11oct13
149C1
Vos boniments sont grossiers.
Vous dites et vous faites tout le contraire de ce que vous dites.
Au
Pèlerinage de 2011 vous distribuiez aux arrivants des petits carnets
dont un portait comme titre "Ce Que Je Crois, Ce Que J'Affirme"...
Si ce n'était pas ,une idéologie, ça ! Si ce n'était pas un dogme, une
doctrine, alors, qu'est-ce que c'était ?
Vous vous payez la tête des gens !
Alphonse
|
Réponse :
Le petit carnet dont vous parlez portait comme titre : "Ce que je
crois, Ce que j'affirme".
Il ne portait pas comme titre : "Ce que vous devez croire, Ce que vous
devez affirmer".
Par là même il ne contient pas une idéologie qui comme toute idéologie
cherche à s'imposer à tous..
Ce petit carnet ou opuscule ne parlait que de ma foi et de mes
affirmations personnelles, à moi Michel Potay.
Dire
à celui ou celle qui arrive au Pèlerinage ce que croit et affirme leur
hôte sur ce Saint Lieu d'Arès me paraît une politesse toute
hospitalière, qui n'impose rien au visiteur.
De même, je
distribuai simultanément au Pèlerinage de 2011 un autre petit carnet ou
opuscule portant comme titre "Ma Prière au Pèlerinage".
Il ne
s'agissait que de ma prière personnelle, une suggestion faire à celui
ou celle qui ne sait pas comment se comporter sur le Saint Lieu, mais
non d'une prière imposée à qui que ce soit, car la prière reste libre (10/10) au
Pèlerinage, puisque Dieu Lui-même dans sa Révélation d'Arès
la laisse libre
et ne donne que cette seule indication: Prononcer Ma Parole pour
L'accomplir, voilà la vreie piété (35/6).
Accomplir...
accomplir quoi ? La pénitence.
C'est la Voie du Salut.
|
11oct13 149C2
Frère Michel,
noble homme, noble humanité dans le corps d’un homme, noble
humanité porteuse de cette Dimension de beauté et de
bienveillance, porteur de Dieu ce Tout–Autre Qui nous a élevé au-dessus
de notre condition animale en nous aimant, Qui nous a divinisés, que
nous en soyons conscients ou non...
Bref, Noble Prophète qui nous rappelle à notre sublime destin !
Je suis un de ces hommes, rabougri par les manquements à la vie, ces
trahisons à l’Amour du Vrai et du Vivant, que La Révélation d'Arès
a remis debout et rendu vif. Vraiment debout et vif !
Je
comprends maintenant ce qu’est la Miséricorde de Dieu. L’Amour Vivant
qui nous a fait dieu sur notre part animale tient compte de la misère
dans laquelle nous, l’humanité, nous sommes enlisés.
Aujourd’hui moi,
un homme lambda, un presque rien, je prends de l’ampleur dans le monde
et dans la vie sociale. On vient me chercher de différents
horizons pour ce que vous avez su réveiller en moi. Vous m’avez appris
la vraie liberté, c’est à la fois beau et terrible ! Beau, parce que
cette liberté déclenche en moi des sensations de grande amplitude,
d’horizons élevés et lumineux...
Dans ces moments là,
effectivement, je sens vibrer un autre monde en moi qui résonne dans ma
poitrine et aussi sous mes pieds.la puissance de mes actions est
décuplée. Et les autres humains mes frères sont
demandeurs
de ce que je peux leur apporter… sans pour autant toujours valider la Source.
Terrible
aussi cette liberté, parce que mes ombres y trouvent aussi leur compte,
leur possible déploiement... Sans ces Mots de Dieu, redonnés
par
Jésus puis par l’Auteur de toute création Lui-même , et sans
votre enseignement bienveillant pour nous faire comprendre
l’incompréhensible, je serai mort depuis longtemps ou
démonisé
pour le plus grand malheur du monde.
Aujourd’hui encore je suis un pécheur,
c’est comme cela que la Parole dit, et certainement jusqu’à la fin de
ma vie, mais un pécheur
qui se soigne...Je suis pèlerin d’Arès, difficilement j’avoue même avec
un petit p, mais un pécheur qui se
soigne quand même. Non la pénitence
n’est pas facile pour certains, Frère Michel !
Vous êtes à mes yeux, Noble Prophète, la pointe ultime de l'humanité...l'arbre à la pointe toujours
verte ! (Rév d'Arès xvi/13) De façon très égoïste de ma
part (et je ne suis pas le seul) malgré vos 84 ans, puissiez-vous vivre
très longtemps!
Je prie avec vous et vous embrasse.
Morya de Paris
|
Réponse :
L'homme qui atteint cette humilité est grand. Pourquoi cacher son nom
sous celui de Mattéo ?
Morya,
bien aimé frère et vieux frère car nous nous connaissons depuis
longtemps, je suis profondément touché par ce très beau et très humble
commentaire.
J'ai eu des larmes quand je l'ai lu. Merci de tout mon cœur.
Poursuivez inlassablement votre pénitence
!
|
11oct13 149C3
Merci pour cette entrée vivifiante.
De
tout cœur avec vous, vous accompagnant dans ma prière et sur le champ
chaque jour, souhaitant que votre santé vous soit rendue.
C’est
justement cette absence d’idéologie, le fait de ne pas chercher à
convertir mais plutôt convaincre par amour que la seule voie de salut ici bas et
post mortem passe non par des dogmes, des lois , des règles mais par
l’activation du Bien
au fond de soi et ceci à la mesure de chacun, de ne s’attacher a aucune
forme, de ne rappeler que le Fond (Pénitence, Vertu,
Insurgeance, Liberté ) qui
par essence est universel et reconnaissable de tous qui rend à mes yeux
notre mission vivante, vraie, transformatrice, belle et sublime.
Notre seul souhait reste que le plus grand nombre s’y active et nous
rejoigne.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
|
11oct13 149C4
"Si vous devenez cet homme de Bien
actif, un pénitent,
vous quitterez insensiblement la planète des idées pour la planète de la Vie (Rév d’Arès 24/5)."
Cette
phrase est belle.
Elle me rappelle que le Père dans Sa Création est action et
manifestation concrète et non idée.
Nous
Le voyons opérer partout autour de nous et même encore en nous malgré
notre déchéance pour maintenir la vie et la propulser vers l'évolution
des splendeurs par la Vie
Ha-nimée
et transfigurante. Pour preuve, l'ordre merveilleux qui fait tourner
les mondes
Si le soleil s' arrêtait de briller, la terre de tourner, le Vent de souffler, nul de reconnaîtrait plus sa nourriture et les lois de son
espèce (Rév d'Arès 4/10).
L'Histoire montre les innombrables erreurs que le don sublime de la
liberté a induit dans la vie de l'homme et qui l'ont "désaligné" de ce
mouvement originel, créatif éternel et perpétuel du Bien pour le Bien.
Par sentiment de perte et effet, de contraste, l' homme a perdu de vue
la Lumière
et a compensé en créant un chemin de fer interminable pour la
retrouver : aiguillage complexe d'idéologies dessinant le but
à
atteindre tout en lui tournant le dos, oubliant que l' ombre n'est pas
la Lumière,
et que si la
représentation qu'il se fait de la vie peut rassembler les hommes et
les pousser à l'action à la lueur d' un horizon artificiel ou les
diviser à la clameur de ses multiples oraisons, religieuses ou
politiques, elle ne sera jamais le mouvement de la Vie qui leur
donnera le Bonheur.
Celui
qui est au delà de toute conception transcendant l'existentiel pour
rendre à ce dernier tout son sens. Celui du Créateur de la Vie qui est revenu
à Arès pour nous rappeler Son
Dessein et le Parfum
de Son Bien.
Témoin du Père vous l'avez été et vous continuerez de l'être même après
votre dernier souffle.
Guy de l'Hérault
|
11oct13 149C5
Voilà du nouveau ! Et c'est complètement dément.
Je suis lecteur de La
Révélation d'Arès mais vous n'avez rien compris ou bien
c'est la sénilité.
La
Révélation d'Arès est une idéologie, rien qu'une idéologie.
Vous trahissez votre fonction de prophète. Dieu ne vous appelle pas
pour dire n'importe quoi.
Rien de beau et grand, aucun progrès, ne s'est fait en ce monde sans
idéologie.
Soyez donc le prophète raisonnable que tout le monde attend.
La
Révélation d'Arès
appelle à un progrès, au progrès de ce que les religions ont commencé.
Nous sommes bien d'accord là-dessus: Il faut progresser. Il faut faire
évoluer les idéologie, mais en vous attaquant aux idéologie vous vous
attaquez aux religions, vous égarez la planète.
Vous, vous bouleversez tout... Ça ne va pas.
Hervé A. de Provence
|
Réponse :
La
Révélation d'Arès n'est pas une idéologie, mais une
Parole. Une Parole de Dieu.
L'idéologie
est la marque des puissants du monde, qui se légitimisent à partir
d'une idéologie, quelque nom qu'on la baptise. La Parole, elle, est la
marque de Dieu.
Je suis totalement loyal avec cette Parole
que Dieu m'a révélée. Ma loyauté est la plus grande marque de respect
que je puis donner à Dieu Là-Haut et aux homme ici bas.
Oh ! j'ai
si souvent ressenti ces pressions exercées sur sur mon cœur et
mon
esprit pour que je me tienne bien tranquille, pour que je fasse de ma
vie ce qu'au théâtre un appelle un emploi: la duègne, le jeune premier,
le héros, le valet, le matador, le mari trompé, le policier,
le
vieux sage, l'abbé, moi c'est le prophète. On voudrait que je sois un
prophète de théâtre, bien dans la note culturelle, un idéologue
religieux qui ne gêne personne, enfin... pas trop de monde. Un prophète
qui ne s'éloigne pas trop des indications du public, un prophète comme
un porcelet qui court à la mamelle de la bonne truie du monde.
Si
un prophète se laisse diriger par les idées générales, les goûts du
public, ce n'est pas un prophète. J'ai compris, depuis bientôt quarante
ans que le Père m'a donné cette tâche très difficile, qu'un vrai prophète est un
grand dérangeur.
Le prophète
doit exprimer sans en rien cacher la Lumière dont le
Créateur l'a fait porteur. Il doit tout subordonner, tout sacrifier à
son devoir de Lumière
et cette Lumière,
c'est inévitable, fait mal aux yeux du monde. On trouve alors qu'il est
un visionnaire fou ou "dément", comme vous dites.
J'ai
toujours dit que nous Pèlerins d'Arès n'avions ni doctrine, ni dogmes,
ni idéologie. Peut-être certains m'ont-ils lu ou entendu trop vite,
sans bien noter ce que je disais là, quand je le disais ou l'écrivais.
Il n'empêche que je l'ai toujours dit. Il n'y a rien de nouveau ici,
contrairement à ce que vous dites.
Nous vivons des temps où l'humanité est en grand danger à cause de son péché. Aucune
idéologie, religieuse ou autre, ne l'en sortira. Seul l'Appel de Dieu, la
Parole
de Dieu, indique la voie de guérison: la pénitence, et la pénitence n'est pas
une idéologie, elle est un comportement, quelle que soit l'idéologie
sous laquelle vit par ailleurs le pénitent
ou la pénitente. Ainsi
sommes-nous pénitents
soumis à la double idéologie de la République et d'un gouvernement
socialiste, idéologie contre laquelle nous ne pouvons rien
politiquement parlant, mais la pénitence
nous donne une autre nature humaine: celle de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et
de la liberté
intérieure absolue. La pénitence
nous permet ainsi de passer sans faire de bruit mais en nous
transformant fondamentalement à travers l'idéologie environnante. Un
jour, nous surgirons au grand jour et les idéologues s'écrieront: "Mais
d'où sortent-ils, ceux-là ?!"
C'est vous, mon frère Hervé, qui n'avez rien compris.
|
14oct13 149C6
Je
pense que
vous avez maintenant passé une étape qui vous propulse dans le monde
des grands ambitieux, qui sont aussi souvent des grands fous.
Depuis
quelques mois vous êtes en inflation de votre idéologe. Je dis
"idéologie" parce que vous prétendez avoir une "foi sans idéologie"
alors que c'est tout le contraire.
Vous vous gonflez comme
la
grenouille de La Fontaine. Le bœuf, avouez, vous fait envie: l'église
catholique et son énorme train de dogmes, quoique du point de vue de
l'idéologie, les autres églises n'aient rien à lui envier.
Alors,
vous avez trouvé le truc: "Moi je n'ai pas d'idéologie, c'est mon
idéologie..." Ah, ah, ah !
Mais vous n'êtes pas malhabile,
parce que vous savez vous gonfler sans que ça se voit.
Dans
certains pays le nom de Napoléon est celui d'un tyran. En France c'est
le révolutionnaire absolu qui est allé jusqu'à se faire empereur pour
sauvegarder les acquis de la République. Pour vos Pèlerins d'Arès vous
êtes le puriste absolu, le puriste égal au puriste Jésus qui
s'attaquait au judaïsme dogmatique par les mêmes moyens: En promulguant
le dogme de la fin des dogmes ! Ah ah ah ! Vous n'êtes que le
Jésus-Napoléon boursouflé de rêves de grandeur de Tolstoï dans "Guerre
et Paix", le "Napoléon aux mains blanches", disait-il, pour indiquer
que cet homme-là ne fichait rien, avait des mains de princesse qui
donne des ordres mais ne touche jamais à la lessive et au balai.
Comme
Napoléon vous savez vous tenir à l'écart des courants généraux et vous
singulariser complètement. D'ailleurs, ça le poursuit encore. Il passe
pour un homme unique en son genre. C'est votre ambition.
Vous
avez
compris qu'un changement massif dans le monde ne peut se réduire à une
multitude de petites causes, qui sont la spécialité des politiques, des
minables que vous avez raison de rejeter comme la lie de l'humanité, et
vous vous attaquez un énorme problème: Changer le monde !
C'est
votre fond de commerce et vous avez trouvé un truc à la fois très
simple et génial: Changer le monde en demandant à chaque individude
changer sa vie sans s'ocuper des idées, juste en coulant un regard de
tendresse vers les hommes.
C'était évidemment l'idée de
Jésus
(j'ai lu le sermon sur la montagne récemment). Vous savez, parce que
vous êtes intelligent, que toute dissidence se répand dans un pays bien
avant que le gouvernement envoie sa police et ses autos-mitrailleuses
contre... et toujours trop tard. Vous savez (vous avez de la culture)
que personne ne prévoit une révolution avant qu'elle n'éclate; tous les
pouvoirs haussent les épaules quand on leur dit qu'une révolution
(vous, vous dites une insurgeance) couve. Or, vous êtes une révolution
en marche — et pas n'importe laquelle; le genre de révolution qui eut
raison de l'empire romain du 1er au 4e siècle — et l'inconscience qu'en
ont les pouvoirs est d'autant plus flagrante qu'elle a installé la
conspiration du silence contre vous au lieu de parler de vous haut et
fort pour vous dénoncer.
Je voudrais avoir les moyens
d'avertir
les hommes de prêter beaucoup plus d'attention à la force que vous
représentez, que vous appelez force spirituelle, mais le spirituel
n'existe pas. Dieu n'existe pas. L'âme
n'existe pas. Nous ne sommes, humains, que les sept milliards de
fourmis de la fourmilière Terre, mais vous vous ambitionnez de devenir
la reine-mère pondeuse toute fraîche pour remplacer la vieille reine
mère de la politique et de la religion, ratannées par l'âge, qui n'en
peuvent plus. Qui ne voit que nous sommes à la fin d'un monde ?
Vous
avez toutes les facilités de déclarer "le monde doit changer", arce
qu'il va de toute façon changer.
Mais j'espère bien que la
rationalisme, que vous combattez pernicieusement, sera le règne de
demain.
Agathe d'Ile de France (enfin, pas trop loin de là)
|
Réponse :
Vous
vous réclamez du rationalisme. Du coup, des souvenirs me reviennent :
Cette phrase forte d'un écrivain islandais dont j'ai oublié le
nom, qui fut prix Nobel, je
crois, quand j'étais jeune ecclésiastique : "Comme tous les éminents
rationalistes, vous croyez en des choses plus incroyables encore que la
théologie !" Le livre: "Les chrétiens du glacier", je le lus à Bourges
au début de mon mariage avec Christiane. C'était l'histoire
d'un prêtre en Islande, qui avait apparemment perdu la foi,
qui ne
célèbrait
plus de messes et ne disait plus de sermons, qui préfèrait ferrer les
chevaux et bricoler à gauche et à droite, éloigné de son église
dont la porte avait été clouée, dont on ne pouvait plus sonner les
cloches, dont l'orgue avait disparu. Mais un cercueil avait été porté
au haut d'un glacier... contenant le corps d'un savant, un
scientifique, qui voulait
tenter sa résurrection. Oui, il y a des choses
dites rationnelles, qui sont "plus incroyables encore que" la foi. Vous
en êtes l'illustration, Agathe.
Votre commentaire est une
fable.
Les
choses sont tellement plus simples: Jésus me visita en 1974 et le
Créateur en 1977. C'est une "histoire énorme", je sais,on me le dit
sans cesse, mais c'est une énormité plus réelle que vos raisonnements
qui ne tiennent pas la route.
Moi, un ambitieux ? Voyons ça
! D'un côté, oui, j'ai pour ma mission l'ambition de sa réussite coûte
que cûte, même si quatre
générations ne suffisent pas (Rév d'Arès 24/2).
D'un autre côté, si j'avais voulu briller dans ce monde comme les
ambitieux du monde, parmi lesquels vous me classez, je n'aurais pas été
inventer La Révélation
d'Arès.
J'aurais choisi une voie plus sûre de succès rapide, à tout le moins de
succès dans le bref espace de ma vie. Je n'aurais pas inventé La Révélation d'Arès
qui ne pouvait que se ranger parmi les livres dont la singularité est
telle qu'ils ne peuvent être universellement compris que longtemps
après leur parution.
Je n'aurais notamment pas inventé une
foi sans idéologie, parce que dans ce monde seules les idéologies
fonctionnent.
Vous semblez avoir lu La
Révélation d'Arès,
mais vous l'avez mal lue. Comment dégager une idéologie de cette Sainte
et Vraie Parole? Impossible. Cette Parole est vide d'idées. Je parle
d'idées au sens conceptuel, au sens où elle puisse inspirer un credo,
une doctrine. Elle dit: Soyez bons ! Ce n'est pas une idée, ça. C'est
comme si elle nous disait Vivez ! Vivre n'est pas une idée, c'est un
fait, comme un rocher est un fait minéral, un arbre un fait végétal, un
hanneton un fait entomologique. Être bon est un fait humain au même
titre qu'être mauvais. Disons alors que c'est un choix entre le bien et
le mal. Un choix, pas une idée.
S'il y a un coup de génie
là-dedans, c'est le Génie de Dieu, pas le mien.
L'humanité
est hétérogène et c'est ainsi que le Créateur l'a voulue. Il ne vas pas
promulguer une idéologie qui, comme toute idéologie tendrait à
s'imposer à toute l'humanité et la rendre homogène. Ce serait le déni
même de la Création, dont la richesse en diversités non seulement est
immense, mais
aussi nécessaire. Le Père ne rappelle qu'une chose à cette humanité
hétérogène: Qu'elle doit pratiquer le Bien,
parce que c'est — comme la Mal — le seul choix commun possible à des
milliards d'hommes par ailleurs tellement différents les uns des
autres. Dieu n'empêche nullement l'énorme variété des aspirations
humaines. Je dirais même qu'en adoptant le Bien le Père donne
le moyen maximal de développer le pluralisme dans le Bonheur.
Quant
à mes "mains blanches" elles ne se salissent certes pas en tapant sur
mon clavier à présent que j'ai 84 ans, mais elles se sont
salies
à l'imprimerie pendant des années, pour produire La Révélation d'Arès. Je
ne suis pas une "princesse qui donne des ordres mais ne touche jamais à
la lessive et au balai." Vous dites n'importe quoi.
|
14oct13 149C7
Une
idéologie est un système d'idées imaginées qui peuvent être
accompagnées de croyances et d'opinions.
La
Révélation d'Arès
n'est pas imaginée, ni inventée, puisqu'elle est la transcription d'une
Parole pure de toute glose, donnée directement de notre Créateur à
frère Michel, le seul témoin et donc le prophète.
La
Révélation d'Arès
n'est pas un système, puisqu'elle est là pour que l'homme s'insurge
contre ses propres systèmes figés qui ne font que réduire l'homme à un
animal ingénieux inventant sans cesse des idées et des stratégies pour
dominer le faible.
Allez ! On rabâche et on répète ; il faut
que nous retrouvions, nous, faibles lumignions
ignares et mécréants, les dons que le Père nous a donnés à la Création,
il y a un baill... ça fait longtemps. En bref, retrouver paisiblement l'intelligence du
cœur, l'amour, l'humilité, le pardon, la remise en question, la paix et
la liberté.
Pas sorcier !
C'est clair, La
Révélation d'Arès
n'est pas une idéologie, encore moins un roman, ni de la
science fiction, ni un essai philosophique. Franchement, c'est limpide
! C'est Dieu qui nous réveille, alors acceptons qu'il ait
parlé à un homme qui, comme tout frère
aîné (Rév d'Arès 16/1), a forcément des choses à
nous apprendre. C'est donc à nous de lui faire confiance et de nous
laisser guider, comme des petits enfants et, un jour, une fois grands,
nous compredrons mieux ce que le grand frère voulait dire.
Humilité, patience, confiance, courage,
persévérance.
Je suis peinée de lire les écrits de
certains comme Hervé (commentaire 149C5) qui ne doivent pas être de
grands lecteurs ni de vos écrits, frère Michel, ni de la Parole car il
est impossible de vous juger ainsi et de dire tout ce bruit sur vous,
notre prophète,
quand on vous lit et qu'on a lu La
Révélation d'Arès avec son coeur.
Je ne juge
pas, je pleure de me dire que nous, les humains, sommes
encore bien loin d'accomplir
tout ce que le Père nous exhorte à accomplir
et je me rappelle ainsi que moi aussi, je dois rester humble et
continuer mon ascension
vers les Hauteurs Saintes avec ma pénitence et appeler le
monde à faire de même.
Une leçon à retenir : Au
lieu de critiquer ce que frère Michel ou les autres frères font mal ou
ne comprennent pas, selon vous, demandez-vous si vous avez bien compris
et si vous êtes suffisament bien renseignés. Du temps de la Bible, on
disait déjà : Au
lieu de
regarder la paille dans l'œil de ton frère, occupe-toi donc de retirer
la poutre qui est dans ton oeil et après tu verras clair pour aider ton
frère (Matthieu 7/3-4). Faisons de même aujourd'hui !!
Regardez-vous
et
nourrissez-vous du prophète
et des autres frères avant de les critiquer
ou de les juger. Vous verrez que c'est bien plus léger et on pourra
avancer.
Avec tout mon amour, je
prie avec vous, mes frères humains.
Mymy la
Guéparde d'Aquitaine
|
Réponse :
Les lecteurs du blog qui tantôt n'ont pas très bien
compris La Révélation
d'Arès comme Hervé (149C5) que vous citez, tantôt
sont carrément hostiles comme Agathe (149C6), je les trouve plus
nombreux que d'ordinaire dans ma boîte à commentaires depuis la
parution de mon entrée 149. J'en publie trois seulement, mais ils
doivent être une vingtaine depuis le 10 octobre. L'entrée "foi sans
idéologie" semble les agacer plus que d'autres sujets ; à moins que mon
blog n'ait atteint un point critique à considérer sur tout son ensemle.
Je ne sais pas.
Mais, tout en répondant à ces critiques ou à
ces rejets,je n'ignore pas que ce monde vit ensablé dans un paradoxe
dont il ne sait pas comment se dégager. Les commentaires négatifs ou
hostiles que je reçois sont ceux, inévitables, d'une société humaine
qui s'abîme maintenant dans une crise sans solution, une crise qui n'a
pas pour cause des petits bobos du système, que quelque remède ou
pansements bien appliqués suffiraient à guérir. Cette crise ne trouvera
de solution que dans un bouleversement radical, ce que La Révélation d'Arès
appelle le changement
par euphémisme.
C'est pourquoi tout en les
remettant leur place, je comprends leur douleur.
Aucune
idéologie en vigueur, d'extrême gauche, de gauche, du centre, de droite
ou d'extrême droite, politique ou religieuse, ne dispose d'une théorie
salvatrice. Il faut aller au-delà de la pensée dont l'homme est
actuellement capable.
C'est La Révélation
d'Arès
cet au-delà de la pensée dont l'homme est actuellement capable.
Même
l'idée de révolution a disparu. Elle surgit dans les pays arabes en ce
moment, mais c'est une bataille d'arrière-garde humaine.
Le
gros danger de cette situation est bien rendu par ces mots fameux de
Chigalev des "Possédés" de Dostoïevski: "Parti de la liberté illimitée,
j'aboutis au despostisme illimité." On a depuis lors appelé
chigalévisme la doctrine ou idéologie qui appelle à l’asservissement du
peuple comme seul moyen de faire le bien sur terre. Car face à cette
crise sans solution, c'est le genre de résultat auquel peut aboutir
l'humanité, ce que par ailleurs George Orwell appela Big Brother.
Il
faut absolument réaliser que La
Révélation d'Arrès arrive à un moment de l'Histoire où cet
énorme risque se dessine.
Nous pourrions, au fond, aller en
mission en déclarant: "Vous aurez bientôt le choix entre la pénitence sans
idéologie que prescrit la Parole d'Arès ou l'épouvantable condition
idéologique que va vous réserver Big Brother "
Par-dessus
tous les avertissements lancés depuis quelque soixante dix ans par un
certain nombre de penseurs humains
La Révélation d'Arès s'élève, sans conteste, comme la plus
pertinente, la plus noble, la plus sacrée. Jamais nous n'avons autant
senti l'Amour de Dieu pour sa créature humaine.
Mais combien
d'humaine en sont actuellement conscients ? Très peu.
Voilà
pourquoi ceux qui me sont hostiles ou qui me critiquent, tout en
continuant de me lire magré tout (ils souffrent des contradictions qui
les déchirent) nous permettent aussi de mieux comprendre l'inquiétude
profonde qui monte dans l'homme.
Ceci
dit, vous avez raison de les appeler par : "Regardez-vous et
nourrissez-vous du prophète
et des autres frères avant de les critiquer
ou de les juger. Vous verrez que c'est bien plus léger et on pourra
avancer.
"Avec tout mon amour, je
prie avec vous, mes frères humains."
|
14oct13 149C8
—
Alors le blog ?
— Oh, rien de nouveau, La
Révélation d’Arès
n’est pas
une idéologie...
Ce que vous exposez simplement et
clairement en quelques mots sonne comme une évidence pour moi, après
vingt-six ans d’engagement.
Bon ! tu t’es engagé comme
pèlerin, certes tu as travaillé, tu t’es donné, t’as réalisé des
choses, t’as milité, t’as fait avancé le schmilblick comme dirait
l’autre, mais accomplis-tu vraiment la Parole en toi-même ? Dans ta vie
et autour de toi ? Avec ton épouse ? ton
prophète ? tes frères ? Tes
relations ? Es-tu vraiment pénitent ?.. Et c’est la
mission sociale
elle-même pour laquelle j’éprouve désormais une certaine honte qui
vient comme un vaccin remettre mes évidences en place !
Oui,
la honte
est salutaire et il convenait que vous l’exposiez (27/3).
Attention,
me
dit-elle (la mission sociale), n’es-tu pas encore en train de te
fourvoyer ? Comprendre avec ta tête ?
Orgueilleux ! Tu sais où ça te
mène.
C’est mettre en pratique, c’est accomplir,
c’est
faire, c’est
agir, c’est vivre qu’il faut !
Et le "qu’il faut" est déjà
de trop...
Fais ! Sois ! Point.
C’est
dans ta fibre, dans tes tripes, dans
ta poitrine, dans ta gorge que ça passe à tes actes.
Et
le mirage du concept hégémonique, l’illusion de la doctrine, de la
"formule de Dieu", s’évanouit comme un rêve dans la nuit me laissant
devant ma réalité d’homme imparfait, pécheur, vrai pécheur, mais vrai
lutteur, potentiel porteur de Dieu, tu te rends compte ?
Porteur de la
Vie de Dieu.
Où en est-elle cette Vie
à présent en
toi
? Alors, pénitent ? Quel vilain mot et quelle splendeur en
même temps quand on réalise quel Secret
sublime caché au fond de soi il
recouvre. Pé-ni-tent.
Il ne suffit pas de dire : pénitence,
pénitence,
Dieu, amour, pardon... bla bla avec les mots et se contenter d’un
"minimum missionnaire et pénitentiel" en quelque sorte comme je l’ai
fait, je l’avoue, assez longtemps à une époque.
Ici, chez le
Père, chez
Mikal,
on
ne compte pas, monsieur ! On fait ! Pas de minimum, pas de
maximum syndical. L’infini est ouvert devant vous. Tu vas ou pas ?
(XXXVIII/8) Tu voles ? Ou pas ? Et je reste là, béât,
pantois, après ma
prière, considérant mes médiocres possibilités, mes bobos, mes objets,
mes soucis, mes bricolages, mon compte en banque, mes livres, ma
chambre... tout le dérisoire de l’existence des hommes.
"Vas-y,
vole
coco ! Lâche-toi, ris-toi
du vertige !
Et la mesure ?
Certes la mesure !
On est humain quand même. Oui, la mesure,
mais ça ne
veut pas dire la complaisance ni la paresse. Ah ? Oui bien sûr...
Mais quelle est ma mesure ? Y’a que toi pour la fixer, mon gars. Et ça
repart, le combat reprend.
Une fois
éteint le coup de pouce initial de Dieu, son prêt d’âme avec ma
première pénitence
radicale par rapport à la vie que je menais il y a
plus de vingt ans, je me suis laisser aller à une certaine routine du
"militantisme arésien." C’est vrai qu’il fallait tout démarrer, mais il
n’y a pas de routine avec Dieu. Chaque jour est nouveau. Si quelque
chose de neuf ne sort pas de mon b'hêr
(puits, Rév
d'Arès xxvi/7) , de ma pensée et de mes actes, c’est que
je suis en panne d’ascension,
voilà tout, c’est que mon nerf
s’avachit, que mon tison
dans la moelle s’éteint, et il m’aura fallu
plus de vingt ans pour à nouveau entrer
mon pied dans la terre,
m’enraciner et combattre mon péché pied à pied, step by step, comme
Jacob dans sa lutte avec l’ange, en arrosant de l’Eau du Père
généreusement octroyée par La
Révélation d’Arès, un don incroyable
(comment ne pas le voir ?), sans remettre au lendemain, pour retrouver
l’œil qui pétille et la joie ineffable du "fils prodigue" qui revient
penaud et repentant. Se repentir ? Lecteur, oublie toute culture :
c’est laisser entrer tout l’Univers et la Vie et l’Amour du monde ! Se
repentir c’est reprendre possession de Soi, accoucher du Fils de
l’homme.
Ce retour à Dieu c’est à vous
que je le dois, frère Michel, à votre vigilance de frère aîné dont je
vous remercie de tout mon être. Que ne l’avez-vous fait plus tôt !
Si
je vous ai manqué de respect, si j’ai pu rabaisser le prophète, c’était
par naïveté, bêtise, ignorance, manque de conscience, bref manque de
pénitence, et
je vous en demande pardon, mais je ne
manque pas de bonne volonté, ni de courage ni de zèle à vouloir
accomplir
cette Parole et à moissonner.
Merci
à Morya pour
son très beau commentaire qui souffle sur ma propre braise.
Me
voilà à nouveau tout feu, tout flamme.
Claude M. d'Ile de
France
|
Réponse :
Voilà un puissant dynamitage de quelque chose de gris et confus dans
votre passé, mon frère Claude.
Cette explosion me laisse
tout ému au milieu des fumées.
Si
vous êtes toujours parmi nous, frère Claude, c'est parce que je n'ai
jamais douté qu'il y avait dans ce qui me parut, un moment, être vos
abîmes un courant de fond qui pouvait remonter en surface.
Voilà qu'il surgit.
Je vous le redis, je suis ému. Je vous
en dis merci et vous serre sur mon cœur
Il
y a en vous un mélange de ce que j'appellerais un individualisme de
charme, aussi dangereux pour vous-même que pour d'autres, et une foi
qui, longtemps sans trop savoir sur quoi elle reposait, pouvait devenir
(et est devenue) composante de la dynamique qui actuellement anime les
quatre groups de missionnaires de Paris que j'ai appelés les 4 x 9.
Je
crois que ce que vous avez mieux compris, bien plus que vous ne m'avez
compris moi, c'est la sens réel de La
Révélation d'Arès. Rien ne peut
plus m'emplir de joie que cela.
Vous m'avez longtemps fait
penser
à un surréaliste. Mais les surralistes ne posaient pas les bonnes
questions. À cause de cela ils ont disparu malgré une inspiration
géniale au départ. J'ai pu me tromper, vous n'étiez peut-être pas
surréaliste, mais vous aviez au fond de vous quelque chose d'eux,
qu'ils n'ont jamais su rendre simplement constructeur, c'est un certain
prométhéisme que je reconnais, tout à coup, dans votre présent
commentaire. Être prométhéen, c'est (j'emprunte la définition à Béguin,
"l'âme romantique et le rêve") avoir le désir de se surpasser, le goût
de l'effort et des grandes entreprises, la foi dans la grandeur
humaine. La révolte titanique et l'humilité mystique, comme toujours,
vont de pair: les ambitions prométhéennes du romantisme et le culte du
génie qu'on assimile à Dieu sont plus proches de la soumission
religieuse et de l'adoration que l'inertie de l'âme qui caractérise la
science expérimentale.
C'est un compliment, mais il faut
rester à
la hauteur du compliment. Restez-y, mon frère ! Vous avez commencé
beaucoup de choses que vous n'avez pas terminées. Maintenant allez
jusqu'au bout, sans faillir.
Encore merci ici et aussi merci
d'avance.
|
14oct13 149C9
Je
suis lecteur de votre blog depuis plusieurs mois. Vous dites des choses
qui sont évidentes pour moi et sans doute pour des millions de gens à
travers le
monde.
Si j'ai bien compris vous demandez de renier totalement les
religions, toutes sans exceptions.
Pour ma part j'ai accepté
de croire
et accepté Dieu sans rien attendre en retour, sans renier une religion
au détriment d'une autre, surtout que nous avons tous les mêmes
ancêtres, Adam et Eve d'abords puis Noé et ces fils et femmes
dernièrement. et que les trois parlent du même Dieu, Dieu d'Abraham qui
lui
n'était ni juif, ni chrétien, ni musulman en son temps, il était
simplement ce que Dieu lui demandait d'être, un homme digne, juste et
humble, voila le chemin mes frères .
Je suis
un croyant en Dieu, mais conscient depuis + de 30 ans et je n'ai choisi
ni renié aucune religion.
Philippe W.
|
Réponse :
Je ne vous connais pas, frère Philippe, mais avec quelle joie
j'apprendrais que vous avez rejoint une de nos missions.
N'hésitez
pas à m'écrire: Frère Michel Potay, BP 16, 33740 Arès, si vous désirez
des adresses.
|
14oct13 149C10
Quelle
magnifique entrée !
Elles le sont toutes d'ailleurs.
Comme
une abeille
je viens sur votre blog prélever le nectar pour la fabrication du miel
nécessaire à la mission.
Vous êtes un grand prophète,
le monde
ne s'en
doute pas encore, et j'adhère totalement au très beau commentaire de
notre frère Morya (entrée 149C2).
Puissions nous grandir
aussi à notre
tour par la pénitence.
Merci
pour votre
dévouement.
Daniel C. d'Ile de France
|
Réponse :
Encore une belle émotion pour moi. Un grand merci, frère Daniel.
|
14oct13 149C11
Dans
le monde moderne, l’homme recherche son bonheur dans la sécurité et la
tranquillité. Pour cela il crée de plus en plus de lois, de règlements,
de police qui envahissent tous les domaines de la vie, même les plus
insignifiants.
Il croit dans les idéologies qui
toutes deviennent des doctrines, d'un esprit contraire à la liberté,
car tôt
au tard une idéologie fini par vouloir limiter la liberté de son
voisin, ce qui revient finalement à réduire sa propre liberté.
Or,
de
ce contexte de la liberté absolue décrite dans La Révélation d’Arès
il
est très difficile de se détacher des idées reflexes de ce monde hyper
réglementé où l’homme n’a peut-être jamais été
aussi peu libre.
La foi Arèsienne
s’appuie sur un axiome (une vérité indémontrable mais qui est
admise) : l’homme ne peut être pleinement heureux que dans une Liberté
spirituelle et absolue totale.
Cette liberté dans tous les
domaines ne peut néanmoins s’envisager que si l’homme devient meilleur,
c’est-à-dire un homme bon, généreux, juste, patient et totalement
responsable de ses actes. Nous croyons cela possible, Parce que nous
croyons aux capacités d’évolution, de changement
intérieur en Bien
de
tout homme en dehors de toutes lois, toute contrainte et règle. Ainsi,
vouloir une idéologie c’est finalement désespérer de l’homme..
Comme
disait Jean-Jacques Rousseau: "Renoncer à a liberté, c'est renoncer à
sa qualité."
Celui qui,
désespéré, “renonce à sa qualité d’homme” dit souvent : “Vous laissez
entendre qu’il faudrait vivre sans lois et sans systèmes,
sans idéologie en favorisant mais cela ne risque-t-il pas de produire
anarchie et chaos ?"
Les excès de
règles dans tous les domaines préservent-elles l’humanité du chaos ?
Les
lois de fer du régime communiste ont-elles empêché ce pays de sombrer
dans un désordre que tout homme ne peut regarder qu’avec gravité et
profonde tristesse ?
L’effondrement
de l’URSS nous montre
que la redistribution ne peut se faire par les lois et la répression.
[La redistribution ne peut que se faire] librement, par le cœur, la
bonté et la responsabilité !
Il
faut conquérir cette liberté qui se substitue à toute
idéologie en opérant un changement profond, lent et progressif de
nous-mêmes, en nous débarrassant de nos préjugés, de nos petitesses, de
nos peurs, de la culture qui enferme.
Il faut la conquérir
en modifiant notre attitude, afin de développer plus de Bien et de
Bonté
en
nous et autour de nous, pour changer
le monde et le
rendre plus heureux pour
nos enfants et petits-enfants. Bref par la pénitence, rien à
voir avec une idéologie
La
liberté dont nous parlons ne peut donc venir de simples
discours idéologiques, politiques ou religieux, ni de réformes de
systèmes, a fortiori de révolutions, aussi sincères soient-ils .
Le
bonheur issu de cette liberté totale se choisira (sans jamais s’imposer
aux autres), il sortira de nous-mêmes, avec la ferme volonté de vouloir
changer le cours de l’Histoire et pour cela il nous faudra
bouleverser notre façon d’exister et d’exercer notre liberté.
“Quel
est donc ce Bien
qu’il faudrait acquérir pour obtenir plus de liberté ?"
Nous
croyons qu’il n’y a
ni fatalité ni destin irrémédiables. Nous croyons
que chaque homme qui s’efforce de changer
dans le sens de l’amour
fraternel, de la justice, de la bonté, de l’écoute et du respect des
autres, contribue plus sûrement à transformer le monde vers plus de
liberté et de bonheur que toutes les lois et toutes les idéologies.
Nous
croyons que cette action de se changer
en Bien est supérieure à la foi,
surtout si celle-ci demeure essentiellement un simple engagement de
principe, et à toute idéologie
Le Bien
est enfoui dans le cœur de chaque être humain, qu’il soit croyant ou
athée. Celui qui croit en lui-même, croit donc en l’homme et en ses
formidables capacités. Il devient alors porteur
d’une immense espérance de libération des cœurs et des esprits.
Pour
avoir moins de lois, de dogmes, d’idéologie de contraintes et pouvoirs
oppressants, il ne faut pas forcément les
supprimer, même si leur résister sera parfois
nécessaire, mais plutôt se changer en
Bien de façon à ne plus en avoir besoin.
C’est
aussi simple que cela.
Les Pèlerins
d’Arès ne se posent pas en modèle, car changer est long
et difficile,
ils s’efforcent simplement de vivre la “liberté spirituelle” à
laquelle ils croient et se proposent de réveiller
cela chez leurs frères humains.
Rien à voir, vraiment rien à
voir, avec une idéologie et pourtant c’est comme cela que
nous changerons le monde
de l’intérieur. Et nous avons
commencé il sera difficile d’arrêter désormais ce mouvement.
Rejoignez-nous
et participez à l’aventure la plus extraordinaire qui soit donnée à
cette société !
Philippe
L. d’Aquitaine
|
15oct13 149C12
L’homme
des générations qui viennent se libèrera du comportement
animal dans lequel il est. Rien de ce que l’on dénomme humain
ne l’est encore véritablement aujourd’hui. Tous les problèmes de
voisinage que je constate dans mes
conversations avec les uns et les
autres présentement me le confirment. C’est encore le royaume
des animaux qui se manifeste à travers l’humanité et cela me
fait mal.
Heureusement, le spirituel nous libère de nombreux
obstacles et de tant de malheurs qui affaiblissent l’humanité.
Quand l’homme se manifestera, on verra qu’il est l’image de Dieu (Genèse 1/26).
Alors des surprises étonnantes se produiront. Je place Dieu
dans tout ce que je fais, je me sens bien plus ferme dans toutes les
expériences que je traverse parce que je ne me sépare jamais de Lui, de
mon Père de l’Univers,
car le monde est visiblement menaçant, inquiétant.
Bienheureux
les cœurs purs car
ils verront Dieu (Matthieu 5/8). Sans le
Créateur il se produit en moi comme une chute, un accablement,
un désert sans fond. Sans Dieu il me manquera
toujours quelque chose, si je ne comble pas le vide qui est en moi par
sa présence continuelle.
