophète et aussi notre
frère.
La divinité qui est en Jésus est celle de tout pénitent
qui met ses pas dans les Pas du Créateur (Rév d'Arès
2/12,32/3) comme tout grand pénitent, si bien
que le mot Seigneur envers Jésus me gêne puisqu'il n'est réservé
pour ma part qu'a Dieu seul.
Mary de Bretagne-Sud
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Réponse :
En France on appelle tout homme respectable Monsieur et cela
signifie "Mon Seigneur".
C'est une habitude de langage et dans l'Antiquité il y avait de
semblables habitudes de langage.
En hébreu seigneur se dit "adon'" et en araméen (langue que
parlait Jésus) "mara". Le mot signifie maître, seigneur, sieur,
patron, etc. On pouvait être "'l'adon'" ou le "mara" d'un esclave,
mais aussi d'un simple animal ou d'une chose comme par exemple la
connaissance. Jésus avait la connaissance des Écritures. En grec
biblique (le Nouveau Testament est écrit en grec, non en hébreu ou
en araméen) c'est "kyrios" qui traduit "adon'" ou "mara" et
"kyrios" était souvent une simple formule de politesse tout comme
en latin "dominus". On trouve "kyrios" dans la fameuse prière
chrétienne: "Kyrié éléison" (Seigneur, aie pitié !).
À l'époque de Jésus on appelait souvent les rabbins "Seigneur" et
Jésus était considéré comme un rabbin ou rabbi.
D'une façon générale des disciples ou des élèves appelaient
"seigneur" l'enseignant.
Tel est le sens de "Seigneur" dans les Évangiles.
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16aou14 157C78
Michel le Fidèle !
Dieu dit Jésus le Bon, mais vous depuis quarante ans,
vous avez été incroyablement fidèle à votre engagement depuis
1974, vous êtes Michel le Fidèle..
Vous ne vous rappelez sans doute pas de moi, Hans K. d'Alsace. Je
vous ai suivi et puis abandonné vers 1981 ou 82.
J'ai retrouvé votre trace par le blog. Un jour j'ai demandé Michel
Potay sur Google et j'ai été dirigé sur freesoulblog. C'était en
2010. Depuis, je lis les commentateurs, les approbateurs et les
désapprobateurs, et vos réponses et je suis épaté de voir avec
quelle fidélité au sens de La Révélation d'Arès vous
répondez. Vous n'utilisez pas les mêmes mots qu'il y a trente-cinq
ans (vous parliez beaucup d'exode à cette époque, moins de pénitence
et vous détestiez qu'on vous appelle prophète) mais vous
êtes étonnamment resté fidèle au sens du Message d'Arès.
Cette fidélité ne pourra qu'être payante.
La Révélation d'Arès est une marque de fabrique laissée
par Dieu, un emballage publicitaire, que seul un aveugle ne peut
pas voir. Je sais que ce monde est plein d'aveugles. Elle [La
Révélation d'Arès] est née de l'explosion primordiale, le
big-bang, d'Arès, et ce qui est remarquable dans cette Parole
c'est la description contrastée de l'homme qu'elle fait: pécheurr,
menteur, paresseux, grand voleur et criminel, et capable
d'héroïsme, du meilleur, de dépassement et même de
transfiguration. La mort était la mort avant 1974 et depuis 1974
elle est un autre nom de la vie. Les histoires de température, de
volume et de métabolisme à quoi la science ramène l'homme sont
dérisoires à côté des espérances de l'âme. On dit que l'âme
est impalpable, inexistante, mais après qu'un corps est incinéré
que rest-t-il? Pas beaucoup... Quoi ? Un kilo d'imbrûlé ? Et
pourtant cet imbrûlé a été capable d'idées et de mots merveilleux.
Si on incinère Dieu, que reste-t-il de Lui ? Est-il seulement
inflammable ? Et de quoi est-il capable pourtant?
C'est cela que La Révélation d'Arès montre. Vous ne le
dites pas comme ça, mais vous le dites de cent autres façons.
Vous êtes de tous les prophètes celui qui a vécu le plus
longtemps. Vous avez eu le temps, que Jésus n'a pas eu, de
raffiner votre enseignement. Le monde n'a pas idée de ce
que vous allez laisser. Énorme !
Le Pèlerinage s'est fermé hier. J'espère qu'il a été réussi. Je
suis à la retraite maintenant. J'airai peut-être l'année prochaine
ou une autre année.
