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24 juillet 2014 (0157)
La Didachè

Écriture cursive grecque de la Didachè originale
Didaché, fraction de manuscrit
Pendant le Pèlerinage d'Arès 2013 le blog présenta l'Épître à Diognète.
Pendant ce Pèlerinage 2014 voici la Didachè, datée de la fin du 1er siècle ou du début du 2e siècle.
Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de l'esprit de la chrétienté primitive, que La Révélation d'Arès nous permet de rénover plus purement qu'il n'apparaît dans ce document qui tend déjà à une organisation ecclédiastique et sacramentalle étrangère à l'enseignement de Jésus.
J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du pur enseignement de Jésus.

La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux nations.

Il y a deux Voies.
1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort ; mais il y a une grande différence entre les deux chemins.
1:2 Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t'a créé ; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
1:3 Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
1:4 Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas d'ennemi.
1:6. Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait.
1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
1:9 À quiconque te demande donne et ne redemande pas, car à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
1:10 Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans reproche.
1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant.
1:12 Mais à ce sujet aussi il a été dit : "Que ton aumône transpire dans tes mains jusqu'à ce que tu saches à qui tu donnes."

Le second commandement
2:1 Voici maintenant le second commandement de l'enseignement : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d'adultère ; tu ne souilleras point les enfants ; tu ne seras point impudique ; tu ne déroberas point ; tu ne t'adonneras point à la magie ; tu ne prépareras point de breuvages empoisonnés ; tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance.
2:2 Tu ne convoiteras point ce qui appartient au prochain ; tu ne seras point parjure ; tu ne porteras point de faux témoignage ; tu ne médiras point; tu ne seras point rancunier.
2:3 Tu n'auras pas de duplicité dans tes pensées ni dans tes paroles, car la duplicité est un piège de mort.
2:4 Ta parole ne sera pas mensongère ni vide, mais pleine d'action.
2:5 Tu ne seras pas cupide, ni rapace, ni hypocrite, ni dépravé, ni orgueilleux.
2:6 Tu n'écouteras aucun mauvais conseil contre ton prochain.
2:7 Tu ne haïras aucun homme, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour les autres, tu aimeras les autres plus que ton âme*. l'âme, le coeur, le centre sentimental.

Mon enfant, fuis le mal !
3:1 Mon enfant, fuis loin de tout mal et de tout ce qui lui ressemble.
3:2 Ne sois pas colère, car la colère conduit au crime, ni jaloux, ni querelleur, ni emporté, car de tout cela naissent les crimes.
3:3 Mon enfant, ne convoite pas, car la convoitise conduit à l'impudicité ; ne tiens pas de propos obscènes et n'aie pas le regard hardi, car de tout cela naissent les adultères.
3:4 Mon enfant, ne sois pas augure (devin), parce que cela conduit à l'idolâtrie, ni enchanteur, ni astrologue et ne purifie pas par l'externe ; ne désire pas même regarder ces choses, car de tout cela naît l'idolâtrie.
3:5 Mon enfant, ne sois pas menteur, parce que le mensonge conduit au vol, ni avare, ni vaniteux, car de tout cela naissent les vols.
3:6 Mon enfant, ne sois pas murmurateur, parce que cela conduit au blasphème, ne sois pas arrogant, ni malveillant, car de tout cela naissent les blasphèmes. Mais sois doux, puisque les doux recevront la terre en héritage.
3:7 Sois longanime, miséricordieux, sans méchanceté, paisible, bon ; garde toujours en tremblant les paroles que tu as entendues.
3:8 Tu ne t'élèveras pas toi-même et tu ne livreras pas ton coeur à la présomption.
3:9 Ton âme ne s'attachera pas aux orgueilleux, mais se plaira avec les justes et les humbles.
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.

Mon enfant, souviens-toi !
4:1 Mon enfant, souviens-toi nuit et jour de celui qui t'annonce la parole de Dieu ; tu l'honoreras comme le Seigneur, car là d'où est annoncée la parole du Seigneur, là est le Seigneur. Tu rechercheras chaque jour la compagnie des saints, afin de te trouver un appui dans leurs paroles.
4:2 Tu ne désireras pas la division, mais tu apaiseras ceux qui se disputent ; tu jugeras avec droiture, tu ne feras pas acception de personne quand il s'agira de convaincre quelqu'un de transgression ; tu n'auras pas le coeur partagé entre les suites de tes décisions.
4:3 N'aie pas les mains tendues pour recevoir et fermées pour donner. Si tu as des moyens, tu donneras de tes mains le rachat de tes péchés.
4:4 Tu n'hésiteras pas à donner et tu ne murmureras pas en donnant, car tu connaîtras quel est le bon rémunérateur qui te récompensera.
4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet, si vous participez en commun à ce qui est immortel, combien plus aux choses périssables !
4:6 Ne retire pas ta main de dessus ton fils ou de dessus ta fille, mais dès la jeunesse enseigne-leur la crainte de Dieu.
4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur qu'ils ne cessent de craindre le Dieu qui règne sur toi comme sur eux, car Il ne vient pas appeler les hommes selon l'apparence, mais ceux que l'Esprit a rendus prêts.
4:8 Quant à vous, serviteurs, vous serez soumis à vos maîtres avec respect et crainte comme à l'image de Dieu.
4:9 Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui n'est pas agréable au Seigneur. Tu n'abandonneras pas les commandements du Seigneur, mais tu garderas ce que tu as reçu sans y rien ajouter ni en rien retrancher.
4:10 Dans (devant) l'assemblée, tu confesseras tes transgressions et tu ne viendras pas à la prière avec une mauvaise conscience. Tel est le chemin de la vie.

Le chemin de la mort.
5:1 Avant tout il est mauvais et plein de malédictions : meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols, idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil, méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène, jalousie, présomption, dédain, forfanterie.
5:2 Persécuteurs des bons, gens haïssant la vérité, aimant le mensonge, ne connaissant pas la récompense de la justice, qui ne s'attachent pas au bien ni au jugement juste, qui veillent non pour le bien mais pour le mal.
5:3 Qui sont loin de la bonté et de la patience, qui aiment les vanités, qui courent après la rétribution, qui n'ont pas pitié du pauvre, qui n'ont pas compassion de l'être accablé, ceux qui ne connaissent pas Celui qui les a créés, les meurtriers d'enfants, les corrupteurs de l'oeuvre de Dieu, ceux qui se détournent de celui qui est dans le besoin, qui accablent celui qui est dans les tribulations, les avocats des riches, les juges iniques des pauvres, coupables de tous les péchés. Enfants, fuyez tous ces gens-là.

Veille à ce que personne ne te t'égare !
6:1 Veille à ce qu'on ne te détourne du chemin de cet enseignement, car il t'enseignerait ce qui est en dehors de Dieu. Si donc tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; mais, si tu ne le peux pas, fais ce que tu peux.
6:2 Quant aux aliments, porte ce que tu pourras, mais abstiens-toi strictement de ce qui a été sacrifié aux idoles, car c'est un culte rendu à des dieux morts.

Baptême (voir La Révélation d'Arès Veillée 20)

Jeûnes et prières.
8:1 Que vos jeûnes ne soient pas en même temps que ceux des hypocrites : car ils jeûnent le deuxième et le cinquième jour de la semaine; mais vous, jeûnez le quatrième et le jour de la préparation (sabbat).
8:2 Ne priez pas non plus comme les hypocrites, mais comme le Seigneur l'a ordonné (voir La Révélation d'Arès 12/4).
8:3 Priez ainsi trois fois par jour (une fois la nuit, Rév d'Arès 12/5).

L'eucharistie (Pas d'eucharistie à Arès, mais la Mémoire du Sacrifice Rév d'Arès 10/4, qu'on réalise le mieux par la vie de pénitence et de moisson de pénitents. Ces deux action — l'une intérieure et l'autre extérieure —  sont beaucoup plus difficiles que des geste symboliques qui ressemblent à une messe).

Recevez celui qui enseigne.
12:1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l'intelligence de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le comme Jésus.
12:3 S'il veut, ayant un métier, se fixer parmi vous, qu'il travaille et qu'il mange ; s'il n'a pas de métier, veillez selon votre intelligence à ce qu'un chrétien ne vive pas parmi vous sans rien faire.
12:4 Mais, s'il ne veut pas agir ainsi, c'est un trafiquant du Christ ; tenez-vous en garde contre des gens qui vivent au milieu de vous sans ne rien faire..

Concernant tout prophète authentique.
13:1 Tout prophète véridique qui veut se fixer parmi vous est digne de sa nourriture. De même un docteur véridique est digne, lui aussi, comme l'ouvrier, de sa nourriture.
13:2 Tu prendras donc toutes les prémices de ton pressoir et de ton aire, de tes boeufs et de tes brebis pour les donner aux prophètes, car ce sont eux qui sont vos grands prêtres. Mais, si vous n'avez pas de prophète, donnez-les aux pauvres. Si tu fais un pain, prends-en les prémices et donne-les selon le commandement.
13:3 De même, si tu ouvres une amphore de vin ou d'huile, prends-en les prémices et donne-les aux prophètes ; de l'argent aussi et du vêtement et de tous les biens (que tu possèdes) prends les prémices comme bon te semblera et donne-les selon le commandement. Chapitre XIV, XV (textes ecclésiastiques non en acord avec La Révélation d'Arès).
.....
Veillez sur votre Vie
16:1 Veillez sur votre Vie. Que vos lampes ne s'éteignent pas et que vos reins ne se déceignent pas, mais soyez prêts, car vous ne savez pas l'heure où notre Seigneur viendra.
16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus parfaits.
16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres et se persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant) comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de cet anathème.
16:6 Et alors paraîtront les signes de la vérité ; d'abord le signe de l'ouverture du ciel, puis le signe du son de la trompette et troisièmement la résurrection des morts, non de tous, il est vrai, mais comme il est dit : " Le Seigneur viendra et tous les saints avec Lui ! "
16:7 Alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées du Ciel.


---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

25jul14 157C1
Bien aimé frère Michel, Mikal,
Quelle Belle Parole à proclamer au Pélerinage puis chez soi pour L'accomplir !
Merci à vous pour tout ce que vous faites, vous êtes un magnifique exemple.
Bruno H. d'Ile de France


Réponse :
Vous disparaissez et réapparaissez. Vous savoir tout à coup toujours fidèle alors que sembliez parti est un bonheur pour moi. Peut-être vous verrai-je au Pèlerinage en août ?
Merci pour ce commentaire, frère Bruno.


25jul14 157C2 
La lecture de votre entrée 157 ne me fut pas facile.
Bien sûr, nous y retrouvons l'Appel à la vertu lancé par le Père, mais j'ai un peu de mal avec le style.
Comme de plus mon intelligence faible lumignon éclaire moins qu'un ver luisant, je me pose des questions.
Je ne suis pas d'esprit syndicaliste, mais je suis heurté par des phrases telles que "Quand à vous serviteurs vous serez soumis à vos maitres avec respect et crainte comme à l'Image de Dieu"... Je trouve qu'avec de telles déclarations l'on muselle tout esprit de libération sociale, donc toute évolution sociale. Je ne suis pas soumis à mon chef d'usine, je le respecte pour son savoir-faire et son bon sens et  je suis plus pour des relations ou l'on ne baisse les yeux devant personne et personne n'a à baisser les yeux devant nous.
La question que pose ce texte est aussi la question de la propriété, car d'une part ce texte dit : "Tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela t'appartient en propre" et ailleurs "Tu ne convoiteras pas ce qui appartiens au prochain." Cela semble se contredire.
Quand je vous disais que j'étais un faible lumignon !
Il nous faudra bien réfléchir au sens de la proprièté. La dernière chose qui me gêne "si quelqu'un te prend ce qui est à toi (proprièté ou non,?), quant à toi ne le redemande pas, car tu ne le peux."
Si j'ai changé au point de prendre sans retour la voie de celui qui ne convoite plus ce qui est à mon prochain, pourquoi lui prendrais-je quoi que ce soit ?
Mais si je n'ai pas changé et que je prends ce qui appartient à mon prochain, pourquoi devrait-il se laisser gentiment dépouiller, alors que La Révélation d'Arès nous dit: Tu exhorteras le voleur à retituer,le méchant à réparer (36/15)?
Mais il est vrai qu'il faut replacer ce texte qui nous parle aussi d'esclave dans un contexte qui lui est propre.
Mais voilà tout cela  me turlupine.
Je vous souhaite une bonne fin de Pélerinage.
Philippe N. de la Drôme


Réponse :
Vous n'avez pas tort de vous poser des questions, mon frère Philippe. Cette page de commentaires est faite pour ça.
Comme vous l'avez bien vu dans ce passage : "4:7 Ne donne pas tes ordres avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu..." il s'agit d'une époque lointaine — quelque 1.900 ans de nous — où il y avait encore des esclaves. En conséquence, tout ce à quoi se rapporte cet écrit très ancien est à considérer selon les concepts sociaux et économiques de l'antiquité chrétienne.
Dans ma vidéo de la première page du blog, je précise que je ne publie pas cette Didachè comme "une norme" et dans l'entrée 157 j'ai écrit: "Ce document très ancien, rédigé en grec, donne une idée de l'esprit de la chrétienté primitive." "Donne une idée" ne signifie pas donne une règle.
Je n'ai cependant pas dit que je considérais la Didachè comme une simple curiosité historique.
La Didachè garde une valeur globale de Fond, si l'on veut bien oublier les détails relatifs aux mœurs et façons de dire et faire de son temps. Toutes proportions gardées, c'était une document révolutionnaire pour son temps, tout comme le Sermon sur la Montagne qui avait alors seulement quelque cent ans avait été révolutionnaire, tellement que Jésus avait été crucifié.
Concernant la propriété, la propriété existe et est légitime. John Locke, célèbre philosophe anglais du XVIIe siècle, formalisa le premier la notion de propriété comme un droit naturel : "Tout homme possède une propriété sur sa propre personne. À cela personne n'a aucun droit que lui-même. Le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains, nous pouvons dire qu'ils lui appartiennent en propre." Même le fameux Proudhon qui au XIXe siècle écrivit ces mots fameux: "La propriété, c'est le vol," défendit la propriété des biens nécessaires dans un autre passage de son œuvre. C'était un homme certes anarchiste, mais mesuré. Notamment, quand Karl Marx lui proposa d'être son correspondant en France, Proudhon se montra réservé, rappelant qu'il ne faudrait pas comme l'avait fait Luther créer un nouveau dogme, car tout doit pouvoir être toujours remis en cause. "Ne nous posons pas en apôtres d’une nouvelle religion, accueillons, encourageons toutes les protestations, flétrissons toutes les exclusions, tous les mysticismes, ne regardons jamais une question comme épuisée, et quand nous aurons usé jusqu’à notre dernier argument, recommençons !"
Nous pénitents bornons-nous à aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, acquérir l'intelligence spirituelle — Philippe, vous en avez plus que vous ne semblez le penser — et être libres de tous préjugés.
Nous adaptons naturellement notre pénitence à nos façon de vivre au XXIe siècle, tellement éloigné du Ier ou IIe siècle.


26jul14 157C3
Comme beaucoup d'autres depuis1990, je viens poser mon front sur ce sol sacrée où le Dieu Sublime a serré comme le clou [Rév d'Arès ii/21] pour vous parler et relancer le grand Exode planétaire.
C'est avec émotion qu'aujourd'hui j'y viens avec mes enfants qui ont bientôt sept ans en octobre et je l'espère qu'il nous trouveront assez exemplaires mon épouse et moi pour leur donner envie à leur tour de suivre le juste prophète [Rév d'Arès xxxvii/2] de Dieu.
J'en profite aussi pour vous dire toute mon affection et vous souhaiter avec trois trains de retard un bon anniversaire et un bon pèlerinage. Puisse le Dieu Sublime vous donner encore santé et longévité, car l'humanité et nous autres Pèlerins d'Arès avons encore tant besoin de vous à nos côtés.  
En ce qui me concerne, la première fois où je suis venu à Arès, ce fut très net, une grande émotion très forte, un peu submergé par la découverte, je dirai même que j'étais exalté ; je parlais d'Arès à tous l'monde à un point que mes amis changeaient de trottoirs quand ils me voyaient arriver...
Je suis venu à Arès un matin de juin, spontanément j'ai quitté ma petite ville d'Avignon bien décidé et ce, malgré les découragements incessants des amis et de la famille. À cette époque j'avais 20 ans et j'avais le cœur gros car j'étais bien isolé, mais j'étais certain que si je partais à Arès je me sentirait mieux. Il fallait que je fasse le pas.
J'eus pour seule préparation au pèlerinage "Le Pèlerin d'Arès 1989", ma lecture de La Révélation d'Arès et les conseils  de Gilles Gréard, un frère qui est distant aujourd'hui, mais qui m'a enseigné comment prier dans les trois livres. Un frère que je n'oublierai jamais. Lorsque j'ai frappé le front cette toute première fois en 1990, cela m'a donné des ailes, pour moi tout était limpide c'était la confirmation, j'avais enfin trouvé ma famille, oh que c'est doux et bon de ne pas se sentir seul dans sa foi, une vrai libération, une paix, une joie de vivre tout çà à la fois, bref, une renaissance de tout mon être. C'était comme si je sortais d'un œuf, ou d'une longue période de glaciation.  
Aussi ce jour là, le front à même le sol, j'ai ressenti beaucoup d'amour et, alors que la Maison de la Sainte Parole était bondée, je me suis senti comme seul dans la Maison, seul face à mon Créateur et dans mon esprit une image parfaite, je me voyait  prosterné avec un projecteur braqué sur moi et autour rien, la nuit ! À ma sortie, un poids m'avait quitté, j'étais juste heureux, heureux d'être là en communion avec d'autres âmes que je ne connaissaient pas, mais qui partageaient le même idéale à accomplir, celui de retrouver l'Éden, le Jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
À l'école on nous dit que ce sont les rois et les empereurs qui remuent le monde mais c'est faux ! C'est le Christ le Chef des Armées des Cieux et de la terre qui remue le monde, Celui-là seul remue les cœurs par l'intermédiaire de ses serviteurs les prophètes. Car la seul solution pour en finir avec ce mal qui ronge les nations c'est bien la pénitence. "Y'a pas à tortiller", un jour les nations reviendrons à Dieu et Sa Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8).  
En ces temps troublés par ce conflit Israëlo-Palestinien qui n'en fini plus, voici quelques liens de nos frères juif éclairés qui, comme vous le dite, sont nombreux à vouloir la paix avec leur frères palestiniens.
http://www.youtube.com/watch?v=wA9gfGvyijs
http://www.youtube.com/watch?v=cpI7PPndtmQ
http//www.ujfp.org/spip.php?article3303
http://www.youtube.com/watch?v=_RMzONa3g2k
Sélim S. d'Ile de France


Réponse :
Voilà un très beau témoignage, mon frère Sélim. Merci pour lui.
Ce témoignage devait en principe prendre place dans la page de commentaires 156 concernant le Pèlerinage, mais pour nous Pèlerins d'Arès la pénitence, la moisson de pénitents, le Pèlerinage, le monde qu'ils faut changer, etc. ne font qu'un seul et même terme de foi active et toutes les entrées de ce blog se rapportent à notre unique "direction de certitude" comme je dis dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".
Une petite remarque concernant le Christ :
La Révélation d'Arès dit: Jésus n'est pas Dieu... L'homme Jésus n'est pas Dieu, c'est le Christ qui est Dieu. La distance infinie qui sépare la terre du Ciel, il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas (32/1-3).
Autrement dit, ce qui "remue le monde", comme vous dites, ce n'est pas un Christ au sens que les églises chrétiennes trinitaites donnent à ce nom, c'est ce qui a fait de Jésus un Christ : la pénitence ! C'est en somme la pénitence dans son meilleur accomplissement qui "remue le monde." Comme pénitent vous visez et chacun des Pèlerins d'Arès vise à devenir un christ aussi.
Aujourd'hui nous sommes peu nombreux et nous remuons peu le monde, mais demain nous serons un petit reste de pénitents nombreux qui remueront le monde au point de le changer.
Je pense que c'est ce que vous vouliez dire. Je le reformule seulement d'une façon plus claire.
Le Pèlerinage, la Didachè, tout cela ressort de la même aspiration au Bien.


26jul14 157C4
Cette enseignement appelé Didaché que vous nous présentez en prenant soin de nous mettre en garde, [à savoir] que s'il y a [dans la Didachè] des choses qu'il nous est possible de faire dans sa sévérité pour pousser un peu plus loin notre recréation, [on n'y trouve pas toute] la Lumière de La Révélation d'Arès (12/4,35/9, 38/5).
Comme un père ici vous avez alors pris la peine de dépouiller les écrits de ces hommes sincères et de bonne volonté du passé, qui synthétisent pour ainsi dire les Dix Commandements de Moïse en les fusionnant avec les enseignements de Jésus dans les Évangiles, purifiant ainsi des ajouts qui justifiaient la hiérarchie écclésiastique, les princes du culte (Rév d'Arès 15/1), leur autorité, leur théologie et leurs sacrements, pour ne pas dévier et écarter (Rév d'Arès 12/6) nos pas de la Vérité, sans pour autant délaisser ce qu'il y a de bon à prendre en tout homme de bien et frère du temps qui vient.
Je vois cela comme la part offerte du labeurs pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6) pour lequel le Miséricordieux nous assiste et affûte nos faux émoussés (31/6).
Vous débarrassez ces écrits du harnais des docteurs (Rév d'Arès 10/10) et ce discernement  est en lui même un enseignement pour moi. C'est l'Eau qui lave le cal (Rév d'Arès i/13) et qui montre que le blé de la plus Belle Récolte du Père (14/3) est encore mélangé avec les coulées de pierrailles stériles (14/1) qui emprisonnent le bon grain et à cause desquelles tant de mésententes et de guerres divisent encore les hommes.
Oui, tout n'est pas à jeter dans le fruit du labeur des générations repentantes qui campèrent sur le désert (Rév d'Arès 24/5), mais Il faut encore brûler les épines sans brûler les épis (14/3) pour atteindre le cœur de nos frères et retrouver ensemble le bon sens de la Vie (24/5). Il y a du travail, c'est la beauté de la folie d'Érasme ["Éloge de la Folie"] qui survit dans une époque moderne. Le lyrisme de la joie me reprend et je peux voir ici l'éclairage nuancé de la dynamique créatrice du Bien protecteur et constructeur de la force ascensionnelle appelée l'ha (Rév d'Arès XXXIX/5-11) aux prises avec ses multiples reflets (27/6) et variantes dans  nos rapports avec autrui avec qui nos échanges doivent  encore et toujours évoluer en faisant la Part (XXVI/15 ) du Bien, celle de la Volonté (12/4) du Père, le Seul Saint Créateur et inspirateur de cette beauté (12/3) évoluant vers la perfection de Son Dessein.
Dans ce monde d'innombrables tentations passées dans les mœurs et les banalités où la Vie agonise, ces nombreux points revivifiés par votre main, prophète Mikal, sont vraiment les sculptures où volent les éclats des dérives sous le ciseau de "l'entendeur du passé et tailleur de pierre" (entrée 115) du  présent, pour un futur à accomplir, afin que naisse le joyau qui devra ressortir de nos pénitences, pour que nos frères et sœurs soient encouragés à retrouver le goût de l'effort qui changera la pulsation du cœur même de ce monde.
Je vais rendre hommage à mes frères pour cet amour collectif aujourd'hui et mettre ces paroles au pied de La Révélation d'Arès, afin de les relire chaque jour pour ne pas les oublier et essayer de les appliquer en situation, dans les défis que la vie nous réserve.
Merci pour cette entrée, frère Michel, accompagnée de cette nouvelle vidéo qui nous permet aussi de vous entendre et vous voir où que nous soyons.
Longue Vie à l'Amour du Père !
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Très beau commentaire, frère Guy. Merci pour lui.


26jul14 157C5
Nota du blogger : Ceci n'est pas un commentaire, mais une participation de notre frère Didier du Roussillon au site facebook de notre frère Nazih Hilal. J'ai trouvé que ces lignes méritaient de figurer ici.
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Il n'y a qu'une seule manière d'en sortir à long terme et de manière fiable, Joelle : C'est par ce que La Révélation d'Arès appelle la pénitence qui n’est ni culpabilité, ni mortification, ni regret, ni restriction, mais au contraire une construction active, résolue, courageuse et heureuse du bien en soi. Puis par la recherche de personnes qui souhaitent elles aussi se construire en bien.
La pénitence au vrai sens du terme, c'est aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre de ses préjugés et de ses peurs, trouver l'intelligence du cœur. C'est un travail quotidien qui construit peu à peu en nous la Vie et la force spirituelles qui par notre rayonnement et notre exemple peuvent se communiquer autour de nous avec notre invitation à agir de même.
Cela peut sembler irréaliste au regard des événements présents et passés et au regard du futur immédiat qui se dessine, mais cela n'a jamais été tenté de manière collective suffisamment longtemps pour que l'on en remarque les effets durables sur une société, moderne en tout cas.
Pour ce qui concerne la situation à Gaza et dans les territoires occupés, effectivement cette pénitence individuelle par volonté et collective par soutien réciproque n’arrêtera ni les F16 [avions chasseurs bombardiers], ni les chars [d'Israël], ni les missiles du Hamas, mais elle peut susciter d'autres hommes et femmes qui verront l'avenir sans haine, sans idée de vengeance, sans amertume ni découragement et dont le cœur fort et bon pourra comprendre, équilibrer et peut-être même guérir les cœurs meurtris des hommes et femmes pris en otage dans cette guerre.
Je pense notamment aux enfants élevés sous les bombes et orphelins de parents et d'équilibre social. Je crois que cette action sur soi et cette proposition peut se faire partout et même maintenant à Gaza, car elle peut soutenir d’autant mieux toute autre action constructive quelle qu’elle soit, y compris politique, puisqu’il n’est pas envisageable qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu et qu’un cessez-le-feu intervienne sans que les politiques mêlent.
Mais dans ces circonstances tragiques, la pénitence peut redonner l’intelligence et trouver des solutions qui ne peuvent être trouvées et reçues que par des hommes et des femmes en marche vers le bien sur place. Car eux savent ce qui se vit et quelle mesure le bien doit prendre pour faire évoluer la situation vers une vraie paix, une paix sans arrière-pensées, une paix qui se plante pour longtemps : Le Saint, Sa Paix (Se) plante (pour longtemps) ; (mais) la paix (qui) a l'écorce (mince), les dents (la) mangent. (Révélation d’Arès xxv/11). Fraternellement.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Voilà, mon frère Didier, une belle réponse à la question de Joëlle: "Que faire pour résoudre le problème Israëlo-Palestinien] ?" La Didaché donnait déjà, à sa manière, la recette de la pénitence à la fin du Premier Siècle ou au début du Second siècle. C'est donc une recette très ancienne, qui remonte au Sermon de la Montagne de Jésus, mais qui n'est pas encore entendue. Le monde vit encore dans la barbarie.


26jul14 157C6
Le problème en publiant ce genre de choses, eussent-elles été importantes à une certaine époque, le problème c'est que vous jetez sciemment le doute dans l'esprit des gens et vous encouragez aussi certaines dérives conservatrices.
Je parle ici sur le plan sexuel. Le "Abstiens-toi de passion charnelle" rejoint ce que vous avez écrit sur ce blog (03aou12 132C70) "Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps !" Si cela a été et est votre cas durant toute votre vie, cela est votre problème — je respecte cette attitude, mais ne je ne voudrais en aucun cas que cela devienne un dogme et une attitude à adopter aujourd'hui ou lorsque vous ne serez plus là, sous le prétexte de cette phrase de Dieu : parole de Mikal Ma Parole. Dieu par contre parle des joies réservées aux époux [Rév d'Arès 2/3, 9/7].
Il est est de même en ce qui concerne l'avortement où certains conservateurs (il y en a parmi nous) vont faire siennes cette parole dans cette fameuse didaché "Tu ne tueras point l'enfant par avortement". Ils suivront d'autant plus cela, parce qu'elles sont tout simplement inscrites sur votre blog : il n'y a qu'un pas pour que tout devienne religieux de cette relgion ancienne, et il n'y a qu'un pas pour condamner, culpabiliser comme l'église le fit durant tant de siècles. Alors que vous aviez clairement répondu à ma question sur l'avortement (16jan14 151C71) "Le fœtus n'est qu'un développement entre le spermatozoïde et le nouveau-né. Ce qu'en fait la femme dans laquelle se fait ce développement est son affaire, car elle est libre (Rév d'Arès 10/10), tout comme n'importe laquelle de ses fonctions organique est son affaire".
Vos retranscriptions de cette Didaché démontrent le contraire de ce que vous me répondiez. En plus vous dites:"J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du pur enseignement de Jésus", donc si je vous suis, le sexe dans le couple (hors de la reproduction) et l'avortement, sont des dévoiements du "pur enseignement de Jésus"? Jésus pensait-il la même chose à son époque ? Je ne le crois pas...
Que l'on réfléchisse sur les sujets propres à l'humain bien sûr, mais remettre en cause des droits acquis et pire vouloir maîtriser la sexualité d'autrui, me semble contraires à l'amour évangélique.. Un manque d'amour total même..
Je ne vois pas l'intérêt de cette entrée qui met en doute et qui fait clairement balancer entre le Livre ("tu ouvres le Bon Livre enfin") et ces textes anciens caduques, obsolètes... Beaucoup de faibles et dévots (il y en a malheureusement dans certains groupes) vont se jeter tête baissée et boire ces paroles comme "parole de Dieu".
Mais peut-être n'avez-vous plus rien d'intéressant à dire, sauf à semer le trouble ou bien à vouloir vous rapprocher des instances religieuses, ce que Dieu ne veut absolument pas... Je crains que vous ne reveniez sur vos acquis religieux précédents.... J'espère de tout coeur me tromper.
Cette entrée sent la religion à plein nez.
Christophe M.J. (écrit avec mon épouse)


Réponse :

Vous interprétez mon entrée 157 tout de travers et vous me prêtez des intentions qui ne sont pas du tout les miennes.
Je ne vous connais pas ou je ne vous reconnais pas, Christophe M.J., et il m'est impossible de comprendre pourquoi vous interprétez aussi mal mon entrée 132 comme ma présente entrée 157.
Ma réponse 132C70, dont vous citez une phrase, ne se résume pas à cette phrase. Il faut lire ma réponse en entier et notamment il faut lire en entier le paragrpahe d'où vous avez tiré la citation. Voici ce paragrpahe :

"Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal beaucoup plus urgents."

Je répète : "Portons nos regards sur des problèmes du mal beaucoup plus urgents."
Quels sont ces problèmes ? Ce ne sont ps les problèmes du sexe. Ce sont des problème dont je parle dans la même réponse 132C70 :

"En fait, il y a quasi totale absence d'informations de Dieu sur ce qu'il faut faire et ne pas faire en amour physique, que ce soit entre deux hommes, entre deux femmes ou entre homme et femme. Pourquoi ce silence du Père sur ce problème ? Parce que dans Sa Sagesse le Père sait que dans l'ordre du mal, les maux les plus affreux, ceux qui entraînent le plus de malheurs et de perversions, ce ne sont pas les maux du sexe, mais le mensonge, la tromperie, la violence, la cruauté, la malhonnêteté, le vol, la haine, la méchanceté, etc. Quand ces derniers maux seront résolus, il sera temps de s'occuper des problèmes de sexe, d'aliments, etc.
Quand il n'y a pas perversion, mais incoercible attirance vers le même sexe, si la personne concernée garde toujours en toutes choses le souci de l'autre, la pudeur, l'amour pour le prochain, le pardon des offenses, la paix en toutes circonstances, la justice, l'honnêteté, la droiture, l'intelligence du cœur, je suis certain qu'il n'y a, dans l'état actuel du monde, qu'un petit mal, même si — il faut en convenir — l'homosexualité n'est pas normale, mais je ne sais pas non plus ce qu'il y a vraiment de normal et anormal entre homme et femme.
[Concernant les] Boîtes de nuit gay: C'est un lieu de tentation, de perversion, de prostitution,... comme dans les boîtes de nuit non gay, d'ailleurs. Non seulement je ne vois pas quel plaisir on peut y trouver, mais je déconseille de les fréquenter. Mais là encore, il ne faut rien exagérer et ne pas lancer de condamnations absolues.
Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal beaucoup plus urgents."

J'ignore si vous êtes ou n'êtes pas des Pèlerins d'Arès vous et votre épouse, mais si vous êtes des Pèlerins d'Arès, vous devez être capables d'assumer votre pénitence avec les joies que le Père a réservées aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7) tout en ayant connaissance — connaître l'Histoire n'est pas se réduire à l'Histoire — du long chemin que l'humanité a dû parcourir depuis Jésus jusqu'à nous. Connaître le passé n'est pas en faire une norme, mais savoir que maintes tentatives d'installation du bien dans le monde ont été lancées, qui n'ont pas abouti, et que de nouveau le Père nous lance à la conquête du Bien par une Parole pure, qui est la sienne: La Révélation d'Arès.
Je n'ai dit nulle part que la Didachè était la Parole de Dieu ou parole de prophète.


26jul14 157C7
Eh bien ! Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout du Pèlerinage.
Dommage !
Et la période d'août alors ? N'aurions-nous pas pu en apprendre plus ?
Là, nous apprenons autre chose et ce n'est pas, contrairement à l'entrée 156, encourageant mais plutôt effrayant.
D'abord nous découvrons que "ce document tend déjà à une organisation ecclésiastique et sacramentelle étrangère à l'enseignement de Jésus." Pourtant il n'est vieux que d'un siècle après le vécu du prophète.
Donc nous réalisons que la récupération ou la falsification de l'enseignement est antérieur au concile de Nicée (305) ou encore à l'édit de Milan (ou édit de Constantin 313). Aïe !
En ce qui concerne votre enseignement, combien de répit avons-nous ? 100, 200, 300 ans ? Qu'en restera-t-il ? Bref !
Ensuite le texte commence ainsi : La Didachè
ou Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux nations.
Comment est-ce possible puisque le nombre de douze apôtres ne serait pas réel mais subjectif aux douze tribus d'Israël?
Il y a deux voies : La voie de la vie - la pénitence - et la voie de la mort - la perdition.
"En vérité, l'homme (ou celui qui oublie) est dans la perdition sauf ceux qui ont la foi, qui font le bien et qui se recommande entre eux la vérité et la constance" (sourate 103). La vérité : La pénitence est salvatrice.
En ce qui la concerne, vous dîtes très justement que Nous adaptons naturellement notre pénitence à nos façon de vivre au XXIe siècle, tellement éloigné du Ier ou IIe siècle.(réponse 157C2)
Alors que peut nous apporter ce texte, à part être un fardeau, lorsque nous connaissons parfaitement l'essentiel de l'enseignement du prophète Jésus à travers trois points incontournables du "Sermon sur la montagne" à accomplir d'urgence : Aimer/Pardonner/Ne pas juger. Pourquoi alourdir ?
Nous avons un enseignement neuf et frais, où tout est dit, dans la Révélation d'Arès avec lequel nous nous sentons revenir à la source tout en faisant un bond en avant tel l'Aigle au regard perçant.
Dans cette " idée de l'esprit de la chrétienté primitive", je ressens un malaise. Je plains ces premiers Chrétiens.
Je pense qu'il serait plus utile de revigorer quelques passages :
3:10 Accueille comme des bienfaits les choses extraordinaires qui t'arrivent, sachant que rien ne se produit en dehors de Dieu.
Mon frère, "Apprends à avoir besoin de ne plus avoir besoin" (Frère Michel).
N'oublie surtout pas de "vivre simplement pour simplement laisser les autres vivre"(M.Gandhi).
Ou encore : 4:5 Tu ne te détourneras pas de celui qui est dans le besoin, mais tu auras tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela t'appartient en propre ; en effet, si vous participez en commun à ce qui est immortel, combien plus aux choses périssables !
Mon frère, ne pratique pas l'usure, ne spécule pas car tu provoques une injustice sans fin malgré toute la compassion que tu veux déployer. Ces biens-là sont éphémères tandis que le bien que tu fais est éternel. etc... etc...
Frédéric M. d'Aquitaine  


Réponse :
"Le nombre de douze apôtres ne serait pas réel mais subjectif aux douze tribus d'Israël" selon vous ? Vous connaissez très mal les Évangiles. L'identification claire et précise des douze apôtres est faite dans les passages des Évangiles où ils sont nommés: Matthieu (10/2-4) et Luc ((6/12-16). Les Douze sont institués par Jésus pour être un signe particulier pour la Palestine : ils représentent le peuple nouveau tel qu'il sera rassemblé par Dieu à la fin des temps (Matthieu 19/28) ; le nombre douze évoque probablement les douze tribus d'Israël, c'est vrai, mais aussi la totalité et l'intégrité du peuple. Il renvoie à la mission spécifique de Jésus qui consiste à rassembler la totalité du peuple et de le mener à son accomplissement, ce que La Révélation d'Arès appelle changer le monde (28/7). Les mots diffèrent, le Fond reste.
Par ailleurs, le Concile de Nicée eut lieu en 325 et non en 305. Bien sûr que l'église, telle que nous la connaissons aujourd'hui, était antérieure au concile de Nicée, puisque celui-ci fut une réunion d'évêques. Pour se réunir il fallait bien que ces évêques existassent et donc qu'une église existât. De même l'édit de Milan (313 ou 314), par lequel l'empereur Constantin donnait à une église son droit de cité officiel, ne pouvait avoir avoir lieu que si cette église existait déjà.
Mais attention ! L'église reconnue par Constantin aux moments des édit de Milan et concile de Nicée n'étaient pas, loin de là, toute la chrétienté. Ce n'était que la portion, peut-être très minoritaire, de la chrétienté soumise à des évêques inféodés à l'empereur romain. Celui-ci ne voulait pas entendre parler des autres Chrétiens très réservés vis-à-vis du pouvoir de Rome-Byzance. Constantin fit des autres chrétiens mauvais citoyens des sortes de parias, qui sans protection officielle disparurent peu à peu, notamment les fameux Ariens, qui ne reconnaissaient pas la Trinité tout comme nous Pèlerins d'Arès ne la reconnaissons pas. Que faisons-nous, sinon reconstituer le christianisme tel que Le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7), qui ne fondait aucune religion, l'envisageait ?
Ceci dit, je rappelle que la Didachè est un document très intéressant à connaître pour savoir que les tentatives d'installation du Bien sur terre ont existé dès le début du christianisme. Mais la Didaché n'est pas une norme. C'est un pieux document qui nous indique que les aspirations qui étaient alors celles d'une église débutante étaient proches des aspirations de La Révélation d'Arès et de notre pénitence. Il est intéressant de voir que ce plan spirituel échoua et que donc nous aussi pouvons pouvons échouer. La connaissance de ce document doit stimuler notre volonté de réussir là où nos prédécesseurs historiques ont échoué en devenant une église.
Nous ne devons jamais devenir une église ou une religion. J'ai n'ai peut-être pas assez souligné ce point dans mon entrée et dans ma vidéo. J'ai pensé que cela allait de soi.
De toute façon, je n'ai pas dit que la Didaché était Parole de Dieu ou parole de prophète.


26jul14 157C8 
Un enfant juif et un enfant musulmanJ'ai lu plusieurs fois votre post La Didachè.
"Il y a deux Voies.
"1:1 Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort ; mais il y a une grande différence entre les deux chemins (...)"
Dieu dit: Que la lumière soit!
Et la lumière fut (Genèse 1/3-4).

Par La Révélation d'Arès, c'est le Verbe qui, lorsque nous le prononçons pour l'accomplir coule de nos lèvres.
Christs en puissance, tous les jours, nous pouvons décider de chasser la ténèbres de nous et d'installer la lumière.
Le Bien = la pénitence = chemin de la Vie.
Le mal = chemin de la Bête = la mort.

Je trouve dans ce texte, que vous avez épuré, une inspiration pour ma pénitence, applicable au quotidien, jeûne, prière, moisson de pénitents, pénitence, aimer nos ennemies, pardonner toutes les offenses, se libérer de tous préjugés, de tous pouvoir, trouver la mesure, la patience, la réflexion, l'intelligence du cœur.

Merci Mikal.

J'en profite pour vous transmettre cette photo d'enfants, un enfant juif et un enfant palestinien qui forment l'espoir d'une génération du temps qui vient,
la génération du retour en Éden.

Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Merci, Didier, de trouver mon entrée La Didachè riche en enseignement pour un Pèlerin d'Arès 1.900 ans après que ce document eut été écrit et diffusé dans la chrétienté antique.
Qu'importe les différences de détail, différences dues aux mentalités si différentes entre la société d'il y a deux millénaires et notre actuelle société, le Fond quant à lui demeure inchangé : Il faut chercher le Bien.


27jul14 157C9
La Didaché est un document ecclésiastique.
C'est un scandale que vous nous le présentiez comme un traité valable.
La Vérité est une et indivisible. Vous ne pouvez pas proposer comme base de vie ou seulement de réflexion un écrit qui fut pondu par des ecclésiastiques dans les tout débuts de l'Église et qui contredit La Révélation d'Arès.
La cohérence qu'on reconnaît aujourd'hui à La Révélation d'Arès ne s'est pas faite progressivement, mais elle est descendue tout d'un coup, tout droit du Ciel en 1974 et 1977. Vous n'avez pas le droit de lui porter atteinte, de la relativiser.
En publiant cette Didaché, sans intérêt de toute façon, vous remettez tout en question.
Vous la proposez comme possible base de pénitence en disant dans votre vidéo qu'on n'y peut trouver que des avantages.
C'est proprement scandaleux et je proteste. J'ai appris à vous porter en très haute estime depuis de longues années, mais je me demande si vous n'êtes pas maintenant atteint par le gâtisme à 85 ans.
Si je veux que ma femme avorte [?], elle avorte, et je n'y vois pas de mal.
Supprimez cette entrée ! Vous en serez grandi.
Léonide Y. des Cévennes.


Réponse :
J'ai 85 ans, mais je ne suis pas gâteux. Au contraire, à 85 ans j'approche de ma disparition de la terre et je trouve qu'il est temps que je fasse faire à mes frères le bond définitif hors de l'idée de la foi comme respect d'un catéchisme, lequel est en construction continuelle et inconsciente dans l'esprit du croyant, une tentation itérative qui s'offre à l'esprit paresseux. Quand, récitant Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) j'en viens aux mots : pour que nous résistions aux tentations, je pense toujours en premier à la tentation de la paresse d'esprit. Depuis 1974 je lutte contre cela, parce que l'Église avait formé mon esprit à la stagnation de principes considérés "éternels" et parce que Jésus venait remettre ma foi en marche en me disant en substance : L'éternité, ce n'est pas immuabilité, qui n'existe pas, mais mouvement !
Votre Vérité à vous, Léonide, n'est pas fausse ; elle souffre d'être figée, insuffisance ; elle s'est fixée dans votre tête comme un catéchisme, un concept étroit et pénombreux du passage au salut. Ce catéchisme virtuel dans votre tête ne vous perd pas, il vous mène au salut, mais il ne vous permet pas de faire ce que le Père nous demande: Changer le monde (Rév d'Atès 28/7).
Un catéchisme ou une doctrine fixe, stoppe, écarte le passé, écarte le futur — il n'y a plus de futur, puisque "le Royaume est arrivé," disaient de nombreux premiers Chrétiens —, Or, il n'y a aucun catéchisme, aucune doctrine, dans La Révélation d'Arès, mais tout le contraire: un moyen de propulsion spirituelle. La Révélation d'Arès relance une foi dynamique, vivante, une foi qui ré-englobe le passé (la Didaché et bien d'autres choses), le futur, bref, toute la vie, une foi de dépassement, où tout se voit par les yeux de la transfiguration. Alors, pourquoi la Didaché vous ferait-elle peur ?
La Didachè n'est pas Parole de Dieu, elle n'est pas parole de prophète (Rév d'Arès i/12). Elle est un encore maladroit, mais courageux forcing de l'homme vers le Bien à une époque où ce passage du judaïsme momifié à une foi dynamique orientée vers le Bien, même encore empesée de principes inutiles çà et là ou s'engageant dans quelques impasses religieuses, était une révolution, une percée spirituelle inouïe.