Marchons dans la lumière de La
Révélation d’Arès. Ma salive
est sur ta langue, si tu la recraches le mauvais emporte ta langue sur
l’étal, il la découpe pour son plat (Rév d'Arès viii/11). On ne peut
servir deux maîtres, ou on s’attachera à l’un ou on méprisera l’autre.
Vous ne pouvez servir Dieu ou Mammon (Matthieu 6/24).
Maryvonne
de Bretagne sud.
|
Réponse :
J'ai été heureux de vous voir parmi nos frères et sœurs lorientais
l'autre week-end en Bretagne.
Sans nul doute, vous êtes
particulière dans ce groupe. Vous nagez un peu à part dans cette belle Eau bretonne et il
est possible que nos frères et sœurs ne sachent pas très bien comment
associer à leurs missions l'être disons... tout à fait idiosyncratique,
que vous êtes, la fée Morgane assise, dans son pull rose, l'air sage et
timide mais bouillant en dedans, sur un rocher moussu dans la brume
bretonne, sœur Maryvonne.
Justement, vous êtes la
manifestation vivante de cette absence d'idéologie, qui nous
caractérise, dans le vécu d'une foi que vous ressentez à votre manière,
mais qui, si l'on va au fond des choses, est bien la nôtre, est tout à
fait la nôtre, et s'avère
riche.
Votre façon de dire, de voir, de témoigner est
différente de la façon plus généralement rencontrée dans nos
missions ;
vous êtes dans votre bulle, mais vous savez mieux que personne — ce
commentaire en fait peuve — que le mal existe partout, que "c’est
encore le royaume
des animaux qui se manifeste à travers l’humanité et" que
"cela me
fait mal." Vous savez que le père fouettard et les méchants dont on
nous menaçait quand nous étions des enfants: "Sois sage, sinon les
méchants vont venir..." était un avertissement totalement hypocrite
parce que les méchants venaient, oui, de toute façon ils venaient qu'on
fût sage ou non. Ils sont partout. Pus ou moins méchants, mais partout.
Il faut décider les méchants à entrer
en pénitence.
Et pour cela il faut du monde.
Cela vous pouvez le faire, Marvonne. À votre façon, qui viendra
enrichir la nôtre.
|
15oct13 149C13
Dans
le blog 109C61 vous écrivez, cher frère Michel : "La foi est l’énergie
créatrice, elle fonctionne avec l’intelligence
du cœur. Elle est l’application optimale d’une capacité propre et
unique à l’homme de voir et de s’investir au-delà de l’immédiateté
animale, alors que la croyance peut être rêve, tromperie, erreur parce
qu’elle fonctionne avec l’intelligence intellectuelle et peut être
formulée, dogmatisée, réglementée."
La Parole redonnée à
Arès réveille l’intelligence
du cœur (Rév d'Arès
32/5).
Les illusions qu’on peut avoir sur
soi-même et sur les idéologies du monde ne tiennent pas au grand Vent de la Vérité qu’elle
souffle par son prophète
Mikal. S’exposer vraiment et volontairement à ce Vent c’est courir
le risque salutaire de se faire arracher nos oripeaux-menteurs que nous
pensions être de belles parures. Cela ne va pas sans douleurs car ces
oripeaux crasseux avaient fini par s’incruster dans la peau.
Le
Coran prévient sourate 29/1: Les hommes comptent-ils qu’On les laissera
tranquilles s’ils disent: "Nous croyons," et qu’ils ne seront pas mis à
l’épreuve?».
Au chapitre 41 du Livre nous lisons: Ma Main blesse l’homme, l’homme
vit. Rien d’idéologique dans ces mots- là, moment
inconfortable que ce dépouillement, ce changement de "l’homme de mal en
Bien", mais sa
main élargie monte à Mon Bras Le pénitent avec son
énergie créatrice remise en marche, sa foi donc, voit plus loin et vise
à "une existence autre, au retour vers son Créateur avec qui il va agir
en synergie."
"Des méchants trouvent la bonté, des agités la
paix, des athées la foi, des égoïstes la générosité, des peureux un
idéal prophétique qui exige du courage" (Le Pélerin d’Arès n°41 de
1988).
Marie-Hélène du Limousin
|
Réponse :
Je vois, ma sœur Marie-Hélène, que vous lisez beaucoup La Révélation d'Arès
et mes écrits.
Nous n'avons pas d'idéologie, mais une
manière de comprendre et de vivre la vie pour la changer en Vie (Rév d'Arès 24/5).
Vous
semblez avoir cette manière, fortement, et vous devriez faire une
missionnaire forte.
Quel que soit notre interlocuteur de
rencontre, quelle que soit son idéologie, nous lui parlons d'une façon
unique, nous lui donnons la Parole qui au-delà de toute idéologie. Nous
exprimons notre liberté d'être au-delà des idées, une expression
humaine de l'incommensurable Liberté de Dieu qui aime tous les hommes,
quelles que soient leurs idéologies. C'est peut-être pour cela que les
hommes ne nous aiment pas trop, ne nous suivent pas trop, parce que
notre liberté absolue, les hommes l'envient au fond, mais ne
la comprennent pas et ne 'aiment pas. Nous vivons des temps où "l'homme
n’a peut-être jamais été
aussi peu libre," comme dit Philippe (149C11).
Soyez
une missionnaire de la libération !
|
15oct13 149C14
Cette
entrée 149 déstabilise quelques uns, donne du courage et de la force
aux autres alors quelle ne fait que nous rappeler ce qu'est vraiment La Révélation d'Arès.
L'unique
Témoin
de
cet événement surnaturel est le frère Michel qui nous a transmis
fidèlement la Parole du Père et qui continue aujourd'hui avec
courage la mission que lui a confiée Le Père.
La
Révélation d'Arès
est un séisme qui vient ébranler les fondations d'édifices savamment
construits, qui vient rappeler la vanité des constructions humaines.
Les
idéologies sont des constructions humaines qui s'appuient sur des
concepts érigés en vérités.
La
Révélation d'Arès
est venue détruire les idéologies et rétablir la Vie.
Lorsque
j'ai lu La Révélation
d'Arés pour la première fois, j'ai senti qu'elle n'avait
rien de commun avec tout ce que j'avais pu lire auparavant. Elle
parlait non pas à mon intellect mais à mon cœur.
Tant que
nous ne changeons
pas nous restons à la surface du Message, nous ne percevons pas ce
qu'il contient de complètement nouveau.
Dans La Révélation
d'Arès,
il n'y a aucun dogme à respecter, pas de chef à vénérer, la
seule exigence: voir en tout homme l'image
et ressemblance du Père.
Il ne s'agit pas de
changer les autres mais d'abord de se
changer soi même. C'est la chose la plus difficile qui
soit, les religions l'ont bien compris, puisqu'elles ne demandent aux
fidèles que de croire, d'avoir la foi.
Or la foi n'a jamais
changé le cœur de l'homme.
Merci, prophète Michel, par cette
entrée de nous réveiller, de nous rappeler qu'il faut agir maintenant
là où on se trouve.
Sauf
le petit reste, la multitude ne te suivra pas (Rev d'Arès 26/1).
Maryse
de Martinique
|
15oct13 149C15
Être
Pèlerin d'Arès, c'est accepter de se refaire, d'imprimer à soi la Vérité. La Vérité du Créateur,
la Vérité
telle que le prophète
l'enseigne.
Le
prophète a
longtemps été pour moi une entité éloignée, c'était l'Homme qui avait
vu Dieu, qui avait transmit La
Révélation d'Arès et qui avait écrit un enseignement : "Et
ce que tu auras écrit".
En arrivant chez les Pélerins
d'Ares, j'étais jeune, je ne me posais pas beaucoup de questions. Je
croyais en Dieu apparu à Arès, c'est tout. Et j'essayais d'ascensionner, de moissonner dans
l'environnement fraternel qui était le mien. Je ne me disais même pas
que je pouvais faire appel au prophète
concernant la moisson ;
ça ne me venait même pas à l'esprit.
On entendait aussi :
"Il ne faut pas déranger le prophète...
L'assemblée,
les frères
n'écoutent pas le prophète."
C'était en fait une sorte
d'état
insoluble, lourd, de ne pas savoir quoi faire pour sortir de la rupture
assemblée/prophète.
Et puis dans vos écrits vous disiez en
gros ceci: "Que les frères qui veulent faire quelque chose pour moi
commencent déjà à se tourner les uns vers les autres" (article
"Conscience collective"). Donc pour moi la réponse était simple : faire
quelque chose avec le prophète c'est faire quelque chose avec mes
frères et sœurs.
Mais, c'est vrai, ça ne suffisait
pas. Il aurait
fallu être en lien permanent avec vous pour lancer une vraie moisson
spirituelle, ne pas s'égarer
sur les friches. Il nous aurait fallu un
souci de l'autre pour l'accompagner dans les débuts de son chemin
spirituel. Si j'étais passé par l'accueil à l'époque on m'aurait
sûrement invitée à maturer ma réflexion sur l'engagement d'un Pèlerin
d'Ares, notamment sur l'amour
du prochain.
Je suis entrée chez les Pélerins
d'Ares par la porte de la foi, non pas par la porte de l'amour
du prochain. Mais cet amour
je me l'imprime par la moisson
qui est une
façon pour moi de dire au monde que je l'aime à défaut d'une autre
action plus conventionnelle de type humanitaire. Et puis la moisson,
c'est le sauvetage humanitaire de l'âme.
Longtemps
vous avez été pour moi un guide à travers vos écrits. Je ne pensais pas
qu'un jour je pusse être à vos côtés dans l'expérience de moisson 5X6
de Paris.
J'ai historiquement beaucoup de chance.
Plus
jeune, je ne
pouvais pas à l'époque faire partie des frères et sœurs qui ont le fil
à plomb dans la tempe (Rèv.d'Arès xx/10). Je ne sais même
pas
si j'en suis encore capable aujourd'hui. J'ai conscience, d'une
certaine façon, d'être quelque part une éternelle adolescente. Je crois
que c'est une nature profonde que je ne peux pas changer. Et quand je
n'ai pas cette nature, je passe directement à l'attitude d'une
grand-mère aigri. C'est très contrasté.
À moi de choisir
l'adolescente
ou la grand-mère déjà fatiguée de la vie à 38 ans. Ce n'est pas moi qui
ira voir les politiciens ou autre religieux pour leur dirent qu'ils
n'ont pas à s'approprier le monde. Pourtant, j'aurais bien envie de le
faire parfois, c'est mon côté révolté que je dois dompter. Le Pèlerin
d'Ares, lui, est insurgeant.("Et ce que tu auras" 1989)
Mais
j'ai la foi et la conscience de l'urgence qu'il faut faire l'ascension vers les
Hauteurs, l'urgence qu'il nous faut quitter l'état animal
pensant,
l'urgence de vivre l'amour de raison.
Oui j'ai ce sens de
l'urgence
spirituelle. Je ferai ce que je pourrais le temps de ma vie pour
changer le
monde.
Et je sais que ce que je peux faire, que je dois faire et
que je veux faire, passe par l'amour
du prochain, la bienveillance envers
l'autre, même si, trouillarde comme je suis, j'ai souvent peur. Mais je
me dépasse, c'est la pénitence,
un mouvement en soi, pas une idéologie.
Stéphanie
M. d'ile de France
|
Réponse :
Jamais vous n'aviez avec cette acuité montré dans un
commentaire le considérable progrès de votre pénitence qui
avance, cela va sans dire, de concert avec votre compréhension des
rapports de l'assemblée
des frères
avec le frère aîné.
Quand commença à se former l'assemblée,
au
début plutôt une bouillie de croyants, tous sentirent que La Révélation d'Arès
les tirait par les Fonds,
mais ils ne voyaient pas vraiment lesquels. Ils étaient comme les
mineurs de jadis qui plongeaient dans la mine en emportant avec eux un
oiseau dans une cage. Si l'air des galeries se chargeait de grisou,
l'oiseau mourait et les mineurs prenaient les mesures nécessaires pour
leur propre survie. Mais mes mineurs de frères et sœurs n'emportaient
pas avec eux le seul oiseau qui respirait l'Air de Dieu (Rév d'Arès xxxii/4) et
qui disparaissait si des gaz délétères L'envahissait; Ils n'emportaient
pas le prophète, le
faucon, avec eux. Ils s'asphyxièrent et ce fut la "mission
sociale" et d'autres missions morale ou philosophiques, bref,
idéologiques. Ils circulèrent alors dans le monde comme des
morts-vivants pendant de longues années.
Par ailleurs,
pendant longtemps, on vint à moi ou l'on m'écrivit, plus en recherche
de merveilleux, que de Vérité,
et j'étais à cette époque envahi par les "Imposez-moi les mains
que je guérisse de mes rhumatismes... de mon cancer, etc." et:
"Défendez-moi contre
les méchants qui veulent ma peau... contre les mages et les devins qui
m'ensorcellent," etc.
(Rév d'Arès 16/8), mais de demandes de lumières sur la
vie spirituelle, sur la
moisson, je n'en recevais point.
Ce fut pour
me protéger de tous ces chercheurs de miracle que je priai "qu'on ne me
dérangeât pas." Ainsi circula la "consigne" qu'on généralisa à toutes
mes fonctions : "Il ne faut pas déranger le
prophète." Je crois que cette "consigne" arrangea bien les frères qui,
sûrement pour la bonne cause mais dans l'erreur, prirent en mains les
mission, pensant d'ailleurs que mes "rabâchage d'ex-curé" parlant de
Dieu, du péché,
en termes quasi religieux devaient être remplacés par des arguments
politico- ou éthico-logiques.
Comme
j'étais physiquement
isolé dans mon trou d'Arès au fin fond de la France, j'étais
relativement inconscient de ce qui se passait et en même temps dans
l'incapacité
d'intervenir avec une autoritaire vigueur, puisque je n'étais le
chef de personne (16/1).
Et
les années passent vite, croyez-moi. Il fallut la disparition de
missions et les difficultés d'autres missions pour me décider à
considérer mes interventions comme découlant de mon devoir prophétique
et m'imposer.
Voilà pourquoi vous vous trouvez "avoir
historiquement beaucoup de chance". En fait, je réponds aujourd'hui aux
appels de mes frères qui pendant longtemps ne m'appelèrent pas.
Et
je suis heureux de découvrir une sœur de votre grande foi à Paris,
Stéphanie.
|
15oct13 149C16
La
Vérité
est
la Vérité,
cette bulle compacte qui se disloque dès qu’on essaie d’en énumérer la
quintessence, pouvant vite devenir une idéologie
Le
Bien
est le
Bien,
cette
Vertu
qui, dès qu’on essaie de la décrire, se disloque en principes vides de
force, pouvant vite devenir une doctrine vidée de sens, car vidée de sa
substance.
L’action, pour seul tuteur, appuyée sur la canne
du bon-sens et de la seule Parole, l’effort de se changer
J’essaie
de m’améliorer un peu chaque [jour].
Être Pèlerin d’Ares,
c’est justement dépasser l’idéalogie, d’où l’énorme difficulté
d’enlever de soi le confort moite du rêve.
Mais déjà cet
effort est si louable !
Jean de Montreuil (Ile de
France)
|
Réponse :
"Le Bien
est le Bien,
cette Vertu
qui, dès qu’on essaie de la décrire, se disloque en principes vides..."
Comment pouvez-vous dire cela, mystérieux Jean de Montreuil que je ne
connais pas ?
Si je décris le Bien
comme étant la
pratique ininterrompue de l'amour
de tous les hommes, du pardon
de toutes les offenses, de la paix avec tous, de l'intelligence du
cœur et de l'effort permanent de se rendre libre de tous
préjugés, est-ce que je "disloque en principes vides" le Bien que je décris
? Je ne le crois pas. Ma description est simple et claire.
Si
chaque matin à mon réveil et jusqu'au soir à mon endormissement je
chasse de moi toute tentation de faire le mal ou d'être médiocre (ce
qui est un mal), je fais de mon espace intérieur un lieu où habite le Bien, mais
où le Mal essaie sans cesse d'entrer par la peau, les nerfs, le sang,
les yeux, les oreilles, parce que je suis matérialité née mauvaise et
que cela tente sans cesse de resurgir en moi. Est-ce cette menace
permanenet que vous appelez dislocation ?
Chaque fois que je
redeviens mauvais, même quelques instants, je ne suis plus qu'un
élément du décor du monde. Alors je me souviens que je dois changer le monde et
je lutte pour me purifier au-dedans. Peut-être est-ce ce que vous avez
tenté de dire.
|
15oct13 149C17
L'inintelligence
congénitale, telle que vous la nommez quelque part, héritée d'Adam
après la chute a jeté sur le monde son voile d'obscurité (Rév d'Arès 38/5)
si épais que la Lumière
peine à filtrer.
Hommes
et femmes du petit reste (Rév d'Arès 26/1) acceptent avec humilité de
remettre en question leur propre inintelligence congénitale pour suivre
le prophète.
Croire
en l'homme, c'est croire au potentiel spirituel qui sommeille en chaque
être humain, et que seule la pénitence
peut réveiller.
Celui
qui n'écoute que son égo, s'embarque fatalement dans un cul de sac, une
idéologie. Oui, Dieu a créé l'homme de sorte que, si ce dernier le
veut, il puisse voir plus loin que le bout de ses godasses !
Dominique,
un moissonneur
du Roussillon.
|
Réponse :
"Celui qui n'écoute que son égo s'embarque-t-il fatalement dans une
idéologie" ? Je n'en suis pas sûr. L'égoïsme ne ne paraît pas
nécessairement être une idéologie. Mais le Mal est beaucoup plus vaste
que l'égoïsme seul. Le Mal dans sa complexité me paraît nécessiter une
idéologie pour que toutes ses composantes se coordonnent.
Il
m'arrive de penser à un SS employé du camp d'Auschwitz. Il passe sa
journée à faire déshabiller les juifs, les polonais, les homosexuels
qui arrivent par trains entiers, à les inviter à passer dans la salle
de douche, qui n'est en fait qu'un salle d'asphyxie par gaz mortel (le
gaz arrive par les pommes de douche), à ensuite faire évacuer les corps
et les faire porter aux fours crématoires. C'est sûrement
un travail
assez pénible pour le personnel du camp et je ne vois pas comment ils
pourraient l'exécuter sans avoir le cerveau bourré d'idéologie.
Inversement, dans le même camps, un employé qui essaierait de sauver
quelques vies n'a pas besoin d'idéologie. Le Bien
suffit à son cœur pour l'animer d'un élan salvateur. Je pourrais dire
la même chose des féroces inquisiteurs d'autrefois face aux homme,
religieux
comme eux, qui se voulaient sauveurs.
Quand je réfléchis à
ces cas
de figure caricaturaux, je me dis que le Mal a peut-être toujours
besoin d'idéologie et qu'il a pour cela forcément à voir avec
l'intellect, tandis que le Bien
non seulement n'a pas besoin d'idéologie, mais il en est l'antithèse.
Alors
oui, vous avez raison, "croire en l'homme" bon est délivrer cet homme
du fardeau d'une idéologie.
Nous nous opposons complètement
au bras de levier idéologique ; nous lui opposons un bras de levier
créatif: le Bien.
De
la nécessité pour l'homme de se fabriquer un destin salvateur nous
faisons par notre mission un impératif exigeant et libérateur, qui
réveille les épis mûrs
qu'on trouve au milieu de l'immense broussaille humaine.
Voilà
pourquoi on nous voit plutôt comme iconoclastes, insoumis,
irrespectueux des idées générales. On ne voit pas que nous faisons des
hommes qui nous écoutent des icônes du Bien, des soumis au
Bien,
des
respectueux de toute l'humanité, fille aimée du Créateur.
Les
scélérats ici deviennent les héros
(Rév d'Arès xxxv/4-12) là et le fossé entre les deux est
l'idéologie, qui n'est pas nôtre.
|
16oct13 149C18
Je me
demande si la violence n'a pas quelque chose à voir avec le mal.
Parfois,
pour arrêter la violence comme celle des Nazis dont vous parlez dans
votre réponse 149C17 il faut de la violence, par exemple il a fallu que
les Américains entrent en guerre.
La violence n'est-elle pas
aussi un bien alors ?
Je me torture la cervelle autour de
cette question.
Un Thierry d'Ile de France
|
Réponse :
"La
violence pour arrêter la violence comme celle des Nazis" a beau être
légitime elle reste de la violence. La violence légitime qu'on appelle
"défense légitime" arrête les horreurs et souffrances excessives mais
elle n'installe pas le Bien. Nous en avons la preuve. Depuis le
dernière guerre mondiale le Bien ne règne toujours pas. Depuis 70 ans
les gouvernements de la France s'efforcent de fare régner le bien, mais
n'y arrivent pas vraiment. Sans cesse le mal menace, sévit ici et là.
Je
me remémore quelquefois ces mots de Slavoï Jijek (Zizek) qui furent
aussi le titre d'un livre de ce philosophe (qui est aussi
psychanalyste, je crois) en français: "La violence n'est pas un
accident du système, mais sa fondation même" (dit de mémoire). J'ai lu
ce livre en anglais, sous son titre anglais "Violence" au cours d'un
voyage il y a quelques années.
Je crois pour ma part assez
facilement qu'Adam choisit
(Rév d'Arès 2/1-5) son
système contre le plan créateur parce qu'il gardait des restes de
violence du temps où il n'avait été qu'un animal pensant, qui
resurgirent alors qu'il vivait en Éden. Il n'est que de voir la goût
que les descendants d'Adam, les hommes, gardent pour la violence (goût
des armes, des querelles, des procès, des sports de combat, des films
violents, etc.) pour comprendre que le Mal repose essentiellement sur
la violence ou plutôt que la iolence fut et reste la base du Mal.
La
violence est curieusement exploitée par les media, les journaux en
particulier, de façon très filtrée: Par exemple, la mort d'un enfant
israëlien tué par des Palestiniens ou l'expulsion violente hors de
France vers le Kosovo d'une étudiante albanaise de 15 ans il y a deux
jours font un bruit médiatique énorme à côté, par exemple, des quatre
millions (oui, oui, 4 millions) de morts qu'a fait la guerre civile en
République du Congo et... dont personne ou presque n'a parlé ! Mais la
violence, quelle que soit l'écho que lui donne la presse, est la
violence partout dans toute son horreur. Il y a quelques années un
individu a tué son père et l'a cusiné avec des petits pois et des
carottes et mis au réfrigérateur comme réserve alimentaire et on a
hurlé: "Mais c'est ignoble..." Et les 4 millions de morts du Congo,
découpés vivants à la machette ?
Le Mal est partout. II est
terrible. Il commet des quantités incommensurables de meurtres, de
mutilations, d'expropriation, de ruines, de chagrins et tristesses,
etc., dont nous n'avns qu'une vague idée. Le Mal est tel qu'on se dit
que pour nombre d'humains la mort est une délivrance, la mort est un
apaisement final de l'insupportable.
Partout le Mal a besoin
pour
se justifier — car les assassins et les destructeurs ont toujours
besoin de justification — d'une idéologie.
Je ne crois pas,
je le répète, que le Bien
en ait besoin.
J'en conclus que le Bien
est plus
naturel à l'homme que le Mal.
Combattre
la violence c'est combattre le Mal. Mais pour ce combat l'arme qu'est
l'attitude libérale tolérante qui est de mode est tout à fait
insuffisante. Les cris d'alarme lancés à la société ne suffisent pas.
Ils se perdent dans le vide du cosmos. Il faut la pénitence, il faut
que ce cri d'alarme entre au fond de soit d'abord et
au fond de soi il faut qu'on installe le Bien actif d'abord
avant de pouvoir changer
quoi que ce soit dans le monde, voire dans l'univers. C'est l'ordre
dans lequel le retour du Bien
doit se faire. C'est La
Révélation d'Arès !
Autrement dit, on peut
presque en déduire que les cris poussés pour la paix sont en eux-même
un mal.
Ils sont ce que Dieu en 1977 appelle le bruit.
|
16oct13 149C19
Je
ne vous dis pas qui je suis, parce que je ne suis pas croyants, quoique
troublé depuis que j'ai entendu parler de l'étrange aventure
qui a changé votre vie en 1974.
Il n'y a pas très longtemps,
je vous ai entendu dire avec indignation : "Cette loi sans âme et
ultra-imbécile qui force les vivants à jeter les cendres de leurs morts
dans un trou d'égout." Il s'agissait des cendres de votre belle-mère.
Puis vous avez terminé par, en gros: "Les tristes législateurs qui ont
voté la
loi imbécile en question ne me font personnellement ni chaud ni
froid ;
je ne pense pas à moi, mais je pense aux familles sensibles qui donnent
plus de prix aux cendre de l'aimé disparu qu'aux cendres de leur chien.
Calvin et Mozart ont fini à la fosse commune, sorte de trou d'égout et
Dieu dit qu'Il se rappellera des plus petites cendres." Je suis étonné
que vous citiez Calvin, parce que je crois avoir compris que vos
options s'orientent à l'opposé... Mais bon !
Je crois savoir
maintenant que vous dites que vous ne savez pas pourquoi Dieu — si
c'est Dieu — vous a appelé.
Je vais vous dire ma première
impression: Il vous a appelé parce que vous êtes intelligent et que,
s'Il a besoin de gens pour servir la religion, Il prend évidemment des
gens intelligents. Aucun prophète de Bouddha à Mahomet n'a été un
illuminé pompeux et ronflant subjuguant des foules aveugles.
Oscar
Wilde est mort oublié et dans le dénuement le plus total en France où
il se réfugia et c'est un poète hors pair. Mozart est mort
ignoré et aujourd'hui sa musique constitue 10% des sons entendus sur
toutes les radios du monde, Quand je pense à vous je pense que vous
mourrez également ignoré et là je ne pense ni à Calvin, ni à Wilde, ni
à Mozart, mais à Pascal. Pascal aussi est mort ignoré, et pourtant
quelle intelligence !
Je voulais vous dire cela à propos de
cet article de blog "la foi sans idéologie", parce que, par-dessus
tout, aucun de hommes morts dans l'oubli, donc ni aimés ni
haïs, simplement ignorés, n'a laissé derrière lui d'idéologie. Tous ont
été des grands défenseurs et philosophes de la vie et c'est sans doute
pour ça qu'ils n'ont pas été reconnus, parce qu'on ne considère comme
digne d'intérêt que les philosophes ou les politiciens ou les
théologiens.
Je me suis mis à lire votre blog voilà peu de
temps. Dans ce monde aussi vaniteux que creux, lire un homme comme vous
est réconfortant. Je me mettrais presque à croire...
Un sans
nom qui vous aime
|
Réponse :
Voilà un commentaire flatteur et je ne publie pas les flatteries. Si je
le publie, c'est parce que vous m'intriguez: Où m'avez-vous entendu
dire ce que vous citez avec autant d'exactitude ? Vous avez une très
bonne mémoire. J'avoue que je donne ma langue au chat. Depuis les
obsèques de la maman de sœur Christiane et si ce n'est pas ce jour-là
que vous m'avez entendu exprimer ma pensée, vous êtes quelqu'un que
j'ai rencontré en septembre, mais j'ai beaucoup circulé et j'ai vu
beaucoup de monde ce mois-là. Je souhaite que vous vous fassiez
connaître. Écrivez-moi B.P. 16, 33740 Arès.
Ceci dit, vous
avez raison, je suis "à l'opposé du calvinisme" et, de surcroît, la
théologie de Jean Calvin est une idéologie, mais j'ai pour l'homme
Calvin, sa vie d'exigence et de travail, une admiration profonde. Il
m'arrive de me tourner vers le Créateur, Qui me parla en 1977, pour lui
dire: "Pourquoi es-Tu venu chercher le pauvre minable que je suis,
quand des hommes aussi brillants que droits auraient été de bien
meilleurs choix, comme Jean Calvin ou son équivalent moderne,qui existe
sûrement ?"
Pascal ? J'ai lu il y a deux ou trois
ans le
"Pascal" de Jacques Attali — Oui, Attali a écrit un "Pascal" — que j'ai
beaucoup aimé. Jacques Attali est le seul écrivain auquel, de toute ma
vie, j'ai écrit pour lui dire ma satisfaction à lire un livre qui m'a
beaucoup donné. Sous la plume d'Attali j'ai en effet beaucoup appris
sur Blaise Pascal. Attali ne m'a pas
répondu. Il doit me prendre pour un faiseur comme tant d'autres me
prennent. Passons !
L'homme
qui dit: "Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous
disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous ne le
soyons jamais," et "On mourra seul" est inévitablement un homme d'une
exceptionnelle intelligence et exceptionnellement sincère. Les penseurs
ont rarement cette honnêteté directe. Voilà quelqu'un que le Père
aurait dû venir chercher à ma place.
Pascal est une sorte de
désespéré superintelligent qui se réfugie dans la foi, mais sans avoir
vraiment la foi. Il est l'homme en lutte entre la vérité et le doute...
le doute qu'on puisse jamais trouver la vérité. Personnellement, je
n'ai pas ce désespoir, mais c'est parce que le Père m'a envoyé son
Messager Jésus en 1974 et qu'il est venu Lui-même me parler en 1977.
Sinon, étais-je entré au service de l'église avec une foi totale et
indiscutable ? Non, je ne le crois pas. Je crois que comme Pascal je
pensais que derrière la mystère de la vie et de la mort, de la
souffrane et de la joie, brillait une grande lumière, mais qu'il
n'était pas exclu qu'il n'y eût rien, qu'il n'y eût que le noir et
l'oubli à la place.
Si j'avais dû ressembler vaguement à
Pascal à
un moment de ma vie, c'est plutôt dans l'église que maintenant. Mais de
toute façon ma pauvre intelligence, même si elle est meilleure que
l'idiotie, n'égale pas la sienne. Merci pour la comparaison, mais elle
me flatte — autrement dit elle me ment — plutôt qu'elle n'explique
pourquoi je suis aujourd'hui le Mikal
que je suis.
Mais,
pour finir, vous m'intéressez surtout parce que vous dites que vous
êtes "troublé depuis que vous avez entendu parler de l'étrange aventure
qui a changé ma vie en 1974". Avez-vous lu La Révélation d'Arès ?
Il faut que vous la lisiez. Vous la trouverez chez Adira au site:
http://www.adira.net.
|
17oct13 149C20
J'applaudis.
Tous ces commentaires et vos réponses m'apprennent beaucoup et
confirment bien mon sentiment depuis que je lis La Révélation d'Arès (dix-huit
ans en décembre; j'ai commencé à Noël 1995). Pas l'ombre d'une
idéologie dans ce livre et dans vos livres à vous, Frère Michel.
Je
ne suis pas Pèlerin d'Arès non plus, parce que je sais le prix énorme
de tout engagement, le courage et la patience qu'il demande. Je n'ai ni
l'un ni l'autre. Le petit
reste {Rév d'Arès 24/1] ne peut être fait que de gens
courageux et patients parce que le milieu qu'ils forment ne se
consolide que très lentement et il faut la force de.passer les
déceptions les uns après les autres.
Autre chose me plait
dans votre enseignement:
la plaidoyer pour les "petites unités
humaines." Vous
revenez assez souvent sur ce sujet. Aucun doute, seules les petites
unités humaines peuvent fonctionner sans idéologie et avec des
gestionnaires, mais pas de politique. Tout s'emboîte logiquement dans
votre pensée, Frère Michel. Il est impossible dans ce monde moderne
qu'on rencontre un homme qui montre votre harmonie de foi. La foi dans
une autre manière de vivre. Une foi sans idéologié, absolument !
Alors
à quoi je sers ? Est-ce que je me contente de lire pour moi toute seule
? Oui et c'est triste, je l'admets.
Pourquoi ne créez-vous
pas une communauté de sympathisants ? Dans votre entrée 97 de 2009 vous
parliez de "pèlerins d'Arès et de Pèlerins d'Arès", des petits "p" et
des grands "P". Je suis un petit "p", mais qui comme ls grands "P"
croit que la monde en a assez des idéologies, des pouvoirs qui se
réclament d'elles, des immenses nations devenues ingérables et qui font
la fortune de la politique. Ce que vous ne pouvez pas faire
politiquement, vous petit
reste de grands "P", qui devez rester dans la ligne
de La
Révélation d'Arès complètement, nous pourrions le faire
nous.
Nous serions des sortes de "Pénitents
en
maillot rose" à la Max Jacob. Nous serions "Cet appel ultime
à la sainteté poétique qui s’est formulé avec clarté dans les
dernières années de la vie du poète [Max Jacob]. Mais n’est-il pas déjà
à l’œuvre sur le mode de l’angoisse dans toute l’œuvre de Max Jacob ?
Gilles, Pierrot et saltimbanque, clown christique par excellence devenu
l’autel, l’officiant et le martyr tout ensemble, Max Jacob a su faire
entendre comme par effraction dans la culture de son temps la paix
inadmissible du chant qui le hantait : un sourire, des pirouettes et
une voix, comme un silence perdu d’avance dans le gémissement des
bruits, des soucis et des villes." J'emprunte ces lignes aux "Cahiers
Max Jacob."
Nommez un ou une responsable de mouvement
parallèle, qu'on pourrait appeler "Les Amis de La Révélation d'Arès".
Mamy
Gloss, poétesse à Paris
|
Réponse :
C'est drôle qu'on cite encore Max Jacob. Superbe poète, sûrement un des
plus grands de France, mort tragiquement au camp de Drancy pendant
l'occupation, parce qu'il était né juif et quoiqu'il se fût converti au
catholicisme et était baptisé. Mais tellement oublié aujourd'hui (En
tous cas, je n'en entends jamais parler à la radio ou à la télévision).
Quand j'entends les médiocres lyrics des chansons d'aujourd'hui, je
regrette qu'on ne mette pas Max Jacob en musique. Je regrette beaucoup
qu'on célèbre plus aujourd'hui les Madonna et Michael Jackson que les
Max Jacob, les transmetteurs de l'esprit et des délicates magies de nos
profondeurs humaines.
Je
soupçonne que vous, qui vous souvenez de lui, n'êtes pas si jeune, Mamy
Gloss, poétesse de moi totalement inconnue mais je suis mauvais public
pour les poêèes, n'atant pas moi-même poète et n'y connaissant rien),
pour penser au "Pénitents
en maillot rose" qui n'étaient pas les pénitents dont
parle La Révélation
d'Arès, mais des clowns, je crois, encore que je lus ce
recueil de poésie dans mon
adolescence et m'en souviens fort peu aujourd'hui.
Ceci dit,
Mamy, vous lisez La
Révélation d'Arès et lancez l'idée d'une "communauté de
sympathisants" qui pourraient se lancer en politique à la place du petit reste, qui ne
le peut pas. Une politique pour détruire la politique, j'espère.
Personne
ne vous empêche de le faire vous-même. Vous souhaitez sans
doute ma caution ? La caution de La
Révélation d'Arès ne vous suffit-elle pas ? Moi,
je suis envoyé rassembler
le petit reste (Rév d'Arès 24/1) et
je ne me suis jamais insurgé contre les quelques indépendants qui ont
tenté de créer des mouvements parallèles. Je ne les ai certes pas
cautionnés, mais je ne les ai pas non plus combattus ; s'ils ont
échoué, ce n'est pas ma faute, c'est la leur, parce qu'ils ont tenté de
lancer quelque chose de concurrent au petit reste et
même de meilleur (dans leur esprit) que le petit reste,
ils ont totalement manqué d'une vision de grandeur que l'humilité peut
seule couronner, alors que vous, Mamy Gloss, vous pensez à autre chose
de plus viable, vous pensez aux "Amis de La Révélation d'Arès".
Lancez ce mouvement, vous verrez bien ! Je ne nomme personne.
L'Église
de Suède vient de nommer comme chef une femme pasteur luthérien, Antje
Jekelen, qui devient ainsi archevêque.
Mais moi je ne suis
pas une église, ni même une religion. Je ne suis que le prophète qui
appelle au Saint Nom du Père les humains à trouver la foi libre de la pénitence
personnelle dans la perspective du changement
du monde. Les "Amis de La Révélation d'Arès" ne pourraient
que suivre le même Sentier
vers la Hauteurs
Saintes.
Pourquoi
dans ces conditions, bigre, ne feraient-ils, ces amis, l'effort du
courage et de la patience dont vous vous prétendez démunie, alors que
nous avons un grand besoin de moissonneurs
dans ce monde ?
Gloss
en anglais désigne le lustre, le brillant, la surface glacée du papier
couché. Est-ce à cette brillance que vous avez pensé si c'est un surnom
? Ou est-ce simplement votre nom ? Faites un tour, un de ces jours, au
local de notre mission rue Raymond Losserand 32.
|
17oct13 149C21
Avec
ma femme nous avons toujours constaté (c'est flagrant dans tout le
Livre [?]) que Dieu a confiance aux peuples et espère qu'il retrouvera
sa totale liberté et se libèrera du joug des puissants (on le voit dans
les pays du Maghreg actuellement).
Dieu sait que toute
idéologie est amenée par quelqu'un ou quelques un(e)s qui veulent
gouverner, gérer les hommes.
On
le voit, par exemple, pour
la nourriture où seulement neuf puissances mondiales se partagent le
gâteau pour décider quoi cultiver et comment, donc comment manger. On
n'a jamais autant vu de cancers. Même la médecine en France commence
aujourd'hui à mettre en pratique la relation corps/esprit à guérir en
ensemble
Mais le plus important et le primordial c'est ce féminin et masculin à
rééquilibrer !
Car c'est de là que découle tous les
problèmes que l'on vit actuellement, dont beaucoup d'hommes et de
femmes n'ont plus conscience ; la Veillée 2 [de La Révélation d'Arès]
est très explicite d'ailleurs.
Voici ce que dit un grand
homme Pierre Rhabi : "Quand on réfléchit ou médite on est
choqué, blessé par la subordination universelle de la femme, c'est
comme si l'humanité avait soumis une partie d'elle-même. Chacun de nous
est issu du masculin et du féminin. Le fait que notre féminin soit
subordonné a donné à l'histoire un espèce de déséquilibre qu'on a du
mal à redresser actuellement.
"Et pire encore, cette
situation est comme rentrée dans la norme. La conscience universelle ne
se la pose pas comme un énorme problème qu'il faut résoudre, en fait on
est dans une forme de consensus mou dans lequel on estime que c'est
comme ça que ça doit se passer.
"Cela, bien sûr, ne permet
pas au féminin d'être suffisamment présent dans l'Histoire. Nous sommes
dans un masculin outrancier, qui a tendance à aller à la fragmentation
du monde, à amener de la violence, à militariser en quelque sorte notre
système. Ce qui fait que la femme qui a — et ça j'ai pu le vérifier
dans différents lieux en particulier au Sahel quand on voit la
vaillance des femmes face à la difficulté de la vie, face au désert qui
avance, face aux enfants qui ont faim — ces femmes vaillantes qui se
regroupent qui essaient de trouver des solutions face aux conditions
les plus extrêmes, et qui arrivent quand même à imaginer, comme si
l'impératif pour elles étaient de protéger la vie, de la transmettre.
"Sans
tomber dans le discours qui met le masculin et le féminin en
antagonisme, il est urgent que nous puissions reconnaître, que ce soit
dans l'organisation de la société, que ce soit dans la répartition de
la pensée, que ce soit dans tous les domaines de la société, il faut
quand même que ce féminin soit plus présent. En même temps, ce féminin
qu'il faut apprendre à reconnaître, que l'homme doit apprendre à
reconnaître en lui-même, de même que la femme doit apprendre à
reconnaître son masculin en elle-même. Certains peuples reconnaissent
que le masculin et le féminin sont les deux éléments qui donnent
l'équilibre. Et si l'un s'en va, l'autre s'effondre.
"Donc,
retrouver cet équilibre, cette cohérence et cette cohésion entre le
féminin.".
Fin extrait.
http://youtu.be/HEDzVLzy9A0 — Le monde bouge
positivement et mêmes s'il lui faut du temps pour changer, tout va tout
doucement vers le plus beau.
Voir aussi
http://www.youtube.com/watch?v=a3SRw9WDxeM
Voir aussi les
clés du paradigme : http://www.youtube.com/watch?v=fmCDX2tkSkI
Christophe
M.-J.
|
Réponse :
Paraphrasant la question-réponse quand on demande à un
juif : "Où est Dieu ?" et qu'il répond : "Où
n'es-iI pas ?" je demande : "Où est le
Mal ?" et je réponds aussitôt : "Où n'est-il
pas ?" et j'ajoute en pensant à votre commentaire :
"En tout cas, il n'est pas où le situe
Pierre Rabhi, qui ici parle d'un mal, mais pas du Mal."
Le
Mal est la somme d'une quantité de maux, un tout dans lequel le
déséquilibre ou ce que j'appelle parfois la décomplétion entre l'homme
et la femme, n'est qu'une partie. Oui, les époux doivent
retrouver leur complétion, leur complémentarité, leur union féconde en
tous domaines: destin, travail, entreprise, bonheur. famille, mais ces
mêmes époux
doivent — et c'est ce qui différencie les épousailles (Rév d'Arès 33/21-37)
du mariage, — retrouver tous les hommes en dehors d'eux-mêmes, ils
doivent retrouver toute l'humanité dans laquelle ils baignent,
pratiquer l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix avec
tous les hommes, l'intelligence du cœur en société, et se rendre libres
de tous préjugés, bref, ils doivent être pénitents. Tel est
la message de La
Révélation d'Arès.
Ce
qui ne va pas entre homme
et femme n'est qu'un cas particulier de tout ce qui ne va pas entre
tous les hommes en général, tous sexes confondus. Le comportement
odieux d'hommes à l'égard des femmes, ils l'ont tout autant à l'égard
de leurs semblables masculins.
Pierre
Rhabi, humaniste très estimé d'une grande hauteur morale, voit le
problème humain à une certaine dimension, mais La Révélation d'Arès
voit le problème humain bien au-delà, elle le situe dans le Mal global
universel et c'est à vaincre celui-ci que je m'efforce de travailler en
lançant l'Appel du Père de 1974 et 1977, sinon l'humanité fera pire que
mourir du cancer, car on peut encore mourir du cancer et se sauver dans
la Lumière (Rév d'Arès
33/32), elle mourra du péché des péchés (38/2).