Je vous dis tout mon respect, toute ma vénération.
Hans K d'Alsace
|
Réponse :
Je ne me souviens pas de vous, Hans, mais votre commentaire
m'émeut beaucoup.
Le Pèlerinage vous attend... et la mission !
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16aou14 157C79
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS :
Pendant quelque temps je ne pourrai pas gérer mon blog
correctemennt.
Soyez patients ! Merci.
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18aou14 157C80
[...] Frère Michel, vous devez vous reposer, même si votre blog
est une mine inestimable, vous, vous l'êtes plus encore, ce blog
survivra et nous aussi.
Sœur Christiane, je vous demande de ligoter votre époux aux
barreaux du lit (la nuit sans qu'il s'en aperçoive, sinon il ne se
laissera pas faire !) en dehors des petits soins que vous avez
pour lui chaque jour.
Non, Sérieux Frère Michel ! Laissez se blog se reposer cinq
minutes et prenez soin de vous, je suis sur de n'être pas le seul
à vous en faire la demande.
Nous aussi on vous aime !
Americo L. d'Ile de France
|
Réponse :
Je suis profondément touché. Merci de m'aimer, mon frère Americo,
et merci à tous ceux qui me le disent en me priant de me reposer.
Je suis heureux d'avoir trouvé une liaison Wifi (pas très costaud
mais suffisante) pour me brancher afin de vous remercier de
m'aimer autant.
Je vais faire un essai de liaison ftp vers mon serveur pour voir
si ça marche.
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18aou14 157C81
Bonjour et merci pour ce texte [la Didachè], que je ne connaissais
pas non plus, comme beaucoup de lecteurs de votre blog, il me
semble.
J'aimerais ajouter quelques commentaires sur ce texte si vous le
premettez.
Je pense que l'on doit lire ce texte en recadrant l'époque pendant
laquelle il a été rédigé et donc sur le degré d'évolution et de
compréhension qu'avaient les hommes de cette époque.
Il est clair que ces hommes (ceux qui ont rédigés ce texte)
étaient en grande attente [de vie] spirituelle grâce à la vie et l'enseignement
de Jésus, et voulaient sûrement trouver des applications de
conduite dans la vie de tous les jours en trahissant le moins
possible les paroles de Jésus....
Il n'empêche que l'on ressent quand même des contradictions
notoires et des idées que je décrirais comme simplistes voir
naïves. Je ne perd pas de vue le but du texte, rendre plus fort le
mouvement spirituel initié par Jésus, mais je crois qu'il est bon
d'en voir les contradictions, qui ont peut-être, au final,
été préjudiciables et ont introduit l'idée de la religion
chrétienne, de ses dogmes et dérives...
Bref, pour moi, il y a des contradictions et des impossibilités
majeurs de mise en pratique dans ce texte.
Je ne parlerais que de deux {de ces impossibilités]:
Premièrement, comment se comporter avec des ennemis.
"1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas
d'ennemi !"
Je pense que tout le monde s'accordera pour dire que le fait
d'aimer celui qui vous hait ne le transforme pas en ami, mais le
fait d'aimer cet ennemi fait que cet ennemi vous est plus
supportable, supportable parce que vous finissez en l'aimant par
le comprendre et au final, cet ennemi n'a plus de poids sur vous,
sur votre vie.
Donc pour lui, il est toujours ennemi (en fait c'est vous qui êtes
toujours l'ennemi) mais pour vous, l'ennemi n'est plus dans
le sens qu'il n'est plus dangereux pour votre âme, il ne
peut plus vous nuire en réalité. Il existe toujours, mais la force
de l'amour que vous avez déployé a vaincu la haine qu'il porte en
lui et sa volonté de vous nuire.
Le texte n'est en réalité pas contradictoire, mais mal interprété,
il peut conduire à un angélisme naïf..je passerais sur le 1:7
["1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite,
présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait."] qui à mon sens,
est le pire dans la naïveté, celui qui a engendré tant
d'interprétations aussi folles les une que les autres.
Deuxièmement: comment se comporter sur les notions de propriété ,
et comment réagir face au vol.
"1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille, fais-en
deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui aussi
la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui est à toi, ne le
redemande pas, car tu ne le peux."