On ne trouve dans La Révélation d'Arès rien d'équivalent à la loi pharisaïque, aux cinq piliers de l'Islam ou au catéchisme catholique. Chaque matin je remets ma foi en question ; depuis 40 ans j'enseigne que la foi est évolutive et non arrêtée sur une dogmatique supposée immuable comme dans la religion.
Je veux ouvrir mes frères non à l'imitation ou à la mise en pratique de mots, mais à la Lumière non écrite, indescriptible, qui les traverse.
La Didachè, oh ! frère Léonide, je ne suis pas sans connaître les problèmes qu'elle peut poser et la difficulté de la présenter, parce qu'elle est en effet un document ecclésiastique.
La Didaché est cependant traversée par la Lumière non écrite, ce sublime inexpressible, que rallume la pénitence.
J'ai longtemps confiné ce document au fond d'un tiroir en me disant: "Voilà quelque chose de trop difficile à présenter aux Pèlerins d'Arès dont les niveaux de pénitence, de libération spirituelle, de compréhension, sont divers, parfois bas encore, et qui peut en égarer certains encore plus attachés à la lettre qu'au Feu (Rév d'Arès xLi/3-7) qui ne s'écrit pas, mais qui fait l'ha et la polone (xxxix/5-13)."
Et puis, cette année, je me suis dit que le temps était peut-être venu de présenter à la conscience de mes frères ce traité malgré certains points de compréhension difficiles pour des hommes et femmes du XXIème siècle. Je crois qu'un Pèlerin d'Arès digne de ce nom ne doit rien ignorer et doit évoluer facilement à travers le temps sans s'arrêter aux mots comme on butte sur des pierres. Après tout, nous lisons bien des passages de la Bible et du Coran beaucoup plus problématiques que la Didaché et qui y trouve à redire ?
Je n'avais pas tout à fait tort d'être hésitant puisque les lecteurs de ce blog sont, comme vous Léonide, depuis ce matin plusieurs à me reprocher l'affichage de la Didaché.
Je me trouve face à l'alternative suivante :
Regretter d'avoir affiché la Didaché, bien que je l'ai dépouillée des parties traitant d'une organisation ecclésiastique et sacramentelle en formation, dont l'Assemblée ne saurait vouloir.
Me féliciter au contraire de l'avoir affichée. Eh bien ! je me félicite, parce qu'elle me permet de mieux faire comprendre que la pénitence n'est pas basée sur des lois ou règles vétilleuses et précises, mais qu'elle repose sur une recherche non normative du Bien car seul le Bien réellement ressenti compte, non un "bien" défini par des lois  "immuables."
Tout ce qui était réellement ressenti par des Chrétiens du Premier ou Second siècle ne l'est pas nécessairement de nos jours. Le Bien est donc fait de variables selon les sensibilités et les époques. Toi tu es dans le temps, dit le Père, et le temps varie avec tout ce qu'il transporte sur son dos. En lisant la Didaché un vrai pénitent voit bien ce qui y est caduc, il y voit bien le feuillage mort, mais le tronc, lui, est déjà là, vivant !.
Une "pénitence" normative consisterait à donner des règles et des préceptes formalistes, précis et minutieux et à réduire le comportement de "bien" à des lois étroites (règles d'alimentation, règles de sabbat, obligations de telle ou telle prière ou telle ou telle célébration, etc.) ; ce n'est pas le cas de la pénitence dans le sens donné par La Révélation d'Arès.
Une pénitence non normative, la nôtre, est axée sur la recherche du Bien réellement ressenti, cela consiste à relativer le Bien de sorte qu'il soit ressenti comme Bien par moi, par les personnes et le milieu social directement concernés par ma pénitence en fonction de leur évolution et/ou de leurs réalités.
Prenons deux exemples: la sexualité, dont le parle un commentaire précédant le vôtre, et l'avortement, dont parle votre commantaire.
La sexualité : Les joies données aux époux par le Père (Rév d'Arès 2/3, 9/7) sont des merveilles d'une grande beauté, si elles sont partagéesjoies données aux deux époux —, si le désir et la joie sont réciproques. Ces joies peuvent alors être pratiquées sans réserves, avec volupté, pour procréer ou non. Il y a alors Bien ressenti dans l'amour, il n'est fait aucun tort ni aucun mal à l'un ou l'autre des époux ; c'est tout bonheur. Mais si ces joies ne sont pas partagées, si le désir et la joie ne sont pas réciproques, comme c'est parfois le cas, alors un problème se pose : Puis-je imposer mon désir à une épouse ou (beaucoup plus rarement) un époux qui, pour des raisons diverses, ne me désire pas, à qui j'impose un moment de désagrément ? Non. C'est seulement dans le but de procréer que l'on peut forcer l'épouse ou l'époux. Sur ce contexte, il faut savoir que si aujourd'hui la femme a des sens révélés, des désirs aussi puissants que ceux de l'époux — la femme ouvre sa cuisse (Rév d'Arès xxvii/9) —, ce n'était pas le cas dans l'Antiquité ou à d'autres époques — au Moyen Âge ultra-prude par exemple — où l'éducation des femmes n''envisageait pas du tout leur épanouissement sexuel et les conduisait presque toutes à la frigidité. Dans ce cas, l'amour physique était presque toujours pour les épouses une épreuve, parfois une souffrance, et les conseils d'abstinence comme dans la Didachè étaient parfaitement valables, puisque le plaisir de l'un se faisait au prix de la peine de l'autre et que l'amour évangélique recommandait de ne pas s'imposer à qui que ce soit, même au conjoint, sauf pour procréer.
L'avortement : Dans l'antiquité la science était pratiquement nulle concernant le processus de procréation. Le ventre de la femme était vu comme une sorte de jardin magique dans lequel un dieu du polythéisme ou Dieu chez les Juifs opérait une sorte de miracle. L'avortement était alors vu comme pire encore qu'un homicide, une contre-voie délibérément opposée à la volonté des dieux ou de Dieu, une faute très grave. Il n'y a pas longtemps on en était encore là puisqu'il n'y a que quelques dizaines d'années qu'on ne guillotine plus les "faiseuses d'anges". Mais on sait aujourd'hui que l'homme est un être caractérisé par sa respiration, son indépendance circulatoire, son fonctionnement cérébral. Tant que cette indépendance n'est pas réalisée à l'instant du premier cri, le fœtus n'est qu'une promesse d'homme, un spermatozoïde évolué, un gros ver enroulé sur lui-même. L'avortement ne peut plus être vu comme un homicide sauf par les préjugés.

Mais on peut aussi voir les choses tout autrement.
Quelle différence entre la Didaché et notre foi de pénitence ? Eh bien ! tout à la fois cette différence est très grande et il n'y a aucune différence. C'est le glissement libre de notre âme sur cette antinomie qui caractérise le Pèlerin d'Arès.
Qu'est-ce que ce pauvre frère Michel vient vous raconter là ? Il n'a vraiment pas peur des contra­dictions, ce bougre de bonhomme ! Je m'explique en utilisant la comparsions entre l'infiniment grand et l'infiniment petite ou entre la science galiléenne et newtonienne d'avant le XXème siècle et la science quantique du XXIème siècle.
Cette science quantique est toute récente... Disons à peu près 100 ans. Cependant l'humanité ne fonctionnait quand même pas trop mal sur la base de la physique d'Aristote dans l'Antiquité ou de Galilée puis de Newton plus tard, physique aujourd'hui reconnue fausse ou très relative. Un lien indissoluble existe entre la science aristotélique surannée et la science quantique pleine d'avenir. De même un lien existe entre la Didaché et notre pénitence arésienne.
Oui, notre pénitence arésienne sera la vraie, mais la pénitence des disciples de la Didaché n'était quand même pas si mal et pouvaient aussi conduire des hommes au salut. Je vais vous dire, frère Léonide : Je connais des Pèlerins d'Arès qui sont des pénitents très tièdes ou inconstants que je voudrais voir pratiquer correctement et suffisamment les préceptes de la Didachè, puisqu'ils pratiquent incorrectement et insuffisamment notre pénitence arésienne.
L'espace dans lequel nous vivons va de l'infiniment grand — galaxies, étoiles planètes — à l'infiniment petit — les particules infimes constituant la matière —. D'un côté, l'univers, d'une autre côté le monde microscopique et même plus petit encore puisqu'il peut mesurer jusqu'au milliardème de milliardème de mètre. Eh bien ces mondes sont une seul monde, sont cohérents, la même vie les traverse. De même la Didaché du 1er siècle et notre foi de pénitents du 21ème siècle sont cohérents, pourtant si différents et presque étrangers sur certains points, la même Lumière les traverse.
Tant qu'on n'a pas compris cela, on reste un croyant, certes qui n'est pas perdu, mais qui reste en panne d'épanouissement, de floraison dans la Vérité. Ce ne sont pas des moines confits en dévotion que je veux voir dans le petit reste, mais des croyants co-créateurs du monde et qui, dans cette perspective, partent en avant, en dépassement de la connaissance éthico-philosophico-spirituelle à laquelle se bornent encore trop souvent certains frères et sœurs comme vous Léonide. Je veux vous faire faire un bond en avant.
De même que les savants s'aperçoivent aujourd'hui que la trajectoire de la planète Mercure n'est pas tout à fait conforme à la loi de Newton et que, sur terre, la vitesse de la lumière qu'on avait cru instantanée est en fait très limitée, on sait qu'au plan spirituel on ne peut en rester à la vision immédiate et bornée de l'Évangile. On sait aujourd'hui que si, dans un train qui filerait une vitesse V proche de la vitesse de la lumière, vous vous déplaciez à biyclette dans le sens de la marche à une vitesse W, votre vitesse réelle ne serait pas égale à V + W, mais restera toujours égale à V.
Ainsi vous n'en êtes pas à Didaché + Révélation d'Arès, mais à La Révélation d'Arès seule, sans que la Didaché soit pour autant sans importance — elle n'entre pas dans le calcul, c'est tout —; vous en êtes au dépassement, à la transcendance qui vous conduit au-delà des notions bloquées qu'on a appelé la foi jusqu'à présent. Nous savons aussi, par exemple, depuis Einstein, que l'origine de la gravitation n'est pas liée, comme le croyait Newton, aux forces d'attraction qui attireraient les astres les uns vers les autres, mais à la structure de l'espace qui se déforme sous l'effet de la masse des planètes et des étoiles ! Dans les faits, cela ne change pas grand chose en apparence, mais sur le Fond cela nous ouvre à une Lumière insoupçonnée... insoupçonnablement souple !
Tant que nous ne comprendrons pas cela, nous serons freinés dans notre mission de changement, c'est-à-dire notre mission prophétique.
La foi telle que La Révélation d'Arès la réanime et lui redonne vie pour nous conduire à la Vie est en rupture avec le monde religieux et politique, elle oppose son auto-création permanente à la fixité de l'habitude sur quoi reposent religion et politique. Ceux qui, à propos de la Didaché, me reprochent un retour à la religion ne savent pas de quoi ils parlent et ne se rendent pas compte que c'est eux qui font de La Révélation d'Arès une religion. Nous sommes lancés depuis 1974 dans une dynamique spirituelle sidérante qui bouscule tous les conforts. Oui, il y a une Vérité immuable dans notre foi. Je la rappelle :
Il y a un Créateur, Il a donné sa Vie Spirituelle à l'homme qui l'a perdue librement (Rév d'Arès 2/1-5) et qui, s'il ne veut pas disparaître dans le péché des péchés (38/2), doit La retrouver, mais pour cela la volonté humaine doit rejoindre la Volonté du Père: Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) : Il y a le Bien et il y a le Mal et si nous voulons retrouver le bonheur, optons pour le Bien. Autrement dit notre Salut est un produit du Bien que des mots comme amour, pardon, paix, intelligence et liberté décrivent très imparfai­tement, parce que ce ne sont que des mots. Alors, les mots de la Didaché ou les mots du Sermon sur la Montagne ou les mots de mon blog, tout cela est au-dessous de la Vérité absolue qu'aucun humain ne peut posséder dans l'état actuel du monde. Du coup, les paradoxes ou les antinomies de la pénitence ne sont que des différences de couleur dans son arc-en-ciel et, de plus, paradoxes et antinomies font partie intégrante du processus de Bien. L'antinomie est consubstantiellement liée à la foi dynamique, à ce qui la fonde et la fait évoluer sans cesse.
Que serait notre foi sans moyen de propulsion vers la Salut ? Ce ne peut être une notion figée de la Vérité qui peut nous propulser vers le changement de vie et le changement de monde.
J'arrête ! En levant les yeux je vois avec stupéfaction la longueur de cette réponse. Ai-je écrit tout cela ? Certes, je l'ai écrit en mesurant mes mots pour que ça ne soit pas trop obscur. Si j'ai quelque espoir de vous convaincre, d'user de mots pour vous sortir des mots, ce n'est peut-être pas en vain.


27jul14 157C10 
J'ai l'impression que cette entrée va créer la confusion dans les esprits.
Pour ma part, je comprends l’intérêt historique de ce texte : connaitre les tentatives qui visaient au bien, leurs échos, leurs échecs, pour mieux avancer.
Mais je pense qu'il aurait peut-être fallu que vous fassiez un choix plus clair : épurer la Didachè dans sa totalité pour qu'elle soit le juste reflet de l'enseignement ou alors la livrer dans son intégralité en considérant que la lumière de La Révélation d'Arès nous permette de faire le tri entre ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. Comprenez que lorsque vous dites dans votre entrée : "J'ai supprimé les passages qui accusent un dévoiement du pur enseignement de Jésus", on en vienne à conclure que le reste du texte montre la voie du Créateur.
Je rejoins donc aussi le commentaire 157C6 (sauf en ce qui concerne le fait que peut-être n'avez-vous plus rien d'intéressant à dire, sauf à semer le trouble ou bien à vouloir vous rapprocher des instances religieuses, ce que Dieu ne veut absolument pas... Je crains que vous ne reveniez sur vos acquis religieux précédents),  tout comme mon époux qui en lisant l'entrée à fait un lapsus révélateur effrayant sorti tout droit de son coeur : "la religion d'Arès" alors qu'il voulait dire "la révélation d'Arès".
Sarah M. d'Aquitaine


Réponse :
Il n'est pas impossible qu'une certaine difficulté à comprendre pourquoi j'ai affiché la Didachè entraîne une certaine "confusion dans les esprits" d'un certain nombre de lecteurs de ce blog.
Mais cela est vrai dans toute progression.
Je vous invite à lire la très longue réponse que j'ai faite à Léonide (157C9). Vous y lirez que je n'ai pas été inconscient des problèmes possible en publiant la Didachè: "La Didachè, oh ! frère Léonide, je ne suis pas sans connaître les problèmes qu'elle peut poser et la difficulté de la présenter." Mais si vous pensez que cette publication peut créer le trouble, c'est que vous êtes encore plus attachée aux mots qu'à la recherche du Bien.
J'ai sauté le pas, je suis mort à ce qui m'attachait encore de trop près aux formes. Sautez-le à votre tour, Sarah !
Alors, vous comprendrez pourquoi nous avons eu tant de difficultés à avancer. La Révélation d'Arès s'est adressée à des entravés qui ne peuvent que lentement se délivrer de leurs entraves.


27jul14 157C11 
Qu'est-ce que c'est que ce machin ?
Je suis d'accord avec ceux qui pensent que vous déraillez.
Vous avez jusqu'à présent donné une direction à vos frères et maintenant vous leur en donnez une autre.
"12.1 Recevez celui qui vient au nom de Jésus. Après l'avoir mis à l'épreuve, vous le connaîtrez, car vous aurez l'intelligence de la droite et de la gauche.
12.2 S'il vous invite à une autre tradition qui s'oppose au présent enseignement, ne l'écoutez pas. S'il prêche la droiture et la vraie connaissance de Jésus, recevez-le comme Jésus."
Qu'est-ce que c'est "la droite et la gauche" ?
Mais vous, vous nous invitez cette fois-ci à suivre "une autre tradition qui s'oppose" à votre propre enseignement.
Quand on est prophète on paie la moindre de ses erreurs et c'est bien mérité.
Le public, qui lit votre blog, n'a pas le temps de lire votre très longue réponse à Léonide [157C9] et c'est un texte qui va rester sans emploi. Je viens de la parcourir. Je n'y ai pas compris grand chose. Dans cette réponse vous avez l'air de vous admirer et vous vous perdez dans la nuit noire de considérations de la Didaché avec la physique quantique (quest-ce que c'est ?).
La Didaché ne vaut rien. Ce n'est que du blablabla de curé en herbe.
On est vraiment loin de La Révélation d'Arès.
Patrick


Réponse :
Je connais de nombreux Patrick. Lequel êtes-vous ? Vous n'avez pas le courage de vous identifier ; cela enlève beaucoup de poids à votre dure et méprisante critique.
Toujours est-il que ce matin je ne trouve que des commentaires désobligeants et, même si je m'attendais à quelques protestations, je n'en attendais pas tant. Je publie la vôtre parmi d'autres qui disent à peu près la même chose.
"L'intelligence de la gauche et de la droite" est une expression antique pour dire: la connaissance du juste et du faux.
Comment vous inviter à lire ma réponse à Léonide, puisque vous la trouvez trop longue à lire et l'avez seulement parcourue. Je me risque quand même à vous demander de la lire en entier et attentivement.
Vous me peignez plus noir que je ne suis. Je découvre que certains de mes frères, plus nombreux que je ne pensais, ont le goût du vinaigre et veulent me le faire boire. Je serais bien curieux de savoir si vous êtes un pénitent assez exemplaire pour se permettre de dire que "la Didaché ne vaut rien".
La Didachè, en des temps où les idées qu'elle professe n'étaient pas bienvenues par la plupart des humains, reprend, avec une pruderie certes ici et là trop poussée, mais avec courage, les idées de l'enseignement de Jésus. C'est quand même intéressant de savoir que, si nous rectifions sa trajectoire par La Révélation d'Arès, elle était quand même dans notre trajectoire !
Je n'ai jamais dit, je le répète, que cet écrit déjà ecclésiastique était Parole de Dieu, ni parole de prophète, ni une norme quelconque.
Je dis que la Lumière dans le sillage de laquelle la Didaché se plaçait est notre Lumière. Il n'y a vraiment pas de quoi me flétrir comme vous le faites, frère Patrick.


27jul14 157C12 
Je bondis sur l'occasion que m'offre ce texte passionnant pour vous demander conseil sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur depuis longtemps, celui de l'examen de l'âme.
Voici ce qui motive ma demande :
"16:2 Réunissez-vous fréquemment, cherchant ce qui convient à vos âmes, car tout le temps de votre foi ne vous servira de rien si au dernier moment vous n'êtes pas devenus parfaits."
Cela fait écho à ce que vous écriviez dans "Liberté et infantilisme" (Le Pèlerin d'Arès 1989).
Je cite ce passage de la page 104 :
"Sans examen de l'âme pas d'ascension. Sans ascension, pas de liberté. L'examen de l'âme, comme l'exercice de la vertu doit être quotidien chez le Pèlerin d'Arès. "Comment vas-tu mon âme ? N'as-tu pas eu la paresse de prier, de proclamer la Parole et de L'accomplir ? Quelle faute contre l'amour, la justice, la paix ou quel manquement à ces vertus as-tu commis depuis ton dernier examen ?" D'examen en examen, l'ego maltraité finit par s'affaiblir, et les mensonges à soi-même par se taire. L'examen de l'âme peut-être quotidien, en tout cas fréquent, dans une assemblée qui dispose des moyens de réunir ses membres pour s'examiner ensemble."
Je vous demanderais de nous communiquer l'état de votre réflexion sur ce sujet, car je crains que vos conseils sur ce point précis ne soient pas vraiment entendus. J'ai recueilli mille justifications de la part de ceux qui craignent les dérives psy, de ceux qui ressentent cet examen comme une abominable résurgence de l'esprit du confessionnal, de ceux qui n'ont "pas le temps", de ceux qui voudraient s'y astreindre, mais qui n'ont pas trouvé la méthode, des hyper actifs qui soutiennent que l'examen de l'âme se fait au coup par coup, sur le tas, et ne peut être dissocié de l'action immédiate, de ceux qui n'en voient pas la nécessité…
Faisant fi de toutes ces incertitudes, un petit groupe d'examen de l'âme s'est constitué, s'est cherché pendant quelques temps et a travaillé, lors de rencontres, trop rares. Après dissolution du groupe, trois de ses membres, plus disponibles et plus obstinés, ont poursuivi l'examen personnel, à charge pour chacun d'en aviser les deux autres. Aiguillon efficace qui a permis des échanges quasi quotidiens entre deux frères et une sœur durant plus d'un an par voie de mail. Ces "rapports d'examen" pouvaient se contenter d'un laconique "exâme fait", mais souvent faisaient état de longues réflexions sur les succès, les difficultés et les échecs de nos pénitences — et transmettaient aussi des encouragements mutuels.
Puis l'un d'eux n'a plus suivi — les deux qui restaient ont fini par jeter l'éponge…  
Cet "exâme" nous donnait la possibilité d'accorder un temps de réflexion à notre pénitence, pour détecter notre péché, pour affermir notre constance et notre engagement dans le Bien, pour y constater les progrès ou les reflux de nos humilité, vigilance et volonté d'être libres, aimants, bons, intelligents, d'être Image et Ressemblance du Père. La tentative n'aura pas duré assez longtemps pour que ses bienfaits spirituels soient vraiment "palpables"…
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Dans ma réponse à Léonide (157C9) j'ai rappelé que "depuis 40 ans j'enseigne que la foi est évolutive et non arrêtée sur une dogmatique supposée immuable comme dans la religion.
Je veux ouvrir mes frères non à l'imitation ou à la mise en pratique de mots, mais à la Lumière non écrite, indescriptible, qui les traverse."
Il n'y a donc pas à échanger des recettes de pénitence comme on échange des recettes de cuisine : faites comme ceci et pas comme cela ! La pénitence, elle, consiste simplement et absolument à
aimer tous les hommes sans exception
pardonner toutes les offenses
sans restriction

faire la paix avec tout le monde
parler avec l'amour (intelligence spirituelle) autant qu'avec l'intellect
se rendre libre de tous préjugés et toutes peurs.
Un seul moyen pour y arriver : L'effort personnel, l'effort, encore l'effort, toujours l'effort, l'effort jamais relâché, l'effort jusqu'à son dernier souffle.
C'est tout.
En conséquence, la pénitence et donc le cheminement de l'âme constituent toujours une affaire individuelle.
Ceci dit, il est bon de se réunir pour rappeler cette nécessité de l'ascension individuelle vers les Hauteurs Saintes et par là rappeler que la pénitence de chacun et chacune de ceux et celles réunis dans un groupe "d'examen de l'âme" a démarré à certain niveau qui n'est pas le niveau des autres et arrive à un niveau qui n'est pas davantage le niveau des autres. Nos forces et donc nos efforts sont tous différents d'un individu à l'autre. Essayer de se rattraper les uns les autres, d'échanger ses expériences, d'en faire profiter les autres a peut-être du sens dans l'entraînement sportif, mais n'a pas beaucoup de sens dans la vie spirituelle. Tous les niveaux sont irrémédiablement différents. Toutes les possibilités sont différentes. Toutes les analyses sont différentes et individuelles et chaque analyse n'est utile qu'à celui qui s'analyse. Vouloir uniformiser ne peut conduire qu'au découra­gement des uns et des autres.
Alors, pourquoi un groupe ? Il faut être en groupe pour rappeler que la pénitence d'un groupe, d'une société d'individus tous différents, se fait dans l'hétérogénéité et l'inégalité, mais constitue une force collective exceptionnelle, une force prophétique, celle de la somme des pénitences, c.-à-d. des différences et des expériences personnelles. Le Père sait bien cela puisqu'il précise que ce n'est pas le niveau atteint qui compte pour chacun, mais le découragement pour l'atteindre, quel qu'il soit, qui est impiété (Rév d'Arès 13/8). Même chose pour le possible découragement collectif.
L'examen de l'âme en groupe ne consiste pas à "se confesser", ou donner des conseils ou des règles — cela peut se faire, mais ce n'est pas le but central —. Il consiste à regrouper les forces différentes et inégales en une seule force collective pour réaliser, par la jonction ou l'accrochage des âmes entre elles ce que La Révélation d'Arès appelle la polone : l'âme du groupe, en somme, si l'on peut hasarder cette traduction. L'examen de l'âme est donc plutôt l'examen d'une assemblée qui se cherche, qui se forme et qui mesure ses forces prophétiques collectives à travers l'union des âmes.
À ma connaissance, ce n'est pas sous cet angle que ceux de nos frères et sœurs qui organisaient des "groupes d'examen de l'âme" voyaient leur activité. Ils la voyaient plutôt sous l'angle d'un échange genre "alcooliques anonymes" changés en "pécheurs anonymes" ou quelque chose comme ça.
Je n'ai jamais assisté ou participé à un groupe d'examen de l'âme — J'étais alors bien trop préoccupé par ma propre pénitence moi-même —. J'en suis donc réduit à supposer ce qui s'y passait. Dans une assemblée naissance formée de pénitents néophytes il était de toute façon impossible de sortir rapidement des habitudes du monde comme celles de psychothérapies collectives. De plus, si l'orientation n'était pas la bonne, le manque d'intérêt prenait le dessus tôt ou tard. Il fallait, de toute façon, que pour qu'il y ait examen de l'âme, il y ait des âmes, ce qui à l'époque n'était pas certain. Il était donc sage de cesser le ou les groupe(s) et d'attendre qu'individuellement les pénitences aient évolué suffisamment pour que les individus du groupe soient à peu près certains d'avoir une âme.
On voit très bien, du reste, à quoi conduit, entre autres recherches de puissance collective, un groupe d'examen de l'âme : à la moisson !
C'est un très vaste sujet. Il ne prendra corps qu'avec les générations en même temps que se formera le petit reste.


28jul14 157C13
Les quelques commentaires désagréables que vous avez publiés sont révélateurs de la pensée encore entravée de certains de vos lecteurs et du réflexe dans notre société de s'exprimer sans se donner le temps de réfléchir.
Le petit reste doit vivre sa pénitence, donc raviver son intelligence spirituelle. Il doit aussi vivre sa moisson donc parler au monde dans son contexte. Or, les idées de la quasi totalité des hommes contemporains sur Dieu, Son Existence et Sa Parole, sont conditionnées par un héritage religieux qu'ils acceptent totalement ou partiellement ou qu'ils rejettent vigoureusement. Une autre forme de conditionnement.
Si nous voulons bien comprendre le Champ où nous travaillons, il faut mieux comprendre le contexte historique de ces sociétés qui ont évolué au fil des siècles sur la base de la Bible ou du Coran comme référence absolue, en particulier celui des premières générations après un prophète.
Les occidentaux sont très ignorants du contexte du Coran et dans mon cas il m'a fallu longtemps pour lire le Coran de la bonne manière, lecture commencée quinze ans avant de découvrir La Révélation d'Arès et donc sans cette Lumière.
Je me suis contraint à travailler sur ce Livre [le Coran] parce qu'il était la référence pour de nombreux hommes de par le monde. Lecture purement intellectuelle d'abord se heurtant à la richesse de sens des mots arabes et à ma méconnaissance du contexte historique des sociétés arabes de l'époque. J'ai ensuite partagé le vécu de sociétés musulmanes en Indonésie, puis ailleurs dans le monde et étudié les travaux des historiens ayant publié des vies de Mouhamad. Lentement ma compréhension du Coran a évolué alors que le texte restait le même. Maintenant je le lis toujours avec joie et y redécouvre constamment de nouvelles richesses de sens en harmonie avec l'ensemble de la Parole et à la Lumière de La Révélation d'Arès découverte entretemps.
À l'inverse du Coran ignoré, la plupart des "Chrétiens" occidentaux croient bien connaître et comprendre la Bible et l'Évangile en particulier, même si très peu en font une référence pour les guider dans leur vie quotidienne et moins encore ont une connaissance solide et objective de l'évolution historique entre le prophète et la religion qui a momifié ses enseignements et son exemple.
Il est donc important pour nous de mieux comprendre cette évolution, en particulier dans les premières générations, afin de séparer le bon grain de l'ivraie pour nous même mais surtout pour écouter et parler aux personnes de culture chrétienne que nous missionnons qui n'ont pas conscience de ce décalage et qui croient que le christianisme ou plutôt les christianismes sont une prolongation fidèle de l'enseignement du charpentier de Nazareth. C'était un des sens de la mission "le christianisme n'existe pas" [mission des Pèlerins d'Arès comme à L'Œil S'ouvre 1988 et à sa suite].
Je trouve donc très utile que vous nous donniez à réfléchir sur l'évolution des premières générations de Chrétiens.
C'est ainsi que vous présentez cette entrée en continuité de l'information donnée en 2013 sur l'épître à Diognète. C'est d'autant plus intéressant que la Didachè est nettement antérieure au texte des Évangiles canoniques, en tout cas dans la forme écrite sur laquelle nos frères chrétiens et leurs églises fondent leur foi.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Oui, nous nous demandons souvent ce que le Père a voulu dire par la Bible et par le Coran en oubliant que l'homme, comme un gamin saccageur (je fus un gose comme ça, tantôt rêvasseur, tantôt fracasseur), a cassé ces livres qu'il faut maintenant lire sous les gravats du temps. Je sais que vous avez avec la pelle et la brouette du cœur et de l'âme déblayé, déblayé les gravats et retrouvé en-dessous des fondations saines et belles.
Qus faisions-nous avant La Révélation d'Arès, sinon attraper en l'air quelques vérités échappées comme la poussière des décombres ? Maintenant nous avons cette immense et sublime Lumière de La Révélation d'Arès, mais nous constatons chaque jour dans notre mission que ce qui a le plus d'influence sur les esprits, ce n'est pas la Vérité, même tellement évidente, mais le commun. Nous ne tombons malheureusement pas dans le commun. Alors, il faut travailler, travailler avec les palans de l'âme, les crics du prophétisme, des grues de la foi, pour soulever les paupières et ouvrir les yeux du monde. Pas facile et très lent. Chaque homme de ce monde ne s'attachant qu'à ses propres catégories de pensée contrevient sans cesse à notre parole apostolique.
Je ne sais plus qui a dit: "Un orateur dont les discours sont compris tout de suite n'est pas un orateur hors du commun, c'est un banal bon politique." Nous sommes nous des orateurs hors du commun, on ne nous comprend qu'à la longue. Cependant nous avons une influence certaine et relativement rapide sur les esprits sensibles, ce que ne sont pas, je pense, ceux qui font des "commentaires désagréables." Ceux-là, fort nombreux, demanderont du temps. Leur assurance fière est une citadelle, mais voyez les citadelles du passé, toutes des ruines aujourd'hui ! Nous vaincrons même sachant que quatre générations n'y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
C'est le miracle de la Beauté et de la Vérité, si fragiles et quasi invisibles dans ce monde casseur, de se projeter avec une puissance insoupçonnée. Vous participez à cette puissance, frère Antoine, et je vous redis ici mon amour fraternel et mon estime.


28jul14 157C14
Vous écrivez en réponse au commentaire 157C7 :
"C'est un pieux document qui nous indique que les aspirations qui étaient alors celles d'une église débutante étaient proches des aspirations de La Révélation d'Arès et de notre pénitence. Il est intéressant de voir que ce plan spirituel échoua et que donc nous aussi pouvons pouvons échouer. La connaissance de ce document doit stimuler notre volonté de réussir là où nos prédécesseurs historiques ont échoué en devenant une église.
Nous ne devons jamais devenir une église ou une religion. J'ai n'ai peut-être pas assez souligné ce point dans mon entrée et dans ma vidéo. J'ai pensé que cela allait de soi."
Au-delà de ce bel écrit,  je retiens que nous avons beaucoup de chance d'avoir connaissance de La Révélation d'Arès, à ses débuts, donc avec des écrits purs, au plus proche de la Vérité et qui plus est, de vivre au temps de son prophète Mikal ! Nous avons entre nos mains et dans notre cœurs ce qu'il faut pour retrouver l'intelligence spirituelle et ne pas commettre les erreurs du passé pour enfin retrouver Éden.
Nous avons connaissance des erreurs des peuples anciens, qui ont installé, petit à petit, une norme, des dogmes, des superstitions,  des religions. Cela a tué la "foi créatrice qui réfléchit et rejette les formules". L'homme s'est enfermé dans un mode de pensée unique, seul moyen d'accéder au dit paradis. L'homme a créé une intolérance à tout ce qui ne va pas dans son sens et a ainsi rejeté celui qui ne pensait ou ne croyait pas la même chose.
Les croyances n'ont pas été à la base de tous les conflits mais quand même d'un bon nombre d'entre eux et tout est lié : rois blancs, rois noirs, c'est le pouvoir ! L'homme a créé des cassures cultuelles (différences de croyances et de pratiques religieuses), culturelles (différences de modes de vie et coutumes), intellectuelles (différences de compréhension de La Parole Divine, par exemple) et physiques (murailles...). Ces cassures ont divisé les hommes, ceux qui étaient jugés dans la Voie Droite par la norme du moment et les autres, ceux qui ne l'étaient pas. L'homme a instauré des guerres, parfois sans fin comme dans le conflit israëlo-palestinien.
Je voulais écrire à Netanyahu, mais plus les jours passent, plus je me documente et plus je me désenchante de ma quelconque capacité à trouver les mots de paix qui toucheront ces rois noirs, pour que ces deux peuples, frères par le sang et l'histoire, entendent l'Appel de Dieu, arrêtent cette violence, cette haine et cette vengeance et se regardent enfin comme des enfants de Dieu qui ont fait une bêtise, se pardonnent, font la paix et créent ensemble une nouvelle histoire dans le Bien, en faisant confiance à la Force aimante et Inconditionnelle de leur Créateur, cette Force qu'Il a et qu'Il nous a donné une fois, avec la Liberté absolue, avant que l'homme fasse le choix du mal.
Cette Force, elle est en chacun de nous. Cette Force, si elle est activée par la prière et la pénitence, telles qu'elles sont enseignées par notre Créateur et son prophète, est capable d'effacer nos maux d'hommes pécheurs et de dépasser bien des maux de ce monde. Encore faut-il que le Message de La Révélation d'Arès soit entendu par les hommes !
Myriam C. d'Aquitaine


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, sœur Myriam.
Beaucoup d'entre nous, comme vous, pensent écrire à Nétanyahu, premier ministre d'Israël, mais n'oublions pas qu'à l'intérieur même d'Israël un nombre conséquent d'Israëliens sont contre cette guerre interminable entre Israël et la Palestine et défilent dans les rues de Tel Aviv pour le crier, pour appeler à la paix et à un règlement amical, mais Nétanyahu est sourd même à ses propres concitoyens, parce qu'il a été élu par la légère majorité des bellicistes israëliens et poursuit la guerre pour laquelle il a été appelé au poste de Premier Ministre. Alors, on imagine facilement qu'il est encore plus sourd à des Pèlerins d'Arès lointains et même aux États qui dans le monde le désapprouvent.
"L'homme s'est enfermé dans un mode de pensée unique, seul moyen d'accéder au dit paradis. L'homme a créé une intolérance à tout ce qui ne va pas dans son sens et a ainsi rejeté celui qui ne pensait ou ne croyait pas la même chose," dit votre commentaire. La "pensée unique" aujourd'hui s'appelle "rationalisme" et passe pour la cime de l'intelligence humaine, à tel point qu'elle est devenue une religion. Le rationalisme veut nous imposer une vraisemblance, ne voyant pas que la vraisemblance n'est pas le Vrai, n'est qu'une illusion. Nous vivons dans un monde où les politiques font n'importe quoi avec de grands mots, de grands pouvoirs, de grands moyens financiers, de grandes armées, tout tellement grand que "ça leur met", comme nous chantions enfants, "de la merde dans les yeux." Nous, nous travaillons à donner un sens à la vie et la Didachè, même imparfaite, et avant la Didachè Isaïe, etc. y travaillaient déjà. Mais bon, nous sommes sans intérêt (pour le moment) pour les grands de ce monde dont le pouvoir est devenu tellement grand qu'ils le croient objectif, oubliant qu'il n'est que la réfraction de leurs sottise et insuffisance sur leurs actions. Ce monde gouverné par des grands sots dangereux me fait beaucoup peur, encore que les guerres ne changent rien sur le fond ; elles donnent l'illusion de changer quelque chose et de justifier ainsi leurs victimes et leurs destructions sur le moment, mais le monde restant ce qu'il est dans la religion et la politique, le mensonge, la quête du pouvoir et du gain, sans amour, sans pardon, sans paix, sans intelligence, les grands sots dangereux et leurs guerres ne sont finalement que les agitations douloureuses mais vaines du mal. Nous savons qu'il faudra tout changer de fond en comble. Rien d'étonnant à ce que nous puissions aller que très lentement, mais nous y allons, nous y allons...
Renforçons nos missions !


28jul14 157C15
Elle me plaît cette Didaché. C'est un vrai coup d'arrêt lancé aux bourgeois parmi les croyants routiniers, pèlerins d'Ares ou pas et parmi les non-croyants vivant du même système.
Elle pousse chacun à ressentir le Bien en soi et à le partager avec autrui.
Donner sa tunique à celui qui vous réclame  votre manteau [Matthieu 5/40] : Peu de gens le pratique ce précepte aujourd'hui...  et pourtant du Bien peut en jaillir.
"Faire mille pas" avec celui qui veut prendre de votre temps gratuitement. Et pourquoi pas? On apprend beaucoup à suivre un humain en peine qui veut qu'on l'écoute et qu'on l'aime. Magnifique cette Didachè !
Merci de me la faire connaître.
Je peux comprendre les réticences de certains lecteurs bousculés, mais je n'y vois pas de contradictions avec les paroles de Jésus à part un appel détourné au  sacrifice voire au martyr chrétien (tendre la joue gauche) dont se sont emparés les églises, mais être bousculé est un bon signe pour le changement.  
J'y vois un peu comme les tables de la loi d'un nouvel Exode spirituel auquel vous nous invitez à vous suivre.
José O. d'Ile de France


Réponse :
Oui, absolument : "Donner sa tunique à celui qui vous réclame  votre manteau [Matthieu 5/40]... du Bien peut en jaillir."
Je suis heureux que vous, mon frère José, ayez compris cela et ayez ipso facto compris que ce qui du Sermon sur la Montagne est valable au XXIe siècle était tout aussi valable au Ier ou au IIe siècle au temps de la Didachè et qu'il y a bien un lien continu entre nos frères les Premiers Chrétiens et nous 1.900 ans plus tard.
Les cerveaux humains érigent des murs de contradiction entre le passé et le présent sans voir la cannetille qui les relie sans discontinuer.
Merci, frère José, pour ce beau commentaire.


28jul14 157C16
Ce que je dis je l'ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins L'ont livré au monde (Rév d'Arès 30/1).
Nos frères et sœurs semblent oublier que ces écrits (la Didachè), parole d'hommes et de frères du passé, s'ils ne sont pas Parole de Dieu ou de prophètes du passé, sont présentés aujourd'hui par l'humble homme de Dieu des temps modernes, qui est, de surcroît, aussi prophète du temps qui vient. Il appelle, dans sa prière pour le nouveau monde à bâtir, jusqu'aux  prophètes de l'Ancien Testament pour les enseigner à prier. Ses innombrables écrits laissent même découvrir peu à peu, avec beaucoup de sobriété, la prédestination de sa venue pour cette œuvre et le Dessein du Créateur, le Maître de Tout  dont il fut aussi le témoin directe.
Nos frères et sœurs semblent oublier qu'il a aussi reçu de surcroît le pouvoir de vraiment nous aider à avancer dans la Lumière du Père, vers le Fond en remâchant sans cesse pour nous la poussière de ce passé, nous encourageant à en faire de même pour sortir de nos faiblesses et retrouver l'unité dans la diversité, pour qu'émerge un Bien sous-jacent aux mouvements du temps et des modes d'un seul Peuple de Dieu appliqué par l'intelligence du cœur qui équilibre celle des mœurs : Ce Peuple qui sortira des habitudes, se remettra sans cesse en question par le goût de l'effort en lieu et place de celui du confort et la faiblesse qui l'accompagne, qui changera vraiment face à l'inédit, dans sa rencontre avec la Vie par l'autre, le prochain et à qui l'ami, le père, le frère s'adresse encore aujourd'hui et s'adressera jusqu'à la dernière goutte de vie qui pulsera dans ses veines.
J'ai de la peine aujourd'hui à voir comment nos propres frères reçoivent le fruit de vos saints efforts.
Pourtant, vous illuminez toujours tout ce que vous touchez. C'est la Vérité.
La vérité de votre charisme et sa transmission que nous ne pouvons pas comprendre, mais seulement sentir avec notre âme. Et d'ailleurs même ce mot : transmission, représente beaucoup plus que l'écume visible de surface qui glisse sur la vague sourde et obstinée qui aurait pu vaincre le péché, l'abomination haute comme une falaise.(Rév d'Arès 28/12). le chemin qui nous sépare de la transfiguration, [pour vaincre] l'égoïsme et faire de nous des Christ marchant dans Ses Pas [et qui] est encore à venir !
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault


Réponse :
"J'ai de la peine aujourd'hui à voir comment nos propres frères reçoivent le fruit de vos saints efforts," écrivez-vous, frère Guy. Vous parlez sans doute des frères qui me désapprouvent ou critiquent, mais je ne saurais leur en vouloir, parce qu'ils me donnent l'occasion d'apporter des lumières complémentaires et donc l'occasion d'être utile.
Je n'ignore pas que beaucoup des propos désobligeants qui me sont adressés viennent de la conviction que la première idée qui traverse le cerveau est en rapport avec la Vérité, alors que la Vérité — je le sais mieux que personne — est au contraire quelque chose de lent à assimiler après des millénaires de barbarie. Et même moi, je suis encore barbare par moments et quand je m'en aperçois, je m'en effraie. Je pense qu'en aidant mes frères désapprobateurs à découvrir leur propre barbarie, ils en seront tôt ou tard effrayés eux-mêmes.
Tenez ! Il n'y a pas très longtemps, une vingtaine de jours, j'ai regardé avec complaisance et plaisir un film à la télévision dont le titre était "Aux postes de combat !" Ce film mettait en scène Richard Widmark comme Commandant d'un destroyer américain qui s'acharnait après un sous-marin soviétique au cours de la guerre froide entre USA et URSS, et qui finira par y perdre son propre navire. Bien sûr, le marin que j'avais été en mon temps militaire se retrouvait avec bonheur sur la passerelle d'un navire de combat dans le feu de ce qu'on appellait euphémiquement l'action. Ayant fini de voir le film, j'éteignis la télévision et marchai vers mon lit, béat et innocent comme un brave plombier ex-marin qui vient de revoir sa jeunesse au cinéma et va se coucher heureux comme un brave homme qui fit son devoir, quand soudain comme une foudre me tomba sur la tête. Une voix de tonnerre éclata dans ma pauvre cervelle : "Quoi ?! Toi le témoin du Père, tu t'es complu dans cette violence ?! Violence ! Barbarie ! Tu n'est qu'un barbare. Tu Me fais honte. Ta nuit ne sera pas assez longue pour regretter tes deux heures de plaisir barbare." Je dormis à peine et horriblement mal et je finis cette quinzaine de Pèlerinage dans une particulière intensité de vraie piété pour effacer du fond de mon subconscient les restes d'imbé­cillité criminelle qui y traînent encore.
Oui, je sais mieux que personne combien la Vérité est difficile à acquérir en plénitude. Comment en voudrais-je à ceux qui ne m'aiment pas, qui sont encore sur la passerelle de leur action contre je ne sais quoi, pourvu que ce soit contre, car nous vivons des temps où être contre est faire preuve d'intelligence..


28jul14 157C17
C'est marrant le hasard ! Hier je m'interrogeais justement sur le fonctionnement des premières assemblées chrétiennes, me demandant si nos assemblées naissantes actuelles ne pourraient en tirer quelque profit organique, quelques pistes à expérimenter. Et voilà que dans la soirée je vois cette entrée "La Didachée" sur votre blog.
Oh non vous n'êtes pas gâteux ! Seigneur, comment un Pèlerin d'Arès peut-il dire des choses pareilles ?
Malgré le décalage d'époque et culturel, le Souffle du Père me parait évident dans ce texte, bien que La Révélation d'Arès soit, de toute évidence, encore plus libératrice et plus proche de la Lumière.
Non, ce qui peut paraître désolant et quelque peu désespérant c'est de constater que 2.000 ans après un tel texte, inspiré par le Sermon sur la Montagne de Jésus, nous en soyons toujours à une foi simpliste et infantile de masse, laquelle débouche en toute logique sur un athéisme simpliste et infantile de masse.
Il est vrai que le Sermon sur la Montagne n'était pas destiné à l'origine aux populations occidentales de l'époque, mais aux juifs d'abord, qui eux étaient prêts à donner des fruits, à être moissonnés. Ce fut donc [ce qui résulta en ?] l'échec de la religion de masse des églises.
Toutefois, je suis persuadé que la majorité de nos frères humains demeurent sensibles à la caresse du Vent qui souffle dans leur cœur, qu'ils se déclarent croyants ou incroyants. À nous de savoir atteindre ce cœur, de réveiller en eux le souvenir de la caresse du Vent.
Souvent je tourne et retourne dans ma tête des idées pour dynamiser la mission, mais au bout du compte je ne trouve rien d'original, les chemins sont bouchés de tout côtés. Tout compte fait, en plus de notre témoignage existentiel de pénitents, notre présence missionnaire en centres-villes tient la route. C'est sans-doute la forme missionnaire la plus appropriée pour le moment. Toul le monde y passe tôt ou tard, à nous d'être à la hauteur, à nous de savoir reconnaître et parler à la perle rare en quête du Saint et du Sacré. Le futur acteur conscient du monde changé.
À bientôt peut-être à Arès ou à Lorient
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai retenu une larme en voyant tomber dans ma boîte ce commentaire de Yannig, Breton bretonnant, frère qui resta très longtemps éloigné et qui mantenant est non seulement de retour parmi nous, mais est un missionnaire actif.
Oui, nous cherchons tous "des idées pour dynamiser la mission", mais si vous ne trouvez "rien d'original", c'est parce que nous avons moins beoin de de trouver des idées que de former des exemples de pénitence active et bénéfique. Nous avons aussi moins besoin d'idée que de pensée... Une pensée solide, lumineuse, quand nous nous adressons aux frères et sœurs humains de la rue. L'idée ne vient pas de la pensée, mais de l'imagination, voire de l'illumination, et de ce fait elle surgit comme l'éclair. Mais nous avons moins besoin d'éclair et d'orage que d'un bon Vent continu qui gonfle nos voiles (Rév d'Arès 17/4) et les pousse loin. L'idée comme l'orage surprend et étonne sur l'instant ; la pensée est comme la voile moins spectaculaire, mais elle dure sur l'horizon et, pour finir, peut donner à celui ou celle qui la voit l'envie de partir.
Si nous en sommes "toujours à la foi simpliste et infantile de masse, laquelle débouche en toute logique sur un athéisme simpliste et infantile de masse," c'est parce que l'éducation est bien calculée pour nous donner des réflexes de masse et éviter de faire des citoyens des gens qui pensent trop. La religion comme la politique et l'armée n'aime pas les gens qui pensent. "Monsieur le Curé, je pense que..." "Ne pensez pas, mon fils, croyez !" "Second-Maître (j'étais dans la Marine), j'ai pensé que..." "Sous l'uniforme on ne pense pas, on obéit."
Il y en a qui disent que je suis gâteux, mais ce n'est pas une pensée, c'est une idée. C'est léger, ce n'est pas grave, ça passe.


