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5 mai 2014 (0155)
le Sacré
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Aussi longtemps
qu'on ne comprendra pas que le Sacré en l'Homme
est aussi fabuleux que cette soudure de deux galaxies
des Antennes,
dont les noyaux fusionnent pour devenir une supergalaxie
unique,
on ne comprendra rien au Sacré.
Mai ! Le mois prochain s’ouvrira à Arès le Pèlerinage
2014.
Chaque Pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à
son Univers. Si cette soudure se fait mieux au Feu
d'Arès (Rév d'Arès xLi/1-5), elle peut aussi se
faire n'importe où.
De 1929 à 1974 j'appris comme enfant et adolescent, je
servis comme militaire, je produisis des biens matériels
et gagnai de l’argent comme ingénieur, je dispensai une
foi dogmatique et une prière stéréotypée dans l’église, je
collai au système que je crus seul protecteur et
prometteur pour l’homme, jusqu’à ce que vinrent devant
moi, qui était aussi indigne qu’impréparé, le Messager
du Créateur puis le Créateur Lui-même.
De 1974 à 1977, pendant des heures aussi apeurantes que
bouleversantes, face au Surnaturel Optimal je découvris
que je pouvais, que n’importe qui pouvait redevenir sacré.
Je découvris que le Sacré n’est pas un culte ou un lieu de
mémoire, serait-ce l’Écriture, une relique, un temple, une
église, Jérusalem, La Mekke, Arès, Rome, Bénarès. Le Sacré
est tout ce qui se soude au Tout Autre dans le moment de
cette soudure.
De 1974 à aujourd’hui je suis toujours comme chacun de
vous de chair et d’esprit — notre côté animal
pensant, non sacré — mais je suis aussi d’âme,
parce que chaque fois que j’entre en pénitence,
aussi souvent que je peux, je suis sacré.
Étre sacré, c’est quitter une heure, un jour, une
vie, une façon de vivre qui, même religieuse, peut être
sans finalité spirituelle, afin de muer en l’image
et ressemblance du Créateur.
Des progrès sociaux ont été faits, mais au prix de deux
guerres affreusement martyrisantes, meurtrières,
dispersantes et destructrices au XXe siècle et de dettes
nationales faramineuses au XXIe. Plus grave encore que les
guerres et les dettes, le prix du progrès a été
l’avilissement et le matérialisme lourds, la perte du
sacré en l’homme.
La Révélation d’Arès survient et l’humain entre
en lui-même (Luc 15/17), revêt le Bien, le
sacré donc.
À première vue le Sacré ne se voit pas plus que le Bien ;
rien ne le montre au monde quand vous passez dans la rue,
quand vous travaillez à votre bureau, votre établi, votre
champ.
À seconde vue le Sacré apparaît à l’œil rare qui perçoit
que le Bien vous rend libre, intelligent,
pacifique, miséricordieux et aimant. Le sacré
redonne sa divinité à l’animal pensant, quand celui-ci tète
sa force dans la Force et redevient l’homme
qui a la Voix (Rév d’Arès vii/5).
Le Créateur, le sixième jour (Genèse 1/26-31),
spiritualisa l’animal pensant, lequel demeure en vous avec
ses projets, ses nourritures, ses conforts, ses plaisirs
équitables, mais pour retrouver le sacré il vous faut
cesser de courir après des chimères, des nourritures,
conforts et plaisirs surfaits. La différence entre
équitable et surfait ne vous est déjà pas aisément
perceptible, mais pour la plupart des humains aujourd’hui
cette distinction est quasi impossible — De là, entre
autres causes, une cause importante des difficultés de
votre mission — Patience ! Les gens verront la
distinction un jour ou l’autre.
Vous devenez sacré quand le temps d’un Bien
accompli, d’une vraie piété, d’un travail
à la moisson, vous oubliez la souffrance de
l’impermanence, que Bouddha cinq cents ans avant Jésus
avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et caprices,
sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse et
mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce
qui en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il
n’y aura, de permanence que dans le Bien sans âge,
sans maladie et éternel.
Le Bien, dans les moments où vous l'accomplissez,
suspend dans votre impermanence votre âge et vos maux,
et dans ces moments vous êtes sacré.
J'ai cité Bouddha comme j'aurais cité Sarsouchtratame
(Rév d’Arès xviii/3), Isaïe, Jésus ou Mouhamad, mais
je ne parle pas ici du bouddhisme et des bouddhistes, du
judaïsme et des juifs, du christianisme d’église et des
chrétiens d’église, de l’islam de mosquée et des musulmans
de mosquée. Je ne confonds pas la Voix avec ceux
qui l’ont figée, car la Voix est Vie, et
donc le Bien et le Sacré sont Vie.
La Vie (Rév d’Arès 24/5) court sans cesse pour,
comme le Créateur, faire mille nouveaux soleils (Rév
d'Arès xxii/10) dans nos cœurs, nos âmes, en
attendant que nous contribuions à les faire aussi dans
l’univers comme cela m’arriva, quelques instants, en 1977
(vi/1-4), , car le Sacré, c’est aussi votre
brillant retour à la co-création.
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Copyright
Michel Potay 2014
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06mai14 155C1
ô Père de l'Univers, ô frères de l' aube,
cette nouvelle entrée si chaude, si belle, si claire et si simple
à la fois m'apparaît comme une prière au monde, comme une
supplique miséricordieuse, une nouvelle offrande pour lui rappeler
que le Sacré est au bout de notre amour pour la Vie qui
attend au bout de nos mains.
Je laisse monter en moi le parfum de la Vie dans un élan
irrésistible pour jouer de ma harpe et chanter avec vous, frère
aîné, ami des hommes et des âmes.
Comme un porche de Lumière sous la voûte céleste depuis
laquelle ici et ailleurs nous parle Mikal, le Sacré ne
peut se dire mais s' exprime de Lui même comme une Grâce où mille
pas répondraient à l'inimaginable pour un seul pas posé en
cette droite et simple direction, la Direction, Sa Direction : Au
Pied du Père est notre terre, le Marchepied de Sa
Parole.
Quand le front frappe la pierre, la Force du Vent
d'Arès soulève le corps, ouvre la poitrine et les cervicales,
tandis qu'elle entre simultanément dans les reins et plonge jusque
dans le cœur de l'être qui prend appuie en Son Sacré (sacrum).
L' œil s'ouvre alors [Rév d'Arès xxviii/27] et
montre les lueurs du vrai Bonheur et le labeur pour les
géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6] soutenu par
les anges afin de stopper et d'éteindre les ravages de l'illusion
qui tue encore au nom du bien et dans laquelle est
plongée le monde dont nous sommes pétris depuis des millénaires
d'erreur, de peur, de violence et de guerres.
Les épines mélangées aux bon épis, tous deux
sont légions. Le Noir glisse d'un camps à
l'autre au bout de la langue qui juge, condamne et abdique devant
lui au sein d' une même citadelle protégée à l' ombre de
la tour de Babel.
Ma faiblesse implore alors ta pitié ô monde !
Souviens-toi du Père de l'Univers et de l'Alliance d'Abraham !
Pardonne et fait la paix ! Retrouve l'amour inconditionnel qui
transfigure les prisons de l' ignorance en te recréant pour
ressusciter la dynamique du Bien.
Je m' adoucis et m' humilie devant ton potentiel de changement, si
tu le veux vraiment de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force, ô monde, pour ton prochain qui est comme
toi même [Lévitique 19/18] au beau milieu de cette
poussière de terre dans l' univers.
Retrouve l'humilité qui ouvre sur la simplicité et donne le
discernement du Vivant qui est la seule Vérité et le
seul chemin illuminant le cours des échanges entre les habitant de
ce monde pour en faire un Royaume où le Ciel entrera au cœur de
notre vaisseau planétaire pour en faire un joyaux universel.
Notre monde où les gens, devenus étrangers,
réapprennent et réapprendront à se considérer comme frères
et se traiteront comme tels pour remonter le courant de la Vie.
ô homme, je vois que tant qu' il y aura de l'ambition d'un côté il
y aura des pauvres de l'autre, de l' insécurité et de la
souffrance.
Le Père nous a tout et tant donné ! Il renouvelle encore les
richesses sans cesse de la Mine et de l'Eau
sous l'Alliance de l'Arche par le Serment Sacré de notre
plus grand Bien qu'Il a scellé sur la terre comme au
Ciel. À nous de saisir ce Bras dans la force de l'âge où le temps
se soude à l'intemporel, quand la Beauté de la Lumière
contraste avec l'opacité de la poussière de nos pères. Relevons le
défi encore et toujours jusqu' à ce que le But Divin soit accompli
! Alléluia !
Guy de l'Hérault
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Réponse :
Merci, frère Guy, pour votre beau commentaire très lyrique qui
inaugure cette page !
Je me suis permis une correction, car le Tout Autre et Ce qui Le
Concerne ou Le touche directement ne sont pas sacrés.
Dire que le Divin est sacré n'est évidemment pas interdit, mais le
dire est aussi redondant que de dire que le soleil brille et
réchauffe, puisque sa fonction, sa raison d'être, est de briller
et réchauffer. Pn emploie "sacré comme on emploi "ensoleillé" pour
qualifier ce qui est lié à la Source, mais non la Source
elle-même.
C'est moi frère Michel, c'est vous frère Guy, qui devenons sacrés
quand nous fusionnons avec le Tout Autre et tout ce qui Le
concerne dans les (encore trop rares) moments où cette fusion se
fait entre nous et Lui: la vraie piété (Rév d'Arès 35/5-6),
la pénitence, le Bien accompli, la Moisson.
J'insiste sur cette précision que j'apporte au sens de sacré, tel
qu'un Pèlerin d'Arès peut le ressentir, car c'est un mot qui
a été en suremploi superflu et négatif: musique sacrée, lieux
sacrés, vases sacrés, maladie sacrée, etc., comme d'autres mots
dont La Révélation d'Arès rectifie et purifie le
sens.
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06mai14 155C2
Je transcris la définition de "sacré" dans le dictionnaire: "Qui
appartient à un domaine séparé, interdit et inviolable (par
opposition à ce qui est profane) et fait l'objet d'un sentiment de
révérence religieuse" (Le Grand Robert).
Ce n'est pas ce que vous appelez sacré. Vous prenez décidément
toutes les libertés possibles avec des mots dont l'antiquité a
sanctionné les sens précis et (c'est le cas de le dire) sacrés.
Le Vatican par exemple est le lieu sacré par excellence. Tout y
est consacré à Dieu: L'architecture, le cérémonial, la musique, le
clergé qui y officie et y travaille. Il suffit d'approcher du
Vatican pour le sentir.
Il devient de plus en plus évident que la prétendue Révélation
reçue par vous à Arès est une négation de tout ce que les hommes
ont cru, vénéré, servi depuis Jésus Christ.
Votre programme "spirituel" et votre mission sont un "coming out"
en faveur de la négation. Vous êtes très proche de l'athéisme tout
en défendant Dieu. Vous défendez Dieu en le niant d'une certaine
façon.
Parler contre le "sacré" comme vous le faites dans cette entrée
155 et votre petit laïus de la page index est typique d'une
non-analyse de la situation religieuse du monde. Les stûpas des
bouddhistes sont aussi sacrés, et légitimement sacrés, pour eux
que l'est la Vatican pour les catholiques ou que La Mecque pour
les musulmans.
Vous êtes un anti-tout et c'est très à la mode. C'est votre
hochet. Voilà qui explique votre succès phénoménal.
M. T.
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Réponse :
Les ors, les tentures, les joyaux et œuvres d'art, la musique, les
cérémonies et le personnel du Vatican sont qualifiés de "sacrés",
mais ne sont pas sacrés.Des Catholiques peuvent être sacrés dans
le moment où ils prient au Vatican, mais le Vatican ne l'est pas
par lui-même. Le Vatican n'est qu'une chose, dorée, argentée,
artistique, une chose. Le sacré, lui, est un état, hélas pour
l'heure très fugitif dans le monde.
Je ne me considère sacré que quand je m'agenouille pour le moment
de vraie piété (35/6) au cours duquel je me rappellerai,
une fois de plus, ce que je dois accomplir, dans le
moment où je suis missionnaire et lance au public le Message que
je suis chargé de lui communiquer, bref, dans tous les moments de
ma fonction de pénitent et de prophète.
Mais quand je dors, quand je suis sous ma douche, quand mange mon
déjeuner de midi en regardant les nouvelles à la télévision, je ne
suis pas sacré, je prends seulement des forces et des
informations qui me serviront dans les moments sacrés de ma vie,
je ne suis qu'en état de survie matérielle et intellectuelle, je
ne suis qu'un animal pensant même si je garde conscience du but
que je me suis fixé dans la vie.
Je vais utiliser une image triviale: Quand je suis aux cabinets,
je suis aux cabinets, je ne suis pas sacré. Pas plus que je ne
passe pas ma vie aux cabinets, je passe ma vie à être sacré. J'ai
mes moments sacrés, j'ai mes moments de cabinets.
Quand je rectifie et purifie le sens de sacré, je ne m'infléchis
pas à tout remettre en question, manie bien de notre époque. Je
crois que le rôle de tout prophète est un rôle de
purificateur dans les limites précises que le Père lui a fixées.
Je ne cède pas au phénomène clinquant des anti-tout. Même quand je
suis anti-politique comme dans mes entrées 150 et 154, je ne cède
pas à la tentation de dire des choses fracassantes qui
m'attireraient un "succès phénoménal", comme vous dites. Je dis
seulement ce que j'ai à dire, à quoi j'ai beaucoup et longuement
réfléchi dans la prière (Rév d'Arès 39/2).
Au reste, je n'aborde ici qu'un mot et son sens et c'est tout
relatif, parce que je n'aborde pas le Fond de notre foi,
qui est que le Bien seul vaincra le mal, que la pénitence
individuelle en est le Sentier, et que la seule et vraie
vocation de l'enfant de Dieu est de retrouver l'image et
ressemblance du Père.
Tout croyant qui entre au Vatican avec ce Fond à
l'esprit, tout croyant ou croyante qui sait que le Sermon sur
la Montagne est le manifeste du Fond, est sacré,
non dans le moment où il est bon catholique, mais dans le moment
où il ou elle prend conscience de ce Fond. Le Vatican
lui-même, ses ors, sa musique, son personnel, ne sont pas sacrés.
Je ne crois pas que le disciple du Fond présente un
visage unique. Je crois que tout homme de Bien, tout pénitent,
catholique, bouddhiste ou athée, est sacré dans l'instant où il
est acteur du Bien. Les Pèlerins d'Arès ne forment
qu'un groupe d'humains à l'écoute particulièrement attentive de la
Parole — ailleurs trop mêlée à des livres d'hommes (Rév
d'Arès 35/12) — telle que le Père l'a renouvelée en 1974 et
1977 à Arès.
Ne rejetez pas La Révélation d'Arès. Elle est la Voix
authentique de Dieu.
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06mai14 155C3
Je me respecte afin de devenir une bienheureuse.
Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu,
disait Jésus (Matthieu 5/8).
Faire un avec le Père de l’Univers : Sois un dans toi ! [Rév
d'Arès xxiv/1-4]
Ta dent mord Ma Lèvre elle tient [Rév d'Arès xxiv/2].
Si je n’évolue pas vers la pureté des puretés, je n’entre pas dans
le monde divin et je ne verrais que les entités ténébreuses qui
rôdent autour des humains. Je verrai la méchanceté, la trahison,
le mensonge, la jalousie, l’envie, la barbarie. Je ne verrai que
des réalités qui correspondent à mon niveau que j’ai atteint ou à
peine davantage, je le constate déjà présentement autour de moi
que le monde n’est pas clair et qu’il nous empêche de rayonner de
toutes les lumières de l’arc en ciel.
D’où l’importance sur cette terre d’enlever par la pénitence
cette perversion malsaine et dangereuse tapie en nous. La pénitence
est une joie pour l’homme pieux qui n’est pas plus
lourde que le souci de l’usurier qui est plus légère
que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25).
[Il faut] travailler sur la pureté et l’amour spirituel. La nature
terrestre nous tire vers le bas alors que la nature céleste nous
entraine vers les Hauteurs.
Ne pas se décourager. Le frère qui voit clair sort de sa tête
monte dans ma main sa tête devient de l’or en feu comme le
soleil (Rév d'Arès xvi/18).
Bouleversons les consciences !
Mary de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Merci pour ce très spirituel commentaire où n'apparaît pas le mot
sacré, mais qui est par lui-même, dans le moment où vous l'écrivez
et où je le lis, sacré.
Oui, le sacré est chaque moment où vous tendez à échapper aux
"entités ténébreuses qui rôdent autour des humains".
Vous dites bien ce choses. Faites-vous partie de la mission à
Lorient ? Je pense que oui, mais j'ai un petit doute, parce que
vous sens individualiste. En tout cas, restez missionnaire, car je
pense que vous avez une expression qui peut profondément toucher
des Bretons et des Bretonnes.
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06mai14 155C4
Par hasard je vais voir sur votre blog et je vois cette nouvelle
entrée sur le sacré.
Elle est tout simplement magnifique et j'en suis particulièrement
ému, d'autant qu'en ce moment je suis particulièrement éprouvé
dans ma vie.
Mais c'est comme si votre entrée venait me dire : "Continue et
persévère à travers ces difficultés ! Garde l'esprit concentré
vers ce qu'il y a de meilleur et de plus beau, qui te rappelle cet
horizon de lumière qui nous attends si nous ne baissons pas les
bras !"
Cet horizon qui peut être là, si nous le réalisons et le vivons
dans un grand élan d'abandon à la vie, à l'amour, à la confiance
en soi et en l'autre, à tout ce qui nous entourent, bref l'abandon
à la volonté du Père de l'Univers qui souhaite notre
bonheur . Devenir réellement pénitent en laissant tomber
toutes les armures que nous nous sommes fabriquées afin de
retrouver ce
sacré en nous !
Merci, Frère Michel, pour cette entrée et pour votre consécration
et votre dévouement à éclairer les êtres et le monde pour recréer
l'unité du tout.
J'envisage cette année d'aller au pèlerinage pour reprendre des
forces et pour renouer avec le sacré.
Je vous aime, Frères Michel, et vous embrasse fraternellement
René W. de la Drôme
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Réponse :
Il y a longtemps que nous n'avions plus de contact, frère René. Je
suis heureux que cette entrée 155 ait réveillé la foi et
l'espérance en vous. Je serai heureux de vous voir, si j'en ai
l'occasion, pendant le Pèlerinage 2014.
Soyez un pénitent et un moissonneur de pénitents !
Nous n'avons pas de mission constituée dans la Drôme où nous ne
comptons que des frères et sœurs dispersés, mais vous pouvez
prendre contact avec la mission de Lyon, rue d'Algérie. Je n'ai
pas le numéro en tête, mais ce n'est pas très loin des quais de la
Saône.
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06mai14 155C5
Je ne sais plus qui a écrit: "Les politiciens sont comme les
conducteurs de train. Ils ne conduisent rien du tout ; ils ne
peuvent que suivre les rails. Alors, rien ne va plus, parce que
les vrais problèmes sont hors des rails !"
J'allais faire un commentaire sur ce thème pour l'entrée 154,
quand arrive l'entrée 155: le Sacré.
Mais la religion comme la politique suit des rails et n'en sort
jamais, alors que la vie spirituelle est ailleurs, en dehors des
rails. Comment veut-on que les choses changent dans ces conditions
?
La religion comme la politique suit ses rails avec aveuglement et
ne peut comme la politique que tuer ses enfants quand ceux-ci
essaient de les arrêter et s'approchent trop près de la voie de
chemin de fer.
La religion et la politique tuent leurs enfants depuis toujours, à
la guerre ou sous les poignards de l'impôt ou de l'idéologie,
comme Médée tua ses enfants. C'est une tragédie interminable.
Il n'y a que la pénitence, par conséquence le sacré,
parce que la pénitence est la recherche du Bien
et donc du sacré qui peut faire sauter les rails comme les
résistants pendant la guerre (à votre âge vous avez connu ça).
Il faut restaurer le sacré, tout à fait!
C'est un sujet très peu souvent abordé par les religions
elles-mêmes.
Willy T. de Genève (Suisse)
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Réponse :
Votre prénom à consonance anglaise me fait penser que vous n'êtes
peut-être que de passage à Genève et que vous ne savez peut-être
pas que dans cette ville il existe une mission active, dont le
siège est rue du Vieux Billard. Allez-y de ma part. Je crois que
cette mission (qui a toujours de belles vitrines) est
régulièrement ouverte.
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07mai14 155C6
"Ma recommandation à chacun de mes lecteurs est claire : Agissez
comme si vous n’attendiez plus rien du politique."
Cette phrase publiée le 31 mars 2014 par Jacques Attali sur son
blog (http://blogs.lexpress.fr/attali/) est significative d’un
éveil de la conscience d’un des plus brillants intellectuels
français.
Ceux qui suivent de près freesoulblog.net ne peuvent que constater
une influence certaine que les positions apolitique de La
Révélation d’Arès, largement expliquées par son témoin le
frère Michel, commencent à faire parler d’elles, à cette époque
particulière où l’on constate que non seulement la politique n’est
pas capable de nous sortir de l’ornière, mais qu’en plus son
action ne fait qu’empirer les choses chaque jour.
Quel rapport avec le sacré vous demanderez-vous ?
Mais justement, comment un homme comme Jacques Attali, homme de
réputation internationale, très proche des plus hautes instances
politiques françaises (conseiller de François Mitterrand de 1981 à
1991, chargé en 2007 par le président Nicolas Sarkozy de présider
une commission afin d’émettre des recommandations pour transformer
en profondeur l’économie et la société françaises afin de "libérer
la croissance", chargé en 2012 par le président François Hollande
de présider une nouvelle commission sur "l'économie positive"),
comment donc un homme, qui a de telles accointances avec le
politique, peut-il écrire aujourd'hui qu’il ne faut "plus rien
attendre du politique" ?
Un tel revirement fondamental pour un esprit comme le sien ne peut
avoir qu’une cause sacrée. Et cette cause sacrée, c’est
certainement l’existence même de La Révélation d’Arès,
ce qu’elle dit de l’état de l’homme déspiritualisé d’aujourd’hui,
notamment déspiritualisé par la politique et par la religion quand
elle n’est que culte, idéologie (la religion préfère
dire théologie) et rituels.
Jacques Attali n’a peut-être pas lu La Révélation d’Arès,
mais il est certainement influencé par le charisme de Mikal,
le prophète d’Arès.
Comment Jacques Attali peut-il affirmer que la politique n’est
plus notre avenir, lui qui est nourri par la politique ?
Comment pourrait-il couper la branche sur laquelle il est assis,
s’il n’avait pas repéré une autre branche, d’un arbre (Rév
d’Arès xvi/13) autrement plus vigoureux que celui de la
politique, l’arbre prophétique ?
Et qu’est-ce qu’être prophétique, si ce n’est renouer avec le
sacré, ce sacré dont justement cette entrée nous explique la vrai
nature.
Vincent L. d'Île-de-France
|
Réponse :
Merci de citer Jacques Attali à travers
http://blogs.lexpress.fr/attali/ que je ne connaissais pas et ne
visite jamais, faute de temps. Je me tiens au courant des faits et
paroles d'Attali, plus ou moins bien, par d'autres voies.
Je n'ai pas personnellement de relations suivies avec Jacques
Attali, mais je sais qu'il est au courant de l'Événement d'Arès et
qu'ils a probablement lu La Révélation d'Arès. Après que
j'eus lu sa biographie de Blaise Pascal de, je lui écrivis ma
grande appréciation de cette œuvre et lui envoyai un
exemplaire de La Révélation d'Arès.
Jacques Attali n'est pas le seul intellectuel français de haut
niveau qui réalise que la politique devient une nuisance très
problématique. Il semble que la recherche d'une méthode de gérer
les groupes humains grands ou petits sans politique soit en cours
dans divers pays.
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07mai14 155C7
Vos mots sont accompagnés d'un Souffle léger qui
réveille le "braisillon" enfoui, mais installé en moi depuis déjà
bien des années.
Le temps s'égraine plus vite que n'avance notre changement, d'autant
que le monde pourtant assoiffé de "bien et de bonheur"
semble en même temps faire tout pour figer l'être.
Rien de mystique dans mes propos, juste mon regard sur le
quotidien que nous nous imposons et ou qui nous est imposé par le
monde que nous nous créons.
Enfin plus simplement merci pour ce Rappel à la vie (une fois de
plus)...
J'en ai bien besoin.
Gaël L. près de Nantes.
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Réponse :
Montent en moi, étroitement enlacées, des joies et des
interrogations en recevant et lisant votre commentaire.
Je pensais n'être plus rien ni personne jusqu'à ce moment où,
soudain, je redeviens le frère aîné.
Je vous croyais sincèrement parti vers d'autres horizons. Oh
! sans vous juger. Simplement c'était la logique que me dictait
votre long silence. C'était au point de, quand des frères et sœurs
cherchaient à organiser leur mission à Nantes, je n'eus même pas
l'idée de vous demander d'y participer.
Vous revoilà. Vous me dites, en exergue, que cette année encore on
ne vous verra pas au Pèlerinage, mais vous n'êtes pas les seuls
que leurs obligations professionnelles empêchent de venir à Arès
entre le 21 juin et le 15 août. Le Pèlerinage par ailleurs n'est
pas obligatoire. Mais être Pèlerins d'Arès, c'est être pénitent
et moissonneur de pénitents, apôtre donc,
c'est être prophète dans le sillage du prophète, c'est
ponctuer sa vie de moments sacrés, ces balises qui tracent la
route du salut, de votre salut et du
salut du monde.
Je vous dis toute ma joie fraternelle de vous voir réapparaître.
Embrassez sœur Véronique pour moi.
Alléluia !
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07mai14 155C8
Voila une information que j'ai trouvée sur le net sur "Égalité et
Partage". Cet homme Poutine n'est pas pire que les autres hommes
politiques. Sait-il seulement que vous existé comme le témoin du
message du Tout Autre ?
Alain J.s de Rhône-Alpes
Vladimir Poutine a pris conseil
auprès des moines orthodoxes de Valaam
Vladimir Poutine s’est retiré du monde
quelques jours entre la fin du mois d’avril
et le début du mois de mai 2014
pour se rendre dans un haut lieu
de la spiritualité orthodoxe :
Le monastère de Valaam.
Situé sur une île du lac Ladoga (Carélie),
coupée du continent par les glaces
près de neuf mois par an,
le monastère de la Transfiguration du Sauveur,
qui a rouvert en 1989,compte aujourd’hui plus de 200 moines et une
grande vitalité spirituelle.
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Réponse :
Vladimir Poutine est un Russe très croyant. Il est très proche de
l'Église Orthodoxe Russe.
J'ignore s'il connaît La Révélation d'Arès. Toutefois,
même s'il la connaît, je doute qu'il l'apprécie, car la Parole
d'Arès n'est ni trinitaire ni propice à l'hagiographie.
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07mai14 155C9
Quand je suis en mission, il est évident que je suis par
intermittence dans un état sacré.
Cet état sacré, s'il est très difficilement visible, doit émettre
une radiation, une fréquence capable d'entrer en résonance avec un
autre état sacré (d'une autre personne ayant déjà activé cet état)
même en veille. Je pense que je devrais pouvoir le sentir mais pas
forcément le localiser
Quand nous sommes en mission à au moins deux pèlerins dans cet
état sacré, j'ai tendance à penser que la localisation devrait
être plus facile (une triangulation, deux réunis en son Nom), au
point qu'une personne peut être littéralement attirée. Ensuite,
c'est au sacré de notre voix d'accomplir le changement de
conscience chez la personne missionnée.
Cela s'apparente à une télépathie, à la reconnaissance d'un signe
qui n'est pas celui de Caïn mais celui de la Vie.
Pourquoi faudrait-il passer par un tirage au sort d'une personne
dans la rue et l'inspecter pour s'assurer qu'il y a du bon en
elle, tel un chercheur d'or ?
La vie appelle la vie, elle ne peut être sourde mais reste
libre de changer ou pas.
Je pense vraiment que ce sacré, ce qui nous rend vivant peut nous
aider à trouver les perles rares.
Tony de Touraine
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Réponse :
Mon frère Tony, ne cherchez jamais à rationaliser ou
"scientificiser" le spirituel en parlant de "résonance", de
"fréquence" ou de "localiser". C'est du vocabulaire
pseudo-scientifique de magnétiseur.
La vie spirituelle, à laquelle se rattache le sacré, est d'un tout
autre ordre.
Soyez simplement un pénitent fervent, un moissonneur
dévoué, un grand homme de foi, d'espérance et de prièreénbsp;; la
grâce que vous y gagnerez sera votre force.
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07mai14 155C10
[Vous avez écrit :] “C’est parce que sous sa simple peau vernie sa
magie, énergie aspirée du chaos, est préférée –opposée – à sa
plénitude nourricière que la pomme devient mortelle.” (“La
Pommeraie” Le Pèlerin d’Arès 1989 p.224).
C’est par un raccourci fulgurant que vous montrez comment
Adame, en un instant, est passé du Sacré au péché
c’est-à-dire au désacralisé.
C’est dans cette faille, espace infra-mince que forment
les hommes de Bien, que le Père entre Sa Main
pour qu’elle ne se referme pas (Rév d'Arès xxxvi/1).
Dominique du Roussillon.
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07mai14 155C11
Isaïe 41/6-9 :
Ils s'aident l'un l'autre, Et chacun dit à son frère : Courage !
Le sculpteur encourage le fondeur ; Celui qui polit au marteau
encourage celui qui frappe sur l'enclume ; Il dit de la soudure
Elle est bonne ! Et il fixe l'idole avec des clous, pour qu'elle
ne branle pas.
Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race
d'Abraham que j'ai aimé !
Toi, que j'ai pris aux extrémités de la terre, Et que j'ai
appelé d'une contrée lointaine, A qui j'ai dit : Tu es mon
serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point.
(Quelques anges doivent ainsi s'affairer, pour que nous devenions
pas totalement triste à l'appel de Dieu)
Mais au fondement de tout cela, Il y a le scandale des petits, ces
petits dont Jésus dit que leurs anges ont la face perpétuellement
tourné vers le Seigneur.
À ce sujet, le plus beau témoignage que je connaisse provient de
cette femme (Catherine Singer), Il faut absolument écouter son
témoignage sur l'enfance et le sacré entre la quatriéme et la
cinquiéme minutes. Elle nous rallume la braise de ce ciel éteint.
https://www.youtube.com/watch?v=Et_DHTDCNBI&feature=share
J'aurais bien milles choses à rajouter, mais je préfère vous
laissez à ce témoignage, de cette dame majestueuse.
Frédéric H. d'Ile de France
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Réponse :
Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles de temps en temps, mon si
rare frère Frédéric.
Je pense qu'il y a une erreur ou un oubli dans la référence
d'Isaïe que vous donnez. Je pense que cette référence commence en
fait à "Mais toi Israël, etc." Pour ce qui précède je
n'ai plus en tête la référence et, débordé actuellement, je n'ai
pas le temps de la rechercher.
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007mai14 155C12
Vous avez le chic pour mettre des mots sur ce qui flotte déjà dans
l’air du temps.
Je veux parler du temps qui vient, du temps déjà nouveau dans
lequel s’égrène la petite procession des frères, petit reste
en tête, qui vous a emboîté le pas, dorment (encore) dans
votre foulée (Rév d'Arès xxii/6) et dont l’ébranlement vers
les Hauteurs secoue ceux encore endormis sur la terre,
arrache chaque jour quelques âmes au rêve du
monde (ii14) pour les inciter à rejoindre les assemblées
nouvelles. Et un jour, un peuple plus nombreux que les
graviers des mers, car ils sont les générations des générations
(Rév d'Arès 13/7) l’humanité entière.
Nous n’en sommes pas encore là, mais ça se dessine et se dessille
quand des mots comme sacré descendent du faux piédestal de la
culture et reprennent leur juste place.
Ce "chic", pardonnez-moi l’expression triviale, est sans doute une
fonction majeure du prophète, parce qu’il est en avance
sur le peuple qu’il conduit le cou tendu (Rév d'Arès 25/10)
: ouvrir l’horizon en éclairant, en formulant des aspects du vécu
du pénitent, ici et maintenant. Dans notre ascension,
oui, l’horizon s’élargit au fur et à mesure de la
montée, c’est bien naturel, et parfois on commence même à perdre
de vue la vallée grasse (26/4).
Oui, le prophète est un ouvreur.
Ainsi ces moments d’intimité avec le divin, encore très fugaces,
que j’avais remarqués dans ma vie spirituelle balbutiante, qui
prennent par votre entrée leur place véritable : le sacré. Je
devrais dire qui retrouvent cette place où la culture, le mensonge
institué, avait posé ses faux semblants : lieux, objets, œuvres
d’art, superstitions, croyances, institutions, etc. toutes ces idoles
de l’esprit érigées pour faire s’agenouiller l’homme, le faire
trembler sous leur oracle (Rév d'Arès 23/7), l’atteler
comme un chien (Rév d'Arès xxxii/14). Le vrai sacré ne peut
être que vivant, vibrant de la Vie même du Créateur.
Mais bon sang, mais bien sûr !
De ces moments je me rends compte toujours après-coup, ils sont
comme des passages hors du temps, de là la rupture avec
l’impermanence. Je m’étais même fait la réflexion que plus il y en
aurait plus je regagnerai du temps d’existence, plus j’allongeais
ma vie, y compris biologique sauf accident ou maladie, et qu’au
fond l’immortalité ce n’était jamais que tresser perpétuellement
ces moments-là les uns aux autres, ajouter les jours de
repentir aux jours de repentir (Rév d'Arès 10/7) sans
jamais faiblir.
Ouais ! La Victoire sur la mort se profile déjà dans ma
conscience, merveille à portée de la main, en quelque sorte : Y’a
plus qu’à… à… ah ? ah ? Oui ! C’est pas aussi simple. Tout le
compliqué, l’inextricable, l’imbriqué, le gigantesque nœud du
monde jaillit comme une tentation de découragement. Mince, faut
bien se le coltiner !
Mais ce serait donc aussi ça la pénitence ?
L’illumination du moment, la fête, l’irruption de la Vie,
le moment de soudure, de connexion forte avec le Tout Autre, de la
Vie toujours offerte qu’on peut saisir à chaque instant,
ce retournement total, cette capacité à sortir des ornières de
l’existence, de nager à contre-courant du grand fleuve du monde et
à défaut, de prendre racine comme un tupha (Rév d'Arès
xix/11). C’est aussi ça n’être plus rien pour soi-même
(Rév d'Arès 40/6), tellement plus facile quand on n’y pense
pas, quand la mutation s’opère toute seule parce qu’il y a eu
accumulation d’efforts avant, magie de la grâce.
Mais vas-y ! Fais-le ! Volontariste en diable le bonhomme ! Mais
je n’en ai pas la force, il faut bien me l’avouer, je reste un chétif
au milieu des chétifs (23/2), peut-être juste un peu moins,
et je reconnais ma honte, honte du rampant qui ahane son
existence, à se rabaisse au ver, d’où ce retour à une pénitence
plus balisée, plus à portée et où j’entre vraiment par petites
touches, par à coups, sur un fond d’acquis de bien, de reconquis,
qui, quand même, s’élève. Et puis si d’autres y accèdent aussi, ce
sera tellement plus accessible, d’où la moisson.
Et la boucle est bouclée. Actualité de ma vie. J’en suis là.
Pénitence et moisson... Si j’ose dire, les deux mamelles
du Pèlerin de l’Absolu, de l’Intemporel et de la Vie.
Claude M. d'Ile de France
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Réponse :
Le "chic", c'est l'habileté, le savoir-faire. Ai-je ce "chic" ? Je
n'en suis vraiment pas sûr.Je me tourne souvent vers le Père en
disant: "Je ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si insuffisant à
accomplir la mission que Tu m'a demandé d'accepter."
Comme vous dites : "Oui ! C’est pas aussi simple. Tout le
compliqué, l’inextricable, l’imbriqué, le gigantesque nœud du
monde jaillit comme une tentation de découragement. Mince, faut
bien se le coltiner !"
Comme vous je me le coltine.
Au mitan de liens fraternels parfois agités, parfois réduits à
rien, qui se sont mués en une estime réciproque et un travail
commun et unidirectionnel enfin trouvé, pour le plus grand intérêt
de la Cause du Père sur terre — Cause si paradoxalement menacée,
si menacée que La Révélation d'Arès vient ressouder les
liens entre Lui et l'homme — nous voilà, mon frère Claude et moi,
à la pénitence, à la prière et au la moisson
épaule contre épaule, coude à coude. Je m'en réjouis.
Il nous faut grossir le petit reste et à cela il nous
faut travailler dur ! Nous finirons bien par trouver les gens
capables de dépasser ce que nous, les pionniers, ne sommes pas
capables de dépasser : nos efforts en tous sens parce que nous
avons tout à apprendre après des siècles de religion, c.-à-d. de
foi momifiée, d'apostolat mort, de pénitence
inexistante, d'autosatisfaction sous les sacrements qu'on
s'imaginait psychopompes, bref, nous avons la Vie à
retrouver.
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07mai14 155C13
Je comprends aisément, cher Prophète votre exergue de
l'entrée 155 et en choisissant de laisser de côté la dualité
entre sacré et profane, je me réjouis de l'image qui l'accompagne
où m'apparaît un fœtus de galaxies.
Le mot "sacré" m'attirait comme un aimant.
Ici, le mot sacré s'écrit en terme divin, le Sacré, qui me
comble de joie, d'espérance, d'auto-création dans
l'accomplissement de la pénitence. "Étre sacré, c’est
quitter une heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même
religieuse, peut être sans finalité spirituelle, afin de muer en
l’image et ressemblance du Créateur."
J'y lis une compénétration possible densifiée entre le
Créateur et l'homme, l'adaptation plus évidente à l'incarnation
des dons divins en l'homme.
Je pressens dans ce sens un vécu individuel essentiel.
Comment dire ? La Vie de Bonté et de Paix
anime de mieux en mieux mon existence. Avec la présente approche
de la vie sacrée, une nouvelle force m'éloigne de
l'insignifiance des mots (je pense à la communication dans la
mission). Mais la recherche du Dieu vivant passe par des mots et
ici le mot sacré a une grande importance. C'est une renaissance de
ma tension vers le Bien et sa Beauté qui
s'offre.
L'Honneur de Dieu vous habite, cher prophète.
Pour terminer, j'ajoute la réponse de Job à Dieu (La Bible
Bayard 2001) :
Je le sais, tu peux tout, nul ne défait ce que tu trames, qui
suis-je pour masquer tes desseins sans savoir ?
Quand je les discutais je n'avais pas compris ces
merveilles dont je ne sais rien.
Écoute-moi, c'est moi qui parle, c'est moi qui t'interroge et
c'est toi qui m'instruis.
Je te connaissais par ouï-dire.
Maintenant que mes yeux t'ont vu je me dissous je me console
dans la poussière et dans la cendre.
Denise G. de Rhône-Alpes.
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Réponse :
Voilà bien un rarissime commentaire, ma sœur Denise ! Merci pour
lui.
Il faut, ma sœur Denise, exalter ce que l'homme a de meilleur en
lui et si le sacré n'est pas la source, car ce qui est pratiqué
est la pénitence et la moisson de pénitents, le
sacré est un effet certain de cette pénitence,
l'invisible exaltation d'une âme qui est née et qui
existe.
Le Sacré transcende les religion comme la politique. Le Sacré
accompagne le Bien. Si le Bien est la source
de Lumière, le Sacré est cette Lumière
réfléchie ou, si vous préférez, ce que la Lumière
éclaire. Le Sacré en vous est le sainteté à votre insu, non votre
propre sainteté puisqu'il n'y a qu'un seul Saint, mais
la Sainteté du Père qui règne sur vous (Rév d'Arès
12/4). C'est assez dire qu'aucune chose ou aucun lieu ne
peut être sacré, mais est sacré l'homme ou la femme de Bien quand
il ou elle fait le Bien.
Le Sacré, c'est quelque chose comme la silhouette du Père se
découpant en vous, Son Sourire sur vos lèvres. Le Père n'est pas
charnel ; vous lui prêtez votre chair ; cet instant du prêt est le
Sacré.
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09mai14 155C14
Vos entrées, frère Michel, stimulent toujours ma réflexion et ma
pénitence, depuis 25 ans que je vous connais...
Ce matin, j'ai marché deux heures trente avec un ami de longue
date qui, depuis quelques mois, désire partager en profondeur son
itinéraire spirituel avec moi. C'était notre troisième promenade,
et la première où il a pris le temps de se faire expliquer ce
qu'est La Révélation d'Arès, et en une demi-heure je lui
ai dit ce que je pouvais et lui en ai laissé un exemplaire.
Quel rapport avec le sacré ?
Étais-je plus sacré au moment où je lui ai témoigné de ma foi
qu'aux moments précédents où je l'écoutais avec amour me parler de
l'histoire mouvementée de ses convictions spirituelles à lui ?
Étais-je plus sacré lorsqu'en arrivant il m'a souri que lorsque je
l'attendais sans savoir la raison de son retard, lui donnant ainsi
mes instants dans une attente où l'amour comblait l'anxieuse
impermanence ?
Étais-je moins sacré quand plus tôt le matin "à la lisière du
Champ" (38/6) comme sœur Christiane, je partageais avec mon épouse
quelque tâche ménagère ?
J'avoue être ... non pas dérouté, mais ... réservé... face à votre
distinction rigoureuse entre la sacralisation du missionnant et du
priant et la non-sacralisation à la "douche" ou "aux cabinets"
(votre réponse à 155C2).
Sacré d'un côté, profane de l'autre.
Vous me semblez présenter la sacralisation comme le résultat
d'instants particuliers voués à deux pratique répertoriées de piété,
la prière et la mission, comme si vous preniez
pour argent comptant la logique religieuse d'Adam séparant sacré
et profane, cet Adam qui, vous a dit le Ressuscité, a choisi
d'être maître de la Terre et de M'en payer tribut [Rév d'Arès
2/1-5], qui a choisi, donc, une vie profane où pour apaiser
Dieu on lui réserve une part de sacré, un tribut sur ses
récoltes, voire un "sacrifice d'agréable odeur" dit la Bible.
Bien sûr, à vous lire, le tribut de la prière et de la
mission doit être le plus gros possible, et puis après Isaïe,
Jésus et Muhamad, Arès nous redit bien que ce tribut, ce
"sacrifice d'agréable odeur," c'est en fait la pénitence,
et Arès insiste sur les deux aspects que sont prière et moisson...
Pourtant pénitence et sacralisation, je crois, ne se
limitent pas mécaniquement aux moments explicites de prière
et de moisson qui s'opposeraient aux autres moments,
implicitement conçus comme profanes.
