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26 février 2014 (0153)
le clou et l'Infini
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L'Un,
l'Indonnable donné,
l'Apparu, le Parlant,
le Parlant à l'homme qui s'était éloigné
pour le ramener à Ton Image
et à Ta ressemblance qui le sauvent.
L'homme que Tu honores ici, sa pénitence
veut T'honorer.
Agrée-la !
Depuis trente-sept ans je prononce
cette prière chaque fois que je m'agenouille où se dressa
le bâton de Lumière d'où sortit la Voix
(Rév d'Arès vii/5) en 1977.
Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est ; je sais seulement
ce qu'Il dit.
Toute ma piété est faite d'extraits de la Parole — prononcer
Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév
d'Arès 35/6) —, à part cette prière-ci, la seule de
ma composition, parce la Parole ne dit presque rien de
Dieu. Il ne se décrit pas, sauf quelques bribes à propos
de son incorporalité : Pas de poumon dans Moi
(Rév d'Arès ii/20), ou de son infinitude : De
Ma Main à Ma Main Je cours... et Je fais mille
soleils (xxii/10-12). Mais depuis qu'Il se
manifesta devant moi j'éprouve le besoin de redire comment
je Le ressens faute de pouvoir dire ce que J'En connais.
Que dire d'autre de l'inexplicable Infini, sans visage,
sans forme, sans dimension, sans rien pour Le décrire, Le
comprendre, Le comparer, Qui peut aussi se réduire à un clou
(Rév d'Arès ii/21) ?
Dieu n’est pas le géant barbu qui plane au plafond de la
Chapelle Sixtine. Il est peut-être le "Dieu personnel" de
nos frères juifs et chrétiens, puisqu'Il parla
personnellement à Abraham en 2000 av. J.-C. et me parla
personnellement, en 1977 à Arès, mais Il dépasse ma
capacité cérébrale de Le concevoir. Je le concevrai
peut-être mieux, quand je n'aurai plus de cerveau, mais de
cela je n'ai aucune certitude.
Dans "Sur la Route" de Kerouak un gars, Neal, appelle
pulse (pouls en anglais) quelque chose de surnaturel en
musique. "C'est quoi, la pulse ?" demande Jack.
Neal : "Alors là, c'est l'im-pon-dé-rable. Le saxo
démarre, déballe ses idées... Il souffle et soudain au
milieu du chorus il attrape la pulse... il la tient, le
temps s'arrête, tout le monde lève le nez, il remplit le
vide avec la substance de notre vie... Il souffle pour
passer tous les pont et revenir... avec un feeling
infini... Ce qui compte, ce ne sont pas les notes, c'est
cette pulse."
De même dans la prière, les mots comptent moins que cet
indéfinissable lien avec le Créateur. C'est aussi
inexplicable que Lui. On sent mieux ce qui se passe chez
l'homme en prière quand il a l'honnêteté d'avouer: "Dieu,
je ne Le vois pas. Je ne sais pas s'il m'écoute." Cet
homme ne peut que s'abîmer dans un sublime indescriptible.
Les jeunes dont je m'occupai fin 2012 et début 2013 à
Paris comprirent cela très bien.
Impossible d'imaginer l'Étalé (Rév d'Arès ii/4)
dans l'univers sans limites se réduisant à des mots
passant entre les lèvres humaines : La bouche
d'homme J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le
clou, me dit-il (ii/21).
Les grandes religions voient Dieu comme Celui
qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve
ou maudit.
La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est
Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la
mort qui a voulu le vêtement d'os secs et froids pour
attendre Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès
2/5).
Dieu ne juge pas. Un juge réunit et examine tous les
faits d'un procès. Dieu agit tout autrement. Il dit : S'ils
(les hommes) ne pèchent plus, Je ne me souviendrai plus
de leur passé... ils sont des hommes du temps qui vient
(30/13). Si l'homme acquiert adresse et goût (du Bien),
fournit l'effort d'achever son œuvre (de Bien) le Roi
lui gardera son âme pour voile pour qu'il rejoigne la
Flotte Céleste (17/4). C'est toujours l'homme qui
fait son destin sur terre et au-delà. L'homme emporte dans
la mort ce qu'il a été dans la vie, son bien ou son mal.
L'idée de jugement au sens juridique du terme n'existe pas
dans le Royaume.
Dieu n'est pas le juge, mais le Père, qui se
qualifie même de trop aimant (Rév d'Arès 12/7).
Par Tribunal il désigne la conscience de son enfant,
parce que l'enfant est l'image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) du
Père ou de la Conscience absolue.
En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous êtes
homme et Dieu.
La Révélation d'Arès n'est pas le cahier
d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils
du Père à l'enfant pour qu'il vive...
vive... VIVE. C'est, sous des accents de sévérité,
un immense Livre d'Amour, dont l'axe est le
verset: La Vérité, c'est que le monde doit changer (en
Bien, 28/7).
---> Copyright Michel
Potay 2014
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26fev14 153C1
Je vous lis et je vole. Hors de l'espace temps, votre parole
de prophète et la Parole de notre
Créateur nous font dépasser toute connexion concrète à notre vie
sur terre, tout ce qui est banalement quotidien, matériel ou
habituel, un peu traditionnel finalement : nos faits, nos pensées,
nos échanges et nos rapports aux autres.
Après une prière chez moi ou mieux sur les Saints Lieux pendant le
Pèlerinage, après la moisson de rue, après une lecture du
blog ou de vos écrits des années 1990, je revis, le faible
lumignon collé à mon cœur et à mon être, prend un peu [de
hauteur ?] et force.
Je ne prétends pas devenir sage ou devenir une grande pénitente,
loin de là. Je vis tout simplement mieux.
Les étapes parfois difficiles d'une journée, de la vie, deviennent
plus franchissables, les soucis plus surmontables et la pénitence
plus légère.
Sans la Parole et sans les frères et sœurs, la vie de ce monde me
semblerait invivable, inadaptée et je pense, sincèrement, que je
me suiciderais. Soyons honnêtes, qui aime sa vie dans ce bas monde
et y trouve plénitude et certitude ? Comment vivre sans cette
Parole et sans se booster à l'accomplir toujours plus ?
Comment ? Comment se satisfaire une vie entière de ce qu'offre
cette vie quand on peut toucher Ce Qu'Il offre déjà à l'homme ?
Nous, les Pèlerins d'Arès, sentons de manière inexprimable et
"infactuable" [impossible ? inexprimable ?] que nous sommes plus
forts et accompagnés par les autres frères et sœurs de foi, les
anges mais aussi et peut-être, par Dieu.
Au quotidien et partout ce Quelque Chose est là.
Effectivement, il est impossible d'expliquer aux missionnés dans
la rue Qui est Dieu et quel est notre rapport à Lui. Vous
l'exprimez, frère Michel, clairement et véritablement dans cette
entrée.
Vous écrivez à la fin : "En prière vous êtes cette Conscience
duelle, vous êtes homme et Dieu." Je pense que les Pèlerins d'Arès
pénitents sont dans cette "Conscience duelle" à chaque
action qui mène aux Hauteurs Saintes et pas seulement en
prière. Quand on fait un effort, quand on missionne, quand on se
plie à avancer selon les conseils, même si c'est dur et surtout si
c'est dur.
Si la vie d'un pénitent est un fil de laine qui se
lisse, tourne et se courbe pour atteindre une forme définie par le
sujet lui-même, mais dans la Voie du Père, la prière
permet de maintenir les fibres entre elles et de garder leurs
propriétés originelles, le lien Sacré. La pénitence
lisse le caractère, façonne l'être tout entier et en substance, se
courbe à la Volonté de son Père (le mouton, non, je plaisante)
pour atteindre les magnificences de la pelote de laine
(non, je blague encore), pour atteindre les magnificences
infinies [Rév d'Arès 4/6] qu'aucun homme ni aucune science
ne peut imaginer.
C'est un combat permanent et pacifique, mais c'est le seul moyen
de parvenir au Jour de Dieu, quand le Bien
sera plus fort que le mal, que la Bête agonisera [Rév d'Arès
22/14] et que l'homme retrouvera sa place originelle et
naturelle.
Tout est affaire de conscience et de volonté.
La prière et l'accomplissement sont propres à
chacun et le lien entre le Père et chaque homme est
unique.
Ainsi, définir ce lien, cet homme ou ce Dieu est unique,
irrationnel, subjectif et donc indéfinissable.
Myriam ou Mimy la Guéparde d'Aquitaine
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Réponse :
Je reconnais bien là votre spontanéité brûlante de foi et de
clarté, ma sœur Myriam.
Déjà, le 1er février, lors de la réunion de la grande
assemblée d'Aquitaine au "Mercure" Mériadeck de Bordeaux, je fus
frappé par la simplicité claire de vos réponses aux frères qui
reprochaient aux coordinateurs de la mission de la rue Montbazon
un certain exclusivisme. Ces frères qui protestent me posent un
problème, auquel je réfléchis encore dans la prière, parce que je
ne perçois pas comment, quand on s'accorde et missionne sur un
même thème: la pénitence, on peut trouver des points
d'accrochage. Les hommes sont divers, c'est normal, mais parmi ces
hommes différents les uns des autres on appelle Pèlerins d'Arès
ceux qui, sachant taire leurs différences, d'un commun accord mettent
leurs pas de pénitents et de moissonneurs de
pénitents dans les Pas du Divin Auteur de La
Révélation d'Arès. Ça me semble tellement simple.
Je retrouve dans ce commentaire, dont je vous remercie, votre
simple clarté.
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26fev14 153C2
Après les Entrées "Dieu est au dessus des traditions" et "Nous
sommes tous Juifs" qui mon laissés KO-technique, je viens
d'apercevoir ce matin votre nouvelle entrée : "Le clou et
l'infini".
Je ne cesse de penser tout le temps à la nature de Dieu: Qui est
Dieu ?
Mon petit cerveau ne cesse de bouillir en essayant de
faire un rapprochement entre Dieu et la restauration d'Éden.
Éden, c'est un autre sujet bien sûr.
Je me pose toujours des questions :
Si Dieu savait, en créant Adam d'un corps animal, que
ce dernier avait la liberté de lui obéir ou de lui désobéir,
comment envisageait-Il Éden ?
Est-ce que l'homme pourra découvrir Dieu en Éden ?
Comment Dieu envisage t-Il Éden restauré pour l'humanité à venir
ou pour l'homme du temps qui vient ? En fait, Éden, c'est quoi ? Y
aura t-il des épousailles ? Comment sera la vie en Éden,
si aucune catastrophe planétaire ne survient avant, bien sûr ?
Youcef du Sud de la France.
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Réponse :
Dieu ? Je ne sais pas ce qu'Il est. Je sais seulement Ce Qu'Il dit
(La Révélation d'Arès).
Adam était un animal de vie physique et de vie
intellectuelle, auquel Dieu donna la vie spirituelle à Son Image
et à Sa Ressemblance (Bible : Genèse 1/26-27). Dieu
savait-il qu'Adam pouvait lui désobéir ? Oui, Dieu le savait,
puisqu'Il lui donna la liberté — Image et Ressemblance de
la Liberté Divine — et que cette liberté laissait à Adam le choix
de sa vie.
La question est mieux posée, si l'on demande: Pourquoi Dieu
donna-t-il la liberté à Adam ? La réponse est simple: Par Amour,
car l'amour donne et n'attend pas de retour. Autrement dit, Dieu a
couru le risque éternel de l'amour en faisant d'Adam une créature
libre. Vous-mêmes courez un risque en donnant à votre épouse et à
vos enfants votre amour, qu'ils peuvent très bien bafouer ou
rejeter. C'est la même chose pour le Créateur dont vous êtes
l'image et ressemblance.
Quant à Éden, qu'est-ce que c'est ? Le mot hébreu éden signifie
désert. Le mot Éden comme nom de lieu apparaît très peu dans la
Bible où il désigne un jardin au milieu du désert. On le trouve
dans Genèse (2/8 et 2/10) pour parler du jardin au
milieu du désert où le Créateur avait installé sa créature
Adam, dans Ézéchiel (31/9, 16 et 18) où il est
question des arbres d'Éden et dans L'Ecclésiastique
(le Siracide 40/27) : Éden barakah (= jardin de délices
béni).
Éden est tout simplement le lieu de bonheur, non localisé, idéal,
où qu'il soit, quel qu'il soit et de quelle que dimension qu'il
soit, où vécut et où revivra la créature humaine quand elle vivait
et quand elle revivra dans l'amour, la bonté,
la justice, la paix, l'intelligence
et la liberté spirituelles.
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26fev14 153C3
Magnifique, cette entrée 153, que [je place avant] toutes les
autres, surtout quant on prend son temps à sa lecture lente, très
lente et réfléchie.
Je comprends mieux alors, quand vous m’indiquiez à l’entrée 149,
de voir l’image derrière les mots que ces derniers permettent [de
voir] ou invitent [à voir].
Je commence très timidement à pratiquer ces angles de vues
différents avec quelque degrés eux aussi variables et différents.
Je ne pensais pas arriver à cela si tôt.
C’est super ! Merci, mon frère Michel.
Philippe D. de Bretagne Sud
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Réponse :
Je suis un peu étonné, mon frère Philippe, de voir un vieux
compagnon comme vous "commencer très timidement à pratiquer ces
angles de vues différents," mais il y a un commencement à tout et
qui peut survenir tôt ou tard ou... très tard.
Je suis heureux de vous voir intéressé par mon blog et y
participer par ce commentaire. Merci.
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26fev14 153C4
Cette nuit, dans ce qu'on appelle les rêves — mais je ne me
souviens pas de mes rêves... Alors, cela ressemblerait-il plus à
un songe ?
Vous étiez parmi nous, Frère Michel avec vos frères et vos sœurs
de la Grande Assemblée. Vous étiez là à nous parler,
simplement, en prophète de Dieu.
Et ce matin, en ouvrant "Freesoulblog, je découvre votre nouveau
message : "Le clou et l'Infini" avec le "bâton de Lumière" tel
qu'Il vous apparut.
Avec la suite de la vidéo que je n'avais pas vue, même lors de vos
déplacements à Nice. Ce passage me semble différent...
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon petit-fils Éthan,qui a
dix ans, Éthan qui m'a accompagnée en 2012 jusqu'au pied du "bâton
de Lumière", bâton qu'on ne voit plus, mais qui est bien présent
dans nos consciences de pénitents, quand nous allons prendre
le Feu [Rév d'Arès xLi/7] du Créateur dans la Maison de la
Sainte Parole chaque été à Arès, sur les rivages du Bassin
d'Arcachon.
Lors de notre envolée vers l'Au-delà, notre chair et notre esprit
disparaissent. Seule l’âme que l'on s'est créée trouve la force
ascensionnelle et s'envole vers les Hauteurs Saintes.
C'est pour cela que le Père nous appelle sur terre, afin que nous
devenions en quelques sorte les "médecins de l’âme,"
afin que nous donnions l'envie à beaucoup de femmes et d'hommes de
faire pénitence, de construire à leur tour leur âme
pour ne pas errer dans les ténèbres glacées (Rév d'Arès
16/15, 33/22) quand ils seront morts.
"Médecin de l’âme" : voilà la nouvelle profession spirituelle du
Pèlerin d'Arès.
Patricia des Hautes-Alpes
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Réponse :
Personne n'a jamais vu cette vidéo, parce que je l'ai réalisée
spécialement pour cette entrée 153 avec l'aide de ma fille Nina
qui en a fait le montage avec une photo du Saint Lieu des
Théophanies. Voilà pourquoi vous ne la connaissiez pas.
Je ne suis pas un artiste, cette vidéo n'a donc rien d'artistique,
mais j'y dis ce que je veux dire et c'est l'essentiel.
"Médecins de l'âme" nous serions ? Je dirais plutôt
boulangers de l'âme, parce qu'il faut non guérir mais
créer l'âme comme le boulanger crée le pain à partir de
la farine, de l'eau, du sel et du levain.
Il faut pétrir la vie dans la pénitence comme le
boulanger fait sa pâte dans le pétrin, la moule, la met au four...
et cela à quatre heures du matin, parce que la pénitence
n'est finalement qu'effort, rude métier.
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Patricia.
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26fev14 153C5
Je lis et relis cette entrée sublime.
Comme toujours et plus que jamais vous exprimez l’inexprimable.
Les dernières lignes en sont un condensé missionnairement très
inspirant.
Grâce à votre oui au Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7)
vous êtes notre frère aîné (16/1), notre père (Rév
d'Arès xxxiii/14) trop aimant.
Durant le Pèlerinage, ‘’votre’’ prière que nous prononçons
agenouillés devant la place où vous apparut le clou de
Lumière, nous emplit de cette Force "remplissant le vide" qu'est
‘’la pulse’’.
Oui j’ai déjà ressenti cela, cet indéfinissable lien avec le
Créateur. Et cela bien sûr aussi en priant dans La Parole. Comment
vous en remercier assez ?
Je sais que ce mot vous semblera trop élogieux, mais il veut
exprimer simplement à notre immense prophète mon émotion
et ma gratitude.
Élisabeth L. des Corbières
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Réponse :
Je ne crois pas que je sois un "immense prophète". Je
suis seulement un prophète qui fait tout ce qu'il peut.
S'il y a en moi quelque chose d'immense, c'est mon constant élan
pour me dépasser, mais cette immensité est relative à mes moyens,
qui sont ce qu'ils sont.
Je vous dis mille mercis pour ces éloges, qui m'arrivent dans un
moment où je me sens assez fatigué — l'âge commence à se faire
sentir —. Cent choses: travaux, soucis, problèmes, s'imposent à
moi dans ce monde de plus en plus compliqué et vos éloges
suspendent une carotte neuve devant l'âne que je suis.
Un grand merci, ma sœur Élisabeth. Saluez pour moi votre époux
Joël.
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26fev14 153C6
Mon Dieu, comme cela fait du bien, cette courte allocution où vous
exprimez votre foi, votre totale conviction de la venue de Dieu à
Arès, le Retour (Rév d'Arès i/1), et de Son Message
(Rév d'Arès 15/5) qu'il est fondamental d'accomplir.
Cette foi, ce Feu (Rév d'Arès xiv/13) à travers quoi
passent votre décision d'assumer jusqu'à la mort votre
responsabilité et votre choix d'homme et de croyant, comme cela
fait du bien !
Comme cela est roboratif et enthousiasmant, bref convaincant.
"Il m'avait envoyé son Messager en 1974, Il était venu Lui-même en
1977, et c'était tout. Pour le reste, c'était à moi de décider si
c'était bien Lui, le Père, qui m'avait adressé son Message,
c'était à moi de me débrouiller !", écrivez-vous magnifiquement
dans votre réponse au commentaire 152C81, affirmant par là avec
courage et humilité votre liberté de croire au delà du
connaissable et votre volonté d'entrer en pénitence et
d'appeler le monde à cette pénitence à la suite de l'Appel
(Rév d'Arès 28/14) de Dieu.
Comme nous sommes loin des certitudes savantes et sans vie en même
temps qu'illusoires et componctueuses des théologiens et des
docteurs et des superstitions aliénantes des religions et des
politiques.
Comme toute cette vie, cette santé, cette joie font du bien !
C'est un peu comme si l'on était avec vous dans la maison de la
Sainte Parole, puisant à votre inextinguible soif d'avancer vers
le Père et goûtant le miel (Rév d'Arès xii/4-5) de l'intelligence
et de la Vie spirituelles. Autour de vous, Dieu est
concret !
Un grand merci pour cette présence si rayonnante, si simple et si
aimante.
Juste une question avant de retourner, revigoré et consolé
(Rév d'Arès 38/4) à la balène (Rév d'Arès xL/4) :
avez-vous pensé à conserver et à rendre accessibles ces brefs
instants de témoignage vivant, afin qu'on puisse les revisiter et
en tirer d'autres fois la gorgée d'Eau Forte (Rév d'Arès
xi/12), le viatique sustentateur, le contrepoison spirituel
qu'ils offrent ?
Avec vous dans la pénitence, la piété et la moisson.
Didier D. du Roussillon
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Réponse :
Vous savez, mon frère Didier, je suis seul et je vaque sans cesse,
du matin au soir, au plus pressé ; j'ai peu de temps, sinon même
pas de temps, pour penser à la conservation de ce que je dis,
écris et maintenant mets en vidéo.
Je souhaitais réaliser cette vidéo pour accompagner mon entrée
153, je l'ai fait avec l'aide de ma fille Nina. Ce que cette vidéo
deviendra, j'ai autre chose à faire que de m'en soucier pour le
moment. Je ne m'en soucierai probablement jamais, vu le peu de
temps de vie qui me reste à mon âge.
Pas plus tard que ces jours derniers nous avons dû, parce que la
place nous manque (je vis en appartement), détruire une grosse
quantité d'archives tout comme nous dûmes en détruire quand il
nous fallut quitter Arès pour Bordeaux en 1992.
Mon épouse Christiane passe tout ce papier au broyeur et remplit
une grande quantité de gros sacs poubelles de broyures. Dans ces
archives il y avait sans doute des choses que d'autres disposant
de place et de moyens auraient conservées.
"La Maison des Faucons" avait pour but, outre une transmission
organisée de mon enseignement, l'archivage entre autres
utilités. Mais la "Maison des Faucons" n'a pas existé, comme
chacun sait. À l'époque tout le monde s'en fichait et presque
personne ne m'écoutait. C'est comme ça ; c'est l'homme qui vire
et piaille (Rév d'Arès 13/1).
Mais je pense que mes frères gardent en mémoire mon enseignement
et sauront le transmettre et cette pensée me donne la paix.
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26fev14 153C7
Vous êtes toujours aussi vaillant, quand il s'agit de parler de
Celui qui vous a visité en 1977 et qui, effectivement, a donné
très peu d'informations sur sa nature à notre compréhension, tant
celle-ci l'aurait de toute façon limitée à ce que nous pourrions
juste un peu mieux distinguer.
Mais il y a ce qu'il nous faut entreprendre pour changer
et, sur ce sujet là, vous-même ne vous êtes pas limité pour
quand-même laisser de la place au ressenti et a ce qu'il existe
encore chez nous comme matière à préférer la bonté et le bien. Ce
ressenti n'est pas intellectuel, ni même mathématique, c'est pour
moi tout le contraire.
C'est ce qui fait qu'un être humain pense son devenir en lui-même
avec ce qu'il possède de liberté au sujet de sa vie pour
l'améliorer où la détruire et même aussi souvent en considérant
une grande ignorance dans tout ce qui la compose vraiment. Donc,
s'agit-il d'une prise de conscience, oui, indiscutablement mais
avec pas grand-chose à voir avec les dimensions de l'univers, je
pense.
Qu'avons nous à faire maintenant que nous avons eu confirmation
que notre vie est bien plus que tout ce que nous avions considéré
jusqu'alors, si ce n'est inciter à une prise de conscience
individuelle et collective que cet état de fait ne peux qu'aboutir
à une prise en main de la construction de notre grand destin
collectif .
En outre, je préfère parler d'amour tout simplement, car il y a
tant de propos qui portent à des interprétations et sont aussi
parfois tellement de sujets à polémiques que ma grande espérance
serait de pouvoir partager le beau, l'essentiel et le nécessaire
avec celles et ceux qui le désirent, en toute harmonie.
Et que cela soit terrestre où céleste, de toute façon, il y a bien
un moment où tout cela va se rejoindre et dans toutes les
dimensions possibles, n'est-ce pas ?
En vous regardant tout simplement sur votre blog, maintenant, nous
pouvons savoir que c'est en marche..
La Bretagne à belle et bien été très inondée cet hiver. Qu'elle le
soit, inondée, aussi par l'amour que nous allons pouvoir
distribuer autour de nous...
Marc E. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Ce n'est pas sans émotion que je trouve votre commentaire dans ma
boîte webmaster@freesoulblog.net.
Vous êtes très rare et même je vous croyais parti vers d'autres
horizons.
Je ne désespère pas de vous voir un jour devenir un pénitent
et un moissonneur de pénitents du petit reste.
Pour le moment, vous êtes un frère de foi, j'en suis heureux, mais
un électron libre.
Merci pour ce commentaire, mon frère Marc.
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27fev14 153C8
Je ne connais pas Dieu non plus, mais je crois totalement en Lui
et en ses prophètes qu’Il nous envoie par la Bible, le
Coran et La Révélation d’Arès pour faire évoluer
l’humanité.
Je redeviens un enfant de Dieu, je reste maître de ma
conscience et ne me laisse pas influencer par le mal, les pièges
tendus qui nous viennent de tous les côtés. Pour cela le disciple
fait des efforts sur lui-même à tout instant chaque jour, il
devient un enfant de Dieu et alimente sa nature
supérieure par des pensées, des perceptions des idées qu’elle va
projeter sur sa conscience .Elles seront d’une quintessence divine
[? peut-être pure qualité divine].
Je suis responsable de moi-même.
Adam était d’une taille immense d'après les Écritures. Sa tête
portait une couronne d'étoiles parce qu'elle participait plus du
Ciel que de la terre. Alors Dieu l'abordait plus facilement puis
Adam pécha et rapetissa, perdit ses bonnes proportions avec
le monde céleste ; il prit les dimensions du monde animal et
végétal. Dès lors il se plaignit de ne plus entendre les hymnes
angéliques et Dieu lui répondit .
L’homme n’est rien que ce qu’il s’est efforcé d’être .Voilà
le drame humain.
En montant les marches de l’escalier une par une, ma réflexion
m’amène à un autre niveau de réussite aussi minime soit-il,
j'accrois ma foi, car je me sens plus ferme, plus robuste, plus
propriétaire des situations.
En jetant un regard en arrière je mesure le chemin franchi. Cette
intelligence spirituelle [Rév d'Arès 3285] que
je comprends mieux qui me vient aujourd’hui de La Révélation
d’Arès, puis de votre enseignement, frère
Michel ,me donne le pouvoir de pardonner à mes ennemis et c’est
ainsi que je deviens plus libre intérieurement.
Merci Michael de m’avoir redonné la compréhension, dans une
clairvoyance entièrement universelle.
Si Dieu m’est un mystère, il reste cependant dans toute Sa Beauté
mon Père de l’Univers [Rév d'Arès 24/4] et ça je le
sais.
Maryvonne de Bretagne-Sud
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Réponse :
Vous avez parcouru un très long chemin, une bonne partie de votre
ascension vers les Hauteurs, depuis les années 80, ma
sœur Maryvonne, comme nous tous d'ailleurs. Alléluia !
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27fev14 153C9
Quelle belle entrée : Parler de Dieu, un vaste sujet !
À travers l'univers, la nature, les animaux, à travers toute la
création de Dieu, on peut imaginer sa Puissance, sa Douceur, sa
Grandeur, sa Bonté, son Unité.
Quel privilège de connaître à travers La Révélation d'Arès
ce qu'il pense et se qu'il souhaite : le bonheur de tout être
humain quel qu'il soit, croyant ou non.
Il t'a choisi comme prophète pour proclamer sa parole et
tu le fais très très bien et je t'en remercie tous les jours dans
mes prières.
Grâce à toi, on peut savoir qui est Dieu, ce qu'il désire.
J'aime les vidéos que tu réalises, elles me permettent de te
connaître mieux et de connaitre également Dieu. Tu es le prophète,
un homme que Dieu a choisi. Il a fait le bon choix.
Je t'embrasse, mon frère ainé, je suis avec toi en
prière et en pensée tous les jours que Dieu fait jusqu'a mon
dernier souffle sur cette terre, car je suis certaine que cela est
la Vérité.
Ta sœur
Malika de Lorraine
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Réponse :
Je suis toujours attendri quand je lis ce que m'écrit une modeste
sœur comme vous Malika, ou comme Maryvonne auteur du commentaire
précédent, et par extension quand je lis, parle avec ou pose mes
yeux sur tous nos frères et sœurs de l'Assemblée qui
tous sont à première vue modestes, ceux et celles que les
Évangiles appellent les petits.
Et en même temps je m'interroge et je m'angoisse... Je me demande
: Vais-je dans la bonne direction ? Je me pose cette question,
parce que La Révélation d'Arès me place à un niveau tout
différent du niveau de l'Évangile d'il y a deux mille ans. C'est
quelque chose à quoi mes frères pensent peu, mais à quoi je pense
beaucoup.
Je me trouve face au problème de faire passer la foi, la
pénitence et la piété d'un petit reste, considéré
non plus comme une fin, mais comme un tout début, à la masse
humaine du monde d'aujourd'hui. Un petit reste ? C'était
tout ce que Jésus visait à réunir voilà deux millénaires.
Jésus s'adressait indiscutablement à un petit nombre: Il parlait
toujours de petit troupeau, de levain dans la
pâte, de sel sur le poisson, de brebis au milieu
des loups et d'autres images réduisant sans cesse l'appel à
un petit nombre. Il n'avait indiscutablement aucune ambition de
grand mouvement spirituel triomphant englobant le monde. Il
n'envoyait pas ses disciples en Égypte, en Perse, en Mésopotamie,
en Grèce, à Rome, etc., mais seulement dans les villages
d'alentour.
Moi, je dois dépasser cela. L'aire de mission qui m'est allouée,
même si elle ne compte ni l'Asie non musulmane, ni l'Afrique non
musulmane ou chrétienne (Rév d'Arès 5/5-7), compte
l'Europe, les Amériques, l'Australie, etc. C'est d'une toute autre
dimension que la Palestine !
Alors, je vous vois non comme une petite que chérit le
Père, mais comme une géante puissante aux bras capables de
distribuer la Parole à l'autre bout du monde... de ce monde
qui doit changer (28/7).
Pensez-y, ma sœur Malika !
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01mar14 153C10
Vous allez faire grincer beaucoup de dents et pour commencer les
dents des religieux.
"Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est..." Une vieille
amie de ma mère — dont je tiens La Révélation d'Arès — qui
vous a entendu au Pèlerinage d'Arès il doit y avoir une trentaine
d'année dit que vous disiez déjà cela.
Votre texte 153 dit : "Les grandes religions voient Dieu comme
Celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge et qui sauve ou
maudit. La Révélation d'Arès dément ces croyances. C'est
Adam, l'homme donc, l'inventeur du mal et de la mort qui
a voulu le vêtement d'os secs et froids pour attendre
Dieu au creux de la terre (Rév d'Arès 2/5)."
C'est là la base de ce qui oppose La Révélation d'Arès
aux religions traditionnelles.
Mais où est la Vérité ? Vous ne le savez pas vous-même
et c'est ce que vous affirmez ici et dans votre vidéo de la
première page du blog. Vous refusez de "remplir les silence" comme
l'a fait la religion ("Nous croyons, Nous ne croyons pas",
introduction). Dans le même écrit (très beau, j'y reviens souvent)
vous dites aussi: "Je découvre que je ne sais rien... et ce que je
peux savoir, rien de plus."
Rien de plus ! "La Vérité totale n'a jamais été donnée à
l'homme..." (même source).
Rien de plus ! Ce que je trouve chez vous tout à fait contraire
aux discours de notre temps, où tout le monde a l'air de tout
savoir, c'est une modestie, une justesse mesurée, jamais
dépassées.
Pardonnez-moi de vous dire ça: Vous êtes un grand homme, que les
nuls (qui croient qu'écrire dans l'internet est valoir Pascal que
vous citez dans votre vidéo) critiquent ou raillent, mais
forcément ça ne se saura que beaucoup plus tard, longtemps après
que vous aurez poussé votre dernier soupir sur terre et que vous
ne soupirerez plus que du Ciel en attendant de ressusciter comme
chacun de nous.
On ne sait rien ou à peu près rien de la Vérité sur Dieu. On sent
bien en filigrane que le peu qu'on sait suffit.
Vous m'apprenez ici tout ce que je peux savoir et que j'ai à
savoir. Dieu c'est la ou le "pulse" dont parle Neal, le copain de
Jack Kerouak. J'ai retrouvé le passage dans ce livre ["Sur la
route"] sans chapitres ni paragraphes ; la traduction que j'ai est
un peu différente de celle que vous citez, mais c'est peut-être
votre traduction à vous ; vous semblez bien connaître l'anglais.
Merci pour le morceau de bravoure qu'est cette entrée. "Je ne sais
rien," disait déjà Socrate et il fut condamné à mort.
Robert Armand P. de Rhône-Alpes
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Réponse :
Je ne vous situe pas du tout, mon frère Robert Armand. Peut-être
faites-vous partie de la communauté arésienne de la rue d'Algérie
à Lyon ? En tout cas, je suis touché par ce commentaire. Merci.
La Vérité est toujours déplaisante pour ceux qui
professent la "Vérité", les religieux notamment; et, comme vous le
dites, elle ne s'accorde pas avec les idées reçues. Les hommes ne
sont prêts à s'accorder que sur des clichés, les stéréotypes, les
poncifs, les redites, les préjugés. En préconisant l'asepsie,
Pasteur traçait une voie qui allait révolutionner la médecine,
mais ce sont les médecins eux-même qui, en son temps, lui
opposèrent leurs poncifs et préjugés.
On retrouve ici ce qui opposa les cyniques de l'Antiquité aux
autres philosophes. Ces derniers ne voyaient généralement de
vérité que dans le discours, les théories, ce que font aujourd'hui
encore la religion et la politique, tandis que les cyniques ne
voyaient de vérité que dans la vie. Je fais la même chose :
J'oublie ce que je croyais savoir dans la religion et je ne parle
de ce que j'ai vécu à Arès et je dis: Je ne sais rien d'autre.
Voilà pourquoi quand je parle de ma façon personnelle de prier, je
dis: "D'abord l'honnêteté ! Dieu, Il m'a visité et m'a parlé, mais
depuis 1977 je ne le vois plus, j'ignore s'il m'écoute. Partant,
je ne peux le discerner qu'en moi-même, parce que je suis son image
et ressemblance (Génèse 1/26-27)." À cela on pourrait me
rétorquer — on ne l'a jamais fait mais je sais qu'on peut le faire
— que l'image et ressemblance, ce n'est jamais que de la
théorie, voire du mythe, génésiaque et que, tout compte fait, on
n'a aucune preuve de Dieu.
Je réponds que, depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès
et que je m'observe sous sa Lumière, ma propre vie me
donne la preuve que je suis totalement différent de toute la
biologie animale ou végétale et que je suis bien au-delà de
l'animal, même de l'animal pensant dont fut sorti Adam par la
force de l'amour, de la parole, de l'individualité, de la
créativité et de la liberté, que je ne vois en rien de vivant sur
terre sauf dans l'homme, qui les a nécessairement, génétiquement
reçu de quelque chose. De ce fait je suis en moi-même une sorte de
Dieu, qui ne peut être que l'enfant d'un Dieu.
Je dirais, pour reprendre une image qu'utilisait Michel Foucault :
résistance, que je résiste à tout ce qui existe sur terre de
douteux — un peu ce que faisait Descartes —, autrement dit, que
mon comportement peut être contraire aux comportements de tous
êtres biologiques de la terre sauf l'homme.
C'est dans cette capacité de résistance que je vois mes origines
divines.
Le problème de Dieu est pour moi le problème de la vraie vie, le
problème de l'expérience sans rien de plus. "Rien de plus," comme
vous dite, Robert Armand, en citant mon introduction de "Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (appendice dans La Révélation
d'Arès éd.1995 bilingue).
Ce qui assourdit l'homme et lui cache la Vérité, c'est
moins l'erreur — inévitable, errare humanum est — que les musiques
vénérées ou respectées comme celles des religions, des politiques,
des morales, des idées générales, etc. La Vérité de La
Révélation d'Arès est vue comme une fausse note pour le
moment insupportables dans l'orchestre du monde jouant la
symphonie des idées confortablement installées dans les cerveaux.