Pierre
Rhabi voit les maux du monde en humaniste, en écologiste, voire en sage
et en philosophe, et certes je ne crois pas qu'il ait écrit une
idéologie, c'est bien, mais je les vois en spirituel, en témoin de Dieu
sans
idéologie non plus, mais c'est peut-être notre seul point commun, même
si nous cheminons parmi des similitudes, mais sur des sentiers différents.
J'espère
que rien de ce qu'il fait comme rien de ce que je fais ne sera dissous
par le travail du temps et des mauvais qui dirigent ce monde.
J'espère
que dans un lointain avenir les hommes entendant parler de nous
n'aurons pas à se demander si nous fûmes des réalités ou des symboles.
Je connais très peu Pierre Rhabi, mais autant que je puisse m'en
douter, je pense que nous travaillons, chacun de notre côté, chacun à
sa manière, à inciter l'humain à se recréer une âme, à découvrir
les merveilleux secrets de cette
âme mise au monde par le Bien, à
redécouvrir l'histoire naturelle des cœurs, à terminer l'Histoire pour
que tous vivent dans une paix
heureuse sans Histoire.
Et pour tout ça, point besoin
d'idéologie.
|
18oct13 149C22
Je
réfléchis tout haut, peut-être je fais de l’idéologie ou de la
théologie ou je me trompe complètement et je m’en excuse
d’avance. Si c’est le cas, je maîtrise mal ces notions. Merci de me
corriger.
Vos réflexions sur le Bien
qui n’a pas
besoin d’idéologie opposé au mal qui a besoin d’une idéologie me font
rentrer en moi-même et me remette en cause. Je sens que je vais y
réfléchir longtemps, parce que je réfléchis souvent au Bien pour me le
rappeler, sinon j’ai le cerveau comme paralysé.
Mais comment
ne pas commencer par y réfléchir... au Bien... avec des idées au Bien ? Avant même
de faire le Bien ?
Là
je bloque un peu.
Ce que je comprends c’est que si je
m’oblige au Bien,
comme je le fais tous les jours aussi, parce que j'ai foi dans le Bien, j’atteins la Vie, pas besoin d’y
réfléchir ? C’est ça la foi sans idéologie ? Comme vous voyez je
maîtrise mal où se situe la réflexion dans la foi sans idéologie. Ce
que vous voulez dire c’est que c’est une réflexion de Vie, de soif de
vie, de comparaison de vies en nous ? Pas de réflexion
intellectuelle ?
Comme vous m’aviez mis dans un vieux courrier : "entendre au fond de
soi
l’appel de l’Amour et de la Justice comme l’enfant prodigue" (citation
de mémoire).
Ceci
dit, la principale difficulté me semble dans l’action collective.
Chacun
de nous est enfermé dans sa boîte, comme vous nous l’avez répété
plusieurs fois, mais si nous ne communiquons pas entre ces boîtes, si
nous n’arrivons pas à faire des ponts d’intelligence, d’amour
aucune action collective libre n’est possible. On retombe
automatiquement dans l’idéologie même sous couvert d’utiliser la parole
de Dieu. Le monde libre sortira des hommes libres pas d’ailleurs, pas
d’un bouquin, serait-ce La
Révélation d’Arès.
Alors si un
jour des Pèlerins d’Arès disent de La
Révélation d’Arès on l’accomplit
collectivement, la chape idéologique aura déjà frappé:
Êtes-vous sûr que chacun de vos membres ait réellement
choisit de faire ce qu’il fait ? Si la liberté n’est pas vivante et
revivifiée à chaque choix, l’amour donné peut être trompeur. La liberté
ne se vit pas, ne se donne pas une fois pour toutes par foi
comme dans les idéologies justement ; elle doit se redonner,
se
retrouver sans cesse.
Il est étonnant que des
chrétiens ayant réussi à construire des cathédrales, œuvre collective
remarquable de dévouement, de persévérance, de
compétence n’aient pas pour autant réussit à finir
chrétiens. J’en déduis
que ce n’est pas la taille de ce qui est construit qui compte mais la
manière qualitative en liberté de le faire, parce que je ne pense pas
que ces personnes aient manqué d’amour, ni de foi ?
Je suis
aussi étonné que les franciscains n’ai pas réussit non plus à
propager le vrai christianisme malgré leurs immensités surnaturelles
[?].
En ce moment je découvre le livre "Frère François" de Julien
Green. Je suis frappé que "le chef ", tout frères qu’ils fussent,
n’étaient pas du tout remis en cause. J’ai comme dans l’idée
que Dieu, quand il dit : Qui
voit la cage ? (Rév d'Arès xxxvi/3), ne parle
pas seulement de la cage de l’église mais de la cage de la soumission
en général. Il est clair que La
Révélation d’Arès ne veut pas notre
soumission mais notre liberté permanente.
Toute idéologie
décale les priorités réelles des gens, que seul chacun est suceptible
de
percevoir. Un exemple: Du temps de Mao Tsé Tung qui lança la campagne
pour exterminer les rats, les moineaux et d’autres petits animaux
"nuisibles" toute la Chine s’est lancé dans cette entreprise.
Les images de l’époque sont hallucinantes ; on a du mal à y croire
aujourd’hui. S’ensuivirent 20 millions de morts, par famine,
parce que les paysans qui auraient dû cultiver leur champ à
temps n’étaient plus disponibles pour ce travail. Je crois qu’à toutes
les échelles une idéologie crée ces décalages dévastateurs et éloigne
l’individu de lui-même.
Comment redonner confiance
dans la liberté ?
J’ai l’impression qu’il aurait
été plus pertinent d’opposer liberté à idéologie que foi à idéologie
pour votre entrée de blog parce que cela me semble encore plus en
amont. Une liberté non idéologique mais qui part de nous-même comme
nous sommes à l’instant même où nous vivons ce qui n’empêche pas la foi
puisque se projeter en avant peut-être tout a fait libre, accepté par
la réflexion. Mais il me semble que si on met la foi avant la liberté
automatiquement la foi devient idéologique. Dans cette perspective la
foi après la liberté n’est qu’une sorte d’outil de création,
comme l’architecte fait un plan avant de construire l’homme de foi se
sert du plan créateur pour se construire lui-même et changer le monde.
Vous
n’avez jamais écrit d’article spécifiquement sur le libre-arbitre et
cela manque je trouve. Quelques allusions importantes certes ça et là
et qui ont été déterminante pour moi. Mais pour l’avenir, pour voir
loin, pour être sûr que le mouvement des Pèlerins d’Arès ne retombe pas
dans la religion ou dans une idéologie il me semble, il faudrait
amplifier la réflexion sur ce sujet.
J’ai commencé tout seul
dans mon
coin avec mon bon sens motivé par un besoin personnel de me délivrer
d’emprise mentale sur moi-même et j’ai été surpris de tout ce que j’y
ai découvert. J’en ai écrit un article que je n’ai publié nulle part et
un projet de diffusion à large échelle (mais je manque d’assurance en
moi sur ce sujet parce que vous-même n’avez pas insisté sur ce thème
mais sur la liberté absolue alors je me dis : "Peut-être que
je
m’égare ?").
Pourtant seul ce travail sur le libre-arbitre
m’a délivré
de ces emprises mentales. J’ai proposé une méthode d’action collective
dans ce sens et que nous avons expérimenté un certain temps à
6 et qui génère naturellement les affinités d’actions et qui marche
très bien, qui rend actif, épanoui et très heureux. ¨Pour l’instant
c’est stoppé mais j’espère bien un jour y revenir.
Ceci dit,
je me trompe sans doute, je me dis que vous avez sûrement dû réfléchir
à cela et qu’il y a quelque chose que je ne vois pas dans le
changement de vie puisque rien dans l’image et ressemblance
de Dieu
n’est séparé et qui vous a fait choisir ce titre : "la foi
sans idéologie." comme priorité ? En résumé, je me
demande si ce n’est pas notre liberté qui nous caractérise plus que
notre foi et qui sera plus déterminante pour l’avenir ?
Bernard
dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Vous dites: "J’ai l’impression qu’il aurait
été plus pertinent d’opposer liberté à idéologie que foi à idéologie
pour votre entrée de blog." Je comprends ce que vous voulez dire, car,
en effet, un catholique a la foi catholique, un nazi avait la foi
nazie, et communiste a la foi communiste, etc., et on peut se demander:
De quelle foi s'agit-il ?
Je pensais que chacun comprendrait
ici le mot foi comme quelque chose qui va sans dire dans le blog de
Michel Potay, la foi comprise comme la foi du Pèlerin d'Arès, notre
foi, qui n'est pas idéologique contrairement à la foi catholique, la
foi nazie, la foi communiste qui sont idéologiques. Autrement dit, "la
foi sans idéologie", c'est la nôtre.
Il en va du mot foi,
comme du mot idée, comme du mot liberté. comme du mot pénitence, etc.
Ce sont des mots dans leur douloureuse insuffisance, des mots
inévitablement compris différemment selon le lecteur ou l'auditeur. Ils
forment, ces mots, de grandes difficultés dans notre
mission, car nous n'avons pas la possibilité de les remplacer par des
néologismes incompréhensibles pour le public.
Il faut faire
avec, comme on dit.
La difficulté de comprendre est
frappante pour des mots comme idée et idéologie. Le mot idée a des sens
et des usages extrêmement divers. Je dis: "J'ai une idée, Toto, et si
on allait au cinéma ce soir plutôt que regarder la télé ?!" et ce n'est
pas comme si je disais: "L'idée que Platon avait de la République n'est
pas l'idée qu'en aurait vingt-et-un siècles plus tard Robespierre."
Idée, idée, idée... Idéologie, par contre, a l'avantage d'être un
néologisme récent, pondu par un certain Antoine Louis Destutt de Tracy,
auteur de "Projet d'éléments d'idéologie", paru en 1801.
Certes,
le mot idéologie a pris depuis lors plusieurs sens, mais dans un cadre
beaucoup plus restreint que le très vaste dans lequel a évolué
le mot idée. De toute façon, notre réflexion ne peut se faire qu'à
partir d'un sens que nous donnons aux mots, sinon nous tombons dans les
interrogations douloureuses qui tisse votre commentaire, qui
à cet égard est pertinent.
J'entends par idéologie
ce qu'entendait la terminologie marxiste: Une idéologie est un ensemble
des idées: croyances, lois, genre de vie, propres à une époque, à une
société, à une classe, à un groupe d'intérêts, à une religion, à un
régime politique, qui s'imposent à une population donnée au sein de
laquelle les autres idéologies qui courent n'ont aucun pouvoir et sont
réduites à des espérances, de simples idées.
Vous dites :
"La liberté
ne se vit pas, ne se donne pas, une fois pour toutes par foi
comme dans les idéologies justement," et j'attrape au vol
cette phrase de votre commentaire, parce qu'elle est fausse, pour vous
montrer quelque chose qui vous aidera comprendre ce que sont
l'idée d'une part et l'idéologie, selon moi, de l'autre.
La
liberté est une idée. Nous Pèlerin d'Arès avons cette idée et notre
idée de la liberté est absolue, parce que Dieu dans La Révélation d'Arès
dit : Ma Parole...
courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs,
des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui
tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char (10/10). Si
la Parole est
absolument libre, laissée
à tous les hommes telle quelle, elle ne peut pas être une idéologie. La
Parole
n'est qu'une idée absolue, sacrée. Ainsi, comme vous dites, "il est
clair que La Révélation
d’Arès ne veut pas notre
soumission mais notre liberté permanente," mais nous devons garder
conscience, afin d'éviter des comportements qui nous conduiraient en
prison, que, soumis à l'idéologie (constitution, lois, décrets, pouvoir
élu, etc.) de la République dans laquelle nous vivons, notre liberté
absolue ne peut pour le moment qu'être intérieure à chacun de nous.
Notre liberté n'est encore qu'une espérance, une foi, mais elle est
entière dans notre vécu intérieur, car sans ce vécu intérieur absolu
nous ne pouvons pas être pénitents
et
moissonneurs de
pénitents..
Pour l'idéologue l'idée de la
liberté est toujours relative, une façon de voir la liberté selon son
idéologie, mais ce n'est pas la liberté absolue dont parle Dieu. Toute
idéologie dominante, quelle qu'elle soit: Communisme, fascisme,
nazisme, constitution républicaine, monarchie, catholicisme, judaïsme,
etc., prive de la liberté de poursuivre de leur côté leurs propres
idées de la liberté tous ceux qui, sous son autorité, ne partagent pas
l'idéologie dominante. Elle les tue, les emprisonne, les exile ou les
excommunie. Je crois qu'il n'y a pas d'exception à cela.
Ainsi,
l'idée de la liberté que donne une idéologie est toujours relative.
L'idée de la liberté pour Dieu est absolue. Nous voyons encore par là
que l'idée est une chose et l'idéologie autre chose.
Ceci
dit, une idéologie est évidemment faite d'idées, mais d'idées qui
veulent s'imposer comme idéales en contraignant ou essayant de
contraindre à les suivre tous ceux qui ne les partagent pas. On ne
trouve pas de telles idées impérieuses dans La Révélatio d'Arès.
Aucune
prière n'y est
imposée, aucun mode de vie sociale n'y est imposé, l'amour, le pardon, la paix,
etc. donc la
pénitence, n'y sont pas imposés. Bref, rien n'y est
imposé. Le sentier
juste et salvateur qui monte
aux Hauteurs Saintes est seulement montré. Ce sont des
suggestions. L'homme les suit ou ne les suit pas, choisit ou ne choisit
pas de bénéficier de ci ou de ça ou de pâtir de ci ou de ça.
Pas
d'idéologie, pas de loi, dans La
Révélation d'Arès qui s'oppose ainsi à la Loi mosaïque qui de
ce fait ne peut venir de Dieu. Dans La Révélation d'Arès
on trouve des idées certes mais qui ne se cristallisent pas en
idéologie, qui ne sont qu'idées au sens très large d'exprimer de façon
purement intelligible des choses sensibles. Ainsi le Décalogue (Exode 20/1-17)
n'est-il pas une idéologie, mais seulement un ensemble d'idées
suggérées, qu'on suit ou ne suit pas, parce qu'elles ne se terminent
par quelque chose comme "Et tous ceux qui n'obéiront pas à ces idées
seront punis," contrairement a la Loi
ultérieure, purement idéologique, humaine, qui énumère des sanctions
terribles: Mise à mort, lapidation, bannissement, etc.
|
18oct13 149C23
Curieux
d'entendre Pierre Rhabi (149C21).
Je me rendis, il y a
quelques années, à une de ses conférences, si chères aux écolos- dont
je fus il y a très longtemp.
N'ayant pu ce soir-là le
rencontrer pour lui parler, je me rendis à la dédicace qu'il donnait le
lendemain sur le même lieu.
Lorsque je me trouvai face à
lui, je lui demandai s'il connaissait La Révélation d'Arès,
il s'exclama :"Ah non, pas ça !"
J'ai cru alors qu'il en
tomberait de sa chaise !
Comprenant qu'il n'en dirait pas
plus, je payai son bouquin et je partis.
Je reste persuadé
que Pierre Rhabi est un homme bon, mais un grand homme... je ne sais
pas.
Dominique F. du Roussillon.
|
Réponse :
Je n'ai pas dit que Pierre Rhabi était un grand homme.
C'est sûrement un humaniste bon, soucieux de l'avenir de l'humanité.
Il
n'est pas le seul, loin de là, qui recule comme "tombant de sa chaise",
quand on lui parle de La
Révélation d'Arès.
Il n'est pas un épis
mûr, à moins
qu'il n'ait simplement pas lu La
Révélation d'Arès. Ce qui est également très fréquent
chez ses opposants.
|
18oct13 149C24
Nous
vivons dans un système qui n'est qu'une idéologie et nous n'en
réchappeons pas.
Mais il y a moyen de ne pas se jeter
dedans. Bien sûr, le meilleure moyen, c'est d'être clochard, mais tout
el monde ne peut pas.
En fait, tout le monde veut être
révolutionnaire, mais ce n'est pas facile.
La révoltuion...
on risque de se faire tuer et le résultat n'est pas garanti, mais
pendant qu'on fait la évolution, en fait, on n'est soumis à aucune
idéologié,on n'est qu'un adversaire. C'est un bon moment. L'idéologie
commence quand la révolution est finie.
Devenons tous des
révolutionnaires pour faire changer
le monde. Même s'il ne change que le temps de la
révolution, c'est déjà ça.
Pandant les révolutions les
hors-la-loi, les laissés-pour-compte, les escrocs, les brigands, tous
ceux qui veulent se battre sont les bienvenus et peinards.
Vous,
qui avez maintenant 89 ans, vous avez vu beaucoup de révolutions.
Après
tout, même la résistance pendant l'occupation, c'était une révolution.
Vous avez dû être résistant.
Moi, je sors de temps en temps
avec La Révélation
d'une main et des petits tracts de l'autre et je dis: Révoltons-nous !
Ce
qu'il faut, c'est en même temps: Être révolutionnaire, avoir le pouvoir
et se faire du fric. Et La
Révélation d'Arès si ce n'est pas une idéologié (possible,
puisque vous le dites), c'est unbon truc pour aller dans le sens de se
faire valoir.
La croix, la flagellation, tout ça, c'est du
cinéma. C'est dominer qu'il faut.
Lucien L.
|
Réponse :
Ô
Lucien, je ne sais pas qui vous êtes, mais vous
m'inquiétez. J'aime tous les hommes et je vous aime donc, mais, je
l'avoue, vous êtes de ces "amis" dont j'aurais préféré qu'ils
n'existent pas. Qu'est-ce qui dans ce blog vous incite à partir en
mission
sur un thème de révolution comme vous le faites ? Ce n'est pas du tout
ça.
D'abord, je n'ai pas 89, mais seulement 84 ans.
Sous
le soleil d'espérance qui me permet de
traverser la vie du monde sans perdre la foi — J'ai beau avoir vu Jésus
et entendu le Père, ce monde est par moments si affreux que j'en
perdrais la foi — je me trouve souvent malgré tout sous l'ombre du
nuage
très gris, très épais, de mon siècle si décevant et inquiétant. La
monde depuis Adam a pris un sacré coup de vieux et ce vieillissement
n'a fait que s'accélérer. Mais sur le fond ?
En
l'espace de
ma vie de 84 ans la vie et le monde ont changé du tout ou tout en
apparence , mais au fond ?
Né onze ans seulement après la
guerre de 1914-1918, le monde avait certes déjà beaucoup changé au
cours de ces années terribles, mais enfin, les gens parlaient encore un
autre français, vivaient selon des idées encore du XIXe siècle. Je me
souviens être tombé sur le gros portefeuille du grand-père de mon
grand-père paternel, qui avait été sergent à la Garde Impériale, et qui
avait écrit à la plume sur le cuir les batailles auxquelles il avait
participé: Austerlitz, Eylau, etc., et ça me paraissait très proche.
Tout était pensé autrement et beaucoup plus lent dans mon enfance. La
guerre de 1939-45 et l'occupation allemande ont encore changé beaucoup
de comportements. J'étais alors adolescent.
La vie s'est
alors accélérée. Jeune inégnieur je vis l'irruption de quantité de
techniques nouvelles et des changements de comportement qu'elles
entraînaient. La langue se modifia.
Aujourd'hui les modes,
les arts, les idées, les changements de toutes sortes passent à toute
vitesse. Je me rendis parfaitement compte qu'une édition de La Révélation d'Arès
faite avec certaines annotations en 1984 devaient déjà être refondue
pour l'édition 1995, puis refondue pour l'édition 2009, et devraient
déjà être repensée à présent.
La tête vous tourne ! Vous
êtes soumis à un système qui vous broie et auquel vous ne pouvez pas
échapper par la révolution, parce que la révolution emploierait les
moyens mêmes du système et vous ferait retomber dans le système
seulement avec d'autres mots et d'autres gens pour vous gouverner.
C'est là que je me dis: "La vie et le monde ont changé du tout ou tout
en apparence , mais au fond ?" Au fond, je crois qu'on confond
accélérations, agitations, modes, avec changements... La révolution
détricote l'ancien régime, mais en retricote un nouveau avec la même
laine matérialiste. La forme change peut-être un peu, mas pas la
matière.
En
fait, rien n'a changé. C'est toujours le système, qui s'est seulement
donné des modes différents, et on ne peut absolument pas en sortir par
la révolution qui ne peut produire qu'un système homologue. Du système
nous sommes prisonniers. L'empereur Guillaume fit place à Adof Hitler,
le tsar Nicolas II fit place à Staline, la quatrième république à la
cinquième
républisue, etc. Et ce sera ainsi jusqu'au péché des péchés (Rév d'Arès
38/2).
Mais nous, Pèlerins d'Arès, réveillés
par La Révélation
d'Arès, savons que cette prison offre des failles qui
permettraient une évasion à des hommes assez volontaires et courageux
pour mincir jusqu'à pouvoir s'y faufiler et passer de l'autre côté..
Oui,
nous savons que, si une révolution politique ne servirait à rien, nous
pouvons nous évader par un autre moyen: la pénitence, le changement de vie
personnel (Rév d'Arès
30/11), parce que si ce changement de vie personnel finit
après plus de quatre
générations (24/2) par toucher un nombre non négligeable
d'humains quelque chose d'autre, de tout à fait autre, se produira et
nous sortirons du système, le
monde changera (28/7).
Devenez pénitent,
mais pas
révolutionnaire. Nous sommes des insurgeants spirituels, pas des
révolutionnaires.
Où habitez-vous ? À quelle mission puis-je
vous envoyer ?
|
18oct13 149C25
Ça
a commencé dans le jardin d’Éden,
Adam s’empare du fruit et
pense : "Je veux être comme le Père, connaître le bien et le mal." Ce
n’était pas une idée à lui, c’était le rusé qui la lui avait soufflée.
Vous
avez remarqué ? Les idéologies sont presque toujours les idées des
autres.
Ce sont des idées qu’on nous souffle.
Et
ça souffle dur depuis le jardin d’Éden, quelle tempête ! L’idée
initiale a gonflé, s’est multipliée et surmultipliée ; nous
avons mis de
l’idéologie partout, dans la politique dans la religion dans la
philosophie, dans la science, et même dans le commerce, pour vendre de
la poudre de perlinpinpin qui fait maigrir ou des filtres à eau qui
rendent l’eau plus propre que propre. Il nous faut maintenant, dans
tout les aspects de notre vie (?), l’idéologie qui va bien, le système
de
pensées vieilles et statufiées, les lois et condamnations
définitives, comme si on ne pouvait plus rien faire sans un
système de pensées qui nous justifie ; nous avons inventé tout
un tas
de mots qui se terminent en “logie” ou en “isme”.
Quel
boucan, le vent qui siffle dans les haubans !, dit le navigateur
solitaire qu’est l’inlassable chercheur de Vie.
Et
tout ça
pourquoi ? Nous voulons être comme Dieu, connaître le bien
et le mal.
Mais nous ne sommes pas Dieu, nous n’y arrivons
pas.
Pourtant nous faisons des efforts, Nous
faisons beaucoup de bruit. Nous déplaçons beaucoup d’air.
Et
ça noircit des tonnes de papier avec de l’encre, ça en remplit des
bibliothèques entières, ça réfléchit dur, ça chauffe sous le chapeau,
le pavot
bout (Rév
d'Arès xvi/16).
Avez-vous idée de l’immensité
de
la complexité, de la quantité, de l’énormité, de la vanité des idées
erronées inventées par la pensée déformée de l’humanité ? Rien
que d’y penser, ça donne le vertige. Et tout ça pour quel
résultat ?
Ce monde épouvantable, l’abomination
haute comme
une falaise (Rév d’Arès 28/12) dans laquelle nous vivons.
Terrible
constat d’échec de notre intelligence
d’homme, faible lumignon (Rév d’Arès 32/5).
Pourtant
le Père l’avait dit dans le jardin
d’Eden: "Faites ce que Je vous dis et vous vivrez."
Voilà,
ça, ça me botte, c’est simple. C’est
ça qu'il faut, être un simple d’esprit, redevenir un enfant,
écouter mon Papa quand il dit : "Attention où tu marches, tu
vas tomber."
Alors j’obéis, je fais attention où je marche
pour ne pas tomber. J’ai confiance dans mon Papa parce que
je sais qu’il m’aime,
et parce que je l’aime aussi.
La
Révélation d’Arès n’est pas une idéologie pour la simple
raison que le
Père revient pour nous dire simplement ce qu’il a toujours dit depuis
le début : Faites Ma Volonté et vous Vivrez !
Le Père ne
nous
dit pas de réfléchir avec notre intelligence d’homme, il nous dit de
faire. Le Père dit : À
Moi la Puissance et la Connaissance; à toi la
mesure, la patience et la piété [Rév d'Arès 39/3].
Le
Père veut nous dire en
d’autres termes : C'est Moi qui ait le Pouvoir de Savoir, toi tu mets
tes pas dans Mes Pas, tu fais ma Volonté.
La
Bible disait
déjà: Il n’appartient pas à l'homme qui marche de diriger son
pas”
(Jérémie 10/23). Le roi Salomon disait: “ …à faire beaucoup
de livres il n’y a pas de fin, et se consacrer beaucoup à eux est une
fatigue pour la chair.” (Ecclésiaste 12/12)
Ça ne sert à
rien de se triturer les méninges pour tenter de cerner la Vérité
absolue par nos propres moyens, car nous n'y arrivons pas et ce n'est
pas cela que le Père nous demande de faire.
Le Père nous
demande de Faire. Il ne nous demande pas de réfléchir à une idéologie.
Que règne
sur nous Ta Sainteté
pour que
nous fassions Ta
Volonté (Rév d'Arès 12/4)!
La
petite parcelle de
Vérité qu'il y a dans la Parole est suffisante, ne cherchons pas midi à
quatorze heures. Le vrai problème n'est pas de savoir [pour savoir],
mais
de savoir quoi faire.
Mais la Parole nous dit-elle quoi
faire ? Oui,
d'une manière générale, la direction de certitude: être pénitent,
moissonner des pénitents,
faire le Bien....
Mais
dans l'instant présent,
face à une situation complexe, imprévue, est-ce que nous savons quoi
faire ?
Nous ne savons pas. Seul le Père sait : Toi seul est Saint (Rév d'Arès
12/4).
Dans l'instant présent c'est le
Père qui nous guide, mais encore faut-il entendre sa Voix.
Nous
ne savons pas quoi faire parce que nous n'entendons pas, les oreilles
pleines de sable, et nous ne voyons pas, les yeux remplis d'images
immobiles, nous ne voyons pas le Réel, nous voyons nos pensées qui sont
vieilles et statufiées, nous vivons de mots. Nous ne savons
plus observer le Réel. Comment était la lune hier ?
Nous
n’entendons
pas la
pierre crier. Pourquoi ? Parce
que l’homme crie
dans son oreille, n’entend pas la pierre... la tête
sème les oreilles…trois sourds (Rév d'Arès xxiv/3-6)
Semer
les oreilles c’est écouter et se laisser illusionner et séduire par
toutes les idéologies du monde.
Écouter les idéologies,
c’est devenir sourd à la Voix
du Père.
Savoir Quoi Faire
c'est Voir et Entendre. C'est être relié au Père, c'est être
Un :
Sois Un
dans toi!
Ta
dent mord Ma Lèvre, elle tient.
ta dent mord
ta lèvre, tu es
deux. (Rév d'Arès xxiv/1)
Il ne s’agit pas de découvrir quelque chose de nouveau, un
autre échafaudage branlant de vieilles idées poussiéreuses repeintes à
neuf, une nouvelle idole de l’esprit ou un moderne veau d’or, tous
aussi immobiles et vains les uns que les autres.
“Il n’y a
rien de nouveau sous le soleil,” dit le Roi Salomon. (Ecclésiaste 1/9)
En
fait, avant de faire, il faut défaire, (mais comme disait ma Maman,
faire et défaire, c’est toujours travailler) désemplir le cerveau du
trop plein inutile, il n’y a rien à trouver, il y a seulement le
“quelque chose” qui est là depuis le début et qui nous attends,
patiemment, hors du temps, le mur
du Temple auquel nous sommes moulés.
(Rév d’Arès 1/11). Le Père nous le dit simplement : Il
s’agit de retrouver
la Vie (Rév d’Arès 24/5) et Il ajoute
: Je suis la
Vie (38/5)
Le
Père ne donne
plus la Vie; Il L’a donnée une fois, l’Oasis (Rév d’Arès 24/3).
Retrouver
la Vie c’est redevenir image et ressemblance
du Père [Genèse 1/26-27].
C’est
retrouver l’état originel de vie physique et Vie spirituelle
fondues
dans l’Un.
Ce
processus est un
ensemble d’actions concrètes, vivantes et Vivantes.
Le
Royaume du
Père
n’est pas un but lointain à atteindre, un concept
inaccessible, c’est un mouvement vivant qui se met en marche pour
changer le
monde,
maintenant, tout de suite, dans le
Réel/action/présent.
Et si certains
insistent pour nous dire que c’est quand même une idéologie, nous leur
dirons en dernier recours, concession aux mythes séculaires, concession
à ceux qui sont encore prisonniers des mots : Si c’est une idéologie,
alors c’est l’Idéologie du Père, nous voulons bien la suivre Celle-là,
parce que si ça vient du Père, nous avons confiance que c’est Bien et
que ça va enfin marcher, que le monde
va changer.
Nous
sommes comme des petits
enfants, nous avons confiance dans notre Père. Mais
là nous rentrons dans le domaine de la foi, la foi active. La
foi sans idéologie humaine. Ou la foi avec l’Idéologie du Père. Nous
n’avons pas d’idéologie humaine,
c’est le Père qui nous dit
ce que nous devons faire : Mettre
ses pas dans Mes Pas (Rév d’Arès 2/12). C’est simple
non ?
C’est
pour
ça que c’est difficile à comprendre, parce que c’est trop simple pour
nos esprits torturés, culturés, conditionnés, compliqués, d’idéologisés.
La
preuve, ça m’a pris dix-sept ans pour comprendre.
Didier
Roger en Amazonie brésilienne.
|
Réponse :
Voilà un commentaire très long, mais comment ne pas le
publier intégralement ; il vient de si loin.
Merci, frère
Didier, d'avoir travaillé avec notre sœur Fernanda pour la traduction
portugaise de La
Révélation d'Arès.
Je vois que vous connaissez
très bien La Révélation
d'Arès.
|
20oct13 149C26
Dans
vos récents commentaires [149C17], frère Michel, vous avez pris
l'exemple du
fossoyeur [?] qui agit à l'intérieur du camp de concentration.
Cet
homme a le cœur et le crâne bourrés de propagande et d'idéologie nazie.
C'est là très certainement l'élément essentiel qui détermine sa pensée
et son comportement, mais cet homme est aussi je le crois, je le crains
, un homme ordinaire qui connaît des éclairs, des retours de conscience
.
Ce n'est là qu'hypothèse de ma part mais cet homme dans
ses moments de lucidité et de souffrance, je l'entends bien
dire dans sa tête quelque chose comme :
"Oui, la situation
est épouvantable, tragique même, mais si je refuse de faire ce sale
boulot ma hiérarchie est capable de m'envoyer sur le front de l'Est et
là... les dernières nouvelles ne sont pas bonnes du tout ! On dit que
nos armées se seraient enlisées dans un incroyable bourbier, on dit
aussi que les combats là-bas sont très très durs ! Si on m'y envoie
j'ai toutes les chances de me faire déchiqueter lamentablement quelque
part dans cette immensité russe. Tant pis, de toutes façons, ici
personne n'a le choix. Alors, tu fermes ta gueule, tu restes à ton
poste."
Il y aurait peut-être là un théâtre à recréer; le
théâtre de la conscience et du murmure intérieur.
Jacques C.
de Pays de Loire
|
Réponse :
Mon frère Jacques, je ne crois pas une seconde que la peur d'être
"envoyé sur le front de l'Est dont les dernières nouvelles ne sont pas
bonnes du tout," le nazi employé au camp d'extermination d'Auschwitz
eût trouvé une excuse valable pour continuer de gazer des trains
entiers de juifs, de polonais, d'homosexuels.
Si
ce fonctionnaire de la mort de masse réalisait l'horreur de l'idéologie
qu'il servait et était pris de remords, il n'avait qu'une solution:
Cesser et partir où qu'on l'envoyât.
|
20oct13 149C27
À
lire ce blog, je constate que le mot idéologie n'est pas clair pour
tout le monde.
J'ai ma propre définition : L'idéologie est
une utopie qui a réussi... du moins jusqu'à ce que la conscience
humaine prenne le dessus et balaie tout ça. Les exemples qui nous sont
les plus proches sont les idéologies nazie, communistes et vu sous un
autre angle, la religion.
D'après ce que j'en sais, elles
sont souvent issues du travail d'un penseur selon trois étapes plus ou
moins imbriquées.
L'observation du monde, la mise à jour des
constantes, des désordres puis la rédaction des contraintes, lois et
dogmes pour remédier à ce que cet homme pense comme nocif. Une origine,
donc qui parait louable, crée pour "le bien du monde."
Hélas,
ce travail est parfois récupéré par un homme qui recherche le pouvoir
et met en pratique ces préconisations. On pense à Marx [comme penseur]
et Staline [comme exécuteur]. Ce dernier s'applique à s'attribuer les
parties de la doctrine [du premier], qui l'arrangent, de façon à créer
la foi du peuple en "la grande valeur" de cet homme. On appelle ça le
culte de la personnalité. Et on en connaît les funestes résultats.
L'idéologie
est l'addition de constructions intellectuelles totalement rationnelles
utilisées pour exploiter la crédulité des hommes afin de mieux les
asservir. Le problème, c'est qu'elles sont issues de la réflexion d'un
homme sur le monde vu à travers ses propres filtres, avec ses erreurs,
ses approximations et ses préjugés. L'idéologie nazie en est une
criminelle illustration.
Rien à voir avec la foi telle
qu'elle est dépeinte tout au long des [entrées de ce] blog.
Le
cas des religions est différent mais avec un résultat identique. Ce
n'est pas un penseur qui a mis sur pieds leur idéologie au départ, mais
la Parole de Dieu qu'ils ont détourné à leur profit. Pour le reste tout
est identique, observation du monde et création de dogmes pour
soi-disant remédier aux désordres mais en réalité tirer les ficelles du
pouvoir, en s'adaptant à l'époque à grands à-coups de synodes et autres
conclaves. L'histoire est pleine de funestes conséquences là aussi.
En
résumé, je suis d'accord avec Bernard de Bretagne Sud [149C22],
l'opposition foi-idéologie n'est pas la plus évidente. L'idéologie et
ses errances justifie à elle-seule la pertinence de ce blog.
Je
cite pour finir un passage de votre article "Pénitence" [dans "Le
Pélerin d'Arès" 1993/1996], qui montre à quel point les idéologies
persistent malgré les désastres engendrés car elles permettent à
certains d'exprimer leurs peurs et leurs mal de vivre à travers elles.
"--A
l'automne 1995, un vieil historien et philosophe de l'extermination des
Juifs, forme particulièrement horrible du péché de masse en ce siècle,
enquêtait en Allemagne sur les "skinheads", qui l'invitèrent à une
réunion néo-nazie. Cheveux tondus, bottés de cuir, sanglés dans des
uniformes SS, lançant des discours et des chants nazis glorifiant "le
pur aryen, homme de bien et de justice",appelant à la "solution finale
contre le mal" : la destruction des "races inférieures", ces jeunes
gens montraient une connaissance saisissante de comportements inusités
et interdits depuis 1945.
L'historien demanda : "Vous avez
entre 16 et 25 ans, vous êtes des gamins. Où avez-vous appris tout
cela ? — Dans des films, répondirent les jeunes. — Mais aucun
film n'a fait
l'apologie de ces temps sinistres depuis 1945. Quels films ? —
"Holocauste", "La Liste de Schindîer," [répondirent-ils]. L'historien
béa de stupeur.
Dans des films faits pour que le publie vomisse l'idéologie raciste et
pleure sur leurs victimes, ces jeunes gens s'étaient identifiés aux
bourreaux et pleuraient sur les bourreaux en qui ils avaient vu le bien
!
"Cet historien-philosophe, quoique juif, conclut
en substance : "Je compris que dénoncer et interdire le mal ne suffira
jamais pour supprimer le mal. À ces jeunes gens nous devrions proposer
un idéal de bien concret, exemple à l'appui. Mais nous en sommes tout à
fait incapables." L'historien — son nom m'échappe, je cite ses propos
de
mémoire — esquissait sans le savoir le mécanisme de la pénitence. Il
voyait qu'il ne suffirait pas que les jeunes néo-nazis fussent empêchés
de force ou même s'interdisent de faire le mal ; ceci ne constituerait
qu'une mesure d'ordre public, réussie ou non. Il faudrait encore qu'ils
acceptent d'accomplir non le "bien" selon leur conception, mais le
vrai Bien,
et que pour cela la démonstration du Bien leur fût
faite.
C'est à démontrer le vrai Bien
au monde que nous appelle La
Révélation
d'Ares."
JP
du Limousin
|
Réponse :
L'idéologie n'est pas du tout "une utopie qui a réussi". Quantité
d'idéologies sont restées ou resteront les rêves de leurs auteurs.
Je
dirais même que rares sont les idéologie qui ont réussi, et encore ! la
plupart n'ont réussi que temporairement. Le nazisme ne dura que 12 ans
(1933-1945) et le communisme soviétique 73 ans (1917-1990). Le
communisme dur subsiste en Corée du Nord, mais en Chine et à
Cuba
il est très dénaturé.
|
20oct13 149C28
Une
idéologie est toujours une
illusion qui adoucit notre détresse (Rév
d’Arès 23/3). Nous nous y accrochons comme on amarre un
voilier parfois
définitivement, oubliant qu’il est fait pour prendre le large avec pour
Vent
la Parole
du Père. Ce
sont nos faiblesses qui nous font refuser
l’alliance
de l’Aigle
(23/2). Nous accrochant à des idées
figées qui pourrissent
(Rév d’Arès xix/11), oubliant que si nous
sommes maîtres
du bois, nous ne sommes pas Maîtres
de l’Eau (Rév d’Arès
18/3).
Aussi tentante soit-elle, toute
idéologie nous enferme,
alors que la Parole redonnée à Arès nous libère en nous ouvrant les portes
du monde (Rév d’Arès L/6).
L’idéologie au mieux
fige la
Parole, oubliant que seule la Parole libre peut courir vers son but
(Rév d’Arès 10/10).
Ce n’est pas notre pauvre
tête qui peut
comprendre cela, mais l’expérience réellement vécue, accomplie dans
notre quotidien de la Parole (Rév
d’Arès 24/1), s'emploie sans cesse à
comparer, à évaluer, à critiquer, à me mentir, sans fin, sans répit
Il
est tentant, lorsque nous sommes en mission ou lorsque nous sommes en
assemblée,
de transformer la Parole et les enseignements
de Mikal en une
idéologie figée comme la glace plutôt que d’accepter les mouvements de
la houle du large guidé par le Vent
de la Parole,
d’accepter que cette
Parole
est
là pour fertiliser nos
têtes vides, ouvrir nos cœurs et nous
conduire
vers la Vie.
Merci pour cette entrée qui nous rappelle
inlassablement la direction.
Ma Sagesse
Se suffit à
Elle-même ; Mon Souffle rafraîchit les intelligences (Rév d’Arès
10/12).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse :
"Une
idéologie est toujours une
illusion qui adoucit notre détresse (Rév
d’Arès 23/3)," dites-vous, Louis-Marie.
En parlant d'une détresse,
d'une
difficulté à vivre la pénitence,
à faire l'ascension des
Hauteurs Saintes, qui ne trouvera d'adoucissement que dans
une idéologie, vous parlez nécessairement d'une détresse
collective, parce qu'il n'y a d'idéologie que collective.
Toutefois,
vous soulevez là (peut-être sans l'avoir voulu) une question
intéressante: Peut-il y avoir une idéologie personnelle, individuelle,
vécue dans la solitude ?
Je ne veux pas réponde de but en
blanc, sinon je répondai :Non. Je vais y réfléchir.
Pour l'heure, je peux dire seulement que tout vécu de la foi, s'il est
personnel — et il doit l'être — est une ipséité.
Le mot étant rare, mais étant irremplçable, je rappelle que l'ipséité
est le caractère de l'être conscient qui est lui-même, soi-même et nul
autre.
L'ipséité du pénitent
côtoie d'autres ipséités, autant d'ipséités qu'il y a de pénitents dans l'assemblée, tout
autant uniques. Ce qui à la mort entre dans l'au-delà c'est l'ipséité pénitente sous
forme d'âme.
Il incombe certainement, pour que
l'assemblée soit aussi cohérente que le Père la
veut, que chacun se réalise individuellement mais en harmonie
avec tous les
autres. La quête de l'harmonie demandant que chacun se compare
discrètement aux autres, il importe que chaque pénitent
ou pénitente
ait de soi une vision aussi exacte que possible, mais une assemblée de
visions individuelles de soi est tout le contraire d'une société
idéologique.
Le
célèbre conseil aux hommes gravé dans la pierre du temple de Delphe,
repris par
Socrate: "Gnôti seauton !" = "Connais-toi
toi-même !", que rappela
Platon, est donc tout indiqué pour chaque Pèlerin d'Arès auquel il dit:
"Prends conscience de ce que tu es, parce que personne ne fera ta pénitence
à ta place !" C'est tout le contraire de ce que dira une idéologie qui
cherche à universaliser le comportement de chacun pour en faire le
comportement de tous.
Augustin d'Hippone (le fameux
saint-Augustin) s'adressant à Dieu dit: "Tu as ébloui mon regard de
myope par la force de Ton Rayonnement." Il dit bien "mon regard de
myope" et non notre regard. Il parle pour lui-même. Il ne parle pas
pour la masse chrétienne. Il n'écrit pas une idéologie. Aussi l'église
a-t-elle eu tort de faire de l'expérience unique, de l'ipséité
d'Augustin, une règle générale, donc une idéologie, qu'elle s'est
efforcée de faire partager.