La pénitence me semble dépasser le cadre de ces moments
là et constituer en moi un Fond (Rév d'Arès xxxiv/7 etc.)
de chaque instant où comme Élie on renonce à payer
tribut à Dieu parce qu'on se situe dans un Fond
d'islam au sens profond du terme, Fond d'humilité, de
reconnaissance, de petit enfant (Rév d'Arès 33/9 etc.),
de ver infime réchauffé à jamais par l'éclat de (S)a Gloire
(2/10). Le versant actif de La Révélation d'Arès,
que vous résumez fidèlement par prière et moisson n'en
efface pas à mes yeux le versant "islam", le versant
d'intériorité, intériorité qui bien sûr doit rayonner si elle ne
veut pas s'enfermer dans une piété "quiétiste" pour parler comme
Fénelon.
La pénitence telle que vous la définissez suppose en
effet l'intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5],
qui se cultive par la "prière" récitée, mais pas seulement je
crois: dans la conscience impuissante de sa détresse, Job aussi me
semble cultiver son intelligence spirituelle, et pour
développer cette intelligence spirituelle vous-même nous
avez invité dans votre enseignement il y a vingt ans à
spiritualiser chacun de nos gestes, et ce conseil non seulement
m'accompagne tous les jours de ma vie, mais il est profondément
imbibé en moi, et quand je "prends ma douche", je la prends non en
simple animal, mais en animal à l'image de Dieu qui décide de s'y
astreindre par amour pour l'autre dans cette vie de péché où le
corps non lavé exhale des odeurs de mort, et quand je suis aux
toilettes, je me dis que dans quelques générations peut-être, de
la pénitence s'en dégagera une odeur de fleurs, et que
ce choix qu'a fait Dieu de greffer Son Image sur des
animaux mortels et puants est un mystère d'appel aux Hauteurs
Saintes (Rév d'Arès 31/11 etc.) qui mérite que même
les anges se prosternent devant lui (Coran).
Spiritualiser chacun de ses gestes ... et, ajouterais-je, de ses
instants et de ses pensées !
Si les hommes avaient multiplié leurs yeux comme les anges qui
en portent tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du
regard, je me montrerais aux hommes (Rév d'Arès 36/2)
Ce détour par la spiritualisation de chaque geste, de chaque
instant et de chaque pensée me semble ouvrir une porte vers la
sacralisation de chaque instant.
Depuis Adam, les hommes ont gardé par la Puissance du Souffle
que J'exhale sur eux souvenir de Moi, vous a dit le
Ressuscité (Rév d'Arès 1/10). Ce vif souvenir en moi
sacralise a priori chacun de mes instants, mais le monde et le
péché tendent bien volontiers à m'en distraire, à me la faire
oublier.
Pas grave si je persiste à me souvenir encore et encore que tout
instant est à évaluer à la mesure de cet appel :
Désormais tu es mon messager. Tu n'es plus rien pour toi-même
(40/10).
François D. d'Ile de France.
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Réponse :
Oh, mon frère François, vous vous compliquez bien la vie et
finissez, je le crains, par dire n'importe quoi: Le tribut
payé par Adam n'est pas la pénitence,
mais l'ensemble que constituent souci, malheur, maladie,
vieillissement et mort en paiement d'un peu de vie (quelque
dizaines d'années) et le quiétisme a un sens précis: C'est la
recherche de l'union avec Dieu sans souci des œuvres et même de
son propre salut, ce qui est tout le contraire de ce que nous
sommes. Vous employez aussi des citations dont le sens est précisé
dans d'autres versets que celui que vous cites: Ainsi de ce verset
: Puissance du Souffle que J'exhale sur eux souvenir de Moi
(Rév d'Arès 1/10 et non 2/10 comme vous l'avez écrit par
erreur), dont le sens est précisé dans Mon Souffle
que j'exhale pour me rendre visible (2/14) qui réduit
l'effet du Souffle aux moments sacrés, réellement
sacrés, et très rares où le Père se manifeste de façon sensible à
l'homme par le Surnaturel, par la Parole (vraie piété),
etc.
Je vais essayer d'expliquer mieux ce que j'entends par sacré.
Le Sacré, tel que notre cerveau peut l'entendre, est terrestre,
humain et comme l'humain impermanent, inconstant. On ne peut
mieux, à mon avis, le concevoir qu'en y réfléchissant par
comparaison de la créature déchue que nous sommes avec le
Créateur.
Dire que Dieu est sacré n'aurait de sens que nous avions une idée
réelle de ce qu'Il est.
Dire que Dieu est sacré est aussi redondant que dire qu'Il existe
ou que de dire que mes pieds me permettent de m'appuyer et de me
déplacer sur la terre. Cela va sans dire. Il y a cependant une
différence: Dieu est Dieu permanent, l'homme est l'homme spirituel
sans cesse amputé de la vie spiritualité, qui ne sera Vie
permanente que dans l'avenir, si elle est retrouvée (Rév
d'Arès 24/5). Si l'on me coupe les pieds, je ne peux plus
m'appuyer sur terre que par autre chose, mes genoux ou des
prothèses par exemple, et je ne peux plus me déplacer qu'en me
traînant ou sur les genoux, des prothèses ou dans un siège
roulant, ce qui est anormal. L'homme de la race d'Adam
n'est plus sacré en permanence, c.-à-d. n'est plus la créature
spirituelle normale que créa Dieu, depuis qu'Adam choisit
une vie anormale (Rév d'Arès 2/1-5) ; l'homme actuel ne
peut être sacré ou normal que fugitivement dans les moments où il
se ressoude au Créateur par la vraie piété, la pénitence,
la moisson, des actes d'héroïsme spirituel.
Comme sur terre un héros n'est un héros qu'un moment, le héros
spirituel (Rév d'Arès xxxv/4-12) n'est jamais
qu'un héros pendant certains moments de sa vie. Il ne
l'est pas la plupart du temps. Notre salut est en effet
assuré par une addition d'efforts ou d'actes pénitents
intermittents, car la pénitence permanence,
ininterrompue est impossible, sauf rarissimes exceptions.
Dieu est le Créateur et dire qu'il est sacré est aussi redondant
que dire qu'Il crée l'univers et tout ce qui s'y trouve. Un tout
dont nous ne pouvons avoir qu'une idée si faible qu'elle équivaut
à un état d'aveuglement.
L'idée que nous pouvons avoir de l'univers à l'aide de nos engins
les plus perfectionnés est aussi minuscule qu'une sphère
d'environ 300.000.000.000 années-lumière de diamètre, qui ne
représente pas plus de 1/100.000 de tout l'univers visible pendant
13.400.000.000 années ! (Données scientifiques qui donnent la
mesure de notre aveuglement, obtenues à partir des
supercalculateurs SuperMUC allemand et CURIE français).
Autrement dit, nous ne pourrions dire que Dieu est Sacré au sens
absolu que si nous avions une idée réelle de sa Puissance,
de sa Lumière et de sa Sainteté créatrices
(Rév d'Arès 12/4) et qu'alors le mot Sacré prendrait un
sens. Mais nous pouvons dire qu'un homme est par moments sacré par
analogie à Celui Qui lui a donné son Image et Ressemblance.
Peut-être êtes-vous sacré sous la douche ou aux cabinets, je
ne sais pas ; vous seul pouvez le savoir, mais moi je suis sûr que
je ne le suis pas !
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09mai14 155C15
Très intéressante vidéo postée par Frédéric H. (155C11). Outre les
propos de Catherine Singer, j'ai été impressionné par la qualité
de l'interview du journaliste belge.
Coïncidence heureuse, car j'ai visionné hier sur Youtube une
interview de deux heures menée par un journaliste australien .
Avec beaucoup d'intelligence et de simplicité, il a questionné ce
jeune australien qui prétend être l'incarnation de Jésus.
Bien sûr, on pense ce que l'on veut de ce témoignage, mais j'ai
trouvé la performance médiatique très intéressante, là encore.
Tout ceci m'a conduit à faire un test sur Youtube en utilisant
votre dernière vidéo (photo d'écran en pièce jointe).
Je m'empresse d'envoyer ce commentaire pour savoir si je dois
maintenir cette vidéo sur Youtube ou la supprimer, car, à vrai
dire, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit publiée.
Jacques P. de Bretagne-Sud
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Réponse :
La vidéo que j'ai postée sur ma page index et qu'on peut voir
actuellement n'a pas été conçue pour YouTube.
Je connais peu et mal YouTube, n'ayant pas le temps de visiter
souvent ce site, mais j'imagine que c'est un carrefour public, un
lieu social sur lequel n'importe qui va n'importe où voir
n'importe quoi, puis il en pense n'importe quoi. Par contre, si
quelqu'un vient sur mon blog, qu'il soit en accord ou en désaccord
avec moi, il sait ce qu'il va y trouver: un homme que Dieu a
visité en 1974-77 à Arès (France) et qui porte témoignage de Son Message,
On voit bien par là qu'il y a quand même entre YouTube et
freesoulblog.net une différence très importante.
Aucun Pèlerin d'Arès n'aurait eu l'idée de mettre sur YouTube ma
vidéo de freesoulblog.net. Vous, vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès,
quoiqu'étant une sympathisant, alors vous avez eu cette idée.
Franchement, j'ignore ce que peut donner ma vidéo de
freesoulblog.net sur YouTube. Il y a sans doute risque de méprise,
d'incompréhension, de confusion, etc. Mieux vaut peut-être ne pas
l'y laisser ?
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09mai14 155C16
J'y vais de mon petit commentaire à chaud sur le sacré.
Sur le sacré, vous ne cessez de dire que seul l'homme est sacré (y
compris dans votre vidéo de présentation) et que rien n'est sacré
dans la nature, ni dans la matière, etc. Alors pourquoi faire la
comparaison du sacré avec deux galaxies ?
Clé de compréhension manquante : Parce que la Conscience, celle de
Dieu, le Créateur, comme celle de l'homme co-créateur, a ce
pouvoir sur la matière.
Mais vous vous contredisez et je me demande ce que vos lecteurs en
retiennent...
Bon ! Sur le sacré, je dois témoigner que depuis que je suis
retombé au ras des pâquerettes, voici ce que j'ai découvert et qui
ne vous est peut-être plus accessible, vu la hauteur de votre pénitence
:
1. L'homme est porteur de vie.
2. La vie est sacrée.
C'est la caractéristique et spécificité de la vie qu'il porte (il
: tout homme).
Probablement depuis sa divinisation aux temps adamiques,
...puisque c'est La Révélation d'Arès et vous qui le
disent.
Dans le commentaire de Tony (155C9) qui finit ainsi : "Je pense
vraiment que ce sacré, ce qui nous rend vivant peut nous aider à
trouver les perles rares." Je pense, je peux me tromper pour ce
cas précis, mais je l'ai déjà constaté par ailleurs, que Tony
parle peut-être de la marque de l'Absolu en l'autre, qui est
perceptible comme quelque chose de bien particulier. Cet Absolu
qui n'est pas du tout douloureux quand on le rencontre, mais n'en
est pas moins très destabilisant, même des années plus tard. Je
parle en connaissance de cause, puisque j'avais créé le site
AbsoluteLife en 2005 et, je note en passant, que je trouverai plus
tard, pour la première fois cette expression de "Vie absolue" dans
votre nouvelle édition de La Révélation d'Arès en 2009.
Je précise qu'à ce sujet, je finis l'écriture d'un livre dans
lequel j'essaye d'aborder ces aspects ; les aspects de ce vécu
spirituel, si destabilisant.
À propos du commentaire 155C8 sur Vladimir Poutine, comme l'heure
est grave, on est là à l'épicentre d'un front d'une 3ème guerre
mondiale possible qui se dessinne, je ne peux donc pas rester
insensible. Oui, je savais que Vladimir Poutine s'interroge
parfois au plan existentiel de l'amour, de la foi en Dieu, d'une
l'intelligence du coeur qui ne lui est pas toujours accessible,
pour la conduite de sa vie, comme réflexion préalable à ses
décisions.
Puisse Dieu faire avec cet homme, comme avec Paul sur le chemin de
Damas ! Avec cette phrase : "Tu Me cherchais sincèrement, eh, bien
là...tu M'as trouvé ! Va! ...et fais le bien."
Et c'est là, Frère Michel, que je vais vous pincer encore une fois
— la main dans le sac si on peut dire —, dans votre réponse au
frère Claude M.(155C12), je cite : "...si menacée que La
Révélation d'Arès vient ressouder les liens entre Lui et
l'homme..." Attention. Autant j'atteste personnellement que La
Révélation d'Arès vient de Dieu, ...on ne peut pas
assimiler Dieu à un bouquin ! Un exemple ? Dieu s'empêche-t-Il de
souffler en silence dans les poitrines de ceux qui Le
haïssent, mais qui paradoxalment forment la grande espérance, par
leurs actes, du monde changé qui vient (veillée 28) ? Mais
S'empêche-t-Il de bien d'autres choses encore... Non, Dieu n'est
vraiment pas un bouquin !
Frère Michel, dans vos quelques 40 ans de mission (1974-2014),
donnez-moi seulement trois exemples dans lesquels vous vous êtes
trompés. Allez-y, cherchez. Vous n'en trouvez pas. Alors
donnez-moi en seulement un... Vous n'en trouvez pas non plus. Eh
bien je vais vous le donner. Lorsqu'au tout début de votre mission
(1974-1980), vous envisagiez de faire un Grand Baptème à
Arès, car l'idée d'un Pèlerinage à Arès vous paraissait totalement
saugrenue et à trop forte connotation "religieuse". Qu'est-ce qui
a primé ensuite ? Le Pèlerinage d'Arès dans la Maison de la Sainte
Parole, jusqu'à ce jour. Vous voyez bien que vous vous étiez
trompé...
Actuellement, je lis et découvre la vie de Bouddha, un peu comme,
lorsque dans les années 1990, nous découvrions, avec bien d'autres
frères et soeurs de l'assemblée de Paris, vos nouveaux écrits des
Pèlerins d'Arès annuels. On s'en délectait un peu comme du petit
lait et cela était bénéfique, car complémentaire à une Révélation
d'Arès parfois un peu trop ardue et pour finir,
inaccessible.
Je reviens de la même façon au bouddhisme, avec ce même élan
bénéfique et libérateur et votre entrée 132 est une bonne
introduction, pour se lancer dans une recherche plus appronfondie
à ce sujet. Et voici le message que je vous adresse : Allez-y,
baignez-vous dans cette eau-là (la vie de ce Bouddha-là) un peu de
lâcher prise ! Un peu de courage pour du lâcher-prise, ce qui
doit, je n'en doute pas, vous en demander beaucoup. N'y a-t-il pas
une veillée 24 explicite à ce sujet ?
L'héroïsme de poilu dans sa tranchée "qui ne détèle pas", "qui ne
lâche rien" est up to go/passé de date. Si l'héroïsme forcené nous
dévie de l'essentiel, laissons de côté cet "héroïsme"-là.
Guy P. d'Ile de France
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Réponse :
Quand vous dites "La vie est sacrée", vous usez évidemment du mot
sacré au sens figuré qu'on trouve partout: "Amour sacré de la
patrie...", ce "sacré bonhomme que voilà !", "Sacré Nom de Nom !"
etc. Mais ce n'est pas du tout en sens figuré que je parle ici de
Sacré.
Guy P. je vous connais peu. Je vous connais peu, parce que nous
n'avons jamais travaillé ensemble. J'ai travaillé et je continue
de travailler avec beaucoup d'autres: L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, ADIRA, des missions un peu partout, notamment à Paris,
Nice, Tours, Lorient, que j'ai relancées voilà quelques années
après que les missions de Strasbourg et Nancy eurent disparu. Nous
correspondions et je vous voyais certes au Pèlerinage, mais nous
n'avons jamais eu de conversation. J'ai participé un peu à votre
site "AbsoluteLife", mais pour ce qui est du mot "absolu", je l'ai
utilisé bien avant l'apparition du site "AbsoluteLife" ; j'ai
notamment qualifié d'absolue la liberté (Rév d'Arès 10/10)
que le Père a donnée à l'homme dès le début des années 80. Bref,
vous êtes un libertaire qui aime son quant-à-soi. Je respecte
votre pensée et il est toujours bon que je sois critiqué, car dans
ma solitude il m'est bien difficile de m'observer moi-même.
Mais en présumant que je suis incapable de citer "trois exemples
dans lesquels je me suis trompé", vous vous égarez complètement.
Je me suis trompé, oh oui ! je me suis trompé beaucoup plus que
trois fois en 40 ans. Pas sur le Fond, qui est la base
spirituelle de ma mission prophétique, mais sur les modalités, le
calendrier, les mises en pratiques du Fond, le choix des
hommes auxquels je pouvais confier telle ou telle tâche, etc. car
étant un homme seul, j'ai sollicité maintes fois bien des conseils
d'ordre pratique qui ne me sont jamais parvenus ou qui me sont
parvenus très contradictoires et inutilisables, et comme vous
savez, "La Maison des Faucons" n'a jamais existé hélas.
Vous me dites: "Lorsqu'au tout début de votre mission (1974-1980),
vous envisagiez de faire un Grand Baptème à Arès, car
l'idée d'un Pèlerinage à Arès vous paraissait totalement saugrenue
et à trop forte connotation "religieuse". Qu'est-ce qui a primé
ensuite ? Le Pèlerinage d'Arès dans la Maison de la Sainte Parole,
jusqu'à ce jour. Vous voyez bien que vous vous étiez trompé," Vous
suivez là les fantaisies de votre pensée, mon frère Guy. Comme il
est facile de refaire le monde au fond d'une péniche !
J'avais d'abord, c'est vrai, pensé à un Grand Baptême, quand je
n'avais en tête que L'Évangile Donné à Arès, sa Veillée
20 et son avertissement que je n'étais pas encore capable de
comprendre: Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2).
L'idée de Pèlerinage ne me paraissait pas "saugrenue" comme
vous dites de façon mal informée ou malavisée, mais me paraissait
tout à fait contraire à l'idée de ne pas du saint lieu
d'Arès un sanctuaire — ce qu'est en général un
Pèlerinage.
Mais quelque quatre ans plus tard m'arriva Le Livre. Le Livre
portait un Appel à venir prendre le Feu à Arès
(Rév d'Arès xLi/1-13). Le calendrier ainsi se formait: Le
Baptême n'est que l'autoconsécration du pénitent, lequel
doit être déjà pénitent pour se baptiser. Or,
la pénitence demande le Feu de la foi et de
l'espérance. Ce Feu, le Père invitait les hommes à venir
Le prendre à Arès dans la mesure de leurs moyens. Prendre
le Feu, c'est-à-dire prendre la Force qui reste
là où Dieu S'est posé et à donné sa Parole directe en 1977,
devenait donc bien prioritaire.
Moi-même je ne me sens pas encore, après 40 ans, un pénitent
suffisamment confirmé pour s'administer le Baptême.
J'ai simplement mis chaque chose, chaque acte, à sa place.
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10mai14 155C17
Votre recherche du sacré ne tient pas compte du dynamisme spontané
de la politique, dynamisme sacré comparé au dynamisme de Dieu qui
n'est pas spontané. C'est par la politique que la société retrouve
son aspect sacré.
Je n'emploie pas ici le mot sacré au sens figuré, mais au sens
propre.
Oui, le sacré est la fusion de Dieu et de l'homme, mais dans des
actes que seule la politique, ou la religikon dans les pays où son
influence prépondère, peut réguler.
Vous êtes contre la politique, mais la politique seule, ou la
religion, peut conduire le peuple à des niveauix sacrés.
L'homme seul, isolé, non seulement est miséravle, mais il ne peut
pas revêtir le manteau du Sacré.
Agnès B. de Bourgogne
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Réponse :
Ce que vous dites là n'est pas clair et me paraît sophistique.
Vous parlez de "dynamisme spontané de la politique, dynamisme
sacré comparé au dynamisme de Dieu qui n'est pas spontané." Ce que
vous dites est à mes yeux faux — pardonnez-moi, si je me trompe ;
ceci n'est qu'un blog où j'échange avec des commentateurs.
Les politiques comme les religieux sont figés par l'idée de leur
perfection, qu'elle soit celle du moment, quand ils gouvernent ou
officient, ou celle qu'ils promettent, quand ils aspirent au
gouvernement ou à l'office "sacré". La politique et la religion ne
sont rien d'autre que la quête du pouvoir de gouverner pour l'une
ou de pontifier au nom de l'immuable dogme pour l'autre.
Il est impossible à ces gens-là, politiques comme religieux, tous
figés dans leurs idées, d'étudier les problèmes sociaux et
économiques de leurs fidèles dans une perspective diachronique
évolutive réelle. Ils ne peuvent qu'agir par a priori
dogmatiques ou idéologiques. De ce fait, ces gens-là n'ont que
l'Histoire qu'ils font écrire par leurs historiens et non une
l'Histoire véritable vue par transparence des faits. Les
politiques comme les religieux ont horreur des faits de changement
continuel à quoi toute société aspire et c'est pourquoi ils figent
et immobilisent tout par des lois politiques ou religieuses. Ils
sont par définition le contraire de la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Les politiques comme les religieux travaillent toujours sur des
idées préconçues très simples et fausses dans un monde qui est en
vérité naturellement très compliqué. Par exemple, les communistes
ou les socialistes très à gauche, poursuivent la chimère qu'il
faut prendre aux riches pour donner aux pauvres sans voir que
l'Histoire a démontré au cours des millénaires que chaque fois
qu'on a fait ça, les riches sont devenus pauvres ou ont émigré
très vites et ont cessé d'être les pourvoyeurs de dynamisme
économique et les pauvres sont restés pauvres, voire même sont
devenus plus pauvres encore. L'étude du moindre village des
Indiens très primitifs de l'Amazone, comme l'a montré Claude
Lévy-Strauss, suffit à dénier le raisonnement des communistes et
socialistes très à gauche : Toute société même très primitive est
très complexe et a besoin de dénivellements et changements de
fortune pour fonctionner et se dynamiser en permanence. La bonne
gestion d'une société est donc toujours dans la relativité : Faire
en sorte que les riches ne deviennent pas trop riches et les
peuvres trop pauvres. Toutes les paraboles de Jésus reposent sur
cet équilibre : Riches, inévotables riches, mais pas trop, et
pauvres, inévitables pauvres, mais pas trop pauvres et secourus.
Ceci dit, je ne vois pas du tout en quoi vous pouvez appliquer à
ce sujet le terme de sacré. Pour moi la sacré est fusion, donc
action. Les galaxies des Antennes sont en train de fusionner (voir
l'image) pour former une supergalaxie, mais cette dernière ne
cessera pas pour autant de bouger elle-même pour former on ne sait
pas encore quoi. Le Créateur ne cesse jamais de créer cet univers,
donc de le faire bouger. Le sacré est mouvement, toujours
mouvement, mais toujours dans le sens de la fusion, du
rassemblement des forces de Bien. Si l'homme est créé libre
et doit retrouver sa liberté dont les lois humaines l'empêchent de
jouir, c'est parce qu'il est mouvement, création continue, comme
Dieu. Après le Jour il n'y aura plus ni jour ni nuit,
mais pour autant le mouvement, la fusion, la Vie quoi !
ne s'arrêtera pas.
J'arrête ici. C'est un sujet immense qu'une brève réponse de blog
ne saurait épuiser.
Ma sœur Agnès, ne continuez pas d'observer et discutailler,
devenez pénitente et moissonneuse de pénitents
et vous apporterez votre énergie aux mouvements qui changeront
le monde.
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10mai14 155C18
Je réagis au commentaire 155C2 où il est dit qu’il suffit
d’approcher le Vatican pour en sentir le caractère sacré.
En fait, les sculpteurs et les architectes plus généralement
utilisent des ficelles destinées à impressionner et ça marche.
J’ai souvenir de statues perchées sur une bibliothèque à Berlin
plus grandes que nature légèrement penché vers le passant, avec
une expression très concentrée et des muscles saillants. Peu
crédibles, car il s’agissait de représenter des hommes de lettre
qui sont rarement des athlètes (sans vouloir les déconsidérer).
Mais ça marche, on est fasciné !
Autre exemple, la Mosquée de Cordoue, avec ses dizaines de
colonnes bien alignées et ses plafonds magnifiques en opposition
au sol très neutre, en est un magnifique exemple. On passe la
visite la tête en l’air et on est vite égaré, les repères perdus,
comme si on avait le contact avec les hauteurs célestes. Ce qui
n’enlève rien à la beauté du lieu ni ne fait oublier l’histoire de
ce site. Il est facile d’en conclure que le lieu est "sacré" pour
qui est impressionnable, mais ça n’a aucun rapport avec le
véritable sacré tel que vous le décrivez et qui me semble pétri de
réalité presque palpable.
C’était un petit aparté que je trouvais nécessaire.
J.P. du Limousin
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Réponse :
Bien sûr, l'art: sculpture, peinture, musique, etc., cherche
toujours a concrétiser une idée, un sentiment, une émotion. Il est
rarement purement esthétique. Le "sacré" en art cherche l'émotion
du public dans le sens de l'admiration, du dépassement. Auguste
Comte appelait ça "régler le dedans sur le dehors".
Mais un autre philosophe, dont le nom m'échappe, disait que "l'art
devait céder aux désirs" et soulignait là un fait: L'art ne
cherche pas toujours à fasciner, comme vous dites, mais aussi
répond aux désirs du public de voir les forces invisibles de
l'esprit, de la foi, de la nature, etc. sous une forme
impressionnante.
On pense ici à la Beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3)
qui n'est pas la beauté artistique.
L'art n'évoque jamais le sacré tel que je le conçois et le dis
ici, mais n'évoque qu'un "sacré" au sens figuré, un "sacré"
religieux, ou philosophique, ou littéraire, ou historique, ou
idéel, etc.
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10mai14 155C19
Vous écrivez dans cette entrée : "Étre sacré, c’est quitter une
heure, un jour, une vie, une façon de vivre qui, même religieuse,
peut être sans finalité spirituelle, afin de [se] muer en
l’image et ressemblance du Créateur". La lecture de votre
livre "Et ce que tu auras écrit" 1990, chapitre "Vertu", me semble
un bon complément à cette entrée.
Vous écrivez en particulier, en fin de page 68 :
"Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils
connaîtront Dieu (Rév d'Arès 28/15). Ici le mot connaître
prend le sens extrêmement complexe de l'hébreu biblique: Avoir à
l'esprit, appliquer, s'unir à, aimer, vivre avec. Les idées de
fusion, d'identité et de production commune entre le sujet et
l'objet y sont puissantes".
Voilà le sacré, comme modalité d'être de la vertu, mot
immense qui est l'objet de ce chapitre de 1990.
Je pense que la lecture de ce même livre, article "Je m'espionne",
aide à mieux comprendre certains effets de ces moments sacrés sur
le pénitent. Vous écrivez page 308, à propos de ce que
vous appellez le cinquième âge de la foi :
"La force est venue à l'âme. La sérénité a rejoint la
force. [...] Pour les poêtes, force et sérénité feraient ré-éclore
les fleurs d'Éden; force et sérénité constitueraient le dot de l'âme
épousant l'éternité. [...] Mais la condition du salut est dans
l'action, l'action qui change le monde ; le salut est
dans le corps-à-corps permanent avec le monde et avec soi-même. Il
en résulte que force et sérénité ne sont, au stade où nous sommes,
que des valeurs tensorielles opposées à d'autres dommageables
[...] Rien n'existe dans la Création sans menacer son propre
équilibre. Ce rapport toujours fluctuant de forces compensatrices
est la source même de la vie. [...] L'excès comme le manque de
sérénité menace l'âme. La force et la sérénité doivent
s'espionner, puisque le débordement de l'une ou de l'autre
compromet l'équilibre animique".
Le pénitent passant par des moments sacrés doit ainsi
garder la juste distance avec le Créateur, celle qui donne la
force... mais pas trop, et celle qui donne la sérénité... mais pas
trop. Vous dites, en réponse à 155C12 : "Je me tourne souvent vers
le Père en disant: "Je ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si
insuffisant à accomplir la mission que Tu m'a demandé d'accepter".
Je me dis que votre pensée est ici une modalité de la sérénité
incomplète dont votre âme a besoin, alors que vous êtes
à mes yeux un grand prophète.
Selon votre exemple, il me semble que tous les pénitents
qui pensent vivre des moments sacrés — ce qui n'est ni
obligatoire, ni toujours conscient — apprennent, à un certain
stade, à cultiver ce sentiment d'insuffisance avec la mesure
requise.
Patrick JoursDeGris d'Ile de France
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Réponse :
Merci de lire encore "Et ce que tu auras écrit" 1990 et notamment
"Vertu". Vous devez être le premier à citer cet écrit dans mon
blog. Merci, frère Patrick. On m'a tellement dit que c'était
compliqué et illisible, ou d'autres qualificatifs similaires, que
je n'y reviens plus moi-même.
Je ne suis pas sûr qu'il faille "garder la juste distance avec le
Créateur, celle qui donne la force... mais pas trop, et celle qui
donne la sérénité... mais pas trop." Je crois que le Sacré à son
apex doit être une fusion totale et qu'il faut la rechercher, même
si elle me paraît impossible dans cette génération.
C'est cette fusion que je ne suis pas sûr du tout d'avoir accomplie
depuis quarante ans et c'est pourquoi je dis parfois au Père: "Je
ne sais pourquoi Tu m'as choisi, moi si insuffisant à accomplir
la mission que Tu m'a demandé d'accepter."
Mais je garde la certitude qu'à un moment ou à un autre, si j'ai
mérité de survivre à la mort dans de bonnes conditions,
j'accomplirai cette fusion totale, ce retour à la Matrice Divine,
si je peux m'exprimer ainsi.
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10mai14 155C20
"Travailler, c’est prier," me disait mon grand père il y a plus de
cinquante ans.
Il n’allait pas régulièrement à la messe du dimanche. Il
travaillait dur dans sa grande ferme sur le plateau de Langres en
Haute Marne, acquise à l’aide de son courage et ses bras, juste
après la Grande Guerre, à la quelle il avait participée.
Toujours devant ses ouvriers, prenant les tâches les plus
difficiles, il semblait être particulièrement juste et respecter
ceux qui l’entouraient. Il m’a transmis le sens du travail bien
fait, conscient des tenants et aboutissants du métier
d’agriculteur. Son fils et son gendre, mon père, pendant ces
fameuses trente glorieuses, n’avaient pas, me semble-t-il, cette
rigueur dans leur conscience et leurs discours.
Poursuivant l’élan de mon grand père, je cherche à mettre toujours
plus de qualité dans ma façon de m’occuper de mes pommiers,
cherchant à faire vivre au mieux la terre, que le Père nous a
confiée, diversifiant les variétés de pommiers pour satisfaire la
curiosité, les palais et les estomacs de ceux qui mangent leurs
pommes, ne mettant qu’un minimum de traitement pour prendre soin
de nos santés, vendant directement la production à ceux qui
l’aiment, pour établir toujours plus de lien, de sympathie et de
responsabilité entre producteur et consommateur.
Mon travail est comme celui de nombreux agriculteurs, artisans,
salariés, patrons, qui font leur travail avec cœur, application et
intérêt pour tous.
J’ajoute à ma participation à cette petite chaîne du vivant, mon
souci tourné vers ma pénitence, mon changement,
mon inchangement et ma moisson à accomplir,
tout cela entrecoupé du notre indispensable "Père de l’Univers".
Ce travail ou cette œuvre quotidienne de l’homme a-t-il quelque
chose qui rejoint le Sacré ?
Rémy G. de l’Avignonnais
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Réponse :
L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) et
il est fait pour le travail. Même la prière est travail, parce que
si la vraie piété consiste à prononcer la Parole
pour l'accomplir (35/6), il faut réfléchir à cette Parole
et la transformer en action. Or, réflexion comme action sont des
travaux et donc viser à retrouver le Sacré c'est être dans
l'action du Bien et donc tout ce qui est travail dans le
sens du Bien vise à rejoindre le Sacré.
Je pense que c'est dans ce sens que votre grand-père disait que
"Travailler, c'est prier".
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10mai14 155C21
Depuis que vous m’avez fait la réponse sur "L’Indonnable donné"
(153c22) je l’ai relue peut-être bien 50 fois. Et je commence, je
pense, à bien la comprendre.
En fin de compte le Sacré c’est le moment où l’homme par le
Bien qu’il fait, ouvre comme la porte à l’Indonnable, qui
peut alors se donner.
L’Indonnable (Dieu) et le Sacré (l’homme agissant comme Dieu veut)
me semble très proche — c’est là que s’opère la fusion — et
renvoie au mystère de Dieu comme au mystère de l’homme qui prend
avec La Révélation d’Arès un sens d’inexplicable pour
l’instant, mais sans énigme, car on ne peut comprendre au delà de
la manière dont nous sommes fait pour l’instant.
D’où le besoin d’évoluer ! Un cerveau limité ne peut pas
comprendre au-delà de sa propre limite.
D’où le besoin de créer qui est ajouter de nouveau, le contact
avec l’Indonnable qui nous rend sacré ajoutant en nous du nouveau.
La religion avait cru bon de recréer le mystère de Dieu en créant
la trinité pour étonner les faibles (Rév d'Arès 23,7) en
disant en quelque sorte: "Nous, religieux, nous avons compris mais
vous, la piétaille, vous ne pouviez pas comprendre." Ils ont comme
voulu créer des contours à la vérité pour l’enfermer et s’en faire
les possesseurs et intermédiaires, impossible fixation engendrant
du mensonge.
En fait, il faut accepter, comme vous le soulignez souvent, la
part d’inexplicable, accepter ce que notre bon sens comprend
facilement de la Parole et grandir en l’accomplissant et
laisser l’énigme qui n’est que du mensonge. Pas d’énigme en Dieu,
Il a et Il est (Rév d'Arès ii/1) et nous, nous pouvons
avoir et être en accomplissant le Bien aussi simplement
que le soleil nous chauffe quand on s’expose à sa lumière. Le petit
reste, le blé mûr, ce sont les hommes qui
acceptent d’évoluer par le Bien, donc par le Sacré.
Autre aspect de cette entrée qui me fait réfléchir : la lutte
contre l’impermanence.
Je comprends la souffrance de l’impermanence comme le fait que
l’homme souffre de ce qui n’a pas la nature de l’éternité. On
comprend alors que la mort qui n’a pas la nature de l’éternité ne
peut pas être permanente ; immense espoir !
Recréer la Vie en accomplissant le Bien c’est
vaincre la mort, petit à petit réengendrer l’éternité dans le
monde: La vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès
28,7) en réengendrant un homme éternel, capable de se
sacraliser de manière continue en faisant le Bien en
continu.
Y'a du boulot ! Mais je comprends par votre entrée qu’il faut
commencer par se concentrer sur des moments où on veille à se
sacraliser de manière concentrée, qualitative et sûre, alors petit
à petit on deviendra capable de faire le bien et donc de
se sacraliser dans le quotidien. Car vous m’aviez dit il y a
longtemps : "Il n’y pas de différence entre la pénitence
et le quotidien." Donc il faut apprendre même dans nos rôles
"systèmes" à rester dans le quotidien de la pénitence.
Quotidien à trouver le contact de vie avec notre frère, de paix,
d’amour, de liberté etc, pour que nous ne restions pas des
énigmes les uns pour les autres, donc que nous ne restions pas des
hommes en relations mensongères, comprimés par la barbarie.
C’est donc aussi en se sacralisant, par la pénitence,
dans notre relation à l’autre qu’on contribue à changer le
monde. Ce qui n’enlève rien au prime-avantage de se
sacraliser par la prière, de faire le pèlerinage.
Avant-hier, je crois, je me suis dit avant de prier, après avoir
lu votre entée quelque chose comme: "Oublie tout, concentre toi
sur le Sacré !" et je dois dire j’ai vraiment senti le sacré dans
ma prière J’ai senti que le monde, comment on le vivait, comment
on le ressentait pouvait vraiment être autrement et bien d’autres
choses.
Merci pour cette magnifique entrée. Les vidéos apportent vraiment
un plus, même si c'est le même texte qu'à l'écrit, comme
précédemment, le fait d'avoir vos intonations, votre rythme permet
de vraiment mieux sentir le sens.
Bernard dlF. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Non, ma vidéo, cette fois-ci du moins, n'est pas "le même texte
qu'à l'écrit." Dans ma vidéo je dis les choses autrement que dans
l'article... tout en exprimant, c'est vrai, la même pensée.
Voilà, frère Bernard, un commentaire superbe !
Merci pour lui. J'espère que tout le monde le lira.
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10mai14 155C22
En réfléchissant et méditant sur vos réponses, il me revient un
souvenir et j'entrevois et crois comprendre un peu mieux
l'éclairage que vous donnez à la chose appelée le Sacré.
Je me souviens d'une expérience au premier pèlerinage à Arès, le
soir au coucher. Il y avait une "sensation", que je décrirais
aujourd'hui comme la naissance d' une rencontre entre ce qui vient
du Tout Autre et ce qui est de la chair. Je la comparerais à
l'image de la rencontre du soleil, dont la chaleur extrême est la
nature, qui n'aurait de réalité que pour la planète terre avec le
corps de chair qui brûlerait s'il s'en rapprochait de
trop prés à cause de sa faiblesse.
Je repense aussi à une vieille analogie rosicrucienne qui disait
que le son n' existe que pour l'oreille.
Le soir, donc, je me suis couché avec une douce "sensation" comme
devant et dessous, comme extérieure à la poitrine et pourtant
c'était bien un "contact" tangible. Réveillé la nuit, mes deux
mains s'étaient posées spontanément avec la même délicatesse que
cette "sensation", posées au milieu de la poitrine l'une sur
l'autre. Elles semblaient à peine la frôler comme pour la
respecter ou la préserver, je ne sais pas. C' était
spontanée et non volontaire. Cela n' avait rien à voir avec la
force "soulevante" ressentie et que la lecture et proclamation de
la Parole déclenche comme une poussée interne tout en redressant
la colonne vertébrale. Non, c' était d'un tout autre ordre.
Je crois que c'était Saint, oui, que c'était Sacré. Je
n' ai d'ailleurs plus jamais senti cette "sensation" depuis.
Guy Y. du Languedoc
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Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce beau témoignage.
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10mai14 155C23
Merci, frère Michel, d'avoir compris mon propos de 155c14 puisque
vous me dites :"Peut-être êtes-vous sacré sous la douche ou aux
cabinets, je ne sais pas ; vous seul pouvez le savoir" Vos propos
à vous sur le caractère exceptionnel des moments de
sacralisation... je dirai au moins que je les ai lus avec grande
attention.
Merci également d'avoir rectifié ma perception du mot tribut
(Rév d'Arès 2/1) à propos d'Adam. Bien sûr, ce tribut,
c'est d'abord la maladie et la mort, comme vous l'expliquez, et
comme le suggère le contexte: Adam, Mon premier Fils, qui a
choisi d'être maître de la terre et de m'en payer tribut en
passant par les plaies de Job et par la fosse.
Mais Adam étant aussi comme le dit votre annotation
toute une "race", celle de toute l'humanité qui a suivi, il me
faut bien constater que cette race a largement choisi de
s'approprier la terre tout en versant le tribut de
pratiques et gestes religieux alors que peu d'hommes, je crois,
ont consciemment choisi les plaies de Job et la fosse
pour sauvegarder leur orgueilleuse distance au Père.
En tout cas, pour moi, et sans aucun mérite de ma part, je me
sens à l'opposé de cet Adam-là. J 'ai l'impression
que son orgueil est une bêtise monstre et, individu sans ambition
ni esprit de lucre, je suis, à l'inverse, spontanément porté vers
Élie, renonçant à l'héritage de la terre (Rév d'Arès 2/10)
et vers Marie qui a fait abandon au Père (9/2) de ses
entrailles.
C'est ainsi. Ayant trop souffert des plaies de Job —
dois-je dire "ployant sous le genou" de Dieu (12/9)
? —, je préfère de très loin à l'orgueil adamique l'abandon
au Père.
Mais le monde fonctionnant à l'inverse, je me retrouve
solidairement dans la situation adamique du mortel soumis aux plaies
de Job, et cette solidarité interhumaine qui me condamne,
il me faut bien l'inverser par la moisson.
Si donc en 155c14 j'avais oublié la nature redoutable du tribut
payé par Adam, c'est-à-dire maladie et mort, c'est bien parce que
ma conscience est très éloignée de faire ce choix, qui encore une
fois me paraît stupide.
Quant à Rév d'Arès 2/14, vous et moi avons vraiment du
mal à nous comprendre, et c'est humain : cette difficulté à se
comprendre, vous la connaissez par votre mère et par votre
relecture quotidienne de 25/6.
Vous êtes un impulsif terre à terre et je suis un sentimental très
sensible et dans la lune. Votre vie me rappelle Muhammad, la
mienne Job. Tout ceci, parfois, me fait lire les versets autrement
que vous.
Ainsi vous écrivez qu'en 2/14 la formule Mon Souffle que
j'exhale pour me rendre visible (2/14) (...) réduit l'effet
du Souffle aux moments sacrés, réellement sacrés, et très rares où
le Père se manifeste de façon sensible à l'homme par le
Surnaturel, par la Parole (vraie piété), etc.
Je n'arrive pas à sentir les choses comme vous, parce que la façon
dont Dieu se rend "visible" n'est pas été la même dans votre
expérience et dans la mienne. Cet échange sur la visibilité de
Dieu, nous l'avons déjà eu à Paris.
Dans votre expérience, il y a d'un côté la vision aveuglante du
bâton de Lumière, et d'un autre l'absence douloureuse. C'est votre
expérience, celle de Muhamad aussi sans doute, et elle ne se
discute pas.
Mais pour moi et d'autres, qui ont des yeux tout autour de la
tête (Rév d'Arès 36/2), la vie même est expérience sensible
du Divin, dans un éclat non pas violent comme le bâton de lumière,
mais "supportable" parce que Dieu y fait passer son Souffle
qui le rend "supportable aux anges et aux élus". Ainsi Dieu a fait
du soleil, du tonnerre, des réalités sensibles assez fortes pour
se "rendre visible", mais tout juste "supportables" aux
sens. Nier cette possibilité de voir et d'entendre
Dieu dans la nature serait, je crois, adopter l'attitude
religieuse de celui qui se prétend son tenancier (Rév d'Arès
2/2-3).
Sur cette possibilté de voir Dieu naturellement (Rév d'Arès
xviii/12), vous et moi nous avons donc du mal à nous
comprendre.