Il faut donc beaucoup de patience et de temps pour installer dans
le monde La Révélation d'Arès. C'est ce que fait notre
mission et je loue nos missionnaires pour leur endurance, leur
longanimité. Rejoignez-les, si vous ne l'avez pas déjà fait.
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01mar14 153C11
Le Seigneur Dieu dit: Il n’est pas bon pour l’homme d’être
seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée (Genèse
2/18). Je me demande si Dieu n’a pas donné à Adam une
compagne parce qu’Il savait que si ce dernier “chutait”, il
risquait alors de perdre à jamais toute notion de lien de parenté
divine, tout contact avec son Créateur — le trait d’Union en
quelque sorte.
“J’entre dans ma cinquante-neuvième année le 11 juillet de cette
année (1988). À quoi ont ressemblé mes vingt dernières années ? À
Dieu bien sûr, mais aussi à mon épouse, sœur Christiane. Mon
épouse a été pour moi l’image qui implique tout. Elle a impliqué
Dieu, dont elle fut sous mes yeux l’Image et Ressemblance
(Genèse 1/26-27), particulièrement pendant les années de la
traversée du désert, après les apparitions de Jésus en 1974, quand
nous nous sommes retrouvés seuls.
Elle a impliqué la patience, le courage, le dévouement
aussi bien que l’amour, la tendresse qu’elle a incarné chaque
jour.”(“Le Pèlerin d’Arès” trimestriel septembre 1988 n°43
“L’amour du couple” page 66)
Dominique, époux heureux du Roussillon.
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Réponse :
Je suis ému en vous lisant. J'avais oublié ces lignes écrites pour
"Le Pèlerin d'Arès n°43" de septembre 1988.
Oui, compensant l'invisibilité de Dieu, j'ai eu sous les yeux tous
les jours en la personne de mon épouse Christiane son Image
et Ressemblance, et le dévouement extraordinaire de sœur
Christiane m'a souvent fait penser que le Père avait placé à mes
côtés cet ange pour m'accompagner dans des moments très difficiles
comme dans les moments heureux.
J'ai eu une vie sortie complètement de l'ordinaire et qu'on
trouverait plutôt dans les contes, les légendes, les mythes, et
dans le char qui nous a transportés, mon épouse et moi et au
second degré nos enfants, à travers des événements et des
épreuves, mon épouse a tenu le rôle de ce que j'appellerais
l'habitabilité. Elle a été ma "maison", mon lien avec un monde
qu'après les apparitions de Jésus et plus encore les Théophanies
j'aurais quitté pour m'isoler je ne sais où, car — il me faut
l'avouer — je doutais fortement que les hommes m'acceptassent avec
cette Parole descendue du Ciel.
Regardez les hommes ! Trop d'entre eux sont là assis sur leurs
valises de luttes pour la vie, de tristesses et de catastrophes
pour certains. Comment ces hommes accablés peuvent-ils croire
qu'il existe un Dieu qui se soucie d'eux, mais qui en même temps
leur dit: C'est vous hommes qui vous sortirez vous-mêmes de cette
vie sombre : Faites pénitence !
Les hommes ont quand l'heur d'être assez sots pour ne pas voir que
la vie humaine est devenue une tragédie.
Que faire entre les tunnels perpétuels où les taupes
réfugient leurs oublis et parfois leurs regrets et les faux
prophètes politiques et religieux du vide, car devant nous qu'y
a-t-il d'autre que le vide qui s'approche ? Le péché des
péchés ? La fin définitive du Bien ? J'ai
tellement eu, toujours, conscience de ce désastre que je n'aurais
sans doute pas résisté à me cacher du monde après les événements
surnaturels de 1974 et 1977, si Christiane, mon épouse, n'avait
pas été à mes côtés.
L'église m'avait dit: Il y a encore la Miséricorde, les
sacrements, qui donnent force et sauvent. Mais le Message de Dieu
puis Dieu lui-même balayaient tout ça: N'évoque pas à tout
propos Ma Miséricorde (Rév d'Arès 16/15)... Tu aboliras toutes
les superstitions (21/1). C'est Christiane qui a été en
toute simplicité et sans que jamais nous en parlions le phare
au-dessus de mes doutes et qui a éclairé la Mer devant
moi.
Merci pour ce beau commentaire, "époux heureux du
Roussillon", et embrassez Claudine pour moi !
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01mar14 153C12
Je ne comprends pas très bien ta réponse à mon commentaire
[152C9].
Tu dis à la fin : "Pensez-y !" mais à quoi ?
À ma capacité de transmettre au mieux le Message de Dieu ?
Tu sais, je connais La Révélation d'Arès depuis 20 ans.
J'avais 17ans quand je l'ai lue pour la première fois. Je suis
partie à la mission dès que j'avais l'occasion ; j'achetais des
Révélation d'Arès et je les donnais.
En 2005, j'ai rencontré des frères et des sœurs au local de Nancy.
J'ai continué la mission comme je pouvais. Ma situation familiale
à changé ; je me suis mariée et j'ai 2 enfants. Le local de Nancy
a fermé et maintenant je soutien comme je peux le local de Metz.
Ce n'est pas peut-être, à tes yeux, suffisant ?
Merci pour ta future réponse.
Fraternellement
Ta sœur Malika de Lorraine
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Réponse :
J'ai été insuffisant en terminant ma réponse 153C9 par "Pensez-y
!" et je vous en demande pardon, ma sœur Malika.
Ce "Pensez-y !" je le lance à tous les Pèlerins d'Arès, pas
seulement vous, je le lance même à tous ceux et celles qui se
dévouent à la mission, comme vous vous dévouez, Malika, parce
qu'aucun de nous n'en fait assez !
La Moisson que Dieu nous envoie faire est un labeur pour les
géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6), autrement dit
nous sommes tous en deçà de ce qu'il faut faire, car le Père sait
mieux que nous encore que ce monde est étanche à sa Parole et que
notre dépassement doit être inversement proportionnel à la
résistance du monde.
Fournissons-nous le travail gigantesque qu'il faudrait fournir ?
Non. Aucun de nous n'est suffisant.
Voilà pourquoi je dis à tous: "Il y a certes des limites à ce que
nous pouvons faire et le Père le sait bien, mais sommes-nous au
moins à la hauteur de ce que pourrions faire ? Pensons-y !"
Voilà le sens de mon "Pensez-y !"
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01mar14 153C13
J’ai beaucoup aimé l’entrée 152 "la Parole au-dessus des
traditions", un Vent Fort qui nous a montré jusqu’où se
niche les traditions, mais avec ce nouveau texte 153 vous nous
faites sentir l’Inexplicable Infini.
Le Père, l’Étalé sur l’Univers, inconcevable pour nos faibles
lumignons, qui se réduit à un clou pour appeler à
nouveau l’humanité à se sauver. C’est tout ce balancement entre
l’Infini inexplicable et le côté très proche, pragmatique,
réaliste du Père que je trouve extraordinaire.
Je priais hier soir dans ce passage du Livre xxxix que
vous annotez : "l’ha (âme) pont par quoi l’homme
retourne à Dieu."
1. Mon Bras court, (il) ne touche pas (quelle que limite que
ce soit).
2. Réponds ! Pourquoi mon Œil voit-(il) ton œil ? Ton nerf (est
le fil) jaune de Mon Nerf.
Dans vos annotations : "le fil jaune : le lien spécifique
entre le Créateur et son prophète.
Quand je prie avec grande attention dans la Parole pure que le
Créateur a redonné à Arès et surtout dans Le Livre, je
ressens ce quelque chose d’inexprimable, cet infini, cette Vie,
le lien avec le Père. Souvent je dis aux personnes que je
missionne dans la rue: "En mettant mes pas dans les Pas du
Père, en étant pénitente, même si je ne suis
encore qu’au stade embryonnaire, je me sens vivante, oui
profondément vivante."
La mission qui est souvent très difficile me redonne aussi la Vie.
Je ne sais pas qui est Dieu, s’Il m’entend ou pas, et c’est
parfois douloureux de ne pas savoir qui Il est, où Il est,
mais cette certitude au fond de moi qu’Il existe, qu’il est bien
vivant même s’Il est un grand Mystère me porte.
J’ai confiance et j’ai entièrement confiance dans son prophète
Mikal comme dans tous les prophètes qui l’on
précédé. Grâce à eux l’espérance que le monde peut changer en
Bien est toujours vivante.
Le monde est devenu si compliqué, difficile, l’homme n’entend plus
le Vrai.
Mikal annonce le Vrai. Ma Main grisse sous l’écorce (et) dans
le coude ; l’homme ne L’entend pas (Rév d'Arès xxxiv/1-2). (annotations
: "Le Créateur et le Vrai sont partout, même sous l’écorce
d’arbre, même dans les muscles et les nerfs qui font plier le
coude, mais l’homme ne les voit plus, et cependant ce sont la Force
même qui donne au soleil et aux fleuves ou torrents leur
formidable énergie."
Merci pour la Lumière et la Force que vous nous donnez.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
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Réponse :
Quelqu'un (Valéry ?) disait qu'une "conviction n'était solide que
si elle résistait à la conscience." C'est vrai car nous n'avons
pas de conviction ; nous avons la foi.
Nous plaçons notre conscience, image de la Conscience
créatrice par excellence, au-dessus de tout et donc nous n'avons
pas de conviction, laquelle reste toujours plus ou moins
intellectuelle, culturelle.
Nous avons la foi, qui est un ressenti aussi naturel et
inexplicable que la conscience : Foi en Dieu, que nous ne voyons
pas, foi dans un Message reçu à Arès, dont l'auteur n'a pas
d'identité prouvée, foi dans une possibilité pour l'humanité de changer
en Bien, possibilité qui est contraire à toute
raison raisonnante
L'objet de notre foi: Dieu et le changement auquel il
nous porte, renaît dans La Révélation d'Arès, une
"invention" pour certains, un "torpillage" de l'ordre établi pour
d'autres, un événement qui n'a fini de soulever des doutes, des
critiques, des attaques, des rires, etc.
Et nous nous passons, sereins, confiants, ardents à la prière
comme à la moisson, mus par des tropismes nouveaux qui
nous poussent à cette foi inébranlable dans une nouvelle vie, la
vie spirituelle, dans nos possibilités de revenir en Éden avec le
temps, les générations qui seront nécessaires pour arrêter
l'Histoire.
Notre action contre l'ordre actuel, religieux, politique, moral,
financier, scientifique, n'est pour l'heure que le choc d'un
caillou contre la peau d'un éléphant énorme. Cela fait sourire,
même si d'une façon générale le caillou est plutôt trouvé
sympathique, notre action donc n'est pas du tout un retour
névrotique contre une Histoire prétendument pachydermique et
invincible, c'est le combat du petit David contre le gigantesque
Goliath du monde. Le combat de David contre Goliath n'est
probablement dans la Bible que la métaphore d'un non-dit
historique de faible triomphant du fort, mais cette métaphore nous
l'incarnons à notre tour. Elle nous redonne la Vie, oui.
Il n'y a pas de face subjective à notre foi. La foi nous habite
comme notre sang, que nous ne voyons jamais, sauf quand nous nous
coupons, le temps que ça se cicatrise. Pas de subjectivité, donc
pas d'idéologie. Pour nous être Pèlerin d'Arès est vivre, c'est la
Vie, point final. On ne trouve pas chez nous de credo, de
doctrine, de vulgate à suivre. Il n'y a que La Révélation
d'Arès à laquelle la plupart des gens prétendent ne rien
comprendre. C'est parce qu'ils ne La comprenne sur trop !
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01mar14 153C14
Oui ! Il serre, Il serre , comme le clou sous le marteau
(Rév d'Arès ii/21)
Luigi de Neuchâtel (Suisse)
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Réponse :
Certains mots aimantent étrangement notre pensée, qui est
attirée vers eux et qui s'y colle.
Je n'ai pas connu de lecteur du Livre qui n'ait été frappé par ce
verset et qui ne me l'ait rappelé.
Nous sommes pour ainsi dire cloués à la foi par ce clou
divin qui nous fait souffrir et en même temps nous aiguillonne.
Ce clou qui a tué Jésus peut ressusciter le monde.
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01mar14 153C15
Il y a Dieu, qu'on le voie comme ceci ou comme cela, et il y a
notre liberté vis-à-vis de son existence.
Mon impression est que Dieu suit le destin de l'homme apparemment
plus que l'homme ne suit le Destin de Dieu.
Moi, je trouve fantastique que Dieu trouve le moyen d'envoyer un
pareil Message libérateur [La Révélation d'Arès] avec
des mots aussi communs que ceux qui composent Le Livre.
Extraordinaire !
Ce Dieu qui a encaissé toutes les convulsions de l'Histoire
humaine depuis qu'Adam lui a dit merde (Rév d'Arès 2/2-5), rejoint
aujourd'hui le camps des ultra-révolutionnaires, de ceux qui
disent merde au système d'Adam qui nous écrase. Vous n'allez pas
me dire que La Révélation d'Arès n'est pas
révolutionnaire.
Mais, au fond, c'est tout Dieu, ça ! La liberté ! Vous ne le
soulignez pas assez.
Personne ne publie plus de Messages de Dieu: La Bible et le Coran
ne sont pas des livres éternels, ce sont des vieilleries dont plus
personne ne sait quoi faire et c'est pourquoi tout le monde feint
de leur donner une énorme importance. Le Message que Dieu a envoyé
à Arès est connu parce que vous avez trouvé la volonté et
l'énergie de l'éditer et de le distribuer — La distribution, c'est
le gros problème de l'édition —. Mais les autres, ceux reçus par
les dégonflés en grand nombre qui ne sont pas montés
sur le parvis de Dieu (Rév d'Arès 2/16), où sont
leurs livres ? Parce qu'ils peuvent s'être dégonflés,
mais on a dû quand même trouver leurs livres dans des tiroirs
après leur mort ?!
L'événement d'Arès vous a jeté en dehors de toutes les
institutions officielles ou traditionnelles.
Vous êtes donc pour le moment forcé de procéder souterrainement...
ou presque. C'est comme si vous n'existiez pas.
Aujourd'hui la liberté est sous cloche. Cette époque est celle
d'une reconfiguration métaphysique du monde. Vous n'y êtes pas
prévu et on vous fait disparaître de toutes les façons possibles.
Par contre-coup vous revenez à la mission de base: la rue, le
porte à porte, le bouche à oreille... Voilà par où Dieu passe
maintenant, par des murmures.
Que ce Dieu, que vous décrivez ici avec tant d'honnêteté, vous
assiste dans ce combat, frère Michel !
Moi, je fais partie des dégonflés, mais je ne manque pas une
occaze de parler de vous, de Jésus et Dieu à Arès.
José-Martine F. d'Ile de France
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Réponse :
Aujourd'hui nous vivons déchirés entre les technique de contrôle
de l'individu (par la politique, la loi, l'administration, la
justice, les media) et ce qui reste à l'homme de liberté légale.
Ne parlons pas de la liberté-liberté qui n'existe plus. C'est en
tout cas ce qu'un homme de mon âge, qui vit dans sa vieillesse sur
une planète radicalement différente de celle sur laquelle il
naquit il y a 84 ans, ressent fortement.
Tout mon travail prophétique est conscient que sa "liberté est
sous cloche" comme vous dites et je m'applique à fuir l'emphase et
à ne pas peser, parce que de toute façon je n'ai pas et notre
mission n'a pas le poids nécessaire pour ça. Cela nous permet de
progresser sans être trop visibles, sans trop faire peur et ainsi
nous avançons.
Dommage que vous fassiez "partie des dégonflés", José-Martine.
Nous avons besoin de moissonneuses. Rejoignez-nous!
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01mar14 153C16
Magnifique cette entrée qui nous réconcilie avec le vrai Dieu ! Le
Père trop aimant.
Je trouve qu'elle est une bonne suite à celle sur les traditions,
car Dieu, où plutôt l'image que nous en avons est
complètement imprégnée des traditions religieuses.
Finalement vous dépoussiérez Dieu, vous Lui ôtez les masques
qu'on Lui avait façonnés (Rév d'Arès 28/3) et vous Le
faites sortir des musées où L'avaient enfermé les religions, pour
le mettre au cœur de nos vies.
Beaucoup de personnes sont athées en fonction de l'image qu'elles
se sont faites de Dieu et la plupart du temps à travers les
religions qui ne sont que traditions, donc immobilisme.
Une des difficulté de notre mission est de modifier l'image que
les hommes ont de Dieu et surtout les athées qui Le confondent
souvent avec ceux qui prétendent Le représenter sur terre.
"On sent mieux ce qui se passe chez l'homme en prière quand il a
l'honnêteté d'avouer: "Dieu, je ne Le vois pas. Je ne sais pas
s'il m'écoute." Cet homme ne peut que s'abîmer dans un sublime
indescriptible."
Dans cette phrase que j'ai eu du mal à comprendre, j'ai dû
regarder le sens du verbe "s'abîmer" pour comprendre qu'il
n'est pas employé ici dans le sens habituel de "se
détériorer", mais dans celui de "se plonger", "s'enfoncer".
Tout ce que vous écrivez ici je le savais déjà et la plupart des
Pèlerins d'Arès aussi, mais vous savez redonner vie à Dieu, parce
qu'Il vit en vous. Finalement si on regarde bien au fond de nous,
on traîne encore des représentions erronées de Dieu. On ne se
déculture pas aussi facilement que cela surtout que nous sommes
sans cesse influencés par le monde qui nous entoure.
Merci à Mimy pour son commentaire plein de dynamisme et de Vie.
(153C1)
Denis K. de Bretagne Sud
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Réponse :
Je pense qu'en leurs débuts les religions disaient de Dieu à peu
près ce que j'en dis: Ce que l'homme sait, c'est-à-dire pas grand
chose.
Mais quand le discours religieux est devenu un discours politique,
un discours dont le sens souciait moins son auteur que l'effet
produit, alors les images poétiques, éloquentes, impressionnantes,
sont venues grossir le peu qu'on savait pour devenir une théologie
"savante". De là on est passé au Jésus-Dieu — Dieu sous une figure
humaine, c'est plus chouette — et au Père, vieil ancêtre barbu qui
vole au plafond de la Chapelle Sixtine, c'est plus attendrissant.
En fait, on retombait en plein paganisme. Le Dieu de la Chapelle
Sixtine, c'est Zeus... ou à peu près.
Ainsi les livres religieux chrétiens ont-ils fait voyager les
croyants au Ciel comme on voyage dans les livres. Je me souviens
d'un catéchisme en images, que je feuilletais dans ma jeune
enfance, qui avait échu à mon père par sa sœur Laurence, qui avait
été typographe et correctrice à "La Bonne Presse" très catholique.
Dieu y apparaissait un peu partout représenté avec une barbe
vénérable et des rayons solaires tout autour de la tête comme les
rayons d'une roue de bicyclette. De quoi alimenter, comme vous
dites, les arguments des athées, qui ne pouvaient trouver dans ce
genre de bouquin que des arguments contre la religion.
Depuis La Révélation d'Arès Dieu n'a pu que retrouver
son air secret. Qu'est-il ? Quelle nature a-t-il ? Il n'est ni
exotique, ni étrange, il est simplement ailleurs, inimaginable.
Fini, parti le Dieu tape-à-l'œil ! Et puis, après tout, que nous
importe qui et quoi est Dieu sans visage, ni corps, ni dimension ?
Il est, Il EST.
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02mar14 153C17
Vous êtes contradictoire.
Dans votre réponse à Marie-Odile de Midi-Pyrénées [153C13] vous
dites que les Pèlerins d'Arès n'ont pas de conscience, mais la
foi.
Mais vous dites ailleurs dans ce blog que les Pèlerins d'Arès
n'ont pas de chef, pas de dogmes, mais qu'ils suivent leur
conscience sous la lumière de La Révélation d'Arès.
Avez-vous ou n'avez-vous pas de conscience ? Il faudrait savoir.
Ce que j'aime dans La Révélation d'Arès et votre
interprétation, bien qu'elle soit (à mes yeux) en décalage avec
elle, c'est son retour brutal à une représentation simple et
dénudée des rapports Dieu <--> homme. Tout ce qui dans la
religion (ou dans l'Évangile de Jean par exemple) est
généralement dit avec des métaphores et des circonvolutions n'est
plus dit que simplement ou même crûment. Ainsi tout un amas
d'images et d'allusions disparaît et les mythes qui vont avec:
trinité, salut par la croix, etc. et on revient à une Vérité toute
simple: C'est que le monde doit changer (28/7) et vous
ajoutez "en Bien", ce que ne dit pas La Révélation d'Arès.
Vous êtes ainsi la source d'ambiguïtés: conscience, Bien, etc.,
qui m'empêchent de vous rejoindre, parce que votre interprétation
n'est pas la mienne.
Cela étant dit, je vous concède volontiers que votre rôle n'est
pas facile.
Julien G.
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Réponse :
Dieu envoie un Messager, Jésus qui me parle, puis Il vient me
parler Lui-même.
Mais Dieu sait qu'il parle sur le Fond et qu'il faudra
un interprète humain sur la pratique ou l'accomplissement
terrestre de sa Parole et ce rôle d'interprétation et
d'accomplissement est confié au prophète.
De là les versets de sa Parole qui me disent: Parole de Mikal
Ma Parole (Rév d'Arès i/6), Ne crains pas, assois-toi à Ma Place
(xi/2), juste prophète (xxxvii/2), prophète qui a vu Ma Justice
(= ce qui est juste ou exact 35/9), Tu tiens la perche, tu la
tailles longue ou courte (xx:6), Ma Main est ta main (xix/23),
etc.
À votre avis, si le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7),
en quoi doit-il changer, si ce n'est pas en Bien ?
Concernant l'usage du mot conscience, je vous comprends. Il y a
non contradiction, comme vous dites, mais ambiguïté, une ambiguïté
inévitable parce que le français n'a qu'un seul mot pour dire tout
ce que conscience exprime, comme il n'a qu'un seul mot pour dire
tout ce qu'amour exprime.
L'anglais, par exemple, a plusieurs mots : "conscience"
(conscience biologique et conscience morale), "awareness"
(connaissance, intuition), "consciousness" (conscience d'être
membre d'une famille de pensée, d'une collectivité et aussi
lucidité) et "thought" (siège des sentiments, pensée).
Conscience au sens que j'emploie dans ma réponse à Marie-Odile
(153C13) correspondrait plutôt à "awareness".
Concernant les interprétations de La Révélation d'Arès,
elles sont nombreuses.
On appelle pèlerins d'Arès au sens large ceux qui croient que La
Révélation d'Arès vient de Dieu mais qui ne suivent pas du
tout ou pas entièrement mon interprétation, au niveau du sens, au
niveau de la pratique ou aux niveaux des deux.
On appelle Pèlerins d'Arès au sens étroit, ou petit reste
de pénitents et moissonneurs, ceux qui suivent et
mettent en pratique mon interprétation.
Puisque vous êtes lecteur de mon blog, vous n'ignorez rien de tout
cela.
Merci, mon frère Julien, de me "concéder volontiers que mon rôle
n'est pas facile".
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02mar14 153C18
Le clou et l' infini. J'ai cru que dans cet nouvelle
présentation et envolée, cette "pulse" de Vie, d'
humilité , de simplicité, de sincérité, de force de volonté
vigilante et de foi, je pouvais faire entendre à mon
demi-frère paternel, à distance de qui je m'étais tenu à cause de
son rationalisme réfléchi, le miracle existentiel qui nous
rappelle à la Vérité qui doit changer le monde
en nous mobilisant tous, tous autant que nous sommes appelés sans
exception à nous changer nous mêmes.
[Il ne faut] pas refuser de croire, comme l'avait rappelé Jakob
Böhme [cordonnier mais grand théosophe] sur son lit de mort, à un
ami attristé, [il faut croire] en la possibilité que quelque chose
de divin et d'éternel existe dans la constitution de l' homme ou
puisse s'y révéler.
S'y révéler... Et Comment ! À Arès, petite commune
insignifiance parmi d'autres en Gironde, France, [Dieu apparut]
sous la forme d'un baton de Lumière flagrant et parlant
qui rappela à ce frère amusé par ses souvenir surfant sur la marée
du Web, l'une des innombrables parodie nourries aux pamphlets de
la dérision qui passe sur tout et vite, tant que les centres
d'intêrét du moment ne sont pas touchés.
"Ah, oui, la rencontre avec le "Bâton de lumière" (Lightsaber en
anglais [?]) d'octobre 1977, l'histoire est connue. Je crois même
me souvenir que cette histoire avait inspiré une paire de gravures
assez belles, je vais essayer de te les retrouver" m'a t-il dit
joyeusement [mon demi-frère paternel] avant de m'envoyer les
fameuses gravures.
Je ne savais pas à quoi faisait référence ce jeune frère de l' âge
de ma fille, mais je mesurais le gouffre qui me séparait de la
banque [?] donnée à laquelle la lueur de ce qu'il appelle "ma
grotte" me confrontait. Ainsi passa à la vitesse des étoiles comme
le bâton du Jedi de star Wars brandi avec grâce par Jésus, ou la
gravure du prophète chevauchant le dragon armé d'un double bâton
de lumière, dans l'esprit de ce frère, mon frère que j'aime, très
pris par son temps, l' histoire d'amour d'un Berger venu
rechercher la brebis égarée.
Se réduisant [à la dimension d'un clou] de l'immensité
étalée qu'Il EST dans Sa Liberté et Toute Puissance créant et
recréant sans cesse les mondes qu'Il fait tourner en nous et
autour de nous. Descendant des Hauteurs Saintes
immaculées de façon tangible, existentielle pour se manifester,
pendant un combat d'oppositions constantes à l' évidence
dérangeantes d'un événement qui parle et parlera de lui même, à l'
une des poussières vivant sur l' une des innombrables
poussière de terre planétaire dans Son Univers, le Saint,
le Père, le Créateur, l'Incommensurable, le Maître
de tout pour nous.
Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21). Le Tout
Puissant se rabaissait, la voix devint souffrante, avez vous
rapporté, frère Michel.
Puisse Sa Parole, Rappel à un Saint Dessein courant
de Sa Main à Sa Main : Poussée irrésistible et
transcendante des milles Mains au potentiel d'évolution
et de régénération éternelle. L' expression de Sa Vie
confiée, du Jardinier ou moissonneur pour recréer le Jardin
du Bonheur perdu et le voir renaître en lui et autour de Lui de
proche en proche, de villlage en village, de ville en ville et de
continent en continent dans un Parfum de Beauté servante du
Bien, arrosé par Son Eau et purifié par son Feu
au Saint Pèlerinage, redonner la foi à tous les hommes et toutes
les femmes de la terre, frères et sœurs artisans œuvrant pour un monde
changé, heureux et en paix. Alléluia !
En l'Amour du Père
Guy de l'Hérault
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Réponse :
Je me suis permis de corriger ou de reformer certaines parties de
votre commentaire qui étaient presque illisibles, parce qu'il y a
dans l'arrière-plan de ce commentaire des images brillantes que
malheureusement certaines complications syntaxiques
obscurcissaient.
Vous parlez de Jakob Böhme, qui vécut en Allemagne à l'époque du
roi Henri IV en France, et qui était cordonnier mais aussi
métaphysicien et théosophe. C'était tout à fait étonnant pour un
homme sans éducation. Il est parfois considéré comme le
prédécesseur de Spinoza. Je ne connais pas les paroles qu'il
prononça sur son lit de mort, mais je retrouve dans mes livres
quelques citations de lui comme celle-ci: "Il faut que l’âme
abandonne entièrement le vieil homme pour l’éternité et qu’elle
renaisse en elle-même d’un nouveau corps issu de l’être céleste,
de son être affadi en Adam face à Dieu, mais réintroduit dans
l’esprit du Christ," qui sont peut-être ses dernières paroles.
Je ne me souviens pas d'avoir lu ce mot anglais "lightsaber"
(sabre de lumière) pour traduire bâton de lumière (que je traduis
par "lightstick"), mais il a peut-être été utilisé par des auteurs
de commentaires anglais, que je ne connais pas. Je n'ai lu qu'une
infime partie de tout ce que dans le monde on a déjà écrit sur La
Révélation d'Arès. Je n'ai pas le temps de faire des
recherches et je n'ai personne pour le faire pour moi.
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04mar14 153C19
Un libre penseur me dit : "Jésus a été crucifié par les Romains."
Je lui réponds que ce n’est pas vrai, que ce sont les prêtres
Juifs qu’ils l’on crucifié.
Il me lance : "Vous ne connaissez pas votre leçon ! Ce supplice de
la crucifixion de Jésus n'était pas juif d'origine." Il clame: "Ce
sont les Romains !"
Je ne suis pas d’accord avec ses propos qui me paraissent abusifs.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides
ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler
tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses
ailes, et vous n'avez pas voulu ! (Matthieu 23,37), disait
Jésus.
Ce sont les Romains qui ont torturé le Jésus de Nazareth sur la
croix, mais sous les ordres radicaux des prêtres Juifs et de
leurs princes qui n’ont pas voulu se salir les mains. Voici le
verset qui nous éclaire :
Avec Les prêtres et leurs princes. Comme des
taureaux ils ont soufflé leur haine à Ma Face ? Ils M’ont
encorné sur le bois Par là ils ont anéanti leur race par le mal
qu’elle secrète dans tous les siècles. Comment aurais-Je établi
des prêtres sur Mon Mémorial ? (Rév d'Arès 8/3).
En tuant Jésus et tous les prophètes condamnés à mort,
alors qu’ils étaient innocents de tous crimes, n’est-ce pas le
Dieu d’Abraham qui injustement et abominablement était visé et tué
dans toute son horreur ? C’est l’Éternel lui-même qu’ils ont voulu
assassiner à travers les messagers de Dieu. La foule israélienne a
réclamé que Barabbas, le voleur, fût laissé vivant ; elle l'a
préféré à cet homme de Lumière qu'était Jésus. Donc pour moi se
sont les prêtres Juifs qui sont responsables de la crucifixion de
Jésus. Et non les Romains.
Mary de Bretagne-Sud
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Réponse :
Le pouvoir romain fut le bourreau de Jésus, mais le Sanhédrin fut
son tribunal et son condamnateur. En fait, l'exécutation de Jésus
résultat d'une combinaison des deux. Les Juifs sous l'occupation
romaine pouvaient condamner quelqu'un à mort, mais n'avaient pas
le droit de l'exécuter ; ils devaient demander à l'occupant romain
d'accepter de l'exécuter. Si les Romains acceptaient, ils
procédaient à la manière romaine avec leurs propres bourreaux et
selon leurs propres procédés: La décapitation si le condamné était
citoyen romain et la croix s'il n'était pas romain.
Quelques rappels :
Qu'était (et qu'est encore, car il existe toujours) le Sanhédrin ?
C'était l'organisme législatif suprême juif composé de
soixante-et-onze sages qui se cooptaient autrefois par imposition
des mains (semikhah, Nombres 27/18). J'ignore s'ils se
cooptent toujours de cette façon. Sa composition fut l'objet de
rivalités féroces entre les pharisiens et les sadducéens à
l'époque du Second Temple. La victoire finale des premiers après
la destruction du Temple a assuré l'autorité rabbinique sur le
Judaïsme jusqu'à ce jour. Le Sanhédrin a un président qui dirige
les débats législatifs. Son adjoint, l'av-beth-din, dirige les
procès. Ces deux postes sont traditionnellement confiés aux deux
plus grandes autorités légales du moment. En somme, le Sanhédrin
est l'assemblée législative traditionnelle et le tribunal suprême
du peuple juif ; il siège normalement à Jérusalem. Curiosité: Le
nom de Sanhédrin n'est pas hébreu mais grec συνέδριον (sunédrion =
assemblée siégeante). Il est aujourd'hui encore composé de
soixante-et-onze sages experts en Loi Juive. Il comporte
vingt-trois membres experts en matière judiciaire nommés petit
sanhédrin, qui siège dans les principales villes.
Qu'était le procurateur romain en Judée ? Les procurateurs furent,
à partir de l'empereur Auguste, les hauts fonctionnaires qui
administrèrent l'empire romain. Ils formaient l'indispensable
armature administrative et politique de l'empire ; entièrement
dévoués à l'empereur qui les nommait et très compétents, ils
assuraient la stabilité politique du monde romain à travers les
vicissitudes des successions du pouvoir à Rome. Ponce Pilate était
le procurateur de Judée au temps de Jésus. Lui seul avait le
pouvoir d'accepter une condamnation à mort par le tribunal
indigène: le Sanhédrin en Judée, et d'en ordonner l'exécution.
L'exécution de Jésus résulta donc bien d'une combinaison des deux:
Sanhédrin et Procuratèle. Votre "libre penseur" et vous-même,
Mary, vous avez chacun à moitié raison concernant l'exécution, car
Ponce Pilate pouvait refuser la condamnation et sauver Jésus et il
ne l'a pas fait.
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04mar14 153C20
Le Saint, le Puissant, le Sage, l’Infini,
l’Eau-Forte (Rév d'Arès viii/7), le Créateur, le Père
de l’Univers, s’abaisse au petit clou qu’est son
fils humain (ii/21).
S’Il n’a ni visage, ni corps, ni dimension, nous savons que Celui
qui Est, n’est pas uniquement Pur Esprit.
Si nous n’en savons pas plus sur ce qu’Il est, peut-on dire que
nous en savons plus sur ce qu’Il n’est pas ?
Le "pulse", je pense que beaucoup d’entre nous le sente dans des
moments de prière, de moisson, cette vibration
dans laquelle on resterait éternellement.
Il est si proche de nous qu’on peut ne pas Le voir mais nous
sommes moulés à Lui comme l’arbre poussé contre le mur du Temple
se moule aux contours de ces pierres, se courbe selon l’arc de
son porche (Rév d'Arès 1/11).
Il serre, serre tout contre nous par Amour, nous appelle
encore et encore et encore pour que nous nous engendrions
nous-mêmes en une autre vie infinie que nous bâtissons comme
un vaisseau pour prendre le large (Rév d'Arès 17/3), dans
Son Séjour que ne limite aucune étoile (2/10).
Il a donné la Vie, l’Oasis (24/3).
Il est la Vie, la Lumière (38/5).
Mikal donne la Vie (xix/25-26).
Merci Mikal d’être juste prophète (xxxvii/2)
et de ne pas être chef (16/1).
Alain George M. d’Ile de France
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Réponse :
Vous soulignez ici un point très important en disant: "Nous savons
que Celui qui Est, n’est pas uniquement Pur Esprit."
Aux matérialistes athées je réponds souvent ceci: "Mais Dieu
auquel vous opposez votre matérialisme est le premier
matérialiste, puisqu'il a créé la matière."
En conséquence, Dieu est on ne peut plus étroitement lié à la
matière et la conflagration physique: lumières et bruits, au
milieu de laquelle je me trouvai par cinq fois du 2 octobre au 22
novembre 1977, montre qu'Il reste éternellement lié à l'univers
physique, ce qui me fait dire quelquefois: "Dieu est d'une
physique autre que la nôtre, d'une physique qui ne nous est pas
perceptible."
Dans "La Peste" Albert Camus fait demander au docteur Rieux:
"Croyez-vous en Dieu ?" Et Rieux répond: "Non, mais qu'est-ce que
cela veut dire ?" Camus était incroyant. Il parlait quand même de
Dieu, toujours négativement, mais aussi parfois d'une façon
intéressante. Il disait à ce propos des choses justes, par exemple
que Dieu était le refuge des faibles et des souffrants, mais qu'il
n'était pas de force contre les intérêts de l'homme qui oubliait
Dieu dès que l'espoir renaissait et que tout allait bien pour lui.