Louable idée, mais que l'on ne peut mettre en pratique
malheureusement, car c'est quand même encourager ou du moins
minimiser le vol et en plus, plus loin, il est dit aussi : "1:11
Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a reçu et
dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu'il a fait
et il ne sera pas relâché jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier
quadrant."
Donc, il est recommandé de ne pas redemander et de l'autre que
celui qui a pris sera jeté en prison pour qu'il restitue. C'est
vrai que la notion subtile entre les deux est mise sur le besoin
de celui qui vole... On vole par nécessité, pas par envie, donc ce
n'est plus un vol....
Mais qui détermine la nécessité, sinon celui qui commet l'acte,
quelle est la frontière entre nécessité et envie ? Et qui la
définit ? Un juge ou une personne tierce ne pourra jamais
connaitre les raisons profondes de l'acte de l'autre ; il jugera
par rapport à ses valeurs et convictions qui ne seront pas
forcément celle de l'autre.
Il y a, de mon avis, incompatibilité ou forte contradiction entre
les deux "enseignements" 1:8 et 1:11.
En réalité, soit on condamne le vol, soit on le permet, mais on ne
peut pas faire les deux en même temps. On ne peut pas permettre le
vol, peut importe les raisons, et condamner le voleur, car si on
le fait, on tombe dans le non-sens.
D'un véritable enseignement dit "chrétien", on
s'attendrait à ce qu'il ait plus tendance à condamner le vol tout
en pardonnant au voleur, pour rester cohérent avec lui-même dans
le sens où il laisse la possibilité au voleur de ne plus voler.
C'est peut-être aussi pourquoi La Révélation d'Arès
insiste sur le fait de ne point juger l'autre, mais demande
simplement au voleur de restituer ce qu'il a volé sans le
condamner, ce qui me semble l'attitude juste sur ce point précis.
J'ai pris deux exemples , je pourrais en prendre d'autres...
Mon idée n'est pas de faire une critique ce ces textes, au
demeurant fort intéressants à plus d'un titre, mais il est de dire
que, à mon sens, le plus important pour n'importe quel enseignement,
mais encore plus pour ceux se réclamant de Jésus, c'est la
cohérence entière de cet enseignement.
Pour finir, il y a beaucoup de références à l'adultère dans le
Didachè qui le considére comme un grave pêché...
Certes, mais alors il faut alors considérer l'adultère d'un point
de vue spirituel et non pas seulement d'un point de vue charnel.
Une promesse non tenue, un mensonge, un contrat que l'on
transgresse est déjà un adultère, peut-être pire que celui qui
n'est que charnel, parce cet adultère là fait violence à
l'autre et, bien sûr, à celui qui le commet et détruit toute
confiance que l'on peut avoir en l'autre....
Olivier G
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Réponse :
Vu la fragilité du Wifi qui me relie à l'Internet, j'ai hésité à
afficher votre commentaire, mais je le fais finalement, parce
qu'il me semble important de rappeler que :
1. La Didachè n'est pas une norme pour les Pèlerins d'Arès. C'est
seulement un document très intéressant à connaître pour constater
que la quête du Bien était déjà active à la fin du
Premier Siècle ou au début du Second.
2. Plusieurs prescriptions dans ce document se fondent sur des
mœurs, des mentalités, des manières de voie et de vivre qui ne
sont plus les nôtres depuis longtemps et qu'il nous est impossible
d'évaluer, voire même de comprendre.
Quant à l'adultère il demeure un des actes que le Père honnit,
parce que si l'engagement nest pas tenu dans la cellule sociale de
base qu'est le souple, aucun engagement ne sera tenu à d'autres
niveaux dans la société humaine.
Tout cela a déjà été dit dans mes réponses précédentes.
|
18aou14 157C82
À propos du suicide [157C75], ma maman a pris cette décision.
Longtemps, je lui en ai voulu. C'était comme si elle avait
choisi de me faire culpabiliser ; je me disais : "Si j'avais été
plus présente pour elle... Si je lui avais exprimé mon amour..."
Le temps a passé. Je sais maintenant que personne d'autre qu'elle
n'était en cause !
Et puis, il y a peu, j'ai rêvé d'elle ; je ne l'avais jamais vue
aussi apaisée.
Le Créateur de l'Univers ne rejette aucune de ses créatures.
Marie-Paule G. de Lorraine
|
Réponse :
Un problème cardinal que notre époque qui croit avoir réponse à
tout n'a pas résolu, c'est : Qu'est-ce que la vie humaine ?