Mais si pour moi Dieu est visible à chaque instant, si mon naturel
intime, plus proche du pur islam que de votre expérience à vous,
mais pourtant résurgent dans le message arésien, si donc mon
expérience intime est d'abord une spiritualité d'abandon (Rév
d'Arès 9/2) ou d'islam au sens vrai, alors ma
"sacralisation" se lie plus à cette fidélité à l'abandon qu'aux
instants particuliers de pratique missionnaire ou récitative, ce
qui ne m'empêche pas de reconaître la valeur particulière de ces
instants.
Les lignes ci-dessus, très personnelles, sur mes sentiers du
milieu (Rév d'Arès 9/1) entre les Livres et ma poitrine
(Rév d'Arès 28/6) ont-elles leur place sur ce blog? C'est
le vôtre, au service de nos frères, et vous verrez.
Quoi qu'il en soit, de tout cœur je me mets à votre place autant
que je peux; et comme bien d'autres je vous dois beaucoup dans
cette ascension où je suis encore bien bas.
François D. D'Ile de France.
|
Réponse :
Non, frère François, les hommes modernes ne "versent pas le tribut
de pratiques et gestes religieux', mais continuent de verset le tribut
du malheur, de la maladie et de la mort en paiement de leurs
"pratiques et gestes religieux".
Oh ! mon bien aimé frère, ce n'est pas là une remarque "impulsive"
et "terre-à-terre", mais c'est une vérité donnée par La
Révélation d'Arès.
Je ne veux pas reprendre d'autres choses de ce commentaire, parce
qu'il y a la Vérité, mais les hommes de cette génération ont leur
vécu de cette Vérité et le vécu est un voile déformant. Chacun a
le sien, qui déforme différemment d'autres. Personnellement je
n'ai pas beaucoup d'imagination et je le regrette beaucoup,
d'ailleurs.
Je pense que ce que vous appellez "être dans la lune" n'est autre
qu'avoir de l'imagination,, ce qui vous permet de ressentir un
Dieu que je ne ressens pas pour ma part. C'est pourquoi je dis
toujours: "Quand vous priez mettez l'honnêteté au premier tang de
vos exigences. Vous ne voyez ni n'entendez Dieu. Vous ignorez s'Il
est là et s'Il vous écoute. Le seul endroit où vous pouvez le
percevoir c'est en vous-même, dans cette image et
ressemblance de Lui en vous."
Mais vous, vous semblez Le percevoir et vous êtes un heureux, mon
frère. Allaluia !
Oui, bien sûr, vos lignes méritent tout à fait d'être publiées
ici.
|
10mai14 155C24
De passage au Liban pour y vérifier le dépôt de La Révélation
d'Arès, dépôt initié par frère Antoine en 2010, je découvre
après quelques jours de présence, votre entrée sur le thème du
Sacré.
Ici, avec son emplacement géographique privilégié à proximité de
Jérusalem et la Mecque, le sacré prend une place centrale dans le
monde des 3 monothéismes, mais je crois comprendre qu'il s'agit
bien du sacré que la culture religieuse vous firent découvrir
entre votre naissance et 1974 [C'est-à-dire avant l'Événément
Surnaturel d'Arès et La Révélation d'Arès].
Le Liban (mon pays natal) est en proie à des problèmes énormes
tels les inégalités sociales et économiques, l'augmentation
quotidienne du nombre de réfugiés syriens qui fuient cette guerre
sans fin, la pollution de l'air et des terres cultivables et le
manque d'infrastructures (moindre mal) dues au manque de réformes,
le chômage grandissant des jeunes et leur manque de
perspectives...
Le sacré tient un rôle primordial dans l'organisation de ce petit
pays autrefois biblique, le religieusement sacré est ici un
événement des dizaines de milliers de fois répété au quotidien:
signe de la croix en rentrant dans un bus (comme le joueur de foot
qui pénètre sur un terrain avant d'affronter l'équipe adverse,
ablutions minutieuses avant prières, pose de la main droite sur la
main gauche lors de la prière et non l'inverse — ça m'avait été
reproché dans une mosquée du quartier —, exposition d'un chapelet
avec signe christique ou affichage de "Allah est grand et Mohamed
est son prophète" dans les taxis conduits dans la capital (le
Liban ne compte pas moins de 18 confessions), tenues
vestimentaires, etc. Je le vois et le sens très fort dans les
habitudes de mes frères et sœurs libanais et en même temps je
tente de mesurer l'effort énorme qui attend le petit reste
et le reste, demain en France (et au Liban et ailleurs)
qu'il lui faudra pour accomplir le Bien pour éveiller,
au-delà de ce sacré religieux, le Sacré humain-divin nécessaire
pour élever notre âme au delà des fausses certitudes.
Le roi blanc et le roi noir ont divisés la cohésion
citoyenne et spirituelle de ce petit pays, avides de pouvoir et de
domination. Les dissensions politiques dans ce pauvre pays
autrefois un exemple de développement dans les pays arabes pour sa
diversité spirituelle, est aujourd'hui devenu, au contraire, une
calamité et un frein à toutes réformes et autres avancées. Tout le
monde ici, riches et pauvres, jeunes et moins jeunes s'accordent à
le dire et le répéter !
Dans vos réponses à mes lettres envoyées au début de ma convention
à La Révélation d'Arès vous m'avez répété maintes fois
l'importance de se changer soi-même et de devenir un
homme aimant, et ce avant toute action sur le monde.
Aujourd'hui et avec la distance acquise grâce à Sa Parole
descendue à Arès, je mesure mieux ce que signifie le Sacré et je
rend grâce au Père de l'Univers ! Je vous embrasse de toute mon
affection frère Michel !
Joseph S. du Nord
|
Réponse :
Merci, frère Joseph, pour ce beau commentaire et merci de veiller
au maintien de La Révélation d'Arès dans les librairies
du Liban, votre pays natal.
Au passage, j'ignorais que la minutie maniaque de la dévotion
musulmane allait jusqu'à veiller à ce qu'on "pose la main droite
sur la main gauche et non l'iverse". C'est ce qu'on appelle
ailleurs du pharisaïsme. C'est ainsi que la religion fait de ses
fidèles des momies. Merci au Père de nous rappeletr
qu'il nous a créés libres comme le poulain agile.
Bon voyage, mon frère ! Revenez-nous vite, car la mission de Lille
a besoin de vous.
|
10mai14 155C25
Je viens de relire l’entrée 155, ses commentaires et les réponses
que vous y apportez.
Vous dites entre autres à notre sœur Denise 155C13 :
“Le Sacré, c'est quelque chose comme la silhouette du Père se
découpant en vous, Son Sourire sur vos lèvres. Le Père n'est pas
charnel ; vous lui prêtez votre chair ; cet instant du prêt est le
Sacré”.
[J'ai pensé parler de] connexion au Créateur, mais [je me suis
ravisée, car] dans une connexion nous restons deux, alors que
lorsqu’il y a soudure nous devenons "un". Nous devenons Un
avec le Créateur. Il y a alors fusion.
Le Père parlant de Jésus dit:
Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu ; il est devenu
Moi.( Rév d’Arès 32/5).
Je crois qu’il y a une erreur dans la référence que vous donnez
concernant cette phrase [dans le texte 155]:
“La Révélation d’Arès survient et l’humain entre en lui-même
(Matthieu 15/17), revêt le Bien, le sacré donc”.
Il s’agit de (Luc 15/17).
Par cette entrée 155 je découvre ce qu’est le Sacré, l’importance
alors de souvent me sacraliser par la piété, la pénitence
et la moisson, qui sont des connexions au Créateur, pour
mon salut et le salut du monde.
Éden sera, si j’ai bien compris, le monde sacralisé.
Merci frère Michel, pour la simplicité et la clarté de cette
entrée 155
Même si l’on peut se sacraliser n’importe où, je me réjouis de
pouvoir venir en Juin à Arès sur le Lieu où la Force du Créateur
est présente.
Madeleine T.. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Merci de me corriger, ma sœur Madeleine : En effet, la référence
est Luc 15/17 et non Matthieu 15/17. Je
rectifie cela tout de suite.
Oui, Éden restauré sera le monde à nouveau sacré,
c.-à-d. ressoudé à son Créateur, fondu en Lui.
Merci pour ce beau commentaire.
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11mai14 155C26
Le mot sacré a de multiples sens, que vous semblez vouloir nier et
vous tombez dans l'idiotie (Pardonnez le mot).
Je ne comprends pas votre volonté de vouloir — tout d'un coup,
comme ça, ça vous prend comme une envie de sucette — à tout prix
fixer sur le mot sacré un sens unique, qui est d'ailleurs le
dernier des sens qu'on lui donne.
Je lis votre blog qui est dans l'ensemble assez bien rédigé,
acceptablement intelligent, mais là, alors ! vous débloquez.
Qu'est-ce que ça peut faire que les gens comprennent sacré comme
ceci ou comme cela.
Tout le monde s'en fout.
Revenez à des sujets intéressants et nourrissants.
Je parle de nourritures de l'esprit, évidemment.
Pardonnez mon explosion que je produis dans ce commentaire (mon
premier). Je ne veux rien d'autre qu'esquisser quelque chose qui
me trouble profondément. Ne partez pas au fond de tuyaux branchés
sur l'insoluble.
Vous êtes déjà à peu près tout l'inverse de ce qu'on lit dans la
Bible. N'allez pas plus loin, please !
Monique G. des Bords de Loire
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Réponse :
Voilà un commentaire qui n'est pas ordinaire, mais bon ! ce n'est
pas le sujet.
Si pour vous sacré "a de multiples sens", vous donnez au mot sacré
de multiples sens dérivés, tout comme Guy P. (155C16) quand il
écrit "la vie est sacrée" en voulant dire : La vie n'a pas de
prix, la vie est digne d'un respect absolu et inviolable. C'est
pour moi un sens figuré.
Guy ne pouvait pas entendre "la vie est sacrée" dans le sens de :
Qui procède de Dieu ou du Bien, parce qu'il ne pouvait
pas oublier les millions de vivants menteurs, haineux, violents,
méchants, égoïstes, bref, grands pécheurs et artisans du mal, qui
n'ont rien à voir avec le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7),
donc rien à voir avec le Sacré au sens qu'on trouve
dans La Révélation d'Arès 9/6, 33/22, 37/9.
Dans mon entrée 155 je redonne à l'épithète sacré le
sens de : Qui appartient au divin, qui est consacré à Dieu ou au Bien,
qui procède de la transfiguration, qui se soude ou se mélange au Dessein
Créateur.
Je vais essayer de mieux me faire comprendre.
En français on utilise cent fois par jour un nombre considérable
de mots, d'épithètes en particulier, dans des sens dérivés qui
n'ont plus de rapports avec leurs vrais sens d'origine: "inouï",
"formidable", "dramatique", "énorme", etc. On se demande ce qu'il
faudra dire pour qualifier des choses, des situations ou des
personnes réellement inouïes (qui n'ont réellement jamais été
ouïes ou entendues), réellement formidables (qui font réellement
peur), réellement dramatiques (réellement catastrophiques et
causant des émotions insoutenables) et réellement énorme (de
dimension réellement hors du commun), etc. Même chose pour sacré.
Je n'empêche personne d'employer les innombrables épithètes
hyperboliquement utilisés dans la langue quotidienne, qu'il
m'arrive d'employer moi-même. Je me borne à redonner à quelques
mots les sens qui nous permettent de faire comprendre au monde
notre Message. Ainsi notre mission depuis plus de 30 ans
s'efforce-t-elle de redonner au mot pénitence le sens
de bien accompli et au mot pénitent(e) le
sens de celui ou celle qui accomplit le bien. Il nous
faut faire peu à peu oublier au public que pénitent dans
la langue commune désigne celui ou celle qui pleure sur ses fautes
et qui s'impose ou à qui on impose une punition.
La société moderne est grandiloquante, excessive, démesurée et dit
n'importe quoi n'importe comment. Il est bien connu en sociologie
que toute société en voie de disparition nie ses propres valeurs,
ce qui est ressent par le langage plus que par tout autre chose.
La cause : une désagrégation de l'esprit. Des
missionnaires me demandent: "Les gens nous écoutent, disent oui,
oui, mais ne vont pas au-delà." Je leur réponds : "C'est une
société désagrégée." Les littérateurs: romanciers, essayistes,
journalistes d'investigation, soulignent souvent cet état d'esprit
désagrégé sous d'autres noms. Cette déchéance de l'esprit, cause
de la déchéance de la langue, est finalement un absurde qui prend
nos frères humains à la gorge. Leur impuissance à prendre une Voie
qui peut les sortir de là rend notre mission très difficile.
De là la possible disparition de l'homme comme enfant de
Dieu, ce que le Père appelle le péché des péchés.
L'humain devient excessif au point que chez beaucoup chercher
à être clair devient une déficience intellectuelle, une faiblesse.
Un comble ! Le refuge est le stéréotype, les excès ; plutôt qu'à
faire réellement comprendre.on cherche soit à être banal, voire
vulgaire, à parler comme tout le monde, soit inversement à
étonner, Il y a là une inadéquation radicale à l'égard du réel, du
pesé, du vrai... et des mots exacts qui les expriment.
C'est par exemple de cette façon que la politique ou la religion
fonctionne hors des réalités, parce que son impuissance à créer
des valeurs véritables se double inévitablement de l'incapacité de
voir le réel et de parler avec créativité. La politique ou la
religion nie les réalités par l'abstrait ou par l'idéologie, mais
le pouvoir malgré tout fascine et le peuple n'a plus le courage de
chasser l'une et l'autre de ses piédestals. On approche de moments
douloureux. C'est à l'approche de ce moment douloureux que le Père
nous appelle pour que nous fassions tout notre possible pour
redonner à la Vérité un sens.
|
12mai14 155C26
Les imposteurs ont pris les commandes de la France, de la
Belgique, mais aussi des USA et de la plupart des pays (pour ne
pas dire tous), mais ils sont en fin de règne et ne tiennent plus
que par les escroqueries, les mensonges, les forfaitures, les
coups de force, sans même plus avoir à s'en cacher.
Aux USA nous savons qu'après 2008 des banksters avaient construit
un faux tribunal pour saisir les maisons, y compris à des
personnes ayant remboursé leur prêt, et même pour certaines qui
n'avaient pas eu de prêt ! En France et en Belgique, la "justice"
n'est qu'une mascarade aux mains d'escrocs qui se croient tout
permis et au-dessus des lois. Comme en Belgique, ils utilisent les
forces de police pour leurs basses besognes et se maintenir au
pouvoir, avec la complicité des merdias. Les masques tombent,
combien de temps ces sinistres personnages vont encore nous
pourrir la vie ? Cela dépend essentiellement de nous... il faut
parler... non, pas parler, crier à qui veut l'entendre ce qu'ils
sont vraiment !
Balzac disait : "Il y a deux Histoires : l'Histoire officielle,
mensongère, qui nous est enseignée, et l'Histoire secrète, où se
trouvent les vraies causes des événements, une Histoire honteuse",
et Edgar Hoover disait : "L'individu se retrouve handicapé face à
une conspiration si monstrueuse qu'il ne peut pas croire qu'elle
existe."
L'élan moral vers les beautés de la nature, dénote la sensibilité
de l'âme, qui s'allie presque toujours à l'avancement de
l'esprit. Voilà ce qui est sacré ! Même si cette lavande n'est pas
sacrée par elle-même — ce ne sont que des fleurs —, il y a plus de
sacré dans ces fleurs que dans la majorité de l'humanité qui est
mauvaise ou tellement médiocre :
Artémise d'Ile de France
|
Réponse :
L'humanité est en effet bien décevante. Notre mission ne consiste
pas à rechercher dans les broussailles et épines du
monde la lavande — l'image est très belle, mais la lavande ne
donne que du parfum —. Nous devons rechercher les épis
qui ne se sont pas vidé, le bon blé (Rév d'Arèsn
xxvi/8) qui nourrit l'âme.
Je ne sais pas qui vous êtes Artémise. Êtes-vous, cachée sous un
pseudo, l'une de nos misssionnaires parisiens qui moissonnent
?
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12mai14 155C27
Une magnifique entrée si riche, si belle, qui incite à se
"déculturer" toujours davantage, à dépoussiérer des notions
encombrées d'erreurs et de vieilles idées fausses.
Paradoxalement, j'en retiens un tout petit fragment… Cette
évocation des "cabinets" et des activités très profanes qui s'y
déroulent m'a rappelé ma propre histoire. C'est à l'âge de cinq
ans que j'ai appris l'existence de Dieu, par le plus grand des
hasards, de la bouche d'une enfant de mon âge. Mes parents,
séparés, s'entendaient sur un seul point : Dieu n'existe pas. Donc
"on" n'en parlait pas.
Plus tard, j'ai appris le "notre Père" des églises en questionnant
mes camarades. Mais l'anticléricalisme ironique et mordant qui se
proclama refus de Dieu chez mon père et la relégation d'un Dieu
mauvais chez ma mère ne m'ont pas inclinée plus tard à proclamer
ma foi et à la vivre au grand jour. Je me cachai tant j'avais même
peur d'être démasquée ! Où prier quand on s'entasse à quatre
dans une pièce ? Il reste "les cabinets", c'est là que ma piété
est née, puis heureusement a évolué.
Et le sacré dans tout ça ? J'en ai une conception très simple —
voire simpliste : c'est le frère qui est sacré, pas l'homme. Même
si l'homme est potentiellement sacré, tant qu'il ne se fait pas
une âme, il reste chair et esprit… Le sentier qui mène de l'homme
au frère, Dieu nous le montre, par ses prophètes, dans toute Sa
Parole, mais surtout pour moi dans ce sublime chapitre XXIV de La
Révélation d'Arès :
Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un !
La tête (qui se) sème les oreilles (est comme) trois sourds.
La pierre crie dans Mon Oreille ; l'homme (qui) crie dans son
oreille n'entend pas la pierre ; J'entends la pierre.
L'homme (qui) entre l'étoile sous son cil mange le bruit (comme)
le caillot ; (il) coupe sa main, écrit (dans) son œil, rase son
rire.
Le frère (r)entre l'étoile dans Ma Main ; il entend la pierre ;
il court sur son bras mille ans.
Tout est là ! Magistralement étalé et réduit à la fois : l’amour,
la liberté, l’intelligence, la Vie… Et quand
il ne me restera plus que trois neurones et deux dents, que
j’aurai oublié toute La Révélation d'Arès, il me restera
encore dans le cœur ce beau chapitre, avec le Père de
l’univers.
Françoise S. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Ainsi, vous avez commencé de prier aux cabinets. Ce n'est pas mon
cas, mais pourquoi pas ?
Les cabinets sont le lieu où il ne me viendrait pas à l'idée de
prier, mais je dois me souvenir qu'un frère m'écrivit entre 1980
et 1984 à peu près ceci : "Je lis aux cabinets. Hier, n'ayant
trouvé pour lire aux lieux d'aisance que L'Évangile Donné à
Arès qui traînait dans un tiroir, j'ai lu... et j'ai été
frappé comme Paul sur le chemin de Damas. J'ai découvert la Parole
de Dieu dans ce lieu insolite." Comme quoi, tout peut se produire
n'importe où où un homme remplit ses fonctions animales.
Merci, sœur Françoise, pour ce très beau commentaire.
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12mai14 155C28
Le Sacré ne peut exister dans le frère à bras ou à cinelle
(Rév d'Arès xLvi/1) que s'il ou elle retrouve la conscience
de Dieu en lui ou en elle
Cette conscience ne s’acquiert que dans la parfaite harmonie de
l’être retrouvant au fil de sa propre pénitence la Source
enfouie en lui (Rév d'Arès 24/4), qui le relira
une heure, un jour,une vie à Yououou.(Rév d'Arès xxx/24).
Cette Lumière finit par transparaitre sur ceux qu'il rencontre au
cours de sa mission. Elle attire, elle interpelle, elle surprend,
elle permet un échange de paix, de confiance.
Même si celui que rencontre le missionnaire s'insurge contre
l’événement spirituel survenu à Arès en 1974 et en 1977, il
reviendra doucement vers celle ou celui qui a provoqué en lui le
réveil de ce Fond qui veille au plus profond de lui. Car
il a été touché en lui tout comme vous avez été touché par la
Lumière que dégageait Jésus en 1974 et par l'éclat Lumineux, ô
combien plus intense ! qui se dégageait du bâton de Lumière,
du Créateur en 1977.
Par le Message spirituel que le Créateur vous a donné à
transmettre et qui a bouleversé tout ce en quoi vous étiez
profondément attaché !
Le Créateur de l'Univers, de la terre, de tout ce qui vit dans
l'espace infini des galaxies, de la Vie,
le Créateur de l'homme qu'Il a imprégné d'une partie de Sa
Substance de Vie,
en le reliant à Lui par l'Amour, la Liberté, la Créativité, la
Parole, l'individualité.
Tout en Dieu est sacré.
Tout en L'homme peut redevenir sacré si la main de l'homme tient
la Main de Dieu.
Cette Source à réintégrer en chacun de nous afin de renaître pur,
de construire notre âme, de faire vivre la polone
(Rév d'Arès xxxix/12-13).
Vivre le sacré en permanence, être et rester relié en l’Éternel.
Le fondre en nous perpétuellement afin que s'accomplisse Son Dessein.
Le Jour où les moissonneurs poseront leur faux et se
désaltèreront.
Alors il n'y aura plus ni jour ni nuit.
Et Sa Lumière couvrira tout sans cesse.(Rév d'Arès 35/2-3)
Alors le Sacré nous fondra au Père, à la Mère
en nous, en Lui-Elle perpétuellement.
Patricia des Hautes-Alpes
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Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce très beau commentaire.
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12mai14 155C29
Frère Michel, cette entrée confirme que vous mâchez la
poussière pour vos frères (Rév d'Arès xii/5).
Vous nous permettez de mettre des mots sur des situations que nous
vivons.
Vendredi, avec sœur Andréa, nous avons eu quelques instant de
fusion avec Jean-Pi, missionné dans la rue, partageant un verre d’Eau
avec lui (Marc 9/41). Jean-Pi a prononcé ces mots
étranges : "Vous êtes le signe que j’avais demandé à Dieu."
Il nous a promis, re-promis de passer au local pour une causerie.
Après cet échange, je suis revenu à mon domicile, je suis retourné
à mes occupations non spirituelles, m'éloignant du Sacré.
J’imagine que Jean-Pi aussi. Il n’a pas honoré sa promesse, mais
j‘ai compris qu’il avait pris cet engagement de nous revoir car
dans le moment où nous parlions avec lui, il a perçu que ce monde
pouvait changer [Rév d'Arès 28/7] et qu’il pouvait
participer à ce changement.
Je partage souvent un repas avec le groupe missionnaire [de
Paris], et vendredi, j’ai demandé à ce groupe si je pouvais les
accompagner au champ… Je n’avais pas missionné en binôme depuis
2011 !
Frère Jérôme de Paris
|
Réponse :
Comme je suis heureux que vous ayez participé à la mission à Paris
en compagnie d'un frère ou d'une sœur, sans doute la sœur Andréa
que vous citez. Vous avez ainsi participé à la reconstruction du
Sacré sur terre. Alléluia !
|
12mai14 155C30
Voilà à mes yeux un magnifique et réaliste préambule à un acte
fondamental arésien universel et spirituel.
Acte de Fond qui restaure l'Homme, acte non légaliste,
basé sur la pénitence, qui servirait de plateforme à
toutes organisations humaines.
Soyez assuré de mes plus profondes pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
|
Réponse :
Le "magnifique et réaliste préambule" est, je suppose, mon entrée
155. Merci pour ce compliment, frère Bernard.
Comme on dit béa pour bonne action, on pourra dire acfonaruspi
pour acte fondamental
arésien universel et spirituel.
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12mai14 155C31
Merci pour cette nouvelle entrée où je puise l’Eau vive
depuis quelques jours (Rév d’Arès 30/3).
Tout comme pour Patrick JoursDeGris [155C19] cette entrée m’a
renvoyé à votre article "Vertu" ("Et ce que tu auras écrit" 1990).
Ce chapitre "Vertu", porteur de force et de lumière, n’a pas été
écrit en vain contrairement à ce que vous semblez penser. Je crois
qu’il figurera parmi ces articles de Fond qui
accompagneront les générations futures — tout comme les articles
"Beauté" ou "La Pommeraie", textes qui n’ont pas été bien
accueillis au temps de leur publication, mais qui révéleront leur
richesse aux fils de nos frères (Rév d'Arès xxi/10).
Dans cet article "Vertu" vous écriviez à la page 54 : "Comme
l'héroïsme, auquel elle contribue, la vertu à l'état permanent
n'est plus naturelle à l'homme depuis des millénaires." Ce qui
rejoint votre réponse 155C14 à François D. d'Ile de France.
L’enjeu pour le pénitent est de ne jamais se lasser
(Rév d'Arès 26/15) de recommencer sa sacralisation ou sa
recherche de la vertu, deux formulations qui
m’apparaissent comme quasi synonymes.
Accepter une vie spirituelle morcelée, inconstante, clignotante…
toujours se relever après la chute, toujours revenir à la lumière
après l’éclipse, bref, résister toujours au découragement
(Rév d'Arès 13/8), à la tentation du tout ou rien,
surmonter cet inconfort de la pénitence en pointillé,
cette frustration des demi-réussites et des demi-mesures et cela —
qui plus est — sans complaisance.
Voilà qui demande réalisme et sagesse et votre entrée nous aide à
les consolider en nous.
Combien de fois j’ai failli renoncer à ce vécu impermanent et
fugitif du sacré, sous prétexte qu’il ne me semblait pas naturel
et fluide… sous prétexte qu’il engendrait plus de déception que de
satisfaction en nous échappant encore et encore...
Je comprends et j’intègre depuis quelques temps, grâce à votre enseignement,
que c’est cette obstination (Rév d'Arès 28/12) impavide
de tâcheron, remettant sans cesse son ouvrage inachevé et bancal
sur l’établi, qui nous conduira à la victoire et non une illusoire
marche triomphante à laquelle j’ai beaucoup rêvé en découvrant la
foi.
Mais je sais aujourd’hui que le héros spirituel (Rév
d'Arès xxxv/4-12) est celui qui accepte son inconstance
transitoire, mais refuse toute marche en arrière (Rév d’Arès
39/6), que les petits accomplissements concrets
mis bout à bout opiniâtrement portent beaucoup plus de fruits que
les grands rêves grandioses jamais transformés en vie.
J'espère pouvoir venir cette année prendre le Feu en
pélerinage à Arès mais il est trés dur de planifier quoi que ce
soit lorsqu'on est comme moi dépendant de la météo et des alléas
de la croissance et fructification végétales.
Thierry de la Drôme des Collines
|
Réponse :
J'ai été très ému en lisant votre commentaire, frère Thierry.
Comme vous dites ces choses avec justesse !
Un grand merci, Thierry. Je suis heureux de savoir que vous allez
en mission à Valence avec Philippe N. et René W.
|
12mai14 155C32
Image prise dans une librairie d'Allemagne au rayon "Religionen"
(Religions) :
Marc V. du Canton de Bern (Suisse)
|
Réponse :
Merci pour cette image d'une librairie allemande où l'on voit "Die
Offenbarung von Arès" (La Révélation d'Arès) sur la dernière
étagère supérieure.
Merci pour votre mission dans ce très grand pays d'Europe.
|
12mai14 155C33
Vous disiez : "Quand je mange, je ne suis pas sacré," mais vous
rajoutez en substance que ces moments de "non sacré" vous
permettent de préparer vos moments de sacré. C'est bien vrai. Mais
cet équilibre est délicat à trouver, il me semble, peut-être à
cause de mon jeune âge. Mis à part mes deux heures de mission
hebdomadaire et ma prière quotidienne, quand suis-je sacrée ? La
prière fait-elle même partie du sacré ?
Un frère et moi nous réfléchissons sur la photographie
spirituelle. Personnellement, je ne sais pas trop quoi penser du
rapprochement entre ces deux termes. J'aimerais bien sûr pouvoir
faire uniquement de la photographie pour la mission et pour le
sacré, mais comme cet art est fait pour être visualisé,
l'observateur de la photo a besoin de pistes pour comprendre la
démarche de l'artiste, me semble-t-il.
C'est le monde de la photo qui m'a appris qu'une photo de nos
missionnaires peut être libellée ainsi : "Colporteurs importunant
des passants" ou bien : "Croyants libres appelant à sauver ce
monde". Comment peut-on faire passer le sacré par ce medium ?
Il me paraît important de rajouter enfin que si manger une
assiette de frites chaudes et bien croquantes est un plaisir, si
aller à un concert est un plaisir, si faire l'amour en est un
aussi, et aller aux toilettes aussi (il faut bien faire
fonctionner ces petits corps, nous en avons encore besoin), et si
faire du sport en est également un, je fais en sorte qu'ils
servent un plaisir encore plus immense, qui les supplante tous :
le bonheur que m'apportent ma pénitence et ma moisson.
Sacha P. D'Ile de France
|
Réponse :
Oui, la prière, si elle n'est ni un rabâchage de mots, ni une
sorte de mantra, ni une superstition, et si donc elle est une
soudure étroite de l'esprit et de l'âme à la Parole
qu'il faut prononcer sans cesse pour garder consciencer
de ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) par la
pénitence et la moisson, oui, la prière fait de
vous, dans le moment où vous la dites, une personne sacrée, ma
sœur Sacha.
Comment "faire passer le sacré par" l'image ? L'image
n'est pas sacrée en tant que telle, mais une photo, une image
(Rév d'Arès 11/1) peut être un enseignement qui, s'il
est suivi d'accomplissement, fera de celui qui la
recevra un être sacré dans les moments où il accomplit.
Il n'existe pas d'objets qui soient sacrés en eux-mêmes ; les
objets (une photo, une image, un prêche, un geste d'amour, etc.)
par contre peuvent être à la source d'un lien étroit, d'un retour,
d'un action, etc. qui font de ceux qui se lient à Dieu, qui
retournent à Dieu, qui agissent comme Dieu par amour, pardon,
etc., des êtres sacrés dans le moment, alors sacré lui aussi, où
ils l'accomplissent.
Le Sacré qualifie l'accomplissement de la Parole de
Dieu. Un objet: une photo, une image par exemple, n'est
pas sacré mais peut inciter à un accomplissement sacré
qui, dans nos conditions actuelles de vie terrestre, ne peut pas
être continu, sauf rares exceptions. J'ai vu il y a
trois ou quatre ans la photo d'un swami indien qui, disait la
légende, ne se nourrirait plus, ne parlerait plus, serait en
perpétuelle union avec le Divin, et qui serait peut-être une de
ces rares exceptions. Je n'en suis pas là, parce que ma
mission me contraint à utiliser sans cesse l'animal que je suis
pour travailler, voyager, parler, manger pour prendre des forces,
aller aux cabinets pour évacuer l'indigérable, etc.
|
12mai14 155C34
Je suis isolé en Auvergne, dans l'Aveyron exactement, mais je ne
manque jamais d'aller en mission deux, parfois trois fois par mois
à Rodez, à st-Floure ,à Clermont, à Riom.
Mais votre entrée, en plus d'autres entrées me déroute
complètement.
Comment puis-je introduire le Sacré dans ma mission ? Pour les
gens c'est une notion complètement dépassée, c'est le Moyen-Âge.
Je parle un peu de pénitence, mais avec mesure, parce que les gens
rigolent quand ils entendent le mot. Je reconnais qu'il figure
dans La Révélation d'Arès, mais il est impossible de
faire comprendre la nécessité de la pénitence à qui que ce soit
d'un peu moderne, alors que c'est d'hommes modernes dont nous
avons besoin.
Si je dois parler du Sacré, en plus... Alors, je ne sais plus où
je vais.
Je suis envahi par les doutes.
Tout ce que vous nous demandez de prêcher au monde est
retardataire, complètement démodé, tropreligieux. La religion est
derrière nous !
J'ai la foi, frère Michel, mais je vis dans un monde moderne et il
faut adapter notre foi à notre époque.
Adrien F. d'Auvergne
|
Réponse :
"Retardataire, démodée" notre mission ? Pas du tout ! Futuriste au
contraire.
Il y a décidément quelque chose qui n'est pas compris chez ceux-là
même qui servent Dieu et sa Révélation d'Arès en la
répandant dans le monde. Bien sûr, vous êtes un apôtre solitaire
dans votre Auvergne, mais faites un tour dans une de nos missions:
Toulouse par exemple qui n'est pas trop loin de chez vous, pour
confronter vos idées et vos doutes et affirmations avec les idées
et les doutes et affimations d'autres frères et sœurs.
Je vais essayer d'exposer notre prospective autrement qu'en termes
qui vous paraissent religieux, mais c'est parce que vous
connaissez mal la religion. Notre prospective n'est pas
religieuse, pas davantage matérielle, politique et légaliste, mais
elle est spirituelle et trouve sa source au fond de ce que l'homme
a de plus humain, de moins animal, en lui.
Notre pénitence, notre moisson de pénitents
et le sacré auquel elles nous permettent d'atteindre constituent,
si vous me permettez de parler ainsi, notre capital-risque.
Oui, notre capital-risque. Là où d'autres investissent des
milliards d'euros, de dollars ou de yuans, dans les progrès du
monde, nous investissons la vertu et croyez-moi, la
vertu n'est pas une arme négligeable et désuète.
Nous sommes comme les insaisissables Sicules, Vénètes et autres
peuples mystérieux ou barbares qui défièrent la civilisation
gréco-romaine et finirent par ébranler l'ordre ancien. Certes
ambryonnaires encore, nous savons que si nous restons fidèles aux
indications que nous donne le Père, nous serons plus forts que le
système technico-économico-politico-rigide, parce qu'il ne pourra,
pour finir, rien faire contre des croyants fervents à la foi très
simple et très mobile, très flexibles, très libres, qui
ne se préoccupent même pas de prendre le pouvoir. Nos valeurs et
nos visées sont autres.
Nous resurgissons comme les nomades spirituels des temps modernes
et nous vaincrons la civilisation raide et inflexible dans ses
principes, lois et organisations.
Nous apportons ou ré-apportons une conception tout à fait
différente du monde et des valeurs.
À partir d'un certain moment, le monde actuel et sa puissance
technologique et légaliste trop lourde, trop raide, ne pourra rien
contre notre fluidité et notre légèreté spirituelles. Nous sommes
soudainement une humanité toute jeune face à un monde très fort
certes, mais très vieux.
Si Dieu s'est re-manifesté en 1974 et 1977, c'est parce que le
monde aura bientôt fait son temps. Ça se voit à bien des signes.
Nous n'avons l'air de rien et pourtant nous sommes des innovateurs
radicaux en posant des valeurs comme la pénitence et le
sacré face aux valeurs matérielles chéries actuellement
en vigueur. Les pouvoirs matérialistes ne voient pas que la
matière même va les dévorer. Nous donnons au monde un nouvel œil
pour revoir l'homme, revoir l'avenir, revoir les voies du bonheur.
Nous ne nous soucions pas des conventions habituelles, nous
parlons de choses qui font encore rire, qui paraissent antiques,
fossiles, mais qui sont au contraire d'une extraordinaire
fraîcheur de renouveau, encore imperceptible, mais par pour tout
le monde. Les épis mûrs que nous trouvons ont compris ce
qu'est notre capital-risque. Ils sont prêts à y investir leur foi.
C'est comme ça que vous devez voir notre action.
C'est en vous que pour le moment gît un concept retardaire et
désuet de notre foi. C'est en vous que vous changerez tout en
comprenant que nous sommes tout au contraire des hommes du
temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Courage, frère Adrien ! Révisez... Que dis-je ? Renversez votre
façon de voir !
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13mai14 155C35
Simplement pour information, j’ai reçu samedi une sollicitation
directe, par mail de Twitter.
C’est frère Florian L. qui a ouvert un compte récemment : "Un
oisillon de Mikal @oisillonmikal", et m’a invité à le suivre,
comme vous l’aviez fait vous-même au moment où votre compte
"Michel Potay USAAA" avait été bloqué.
Vous verrez que le premier "avertissement" de twitter est :
On peut dire qu’ils sont incitatifs !
Jeff P. d'Ile de France
|
Réponse :
Il est possible en effet que mon compte "Michel Potay USAAA
@USAAAmpotay" ait été suspendu en avril à la demande d'une
personne à qui j'avais envoyé un tweet, quoiqu'il ne semble pas
que ç'ait été le cas. Il semble plutôt que le filtre automatique
de Twitter pour détecter les envois en masse fonctionna à tort ou
que je figurais dans une liste de spammers ou de perturbateurs.
En tout cas, merci pour cette information, mon frère Jeff.
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13mai14 155C36
Avant de connaître La Révélation d’Arès je cherchais.
Que cherchais-je ? Je ne le savais pas trop. Un sens à donner à ma
vie, une direction à lui donner, l’existence de Dieu. Tout cela à
la fois, je pense.
Le sacré, je le cherchais dans la nature, dans le silence que
j’essayais de trouver en moi, dans la musique que je pensais
"sacrée", dans les monuments religieux, dans les livres et les
conférences de "maîtres."
Je sais aujourd’hui que c’est le sacré que je cherchais, mais je
le cherchais en dehors de moi. J’étais un peu comme Sophar l’ami
de Job : 3mais la sagesse d’où vient-elle ? Où donc est-il le
séjour de l’Intelligence ?" (Job 28/20)
Et puis, il y a maintenant 22 ans, Josselin (un frère de Melun qui
a quitté notre mouvement mais à qui je serai éternellement
reconnaissant) me fit découvrir La Révélation d’Arès.
J’ai eu bien plus que les réponses que je me posais.
J’ai trouvé un sens à donner à ma vie, j’ai appris que Dieu
existait vraiment et j’ai trouvé et compris surtout que le sacré
était en moi.
J’ai la certitude aujourd’hui que je suis Image et
Ressemblance du Père, que je peux vraiment les faire
revivre, les faire renaître au fond de moi.
Je sens bien qu’en faisant monter à mes lèvres la Parole du Père
que je me dois d’accomplir, je suis au moment de la
piété à la fois la créature du Père qui écoute, mais aussi le Père
qui prononce la Parole : la soudure, la synergie est en marche et
je peux donc aller enseigner les nations (Matthieu 28/18),
je peux chercher sans relâche les épis mûrs qui
grossiront le petit reste jusqu’au Jour du
Père et librement je peux être un pénitent en
pratiquant le Bien.
Alain Le B. d'Ile de France
|
Réponse :
Avant le long voyage de la pénitence il faut savoir
pourquoi on se chausse et prend son bâton de
pèlerin (Rév d'Arès 25/10, 40/5). Vous, frère
Alain, vous le savez parfaitement depuis le moment où Josselin
ouvrit devant vous La Révélation d'Arès.
Vous êtes parti pour ce voyage qui ne finira qu'au Jour
où il n'y aura plus ni jours ni nuits (Rév d'Arès 31/8),
qui durera non seulement jusqu'au dernier battement de votre cœur,
mais qui pourrait se poursuivre ensuite, parce que je ne vois pas
pourquoi notre ascension vers les Hauteurs (7/1-3)
s'arrêterait à la mort de la chair, puisque l'âme
est une construction, un développement et que rien dans la Parole
n'indique qu'il doive s'arrêter avant le point final: le Jour
(Rév d'Arès 31/8).
Jésus qui m'apparut et me parla était certes ressuscité et
transfiguré, mais était-il abouti, accompli ? Je
n'en suis pas si sûr, puisqu'étant un homme, il n'était pas
parvenu au Jour. Il en était sans nul doute qu'à un
point très élevé de son ascension, mais il attendait lui
aussi d'atteindre les Hauteurs Saintes... en notre
compagnie.
Le voyage de la pénitence nous est inspiré par le
Père, mais aussi par cette passion du Bonheur qu'Il a
réveillée en nous et que nous devons retrouver pas seulement pour
nous-mêmes, mais aussi pour le monde (Rév d'Arès
28/7). Ce qui explique pourquoi nous cherchons sans
relâche dans les broussailles du monde les
épis mûrs qui vont avec nous tout changer ici
bas.
Merveilleuse aventure pour les aventuriers du Sacré
que nous sommes, frère Alain.
Merci pour ce très beau témoignage !
Un frère pénitent et moissonneur que nous aimions
tous, Jean-Claude C., nous a quittés et sera icinéré aujourd'hui.
Ni vous, Alain professeur retenu par sa tâche, ni moi retenu
par mon prophétisme et reparti en voyage de mission, ne serons
présents au moment où Jean-Claude partira en cette cendre dont
la Puissance se souviendra pour la ressusciter le Jour où
le monde aura changé (Rév d'Arès 33/29). Mais
son âme, que nous allons aider à trouver la Lumière
par nos mortifications, va poursuivre son
ascension, autrement dit elle va poursuivre son périple
sacré.
Hier à Adrien (155C34) je rappelais que pénitence +
moisson = valeur sacrée constitue le
capital-risque que nous investissons dans la reconstruction du
monde qui, selon ce que nous dit La Révélation d'Arès, court
à son déclin spirituel et donc à son déclin tout court, puisque
sans vie spirituelle la vie humaine redevient animale, serait-elle
celle d'un animal pensant.
Si nous réfléchissons à ce problème en termes d'énergie, nous
pouvons aussi dire que notre capital-énergie est la pénitence,
cette énergie inépuisable que nous extrayons de nos strates
intérieures par la pratique du bien, qui produisent
l'âme, cette force qui attend son heure au fond de nous,
qui a son mot à dire face aux mots
politico-économico-rationalistes qui semblent aujourd'hui les
seuls raisonnables, parce qu'on ne cesse de nous rabâcher ce faux
axiome. Mais de quel feu fonctionne cette énergie matérialiste qui
en s'épuisant affole les gouvernements qui ne voient que par elle,
elle qui ne survit provisoirement que grâce à un renouvellement
des -logies et autres -sophies que l'existence dément aussi vite
qu'elles naissent ? Du feu qui s'éteint. Notre Feu
à nous ne s'éteint jamais (Rév d'Arès xLi/1-5).
Oui, frère Alain, vous avez parfaitement compris que vous
possédiez un gisement d'énergie inépuisable: la pénitence balisée
des moments sacrés où les forages que vous y faites s'accomplissent.
Oui, vous savez qu'un monde changé en jaillira.
Cette énergie hibernait en nous. Nous l'avons réveillée. Elle
produit. Alleluia !
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13mai14 155C37
Merci pour cette belle entrée et vos belles réponses.
La semaine passée, nous avons moissonné chaque jour dans
les rues de Lorient à la pêche des épis mûrs. Il y a des
jours avec et des jours sans. Mardi, par exemple, ce fut une
journée sans, pas une touche ; c'est quand même rare.
Mais le lendemain mercredi ce fut un jour de grâce pour la moisson,
un jour d'abondance. Accompagné de mon épouse nous ne
savions plus ou donner de la tête. Nous étions transportés par le
Souffle et nous nous sentions légers, je peux dire sacrés.