C'est à peu près ce que rencontrent nos missionnaires dans le
public et qui me fait dire: "Les gens sont en général trop heureux
pour se préoccuper du Créateur et de leur âme, mais ce
que vous leur dites demeure au fond d'eux et, l'épreuve survenant,
ils y viendront." Qu'ils trouvent leur salut dans la crainte,
s'ils ne le trouvent pas dans la joie (Rév d'Arès 17/6) !
Parallèlement, dans "L'Homme Révolté" (et aussi, si ma mémoire est
bonne, dans "Le Mythe de Sisyphe") Camus dit que le révolté n'est
pas forcément incroyant, mais que le pouvoir absolu de Dieu tient
seulement aux affirmation d'une clique, mais que ce pouvoir
n'existe pas. Je dis qu'il y a là une intuition de Camus qui frôle
la vérité, car La Révélation d'Arès est un Appel
à l'homme pour qu'il recrée son âme, se sauve et change
le monde. Le pouvoir de salut est donc, en fait,
donné à l'homme. Ce qui — et c'est là que Camus se trompe en
écrivant "Dieu est père de la mort, suprême scandale" ("L'homme
révolté") — ne veut pas dire que Dieu n'a pas le pouvoir absolu de
supprimer l'homme de la Création, mais que ce n'est pas le destin
qu'Il a voulu pour l'homme, parce qu'il a voulu que l'homme fût
son image et ressemblance.
Cette image et ressemblance est ce ou cette "pulse", ce
que vous appelez "vibration", au fond de nous particulièrement
dans la prière.
J'en reviens à "La Peste" ou le docteur Rieux dit :
"Peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu'on ne croie pas en lui et
qu'on lutte de toutes ses forces contre la mort sans lever les
yeux vers ce ciel qui se tait." On rejoint ici ma citation de
Pascal dans ma vidéo (page index de ce blog): "...et nous
tomberons en regardant le ciel." Pascal n'était pas non plus sans
se poser beaucoup de questions sur Dieu.
La sagesse demande donc bien qu'on n'en dise pas plus qu'on en
sait sur Dieu. C'est le but de cette entrée 153 du blog.
Merci pour votre commentaire, mon frère Alain.
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04mar14 153C21
Je suis touchée par le contenu et toute l'expression vivante du
récit de votre ressenti de Dieu, autant par votre vidéo de
présentation du blog que par cette nouvelle entrée qui est pour
moi un pont avec la précédente, vers l'infinitude de la Vie:
Tu ouvres le Bon Livre, tu ferme le livre de siècle (Rév
d'Arès i/11),
Parole de Mikal (est) Ma Parole, nous dit le Père (Rév
d'Arès i/12),
Beaucoup de nos sœurs et frères humains prient, mais la prière est
restée une prière de demande de supplication, ou une prière de
glorification.
Cette prière a gardé sa souche païenne, souche de tradition,
d'imploration aux dieux afin d'obtenir une justification en
échange... et tout le système s'inscrit autour de cette attitude
de dépendance !
La tradition colle la vie, la rend adhérente à quelque chose de
l'animalité en l'être.
Alors que la Parole révélée à Arès invite à vivre
la Qualité ici, pour aller vers le Beau, le Sublime en
soi:
Sors où tu ne bois plus l'air, (où) ton pied ne bute pas
contre les monts hauts où le feu est bleu, où ta main a vingt
doigt (comme) la queue du soleil (Rév d'Arès vi/1), passage
de toute Beauté du Père qui invite à ouvrir son cœur à
aller au -delà de ce qui colle justement, en empêchant l'âme
de se créer ou de grandir.
Passage qui me fait penser à la description de la "pulse" !
Cette Parole clamée nous montre la Voie,
le chemin dont nous pouvons dégager les épines, le péché
du quant-à-soi, de l'orgueil ou de la hâte... si nous la clamons
sans demande, sans attente, mais au contraire, si nous la clamons
pour retrouver en soi même l'Identité du Père, Celle de notre
Créateur, Qui est Celle de la liberté, de l'amour, de la parole de
ma créativité et de individualité.
Retrouver le Père au fond de soi, c'est y retrouver son Humanité
et Celle de tous ses frères et sœurs.
Comme le musicien qui souffle dans son saxo il nous fait "passer
les ponts... Ce qui compte ce ne sont pas les notes (ni les mots )
c'est la pulse."
La Parole n'a jamais été soufflée et enseignée avec autant de
véracité et de fraîcheur.
Sans hâte, toujours avec le Père: Attends que Je te parle (Rév
d'Arès 35/9) dans le temps de l'humanité avec tous nos
sœurs et frères d'ici bas et de l'au-delà — c'est-à-dire toutes
les générations qui peuplent cette grande Humanité, la larve
puise son énergie pour accomplir son temps [Rév d'Arès 24/2].
Dieu Qui est L'invisible lorsque nous Le cherchons est en chacun
de nous si nous partageons la Vie si nous prenons
la peine de Le voir, de L'écouter où de L'accepter en chacun de
nos frères et sœurs humains.
"L'Indonnable "nous est alors" donné" par la Parole clamée et
accomplie.
Béni soit Dieu en tout temps maintenant et toujours dans les
siècles des siècles .
Je prie avec vous pour avancer vers le Vrai sur le Champ
du Père.
Danièle du Nord
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Réponse :
Quel beau commentaire, ma sœur Danièle ! Vous avez fait de
considérables progrès, passant d'une spiritualité très
intériorisée et mal exprimée à cette nouvelle extériorisation très
claire et belle.
Vous êtes là une double vigie à la porte de la Vérité — Vérité
absolue inaccessible à l'homme mais Puissante derrière lui — la
vigie de l'évidence et la vigie du lyrisme qui est, pour nous
pauvres hommes, la seule chose par laquelle nous pouvons exprimer
l'inexprimable et donner l'Indonnable.
Double vigie, faite de deux vigies opposées et complémentaires en
même temps. C'est évidemment ce qu'il est souvent difficile de
comprendre en vous, ma sœur Danièle, mais l'humilité qui semble
vous gagner va vous donner de la force pour dire ce que vous ne
pouviez pas dire sans paraître incohérente, parce qu'il y avait
encore trop d'orgueil, donc pas assez de clarté, en vous. Alléluia
!
J'espère de cela que votre mission va devenir plus claire, plus
simple, donc plus percutante, et que les gens vont percevoir à
travers vous autre chose qu'un rêveuse exaltée, une créatrice
consciente du nouvel homme.
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04mar14 153C22
Beaucoup de personnes à qui j’ai transmis La Révélation
d’Arès ont été frappés par la sévérité, parfois la dureté
apparente, du ton et des expressions.
Moi-même j’ai eu, en de brefs moments, comme des réactions de
rejet de ce ton et presque comme un sentiment d’injustice. Ce qui
semble raisonnable puisque Dieu lui-même dit qu’il est en
dette vis-à-vis de nous [Rév d'Arès 12/7].
Cette nouvelle entrée a commencé par faire ressortir cela de moi :
Normalement, quelqu’un qui se sent en dette se tient à
carreau, ne la ramène pas, se fait tout petit (ce qui peut
expliquer en passant pourquoi Dieu ne parle qu’à un seul homme,
qu’il n’en dérange qu’un seul en quelque sorte). Pour ne pas
rester bloqué sur cette contradiction apparente, du Dieu en dette,
mais qui vous donne quand même une claque [à la fin de la
cinquième Théophanie, le 22 novembre 01977], je me suis dit
que Dieu avait laissé faire les hommes longtemps, très longtemps
sans rien dire et comme il voyait qu’ils ne comprenaient rien et
ne s’en sortaient pas, il se sentait en devoir de montrer
certaines limites et logiques des faits et gestes des hommes et de
tout faire pour être entendu, quitte à passer pour l’inverse de ce
qu’il est vraiment.
C'est ce que parfois fait un père terrestre quand il voit un réel
danger vers lequel se dirige son fils inconsciemment et qu’il n’y
a plus le temps d’y mettre les formes ou la pédagogie.
Sur l’infini j’avais déjà des idées avant d’être Pèlerin d’Arès,
parce qu’on m’avait transmis en classe de seconde certaines
pensées de Pascal sur l’infini, notamment sur le fait qu’on ne
pouvait concevoir l’infiniment grand sans concevoir l’infiniment
petit et que ces deux espaces étaient en réalité aussi
impressionnants, "effrayants", disait Pascal.
En réfléchissant sur l’infiniment petit (je n’ai pas cessé d’y
penser depuis mes 14-15 ans) on se rend compte que dans la plus
petite partie perceptible de notre corps il y a en réalité aussi
grande que dans tout l’univers, que la notion même d’espace nous
échappe et que pourtant on y est comme au milieu.
Personnellement, cela me fait me sentir très bien à ma place
d’homme. Je me trompe peut-être et je réfléchis tout haut, mais ce
que j’en comprends c’est que, plus qu’un problème de taille, c’est
un problème de qualité, qui réside entre le Créateur et nous,
comme entre les hommes entre eux.
Le mal veut nous enfermer, toujours : Les dominateurs
particulièrement, mais on peut s’échapper dans l’infiniment grand,
l’immensité par l’infiniment petit, parce qu'eux, les
dominateurs, sont bien incapables d’y aller puisqu’il faut aimer
le Créateur infini pour cela. (cela m’est arrivé en fuyant
dans mon propre cœur un méchant particulièrement tenace).
La parole de Dieu quand je prie me fait aussi c’est effet
d’échappée dans un monde bon et libre, ce qui me permet
de mieux accomplir.
Mais c’est dans la moisson que j’ai le plus grand
sentiment de ressembler à Dieu qui serre comme le clou [Rév
d'Arès ii/21], quand je me retrouve en face de mon frère à
qui je dois transmettre cette solution de la vie spirituelle et
que je ne sais comment aborder le sujet, tellement il y a à
transmettre dans un temps hyper-court, ce temps qui est
comme une pièce de bois dans lequel je dois rentrer, avec mes
mots, tel le clou, pour être un tout petit peu compris.
Et mon frère lui-même que je dois comprendre, sentir un tout petit
peu dans ce temps très court, sans préjugés donc en me fiant
uniquement à ce que je vis avec lui, en l’aimant, sinon je suis un
propagandiste ; c’est comme une impossibilité ou comme un miracle
quand il se passe quelque chose. Mon prochain, dans ce sens,
devient en quelque sorte ma source d’infini, ma solution pour
résoudre mes impossibilités d’amour, mon bout de bois résistant
que je dois comprendre, ce qui me demande une grande concentration
et d'être présent intensément.
Je me dis que si j’arrivais à être plus intense, avec sa vie en
moi, mon prochain commencerait peut-être à vouloir vraiment me
suivre, à me voir et à entendre ce que je lui dit comme sa
solution. Si on ne rêve pas sur l’amour évangélique, c.-à-d. si on
aime vraiment l’homme qu’on a en face de nous et pas un autre, on
devrait finir par arriver à des choses comme cela.
Puisque c’est nous qui lui parlons et pas un autre et qu’on se
responsabilise de plus en plus au fur et à mesure qu’on lui dit ce
que Dieu veut qu’on lui dise. On ne peut pas rester indéfiniment
une simple bouche qu’on met au service du Père (Rév d'Arès
xxxiii/10-11), il faut bien en même temps incarner ce qu’on dit
sinon on finit hypocrite.
Cette entrée me fait prendre conscience aussi que je ne pense
quasiment jamais à Dieu en tant qu’entité existante autonome, je
ne crois pas m’être une seule fois préoccupé de savoir s’il
m’entendait ou pas quand je priais (ou alors cela fait longtemps).
Au début de ma foi je pensai beaucoup à Lui et puis cela a
bifurqué vers mon souci des hommes et de mon propre changement,
surtout à cause d’une remarque qu’on trouve dans "les piliers de
la pénitence" qui de mémoire dit, avec mes mots, à quoi bon se
dire fils de Dieu si on n’est pas avant frère des hommes. Et aussi
à cause du Sermon sur la Montagne qui dit que Dieu sait
ce dont on a besoin avant qu’on le lui demande (Matthieu chap
5 à7).
Même si je la dis avec confiance, j’ai du mal avec l’expression «
l’Indonnable donné », que je ne comprends toujours pas après 24
ans de pèlerinage, avez-vous voulu retranscrire un vécu du cœur
particulier que vous avez ressentit face à Lui ?
Parce que littéralement cela exprime comme une contradiction
absolue.
Voulez-vous dire qu’il s’est donné comme totalement ?
Ce que j’essaye de faire, avec ma foi, en mission suite à un de
vos conseils sur freesoulblog à Danielle, puisque l’univers ne
s’est pas arrêté de fonctionner pendant qu’il vous parlait ?
Ou alors c’est une réalité spirituelle qui nous dépasse ?
Peut-être ai-je oublié quelque chose que vous ayez déjà dit ? Je
me dis bêtement que puisqu’il s’est donné c’est qu’il pouvait le
faire même si on ne le savait pas. Ou alors c’est pour souligner
le dépassement réalisé du Tout-Autre au reconnaissable ? Vous
voyez , je patauge.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
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Réponse :
Qu'est-ce qui attire l'aiguille de la boussole vers le Nord ? La
science l'ignore.
Il y a dans cette irrésistible attirance de la pointe aimantée
vers le Nord quelque chose qui est indonnable, mais qui est donné.
Il est en effet donné à l'aiguille aimentée de s'orienter vers le
Nord, quoique ce soit indonnable en ce sens que cette attraction
est, elle EST de toute façon, sans la moindre volonté de se
donner, c'est un lien aussi inexplicable qu'indonnable, qui n'a
rien à voir avec l'idée d'un cadeau, d'une générosité, d'un legs,
d'une libéralité, d'une gratification — que sais-je encore ?
C'est en cela que Dieu est Indonnable, car il est Dieu même pour
ceux qui ne croient pas en Lui, même pour ceux qui le rejettent,
et même si c'est seulement à celui qui l'accepte — comme vous ou
moi — qu'il est donné, car après tout on ne peut donner qu'à celui
qui accepte le don. Sinon, on ne fait qu'offrir, on ne donne rien.
Je n'ai pas dit "l'Indonnable offert."
Il y a dans "L'Indonnable donné" quelque chose qui peut paraître
contradictoire, mais qui est très raisonnable, en fait.
Raisonnable au sens que la raison peut ne pas comprendre — et moi
je ne comprends pas ce qu'est Dieu —, mais qu'elle est en même
contrainte d'admettre que Dieu EST.
L'Indonnable donné n'est pas une expression qui nous renvoie à un
recommencement à zéro, mais qui nous renvoie seulement au mystère
de Dieu que nul homme ne peut percer, simplement parce que nul
homme n'a l'outil ou la loupe pour cela, autrement dit nul n'a un
cerveau qui lui permette de savoir ce qu'est Dieu. C'est ce que
dit mon entrée 153.
La religion veut tout expliquer. La vie spirituelle est naturelle
; elle accepte l'inexplicable, donc l'indonnable, mais tout en
admettant qu'il lui est bien donné...
Je ne peux rien dire de plus.
Votre commentaire a une clarté que je n'avais pas encore trouvée
dans vos précédents commentaires. Je vous dis la même chose qu'à
Danièle du Nord (153C21). Quand vous êtes en mission, vous pouvez
dire que Dieu est donné ou se donne, mais que l'homme ne prend que
ce qu'il veut. L'Indonnable donné" à ceux qui L'acceptent, mais
pas "L'Indonnable pris" par tous. Et vous ajouter: Si vous
n'acceptez pas ce qui est donné d'En-Haut, vous ne prenez que le
mal en bas.
La raison théorique est celle que les gens reconnaissent dans ce
que vous leur dites dans la rue: Il faut pénitence,
c.-à-d. amour, pardon, paix, etc., mais ils savent de
culture, de tradition, etc., que les hommes ne prennent pas grand
chose de la Main de Dieu ; ils continuent de ne
voir que ce que prennent les mains humaines: les marionnettes
qu'elles agitent, désolantes, du mal et de l'injustice. Ils vous
disent ou ils pensent sans le dire : "C'est comme ça et ça ne peut
être autrement." Les singularités des descendants d'Adam forment
le verdict pessimiste de la masse — qu'elle exprime de diverses
façons dans la rue — sur l'histoire de l'humanité: religion,
politique, conflits, conflits, conflits... "Lisez les journaux,
vous disent-ils: Il n'y a que des conflits. Il n'y aura jamais
rien d'autre."
Bref, si je continue de m'étendre sur ce sujet, je n'en finis
plus. Je conclus tout de suite: De tout cela vient l'inlassable
activité de nos missionnaires, dont vous êtes, frère Bernard,
contre ce que Voltaire appelait "la crasse et la rouille des
siècles". La foule que nous rencontrons dans la rue est-elle une
humanité inaccessible à l'idée de pénitence ? Une bonne
part d'entre elle est en effet inaccessible. Mais le Père sait
cela et a conçu une stratégie qu'on peut appeler la "stratégie du
petit reste." Aussi ne nous envoie-t-Il pas
convertir ; il sait que ce serait peine perdue. Il nous
envoie chercher les épis mûrs au milieu de la forêt de broussailles
et d'épines.
Voilà pourquoi nous ne nous appuyons pas comme chaque religion sur
une doctrine supérieure péremptoire, parce que nous savons que les
moyens dont les hommes peuvent retrouver l'usage pour changer
leurs vie (Rév d'Arès 30/11) et ce monde (28/7) sont
précaires et fragiles. Le savoir toujours est garder la lucidité
nécessaire.
Voilà pourquoi nous réussirons si nous faisons confiance au Père.
Tout se ramène toujours à la foi. Alleluïa !
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04mar14 153C23
Merci pour cette entrée très belle et profonde, frère Michel.
Y a-t-il meilleur endroit, où "dans la prière, les mots comptent
moins que cet indéfinissable lien avec le Créateur", que le Saint
Lieu d'Arès où Dieu vous dicta son Message en 1977 ?
Cette "pulse" chaque année je la ressens au pèlerinage.
En prière, chaque fois que j’ouvre le bon Livre (Rév d'Arès
i/5) je suis toujours émerveillé du langage de Dieu,
langage dépouillé de toutes tournures intellectuelles où parfois
un simple mot devient actif comme un verbe, où l’Éternel
détemporalise son Message, pas de verbes conjugués au passé ou
encore au futur.
Je me dis parfois que l’Étalé a explosé les règles grammaticales
de la langue française, langue cérébrale trop éloignée de Celui
qui dit tout simplement pour s’identifier : J’ai. Je
suis [Rév d'Arès ii/1].
Tant de choses avec si peu de mots !
On n’apprend pas grand-chose de sa Nature, et qu’importe ! Car
derrière le langage des théophanies — langage primordial — j’y
vois de Dieu une Majesté, une Puissance, un Génie incomparables.
Salah B. d'Ile de France
|
Réponse :
Oui, Dieu "détemporalise" son Message de 1977, qui n'utilise qu'un
seul temps de verbe: le présent. Dieu parle du passé le plus
lointain, du présent que se partagent roi blanc et
roi noir et du futur le plus inimaginable toujours au
présent.
Dieu nous immerge dans un seul Dessein, toujours le même
depuis la Création d'Adam: L'homme bon en Éden. C'est de là que
nous sommes partis, c'est là que nous devrions retourner.
Dieu n'est pas de ces êtres supérieurs qui survolent leur lectorat
à cheval sur le style, les mots, la rhétorique. Il est la
Simplicité.
Je ne crois pas, tout comme vous Salah, qu'il existe un livre plus
clair que Le Livre.
Merci pour ce beau commentaire.
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04mar14 153C24
Dieu attend de moi que toute ma vie soit faite d'une multitude de
biens afin de changer le monde.
Je fais cela, parce qu'un type transfiguré, Messager de Dieu,
prononça la Vérité, une vérité que peut-être aucun homme
n'aurait su énoncer avant lui [Jésus], une vérité qui pour ma part
est tout à fait inattendue.
J'ai une conscience très étriquée du monde dans lequel je vis.
Parfois, il m'arrive d'avoir une sorte de "pulse" qui me fait
dépasser les limites de mon corps physique, à la mesure de la
conscience que j'y mets, de là jusqu'où je souhaite m'étaler où
aller. Est ce là un attribut de Dieu ? Je ne sais pas. Je pense au
syndrome de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le
bœuf. [Fable de La Fontaine].
Une autre "pulse" m'entraîne dans la volonté de guérir le mal des
gens, afin qu'ils puissent trouver la joie de faire naître et
nourrir leur ha [âme] de bonnes et belles actions.
Est ce là une "pulse" de la Vie qui m'encourage à être moins
mort que la mort ?
Une autre "pulse" me pousse à trouver les jeunes moissonneurs
qui formeront l'assemblée tourangelle. Cela devient
presque une urgence vu son vieillissement. Est-ce là un instinct
de survie spirituelle ?
Je pourrais trouver d'autres "pulses" venant rythmer ma vie.
Il est vrai que Dieu me paraît bien loin et que je suis finalement
à la recherche de ma propre existence à travers ces "pulses" qui
peut être me rapprochent de Lui ou de ce qu'Il a déposé en moi.
La dernière "pulse" est pour vous, très cher prophète.
Belle journée !
Tony de Touraine.
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Réponse :
Chercher et trouver "les jeunes moissonneurs qui
formeront l'assemblée tourangelle." Nous en parlons,
frère Francis et moi, pour qu'à Tours — et pas seulement à Tours —
la relève se fasse. Partout, les années ont passé et les
assemblées vieillissent.
Ce n'est pas une "pulse", mais une nécessité vitale, comme est
vitale dans toute famille la nécessité de se renouveler, le cycle
infini grands-parents-parents-jeunes.
N'oublions jamais que quatre générations ne suffiront pas
(Rév d'Arès 24/2), et qu'il faut continuellement renouveler
la famille arésienne. Merci d'y penser, frère Tony. C'est une
pensée chez nous pas assez fréquente.
Entre Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, puis un grand trou avec
heureusement Mouhamad, puis Pascal, Spinoza, Hegel, les grands
tourmentés du XIXe au XXIe siècle (je cite vite et un peu au
hasard) avec l'Internet au bout il y a dans ces quatre mille ans
qui ont passé comme une lettre à la poste un faisceau de
connexions, un puits de spiritualité inépuisable mais qui nous
échappe, parce qu'il y a là des tropiques que nous ne maîtrisons
pas... que nous ne voyons même pas.
Et maintenant cette question qui me hante: "Quelle sagesse adopter
face à ces années 2000 pleines d'extraversions fourmillantes et
d'égarements en tous sens ?" La probité est certes notre exigence
prime dans la pénitence et la moisson, mais
quelle liberté publique, quel élan leur donner, parce que nous
flottons au-dessus de l'océan de mots et de vacuité qu'est le
monde moderne, où se noient les gens qui ne savent plus qui
suivre ? Comment jouer notre rôle dans cet inextricable
réseau d'idées — idées vides pour la plupart — en tous sens où
nous sommes presque inaudibles ?
Vous êtes des plus jeunes des nôtres à Tours. Cherchez, cherchez
le contact avec la jeunesse, qui est en proie à une infinité
d'affections et d'inclinations dont ils ne sont mêmes plus
conscients, sauf quelques uns qui s'en désaliènent.
Ah Seigneur ! Vous touchez là un sujet délicat et sensible, dont
vous avez le courage de parler, merci.
Pensez-y profondément.
|
04mar14 153C25
Vous trahissez l'idée que les hommes se font de Dieu depuis
l'origine de la religion.
Je ne crois pas que vous le faites pour vous rendre intéressant ou
original. Vous êtes indiscutablement un honnête homme. Je crois
par contre que vous vous égarez en disant : "Dieu, je ne sais pas
ce qu'Il est, je sais seulement ce qu'Il dit."
Je m'oppose absolument à ce que vous dites, parce que pour moi
Dieu est celui qui fait vivre et qui fait mourir, qui juge, qui
punit ou qui récompense. L'Éternel qu'on dit jaloux de la Bible
est le seul Dieu qui vaille. et il est tout proche du Père des
Catholiques ou de l'Allah des musulmans.
Je crois dans La Révélation d'Arès, mais je pense que
vous avez manqué de l'humilité élémentaire qui consistait à la
remettre à un magistère de très haut niveau: Le patriarche de
Constantinople pour l'église orthodoxe ou le pape pour l'église
catholique.
Ce n'était pas à vous de l'interpréter, mais à un magistère
d'experts et de sages. Ce n'est pas l'homme seul que vous étiez en
1974 et 1977 qui pouvait y voir clair.
Je sais que vous avez fait parvenir aux autorités religieuses le
manuscrit de L'Évangile Donné à Arès en 1974 et que
personne ne vous a répondu, sauf Si Hamza Babakeur. Tout le monde
connaît cette histoire. Mais vous auriez dû insister. Le Christ
est derrière la porte, mais il faut frapper, frapper à la porte
aussi longtemps que nécessaire.
Ulrich K. d'Alsace
|
Réponse :
Foin du vieux Dieu... que dis-je ? des vieux Dieux des religions !
Si j'écris l'entrée 153 c'est aussi pour que les idées, aussi
vénérables qu'elles soient, qu'ont de Dieu les gens comme vous,
soient battues en brèche, remplacées par la Vérité.
L'idée que les religions donnent de Dieu est la cause première de
l'extension de l'athéisme. Et je dirais que même chez les croyants
la religion devient de plus en plus médiocre à cause de cela. Qui
se fait de Dieu une idée médiocre ne peut être qu'un croyant
médiocre !
Je dirais qu'il y a une véritable crise de la foi, reconnaissable
chez les croyants mêmes que notre mission rencontre, et j'ai pour
ma part un sentiment d'urgence.
Il faut qu'aussi vite que nous pourrons nous reconfigurions Dieu
dans l'esprit de nos contemporains, parce qu'il existe, mais le
Dieu qui existe n'est pas Celui que vénèrent nos frères Juifs dans
la Torah, nos frères chrétiens d'église dans Jésus Christ et nos
frères musulmans dans leur adoration que concrétisent les Cinq
Piliers de l'Islam.
Le Dieu des religions, sauf peut-être encore dans l'Islam,
religion jeune, arrive en fin de cycle.
Les gens se rendent bien compte que la descriptions que font de
Dieu les doctrines ne tient pas la route. Il nous faut donc
éduquer le monde, mais quand on est encore, comme nous, peu
nombreux, et composés de frères et sœurs de motivations encore
très diverses, la Vérité n'est pas, aussi simple soit-elle,
assurée de rencontrer son public.
Dieu a très bien compris cela, qui ne nous demande pas de
convertir, mais d'apporter la Lumière à un public croyant déjà
existant, les épis, le petit reste, que notre
moisson recherche, mais même ceux-là il nous faut encore
les arracher à leurs idées reçues.
Nous avons des difficultés dans cette tâche non seulement parce
que nous ne sommes pas encore assez nombreux comme missionnaires,
mais parce que nous ne sommes pas encore stabilisés
intérieurement. Mais ça va venir.
Vous retardez complètement, frère Ulrich. Vous avez quitté
l'église catholique, d'après ce que je crois savoir, et vous
n'êtes pas Pèlerin d'Arès. Ne restez pas nulle part. Évoluez !
Suivez-moi !
|
06mar14 153C26
Merci pour votre travail et finalement
une vidéo où vous vous exprimez magnifiquement !
Je voulais juste le souligner, moi qui était près de faire
quelques milliers de kilomètres pour faire ce que votre fille,
sauf erreur, a pu si bien faire avec vous.
Avec mes meilleurs vœux de bonheur et de santé,
Jérôme M. quelque part en Europe
|
Réponse :
Est-ce que je m'exprime "magnifiquement" ? Je ne crois pas. Mais
je m'exprime en essayant d'utiliser cet outil : la vidéo, que
la technologie m'envoie sur mes vieux jours. Oui, j'ai réalisé
cette petite vidéo à l'aide de ma fille Nina..
Vous étiez "près de faire des milliers de kilomètres" ? Mais où
êtes-vous donc, Jérôme ? Aux Pays Bas ? En Lithuanie ? J'essaie de
vous situer à partir des websites que vous m'indiquez.
Où que vous soyez, efforcez-vous d'être un pénitent,
c.-à-d. d'aimer, de pardonner, de faire la
paix, de penser et parler d'intelligence
spirituelle et de rester libre de tous préjugés et
peurs.
Nous avons besoin de témoins partout sur l'aire que nous assigne
le Père (Rév d'Arès 5/5-7).
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06mar14 153C27
À mon avis vous situez encore Dieu avec trop de précision.
En fait, Dieu est partout et nulle part. Il existe et il n'existe
pas.
Il EST et il N'EST PAS.
Les croyants ont raison. Les athées ont raison.
Qui est-ce qui a venu vous parler en 1974 et 1977 ? Vous n'en
savez rien.
Ou plutôt vous le savez sans le savoir et donc votre savoir est un
arcane pour vous-même.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Ce qu'on sait on croit le savoir sans le savoir tout en le
sachant.
Ceci est la seule vérité qu'un homme puisse aborder comme vous
dites: "avec honnêteté".
J'ai appris que vous seriez bientôt à Nice. J'irai vous voir...
peut-être... ou peut-être pas.
Sabine D. de région PACA
|
Réponse :
"Ibis, redibis, non morieris in bello" ou "Ibis, redibis non,
morieris in bello" ? Selon que la virgule était placée avant ou
après "non" cela voulait dire respectivement : "Tu iras, tu
reviendras, tu ne mourras pas à la guerre" ou "Tu iras, tu ne
reviendras pas, tu mourras à la guerre." Ma chère Sabine, vous
parlez comme une sibylle sans vous mouiller, comme on dit !
En d'autres termes, comme les sibylles vous ne faites que des
phrases ambiguës qui ne risquent pas d'être prises en défaut,
puisqu'elle veulent dire tout et le contraire de tout.
C'est le parler typique des sceptiques et des malins... des
malignes dans votre cas..
Or, je ne suis pas un sceptique. Soyez sûre que Dieu existe.
Seulement, je ne saurais vous dire ce qu'est Dieu. De même que je
sais que l'aiguille aimantée de la boussole se dirige vers le Nord
sans que je sache pourquoi — la science elle-même n'en sait rien —
comme je l'expliquai à Bernard dlF (152C22).
|
06mar14 153C28
Frédéric Nietzsche est passé par là avec son: "Dieu est mort."
"Dieu est mort" et j'ai bien peur que vous perdiez votre temps à
essayer de le ressusciter.
Pourtant, je crois que vous avez vu quelque chose à Arès, mais
quoi ?
J'avais mis La Révélation d'Arès sur une étagère d'un
placard après l'avoir vaguement parcourue. Mais l'année dernière
j'ai attrapé une grippe carabinée, qui m'a cloué au lit. J'ai lu
ce livre, mais cette fois avec attention. Il s'agit de la grosse
édition en anglais et en français. Eh bien ! Elle m'a intéressé.
Je ne sais pas torp quoi en penser, mais je me dis que vous
racontez quelque chose qui s'est réellement produit.
Mais quoi ?
Depuis un an je me suis pour ainsi dire "abonné" à votre blog et
il m'intéresse.
Mais pourquoi ?
Je ne sais pas vraiment. Je ne suis pas troublé. Je ne suis pas en
recherche. Je me dis seulement qu'il s'est vraiment passé quelque
chose à Arès et qu'il est bien dommage et même bien malhonnête que
trop peu de gens s'y intéressent.
Mais Dieu, je n'y crois pas. Alors, qu'est-ce qui s'est réellement
passé en 1974 et en 10977 ?
Votre mission est trop naïve. Il faudrait voir les choses
autrement.
Samson O.
|
Réponse :
Tiens, vous vous appelez Samson comme mon petit fils. Passons !
Nous ne sommes pas de naïfs missionnaires. Nous savons fort bien
que l'idée de Dieu a largement abandonné les esprits dans la masse
européenne.
Nous n'ignorons rien de la formule de Ludwig Feuerbach: "Homo
homini deus" signifiant "L'homme est dieu pour l'homme", ni rien
des formules de Ernst Haeckel du genre: "Le secret de la théologie
est l'anthropologie. Dieu, c'est l'homme s'adorant lui-même," etc.
Tout cela évidemment couronné par l'écrit fameux de Nietzsche dans
son livre "Ecce homo" : "Où est Dieu ? Je vais vous le dire, nous
l'avons tué... Dieu est mort et c'est nous qui l'avons tué," que
vous citez.
De nos jours, nous ne voyons plus l'athéisme dans ce style
agressif direct, mais nous savons les ravages qu'ils ont faits,
largement aidés par les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 et leurs
horreurs qui ont fini de rendre la plupart des combattants athées.
C'est sur ces entrefaites qu'est arrivée La Révélation
d'Arès.
Mais cette Révélation redonnée à Arès en 1974 ne
semble pas, au fond, se désoler des attaques qu'a subi le Dieu de
la religion, particulièrement de la religions prétendument
chrétienne: "Jésus Christ Dieu incarné, la Trinité, etc." Au
contraire, elle semble bien dire qu'il était temps que la religion
abandonne une idée de Dieu qui n'a pu qu'alimenter les fausses
doctrines religieuses et l'athéisme. D'ailleurs, par La
Révélation d'Arès le Père dit qu'il est infiniment moins
soucieux d'être un objet de foi et de vénération qu'il n'est
soucieux — ô combien ! — de voir l'homme, son enfant,
redevenir bon par la pénitence.
En conséquence de la satisfaction du Père de voir que les
affabulations religieuses sur Dieu disparaissent, nous
missionnaires sommes aussi satisfaits de ce nettoyage. Seulement,
ce nettoyage laisse un vide, vide que nous rencontrons dans la rue
chaque jour, et cela ne facilite pas notre tâche, parce que les épis
que nous sommes envoyés moissonner sont devenus rares.
Il nous faut arpenter longuement en long et en large le Champ
du Père pour en trouver quelques uns. Mais nous le faisons.
"Dieu est peut-être mort, mais j'ai peur que l'homme soit mort
avec lui," a fait remarquer je ne sais plus qui. Il y a dans ces
mots quelque chose de beaucoup plus vrai que ne l'imaginait
peut-être leur peut-être ironique auteur. L'homme n'est homme
qu'étant image et ressemblance du Père. Si l'homme tue
en lui-même ces image et ressemblance il disparaît, il
reintègre le règne animal et ce que nous voyons se produire
actuellement dans le monde : une perte évidente de l'intelligence
sous le prétexte fallacieux — et même scientifiquement fallacieux
— que l'homme n'est qu'un amas de cellules régies par des forces
électromagnétiques, montre à quel point notre mission est urgente.
Ne perdez pas votre temps à chercher "ce qui s'est réellement
passé en 1974 et en 1977". Moi, je ne cherche pas.
À tout le moins, l'événement d'Arès montre qu'il faut tenir compte
d'une Lucidité extérieure, dont nous dépendons et qui ne nous veut
que du bien.
Appelez-la, cette Lucidité, l'Éternel, Dieu, Allah ou N'importe
Qui ou Quoi d'autre, c'est une Force intelligente. Elle vient nous
prévenir que rien ne va plus et que nous nous approchons de ce
qu'elle appelle le péché des péchés, redoutable point de
non-retour au delà duquel l'homme souffrira horriblement avant de
mourir d'une imbécillité qui va déjà croissant.
