Commentaires Français #153
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26 février 2014 (0153)
le clou et l'Infini

L'Un,
l'Indonnable donné,
l'Apparu, le Parlant,
le Parlant à l'homme qui s'était éloigné
pour le ramener à Ton Image
et à Ta ressemblance
qui le sauvent.
L'homme que Tu honores ici, sa pénitence veut T'honorer.
Agrée-la !

SoleilDepuis trente-sept ans je prononce cette prière chaque fois que je m'agenouille où se dressa le bâton de Lumière d'où sortit la Voix (Rév d'Arès vii/5) en 1977.
Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est ; je sais seulement ce qu'Il dit.
Toute ma piété est faite d'extraits de la Parole — prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) —, à part cette prière-ci, la seule de ma composition, parce la Parole ne dit presque rien de Dieu. Il ne se décrit pas, sauf quelques bribes à propos de son incorporalité : Pas de poumon dans Moi (Rév d'Arès ii/20), ou de son infinitude : De Ma Main à Ma Main Je cours... et Je fais mille soleils  (xxii/10-12). Mais depuis qu'Il se manifesta devant moi j'éprouve le besoin de redire comment je Le ressens faute de pouvoir dire ce que J'En connais.
Que dire d'autre de l'inexplicable Infini, sans visage, sans forme, sans dimension, sans rien pour Le décrire, Le comprendre, Le comparer, Qui peut aussi se réduire à un clou (Rév d'Arès ii/21) ?
Dieu n’est pas le géant barbu qui plane au plafond de la Chapelle Sixtine. Il est peut-être le "Dieu personnel" de nos frères juifs et chrétiens, puisqu'Il parla personnellement à Abraham en 2000 av. J.-C. et me parla personnellement, en 1977 à Arès, mais Il dépasse ma capacité cérébrale de Le concevoir. Je le concevrai peut-être mieux, quand je n'aurai plus de cerveau, mais de cela je n'ai aucune certitude.
Dans "Sur la Route" de Kerouak un gars, Neal, appelle pulse (pouls en anglais) quelque chose de surnaturel en musique. "C'est quoi,  la pulse ?" demande Jack. Neal : "Alors là, c'est l'im-pon-dé-rable. Le saxo démarre, déballe ses idées... Il souffle et soudain au milieu du chorus il attrape la pulse... il la tient, le temps s'arrête, tout le monde lève le nez, il remplit le vide avec la substance de notre vie... Il souffle pour passer tous les pont et revenir... avec un feeling infini... Ce qui compte, ce ne sont pas les notes, c'est cette pulse."
De même dans la prière, les mots comptent moins que cet indéfi­nissable lien avec le Créateur. C'est aussi inexplicable que Lui. On sent mieux ce qui se passe chez l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu, je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet homme ne peut que s'abîmer dans un sublime indescriptible. Les jeunes dont je m'occupai fin 2012 et début 2013 à Paris comprirent cela très bien.
Impossible d'imaginer l'Étalé (Rév d'Arès ii/4) dans l'univers sans limites se réduisant à des mots passant entre les lèvres humaines : La bouche d'homme J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le clou, me dit-il (ii/21).

Les grandes religions voient Dieu comme Celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve ou maudit.
La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès 2/5).
Dieu ne juge pas. Un juge réunit et examine tous les faits d'un procès. Dieu agit tout autrement. Il dit : S'ils (les hommes) ne pèchent plus, Je ne me souviendrai plus de leur passé... ils sont des hommes du temps qui vient (30/13). Si l'homme acquiert adresse et goût (du Bien), fournit l'effort d'achever son œuvre (de Bien) le Roi lui gardera son âme pour voile pour qu'il rejoigne la Flotte Céleste (17/4). C'est toujours l'homme qui fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal. L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas dans le Royaume.
Dieu n'est pas le juge, mais le Père, qui se qualifie même de trop aimant (Rév d'Arès 12/7). Par Tribunal il désigne la conscience de son enfant, parce que l'enfant est l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) du Père ou de la Conscience absolue.
En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes homme et Dieu.
La Révélation d'Arès n'est pas le cahier d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils du Père à l'enfant pour qu'il vive... vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité, un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en Bien, 28/7).

---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

26fev14 153C1
Je vous lis et je vole. Hors de l'espace temps, votre parole de prophète et la Parole de  notre Créateur nous font dépasser toute connexion concrète à notre vie sur terre, tout ce qui est banalement quotidien, matériel ou habituel, un peu traditionnel finalement : nos faits, nos pensées, nos échanges et nos rapports aux autres.
Après une prière chez moi ou mieux sur les Saints Lieux pendant le Pèlerinage, après la moisson de rue, après une lecture du blog ou de vos écrits des années 1990, je revis, le faible lumignon collé à mon cœur et à mon être, prend un peu [de hauteur ?] et force.
Je ne prétends pas devenir sage ou devenir une grande pénitente, loin de là. Je vis tout simplement mieux.
Les étapes parfois difficiles d'une journée, de la vie, deviennent plus franchissables, les soucis plus surmontables et la pénitence plus légère.
Sans la Parole et sans les frères et sœurs, la vie de ce monde me semblerait invivable, inadaptée et je pense, sincèrement, que je me suiciderais. Soyons honnêtes, qui aime sa vie dans ce bas monde et y trouve plénitude et certitude ? Comment vivre sans cette Parole et sans se booster à l'accomplir toujours plus ? Comment ? Comment se satisfaire une vie entière de ce qu'offre cette vie quand on peut toucher Ce Qu'Il offre déjà à l'homme ?
Nous, les Pèlerins d'Arès, sentons de manière inexprimable et "infactuable" [impossible ? inexprimable ?] que nous sommes plus forts et accompagnés par les autres frères et sœurs de foi, les anges mais aussi et peut-être, par Dieu.
Au quotidien et partout ce Quelque Chose est là.
Effectivement, il est impossible d'expliquer aux missionnés dans la rue Qui est Dieu et quel est notre rapport à Lui. Vous l'exprimez, frère Michel, clairement et véritablement dans cette entrée.
Vous écrivez à la fin : "En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes homme et Dieu." Je pense que les Pèlerins d'Arès pénitents sont dans cette "Conscience duelle" à chaque action qui mène aux Hauteurs Saintes et pas seulement en prière. Quand on fait un effort, quand on missionne, quand on se plie à avancer selon les conseils, même si c'est dur et surtout si c'est dur.
Si la vie d'un pénitent est un fil de laine qui se lisse, tourne et se courbe pour atteindre une forme définie par le sujet lui-même, mais dans la Voie du Père, la prière permet de maintenir les fibres entre elles et de garder leurs propriétés originelles, le lien Sacré. La pénitence lisse le caractère, façonne l'être tout entier et en substance, se courbe à la Volonté de son Père (le mouton, non, je plaisante) pour atteindre les magnificences de la pelote de laine (non, je blague encore), pour atteindre les magnificences infinies [Rév d'Arès 4/6] qu'aucun homme ni aucune science ne peut imaginer.
C'est un combat permanent et pacifique, mais c'est le seul moyen de parvenir au Jour de Dieu, quand le Bien sera plus fort que le mal, que la Bête agonisera [Rév d'Arès 22/14] et que l'homme retrouvera sa place originelle et naturelle.
Tout est affaire de conscience et de volonté.
La prière et l'accomplissement sont propres à chacun et le lien entre le Père et chaque homme est unique.
Ainsi, définir ce lien, cet homme ou ce Dieu est unique, irrationnel, subjectif et donc indéfinissable.
Myriam ou Mimy la Guéparde d'Aquitaine


Réponse :
Je reconnais bien là votre spontanéité brûlante de foi et de clarté, ma sœur Myriam.
Déjà, le 1er février, lors de la réunion de la grande assemblée d'Aquitaine au "Mercure" Mériadeck de Bordeaux, je fus frappé par la simplicité claire de vos réponses aux frères qui reprochaient aux coordinateurs de la mission de la rue Montbazon un certain exclusivisme. Ces frères qui protestent me posent un problème, auquel je réfléchis encore dans la prière, parce que je ne perçois pas comment, quand on s'accorde et missionne sur un même thème: la pénitence, on peut trouver des points d'accrochage. Les hommes sont divers, c'est normal, mais parmi ces hommes différents les uns des autres on appelle Pèlerins d'Arès ceux qui, sachant taire leurs différences, d'un commun accord mettent leurs pas de pénitents et de moissonneurs de pénitents dans les Pas du Divin Auteur de La Révélation d'Arès. Ça me semble tellement simple.
Je retrouve dans ce commentaire, dont je vous remercie, votre simple clarté.


26fev14 153C2
Après les Entrées "Dieu est au dessus des traditions" et "Nous sommes tous Juifs" qui mon laissés KO-technique,  je viens d'apercevoir ce matin votre nouvelle entrée : "Le clou et l'infini".
Je ne cesse de penser tout le temps à la nature de Dieu: Qui est Dieu ?

Mon petit cerveau ne cesse de bouillir en essayant de faire un rapprochement entre Dieu et la restauration d'Éden.
Éden, c'est un autre sujet bien sûr.
Je me pose toujours des questions :
Si Dieu savait,  en créant Adam d'un corps animal,  que ce dernier avait la liberté de lui obéir ou de lui désobéir, comment envisageait-Il Éden ?

Est-ce que l'homme pourra découvrir Dieu en Éden ? Comment Dieu envisage t-Il Éden restauré pour l'humanité à venir ou pour l'homme du temps qui vient ? En fait, Éden, c'est quoi ? Y aura t-il des épousailles ? Comment sera la vie en Éden, si aucune catastrophe planétaire ne survient avant, bien sûr ?
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Dieu ? Je ne sais pas ce qu'Il est. Je sais seulement Ce Qu'Il dit (La Révélation d'Arès).
Adam était un animal de vie physique et de vie intellectuelle, auquel Dieu donna la vie spirituelle à Son Image et à Sa Ressemblance (Bible : Genèse 1/26-27). Dieu savait-il qu'Adam pouvait lui désobéir ? Oui, Dieu le savait, puisqu'Il lui donna la liberté — Image et Ressemblance de la Liberté Divine — et que cette liberté laissait à Adam le choix de sa vie.
La question  est mieux posée, si l'on demande: Pourquoi Dieu donna-t-il la liberté à Adam ? La réponse est simple: Par Amour, car l'amour donne et n'attend pas de retour. Autrement dit, Dieu a couru le risque éternel de l'amour en faisant d'Adam une créature libre. Vous-mêmes courez un risque en donnant à votre épouse et à vos enfants votre amour, qu'ils peuvent très bien bafouer ou rejeter. C'est la même chose pour le Créateur dont vous êtes l'image et ressemblance.
Quant à Éden, qu'est-ce que c'est ? Le mot hébreu éden signifie désert. Le mot Éden comme nom de lieu apparaît très peu dans la Bible où il désigne un jardin au milieu du désert. On le trouve dans Genèse (2/8 et 2/10) pour parler du jardin au milieu du désert où le Créateur avait installé sa créature Adam, dans Ézéchiel (31/9, 16 et 18) où il est question des arbres d'Éden et dans L'Ecclésiastique (le Siracide 40/27) : Éden barakah (= jardin de délices béni).
Éden est tout simplement le lieu de bonheur, non localisé, idéal, où qu'il soit, quel qu'il soit et de quelle que dimension qu'il soit, où vécut et où revivra la créature humaine quand elle vivait et quand elle revivra dans l'amour, la bonté, la justice, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles.


26fev14 153C3
Magnifique, cette entrée 153, que [je place avant] toutes les autres, surtout quant on prend son temps à sa lecture lente, très lente et réfléchie.
Je comprends mieux alors, quand vous m’indiquiez à l’entrée 149, de voir l’image derrière les mots que ces derniers permettent [de voir] ou invitent [à voir].        
Je commence très timidement à pratiquer ces angles de vues différents avec quelque degrés eux aussi variables et différents.
Je ne pensais pas arriver à cela si tôt.
C’est super ! Merci, mon frère Michel.
Philippe D. de Bretagne Sud


Réponse :
Je suis un peu étonné, mon frère Philippe, de voir un vieux compagnon comme vous "commencer très timidement à pratiquer ces angles de vues différents," mais il y a un commencement à tout et qui peut survenir tôt ou tard ou... très tard.
Je suis heureux de vous voir intéressé par mon blog et y participer par ce commentaire. Merci.


26fev14 153C4
Cette nuit, dans ce qu'on appelle les rêves — mais je ne me souviens pas de mes rêves... Alors, cela ressemblerait-il plus à un songe ?
Vous étiez parmi nous, Frère Michel avec vos frères et vos sœurs de la Grande Assemblée. Vous étiez là à nous parler, simplement, en prophète de Dieu.
Et ce matin, en ouvrant "Freesoulblog, je découvre votre nouveau message : "Le clou et l'Infini" avec le "bâton de Lumière" tel qu'Il vous apparut.
Avec la suite de la vidéo que je n'avais pas vue, même lors de vos déplacements à Nice. Ce passage me semble différent...
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon petit-fils Éthan,qui a dix ans, Éthan qui m'a accompagnée en 2012 jusqu'au pied du "bâton de Lumière", bâton qu'on ne voit plus, mais qui est bien présent dans nos consciences de pénitents, quand nous allons prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/7] du Créateur dans la Maison de la Sainte Parole chaque été à Arès, sur les rivages du Bassin d'Arcachon.
Lors de notre envolée vers l'Au-delà, notre chair et notre esprit disparaissent. Seule l’âme que l'on s'est créée trouve la force ascensionnelle et s'envole vers les Hauteurs Saintes.
C'est pour cela que le Père nous appelle sur terre, afin que nous devenions en quelques sorte les "médecins de l’âme," afin que nous donnions l'envie à beaucoup de femmes et d'hommes de faire pénitence, de construire à leur tour leur âme pour ne pas errer dans les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/22) quand ils seront morts.
"Médecin de l’âme" : voilà la nouvelle profession spirituelle du Pèlerin d'Arès.
Patricia des Hautes-Alpes


Réponse :
Personne n'a jamais vu cette vidéo, parce que je l'ai réalisée spécialement pour cette entrée 153 avec l'aide de ma fille Nina qui en a fait le montage avec une photo du Saint Lieu des Théophanies. Voilà pourquoi vous ne la connaissiez pas.
Je ne suis pas un artiste, cette vidéo n'a donc rien d'artistique, mais j'y dis ce que je veux dire et c'est l'essentiel.
"Médecins de l'âme" nous serions ? Je dirais plutôt boulangers de l'âme, parce qu'il faut non guérir mais créer l'âme comme le boulanger crée le pain à partir de la farine, de l'eau, du sel et du levain.
Il faut pétrir la vie dans la pénitence comme le boulanger fait sa pâte dans le pétrin, la moule, la met au four... et cela à quatre heures du matin, parce que la pénitence n'est finalement qu'effort, rude métier.
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Patricia.


26fev14 153C5
Je lis et relis cette entrée sublime.
Comme toujours et plus que jamais vous exprimez l’inexprimable. Les dernières lignes en sont un condensé missionnairement très inspirant.
Grâce à votre oui au Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) vous êtes notre frère aîné (16/1), notre père (Rév d'Arès xxxiii/14) trop aimant.
Durant le Pèlerinage, ‘’votre’’ prière que nous prononçons agenouillés devant la place où vous apparut le clou de Lumière, nous emplit de cette Force "remplissant le vide" qu'est ‘’la pulse’’.
Oui j’ai déjà ressenti cela, cet indéfinissable lien avec le Créateur. Et cela bien sûr aussi en priant dans La Parole. Comment vous en remercier assez ?
Je sais que ce mot vous semblera trop élogieux, mais il veut exprimer simplement à notre immense prophète mon émotion et ma gratitude.
Élisabeth L. des Corbières


Réponse :
Je ne crois pas que je sois un "immense prophète". Je suis seulement un prophète qui fait tout ce qu'il peut.
S'il y a en moi quelque chose d'immense, c'est mon constant élan pour me dépasser, mais cette immensité est relative à mes moyens, qui sont ce qu'ils sont.
Je vous dis mille mercis pour ces éloges, qui m'arrivent dans un moment où je me sens assez fatigué — l'âge commence à se faire sentir —. Cent choses: travaux, soucis, problèmes, s'imposent à moi dans ce monde de plus en plus compliqué et vos éloges suspendent une carotte neuve devant l'âne que je suis.
Un grand merci, ma sœur Élisabeth. Saluez pour moi votre époux Joël.


26fev14 153C6
Mon Dieu, comme cela fait du bien, cette courte allocution où vous exprimez votre foi, votre totale conviction de la venue de Dieu à Arès, le Retour (Rév d'Arès i/1), et de Son Message (Rév d'Arès 15/5) qu'il est fondamental d'accomplir.
Cette foi, ce Feu (Rév d'Arès xiv/13) à travers quoi passent votre décision d'assumer jusqu'à la mort votre responsabilité et votre choix d'homme et de croyant, comme cela fait du bien !
Comme cela est roboratif et enthousiasmant, bref convaincant.
"Il m'avait envoyé son Messager en 1974, Il était venu Lui-même en 1977, et c'était tout. Pour le reste, c'était à moi de décider si c'était bien Lui, le Père, qui m'avait adressé son Message, c'était à moi de me débrouiller !", écrivez-vous magnifiquement dans votre réponse au commentaire 152C81, affirmant par là avec courage et humilité votre liberté de croire au delà du connaissable et votre volonté d'entrer en pénitence et d'appeler le monde à cette pénitence à la suite de l'Appel (Rév d'Arès 28/14) de Dieu.
Comme nous sommes loin des certitudes savantes et sans vie en même temps qu'illusoires et componctueuses des théologiens et des docteurs et des superstitions aliénantes des religions et des politiques.
Comme toute cette vie, cette santé, cette joie font du bien !
C'est un peu comme si l'on était avec vous dans la maison de la Sainte Parole, puisant à votre inextinguible soif d'avancer vers le Père et goûtant le miel (Rév d'Arès xii/4-5) de l'intelligence et de la Vie spirituelles. Autour de vous, Dieu est concret !
Un grand merci pour cette présence si rayonnante, si simple et si aimante.
Juste une question avant de retourner, revigoré et consolé (Rév d'Arès 38/4) à la balène (Rév d'Arès xL/4) : avez-vous pensé à conserver et à rendre accessibles ces brefs instants de témoignage vivant, afin qu'on puisse les revisiter et en tirer d'autres fois la gorgée d'Eau Forte (Rév d'Arès xi/12), le viatique sustentateur, le contrepoison spirituel qu'ils offrent ?
Avec vous dans la pénitence, la piété et la moisson.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Vous savez, mon frère Didier, je suis seul et je vaque sans cesse, du matin au soir, au plus pressé ; j'ai peu de temps, sinon même pas de temps, pour penser à la conservation de ce que je dis, écris et maintenant mets en vidéo.
Je souhaitais réaliser cette vidéo pour accompagner mon entrée 153, je l'ai fait avec l'aide de ma fille Nina. Ce que cette vidéo deviendra, j'ai autre chose à faire que de m'en soucier pour le moment. Je ne m'en soucierai probablement jamais, vu le peu de temps de vie qui me reste à mon âge.
Pas plus tard que ces jours derniers nous avons dû, parce que la place nous manque (je vis en appartement), détruire une grosse quantité d'archives tout comme nous dûmes en détruire quand il nous fallut quitter Arès pour Bordeaux en 1992.
Mon épouse Christiane passe tout ce papier au broyeur et remplit une grande quantité de gros sacs poubelles de broyures. Dans ces archives il y avait sans doute des choses que d'autres disposant de place et de moyens auraient conservées.
"La Maison des Faucons" avait pour but, outre une transmission organisée de mon enseignement, l'archivage entre autres utilités. Mais la "Maison des Faucons" n'a pas existé, comme chacun sait. À l'époque tout le monde s'en fichait et presque personne ne m'écoutait. C'est comme ça ; c'est l'homme qui vire et piaille (Rév d'Arès 13/1).
Mais je pense que mes frères gardent en mémoire mon enseignement et sauront le transmettre et cette pensée me donne la paix.


26fev14 153C7 
Vous êtes toujours aussi vaillant, quand il s'agit de parler de Celui qui vous a visité en 1977 et qui, effectivement, a donné très peu d'informations sur sa nature à notre compréhension, tant celle-ci l'aurait de toute façon limitée à ce que nous pourrions juste un peu mieux distinguer.
Mais il y a ce qu'il nous faut entreprendre pour changer et, sur ce sujet là, vous-même ne vous êtes pas limité pour quand-même laisser de la place au ressenti et a ce qu'il existe encore chez nous comme matière à préférer la bonté et le bien. Ce ressenti n'est pas intellectuel, ni même mathématique, c'est pour moi tout le contraire.
C'est ce qui fait qu'un être humain pense son devenir en lui-même avec ce qu'il possède de liberté au sujet de sa vie pour l'améliorer où la détruire et même aussi souvent en considérant une grande ignorance dans tout ce qui la compose vraiment. Donc, s'agit-il d'une prise de conscience, oui, indiscutablement mais avec pas grand-chose à voir avec les dimensions de l'univers, je pense.
Qu'avons nous à faire maintenant que nous avons eu confirmation que notre vie est bien plus que tout ce que nous avions considéré jusqu'alors, si ce n'est inciter à une prise de conscience individuelle et collective que cet état de fait ne peux qu'aboutir à une prise en main de la construction de notre grand destin collectif .
En outre, je préfère parler d'amour tout simplement, car il y a tant de propos qui portent à des interprétations et sont aussi parfois tellement de sujets à polémiques que ma grande espérance serait de pouvoir partager le beau, l'essentiel et le nécessaire avec celles et ceux qui le désirent, en toute harmonie.
Et que cela soit terrestre où céleste, de toute façon, il y a bien un moment où tout cela va se rejoindre et dans toutes les dimensions possibles, n'est-ce pas ?
En vous regardant tout simplement sur votre blog, maintenant, nous pouvons savoir que c'est en marche..
La Bretagne à belle et bien été très inondée cet hiver. Qu'elle le soit, inondée, aussi par l'amour que nous allons pouvoir distribuer autour de nous...
Marc E. de Bretagne-Sud


Réponse :
Ce n'est pas sans émotion que je trouve votre commentaire dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net.
Vous êtes très rare et même je vous croyais parti vers d'autres horizons.
Je ne désespère pas de vous voir un jour devenir un pénitent et un moissonneur de pénitents du petit reste.
Pour le moment, vous êtes un frère de foi, j'en suis heureux, mais un électron libre.
Merci pour ce commentaire, mon frère Marc.


27fev14 153C8
Je ne connais pas Dieu non plus, mais je crois totalement en Lui et en ses prophètes qu’Il nous envoie par la Bible, le Coran et La Révélation d’Arès pour faire évoluer l’humanité.
Je redeviens un enfant de Dieu, je reste maître de ma conscience et ne me laisse pas influencer par le mal, les pièges tendus qui nous viennent de tous les côtés. Pour cela le disciple fait des efforts sur lui-même à tout instant chaque jour, il devient un enfant de Dieu et alimente sa nature supérieure par des pensées, des perceptions des idées qu’elle va projeter sur sa conscience .Elles seront d’une quintessence divine [? peut-être pure qualité divine].
Je suis responsable de moi-même.
Adam était d’une taille immense d'après les Écritures. Sa tête portait une couronne d'étoiles parce qu'elle participait plus du Ciel que de la terre. Alors Dieu l'abordait plus facilement puis Adam  pécha et rapetissa, perdit ses bonnes proportions avec le monde céleste ; il prit les dimensions du monde animal et végétal. Dès lors il se plaignit de ne plus entendre les hymnes angéliques  et Dieu  lui répondit .
L’homme n’est rien que ce qu’il s’est  efforcé d’être .Voilà le drame humain.
En montant les marches de l’escalier une par une, ma réflexion m’amène à un autre niveau de réussite aussi minime soit-il, j'accrois ma foi, car je me sens plus ferme, plus robuste, plus propriétaire des situations.
En jetant un regard en arrière je mesure le chemin franchi. Cette intelligence spirituelle [Rév d'Arès 3285] que je comprends mieux qui me vient aujourd’hui de La Révélation d’Arès, puis de votre enseignement,  frère Michel ,me donne le pouvoir de pardonner à mes ennemis et c’est ainsi que je deviens plus libre intérieurement.
Merci Michael de m’avoir redonné la compréhension, dans une  clairvoyance  entièrement universelle.
Si Dieu m’est un mystère, il reste cependant dans toute Sa Beauté mon Père de l’Univers [Rév d'Arès 24/4] et ça je le sais.
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous avez parcouru un très long chemin, une bonne partie de votre ascension vers les Hauteurs, depuis les années 80, ma sœur Maryvonne, comme nous tous d'ailleurs. Alléluia !


27fev14 153C9 
Quelle belle entrée : Parler de Dieu, un vaste sujet !
À travers l'univers, la nature, les animaux, à travers toute la création de Dieu, on peut imaginer sa Puissance, sa Douceur, sa Grandeur, sa Bonté, son Unité.
Quel privilège de connaître à travers La Révélation d'Arès ce qu'il pense et se qu'il souhaite : le bonheur de tout être humain quel qu'il soit, croyant ou non.
Il t'a choisi comme prophète pour proclamer sa parole et tu le fais très très bien et je t'en remercie tous les jours dans mes prières.
Grâce à toi, on peut savoir qui est Dieu, ce qu'il désire.
J'aime les vidéos que tu réalises, elles me permettent de te connaître mieux et de connaitre également Dieu. Tu es le prophète, un homme que Dieu a choisi. Il a fait le bon choix.
Je t'embrasse, mon frère ainé, je suis avec toi en prière et en pensée tous les jours que Dieu fait jusqu'a mon dernier souffle sur cette terre, car je suis certaine que cela est la Vérité.
Ta sœur
Malika de Lorraine


Réponse :
Je suis toujours attendri quand je lis ce que m'écrit une modeste sœur comme vous Malika, ou comme Maryvonne auteur du commentaire précédent, et par extension quand je lis, parle avec ou pose mes yeux sur tous nos frères et sœurs de l'Assemblée qui tous sont à première vue modestes, ceux et celles que les Évangiles appellent les petits.
Et en même temps je m'interroge et je m'angoisse... Je me demande : Vais-je dans la bonne direction ? Je me pose cette question, parce que La Révélation d'Arès me place à un niveau tout différent du niveau de l'Évangile d'il y a deux mille ans. C'est quelque chose à quoi mes frères pensent peu, mais à quoi je pense beaucoup.
Je me trouve face au problème de faire passer la foi, la pénitence et la piété d'un petit reste, considéré non plus comme une fin, mais comme un tout début, à la masse humaine du monde d'aujourd'hui. Un petit reste ? C'était tout ce que Jésus visait à réunir voilà deux millénaires.
Jésus s'adressait indiscuta­blement à un petit nombre: Il parlait toujours de petit troupeau, de levain dans la pâte, de sel sur le poisson, de brebis au milieu des loups et d'autres images réduisant sans cesse l'appel à un petit nombre. Il n'avait indiscutablement aucune ambition de grand mouvement spirituel triomphant englobant le monde. Il n'envoyait pas ses disciples en Égypte, en Perse, en Mésopotamie, en Grèce, à Rome, etc., mais seulement dans les villages d'alentour.
Moi, je dois dépasser cela. L'aire de mission qui m'est allouée, même si elle ne compte ni l'Asie non musulmane, ni l'Afrique non musulmane ou chrétienne (Rév d'Arès 5/5-7), compte l'Europe, les Amériques, l'Australie, etc. C'est d'une toute autre dimension que la Palestine !
Alors, je vous vois non comme une petite que chérit le Père, mais comme une géante puissante aux bras capables de distribuer la Parole à l'autre bout du monde... de ce monde qui doit changer (28/7).
Pensez-y, ma sœur Malika !


01mar14 153C10
Vous allez faire grincer beaucoup de dents et pour commencer les dents des religieux.

"Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est..." Une vieille amie de ma mère — dont je tiens La Révélation d'Arès — qui vous a entendu au Pèlerinage d'Arès il doit y avoir une trentaine d'année dit que vous disiez déjà cela.
Votre texte 153 dit : "Les grandes religions voient Dieu comme Celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve ou maudit. La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès 2/5)."
C'est là la base de ce qui oppose La Révélation d'Arès aux religions traditionnelles.
Mais où est la Vérité ? Vous ne le savez pas vous-même et c'est ce que vous affirmez ici et dans votre vidéo de la première page du blog. Vous refusez de "remplir les silence" comme l'a fait la religion ("Nous croyons, Nous ne croyons pas", introduction). Dans le même écrit (très beau, j'y reviens souvent) vous dites aussi: "Je découvre que je ne sais rien... et ce que je peux savoir, rien de plus."
Rien de plus ! "La Vérité totale n'a jamais été donnée à l'homme..." (même source).
Rien de plus ! Ce que je trouve chez vous tout à fait contraire aux discours de notre temps, où tout le monde a l'air de tout savoir, c'est une modestie, une justesse mesurée, jamais dépassées.
Pardonnez-moi de vous dire ça: Vous êtes un grand homme, que les nuls (qui croient qu'écrire dans l'internet est valoir Pascal que vous citez dans votre vidéo) critiquent ou raillent, mais forcément ça ne se saura que beaucoup plus tard, longtemps après que vous aurez poussé votre dernier soupir sur terre et que vous ne soupirerez plus que du Ciel en attendant de ressusciter comme chacun de nous.
On ne sait rien ou à peu près rien de la Vérité sur Dieu. On sent bien en filigrane que le peu qu'on sait suffit.
Vous m'apprenez ici tout ce que je peux savoir et que j'ai à savoir. Dieu c'est la ou le "pulse" dont parle Neal, le copain de Jack Kerouak. J'ai retrouvé le passage dans ce livre ["Sur la route"] sans chapitres ni paragraphes ; la traduction que j'ai est un peu différente de celle que vous citez, mais c'est peut-être votre traduction à vous ; vous semblez bien connaître l'anglais.
Merci pour le morceau de bravoure qu'est cette entrée. "Je ne sais rien," disait déjà Socrate et il fut condamné à mort.
Robert Armand P. de Rhône-Alpes


Réponse :
Je ne vous situe pas du tout, mon frère Robert Armand. Peut-être faites-vous partie de la communauté arésienne de la rue d'Algérie à Lyon ? En tout cas, je suis touché par ce commentaire. Merci.
La Vérité est toujours déplaisante pour ceux qui professent la "Vérité", les religieux notamment; et, comme vous le dites, elle ne s'accorde pas avec les idées reçues. Les hommes ne sont prêts à s'accorder que sur des clichés, les stéréotypes, les poncifs, les redites, les préjugés. En préconisant l'asepsie, Pasteur traçait une voie qui allait révolutionner la médecine, mais ce sont les médecins eux-même qui, en son temps, lui opposèrent leurs poncifs et préjugés.
On retrouve ici ce qui opposa les cyniques de l'Antiquité aux autres philosophes. Ces derniers ne voyaient généralement de vérité que dans le discours, les théories, ce que font aujourd'hui encore la religion et la politique, tandis que les cyniques ne voyaient de vérité que dans la vie. Je fais la même chose : J'oublie ce que je croyais savoir dans la religion et je ne parle de ce que j'ai vécu à Arès et je dis: Je ne sais rien d'autre.
Voilà pourquoi quand je parle de ma façon personnelle de prier, je dis: "D'abord l'honnêteté ! Dieu, Il m'a visité et m'a parlé, mais depuis 1977 je ne le vois plus, j'ignore s'il m'écoute. Partant, je ne peux le discerner qu'en moi-même, parce que je suis son image et ressemblance (Génèse 1/26-27)." À cela on pourrait me rétorquer — on ne l'a jamais fait mais je sais qu'on peut le faire — que l'image et ressemblance, ce n'est jamais que de la théorie, voire du mythe, génésiaque et que, tout compte fait, on n'a aucune preuve de Dieu.
Je réponds que, depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès et que je m'observe sous sa Lumière, ma propre vie me donne la preuve que je suis totalement différent de toute la biologie animale ou végétale et que je suis bien au-delà de l'animal, même de l'animal pensant dont fut sorti Adam par la force de l'amour, de la parole, de l'individualité, de la créativité et de la liberté, que je ne vois en rien de vivant sur terre sauf dans l'homme, qui les a nécessairement, génétiquement reçu de quelque chose. De ce fait je suis en moi-même une sorte de Dieu, qui ne peut être que l'enfant d'un Dieu.
Je dirais, pour reprendre une image qu'utilisait Michel Foucault : résistance, que je résiste à tout ce qui existe sur terre de douteux — un peu ce que faisait Descartes —, autrement dit, que mon comportement peut être contraire aux comportements de tous êtres biologiques de la terre sauf l'homme.
C'est dans cette capacité de résistance que je vois mes origines divines.
Le problème de Dieu est pour moi le problème de la vraie vie, le problème de l'expérience sans rien de plus. "Rien de plus," comme vous dite, Robert Armand, en citant mon introduction de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (appendice dans La Révélation d'Arès éd.1995 bilingue).
Ce qui assourdit l'homme et lui cache la Vérité, c'est moins l'erreur — inévitable, errare humanum est — que les musiques vénérées ou respectées comme celles des religions, des politiques, des morales, des idées générales, etc. La Vérité de La Révélation d'Arès est vue comme une fausse note pour le moment insupportables dans l'orchestre du monde jouant la symphonie des idées confortablement installées dans les cerveaux.
Il faut donc beaucoup de patience et de temps pour installer dans le monde La Révélation d'Arès. C'est ce que fait notre mission et je loue nos missionnaires pour leur endurance, leur longanimité. Rejoignez-les, si vous ne l'avez pas déjà fait.