C'est pour ces moments que je suis accroc à la mission. Ceux qui
ont goûté ces moments y reviennent, car même si parfois nous peinons
à la faux, il y a de belles rencontres qui nous remplissent
de bonheur et confirme la Parole que Dieu donne à Arès par la
bouche de Son messager Jésus.
(Rév d'Arès 40/3) : Je Me suis seulement montré et J'ai
parlé d'une voix d'homme, car ton témoignage aidera à surmonter
les faiblesses de ce siècle. Mais Je suis au milieu de tous ceux
réunis en Mon Nom pour accomplir Ma Parole depuis toujours et
jusqu’à Mon Jour
On trouvait déjà des termes semblables dans les évangiles donnés
en Palestine par Jésus : Là où deux ou trois se trouvent
réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux (Matthieu 18/20).
Après que nous nous fûmes sacralisés en priant au local
[de Lorient], nous sommes partis au Champ.
Au bout de 10 minutes, nous rencontrons une dame en fauteuil
roulant avec laquelle nous avons un échange vraiment profond, et
je pense que nous la reverrons.
Arrivés à "L'Eau Bleue" [le local de Lorient] pour notre
permanence nous y trouvons notre sœur Maryvonne qui nous a amené
une personne née à Arès et qui a été fort surprise d'apprendre que
Jésus était venu 40 fois dans sa ville natale parler à un homme.
Elle avait vaguement entendu parler d'extra-terrestres par une de
ses filles qui habite toujours à Arès, mais pas de manifestations
divines. Elle a visionné la vidéo et nous avons eu de beaux
échanges. Elle était tout à fait en accord avec le fond du Message
mais elle avait encore du mal à réaliser le fait que Jésus soit
réellement venu parler à Arès à un homme et que Dieu s'y soit
manifesté trois ans plus tard. Par contre, l'histoire des extra
terrestres lui laissait penser qu'il s'y était passé quelque
chose. Pour elle entendre parler d'Arès à Lorient était
extraordinaire, car elle croyait que personne ne connaissait ce
bled paumé sur le nord du bassin d'Arcachon où elle était née.
Ensuite nous allions repartir à la mission quand un groupe de six
jeunes franchissent la porte du local curieux de savoir ce que
c'était . Peut-être le texte de la vitrine les a-t-il interpellés:
"Notre monde moderne est moralement vieux" (texte de l'affiche de
Genève que vous avez publié sur votre blog 152C75. Toujours est-il
qu'ils posaient des questions fort intéressantes qui nous
permettaient de développer notre foi. Si au début certains
montraient des sourires en coin, à la fin ils nous écoutaient avec
intérêt. Ce fut un moment sacré.
Puis nous sommes repartis dans la rue et à peine arrivés, j'ai
interpellé une dame qui nous a écouté attentivement et semblait
très intéressée. Nous lui avons proposé de venir au local visionné
une vidéo mais elle allait faire une course et ses enfants
l'attendaient ; alors nous lui avons donné une invitation pour le
samedi, nous avons eu le temps de bien sympathiser avec Gabrielle
qui nous a dit aimé beaucoup lire et avoir étudié les religions.
Peu de temps après un jeune homme vient vers nous, Sébastien ou
Seb, nous l’avions déjà rencontré. Il était venu au local il y a
plusieurs mois et je lui avais prêté La Révélation d'Arès,
mais il n'a pas réussi à la lire et l'a rapportée au local.
Nous avons parlé pendant une heure, vraiment un jeune homme
atypique très original dans sa recherche spirituelle mais pas prêt
pour le moment à lire La Révélation d'Arès. Malgré tout,
nous avons eu un bel échange. À mon avis c'est un épis
en voie de mûrissement mais il nous faudra être patients.
Après cette journée de moisson intense j'avais
l'impression d'être sur un petit nuage et j'ai du redescendre sur
terre, car Dieu nous dit bien de garder la tête froide : La
tête froide Me parle et la tête chaude est comme neuf têtes [Rév
d'Arès xLiii/15). Dans ces moments sacrés j'avoue
que j'ai tendance à oublier la réalité terrestre.
Le reste de la semaine j'ai fait aussi de belles rencontres avec
deux Sénégalais qui lisent la Bible et le Coran, l'un chrétien,
l'autre musulman , tous les deux avec une très grande foi. Chez
eux ils vivent en très bonne harmonie entre chrétiens et
musulmans. L'un est venu au local et nous a dit qu'il reviendrait,
l'autre viendra prochainement car il avait un empêchement.
Une question revient de temps en temps au fond de ma conscience.
C'est le problème de la liberté.
Le Créateur nous a créé libres, mais si on se fond en
Lui ne perd-t-on pas notre liberté, notre individualité ?
Que devient notre initiative personnelle ou plutôt quelles sont
dans cet état nos possibilités de choix ?
Quelle est notre part et celle de Dieu ? Quand Dieu vous dit
: Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour
toi même (Rév d'Arès 40/6), ou quand nous nous fondons en
Dieu comme Jésus.? Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait Un
Dieu ; il est devenu Moi . Quelle intelligence d'homme faible
lumignon peut comprendre cela (32/5)
On peut se demander existons-nous encore en tant qu'individualité
? En quoi consiste notre liberté ?
Au fond n'est-ce pas cette inquiétude qui anime parfois les libres
penseurs ? Ils ont peur que s'ils se soumettent à Dieu ils ne
seront plus libres de penser par eux-mêmes.
La seule réponse que j'ai trouvée pour l'instant c'est : Fais
confiance au Père et tu verras bien !
Denis K. de Bretagne Sud
|
Réponse :
Comme vous avez déjà commenté sur la présente page "Commentaires
Français #155" j'aurais pu ne pas vous republier, mais pouvais-je
priver nos frères et sœurs lecteurs de ce magnifique témoignage de
mission, bien circonstancié, que j'ai lu avec intérêt et joie
fraternels ? Pouvais-je aussi ne pas répondre à votre question :
"Si l'on se fond en Dieu ne perd-t-on pas notre liberté, notre
individualité ? Que devient notre initiative personnelle ou
plutôt quelles sont dans cet état nos possibilités de choix ?"
Je vous réponds par une autre question : "Comment faites-vous pour
rester fidèle à Marie-Élise alors que vous libre de courir la
prétentaine et d'aller vers d'autres jupons ?" Je n'attends pas
votre réponse, je la connais déjà ;vous me dites: "Je suis fidèle
par amour pour Marie-Élise et cependant je garde toute ma liberté
de la tromper... Oh ! Ce serait vilain, mais bon ! cette
liberté je l'ai, absolue, totale."
Justement, en répondant ainsi vous avez répondu à la question de
votre liberté par rapport à Dieu. Par amour vous êtes justement libre
de rester avec Dieu parce que vous êtes libre de Le
quitter. Vous êtes tout le contraire d'un esclave qui n'obéit pas
à l'amour, mais au fouet. Vous Denis êtes un être en pleine et libre
possession de sa conscience, de sa foi, de sa raison d'être et de
ses décisions.
Quand Jésus me dit le 13 avril 1974: Désormais tu n'es plus
rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6), il sous-entend bien
entendu ce qu'il a déjà dit depuis le 15 janvier : Tu n'es
plus rien pour toi-même aussi longtemps que tu mets
tes tas dans Mes Pas (2/12), car libre comme le poulain
agile (10/10) tu peux reprendre ta parole et aller vers
d'autres buts.
"La terre n'est à personne, le fruit est à tout le monde," disait
Gracchus Babeuf, défenseur acharné de l'égalité entre les hommes
et du bonheur commun, qui finit guillotiné en 1797 de la façon la
plus injuste qui fût. Il était de ces hommes les plus libres qu'on
ait pu voir, libres jusqu'à la mort. Je le prends comme exemple
parmi d'autres d'une liberté absolue, pour autant que la liberté
absolue soit attingible dans nos générations et celles qui nous
ont précédés, bien sûr, parce qu'il avait son libre arbitre ou
libre choix d'homme fondé sur un authentique amour de l'humanité.
Inversement, les "libres penseurs" que vous évoquez, s'ils ont
peur de perdre leur liberté en mettant leurs pas dans les Pas
de Dieu ne sont pas des hommes libres, mais au contraire des
esclaves de leurs idées, parce qu'ils n'iraient pas vers Dieu par
amour, mais par une sorte d'adhésion intellectuelle tellement
fragile. Ils ont donc raison de se méfier d'eux-mêmes.
Je ne crois pas du tout que ce soit votre cas, mon frère Denis.
Vous êtes un fils absolument libre et aimant
de Dieu et c'est ce qui donne à votre foi son prix extraordinaire,
le prix du sacré.
|
13mai14 155C38
Je ne comprends pas la soudure des deux galaxies des Antennes, de
votre entrée 155 sur le Sacré.
Vous redonnez à l'épithète sacré le sens de : Qui appartient au
divin, qui est consacré à Dieu ou au Bien, qui procède de la
transfiguration, qui se soude ou se mélange au Dessein Créateur.
Vous démystifiez le sacré tel qu'il est nommé dans la culture, les
traditions, les superstitions, le mensonge de la foi.
Je ressens au plus profond de mon être l'impermanence du lien avec
mon Créateur, comme avec tous les hommes, comme avec tout ce qui
vit sur cette planète. L’amour m’y aide, ma pénitence
aussi, la Moisson des âmes que je réveille de
leur long sommeil et de leur esclavage loin du Père, me laisse
entrevoir que le chemin sera long. Mais nous sommes tous des
hommes à muer vers cet état de Bien. Pèlerins
d’Arès, nous avons choisi cette Direction du Sacré et la
transmettrons à notre prochain, la Vérité Sacrée doit
vivre.
Trois versets dans La Révélation d'Arès nous disent :
Concernant les femmes (9/6) :
Mais mets-les en garde contre l’adultère et l’impudicité
sacrilèges, où elles perdent leur Vie, car Marie a fait de son
ventre un temple sacré à jamais !
Sur les épousailles (33/22) :
Mais avant de connaître leurs corps, car c’est une œuvre
sacrée, ils viendront à l’Assemblée, qui priera avec eux selon
que tu l’établiras, pour que le Père leur fasse don du regard
des anges, les yeux qui rendent pures leur nudité, qui les
dérobent aux aguets du tentateur lubrique, pour qu’ils soient
sur leur lit comme les remous de Bézatha, non pas comme les
vagues qui se lèvent et s’abaissent pour engloutir.
J’envelopperai leurs joies d’innocence, J’en ferai une œuvre
sacrée.
Sur le changement par la pénitence qui changera le monde (37/9)
:
Le traître parmi eux, celui qui entre en doute, éloigne-les
tout de suite ! Mais ceux qui goûteront jusqu’au bout du
bonheur à leur peine, dont l’ardeur et la piété ne failliront
pas, J’en ferai une constellation éclatante sur mes Hauteurs
Sacrées. Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour
leur gloire.
Hier à Tours Janine M. nous a lu un passage de "La Pommeraie" ("Le
Pèlerin d'Arès" 1989 ) très important pour notre pénitence
p.230 et 232 :
"Qui, remontant les millénaires, oserait déranger, seulement même
regarder — en Éden le bonheur se voit comme l’éléphant au
gué — un adame debout, immobile dans les fèves, occupé, simplement
et totalement occupé à être heureux ? Quel homme des siècles
de ténèbres oserait lui passer ses idées ?
"J’ose seulement le regarder, mais de loin, je retrouve assez de
Vie pour contenir les mots qui tuent. Mon cerveau concocte
le poison; je crée une chose en en détruisant une autre. Lui crée
de rien, de l’ombre il crée sa Lumière quand la nuit
tombe, comme Dieu, tel l’os qui crée sa moelle."
Tout simplement magnifiquement Sacré.
Merci frère Michel
Simone L. du Limousin.
|
Réponse :
Vous ne comprenez "pas la soudure des deux galaxies des Antennes,
de l'entrée 155 sur le Sacré" ?
Oubliez-vous, sœur Simone, que tous les mouvements de l'univers
sont des créations de Dieu, des phénomène qui sortent directement
du Bien qui les ordonne, puisque Dieu et le Bien
sont même chose ?
Ces galaxies des Antennes en se mêlant, en se soudant, suivent
sans y résister les mouvements que le Bien a prévu pour elles. De
même, l'homme qui met ses pas dans les Pas du Créateur,
du Bien donc, sans y résister devient sacré dans tous
les instants où fait sa marche dans les Pas de Dieu.
|
13mai14 155C39
Il me semble que lorsque l'on parle de "sacré", certains
voient le sacré de l'église et ses sacrements. Bien
évidemment, ces sacrements n'ont rien de "sacré" , ce sont justes
des élucubrations d'hommes infatués d'eux-mêmes, ignorants tout de
ce qui est véritablement sacré aux yeux du Créateur, et avides
d'accaparer les gens naïfs souvent pour se les asservir.
Tous ces couronnements d'hommes, religieux , politiques ou autres
n'ont rien de sacré, mais sont plutôt une insulte au vrai sens du
"sacré".
Ce qui est véritablement sacré est la vie proprement dite, rien
n'est plus sacré.
Et tout ce qui promeut ou permet de protéger la vie sous toutes
ces formes est sacré par extension.
Et donc, tout ce qui tend à détruire la vie ou à réduire ou
contraindre sa libre évolution naturelle ne peut être sacré ! .
Et nombre de choses que l'homme prétend comme sacré, c'est-à-dire
nationalisme, religion, sciences (le nucléaire !), morale, etc...
(la liste est longue ! ) ne sont qu'entraves et chaînes ou pires
ennemis du Sacré..
Le Bouddha a aussi enseigné la valeur du Sacré, mais les dérives
et excès du Bouddhisme, devenu dogmatique, et de ces
différents courants ont dénaturé le message, en prônant par
exemple des privations et renoncements de toute sortes, privations
qui vont contre le caractère sacré de la vie.
Priver son corps de protéines ou d'éléments nécessaires a son bon
fonctionnement n'a évidemment rien de sacré !.
Nul homme n'a besoin de se priver de quoi que ce soit, mais
seulement a besoin de satisfaire ces désirs et besoins diverses
avec mesure et sagesse en prenant garde de ne pas se faire de tort
à lui-même ni à autrui.....(c'est pourquoi le Bouddha insistait
aussi qu'il était très important de se connaitre soi-même avant
tout .)
Avec ce principe, il ne peut normalement se perdre par
l'asservissement de ces désirs et de ces besoins.
Nul besoin de ne pas manger, de ne pas boire, ou de s'abstenir de
relations sexuelles ou de je ne sais quoi , pourquoi pas
s'abstenir de respirer !
Au contraire cette attitude est un non-sens, un refus de ce que le
Créateur nous a donné à profiter librement avec mesure
et en connaissance de cause.
C'est en fait un grand pêché d'orgueil — Le tentateur
les a violés dans leur ignorance !
Pour revenir à votre entrée, l'image de ces deux galaxies en
fusion est parlante, on y voit de magnifiques flambées d'étoiles
causée par cette fusion, flambées qui permettent à leur tour de
faire naitre d'innombrables systèmes solaires, donc d'innombrables
lieux propices à l'éclosion de la vie, sous toutes ces formes, pas
seulement la nôtre...
C'est l'histoire de ces deux galaxies, l'histoire de toutes les
galaxies et celle de la nôtre aussi .
C'est le processus Sacré par excellence ; la vie qui se recrée
d'elle même. Qu'y a-t-il de plus sacré ?
Nous pouvons, bien sûr, toujours discuter de ce qui est sacré ou
pas dans notre vie quotidienne, dans nos occupations diverses,
mais ceci risque d'être une pure perte de temps, un bavardage lié
à nos différents concepts intellectuels et aussi à notre parcours
personnel.
Je pense qu'avant tout, ce qui est sacré pour chacun de nous se
ressent de tout notre être, corps, esprit et âme en même
temps.
En l'homme — fils de la buée de Ma Bouche [Rév d'Arès xxi/5]
— cette vie sacré est aussi consciente d'exister à la
différence des plantes, des minéraux et des animaux.
C'est la vie qui coule en chacun de nous et nous fait
entre-percevoir, de temps en temps, en de (trop) rares moments de
dépassement , la Vie avec un V majuscule et Sa
Plénitude !.
Une musique, un paysage, un visage, une émotion, une rencontre, un
souvenir, une prière, etc. peut permettre d'attendre ces moments
là d'innombrables façons, d'atteindre l'Ultime et l'Un
commun à tout ce qui vit, donc à nous tous aussi.
Nous sommes bien des poussières de soleils appelés à
devenir tous, un jour, dans un avenir plus ou moins proche, en
mettant nos pas dans les pas du Créateur, soleil aussi...
Olivier G
|
Réponse :
Comme Guy P. (155C16) vous dites que "la vie est sacrée".
Je vous réponds comme j'ai répondu à Monique G. (155C26). Vous
entendez "la vie est sacrée" pour dire que "la vie n'a pas de
prix, la vie est digne d'un respect absolu et inviolable." et je
réponds que pour moi ce sens de sacré n'est qu'un sens figuré.
Nous ne pouvons entendre "la vie est sacrée" que dans le sens
d'une vie qui "procède de Dieu ou du Bien, parce que"
nous ne pouvons "pas oublier les millions de vivants menteurs,
haineux, violents, méchants, égoïstes, bref, grands pécheurs et
artisans du mal, qui n'ont rien à voir avec le Père trop
aimant (Rév d'Arès 12/7)," et qui n'ont "donc rien à voir
avec le Sacré au sens qu'on trouve dans La
Révélation d'Arès 9/6, 33/22, 37/9."
Non, la vie n'est pas toujours sacrée ; elle l'est parfois
seulement.
Si vous utilisez l'adjectif sacré au sens figuré, je respecte
l'usage que vous faites de ce mot, mais alors pourquoi
écrivez-vous votre commentaire comme si vous vous sentiez en
harmonie avec mon entrée 155 ?
N'est sacré que l'accomplissement du Bien dans le
moment où il a lieu.
|
13mai14 155C40
À force de vous lire je commence à comprendre.
Je vous lis depuis environ trois ans, parce qu'il y a dans votre
blog une qualité et une intelligence, que je ne pourrais pas
vraiment expliquer, mais que je sens. Je suis catholique engagé
dans un certain activisme (propagation de la foi) et j'ai remarqué
que je me comportais mieux dans les réunions préparatoires depuis
que je vous lis. Votre logique ou votre bon sens déteignent sur
les lecteurs.
Je sais que vous n'êtes pas catholiques. Mais le magistère
catholique lui-même sait qu'il ne tiendra plus très longtemps sur
ses bases théologiques séculaires. Il va falloir en changer et je
pense que c'est la raison pour laquelle on entend le pape François
s'exprimer sur la charité, la bonté, l'amour, la simplification,
mais jouer en sourdine de la Sainte Trinité Père, Fils et
Saint-Esprit, du Salut par le Sang de Jésus Fils de Dieu, des
sacrements comme sources uniques de grâce, etc. Je crois que vous
allez être et que vous êtes peut-être déjà une source
d'inspiration.
En lisant vos deux réponses sur le capital rique et le capital
énergie [155C34 et 155C36] que sont la vertu et ce que
vous appelez la pénitence pour vous les Pèlerins d'Arès
me paraissent fonder un très solide argumentaire.
Je suis sans illusion sur l'absence d'engagement du gros du public
envers les forces spirituelles vues comme capital risque ou
capital énergie, parce que les gens sont si désabusés que
l'apathie les ligote, qu'on les aborde d'un côté ou d'un autre,
mais comme il faut bien dire quelque chose à ceux qu'on appelle à
la foi, je trouve qu'il y a là quelque chose d'exploitable avec
bonheur.
Je sais que vous n'êtes pas le président fondateur d'une officine
sectaire qui défend ses produits contre les contrefaçons et que
vous ne ferez à personne un procès pour vous copier peu ou plus.
Vous êtes certainement le généreux représentant d'un Dieu
généreux. C'est en tout cas comme ça que ceux, encore peu
répandus, qui vous connaissent vous voient.
Avec vous comme Frère Michel l'Église ne prendra jamais contact —
c'est du moins mon sentiments —, vous êtes un personnage
impossible à intégrer dans des négociations où votre position
ouvertement anti-religion, mais avec vos descendants elle aura
sûrement des échanges, si comme tout semble l'indiquer, votre
mouvement ne doit jamais cesser avec la même largesse de vue.
En vous lisant j'ai compris que vous réduisiez les conditions du
salut non à la foi, mais à l'accomplissement pur et simple du
Sermon sur la Montagne. Cela paraît d'abord pauvre, mais quand on
y réfléchit bien, c'est génial, c'est manifestement la seule
issue.
Hubert de Rhône-Alpes
|
Réponse :
Vous avez le mérite de ne pas cacher ce que vous êtes, frère
Hubert, et je ne peux qu'apprécier votre franchise.
Vous ne me considérez pas comme votre ennemi, j'en suis ému. Je ne
suis l'ennemi de personne et moins encore de croyants qui, dans un
monde qui s'enfonce dans les marécages du matérialisme athée et va
s'y noyer, représentent des ilôts de salut. Vous priez,
certes différemment de nous. Nous prions pour nous souvenir chaque
jour de tout ce que nous devons accomplir. Vous
priez pour glorifier ou supplier le Père et ainsi cacher derrière
les orgues, les Gloria et les Kyrié une théologie que votre
commentaire reconnaît comme de plus en plus impraticable. Votre
prière de toute façon montre que vous vivez avec la conscience que
le Tout Autre est là, derrière la porte. Vous contribuez à
maintenir une grande lueur dans le noir tunnel où va le monde.
Ceci dit, il est bien possible que d'ici mon dernier souffle votre
Église ne prenne jamais contact avec moi. Je pense ici à des
contacts officiels à un haut niveau. Elle a quand même déjà pris
contact avec moi officieusement comme par Mgr Jean Vernette avec
qui j'ai échangé un certain nombre de lettres.
Mais que voulez-vous ?! Non seulement je ne crois plus en Jésus
comme Dieu incarné ni en la croix comme instrument de la
rédemption universelle depuis 1974, mais encore j'enseigne
que Jésus tant dans ses Évangiles Palestiviens (il y a deux mille
ans) que par L'Évangile Donné à Arès (1974) a fondé une
anti-religion ou une contre-religion, quelque chose de tout à fait
contraire à ce qu'on voit à Rome.
J'enseigne aussi, parce que La Révélation d'Arès
le dit et redit, que non seulement les princes du culte religieux,
les prêtres et les docteurs ont fondé un système
contraire au Sermon sur la Montagne, mais encore ils ont de
concert avec les princes du culte politique et du culte
financier soutenu, au cours de siècles, des causes qui ont généré
l'oppression, la haine, le meurtre, le déglinguage de la planète.
Comment ne pas en arriver à la conviction que l'institution
catholique est mauvaise ?
Je n'ai personnellement aucune haine ni désir de mal contre le
catholicisme, mais je ne peux que garder mes distances, partir
dans une tout autre direction et appeler les hommes à me suivre.
Je peux aussi, et je le fais, garder l'espoir que l'Église
Catholique changera.
Il est certain, pour finir, que votre Église peut difficilement
faire de moi un ami officiel et moins encore un allié. Mais elle
peut faire de moi un ami officeux et elle l'a déjà fait à défaut
de jamais faire de moi un allié, ce que les Pèlerins d'Arès qui
après moi représenteront notre espérance ne pourront pas être non
plus, à moins qu'à Rome François ou ses successeurs n'amorcent un
virage radical dans la bonne direction.
|
14mai14 155C41
Bonsoir frère michel.
J'espère que vous vous portez bien. Je vous ai adressé plusieurs
mails afin d'échanger simplement avec vous [à propos] du message
que vous avez reçu de notre Dieu.
Comme je vous l'ai déjà dit, je suis musulmane et j'ai pu observer
combien La Révélation d'Arès que je n'ai pas terminé de
lire, regorge de récits, de conseils, de mise en garde et autres
informations concernant notre nature humaine.
Je suis agréablement étonnée de voir combien la réflexion est
allée très loin dans ce sens.
J'espère pouvoir un jour saisir le sens de tout cela ou du moins
d'une partie.
Frère michel, avez-vous des recommandations à me donner quant à
des prières ou autres que je pourrais réciter afin d'atteindre la
sagesse et me connecter avec notre Dieu que j'aime.
Je vous embrasse frère michel.
Votre petite soeur Aldjia Bouguetof
|
Réponse :
Oui, vous m'avez déjà adressé quatre eMails.
J'ai répondu à l'un d'eux par l'eMail suivant du 9 décembre 2013 :
Bien aimée sœur Aldjia,
Je rentre de voyage et je relis votre eMail. Votre message m'a
profondément touché, petite sœur, et je prie avec vous chaque
jour comme avec tous ceux qui vivant sur cette terre se tournent
vers le Tout Autre, leur Père pour s'unir ou se réunir à Lui,
mais je suis un vieil homme (84 ans) seul pour effectuer depuis
bientôt quarante ans une mission spirituelle considérable et je
ne puis malheureusement faire de casuistique.
La Révélation d'Arès venue du Sublime Créateur de
l'Univers vous parle tellement mieux que je puis moi-même vous
parler, de toute façon. Lisez-La et relisez-La toute votre vie.
Vous y retrouverez les trésors de de la vraie Vie
d'avant que le mal s'installe et se répande sur terre et par ce
fleuve de Vérité des Forces insoupçonnées
vous viendront peu à peu.
Nous traversons les ombres du souci, de la déception, de la
mort, mais il y a derrière elles cette Lumière d'Allah,
de Dieu, de l'Éternel, du Père, appelez-Le comme vous voulez,
car Il est au-delà de tout langage et si vous vous dirigez sur
Lui, il vous tendra Ses Mains. Il Les tend déjà, mais
vous ne les voyez pas encore.
Je prie avec vous, je vous embrasse de toute mon affection
fraternelle
Il faut donc d'abord finir de lire et relire La
Révélation d'Arès afin de bien la connaître.
C'est absolument essentiel. Si vous ne le faites pas, vous ne
comprendrez pas l'enseignement que je pourrai vous
donner, car la Musulmane que vous êtes et le Pèlerin d'Arès que je
suis n'ont pas compris de la même façon le rapport de l'homme au
mal et au Bien.
Dieu à Arès rappelle que l'humain ne trouve pas son salut
dans la religion, mais il trouve son salut en pratiquant
le Bien. De plus, nul ne prépare son salut sans
préparer en même temps le salut du monde.
Être homme de Bien ou femme de Bien est appelé
être pénitent ou pénitente dans La
Révélation d'Arès, c'est-à-dire homme ou femme qui pratique
l'amour du prochain, qui pardonne les offenses,
qui fait la paix, qui pense et parle avec intelligence
spirituelle autant qu'avec intelligence intellectuelle et qui est
libre de tous préjugés envers qui que ce soit.
En outre, le pénitent ou la pénitente est
aussi un moissonneur ou une moissonneuse de pénitents
; il ou elle est donc apôtre.
Comme vous voyez le Bien ne consiste pas à pratiquer les
Cinq Piliers de l'Islam.
Les Cinq Piliers de l'Islam ne sont qu'une forme de piété parmi
toutes les formes de piété que Dieu entend (Rév d'Arès
25/5-6), mais ne constituent pas la porte du Salut
mais seulement une porte parmi d'autres portes de la compréhension
du Bien qu'il faut accomplir pour trouver le
Salut.
Comme vous le voyez, la perspective d'une Musulmane et la
perspective d'un Pèlerin d'Arès est différente et nous travaillons
à ce que le Coran soit lu sous la Lumière de La
Révélaion d'Arès.
Quel bonheur ce sera quand nous partagerons la même foi sous la
même Parole du Père qu'on trouve dans la Bible, le Coran et La
Révélation d'Arès, quand juifs, chrétiens, musulmans et
tous les hommes de Bien de la terre s'uniront pour
former une force unique contre le mal.
Je prie avec vous, ma sœur Aldjia. Je vous embrasse de toute mon
affection fraternelle.
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14mai14 155C42
Je suis intéressé par l'Ufologie, et pour
répondre à l'entrée du 12mai14 155C34 de Adrien F. d'Auvergne qui
prétend que vous prêchez des choses retardataires, complètement
démodées, trop religieuses. Je conseille à Adrien de lire les
extraits tirés de livres qui parlent d'une autre réalité (voir «
50 Years of Amicizia » (Friendship) de Stefano Breccia.
They put their moral in front of their technique while here we do
just the opposite.
The very first words they said were “This Earth was made for the
good, but the men who inhabit it are transforming everything into
bad. We are not here to conquer, we have nothing to conquer; our
interests arise from the fact that your Earth lies within our
stars, and so we are concerned with it. I do not live on a planet,
but everywhere I happen to travel. ”
“This is a critical point in your history, a turning point in your
technologies, but because of your childish enthusiasms you are
forgetting your moral values. That would be a pity if you forget
them, because everything arises from morality, and everything is
done because of it.
The image itself of these beings, their civilization, their
sensibility, their infinite goodness, and, above all, their
strength; with us, goodness is often considered to be a synonym of
weakness, of the desire not to compromise oneself; on the
contrary, their goodness is a true strength, because in wickedness
there is no strength at all. When one gets angry, and may be even
violent, he just shows how feeble he is.
They are very ancient people, have got to the highest level of
scientific knowledge, of morality, of consciousness, therefore all
of them behave in similar ways, and in this sense we might think
of them as a unity. They state that their history is like a very
long river, whose mouth is known to everybody, but whose sources
are hidden.
Indeed there are deep relationships that permeate everything; the
root of everything is Good. Were I a saint at the topmost level
(and probably it would not be enough!)I would be able to perceive
the good that permeates everything, but I am not; I continuously
depart from good to evil, and this way I get blinded, and perceive
false sensations, the more false the more I’ve abandoned the right
path.
Obviously it is the good itself, the purest aspect of reality
towards which we all should move. And, getting back to our Indian
scholars, each living entity participates, more or less, of the
entity of God, according to how much good is able to exploit; just
while writing these lines I realized that in English God and Good
are words very similar to each other; in other languages it is not
so, starting with the Sanskrit Deva, through the Greek Theos, to
the Latin Deus, to the Italian Dio.
Christian S. d'Alsace
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Réponse :
Je suis en voyage de mission et je n'ai pas le temps de traduire
en français le texte que vous m'adressez en anglais.
Je l'affiche ici pour ceux qui peuvent lire l'anglais.
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14mai14 155C43
Je comprends que le Sacré est en nous.
Très belles image que celle de la soudure entre deux galaxies,
c’est cette soudure que nous devons réaliser en nous-mêmes par
nous mêmes, la fusion de l’homme animal avec l’image et
ressemblance de Dieu (Genèse 1/26, Rév Arès 2/13-14)
qui ne demande pour le prix d’une simple pénitence, mesurée,
constante, réfléchie, évolutive, vertueuse, qu’à être rallumée.
Vous nous faites sentir le côté animal, je dirai bout de viandes
sur pattes que nous sommes allant et vaquant à des occupations
animales et le côté image et ressemblance du Tout Autre
invisible en nous que seule la pénitence habillée de la
Vertu sacralise dans l’animal.
La sacralisation, œuvre du Bien accompli, par la prière
nourriture spirituelle, le pain descendu du Ciel, la
moisson des âmes, la pénitence, le changement
de notre nature animale en nature divine, en fils de Dieu,
faire le Bien à l'exemple de Dieu qui Lui le fait tous les
jours en permanence.
La Vertu, vous nous l’avez toujours dit, "c’est Dieu en
soi", car la beauté est servante du Bien (Rév Arès 12/3).
Je vie actuellement une remise en question existentielle, qui me
fait plonger en moi-même, je réalise à quel point, je suis faible,
infime poussière de poussière de l’univers, que je suis loin de la
pénitence, trop de quant-à-soi en moi, de manque de
recul, je ne suis pas assez déculturé, pas assez patient, humble,
réfléchi.
Je vois de plus en plus mes erreurs, mes péchés, mes
faiblesses, mes manquements à l'amour évangélique, je vois mes
points forts. Je sais que la Vérité c’est que le monde doit
changer (Rév Arès 28/7). Oh ! ça je le sais. Je sais que
la fraternité n’existe pas encore mais elle existera un jour,
parce que nous y travaillons tous apôtres de l’idéal, nous posons
les fondations d’Éden. Ma souffrance n’est pas que la mienne, si,
je souffre, elle est aussi celle de Dieu qui pour parler à l’homme
se réduit à la taille d’un clou : La bouche d'homme J'entre
(de)dans.Je serre, Je serre comme le clou (sous le marteau).
(ii/21).
Lui le Maitre des Mondes [Coran 1/1] qui patiemment
attend le retour de l’enfant prodigue. Je comprends que je dois
retrouver le lien et faire la soudure avec le Père Aimant.
Ma souffrance est aussi celle de ceux qui attendent le jour de la
résurrection des morts, ceux qui ont rejoint la Flotte
Céleste, les âmes, les justes aussi
bien que les spectres, tant, celles de mes sœurs et
frères de foi, pénitents, que celles de mes prochains
qui de par la terre souffrent de tellement d’injustices.
Parfois, j’ai envie de crier à n’en plus pouvoir, parfois, j’ai
envie de baisser les bras, parfois, le découragement me guette,
parfois, je laisse la bête prendre le dessus, je sens ma
désacralisation, mais, ma volonté est là, La Main de Dieu
est là, Il souffle invisible sur les cendres posées sur
mon cœur pour en rallumer le Feu spirituel, la Vie
qu’Il nous a donnée à tous. Alors, je me redresse, je prononce
Sa Parole pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6], Il me dit:
"Bats-toi Didier ! Je suis là, Je n’abandonne aucun pécheurs
dans sa pénitence, tous je les fortifie dans leur ascension (Rév
Arès 25/5-6). Si tu accomplis la Parole, comme Je
te le dis, avec patience, mesure, constance, comme Mikal te l’enseigne
aussi, alors tu me trouveras.
Didier Br. d'Ile de France
|
Réponse :
Ce commentaire est une très belle confession.
Merci pour elle, mon frère Didier, de tout mon cœur.
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14mai14 155C44
Quand des personnes me demandent pourquoi l’homme en est-il arrivé
à exploiter ses frères jusqu’à les compter comme marchandise
monnayable, je réponds parfois : "Parce que l’homme n’est plus
sacré aux yeux de l’homme."
Cette entrée apporte plusieurs corrections à cette phrase :
1. L’homme n’est pas sacré de manière inhérente à sa nature,
il a la liberté de chercher à devenir sacré. Il peut vivre dans la
vallée grasse comme vivrait un chien dans sa niche.
2. Ce n’est pas tant le regard qui doit chercher le sacré,
que l’homme lui-même qui doit chercher à devenir l’image et
la ressemblance du Créateur. Un regard indulgent peut même
être une abomination : Toi, homme Michel, tu Me seras une
abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui
volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple. (Rév d’Arès 21/4).
3. Le Sacré est une relation intime et personnelle, un lien
direct, entre le Créateur et sa créature : Ton nerf (est le)
fil jaune de Mon Nerf. (Rév d’Arès xxxix/3). Ce n’est pas
mon regard qui voit le sacré en l’autre mais mon être qui devient
sacré lorsque je fais la Volonté du Père.
4. Le Sacré est fugitif. Chaque fois que je crois le saisir,
le maîtriser, il m’échappe déjà comme le poulain agile
courant vers son but (Rév d’Arès 10/10). Sa recherche
quotidienne balise le sentier vers les Hauteurs Saintes.
5. À vouloir cueillir le fruit avant de chercher à porter du
fruit, nous nous inventons des ersatz figés du Sacré qui nous
donnent l’illusion de faire la Volonté du Père : L'esprit
de l'homme […] boit n'importe quoi qui apaise sa soif un
instant. Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive. Combien de fois
devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma Parole
? (Rév d’Arès 30/2-3).
Merci de permettre ces prises de consciences.
Ouvre tes veines ! Dis(-Moi) : "Entre !" (Rév d’Arès xxxiv/12)
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
Vous nous donnez là, frère Louis-Marie, un très beau mémoire de ce
qu'est le Sacré, encore impermanent dans cette impermanence dont
nous souffrons, nous mi-animaux pensants mi-enfants de Dieu, car
nous sommes encore malades du péché.
Par la pénitence nous combattons le péché,
mais il ne disparaîtra complètement qu'au Jour de Dieu
ou dans la période qui précédera le Jour.
Mais, et c'est là que la Miséricorde joue à plein sans
qu'on n'ait à l'évoquer à tout propos (Rév d'Arès 16/15),
nous sommes déjà sauvés par notre seul combat contre le
péché, par ce que le Père appelle notre pénitence et
notre moisson de pénitents.
Alléluia !
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14mai14 155C45
Bonjour et Bonsoir !
L'Éternel des Armées [Yahwé Sabaot] a besoin de personnes
intègres, moralement d'abord, et c'est Lui qui refondra notre
nature première que nous avons tous perdue à cause des vices du
"moi-je" !
Avec Dieu l'erreur est si fatale que l'on a besoin à chaque
instant de Lui demander conseil et surtout de reconnaître ses
signes avant de dire que nous avons la meilleur réponse ! Lui seul
connaît la meilleure Voie à suivre !
Voilà ! L'Heure fatidique est bientôt là. Patience !
Gloire à Toi Tout-Puissant ! Donne à ton témoin "Jean" Michel
Potay toute l'assurance et le réconfort d'assumer son rôle
jusqu'au bout, car la Vérité est venue, l'erreur a
disparu, l'erreur doit disparaître !
Que Dieu notre Père nous garde devant l'ignorance et l'orgueil !
Ahla ..Allah...
Erik S.
|
Réponse :
Oui, nous avons "besoin de Lui demander conseil", mais il suffit
pour cela de lire et relire La Révélation d'Arès, car
tout est là. Cet Appel suprême est un recueil de
Rappels, d'Enseignement et de Conseils. C'est la Parole d'un Père
à ses enfants.
Pourquoi, mon frère Erik, dont je suis heureux de faire ici la
connaissance, m'appelez-vous "Jean" ? Le Père m'appelle homme
Michel ou Mikal, Il ne m'appelle jamais Jean.
Mais c'est peu important. L'important est que vous soyez pénitent
et moissonneur de pénitents.
|
14mai14 155C46
Je viens d'apprendre que vous venez de perdre un proche très
proche, votre sœur Cécile, et je tiens à vous faire part de ma
sincère et amicale sympathie dans ce moment douloureux.
J'ai également appris que vous seriez à Nice dans quelques jours
et je tâcherai de venir vous écouter. J'ai La Révélation
d'Arès, je la lis par brefs passages mais régulièrement. Je
crois qu'elle a été inspirée par Dieu. Je lis aussi, comme vous le
voyez, ce passionnant blog. Quelle hauteur comparée à la
médiocrité du monde où nous vivons aujourd'hui !
C'est d'ailleurs tout près de Nice que vous sœur — qui était, je
crois, votre aînée — a terminé sa vie.
Elle n'était pas Pèlerin d'Arès, à ce que je sais, mais elle avait
pour vous un profonde considération.
Je prierai avec vous dans ces moments de deuil.
Un ami de Région Paca
|
Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes — Peut-être Richard dont j'ai fait la
connaissance en avril quand je suis passé chez Claude et Philippe,
mes nièce et neveu, pour rendre visite à ma sœur Cécile clouée
dans une chaise roulante à la suite d'un AVC ?
Je suis sensible à votre amicale sympathie. Merci.
Ma sœur, qui était mon aînée (née en 1927) n'était pas Pèlerin
d'Arès, en effet, mais nous étions en bons termes.
Nous nous étions très longtemps perdu de vue sans nous fâcher,
simplement parce qu'elle et son époux (depuis assez longtemps
décédé) ne savaient pas comment considérer ma conversion à la foi
orthodoxe et mon entrée dans le clergé de cette église en 1965,
puis à partir de 1974 ce qui pour eux était le comble de
l'insolite : L'événement surnaturel qui bouleversa ma vie en 1974
et dont naquit La Révélation d'Arès.
Mais depuis quelque vingt ans nous nous revoyions, Cécile et moi.
d'abord chez notre mère à Arès, puis ailleurs après la mort de ma
mère Lucie en 1996.
Aussi loin que je puisse me souvenir de Cécile, depuis notre
enfance, j'ai le souvenir d'une petite fille, puis d'une jeune
fille, puis d'une femme d'une grande bonté, d'une pénitente
au sens arésien, qui ignorait qu'elle l'était.
C'est drôle... Il y a trois jours je vis à la télévision un long
documentaire sur la France sous les bombardements anglo-américains
entre 1942 et 1945 et je repensais aux heures innombrables et
longues que nous passâmes, Cécile et moi dans les abris pendant
ces années de guerre, car nous habitions dans une banlieue
usinière de Paris au milieu d'industries qui étaient visées par
les bombardements alliés. Je revivais nos courses jusqu'aux abris
au son des sinistres sirènes, sous le tonnerre et les pluies
d'éclats d'obus de la Flak (la DCA allemande), sous le
vrombrissement des avions, et nos peurs au fond d'une cave sous
les bruits d'éclatement des bombes. Il y avait longtemps que je
n'avais pas revécu en pensée ces moments passés avec Cécile. Nous
sommes sortis vivants de ces bombardements, mais maintenant,
quelque 70 ans après, c'est-à-dire si peu de temps à l'échelle de
l'Histoire, elle est partie nous devançant là où nous allons tous
aller.
Merci encore pour votre sympathie. J'espère vous voir à Nice
samedi. J'y parlerai en public à partir de 16 h.
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14mai14 155C47
Je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par sacré. Ce
que vous dites (il faudrait que je vous relise) me paraît confus.
Des hommes, des vies humaines, je peux comprendre qu'il y en ait
de sacrés et qu'il y en ait de pas sacrés, mais sacrés à certains
moment et pas à d'autres ?
Si je suis pénitent, je suis pénitent... Pourquoi
le serais-je par moments et pourquoi ne le serais-je pas à
d'autres moments ?
De ce fait, pourquoi serais-je sacré par moments et pourquoi ne le
serais-je pas à d'autres moments ?
Ce n'est pas très clair.
Jean-Sylvain Q. de Bretagne-Centre
|
Réponse :
Le seul état où, dans les conditions actuelles du monde, vous
pourriez apparemment atteindre à la pénitence permanente
serait l'état d'ermite.
Je dis "apparemment" parce qu'en fait, si vous êtes ermite, vous
ne pouvez pas être pénitent, parce que votre isolement
ne vous permet pas d'exercer à plein votre amour du prochain.
Votre amour du prochain s'accomplit loin des humains...
Ça ne compte pas, comme disent les gosses.