Nous avons besoin de monde pour répandre l'Appel d'Arès. J'ignore
où vous habitez, mais si vous êtes à proximité d'une de nos
missions: Paris, Bordeaux, Marseille, Nice, Lyon, Metz, Lorient,
Limoges, Tours, rejoignez-la et donnez-lui un coup de main.
Peut-être êtes-vous un épis qui s'ignore. Demandez-moi
les adresses de nos missions.
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08mar14 153C29
Le clou et l’infini, entre le clou de Lumière
l’intervention directe de Dieu dans votre vie, et l’infini
ce que Crée Dieu, tout ce que l’ont peut voir de Sa Création, nous
humains avec nos faibles lumignons, (Rév. d’Arès 32/5)
est peu.
L’Univers du Créateur et son infinitude dépassent ce que nous ne
voyons pas.
Ton oeil (se) tend, (il) bute (Rév.d’Arès ii/2.), dit
Dieu.
La "pulse", c’est de l’émotion pure c'est ce que vous ressentez
dans la prière. Moi aussi j’ai de l’émotion, de la paix, du bien
être, de la joie à retrouver Dieu.
Vous écrivez : "En prière vous êtes cette Conscience duelle, vous
êtes homme et Dieu. La Révélation d'Arès n'est pas le
cahier d'ordres de Dieu à l'homme, mais un florilège de Conseils
du Père à l'enfant pour qu'il vive... vive...
VIVE. C'est, sous des accents de sévérité, un immense Livre
d'Amour, dont l'axe est le verset: La Vérité, c'est que le
monde doit changer (en Bien, Rév d'Arès 28/7). Oui, une
sensation de Grâce.
Dans La Révélation d’Arès nous avons une certaine
connaissance de Dieu dans le chapitre vi du Livre nous
lisons que le Père Céleste vous fait vivre des expériences
extraordinaires, le lieu de béatitude où la vie ne dépend
plus de l’air, où l’on ne se déplace pas à pied, où la
force et la résistance de la chair transfigurée se puise à
l’énergie spirituelle (Rév.d’Arès bilingue p.493).
Autre expérience plus douloureuse, la mort, notre mort due au
péché, à laquelle nous seront confrontés, avant de monter vers le
Séjour du Père, si nous avons une âme.
La Révélation d'Arès xxviii/25 dit : Vois! Tes os
restent (en) bas, la vision éprouvante de son cadavre
(bilingue p.605.)
Le Père a bien raison de nous prévenir (garde la
Parole; lie(la à) ton poignet xxviii/26 ) pénitence, moisson,
effort, réflexion, constance enthousiasme, joie et fêtes (Rév
d’Arès 30/11), c’est notre vie à nous les pèlerins d’Arès
et tous les hommes de bien.
"Toute âme honnête sait ce que n’ont pas fait les
lèvres, les bras et les jambes qu’elle commande. Dieu
n’oubliera l’échec (Rév.d’Arès 13/8) que si tout ce qui
devait et pouvait être fait l’a été, si l’imagination, l’étude, la
réalisation, la lutte sont permanentes ("Inchangement L’Argoule
intérieure" p. 124.Pèlerin d’Arès 1989).
Dans Le Livre, le Père utilise beaucoup les
parties du corps humain comme par exemple l’Œil, qui y est décrit
de nombreuses fois, les éléments l’Eau, le Feu, la Lumière,
l’Air, le Soleil, les animaux... pour nous transmettre
Sa Parole.
Notre image et ressemblance, ce sont surtout les
attributs: Parole, Amour, Liberté, Individualité et Pouvoir de
Créer.
Notre ressemblance avec la nature de Dieu c’est son côté Mère
et Père.
Dans le Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4], Il nous
dit qu’il est seul Saint. Puis à la fin de la
prière Il dit: "pour que règnent à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta
Puissance et Ta Lumière", qui signifie que l'Image et
ressemblance est à retrouver.
Dans la Veillée 39/3 Il nous dit: À Moi la Puissance et la
Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété
Là ça paraît plus simple.
Dans toute Sa Parole il y a à la fois simplicité, complexité et
mystère.
Il reste le Père Aimant malgré tout.
Quant Il parle de Jésus son second fils qui est devenu Christ qui
s’est embrasé de son Amour pour l’homme son frère (Rév.
d’Arès 32/3), nous pouvons aussi devenir Christ en
accomplissant Sa Parole.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon
Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes
Merveilles; c’est pourquoi J’ai dit « Soyez comme les enfants! »
( Rév d’Arès 33/8 )
Nous pouvons parler de Dieu à l’infini, Il est Vie, comme son
Univers est infini. Comme sera je l’espère la vie de l’homme après
le jour de Dieu, Éden. Nous sommes les petites abeilles
qui y œuvrons.
Le peu que nous en apprenons sur Dieu par votre enseignement,
votre ressenti, Sa Parole nous incite à l'accomplir. Nous
en avons appris plus que ce qu’a dit la religion depuis le
christianisme d’église.
Simone. L. du Limousin
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Réponse :
Dans mon entrée 152 je cite un personnage, qui d'ailleurs exista
vraiment, Neal, un copain de Jack Kerouac, auteur de "Sur la
Route", qui parle du ou de la "pulse" en musique, c.-à-d. de cette
chose indéfinissable qu'on ressent également dans d'autres moments
où le ressenti ou vécu est plus fort que les mots comme la prière.
Neal parlai de "pulse", faute de mot approprié" comme Miles Devis,
le grand trompettiste, parlait de "sound" (son) dans un sens qui
n'avait plus rien à voir avec la définition que nous donnons du
son (ce que perçoit l'oreille). Il parlait de ce que perçoit le
cœur. Miles Davis disait: "Le son, ce n'est pas la musique avec
des notes, des instruments et une orchestration, mais une
attitude, une vision du monde." Miles Davis montrait ainsi l'abîme
qui sépare deux présupposés musicaux différents.
De même l'abîme entre la prière en religion et notre prière de
Pèlerins d'Arès, aux antipodes l'une de l'autre. Il y aura là
encore assez longtemps une mésentente entre deux façons de vivre
la prière, pour la religion: la glorification, la supplication,
pour nous l'identification au Bien, la décision d'accomplir
indéfiniment renouvelée (Rév d'Arès 35/6).
Sortir des clichés pour penser vraiment la vraie piété (Rév
d'Arès 35/6) exige de rejeter bien des catégories
intellectuelles avec lesquelles les croyants interprètent encore
leurs relations avec Dieu et avec les autres hommes. Nous Pèlerins
d'Arès posons là toute une série d'oppositions constitutives de
notre foi.
Notre prière ne fonctionne pas sur l'intellect et l'abstraction,
mais sur notre corps, notre chair, dans quoi Dieu
réside, parce que c'est le seul endroit où nous pouvons Le
trouver.
Notre foi, notre apostolat, notre piété forment une altérité
radicale. Vous l'avez vous aussi très bien compris.
C'est ce message fort et fécond que nous ne savons peut-être pas
encore lancer au monde, mais il y faut penser.
Hier je regardai le passage fameux et si beau du film "The color
purple" (La Couleur Pourpre) où la fille considérée perdue par son
père le pasteur noir va, suivie d'une bande de joyeux viveurs à
travers la campagne, du bastringue ou de la guinguette où elle
chantait à l'église où son père officie. Le chœur de l'église
chante "God is trying to tell you something" (Dieu essaie de te
dire quelque chose) et elle répond sur le chemin en chantant:
"Speak to me, Lord" (Parle-moi, Seigneur). Elle et son père
tombent dans les bras l'un de l'autre et elle, en pleurs et
enlaçant son père, lui dit : "See Daddy, sinners have a soul too."
(Tu vois, papa, les pécheurs aussi ont une âme). C'est très
émouvant.
http://youtu.be/lD5uPZzBr5c
Là on sent le "pulse" de Neal, le "sound" de Miles Davis, quelque
chose que les religions compassées et réglées où l'on prie comme
des petits soldats ne peuvent plus percevoir. Il y a si longtemps
que je le comprends. Il y a quelque vingt-cinq ans j'avais demandé
à l'un de nos frères, compositeur connu, venu en Pèlerinage à
Arès: "Composez-moi une musique aussi profonde que populaire où
vibre le lien entre Dieu et l'homme, qui deviendrai l'hymne des
Pèlerins d'Arès..." et il me répondit: "Je ne peux pas. Vous me
demandez la chose la plus difficile qui soit."
Merci pour votre commentaire, sœur Simone.
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08mar14 153C30
Je connais par cœur cette prière ["L'Un, L'Indonnable donné,
etc."] que vous nous avez proposée pour honorer le Saint Lieu où
Dieu s'est manifesté.
Je suis souvent revenu en pensée sur cette expression
"L'Indonnable donné" sur lequel vous vous êtes exprimé dans ce fil
d'échanges. Elle résonne comme "l'impossible possible" de Derrida
parlant de la déconstruction.
Elle introduit dans la pensée comme un double mouvement qui la
fait tourbillonner et si la foi est là, la fait s'élever.
Si à la foi s'ajoute la force du pénitent, la volonté du
conquérant, ce mouvement quand il revient sur terre forme une trombe
(Rév. d'Arès 25/7) capable de tout bouleverser sur son
passage. C'est cette Vie que le Créateur vient relancer
à Arès. C'est cela le "pulse" que je recherche et travaille à
ranimer en moi (par la prière, la moisson et
la pénitence).
Quand j'ai lu cet article la première fois, je me suis senti
partir. La vidéo qui l'accompagne y est très certainement pour
quelque chose. Quand mes yeux parcourent La Révélation d'Arès
en prière, quand mes oreilles entendent les mots du Créateur qui
parle de l'infinitude de l'univers sur lequel Il est étalé
(Rév. d'Arès ii/4)... comment dire ? Je vois, j'entends,
mais je ne saisis pas vraiment. Je crois saisir ou plutôt j'allume
dans ma pensée, un petit point comme une étoile que je me dis être
à des milliards d'années lumières, et de ce faible lumignon
accroché à l'extrémité de ce que je peux percevoir, je me figure
la vie, la terre, mon existence, l'humanité...
En prière, je fais résonner la Parole du Père dans cet espace que
j'ai ouvert en moi. Tout autours et en dedans, lovée comme un
siamois, mon ignorance, épaisse, féconde.
Ma prière est comme une tentative de parcourir cette distance
infinie (Rév d'Arès 32/3), un voyage qui ne prend
véritablement fin que lorsque j'ai le sentiment d'avoir rejoint
mon Créateur, de m'être reconnecté à Son Image en moi,
de sentir le monde tel que je le ressens intérieurement, tourner
en moi avec sérénité. Certains jours j'y parviens, d'autres pas.
Comment parler de ces choses là ?
En regardant votre vidéo, porté par votre regard, vos mots, votre
ton... quelque chose a changé.
J'ai comme pris comme la mesure de mon infinie petitesse,
"poussière sur cette poussière de terre dans l'univers". Je vous
ai entendu dix fois, vingt fois parler de ces choses à Arès en
pèlerinage, à Paris pendant l'enseignement à la fin des
années 90. Mais là plus encore que les autres fois j'ai été
touché, emporté. Par contraste à ma petitesse, c'est l'immensité
de l'infini que je regarde et ressens désormais autrement.
L'âpreté du monde et de grosses journées de travail m'ont fait
redescendre sur terre mais je garde comme une encoche dans la
poitrine, une trouée d'Air pur, le souvenir de la sensation
éprouvé à votre contact.
Continuez de faire des vidéos ! Et si je peux vous y aider, d'une
manière ou d'une autre, n'hésitez pas à me solliciter.
Éric D. d'Ile de France
|
Réponse :
Je suis très ému en lisant ce beau commentaire, frère Éric, qui
dit très bien ce que tout Pèlerin d'Arès peut dire.
Ce commentaire m'arrive avec d'autres d'autres frères et sœurs
comme le soleil après cet hiver venté (parfois tempétueux) et
terriblement pluvieux.
Cette entrée fait souffler sur moi un magnifique Vent
d'espérance que soufflent mes frères et sœurs.
"Continuez de faire des vidéos !" me dites-vous. C'est mon
intention. Je ne suis ni acteur, ni grand prédicateur, je ne suis
qu'un homme de Dieu chargé d'une mission qui le dépasse et qui
fait part de son expérience spirituelle avec passion, mais j'ai
repéré ce moyen : la vidéo, que m'offre une technologie moderne
maintenant à ma portée et je compte l'utiliser.
J'essaierai d'accompagner chaque entrée de ce blog d'une brève
vidéo (celle-ci de 2 minutes 21 secondes est déjà presque trop
longue) et je vous remercie de vous offrir à m'aider. Cela viendra
peut-être. Mon isolement et le temps qui presse toujours
m'empêchent hélas de tirer profit de frères compétents comme vous,
mais ma fille Nina m'apporte une aide précieuse.
|
08mar14 153C31
En 2012 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit : "Une fois
encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis
une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que
quelques bons humains. Dans six mois, j'envoie la pluie durant
quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !"
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une
ébauche de construction navale.
"Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à
pleuvoir ! "
"Pardonne-moi,
Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont
changé.
J'ai essayé de bâtir l'arche mais il faut un permis de construire
et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système d'alarme
anti-incendie.
Mes voisins ont créé une association parce que la construction de
l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et
obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour arriver
à un accord.
L’urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et à
déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour
transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire
comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de
me croire.
La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux
multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous
le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon
autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur
aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela détruisait
l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué
qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien n'y
a fait.
J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la
SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de cruauté envers
les animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur
milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop
exiguës.
Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a
exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux
déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du Travail
qui me reprochait de violer la législation en utilisant des
travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les Syndicats
m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne
devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et, dans
tous les cas, syndiqués.
Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me
préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes
menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de
franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou
reconnues comme dangereuses.
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de
persévérance et j'ai abandonné ce projet. "
Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et
le Soleil a lui.
"Mais tu renonces à détruire le monde ?" demanda Noé.
"Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge."
Guy de l'Hérault
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Réponse :
Il s'agit de Dieu. On est donc dans le sujet.
L'histoire est amusante et je pourrais aussi la corser, la
gonfler, y ajouter !
Je pourrais ajouter aux lois et diverses conditions difficiles,
ici citées, qui sont autant d'empêchements faits aux citoyens pour
construire un certain nombre d'autres lois et conditions
difficiles que j'ai découvertes quand nous avons fait à Arès nos
derniers travaux de restructuration et d'agrandissement sur les
Saints Lieux. Chaque semaine j'allais à la réunion de chantier et
chaque semaine j'entendais : "Ça nous n'avez pas le droit de le
faire... Ceci est interdit... Telle chose demande une autorisation
spéciale... Attention à la Commission de Sécurité qui pourra vous
interdire ceci ou cela... Le matériel électrique doit être de
catégorie X, etc., etc."
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08mar14 153C32
Au printemps 1974, Jésus est apparu quarante fois à Arès et cinq
fois à Dozulé près de Caen.
Ce qui est curieux, c'est que le Jésus de Dozulé n'a jamais évoqué
le Jésus d'Arès et que le Jésus d'Arès n'a jamais évoqué le Jésus
de Dozulé.
Ce qui est curieux aussi, c'est que le Jésus d'Arès a rétabli le Père
de l'Univers [Rév d'Arès 12/4], alors que le Jésus de
Dozulé a encensé le "Notre Père" catholique en le récitant
lui-même tous les premiers vendredis de chaque mois de l'année
1974.
Ce qui est curieux enfin, c'est que le Jésus d'Arès prône la pénitence
pour le Salut du monde, alors le Jésus de Dozulé
demande, sous peine de sanctions, l'édification d'une croix de 736
mètres de haut !
Où est la Vérité ?
Cette question, je l'ai posée à Julie Morin, cette spirituelle
canadienne qui évoque souvent le Christ.
Voici sa réponse :
"Bonjour Jacques !
Tu peux me tutoyer.
Une chose qu'il est utile de savoir c'est qu'il y a des milliers
d'êtres
qui se font passer pour Jésus et qui égarent bien des gens."
Je donne crédit à la réponse de Julie Morin, mais elle ne prouve
rien, hélas. En effet, sa réponse n'exclut pas que le vrai Jésus
puisse apparaitre des milliers de fois pour éclairer les gens .
Ainsi, devant de tels phénomènes, chacun est ramené à sa
conscience, à son intime conviction :
Soit il envoie tout promener,
Soit il choisit telle ou telle apparition (il y en a des centaines
) !.
Qui est Dieu ? Voilà une question malhonnête, car elle ne définit
pas le champ dans lequel doit être donnée la réponse.
Le champ de la conscience est trop restreint pour définir Dieu et
le champ de la non-conscience est trop vaste pour être défini, ce
qui implique que les éléments de ce champ ne peuvent pas être
définis.
Celui qui pense que Dieu n'existe pas n'est pas le plus insensé,
mais celui qui a la foi en Dieu a au moins pour lui d'oser croire
à un monde plus vaste que la conscience humaine. Bien sûr, ce
monde comporte des risques d'erreurs très élevés mais nous n'avons
pas d'autre choix que d'y entrer, pour découvrir ce qu'il y a
entre le "bâton de lumière" et l'infini.
Reste une question beaucoup plus accessible qui consiste à
analyser la Présence Divine dans l'activité humaine.
Nous restons ici dans le champ de la conscience humaine.
C'est ici que le témoignage des prophètes est
primordial, puisqu'ils indiquent des phénomènes de sociétés
parfaitement quantifiables : Si un jour on dénombre plusieurs
centaines de papes à Rome et ailleurs depuis 1974, on sera en
droit de s'interroger sur l'honnêteté de La Révélation d'Arès
[?].
Vous avez évoqué, frère Michel, certains miracles concrets qui
sont arrivés dans votre vie. Il m'est arrivé des choses de ce
genre aussi comme par exemple cette vision que j'ai eu le 11 mars
1996 qui m'avertissait des attentats du 11 septembre 2001. Je n'y
ai pas cru tellement cela était farfelu, mais je l'ai évoquée au
Procureur de la République auquel j'étais en train d'écrire. Je
crois que la réponse du procureur figure dans ce blog.
Jacques P. de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Absolument ! Des miracles surviennent dans les vies de tous les
hommes, de toutes races, de toutes religions, de tous pays du
globe, à toutes époques. Ces miracles sont preuve que les hommes
ne sont pas seuls et qu'autre chose, quelque chose
d'indéfinissable, comme le dit ma présente entrée 152, intervient
dans leurs existences.
La question que je me pose n'est pas: Telles apparition et
révélations en tels lieux à telle époque sont-elles plus vraies
que d'autres ? Faut-il suivre celle-ci que celles-là ? La
seule chose que je sais, parce que La Révélation d'Arès le
dit, c'est que seuls les pénitents, c.-à-d. les hommes
de Bien et moissonneurs d'hommes de Bien, emportent avec
eux dans la mort le bien qui les y sauvera sous forme d'une âme
et forment un petit reste qui peut sauver le monde
du péché des péchés.
Pour le reste, vivez votre foi et priez comme vous en avez envie,
ainsi que dit La Révélation d'Arès 25/6.
Tandis que vous vous posez des questions, vous êtes inactif,
inutile pour le salut du monde, donc inutile pour votre
propre salut, car les deux saluts sont liés,
ne font qu'un seul Salut au Nom de l'Amour.
Devenez actif, servez à quelques chose ! Rejoignez notre
mission de Lorient !
|
08mar14 153C33
Nous ne savons pas ce qu’est le Créateur, nous ne savons
pas où nous allons, nous savons si peu de choses de notre propre
vie, quand nous l'examinons dans la montagne des croyances,
suppositions, interprétations, superstitions et illusions de
toutes sortes, chacun y allant de son petit avis "éclairé" ou se
conformant à l’avis éclairé du fort et du sage.
Que de dispersion et d’agitation vaines dans notre petite tête !
Quelle belle entrée qui nous plante les pieds dans la terre !
[Rév d'Arès xL/1-5]
Entre le refus de l’existence de Dieu et le Dieu désincarné
imaginé dans les étoiles, il y a le Tout Autre, qui se laisse
percevoir dans Son Image et Sa Ressemblance qu’est tout
homme pénitent : La montagne sur ta barbe (et la
montagne qui) dort avant ta porte, tu vas entre (elles comme
entre) les poupes (Rév d’Arès xxxiii/7)
Si la mission est difficile, c’est notamment parce que l’image de
Dieu est serrée, coincée dans tous les masques qu’on lui a
façonnés (Rév. d’Arès 28/3).
Voilà une entrée qui se lit comme une invitation à revisiter notre
manière de parler de Dieu pour desserrer nos dents et laisser
entrer Dieu non comme un clou serré et douloureux mais
comme un Souffle qui court vers son but, vers
le grand large, vers l’infini de la Mer sur les Hauteurs
Saintes.
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
La grande Thérèse d'Avila — la grande sainte Thérèse de l'église —
écrivit vers 1560 : "Nous ne sommes pas des anges, nous avons un
corps... Le corps n'est pas sans participer un peu, et même
beaucoup."
À cela j'ajoute personnellement : "C'est dans ce corps seul que je
peux trouver l'invisible et muet Dieu quand je prie. Dieu, Il est
venu à moi, Il m'a parlé en 1977, mais depuis lors Il a de nouveau
disparu. C'est seulement dans son image et ressemblance
(Genèse 1/26-27) au fond de moi, dans mon corps, que je
Le rencontre. Autrement, ma prière ne serait souvent qu'un vide
affreux."
Oui, frère Louis-Jémine, vous avez très bien vu que "nous savons
si peu de choses de notre propre vie, quand nous l'examinons dans
la montagne des croyances, suppositions, interprétations,
superstitions et illusions de toutes sortes."
Mais le peu que nous avons et suffisant pour nous conduire aux Hauteurs
Saintes.
Voilà peut-être un thème de mission — peut-être trop ardu pour le
commun ? — ou plutôt une variante dans la présentation de la pénitence,
à laquelle nous nous efforçons de plier notre vie un peu plus
chaque jour sans toujours distinguer ce qui nous sépare vraiment
de la notre vie avant la pénitence, car nous ne sommes
pas des convertis, mais nous sommes une Semence (Rév d'Arès
5/1), des épis (13/7-8, 14/1-3, 31/6, 35/1), qui
s'ignoraient et il y avait déjà en nous quelque chose du pénitent
que nous ignorions.
|
09mar14 153C34
J'ai failli devenir Pèlerin d'Arès mais cette entrée 153.
m'arrête.
Votre vision de Dieu est trop éloignée de la vérité
traditionnelle... Je sais que vous êtes contre les traditions,
mais on ne peut pas balayer d'un seul coup comme ça ce que les
hommes ont constaté et cru pendant des siècles.
Je relisais dernièrement un livre de Jacques Maritain où il dit
clairement qu'il y a une nette distinction entre la nature de
l'homme et la grâce gratuite qu'il reçoit et il y a quelque chose
que vous oubliez, c'est la gratuité totale du Seigneur pour sa
créature humaine, grâce qui permet à celle-ci de supporter sa
nature animale et de la sublimer.
L'homme n'a aucun mérite propre pour hériter la Gloire de Dieu ;
cette Gloire est un Don gratuit qui est donné à l'homme contre sa
foi et vous, vous soulignez trop les mérites des actes, surtout
ceux de la pénitence. C'est tout à fait contraire à
l'extrême générosité du christianisme et donc contraire à l'idée
qu'il faut se faire de Dieu.
Vous enlevez à la foi la merveille des merveilles : Dieu comme
étant Lui-même un Don gratuit fait à l'homme. Oui, nous savons
parfaitement ce qu'est Dieu et vous, vous dites: "Dieu je ne sais
pas ce qu'Il est."
Incompatibilité !
Vincent C. du Centre
|
Réponse :
Vous dites: "On ne peut pas balayer d'un seul coup comme ça ce que
les hommes ont constaté et cru pendant des siècles."
De quels hommes parlez-vous ? Des Chinois taoistes ou
confucianistes ? Des Papous ou des Africains animistes ? Des
Musulmans ? Des Juifs ? Des Indiens hindouistes ? Des Bouddhistes
? Des Shintoistes ? etc, etc ? Votre "vérité traditionnelle"
n'est pas celle de tous les hommes, loin de là. Ce n'est que celle
d'une minorité: les Chrétiens d'église que le père vient rappeler
à la Vérité, au Vrai (xxxiv/1-4, xxviii/21), à
Arès en 1974 et 1977.
Le Dieu qui m'a parlé n'est pas le Dieu des chrétiens, mais le
Dieu de tous les hommes, quels qu'ils soient.
Vous avez "failli devenir Pèlerin d'Arès", mais on ne peut pas
devenir Pèlerin d'Arès si l'on ne se remet pas entièrement en
question.
La théologie de la grâce gratuite qui fait de la foi et non des
actes la porte de la grâce est complètement battue en brèche dans
La Révélation d'Arès. Je ne sais si vous êtes catholique
ou protestant — je pense plutôt catholique puisque vous lisez
Jacques Maritain — mais il est certain que le passage de la
foi chrétienne traditionnelle à la foi vraie et très simple — seul
le Bien accompli sauve — n'est pas facile à faire pour
un chrétien d'église qui a des principes théologiques.
La grâce gratuite dont vous parlez n'est pas un don de Dieu à
l'homme, mais un don de l'homme à lui-même. Cette grâce de l'homme
à lui-même est tout aussi gratuite, puisque la pénitence
est une action gratuite, mais qui exige un consentement et un
accomplissement... D'ailleurs, votre grâce à vous n'exige-t-elle
pas de même un consentement et un accomplissement ? La fidélité à
l'église et à ses pratiques ?
Il est vrai que l'importance donnée aux actes de Bien
chez l'homme sauvé est contraire à l'importance donnée à la foi
chez le chrétien traditionnel, mais ce dernier est sauvé, quoi
qu'il puisse croire, s'il est un homme de Bien, un pénitent.
Vous savez, frère Vincent, nous ne sommes pas aussi éloignés l'un
de l'autre que vous dites.
Nous Pèlerins d'Arès sommes bien en accord avec la vision
traditionnelle selon laquelle il y a un fait tout à fait
surnaturel dans l'adoption de l'homme par Dieu pour devenir son enfant.
Prenez un "saint" de votre église, parmi les plus grands,
Augustin d'Hippone. Quand Augustin dit que l'adaption de l'homme
par Dieu est une grâce incomparable, inouïe, il ne parle pas du
passage de notre état de pécheur à l'état de pénitent,
mais il parle du fait que Dieu n'a voulu qu'un seul fils
(tout homme parmi les 7 milliards vivants actuels est fils
de Dieu) engendré de sa substance, que nous avons reçue de la
Création et qu'ainsi ayant reçu l'image et ressemblance
du Père nous participons de façon merveilleuse à la Nature de
Dieu. Seulement, ce que dit La Révélation d'Arès, c'est
que c'est nous qui avons enfoui en nous et rendue inactive, comme
morte, cette image et ressemblance et que c'est nous de
la restaurer... par la pénitence.
Y a-t-il là quelque chose que vous ne puissiez surmonter ?
Augustin d'Hippone a écrit quelque chose que je cite de mémoire
(pardonnez si le mot à mot n'est pas là): "Avant d'être fils de
Dieu, nous étions déjà quelque chose. La grâce a fait de nous les
fils de Dieu que nous n'étions pas. Avant nous étions quelque
chose de très inférieur, nous étions des fils d'hommes !"
Donc, nous croyons nous aussi comme le croit votre propre église
que la grâce gratuite dont vous parlez a bien été donnée à l'homme
quand Dieu fit Adam de l'animal pensant qu'était
l'homme, mais cette grâce gratuite est l'image et
ressemblance comme morte en chacun de nous et que nous
devons ressusciter ou réveiller. Quand nous réveillons en nous la
grâce par le Bien accompli, nous réveillons l'image
et ressemblance.
Oui, nous parlons aussi, comme en ont parlé les théologiens
catholiques de la déification de l'homme. Nous varions seulement
sur les moyens. Vous Catholiques demandez la fidélité à l'église,
à ses dogmes, au pape, au clergé, aux sacrements, alors que nous à
l'Appel de Dieu nous nous contentons de la fidélité à la pénitence.
Je crois que nous sommes dans une position beaucoup moins
humanisée que vous qui demandez une soumission des fidèles à des
hommes supposés plus sacrés que les fidèles, alors que nous ne
demandons qu'une soumission au Bien.
Réfléchissez, frère Vincent, réfléchissez ! Le vrai problème n'est
pas dans le fait que je ne sais pas qui et quoi est Dieu, car vous
ne le savez pas davantage en dépit de votre théologie. Le vrai
problème est dans la Voie que nous adoptons.
|
10mar14 153C35
Vous faites toujours une distinction entre vie religieuse et vie
spirituelle, mais vous n'êtes jamais qu'un homme religieux.
Partant de là, ce que vous dites de Dieu est tout aussi incertain,
faux en somme, que ce qu'en disent les grandes religions.
Il y a dans le discours religieux exactement ce qu'il y a dans le
discours politique ou vice versa :
Des mensonges, des mensonges, des mensonges.
Peut-être que la seule vérité que vous disiez, et sur laquelle
vous insistez souvent, c'est que "la politique est la fille de la
religion, parce que les comportement de l'une et de l'autre sont
similaires."
Ce que vous dites à Vincent du Centre [1543C34] n'est que la
reprise du tissu d'élucubrations théologiques déjà utilisées par
la religion depuis des millénaires. Que la grâce soit un "don
gratuit" de Dieu tous les jours selon la religion chrétienne ou au
moment de la création d'Adam selon vous (nous n'aurions plus qu'à
récupérer cette grâce, selon vous), c'est tout aussi rêvé ou
mensonger... L'un ou l'autre selon le degré de sincérité.
Une étude vient d'être faite sur le mensonge politique, qui est
propre à tous les partis politiques, et qui conclut que mentir et
écrire n'importe quoi pour être élu est une tromperie démocratique
généralisée, de gauche comme de droite, qui fait de l'électeur un
consommateur qu'on trompe avec de la publicité mensongère en lui
vendant n'importe quoi. Avec cette différence : La publicité
mensongère est condamnée par la loi, mais les fausses promesses
politiques ne le sont pas.
C'est exactement la même chose dans le religieux: les propos
mensongers sont exactement comme les promesses irréalisables, ils
entretiennent le sentiment profond d'être membres d'une communauté
(religieuse ou politique) différente d'une autre communauté, alors
que gauche ou droite c'est pareil pour le pauvre citoyen de base.
Dès lors, les électeurs ne votent que pour des illusions imprimées
noir sur blanc dans les programmes électoraux comme les fidèles
des religions (vos Pèlerins d'Arès sont des fidèles d'une
religion) vont à telle ou telle église ou se font chrétiens,
juifs, musulmans, bouddhistes, sur des croyances tout aussi
mensongères.
L'Éternel des juifs, le Père des chrétiens, l'Allah des musulmans,
le Bouddha des bouddhistes, c'est pareil, c'est le même personnage
mythique.
Ne parlez pas de Dieu. Vous ne savez pas ce qu'Il est. Je crois en
Dieu mais c'est tout. Où est-il ? Qu'est-Il ? Que
dit-Il ? Nous n'en savons rien. Je sais seulement qu'il fait
des miracles, parce que j'ai survécu dans ce monde grâce à un
miracle.
Jean-Jacques R.
|
Réponse :
Je regrette que vous ne me lisiez pas et, dans le cas de cette
entrée de blog, que vous ne m'écoutiez pas (il y a une vidéo
sonore sur la première page du blog), car c'est exactement ce que
je dis moi-même: "Dieu, je ne sais pas ce qu'Il est."
Par contre, je sais Ce Qu'Il dit, parce que c'est le contenu même
de La Révélation d'Arès.
À propos de La Révélation d'Arès, elle est un
miracle, m'étant arrivée aux oreilles par miracle, car le
Surnaturel est un miracle. Ce n'est pas vous, qui terminez votre
commentaire par "Je sais qu'il fait des miracles, parce que j'ai
survécu dans ce monde grâce à un miracle," qui me direz le
contraire.
Vous dites : "Une étude vient d'être faite sur le mensonge
politique." Je suppose que cette étude est celle conduite sous la
direction d'Alexandre Vatimbella, directeur de l'agence de presse
"LesNouveauxMondes.org" spécialisée dans les questions de la
mondialisation et de ses conséquences sur les pays émergents. On
trouve dans les réflexions de cet homme et de son équipe, que j'ai
parcourues rapidement, des phrases aussi fortes que "Mentir et
écrire n'importe quoi pour être élu est une tromperie démocratique
qui transforme l'électeur en une sorte de consommateur que l'on
tente de gruger avec de la publicité mensongère en lui vendant
n'importe quoi," ce qui est à peu près ce que vous écrivez ici.
La religion utilise-t-elle des moyens identiques ? Ce serait un
sujet digne d'un gros livre et que je ne peux pas aborder ici. De
toute façon, disons que d'une façon générale la religion, quelle
qu'elle soit, ne fonctionne pas comme une démocratie et que, par
conséquent, le mensonge qu'elle utilise ne se présente pas comme
un programme électoral. Les dogmes et les lois d'une religion sont
évidemment considérés comme mensonges (de nos jours on dit plutôt
erreurs) en dehors de la religion où ils règnent, mais les hommes
qui les défendent ne sont menteurs que s'ils ont cessé d'y croire.
Cela fait une grande différence avec les politiques qui me
semblent tous être des menteurs conscients.
Me concernant, suis-je un menteur comme les politiques et les
chefs religieux sont menteurs ?
Étant un homme comme tout homme réduit aux imperfections et
limites du langage humain, ce que je dis peut être considéré comme
mensonger dans la mesure où le langage ne peut pas rendre ce que
je sais et qui est indicible. C'est d'ailleurs pour cette raison
que des humains se sont retirés du monde et ont fait vœu de
silence: ermites, moines reclus ou moniales recluses, etc.
¨Personnellement, je ne peux pas me retirer du monde, parce que la
mission que le Père m'envoie accomplir est un Appel au
monde pour qu'il change (Rév d'Arès 28/7). Je
remplis donc ma mission avec les inévitables imperfections que ma
condition humaine lui donne.
Mais ce que je dis est vrai en sincérité, si ce n'est pas
vrai dans les mots mêmes, qui ne peuvent pas en rendre compte. Si
je dis "amour" je ne dispose que d'un seul mot pour dire une foule
de choses que la pauvreté du langage même ne me permet pas
d'exprimer. Si je dis "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est," c'est
évidemment une tournure pour dire mon incapacité à exprimer dans
un langage humain des choses que je ressens mais ne peux désigner.
En disant : "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est," j'utilise
seulement un mensonge qui dit la vérité, parce que je n'ai pas
d'autre moyen d'être plus honnête que cela.
Je me permets donc de penser que je m'efforce d'être le moins
menteur des menteurs que sont tous les hommes.
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10mar14 153C36
Merci, pour votre vidéo Frère Michel.
Avec de simples outils informatiques, vous avez réalisé les deux
premières vidéos dans la plus grande simplicité, merci au passage
à votre fille Nina pour la précieuse assistance qu’elle vous
apporte et se beau montage.
J’aime beaucoup votre témoignage concernant les manifestations de
Dieu à Arès en 1977. La vallée grasse (Rév d'Arès 26/4),
les rois noirs et les rois blancs, les médias ne veulent
pas nous donner accès pour l’instant. Qu’importe ! Dieu, les
anges, les âmes sont avec nous.
Vous ouvrez la voie des médias et vecteurs spirituels, tant par
l'écrit que par le visuel, par la voix, les média de la pénitence,
des âmes libres, du monde sous le règne du Bien,
Éden, du monde des hommes du temps qui vient (Rév Arès
30/13). Comme, vous des frères et des sœurs ayant beaucoup
plus de temps pourraient aussi réaliser de petites vidéos, etc.