01mar14 153C11
Le Seigneur Dieu dit: Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée (Genèse 2/18). Je me demande si Dieu n’a pas donné à Adam une compagne parce qu’Il savait que si ce dernier “chutait”, il risquait alors de perdre à jamais toute notion de lien de parenté divine, tout contact avec son Créateur — le trait d’Union en quelque sorte.
“J’entre dans ma cinquante-neuvième année le 11 juillet de cette année (1988). À quoi ont ressemblé mes vingt dernières années ? À Dieu bien sûr, mais aussi à mon épouse, sœur Christiane. Mon épouse a été pour moi l’image qui implique tout. Elle a impliqué Dieu, dont elle fut sous mes yeux l’Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), particulièrement pendant les années de la traversée du désert, après les apparitions de Jésus en 1974, quand nous nous sommes retrouvés seuls.
Elle a impliqué la patience, le courage, le dévouement aussi bien que l’amour, la tendresse qu’elle a incarné chaque jour.”(“Le Pèlerin d’Arès” trimestriel septembre 1988 n°43 “L’amour du couple” page 66)
Dominique, époux heureux du Roussillon.


Réponse :
Je suis ému en vous lisant. J'avais oublié ces lignes écrites pour "Le Pèlerin d'Arès n°43" de septembre 1988.
Oui, compensant l'invisibilité de Dieu, j'ai eu sous les yeux tous les jours en la personne de mon épouse Christiane son Image et Ressemblance, et le dévouement extraordinaire de sœur Christiane m'a souvent fait penser que le Père avait placé à mes côtés cet ange pour m'accompagner dans des moments très difficiles comme dans les moments heureux.
J'ai eu une vie sortie complètement de l'ordinaire et qu'on trouverait plutôt dans les contes, les légendes, les mythes, et dans le char qui nous a transportés, mon épouse et moi et au second degré nos enfants, à travers des événements et des épreuves, mon épouse a tenu le rôle de ce que j'appellerais l'habitabilité. Elle a été ma "maison", mon lien avec un monde qu'après les apparitions de Jésus et plus encore les Théophanies j'aurais quitté pour m'isoler je ne sais où, car — il me faut l'avouer — je doutais fortement que les hommes m'acceptassent avec cette Parole descendue du Ciel.
Regardez les hommes ! Trop d'entre eux sont là assis sur leurs valises de luttes pour la vie, de tristesses et de catastrophes pour certains. Comment ces hommes accablés peuvent-ils croire qu'il existe un Dieu qui se soucie d'eux, mais qui en même temps leur dit: C'est vous hommes qui vous sortirez vous-mêmes de cette vie sombre : Faites pénitence !
Les hommes ont quand l'heur d'être assez sots pour ne pas voir que la vie humaine est devenue une tragédie.
Que faire entre les tunnels perpétuels où les taupes réfugient leurs oublis et parfois leurs regrets et les faux prophètes politiques et religieux du vide, car devant nous qu'y a-t-il d'autre que le vide qui s'approche ? Le péché des péchés ? La fin définitive du Bien ? J'ai tellement eu, toujours, conscience de ce désastre que je n'aurais sans doute pas résisté à me cacher du monde après les événements surnaturels de 1974 et 1977, si Christiane, mon épouse, n'avait pas été à mes côtés.
L'église m'avait dit: Il y a encore la Miséricorde, les sacrements, qui donnent force et sauvent. Mais le Message de Dieu puis Dieu lui-même balayaient tout ça: N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde (Rév d'Arès 16/15)... Tu aboliras toutes les superstitions (21/1). C'est Christiane qui a été en toute simplicité et sans que jamais nous en parlions le phare au-dessus de mes doutes et qui a éclairé la Mer devant moi.
Merci pour ce beau commentaire, "époux heureux du Roussillon", et embrassez Claudine pour moi !


01mar14 153C12
Je ne comprends pas très bien ta réponse à mon commentaire [152C9].
Tu dis à la fin : "Pensez-y !" mais à quoi ?
À ma capacité de transmettre au mieux le Message de Dieu ?
Tu sais, je connais La Révélation d'Arès depuis 20 ans. J'avais 17ans quand je l'ai lue pour la première fois. Je suis partie à la mission dès que j'avais l'occasion ; j'achetais des Révélation d'Arès et je les donnais.
En 2005, j'ai rencontré des frères et des sœurs au local de Nancy. J'ai continué la mission comme je pouvais. Ma situation familiale à changé ; je me suis mariée et j'ai 2 enfants. Le local de Nancy a fermé et maintenant je soutien comme je peux le local de Metz. Ce n'est pas peut-être, à tes yeux, suffisant ?
Merci pour ta future réponse.
Fraternellement

Ta sœur Malika de Lorraine


Réponse :
J'ai été insuffisant en terminant ma réponse 153C9 par "Pensez-y !" et je vous en demande pardon, ma sœur Malika.
Ce "Pensez-y !" je le lance à tous les Pèlerins d'Arès, pas seulement vous, je le lance même à tous ceux et celles qui se dévouent à la mission, comme vous vous dévouez, Malika, parce qu'aucun de nous n'en fait assez !
La Moisson que Dieu nous envoie faire est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6), autrement dit nous sommes tous en deçà de ce qu'il faut faire, car le Père sait mieux que nous encore que ce monde est étanche à sa Parole et que notre dépassement doit être inversement proportionnel à la résistance du monde.
Fournissons-nous le travail gigantesque qu'il faudrait fournir ? Non. Aucun de nous n'est suffisant.
Voilà pourquoi je dis à tous: "Il y a certes des limites à ce que nous pouvons faire et le Père le sait bien, mais sommes-nous au moins à la hauteur de ce que pourrions faire ? Pensons-y !"
Voilà le sens de mon "Pensez-y !"


01mar14 153C13
J’ai beaucoup aimé l’entrée 152 "la Parole au-dessus des traditions", un Vent Fort qui nous a montré jusqu’où se niche les traditions, mais avec ce nouveau texte 153 vous nous faites sentir l’Inexplicable Infini.
Le Père, l’Étalé sur l’Univers, inconcevable pour nos faibles lumignons, qui se réduit à un clou pour appeler à nouveau l’humanité à se sauver. C’est tout ce balancement entre l’Infini inexplicable et le côté très proche, pragmatique, réaliste du Père que je trouve extraordinaire.
Je priais hier soir dans ce passage du Livre xxxix que vous annotez : "l’ha (âme) pont par quoi l’homme retourne à Dieu."
1. Mon Bras court, (il) ne touche pas (quelle que limite que ce soit).
2. Réponds ! Pourquoi mon Œil voit-(il) ton œil ? Ton nerf (est le fil) jaune de Mon Nerf.

Dans vos annotations : "le fil jaune : le lien spécifique entre le Créateur et son prophète.

Quand je prie avec grande attention dans la Parole pure que le Créateur a redonné à Arès et surtout dans Le Livre, je ressens ce quelque chose d’inexprimable, cet infini, cette Vie, le lien avec le Père. Souvent je dis aux personnes que je missionne dans la rue: "En mettant mes pas dans les Pas du Père, en étant pénitente, même si je ne suis encore qu’au stade embryonnaire, je me sens vivante, oui profondément vivante."
La mission qui est souvent très difficile me redonne aussi la Vie.
Je ne sais pas qui est Dieu, s’Il m’entend ou pas, et c’est parfois douloureux de ne pas savoir qui Il est, où Il est,  mais cette certitude au fond de moi qu’Il existe, qu’il est bien vivant même s’Il est un grand Mystère me porte.
J’ai confiance et j’ai entièrement confiance dans son prophète Mikal comme dans tous les prophètes qui l’on précédé. Grâce à eux l’espérance que le monde peut changer en Bien est toujours vivante.  
Le monde est devenu si compliqué, difficile, l’homme n’entend plus le Vrai.
Mikal annonce le Vrai. Ma Main grisse sous l’écorce (et) dans le coude ; l’homme ne L’entend pas (Rév d'Arès xxxiv/1-2). (annotations : "Le Créateur et le Vrai sont partout, même sous l’écorce d’arbre, même dans les muscles et les nerfs qui font plier le coude, mais l’homme ne les voit plus, et cependant ce sont la Force même qui donne au soleil et aux fleuves ou torrents leur formidable énergie."
Merci pour la Lumière et la Force que vous nous donnez.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées


Réponse :
Quelqu'un (Valéry ?) disait qu'une "conviction n'était solide que si elle résistait à la conscience." C'est vrai car nous n'avons pas de conviction ; nous avons la foi.
Nous plaçons notre conscience, image de la Conscience créatrice par excellence, au-dessus de tout et donc nous n'avons pas de conviction, laquelle reste toujours plus ou moins intellectuelle, culturelle.
Nous avons la foi, qui est un ressenti aussi naturel et inexplicable que la conscience : Foi en Dieu, que nous ne voyons pas, foi dans un Message reçu à Arès, dont l'auteur n'a pas d'identité prouvée, foi dans une possibilité pour l'humanité de changer en Bien, possibilité qui est contraire à toute raison raisonnante
L'objet de notre foi: Dieu et le changement auquel il nous porte, renaît dans La Révélation d'Arès, une "invention" pour certains, un "torpillage" de l'ordre établi pour d'autres, un événement qui n'a fini de soulever des doutes, des critiques, des attaques, des rires, etc.
Et nous nous passons, sereins, confiants, ardents à la prière comme à la moisson, mus par des tropismes nouveaux qui nous poussent à cette foi inébranlable dans une nouvelle vie, la vie spirituelle, dans nos possibilités de revenir en Éden avec le temps, les générations qui seront nécessaires pour arrêter l'Histoire.
Notre action contre l'ordre actuel, religieux, politique, moral, financier, scientifique, n'est pour l'heure que le choc d'un caillou contre la peau d'un éléphant énorme. Cela fait sourire, même si d'une façon générale le caillou est plutôt trouvé sympathique, notre action donc n'est pas du tout un retour névrotique contre une Histoire prétendument pachydermique et invincible, c'est le combat du petit David contre le gigantesque Goliath du monde. Le combat de David contre Goliath n'est probablement dans la Bible que la métaphore d'un non-dit historique de faible triomphant du fort, mais cette métaphore nous l'incarnons à notre tour. Elle nous redonne la Vie, oui.
Il n'y a pas de face subjective à notre foi. La foi nous habite comme notre sang, que nous ne voyons jamais, sauf quand nous nous coupons, le temps que ça se cicatrise. Pas de subjectivité, donc pas d'idéologie. Pour nous être Pèlerin d'Arès est vivre, c'est la Vie, point final. On ne trouve pas chez nous de credo, de doctrine, de vulgate à suivre. Il n'y a que La Révélation d'Arès à laquelle la plupart des gens prétendent ne rien comprendre. C'est parce qu'ils ne La comprenne sur trop !


01mar14 153C14
Oui ! Il serre, Il serre , comme le clou sous le marteau (Rév d'Arès ii/21)
Luigi de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
Certains mots  aimantent étrangement notre pensée, qui est attirée vers eux et qui s'y colle.
Je n'ai pas connu de lecteur du Livre qui n'ait été frappé par ce verset et qui ne me l'ait rappelé.
Nous sommes pour ainsi dire cloués à la foi par ce clou divin qui nous fait souffrir et en même temps nous aiguillonne.
Ce clou qui a tué Jésus peut ressusciter le monde.


01mar14 153C15 
Il y a Dieu, qu'on le voie comme ceci ou comme cela, et il y a notre liberté vis-à-vis de son existence.
Mon impression est que Dieu suit le destin de l'homme apparemment plus que l'homme ne suit le Destin de Dieu.
Moi, je trouve fantastique que Dieu trouve le moyen d'envoyer un pareil Message libérateur [La Révélation d'Arès] avec des mots aussi communs que ceux qui composent Le Livre. Extraordinaire !
Ce Dieu qui a encaissé toutes les convulsions de l'Histoire humaine depuis qu'Adam lui a dit merde (Rév d'Arès 2/2-5), rejoint aujourd'hui le camps des ultra-révolutionnaires, de ceux qui disent merde au système d'Adam qui nous écrase. Vous n'allez pas me dire que La Révélation d'Arès n'est pas révolutionnaire.
Mais, au fond, c'est tout Dieu, ça ! La liberté ! Vous ne le soulignez pas assez.
Personne ne publie plus de Messages de Dieu: La Bible et le Coran ne sont pas des livres éternels, ce sont des vieilleries dont plus personne ne sait quoi faire et c'est pourquoi tout le monde feint de leur donner une énorme importance. Le Message que Dieu a envoyé à Arès est connu parce que vous avez trouvé la volonté et l'énergie de l'éditer et de le distribuer — La distribution, c'est le gros problème de l'édition —. Mais les autres, ceux reçus par les dégonflés en grand nombre qui ne sont pas montés sur le parvis de Dieu (Rév d'Arès 2/16), où sont leurs livres ? Parce qu'ils peuvent s'être dégonflés, mais on a dû quand même trouver leurs livres dans des tiroirs après leur mort ?!
L'événement d'Arès vous a jeté en dehors de toutes les institutions officielles ou traditionnelles.
Vous êtes donc pour le moment forcé de procéder souterrainement... ou presque. C'est comme si vous n'existiez pas.
Aujourd'hui la liberté est sous cloche. Cette époque est celle d'une reconfiguration métaphysique du monde. Vous n'y êtes pas prévu et on vous fait disparaître de toutes les façons possibles. Par contre-coup vous revenez à la mission de base: la rue, le porte à porte, le bouche à oreille... Voilà par où Dieu passe maintenant, par des murmures.
Que ce Dieu, que vous décrivez ici avec tant d'honnêteté, vous assiste dans ce combat, frère Michel !
Moi, je fais partie des dégonflés, mais je ne manque pas une occaze de parler de vous, de Jésus et Dieu à Arès.
José-Martine F. d'Ile de France


Réponse :
Aujourd'hui nous vivons déchirés entre les technique de contrôle de l'individu (par la politique, la loi, l'administration, la justice, les media) et ce qui reste à l'homme de liberté légale. Ne parlons pas de la liberté-liberté qui n'existe plus. C'est en tout cas ce qu'un homme de mon âge, qui vit dans sa vieillesse sur une planète radicalement différente de celle sur laquelle il naquit il y a 84 ans, ressent fortement.
Tout mon travail prophétique est conscient que sa "liberté est sous cloche" comme vous dites et je m'applique à fuir l'emphase et à ne pas peser, parce que de toute façon je n'ai pas et notre mission n'a pas le poids nécessaire pour ça. Cela nous permet de progresser sans être trop visibles, sans trop faire peur et ainsi nous avançons.
Dommage que vous fassiez "partie des dégonflés", José-Martine. Nous avons besoin de moissonneuses. Rejoignez-nous!


01mar14 153C16 
Magnifique cette entrée qui nous réconcilie avec le vrai Dieu ! Le Père trop aimant.
Je trouve qu'elle est une bonne suite à celle sur les traditions, car Dieu, où plutôt  l'image que nous en avons est complètement imprégnée des traditions religieuses.
Finalement vous dépoussiérez Dieu, vous Lui ôtez les masques qu'on Lui avait façonnés (Rév d'Arès 28/3) et vous Le faites sortir des musées où L'avaient enfermé les religions, pour le mettre au cœur de nos vies.
Beaucoup de personnes sont athées en fonction de l'image qu'elles se sont faites de Dieu et la plupart du temps à travers les religions qui ne sont que traditions, donc immobilisme.
Une des difficulté de notre mission est de modifier l'image que les hommes ont de Dieu et surtout les athées qui Le confondent souvent avec ceux qui prétendent Le représenter sur terre.
"On sent mieux ce qui se passe chez l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu, je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet homme ne peut que s'abîmer dans un sublime indescriptible."
Dans cette phrase que j'ai eu du mal à comprendre, j'ai dû regarder le sens du verbe "s'abîmer" pour comprendre qu'il n'est  pas employé ici dans le sens habituel  de "se détériorer", mais dans celui de "se plonger", "s'enfoncer".
Tout ce que vous écrivez ici je le savais déjà et la plupart des Pèlerins d'Arès aussi, mais vous savez redonner vie à Dieu, parce qu'Il vit en vous. Finalement si on regarde bien au fond de nous, on traîne encore des représentions erronées de Dieu. On ne se déculture pas aussi facilement que cela surtout que nous sommes sans cesse influencés par le monde qui nous entoure.
Merci à Mimy pour son commentaire plein de dynamisme et de Vie. (153C1)
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Je pense qu'en leurs débuts les religions disaient de Dieu à peu près ce que j'en dis: Ce que l'homme sait, c'est-à-dire pas grand chose.
Mais quand le discours religieux est devenu un discours politique, un discours dont le sens souciait moins son auteur que l'effet produit, alors les images poétiques, éloquentes, impressionnantes, sont venues grossir le peu qu'on savait pour devenir une théologie "savante". De là on est passé au Jésus-Dieu — Dieu sous une figure humaine, c'est plus chouette — et au Père, vieil ancêtre barbu qui vole au plafond de la Chapelle Sixtine, c'est plus attendrissant.
En fait, on retombait en plein paganisme. Le Dieu de la Chapelle Sixtine, c'est Zeus... ou à peu près.
Ainsi les livres religieux chrétiens ont-ils fait voyager les croyants au Ciel comme on voyage dans les livres. Je me souviens d'un catéchisme en images, que je feuilletais dans ma jeune enfance, qui avait échu à mon père par sa sœur Laurence, qui avait été typographe et correctrice à "La Bonne Presse" très catholique. Dieu y apparaissait un peu partout représenté avec une barbe vénérable et des rayons solaires tout autour de la tête comme les rayons d'une roue de bicyclette. De quoi alimenter, comme vous dites, les arguments des athées, qui ne pouvaient trouver dans ce genre de bouquin que des arguments contre la religion.
Depuis La Révélation d'Arès Dieu n'a pu que retrouver son air secret. Qu'est-il ? Quelle nature a-t-il ? Il n'est ni exotique, ni étrange, il est simplement ailleurs, inimaginable. Fini, parti le Dieu tape-à-l'œil ! Et puis, après tout, que nous importe qui et quoi est Dieu sans visage, ni corps, ni dimension ? Il est, Il EST.


02mar14 153C17
Vous êtes contradictoire.
Dans votre réponse à Marie-Odile de Midi-Pyrénées [153C13] vous dites que les Pèlerins d'Arès n'ont pas de conscience, mais la foi.
Mais vous dites ailleurs dans ce blog que les Pèlerins d'Arès n'ont pas de chef, pas de dogmes, mais qu'ils suivent leur conscience sous la lumière de La Révélation d'Arès.
Avez-vous ou n'avez-vous pas de conscience ? Il faudrait savoir.
Ce que j'aime dans La Révélation d'Arès et votre interprétation, bien qu'elle soit (à mes yeux) en décalage avec elle, c'est son retour brutal à une représentation simple et dénudée des rapports Dieu <--> homme. Tout ce qui dans la religion (ou dans l'Évangile de Jean par exemple) est généra­lement dit avec des métaphores et des circonvolutions n'est plus dit que simplement ou même crûment. Ainsi tout un amas d'images et d'allusions disparaît et les mythes qui vont avec: trinité, salut par la croix, etc. et on revient à une Vérité toute simple: C'est que le monde doit changer (28/7) et vous ajoutez "en Bien", ce que ne dit pas La Révélation d'Arès.
Vous êtes ainsi la source d'ambiguïtés: conscience, Bien, etc., qui m'empêchent de vous rejoindre, parce que votre interprétation n'est pas la mienne.
Cela étant dit, je vous concède volontiers que votre rôle n'est pas facile.
Julien G.


Réponse :
Dieu envoie un Messager, Jésus qui me parle, puis Il vient me parler Lui-même.
Mais Dieu sait qu'il parle sur le Fond et qu'il faudra un interprète humain sur la pratique ou l'accomplissement terrestre de sa Parole et ce rôle d'interprétation et d'accomplis­sement est confié au prophète.
De là les versets de sa Parole qui me disent: Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/6), Ne crains pas, assois-toi à Ma Place (xi/2), juste prophète (xxxvii/2), prophète qui a vu Ma Justice (= ce qui est juste ou exact 35/9), Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (xx:6), Ma Main est ta main (xix/23), etc.
À votre avis, si le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), en quoi doit-il changer, si ce n'est pas en Bien ?
Concernant l'usage du mot conscience, je vous comprends. Il y a non contradiction, comme vous dites, mais ambiguïté, une ambiguïté inévitable parce que le français n'a qu'un seul mot pour dire tout ce que conscience exprime, comme il n'a qu'un seul mot pour dire tout ce qu'amour exprime.
L'anglais, par exemple, a plusieurs mots : "conscience" (conscience biologique et conscience morale), "awareness" (connaissance, intuition), "consciousness" (conscience d'être membre d'une famille de pensée, d'une collectivité et aussi lucidité) et "thought" (siège des sentiments, pensée).
Conscience au sens que j'emploie dans ma réponse à Marie-Odile (153C13) correspondrait plutôt à "awareness".
Concernant les interprétations de La Révélation d'Arès, elles sont nombreuses.
On appelle pèlerins d'Arès au sens large ceux qui croient que La Révélation d'Arès vient de Dieu mais qui ne suivent pas du tout ou pas entièrement mon interprétation, au niveau du sens, au niveau de la pratique ou aux niveaux des deux.
On appelle Pèlerins d'Arès au sens étroit, ou petit reste de pénitents et moissonneurs, ceux qui suivent et mettent en pratique mon interprétation.
Puisque vous êtes lecteur de mon blog, vous n'ignorez rien de tout cela.
Merci, mon frère Julien, de me "concéder volontiers que mon rôle n'est pas facile".


02mar14 153C18 
Le clou et l' infini. J'ai cru que dans cet nouvelle présentation et envolée, cette "pulse" de Vie, d' humilité , de simplicité, de sincérité, de force de volonté vigilante et de foi, je pouvais faire entendre à mon  demi-frère paternel, à distance de qui je m'étais tenu à cause de son rationalisme réfléchi, le miracle existentiel qui nous rappelle à la Vérité qui doit changer le monde en nous mobilisant tous, tous autant que nous sommes appelés sans exception à nous changer nous mêmes.
[Il ne faut] pas refuser de croire, comme l'avait rappelé Jakob Böhme [cordonnier mais grand théosophe] sur son lit de mort, à un ami attristé, [il faut croire] en la possibilité que quelque chose de divin et d'éternel existe dans la constitution de l' homme ou puisse s'y révéler.
S'y révéler... Et Comment !  À Arès, petite commune insignifiance parmi d'autres en Gironde, France, [Dieu apparut] sous la forme d'un baton de Lumière flagrant et parlant qui rappela à ce frère amusé par ses souvenir surfant sur la marée du Web, l'une des innombrables parodie nourries aux pamphlets de la dérision qui passe sur tout et vite, tant que les centres d'intêrét du moment ne sont pas touchés.
"Ah, oui, la rencontre avec le "Bâton de lumière" (Lightsaber en anglais [?]) d'octobre 1977, l'histoire est connue. Je crois même me souvenir que cette histoire avait inspiré une paire de gravures assez belles, je vais essayer de te les retrouver" m'a t-il dit joyeusement [mon demi-frère paternel] avant de m'envoyer les fameuses gravures.
Je ne savais pas à quoi faisait référence ce jeune frère de l' âge de ma fille, mais je mesurais le gouffre qui me séparait de la banque [?] donnée à laquelle la lueur de ce qu'il appelle "ma grotte" me confrontait. Ainsi passa à la vitesse des étoiles comme le bâton du Jedi de star Wars brandi avec grâce par Jésus, ou la gravure du prophète chevauchant le dragon armé d'un double bâton de lumière, dans l'esprit de ce frère, mon frère que j'aime, très pris par son temps, l' histoire d'amour d'un Berger venu rechercher la brebis égarée.
Se réduisant [à la dimension d'un clou] de l'immensité étalée qu'Il EST dans Sa Liberté et Toute Puissance créant et recréant sans cesse les mondes qu'Il fait tourner en nous et autour de nous. Descendant des Hauteurs Saintes immaculées de façon tangible, existentielle pour se manifester, pendant un combat d'oppositions constantes à l' évidence dérangeantes d'un événement qui parle et parlera de lui même, à l' une des  poussières vivant sur l' une des innombrables poussière de terre planétaire dans Son Univers, le Saint, le Père, le Créateur, l'Incommensurable, le Maître de tout pour nous.
Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21). Le Tout Puissant se rabaissait, la voix devint souffrante, avez vous rapporté, frère Michel.
Puisse Sa Parole, Rappel à un Saint Dessein courant de Sa Main à Sa Main : Poussée irrésistible et transcendante des milles Mains au potentiel d'évolution et de régénération éternelle. L' expression de Sa Vie confiée, du Jardinier ou moissonneur pour recréer le Jardin du Bonheur perdu et le voir renaître en lui et autour de Lui de proche en proche, de villlage en village, de ville en ville et de continent en continent dans un Parfum de Beauté servante du Bien, arrosé par Son Eau et purifié par son Feu au Saint Pèlerinage, redonner la foi à tous les hommes et toutes les femmes de la terre, frères et sœurs artisans œuvrant pour un monde changé, heureux et en paix. Alléluia !
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault


Réponse :
Je me suis permis de corriger ou de reformer certaines parties de votre commentaire qui étaient presque illisibles, parce qu'il y a dans l'arrière-plan de ce commentaire des images brillantes que malheureusement certaines complications syntaxiques obscurcissaient.
Vous parlez de Jakob Böhme, qui vécut en Allemagne à l'époque du roi Henri IV en France, et qui était cordonnier mais aussi métaphysicien et théosophe. C'était tout à fait étonnant pour un homme sans éducation. Il est parfois considéré comme le prédécesseur de Spinoza. Je ne connais pas les paroles qu'il prononça sur son lit de mort, mais je retrouve dans mes livres quelques citations de lui comme celle-ci: "Il faut que l’âme abandonne entièrement le vieil homme pour l’éternité et qu’elle renaisse en elle-même d’un nouveau corps issu de l’être céleste, de son être affadi en Adam face à Dieu, mais réintroduit dans l’esprit du Christ," qui sont peut-être ses dernières paroles.
Je ne me souviens pas d'avoir lu ce mot anglais "lightsaber" (sabre de lumière) pour traduire bâton de lumière (que je traduis par "lightstick"), mais il a peut-être été utilisé par des auteurs de commentaires anglais, que je ne connais pas. Je n'ai lu qu'une infime partie de tout ce que dans le monde on a déjà écrit sur La Révélation d'Arès. Je n'ai pas le temps de faire des recherches et je n'ai personne pour le faire pour moi.


04mar14 153C19
Un libre penseur me dit : "Jésus a été crucifié par les Romains."
Je lui réponds que ce n’est pas vrai, que ce sont les prêtres Juifs qu’ils l’on crucifié.
Il me lance : "Vous ne connaissez pas votre leçon ! Ce supplice de la crucifixion de Jésus n'était pas juif d'origine." Il clame: "Ce sont les Romains !"
Je ne suis pas d’accord avec ses propos qui me paraissent abusifs. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu ! (Matthieu 23,37), disait Jésus.
Ce sont les Romains qui ont torturé le Jésus de Nazareth sur la croix,  mais sous les ordres radicaux des prêtres Juifs et de leurs princes qui n’ont pas voulu se salir les mains. Voici le verset qui nous éclaire :
Avec  Les prêtres et leurs princes. Comme des taureaux  ils ont soufflé leur haine à Ma Face ? Ils M’ont encorné sur le bois Par là ils ont anéanti leur race par le mal qu’elle secrète dans tous les siècles. Comment aurais-Je établi des prêtres sur Mon Mémorial ?  (Rév d'Arès 8/3).
En tuant Jésus et tous les prophètes condamnés à mort, alors qu’ils étaient innocents de tous crimes, n’est-ce pas le Dieu d’Abraham qui injustement et abominablement était visé et tué dans toute son horreur ? C’est l’Éternel lui-même qu’ils ont voulu assassiner à travers les messagers de Dieu. La foule israélienne a réclamé que Barabbas, le voleur, fût laissé vivant ; elle l'a préféré à cet homme de Lumière qu'était Jésus. Donc pour moi se sont les prêtres Juifs qui sont responsables de la crucifixion de Jésus. Et non les Romains.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Le pouvoir romain fut le bourreau de Jésus, mais le Sanhédrin fut son tribunal et son condamnateur. En fait, l'exécutation de Jésus résultat d'une combinaison des deux. Les Juifs sous l'occupation romaine pouvaient condamner quelqu'un à mort, mais n'avaient pas le droit de l'exécuter ; ils devaient demander à l'occupant romain d'accepter de l'exécuter. Si les Romains acceptaient, ils procédaient à la manière romaine avec leurs propres bourreaux et selon leurs propres procédés: La décapitation si le condamné était citoyen romain et la croix s'il n'était pas romain.
Quelques rappels :
Qu'était (et qu'est encore, car il existe toujours) le Sanhédrin ? C'était l'organisme législatif suprême juif composé de soixante-et-onze sages qui se cooptaient autrefois par imposition des mains (semikhah, Nombres 27/18). J'ignore s'ils se cooptent toujours de cette façon. Sa composition fut l'objet de rivalités féroces entre les pharisiens et les sadducéens à l'époque du Second Temple. La victoire finale des premiers après la destruction du Temple a assuré l'autorité rabbinique sur le Judaïsme jusqu'à ce jour. Le Sanhédrin a un président qui dirige les débats législatifs. Son adjoint, l'av-beth-din, dirige les procès. Ces deux postes sont traditionnellement confiés aux deux plus grandes autorités légales du moment. En somme, le Sanhédrin est l'assemblée législative traditionnelle et le tribunal suprême du peuple juif ; il siège normalement à Jérusalem. Curiosité: Le nom de Sanhédrin n'est pas hébreu mais grec συνέδριον (sunédrion = assemblée siégeante). Il est aujourd'hui encore composé de soixante-et-onze sages experts en Loi Juive. Il comporte vingt-trois membres experts en matière judiciaire nommés petit sanhédrin, qui siège dans les principales villes.
Qu'était le procurateur romain en Judée ? Les procurateurs furent, à partir de l'empereur Auguste, les hauts fonctionnaires qui administrèrent l'empire romain. Ils formaient l'indispensable armature administrative et politique de l'empire ; entièrement dévoués à l'empereur qui les nommait et très compétents, ils assuraient la stabilité politique du monde romain à travers les vicissitudes des successions du pouvoir à Rome. Ponce Pilate était le procurateur de Judée au temps de Jésus. Lui seul avait le pouvoir d'accepter une condamnation à mort par le tribunal indigène: le Sanhédrin en Judée, et d'en ordonner l'exécution.
L'exécution de Jésus résulta donc bien d'une combinaison des deux: Sanhédrin et Procuratèle. Votre "libre penseur" et vous-même, Mary, vous avez chacun à moitié raison concernant l'exécution, car Ponce Pilate pouvait refuser la condamnation et sauver Jésus et il ne l'a pas fait.


04mar14 153C20
Le Saint, le Puissant, le Sage, l’Infini, l’Eau-Forte (Rév d'Arès viii/7), le Créateur, le Père de l’Univers, s’abaisse au petit clou qu’est son fils humain (ii/21).
S’Il n’a ni visage, ni corps, ni dimension, nous savons que Celui qui Est, n’est pas uniquement Pur Esprit.
Si nous n’en savons pas plus sur ce qu’Il est, peut-on dire que nous en savons plus sur ce qu’Il n’est pas ?
Le "pulse", je pense que beaucoup d’entre nous le sente dans des moments de prière, de moisson, cette vibration dans laquelle on resterait éternellement.
Il est si proche de nous qu’on peut ne pas Le voir mais nous sommes moulés à Lui comme l’arbre poussé contre le mur du Temple se moule aux contours de ces pierres, se courbe selon l’arc de son porche (Rév d'Arès 1/11).
Il serre, serre tout contre nous par Amour, nous appelle encore et encore et encore pour que nous nous engendrions nous-mêmes en une autre vie infinie que nous bâtissons comme un vaisseau pour prendre le large (Rév d'Arès 17/3), dans Son Séjour que ne limite aucune étoile (2/10).
Il a donné la Vie, l’Oasis (24/3).
Il est la Vie, la Lumière (38/5).
Mikal donne la Vie (xix/25-26).
Merci Mikal d’être juste prophète (xxxvii/2) et de ne pas être chef (16/1).
Alain George M. d’Ile de France


Réponse :
Vous soulignez ici un point très important en disant: "Nous savons que Celui qui Est, n’est pas uniquement Pur Esprit."
Aux matérialistes athées je réponds souvent ceci: "Mais Dieu auquel vous opposez votre matérialisme est le premier matérialiste, puisqu'il a créé la matière."
En conséquence, Dieu est on ne peut plus étroitement lié à la matière et la conflagration physique: lumières et bruits, au milieu de laquelle je me trouvai par cinq fois du 2 octobre au 22 novembre 1977, montre qu'Il reste éternellement lié à l'univers physique, ce qui me fait dire quelquefois: "Dieu est d'une physique autre que la nôtre, d'une physique qui ne nous est pas perceptible."
Dans "La Peste" Albert Camus fait demander au docteur Rieux: "Croyez-vous en Dieu ?" Et Rieux répond: "Non, mais qu'est-ce que cela veut dire ?" Camus était incroyant. Il parlait quand même de Dieu, toujours négativement, mais aussi parfois d'une façon intéressante. Il disait à ce propos des choses justes, par exemple que Dieu était le refuge des faibles et des souffrants, mais qu'il n'était pas de force contre les intérêts de l'homme qui oubliait Dieu dès que l'espoir renaissait et que tout allait bien pour lui. C'est à peu près ce que rencontrent nos missionnaires dans le public et qui me fait dire: "Les gens sont en général trop heureux pour se préoccuper du Créateur et de leur âme, mais ce que vous leur dites demeure au fond d'eux et, l'épreuve survenant, ils y viendront." Qu'ils trouvent leur salut dans la crainte, s'ils ne le trouvent pas dans la joie (Rév d'Arès 17/6) !
Parallèlement, dans "L'Homme Révolté" (et aussi, si ma mémoire est bonne, dans "Le Mythe de Sisyphe") Camus dit que le révolté n'est pas forcément incroyant, mais que le pouvoir absolu de Dieu tient seulement aux affirmation d'une clique, mais que ce pouvoir n'existe pas. Je dis qu'il y a là une intuition de Camus qui frôle la vérité, car La Révélation d'Arès est un Appel à l'homme pour qu'il recrée son âme, se sauve et change le monde. Le pouvoir de salut est donc, en fait, donné à l'homme. Ce qui — et c'est là que Camus se trompe en écrivant "Dieu est père de la mort, suprême scandale" ("L'homme révolté") — ne veut pas dire que Dieu n'a pas le pouvoir absolu de supprimer l'homme de la Création, mais que ce n'est pas le destin qu'Il a voulu pour l'homme, parce qu'il a voulu que l'homme fût son image et ressemblance.
Cette image et ressemblance est ce ou cette "pulse", ce que vous appelez "vibration", au fond de nous particulièrement dans la prière.
J'en reviens à "La Peste" ou le docteur Rieux dit : "Peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu'on ne croie pas en lui et qu'on lutte de toutes ses forces contre la mort sans lever les yeux vers ce ciel qui se tait." On rejoint ici ma citation de Pascal dans ma vidéo (page index de ce blog): "...et nous tomberons en regardant le ciel." Pascal n'était pas non plus sans se poser beaucoup de questions sur Dieu.
La sagesse demande donc bien qu'on n'en dise pas plus qu'on en sait sur Dieu. C'est le but de cette entrée 153 du blog.
Merci pour votre commentaire, mon frère Alain.