L'amour du prochain est essentiel dans la pénitence
et si vous êtes au milieu des hommes, vivant et parlant avec eux,
commerçant avec eux, etc., la bienséance, la politesse,
l'indulgence, l'amabilité, etc. vous contraignent à des
compromissions continuelles qui rendent votre pénitence
impermanente. Votre pénitence actuellement ne peut être
au mieux... disons... qu'un tracé en pointillé.
Rien de ce qui crée n'est un état immobile, toute création au sens
divin de création, y compris donc la recréation de vous-même par
la pénitence, est mouvement ou action sur la Voie du Salut,
mais discontinu.
Le retour à l'image de Dieu, à l'état de sainteté
relative (Vous serez saints comme Je suis Saint, Lévitique
19/2) ne peut être continu. Le sacré que nous pouvons
atteindre est de même discontinu, impermanent, parallèlement.
Mais il y a plus que votre discontinuité propre, personnelle, à
considérer dans ce problème global. Il y a aussi face à vous la
résistance du monde qui ne veut pas de votre vertu.
Cette résistance, notre mission la rencontre à chaque
coin de rue.
Søren Kierkegard, philosophe créateur de l'existentialisme
chrétien, qui eut une formation de pasteur, ne l'oublions pas, a
écrit ceci : "Rien ne déplaît plus à l'homme, ne le révolte
davantage, que le christianisme du Nouveau Testament: Tel
qu'annoncé il ne peut ni gagner des chrétiens par millions, ni
rapporter salaires et profits terrestres... Ici réside la
difficulté: La difficulté n'est pas de démontrer que le
chritianisme n'est pas celui du Nouveau Testament. La difficulté
est de montrer comme agréable une chose désagréable à l'homme.
Jamais plus qu'en l'année 30 de notre ère la révélation chrétienne
ne peut plaire à l'homme. Aussi l'Histoire nous montre-t-elle de
génération en génération qu'il existe une classe sociale hautement
respectée, le clergé des prêtres, dont le métier a consisté à
faire du christianisme exactement le contraire de ce qu'il est."
Autrement dit, l'Église n'a pas eu le courage d'aller au fond de
ce problème et La Révélation d'Arès a surgi en 1974 pour
appeler une nouvelle génération d'hommes capables de prendre le
relais et de réaliser enfin le Sermon sur la Montagne dans le
monde. Celui ou celle qui accomplit dans sa vie le
Sermon sur la Montagne n'a pas besoin de La Révélation
d'Arès. Il accomplit ce qui peut redonner à
l'homme son état sacré.
Comprenez-vous, frère Jean-Sylvain ?
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15mai14 155C48
Dans ma jeunesse, j’étais mauvais élève, un peu rebelle et
distrait, et je n’apprenais pas grand chose.
Avec vous c'est différent, j'ai confiance, j'écoute, j’apprends,
je suis souvent silencieux n'ayant pas grand chose à ajouter, mais
je reste toujours à l'affût d'un enseignement nouveau,
même si je peine à accomplir.
Cette fois-ci c'est le sens du mot sacré que je
découvre. J'aurais dû le connaître déjà, mais il m'apparaît
nouveau.
Ce mot est bien utile, il permet de nommer un état, qui, n'en
connaissant pas le nom, m'était bien difficile à définir.
Maintenant le Sacré, c'est l'état de l'homme dans le
moment de sa fusion avec le Père, le reste ce n'est pas le sacré.
Peu à peu notre vocabulaire s’enrichit de mots redéfinis comme prière,
pénitence, âme, salut, Marie, etc.
Il faudra un jour réécrire le dictionnaire. Ce vocabulaire précis
et juste, reconstruit peu à peu le monde par la Vie que
le Père met Lui-même dans ces mots. Je comprends mieux maintenant
en quoi la Parole est créatrice quand elle est Vraie et
comment le Père peut dire à une chose ; "Sois !" et elle est !
À déformer le sens des mots, on déforme aussi la Vie
qu'ils portent.
Je suis touché d'apprendre le décès de votre sœur Cécile, et je
tiens à vous exprimer toute mon affection dans ce moment de peine,
vous nous l'aviez présentée à travers vos écrits, et sans l'avoir
jamais rencontrée, elle nous était quelque peu familière.
Rémy O. de Midi-Pyrénées.
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Réponse :
Nous sommes tous "mauvais élèves, un peu rebelles et distraits,
et" nous n'apprenons "pas grand chose."
Je veux dire que nous sommes tous lents à apprendre et surtout à accomplir.
Voyez le mot sacré ! Il figure dans La Révélation
d'Arès depuis quarante ans, mais je n'en avais jamais parlé
jusqu'à présent. J'étais "mauvais élève" moi aussi.
Pendant quarante ans je pensais qu'il suffisait d'insister sans
cesse sur la pénitence et que le reste allait de soi.
C'était vrai, puisque quand vous accomplissez votre pénitence,
vous êtes sacré sans le savoir. Mais suffit-il à
l'apôtre — car moissonneur vous êtes apôtre — d'être le
Bien sans le savoir ? Non, parce que nous sommes des
consciences et la conscience a besoin de savoir ; le savoir est
son pain, que le Bras du Père lui donne
(Rév d'Arès xv/3).
Mon enseignement était insuffisant, donc.
Insuffisant parce que si la pénitence est la clé sans
laquelle il n'y a pas de salut
assuré, conscient, voulu — il n'y a alors de salut
que naturel ou infus, si vous n'êtes pas mauvais homme ou mauvaise
femme naturellement — , la clé ne fonctionne pas toute seule dans
le vide, il lui faut une serrure, une porte ou un tiroir.
Depuis quelques semaines cette insuffisance me trottait dans la
tête et me faisait des reproches : "Tu crois toujours, piètre
prophète, que tout va sans dire, que les lecteurs de la Parole ont
compris et intégré ce que tu as compris et intégré. Mais
non ! Aucun humain ne vibre 24 heures sur 24 au diapason de La
Révélation d'Arès comme tu vibres toi, parce que le Très
Haut t'a envoyé son Messager à toi Mikal, et est venu
Lui-même à toi Mikal. Il y a des rapports certes
évidents entre les notions, mais elles ne sont pas perçues comme
évidentes par tous. Explique, expose, rappelle ! Ne te lasse
pas de leur parler ! (Rév d'Arès 26/15)."
Vous êtes une preuve de plus que j'ai eu tort de croire que tout
était d'emblée évident, car j'aurais dû être conscient que La
Révélation d'Arès est une école qui n'a que de "mauvais
élèves" — à commencer par moi.
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15mai14 155C49
Je viens sur votre blog de temps en temps, pas aussi souvent que
je le voudrais. Vous n'y dites pas des choses extraordinaires —
rien qui n'ait été déjà dit — mais parce qu'il y a en vous un sens
de l'universalité humaine, un amour de l'humanité entière,
rarement rencontrés de nos jours, sauf peut-être chez quelques
rares comme Claude Lévi-Strauss, que vous citez rarement mais que
vous citez par moments et certainement pas sans raison.
De nos jours, le manichéisme est plus répandu que jamais : On ne
peut être pour quelque chose sans être contre autre chose. C'est
triste. Mais vous, vous n'êtes contre rien, vous ne trouvez aucune
différence ou plutôt vous trouvez les liens étroits existant entre
les Védas, les Sutras bouddhiques, la Bible, le Coran et La
Révélation d'Arès, et votre doctrine consiste à dire: Nous
allons tous dans le même sens, allons-y mais dans la bonté ; elle
seule sauve !
J'ai assisté ces années dernières à l'une de vos petites
conférences si sympathiques à Nice et une phrase m'a frappée dans
le petit film que vous montrez, c'est quand vous dites sur la fin:
"La Révélation d'Arès ne dit rien de nouveau au fond,
mais nous allons dans une autre direction," ou quelque chose de
semblable.
Vous n'êtes pas un propagandiste et, moi qui déteste les
propagandistes, je dirais pour la première fois de ma vie que
c'est dommage, car pour qui d'un peu intelligent qui vous découvre
vous êtes le phare sur lequel le navigateur doit se diriger — mon
père était capitaine au long cours... —. Il est dommage que vous
ne soyez pas secondé pas un organisme interne qui réfléchit et
travaille sur la publicité à faire pour votre mouvement. J'ai
écouté vos missionnaires de rue et bien vu qu'ils parlaient ou
plutôt qu'ils essayaient de parler comme vous. Le feu les habite,
c'est très beau, mais ils ne répandent pas de chaleur, parce qu'il
faudrait que ce foyer soit mieux étudié. La publicité obéit à des
lois tout comme jadis la rhétorique. On ne parle pas de choses du
retentissement de votre idéal spirituel sans avoir la tête dans le
Ciel comme vous ou sans s'être soigneusement préparé, quand on
n'est qu'à la hauteur de votre nombril (et c'est déjà beaucoup).
Vous êtes, pour qui vous écoute et vous lit c'est évident, un
homme modeste. Vous pensez que ce que vous avez reçu les autres
l'ont reçu à l'identique et donc toutes conséquences sont égales.
Je ne le pense pas. Je suis très étonnée que votre Assemblée
n'ait pas (on découvre ça dans le blog) de groupes de travail
bachotant sur toutes les manières de faire valoir ce qui est
certainement aujourd'hui de plus élevé dans le registre des
idéaux.
Ne voyez-vous pas que le seul mot de sacré peut causer
autant de découvertes et d'étonnement chez les vôtres que s'ils
ne l'avaient jamais lu dans La Révélation d'Arès ? Personnellement
je n'ai jamais lu La Révélation d'Arès, c'est vrai, mais
je ne le regrette pas, parce que je crois que je la connais à
travers votre blog mieux que si je l'avais lue. Je devine que si
ce livre n'est pas aussi répandu qu'il devrait l'être, c'est parce
qu'il est assez difficile ou ennuyeux à lire à moins d'avoir en
soi déjà la Lumière, le Grain des épis
mûrs dont vous parlez souvent.
Béatrice F. de Provence.
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Réponse :
Votre commentaire a soulevé en moi une grande émotion.
Curieusement, j'ai l'impression d'y avoir déjà répondu,
partiellement tout du moins, dans ma réponseà Rémy O. (155C48)
immédiatement au-dessus. Coïncidence... à moins qu'un ange passant
par là ne m'ait insufflé une prémonition de votre commentaire,
Béatrice.
Bien sûr, je ne cite "pas sans raison" Claude Lévi-Strauss. J'ai
relativement peu lu ce grand anthropologue-ethnologue, mais je lus
et relus "Tristes Tropiques", l'année de mon arrivée à Lyon comme
jeune ingénieur ou l'année suivante (1955-56), comme tous les
humains qui découvrirent alors ce grand livre qui bouleversait
tellement d'idées qu'on avait eues sur les prétendus primitifs.
Lévi-Strauss nous faisait découvrir que s'il existait des mondes
qui ne vivaient pas comme nous, derrière ces différences
apparemment si importante, derrière les abîmes séparant les
réalités visibles, il existait en fait un fond commun tel que
l'humanité était reconnaissable partout comme semblable à
elle-même partout. Lévi-Strauss nous rendait conscients du
différent et de l'universel étroitement liés. Les structures
mentales de l'homme fonctionnent de la même manière partout. Il
m'arrive de penser que "Tristes Tropiques" est un de ces livres
parmi ceux que j'ai lus qui constituèrent le Guide qui
m'a préparé, dans le lacis des vanités où je passais (Rév
d'Arès 4/3), à recevoir le Livre par excellence: La
Révélation d'Arès et à le diffuser avec clarté.
Voilà qui ne peut que me rendre "modeste" comme vous dites. Quand
je dis, ainsi que vous le rappelez : "La Révélation d'Arès
ne dit rien de nouveau au fond," je ne fais que dire que je n'ai
rien personnellement d'original à donner. Je n'ai d'ailleurs
aucune imagination — Je n'ai que des intuitions (que ma mère
prenait malveillamment pour de pernicieux traits d'imagination) et
c'est tout autre chose —. Dieu Lui-même ne dit rien qu'Il n'ait
déjà dit. Les hommes, dont nous-mêmes, avaient tous pris des
directions autres que celle que Dieu nous donnait depuis la
Création et nous Pèlerins d'Arès l'avons compris et "nous allons
dans une autre direction."
Notre Assemblée manque d'un groupe de travail pour bien
préparer la "propagande" de notre mission ? Oui, mais comment des
hommes et des femmes qui étaient, tout comme moi, partis dans une
mauvaise direction et qui, par la pénitence,
infléchissaient péniblement, lentement, leur marche pour mettre
leurs pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12)
auraient-ils pu du jour au lendemain fonder un tel groupe de
travail compétent ? Je crois qu'ils en étaient tous où en avaient
été deux mille ans plus tôt les premiers apôtres de Jésus quand
celui-ci les appela sur les bord du Lac de Génésareth ou ailleurs
(Matthieu 4/18-22, 9/9). Avant de bien savoir comment
décider le public à entrer en pénitence ne faut-il pas
d'abord devenir pénitent... et c'est long ?!
Lisez La Révélation d'Arès. Ne soyez pas comme ceux,
nombreux, qui lisent mes annotations, mes livres et mon blog plus
qu'ils ne lisent la Parole de Dieu.
Si vous souhaitez me ré-écouter, je serai samedi 17 mai à Nice à
l'endroit même où vous m'avez déjà entendu, à 16 heures.
Ce que vous ne voyez pas, c'est que si, comme vous dites si
obligeamment, notre mission lance au monde "ce qui est
certainement aujourd'hui de plus élevé dans le registre des
idéaux," nous sommes aussi quelque part ressentis par ceux qui
veillent sur le système comme des requins au milieu des bancs de
sardines innocentes que serait le public. Notre prêche de rue
provoque presque toujours quelque embarras et inquiétude. Nous
nous en tirons bien, parce que la plupart des gens pour finir nous
trouvent bien gentils et pensent que nous sommes "un mouvement qui
est peut-être plein de promesses" mais une frange de défenseurs du
système politico-médiatico-religieux-financier nous voit comme
mauvais.
Pour eux nous sommes des trouble-fête ; ils ont compris que nous
étions en fait des réalistes. Tant que les gens de foi se perdent
dans des rêves doctrinaux, théologiques, fumeux, ça ne les
inquiète pas. Mais ce n'est pas notre cas. Nous disons que seul le
bien vaincra le mal, point final, et ils ont compris que
nous allions droit au but sans rêves et que nous allons le dire de
plus en plus clairement.
Une fois de plus dans l'Histoire des hommes, nous démentons le
bruit qui court, qui dit que la foi est en crise et finie.
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15mai14 155C50
Cette entrée me pousse à la lucidité et à l'humilité.
J'aimerais bien croire que la grande majorité de ma vie soit
sacrée et j'y ai longtemps cru.
Je me croyais pas si mal que ça, assez bonne et aimante. Ce
sentiment était dû à l'imprégnation, à l'illusion de la
religion qui momifie ses fidèles, les flatte pour éviter qu'ils
poussent leur réflexion, leur confiance en eux au point de
ne plus avoir besoin de ces prières quémandeuses, ces
remerciements rabachés, ces sacrements illusoires, bref cette
béquille qui passe pour indispensable.
Passivité de la religion qui n'a pas poussé ses fidèles à la Moisson
: Aurait-elle compris que l'homme qui va au devant des
autres leur parler d'amour, de pardon, de paix, de pénitence
se sacralise à ce moment-là, sort du cadre religieux, plonge en
même temps au fond de lui et plonge dans l'Univers, fusionne avec
lui . Une heure de Moisson réveille le sacré
plus que des centaines d'heures de messes.
Cette année en mission, j'ai rencontré plusieurs jeunes
catholiques à qui j'ai parlé naturellement d'apostolat tel que
Jésus l'enseignait à ses apôtres, à ses disciples, les envoyant
aux nations, en mission. Plusieurs fois j'ai eu comme réponse :
"Il y a des vocations différentes, certains [chrétiens] sont faits
pour prier, d'autres pour la mission, etc." Saucissonage de
la foi. La première fois je n'ai rien répondu, mais maintenant je
ne peux que citer l'Évangile où l'on voit Jésus prier, missionner
, pas de spécialisation ...
La semaine dernière c'est une autre réaction que m'a livré une
jeune fille catholique. Elle avait été une fois en mission lors de
la "Nuit Blanche" ( manifestation parisienne ), avait perçu la
difficulté de monter sur le parvis (Rév d'Arès 2/16) .
Elle en avait conclu : Trop difficile ! Elle est retounée s'asseoir
(28/11-12) se coucher (26/3-6 ) : Certainement personne
dans son Église n'a pu lui faire sentir qu'elle ne pouvait au fond
d'elle se satisfaire (Rév d'Arès v/5) de cette
conclusion, de cet abandon (26/5), parce qu'elle se
lésait elle-même, se privait de la chance d'accomplir
réellement les valeurs auxquelles elle croyait. Au bout d'un
moment, ce qu'on prêche dans la rue, les yeux dans les yeux, il
devient impossible de ne pas soi-même le réaliser : "Le moissonneur
est le premier moissonné," disiez-vous souvent dans les
années 90. C'est pour cela que pénitence et moisson
sont indissociables, si l'on veut qu'elles gardent leur jus et ne
dégénèrent pas en idéologies ou en grandes thèses.
L'Église aurait-elle encore la malice de cela (savoir que si elle
pousse réellement à la Moisson elle accélère sa
disparition) ou a-t-elle perdu la pratique de la Moisson
au point qu'elle a complétement oublié la puissance d'un seul
homme quand il redevient sacré un instant et sa puissance
irremplaçable pour changer le monde ?
Aujourd'hui, avec honnéteté, je dirais que je ne suis sacrée sur
une journée que 5,10, allez... 15 % de mon temps maximum . Mais je
sais que ce peu vaut pour moi et pour le monde plus que tout (Rév
d'Arès xxxvi/23) .
Je vous embrasse bien fraternellement et bien chaleureusement. Que
mes baisers adoucissent la peine du départ charnel de votre sœur,
vous réconfortent dans cette période où bons et mauvais souvenirs
remontent à l'esprit, se mélent et rouvrent des plaies, notamment
celles subies lors de la guerre.
Nicole D. d'Île de France
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Réponse :
Merci, ma sœur Nicole, pour ce beau commentaire et pour votre
réconfort fraternel dans ce moment de deuil.
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15mai14 155C51
Je me sens transporté par cette entrée, ses commentaires et vos
réponses, par l'évocation de cette mobilité spirituelle retrouvée
surtout, qui nous emmène loin, tellement loin du monde, de sa
lourdeur et de sa complication.
Merci pour tous ces mots qui en plus de nous nourrir, nous
préparent au Pèlerinage.
Je pense que j'ai bien compris désormais ce que vous entendez par
sacré. Vous aviez déjà abordé le sujet dans votre article
"Sacraliser le désacralisé" (entrée 144) mais là, vous nous mettez
face à l'évidence, vous enfoncez le clou !
Tout ce qui est écrit ici éclaire vivement ce que je ressens assez
souvent, à savoir d'être la plupart du temps dans la préparation
de ces moments rares où je me sacralise, où je me connecte au
Père.
Manger, dormir, me laver, travailler, faire le ménage, les
courses... Dieu, que de temps la matière nous prend ! Dire
que l'on vit (dans ce monde) le sacré "par
intermittence" ou "en pointillé" serait presque un euphémisme,
s'il n'y avait cette tension intérieure, ce souci permanent de le
rechercher, de dégager temps et moyens pour le trouver, qui fait
que même sans le vivre on y pense malgré tout.
Heureusement, ces rares moments où la Vie (Rév d'Arès 24/5)
entre dans ma vie laissent une forte empreinte rémanente dans mon
existence et "illuminent" pendant un temps en quelque sorte ces
autres moments où le monde profane s'impose à moi et reprend le
dessus. Je mets "illuminent" entre guillemets non pas pour
sacraliser ces moments, mais pour souligner l'interaction
permanente que ces moments de sacré, apices [?] de mon existence,
entretiennent avec le reste de ma vie. C'est un tout.
Quand je quitte ma prière ou la mission, je
reste imprégné pendant un temps des effluves de cette Vie
sacrée retrouvée en moi. Et quand les effluves de cette Vie
se sont évanouis, il me reste ou bien leur souvenir ou alors le
désir de revivre ces moments et les efforts et tensions que ces
souvenirs et désirs engendrent. Les allées et venues de ma marche
entre la vallée grasse (Rév d'Arès 26/4) et les rares
sommets (pas très hauts pour le moment) que ma pénitence
peut atteindre dessinent un relief dont j'emprunte les sentiers
quotidiennement.
Même si je ne trouve le sacré que parvenu à une certaine
hauteur, l'important pour moi est de rester en tension, en éveil,
en marche continuellement. Ce n'est pas toujours le cas et ce
n'est pas toujours possible étant donné le monde dans lequel on
vit. D'autant que la force que je mets à résister au péché
se mue parfois en résistance à Dieu, en résistance à l'effort à
faire pour Le rejoindre, mais c'est autre chose...
Les moments de sacré justifient en quelque sorte tous les efforts
et les sacrifices auxquels je consens autrement et dessinent dans
mon existence comme une chaîne de crêtes (ou de collines
vallonnées c'est selon).
Nous ne sommes que la première génération à entamer cette ascension,
à faire jaillir ce massif de Hauteurs Saintes dans nos
existences. Aussi je ne me fais guère d'illusion sur le niveau des
Hauteurs que nous sommes capables d'atteindre et de
produire. Mais nous traçons des sentiers que les
générations qui viennent emprunteront à leur tour. Peu à peu elles
se libèreront de leurs attaches avec la vallée grasse (Rév
d'Arès 26/4) et dans leurs pas résonneront l'écho des
nôtres. Jusqu'au Jour où l'humanité aura rejoint la Mer
qu'on trouve sur les Hauteurs (20/4).
Maintenant que vous avez clarifié le sens du mot sacré,
pouvez-vous s'il vous plait clarifiez le sens que vous donnez à
spirituel ? Le mot ne figure pas stricto sensu dans La
Révélation d'Arès mais nous l'employons très souvent quand
il s'agit de parler de tout ce qui relève ou procède de la Parole
ou qui est propre à l'âme et à la vie qui en découle.
Nous l'utilisons même pour qualifier des choses, des propos, des
images, qui nous semblent évoquer ou aller dans le sens du Dessein
de Dieu. Nous pouvons par exemple parler "d'imagerie spirituelle",
alors que nous ne pouvons pas parler à proprement parler
"d'imagerie sacrée" (voir la réponse que vous faites en 155C33).
"Spirituel" fait-il aussi partie de ces mots auxquels l'on prête,
par abus de langage, des sens qu'il n'a pas ? Sacré, spirituel,
quand et comment ces notions se recoupent-elles ? D'avance
merci pour votre réponse.
Éric D. d'Île de France
|
Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce beau commentaire.
Sur le qualificatif "spirituel" je me suis déjà exprimé, il me
semble, dans ce blog ici et là, mais il y a maintenant tellement à
lire qu'on ne s'y retrouve plus. De toute façon, vous venez de
formuler la demande et la réponse, puisqu'est spirituel en effet
tout ce qui se rapporte à l'âme, ce qui produit,
développe, conserve l'âme.
Quand le Père crée Adam que fait-Il ? Il donne à un animal
pensant une âme en lui faisant don de Ses propres
Attributs : Parole, amour, créativité, individualité
et liberté. La créature humaine qui en résulte, la race
d'Adam, vit en Éden dans le bonheur de l'amour, de
l'égalité, de la concorde, de la paix, de la vérité, de
l'intelligence du cœur ou spirituelle et de la liberté spirituelle
qui y règnent jusqu'au moment où il vire à un système où
apparaissent la discorde, l'inégalité, la violence, le mensonge,
l'intelligence intellectuelle et ses erreurs et fourberies et
l'aliénation, autrement dit jusqu'au moment où la créature humaine
se déspiritualise.
C'est cette âme que le pénitent retrouve en
pratiquant le Bien.
J'appelle ainsi vie spirituelle la vie de l'homme qui a une âme
et je pense qu'on peut qualifier de spirituel tout ce qui
contribue à faire naître, développer, conserver cette âme, qui
sera, au jour de la mort, l'élément ascensionnel par lequel
quelque chose de l'humain subsistera jusqu'au Jour de la
résurrection.
Quelle différence alors entre spirituel et sacré ? Pour quelqu'un
qui n'y regarde pas de près, il n'y en a pas. De là l'usage de ces
mots à tort et à travers comme synonymes: musique ou imagerie
spirituelle = musique ou imagerie sacrée.
En fait, ces mots ne sont pas synonymes ; ils ne désignent pas les
mêmes choses.
Le spirituel existe en soi, mais le sacré n'existe pas en soi. Je
m'explique :
Le sacré déborde largement le domaine du spirituel ; le sacré ne
peut qualifier que les moments où l'homme s'identifie à Dieu, se
fond en Lui, ce qui ne peut durer dans l'état actuel du péché,
parce que l'homme n'est pas Dieu. Vous ne pouvez être Dieu au sens
que La Révélation d'Arès donne à faire (d'un
homme) un Dieu en le fondant en Moi (2/13) que
momentanément. Seul Jésus est fait un Dieu sans retour
(2/13). C'est l'apex de la pénitence ! Cela ne
me concerne, ni ne vous concerne, ni ne concerne personne dans
l'état actuel du monde.
Le spirituel, c'est ce qui touche à l'âme. Or, cette âme,
quand vous l'avez, vous l'avez. Vous pouvez la perdre si vous ne
pratiquez plus le Bien, mais tant que vous pratiquez le
Bien, même avec des hauts et des bas, vous l'avez. Le
spirituel existe en soi, parce que l'âme est partie
intégrante de l'homme qui est chair, esprit et âme (Rév
d'Arès 17/7).
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17mai14 155C52
Vous évoquez souvent la conscience, mais je ne crois pas à la
conscience.
Vous pensez que les êtres peuvent penser et agir en dehors de
leurs instincts, mais c'est faux. Nous sommes tous des chiens de
Pavlov ont nous ne nous distinguonns que parce que nous avons la
parole et des mains préhensibles qui nous donnent ce que nous
appelons l'intelligence et l'habileté, illusion de créativité.
Illusion ! L'homme disparaîtra excatement comme les dinosaures ont
disparu et la jungle reprendra ses droits et il ne restera rien de
ce que l'homme aura créé, rien, vous entendez ? rien !
La sacré qui serait l'état dans lequel vous met ce que
vous appelez la pénitence et qui n'est qu'un heureux
instinct de meute, d'entr'aide, analogue à l'instinct sexuel qui
fait que le mâle introduit sa semence dans le corps de la femelle,
n'est guère qu'une certaine intonation d'aboiement. Tout cela ne
sert à rien. Quand vous mourez c'est le rien, le vide, le noir
absolu comme c'était le rien, le vide, le noir absolu,
l'inexistence totale avant que vous naissiez. Un spermaozoïde n'a
pas de conscience et l'homme fait n'en pas davantage Il croit en
avoir, mais ce n'est qu'illusion.
Jouir ou souffrir, c'est la seule chose qui conduit l'humanité.
Il y a des coutumes et des lois comme les chiens ont leurs
coutumes et lois.
Joël J.
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Réponse :
La conscience n'est pas une illusion que donnerait l'instinct. La
conscience est la force nécessaire pour l'action autre que l'acte
réflexe. Toute action volontaire a besoin de la conscience pour se
faire.
Ceci dit, il est vrai qu'agir et réagir, c'est toujours jouir ou
souffrir selon les individus et les moments.
La seule attitude que puisse prendre la pénitence
(renoncement au mal, pratique du bien) indépendamment de
toute métaphysique (philosophie, croyance, etc.) est une fin de bien.
Oui, le Bien existe par opposition au Mal, même
si faire le bien fait parfois souffrir, mais se fait parce qu'on
se dit : C'est la seule sagesse qui vaille ! La sagesse vaincra le
mal, le temps, l'animalité, et nous fera entrer ou plutôt
ré-entrer dans la famille du Créateur éternel : Éden.
Oui, il y a une force d'inconscience dans chaque homme:
instincts, habitudes, perceptions irraisonnées, c'est son
animalité, mais il y a tout autant une force consciente :
raisonnement, volonté réfléchie, sens du bien, etc. et je récuse
absolument ce que vous prétendez, à savoir que nous serions tous
des chiens de Pavlov. Non, nous ne sommes pas faits que de
réflexes conditionnels. Le seule moyen d'agir sur un axe commun
aux deux ordres instinct et conscience est, et c'est le Fond de La
Révélation d'Arès, la pénitence.
Ainsi la pénitence, c'est vrai, nous fait
lutter entre instinct et conscience, entre irrationnel et
rationnel, mais elle est un levier qui peut, comme disait
Archimède, soulever le monde, ou comme disait Jésus, déplacer une
montagne.
Vous semblez nier qu'il puisse exister chez l'homme des certitudes
qui ne soient pas des illusions. Ces certitudes qui ne sont pas
des illusions existent. Nous Pèlerins d'Arès avons la certitude
que la pénitence ou acquisition du Bien crée
notre âme, nous sauve et sauvera le monde. Vous athées
rationalistes avez la certitude, non moins certaines si vous
continuez dans la voie des chiens de Pavlov que vous avez choisie,
que vous pouvez suivre une autre voie, quitte à finir par
"disparaître comme les dinosaures", ce que Dieu appelle le péché
des péchés. La certitude n'a jamais empêché la spéculation
ou même le rêve.
La forme la plus constante de l'action est le travail et toute
l'attention qu'il demande. Notre pénitence est un
travail. Travailler est produire. Nous produisons le Bien
que nous pensons salutaire à nous et au monde. Vous, vous
produisez des expérience de laboratoire genre chiens de Pavlov et
vous vous y incarnez. Vous ne travaillez d'ailleurs plus, vous
êtes convaincu d'avoir trouvé, de ne pas pouvoir aller plus loin
que ne va le chien. Vous êtes un chien à "parole et mains
préhensibles". Nous, nous sommes des enfants de Dieu. Vous, vous
semblez ne pas vouloir respirer trop fort de peur de vous dépenser
dans des illusions. Nous, nous respirons à pleins poumons l'Air
du Créateur et soufflons son Souffle sur le
monde.
Pour vous donc les coutumes et lois des hommes ne sont que des
aboiements perfectionnés, seulement des aboiements. C'est vrai,
vous pouvez voir pour vous-même et pour vos semblables les choses
comme ça. Pascal disait que coutumes et lois "ne sont respectées
que par la seule raison qu'elles sont reçues." Vous les recevez
comme les chiens. Nous, nous ne les respectons pas, nous ne les
recevons pas, nous les subissons seulement, mais nous savons que
ce n'est que pour un temps. Nous entendons vos aboiements, mais de
loin, parce que nous sommes déjà sur un tout autre horizon que le
vôtre.
Votre monde d'hommes-chiens existe, oui, nous le savons d'autant
mieux que nous y pratiquons notre mission afin de rappeler à ce
monde-ci qu'il existe aussi un autre monde, dont La
Révélation d'Arès rappelle l'existence et que cet autre
monde, il ne tient qu'à vous de le construire ou reconstruire.
Cela sera-t-il pour vous un devoir, un jour ? Kant dans une
prosopopée célèbre posait la question: "Devoir ! Où trouver la
racine de la noble tige qui repousse fièrement toute alliance avec
les penchants ?" Kant n'a pas vraiment répondu à cette question,
mais La Révélation d'Arès y répond. Faites-vous un
devoir de sortir de votre état de bas rationalisme.
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19mai14 155C53
Comprimé cette semaine par le monde de la droite "qui n'est pas
sacré", le système, le travail, je me suis souvenu de ce que vous
répondiez il y a une semaine à un autre Bernard de Bretagne sud
(155C21),
À propos de cette vidéo de la présente entrée qui dit les choses
autrement que dans l'article "Le Sacré",
et ce matin, au petit déjeuner, l'ayant visionnée trois fois (mon
p'tit déj étant "sacré", il peut bien durer trois de vos videos!
allusion au sacré figuré),
la video dit: "Dieu à gauche, pour compenser par son amour et sa
bonté notre côté malhabile, notre maladresse. À droite tout ce qui
n'est pas sacré, politique, religion, finance, système du monde."
Je suis retourné chercher La Révélation d'Arès, ouverte
à la 5ème théophanie (la dernière):
xLiv/10 Tu voles, (alors) Mouhamad vient sous toi; son crin
vole à (ta) droite.
11 (À) ta gauche le Bon (Jésus) tourne autour (de la terre)
12 Mikal vole.
Note 1984: "Mahomet fait une escorte d'honneur au prophète d'Arès
en volant à sa droite pour l'assister dans sa mission (l'ordre de
préséance décroît de gauche à droite, note xxxv/11). Le cheval de
Mouhamad, soutien de MIkal, fait penser à la jument ailée Boraq,
conduite par l'ange Gabriel, lors du surnaturel "Voyage Nocturne"
de Mahomet."
Note 1995: "Mahomet chevauche (à cheval = prêt à l'action) à la
droite de Mikal — comme le devraient la judaïté et la chrétienté
et tous les hommes de bien."
Note 2009: "Mouhamad, Jésus, ces deux prophètes aideront Mikal à
voler par-dessus les difficultés qu'il va rencontrer."
Votre point de vue dans la video éclaire ces versets autrement
pour moi aujourd'hui:
Mouhamad son cheval vient sous toi = vous porte dans
l'action, le cheval du prophète, son crin qui
vole à droite, le crin à droite n'est pas sacré, c'est
l'action que les hommes ont fait de la parole du prophète,
la religion, les traditions, ce sont peut-être tous les combats
que mènent des groupes djihadistes, sans suivre la Parole pure…
Retour à Jésus cette fois: à ta gauche le Bon tourne autour
(de la terre),
cela signifierait qu'il poursuit sa mission tout autour de la
terre…
merci de vos éclaircissements sur ce que j'ai vu à partir de votre
enseignement dans la vidéo…
Érasme dans son "Eloge de la folie": "la folie est sacrée" au
contraire du sérieux du monde qui rend sacré ses lois, ses
institutions, ses traditions, son inchangement, ses mausolées et
ses cimetières.
Nous, nous voyons sacré le vent fou levé de Nazareth,
l'homme pénitent accomplissant la Parole, fusionnant au
plan Créateur.
Hier matin, en mission dans notre ville de Lorient, Yves un frère
de Bretagne, me disait se sentir "à contre-courant":
Oui, nous allons à contre-courant du monde:
Plus déterminés encore que les saumons remontant le courant pour
aller "frayer", sous les neiges éternelles,
nous entraînons le monde à ne pas se laisser emporter jusqu'à
l'estuaire pollué, jusqu'à tomber dans la fosse (nombreuses
références pour dans La Révélation d'Arès pour montrer
où aboutit l'erreur de choix de l'homme, la mort d'Adame
(vii/13), jusqu'au péché des péchés (Rév. d'Arès
38/2);
nous remontons vers la Montagne Sainte, la Mer sur les
Hauteurs, les Hauteurs Sacrées (37/9);
Quand dans la mission quelqu'un me fait "non" de la tête, de la
main ou de la parole, je dis "vous ne savez pas à quoi vous dites
non. Soyez bon ! Changez de direction, faites aboutir ce monde à
la Vie ! Avec vous dans la prière, dans la pénitence et
à la moisson de tout ce qui est sacré,
Bernard L. de Bretagne-Sud
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Réponse :
Trois fois en prenant votre petit déjeuner vous m'avez entendu
dire dans ma vidéo : "Dieu à gauche, pour compenser par son amour
et sa bonté notre côté malhabile, notre maladresse." Je n'ai pas
dit cela dans ma vidéo. J'ai dit (je répète de mémoire) quelque
chose de différent dans le phrasé comme dans le sens : "Dieu m'a
dit "Je te suis sur ta gauche". La gauche désigne le côté
malhabile ou maladroit de l'homme (la main gauche) que Dieu
compense ou rattrape par son Amour et sa Bonté."
Mais votre commentaire semble avoir moins pour but de rappeler ce
que dit ma vidéo du 5 mai (#155) que de me moucher. Votre
commentaire souligne les contradictions entre mes annotations
publiées dans La Révélation d'Arès et ce que je dis
dans ma vidéos.
Vous n'avez pas tort de faire remarquer que je peux bafouiller ou
cafouiller, c'est-à-dire que je peux donner à une même chose des
aspects différents, voire même inverses.
C'est tout à la fois vrai et inévitable, surtout quand il s'agit
d'une définition comme celle du mot sacré qui n'aura
aucune incidence sur votre pénitence, car ce qu'il faut
observer dans la pénitence, c'est l'amour, le
pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle et le fait d'être libre de préjugés et peurs.
C'est tout. L'usage du mot sacré dans tel sens ou dans
tel autre ou dans les deux sens n'est pas du tout instrumental
dans la pénitence sur la voie de votre salut..
De plus, comme je le dis quelques lignes plus haut, c'est
inévitable. Pourquoi ?
Parce que nous n'avons à notre disposition que la langue humaine
pour nous exprimer. Or, celui ou celle qui donne au mot sacré un
jour le sens que je lui ai donné dans une annotation et un autre
jour le sens que je lui donne ici ne se trompera pas. Deux ou
trois sens peuvent être bons. Seulement, notre langue humaine ne
permet pas de montrer que ces antinomies ne sont pas illogiques,
elle n'a pas la subtilité qu'il faudrait, qui n'est pas à notre
portée dans cette vie et dans les générations qui vont venir.
Peut-être — et je l'espère — cela sera-t-il possible un jour plus
lointain quand la langue aura évolué avec la foi.
C'est d'ailleurs parce que notre langue humaine ne permet pas
d'établir les subtilités nécessaires que nous Pèlerins d'Arès nous
gardons d'avoir doctrine et dogmes. Parce qu'ils ne peuvent pas
exprimer la Pensée du Créateur, toutes les doctrines et tous les
dogmes religieux existants sont faux.
Ici, dans cette entrée 155, j'ai seulement souhaité établir entre
nous Pèlerins d'Arès une convention, un covenant, sur le mot sacré
afin que nous nous comprenions d'emblée à l'avenir quand nous ne
prononçons entre nous. Ainsi gagnerons-nous du temps. J'ai adopté
dans l'entrée 155 une définition très simple, par là schématique.
Ceci dit, il est clair que quand je dis dans ma vidéo : "Dieu
n'est pas sacré, c'est moi, c'est vous, qui êtes sacré chaque fois
que vous priez ou faites le Bien," je ne saurais prétendre que
Dieu n'est pas Sacré Lui-même. Je veux seulement par
cette façon de parler montrer que si nos efforts pour retrouver
Son Image et Ressemblances sont sacrés, Dieu quant à Lui
est toujours au-delà de la notion de Sacré, il est dans
une sphère de Sainteté, Lumière et Puissance que nous ne
pourrons jamais égaler même après que le Jour sera
venu ; seulement, nous n'avons pas (ou pas encore) de mots
pour ça.
Ce que je dis de sacré, je pourrais le dire de Marie
et d'autres concepts.
Je suis heureux que tout le monde ou à peu près ait compris cela,
sauf vous, semble-t-il, puisque vous avez éprouvé le besoin de me
faire remarquer mon cafouillage. C'est au fond une bonne chose en
me donnant l'occasion de la présente précision.
Concernant notre mission qui "va à contre-courant" des idées
générales en cours, ce n'est pas une découverte. Il y a quarante
ans que La Révélation d'Arès va à contre-courant de
toutes les idées générales, en effet.
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20mai14 155C54
Pour réaliser une soudure oxyacétylénique ou a l'arc (en
ciel-symbole de l'Alliance-Genése 9/13-14), il faux fusion et
mètal d'apport.
La fusion des forces du Bien de ceux qui l'accomplissent
et qui ainsi créent leur métal d'apport (matiére spirituel) par
leurs actes de bonté, d'insurgence, de paix,
de piété, de pardon, de moisson,
d'abandon de l'égo (Rév d'Arès 40/6), d'intelligence
du cœur ou spirituelle, de liberté (10/10), d'extréme
générosité, font l'ascension vers Les Hauteurs Sacrées (37/9)
et contribuent à amener le monde à changer en bien (28/7),
du moins assez pour que le Triomphe de la pénitence
devienne un jour inèvitable et que survienne le Jour de
la résurrection et de l'éternité (la vie sans jour ni nuit
31/8) (Extrait de vos annotations de La Révélation
d'Arès éd.2009).
Les christs sacralisés co-créateurs du Bien, donc du Sacré
en permanence à l'image et ressemblance du Créateur en
Éden réstauré seront toujours libres de faire le mauvais
choix, mais avec les millénaires d'expérience et la sagesse,
l'amour (Rév d'Arès 25/7) retrouvé, je pense que la Bête
qui agonisera longtemps dérrière l'horizon, mourra (22/14).
J'ai plein d'éspoir. Nous ferons une seule chair fondue
en l'Un, soudée pour l'éternité en Youou (Rév
d'Arès xxx/24).
Pour l'heure, et depuis des générations et des gènèrations, nous
sommes presque tous déssoudés ! (Rév d'Arès 12/8-9). Mais
(si) la main [de l'homme] tient Ma Main [de Dieu... fusion]
l'œil (peut) pleure(r), l'Eau reste dans l'œil. L'os (devient
comme) la craie, (mais l'homme sauvé est) moins mort (que) la
mort (Rév d'Arès xL/16-17).
Sauvez-vous ! (Rév d'Arès 36/23). Soyons sacrés
le plus souvent possible, auto-sacralisons-nous par la pénitence
(30/11-28/25-25/6)!
Comme Eric.D (155c51) j'ai pensé a votre entré 144 "Sacraliser le
désacralisé".
Alain M. d'Ile de France.
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Réponse :
Voilà une belle exhortation, frère Alain ! Merci.
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20mai14 155C55
J'ai retrouvé le passage de l'Évangile des Veillées qui
précédèrent Le Livre (Rév d'Arès 35/15 ) où le Père dit
: Encore quelques jours et tu ne me verras plus, mais je
serais sans cesse sur ta gauche.
Et dans votre annotation vous précisez à propos de "sur ta
gauche : la main gauche est la plus faible. C'est
pourquoi Dieu se tiendra de ce côté là du prophète."
Je me souviens que dans la Parole Elle-même le Père a utilisé
quelques mêmes mots avec différents sens parfois contraires, mais
toujours éclairés selon le contexte dans lequel Il les a employés.
Ce qui compte donc c'est le Fond réel qui Soufflera
toujours la direction. Le problème des mots et des apparentes
contradictions que montre par exemple le commentaire 155C53,
provient du contexte auquel ces mots sont tirés.