Il n'y a de transcendance, de transfiguration, que personnelle. Nulle
idéologie ne peut y conduire.
|
20oct13 149C29
Je
réfléchis, tout bas…et je me dis :
Il y a un distinguo à
faire entre idée et réflexion : l'idée, dans le sens que je lui donne,
envahit mon cerveau, jaillit sans l'intervention de ma liberté alors
que ma réflexion "pèse", délibère… et invite l'âme.
La
réflexion peut
ne produire qu'une idée de plus ; au mieux, elle envisagera
une action — mais je ne suis pas assurée que ce sera pour le bien
— souvent même une action au service de l'égo…
Mais elle
laisse un peu de place à ma "liberté", me permet d'entendre la Parole.
Car
mon cerveau, mon esprit fait de chair,
a usurpé la place du maître.
Et dans une des phases, un des âges de ma pénitence, je
comprends les
insuffisances de ce maître
fou, et j'essaie de lui imposer le silence,
de le rendre immobile et calme afin qu'il laisse sa place au vrai Maître de ma
personne, à mon vrai
corps : mon âme [Rév d'Arès 17/.3].
L'homme
est de chair, d'esprit et d'âme (17/7) — La chair et l'esprit, privés
de l'âme,
s'associent pour produire quelques "opérations", toujours les
mêmes, à seules fins de se perpétuer, de durer, de s'imposer, de
dominer, d'accaparer pour soi. L'esprit
— pas plus que la chair
— n'est
libre.
Il
est essentiellement et matériellement limité — et pas
d'absolu pour lui, que du relatif, que du déjà connu, que du vieux :
l'esprit,
c'est la fin des magnificences
infinies ! [Rév d'Arès 4/6]
L'esprit
est dans
le temps [Rév d'Arès 12/6], dans le compte et dans le bruit [vii/10, xi/3-4, ii/7-13,
vii/4-16, etc] : Il s'emploie sans cesse à
comparer, à évaluer, à critiquer, à me mentir, sans fin, sans répit :
Il m'enferme en moi-même. Il ne
peut rien créer, il reproduit seulement
et agence entre eux des éléments disparates, parce qu'il n'est que
mémoire du passé, la somme de mes expériences, comme une sorte de
temple d'un savoir relatif et figé. Ainsi l'esprit ne peut produire
l'Amour
absolu, pas plus qu'il ne peut évoluer dans la Liberté absolue,
dans la Vérité…
il ne connaît rien de tout cela, sinon les idées et les
mots. Mais nous savons que "le mot n'est pas la chose". Le domaine hors du temps de l'Amour, de la Liberté, de la Parole Créatrice,
du
Beau,
du Bien,
de
l'intelligence spirituelle, c'est le domaine infini
de l'âme.
Si
par bonheur l'âme parvient à spiritualiser
l'esprit et la chair,
alors… nous sommes sauvés !
Françoise
S. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
L'homme est de
chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) inséparablement.
C'est-à-dire qu'aucune des trois parts de l'homme ne peut
fonctionner correctement sans les deux autres.
La mort tue la chair et
l'esprit,
laisse l'âme
s'élever, mais celle-ci vit plus ou moins précairement dans l'au-delà,
car la mort est une anomalie et nous mourons tous en attente de la
résurrection générale au Jour
où le Créateur verra assez de Bien
sur terre pour renouveler l'Éden, le Jour où le Créateur
réunira les trois parts séparées de la créature..
Donc, si
vous dites: "L'esprit
est dans
le temps [Rév d'Arès 12/6], dans le compte et dans le bruit [vii/10, xi/3-4, ii/7-13,
vii/4-16, etc], s'emploie sans cesse à
comparer, à évaluer, à critiquer, à me mentir, sans fin, sans répit,"
vous ne pouvez parlez que de l'esprit
de quelqu'un qui vit dans la chair,
mais sans âme.
Si
une personne de chair
est personne de
bien, elle a une
âme, mais son
âme ne peut fonctionner sans l'esprit, qui lui
est inséparable et indispensable. L'esprit
fonctionne alors tout autrement que vous le dites.
L'esprit dont
parle votre commentaire, qui
"s'emploie sans cesse à
comparer, à évaluer, à critiquer, à mentir, sans fin, sans répit"
ne peut être que celui de quelqu'un sans âme
qui, s'il ou si elle continue sur cette ligne de comportement
terrestre, aboutira
dans les ténèbres
glacées après sa mort. Mais si la personne a une âme, son esprit se
comporte autrement... Pardonnez-moi de me répéter. Je voudrais tant que
nous nous comprenions..
L'esprit
Ui "s'emploie sans cesse à
comparer, à évaluer, à critiquer, à me mentir, sans fin, sans répit",
ma sœur Françoise, serait-il le vôtre ? Je n'en ai pas l'impression. Je
vous ai vue l'autre
week-end à Lorient et je vous ai trouvée comme une pénitente parmi des
pénitents. Je
présume que vous avez une âme.
Comment votre esprit,
s'il est celui d'une
pénitente, pourrait-il "mentir" à celle-ci ?
Il
y a quelque chose d'intéressant, mais d'incompréhensible (pour moi du
moins, mais je ne suis pas finaud) dans votre commentaire.
|
20oct13 149C30
Les
idoles de
l'esprit (Rév
d'Arès, 23/8) créées par le développement du
système adamique et que nous vénérons inconsciemment ne sont pas
toujours faciles à identifier, masquées par l'endoctrinement insidieux
des medias qui massifient la pensée.
Nos contemporains,
déshabitués à
réfléchir, ont amalgamé des pensées communes dans ces idéologies
modernes qu'ils se sont appropriées comme si elles étaient le fruit de
leur propre analyse.
On vénère la déesse démocratie ou le
titan du
Parti communiste, on fait des incantations à la déesse croissance, on
invoque la magie des marchés, magie blanche ou noire suivant le point
de vue d'idéologies rivales communément appelées de droite ou de
gauche, ignorant le juste milieu. Je suis milieu (Rév d'Arès, ii/4)
nous dit le Créateur, seule référence sans idéologie pour toute
l'humanité.
Maxime Kantor, figure de
l'underground moscovite des années Brejnev, écrit en fin d'un article
publié dans Courrier International : "Afin de stopper la guerre, il
faudra renoncer à une foi aveugle dans le progrès et le libéralisme. Il
ne suffira pas de vider les bulles spéculatives, il faudra percer une
bulle bien plus redoutable : celle de l'idéologie". Belle formulation
mais l'analyse qui la sous-tend est biaisée par son contexte
intellectuel d'opposition entre l'Occident et le communisme. Il pense
que répandre la guerre au nom de la démocratie est la stratégie de
survie que celle-ci aurait fabriquée pour survivre : gouverner par le
chaos. C'est sa manière d'interpréter les postures et discours des
va-t-en guerre américains et européens qui ont initié et soutenu
beaucoup de ces dramatiques guerres civiles ou militaires récentes en
armant les belligérants ou en envoyant des bombes tuant au hasard et
surtout des civils. Mais la démocratie ne pense pas, le renversement
d'un tyran au nom des droits de l'homme est le prétexte trouvé par des
pilleurs locaux ou internationaux qui tireront profit de la guerre pour
accroître leur richesse et leur pouvoir.
Quand on gratte
pour percer la bulle de l'idéologie démocratique, on n'y voit qu'une
méthode de sélection électorale de "gouvernants", des dominateurs qui
s'économisent le recours à la force brute antique grâce à la contrainte
juridique des textes qu'ils élaborent, c'est l'idéologie de l'État de
droit qui sous-tend celle de la démocratie. Mais elle n'est qu'une
modalité de transmission du pouvoir, une alternative aux vieilles
méthodes du choix par l'onction, la génétique ou la révolution, la
logique de domination et sa barbarie restent. Quand on perce la bulle
de l'idéologie de la croissance, on y trouve la course frénétique au
compte, au gaspillage qui détruit les hommes et leur planète. Quand on
perce la bulle de l'idéologie des marchés libres, on découvre le
détournement d'un outil utile à l'échange vers un système de prédation
des fruits du travail humain en faveur des plus puissants et des plus
malins, orchestrée en connivence avec les gouvernants politiques.
Débarrassée des oripeaux des idéologies locales occidentales, chinoises
ou autres, la réalité planétaire est bien celle contre laquelle la
Parole nous met en garde : J'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage
de Mon Peuple et de son gouvernement que J'ai donnés à tous (Rév
d'Arès, 27/5).
La dérive idéologique
n'a apparemment pas épargné nos petites assemblées
d'apôtres. Peut-être
comme d'autres groupes humains le font, en parlant trop et en remuant
des idées au lieu d'aller partager la Vie avec nos frères
humains dans
la mission publique ? Peut-être parce que la difficulté à faire sentir
au monde notre différence a conduit certains à lui parler au travers
d'une sorte d'idéologie arésienne émergente au lieu de l'aimer
inconditionnellement pour lui faire sentir le rayonnement que la
pénitence
crée ? Peut-être en tenant à distance ceux qui pensent
différemment ou qui s'expriment de manière peu conforme à une culture
naissante des assemblées locales, se privant ainsi de la richesse
créative des nombreux reflets
des roches ? Peut-être en cérébralisant
l'enseignement
prophétique et en le dissociant de son contexte et de
son accomplissement ? Quels que soient les pièges actuels que le
prophète a identifié en visitant les assemblées, la déculturation, le
nettoyage du réflexe idéologique doit commencer par nous mêmes, pour
faire de nos assemblées de vrais laboratoires du monde changé, des
lieux d'expériences, d'existentialisme spirituel.
La
pénitence
libère de toutes ces idéologies qui créent dans l'humanité
des particularismes artificiels dont se servent les pouvoirs pour
diviser et régner. Ces idéologies imposées historiquement par la force
aux minorités sont maintenant véhiculées par le "soft power" d'un
endoctrinement médiatique mondialisé.
Face au désert
spirituel que le
système propage, il faut fouiller
notre désert pour retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5],
restaurer la pénitence
comme Fond
de la Vie
individuelle, restaurer
l'Amour
comme Fond
de la coopération entre les individualités et les
petites unités autonomes sur lesquelles il nous faudra reconstruire des
assemblées
puis le monde. Long travail pour les générations qui
viennent, la multitude
dont les os ajoutés dresseraient une montagne
qui retrouvera la Vie (Rév d'Arès, 24/3).
Antoine
B.
d'Aquitaine
|
Réponse :
La troisième partie de votre commentaire, frère Antoine, me frappe
;elle est particulièrement pertinente. Elle est la réduction
à la dimension spécifique de notre propre "assemblée
d'apôtres" des deux parties précédentes du commentaire plus générales,
universelles.
Si
beaucoup des nôtres "idéologisent", si je
peux dire, leur propos missionnaire, c'est parce que dès
l'école ils sont formés à... comment dire ?.. organiser leurs pensée en
introduction + terme 1 + terme 2 + terme 3... + conclusion, faire de
leur foi un essai mental, un essai au sens littéraire de production de
celui qui s'essaye dans un genre, mais qui répond à une
"rigoureuse" (mot de prof) organisation de la pensée. Notre pensée
pécheresse s'organise comme une horloge — une idéologie est une horloge
impérieuse
qui veut imposer son temps aux autres horloges —, mais quand il n'y aura plus ni jour ni nuit
(Rév d'Arès 31/8) il n'y aura plus d'horloge...
Or,
les nôtres "idéologisent" mais ils "idéologisent" mal — Tant mieux dans
un sens ! Ça donne à réfléchir dans un autre sens, voir plus bas.
Ils
"idéologisent" mal presque inévitabement, parce qu'il n'y a rien
d'organisé à la façon humaine dans La
Révélation d'Arès —
il y a tout partout, comme je dis parfois —. C'est un
trait particulier de la Parole. La Parole accomplie donne la Vie, mais la Vie n'est pas un
miracle théorisé, c'est un
miracle tout d'un bloc, parce qu'elle est l'image et
ressemblance de la Vie
du Créateur, Vie hors du
temps (Rév d'Arès 24/1, 12/6) où la pensée se fait d'une
tout autre façon dès qu'elle s'évade de l'échelonnement,
du tic-tac du temps.
Hier
j'étais à Toulouse discutant avec l'assemblée
du lieu
des difficultés de la mission. Mes frères parlaient des missions
auxquelles ils s'opposent dans la rue: Témoins de Jéhovah, évangélistes
et, récemment, l'apparition d'une jeunesse catholique apparemment
réveillée et remontée par son nouveau pape François. Autrement dit, ils
sont eux sans idéologie face à des frères humains bardés d'idéologies
précises, claires et nettes.
Frère R. évoqua une rencontre
avec un
catholique qui lui avait dit "Vous êtes bien prétentieux de croire que
vous
pouvez vous-même vous sauver, alors que la Grâce salvatrice vient du
Ciel et uniquement du Ciel. L'homme est un pécheur que seuls les
sacrements, pourvoyeurs de Grâce, sauvent: Baptême, confession,
communion, etc."
Qu'aurais-je
répondu à la place de frère R. ? Ceci:
"C'est vous le prétentieux, mon frère, puisque vous partez d'une
revendication absolue et sans discussion. Vous parlez de Grâce
sacramentelle salvatrice, point final ; c'est
l'idéologie de votre église. Les réalités sont tout autres et plus
problématiques. Le Créateur m'a créé libre du Bien et du Mal. Si je fais le Bien, je
me sauve. Si je fais le
Mal je
me perds. C'est mon choix. Ce que je fais
de bien est donc plus fort que ce que je crois. Ceci dit, tout comme
Dieu peut
se taire ou parler aux hommes comme Il l'a fait à Arès en 1974-1977, je
vous accorde qu'il
peut ajouter sa Grâce dans ma direction, mais il peut aussi ne pas
l'ajouter. C'est un problème, car ni
moi, ni vous, ni votre église, ni personne ne sait si le Père le fera
ou non. Qui peut savoir
qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ?
dit la Parole d'Arès. Aussi suis-je reconnaissant au Père de me donner
depuis deux mille ans une voie sûre pour me sauver moi-même: la pénitence, la
pratique du Sermon sur
la Montagne.
Vous vous fiez à une idéologie péremptoire ; moi je ne laisse pas
l'église remplacer mon cerveau, je pars du bon sens que m'inspire la
Parole. Je suis un homme libre
face à un Dieu Libre."
|
21oct13 149C31
Nous avons d'infiniment nobles espérances, un idéal ("apôtre de
l'idéal", entrée 142) spirituel raisonnable (de raison) et merveilleux,
mais pas d'idéologie.
Rien ne doit rester au stade des idées.
Tout est à accomplir
(Rév d'Arès 30/3, 35/6, 39/8, 40/4).
Nous n'avons pas de système d'idées constituant un corps de doctrine
conditionnant le comportement individuel ou collectif. Tous est laissé
à la conscience et à la liberté de chacun.
J'en témoigne ici avec 28 ans d'engajement arésien.
Les idéologies finalement débouchent sur une imposition, une domination
[et des condamnations] si elles ne sont pas partagées. Nous, par
contre, nous ne cherchons qu'à aimer.
Notre idéal est sans idéologie, c'est clair.
Alain M. d'Île de France
|
Réponse :
Exactement. "Tout est à accomplir"
et à accomplir
avec le souci permanent de toujours mieux comprendre la Parole du Père
et les exigences de nos consciences qui Lui répondent et le souci de
toujours mieux accomplir.
Toujours mieux... Toujours mieux comprendre et accomplir signifie
que nous nous considérons en état permanent d'apprentissage et
d'évolution spirituels et qu'aucune doctrine ou idéologie imposée
n'arrête nos progrès qui ne finissent jamais.
La doctrine, l'idéologie, le dogme stoppent tout. Nous tout au
contraire sommes la
pierre de feu (Rév d'Arès L/6) qui coule sans cesse,
s'étend, enrichit le monde de roches
(aux mille
reflets), d'îles, d'étendues nouvelles.
Depuis bientôt 40 ans je le dis et redis: La vraie foi est évolutive.
|
21oct13 149C32
La prière de groupe peut-être le début d'une idéologie ?
Luigi de je ne sais pas où
|
Réponse :
C'est une très bonne question, Luigi.
Une prière de groupe impose que le groupe connaisse unanimement,
exactement, la même prière ou le même ensemble de prières. La fixation
d'un ensemble de prières conçu pour être connu de tout le
monde par cœur impose que toutes les idées qu'elle contient soient
fixées. Ainsi
la pensée cesse-t-elle d'évoluer. La prière devient un rabâchage. C'est
une idéologie qui prend forme. Toutes les religions ont de telles
prières apprises et récitées par cœur par leurs fidèles et cette piété
stéréotypée, piété faite des mêmes clichés invariablement répétés,
stoppe toute tentative de
foi évolutive.
Oui, la prière de groupe débouche sur une idéologie. C'est pourquoi la
pière est chez nous individuelle et libre, comme le recommandait
Jésus : Quand
tu pries, entre dans ta chambre (ou ta resserre), ferme la porte, et là
prie... (Matthieu 6/6). La vraie piété ne
reste vivante et donc évolutive que
libre.
|
21oct13 149C33
C'est une des amours rédemptrices (sujet de votre entrée de blog
précédente 148) que je ressens dans cette entrée.
Je réfléchis à petit feu aux idéologies, depuis un certain temps,
notamment à la mienne, parce-que je suis conscient que je ne suis pas
encore tout à fait libéré moi-même de l'idéologie. Je suis seulement en
train de me libérer de la culture religieuse — qui est sûrement mère
des idéologies — et qui nous dit : "Toi, mon fidèle, tu es sauvé et
l'autre est perdu. Toi, tu as raison et l'autre à tort. Toi, tu es bon
et l'autre est mauvais." Manichéisme, loi du talion, rédemption par la
souffrance : "Tu as péché, donc tu es puni(e) et c'est dans ta punition
que se trouve ton rachat."
L'imprégnation de cette culture est flagrante à tous les niveaux de la
société : Politique, religion, médias, films, justice, et donc elle
imprègne le peuple aussi.
Et voilà cette entrée :
Et c'est une Libération !
Le sang jaillit dans ma
tête (Rév d'Arès 23/5) et dans mon cœur, je me sens plus
apte à libérer, à aimer.
Je le savais déjà, mais je le comprend mieux. Je ne suis pas là pour semer mais pour moissonner (Rév d'Arès 6/2).
Je vais mettre plus de mesure
(7/6) dans ma mission infructueuse pour qu'elle devienne moisson. Merci !
Beaucoup de vos contradicteurs, comme Agathe (149C6) et d'autres
d'ailleurs, partent du postulat, du préjugé que vous êtes l'inventeur de La Révélation d'Arès,
que vos écrits, dont les
écrits (33/10) de votre Blog, sortent de votre intelligence et par
conséquent, ils vous voient comme un grand penseur, un grand
philosophe, atypique certes, mais quelqu'un de très intelligent, très
rusé. Or vous n'êtes pas très intelligent, et vous le dites de temps en
temps, mais ils croient que c'est une ruse.
Ils partent avec des préjugés, ils partent perdants d'avance, ils se
privent de découvrir la Vérité,
parce qu'ils verraient tôt où tard, en lisant de manière objective et
approfondie La
Révélation d'Arès et vos écrits, qu'il y a autre chose qui
dépasse le rationnel ; ils verraient que votre parole ne vient
pas de
votre intelligence, mais si je peux dire ça comme ça, que vous
empruntez L'Intelligence
du Père dans Sa Parole accomplie
avec zèle
(Rév d'Arès xxxvii/5), et que si la Lumière que
vous portez rend sombre
les lumière de ce monde, c'est parce qu'elle est donnée par en haut et
non par en bas
Quand j'y pense je me dis : Quand même, n'y a t-il pas un
homme reconnu pour son intelligence, un penseur, un philosophe, un
scientifique, et qui serait un homme de notoriété qui voit que Mikal
vole (Rév d'Arès xLiv/3-6-10-12) et assez humble pour
admettre que votre Savoir
(Blog 133) le dépasse, un homme pour parler de vous dans les médias,
pour venir vous voir, voir les Pèlerins d'Arès, pour répandre la
nouvelle, pour venir nous aider, pourquoi pas ?
Mais peut-être y en a-t-il qui agissent dans ce sens, peut-être
certains
vous ont-ils contactés.
Vous avez des propositions d'aide de "grands de ce monde"
Frère Michel ?
J'ai une autre question Frère Michel : Le phénomène technologique
internet sur téléphone portable, très récent
qui s’amplifie et scotchent devant leurs écrans les jeunes et les moins
jeunes sans compter les facebook et autres sur PC, sur ordinateurs
portables, à la maison, en déplacement, semble bien
inquiétant pour le développement spirituel et même le développement
intellectuel : Qu'en dites-vous ?
Xavier H de Région PACA
|
Réponse :
J'eus des contacts dans les années 80 avec M. François Mitterrand, mais
ni lui ni aucun autre "grand de ce monde" ne m'a jamais fait de
"propositions d'aide".
Les "grands de ce monde", frère Xavier, sont tous visés par La Révélation d'Arès.
Je n'ai encore jamais rencontré de prince
sans ruse, qui accepte de se rendre à la Parole, qui me remette sa
couronne et son bâton de commandement... et me suive à la Moisson (Rév
d'Arès 15/7).
Certes, vous ne parlez que de princes
qui me feraient seulement des propositions d'aide, mais, je le répète,
même cela je ne l'ai pas encore vu. Jésus non plus ne le vit pas.
Concernant "le phénomène technologique : internet sur téléphone
portable, très récent
qui s’amplifie et scotche devant leurs écrans les jeunes et les moins
jeunes sans compter les facebook et autres sur PC, sur ordinateurs
portables, à la maison, en déplacement," je pense comme vous que c'est
un phénomène "bien
inquiétant pour le développement spirituel." Mais que voulez-vous? Nous
devons faire avec. Nous n'avons pas le choix.
À
nous de trouver le moyen de faire passer notre Message spirituel par
l'obsession de la technologie électronique chez les jeunes. Je ne me
sens pas apte à trouver ce bon joint, parce que je suis trop vieux ;
quelque chose m'échappe dans le fonctionnement mental des jeunes rivés
à leur électronique de poche ou de bureau. Mais vous, Xavier, qui êtes
jeune, vous devriez chercher et vous trouveriez peut-être et, si vous
ne trouvez pas, un autre de nos jeunes trouvera.
|
21oct13 149C34
Je
veux partager avec les soeurs et frères de vraie foi et tous les hommes
de bien, des morceaux choisis de l’enseignement de Mikal sur la foi. Le
prophète Mikal quoiqu’en disent certain nous transmet admirablement et
formidablement la Parole du Créateur, pour notre salut et celui du
monde. En tout cas, il le fait mieux que je ne saurais le faire... et
il y met de la poésie également :
Citations
d'écrits du Frère Michel :
L’amour ininterrompu pour Dieu commence par l’amour ininterrompu pour
les hommes.
Pour aimer Dieu sans interruption, il faut, sans s’interrompre aimer
les hommes. Ne pas oublier les hommes,
c’est ne pas oublier Dieu. Pèlerin d’Arès 1978 éditorial: « Plaisir et
Gravité des croyants ».
Tout
pèlerin d’Arès engagé, qui a approfondi le sens prophétique du Message
d’Arès, connaît qu’à terme aucun ordre politique, religieux ou
économique fondé sur la civilisation en cours ne résistera au Vent de la colère de Dieu (Rév
d'Arès 24/4). Le Vent
le balaiera. Mais le Vent
c’est nous!
Par l’assimilation globale de la Parole, les contradictions se fondront
dans cette simultanéité qui nous deviendra nature : Le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1)
comme l’outre est neuf, mais l’homme et le vin qu’ils abritent sont
vieux comme la terre.
Mais croire n’est pas de fait, c’est de conscience, c’est accepter la
Parole de Dieu pour l’accomplir
(Rév d'Arès 24/1, 28/16, 30/3, 35/6... etc )
c’est choisir de prier et vivre cette Parole, travailler au retour
d'Éden sur terre; cela ne tient pas compte des mœurs ou des acquis
intellectuels, mais de la force
qui déplace les arbres et les montagnes (Luc 17/6 , Matthieu 17/20).
On n’y obéit pas, on est cette force. Rien de commun entre
religion-idéologie et vie spirituelle, mais une longue guerre
certaine.
Voilà deux mille ans déjà, ce n’est pas "Discutez !" qu’ordonne Jésus à
ses disciples, mais "Proclamez ! Annoncez !" (Marc 16/15).
Débattre, c’est ou vouloir trop convaincre et faire plus douter encore
(Rév d'Arès 7/3), ou tenter d’emporter le droit n’est que parole
d’homme (Rév d'Arès16/12 ), donc arbitraire. On ne débat pas de Dieu
comme de sécurité sociale où de paix.
Pour faire triompher Dieu, point
de paix, mais l’épée (Rév d'Arès 35/14, Matthieu 10/34).
Encore une contradiction apparente, qui sous son coup forge notre
mental neuf.
L’appel
à la Guerre Sainte est vieux comme la Bible et comme le Coran.
Contrairement à une autre idée reçue. Jésus ne la récuse pas; il
précise seulement voilà 2000 ans: "Je ne supprime pas, je dépasse" (Matthieu 5/17).
Déjà il forge notre mental. À Arès il poursuit ce travail en
nous;
il répète que la victoire de la vie spirituelle, de la justice et donc
de l’amour lui-même, peut passer par la violence (Rév d'Arès 28/21), et
souligne cependant: Mais
toi, tu ne porteras la main sur personne! (28/27), car tu es l’épée, mais le Bras qui
la soulève, c’est Dieu.
Vous vous dîtes: "Je sais ce que je veux, mais si seulement je
pouvais..." Je vous répondrai comme Jésus
au père convulsif: Si tu peux ! Tout est possible pour celui qui croit (Mac 9/23) parce
qu’on ne peut pas croire dans La
Révélation d’Arès sans croire qu’elle puisse réussir.
C’est notre premier terme de foi.
(Le Pèlerin d’Arès N° 4 1981 éditorial: «Savoir ce qu’on veut.»)
Tout
ce que fait Dieu, et qui vit de toute la splendeur de la Création,
explose. Les étoiles, les météores, les nébuleuses sont explosion, et
pour l’œil en extase quelle beauté !. La surface du soleil est
explosion, et un beau jour d’été, quelle douceur pourtant ! Le centre
de la terre qui aboutit aux volcans est explosion, et quelle
contemplation, même tremblante et quel engrais de cendre!
Il n’y a
que l’explosif inventé par l’homme qui provoque la guerre et l’horreur.
L’explosion de la foi comme celle de Dieu conduisent aux magnificences
infinies. R/A 4/6
(Le Pèlerin d’Arès N° 20 Décembre 1982 éditorial : "La foi comme
explosion")
La
vraie foi ne s’enferme pas plus dans un traité que dans une doctrine.
elle est par nature aérienne, insaisissable tout en étant active, et en
même temps intimement vécue dans les sensations, non dans l’intellect.
La
foi : confiance en ce qu’on ne voit pas. La foi est la représentation
psychique que l’homme se fait de choses qu’il ne peut voir; elle est
donc le moteur de l’avenir, lequel est tout autant caché. Pour cette
raison, elle se représente le plus souvent comme un dépassement de la
raison.
Comme toute la Révélation qui l’a précédée, la
Parole d’Arès demande certes au croyant de mettre en Dieu sa foi,
c’est-à-dire sa vénération et et sa confiance intimes, sans chef, sans
intermédiaire, mais elle lui demande également de moissonner, de changer le monde.
Il en résulte que l’acte de moissonner
de changer le monde
sont des termes de foi, de même qu’aimer, etc. Cette Parole avertit les
croyants de diverses façons
que refuser ou de dispenser de travailler à la mission -— Que je ne vienne pas à MPon
Champs sans t’y trouver ! — est une défaillance qui
compromet le salut
personnel.
C’est d’ailleurs un péché tellement répandu que Dieu doit faire d’un
certain nombre d’incroyants, et même de beaucoup qui le haïssent, des
prophètes (Rév d'Arès 28/4-7)
dés lors qu’ils œuvrent à chasser de l’humanité l’égoïsme, le mensonge,
l’injustice, les pouvoirs, les fausses valeurs qui l’enchaînent et
empêchent son ascension.
Pour autant, à Arès, la foi — la vraie, non celle des égarés (Coran 1/10) —
n’est pas relativisée, mais l’action est réhabilitée.
La
seule foi solide repose sur le Dieu apparu. La foi du Pèlerin d’Arès,
qui ne se fonde sur aucune idée culturelle, ne se fonde pas davantage
sur une intuition ou sur une œuvre intellectuelle, aussi originales
seraient-elles; d’ailleurs leur principe même ramènerait la foi d’Arès
à la famille culturelle évolutive.
La foi du pèlerin d’Arès repose
simplement sur le prodige surnaturel vécu par le frère Michel. Base
aussi simple que solide, rattachée à ces faits rares qui ne s’inventent
pas, où la pensée et les sentiments n’interviennent plus : l’irruption
physique de Dieu au lieu et au moment où on ne l’attendait pas — par
l’intermédiaire de Jésus en 1974, par les Théophanies en 1977 — et qui
détache résolument la foi d’Arès des souches culturelles, lesquelles
s’enfoncent dans un passé qui n’est plus qu’intellectuellement perçu,
devenu mythe, symbole, parabole, formule.
En effet, l’irruption de
Jésus et de Dieu à Arès a pour conséquences capitale de rafraîchir tout
à coup, d’actualiser, les faits similaires connus : manifestation de
Dieu à Noé, Abraham, Moïse, etc.., que le temps assimilait peu à peu à
des légendes ou bien attribuait à des traductions emphatiques. Le Dieu
du Pèlerin d’Arès est l’Apparu de toujours, l’Historique, celui qui
peut resurgir à tout moment, contrairement à l’affirmation théologique
culturelle: "La révélation est close" ou bien "Muhammad est le sceau
des prophètes." Des esprits plus savants diraient: Dieu est le
Phénoménologique permanent. Bref ! il est le Vivant, tel est le Dieu de
la bonne et vraie foi.
("Le Pèlerin d’Arès" N° 31 septembre 1985 : "Quelques réflexions sur la
foi")
C’est un vraie bonheur de lire votre enseignement frère Michel, un très
grand merci.
Simone L. du Limousin
|
23oct13 149C35
Je viens de
voir en salle un bien beau film soutenu par l'association de
parrainage "Aide et Action" (L'école,un cadeau pour la vie).
Il
est encore à l'affiche dans de nombreuses salles de Cinéma en France.
Il
s'intitule "Le Chemin de l’école." C'est un film qui touche petits et
grands enfants. Les acteurs sont quatre groupes d'enfants qui vivent
dans les pays du Maroc,du Kenya, de Patagonie et de l'Inde. Ils
prennent le chemin de leur école située parfois à quatre, huit ou1seize
kilomètres de leur habitation.
L'un des enfants est handicapé dans
son fauteuil tout rouillé que ses frères vont pousser sur plusieurs
kilomètres jusqu'à l'école. Les autres enfants prennent ce chemin qui
les mènent à leur école à pied ou à cheval, enfants du Maroc, d'Inde,
du Kenya, de Patagonie. Ils ont tellement soif d'apprendre qu'ils
mettent des heures à emprunter ces chemins qui traversent l'atlas, la
savane peuplée d'éléphants sauvages et dangereux, les plaines de
Patagonie ,etc. Ils ont une soif d'apprendre et une foi dure en eux qui
leur ouvrira les portes de la connaissance.
Ces enfants pourront ainsi lire un jour le Coran, la Bible, La Révélation d'Arès.
Les sœurs et frères du petit
reste [Rév d'Arès 24/1] sont aussi comme ces enfants qui
s'engagent sur les sentiers
qui conduisent aux Hauteurs Saintes.
Ils ont une foi sans idéologie.
Ils empruntent
les sentiers du milieu ; ils montent,mais la pente est supportable,
elle passe par des sources et des bosquets fruitiers ; les enfants
peuvent y marcher; les femmes peuvent y suivre leurs époux, s'allonger
contre eux à l'étape pour réchauffer leurs corps, les emplir de joie
pour oublier ensemble jusqu'au matin la fatigue de l'ascension.(Rév
d'Arès 7-2).
Ils apprennent à installer en eux la pénitence
qui n'est pas une idéologie, une connaissance de leur fond intérieur
qui leur donne la conscience de ce qui est bon en eux et de ce qui ne
l'est pas, afin d'installer [en eux]
l'amour du prochain et de donner l'envie à leurs frères et
sœurs de l'humanité d'installer cet amour en eux, à
leur tour, au fil des générations qui viennent.
Puisse le péché des
péché ne pas s'installer et laisser à la moisson du petit reste le
temps de grandir et de couvrir le monde,
guidé par la Parole du Père donnée à Arès et par l'enseignement de
notre prophète Mikal, qui n'ont rien
d'une idéologie, mais qui sauveront le monde du péché des péchés [Rév d'Arès
38/2] et qui donneront la Vie [à ceux qui les
accompliront].
Ils nous conduiront vers la nouvelle
Jérusalem, la Terre de Bonheur promise par Son Créateur.
Le Fond que l'on
chauffe en soi et qui va permettre à chacun de nous de
fabriquer son ha [Rév
d'Arès xxxix/5-11] et
de trouver un peuple qui se spiritualise en prenant une qualité et une
force d’élévation spirituelle, l'âme" collective que Dieu appelle la polone (xxxix/12).
Viendra un nombre conséquent de pénitents
et chaque pénitent aura un ha
ou une âme.
La polone
est en somme un conglomérat des
âmes ou has.(annotations
xxxix/12-13).
Patricia des Hautes-Alpes
|
Réponse :
Très beau commentaire, plein d'un très bel idéal.
Nous
voudrions tellement que ces quatre écoliers, qui en représentent des
millions sur terre, apprennent à lire et à penser afin de lire La Révélation d'Arès
et de penser à
l'accomplir dans leur vie pour changer ce monde (Rév d'Arès
28/7).
Nous
savons que des forces conservatrices énormes, croyant bien faire,
empêcheront longtemps les enfants du monde de s'emplir de l'idéal
superbe de la Parole d'Arès, mais si nous ne nous décourageons jamais —
car c'est le
découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8) — nous
permettrons à un petit
reste suffisant d'humains d'accomplir la Parole. Ces
humains, nul doute, sont déjà quelque part dans le monde des enfants
inconnus sur les chemins de leurs écoles.
Le
film dont vous parlez s'appelle exactement "Sur le chemin de l'école".
Quatre enfants aux quatre coins du globe partagent la même
soif
d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra
d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des
paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui
les conduira vers le savoir.
Jackson, 11 ans, vit au Kenya et
parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu
de la savane et des animaux sauvages…
Zahira, 12 ans, habite dans
les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de
marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses
deux amies...
Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les
quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a
pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent pendant plus
d’une heure son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école...
C’est
sur un cheval que Carlos, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur
plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il
accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…
Je
n'ai pas vu le film, mais je viens d'en lire le synopsis et puis vous
l'avez vu pour moi, sœur Patricia. Vos yeux et vos oreilles peuvent
bien remplacer les miens. Nous sommes animés de la même foi. Merci.
|
23oct13 149C36
On pourrait
penser qu'une foi sans dogme n'est pas une foi solide. La foi a besoin
d'un socle de référence pour grandir et cette entrée est précisément là
pour contester le dogme comme socle de référence.
Un événement
d'actualité pousse notre réflexion encore plus loin : L 'autorité
catholique vient de modifier son dogme sur le "Notre Père" en
s'appuyant sur de nouvelles traductions de la Bible.
Cette
anecdote montre que la Bible elle-même n'est pas un socle de référence
aussi fiable qu'on le souhaiterait, sans qu'on puisse incriminer qui
que ce soit ici.
Il y a quelques jours, le site de RTL a engagé une discussion sur ce
sujet. Voici le commentaire que j'y ai déposé :
jacquesp56 le 14/10/2013 à 14h53
Dans La Révélation
d'Arès
qui, contrairement à la Bible, a été dictée de vive voix par Jésus, on
parle plutôt de "résister" aux tentations mais on ne demande pas à Dieu
de nous dispenser de cette épreuve. Ceci dit, une prière reste une
prière: chacun y met ce qu'il veut.
À travers ce commentaire, je ne cherchais pas spécifiquement à
faire de la publicité pour La
Révélation d'Arès, mais à montrer que plus on s'appuie sur
un socle authentique plus la foi avait des chances d'être performante.
On a du mal à imaginer que, depuis la chute d'Adam, jamais une
génération d'hommes n'a disposé d'un "outil spirituel" tel que La Révélation d'Arès,
authentiques et sans fausses notes. Et il a fallu que ça tombe sur
notre génération (heureux sommes-nous !), grâce à l'exploit personnel
de frère Michel, qui a passé des heures de sueurs sur la rédaction de
ses notes et sur sa
tournette [machine à imprimer, Rév d'Arès xxxvi/9].
La foi arésienne est la plus solide parce qu'à cet instant précis, elle
repose sur le socle le plus solide, ni plus ni moins.
Jacques P. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Le correctif que le Vatican vient d'apporter au "Notre Père" est le
premier signe important de l'influence qu'exerce La Révélation d'Arès
sur le magistère de l'église catholique.
L'église
catholique a trop d'orgueil pour se soumettre à l'événement surnaturel
majeur qui se passa à Arès en 1974-1977, car si elle en reconnaissait
officiellement l'authenticité, le pape devrait sans doute venir me voir
et me dire: "C'est toi, frère Michel, qui détient la Parole de Dieu à
l'état pur." Comment saurait-elle descendre des grandeurs cérémoniales
et ecclésiastiques de Rome vers la petitesse de l'homme d'Arès ? Je
sais qu'il y a des actes d'humilité que l'humain placé trop haut ne
peut faire, mais il est déjà bon de voir que la Lumière commence à
monter de notre modeste niveau.
|
23oct13 149C37
Pardonnez moi d'intervenir encore. Je suis lecteur de votre blog depuis
plusieurs mois.
Certes, je n'ai pas tout lu, je n'ai pas tout compris, mais je crois
m'être fait une idée de La
Révélation d'Arès.
Je ne sais pas comment dire ce que je veux dire...
Je vous ai déjà dit que je n'ai pas choisi de religion, mais que je
n'en ai renié aucune.
Vous vous semblez vous acharner contre les religions. Vous vous
exprimez toujours en termes génériques [?].
Vous dites par exemple: "Les religions," mais "les religions", ça
n'existe pas.
Il
y a 3 religions monotheistes : le Judaïsme, les églises Chrétiennes et
l'Islam. Chacune a une vision differente et occupe une place differente
dans cet ensemble. Les Chrétiens croient que le sauvetage de l'humanité
ne peut venir que du Ciel et uniquement du Ciel. L'homme est un pécheur
que seuls les sacrements, pourvoyeurs de Grâce, sauvent: Baptême,
confession, communion, etc. (je vous cite), les Juifs attendent de pied
ferme le Messie, pour les Musulmans je ne sais pas .
Pour la politique c'est pareil. Vous faites dans le générique ! [?]
En mettant tout toujours dans le même sac vous risquez de ne pas
avancer.
En
fait, si nous ne voulons pas, à juste titre, voter pour Le Pen ni pour
le UMP-PS (je les mets ensemble), il n'y a plus qu'un homme pour lequel
nous pouvons voter et encore ! à la rigueur ! C'est Dupont-Aignan.
Qu'en pensez vous ?
Je me demande aussi pourquoi Dieu est
intervenu justement en France à Arès, alors qu'il y a justement deux
pays plus religieux que la France: l'Italie et l'Espagne. Moi à sa
place je serai intervenu à Rome, voir même carrément au Vatican.
Mais Dieu a ses raisons...
J'espére que vous me pardonnerez mes remarques faussement naïves.
Philippe W.
|
Réponse :
Je ne veux pas ici relever tous les points que je pourrais montrer sous
un autre angle que le vôtre, mais vous n'êtes pas Pèlerins d'Arès et
vous êtes libre d'avoir votre opinion, qui me paraît sincère et digne
d'intérêt.
Au reste, votre commentaire dit des choses justes: Je ne m'acharne pas
contre les religions, non, mais il est vrai que La Révélation d'Arès
— que je vous encourage vivement à lire ou à bien lire si vous l'avez
déjà lue — déclare que les religions ont raté leurs missions et que je
ne peux que mettre mes
pas dans Ses Pas et parler comme Elle.
Je suis surtout le prophète de la pénitence
(Rév d'Arès 30/10-11) et du changement du monde par la
pénitence (28/7). Je suis infiniment plus occupé à
répandre cet Appel
à la pénitence qu'à
m'attaquer aux religions, car je suis un pécheur tout
comme les religions sont faites de
pécheurs.
Les croyants des religions sont mes frères. Je les invite à se
désembourber des idées arrêtées de la dogmatique et à se remettre en
route.
La foi est évolutive, toujours en marche. Je ne peux, de ce
fait, que regretter vivement les religions qui ont toutes:
Christianisme, judaïsme, islam, bouddhisme, hindouisme, shintoïsme,
etc., pour défaut principal d'avoir stoppé toute évolution de la foi et
de la prière. On ne trouvera la
Vie qu'en redonnant vie à la spiritualité.
|
23oct13 149C38
J'apporte le commentaire suivant, avec deux parties bien trop longues
mais séparables, puisque indépendantes :
PARTIE 1 :
En mission dans la rue il y a un an, j'ai rencontré un jeune catholique
étudiant la théologie. Le dialogue a été réel, mais court et âpre, avec
peu de points de rencontre. Il m'a semblé cependant que je lui ai donné
à penser lorsque j'ai conclu par ces mots : "Si je vous parle du rôle
central de la pénitence,
c'est parce que, si la religion catholique est votre foi ferme et
confirmée, alors je vous souhaite d'être le meilleur des catholiques en
devenant un grand pénitent,
au sens de La
Révélation d'Arès. Vous serez alors un exemple pour le
monde entier. Ce que je vous dis là, je le dis aussi à chaque athée,
musulman, agnostique, juif, rationaliste ou autre que je rencontre dans
la rue, parce que c'est une vérité universelle."