04mar14 153C21
Je suis touchée par le contenu et toute l'expression vivante du récit de votre ressenti de Dieu, autant par votre vidéo de présentation du blog que par cette nouvelle entrée qui est pour moi un pont avec la précédente, vers l'infinitude de la Vie:
Tu ouvres le Bon Livre, tu ferme le livre de siècle (Rév d'Arès i/11),
Parole de Mikal (est) Ma Parole, nous dit le Père (Rév d'Arès i/12),
Beaucoup de nos sœurs et frères humains prient, mais la prière est restée une prière de demande de supplication, ou une prière de glorification.
Cette prière a gardé sa souche païenne, souche de tradition, d'imploration aux dieux afin d'obtenir une justification en échange... et tout le système s'inscrit autour de cette attitude de dépendance !
La tradition colle la vie, la rend adhérente à quelque chose de l'animalité en l'être.
Alors que la Parole révélée à Arès  invite à vivre la Qualité ici, pour aller vers le Beau, le Sublime en soi:
Sors où tu ne bois plus l'air, (où) ton pied ne bute pas contre les monts hauts où le feu est bleu, où ta main a vingt doigt (comme) la queue du soleil (Rév d'Arès vi/1), passage de toute Beauté du Père qui invite à ouvrir son cœur à aller au -delà de ce qui colle justement, en empêchant l'âme de se créer ou de grandir.
Passage qui me fait penser à la description de la "pulse" !

Cette Parole clamée nous montre la Voie, le chemin dont nous pouvons dégager les épines, le péché du quant-à-soi, de l'orgueil ou de la hâte... si nous la clamons sans demande, sans attente, mais au contraire, si nous la clamons pour retrouver en soi même l'Identité du Père, Celle de notre Créateur, Qui est Celle de la liberté, de l'amour, de la parole de ma créativité et de  individualité.
Retrouver le Père au fond de soi, c'est y retrouver son Humanité et Celle de tous ses frères et sœurs.
Comme le musicien qui souffle dans son saxo il nous fait "passer les ponts... Ce qui compte ce ne sont pas les notes (ni les mots ) c'est la pulse."
La Parole n'a jamais été soufflée et enseignée avec autant de véracité et de fraîcheur.
Sans hâte, toujours avec le Père: Attends que Je te parle (Rév d'Arès 35/9) dans le temps de l'humanité avec tous nos sœurs et frères d'ici bas et de l'au-delà — c'est-à-dire toutes les générations qui peuplent cette grande Humanité, la larve puise son énergie pour accomplir son temps [Rév d'Arès 24/2].
Dieu Qui est L'invisible lorsque nous Le cherchons est en chacun de nous si nous partageons la Vie  si nous prenons la peine de Le voir, de L'écouter où de L'accepter en chacun de nos frères et sœurs humains.
"L'Indonnable "nous est alors" donné" par la Parole clamée et accomplie.
Béni soit Dieu en tout temps maintenant et toujours dans les siècles des siècles .
Je prie avec vous pour avancer vers le Vrai sur le Champ du Père.
Danièle du Nord


Réponse :
Quel beau commentaire, ma sœur Danièle ! Vous avez fait de considérables progrès, passant d'une spiritualité très intériorisée et mal exprimée à cette nouvelle extériorisation très claire et belle.
Vous êtes là une double vigie à la porte de la Vérité — Vérité absolue inaccessible à l'homme mais Puissante derrière lui — la vigie de l'évidence et la vigie du lyrisme qui est, pour nous pauvres hommes, la seule chose par laquelle nous pouvons exprimer l'inexprimable et donner l'Indonnable.
Double vigie, faite de deux vigies opposées et complémentaires en même temps. C'est évidemment ce qu'il est souvent difficile de comprendre en vous, ma sœur Danièle, mais l'humilité qui semble vous gagner va vous donner de la force pour dire ce que vous ne pouviez pas dire sans paraître incohérente, parce qu'il y avait encore trop d'orgueil, donc pas assez de clarté, en vous. Alléluia !
J'espère de cela que votre mission va devenir plus claire, plus simple, donc plus percutante, et que les gens vont percevoir à travers vous autre chose qu'un rêveuse exaltée, une créatrice consciente du nouvel homme.


04mar14 153C22
Beaucoup de personnes à qui j’ai transmis La Révélation d’Arès ont été frappés par la sévérité, parfois la dureté apparente, du ton et des expressions.
Moi-même j’ai eu, en de brefs moments, comme des réactions de rejet de ce ton et presque comme un sentiment d’injustice. Ce qui semble raisonnable puisque Dieu lui-même dit qu’il est en dette vis-à-vis de nous [Rév d'Arès 12/7].
Cette nouvelle entrée a commencé par faire ressortir cela de moi : Normalement, quelqu’un qui se sent en dette se tient à carreau, ne la ramène pas, se fait tout petit (ce qui peut expliquer en passant pourquoi Dieu ne parle qu’à un seul homme, qu’il n’en dérange qu’un seul en quelque sorte). Pour ne pas rester bloqué sur cette contradiction apparente, du Dieu en dette, mais qui vous donne quand même une claque [à la fin de la cinquième Théophanie, le 22 novembre 01977],  je me suis dit que Dieu avait laissé faire les hommes longtemps, très longtemps sans rien dire et comme il voyait qu’ils ne comprenaient rien et ne s’en sortaient pas, il se sentait en devoir de montrer certaines limites et logiques des faits et gestes des hommes et de tout faire pour être entendu, quitte à passer pour l’inverse de ce qu’il est vraiment.
C'est ce que parfois fait un père terrestre quand il voit un réel danger vers lequel se dirige son fils inconsciemment et qu’il n’y a plus le temps d’y mettre les formes ou la pédagogie.
Sur l’infini j’avais déjà des idées avant d’être Pèlerin d’Arès, parce qu’on m’avait transmis en classe de seconde certaines pensées de Pascal sur l’infini, notamment sur le fait qu’on ne pouvait concevoir l’infiniment grand sans concevoir l’infiniment petit et que ces deux espaces étaient en réalité aussi impressionnants, "effrayants", disait Pascal.
En réfléchissant sur l’infiniment petit (je n’ai pas cessé d’y penser depuis mes 14-15 ans) on se rend compte que dans la plus petite partie perceptible de notre corps il y a en réalité aussi grande que dans tout l’univers, que la notion même d’espace nous échappe et que pourtant on y est comme au milieu.
Personnellement, cela me fait me sentir très bien à ma place d’homme. Je me trompe peut-être et je réfléchis tout haut, mais ce que j’en comprends c’est que, plus qu’un problème de taille, c’est un problème de qualité, qui réside entre le Créateur et nous, comme entre les hommes entre eux.
Le mal veut nous enfermer, toujours : Les dominateurs particulièrement, mais on peut s’échapper dans l’infiniment grand, l’immensité  par l’infiniment petit, parce qu'eux, les dominateurs, sont bien incapables d’y aller puisqu’il faut aimer le Créateur infini pour cela. (cela m’est arrivé  en fuyant dans mon propre cœur un méchant particulièrement tenace).
La parole de Dieu quand je prie me fait aussi c’est effet d’échappée dans un monde bon et libre, ce qui me permet de mieux accomplir.
Mais c’est dans la moisson que j’ai le plus grand sentiment de ressembler à Dieu qui serre comme le clou [Rév d'Arès ii/21], quand je me retrouve en face de mon frère à qui je dois transmettre cette solution de la vie spirituelle et que je ne sais comment aborder le sujet, tellement il y a à transmettre dans un temps hyper-court, ce temps  qui est comme une pièce de bois dans lequel je dois rentrer, avec mes mots, tel le clou, pour être un tout petit peu compris.
Et mon frère lui-même que je dois comprendre, sentir un tout petit peu dans ce temps très court, sans préjugés donc en me fiant uniquement à ce que je vis avec lui, en l’aimant, sinon je suis un propagandiste ; c’est comme une impossibilité ou comme un miracle quand il se passe quelque chose. Mon prochain, dans ce sens, devient en quelque sorte ma source d’infini, ma solution pour résoudre mes impossibilités d’amour, mon bout de bois résistant que je dois comprendre, ce qui me demande une grande concentration et d'être présent intensément.
Je me dis que si j’arrivais à être plus intense, avec sa vie en moi, mon prochain commencerait peut-être à vouloir vraiment me suivre, à me voir et à entendre ce que je lui dit comme sa solution. Si on ne rêve pas sur l’amour évangélique, c.-à-d. si on aime vraiment l’homme qu’on a en face de nous et pas un autre, on devrait finir par arriver à des choses comme cela.
Puisque c’est nous qui lui parlons et pas un autre et qu’on se responsabilise de plus en plus au fur et à mesure qu’on lui dit ce que Dieu veut qu’on lui dise. On ne peut pas rester indéfiniment une simple bouche qu’on met au service du Père (Rév d'Arès xxxiii/10-11), il faut bien en même temps incarner ce qu’on dit sinon on finit hypocrite.
Cette entrée me fait prendre conscience aussi que je ne pense quasiment jamais à Dieu en tant qu’entité existante autonome, je ne  crois pas m’être une seule fois préoccupé de savoir s’il m’entendait ou pas quand je priais (ou alors cela fait longtemps). Au début de ma foi je pensai beaucoup à Lui et puis cela a bifurqué vers mon souci des hommes et de mon propre changement, surtout à cause d’une remarque qu’on trouve dans "les piliers de la pénitence" qui de mémoire dit, avec mes mots, à quoi bon se dire fils de Dieu si on n’est pas avant frère des hommes. Et aussi à cause du Sermon sur la Montagne qui dit que Dieu sait ce dont on a besoin avant qu’on le lui demande (Matthieu chap 5 à7).
Même si je la dis avec confiance, j’ai du mal avec l’expression « l’Indonnable donné », que je ne comprends toujours pas après 24 ans de pèlerinage, avez-vous voulu retranscrire un vécu du cœur particulier que vous avez ressentit face à Lui ?
Parce que littéralement cela exprime comme une contradiction absolue.
Voulez-vous dire qu’il s’est donné comme totalement ?
Ce que j’essaye de faire, avec ma foi, en mission suite à un de vos conseils sur freesoulblog à Danielle, puisque l’univers ne s’est pas arrêté de fonctionner pendant qu’il vous parlait ?
Ou alors c’est une réalité spirituelle qui nous dépasse ?
Peut-être ai-je oublié quelque chose que vous ayez déjà dit ? Je me dis bêtement que puisqu’il s’est donné c’est qu’il pouvait le faire même si on ne le savait pas. Ou alors c’est pour souligner le dépassement réalisé du Tout-Autre au reconnaissable ? Vous voyez , je patauge.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
Qu'est-ce qui attire l'aiguille de la boussole vers le Nord ? La science l'ignore.
Il y a dans cette irrésistible attirance de la pointe aimantée vers le Nord quelque chose qui est indonnable, mais qui est donné. Il est en effet donné à l'aiguille aimentée de s'orienter vers le Nord, quoique ce soit indonnable en ce sens que cette attraction est, elle EST de toute façon, sans la moindre volonté de se donner, c'est un lien aussi inexplicable qu'indonnable, qui n'a rien à voir avec l'idée d'un cadeau, d'une générosité, d'un legs, d'une libéralité, d'une gratification — que sais-je encore ?
C'est en cela que Dieu est Indonnable, car il est Dieu même pour ceux qui ne croient pas en Lui, même pour ceux qui le rejettent, et même si c'est seulement à celui qui l'accepte — comme vous ou moi — qu'il est donné, car après tout on ne peut donner qu'à celui qui accepte le don. Sinon, on ne fait qu'offrir, on ne donne rien. Je n'ai pas dit "l'Indonnable offert."
Il y a dans "L'Indonnable donné" quelque chose qui peut paraître contradictoire, mais qui est très raisonnable, en fait. Raisonnable au sens que la raison peut ne pas comprendre — et moi je ne comprends pas ce qu'est Dieu —, mais qu'elle est en même contrainte d'admettre que Dieu EST.
L'Indonnable donné n'est pas une expression qui nous renvoie à un recommencement à zéro, mais qui nous renvoie seulement au mystère de Dieu que nul homme ne peut percer, simplement parce que nul homme n'a l'outil ou la loupe pour cela, autrement dit nul n'a un cerveau qui lui permette de savoir ce qu'est Dieu. C'est ce que dit mon entrée 153.
La religion veut tout expliquer. La vie spirituelle est naturelle ; elle accepte l'inexplicable, donc l'indonnable, mais tout en admettant qu'il lui est bien donné...

Je ne peux rien dire de plus.
Votre commentaire a une clarté que je n'avais pas encore trouvée dans vos précédents commentaires. Je vous dis la même chose qu'à Danièle du Nord (153C21). Quand vous êtes en mission, vous pouvez dire que Dieu est donné ou se donne, mais que l'homme ne prend que ce qu'il veut. L'Indonnable donné" à ceux qui L'acceptent, mais pas "L'Indonnable pris" par tous. Et vous ajouter: Si vous n'acceptez pas ce qui est donné d'En-Haut, vous ne prenez que le mal en bas.
La raison théorique est celle que les gens reconnaissent dans ce que vous leur dites dans la rue: Il faut pénitence, c.-à-d. amour, pardon, paix, etc., mais ils savent de culture, de tradition, etc., que les hommes ne prennent pas grand chose de la Main de Dieu ; ils continuent de ne voir que ce que prennent les mains humaines: les marionnettes qu'elles agitent, désolantes, du mal et de l'injustice. Ils vous disent ou ils pensent sans le dire : "C'est comme ça et ça ne peut être autrement." Les singularités des descendants d'Adam forment le verdict pessimiste de la masse — qu'elle exprime de diverses façons dans la rue — sur l'histoire de l'humanité: religion, politique, conflits, conflits, conflits... "Lisez les journaux, vous disent-ils: Il n'y a que des conflits. Il n'y aura jamais rien d'autre."
Bref, si je continue de m'étendre sur ce sujet, je n'en finis plus. Je conclus tout de suite: De tout cela vient l'inlassable activité de nos missionnaires, dont vous êtes, frère Bernard, contre ce que Voltaire appelait "la crasse et la rouille des siècles". La foule que nous rencontrons dans la rue est-elle une humanité inaccessible à l'idée de pénitence ? Une bonne part d'entre elle est en effet inaccessible. Mais le Père sait cela et a conçu une stratégie qu'on peut appeler la "stratégie du petit reste." Aussi ne nous envoie-t-Il pas convertir ; il sait que ce serait peine perdue. Il nous envoie chercher les épis mûrs au milieu de la forêt de broussailles et d'épines.
Voilà pourquoi nous ne nous appuyons pas comme chaque religion sur une doctrine supérieure péremptoire, parce que nous savons que les moyens dont les hommes peuvent retrouver l'usage pour changer leurs vie (Rév d'Arès 30/11) et ce monde (28/7) sont précaires et fragiles. Le savoir toujours est garder la lucidité nécessaire.
Voilà pourquoi nous réussirons si nous faisons confiance au Père.
Tout se ramène toujours à la foi. Alleluïa !


04mar14 153C23
Merci pour cette entrée très belle et profonde, frère Michel.
Y a-t-il meilleur endroit, où "dans la prière, les mots comptent moins que cet indéfinissable lien avec le Créateur", que le Saint Lieu d'Arès où Dieu vous dicta son Message en 1977 ?
Cette "pulse" chaque année je la ressens au pèlerinage.
En prière, chaque fois que j’ouvre le bon Livre (Rév d'Arès i/5) je suis toujours émerveillé du  langage de Dieu, langage dépouillé de toutes tournures intellectuelles où parfois un simple mot devient actif comme un verbe, où l’Éternel détemporalise son Message, pas de verbes conjugués au passé ou encore au futur.
Je me dis parfois que l’Étalé a explosé les règles grammaticales de la langue française, langue cérébrale trop éloignée de Celui qui dit tout simplement  pour s’identifier : J’ai. Je suis [Rév d'Arès ii/1].
Tant de choses avec si peu de mots !
On n’apprend pas grand-chose de sa Nature, et qu’importe ! Car derrière le langage des théophanies — langage primordial — j’y vois de Dieu une Majesté, une Puissance, un Génie incomparables.
Salah B. d'Ile de France


Réponse :
Oui, Dieu "détemporalise" son Message de 1977, qui n'utilise qu'un seul temps de verbe: le présent. Dieu parle du passé le plus lointain, du présent que se partagent roi blanc et roi noir et du futur le plus inimaginable toujours au présent.
Dieu nous immerge dans un seul Dessein, toujours le même depuis la Création d'Adam: L'homme bon en Éden. C'est de là que nous sommes partis, c'est là que nous devrions retourner.
Dieu n'est pas de ces êtres supérieurs qui survolent leur lectorat à cheval sur le style, les mots, la rhétorique. Il est la Simplicité.
Je ne crois pas, tout comme vous Salah, qu'il existe un livre plus clair que Le Livre.
Merci pour ce beau commentaire.


04mar14 153C24
Dieu attend de moi que toute ma vie soit faite d'une multitude de biens afin de changer le monde.
Je fais cela, parce qu'un type transfiguré, Messager de Dieu, prononça la Vérité, une vérité que peut-être aucun homme n'aurait su énoncer avant lui [Jésus], une vérité qui pour ma part est tout à fait inattendue.
J'ai une conscience très étriquée du monde dans lequel je vis. Parfois, il m'arrive d'avoir une sorte de "pulse" qui me fait dépasser les limites de mon corps physique, à la mesure de la conscience que j'y mets, de là jusqu'où je souhaite m'étaler où aller. Est ce là un attribut de Dieu ? Je ne sais pas. Je pense au syndrome de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. [Fable de La Fontaine].
Une autre "pulse" m'entraîne dans la volonté de guérir le mal des gens, afin qu'ils puissent trouver la joie de faire naître et nourrir leur ha [âme] de bonnes et belles actions.
Est ce là une "pulse" de la Vie qui m'encourage à être moins mort que la mort ?
Une autre "pulse" me pousse à trouver les jeunes moissonneurs qui formeront l'assemblée tourangelle. Cela devient presque une urgence vu son vieillissement. Est-ce là un instinct de survie spirituelle ?
Je pourrais trouver d'autres "pulses" venant rythmer ma vie.
Il est vrai que Dieu me paraît bien loin et que je suis finalement à la recherche de ma propre existence à travers ces "pulses" qui peut être me rapprochent de Lui ou de ce qu'Il a déposé en moi.
La dernière "pulse" est pour vous, très cher prophète. Belle journée !
Tony de Touraine.


Réponse :
Chercher et trouver "les jeunes moissonneurs qui formeront l'assemblée tourangelle." Nous en parlons, frère Francis et moi, pour qu'à Tours — et pas seulement à Tours — la relève se fasse. Partout, les années ont passé et les assemblées vieillissent.
Ce n'est pas une "pulse", mais une nécessité vitale, comme est vitale dans toute famille la nécessité de se renouveler, le cycle infini grands-parents-parents-jeunes.
N'oublions jamais que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), et qu'il faut continuellement renouveler la famille arésienne. Merci d'y penser, frère Tony. C'est une pensée chez nous pas assez fréquente.
Entre Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, puis un grand trou avec heureusement Mouhamad, puis Pascal, Spinoza, Hegel, les grands tourmentés du XIXe au XXIe siècle (je cite vite et un peu au hasard) avec l'Internet au bout il y a dans ces quatre mille ans qui ont passé comme une lettre à la poste un faisceau de connexions, un puits de spiritualité inépuisable mais qui nous échappe, parce qu'il y a là des tropiques que nous ne maîtrisons pas... que nous ne voyons même pas.
Et maintenant cette question qui me hante: "Quelle sagesse adopter face à ces années 2000 pleines d'extra­versions fourmillantes et d'égarements en tous sens ?" La probité est certes notre exigence prime dans la pénitence et la moisson, mais quelle liberté publique, quel élan leur donner, parce que nous flottons au-dessus de l'océan de mots et de vacuité qu'est le monde moderne, où se noient les gens qui ne savent plus qui suivre ? Comment jouer notre rôle dans cet inextricable réseau d'idées — idées vides pour la plupart — en tous sens où nous sommes presque inaudibles ?
Vous êtes des plus jeunes des nôtres à Tours. Cherchez, cherchez le contact avec la jeunesse, qui est en proie à une infinité d'affections et d'inclinations dont ils ne sont mêmes plus conscients, sauf quelques uns qui s'en désaliènent.
Ah Seigneur ! Vous touchez là un sujet délicat et sensible, dont vous avez le courage de parler, merci.
Pensez-y profondément.


04mar14 153C25 
Vous trahissez l'idée que les hommes se font de Dieu depuis l'origine de la religion.
Je ne crois pas que vous le faites pour vous rendre intéressant ou original. Vous êtes indiscutablement un honnête homme. Je crois par contre que vous vous égarez en disant : "Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est, je sais seulement ce qu'Il dit."
Je m'oppose absolument à ce que vous dites, parce que pour moi Dieu est celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge, qui punit ou qui récompense. L'Éternel qu'on dit jaloux de la Bible est le seul Dieu qui vaille. et il est tout proche du Père des Catholiques ou de l'Allah des musulmans.
Je crois dans La Révélation d'Arès, mais je pense que vous avez manqué de l'humilité élémentaire qui consistait à la remettre à un magistère de très haut niveau: Le patriarche de Constantinople pour l'église orthodoxe ou le pape pour l'église catholique.
Ce n'était pas à vous de l'interpréter, mais à un magistère d'experts et de sages. Ce n'est pas l'homme seul que vous étiez en 1974 et 1977 qui pouvait y voir clair.
Je sais que vous avez fait parvenir aux autorités religieuses le manuscrit de L'Évangile Donné à Arès en 1974 et que personne ne vous a répondu, sauf Si Hamza Babakeur. Tout le monde connaît cette histoire. Mais vous auriez dû insister. Le Christ est derrière la porte, mais il faut frapper, frapper à la porte aussi longtemps que nécessaire.
Ulrich K. d'Alsace


Réponse :
Foin du vieux Dieu... que dis-je ? des vieux Dieux des religions ! Si j'écris l'entrée 153 c'est aussi pour que les idées, aussi vénérables qu'elles soient, qu'ont de Dieu les gens comme vous, soient battues en brèche, remplacées par la Vérité.
L'idée que les religions donnent de Dieu est la cause première de l'extension de l'athéisme. Et je dirais que même chez les croyants la religion devient de plus en plus médiocre à cause de cela. Qui se fait de Dieu une idée médiocre ne peut être qu'un croyant médiocre !
Je dirais qu'il y a une véritable crise de la foi, reconnaissable chez les croyants mêmes que notre mission rencontre, et j'ai pour ma part un sentiment d'urgence.
Il faut qu'aussi vite que nous pourrons nous reconfigurions Dieu dans l'esprit de nos contemporains, parce qu'il existe, mais le Dieu qui existe n'est pas Celui que vénèrent nos frères Juifs dans la Torah, nos frères chrétiens d'église dans Jésus Christ et nos frères musulmans dans leur adoration que concrétisent les Cinq Piliers de l'Islam.
Le Dieu des religions, sauf peut-être encore dans l'Islam, religion jeune, arrive en fin de cycle.
Les gens se rendent bien compte que la descriptions que font de Dieu les doctrines ne tient pas la route. Il nous faut donc éduquer le monde, mais quand on est encore, comme nous, peu nombreux, et composés de frères et sœurs de motivations encore très diverses, la Vérité n'est pas, aussi simple soit-elle, assurée de rencontrer son public.
Dieu a très bien compris cela, qui ne nous demande pas de convertir, mais d'apporter la Lumière à un public croyant déjà existant, les épis, le petit reste, que notre moisson recherche, mais même ceux-là il nous faut encore les arracher à leurs idées reçues.
Nous avons des difficultés dans cette tâche non seulement parce que nous ne sommes pas encore assez nombreux comme missionnaires, mais parce que nous ne sommes pas encore stabilisés intérieurement. Mais ça va venir.
Vous retardez complètement, frère Ulrich. Vous avez quitté l'église catholique, d'après ce que je crois savoir, et vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès. Ne restez pas nulle part. Évoluez ! Suivez-moi !


06mar14 153C26
Merci pour votre travail et finalement
une vidéo où vous vous exprimez magnifiquement !
Je voulais juste le souligner, moi qui était près de faire
quelques milliers de kilomètres pour faire ce que votre fille, sauf erreur, a pu si bien faire avec vous.
Avec mes meilleurs vœux de bonheur et de santé,
Jérôme M. quelque part en Europe


Réponse :
Est-ce que je m'exprime "magnifiquement" ? Je ne crois pas. Mais je m'exprime en essayant d'utiliser cet outil : la vidéo, que la technologie m'envoie sur mes vieux jours. Oui, j'ai réalisé cette petite vidéo à l'aide de ma fille Nina..
Vous étiez "près de faire des milliers de kilomètres" ? Mais où êtes-vous donc, Jérôme ? Aux Pays Bas ? En Lithuanie ? J'essaie de vous situer à partir des websites que vous m'indiquez.
Où que vous soyez, efforcez-vous d'être un pénitent, c.-à-d. d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de penser et parler d'intelligence spirituelle et de rester libre de tous préjugés et peurs.
Nous avons besoin de témoins partout sur l'aire que nous assigne le Père (Rév d'Arès 5/5-7).


06mar14 153C27
À mon avis vous situez encore Dieu avec trop de précision.
En fait, Dieu est partout et nulle part. Il existe et il n'existe pas.
Il EST et il N'EST PAS.
Les croyants ont raison. Les athées ont raison.
Qui est-ce qui a venu vous parler en 1974 et 1977 ? Vous n'en savez rien.
Ou plutôt vous le savez sans le savoir et donc votre savoir est un arcane pour vous-même.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Ce qu'on sait on croit le savoir sans le savoir tout en le sachant.
Ceci est la seule vérité qu'un homme puisse aborder comme vous dites: "avec honnêteté".
J'ai appris que vous seriez bientôt à Nice. J'irai vous voir... peut-être... ou peut-être pas.
Sabine D. de région PACA


Réponse :
"Ibis, redibis, non morieris in bello" ou "Ibis, redibis non, morieris in bello" ? Selon que la virgule était placée avant ou après "non" cela voulait dire respectivement : "Tu iras, tu reviendras, tu ne mourras pas à la guerre" ou "Tu iras, tu ne reviendras pas, tu mourras à la guerre." Ma chère Sabine, vous parlez comme une sibylle sans vous mouiller, comme on dit !
En d'autres termes, comme les sibylles vous ne faites que des phrases ambiguës qui ne risquent pas d'être prises en défaut, puisqu'elle veulent dire tout et le contraire de tout.
C'est le parler typique des sceptiques et des malins... des malignes dans votre cas..
Or, je ne suis pas un sceptique. Soyez sûre que Dieu existe. Seulement, je ne saurais vous dire ce qu'est Dieu. De même que je sais que l'aiguille aimantée de la boussole se dirige vers le Nord sans que je sache pourquoi — la science elle-même n'en sait rien — comme je l'expliquai à Bernard dlF (152C22).


06mar14 153C28 
Frédéric Nietzsche est passé par là avec son: "Dieu est mort."
"Dieu est mort" et j'ai bien peur que vous perdiez votre temps à essayer de le ressusciter.
Pourtant, je crois que vous avez vu quelque chose à Arès, mais quoi ?
J'avais mis La Révélation d'Arès sur une étagère d'un placard après l'avoir vaguement parcourue. Mais l'année dernière j'ai attrapé une grippe carabinée, qui m'a cloué au lit. J'ai lu ce livre, mais cette fois avec attention. Il s'agit de la grosse édition en anglais et en français. Eh bien ! Elle m'a intéressé. Je ne sais pas torp quoi en penser, mais je me dis que vous racontez quelque chose qui s'est réellement produit.
Mais quoi ?
Depuis un an je me suis pour ainsi dire "abonné" à votre blog et il m'intéresse.
Mais pourquoi ?
Je ne sais pas vraiment. Je ne suis pas troublé. Je ne suis pas en recherche. Je me dis seulement qu'il s'est vraiment passé quelque chose à Arès et qu'il est bien dommage et même bien malhonnête que trop peu de gens s'y intéressent.
Mais Dieu, je n'y crois pas. Alors, qu'est-ce qui s'est réellement passé en 1974 et en 10977 ?
Votre mission est trop naïve. Il faudrait voir les choses autrement.
Samson O.


Réponse :
Tiens, vous vous appelez Samson comme mon petit fils. Passons !
Nous ne sommes pas de naïfs missionnaires. Nous savons fort bien que l'idée de Dieu a largement abandonné les esprits dans la masse européenne.
Nous n'ignorons rien de la formule de Ludwig Feuerbach: "Homo homini deus" signifiant "L'homme est dieu pour l'homme", ni rien des formules de Ernst Haeckel du genre: "Le secret de la théologie est l'anthropologie. Dieu, c'est l'homme s'adorant lui-même," etc. Tout cela évidemment couronné par l'écrit fameux de Nietzsche dans son livre "Ecce homo" : "Où est Dieu ? Je vais vous le dire, nous l'avons tué... Dieu est mort et c'est nous qui l'avons tué," que vous citez.
De nos jours, nous ne voyons plus l'athéisme dans ce style agressif direct, mais nous savons les ravages qu'ils ont faits, largement aidés par les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 et leurs horreurs qui ont fini de rendre la plupart des combattants athées.
C'est sur ces entrefaites qu'est arrivée La Révélation d'Arès.
Mais cette Révélation redonnée à Arès en 1974 ne semble pas, au fond, se désoler des attaques qu'a subi le Dieu de la religion, particulièrement de la religions prétendument chrétienne: "Jésus Christ Dieu incarné, la Trinité, etc." Au contraire, elle semble bien dire qu'il était temps que la religion abandonne une idée de Dieu qui n'a pu qu'alimenter les fausses doctrines religieuses et l'athéisme. D'ailleurs, par La Révélation d'Arès le Père dit qu'il est infiniment moins soucieux d'être un objet de foi et de vénération qu'il n'est soucieux — ô combien ! — de voir l'homme, son enfant, redevenir bon par la pénitence.
En conséquence de la satisfaction du Père de voir que les affabulations religieuses sur Dieu disparaissent, nous mission­naires sommes aussi satisfaits de ce nettoyage. Seulement, ce nettoyage laisse un vide, vide que nous rencontrons dans la rue chaque jour, et cela ne facilite pas notre tâche, parce que les épis que nous sommes envoyés moissonner sont devenus rares. Il nous faut arpenter longuement en long et en large le Champ du Père pour en trouver quelques uns. Mais nous le faisons.
"Dieu est peut-être mort, mais j'ai peur que l'homme soit mort avec lui," a fait remarquer je ne sais plus qui. Il y a dans ces mots quelque chose de beaucoup plus vrai que ne l'imaginait peut-être leur peut-être ironique auteur. L'homme n'est homme qu'étant image et ressemblance du Père. Si l'homme tue en lui-même ces image et ressemblance il disparaît, il reintègre le règne animal et ce que nous voyons se produire actuellement dans le monde : une perte évidente de l'intelligence sous le prétexte fallacieux — et même scientifi­quement fallacieux — que l'homme n'est qu'un amas de cellules régies par des forces électromagnétiques, montre à quel point notre mission est urgente.
Ne perdez pas votre temps à chercher "ce qui s'est réellement passé en 1974 et en 1977". Moi, je ne cherche pas.
À tout le moins, l'événement d'Arès montre qu'il faut tenir compte d'une Lucidité extérieure, dont nous dépendons et qui ne nous veut que du bien.
Appelez-la, cette Lucidité, l'Éternel, Dieu, Allah ou N'importe Qui ou Quoi d'autre, c'est une Force intelligente. Elle vient nous prévenir que rien ne va plus et que nous nous approchons de ce qu'elle appelle le péché des péchés, redoutable point de non-retour au delà duquel l'homme souffrira horriblement avant de mourir d'une imbécillité qui va déjà croissant.
Nous avons besoin de monde pour répandre l'Appel d'Arès. J'ignore où vous habitez, mais si vous êtes à proximité d'une de nos missions: Paris, Bordeaux, Marseille, Nice, Lyon, Metz, Lorient, Limoges, Tours, rejoignez-la et donnez-lui un coup de main. Peut-être êtes-vous un épis qui s'ignore. Demandez-moi les adresses de nos missions.