Je crois que si l' on tient compte du cadre dans lequel vous
utilisez certains mots aujourd'hui et du sens que vous transmettez
à nos cœurs altérés (Rév d'Arès 23/5) qui ne peuvent pas
dire : J'ai vu Dieu (37/3), pour ouvrir nos cœurs au Sacré
perdu depuis si longtemps, et nous retourner dans la grange
(6/3), les apparentes contradictions s'effaceront d'elles
même devant la Lumière comme l'ombre de leur harnais
(10/10) culturel de préjugés sous le Soleil de
la Vie que vous continuez de transmettre fidèlement pour
nous conduire vers les Hauteurs Saintes (40/5).
Guy I. du Languedoc
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Réponse :
Mais oui, le Père ou son Messager sont
contraints d'utiliser un langage humain pour exprimer leur Message
ou Appel aux créatures humaines. Or, ce langage, qui
avait à l'origine été donné à Adam avec l'amour, l'individualité,
la créativité et la liberté aux jours d'Éden, a sans nul doute
suivi le déclin de la nature humaine par le péché.
Comme le pécheur ne conçoit plus le Bien
qu'avec difficulté, le langage du pécheur n'exprime plus
le spirituel qu'avec difficulté. De là sur certains points les
contradictions et les antinomies inévitables, mais au fond de l'homme
de bien l'image et ressemblance du Père a, si je
peux dire, plusieurs yeux comme les insectes ont des yeux à
facettes et parvient à deviner l'unique sens inexprimé derrière
divers mots.
La théologie n'a pas arrangé les choses, bien au contraire. C'est
pourquoi Diderot écrivit (je le dis de mémoire): "J'avance dans la
nuit noire, une bougie à la main. Un homme dans l'obscurité passe
et souffle ma bougie. Je ne vois plus rien. Cet homme est un
théologien."
Nous essayons maintenant de retrouver la parole claire des
origines, mais cela, dans cette générations et celles qui vont
nous suivre immédiatement, ne peut se faire sans que nous
acceptions par endroits une certaine imperfection plus vraie que
les explications trop précises.
Une seule chose est vraiment absolument claire : le Bien
est la clé du salut de l'individu et de la société des
individus ; le Bien seul vaincra le Mal et
l'outil du Bien est la pénitence.
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20mai14 155C56
Je crois que j'ai péché quelque part dans votre blog et
que le Sacré n'était pas forcément spirituel.
Puisque le sacré est une soudure, on comprend bien
pourquoi il est dit que le couple est une union sacrée,
mais ce qui se vit en son sein n'est peu-être pas spirituel.
Je me la suis ramené il y a une dizaine de jours en postant un
commentaire sur votre entrée, évoquant les évangiles palestiniens
Où Jésus maudits ceux qui scandaliseraient un de ces petits. J'ai
fait depuis ce post face à un cas pratique où j'ai du taire mes
objections par respect "non-humain" envers ce qui m'a semblé
sacré.
J'ai été convié à participer à une réunion organisée par des
évangélistes chez l'habitant. Des jeunes enfants y assistaient et
buvaient les paroles de la jeune prédicatrice. Malgré mes
différences, je n'ai pas pipé mots pour ne pas scandaliser ces
petits et pour ne pas dégrader ce qui se liaient dans cette
famille "spirituelle", mais le message était totalement religieux
et dogmatique. Est-ce que cela vous semble illustrer vos propos ?
Fred H. d'Ile de France
|
Réponse :
Je ne saisis pas très bien le sens de votre commentaire.
Ma réponse peut de ce fait ne pas être appropriée au commentaire.
Pardonnez-moi dans ce cas.
D'abord je n'ai rien reçu de Frédéric H. ou Fred H. depuis le
début le 5 mai, début de cette entrée 155. Je ne vois donc pas par
quoi ou en quoi vous, Fred H., avez "péché quelque part dans mon
blog."
Ensuite, vous évoquez le terme sacré à propos du
"couple". La Révélation d'Arès dit: Avant de
connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée, ils (les
futurs époux) viendront à l'assemblée qui priera avec eux
(33/22). Mais il s'agit ici d'époux au sens que La
Révélation d'Arès donne à ce terme. Autrement dit, il
s'agit d'un homme et d'une femme engagés dans la voie du Bien
et qui, outre l'amour romantique qui les lie, sont aussi unis par
l'amour évangélique et la volonté d'être pénitents et moissonneurs
de pénitents. Le mot sacré prend donc ici un
sens absolument lié au sens du Bien accompli. En dehors
de ce cas précis, je ne vois pas l'union physique d'un couple
quelconque comme sacrée et vous avez raison de dire que
ce couple vit l'union charnelle mais pas forcément l'union
spirituelle.
Enfin, je ne vois pas le rapport entre la prédication organisée
par l'Église Évangléique chez l'habitant et le sacré. De
ce fait, je ne vois pas ce qui dans cette expérience que vous avez
faite "illustre mes propos."
En tout cas, merci de suivre mon blog, frère Frédéric.
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20mai14 155C57
Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire
couper les cheveux. Après sa coupe, il demanda combien il devait.
Le coiffeur répondit: "C'est gratuit, je fais du bénévolat cette
semaine." Le fleuriste s'en alla tout content.
Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa
porte une carte de remerciements et une douzaine de roses.
Plus tard, c'est le boulanger qui se présenta pour se faire couper
les cheveux. Quand il demanda à payer, le coiffeur lui dit: "Je ne
peux accepter d'argent, cette semaine, je fais du bénévolat."
Heureux, le boulanger s'en alla tout content.
Le lendemain, il déposa à la porte du coiffeur une demi-douzaine
de croissants, avec un mot de remerciements.
Puis, ce fut le député du coin qui se présenta. Lorsqu'il voulut
payer, le coiffeur lui répondit: "Mais non, cette semaine c'est
gratuit, je fais mon bénévolat !" Très heureux de cette aubaine,
le député quitta la boutique.
Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir, une douzaine
de députés et de sénateurs attendaient en ligne pour se faire
couper les cheveux gratuitement.
Voilà, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays !
Tiziano C. de Suisse
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Réponse :
Cette histoire n'a rien à voir avec le sacré. C'est une histoire
pour une entrée de blog sur le politique.
Mais je la trouve amusante et significative et je l'affiche !
Merci, Tiziano !
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20mai14 155C58
Cette magnifique et puissante entrée, ses commentaires (souvent
très beaux) et vos réponses me transportent.
"Ce savoir, le pain que le Bras du Père nous donne"
(155C48), nourrit ma conscience, l’éclaire et réveille un peu plus
l’énergie enfouie en moi.
On sent bien que le monde n’a plus d’énergie, tout du moins dans
notre pays. Il y a quelques jours une libraire constatant le
désastre actuel, inquiète de l’avenir, me disait : "Les jeunes
sont fatigués."
Notre monde est fatigué, vieux et La Révélation d’Arès
nous apporte un nouveau Souffle extraordinaire, que vous
avez et que vous nous transmettez : Tu as Mon Souffle (Rév
d'Arès xii/10).
Vous aviez évoqué le sacré dans votre entrée 136 "amour"
et vos mots sont restés en moi. Vous disiez: "Ô jeunes frères et
sœurs, rappelez-vous ma leçon du 21 octobre : Vous n'êtes pas
propagandistes, mais apôtres. La moisson est un acte sacré.
Vous vous sacraliserez avant chaque mission par la prière,
parce que c'est La Révélation d'Arès que vous accomplissez
et demandez au monde d'accomplir. Vous êtes la Lumière
(Matthieu 5/16, Rév d'Arès xxii/7) et j'ajoute ici que vous
êtes l'amour. L'amour est la fleur essentielle du sacré."
Ces mots magnifiques sont restés en moi et m’ont rappelé la prière
avant chaque mission. Dans ces moments sacrés d’accomplissement
de la Volonté du Père, moments trop impermanents encore, je me
sens un dans moi (Rév D’Arès XXIV/1). Merci.
Marie-Odile O. de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce beau et enthousiaste
commentaire.
Votre commentaire m'inspire de souligner quelque chose que je n'ai
pas encore souligné à propos du Sacré.
Le marché qu'est devenue depuis longtemps notre humanité et
la circulation des marchandises entre les humains ont déteint sur
le religieux et le mot sacré lui-même s'est modifié pour désigner
un type de marchandise ou d'endroit à visiter (avec en arrière
plan le tourisme comme marché) : la musique "sacrée", les lieux
"sacrés", la section "sacrée" d'un brocanteur, etc. Ainsi le
bouddhisme, par exemple, s'est-il protestantisé ou catholicisé
dans sa forme pour plaire à l'exportation, mais inversement le
christianisme s'est "embouddhisé" pour mieux plaire en se donnant
un air exotique. L'œcuménisme, le dialogue entre religions, les
cérémonies communes, les festivals de musique "sacrée" me font
plus l'effet de marchandises faites pour plaire à un public de
croyants fatigués, comme vous dites, que d'authentiques unions ou
réunions de foi dans la recherche d'une vie spirituelle simple et
vraie. En fait, non seulement avant ce reformatage, le sacré
s'était-il déjà éloigné de sa vraie signification, mais le
reformatage actuel rend le concept de "sacré" moderne totalement
étranger à ce qu'il devrait signifier et que je rappelle ici.
Tout cela dénote un mouvement, actuellement tout à fait sensible
dans la société terrestre, pour aboutir ou plutôt pour tenter
d'aboutir à une sort de religion a minima, le plus petit
dénominateur commun des religions en présence.
C'est en fait un mouvement créé par des religieux plus soucieux de
maintenir sous leur coupe le plus de croyants possible à une
époque où la masse des fidèles, chrétiens, juifs, musulmans,
hindouistes, bouddhistes, etc., est en voie plus ou moins lente de
disparition. Les concepts et les mots y ont de même perdu de plus
en plus leurs sens.
Mais nous Pèlerins d'Arès n'avons rien à voir avec ce mouvement
d'homogénéisation ; La Révélation d'Arès nous envoie
dans une direction tout autre que celle de la religion, quelle
qu'elle soit. Ce n'est donc pas pour revenir à de vieux principes
religieux vus sous l'éclairage de l'Histoire, mais pour revenir à
la Vérité toute simple vue sous l'éclairage de la Parole
de Dieu que je prends soin de redéfinir des mots comme pénitence,
moisson, péché, sacré, etc.
Notre problème est que nous refusons d'accoler notre foi à la
catégorie religion dans un monde où être reconnu religion offre
des avantages considérables, une sorte de sceau ou d'estampille de
l'égitimité. Notre Pèlerinage à Arès est une association Loi 1905
qui en France est accordée aux cultes, donc aux religions. À
contrecœur nous l'acceptons, quoique n'étant pas une religion,
parce qu'il nous serait impossible de fonctionner comme Pèlerinage
public sans cela et aussi parce que nous y accueillons n'importe
quel fidèle d'autres religions pourvu qu'il se déclare respectueux
du Lieu où Jésus puis le Père se sont manifestés en 1974 et 1977.
Mais aucune de nos autres associations se placent sous la Loi 1905
et, si cela devait se faire, ce serait comme succursale du
Pèlerinage d'Arès. De même nos définitions des mots spirituels, pénitence,
bien, mal, etc. ne sont pas de celles comprises sans
problèmes par l'administration de ce pays. Nous sommes réellement
quelque chose de neuf. Partant, nous remettons à neuf parmi
d'autres termes le terme de sacré.
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21mai14 155C59
Votre réponse à Marie-Odile me déroute et d'ailleurs elle suit
bien le fil dont est fait toute cette page qui s'étend à la suite
de l'entrée 155 "le Sacré".
Vous parlez de mouvements des religieux pour donner au mot sacré
un sens qui convient à leur "marché" du religieux et pour
récupérer le plus de fidèles possible.
Mais ça ne peut pas marcher, parce que, même en supposant que vous
ayez raison sur l'intention de ces gens-là, leur intention ne peut
aboutir. Les destins des peuples sont scellés. L'Histoire n'est
pas faite par les hommes, mais obéit à des lois contre lesquelles
les hommes ne peuvent rien.
Il n'y a pas de destin qu'on choisit, il n'y a de destin que subi.
Je lis votre blog dans les grandes largeurs (je ne peux lire en
détail, il faudrait trop de temps) depuis quelques années et je
sais que vous croyez que le destin est un choix, mais ce n'est pas
vrai. Je suis gardien d'immeuble, mais je n'ai pas voulu ce genre
de travail (je voulais être pilote) d'une part. D'autre part, je
voudrais trouver un emploi de gardien d'immeuble dans les
quartiers chics de Paris, où les pourboires et les étrennes sont
intéressants, et je n'en trouve pas. Je suis eczémateux et je
n'arrive pas à me débarrasser de cet eczéma. Je n'ai rien, rien,
de ce que je veux.
Il est impossible de changer de destin.
Le mot sacré, que cela soit vrai ou non, a changé de sens, bon !
mais vous ne lui redonnerez jamais le sens que vous voulez en
admettant que ce soit le bon. C'est le destin du mot sacré.
Il y a pourtant quelque chose d'attirant dans votre programme,
mais vous suivez une voie trop absolue, vous êtes trop idéaliste.
Comment vous suivre dans ces conditions ?
Enguerran M. d'Ils de France
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Réponse :
Voltaire écrivit : "Le destin nous mène et se moque de nous" au
roi de Prusse Frédéric, je crois. C'est vrai pour la plupart des
humains qui se laissent porter par les idées qui courent et les
événements, mais c'est curieux qu'un Voltaire, qui sut si bien
choisir son destin, comme quand il intervint dans l'affaire Calas,
écrivît une telle bourde.
Un Pèlerin d'Arès français est certes né dans un pays : la France
où le Créateur dicta au monde La Révélation d'Arès en
1974-77, et non en Mongolie de religion chamaniste au Moyen-Âge.
Le destin de ce Pèlrin d'Arès français est ainsi marqué par les
conditions de sa naissance: époque, langue, circonstances ; il est
fatalement différent du destin d'un Mongol du Xème siècle. Le
destin de chacun dépend donc inévitablement des conditions de sa
naissance et de sa vie, mais cela ne conditionne pas son destin
total.
Dans le cadre de ses conditions de vie l'homme peut très largement
infléchir son destin dans une direction ou dans une autre. Ainsi
me trouvai-je en 1974 face à Jésus me dictant L'Évangile
Donné à Arès et je pouvais accepter ou refuser la mission
qu'il me proposa.
Ainsi, au XIIIème siècle, un certain Mongol, Temudjin, prit le nom
de guerre de Gengis Khan et décida d'envahir la terre alors qu'il
aurait pu s'épargner tout ce mal et rester dans sa youtre à boire
du thé et à soigner ses yaks et ses chevaux. Indépendamment des
conditions de vie un homme peut choisir un destin. C'est encore
plus vrai pour le destin spirituel.
Si nous Pèlerins d'Arès ne pouvions pas choisir le destin qui nous
est proposé, pourquoi le Créateur se serait-Il manifesté à Arès,
en 1974 par un Messager, puis Lui-même en 1977 ?
Tout dépend de la capacité à regarder tant sa propre vie que le
lointain.
En regardant sa propre vie, qui ne voit qu'il a le choix entre
plusieurs directions, entre subir ce qui se passe sans songer en
sortir et examiner ce qui se passe, voir qu'il se passe plusieurs
choses et choisir la plus forte et la plus digne ?
En regardant au loin, très loin, on peut apercevoir l'horizon
derrière lequel il sera possible de repousser le mal, la Bête
(Rév d'Arès 22/14) et on peut participer à son éjection en
devenant pénitent ; c'est quand même plus beau et noble
que regarder à ses pieds ou au bout de la rue ou au bout du champ
et pas plus loin.
N'avez-vous pas remarqué qu'en regardant les étoiles la nuit ou
l'horizon de la mer vous êtes plus détendu et vous vous sentez
plus fort sans savoir pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi: Parce
que vous êtes créé pour les grandes œuvres, non pour la vie
étriquée. Regardez au loin, élargissez votre horizon spirituel et
vous vous sentirez plus assuré, votre pas deviendra plus ferme,
tout s'assouplira en vous, même vos entrailles, votre volonté se
fera forte et même puissante.
Ce monde est atteint de myopie et de nervosité intellectuelles. La
plupart des livres que vous lisez et des films que vous regardez
sont de l'art inquiet, pessimiste, violent ou creux et futile.
Vous pouvez choisir de ne pas suivre La Révélation d'Arès
ou inversement d'avoir bonne vue et assurance spirituelles en
devenant un pénitent et un moissonneur de pénitents.
Là vous devenez un faucon.
Il faut délivrer les hommes et les rendre à l'univers. Son
Père y attend les hommes pour leur redonner puissance et
en refaire ses co-créateurs.
Comment nous suivre ? Puisque vous êtes parisien, poussez un jour
la porte du 32 rue Raymond Losserand !
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21mai14 155C60
Étant le dernier prophète encore (vivant) de L'Éternel
des Armées, il t'incombe de laver les cœurs du petit-reste,
car tu es leur guide spirituel comme Jean (le Baptiste) l'était à
l'époque de Jésus !
Bravo homme Michel ! Tu as faiT ton travail du mieux que
tu as pu et moi (sem) je t'en suis très reconnaissant !
Que L'Éternel continue de nous réprimer pour que nous nous
soumettions à chaque instant à Ses Conseils, Ses Ordres et Ses
Commandements ! Que Ta Punition est bonne, Seigneur, car Tu
réprimes ceux qui Te craignent !
À Toi la Gloire et à nous tes enfants méritants le Paradis promis
!
L'Éternel m'envoie te dire qu'il est temps de se préparer pour
l'ascension vers notre destinée céleste.
Tu as déjà fais bouillonné l'Eau Forte dans les cœurs
des marmots [Rév d'Arès xxx/13-15], maintenant le moment
est venu de souffler les voiles des âmes repentantes
pour rencontrer et s'humilier devant la Puissance du Père
de l'Univers !
Moisem, je suis le dernier, le vivant, l'esclave du
Tout-Puissant, et je suis venu pour accomplir Sa Volonté.
Comme disait Jésus : "Non pas ma volonté, mais Ta Volonté Père !
Notre Père, le Créateur de tout chose.
Moi Sorres Érik Michel (Moisem), je suis celui qui baptise avec le
Feu ! (C'est la lumière du soleil ; la porte des étoiles)
!
Toi homme Michel (Potay), tu es le consolateur promis ! (C'est
Marthe la bosseuse fatiguée et soumise) !
Lui l'Agneau qui n'est plus (Neptune !) nous a fait descendre la
vision des cieux ! (C'est Marie l'exaltée et amère) !
(Sans oublier les (anciens) prophètes et (tous) les
serviteurs du Seigneur Dieu le Tout-Puissant !
Tout cela grâce à l'Amour du seul Dieu vivant : l'Invisible,
l'Indivisible et l'Invincible !
Car Toi seul Père es digne d'élever des loups qui deviendront
anges !
En toute repentance nous crions nos louanges vers Toi Père !
Gloire, Honneur et Puissance !
(Parle maintenant !) aux marmailles de (Marthe) et de (Marie) pour
qu'ils lèvent leurs yeux vers le soleil (une bague de fiançailles
sur le Doigt de Dieu).
C'est la porte vers laquelle "AL" peut communiquer avec nous en
toute sécurité et bonté, (mais) aussi par l'affliction si nous
persévérons à vouloir le défier ou l'envier ou que sais-je encore
?
(Toi quand) tu regarderas enlève tes lunettes de verre et tiens le
Livre à portée !
Nous venons vers Lui naturellement (comme) les enfants vont vers
Leur Père (avec respect et crainte) !
Surtout devant Lui pas d'erreur (pas d'obstination), car l'erreur
est fatale ("le salaire du péché c'est la mort") !
Pour moi sem, la Vérité est venue, l'erreur a disparu et l'erreur
doit disparaître aussi pour le petit-reste.
J'ai essayé d'avertir les hommes noirs de se repentir avant qu'il
ne soit trop tard, mais ces incrédules ont préférés m'ignorer.
Ils doivent savoir que Dieu est bon au bout de la repentance
; pour ceux qui cherche la Meilleure Voie, le Meilleur
Choix.
Ce monde touche à sa fin ("il dit ses derniers mots") ; et
maintenant il est temps d'emballer la (meilleure) semence pour la
nouvelle dispensation (le repos de L'Éternel des Armées) qui
arrive tout doucement mais sûrement. "Vivez Zion !"
Sa Parole (et la Parole) ne s'accomplit que dans la patience, la
persévérance et la prière.
Le Feu fondra l'or et fera monter l'Eau en
vapeur jusqu'au Très-Haut et Il dirigera chacun selon son
potentiel et surtout selon Sa Miséricorde ! Mais ensuite le feu de
l'abomination éliminera sa propre vermine à la surface de la Terre
! Nous serons alors enfin de Retour ! Le z'histoire y recommence
sur la Voie droite, finie la zone, finie la honte.
Au levant et durant tout le long de sa course et jusqu'au coucher
du soleil (et même dans la nuit), clamez [et] AL vous conduira !
N'essayez pas de vouloir voir Dieu, car si vous voyez Dieu vous
mourez !
Gardez-vous, car Il n'aimes pas l'indiscipline, l'envie, etc !
De toute façon, le mensonge disparaîtra et Moisem
(personnellement) je n'accepterais aucun voyou-délinquant dans le
Paradis terrestre ! Tous (le Petit-Reste) nous devons rétablir
l'Éden et faire disparaître la loi des rats noirs.
Humilions-nous (sérieusement et sincèrement) et disons chaque jour
: Merci Père Éternel pour cette nouvelle journée de repentir que
tu nous accordes.
À Toi seul la Miséricorde : Lance à chacun de tes enfants dont tu
connais les cœurs, une corde pour nous tirer vers Toi loin de la
misère spirituelle de ce monde de ténèbres et de méchanceté et de
fausseté et de ... !
Moisem dit le Papangue
|
Réponse :
Il y a dans ce commentaire des choses conformes à La
Révélation d'Arès et des choses qui ne lui sont pas
conformes.
Mais ce commentaire est plein d'une foi certes très exaltée mais
devenue si rare aujourd'hui que j'ai vraiment voulu le publier.
Je trouve que, même si vous me paraissez trop enflammé et trop
lyrique pour faire un bon Pèlerins d'Arès, qui doit être un pénitent
et un moissonneur équilibré, surtout s'il appartient au
petit reste, vous êtes au moins un sympathisant fervent.
Merci, frère Érik Serres.
N'oubliez pas, mon frère, que la force d'âme ne se
trouve pas par les mots, mais par la volonté.
Si vous allez vers les hommes de la rue avec les mots de votre
commentaire, ils vous prendront pour un illuminé et passeront leur
chemin, mais si vous allez vers eux avec un discours plus retenu,
retenu par la volonté d'équilibre, ils vous écouteront et j'en
serai le premier heureux.
Tout dans le monde moderne est contre nous, les idées générales
contredisent les idées de La Révélation d'Arès, ce que
pensent la plupart des humains est indifférent à nous, sans égard
pour nous. L'exaltation ne fait qu'empirer cette adversité.
La réussite, quoique difficile, se fera par la mesure.
Je crois que votre foi est très grande et qu'elle mérite, de ce
fait, plus de mesure.
|
22mai14 155C61
C’est en 1983 que j”ai décidé de changer de vie, ma vie.
En fait, je m'étais mis à chercher Dieu. C’est en 1982 qu’enfin je
trouvais mes réponses. Elles me vinrent de La Révélation
d'Arès, qui m’a aidé à changer ma vie, en me
donnant la bonne direction, mais aussi en sauvant ma vie.
Mon frère, vous qui critiquez jusqu’à l'insulte le prophète
de Dieu, sachez qu’il m’a sauvé d’une vie vide et pleine de
rancœur.
Yves T. de Midi-Pyrénées
|
Réponse :
Je ne sais pas à quel frère qui "critique jusqu’à l'insulte le prophète
de Dieu" vous vous adressez, mais peut-être vous adressez-vous à
tous ceux qui ne m'aiment pas et me font de grands reproches,
parfois insultants, c'est vrai.
Nous nous connaissons depuis longtemps, plus de trente ans. Vous
viviez à Paris à l'époque. Je suis heureux que l'homme très
modeste que vous êtes, frère Yves, qui maintenant vit retraité
dans le Gers, se manifeste dans mon blog. Merci.
|
22mai14 155C62
Je sais que ce commentaire ne vise pas le Sacré, sur
lequel je n'ai rien de spécial à dire, car je suis tout à fait
d'accord avec vous, frère Michel. Je me laisse porter par votre enseignement,
qui est très fort, mais qui me donne peu de forces pour être un
bon pénitent et un moissonneur. C'est
entièrement de ma faute ; pas de votre faute, parce que ce blog
est parfait.
Je suis hors de propos, mais peut-être me pardonnerez-vous et me
répondrez-vous.
Voilà : Nous allons voter dimanche pour élire les représentants
français au Parlement Européen.
Je suis dans une incertitude totale. Je ne sais pas du tout pour
qui je vais voter.
Pouvez-vous me donner un conseil ? Merci d'avance.
Jean-Clément E. de Basse Normandie
|
Réponse :
Mon frère Jean-Clément, il y a longtemps que je n'entendais plus
parler de vous. Je suis heureux d'apprendre par votre commentaire
que vous continuez de me suivre à travers ce blog.
Vous abordez un sujet : les Élections Européennes, que je ne vois
pas sous un jour politique, mais pratique. J'entends par pratique
ce qui peut servir à notre mouvement de pénitence et de
moisson de pénitents.
Très franchement, je suis comme vous perplexe. Je ne vois pas
encore pour qui je vais voter dans une perspective positive pour
notre mission et si même je vais voter, si grande est mon
incertitude tout à la fois sur le choix du candidat et sur
l'opportunité de me déplacer à Arès pour cela.
D'un côté,
Sauf pour des raisons de politique partisane qui ne m'intéresse
pas, personne n'est capable de dire s'il faut ou ne faut pas
sortir de l'euro. Or, pour moi l'euro est le principal souci,
parce qu'il me paraît de plus en plus douteux qu'on puisse agir
pour le bien des hommes — bien spirituel mais aussi bien matériel
(nous sommes faits de chair autant que d'âme)
— dans le cadre de l'euro. Jamais la vie n'a été aussi chère
qu'avec l'euro ! De surcroît, les institutions européennes me
semblent devenues plus inutiles qu'utiles depuis le référendum de
2005 et le "Non" des électeurs français.
En zone euro la croissance de l'Europe ne démarre pas et même
plombe la croissance mondiale. L'euro n'est pas une idée idiote —
c'est à mes yeux une très bonne idée (j'y viens à la fin de ma
réponse) — mais un échec évident faute de réflexion et de
patience. L'Europe semble comme paralysée, parce qu'on manipule
une monnaie trop neuve à l'aide de principes trop vieux. Il
fallait attendre que les habitudes séculaires financières,
bancaires et commerciales s'effacent et qu'une vision plus claire
vienne au jour ; il fallait attendre une génération. Les
politiques qui sont légers et précipités, parce qu'ils ne
travaillent pas pour le bien des hommes, mais pour être élus et
faire carrière, en étaient incapables.
Le Marché Commun marchait bien, mais un euro venu trop vite a jeté
du sable dans les engrenages. Notamment, il ne fallait pas
instituer l'euro tant que la réunification allemande, très
difficile, déséquilibrait le système et tant que les états
ex-communistes (Hongrie, Pologne, Bulgarie, Roumanie) n'avaient
pas atteint un certain niveau économique. Partie d'une ignorance
manifeste et sans doute voulue de l'évolution des sociétés, l'euro
est venu à contretemps. C'est très difficilement rattrapable. Dans
les années 1990-2000, le libre-échange a mal fonctionné, l'arrivée
de pays encore arriérés avec des forces de travail très bon marché
ont provoqué un durcissement de la compétition entre ces nations.
Les rapports entre Européens n'ont pas été ce qu'ils auraient dû
être, c.-à-d. complémentaires en termes de consommation et des
forces de production équilibrées entre elles. L'Allemagne,
notamment, trop forte allait inévitablement écraser ses
partenaires. Internationalement, les pays européens peuvent-ils
résister seuls à la puissance américaine ou chinoise? Non. Si
l'Allemagne fait de la désinflation compétitive et baisse son coût
du travail de 20 %, ce n'est pas pour contrer la Chine, où le coût
du travail est vingt fois moins élévé, c'est pour contrer ses
partenaires européens. La zone euro n'est pas une zone protégée
mais une zone de barbarie économique.
Je ne crois pas que sortir de l'euro plongerait
l'économie française dans le chaos, comme l'affirment les
économistes à la solde des politiques. L'Europe reste une réalité
géographique et, quoi qu'il arrive, nous resterons voisins et
garderons des liens. Il y aurait un petit moment difficile, mais
ce pourrait être un bien très vite. Cela n'affecterait nullement
notre mission spirituelle, de toute façon. Bref, j'ai bien peur
que, d'un point de vue économique, l'Europe finisse par un échec
retentissant, même s'il est difficile de préciser la forme exacte
de cet échec. Voyez comme les Grecs et tous les pays du Sud
Européen dépérissent actuellement ! La souffrance de l'Europe me
paraît évidente et je ne parle pas de ces fameux "commissaires" de
Bruxelles qui font n'importe quoi sans contrôle. Quant à M.
Hollande, je crois que l'incompétence abyssale de cet homme ne
peut qu'aggraver les choses à propos de l'Europe, mais
l'incomprétence concernant l'Europe me paraît beaucoup plus large.
J'arrête de parler ici non de ma méfiance des hommes d'Europe,
puisque Dieu m'envoie au devant d'eux, mais de ma méfiance de
l'Europe que les politiques ont concoctée avec une incomprétence
et une précipitation évidentes.
D'un autre côté,
J'ai passé mon enfance à écouter les récits, souvent horribles,
des hommes qui avaient fait la guerre de 1914-1918. J'ai moi-même
vécu la guerre 1939-1945 à Paris sous l'occupation allemande, la
persécution nazie, les bombardements, etc. et je sais, je sais au
sens le plus fort du verbe savoir, qu'il fallait absolument fairte
quelque chose pour que cessent les rivalités, les racismes et les
haines entre les nations d'Europe et la violence guerrière entre
elles. Aussi ai-je toujours applaudi à l'idée de faire la nation
Europe pour que tous les hommes découvrent enfin qu'ils sont
frères et se mettent à travailler ensemble.
J'étais et je suis toujours tout à fait partisan d'une monnaie
européenne unique, parce que des hommes qui partagent la même
monnaie ont des nationalismes, partant des patriotismes, moins
marqués.
Oui, je crois qu'il faut faire l'Europe, mais pas comme les
politiques l'ont faite. C'était un travail à laisser aux Sages. Ça
n'a pas été fait de cette sage manière. Ce n'est peut-être pas
désespéré, mais je crains fort qu'il faille tout effacer et
recommencer. Mais est-ce possible ? Je crois que nous Pèlerins
d'Arès allons avoir un rôle à jouer dans la formation des esprits
qui finiront tôt ou tard à faire ou refaire l'Europe, puis le
monde...
Comme vous voyez, je suis très incertain. Je vais
beaucoup prier d'ici dimanche, espérant une lumière du Ciel.
|
23mai14 155C63
(extrait d'un courrier postal)
Transformer sa vie propre, évoluer pour aider à évoluer, en faire
la foi qui donne un sens à sa vie, dans le sens de direction, mais
aussi comme connaissance de la vie qu'on doit mener ? Sans Révélation
pourrions-nous savoir qui nous sommes, vers quoi nous devons aller
? Vers le Sacré ?
J'en arrive au thème de votre nouvelle entrée, le sacré.
Pour moi c'est la vie, dans le sens courant, relatif donc,
simplement parce que tuer un homme, une conscience, serait
insupportable à la conscience. Il y a quelque chose de sacré
auquel on ne peut toucher, un indéfinissable lié à la vie.
Dans l'absolu, le sacré échappe au finissable, au
mortel, à la matière, il est plus que la conscience.
Car si l'inconscience tient lieu de conscience encore pour
certains, le sacré serait peut-être la sur-conscience,
le lien intime, la fusion intime même de la petite conscience
humaine partielle à Celle Infinie du Créateur de vie.
En ce sens, on toucherait par intermittence le Sacré
quand on est dans Sa Main en train d'accomplir Son
Dessein, pénitence et mission. Être et transmettre.
Décidément les mots sont petits pour dire les grandes choses.
Charlie F. du Nord
|
Réponse :
Je ne saisis probablement pas très bien ce que vous voulez dire.
Je suis d'accord avec vous quand vous considérez le sacré
comme lié à la vie et non lié à un objet comme une relique, à un
son comme une musique ou à un édifice comme une basilique. En
effet le sacré, comme vous dites, "c'est la vie", s'il s'agit de
la vie appliquée à l'accomplissement du Bien.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec vous sous d'autres
aspects.
Si je tue un humain, je commets un meurtre, un très grave
péché, mais mon acte ne saurait être le meurtre du
sacré que si l'humain que je tue accomplit le
Bien : C'est le cas par excellence si je crucifie
Jésus ou tue n'importe quel autre prophète du Bien.
Par contre, si pour défendre mes enfants je tue un forcené, un
barbare, un soudard qui menace mes enfants, je ne tue pas le sacré.
Le meurtre est un grave péché, mais nous ne pouvons
oublier — si je suis bien nourri du contexte et du sens profond de
La Révélation d'Arès — qu'un meurtre n'est que
l'anticipation ou la précipitation de la mort qui de toute façon
frappe tout humain un jour ou l'autre et dont l'assassin est le
péché. Quand je pèche, je participe à la mort de
quelqu'un d'inconnu quelque part sur la terre. Tous les
pécheurs sont des assassins qui s'ignorent.
Je ne suis pas non plus d'accord avec vous quand vous dites que le
sacré "est plus que la conscience." Si j'œuvre pour la Bien,
mon Œuvre par ce fait est sacrée, mais elle n'est que la
produit de ma conscience. Ma conscience n'est pas au-dessous du sacré.
Conscience et sacré vont de pair, l'une ayant
besoin de l'autre.
Mais je n'ai peut-être pas très bien compris ce que vous vouliez
dire. Oui, "décidément les mots sont petits pour dire les grandes
choses."
|
23mai14 155C64
Voici quelques questions qui m’interpellent !
Là première suite à votre réflexion sur les élections de dimanche
prochain [25 mai].
En priant ce matin [j'ai lu] dans La Révélation d'Arès (22/4)
: Voilà ! Les béliers sont les princes et leurs prêtres.
Certains princes se soumirent un grand nombre d’autres princes
et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes
innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans
cesse leurs conquêtes.
[La question qui m'est alors venue à l'esprit est :] Pouvons nous
voir dans cette nouvelle Eurocratie avec son parlement européen,
son conseil de l’union européenne, sa commission européenne, sa
cour de justice européenne, sa cour des comptes, sa banque
centrale européenne et même son école d’administration européenne,
comme les béliers, les princes et les prêtres des temps
modernes qui font marcher leurs troupeaux en hordes
innombrables soit prés de 500 millions d’Européens classés
dans cette Europe administrative ?
La deuxième [question va] dans le sens de ce blog,
particulièrement intéressant pour nous recibler toujours mieux à
la moisson à laquelle le Père nous envoie.
Beaucoup de personne ont leur vision du sacré et de l’âme
en lien avec le Créateur, mais pas tout à fait comme vous le
dites, car pour eux c’est la vie qui en premier est sacrée.
Réfléchissant à leur conviction, je constate que la vie physique
et l’esprit humains, que mes parents m’ont donnés et qui tentent
maintenant de rejoindre la Vie Sacrée du Créateur en y
greffant une âme, ont déjà quelque chose de plus et de
très particulier par rapport à tout le domaine animal duquel nous
venons.L’embryon du Sacré y serait-il déjà ?
L’aspiration au bien est présente chez la plupart des
enfants. Pour Jean Jacques Rousseau l’homme est naturellement bon.
Où allons-nous chercher cette bonté ?
Peut-on associer les deux mots Sacré et Sainteté,
et donc bonté, bien et vertu qui en découlent
?
Rémy G de l’Avignonnais
|
Réponse :
Dans cette entrée 155 je considère comme sacré
l'accomplissement du Bien quand il s'exerce
effectivement. C'est tout.
Je n'exprime pas de considération pour les sens figurés de sacré
très nombreux dans la langue de tous les jours : Amour sacré de la
patri-i-e... La vie est sacrée... les vases sacrés de la messe...
les bois sacrés des druides, la Voie Sacrée de la bataille de
Verdun, etc.
Par ailleurs, tout humain en gestation est un "embryon du sacré",
puisque toute vie humaines est appelée à accomplir le Bien,
mais peu de vies humaines accompliront le Bien une fois
adultes. Donc, les embryons peuvent toujours êtres des promesses
de sacré comme les millions de bébés tortues sortis des œufs
pondus dans le sable des plages sont des promesses de tortues,
mais peu vont subsister comme adultes. N'oublions pas qu'un
embryons n'est pas un être accompli, ce n'est qu'une promesse.
Jean-Jacques Rousseau disait que l'homme est naturellement bon,
mais Jean-Jacques Rousseau n'est pas Parole de Dieu.
Jean-Jacques avait son opinion. Dieu a une autre opinion. S'Il
appelle l'homme à la bonté, c'est qu'Il sait que l'homme est bon
s'il veut et s'efforce d'être bon ; il ne l'est plus naturellement
depuis le mauvais choix d'Adam. L'enfant peut être plus
doux que l'adulte tant que ses gonades ne sont pas à maturité,
mais il y a des enfants méchants. Si vous n'en avez pas rencontré,
tant mieux pour vous. À l'École Primaire j'en ai connu un certain
nombre pour ma part.
La Sacré est le sacré et la Sainteté est la Sainteté. Ne pas
confondre. La Sainteté est l'état naturel de Dieu. Chez l'homme
elle ne peut survenir mais seulement relativement et après de très
gros efforts dans l'accomplissement du Bien. C'est cet
accomplissement qui, à mes yeux est le Sacré. Disons
que le Sacré lié à l'homme est l'ascension qui
conduit à la Sainteté liée à Dieu (les Hauteurs
Saintes).
|
23mai14 155C65
Je vous suis très reconnaissant, frère Michel, d'avoir dans votre
réponse 155C51 précisé la différence entre, d'un côté, le sacré
et, de l'autre côté, l'âme et le spirituel.
Je renvoie chacun à ces lignes.
Inconsciemment, je confondais âme et sacré, et
c'est une des raisons pour lesquelles nous avons eu du mal à nous
comprendre dans nos échanges en 155C14 et C23.
En fait votre idée d'intermittence, je l'admettais mal, parce que
j'avais en tête le spirituel, l'âme, qui en attendant de
devenir le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre"
(Rév d'Arès 4/6) est déjà "le regard, la main, la gorge,
l'estomac" de mon esprit, et notamment ce "regard" très
stable en moi, et dont il me faudra un jour parler à travers les
passages de la Parole où figurent les mots "regard", "œil",
"oreille", "voir","entendre", "sentir"...
Mais si, comme je le découvre si lumineusement à vous lire, le sacré,
cette fusion avec le divin, renvoie à ce Christ de référence qui
est Jésus et qui seul a réussi dès cette terre une sacralisation
définitive, alors je découvre qu'au-delà de mon ambition
constante, celle d'être un homme de bien, un pénitent,
ce qui implique prière et moisson, je suis appelé à une
ambition plus haute encore et que je pressens depuis longtemps,
celle de devenir un autre Christ.
Même si on sait que cette vie n'y suffira probablement pas, c'est
bien sûr exaltant... mais que dire du cheminement ?
Je comprends votre façon de privilégier la notion d'intermittence,
car nos volonté et capacité d'élévation et de sacralisation
fluctuent, parfois douloureusement (155C43, merci, Didier), mais
en même temps, il me semble que cette marche vers le sacré,
la fusion, se fait aussi progressivement en rapprochement et ascension.
Je ne veux pas citer les références du Coran et de La
Révélation d'Arès sur ces deux images. Il me semble
qu'Élie et Marie sont des modèle intéressants de rapprochement et
de très haute ascension vers ce sacré.
François D. d'Ile de France.
|
Réponse :
Je suis ému de vous voir vous donner beaucoup de peine pour
réfléchir à ce que j'entends par sacré. Je vous en remercie, mon
frère François.
Je vous souhaite de tout cœur de devenir un christ à l'image du
Christ. Nous essayons tous de le devenir.
|
23mai14 155C66
Votre article 155 et les commentaires me font réfléchir à ce que
vous appelez le Sacré.
Si l'idée de Sacré est reliée à l'idée d'effort pour
devenir un homme du temps qui vient, l'idée de Sacré me semble
quelque part reliée à l'idée du travail, du travail pour Dieu et
pour changer le monde naturellement.
D'ailleurs, l'idée de Création Divine est reliée elle-même à
l'idée d'un travail puisque la Genèse dit que Dieu se reposa le
septième jour.
Que pensez-vous des rapports entre le Sacré et le
travail ?
Luc Q. de Lorraine
|
Réponse :
Dans "Souvenirs de la Maison des Morts" que Dostoïevski écrivit
après avoir purgé cinq ans de bagne sibérien, on observe les
humeurs différentes des bagnards selon la tâche à laquelle on les
soumet. Par exemple, quand on leur fait démolir un bateau pour en
faire du bois à brûler dans une région du monde où un tel travail
est inutile, parce que le bois n'y coûte quasiment rien, ils sont
déprimés, tristes, fatigués. Quand on leur donne une autre tâche
dont l'utilité est plus évidente, surtout si elle demande une
certaine ingéniosité, donc un peu plus d'humanité, ils retrouvent
gaîté et forces. Pour moi, c'est l'image du monde.
Les gens que je rencontre dans la rue me font souvent l'effet de
bagnards astreints à des travaux inutiles, pas gais et fatigués,
et je sais que je ne convaincrai jamais l'un de ceux-là de devenir
un Pèlerin d'Arès. Je sais que je ne ferai un Pèlerin d'Arès que
d'un des bagnards de l'existence heureux du travail qu'il
effectue. Ce n'est pas gagné d'avance, mais au moins je peux
espérer.
Accomplir le Bien est un travail, souvent très difficile,
voire très pénible, mais exaltant parce qu'il est plein de
promesses pour nos frères humains et l'avenir du monde. Ainsi est
donc le Sacré !
Le Sacré ne peut s'appliquer qu'à une tâche ou un effort
des plus hautement utiles.
|
24mai14 155C67
Frère Michel, nous allons voter pour les Européennes demain.
Vous en avez parlé à Jean-Clément dans une de vos réponses
[155C62], mais j'aimerais avoir de vous plus de lumière.
Je voulais m'abstenir, mais ce que vous avez dit à Jean-Clément
signifie que vous jugez importante notre participation à l'Europe,
mais je ne sais pas pour qui voter.