28jul14 157C18
Oh ! frère Michel, votre réponse à Léonide Y. [157C9] n'est pas vaine. Non, cette réponse n'est pas vaine !
En m'y plongeant ce jour, devant l'intelligence spirituelle qui la constitue et la lumière qui la traverse, j'ai eu une réaction physique: mon cœur se mit a battre plus rapidement.
J'ai donc dû la lire en deux fois.
Votre  réponse à Léonine Y.,  je la lirai et la lirai encore,jusqu'à la "métaboliser".
La découverte de la Didachè, grâce à votre blog m'a, comme on dit en argot, "bouché un coin" !
Quand je pense qu'à cette époque [premier ou deuxième siècle] la vie humaine ne valait pas grand chose et que, pas loin de la Palestine, en Arabie cinq siècle après on enterrait encore les petites filles vivantes. On en trouve d'ailleurs l'écho dans le Coran : Lorsqu'on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel crime elle a été tuée (Coran 81/8-9)
Oui, a la lecture de la Didachè, je réalise encore à quel point le christianisme primitif était porteur d'espérances.
J'aimerai lire la Didachè même dans sa forme brute, avec les rajouts éclésiastiques. Cela sera un bon exercice pour moi.
Un grand merci, frère Michel!
Algia  C. de Loire Atlantique.


Réponse :
Vous écrivez : "Votre  réponse à Léonine Y.,  je la lirai et la lirai encore,jusqu'à la métaboliser" et c'est très beau et très significatif d'une sœur qui veut boire, manger, absorber la Lumière pour l'entrer dans tout son être chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), car métaboliser veut dire "faire participer à la nourriture absorbée tous les tissus de l'organisme vivant, en tirer son énergie." Cela indique plus qu'un intérêt, une passion. Alleluia !
Je ne sais pas si ma réponse à Léonide passionnera mes autres lecteurs comme elle vous passionne, mais si déjà elle passionnait que vous, quel bonheur ! Merci, ma sœur Algia.
J'ai été si heureux de prier avec vous et Jacques pendant la deuxième quinzaine du Pèlerinage.


28jul14 157C19
Encore une entrée de blog qui va nous propulser plus haut !
Cela ne fait pas que des heureux visiblement, mais vous, le porteur de la Parole (Rév d'Arès 7/5) vous venez toujours éclairer davantage par cette Force qui est entrée en vous .
Berger, tu as Mon Bras, vous dit le Créateur (Rév d'Arès XII/2) et votre bras est le prolongement de votre esprit et de votre âme ; [votre esprit] n'est pas mort bien au contraire; il est Vivant [Rév d'Arès 24/5] et sans gâtisme ni peur.
Vous êtes le grand enseigneur et votre enseignement me nourrit chaque jour où j'y puise un peu de votre Force.
Vous germez les fils de l'Eau (Rév d'Arès XI/12). Alors, longue vie à vous... et bon anniversaire avec un peu de retard !
Moi, faible lumignon, j'ai besoin de vous pour voir clair et je vous remercie de nous accompagnez sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes [Rév d'Arès 36/19]
Claude B. de Touraine


Réponse :
Vous êtes un homme discret, frère Claude, Vice-Président de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, mais un compagnon déjà ancien, doux et pacifique (Rév d'Arès 35/14), fidèle et intelligent (32/5), que je suis toujours heureux de voir, d'entendre et aujourd'hui de lire. Le Père vous bénisse !
Oui, cette entrée 157 "ne fait pas que des heureux", mais c'est l'inévitable débat d'un monde que je réveille et qui, dans le brouillard du réveil, s'exprime dans son primesaut. Ce monde qui conteste me donne l'occasion de préciser des choses que je ne pouvais pas préciser dans une entrée qui n'est pas un traité mais un simple panneau indicateur sur le sentier de notre ascension.
Merci du fond du cœur pour vos bons vœux d'anniversaire.


28jul14 157C20 
En lisant la Didachè accompagné du dictionnaire, j'ai ressenti la présence du Souffle.
J'ai aussi ressenti la crainte en y voyant mes manquements à la Parole, d'où peut être la panique de certaines personnes.
Ce texte est peut être apparu cent ans après l'enseignement du prophète Jésus.
Les hommes avaient, je pense, plutôt bien formulé ce qu'est la pénitence avec l'intelligence et le contexte de l'époque. Comment dans soixante ans de nous  les hommes exprimeront-ils ce qu'est la pénitence ? Je le saurai si je deviens un jeune centenaire et mon intelligence et le contexte ne seront pas les mêmes à la vitesse où les choses vont.
Je ne sais pas ce que je vais faire de ce texte. J'ai par moments l'impression qu'ils [les premiers Chrétiens] avaient compris plus de choses que nous avant que le harnais [Rév d'Arès 10/10] ne leurs soit mis. Bien qu'il soit du passé, il est aussi un peu notre futur et nous avons le devoir de travailler à changer le monde sans harnais jusqu'à qu'arrive le Jour.
Quoi que j'en fasse, je vous remercie d'avoir travaillé à divulguer ce texte et je pense à toutes ces autres choses que vous gardez pour vous parce que nous ne sommes pas encore prêts à recevoir le reste de votre vision du monde qui vient.
Vos écrits, votre œuvre terrestre et votre pénitence marqueront le monde pour mille ans et plus. Nous, nous sommes les marmots de Mikal [Rév d'Arès xxx/13-15], les futurs géants du temps qui vient.
À propos des bloggeurs de ce blog venant régulièrement en pèlerinage à Arès, je dois dire que c'est avec une joie toute fraternelle que je les rencontre en prenant conscience de ce lien spiritualo-électronique, en découvrant leurs visages et leurs cœurs cachés derrière une signature.
Ce blog nous rapproche les uns les autres et peu importe que l'on soit contre ou avec vous. Tout comportement humain peut prendre la Voie Droite s'il le veut, comme les Champs Élysées accueillant le tout-venant du monde.
Merci encore pour ce travail.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Merci, frère Tony, pour ce beau commentaire.
Voilà une phrase riche et pleine d'espérance : "Ce blog nous rapproche les uns les autres et peu importe que l'on soit contre ou avec vous." Je ne suis qu'un homme, en effet. De ce fait, je suis inévitablement contesté autant qu'approuvé, mais vous ne voyez pas dans ce débat une division, vous y voyez un rapprochement entre les lecteurs de ce très modeste blog. Merveilleuse espérance, car c'est tout le but de notre mission: Rapprocher les hommes, les faire s'aimer et bâtir un monde changé (Rév d'Arès 28/7) et il n'y a pas de bâtissage sans échange d'idées opposées.


28jul14 157C21
La pénitence est aussi ces moments où le besoin de changer se fait sentir plus qu'à d'autres.
Le besoin de s'extraire d'un état d'insatisfaction face à sa routine comme on voudrait le faire d'un vieux manteau empuanti par le temps nous inonde parfois. Je reprends "Le Pèlerin d'Arès 1989" cité par Françoise S. [157C12] pour mentionner un autre passage page 106 dans "Liberté et infantilisme" pas très loin de celui qu'elle cite : "… pour changer le monde l'esprit de la moisson ne doit pas être celui d'une banale propagande. C'est aussi dans ce sens que chacun parviendra à la perfection intérieure, car de la qualité des âmes sort, outre la vertu, l'apostolat. Sans vertu et sans apostolat, une assemblée libre n'est pas à la hauteur de ses objectifs."
Le besoin de qualité des âmes se fait sentir dans un groupe pour son évolution mais il ne s'impose pas, il est laissé à la responsabilité de chacun. Peut-on envisager un jeûne du péché comme d'autres font ramadan ou carême ? Un jeûne avec ses objectifs et ses bilans laissés à la liberté de chacun à la lumière de la Parole de Dieu et des écrits de Mikal dans le but de regrouper les forces différentes et inégales en une seule force collective ?
Peut-pn faire cet effort en groupe, un temps défini, et d'une façon appuyée plus quà l''accoutumée nous permettraient de percer le brouillard de nos basses altitudes et de mieux cibler nos efforts ?
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Bien sûr qu'on peut faire le jeûne du péché ! N'est-ce pas ce que vous faites en étant pénitent ?
Mais pourquoi limiter ce jêune du péché à "un temps défini" ? Le Père nous demande de le faire durer indéfiniment. Et c'est bien ce que vous faites en étant pénitent.
Cela me rappelle la "Journée sans mensonge" que voulaient lancer quelques uns d'entre nous. Pourquoi une journée seulement comme si ne plus mentir du tout, indéfiniment, était insurmontable.
C'est en tout cas ce que nous demande le Père ; c'est la ligne que suivent les Pèlerins d'Arès du petit reste.
J'ai peur que stopper le péché un temps défini, mettons une semaine, un mois, devienne l'alibi de ceux qui aiment pécher pour entrer dans l'au-delà à peu près tranquilles sans trop trop d'efforts. On n'avancera pas, en fait ; ça ne servira pas à grand chose. Ça fera penser au carnaval qui précède le Carême : "Baffrez, buvez, dansez, faites l'amour tout votre saoul," parce que vous allez jeûner et vous priver quarante jours avant Pâques. Ce genre de rythme déchaînement-privation, déchaînement-privation, déchaînement-privation, etc. ne conduit nulle part,on l'a bien vu avec la religion.
Ce qu'il faut, c'est ne plus pécher toujours, mais avec mesure pour que ça ne devienne pas une vie monastique, mais une pénitence qui reste dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/10-11).


28jul14 157C22
Ce texte, aussi ancien soit-il, est un concentré de préceptes de bon sens et je comprends que vous ayez décidé de le partager. Si La Révélation d'Arès peut encore rester opaque, ce texte a le mérite de faire sentir le Fond en quelques dizaines de lignes.
Le lire m'a fait du bien. On y sent le souffle de la sagesse (contextualisée par la culture de l'endroit et de l'époque), le Fond du Fond, celui que l'on retrouve plus tôt dans le Sermon sur la Montagne, et encore plus tôt dans Isaïe.
En revanche, je suis surpris de la tonalité des commentateurs qui vous reprochent de l'avoir publié. Cela provient peut-être du fait que je n'ai pas reçu d'éducation catholique.
Ceci étant, je crois comprendre ce que vous essayez de nous faire passer, sur plusieurs niveaux.
Niveau 1 : La lecture de ce texte nous rafraîchit l'esprit. Si on mettait déjà en application ne serait-ce qu'un dixième de ce précepte le monde serait différent.
Niveau 2 : Il ne faut pas prendre ce texte au pied de la lettre à cause de la présence d'injonctions contextualisées par l'endroit et l'époque, comme le montre l'exemple que vous prenez sur la sexualité. L'idéal serait de réussir à le reformuler (avec ajouts et suppressions) dans le contexte de la culture occidentale actuelle, qui ne saurait par ailleurs, être valable que localement et ponctuellement.
Niveau 3 : Toutes les tentatives de dresser une liste de préceptes applicables de manière durable et globale, pour la masse, sont vaines. C'est ce qu'ont tenté de faire les religions, et c'est ce contre quoi le Créateur nous met en garde longuement dans la Parole (Rév d'Arès 3/1-6). Il ne faudra jamais céder à la tentation de créer un modèle de la vie spirituelle.
Une théorie, aussi élaborée ou simple soit-elle, sera toujours limitée.
J'ai beaucoup apprécié votre parallèle avec les théories de la physique. Les deux meilleures théories qui décrivent le monde physique à l'heure actuelle sont la physique quantique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Physique_quantique) et la relativité générale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale). Aujourd'hui, les physiciens tentent de trouver une théorie qui unifierait toutes les forces et toutes les théories existantes, chacune de ces dernières devenant un cas particulier de la grande théorie, la Théorie du Tout (http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_tout). Le Graal des physiciens est de trouver un ensemble d'équations qui puissent modéliser tout ce qui est observable dans l'Univers. Plusieurs tentatives ont été menées depuis des décennies, aucune ne semble fonctionner parfaitement : Les soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains. Ton oeil (se) tend, (il) bute. (Rév d'Arès ii/2).
Cette théorie devrait unifier les forces à la plus petite échelle (dans le monde quantique) aux forces aux plus grandes échelles (la gravitation). Réunir l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je n'y crois pas. Même si on trouvait cette théorie, permettrait-elle d'expliquer le surnaturel que vous, Frère Michel, avez vécu ? Permettrait-elle d'expliquer comment une main peut saisir du fer qui bout tout en frisant un pétale de rose ? (Rév d'ARès vi/1-2). Permettrait-t-elle d'expliquer l'inexplicable non encore découvert ? C'est le propre de toute théorie : être remise en question lors de nouvelles découvertes. C'est une fuite en avant : La porte (pour)suit la porte ; elles tournent. (xiii/1).
Niveau 4 : La religion a tenté de trouver un modèle unificateur pour la vie spirituelle (Rév d'Arès 1/2-8). Échec, car la Vie avec un grand "V" échappe à tout modèle. Elle est, point !
La meilleure façon de la comprendre est de s'y fondre, comme pour le Christ : Je l'ai fondu en Moi ; j'en ai fait un Dieu, il est devenu Moi. Quelle intelligence d'homme, faible lumignon, peut comprendre cela (Rév d'Arès 32/5). Sa modélisation va au-delà des mots, au delà de tout, elle est dans le ressenti. C'est l'expérience du sacré, la fusion avec le Créateur (voir entrée 155 http://freesoulblog.net/jOE/jOEtv.html).
Vous nous indiquez qu'il est impératif que nous, vos frères, prenions conscience que la seule façon de distinguer le bon du mauvais, de trouver le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), de discerner le local du global, le ponctuel de l'éternel, le seul moyen est de faire grandir l'intelligence spirituelle, notre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
C'est cette intelligence-là qui nous permettra de faire les bons choix et d'avoir les bons mots dans un contexte donné, et non l'application "bête et méchante" d'un précepte préexistant. Nous en sommes encore probablement loin, mais c'est la voie que vous montrez. Je veux la suivre.
Niveau 5 : Vous n'êtes pas éternel, malheureusement, et je sens que vous nous amenez à l'autonomie. Parce qu'il ne faudra pas non plus faire de vos écrits et de vos décisions une Parole d'Évangile. Tout comme la mise en garde que vous donnez concernant la Didachè, dans tout ce que vous aurez écrit, dit et fait, il nous faudra aussi prendre le recul nécessaire pour discerner le Fond. Sinon, nous ferons de la Parole une nouvelle Bible ou un nouveau Coran. Alors, nous aurons échoué et l'humanité devra recommencer encore dans un nouveau millénaire...
Grâce à vous, j'avais déjà compris que les tentatives de conceptualisation de la vie spirituelle, aussi satisfaisantes fussent-elles pour mon intellect, étaient vaines, voire contre-productives pour la pénitence et la moisson. Aujourd'hui, grâce à cette entrée et à vos réponses aux commentateurs (merci à eux !), cette tentation est morte pour de bon.
Merci à vous, prophète Mikal.
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
Merci pour ce commentaire qui, bâti solidement sur des arguments de poids, veut donner à notre vie spirituelle une logique rationnelle : Niveau 1, niveau 2, niveau 3, etc.

Mais grâce à Dieu vous écrivez pour finir : "J'avais déjà compris que les tentatives de conceptualisation de la vie spirituelle, aussi satisfaisantes fussent-elles pour mon intellect, étaient vaines, voire contre-productives pour la pénitence et la moisson. Aujourd'hui, grâce à cette entrée et à vos réponses aux commentateurs (merci à eux !), cette tentation est morte pour de bon." Décidément, merci à vous, frère Florian.
Je suis heureux que vous ayez aimé mon "parallèle avec les théories de la physique," mais en fait je l'ai fait parce que le commentateur auquel je répondais, Léonide, est professeur de physique. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas estimé juste ma comparaison. Vous ne croyez pas qu'une théorie pourrrait "unifier les forces à la plus petite échelle (dans le monde quantique) aux forces aux plus grandes échelles (la gravitation), réunir l'infiniment grand et l'infiniment petit," mais moi je crois qu'il y a un fil conducteur entre tous les éléments, du plus infime au plus vaste, issus du Créateur. Je crois qu'il y a quelque chose qui relie tout, tout ce qui est créé, même le surnaturel que j'ai vécu en 1974 et 1977, de l'atome à l'univers infini où tournent des astres à la taille monstrueuse.
Notre problème à nous Pèlerins d'Arès, c'est peut-être d'enjamber, grâce à La Révélation d'Arès, des abîme sans y tomber. Nous modifions de fond en comble la conception que le monde avait de la vie spirituelle. Pour cette raison le public ne nous comprend pas encore, mais il nous écoute, il sent en nous quelque chose d'inouï sans vraiment l'entendre, l'ouïr. Votre commentaire est ainsi de ceux qui ne seront pas très bien compris par certains de nos frères eux-mêmes, mais il faut avancer et vous avancez. Vous avancez de niveau en niveau comme d'échelon en échelon d'une échelle, mais vous arriverez à faire une ascension qui ne s'arrête pas, à voir que notre montée dans la pénitence est un tout persistant.
Très intéressant votre commentaire. Il faut passer par là. Ensuite, on voit mieux ce qu'il faut laisser derrière.
Merci, frère Florian.


28jul14 157C23, niveau 3, etc.
J'ai été touché par votre très longue réponse 157C9. Je ne m'attendais pas à ce que vous me consécriez autant de temps.
J'ai parlé de gâtisme vous concernant, mais je le disais dans l'irritation ; je ne le pensais pas. Il suffit de lire ce blog pour se rendre compte que vous avez toute votre tête. Mon père qui a votre âge est tout à fait gâteux, lui. Il me fait peine.
Vous avez usé d'une comparaison avec la physique. Vous vous êtes souvenu que j'étais professeur de physique.
Votre patiente et longue... je dirais même longanime réponse m'a pour ainsi dire bouleversé, bouleversé au point de me faire réfléchir et ce matin je ne pense plus ce que je vous disais avant-hier.
Pour dire vrai, j'ai quitté les Pèlerins d'Arès depuis longtemps tout en suivant votre blog depuis son début ou presque. J'ai dû m'y mettre à la fin de 2006 et comme je ne suis pas privé de friponnerie, je rue dans mes brancards tout seul dans mon coin. Je ne sais pas ce que j'ai contre vous. Je vous fuis sans cesse, j'émigre dans mes idées qui sont souvent négatives. C'est peut-être l'influence de ma femme qui vous prend pour un imposteur. Remarquez bien ! En vous détestant elle est retournée au temple où elle ne mettatit plus les pieds depuis longtemps ; le pasteur a au moins gagné une fidèle.
Mais il y a souvent très loin du mal que l'on dit de quelqu'un à ce qu'on devrait penser de lui en réfléchissant un peu. Pourquoi le bien reste-t-il enseveli dans notre cœur tandis que la bouche et la plume profèrent des méchancetés ?
En relisant votre entrée et La Didachè je dois bien convenir qu'il n'y a pas à dire ce que j'en ai d'abord pensé.
Peut-être une année prochaine me verrez-vous au Pèlerinage. Vous m'apprendrez à prier. Je ne sais pas.
Léonide Y. des Cévennes


Réponse :
Vous n'êtes pas le premier, frère Léonide, à qui ma patience et mon souci de répondre autant que nécessaire a rendu l'intelligibilité de La Révélation d'Arès et de mes propos. La colère, qui se sentait bien dans votre commentaire du 26 juillet (affiché le 27), la colère est toujours subjectivité. Je suis heureux de l'avoir changée en objectivité. Je n'y parviens pas toujours, car je tombe souvent sur des dénigreurs très sûrs d'eux et très fiers, mais avec vous je viens de réussir à vous apaiser et j'en rends grâce non à ce que je dois à mes propres pensées, qui ne valent pas grand chose, mais à la Parole qui est, en toutes choses, mon inspiratrice.
Donc, je Te rends grâce, Père !
Vous savez qu'il existe une mission à Marseille, plus proche de chez vous que ne l'est Toulouse, je pense. Je vous en rappelle l'adresse par une eMail séparé. Peut-être y ferez-vous un tour, un de ces jours.
Merci pour votre commentaire.


28jul14 157C24 
Jean-Louis et moi avons été peinés des coups qui vous ont malmené dans les récents commentaires de votre belle entrée 157.
Nous pensons que cette entrée va nous aider à monter toujours mieux vers les Hauteurs Saintes.
Merci du fond du coeur, cher Prophète,
Béni soit Dieu Qui vous a suscité !
Nous vous embrassons de tout coeur avec sœur Christiane,

Voici un poème de Jean-Louis :

Les mots de feu

La Lumière est dans vos Mots,
Mais ils ont  la nuque raide
Ils oublient que vous êtes Prophète
Le Phare vivant dans la nuit

La Lumière est dans Les Mots
Libérée de tous ces voleurs
Qui nous rendaient esclaves
De mauvaises ruches

Mikal porte le Roi
Pour donner le Miel
À toute l'humanité
Il est la Mer des Mots
et sans fin, IL EST.

Et vous [les dénigreurs] en réponse, vous offrez vinaigre...
Misère, misère...Quelle aigreur !

Qui vous empêche de chercher
Si ce n'est que vous-mêmes ?

Père, ils remplacent les clous
Par des mots de feu
Ne se rassurant que de lucioles
Dans une vie de nuit.

Mais le Phare est le Ciel
Et la Lumière couvrira tout
Si ... vous le suivez.

Jean-Louis Alexandre C.

Chantal C. d'Aquitaine


Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, sœur Chantal, et par le poème de Jean-Louis. Merci du fond de l'âme.
La poésie est l'art littéraire le plus ancien, celui que, pour autant qu'on le sache, les hommes ont pratiqué d'abord.
Ce n'est pas l'invention du bronze qui a séparé l'homme antique de l'homme des cavernes, c'est la poésie. Les hommes se sont mis, j'imagine, à graver des cantiques, des chansons, des odes, des complaintes, sur des os de mammouth.
Et on continue. La poésie n'a plus d'âge et demeure un art actif, plus trop en France où Jean-Louis doit être des rares poètes qui y vivent encore, mais dans d'autres pays comme la Russie, le Japon, la Chine.
Beaucoup croient que la poésie est portée par la brise dans l'air et qu'il n'y a qu'à l'attraper au vol. Faux ! La poésie est travail comme toute chose que crée l'homme. Le poète semble regarder les choses de loin, alors qu'il est très près de son sujet. Voilà pourquoi j'apprécie la poésie de Jean-Louis. Encore merci.


29jul14 157C25
La Didachè c'est beaucoup trop loin. C'est plus qu'un autre temps, c'est un autre univers... mort !
Ce que dit la Didaché est dit dans les mots traduits par des mots d'aujourdh'ui mais qui avaient sûrement un autre sens.
Ce n'est pas vers ce très lointain passé qu'il faut se tourner, mais vers l'avenir.
La Didaché c'est Épiméthée mais La Révélation d'Arès c'est Prométhée, deux frères totalement antagoniques. Étymologiquement Prométhée signifie "celui qui pense en avance" (pro) et Épiméthée "celui qui pense après" (épi). Autrement dit, Prométhée-Révélation d'Arès est doué d’intelligence et d'astuce tandis que son frère Épiméthée-Didaché est un arriéré.
Dans la légende mythique grecque Prométhée pour réparer la bêtise d'Épiméthée qui a fait un homme dépouillé de tous les éléments nécessaires de survie s'en va voler le feu aux Olympiens.
Voilà ce que fait pour nous La Révélation d'Arès. Je crois que vous n'avez rien compris, Michel Potay.
La Didaché, c'est du blablabla antique, du pipi de chat. regardez l'avenir, que diable !
Jérémy D. d'Ile de France


Réponse :
Oh là là ! Les titans Épiméthée et Prométhée... Où allez-vous chercher vos comparaisons ? Passons !
La Didaché est-elle "du blablabla antique, du pipi de chat" ?
Peut-on savoir avec certitude comment étaient interprétés et ressentis par des humains des Ier et IIe siècles des textes que nous interprétons et ressentons peut-être autrement aujourd'hui ? Il est vrai qu'avec le temps — et 1900 ans, c'est beaucoup de temps — le sens des mots se décale toujours plus ou moins et les mentalités et sensibilités changent. Mais les idées que véhicule jusqu'à nous la Didachè comme celles que véhicule jusqu'à nous le Sermon sur la Montagne sont très simples et il n'est pas hasardeux de penser qu'elles ont gardé le même sens.
Je pense que le problème que veut nous faire résoudre La Révélation d'Arès est ailleurs.
Il faut avoir à l'esprit que les façons de vivre et de comprendre ne changeaient pas pour nos arrière-grand-parents, nos arrière-arrière-grands-parents et nos arrière-arrière-arrière-grands-parents et au-delà d'eux nos ancêtres, entre leur naissance et leur mort. Mais pour nous la vie se déroule subitement comme une perpétuelle révolution entre notre naissance et notre mort. Cette accélération s'est faite au seul 20ème siècle, tout d'un coup. Ce n'est peut-être pas la seule raison, mais c'est certainement une des raisons qui ont amené le Créateur à faire un nouvel Appel au monde en 1974-1977.
Je dis souvent à mon épouse : "La France dans laquelle je suis né, ai grandi et été scolarisé il y a huit décennies et la France où je vis encore aujourd'hui sont deux planètes très éloignées..; deux mondes. Nous vivons une accélération sans précédent de la somme des connaissances, des technologies. Nous volons dans un Airbus ultrarapide et ultraconfortable mais qui n'a plus de train d'atter­rissage. La Révélation d'Arès nous est venue en 1974 pour nous sauver de la catastrophe qui nous menace: le péché des péchés et donner à chacun de nous un parachute : la pénitence. Tous les hommes n'auront pas le courage de sauter, mais ceux qui le feront formeront-ils un petit reste suffisant pour sauter avec des pécheurs dans les bras ?"
Cependant, seulement 80 milliards d'humains nous auraient précédés sur la terre, d'après les scientifiques, ce qui est un chiffre minuscule, dérisoire comparé aux chiffres fantastiques des mesures de l'univers. L'apparition de l'animal humain pensant physique, celui qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) tout compte fait n'est pas très ancienne et sa création spirituelle, l'apparition de l'homme au sens biblique, est récente. On peut raisonnablement penser que le renoncement à la vie que choisit Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et le retour aux temps d'Éden, même en quelques dizaines de générations, ne serait qu'un temps très très court comparé aux temps cosmiques.
Alors, la Didachè, tout bien pensé, c'était hier, seulement hier. Qu'est-ce que 1.900 ans à l'échelle cosmique ? Un soupir !
Que vient nous dire La Révélation d'Arès ? Ceci : Hommes, votre génome d'origine spirituelle n'est pas sanctuarisé, parce que vous êtes libres (Rév d'Arès 1/1), libres d'être ce que vous voulez. Aucun être dans l'univers ne le peut, sauf vous. Vous perdez votre génome d'origine spirituelle. À votre aise ! Mais c'est quand même bien malheureux. Vous avez opté pour le mal, car même si vous combattez le mal, le seul fait de le croire inévitable fait de vous ses perpétuateurs. Vous devez comprendre que vous êtes les créateurs du mal et que vous pouvez de même créer sa dispariion. Il vous suffit pour y parvenir d'aimer, pardonner, faire la paix, redévelopper votre intelligence spirituelle et vous rendre libres de tous préjugés et peurs.
L'enjeu est fantastique, tellement incroyable que la plupart des humains, entrés dans l'ombre du mal, n'y croient plus.


29jul14 157C26
Être derrière le prophète c’est avancer tout proche de lui (le petit reste) pour profiter de son sillage.
Nous, les anciens de cette première génération, avons dit oui à ce Message — La Révélation d’Arès — il y a fort longtemps, sans trop savoir à Quoi Il nous engageait.
Aujourd’hui la Voie se dessine, l’horizon s’éclaircit, les âmes naissent, la Lumière dissout peu à peu la buée de plomb (Rév d'Arès xvii/12) de nos esprits paresseux.
Petit à petit, grâce à la pénitence, c’est l’action qui remplace les mots, la synergie opère (au Père) et c’est le miracle !
Par toi je viens renvoyer l’Eau Vive. Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma Parole.” (Rév d'Arès 30/3)
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce beau commentaire.
J'ai été très heureux de prier avec vous, Claudine et votre fille pendant la deuxième quinzaine de Pèlerinage.


29jul14 157C27
La chrétienté est dans l’erreur depuis la chute d’Adam, si bien que ce document ecclésiastique [la Didaché] me met mal à l’aise. Même si beaucoup de passages de ce message rejoignent la Parole du Père de l’Univers et qu’ils sonnent vrais, avec lesquels je suis d'accord, d’autres me contrarient comme  l’avortement.
Dans la Didachè il est dit : "Tu ne tueras point l’enfant par avortement," mais vous, frère Michel, vous vous exprimez autrement dans un précédent commentaire 151/7. [Vous dites] que celui-ci n’est pas un assassinat,  si bien que la confusion se crée dans ma tête, malgré que ce document date manifestement d’une autre époque.
Finalement, je préfère des thèmes qui concernent La Révélation d’Arès qui n’ont pas encore été discutés sur le blog comme le libre arbitre et d’innombrables autres thèmes qui n’ont pas été encore abordés.
Et je m’envole comme l’oisillon.
Ce document m’alourdit parce qu'il me faut dénouer quelques nœuds ancestraux de versets qui ne sont plus d'actualité ainsi que les écrits du Coran et de la Bible aussi qui sont assez contradictoires lorsque je les lis.
Avec La Révélation d'Arès je suis en paix, parce qu'elle est la bonne explication de la Bible et du Coran et qu'elle ne me choque pas.
Fraternellement
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Mais, ma sœur Maryvonne, vous pouvez très bien vous en tenir à La Révélation d'Arès.
Je répète que la Didaché n'est pas présentée comme une norme, ni comme la Parole de Dieu, ni comme la parole du prophète, mais comme un document intéressant, qui nous relie au Sermon sur la Montagne et à une longue lignée de croyants qui ont recherché le Bien, même si dans la Didaché ils l'ont exprimé avec la mentalité de leur époque.
Ceci dit, on peut très bien être pénitent et faire son salut sans connaître la Didaché. J'en conviens.
Quant au libre arbitre, est-il besoin d'une entrée particulière pour le traiter ? Je crois qu'il est continuellement actif dans toutes les entrées et dans d'innombrables commentaires.


29jul14 157C28 
La Voie droite (Sirat el Moustaqim en arabe) est ascensionnelle, en perpétuelle évolution, semblable à la Vie qui ne tolère pas la stagnation et l'immobilisme.
L'évolution spirituelle, ascensionnelle, par paliers successifs, est très bien représentée par le symbolisme du lézard au temps d'Abraham qui mute en chat au temps de Moïse, puis en bélier avec Jésus et en cheval avec Mohammad, pour finir en aigle au temps de Mikal (Rév d'Arès xxviii/7-11).
Le Jour de Mikal est le septième Jour, Jour de la Victoire (Rév d'Arès 10/6) sur la bête (22/14).
La Didachè est un document du temps spirituel de Jésus, symboliquement représenté par le Bélier dans La Révélation d'Arès (Le Jour de Jésus). Comme vous le précisez dans votre réponse à Léonide.Y (En lisant la Didachè un vrai pénitent voit bien ce qui y est caduc, il y voit bien "le feuillage mort, mais le tronc, lui, est déjà là, vivant !"), le pénitent du septième Jour, l'aigle (Rév d'Arès xxviii/11), a évolué spirituellement et discerne spontanément les éléments encore valides de ceux qui deviennent incompatibles avec le Jour de Mikal qui libère et responsabilise (Libre choix et co-création).
Les versets suivants de la Didachè :

16:3 Car dans les derniers jours les faux prophètes et les corrupteurs se multiplieront, les brebis se changeront en loups et l'amour se changera en haine ; car, l'iniquité ayant augmenté (les hommes) se haïront les uns les autres et se persécuteront et se trahiront.
16:4 Alors paraîtra le Séducteur du monde (se donnant) comme fils de Dieu et il fera des signes et des prodiges et la terre sera livrée entre ses mains et il commettra des forfaits tels qu'il n'y en a point eu depuis l'origine des temps.
16:5 Alors toute la création humaine entrera dans le feu de l'épreuve et beaucoup succomberont et périront ; mais ceux qui auront persévéré dans leur foi seront sauvés de cet anathème,

ressemblent étrangement à la tradition musulmane qui est un peu plus précise et qui décrit très bien les évenements tristes et cruels du Moyen Orient (Israelo-palestiniens, Syrie, Irak, etc..), les nations qui se battent et se débattent dans leurs concepts et dogmes spirituels rigidifiés et fossilisés sous l’influence de la bête (système religieux et politique). Mais il y a un grand espoir, l'espoir de voir la famille abrahamique (fils d'Israël et fils d'Ismaël) se renouveler spirituellement à la lumière de La Révélation d’Arès et de l'enseignement du prophète et messager Mikal:
(Mais quand) Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud.
Ta bouche étale la braise de Yèchou, ton bras a la lance de Mouhamad.
(Par)tout la glace est (redevenue) l'Eau.
La tête du frère a l'Eau.
Tu voles; Mouhamad, son cheval vient sous toi; son crin vole à(ta) droite. (Rév d'Arès xLiv/6-1)

 
Merci d'être là, Prophète de notre temps, Guide du dernier Jour, Homme de la Paix, et Espoir de l'humanité.
Longue vie à vous frère ainé.
Dans l’Amour du Père,
Nazih Nathan Hilal (La Réunion eet Liban)


Réponse :
La Révélation d'Arès est survenue sur l'aire définie par ses versets 5/5-7 comme la consolation qu'attendaient les hommes de la Bible et du Coran que ces livres n'avaient pas consolés, parce qu'ils ne les avaient pas compris en profondeur. Il y avait un sens caché aux yeux des pécheurs et ce sens suinte maintenant à la surface de ces Livres où il commence à apparaître. La Révélation d'Arès est la Lumière qu'attendaient des peuples qui avaient manqué de vraie rigueur en croyant trouver la rigueur dans la rigidité d'idées dogmatiques, c.-à-d. momifiées. Or, la vraie rigueur, celle de la Vérité est dans la Vie, elle est mouvement vers le Bien.
Pascal — je sens son âme descendue des espaces atterrir près moi dans mon bureau — avait bien soupçonné que la Vérité qui est Vie se cachait sous des textes qui n'avaient pas encore leur clé ; dans sa pensée 557 il disait: "Nous ne sommes que mensonge, diplicité, contrariété, et nous nous cachons et nous déguisons à nous-mêmes." Et soudain survient La Révélation d'Arès-Lumière, le déguisement commence à disparaître et alors la pensée 469 surgit ! "Le mal est aisé, il y en a une infinité. Le Bien est presque unique !"
La Bible et le Coran ne font qu'un unique Bien, le Livre, ils nous apprennent à penser et voir le Vrai et, pour finir, à nous faire réécrire la Bible et le Coran: Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d'homme (Rév d'Arès 16/12) de Pierre, de Paul, d'at-Tabari et des rabbins (35/12). Autrement dit, on peut lire ces texte comme des livres d'hommes ou les lire comme un seul Livre de Dieu. La Révélation d'Arès nous le permet.
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce très beau commentaire, comme un pont jeté entre la Judéo-Chétienté et l'Islam.
Je sais que ce pont va s'alargir, s'enrichir. Alléluia !


29jul14 157C29
Moi personnellement, je ne suis pas du tout choqué par ce document ancien qui date du 1er ou 2ème Siècle.
Au contraire, je prends cela comme un enseignement supplémentaire, afin de commencer à relire les écritures, Coran, Ancien Testament et Nouveau Testament, et autres évangiles avec intelligence, c'est-à-dire lire les textes, non d'une façon littérale en traduisant ces textes mot par mot, mais procéder à des analyses et essayer de comprendre dans quel période et dans quel contexte ont été révélés ces Messages afin de discerner le vrai sens et commencer à procéder à des traductions d'un niveau appréciable et compréhensible .
Je ne comprends pas pourquoi certains blogueurs, quels qu'ils soient, Pèlerins d'Arès ou pas, ont peur d'un Coran, d'une Bible, d'un Veda, d'un Bouddha et d'autres. Pourquoi rejeter telle ou telle personne, parce qu'elle est Témoin de Jéhovah, Évangéliste, Pentecôtiste, Protestante, Catholique, Musulmanne, Sunnite, Chiite, Ibadite, Wahabite, Soufi. L'essentiel est que ces gens-là sont nos semblables qui cherchent leur voie à leur façon. Il se pourrait qu'ils pratiquent la pénitence mieux que quiconque, moi y compris.
Il faut respecter les croyances des autres, sinon, pour un Pélerins d'Arès ou pour un autre qui aime tout le monde, pardonne à tout le monde, fait la paix avec tout le monde, fait des efforts pour ne pas  juger les autres et a l'intelligence du cœur.
En plus, pour moissonner, comment faire ?  Aller vers les uns ? Rejeter les autres ?
Mes chers frères et sœurs, il ne faut pas porter trop d'attention aux mots. Partout il y a des mots, à la télevision, sur le web, dans les journaux, les médias.
Je pense tous les jours aux bombardements sur Gaza, et à tous ces victimes, des enfants, tout ça à cause des politiciens qui refusent de faire la paix !
Youcef de Provence.


Réponse :
"Aller vers les uns ? Rejeter les autres ?" demandez-vous. Bien sûr que non et vous le savez aussi bien que moi, frère Youcef. Il faut aller vers tous les hommes. Les épis mûrs se cachent dans la brousaille et les épines du monde.
Alors, même si déjà des hommes vivent selon la Didaché, qu'importe vraiment qu'il fassent aussi ce qui dans la Didaché est pour nous controversable, car c'est le Bien, avant tout le Bien qu'il faut viser. Vue sous cet angle, je ne comprends pas que la Didaché soulève autant d'indignation ou de protestations ! J'en trouve encore dans ma boîte à commentaires ce matin. Je ne les publie pas, parce que ce blog n'est pas un forum, un terrain de polémique. De surcroît, je voudrais bien savoir si ceux qui me les adressent sont des pénitents tellement exemplaires qu'ils peuvent rejeter avec véhémence la pudibonderie et l'esprit ecclésial de certains passage de cet écrit. Oublient-ils que ce n'est pas la forme qu'il donne à la prière et à la morale qui justifie un homme, mais le bien qu'il fait !
Bien sûr, nous nous efforçons d'être aussi pénitents que dépouillés des cérémonies et des organisations religieuses, nous nous efforçons dêtre un petit reste de pénitents aussi conforme que possible à La Révélation d'Arès, mais nous nous savons pécheurs et nous n'ignorons pas que des hommes dans les religions ou dans l'athéisme peuvent être meilleurs que nous. Nous nous en réjouissons.
J'aime tellement votre modestie, ce sens de l'essentiel en vous, frère Youcef, qui vous ont fait sortir de l'Islam pour nous rejoindre comme d'autres, dont moi-même, sont sortis de leurs Églises ou de leur athéisme pour se joindre dans une espérance unique. Merci pour votre beau commentaire.


29jul14 157C30
Je trouve heureux que votre entrée remue tant de chose en nous, car les différentes réponses que vous donnez sont autant de rayons lumineux.
Vous nous menez vers le Fond immuable et vivant.
Les chinois donnaient une image, celle du puits : Les générations vont et viennent, les époques habillent le puits de différentes façons, mais le puits, son eau, sa fonction ne changent pas, restent immuables et fondamentaux.
Ainsi en est-il de la Lumière que vous nous poussez à mettre en œuvre
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Oui, cette entrée — et je ne m'y attendais pas à ce point — "remue tant de choses" chez beaucoup, car ce matin je trouve encore des commentaires bien vinaigrés dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net. Mais, tout compte fait, j'en publie un par-ci par-là, et cela me donne l'occasion d'envoyer à mes lecteurs de "rayons lumineux", comme vous dites.
Je ne connaissais pas l'image du puits dans la tradition chinoise et je vous remercie de me l'apprendre.
La Révélation d'Arès (xxvi/7) dit: Le b'hêr (= le puits), du b'hêr à l'homme noir et du b'hêr à Moi une eau différente de Mon Eau. Le b'hêr apportera sa part de Mon Lot et du lot de l'homme.
Merci pour votre commentaire, frère Philippe.


29jul14 157C31
Il y a des mots, des principes qui ne subissent pas le temps car ils expliquent qu'il faut faire le bien, aider son prochain, pardonner, être libre de tous préjugés.
Dans la Didaché, c'est la même chose, quelques passages qui expliquent le Vrai, le Bien, sont valable même aujourd'hui.
L'âme, faire le bien, sont toujours d'actualité, quels que soient l'époque, les lieux, les mentalités.
Dieu nous le rappelle à travers tous les prophètes et maintenant Il nous le rappelle avec insistance à travers La Révélation d'Arès et le Frère ainé.
Merci, mon Frère Ton blog est toujours passionnant, il me permet toujours de réfléchir et d'évoluer.
Fraternellement
Malika B. de Lorraine


Réponse :
Vous fais-je "réfléchir et évoluer" ? C'est le plus beau compliment que vous puissiez me faire, ma sœur Malika.
"Il y a des mots, des principes qui ne subissent pas le temps," dites-vous et j'en suis ému.
Avant 1974 je n'écrivais pas, sinon le minimum que demandait mon travail : des calculs et du courrier technique quand j'étais ingénieur, de brèves idées de sermon et de courts rapports à mes supérieurs quand j'étais dans l'église. Je n'avais ni l'idée ni l'envie d'écrire.
Et puis, après les visites surnaturelles de Jésus, après que j'eus quitté l'Église, je me trouvai dans une solitude — solitude sociale et solitude géographique: Arès était un trou — et dans une pauvreté qui m'interdisait les voyages. Je ne pus m'en sortir que par l'écriture, écriture de tracts, de lettres, etc. Je compris alors ce que le Père voulait me dire par: Et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10). Comme mes frères m'ont laissé seul depuis 40 ans, je continue d'écrire. Un blog, ce n'est qu'écriture !
Je ne suis pas du tout écrivain, je ne suis qu'un écriveur, mais je suis heureux que vous trouviez mon blog "passionnant". Je n'y écris pas pour passionner, mais pour enseigner. Si en même temps je passionne... c'est la félicité !
Merci du fond du cœur, ma sœur Malika.


29jul14 157C32
Vous dites :
"L'idée ne vient pas de la pensée, mais de l'imagination, voire de l'illumination, et de ce fait elle surgit comme l'éclair. Mais nous avons moins besoin d'éclair et d'orage que d'un bon Vent continu qui gonfle nos voiles (Rév d'Arès 17/4) et les pousse loin". L'idée comme l'orage surprend et étonne sur l'instant ; la pensée est comme la voile moins spectaculaire, mais elle dure sur l'horizon et, pour finir, peut donner à celui ou celle qui la voit l'envie de partir".
Je trouve cette partie de la réponse à Yannig [157C17] très belle, frère Michel.
La voix de tonnerre que vous avez entendue il y a une vingtaine de jour me rappelle le ton sévère mais bienveillant de Jésus. Merci de ce partage qui me touche et m'émeut.
Oui. En Vérité Mikal est béni par Youou  (Rév d'Arès xxx/24.)
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Quand je vois travailler un laveur de carreaux je bée ! Il sort d'un seau un truc qui mousse, le passe sur le verre d'un coup, sans insister, et hop! d'un seul passage de raclette il nettoie tout ! Trente secondes. Et je bée.
Moi je passe et repasse et repasse et plus je repasse plus mon verre se resalit, alors je remets de la lessive (ou du machin en spray qu'utilise sœur Christiane, j'oublie la marque) et je passe et repasse mon chiffon d'essuyage et plus je passe et repasse, plus ma vitre se resalit, je fais des traînées de toutes les couleurs: blanches, bleues, roses... Bref, je n'en finis jamais de laver un carreau.
Je disais cela simplement pour vous dire: À chacun son p'tit boulot. Ma réponse n'est pas "très belle". C'est seulement ma réponse, mon p'tit boulot, mon coup de raclette à moi.
Merci pour votre compliment, frère Guy.