08mar14 153C29
Le clou et l’infini, entre le clou de Lumière l’intervention directe de Dieu dans votre vie,  et l’infini ce que Crée Dieu, tout ce que l’ont peut voir de Sa Création, nous humains avec nos faibles lumignons, (Rév. d’Arès 32/5) est peu.
L’Univers du Créateur et son infinitude dépassent ce que nous ne voyons pas.
Ton oeil (se) tend, (il) bute (Rév.d’Arès ii/2.), dit Dieu.
La "pulse", c’est de l’émotion pure c'est ce que vous ressentez dans la prière. Moi aussi j’ai de l’émotion, de la paix, du bien être, de la joie à retrouver Dieu.
Vous écrivez : "En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes homme et Dieu. La Révélation d'Arès n'est pas le cahier d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils du Père à l'enfant pour qu'il vive... vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité, un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en Bien, Rév d'Arès 28/7). Oui, une sensation de Grâce.
Dans La Révélation d’Arès nous avons une certaine connaissance de Dieu dans le chapitre vi du Livre nous lisons que le Père Céleste vous fait vivre des expériences extraordinaires, le lieu de béatitude où la vie ne dépend plus de l’air, où l’on ne se déplace pas à pied, où la force et la résistance de la chair transfigurée se puise à l’énergie spirituelle (Rév.d’Arès bilingue p.493).
Autre expérience plus douloureuse, la mort, notre mort due au péché, à laquelle nous seront confrontés, avant de monter vers le Séjour du Père, si nous avons une âme.
La Révélation d'Arès xxviii/25 dit : Vois! Tes os restent (en) bas, la vision éprouvante de son cadavre (bilingue p.605.)
Le Père a bien raison de nous prévenir (garde la Parole; lie(la à) ton poignet xxviii/26 ) pénitence, moisson, effort, réflexion, constance enthousiasme, joie et fêtes (Rév d’Arès 30/11), c’est notre vie à nous les pèlerins d’Arès et tous les hommes de bien.
"Toute âme honnête sait ce que n’ont pas fait les lèvres, les bras et les jambes qu’elle commande.  Dieu n’oubliera l’échec (Rév.d’Arès 13/8) que si tout ce qui devait et pouvait être fait l’a été, si l’imagination, l’étude, la réalisation, la lutte sont permanentes ("Inchangement L’Argoule intérieure" p. 124.Pèlerin d’Arès 1989).
Dans Le Livre, le Père utilise beaucoup les parties du corps humain comme par exemple l’Œil, qui y est décrit de nombreuses fois, les éléments  l’Eau, le Feu, la Lumière, l’Air,  le Soleil, les animaux...  pour nous transmettre Sa Parole.
Notre image et ressemblance, ce sont surtout les attributs: Parole, Amour, Liberté, Individualité et Pouvoir de Créer.
Notre ressemblance avec la nature de Dieu c’est son côté Mère et Père.
Dans le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], Il nous dit  qu’il est seul Saint. Puis à la fin de la prière Il dit: "pour que règnent à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière", qui signifie que l'Image et ressemblance est à retrouver.
Dans la Veillée 39/3 Il nous dit: À Moi la Puissance et la Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété
Là ça paraît plus simple.
Dans toute Sa Parole il y a à la fois simplicité, complexité et mystère.
Il reste le Père Aimant malgré tout.
Quant Il parle de Jésus son second fils qui est devenu Christ qui s’est embrasé de son Amour pour l’homme son frère (Rév. d’Arès 32/3), nous pouvons aussi devenir Christ en accomplissant Sa Parole.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles; c’est pourquoi J’ai dit « Soyez comme les enfants! » ( Rév d’Arès 33/8 )
Nous pouvons parler de Dieu à l’infini, Il est Vie, comme son Univers est infini. Comme sera je l’espère la vie de l’homme après le jour de Dieu, Éden. Nous sommes les petites abeilles qui y œuvrons.
Le peu que nous en apprenons sur Dieu par votre enseignement, votre ressenti, Sa Parole nous incite à l'accomplir. Nous en avons appris plus que ce qu’a dit la religion depuis le christianisme d’église.
Simone. L. du Limousin


Réponse :
Dans mon entrée 152 je cite un personnage, qui d'ailleurs exista vraiment, Neal, un copain de Jack Kerouac, auteur de "Sur la Route", qui parle du ou de la "pulse" en musique, c.-à-d. de cette chose indéfinissable qu'on ressent également dans d'autres moments où le ressenti ou vécu est plus fort que les mots comme la prière.
Neal parlai de "pulse", faute de mot approprié" comme Miles Devis, le grand trompettiste, parlait de "sound" (son) dans un sens qui n'avait plus rien à voir avec la définition que nous donnons du son (ce que perçoit l'oreille). Il parlait de ce que perçoit le cœur. Miles Davis disait: "Le son, ce n'est pas la musique avec des notes, des instruments et une orchestration, mais une attitude, une vision du monde." Miles Davis montrait ainsi l'abîme qui sépare deux présupposés musicaux différents.
De même l'abîme entre la prière en religion et notre prière de Pèlerins d'Arès, aux antipodes l'une de l'autre. Il y aura là encore assez longtemps une mésentente entre deux façons de vivre la prière, pour la religion: la glorification, la supplication, pour nous l'identification au Bien, la décision d'accomplir indéfiniment renouvelée (Rév d'Arès 35/6).
Sortir des clichés pour penser vraiment la vraie piété (Rév d'Arès 35/6) exige de rejeter bien des catégories intellectuelles avec lesquelles les croyants interprètent encore leurs relations avec Dieu et avec les autres hommes. Nous Pèlerins d'Arès posons là toute une série d'oppositions constitutives de notre foi.
Notre prière ne fonctionne pas sur l'intellect et l'abstraction, mais sur notre corps, notre chair, dans quoi Dieu réside, parce que c'est le seul endroit où nous pouvons Le trouver.
Notre foi, notre apostolat, notre piété forment une altérité radicale. Vous l'avez vous aussi très bien compris.
C'est ce message fort et fécond que nous ne savons peut-être pas encore lancer au monde, mais il y faut penser.
Hier je regardai le passage fameux et si beau du film "The color purple" (La Couleur Pourpre) où la fille considérée perdue par son père le pasteur noir va, suivie d'une bande de joyeux viveurs à travers la campagne, du bastringue ou de la guinguette où elle chantait à l'église où son père officie. Le chœur de l'église chante "God is trying to tell you something" (Dieu essaie de te dire quelque chose) et elle répond sur le chemin en chantant: "Speak to me, Lord" (Parle-moi, Seigneur). Elle et son père tombent dans les bras l'un de l'autre et elle, en pleurs et enlaçant son père, lui dit : "See Daddy, sinners have a soul too." (Tu vois, papa, les pécheurs aussi ont une âme). C'est très émouvant.
http://youtu.be/lD5uPZzBr5c
Là on sent le "pulse" de Neal, le "sound" de Miles Davis, quelque chose que les religions compassées et réglées où l'on prie comme des petits soldats ne peuvent plus percevoir. Il y a si longtemps que je le comprends. Il y a quelque vingt-cinq ans j'avais demandé à l'un de nos frères, compositeur connu, venu en Pèlerinage à Arès: "Composez-moi une musique aussi profonde que populaire où vibre le lien entre Dieu et l'homme, qui deviendrai l'hymne des Pèlerins d'Arès..." et il me répondit: "Je ne peux pas. Vous me demandez la chose la plus difficile qui soit."
Merci pour votre commentaire, sœur Simone.


08mar14 153C30
Je connais par cœur cette prière ["L'Un, L'Indonnable donné, etc."] que vous nous avez proposée pour honorer le Saint Lieu où Dieu s'est manifesté.
Je suis souvent revenu en pensée sur cette expression "L'Indonnable donné" sur lequel vous vous êtes exprimé dans ce fil d'échanges. Elle résonne comme "l'impossible possible" de Derrida parlant de la déconstruction.
Elle introduit dans la pensée comme un double mouvement qui la fait tourbillonner et si la foi est là, la fait s'élever.
Si à la foi s'ajoute la force du pénitent, la volonté du conquérant, ce mouvement quand il revient sur terre forme une trombe (Rév. d'Arès 25/7) capable de tout bouleverser sur son passage. C'est cette Vie que le Créateur vient relancer à Arès. C'est cela le "pulse" que je recherche et travaille à ranimer en moi (par la prière, la moisson et la pénitence).
Quand j'ai lu cet article la première fois, je me suis senti partir. La vidéo qui l'accompagne y est très certainement pour quelque chose. Quand mes yeux parcourent La Révélation d'Arès en prière, quand mes oreilles entendent les mots du Créateur qui parle de l'infinitude de l'univers sur lequel Il est étalé (Rév. d'Arès ii/4)... comment dire ? Je vois, j'entends, mais je ne saisis pas vraiment. Je crois saisir ou plutôt j'allume dans ma pensée, un petit point comme une étoile que je me dis être à des milliards d'années lumières, et de ce faible lumignon accroché à l'extrémité de ce que je peux percevoir, je me figure la vie, la terre, mon existence, l'humanité...
En prière, je fais résonner la Parole du Père dans cet espace que j'ai ouvert en moi. Tout autours et en dedans, lovée comme un siamois, mon ignorance, épaisse, féconde.
Ma prière est comme une tentative de parcourir cette distance infinie (Rév d'Arès 32/3), un voyage qui ne prend véritablement fin que lorsque j'ai le sentiment d'avoir rejoint mon Créateur, de m'être reconnecté à Son Image en moi, de sentir le monde tel que je le ressens intérieurement, tourner en moi avec sérénité. Certains jours j'y parviens, d'autres pas. Comment parler de ces choses là ?
En regardant votre vidéo, porté par votre regard, vos mots, votre ton... quelque chose a changé.
J'ai comme pris comme la mesure de mon infinie petitesse, "poussière sur cette poussière de terre dans l'univers". Je vous ai entendu dix fois, vingt fois parler de ces choses à Arès en pèlerinage, à Paris pendant l'enseignement à la fin des années 90. Mais là plus encore que les autres fois j'ai été touché, emporté. Par contraste à ma petitesse, c'est l'immensité de l'infini que je regarde et ressens désormais autrement.
L'âpreté du monde et de grosses journées de travail m'ont fait redescendre sur terre mais je garde comme une encoche dans la poitrine, une trouée d'Air pur, le souvenir de la sensation éprouvé à votre contact.
Continuez de faire des vidéos ! Et si je peux vous y aider, d'une manière ou d'une autre, n'hésitez pas à me solliciter.
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému en lisant ce beau commentaire, frère Éric, qui dit très bien ce que tout Pèlerin d'Arès peut dire.
Ce commentaire m'arrive avec d'autres d'autres frères et sœurs comme le soleil après cet hiver venté (parfois tempétueux) et terriblement pluvieux.
Cette entrée fait souffler sur moi un magnifique Vent d'espérance que soufflent mes frères et sœurs.
"Continuez de faire des vidéos !" me dites-vous. C'est mon intention. Je ne suis ni acteur, ni grand prédicateur, je ne suis qu'un homme de Dieu chargé d'une mission qui le dépasse et qui fait part de son expérience spirituelle avec passion, mais j'ai repéré ce moyen : la vidéo, que m'offre une technologie moderne maintenant à ma portée et je compte l'utiliser.
J'essaierai d'accompagner chaque entrée de ce blog d'une brève vidéo (celle-ci de 2 minutes 21 secondes est déjà presque trop longue) et je vous remercie de vous offrir à m'aider. Cela viendra peut-être. Mon isolement et le temps qui presse toujours m'empêchent hélas de tirer profit de frères compétents comme vous, mais ma fille Nina m'apporte une aide précieuse.


08mar14 153C31
En 2012 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit : "Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j'envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !"
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une ébauche de construction navale.
"Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir ! "

Arche de Noé"Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé.
J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme anti-incendie.
Mes voisins ont créé une association parce que la construction de l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver à un accord.
L’urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.
La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n'y a fait.
J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers les animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop exiguës.
Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans tous les cas, syndiqués.
Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses.
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance et j'ai abandonné ce projet. "
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et le Soleil a lui.
"Mais tu renonces à détruire le monde ?" demanda Noé.
"Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge."
Guy de l'Hérault


Réponse :
Il s'agit de Dieu. On est donc dans le sujet.
L'histoire est amusante et je pourrais aussi la corser, la gonfler, y ajouter !
Je pourrais ajouter aux lois et diverses conditions difficiles, ici citées, qui sont autant d'empêchements faits aux citoyens pour construire un certain nombre d'autres lois et conditions difficiles que j'ai découvertes quand nous avons fait à Arès nos derniers travaux de restructuration et d'agrandissement sur les Saints Lieux. Chaque semaine j'allais à la réunion de chantier et chaque semaine j'entendais : "Ça nous n'avez pas le droit de le faire... Ceci est interdit... Telle chose demande une autorisation spéciale... Attention à la Commission de Sécurité qui pourra vous interdire ceci ou cela... Le matériel électrique doit être de catégorie X, etc., etc."


08mar14 153C32
Au printemps 1974, Jésus est apparu quarante fois à Arès et cinq fois à Dozulé près de Caen.
Ce qui est curieux, c'est que le Jésus de Dozulé n'a jamais évoqué le Jésus d'Arès et que le Jésus d'Arès n'a jamais évoqué le Jésus de Dozulé.
Ce qui est curieux aussi, c'est que le Jésus d'Arès a rétabli le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4], alors que le Jésus de Dozulé a encensé le "Notre Père" catholique en le récitant lui-même tous les premiers vendredis de chaque mois de l'année 1974.
Ce qui est curieux enfin, c'est que le Jésus d'Arès prône la pénitence pour le Salut du monde, alors  le Jésus de Dozulé demande, sous peine de sanctions, l'édification d'une croix de 736 mètres de haut !
Où est la Vérité ?
Cette question, je l'ai posée à Julie Morin, cette spirituelle canadienne qui évoque souvent le Christ.
Voici sa réponse :
"Bonjour Jacques !
Tu peux me tutoyer.
Une chose qu'il est utile de savoir c'est qu'il y a des milliers d'êtres
qui se font passer pour Jésus et qui égarent bien des gens."
Je donne crédit à la réponse de Julie Morin, mais elle ne prouve rien, hélas. En effet, sa réponse n'exclut pas que le vrai Jésus puisse apparaitre des milliers de fois pour éclairer les gens .
Ainsi, devant de tels phénomènes, chacun est ramené à sa conscience, à son intime conviction :
Soit il envoie tout promener,
Soit il choisit telle ou telle apparition (il y en a des centaines ) !.
Qui est Dieu ? Voilà une question malhonnête, car elle ne définit pas le champ dans lequel doit être donnée la réponse.
Le champ de la conscience est trop restreint pour définir Dieu et le champ de la non-conscience est trop vaste pour être défini, ce qui implique que les éléments de ce champ ne peuvent pas être définis.
Celui qui pense que Dieu n'existe pas n'est pas le plus insensé, mais celui qui a la foi en Dieu a au moins pour lui d'oser croire à un monde plus vaste que la conscience humaine. Bien sûr, ce monde comporte des risques d'erreurs très élevés mais nous n'avons pas d'autre choix que d'y entrer, pour découvrir ce qu'il y a entre le "bâton de lumière" et l'infini.
Reste une question beaucoup plus accessible qui consiste à analyser la Présence Divine dans l'activité humaine.
Nous restons ici dans le champ de la conscience humaine.
C'est ici que le témoignage des prophètes est primordial, puisqu'ils indiquent des phénomènes de sociétés parfaitement quantifiables : Si un jour on dénombre plusieurs centaines de papes à Rome et ailleurs depuis 1974, on sera en droit de s'interroger sur l'honnêteté de La Révélation d'Arès [?].
Vous avez évoqué, frère Michel, certains miracles concrets qui sont arrivés dans votre vie. Il m'est arrivé des choses de ce genre aussi comme par exemple cette vision que j'ai eu le 11 mars 1996 qui m'avertissait des attentats du 11 septembre 2001. Je n'y ai pas cru tellement cela était farfelu, mais je l'ai évoquée au Procureur de la République auquel j'étais en train d'écrire. Je crois que la réponse du procureur figure dans ce blog.
Jacques P. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Absolument ! Des miracles surviennent dans les vies de tous les hommes, de toutes races, de toutes religions, de tous pays du globe, à toutes époques. Ces miracles sont preuve que les hommes ne sont pas seuls et qu'autre chose, quelque chose d'indéfinissable, comme le dit ma présente entrée 152, intervient dans leurs existences.
La question que je me pose n'est pas: Telles apparition et révélations en tels lieux à telle époque sont-elles plus vraies que d'autres ? Faut-il suivre celle-ci que celles-là ? La seule chose que je sais, parce que La Révélation d'Arès le dit, c'est que seuls les pénitents, c.-à-d. les hommes de Bien et moissonneurs d'hommes de Bien, emportent avec eux dans la mort le bien qui les y sauvera sous forme d'une âme et forment un petit reste qui peut sauver le monde du péché des péchés.
Pour le reste, vivez votre foi et priez comme vous en avez envie, ainsi que dit La Révélation d'Arès 25/6.
Tandis que vous vous posez des questions, vous êtes inactif, inutile pour le salut du monde, donc inutile pour votre propre salut, car les deux saluts sont liés, ne font qu'un seul Salut au Nom de l'Amour.
Devenez actif, servez à quelques chose ! Rejoignez notre mission de Lorient !


08mar14 153C33 
Nous ne savons pas ce qu’est le Créateur, nous ne savons pas où nous allons, nous savons si peu de choses de notre propre vie, quand nous l'examinons dans la montagne des croyances, suppositions, interprétations, superstitions et illusions de toutes sortes, chacun y allant de son petit avis "éclairé" ou se conformant à l’avis éclairé du fort et du sage.
Que de dispersion et d’agitation vaines dans notre petite tête !
Quelle belle entrée qui nous plante les pieds dans la terre ! [Rév d'Arès xL/1-5]
Entre le refus de l’existence de Dieu et le Dieu désincarné imaginé dans les étoiles, il y a le Tout Autre, qui se laisse percevoir dans Son Image et Sa Ressemblance qu’est tout homme pénitent : La montagne sur ta barbe (et la montagne qui) dort avant ta porte, tu vas entre (elles comme entre) les poupes (Rév d’Arès xxxiii/7)
Si la mission est difficile, c’est notamment parce que l’image de Dieu est serrée, coincée dans tous les masques qu’on lui a façonnés (Rév. d’Arès 28/3).
Voilà une entrée qui se lit comme une invitation à revisiter notre manière de parler de Dieu pour desserrer nos dents et laisser entrer Dieu non comme un clou serré et douloureux mais comme un Souffle qui court vers son but, vers le grand large, vers l’infini de la Mer sur les Hauteurs Saintes.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
La grande Thérèse d'Avila — la grande sainte Thérèse de l'église — écrivit vers 1560 : "Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps... Le corps n'est pas sans participer un peu, et même beaucoup."
À cela j'ajoute personnellement : "C'est dans ce corps seul que je peux trouver l'invisible et muet Dieu quand je prie. Dieu, Il est venu à moi, Il m'a parlé en 1977, mais depuis lors Il a de nouveau disparu. C'est seulement dans son image et ressem­blance (Genèse 1/26-27) au fond de moi, dans mon corps, que je Le rencontre. Autrement, ma prière ne serait souvent qu'un vide affreux."
Oui, frère Louis-Jémine, vous avez très bien vu que "nous savons si peu de choses de notre propre vie, quand nous l'examinons dans la montagne des croyances, suppositions, interprétations, superstitions et illusions de toutes sortes."
Mais le peu que nous avons et suffisant pour nous conduire aux Hauteurs Saintes.
Voilà peut-être un thème de mission — peut-être trop ardu pour le commun ? — ou plutôt une variante dans la présentation de la pénitence, à laquelle nous nous efforçons de plier notre vie un peu plus chaque jour sans toujours distinguer ce qui nous sépare vraiment de la notre vie avant la pénitence, car nous ne sommes pas des convertis, mais nous sommes une Semence (Rév d'Arès 5/1), des épis (13/7-8, 14/1-3, 31/6, 35/1), qui s'ignoraient et il y avait déjà en nous quelque chose du pénitent que nous ignorions.


09mar14 153C34 
J'ai failli devenir Pèlerin d'Arès mais cette entrée 153. m'arrête.
Votre vision de Dieu est trop éloignée de la vérité traditionnelle... Je sais que vous êtes contre les traditions, mais on ne peut pas balayer d'un seul coup comme ça ce que les hommes ont constaté et cru pendant des siècles.
Je relisais dernièrement un livre de Jacques Maritain où il dit clairement qu'il y a une nette distinction entre la nature de l'homme et la grâce gratuite qu'il reçoit et il y a quelque chose que vous oubliez, c'est la gratuité totale du Seigneur pour sa créature humaine, grâce qui permet à celle-ci de supporter sa nature animale et de la sublimer.
L'homme n'a aucun mérite propre pour hériter la Gloire de Dieu ; cette Gloire est un Don gratuit qui est donné à l'homme contre sa foi et vous, vous soulignez trop les mérites des actes, surtout ceux de la pénitence. C'est tout à fait contraire à l'extrême générosité du christianisme et donc contraire à l'idée qu'il faut se faire de Dieu.
Vous enlevez à la foi la merveille des merveilles : Dieu comme étant Lui-même un Don gratuit fait à l'homme. Oui, nous savons parfaitement ce qu'est Dieu et vous, vous dites: "Dieu je ne sais pas ce qu'Il est."

Incompatibilité !
Vincent C. du Centre


Réponse :
Vous dites: "On ne peut pas balayer d'un seul coup comme ça ce que les hommes ont constaté et cru pendant des siècles."
De quels hommes parlez-vous ? Des Chinois taoistes ou confucianistes ? Des Papous ou des Africains animistes ? Des Musulmans ? Des Juifs ? Des Indiens hindouistes ? Des Bouddhistes ? Des Shintoistes ? etc, etc ? Votre "vérité tradition­nelle" n'est pas celle de tous les hommes, loin de là. Ce n'est que celle d'une minorité: les Chrétiens d'église que le père vient rappeler à la Vérité, au Vrai (xxxiv/1-4, xxviii/21), à Arès en 1974 et 1977.
Le Dieu qui m'a parlé n'est pas le Dieu des chrétiens, mais le Dieu de tous les hommes, quels qu'ils soient.
Vous avez "failli devenir Pèlerin d'Arès", mais on ne peut pas devenir Pèlerin d'Arès si l'on ne se remet pas entièrement en question.
La théologie de la grâce gratuite qui fait de la foi et non des actes la porte de la grâce est complètement battue en brèche dans La Révélation d'Arès. Je ne sais si vous êtes catholique ou protestant — je pense plutôt catholique puisque vous lisez Jacques Maritain  — mais il est certain que le passage de la foi chrétienne traditionnelle à la foi vraie et très simple — seul le Bien accompli sauve — n'est pas facile à faire pour un chrétien d'église qui a des principes théologiques.
La grâce gratuite dont vous parlez n'est pas un don de Dieu à l'homme, mais un don de l'homme à lui-même. Cette grâce de l'homme à lui-même est tout aussi gratuite, puisque la pénitence est une action gratuite, mais qui exige un consen­tement et un accomplissement... D'ailleurs, votre grâce à vous n'exige-t-elle pas de même un consentement et un accomplis­sement ? La fidélité à l'église et à ses pratiques ?
Il est vrai que l'importance donnée aux actes de Bien chez l'homme sauvé est contraire à l'importance donnée à la foi chez le chrétien traditionnel, mais ce dernier est sauvé, quoi qu'il puisse croire, s'il est un homme de Bien, un pénitent.
Vous savez, frère Vincent, nous ne sommes pas aussi éloignés l'un de l'autre que vous dites.
Nous Pèlerins d'Arès sommes bien en accord avec la vision traditionnelle selon laquelle il y a un fait tout à fait surnaturel dans l'adoption de l'homme par Dieu pour devenir son enfant. Prenez un "saint" de votre église, parmi les plus grands, Augustin d'Hippone. Quand Augustin dit que l'adaption de l'homme par Dieu est une grâce incomparable, inouïe, il ne parle pas du passage de notre état de pécheur à l'état de pénitent, mais il parle du fait que Dieu n'a voulu qu'un seul fils (tout homme parmi les 7 milliards vivants actuels est fils de Dieu) engendré de sa substance, que nous avons reçue de la Création et qu'ainsi ayant reçu l'image et ressemblance du Père nous participons de façon merveilleuse à la Nature de Dieu. Seulement, ce que dit La Révélation d'Arès, c'est que c'est nous qui avons enfoui en nous et rendue inactive, comme morte, cette image et ressemblance et que c'est nous de la restaurer... par la pénitence.
Y a-t-il là quelque chose que vous ne puissiez surmonter ?
Augustin d'Hippone a écrit quelque chose que je cite de mémoire (pardonnez si le mot à mot n'est pas là): "Avant d'être fils de Dieu, nous étions déjà quelque chose. La grâce a fait de nous les fils de Dieu que nous n'étions pas. Avant nous étions quelque chose de très inférieur, nous étions des fils d'hommes !"
Donc, nous croyons nous aussi comme le croit votre propre église que la grâce gratuite dont vous parlez a bien été donnée à l'homme quand Dieu fit Adam de l'animal pensant qu'était l'homme, mais cette grâce gratuite est l'image et ressemblance comme morte en chacun de nous et que nous devons ressusciter ou réveiller. Quand nous réveillons en nous la grâce par le Bien accompli, nous réveillons l'image et ressemblance.
Oui, nous parlons aussi, comme en ont parlé les théologiens catholiques de la déification de l'homme. Nous varions seulement sur les moyens. Vous Catholiques demandez la fidélité à l'église, à ses dogmes, au pape, au clergé, aux sacrements, alors que nous à l'Appel de Dieu nous nous contentons de la fidélité à la pénitence.
Je crois que nous sommes dans une position beaucoup moins humanisée que vous qui demandez une soumission des fidèles à des hommes supposés plus sacrés que les fidèles, alors que nous ne demandons qu'une soumission au Bien.
Réfléchissez, frère Vincent, réfléchissez ! Le vrai problème n'est pas dans le fait que je ne sais pas qui et quoi est Dieu, car vous ne le savez pas davantage en dépit de votre théologie. Le vrai problème est dans la Voie que nous adoptons.


10mar14 153C35
Vous faites toujours une distinction entre vie religieuse et vie spirituelle, mais vous n'êtes jamais qu'un homme religieux.
Partant de là, ce que vous dites de Dieu est tout aussi incertain, faux en somme, que ce qu'en disent les grandes religions.
Il y a dans le discours religieux exactement ce qu'il y a dans le discours politique ou vice versa :

Des mensonges, des mensonges, des mensonges.
Peut-être que la seule vérité que vous disiez, et sur laquelle vous insistez souvent, c'est que "la politique est la fille de la religion, parce que les comportement de l'une et de l'autre sont similaires."
Ce que vous dites à Vincent du Centre [1543C34] n'est que la reprise du tissu d'élucubrations théologiques déjà utilisées par la religion depuis des millénaires. Que la grâce soit un "don gratuit" de Dieu tous les jours selon la religion chrétienne ou au moment de la création d'Adam selon vous (nous n'aurions plus qu'à récupérer cette grâce, selon vous), c'est tout aussi rêvé ou mensonger... L'un ou l'autre selon le degré de sincérité.
Une étude vient d'être faite sur le mensonge politique, qui est propre à tous les partis politiques, et qui conclut que mentir et écrire n'importe quoi pour être élu est une tromperie démocratique généralisée, de gauche comme de droite, qui fait de l'électeur un consommateur qu'on trompe avec de la publicité mensongère en lui vendant n'importe quoi. Avec cette différence : La publicité mensongère est condamnée par la loi, mais les fausses promesses politiques ne le sont pas.
C'est exactement la même chose dans le religieux: les propos mensongers sont exactement comme les promesses irréalisables, ils entretiennent le sentiment profond d'être membres d'une communauté (religieuse ou politique) différente d'une autre communauté, alors que gauche ou droite c'est pareil pour le pauvre citoyen de base.
Dès lors, les électeurs ne votent que pour des illusions imprimées noir sur blanc dans les programmes électoraux comme les fidèles des religions (vos Pèlerins d'Arès sont des fidèles d'une religion) vont à telle ou telle église ou se font chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, sur des croyances tout aussi mensongères.
L'Éternel des juifs, le Père des chrétiens, l'Allah des musulmans, le Bouddha des bouddhistes, c'est pareil, c'est le même personnage mythique.
Ne parlez pas de Dieu. Vous ne savez pas ce qu'Il est. Je crois en Dieu mais c'est tout. Où est-il ? Qu'est-Il ? Que dit-Il ? Nous n'en savons rien. Je sais seulement qu'il fait des miracles, parce que j'ai survécu dans ce monde grâce à un miracle.
Jean-Jacques R.


Réponse :
Je regrette que vous ne me lisiez pas et, dans le cas de cette entrée de blog, que vous ne m'écoutiez pas (il y a une vidéo sonore sur la première page du blog), car c'est exactement ce que je dis moi-même: "Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est."
Par contre, je sais Ce Qu'Il dit, parce que c'est le contenu même de La Révélation d'Arès.
À propos de La Révélation d'Arès, elle est un miracle, m'étant arrivée aux oreilles par miracle, car le Surnaturel est un miracle. Ce n'est pas vous, qui terminez votre commentaire par "Je sais qu'il fait des miracles, parce que j'ai survécu dans ce monde grâce à un miracle," qui me direz le contraire.
Vous dites : "Une étude vient d'être faite sur le mensonge politique." Je suppose que cette étude est celle conduite sous la direction d'Alexandre Vatimbella, directeur de l'agence de presse "LesNouveauxMondes.org" spécialisée dans les questions de la mondialisation et de ses conséquences sur les pays émergents. On trouve dans les réflexions de cet homme et de son équipe, que j'ai parcourues rapidement, des phrases aussi fortes que "Mentir et écrire n'importe quoi pour être élu est une tromperie démocratique qui transforme l'électeur en une sorte de consom­mateur que l'on tente de gruger avec de la publicité mensongère en lui vendant n'importe quoi," ce qui est à peu près ce que vous écrivez ici.
La religion utilise-t-elle des moyens identiques ? Ce serait un sujet digne d'un gros livre et que je ne peux pas aborder ici. De toute façon, disons que d'une façon générale la religion, quelle qu'elle soit, ne fonctionne pas comme une démocratie et que, par conséquent, le mensonge qu'elle utilise ne se présente pas comme un programme électoral. Les dogmes et les lois d'une religion sont évidemment considérés comme mensonges (de nos jours on dit plutôt erreurs) en dehors de la religion où ils règnent, mais les hommes qui les défendent ne sont menteurs que s'ils ont cessé d'y croire. Cela fait une grande différence avec les politiques qui me semblent tous être des menteurs conscients.
Me concernant, suis-je un menteur comme les politiques et les chefs religieux sont menteurs ?
Étant un homme comme tout homme réduit aux imperfections et limites du langage humain, ce que je dis peut être considéré comme mensonger dans la mesure où le langage ne peut pas rendre ce que je sais et qui est indicible. C'est d'ailleurs pour cette raison que des humains se sont retirés du monde et ont fait vœu de silence: ermites, moines reclus ou moniales recluses, etc. ¨Personnellement, je ne peux pas me retirer du monde, parce que la mission que le Père m'envoie accomplir est un Appel au monde pour qu'il change (Rév d'Arès 28/7). Je remplis donc ma mission avec les inévitables imperfections que ma condition humaine lui donne.
Mais ce que je dis est vrai en sincérité, si ce n'est pas vrai dans les mots mêmes, qui ne peuvent pas en rendre compte. Si je dis "amour" je ne dispose que d'un seul mot pour dire une foule de choses que la pauvreté du langage même ne me permet pas d'exprimer. Si je dis "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est," c'est évidemment une tournure pour dire mon incapacité à exprimer dans un langage humain des choses que je ressens mais ne peux désigner. En disant : "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est," j'utilise seulement un mensonge qui dit la vérité, parce que je n'ai pas d'autre moyen d'être plus honnête que cela.
Je me permets donc de penser que je m'efforce d'être le moins menteur des menteurs que sont tous les hommes.