Donnez-moi un conseil.
Jean-Yves de Bretagne-Ouest.
|
Réponse :
Une chose est sûre, je ne voterai pas pour la gauche dont le
gouvernement me paraît inepte. En 2012 la France a envoyé au
Parlement un patchwork de godillots qui semblent ne plus croire en
eux-mêmes et ont voté sans sourciller des lois qui n'apportent
rien de ce que la France attendait d'eux. En 2012 jamais un parti
politique n'avait reçu en France autant de pouvoirs du haut
(présidence de la république) en bas (mairies) en passant par les
Députés, Sénateurs, Conseils régionaux, mais jamais hommes
nantis d'autant de mandats n'ont fait si peu, si mal. Je ne vois
pas pourquoi ces gens-là feraient l'Europe que nous souhaitons :
une Europe de consciences libres, de spiritualité renaissante,
d'entreprises libres, fortes et inventives, plus qu'ils n'ont fait
pour la France seule.
Il faut l'Europe, mais je crois pour ma part qu'il faut repartir
d'un projet basé sur ce que voulaient Jean Monnet et Philippe
Séguin. Monnet eut raison de vouloir l’Europe, mais Séguin eut
aussi raison dans les années 90 en avertissant que l’Europe
évoluait mal. Il faut donc le courage de refuser l'Europe qu'on
nous a fabriquée et de recommencer.
Les listes de candidats sont très nombreuses. Pour Arès j'ai reçu
une douzaine de "professions de foi".
Pour moi il faut reculer sagement, repartir d'une base raisonnable
(10 nations par exemple) avant d'élargir l'Europe et d'en
redéfinir les compétences : On ne peut faire l'Europe entre
des pays encore trop arriérés et des pays très avancés: Songez
qu'entre la Roumanie et la France l'écart des salaires est énorme,
de 1 à 6 ! Et qu'est-ce que c'est que ces commissaires dont on
ignore les noms, que personne ne voit jamais, qui légifèrent sans
contrôle sur la forme des concombres, la hauteur des escabeaux, la
quantité de cacao dans le chocolat ? Il faut renvoyer ces
gens-là chez eux et repenser la gestion européenne. Il faut par
exemple avoir à l'esprit que la Chine, concurrent industriel
redoutable, ferme son marché public à la concurrence, alors que
l'Europe ouvre les siens à 80% ! Il faut faire respecter
l'équité. Ceux qui décident pour l'Europe sont inconscients et
incompétents.
L'Europe reste à faire, quitte à refaire une parrtie de ce qui a
été fait, comme l'Évangile reste à accomplir, car le
christianisme, le vrai, n'existe pas encore. Ces parallèles
n'existent pas pour l'heure, mais pour nous Pèlerins d'Arès
l'homme-animal (l'Europe comme base du monde, puisque Dieu a parlé
en Europe en 1974-1977) doit suivre l'homme-âme (le monde qui
doit changer pour la Vie et le Bien).
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26mai14 155C68
Frère Michel, vous ne m'avez pas dit que le Front National allait
gagner
Ça change beaucoup de chose !
Ces racistes antisémites qui cherchent un repli sur la France, le
retour au Franc comme monnaie, le rétablissement des frontières et
des douanes, est-ce ce qu'une majorité de Français veut ?
Je suis désemparé. Ce n'est pas le Sacré qui est menacé,
mais ce que ces gens-là veulent comme sacré, c'est la messe
catholique ou, disons, œcuménique et le reprise de la chasse aux
religions qui sont étrangères à l'œcuménisme.
C'est un terrible choc.
Jean-Yves de Bretagne-Ouest.
|
Réponse :
Dans votre commentaire 155C67 vous m'avez demandé un conseil. Vous
ne m'avez pas demandé des prévisions.
Personnellement j'ai voté "Nouvelle Donne" qui prévoit le retour à
une Europe d'une dizaine de nations après que j'eus hésité à voter
pour les Gaullistes de "Debout la France" de Nicolas
Dupont-Aignan, mais ceux-ci prévoyaient un retour à une Europe de
4 ou 5 nations, qui m'a paru vraiment trop restreinte.
Mais j'étais évidemment sans illusion sur les chances de succès de
ces deux listes-là qui dans ma région ont fait des petits scores
malgré assez honorables de 3% chacun..
Il faut aussi considérer le nombre élévé des abstentionnistes
toutefois moins nombreux qu'en 2009.
Le succès du Front National et la défaite des Socialistes étaient
prévisiblee et d'ailleurs prévues par tous les sondages.
Je ne suis évidemment pas du côté du Front National.
Ne vous affolez pas, mon frère. Il s'agit d'élections au Parlement
Européen de Strasbourg où les conservateurs vont garder leur
majorité. Le Front National Français va y trouver quelques alliés
européens, mais à eux tous ces europhobes ne vont pas y détenir la
majorité ni même, je pense, y prendre la deuxième place.
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27mai14 155C69
Discours de Victor Hugo à l'Assemblée Nationale du 10 novembre
1848 (extraits) :
Tout ce système d'économie ébranle d'un seul coup
tout cet ensemble d'institutions civilisatrices qui est pour
ainsi dire la base du développement de la pensée française...
Quoi ! D'un côté la barbarie dans la rue et de l'autre le
vandalisme dans le gouvernement. Messieurs, il n'y a pas que la
prudence matérielle au monde ; il y a autre chose que ce que
j'appelerais la prudence brutale. Les précautions grossières,
les moyens de force, les moyens de police qui ne sont pas, Dieu
merci, le dernier mal des sociétés civilisées. On pourvoit à
l'éclairage des villes, on allume tous les soirs des réverbères,
et on fait très bien, dans les carrefours, sur les places
publiques. Quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire
aussi dans le monde moral et qu'il faut allumer des flambeaux
pour les esprits ?...
Eh bien ! la grande erreur de notre temps a été de
penser, je dis plus : de courber l'esprit vers la recherche du
bien-être matériel et de les détourner du bien-être religieux et
du bien-être intellectuel... D'ailleurs le bien-être matériel ne
pourrait être le but suprême de l'homme en ce monde... Il
importe, Messieurs, de remédier au mal, il faut redresser pour
ainsi dire l'esprit de l'homme. Il faut, et c'est la grande
mission du Ministère de l'Instruction Publique, il faut relever
l'esprit de l'homme, le tourner vers Dieu, vers la conscience,
vers le beau, vers le juste et le vrai, vers le désintéressé et
le grand. C'est là et seulement là que vous trouvrez la paix de
l'homme avec lui-même et par conséquent la paix de l'homme avec
la société.
Marc V. du Canton de Bern (Suisse)
|
Réponse :
Merci, frère Marc, pour cet extrait d'un discours de Victor Hugo
au Parlement en 1848.
Comme nous voyons tous, aux mots près — Hugo dirait aujourd'hui
"spirituel" au lieu de "religieux" — rien n'a beaucoup changé.
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27mai14 155C70
Merci, cher prophète, pour cette magnifique entrée qui a
provoqué de nombreux commentaires et vos réponses riches d’enseignement.
Dans un mois, le Pèlerinage 2014 sera ouvert. Les frères, de
diverses origines, viendront, à l’Appel du Créateur, prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/3-7, xLviii/9) et faire leur veillée
d’armes pour repartir pour une nouvelle année spirituelle, le cœur
rempli de nouvelles résolutions d’accomplir le Bien par
leur effort de pénitence et de moisson,
réarmer le monde en l’appelant à retrouver sa vocation
spirituelle.
Le pèlerin qui a la chance, dans cette génération, de venir en
Pèlerinage, porte souvent dans son cœur et ses pensées les frères
et sœurs qui ne peuvent être présents et prie avec eux.
Laissant la balène (Rév d'Arès xL/4), en priant dans les
quarante pas qui nouent Ma Force et Ma Faveur (xLi/9) le
frère peut redevenir un,
se fortifier pour avancer dans la voie du Bien et rester
dans le Vrai au moment des épreuves ou des moments
douloureux qui peuvent survenir.
J’ai la foi que ce Pèlerinage sera important dans notre évolution
personnelle et celle de notre mouvement.
En parallèle de l’ascension individuelle du pénitent vers les
Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 36/19), l’on pourrait
peut-être dire que le Pèlerinage lui aussi fait son ascension
en acquérant peu à peu un nouveau sens, une nouvelle
compréhension, grâce aux conseils du Témoin, Mikal.
Cette année, le pèlerin pourra sur le Saint Lieu, se souvenir de
cette sublime entrée :
Chaque pèlerin deviendra sacré en se soudant au Père et à Son
Univers.
Déjà un jour il y a quelques années, Frère Michel, vous nous avez
dit : "Quand vous êtes sur ce Lieu (La Maison de la Sainte
Parole), dites-vous que vous êtes dans les Bras du Père »," ce qui
crée déjà une réelle intimité avec le Créateur. C’était peut-être
déjà une façon d’évoquer cette fusion.
Dans les moments de prière au Pèlerinage, le pèlerin se sent
souvent hors du temps, tout comme lorsqu’on accomplit le
Bien, en faisant un effort de pénitence ou de moisson.
Ce ressenti d’être hors du temps est peut-être le sacré
?
(La) pieuse gente choit, le sein devant, le sein dur (comme) Mon
Poing (qui) bat (la terre) ;
Le faucon, (dont) les ois(ill)ons (ont) les serres ;
(par) mille (et) mille (ils) battent la terre,
(comme) les haches (ils s’ab)attent ( xLv/13-14).
Tu fends le souci des nations (xLix/3)
Mille armées contre le
Fer
Mais le Four cuit leur épées (xLix/9).
Chantal C. d’Aquitaine
|
Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce très beau commentaire.
Oui, bien sûr, la soudure que nous nous efforçons de faire entre
nous et le Créateur est un passage, encore incomplet et
impermanent, de notre vie dans le temps à notre vie hors
du temps (Rév d'Arès 12/6).
|
27mai14 155C71
Sacrées baffes et baffes sacrées. Quand je prend une baffe dans la
rue, je la destine à mon orgueil — à lui de gérer ce genre de
chose !
Des baffes il y en a des petites et des grosses. Dans la démarche
missionnaire de rue, c'est toujours fréquent de prendre des
baffes. Il est même nécessaire de les supporter pour arriver à l'épi
mûr. Quelquefois je les compte. Il y en a de toutes sortes
: la baffe du méprisant, la baffe de celui qui ne nous comprend
pas, la baffe du rigolard, la baffe du trouillard, la baffe du
discuteur, etc.
Mais il y a la contre baffe qui me plait beaucoup. Celle de celui
qui croit nous moucher en nous disant ironiquement: " Et vous
tendez l'autre joue lorsqu'on vous frappe la joue droite ?" Je
leur réponds honnêtement que ce n'est pas dans mes habitudes de
tendre la joue. Si Jésus à pu tendre l'autre joue face à un homme
violent c'est qu'il savait son geste capable de l'émouvoir, il ne
l'aurait pas fait face à un sanguinaire. Là, je cite Gandhi qui a
pu tendre la joue (théorie de la non violence) face à un
envahisseur anglais sensible aux valeurs chrétiennes mais que
cette théorie de la non violence s'arrêtait face à la brutalité
d'un nazisme qu'il a fallut combattre par la force physique.
Bref, des baffes, on en ramasse des tonnes et c'est notre manière
à nous de témoigner de notre amour pour tous ces hommes déçus où
trop sûrs d'eux-mêmes.
On reste en contact malgré tout. Un jour ils en auront tellement
les mains gonflées qu'ils finiront par nous écouter.
Pascal L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Voilà des baffes qui peuvent être des "sacrées baffes" au sens
figuré et parfois des "baffes sacrées" au sens propre,
car même une baffe peut nous jeter dans le Feu de la
soudure avec le Père.
|
27mai14 155C72
Cela fait un moment que n’avais lu sous votre plume une parole
aussi vivante !
Votre part Maternelle (mais non point "maternante") s’y
dévoile avec force.
Sauf peut-être lorsque vous dénoncez quelque peu âprement les
juifs judaïsants, les chrétiens d’église, les musulmans de
mosquée, etc. comme les principaux agents du figement de la Parole
et du Sacré : Or, n’est-ce pas l’humain dans son attachement à la
substance opaque du monde qui est l’agent de ce figement ?
Et n’est-ce pas la même humanité dans son amour pour la Lumière
qui en sera libératrice ?
Ainsi la Mère ne distingue pas entre ses enfants… Mikal ne fait-il
pas de même ?
Frank N. d'Ile de France
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Réponse :
Bigre ! Ce ne sont pas les "juifs judaïsants, les chrétiens
d’église, les musulmans de mosquée" qui sont les "agent du
figement" de la Parole et du Sacré. Ce sont les religions qui les
enrégimentent. Ce sont les religieux et les théologiens qui ont
momifié la Parole et le Sacré en pharisaïsmes, dogmes, cérémoniaux
et prières figés qui font que quand un catholiques entre dans un
templs protestant ou dans une synagogue ou dans une mosquée il est
complètement dépaysé, se voit en pays étranger, alors qu'il
devrait se sentir à son aise.
Nous essayons au Pèlerinage d'Arès de faire en sorte que les gens
qui entrent là ne se sentent pas trop jetés dans une culture
éloignée, dépaysante, imperméable. Ils prient comme bon leur
semble et peuvent même ni endosser la tunique ni se déchausser
s'ils n'en comprennent pas l'usage. Ils ne sont pas embrigadés. La
seule chose qu'on leur demande est le respect et la paix du lieu.
Ceci dit, je suis heureux d'avoir de vos nouvelles et de voir que
vous lisez mon blog de temps en temps.
|
27mai14 155C73
La Bible à la réputation d’être sacrée, et pourtant, si elle était
si sacrée que ça Dieu ne serait pas intervenue pour vous dire de
la purifier [Rév d'Arès 16/12, 35/12].
Ainsi sont écartés purement et simplement les livres nommés
dans La Révélation d'Arès : Paul, Pierre et Jean
l’évangéliste, pour les œuvres chrétiennes. Ce qui revient à
rejeter de la Bible les Épitres de Paul et de Pierre, l’Évangile
de Jean et ses autres écrits, dont l’Apocalypse.
Et puis je pense au prophète Moïse ? Le noir parle à
Moché : La Parole de Nom va (comme) le pas du rat. Ma Parole à
moi est large comme le pied du chameau (Rév d'Arès xviii/4).
J’aimerais bien savoir quelle partie, quels versets de l’Exode de
Moïse faut-il retirer aussi de la Bible.
Mary de Bretagne-Sud.
|
Réponse :
Quels versets de l’Exode de Moïse faut-il retirer aussi de
la Bible ? C'est simple: Sauf le décalogue, vous considérez comme
inauthentique où obsolète tout ce qui ne trouve pas de
correspondance dans l'Évangile de Matthieu, de Luc et de Marc et
dans La Révélation d'Arès. Cela nous fait considérer
comme inauthentique ou obsolète énormément de choses à tel point
qu'il est plus prudent de s'en tenir aux Évangiles de Marc,
Matthieu et Luc et à La Révélation d'Arès.
Pourquoi parlé-je ici de prescriptions obsolètes ? Parce que la
Parole du Père est toujours adaptée aux hommes auxquels elle
s'adresse. Les esclaves hébreux libérés d'Égypte étaient des êtres
abrutis et arriérés et il est possible que des prescriptions comme
la lapidation de la femme adultère ou des enfants rebelles à leurs
parents, les nombreuses mises à mort pour des raisons diverses ,
l'interdiction de manger du porc, de l'autruche et de quantité
d'autres animaux ou poissons, parmi quantité d'interdits et
condamnations, aient eu un sens dans une société de brutes
antiques, mais cette justice brutale n'en a plus aujourd'hui.
L'homme a évolué. On peut dire la même chose du Coran.
|
27mai14 155C74
Vous posiez cette question en 154C73 dans votre réponse à
Antoine Bastien
"Demeure la question, que nous remuons sans cesse: Avons-nous
fait, tous autant que nous sommes, assez pour faire
connaître l'Evénement d'Arès et ses perspectives ?"
M’est venue naturellement la réponse suivante :
Ce qui manque c’est un outil qui permettrait la prise directe de La
Révélation d’Arès sur les centres d’intérêt des hommes qui
passent, ce qu’on appelle les modes, en les aimants et en faisant
ressortir la vision originales qu’a La Révélation d’Arès,
car la mode lance un dénigrement sur tout ce qui ne lui ressemble
pas et nous subissons l’une après l’autre les modes qui passent.
Quiconque est un moissonneur régulier sait cela. Or,
nous devons tenir plus de quatre générations au contact
direct de l’attention des hommes et Dieu nous demande de
devenir des hommes du temps qui vient, donc quelque part
des hommes qui devancent les modes qui arrivent, pas comme des
devins, mais comme des hommes qui sont au courant des intérêts des
hommes qui prennent de l’importance parcequ’ils les aiment et sont
à leur contact. C’est ainsi en les devançant ou en étant au
diapason que nous pourrons parler aux jeunes qui — je m’en
aperçois en cotoyant les 20-25 ans — s’ancrent dans la mode
qui passe.
Je me suis fait cette réflexion : "Quand je suis arrivé à La
Révélation d’Arès en 1988 elle était elle-même "la mode qui
passait" ayant été révélée en 1974 et 1977 et étant sortie aux
yeux du grand public entre 1983 et 1990 grâce à la
publication de L’intégrale du message en 1984 et grâce aux grandes
manifestations publiques qui eurent lieu ces années là.
Ainsi de nombreux jeunes dont je fus répondirent naturellement à
son appel (moi en 1988). Puis, plus rien, grand vide!
Je viens de comprendre qu’en fait elle était passée de mode en
1991 ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles
du public à déjà sentir le vieux. De plus, les moissonneurs
d’Arès sans doute confrontés à ce problème de renouvellement face
à la mode qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du
message pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale"
et cela a été un échec cuisant.
Ce blog (car je compte créer un blog qui s’intitulera
"Perspectives originales de La Révélations d’Arès") se lance pour
tenter de retrouver le contact direct avec l’attention du public,
surtout l’attention des jeunes qui représentent la plus grande
espérance pour le changement du monde, sans dévier cette
fois du message spirituel. Ce blog tentera aussi de répondre aux
mauvaises images que nous pouvons générer au fur et à mesure
qu’elles seront repérées.
Donc je voudrais avec mon blog commencer cette dynamique comme un
défricheur pour que d’autres plus tard aient un travail déjà accompli
et qu’ils comprennent l’intérêt de cette attention permanente.
Voilà le texte de présentation que je comptais mettre (c’était
pour m’éclaircir les idées)
PERSPECTIVE(S) ORIGINALE(S) DE LA REVELATION D’ARES
La Révélation d’Arès demande à chacun de devenir un homme
du temps qui vient (30/13) — sous-entendu du temps qui
vient heureux — pas un homme qui reproduit le passé qui a engendré
le malheur. Elle appelle, dès lors, à une perpétuelle
originalité, une perpétuelle créativité par rapport à sa propre
vie et au monde dans lequel on vit pour s’engendrer soi-même
et engendrer le monde dans un bonheur (toujours nouveau), toujours
renouvelé.
Si elle rappelle un Fond spirituel immortel et
inchangeable c’est qu’à partir de ce Fond peuvent
s’engendrer une multitude d’avenir de bonheur possible du moment
que soient engendrés perpétuellement la paix, l’amour, le
pardon, l’intelligence du cœur, la liberté
absolue.
Ainsi confronté aux problèmes de tous les jours, La
Révélation d’Arès permet d’envisager des solutions toujours
originales, pour peu, qu’on se mettent à réfléchir par rapports
aux balises qu’elle donne. C’est ce qui frappe toujours quand on
suit de près les propositions de son témoin direct, le Frère
Michel (Michel Potay).
La Révélation d’Arès lance l’homme dans l’aventure du changement
total, profond et superficiel, sur plusieurs générations et doit
donc renouveler toujours son contact avec le présent des
hommes. Les modes perpétuellement changent et menacent donc tout
maintient des vérités profondes à l’attention des hommes. Ce blog
veut résister aux modes qui passent, en les aimant, et en montrant
qu’à chaque nouveau sujet soulevé par la mode, La Révélation
d’Arès propose sa solution originale cohérente avec son
objectif perpétuel ; ainsi elle pourra résister à
l’engloutissement possible par les modes qui passent, qui ont
tendance à créer un dénigrement dans le public pour tout ce
qui ne leurs ressemblent pas.
Quand je suis arrivé à La Révélation d’Arès en 1988 elle
était elle-même "la mode qui passait" ayant été révélée en 1974 et
1977 et étant sortie aux yeux du grand public entre 1983 et 1990
grâce à la publication de L’intégrale du message en 1983 et grâce
aux grandes manifestations publiques qui eurent lieu ces années
là. Ainsi de nombreux jeunes, dont je fus, répondirent
naturellement à son appel. Puis, plus rien, grand vide.
Je viens de comprendre qu’en fait elle était passé de mode en 1991
ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles du
public à déjà sentir le vieux. De plus, les moissonneurs
d’Arès sans doute confrontés à ce problème de renouvellement face
à la mode qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du
message pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale"
et cela a été un échec cuisant. Ce blog se lance pour tenter de
retrouver le contact direct avec l’attention du public, surtout
l’attention des jeunes qui représentent la plus grande espérance
pour le changement du monde, sans dévier cette fois du message
spirituel. Ce blog tentera aussi de répondre aux mauvaises images
que nous pouvons générer au fur et à mesure qu’elles seront
repérées.
Et un autre texte que j’avais fait avant :
La Révélation d’Arès conduit à une originalité
perpétuelle parce que Rien n’est programmé. Il y a mille mondes
heureux constructibles Elle appelle à un éclatement des
visions imposées pour ouvrir le monde à des visions crées par les
hommes eux-mêmes et leurs associations originales. S’il y a un
vision spirituelle de fond commune c’est parce que ce fond commun
est d’infini non enfermable. Dès lors l’originalité ne peut que
marquer toute La Révélation d’Arès même si c’est une
originalité discrète et mesurée mais qui se renouvelle sans cesse
puisque les hommes évolueront sans cesse et comprendront la Parole
de manière sensiblement originale en évoluant.
J'ai beaucoup d'idée pour ce blog et de questions missionnaires à
résoudre par son intermédiaire si vous ne voyez pas de
contreperformances dans le fait que je le crée.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
J'ai un total respect pour votre initiative et pour les
initiatives des uns et des autres et vous ferez bien ce que vous
avez envie de faire. Il y a quelques formules que j'aime dans
votre introduction au blog que vous projetez.
Mais je ne vous suis pas pour deux raisons.
D'abord, je ne suis pas du tout d'accord avec vous
sur un point : Vous dites, renversant complètement la causalité,
que "La Révélation d'Arès était passée de mode en 1991
ne faisant plus parler d’elle et commençant dans les oreilles du
public à déjà sentir le vieux" et que "les moissonneurs
d’Arès confrontés à ce problème de renouvellement face à la mode
qui avançait ont dévié de l’originalité spirituelle du message
pour partir dans ce qui a été appelé "la mission sociale" qui a
été un échec cuisant." C'est en réalité l'inverse qui s'est
produit : Tout allait bien quand les missionnaires dès 1991 se
sont engagés désastreusement "dans ce qui a été appelé la mission
sociale... un échec cuisant," qui eut pour résultat funeste de
faire disparaître complètement La Révélation d'Arès du
paysage des nouvelles et des idées spirituelles que nous nous
étions efforcés de faire circuler au cours des années 70 et
80. Autrement dit, nous lancions La Révélation d'Arès et
la mission sociale la fit disparaître en la rendant subitement
incompréhensibles.
Ensuite, vous ne citez dans l'introduction à votre blog ni le nom
de Dieu, ni le mot pénitence, ni le mot foi, ni le mot prière,
d'autres mots qui nous lient au Sacré, et je ne crois
pas du tout que La Révélation d'Arès nous demande de
devenir des hommes du temps qui vient sans la foi, sans
la pénitence et sans lien avec le Créateur.
Pour moi notre mission est sacrée. Le rappeler est
précisément le but de cett entrée 155.
|
28mai14 155C75
Lundi soir, je regarde le "20 Heures" qui fait sa une des
élections européennes.
Je n'ai pas voté, par simple étourderie, j'ai oublié de refaire ma
carte d'électeur suite à mon déménagement. Je fais donc parti des
57% d'abstentions. Et un chiffre aussi important çà s'entend !
Tout au long du lundi, je n'ai rencontré personne qui parlait des
élections ! Alors ce matin, avant de partir au travail, j'ai envie
d'écrire ces quelques mots.
Le décalage est aujourd'hui flagrant entre ceux qui tiennent le
pouvoir et ceux qui le subissent. Le pouvoir politique est passé
maitre dans l'art de diviser les hommes entre eux, d'être dans la
critique permanente. Ces pouvoirs ne voient plus qu'il ne peut
rien sortir de bon de tout cela, car on ne peut rien construire,
de beau et de durable, basé sur la haine de l'autre.
De son côté, le citoyen, comme me le dit Arièle, ne réfléchi plus.
Les pouvoirs ont pris en charge non seulement le destin mais aussi
la réflexion du citoyen. Alors, lorsqu'il veut dire qu'il n'est
pas content, il ne lui reste plus que son bulletin de vote !
Mais nous sommes encore loin d'être sortis d'affaire, et tous ces
travailleurs qui attendent impatiemment leur retraite pour se
reposer, ne savent pas encore que demain elle sera inexistante, en
tout cas, insuffisante pour vivre, faute d'argent dans les caisses
de l'État.
Pourtant je reste optimiste, car l'homme a des ressources au fond
de lui pour trouver les bonnes solutions. Et, comme vous le dites,
frère Michel, c'est peut-être notre heure, c'est-à-dire un
contexte favorable à la mission, un contexte qui amène à poser les
bonnes questions, à faire réfléchir les hommes, à être entendu des
hommes.
Redéveloppons la bonne réflexion par tous les moyens mis à notre
disposition. Faisons connaître La Révélation d’Arès pour
relancer l’humanité vers les Hauteurs Saintes. Car pas
de changement sans s'engager à accomplir et
pas d'engagement à accomplir sans réflexion profonde,
sans réveil des consciences, et pas de réveil des consciences sans
nourriture de l’âme. Rien ne peut se faire sans amour
et partage. Rien ne peut se faire sans bonté et liberté. Ne
nous lassons pas de parler au monde comme le Créateur ne se
lasse pas de nous reparler, de nous aimer.
Ézéchiel (33) dit : La Parole de l'Eternel m'a été
adressé […] si je ne parles pas pour avertir le méchant afin
qu'il renonce à sa conduite, ce méchant mourra à cause de ma
faute, mais L'Eternel me réclamera son sang. Si au contraire,
j'avertis le méchant afin qu'il renonce à sa conduite, pour
qu'il s'en détourne et qu'il ne change pas de conduite, il
mourra à cause de sa faute, mais moi j'aurais délivré mon âme
[…] L'Eternel ne prends pas plaisir à voir le méchant mourir
mais à le voir changer de conduite et vivre.
Comme vous l'écrivez, "nous devons être pénitents et moissonneurs
de pénitents et ponctuer notre vie de ces moments sacrés
toujours grandissants, pour notre salut et le salut
du monde."
Vous êtes le prophète de ce siècle, et nous les enfants
à la nuque encore raide, mais nous avançons.
Philippe C. des Alpes du Sud
|
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire qui est aussi
un appel à intensifier la mission.
Lundi soir au "20 Heures" vous avez comme moi entendu le Président
de la République qui, en parfait politique qu'il est, a dit
l'inverse de la réalité. "Partout les partis européens
progressent," a-t-il déclaré. Or, la réalité est tout le contraire
: Il y a en fait une forte progression des partis europhobes à
travers l'Union, au Danemark, en Grande-Bretagne, et en France
notamment.
Tous les medias (Le Figaro, Libération, L'Express, etc.) ont noté
cette "erreur" ou ce "lapsus" (personne n'a osé dire ce mensonge)
de François Hollande le 26 mai. François Hollande a officieusement
reconnu son "erreur" et a déclaré le lendemain, 27 mai, qu'il
avait voulu dire le contraire : "Les partis anti-européens
progressent."
En attendant cette contre-vérité a été dite et à ma connaissance
elle n'a pas été rectifiée officiellement. Le commun des mortels
croit que les europhiles progressent.
Mais la politique dit n'importe quoi qui l'arrange.
Ceci dit, j'avoue que je suis étonné non de la victoire du Front
Nationral qui était annoncée, mais du chiffre de 25%, qui est
énorme comparé au chiffre de l'UMP 20% et du Parti Socialiste 14%.
Je ne crois pas que les gens aient voté pour le Front National et
son programmes, mais je pense qu'ils ont de cette façon voté
contre la politique, quelle qu'elle soit. Ils ont oublié que,
concernant le langage et les vices politiques, le Front National
n'est pas en reste.
|
28mai14 155C76
À la lumière de la Révélation d'Arès, vous redéfinissez les termes
comme pénitence et sacré. Reste une notion qui
n'est pas toujours facile à expliciter, c'est celle du bien
et du mal.
Voici ce qui m'est arrivé dans la rue en mission :
J'interpelle un jeune homme d'environ la trentaine par cette
phrase : "Un appel à changer en bien pour que le monde
change !"
Il me répond : "Je fais déjà le bien et je n'ai pas besoin de vous
pour cela. Vous êtes même de trop."
Il poursuit son chemin.
Peu de temps après je le vois qui repasse, alors je l'interpelle à
nouveau en disant : "Vous prétendez faire le bien et
vous voulez nous éliminer, c'est une drôle de manière de concevoir
le bien."
Il me répond : "Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je voulais
dire qu'il n'y a pas besoin de gens comme vous pour nous faire la
morale."
Je lui réponds : "Nous ne sommes pas là pour faire la morale, mais
pour encourager les hommes au bien."
Lui : "Vous vous prétendez meilleur que les autres alors."
Moi : "Non pas du tout, peut-être êtes-vous meilleurs que moi."
Lui : "De toute façon le bien et le mal cela se discute."
Moi : "Le mal c'est ce qui rend les hommes malheureux : la
maladie, la souffrance, la mort."
Lui : "Mais la mort est la suite logique de la vie : Les animaux
meurent, les humains meurent, c'est naturel, ce n'est pas un mal."
Moi : "Oui, mais l'homme c'est différent. Il n'est pas fait pour
la mort, mais pour la vie, c'est le mal qui est responsable de la
mort."
Lui : "N'importe quoi !" Il s'en va en haussant les
épaules.
Je lui lance : "Vous verrez bien !"
Je n'étais pas très satisfait de mes réponses en voulant répondre
trop vite et de manière trop abrupt en abordant la mort comme un
mal sans plus d'explications. J'aurais pu accepter un échange sur
la notion de bien et de mal.
Surtout qu'au départ notre conversation était mal partie, j'aurais
pu saisir l'opportunité d'un échange.
D'ailleurs; si nous devons parler du bien et du mal en tant que
Pèlerins d'Arès en peu de mots dans la rue que dirions-nous?
Est-ce des notions si faciles à définir ?
Voici quelques idées :
Le bien est finalement ce qui rapproche l'homme de Dieu
et le mal ce qui l'éloigne de Dieu.
Le mal est ce qui fait perdre à l'homme sa nature spirituelle et
le bien est ce qui lui fait retrouver cette nature.
Le mal est ce qui fait souffrir l'homme et le conduit au malheur
alors que le bien le conduit au bonheur.
Le bien c'est la pénitence, c'est aimer,
pardonner, faire la paix, se rendre libre des
préjugés et des peurs et le mal c'est l'inverse.
Denis K. (Bretagne Sud)
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Réponse :
Oui, répondre "Le bien c'est la pénitence,
c'est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, se rendre
libre des préjugés et des peurs et le mal c'est
l'inverse," est une bonne réponse, mais je pense que dans le rue
une réponse simple est :
"Le bien c'est de vivre selon le Sermon sur la Montagne
(ou selon l'Évangile). Le mal, c'est l'inverse plus le
mensonge, la trompertie, la violence, le vol."
Cette réponse a cela de bon qu'elle permet presque toujours de
situer l'interlocuteur. S'il demande "C'est quoi le Sermon sur la
Montagne (ou l'Évangile) ?" Vous n'avez pas affaire à un chrétien
avisé ou même simplement à un croyant, mais à quelqu'un de moins
défini. Vous pouvez alors énumérer des maux communs aux croyants
et incroyants: "Le mal ? C'est simple, c'est le mensonge, la
tromperie, l'égoïsme, le vol, le mensonge, le mépris. Le bien,
c'est l'inverse."
Quand on a affaire à des gens de la morale commune mieux vaut
qualifier le mal avant de dire "Le bien c'est le contraire" plutôt
que décrire d'abord le bien puis dire "Le mal, c'est le
contraire."
Quand l'homme que vous avez rencontré vous a dit: "Je fais déjà le
bien..." Il fallait le féliciter: "Bravo. Je suis heureux de
rencontrer un homme de bien. Ce n'est pas si fréquent. J'appelle
au bien ceux qui ne font pas le bien et je peux vous dire qu'ils
sont nombreux." L'homme aurait été heureux de vos paroles et vous
auriez engagé la conversation plus facilement.
Nous ne devons pas considérér les gens comme nos
ennemis ou nos détracteurs, mais comme nos amis, nos frères.
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02jun14 155C77
Voici un journal qui exprime une vérité que nous devons prendre
très au sérieux. Rien ne va plus dans notre système social.
Arrêtons de nous voiler la face. Réveillons nos consciences afin
de sortir de ce système qui nous enferme !
Chacun...ou en petits groupes d'affinité, pensons à une nouvelle
organisation d'électrons libres.
Dans dix-huit mois,notre système va basculer. Il est temps
d'ouvrir nos yeux et de retrouver notre liberté de créateurs en
puissance d'être et de devenir. Pour le bien et l'épanouissement
de chacun d'entre nous. Pour nos enfants et nos petits enfants qui
progresseront eux aussi. Pour construire un monde de paix, de
partage, d'amour où chacun rayonne... pour le bien être de chacun.
Patricia des Alpes du Sud
Jacques Attali est décidemment particulièrement en forme ces
dernières semaines. Alors qu’il nous avait gratifiés d’un
excellent papier que j’avais repris dans les colonnes du
Contrarien Matin et intitulé « Débrouillez-vous », le voilà qui
poursuit dans sa veine contrarienne en nous prédisant une énorme
crise en 2015 dans son dernier article dont le titre est « La
prochaine crise : en 2015 ? ».
Jacques Attali y développe un raisonnement l’amenant à étayer
pourquoi il pense que l’on arrive à la fin d’un cycle et donc au
seuil d’une nouvelle crise qui ne sera jamais que le prolongement
de celle que nous n’avons pas quitté depuis l’épisode paroxystique
de 2007/2008.
Il explique surtout ce qu’il faudrait faire pour éviter cette
nouvelle crise, et là, permettez-moi d’être dubitatif d’ailleurs
sur deux choses. La première étant que même les éléments avancés
ne me semblent pas de nature à nous permettre d’éviter ce qui va
nous déferler dessus dans la mesure où cela ne répond pas ni à la
raréfaction du travail ni à la raréfaction des ressources
naturelles, et la deuxième c’est que quand bien même Jacques
Attali aurait raison (et moi tort), il est fort à parier que rien
de ce qu’il n’avance ne sera mis en place pour la simple et bonne
raison que notre Monsieur 3 % (voir le dernier sondage du Figaro à
ce sujet) qui siège à l’Élysée n’a toujours pas la moindre
conscience de ce à quoi il est confronté et n’a, pour ainsi dire,
strictement rien compris à la situation économique de notre pays.
Je vous passe également le manque cruel de courage dont il a fait
preuve jusqu’à présent et je le vois assez mal mettre encore plus
de flexibilité dans le marché du travail alors que dès 2015 nous
aurons de facto la suppression du régime (ultra-flexible) des
auto-entrepreneurs aligné sur celui de la micro-entreprise avec
quelques menus contraintes en plus…
Je vois également mal notre nodocéphale élyséen se changer
brutalement en De Gaulle ou en Churchill capable de changer en
totalité les modalités de fonctionnement de notre société. Notre
situation est fondamentalement au-delà de toute notion de réforme.
Encore une fois, nous vivons sur des structures héritées de la fin
de la Seconde Guerre mondiale. Il y a 70 ans ! Nous étions en
plein exode rural, nous avions besoin de bras pour remplir nos
usines d’ouvriers, la mondialisation n’existait pas, pas plus que
le transport aérien de masse ou encore les TGV, je ne parle même
pas des réseaux informatiques, de la dématérialisation ou de
l’informatique et de la révolution robotique qui nous arrive
dessus !
Bref, il y a peu de chances que cette « nouvelle » crise – car
n’en doutez pas, on vous la « vendra » comme étant « nouvelle » –
puisse être évitée, ce qui nous amène donc à ses conséquences
potentielles.
Les conséquences de la future crise de 2015
En gros, pour Attali (et je pense exactement la même chose), nous
avons atteint des niveaux d’endettement jamais vu en temps de paix
dans les pays dits « développés ». Lors de la prochaine crise, il
faudra bien passer à la caisse et payer les pots cassés, cela ne
pourra se faire que par la ruine des épargnants puisqu’en réalité,
ceux qui ont financé les dettes sont bien les épargnants finaux à
travers leurs différents supports d’épargne. Effacer les dettes ce
n’est pas uniquement « punir » les méchantes banques (qui
d’ailleurs le méritent), effacer les dettes c’est surtout effacer
l’épargne des gens, une épargne sur laquelle ils comptaient pour
tout un tas de choses et de projets.
Jacques Attali vous met en garde contre l’affaire chypriote qui
préfigure les « bail-in », c’est-à-dire les effacements de dettes,
à venir ainsi que sur la nouvelle législation européenne (encore
peu connue selon lui ce qui est vrai pour le « vulgus pecum » mais
nettement moins pour le contrarien moyen parfaitement informé) qui
donne tout le cadre juridique à nos autorités politiques et
monétaires pour nous ruiner au-delà de 100 000 euros, ce qui ne
veut pas dire, soit dit en passant, que nous ne le serons pas sous
cette fameuse barre des 100 000 euros. Tout dépendra de l’ampleur
de la future catastrophe.
Enfin, Jacques Attali évoque à juste titre bien que « trop »
pudiquement le véritable risque des pays européens qui est un
risque de balkanisation et de guerres civiles.
« D’autre part parce que, à la différence des crises précédentes,
le monde est loin d’être en paix ; les guerres et les menaces de
guerres, civiles ou entre nations, se multiplient rendant les
investisseurs plus frileux encore. »
Traduisons clairement ce que sous-entend ici Jacques Attali. Il
faudrait être sourd et aveugle ou un « fasciste » du politiquement
correct pour ne pas se rendre compte des fractures qui cisaillent
de nombreux pays européens et ces fractures, que cela plaise ou
non, sont d’ordre ethnique et religieux sur fond de misère sociale
compensée par des aides massives afin de maintenir un semblant
d’ordre social. Tout cela peut se déchirer en un clin d’œil en cas
de crise grave menant par exemple à l’insolvabilité de l’État
français et à son incapacité par exemple à verser les prestations
sociales tant attendues dans certains quartiers.
Cette radicalisation de part et d’autre dans une Europe
multiculturelle en échec patent se matérialise évidement par le
vote massif Front National en France lors des dernières élections
européennes. Certains s’en réjouiront, d’autres (dont beaucoup ne
sont pas allés voter car ils avaient forcément autre chose de
beaucoup plus important à faire) en « pleurent ».
Peu importe tout cela car ce sera balayé par la crise et je vous
laisse imaginer l’état de notre pays si demain les « gamelles »
étaient vides. Il est fort probable que de nombreux pays
européens, dont le nôtre, connaîtraient des situations de
violences extrêmes confinant à une forme de guerre civile avec des
populations urbaines absolument pas en mesure de s’autosuffire au
moins en partie et dépendant en totalité soit des modes de
transports et d’approvisionnements soit des aides sociales soit
des deux… Si jamais toute cette belle mécanique venait à se
gripper, tout ce qui est actuellement contenu par des digues plus
ou moins fragiles se déverserait et l’état réel de notre pays
apparaîtra crûment à tous, et croyez-moi ce ne sera pas beau à
voir.
Alors comment vous préparer ?
Voilà la question que nous nous posons tous et à laquelle chacun,
dans notre configuration personnelle et « sous contrainte », nous
essayons de répondre.
Lorsque que l’on parle de se protéger de faillite bancaire et
d’effacement de l’épargne, il n’y a pas 36 solutions. Il faut
évidemment débancariser au maximum et avoir son argent en dehors
des griffes de l’État. Il faut donc détenir des actifs tangibles
comme l’or, l’argent et même dans une certaine mesure des billets
de banque (les retraits étaient très fortement limités à Chypre).
Lorsque l’on parle de possibles ou d’éventuelles guerres civiles,
il faut se situer dans des zones rurales et non-urbaines. Cela est
également valable pour l’autonomie d’une famille toujours plus
facile à la campagne qu’en ville. Un simple potager et un
poulailler vous aideront grandement à améliorer l’ordinaire.
Nous avons vécu l’exode rural puisque les villes avaient besoin de
bras pour faire tourner les usines. Les progrès technologiques
étant passés par là, l’avenir sera rural et nous devrions vivre
comme la Grèce qui est précurseur sur ce point-là, un véritable
exode urbain.
Quittez les villes tant que vous le pouvez car après il se
pourrait qu’il soit trop tard et je vous renvoie à l’article
précédent du même Jacques Attali où il vous appelait à vous «
débrouiller » ! Oui, n’attendez plus de savoir ce que l’État
pourra faire pour vous, car l’État est devenu le problème et ne
nous apportera plus aucune solution.
Le temps des demi-mesures est révolu. Il y aura à l’avenir deux
types de gens. Ceux qui auront su prendre à temps les bonnes
décisions et changer leur postulat de vie, ceux qui en un mot
auront décidé de se débrouiller et tous les autres.
Je vous souhaite à toutes et tous bonne chance et beaucoup de
courage dans vos prises de décisions car vous allez devoir décider
aujourd’hui, sur un risque hypothétique pour demain, de changer de
vie tout de suite ! Évidemment, c’est tout sauf facile ou évident
surtout lorsque cela engage une famille, un conjoint et des
enfants et que vos choix iront complètement à l’encontre du
consensus mou qui nous entoure.