29jul14 157C33
Merci cher prophète, pour l’ensemble de votre travail qui baigne dans la spiritualité, c’est un bonheur.
Bon anniversaire, avec retard.
Quand je prie à la maison, je pense et je visualise le Lieu Saint, les frères et sœurs qui y prient ou qui y méditent pour mieux accomplir la Parole, aux Pèlerins d’Arès qui y viennent  ranimer le Feu de leur foi et de leur apostolat (d’après la vidéo de l’entrée 156 de freesoulblog ) qui viennent prendre la force de moissonner.
Avec mon épouse Évelyne je viendrai bientôt prier à Arès pendant la première semaine du Pèlerinage en août.
La Didachè (nouvelle entrée 157 de freesoulblog ) présente des préceptes à suivre, une ligne de conduite pour nos ancêtres du IIème siècle.  
L’Enseignement du Père, Sa Parole Pure donnée à Arès, est un ligne de conduite, adaptée au XXIème siècle et aux siècles futurs. "Qu'importe les différences de détail, différences dues aux mentalités si différentes entre la société d'il y a deux millénaires et notre actuelle société, le Fond quant à lui demeure inchangé : Il faut chercher le Bien" (Réponse 157C8 )   
Et chaque jour, je peux me poser les questions :
Est-ce qu'aujourd’hui je ne vais pas suivre son Appel au Bien et maintenir ou aggraver mon état actuel de péché, ou alors, au contraire, vais-je écouter et suivre son Appel au Bien pour améliorer mon état de pécheur et construire mon âme ? (Rév d’Arès 4/5, 4/6-8, 16/15, 17/3)
Qu’est-ce que je peux souhaiter pour l’humanité dans mon état de pécheur ?
N’est-ce pas quelle entre en pénitence ? Pour que règne à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière (Rév d’Arès 12/4).
Pour cela il faut que je sois pénitent et moissonneur de pénitents dès maintenant si je ne veux pas que l’arrivée du Jour recule encore (Rév d'Arès 22/13) .
Il faut que je prenne conscience que le système du monde freine la progression de l’humanité vers le Bien, en décidant, avec une violence sourde mais agressive, un embargo médiatique sur le Grand Message de La Révélation d’Arès Qui peut, s’il est accompli, sauver le monde du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
Aujourd’hui les incroyants sont au désespoir devant votre religion (Coran 5/3) : Aujourd’hui on remplacera le mot religion par croyance ou Vie spirituelle)
En mettant l’accent sur les actes, qui sont plus importants sur le monde que la pensée, je peux transformer le raisonnement de Descartes : Je passe de "Je pense donc je suis" à "Je fais le bien donc je suis (un homme de bien)", ou "Je fais le mal, donc je suis (un homme de mal)."
Vous nous rappelez que le prophète Jésus, il y a 2.000 ans, nous a expliqué comment délivrer l’humanité du système. Il dit à chaque homme : "Fais-toi une âme et vis par-delà la contrainte politique en créant une autre humanité, la race (Rév d’Arès xii/5) de Bien (xxxiii/11), sur laquelle l’empire de Rome et par suite tout autre puissance n’aura plus de prise." Et ce fut le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) — freesoulblog entrée 150 "politiser notre refus de la politique" ?
D’ailleurs les hommes qui ont accepté de transmettre le Message de Dieu, les prophètes, par rapport à ceux ont refusé de le faire (Rév d’Arès 2/16-19), n’ont jamais appelé le peuple à se rassemblé en une masse, un troupeau (Rév d’Arès 22/2), une horde (22/4  ), commandée par un roi (1Samuel 8/5-22 ), un président, un chef (Rév d’Arès 16/1)... D’ailleurs, selon La Révélation d’Arès, les Pèlerins d’Arès choisissent librement de ne commander à personne (36/19).
La Parole donnée à Arès nous enseigne que les nations de l’humanité doivent revenir vers Lui (Rév d’Arès 28/21), constituer des petites unités humaines (entrées 127, 136 , 152), les Assemblées nouvelles, liées à La Parole de Dieu (Rév d’Arès 21/6), libres (10/10), pénitentes (16/17, 30/10), des consciences indépendantes, unies dans la conscience collective ("Conscience collective et prophète, Le Pèlerin d'Arès 1989). Mes unis roulent la graisse dans l’eau (sale du monde qui deviendra ) l’Eau (qui) bout (Rév d’Arès xLv/19).
Nous devons savoir que, à chaque instant, l’ensemble des choix de chaque homme sur la Terre entraine des conséquences bonnes ou mauvaises sur le monde et conditionne l’état actuel de l’humanité sur la Terre.
"Ce sont justement ces enseignements longanimement répétés sans résultat apparent qui font rire les incrédules, parce que cette infinie Patience leur fait penser à de l'impuissance et ils en déduisent que le Père n'existe pas ; aveuglés par leur raison raisonnante, ils ne voient pas que tout ce qui lie le Père à ses enfants, c'est l'Amour, et que la Vie ne peut renaître que de l'Amour, parce qu'elle n'a de sens que dans l'Amour." (Réponse 122C50)
Et l’enseignement sublime que vous nous donnez :
"Je crois qu'il y a un fil conducteur entre tous les éléments, du plus infime au plus vaste, issus du Créateur. Je crois qu'il y a quelque chose qui relie tout, tout ce qui est créé, même le surnaturel que j'ai vécu en 1974 et 1977, de l'atome à l'univers infini où tournent des astres à la taille monstrueuse."
Si nous sommes vraiment prophétiques, nous sommes, humblement à votre suite, reliés en nous avec le Nerf même du Créateur. Ton nerf (est le ) fil jaune de Mon Nerf (Rév d’Arès xxxix/3). Le fil jaune = le lien spécifique entre le Créateur et son prophète (annotations Rév d’Arès 2009, xxxix/1-3).
"La Révélation d'Arès
est la Lumière qu'attendaient des peuples qui avaient manqué de vraie rigueur en croyant trouver la rigueur dans la rigidité d'idées dogmatiques, c.-à-d. momifiées. Or, la vraie rigueur, celle de la Vérité est dans la Vie, elle est mouvement vers le Bien" (Réponse 157C28).
Continuons jusqu’à notre dernier souffle, avec mesure (Rév d’Arès 7/6), pugnacité (x/14, x/19), amour (2/12), joie (xxiii/5) à nous changer (30/11) pour changer le monde (28/7). Alléluia !
Bon Pèlerinage de Feu !
Louis F. du Limousin.


Réponse :
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire.
Souvent, quand s'expriment les hommes les plus discrets — vous en êtes —, ils parlent beaucoup. Merci pour ce riche commentaire, mon frère Louis.
Je ne sais pourquoi votre commentaire m'a mis en gaîté.
Le professeur de sciences que vous êtes sait que dans le monde microscopique (physique quantique) rien ne se passe comme dans le monde macroscopique (physique déterministe traditionnelle). Ainsi en est-il chez nous Pèlerins d'Arès maintenus microscopiques aux yeux du monde par les medias et les pouvoirs religieux et politiques. Ils nous réduisent à l'invisibilité, nous écrasent sous l'énorme monde supervisible, exhibé, photographié, filmé, documentarisé, télévisé et radiodiffusé à gogo par les maîtres du monde déterministe officiel auquel nous n'appartenons plus.
Mais que se passera-t-il quand, un jour ou l'autre, inévitablement, notre microscopisme passera au macroscopisme sans que nos comportement ne changent. Ce sera une immense révolution dans l'humanité qui découvrira qu'on peut fonctionner tout autrement qu'elle n'aura fonctionné jusqu'alors.
Alors chanterons-nous aux hommes, avec un gros rire bien épais, comme Léon-Paul Fargue:

Dans mon cœur, en ta présence [ô humanité]
Fleurissent les harengs saurs.
Ma santé, c'est ton absence,

Et quand tu parais, je sors,

ou bien chanterons-nous, avec amour, comme Jules Laforgue :

Ah ! ah !
Il neige des cœurs,

noués de faveurs,

ah ! ah !
Alleluia !....?

On pourra chanter n'importe quoi pourvu que cela nous mène au Bien. C'est pourquoi Dieu se dispense de nous donner des règles et des formes à suivre dans La Révélation d'Arès. Quelle liberté ! Voilà aussi pourquoi nous pouvons publier et lire la Didachè sans en faire ni une règle, ni une norme, ni une forme qui nous étrangle. Une seule chose compte : le Bien et chaque pénitent le fera à sa façon, non selon les formules imposées d'une religion barbouillée de théologie, de métaphysique, de dogmatique, de morale, de lois, qui sont la confiture menteuses de toutes les religions et politiques.
Oui, nous continuerons "jusqu’à notre dernier souffle, avec mesure (Rév d’Arès 7/6), pugnacité (x/14, x/19), amour (2/12), joie (xxiii/5) à nous changer (30/11) pour changer le monde (28/7)," mais librement ! C'est ce que comprennent mal ceux auxquels mon entrée sur la Didachè ne plaît pas.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage de Feu ! Je vous renvoie les miens, frère Louis.


30jul14 157C34
J'avoue que ce choix d'entrée m'a surpris. Revenir 1900 ans en arrière ! Je m’attendais à un sujet lié à l'actualité comme le conflit en Israël dont a parlé notre frère Didier D. du Roussillon, dans le texte très intéressant du 26jul14 157C5 que vous avez publié.
À la première lecture de la Didachè, j'avoue que certaines des idées émises par vos contradicteurs m'ont traversées l'esprit. Je comprends très bien leurs réactions, car au premier abord ce texte fait religieux.
Cette Didachè par son côté moralisateur m'a d'abord indisposé, mais vous connaissant, je me suis dit : Si le prophète publie ce texte, il a sûrement des raisons valables que je ne discerne pas mais que je comprendrai plus tard.
Il est clair qu'en publiant un tel document qui dans sa formulation rappelle la religion, vous preniez le risque d'être contredit et cela ne me surprend pas du tout.
C'est aussi une forme de courage que vous assumer pleinement, quitte à devoir vous expliquer.
Je connais peu de gens dans n 'importe quel mouvement politique ou religieux capable de s'exposer de la sorte.
Bravo pour votre audace et votre courage à 85 ans ! Vous êtes toujours surprenant. Nous allions nous endormir sur nos lauriers et vous donnez un coup de pied dans la fourmilière.
Gâteux le frère Michel ? Qui pourrait encore dire cela après la brillante réponse que vous faites à Léonide le 27 juillet : 157C9.
J'ai relu cette Didachè plusieurs fois attentivement en ôtant tout préjugés, et j'ai constaté que beaucoup de choses qui y sont écrites figurent déjà dans les évangiles palestiniens, notamment dans le Sermon sur la Montagne, je dirais même la plus grande partie. Sauf qu'ici ces écrits ont été regroupés formant un ensemble de conseils ou préceptes de vie spirituelle. La formulation aussi y est différente.
C'est à nous de faire le tri à la lumière de La Révélation d'Arès et de votre enseignement.
Ne pas prendre toute cette parole pour Parole de Dieu !
Il est clair qu'il y a des préceptes qui ne sont plus valables aujourd'hui ; sur l'avortement (2:1), la sexualité (1:6), redemander au voleur (1:8), la notion de propriété (4:5), la soumission au maître (4:8), prier pour les autres (1:3) (2:7), la confession,(4:10), les docteurs (13:1) condamnés par La Révélation d'Arès, mais pour le reste beaucoup de choses restent toujours d'actualité et comme vous le dites on y sent déjà le Fond de la pénitence.
D'ailleurs ce texte et surtout les commentaires et vos réponses ont réveillé ma pénitence qui tombait dans une sorte de routine.
En priant aujourd'hui au local avant de me rendre à la moisson, je repensais aux événements de la bande de Gaza et à notre incapacité à agir directement sur ce conflit. Il m'est venu cette pensée : C'est le frère Michel qui voit juste, la meilleure façon d'aider nos frères de Palestine et d’Israël à faire la paix, c'est d'accentuer notre pénitence par des efforts, encore des efforts toujours des efforts sur soi comme vous l'écrivez à Françoise S. ( 27jul14 157C12).
Sachant que tout bien produit a des répercutions dans le monde et même dans l'univers.
Merci, bien aimé prophète, de nous mâcher la poussière pour en faire le miel ( Rév d'Arès xii/5)
PS : Dans votre réponse au commentaire de Myriam , 28jul14 157C14, vous écrivez : "Ce monde gouverné par des grands sots dangereux me fait beaucoup peur encore que les guerres."
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire , manque-t-il le mot plus ?
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci de me signaler la fin incomplète de ma réponse au commentaire de Myriam (157C14). Je corrige cela tout de suite.
Je ne comprends pas comment tout cela a disparu.
Voici le texte complet, que je reconstitue sur l'instant :
"Ce monde gouverné par des grands sots dangereux me fait beaucoup peur, encore que les guerres ne changent rien sur le fond ; elles donnent l'illusion de changer quelque chose et de justifier ainsi leurs victimes et leurs destructions sur le moment, mais le monde restant ce qu'il est dans la religion et la politique, le mensonge, la quête du pouvoir et du gain, sans amour, sans pardon, sans paix, sans intelligence, les grands sots dangereux et leurs guerres ne sont finalement que les agitations douloureuses mais vaines du mal. Nous savons qu'il faudra tout changer de fond en comble. Rien d'étonnant à ce que nous puissions aller que très lentement, mais nous y allons, nous y allons...
Renforçons nos missions !"
Ceci dit, vous étiez, vous frère Denis, prêt à rejoindre ceux qui ont protesté et qui continuent de protester contre mon entrée "La Didachè" ? J'en suis éberlué. J'aurais pensé que vous auriez tout de suite dit: Oui, c'est un texte paléo-ecclésias­tique, qui soulève des questions que La Révélation d'Arès efface radicalement, mais, après tout, des hommes qui en nombre suffisant auraient vécu comme la Didachè le recommandait auraient été des hommes de Bien et le monde aurait trouvé amour, pardon et paix. L'Église qui plus tard allait devenir celle que nous connaissons, l'Église Catholique ou Orthodoxe ou protestante n'a pas pour base catéchétique la base qu'avait encore la Didachè à la fin du Ier siècle ou au début du IIème siècle.
Mais je suis très heureux qu'après réflexion vous ayez compris et je vous en remercie du fond du cœur, frère Denis.
Oh, je ne vous en veux pas. Je comprends un premier réflexe qui se fait sur la base de la culture reçue autrefois ou environnante. Pourquoi ne lisons-nous pas et ne réfléchissons-nous pas assez pour commencer ? Le temps qui manque ? La distraction ? Nous sommes tous les mêmes, nous lisons vraiment et ne réfléchissons qu'ensuite. Rien ne nous voile plus le Fond que le besoin de tout lire de toute urgence dans le tourbillon des préjugés, quitte à lire ensuite mieux et dans le calme. Des sujets comme la Didachè nous arrivent comme sur la table des plats nouveaux au fumet inhabituel que nous n'avons d'abord pas envie de manger. Bref, c'est comme toute idée qu'on se fait d'abord sans réfléchir, c'est faux.
Notre point de vue juste et honnête vient souvent après.
Comment nous étonner que nous ne soyons pas encore des apôtres-phœnix, nous ne sommes pas capables de bien discerner tout de suite la pensée des gens de rencontre et de leur envoyer sur l'instant la Lumière. Cette Lumière ne fait pour le moment qu'entrer en nous et sortir de nous ; elle n'est pas encore installée ; notre centrale électrique interne s'arrête et redémarre sans cesse. Ça va venir, ça va venir... Nous aussi avons besoin de temps pour changer.


30jul14 157C35 
Cette entrée m’inspire tellement de choses à dire que je suis obligé d’arrêter mon commentaire à un sujet principal.
Mais j’aurai aimé parler de la dégénérescence  que représente l’arrivée de l’écriture dans l’histoire humaine pour Levi Strauss "Triste tropique". Et je trouve que votre effort de nous aider à nous sortir des mots va dans ce sens.
Arriver à retrouver la pensée vivante derrière les mots.
Arriver à ce que nos âmes surfent sur les antinomies et n’en restent pas prisonnières.
Se concentrer sur la Vie et le "Bien ressenti" pour que nos âmes acquièrent adresse et goût (Rév d'Arès 17/4) et fuient toute idéologie, tout logique d’opposition mesquine qui piège l’homme dans la polémique et la guerre. D’abord la Vie, et si la Vie n’est pas là, extrême prudence ! Les mots nous piègent : Un baiser de toi fera mieux qu’un discours (23,6) !
Je reprends mon propos principal moins enthousiasmant, mais qui me tient à cœur. C’est beaucoup trop long, enlevez ce que vous voulez ou même ne le publiez pas. Je serai cependant déjà heureux que vous le lisiez.
La Parole d’Arès nous a dit le pourquoi de l’échec des premiers Chrétiens : Que ta descendance se souvienne de Ma Parole : plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra. (Rév d’Arès 22/14).
Le ver était dans le fruit dès le départ dans cette Didachè, malgré toutes ces beautés spirituelles nouvelles pour l’époque que je suis heureux de découvrir car je les trouve classées dans un ordre très pédagogique — on sent qu’il y a eu de la réflexion —. Ceci dit  le ver, vous l’avez extirpé du texte mais il en reste des bouts : les maîtres, les esclaves etc. Il n’y a donc pas d’énigme à l’échec qui suivit. Le christianisme ne pouvait pas réussir.
Pourtant dans Matthieu 23/8-12 il était déjà dit : Personne ne se fera appeler père, ou maître, ou docteur (de la foi et de la parole). Que celui qui veut être le premier soit le dernier et le serviteur de tous. Mais cela n’a pas suffi, visiblement,  à déconditionner les premiers chrétiens. Je pense comme Maryvonne [157C27] : Le libre-arbitre a besoin d’être développé parce que la Veillée 19 [de La Révélation d'Arès] en fait son thème central et que Jésus est parti ce soir-là  comme dans un malaise, comme pour dire : "La chose très courte que je viens de dire là est très très importante, comme c’est court et qu’il n’y a qu’un sujet vous ne pourrez pas le louper mais je vois que vous aurez beaucoup de mal à l’accomplir et peut-être même à le comprendre." Mais peut-être voyez-vous cela beaucoup plus simplement que moi et que je complique trop et que je subjective en y voyant des choses fondamentales pour le futur. Je pèche peut-être par excès de prudence ?
Nous sommes conditionnés par le consensus pour la domination et nous devons aider les hommes à arriver au consensus pour l’amour et la liberté ou plus précisément au consensus pour la pénitence.
Mais personne n'a conscience de choisir le consensus pour la domination — Qui ne dit mot consent —. Si à toi lecteur on te pose la question : "Pourquoi as-tu opté pour la domination et non pour l’amour ?" Tu diras sans doute: "Moi? Mais non, je crois à l’amour." Alors pourquoi laisses-tu faire ? Pourquoi laisser ces dominations créer conflit sur conflit, rivaliser de rapines et de compétitions ? C’est que tu es conditionné. Cela ne te semble pas important alors que cela l’est et même plus : Une question de vie ou de mort de toute la race humaine  Seule la pénitence nous fait sortir de ce consensus pour la domination, sans violences, sans rancune envers personne.
Un chef ne peut jamais faire grand chose tout seul. S’il n’y avait qu’un excité qui voudrait prendre le pouvoir entouré d’hommes et de femmes conscients de leur valeur de leur individualité, il ne pourrait pas faire grand chose. Le danger pour le futur me semble être ces consensus ou personne ne se dit chef mais ou un petit groupe (un consensus d’encanaillés invisibles, de petits chefs intérieurs) imposent aux autres une vision serait-elle celle de Dieu ou du prophète en procédant par exemple par chantage moral — conscient ou inconscient — en disant : "Si vous nous suivez, vous suivez le prophète sinon non. Celui qui reçoit cela se sent pris dans une violence conflictuelle très dure à surmonter sans doute, parce qu’il est lui-même encore conditionné à une réalité "groupe" qui n’existe pas en réalité spirituelle.
Partout où chez nous  "la liberté sollicitée" est mise à mal ; elle sera un facteur d’échec futur potentiel. On voit bien que l’islam qui s’est imposé n’a pas trouvé de remplacement au chef. Que ses mots fameux:  Pas de contrainte en religion (Le Coran) n’était pas complet (Claude Levi Strauss témoigne dans « triste tropique » de l’hypocrisie qui a fini par en résulter en Inde, parce que les musulmans qui ont créé la tolérance (sans doute grâce au Pas de contrainte en religion ont fini par dire : "Puisque nous on vous tolère, c’est qu’on est les meilleurs donc il faut que vous deveniez comme nous."
Vous transmettiez cette vérité sur La Révélation d’Arès, à notre époque, comme procédant toujours par sollicitation de la liberté. Je l’avais reçu dans une de vos lettres et l’ai cultivé depuis — si je vais si mal depuis quelques temps c’est qu’en me livrant cette vérité -et comme je l’ai cultivé-  je suis comme un fusible de cette vérité et elle est mise à mal en ce moment je me suis défendu plusieurs fois en menaçant de tout quitter parce que c’est ce fusible qui saute en moi, je respire de plus en plus mal parmi mes frères, je trouve que tout ce durcit et je me sens prisonnier à certains endroits : alors on peut dire que c’est en moi que cela va pas , c’est vrai d’une certaine façon, mais entende qui le peut !
Je crois pour l’avoir observé lors d’un jeux pédagogique — voulant sensibiliser au besoin de solidarité — que l’imposition du chef et de la loi viennent par impatience face aux problèmes et manquent à réfléchir posément. La veillée 19 me semble l’élément déterminant de cette prudence et de l’émergence de cette nouvelle race d’homme espérés par le Père. Elle est si courte qu’elle met en valeur son unique élément central: La liberté de choisir de mettre à la voile. Ce sera à mon avis la pureté d’intentions des frères par rapport à l’accomplissement de ce conseil qui sera le garant de la réussite et à cette pureté s’opposera le besoin d’efficacité et l’impatience qui viendra avec.
Je m’interroge quasi continuellement sur cette liberté de choix pour bien vérifier qu’elle est pure en moi et que je laisse aux autres la même liberté. Je laisse chacun s’interroger par rapport à elle. Ce consensus pour la domination qui nous conditionne est devenu comme inhérent à n’importe quel groupe : Dès qu’un groupe se forme, si jamais un individu se met à part, aussitôt le groupe se transforme en pouvoir mettant à mal cette liberté. Viennent aussi l’esprit de concurrence, etc. On voit cela fort en Islam, cette communauté qui devient liberticide de plus en plus et qui ne sait plus où sont ses repères, qui ne sait pas se défendre, par l’Islam même, de ses exacteurs fondamentalistes — Cependant, un essai timide mérite le détour : le livre "Ce que le Coran ne dit pas" de Mamoud Hussein.
Le groupe normatif, cela semble finit avec La Révélation d’Arès. Place aux individus libres et a ce qui nait à partir d’eux ! C’est pourquoi je crois à l’expression personnelle d’abord et de ces expressions personnelles viendront les rencontres d’affinités d’action. Mais pour que ces expressions personnelles naissent il faut leur ouvrir un espace de communion humaine, leur donner un temps et une attention pour qu’elles puissent prendre force. La seule vraie valeur ce sont les hommes qui changent vraiment en eux — à partir de leurs propres ressorts —  et qui arrivent à se trouver et à dégager une puissance de changement en bien supérieure
Je ne m’illusionne pas sur les changements extérieurs visibles parce qu’ils ne témoignent pas forcément du décondition­nement intérieur de la vraie pénitence. J’expérimente depuis que je suis Pèlerin d’Arès que la liberté de choisir positionne l’homme par rapport à la Parole de Dieu dans une situation totalement nouvelle : non de soumission mais de partenariat et de progressivité car comment  librement choisir — cela va de soi avec honnêteté — ce qu’on ne comprend pas encore complètement. Il  y a antinomie entre la foi et la liberté de choisir. Je suis toujours en train de vérifier si ce que je sors de moi est dans la Parole ou compatible et quand j’essaye d’accomplir j'essaie de na pas déformer la Parole. Et je vérifie que le Bien retourne bien en moi ou se créé.
Je crois que le rapport de l’Islam à son prophète est dépassé dans La Révélation d’Arès et impraticable sur le long terme (c'est-à-dire un prophète qui dit tout ce qu’il faut faire jusque dans les détails pratiques) : Il faut arriver aux frères qui expriment et qui arrivent à décider de la cohérence de leur projet par rapport à la Parole et à l’enseignement du prophète. Ce déficit d’expression personnelle des frères est pour moi mauvais signe. Cet apprentissage ne me semble fait nulle part de manière consciente et recherchée. Toujours l’efficacité masque la qualité de la liberté de choix. Les plus faibles et "les petites voix" restent inécoutés. La pénitence résoudra  certainement cela, mais ne peut–on pas favoriser cela de manière plus consciente ? Oui, je pense, avec par exemple une méthode de travail adaptée à cet objectif et choisie par les groupes, parce que même dans les petits groupes l’inertie du "consensus pour la domination" du groupe est là toujours avec ses précipitations, ses raccourcis, les forts en voix  qui prennent tout l’espace de parole etc.
Je pense qu’il faut résolument promouvoir l’individu dans le groupe d’une manière ou d’une autre, inverser notre regard sur lui dans l’échelle des valeurs par rapport au groupe : Non ! Ce n’est pas le groupe le plus important, c’est chaque individu. le groupe est une abstraction tant que ce ne sont pas les âmes qui se sont connectées. Bien sûr on ne peut forcer personne  mais chacun à le devoir de sortir de lui sa capacité particulière au bien et à l’accomplissement de la Parole et tout doit être fait pour solliciter cela. Des moments particuliers de sollicitations aimantes peuvent être créés et répétés autant de fois qu’il le faut pour que d’écoute en partage cela sorte. Car quand bien même les âmes se seront connectés ce seront toujours les individus les moteurs de cette âme collective.
Les premiers Chrétiens se sont illusionnés  sur « l’Eglise ». Un petit-groupe ou une nation c’est aussi mauvais si l’individu ne peut pas y être unique. Le vrai social  se fera sur l’antinomie l’unité totale générale –l’unique (l’individu).Sur cette antinomie Dieu c’est lui  mis au même niveau que nous, en nous donnant son image et sa ressemblance, puisque l’homme y fait pour son bonheur ou pour son malheur,  la « pluie et le beau temps », ce qui peut  créer en Dieu comme des zones de divisions. Le groupe sollicite l’individu de manière libre  mais ce sera toujours la liberté de choix de l’individu qui sera maitresse de sa décision à suivre la sollicitation du groupe.
Quand bien même un n’est pas d’accord c’est peut-être bien lui qui est plus proche de la vérité que tout ce groupe. Si on n’arrive pas à inverser cette valeur de l’individu par rapport au groupe à mon avis on retournera à la religion tôt ou tard. En réfléchissant je me dis que c’est peut-être bien le manque d’écoute du groupe (du fait du consensus pour la domination conditionnée) qui pousse un individu à devenir égoïste ou individualiste. Je vois ce consensus pour la domination du groupe sur l’individu dans le fait par exemple qu’on fait une sollicitation des avis et qu’un collectif soi-disant représentant au service de tous gomme ni plus, ni moins l’avis d’un, qui était tout à fait contraire à la décision finale affichée. Cela m’est arrivé récemment. C’est la religion en action. Ce groupe pouvait présenter les choses tout autrement et reprendre le temps de la réflexion.
En règle générale, vouloir synthétiser dans un texte unique des pensées de divers individus conduits à des méconten tements et à des divisions.
Bernard dlF. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous me dites: "Le ver, vous l’avez extirpé du texte [de la Didachè] mais il en reste des bouts : les maîtres, les esclaves etc." Oui, frère Bernard, mais il n'y a plus de ni maîtres ni esclaves de nos jours. Ces mots sont vieux et ne signifient plus rien. J'ai pensé qu'il n'y avait pas de problème à laisser des portions de texte obsolètes par eux-mêmes.
Vous dites aussi : "Non ! Ce n’est pas le groupe le plus important, c’est chaque individu. le groupe est une abstraction tant que ce ne sont pas les âmes qui se sont connectées." Mais qui parmi nous n'est pas d'accord avec cela ? Personne. C'est fondamental dans notre foi.
La raison spirituelle très simple de cette indépendance de l'âme, c'est que ce n'est jamais le groupe qui fait la pénitence de chacun, mais chacun qui fait sa propre pénitence. Ipso facto chacun fait sa moisson. Mais cela n'est encore qu'inscrit dans l'idéal, un idéal qui n'est pas encore sorti de nos cœurs. Pour l'heure à peu près tout le monde a besoin de tout le monde et les vrais indépendants comme vous sont encore rares.
Imaginez que je sois moi-même une âme absolument indépendante, comment remplirais-je ma fonction prophétique qui demande à ma foi et  ma pensée non d'avancer seules, mais d'accompagner la foi et la pensée de chacun et chacune de mes frères et de mes sœurs ? Mon indépendance personnelle est impensable dans cette génération. La vôtre est tout autant impensable, si vous avez conscience de votre prophétisme dans le sillage du mien. N'êtes-vous pas qu'un oisillon du faucon ?
Si l'idéal de l'indépendance de l'âme n'est pas encore réalisé dans les formes que vous souhaitez et que nous souhaitons tous, c'est parce que nos pénitences ne sont pas égales en force et en niveaux, ne serait-ce que parce que des nouveaux entreront chez nous sans cesse — c'est le but de la moisson — et qu'il faudra toujours leur laisser le temps de se faire et les aider à se faire à l'idée comme à la pratique de l'indépendance de l'âme. Il faut donc qu'il y ait quand même une base pédagogique regroupée pour entraîner les néophytes. Faire de notre assemblée une école de l'indépendance de l'âme, c'est notre objectif.
C'est notre objectif, mais ce n'est pas du tout quelques chose de facile à organiser et sortir d'une culture de comportement de masse pour trouver un comportement collectif dont le but soit de donner à chaque âme son indépendance n'est pas pour le moment quelque chose de facile à définir et mettre en place, parce que c'est contradictoire et que rendre le contradictoire cohérent est très difficile, demande beaucoup de patience et d'obstination. Nous avons à ériger une civilisation nouvelle ; imaginez toute la créativité que cela exige ! Mais je crois que nous avançons, lentement, pas aussi idéalement que vous le souhaites, mais nous avançons.
Vos soucis sont louables et je les loue, mais j'ai aussi conscience des réalités et des difficultés qui nous contraignent à n'avancer que très lentement et à procéder par tests et essais, avancées et reculs. Nous cherchons, mais nous cherchons dans la bonne direction.


30jul14 157C36
À la première lecture du beau texte de la Didachè que vous avez publié dans cette nouvelle entrée, texte qui reprend beaucoup de passages du Sermon sur la Montagne, je me suis dit "Quel appel à la pénitence !"
Ensuite, vos réponses aux commentaires et surtout celui à Léonide (157C9)  m’ont fait avancer, c’est un peu comme une voile qui nous tire vers le large,  et je l’ai relue et relue cette réponse à Léonide, traquant en moi l’immuabilité, l’insuffisance.
Mon regard est encore bien bas, mais je sens la Lumière dans ce texte qui a certainement aidé nos frères, les premiers Chrétiens dans leur pénitence et, comme vous le dites à Jérémy (157C25), qui ne sont pas si loin que cela dans le temps, La Révélation d’Arès supprime les distances et nous enseigne une autre relation au temps.
Merci, juste prophète, pour la lumière, la force, la liberté que vous nous transmettez sans cesse pour accomplir enfin un christianisme qui est resté insuffisant et qui n’est pas encore réalisé.
Beaucoup de richesses à méditer pendant mon Pèlerinage qui arrive, étape très nécessaire hors du temps, hors du monde qui s’assombrit chaque jour. Oui nous sommes porteurs d’une grande Espérance.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain


Réponse :
"Mon regard est encore bien bas," dit votre commentaire, ma sœur Marie-Odile, mais sur le difficile sentier de la vie spirituelle, de la vraie vie spirituelle, les regards bas ou les regards hauts ne prouvent rien pour ou contre l'ensemble que nous poursuivons : le Bien pour créer nos âmes, aller au salut et mener le monde aux Hauteurs Saintes.
Des points de notre vie pénitente et moissonneuse peuvent être ratés, mais l'ensemble réussi !
Nous réussirons. Notre foi de pénitents et moissonneurs est une ancre. Elle nous accroche au Fond de la Mer. Le brouillard peut la recouvrir, des grosses vagues peuvent remuer nos vaisseaux, mais nous tenons.
Oui, "La Révélation d’Arès supprime les distances et nous enseigne une autre relation au temps," et c'est très utile à notre époque où l'homme, le Français en particulier, déteste le présent et se déteste. C'est tout le contraire de l'homme de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, avant 1914, qui s'adorait. Un homme qui s'adore est toujours prêt à s'ouvrir à la Lumière quand elle lui est montrée ; un homme qui se déteste déteste tout, même la Lumière. Sceptique chronique, il doute même qu'elle soit Lumière. Il nous faut trouver les moyens de transposer la vie pour que l'homme découvre que "La Révélation d’Arès supprime les distances et nous enseigne une autre relation au temps."


Dans ces fragments d’enseignement transmis par les douze apôtres (1er siècle ou début 2eme siècle ), se retrouvent     par bribes
le Sermon sur la Montagne de Jésus,
les Dix Commandements (ou Recommandations) reçus de Dieu par Moïse, avec l’essentielle notion d’amour que les politiciens évacuent malheureusement au profit de lois et de sanctions toujours plus nombreuses,
un peu du Livre des Proverbes: les versets qui commencent par: "Mon Enfant etc.."
un peu des épitres de Paul dans les versets 4, voir aussi son épitre aux Romains 12 etc.
Cela donne effectivement une petite idée de l’esprit de la Chrétienté primitive et comme cela peut vite se figer dans des dogmes liberticides et tueurs de la vraie Vie, devenir idéologies religieuses, si on ne s’attache qu’aux mots sans voir qu’ils sont faits pour conduire à la Lumière. De plus, mes mots sont à replacer dans le contexte du temps et de la société où ils ont été prononcés. Ils nous prennent au stade où nous en sommes pour que nous les vivions et les transposions dans le domaine spirituel. Ainsi avec la pénitence pouvons-nous spiritualiser notre vie dans tous ses aspects psychiques et matériels.
La Révélation d’Arès vient heureusement souffler sur la poussière des ajouts déviants du pur enseignement des prophètes et de celui de Jésus. Elle renouvelle l’enseignement du Père pour avancer vers les Hauteurs avec confiance. Elle nous présente la Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char (Rév d'Arès 10/10) pour que nous retrouvions la souplesse de l’enfant et une vision élargie, globale, et non plus au raz des pâquerettes de ce qu’est la réalité qui nous est accessible.
Le Vent chaud monte le Vent froid (Rév d'Arès xxi/8), note de la bilingue: “Il y a deux façons d’utiliser la Vérité ( le Vent ): La bonne façon est l’envol, l’évasion hors des prisons culturelles; sans cette libération ou exode spirituel l’homme ne se dirige pas vers les Hauteurs. La mauvaise façon, quelle qu’elle soit, ne décolle pas du monde culturel, intellectuel et rationaliste; c’est mieux que rien mais le monde ne changera pas ainsi (28/7).
Merci infiniment frère Michel.
Simone et Marie-Hélène du Limousin


Réponse :
Formidable ! comme disait Jacques Lang (j'ai l'impression qu'il ne le dit plus). Vous vous êtes mises à deux pour voir que la Didachè répond à diverses parties de la Bible. Bravo !
Vous avez compris la Bible autrement que vous ne la lisiez jusqu'à présent ; vous avez compris combien loin nous sommes décalés des banalités de la religion et, de ce fait, vous devriez devenir toutes les deux, sœurs Simone et Marie-Hélène, des missionnaires remarquables, car vous avez compris ce qui nous sort des stéréotypes missionnaires qu'on voit partout. Vous allez trouver une, voire même des formule(s) qui nous coupe(nt) de ce réchauffé qui rend lourde notre mission. Vous allez souffler un Vent neuf !

La plupart des missionnaires: Témoins de Jéhovah, Baptistes, Évangélistes, etc., évangélisent comme des profs de philo à la retraite qui se lanceraient dans la vente des antiquités. Ces gens tirent en arrière et hissent les gens sur des vieux  wagons qu'ils lancent à reculons et parlent d'autorité en propriétaires de morceaux de Bible, qui n'appartiennent à personne, mais qu'ils claironnent comme étant les leurs dans des vieux clairons cabossés. Ils ramassent tous les nostalgiques des vieilles théologies. Très sincères — mais la sincérité ne fait pas la Vérité — ils soulèvent les grands mots bibliques comme des haltérophiles des poids et montrent comme voie de salut de vieux rails dignes, mais rouillés et enherbés, qui ont autant de rapport avec la Vie qu'une sardine avec un chausse-pied.
Le pape Français demande à ses ouailles de se lancer aussi dans l'évangé­lisation, mais je ne sais pas s'ils ne vont pas faire la même chose...
Mais je ne suis pas gentil avec mes frères chrétiens... J'aimerais tellement mieux qu'ils comprennent comme vous deux la Bible non dans dans la vieillle poix des théologiens, mais dans les pétillements de la Lumière. Ils ne voient pas ce que vous avez très bien vu, que "La Révélation d’Arès vient heureusement souffler sur la poussière des ajouts déviants du pur enseignement des prophètes et de celui de Jésus. Elle renouvelle l’enseignement du Père pour avancer vers les Hauteurs avec confiance." Autrement dit, nous parlons ou devrions parler tout autrement, parler spirituel... spirituel... spirituel. Mettez-vous au travail; je sens que vous allez y arriver.

Merci de me dire "merci infiniment", merci du fond du cœur, sœurs Simone et Marie-Hélène.


30jul14 157C38 
Moi, je n'ai rien contre la Didachè par elle-même, contrairement aux contestataires.
Je n'ai rien contre elle, car j'y reconnais grosso modo ce qui fait votre plan spirituel de Pèlerins d'Arès.
Je ne suis même pas gêné par les allusions aux évêques, aux diacres, aux sacrement de baptême et d'eucharistie (j'ai lu le texte complet sur l'Internet), parce que, comme vous dites dans quelques réponses, ce qui compte, c'est le Bien, quelles que soient les formes religieuses ou pas religieuses qui entourent sa réalisation.
Mais par contre, cette lecture stimule ma tristesse, pire, mon affliction et mon désespoir en constatant que depuis la Didaché, en gros le début du 2ème siècle, le monde n'a pas avancé d'un poil. 1.900 ans et c'est toujours la même horreur qui ravage le monde et les périodes d'accalmie (qu'on appelle de paix et que j'appelle de non-guerre), et je crois même que les hommes n'ont jamais été aussi méchants, aussi cyniques, aussi égoïstes, aussi criminels pour tout dire.
Je me dis que voilà deux mille ans que Jésus appelle l'homme à être bon et qu'il n'a converti que quelques milliers de gens, si rares qu'on les a sanctifiés et dépeints sur les vitraux et dans le marbre.
La Didaché, je serais vous, je me serais dispensé d'en parler, parce qu'elle ne fait que rappeler l'échec absolu de l'Évangile. C'est à mons avis sans espoir. Le mieux que puisse espérer un humain c'est de se ménager une mort à peu près sans tourments, mais quant à changer le monde... Si j'y croyais, je serais devenu Pèlerin d'Arès.
Je ne veux pas vous décourager. Je vous souhaite de réussir, mais les souhaits ne font de bien qu'à ceux qui les acceptent.
Lucien B. de Haute Loire


Réponse :
Vous n'êtes pas le seul qui me fait comprendre que tout va de mal en pis et que je perds mon temps. Plus grave: Dieu Lui-même perd son temps, m'affirment quelques uns. Il ferait mieux de s'enfuir à l'autre extrémité de l'univers galactique pour voir si, là-bas, il ne pourrait pas refaire et réussir le Création qu'il si lamentablement ratée par ici.
Si tout va de mal en pis depuis 1.900 ans, qu'en sera-t-il dans deux millénaires ? Les hommes seront redevenus des bêtes aux dents de fer, comme dit le psaume, retournés à la marche à quatre pattes, qui s'entreboufferont avec des rugisse­ments de tyrannosaures. Non seulement rien ne se serait arrangé depuis 1.900 ans, mais le pire attend la vie sur la Terre. Merci de m'avertir.
Merci de chercher à nous vacciner, nous Pèlerins d'Arès dévorés par le virus de l'espoir, contre l'optimisme chronique de notre foi. Vous souhaitez que nous redevenions des désespérés habités par la raison glaciale qui vous habite, frère Lucien. Je ne doute pas que vous seriez devenu Pèlerin d'Arès si la rationalisme le plus clairvoyant ne vous avait fixé à votre position très raisonnable d'homme sérieux, que La Révélation d'Arès elle-même ne serait ébranler.
Au fait, êtes-vous un pessimiste ou un réaliste ? Si vous êtes un réaliste je ne comprends pas pourquoi vous lisez mon blog. Le blog d'un fou qui croit que l'homme peut changer en Bien. À votre place je me réfugierais dans les cimetières en priant (je suppose que vous êtes croyant quand même, même désespéré) et demanderait à Dieu de me précipiter le plus tôt possible dans ces trous surmontés de pierres tombales, puisqu'il n'y a pas d'autres espérance que la mort dans un monde irrémédiablement voué à la souffrance.
Je vous publie ici parce que votre commentaire dénote une dépression carabinée, mais vous ne poussez pas le terrible ricanement du désabusé qui ne croit plus en rien, ces sortes de rien qui de temps en temps commentent mon blog.
Je pense que si vous lisez mon blog, vous croyez encore à quelque chose quand même, même si comme Euripide vous soupirez: "Hélas, qu'apportent les amours, sinon de la souffrance !" Alors, passez par l'un de nos mission à Paris, à Lyon, à Marseille, à Nice, à Bordeauc, à Tours, à Lorient, à Mets, si vous passez par là.
La Didaché ne me désespère pas. Pour moi le fait que l'homme n'a pas beaucoup évolué depuis 1.900 ans vient de ce que le temps n'est pas pour le Père, qui nous a parlé à Arès, comme il est pour nous. En fait, pour lui deux millénaires, ce n'est rien. Et je le conçois bien, moi qui a 85 ans ai l'impression d'être né hier et de ne pas avoir fait grand chose, tant vite a passé ma vie !
Gonflez-vous d'espérance, mon frère ! Prenez le problème par le bon côté, c'est-à-dire croyez que si le Père nous appelle encore à changer le monde aujourd'hui, c'est que ce changement est possible.


31jul14 157C39
Encore merci d’avoir publié la Didachè, Frère Michel, et de nous élever vers une plus grande conscience, vers les Hauteurs Saintes.
La Vérité peut faire mal, oui et vous savez la transmettre avec mesure, sagesse, patience, intelligence du cœur, vie spirituelle, pénitence.
Merci pour tous les commentaires pour ou contre, merci pour ces enseignements que vous transmettez dans vos réponses.
Pour moi, c’est simple, nous devons nous identifier à Dieu, le cherche en nous et comme Lui tous les jours décider de faire le Bien, être des pénitents. Dieu créé Adam, Adam choisit le mal, Dieu envois Noé, Dieu se met en colère, Il fait donc le mal et lorsqu’il établit Noé, Dieu lui redonne l’Alliance qu’Il donna à Adam dont le Signe est l’Arc en Ciel et dès lors Dieu décide de ne plus faire le mal. Mais depuis Noé l’homme n’écoute pas l'Appel de Dieu au Bien ; Dieu envoi Abraham, Isaac, Jacob, Élie, Isaïe, Jésus, Mouhamad et enfin vous Mikal.
J’ai la certitude que Dieu a toujours dit la même chose aux prophètes depuis la chute d’Adam. Selon les époques, Dieu s'est toujours adapté aux mentalités et à travers vous Il le fait encore. Quelle Sagesse ! Je suis sur qu'Il à dit à tous ses prophètes: soyez des pénitents, rassemblez un petit reste de pénitents, aimez-vous les uns les autres, faites le Bien et vous retournerez en Éden pour la Vie Infinie et Éternelle. Dieu à fait de vous et fait de nous [des pénitents et des apôtres] : (Tu es) l'uni, l'oeil (qui s')ouvre (et) l'oeil (qui) ferme, le mêlé, la lèvre jaune (et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle. (Tu es) devant (et au) revers, fils de père (humain et) de ventre, (et pourtant) fils de Mon Bras (et) de Ma Parole. Debout (sur) ta jambe, entends (et) parle! Tu fends le front (dur comme) le mur. (Tu es) Mon Honneur. (Rév d'Arès xxxvi/12-16).
J'en profite pour vous transmettre ce lien vidéo de Michèle Sibony, vice-présidente de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix), au micro d'Arnaud Pontus, le mercredi 30 juillet 2014. Enfin des voix se lèvent ! C'est particulièrement touchant lorsque c'est une femme et cela confirme que la femme est un agent d’humanisation, de conscientisation, de paix, d’espérance: La femme coupe, coupe la tête, elle) ouvre sa cuisse sur le fort. Devant la porte l'enfant, beaucoup (d'enfants); l'enfant crie (de joie). L'homme noir part avec la pluie, avec l'air. Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa dent mord la braise (et) fait le fil. La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la Parole, le soleil descend (de) son sein; a gorge parle, l'oeil ferme l'oeil. (Rév d'Arès xxvii/9-14).
Je ne doute pas que les prières de Sacralisation [?] des pénitents suivie de notre accomplissement de la Parole derrière les murs des Saints Lieux au quotidien, aimer, pardonner, se libérer de tous préjugés, de tous pouvoirs, répandre la paix, agir avec intelligence du cœur, particulièrement sur les Saints Lieux pendant cette période de Pèlerinage de Feu et du cœur agissent sur les évènements actuel. Je prie avec tous les priants.
Didier.Br. d'Ile de France




Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Didier.
J'ai déjà entendu Michèle Sibony, vice-présidente de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix), dans d'autres interviews. Michèle Sibony fait actuellement une vaillante campagne pour dénoncer la cruelle agression d'Israël contre les Palestiniens. Elle est juive et elle entend bien faire comprendre que la judaïsme est une chose, mais Israël en est une autre.
J'ajoute à l'interview du 30 juillet 2014 de Michèle Subony, que vous me communiquez, une autre interview précédente du 24 juillet (encadré inférieur).
Je trouve la position de Michèle Sibony très sensée et j'ai adressé à l'UJFP un message de solidarité.