10mar14 153C36
Merci, pour votre vidéo Frère Michel.
Avec de simples outils informatiques, vous avez réalisé les deux premières vidéos dans la plus grande simplicité, merci au passage à votre fille Nina pour la précieuse assistance qu’elle vous apporte et se beau montage.
J’aime beaucoup votre témoignage concernant les manifestations de Dieu à Arès en 1977. La vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), les rois noirs et les rois blancs, les médias ne veulent pas nous donner accès pour l’instant. Qu’importe ! Dieu, les anges, les âmes sont avec nous.
Vous ouvrez la voie des médias et vecteurs spirituels, tant par l'écrit que par le visuel, par la voix, les média de la pénitence, des âmes libres, du monde sous le règne du Bien, Éden, du monde des hommes du temps qui vient (Rév Arès 30/13). Comme, vous des frères et des sœurs ayant beaucoup plus de temps pourraient aussi réaliser de petites vidéos, etc.
En Île de France des frères, comme Eric.D, Jeff.P, Jean-Luc CDP, Daniel.C,  ayant d’incontestables compétences avec ces outils pourraient se réunir et travailler sur des projets, réalisations, montages, vidéos, créer un site pour le plus large public, etc.
Clou, Je serre, Je serreJe sais de Dieu ce que vous nous enseignez, en témoignez et comme tous les apôtres, je cherche le Royaume en moi.
Je sais et j’affirme que Dieu serre, serre comme le clou pour nous parler, que la vraie piété, c’est prononcer la Parole pour l’accomplir (Rév d'Arès ii/21,35/6).
Je sais et j’affirme que le mal est une anomalie, qu’Adam a fait le mauvais choix (Rév 2/1-5) et a entraîné toute l’humanité avec lui. Je sais et j'affirme que depuis la chute d'Adam Dieu a envoyé des prophètes: Noé, Abraham, Moïse, Élie, Isaïe, Jésus, Mahomet et qu'Il vous envois, vous Mikal à toute l'humanité. Je sais et j’affirme que Dieu, nous aime, que sa Sagesse est démesure pour l’homme (12/7). Je sais  et j’affirme que je suis un pécheur et que je mourrai pécheur, ainsi que tous mes prochains, les justes, comme les mauvais. Je sais et j’affirme que nous sommes créés libre et avons le choix de faire le bien ou le mal. Je sais et j’affirme que nous sommes tous créées à l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26). Je sais et j’affirme que la seule façon de réveiller l’image et ressemblance, Dieu en nous-même et la rendre positive, créatrice, c’est d’entrer en pénitence (Rév Arès 30/11) et que certains sont pénitents sans le savoir et le font déjà (nous les cherchons). Je sais et j’affirme que seul le Bien sauve, seul le Bien crée l’âme et peut la faire évoluer afin qu’elle devienne une ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) et cela en renonçant le plus possible au tentateur furtif qui souffle dans nos poitrines, aux tentations qui nous assaillent, tous les jours et [donner au] Bien sa place.
Je sais et j’affirme que la foi est existentielle, fruit du Bien. Je sais et j’affirme que la pénitence, le Bien réalisé est une puissante énergie créatrice, laquelle, nous transforme et agit immédiatement sur nous et dans le monde visible et invisible, sur les hommes et la nature. Je sais et j’affirme que le Bien contribue à la création de mon âme, de mon salut et du salut de toute l’humanité en synergie avec Dieu, le monde invisible et visible. Je sais et j’affirme que lorsque, je fais le mal,  j’endommage, voire, je tue, mon âme. Je sais et j’affirme que je peux perdre mon âme à cause de mes péchés plusieurs fois et que je peux la reconstruire ("Je m’espionne", Le Pèlerin d’Arès de 1990).
Je sais que si je meurs sans âme, je finirai dans le séjour des spectres et que si j’ai une âme, je rejoindrai la Flotte Céleste en attente du Jour de la résurrection des morts (Rév Arès 16/16, 17/1, 36/18, 17/4, 18/4, 31/8-13).
Je sais que les pénitents, les frères accomplis : le petit reste, sont des has créatrices des images et ressemblances, conscientes multi-multipliées qui formeront un jour la polone (Rév Arès 26/1, xxxix/12) et déclencheront le Jour de la résurrection des morts, Éden restauré (Rév Arès 31/8-13). Je sais que ce n’est pas la matière qui dans l’homme est l’image du Créateur (Genèse 1/27).
L'os (est comme) le bois; (du) bois pousse le bois; devant l'aube le bois,
derrière le soir (encore) le bois.(Rév d'Arès xxxix/4).

Je sais que la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).
Je sais et j’affirme que Dieu n’abandonne aucun pécheurs dans sa pénitence (Rév Arès 25/5 à 6). Je sais que :
Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte;
alors une légion d'anges t'assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants;
ne te préoccupe pas de te défendre,
affaire-toi à ce que Je te commande aujourd'hui.(Rév Arès 29/6)
et je sais que  cela me suffit pour être pénitent, changer et faire le Bien, partout où je me trouve.
En image, ma perception de faible lumignon, des pénitents multi multipliés: Le clou de notre frère Eric.D et des silhouettes.
Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Vous dites: "Le Bien crée l’âme et peut la faire évoluer afin qu’elle devienne une ha (Rév d'Arès xxxix/5-11)", mais qu'entendez-vous par là ? L'âme et l'ha, c'est la même chose. Le Père en 1977 emploie seulement un mot différent de celui qu'employait Jésus en 1974.
Ceci dit, c'est une très beau commentaire et j'aime beaucoup l'image qu'a créée frère Éric D. de Paris. Je ne connaissais pas cette image.


10mar14 153C37
Je ne peux pas rester sans réagir à votre entrée 153 qui me réconforte dans ma pénitence et qui m’ouvre toujours plus les yeux : Je vois encore plus loin. Merci à vous, prophète !
En lisant ce texte ci-dessous, je ne dis pas qu’il est parfait, mais je comprends mieux comment, nous faisons partie du Tout, ce lien qui nous unit avec Lui.
L’héritage que nous avons reçu du Père — (Partout de) Ma Main (gauche) à Ma Main (droite seul) l’homme souffle sur le feu. (Rév d'Arès xxi/6) —, comment l’Indonnable peut se donner, nous somme en Lui, et Il est en nous. Cet Océan de vie infinie ou les mondes tournent et se nourrissent, Mer profonde (ou) tu (ne) vois (pas plus loin que) ta main. . (Pourtant) la mer entre dans ta vessie. (RA Xxi/11.12).
L’ha (= l'âme) est la voile du vaisseau qui glisse et vogue dans cette création sublime et inexplicable par l’homme que je suis.

1. Le Tout doit être Tout ce qui est réellement. Il ne peut rien exister en
dehors du Tout, sinon le Tout ne serait pas le Tout.
2. Le Tout doit être Infini, car rien ne peut définir, confirmer, limiter ou
restreindre le Tout. Il doit être infini dans le Temps, c'est-à-dire éternel ; il doit
avoir constamment existé, car il n'existe rien qui ait été susceptible de le créer ;
quelque chose ne peut pas descendre de rien : s'il "n'avait pas existé", même
pendant un très court instant, il "n'existerait" pas actuellement ; il doit être
destiné à exister constamment dans l'avenir, car rien ne peut le détruire ; il ne
pourra jamais "ne pas être", même pendant un moment, parce que quelque
chose ne peut jamais devenir rien. Il ' doit être Infini dans l'Espace ; il doit être
Partout, car il n'y a pas de place en dehors du Tout ; il ne peut être que continu
dans l'Espace, sans fêlure, sans coupure, sans séparation ou sans interruption,
car il n'existe rien qui puisse le briser, séparer ou interrompre sa continuité et
rien qui puisse "fermer les brèches". Il doit être Infini en Pouvoir, c'est-à-dire
Absolu, car rien n'est susceptible de le limiter, de le restreindre, de le réprimer,
de le confiner, de le déranger ou de le maîtriser ; il n'est soumis à aucun autre
Pouvoir, parce qu'il n'existe aucun autre Pouvoir.
3. Le Tout doit être Immuable, c'est-à-dire non sujet à modifier sa nature
intime, car rien n'est capable d'opérer des changements en lui ; il n'existe rien
en quoi il puisse se changer, ni d'où il puisse venir. On ne peut rien lui ajouter
ni rien lui retrancher ; on ne peut l'augmenter ni le diminuer ; il ne peut devenir
plus grand ou plus petit à quelque point de vue que ce soit. Il doit avoir
toujours été et doit rester toujours exactement comme il est aujourd'hui : Le
Tout ; il n'a jamais été, il n'est pas actuellement et ne sera jamais autre chose en
quoi il puisse se changer.
Le Tout étant Infini, Absolu, Éternel et Inchangeable, il doit naturellement
s'en suivre que rien de fini, de changeable, d'éphémère et de conditionné puisse
être le Tout. Et comme il n'y a rien en dehors du Tout, toutes les choses finies
doivent être Nulles en Réalité.
(Étude sur la Philosophie Hermétique de l'ancienne Égypte et de l'Ancienne Grèce par trois initiés,
Traduit de l'anglais par M. André Durville)

Pour moi, le Nirvana de Bouddha est plus proche de cela que le Dieu barbu des catholiques d’où je viens. Il m’a fallut me déculturé, mais grâce à La Révélation d’Arès et à tous votre enseignement, le chemin n’a pas été trop rude.
L’âme nous relie au Tout, nous donne la possibilité de se fondre en Lui, quel bonheur !
Quand je prie donc, je parle à tout ce qui Est ! Merci Père et merci Mère.
Alain et Fatiha du Rhône


Réponse :
Pour moi ce texte de trois initiés (j'ignore ce que sont des initiés) dit encore beaucoup trop de choses sur le Créateur.
Le Tout me paraît être un terme qui ne veut rien dire.
Je parle parfois de Tout Autre, mais Tout Autre n'a pas du tout le même sens que le Tout tout court. Le Tout Autres est l'Autre absolu, mais pas le Tout.
Je fais, vous faites, tout fait partie du Tout, mais dans ce Tout Dieu est-Il le Tout  ? Non. Il est Créateur du Tout dans lequel Il a laissé son image et ressemblance, mais l'image et ressemblance de Dieu n'est pas Dieu ; ce n'est que son image et ressemblance. Dieu a ses intentions et l'homme a montré qu'il avait les siennes, différentes, et entre les hommes les intentions sont aussi variées que les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6).
De même que vous êtes l'enfant de vos père et mère, mais vous n'êtes pas vos père et mère. Nous sommes individués de sorte que chaque individu peut faire le bien ou peut faire le mal et que c'est ce conflits perpétuel entre bien et mal qui est la première marque des individualités, du heurt des consciences et des volontés. Nous ne fonctionnons pas comme un Tout qui n'aurait qu'une seule conscience immuable.
Mais ce texte emploie apparemment le Tout non comme synonyme du Tout mais comme synonyme du Père. Les choses ne sont pas si simples que le dit ce texte, et c'est bien en cela qu'on ne sait rien de Dieu. Par exemple, le Père est certes "infini", mais pas "inchangeable" car il changea d'intention après le Déluge en disant à Noé: "Aucune chair ne sera plus supprimée... Il n'y aura plus de déluge." (Genèse 9/11) et ne dit-il pas dans La Révélation d'Arès: L'homme saute la vague (aujourd'hui,) mais si Je dis: "L'air qui était léger est maintenant lourd, le navire tombe comme le cerf dans le ravin (xvi/11)" ?
Ceci dit, je vois ce que vous voulez dire en m'adressant ce texte et je le publie en passant sur les problèmes que soulève ce texte, car aucune Vérité absolue n'est accessible à l'humain.
Vous voulez par là simplement exprimer ce qui est inexprimable.


10mar14 153C38 
Je reprends votre prière dans la mienne, mais je mets toutes mes prières au présent. Je prononce donc cette phrase : Le Parlant à l’homme qui s’est éloigné… Cette prière, pour moi, est la prière du pénitent et du moissonneur, car dans la rue je vais donner L’indonnable, Celui qui est Apparu, Le Parlant qui à travers le moissonneur parle à l’homme qui s’est éloigné pour le ramener à l’image et ressemblance qui sauve.
Le Créateur se réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21).
Ce clou, le moissonneur l’a aussi en lui, parce qu’il parle en serrant, serrant quelque chose en lui pour pouvoir parler à son prochain. Le moissonneur se donne à son prochain. C’est parfois douloureux parce que le passant ne veut plus parler, ne veut plus entendre, ne veut plus voir (comme ces fameuses figurines asiatiques des trois singes).
Le moissonneur se rapproche du Père de l’Univers et le comprend en partageant avec Lui l'action d’appeler l’homme à accomplir le Bien.
Une Stéphanie d’Île de France.


Réponse :
Quand je suis sur le Saint Lieu où Dieu me parla en 1977 je ne peux pas dire "qui s'éloigne" au présent comme vous le faites, parce que c'est à cet endroit même qu'il s'est rapproché de moi en 1977. Il s'est rapproché de moi après qu'il se fut éloigné de moi tant que j'avais été dans l'athéisme puis dans l'église.
"La prière du la prière du pénitent et du moissonneur" est plutôt pour moi Père de l'Univers, la prière du pécheur (Rév d'Arès 12/4).


11mar14 153C39
Je prie en ce moment avec la sublime page 124 de l'édition 2009 de La Révélation d'Arès, qui est une partie du chapitre XXII, au début de la troisième théophanie en 1977.
C'est une rare explosion de termes anthropomorphiques que le Père utilise pour désigner divers aspects de Lui-même : Mon Œil (3 fois), Ma Lèvre (2 fois), Mon Pied et Ma Main (4 fois). Il y a aussi Ma Rête, la Lumière de Mon Œil et l'Eau Grasse de Ma Lèvre.
Cette page me semble être un exemple saisissant de la façon, tant dans le Coran qu'à Arès, dont le Père rappelle en quelques lignes les rapports étroits entre Lui, Son prophète, le frère qui le suit et l'homme au sens large.
Le mystère de la Nature et de l'Existence du Père peut être senti dans cette phrase : Mon Œil ne voit pas Mon Pied.
Je trouve sublime la manière dont les thèmes s'imbriquent en une seule page, mélangeant le plus haut - comme la dernière phrase citée — et le plus bas qui mérite un pur baiser d'amour évangélique envers les méchants : le frère baise Ma Lèvre quand il baise la lèvre de l'homme, la lèvre d'où sort le pus.
Après avoir effleuré Sa condition Divine, le Créateur termine cette page par le thème de la condition humaine. Il met côte à côte le plus difficile à imaginer — le frère pousse le soleil (...) le frère survole haut la fosse (de la mort) — et les réalités les plus prosaïques, terre à terre : l'homme dont le menton tremble par peur de la mort.
Père de l'univers, même si Tu dis par ailleurs : Je parle le bruit d'homme (Rév d'Arès ii/20) pour exprimer l'impossibilité à dire l'indicible dans une langue humaine, Ta Parole à Arès est d'une force et d'une clarté surhumaines.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France


Réponse :
La prière des Pèlerins 'Arès est libre et vous avez librement choisi votre prière. Vous avez besoin de termes anthropomor­phiques pour sentir Dieu en vous ou autour de vous et si tel est votre besoin, le passage de La Révélation d'Arès que vous avez choisi convient. N'oubliez cependant pas que Dieu a défini la vraie piété en précisant que c'est prononcer sa Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).....
Accomplir quoi ? La pénitence et la moisson.
Je vous recommande donc d'ajouter à cette piété qui est la vôtre des passages de la Parole qui vous demande à vous, humain, de redevenir son image et ressemblance et qu'il n'y a pour suivre cette voie qu'un seul véhicule, celui de la pénitence et de la moisson.
Vous habitez Clichy ou Levallois (je suis en voyage et je n'ai pas le moyen de vérifier ce point), mais le 14ème arrondissement de Paris n'est pas si loin de chez vous. Chercher à pénétrer son Existence, c'est émouvant, mais ce serait tellement plus constructif si vous participiez à la vie missionnaire de nos frères et sœurs.


11mar14 153C40
Personnellement, même sans pouvoir Lui donner forme, il m’arrive de L’imaginer posé sur mon épaule, éclairant mon itinéraire, m’avisant des embûches, peiné de mes faiblesses, heureux de ma bonté, de ma patience, et de ma piété.
Et je crois qu’une de ses attentes est surtout de nous voir faire l’effort d’essayer de toujours Le percevoir en filigrane dans chacun(e) de tous ceux(celles) qui nous entourent, de bien prendre conscience qu’Il est en quelque sorte toujours dissous dans la Vie, présent dans toutes les vies.
"Oui Dieu est invisible comme le sucre dans le café, dont nul ne saurait réfuter qu’il adoucit l’amertume" : Métaphore simpliste, mais limpide, non dénuée d’humour spirituel, et aussi d’une bonne dose de la foi du charbonnier.
Avant que par orgueil l’homme (qui) compte (Rév d'Arès xxvi/2) abusant de la liberté, ne conçoive et engage les processus automatisés, qui devenus incontrôlables, risqueraient de bouleverser, d’ébranler et même d’anéantir l’humanité: péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), Dieu attend que nous Le devinions dans l'autre, les autres, et que nous assemblions fraternel­lement, nos individuelles et ‘miraculeuses’ capacités créatrices d’amour, pour enfin générer la polone (Rév d'Arès xxxix/12) et Le retrouver en Éden dans Son Universalité
Dans la Vie la Vérité et l’Amour du Père. Louange à Dieu.
Dominique C. 


Réponse :
Je vous envie, frère ou sœur Dominique (je connais plusieurs Dominique C.), car il ne m'arrive même pas "d'imaginer Dieu posé sur mon épaule."
Quand je prie Dieu est absent, totalement absent. Je Le considère fiché en moi, parce que la Genève me dit en 1/26-27 qu'Il m'a créé à son image et ressemblance. Sinon, je suis seul dans l'espace de ma prière.
Pas plus que je ne serais conscient de Dieu s'il ne m'avait physiquement visité en 1977, je ne suis naturellement enclin à porter la respon­sabilité de l'univers comme Sartre le présumait quand il voyait dans la littérature de valeur l'appel fait aux lecteurs de prendre conscience que le monde est à transformer: De là l'existentialisme inné de Sartre... Créer une autre existence que celle qu'on a héritée par la naissance. Je porte cette responsabilité aussi maintenant, mais pas de façon innée. Je la porte, parce que Dieu m'a visité.
Si je me sens responsable des hommes, c'est parce que Dieu m'a demandé de l'être et que j'ai accepté de l'être.
De même si je sais que Dieu existe substantiellement, c'est parce qu'Il m'a envoyé son Messager Jésus en 1974, tandis que j'étais ecclésiastique et que je ne concevais l'existence de Dieu qu'intellectuellement.
Au fond, La Révélation d'Arès vient désindustrialiser la foi que la religion d'église, catholique,orthodoxe ou protestante, avaient industrialisée. Que nous dit La Révélation d'Arès ? En quelque sorte : "Cessez de regarder avec les lunettes de la religion ; que chaque homme se fabrique ses propres lunettes et par là comprenne qu'il est Dieu lui-même."
Nous devons tout démassifier et il n'est pas un seul de nos missionnaires qui n'ait compris que c'est, entre autres choses, ce qui rend sa mission si difficile. Les gens viendraient à nous bien plus nombreux si on leur disait: "Voilà la loi, voilà le code, vous fermez vos gueules et vous suivez a loi que Dieu nous impose à Arès. Le Salut est au bout de cette soumission." Au lieu de ça nous libérons chaque homme, parce que La Révélation d'Arès rend chaque homme libre, mais en même temps nous le mettons en face des problèmes que pose cette liberté absolue. Délivrer l'homme de la tribu et de la loi de la tribu, lui rendre sa propre pensée et sa propre voix, le soustraire au train-train du collectif, lui rappeler qu'il est insubstituable. Ce monde n'est ps encore fait à cet état de liberté.
Car c'est cela "retrouver Dieu en Éden dans Son Universalité", c'est être chacun face  face avec sa propre Création, son propre Créateur, bref, face à soi.


11mar14 153C41 
Le Père, en nous proposant Sa Parole dans La Révélation d'Arès, la Bible et le Coran, nous recommande la pénitence comme outil de Bien. Il nous fait prendre conscience que c'est la seule solution au mal.
Il nous accompagne à chaque battement de notre cœur, puisqu'Il Souffle dans toutes les poitrines, nous dit La Révélation d'Arès. Il est Omnicient, Omniprésent nous dit le Coran de la première page à la dernière. Nous sommes moulés à Lui. (Rév d'Arès 1/11). Il est Amour, Force.
Qui sait écouter, entendre et voir, nous apporte Joie, Bonheur pour soi et pour ce monde. Il est très proche de nous, peu importe de savoir qui Il est. L'essentiel est de construire dans notre vie de tous les jours la Vie. La Vie est à notre portée, Elle nous emmène vers la Lumière si l'on fait pénitence. La pénitence est productrice de miracles. Dieu est Miracle.
Je viens de vivre un Miracle — Dieu est Amour Universel.
Une hospitalisation assez sévère. Un dimanche matin en catastrophe mon époux m'emmène aux urgences. Je respire très difficilement. Avant de passer aux urgences il me fait passer par une consultation clinique. Ayant trop de temps à attendre, il opte pour l'hôpital. Le fauteuil roulant n'a pas de marchepied, donc mon pied droit bloque la roue du fauteuil, mon époux n'a pas le temps de me rattraper et je m'étale de tout mon long. Entre temps, une main de femme m'essuie le nez qui coule et me carresse la joue, geste pour moi d'une grande Bonté. Nous arrivons à l'accueil hospitalier, je respire difficilement et un râle se fait entendre. N'ayant plus de force, je sens un air frais qui enveloppe mon corps et me rafraîchit. Plus tard j'appris qu'à quatre ils me mettaient sur un brancard. En trois coups de cuillers à pot je suis en salle de déchocage pendant presque quatres heures. Des infirmières (huit) travaillaient autour de moi en silence. J'étais en détresse respiratoire aigüe, œdème aux deux poumons et décompensation cardiaque. D'un seul coup je trouve la force de vouloir m'asseoir sur le bord du lit pour mieux respirer. Je n'en ai pas eu le temps. Une petite femme brune, très énergique, s'agenouille au bout du lit, me cramponne mes chevilles, les coince avec son genou. Une infirmière de chaque côté du lit m'attrappent mes poignets et m'attachent. La petite dame brune descend du lit, me demande d'ouvrir les yeux. Je la voit très vivace et elle met ses deux poings sur ses hanches, tape du pied et me dit : "Na !" Intérieurement je riais aux éclats, non pas pour me moquer, mais je pensais à la Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès : Bats le(ur) genou, qu'il plie ! Couche(-toi) sur le(ur) crâne (xxx/18) ! Ensuite elle fit le tour du lit et me carresse le visage; geste que j'apprécie, deux fois dans la matinée.Tout d'un coup je me suis sentie apaisée et sereine.
Je suis retournée au Champ (à la moisson ou mission) un peu afflaibie, mais c'est ma Raison de Vivre, pourquoi ? Parce que je viens de vivre une grande souffrance physique et je sais que ce monde souffre.
Je m'accroche à ce Miracle qu'est Dieu.
Danielle A. de Bretagne-Nord


Réponse :
Aucun doute, ma sœur Danielle, la pratique de la pénitence redonne au pénitent une parcelle de divinité, donc un certain pouvoir de miracle, même limité, car faire un miracle à quel que degré que ce soit, c'est recréer.
Moi-même j'ai été la semaine dernière, face à la détresse d'un de mes très proches, un faiseur de miracle. Ce qui paraissait anéanti dans sa vie lui a été miraculeusement conservé.
Épineuse énigme que ces faits passant du disjonctif au conjonctif, qui n'ont d'autre explication que le surnaturel, car le miracle est la part surnaturelle de l'existence. Il n'a jamais été facile pour personne de passer pour un miraculé ou un miraculeur, car la raison raisonnante a toujours prévalu dans les premiers réflexes des observateurs. Ce qui veut dire qu'une grande quantité de miracles sont dans l'Histoire restés inconnus, qu'ils aient concerné de grands faits ou de minuscules faits personnels. Disons que les miracles ne sont pas médiatiques par définition. Les gens les gardent pour eux, parfois aussi pour leurs proches ou leur amis... et encore !
Merci, sœur Danielle, pour cette confidence. Nous ne savons pas qui est et ce qu'est Dieu, mais pour celui ou celle qui observe bien son existence, Dieu est là.


12mar14 153C42 
Ce 11 mars en réponse à 153C41, vous semblez regretter, frère Michel qu'on taise les "miracles".
Voici donc mon expérience.
1) Vie et mort : deux fois la même coïncidence étonnante ; une mère devant une situation désepérée pour son enfant, et je m'entends d'une vois forte annoncer la guérison, et ça marche.
* Le 12 avril1973, pour notre première naissance, une très grave maladie interrompt la grossesse gémellaire de ma femme.
Un seul des deux  jumeaux naît vivant et survivra.
Un ou deux jours plus tard, vendredi saint, face à ma femme, dans le coma, bloquée du foie, des reins et des poumons, les médecins ne savent plus que faire. Ils ne le cachent pas. Ma belle-mère est en larmes. Un cri m'échappe à son adresse : "elle vivra".
Le surlendemain, Pâques. Je revois ma femme. Intubée, elle ne peut pas parler, mais elle comprend tout et me répond par signes. elle voudrait se lever. On l'en empêche. Ensuite la convalescence a été longue, mais...
* Il ya une vingtaine d'années, dans un groupe de prières, une vieille maman demande qu'on prie pour son fils, très malade "physiquement et psychiquement". Je comprends qu'il a le sida. Je m'entends alors dire très fort "il est guéri madame".
Dans les mois qui suivent, je revois plusieurs fois la pauvre maman, qui me reparle de son fils, et elle décède juste avant qu'on découvre la trithérapie.
2) Multiplication des pains ? Eté 2008 je crois.
Nous sommes huit randonneurs au petit déjeuner à l'hôtel. Je redemande du pain. Trois petites tranches fines. Je  trouve ça vraiment chiche. Le matin, en général, j'ai très bon appétit.
Chacun à sa tasse, on se remet à parler de choses et d'autres. Un bon moment après, mon œil tombe sur la corbeille. Il en reste, peut-être deux tranches. Ça froisse vivement ma rationalité, et avec humeur, je demande aux gens ce qu'ils ont fait.
Puis je me rends discrètement à la probable évidence, et un des convives fait un discret rapprochement avec je ne sais quoi qui lui a  paru évangélique dans le fonctionnement très libre de notre groupe.
On m'a raconté diverses histoires de multiplication de nourriture, et c'est toujours pareil, une prestidigitation profitant de vos moments d'inattention.
Heureusement que ça m'arrive rarement, ce qui me rappelle à une humilité bien nécessaire pour avancer en pénitence et dynamisme missionnaire!
François D. D'Ile de France


Réponse :
Un grand merci pour ces témoignages, mon frère François.
Comment freiner les cadences de plus en plus infernales du rationalisme sinon en racontant tous les faits, dont on a été témoins, qui sont inexpliqués rationnellement ? Il faut décélérer la comète folle du tout-info moderne où les digressions sont interdites — c'est pourquoi les Pèlerins d'Arès sont interdits du tout-info, car ils sont porteurs du Miracle des Miracles: l'intervention du Créateur dans la vie de sa planète-chouchou.
Il existe une marge de la vie générale qui est incompressible: celle des miracles, et comme elle est incompressible les fâcheux des media, de la politique et même de la religion (qui n'homologue que quelques miracles en son sein, jamais au dehors) ne peuvent que la cacher. Les miracles sont aussi incompressibles que les rotations des astres. Pour aller de Paris à Rome on met quelque cent fois moins de temps qu'au temps de Dante Alighieri et de sa "Divine Comédie", mais des miracles il n'y en a pas moins; ils sont toujours aussi nombreux par tête d'habitant... d'habitant qui veut bien voir ou qui veut bien avouer.
Vous n'avez pas idée du nombre de personnes qui m'ont confié : "Frère Michel, je vais vous dire un secret. À tel moment de ma vie, à tel endroit, il m'est arrivé quelque chose d'extraordinaire.. Ceci... Cela..." Et je dis: "Eh bien oui, c'est un miracle." Réplique: "Chut ! N'en dites rien à personne, je passerais pour farfelu(e)."
Mais le récit des miracles n'est-il pas de plus en plus nécessaire pour le rééquilibrage physique et mental de nos organismes et vies déséquilibrés par l'aveuglement, l'effervescence et l'arrogance de l'époque ? Mensonge et cachotterie sont devenus des mastodontes qui cachent tout.
Oui, le miracle ou plutôt l'aveu du miracle est devenu un produit de première nécessité. Contre la tempête du flou que les medias soufflent sur nous retrouvons l'art du distinct, qui sait distinguer l'explicable de l'inexplicable. Or, l'inexplicable est très souvent un miracle, l'intervention dans nos vies d'un pouvoir inavoué mais réel. La pénitence n'en est pas le seul moteur, mais elle en est l'un des principaux moteurs.
La promotion du populaire à la mode par l'imitation du rationalisme officiel ne rend pas ce monde plus fort. Au contraire. Elle l'infantilise en prétendant le "scientifiser", le "mettre à la page". Il nous faut refragmenter le village humain global en affirmant : Attention ! Il existe autre chose. Nous n'avons aucune honte à servir deux maîtres: la raison et Dieu, parce qu'ils n'ont rien d'incompatible et le miracle contre la raison est souvent la preuve de Dieu.
L'homme moderne, qui va en Chine en treize heures ou sur Mars en quelques semaines, se croit plus près du lointain,  mais il est en fait de plus en plus lointain de ce qui lui est proche : le miracle, qui peut être quotidien pour qui s'émerveille de vivre.


13mar14 153C43
Je fais un effort tout particulier pour partager avec vous tous, ce que j’ai vécu un matin de décembre 2012.
Des miracles j’en ai vécu plusieurs tout au long de ma vie, mais jamais aussi saisissant que ceux que je vie depuis que je m’efforce de devenir un pénitent.
Je disais : je fais un effort tout particulier, car même avec la plus  belle syntaxe, je ne pourrais… Enfin j’essaie !
Dans le courant du mois de décembre 2012, je me réveille vers 2h30, je m’agenouille en prière. Alors que j’étais en pleine prière, je perçois à 45 degrés en arrière loin vers l’aube [l'Orient] une entité approcher d’un pas, puis avoir un mouvement de flux et de reflux.
Sur l’instant j’ai pensé à Jésus. Ensuite, bien installer dans ma prière, je continue et perçois cette entité s’approcher jusqu’à envahir ma chambre.
À ce moment-là, j’ai mis l’index de ma main gauche sur La Révélation d’Arès pour ne pas perdre la suite de la prière, je continuer à prier tout en suivant avec l’index.
Je pressentais un décrochage ; ce qui s’est produit : Cette entité pénètra dans mon corps par mon flanc gauche pour en sortir sur mon flanc droit,  puis l’instant suivant revint dans mon corps. Je localisais cette Présence au niveau de ma poitrine jamais aussi fortement installée, puis Elle se mut jusqu’à monter au niveau de la gorge. J’avais la sensation que je n’avais plus besoin de mes poumons ; je ne ressentait plus la partie de mon corps au-dessous de la gorge... Je ne sais combien de temps, mais c’était clair : je n’avais plus besoin de mes poumons.   
Lentille (de Suisse)  


Réponse :
Je suis en voyage avec un petit portable et je n'ai pas la faculté de publier tous les témoignages de miracles qu'on voudrait me faire connaître, mais je publie le vôtre, parce qu'à mon avis ce n'est pas un miracle, mais un phénomène mystique.
Plusieurs mystiques m'ont fait des récits plus ou moins similaires au vôtre : L'expérience d'une Présence toute proche ou venue de loin qui se mêle à la personne, particulièrement quand elle est en prière.
Tout croyant a, pour base de sa foi, conscience qu'il baigne dans un monde vivant invisible. Je n'ai pas person­nellement, parce que je ne suis pas mystique, l'expérience physique de la présence de ce monde où je baigne, mais je suis bien forcé d'admettre qu'il existe, puisqu'il se manifesta physiquement à moi  en 1974 et 1977. Je n'ai aucune raison de ne pas croire ceux qui, étant mystiques, sentent plus ou moins régulièrement ce monde invisile, ces forces, ces entités, ces anges, Dieu Lui-même peut-être — Appelez-les comme vous voulez.


13mar14 153C44
Comme vous, je ne sais pas qui est Dieu.
Mais j’ai quantité d’éprouvés de Dieu dans ma chair, oui, ceux que m’apporte ma prière mais aussi les grands moments de rencontre qui vivifient ma foi quand je me les remémore chaque fois que je fléchis.
À commencer par ma première venue à Arès en athée quand, après une prière toute neuve dans la Maison de la Sainte Parole, le Père jaillit de mon néant intellectuel, se présentant à la fois comme un Autre et la plus haute expression de moi-même. Ma plus haute réalité qui me faisais réaliser comme le félon surpris dans sa trahison (Rév d'Arès 4/1) qu’Il avait toujours été là, à m’attendre, à attendre que j’ouvre la porte cadenassée par l’orgueil, ce crétinisme de l’âme, l’incommen­surable fatuité du mortel à posséder le Ciel et à dominer sur la terre à Sa Place (33/31).
La prise de conscience que depuis que j’étais vivant sur cette terre, Dieu attendait patiemment en moi — à moins que ce ne fût Moi qui attendait en Lui, comment dire ces choses ? — qu’Il attendait que j’ouvre mon cœur comme la fleur ouvre sa corolle à la lumière, s’offre à la beauté du monde, à l’émerveillement de la Vie.
Sensation inouïe, indicible de re-participer soudain de toute la Création !
N'est-ce pas ça la Grâce ? Et Sa Parole dans ce livre méconnu, ignoré, La Révélation d’Arès, que je portais comme un viatique dans mon sac. Que je pouvais ouvrir, lire, bien réel. Qui existait, parce qu’un homme exceptionnel, un prophète solitaire, méprisé et livré à lui-même à ce moment-là, avait eu le courage de le créer de ses mains, de le rédiger, corriger, imprimer, brocher et diffuser. La Révélation d’Arès dont chaque mot résonnait, rendait un incroyable écho à ce que je vivais et pourtant avec des mots d’hommes, du bruit, des mots fatalement emprunts de la lourdeur du monde, qui disaient la tâche à accomplir, l’incommensurable boulot, labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6), l’incroyable mission, l’incroyable aventure qui s’ouvrait devant l’homme, incroyable Odyssée des temps nouveaux qui démarrait là, humblement, sans tambour ni trompettes, entre la terre et le ciel, dans l’air léger et salé du Bassin, sous la caresse du vent et la tiédeur rassurante du soleil de mars.
Dieu du dedans, Dieu du dehors ! Et ce signe dans le ciel, incroyable tresse en halo autour du soleil ?
Étais-je le seul à le voir ? Était-ce pour moi, pour mon arrivée ? Clin d'œil cosmique qui saluerait l’arrivée d’un fils prodigue ?  Mais non, encore ton orgueil ! Coïncidence, phénomène naturel, voilà tout.
Était-ce possible que l’insignifiante fourmi que j’étais fusse accueillie aussi magnifiquement ?
Dieu du dedans, Dieu du dehors. Tout Un.
[Il y aura] vingt-sept ans [de cela] dans quelques jours.
"Dieu existe, je l’ai rencontré," pouvais-je désormais clamer sans rougir à l’instar d’un homme politique gaulliste dans les années 70, André Frossard, qui en avait fait un livre et dont, avec mes copains d’alors, on s’était tellement gaussé à l’époque. Quel âne tu es, homme autosatisfait, toi qui pourtant meurs comme un chien ! Tu as Dieu en toi et toi seul peux Lui ouvrir la porte, et le faire grandir par ton ascension dans le Bien, le Vrai et la beauté des choses.
Claude M. d'Ile de France.