En cette veille du 70e anniversaire du débarquement allié en
Normandie, je me souviens de ma grand-mère paternelle qui avait
été prise pour une grande folle en faisant rentrer 600 boîtes de
pâtés début 39. Je me souviens de ma grand-mère maternelle qui
avait demandé sa mutation en tant qu’institutrice dans un bled de
campagne de 250 habitants car elle avait 3 gamines en bas-âge à
nourrir. Je me souviens de ce que l’on m’a raconté sur la réaction
de son inspecteur d’académie qui l’a longuement regardée et lui a
trouvé l’un des villages les plus reculés de France en lui disant
le plus sérieusement du monde : « Si cela devait mal se passer,
là-bas au moins vous ne devriez pas voir trop de boches. »
Aujourd’hui, la probabilité pour que les choses se passent très
mal augmente de jour en jour. Je laisse donc la parole à Jacques
Attali lui-même en relayant ici son dernier article que je vous
invite à lire là encore avec attention autant pour ce qu’il dit,
que pour ce qu’il suggère ou encore pour ce qu’il ne dit pas, tant
les propos d’Attali, un homme brillant, peuvent et doivent se lire
sur ces trois niveaux.
« La prochaine crise : en 2015 ? » par Jacques Attali
« L’avenir pourrait nous rappeler très bientôt que, depuis plus de
vingt-cinq ans, une grande crise économique et financière s’est
déclenchée tous les sept ans :
En octobre 1987, le Dow Jones perd 22,6 % en une journée ; c’est
le premier krach de l’ère informatique. La crise s’étend vite ; le
2 novembre 1987, Time Magazine fait sa couverture sur : « La
panique s’empare du monde ». La FED réussit à calmer le jeu.
En décembre 1994, alors qu’une euphorie des entreprises fondées
sur Internet enfle dans la Silicon Valley, l’Orange County, tout à
côté, spécule sur les marchés financiers, et se déclare en
faillite ; un peu plus tard, une brutale et brève crise monétaire
et financière asiatique se propage en Russie et au Brésil puis aux
États-Unis. La FED réussit là encore à maîtriser la situation.
Dès avril 2001, la bulle Internet, qui s’est formée depuis cinq
ans, explose ; l’indice Dow Jones perd 7,3 % en une journée.
Encore une fois, la FED calme le jeu en inondant le pays de
liquidités, qui se transformeront en crédits immobiliers.
À l’été 2008, l’explosion d’une bulle sur la titrisation des
crédits hypothécaires déclenche une nouvelle crise, cette fois
véritablement planétaire. Les banques centrales et autres prêteurs
permettent une nouvelle fois, aux États et aux entreprises, de
s’endetter à bas taux, sans pour autant obtenir qu’ils
investissent et se réforment.
Nous approchons de la fin d’une nouvelle période de sept ans. Des
bulles se sont partout reformées. Et si la croissance n’est pas au
rendez-vous, ou si une crise géopolitique vient l’interrompre (en
Ukraine, en Chine, au Brésil, ou ailleurs) ces bulles exploseront
; les taux d’intérêt monteront ; le financement des emprunts
deviendra très difficile ; la mondialisation fera le reste et les
marchés, qui ne disent plus la valeur du risque, seront une
nouvelle fois pris de panique.
En toute logique, cette crise devrait se déclencher en 2015. Si on
ne s’y prépare pas, elle sera pire que les précédentes, en
particulier en Europe. Pour deux raisons : d’une part, parce que
presque tous les jokers ont été utilisés – nul ne pourra
s’endetter d’avantage – et la BCE, même en utilisant tous les
moyens à sa disposition, y compris les plus hétérodoxes, ne pourra
pratiquement rien. D’autre part parce que, à la différence des
crises précédentes, le monde est loin d’être en paix ; les guerres
et les menaces de guerres, civiles ou entre nations, se
multiplient rendant les investisseurs plus frileux encore.
Il n’y aura alors plus d’autres solutions que de payer la note ;
en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler. Et cela ne
pourra être fait, en particulier en Europe, qu’en mettant à
contribution les détenteurs finaux des créances, c’est-à-dire les
épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l’inflation,
mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à
Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur
l’Union Bancaire, dits de « bail in », même si c’est encore peu
connu).
Il est encore temps de s’en rendre compte. Et d’agir. En
particulier en Europe, en recréant les moyens d’une croissance
saine et durable ; cela ne passe que par quatre moyens, qu’il faut
d’urgence utiliser simultanément :
Une action pour faire baisser significativement l’euro
relativement au dollar, qui suppose que les ministres des Finances
de la zone euro la demande enfin explicitement à la Banque
Centrale.
Une relance de l’investissement, qui ne peut venir que par de
grands projets publics, en particulier en matière de réseaux
d’énergie et de télécommunication, financés par des eurobonds, ou
par la BEI, ou par les diverses Caisses des Dépôts nationales.
Encore faudrait-il que ces institutions cessent de s’accrocher à
leur sacrosaint triple A, qui les paralyse.
Une accélération des réformes de structure dans l’Europe du Sud,
en particulier en France, libérant les forces créatrices, comme
l’ont fait, chacun à leur façon, avec le succès que l’on sait, les
Allemands, les Anglais, les Suédois, et les Canadiens.
La recherche attentive de la paix, en particulier entre les
Européens et leurs voisins de l’Est et du Sud.
Si tout cela n’est pas très vite entrepris, avec courage et
ténacité, en particulier par les pays européens enfin rassemblés,
bien des orages éclateront. Dans les 18 prochains mois.
Personne ne pourra prétendre qu’il n’était pas prévenu. »
Préparez-vous et restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !
Charles Sannat
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend
inévitables les révolutions violentes »
Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de
reproduction en tout ou en partie à condition que le présent
alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un
quotidien de décryptage sans concession de l’actualité
économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par
Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de
visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement
www.lecontrarien.com.
|
Réponse :
Ceci n'a rien à voir avec le sacré, mais c'est intéressant.
J'aime beaucoup Jacques Attali qui a souvent prédit des événements
réellement survenus, mais qui s'est parfois trompé.
Je lui laisse donc la totale responsabilité de ses prédictions
pour 2015. Je laisse aussi à l'éditorialiste du "Contrarien",
Charles Sannat, la responsabilité de son analyse.
Mais je suis globalement d'accord sur l'ensemble, même si je ne
suis pas sûr du tout des détails et du calendrier proposés,
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03jun14 155C78
Depuis plusieurs jours je me prends la tête en essayant d'écrire
un commentaire.
Sentiment d'écrire pour ne pas dire grand chose...
Alors, j'efface tout et je recommence, je recommence...
En fait, devant une telle entrée qu'est "le Sacré", je me sens
comme écrasé.
Heureusement, dans cette entrée, il y a un passage qui donne
espoir et enthousiasme. Vous écrivez, Frère Michel: "face au
Surnaturel Optimal je découvris que je pouvais, que n'importe qui
pouvait redevenir Sacré". Et quand on comprend la signification
réelle du mot "Sacré" comme vous nous l'expliquez, Frère Michel,
alors, raison de plus pour ne perdre ni sa paix ni son courage en
ce bas monde. Ce bas monde qui me donne l'impression qu'il est en
train de tomber de plus en plus bas, jusqu'à en toucher le fond...
Enfin, il me tarde de revenir à Arès dès le 21 juin pour redevenir
"Sacré" sur le lieu Saint du pélerinage.
David patati et patata du Limousin.
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Réponse :
Merci, frère David, pour ce très humble et très beau commentaire.
En effet, au Pèlerinage, squand vous passez sur le Saint Lieu où
Dieu parla en 1977 un moment de vraie piété (Rév d'Arès 35/6)
vous êtes un homme sacré. De même quand vous accomplissez la
Parole dans les moments de pénitence ou de moisson.
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03jun14 155C79
Derniérement en mission frére Laurent L'H. m'a enthousiasmé.
Il posa la question: "Pensez vous qu'il y a quelque chose de sacré
en vous ?"
J'aime beaucoup cette approche.
Dans ma petite tête je pensai : Un Christ potentiel (co-créateur
du Bien donc du Sacré).
Un des Alain d'Île de France
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Réponse :
Vous êtes un frère discret, Alain, mais j'aime toujours vos brefs
petits commentaires. Merci.
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03jun14 155C80
Si je comprends bien :
D'un coté, il y a le Père de l'Univers qui seul est
Saint (Rév d'Arès 12/4).
De l'autre coté, il y a tout le reste : les galaxies, les arbres,
les animaux, les minéraux qui ne sont pas saints donc, mais ne
sont pas non plus sacrés.
Puis, il y a une exception : L'homme ! L'homme, lui, peut devenir
sacré.
Mais à notre époque de médiocrité, il ne peut être sacré que par
intermittence, car l'homme à dégénéré à force de pécher,
et a perdu en intelligence [Rév d'Arès 32/5], en discernement
[27/4-6], il ne sait plus où est Dieu où Il n'est pas
(23/8), il a perdu la mémoire (Rév d'Arès 30/2),
non seulement il ne sait plus qu'il est image et ressemblance
de Dieu [Genèse 1/26-27], mais il ne connaît plus les
sens réels des mots spirituels, qui ont été, si l'on peut dire,
paganisés : reliques sacrées, rituels sacrés, sacré Charlemagne,
musique sacrée etc...
Retrouver leur sens est capital, surtout le sens de la pénitence,
parce que c'est comme restaurer le chemin qui mène à la Montagne
Sainte (Rév d'Arès 25/9-7/7). Comment être pénitent
au sens plénier sans connaître et pratiquer la pénitence,
comment atteindre les Hauteurs Sacrées(37/9), sans
connaître le chemin qui y mène ?
Si le Père n'était pas redescendu et ne vous avait envoyé au
monde, Frère Michel, pour lui redonner la Lumière : La
pénitence que personne ne connaissait plus + la moisson,
car comme vous dites dans votre vidéo : Dieu peut toujours parler,
si l'homme ne travaille pas à accomplir et répandre
Sa Parole dans toute sa pureté ça ne sert à rien + vraie
piété = prononcer La Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6)
et non supplier ou glorifier Dieu, dont on ne sait même pas s'Il
nous écoute.
Oui, si le Père n'était pas venu éclaircir sa Parole (Rév
d'Arès 16/11), la propagande politico-matérialiste qui
amplifie la désacralisation de l'homme, nous aurait assimilés.
Béni soit Dieu qui nous montre la voie pour sortir des ténèbres !
Frère Michel, je me pose quelques questions qui me permettrons de
répondre plus justement quand je suis à la moisson :
1- Peut-on dire que l'on est sacré uniquement lorsqu'on
est en phase avec la Volonté de Dieu, lorsqu'on fait
avancer Son Jour ? Parce que quand on est pénitent,
on s’efforce de faire ce que Dieu souhaite, mais on n'y arrive pas
toujours, est-ce dans les moments où on y arrive qu'on est sacré
?
2- Est ce que faire la Volonté de Dieu, c'est faire
quelque chose toujours directement lié aux frères humains ?
Je m'explique : Si je combats mes peurs (qui sont des catalyseurs
du mal comme vous l'enseigner dans votre magistrale entrée (0104)
et mes préjugés, si je maitrise mes nerfs, bref si je suis
vertueux, ces efforts de pénitence me fortifient moi, je
prend des forces, mais n'ayant pas de relations avec l'autre, je
ne change pas le monde [Rév d'Arès .
3- Sur l'impermanence vous dites dans votre entrée " Vous devenez
sacré quand le temps d’un Bien accompli, d’une
vraie piété, d’un travail à la moisson, vous
oubliez la souffrance de l’impermanence, que Bouddha cinq cents
ans avant Jésus avait déjà été envoyé dénoncer. Égarement et
caprices, sueur, soucis, adversité, malheurs, maladie, vieillesse
et mort sont les étapes de l’impermanence. Est sacré tout ce qui
en vous y échappe, serait-ce un instant. Il n’y a, il n’y aura, de
permanence que dans le Bien sans âge, sans maladie et
éternel." Je butte sur : "échapper à la sueur et au soucis", par
ce que je me dis que la sueur est bonne, il faut bien travailler à
la moisson et que le souci aussi, car comment puis-je
aimer, m’identifier à l'autre, sans souci pour lui, d'ailleurs le
Père lui-même se souci de nous, même si Lui est hors du
temps.
4- Est ce qu'on peut dire qu'une brebis perdue qui se retrouve est
sacrée, et qu'une brebis qui n'est pas perdue, peut ne
pas jamais être sacrée ?
Merci
Xavier H. de région PACA
|
Réponse :
Oui, "on peut dire que l'on est sacré uniquement
lorsqu'on est en phase avec la Volonté de Dieu,
lorsqu'on fait avancer Son Jour," et cela même si "on
n'y arrive pas toujours." La Révélation d'Arès a répondu
à cela: Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des
pensées vaines, il ne te sera pas demandé compte des épis restés
debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété
(13/8).
Toute ma vie de pénitent est une préparation à
l'accomplissement de la Parole. Ma vie de pénitent
est, de ce fait, faite d'efforts sur mon caractère, sur mon
humeur, sur ma langueur, d'efforts pour surmonter mes peurs,
d'efforts pour maîtriser mes nerfs, etc. et mes efforts doivent
être répétés et répétés chaque heure, chaque jour et
sans cesse et leur répétition est caractéristique de cette vie
d'impermanence qu'est ma vie humaine de pénitent. Mais
dans cette vie de préparation ininterrompue à
l'accomplissement de la Volonté de Dieu, parce que je suis
un pécheur, donc un pénitent inévitablement
impermanent, j'ai des moments bénis, merveilleux où j'accomplis
la Parole, où je suis sacré. Ces moments d'accomplissement,
ces moments sacrés, ne deviendront un accomplissement
permanents qu'au Jour du Père.
Si je vais au Pèlerinage en vélo, je vais appuyer sur mes pédales,
fatiguer mes cuisses et mes muscles jambiers (voire me faire une
crampe), souffler comme un bœuf, tirer la langue, suer... ah! suer
à grosses gouttes, faire sauter ma chaîne, arrêter et
m'encambouiser les mains pour la remettre en place, crever,
m'arrêter, démonter ma roue et le pneu, coller une rustine et
remonter la roue, etc. mais je ne serai sacré que quand
je m'agenouillerai et prierai sur le Saint Lieu.
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03jun14 155C81
Cet article ne concerne pas directement cette entrée sur le sacré.
Un ami m'a expédié l' article ci-dessous paru dans le Figaro.
Voilà ce que je lui ai répondu.
"Merci pour l'info du figaro. C'est toujours mieux de prier
ensemble que de ne rien faire ou de se battre.
Mais pour moi la prière n'est pas magique, son vrai sens
est de prononcer la Parole (de Dieu) pour L'accomplir (Rév d'Arès
35/6)
La vraie paix n'est possible que si les hommes font l'effort du
pardon et renoncent à la vengeance.
Enfin, espérons que ce signe positif sera suivi d'actions pour la
paix !
Qu'en pensez-vous?
Article du Figaro :
Mahmoud Abbas et Shimon Peres prieront au Vatican pour la paix
le 8 juin
Le Vatican a annoncé jeudi soir que Shimon Peres et Mahmoud
Abbas prieront au Vatican pour la paix le dimanche 8 juin
prochain avec le pape François.
La rencontre de prière pour la paix aura lieu au cours de
l'après-midi, au Vatican. Cette date a été acceptée par les deux
parties, a indiqué le porte-parole du Saint-Siège, le père
Federico Lombardi.
L'invitation du pape François avait été formulée dimanche à
Bethléem.
Dans l'interview que le pape a accordé à la presse, lundi soir,
à son retour de Jérusalem, il a expliqué comment il voyait le
déroulé de cette journée : "Ce sera une rencontre de prière. Ce
ne sera pas pour faire une médiation ou chercher des solutions,
non. Nous nous réunirons pour prier, seulement. Et puis, chacun
retournera chez soi. Mais je crois que la prière est importante.
Cela aide de prier ensemble, sans faire de discussions d'un
autre type. Peut-être ne me suis-je pas bien expliqué mais ce
sera une rencontre de prière : il y aura un rabbin, il y aura un
musulman et il y aura moi. J'ai demandé au Custode de Terre
Sainte d'organiser un peu les choses pratiques."
Merci pour votre éclairage.
Denis K. (Bretagne Sud).
|
Réponse :
Ce commentaire fait la demande et la réponse.
Bien sûr, ce n'est pas la prière qui fait la paix, mais les hommes
qui font la paix.
La prière, quand elle est vraie piété — je doute que ce
soit le cas le 8 juin au Vatican — n'est là que pour rappeler aux
hommes qu'ils doivent faire la paix et que faire la paix sans
sordides calculs, ruses ou arrière-pensées est un acte de pénitence,
un acte sacré !
Ceci dit, je doute que MM Shimon Perez et Mahmoud Abbas fassent le
déplacement à Rome uniquement pour prier quelques instants en
compagnie du pape François. Je doute qu'on ne parle pas de
politique avant ou après la prière dans les appartements
pontificaux.
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03jun14 155C82
[...] Je me sent un peu démuni face a ce qui se passe dans ma vie.
Ma compagne malade — on ne sait pas trop ce qu'elle a — est a
l'hôpital.
Et moi je créai des choses indésirables dans mon esprit malgré moi
et cela joue sur ma santé. Ces choses sont des pensées négatives
en rapport avec des peurs a la base.Actuellement je suis bloqué au
niveau des intestins, j'ai développé
un mécanisme inconscient depuis des années et cela depuis que j'ai
rencontré un mage dans ma vie, dont je vous avez parlé un jour
dans une lettre. J'ai l'impression d'une auto destruction
inconsciente.
Pourtant, je veux vivre être heureux. Ma volonté est de servir le
grand plan de Lumière pour tous ici bas.
Je pleure sur cette situation que je ne comprends pas. Je prie
pour que toute cette négativité autodestructrice cesse, afin que
je devienne un agent de paix, de lumière au service du Divin.
Je faits l'effort de me concentrer et d'être actif pour créer la
paix et l'harmonie, mais je dois lutter en même temps sur
les pensées autodestructrices .J'ai l'impression d'une impasse,
mais le temps presse, mon corps est touché.
Hier, alors que j'écrivais, une sorte de forme sombre sortait
comme du mur de mon appartement. Sur le moment j'ai pensé que
c'était dû a ma vue, mais j'ai revu ce phénomène une seconde fois
et même trois fois à l'hôpital où est ma compagne ; j'ai eu
l'impression que quelque chose sortait du sol
Voilà pour vous dire un peu ce que je vis et cela fait du bien de
parler de se confier.
Je suis un peu dans une solitude en ce moment
René W. de la Drôme
|
Réponse :
Je m'étonne qu'à votre âge, frère René, vous ne vous soyez pas
encore aperçu que la vie humaine du pécheur, votre vie,
ma vie, la vie de n'importe qui, est faite de tribulations,
d'épreuves, de peines, de peurs, de situations difficiles, de
maladies et, pour finir, de vieillesse et/ou de mort. La pénitence
qui doit être la vôtre si vous voulez vraiment "servir le grand
plan de Lumière pour tous ici bas", se fait à travers
ces inévitables vicissitudes. Ce sont des hommes mauvais mais
aussi souffrants que Dieu appelle à accomplir sa Parole (Rév
d'Arès 35/6) pour changer le monde (28/7).
Alors, je ne peux que vous dire ce que je me dis à moi-même chaque
jour, chaque minute: Courage !
Si vous abordez les inévitables difficultés et peines de la vie
avec courage pour accomplir la Parole, alors une
légion de saints (Rév d'Arès 37/7) viendra vous aider.
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03jun14 155C83
Cette entrée rencontre un bel écho sur facebook :
https://www.facebook.com/MikalEchoes
(page(réalisée par un frère d’aquitaine),
https://www.facebook.com/jeff.ayface
(ma propre page).
Tout cela ne remplace pas le moment sacré par excellence
de la mission, lorsque nous réussissons, le temps d’un court
moment, à faire comprendre ou sentir à l’homme de la rue que le Bien
que nous prônons est une utopie tant qu’il reste à l’état d’idée
mais deviens réalité si nous lui donnons Vie.
Dans cette perspective, une des raisons d’être de La
Révélation d’Arès — qui s’étend moins sur les mystère de
la Création et du Créateur que sur l’homme et la société — est de
rappeler à l’homme son véritable potentiel pour que le Bien
qu’il accomplit passe progressivement du niveau de la
souris (je ne fais pas de mal, donc je fais le bien, je fais le
bien autour de moi, etc.) à celui de l’aigle : le Bien
que je fais devient communicatif à tous les niveaux de ma vie
quotidienne : famille, entourage, travail, etc. et finit par peser
sur le destin collectif.
Les Pèlerins d’Arès, qui prônent la pénitence ou le Bien
actif et vécu, ne prétendent pas en détenir le monopole, car
personne n’a le monopole du Bien, mais il ont l’ambition
de montrer à tous ceux qui les observent que cette Voie du
Bien retrouvé qu’ils prônent est praticable, réaliste et
réalisable.
Jeff P. d'Ile de France
|
Réponse :
J'ai pris connaissance des deux sites facebook que vous citez et
j'ai laissé un petit mot d'encouragement sur chacun d'eux.
Merci, mon frère Jeff.
|
03jun14 155C84
Commentaire posté par erreur et
supprimé
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04jun14 155C85
"Seul Jésus est fait un Dieu sans retour (Rév d'Arès
2/13). C'est l'apex de la pénitence ! Cela ne me
concerne, ni ne vous concerne, ni ne concerne personne dans l'état
actuel du monde" (155C51).
Vous parlez là de Jésus le ressuscité, celui qui vous a parlé,
méconnaissable pour les disciples d’Emmaüs, pur
porte-parole : J’ai parlé par Jésus et Je parle
encore par lui à toi aujourd’hui (Rév d'Arès 2/15).
Si la pénitence se fait bien quand il est encore temps,
c’est à dire du temps du vivant, je pense que c’est plutôt vous
l’apex de la pénitence ! Jésus a bénéficié de deux coups
de pouce magistraux si j’ose dire, dans sa naissance et dans sa
résurrection. Vous, vous êtes né normalement, votre choix d’accomplir
n’en a que plus de valeur, accepter ou refuser, monter sur
Son Parvis, vous avez passé 3 ans au désert (1974-1977,
peut-on l’exprimer ainsi ?), 40 ans de mission, beaucoup plus
j'espère, vous avez délivré un enseignement absolument
considérable, vous avez une vie qui est un exemple de soumission à
Dieu, bref votre mérite par rapport à Yëchou (Jésus) prophète
me semble… factuellement, existentiellement, plus grand.
"Je ne me considère sacré que quand je m'agenouille pour le moment
de vraie piété (35/6) au cours duquel je me rappellerai,
une fois de plus, ce que je dois accomplir, dans le
moment où je suis missionnaire et lance au public le Message que
je suis chargé de lui communiquer, bref, dans tous les moments de
ma fonction de pénitent et de prophète".(155C2).
Et justement vous êtes prophète presqu’à temps
complet…
Yëchou (Jésus) le sprinteur flamboyant et Mikal le
marathonien du Sacré, l’apex de la pénitence.
Je sais que vous voulez éviter d'être idolâtré, mis sur un
piédestal, bien évidemment, car justement en toute chose
vous préparez l'avenir.
Je ne vous idolâtre pas, je suis même capable de vous commenter
avec désinvolture (154C44) et ici d’ailleurs je vous en demande
pardon. Non, vous n'êtes pas une idole, mais un modèle.
Comme un père bienveillant et digne n'est pas une idole, mais un
modèle pour ses enfants.
Olivier de L d'Île de France
|
Réponse :
Ce commentaire, qui me fait bien des compliments, m'émeut, mon
frère Olivier.
Mais je ne crois pas que Jésus ne passa pas par les affres de la
décision à prendre: Est-ce que je refuse, est-ce que j'accepte ?
Il y passa tout comme j'y suis passé et ses 40 jours et 40
nuit au désert (Matthieu 4/2) ne constituent qu'une durée
nominale ; ce séjour dans la solitude où il s'interrogea dura
peut-être aussi trois ans (1974-1977... oui, on peut le dire comme
ça). Moi, je ne suis pas ressuscité, mais c'est que je n'ai pas
été crucifié. Je n'ai pas été réduit au silence après seulement
une année de prédication. Le Père n'a pas été dans la nécessité de
me redonner un peu de temps pour ajouter quelques enseignements
utiles à mon "enseignement" que vous qualifiez
"d'absolument considérable". Je l'espère sans en être certain, car
quand je lis des commentaires comme, par exemple, celui de Maryse
(155C84) je me dis que j'ai parlé à beaucoup sans être compris.
Merci, mon frère Olivier.
|
04jun14 155C86
J’ai suivi les commentaires et vos réponses régulièrement depuis
le 5 mai et ces trois derniers jours j’ai relu l’ensemble avec
attention. Il se dégage de cet ensemble quelque chose de lumineux
et de fort, un coup de projecteur spirituel et pratique sur la pénitence
particulièrement.
Un premier point est très clair dans votre enseignement
pour ceux et celles qui voudront bien s’en servir pour se
déculturer et retrouver l’intelligence du cœur : c’est
la désacralisation que vous opérez à l’égard du faux sacré, du
"sacré" du système d’Adam dans tous ses aspects (religieux,
politique, culturel, artistique et même humaniste). Ce sacré-là
n’a qu’un sens figuré, il est au mieux un symbole, le plus
souvent, une illusion, une erreur ou une manipulation.
Votre savoir procède à un coup de balai radical et salutaire qui
peut permettre aux moissonneurs de déssiller avec
douceur et mesure les yeux des épis murs encore aveuglés
par la fausse majesté (Rév d’Arès 1/3) des symboles de
la vallée grasse (Rév d’Arès 26/4).
Un second point est pour moi capital c’est la "fonctionnalité", si
je peux m’exprimer ainsi, du vrai Sacré.
Depuis plusieurs semaines, je vis le sacré comme un
outil dédié à ma pénitence, un outil composite qui
serait en même temps une boussole, un starter et une alarme.
Une boussole, parce que le sacré se réalise quand on se
tourne vers Dieu, donc le Bien. Sur les 360° de l’espace
de liberté humaine, il n’y a qu’une seule bonne direction, celle
qui montre le nord spirituel, la voie du salut et de
l’Éden. Et compte tenu de ce qu’en disait Jésus il y a 2000 ans (la
porte étroite) et de ce qu’il en dit en 1974 (les
sentiers chevriers), ce n’est pas une autoroute ! Il ne
faut pas se tromper d’azimut. Le sacré est le bon
azimut.
Un starter, parce que le sacré devient une aide
précieuse dans ma pénitence. Le sacré n’est
rien par lui-même, il n’est qu’un effet de la pénitence,
puisque c’est la pénitence qui nous rend sacrés,
mais la volonté de se sacraliser me paraît un levier.
La pénitence forme en moi une pensée quasi-permanente,
mais plus ou moins présente, avec des moments de flottement,
d’éclipse, ce qui conduit au flottement et à l’éclipse de
l’accomplissement. Grâce à vous, la volonté de me sacraliser, de
me "souder à Dieu" me ramène instantanément à ma pénitence,
m’aide à me réorienter, à me remotiver et à me remettre sur pied
en tant que pénitent, après les moments où l’animal
pensant que je suis aussi m’a distrait de ma pénitence,
par nature — "aux cabinets" par exemple — ou par tentation.
La conscience du sacré que je tire de votre enseignement
s’ajoute à la tension salvatrice de ma pénitence en y
apportant un surcroit d’efficacité, parce que j’associe le sacré
spontanément à Dieu. Le lien se fait immédiatement avec l’Ami
invisible Qui m’attend au bout de la pénitence (Rév d’Arès
16/17) et qui me fortifie dans mon ascension (Rév
d’Arès 25/6).
Une alarme, parce que la pensée du sacré peut m’aider
aussi à prévenir les obstacles. Le lien qu’il revitalise entre moi
et mon Créateur accroît ma vigilance, parce que je sais que Dieu
m’appelle sans cesse. Oui, avec le sacré je peux
m’identifier à Dieu (votre réponse au commentaire 153C65). Le sacré,
c’est le laser de la pénitence qui scanne le degré de
conscience que j'en ai et l’efficacté de mes efforts vers le Bien.
Je ne sais pas si c’est ce que vous souhaitiez susciter chez vos
frères par cette entrée, mais c’est ce qu’elle produit chez moi.
Il me reste un point à vous soumettre. Il est évident que le sacré
est dynamique, accomplissement, au contraire du faux
sacré inerte et momificateur de la vie spirituelle. Aucun objet
n’est sacré, seul l’usage qu’on en fait peut être sacré et, plus
exactement, ce n’est pas l’action qui est sacrée, mais
l’agissant, au moment où il agit dans le sens du Bien.
Le sacré ne perdure pas, à la différence du spirituel
(votre réponse au commentaire 155C51), il commence avec l’action
et cesse à la fin de l’action.
Poser des actes d’amour, de pardon, de paix, aller à la moisson
sont l'accomplissement. Ils forment des comportements et
des actions clairement identifiés comme sacralisantes désormais.
De même, la prière, "si elle n'est ni un rabâchage de mots, ni une
sorte de mantra, ni une superstition, et si donc elle est une
soudure étroite de l'esprit et de l'âme à la Parole
qu'il faut prononcer sans cesse pour garder conscience de ce qu'il
faut accomplir (Rév d'Arès 35/6) par la pénitence
et la moisson, oui, la prière fait de nous, dans le moment
où nous la disons, une personne sacrée" (votre réponse au
commentaire 155C33). Cela signifie qu’une parole peut faire de
nous quelqu’un de sacré. C’est le cas du suivi de
mission qui, surtout s’il se fait par mail [courrier] par exemple,
est constitué essentiellement de paroles écrites.
Mais je me pose la question pour la pensée. À mon sens, certaines
pensées devraient aussi faire de nous une personne sacrée. Vous
écrivez dans votre réponse au commentaire 155C20 : "Même la prière
est travail, parce que si la vraie piété consiste à prononcer
la Parole pour l'accomplir (35/6), il faut réfléchir à
cette Parole et la transformer en action. Or, réflexion comme
action sont des travaux, et donc viser à retrouver le Sacré,
c'est être dans l'action du Bien et donc tout ce qui est
travail dans le sens du Bien vise à rejoindre le Sacré."
La pensée pour nous sacraliser devrait évidemment dépasser les
simples opérations mentales et produire un "travail", une
réflexion. Comme réflexion, je pense par exemple à la vôtre qui
médite La Parole en vue de La comprendre et de L’accomplir, qui
travaille à la meilleure manière de construire et présenter votre
enseignement.
Didier D. du Roussillon
|
Réponse :
Votre commentaire, après un autre commentaire, celui de Xavier
(155C80), me fait battre ma coulpe.
Vous compliquez les choses et c'est sans doute de ma faute. Je
suis toujours avec soin resté en deçà de ce que représente le
qualificatif sacré et le substantif Sacré,
mais je savais qu'aller au-delà et tout compliquer était toujours
possible et c'est ce que vous avez fait et j'aurais dû dès le
départ préciser certaines points pour éviter d'inutiles
complications.
Je ne peux pas faire mon salut sans pénitence, autrement
dit sans pratique du Bien, même inconsciemment, mais je
peux le faire sans avoir la moindre idée que ma pénitence
sort par moments de mon impermanence pécheresse et atteint le Sacré.
Vous avez bien raison de dire: "le Sacré n’est rien par
lui-même, il n’est qu’un effet de la pénitence," mais
vous avez bien tort de dire qu'il est "un outil." Un outil a une
vie propre, mais le Sacré n'en a pas.
Giordani Bruno, dont j'ai parlé dans l'entrée de blog 85, disait
aussi que la terre et les astres vivaient une vie propre animée
d'un esprit sensitif et intellectif "autant que le nôtre,
plus que le nôtre peut-être", mais ce thème panthéiste et
romantique ne collait pas à la réalité.
Le Sacré n'a pas de vie propre ; c'est la pénitence
qui en a une. Sacré n'est qu'un qualificatif.
Si je fais le piquet jour et nuit et toute l'année en regardant un
arbre au milieu d'un champ, cet arbre sera tantôt magnifique,
tantôt seulement beau, tantôt médiocrement gris, tantôt laid,
tantôt inexistant, selon que je le regarde quand un brillant
soleil se moire dans son feuillage, quand le soleil est voilé,
quand il pleut, quand l'hiver le dépouille ou quand vient une nuit
noire. Mais l'arbre est toujours là. De même ma pénitence
est toujours là, mais tantôt elle est brillamment sacrée,
tantôt elle l'est douteusement, tantôt elle ne l'est plus. Cela
n'empêche en rien ma pénitence.
On peut voir les choses autrement :
Pour Hegel l'univers était "tout entier le règne de la mort, le
sépulcre de Dieu et seul l'homme manifeste et réalise la vie
divine." Hegel ajoutait que "même les pires folies de l'homme
représentent quelque chose d'infiniment plus haut que le cours
régulier des astres, car ce qui erre ainsi est toujours l'esprit"
(dit de mémoire). Ainsi l'espace cosmique n'est ni le modèle de
rationalité, comme l'avait pensé Platon, ni l'infini qu'avait
pensé Giordano Bruno. "L'univers est quelques chose de fini,
disait Hegel, et seul l'esprit de l'homme exprime le véritable
infini."
Je paraphrase Hegel en disant que la pénitence de
l'homme et l'âme qui en naît sont le véritable infini,
mais que le Sacré qui les qualifie n'est jamais qu'un
qualificatif fini, quelque chose de platonique mais nons réel ou vrai
au sens spirituel, seul sens qui nous intéresse comme Pèlerins
d'Arès. De la pénitence vient l'âme et
celle-ci me sauvera des ténèbres glacées, mais le Sacré
ne me sauve de rien par lui-même ; il n'est, comme vous dites,
"rien par lui-même." C'est moi qui vous ai sans le vouloir poussé
a en dire plus, c'est-à-dire à parler pour ne rien dire, et c'est
de ma faute. Je vous en demande pardon.
|
05jun14 155C87
Vous ne me connaissez pas. Je ne suis qu'un lecteur de votre blog.
Comme beaucoup, je le suppose et je l'espère, j'y puise de quoi
comprendre ce que je suis et où je vais... Où je devrais aller en
tous cas.
Je n'ai jamais envoyé de commentaire.
Cette nuit je tiens à vous dire que votre réponse à Didier D.
[155C86] est certainement la plus forte et la plus
impressionnante que j'ai lue.
Jamais je n'ai senti à ce point-là votre simplicité et votre souci
de vérité.
Vous citez Hegel, Platon, Bruno, mais vous ne les intellectualisez
pas. Ce ne sont pas eux qui vous servent, c'est vous qui le
servez. Je ne sais qui est cette dame plutôt arrogante et sans
doute très ignorante qui dit que vous manquez de profondeur
[155C84], mais moi je dis: Quelle profondeur !
Toutes les religions réduisent leur doctrine à des schémas, des
descriptions géométriques, des savoirs absolus faciles (même s'ils
ont compliqués) de ce qu'il faudrait croire et ne pas croire selon
elles. Vous, vous montrez l'obscurité de no man's land entre ce
qu'on peut savoir et ce qu'on ne peut pas savoir, entre le Vrai
et le faux et vous savez, sans en vouloir jamais à ceux qui s'y
égarent. La pénitence est nécessaire mais savoir ce qui
est sacré ne l'est pas, mais vous montrez qu'il vaut
quand même mieux savoir ce qu'est le Sacré.
La religion dit que celui qui cherche à s'élever jusqu'à
égaler Dieu sera puni. Pas vous. Vous montrez que tout ce que sait
Dieu l'homme peut le savoir, seulement si s'élever jusqu'à Dieu ne
lui est pas interdit, il ne le peut pas tant qu'il est pécheur,
il risque sans cesse d'entrer dans l'obscur no man's land qui le
sépare de Dieu, mais le risque encouru n'est jamais qu'une perte
de temps. Vous ne menacez pas Didier d'aller trop loin, vous lui
rappelez seulement que ça ne sert à rien.
Moi je dis: Heureusement que Didier est allé trop loin, parce
qu'il vous donne l'occasion de montrer davantage votre formidable
honnêteté et votre possibilité d'expliquer le difficilement
explicable.
Ce no man's land que les religions cachent et que vous ne cachez
pas, qui réduit à un flou pénible, que vous refusez de dissimuler,
à ce qui est en deçà et par delà, c'est la grande difficulté de
votre prophétisme, la boue de quoi vos missionnaires ne se
dépêtrent pas, parce que cette boue c'est la fardeau de chacun,
qui colle à tout être humain. Vous, vous surveillez l'équilibre:
Vous ne cachez pas la boue, mais vous ne souhaitez pas qu'elle
pèse trop. Votre mission consiste à rappeler aux hommes la mesure
nécessaire et j'imagine que ce n'est pas facile d'être compris
dans cette zone d'indécision.
Mais vous faites toujours ça dans le respect de soi, les respect
des autres, cet amour qui devrait être le mien, celui de tout
homme sur terre, et notre incapacité à l'acquérir montre à quel
point nous sommes déchus.
La réconciliation des contraires... Quel travail pour un seul
homme !
Puis-je vous avouer mon désir secret ? Vous rencontrer et vous
serrer la main un jour. Vous êtes un grand homme, mais pas du
carton dont on fait de nos jours les grands hommes. Vous êtes de
l'acier, du fer dit La Révélation d'Arès, dont
on fait les armatures du béton dont vous allez refaire le monde.
Une lectrice de freesoulblog
|
Réponse :
Sœur lectrice, venez au Pèlerinage ! Là dites à la sœur d'accueil:
"Je suis la lectrice du blog du frère Michel qui voudrait lui
serrer la main." Si je suis là et si la sœur d'accueil me fait la
commission, je vous rencontrerai peut-être.
J'arriverai peut-être à vous convaincre qu'il ne faut pas rester
lectrice, mais devenir faiseuse d'âmes.
Je note que vous dites "un lecteur" au début de votre
commentaire, mais vous signez "une lectrice".
Je pense que c'est la signature qui prévaut dans ce cas, étant
généralement plus consciente.
|
05jun14 155C88
Quel commentaire intelligent que le 155C87 !
Oui, je fais partie des missionnaires qui "ne se dépêtrent pas de
leur boue" et qui cherchent leur équilibre entre pénitence,
moisson et les conseils du frère aîné
qui, lui, jongle avec "la réconciliation des contraires"
J’avance pas à pas "dans cette zone d’indécision" avec une poignée
d’humains, vers le Lointain qui fait le "Far East" des
pèlerins avec les colts de l’amour et la Winchester
de l’intelligence (encore un peu rétive). Et plus
j’avance, plus je monte, plus l’horizon du Ciel recule devant moi,
et me voilà tout étonné de réaliser dans ma conscience des
choses cachées depuis la fondation du monde (Matthieu 13/35).
Et me voilà enfant ému devant la nuit étoilée et grandiose ! Et
c’est cette avancée, ou ascension, qui fait
l’émerveillement durable de ma vie spirituelle.
Les moments du sacré de soudure avec Dieu n’y sont
encore qu’épiphénomènes, comme des "bons points", des
encouragements à poursuivre. Au reste, n’importe quel humain peut
les ressentir occasionnellement sans en connaître la Nature ou la
Source. Mais, ce qui fait toute la différence, c’est que
le pèlerin les relie désormais à sa vie, à la découverte de
lui-même, à la compréhension du monde, à la cohérence de la
Création. Il grandit et, comme l’ enfant découvrant le monde, il
se demande ce qu’il va bien découvrir encore. Ah ! comme il
aimerait en faire profiter tous ses frères humains, les faire
participer de son exaltation ! Mais pour cela il faut qu’à leur
tour ceux-là se mettent en chemin, ouvrent la porte des Merveilles
dans leur cœur, il n’y a pas d’autre solutions. D’où la Moisson.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon
Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes
Merveilles ; c’est pourquoi J’ai dit : "Soyez comme les
enfants !" (Rév d'Arès 33/08)
Commentateur ou commentatrice de 155C87, rejoignez-nous, vous
semblez mûr(e). Quoi qu’il en soit, à l’instar de bon nombre de
gens rencontrés dans ma mission, qui me serrent la main après que
je leur ai parlé, j’aimerais bien vous serrer la main.
Claude M. d'Île de France
|
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire qui fera sûrement
plaisir à la lectrice de freesoulblog (155C87).
Comme missionnaire vous avez bourlingué, vous avez parlé avec
d'autres missionnaires à Paris et ailleurs qu'à Paris, vous vous
êtes trompé, vous avez réfléchi, vous vous êtes rattrapé, vous
avez pris de la hauteur. Oui, nous avons tous à nous "dépêtrer de
la boue" des erreurs ou des manquements, mais nous avançons et je
ne crois pas que "le Ciel recule davant" nous. Si vous êtes
"étonné de réaliser dans votre conscience des choses cachées
depuis la fondation du monde (Matthieu 13/35)", c'est au
contraire que le Ciel s'est rapproché de vous et combien je m'en
réjouis.
Ce qui nous avait éloignés du Ciel, c'était quoi ? Ce que
Camus appelait les "idéologies meurtrières" ou les "utopies
absolues". Nous en sortons et nous entrons dans la simplicité, pas
facile à gérer et à faire comprendre au monde, parce que nous
avons cessé de faire prévaloir des idées, d'hypostasier la raison,
de faire prévaloir la politique, le social et le rationalisme de
bas étage qu'ils portent sur leur dos. La Révélation d'Arès,
c'est la fin des idéologies, des plus anciennes comme le
christianisme d'église aux plus récentes comme le marxisme, mais
ça, ce n'est pas encore à la mode, alors nous peinons comme
missionnaires et nous peinerons aussi longtemps que notre langage
paraîtra vide au monde, alors qu'il est au contraire plein de la Vérité.
Nous devons définir les conditions d'un salut très
simple par une action très simple, très modeste : la pénitence
délivrée de tout messianisme et de tout merveilleux
hagiographique, délivrée de la nostalgie du paradis, du fameux
"repos éternel" gravé sur les tombes, pour changer le monde
par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté
à l'état pur. C'est encore trop simple pour plaire à un monde qui
attend encore des paillettes, des couronnes, des dorures, des
grandes orgues.
Nous avons cessé de fétichiser le mensonge, le pouvoir et la
violence. C'est ce qu'a compris la "lectrice de freesoulblog".
C'est bien et vous l'en complimentez mieux que je ne le fais. J'en
suis heureux, mais si je suis moins aimable que vous envers elle,
si je veux bien lui serrer la main, c'est seulement pour avoir une
occasion de la convaincre de devenir une faiseuse d'âmes. Les
personne qui me font des compliments mais qui ne me suivent pas
m'attristent plutôt, je l'avoue. Mais je souhaite avec ferveur que
ce soit vous qui lui serriez la main et la convainquiez de devenir
un Pèlerin d'Arès actif. Si elle m'écrit encore, je me permettrai
de lui envoyer votre adresse eMail.
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XXxxxXX 155CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
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Réponse :
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