Est-ce la vie pour la vie même sans conscience ni projet comme le
vie d'un comateux inconscient dont on maintient indéfiniment la
circulation sanguine et la respiration avec des appareils ou comme
la vie d'une personne pensante sans pensée aboutie et qui n'a plus
d'autre activité qu'avoir un cœur qui bat et un poumon qui respire
(cas de la maman de sœur Christiane, qui avait été très active et
créatrice, mais qui en maiison de retraite ne souhaitait plus que
mourir et ne parlait que de cela) ? N'est-ce pas plutôt la vie
avec un projet, active, consciente, évolutive, créatrice,
travailleuse, décideuse, même avec un âge avancé ou une santé
physique déficiente, voire même douloureuse ?
Quelle que soit la réponse à cette question, chaque homme
conscient et ne souffrant pas assez pour perdre la raison est
maître de son destin.
Votre maman choisit de cesser de vivre, je ne sais dans quelles
circonstances, mais qu'elle fût lucide et décidât en pleine
conscience ou qu'elle fût sans discernement, elle poursuit son
existence ailleurs sans doute beaucoup plus utilement après avoir
constaté que sa vie dans la chair n'avait plus d'autre
sens et d'autre but que la respiration et les idées qui tournent
en rond sans aboutir à rien dans la tête, ce qui, il faut
l'avouer, n'est plus ce qu'on peut, à mon sens, appeler la vie.
Bénie soit celle qui a pénétré votre esprit dans votre sommeil et
y a provoqué un rêve pour se montrer à vous "apaisée" et heureuse.
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18aou14 157C83 s
De retour de ce Pèlerinage du Feu 2014, je me décide enfin (pour
la première fois en 25 ans) à vous écrire pour vous parler de moi.
Je suis Christophe G. de Paris.
J'ai connu La Révélation d'Arès en juillet 1989. J'étais
en couple avec Béatrice B. à l'époque. Nous avons instantanément
cru aux évènements d'Arès et nous sommes naturellement allés au
Pèlerinage le mois d'après !
Pendant une quinzaine d'années, nous avons participé à la vie de l'Assemblée
Parisienne.
Durant cette période, nous avons eu l'occasion de vous rencontrer
en privé deux fois.
Lors de notre 2ème rencontre (dans les années 2000 je pense), je
vous avais dit que je ne pouvais pas vivre sans La Révélation
d'Arès, mais que je n'arrivais pas à vivre avec Elle pour
autant !
Je me rends compte à présent, que, sans me l'avouer franchement,
je n'étais pas un pénitent engagé dans son propre changement
intérieur de façon irréversible, et ma mission public était plus
ou moins sous la seule forme d'une "distribution de tracts"... Je
n'étais qu'une larve qui rêvait qu'elle était déjà une abeille
!
Lorsqu'en 2003-2004 j'ai réalisé la différence qu'il y avait entre
mon état et mon rêve, je me suis effondré !
Je me suis découragé ! La larve que j'étais courait,
courait, mais n'arrivait pas à rattraper l'abeille qui
volait dans les pins au devant d'elle. Je me suis donc
essoufflé tout seul, et, après une longue période de "dépression",
j'ai fini par briser mon couple ainsi que mon engagement dans l'Assemblée.
Depuis lors, la flamme que Dieu avait déposé dans mon coude,
n'a cessée de me consumer de l'intérieur. Je souffrais de l'état
dans lequel je voyais le monde, mais je ne me décidais pas à me
relancer de façon volontaire dans la Voie d'Arès.
Depuis deux ans, je lis votre blog régulièrement et je dois dire
qu'il a été comme une bouée de sauvetage pour moi.
Merci à vous pour vos enseignements qui ne cessent pas
de me tirer vers le Haut !
Tant de choses que je croyais avoir compris ; je commençais à
retomber dans le piège de la religion en "figeant" la
compréhension que j'avais eu de la Parole. Et, d'un seul coup,
vous ouvriez une lucarne par où je volais vers un autre niveau de
compréhension.
Il y a quinze jours, j'étais en vacances à la montagne et je me
suis mis à relire La Révélation d'Arès, je n'osais pas
encore La proclamer pour L'accomplir, mais j'avais ce Feu
au fond de moi qui réclamait le Souffle de Dieu pour se
raviver.