Réponse :
Dieu a bien des façons de se manifester aux hommes. Celle que j'ai vécue en 1974 en présence de son Messager et en 1977 en sa Présence même. Celle que vous avez vécue il y a vingt-sept ans, si bellement décrite ici. Celle qu'a vécue chacun de nous Pèlerins d'Arès et celle, et c'est là que j'en viens, que tout homme en ce monde peut vivre par La Révélation d'Arès, s'il veut se donner la peine de la lire de près.
Car, hélas, on peut ne pas lire du tout La Révélation d'Arès ou on peut la lire de loin, ce qui revient ne pas la lire quand il s'agit du Créateur. Ne pas lire — lire au sens fort — c'est ce que font beaucoup de ceux et celles que nous rencontrons dans notre mission.
Il y a indiscutablement une qualité qu'a ou que n'a pas l'homme qui croise La Révélation d’Arès dans sa vie. Je pense parfois aux dernières paroles de la Duchesse de Brissac, qu'avait notées Voltaire : "Dieu y pensera à deux fois avant de damner une personne de ma qualité." Pour moi, Mme de Brissac ne pensait pas à sa qualité de noblesses, mais à sa qualité d'écoute de Dieu et je crois que c'est quelque chose que chaque humain de nos générations pécheresses a ou n'a pas.
Vous avez cette qualité, mon frère Claude, même si vous avez parfois pris des initiatives malheureuses. J'espère de tout cœur que c'est maintenant très loin derrière vous. Oh ! je ne pense pas à moi, car Dieu m'a visité il y a quarante ans et a posé sur mes épaules une charge prophétique extrêmement lourde, mais en contrepartie rien, ni personne, ni aucune parole n'a pu ou ne pourra m'atteindre depuis lors, mais je pense à notre grande famille arésienne à laquelle je m'efforce d'éviter les mauvais discernements.
Je crois  que vous êtes maintenant sur une Voie heureuse, frère Claude. Je m'en réjouis, parce que nous avons tous besoin de voir clair dans ce que nous faisons. Tenez, tout dernièrement, une sœur de Paris me fit part de son inquiétude d'avoir entendu un frère de son groupe (ce n'est pas le vôtre) lui répondre, après qu'elle eut rappelé que nous devions être pénitents: "C'est votre sensibilité. Ce n'est pas la mienne" ou quelque chose d'approchant. Je regrette qu'elle n'ait pas nommé ce frère à qui j'aurais pu rappeler qu'avant tout nous devons dire au monde qu'il doit entrer en pénitence et que nous devons montrer l'exemple. Comme vous voyez, il y a toujours à faire.
On ne peut m'en vouloir de ne pas être toujours béat de confiance. Si j'envoie tous mes frères et sœurs en mission c'est bien parce que je crois qu'à la fin ils feront merveille. Je vous aime, frère Claude, et je vous dis merci pour ce beau commentaire.


13mar14 153C45
"Mais le récit des miracles n'est-il pas de plus en plus nécessaire pour le rééquilibrage physique et mental de nos organismes ?"
Voilà une phrase-miracle qui n'est pas nouvelle dans vos discours, frère Michel, mais qui, dans cette entrée 153 prend une dimension telle qu'elle ravive en moi une recherche que j'avais entreprise il y a quelques temps. En voici le thème :
La pratique spirituelle peut-elle influencer notre santé mentale et notre santé physique ?
Pour La Révélation d'Arès comme pour les sages des anciens temps, cela ne fait aucun doute.
Quelle fut ma surprise quand j'ai découvert que les médecins eux-même ont affirmé pendant longtemps que la spiritualité avait une influence directe sur la santé des êtres humains !
Il serait trop long de développer ce thème ici. C'est pourquoi je me suis livré à un petit montage insolite en reprenant, pour le compte de La Révélation d'Arès, la photo-miracle d'Éric D. de Paris, photo dont le sens profond ne vous a pas échappé, frère Michel.
(ici, je continue mon commentaire en pièce jointe car je me méfie du format HTML)
[...]
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je ne peux pas afficher votre document annexe, complément du présent commentaire, parce que les trois images qui y figurent recouvrent le texte complémentaire, lequel devient ainsi illisible.
Mais je vous remercie pour la partie lisible et reproductible de votre commentaire.
Tous les quatre ou cinq ans la revue américaine "Time", à laquelle je suis abonné, consacre une couverture et l'article principal d'un numéro aux bienfaits de la foi et de la prière sur les malades. C'est un fait parfaitement admis et montré par la médecine outre-Altlantique.
Moi-même j'ai passé la semaine dernière une nouvelle échocardiographie de stress, laquelle a montré que mon rétrécis­sement aortique s'est aggravé. Je sais que je vais devoir passer au bloc opératoire tôt ou tard pour qu'on m'ouvre la poitrine et qu'on change la valve aortique, mais pour le moment je présente une anomalie : Je ne montre pas encore les signes d'essouflement et les difficultés que je devrais montrer avec un passage de sang aussi réduit. Quand le spécialiste me dit en hochant la tête "Vous êtes hors norme," je réponds: "Non, j'ai la foi." Il reste muet, parce que sa science médicale l'oblige à tout rationaliser et qu'il ne sait pas quoi dire, mais j'espère qu'il pense que j'ai raison.
Ceci dit, les risques de syncope et de mort subite deviennent sérieux. Ça ne m'empêche pas de dormir. Il faut mourir un jour ou l'autre. Je suis prêt. Alors, je poursuis ma tâche comme si de rien n'était. À preuve, je suis en voyage pour ma mission.


14mar14 153C46
Beaucoup de frères l'ont rappelé plus haut : l'homme est moulé à Dieu, tant et si bien que parfois il ne Le voit pas.
Cela rappelle aussi ce que disait Mouhammad [en fait c'est Le Coran qui le dit] : Dieu est plus proche de toi que ta veine jugulaire.
J'entends parfois dans la Mission ou à la Fac, ou encore dans le monde, des gens dirent : "Dieu, c'est un chemin, chacun a sa vision", ce qui en soit n'est pas faux, mais individualise au lieu d'unifier.
Pourquoi l'humain continuerait-il à croire en Dieu si Dieu n'existait pas ?
Pourquoi aurait-il peur de la mort s'il s'agissait d'une fatalité ? Pourquoi aurait-il l'idée d'éternité si celle-ci ne lui était pas réservée ? Pourquoi, dans les légendes du monde entier, parle-t-on d'un temps mythique, bien mieux que celui que nous vivons, bouleversé par un chamboulement (Chute, mythe de Pandore...) ?
Au lycée catholique, je me souviens avoir entendu : "Dieu vous écoute, Dieu vous entend, Dieu est ceci, Dieu est cela", et il y avait des personnes d'une telle foi qu'elles me rappelaient tristement les pendus du roi blanc [Rév d'Arès XXIX/7-8, etc.].
Mais, au final, si l'on se penche sur la question, est-ce que Moïse décrit Dieu ? Point du tout. Dieu lui dit : Je suis Celui qui est. Des siècles plus tard, Dieu revient et dit au frère Michel : J'ai. Je suis [Rév d'Arès ii/1]. Mais pas beaucoup plus. La Révélation d'Arès parle de l'utilisation de l'imagerie religieuse -- un dieu à trois têtes... -- pour impressionner. La particularité des Pèlerins d'Arès viendra de ce qu'ils ne théoriseront pas Dieu. Ils ne chercheront pas à trouver des réponses aux mystères incommunicables. Et de là découlera aussi le fait que les religions pourront difficilement s'approprier le Message et parer la reine de neuf [xix/14].
Sacha P. d'Ile-de-France

P-S : je joins également un lien vers un article écrit sur mon Tumblr à propos de la nostalgie d'Eden et de la manière dont elle se manifeste chez l'homme. Vous pouvez également publier ce lien sur le blog, s'il vous paraît à propos.
http://thewayidothethingsido.tumblr.com/post/79452121266/pourquoi-entend-on-constamment-chez-letre

Publication du lien par le webmaster :
Home Ask me something (but not anything) Archive
我的心里有一个玉兔
Pourquoi entend-on constamment chez l’être humain : “C’était mieux avant”, “Je regrette le passé”, etc ?
Etant dans ce cas, -- oui, je regrette tout, le temps où quand on sortait, on était injoignable, où on ne prenait pas tout et n’importe quoi en photo… -- il m’est venu à l’esprit d’écrire un petit quelque chose à ce sujet.
Tout d’abord, l’être humain a toujours regretté le passé.
Dans toutes les civilisations (Mésopotamie, Grèce antique…), on parle d’un temps “d’avant” où tout était, décidément, bien rose. Il y a toujours eu l’idée d’un bouleversement, qui aurait dénaturé notre monde : Pandore en est un exemple connu. Dans la Bible, il y a bien sûr la Chute de l’être humain, chassé d’Eden, non par Dieu, mais par sa propre faute. Donc, il y a une idée humaine prégnante de chute originelle, de bouleversement, qui aurait mené l’humain à l’état actuel que nous connaissons bien.
Evidemment, quand quelqu’un regrette le passé, il regrette le plus souvent son passé proche. Pourquoi ? Pourquoi certains regrettent-ils le temps sans portable, les temps “moins connectés”, mais tellement plus humanisés ? On peut évidemment penser que, plus le temps avance, plus l’être humain se sent proche de la fin, à savoir la mort, et que ce rapprochement inéluctable le pousse à regretter le passé. Mais reconnaître cela c’est reconnaître autre chose. Pourquoi l’être humain redoute-t-il tant la mort ? Pourquoi l’humanité la vit-elle si mal depuis la nuit des temps ? La réponse est malheureusement bien simple : la mort est contre-nature. Si la mort était si naturelle, l’humain, en tant qu’être rationnel, s’y serait fait depuis le début. Le mot “éternité” n’existerait même pas. Nous ne pourrions avoir l’idée d’éternité et de continuité même.
Découlant de ce qui a été dit plus haut, si l’humanité regrette un temps “meilleur”, et en même temps redoute la mort, c’est qu’un temps meilleur a existé, un temps où nous ne perdions pas la Vie. Dans le regret du passé, s’exprime une réalité humaine incomprise : nous ne sommes ni faits pour le malheur, ni faits pour la mort. Se résigner à notre sort revient à se suicider dès maintenant, ce qu’ont bien compris les philosophes de l’absurde.
Je terminerai sur une citation de la Révélation d’Arès : Vois ! Tes os restent bas.


Réponse :
Voilà, ma soeur Sacha, un commentaire pertinent. Votre jeunesse est une promesse, de concert avec les promesses que sont les autres jeunesses de notre Assemblée, pour l'avenir de notre mission -- Une petite parenthèse pour expliquer les caractère chinois en tête de votre lien: Vous êtes étudiante en chinois à la Fac.
Votre lien, que j'ai publié pour éviter aux lecteurs du blog de le chercher, parle du "C'était mieux avant" qu'on entend en effet chez beaucoup de personnes d'âge. Vous avez raison de dire qu'à toute époque de l'Histoire les vieux ont regretté leur jeunesse, mais les raisons que vous donnez de ce regret ou de cette nostalgie des vieux jours ne sont pas tout à fait  les miennes.
J'aurai 85 ans dans quatre mois et je regrette vraiment le temps de ma jeunesse. Non parce qu'elle était plus "rose" (L'occupation de la France par l'armée allemande, la guerre de 1939-1945 ne furent pas roses) et même en dehors de la guerre les conditions de vie étaient beaucoup plus rudes qu'aujourd'hui, mais deux choses peuvent être réellement regrettées: Il y avait beaucoup moins de monde sur la planète et nous avions... trésor irremplaçable... du temps.
Oui, ce temps que nous avions pour lire, réfléchir, parler, parce qu'il n'y avait ni radio (nos TSF émettaient peu et était de piètre qualité), ni télévision, ni internet, peu de téléphones, peu de voitures automobiles, etc. Ce temps dont nous disposions manque terriblement de nos jours -- En tout  cas, il me manque terriblement, parce que je suis sans cesse dérangé, tiraillé en tous sens.
Quand j'étais enfant avant la guerre qui éclata en 1939, les vieilles personnes de mon âge, celles de 85 ans, avaient été des enfants ou des adolescents sous... Napoléon III. Ils se réjouissaient des progrès fantastiques de la science, de la technologie, de la médecine, etc. faits depuis leur jeunesse, mais tous regrettaient une chose, la même chose que je regrette: le temps, le temps de lire, d'étudier, de réfléchir, d'observer, de converser, un temps qui avait été plus grand encore que celui que je connaissais moi-même il y a sept décennies.
Il y a aussi autre chose à mon avis qui fait qu'on regrette immanquablement les vieux jours, c'est ce qu'on appelle chez les animaux l'imprégnation. C'est par imprégnation que vous n'avez qu'une mère à laquelle vous resterez irrémédiablement attachée. L'homme qui naît et commence à se développer, petit enfant, a un entourage de personnnes, de choses, de faits, qui assument son apprentissage d'homme et dont il restera imprégné. De cela il gardera toujours une marque profonde, même si sa vie ultérieure est beaucoup plus confortable que celle de son enfance.


14mar14  153C47
Dieu alias "Le clou et l'Infini"... Tout ce que je sais, c'est que ça ne me coûte pas un clou de dire:
"Je n'ai d'yeux que pour Dieu".
En revanche, vivre dans la pénitence et pour la moisson, là, je pointe peut-être en direction de l'Infini...
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Merci, frère David.


14mar14  153C48
Il existe un roman d'Arthur Koestler écrit en 1938  du nom de "Le zero et l'infini".
Peut-être ce titre vous a t-il inspiré pour cette entrée ?
Le contenu du livre n'est pas directement lié au propos de votre entrée , mais il fait mention en négatif de l'homme devenu ce "Zero" dans la multitude de la révolution communiste des années 1930. C'est une critique du totalitarisme. L'homme de Koestler est au service du tout. Le seul critère moral pour lui est  "l'utilité sociale", sa seule éthique politique est ; "la fin justifie les moyens". Nos lois absurdes nous y conduisent. C'est exactement ce que ne veut pas le Créateur pour sa créature. Au contraire, son individualité et sa liberté de choix sont sans cesse sucitées dans La Révélation d'Arès :
Ils vont ou ils me vont pas, Ma Main ne pousse pas les pieds [des frères] (Rév d'Arès xxxviii/8)

L'homme spirituel n'aura plus  besoin de tribunal humain ou de lois, sinon trés peu.
Vous dites : "C'est toujours l'homme qui fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal. L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas dans le Royaume."
L'homme doit apprendre à revenir en lui même. Il avance incessement mais vers quoi ? Il tourne plutôt en rond sur ses acquis comme le cheval dans son enclos -- L'homme est comme le cheval, il mange  là où son pied reste (Rév d'Arès xxiii/12)
Il devrait faire un arrêt brusque dans le temps pour analyser ce qui lui est le plus favorable à trés long terme : la pénitence, l'accomplissement du plan que lui propose son Père céleste, à commencer par la formation de ce petit-reste que beaucoup observent avec crainte ou mépris. Et oui, c'est de l'engagement... C'est des soucis, du boulot en plus et des contraintes mais c'est un trésor de Vie sans cesse renouvelée.
Son bonheur ne devrait plus se resumer pour lui en nombre d'années qu' il passera en bonne santé mais en pointes d'éternité et changement en bien qu'il  créera et partagera avec ses semblables. La Révélation d'Arès l'y invite : Le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d'Arès 37/9). Je vous souhaite, ainsi qu'à tous les missionnaires de cette immense Révélation la meilleur santé possible.
José O. d'Ile de France

P.S. : Au passage, je vous informe que notre second CD de Slam Spirituel intitulé "L'île Bleue" en référence à la Parole d'Arès ("L'homme (qui te suit) voit l'île bleue au loin" XIV/13) est quasi achevé. Il vise à susciter l'intérêt du grand public pour le message que vous avez reçu en 1974 et 1977.
Ses textes sont librement inspirés de la Révélation d'Arès par des pèlerins d'Arès engagés.
On peut se procurer le premier CD ("Oasis et desert" 2013) et bientôt le second ("L'île Bleue" 2014) sur ce mail : slamspirituel@gmail.com
Il sera diffusé en tirage limité comme le précédent.


Réponse :
Non, je n'ai pas du tout pensé au "Zéro et l'Infini" de Köstler. J'avais lu ce livre en anglais sous un titre différent : "Dark at noon", je crois (= "la nuit à midi") avant qu'il fut traduit et publié en français, assez tardivement (vers 1950). C'était l'histoire, alors à la mode (Krevchenko et son "J'ai choisi la liberté", etc.), d'un haut fonctionnaire soviétique arrêté après qu'il eut été un persécuteur lui-même, qui médite sur son parcours d'ancien dignitaire passé au presse-purée des interrogatoires qui lui font prendre conscience que "je" a été remplacé par "nous" dans une société totalitaire où l'individu est devenu une quantité "zéro" par rapport à la collectivité devenue quantité "infinie". A l'époque il était plutôt dans mes idées que la masse prolétaire dût remplacer l'individu que son individualisme rendait forcément profiteur. Or, vous avez raison, c'est tout le contraire que La Révélation d''Arès nous enseigne et, en effet, j'aurais pu prendre le contrepied du "Zéro et l'Infini" en imitant ce tiitre. Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait. C'est une simple coïncidence.

14mar14  153C49 
Voici  une participation, pour ce blog, que je trouve  nourrissant,  chaque jour.
Je dis bien chaque jour. Ce blog me permet à ma manière de tout faire pour aimer le Peuple (Rév d'Arès 28/10 ).
Pourquoi tout faire, car nous sommes blindés d'idées reçues, de nombreuses traditions  et illusions sur Dieu et le Bien ?
Comme si en fait  dans nos vies quotidiennes le Bien Universel n'était pas la question, le sujet !
Mais plutôt : "Vas-y, vis, mais si tu respires trop fort nous avons des règles !" -- roi noir et roi blanc obligent, Rév d'Arès xxix/9-10.
L'audace de parler -- le frère est parleur (Rév d'Arès xLix/5) ) -- bien sûr est déterminante.
Je vais vous conter une anecdote. Mon fils me raconte les agressions, les violences verbales, et autres choses qui circulent dans les collèges. Et par lui, j'apprends que comme il ne veut pas suivre le "jeu" de taper sur la tête de l'autre, il est mal vécu par le caïd et les autres qui eux font ce "jeu."
Alors un jour je décide de parler au caïd en présence d’un responsable.
Je lui dis qu'avant tout je suis son ami, que je n'ai pas de haine contre lui.
Je luis dis: sais-tu que tu embêtes beaucoup de monde ?
Lui: "Je m'excuse" me dit-il
Moi: "Je ne veux pas d'excuses, je te demande si tu sais ce que tu fais"
Lui: "Oui dit-il, j'embête pratiquement tout le monde" (je résume car il énumère toutes les personnes qu'ils embêtent)
Moi: " Tu es  footballeur. Quand l'adversaire ne joue pas le ballon, mais joue tes jambes, que dis-tu ?"
Lui: "Il est fou "
Moi: "Tu vois ! Eh bien quand tu mets en place un " jeu " qui consiste à taper  fort toutes les têtes des autres aux colléges (pendant plusieurs semaines), tu es fou, car tu ne joues pas, tu casses le jeu, la vie, la camaraderie. Aimerais-tu franchement qu'on te tape dessus ?"
Lui : "Non"
Moi: "Tu connais la phrase : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te fasse !"
Lui: "Oui je la connais , il faut être loyal"
Moi: "Oui c'est ça, loyal. Si tu veux être heureux suis celui qui est loyal envers toi pas l'autre !"
Je n'étais pas seul à seul avec lui, le responsable me dira plus tard, pour nous c'est suffisant pour le virer car avec lui c'est tous les jours, et il n'écoute jamais ce qu'on lui dit.
(Je me disais à moi-même :  si vous saviez depuis combien de temps Dieu et ses prophètes insistent (Rév d'Arès 31/3) et qu'on ne les écoutes pas).
Je me suis dit aussi :  Est ce que quelqu'un a dit à ce caïd autre chose que de lui énumérer  le mal qu'il fait... et les punitions qu'il encourt ?
A quoi cela lui sert-il ? Que peut il faire de ça, car manifestement  il est prisonnier de son mal. Parler en Bien pour chasser le mal ? Dieu, Lui, cherche à nous encourager à nous élever vers le Bien, avec sa Parole et son prophète, en douceur, sans [leçons de] morale qui donnera l'intelligence (Rév d'Arès 23/4 ) !
Voilà ce qu'on apprend de La Révélation d'Arès.
Si on "savait " sur ce qu'est Dieu beaucoup de choses, on s'engouffrerait dans cette théologie, qui dit "savoir" alors que le but est de ressentir Dieu comme vous dites dans cette entrée 153. "Mais depuis qu'Il se manifesta devant moi j'éprouve le besoin de redire comment je Le ressens faute de pouvoir dire ce que J'En connais."
Se connecter à un savoir vivant, univers du Bien.
La pénitence est un travail sur soi pour éloigner (Rév d'Arès 31/4) le péché, et ressentir ce Bien, pour vivre mieux Dieu, un travail individuel à portée collective.
Cette maladie de courir après un Dieu illusoire (Rév d'Arès  22/11) est comme si on courait après une épouse, un époux
au lieu de le ou la  ressentir présent(e) à côté de nous et en nous. Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir (Rév d'Arès  1/11)
Henri S.


Réponse :
Vous n'êtes pas un commentateur fréquent, mon frère Henri. J'apprécie beaucoup ce commentaire.
Je crois que vous n'habitez plus du côté d'Auxerre, mais je ne sais pas ou ne je ne me souviens plus où vous habitez maintenant. Je n'ai donc pas spécifié de région après votre signature.


18mar14 153C50
Qui peut trouver Dieu sinon un mystique ?
Mais pour moi la mystique n'est pas nécessairement orientée Dieu.
La mystique peut être une indifférence, une idée fixe, orientée fixe, mais indifférente.
Voilà pourquoi des mystiques athées se lancent dans la violence, par indifférence à la vie des autres.
Voilà pourquoi vous n'êtes pas mystique, trop soucieux de la vie de votre prochain.
Voilà pourquoi vous ne trouvez pas Dieu, vous ne savez pas qui est Dieu.
Peut-on ramener la religion à une question de raison ? Vous semblez dire oui, c'est possible.
Il y a du Leibniz en vous, frère Michel.
Ce que je trouve formidable dans ce blog, c'est qu'il pose toujours les bonnes questions.
La foi est soluble dans la philosophie ; pas de différence réelle entre les deux.
Gilbert T. des Ardennes


Réponse :
La mystique n'est "pas nécessairement orientée Dieu", comme vous dites.
Mais la mystique n'est pas une indifférence. C'est une passion, quelque chose de très proche de la violence.
Ce ne sont pas les athées comme athées qui se lancent dans la mystique de la violence. Ce sont au contraire des croyants outranciers et par ce fait même aveugles, même athées car quand l'athéisme est passion il est religion. La mystique du communisme ou du nazisme n'est plus à démontrer. Elle est très proche de la mystique des croisés autrefois et des islamistes aujourd'hui.
Il y a là la quête rageuse de la mort du vieil homme pour un homme qu'on voudrait nouveau. Ainsi les nazis tuent six millions de juifs en s'imaginant renaître purs et heureux aryens de ce crime affreux et les khmers rouges tuent deux millions de leurs compatriotes pour créer une nation nouvelle vivant dans le bonheur absolu. C'est le souci morbide d'éliminer le vieil homme en soi et de mettre en perspective l'homme nouveau supposé renaître de cette élimination qui fait le mystique, quelle que soit sa religion. La recherche d'une sorte de sainteté, qu'elle soit religieuse ou athée, hante les parcours des mystiques.
Leibniz ? Il cherchait une théologie rationnelle, acceptable par tous et déjà présente dans toutes les religions. Mais lui cherchait à travers son intellect, tandis que moi je ne cherchais rien, croyant avoir trouvé ; c'est le Ciel qui m'a cherché pour transmettre son Message. De ce fait, tout est très différent.
La centralité de la figure de Jésus reste dans La Révélation d'Arès, mais elle n'est plus le Christ-Dieu, mais le Jésus Prophète. On en conçoit tout, les même discours, les mêmes mots, tout différemment. Mais qu'il s'agisse du Christ-Dieu des églises ou du Jésus Prophète des Pèlerins d'Arès, Jésus Charpentier de Nazareth devenu Messager de Dieu n'est pas une équation rationnelle. C'est un événement, un surgissement, et qui fait de la foi la raison et non de la raison la foi. Dieu Lui-même de ce fait prend le même profil irrationnel.
C'est pourquoi la foi, contrairement  ce que vous dites, n'est pas soluble dans a philosophie. Les philosophes nous sont très utiles pour "muscler" nos cerveaux, mais ils ne forment pas notre foi.


18mar14 153C51
Vous êtes demandeur d’histoire de miracles :
Le plus flagrant, avec preuve matérielle à l’appui, a été du à une initiative de ma part pour réconcilier mon frère Jacques, aujourd’hui décédé, avec un frère [de l'Assemblée des Pèlerins d'Arès].
Étant en pèlerinage à Arès, je décide d’écrire une lettre à mon frère en l’invitant à se réconcilier avec le frère en question. Je suis donc à Arès et je poste la lettre pour Béziers. Mon frère reçoit la lettre mais elle porte le tampon d'Arès et de Nancy. Mon frère pense aussitôt : "Qu’est-ce que Bernard fait chez le frère en question à Nancy ?" Sa rancune resurgit en lui, mais il finit par se rendre compte du miracle : La lettre pour une raison inconnue est partie d'Arès à Nancy puis de Nancy à Béziers. Il comprend aussitôt qu’il doit se réconcilier rapidement. Je comprends pour ma part que la réconciliation est vraiment importante pour Dieu.
Mon frère a gardé précieusement cette preuve matérielle irrationnelle. Malheureusement  il est décédé il y a quelques années et je ne sais pas ce qu’est devenue cette lettre que j’ai vue, bien sûr, avec les cachets datés (si je me souviens bien le tout dans une même  journée). Cela a contribué à mon idée persistante de lancer une action de pardon et de réconciliation, action qui pour l’instant est freiné et plus ou moins arrêtée par l’action à Lorient qui demande toute l’énergie.
Mais l’avantage d’avoir été ralenti, c’est que mon idée a mûri et que maintenant je veux toujours me présenter (je l’ai déjà fait, à une toute petite échelle) comme pénitent, mais aussi comme lanceur "d'action de lutte spirituelle" (cette appellation est nouvelle) pour réconcilier les fâchés dans les familles, les amis, les histoires de travail etc.
Je pense que nous pouvons nous distinguer de la sorte dans le public et prendre notre place de généreux spirituel.
(Un) Bernard de Bretagne Sud


Réponse :
Je ne connaissais pas cette histoire. Il s'agit d'un des innombrables miracles qui se font quotidiennement, mais dont Jacques et vous-même vous êtes rendu compte, alors que le commun des mortels ne note pas ces miracles qui, quand par hasard ils les détectent, leur paraissent de simples coïncidences.


18mar14 153C52
"L'accent de ma mère" est un livre dans lequel, l'auteur, Michel Ragon, retrace un peu l'histoire des Vendéens.
Ces sédentaires sont pris de temps en temps et inopinément de la maladie du vagabondage, d'où en Vendée l'énorme recrutement des soldats de la coloniale et de missionnaires... Ils se lancent dans des guerres perdues d'avance contre le pouvoir parisien: la première fois contre le roi (Louis XIII et les protestants), la deuxième fois contre la République (les chouans).
Quel rapport avec le Clou et l'infini?
Eh bien, il y en a un, parce que dans cet ouvrage ["L'accent de ma mère"] j'ai trouvé deux mots de patois : la grolle ou corneille (Rév d'Arès xviii/1) et la taure ou génisse (xLv/12), patois que Dieu ne dédaigne pas emprunter à ces gens qui ont cherché, même maladroitement, une certaine liberté.
Vos pensées ne sont pas Mes Pensées, ni vos voies ne sont pas Mes Voies, dit l'Éternel (Isaïe 55/10-11)  Pour nous transmettre une infime part de ses Pensées et de ses Voies qui nous soient accessibles, le Père, le Parlant doit donc passer par une bouche et des mots humains :
La bouche d'homme J'entre dedans (Rév d'Arès ii/21)... Cela lui est si pénible qu'il prend l'image du clou serré dans le bois, douleur réciproque comme vous le soulignez, frère Michel: ce clou divin "nous cloue à la foi, nous fait souffrir et nous aiguillonne", identification/ rapprochement, difficulté de ce rapprochement, difficulté d'écouter mais quelle espérance !
Sa Présence si subtile peut parfois être ressentie mais comment être sûr que c'est bien Lui s'Il ne se révèle pas par des mots.
Écoute Israël (Deutéronome 6/4), Écoute homme Michel... Fait taire le bruit de bouche devant le livre (Rév d'Arès II/15) (le livre des siècles: histoire, Ecriture non épurées des livres de l'homme, dogmes, traditions, idées reçues, préjugés etc...) Note II/14/15
Je prie régulièrement mais mon écoute n'est pas toujours régulière, je dois reprendre des phrases diluées dans des pensées vagabondes ou prononcées mécaniquement, reprendre cet "indéfinissable lien avec le Créateur" qui existe derrière les mots de la prière. C'est dans Le Livre que je sens la proximité la plus forte avec ce lien. Lien blessé, comme le Père y tient! Comme Il souhaite le rétablir définitivement!
Marie-Hélène du Limousin


Réponse :
Oui, Marie-Hélène, les Pèlerins d'Arès en fur et à mesure des années préfèrent "la proximité la plus forte" avec Dieu trouvée dans Le Livre (Révélation théophanique de 1977).


18mar14 153C53 
Louange à Toi (mains levées hauts et paumes tournées vers l’univers)
Maître des mondes (mains s’abaissent progressivement…)
Clément et miséricordieux, (…mains à l’horizontale montrant ce monde envers lequel le Père montre sa Clémence et sa Miséricorde)
Maître du Jour… (mains revenant vers mon cœur, paumes tournées vers moi, conscient d’être Maître du Jour – comme toi aussi lecteur – ainsi que le révèle Dieu à Arès (Rév d’Arès 31/6 à 13,…),
Nous te révérons (mains s’ouvrant et paume vers l’univers)
Etc., etc.
Ces premiers versets d’Al Fatiha, première sourate du Coran, montrent bien dans quelle direction m’ont orientés la lecture de La Révélation d’Arès et l’enseignement de son prophète comme la compagnie de tous ceux qui ont choisi d’accomplir cette Parole par leurs pénitences et moissons — que je sois ou non en contact direct avec eux, car des liens visibles comme invisibles nous unissent — depuis bientôt 26 ans.
Dans ma prière ou piété je m’efforce de retrouver ces liens perdus entre le Tout Autre, l’humanité et moi poussière d’humanité et infime particule du Tout Autre.
Je ne sais pas qui est Dieu, mais je sais que qu’il y a quelque chose de sa Nature profonde dans ces liens — Ton nerf est le fil jaune de mon nerf (Rév d’Arès XXXIX/3) —, pourvu qu’ils restent dynamiques et vivants, pourvu qu’ils ne se figent jamais par la religion comme c’est le cas encore aujourd’hui : Partout, la glace est maîtresse de l’Eau (Rév d’Arès xLiv/4), du désert nous finirons par retrouver la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4).
La Parole que je prononce, comme le Créateur la prononça, sort de ma bouche et pénètre par mes oreilles, comme le prophète les entendit en 1974 et 1977, après que le Père se soit adressé à tant d’autres avant : Combien de fois devrais-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez ma Parole ? (Rév d’Arès 30/3).
Après, pas de vue de l’esprit : tout reste perpétuellement à accomplir au quotidien... Je suis le maître de mon destin et de mon âme ! Tout est mouvement et évolution ininterrompue !
Jeff P. d’Ile de France


Réponse :
Al Fatihia !
Il y a un marché, non au sens monétaire ou financier, mais un marché au sens d'échange, un marché du religieux et du spirituel
Les difficultés de notre mission montrent que ce marché est devenu très difficile.
Les lois du marché existent bel et bien dans le spirituel comme dans le matérialisme lucratif. Je t'offre... Tu acceptes ou tu refuses. Pour nous, c'est si souvent un refus !  Nos produits spirituels paraissent à la foule ou inintéressants, ou inopportuns, ou dépassés. Les gens ne voient pas pourquoi il se feraient apôtre pour faire adopter par l'homme de la rue des récitations devenues totalement "imprononçables".
Et ce désintérêt est particulièrement marquant quand on propose d'adopter comme prière Al Fatiha, objet de votre commentaire.
Père de l'Univers... mouais, certains veulent bien encore, il y a là dedans une dynamique créatrice, mais dans Al Fathia ? Complètement désuet, obsolète... Ce n'est, me dit-on, qu'une adulation naïve et passive.
Je récite moi aussi Al Fatiha chaque jour, me disant que c'est la prière centrale de nos frères musulmans et que je suis en partage de foi avec eux, mais qu'elle m'éloigne de ce que l'Occidental, qui veut déjà si peu de choses spirituellement parlant. Ceux qui ont encore une demande spirituelle à satisfaire ne veulent plus, à de rares exceptions près, Al Fatiha.
Mais, Seigneur, qu'as-Tu donc fait aux hommes pour qu'Ils te repoussent ainsi ?
En fait, Seigneur, c'est peut-être moi qui ai mal compris le sens de cette prière et qui devrait la reformuler.
Et je me trouve, minable ignorant que je suis, face à mon vide: Je ne connais pas l'arabe, je ne peux pas bien comprendre le fond d'Al Fatiha. je sens que j'ai un progrès, c.-à-d quelque chose à apprendre encore, de ce côté.
Abreuve-moi, abreuve-moi encore, ô Créateur !
En attendant je récite fidèlement Al Fatiha dans la traduction que vous citez ici.
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire qui réveille en moi un souci que j'ai depuis assez longtemps déjà.