Le Créateur nous demande à Arès de dire : Écoutez la Parole
Que j'ai reçue et sauvez-vous! (Rév d'Arès 36/23),
ce qui ne veut pas dire "Devenez tous Pèlerins d'Arès," mais d'abord,
"Devenez tous, si vous le pouvez, acteurs du changement du
monde par la
pénitence." Dans votre réponse en
149C30, au catholique qui affirme :
"L'homme est un pécheur que seuls les sacrements, pourvoyeurs de Grâce,
sauvent : Baptême, confession, communion, etc." j'aurais envie de
répondre : "Ah vous me soulagez ! Je suis content
d'apprendre que le
difficile chemin suivi par tous les "saints" de l'église depuis 2000
ans était parfaitement inutile. J'avais tendance à admirer bêtement
tous ces ambitieux, alors que je comprends grâce à vous qu'il suffit de
rester tranquillement dans le confort de sa faiblesse, sans se remettre
en question... Vous comprenez mon ironie... Auriez-vous oublié cette
Parole de Jésus : À qui on aura donné beaucoup,
beaucoup
sera demandé (Luc 12/48) ?
Le croyant catholique, tout comme le Pèlerin d'Arès
d'ailleurs, est tiraillé par des injonctions contradictoires
où réside quand même une part de Vrai.
La revendication d'un catholique, qui dit être sauvé par les
sacrements, me semble naître d'une option intellectuelle et d'un regard
intérieur sur sa propre faiblesse. La revendication d'un pèlerin
d'Arès, qui dit être sauvé par la pénitence,
est une interrogation intellectuelle et
un pari osé de son cœur, de son âme,
de tout son être... Je ne sais
pas.
La différence est qu'une telle attitude du catholique est stérile
s'il oublie qu'à qui
sera donné beaucoup, beaucoup sera
demandé. L'attitude du Pèlerin d'Arès ouvre la
fenêtre d'un changement potentiel, mais sans aucune garantie, tout
comme celle d'un catholique qui cherche à imiter l'exemple de ses
"saints."
Quelques années après choisi La
Révélation d'Arès, bien
des Pèlerins d'Arès ont pensé que leur pari personnel était démesuré et
ils ont ainsi perdu leur foi. D'autres l'ont gardée sans réussir à
devenir assez pénitent
et ils risquent ainsi d'inventer peu à peu une
nouvelle religion. Je pense être dans cette situation aujourd'hui,
puisque je n'applique pas toutes les bases de l'enseignement de
Mikal.
Cela fait courir de gros risques à mon âme, si elle
existe, puisque
j'ai librement choisi cette foi.
Mais que mon frère catholique
considère l'alternative : J'ai aussi découvert que le pari était certes
difficile, avec des difficultés insoupçonnées au départ, mais que la
pénitence
produisait des forces nouvelles en moi, au-delà de ce que je
croyait connaître. Le bilan final de cette pénitence, même
incomplète
et transitoire, en fait une
joie, un honneur et une évidence que je
n'échangerais contre rien d'autre dans tout l'univers. Démarche de
foi comme option intellectuelle du catholique ou du Pèlerin d'Arès
inaccompli, opposée à une démarche expérimentale, donc incertaine, de
développement actif du pénitent.
Si cette foi arésienne permet à
certains de devenir meilleurs, malgré l'absence de la Grâce par les
sacrements catholiques, n'est-ce pas finalement le thème central de
l’Évangile? L'exemple des efforts spirituels d'un "saint" catholique,
tel que François d'Assise, n'est-il pas assez admirable pour décider un
catholique à faire de même ?
PARTIE 2 :
Après cette première partie tournée vers le dialogue et l'action, je
voudrais terminer ce commentaire trop long, et je m'en excuse, par un
exemple montrant comment un petit Pèlerin d'Arès comme moi 'idéologise'
en quelques heures, suivant votre commentaire en 149C30 : "Les nôtres
'idéologisent' mais ils 'idéologisent' mal."
Vous vous demandez en
149C28 s'il peut y avoir une idéologie personnelle, ne venant pas de la
collectivité. Je pense que c'est à relier à votre réponse en 149C29 : "L'homme est de chair, d'esprit
et
d'âme (Rév d'Arès 17/7) inséparablement. C'est-à-dire
qu'aucune des trois parts de l'homme ne peut fonctionner correctement
sans les deux autres.". De même, l'esprit comporte une part d'intellect
et d'autres fonctions comme les sentiments, la mémoire, les pulsions,
les atavismes, etc. Mon intellect ne peut fonctionner seul correctement
sans les autres fonctions de l'esprit, sans ma chair et mon âme, et
sans tout l'univers qu'il embrasse par l'amour évangélique, un peu
comme la Parole dont vous parlez en 149C30 : "Il y a tout partout."
Je
dois faire échanger les différentes parties de mon corps et de mon
esprit entre elles, sinon je meurs, ou je deviens fou ou encore plus
pécheur (par exemple, si ma pulsion sexuelle commande toute ma vie
intérieure). Mon âme
est le seul unificateur intérieur qui est
efficace, lorsqu'elle est assez forte. Mais avec ou sans âme,
l'intellect est dans une situation particulière parmi tous mes forces
intérieures. Il est le plus apte à produire des abstractions complexes
qui me mettent en relation d'idées avec le monde réel autour de moi.
Aidé par le langage et l'éducation reçus de mon milieu social, cela me
permet par exemple de concevoir très mal, mais de concevoir quand même
les idées de liberté ou d'infini, par exemple.
La liberté absolue que chaque humain reçoit du Créateur fait que, dans
mon ipséité, j'ai la force intérieure de construire comme une tour de
verre sombre où réside ma foi en tant qu'automatisme, pure option
intellectuelle, surplombant et commandant toute ma personne (corps,
esprit et âme)... comme une citadelle
d'orgueil, ou comme une cage
telle une voiture
présidentielle aux vitres noires. Cette option intellectuelle est
idéologie si elle vient du collectif, ou simple conviction structurante
si elle est toute personnelle.
Vous dites en 149C30: "Une idéologie est
une horloge impérieuse qui veut imposer son temps aux autres horloges."
Cela me semble aussi vrai pour une conviction structurante qui serait
une réflexion vraiment personnelle. La frontière entre idéologie et
réflexion personnelle me semble floue lorsque, par exemple, un petit
groupe de Pèlerins d'Arès échange pendant de nombreuses années leurs
expériences, et définissent une manière commune de pensée qui restreint
ou dogmatise la Parole de Dieu.
Un malheur de ma condition humaine est
que, si une tour de verre sombre entoure mon intellect, elle arrête la
Lumière et la Force
qui peuvent jaillir des autres parts de moi,
isolant mon intellect dans un ressassement de momie dont la
permanence
me donne une illusion de certitude. Pour être un peu plus Image et
Ressemblance du Créateur chaque jour, la pénitence est un
ensemble
d'actes concrets qui réactivent lentement les flux mystérieux et
merveilleux entre mon esprit,
mon âme,
ma chair,
le prophète,
les
autres humains, tout l'univers physique, les forces invisibles et le
Créateur. La pénitence
produit l'âme
qui éclaircit progressivement
cette prison de verre sombre, irrigue l'intellect d'un sang neuf. Cela
lui fait comprendre peu à peu la simplicité du Vrai, lui fait
accepter
de ne pas avoir réponse à tout, jusqu'à lui faire accepter un jour
d'être un outil au service de
l'âme, parmi d'autres outils.
Je me dis que ce qui a manqué finalement à Augustin d'Hippone (le
fameux saint-Augustin), c'est un forum tel que le vôtre où il
est
possible de proposer, en quelques heures d'écrit, des idées qui tentent
d'exprimer une réflexion. En restant dans le format d'un commentaire de
forum, je fais quand même de l'idéologie sauvage, qui se voit par ma
prétention à décrire des effets intérieurs infiniment complexes et
variés, et par le fait que cette soit-disant 'connaissance' ne sert en
fait à rien, sinon à risquer de limiter la dynamique du pénitent s'il
la prend au sérieux : Tu
n'ouvres pas le ventre de
l'homme (Rév d'Arès xxi/1). Au moins, la taille
limitée (!) de mon commentaire évite que d'autres y voient un ouvrage
théologique. Il ne s'agit pas ici de me mesurer à la qualité du travail
d'Augustin d'Hippone, mais de penser aux inconvénients du livre, seul
moyen de diffusion de l'écrit dont il disposait.
Avec vous dans la prière, je pense avoir bien compris ce que vous
m'avez dit lors de notre brêve rencontre au début de l'année, au local
de Paris, avec votre insistance en particulier sur les erreurs passées.
Je vous en remercie du fond du cœur.
Patrick Jours de Gris en Ile de France
|
Réponse :
Je ne vais pas vraiment répondre à votre commentaire, mon frère
Patrick, parce qu'il parle de lui-même pour qui veut bien le lire
attentivement. Répondre demanderait beaucoup de temps, parce que
partout vous frôlez la vérité et donc il me faudrait m'exprimer en
nuances, ce qui demande de l'espace, et parce que ça ne servirait pas à
grand chose.
Ce qui vous manque ce n'est pas la compréhension — vous l'avez au poil
près —, c'est l'engagement radical ; c'est être du petit reste, c'est
entrer dans la bataille que celui-ci engage contre le monde tel qu'il
est et qui ne sera gagnée ni par vous tout seul, en dépit de votre
grande foi, ni par l'étudiant en théologie que vous avez rencontré, qui
ne fera qu'un théologien de plus. Au passage rappelons ces mots de
Diderot (dit de mémoire): "Je marche dans un tunnel très sombre
faiblement éclairé par une petite chandelle. Dans l'ombre un homme
passe, souffle ma chandelle et me laisse dans le noir total. Cet homme
est un théologien."
De toute façon, il y a un problème herméneutique dans la Parole
apportée par Jésus il y a deux mille ans ou en 1974. Qu'il dise: À qui aura reçu beaucoup, il
sera beaucoup demandé (Luc 12/48), ou qu'il dise : À ceux qui n'ont pas reçu Ma
Parole... ou qui ont été scandlisés, il sera pardonné, mais à ceux qui
ont reçu Ma Parole, il est demandé de se convertir, de ne plus
pécher (Rév d'Arès 30/12). De telles Paroles sont des
formules scripturales
inapplicables à la lettre ; elles sont à restituer de Parole d'Écriture
en parole vivante. C'est pourquoi la Parole ne se suffit pas. Elle a
besoin d'un prophète
pour le rendre applicable, vivante.
N'êtes-vous pas trop éloigné du prophète
? Ne gagneriez-vous pas à faire partie du petit reste qui
est proche du prophète par
définition ?
Il faut que la Parole révélée du Ciel et la Parole appliquée, notamment
celle de Mikal (Rév
d'Arès i/11),
se correspondent et, pour ainsi dire, s'ajustent mutuellement. Cet
ajustement même imparfait est meilleur qu'une pensée parfaite. Sinon,
on tend à se perdre dans des considérations qui certes tournent autour
de la Vérité, mais risquent toujours le blocage intellectuel. Je dirais
un peu brutalement, pour me faire comprendre, que je préfère la foi du
charbonnier à la foi de la pensée trop pensée.
Remarquez, vous n'êtes pas loin du tout du Vrai, que vous
invoquez. Rendez-le seulement plus vivant. Le pénitent est
vivant, certes, mais l'assemblée
aussi est vivante... l'assembée
de pénitents. Rapprochez-vous, frère Patrick.
|
23oct13 149C39
"Jusqu'à
mon dernier souffle", vous dîtes. Oui, je ressens aussi en moi quelque
chose de viscéral. L'engagement ici est de nature absolue. Ma volonté
est mise au service de ma liberté, celle qu'on découvre quand on met ses pas dans les Pas du Père
[Rév d'Arès 2/12].
C’est
entendu pour la mission passé, l'image que l'on a donné a été
vite saisi-incompris et il est long de la déconstruire pour adopter un
autre champ mental. Mais je remarque que cette problématique est
latente à mon niveau, dans ce monde plongé dans le virtuel. C’est la
fin des pièges de montagnes de rêves d'illusions, des mirages sur
mirages qui font faire confiance à ceux qu'on ne connait pas, mais qui
ont une forte présence médiatique et se croit reconnu qui mène
l’idéologie. Comme un dogme, une loi ! Ils prennent le droit de décider
pour d'autres...Mais du coup plus de guide en paille ! Il faut être
empli d’une grand foi pour sortir de toutes ces emprises à notre
développement qui empêchent les vraies efforts salutaires, l’image et ressemblance
dont nous sommes faits, d’exister. La liberté d'engagement ouvre en
soi la vraie
piété, la pénitence, et la guérison des plaies (Rév d’Arès
8/7) par le passage du souffle de vie.
Ce souffle, est ce qui traverse l'être humain, et touche au foyer, au terreau
fertile, pour chacun à sa mesure. La foi est cet élan de confiance au
mystère. Je crois qu'n l’a tous au fond, sinon notre unité crééé d’une chair, d'un esprit et d’une âme
ne nous maintiendrait même pas. La foi n’est-elle pas un lien à la vie ?
La
perspective de redresser l'homme devient possible, et pourtant je me
sens quelquefois démunie pour donner envie de quitter ce champs mental
qui de génération en génération a formaté l'homme aujourd’hui. Car
c’est un apprentissage dès l'école, une attraction au virtuel entre
autre ensuite…
L’enjeu peut-être serait d'adoucir les cases
mentales par les liens des choses entres elles, car il est difficile de
toujours se justifier, de se battre, et rentrer en conflit avec ce
monde car effectivement il n'y a pas d'idéal à suivre, ni recette.
C'est un long chemin à débroussailler ! En plus, sans maintenir ses
liens avec son être originel, conséquence de notre péché, c’est
désopilant…
"Mais c’est où la foi ?" Voilà ce que j’entends souvent, car lire la
Parole du Père et s'y nourrir n'est pas l'affaire de tous!
La diversité humaine qui aspire au bien crée la richesse de la vie elle
même (Rév d'Arès 25/5-6).
J’ai confiance, mais j'ai aussi les
bras bleuis, au sens figurés, ce n’est pas la joie que
j’ai en lisant la Parole. La vigilance: …l’oreille est un trou de sable,
ferme ta voix… (Rév. d’Arès xvii/2) me parait être une
étape et je vois bien que vous, prophète
de Dieu, vous
ne vous lassez pas de nous parler.
C’est le suivi qui nous incombe !
Vera Resse d'Ile de France
|
24oct13 149C40
Vous
dites que nous n'avons pas d'idéologie, c'est vrai, mais moi je
demande:
Pouvons-nous nous passer d'idéologie ?
Je suis un Pèlerin d'Arès récent et je comprends qu'on ne peut croire
et trouver
le salut sans encourager d'autres personne à croire et à trouver le
salut.
L'état d'apôtres me paraît, comme vous dites, inséparable de l'état de
croyant.
Mais nous sommes des êtres biologiques, physiologiques, et notre
cerveau
fonctionne d'une façon qui demande une logique, même s'il s'agit de
logique
répondant à une autre logique. On peut le dire autrement: Comment se
passer
d'idéologie ? De base de discussion ?
Vous avez encore raison en disant que quand on lit bien le Nouveau
Testament,
on ne trouve nulle part d'esprit méthodique chez les apôtres. Ils
disaient en
gros: "Le Royaume de Dieu est là, il faut y entrer." On ne les entend
nulle part discuter avec les Juifs, leurs frères, point par point.
Ils étaient dans une sorte d'illumination. Mais pouvons-nous en rester
là au
XXIe siècle ?
En nos temps, il est indispensable de ne pas douter de sa valeur et de
l'exposer
en toutes occasions. L'humilité est incomprise. Bref, il faut se
vendre. Il
faut se faire valoir comme comme système de référence du monde.
Urbain de quelque part en France
|
Réponse :
Comment émettre des idées sans idéologie ?
Il est bien évident qu'en parlant on émet des sons, ces sons émettent
des mots
et des phrases, ces mots et ces phrases émettent des idées — Les idées
ne
forment pas nécessairement une idéologie.
Quelle idées utiliser, demandez-vous ? Vous ête , frère Urbain, un
Pèlerin
d'Arès nouveau et je comprends que vous vous sentiez un peu perdu.
Vous êtes professeurs, un homme cultivé, et je vais utiliser une
comparaison
qui, si elle n'est pas claire pour tous les lecteurs du blog, l'est
très
probablement pour vous:
Disons que nous sommes, missionnaires de La
Révélation d'Arès, quelques centaines de Pascal face à des
millions de
Descartes.
Descartes me paraît avoir une signification remarquable, parce que ce
mathématicien et philosophe présente les caractères les plus nets et
les plus
sensibles de l'esprit français en général, même l'esprit des personnes
les
moins cultivées que nous rencontrons.
Pascal, par contre, tout en étant
lui
aussi mathématicien et philosophe, est un tout autre monde de pensée,
infiniment plus profonde et concernée par les arcanes métaphysiques qui
poursuivent le croyant.
Nous sommes des Pascal, parce que nous avons la foi, mais nous nous
posons beaucoup de questions sans
réponse à
cause de l'absence de théologie, de doctrine, de démonstrations,
caractéristique de la Parole de Dieu. La Parole dit ou déclare, point
final ;
elle ne développe pas, ne philosophe pas, n'explique pas. Elle Vit, étant Vie,
c'est tout. Aussi n'avons-nous pour ligne de conduite que le pari que
nous faisons
que La Révélation d'Arès vient de
Dieu et nous
donne la seule voie possible de salut
pour l'individu comme pour la société humaine: la pénitence.
Cette simplicité, qui ressemble en surface à de
la
naïveté, est la
seule certitude dont
nous disposions. Étant lumineuse et profonde pour des Pascal, elle
paraît
simplette et (presque sottement) superficielle à des Descartes, donc
pas facile
à faire partager par la masse cartésienne de la rue —
Oui, c'est
une masse
cartésienne.
Paul Valéry disait que Pascal avait été jaloux de Descartes. Faux. En
fait,
ils typifiaient
des modes de pensée très différents. Il y a une grande difficulté à
opposer
deux pensées: D'un côté la nôtre qui a renoncé au fardeau de sa vieille
culture
et accepté la très simple Lumière de Dieu. D'un autre côté, la pensée
de
l'humain de la rue compliquée à souhait par des siècles d'Histoire,
d'espoirs
déçus, de déceptions tuantes, de matraquage médiatique, de
complications de toutes sortes qui ont
neutralisé les ressorts intérieurs de l'être ; la masse a finalement
trouvé moins problématique une vision mécanique et matérielle des
choses. Les soifs de comprendre,
de
créer, de surmonter, d'espérer, appellent des breuvages complètement
différents
chez les Descartes et chez les Pascal.
Pour Descartes la vie est là:
"Je
pense, donc je suis". Pour Pascal la vie n'a de sens que s'il y a la Vie (Rév d'Arès 24/5), qui se profile
dans ses "Pensées." Or, la Vie
n'est encore qu'un soupçon en ce monde et ce soupçon, que nous
cultivons par la
pénitence, n'est que le
prologue d'une
Vie indéfinie qui sera,
qui n'est encore
que notre pari. Voilà quelque chose pas facile à faire comprendre à des
gens de
rencontre qui, s'ils ne sont pas des épis
mûrs de cerveau et de cœur, ont des difficultés à nous
suivre.
Voilà bien
pourquoi Dieu, L'Intelligence s'il
en
est, ne nous demande pas de convertir — travail quasi impossible pour
des pécheurs — mais de moissonner. Descartes, c'est l'esprit
géométrique parfait. Pascale c'est l'inventeur du calcul intégral. Les projections spirituelles de l'un ou
de l'autre sont inévitablement divergentes.
Oh ! je ne veux pas réduire Descartes. À lui revient l'honneur insigne
d'être le
constructeur d'un monde rigoureusement métrique, d'en faire un
mécanisme
infini. Pascal comprenait que ce dessein allait bloquer l'homme,
l'empêcher
d'entrer dans les magnificences infinis
(Rév d'Arès 4/8). Pascal c'est le dépassement. Nous sommes
le dépassement.
Ces choses sont inexprimables par des mots dans les rencontres furtives
de la
rue. Elles ne sont perceptible que par nos personnes, si la pénitence nous a mis dans un état de
dépassement que la personne rencontrée sent.
Voilà pourquoi une
idéologie ne
nous servirait à rien, à supposer que nous ayons l'idée farfelue de
nous en
fabriquer une.
|
24oct13 149C41
Le pape François imite le frère Michel :
October 23, 2013 - Speaking at daily Mass last Thursday, Pope Francis
warned Christians against turning their faith into a rigid ideology :
"The faith passes, so to speak, through a distiller and becomes
ideology," he said, according to Radio Vatican. "And ideology does not
beckon [people]. In ideologies there is not Jesus: in his tenderness,
his love, his meekness. And ideologies are rigid, always. Of every
sign: rigid.
"And when a Christian becomes a disciple of the ideology, he has lost
the faith: he is no longer a disciple of Jesus, he is a disciple of
this attitude of thought... For this reason Jesus said to them: 'You
have taken away the key of knowledge.' The knowledge of Jesus is
transformed into an ideological and also moralistic knowledge, because
these close the door with many requirements."
"The faith becomes ideology and ideology frightens, ideology chases
away the people, distances, distances the people and distances of the
Church of the people," Francis added. "But it is a serious illness,
this of ideological Christians. It is an illness, but it is not new,
eh?"
He said Christian ideology was the result of a lack of true prayer.
Watch video, courtesy of Rome Reports, below:
Upload to Disclose.tv
Read more:
http://www.disclose.tv/news/Pope_Francis_describes_ideological_Christians_as_a_serious_illness/95043#ixzz2idQMaIpy
http://www.youtube.com/watch?v=PvMpUgSAVcM
Chistian S. d'Alsace
|
Réponse :
Voici la traduction du texte englais que nous communique frère
Christian S. d'Alsace :
23 Octobre, 2013 - Parlant
lors de sa messe quotidienne Jeudi [erreur;
le 23 octobre était un mercredi], le Pape François prévient les
Chrétiens contre la tentation de tourner leur foi en idéologie :
"La foi passe, si je peux dire, par un alambic et se change en
idéologie.," dit il, selon Radio Vatican. "Et l'idéologie n'invite pas
à entrer. Dans les idéologies on ne trouve nullement Jésus, sa
tendresse, son amour, sa docilité [au Père]. Les idéologies sont
toujours rigides. Elles sont signes de rigorisme.
Quand un Chrétien devient le disciple d'une idéologie, il perd la foi,
il n'est plus disciple de Jésus ; il est disciple de sa propre façon de
pensée. C'est pour cela que Jésus disait: 'Vous avez supprimé la clé de
la connaissance.' La connaissance qu'enseigne Jésus est changée en une
connaissance idéologique et morale, qui ferme la porte par de
nombreuses exigences.
"La foi devient idéologie et l'idéologie fait peur, elle fait fuir le
monde, [mots manquants... peut-être; elle crée] des distances,
elle met des distances entre l'église et son peuple," ajouté
François. "Mais c'est une sérieuse maladie que celle des Chrétiens
idéologiques, mais ce n'est pas nouveau, n'est-ce pas ?"
Il
a dit que l'idéologie Chrétienne résultat d'un manque de prière.
Regardez la video, avec la gracieuse permission de Rome , ci-dessous
Enregistrez l'émission de
télévision.
http://www.disclose.tv/news/Pope_Francis_describes_ideological_Christians_as_a_serious_illness/95043#ixzz2idQMaIpy
http://www.youtube.com/watch?v=PvMpUgSAVcM
Eh bien, après la modification
apportée au Notre Père catholique,
inspirée du Père de
l'Univers de La
Révélation d'Arès (voir 149C36), voilà que le pape
François
reprend le thème de la présente entrée de blog: "la foi sans idéologie."
Comme je l'ai dit dans ma réponse à Jacques P. (149C36) : "Comment
[l'église] saurait-elle descendre des grandeurs cérémoniales
et ecclésiastiques de Rome vers la petitesse de l'homme d'Arès ? Je
sais qu'il y a des actes d'humilité que l'humain placé trop haut ne
peut faire, mais il est déjà bon de voir que la Lumière commence à
monter de notre modeste niveau." Réjouissons-nous !
|
25oct13 149C42
Le Figaro, votre journal préféré, Michel Potay, titre : "Face à la
morosité, les créateurs célèbrent le glam sex, et la sexualité
antistress s'impose comme rempart à la toute-puissance du moi."
Vous êtes un vieux satyre, tout porté sur des histoires croustillantes.
D'ailleurs, le femmes, on raconte à gauche et à droite, ne sont que des
objets d'agrément et de sexe chez les Pèlerins d'Arès.
Vous avez oublié, vieux chnoque libidineux, que Dieu dit dans La Révélation d'Arès
: Quelle
pénitence
ferait les femmes d'un crime qui n'est pas le leur ?...
Établis
partout les femmes dans leurs mérites ! Mais mets-les en garde contre
l'adultère sacrilège ! [Rév d'Arès 9/1-6].
Autrement dit,
en faisant de l'échangisme (c'est ce que me disait un de vos anciens
disciples l'été dernier, qui a quitté votre mouvement, dégoûté des
mœurs),
vos pèlerins mâles font commettre l'adultère à leurs femmes ou copines.
C'est dégu...
Vous pouvez toujours prêcher la vertu dans votre soi-disant mission.
C'est un piège à fesses !
J'espère
que la Justice mettra de l'ordre dans tout ça. La france est encore
trop timide face au harcèlement sexuel que ce soit sur l'internet ou
par "religion" interposée.
A bon entendeur salut !
Archibald d'Ile de France
|
Réponse :
Ne vous laissez pas aller à la turpitude, Archibald.
Ramakrishna
disait: "Le vrai sage n'éprouve de dédain envers personne." Je partage
cette sagesse. Je n'éprouve pas de dédain envers vous, mon frère.
Pourtant, selon les mœurs communes, je pourrais, je devrais même, vous
dédaigner, puisque vous dédaignez.les Pèlerins d'Arès.
Je pense que vous colportez en toute innocence tous ces bobards. Il
faut vous reprendre, mon frère !
Je
ne sais pas qui est mon "ancien disciple qui l'été dernier vous disait
qu'il a quitté notre mouvement, dégoûté des mœurs," mais cet homme ou
cette femme, si il ou elle existe, est un menteur ou une menteuse.
Nous Pèlerins d'Arès sommes certes des êtres imparfaits, mais nous
sommes des pénitents
et nos mœurs sont saines.
Par
ailleurs, les sœurs ayant chez nous autant de droits et d'activité que
les frères, il ne nous est nullement nécessaire d'évoquer comme vous le
faites la Veillée 9 de La
Révélation d'Arès. C'est un point de la Parole de Dieu que
nous avons totalement accompli
dans
l'assemblée. La
présidence de notre Association la plus haute, L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, est assumée par une femme, sœur Chantal C. Partout ailleurs
dans nos missions les sœurs sont aussi écoutées et aussi actives que
les hommes et si, au Pèlerinage, nous, revêtons une tunique blanche sur
nos vêtements, n'est-ce pas pour effacer les sexes autant que les bases
sociales ?
Votre
commentaire, un parmi d'autres du même genre que je reçois
régulièrement, vient avec les impedimenta de la légion d'adversaires et
de dénigreurs qui nous accompagnent depuis bientôt quarante ans. Vous,
vous nous accusez d'être des libidineux, des fauteurs d'adultères, des
échangistes, etc., ce qui est pure invention ; d'autres m'ont accusé
d'escroquerie, d'abus de pouvoir, ont accusé les Pèlerins d'Arès de
communisme déguisé, de pédérastie, d'activités politiques souterraines,
etc. Tout cela est mensonge, qu'il vienne de calomniateurs, donc de
criminels, ou d'obsédés, donc de malades.
Mais ce que je constate
depuis bientôt quarante ans, c'est que le contre-effet de ces
calomonies sur les calomniateurs, se fait de plus en plus sentir. Ils
se salissent plus qu'ils nous salissent, tellement ce qu'ils disent est
invraisemblable.
Je ne sais pas qui vous êtes, Archibald, mais je
vous invite à rendre visite à notre mission, 32 rue Raymond Losserand à
Paris, pour parler de tout cela avec nos sœurs et frères.
Vous
vous ferez une idée sur le tas.
Concernant "Le Figaro", je le lis certes, mais je lis aussi
"Libération". Je n'ai pas l'oreille ouverte à une seule musique.
|
28oct13 149C43
Je suis presque tombé de ma chaise en vous lisant, quand vous écrivez,
"Réponse" à Françoise S. 149c29: "La mort tue la chair et l'esprit,
laisse l'âme
s'élever...,"
La mort tue l'esprit ? Je m'étais fait une image différente de l'esprit
qui ne disparaissait pas avec la mort; je pensais que l'esprit, même
malgré la pénitence,
restait toujours lourd, puisque nous mourons pécheurs, esprit linceul glacé des maudits
(Rév d'Arès 17/7), donc sans pénitence il
tombait de sa propre lourdeur, plus ou moins profondément dans les ténèbres glacés.
Par contre, avec la pénitence
il était emporté vers les Hauteurs
par l'âme,
véhicule du salut,
plus ou moins haut suivant la force de cette âme. Je donnai à l'âme l'image d'un
ballon à l'hélium et à la pénitence
l'image d'un pompe qui gonfle le ballon pour emporter l'esprit petite
enclume... Pas très finaud mais très visuel... l’image de la voile du vaisseau (Rév d'Arès
17/4) est plus belle.
J'en avais donc bien déduit que l'esprit se perpétuait, formant le
spectre avec ses remords, ses appels.
Si l'esprit meurt avec la mort, que reste-t-il d'un homme, "animal
pensant," dans l'au-del à? Le spectre
?
Mais le spectre
au regard creux et
blanc (Rév d'Arès 31/12) n’est-il pas l’esprit sans corps
qui erre (Ev. 16/16) ?
Le spectre
n'a donc pas d'esprit ?
C'est une part de ma conception de l'au-delà que je dois reconsidérer,
et je n'ai plus d'image à mettre pour l'instant.
Help ! Au secours frère Michel !
Olivier d'Ile de France
|
Réponse :
Mon frère Olivier, il n'y a pas de quoi crier : "Help ! Au secours !",
car, quoi que nous sachions de l'esprit
et de l'âme,
ce n'est pas ce savoir qui nous sauvera, mais la pénitence.
Nous n'avons pas d'idéologie — c'est le thème de cette entrée — et donc
nous n'avons pas de théorie officielle sur l'esprit et l'âme.
Vous pouvez donc croire ce que vous voulez,
frère Olivier. Vous avez peut-être raison. Où que soit la vérité sur l'esprit, ça ne
change rien à ce que nous faisons dans cette présente vie pour faire l'ascension des Hauteurs
Saintes.
Nous n'avons d'autre connaissance de l'esprit et de l'âme que ce que La Révélation d'Arès
en dit, c'est-à-dire pas grand chose.
Le mot esprit,
en tant qu'esprit
de l'homme, est cité sept fois dans La Révélation d'Arès
et une seule fois, je dis bien une seule fois, dans le sens du rapport
de l'esprit
à l'au-delà.
Les six autres fois esprit
est cité dans son état relié à la
chair, c.-à-d. à la vie présente sur terre. Ce n'est pas
la sujet.
L''unique fois où esprit
est cité dans sa relation à la mort, vous la citez dans votre
commentaire : Ainsi
l'homme est de chair, d'esprit et d'âme, les trois seront réunis en Mon
Jour, mais jusque là l'esprit sera le linceul glacé des maudits (17/7).
Il me paraît clair que l'esprit est le linceul glacé
(allusion aux ténèbres
glacées) des gens sans âme.
De là pour moi l'alternative: Soit
l'âme, soit l'esprit
! L'homme avec une âme
connaît un sort post-mortem moins pénible que l'homme qui n'a que l'esprit et qui
devient un spectre
dans les ténèbres.
C'est pourquoi je dis: On emporte dans la mort ce qu'on a fait de sa
vie sur terre.
Reste la question, que vous débattez ici: L'âme
emporte-t-elle ou entraîne-t-elle l'esprit
avec elle ? Rien ne l'indique dans La
Révélation d'Arès, mais rien ne le nie non plus, je le
reconnais.
Ceci dit, vous posez une question intéressante, qui de toute façon ne
conditionne pas davantage notre salut,
mais qui est légitime, quoique sans réponse : "Si l'esprit meurt avec
la mort, que reste-t-il d'un homme, "animal pensant," dans l'au-del à?
Le spectre ?"
Je pose pour ma part la question différemment.
Pour mieux montrer ma pensée sur ce sujet, je cite une réflexion qui,
depuis quelque trente-cinq ans, m'est régulièrement faite, en gros
celle-ci : "Frère
Michel, Dieu vous a révélé ce qu'est l'homme une fois mort. Vous avez
été d'une part précipité dans les ténèbres
où
d'effroi vous avez
claqué des dents (Rév d'Arès 17/1) et d'autre part
transporté dans les
mondes sans heure, c.-à-d. dans l'univers (Rév d'Arès
vi/1-5). Vous savez donc exactement ce que vous serez, une
fois mort, selon que vous serez non sauvé ou sauvé."
À ces propos je réponds ceci : "Non, je n'en sais rien. Plus
exactement, je le sais peut-être et je ne le sais peut-être pas.
Pourquoi ? Parce que pour moi la question première est: Quelle
conscience aurai-je de ma survie une fois que je serai mort ? Quand
Dieu m'a fait visiter la ténèbre (17/1)
et quand il m'a fait traverser le cosmos (vi/1-5), j'avais
ma chair, j'étais un homme complet: chair, esprit et âme (17/7).
Ma conscience fonctionnait avec ma chair
et mon esprit,
particulièrement avec mon cerveau. J'étais donc peut-être plus dans
l'état d'un ressuscité — comme Jésus qui me visita en 1974 — que d'une âme seule. Or, si
ma conscience actuelle fonctionne avec mon esprit et mon
cerveau,
quelle sera ma conscience quand je n'aurai plus de cerveau et sans
doute plus d'esprit,
quand je ne serai plus qu'une
âme. Eh bien ! Je n'en sais rien. Cela pourrait
expliquer pourquoi le contact avec les défunts est si rare et si
difficile, parce qu'ils ne fonctionnent probablement pas comme nous,
ils n'ont plus de relation au fonctionnement de l'homme de chair. Bref,
il y a là un mystère, qui est le mystère même de la mort."
|
28oct13 149C44
Il va sans dire que l'acte en lui-même est plus important que le fait
de croire.
L'acte est ce qui révèle
l'âme, en d'autres termes, nos actions et leur
conséquences sont nos propres juges en nous révélant le bien ou le mal que nous
faisons.
Ceci est la sage disposition que le Créateur a donnée à l'homme et à la
femme, pour acquérir la pleine liberté par le biais de leurs propres
expériences, en évaluant constamment les conséquences de leurs actions.
C'est ce que à quoi devrait servir notre intellect, peser et mesurer
nos actions.
À celà il faut ajouter qu'il faut distinguer aussi les
intentions des actes eux-mêmes, car, le monde ne tournant pas rond, il
n'est pas rare qu'actes et intentions ne soient pas cohérents...
Reconnaitre l'intention, c'est faire preuve d'intelligence
spirituelle, la pénitence,
le refus de juger
l'autre et la patience
permettant de retrouver cette
intelligence.
Le monde actuel, embourbé dans le mensonge, la peur, la haine et la
violence, refuse la pénitence,
parce qu'il ne reconnait plus les vertus
du bien.
Le monde, à de rares exceptions, à oublié qu'il était fait pour le
bonheur... C'est pourquoi il se vautre dans le cynisme et l'idéologie
mortifère, le dénigrement et la diffamation (le bruit du Livre), histoire
de trouver un coupable à ses propres erreurs, à ses propres fantasmes
morbides et à ses propres pulsions animales de domination de l'autre et
vous êtes tous désignés coupables, car vous clamez le Vrai.
Mais en manquant d'intelligence
et de perspicacité ils ne savent pas que le Créateur est avec vous, ils
ne peuvent en percevoir les répercussions.
Pourtant, beaucoup se rendent bien compte, sans forçément l'avouer, que
leurs croyances, qu'elles soient religieuses, politiques,
scientifiques, philosophiques, etc., ne reposent sur rien, ce sont
juste des inventions, des chiméres.
Mais peu d'humains ont le courage et l'honnêteté de faire le "grand
nettoyage" dans leurs esprits,
ce que vous appelé accomplir
la pénitence.
La paresse, l'habitude, les préjugés, la peur du regard des autres, [la
peur] de ne pas faire comme tout le monde, de ne plus être considéré
socialement, de perdre du pouvoir et de la respectabilité, etc., finit
de saper le travail nécessaire à tout un chacun, car tous, sans
exception, nous somme pécheurs,
dans le sens où tous nous faisons des erreurs.
Le péché
n'a pas de sens moral au sens strict du terme, comme le disent les
religieux, c'est une notion qui symbolise l'erreur commise.
Comme vous le soulignez dans votre commentaire 149C42, la principale
victime de l'erreur est celui qui la commet ou la colporte, car, c'est
une affaire de la Justice Divine, que chaque être soit responsable de
ses actes et des ses paroles. Il en a toujours été ainsi, il
ne pourra jamais en être autrement.
Vos ennemis sont plus à plaindre en fait. Ils sont surtout ennemis de
leurs âmes, en
vous jugeant et calomniant grossièrement, vous et les Pélerins d'Arès,
ils se jugent eux-mêmes.
Ceci dit, vous dites que vous lisez "Libération" et "Le Figaro," hum !
Des journaux bien aux ordres des pouvoirs, bien dressés (et bien payés)
pour mordre et déverser leur bile quand les intérêts des puissants
qu'ils servent sont en jeu, si je puis me permettre. Peut-être sont-ils
utiles pour apprendre comment les mensonges, calomnies, diffamations et
propagandes sont rapportés, pour informations. Peut-être... à la
rigueur, si l'on regarde d'un œil très critique, mais certainement pas
pour éclairer honnêtement de manière un peu plus objective et réaliste
sur les "affaires " de notre pauvre monde. Il existe une presse dite
alternative pour cela, heureusement, faites par des gens plus libres de
leurs dires, donc forcément plus honnêtes...
Olivier G
|
28oct13 149C45
Je voulais simplement partager avec vous cette information.
Tiré du Journal "Le Matin" du 26.Octobre.2013
Le Parti Chrétien Social
change de nom
Assemblée — Les délégués du Parti Chrétien Social ont pris une décision
historique samedi à Delémont (Jura Suisse): changer le nom du parti. Le
PCS s’appellera désormais Centre Gauche PCS Suisse.
Changement de nom :
L’assemblée a en outre pris une décision historique: changer le nom du
parti. Le PCS, fondé en 1997, s’appellera désormais Centre Gauche PCS
Suisse. Ce choix, "qui reflète une évolution des mœurs, vise à
renforcer le positionnement politique du parti tout en maintenant une
ligne politique claire et solidement ancrée à des valeurs telles que la
justice sociale, la défense de l’environnement et le développement
durable."
Le parti suisse, dans le respect de leur autonomie cantonale,
recommande aux sections cantonales de suivre ce changement.
Bernard C. du Canton de Genève
(Suisse)
|
Réponse :
La disparition du mot "Chrétien" est caractéristique.
Ce
n'est pas forcément un mal, parce que l'adjectif "chétien" dans les
noms de partis politiques sous-entendait toujours "chrétien d'église",
soit "protestant", soit "catholique" selon les régions ou les pays.
Politiquement,
l'adjectif "chrétien" ne sous-entendait jamais chrétien au sens que les
Pèlerins d'Arès s'efforcent de retrouver, c'est-à-dire simple disciple
des Évangiles de Marc, Matthieu et Luc, particulièrement du Sermon sur la Montagne, autrement
dit simple disciple des Évangiles sans idéologie, sans religion, sans
dogmes.
|
28oct13 149C46
Archibald, mon frère [149C42},
Faites-vous partie des gens qui partagent l'idée que quelqu'un qui
encourage au bien
est forcément louche et fait sûrement le contraire de ce qu'il enseigne
?
Donc [faites-vous partie des gens qui partagent l'idée] qu'il n'y a
aucun espoir d'évolution de l'humanité vers le Bien dont parle La Révélation d'Arès ?
Donc peut-être, que ce n'est pas la peine pour vous de faire des
efforts dans cette direction ?
Qu'importe alors de colporter des calomnies, sans chercher qui
plus est, à connaître les personnes dont vous parlez ?
Cela fait 25 ans que je connais Frère Michel et les Pèlerins d'Arès, Il
paraît même que j'en suis une !
Alors je vous dirai juste que j'ai foi en la fidélité
librement choisie par deux époux,
où le doute n'a pas sa place, qui fait de ce couple, - avec
tous
les autres couples — je cite Frère Michel : "les cellules de base du
monde changé".
Tout simplement, parce que ces deux époux, ils s'aiment!
Croyez-moi, Archibald, il vous suffirait de rencontrer Frère Michel et
son épouse
pour en être convaincu.
A bon entendeur...
Thérèse C. d'Aquitaine
|
29oct13 149C47
Vous ne pouvez
pas faire réussir
votre mouvement spirituel sans une base théorique solide,
c’est-à-dire, une idéologie, que vous le veuillez ou non.
Je
suis allé voir les Pèlerins d’Arès il y a environ douze ans.
J’ai trouvé des gens sans gouvernance mentale, une foi de
concierges. Je suis peut-être mal tombé, direz-vous ? Ils
répétaient tout le temps la même chose.
À cette époque j’ai
lu La Révélation d’Arès dans sa version bilingue et
cette
seule lecture m’a convaincu de son authenticité, parce que
l’ancien ecclésiastique que vous étiez avait dû faire de la
théologie et n’avait pas la structure cérébrale ou plutôt
l’absence de structure mentale nécessaire pour inventer ce livre
qui dit n’importe quoi.
Chez vous l’indigence en théologie
tient au dehors les gens qui ont soif de connaissance. Comment
puis-je avoir la foi sans connaître ce que je crois ?