Mes vacances se terminais le samedi 9 Août et, en rentrant chez
moi, je pris la décision de repartir dès le lendemain pour Arès.
Je ne pouvais pas attendre une année de plus sans renouer avec le
Feu du Père !
Des douze ou treize Pèlerinages que j'avais déjà effectués,
celui-là a été le plus fort que j'ai vécu.
Jamais je n'avais autant ressenti l'Amour de Dieu pour
nous et la nécessité d'amener ce monde à changer !
Sans parler de la joie et de l'émotion de retrouver ma Famille
Arèsienne. Mes frères et sœurs m'avaient tant manqué !
Je suis repartis vendredi après la prière, presque pressé d'aller
au devant du monde pour rappeler à mes frères et sœurs larves
que nous pouvons être des abeilles si nous le voulions !
J'irais voir Anne-claire à l'accueil dés qu'elle sera disponible
pour retrouver ma place dans la Moisson pour "basourdir
le monde" (Cf. Insurgeance).
Je vous embrasse fraternellement et respectueusement,
Christophe G d'Ile de France
|
Réponse :
Serait-ce seulement pour vous remercier de ce très beau
témoignage, je suis heureux d'avoir trouvé un point Wifi pour
connecter mon petit ordinateur portable au réseau. Ce Wifi n'est
pas terrible ; il est fluctuant et par moments je suis déconnecté,
mais si je patiente le signal revient.
Je me souviens bien de vous et de Béatrice ; vous vous chargiez du
vestiaire à l'Espace des Peuliers pendant la période de mon enseignement
à Paris de 1995 à 1997. Je me souviens au moins d'une entrevue
avec vous Christophe : vous étiez plutôt réservé en effet. Je ne
sentais pas l'apôtre en vous, mais il semble bien que vous soyez
maintenant décidé à le devenir. Gardez cette conviction et cette
force, mon frère ! Le Père a besoin d'apôtres dans ce monde.
J'espère la joie de vous revoir à Paris un de ces jours. Je prie
avec vous.
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19aou14 157C84
Je suis déjà en contact avec les frères et sœurs de Belgique.
J’avais pris contact, en octobre dernier, avec Louis Marie, par
l'Internet.
Je suis venue du reste [le reste comporte les
hommes de bien, nombreux dans le monde, qui ne sont pas
membres spécifiques du petit reste, lequel regroupe les
frères et sœurs qui vivent et agissent
spécifiquement selon La Révélation d'Arès].
[Je suis] venue avec Louis Marie au pèlerinage cet été.
Donc, je participe aussi à la mission en Belgique. Sourire !
Je ressens le désir que d’autres personnes puissent lire ce livre
tellement interpellant et décisif pour notre temps.
Véronique C. de Belgique
|
Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce salut fraternel. Puissiez-vous avec
Guy, Suzanne, Louis Marie, etc., devenir un apôtre de la Belgique
et décider un grand nombre à devenir pénitents en
suivant ce "livre tellement interpellant et décisif."
|
19aou14 157C85
Voici un texte de dépliant pas trop long à distribuer aux gens.
Montpellier est cosmopolite et aussi une ville d'étudiant.
Je crois que certain le liront au moins jusqu'à ce que leur
parents fassent peut être obstacle ou m'appellent pour en savoir
plus.
Sur le dépliant il y aura l'illustration de la dernière version de
La Révélation d'Arès.
Il y aura aussi un soleil doré et rayonnant sur une prairie verte
et parsemée de coquelicots.
Sous le dépliant il y aura l'adresse du blog, de votre site privée
et de mes coordonnées.
Les mots en italique seront référencés. Le travail est en cours
mais je ne résiste pas à vous l'annoncer pour cette nouvelle année
spirituelle qui commence.
Comme toujours votre avis sera le bienvenu.
Guy de Montpellier
********************************************************************
La Vérité c’est que le monde doit changer, dit La
Révélation d’Arès.
Qu’est ce que c’est que cette Vérité et qu’est ce que ce
changement ?
Actuellement comme depuis les millénaires d'Histoire, le
changement qui a lieu dans le monde s’applique à la réalité de
l’homme, mais ne fait pas la part de la Vérité du Père
de L’univers qui s’adresse encore à l’homme dans cette
révélation et qui est l’arbre même de la Parole de Bien.
Parole qui est Elle-même source de Vie.