En Île de France des frères, comme Eric.D, Jeff.P, Jean-Luc CDP,
Daniel.C, ayant d’incontestables compétences avec ces outils
pourraient se réunir et travailler sur des projets, réalisations,
montages, vidéos, créer un site pour le plus large public, etc.
Je sais de Dieu ce que vous nous enseignez,
en témoignez et comme tous les apôtres, je cherche le Royaume
en moi.
Je sais et j’affirme que Dieu serre, serre comme le clou
pour nous parler, que la vraie piété, c’est prononcer
la Parole pour l’accomplir (Rév d'Arès ii/21,35/6).
Je sais et j’affirme que le mal est une anomalie, qu’Adam a fait
le mauvais choix (Rév 2/1-5) et a entraîné toute
l’humanité avec lui. Je sais et j'affirme que depuis la chute
d'Adam Dieu a envoyé des prophètes: Noé, Abraham, Moïse,
Élie, Isaïe, Jésus, Mahomet et qu'Il vous envois, vous Mikal
à toute l'humanité. Je sais et j’affirme que Dieu, nous aime, que
sa Sagesse est démesure pour l’homme (12/7).
Je sais et j’affirme que je suis un pécheur et que
je mourrai pécheur, ainsi que tous mes prochains, les
justes, comme les mauvais. Je sais et j’affirme que nous sommes
créés libre et avons le choix de faire le bien ou le mal.
Je sais et j’affirme que nous sommes tous créées à l’image et
ressemblance de Dieu (Genèse 1/26). Je sais et
j’affirme que la seule façon de réveiller l’image et
ressemblance, Dieu en nous-même et la rendre positive,
créatrice, c’est d’entrer en pénitence (Rév Arès 30/11) et
que certains sont pénitents sans le savoir et le font
déjà (nous les cherchons). Je sais et j’affirme que seul le Bien
sauve, seul le Bien crée l’âme et peut la
faire évoluer afin qu’elle devienne une ha (Rév d'Arès
xxxix/5-11) et cela en renonçant le plus possible au tentateur
furtif qui souffle dans nos poitrines, aux tentations qui
nous assaillent, tous les jours et [donner au] Bien sa
place.
Je sais et j’affirme que la foi est existentielle, fruit du Bien.
Je sais et j’affirme que la pénitence, le Bien
réalisé est une puissante énergie créatrice, laquelle, nous
transforme et agit immédiatement sur nous et dans le monde visible
et invisible, sur les hommes et la nature. Je sais et j’affirme
que le Bien contribue à la création de mon âme,
de mon salut et du salut de toute l’humanité
en synergie avec Dieu, le monde invisible et visible. Je sais et
j’affirme que lorsque, je fais le mal, j’endommage, voire,
je tue, mon âme. Je sais et j’affirme que je peux perdre
mon âme à cause de mes péchés plusieurs fois
et que je peux la reconstruire ("Je m’espionne", Le Pèlerin d’Arès
de 1990).
Je sais que si je meurs sans âme, je finirai dans le
séjour des spectres et que si j’ai une âme, je
rejoindrai la Flotte Céleste en attente du Jour de
la résurrection des morts (Rév Arès 16/16, 17/1, 36/18, 17/4,
18/4, 31/8-13).
Je sais que les pénitents, les frères accomplis :
le petit reste, sont des has créatrices des images
et ressemblances, conscientes multi-multipliées qui
formeront un jour la polone (Rév Arès 26/1, xxxix/12) et
déclencheront le Jour de la résurrection des morts, Éden
restauré (Rév Arès 31/8-13). Je sais que ce n’est pas la
matière qui dans l’homme est l’image du Créateur (Genèse
1/27).
L'os (est comme) le bois; (du) bois pousse le bois; devant
l'aube le bois,
derrière le soir (encore) le bois.(Rév d'Arès xxxix/4).
Je sais que la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév
Arès 28/7).
Je sais et j’affirme que Dieu n’abandonne aucun pécheurs dans
sa pénitence (Rév Arès 25/5 à 6). Je sais que :
Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte;
alors une légion d'anges t'assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants;
ne te préoccupe pas de te défendre,
affaire-toi à ce que Je te commande aujourd'hui.(Rév Arès 29/6)
et je sais que cela me suffit pour être pénitent,
changer et faire le Bien, partout où je me trouve.
En image, ma perception de faible lumignon, des pénitents
multi multipliés: Le clou de notre frère Eric.D et des
silhouettes.
Didier Br. d'Ile de France
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Réponse :
Vous dites: "Le Bien crée l’âme et peut la
faire évoluer afin qu’elle devienne une ha (Rév d'Arès
xxxix/5-11)", mais qu'entendez-vous par là ? L'âme et
l'ha, c'est la même chose. Le Père en 1977 emploie
seulement un mot différent de celui qu'employait Jésus en 1974.
Ceci dit, c'est une très beau commentaire et j'aime beaucoup
l'image qu'a créée frère Éric D. de Paris. Je ne connaissais pas
cette image.
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10mar14 153C37
Je ne peux pas rester sans réagir à votre entrée 153 qui me
réconforte dans ma pénitence et qui m’ouvre toujours
plus les yeux : Je vois encore plus loin. Merci à vous, prophète
!
En lisant ce texte ci-dessous, je ne dis pas qu’il est parfait,
mais je comprends mieux comment, nous faisons partie du Tout, ce
lien qui nous unit avec Lui.
L’héritage que nous avons reçu du Père — (Partout de) Ma Main
(gauche) à Ma Main (droite seul) l’homme souffle sur le feu.
(Rév d'Arès xxi/6) —, comment l’Indonnable peut se donner,
nous somme en Lui, et Il est en nous. Cet Océan de vie infinie ou
les mondes tournent et se nourrissent, Mer profonde (ou) tu
(ne) vois (pas plus loin que) ta main. . (Pourtant) la mer entre
dans ta vessie. (RA Xxi/11.12).
L’ha (= l'âme) est la voile du vaisseau qui
glisse et vogue dans cette création sublime et inexplicable par
l’homme que je suis.
1. Le Tout doit être Tout ce qui est réellement.
Il ne peut rien exister en
dehors du Tout, sinon le Tout ne serait pas le Tout.
2. Le Tout doit être Infini, car rien ne peut définir,
confirmer, limiter ou
restreindre le Tout. Il doit être infini dans le Temps,
c'est-à-dire éternel ; il doit
avoir constamment existé, car il n'existe rien qui ait été
susceptible de le créer ;
quelque chose ne peut pas descendre de rien : s'il "n'avait pas
existé", même
pendant un très court instant, il "n'existerait" pas
actuellement ; il doit être
destiné à exister constamment dans l'avenir, car rien ne peut le
détruire ; il ne
pourra jamais "ne pas être", même pendant un moment, parce que
quelque
chose ne peut jamais devenir rien. Il ' doit être Infini dans
l'Espace ; il doit être
Partout, car il n'y a pas de place en dehors du Tout ; il ne
peut être que continu
dans l'Espace, sans fêlure, sans coupure, sans séparation ou
sans interruption,
car il n'existe rien qui puisse le briser, séparer ou
interrompre sa continuité et
rien qui puisse "fermer les brèches". Il doit être Infini en
Pouvoir, c'est-à-dire
Absolu, car rien n'est susceptible de le limiter, de le
restreindre, de le réprimer,
de le confiner, de le déranger ou de le maîtriser ; il n'est
soumis à aucun autre
Pouvoir, parce qu'il n'existe aucun autre Pouvoir.
3. Le Tout doit être Immuable, c'est-à-dire non sujet à modifier
sa nature
intime, car rien n'est capable d'opérer des changements en lui ;
il n'existe rien
en quoi il puisse se changer, ni d'où il puisse venir. On ne
peut rien lui ajouter
ni rien lui retrancher ; on ne peut l'augmenter ni le diminuer ;
il ne peut devenir
plus grand ou plus petit à quelque point de vue que ce soit. Il
doit avoir
toujours été et doit rester toujours exactement comme il est
aujourd'hui : Le
Tout ; il n'a jamais été, il n'est pas actuellement et ne sera
jamais autre chose en
quoi il puisse se changer.
Le Tout étant Infini, Absolu, Éternel et Inchangeable, il doit
naturellement
s'en suivre que rien de fini, de changeable, d'éphémère et de
conditionné puisse
être le Tout. Et comme il n'y a rien en dehors du Tout, toutes
les choses finies
doivent être Nulles en Réalité.
(Étude sur la Philosophie Hermétique de l'ancienne Égypte et de
l'Ancienne Grèce par trois initiés,
Traduit de l'anglais par M. André Durville)
Pour moi, le Nirvana de Bouddha est plus proche de
cela que le Dieu barbu des catholiques d’où je viens. Il m’a
fallut me déculturé, mais grâce à La Révélation d’Arès
et à tous votre enseignement, le chemin n’a pas été
trop rude.
L’âme nous relie au Tout, nous donne la possibilité de se
fondre en Lui, quel bonheur !
Quand je prie donc, je parle à tout ce qui Est ! Merci
Père et merci Mère.
Alain et Fatiha du Rhône
|
Réponse :
Pour moi ce texte de trois initiés (j'ignore ce que sont des
initiés) dit encore beaucoup trop de choses sur le Créateur.
Le Tout me paraît être un terme qui ne veut rien dire.
Je parle parfois de Tout Autre, mais Tout Autre n'a pas du tout le
même sens que le Tout tout court. Le Tout Autres est l'Autre
absolu, mais pas le Tout.
Je fais, vous faites, tout fait partie du Tout, mais dans ce Tout
Dieu est-Il le Tout ? Non. Il est Créateur du Tout dans
lequel Il a laissé son image et ressemblance, mais l'image
et ressemblance de Dieu n'est pas Dieu ; ce n'est que son image
et ressemblance. Dieu a ses intentions et l'homme a montré
qu'il avait les siennes, différentes, et entre les hommes les
intentions sont aussi variées que les reflets des roches (Rév
d'Arès 27/6).
De même que vous êtes l'enfant de vos père et mère, mais
vous n'êtes pas vos père et mère. Nous sommes individués de sorte
que chaque individu peut faire le bien ou peut faire le
mal et que c'est ce conflits perpétuel entre bien et mal
qui est la première marque des individualités, du heurt des
consciences et des volontés. Nous ne fonctionnons pas comme un
Tout qui n'aurait qu'une seule conscience immuable.
Mais ce texte emploie apparemment le Tout non comme synonyme du
Tout mais comme synonyme du Père. Les choses ne sont pas si
simples que le dit ce texte, et c'est bien en cela qu'on ne sait
rien de Dieu. Par exemple, le Père est certes "infini", mais pas
"inchangeable" car il changea d'intention après le Déluge en
disant à Noé: "Aucune chair ne sera plus supprimée... Il n'y
aura plus de déluge." (Genèse 9/11) et ne dit-il pas dans
La Révélation d'Arès: L'homme saute la vague (aujourd'hui,)
mais si Je dis: "L'air qui était léger est maintenant lourd, le
navire tombe comme le cerf dans le ravin (xvi/11)" ?
Ceci dit, je vois ce que vous voulez dire en m'adressant ce
texte et je le publie en passant sur les problèmes que soulève ce
texte, car aucune Vérité absolue n'est accessible à l'humain.
Vous voulez par là simplement exprimer ce qui est
inexprimable.
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10mar14 153C38
Je reprends votre prière dans la mienne, mais je mets toutes mes
prières au présent. Je prononce donc cette phrase : Le Parlant à
l’homme qui s’est éloigné… Cette prière, pour moi, est la prière
du pénitent et du moissonneur, car dans la rue
je vais donner L’indonnable, Celui qui est Apparu, Le Parlant qui
à travers le moissonneur parle à l’homme qui s’est éloigné pour le
ramener à l’image et ressemblance qui sauve.
Le Créateur se réduit à un clou (Rév d'Arès ii/21).
Ce clou, le moissonneur l’a aussi en lui,
parce qu’il parle en serrant, serrant quelque chose en
lui pour pouvoir parler à son prochain. Le moissonneur
se donne à son prochain. C’est parfois douloureux parce
que le passant ne veut plus parler, ne veut plus entendre, ne veut
plus voir (comme ces fameuses figurines asiatiques des trois
singes).
Le moissonneur se rapproche du Père de l’Univers et le
comprend en partageant avec Lui l'action d’appeler l’homme à accomplir
le Bien.
Une Stéphanie d’Île de France.
|
Réponse :
Quand je suis sur le Saint Lieu où Dieu me parla en 1977 je ne
peux pas dire "qui s'éloigne" au présent comme vous le faites,
parce que c'est à cet endroit même qu'il s'est rapproché de moi en
1977. Il s'est rapproché de moi après qu'il se fut éloigné de moi
tant que j'avais été dans l'athéisme puis dans l'église.
"La prière du la prière du pénitent et du moissonneur"
est plutôt pour moi Père de l'Univers, la prière
du pécheur (Rév d'Arès 12/4).
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11mar14 153C39
Je prie en ce moment avec la sublime page 124 de l'édition 2009 de
La Révélation d'Arès, qui est une partie du chapitre
XXII, au début de la troisième théophanie en 1977.
C'est une rare explosion de termes anthropomorphiques que le Père
utilise pour désigner divers aspects de Lui-même : Mon Œil
(3 fois), Ma Lèvre (2 fois), Mon Pied et Ma
Main (4 fois). Il y a aussi Ma Rête, la Lumière
de Mon Œil et l'Eau Grasse de Ma Lèvre.
Cette page me semble être un exemple saisissant de la façon, tant
dans le Coran qu'à Arès, dont le Père rappelle en quelques lignes
les rapports étroits entre Lui, Son prophète, le frère
qui le suit et l'homme au sens large.
Le mystère de la Nature et de l'Existence du Père peut
être senti dans cette phrase : Mon Œil ne voit pas Mon Pied.
Je trouve sublime la manière dont les thèmes s'imbriquent en une
seule page, mélangeant le plus haut - comme la dernière phrase
citée — et le plus bas qui mérite un pur baiser d'amour
évangélique envers les méchants : le frère baise Ma Lèvre
quand il baise la lèvre de l'homme, la lèvre d'où sort le pus.
Après avoir effleuré Sa condition Divine, le Créateur termine
cette page par le thème de la condition humaine. Il met côte à
côte le plus difficile à imaginer — le frère pousse le soleil
(...) le frère survole haut la fosse (de la mort) — et les
réalités les plus prosaïques, terre à terre : l'homme dont le
menton tremble par peur de la mort.
Père de l'univers, même si Tu dis par ailleurs : Je
parle le bruit d'homme (Rév d'Arès ii/20) pour exprimer
l'impossibilité à dire l'indicible dans une langue humaine, Ta
Parole à Arès est d'une force et d'une clarté surhumaines.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
|
Réponse :
La prière des Pèlerins 'Arès est libre et vous avez librement
choisi votre prière. Vous avez besoin de termes
anthropomorphiques pour sentir Dieu en vous ou autour de vous et
si tel est votre besoin, le passage de La Révélation d'Arès
que vous avez choisi convient. N'oubliez cependant pas que Dieu a
défini la vraie piété en précisant que c'est prononcer
sa Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).....
Accomplir quoi ? La pénitence et la moisson.
Je vous recommande donc d'ajouter à cette piété qui
est la vôtre des passages de la Parole qui vous demande à vous,
humain, de redevenir son image et ressemblance et qu'il
n'y a pour suivre cette voie qu'un seul véhicule, celui de la pénitence
et de la moisson.
Vous habitez Clichy ou Levallois (je suis en voyage et je n'ai pas
le moyen de vérifier ce point), mais le 14ème arrondissement de
Paris n'est pas si loin de chez vous. Chercher à pénétrer son
Existence, c'est émouvant, mais ce serait tellement plus
constructif si vous participiez à la vie missionnaire de nos
frères et sœurs.
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11mar14 153C40
Personnellement, même sans pouvoir Lui donner forme, il m’arrive
de L’imaginer posé sur mon épaule, éclairant mon itinéraire,
m’avisant des embûches, peiné de mes faiblesses, heureux de ma
bonté, de ma patience, et de ma piété.
Et je crois qu’une de ses attentes est surtout de nous voir faire
l’effort d’essayer de toujours Le percevoir en filigrane dans
chacun(e) de tous ceux(celles) qui nous entourent, de bien prendre
conscience qu’Il est en quelque sorte toujours dissous dans la Vie,
présent dans toutes les vies.
"Oui Dieu est invisible comme le sucre dans le café, dont nul ne
saurait réfuter qu’il adoucit l’amertume" : Métaphore simpliste,
mais limpide, non dénuée d’humour spirituel, et aussi d’une bonne
dose de la foi du charbonnier.
Avant que par orgueil l’homme (qui) compte (Rév d'Arès
xxvi/2) abusant de la liberté, ne conçoive et engage les
processus automatisés, qui devenus incontrôlables, risqueraient de
bouleverser, d’ébranler et même d’anéantir l’humanité: péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2), Dieu attend que nous Le
devinions dans l'autre, les autres, et que nous assemblions
fraternellement, nos individuelles et ‘miraculeuses’ capacités
créatrices d’amour, pour enfin générer la polone (Rév d'Arès
xxxix/12) et Le retrouver en Éden dans Son Universalité
Dans la Vie la Vérité et l’Amour du Père. Louange à Dieu.
Dominique C.
|
Réponse :
Je vous envie, frère ou sœur Dominique (je connais plusieurs
Dominique C.), car il ne m'arrive même pas "d'imaginer Dieu posé
sur mon épaule."
Quand je prie Dieu est absent, totalement absent. Je Le considère
fiché en moi, parce que la Genève me dit en 1/26-27
qu'Il m'a créé à son image et ressemblance. Sinon, je
suis seul dans l'espace de ma prière.
Pas plus que je ne serais conscient de Dieu s'il ne m'avait
physiquement visité en 1977, je ne suis naturellement enclin à
porter la responsabilité de l'univers comme Sartre le présumait
quand il voyait dans la littérature de valeur l'appel fait aux
lecteurs de prendre conscience que le monde est à transformer: De
là l'existentialisme inné de Sartre... Créer une autre existence
que celle qu'on a héritée par la naissance. Je porte cette
responsabilité aussi maintenant, mais pas de façon innée. Je la
porte, parce que Dieu m'a visité.
Si je me sens responsable des hommes, c'est parce que Dieu m'a
demandé de l'être et que j'ai accepté de l'être.
De même si je sais que Dieu existe substantiellement, c'est parce
qu'Il m'a envoyé son Messager Jésus en 1974, tandis que j'étais
ecclésiastique et que je ne concevais l'existence de Dieu
qu'intellectuellement.
Au fond, La Révélation d'Arès vient désindustrialiser la
foi que la religion d'église, catholique,orthodoxe ou protestante,
avaient industrialisée. Que nous dit La Révélation d'Arès ? En
quelque sorte : "Cessez de regarder avec les lunettes de la
religion ; que chaque homme se fabrique ses propres lunettes et
par là comprenne qu'il est Dieu lui-même."
Nous devons tout démassifier et il n'est pas un seul de nos
missionnaires qui n'ait compris que c'est, entre autres choses, ce
qui rend sa mission si difficile. Les gens viendraient à nous bien
plus nombreux si on leur disait: "Voilà la loi, voilà le code,
vous fermez vos gueules et vous suivez a loi que Dieu nous impose
à Arès. Le Salut est au bout de cette soumission." Au
lieu de ça nous libérons chaque homme, parce que La
Révélation d'Arès rend chaque homme libre, mais
en même temps nous le mettons en face des problèmes que pose cette
liberté absolue. Délivrer l'homme de la tribu et de la loi de la
tribu, lui rendre sa propre pensée et sa propre voix, le
soustraire au train-train du collectif, lui rappeler qu'il est
insubstituable. Ce monde n'est ps encore fait à cet état de
liberté.
Car c'est cela "retrouver Dieu en Éden dans Son Universalité",
c'est être chacun face face avec sa propre Création, son
propre Créateur, bref, face à soi.
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11mar14 153C41
Le Père, en nous proposant Sa Parole dans La Révélation
d'Arès, la Bible et le Coran, nous recommande la pénitence
comme outil de Bien. Il nous fait prendre
conscience que c'est la seule solution au mal.
Il nous accompagne à chaque battement de notre cœur, puisqu'Il
Souffle dans toutes les poitrines, nous dit La Révélation
d'Arès. Il est Omnicient, Omniprésent nous dit le
Coran de la première page à la dernière. Nous sommes moulés à
Lui. (Rév d'Arès 1/11). Il est Amour, Force.
Qui sait écouter, entendre et voir, nous apporte Joie, Bonheur
pour soi et pour ce monde. Il est très proche de nous, peu importe
de savoir qui Il est. L'essentiel est de construire dans notre vie
de tous les jours la Vie. La Vie est à notre
portée, Elle nous emmène vers la Lumière si l'on fait
pénitence. La pénitence est productrice de
miracles. Dieu est Miracle.
Je viens de vivre un Miracle — Dieu est Amour Universel.
Une hospitalisation assez sévère. Un dimanche matin en catastrophe
mon époux m'emmène aux urgences. Je respire très difficilement.
Avant de passer aux urgences il me fait passer par une
consultation clinique. Ayant trop de temps à attendre, il opte
pour l'hôpital. Le fauteuil roulant n'a pas de marchepied, donc
mon pied droit bloque la roue du fauteuil, mon époux n'a pas le
temps de me rattraper et je m'étale de tout mon long. Entre temps,
une main de femme m'essuie le nez qui coule et me carresse la
joue, geste pour moi d'une grande Bonté. Nous arrivons à
l'accueil hospitalier, je respire difficilement et un râle se fait
entendre. N'ayant plus de force, je sens un air frais qui
enveloppe mon corps et me rafraîchit. Plus tard j'appris qu'à
quatre ils me mettaient sur un brancard. En trois coups de
cuillers à pot je suis en salle de déchocage pendant presque
quatres heures. Des infirmières (huit) travaillaient autour de moi
en silence. J'étais en détresse respiratoire aigüe, œdème aux deux
poumons et décompensation cardiaque. D'un seul coup je trouve la
force de vouloir m'asseoir sur le bord du lit pour mieux respirer.
Je n'en ai pas eu le temps. Une petite femme brune, très
énergique, s'agenouille au bout du lit, me cramponne mes
chevilles, les coince avec son genou. Une infirmière de chaque
côté du lit m'attrappent mes poignets et m'attachent. La petite
dame brune descend du lit, me demande d'ouvrir les yeux. Je la
voit très vivace et elle met ses deux poings sur ses hanches, tape
du pied et me dit : "Na !" Intérieurement je riais aux éclats, non
pas pour me moquer, mais je pensais à la Parole de Dieu dans La
Révélation d'Arès : Bats le(ur) genou, qu'il plie !
Couche(-toi) sur le(ur) crâne (xxx/18) ! Ensuite elle fit
le tour du lit et me carresse le visage; geste que j'apprécie,
deux fois dans la matinée.Tout d'un coup je me suis sentie apaisée
et sereine.
Je suis retournée au Champ (à la moisson ou
mission) un peu afflaibie, mais c'est ma Raison de Vivre, pourquoi
? Parce que je viens de vivre une grande souffrance physique et je
sais que ce monde souffre.
Je m'accroche à ce Miracle qu'est Dieu.
Danielle A. de Bretagne-Nord
|
Réponse :
Aucun doute, ma sœur Danielle, la pratique de la pénitence
redonne au pénitent une parcelle de divinité, donc un
certain pouvoir de miracle, même limité, car faire un miracle à
quel que degré que ce soit, c'est recréer.
Moi-même j'ai été la semaine dernière, face à la détresse d'un de
mes très proches, un faiseur de miracle. Ce qui paraissait anéanti
dans sa vie lui a été miraculeusement conservé.
Épineuse énigme que ces faits passant du disjonctif au conjonctif,
qui n'ont d'autre explication que le surnaturel, car le miracle
est la part surnaturelle de l'existence. Il n'a jamais été facile
pour personne de passer pour un miraculé ou un miraculeur, car la
raison raisonnante a toujours prévalu dans les premiers réflexes
des observateurs. Ce qui veut dire qu'une grande quantité de
miracles sont dans l'Histoire restés inconnus, qu'ils aient
concerné de grands faits ou de minuscules faits personnels. Disons
que les miracles ne sont pas médiatiques par définition. Les gens
les gardent pour eux, parfois aussi pour leurs proches ou leur
amis... et encore !
Merci, sœur Danielle, pour cette confidence. Nous ne savons pas
qui est et ce qu'est Dieu, mais pour celui ou celle qui observe
bien son existence, Dieu est là.
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12mar14 153C42
Ce 11 mars en réponse à 153C41, vous semblez regretter, frère
Michel qu'on taise les "miracles".
Voici donc mon expérience.
1) Vie et mort : deux fois la même coïncidence étonnante ; une
mère devant une situation désepérée pour son enfant, et je
m'entends d'une vois forte annoncer la guérison, et ça marche.
* Le 12 avril1973, pour notre première naissance, une très grave
maladie interrompt la grossesse gémellaire de ma femme.
Un seul des deux jumeaux naît vivant et survivra.
Un ou deux jours plus tard, vendredi saint, face à ma femme, dans
le coma, bloquée du foie, des reins et des poumons, les médecins
ne savent plus que faire. Ils ne le cachent pas. Ma belle-mère est
en larmes. Un cri m'échappe à son adresse : "elle vivra".
Le surlendemain, Pâques. Je revois ma femme. Intubée, elle ne peut
pas parler, mais elle comprend tout et me répond par signes. elle
voudrait se lever. On l'en empêche. Ensuite la convalescence a été
longue, mais...
* Il ya une vingtaine d'années, dans un groupe de prières, une
vieille maman demande qu'on prie pour son fils, très malade
"physiquement et psychiquement". Je comprends qu'il a le sida. Je
m'entends alors dire très fort "il est guéri madame".
Dans les mois qui suivent, je revois plusieurs fois la pauvre
maman, qui me reparle de son fils, et elle décède juste avant
qu'on découvre la trithérapie.
2) Multiplication des pains ? Eté 2008 je crois.
Nous sommes huit randonneurs au petit déjeuner à l'hôtel. Je
redemande du pain. Trois petites tranches fines. Je trouve
ça vraiment chiche. Le matin, en général, j'ai très bon appétit.
Chacun à sa tasse, on se remet à parler de choses et d'autres. Un
bon moment après, mon œil tombe sur la corbeille. Il en reste,
peut-être deux tranches. Ça froisse vivement ma rationalité, et
avec humeur, je demande aux gens ce qu'ils ont fait.
Puis je me rends discrètement à la probable évidence, et un des
convives fait un discret rapprochement avec je ne sais quoi qui
lui a paru évangélique dans le fonctionnement très libre de
notre groupe.
On m'a raconté diverses histoires de multiplication de nourriture,
et c'est toujours pareil, une prestidigitation profitant de vos
moments d'inattention.
Heureusement que ça m'arrive rarement, ce qui me rappelle à une
humilité bien nécessaire pour avancer en pénitence et
dynamisme missionnaire!
François D. D'Ile de France
|
Réponse :
Un grand merci pour ces témoignages, mon frère François.
Comment freiner les cadences de plus en plus infernales du
rationalisme sinon en racontant tous les faits, dont on a été
témoins, qui sont inexpliqués rationnellement ? Il faut décélérer
la comète folle du tout-info moderne où les digressions sont
interdites — c'est pourquoi les Pèlerins d'Arès sont interdits du
tout-info, car ils sont porteurs du Miracle des Miracles:
l'intervention du Créateur dans la vie de sa planète-chouchou.
Il existe une marge de la vie générale qui est incompressible:
celle des miracles, et comme elle est incompressible les fâcheux
des media, de la politique et même de la religion (qui n'homologue
que quelques miracles en son sein, jamais au dehors) ne peuvent
que la cacher. Les miracles sont aussi incompressibles que les
rotations des astres. Pour aller de Paris à Rome on met quelque
cent fois moins de temps qu'au temps de Dante Alighieri et de sa
"Divine Comédie", mais des miracles il n'y en a pas moins; ils
sont toujours aussi nombreux par tête d'habitant... d'habitant qui
veut bien voir ou qui veut bien avouer.
Vous n'avez pas idée du nombre de personnes qui m'ont confié :
"Frère Michel, je vais vous dire un secret. À tel moment de ma
vie, à tel endroit, il m'est arrivé quelque chose
d'extraordinaire.. Ceci... Cela..." Et je dis: "Eh bien oui, c'est
un miracle." Réplique: "Chut ! N'en dites rien à personne, je
passerais pour farfelu(e)."
Mais le récit des miracles n'est-il pas de plus en plus nécessaire
pour le rééquilibrage physique et mental de nos organismes et vies
déséquilibrés par l'aveuglement, l'effervescence et l'arrogance de
l'époque ? Mensonge et cachotterie sont devenus des mastodontes
qui cachent tout.
Oui, le miracle ou plutôt l'aveu du miracle est devenu un produit
de première nécessité. Contre la tempête du flou que les medias
soufflent sur nous retrouvons l'art du distinct, qui sait
distinguer l'explicable de l'inexplicable. Or, l'inexplicable est
très souvent un miracle, l'intervention dans nos vies d'un pouvoir
inavoué mais réel. La pénitence n'en est pas le seul
moteur, mais elle en est l'un des principaux moteurs.
La promotion du populaire à la mode par l'imitation du
rationalisme officiel ne rend pas ce monde plus fort. Au
contraire. Elle l'infantilise en prétendant le "scientifiser", le
"mettre à la page". Il nous faut refragmenter le village humain
global en affirmant : Attention ! Il existe autre chose.
Nous n'avons aucune honte à servir deux maîtres: la raison et
Dieu, parce qu'ils n'ont rien d'incompatible et le miracle contre
la raison est souvent la preuve de Dieu.
L'homme moderne, qui va en Chine en treize heures ou sur Mars en
quelques semaines, se croit plus près du lointain, mais il
est en fait de plus en plus lointain de ce qui lui est proche : le
miracle, qui peut être quotidien pour qui s'émerveille de vivre.
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13mar14 153C43
Je fais un effort tout particulier pour partager avec vous tous,
ce que j’ai vécu un matin de décembre 2012.
Des miracles j’en ai vécu plusieurs tout au long de ma vie, mais
jamais aussi saisissant que ceux que je vie depuis que je
m’efforce de devenir un pénitent.
Je disais : je fais un effort tout particulier, car même avec la
plus belle syntaxe, je ne pourrais… Enfin j’essaie !
Dans le courant du mois de décembre 2012, je me réveille vers
2h30, je m’agenouille en prière. Alors que j’étais en pleine
prière, je perçois à 45 degrés en arrière loin vers l’aube
[l'Orient] une entité approcher d’un pas, puis avoir un mouvement
de flux et de reflux.
Sur l’instant j’ai pensé à Jésus. Ensuite, bien installer dans ma
prière, je continue et perçois cette entité s’approcher jusqu’à
envahir ma chambre.
À ce moment-là, j’ai mis l’index de ma main gauche sur La
Révélation d’Arès pour ne pas perdre la suite de la prière,
je continuer à prier tout en suivant avec l’index.
Je pressentais un décrochage ; ce qui s’est produit : Cette entité
pénètra dans mon corps par mon flanc gauche pour en sortir sur mon
flanc droit, puis l’instant suivant revint dans mon corps.
Je localisais cette Présence au niveau de ma poitrine jamais aussi
fortement installée, puis Elle se mut jusqu’à monter au niveau de
la gorge. J’avais la sensation que je n’avais plus besoin de mes
poumons ; je ne ressentait plus la partie de mon corps au-dessous
de la gorge... Je ne sais combien de temps, mais c’était clair :
je n’avais plus besoin de mes poumons.
Lentille (de Suisse)
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Réponse :
Je suis en voyage avec un petit portable et je n'ai pas la faculté
de publier tous les témoignages de miracles qu'on voudrait me
faire connaître, mais je publie le vôtre, parce qu'à mon avis ce
n'est pas un miracle, mais un phénomène mystique.
Plusieurs mystiques m'ont fait des récits plus ou moins similaires
au vôtre : L'expérience d'une Présence toute proche ou venue de
loin qui se mêle à la personne, particulièrement quand elle est en
prière.
Tout croyant a, pour base de sa foi, conscience qu'il baigne dans
un monde vivant invisible. Je n'ai pas personnellement, parce que
je ne suis pas mystique, l'expérience physique de la présence de
ce monde où je baigne, mais je suis bien forcé d'admettre qu'il
existe, puisqu'il se manifesta physiquement à moi en 1974 et
1977. Je n'ai aucune raison de ne pas croire ceux qui, étant
mystiques, sentent plus ou moins régulièrement ce monde invisile,
ces forces, ces entités, ces anges, Dieu Lui-même peut-être —
Appelez-les comme vous voulez.
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13mar14 153C44
Comme vous, je ne sais pas qui est Dieu.
Mais j’ai quantité d’éprouvés de Dieu dans ma chair, oui, ceux que
m’apporte ma prière mais aussi les grands moments de rencontre qui
vivifient ma foi quand je me les remémore chaque fois que je
fléchis.
À commencer par ma première venue à Arès en athée quand, après une
prière toute neuve dans la Maison de la Sainte Parole, le Père
jaillit de mon néant intellectuel, se présentant à la fois comme
un Autre et la plus haute expression de moi-même. Ma plus haute
réalité qui me faisais réaliser comme le félon surpris dans
sa trahison (Rév d'Arès 4/1) qu’Il avait toujours été là, à
m’attendre, à attendre que j’ouvre la porte cadenassée par
l’orgueil, ce crétinisme de l’âme, l’incommensurable
fatuité du mortel à posséder le Ciel et à dominer sur la
terre à Sa Place (33/31).
La prise de conscience que depuis que j’étais vivant sur cette
terre, Dieu attendait patiemment en moi — à moins que ce ne fût
Moi qui attendait en Lui, comment dire ces choses ? — qu’Il
attendait que j’ouvre mon cœur comme la fleur ouvre sa corolle à
la lumière, s’offre à la beauté du monde, à l’émerveillement de la
Vie.
Sensation inouïe, indicible de re-participer soudain de toute la
Création !
N'est-ce pas ça la Grâce ? Et Sa Parole dans ce livre méconnu,
ignoré, La Révélation d’Arès, que je portais comme un
viatique dans mon sac. Que je pouvais ouvrir, lire, bien réel. Qui
existait, parce qu’un homme exceptionnel, un prophète solitaire,
méprisé et livré à lui-même à ce moment-là, avait eu le courage de
le créer de ses mains, de le rédiger, corriger, imprimer, brocher
et diffuser. La Révélation d’Arès dont chaque mot
résonnait, rendait un incroyable écho à ce que je vivais et
pourtant avec des mots d’hommes, du bruit, des mots
fatalement emprunts de la lourdeur du monde, qui disaient la tâche
à accomplir, l’incommensurable boulot, labeur pour les géants
des temps anciens (Rév d'Arès 31/6), l’incroyable mission,
l’incroyable aventure qui s’ouvrait devant l’homme, incroyable
Odyssée des temps nouveaux qui démarrait là, humblement, sans
tambour ni trompettes, entre la terre et le ciel, dans l’air léger
et salé du Bassin, sous la caresse du vent et la tiédeur
rassurante du soleil de mars.
Dieu du dedans, Dieu du dehors ! Et ce signe dans le ciel,
incroyable tresse en halo autour du soleil ?