À
l’époque de mes premiers contacts avec les Pèlerins d’Arès, ce
qu’ils disaient était comme vous dites "déspiritualisé"
et incohérent, une sorte de mélange sans force de bons sentiments
et d’idées gauchisantes. En lisant ce blog je pense qu’il
s’agissait de ce que avez appelé "mission sociale", sur
laquelle vous avez beaucoup pleuré et je le comprends. Ayant
rencontré de nouveau une de vos missionnaires dans la rue quelques
années plus tard je suis retourné à la même mission et là j’ai
rencontré quelqu’un d’autre qui m’a parlé de pénitence,
mais ce n’était pas vraiment clair. On
ne sait même pas comment faire pénitence,
il n’y a aucun ouvrage sur le sujet chez vous.
Vous êtes voués
à un échec permanent ou, à la rigueur, au recrutement d’esprits
faibles, sans objectif réellement composé. Ce flou forme un voile
opaque entre vous et le monde. Qui traverse ce voile, qui s’en
couvre ?
Il vous faut une idéologie contrairement à ce que
vous croyez. Dans La Révélation d’Arès
j’ai lu en annexe "Nous croyons, Nous ne croyons pas" et
c’est quand même une amorce de corps de doctrine, mais pourquoi,
quand on rend visite à vos mission, on n’entend personne citer cet
écrit ? Vous l’avez laissé désordonné sans doute
volontairement (on a envie de tout sérier quand on le lit, de faire
un remontage logique des principes qu’il expose), mais cette
production de votre esprit paraît lettre morte dans votre
assemblée.
Vous
voulez révolutionner beaucoup de choses, mais vous n’y arriverez
pas sans présenter votre plan, une doctrine en somme.
René G.
d’Ile de France
|
Réponse :
Aucun prophète, ni Jésus, ni
Muhammad, n’a laissé de doctrine. Ce sont les religions qui ont
bâti sur leurs propos des doctrine qui ont même encombré les
Écritures (les livres d’homme, Rév d’Arès 35/12).
Or,
nous Pèlerins d’Arès ne formons pas une religion. Nous nous en
tenons aux propos et pas même à eux en tant que mots, mais à la
vie qu’ils inspirent à nos consciences. Cette vie est très
simple, pas du tout idéologique, et nous croyons qu’elle se
changera
en Vie (Rév d’Arès 24/5). Comment
pensez-vous que vivait la race d’Adam avant son mauvais
choix ?
En suivant une théologie ? Non. Elle vivait selon la Vie
très
simple, qu’elle a
ensuite accru, accru, accru en cette autre vie que nous vivons
aujourd’hui, terriblement alourdie d’intellectualisme et de péché,
mais
qui
peut s’alléger et redevenir Vie. C’est
tout le message de La Révélation d’Arès.
Voyons
un peu ce que me dit votre commentaire.
Vous n’avez pas tout à
fait tort de souligner que "l’indigence en théologie tient au
dehors les gens qui ont soif de connaissance," mais vous n’avez
pas tout à fait raison non plus, car ce n’est pas "soif de
connaissance" que vous devriez dire, mais soif d’intellect.
Les intellectuels de plus en plus nombreux en France et en Europe ont
soif de ce qui remplit le labyrinthe du cerveau comme les ivrognes
ont soif de ce qui remplit leur sang d’alcool.
Il faut s’oublier
pour se retrouver.
Trop peu d’intellectuels savent s’oublier
pour se retrouver avec les questions très simples que l’homme le
plus ignorant peut se poser : Que suis-je en fait ?
Où
vais-je ? Ai-je autre chose en moi que ma vie d’animal
pensant ? La bonheur absolu est-il possible ? Il n’y
a
pas besoin de philosophie, de psychologie, etc., pour répondre à
cela. Il suffit de croire en La Révélation d’Arès
et de
la lire.
J’ai bien remarqué que quand je fais mon exposé
public sur La Révélation d’Arès, ses origines, son
sens,
ses perspectives vivantes, beaucoup dans le public trouvent cet
exposé "indigent" comme vous dites, mais je ne peux pas pour autant
construire une idéologie pour convaincre des gens qui ne sont tout
simplement pas des épis mûrs.
Georges Siménon,
qui avait découvert La Révélation d’Arès en
1986 ou 1987, malheureusement mort à Lausanne en 1989
avant
de devenir Pèlerin d’Arès, était un individualiste absolu qui
avait tout de suite compris que la Parole d’Arès s’adressait à
l’individu, non à une masse à "endogmatiser" et
enrégimenter dans une religion nouvelle — Il disait qu’il avait
quitté les USA, parce que si là-bas on refusait "d’appartenir
à une communauté" on n’existait pour ainsi dire pas —. Il
m’écrivit quelque chose comme : "Qu’importe si je me
trompe, je respire un air pur en lisant La Révélation
d’Arès." Je
crois que j’ai perdu son
courrier ou je l’ai brûlé par inadvertance en déménageant
d’Arès à Bordeaux en 1992, mais qu’importe.
Les Pèlerins
d’Arès ne sont pas des individualistes — l’individualisme ne
sied pas à l’amour — mais sont des individus. Nous n’employons
jamais le mot "fidèles" pour les désigner comme les
religions appellent leurs assistances. Nous ne lisons pas la Bible, le
Coran avec des yeux extasiés, mais critiques. Comme quoi, notre
regard sur le sens des Écritures n’est pas enfantin, même s’il
n’est pas intellectuels, si nos cerveaux ne tendent pas à moudre
une idéologie.
Entrer dans nos assemblées,
c’est se défaire du souci de paraître. Nous somme très
imparfaits, salis de la tête au pied par la crasse du monde, mais
nos locaux de mission, même moches pour certains, sont quelque chose
hors du monde, nous n’y avons plus besoin de penser, nous entrons
de plain-pied dans pas grand chose physiquement parlant, quatre murs,
quelques placards
accrochés ci et là (rien d’intellectuel dans ce qu’ils disent),
mais l’espérance prend là tout à coup une épaisseur
particulière, que nous traversons dans la joie comme des
passe-muraille. Mais, bien sûr, pour ceux qui ont besoin de beaucoup
d’intellect avec du clinquant autour pour espérer, tout y paraît
"indigent", vide, triste.
Paul Ricœur disait qu’il y
avait "un abîme entre lecture savante et lecture confessante"
de la Parole — Pour ma part j’entends par Parole le peu qu’on
trouve de la Parole dans les Écritures, un énorme fatras — .
Comme il était un philosophe protestant, je pense que Ricœur
entendait encore lecture confessante théologique, idéologique, mais
il suivait la bonne ligne, la ligne au bout de laquelle nous Pèlerins
d’Arès, sommes parvenus, ayant découvert en décevant les
intellectuels (leur déception : une raison parmi d’autres qui
font que les gens importants nous ignorent) que Dieu ne dit rien
d’autre que : Soyez bons !
Aimez !
Pardonnez ! Faites la paix !
Soyez libres de tous
préjugés, vous trouverez ainsi l’intelligence
du cœur.
Notre foi est une foi de balayeurs de rue qui, en plus,
balaient leur cœur des inutilités pour y faire naître l’âme.
Je
me suis réduit à un
balayeur de rue et j’en suis heureux. Comment peut-on pratiquement
avoir la foi toute simple dans le Bien,
qui suffit, si une théologie, une idéologie, fait du bruit
tout autour et si des hommes se livrent à une concurrence des
produits du cerveau ? On ne peut pas.
Il faut laisser
l’intellect à ce pour quoi il est fait : Calculer un pont, un
avion, composer un médicament, etc., et le bannir du domaine de la
foi. La vraie foi, c'est la pratique du Bien. et la
pratique du Bien, ce n'est vraiment pas sorcier.
Vous dites : "On ne sait même pas comment faire
pénitence, il
n’y a aucun
ouvrage sur le sujet chez vous." Eh bien, je vais vous dire que
c’est en errant, en zizaguant, voire en s'égarant, qu’on trouve la voie
de la
pénitence, pourvu
qu’on monte, monte, monte... vers les Hauteurs
Saintes,
lesquelles ne sont pas
plus
définies dans la Parole que n'était défini ce Royaume de Dieu
dont
parlait Jésus autrefois. Que sont-Elles, où sont-Elles, ces Hauteurs
Saintes ? On ne
cherche pas ; ce n’est pas la question ; la question
est
de trouver le Bien et,
croyez-moi, on le trouve sans savoir au départ ce qu’il est
vraiment. La langue anglaise a un mot, qu’ignore la langue
française (trop intello), pour désigner cette quête de ce qu’on
ne sait où ni comment trouver, la découverte de ce qu’on ne
cherchait pas là où on le trouve finalement: serendipity.
|
29oct13 149C48
L'homme pense et il aboutit forcément à des idéologies.
Vous ne pouvez pas repousser la notion d'idéologie. C'est idiot.
Chacun de nous a son idéologie.
Vous parlez, je l'ai bien compris, d'idéologies sociale, non
d'idéologie personnelle, mais l'idéologie sociale n'est que le fait
d'une idéologie personnelle qui a réussi. Paul l'apôtre avec ses
épîtres ou Karl Marx avec son "Das Kapital" ignorait que son
idéologie deviendrait une idéologie sociale à grande échelle, d'église
pour le premier et de parti politique pour l'autre ; ce
n'était eu départ qu'une idée personnelle. Je dirais qu'une idéologie
est une pensée sauvage bien ordonnée.
Vous
touchez ici au sommet utopique de votre mission, Michel Potay. Mais là
on sent la goutte qui fait déborder le vase. Vous commencez à
déraisonner.
Vous seriez mieux dans la position de Socrate qui
déclarait ne rien savoir que dans celle d'un chef spirituel qui dirige
la fraternité à laquelle il a donné naissance sous l'apparence d'une
"foi du charbonnier" mais qui an fait a des notions très précises sur
tous les sujets, et qui a donc une idéologie. Il lui suffirait de tout
ordonner et une doctrine sûrement nouvelle, mais tout à fait solide,
viendrait au jour, parce que cette doctrine existe dans votre tête.
Élisabeth J.
|
Réponse :
Ma pensée est au travail, elle brasse des idées, mais elle ne construit
pas d'idéologie.
Je
n'ai jamais déclaré ne rien savoir comme Socrate. D'ailleurs Socrate
savait au moins une chose, c'est qu'il ne savait rien. L'homme qui ne
sait rien n'existe pas.
Mais vous ne semblez pas comprendre
qu'entre les idées et l'idéologie il y a un paradoxe qui peut, comme
c'est mon cas, rester une brisure perpétuelle. Je n'ai jamais jeté ou
tenté de jeter de pont entre idées et idéologie.
Il y a un certain désordre dans ma pensée ou plutôt une certaine
liberté de mes pensées que je ne mets pas en ordre.
René,
aujourd'hui même (149C47), me rappelle mon écrit "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas' et y trouve "une amorce de corps de doctrine", mais il se
trompe. Cet écrit est seulement la mise en magnitude ou en grandeur
d'un tremblement provoqué par les milliers de coups à l'esprit que m'a
portés La Révélation
d'Arès
en 1974 en 1977. Ce n'est pas un corps de doctrine. C'est une
magistrale volée des coups que m'avaient assenés sur la tête les
apparitions de Jésus et du Père. Ces coups ont mis ma conscience en
marche comme une bonne fessée met en marche un gosse; une bonne fessée
ne fait pas écrire au gosse des réflexions qui deviendraient ensuite
une idéologie.
Autrement dit, ici on est dans la vie, pas dans l'intellect. Je ne
confonds pas conscience et intellect.
Les
Événéments Surnaturels d'Arès m'ont fait sentir les choses de
l'existence tout autrement que je ne les avait senties auparavant. Mais
ces choses de l'existence ont des noms et ces noms ont pris des virages
brusques vers d'autres destins. En parler dans "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas" n'était pas faire d'eux une idéologie.
La mission d'un Pèlerin d'Arès consiste à faire pénitence et
à moissonner
des hommes qui feront
pénitence
à leur tour. Il ne leur bourre pas le crâne d'idéologie. Il
les
aide seulement à devenir eux-mêmes, à aider chacun à réaliser cette
ipséité unique qu'il doit être sur terre ou pour l'éternité.
Vous
allez me dire: Il y a quand même connaissance chez vos frères
et
sœurs, connaissance de ce qu'ils croient. Oui, mais ce n'est pas une
idéologie apprise par cœur et répétée en toute occasion jusqu'à son
dernier souffle. S'il y a connaissance chez nous, le but ultime
poursuivi au est-delà de cette connaissance même jusqu'au point où la
connaissance laisse place à la Vie
par l'expérience et non par l'intellect.
Il
y a un moment où la parole cesse de communiquer des idées pour ne faire
qu'un avec le Tout Autre là-haut, lequel sur terre est déjà représenté
par la vie vécue dans le Bien
au point de dépasser l'expression, au point d'être indicible.
"La queue du chat est bien venue sans qu'on la tire," dit un dicton.
Notre mission réussira sans qu'on répande une idéologie.
|
30oct13 149C49
Je ne connais ni René G. ni Élisabeth J. [149C47 et 48] et je ne sais
pas s'ils se connaissent, mais je prends leur relais.
Comme Élisabeth J. je trouve que ce que vous appelez votre enseignement est
non seulement très erroné, mais encore que vous commencez à exagérer
l'erreur.
Votre spiritualité est de la spiritualité de caniveau !
Vous me faites penser à Sartres, un "balayeur" de caniveaux
philosophant, qui parlait et écrivait avec un balai à tort et à travers
et qui s'est pratiquement trompé à propos de tout. On peut se demander
pour quelle raison cet homme médiocre eut le succès qu'il eut. Sans
doute parce qu'il remuait des idées qui étaient de mode à son époque.
Heureusement que vous et vos Pèlerins d'Arès n'avez aucun succès, parce
que les idées que vous remuez ou essayez de remuer ne sont pas du tout,
oh ! mais pas du tout de mode. Sinon on retrouverait le même schéma
qu'avec Sartre.
Je ne suis pas étonné — j'ai lu ça dans le cours du blog — que vous
ayez pris l'œuvre ce mauvais penseur et mauvais écrivain comme
axe philosophique de la religion que vous vous acharnez à installer
depuis bientôt quarante années
(La Révélation d'Arès remonte à 1974). Tout est illogique
dans ce que vous dites et, de ce fait, c'est la raison qui vous rend
incapable d'écrire une idéologie.
Car je crois que si vous n'avez pas d'idéologie, c'est parce que vous
en êtes incapable.
Jean-Claude S. d'Ile de France
|
Réponse :
En lisant René G. (149C47), Élisabeth J. (149C48) et vous, Jean-Claude,
aujourd'hui, je suis plongé dans un grand étonnement: Pourquoi donc
continuez-vous de lire ce blog, puisqu'il est d'un bout à l'autre
"erroné", comme vous dites ? Je dis que vous "continuez" de
lire ce blog, parce que tous les trois me semblez bien le lire depuis
assez longtemps, vu les allusions que vous faites à des entrées passées.
Je fais de la "spiritualité de caniveau" ? Vous me faites penser à
Oscar
Wilde, qui disait: "Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains
d'entre nous regardent les étoiles." Oui, je trempe dans les eaux sales
comme tout un chacun
y trempe sur cette terre actuellement, mais je regarde les
étoiles .
Sartre ne "parlait ni n'écrivait avec un balai à tort et à travers et"
il ne s'est pas "trompé à propos de tout."
Sartre avait bien vu la laideur et la médiocrité de l'humanité,
particulièrement au sortir de la guerre, à sa grande époque de succès,
et à mon sens il n'avait pas seulement raison de montrer les hommes
aussi glauques et moches qu'ils étaient, il avait une très grande
avance sur notre temps, il exposait ses espérances communistes de façon
parabolique
et visionnaire.
Je crois que cette humanité s'enfonce dans une situation
politico-économique telle qu'elle n'aura au bout du compte que la
solution du communisme, mais d'un communisme qui ne sera pas marxiste
(Sartre n'était pas d'accord avec Marx), mais idéal :
évangélique. Je
crois que nous nous y acheminons lentement et que nous,
Pèlerins d'Arès, amorçons la préparation spirituelle de ce passage, car
un communisme idéal ne peut pas fonctionner sur la loi et la police —
on a vu en URSS à quelles horreurs conduisent ces loi et police — mais
sur la vertu.
Cette vertu,
seule la pénitence
peut la préparer. Ce monde sera idéalement spirituel, évangélique, ou
disparaîtra. C'est une façon parmi d'autres de résumer La Révélation d'Arès.
Vous trois, René, Élisabeth et Jean-Claude, n'avez pas compris que le monde changé (Rév
d'Arès 28/7) auquel La
Révélation d'Arès fait allusion est loin devant nous — quatre générations ne suffiront
pas (24/2) — vous avez beaucoup de retard sur la foi dont
le Père a rallumé la mèche à Arès. Vous êtes typiques de ce faible lumignon
qu'est devenue l'intelligence
(32/5). Réveillez-vous ! Vous traînez de très
vieilles idées, que La
Révélation d'Arès rejette et dépasse de très loin.
Le temps des idéologies est dépassé. Cela, Sartre l'avait bien vu ; il
n'était pas un idéologue.
Vous
lisez mon blog, c'est bien même si je ne comprends pas très bien
pourquoi, vu votre état d'esprit. Alors, de surcroît, je vous encourage
à lire aussi La
Révélation d'Arès
sous la lumière que je donne aux lecteurs et, si vous comprenez enfin
de quoi elle parle, rejoignez-nous, car nous avons besoin de très
nombreux apôtres pour changer
ce monde !
|
31oct13 149C50
Je crois que René G. (149C47), Élisabeth J. (149C48) et Jean-Claude S.
(149C49) n'ont rien compris.
Comme
eux je ne suis pas un Pèlerin d'Arès, comme eux je lis pourtant votre
blog, mais contrairement à eux, aux deux premiers en tout cas, je crois
que vous n'avez jamais donné à votre foi une forme idéologique
camouflée. Je lis votre blog comme le salon de conversation d'un sage
qui, comme tous les sages, parle de tout et de rien par sagesse mais
jamais par idéologie.
Je crois que vous avez vraiment vu et
entendu Jésus et le Père Créateur et je pense que René G., Élisabeth J.
et Jean-Claude S. le croient aussi... Sinon, quel sens aurait leur
fidélité à ce blog ? Mais je vous vois aussi très tourmenté par l'idée
que votre mission (la vôtre et celle de vos disciples) peut échouer,
parce que le monde lui oppose un total mépris-silence.
Voilà 39 ans que vous vous démenez, que vous éditez La Révélation d'Arès
et que vous essayez d'installer des missions qui, contrairement aux
missions religieuses, ne sont pas faites par des professionnels ou des
clergés formés. De ce fait, vos frères font ce qu'ils peuvent, mais ce
n'est pas fameux, ils trottent
sur l'os et clopent, comme dit La Révélation d'Arès
[xxii/3-18], parce que justement
vous n'avez pas d'idéologie et ils ne savent jamais comment présenter
leur foi. J'habite un quartier où je rencontre de temps en temps depuis
vingt ans des missionnaires de La
Révélation d'Arès
près de la station de métro et leurs tracts et ce qu'ils disent n'a
jamais été pareil, au point que par moment je me suis demandé s'il
s'agissait bien de la même chose. Ils oublient ou ils ne savent pas que
c'est la répétition fidèle des même arguments qui finit toujours par
frapper les esprits. Bref, amateurisme! C'est peut-être comme ça que
vous avez voulu procéder.
Notre époque est d'imposture. Tout est
imposture: la politique, les journaux, la télévision, la publicité,
l'internet et même la religion. Je suis catholique mais j'admets que le
Vatican est une énomre usine à imposture, que justement
je trouve idéalement contrecarrée par La Révélation d'Arès.
Tout est imposture, sauf La
Révélation d'Arès, que je crois absolument authentique et
présentée authentiquement.
Je connais La
Révélation d'Arès
et il y a une quinzaine d'années je vous avais proposé d'en faire la
publicité (c'est ma partie). Vous ne vous en souvenez peut-être pas.
Vous m'aviez répondu que vous aviez essayé de publier des annonces dans
des magazines qui toutes les avaient refusées ; vous pensiez que je
vous coûterais cher sans aller bien loin ou sans rien faire d'efficace,
parce que je me heurterais aux mêmes obstacles dressés devant La Révélation d'Arès
qui n'est pas un produit ou un livre comme les autres. Je connais donc La Révélation d'Arès
et un grand bonheur m'envahit chaque fois que je la lis. Ce livre me
paie de mes attentes d'un monde meilleur. Ce livre me fait rêver.
Grâce à La Révélation
d'Arès
ma vie s'est peu à peu confondue avec un immense rêve. Vous appelez ça
espérance, je crois. Je crois en tout cas que ce livre est loin d'être
dû à l'invention d'une homme, au hasard de son imagination, et qu'il
est par nature réfractaire à toute mise en idéologie, puisqu'il combat
l'idéologie à la base.
Mon problème, c'est que je ne crois pas en
Dieu. Je crois le livre authentique, mais je ne sais pas d'où il vous
est venu. L'invisible est traversé par des forces d'expression qui, à
époque fixes, se concentrent sur un homme qu'on appelle prophète.
Franck M. d'Ile de France
|
Réponse :
Il y a de la place chez les Pèlerins d'Arès pour un homme qui ne croit
pas en Dieu, mais qui voit dans La
Révélation d'Arès une "force d'expression", porteuse d'une
solution au mal: la pénitence
; "force d'expression" qui s'est "concentrée sur un homme
qu'on appelle prophète."
La
pénitence ne peut pas être mise en idéologie. Merci de
l'avoir compris.
Je
ne me souviens pas de vous ou plutôt je ne saurais vous distinguer
parmi les quelques publicitaires qui m'offrirent leurs services au
cours des années 80 et 90. Ce que je vous répondis à propos des
supports publicitaires qui refusaient La Révélation d'Arès,
que vous me rappelez ici, était exact, mais aussi je manquais d'argent,
car j'avais tout à faire: éditer et diffuser La Révélation d'Arès,
entretenir et développer le Pèlerinage, aider les missions, essayer
d'installer une mission aux USA, etc. J'étais chiche et contraint aux
économies par pénurie de fonds. Je ne suis pas plus argenté
aujourd'hui, d'ailleurs.
J'ai cependant pu ne jamais casser
l'équilibre difficile mais nécessaire entre la nécessité de la mission
et les défaillances ou moyens insuffisants de la mission. J'étais
conscient que mes frères n'étaient pas des lions apostoliques, avaient
une vie professionnelle et privée en dehors de la mission et ne
donnaient à celle-ci que ce qu'ils pouvaient, sauf quelques uns qui ont
vraiment donné plus soit pendant une période de leur vie, soit
toujours. Qu'ils reçoivent une
Bénédiction particulière du Père !
Louis
Aragon disait que rien n'est jamais acquis aux hommes et aux peuples.
Je me disais de même que rien n'était jamais acquis au prophète, à l'assemblée
ou à la mission, et que les succès missionnaires comme "L'Œil S'ouvre"
(1988-89-90) présageaient inévitablement des échecs missionnaires,
parce que les hommes sont inconstants, leurs réflexions et leursd
actions défaillent et brillent en alternance, leur foi itou, mais je me
dis qu'au bout du compte, au bout d'un nombre indéterminé de générations en
plus des quatre qui ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), la réussite viendra
inévitablement un jour, puisque c'est le Père Créateur Lui-même qui en
offre l'éventualité.
De
ce fait "l'imposture" du monde que vous évoquez n'aura elle-même qu'un
temps, au Vatican, à la Maison Blanche, au Kremlin, à l'Élysée, à
l'Académie Française, à la télévision, sur le web, etc. Tous les prophètes l'ont
dit: Les puissants
seront abaissé et les humbles exaltés. Le Coran dit: Ne voyez-vous pas les ruines des
empires passés ?! Bref, notre mission repose sur des bases
extrêmement solides, celles-là même de la Création.
Job tomba de la dignité à l'extrême indignité pour retrouver plus tard
la dignité.
À
l'échelle d'une vie humaine et même de quelques générations il n'y a
pas de vérité, pas de justice, il n'y a rien de constant. La Vérité, la
Justice, la Constance
n'apparaîtront qu'about du
temps et c'est à cela que nous travaillons déjà, ce qui
d'une certaine manière nous situe hors
du temps.
Ce n'est pas facile à expliquer au public qui ne vit que dans le moment
présent, voire même immédiat. C'est pourquoi les religions — sauf
peut-être le bouddhisme — commettent toutes cette imposture qui
consiste à faire croire à chacun de ses fidèles que tout se joue dans
sa seule existence, même très courte.
Si vous me trouvez une
formule publicitaire qui puisse expliquer cela en quelques mots et
faire s'extasier la foule, parlez m'en et je trouverai peut-être les
fonds nécessaires pour lancer une grande campagne.
|
31oct13 149C51
Je m'appelle Iphigénie. C'est vraiment mon nom. Mon père était grec.
J'ai
rencontré vos missionnaires à Marseille il y a six ans et
depuis
je lis votre blog une fois par semaine. Parfois il y a beaucoup de
commentaires et de longues réponses en une semaine et je ne peux pas
tout bien lire, mais c'est toujours très intéressée que je parcours la
page.
Il n'y a apparemment pas de contradictions dans La Révélation d'Arès,
que je n'ai lue qu'une seule fois complètement, je l'admets, et
seulement parcourue depuis, mais les réalités de l'existence sont
pleines de contradictions et, quand on suit votre blog, on voit bien
que comme Héraclite vous êtes vous-même persuadé que ce monde est fait
de forces et de vérités contradictoires et que ces contradictions, si
elles sont admises comme vérités, nous protègent de la vision
réductrice des problèmes qui se posent à l'homme qui change.
Ce
qui me paraît important ici, c'est qu'une idéologie ne peut contenir de
contradictions. Donc, pas d'idéologie dans votre vision des réalités
que le monde doit affronter pour changer,
puisque le changement —
changement de l'humain, changement de
l'espèce humaine — et cet article de votre blog me semble répondre
parfaitement à cette logique.
Iphigénie la Cassidaine (Provence)
|
Réponse :
Comme je ne reçois pas
actuellement de commentaires de mes frères et sœurs je poste depuis
quelques jours des commentaires d'autres personnes, sympathisantes
comme vous ou non sympathisantes.
Mistral disait : "Qu'a vist
Paris, se noun a vist Cassis, n'ai rèn vist" (Qui a vu Paris mais pas
Cassis n'a rien vu) et en vous lisant j'ai envie de dire en riant: "Qui
a lu La Révélation
d'Arès, mais n'habite pas Cassis, n'y a rien compris."
Vous semblez avoir tout du moins compris que si La Révélation d'Arès
ne contient pas de contradiction, elle ne contient pas davantage
d'idéologie quoiqu'une idéologie ne soit, comme La Révélation d'Arès,
qu'affirmations sans contradictions. Merci, ma sœur Iphigénie, la
première dame de ce nom que je rencontre dans ma vie depuis que j'eus
lu Racine.
Je sais en effet que non seulement ce monde, mais la
Création elle-même est faite de contradictions: Pas de lumière sans
obscurité, car sans l'obcurité on ne remarquerait pas la lumière, ai-je
écrit dans "La Pommeraie", peut-être pas exactement dans ces termes-là.
On
retrouve chez Pascal, que j'évoque dans une précédente réponse (149C40
et ailleurs), ce dilemme constant entre contradictions. Chez Pascal le
dilemme est constant entre foi et doute, spiritualité et
déspiritualisation, bien et mal, ce tissu de contradictions dont
souffre l'homme. Le seul qui voit vraiment un dépassement possible des
contradictions, c'est Dieu.
Alors, vous doutez, frère Michel, allez-vous me dire ?
Je
ne doute pas de l'événement surnaturel qui a bouleversé ma vie en 1974
et 1977, pas plus que je doute que je suis né un 11 juillet de 1929 du
ventre de ma mère, mais il m'arrive, bien sûr, de douter de la bonne
direction à prendre dans telles ou telles circonstances pour rester
conforme à la Parole d'Arès.
En tant qu'humain, je suis confronté
sans cesse à des circonstances, les réalités d'êtres humains nouveaux
ou présentant des traits de caractère contradictoires que je n'avais
pas perçus, pour moi les événemnts surnaturels de 1974 et 1977 sont
passés et en tant que tels ne résolvent rien des problèmes auxquels je
me heurte chaque jour. Je suis en fait en lutte perpétuelle avec un
réel tergiversant et contradictoire.
Héraclite disait que
l'univers est un enfant qui joue aux dés, mais Einstein dirait 2.700
ans plus tard que Dieu ne joue pas aux dés, et je crois que les deux
avaient raison. Face à cette double vérité profonde des credos
affirmatifs et sans nuances comme celui des Chrétiens: "Je crois en
Dieu... et en Jésus Christ son Fils Unique, etc." paraissent absolument
superficiels, dérisoires. Le monde ne peut pas changer à partir
d'idéologies comme celle-là.
|
02nov13 149C52
Je viens de découvrir l'existence d'un nouveau livre paru en septembre
2013 eu titre évocateur pour nous Pèlerins d'Arès:
"SE CHANGER,
"CHANGER LE MONDE"
écrit par Christophe André, Jon Kabat-Zinn, Pierre Rabhi, Matthieu
Ricard
(éditions L"Iconoclast)
Malgré nos difficultés
missionnaires, il semble qu'ici et là les prises
de conscience s'accélèrent.
C'est merveilleusement encourageant.
Didier L. des Alpes
|
Réponse :
Oui, c'est "encourageant", mais peut-on dire "merveilleusement" ? Ces
gens tirent leurs idées de La
Révélation d'Arès qui les a devancés de presque quarante
ans, en se gardant bien d'en indiquer l'origine, qu'ils s'approprient.
On retrouve cette appropriation très probable, beaucoup plus élargie
encore, chez Frédric Lenoir, par exemple, qui approché il y a peu de
temps par un ami qui lui aurait demandé qu'il connaissait La Révélation d'Arès,
aurait fait semblant d'en ignorer l'existence ou de ne pas en savoir
grand chose.
Je n'ai pas lu le livre dont vous parlez, mais étant donné la position
hostile de Pierre Rabhi à l'égard de La Révélation d'Arès (voir
commentaire de notre frère Dominique F. du Roussillon 149C23), je serais étonné
qu'il cite la Sainte Parole d'Arès.
Tant mieux si je me trompe.
Si leurs consciences évoluent d'un côté, les "prophètes" du changement
ne nous aident pas à propager la Parole du Créateur d'un autre côté,
parce qu'ils s'en attribuent la paternité.
Il faut dire que notre assemblée a manqué du courage ou de la volonté
de multiplier infatigablement les initiatives pour faire passer La Révélation d'Arès
dans les grands circuits d'édition, de la grande distribution et de la
presse. Nous portons une certaine responsabilité. de l'apparition des
imitateurs auxquels nous laissons tout le temps de s'exprimer.
Bien sûr, à terme, les dates de dépôt de copyright (premier copyright
1974) feront foi et montreront aux historiens que c'est la Parole de
Dieu parvenue à Arès qui parla la première de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11)
et de changer le monde
(28/7), mais en attendant nous sommes débordés sur nos
flancs.
De là la nécessité d'être toujours plus clairs dans nos propos
missionnaires pour qu'hommage soit rendu à Dieu manifesté à Arès, le
vrai Dieu du changement.
|
02nov13 149C53
Une nouvelle entrée qui fait suite à votre visite à Lorient.
Ce fut une joie de vous entendre dans notre local refait à neuf. Ce que
vous dites vous l'incarnez vraiment : la Vie !
Non, vous n'êtes pas un idéologue, vous êtes bien plus que les idées,
vous rayonnez la Vie,
nous l'avons ressentie à vos côtés pendant ces deux jours que vous avez
passés au milieu de nous à nous enseigner,
à nous faire sentir le Fond.
Cette entrée 149 se situe tout à fait dans la ligne de ce que vous nous
avez enseigné à Lorient.
En
vous écoutant et en lisant cette entrée de blog et les réponses aux
différents commentaires, je reconnais que j'ai encore tendance à
classer et sérier comme le soulignent certains commentateurs. Je le
comprends ; c'est le réflexe venu de l'école.
C'est comme si de
classer les choses nous permettait de mieux les cerner, les maîtriser,
de la à en faire des lois il n'y a qu'un pas. Comme si cela nous
rassurait, nous ne sommes pas habitués à la liberté, à la vie qui est
en constante évolution, vous nous l'avez bien fait sentir à Lorient .
Vous aviez votre propos mais vous vous adaptiez sans cesse aux
différentes interventions, parfois très spontanées de l'auditoire.
J'ai
été très heureux du commentaire de mon frère Claude qui enfin a pris
conscience de ce que vous vous efforciez de lui faire comprendre. J'ai
toujours estimé ce frère, je me sens par certain côtés proche de lui et
je sais qu'il a une grande foi et un grand potentiel, qu'il mettra
d'autant plus à profit que sa pénitence
se fera plus active maintenant qu'il a renoncé à l'intellectualisme
pour passer à la Vie
spirituelle.
Je
pense que les gens confondent idées, idéologies et réflexion. Ce n'est
pas parce que nous n'avons pas d'idéologies que nous ne sommes pas des
gens réfléchis . Seulement notre pensée est guidée par le souffle de Vie Qui nous anime.
Jésus disait bien "Heureux
les réfléchis !"
et dans l'intelligence du cœur il y a quand même le mot intelligence,
nous ne sommes pas non plus des idiots comme certains commentateurs
pourraient le laisser entendre.
Sans toutefois prétendre être
toujours des lumières car nous avons aussi nos zones d'ombre et sommes
conscients que dans ce monde il y a des gens meilleurs et plus
intelligents que nous qui sommes pour la plupart des personnes
ordinaires mais [des gens qui font leur] chemin.
L'intelligence
que nous nous efforçons d'acquérir n'est pas intellectuelle, elle est
d'une autre nature, elle est spirituelle. Elle ne tient pas seulement
compte du propos mais aussi et surtout de l'autre, notre frère qui nous
parle.
Quoi dire d'autre sur cette magnifique entrée 149, qui nous
déculture un peu plus, nous libère un peu plus des schémas mentaux qui
nous ont été inculqués et qui nous emprisonnent comme dans une cage, laquelle
nous rassure mais nous empêche d'être nous mêmes, de déployer nos ailes.
Les gens que nous rencontrons dans la rue et à qui nous parlons de La Révélation d'Arès
ont des préjugés communs et notamment la crainte que ce soit une secte.
Mais en fait, à la différence des idéologies, La Révélation d'Arès
au lieu de nous enfermer nous libère, il n'y a qu'une fois qu'on l'a
lue que l'on en prend conscience.
C'est
cette liberté qui peut aussi faire peur car nous sommes habitués à
[vivre dans] des cadres. Je me souviens d'avoir reçu des mormons au
local et ils sont souvent en accord avec nous sur le Fond mais ne
conçoivent pas que nous puissions avoir une foi libre, sans hiérarchie,
sans chefs,
sans structure comme le
poulain agile courant vers son but, libre du harnais des docteurs (Rév
d'Arès 10/10).
Ils pensent que c'est inconcevable et non viable à long terme, et
pourtant depuis bientôt 40 ans nous avançons certes cahin-caha mais
dans la bonne direction et quelle liberté et joie cela procure de ne
pas se sentir enfermé.
Chacun peut y épanouir ses talents et y
mesure aussi sa responsabilité, chacun, comme vous nous l'avez rappelé
à Lorient ,est responsable de ce message autant que vous, c'est entre
Dieu et notre conscience que l'avenir se joue. Notre seul chef est notre
conscience ; conscience du Bien
qu'il faut accomplir.
Quel merveilleux idéal, sans idéologie !
Denis K (Bretagne Sud)
|
02nov13 149C54
Je n'avais jamais remarqué cela avant, mais les gens sans ideologie
sont plus simples à vivre !
Au bout du compte, ce sont ceux qu'on aime naturellement et c'est vrai
que comme Blaise Pascal certains ont une belle réflexion.
Guy de Belgique
|
02nov13 149C55
Dans l’histoire, après les dictatures d’un seul (le chef, le
roi, l’empereur) sont venues les idéologies ou systèmes d’idées
de quelques-uns, afin d’organiser au mieux une société d’hommes
aux mentalités et intérêts différents.
Les idéologies se sont
toujours désignées comme bonnes et les plus adaptées à la
situation du moment et du plus grand nombre, elles ont été ou
voulues, soutenues ou imposées.
Elles ne se préoccupent pas des
dégâts qu’elles provoquent. Elles luttent pour se maintenir
contre d’autres qui veulent les remplacer, elles sont entre les
mains d’hommes à la volonté de pouvoir, de domination,
d’autorité. D’ailleurs les idéologies excluent, repoussent,
chassent ou rejettent les imprudents, les insatisfaits qui osent les
contester.
Les idéologies politiques de tous bords pratiquent
cette mise au ban, d’une façon plus ou moins discrète.
Les
idéologies autres que celles qui soutiennent le matérialisme et le
rationalisme, ne sont pas moins dangereuses. Au nom de la doctrine
religieuse que n’a-t-on pas fait dans le passé ? La décadence
des religions et l’évolution de la pensée font contrepoids
aujourd’hui. Il n’en reste pas moins que toute idéologie
religieuse rejette qui ne se plie pas au credo de
l’institutionnalisé, du certifié conforme, ou bien elle le remet
au pas.
Pas d’idéologie dans La Révélation d’Arès.
Pas un listing d’idées sur lesquelles se conformer et rien
d’autre. C’est tout le contraire : pas de doctrines mais un appel
à se changer pour que le monde change.
Dit autrement,
renoncer au mal et agir dans le bien. Est-ce de
l’idéologie
que d’appeler à la pénitence et à la moisson,
les
deux fondamentaux de La Révélation d’Arès ?
C’est
du bon sens pour le dire simplement, parce que le mal est inséparable
de l’humain (regardez l’histoire de l’humanité ou votre propre
histoire). Alors en-deçà des idées de chacun, (parce que "pas
d’idéologie" ne veut pas dire ne pas avoir d’idées),
commence une lutte qui ne s’arrête jamais. Il y a un effort à
faire pour installer le Bien en soi, la patience,
la
constance, l’humilité, la bienveillance,
la paix, la
réflexion profonde, il y a un effort à faire pour discerner et
lutter contre tout ce qui produit le mal collectif, celui qui sépare
et divise les humains en les poussant au conflit, celui qui
déshumanise (cynisme, violence, hypocrisie, matérialisme à toute
fin), celui qui maintient dans l’indifférence, l’immobilisme et
l’impuissance.
La Révélation d’Arès appelle à une
maturité spirituelle : Vivre de façon spirituelle,
c’est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des
préjugés, des peurs, retrouver l’intelligence du cœur qu’on
soit croyant ou incroyant... Mais aussi se libérer des systèmes qui
enlèvent l’humanité dans le cœur de chacun, qui détournent les
intelligences humaines, qui écrasent les faibles, systèmes qui font
croire à leur indispensable nécessité, mais qui en réalité
empêchent une évolution individuelle et aboutissent à la
violence.
Vivre spirituellement c’est aussi se libérer des
idéologies qui sous-tendent ces systèmes.
Donc non seulement
pas d’idéologie dans la foi arésienne mais il faut, en plus, se
libérer de toutes les idoles de l’esprit existantes
(Rév
d’Arès 23/8).
Mon Peuple ne sait plus où Je suis, où Je
ne suis pas. Abats les idoles de l'esprit comme furent abattues les
idoles de bois ! Va, Je suis ton Appui ! (Rév d’Arès
23/9)
Charlie du Nord
|
03nov13 149C56
Je souhaite juste vous saluer d'un salut fraternel
et [vous dire] que vous avez une très grande Sagesse, afin de répondre
a tous ces message que vous recevez sur votre blog.
Dans mon cas, j'évite de vous dérangez car j'ai mon propre
blog : mon âme,
mon esprit,
ma spiritualité , c'est-à-dire qu'il est direct dans la vie de tous les
jour, avec mon livre La
Révélation d'Arès tout en sachant que d'abord je moissonne ma
pauvre âme,
ma chair,
mon esprit,
avant de pouvoir moissonner
d'autres.
Car comme vous le dite si bien, la plus grande Victoire c'est sur
soi-même..
Par la même je vous envoie avec tout mon amour aimant à vous, à votre
épouse, et aussi à vos trois filles meilleures agents de Paix et de
bonheur pour L' Étalé.
In Amore del Padre Amante cordial message
Je voulais juste vous faire un petit coucou
fraternel (Excusez-moi pour l'italien).
Daniel d'Italie
|
03nov13 149C57
Je me souviens (j'avais dans les vingt ans, peut-être un peu plus) que
vous aviez évoqué le film "Hair" au Pèlerinage, en disant que vous
auriez aimé faire un film comme ça, mais que bien sûr vous auriez
remplacé l'herbe que fumaient les hippies ans le film par la foi en
Dieu et l'amorce d'un monde
changé que ces jeunes voulaient représenter.
J'avais été très surpris parce que l'homme à grande barbe, le prophète
de la Parole de Dieu et de la prière que vous étiez jusqu'au
bout des ongles n'avait vraiment pas de parenté avec les jeunes hippies
du film "Hair". J'étais venu par curiosité, pour suivre mes parents
(tous les deux morts d'un accident de voiture depuis) et du coup j'ai
compris que cette tunique de toile blanche cachait un vrai "insurgeant"
et je suis resté un pèlerin d'Arès... avec petit "p". Je ne fais pas de
mission, je ne peux pas (gendarme, je ne trouve pas incompatible
"l'insurgeance" et la protection de la population), mais je
lis toujours La
Révélation d'Arès.
C'est l'entrée "la foi sans idéologie" qui me ramène à ce souvenir,
parce que les hippies suivaient une espérance bien déterminée: le rejet
du monde de compétition bourgeois, techno et légaliste (ce que vous
appeliez "monde de notaires") pour un retour à la douceur et à l'amour,
à la vie naturelle, n'avaient pas d'idéologie et rejetaient comme vous
tout éventualité de doctrine.