L’arbre de Vie dans le Jardin du Bonheur appelé autrefois
l’Éden, ce bonheur de vivre et à quoi était occupé Adam avant sa
chute, a été perdu de vue par nos erreurs appelées péchés.
C’est pourquoi ces changements extérieurs, parfois sanglants, ne
rendent pas l’homme libre dans le Bien et
heureux dans la dynamique de la Vie spirituelle qui peut
recréer l'âme -- un véhicule d’éternité -- pour
compléter notre corps et notre esprit,
survivant dès ce monde par les actes qui le forgeront au quotidien
et au-delà même des réalités de la vie et de la mort. Vie
à recréer donc et qui nous vient de l’appel du Créateur, du rappel
d’un Bien tout autre, avec Lequel nous pourrions
réapprendre à avancer, libre de l’immobilisme des systèmes
religieux et/ou pouvoirs politiques dominateurs, avançant ensemble
main dans la Main et recréant cette arbre de Vie
en nous et sur toute la terre.
L’homme a perdu de vu ce Bien-là et à cause de cela il
s’est perdu lui-même, désespère et fuit dans les illusions de ses
artifices qui rendent le mal supportable mais ne peuvent le
vaincre.
Pour cela, s’il veut que cela change enfin de manière
durable et vivante jusque dans les générations qui viennent, il
doit faire pénitence, non dans le sens que lui a donné
la religion (remords, tristesse, autopunition) qui n’est pas
déterminant mais dans un sens existentiel, créateur d’effort sur
soi continuel pour retrouver ce Bien perdu de vu, sinon
de la crainte de la perdition, en éprouvant la joie
de ce changement et même la fête.
La foi d’un Pèlerin d’Arès est vivante et existentielle. Il
sait par cette Révélation donnée à Arès en 1974 et 1977
à Arès (Gironde, France) que c’est ce qu’il fait et non ce qu'il
croit qui changera la vie en Bien et créera son âme.
L’action indissociable de l’existence humaine est déséquilibrée,
totalement différente de la Vérité jaillie des profondeur du
fondement même de l’existence, du Souffle de la justice,
de cette Force créatrice, cette dynamique d’amour
qui peut changer le monde dans la paix,
qui peut construire le Bien créatif en soi et,
partant de là, autour de soi... Ne serait-ce qu’en commençant peu
à peu à montrer que c’est possible par notre constance.
Il faut encourager les proches et l’entourage social à agir pour
œuvrer ensemble dans ce sens.
C’est ce que nous sommes dans nos rapports les uns avec les autres
qui crée la société. Alors, c’est bien par l’exemple de la pénitence,
de l’humilité qui est lumière et lucidité, de volonté de Bien,
c.-à-d. en nous reconnaissant nous-mêmes comme imparfaits, en nous
pardonnant les uns les autres et, à ce titre, en nous efforçant
donc de faire la paix, de chercher l’harmonie ou la
complémentarité des différences, et en les reconnaissant comme la
richesse de la diversité, en apprenant donc à nous comprendre et
nous aimer, à nous libérer de nos préjugés et nos peurs mutuelles,
en nous indiquant que ce chemin est le seul qui puisse
véritablement changer le monde en Bien, que
cette société nouvelle que nous formerons en retrouvant
l’intelligence du cœur, l’intelligence
spirituelle de la Vie verra le Jour.
Pour accompagner les efforts constants de Michel Potay appelé Mikal
dans La Révélation d'Arès dont il fut le
témoin en 1974 et 1977, que les Pèlerins d'Arès appellent
familièrement Frère Michel, qui naquit en1929 mais qui reste
vaillant, rejoignez le petit reste de pénitents
qui travaillent pour qu'apparaisse le Jour de Bonheur.
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Réponse :
À mon avis, c'est trop long et trop explicatif pour des profanes.
Il faudrait raccourcir et simplifier.
Mais je ne connais pas du tout le terrain humain de Montpellier.
Peut-être les Montpelliérains sont-ils assez intellectuels pour
tout comprendre d'un coup ?
Vous parlez de "parents qui "fassent peut être obstacle ou vous
appellent pour en savoir plus," mai cela ne peut arriver que si
vous distribuez votre dépliant à des très jeunes étudiants.
Vous ne devez pas le distribuer à des jeunes au-dessous de 18 ans.
N'oubliez pas qu'en France sont surtout appelées sectes des
mouvements qui "endoctrinent la jeunesse" !