31jul14 157C40
Si quelqu'un veut connaître la recette de la pénitence, la voilà :
"Est-ce que mes pensées et mes actions sont compatibles (comme disent les fabricants de logiciels informatiques) avec la Parole de Dieu et celle des prophètes ?"
Alors la boussole interne peut s'affoler en recherchant la direction de certitude, et là, eh bien ! il faut éviter de paniquer.
Et puis si une éruption solaire ou tout autre action « maline » intervient, on recommence, et puis c'est tout.
Éric J. de Provence


Réponse :
Votre recette de la pénitence a le lourd inconvénient d'imposer de bien connaître la Parole de Dieu et la parole des prophètes à celui ou celle qui veut être pénitent(e). C'est bien, mais c'est un apprentissage très long et difficile.
Beaucoup plus direct et simple est d'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, penser et parler avec intelligence du cœur autant qu'avec l'intelligence intellectuelle et se rendre libre de tous préjugés.


31jul14 157C41 
Paraphrasant "Le Petit Prince" (Antoine de Saint-Exupéry) je dirai que l’Essentiel (Le Père, la Lumière) est invisible pour les yeux on ne Le ou La voit bien qu’avec son intelligence du cœur.
Les mots d’ailleurs n’enlèvent pas les maux (des mots tels que bien, mal, péché, vertu, n’ont aucun sens dans la pommeraie où ne règne ni morale ni droit. Les morales (papoue, confusianiste, chrétienne, marxiste, etc.) et les lois sont des créations humaines,. Il faut penser à Éden en termes d’équilibre et de crise. ("La Pommeraie" page 226 "Le Pèlerin d’Arès 1989")
Il y a la forme, la surface et  il y a le Fond.
Il y a les lois, les croyances, les idéologies, les philosophies, les rites  et il y a la Parole.
Il y a ceux qui Le prient en silence…, ceux qui ne le prient pas, mais qui Le connaissent (Rév d'Arès 25/6), ceux qui lisent la Didachè, les épitres de Paul, la Thora, le Coran, les Védas…
Et il y a Le Père qui les aime tous, qui n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d'Arès 25/6).
Finalement il y a moi, un pécheur.
Et chaque jour je fais le choix  de vous aimer, frères étrangers ! avant de vous connaitre (Rév d'Arès 25/4) pour changer ce monde (28/7) ensemble en faisant le Bien (12/3, xxxiii/11, xxxviii/3).
"Le chemin de la vie : Tu aimeras le Dieu qui t'a créé ; tu aimeras ton prochain comme toi-même. tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui." (La Didachè)
Patrick G. du Canada


Réponse :
Merci du fond du cœur, frère Patrick, pour ce beau commentaire qui souligne l'universalité du Bien tel que l'expriment depuis des siècles tant la Parole du Père que la parole des prophètes et de tous ceux qui, à toutes les époques et dans tous les pays, leur ont emboîté le pas.
Bien myopes sont en effet ceux qui ne voient pas l'universalité de cette ligne de Bien qu'ont poursuivie, souvent au péril de leur vie comme les premiers Chrétiens, des hommes et femmes de vraie piété (Rév d'Arès 35/6), quelles que soient les formes qu'ils ont données à leur prière, formes dont le Père se soucie bien peu ainsi qu'Il le clame dans le verset 25/6 de La Révélation d'Arès.
Mais ne sommes-nous pas là pour soigner nos propres myopies et donner des lunettes à tous ceux qui en ont besoin ?
La ligne du Bien n'a pas la rigidité formelle que certains voudraient nous faire accroire.
Les formes rigides sont religieuses, maniéristes, et nous Pèlerins d'Arès, croyants à la prière libre pourvu qu'elle rappelle qu'il faut accomplir le Bien (Rév d'Arès 35/6), ne le sommes guère. Nous ne sommes pas des expansifs, des dilatés qui enseignent des calendriers, des poses et des prières-mantras, mais des pénitents discrets et c'est évidemment pourquoi le monde se demande sans cesse  "Les Pèlerins d'Arès, c'est quoi ?" Mais Jésus était le même croyant discret, puisque ses juges ne cessèrent de lui demander à quoi et comment il croyait, ignorant qu'il était prophète du Bien malgré les rapports de leurs espions qui n'avaient rien compris eux-mêmes. C'est drôle comme le Bien passe inaperçu !
Comme nous n'avons pas de dogme, nos missionnaires disent sans dire. J'ai rencontré des gens qui avouèrent : "J'ai déjà rencontré vos missionnaires, mais je ne me rappelle pas ce qu'ils m'ont dit." La simplicité de nos jours est comme un invisible non-dit et l'intelligence du cœur passe comme une brise, inaperçue. Il nous faudra donc du temps pour faire comprendre cet "essentiel invisible pour les yeux," qu'évoquait Saint-Exupéry.
Savez-vous, frère Patrick, que "Le Petit Prince" est après la Bible le livre le plus traduit et le plus vendu au monde ?


31jul14 157C42 
En rapport avec mon commentaire [157C35], je viens de faire un tract.
Je vous l'envoie. Peut-être penserez-vous opportun de l'afficher.
Je ne me rends pas bien compte encore de sa valeur. Quoiqu'il me soit arrivé beaucoup de choses positives en le créant. J'ai été hier et aujourd'hui moissonner sur ce thème.
Je n'en ferai aucun cas, si vous ne l'affichez pas.
Je vous embrasse dans l'amour du Créateur
Je trouve toute cette entrée et ses commentaires vivifiants et d'une beauté rares.
Bernard dlF de Bretagne-Sud

Tract Bernard dlF 31-07-2014


Réponse :

Je suis très étonné que vous, frère Bernard que j'aime et estime, ayez abouti à ce tract à mes yeux non seulement faux, mais nuisible.
J'affiche votre tract, frère Bernard, mais pour montrer quelque chose que, pour ma part, je n'utiliserais vraiment pas.
"Guérissez de l'imbécillité spirituelle..."
Non seulement cela contrevient complètement au Sermon sur la Montagne, qui dit : "Celui qui dit à son frère "Imbécile !" (ou Raca = tête creuse, idiot, en araméen)... ou qui lui dira : "Fou !" sera passible de la géhenne de feu" (Matthieu 5/22), mais encore c'est prendre erronément pour une déficience ou une arriération mentale la regrettable perte de grandeur, d'élévation et même de gloire de l'homme, comme le lui rappelle La Révélation d'Arès (37/9).
L'homme ne souffre pas d'imbécillité et de bêtise, mais de perte de sa grandeur, de sa gloire, de sa position de fils ou d'enfant de Dieu. C'est en se guérissant non de l'imbécillité et de la bêtise, mais du péché, que l'homme peut retrouver l'image et la ressemblance de Dieu, sa grandeur divine.
Exhortez l'homme à guérir du péché et par là à se grandir, à s'élever, à retrouver sa position de co-créateur de lui-même et du monde !
Par ce tract vous descendez beaucoup trop bas. L'homme n'est pas descendu si bas et il ne pourra que refuser votre encouragement à "guérir de la bêtise", serait-elle spirituelle. L'homme que vous rencontrez dans la rue ne fait pas de distinction entre la bêtise tout court et la bêtise spirituelle. Il ne se considère pas comme méritant ce dénigrement.
Ce n'est pas sur ce thème qu'il est bon montrer à l'homme ce qu'il a perdu. Ce n'est pas la raison qu'il a perdue, c'est tout autre chose: le sens de la vrai foi, active et créatrice, et du Bien.


31jul14 157C43
On dit que les gens ne veulent plus se laisser mener, qu'ils ont une conscience, ouais, mais en fait ils se laissent mener au pré ou à l'abbatoir comme du bétail.
Les gens râlent, mais se laissent driver. Ils paient les impôts énormes qu'on leur demande (ils ne voient pas les indirects, mais ils sont énormes). Ils paient les amendes qui pleuvent et en plus on leur prend des points [de permis de conduire] et beaucoup sont privés du droit de rouler, ne peuvent plus travailler.
Les gens sont comme des moutons, ils courent devant les chiens, quelques béliers quelquefois se rebiffent, mais ils avancent quand même avec les brebis et vont là où on conduit le troupeau.
Alors, la Didachè c'est une sorte de chien qui poussait devant lui les moutons humains. Les chiens aboyaient: "Aime le Dieu qui t'a créé ; en second lieu aime ton prochain comme toi-même" et ils s'aimaient et se serraient en troupeau compact. Les chiens aboyaient encore: "Ne priez pas comme les hypocrites. Priez comme le Seigneur l'a ordonné" et les moutons faisaient "Béééé" ensemble.
C'est pareil avec La Révélation d'Arès. Le Chien aboie : "Père de l'Univers, Toi seul est saint, etc." et les moutons d'Arès font "Pèèèèère de l'Univèèèèèèèèèèrs, Toioioioioi seulseulseul est Sainainainainainainaint... Béééééééé!" trois fois par jour et une fois la nuit. C'est triste.
Vous êtes foutus d'avance. Vous ne pouvez rien contre les grandes religions et la politique et leurs chiens de fonctionnaires ; vous serez toujours dominés. C'est dommage. Vous êtes bien sympathique, mais par pitié ! sortez de votre rêve.
Arrêtez la Didachè et le reste.
Régis des Bords de l'Allier


Réponse :
Vous avez raison et vous avez tort.
Il est vrai qu'il existe aujourd'hui peu d'hommes qui ne soient convaincus qu'ils ont une conscience indépendante ; chacun d'eux se croit son propre roi, son propre guide. La conscience de l'homme moderne, il faut bien l'admettre, est son dernier refuge hors de ce monde esclave d'une politique de plus en plus décevante, médiocre et pesante et d'une religion de plus en plus momifiée. La conscience n'a en fait qu'un semblant d'indépendance, L'idéalisme très personnel que nourrissent en secret huit individus sur dix que notre mission rencontre est une illusion, un idéalisme de râleur ou de rêveur en chaussons au fond d'un fauteuill devant la télévision, ou devant le journal ouvert, ou devant la Bible, ou devant le Coran. C'est l'une des grandes difficultés — il y en a d'autres — qu'a notre moisson pour se faire entendre. Là vous avez raison.
Mais arrivons-en où vous avez tort !
Un petit nombre de piètres et incompétents, pleins de matoiserie "démocratique", mais bien soudés, décide pour le grand nombre, pour la masse. Ce petit nombre bien soudé forme une très solide engeance (Rév d'Arès 34/3) religieuse et politique contre laquelle aucune action ne paraît plus possible et la foule court comme un troupeau de moutons qui font "Béééééé devant "leurs chiens de fonctionnaires". Mais le Père, qui connaît mieux que personne les leviers dont usent les pouvoirs qu'Il honnit, dit qu'il faut utiliser contre eux, pour les vaincre, leur propre principe, le principe même de petit nombre bien soudé.
Le Père appelle ce petit nombre petit reste.
Le petit reste peut changer ce monde que le petit nombre de chefs religieux et politiques maintient en l'état pour continuer de la dominer. Voilà la forme que l'antagonisme, dont sortira un monde changé (Rév d'Arès 28/7), va prendre peu à peu.
Au système de façonnement des esprits par le petit nombre de chefs religieux et politiques répond faiblement aujourd'hui, mais va répondre de plus en plus fortement, l'entreprise spirituelle de libération des esprits par un autre petit nombre de libres hommes du temps qui vient, que le Père met en place par La Révélation d'Arès, car ce sont des esprits libres qui produisent des âmes.
Vous croyez, Régis, à la fatalité incoërcible ad vitam æternam de la soumission des peuples à des cliques de chefs religieux et politiques. Nous, nous croyons, avec le Père qui a donné La Révélation d'Arès, à la possibilité de briser et faire disparaître cette fatalité par la pénitence ; nous croyons à la renaissance de la vie spirituelle, à l'apparition de véritables consciences libres, parce que devenant bonnes.
Les puissants politiques de ce monde ne voient comme ennemis que les politiques qui veulent prendre leur place. Les politiques donc ne se voient pas d'anti-politiques visibles. Ils oublient que n'est visible que ce qui n'est pas transparent. Or, notre pénitence est transparente ; les pénitents sont transparents. Serait-ce, entre autres raisons, parce qu'on veut les ignorer, les oublier dans tous les medias imprimés, sonores, visuels, les réduire à des riens, au silence absolu. Ce gros inconvénient immédiat pour nous sera en fait un énorme avantage à la longue.
Nous allons faire comprendre cela au public. Quelque chose changera tôt pu tard dans la mission puis dans le monde.
Votre défaitisme est plus qu'affligeant, il est funeste, parcequ'il est en même temps fatalisme. Il fait certainement de vous un mouton dans le troupeau. Finalement, votre commentaire "fait Béééééé." Nous Pèlerins d'Arès refusons ce sort ; nous sommes en mutation douce, mais sûre, vers la Lumière et la liberté.


01aou14 157C44
Je me doutais que vous n'alliez pas nous publier. C'est trop perso non ??? votre mentalité de vieux miso en a pris un coup...
Voici un poème vu sur internet :
Christophe (et sa femme chérie, un être de lumière comme moi, pas une vulgaire obéissante ni soumise).


Image de Mme Christophe M.-J.

Féminité et Spiritualité
TU SERAS UNE FEMME, MA FILLE.
Si tu peux voir mourir une grande histoire d’amour
Sans refermer ton coeur pour qu’il aime à nouveau,
Ou te savoir trahie, sans trahir à ton tour,
T’en aller pour voler plus haut ;
Si tu peux tout donner sans te perdre pourtant,
Si tu peux être douce sans jamais te soumettre,
Apprécier, célébrer, admirer ton amant, sans jamais faire de lui ton maître;
Si tu peux ignorer les langues de vipères
Les jalouses, les méchant(e)s occupé(e)s à médire
Et entendre derrière leurs discours de mégères, un mystère à n’en plus finir ;
Si tu peux être belle sans jamais être orgueilleuse, faire de ta vérité, l’essence de ta beauté ;
Si tu peux préserver un peu de ton mystère, ne pas tout dire ni tout livrer ;
Si tu sais accueillir et ouvrir ta maison, sans jamais t’entourer de quelque vaine cour,
Aimer à la folie pour trouver la raison
Parler sans n’être que discours ;
Si tu peux être pure sans jamais être sage,
Si tu peux être forte sans refermer ton coeur,
Si tu sais être tendre , si tu sais être orage, sans jamais faire reines tes humeurs ;
Si tu peux affronter le temps sans faire naufrage,
Sans te sentir déchue ni même destituée,
Si tu trouves ton chant au plein coeur de chaque âge
Quand les autres s’abîment à le nier
Alors, Reines et Déesses, Vénus et Madones
Te feront révérence et seront ta famille
Et tu te trouveras dans l’amour que tu donnes,
Tu seras une femme, ma fille.
~ Fabienne Marsaudon (inspiré par le poème de Rudyard Kipligng)

Christophe M.J.


Réponse :
Votre message que je n'ai pas publié est celui du 31 juillet dans lequel vous me disiez ceci :

"C'est seulement dans le but de procréer que l'on peut forcer l'épouse ou l'époux," écrivez-vous sur le blog. C'est pitoyable, lamentable... Qui voulez-vous récupérer ??? Les Arabes qui ont de la femme la même image que vous ? Les intégristes catho ??? Vous êtes encore dans la mentalité de votre époque où les femmes devaient obéissance à l'homme. Votre esprit est encore empli d'obscurantisme et de misogynie, non seulement par votre façon de penser mais aussi par l'inculquation que l'église orthodoxe a encore sur vous. Vous n'êtiez pas qu'un simple prêtre mais évêque. Que d'années à salir les femmes, les considérer comme de la merde !!!, etc., etc."

Comment voulez-vous que je publie un commentaire aussi bête et erronné — relisez ma réponse à Léonide 157C9 — et qui dit de moi tout le contraire de ce que je suis. Où êtes-vous allé chercher que je suis "obcurantiste et misogyne" ?
Je ne peux pas passer mon temps à vous contredire et je ne peux que vous laisser penser ce que vous voulez.
Par contre, je trouve votre présent commentaire charmant. Je suis très heureux de connaître votre épouse et votre fille et d'en publier la photographie charmante.
Le poème est aussi très beau. Je l'affiche avec joie.


01aou14 157C45 
Sans jamais codifier la pénitence, puisqu’elle est propre à chacun, il faut bien quand on la prêche lui donner un but et un contenu. Les Pèlerins d'Arès disent aujourd’hui par leur kérygme : Aimer, pardonner, faire la paix, se libérer de ses préjugés et de ses peurs, pour retrouver l’intelligence spirituelle et la liberté absolue.  C’est peut-être la première fois dans l’histoire que l‘on exprime de façon aussi simple et synthétique la foi dynamique universelle propre à l’humain seul, je pourrai dire nu, dépouillé de toute référence civilisationnelle au comment il mange, il se soigne, il travaille, il s’unit, il s’enterre, il prie… etc. Et ça, ce n’est pas rien ; nous le devons à Mikal.
Pour en arriver là, il y eut dans l’histoire sur cette terre bien d’autres tentatives de donner un contenu à la pénitence, mais qui n’ont jamais su totalement se dégager du substrat culturel où elle prenait naissance. En la découvrant quelques années avant cette entrée, j’ai tout de suite vu que la Didachè témoignait d’une de ces tentatives-là, propre à ces Juifs touchés par le Sermon sur la Montagne que sont les premiers Chrétiens.
Sans me formaliser de la lettre, sans buter sur telle ou telle prescription particulière, ni sur le vocabulaire, j’en ai senti l’esprit, la volonté de mettre en avant un comportement orienté vers le Bien, de donner un contenu plus détaillé et précis à leur pénitence au quotidien. Bien sûr il y avait cette mise en articles, amorce de codification, il y avait ces mots comme "doctrine" et bien d’autres ; il y avait aussi ces pratiques rituelles (eucharistie entre autre) sur lesquelles l’église allait s’édifier, et ce, sans doute parce que leur prophète  [Jésus] était parti trop tôt pour continuer à les enseigner, mais malgré cela, elles s’inséraient encore dans une préoccupation générale où la priorité était donnée à la relation au prochain, voilà ce qui était émouvant pour moi dans cette découverte.
De cette émotion j’en fis un commentaire l’an dernier dans ce blog à l’occasion de la publication de l’épître à Diognète. Quoique mon enthousiasme se limita à la partie morale (sans doute la plus ancienne, de la fin du 1er siècle ?, de toute façon postérieure aux évangiles contrairement à ce que dit Antoine, je pense que la partie ecclésiastique a été ajoutée plus tard à la fin du 2ème siècle ou bien s’est greffée progressivement sur un noyau kérygmatique), mon commentaire était un peu trop naïvement dithyrambique (145C14), surtout sans les précautions relatives à la dimension ecclésiastique du document total parce qu’elles me paraissaient évidentes pour un Pèlerin d'Arès. Vous m’avez nettement recadré dans la mesure où l’on aurait pu croire que je conseillais de lire la Didachè "sans rien y trouver à redire" (145C8), ce qui n’était pas le cas, et vous avez eu raison parce qu’il faut lever toute ambiguïté.
Ceci dit, vos réponses, notamment celle que vous me faites alors directement : "Je ne sais pas d'où vous sortez ce commentaire, mon frère Claude, mais la Didachè n'est pas un texte où La Révélation d'Arès et les Pèlerins d'Arès pourraient se reconnaître," ainsi que celle que vous fîtes à Germain qui avait bien saisi la façon dont j’avais lu la Didachè, en disant qu’elle est "un texte ecclésiastique, peut-être même monastique, d'un esprit contraire à La Révélation d'Arès (145C14) me firent totalement douter de mon "instinct spirituel."
Votre actuelle publication, où vous faites de la Didachè, certes expurgée, un des textes de référence du christianisme primitif et un document permettant de pousser votre enseignement, semble montrer un revirement. Est-ce le cas ? Sachez que pour ma part, je souscris sans réserve à votre très claire et belle réponse à Léonide (157C9) qui me "réhabilite" intérieurement : je ne m’étais donc pas tout à fait trompé en faisant un rapprochement entre la Didachè et la lettre à Diognète, n’est-ce pas ?
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Vous avez tout à fait raison, mon frère Claude. Je fais amende honorable.
Je me souviens très bien en effet de votre commentaire145C8 (et non 145C14 qui était de Germain du Poitou) et de la réponse hâtive et péremptoire que je vous fis. Pourquoi vous fis-je à tort cette réponse, que je regrette ? Parce qu'en juillet 2013 il y avait longtemps — plus de quarante ans, quand j'étais dans l'Église — que je n'avais lu la Didachè et je n'avais gardé d'elle que des souvenirs flous et plutôt négatifs considérés sous l'angle de La Révélation d'Arès.
Vous avez cependant eu le mérite, et je vous en remercie, de me faire relire la Didachè, pas sur le moment faute de temps, mais quelques mois plus tard, en avril 2014, et j'ai considéré ce documents sous un angle beaucoup plus favorable.
Je n'ai pas fait un "revirement", qui est un changement en sens contraire dans une évolution, mais une révision. J'ai mis en valeur les côtés positifs de la Didachè en écartant ses côtés ecclésiastiques qui ne nous intéressent pas.
Merci, frère Claude, pour votre commentaire... et votre indulgence.


02aou14 157C46
Ceux qui vous reprochent de recommander la lectire de la Didachè très sévère et puritaine moralement n'écoutent pas votre vidéo. Dans votre vidéo (page index) vous êtes très clair en précisant bien que la Didaché n'est pas publiée sur le blog comme une norme et que notre pénitence n'observe pas la pudibonderie de la Didaché et qu'elle se limite à aimer, pardonner, faire la paix, respecter l'intelligence et la liberté spirituelles. Oui, vous êtes très clair, mais les gens, même des frères, n'écoutent pas ou ne lisent pas.
Par contre, la Didaché a sûrement l'inconvénient de resserrer les liens du christianisme et d'oublier les autres frères de foi, les juifs, les musulmans et tous ceux qui ne sont pas strictement dans la voie de Jésus. Moi, je trouve que notre assemblée doit être au contraire ouverte et mobile, unie autour de l'amour et de l'intelligence, libre de tous préjugés, une société où tous les chemins qui mènent au Bien sont possibles. C'est d'ailleurs ce que vous enseignez en général et là je suis surpris que, dans votre vidéos, vous n'ayez pas précisé que la Didachè est exclusivement vue sous l'angle du christianisme mais qu'elle est un guide pour tous les autres du judaïsme, de l'islam ou d'autres voies comme le bouddhisme.
C'est l'impression que vous mettez un goulot à la grande dame-jeanne du Bien et que vous resserrez les conditions de salut. Ça me gêne. Nous sommes des croyants libres, non ?!!
Jean-Paul de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci de rappeler que dans ma vidéo je dis bien qu'ils ne faut pas lire la Didachè comme une norme et que "notre pénitence n'observe pas la pudibonderie de la Didaché et se limite à aimer, pardonner, faire la paix, respecter l'intelligence et la liberté spirituelles."
Par contre, je ne crois pas du tout que, dans ma vidéo comme dans mon entrée 157, j'encourage "le resserrement des liens du christianisme" et que j'oublie "les autres frères de foi, les juifs, les musulmans et tous ceux qui ne sont pas strictement dans la voie de Jésus." Je n'oublie pas le rôle du prophète qui est d'unir,  non de diviser. Je m'efforce de rassembler des croyants que les religions divisent pour qu'ils réalisent le Dessein commun que le Père trace par La Révélation d'Arès.
L'ère des religions a assez duré. Les religions ont endormi la foi, asphyxié, paralysé le cœur, surtout séparé les hommes. La Révélation d'Arès réunit, encourage chaque homme à manifester sa foi dans le Bien avec son originalité propre et c'est bien pourquoi je n'impose à mes frères aucune structure, aucune loi, aucune prière, aucun sacrement.
Le Pèlerinage manifeste cette sobriété extrême de ce qui unit les Pèlerins d'Arès entre eux. Suivre aveuglément la religion est nier l'originalité de chaque homme.
La Révélation d'Arès redonne à chaque humain la possibilité de faire son destin et de cesser de subir le déterminisme de la culture imposée. Il nous faut sortir de cette vie légalisée, réglée, surveillée, où subir est la seule issue et où viellir et mourir sont les seules fins.
Tout bien réfléchi, on voit que l'existence qu'on nous fait de la maternelle à l'université, à l'emploi et à la retraite dans cette société réglementée ne fait qu'entretenir une illusion de vie, où quand il y a bonheur c'est un bonheur provisoire, et La Révélation d'Arès vient pour nous dire: Ne renoncez pas à redevenir des êtres libres et heureux à jamais ! Certes, quatre générations ne suffiront pas pour y parvenir, mais nous devons commencer maintenant.
Les généticiens eux-mêmes affirment qu'il n'y a pas de fatalité génétique et que chaque homme naît avec une possibilité de changer sa vie, parce que l'homme n'est pas comme l'animal réductible à une équation unique et définitive. Cette possibilité est faible pour le moment, mais elle ne demande qu'à grandir et c'est ce que nous faisons par la pénitence.
Notre société entre dans une période de chaos. Cela va nous êtes favorable: N'oublions pas que la Création est sortie d'un chaos initial. Des mouvements de changement ont, dans le monde, eut l'intuition du changement nécessaire auquel appelle La Révélation d'Arès. J'en cite un aussi inattendu qu'intéressant: le mouvement Punk. Je ne veux pas parler des coiffures "iroquoises" et des pataugas noirs. Punk, ça peut faire sourire ou hausser les épaules et cependant les Punks manifestaient un besoin de sortir du train-train, de vivre un destin choisi et non imposé. Dans leur désir de changer le monde ils ont échoué et disparu parce qu'il leur manquait la volonté, la foi et la pénitence, mais il y avait une vision dans l'idée qu'ils poursuivaient. Ils avaient trois slogans : "No Future" (Pas d'avenir), "Do it yourself" (Faites-le vous-même) et "Never surrender".(Ne renoncez jamais). Par là ils voulait dire : "Il n'y a pas d'avenir dans cette société. Fabriquons notre avenir et ne reculons jamais."


02aou14 157C47
Merci.
Cette entré #157 est vraiment libératrice. En la lisant j’ai sentis un grand souffle, le même que celui ressentit la première fois où j’ouvris La Révélation Arès.
Je me demandais souvent ; quand le Prophète va-t-il purifier les Écritures ? (Bible, Coran et autres, Rév d'Arès 35/12).
Je n’avais rien compris. En fait, purifier les Écritures c’est nous purifier nous-mêmes ! Si nous sommes purs au sens du Créateur la Vérité de la Parole pure nous apparaitra toujours et partout, même sous "les gravats des siècles".
Depuis 1974 vous n’avez cessez de purifier ceux qui ont rejoint votre appel, petit à petit, pas à pas comme un peintre ajoute touches à touches à son tableau pour en faire jaillir l’harmonie finale, mais tant que la dernier touche n’est pas donnée on a du mal à discerner la beauté du tableau.
De même que le père vous avait conduit (Rév d'Arès.2/20-21) jusqu’en 1974, vous nous avez conduit jusqu’à #157.
À partir de 1974 vous vous êtes appliqué à prononcer La Parole pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6] et de cette action vous avez provoqué la venue du Créateur à Arès en 1977, car il est dit dans les Évangiles de Palestine : Eh bien, moi je vous le dis : demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre (Luc 4/9-10)...
et ce jour-là ce qui sera demandé dans la foi vous sera accordé du Père (Rév d'Arès 10/8).
Oui, parce ce que vous aviez librement mis à la voile le Père ne pouvait rester sourd et ne pas venir à Arès se réduire à un clou pour parler à cet Adam renaissant que vous vous efforciez de devenir.
Aujourd’hui, à votre tour, avec cette entrée #157 vous nous lancez dans cette libération ultime qui est de comprendre que si l’homme est pur, le monde sera pur. Le frère, nouvel Adam, distinguera ce qui est pur de ce qui ne l’est pas. Nul besoin de purifier la terre c’est l’homme purifié, le frère qui rendra pur ce que des générations ont souillé (Rév d'Arès 24/4-5).
Nul besoin de retourner toute la terre, de chercher chaque écrit ancien pour le retravailler, de gommer les ajouts des siècles, c’est de nous que vous faites des "gommeurs", car tout bêtement il vous est impossible de corriger lignes à lignes des écrits dont vous n’avez peut-être même pas la connaissance aujourd’hui, imaginons ce qui se passerait si d’ici 100 ans un archéologues chanceux venait à découvrir dans quelques déserts ou cachette à ce jour insoupçonnables un vieil écrit du temps des hébreux ou de Bouddha… Qu’en ferions-nous ?
Mais vous, vous faites de nous cette "gomme" qui de générations en générations fera ressortir la Parole du fatras des livres, ce petit reste que vous rassemblez extirpera le mot de la Parole (Rév d'Arès 23/7) et le fera briller au-dessus de l’humanité brisant la couronne de glace (Rév d'Arès xi/6).
C’est à la lumière de La Révélation d’Arès, transmise et enseignée par le prophète que nous devons séparer l’ivraie du bon grain, la Vérité du mensonge, la Parole des livres d’hommes.
Comme les Hébreux nous devons la mettre dans notre cœur pour aimer le monde, l’attacher à notre bras pour que chacune de nos actions en soit pétrie et placée entre nos yeux pour que nos pensées en soient filtrées (Chéma Israel).
Oui la Parole est immuable de la Chéma à La Révélation d’Arès en passant par le Sermon sur la Montagne, mais parfois il faut chercher la pépite dans la boue du fleuve des siècles. La Didaché roule dans ce fleuve, ne nous croyons pas au–dessus de l’humanité en refusant de plonger nos bras dans ce fleuve nauséabond ou peu de vie subsiste mais d’où rejaillira un jour Éden.
Dans la Didaché et dans votre réponse a Léonide #157C9, vous nous invitez à nous libérer vraiment de nos mentalités d’esclaves attendant toujours tout du prophète, oubliant que l’homme à l’écoute de Mikal devient frère et ainsi prophète, car porteur de la Parole et donc théophore, mais pour cela notre pénitence (et surtout ma pénitence) n’est pas encore assez accomplie.
Pourtant vous venez déjà, avec #157, d’ouvrir la cage dans laquelle nous tournions. Certes, nous avions commencé à tourner différemment de ce monde de religions et de politiques, mais nous tournions toujours dans une cage que nous ne voyions pas (Rév d'Arès xxxvi/3)
Vous ouvrez la cage et les commentaires et ce que chacun ressent au fond de soi en dit long sur notre pénitence, notre déculturation; notre libération.f
Certains d’entre nous ne verrons pas de sitôt la cage ouverte ; d’autre la verrons et s’empresserons d’aller la refermer ; d’autres s’en offusquerons et seront scandalisés d’une telle action de votre part, ne comprenant pas que sans liberté spirituelle, il ne peut y avoir communion avec le Père.
D’autres resteront béats devant cette porte béante, d’autre tenteront de la franchir, mais se prendront les pieds dans la marche, d’autres encore sortiront mais tout en ne voulant pas y revenir ne pourront pas la quitter des yeux et puis il y aura ceux qui s’envoleront et qui d’oisillons deviendrons aigles. Quatre générations ne suffiront pas, mais pour moi en tout cas il y a un avant et un après #157.
Je profite de ce message pour vous adresser avec beaucoup de retard tous mes vœux pour votre anniversaire, puissiez-vous restez longtemps encore parmi nous, et nous puissions nous vous entendre.
Philippe P. d'Ile de France


Réponse :
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, mon frère Philippe.
Votre commentaire est de ceux qui prouvent que je ne dois jamais me lasser de parler.
En effet, vous frère Philippe qui êtes des nôtres depuis longtemps, voilà que soudain vous déclarez: "Pour moi en tout cas il y a un avant et un après #157," voulant dire par là que cette entrée 157 a fait jaillir devant vous une Lumière que vous n'aviez pas encore vraiment vue.
J'en suis très étonné, mais très heureux. Merci pour ce commentaire.


02aou14 157C48 
Je suis très touché en lisant cette entrée.
Cela me permet de jeter un regard critique et lucide sur ma pénitence. Je sens que c’est salutaire.
En lisant les commentaires, je sens qu’il y a deux approches de l’autre, mon frère.
1. Une approche "exclusive" qui place une distance entre l’autre et moi, qui génère exclusion, discussion sans fin voire guerre de religion, une approche qui cherche ce qui me rend meilleur que l’autre et qui en germe contient tous les abus de pouvoir et de soumission.
2. Une approche "inclusive" qui cherche ce qui relie, ce qui nous rassemble, ce qui fait que nous sommes frères (Rév. d’Arès 25/4, 28/13, 35/11). Les différences ne sont pas gommées mais sont alors accueillies comme des richesses ce qui donne joie et l’élan d’avancer ensemble (Rév. d’Arès 25/9).
En lisant la Didachè, je sens que je peux accueillir mes frères du temps passé comme si nous étions dans le même combat, celui contre le mal, la Bête (Rév. d’Arès 22/14) : meurtres, adultères, convoitises, impudicités, vols, idolâtries, pratiques magiques, bénéfices, rapines, faux témoignages, hypocrisies, mauvaise foi, ruse, orgueil, méchanceté, arrogance, cupidité, langage obscène, jalousie, présomption, dédain, forfanterie (Didachè 5:1).
Je peux accueillir ces premiers chrétiens comme si le temps s’effaçait entre nous, de la même manière que je rencontre les gens dans la rue et de la même manière que je me mets en lien avec mes frères passés de l’autre côté du voile qui ont laissé leurs os en attente sur le rivage (Rév. d’Arès 17/4). Ainsi, j’ai le choix de faire du temps, de la mort, de la rue des barrières ou le choix de voir tout cela comme des opportunités de créer des liens pour y retrouver la Vie (Rév. d’Arès 24/3).
Cela me donne joie et espérance et m’ouvre au grand large.
Merci de nous rendre ce texte accessible (Rév. d’Arès xii/4).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Chaque homme de la société présente justifie son existence en fonction du groupe auquel il appartient : Ainsi l'ouvrier métallurgiste, par exemple, actualise à chaque moment de sa vie professionnelle et sociales les faits et geste d'un ancêtre mythique fondateur de la forge. Dans notre société la vie humaine est un film dont le scénario reste inchangé avec des acteurs différents. C'est ce que j'appellerais pour ma part "une approche exclusive" en cela qu'elle "générère exclusion" entre l'individu tel qu'il est et l'individu tel qu'il devrait être selon les perspectives de La Révélation d'Arès.
Ce dont sont inconscients les gens que nous rencontrons dans la rue, que nous encourageons à nous suivre sur la Voie libératrice de la pénitence, c'est qu'ils continuent de génération en génération à se mirer dans les eaux du mythe de fondation qu'Adam a promu par son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5). Ils ne voient pas que l'éveil de la conscience individuelle, de l'âme, d'un destin réellement libre, est impossible dans la société présente. L'homme de la rue confond lois et coutumes avec une nécessité plus puissante que les dieux mêmes, comme aurait dit Platon.
Il faut une explosion spirituelle nouvelle capable de bouleverser le mythe adamique des lois, des hiérarchies, des injustices et de la mort finale inévitables dans notre système, oui, il faut ce Feu et ce fracas spîrituels pour changer le monde et, curieusement, c'est par notre pénitence, d'apparence si anodine, que viendra ce cataclysme libérateur. Il n'est pas facile de convaincre le monde de cela.
C'est cela que déjà la Didachè voulait faire comprendre aux hommes des premier et deuxième siècles.
C'est parce que vous l'avez bien compris que "cela vous donne joie et espérance et vous ouvre au grand large."
Merci pour ce très beau commentaire, frère Louis-Marie.


04aou14 157C49
[Probablement à l'adresse de Christophe M.J. 157C44]
Le Frère Michel a jugé utile de nous donner ce texte à lire [réponse à Léonide 157C9 ?].
Très bien, faisons-lui confiance !
Jamais son enseignement ne nous induit en erreur, ou nous fait douter.
N’est-il pas le prophète choisi par le Père ?
Cela pour ma part me suffit pour l’écouter et le suivre.
Un Michel d’Ile de France


Réponse :
Merci pour ce commentaire, vieux frère très estimé. Je devine qui vous êtes et c'est, je l'avoue, beaucoup plus pour la joie de vous voir entrer dans cette page de commentaires que parce que vous encouragez quelqu'un (je suppose qu'il s'agit de Christophe M.J., polémiste habituel ?) à me lire.
Où en sommes-nous de nos innombrables discussions des années 80, alors que la crise qui touche aujourd'hui notre société humaine nous donne raison ? Nous élevions alors, en contrepoint de La Révélation d'Arès, nos espérances en chant du monde, en défi face aux puissance au milieux desquelles nous, microbes quelque part dans un bled inconnu : Arès, vivions et espérions avec juste raison que s'était produite là en 1974-1977 l'étincelle qui allait mettre le Feu au monde un jour! Nous avions compris, même si nous cherchions comment nous y prendre, que Dieu était venu, toujours avec son étrange Respect de notre liberté, nous pousser à ré-analyser les valeurs du rapport temporel entre la vie rationaliste et la vie de foi, entre la vie de l'esprit et la vie de l'âme.
Sortez, nous dit en substance la Parole d'Arès, de ce "social devenu champ de luttes et de confrontations", comme dit Axel Honneth, où vous allez vous perdre ! Entrez dans le Champ d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et liberté absolue ! Nous avons fini notre maturation, qui est l'abandon des questions inutiles, et nous entrons dans la phase de métabolisation, qui est celle de la radicalisation. Nous nous centrons et approfondissons, en somme.
Dieu refait de nous des créateurs, créateurs de nous-mêmes et du monde. Il n'y a pas encore beaucoup de nos frères et sœurs qui ont compris cela comme vous l'avez compris. Nous approchons d'un moment d'action souveraine.


04aou14 157C50
Oh là là, que de commentaires erronés, à mon humble avis !
Que de perte de temps à propos d'avortement, de sexualité, ou autre !
Les gens qui vous accusent de misogynie n'ont donc jamais lu La Révélation d'Arès et tout l'espoir qu'elle fonde dans la femme. Je dirais même qu'au contraire, nous devons faire attention à ne pas tomber, pour les générations suivantes, dans un système matriarcal.
Certes, nous vivons encore dans un monde très patriarcal. Oui, en tant que femme, je souffre d'entendre : "Elle était en minijupe à 3 heures du matin, donc elle s'est fait violer, normal, c'est de sa faute". Mais je souffre surtout pour les hommes qui avec le temps sont de plus en plus vus comme des nuisibles, des lourds, des cons, des prédateurs incapables de réfréner leurs pulsions. Certains n'y arrivent pas, c'est vrai. Mais je crois à la majorité d'entre eux qui se contrôle, comme moi je me maîtrise.
Enfin bref ! Il y a tellement de problèmes plus urgents. Et il est vrai que le Créateur ne donne pas de détails à ce sujet. Je me rappelle néanmoins qu'un jour (cela m'a été rapporté), un couple avait demandé au prophète ce qu'on pouvait faire dans l'intimité, s'il y avait des interdits, etc... Vous leur aviez répondu : "Faites tout ce dont vous n'auriez pas honte devant votre Père". Je pense que cette réponse suffit à ceux d'entre nous qui s'efforcent d'être pénitents, et s'applique également pour l'avortement (même si je pense que beaucoup d'hommes en ont une vision très erronée).
Mais venons-en au fait ! Ce que vous nous apprenez ici est primordial. Le dynamisme et l'existentialisme de la foi. Vous nous aviez dit, en 2008, si je ne m'abuse, que la foi est existentielle et que nous devons nous en souvenir toute notre vie. Vous parlez de remise en question, pour ne pas tomber dans l'immobilisme. Le monde dans lequel nous vivons se croit dynamique et libre. Par extension, nous, Pèlerins d'Arès, tombons vite dans l'abîme de la cage dorée. Nous devons en sortir. Notre foi doit être vivante !
Nous ne devons pas nous embarrasser de détails comme l'avortement ou la sexualité (dont le Père ne dit rien ou peu soit dit en passant) sous prétexte que les bombes ne pleuvent pas sur nos toits, mais dans nos cœurs. Le mal qui fait rage en Palestine, en Irak, en RDC [République Démocratique du Congo ?], en Centrafrique est le même que celui qui fait rage en France : le mensonge, la cupidité, la haine, l'intolérance, l'injustice, le jugement, le préjugé... Stop !
Il devient plus que nécessaire de se changer. Pas d'immobilisme. N'arrêtons pas une seule seconde de nous changer, de nous remettre en question, d'étudier, de réfléchir. L'immobilisme tue le monde. Ne tuons pas dans l'œuf l'espoir que le Père a placé en nous pour restaurer Éden sur Terre !
Je souhaite à tous un grand Pèlerinage de Feu.
Sacha P. d'Ile de France


Réponse :
Je vous ai aperçue hier au service du Pèlerinage et je vous remercie pour votre dévouement.
Je vous remercie aussi pour ce beau commentaire. Votre jeunesse ne vous empêche pas de voir clair. Le problème est toujours, à votre âge, de voir clair dans sa propre vie autant que dans le monde, parce que le monde est fait et mal fait, tandis que chacun de nous, jeune, a à se faire soi-même et à éviter de se mal faire.
Pour des raisons que je m'explique difficilement — peut-être trop de rêve que provoque une vie trop facile — notre jeunesse manque de visions pour elle-même. "Il n'y a pas de vision sans pensée, mais il ne suffit pas de penser pour voir," a dit Sartre ou je ne sais plus qui. Tout a une forme, même la fumée. C'est de bien distinguer sa propre vie que manque notre jeunesse. Il faut admettre aussi que notre coin de monde manque de débouchés et que choisir n'est pas facile. Or, nous Pèlerins d'Arès avons besoin d'une jeunesse qui choisisse bien son destin.
Merci pour vos bons vœux de Pèlerinage fécond en vie spirituelle renouvelée. Je vous retourne mes vœux, de tout mon cœur, petite sœur Sacha.