19mar14 153C54
Je viens de lire votre réponse à notre frère Jeff P. d'Ile de France (153C53) et j'en suis tout bouleversé.
Qui suis-je pour intervenir dans ce questionnement profond qui est le votre concernant la prière de nos frères musulmans, Al Fatiha ?
Je voudrais seulement vous faire part de mon expérience.
Je suis comme vous le savez, monté du fond des ténèbres à la Lumière pour embrasser la Parole redonnée à Arès.
J'étais athée et même "férocement athée", peut-être même un des ceux qui haïssent Dieu (28/14), dont parle La Révélation d'Arès, avant de devenir croyant. Peut-être étais-je davantage anticlérical qu'anti-Dieu. Toujours est-il que que je ne manquais jamais une occasion de ferrailler avec des hommes de foi dans le but de les mettre en doute, de les faire vaciller.
Jusqu'au jour où j'ai croisé des croyants qui avaient vraiment la foi et qui m'ont ébranlé.
Rien d'intellectuel dans tout cela. Juste un Mur, une Force dont j'ai senti la Présence à leur contact à force de les provoquer, et qui m'a invité à revisiter mes positions. Et à ME revisiter.
J'ai plongé dans mes profondeurs et je me suis mis à chercher plus ou moins consciemment. J'ai emprunté les voies de la poésie, de l'art, du bouddhisme.... pour me familiariser avec le monde invisible. Quand est venu le moment de La Révélation, ce n'est pas vers Jésus ou le Christianisme que je me suis tourné, ni vers le Judaïsme (et pourtant dans mon entourage les exemples ne manquaient pas). C'est vers Mouhamad et le Coran que je ne connaissais pas et dont je venais de lire une biographie. Pour moi l'islam était vierge de toute culture (à mes yeux d'occidental) et c'était ce que je recherchais. La Révélation de l'Unique, du Seul, de l'Absolu, transcendant et immanent !
C'est en allant acheter un Coran à la Fnac (parce que je voulais prendre la Parole de Dieu et son prophète pour guide, conscient que j'étais de mes limites et de mes insuffisances après avoir trouvé la foi) que je suis tombé sur un missionnaire de La Révélation d'Arès. J'ai acheté l'ouvrage sur son insistance et dès les premières pages (je suis tombé sur la veillée 28 en l'ouvrant au hasard),  j'ai reconnu dans La Révélation d'Arès le Souffle que je recherchais. J'étais transporté ! Mais quand il a fallu s'y mettre pour de bon, au début, quelle épreuve pour lire et prier dans l'intégralité de cette Parole !
Le rabâchage de Père de l'Univers m’insupportait. "Pour que nous ceci", "pour que nous cela",.... Et que dire du vocabulaire de l’Évangile : mémoire du sacrifice, toucher Mon Corps et Mon Sang,... ?! (Pardonne-moi Père, mais c'est comme cela que je ressentais les choses à l'époque). J'avais l'impression de "bouffer des épines". Quand au Livre, s'il m'avait frappé par sa force d'évocation et sa syntaxe, impossible de l'appréhender spontanément, de le comprendre naturellement devrais-je dire.
Alors, conscient malgré tout que cette Parole était Vérité et qu'il me faillait en passer par là, je me réfugiais dans le Coran (les dernières sourates surtout, la foi pure et Al-Fatiha) que je récitais en boucle, à genou, le front à terre, la tête enfoncée dans mon torse pour mieux faire résonner ma voix. Là je pouvais renouer avec l'infini. Je me sentais écrasé par la Force du Tout-Puissant mais en même temps relevé par Sa Grace et Son Amour. Car quel Amour contenu il y a dans les versets du Coran. C'est un Amour retenu, tendu à l'extrême, Une Force Sublime qui se diffuse comme un parfum subtil entre ses silences. Je ne cherchais pas à comprendre. Seulement à me soumettre dans la paix à la vérité descendue du Ciel. Moi le féroce, j'étais vaincu par l'Immense, l'Absolu et j'aimais ça.
Aujourd'hui encore, en début de chaque prière je replonge dans ces moments en entamant ma prière par ces sourates très courtes que j'étire en insistant longuement sur le Nom et les attributs de Dieu. Que m'importe ce qu'elles disent (je m'abandonne en confiance). Ce n'est qu'un prétexte pour me dépouiller du monde, des restes de mon orgueil, de ma vanité... Après "ce rituel" seulement, je peux commencer ma prière.
Avec les années bien sûr, mon regard et mon approche ont changé. C'est dans L'Évangile donné à Arès que je retrouve la pureté du Souffle, sa dynamique surtout. Je me sens à son contact comme porté et roulé par une immense vague. J'ai fini par apprivoiser son vocabulaire et j'ai refondu ma pensée, grâce à votre enseignement que j'ai intégré.
Mais c'est la lecture du Coran qui me ramène à l'essentiel et me remets en selle (après l'encombrante Bible ça fait du bien !).
Bien sûr, depuis, j'ai découvert l'islam comme pan d'histoire et religion. J'ai approfondi le Coran et du apprendre à le lire en projetant sur ses versets la Lumière de La Révélation d'Arès et de votre enseignement. Grâce à tout cela, je ne vois plus dans le Coran qu'un simple retour à Dieu, dont le rappel est présent presque à chaque verset. Sans ce retour à la pureté de Dieu, à son Unité, à Son Absolue Transcendance et à mon infime petitesse, la lecture de La Révélation d'Arès ne prend pas le même relief.  C'est seulement quand j'arrive au Livre que que mes nerfs se tendent, que mes yeux s'ouvrent et que mon cœur lance le feu. Avant je n'ai fait que me préparer et souffler sur la braise.
Je ne sais pas ce que vaut ce témoignage et en quoi il peut être utile. Je sais que notre époque marche dangereusement vers le péché des péchés, que l'Islam pourtant force de paix et de foi, est miné par l'esprit de violence et que des hommes qui se croient "intelligents", se privent de la véritable source de Vie et de Connaissance. Mais pour moi ce n'est pas sans raison que La Révélation d'Arès met à l'honneur Mouhamad et donc indirectement le Coran. Il y a une Force la dedans qui peut toucher et ramener à la vérité des hommes que l'on pourrait croire perdu tellement ils se sont éloignés. C'est comme un SAS. Pour certains c'est le but du voyage, mais pour d'autres ce peut être une boucle, un passage, un transit... en attendant de pouvoir aborder L'Eau Forte, L'Eau vive.
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce commentaire, une superbe démonstration de la Sagesse du Père qui nous laisse libres de nos prières, pourvu que sa Parole soit accomplie (Rév d'Ars 35/6), car chacun ou chacune de nous ressent différemment des autres frères et sœurs la Parole.
Dans ma réponse à frère Jeff (153C53), je fais part de mes difficultés personnelles avec l'énoncé d'Al Fatiha, de mon ressenti personnel de cette sourate dans la traduction que j'utilise, parce que derrière les mots que je prononce je sens un autre sens, un sens plus plénier, une lumière que je masque, sans me décider encore à changer les mots que je prononce.
Cette incertitude est évidemment une souffrance, mais toute notre foi est une souffrance en ceci que nous sentons en nous des insuffisances, des incomplétudes, les pauvretés du langage humain que nous ne pouvons pas dépasser en mots, mais que nous dépassons déjà en ressenti. Notre foi reste une pénombre alors que nous voudrions qu'elle soit une éclatante Lumière. Mais cela viendra... Quatre générations n'y suffiront pas, mais cela viendra. Nous, nous ne faisons que commencer.
Je ne suis pas calviniste loin de là, mais j'ai pour l'homme Calvin et sa fantastique honnêteté une grande admiration. Jusque dans sa mort et son enterrement. Un jour de printemps 1564 au cimetière de Plainpalais à Genève on jette dans un trou fraîchement creusé dans la fosse commune le corps de Jean Calvin simplement cousu dans une grosse toile. Pas de tombe, pas de nom, pas d'épitaphe, pas d'oraison funêbre, pas de cantiques. Ainsi Jean Calvin a-t-il voulu disparaître physiquement: totalement. Il savait que nul pécheur ne mérite d'honneur spécial parce que s'il y a eu un peu de vrai et de vertu en lui, c'est dans le cœurs des vivants qu'ils resteront.
De même je crois que toute prière, quelle qu'elle soit est une sorte d'enterrement, d'inhumation physique du Vrai, inaccessible à cette génération, cousu dans la grosse toile des mots. Toute Parole de Dieu, dite en mots humains, n'est qu'un cadavre de la Vérité, parce qu'aucun langage humain ne peut, en fait, rendre compte de la Vérité absolue. Mais un cadavre, c'est déjà quelque chose, ce n'est pas rien. Les dogmes religieux, eux, ne sont que d'autoritaires mais dérisoires prétentions à la Vérité ; ils sont moins qu'un cadavre, ils sont des vides.
Le Père a bien raison de nous laisser libres de notre piété, qui n'est vraie piété que dans le bien accompli, mais non dans telle ou telle façon de prier. C'est ce que ceux qui tentent de comprendre et de classer intellectuellement les Pèlerins d'Arès n'arrivent pas encore à saisir. À ce propos, je lisais ce matin même deux mémos de notre frère Antoine B. qui a noué des relations avec des universitaires et qui s'efforce de leur faire patiemment comprendre qu'on ne peut pas voir les Pèlerins d'Arès sous un jour de religion-système — Toute religion est un système —, mais nous nous sommes des âmes libres.
Voilà ce qu'il faut voir : L'ancien monde — il est déjà ancien tout en se croyant moderne, dès lors qu'il doit changer (Rév d'Arès 28/7) — l'ancien monde donc est irrémédiablement refendu, éclaté sous la Parole d'Arès. La société qui croit préparer son avenir dans un matéria­lisme de plus en plus épais a déjà été dépassée en 1974 et 1977. C'est peut-être parce que cette société en a vaguement conscience et vaguement peur qu'elle nous interdit les media en croyant nous vouer à l'oubli.
C'est pourquoi nous devons tous Pèlerins d'Arès montrer que nous sommes, bien qu'imparfaits, des forces de conviction hors du commun. Ce qui nous caractérise c'est cela, ce n'est pas la manière que chacun de nous a d'exprimer sa vraie piété. Jeff a sa manière, j'ai la mienne, vous avez la vôtre, etc., mais ce qui nous unit est au-delà des formes et tellement plus profond.
Si je cite Calvin, quoique nous ne soyons ni calvinistes ni enclins à fustiger nos adversaires comme Calvin le fut, c'est parce qu'il y en nous Pèlerins d'Arès quelque chose qui est d'un côté passionné dans la quête de la Vérité donnée par Jésus ou Mouhamad et qui est d'un autre côté détesté par le monde, comme fut passionné Calvin autant qu'il fut détesté et accusé faussement (parfois même par des protestants) de cent maux et prétentions.
Il est difficile à un non-Pèlerin d'Arès de comprendre ce qu'est la lutte contre le monde sourd que nous entreprenons de changer. L'idée centrale de La Révélation d'Arès est que le monde doit changer (28/7) et cela ne nous vaut pour le moment que mépris ou haussement d'épaules, parfois persécution — notre mise sous silence est une persécution —. Nous avons parfois l'impression de développer une espérance traquée, quasi impossible. Mais là où Calvin avait mal lu la Bible et se trompait, c'est quand il disait: "Pourquoi [moi et pas un autre] je suis des élus ? Pourquoi Dieu m'a-t-Il choisi à Soy ?" En fait, Dieu a élu et choisi tout homme, parce que tout homme est son image et ressem­blance (Genèse 1/26-27), Dieu a semé le monde entier, mais seuls quelques graines ont germé et sont devenues des épis et ce sont ces épis qui sauveront aussi les graines non germées.
Alors, face à cette entreprise qu'Il nous confie: la moisson des épis, la constitution d'un petit reste, quelle importance a une différence dans la façon de prier ? Aucune. Au contraire, il est souhaitable que chacun trouve une vraie piété qui lui parle vraiment de ce qu'il doit accomplir.


19mar14 153C55 
Mon père était un athée, un scandalisé  de la religion. Je l’ai tout de même invité à la prière de nos épousailles parce que je savais que c’était un homme de bien et parce que ma mère et lui s’étaient réconciliés avec ma grand-mère avec qui ils étaient fâchés depuis 15 ans.
Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre mon père dire dans les jours et les mois qui ont suivis nos épousailles : "Je ne sais pas ce qui s’est passé pendant cette prière, ça m’a fait bizarre. Pour moi c’est plus beau moment de cette journée."
Vingt ans plus tard, je suis encore très ému en repensant à mon père. Je revois son regard troublé, lui, homme rude, qui montrait peu ses sentiments. Ce Tout Autre qu’il avait toujours rejeté, il L’avait senti, j’en ai la certitude.
Une anecdote m’est venue en lisant les commentaires de cette sublime entrée. Il y a quatre ans, mon père terrassé par un cancer du poumon était en soins palliatifs. Une visiteuse d’hôpital entra puis ressortit très vite de la chambre voyant que nous entourions mon père. Quelques instants plus tard, elle revient troublée et demande à ma mère si ce n’est pas elle qui avait travaillé dans ce même hôpital 25 ans auparavant. Ma mère acquiesça. La visiteuse d’hôpital lui répond émue : "J’étais hospitalisée au moment de Noël il y a 25 ans, vous avez si gentille avec moi, que c’est grâce à vous que je suis devenue visiteuse d’hôpital."
Dans ce moment de grande détresse la venue de cette femme nous a procuré une joie profonde. C’était comme un peu de baume sur nos plaies. (Rév. d’Arès 10/5) .Comment ne pas penser au verset : Le Bien retourne dans le frère. (Rév d'Arès xxxiii/11)
Quelques jours plus tard, j’étais seul avec mon père. Je lui ai pris la main et je lui ai dit : "Il faut que tu pardonnes maintenant, il faut que tu aimes. Tu peux partir en paix, je vais t’aider." Sa main serra la mienne. Quelques heures plus tard, il quitta ce monde.
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Alain, pour cet émouvant témoignage.
Votre père montra de la foi sans avoir jamais eu ce que le monde appelle généralement la foi.
Comme quoi, nous usons de mots qui varient de sens selon les contextes.
La foi est la plupart du temps synonyme de croyance. Or, votre père n'était pas croyant au sens formel, mais il avait la foi quand celle-ci est seulement confiance dans une Force de Vie mystérieuse au-dessus et à l'intérieur de l'homme.
Que nous dit implicitement La Révélation d'Arès ? Ceci : La seule certitude est dans ma Parole, elle n'est pas dans l'attente de miracles — les miracles existent, mais à quoi bon en parler, en somme ? —, elle est moins encore dans ces hommes qui se prétendent princes du culte, prêtres, docteurs, et qui finiront comme tous dans la pourriture et la cendre.
La Vie qui se perpétue au-delà de la vie biologique est tout à la fois un mystère insondable selon la physique et une certitude selon la Parole. Tout ce qui veut relier les deux par une théologie est voué à l'échec.

La Vie est une continuité qui ne passe pas par où l'on pense...
Ce que nous apprennent ceux qui, comme votre père, s'en vont sans croire parce qu'ils ont été scandalisés (Rév d'Arès 28/4), c'est que l'espérance survit en eux. Ne sont-ce pas des scandalisés que notre mission rencontre à longueur de jour dans le rue ? Ne sont-ils pas porteurs d'espérance sans même qu'ils le sachent eux-mêmes ? Oui. Les récits de fin de vie comme le vôtre à propos de votre père sont légions.
Preuve qu'il nous faut aborder le monde non pour le convertir, mais pour en réveiller l'espérance qui dort. Peut-être n'avons-nous pas encore trouvé les mots qu'il faut dans la mission. Peut-être faut-il parler aux hommes comme à des mourants... comme vous avez parlé à votre père... les mêmes mots, mais sur un ton que nous ne trouvons vraiment que dans les grands moments de l'aventure et de la tragédie humaines. Réfléchissons-y !


20mar14 153C56
Dans un moment où il crut braver ses ennemis en entrant à Jérusalem Jésus le prophète finit sur une croix.
Pourquoi l’Éternel n’est-il pas venu à son secours, le délivrer de la barbarie de cette maudite crucifixion ?
Le Père a bien enlevé de la terre Élie dans un tourbillon pour l’emmener au ciel [2Rois 2/11-13].
L'Éternel ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Élisée (2Rois 6/16-17). Pourquoi pas Jésus ?
Où est la protection des serviteurs de Dieu malgré une erreur possible de ce dernier ?
Les missionnaires devraient être durablement avertis de tous dangers par divers signes.
Le monde est dangereux et nous ne sommes pas nous-mêmes infaillibles. Même aujourd'hui nous ne sommes pas à l'abri de passer quelques jours en prison comme il est indiqué dans les Théophanies.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous posez une question qui est répétitive chez les athées qui y voient la preuve de l'inexistence de Dieu, ou chez ceux des juifs qui pensent qu'Élie fut protégé et élevé au Ciel parce qu'il était un vrai prophète tandis que Jésus serait crucifié, parce qu'il ne serait qu'un faux prophète.
La Vérité est ailleurs et éclatante dans La Révélation d'Arès.
L'homme, non Dieu, est le créateur et continuateur libre du mal. Partant, l'homme, non Dieu, vaincra librement le mal. L'homme est l'enfant du Père, mais l'enfant n'est pas le Père et le Père n'est pas l'enfant. Le Père peut aider l'enfant mais ne peut pas agir à la place de l'enfant, parce qu'il a doté ce dernier d'une autonomie très importante qu'on appelle liberté.
L'aide du Père, ce sont des miracles, ils ne peuvent être qu'occasionnels parce que le Père n'est pas maître du destin de l'enfant créé libre. L'action de l'enfant contre le mal doit être, quant à elle, continuelle, parce que l'enfant répond librement de son propre destin. Et pour cela l'enfant du bien fait face à l'enfant du mal. C'est donc bien une affaire entre hommes et là tout dépend des circonstances qui sont sans cesse changeantes.
C'est bien pourquoi nous n'avons pour nous que la prudence et les conseils que nous prendrons principalement de la Parole (Rév d'Arès 35/7-10). Jésus fut imprudent en allant à Jérusalem. Élie fut très prudent et se cacha chaque fois que nécessaire.
Ceci dit, Élie fut enlevé au "ciel dans un tourbillon", oui, mais Jésus fut ressuscité... Ce n'est pas mal non plus !


20mar14 153C57 
La haine, ça n'existe pas.
Il n'existe personne qui haïsse les Pèlerins d'Arès. Tout simplement les Pèlerins d'Arès n'intéressent personne.
Même chose pour Dieu. Personne ne hait Dieu. Tout le monde s'en fiche.
Moi, je ne vous hais pas. Je me fous complètement de vous.
Arrêtez de nous bassiner avec vos histoires de Dieu, de foi, de prière, de salut et d'autres sottises.
D'ailleurs, si vous aviez vraiment vu Dieu ce n'est pas un blog sur l'internet qu'il vous faudrait, mais l'internet entier parce que le monde serait à vos pieds. Vous seriez le pape x 1000.
Vous seriez Dieu... Vous voyez un peu jusqu'où va votre connerie ?
Blasfemator Pancrace


Réponse :
Blasfemator Pancrace (pseudo charmant), pourquoi parlez-vous de haine, qui n'est pas le sujet de cette entrée ?
Et pourquoi m'adresser ce commentaire si "vous vous foutez complètement de moi" ?
Mais puisque vous parlez de haine, disons-en quelques mots.
"La haine, ça n'existe pas" ?
Je peux vous assurer que quand, par aventure, la haine n'existe pas chez quelqu'un, des autorités vigilantes un peu partout dans le monde se chargent de la faire exister. Dans ses mémoires le dissident bulgare Georgi Markov, assassiné à Londres en 1978 par les services secrets communistes bulgares, raconte cette conversation entre un de ses amis et un officier de milice bulgare:
L'officier: "Dites-moi quels sont vos ennemis."
L'ami de Markov: "Franchement je n'en sais rien. Je ne crois pas avoir d'ennemi."
L'officier: "Pas d'ennemi ?! Vous voulez dire que vous ne haïssez personne et que personne ne vous hait ?"
L'ami de Markov: "Non, autant que je sache, personne !"
L'officier: "Quel genre d'homme êtes-vous pour ne pas avoir d'ennemi ? Si vous n'avez pas d'ennemi vous ne pouvez pas être un citoyen bulgare. Et si vous ne savez pas qui haïr, on va vous l'apprendre, on va vous l'apprendre très vite."
Ceci est un exemple brutal et caricatural, mais c'est toujours la même chose chez nous aujourd'hui.
Quel était selon vous le but poursuivi par la fameuse "commission des sectes" à l'Assemblée Nationale en 1995 et 1996, sinon faire haïr par la masse quelques groupes de personnes qui ne partagent pas les idées de tout le monde ? Je pourrais vous citer quantité de mouvements politiques, médiatiques, religieux, etc., actuels qui n'ont pas d'autre but que d'éveiller la haine de leurs contradicteurs.
Ce ne sont peut-être plus les mots "haine" et "haïr" qui sont utilisés, mais les tournures utilisées, plus lisses, reviennent au même.
La politique, la religion, les media ne peuvent vivre que sur le conflit.
Notre misssion consiste inversement à apaiser tout ce qui est conflictuel, donc mal, pour faire naître le bien. De ce fait, nous ne faisons pas l'affaire de la politique, de la religion et des media. Comme ils n'ont rien à nous reprocher, ils nous placent sous le boisseau du silence, mais nous ne resterons pas indéfiniment inentendus et vous le savez et ça vous contrarie : C'est pourquoi vous m'adressez votre commentaire quoique vous vous "foutiez complètement de moi".


20mar14 153C58 
Devant le ton arrogant de cet homme, samedi dernier [à la mission de Nice], arrivé en retard, passant entre vous et l'assistance au lieu de se faire discret par courtoisie, arborant fièrement des bribes de théologies et repartant avant la fin satisfait de lui. Devant aussi la candeur de ce jeune garçon, le lendemain, avouant ses délits et nombreuses visites au tribunal pour ses vols, avouant ses mensonges dans une logique de réciprocité, une forme de ce que ce que La Révélation d'Arès appelle la vengeance sans fin : "Je mens [à la police ou devant un tribunal], parce que tout le monde ment [à la police comme dans un tribunal]," disait il avec toutefois une sorte d’ innocence, qui exprimait la vérité, de candeur qui défie le bon sens du respect humain, et un potentiel de Bien et de changement que vous avez perçu.
J'ai été touché par votre simplicité et votre tristesse, frère Michel, devant l'ampleur du problème. J'ai compris plus que jamais que c’est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement (Rév d'Arès 36/17) et aux homme de Bien de suivre son exemple en toute circonstance tout en continuant de chercher comment tout cela peut encourager à changer nos comportements du plus grand dirigeant de ce monde au plus petit opposant qui ne fait que lui donner d'avantage de raison à sa position.
Les deux hommes contenaient une violence intérieur, chacun dans son âge et son style affirmait ses croyances et peut être aussi ses souffrances déguisées, l'un extériorisant en délits et l'autre en références et article de journaux…Vous avez pourtant vu Dieu face à face, assisté à des Théophanies et n’ avez pas hésité à dire : "Je ne sais pas [ce qu'est Dieu]".
Pour moi, nous étions dans un parfum d’île Bleue au loin, si loin encore de cet Éden, ce paradis perdu, cette semence de la Vie par le Père-Mère de toutes choses dans l’univers, sur l’une des innombrables planètes et systèmes solaires qui les font tourner dans une ronde évoluant sans fin tout à la fois vers le Mystère et la Splendeur du Tout Puissant, de l’ Indonnable donné, de l’infini étalé, sans forme, définissant le Bien par Sa Bonté, Beauté, par l’Amour surtout et dans la Lumière, le Miracle de la Lucidité qui tranfigure la pénombre des demi-vérités, de la Bienveillance d' un tout autre monde qui veut guider nos pas dans le Bien.
Louange à Lui le Maitre des mondes, le Clément et Miséricordieux [Al Fatiha Coran 1] qui a fait de ce monde Son Marchepied,  cette petite planète bleue appelée la terre, si terrible et si belle à la fois, un tombeau où jaillit encore la jeune pousse de l'espérance, un véhicule spatial si insignifiant dans l'univers et pourtant si grand quand les Yeux du Père s'y pose encore pour en partager la Vie qui en fera le Jardin recréé ensemble, mains dans la Main [du Créateur] : Apothéose du Saint Dessein libérant les hommes des jours et des nuits, des hivers et des étés (Rév d'Arès 35/3), propulsé vers des magnificences infinies (4/6).
Guy de Méditerranée Languedocienne


Réponse :
Vous êtes venu de Montpellier à Nice samedi 15 et dimanche 16 mars pour nos réunions de mission — J'ai aussi remarqué que vous portiez une minerve... Avez-vous eu quelque accident ?
Samedi autour d'un exposé global de l'événement d'Arès et de la foi qui en a résulté devant une trentaine de personnes dont dix-huit nouveaux venus de la rue (eh oui, après quatre ans d'une mission constante et patiente sur le même thème de la pénitence, ça commence à "donner", comme on dit, bravo mission niçoise !).
Dimanche autour d'un exposé de la prière.
Les deux hommes dont vous parlez, le quinquagénaire au cheveux blancs qui posait beaucoup de questions (certaines apparemment assez fielleuses) — c'était son droit, il était là pour ça et moi là pour lui répondre — et le jeune homme qui avait eu des démêlés policiers et judiciaires, mais semblait aussi passionné que l'autre par la question que pose à la conscience La Révélation d'Arès. Mais les dix-huit nouveaux étaient tous très attentifs et le seul qui partit avant la fin dit qu'il avait une obligation professionnelle et regrettait de devoir s'en aller, mais qu'il reviendrait... De fait, il est revenu le lendemain.
C'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement, c'est vrai, mais de toute façon je ne juge pas. Je juge d'autant moins que nous devons avec devoir et courtoisie répondre à toutes les questions, même aux plus incommodes, à des gens que nous invitons à nous écouter et qui nous font l'honneur d'être là.
Inévitablement, ces gens proviennent de tous horizons de foi, d'absence de foi et d'intentions, et il faut accepter toutes les questions dans la paix et l'amour du prochain. De temps en temps au milieu d'eux se trouve un épis mûr. Comme nous sommes là pour moissonner, non pour convertir et moins encore pour polémiquer, nous n'avons qu'à dire en toute paix ce que nous avons à dire sans en rajouter et, pour le reste, dire soit "Nous ne savons pas," soit "Ce n'est pas notre affaire."
Je ne crois pas que le quinquagénaire était offensif. Je crois qu'il était très intéressé, mais c'était vraisemblablement un scandalisé quelque peu désorienté d'être dans un milieu où les questions spirituelles ne sont pas abordées et discutées comme elles le sont habituellement dans les cénacles de foi et prière.
Vous savez, frère Guy, une réunion avec un panel de dix-huit nouveaux où quelques uns des invités seulement posent des questions, mais où tous les autres écoutent attentivement, demande d'être aussi vrai, aussi simple aussi peu polémique que possible, afin que tout soit clair pour tous.
Mais c'est comme un après-midi de pluie sans parapluie. Il faut avec sérénité accepter que la pluie vous coule dans le cou, empèse votre pantalon, vous mouille quoi ! Le rayon de soleil est bref et rare sous cette longue averse qu'est une réunion avec le mauvais temps du dehors, mais il lui arrive de percer. Ce fut, je crois, le cas du jeune homme aux démêlés policiers et judiciaires, qui semble bien être de ceux que nous reverrons. Peut-être d'autres aussi... Je crois que sœur Évy a noté un assez bon nombre d'adresses eMail. Alleluïa !
Merci à tous mes frères et sœurs missionnaires à Nice.


21mar14 153C59
Ce qui m’importe de savoir sur Dieu en cette vie est d’abord ce qui peut m’aider dans ma pénitence, en tant qu’image et ressemblance de Dieu qui nous appelle à revenir vers Lui, à rechercher sans cesse à nous améliorer pour faire revivre, par le Bien actif, notre part divine enfouie.
Pour nous humains de cette génération, le Bien actif n’est le plus souvent pas naturel, c’est un effort quasi constant, car nous sommes dégénérés à un point où l’absence d’effort spirituel de quelques générations précipiterait le péché des péchés, la fin de la naissance de nouveaux humains à l’image et ressemblance de Dieu comme nous le sommes tous encore.
Mais il découle de La Révélation d’Arès et de l’enseignement du prophète que même pour Dieu le Bien semble être une dynamique, un choix, la soumission de Sa Liberté à Son Amour ; comme nous humains devenons bons en soumettant notre liberté à notre amour du prochain et de l’humanité.
L’intensité de l’effort vers le Bien actif auquel notre conscience spirituelle nourrie par la Parole nous appelle, se forge aussi dans la conscience de la magnificence infinie du Tout Autre, de l’infini qui nous dépasse même si nous en sommes une image. Les idées mathématiques sur l’infini depuis Cantor donnent le vertige (je résume une bibliothèque en une phrase) : il y a une hiérarchie infinie d’infinis actuels infiniment grands, au-dessus de laquelle trône l’infini absolu (Grand Oméga) de Dieu, et inversement il y a une hiérarchie infinie d’infiniment petits ou infinitésimaux. Pour rester dans la pensée, il y a aussi les "preuves" de l’existence de Dieu, cosmologique ou ontologique, dont celle de Gödel :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_ontologique_de_G%C3%B6del
qui ont le mérite de montrer en creux que la raison humaine est quasi impuissante à nous éclairer sur la nature et l'existence ou non de Dieu.
La conscience de la puissance et magnificence créatrices infinies de Dieu peut donner un sentiment d’écrasement aux créatures infimes que nous sommes, mais aussi nous aider à nous libérer de la vanité et de la médiocrité de l’orgueil. Elle ouvre aussi notre regard, afin qu’il se détourne de la fausse majesté du système politico-religieux pour que nous nous libérions de la cage et des traditions.
Ainsi, sachant Dieu Bon, je m’efforce d’être bon ; sachant Dieu Aimant, je m’efforce d’être aimant ; sachant Dieu Créateur, je m’efforce de me créer bon et aimant et d’aider les autres sur ce chemin ; sachant Dieu Libre, je m’efforce de me libérer des idées reçues, des traditions et d’en libérer les autres ; sachant Dieu et l’humanité souffrant de mon péché, je m’efforce d’être pénitent ; sachant Dieu infini et hors du temps alors que je suis fini et dans le temps, je m’efforce d’être humble.
Jérôme de Montréal (Canada)

PS :
Avec quelques frères et sœurs (Bretagne Sud, Jeff de Paris, Florian de Bordeaux, Rosie d’Australie), je suis en train de créer un document sur la mission sur internet, je vous envoie ce brouillon en attachement au cas où vous auriez le temps et l’intérêt de le regarder. L’objectif de ce document est de partager des savoir faire sur internet pour toute l’assemblée des Pèlerins d’Arès.


Réponse :
J'aime beaucoup de commentaire. Oui, "la raison humaine est quasi impuissante à nous éclairer sur la nature et l'existence ou non de Dieu." Il y a cinquante ans que je n'ai plus entendu parler de Kurt Gödel. De toute façon, je n'aurais pas, à l'époque où ses travaux m'étaient connus, appliqué son fameux théorème d'incomplétude à l'existence de Dieu.
Le final de votre commentaire: Dieu est bon, je m'efforce d'être bon ; Il est aimant, je m'efforce d'aimer, etc., est très beau.
J'ai lu rapidement le document que vous postez en annexe de votre commentaire. Comme il s'agit seulement d'un brouillon, je ne le poste pas sur mon blog. Ce document donne de bons conseils à ceux et celles de nos frères et sœurs qui songent à utiliser l'internet comme adjuvant de leur mission.
Personnellement, je ne suis guère qu'un informaticien amateur qui a bricolé un site général MichelPotay.info et un blog freesoulblog.net. Aucun de ces deux sites n'est achevé, faute de temps, mais j'arrive à y dire plus ou moins ce que je souhaite dire.
Je n'ai aucune idée solide de l'impact de MichelPotay.info, que je crois peu regardé, et qu'il me faudra retravailler, si j'en trouve jamais le temps. Mon blog semble, lui beaucoup plus suivi, par quelques centaines de Pèlerins d'Arès (au reste très irréguliers et sans ignorer que des milliers de Pèlerins d'Arès en France n'ont pas l'internet... ou ne le regardent presque jamais). Les lecteurs de mon blog non-Pèlerins d'Arès — sympathisants, curieux, adversaires — sont plus nombreux. Je ne peux pas poster tous les commentaires — j'en poste peu ou prou selon mes périodes de disponibilité — ni répondre de façon exhaustive et réfléchie à tous, loin de là, étant un pauvre bonhomme toujours débordé.
Je m'intéresse très peu aux chiffres, l'expérience m'ayant appris que c'est la qualité: foi, piété, dépassement, etc., mais non la quantité qui fera un bon petit reste. D'ailleurs, les comptages ne sont pas fiables. Par exemple, pour l'entrée 153 du blog, mon serveur me donne quelque 56.500 visiteurs, mais un autre compteur me donne 22.730 visiteurs et Dailymotion Cloud qui héberge la video de la page index me donne seulement 1.538 visiteurs aujourd'hui. Allez savoir lequel dit juste ! Vous me direz: Ceux qui lisent l'entrée 153 ne regardent pas forcément la vidéo et ils ne l'ont regardée qu'une fois, alors qu'ils visitent le blog plusieurs fois. Quand même... les écarts sont impressionnants. De toute façon, je ne sais pas quels chiffres doivent être espérés pour que mon blog ait un impact satisfaisant.
Je rappelle que ce qui est capital dans un site missionnaire, c'est ce qu'on y dit, ce ne sont pas les belles réalisations informatiques, esthétiques, etc. Et trouver quoi dire n'est pas, de loin, le plus facile ; cela demande une très bonne connaissance de La Révélation d'Arès évidemment, mais aussi de la Bible, du Coran, de l'Histoire Religieuse, de l'Histoire Philosophique, Sociologique, etc., toutes chose que je suis loin d'avoir moi-même d'une façon satisfaisante.
Je ne suis que le Témoin du Père à Arès ; pour le reste je me débrouille comme je peux. J'ai au moins la foi, la volonté d'être apôtre, c'est déjà ça !