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19aou14 157C86
Je voudrais répondre ici, après une longue période écoulée depuis
ton dernier message, pour éclaircir un peu plus ma dernière
préoccupation et faire une proposition.
Comment missionnerai-je en Afrique alors que le Père l’interdit ?
Changer les mentalités de religieux contemplatifs ou qui passent
tout leur temps à attendre des miracles dans leur petite vie (au
sens aussi bien d’avoir une vie décente, un emploi décent que de
guérir d’une maladie que l’homme peut pourtant soigner).
Les religions ont plus qu’échoué en Afrique !
De mon point de vue, la vie associative laïque est "spontanée"
chez la Africains. C'est elle qui se rapproche le plus des assemblées
libres des Pèlerins d’Arès. Mais voilà à peine une
association libre s’est-elle formée qu’elle passe sous le joug
d’un nanti qui en est membre et les autres membres tombent sous
son emprise au lieu de suivre la droiture, car ils dépendent du
nanti par le pain, le vin et l’huile.
À la lecture du Livre, je crois que le Père a besoin des frères
pour changer ce monde ; c'est cela le vrai
sacrifice. Passons à l’action ! Voici l’idée stratège
que je partage avec toi.
Je suis en train de créer une association à but non lucratif, une
entreprise sociale qui ne fait pas de bénéfices, qui a pour but de
rendre le pain, le vin et l’huile le moins cher possible
à l’homme, les bénéfices de cette entreprise seront utilisés à
étendre ce projet sur la terre entière. Pas de bénéfice, mais des
employés bien rémunérés.
Cette association à la longue conquerra les grandes
multinationales qui spéculent sur le pain, le vin et l’huile,
sur les médicaments ?
Un sorte de savant dosage équilibré de capitalisme et de
socialisme !
Je crois que si, à la base, la communauté des pèlerins d’Ares
soutient ce projet, auquel on ajoutera du "crowdfunding" pour
joindre toute autre aide, on pourra voir concrètement petit à
petit les avancées et changement dont il est question dans La
Révélation d'Arès.
J’en appelle donc à l’aide de la communauté, idées,
moyens, etc., pour commencer à mettre en œuvre ce projet pilote en
Afrique, au Cameroun ou le terrain me semble propice, pour
s’étendre partout ailleurs…
Que le Père prolonge vos jours et vous donne vigueur.
Zachée Lick d'Afrique.
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Réponse :
Je me trouve dans un endroit isolé où j'emprunte, pour attraper
l'Internet, un Wifi à éclipses, qui apparaît et disparaît et je
profite d'un petit moment de connection pour poster cette page de
commentaires.
Mon frère Zachée, je comprends très bien votre souci de créer une
association humanitaire pour rendre le pain, le vin et
l'huile accessibles à tous les Africains, mais le Père
n'assigne pas au petit reste de pénitents une
mission humanitaire ou économique, mais une Moisson
spirituelle.
Pour nous Pèlerins d'Arès de France et d'Europe le pain, le
vin et l'huile ne sont pas des marchandises de première
nécessité pour des populations pauvres, mais les symboles du
partage des fruits de la terre qui sont avant tout des fruits
spirituels.
Mais vous avez certainement raison en ce qui concerne les
Africains, dont beaucoup sont indigents au sens matériel et c'est
probablement la raison pour laquelle le Père ne nous permet pas
d'étendre notre mission au-delà des régions où descendent les
frimas en hiver. Le Père prévoit sans doute en Afrique
noire une double mission spirituelle et matérielle, qui n'est pas
la nôtre en Europe, en Amérique et jusqu'aux îles de corail.
Si je vous comprends bien, vous avez besoin d'argent, mais
nous Français sommes dans le même cas, toutes proportions gardées.
Par exemple, nous avons un urgent besoin d'acheter un deuxième
local de mission à Paris, ville où tout est horriblement cher.
Paris attend l'énorme balayage apostolique qui y relancera la vie
spirituelle, mais nous ne sommes pas assez riches pour nous y
implanter comme nous le voudrions et nous attendons nous aussi de
l'aide. Nous sommes nous aussi dans le besoin pour le
moment.
Je suis peiné de ne rien pouvoir vous promettre, mais je ne doute
pas que, le moment venu, le Père de tous les hommes suggérera aux
Africains une mission de spiritualisation spécifique à votre
continent.
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