04aou14 157C51 
Récemment revenu à la maison après deux semaines d'absence, j'ai voulu en quelques jours rattraper mon retard de lecture.
C'est fait jusqu'à 157c45.
Et je me sens comme une femme qui vient de mettre au monde, envahi d'une lassitude et d'une joie immenses.
Lassitude devant la masse de ces commentaires, si riches et multiples, et que je me suis imposé de lire attentivement parce qu'ils m'aident et nous aident à enfanter la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13), cette âme collective qui nous unit en profondeur.
Joie immense de sentir qu'avec cette entrée, vécue en conflit, nous franchissons un "saut qualitatif" que plusieurs commentaires ont bien relevé.
Je repense à Jésus relativisant le sabbat au profit de la vie, au grand scandale de quelques-uns.
Et vous, Frère Michel — Bernard dIF le dit autrement — vous en choquez quelques-uns en relativisant les mots de La Révélation d'Arès au profit du Fond. En proposant en entrée un texte autre que notre Révélation d'Arès, autre même que Bible ou Coran, voire même autre que le périodique "Le Pèlerins d'Arès", donc autre que nos références traditionnelles, vous accomplissez un grand geste de libération, loin de l'esprit religieux, dont, je vous l'avais déjà dit, je craignais et ressentais plus ou moins chez nous une présence insidieuse.
Déjà, il y a peu, vous aviez choqué en disant qu'au Pèlerinage d'Arès on peut lire les Véda !
Mais oui ! et la Didaché aussi ! et combien encore d'autres textes, révélés ou inspirés, plus ou moins englués eux aussi dans la culture et l'histoire de leur temps, mais témoignant de cette Image de Dieu en nous, source d'élévation et d'effort persévérant vers le Bien !
À l'inverse, traiter avec religion un texte quel qu'il soit trahit le Parlant et la Diversité Une (Rév d'Arès Veillée 25) de l'homme à son image.
Même La Révélation d'Arès, pourtant haute comme l'aigle, limite Dieu de façon insupportable: comme le clou pressé dans le bois (Rév d'Arès ii/21), elle s'insère dans un temps de l'Histoire, celui de Kaboul haché et du Paro (Rév d'Arès ch. xv et xxv), tout comme le Coran s'insérait dans le temps des batailles de Badr et du Fossé, et comme le livre d'Isaïe s'insérait dans  les bouleversements conflictuels de son temps entre royaumes voisins ; et puis, clou serré dans le bois, La Révé­lation d'Arès s'insère aussi dans une culture religieuse, celle du monothéisme masculin (Rév d'Arès 12/4 etc.), alors que Lui/ Elle n'a pas de sexe et se comporte en père et en mère !
Se référer, comme vous le faites avec la Didachè, à d'autres textes que La Révélation d'Arès, c'est souligner, comme le Coran XLII/51, que Dieu dépasse tout texte, toute représentation qu'on en peut avoir: Il n'a pas été donné à un mortel que Dieu lui parle, si ce n'est par inspiration ou derrière un voile ou bien encore en lui envoyant un messager, à qui est révélé, avec sa permission, ce qu'il veut. Il est très haut et sage. J'aurais des dizaines de pages à écrire pour commenter ce verset du Coran.
Je pense à Nao Deguchi, au Japon pauvre veuve shintoïste des années 1880, analphabète, et qui vécut une expérience comparable à celle de Mahomet pour livrer au Japon ce même Fond : celui d'une lourde menace planant sur les hommes s'ils ne retrouvent pas le sens du bien, message qu'elle ne cessa toute sa vie de transcrire, main miraculeusement guidée.
Je pense à tous ces enfants qui de Lourdes à Medjugorje en passant par Fatima etc., ont témoigné avoir reçu le même Fond, à travers un vocabulaire dont l'archaïsme catholique peut nous rebuter.
Mais je finis par pressentir que la très grande pédagogie du Père/Mère ne bouscule que de façon supportable (Rév d'Arès 2/14) les convictions culturelles et religieuses des destinataires par lesquels en grand nombre (2/16) Il entend parler, et parmi lesquels du reste la plupart se sont récusés (2/17).
Mais, physique quantique oblige, tous les atomes ne suivent pas les mouvements de masse qui déterminent les grandes lois de la physique, pures lois statistiques, et divers "électrons libres" comme vous ont accepté de témoigner, de monter sur (le) Parvis autant qu'ils l'ont pu, même si le "grand nombre" des appelés à "parler" s'est tu.
Sur la pédagogie divine qui dispense toujours le même Fond en s'abaissant jusqu'aux repères historiques, culturels et religieux du destinataire, je veux témoigner d'un étonnant ouvrage mentionné par Bernard dIF: "Ce que le Coran ne dit pas" de Mahmoud Hussein. Son analyse du Coran montre à quel point une Révélation peut mêler l'universel à l'accompa­gnement quasi maternel et au jour le jour du témoin et de sa communauté, s'insérer dans le temps, accepter ainsi une certaine relativité.  
Je pense encore à ces grands hommes qui "par inspiration" entrent en communion profonde avec ce Fond, à Victor Hugo par exemple, qui dans "Les Misérables" nous décrit la "tempête sous un crâne" de Jean Valjean, soumis à la tentation de Rév d'Arès 26/5: Priverez-vous le pauvre peuple des services de votre intelligence (...) des marchandises de vos entrepôts ? Mais voilà ! un autre est condamné par erreur à sa place, et il sent que le bien, c'est de se dénoncer, quitte à abandonner sa fabrique, dont vit "le pauvre peuple". Et il part se dénoncer, libérer son frère injustement condamné à sa place. Peut-être un jour relirai-je ces pages au Pèlerinage...
Mais dans cette multitude d'écrits, je privilégie pourtant de loin La Révélation d'Arès, parce que pour longtemps encore et pour notre champ Duna-Pourate (Danube-Euphrate, Rév d'Arès xx/19), elle me paraît la plus haute, le livre de l'Aigle. Et en seconde ligne, bien sûr, je place le Coran et le meilleur de la Bible.
Comme vous dans votre admirable réponse à Léonide [157C9], je suis long, mais je voulais encore dire ceci :
Sur les problèmes sexuels, si conflictuels dans cette entrée, je réfléchis aux chemins du milieu (Rév d'Arès 7/2).
Sur la procréation (157c44), Christophe M.J. vous a adresé un reproche trop maladroitement brutal dans sa forme pour que vous le compreniez, mais dont je partage le fond. Ce n'est pas la première fois que des contestataires restent incompris de vous faute de mesure et parce qu'ils vous manquent de respect. Vous avez écrit en effet dans votre merveilleuse réponse à Léonide "c'est seulement dans le but de procréer que l'on  peut forcer l'épouse ou l'époux". Cette phrase peut être comprise comme l'autorisation de faire un enfant au conjoint contre son gré, ce qui me paraît absolument contraire au B.A. BA de l'amour évangélique.
Et quant à l'avortement, je suis très choqué par les propos du commentateur qui vous dit: "ma femme avorte si je veux."
Est-ce à lui de contraindre sa femme à l'avortement ? Ça paraît tout aussi répréhensible que de lui interdire l'avortement.
Vous, frère Michel, vous dites: "on sait aujourd'hui que l'homme est un être caractérisé par sa respiration, son indépen­dance circulatoire, son fonctionnement cérébral. Tant que cette indépendance n'est pas réalisée à l'instant du premier cri, le fœtus n'est qu'une promesse d'homme, un spermatozoïde évolué, un gros ver enroulé sur lui-même. L'avortement ne peut plus être vu comme un homicide sauf par les préjugés." Vous mettez donc ici sur le même plan, d'un côté "indépendance circulatoire" et respiration, et de l'autre "fonctionnement cérébral". Pour l'indépendance, d'accord, elle s'acquiert  à la naissance quand on coupe le cordon. Mais le "fonctionnement cérébral" ? Je crois que celui-ci commence bien avant la naissance.
Je le crois parce qu'avec la psychothérapie, on retrouve des traces de l'inconscient intra-utérin, et que j'ai observé en moi-même et ailleurs bien des signes de tels souvenirs nostalgiques: plaisir du bain chaud,  goût du balancement, du bercement... et quand je  regarde une femme marcher devant moi, je suis en admiration devant son souple déhanchement comme conçu pour bercer le futur locataire de son utérus.
Le Créateur va-t-il en la mère déjà parée de beauté (Rév d'Arès 26/9) bercer amoureusement un simple "ver enroulé sur lui-même"?
Ce balancement, ça fait partie de ces merveilles que j'aime discerner (Rév d'Arès 33/8).  
Un peu comme vous à Léonide "j'ai écrit tout ça".
François D. d'Ile de France


Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère François. Je l'aime beaucoup.
Nous sommes en plein Pèlerinage et j'ai beaucoup de travail au bureau. Je regrette de manquer ainsi du temps nécessaire pour apporter des précisions sur différents points qu'aborde votre commentaire. De toute façon, je persiste dans tout ce que j'ai dit dans mes réponses précédentes.
Un point cependant : Le fonctionnement cérébral commence-t-il chez l'homme avant sa naissance dans l'utérus de sa mère ? Pas au sens que je donne à fonctionnement cerébral. J'aurais dû préciser : "fonctionnement cérébral ou capacité à distinguer le bien du mal ou à au moins apprendre à les distinguer"). Je ne crois pas qu'un fœtus le puisse.
Il y a comme cela bien des choses qu'il faut, dans un blog qui n'est pas un traité, dire en raccourci.


04aou14 157C52 
Je ne comprends pas comment des gens peuvent encore suivre des illuminés comme vous.
John Smith, le Moïse des Mormons, a été un parmi de nombreux qui se sont substitué à Dieu. On les appelle des millénaristes. Il a trouvé les tables d'or de Nephti, le fameux Livre des Mormons, tout comme vous avez trouvé cette fameuse Révélation d'Arès. Il était prophète d'une nouvelle Alliance. Vous l'êtes tout autant. Les Flagellants Italiens du XIIIe siècle se recommandaient d'une lettre venue du Ciel, tout pareillement. On peut aussi parler de Pierre l'Ermite et du Maître de Hongrie.
Une tablette de marbre qui brillait d'une flamme céleste était aussi descendue sur l'autel de l'Église du st-Sépulcre à Jérusalem. En 1510 une lettre céleste avait permis à un hurluberlu, fondateur de la confrérie anticléricale de la Croix Jaune, de s'attaquer au clergé, exactement comme vous le faites. On a dit aussi que le roi David endormi dans sa tombe avait réapparu à l'empereur Charlemagne ou à son fils Frédéric, je ne sais plus.
Où avez-vous trouvé La Révélation d'Arès ? Sur votre table de nuit un beau matin ?
La Didachè, je m'en doute, est encore une lettre écrite en lettres de feu que l'archevêque de Nicomédie a trouvée dans les paperasses de son diocèse.
Vraiment,on est étonné que des gens s'intéressent encore à des bêtises pareilles.
Non signé


Réponse :
Vous ne croyez pas. Il est difficile de convaincre quelqu'un qui ne croit pas.
Votre commentaire est intéressant en ceci qu'il cite des apparitions soudaines de lettres écrites ou de plaques de marbre gravées.descendues tout droit du Ciel, s'apparentant en effet aux tables de la loi remise à Moïse sur le Mont Sinaï. Je connaissais quelques uns des événements que vous citez. Je ne connaissais pas celui de 1510 et le fondateur d'une confrérie anticléricale dite de la Croix Jaune, dont je n'ai jamais entendu parler. Passons !
Rien de tel à Arès. À Arès il s'agit d'apparition : Apparition de Jésus en 1974, manifestation du Créateur en 1977. Tous les deux m'ont parlé et La Révélation d'Arès est la publication de leurs paroles que j'ai notées sur le moment.
Vous n'y croyez pas. Libre à vous de rejoindre les foules qui n'y croient pas dans ce monde.
C'est pourtant la vérité toute simple. J'affirme que La Révélation d'Arès m'est venues sonorement de Voix célestes.


05aou14 157C53
J'ai beaucoup aimé la poésie publié par Christophe (157C44), d'autant plus que je connais personnellement Fabienne M [l'auteur du poème] et ses parents. Que c'est vraiment une famille que j’apprécie beaucoup.
Je sais que ce blog n'est pas un forum mais je souhaitais dire à Christophe qu'il réagit au quart de tour en sortant une phrase de son contexte et lui fait dire le contraire de ce qu'elle veut exprimer dans l'esprit.
Cette phrase se situe dans un texte et fait référence au passé dans lequel elle doit être replacée pour trouver son sens.
Je ne suis pas mieux que vous, Christophe, car moi aussi quand j'ai lu la Didachè sans considérer les précautions prises par le frère Michel pour la situer dans son contexte historique cela m'a aussi surpris (157C34), et je comprends la réaction de certains contradicteurs comme vous, mais comme je connais bien La Révélation d'Arès et le frère Michel, j'ai réfléchi et relu attentivement le contexte. Ce que je vous invite à faire aussi.
Si vous avez lu La Révélation d'Arès vous savez que cette dernière magnifie la femme comme agent de paix et de bonheur et dénonce la brutalité de l'homme .
[Adam] qui de compagnon d’Ève a choisi de devenir son maître, lui imposant ses ruts, sans plus partager les joies que J'ai réservées au époux, faisant d’Ève une chamelle toujours grosse pour grossir les rangs de ses armées et de ses serviteurs , pour pourvoir à ses cuisines et à ses adultères (Rév d'Arès 2/3).
La femme a gardé douceur et instinct spirituel, dit La Révélation d'Arès (Veillée 9) Note : "La clairvoyance et le pacifisme féminin seront précieux dans le processus de rétablissement de la vie spirituelle."
Établis partout les femmes dans leur mérite ! (Rév d'Arès 9/5)
Que les joies que J'ai réservées aux époux demeurent secrètes en eux, que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs (Rév d'Arès 9/7). Note : "Dieu a donné la volupté aux époux mais elle doit rester intime".
La femme , la main du Bon est dans sa main (Rév d'Arès xxviii/1). Note : "le Bon = Jésus. La femme comprenait déjà il y a 2000 ans mieux que l'homme la Parole donnée par Jésus. Sa probité et sa lucidité spirituelle l'oppose parfois à l'homme qui a interprété la Parole selon ses intérêts."
Yëchou tremble, la femme tremble ; Yechou pleure, la femme pleure (Rév d'Arès xxviii/2). Note: "La sensibilité de la femme répond à celle de Jésus . Dans ce monde structuré par une masculinité impérieuse, fière, souvent cruelle, la femme ne craint pas de montrer, comme Jésus les montrait, sa pitié son chagrin, son humilité, etc."
Lucide artisane et grande force de l'avenir la femme (Rév d'Arès chapitre xxvii)
Épaix le cheveux de femme, sa main s'ouvre sur le frère, sa dent mord la braise, fait le fil (Rév d'Arès xxvii/12).
Note: "Le cheveux épais est signe de santé, d'énergie, de force d'âme. Elle donne à l'humanité le sens naturel du travail et de la création. Mais par dessus tout la générosité."
La femme a la paix, entre les dents de la femme coule la Parole, le soleil descend de son sein, sa gorge parle, l’œil ferme l’œil (Rév d'Arès xxvii/13). Note: "Dieu rappelle l'estime et l'espérance qu'Il met dans la femme comme agent de foi, de paix, de bonheur et d'intelligence spirituelle (du cœur)."
Aujourd'hui notre société a évolué sur la place de la femme même s'il reste encore beaucoup à faire, mais il y a encore des pays bien en retard sur ce point. Je vous suggère de faire lire la réponse du frère Michel à Léonide (27jul14 157C9) par votre charmante épouse qui la comprendra peut-être différemment de vous.
Je voudrais remercier au passage les contradicteurs qui participent à votre blog frère Michel et particulièrement Léonide qui vous a permis de faire une si belle réponse et qui a eu l'humilité de se remettre en question.
Car grâce à vos réponses à ces contradicteurs, je perçois mieux ce que vous voulez nous faire passer au delà des mots, comme l'ombre fait davantage ressortir la lumière.
Participer à votre blog; frère Michel; n'est pas toujours facile pour plusieurs raisons : Il ne m'est pas toujours aisé avec les mots d'exprimer clairement et précisément ma pensée, en écrivant j'ai le sentiment de m'engager à accepter d'être remis en question. Mais d'un autre côté, cela m'apprends l’humilité et m'aide à avancer dans ma pénitence.
Les bègues mangent la poussière.
Quand Mikal parle, la poussière devient le miel.
Le miel fait le fort, parle (Rév d'Arès XII/3).

Tous les mots du monde ne suffiraient pas pour vous exprimer ma gratitude.
Merci, Mikal l'ami (Rév d'Arès xxxix/16)
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci, frère Denis, de citer patiemment les passages de La Révélation d'Arès qui rappellent les mérites de la femme et l'espérance qu'il faut mettre en elle dans la perspective du changement du monde (Rév d'Arès 28/7).
Je ne crois pas que Christophe M.J., que je ne connais pas, ignore ces passages. Il semble qu'il les connaît bien ; il me reproche de ne pas les respecter.
Ce n'est pas après La Révélation d'Arès qu'il s'emporte, mais après moi, le " vieux miso(gyne)".
J'ignore complètement pourquoi.
De toute façon, Christophe M.J. est un polémiste habituel. Peut-être fait-il avec un autre polémiste: John Steppes, une seule et même personne. Je ne le publie pas parce que ses commentaires m'intéressent particulièrement, mais parce qu'ils résument d'autres commentaires similaires ou voisins d'autres critiques, que je ne publie pas. Il me donne l'occasion de répondre à tous en bloc.


05aou14 157C54
Il est particulièrement facile, en ce début d’août 2014, d’être pessimiste pour l’avenir de l’Occident. Il suffit de regarder notre planète ; et d’observer le mauvais rôle qu’il y joue :
J’enrage de voir se répandre les guerres civiles en Irak, en Syrie, en Lybie et ailleurs, largement provoquées par l’inconscience d’Occidentaux qui se sont crus capables d’y faire naître des démocraties sans s’en donner les moyens.
J’enrage de voir un virus terrifiant se répandre à grande vitesse à travers l’Afrique, parce que l’Occident, égoïste, croit qu’il ne sera pas concerné par le fléau et qu’il ne fait aucun effort pour fournir à ces pays les moyens de la prévention.
J’enrage de voir le gouvernement d’Israël, avant-poste de l’Occident, tomber dans tous les pièges que lui tendent les extrémistes du Hamas, tirer aveuglément sur des civils palestiniens, qui devraient pourtant être ses principaux alliés, et déclencher ainsi, à travers le monde, des milliers de réflexes antisionistes, antisémites et antioccidentaux.
J’enrage d’assister au retour, en Europe même, de la guerre froide, parce que les Européens s’accrochent à une vieille doctrine antisoviétique, pour décréter contre la Russie, sans preuve, un embargo qui, comme à chaque fois, ne profitera qu’à un tiers, ici la Chine, organisant l’alliance contre l’Occident de régimes autoritaires.
J’enrage de voir l’Europe incapable de s’organiser pour devenir enfin en pratique la première puissance du monde, qu’elle est depuis des siècles en théorie.
J’enrage enfin de voir l’actuel gouvernement français, comme ses prédécesseurs, continuer de procrastiner devant les réformes inévitables, sans lesquelles chacun sait que le pays est condamné au pire.
J’enrage au total, de voir la civilisation occidentale, issue de la rencontre judéo-grecque, renforcée par les apports successifs du christianisme et de l’islam, transcendée par les Lumières, toute entière tendue vers la conquête des libertés, se révéler pour l’instant, par son égoïsme, son aveuglement, son obsession du court terme, incapable de démontrer au monde qu’elle vaut bien mieux que l’obscurantisme de ses opposants. Et se trouver en situation de perdre la grande guerre idéologique qui a commencé entre la liberté et la fatalité, la modernité et la tradition, la joie de vivre et la terreur. La raison et l’obscurantisme.
Et pourtant, malgré cela, on ne doit pas baisser les bras. Parce que jamais les valeurs de l’Occident n’ont été plus unanimement idéalisées par toutes les jeunesses du monde. Parce que l’Histoire du monde avance, contre vents et marées, avec parfois des mouvements de recul difficiles, vers la liberté dont l’Occident est le seul véritable défenseur. Parce que c’est en Occident que se fait encore l’essentiel des découvertes scientifiques et des innovations capables de résoudre les grands défis de demain. Parce que l’Occident, à son meilleur, est capable d’apprendre des magnifiques autres civilisations du monde. Enfin, accessoirement, parce que l’Occident est, de très loin, et pour longtemps encore, la première puissance économique, technologique et militaire du monde.
Alors, les démocrates, les républicains, de droite comme de gauche, ne doivent pas abandonner aux nationalistes et aux populistes la glorification des valeurs de l’Occident. Ils n’en sont pas dignes.
Tout cela peut sembler évident. J’ai l’intuition qu’il faudra, bientôt, avoir le courage de le redire haut et fort.
Jacques Attali (communiqué par Didier Br. d'Ile de France)


Réponse :
Ce commentaire, en fait un texte de Jacques Attali publié je ne sais où, ne concerne pas directement la Didachè, mais il m'a paru intéressant de le publier dans les malheureuses circonstances actuelles.


05aou14 157C55
En repensant à l'anonyme de157C52 qui se demande comment on peut encore "s'intéresser à des bêtises pareilles", n'a-t-il vraiment jamais rien vu,senti ou vécu qui puisse remettre en question ses propres croyances ou certitude concernant ce qu'il appelle "bêtises" ?
J'allais me coucher après avoir lu quelques versets du Coran et je tombe justement sur ce passage. Ceux qui traitent d' impostures le Livre et les autres révélations que nous avions confiées à nos envoyés connaîtront la vérité un jour, (Sourate XL/72 "Le croyant").
Peut être alors se mettront ils à croire que le monde pouvait changer, peut changer et pourra changer s'ils le décident une bonne fois pour toutes au Nom de l'Amour et de la Vie qui a créé toutes choses.
Un Guy de la Côte Méditerranéenne


Réponse :
Les frères et sœurs humains qui "se demandent comment on peut encore s'intéresser à des bêtises pareilles" sont pour l'heure innombrables. Oui, ces innombrables humains n'ont "vraiment jamais rien vu,senti ou vécu qui puisse remettre en question" leurs "propres croyances ou certitude concernant ce qu'ils appellent bêtises." Cette humanité moderne est profondément malade de mécréance, parce qu'elle est l'aboutissement de siècles de déception face à la religion qui s'est notamment rendue complice de guerres atroces, notamment au XXème siècle. Que croyez-vous que la guerre que se livrent actuellement Israël et le Hamas à Gaza ait pour résultats sur les Juifs croyants d'Israël ? Elle jette chaque jour un petit nombre d'entre eux dans le doute. La religion est devenue la première cause destructrice de la foi.
Gardons-nous de devenir jamais une religion !


05aou14 157C56 
Je ne vois pas réellement pourquoi vous publiez la Didachè parce que ce très vieux texte est en fait complètement différent de La Révélation d'Arès et je ne crois pas qu'il présente l'amour comme vous le présentez. L'amour du prochain dans la Didachè est tout autre chose que l'amour-devoir dont vous parlez régulièrement.
Je pense qu'il y a seulement des mots qui semblent coïncider, mais l'esprit est dissemblable.
Je ne vois pas de différence, de toute façon, entre pénitence et religion. C'est bonnet blanc et blanc bonnet.
La Didaché est un texte de religion. Vous vous êtes pénitents, mais c'est de la religion quand même, même sur la base de sources différentes et sans rapports entre elles.
Entre lire la Didaché, La Révélation d'Arès ou "Les Voyages de Gulliver" ou n'importe quel autre bouquin: "Alice au Pays des Merveilles", "Le Meilleur des Mondes," etc. je ne vois que des textes sans relation, aussi indépendants les uns que les autres. Vous dites que "même la fumée a une forme" mais une forme qui se déforme sans cesse avec le vent.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas une voie de salut, mais je pense, en passant, que votre interprétation de La Révélation d'Arès est marquée par votre formation religieuse, alors qu'elle devrait être tout autre. Je ne sais pas quoi mais tout autre.
Larissa G. du Centre


Réponse :
Si nous prenons des exemples en littérature, celles que vous citez: Jonathan Swift comparé à Aldous Huxley: "Les Voyages de Gulliver" et "Le Meilleur des Mondes", nous voyons que, sous des récits et mots dissemblables, ces deux livres sont en fait des critiques et des mises en doute de la société. Sur le fond, ils sont parents.
Le monde minuscule du Lilliput de Swift incarne la bassesse des intrigues de cour et l'ingratitude des puissants et le monde géant de Brobdingnag incarne l'étonnement qu'on peut avoir devant la description que Gulliver donne de son pays l'Angleterre. La roi de Brobdingnag (dit de mémoire) : "Les gens de votre race (anglaise) sont les plus infâmes parasites qui rampent sur la terre ! On ne doit gouverner que sur des principes simple et purs: justice, bonté et raison." Swift fait s'exprimer ses person­nages différemment de ce que nous écririons aujourd'hui à propos des religions, politiciens et dirigeants de toutes sortes, mais le fond reste semblable.
Pour finir Swift laisse entendre que ce qu'on n'appelle civilisation n'est ni plus ni moins qu'un système, quel qu'il soit, dans lequel les hommes veulent tout à la fois satisfaire leurs vices et les réprimer. L'homme ne peut sortir de cette contradiction que par la raison selon Swift et par la pénitence ou bonté selon la Didachè et La Révélation d'Arès, mais pour la Didaché et La Révélation d'Arès pénitence est raison !

Le Fond reste le même entre la Didaché et La Révélation d'Arès.
Relisez La Révélation d'Arès 25/6 ! Dieu y décrit diverses façons de prier pour montrer qu'Il ne prête pas attention aux formes pourvu que le Fond soit le Bien ! Que nous importe alors que la Didaché parle de choses qui nous sont étrangères, pourvu que le Bien soit le résultat final.
Le différence fondamentale entre la pénitence et la religion est que la religion, qui est en échec, prétend éteindre les feux de la vanité, de la violence, de la concupiscence, bref du péché, par la grâce de Dieu qu'on ne pourrait obtenir que par ses doctrine et pratiques religieuses obligatoires, tandis que la pénitence, qui est promise à la Victoire (Rév d'Arès 10/7, 37/1), est tout simplement le bien accompli, supérieur à la foi, et conduit non seulement au salut individuel, mais conduira au salut du monde.
Nous n'avons pas de mission à Sancerre, mais si vous pouvez pousser jusqu'à Tours un jour, vous trouvrez des frères et sœurs capables de vous expliquer, en prenant le temps nécessaire, ce que je vous dis ici. Je vous envoie par E-mail séparé l'adresse de la mission tourangelle.


05aou14 157C57 
Je suis en vacances et cela me donne l'occasion de lire votre blog plus facilement.
J'ai été à un moment, il y a longtemps, une sympathisante de votre mission de Marseille, mais un des frères marseillais m'a dit des choses qui m'ont choquée et je me suis rentrée dans ma coquille. Il faut réaliser que nous humaines sommes toutes plus ou moins violées sous nos jupes non seulement de façon physique (j'ai été violée par un oncle dans ma jeunesse) quelquefois, mais très souvent sous nos crânes de façon morale ou spirituelle.
Je suis plutôt laide et méprisée, mais j'ai réussi dans la fonction publique. Je n'ai pas pu me marier à cause de ma laideur, mais ma rencontre avec La Révélation d'Arès il y a environ vingt-cinq ans a allumé en moi un Feu d'espérance. Ce Feu ne s'est jamais éteint, mais je préfère le regarder brûler toute seule. Je me suis sentie aimée par Dieu et par vous, Frère Michel, quand vous m'avez parlé si gentiment au Pèlerinage en 1991 (je crois) où je suis venues avec ma sœur Lisa (Lisette).
Je lis votre blog cet été et j'ai rattrapé mon retard. J'ai tout lu de l'entrée 145 à maintenant.
Si je peux me permettre un reproche dans cette entrée 157, c'est que vous proposez à vos frères et sœurs une lecture [la Didachè] que vous ne voyez pas comme une norme (vous le dite dans votre exposé de la première page) mais qui était une norme à l'époque où elle circulait dans les cénacles chrétiens.
Vous vous efforcez de ne pas faire des esclaves de vos frères et sœurs, mais à l'époque ce texte ecclésiastique en faisait des esclaves. L'esclavage était, c'est vrai, dans l'esprit social du temps, mais pas dans l'esprit de Jésus dont ce texte prétendait s'inspirer.
Pourtant, c'est vrai, La Révélation d'Arès dit : Il importe que ceux à qui tu apporteras (la parabole de la Veillée 17) trouvent leur salut dans la crainte, s'ils ne le trouvent pas dans la joie (17/6). Ça veut dire qu'il vaut mieux que les hommes trouvent leur salut dans l'esclavage s'ils ne le trouvent pas dans la liberté.

Mon père Ambrose, que vous avez connu est mort en 2001. Ma mère Letitia est toujours vivante.
Mireille P. de Marseille


Réponse :
Vous me dites : "Vous vous efforcez de ne pas faire des esclaves de vos frères et sœurs, mais à l'époque ce texte ecclésiastique [la Didachè] en faisait des esclaves." La question de l'esclavage du mal ou de l'esclavage du bien est une très ancienne question philosophique, que nous ne pouvons pas aborder ici.
La Révélation d'Arès n'aborde nullement la question de l'esclavage, parce que celui-ci est une condition sociale ou une condition morale, mais ne saurait être une condition spirituelle. Au sens que nous donnons à spirituel (= qui a rapport à l'âme), il ne peut pas exister d'esclavage spirituel. L'esclavage social ou moral n'empêche pas de se sentir idéalement libre (Rév d'Arès 10/10)libre de tous préjugés, de toutes peurs, l'âme totalement désenchaînée — et si demain on me jette en prison, je m'y sentirai aussi libre qu'au dehors. Je pourrai poursuivre dans la liberté spirituelle absolue ma pénitence dans les chaînes ou le travail forcé.
Le Bien accompli étant le canal fondamental et unique qui conduit au Salut, il importe peu que ce Bien se fasse dans l'eclavage ou dans la liberté. Toutefois, certains comme vous se posent la question: l'esclavage peut-il conduire au Bien ? Le Bien n'est-il pas quelque chose qui demande la liberté ? C'est le cas de ceux qui me reprochent d'avoir affiché la Didachè, parce qu'ils gardent encore de la religion une idée de forme.
Selon Spinoza, il importe peu que les gens cessent d'être pécheurs (menteurs, haineux, envieux, fourbes; égoïstes, etc.) par crainte ou volontairement, car selon lui, qui pensait un peu comme vous, ils ne font qu'abandonner un esclavage pour un autre, l'esclavage de la peur pour l'esclavage du volontariat, voire de l'enthousiasme. C'est un sens du mot esclavage que nous Pèlerins d'Arès ignorons.
Spinoza, si ma mémoire est bonne, donnait un exemple: Si un voleur décide de ne plus détester les juges pour détester les voleurs et ainsi change de camp, il ne devient pas meilleur, car la détestation est toujours la détestation. Il disait même que la pitié était une fausse vertu, une vertu d'esclave, encore que dans la cité des esclaves la pitié fût une vertu précieuse.
Tout cela, c'est philosopher pour rien aux yeux de La Révélation d'Arès, nonobstant l'estime que j'ai personnellement pour Spinoza, qui de toute façon donnait comme chemin idéal la raison mais non les sentiments (détestation, pitié, etc.) et la vie spirituelle.
Pour La Révélation d'Arès, même si le Bien accompli réel sort de ces situations de contrainte, c'est gagné ! La pénitence, forcée ou non, qu'elle se fasse dans la joie et la fête comme dit le verset 30/10-11 ou dans la tristesse et l'affliction, comme elle ne dit pas mais sans l'exclure, est le Voie Droite qui mène au Bien = Salut = changement de vie et changement du monde.
Certains pensent que cela fait de la foi arésienne une foi fruste, mais c'est faux. C'est une foi qui peut être très affinée, mais absolument simplissime, c'est tout.
Nous voyons par là que la Voie, les sentiers (notez le pluriel !) vers les Hauteurs Saintes (notez ici de même le pluriel, aussi étrange soit-il) est très simple en ceci que les moyens, les prières, les façons de vivre, etc., ne comptent pas. Seule la pénitence et le Bien qu'elle accomplit comptent réellement.
Or, je ne vois pas en quoi la Didachè, même en admettant qu'elle soit une règle surannée, pudibonde, que nous hommes modernes ne suivons pas, ne pouvait pas conduire au Bien accompli, et ne pourrait pas, si certains choisissaient de la suivre, y conduire aujourd'hui encore. Mais il y a d'autres voies. Non seulement je ne présente pas la Didaché comme une norme, mais je ne la présente pas non plus comme une voie unique.
Le gros problème de l'homme pécheur aujourd'hui, ce n'est pas qu'il nie l'intérêt du bien ; c'est qu'il lui tourne le dos. Spinoza, encore lui, disait que l'homme, somme toute, s'enfuyait vers le bien, parce que, par exemple, il n'arrive à la justice que parce qu'il craint l'injustice ou à la charité parce qu'il a peur de la pauvreté. Cela le met dans une situation de neutralité par rapport au bien comme par arpport au mal, Il devient inactif, et alors s'il y a esclavage, c'est l'esclavage d'une indécision qui n'en finit pas. Nos missionnaires rencontrent toute la journée des milliers d'hommes et de femmes qui ainsi ne sont rien, ni en bien ni en mal, qui sont dans une torpeur ou un engourdissement intégral, une sorte de mort vivante, l'inexistence.


06jul14 157C58
Je me sens libéré de quelque chose après votre longue réponse à Léonide [157C9].
Quand vous dite que vous voulez ouvrir notre conscience, je crois que la mienne a enfin décollée du sol.
Du coup, pour en être vraiment sur, je relis la réponse à Léonide pour trouver l'endroit ou ma conscience à bien pu faire ce bond.
Mais je ne trouve rien du tout, sans doute grâce à votre patience : Vous ne vous lassez jamais de nous parler (Rév d'Arès 26/15). Au Nom du Ciel je vous en remercie.
Tout me semble claire et limpide, tout du moins en ce qui concerne les règlements, les doctrines, les lois, les dogmes..
bref, toutes les choses auxquelles on attache les hommes pour mieux les dominer, les spolier, pour tirer d'eux profit par l'obéissance (Rév d'Arès 23/3).
Je suis tout excité, comme un gamin, ou plutôt comme un poulain [Rév d'Arès 10/10] qui galope dans tous les sens,
qui secoue sa crinière tout en balançant la tête de haut en bas, qui sent la terre défiler sous ses sabots, qui peut par maladresse encore trébucher, mais qu'importe ! Aujourd'hui je suis libre...
Libre des harnais que je ne sentais plus, car harnaché depuis trop longtemps.
Comprendre intellectuellement et sentir [la liberté] vibrer en soi sont deux choses différentes. Je ne comprends pas pourquoi les choses les plus simples mettent aussi longtemps pour arriver à la conscience. Je suis peut-être aidé aussi par quinze jours de Pèlerinage face au Père et à ma conscience.
Certains qui critiquent ou qui se hissent en donneurs de leçons montrent par là leurs faiblesses, dont le Père vous dit que vous n'avez pas idée et dont l'illusion apaise la détresse. (Rév d'Arès 23/3).
À ceux qui doutent [je dis :] "Jetez donc un regard en arrière et laissez-nous vous parler du temps qui vient. Au fond de vous quelque chose d'indescriptible résonne déjà, quelque chose de si fantastique que vous n'en reviendrez pas, que vous n'y croirez pas. Essayez, osez la pénitence et vous sentirez l'Univers tout entier vous tendre les bras ! Je ne rigole pas, mes belles phrases sont loin de la vérité, osez non d'une pipe, osez !"
Pour en revenir à cette fameuse Didaché, voici un des nombreux liens .pdf, pour ceux qui souhaitent en prendre connaissance:
http://www.patristique.org/sites/patristique.org/IMG/pdf/Didache.pdf
Toute ma gratitude à vous, Frère Michel, pour avoir accepté la mission que le Père vous a confiée il y à 40 ans.
Merci
Américo.L.d'Ile de France


Réponse :
Comme notre frère Philippe P. (157C47) vous vous sentez transformé par cette entrée #157 et sa page de commentaires, et tout particulièrement par ma réponse à Léonide (157C9). J'en suis très heureux. Vous êtes comme Philippe P. tout comme vous Américo un vieux compagnon de foi déjà.
C'est une affirmation fréquente chez nos détracteurs ou critiques qu'il n'y a rien de mystique ni même de spirituel dans La Révélation d'Arès et que des croyants ne peuvent rien y trouver de neuf. Nous n'allons pas discuter ici de toutes les bêtises et inexactitudes que ceux qui n'aiment pas La Révélation d'Arès peuvent dire, la plupart du temps de mauvaise foi, mais nous savons, nous, ce que les Pèlerins d'Arès y trouvent.
Et je crois que, parmi bien d'autres choses, ce que les Pèlerins d'Arès y trouvent ce sont des versets comme : Et ce que tu auras écrit (33/10), parole de Mikal Ma Parole (ii/12), frappe ton poumons le Vent en sort (xxviii/14) et maints autres versets par lesquels le Père confie au prophète le travail de développement de son Message au monde de 1974 et 1977.
La crache de Mi'âl (Mikal le prophète) ne vient pas par en bas,elle est donnée par En-Haut, Ton frère voit la Lumière, il mange dans Ma Main (xxiii/9-10), et comment cette crache s'expriment-t-elle ? Par le fait que Mikal ne se lasse pas de parler (26/15) à ses frères du monde, qu'ils soient déjà Pèlerins d'Arès comme vous ou qu'ils ne le soient pas encore.
La tâche première du prophète est de faire comprendre La Révélation d'Arès, mais cela va au-delà de la compréhension des mots, cela va dans l'acquisition d'un mode mental différent de celui du monde et de ses valeurs. C'est la mise en marche de nouvelles valeurs ou plutôt la remise en marche de très antiques valeurs oubliées, c'est ce concept profond qui est le plus difficile à saisir, à accomplir. Il faut du temps. Aussi le temps que vous mettez à comprendre n'a rien d'étonnant. Le Père seul est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Ainsi, ce que j'ai dit à Léonide (157C9) je l'ai déjà dit maintes fois avec les mêmes mots ou d'autres mots, mais ce n'est qu'aujourd'hui que vous faites le passage de l'ordre mental du monde dans celui de La Révélation d'Arès.
La situation vécue est alors essentiellement herméneutique — mot qui peut paraître obscur, mais qui est irremplaçable —, la situation où dans la tête du vrai croyant éclôt le sens vrai, ce qui du même coup rend vraie son existence. Cette vérité du sens soudainement accompagnée de la vérité ontologique, c'est-à-dire de la vérité de l'être, c'est cela qui vous arrive, mon frère Américo.
Vous êtes, comme Philippe P., soudainement sorti du sens intellectuel et entré dans le sens spirituel de La Révélation d'Arès. Votre intelligence, faible lumignon (32/5), reprend de la flamme, vous éclaire intérieurement et va vous aider, dans votre mission, à éclairer mieux ceux que vous rencontrez.


06jul14 157C59
Aujourd'hui je lis dans mon journal :
"Exploit de la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète Tchouri.   
"Dix ans après son lancement, la sonde européenne a été satellisée autour de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, première mondiale après six mois de manoeuvres d'approche. Elle doit y poser un robot laboratoire. Magnifique exploit!"
Mais c'est nul, nul, nul.
Un magnifique exploit serait de faire les Israëliens et les Palestiniens s'aimer !
Un magnifique exploit serait de faire les Syriens et les Lybiens s'aimer entre eux !
Un magnifique exploit serait de faire comprendre à M. François Hollande et à M. Valls nos vrais problèmes !
Où allons-nous avec ces exploits techniques de l'espace qui coûtent très cher et ne servent à rien ?
Je ne lis pas dans La Révélation d'Arès que Dieu demande qu'on explore l'univers. Il demande qu'on s'aime, qu'on s'aime, qu'on s'aime...
Tanguy R. de Bretagne-Nord


Réponse :
Vous avez absolument raison, frère Tanguy.
Averroës, grand philosophe musulman de Cordoue en Espagne, dit (je cite de mémoire) quelque chose comme: "Vous les hommes, je ne dis pas que ce que vous nommez science soit faux, je dis que je connais seulement la science humaine."
Voilà ce qui manque : la connaissance des graves problèmes humains, à nos chercheurs, qu'on paie très cher et auxquels on donne les fortunes pour construire des engins qui vont chercher des rien dans l'univers immense dont ils ignorent finalement tout. Ce monde enivré par sa technologie oublie ses vrais problèmes et sombre dans l'aberration.
Là aussi la mission de La Révélation d'Arès a son mot à dire.
À ce propos, je ne vous connais ou ne vous reconnais pas, frère Tanguy. Vous êtes de Bretagne-Nord ? Si vous avez l'occasion de descendre en Bretagne-Sud, poussez la porte de notre mission de Lorient, rue du Port (je n'ai pas le numéro en tête, mais c'est presque au bout de la rue, pas loin du port).


06aou14 157C60
"C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal," dit Anna Arendt.
Le mal se niche dans le déni de la mémoire, dans l'oubli institué par le bruit et le mensonge. Oublier nos racines adamiques, c'est se condamner à se disperser comme un fétu de paille.
C'est parce que des hommes ont refusé l'esclavage et la domination qu'ils ont fait alliance avec le message de la liberté. N'est ce pas parce les Hébreux avaient abandonné et oublié leur liberté spirituelle et toutes formes d'identification à Dieu qu'ils sont restés captifs d'un système amer ?
À force de s'adonner à l'amnésie, l'Histoire se répète. La superficialité disséminée par les marchands de poudre aux yeux est bien présente ! Média, système politique et religieux. Dieu sait que nous sommes des oublieurs. La parole ne dit-elle pas : Ta génération connaît les calamités, elle saura leur faire face, mais les génération à venir oublieront ce qui n'est pas écrit [Rév d'Arès 22/3] ?
La Didaché est immuable, certaines recommandations sont intemporelles, car tout homme, même celui qui n'a jamais reçu ma Parole, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui m'a rejeté avant même de me connaître, sait qui je suis quand je lui parle [Rév d'Arès 1/9].
Dieu nous fait confiance, il sait que nous sommes capables de discerner le vrai du faux si nous lisons avec l'intelligence du cœur. N'est ce pas les plus belles histoires d'amour, les plus beaux poèmes qui ont pu résister à l'épreuve du temps ? Actuellement, c'est la commémoration du 100ème anniversaire du déclenchement de la première guerre mondiale. J'aurais bien voulu entendre les différents chefs d'état européens réciter les lettres envoyées par les poilus à leurs mamans et fiancés lorsqu'ils réussissaient à se sortir vivant le l'enfer des tranchés et rappeler ceux qui criaient  "Maman !" juste avant de tomber. Une lettre comme celle-ci :

Verdun,
Le 18 mars 1916,
Ma chérie,
Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé.
Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie. Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moi.
Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.
Adieu
Soldat Charles Guinant

Merci, frère Michel, pour votre immense œuvre qui aide des personnes comme moi à ne pas sombrer dans la tristesse à se raccrocher avec justesse à ce lien extraordinaire avec le Créateur de l'Univers et de tous les femmes et les hommes.
Hakima d'Alsace


Réponse :
Merci, ma sœur Hakima, pour ce beau commentaire qui nous rappelle les souffrances des pauvres "poilus" qu'on envoya se faire massacrer sur le front en 1914-1918. Même chose côté allemand. Et les politiciens recommencèrent en 1939-1945: Les Soviétiques: 24 millions de morts à eux seuls... 50 millions de morts au total ! On est stupéfiés. Et les guerres ne se terminent jamais: En Afrique, en Libye, en Palestine-Israël, en Syrie, etc.
Nous nous sentons tout petits, tout faibles, nous Pèlerins d'Arès, devant ces forces meurtrières, et pourtant c'est dans notre pénitence encore inaperçue que réside la solution. Courage ! Continuons et qu'après nous nos enfants et petits enfants continuent !


06aou14 157C61 
Je n'ai pas de recette pour la pénitence, à part nourrir et accomplir plus d'actes en bien et moins d'actes en mal.
Le déluge de pluie et de grèle ce lundi sur le nord de la Lorraine m'a rappellé les pluies intenses de l'été 1977 lors de mon enfance au bord de la Méditerranée et la parabole de Jésus des maisons bâties sur le roc et celles sur le sable (Mathieu 7/24-27).
Ici et dans les assemblées nous parlons beaucoup de ce parachute incontournable : la pénitence, qui me permet de re-créer ou consolider son âme - hâ. Mais où commence-t-elle ? Où savons-nous que nous sommes pénitent(e)s ou pas ? Nous pouvons très facilement nous illusionner et nous mentir à nous-mêmes.
Il nous est recommandé dans le blog #75 par Mikal, — par Dieu — dans son ressenti lors de la récitation du Père de l'Univers "que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés réciproques, et que nous nous aidions les uns les autres à en guérir".
Chaque jour, depuis 20 ans, que je découvre La Révélation d'Arès, j'essaie de rendre vivantes ces phrases ci-dessous, avec mes proches. Être pénitente, c'est une réelle rééducation personnelle qui recommence chaque jour et qui continuera encore jusqu'au dernier jour de ma vie terrestre et après encore. Je relis cet extrait que je mets à la seconde personne du singulier pour l'accomplir encore plus fort, comme je suis toujours plus dans la réparation que dans l'action spontanée dans le Bien;
Voici quelques lignes extraites d'un article "Les Piliers de la Pénitence" (première partie sur quatre dont je n'ai pu récupérer que les trois premières) — publiés en 1978 dans les deux premiers bulletins trimestriels "Le Pèlerin d'Arès" de frère Michel, suite à des révélations données par l'Inspirateur lors de l'été 1977, entre les apparitions de Jésus en 1974 et les théophanies de 1977 :
À propos de la construction du premier pilier de la pénitence: le Non-Jugement (page 55-56)
"S'il faut sauver quelque chose dans le monde, dans l'ordre, ce ne sont pas les autres qu'il nous faut commencer à sauver, mais nous-mêmes (...)
"Faisons le vide de tout jugement, de tout ressentiment *, de toute satisfaction de soi!
"Faisons le vide de toute amertume, de toute contrariété, de toute antipathie envers les frères et les sœurs, même envers ceux qui nous sont les plus hostiles, même ceux qui nous attirent le moins.
"Cette naissance de l'âme vient du vide que nous allons faire en nous, de tout jugement envers nos frères. Ce n'est pas un conseil que l'Esprit nous donne aujourd'hui, mais c'est un ordre, une règle."(....)
"Quand le premier pilier de la pénitence sera construit, fondé sur votre coeur, et touchant par sa tête au Ciel, alors la paix entrera en vous, une profonde sérénité vous habitera, et les réflexes seront modelés par elle, vides de parole, vides de toute pensée, vides de tous regards critiques. Sereines et silencieuses absences qu'elles entrent en vous: douceur, naïveté, mansuétude, rémission* et bienveillance!"
* ressentiment = souvenir d'une injustice, avec le désir de se venger;
* rémission = pardon ou indulgence.
Sophie R.G. de Lorraine


Réponse :
Il y a assez longtemps que j'ai cessé d'encourager à lire "Les Piliers de la Pénitence", parce qu'un nombre important de frères et sœurs accordaient à ce document plus d'importance qu'à La Révélation d'Arès elle-même. Certains d'entre nous étaient même devenus de vrais "accros" des "Piliers de la Pénitence". Je devais les ramener à la Parole du Père.
Pourquoi ?
Parce que La Révélation d'Arès est avant tout une Parole de l'action, une poussée vigoureuse, voire même brusque, une mise en marche sans ménagement de l'homme sur les sentiers vers la Hauteurs Saintes : Redresse-toi, debout! Cesse tes pleurs et ton tremblement... Je t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf ! (Rév d'Arès 1/1).
"Les Piliers de la Pénitence", eux, sans dérouter leur disciple des voies de La Révélation d'Arès, sont plutôt une invitation à l'intériorisation qui peut devenir, chez des frères et sœurs insuffisamment avertis, insuffisamment engagés sur la voie de la pénitence qui est un gros effort permanent et d'apostolat, une voie d'autosatisfaction spirituelle.