Étais-je le seul à le voir ? Était-ce pour moi, pour mon arrivée ?
Clin d'œil cosmique qui saluerait l’arrivée d’un fils
prodigue ? Mais non, encore ton orgueil !
Coïncidence, phénomène naturel, voilà tout.
Était-ce possible que l’insignifiante fourmi que j’étais fusse
accueillie aussi magnifiquement ?
Dieu du dedans, Dieu du dehors. Tout Un.
[Il y aura] vingt-sept ans [de cela] dans quelques jours.
"Dieu existe, je l’ai rencontré," pouvais-je désormais clamer sans
rougir à l’instar d’un homme politique gaulliste dans les années
70, André Frossard, qui en avait fait un livre et dont, avec mes
copains d’alors, on s’était tellement gaussé à l’époque. Quel âne
tu es, homme autosatisfait, toi qui pourtant meurs comme un chien
! Tu as Dieu en toi et toi seul peux Lui ouvrir la porte,
et le faire grandir par ton ascension dans le Bien, le Vrai
et la beauté des choses.
Claude M. d'Ile de France.
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Réponse :
Dieu a bien des façons de se manifester aux hommes. Celle que j'ai
vécue en 1974 en présence de son Messager et en 1977 en sa
Présence même. Celle que vous avez vécue il y a vingt-sept ans, si
bellement décrite ici. Celle qu'a vécue chacun de nous Pèlerins
d'Arès et celle, et c'est là que j'en viens, que tout homme en ce
monde peut vivre par La Révélation d'Arès, s'il veut se
donner la peine de la lire de près.
Car, hélas, on peut ne pas lire du tout La Révélation d'Arès
ou on peut la lire de loin, ce qui revient ne pas la lire
quand il s'agit du Créateur. Ne pas lire — lire au sens fort —
c'est ce que font beaucoup de ceux et celles que nous rencontrons
dans notre mission.
Il y a indiscutablement une qualité qu'a ou que n'a pas l'homme
qui croise La Révélation d’Arès dans sa vie. Je pense
parfois aux dernières paroles de la Duchesse de Brissac,
qu'avait notées Voltaire : "Dieu y pensera à deux fois avant de
damner une personne de ma qualité." Pour moi, Mme de Brissac ne
pensait pas à sa qualité de noblesses, mais à sa qualité d'écoute
de Dieu et je crois que c'est quelque chose que chaque humain de
nos générations pécheresses a ou n'a pas.
Vous avez cette qualité, mon frère Claude, même si vous avez
parfois pris des initiatives malheureuses. J'espère de tout cœur
que c'est maintenant très loin derrière vous. Oh ! je ne pense pas
à moi, car Dieu m'a visité il y a quarante ans et a posé sur mes
épaules une charge prophétique extrêmement lourde, mais en
contrepartie rien, ni personne, ni aucune parole n'a pu ou ne
pourra m'atteindre depuis lors, mais je pense à notre grande
famille arésienne à laquelle je m'efforce d'éviter les mauvais
discernements.
Je crois que vous êtes maintenant sur une Voie
heureuse, frère Claude. Je m'en réjouis, parce que nous avons tous
besoin de voir clair dans ce que nous faisons. Tenez, tout
dernièrement, une sœur de Paris me fit part de son inquiétude
d'avoir entendu un frère de son groupe (ce n'est pas le vôtre) lui
répondre, après qu'elle eut rappelé que nous devions être pénitents:
"C'est votre sensibilité. Ce n'est pas la mienne" ou quelque chose
d'approchant. Je regrette qu'elle n'ait pas nommé ce frère à qui
j'aurais pu rappeler qu'avant tout nous devons dire au monde qu'il
doit entrer en pénitence et que nous devons montrer
l'exemple. Comme vous voyez, il y a toujours à faire.
On ne peut m'en vouloir de ne pas être toujours béat de confiance.
Si j'envoie tous mes frères et sœurs en mission c'est bien parce
que je crois qu'à la fin ils feront merveille. Je vous aime, frère
Claude, et je vous dis merci pour ce beau commentaire.
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13mar14 153C45
"Mais le récit des miracles n'est-il pas de plus en plus
nécessaire pour le rééquilibrage physique et mental de nos
organismes ?"
Voilà une phrase-miracle qui n'est pas nouvelle dans vos discours,
frère Michel, mais qui, dans cette entrée 153 prend une dimension
telle qu'elle ravive en moi une recherche que j'avais entreprise
il y a quelques temps. En voici le thème :
La pratique spirituelle peut-elle influencer notre santé mentale
et notre santé physique ?
Pour La Révélation d'Arès comme pour les sages des
anciens temps, cela ne fait aucun doute.
Quelle fut ma surprise quand j'ai découvert que les médecins
eux-même ont affirmé pendant longtemps que la spiritualité avait
une influence directe sur la santé des êtres humains !
Il serait trop long de développer ce thème ici. C'est pourquoi je
me suis livré à un petit montage insolite en reprenant, pour le
compte de La Révélation d'Arès, la photo-miracle d'Éric
D. de Paris, photo dont le sens profond ne vous a pas échappé,
frère Michel.
(ici, je continue mon commentaire en pièce jointe car je me méfie
du format HTML)
[...]
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je ne peux pas afficher votre document annexe, complément du
présent commentaire, parce que les trois images qui y figurent
recouvrent le texte complémentaire, lequel devient ainsi
illisible.
Mais je vous remercie pour la partie lisible et reproductible de
votre commentaire.
Tous les quatre ou cinq ans la revue américaine "Time", à laquelle
je suis abonné, consacre une couverture et l'article principal
d'un numéro aux bienfaits de la foi et de la prière sur les
malades. C'est un fait parfaitement admis et montré par la
médecine outre-Altlantique.
Moi-même j'ai passé la semaine dernière une nouvelle
échocardiographie de stress, laquelle a montré que mon
rétrécissement aortique s'est aggravé. Je sais que je vais devoir
passer au bloc opératoire tôt ou tard pour qu'on m'ouvre la
poitrine et qu'on change la valve aortique, mais pour le moment je
présente une anomalie : Je ne montre pas encore les signes
d'essouflement et les difficultés que je devrais montrer avec un
passage de sang aussi réduit. Quand le spécialiste me dit en
hochant la tête "Vous êtes hors norme," je réponds: "Non, j'ai la
foi." Il reste muet, parce que sa science médicale l'oblige à tout
rationaliser et qu'il ne sait pas quoi dire, mais j'espère qu'il
pense que j'ai raison.
Ceci dit, les risques de syncope et de mort subite deviennent
sérieux. Ça ne m'empêche pas de dormir. Il faut mourir un jour ou
l'autre. Je suis prêt. Alors, je poursuis ma tâche comme si de
rien n'était. À preuve, je suis en voyage pour ma mission.
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14mar14 153C46
Beaucoup de frères l'ont rappelé plus haut : l'homme est moulé
à Dieu, tant et si bien que parfois il ne Le voit pas.
Cela rappelle aussi ce que disait Mouhammad [en fait c'est Le
Coran qui le dit] : Dieu est plus proche de toi que ta veine
jugulaire.
J'entends parfois dans la Mission ou à la Fac, ou encore dans le
monde, des gens dirent : "Dieu, c'est un chemin, chacun a sa
vision", ce qui en soit n'est pas faux, mais individualise au lieu
d'unifier.
Pourquoi l'humain continuerait-il à croire en Dieu si Dieu
n'existait pas ?
Pourquoi aurait-il peur de la mort s'il s'agissait d'une fatalité
? Pourquoi aurait-il l'idée d'éternité si celle-ci ne lui était
pas réservée ? Pourquoi, dans les légendes du monde entier,
parle-t-on d'un temps mythique, bien mieux que celui que nous
vivons, bouleversé par un chamboulement (Chute, mythe de
Pandore...) ?
Au lycée catholique, je me souviens avoir entendu : "Dieu vous
écoute, Dieu vous entend, Dieu est ceci, Dieu est cela", et il y
avait des personnes d'une telle foi qu'elles me rappelaient
tristement les pendus du roi blanc [Rév d'Arès XXIX/7-8,
etc.].
Mais, au final, si l'on se penche sur la question, est-ce que
Moïse décrit Dieu ? Point du tout. Dieu lui dit : Je suis
Celui qui est. Des siècles plus tard, Dieu revient et dit
au frère Michel : J'ai. Je suis [Rév d'Arès ii/1]. Mais
pas beaucoup plus. La Révélation d'Arès parle de
l'utilisation de l'imagerie religieuse -- un dieu à trois
têtes... -- pour impressionner. La particularité des
Pèlerins d'Arès viendra de ce qu'ils ne théoriseront pas Dieu. Ils
ne chercheront pas à trouver des réponses aux mystères
incommunicables. Et de là découlera aussi le fait que les
religions pourront difficilement s'approprier le Message et parer
la reine de neuf [xix/14].
Sacha P. d'Ile-de-France
P-S : je joins également un lien vers un article écrit sur mon
Tumblr à propos de la nostalgie d'Eden et de la manière dont elle
se manifeste chez l'homme. Vous pouvez également publier ce lien
sur le blog, s'il vous paraît à propos.
http://thewayidothethingsido.tumblr.com/post/79452121266/pourquoi-entend-on-constamment-chez-letre
Publication du lien par le webmaster :
Home Ask me something (but not anything) Archive
我的心里有一个玉兔
Pourquoi entend-on constamment chez l’être humain : “C’était mieux
avant”, “Je regrette le passé”, etc ?
Etant dans ce cas, -- oui, je regrette tout, le temps où quand on
sortait, on était injoignable, où on ne prenait pas tout et
n’importe quoi en photo… -- il m’est venu à l’esprit d’écrire un
petit quelque chose à ce sujet.
Tout d’abord, l’être humain a toujours regretté le passé.
Dans toutes les civilisations (Mésopotamie, Grèce antique…), on
parle d’un temps “d’avant” où tout était, décidément, bien rose.
Il y a toujours eu l’idée d’un bouleversement, qui aurait dénaturé
notre monde : Pandore en est un exemple connu. Dans la Bible, il y
a bien sûr la Chute de l’être humain, chassé d’Eden, non par Dieu,
mais par sa propre faute. Donc, il y a une idée humaine prégnante
de chute originelle, de bouleversement, qui aurait mené l’humain à
l’état actuel que nous connaissons bien.
Evidemment, quand quelqu’un regrette le passé, il regrette le plus
souvent son passé proche. Pourquoi ? Pourquoi certains
regrettent-ils le temps sans portable, les temps “moins
connectés”, mais tellement plus humanisés ? On peut évidemment
penser que, plus le temps avance, plus l’être humain se sent
proche de la fin, à savoir la mort, et que ce rapprochement
inéluctable le pousse à regretter le passé. Mais reconnaître cela
c’est reconnaître autre chose. Pourquoi l’être humain redoute-t-il
tant la mort ? Pourquoi l’humanité la vit-elle si mal depuis la
nuit des temps ? La réponse est malheureusement bien simple : la
mort est contre-nature. Si la mort était si naturelle, l’humain,
en tant qu’être rationnel, s’y serait fait depuis le début. Le mot
“éternité” n’existerait même pas. Nous ne pourrions avoir l’idée
d’éternité et de continuité même.
Découlant de ce qui a été dit plus haut, si l’humanité regrette un
temps “meilleur”, et en même temps redoute la mort, c’est qu’un
temps meilleur a existé, un temps où nous ne perdions pas la Vie.
Dans le regret du passé, s’exprime une réalité humaine incomprise
: nous ne sommes ni faits pour le malheur, ni faits pour la mort.
Se résigner à notre sort revient à se suicider dès maintenant, ce
qu’ont bien compris les philosophes de l’absurde.
Je terminerai sur une citation de la Révélation d’Arès : Vois
! Tes os restent bas.
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Réponse :
Voilà, ma soeur Sacha, un commentaire pertinent. Votre jeunesse
est une promesse, de concert avec les promesses que sont les
autres jeunesses de notre Assemblée, pour l'avenir de
notre mission -- Une petite parenthèse pour expliquer les
caractère chinois en tête de votre lien: Vous êtes étudiante en
chinois à la Fac.
Votre lien, que j'ai publié pour éviter aux lecteurs du blog de le
chercher, parle du "C'était mieux avant" qu'on entend en effet
chez beaucoup de personnes d'âge. Vous avez raison de dire qu'à
toute époque de l'Histoire les vieux ont regretté leur jeunesse,
mais les raisons que vous donnez de ce regret ou de cette
nostalgie des vieux jours ne sont pas tout à fait les
miennes.
J'aurai 85 ans dans quatre mois et je regrette vraiment le temps
de ma jeunesse. Non parce qu'elle était plus "rose" (L'occupation
de la France par l'armée allemande, la guerre de 1939-1945 ne
furent pas roses) et même en dehors de la guerre les conditions de
vie étaient beaucoup plus rudes qu'aujourd'hui, mais deux choses
peuvent être réellement regrettées: Il y avait beaucoup moins de
monde sur la planète et nous avions... trésor irremplaçable... du
temps.
Oui, ce temps que nous avions pour lire, réfléchir, parler, parce
qu'il n'y avait ni radio (nos TSF émettaient peu et était de
piètre qualité), ni télévision, ni internet, peu de téléphones,
peu de voitures automobiles, etc. Ce temps dont nous disposions
manque terriblement de nos jours -- En tout cas, il me
manque terriblement, parce que je suis sans cesse dérangé,
tiraillé en tous sens.
Quand j'étais enfant avant la guerre qui éclata en 1939, les
vieilles personnes de mon âge, celles de 85 ans, avaient été des
enfants ou des adolescents sous... Napoléon III. Ils se
réjouissaient des progrès fantastiques de la science, de la
technologie, de la médecine, etc. faits depuis leur jeunesse, mais
tous regrettaient une chose, la même chose que je regrette: le
temps, le temps de lire, d'étudier, de réfléchir, d'observer, de
converser, un temps qui avait été plus grand encore que celui que
je connaissais moi-même il y a sept décennies.
Il y a aussi autre chose à mon avis qui fait qu'on regrette
immanquablement les vieux jours, c'est ce qu'on appelle chez les
animaux l'imprégnation. C'est par imprégnation que vous n'avez
qu'une mère à laquelle vous resterez irrémédiablement attachée.
L'homme qui naît et commence à se développer, petit enfant, a un
entourage de personnnes, de choses, de faits, qui assument son
apprentissage d'homme et dont il restera imprégné. De cela il
gardera toujours une marque profonde, même si sa vie ultérieure
est beaucoup plus confortable que celle de son enfance.
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14mar14 153C47
Dieu alias "Le clou et l'Infini"... Tout ce que je sais,
c'est que ça ne me coûte pas un clou de dire:
"Je n'ai d'yeux que pour Dieu".
En revanche, vivre dans la pénitence et pour la moisson,
là, je pointe peut-être en direction de l'Infini...
David patati et patata du Limousin.
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Réponse :
Merci, frère David.
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14mar14 153C48
Il existe un roman d'Arthur Koestler écrit en 1938 du nom de
"Le zero et l'infini".
Peut-être ce titre vous a t-il inspiré pour cette entrée ?
Le contenu du livre n'est pas directement lié au propos de votre
entrée , mais il fait mention en négatif de l'homme devenu ce
"Zero" dans la multitude de la révolution communiste des années
1930. C'est une critique du totalitarisme. L'homme de Koestler est
au service du tout. Le seul critère moral pour lui est
"l'utilité sociale", sa seule éthique politique est ; "la fin
justifie les moyens". Nos lois absurdes nous y conduisent. C'est
exactement ce que ne veut pas le Créateur pour sa créature. Au
contraire, son individualité et sa liberté de choix sont sans
cesse sucitées dans La Révélation d'Arès :
Ils vont ou ils me vont pas, Ma Main ne pousse pas les pieds
[des frères] (Rév d'Arès xxxviii/8)
L'homme spirituel n'aura plus besoin de tribunal humain ou
de lois, sinon trés peu.
Vous dites : "C'est toujours l'homme qui fait son destin sur terre
et au-delà. L'homme emporte dans la mort ce qu'il a été dans la
vie, son bien ou son mal. L'idée de jugement au sens juridique du
terme n'existe pas dans le Royaume."
L'homme doit apprendre à revenir en lui même. Il avance
incessement mais vers quoi ? Il tourne plutôt en rond sur ses
acquis comme le cheval dans son enclos -- L'homme est comme
le cheval, il mange là où son pied reste (Rév d'Arès
xxiii/12)
Il devrait faire un arrêt brusque dans le temps pour analyser ce
qui lui est le plus favorable à trés long terme : la pénitence,
l'accomplissement du plan que lui propose son Père
céleste, à commencer par la formation de ce petit-reste
que beaucoup observent avec crainte ou mépris. Et oui, c'est de
l'engagement... C'est des soucis, du boulot en plus et des
contraintes mais c'est un trésor de Vie sans cesse
renouvelée.
Son bonheur ne devrait plus se resumer pour lui en nombre d'années
qu' il passera en bonne santé mais en pointes d'éternité et changement
en bien qu'il créera et partagera avec ses
semblables. La Révélation d'Arès l'y invite : Le bonheur
ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d'Arès 37/9). Je
vous souhaite, ainsi qu'à tous les missionnaires de cette immense
Révélation la meilleur santé possible.
José O. d'Ile de France
P.S. : Au
passage, je vous informe que notre second CD de Slam Spirituel
intitulé "L'île Bleue" en référence à la Parole d'Arès ("L'homme
(qui te suit) voit l'île bleue au loin" XIV/13) est quasi achevé.
Il vise à susciter l'intérêt du grand public pour le message que
vous avez reçu en 1974 et 1977.
Ses textes sont librement inspirés de la Révélation d'Arès par des
pèlerins d'Arès engagés.
On peut se procurer le premier CD ("Oasis et desert" 2013) et
bientôt le second ("L'île Bleue" 2014) sur ce mail :
slamspirituel@gmail.com
Il sera diffusé en tirage limité comme le précédent.
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Réponse :
Non, je n'ai pas du tout pensé au "Zéro et l'Infini" de Köstler.
J'avais lu ce livre en anglais sous un titre différent : "Dark at
noon", je crois (= "la nuit à midi") avant qu'il fut traduit et
publié en français, assez tardivement (vers 1950). C'était
l'histoire, alors à la mode (Krevchenko et son "J'ai choisi la
liberté", etc.), d'un haut fonctionnaire soviétique arrêté après
qu'il eut été un persécuteur lui-même, qui médite sur son parcours
d'ancien dignitaire passé au presse-purée des interrogatoires qui
lui font prendre conscience que "je" a été remplacé par "nous"
dans une société totalitaire où l'individu est devenu une quantité
"zéro" par rapport à la collectivité devenue quantité "infinie". A
l'époque il était plutôt dans mes idées que la masse prolétaire
dût remplacer l'individu que son individualisme rendait forcément
profiteur. Or, vous avez raison, c'est tout le contraire que La
Révélation d''Arès nous enseigne et, en effet, j'aurais pu
prendre le contrepied du "Zéro et l'Infini" en imitant ce tiitre.
Mais non, ce n'est pas ce que j'ai fait. C'est une simple
coïncidence.
|
14mar14 153C49
Voici une participation, pour ce blog, que je trouve
nourrissant, chaque jour.
Je dis bien chaque jour. Ce blog me permet à ma manière de tout
faire pour aimer le Peuple (Rév d'Arès 28/10 ).
Pourquoi tout faire, car nous sommes blindés d'idées reçues, de
nombreuses traditions et illusions sur Dieu et le Bien ?
Comme si en fait dans nos vies quotidiennes le Bien
Universel n'était pas la question, le sujet !
Mais plutôt : "Vas-y, vis, mais si tu respires trop fort nous
avons des règles !" -- roi noir et roi blanc obligent,
Rév d'Arès xxix/9-10.
L'audace de parler -- le frère est parleur (Rév d'Arès
xLix/5) ) -- bien sûr est déterminante.
Je vais vous conter une anecdote. Mon fils me raconte les
agressions, les violences verbales, et autres choses qui circulent
dans les collèges. Et par lui, j'apprends que comme il ne veut pas
suivre le "jeu" de taper sur la tête de l'autre, il est mal vécu
par le caïd et les autres qui eux font ce "jeu."
Alors un jour je décide de parler au caïd en présence d’un
responsable.
Je lui dis qu'avant tout je suis son ami, que je n'ai pas de haine
contre lui.
Je luis dis: sais-tu que tu embêtes beaucoup de monde ?
Lui: "Je m'excuse" me dit-il
Moi: "Je ne veux pas d'excuses, je te demande si tu sais ce que tu
fais"
Lui: "Oui dit-il, j'embête pratiquement tout le monde" (je résume
car il énumère toutes les personnes qu'ils embêtent)
Moi: " Tu es footballeur. Quand l'adversaire ne joue pas le
ballon, mais joue tes jambes, que dis-tu ?"
Lui: "Il est fou "
Moi: "Tu vois ! Eh bien quand tu mets en place un " jeu " qui
consiste à taper fort toutes les têtes des autres aux
colléges (pendant plusieurs semaines), tu es fou, car tu ne joues
pas, tu casses le jeu, la vie, la camaraderie. Aimerais-tu
franchement qu'on te tape dessus ?"
Lui : "Non"
Moi: "Tu connais la phrase : Ne fais pas à autrui ce que tu ne
veux pas qu'il te fasse !"
Lui: "Oui je la connais , il faut être loyal"
Moi: "Oui c'est ça, loyal. Si tu veux être heureux suis celui qui
est loyal envers toi pas l'autre !"
Je n'étais pas seul à seul avec lui, le responsable me dira plus
tard, pour nous c'est suffisant pour le virer car avec lui c'est
tous les jours, et il n'écoute jamais ce qu'on lui dit.
(Je me disais à moi-même : si vous saviez depuis combien de
temps Dieu et ses prophètes insistent (Rév d'Arès
31/3) et qu'on ne les écoutes pas).
Je me suis dit aussi : Est ce que quelqu'un a dit à ce caïd
autre chose que de lui énumérer le mal qu'il fait... et les
punitions qu'il encourt ?
A quoi cela lui sert-il ? Que peut il faire de ça, car
manifestement il est prisonnier de son mal. Parler en Bien
pour chasser le mal ? Dieu, Lui, cherche à nous encourager à nous
élever vers le Bien, avec sa Parole et son prophète,
en douceur, sans [leçons de] morale qui donnera l'intelligence
(Rév d'Arès 23/4 ) !
Voilà ce qu'on apprend de La Révélation d'Arès.
Si on "savait " sur ce qu'est Dieu beaucoup de choses, on
s'engouffrerait dans cette théologie, qui dit "savoir" alors que
le but est de ressentir Dieu comme vous dites dans cette entrée
153. "Mais depuis qu'Il se manifesta devant moi j'éprouve le
besoin de redire comment je Le ressens faute de pouvoir dire ce
que J'En connais."
Se connecter à un savoir vivant, univers du Bien.
La pénitence est un travail sur soi pour éloigner (Rév
d'Arès 31/4) le péché, et ressentir ce Bien,
pour vivre mieux Dieu, un travail individuel à portée collective.
Cette maladie de courir après un Dieu illusoire (Rév
d'Arès 22/11) est comme si on courait après une
épouse, un époux
au lieu de le ou la ressentir présent(e) à côté de nous et
en nous. Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me
voir (Rév d'Arès 1/11)
Henri S.
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Réponse :
Vous n'êtes pas un commentateur fréquent, mon frère Henri.
J'apprécie beaucoup ce commentaire.
Je crois que vous n'habitez plus du côté d'Auxerre, mais je ne
sais pas ou ne je ne me souviens plus où vous habitez maintenant.
Je n'ai donc pas spécifié de région après votre signature.
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18mar14 153C50
Qui peut trouver Dieu sinon un mystique ?
Mais pour moi la mystique n'est pas nécessairement orientée Dieu.
La mystique peut être une indifférence, une idée fixe, orientée
fixe, mais indifférente.
Voilà pourquoi des mystiques athées se lancent dans la violence,
par indifférence à la vie des autres.
Voilà pourquoi vous n'êtes pas mystique, trop soucieux de la vie
de votre prochain.
Voilà pourquoi vous ne trouvez pas Dieu, vous ne savez pas qui est
Dieu.
Peut-on ramener la religion à une question de raison ? Vous
semblez dire oui, c'est possible.
Il y a du Leibniz en vous, frère Michel.
Ce que je trouve formidable dans ce blog, c'est qu'il pose
toujours les bonnes questions.
La foi est soluble dans la philosophie ; pas de différence réelle
entre les deux.
Gilbert T. des Ardennes
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Réponse :
La mystique n'est "pas nécessairement orientée Dieu", comme vous
dites.
Mais la mystique n'est pas une indifférence. C'est une passion,
quelque chose de très proche de la violence.
Ce ne sont pas les athées comme athées qui se lancent dans la
mystique de la violence. Ce sont au contraire des croyants
outranciers et par ce fait même aveugles, même athées car quand
l'athéisme est passion il est religion. La mystique du communisme
ou du nazisme n'est plus à démontrer. Elle est très proche de la
mystique des croisés autrefois et des islamistes aujourd'hui.
Il y a là la quête rageuse de la mort du vieil homme pour un homme
qu'on voudrait nouveau. Ainsi les nazis tuent six millions de
juifs en s'imaginant renaître purs et heureux aryens de ce crime
affreux et les khmers rouges tuent deux millions de leurs
compatriotes pour créer une nation nouvelle vivant dans le bonheur
absolu. C'est le souci morbide d'éliminer le vieil homme en soi et
de mettre en perspective l'homme nouveau supposé renaître de cette
élimination qui fait le mystique, quelle que soit sa religion. La
recherche d'une sorte de sainteté, qu'elle soit religieuse ou
athée, hante les parcours des mystiques.
Leibniz ? Il cherchait une théologie rationnelle, acceptable par
tous et déjà présente dans toutes les religions. Mais lui
cherchait à travers son intellect, tandis que moi je ne cherchais
rien, croyant avoir trouvé ; c'est le Ciel qui m'a cherché pour
transmettre son Message. De ce fait, tout est très différent.
La centralité de la figure de Jésus reste dans La Révélation
d'Arès, mais elle n'est plus le Christ-Dieu, mais le Jésus
Prophète. On en conçoit tout, les même discours, les mêmes mots,
tout différemment. Mais qu'il s'agisse du Christ-Dieu des églises
ou du Jésus Prophète des Pèlerins d'Arès, Jésus Charpentier de
Nazareth devenu Messager de Dieu n'est pas une équation
rationnelle. C'est un événement, un surgissement, et qui fait de
la foi la raison et non de la raison la foi. Dieu Lui-même de ce
fait prend le même profil irrationnel.
C'est pourquoi la foi, contrairement ce que vous dites,
n'est pas soluble dans a philosophie. Les philosophes nous sont
très utiles pour "muscler" nos cerveaux, mais ils ne forment pas
notre foi.
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18mar14 153C51
Vous êtes demandeur d’histoire de miracles :
Le plus flagrant, avec preuve matérielle à l’appui, a été du à une
initiative de ma part pour réconcilier mon frère Jacques,
aujourd’hui décédé, avec un frère [de l'Assemblée des
Pèlerins d'Arès].
Étant en pèlerinage à Arès, je décide d’écrire une lettre à mon
frère en l’invitant à se réconcilier avec le frère en question. Je
suis donc à Arès et je poste la lettre pour Béziers. Mon frère
reçoit la lettre mais elle porte le tampon d'Arès et de Nancy. Mon
frère pense aussitôt : "Qu’est-ce que Bernard fait chez le frère
en question à Nancy ?" Sa rancune resurgit en lui, mais il finit
par se rendre compte du miracle : La lettre pour une raison
inconnue est partie d'Arès à Nancy puis de Nancy à Béziers. Il
comprend aussitôt qu’il doit se réconcilier rapidement. Je
comprends pour ma part que la réconciliation est vraiment
importante pour Dieu.
Mon frère a gardé précieusement cette preuve matérielle
irrationnelle. Malheureusement il est décédé il y a quelques
années et je ne sais pas ce qu’est devenue cette lettre que j’ai
vue, bien sûr, avec les cachets datés (si je me souviens bien le
tout dans une même journée). Cela a contribué à mon idée
persistante de lancer une action de pardon et de réconciliation,
action qui pour l’instant est freiné et plus ou moins arrêtée par
l’action à Lorient qui demande toute l’énergie.
Mais l’avantage d’avoir été ralenti, c’est que mon idée a mûri et
que maintenant je veux toujours me présenter (je l’ai déjà fait, à
une toute petite échelle) comme pénitent, mais aussi
comme lanceur "d'action de lutte spirituelle" (cette appellation
est nouvelle) pour réconcilier les fâchés dans les familles, les
amis, les histoires de travail etc.
Je pense que nous pouvons nous distinguer de la sorte dans le
public et prendre notre place de généreux spirituel.
(Un) Bernard de Bretagne Sud
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Réponse :
Je ne connaissais pas cette histoire. Il s'agit d'un des
innombrables miracles qui se font quotidiennement, mais dont
Jacques et vous-même vous êtes rendu compte, alors que le commun
des mortels ne note pas ces miracles qui, quand par hasard ils les
détectent, leur paraissent de simples coïncidences.
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18mar14 153C52
"L'accent de ma mère" est un livre dans lequel, l'auteur, Michel
Ragon, retrace un peu l'histoire des Vendéens.
Ces sédentaires sont pris de temps en temps et inopinément de la
maladie du vagabondage, d'où en Vendée l'énorme recrutement des
soldats de la coloniale et de missionnaires... Ils se lancent dans
des guerres perdues d'avance contre le pouvoir parisien: la
première fois contre le roi (Louis XIII et les protestants), la
deuxième fois contre la République (les chouans).
Quel rapport avec le Clou et l'infini?
Eh bien, il y en a un, parce que dans cet ouvrage ["L'accent de ma
mère"] j'ai trouvé deux mots de patois : la grolle ou
corneille (Rév d'Arès xviii/1) et la taure ou
génisse (xLv/12), patois que Dieu ne dédaigne pas
emprunter à ces gens qui ont cherché, même maladroitement, une
certaine liberté.
Vos pensées ne sont pas Mes Pensées, ni vos voies ne sont pas
Mes Voies, dit l'Éternel (Isaïe 55/10-11) Pour nous
transmettre une infime part de ses Pensées et de ses Voies qui
nous soient accessibles, le Père, le Parlant doit donc
passer par une bouche et des mots humains :
La bouche d'homme J'entre dedans (Rév d'Arès ii/21)...
Cela lui est si pénible qu'il prend l'image du clou
serré dans le bois, douleur réciproque comme vous le soulignez,
frère Michel: ce clou divin "nous cloue à la foi, nous fait
souffrir et nous aiguillonne", identification/ rapprochement,
difficulté de ce rapprochement, difficulté d'écouter mais quelle
espérance !
Sa Présence si subtile peut parfois être ressentie mais comment
être sûr que c'est bien Lui s'Il ne se révèle pas par des mots.
Écoute Israël (Deutéronome 6/4), Écoute homme Michel... Fait
taire le bruit de bouche devant le livre (Rév d'Arès II/15)
(le livre des siècles: histoire, Ecriture non épurées des livres
de l'homme, dogmes, traditions, idées reçues, préjugés etc...)
Note II/14/15
Je prie régulièrement mais mon écoute n'est pas toujours
régulière, je dois reprendre des phrases diluées dans des pensées
vagabondes ou prononcées mécaniquement, reprendre cet
"indéfinissable lien avec le Créateur" qui existe derrière les
mots de la prière. C'est dans Le Livre que je sens la
proximité la plus forte avec ce lien. Lien blessé, comme le Père y
tient! Comme Il souhaite le rétablir définitivement!
Marie-Hélène du Limousin
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Réponse :
Oui, Marie-Hélène, les Pèlerins d'Arès en fur et à mesure des
années préfèrent "la proximité la plus forte" avec Dieu trouvée
dans Le Livre (Révélation théophanique de 1977).
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18mar14 153C53
Louange à Toi (mains levées hauts et paumes tournées vers
l’univers)
Maître des mondes (mains s’abaissent progressivement…)
Clément et miséricordieux, (…mains à l’horizontale
montrant ce monde envers lequel le Père montre sa Clémence et sa
Miséricorde)
Maître du Jour… (mains revenant vers mon cœur, paumes
tournées vers moi, conscient d’être Maître du Jour – comme toi
aussi lecteur – ainsi que le révèle Dieu à Arès (Rév d’Arès 31/6 à
13,…),
Nous te révérons (mains s’ouvrant et paume vers
l’univers)
Etc., etc.
Ces premiers versets d’Al Fatiha, première sourate du
Coran, montrent bien dans quelle direction m’ont orientés la
lecture de La Révélation d’Arès et l’enseignement
de son prophète comme la compagnie de tous ceux qui ont choisi d’accomplir
cette Parole par leurs pénitences et moissons —
que je sois ou non en contact direct avec eux, car des liens
visibles comme invisibles nous unissent — depuis bientôt 26 ans.
Dans ma prière ou piété je m’efforce de retrouver ces liens perdus
entre le Tout Autre, l’humanité et moi poussière d’humanité et
infime particule du Tout Autre.
Je ne sais pas qui est Dieu, mais je sais que qu’il y a quelque
chose de sa Nature profonde dans ces liens — Ton nerf est le
fil jaune de mon nerf (Rév d’Arès XXXIX/3) —, pourvu qu’ils
restent dynamiques et vivants, pourvu qu’ils ne se figent jamais
par la religion comme c’est le cas encore aujourd’hui : Partout,
la glace est maîtresse de l’Eau (Rév d’Arès xLiv/4), du
désert nous finirons par retrouver la Source enfouie (Rév
d’Arès 24/4).
La Parole que je prononce, comme le Créateur la prononça, sort de
ma bouche et pénètre par mes oreilles, comme le prophète
les entendit en 1974 et 1977, après que le Père se soit adressé à
tant d’autres avant : Combien de fois devrais-Je vous
abreuver avant que vous n’accomplissiez ma Parole ? (Rév d’Arès
30/3).
Après, pas de vue de l’esprit : tout reste perpétuellement à accomplir
au quotidien... Je suis le maître de mon destin et de mon âme !
Tout est mouvement et évolution ininterrompue !
Jeff P. d’Ile de France
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Réponse :
Al Fatihia !
Il y a un marché, non au sens monétaire ou financier, mais un
marché au sens d'échange, un marché du religieux et du spirituel
Les difficultés de notre mission montrent que ce marché est devenu
très difficile.
Les lois du marché existent bel et bien dans le spirituel comme
dans le matérialisme lucratif. Je t'offre... Tu acceptes ou tu
refuses. Pour nous, c'est si souvent un refus ! Nos produits
spirituels paraissent à la foule ou inintéressants, ou
inopportuns, ou dépassés. Les gens ne voient pas pourquoi il se
feraient apôtre pour faire adopter par l'homme de la rue des
récitations devenues totalement "imprononçables".
Et ce désintérêt est particulièrement marquant quand on propose
d'adopter comme prière Al Fatiha, objet de votre
commentaire.
Père de l'Univers... mouais, certains veulent bien encore, il y a
là dedans une dynamique créatrice, mais dans Al Fathia ?
Complètement désuet, obsolète... Ce n'est, me dit-on, qu'une
adulation naïve et passive.
Je récite moi aussi Al Fatiha chaque jour, me disant que c'est la
prière centrale de nos frères musulmans et que je suis en partage
de foi avec eux, mais qu'elle m'éloigne de ce que l'Occidental,
qui veut déjà si peu de choses spirituellement parlant. Ceux qui
ont encore une demande spirituelle à satisfaire ne veulent plus, à
de rares exceptions près, Al Fatiha.