Quand j'étais jeune gendarme je me rappelle que nous contrôlions de
temps en temps de ces "beats" de la route, qui faisaient du stop,
habillés de fringues faites par eux, des fleurs dans les cheveux des
filles, les guitares et des besaces à l'épaule où ils mettaient tous
leurs trésors... Ils étaient doux et se foutaient complètement de ce
qui pouvait leur arriver. J'étais tout à fait de l'autre côté
de la barrière, mais je les trouvais assez fascinants. Je m'étais mis à
lire tout un tas de bouquins concernant ces gens et je me souviens d'un
jour je parlais à mon capitaine de "la génération foutue des white
negroes" et de "On the Road" de Kerouac et il fut surpris que je
m'intéresse à la question et il m'a fait entrer dans un bureau où
étaient étudiées les "séditions" de toutes sortes. Oui, le mouvement
hippy était considéré comme séditieux.
Je me rappelle d'avoir fait un rapport pour bien souligner le fait
qu'il était difficile de cerner le caractère séditieux de gens dont le
comportement ne reposait sur aucune idéologie. Je pensais plutôt à un
mouvement de mode chez des jeunes paresseux pas très dangereux. Ce
n'est pas le cas des Pèlerins d'Arès qui ne sont pas paresseux,
puisqu'on les trouve dans la rue, missionnaires, mais que certains
considèrent comme dangereux comme sont toujours dangereux aux yeux des
gens d'ordre ceux qui ne fondent pas leur espérance sur une doctrine
liée au système (Besancenot n'est pas considéré comme dangereux, même
classé antisémite par le CRIF, parce qu'il est un ultra-gauche qui
espère un pouvoir dans le système).
Je ne disais pas que vous êtes sans idéologie — de ça on peut discuter
indéfiniment — mais plutôt que vous êtes un mouvement anarchiste.
D'ailleurs, votre définition, peut-être seulement une boutade (je ne
sais pas), "les Pèlerins d'Arès forment une anarchie de pénitents" se
trouve dans le dossier des R.G. [Renseignements Généraux] et a dû
atterrir sur les bureaux des conseillers de cabinet ministériel et
peut-être même des ministres.
Je ne suis pas loin de la retraite et je pense que je
ferai un tour rue Raymond Losserand quand je serai libéré de mes
obligations.
Un Jean-François (ce n'est pas mon prénom) en Ile de France
|
Réponse :
Ah ! la "génération foutue des white negroes", c'est de Norman Mailer,
ça !
Je crois vaguement vous remettre, mon frère. Vous parlez d'une époque
où j'évoquais "Hair" et c'étaient les années 80. J'avais
vu "Hair" à la télévision ; ce film évoquait pour moi certains de nos
frères et sœurs qui vivaient d'une façon qui me semblait plus ou moins
hippy à
l'époque. Mes frères "hippies" ne se drogaient pas — du moins pas à ma
connaissnce —, mais pour le hippisme en général, si ce n'avait été la
drogue, qui forçait malheureusement
l'évasion dans la tête plus que dans les réalités, ce courant était une
façon
d'envisager de changer
le monde charmante et plausible.
Le hippisme m'intéressait
en tout cas. Il y avait d'autres façons, bien sûr. comme le
situationnisme (j'y reviens), mais le hippisme me paraissait l'un des
porteurs possibles d'un espoir de libération par
"l'insurgeance" pacifique.
Je ne sais pourquoi le mouvement hippy est aujourd'hui purement et
simplement gommé. Totalement disparu. J'imagine qu'il était né d'un
après-guerre où la jeunesse ne voulait pas revoir les horreurs
(basées sur des idéologies) qui avaient ravagé l'Europe et le Pacifique
asiatique de 1939 à 1945, mais que, le temps passant, toutes ces
horreurs avaient été oubliées et l'idée de changer de monde — "Faites
l'amour, pas la guerre !" — avait disparu. Peut-être aussi que
l'évolution psychédélique qu'avaient donnée au hippisme Timothy Leary
et son LSD,
William Burroughs, Jack Kerouac qui buvait l'éther au goulot, et
d'autres que j'ai oubliés avait fini par tuer au sens propre les
militants d'un fond initial de "retour en Éden."
Mais vous avez raison, le hippisme n'avait pas d'idéologie.
Il y eut, à côté du hippisme, un autre mouvement: le situationnisme,
que vous avez dû étudier puisque vous avez travaillé dans un bureau de
gendarmerie s'occupant de courants séditieux. Ce mouvement eut son
théoricien en France, Guy Debord. C'était un appel à la lutte
révolutionnaire pour l'abolition des États et du capitalisme et
l'instauration de l'autogestion généralisée par le pouvoir des conseils
ouvriers (démocratie directe) ; une société égalitaire
débarrassée
des
rapports marchands, c'est-à-dire le communisme pur et
intégral ;
la révolution
de la vie quotidienne, projet libertaire et hédoniste que l'on pourrait
résumer par ce slogan : "Vivre sans temps mort et jouir sans entrave."
Le situationnisme préparait la révolution de la vie quotidienne dans le
cadre de
l'autogestion généralisée sur des bases égalitaires et refusant tous
rapports marchands. Guy Debord écrivait à la peinture sur les quais de
Seine à Paris: "Ne travaillez jamais !", etc. Mais Marx en fait se
profilait derrière un projet d'activités humaines de forme poétique,
prônant la libre création de situations par les individus, mais qui
n'était au
fond qu'une idéologie et de ce fait je n'ai pas pu m'y arrêter. J'étais
plus intéressé par l'élan de cœur qui animait les hippies.
Chez les hippies je sentais une âme, une polone (Rév d'Arès xxxix/12-13),
des intentions pures, malheureusement disparues avant d'avoir été
orientée vers une foi constructve ne cherchant pas l'oubli de la vie
et des sensations dans la drogue. Chez les situationnistes je sentais
un système.
Tout
cela est passé. Il nous faut résolument nous tourner vers une vie comme
tout le monde mais propulsée par une foi sans idéologie mais puissante,
qui changera le monde
non par la folie d'un moment, qui comme toutes les modes disparaît,
mais peu à peu, de génération en génération.par un changement radical
et profond, forcément lent, de la façon d'envisager les rapports
humains et qui commence par la pénitence.
L'équipe missionnaire de la rue Losserand sera ravie de vous accueillir
quand vous serez à la retraite.
|
04nov13 149C58
Je vous invite à regarder un documentaire qui me semble honnête et qui
traite de beaucoup d'éléments dont frère Michel a parlé sur le site. A
la fin la conclusion intuitive de Thierry Meyssan est en parfait accord
avec notre vision universelle.
Voici le lien- Oligarchie et sionisme- de Béatrice Pinède durée
1h37 :
http://www.youtube.com/watch?v=pD3qgpfOSUs
Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Ce matin j'ai pris une heure et demie de mon temps pour visionner cette
video qui m'a beaucoup intéressé.
Je ne suis pas sans réserve vis-à-vis de tout ces que tous les
intervenants y disent, mais je trouve dans leurs déclarations beaucoup
de vérités qui rejoignent certains points que je cite dans une
prochaine entrée de mon blog, laquelle parlera de nos origines
communes, à nous
Pèlerins d'Arès, réveillés par La
Révélation d'Arès, avec le monothéisme
abrahamique et mosaïque.
C'est un sujet très vaste qu'il me faut réduire à la dimension d'une
brève, ce qui n'est pas facile et demande réflexion. Les
entrées de mon blog sont des brèves en vertu d'un principe que je me
suis fixé. C'est dans mes réponses aux commentaires que je développe
certains points du sujet de l'entrée.
Ce que je trouve intéressant dans cette video, dans le cadre de la
présente entrée 149 "la foi sans idéologie", c'est la démonstration que
le judaïsme n'est pas une idéologie, mais que le sionisme, dont la
manifestation la plus puissance est l'État d'Israël, en est une et
malheureusement très impérieuse.
Le judaïsme, lui, n'est pas une
idéologie, parce que cette religion n'est pas dogmatique au sens où,
par exemple, le catholicisme et le protestantisme sont fortement
dogmatiques. Le judaïsme, il faut le savoir, comporte de nombreuses
familles de foi qui interprètent et vivent la Torah de façon très
différentes allant de l'intégrisme le plus total au libéralisme le plus
large..
|
04nov13 149C59
Depuis quelque mois nous avons un nouveau voisin qui a acheté la maison
de la mamie décédée en face.
De temps et temps, ce voisin "pète les plombs" à n' importe qu'elle
heure du jour ou de la nuit, même s' il est trois heure du matin.
Dimanche dernier, j'entend crier, je sors et je le vois titubant [ivre
de] whisky. Il tombe dans un contre-bas de deux mètres de sa terrasse
dans les gravats. Je vais à sa rencontre, je l'aide à rentrer chez lui
en faisant lentement le tour de la maison. Il campe pour ainsi dire
dans une pièce principale, les autre pièces sombres aux cloisons
abattues attendent leur aménagements.
Ce voisin vit seul. La veille au soir, je me souvînt alors que Florence
m'avait dit qu'elle avait entendu une femme crier : "Tu comprends pas
que nous avons besoin d' aide ?!" Mais le son de la voix était
difficile à localiser et semblait venir d'ailleurs.
Quand je dis alors à notre voisin que s'il veut que sa vie change il doit changer lui même,
il me prend d' abord pour un prêtre, puis me dit que je
l'emmerde, mais content d'avoir quelqu'un à qui parler, semble me
scruter entre nuages d'effluves d'alcool et cherche à me cerner. Il me
teste en me provoquant de différentes manière, me demande si j' en ai
pas marre de faire le con, me regarde, puis me serre longuement contre
lui en gémissant, cela semble lui faire du bien. Puis il me montre une
photo de sa femme et de sa fille, me parle de la mort de son fils, de
sa souffrance, me dit avec fierté que son fils était un guerrier. Que
lui même ex-mécanicien dans la Marine avait tué cinq hommes de ses
mains.
Me sentant accepté dans son intimité, je lui répond alors que sa vie
est devant lui et ,'est plus derrière, que ce qui compte c'est ce qu'il
fait maintenant pour bâtir son foyer et construire son vrai corps, le vrai
foyer de la Vie
heureuse. [Il doit] utiliser sa force de combattant non pas pour
détruire, se détruire, faire peur et faire fuir ses proches même en
criant : "Liberté, égalité, fraternité !" mais [il doit]
utiliser cette force d'authenticité pour d'abord arrêter de boire pour
oublier, et que si l' amour qu'il éprouve pour son fils, sa
femme et sa fille sont si importants, s' il ne le fait pas pour lui
même, qu' il le fasse au nom de cet amour même, pour qu'elles
reviennent et restent... et même pour son fils défunt afin qu'il soit
en paix. Quand il me propose de boire un coup, je me lève, lui montre ç
nouveau la photo de sa femme et de sa fille et je m' en vais en lui
disant que je reviendrai le voir.
Ce matin, l'annotation 3 de la veillée 18 [La Révélation d'Arès]
intitulée: Que personne
n' oublie l'Eau de Dieu : "Quiconque se trompe, se trompe
toujours de bonne foi, et content de soi. Bien enracinée sont les
théories et convictions de toutes sortes qui cachent les leçons simples
du vrai Maître.
Dieu n' est pas l'adversaire des sciences humaines, physique,
mathématiques, etc. Il dit qu' elle ne peuvent pas changer le monde en
bien sans l'amour
et l' intelligence spirituelle retrouvés par la pénitence et l
'insurgeance".
Cette annotation éclairant le passage de la Veillée 18 : J'y ai mis tant d' attention,
j'en ai tiré tant d'orgueil (18/3), me ramène aujourd'hui
au complément de la pénitence
que vous avez formulé brièvement "opposance" ou " insurgeance" (Le
Pèlerin d'Arès 1989 p.236 ). Mot que vous aviez créé pour le distinguer
de la violence de l' insurrection, ou bien "la faiblesse des
protestataires" en ce qui concerne le vrai changement que le
Père attend du frère, et qui fera passer de la "planète des idée à
celle de la Vie". .. j' y redécouvre qu' il y est aussi fait mention de
l'idéologie, j' en recopie un extrait :
"En quoi consiste notre
insurgeance ? Nous pouvons répondre : "Elle
consiste à restaurer Éden, la Vie
abandonnée depuis Adam, dont la Parole rappelle les principes, Par là
même, l'insurgeance vise à mettre fin au système qui s'y oppose — de
bonne ou de mauvaise foi — , que la Parole du Créateur dénonce." Mais
nous avons conscience que cette brève formule n'a vraiment de sens que
pour les Pèlerins d'Arès et les quelques hommes d' espérances que
croise la Mission, qui attendaient La
Révélation d'Arès comme le vieux Syméon attendait la salut
d'Israël (Luc 2/25-32).
Elle n'a pas de sens pour l'homme commun. Avant d'être converti, il y
sentirait même quelque utopie délirante. Notre insurgeance s'exerçant
sur le système du monde comme un levier, non comme une révolution, nous
devons nous expliquer autrement fasse à celui ci.
"Une révolution est expéditive, sommaire, même fondée sur une idéologie
longuement pensée. L'idéologie est un drapeau, une inépuisable mine de
slogans, parfois une religion comme l'est encore le marxisme ici et là,
mais elle n' est pas applicable, parce qu'aucun laboratoire ne l' a
préparée. La révolution américaine semble faire exception ; en fait
elle officialisait un mode de vie sociale déjà largement appliqué dans
la colonie ; elle avait eu son laboratoire ; c' était la conclusion
politique d'une sorte d' insurgeance, très incomplète. D'une
façon générale, la révolution n'a pas le temps de changer les hommes,
elle doit tout de suite établir des lois et une police pour que règne
l'ordre. Elle cause beaucoup de malheur, remplace les anciennes classes
par d'autres, favorise les arrivistes, ne change pas le système de
monde.
"L'insurgeance, par contre et un lent et profond changement de nature.
Elle élabore et développe son propre fait dans le cœur même de la
société qu' elle doit transformer. C'est pourquoi l'idée de fécondité,
celle d'une immense Moisson,
domine l' Appel à l'insurgeance dans La Révélation d'Arès.
Idée qui caractérisait déjà l'insurgeance dans l'Évangile Palestinien.
La moisson
est le fauchage et la cueillette méthodiques, la mise en gerbe et la rentrée
des récoltes. La révolution, elle, mettrait le feu au champs ou les
saccagerait sous ses galops triomphaux.
"Les versets du chapitre xLv de La
Révélation d'Arès , cités au début de ce texte, n'évoque
pas la violence ou l'impatience mais la vigueur et la détermination de
notre Mission de persuasion. Persuasion par l'amour du prochain, le
dialogue, la formation de l'esprit évangélique et l'exemple."
Guy I; du Languedoc
|
Réponse :
Merci, frère Guy, de rappeler que ce n'est pas aujourd'hui que je dis
que notre "foi est sans idéologie".
Le passage de l'article "Insurgeance" dans "Le Pèlerin d'Arès, 1989"
est un exemple parmi d'autres, plus anciens.
|
04nov13 149C60
La foi sans idéologie...
Je suis loin d'être le pénitent
qu'appelle Dieu à Arès, je suis un pénitent
petit "p". J'avance tous les jours de ma vie dans les sentiers qui mènent vers les Hauteurs Saintes
(Veillées 7 et 25).
Pas besoin d'idéologies pour faire le Bien ; il suffit
simplement d’aimer, pardonner, faire la paix, se libérer de tous
préjugés, de tous pouvoirs, changer
de regard, avoir un regard qui libère, non un regard qui emprisonne
notre prochain, pour entrer
en pénitence (Rév Arès 30/11).
Merci Frère Michel pour vos enseignements, vos Lumières.
Dieu pourrait nous détruire, comme au temps de Noé (Genèse 7/6),
Il ne le fera pas (Genèse
9/8-17). Dieu respecte la liberté qu’Il a donnée à son
fils Adam, un géant
des temps anciens (Rév Arès 31/6) créé libre de faire
d’Éden ce qu’il voulait. À ce moment-là, pas d’idéologies, pas de
religions, pas de systèmes politiques, économiques, judiciaires,
sociaux, etc, mais seulement la Vie
et uniquement la Vie,
l’Oasis (Rév Arès 24/3).
Les Adam, des christs,
firent de mauvais choix,
librement (Rév Arès
2/1-5). Dieu dont la Sagesse est démesure pour l’homme (Rév Arès
12/7 et 33/6) envoie des prophètes depuiis
lors. Dieu ne juge pas, Il aime ses créatures. Il attend que nous cessions de pécher:
Dieu est bon au bout de
la pénitence (Rév Arès 30/11, 16/17).
Dieu envoie le frère Michel. Mikal
un prophète (Rév Arès
xxxvii/2, xLv/25) et à sa suite [Il envoie] des apôtres.
J’affirme que je suis capable du pire, comme du meilleur, comme tous
mes prochains quels qu'ils soient, je suis un pécheur. J'affirme
avoir des moments difficiles dans mon ascension.
J'affirme que ma foi m'est une puissante énergie, que seule la pénitence, la
Parole, la vraie piété,
la Moisson accomplies,
la recherches d'autres
pénitents, la synergie avec Mikal, mes sœurs
et frères de foi me régénèrent me transforme, petit à petit.
Je me métamorphose comme tous les pénitents
(Rév Arès 35/6, Veillée 24). J'affirme que le péché m'affaiblit,
endommage mon âme,
lorsque je fais le mal. J'affirme que je suis conscient que je rendrai
compte de mes péchés,
lorsque je passerai la
porte des ténèbres (Rév Arès 4/4 et 33/32). J'affirme que: Père de l’Univers
est le
Seul Saint (Rév Arès 12/4). J’affirme que je
crois en tout homme, conscient, réfléchi, lucide, capable de changer, de passer
de l'ombre à la Lumière,
cherchant au fond de lui-même par lui-même le Bien et Dieu.
J’affirme que je crois que l'homme le plus abject est capable de
devenir un christ,
par sa volonté de changer,
de revêtir le manteau
neuf (Rév
Arès 2/13-14, 12/4, 1/1).
J’affirme croire en Dieu, en tous ses prophètes et apôtres, en tous
ceux qui sont pénitents,
conscients ou pas de l'être, cherchant à installer le Bien autour d'eux
et sur toute la terre.
J'affirme qu'à la moisson,
comme tous les
moissonneurs, je rencontre de très belles âmes, que j'estime
bien plus belles que la mienne.
Oui, la Moisson
est difficile. Nous savons que beaucoup [d'âmes] sont
emmêlées dans les filets des princes
du culte (Rév Arès 5/1), par leur culture, leur religion,
leur idéologie, etc.
Notre foi est évolutive, créatrice, laquelle, nous transforme en des hommes du temps qui vient,
libres comme le poulain agile (Rév Arès 10/10, 30/13).
J'affirme que nous sommes tous des pécheurs, que nous avons besoin les
uns des autres pour avancer dans la Lumière, pour
sortir des ténèbres,
pour nous libérer des systèmes dominateurs.
Devenons de grands pénitents
!
L’expérience missionnaire que nous vivons à Paris est un super
laboratoire pour nous connaitre spirituellement.
Mikal a le
Blanc; voilà le retour! (Rév d'Arès xLv/26), Alléluia !
Ô ceux qui lisent ce blog, faites-nous la joie de vous connaître. Nous
avons tellement de belles choses à faire ensemble au service du Bien pour restaurer
Éden.
"Si Dieu cessait de pardonner une seconde, notre terre volerait en
éclat".(Julien Green).
Frère Didier.Br d'Ile de France.
|
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce très beau commentaire.
Merci de souligner que "l’expérience missionnaire que" vous vivez "à
Paris est un super laboratoire pour vous connaitre spirituellement."
Vous parlez sûrement de vous connaître vous-mêmes intérieurement autant
que pour vous connaître les uns les autres.
|
04nov13 149C61
Avec Danielle, nous nous posions des questions sur votre santé :
Allez-vous vous faire opérer ?
Nous avons encore besoin de votre enseignement
et plus que jamais.
Suite à votre réponse au commentaire 149C50 en vue de "lancer une
grande campagne pour faire extasier les foules", je vous propose les
"quelques mots" suivants que j'utilise en mission, et qui parait
retenir l'attention de certaines personnes :
Pensez-vous que la société
doit changer ?
— Oui, bien sûr !
Vous savez que le changement commence par soi-même !
— Oui !
Par exemple ces deux trains qui ont déraillé cet été. j'aurais pu être
dedans, vous aussi. C'est le malheur qui peut frapper n'importe qui au
hasard, ce hasard étant dû à la colère des uns, à la haine des autres,
à la cupidité, à l'adultère, à la tromperie, à l'égoïsme, à la
violence, etc, etc...
Le malheur continue ses ravages, la souffrance continue. La mort
continue. Ça veut dire que le cœur de la plupart d'entre nous n'est pas
changé
comme il le faudrait.
Personne n'est parfait. Tout le monde ne voudra pas faire des efforts
pour se bonifier, mais si nous devenons de plus en plus nombreux à
renoncer librement au mal et à revenir librement au Bien (amour
évangélique de tous les humains, pardon de toutes les offenses, paix,
droiture, fidélité, horreur du mensonge, etc ) nous pourrons un jour
supprimer ce hasard et construire une nouvelle société sans religion ni
politique, car seul le Bien accompli pourra nous libérer du mal !
Je ne sais pas si ces quelques "mots pourraient faire extasier les
foules"...mais peut-être avec des images percutantes...
Jean-Luc d'Aquitaine
|
Réponse :
Vais-je me faire opérer ? Cette question m'est posée vingt fois par
semaine.
Et vingt fois par semaine je réponds que si je le savais, on ne me le
demnderait plus, on saurait.
Je
saurai cela en décembre au plus tôt. Les rendez-vous avec les
praticiens de haut niveau sont longs à obtenir. Et encore !
Probablement qu'en décembre de nouveaux examens seront ordonnés avant
que le grand chirurgien que je verrai alors ne donne un avis qui ne
soit pas seulement "Peut-être que oui, peut-être que non." Les
cardiologues, eux, sont partagés: Les risques ne sont pas
négligeables et ils se divisent entre "X % de chances de réussite" et
"X % de risques opératoires".Vous savez: le verre à moitié plein et le
verre à moitié vide.
Moi, ça ne m'empêche pas de dormir. Je
continue de travailler comme si de rien n'était, mais je ne peux pas
pour le moment établir de calendrier de travail à long terme. Je me dis
qu'à mon âge je suis entre les Mains du Père. Je n'ai pas d'opinion
médicale, vu que je n'y connais rien. Faites comme moi. N'y pensez pas
! Un jour je mourrai, de toute façon.
Concernant votre
question sur "une
formule publicitaire qui puisse... faire s'extasier la foule" je fais
remarquer que cette question posée à Franck (149C50) était ironique ;
elle sous-entendait que je ne croyais pas du tout qu'il existât une
"formule publicitaire" capble de "faire s'extasier les foules".
J'ajoute ici que je ne crois pas davantage qu'une formule spirituelle,
quelle qu'elle soit, fasse "s'extasier les foules". Les foules sont
faites de sceptiques, d'incrédules, d'indifférents, de désabusés et,
pour ce qui est des croyants de tièdes ou de prudents, qu'il est
impossible de faire "s'extasier" sauf exceptions... Mais les exceptions
ne sont pas des foules.
Ceci dit, vous pouvez toujours tester votre formule. Vous verrez bien.
N'oubliez jamais que la mission est un travail de patience infinie,
que seuls des vrai pénitents
peuvent entreprendre sans se lasser.
|
04nov13 149C62
La
Révélation d'Arès
parlant au Verset 35/12 d'at-Tabarî comme un livre d'hommes à écarter,
j'ai essayé de savoir quel problème, quel dogme ou quelle fixation
idéologique dans les courants musulmans elle rejette précisément, pour
mieux savoir comment mieux approcher et aimer nos frères de l'Islam.
J'ai demandé à des frères d'origine musulmane ou arabophone et j'ai
consulté des sites web et des livres d'islamologues académiques
(occidentaux), mais je n'y suis pas parvenu pour l'instant.
Contrairement
à Paul dont on peut avoir rapidement une idée de son influence en
lisant les textes bibliques dont il est l'auteur et en écoutant les
prêtres, l'influence spécifique d'at-Tabarî sur l'Islam ou les
musulmans d'aujourd'hui me semble bien plus difficile à discerner (au
moins pour un frère d'origine occidentale).
Pour une intro on peut
lire wikipedia anglaise
http://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_ibn_Jarir_al-Tabari bien fournie,
et elle est assez bien complété en informations par
http://de.wikipedia.org/wiki/Tabari en allemand. La wikipedia française
est pauvre sur son sujet.
At-Tabarî semble vénéré et accepté en
Islam. Il est né en 839 à Amol au Tabaristan, au nord de l'Iran à 20 km
de la mer caspienne, et mort le 17 février 923 à Bagdad. Il a appris le
Coran avant ses 7 ans et était imam à 8 ans. Il a hérité assez pour ne
jamais avoir besoin de travailler. À 12 ans il est parti apprendre avec
des autorités de l'Islam de l'époque. Il a écrit surtout un tafsir
(commentaire au Coran, le premier en fait) et une histoire (ses
"annales"), entre autres. Il a écrit très copieusement, méticuleusement
il a rassemblée et reproduit des informations qu'il a recherché et
appris, prenant soin de donner droit à des versions différentes, ce qui
donne plutôt l'impression de quelqu'un de scrupuleux et attaché à la
vérité pour la transmettre sans déformations. Un savant hyper-dévoué.
Ce que j'ai lu sur son comportement avec les autres semble positif. Il
n'était pas marié.
Les islamologues de notre époque ne parlent que
très peu de lui. Il est évidemment sur leur radar, mais sans plus. Peu
d'informations dans leurs textes que j'ai lu. C'est comme s'ils ont
d'autres chats à fouetter, et j'ai aussi l'impression que les
islamologues occidentaux n'osent pas vraiment rentrer à l'intérieur de
l'Islam pour en faire la part des choses. Ils regardent de trop loin ou
avec trop de refus (global), ou bien s'ils en sont proches, avec trop
de respect (en bloc).
Or, si Dieu nomme At-Tabarî explicitement,
il doit y avoir quelque chose de profondément important mais négligé
partout, et je pense qu'il sera utile d'en savoir plus pour nettoyer
des assemblées de faux enseignements et ainsi libérer l'Islam (et par
ricochet aussi ceux qu'il touche) d'erreurs et d'idéologies, donc de
malheurs et de souffrances.
Il n'y aura peut-être que nous qui
feront un tel travail de corps-à-corps avec les courants de pensées de
nos frères musulmans. Théologiquement (càd. vu par un musulman) les
croyants en La Révélation d'Arès sont tous musulmans car la shahada
(leur crédo) fait partie de La Révélation d'Arès, dans ce sens nous
sommes donc un courant de réforme intérieur de l'Islam.
Pour en
savoir plus, il faudrait probablement lire son tafsir et ensuite
connaître la réception de ses textes, et ceci comparativement (par
rapport aux autres courants/savants qui éxistaient à l'époque). Un
travail immense, bien qu'on peut probablement procéder avec des
échantillons pour commencer. Pour l'instant je ne sais même pas où
trouver ses textes (s'ils existent encore, car il y en a qui ont
disparus) -- et en plus dans une traduction que je sache lire.
Qu'est-ce
que vous pouvez nous enseigner à son propos et au propos du caractère
de son influence dans l'Islam ? De quel type d'idéologie y est-il le
protagoniste, si l'on peut l'exprimer ainsi ?
Peer J; d'Allemagne
|
Réponse :
Tabari ? Prenons un seul petit exemple. Le commentaire par ce
théologien de Coran 3/7. Le commentaire d'un seul verset de la
Sourate 3.
Voici une traduction de ce verset :
C'est Lui qui a fait
descendre sur toi le Livre qui contient des
versets clairs, qui sont l'essentiel du Livre, et d'autres qui sont
ambigus. Quant à ceux qui ont une déviation dans le coeur, mettent
l'accent sur les versets ambigus, cherchant la dissension en essayant
de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît
l'interprétation mis à part Dieu. Mais ceux qui sont bien enracinés
dans la science disent : "Nous y croyons : tout provient de notre
Seigneur ! " Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent.
Voici la traduction par Régis
Blachère :
C'est Lui Qui a fait
descendre sur toi l'Écriture. Dans celle-ci sont
des ayas
confirmées (?) qui sont l'essence de l'Écriture, tandis que
d'autres sont équivoques. Ceux au cœur de qui est une obliquité suivent
ce qui est équivoque (?), dans l'Écriture, par recherche du trouble et
recherche de l'interprétation [de ces ayas]. Mais
l'interprétation de ces ayas
n'est connue que d'Allah, et ceux
enracinés dans la science déclarent: "Nous croyons à cela. Tout émane
de notre Seigneur." Ne s'amendent que ceux doués d'esprit.
Les (?) sont du traducteur
lui-même.
Il est difficile de trouver un verset de sens aussi amphibologique, à
double sens, mais at-Tabarit n'en est guère embarrassé.
Si
lire l'énorme texte de Tabari (souvent obscurité, souvent lapalissade),
qui suit, vous rebute, mon frère Peer,
ce que je peux comprendre, passez tout de suite aux quelques lignes que
j'ai écrites à la fin de cette très longue réponse.
Voici maintenant ce que Sayyidunâ Abû Ja'far Muhammad
Ibn Jarîr At Tabarî a écrit sur ce
verset :
1. Commentaire du début du verset 7 : Argument contre les juifs de
Madinah :
"C'est Lui Qui a fait descendre sur toi Le Livre qui contient des
versets clairs, qui sont l'essentiel du Livre, et d'autres qui sont
ambigus."
1.1. Première explication des termes et interprétation générale :
Ce passage signifie : En vérité, Allâh à Qui rien n'est caché de ce qui
est sur la terre ni de ce qui est au ciel est Celui Qui a fait
descendre sur toi le Qur'ân.
1.1.1. "Minhuâyâtun muhkamât"- " Qui contient des versets clairs":
Ce sont les versets dont la signification est fermement établie de par
leur caractère explicite et détaillé ; les arguments et les preuves qui
s'y trouvent sont bien établis pour ce en vue de quoi ils ont été
énoncés : chose licite (halâl) ou illicite (harâm), promesse (wa'd) ou
menace (wa'îd), récompense (thawâb) ou châtiment ('iqâb), ordre (amr)
ou interdit (zajr), donnée traditionnelle (khabar) ou parabole
(mathal), exhortation ('iza) et exemples ('ibar) et autres choses
semblables. Allâh, que Sa Louange soit exaltée, qualifie ensuite ces
versets en disant :
1.1.2. " hunna ummul kitâb "-" qui sont l'essentieldu Livre ":
C'est à dire que ces versets constituent la base (asl) du Livre : ils
concernent le pilier ('imâd) de la religion, les obligations, les
limites normatives et toutes les autres dispositions dont tous les
êtres ont besoin dans leur religion en vue de leur vie immédiate et
leur fin ultime. Allâh a qualifié ces versets de " ummul kitâb " - "
l'essentiel du
Livre " car ils forment la plus grande partie du Livre et constituent
un refuge en cas de besoin. C'est ainsi que les Arabes appellent " Umm
" d'un chose qui englobe la plus grande partie de cette chose ; " Al
Umm " d'une tribu est l'étendard sous lequel elle se rassemble lors des
campagnes. Ils disent aussi de celui qui dirige les principales
affaires d'un village qu'il en est " Al Umm ". [...] ,Par ailleurs,
c'est le terme " umm " au singulier
qui est employé et non le pluriel " ummahât " à la différence du pronom
" hunna " [Féminin pluriel renvoyant au terme âyât (verset)]. Allâh
veut dire que c'est l'ensemble des versets clairs qui forme " Al Umm "
(l'essentiel) du Livre et non que chacun [des versets clairs] est " umm
".
1.1.3. " wa ukharu mutashâbihât "-" et d'autres qui sont ambigus ":
C'est à dire : Le Livre contient d'autres versets (les mutashâbihât —
ambigus) comparable [aux versets clairs] sous le rapport de leur énoncé
(sur leur forme) mais différent quant à leur sens. Rappelons que le
terme " ambigus " est à prendre dans le sens : qui
offre un même son à l'oreille mais un sens différent à l'esprit. Allâh,
que Sa Louange soit exaltée, avait dit de même : " Ils reçoivent
une part de fruits " semblables " (mutashâbihan) " [Sourate 2 - Verset
25], pour dire que ces fruits sont semblables d'aspect mais de goût
différent. À un autre endroit, Allâh mentionnait les propos des fils
d'israel disant à [Sayyidunâ] Mûsâ (ASS) : " ...à nos yeux, les vaches
sont se ressemblent (tashâbaha) " [Sourate 2 - Verset 70], voulant dire
qu'à leurs yeux les vaches sont d'aspect semblable tout en étant
d'espèces différentes.
1.1.4. En vérité, Celui à Qui rien n'est caché sur la
terre ni de ce qui est au Ciel, est Celui, ô Muhammad, qui t'a révélé
Le
Coran qui contient : d'une part des versets clairs de par leur
caractère évident et consituant la base (asl) du Livre sur laquelle Toi
et Ta Communauté vous vous appuyez pour réaliser la soumission (vous
soumettre à Moi) conformément aux règles que Je vous ai imposées ;
d'autre part, les versets comparables (aux versets clairs) sous le
rapport de leur lecture mais différent du sous celui de leur
signification. " (qui sont les versets ambigus - mustashâbihat)
1.2. Divergences sur le sens qu'il convient de donner aux termes "
muhkamât " et " mustashâbihât " (traduit respectivement par " clairs "
et " ambigus ") :
1.2.1. D'après les uns, les versets muhakamât (clairs) sont les versets
devant être mis en pratique, les versets abrogeants ou ceux dont les
statuts sont définitivement fixés, quant aux mutashâbihât (ambigus) ce
sont les versets dont la mise en pratique a été abandonnée, ceux dont
les statuts ont été abrogés. Ceux qui partagent cet avis se réfèrent
aux propos suivants : Rabî' dit ceci : " Les versets muhkamât (clairs)
sont les versets
abrogeants que l'on met en pratique et les mustashâbihât (ambigus) sont
les versets abrogés que l'on ne met plus en pratique, mais auxquels on
ajoute foi. Ibn 'Abbâs (RAA) précise toutefois en ces termes :
"Les versets muhakamât (clairs), formant l'essentiel du Livre, sont
constitués par tout ce qui en est abrogeant, par tout ce qui porte sur
le licite, l'illicite, les hudûd et les obligations d'institution
divine (farâ°id), et par tout ce en quoi on croit, et que l'on met en
pratique. Quant aux versets mushâbihât (ambigus), ils sont constitués
de tout ce qui, dans Le Livre, est abrogé, de ce qui est mentionné par
anticipation ou par retard, des paraboles, des serments et de tout ce
en quoi on croit mais que l'on ne met plus en oeuvre."
1.2.2. D'après d'autres, les versets muhkamât (clairs) sont tous les
versets dans lesquels Allâh a énoncé de façon parfaitement explicite ce
qui est licite et illicite [sans qu'il faille se reporter à un autre
verset pour le comprendre] et les mutashâbihât (ambigus) sont les
versets comparables sous le rapport de leur signification, mais
différents sous celui de leur termes. Toutes les
significations de chacun de ces versets
pris isolément ne sont pas pleinement saisissables et il est
indispensable d'avoir recours à des versets " synonymes " pour en
comprendre toute la portée. Mujâhid a dit : " Les versets muhkamât
(clairs) sont ceux qui portent
sur n'énonciation des statuts (ahkâm) licites et illicites et les
autres sont mutashâbih (ambigus) car ils se conforment mutuellement ;
par exemple le passage : " ...Il n'égare que les pervers (fâsiqûn). "
[Sourate 2 - Verset 26] et le passage " ...et c'est ainsi qu'Il ne fait
tomber Son Courroux que sur ceux qui ne croient point. " [Sourate 6 -
Verset 25]. " Le terme muhkamât est
envisagé comme qualificatif des versets énonçant des statuts légaux
définitifs (inabrogeable) qui, comme tels, ont nécessairement un
caractère clair (muhkam). Selon ce point de vue, cet ensemble, formant
l'essentiel du Livre, constituent plus spécialement la base de La Loi
(Ash Sharî'ah). Quant aux versets mutashâbihât (ambigus), de par leurs
ressemblances et leurs différences mêmes, tantôt au niveau de la forme,
tantôt au niveau du fond, ils constituent un ensemble doctrinal où
l'expression de La Vérité revêt des formes les plus multiples, et où La
Parole Divine sans jamais emprisonner l'intelligence dans une
expression définitive ou figée, s'addressant successivement ou
simultanément, à la réflexion, la raison, l'intelligence discursive et
l'intelligence intuitive, élève la foi, accroît la science des réalités
spirituelles et divines et affermit la certitude.
1.2.3. Mais Ibn Ja'far Ibn Zubayr a dit : " C'est dans les
versets muhkamât que se
trouvent l'argument du Seigneur, la protection de Ses serviteurs, les
moyens pour se défendre contre les adversaires et pour se garder de
l'erreur ; ces versets n'admettent aucune application (tasrîf) ni
aucune interpolation (tahrîf) qui s'éloigneraient du sens selon lequel
ils ont été révélés. Les versets mutashâbihât sont ceux qui sont
susceptibles de faire l'objet d'applications, d'interpolations et
d'interprétations (ta°wîl). Par ces versets Allâh a éprouvé Ses
servteurs comme Il les a éprouvés [par les versets muhkamât énonçant]
le licite et l'illicite, [versets] dont l'application ne peut être
erronée ni vaine et qui n'admettent aucune interpolation éloignant de
la vérité.
1.2.4. Selon d'autres, est muhkam (clair) tout verset ou tout récit
concernant les communautés traditionnelles et les prophètes (ASS),
révélé de façon détaillée, claire et définitive ; est mutashâbih
(ambigus) tout ce qui, de ces mêmes versest ou récits, est énoncé
plusieurs fois de façon semblable avec des significations différentes
ou plusieurs fois de façon différente avec des significations
semblables. Les mutashâbihât constituent alors soit un cas d'homonymie
ou
plus précisemment de diaphore, soit un cas d'expolition, les muhkamât
étant les énoncés fondamentaux. Un cas particulièrement frappant dans
ce domaine est l'histoire de Sayyidunâ Mûsâ (ASS) dans Ses rapports
avec pharaon.
1.2.5. Selon d'autres, est muhkam tout verset dont les savants
connaissent l'interprétation (ta°wîl), dont ils comprennent la
signification et l'explication (tafsîr) ; est mutashâbih tout verset
dont la personne ne peut connaître les réalités qui y sont évoquées et
dont Allâh Seul possède la science. Il en est ainsi pour le moment du
retour de 'Isâ Ibn Maryam, pour le moment où le lever du soleil aura
lieu à l'ouest, pour la venue de L'Heure Dernière et pour
l'anéantissement de ce bas-monde, car presonne ne connaît ces choses.
2. (Suite du commentaire du verset 7 de la Sourate 3) : " fa ammâ
lladhîna fî qulûbihim zayghun fa yattabi'ûna mâ tashâbaha minhu
btighâ'al fitnati wa btighâ'a ta°wîlihi " - " Quant à ceux qui ont une
déviation dans le coeur , mettent l'accent sur les versets ambigus,
cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation
" :
(Note de l'éditeur :): L'imprécision et la complexité du commentaire
d'At Tabarî pour le terme
" ta°wîl " ne nous permet pas d'en donner véritablement une traduction
satisfaisante et conforme à son commentaire. Nous en proposerons
toutefois une à la fin du point 2.5.4. inshâ Allâh.
2.1." fa ammâ lladhîna fî qulûbihim zayghun " - " Quant à ceux qui ont
une
déviation dans le coeur " :C'est à dire qui ont un penchant (mayl) ou
un détournement (inhirâf)
par rapport à la vérité et à la bonne direction. En effet, le verbe "
azâgha " [de la même racine que le terme " zaygh "] signifie :
détourner, pencher, rendre oblique (amâla) ; ce verbe est d'ailleurs
employé dans ce sens dans le verset qui suit : " Seigneur, ne détourne
pas nos coeurs. " Les Commentateurs ont donné une interprétation proche
de la nôtre :D'après Ibn Zubayr cette déviation (zaygh) dans le coeur
est le fait de
se détourner de la bonne direction.
D'après Mjâhid, Ibn 'Abbâs et Ibn Mas'ûd, cette déviation dans le coeur
est le doute (shakk). D'après Ibn Jurayj, " Quant à ceux qui ont une
déviation dans le coeur
" sont les hypocrites (al munâfiqûn).
2.2. "fa yattabi'ûna mâ tashâbaha minhu " - "cherchant la dissension en
essayant de leur trouver une interprétation " - Divergences
d'interprétations de ce passage :
2.2.1. Sudiyy a dit : " Ils s'attachent à [l'énoncé de] ce qui
est abrogé et
abrogeant en disant : " Qu'en est-il de ce verset qui vient de modifier
tel passage de cet autre verset en sorte que le premier sera délaissé
et le seconde mis en pratique ? Or n'était-ce pas ce qui est énoncé
dans ce second verset que l'on avait dèjà mis en pratique avant que ne
fût révélé le premier verset abrogé par la suite. Qu'en est-il donc de
ce Livre où l'on peut lire que celui qui fait une certaine chose tantôt
est destiné au châtiment du Feu, tantôt n'y est pas destiné ? ". "
2.2.2. Allâh veut dire ceci : " Ils s'attachent aux
passages semblables sous le rapport des termes, mais dont les
significations sont susceptibles de recevoir différentes
interprétations afin de confirmer, par les interprétations
tendancieuses qu'ils en feront, leur égarement et leur déviation
(zaygh) par rapport à la grande Voi de La Vérité ; en agissant ainsi,
ils cherchent à en faire accroire à ceux qui ont une connaissance trop
faible des aspects de l'interprétation (wujûh ut ta°wîl) et des
différentes façons d'envisager les significations. C'est dans
ce
sens que Ibn 'Abbâs a interprété ce passage : "Ils
prennent pour ambigus ce qui est clair et pour clair ce qui est
ambigus, ils travestissent ains La Vérité et Allâh les embrouillent,"
et que Ja'far Ibn Zubayr a dit : " Ils suivent ce qui est ambigus c'est
à dire ce qui est susceptible d'être détourné [de son sens véritable]
et d'être [faussement] appliqué, afin de confirmer ce qu'ils ont
inventé et innové en vue de prouver leurs assertions...".