Notre mission consiste non seulement à nous changer nous-mêmes (Rév d'Arès 31/10-11), mais à changer le monde (28/7). Nous sommes là pour bâtir, pour démolir nos personnes et démolir le monde afin de les reconstruire sur des bases résolument différentes.
Notre réforme personnelle, trop soulignée dans "Les Piliers de la Pénitence", n'est pas une finalité ; elle n'est que le prélude à une réforme universelle, une base de reconstruction du monde que "Les Piliers de la Pénitence" ne désignent pas assez, pas assez face à l'énergique, impérieuse, presque hautaine Sainteté-Puissance-Lumière de La Révélation d'Arès (12/4).
La Révélation d'Arès
rend la vie spirituelle pleinement indépendante de la vie religieuse, lui donne une connaissance positive au sens de positiviste, c.-à-d. une connaissance qui se réclame des seules connaissance et expérience des faits, qui affirme que l'homme ne doit atteindre non des idées, non des expériences intérieures, non les seules philosophie et morale de la vie, mais l'installation du Bien concret en lui-même et dans le monde, non du bien dans l'âme seule.
La Révélation d'Arès donne à la foi, à l'immortalité de l'âme, un fondement purement spirituel au sens le plus vivant, le plus réel possible, et ouvre devant nous des perspectives immenses ou nous disant en gros: Pour vaincre le mal, vivez pour autrui afin de survivre à la mort et plus tard à la destruction du monde par et dans autrui, autrement dit: aimez autrui, pardonnez les offenses d'autrui, faites la paix avec autrui, parlez à autrui avec l'intelligence du cœur et soyez libres de tous préjugés à propos d'autrui et de votre peur d'autrui. Telle est la Voie Droite de la pénitence.
"Les Piliers de la Pénitence" ne sont pas, loin de là, cette Parole d'énergie primordiale.


07aou14 157C62
Une petite précision à notre frère Tanguy [157C59].
S'il traverse la Bretagne pour nous honorer de sa visite; il trouvera aisément notre base missionnaire lorientaise "L’Eau Bleue" au 61bis rue du Port, Lorient.
Bienvenue au bien aimé frère Tanguy pour unir nos forces au service du Père et susciter en ce monde de magnifiques exploits grâce à notre pénitence et notre moisson.
Nous ferons des miracles.
J’en profite pour souhaiter un bon Pèlerinage à tous ceux qui sont encore sur le val Hanouka [Rév d'Arès xLvii/5] ou qui vont y venir jusqu’au 15 Aout. Je suis de ces heureux qui y sont en ce moment pour prendre le Feu.
Béni soit Dieu pour la Force que je viens puiser ici chaque année.Bonne année spirituelle à tous !
Merci, bien aimé prophète Mikal, pour l’enseignement et l’exhortation que vous dispensez inlassablement ici dans ce blog. Je ne comprend pas tout tout de suite  mais je sais par expérience que vous êtes le juste, la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9). La Didachè prouve en tous cas que ce n’est pas Marx qui a inventé le communisme et que sur des bases spirituelles solides, les hommes peuvent vivre très simplement. Reste à acquérir ses bases spirituelles, à les incarner. Cela vient peu à peu par la pénitence et ce sera une magnifique réponse à la crise.
Daniel R. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Daniel, de préciser l'adresse de la mission lorientaise à Tanguy.
Merci aussi pour vos bons souhaits de Pèlerinage.


07aou14 157C63
Il y a quelques temps notre frère Bernard L. [de Bretagne Sud] s'est réécrit le Sermon sur la Montagne, [l'a édité] et l'a transmis à quelques uns d'entre nous pour avis. Je l'avais donc utilisé quelques temps pour ma prière, mais je ne l'ai pas gardé constatant que cela contrariait ma réflexion qui se trouvait privée de sa gymnastique d'esprit pour chercher de nouveau sens aux mots à la lumière de La Révélation d'Arès.
Ainsi je rejoins notre frère Youcef qui écrit dans son commentaire 157C29 :
"Moi personnellement, je ne suis pas du tout choqué par ce document ancien qui date du 1er ou 2ème Siècle. Au contraire, je prends cela comme un enseignement supplémentaire, afin de commencer à relire les écritures, Coran, Ancien Testament et Nouveau Testament, et autres évangiles avec intelligence, c'est-à-dire lire les textes, non d'une façon littérale en traduisant ces textes mot par mot, mais procéder à des analyses et essayer de comprendre dans quel période et dans quel contexte ont été révélés ces Messages afin de discerner le vrai sens et commencer à procéder à des traductions d'un niveau appréciable et compréhensible."
Je viens de lire le commentaire 157C60 et de découvrir la lettre du soldat Charles Guinant. J'en suis tout ému, quelle tristesse, souffrance et gâchis ! Notre opticien, Français d'origine Israélienne, est sous le choc et très tiraillé entre la violence du Hamas et la violence du gouvernement israélien. Nous avons longuement échangé avec lui dans son magasin pour lui redonner espérance et percevoir la vraie cause du mal et la seule solution possible : le pardon.
Éric J. d'Ile de France


Réponse :
Aucun doute, c'est la pénitence: amour, pardon, paix, intelligence et respect de la liberté la seule solution au drame du Proche Orient entre Palestiniens et Israëliens.


07aou14 157C64 
Un peu comme "Les Piliers de la Pénitence" qui se perdent dans le dialogue intérieur de l'homme, ce commentaire trop long s'enfonce peut-être dans une métaphysique qui n'est pas assez tournée vers mon prochain. Le relire encore ne me fait pas plus avancer. Ce n'est pas incohérent de dire que vous, prophète de la mesure spirituelle (Rév d'Arès 7), vous nous enseignez aussi l'absolu non-mesurable, comme tous les prophètes. Ce n'est pas par paresse, mais par lucidité sur moi-même, que je confie à votre mesure le soin de juger si ce commentaire a un intérêt pour votre blog, qu'il soit publié en partie ou en totalité.
Les mots de la Didachè sont un signe de succès relatif.
Voilà une communauté de premiers chrétiens qui ont assez changé leur vie pour bouleverser l'ordre religieux du monde romain, en quelques siècles. Les mots de la Didachè sont aussi un signe d'échec, celui d'une communauté humaine encore loin des Hauteurs Saintes. Mots et idées, comme ceux de la Didachè, sont en matière spirituelle propres à un contexte historique et humain précis.
Et en même temps, mots et idées sont beaucoup plus que cela. Comme d'autres, j'aime beaucoup votre réponse à Léonide (157C9). Elle dit : "Quelle différence entre la Didachè et notre foi de pénitence ? Eh bien ! tout à la fois cette différence est très grande et il n'y a aucune différence. C'est le glissement libre de notre âme sur cette antinomie qui caractérise le Pèlerin d'Arès". C'est ce que je tente de commenter maintenant, et franchement. Ce n'est pas gagné !
Lorsqu'en 1977 le Créateur vous a soulevé de votre siège pour vous faire contempler votre squelette resté assis, ses mots ont été : Vois ! Tes os restent en-bas ! (Rév d'Arès xxviii/25). Vous nous avez expliqué, dans votre enseignement à Paris en 1997, que pendant cette brève élévation, la compréhension, la vie que vous mettiez dans ses cinq mots a été brutalement coupée de la participation aux choses que donnait votre chair. Le rapport aux mots passe par la chair, ce qui inclut les os, la part la plus lourde, la plus puissante. Cela me rappelle à la fois l'impasse du mort plombé par le péché — Le froid souffre, le plomb tombe ; ses os plient sous le plomb, ils trouent la terre (Rév d'Arès XVIII/12) — et la force du prophète que rien n'arrête — Le haineux (...) mord ton bras et ta main, tu as encore l'os. L'os écrit (Rév d'Arès iii/5).
Le Jour de Dieu est transfiguration de tout l'univers, qui accomplit son destin. Changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est cela. Dès la première matière créée il y a des milliards d'années, l'Œil du Père est présent en elle : Mon Œil voit l'ongle, l'ongle qui tombe. Même Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis-Moi : "Entre !" (Rév d'Arès XXXIV/11 et 12). Dans la grande allégresse du Jour, la matière rejoint son Créateur, portée par les choix conscis de l'homme libre et spirituel. La kénose du Père dans la matière est aussi, est d'abord dans la chair de l'jomme, moulé au Père. Par sa chair faite d'atomes, l'humanité est le Fer d'une montée de toute la matière qui attend le Jour.
La pénitence qui produit cette montée est absolue, c'est-à-dire non mesurable, comme l'amour est absolu si on aime de toutes ses forces, même faibles. Quand les mots parlent de choses mesurables, ils ne sont plus absolus. La Parole du Créateur est le plus souvent non-mesurable, tout en étant concrète puisqu'elle crée... y compris des choses mesurables. Quand le prophète Mikal parle et écrit, ses mots sont portés par le Vent de Dieu, avec leur part de mesurable (certains conseils pratiques) et de non-mesurable. Les mots de la Didachè parlent aujourd'hui à certains d'entre nous, dont je ne fais d'ailleurs pas partie. Cela ne signifie pas que les premiers chrétiens étaient exemplaires selon notre culture moderne du bien et du mal. Mais peut-être ont-ils été assez remplis du Fond, du Père — Dis-Moi : "Entre !" — pour parler d'absolu à travers les siècles ?
La montée vers le Jour de Dieu est une chaîne d'incarnation du Bien dans l'âme, l'esprit et la chair des pénitents, puis, surtout, dans la société humaine. Cette chaîne du Bien est peut-être hors du Temps, ou peut-être est-elle en partie dans l'essence même de la matière qui attend le Jour. Je ne sais pas. Cette chaîne s'affaiblit quand l'humanité chute, ou elle se prolonge et se renforce jusqu'au Jour de Dieu. Elle ne porte pas jusqu'à nous les mots de la Didachè — simple support écrit - mais elle porte peut-être la Vie que les premiers chrétiens ont retrouvée. Cette Vie renforce le puissant Vent qui porte les paroles de Jésus dans la Didachè. Alors, un pénitent d'aujourd'hui entre en résonnance avec les pénitents de la Didachè. Les mots et idées de la Didachè deviennent non-mesurables, s'évadent d'un contexte historique et humain précis. C'est comme, je le sens, les mots de certains commentateurs de ce blog : rien de la valeur des mots des prophètes, mais quelque chose du Vent qui souffle, quand même.
Voilà un simple ressenti de ma part, sans certitude, me méfiant de mon intuition si vite égarée. Les mots seuls ne suffisent pas à changer le monde. Il y a des fossés immenses entre l'expérience intime du pénitent, les mots qu'il emploie et la construction spirituelle de la société. Mais en même temps, comme le dit Élisabeth Lévy (votre réponse à 156C3), "pour changer le réel, il faut changer le langage". Il faut changer ou enrichir le sens des mots, et leur donner leur part d'indicible, de fluctuant, d'infini dans l'action spirituelle. La distance infinie qui sépare la terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3) que le Christ a parcouru avec sa chair, c'est une montée qui s'est faite aussi avec son bagage de mots. Leurs sens ont été comme transfigurés.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France


Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire.
Je pense que c'est l'ascension que vous appelez montée, mot qui n'existe pas dans La Révélation d'Arès et, de ce fait, je suis intrigué par l'italique dans lequel vous l'écrivez. Qu'importe ! Vous devez penser au verbe monter qui remplace ascensionner, verbe rare en français.
L'écriture en soi et l'accomplissement de l'écriture doivent chercher hors de toute théologie ou métaphysique les bases de leur communion pratique. Car La Révélation d'Arès comme la Didachè, et la Parole de Dieu en général, sont toujours des appels à la pratique du Bien, mais non à sa simple énumération comme les credos et les dogmes.
Je sens encore dans ce commentaire une recherche non aboutie de cette fusion tant attendue, que nous devons étendre à l'ensemble de notre espèce sur terre. Nous devons vivre dans une combinaison de réalité, d'utilité et d'efficacité, et même si notre assemblée de Paris est encore en recherche dans ce domaine, je ne peux une fois de plus que vous encourager à la rejoindre.
Nous devons aboutir à un ordre matériel fonctionnant selon les principes de la pénitence et non à une pénitence qui cherche ses débouchés matériels et qui risque ici d'en rester aux idées, parce qu'il est toujours plus facile de penser que d'agir.
La dégradation morale et politique de la vie moderne nous porte à nous blottir au fond de nous-mêmes et à espérer des idées plus que des actions. C'est de cela qu'il nous faut sortir et ce n'est pas facile.


08aou14 157C65
Maître Eckhart (von Hochheim) dans une homélie célèbre a parlé de la Didachè dans des termes cérémonieux qui montrent que l'Église a toujours revendiqué la paternité de la Didachè comme une règle émanant d'elle.
C'est en somme un texte émanant probablement du Vatican ou de son équivalent à l'époque.
J'imagine que dans votre souhait de conciliation avec tous les hommes, dont les Catholiques, vous utilisez le subterfuge d'un texte considéré comme vétérochrétien, très proche encore de l'époqie du Christ et des apôtres, mais je trouve ce procédé très discutable, parce que par La Révélation d'Arès Dieu ne se reconnaît pas du tout dans les princes du cultes, leurs prêtres et docteurs. C'est tout juste bon à tromper vos frères.
D'ailleurs, la Didachè s'intitule en réalité "Doctrine du Seigneur transmise aux nations par les douze apôtres," un titre qui sent l'écclésiastique à plein nez.
Florentin D. de Camargue.


Réponse :
Il semble impossible que Maître Eckhart von Hochheim, dominicain et théologien célèbre, qui vécut de la fin du XIIIe siècle au début du XIVe siècle, citât la Didachè dans une homélie, célèbre ou pas.
La Didaché ne fut pas découverte et donc ne fut pas connue avant 1873 ou 1875. C'est le Métropolite Philothée Bryennios de Nicomédie, qui tomba par hasard sur ce manuscrit cursif grec, qui est conservé depuis lors dans la Bibliothèque du Patriarcat Grec de Jérusalem, qui détient par ailleurs le texte complet de l'Épître très ancienne de Barnabé et deux Épîtres aussi anciennes de Clément d'Alexandrie (qui vécut de 150 à 220). Le manuscrit de la Didachè trouvé par le Métropolite Philothée était une copie faite à Jérusalem en 1056 par un certain "Léon, scribe et pécheur," mais ce manuscrit ne fut jamais cité par aucun écrit ecclésiatique d'Orient ou d'Occident pendant dix-neuf siècles. Il était donc certainement inconnu de Maître Eckhart.
Dommage que vous ne citiez pas "l'homélie célèbre" dans laquelle Maître Eckhart, selon vous,citerait la Didachè. Si vous en avez la possibilité, donnez-moi le nom et la date de cette homélie dans un Email séparé. Merci.
Il se trouve que je connus assez bien l'œuvre de Maître Eckhart, parce que l'évêque Jean Kovalezwski qui m'ordonna diacre et que j'eus comme professeur à l'institut de théologie était grand connaisseur de ce célèbre dominicain moyenâgeux qui, bien que catholique, fut connu (et controversé) comme très audacieux dans ses libertés théologiques. Mgr Jean K. nous en parlait beaucoup. Mes souvenirs sont évidemment un peu flous, mais je me souviens de passages singuliers de ses homélies, quand par exemple citant Luc 1/26 : L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, Eckhart commente en propos aussi surprenants qu'amusants (dits de mémoire): "L'ange ne s'appelait pas plus Gabriel que Jules ou Conrad. Personne ne peut connaître le nom de l'ange, qui n'a d'ailleurs peut-être même pas de nom, de même qu'on ne pourrait trouver un Nom à Dieu." Dans la même homélie (j'en ai oublié le nom), il disait : "St-Augustin dit que Dieu peut faire d'un pécheur un homme bon, car il Lui est aussi facile de retourner le ciel et la terre qu'à st-Augustin de retourner une pomme dans sa main. Mais en réalité la grâce n'opère rien. La grâce n'opère aucune œuvre. La grâce est aussi loin d'agir que le ciel est loin de la terre. Être un avec Dieu, c'est ça la grâce." Et là Maître Eckhart rejoint La Révélation d'Arès qui, avec d'autres mots, fait comprendre que c'est l'homme lui-même qui est artisan de sa grâce quand il ne fait plus qu'un avec l'image et ressemblance du Père par la pénitence.
Merci, frère Florentin, de me rappeler Maître Eckhart auquel je ne pensais plus depuis très longtemps.
Ceci dit, je ne vois pas qui vous êtes. Si vous êtes de Camargue, je vous rappelle que nous avons une mission à Marseille. Je vous en envoie l'adresse par Email séparé.


08aou14 157C66
Vous écrivez dans votre réponse à Sophie R.G. de Lorraine (6 aout 157C61): "Pour vaincre le mal, vivez pour autrui afin de survivre à la mort et plus tard à la destruction du monde par et dans autrui, autrement dit: aimez autrui, pardonnez les offenses d'autrui, faites la paix avec autrui, parlez à autrui avec l'intelligence du cœur et soyez libres de tous préjugés à propos d'autrui et de votre peur d'autrui. Telle est la Voie Droite de la pénitence."
Le contenu de cette phrase me remplit de joie, tellement sa limpidité la rend accessible à tout homme, à toute femme de quelque horizon où peut affleurer sa tête.
Cette phrase peut être traduite dans toutes les langues, elle gardera sa limpidité.
Cette limpidité pointe le doigt pour nous montrer une voie praticable qui mène à la Vie. On se dit, si on ne se ment pas: "Oui,  cette voie  est praticable."
Alors [on pense à] La route (que je vous montre), suivez(là), ils vont (ou) ils ne vont pas.  Ma Main ne pousse pas le(s)pied(s).(Rév d'Arès xxx/8).
Tel ne fut pas mon cas quand je lus "Les Piliers de la Pénitence"  il y a bien des années. Leur lecture me plongea dans un  malaise confus, car la voie indiquée de cette manière me parut inaccessible pour une femme lambda comme moi, qui de surcroit n'était pas de culture chrétienne. Mais La Révélation d'Arès au quotidien, et tous vos autres écrits qui évoluent sans cesse, absolument sans cesse — Le nerf de poisson (que Dieu met) dans ma bouche (Rév d'Arès xxx/16) — balisent pour moi la Voie Droite.et la Grâce lève mon genou quand il plie. Mon cœur gonfle d'amour pour les humains. Dieu sait pourquoi Il aime les hommes et même pourquoi Il les aime trop [Rév d'Arès 12/7].
Lorsque ton Seigneur dit aux anges : "Je vais établir un représentant sur la terre", ils dirent: "Vas-Tu y établir quelqu'un qui fera le mal et qui répandra le sang tandis que nous célébrons tes louanges en te glorifiant et que nous proclamons Ta Sainteté ? Le Seigneur dit: "Je sais ce que vous ne savez pas" (Coran 2/30).
Algia C. de Loire Atlantique


Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce commentaire, un aveu du mal-être que vous ressentiez au contact des "Piliers de la Pénitence", que soudainement la lecture de ma réponse à Sophie (157C61) a changé en bien-être, et même plus: a changé en "joie, tellement la limipidité" de ma réponse "la rend accessible à tout homme."
Pour la sœur que vous êtes, qui reçut une culture musulmane, je vais user d'une image: La Révélation d'Arès est Parole sublime du Très-Haut, tandis que "Les Piliers de la Pénitence" sont comme un hadith, sauf qu'il s'agit ici d'un propos du prophète Jésus au lieu du prophète Muhammad. La force de Jésus ne peut égaler la Puissance de Dieu.
Pour moi La Révélation d'Arès est Parole d'action, de mouvement par excellence : Redresse-t-toi... Debout (1/1).
Sous l'édifice de l'Appel clair et vigoureux qu'est La Révélation d'Arès, qui nous pousse en avant de Veillée en Veillée (1974) puis de Chapitre en Chapitre (1977), on distingue comme sous l'édifice d'une cathédrale ou d'une mosquée magnifique de hauteur, de lumière, d'ardiesse architecturale, une crypte sombre où vient luire une lumière qui certes est aussi surnaturelle, mais où l'on ne saurait fixer à jamais sa vie parce que ce n'est pas là qu'on trouvera la force de changer le monde. Cette lueur dans la crypte, c'est celle des "Piliers de la Pénitence"... C'est un bon moment à passer de temps en temps, mais pas le temps décisif. On ne peut que reprendre l'escalier qui monte à la cathédrale ou à la mosquée, car c'est là que se jouera le sort de l'ha du croyant unie à la polone du monde pour aller... aller... aller jusqu'au Jour du Père.


08aou14 157C67
Au sujet du commentaire 157C59 et réponse, j'accepte votre analyse qui dit que le tout technologique n'est pas une solution en soi pour l'avenir de l'humanité.
Mais je déplore que vous n'ayez pas fait le lien, avec cette avancée technologique spatiale qu'est l'envoi de cette sonde Rosetta en orbite autour d'une comète, afin que les terriens soient capables d'envoyer des engins explosifs préventivement à la rencontre d'objets célestes qui pourraient entrer en collision avec la terre.
Selon la masse de l'objet, le choc pourrait produire des dégradations équivalentes à plusieurs bombes nucléaires. Les hommes n'ont-ils pas (librement) créé des brigades de pompiers pour lutter préventivement contre les incendies ? Changer le monde, n'est-ce pas aussi agir pour sa survie ? C'est-à-dire par une science éclairée ?
À mon avis, il s'agit là d'un des tous premiers objectifs de la conquête spatiale ; conquête que les humains entreprendront s'ils le souhaitent (extraire des minerais sur Mars ?) et tout laisse penser que nous sommes dans des temps où ils le souhaitent.
Puisse parrallèlement la pénitence des pénitents contribuer à cette évolution/élévation de l'humain !
Je ne doute pas que le Dieu à l'origine de la Didachè et le Dieu d'aujourd'hui soit le même, mais le contexte actuel de notre monde et ses enjeux n'ont plus rien à voir avec ceux du temps de la Didachè. Comment une pénitence pourrait-elle l'ignorer ? L'ontologique, serait-ce de magnifier ce qui est beau et fort, au détriment de "mettre les mains dans le cambouis" avec  ce qui est moche et malade ? Pourquoi construire des hopitaux, alors ?
J'ai trouvé un humain extrêmement malade. Ici : http://dwellc.wordpress.com/
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
Je tremble à la seule idée du prix absolument pharamineux que vont nous coûter les "engins explosifs [faits pour aller] préventivement à la rencontre d'objets célestes qui pourraient entrer en collision avec la terre," si selon ce que vous me dites la sonde Rosetta sert à l'étude d'un parapluie anti-aérolithe.
Cette folie, de surcroît, me donne le tournis, parce qu'elle est bien folie des folies, vu que j'ai 1.000.000.000.000 fois plus de chances d'être écrasé sous un autobus que d'être écrasé par un aérolithe. Et puis, même en admettant la probabilité infinitésimale que j'ai d'être tué par un aérolithe, ma vie vaut-elle si cher ? Quand bien même un aérolithe m'écraserait, moi et... mettons... quelque 100.000, 200.000, 1.000.000 humains autour de moi — ça fera un peu de vide dans ce monde surpeuplé —, l'engin créé pour contrer cet aérolithe vaudrait-il son prix fantastique ? Cet argent ne serait-il pas mieux utilisé pour nourrir, désaltérer, habiller, chauffer tous les malheureux de la terre qui sont plusieurs dizaines de millions à souffrir sur terre le martyre de la misère ?
J'ai ouvert un instant, par curiosité, le site que vous nous indiquez. Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est celui d'un "humain extrêmement malade" en effet.

Horreur Dark Works Entertainment

Je traduis :

Divertissement par les Œuvres Ténébreuses
Nous n'offrons pas la rédemption, nous n'offrons pas le pardon, nous n'offrons pas l'espoir.
Mais ce que nous offrons est l'horreur brutale et des histoires saisissantes spécialement destinées aux adultes.
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Tu parles !
Comment peut-on se distraire à un aussi répugnant spectacle ?!


08aou14 157C68 
Adam lui seul s’est détourné en choisissant celui de la corruption et de la perdition !
Pourquoi toujours l’accuser, puisque nous les humains d’aujourd’hui nous aurions pu nous relever du péché il y déjà bien longtemps
Ne pas incomber toujours la faute à Adam encore et encore ! Pardonnons-lui !
Des prophètes depuis des siècles sont venus nous éclairer de leur lumière spirituelle, afin que l’humanité évolue vers le bien et le pardon, mais visiblement ces prophètes ont été tués, persécutés, malmenés, inécoutés.
Adam, s’il a été responsable de la méchanceté et de toutes les erreurs à une certaine époque historiquement immémoriale, nous aussi maintenant nous sommes responsables de la barbarie dans laquelle on vit.
Et, résultat de la situation terrestre à l’heure actuelle, nous ne sommes pas à l’abri d’une troisième guerre mondiale !
Ne passons pas notre vie à proférer des malédictions !
Bénissons par la pénitence les profondeurs ténébreuses  dans lesquelles nous sommes présentement, bien enracinées, afin d’enlever les souches empoisonnées du mal qui sont malheureusement en nous.
Que les ténèbres deviennent soleil, jour et beauté !
Je te bénis les ténèbres et les ténèbres deviendront lumière.
Bénissons tout sans exception.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Je retrouve bien là la femme au grand cœur que vous êtes, Maryvonne.
Mais "bénir les ténèbres" pour que "les ténèbres deviennent lumière"... c'est très généreux pour les ténèbres, mais je crois que vous faites une double erreur :
1. Sur le fait que le Père nous déconseille fortement de bénir des hommes ou des choses, donc des ténèbres ou "tout sans exception" : Tu ne béniras personne ni aucune chose, Mon Bras seul bénit (Rév d'Arès 16/7).
2. Sur le sens du verbe bénir.
Bénir signifie : Souhaiter bonheur et prospérité à quelqu'un ou quelque chose et aussi Louer, glorifier et remercier par des actions de grâce.
Ce n'est pas, à mon avis, en souhaitant bonheur et prospérité aux ténèbres qu'on va les changer en lumière. Quant à les louer, les glorifier et les remercier... On peut ne pas en vouloir aux ténèbres d'être des ténèbres, mais de là à les remercier...
Quant à Adam, il est mort depuis belle lurette. On ne pardonne qu'aux vivants.
N'en parlons plus. Vous êtes une femme qui souhaite bonheur au monde et je devine ce que vous avez voulu dire par ce commentaire.


10aou14 157C69
Voici un article que Jacques Attali a écrit dans "L'Express" :

Il est particulièrement facile, en ce début d’août 2014, d’être pessimiste pour l’avenir de l’Occident. Il suffit de regarder notre planète; et d’observer le mauvais rôle qu’il y joue:
J’enrage de voir se répandre les guerres civiles en Irak, en Syrie, en Libye et ailleurs, largement provoquées par l’inconscience d’Occidentaux qui se sont crus capables d’y faire naître des démocraties sans s’en donner les moyens.
J’enrage de voir un virus terrifiant se répandre à grande vitesse à travers l’Afrique, parce que l’Occident, égoïste, croit qu’il ne sera pas concerné par le fléau et qu’il ne fait aucun effort pour fournir à ces pays les moyens de la prévention.
J’enrage de voir le gouvernement d’Israël, avant-poste de l’Occident, tomber dans tous les pièges que lui tendent les extrémistes du Hamas, tirer aveuglément sur des civils palestiniens, qui devraient pourtant être ses principaux alliés, et déclencher ainsi, à travers le monde, des milliers de réflexes antisionistes, antisémites et antioccidentaux.
J’enrage d’assister au retour, en Europe même, de la guerre froide, parce que les Européens s’accrochent à une vieille doctrine antisoviétique, pour décréter contre la Russie, sans preuve, un embargo qui, comme à chaque fois, ne profitera qu’à un tiers, ici la Chine, organisant l’alliance contre l’Occident de régimes autoritaires.
J’enrage de voir l’Europe incapable de s’organiser pour devenir enfin en pratique la première puissance du monde, qu’elle est depuis des siècles en théorie.
J’enrage enfin de voir l’actuel gouvernement français, comme ses prédécesseurs, continuer de procrastiner devant les réformes inévitables, sans lesquelles chacun sait que le pays est condamné au pire.
J’enrage au total, de voir la civilisation occidentale, issue de la rencontre judéo-grecque, renforcée par les apports successifs du christianisme et de l’islam, transcendée par les Lumières, toute entière tendue vers la conquête des libertés, se révéler pour l’instant, par son égoïsme, son aveuglement, son obsession du court terme, incapable de démontrer au monde qu’elle vaut bien mieux que l’obscurantisme de ses opposants. Et se trouver en situation de perdre la grande guerre idéologique qui a commencé entre la liberté et la fatalité, la modernité et la tradition, la joie de vivre et la terreur. La raison et l’obscurantisme.
Et pourtant, malgré cela, on ne doit pas baisser les bras. Parce que jamais les valeurs de l’Occident n’ont été plus unanimement idéalisées par toutes les jeunesses du monde. Parce que l’Histoire du monde avance, contre vents et marées, avec parfois des mouvements de recul difficiles, vers la liberté dont l’Occident est le seul véritable défenseur. Parce que c’est en Occident que se fait encore l’essentiel des découvertes scientifiques et des innovations capables de résoudre les grands défis de demain. Parce que l’Occident, à son meilleur, est capable d’apprendre des magnifiques autres civilisations du monde. Enfin, accessoirement, parce que l’Occident est, de très loin, et pour longtemps encore, la première puissance économique, technologique et militaire du monde.
Alors, les démocrates, les républicains, de droite comme de gauche, ne doivent pas abandonner aux nationalistes et aux populistes la glorification des valeurs de l’Occident. Ils n’en sont pas dignes.
Tout cela peut sembler évident. J’ai l’intuition qu’il faudra, bientôt, avoir le courage de le redire haut et fort.
Jacques Attali

Communiqué par Larissa H. de région PACA


Réponse :
Merci, ma sœur Larissa, de m'adresser cet article paru dans "L'Express" que je ne lis pas, faute de pouvoir tout lire.
Cet article courageux de Jacques Attali est plein de vérités, même s'il ne contient pas que des vérités.


10aou14 157C70
Je suis venue au Pèlerinage à Arès en Juillet dernier pour la première fois.
Je l’ai beaucoup apprécié. Tout y est dans l’harmonie et la liberté.
Je viens aussi de temps en temps me mettre en lien avec les commentaires des uns et des autres, et les réponses de frère Michel. J’y trouve toujours de quoi réfléchir et méditer, d’une façon ou d’une autre. Riche d’enseignements. Merci.
De mon côté, je suis depuis plus de 35 ans inspirée par les enseignements spirituels de l’Inde.
Je les mets en pratique dans ma vie de différentes façons. Puis, il y a deux ans, j’ai "trouvé" un peu par hasard, La Révélation d’Arès, que j’ai lue. Ce fut une Révélation ! Mon cœur battait plus fort à sa lecture. Je me disais : "Enfin, un texte (livre)  spirituel Occidental, que je percevais dans mon fort intérieur comme authentique, comme vrai."
J’y ai reconnu de nombreux liens avec les enseignements et textes de l‘Inde. Parfois entre les lignes !
Quand il y a avait une impression de différence, par exemple, le concept de la "réincarnation", j’y voyais malgré tout, une connivence, un bien, à un niveau plus subtil.
Pour moi, cela ne faisait pas de problème ! Tout est Un. Les mots ont leurs limites d’expression. Le document que vous publiez ici, est, il est vrai, un peu cru pour nos esprits modernes. Les hommes du passé étaient rudes !  Une discipline rude leurs étaient sans doute favorable, pour canaliser la "lumière".
Je vous laisse un extrait d’une upanishad de L’Inde. Elle est tout à fait, il me semble, dans le mouvement d’action et de "choix"  libre, de La Révélation d’Arès.
(Naciketas)  "…Ce sur quoi on doute, ô Mort,  sur ce qu’est le grand passage —  dis-le nous !"
(Mort) "Autre est le bien et autre l’agréable, ces deux buts qui divergent lient l’homme. Il advient du bon à qui des deux prend le bien ; mais qui choisit l’agréable perd son but. Tous deux le bon et l’agréable vont à l’homme, le sage délibère et distingue, le sage fait le choix du bien sur l’agréable,  le sot (la petite intelligence) choisit l’agréable  selon gain et jouissance.
Toi, Naciketas, tu as médité,  tu as rejeté désirs agréables, formes agréables, et tu n’as pas accepté ce collier étincelant et fait de richesses, pour lequel beaucoup d’hommes plongent." (Katha Upanishad : Liane 2)
Véronique de Belgique


Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.
La Vérité absolue ne saurait varier. Seulement voilà, la Vérité absolue ne nous est plus accessible.
La Vérité absolue est unique jusqu'aux confins infinis de l'Univers, mais les hommes L'ont perdue après qu'Adam eut choisi (Rév d'Arès 2/1-5) une vie autre que celle prévue pour lui par le Créateur.
Nos moyens spirituels notamment (parmi nos autres moyens), même les meilleurs sur Terre, se sont considérablement réduits, apetissés. Nos vie et pensée se sont depuis longtemps singularisées et fixées dans des régions étroites tant géographiques que cérébrales, ethniques et linguistiques et nos façons de concevoir les bribes de Vérité qui nous restent se sont tout à la fois appauvries et isolées les unes des autres.
Ainsi les Upanishads en Inde, la Bible en Palestine puis dans tout l'Occident, le Coran au Moyen Orient, d'autres Livres ailleurs, ne sont que des expression grossières à cause de la grossièreté des langages dans lesquels cette Vérité qui, à létat absolu, est devenue inexpressible et indicible, nous est connue. Elle est devenue une Vérité relative et émiettée selon les lieux et les peuples sous des formes qui furent longtemps étanches entre elles pour aggraver la situation.
Quand Jésus puis le Créateur me parlèrent en 1974 et 1977 je perçus bien, d'un bout à l'autre de cet Événement Surnaturel, que ce qu'ils disaient en français, langue qui me parut soudainement misérable et pauvre pour l'expression spirituelle comme toutes les langues humaines, était le transfert instantané, mais tristement réducteur, d'une Vérité indicible, laquelle n'est pas mots, mais Vie.
C'est quelque chose de cette Vie que vous avez sentie au Pèlerinage d'Arès. C'est cette Vie qui vous fait dire que "Tout y est dans l’harmonie et la liberté".
Le dernier refuge de la Vie est l'amour. C'est par l'amour que l'homme peut encore percevoir quelque chose de la Vie et ainsi travailler à la faire renaître. De là la seule Voie que nous indique La Révélation d'Arès : la Voie de la pénitence.
Nous avons une mission en Belgique, une mission qui a besoin de missionnaires. Nul ne se sauve sans s'efforcer de sauver d'autres humains. Donnez-moi votre adresse et je vous indiquerai comment les joindre.


10aou14 157C71 
Je me souviens vous avoir demandé, le jour même où je les avait découvert, la suite des "Piliers de la pénitence" tant ils m'avaient emballé. Mais votre absence de réponse m'avait déjà aidé à comprendre ce que vous dites ici à Sophie (157C61)
Vous dites aussi, pour finir, que "Les Piliers de la Pénitence ne sont pas, loin de là, cette Parole d'énergie primordiale." .
Je crois que c'est parce que les "Piliers de la pénitence" viennent de Jésus et non du Père, le Seul Saint Auteur de La Révélation d'Arès.
Je pense que c'était à l'époque une initiative que Jésus, prêt à toutes les bontés, avait prise non comme une fin en soi, mais pour aider les frères à faire le passage vers ce changement fondamental dans nos rapports humains, que le Père Illumine dans La Révélation d'Arès.
Ces grand êtres doivent parfois "s'arracher les cheveux", comme on dit, quand ils voient ce que l'on comprend dans un premier temps à cause de notre faiblesse et ce que l'on fait ensuite de ce nous croyons qu'ils ont dit.
En y réfléchissant, je crois que c'est pour palier à la difficulté que ces Piliers ont présenté un moment donné comme un obstacle à l'apostolat en déviant vers une forme de mysticisme, que vous avez transmis le fondement de la pénitence dans un langage vivant et tourné vers autrui. Comme par exemple dans l'article "Pénitence" ["Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996] en réorientant l'acte de la transformation individuelle vers une dynamique de changement en soi, mais libérée et protégée du piège d'un immobilisme collectif comme du risque d'une fraternité repliée sur elle même à cause de l'auto contemplation ou auto satisfaction que la tendance au mysticisme génère.
C'est comme si vous aviez refondu ces Piliers ou fondamentaux de la pénitence en les tournant vers le difficile changement du monde à co-créer sans cesse jusqu'à ce que le But soit atteint sur cette terre pour que le Ciel y descende enfin dans Son Dessein et que le Jour de Dieu s'accomplisse.
Voici un extrait que j'avais recopié de cet article "Pénitence" qui rejoint le fond de la Didachè que vous nous avez présentée.

"L’enjeu est tel que l’on ne peut pas être un demi pénitent. Si par la vigilance, en contrariant sans cesse mes reflexes, je brise en moi ma tendance au mensonge, je ne peux pas laisser subsister ma tendance au lucre et à la luxure, qui sont d’autres mensonges en moi. Le lucre m’inspirerait de rechercher plus que les moyens de ma dignité, de mon bien-être légitime et de ma tâche. La luxure porterait mon désir au-delà des joies données aux époux par le Père ; trompant le légitime éros, la luxure m’inspirerait l’image d’une autre femme, ou dévoierait la nature en moi par la pornographie, la pédophilie, etc.; elle enlèverait à ma chair sa gloire de matière sensible, temple du Père appelé à la transfiguration.
Le lucre et la luxure vaincus, je dois chasser tout penchant à l’excès -- contraire à la mesure -- qui me ferait dénaturer joies et fêtes, changer le prochain en objet de compagnie, d’exploitation, etc.
Ayant vaincu cela, je ne peux pas laisser la colère monter en moi, car elle aussi me mentirait, m’aveuglerait sous sa violence qui décervelle le coléreux, qui effraie les autres, les rend malheureux.
Ayant vaincu la colère, je ne peux pas garder l’égoïsme, l’égoïsme si souvent rusé, difficile à discerner, qui se camoufle sous quantité de raison dont il n’est pas toujours aisé de distinguer les injustes des justes, puisqu’être généreux n’est pas céder à toute sollicitation mais céder seulement à ce qui va dans le sens du Bien ; le Bien peut être difficilement discernable du futile, de l’inutile, du préjudiciable, pour qui n’est pas pénitent, pas assez vertueux.
Et quand j’ai vaincu l’égoïsme je dois combattre la paresse, et ainsi de suite. Toute cette chaîne d’impulsions que me lègue l’atavisme du péché, je dois en détruire les maillons un à un, les remplacer par le Bien actif. Ma pénitence ne peut qu’être entière". (Et ce que tu auras écrit 993/1996- Pénitence.)

Guy I. du Languedoc


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.


12aou14 157C72
Dans quelques jours, les portes de La Maison de la Sainte Parole à Arès se fermeront à nouveau jusqu'à leur prochaine ouverture, le 21 Juin 2015.
Comme j'aimerais aller à Arès me remplir à nouveau de la Force du Créateur ne serait-ce qu'une heure!
Heureusement Sa Parole proclamée et accomplie chaque jour ainsi que la moisson des pénitents nous permet de raviver cette Force du Sacré en nous.
Alors, bienvenue à la Didachè, "l'enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux nations."
Bienvenu à la Didachè, que nous pouvons lire avec nos consciences à la Lumière de La Révélation d'Arès.
1/6 : Abstient toi des passions mondaines et charnelles
2/1 : Avortement : Tu ne tueras point d'enfants par l'avortement ont soulevé quelques réflexions.
Nous vivons dans un monde qui dénature les joies réservées aux époux consacrés [Rév d'Arès 2/3, 9/7].
Seule "la sexualité" transpire et semble être dénaturée, bafouée,malmenée dans notre société soit disant civilisée.
Elle tend à devenir une idole de l'esprit [Rév d'Arès 23/8] et des passions charnelles. Elle fait rire et sourire.
Notre monde honore et invite à l'adultère, aux passions charnelles et mondaines.
Il suffit de regarder les journaux et les programmes télé pour voir à quoi est réduit la femme sexuellement parlant.
"Et la femme attend de plus en plus de la sexualité son plaisir — le vin qui secoue le ventre [Rév d'Arès xxvii/2].
Il arrive que les légitimes joies réservées aux époux (Rév d'Arès 33/22) ne fassent plus la part de la maternité;
Voit l'annotation de Frère Michel dans La Révélation d'Arès Intégrale, éd 1987 à 2008 : XXVII/2.
Alors que Les joies réservées aux époux conduisent vers les magnificences infinies, elles portent bien au-delà des passions mondaines et charnelles. Le couple consacré ne faisant qu'une seule chair fait qu'Adam et Ève redevenus des christs,
partageront les joies que le Père leur a réservé et qui elles seules sont sacrées.
Si nous réussissons notre mission,les Adams n'imposeront plus aux Ève leurs épouses leurs ruts, faisant d'elles des chamelles toujours pleines [Rév d'Arès 2/3], faisant qu'elles en viennent à avorter, faisant qu'elles angoissent à l'idée même d'attendre chaque année un enfant qu'elles ne désirent pas.
La femme porte depuis bien longtemps la responsabilité de l'enfantement alors que l'amour du couple consacré fait que cette relation sacrée [Rév d'Arès 33/22] engendrera la Vie avec un Bonheur partagé, celui de l'enfant de l'Amour désiré à deux.
Cette décision sera alors réfléchie, partagée, belle. Alors, la femme n'aura plus la peine d'avorter la vie qui grandira en elle.
Elle ne vivra plus l'humiliation d'un viol,d'une relation conjugale forcée. Ève ne sera plus une chamelle toujours grosse. Le nouvel Adam ne sera plus son maitre. L’œuf dans la femme ne sera plus peau sèche (Rév d'Arès xxvii/1]
Les joies légitimes réservées aux époux consacrés feront la part de la maternité.
L'enfant conçu à nouveau dormira sur le sein de la femme.
La femme renoncera à la vie cérébrale,intellectuelle,débilitante,et retrouvera sa vigueur et son naturel au contact de l'homme fort.(Annotation de Frère Michel dans La Révélation d'Arès xxvii/13-14).
Patricia des Hautes-Alpes


Réponse :
Voilà un beau commentaire plein de vertu. Merci, ma sœur Patricia.