Mais, Seigneur, qu'as-Tu donc fait aux hommes pour qu'Ils te
repoussent ainsi ?
En fait, Seigneur, c'est peut-être moi qui ai mal compris le sens
de cette prière et qui devrait la reformuler.
Et je me trouve, minable ignorant que je suis, face à mon vide: Je
ne connais pas l'arabe, je ne peux pas bien comprendre le fond d'Al
Fatiha. je sens que j'ai un progrès, c.-à-d quelque chose à
apprendre encore, de ce côté.
Abreuve-moi, abreuve-moi encore, ô Créateur !
En attendant je récite fidèlement Al Fatiha dans la traduction que
vous citez ici.
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire qui réveille en moi un
souci que j'ai depuis assez longtemps déjà.
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19mar14 153C54
Je viens de lire votre réponse à notre frère Jeff P. d'Ile de
France (153C53) et j'en suis tout bouleversé.
Qui suis-je pour intervenir dans ce questionnement profond qui est
le votre concernant la prière de nos frères musulmans, Al
Fatiha ?
Je voudrais seulement vous faire part de mon expérience.
Je suis comme vous le savez, monté du fond des ténèbres à la
Lumière pour embrasser la Parole redonnée à Arès.
J'étais athée et même "férocement athée", peut-être même un des
ceux qui haïssent Dieu (28/14), dont parle La
Révélation d'Arès, avant de devenir croyant. Peut-être
étais-je davantage anticlérical qu'anti-Dieu. Toujours est-il que
que je ne manquais jamais une occasion de ferrailler avec des
hommes de foi dans le but de les mettre en doute, de les faire
vaciller.
Jusqu'au jour où j'ai croisé des croyants qui avaient vraiment la
foi et qui m'ont ébranlé.
Rien d'intellectuel dans tout cela. Juste un Mur, une Force
dont j'ai senti la Présence à leur contact à force de
les provoquer, et qui m'a invité à revisiter mes positions. Et à
ME revisiter.
J'ai plongé dans mes profondeurs et je me suis mis à chercher plus
ou moins consciemment. J'ai emprunté les voies de la poésie, de
l'art, du bouddhisme.... pour me familiariser avec le monde
invisible. Quand est venu le moment de La Révélation, ce
n'est pas vers Jésus ou le Christianisme que je me suis tourné, ni
vers le Judaïsme (et pourtant dans mon entourage les exemples ne
manquaient pas). C'est vers Mouhamad et le Coran que je ne
connaissais pas et dont je venais de lire une biographie. Pour moi
l'islam était vierge de toute culture (à mes yeux d'occidental) et
c'était ce que je recherchais. La Révélation de
l'Unique, du Seul, de l'Absolu, transcendant et immanent !
C'est en allant acheter un Coran à la Fnac (parce que je voulais
prendre la Parole de Dieu et son prophète pour guide, conscient
que j'étais de mes limites et de mes insuffisances après avoir
trouvé la foi) que je suis tombé sur un missionnaire de La
Révélation d'Arès. J'ai acheté l'ouvrage sur son insistance
et dès les premières pages (je suis tombé sur la veillée 28 en
l'ouvrant au hasard), j'ai reconnu dans La Révélation
d'Arès le Souffle que je recherchais. J'étais transporté !
Mais quand il a fallu s'y mettre pour de bon, au début, quelle
épreuve pour lire et prier dans l'intégralité de cette Parole !
Le rabâchage de Père de l'Univers m’insupportait. "Pour
que nous ceci", "pour que nous cela",.... Et que dire du
vocabulaire de l’Évangile : mémoire du sacrifice, toucher Mon
Corps et Mon Sang,... ?! (Pardonne-moi Père, mais c'est comme cela
que je ressentais les choses à l'époque). J'avais l'impression de
"bouffer des épines". Quand au Livre, s'il m'avait frappé par sa
force d'évocation et sa syntaxe, impossible de l'appréhender
spontanément, de le comprendre naturellement devrais-je dire.
Alors, conscient malgré tout que cette Parole était Vérité et
qu'il me faillait en passer par là, je me réfugiais dans le Coran
(les dernières sourates surtout, la foi pure et Al-Fatiha) que je
récitais en boucle, à genou, le front à terre, la tête enfoncée
dans mon torse pour mieux faire résonner ma voix. Là je pouvais
renouer avec l'infini. Je me sentais écrasé par la Force du
Tout-Puissant mais en même temps relevé par Sa Grace et
Son Amour. Car quel Amour contenu il y a dans les versets du
Coran. C'est un Amour retenu, tendu à l'extrême, Une Force
Sublime qui se diffuse comme un parfum subtil entre ses silences.
Je ne cherchais pas à comprendre. Seulement à me soumettre dans la
paix à la vérité descendue du Ciel. Moi le féroce, j'étais vaincu
par l'Immense, l'Absolu et j'aimais ça.
Aujourd'hui encore, en début de chaque prière je replonge dans ces
moments en entamant ma prière par ces sourates très courtes que
j'étire en insistant longuement sur le Nom et les
attributs de Dieu. Que m'importe ce qu'elles disent (je
m'abandonne en confiance). Ce n'est qu'un prétexte pour me
dépouiller du monde, des restes de mon orgueil, de ma vanité...
Après "ce rituel" seulement, je peux commencer ma prière.
Avec les années bien sûr, mon regard et mon approche ont changé.
C'est dans L'Évangile donné à Arès que je retrouve la
pureté du Souffle, sa dynamique surtout. Je me sens à
son contact comme porté et roulé par une immense vague. J'ai fini
par apprivoiser son vocabulaire et j'ai refondu ma pensée, grâce à
votre enseignement que j'ai intégré.
Mais c'est la lecture du Coran qui me ramène à l'essentiel et me
remets en selle (après l'encombrante Bible ça fait du
bien !).
Bien sûr, depuis, j'ai découvert l'islam comme pan d'histoire et
religion. J'ai approfondi le Coran et du apprendre à le lire en
projetant sur ses versets la Lumière de La Révélation d'Arès
et de votre enseignement. Grâce à tout cela, je ne vois
plus dans le Coran qu'un simple retour à Dieu, dont le rappel est
présent presque à chaque verset. Sans ce retour à la pureté de
Dieu, à son Unité, à Son Absolue Transcendance et à mon infime
petitesse, la lecture de La Révélation d'Arès ne prend
pas le même relief. C'est seulement quand j'arrive au Livre
que que mes nerfs se tendent, que mes yeux s'ouvrent et que mon
cœur lance le feu. Avant je n'ai fait que me préparer et souffler
sur la braise.
Je ne sais pas ce que vaut ce témoignage et en quoi il peut être
utile. Je sais que notre époque marche dangereusement vers le
péché des péchés, que l'Islam pourtant force de paix et de
foi, est miné par l'esprit de violence et que des hommes qui se
croient "intelligents", se privent de la véritable source de Vie
et de Connaissance. Mais pour moi ce n'est pas sans raison que La
Révélation d'Arès met à l'honneur Mouhamad et donc
indirectement le Coran. Il y a une Force la dedans qui peut
toucher et ramener à la vérité des hommes que l'on pourrait croire
perdu tellement ils se sont éloignés. C'est comme un SAS. Pour
certains c'est le but du voyage, mais pour d'autres ce peut être
une boucle, un passage, un transit... en attendant de pouvoir
aborder L'Eau Forte, L'Eau vive.
Éric D. d'Ile de France
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Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce commentaire, une superbe démonstration
de la Sagesse du Père qui nous laisse libres de nos
prières, pourvu que sa Parole soit accomplie
(Rév d'Ars 35/6), car chacun ou chacune de nous ressent
différemment des autres frères et sœurs la Parole.
Dans ma réponse à frère Jeff (153C53), je fais part de mes
difficultés personnelles avec l'énoncé d'Al Fatiha, de
mon ressenti personnel de cette sourate dans la traduction que
j'utilise, parce que derrière les mots que je prononce je sens un
autre sens, un sens plus plénier, une lumière que je masque, sans
me décider encore à changer les mots que je prononce.
Cette incertitude est évidemment une souffrance, mais toute notre
foi est une souffrance en ceci que nous sentons en nous des
insuffisances, des incomplétudes, les pauvretés du langage humain
que nous ne pouvons pas dépasser en mots, mais que nous dépassons
déjà en ressenti. Notre foi reste une pénombre alors que nous
voudrions qu'elle soit une éclatante Lumière. Mais cela viendra...
Quatre générations n'y suffiront pas, mais cela viendra.
Nous, nous ne faisons que commencer.
Je ne suis pas calviniste loin de là, mais j'ai pour l'homme
Calvin et sa fantastique honnêteté une grande admiration. Jusque
dans sa mort et son enterrement. Un jour de printemps 1564 au
cimetière de Plainpalais à Genève on jette dans un trou
fraîchement creusé dans la fosse commune le corps de Jean Calvin
simplement cousu dans une grosse toile. Pas de tombe, pas de nom,
pas d'épitaphe, pas d'oraison funêbre, pas de cantiques. Ainsi
Jean Calvin a-t-il voulu disparaître physiquement: totalement. Il
savait que nul pécheur ne mérite d'honneur spécial parce que s'il
y a eu un peu de vrai et de vertu en lui,
c'est dans le cœurs des vivants qu'ils resteront.
De même je crois que toute prière, quelle qu'elle soit est une
sorte d'enterrement, d'inhumation physique du Vrai,
inaccessible à cette génération, cousu dans la grosse toile des
mots. Toute Parole de Dieu, dite en mots humains, n'est qu'un
cadavre de la Vérité, parce qu'aucun langage humain ne peut, en
fait, rendre compte de la Vérité absolue. Mais un
cadavre, c'est déjà quelque chose, ce n'est pas rien. Les dogmes
religieux, eux, ne sont que d'autoritaires mais dérisoires
prétentions à la Vérité ; ils sont moins qu'un cadavre, ils sont
des vides.
Le Père a bien raison de nous laisser libres de notre
piété, qui n'est vraie piété que dans le bien
accompli, mais non dans telle ou telle façon de prier.
C'est ce que ceux qui tentent de comprendre et de classer
intellectuellement les Pèlerins d'Arès n'arrivent pas encore à
saisir. À ce propos, je lisais ce matin même deux mémos de notre
frère Antoine B. qui a noué des relations avec des universitaires
et qui s'efforce de leur faire patiemment comprendre qu'on ne peut
pas voir les Pèlerins d'Arès sous un jour de religion-système —
Toute religion est un système —, mais nous nous sommes des âmes
libres.
Voilà ce qu'il faut voir : L'ancien monde — il est déjà ancien
tout en se croyant moderne, dès lors qu'il doit changer (Rév
d'Arès 28/7) — l'ancien monde donc est irrémédiablement
refendu, éclaté sous la Parole d'Arès. La société qui croit
préparer son avenir dans un matérialisme de plus en plus épais a
déjà été dépassée en 1974 et 1977. C'est peut-être parce que cette
société en a vaguement conscience et vaguement peur qu'elle nous
interdit les media en croyant nous vouer à l'oubli.
C'est pourquoi nous devons tous Pèlerins d'Arès montrer que nous
sommes, bien qu'imparfaits, des forces de conviction hors du
commun. Ce qui nous caractérise c'est cela, ce n'est pas la
manière que chacun de nous a d'exprimer sa vraie piété.
Jeff a sa manière, j'ai la mienne, vous avez la vôtre, etc.,
mais ce qui nous unit est au-delà des formes et tellement plus
profond.
Si je cite Calvin, quoique nous ne soyons ni calvinistes ni
enclins à fustiger nos adversaires comme Calvin le fut, c'est
parce qu'il y en nous Pèlerins d'Arès quelque chose qui est d'un
côté passionné dans la quête de la Vérité donnée par Jésus ou
Mouhamad et qui est d'un autre côté détesté par le monde, comme
fut passionné Calvin autant qu'il fut détesté et accusé faussement
(parfois même par des protestants) de cent maux et prétentions.
Il est difficile à un non-Pèlerin d'Arès de comprendre ce qu'est
la lutte contre le monde sourd que nous entreprenons de
changer. L'idée centrale de La Révélation d'Arès est
que le monde doit changer (28/7) et cela ne nous vaut
pour le moment que mépris ou haussement d'épaules, parfois
persécution — notre mise sous silence est une persécution —. Nous
avons parfois l'impression de développer une espérance traquée,
quasi impossible. Mais là où Calvin avait mal lu la Bible et se
trompait, c'est quand il disait: "Pourquoi [moi et pas un autre]
je suis des élus ? Pourquoi Dieu m'a-t-Il choisi à
Soy ?" En fait, Dieu a élu et choisi tout homme, parce que
tout homme est son image et ressemblance (Genèse 1/26-27), Dieu
a semé le monde entier, mais seuls quelques graines ont
germé et sont devenues des épis et ce sont ces
épis qui sauveront aussi les graines non germées.
Alors, face à cette entreprise qu'Il nous confie: la moisson
des épis, la constitution d'un petit reste, quelle
importance a une différence dans la façon de prier ? Aucune. Au
contraire, il est souhaitable que chacun trouve une vraie
piété qui lui parle vraiment de ce qu'il doit accomplir.
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19mar14 153C55
Mon père était un athée, un scandalisé de la religion. Je
l’ai tout de même invité à la prière de nos épousailles
parce que je savais que c’était un homme de bien et
parce que ma mère et lui s’étaient réconciliés avec ma grand-mère
avec qui ils étaient fâchés depuis 15 ans.
Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre mon père dire dans les
jours et les mois qui ont suivis nos épousailles : "Je
ne sais pas ce qui s’est passé pendant cette prière, ça m’a fait
bizarre. Pour moi c’est plus beau moment de cette journée."
Vingt ans plus tard, je suis encore très ému en repensant à mon
père. Je revois son regard troublé, lui, homme rude, qui montrait
peu ses sentiments. Ce Tout Autre qu’il avait toujours rejeté, il
L’avait senti, j’en ai la certitude.
Une anecdote m’est venue en lisant les commentaires de cette
sublime entrée. Il y a quatre ans, mon père terrassé par un cancer
du poumon était en soins palliatifs. Une visiteuse d’hôpital entra
puis ressortit très vite de la chambre voyant que nous entourions
mon père. Quelques instants plus tard, elle revient troublée et
demande à ma mère si ce n’est pas elle qui avait travaillé dans ce
même hôpital 25 ans auparavant. Ma mère acquiesça. La visiteuse
d’hôpital lui répond émue : "J’étais hospitalisée au moment de
Noël il y a 25 ans, vous avez si gentille avec moi, que c’est
grâce à vous que je suis devenue visiteuse d’hôpital."
Dans ce moment de grande détresse la venue de cette femme nous a
procuré une joie profonde. C’était comme un peu de baume sur
nos plaies. (Rév. d’Arès 10/5) .Comment ne pas penser au
verset : Le Bien retourne dans le frère. (Rév d'Arès
xxxiii/11)
Quelques jours plus tard, j’étais seul avec mon père. Je lui ai
pris la main et je lui ai dit : "Il faut que tu pardonnes
maintenant, il faut que tu aimes. Tu peux partir en paix, je vais
t’aider." Sa main serra la mienne. Quelques heures plus tard, il
quitta ce monde.
Alain Le B. d'Ile de France
|
Réponse :
Merci, frère Alain, pour cet émouvant témoignage.
Votre père montra de la foi sans avoir jamais eu ce que le monde
appelle généralement la foi.
Comme quoi, nous usons de mots qui varient de sens selon les
contextes.
La foi est la plupart du temps synonyme de croyance. Or, votre
père n'était pas croyant au sens formel, mais il avait la foi
quand celle-ci est seulement confiance dans une Force de
Vie mystérieuse au-dessus et à l'intérieur de l'homme.
Que nous dit implicitement La Révélation d'Arès ? Ceci :
La seule certitude est dans ma Parole, elle n'est pas dans
l'attente de miracles — les miracles existent, mais à quoi bon en
parler, en somme ? —, elle est moins encore dans ces hommes qui se
prétendent princes du culte, prêtres, docteurs, et qui
finiront comme tous dans la pourriture et la cendre.
La Vie qui se perpétue au-delà de la vie biologique est
tout à la fois un mystère insondable selon la physique et une
certitude selon la Parole. Tout ce qui veut relier les deux par
une théologie est voué à l'échec.
La Vie est une continuité qui ne passe pas
par où l'on pense...
Ce que nous apprennent ceux qui, comme votre père, s'en vont sans
croire parce qu'ils ont été scandalisés (Rév d'Arès 28/4), c'est
que l'espérance survit en eux. Ne sont-ce pas des scandalisés
que notre mission rencontre à longueur de jour dans le rue ?
Ne sont-ils pas porteurs d'espérance sans même qu'ils le sachent
eux-mêmes ? Oui. Les récits de fin de vie comme le vôtre à propos
de votre père sont légions.
Preuve qu'il nous faut aborder le monde non pour le convertir,
mais pour en réveiller l'espérance qui dort. Peut-être
n'avons-nous pas encore trouvé les mots qu'il faut dans la
mission. Peut-être faut-il parler aux hommes comme à des
mourants... comme vous avez parlé à votre père... les mêmes mots,
mais sur un ton que nous ne trouvons vraiment que dans les grands
moments de l'aventure et de la tragédie humaines. Réfléchissons-y
!
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20mar14 153C56
Dans un moment où il crut braver ses ennemis en entrant à
Jérusalem Jésus le prophète finit sur une croix.
Pourquoi l’Éternel n’est-il pas venu à son secours, le délivrer de
la barbarie de cette maudite crucifixion ?
Le Père a bien enlevé de la terre Élie dans un tourbillon pour
l’emmener au ciel [2Rois 2/11-13].
L'Éternel ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Éternel ouvrit les
yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de
chars de feu autour d'Élisée (2Rois 6/16-17). Pourquoi pas Jésus ?
Où est la protection des serviteurs de Dieu malgré une erreur
possible de ce dernier ?
Les missionnaires devraient être durablement avertis de tous
dangers par divers signes.
Le monde est dangereux et nous ne sommes pas nous-mêmes
infaillibles. Même aujourd'hui nous ne sommes pas à l'abri de
passer quelques jours en prison comme il est indiqué dans les
Théophanies.
Mary de Bretagne-Sud
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Réponse :
Vous posez une question qui est répétitive chez les athées qui y
voient la preuve de l'inexistence de Dieu, ou chez ceux des juifs
qui pensent qu'Élie fut protégé et élevé au Ciel parce qu'il était
un vrai prophète tandis que Jésus serait crucifié, parce qu'il ne
serait qu'un faux prophète.
La Vérité est ailleurs et éclatante dans La Révélation
d'Arès.
L'homme, non Dieu, est le créateur et continuateur libre
du mal. Partant, l'homme, non Dieu, vaincra librement le
mal. L'homme est l'enfant du Père, mais
l'enfant n'est pas le Père et le Père
n'est pas l'enfant. Le Père peut aider
l'enfant mais ne peut pas agir à la place de l'enfant,
parce qu'il a doté ce dernier d'une autonomie très importante
qu'on appelle liberté.
L'aide du Père, ce sont des miracles, ils ne peuvent
être qu'occasionnels parce que le Père n'est pas maître du destin
de l'enfant créé libre. L'action de l'enfant
contre le mal doit être, quant à elle, continuelle, parce
que l'enfant répond librement de son propre
destin. Et pour cela l'enfant du bien fait face à l'enfant
du mal. C'est donc bien une affaire entre hommes et là tout dépend
des circonstances qui sont sans cesse changeantes.
C'est bien pourquoi nous n'avons pour nous que la prudence
et les conseils que nous prendrons principalement de la
Parole (Rév d'Arès 35/7-10). Jésus fut imprudent en
allant à Jérusalem. Élie fut très prudent et se cacha chaque fois
que nécessaire.
Ceci dit, Élie fut enlevé au "ciel dans un tourbillon", oui, mais
Jésus fut ressuscité... Ce n'est pas mal non plus !
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20mar14 153C57
La haine, ça n'existe pas.
Il n'existe personne qui haïsse les Pèlerins d'Arès. Tout
simplement les Pèlerins d'Arès n'intéressent personne.
Même chose pour Dieu. Personne ne hait Dieu. Tout le monde s'en
fiche.
Moi, je ne vous hais pas. Je me fous complètement de vous.
Arrêtez de nous bassiner avec vos histoires de Dieu, de foi, de
prière, de salut et d'autres sottises.
D'ailleurs, si vous aviez vraiment vu Dieu ce n'est pas un blog
sur l'internet qu'il vous faudrait, mais l'internet entier parce
que le monde serait à vos pieds. Vous seriez le pape x 1000.
Vous seriez Dieu... Vous voyez un peu jusqu'où va votre connerie ?
Blasfemator Pancrace
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Réponse :
Blasfemator Pancrace (pseudo charmant), pourquoi parlez-vous de
haine, qui n'est pas le sujet de cette entrée ?
Et pourquoi m'adresser ce commentaire si "vous vous foutez
complètement de moi" ?
Mais puisque vous parlez de haine, disons-en quelques mots.
"La haine, ça n'existe pas" ?
Je peux vous assurer que quand, par aventure, la haine n'existe
pas chez quelqu'un, des autorités vigilantes un peu partout dans
le monde se chargent de la faire exister. Dans ses mémoires le
dissident bulgare Georgi Markov, assassiné à Londres en 1978 par
les services secrets communistes bulgares, raconte cette
conversation entre un de ses amis et un officier de milice
bulgare:
L'officier: "Dites-moi quels sont vos ennemis."
L'ami de Markov: "Franchement je n'en sais rien. Je ne crois pas
avoir d'ennemi."
L'officier: "Pas d'ennemi ?! Vous voulez dire que vous ne haïssez
personne et que personne ne vous hait ?"
L'ami de Markov: "Non, autant que je sache, personne !"
L'officier: "Quel genre d'homme êtes-vous pour ne pas avoir
d'ennemi ? Si vous n'avez pas d'ennemi vous ne pouvez pas être un
citoyen bulgare. Et si vous ne savez pas qui haïr, on va vous
l'apprendre, on va vous l'apprendre très vite."
Ceci est un exemple brutal et caricatural, mais c'est toujours la
même chose chez nous aujourd'hui.
Quel était selon vous le but poursuivi par la fameuse "commission
des sectes" à l'Assemblée Nationale en 1995 et 1996, sinon faire
haïr par la masse quelques groupes de personnes qui ne partagent
pas les idées de tout le monde ? Je pourrais vous citer quantité
de mouvements politiques, médiatiques, religieux, etc., actuels
qui n'ont pas d'autre but que d'éveiller la haine de leurs
contradicteurs.
Ce ne sont peut-être plus les mots "haine" et "haïr" qui sont
utilisés, mais les tournures utilisées, plus lisses, reviennent au
même.
La politique, la religion, les media ne peuvent vivre que sur le
conflit.
Notre misssion consiste inversement à apaiser tout ce qui est
conflictuel, donc mal, pour faire naître le bien. De ce fait, nous
ne faisons pas l'affaire de la politique, de la religion et des
media. Comme ils n'ont rien à nous reprocher, ils nous placent
sous le boisseau du silence, mais nous ne resterons pas
indéfiniment inentendus et vous le savez et ça vous contrarie :
C'est pourquoi vous m'adressez votre commentaire quoique vous vous
"foutiez complètement de moi".
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20mar14 153C58
Devant le ton arrogant de cet homme, samedi dernier [à la mission
de Nice], arrivé en retard, passant entre vous et l'assistance au
lieu de se faire discret par courtoisie, arborant fièrement des
bribes de théologies et repartant avant la fin satisfait de lui.
Devant aussi la candeur de ce jeune garçon, le lendemain, avouant
ses délits et nombreuses visites au tribunal pour ses vols,
avouant ses mensonges dans une logique de réciprocité, une forme
de ce que ce que La Révélation d'Arès appelle la vengeance
sans fin : "Je mens [à la police ou devant un tribunal],
parce que tout le monde ment [à la police comme dans un
tribunal]," disait il avec toutefois une sorte d’ innocence, qui
exprimait la vérité, de candeur qui défie le bon sens du respect
humain, et un potentiel de Bien et de changement que vous avez
perçu.
J'ai été touché par votre simplicité et votre tristesse, frère
Michel, devant l'ampleur du problème. J'ai compris plus que jamais
que c’est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement (Rév
d'Arès 36/17) et aux homme de Bien de suivre son
exemple en toute circonstance tout en continuant de chercher
comment tout cela peut encourager à changer nos comportements du
plus grand dirigeant de ce monde au plus petit opposant qui ne
fait que lui donner d'avantage de raison à sa position.
Les deux hommes contenaient une violence intérieur, chacun dans
son âge et son style affirmait ses croyances et peut être aussi
ses souffrances déguisées, l'un extériorisant en délits et l'autre
en références et article de journaux…Vous avez pourtant vu Dieu
face à face, assisté à des Théophanies et n’ avez pas hésité à
dire : "Je ne sais pas [ce qu'est Dieu]".
Pour moi, nous étions dans un parfum d’île Bleue au
loin, si loin encore de cet Éden, ce paradis perdu, cette semence
de la Vie par le Père-Mère de toutes choses dans
l’univers, sur l’une des innombrables planètes et systèmes
solaires qui les font tourner dans une ronde évoluant sans fin
tout à la fois vers le Mystère et la Splendeur du Tout Puissant,
de l’ Indonnable donné, de l’infini étalé, sans forme, définissant
le Bien par Sa Bonté, Beauté, par l’Amour surtout et dans la
Lumière, le Miracle de la Lucidité qui tranfigure la pénombre des
demi-vérités, de la Bienveillance d' un tout autre monde qui veut
guider nos pas dans le Bien.
Louange à Lui le Maitre des mondes, le Clément et
Miséricordieux [Al Fatiha Coran 1] qui a fait de ce monde
Son Marchepied, cette petite planète bleue appelée
la terre, si terrible et si belle à la fois, un tombeau où jaillit
encore la jeune pousse de l'espérance, un véhicule spatial si
insignifiant dans l'univers et pourtant si grand quand les Yeux
du Père s'y pose encore pour en partager la Vie qui en
fera le Jardin recréé ensemble, mains dans la Main [du
Créateur] : Apothéose du Saint Dessein libérant
les hommes des jours et des nuits, des hivers et des
étés (Rév d'Arès 35/3), propulsé vers des magnificences
infinies (4/6).
Guy de Méditerranée Languedocienne
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Réponse :
Vous êtes venu de Montpellier à Nice samedi 15 et dimanche 16 mars
pour nos réunions de mission — J'ai aussi remarqué que vous
portiez une minerve... Avez-vous eu quelque accident ?
Samedi autour d'un exposé global de l'événement d'Arès et de la
foi qui en a résulté devant une trentaine de personnes dont
dix-huit nouveaux venus de la rue (eh oui, après quatre ans d'une
mission constante et patiente sur le même thème de la pénitence,
ça commence à "donner", comme on dit, bravo mission niçoise !).
Dimanche autour d'un exposé de la prière.
Les deux hommes dont vous parlez, le quinquagénaire au cheveux
blancs qui posait beaucoup de questions (certaines apparemment
assez fielleuses) — c'était son droit, il était là pour ça et moi
là pour lui répondre — et le jeune homme qui avait eu des démêlés
policiers et judiciaires, mais semblait aussi passionné que
l'autre par la question que pose à la conscience La
Révélation d'Arès. Mais les dix-huit nouveaux étaient tous
très attentifs et le seul qui partit avant la fin dit qu'il avait
une obligation professionnelle et regrettait de devoir s'en aller,
mais qu'il reviendrait... De fait, il est revenu le lendemain.
C'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement, c'est
vrai, mais de toute façon je ne juge pas. Je juge d'autant moins
que nous devons avec devoir et courtoisie répondre à toutes les
questions, même aux plus incommodes, à des gens que nous invitons
à nous écouter et qui nous font l'honneur d'être là.
Inévitablement, ces gens proviennent de tous horizons de foi,
d'absence de foi et d'intentions, et il faut accepter toutes les
questions dans la paix et l'amour du prochain. De temps en temps
au milieu d'eux se trouve un épis mûr. Comme nous
sommes là pour moissonner, non pour convertir et moins
encore pour polémiquer, nous n'avons qu'à dire en toute paix ce
que nous avons à dire sans en rajouter et, pour le reste, dire
soit "Nous ne savons pas," soit "Ce n'est pas notre affaire."
Je ne crois pas que le quinquagénaire était offensif. Je crois
qu'il était très intéressé, mais c'était vraisemblablement un
scandalisé quelque peu désorienté d'être dans un milieu où les
questions spirituelles ne sont pas abordées et discutées comme
elles le sont habituellement dans les cénacles de foi et prière.
Vous savez, frère Guy, une réunion avec un panel de dix-huit
nouveaux où quelques uns des invités seulement posent des
questions, mais où tous les autres écoutent attentivement, demande
d'être aussi vrai, aussi simple aussi peu polémique que possible,
afin que tout soit clair pour tous.
Mais c'est comme un après-midi de pluie sans parapluie. Il faut
avec sérénité accepter que la pluie vous coule dans le cou, empèse
votre pantalon, vous mouille quoi ! Le rayon de soleil est bref et
rare sous cette longue averse qu'est une réunion avec le mauvais
temps du dehors, mais il lui arrive de percer. Ce fut, je crois,
le cas du jeune homme aux démêlés policiers et judiciaires, qui
semble bien être de ceux que nous reverrons. Peut-être d'autres
aussi... Je crois que sœur Évy a noté un assez bon nombre
d'adresses eMail. Alleluïa !
Merci à tous mes frères et sœurs missionnaires à Nice.
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21mar14 153C59
Ce qui m’importe de savoir sur Dieu en cette vie est d’abord ce
qui peut m’aider dans ma pénitence, en tant qu’image
et ressemblance de Dieu qui nous appelle à revenir vers
Lui, à rechercher sans cesse à nous améliorer pour faire revivre,
par le Bien actif, notre part divine enfouie.
Pour nous humains de cette génération, le Bien actif
n’est le plus souvent pas naturel, c’est un effort quasi constant,
car nous sommes dégénérés à un point où l’absence d’effort
spirituel de quelques générations précipiterait le péché des
péchés, la fin de la naissance de nouveaux humains à l’image
et ressemblance de Dieu comme nous le sommes tous encore.
Mais il découle de La Révélation d’Arès et de
l’enseignement du prophète que même pour Dieu le
Bien semble être une dynamique, un choix, la soumission
de Sa Liberté à Son Amour ; comme nous humains devenons bons en
soumettant notre liberté à notre amour du prochain et de
l’humanité.
L’intensité de l’effort vers le Bien actif auquel notre
conscience spirituelle nourrie par la Parole nous appelle, se
forge aussi dans la conscience de la magnificence infinie
du Tout Autre, de l’infini qui nous dépasse même si nous en sommes
une image. Les idées mathématiques sur l’infini depuis
Cantor donnent le vertige (je résume une bibliothèque en une
phrase) : il y a une hiérarchie infinie d’infinis actuels
infiniment grands, au-dessus de laquelle trône l’infini absolu
(Grand Oméga) de Dieu, et inversement il y a une hiérarchie
infinie d’infiniment petits ou infinitésimaux. Pour rester dans la
pensée, il y a aussi les "preuves" de l’existence de Dieu,
cosmologique ou ontologique, dont celle de Gödel :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_ontologique_de_G%C3%B6del
qui ont le mérite de montrer en creux que la raison humaine est
quasi impuissante à nous éclairer sur la nature et l'existence ou
non de Dieu.
La conscience de la puissance et magnificence
créatrices infinies de Dieu peut donner un sentiment d’écrasement
aux créatures infimes que nous sommes, mais aussi nous aider à
nous libérer de la vanité et de la médiocrité de l’orgueil. Elle
ouvre aussi notre regard, afin qu’il se détourne de la fausse
majesté du système politico-religieux pour que nous nous libérions
de la cage et des traditions.
Ainsi, sachant Dieu Bon, je m’efforce d’être bon ; sachant Dieu
Aimant, je m’efforce d’être aimant ; sachant Dieu Créateur, je
m’efforce de me créer bon et aimant et d’aider les autres sur ce
chemin ; sachant Dieu Libre, je m’efforce de me libérer des idées
reçues, des traditions et d’en libérer les autres ; sachant Dieu
et l’humanité souffrant de mon péché, je m’efforce
d’être pénitent ; sachant Dieu infini et hors du
temps alors que je suis fini et dans le temps, je m’efforce d’être
humble.
Jérôme de Montréal (Canada)
PS :
Avec quelques frères et sœurs (Bretagne Sud, Jeff de Paris,
Florian de Bordeaux, Rosie d’Australie), je suis en train de créer
un document sur la mission sur internet, je vous envoie ce
brouillon en attachement au cas où vous auriez le temps et
l’intérêt de le regarder. L’objectif de ce document est de
partager des savoir faire sur internet pour toute l’assemblée des
Pèlerins d’Arès.
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Réponse :
J'aime beaucoup de commentaire. Oui, "la raison humaine est quasi
impuissante à nous éclairer sur la nature et l'existence ou non de
Dieu." Il y a cinquante ans que je n'ai plus entendu parler de
Kurt Gödel. De toute façon, je n'aurais pas, à l'époque où ses
travaux m'étaient connus, appliqué son fameux théorème
d'incomplétude à l'existence de Dieu.
Le final de votre commentaire: Dieu est bon, je m'efforce d'être
bon ; Il est aimant, je m'efforce d'aimer, etc., est très beau.
J'ai lu rapidement le document que vous postez en annexe de votre
commentaire. Comme il s'agit seulement d'un brouillon, je ne le
poste pas sur mon blog. Ce document donne de bons conseils à ceux
et celles de nos frères et sœurs qui songent à utiliser l'internet
comme adjuvant de leur mission.
Personnellement, je ne suis guère qu'un informaticien amateur qui
a bricolé un site général MichelPotay.info et un blog
freesoulblog.net. Aucun de ces deux sites n'est achevé, faute de
temps, mais j'arrive à y dire plus ou moins ce que je souhaite
dire.
Je n'ai aucune idée solide de l'impact de MichelPotay.info, que je
crois peu regardé, et qu'il me faudra retravailler, si j'en trouve
jamais le temps. Mon blog semble, lui beaucoup plus suivi, par
quelques centaines de Pèlerins d'Arès (au reste très irréguliers
et sans ignorer que des milliers de Pèlerins d'Arès en France
n'ont pas l'internet... ou ne le regardent presque jamais). Les
lecteurs de mon blog non-Pèlerins d'Arès — sympathisants, curieux,
adversaires — sont plus nombreux. Je ne peux pas poster tous les
commentaires — j'en poste peu ou prou selon mes périodes de
disponibilité — ni répondre de façon exhaustive et réfléchie à
tous, loin de là, étant un pauvre bonhomme toujours débordé.
Je m'intéresse très peu aux chiffres, l'expérience m'ayant appris
que c'est la qualité: foi, piété, dépassement, etc., mais non la
quantité qui fera un bon petit reste. D'ailleurs, les
comptages ne sont pas fiables. Par exemple, pour l'entrée 153 du
blog, mon serveur me donne quelque 56.500 visiteurs, mais un autre
compteur me donne 22.730 visiteurs et Dailymotion Cloud qui
héberge la video de la page index me donne seulement 1.538
visiteurs aujourd'hui. Allez savoir lequel dit juste ! Vous me
direz: Ceux qui lisent l'entrée 153 ne regardent pas forcément la
vidéo et ils ne l'ont regardée qu'une fois, alors qu'ils visitent
le blog plusieurs fois. Quand même... les écarts sont
impressionnants. De toute façon, je ne sais pas quels chiffres
doivent être espérés pour que mon blog ait un impact satisfaisant.