21mar14 153C60 
Faire vivre la Parole en soi, c'est comme planter un clou dans la cuirasse de notre inchangement. Ça fait mal !  Ouïe !
Pas tant le clou planté que le regard intérieur, l'œil du dedans (Rév d'Arès ii/10), impitoyable, qui fait l'état des lieux du jardin, d'abord en friche, abandonné à ses herbes folles, puis plus tard, toujours menacé par leurs retours.
Entrer en soi est nécessaire pour que perce la Lumière.
De là, l'indispensable prière du pénitent et moissonneur pour la reconquête du jardin : "L'indonnable donné", le cadeau magnifique de la vie sans cesse renouvelé sous nos yeux. Dieu fait l'effort inimaginable : Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21), pour venir "parler à l'homme qui s'était éloigné."
Nous ne pouvons pas faire moins que de repasser par le chas d'aiguille comme disait Jésus pour trouver le salut : rentrer en nous-mêmes, puiser à la source enfouie pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
La volonté d'accomplir le Bien, c'est le marteau sur l'enclume de la vie. Quelque chose de miraculeux se produit. Une œuvre peut surgir de là : mon âme.
Françoise et Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, au sein de notre Europe crépusculaire, où la vie spirituelle s'éteint étouffée sous la vie intello-techno-comptable, "planter un clou dans la cuirasse de notre inchangement... fait mal." Mais au moins, chez nous Pèlerins d'Arès, ça fait mal, les nerfs se hérissent et le sang coule sous la cuirasse... mais chez la plupart des mortels, le clou s'enfonce comme dans du bois.
Pourquoi derrière notre cuirasse y a-t-il quelque chose de sensible encore plutôt que rien ?
À quel salut, à quelle éternité, prétend l'homme aujourd'hui ? Et encore ! Combien d'hommes y prétendent-ils ? Combien, comme vous dites, "entrent en eux-mêmes pour que perce la Lumière" ? Lequel, ricanent les poètes athées, de Dieu et de l'homme est le modèle de l'autre ?
Alors, soyons des missionnaires assidus et infatigables, infatigablement passionnés, pour trouver des hommes à cuirasse derrière laquelle il y ait encore une peau sensible, une chair et du sang !
Nous savons que le salut reviendra de missionnaires d'apparence lamentable et précaire. La foi et l'espérance peuvent rentrer, par la piqûre du clou s'il le faut, dans le cœur d'assez d'homme pour qu'elles finissent par entrer dans le cœur du monde (Rév d'Arès 28/7). Oui, La Révélation d'Arès est un Appel venu d'ailleurs, une provocation à exister, à vivre ! Nous sommes des orphelins de la vie spirituelle, mais des inconsolables de l'image et ressemblance perdues. Nous les redonnerons au monde. C'est ça "la première volonté d'accomplir le Bien."
Merci pour votre commentaire.


24mar14 153C61
Je voudrais ajouter une touche toute personnelle.
L'amour trop aimant du Père pour sa créature va bien au-delà du bien et du mal.
Les contraires semblent être une condition de l'existence et tant que nous continuons à penser en termes de manifestation du bien et du mal, il est important de choisir le bien en reconnaissant le caractère sacré de l'existence et la responsabilité de la conscience.
La vie telle que nous la connaissons nous apprend à gérer l'énergie via le corps, l'esprit et l'ha (l'âme), à  devenir des co-créateurs conscients du tout et de Celui Qui est au delà du tout.
Nous proposons au monde avec l'appui du Père une formidable destinée.
Nous ne sommes pas de bons vendeurs de pénitence car l'échantillon n'est pas suffisament de bonne qualité. Ce que nous voulons présenter aux 20-30 ans se doit d'être plus intéressant qu'un iPhone dopé à la 4G. Nous n'avons qu'une vie, et celle-ci change les vies passées et à venir ; c'est là le présent.

Tony de Touraine


Réponse :
"Nous proposons au monde avec l'appui du Père une formidable destinée"...
Non pas "avec l'appui du Père", mais "suite à l'Appel du Père".
Je comprends cependant très bien ce que vous voulez dire.
Vous avez là l'amorce de quelque chose à proposer à la jeunesse. Continuez !


24mar14 153CX62
Dieu, le Créateur de l’univers, nous demande de nous adresser à Lui, trois fois le jour, une fois la nuit en L’appelant Père de l’univers et en Le tutoyant (Rév d'Arès 12/4).
Et dès que nous prononçons Père de l’univers le miracle opère : Cette modeste répétition a déclenché la perception d’une mystérieuse parenté, d'une inimaginable ressemblance entre ce Père et nous, en même temps qu’elle laisse entrevoir, le temps d’un mot, la distance infinie qui nous sépare de Lui.
Cette double perception engendre du même coup humilité et joie profonde, certitude infinie d’autre chose : je suis tout petit dans l'immensité inconcevable de cet univers infini et cependant aimé par ce Père universellement aimant qui me prête Sa Voix, Sa Parole pour que je me relie à Lui et que je L’entende.
Si bien que je peux retrouver, en moi, Sa Volonté de me sauver pour sauver le monde, de "faire" le bien,  en pardonnant, en aimant, comme Lui aime, pour répandre la paix, et que je peux nourrir en moi cette part divine, cette miraculeuse et sublime parenté, et l’augmenter ; et que je peux me libérer du mal qui me tente jusqu’à ce qu’il ne me tente plus et qu’enfin il disparaisse dans l’apothéose — inconcevable aussi — du Jour [Rév d'Arès 31/8] où à jamais régneront sur nous — et en nous — la Sainteté, la Puissance et la Lumière de ce Père aimant.
Il y a décidément tout dans les quelques mots de la Prière des pécheurs [Rév d'Arès 12/4], langage humain mais venu d'ailleurs — tout ce que le Père attend de nous.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Les humains devraient se vouvoyer et ne tutoyer que Dieu, car Lui, Il est plus proche de chaque homme que ne l'est sa veine jugulaire, comme dit le Coran (Sourate 50 "Qaf" v.16). Oui, chaque fois que nous prononçons Père de l'Univers "le miracle opère !" Nous vivons alors notre parenté profonde avec le Créateur.
À l'époque de Jésus on disait en Palestine: "Si tu veux devenir riche, va au nord, mais si tu veux devenir savant va au sud," parce qu'en Galilée, région fertile et riche au nord, on est prospère, tandis qu'à Jérusalem, région aride et pauvre, on est proche de Dieu et de sa Parole. Nous pouvons dire de même: "Si tu veux réussir monte à l'échelle sociale, mais si tu veux te faire une âme et sauver le monde, descends au fond de toi combattre le péché et trouver l'image de Dieu dans la rue vers les humains, tes frères."
C'est en effet dans Père de l'Univers que tout cela est dit avec d'autres mots, mais avec un même sens.
Dans notre monde où se heurtent sans cesse tant de certitudes contradictoires — on le voit mieux qu'à l'habitude dans les actuelles élections municipales —, de croyances, d'intérêts, de rivalités, nous voulons apporter avec ce Père de l'Univers qui n'appelle à aucun parti ni aucun parti pris l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue. C'est dans ces moments où les hommes, en somme, s'entre-dévorent pour avoir du pouvoir sous couvert d'actions philanthropiques, que nous voyons bien que nous sommes au-dessus de la mêlée avec comme hymne Père de l'Univers.


24mar14 153C63
Le clou et l’infini, c’est exactement ça !
Et la mission c’est comme la "pulse".
Crac, c’est le clou qui va percer les vieilles idées..
Boum, le départ en mission, c’est le tempo dans la tête et dans les tripes.
La mission met un clou dans la tête du missionné pour lui ouvrir les portes de l’infini (quel veinard). La mission c’est une partie de ma vie des plus palpitantes.
Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17), hmmm... Qu’est-ce que ça va donner, puisqu’Il est déjà Bon à vivre en cours de pénitence.
C’est Lui qui redonne des forces à nos vieilles ruines par lesquelles l’Eau (Rév d'Arès i/13)  va jaillir à travers les pierres patinées par le temps; cette eau qui va gicler sur d’autres ruines dans l’espoir de leur redonner leur force et leur splendeur d’antan.
Oui tout ça c’est indicible et ne peut que faire rire ceux qui n’y croient pas, mais la force de vie à 200 à l’heure que nous dégageons dans cette nouvelle vie dépasse celle de Kerouac (beau roman déjanté bourré de foi en la vie ) quand il part dans l’ouest. Nous partons à la conquête du monde et nous avons cette chance de transformer le destin du missionné du jour. C’est génial. Ça n’a pas de comparaison.
Nous devenons l’écorce de Dieu sur Terre.
Parfois il m’arrive de sortir de mon job à 7 heures du soir avec la musique de mon boulot qui siffle dans les oreilles, et je me traîne jusqu’au point de mission de mon coin parce que si je n’y vais pas, je me dis qu’il n’y aura personne et il faut un premier. Et je frémis d’enthousiasme en pensant qu’il y des premiers, partout ailleurs — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès12/4) — pour ouvrir toutes grandes les portes du monde. Le dealer du coin ne peut pas en faire autant.
Ah ! comme je chéris votre blog. Il fait danser mille nouvelles idées dans ma tête et je me dépêche d’apporter son suc (Rév d'Arès viii/4) comme un Feu brûlant dans la rue.
Tout ça va finir par prendre, je n’en doute pas une seconde. Les pieds dans la terre et la tête dans l’Infini.(Rév d'Arès xLiv).
Tobie de Genève (Suisse)


Réponse :
La Pessah — la Pâque — commémore la fin de l'esclavage en Égypte. C'est depuis Esdras une de pèlerinage à Jérusalem dans le monde juif. Mais pour vous, c'est tous les jours "à 7 heures du soir" que vous fêtez votre libération, c'est tous les jours "avec la musique du boulot qui siffle dans les oreilles" que vous fêtez la fin de l'esclavage. Là, chaque jour, vous êtes apôtre, vous "ouvrez toutes grandes les portes du monde" changé devant les passants... "Le dealer du coin ne peut pas en dire autant", car aucune des drogues qu'il colporte et vend ne peut emmener ses clients aussi loin dans l'espérance que vous emmenez ceux que vous rencontrez dans la rue.
Très beau commentaire. Merci, frère Tobie !


24mar14 153C64 
Je ne sais plus où — je crois dans un documentaire sur l'abbé Pierre racontant l'épisode de l'hiver 54 — je me souviens dans les témoignages diffusés, d'une réplique d'un maçon à l'adresse de l'abbé Pierre qui lui dit quelque chose comme : Je ne crois pas en Dieu mais s'il existe il est dans ce que vous faites.
Parfois certaines personnes sentent l'importance de ce que nous faisons, de la mission, de l'appel que nous transmettons mais sans se sentir concernées plus que ça.
Comment les blâmer ? Il est vrai que nous ne sommes qu'au premier stade de la mission comme il y a eu le premier jour, le deuxième jour etc. [Genèse 1/4-6 etc.], encore trop faible pour vous faire un rempart (Rév. d'Arès 29/1, 24/1).
Lorsque la mission entrera dans le stade du changement socio-spirituel (le comprendre dans le sens de "Sentier") alors plus de gens seront à même de sentir là où nous, et où Dieu à travers nous, voulons aller et leur proposer d'aller à leur tour et là certains pourrons nous dire : "Je ne crois pas en Dieu mais s'il existe il est dans ce que vous faite."
Et dans le même temps il faut leur faire sentir l'urgence du changement ou, autrement dit, que le deuxième stade est déjà dans le premier et que sans eux le deuxième stade pourrais ne pas survenir où alors encore plus tard et alors le Jour (de Dieu) qui reculerait encore (Rév. d'Arès 22/13).
Éric J. d’île de France


Réponse :
Je suis heureux que nos missionnaires se rendent bien compte que tout sera progressif et même lent dans la progressivité — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)... et ta force sera dans ta patience (35/4) —, après qu'ils eurent espéré pouvoir brûler les étapes.
Pour le moment nous nous appliquons à laisser une trace dans les esprits du monde. Cette trace devient, au bout d'un certain temps, un courant de sympathie, puis seulement alors des frères et des sœurs capables de devenir des Pèlerins d'Arès se distinguent. L'urgence du changement ils peuvent la comprendre, mais l'activation du changement ils ne peuvent pas encore l'entreprendre ; le péché a considérablement alourdi les hommes.


26mar14 153C65
Dieu qui se montre et s’exprime dans La Révélation d’Arès est manifestement Dieu d’Amour, d’Intelligence et de Sagesse. Jamais, de mon point de vue, Sa Parole et ce qu’Il montre et fait vivre à ses prophètes n’ont mieux permis qu’à Arès de Le comprendre et de comprendre son projet pour l’humanité.
Il n’est ni le Dieu des mythes et des iconographies religieuses ni le Dieu des abstractions théologiques, philosophiques, Il est Dieu réel et réaliste, Dieu existentiel et présent, à portée d’amour et d’intelligence d’homme comme Il ne le fut jamais dans les précédents Livres de Sa Parole.
Le Coran a entamé une brèche dans ce mur de "mystères" et d’incompréhensions en désignant Dieu par des noms qui le rapprochent du cœur et de la vie quotidienne de l’humanité, parce que le Coran mêle sans cesse les soucis de la vie de tous les jours aux prescriptions et avertissements de Dieux qui font de cette vie de tous les jours une ascension.
Mais dans La Révélation d’Arès, peut-être parce que l’unicité de Dieu n’est plus remise en cause, la Voie droite prend la place centrale avec la pénitence et la moisson comme dynamique spirituelle et toute la responsabilité humaine qui va avec. le destin spirituel de l’humanité est entre ses mains, en commençant par l’action déterminante du petit reste.
C’est pour cela que je trouve La Révélation d’Arès si accessible et si pure, et Dieu qui s’y montre si proche parent de l’homme, son allié pour la Vie.
Dieu y parle avec des accents humains, pas de concepts abstraits, pas de langage codé, même dans Le Livre dont la langue doit être traduite par le prophète, car cette langue reste très proche de l’existentiel même dans ses aspects cosmiques. Quand Il parle de Lui et qu’Il évoque des dimensions inconcevables à l’esprit humain y compris dans Son Amour et Sa Tendresse, c’est comme s’Il s’efforçait de Se mettre à la portée de notre faible lumignon [Rév d'Arès 32/5], afin que nous puissions nous représenter un tant soit peu notre Père céleste trop aimant [12/7]. C’est comme si Dieu "s’humanisait", là encore en se rétrécissant jusque dans son langage :
Mon Œil ne voit pas Mon Pied;
(de) Ma Main à Ma Main Je cours;
le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore;
J('em)porte Mikal.
(Le jour où) le soleil (est dispersé comme) plumes de pavo(t),
Je cours (encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux) soleils.
(Rév d'Arès xxii/10-12 )
Mon Œil voit l'ongle, l'ongle (qui) tombe (Rév d'Arès xxii/10-12).
…(mais c'est) Ma Main (qui) tient la main (de l'homme souffrant, comme) la mère mouille (s)a gorge (de larmes) (Rév d'Arès xvi/9).

 
On pourrait presque s’identifier à Dieu.
C’est ce qu’exprime d’une certaine manière notre frère Jérôme de Montréal à la fin de son commentaire 153C59 qui décrit superbement et généreusement comment il trouve dans ce qu’il sait de Dieu les forces de sa pénitence : "Ainsi, sachant Dieu Bon, je m’efforce d’être bon ; sachant Dieu Aimant, je m’efforce d’être aimant ; sachant Dieu Créateur, je m’efforce de me créer bon et aimant et d’aider les autres sur ce chemin ; sachant Dieu Libre, je m’efforce de me libérer des idées reçues, des traditions et d’en libérer les autres ; sachant Dieu et l’humanité souffrant de mon péché, je m’efforce d’être pénitent ; sachant Dieu infini et hors du temps alors que je suis fini et dans le temps, je m’efforce d’être humble." C’est vraiment très beau et vrai.
Ce processus de l’identification me semble capital. C’est ce qui nous permet de nous décentrer de nous-mêmes pour nous recentrer sur un autre nous-mêmes meilleur et plus spirituel, si l’on choisit cette voie, parce que l’on peut évidemment s’identifier à pire.
C’est sans doute ce qui se passa pour Adam qui put, au temps de son bonheur édénique, s’identifier à Dieu. Puis il décida de se "désidentifier" de Dieu pour s’identifier à… lui-même, se prenant pour un dieu par lui-même, alors qu’il ne tirait sa substance spirituelle et existentielle bienheureuse que de la synergie étroite avec son Père. Il s’est alors épuisé lentement spirituellement et matériellement, jusqu’à l’état de fragilité qui est le nôtre :
La main (ne doit pas se) prend(re pour) le pied, le fils d'homme sa main (est) un voile (fragile) (Rév d'Arès xxvi/10).
L'homme noir part avec la pluie, avec l'air. (Rév d'Arès xxvii/11).

 
Je crois que, de ce fait, nous ne pouvons plus nous identifier à Dieu car, même s’Il est, Lui, plus proche de nous que notre veine jugulaire (Sourate 50 Qaf, verset 16), nous nous sommes tellement éloignés de Sa Nature qu’Il partagea avec nous que nous ne Le connaissons plus (Rév d'Arès 28/3), quand bien même nous connaissons son existence.
Mais si nous ne pouvons plus nous identifier à Dieu, nous pouvons nous identifier à sa Parole et à la Direction de certitude qu’Il nous donne, la Voie droite, la Voie de la pénitence et de la moisson.
Et nous pouvons encore plus nous identifier au témoin, à l’aîné, le premier (des frères) à avoir reçu l’Enseignement du Père (Rév d'Arès xxvii/11), au prophète Mikal, le père, de la bouche duquel le frère boit le vin (Rév d'Arès xxxiii/14-15) et le miel qui coule en lui et le fait fort (xii/14-15).
Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main (Rév d'Arès xLiii/9).
Il faut devenir un Pèlerin d’Arès plénier, un frère (une sœur) capable de s’identifier au Frère Michel.
Ce n’est pas rien, et pour le coup il ne faut pas se décourager, parce que la distance spirituelle qui sépare le frère de Frère Michel vaut certainement la distance spirituelle qui sépare l’homme du frère.
Je ne sais pas Qui est Dieu ni ce qu’Il est, mais si vous saviez comme vous m’avez appris à L’aimer, comme vous L’avez rapproché de mon cœur et comme ma foi a grandi dans le rayonnement de votre amour pour Dieu et dans l’enthousiasme de votre foi en Lui.
De cela, je vous remercie infiniment, car si je trouve le salut, ce sera aussi parce que vous aurez su m’aider à prononcer la Parole de mon Père pour L’accomplir et que vous m’aurez montré l’exemple de la pénitence et de la moisson.
Que ,je sois capable de réussir à rayonner dans ma moisson le centième de la lumière que vous m’avez offert.
Didier du Roussillon


Réponse :
Vous dites : "Je crois que nous ne pouvons plus nous identifier à Dieu car, même s’Il est, Lui, plus proche de nous que notre veine jugulaire (Sourate 50 Qaf, verset 16), nous nous sommes tellement éloignés de Sa Nature qu’Il partagea avec nous que nous ne Le connaissons plus (Rév d'Arès 28/3), quand bien même nous connaissons son existence."
C'est vrai et c'est faux.
C'est faux, parce l'ignorance que nous devons avouer concernant Dieu, sa nature, sa vraie dimension, etc., toutes choses qui nous donneraient le vertige de l'inconscience si par impossible il nous arrivait de les connaître — Nul ne peut voir Dieu et vivre, dit le Pentateuque — nous fait, pour finir, percevoir Dieu de façon cent-mille fois plus proche et vraie que les théologies élaborées des religions.
Rudolf Bultmann, très studieux penseur chrétien allemand (1884-1976), pourfendeur de la "mythologie" chrétienne, écrivait: "Nous ne pouvons rien savoir de la vie et de la personne de Jésus, parce que les sources chrétiennes dont nous disposons sont très fragmentaires et envahies par la légende (dit de mémoire)." De même, je dis que nous ne pouvons rien savoir sur Dieu, parce qu'une mythologie épaisse l'a recouvert d'un voile de légende et même d'anthropolâtrie, de sorte qu'en brûlant ce voile on en sait plus sur Lui dans les cendres restantes et qu'on lit beaucoup mieux, beaucoup plus directement, sa Parole. Voilà pourquoi je dis: "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est est ; je sais seulement ce qu'Il dit."
Nos fausses idées sur Dieu viennent de ce qu'aucun des écrits religieux le concernant ne sont d'une froide objectivité ; tous furent faits pour convaincre ; tous sont de la propagande.
Dans l'Évangile de Thomas, découvert en Haute-Égypte à la fin de la seconde guerre mondiale, figure ce "logion" (prononcer loguione) : Celui qui est près de Moi est près du Feu, celui qui est loin de Moi est loin du Royaume.
Le Feu est la présence de Dieu, comme par exemple à Arès (Rév d'Arès xLi/5-7), le Royaume est la Vie spirituelle.
Cette immense espérance nous suffit pour aller de l'avant, être des pénitents et des moissonneurs de pénitents.
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.


26mar14 153C66 
Vous dites: "Je ne sais pas qui et ce qu'est Dieu" et donc vous n'êtes pas croyant.
Vous dites par contre: "Je sais seulement ce qu'Il dit" et donc vous n'êtes qu'un intellectuel.
J'ai toujours dit que La Révélation d'Arès que vous prétendez descendue du Ciel était un produit de votre cerveau. Produit conscient ou inconscient ? Je ne pourrais affirmer l'un ou l'autre, mais cérébral, c'est sûr !
Je vous aime beaucoup, frère Michel, quoique vous ayez toujours repoussé mes arguments.
Je ne désespère pas de vous faire entendre raison.
Alexis de R.


Réponse :
La Révélation d'Arès et les faits surnaturels de sa descente dans mes oreilles et de mes oreilles dans mon cerveau et de mon cerveau dans ma main qui l'a transcrite ont en effet totalement effacé ce que je croyais savoir de Dieu.

Mais si j'ai perdu de Dieu la connaissance intellectuelle que croit en avoir l'Église, j'ai gagné de Lui quelque chose que je n'avais pas auparavant: l'expérience.
Je ne parle pas de l'expérience extraordinaire que je vécus du 2 octobre au 22 novembre 1977 à Arès, mais de l'expérience quotidienne du vide dans lequel je baigne depuis lors.
C'est par la Voie de cette expérience du vide que je perçois Dieu, la nuit de préférence — le jour l'agitation et le bruit du monde Le masquent —. C'est par l'expérience que je perçois Dieu, à défaut de connaissance — il n'existe pas dans le langage humain de mots qui pourraient décrire ce qui est Dieu le vide et l'invisible atroces où je vis. Dieu ainsi visite mon cœur et mon âme en S'y reflétant comme dans un miroir, je veux dire dans le petit tesson du miroir cassé qu'est ma pauvre âme. Ne suis-je pas que le piètre pénitent que peut être un humain de cette présente générations ? Mais je montre la Voie pour que d'autres après moi L'expérimentent mieux et de mieux en mieux.
Je me rappelle de quelques conversations que nous eûmes il y a longtemps. Votre épouse, très jolie, que vous aimiez plus que tout, c'était clair, était assise à côté de vous, mystérieusement silencieuse. Mais qu'était votre amour pour elle  — Béatrice, je crois — sinon une expérience ? Certes, vous teniez dans vos bras la nuit son corps superbe et j'imagine que vous partiez ensemble dans des orgasmes fous, mais après tout n'eut-ce pas été la même chose avec n'importe quelle autre jolie femme qui vous aimât de retour ? Sûrement que si ! Alors, pourquoi aimiez-vous Béatrice plutôt qu'Alice, Marianne, Élisabeth, Sophie, Véronique ou n'importe quelle autre femme ? Il n'y a à cela qu'une réponse: l'expérience.
L'expérience que vous aviez de Béatrice était sans égale. Vous ne pouviez pas vous tromper, c'était elle votre amour. Votre unique amour, que je sais vous avez perdu, emportée par une douloureuse maladie, et je vous dis toute ma tristesse. J'évoque Béatrice, parce que cette expérience que vous viviez avec elle... et vivez peut-être encore par l'esprit et le cœur, même si elle a disparu... c'est quelque chose de différent mais de parent de mon expérience de Dieu.
Cela relève de l'empathie. Entre Dieu et moi il y a empathie comme empathie il y a entre vous et Béatrice.
La comparaison s'arrête là, bien sûr, car Béatrice était chair. Ce que n'est pas Dieu. Elle était de dimension humaine. Ce que n'est pas Dieu. Elle était visible et palpable. Ce que n'est pas Dieu. Dieu est comme un chef-d'œuvre, parce qu'un chef d'œuvre est quelque chose qui dure par-delà les siècles et les millénaires.
Pourtant un chef d'œuvre, s'il est visible, on se demande quand même ce qui en fait un chef d'œuvre, parce qu'on ne peut pas voir en géomètre, en intellectuel, le monde et toutes ses réalités, visibles ou invisibles. Il y a autre chose et cet autre chose n'en est pas moins vrai, pour inexplicable qu'il soit. C'est ce qui différencie l'animal pensant du Dieu que l'homme est.
Ma foi, si je peux dire, est un voyage avec un Ami invisible mais le voyage comme l'ami ne sont pas des rêves — D'ailleurs Dieu m'appelle l'ami (Rév d'Arès xxxix/16) — et dans ce voyage je vis avec Lui des aventures qui parfois pourraient mettre l'épreuve notre amitié. Il me faut lutter dans ces moments, mais je surmonte les difficultés. Dans tous les cas nous sommes poussés Lui et moi par le même Vent. Je vous plains de ne pas sentir ce Vent... ou plutôt d'y résister.


28mar14 153C67
Je trouve belle votre réponse au commentateur 153C66. 
Aussi parce que je me reconnais un peu dans votre expérience même si la mienne est forcément différente de la vôtre.
Ce vide je l'ai ardemment recherché pendant longtemps, parce qu'intuitivement je savais que beaucoup d'activités du monde sont vaines. Maintenant je vis avec le vide au quotidien. Je l'observe, je me vois tous les jours animal en rupture avec le Créateur. Ce vide je ne sais pas toujours le gérer. L'alternative "mettre le monde en soi ou mettre Dieu" : avec le temps je commence et perçois l'expérience des deux, c'est sans cesse une direction à choisir et à équilibrer. À chacun son équilibre dans cette expérience.
La lumière de l'humilité intérieure me fait voir la piètre pénitente que je suis, voyant très bien les moments où mon menteur rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6) et pourtant n'évoluant pas assez radicalement par rapport à ce menteur intérieur et mon rêve qui cache la nuit (ii/14). Mais je dois y aller doucement pour rester les pieds sur terre (comme on dit).
Tous les jours je pense à la fin de ma vie quand certains sont encore pleins de projets à mon âge. Mon projet à moi, c'est d'avoir une âme.
Parfois je n'aimais plus Dieu et je lui en voulais, mais la Vérité est là et c'est ainsi : L'Homme n'est pas qu'un animal pensant, la survie de l'Homme c'est la Vie spirituelle. Je suis poussé par le Vent (Rév d'Arès ii/5...) de l'évolution, même si je suis médiocre, selon mon enthousiasme et mon ardeur à l'ascension je vais me donner une âme plus où moins forte.
J'ai déjà une vie derrière moi en tant que Pèlerin d'Arès et je vois à quel point je n'irais pas aussi loin que mon imagination me portait quand j'étais plus jeune : Je voulais comme Élie (Rèv d'Arès 2/10) échapper à la fosse. Vraiment je pensais que c'était possible.  
Aujourd'hui, je cherche la Voie, à défaut de la montrer encore, pour que d'autres après moi L'expérimentent mieux et de mieux en mieux.
Si je ne me décourage pas de toute ma vie à être pénitente et moissonneur, même nulle, ce sera déjà une bataille de gagnée. Et je sais que j'évolue avec la constance et l'expérience même lentement. Maintenant j'ai le temps dans ma tête de me consacrer à la Vie spirituelle, parce que je ne laisse plus le monde me voler mes pensées, il le fait encore, mais c'est tellement insupportable à vivre que ça ne dure jamais longtemps. À ma manière je cherche refuge sous les ailes du Père (psaume 57).
Vous savez expliquer votre vie intérieure, son lien avec l'ascension spirituelle, grâce à vos explications je comprends que ce vécu est normal pour celui qui réveille en lui la conscience de l'alternative homme/animal. Vous faites des liens entre les rapports naturels des hommes, par exemple époux/épouse, et le rapport entre l'homme et le Créateur, les moissonneurs devront expliquer tout cela aux autres et je me sens loin de pouvoir le faire intelligemment, clairement.
Prière, amour, sérénité intérieure construisent cette intelligence et cette clarté.
Vous êtes l'anti-religieux et l'anti-mystique par excellence. Vous montrez la voie avec mesure tout simplement et c'est libérateur pour l'âme : On voit le chemin à prendre et dans ce chemin comment construire la confiance en Dieu. La simplicité de la pénitence et de la moisson de pénitents changera le monde.
La moisson est belle car pleine d'Amour pour l'humanité. Cet Amour, je ne sais pas très bien comment m'y prendre pour le faire sentir à l'homme de la rue. Ma pénitence est mise à l'épreuve dans la rue, il faut une sacrée foi pour se heurter au mur de l'indifférence humaine. Je me permets de penser que j'ai de l'Amour, même faible, pour mon prochain, l'inconnu de la rue, sinon je ne persisterais pas à porter, comme je peux , le message du Père.
Évoluer est une fatalité pour le Pèlerin d'Arès. Il n' y a pas d'autres choix que d'évoluer sans cesse, c'est la pénitence le salut de l'âme.
Une Stéphanie d'Ile de France.


Réponse :
Oui, sœur Stéphanie, "évoluer est une fatalité pour le Pèlerin d'Arès", parce que nous sommes tous sans exception, moi autant que les autres frères et sœurs, inférieurs à ce que nous voudrions être ; nous sommes tous continuellement en effort d'être meilleurs pénitents et meilleurs moissonneurs. Le Père le sait très bien, puisque ce qu'Il nous demande de faire est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Nous sommes loin d'être ces géants, mais nous commençons et ceux qui viendront après nous grandiront.
Nous affrontons ici une affirmation des puissances religieuse, politique, scientifique, qui grosso modo dit que l'homme est ce qu'il est et ne peut pas grandir. Ne pouvant pas grandir l'homme ne peut selon elles que recourir à la religion, à la politique et à la science pour rendre ce monde vivable. Contre cette affirmation La Révélation d'Arès prêche tout autre chose: L'homme peut grandir par lui-même, mais non par ses maîtres, et retrouver sa puissance. La voie de ce retour à la puissance est simple: c'est la pénitence.
Nous nous retrouvons dans le cadre d'une métaphysique, dont Baruch Spinoza, eut une intuition géniale mais partielle. Pour nous la puissance dont l'individu humain est capable est réelle et énorme ; il doit en prendre conscience. L'homme a une puissance endormie — l'image et ressemblance du Créateur — qui dépasse de très loin les puissances fragiles et inconstantes de la religion, de la politique, de la science. C'est cette ontologie de la puissance qui pour nous Pèlerins d'Arès sert de fondement ou de réalité aux mécanismes sociaux futurs.
Nous avons dévié il y a quarante ans et tous ceux qui nous rejoignent dévient, de ce fait, de la bonne vieille route culturelle dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), où nous avancions sous les fouets des pouvoirs en les remerciant de leur violence par surcroît, et nous empruntons les sentiers rocailleux qui montent vers les Hauteurs Saintes considérées par les pouvoirs comme d'inacessibles rêves. Nous créons, de ce fait, un conflit radical avec le concept que donnent de ce monde les idées générales.
Autrement dit, nous affirmons que les pouvoirs du monde n'ont fait que nous fabriquer des subjectivités. Dieu à Arès nous révèle, nous rappelle notre puissance de fabriquer des objectivités. Contre ce qu'affirment les pouvoirs du monde nous affirmons que l'action des choses de la terre sur nous, telles qu'elles sont aujourd'hui, n'est pas irrémédiable. Une force n'est pas concevable hors de son effet, c'est vrai. Mais quel est l'effet ? Pour nous l'effet n'est pas uniquement celui qu'impriment à nos vies les pouvoirs et leurs lois, mais un autre effet est en nous, endormi, mais beaucoup plus puissant: la Vie. Nous y croyons d'autant plus que les progrès que les pouvoirs semblent pouvoir faire faire à l'homme ont atteint leurs limites. C'est pour dépasser ces limites que nous avons quitté la vallée grasse et gravissons les sentiers vers les Hauteurs.
Tout ne fait que débuter. Nous paraissons encore dérisoires. Nous passons pour de doux rêveurs, mais comme vous l'exprimez très bien, d'autant mieux que vous le faites avec une précieuse humilité, nous emmaganisons en nous par la pénitence cette puissance qui tôt ou tard va se montrer et agir. Ce n'est pas une puissance de lois et de coercions, mais la puissance de l'amour, du pardon, de l'intelligence spirituelle et du fait d'être libres de tous préjugés qui nous rend absolument lucides. Jamais l'homme n'a vu aussi clair.


28mar14 153C68
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