12aou14 157C73
Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi !
[Que la paix soit] dans tous mes frères et sœur Pèlerins d'Ares ou pas, dans les détracteurs, dans mes ennemis, dans les ignorant !
Je souhaite d'abord vous remercier pour l’entrée 157. J'ai lu la Didachè. C'est très intéressant et judicieux. Pourquoi ?
Je pense avoir compris une chose, que nous Pèlerins d'Arès ne devrons surtout pas oublier : Après le grand départ du Grand Frère Mikal pour le Grand Voyage avec la grande Voile pour les Hauteurs, nous ses frères et sœurs ne devons surtout pas faire les mêmes erreurs qu'au temps de la Didachè !
Par exemple, le passage ou il est dit:  "Le Seigneur viendra et tous les saints avec Lui !", car il n'y a point de saints.
Seul le Céleste est Saint, il viendra quand il devra venir, Lui Seul Saint [Rév d'Arès 12/4] et il y auras le petit reste et tous les justes a sa Suite après que l'homme aura rétabli le Bien sur Terre et nous verrons alors toute Sa Grandeur Aimante.
Pardonnez-moi si ce que j'ai pu écrire peut ou pourrait vous avoir offensé, ou que j'ai dut mal interpréter votre commentaire ou que je m'exprime pas bien en français, il faut dire que je réfléchis en deux langues différentes lorsque j'écrit en français et italien. Si nécessaire, envoyez-moi une sonnante et trébuchante baffe —  Je plaisante... Un peu d'humour.
Il faut dire aussi que dans la Didachè il y a très peu de choses qui ce rapprochent de La Révélation d'Arès et vous le faites très bien remarquer dans votre video et aussi dans votre commentaire, ce qui aidera beaucoup dans notre apostolat et [mot manquant] de notre prochain pour le futur. Alleluia !
Je vous envoie mon plus fraternel amour ainsi qu'à tous les frères et sœurs du monde entier.
Comment des frères et des frères et des frères [Rév d'Arès xLi/7) peuvent-ils prétendre que après Mouhamad le Sage il n'y auras plus de prophètes après lui ?
Mensonge aux prophètes et aux faibles, car La Révélation d'Ares dit que tant qu'il n'y aura point la paix sur Terre il y aura toujours des prophètes qui se suivront pour appeler l'homme à l'Éden.
Que la Paix doit en vous Grand Frère !
Que La Paix soit en moi, En Amour pour tous les opprimés, les juste, les ignorants, les emprisonner , en Amour du Père Céleste! Alleluia.
Pourquoi ce commentaire ?
Comment peut-on se prétendre musulman, alors qu'au nom d'Allah le Très Haut, l'Étalé, le Père Aimant, on tue des enfants, des sœurs, des frères vivants ?!
Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi, hommes libres sans frontières, sans préjugés, sans passeport, sans étrangers,  comme le souligne La Révélation donnée a Arès !
Peace e Pace a Voi Gran Fratello, pour avoir avec joie et amour donné La Revelation d'Arès, pour le futur et pour ne plus faire les mêmes erreurs depuis Adam !
Danièlè L. de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci, mon frère Danièlè, pour ce commentaire :
J'ai corrigé les nombreuses fautes de français et d'orthographe, car dans l'ensemble votre texte est clair et beau et mérite de figurer dans cette page.
Comment pourrais-je vous "envoyer une baffe" ? Je ne peux au contraire que vous féliciter de faire l'effort de vous exprimer si bien tout en pensant en deux langues: en français et en italien.
Oui, quand le Jour viendra, le Père ne descendra pas accompagné de "saints", puisque le Père seul est Saint (Rév d'Arès 12/4), mais je n'affiche pas la Didachè comme une norme pour des Pèlerins d'Arès, puisque nous possédons une Parole de Dieu authentique alors que la Didachè n'était qu'une parole d'homme.
Toutefois, les hommes qui vécurent comme la Didachè le prescrivait furent des pénitents et, quelle que fut leur croyance, ils trouvèrent leur salut et apportèrent leur contribution à un changement du monde malheureusement interrompu par la suite quand l'Église, au IVe siècle, fit de la foi en ses dogmes la condition du salut au lieu de placer en avant la pratique du bien.
Il ne faut jamais oublier que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait qui sauve.
Nous Pèlerins d'Arès du petit reste nous efforçons de vivre au plus près de La Révélation d'Arès, mais nous n'ignorons pas que des hommes de toutes religions ou sans religion apportent aussi leur contribution au changement du monde s'ils sont des hommes de bien. Ainsi ceux qui avaient pour religion la Didaché furent-ils des hommes de bien.


12aou14 157C74 
Quand je lis dans votre réponse à José 157C15  “[...] il y a bien un lien continu entre nos frères les Premiers Chrétiens et nous 1.900 ans plus tard”, je pense aux mots que vous prononvez avant de prononcer Père de l’Univers.
À propos de ces quelqus mots qui introduisent Père de l'Univers vous dites : "J'efface les 4000 ans qui m’isolent d’Abraham. Je fonds en une seule prière la prière d'Abraham (Genèse 14/22) et celle de La Révélation d'Arès (12/4).”
Voici les mots en questions : “J’élève ma main vers l’Éternel, le Dieu très haut, Créateur du Ciel et de la terre (prière d’Abraham, Genèse 14/22), Celui même Qui dit: Trois fois le jour, une fois la nuit, le pécheur priera comme Je le prescris: (Rév d’Arès 12/5, 4000 ans plus tard).
Nous sommes au fond très proches des premiers Chrétiens !
Je pense aussi à une annotation dans La Révélation d’Arès bilingue anglais/français. Comme il m’arrive parfois de faire de cette annotation une introduction à ma prière j’ai peut-être un peu déformé, et comme je ne connais plus la référence de cette annotation, je vous la livre avec mes mots: “Les priants du Ciel et de la terre se répondent, se complètent et œuvrent ensemble pour Éden”.
Pour moi, les priants du Ciel avaient quelque chose d’abstrait, maintenant je pense à ces premiers Chrétiens qui se sont engagés sur le chemin de la pénitence et qui travaillent avec nous pour restaurer Éden. Peut-être que ces premiers chrétiens font partie de cette légion d’anges toute équipée (Rév d’Arès 31/7) que nous promet le Père quand nous sommes au champ ? En tous les cas il me plait de penser à leur présence comme aide à la moisson.
Je prie avec vous frère Michel
Madeleine T. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous demandez: "Peut-être que ces premiers chrétiens font partie de cette légion d’anges toute équipée (Rév d’Arès 31/7) que nous promet le Père quand nous sommes au champ ?" Non, car La Révélation d'Arès parle seulement d'anges, tandis que les âmes des défunts ne sont pas des anges mais des âmes. Mais pourquoi des âmes ne descendraient-elles pas aussi vers nous pour nous aider ? Cela me paraît tout à fait plausible.
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Madeleine.


13aou14 157C75
Je me permets de rendre un hommage à ce petit homme tendre qui a choisi de rejoindre l'au-delà.
Ce petit homme qui a bien souvent touché le cœur de ma famille au travers des films dans lesquels il a joué.
Robin Williams dans "Le cercle des poètes disparus" nous a fait pleurer, ou dans "Good morning Vietnam", ou encore dans ce très beau beau film "Au-delà de nos rêves" qui est une véritable œuvre d'art, un tableau de peinture vivante qui relie deux êtres qui s'aiment bien au delà de la mort, au-delà vers la Vie.
Dans cette période où des familles Kurdes souffrent de voir menacé leur droit d'être de religion chrétiennes et se font massacrer par leurs frères croyants de religion musulmane, ce petit homme [Robin Williams] n'a pu supporter ce monde qui se déshumanise chaque jour davantage. La dépression dont il souffrait; et dont souffrent de plus en plus d'humains, lui a été fatale.
Notre mission est d’autant plus vitale pour notre monde qui s'enlise dans la désespérance.
Viendra un jour ou l'humanité retrouvera la Vie en Dieu avec Dieu en chacun, bien au-delà de nos rêves.
Alors il n'y aura plus de guerres,plus de souffrances, plus de suicides à la vie, plus de désespérance.
Le Jour de Dieu sera alors proche.
Les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès:31/11). Alors ce sera Mon Jour (31/-8). Mais jusqu'à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans les profondeurs ténébreuses. Que Mon Peuple t'entende,homme Michel ! (31/13).
Patricia C. des Alpes


Réponse :
Robin Williams s'est suicidé par pendaison au moyen de sa ceinture. Une fois de plus la question du suicide est posée. Je vais m'étendre un peu sur ce sujet, car je viens d'apprendre un suicide (également par pendaison) dans la famille d'un de nos frères et et je vais en même temps lui répondre.
On ne lit rien dans La Révélation d'Arès qui concerne suicide. Dans la Bible le suicide du roi Saül à la bataille de Guelhoé est raconté ainsi : Saül (assailli de toutes part par les Philistins), blessé au bas-ventre, dit à son écuyer: "Tire ton glaive et tue-moi avant que ces incirconcis ne viennent me prendre !" Son écuyer ne voulut pas... Saül prit le glaive et se jeta dessus... Ainsi moururent Saül, son écuyer et ses trois fils ce jour-là (1Samuel 31/3-6). La Bible ne raconte pas ce suicide en le désapprouvant.
Tout comme Saül dans une situation désespérée, des humains et tout récemment Robin Williams dans des situations désespérées ont mis fin à leurs jours. Peut-être Robin Williams était-il en effet désespéré devant la folie et la barbarie des hommes, comme vous dites, ma sœur Patricia, mais peut-être était-il aussi désespéré d'être un acteur oublié, qui ne tournait plus. Peut-être les deux et d'autres choses encore comme, par exemple, ce qu'on appelle la dépression et qu'on appelait dans ma jeunesse la mélancolie ou des motivations métaphysiques plus profondes que je vais évoquer.
Les religions abrahamiques d'une façon générale considèrent le suicide, quelles qu'en soient les raisons, comme une offense à Dieu, mais personnellement ma vue sur ce sujet très important n'est pas aussi courte. J'estime, d'une part, que, de toute façon, qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Personne sur terre. D'autre part, si libre de tous préjugés philosophiques ou religieux, vous réfléchissez au suicide avec intelligence du cœur ou spirituelle, vous lui trouvez des causes et des raisons qui rend bien hasardeux tout esprit de condamnation.
Pourquoi le suicide est-il une question importante ? Parce que chaque année environ un million trois cents mille humains se suicident. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le suicide est la 13e cause de mortalité dans le monde et le National Safety Council (USA) dit que c'est la 6e des causes de mortalité aux États-Unis. Le suicide est la cause principale de mortalité chez les adolescents et adultes de moins de 35 ans. Les tentatives ratées de suicide dans le monde sont estimées à 15 millions chaque année. C'est beaucoup. La question du suicide recoupe les domaines de la religion, de l'honneur et du sens de la vie. Dans le domaine médical, le suicide assisté et l'euthanasie sont des sujets actuellement controversés, comme chacun sait, mais je ne vais pas l'aborder ici.
Le suicide est vu très différemment selon les courants philosophiques qui l'évoquent. Il peut être considéré comme un acte suprême de liberté ou une option de faiblesse et de renoncement, voire de sacrifice. Pour Platon, la mort était la propriété des dieux et des Parques qui coupaient le fil de la vie ; pour lui se suicider était aller contre la volonté des dieux, mais c'était un avis loin d'être partagé par d'autres philosophes grecs. Paul Valéry dans "Tel Quel'dit que le suicide est principalement dû à l'impossibilité pour le suicidé de surmonter une idée qui le torture ; il met fin à l'idée en question en mettant fin à sa propre vie. Pour J.-J. Delfour, professeur de philosophie et auteur à la mode en ce moment, le suicidé peut ne pas vouloir mourir à proprement parler, puisqu'il n'a pas l'expérience de la mort, mais c'est pour lui une manière de mettre fin à une souffrance. Toutefois, toujours selon J.J. Delfour, en supprimant sa souffrance le suicidé met aussi fin à la suppression de la souffrance et donc ne tire aucun bénéfice de son suicide ; Delfour conclut que le pouvoir de se tuer, disparaît avec la vie elle-même et qu'on n'a donc pas l'occasion d'en jouir. Cela ma paraît tiré par les cheveux et peu convaincant.
Comme je l'ai dit plus haut, le suicide est traditionnellement condamné par les religions monothéistes. Elles disent que si le suicide est d'abord un acte contre soi-même, le fait que, selon elles, la destinée de l'homme appartiendrait à Dieu le suicide serait une rupture de la relation spécifique entre l'homme et Dieu, un acte allant contre la souveraineté de Dieu. Les Pèlerins d'Arès ne voient pas les choses de cette façon, parce que le destin de l'homme appartient à l'homme, qui est absolument libre (Rév d'Arès, 10/10) ; l'existentialisme est le fond philosophique de La Révélation d'Arès et la Vie (24/5) (précédée par la vie spirituelle) ne peut se construire que sur cette base existentielle comme l'âme ne peut naître que sur la chair et l'esprit de l'homme.
L'islam à propos du suicide rejoint la judaïsme et le christianisme ; il voit le suicide comme un grave péché. Toutefois, un hadith dit que Mahomet refusa de prier sur un suicidé qui lui fut présenté, mais ordonna à ses compagnons de prier sur le suicidé quand même.
D'une façon générale, quelle que soit la religion, se suicider est loin d'être considéré comme une bonne chose, au sens où le fait de prendre la vie de quelqu'un — qu'il s'agisse d'un autre ou de soi-même — est considéré comme négatif. Néanmoins, d'un point de vue bouddhiste, ce que nous faisons ou ne faisons pas n'est pas le seul critère déterminant si un acte est "bon", "mauvais" ou "très mauvais". Le critère essentiel est la motivation qui sous-tend l'acte. Selon la théorie du karma, quoi que nous fassions, nos actes auront des conséquences. Rien ni personne ne prend la décision de nous récompenser ou de nous punir ; c'est la force de l'action elle-même qui détermine le résultat.
Le suicide n'est pas perçu de la même façon selon les cultures. Par exemple, en Occident le suicide a longtemps été jugé immoral et déshonorant, mais dans d'autres sociétés il est vu comme un moyen justifié de recouvrer un honneur perdu. En Asie, il existe des suicides ritualisés comme les "jauhâr" et "satî" indiens. Le seppuku japonais est un suicide vu comme une issue honorable dans des certaines situations trop honteuses ou sans espoir.
On n'en finirait pas de citer tout ce que le suicide a pu inspirer d'idées contradictoires, tantôt considérées comme bonnes, tantôt considérées comme mauvaises.
Albert Camus disait que le suicide était la seule vraie question philosophique.
Je crois qu'on peut voir le suicide comme résultat d'une confrontation de l'absurde de la vie pécheresse (haine, mensonge, violence, vol, viol, mépris, échec, etc.) avec la révolte contre cet absurde, qui est cause de souffrance ou simplement d'indignation, de dégoût de l'Histoire humaine. Dans ce cas, le suicide peut ne pas être un abandon face à la souffrance, mais peut être vu comme une valeur qui permet la confrontation et prendre alors une haute valeur métaphysique. Le suicide n'est donc pas nécessairement un acte nihiliste. Je ne sais plus qui a dit : "L'homme qui se suicide préserve la vie des autres" et je vois dans cette pensée un extrême respect de la vie d'autrui et le report sur soi de la disparition du mal plutôt, par exemple, que de faire la guerre, de massacrer les gens haïs, de leur faire des procès et les tourmenter, ou simplement éliminer ceux qu'on veut spolier, etc. Celui qui se suicide se refuse à régner sur les autres, de s'imposer à eux, et cela peut être d'un immense mérite.
Bref, je peux trouver des quantités de raisons honorables au suicide. Il y a d'ailleurs d'autres façons de se suicider tout en restant vivant. Par exemple, François d'Assise en devenant un rien ne possédant rien que les valeurs évangéliques se suicide socialement. Il faudrait pour être contre cela prétendre que la vie n'a de sens que dominatrice et doit se dérouler dans la propriété, la maîtrise, la quête de positions supérieures ou antagonistes, etc.
Nous voyons bien que la question du suicide est loin de trouver des réponses découpées à l'emporte-pièce comme font les religions par exemple.


13aou14 157C76
Dans trois jours j’achèverai mon pèlerinage de Feu en même temps que la fermeture de cette troisième période.
Comme la Didaché, un "encore maladroit, mais courageux forcing de l'homme vers le Bien à une époque où ce passage du judaïsme momifié à une foi dynamique orientée vers le Bien, même encore empesée de principes inutiles çà et là ou s'engageant dans quelques impasses religieuses, était une révolution, une percée spirituelle inouïe" (157C9) je repartirai encore empesée de principes inutiles, mais plus consciente de l'être — au moins sur certains points — et surtout, surtout je repars avec la volonté de me délester, de la paresse et de la peur notamment sur lesquelles a prospéré la religion . C'est comme si j'étais à une chanière où je changeais d'age spirituel.
Dès les premières prières, sur le Lieu même où le Créateur a parlé, j'ai senti une étape franchie: c'est bien un Pèlerinage de consciences qui a lieu ici, consciences priant individuellement, où la forme, les gestes ou l'absence de gestes de chacun n'est pas ce qui prend le dessus, mais est la simple expression de ce que le pèlerin prononce dans le but de l'accomplir, de le vivre.
L'action, l'engagement bien concret de chacune de ces âmes, dans son assemblée, contribuera à ce que notre œil ne s'arrête plus là où il bute mais sache qu'au delà il y a encore quelque chose de la vie spirituelle que des millénaires de péché nous voilent encore.
Oui, l'action coude à coude, reliée au Bras du Père, nous évitera de nous embourber dans des impasses idéologiques.
Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Nicole. Je vous souhaite une belle fin de Pèlerinage et un retour heureux en Ile de France.
Nous nous reverrons probablement à Paris à l'automne.


13aou14 157C77 
La Didachè ou "Enseignement du Seigneur transmis par les douze apôtres aux nations."
Seigneur ? Il me semble que ce titre "Seigneur" est  seulement réservé à Dieu seul et non à Jésus, puisque Jésus est un prophète de la même qualité et visiblement en concordance  et de similitude que le prophète Michel Potay. pourquoi appelle-t-on Seigneur le prophète  Jésus ?
On n’appelle pas le prophète Mikal Seigneur, mais frère ainé (Rév d'Arès 16/1).
Je pense qu’il y à une erreur quelque part, un malentendu dans l’appellation du nom Seigneur envers notre frère Jésus puisque celui-ci n’est pas Dieu mais un prophète et aussi notre frère.
La divinité qui est en Jésus est celle de tout pénitent qui met ses pas dans les Pas du Créateur (Rév d'Arès 2/12,32/3) comme tout grand pénitent, si bien que le mot Seigneur envers Jésus me gêne puisqu'il n'est réservé pour ma part qu'a Dieu seul.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
En France on appelle tout homme respectable Monsieur et cela signifie "Mon Seigneur".
C'est une habitude de langage et dans l'Antiquité il y avait de semblables habitudes de langage.
En hébreu seigneur se dit "adon'" et en araméen (langue que parlait Jésus) "mara". Le mot signifie maître, seigneur, sieur, patron, etc. On pouvait être "'l'adon'" ou le "mara" d'un esclave, mais aussi d'un simple animal ou d'une chose comme par exemple la connaissance. Jésus avait la connaissance des Écritures. En grec biblique (le Nouveau Testament est écrit en grec, non en hébreu ou en araméen) c'est "kyrios" qui traduit "adon'" ou "mara" et "kyrios" était souvent une simple formule de politesse tout comme en latin "dominus". On trouve "kyrios" dans la fameuse prière chrétienne: "Kyrié éléison" (Seigneur, aie pitié !).
À l'époque de Jésus on appelait souvent les rabbins "Seigneur" et Jésus était considéré comme un rabbin ou rabbi.
D'une façon générale des disciples ou des élèves appelaient "seigneur" l'enseignant.
Tel est le sens de "Seigneur" dans les Évangiles.


16aou14 157C78
Michel le Fidèle !
Dieu dit Jésus le Bon, mais vous depuis quarante ans, vous avez été incroyablement fidèle à votre engagement depuis 1974, vous êtes Michel le Fidèle..
Vous ne vous rappelez sans doute pas de moi, Hans K. d'Alsace. Je vous ai suivi et puis abandonné vers 1981 ou 82.
J'ai retrouvé votre trace par le blog. Un jour j'ai demandé Michel Potay sur Google et j'ai été dirigé sur freesoulblog. C'était en 2010. Depuis, je lis les commentateurs, les approbateurs et les désapprobateurs, et vos réponses et je suis épaté de voir avec quelle fidélité au sens de La Révélation d'Arès vous répondez. Vous n'utilisez pas les mêmes mots qu'il y a trente-cinq ans (vous parliez beaucup d'exode à cette époque, moins de pénitence et vous détestiez qu'on vous appelle prophète) mais vous êtes étonnamment resté fidèle au sens du Message d'Arès.
Cette fidélité ne pourra qu'être payante.
La Révélation d'Arès est une marque de fabrique laissée par Dieu, un emballage publicitaire, que seul un aveugle ne peut pas voir. Je sais que ce monde est plein d'aveugles. Elle [La Révélation d'Arès] est née de l'explosion primordiale, le big-bang, d'Arès, et ce qui est remarquable dans cette Parole c'est la description contrastée de l'homme qu'elle fait: pécheurr, menteur, paresseux, grand voleur et criminel, et capable d'héroïsme, du meilleur, de dépassement et même de transfiguration. La mort était la mort avant 1974 et depuis 1974 elle est un autre nom de la vie. Les histoires de température, de volume et de métabolisme à quoi la science ramène l'homme sont dérisoires à côté des espérances de l'âme. On dit que l'âme est impalpable, inexistante, mais après qu'un corps est incinéré que rest-t-il? Pas beaucoup... Quoi ? Un kilo d'imbrûlé ? Et pourtant cet imbrûlé a été capable d'idées et de mots merveilleux. Si on incinère Dieu, que reste-t-il de Lui ? Est-il seulement inflammable ? Et de quoi est-il capable pourtant?
C'est cela que La Révélation d'Arès montre. Vous ne le dites pas comme ça, mais vous le dites de cent autres façons.
Vous êtes de tous les prophètes celui qui a vécu le plus longtemps. Vous avez eu le temps, que Jésus n'a pas eu, de raffiner votre enseignement. Le monde n'a pas idée de ce que vous allez laisser. Énorme !
Le Pèlerinage s'est fermé hier. J'espère qu'il a été réussi. Je suis à la retraite maintenant. J'airai peut-être l'année prochaine ou une autre année.
Je vous dis tout mon respect, toute ma vénération.
Hans K d'Alsace


Réponse :
Je ne me souviens pas de vous, Hans, mais votre commentaire m'émeut beaucoup.
Le Pèlerinage vous attend... et la mission !


16aou14 157C79 
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS :
Pendant quelque temps je ne pourrai pas gérer mon blog correctemennt.
Soyez patients ! Merci.


18aou14 157C80
[...] Frère Michel, vous devez vous reposer, même si votre blog est une mine inestimable, vous, vous l'êtes plus encore, ce blog survivra et nous aussi.
Sœur Christiane, je vous demande de ligoter votre époux aux barreaux du lit (la nuit sans qu'il s'en aperçoive, sinon il ne se laissera pas faire !) en dehors des petits soins que vous avez pour lui chaque jour.
Non, Sérieux Frère Michel ! Laissez se blog se reposer cinq minutes et prenez soin de vous, je suis sur de n'être pas le seul à vous en faire la demande.
Nous aussi on vous aime !
Americo L. d'Ile de France


Réponse :
Je suis profondément touché. Merci de m'aimer, mon frère Americo, et merci à tous ceux qui me le disent en me priant de me reposer. Je suis heureux d'avoir trouvé une liaison Wifi (pas très costaud mais suffisante) pour me brancher afin de vous remercier de m'aimer autant.
Je vais faire un essai de liaison ftp vers mon serveur pour voir si ça marche.


18aou14 157C81
Bonjour et merci pour ce texte [la Didachè], que je ne connaissais pas non plus, comme beaucoup de lecteurs de votre blog, il me semble.
J'aimerais ajouter quelques commentaires sur ce texte si vous le premettez.
Je pense que l'on doit lire ce texte en recadrant l'époque pendant laquelle il a été rédigé et donc sur le degré d'évolution et de compréhension qu'avaient les hommes de cette époque.
Il est clair que ces hommes (ceux qui ont rédigés ce texte) étaient en grande attente [de vie] spirituelle grâce à la vie et l'enseignement de Jésus, et voulaient sûrement trouver des applications de conduite dans la vie de tous les jours en trahissant le moins possible les paroles de Jésus....
Il n'empêche que l'on ressent quand même des contradictions notoires et des idées que je décrirais comme simplistes voir naïves. Je ne perd pas de vue le but du texte, rendre plus fort le mouvement spirituel initié par Jésus, mais je crois qu'il est bon d'en voir les contradictions, qui ont peut-être, au final, été  préjudiciables et ont introduit l'idée de la religion chrétienne, de ses dogmes et dérives...
Bref, pour moi, il y a des contradictions et des impossibilités majeurs de mise en pratique dans ce texte.
Je ne parlerais que de deux {de ces impossibilités]:

Premièrement, comment se comporter avec des ennemis.
"1:5. Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas d'ennemi !"
Je pense que tout le monde s'accordera pour dire que le fait d'aimer celui qui vous hait ne le transforme pas en ami, mais le fait d'aimer cet ennemi fait que cet ennemi vous est plus supportable, supportable parce que vous finissez en l'aimant par le comprendre et au final, cet ennemi n'a plus de poids sur vous, sur votre vie.
Donc pour lui, il est toujours ennemi (en fait c'est vous qui êtes toujours l'ennemi)  mais pour vous, l'ennemi n'est plus dans le sens qu'il n'est plus dangereux pour votre âme, il ne peut plus vous nuire en réalité. Il existe toujours, mais la force de l'amour que vous avez déployé a vaincu la haine qu'il porte en lui et sa volonté de vous nuire.
Le texte n'est en réalité pas contradictoire, mais mal interprété, il peut conduire à un angélisme naïf..je passerais sur le 1:7 ["1:7 Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait."] qui à mon sens, est le pire dans la naïveté, celui qui a engendré tant d'interprétations aussi folles les une que les autres.

Deuxièmement: comment se comporter sur les notions de propriété , et comment réagir face au vol.
"1:8 Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux."
Louable idée, mais que l'on ne peut mettre en pratique malheureusement, car c'est quand même encourager ou du moins minimiser le vol et en plus, plus loin, il est dit aussi : "1:11 Mais, s'il n'a pas besoin, il rendra compte pourquoi il a reçu et dans quel but. Jeté en prison, il sera examiné sur ce qu'il a fait et il ne sera pas relâché jusqu'à ce qu'il ait restitué le dernier quadrant."
Donc, il est recommandé de ne pas redemander et de l'autre que celui qui a pris sera jeté en prison pour qu'il restitue. C'est vrai que la notion subtile entre les deux est mise sur le besoin de celui qui vole... On vole par nécessité, pas par envie, donc ce n'est plus un vol....
Mais qui détermine la nécessité, sinon celui qui commet l'acte, quelle est la frontière entre nécessité et envie ? Et qui la définit ? Un juge ou une personne tierce ne pourra jamais connaitre les raisons profondes de l'acte de l'autre ; il jugera par rapport à ses valeurs et convictions qui ne seront pas forcément celle de l'autre.
Il y a, de mon avis, incompatibilité ou forte contradiction entre les deux "enseignements" 1:8 et 1:11.
En réalité, soit on condamne le vol, soit on le permet, mais on ne peut pas faire les deux en même temps. On ne peut pas permettre le vol, peut importe les raisons, et condamner le voleur, car si on le fait, on tombe dans le non-sens.
D'un véritable enseignement dit "chrétien", on s'attendrait à ce qu'il ait plus tendance à condamner le vol tout en pardonnant au voleur, pour rester cohérent avec lui-même dans le sens où il laisse la possibilité au voleur de ne plus voler.
C'est peut-être aussi pourquoi La Révélation d'Arès insiste sur le fait de ne point juger l'autre, mais demande simplement au voleur de restituer ce qu'il a volé sans le condamner, ce qui me semble l'attitude juste sur ce point précis.

J'ai pris deux exemples , je pourrais en prendre d'autres...
Mon idée n'est pas de faire une critique ce ces textes, au demeurant fort intéressants à plus d'un titre, mais il est de dire que, à mon sens, le plus important pour n'importe quel enseignement, mais encore plus pour ceux se réclamant de Jésus, c'est la cohérence entière de cet enseignement.
Pour finir, il y a beaucoup de références à l'adultère dans le Didachè qui le considére comme un grave pêché...
Certes, mais alors il faut alors considérer l'adultère d'un point de vue spirituel et non pas seulement d'un point de vue charnel.
Une promesse non tenue, un mensonge, un contrat que l'on transgresse est déjà un adultère, peut-être pire que celui qui n'est que charnel,  parce cet adultère là fait violence à l'autre et, bien sûr, à celui qui le commet et  détruit toute confiance que l'on peut avoir en l'autre....
Olivier G


Réponse :
Vu la fragilité du Wifi qui me relie à l'Internet, j'ai hésité à afficher votre commentaire, mais je le fais finalement, parce qu'il me semble important de rappeler que :
1. La Didachè n'est pas une norme pour les Pèlerins d'Arès. C'est seulement un document très intéressant à connaître pour constater que la quête du Bien était déjà active à la fin du Premier Siècle ou au début du Second.
2. Plusieurs prescriptions dans ce document se fondent sur des mœurs, des mentalités, des manières de voie et de vivre qui ne sont plus les nôtres depuis longtemps et qu'il nous est impossible d'évaluer, voire même de comprendre.
Quant à l'adultère il demeure un des actes que le Père honnit, parce que si l'engagement nest pas tenu dans la cellule sociale de base qu'est le souple, aucun engagement ne sera tenu à d'autres niveaux dans la société humaine.
Tout cela a déjà été dit dans mes réponses précédentes.


18aou14 157C82
À propos du suicide [157C75], ma maman a pris cette décision.
Longtemps, je lui en ai voulu. C'était comme si elle  avait choisi de me faire culpabiliser ; je me disais : "Si j'avais été plus présente pour elle... Si je lui avais exprimé mon amour..."
Le temps a passé. Je sais maintenant que personne d'autre qu'elle n'était en cause !
Et puis, il y a peu, j'ai rêvé d'elle ; je ne l'avais jamais vue aussi apaisée.
Le Créateur de l'Univers ne rejette aucune de ses créatures.
Marie-Paule G. de Lorraine


Réponse :
Un problème cardinal que notre époque qui croit avoir réponse à tout n'a pas résolu, c'est : Qu'est-ce que la vie humaine ? Est-ce la vie pour la vie même sans conscience ni projet comme le vie d'un comateux inconscient dont on maintient indéfi­niment la circulation sanguine et la respiration avec des appareils ou comme la vie d'une personne pensante sans pensée aboutie et qui n'a plus d'autre activité qu'avoir un cœur qui bat et un poumon qui respire (cas de la maman de sœur Christiane, qui avait été très active et créatrice, mais qui en maiison de retraite ne souhaitait plus que mourir et ne parlait que de cela) ? N'est-ce pas plutôt la vie avec un projet, active, consciente, évolutive, créatrice, travailleuse, décideuse, même avec un âge avancé ou une santé physique déficiente, voire même douloureuse ?
Quelle que soit la réponse à cette question, chaque homme conscient et ne souffrant pas assez pour perdre la raison est maître de son destin.
Votre maman choisit de cesser de vivre, je ne sais dans quelles circonstances, mais qu'elle fût lucide et décidât en pleine conscience ou qu'elle fût sans discernement, elle poursuit son existence ailleurs sans doute beaucoup plus utilement après avoir constaté que sa vie dans la chair n'avait plus d'autre sens et d'autre but que la respiration et les idées qui tournent en rond sans aboutir à rien dans la tête, ce qui, il faut l'avouer, n'est plus ce qu'on peut, à mon sens, appeler la vie.
Bénie soit celle qui a pénétré votre esprit dans votre sommeil et y a provoqué un rêve pour se montrer à vous "apaisée" et heureuse.


18aou14 157C83  s
De retour de ce Pèlerinage du Feu 2014, je me décide enfin (pour la première fois en 25 ans) à vous écrire pour vous parler de moi.
Je suis Christophe G. de Paris.
J'ai connu La Révélation d'Arès en juillet 1989. J'étais en couple avec Béatrice B. à l'époque. Nous avons instantanément cru aux évènements d'Arès et nous sommes naturellement allés au Pèlerinage le mois d'après !
Pendant une quinzaine d'années, nous avons participé à la vie de l'Assemblée Parisienne.
Durant cette période, nous avons eu l'occasion de vous rencontrer en privé deux fois.
Lors de notre 2ème rencontre (dans les années 2000 je pense), je vous avais dit que je ne pouvais pas vivre sans La Révélation d'Arès, mais que je n'arrivais pas à vivre avec Elle pour autant !
Je me rends compte à présent, que, sans me l'avouer franchement, je n'étais pas un pénitent engagé dans son propre changement intérieur de façon irréversible, et ma mission public était plus ou moins sous la seule forme d'une "distribution de tracts"... Je n'étais qu'une larve qui rêvait qu'elle était déjà une abeille !  
Lorsqu'en 2003-2004 j'ai réalisé la différence qu'il y avait entre mon état et mon rêve, je me suis effondré !
Je me suis découragé ! La larve que j'étais courait, courait, mais n'arrivait pas à rattraper l'abeille qui volait dans les pins au devant d'elle. Je me suis donc essoufflé tout seul, et, après une longue période de "dépression", j'ai fini par briser mon couple ainsi que mon engagement dans l'Assemblée.
Depuis lors, la flamme que Dieu avait déposé dans mon coude, n'a cessée de me consumer de l'intérieur. Je souffrais de l'état dans lequel je voyais le monde, mais je ne me décidais pas à me relancer de façon volontaire dans la Voie d'Arès.
Depuis deux ans, je lis votre blog régulièrement et je dois dire qu'il a été comme une bouée de sauvetage pour moi.
Merci à vous pour vos enseignements qui ne cessent pas de me tirer vers le Haut !
Tant de choses que je croyais avoir compris ; je commençais à retomber dans le piège de la religion en "figeant" la compréhension que j'avais eu de la Parole. Et, d'un seul coup, vous ouvriez une lucarne par où je volais vers un autre niveau de compréhension.
Il y a quinze jours, j'étais en vacances à la montagne et je me suis mis à relire La Révélation d'Arès, je n'osais pas encore La proclamer pour L'accomplir, mais j'avais ce Feu au fond de moi qui réclamait le Souffle de Dieu pour se raviver.
Mes vacances se terminais le samedi 9 Août et, en rentrant chez moi, je pris la décision de repartir dès le lendemain pour Arès. Je ne pouvais pas attendre une année de plus sans renouer avec le Feu du Père !
Des douze ou treize Pèlerinages que j'avais déjà effectués, celui-là a été le plus fort que j'ai vécu.
Jamais je n'avais autant ressenti l'Amour de Dieu pour nous et la nécessité d'amener ce monde à changer !
Sans parler de la joie et de l'émotion de retrouver ma Famille Arèsienne. Mes frères et sœurs m'avaient tant manqué !
Je suis repartis vendredi après la prière, presque pressé d'aller au devant du monde pour rappeler à mes frères et sœurs larves que nous pouvons être des abeilles si nous le voulions !
J'irais voir Anne-claire à l'accueil dés qu'elle sera disponible pour retrouver ma place dans la Moisson pour "basourdir le monde" (Cf. Insurgeance).
Je vous embrasse fraternellement et respectueusement,
Christophe G d'Ile de France


Réponse :
Serait-ce seulement pour vous remercier de ce très beau témoignage, je suis heureux d'avoir trouvé un point Wifi pour connecter mon petit ordinateur portable au réseau. Ce Wifi n'est pas terrible ; il est fluctuant et par moments je suis déconnecté, mais si je patiente le signal revient.
Je me souviens bien de vous et de Béatrice ; vous vous chargiez du vestiaire à l'Espace des Peuliers pendant la période de mon enseignement à Paris de 1995 à 1997. Je me souviens au moins d'une entrevue avec vous Christophe : vous étiez plutôt réservé en effet. Je ne sentais pas l'apôtre en vous, mais il semble bien que vous soyez maintenant décidé à le devenir. Gardez cette conviction et cette force, mon frère ! Le Père a besoin d'apôtres dans ce monde.
J'espère la joie de vous revoir à Paris un de ces jours. Je prie avec vous.


19aou14 157C84
Je suis déjà en contact avec les frères et sœurs de Belgique.
J’avais pris contact, en octobre dernier, avec Louis Marie, par l'Internet.
Je suis venue du reste [le reste comporte les hommes de bien, nombreux dans le monde, qui ne sont pas membres spécifiques du petit reste, lequel regroupe les frères et sœurs qui vivent et agissent spécifiquement selon La Révélation d'Arès].
[Je suis] venue avec Louis Marie au pèlerinage cet été.
Donc, je participe aussi à la mission en Belgique. Sourire !
Je ressens le désir que d’autres personnes puissent lire ce livre tellement interpellant et décisif pour notre temps.
Véronique C. de Belgique


Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce salut fraternel. Puissiez-vous avec Guy, Suzanne, Louis Marie, etc., devenir un apôtre de la Belgique et décider un grand nombre à devenir pénitents en suivant ce "livre tellement interpellant et décisif."


19aou14 157C85
Voici un texte de dépliant pas trop long à distribuer aux gens.
Montpellier est cosmopolite et aussi une ville d'étudiant.
Je crois que certain le liront au moins jusqu'à ce que leur parents fassent peut être obstacle ou m'appellent pour en savoir plus.
Sur le dépliant il y aura l'illustration de la dernière version de La Révélation d'Arès.
Il y aura aussi un soleil doré et rayonnant sur une prairie verte et parsemée de coquelicots.
Sous le dépliant il y aura l'adresse du blog, de votre site privée et de mes coordonnées.
Les mots en italique seront référencés. Le travail est en cours mais je ne résiste pas à vous l'annoncer pour cette nouvelle année spirituelle qui commence.
Comme toujours votre avis sera le bienvenu.
Guy de Montpellier

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La Vérité c’est que le monde doit changer, dit La Révélation d’Arès.
Qu’est ce que c’est que cette Vérité et qu’est ce que ce changement ?
Actuellement comme depuis les millénaires d'Histoire, le changement qui a lieu dans le monde s’applique à la réalité de l’homme, mais ne fait pas la part de la Vérité du Père de L’univers qui s’adresse encore à l’homme dans cette révélation et qui est l’arbre même de la Parole de Bien.
Parole qui est Elle-même source de Vie.
L’arbre de Vie dans le Jardin du Bonheur appelé autrefois l’Éden, ce bonheur de vivre et à quoi était occupé Adam avant sa chute, a été perdu de vue par nos erreurs appelées péchés. C’est pourquoi ces changements extérieurs, parfois sanglants, ne rendent pas l’homme libre dans le Bien et heureux dans la dynamique de la Vie spirituelle qui peut recréer l'âme -- un véhicule d’éternité -- pour compléter notre corps et notre esprit, survivant dès ce monde par les actes qui le forgeront au quotidien et au-delà même des réalités de la vie et de la mort. Vie à recréer donc et qui nous vient de l’appel du Créateur, du rappel d’un Bien tout autre, avec Lequel nous pourrions réapprendre à avancer, libre de l’immobilisme des systèmes religieux et/ou pouvoirs politiques dominateurs, avançant ensemble main dans la Main et recréant cette arbre de Vie en nous et sur toute la terre.
L’homme a perdu de vu ce Bien-là et à cause de cela il s’est perdu lui-même, désespère et fuit dans les illusions de ses artifices qui rendent le mal supportable mais ne peuvent le vaincre.

Pour cela, s’il veut que cela change enfin de manière durable et vivante jusque dans les générations qui viennent, il doit faire pénitence, non dans le sens que lui a donné la religion (remords, tristesse, autopunition) qui n’est pas déterminant mais dans un sens existentiel, créateur d’effort sur soi continuel pour retrouver ce Bien perdu de vu, sinon de la crainte de la perdition, en éprouvant  la joie de ce changement et même la fête.
La foi d’un Pèlerin d’Arès est vivante et existentielle. Il sait par cette Révélation donnée à Arès en 1974 et 1977 à Arès (Gironde, France) que c’est ce qu’il fait et non ce qu'il croit qui changera la vie en Bien et créera son âme.
L’action indissociable de l’existence humaine est déséquilibrée, totalement différente de la Vérité jaillie des profondeur du fondement même de l’existence, du Souffle de la justice, de cette Force créatrice, cette dynamique d’amour qui peut changer le monde dans la paix, qui  peut construire le Bien créatif en soi et, partant de là, autour de soi... Ne serait-ce qu’en commençant peu à peu à montrer que c’est possible par notre constance.
Il faut encourager les proches et l’entourage social à agir pour œuvrer ensemble dans ce sens.
C’est ce que nous sommes dans nos rapports les uns avec les autres qui crée la société. Alors, c’est  bien par l’exemple de la pénitence, de l’humilité qui est lumière et lucidité, de volonté de Bien, c.-à-d. en nous reconnaissant nous-mêmes comme imparfaits, en nous pardonnant les uns les autres et, à ce titre, en nous efforçant donc de faire la paix, de chercher l’harmonie ou la complémentarité des différences, et en les reconnaissant comme la richesse de la diversité, en apprenant donc à nous comprendre et nous aimer, à nous libérer de nos préjugés et nos peurs mutuelles, en nous indiquant que ce chemin est le seul qui puisse véritablement changer le monde en Bien, que cette société nouvelle que nous formerons en retrouvant l’intelligence du cœur, l’intelligence spirituelle de la Vie verra le Jour.
Pour accompagner les efforts constants de Michel Potay appelé Mikal dans  La Révélation d'Arès dont il fut le témoin en 1974 et 1977, que les Pèlerins d'Arès appellent familièrement Frère Michel, qui naquit en1929 mais qui reste vaillant, rejoignez le petit reste de pénitents qui travaillent pour qu'apparaisse le Jour de Bonheur.


Réponse :
À mon avis, c'est trop long et trop explicatif pour des profanes. Il faudrait raccourcir et simplifier.
Mais je ne connais pas du tout le terrain humain de Montpellier. Peut-être les Montpelliérains sont-ils assez intellectuels pour tout comprendre d'un coup ?
Vous parlez de "parents qui "fassent peut être obstacle ou vous appellent pour en savoir plus," mai cela ne peut arriver que si vous distribuez votre dépliant à des très jeunes étudiants.
Vous ne devez pas le distribuer à des jeunes au-dessous de 18 ans. N'oubliez pas qu'en France sont surtout appelées sectes des mouvements qui "endoctrinent la jeunesse" !


19aou14 157C86 
Je voudrais répondre ici, après une longue période écoulée depuis ton dernier message, pour éclaircir un peu plus ma dernière préoccupation et faire une proposition.
Comment missionnerai-je en Afrique alors que le Père l’interdit ?
Changer les mentalités de religieux contemplatifs ou qui passent tout leur temps à attendre des miracles dans leur petite vie (au sens aussi bien d’avoir une vie décente, un emploi décent que de guérir d’une maladie que l’homme peut pourtant soigner).
Les religions ont plus qu’échoué en Afrique !
De mon point de vue, la vie associative laïque est "spontanée" chez la Africains. C'est elle qui se rapproche le plus des assemblées libres des Pèlerins d’Arès. Mais voilà à peine une association libre s’est-elle formée qu’elle passe sous le joug d’un nanti qui en est membre et les autres membres tombent sous son emprise au lieu de suivre la droiture, car ils dépendent du nanti par le pain, le vin et l’huile.
À la lecture du Livre, je crois que le Père a besoin des frères pour changer ce monde ; c'est cela le vrai sacrifice. Passons à l’action ! Voici l’idée stratège que je partage avec toi.
Je suis en train de créer une association à but non lucratif, une entreprise sociale qui ne fait pas de bénéfices, qui a pour but de rendre le pain, le vin et l’huile le moins cher possible à l’homme, les bénéfices de cette entreprise seront utilisés à étendre ce projet sur la terre entière. Pas de bénéfice, mais des employés bien rémunérés.
Cette association à la longue conquerra les grandes multinationales qui spéculent sur le pain, le vin et l’huile, sur les médicaments ?
Un sorte de savant dosage équilibré de capitalisme et de socialisme !
Je crois que si, à la base, la communauté des pèlerins d’Ares soutient ce projet, auquel on ajoutera du "crowdfunding" pour joindre toute autre aide, on pourra voir concrètement petit à petit les avancées et changement dont il est question dans La Révélation d'Arès.
J’en appelle donc à l’aide  de la communauté, idées,  moyens, etc., pour commencer à mettre en œuvre ce projet pilote en Afrique, au  Cameroun ou le terrain me semble propice, pour s’étendre partout ailleurs…
Que le Père prolonge vos jours et vous donne vigueur.
Zachée Lick d'Afrique.


Réponse :
Je me trouve dans un endroit isolé où j'emprunte, pour attraper l'Internet, un Wifi à éclipses, qui apparaît et disparaît et je profite d'un petit moment de connection pour poster cette page de commentaires.
Mon frère Zachée, je comprends très bien votre souci de créer une association humanitaire pour rendre le pain, le vin et l'huile accessibles à tous les Africains, mais le Père n'assigne pas au petit reste de pénitents une mission humanitaire ou économique, mais une Moisson spirituelle.
Pour nous Pèlerins d'Arès de France et d'Europe le pain, le vin et l'huile ne sont pas des marchandises de première nécessité pour des populations pauvres, mais les symboles du partage des fruits de la terre qui sont avant tout des fruits spirituels.
Mais vous avez certainement raison en ce qui concerne les Africains, dont beaucoup sont indigents au sens matériel et c'est probablement la raison pour laquelle le Père ne nous permet pas d'étendre notre mission au-delà des régions où descendent les frimas en hiver. Le Père prévoit sans doute en Afrique noire une double mission spirituelle et matérielle, qui n'est pas la nôtre en Europe, en Amérique et jusqu'aux îles de corail.
Si je vous comprends bien, vous avez besoin d'argent, mais nous Français sommes dans le même cas, toutes proportions gardées. Par exemple, nous avons un urgent besoin d'acheter un deuxième local de mission à Paris, ville où tout est horriblement cher. Paris attend l'énorme balayage apostolique qui y relancera la vie spirituelle, mais nous ne sommes pas assez riches pour nous y implanter comme nous le voudrions et nous attendons nous aussi de l'aide. Nous sommes nous aussi dans le besoin pour le moment.
Je suis peiné de ne rien pouvoir vous promettre, mais je ne doute pas que, le moment venu, le Père de tous les hommes suggérera aux Africains une mission de spiritualisation spécifique à votre continent.

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Réponse :
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