Je rappelle que ce qui est capital dans un site missionnaire,
c'est ce qu'on y dit, ce ne sont pas les belles réalisations
informatiques, esthétiques, etc. Et trouver quoi dire n'est pas,
de loin, le plus facile ; cela demande une très bonne connaissance
de La Révélation d'Arès évidemment, mais aussi de la
Bible, du Coran, de l'Histoire Religieuse, de l'Histoire
Philosophique, Sociologique, etc., toutes chose que je suis loin
d'avoir moi-même d'une façon satisfaisante.
Je ne suis que le Témoin du Père à Arès ; pour le reste je me
débrouille comme je peux. J'ai au moins la foi, la volonté d'être
apôtre, c'est déjà ça !
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21mar14 153C60
Faire vivre la Parole en soi, c'est comme planter un clou dans la
cuirasse de notre inchangement. Ça fait mal ! Ouïe !
Pas tant le clou planté que le regard intérieur, l'œil du
dedans (Rév d'Arès ii/10), impitoyable, qui fait l'état des
lieux du jardin, d'abord en friche, abandonné
à ses herbes folles, puis plus tard, toujours menacé par leurs
retours.
Entrer en soi est nécessaire pour que perce la Lumière.
De là, l'indispensable prière du pénitent et moissonneur
pour la reconquête du jardin : "L'indonnable donné", le
cadeau magnifique de la vie sans cesse renouvelé sous nos yeux.
Dieu fait l'effort inimaginable : Je serre comme le clou (Rév
d'Arès ii/21), pour venir "parler à l'homme qui s'était
éloigné."
Nous ne pouvons pas faire moins que de repasser par le chas
d'aiguille comme disait Jésus pour trouver le salut :
rentrer en nous-mêmes, puiser à la source enfouie pour
retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
La volonté d'accomplir le Bien, c'est le marteau sur
l'enclume de la vie. Quelque chose de miraculeux se produit. Une
œuvre peut surgir de là : mon âme.
Françoise et Pascal L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Oui, au sein de notre Europe crépusculaire, où la vie spirituelle
s'éteint étouffée sous la vie intello-techno-comptable, "planter
un clou dans la cuirasse de notre inchangement... fait mal." Mais
au moins, chez nous Pèlerins d'Arès, ça fait mal, les nerfs se
hérissent et le sang coule sous la cuirasse... mais chez la
plupart des mortels, le clou s'enfonce comme dans du bois.
Pourquoi derrière notre cuirasse y a-t-il quelque chose de
sensible encore plutôt que rien ?
À quel salut, à quelle éternité, prétend l'homme aujourd'hui ? Et
encore ! Combien d'hommes y prétendent-ils ? Combien, comme vous
dites, "entrent en eux-mêmes pour que perce la Lumière" ? Lequel,
ricanent les poètes athées, de Dieu et de l'homme est le modèle de
l'autre ?
Alors, soyons des missionnaires assidus et infatigables,
infatigablement passionnés, pour trouver des hommes à cuirasse
derrière laquelle il y ait encore une peau sensible, une chair et
du sang !
Nous savons que le salut reviendra de missionnaires
d'apparence lamentable et précaire. La foi et l'espérance peuvent
rentrer, par la piqûre du clou s'il le faut, dans le cœur d'assez
d'homme pour qu'elles finissent par entrer dans le cœur du monde (Rév
d'Arès 28/7). Oui, La Révélation d'Arès est un Appel
venu d'ailleurs, une provocation à exister, à vivre ! Nous sommes
des orphelins de la vie spirituelle, mais des inconsolables de l'image
et ressemblance perdues. Nous les redonnerons au monde.
C'est ça "la première volonté d'accomplir le Bien."
Merci pour votre commentaire.
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24mar14 153C61
Je voudrais ajouter une touche toute personnelle.
L'amour trop aimant du Père pour sa créature va bien au-delà du
bien et du mal.
Les contraires semblent être une condition de l'existence et tant
que nous continuons à penser en termes de manifestation du bien et
du mal, il est important de choisir le bien en reconnaissant le
caractère sacré de l'existence et la responsabilité de la
conscience.
La vie telle que nous la connaissons nous apprend à gérer
l'énergie via le corps, l'esprit et l'ha (l'âme),
à devenir des co-créateurs conscients du tout et de Celui
Qui est au delà du tout.
Nous proposons au monde avec l'appui du Père une formidable
destinée.
Nous ne sommes pas de bons vendeurs de pénitence car
l'échantillon n'est pas suffisament de bonne qualité. Ce que nous
voulons présenter aux 20-30 ans se doit d'être plus intéressant
qu'un iPhone dopé à la 4G. Nous n'avons qu'une vie, et celle-ci
change les vies passées et à venir ; c'est là le présent.
Tony de Touraine
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Réponse :
"Nous proposons au monde avec l'appui du Père une formidable
destinée"...
Non pas "avec l'appui du Père", mais "suite à l'Appel du Père".
Je comprends cependant très bien ce que vous voulez dire.
Vous avez là l'amorce de quelque chose à proposer à la jeunesse.
Continuez !
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24mar14 153CX62
Dieu, le Créateur de l’univers, nous demande de nous adresser à
Lui, trois fois le jour, une fois la nuit en L’appelant
Père de l’univers et en Le tutoyant (Rév d'Arès
12/4).
Et dès que nous prononçons Père de l’univers le miracle
opère : Cette modeste répétition a déclenché la perception d’une
mystérieuse parenté, d'une inimaginable ressemblance entre ce Père
et nous, en même temps qu’elle laisse entrevoir, le temps d’un
mot, la distance infinie qui nous sépare de Lui.
Cette double perception engendre du même coup humilité et joie
profonde, certitude infinie d’autre chose : je suis tout petit
dans l'immensité inconcevable de cet univers infini et cependant
aimé par ce Père universellement aimant qui me prête Sa Voix,
Sa Parole pour que je me relie à Lui et que je L’entende.
Si bien que je peux retrouver, en moi, Sa Volonté de me
sauver pour sauver le monde, de "faire" le
bien, en pardonnant, en aimant, comme Lui aime, pour
répandre la paix, et que je peux nourrir en moi cette part divine,
cette miraculeuse et sublime parenté, et l’augmenter ; et que je
peux me libérer du mal qui me tente jusqu’à ce qu’il ne me tente
plus et qu’enfin il disparaisse dans l’apothéose — inconcevable
aussi — du Jour [Rév d'Arès 31/8] où à jamais régneront
sur nous — et en nous — la Sainteté, la Puissance et la
Lumière de ce Père aimant.
Il y a décidément tout dans les quelques mots de la Prière
des pécheurs [Rév d'Arès 12/4], langage humain mais venu
d'ailleurs — tout ce que le Père attend de nous.
Françoise S. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Les humains devraient se vouvoyer et ne tutoyer que Dieu, car Lui,
Il est plus proche de chaque homme que ne l'est sa veine
jugulaire, comme dit le Coran (Sourate 50 "Qaf" v.16).
Oui, chaque fois que nous prononçons Père de l'Univers
"le miracle opère !" Nous vivons alors notre parenté profonde avec
le Créateur.
À l'époque de Jésus on disait en Palestine: "Si tu veux devenir
riche, va au nord, mais si tu veux devenir savant va au sud,"
parce qu'en Galilée, région fertile et riche au nord, on est
prospère, tandis qu'à Jérusalem, région aride et pauvre, on est
proche de Dieu et de sa Parole. Nous pouvons dire de même: "Si tu
veux réussir monte à l'échelle sociale, mais si tu veux te faire
une âme et sauver le monde, descends au fond de toi
combattre le péché et trouver l'image de Dieu
dans la rue vers les humains, tes frères."
C'est en effet dans Père de l'Univers que tout cela est
dit avec d'autres mots, mais avec un même sens.
Dans notre monde où se heurtent sans cesse tant de certitudes
contradictoires — on le voit mieux qu'à l'habitude dans les
actuelles élections municipales —, de croyances, d'intérêts, de
rivalités, nous voulons apporter avec ce Père de l'Univers
qui n'appelle à aucun parti ni aucun parti pris l'amour, le
pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue.
C'est dans ces moments où les hommes, en somme, s'entre-dévorent
pour avoir du pouvoir sous couvert d'actions philanthropiques, que
nous voyons bien que nous sommes au-dessus de la mêlée avec comme
hymne Père de l'Univers.
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24mar14 153C63
Le clou et l’infini, c’est exactement ça !
Et la mission c’est comme la "pulse".
Crac, c’est le clou qui va percer les vieilles idées..
Boum, le départ en mission, c’est le tempo dans la tête et dans
les tripes.
La mission met un clou dans la tête du missionné pour lui ouvrir
les portes de l’infini (quel veinard). La mission c’est une partie
de ma vie des plus palpitantes.
Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17),
hmmm... Qu’est-ce que ça va donner, puisqu’Il est déjà Bon à vivre
en cours de pénitence.
C’est Lui qui redonne des forces à nos vieilles ruines par
lesquelles l’Eau (Rév d'Arès i/13) va jaillir à
travers les pierres patinées par le temps; cette eau qui va gicler
sur d’autres ruines dans l’espoir de leur redonner leur force et
leur splendeur d’antan.
Oui tout ça c’est indicible et ne peut que faire rire ceux qui n’y
croient pas, mais la force de vie à 200 à l’heure que nous
dégageons dans cette nouvelle vie dépasse celle de Kerouac (beau
roman déjanté bourré de foi en la vie ) quand il part dans
l’ouest. Nous partons à la conquête du monde et nous avons cette
chance de transformer le destin du missionné du jour. C’est
génial. Ça n’a pas de comparaison.
Nous devenons l’écorce de Dieu sur Terre.
Parfois il m’arrive de sortir de mon job à 7 heures du soir avec
la musique de mon boulot qui siffle dans les oreilles, et je me
traîne jusqu’au point de mission de mon coin parce que si je n’y
vais pas, je me dis qu’il n’y aura personne et il faut un premier.
Et je frémis d’enthousiasme en pensant qu’il y des premiers,
partout ailleurs — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév
d'Arès12/4) — pour ouvrir toutes grandes les portes du
monde. Le dealer du coin ne peut pas en faire autant.
Ah ! comme je chéris votre blog. Il fait danser mille nouvelles
idées dans ma tête et je me dépêche d’apporter son suc (Rév
d'Arès viii/4) comme un Feu brûlant dans la rue.
Tout ça va finir par prendre, je n’en doute pas une seconde. Les pieds
dans la terre et la tête dans l’Infini.(Rév d'Arès xLiv).
Tobie de Genève (Suisse)
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Réponse :
La Pessah — la Pâque — commémore la fin de l'esclavage
en Égypte. C'est depuis Esdras une de pèlerinage à Jérusalem dans
le monde juif. Mais pour vous, c'est tous les jours "à 7 heures du
soir" que vous fêtez votre libération, c'est tous les jours "avec
la musique du boulot qui siffle dans les oreilles" que vous fêtez
la fin de l'esclavage. Là, chaque jour, vous êtes apôtre, vous
"ouvrez toutes grandes les portes du monde" changé devant les
passants... "Le dealer du coin ne peut pas en dire autant", car
aucune des drogues qu'il colporte et vend ne peut emmener ses
clients aussi loin dans l'espérance que vous emmenez ceux que vous
rencontrez dans la rue.
Très beau commentaire. Merci, frère Tobie !
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24mar14 153C64
Je ne sais plus où — je crois dans un documentaire sur l'abbé
Pierre racontant l'épisode de l'hiver 54 — je me souviens dans les
témoignages diffusés, d'une réplique d'un maçon à l'adresse de
l'abbé Pierre qui lui dit quelque chose comme : Je ne crois pas en
Dieu mais s'il existe il est dans ce que vous faites.
Parfois certaines personnes sentent l'importance de ce que nous
faisons, de la mission, de l'appel que nous transmettons mais sans
se sentir concernées plus que ça.
Comment les blâmer ? Il est vrai que nous ne sommes qu'au premier
stade de la mission comme il y a eu le premier jour, le
deuxième jour etc. [Genèse 1/4-6 etc.], encore trop
faible pour vous faire un rempart (Rév. d'Arès 29/1, 24/1).
Lorsque la mission entrera dans le stade du changement
socio-spirituel (le comprendre dans le sens de "Sentier") alors
plus de gens seront à même de sentir là où nous, et où Dieu à
travers nous, voulons aller et leur proposer d'aller à leur tour
et là certains pourrons nous dire : "Je ne crois pas en Dieu mais
s'il existe il est dans ce que vous faite."
Et dans le même temps il faut leur faire sentir l'urgence du changement
ou, autrement dit, que le deuxième stade est déjà dans le premier
et que sans eux le deuxième stade pourrais ne pas survenir où
alors encore plus tard et alors le Jour (de Dieu) qui reculerait
encore (Rév. d'Arès 22/13).
Éric J. d’île de France
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Réponse :
Je suis heureux que nos missionnaires se rendent bien compte que
tout sera progressif et même lent dans la progressivité — quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2)... et
ta force sera dans ta patience (35/4) —, après qu'ils
eurent espéré pouvoir brûler les étapes.
Pour le moment nous nous appliquons à laisser une trace
dans les esprits du monde. Cette trace devient, au bout
d'un certain temps, un courant de sympathie, puis seulement alors
des frères et des sœurs capables de devenir des Pèlerins
d'Arès se distinguent. L'urgence du changement ils
peuvent la comprendre, mais l'activation du changement
ils ne peuvent pas encore l'entreprendre ; le péché a
considérablement alourdi les hommes.
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26mar14 153C65
Dieu qui se montre et s’exprime dans La Révélation d’Arès est
manifestement Dieu d’Amour, d’Intelligence et de Sagesse. Jamais,
de mon point de vue, Sa Parole et ce qu’Il montre et fait vivre à
ses prophètes n’ont mieux permis qu’à Arès de Le
comprendre et de comprendre son projet pour l’humanité.
Il n’est ni le Dieu des mythes et des iconographies religieuses ni
le Dieu des abstractions théologiques, philosophiques, Il est Dieu
réel et réaliste, Dieu existentiel et présent, à portée d’amour
et d’intelligence d’homme comme Il ne le fut
jamais dans les précédents Livres de Sa Parole.
Le Coran a entamé une brèche dans ce mur de "mystères" et
d’incompréhensions en désignant Dieu par des noms qui le
rapprochent du cœur et de la vie quotidienne de l’humanité, parce
que le Coran mêle sans cesse les soucis de la vie de tous les
jours aux prescriptions et avertissements de Dieux qui font de
cette vie de tous les jours une ascension.
Mais dans La Révélation d’Arès, peut-être parce que
l’unicité de Dieu n’est plus remise en cause, la Voie droite
prend la place centrale avec la pénitence et la moisson
comme dynamique spirituelle et toute la responsabilité humaine qui
va avec. le destin spirituel de l’humanité est entre ses mains, en
commençant par l’action déterminante du petit reste.
C’est pour cela que je trouve La Révélation d’Arès si
accessible et si pure, et Dieu qui s’y montre si proche parent de
l’homme, son allié pour la Vie.
Dieu y parle avec des accents humains, pas de concepts abstraits,
pas de langage codé, même dans Le Livre dont la langue
doit être traduite par le prophète, car cette langue
reste très proche de l’existentiel même dans ses aspects
cosmiques. Quand Il parle de Lui et qu’Il évoque des dimensions
inconcevables à l’esprit humain y compris dans Son Amour et Sa
Tendresse, c’est comme s’Il s’efforçait de Se mettre à la portée
de notre faible lumignon [Rév d'Arès 32/5], afin que nous
puissions nous représenter un tant soit peu notre Père
céleste trop aimant [12/7]. C’est comme si Dieu
"s’humanisait", là encore en se rétrécissant jusque dans son
langage :
Mon Œil ne voit pas Mon Pied;
(de) Ma Main à Ma Main Je cours;
le vent use mille montagnes, Je ne reviens pas encore;
J('em)porte Mikal.
(Le jour où) le soleil (est dispersé comme) plumes de pavo(t),
Je cours (encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux)
soleils.
(Rév d'Arès xxii/10-12 )
Mon Œil voit l'ongle, l'ongle (qui) tombe (Rév d'Arès
xxii/10-12).
…(mais c'est) Ma Main (qui) tient la main (de l'homme souffrant,
comme) la mère mouille (s)a gorge (de larmes) (Rév d'Arès
xvi/9).
On pourrait presque s’identifier à Dieu.
C’est ce qu’exprime d’une certaine manière notre frère Jérôme de
Montréal à la fin de son commentaire 153C59 qui décrit superbement
et généreusement comment il trouve dans ce qu’il sait de Dieu les
forces de sa pénitence : "Ainsi, sachant Dieu Bon, je
m’efforce d’être bon ; sachant Dieu Aimant, je m’efforce d’être
aimant ; sachant Dieu Créateur, je m’efforce de me créer bon et
aimant et d’aider les autres sur ce chemin ; sachant Dieu Libre,
je m’efforce de me libérer des idées reçues, des traditions et
d’en libérer les autres ; sachant Dieu et l’humanité souffrant de
mon péché, je m’efforce d’être pénitent ; sachant Dieu
infini et hors du temps alors que je suis fini et dans le temps,
je m’efforce d’être humble." C’est vraiment très beau et vrai.
Ce processus de l’identification me semble capital. C’est ce qui
nous permet de nous décentrer de nous-mêmes pour nous recentrer
sur un autre nous-mêmes meilleur et plus spirituel, si l’on
choisit cette voie, parce que l’on peut évidemment s’identifier à
pire.
C’est sans doute ce qui se passa pour Adam qui put, au temps de
son bonheur édénique, s’identifier à Dieu. Puis il décida de se
"désidentifier" de Dieu pour s’identifier à… lui-même, se prenant
pour un dieu par lui-même, alors qu’il ne tirait sa substance
spirituelle et existentielle bienheureuse que de la synergie
étroite avec son Père. Il s’est alors épuisé lentement
spirituellement et matériellement, jusqu’à l’état de fragilité qui
est le nôtre :
La main (ne doit pas se) prend(re pour) le pied, le fils
d'homme sa main (est) un voile (fragile) (Rév d'Arès xxvi/10).
L'homme noir part avec la pluie, avec l'air. (Rév d'Arès
xxvii/11).
Je crois que, de ce fait, nous ne pouvons plus nous identifier à
Dieu car, même s’Il est, Lui, plus proche de nous que notre
veine jugulaire (Sourate 50 Qaf, verset 16), nous nous
sommes tellement éloignés de Sa Nature qu’Il partagea avec nous
que nous ne Le connaissons plus (Rév d'Arès 28/3), quand
bien même nous connaissons son existence.
Mais si nous ne pouvons plus nous identifier à Dieu, nous pouvons
nous identifier à sa Parole et à la Direction de certitude qu’Il
nous donne, la Voie droite, la Voie de la pénitence
et de la moisson.
Et nous pouvons encore plus nous identifier au témoin, à
l’aîné, le premier (des frères) à avoir reçu
l’Enseignement du Père (Rév d'Arès xxvii/11), au
prophète Mikal, le père, de la bouche
duquel le frère boit le vin (Rév d'Arès xxxiii/14-15) et le
miel qui coule en lui et le fait fort (xii/14-15).
Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main (Rév d'Arès
xLiii/9).
Il faut devenir un Pèlerin d’Arès plénier, un frère (une sœur)
capable de s’identifier au Frère Michel.
Ce n’est pas rien, et pour le coup il ne faut pas se décourager,
parce que la distance spirituelle qui sépare le frère de Frère
Michel vaut certainement la distance spirituelle qui sépare
l’homme du frère.
Je ne sais pas Qui est Dieu ni ce qu’Il est, mais si vous saviez
comme vous m’avez appris à L’aimer, comme vous L’avez rapproché de
mon cœur et comme ma foi a grandi dans le rayonnement de votre
amour pour Dieu et dans l’enthousiasme de votre foi en Lui.
De cela, je vous remercie infiniment, car si je trouve le salut,
ce sera aussi parce que vous aurez su m’aider à prononcer la
Parole de mon Père pour L’accomplir et que vous m’aurez
montré l’exemple de la pénitence et de la moisson.
Que ,je sois capable de réussir à rayonner dans ma moisson le
centième de la lumière que vous m’avez offert.
Didier du Roussillon
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Réponse :
Vous dites : "Je crois que nous ne pouvons plus nous identifier à
Dieu car, même s’Il est, Lui, plus proche de nous que notre
veine jugulaire (Sourate 50 Qaf, verset 16), nous nous
sommes tellement éloignés de Sa Nature qu’Il partagea avec nous
que nous ne Le connaissons plus (Rév d'Arès 28/3), quand
bien même nous connaissons son existence."
C'est vrai et c'est faux.
C'est faux, parce l'ignorance que nous devons avouer concernant
Dieu, sa nature, sa vraie dimension, etc., toutes choses qui nous
donneraient le vertige de l'inconscience si par impossible il nous
arrivait de les connaître — Nul ne peut voir Dieu et vivre, dit
le Pentateuque — nous fait, pour finir, percevoir Dieu de façon
cent-mille fois plus proche et vraie que les théologies élaborées
des religions.
Rudolf Bultmann, très studieux penseur chrétien allemand
(1884-1976), pourfendeur de la "mythologie" chrétienne, écrivait:
"Nous ne pouvons rien savoir de la vie et de la personne de Jésus,
parce que les sources chrétiennes dont nous disposons sont très
fragmentaires et envahies par la légende (dit de mémoire)." De
même, je dis que nous ne pouvons rien savoir sur Dieu, parce
qu'une mythologie épaisse l'a recouvert d'un voile de légende et
même d'anthropolâtrie, de sorte qu'en brûlant ce voile on en sait
plus sur Lui dans les cendres restantes et qu'on lit beaucoup
mieux, beaucoup plus directement, sa Parole. Voilà pourquoi je
dis: "Dieu, je ne sais pas ce qu'il est est ; je sais seulement ce
qu'Il dit."
Nos fausses idées sur Dieu viennent de ce qu'aucun des écrits
religieux le concernant ne sont d'une froide objectivité ;
tous furent faits pour convaincre ; tous sont de la propagande.
Dans l'Évangile de Thomas, découvert en Haute-Égypte à la fin de
la seconde guerre mondiale, figure ce "logion" (prononcer
loguione) : Celui qui est près de Moi est près du Feu, celui
qui est loin de Moi est loin du Royaume.
Le Feu est la présence de Dieu, comme par exemple à
Arès (Rév d'Arès xLi/5-7), le Royaume est la Vie
spirituelle.
Cette immense espérance nous suffit pour aller de l'avant, être
des pénitents et des moissonneurs de pénitents.
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
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26mar14 153C66
Vous dites: "Je ne sais pas qui et ce qu'est Dieu" et donc vous
n'êtes pas croyant.
Vous dites par contre: "Je sais seulement ce qu'Il dit" et donc
vous n'êtes qu'un intellectuel.
J'ai toujours dit que La Révélation d'Arès que vous
prétendez descendue du Ciel était un produit de votre cerveau.
Produit conscient ou inconscient ? Je ne pourrais affirmer l'un ou
l'autre, mais cérébral, c'est sûr !
Je vous aime beaucoup, frère Michel, quoique vous ayez toujours
repoussé mes arguments.
Je ne désespère pas de vous faire entendre raison.
Alexis de R.
|
Réponse :
La Révélation d'Arès et les faits surnaturels de sa
descente dans mes oreilles et de mes oreilles dans mon cerveau et
de mon cerveau dans ma main qui l'a transcrite ont en effet
totalement effacé ce que je croyais savoir de Dieu.
Mais si j'ai perdu de Dieu la connaissance
intellectuelle que croit en avoir l'Église, j'ai gagné de Lui
quelque chose que je n'avais pas auparavant: l'expérience.
Je ne parle pas de l'expérience extraordinaire que je vécus du 2
octobre au 22 novembre 1977 à Arès, mais de l'expérience
quotidienne du vide dans lequel je baigne depuis lors.
C'est par la Voie de cette expérience du vide que je
perçois Dieu, la nuit de préférence — le jour l'agitation et le
bruit du monde Le masquent —. C'est par l'expérience que je
perçois Dieu, à défaut de connaissance — il n'existe pas dans le
langage humain de mots qui pourraient décrire ce qui est Dieu le
vide et l'invisible atroces où je vis. Dieu ainsi visite mon cœur
et mon âme en S'y reflétant comme dans un miroir, je veux dire
dans le petit tesson du miroir cassé qu'est ma pauvre âme. Ne
suis-je pas que le piètre pénitent que peut être un
humain de cette présente générations ? Mais je montre la Voie
pour que d'autres après moi L'expérimentent mieux et de mieux
en mieux.
Je me rappelle de quelques conversations que nous eûmes il y a
longtemps. Votre épouse, très jolie, que vous aimiez plus que
tout, c'était clair, était assise à côté de vous, mystérieusement
silencieuse. Mais qu'était votre amour pour elle — Béatrice,
je crois — sinon une expérience ? Certes, vous teniez dans vos
bras la nuit son corps superbe et j'imagine que vous partiez
ensemble dans des orgasmes fous, mais après tout n'eut-ce pas été
la même chose avec n'importe quelle autre jolie femme qui vous
aimât de retour ? Sûrement que si ! Alors, pourquoi
aimiez-vous Béatrice plutôt qu'Alice, Marianne, Élisabeth, Sophie,
Véronique ou n'importe quelle autre femme ? Il n'y a à cela qu'une
réponse: l'expérience.
L'expérience que vous aviez de Béatrice était sans égale. Vous ne
pouviez pas vous tromper, c'était elle votre amour. Votre unique
amour, que je sais vous avez perdu, emportée par une douloureuse
maladie, et je vous dis toute ma tristesse. J'évoque Béatrice,
parce que cette expérience que vous viviez avec elle... et vivez
peut-être encore par l'esprit et le cœur, même si elle a
disparu... c'est quelque chose de différent mais de parent de mon
expérience de Dieu.
Cela relève de l'empathie. Entre Dieu et moi il y a empathie comme
empathie il y a entre vous et Béatrice.
La comparaison s'arrête là, bien sûr, car Béatrice était chair.
Ce que n'est pas Dieu. Elle était de dimension humaine. Ce que
n'est pas Dieu. Elle était visible et palpable. Ce que n'est pas
Dieu. Dieu est comme un chef-d'œuvre, parce qu'un chef d'œuvre est
quelque chose qui dure par-delà les siècles et les millénaires.
Pourtant un chef d'œuvre, s'il est visible, on se demande quand
même ce qui en fait un chef d'œuvre, parce qu'on ne peut pas voir
en géomètre, en intellectuel, le monde et toutes ses réalités,
visibles ou invisibles. Il y a autre chose et cet autre chose n'en
est pas moins vrai, pour inexplicable qu'il soit. C'est ce qui
différencie l'animal pensant du Dieu que l'homme est.
Ma foi, si je peux dire, est un voyage avec un Ami invisible mais
le voyage comme l'ami ne sont pas des rêves — D'ailleurs Dieu
m'appelle l'ami (Rév d'Arès xxxix/16) — et dans ce
voyage je vis avec Lui des aventures qui parfois pourraient mettre
l'épreuve notre amitié. Il me faut lutter dans ces moments, mais
je surmonte les difficultés. Dans tous les cas nous sommes poussés
Lui et moi par le même Vent. Je vous plains de ne pas
sentir ce Vent... ou plutôt d'y résister.
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28mar14 153C67
Je trouve belle votre réponse au commentateur 153C66.
Aussi parce que je me reconnais un peu dans votre expérience même
si la mienne est forcément différente de la vôtre.
Ce vide je l'ai ardemment recherché pendant longtemps, parce
qu'intuitivement je savais que beaucoup d'activités du monde sont
vaines. Maintenant je vis avec le vide au quotidien. Je l'observe,
je me vois tous les jours animal en rupture avec le Créateur. Ce
vide je ne sais pas toujours le gérer. L'alternative "mettre le
monde en soi ou mettre Dieu" : avec le temps je commence et
perçois l'expérience des deux, c'est sans cesse une direction à
choisir et à équilibrer. À chacun son équilibre dans cette
expérience.
La lumière de l'humilité intérieure me fait voir la piètre
pénitente que je suis, voyant très bien les moments où mon menteur
rassure le mauvais (Rév d'Arès iv/6) et pourtant n'évoluant
pas assez radicalement par rapport à ce menteur intérieur et mon rêve
qui cache la nuit (ii/14). Mais je dois y aller doucement
pour rester les pieds sur terre (comme on dit).
Tous les jours je pense à la fin de ma vie quand certains sont
encore pleins de projets à mon âge. Mon projet à moi, c'est
d'avoir une âme.
Parfois je n'aimais plus Dieu et je lui en voulais, mais la Vérité
est là et c'est ainsi : L'Homme n'est pas qu'un animal pensant, la
survie de l'Homme c'est la Vie spirituelle. Je suis poussé par le
Vent (Rév d'Arès ii/5...) de l'évolution, même si je suis
médiocre, selon mon enthousiasme et mon ardeur à l'ascension
je vais me donner une âme plus où moins forte.
J'ai déjà une vie derrière moi en tant que Pèlerin d'Arès et je
vois à quel point je n'irais pas aussi loin que mon imagination me
portait quand j'étais plus jeune : Je voulais comme Élie (Rèv
d'Arès 2/10) échapper à la fosse. Vraiment je pensais que
c'était possible.
Aujourd'hui, je cherche la Voie, à défaut de la montrer encore,
pour que d'autres après moi L'expérimentent mieux et de mieux en
mieux.
Si je ne me décourage pas de toute ma vie à être pénitente
et moissonneur, même nulle, ce sera déjà une bataille de
gagnée. Et je sais que j'évolue avec la constance et l'expérience
même lentement. Maintenant j'ai le temps dans ma tête de me
consacrer à la Vie spirituelle, parce que je ne laisse
plus le monde me voler mes pensées, il le fait encore, mais c'est
tellement insupportable à vivre que ça ne dure jamais longtemps. À
ma manière je cherche refuge sous les ailes du Père (psaume
57).
Vous savez expliquer votre vie intérieure, son lien avec
l'ascension spirituelle, grâce à vos explications je comprends que
ce vécu est normal pour celui qui réveille en lui la conscience de
l'alternative homme/animal. Vous faites des liens entre les
rapports naturels des hommes, par exemple époux/épouse, et le
rapport entre l'homme et le Créateur, les moissonneurs devront
expliquer tout cela aux autres et je me sens loin de pouvoir le
faire intelligemment, clairement.
Prière, amour, sérénité intérieure construisent cette intelligence
et cette clarté.
Vous êtes l'anti-religieux et l'anti-mystique par excellence. Vous
montrez la voie avec mesure tout simplement et c'est libérateur
pour l'âme : On voit le chemin à prendre et dans ce
chemin comment construire la confiance en Dieu. La simplicité de
la pénitence et de la moisson de pénitents changera
le monde.
La moisson est belle car pleine d'Amour pour l'humanité.
Cet Amour, je ne sais pas très bien comment m'y prendre pour le
faire sentir à l'homme de la rue. Ma pénitence est mise
à l'épreuve dans la rue, il faut une sacrée foi pour se heurter au
mur de l'indifférence humaine. Je me permets de penser que j'ai de
l'Amour, même faible, pour mon prochain, l'inconnu de la rue,
sinon je ne persisterais pas à porter, comme je peux , le message
du Père.
Évoluer est une fatalité pour le Pèlerin d'Arès. Il n' y a pas
d'autres choix que d'évoluer sans cesse, c'est la pénitence
le salut de l'âme.
Une Stéphanie d'Ile de France.
|
Réponse :
Oui, sœur Stéphanie, "évoluer est une fatalité pour le Pèlerin
d'Arès", parce que nous sommes tous sans exception, moi autant que
les autres frères et sœurs, inférieurs à ce que nous voudrions
être ; nous sommes tous continuellement en effort d'être meilleurs
pénitents et meilleurs moissonneurs. Le Père le
sait très bien, puisque ce qu'Il nous demande de faire est un
labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Nous
sommes loin d'être ces géants, mais nous commençons et ceux qui
viendront après nous grandiront.
Nous affrontons ici une affirmation des puissances religieuse,
politique, scientifique, qui grosso modo dit que l'homme est ce
qu'il est et ne peut pas grandir. Ne pouvant pas grandir l'homme
ne peut selon elles que recourir à la religion, à la politique et
à la science pour rendre ce monde vivable. Contre cette
affirmation La Révélation d'Arès prêche tout autre
chose: L'homme peut grandir par lui-même, mais non par ses
maîtres, et retrouver sa puissance. La voie de ce retour à la
puissance est simple: c'est la pénitence.
Nous nous retrouvons dans le cadre d'une métaphysique, dont Baruch
Spinoza, eut une intuition géniale mais partielle. Pour nous la
puissance dont l'individu humain est capable est réelle et énorme
; il doit en prendre conscience. L'homme a une puissance endormie
— l'image et ressemblance du Créateur — qui dépasse de
très loin les puissances fragiles et inconstantes de la religion,
de la politique, de la science. C'est cette ontologie de la
puissance qui pour nous Pèlerins d'Arès sert de fondement ou de
réalité aux mécanismes sociaux futurs.
Nous avons dévié il y a quarante ans et tous ceux qui nous
rejoignent dévient, de ce fait, de la bonne vieille route
culturelle dans la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4), où
nous avancions sous les fouets des pouvoirs en les remerciant de
leur violence par surcroît, et nous empruntons les sentiers
rocailleux qui montent vers les Hauteurs Saintes
considérées par les pouvoirs comme d'inacessibles rêves. Nous
créons, de ce fait, un conflit radical avec le concept que donnent
de ce monde les idées générales.
Autrement dit, nous affirmons que les pouvoirs du monde n'ont fait
que nous fabriquer des subjectivités. Dieu à Arès nous révèle,
nous rappelle notre puissance de fabriquer des objectivités.
Contre ce qu'affirment les pouvoirs du monde nous affirmons que
l'action des choses de la terre sur nous, telles qu'elles sont
aujourd'hui, n'est pas irrémédiable. Une force n'est pas
concevable hors de son effet, c'est vrai. Mais quel est
l'effet ? Pour nous l'effet n'est pas uniquement celui
qu'impriment à nos vies les pouvoirs et leurs lois, mais un autre
effet est en nous, endormi, mais beaucoup plus puissant: la Vie.
Nous y croyons d'autant plus que les progrès que les
pouvoirs semblent pouvoir faire faire à l'homme ont atteint leurs
limites. C'est pour dépasser ces limites que nous avons quitté la
vallée grasse et gravissons les sentiers vers les
Hauteurs.
Tout ne fait que débuter. Nous paraissons encore dérisoires.
Nous passons pour de doux rêveurs, mais comme vous l'exprimez très
bien, d'autant mieux que vous le faites avec une précieuse
humilité, nous emmaganisons en nous par la pénitence cette
puissance qui tôt ou tard va se montrer et agir. Ce n'est pas une
puissance de lois et de coercions, mais la puissance de
l'amour, du pardon, de l'intelligence spirituelle
et du fait d'être libres de tous préjugés qui nous rend
absolument lucides. Jamais l'homme n'a vu aussi clair.
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28mar14 153C68
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00xxx00 153CXX
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Réponse :
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