2.3. Divergences au sujet de ceux qui sont concernés par ce passage
(commentaire abrégé à l'extrême) :
2.3.1. Selon les uns, il s'agit de la délégation des chrétiens du
najrân qui vinrent trouver L'Envoyé - Sur Lui Les Grâces et La Paix -
et engagèrent avec Lui une controverse au sujet de 'Isâ (ASS). Rabî'
rapporte : " Ces chrétiens dirent au Prophète - Sur Les Grâces et
La Paix - : " N'as-Tu pas prétendu qu'Il est le Verbe d'Allâh (Kalimatu
Llâh) et L'Esprit venant de Lui (Rûhun minhu) ? " Le Prophète leur
répondit : " Si ! " Ils dirent : " C'est bien aussi notre position ! "
C'est alors qu'Allâh révéla :" Quant à ceux qui ont une déviation dans
le coeur , mettent l'accent sur les versets ambigus, cherchant la
dissension. " Allâh révéla ensuite le verset : " Le cas de 'isâ auprès
d'Allâh est comparable au cas d'Adam..." [Sourate 3 - Verset 59]."
Selon ce point de vue, les passages cités plus haut et
mentionnant que Sayyidinâ 'Isâ est Verbe et Esprit d'Allâh auraient
servi d'argument aux chrétiens pour affirmer la nature divine de 'Isâ.
C'est à cette forme d'association que ferait alors allusion le passage
" cherchant la dissenssion. ". Ces appellations données à Sayyidinâ
'Isâ (ASS) sont donc totalement métaphorique et non à prendre dans son
sens littéral.
2.3.2. Selon d'autres, ce verset a été révélé à propos [de la réaction]
de Abû Yâsir Ibn Akhtab et de son frère Huyyay Ibn Akhtab [au sujet des
lettres isolées]. Dans ce cas, le passage " Quant à ceux qui ont une
déviation dans le coeur , mettent l'accent sur les versets ambigus,
cherchant la dissension. " fait référence à ces juifs qui dévient de la
bonne direction et de la vérité et s'attachent à ce qui est ambigus
c'est à dire aux significations que ces lettres sont susceptibles de
recevoir suivant différents types de commentaires.
2.3.3. D'après d'autres, enfin, Allâh s'adresse ici à tous ceux qui
produisent dans leur religion une innovation allant à l'encontre de la
mission de L'Envoyé en faisant une interprétation [individuelle] de
certains versets susceptibles de recevoir différentes interprétations,
et ce, même si Allâh a mis parfaitement en évidence le sens de ces
versets, soit dans Son Livre, soir par Son Envoyé. Ceux qui partagent
cet avis se réfèrent aux propos suivants : Ibn Abî Malîka rapporte que
'Aisha a dit : " L'Envoyé- Sur Lui Les
Grâces et La Paix — récita ce verset [dont le passage] :" Quant à ceux
qui ont une déviation dans le cœur , mettent l'accent sur les versets
ambigus, cherchant la dissension. "puis Il dit ceci :" Lorsque vous
voyez des gens qui engagent des querelles à propos du Livre, sachez que
ce sont eux qu'Allâh a en vue dans ce verset et prenez garde à eux !
". Dans une vesrion légèrement différente Le Prophète (ASS)
dit :"
Lorsque vous voyez ceux qui s'attachent à ce qui est ambigu [dans Le
Livre] et ceux qui engagent des querelles sur ces points, sachez que ce
sont eux qu'Allâh évoque ici ; ne leur tenez pas compagnie ! Qatâda dit
qu'à l'époque
des Compagnons et des Salaf (Epoque de la grande fitna où la ummah
subit ses premières divisions encore visibles aujourd'hui), les
premiers cas typiques de " ceux qui suivent ce qui est ambigu cherchant
la dissension " furent les sabâ'iyyah et les harûriyyah. Sayyidunâ A
Tabarî pense que la plus vraisemblable interprétation est celle
exprimée en 2.3.1.
2.4. "ibtighâ'al fitnati " - " cherchant la dissension " Les
commentateurs divergent sur le sens exact qu'il convient de donner
au terme " fitna " traduit ici par " dissension ".
2.4.1. Certains, se référant à des propos de Sudiyy et de Rabî',
considèrent que la recherche de la fitna est ici le désir d'associer
(shirk) un autre à Allâh, fitna ayant ici le sens de shirk
(association).
2.4.2. D'autres, se référant à des propos de Mujâhid et de Ibn Zubayr,
considèrent qu'il s'agit ici de la recherche des choses douteuses
(shubuhât) qui mènent à la perdition et du désir de provoquer la
confusion (labs). C'est le deuxième avis qui est le plus pertinent,
car ceux à propos desquels ce verset fut révélé cherchaient à prouver
leur position et à provoquer la confusion chez les croyants ; par
contre, il serait insensé de considérer qu'ils recherchaient le shirk
bi Llâh (associer un autre à Allâh) puisqu'ils étaient déjà
associateurs (mushrikûn). Quant à ceux qui
ont dans leur cœur une déviation les détournant de la vérité, ils
s'attachent aux versets du Livre comportant des ambiguités susceptibles
d'interprétations diverses afin de provoquer la confusion pour
eux-mêmes et pour les autres et de prouver les erreurs vers lesquelles
leurs coeurs sont enclins, au détriment de la vérité qu'Allâh a
clairement exposée dans les versets clairs. De plus, même si la
révélation concernait en premier lieu ceux que nous
avons mentionnés précédemment, ce verset concerne également tous ceux
qui [à un moment ou un autre] produisent dans la religion d'Allâh des
innovations vers lesquelles penchent leur cœur. Pour ce faire, ils
effectuent une interprétation des passages ambigus du Livre afin
d'argumenter contre les gens de la vérité, et de semer la confusion
chez eux et les croyants en général. Ils procèdent de cette façon en
écartant les preuves claires fournies par les versets clairs,
(Note de l'éditeur) : Certains pourraient utiliser ce passage pour
contredire
l'interprétation des mutashâbihât par les ecoles de tawhîd sunnite,
mais il s'agit ici des interprétations tendancieuses ou partisanes, que
celles-ci aient été élaborées pour étayer doctrinalement certaines
tendances sectaires shismatiques ou sectaires, ou au qu'elles en soient
une résultatnte. Ces interprétations tendancieuses dérivent souvent
elles-mêmes d'une interprétation authentique, mais limitée et isolée
par rapport à l'ensemble du corps doctrinal de l'Islâm, ou bien déviée
dans son orientation, ou encore appliquée sans discernement. Nous
pouvons aussi appuyer nos propos en citant At Tabarî, que les
versets ambigus sont à son sens : "comparable [aux versets clairs] sous
le rapport de leur énoncé (sur leur forme) mais différent quant à leur
sens. " Nous expliquons donc ce passage où dans l'apparence At Tabarî
refuse l'interprétation en disant : ce qu'Il refuse est la mauvaise
interprétation dénaturant l'enseignement voulu par le verset.
Il
dit : " Pour ce faire, ils effectuent une interprétation des
passages ambigus du Livre afin d'argumenter contre les gens de la
vérité, et de semer la confusion chez eux et les croyants en général. "
; " les croyants en général " sont les Salaf, aujourd'hui représentés
par les écoles de tawhîd Ash'ârî Mâturîdî et Athârî puisant leur savoir
chez les Salaf mêmes. At Tabarî ajoute : " Ils procèdent de cette façon
en écartant les
preuves claires fournies par les versets clairs. " Voici la phrase qui
assome tout dénégateur : nous disons : Allâh a dit au verset 11 de la
sourate 42 : " Il n'y a rien qui Lui ressemble. " celui donc qui parle
de mains, de pieds, de visages, de jambes, de voix ect au sens littéral
remet donc ce verset en cause, car rien ne Lui ressemble dans le sens
comme dans le comment, il faut donc ici bien mesurer les propos de At
Tabarî lorsqu'Il condamne l'interprétation, car Il condamne
l'interprétation qui va à l'encontre de la shari'ah et c'est justement
ce type d'interprétation hérétique donnant par exemple un corps à Allâh
qui est condamnée ici et non les interprétations des Shuyukh du Tawhîd
comme Ibn Hanbal, Al Ash'ârî et Al Mâturîdî (RAA). Et cela est d'autant
plus clair lorsque l'on lit ce qui suit : quelles que soient d'ailleurs
les innovations [qu'ils veulent
justifier] : qu'il s'agisse de celles des gens qui pratiquent le
christianisme, le judaïsme ou le mazdéisme ou encore de celles que
produisirent en Islâm les sabâ'iyyah (shia), les harûriyyah (khawarij),
les qadariyyah ou les jahmiyyah, tous ces gens sont comparables à ceux
dont parlait Le Prophète - Sur Lui Les Grâces et La Paix - lorsqu'Il
disait : " Lorsque vous voyez des gens qui engagent des querelles à
propos du Livre, sachez que ce sont eux qu'Allâh a en vue dans ce
verset et prenez garde à eux ! "
2.5. " wa btighâ'a ta°wîlihi " - "en essayant de leur trouver une
interprétation. " :
2.5.1. Certains commentateurs considèrent que ce passage signifie : "
et par recherhce de l'interprétation des versets ambigus lorsque ces
versets comportent des aspects et des possibilités d'interprétation
conforme à la déviation que ces gens ont dans le coeur et à l'égarement
dans lequel ils sont fourvoyés. "
2.5.2. D'autres considèrent que ce passage signifie : " et pour
chercher à déterminer [le moment fixé par Allâh pour] un certain terme
(ajal) : le terme de la vie de Muhammad - Sur Lui Les Grâces et La Paix
-, le terme de l'existence de Sa Communauté ou d'autres échéances
semblables que les juifs voulaient connaître au moyen des lettres
isolées en tête de sourates en comprenant celles-ci du point de vue [du
résultat d'un calcul que l'on trouve en faisant la somme des chiffres
correspondants aux lettres d'une phrase] (numérologie). " Ceux qui
partagent cet avis se réfèrent au propos suivant : Ibn 'Abbâs a dit [à
propos de la suite du verset] : "alors que nul n'en
connaît l'interprétation mis à part Dieu "" c'est à dire : et ne
connaît le terme qu'Il a fixé pour le Jour de La Résurrection, qu'Allâh
Lui-Même. "
2.5.3. Enfin, d'autres considérent que " ta°wîlahu " désignerait ici
les versest définitifs du Coran [se basant sur des propos de Sudiyy].
(Note de l'éditeur): At Tabarî penche pour l'interprétation de Ibn
'Abbâs.
3. Suite et Fin du Commentaire du Verset 7 : "wa mâ ya'lamu ta°wîlahu
illa Llâhu war râsikhûna fîl 'ilmi yaqûlûna âmannâ bihi kullun min
'indi rabbinâ wa mâ yadhdhakkaru illâ ûlûl albâbi. " - " alors que nul
n'en connaît l'interprétation mis à part Dieu ; et ceux qui sont bien
enracinés dans la science disent : "Nous y croyons : tout provient de
notre Seigneur !" Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent.
" :
3.1. Commentaire de l'ensemble du passage :
3.1.1. Divergences en fonction de deux lectures possibles : Ces
divergences portent pricipalement sur le fait de savoir si
ce passage comporte une rupture syntaxique après le Nom " Allâh " ou
si, au contraire, le terme " râsikhûn " (ceux qui sont fermes en
science) est à prendre comme lié par le couple " wa " au Nom de Majesté
auquel cas ces gens fermes en science sont considérés comme connaissant
l'interpétation (at ta°wîl) en question.
3.1.1.1. Dans le premier cas, la lecture est la suivante :"wa mâ
ya'lamu
ta°wîlahu illa Llâhu // war râsikhûna fîl 'ilmi yaqûlûna..." Le sens
correspond à la traduction écrite ci-dessus (au point 3), l'arrêt dans
lecture étant signalé par le point virgule. At Tabarî le précise ainsi :
Et ne connaît l'interprétation des passages ambigus qu'Allâh Seul ;
quant à ceux qui sont affermis dans la science et qui disent : " Nous
croyons à ce qui est ambigu comme à ce qui est clair, tout cela vient
de chez notre Seigneur. " Ceux qui partagent cet avis se réfèrent au
propos suivants : Aïsha a dit à propos de ceux qui sont
affermis dans la science et qui
disent : " Nous y croyons ! " : " Leur fermeté (rusûkh) dans la science
correspond au fait qu'ils ont la foi dans Le Livre, en ce qui est clair
comme en ce qui est ambigu alors qu'ils n'en connaissent pas
l'interprétation. " 'Umar Ibn 'Abd Al 'Azîz a dit : " La limite du
savoir de ceux qui sont
affermis dans la science de l'interprétation du Coran est de dire : "
Nous y croyons ! Tout provient de chez notre Seigneur ! ". "
3.1.1.2. Dans le second cas, la lecture est la suivante :"wa mâ ya'lamu
ta°wîlahu illa Llâhu war râsikhûna fîl 'ilmi yaqûlûna..." il n'y a
aucun arrêt dans lecture ; ce qui correspond à la traduction suivante :
" Et n'en connaissent son interpétation qu'Allâh et ceux qui sont
fermes en science [et qui] disent : " Nous y croyons..."." ; ce qui
fait que les spécialistes de l'interprétation peuvent connaître
certains sens des versets ambigus. At Tabarî commente cette possibilité
ainsi : Nul n'en connaît l'interprétaton en dehors d'Allâh et de ceux
qui sont
fermes en science et qui, malgré leur fermeté en science, disent : "
Nous y croyons ! [C'est à dire : " Nous croyons en ce Livre. "] Tout
provient de notre Seigneur ! ". Ceux qui partagent cet avis se réfèrent
aux propos suivants : Ibn 'Abbâs a dit : " Je fais partie de ceux qui
connaissent son
interprétation. " Ibn Zubayr a dit : "Nul n'en connaît l'interprétation
mis à part Dieu
et ceux qui sont bien enracinés dans la science " ; ceux-ci ramènent
l'interprétation des versets ambigus à ce qu'ils savent de
l'interprétation des versets clairs et qui n'ademettent qu'une seule
interprétation. Par leurs explications, Le Livre montre sa cohérence,
une partie en confirmant une autre de telle sorte que l'argument fondé
sur Le Livre devient efficace (...), que l'erreur est écartée et
l'impiété écrasée."
3.1.2. Allâh, que Sa Louange soit magnifiée, veut dire ceci : " et ne
connaît
les échéances de l'Heure, de la fin de Muhammad et de sa Communauté et
de toute autre chose existante, qu'Allâh Seul alors que les êtres qui
convoitent l'acquisition de cette science par la numérologie,
l'astrologie ou la divination n'en connaissent rien. Quant à ceux qui
sont affermis dans la science et qui disent : " Nous y croyons ! Tout
vient de chez notre Seigneur ! " Ceux là n'en connaissent pas non plus
ces échéances, mais la supériorité de leur science réside dans le fait
qu'ils reconnaissent que cette science n'appartient qu'à Allâh Seul. "
3.2. Commentaire des différentes parties de ce passage :
3.2.1. Remarques au sujet de " râsikhûna fîl 'ilmi " - " ceux qui sont
fermes en science " :Ce sont les 'Ulama (savants) qui ont parfaitement
pénétré leur science,
qui la possèdent et la gardent intégralement en mémoire en sorte
qu'aucun doute ni aucune confusion s'y mêlent. Ce terme de " râsikhûn "
provient de la notion de " rusûkh " signifiant " l'affermissement "
(thubût) et la " pénétration " (wulûj) d'une chose dans une autre. On
rapporte du Prophète - Sur Lui Les Grâces et La Paix - un propos
décrivant leurs caractéristiques :
Anas Ibn Mâlik, Abû Umâma et Abû Dardâ rapportent que L'Envoyé d'Allâh
- Sur Lui Les Grâces et La Paix - fut interrogé à propos de ceux qui
sont fermes en science et qu'il répondit : "Ce sont ceux dont les
serments sont sincères, dont la langue est véridique, dont le coeur est
droit et dont les apétits sont sobres ; c'est là celui qui est ferme en
science (râsikh fîl 'ilm). "
(Notede l'éditeur) : Il ne peut s'agir ici que de la science sacrée
effective des
connaissants véritables, science dont la possession même implique une
mise en oeuvre correspondante suivant les différentes modalités de
l'être, à la différence de la simple connaissance théorique. At Tabarî
ajoute : Selon certains commentateurs, Allâh qualifie ici les
gens fermes en science car ils disent au sujet du Livre : " Nous y
croyons ! Tour vient de chez notre Seigneur. "
3.2.2. "âmannâ bihi " - " Nous y croyons ! " C'est à dire que
ces [gens] fermes en science disent en quelque sorte :
" Nous reconnaissons la vérité de ce qui est ambigu dans les versets du
Livre et nous affirmons que c'est la vérité, même si nous n'en
connaissons pas l'interprétation. "
(Note de l'éditeur) : Et tel est le tafwid des Salaf et des Athârî
illustré par la
parole d'Al Imâm Ahmad (RAA) : " Lâ Kayf wa lâ ma'nâ " - Sans comment
et sans sens.
3.2.3. " kullun min 'indi rabbinâ " - "tout provient de notre Seigneur
! " Tout Le Livre, ce qui en est clair comme ce qui en est
ambigu vient de
chez notre Seigneur ; Il l'a fait descendre progressivement par
révélation (wahyi) sur Son Prophète Muhammad - Sur Lui Les Grâces et La
Paix. Ibn 'Abbâs a dit à propos de ce passage : "Celui qui est ferme en
science croit à ce qui est clair et le met en pratique dans sa religion
(yadînu bihi) et il croit aussi à ce qui est ambigu sans le mettre en
pratique (lâ yadînu bihi) ; il reconnaît que tout cela provient
d'Allâh. "
3.3. Commentaire de la fin du Verset 7 : "wa mâ yadhdhakkaru illâ ûlûl
albâbi. " — "Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent." Il
n'y a que les êtres doués d'intelligence ('aql) et de raison
prudente (nuhâ) qui se souviennent des exhortations, en tirent profit
et se gardent d'affirmer des choses qu'ils ignorent au sujet de ce qui
est ambigu dans Le Livre d'Allâh. Ja'far Ibn Zubayr a dit à propos de
ce passage : " Il n'y a que les
êtres doués d'intelligence profonde qui se remémorent. " c'est à dire
qui se remémorent la façon dont il convient de ramener l'interprétation
(ta°wîl) des versets ambigus à la connaissance qu'ils ont des versets
clairs en sorte que les deux [aspects du Livre] s'harmonisent sur une
signification unique.
Fin du résumé du commentaire de Sayyidunâ Abû Ja'far At Tabarî (RAA).
Ouf ! Comprenne qui pourra !
Si
je me suis donné la peine de vous poster ici l'interprétation faite par
Tabari d'un seul verset du Coran, c'est pour que vous imaginiez
l'énorme et confus assemblage d'écrits que représente son
interprétation de tout le Coran... Plusieurs volumes ! Je crois que
même chez les musulmans plus personne ne lit ça.
Je crois que si le Père met en garde contre at-Tabari et les
rabbins (Rév d'Arès 35/12) c'est parce que tout comme le
Talmud, un livre énorme écrit par les rabbins,
où l'on trouve tout et le contraire de tout, l'œuvre d'at-Tabari est
une montagne d'interprétations très difficiles à lire, parfois même
obscures ou contradicoires, qui finalement égare les esprit autant ou
même plus qu'elle les éclaire et, pour finir, n'est qu'un monceau de
mots aussi flous qu'ils sont d'une utilité très discutable.
On
n'est pas dans l'idéologie ici, parce qu'une idéologie est certes
fausse, mais généralement claire. Ici, chez Tabarit, on est dans un
embrouillamini rebutant, propre à créer la confusion ou, en tout cas,
une grande difficulté de compréhension.
Dieu aime les choses claires, parce que son Verbe est simple et clair.
|
05nov13 149C63
Il n'y a pas, selon moi, de différence entre une réalité idéologique et
ce que vous appelez une réalité spirituelle. Le passage entre les deux
me paraît évident.
Tout cela n'est qu'idéologie.
St-Paul dan ses épîtres a parfaitement démontré qu'il y a unité entre
la pédication de Jésus Christ et le salut: Vous serez sauvés par votre
foi, dit-il. Et c'est tout.
Mais c'est idéologique, car impératif. Pas de foi, pas de salut.
J'entends bien sûr la foi dans le Christ-Dieu.
Ce que vous dites par "la foi sans idéologie" est un mythe.
L'indépendance de ce que vous croyez être votre foi arésienne par
rapport à la religion que vous voyez comme idéologique est purement
arbitraire. Vous ne vous imposez pas, parce que l'époque n'est plus à
l'inquisition, mais il ne faut pas confondre inquisition et religion.
L'inquisition n'est qu'une accident temporaire de la religion.
Tout cela me paraît très simple.
Constantin K.-T.
|
Réponse :
Mon frère Constantin, il en va de l'idéologie comme
de certaines maladies dont il est impossible de dresser une description
ou une interprétation unifiante. Les symptomes idéologiques
apparaissent et
disparaissent, de typiques ils passent à atypiques, etc. De plus, il y
a
parfois une difficulté à établir un lien constant entre la théorie
idéologique et l'état social de tel ou tel milieu où elle se développe.
Prenons un exemple simple et évident: D'un côté, le catholicisme a un
magistère unique et assertif: Rome, qui
impose ses dogmes — une idéologie au total — et qui a clamé des siècles
durant : "Hors de l'église (et de ses dogmes) pas de
salut !" D'un autre côté, l'Islam n'a pas de magistère central
qui a fixé et
déclaré des dogmes. Toutefois, si vous approchez l'Islam n'importe où,
au
Maghreb, en Egypte, en Irak, en Indonésie, et vous y comportez
différemment de l'ensemble des individus du lieu vous passez
immédiatement pour
suspect d'hérésie et soit on vous met au pas, soit on vous égorge comme
blasphémateur. Conclusion: Catholicisme et Islam sont deux idéologies
péremptoires sous deux formes apparemment étrangères.
Voilà pourquoi je considère comme étant une idéologie tout ensemble
d'idées qui s'impose aux hommes comme étant le seule possible,
autorisé, voire obligatoire, hors duquel aucune vie idéale n'est
considrée comme attendue et admise, que l'idéologie soit écrite ou non
et que ses
applicateurs aient ou n'aient pas, selon les régions et les époques, la
possibilité de l'imposer à tous par la force.
Voilà également pourquoi la foi arésienne est tout le contraire d'une
idéologie.
La foi arésienne dit à l'homme ceci:
Le Créateur appelle Mal
tout ce qui n'est pas le Bien.
Le Mal
n'a jamais été et ne sera jamais vaincu par
une religion, une politique, une loi, la science, etc.
Le Mal
sera seulement
vaincu par le Bien.
Le Bien, c'est
pratiquer l'amour, le
pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et se rendre libre de tous
préjugés.
Mais
toi homme tu es totalement libre
du
Bien et de toutes autres choses que le Bien .
Si tu choisis
le Bien, tu
te
sauveras et
contribueras à sauver
le monde !
Si tu
choisis autre chose que le Bien,
c'est ta liberté avec pour conséquence naturelle la continuation du Mal pour toi ici ou
ailleurs et pour le monde aujourd'hui ou demain.
Tu crois ou tu ne crois pas que c'est vrai.
Tu fais ce que tu veux.
Il ne s'agit ni de loi ni de religion, mais d'une alternative naturelle
offerte à ton intelligence
et à sa liberté..
Toute voie terrestre qui
conduit à la Vie
spirituelle impose
une solidarité de nature entre la créature, le Créateur et les réalités
de la vie terrestre. De ce point de vue global et éloigné, une religion
idéologique et la vie spirituelle arésienne paraissent semblables. On
peut comprendre alors que le commun des mortels, qui n'y regarde pas de
trop près, qualifie notre foi de religieuse. Mais c'est dans le domaine
de la contrainte morale, de la liberté de la créature de se recréer que
tout éclate et que la religion part dans une direction où cette liberté
est déniée et la créature vue comme l'esclave de la Providence et que
nous Pèlerins d'Arès partons dans une autre direction où cette liberté
est au contraire soulignée et offerte en faisant ainsi rejaillir cette
Vérité oubliée: L'Éternel
crée l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Cette
image et ressemblance est
celle de la liberté de choix.
|
05nov13 149C64
Tout comme notre frère Dominique du Roussillon (149C23),je suis allée
écouter Pierre Rabhi voilà quelques années dans la salle d'un petit
village des Alpes de Haute Provence.
À l'entendre, j'ai bien cru qu'il connaissait très bien La Révélation d'Arès,
car sa conférence semblait proche du Message que le Père vous avait
donné de retranscrire à Arès.
En fin de conférence, je me suis approché de ce petit homme,qui
grâce à son vécu,ses livres et ses conférences attire bien
des foules. Persuadée qu'il serait heureux de rencontrer un Pèlerin
d'Arès qui porte une foi sans idéologie et qui œuvre avec la Parole du
Créateur et aux cotés du prophète
de Dieu, je lui ai demandé s'il connaissait La Révélation d'Arès.
Alors, comme pour notre frère Dominique, Pierre Rabhi a eu comme un
rictus de dégoût et me tourna le dos en me disant :
"Surtout pas ça !" alors que son discours semblait provenir,
dans son fond, du Message que
le Créateur vous a confié de diffuser.
Je suis sortie de cette conférence quelques peu triste et dans une
sensation de trahison et de détournement à des fins personnelles.
Depuis lors, nous avons rencontré d'autres femmes et hommes qui se
coiffent
du même langage
Les rois
épient ta langue,ils se disent:
Mikal,sa
langue ferait sur la tête le diadème.
La flute se
lave le dos,
la robe de
Mikal la revêt.
La reine est
à neuf" (Rév d'Arès xix/14)
Ce sont les nouveaux princes,
car ils attirent le monde de leurs
nouveaux fidèles en utilisant le Message que le Créateur vous a donné
en le déguisant et
ils s'en font une gloriole.
Ils ne cherchent même pas a entrer en contact avec le prophète de Dieu,
ni avec les assemblées
de Pèlerins d'Arès, mais ils utilisent le Message à leur fins
propres.
Comment notre assemblée
peut-elle retrouver ce courage et la volonté de
multiplier infatigablement les initiatives pour faire passer La
Révélation d'Arès dans les circuits d'édition de la grande
distribution et de la presse, afin de limiter l'apparition des
imitateurs auxquels nous avons laissé tout le temps de s'exprimer ?
Patricia des Hautes Alpes
|
Réponse :
Depuis le 18 octobre, date du commentaire de frère Dominique du
Roussillon et de la réponse que je lui fis (149C23), j'ai reçu un
certain nombre de commentaires de personnes qui protestaient que ni
Pierre Rabhi, ni Frédéric Lenoir, ni personne ne connaît La Révélation d'Arès
et ne la copie. En gros, ces protestataires disent que les idées
qu'apporte La
Révélation d'Arès sont simplement les idées du temps et
certains disent même que ce livre s'est inspiré d'elles.
Heureusement que le dépôt légal de L'Évangile
Donné à Arès en 1974 fait foi de son antériorité à toutes
ces idées que des auteurs et conférenciers se sont appropriées ou ont
imitées consciemment ou inconsciemment depuis.
Ayons à l'esprit que nous n'avons jamais cessé de faire connaître La Révélation d'Arès
et les points de Vérité qu'elle apporte depuis 1975 — depuis 1977 (soit
depuis 36 ans) de façon plus générale et systématique —. En 1974 et
1977 aucune des idées issues de la Parole d'Arès ne circulaient en
France et hors de France, mais après des décennies de mission
ininterrompue,
il me paraît tout à fait probable que ces points de Vérité circulent
maintenant sans que beaucoup de personnes n'en connaissent l'origine.
Mais ce n'est pas le cas de Pierre Rhabi, puisqu'il vous a dit :
"Surtout pas ça !" faisant ainsi l'aveu qu'il connaissait La Révélation d'Arès. On
peut dire la même chose de Frédéric Lenoir qui, journaliste religieux,
a pour occupation constante d'être à l'affut de toute nouveauté
religieuse ou spirituelle.
L'imitation ou même la copie pure et simple de
textes tirés de La
Révélation d'Arès ou de mes écrits est déjà ancienne.
Je crois que la première fois que j'entendis parler d'utilisation de La Révélation d'Arès
ou de mes écrits par des gens qui n'étaient pas Pèlerins d'Arès,
c'était en 1982
ou 1983. À cette époque, un couple de retraités, qui étaient de
Grenoble, mais qui venaient chaque été en vacances à Andernos les
Bains et fréquentaient le Pèlerinage à Arès, nous racontèrent à
sœur Christiane et à moi ceci, que je cite de mémoire: "Nous sommes des
catholiques, fidèles de la paroisse Jean-Baptiste à Grenoble, l'église
ultra-moderne en forme de cirque. Un dimanche, le curé a fait son
sermon et nous y avons reconnu, pratiquement mot pour mot, un de vos
écrits, frère Michel. À l'issue de la messe, nous avons dit au curé que
nous connaissions bien tel passage de son sermon: un article de Frère
Michel Potay dans"Le Pèlerin d'Arès". Le curé n'a pas du tout nié. Il
nous a
dit: Cet homme-là fait des articles spirituels formidables où il y a
peu à modifier pour catholiciser le texte. Oui, je ne cache pas que je
l'utilise."
Un autre fois, en début des années 90, quand nous avons commencé
d'habiter Bordeaux, mon épouse et moi sommes entrés dans l'église Notre
Dame à Bordeaux pour jeter un coup d'œil à l'intérieur et là, sur le
tableau d'affichage, à côté d'une photo de Jean-Paul II nous
avons lu
un texte qui était le décalque intégral d'un de mes écrits. avec
seulement deux ou trois mots changés pour le catholiciser.
Depuis lors, les cas d'imitations ou de copies pures se sont sont
multipliés.
La
Révélation d'Arès en français circule à quelques 330.000
exemplaires actuellement. Il a bien fallu que tout ces livres se
trouvassent quelque part dans des bibliothèques et soient lus.
Ceci dit, vous me demandez "comment l'assemblée
peut-elle retrouver... la volonté de... faire passer La
Révélation d'Arès dans les circuits d'édition de la grande
distribution et de la presse, afin de limiter l'apparition des
imitateurs auxquels nous avons laissé tout le temps de s'exprimer ?"
Ma
sœur Patricia, c'est le problème de l'utilisation des media. Les media
semblent suivre une consigne de conspiration du silence nous
concernant. Toutefois, j'ai pu prouver le contraire aux frères qui
affirmaient que toute approche des media par nous était repoussée, en
obtenant (après des mois de tractations) d'être interviewé par Jacques
Chancel. Mais cet exemple n'a pas changé grand chose à l'apparente
inertie parisienne. À Paris — tout en France se passe à Paris et nous,
nous vivons impuissants dans nos trous de province — mes frères ne se
remuent pas davantage pour trouver des passages dans les media. C'est
du moins mon impression. Il faudrait que vous leur posiez la question
directement. Moi, j'en ai tellement parlé avec eux par le passé sans
résultat que je n'en parle plus. Peut-être s'agit-il seulement d'un
manque de constance et de patience.
|
05nov13 149C65
Je suis un lecteur assidu de votre blog,sur cette entrée 149 "la Foi
sans idéologie."
J'ai vu cette vidéo et j'en suis complement retourné.
Je ne peux pas ne pas réagir.
Sous
l'influence de la propagande palestinienne, le monde confond le
sionisme et la politique actuelle regrettable de l'État d'Israël.
Mais c'est comme un peu partout, ça va mal partout du fait de la
politique comme vous dite idéologique.
Tout
cela est dans la Bible si vous êtes impregné de l'esprit de la Bible,
comme je crois c'est le cas, si vous connaissez l'histoire de ce peuple
vous comprenez le sionisme.
Maintenant sur le terrain il y a de la place en se serrant un peu
pour deux états séparés et vivant côte à côte. C'est la seule solution.
Je
ne comprends pas la nouvelle mode à vouloir séparer le judaïsme et le
sionisme, car effectivement 95% ou disons 90% des juifs sont attachés
viscéralement à Israël et donc pro-sionistes ! Il y a effectivement des
juifs anti-sionistes et des juifs peu interessés par Israël.
On ne
naît pas sioniste, on le devient. Un juif de la diaspora n'est pas
sioniste naturellement. Moi même à 15 ans je n'étais pas sioniste, et
mon pére emettait des reserves.
Quand vous dites "Le judaïsme,
lui, n'est pas une idéologie, parce que cette religion n'est pas
dogmatique au sens où, par exemple, le catholicisme et le
protestantisme sont fortement dogmatiques. Le judaïsme, il faut le
savoir, comporte de nombreuses familles de foi qui interprètent et
vivent la Torah de façon très différentes allant de l'intégrisme le
plus total au libéralisme le plus large.." Je ne comprends pas.
Il
me semble que le judaïsme est unifié au contraire, à part quelques
courants intégristes très minoritaires. En gros il y a le judaïsme
orthodoxe (c'est à dire integriste) et le Judaïsme traditionnel. Je
pense qu'il aurait fallu preciser que vous êtes pour le droit à
l'existence d'Israel. Si c'est le cas.
Georges d'Israël
|
Réponse :
Mon frère Georges, vous ne comprenez pas ce que j'entends par
"nombreuses familles de foi juive qui interprètent et vivent la Torah
de façon très différentes," parce que vous pensez aux fondements de foi
communs à toutes les familles de la judéité.
Vous avez raison, les points communs sont ce qui fait le peuple juif.
Les
textes fondateurs sont les mêmes pour tous les juifs, en particulier le
Tanakh, la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les
Juifs, basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, ensuite
renouvelée entre Dieu et Moïse. Sans nul doute tous les juifs fondent
le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la
Loi mosaïque (la Torah, les Nevi'im et les Ketouvim), collectivement
désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou
Bible hébraïque.
La religion juive, quelle que soit sa
famille, se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et
de
Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle
(YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), le transcendant
Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et
qu'elle qualifie ainsi : Omnipotent, omniscient, juste et
miséricordieux. La foi commune juive professe que le rassemblement de
toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui
continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans
l'Histoire dont il révèle la dimension d'Histoire Sainte, comme
lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim, ou
prêtres, du Temple de Jérusalem, par deux fois détruit, assuraient Son
culte.
Mais la diversité des familles juives est ancienne: Déjà,
par exemple, les Esséniens s'opposaient à la centralité du culte à
Jérusalem. La seconde destruction du Temple de Jérusalem et la
dispersion des juifs dans le monde donna naissance à plusieurs
traditions religieuses juives. Si la majorité des juifs se regroupèrent
autour de l'élaboration du Talmud par les rabbanim, un mouvement
strictement scripturaliste, dit Karaïsme, s'opposa à la codification de
la tradition orale, tandis que d'autres groupes éloignés, comme les
Beta Israël en Éthiopie, ignorèrent cette évolution et se développèrent
en vase clos. Aujourd'hui on peut distinguer, et je résume, le judaïsme
rabbinique, lui même divisé en trois tendances: judaïsme réformé,
judaïsme conservateur et judaïsme orthodoxe. Le judaïsme karaïte forme
aussi une famille à part, qui rejette l'autorité des déclrations
rabbiniques, et le judaïsme libéral, lui-même réparti en pmusieurs
tendances. Oui, il existe diverses familles de judaïsme autour d'un
tronc de foi commun, qui fait, bien sûr, que tout malgré tout sont
juifs. Et je ne parle pas des Samaritaine.
Nous Pèlerins d'Arès
vivons un christianisme qui, en nous éloignant complètement des dogmes
du christianisme d'église, nous rapproche considérablement du tronc
juif, auquel appartint Jésus (reconnu par une autre famille du
judaïsme: le judaïsme messianique) et nous vivons notamment selon le Sermon sur la Montagne (Matthieu
ch 5 à 7).
Ceci
dit, mon frère Georges, je crois que si tous les peuples dispersés
devaient revendiquer, comme font les sionistes, le droit au retour sur
la terre ancestrale, il y aurait dans le monde entier des mouvements
que la terre elle-même ne pourrait supporter. Bien sûr, Dieu donne à
Israël la terre de Canaan, mais les juifs en ont été chassés.
L'Histoire et la vie de générations de générations sont passées
là-dessus et je ne crois pas que la Bible doive être prirvilégiée,
simplement parce qu'elle est mieux connue que d'autres traditions, car
je crois que tous les peuples persécutés et dispersés ont eu eux aussi
leurs fondements spirituels qui n'avaient pas moins de valeur. Mais
oublions les dispersions et comprenons que le monde que nous souhaitons
n'est pas un sol, un territoire, mais une réalité dans le cœur.
Je
crois qu'en donnant au peuple de Moïse la Terre Promise, le Créateur
l'a donnée à tous les hommes et n'a fait que confier aux Hébreux le
rôle éminemment sacré d'assurer la réalisation de la possession de la
Terre entière par tous les hommes dans le Bien pour que le Mal achève sa domination
sur terre. En se croyant un peuple privilégié, au lieu d'être un peuple
d'amour universel, les sionistes israëliens actuels commettent, à mes
yeux, une grave faute.
Israël devrait au contraire être un lieu de
rayonnement d'espérance unique, un grand lieu de Lumière pour tous les
peuples du monde.
Ce n'est pas, me semble-t-il, l'objectif du gouvernement israëlien
actuel et je le regrette du fond de mon âme.
Je suis très heureux de vous connaître, frère
Georges, et de vous savoir un fidèle lecteur de mon blog en Israël.
|
05nov13 149C66
Un
immense merci pour cette nouvelle entrée qui, comme les précédentes,
éclaire le long et fastidieux sentier de notre libération par la pénitence, notre
recréation qui mène vers le Tout-Autre, l'Ile bleue au loin
(Rév d’Arès
XIV/13).
Vous expliquez et reformulez encore et sans cesse (Rév d’Arès 26/15). Ce
faisant, vous faites découvrir des nuances et une profondeur qui
apaisent et rendent plus forts ceux et celles qui ont soif (Rév. d’Arès 23/5).
En vous lisant, je discerne mieux pourquoi l'idéologie est si
intrinsèquement antinomique du Bien.
D'autant, il me semble, qu'elle enfante, entre autres funestes
rejetons, la culture.
Il
ne s’agit pas du savoir, mais de cet esprit qui "contient en puissance
une condamnation, un anathème, une menace, un reproche envers ceux qui
ne le suivent pas", comme vous l'écrivez dans cette entrée à propos de
l'idéologie.
La culture est certes moins tonitruante mais
tellement pernicieuse. On comprend d'autant mieux pourquoi vous avez
tant appelé à la "déculturation" sans laquelle la pénitence
ne peut que piétiner et s'engluer dans un autre mal typique dans nos
générations : le conformisme. La peur d'être différent — si difficile à
surmonter — et le désir de plaire au monde étriquent le cerveau et à
son insu, l'assoiffent de la médiocrité ambiante, voulue, encouragée,
organisée.
Des commentateurs de votre blogs, souvent anonymes,
considèrent que vous ne pouvez être suivi que par des "esprits
faibles". Oui c'est vrai, nous n'avons pas encore été bien loin, mais
ce peu est déjà immense; ce peu immense, c'est à vous Mikal qu'on le
doit car sans vous, La
Révélation d'Arès demeure impuissante, vaine.
Le petit reste
est indiscutablement en marche et rien ne pourra plus l'arrêter
aujourd'hui.
Patrick B. d'Île de France
|
Réponse :
Rencenser, nommer, reconstruire morceau par morceau la totalité de
notre foi, pour la rendre enfin ardente, aiguë, efficace, à partir des
pensées dispersées que La
Révélation d'Arès a fait naître dans nos cœurs d'hommes nouveaux, tel
est le but de ce blog, même s'il tient encore plus ou moins du
bricolage. Je crois qu'il commence à former une somme qui sera bientôt
une somme puissante.
Vous y avez contribué de votre côté, à Paris,
mon frère Patrick, car vous êtes historiquement le premier qui a pris
conscience que j'existais et que l'assemblée
n'existerait pas sans moi. Vous êtes le premier a avoir fait appel à
moi de façon claire et précise.
Oh,
certes, nous disposions déjà de beaucoup de matériaux spirituels et
métaphysiques que notre foi, toute brouillonne qu'elle fût, nous avait
permis de dégager, mais il fallait enfin en faire l'inventaire et
engager un dialogue entre prophète
et assemblée. Bref, il fallait rechercher les réponses que le prophète
pouvait donner aux nombreuses questions qui se posaient à vous. Tout
cela a commencé quand vous m'avez invité pour la première fois aux
débats de l'assemblée générale de votre association. Je ne l'ai jamais
oublié.
Dans ce commentaire aujourd'hui je retrouve votre esprit
clair et je crois que nous ferons, votre comité de gestion, les
missionnaires, les moins missionnaires, les jeunes, etc., tous
ensemble, du bon travail à Paris.
Un grand merci, à vous frère Patrick, ainsi qu'à Nicole D. et Vincent
L. qui travaillent avec vous à la gestion de la mission parisienne.
|
06nov13 149C67
Je suis comme tous les Français très inquiet. Je trouve parfaitement
appropriée votre entrée "foi sans idéologie".
Je vomis l'idéologie, car si c'est l'idéologie qui nous met dans la
situation où nous sommes... merci !
L'entreprise où je travaille est en grandes idfficultés et je risque de
me retrouver sans emploi.
M. Hollande pour qui j'ai voté n'assume rien de ce qu'il avait promis
pendant sa campagne électorale. Il montre qu'il n'est qu'un politicard
de plus qui a pris avantage de la situation d'un Sarkozy devenu très
impopulaire, mais était probablement tout à fait conscient de
l'impossibilité où il serait de redonner à la France prospérité et
bien-être en "faisant payer les riches", qu'il disait, alors qu'en
réalité ce sont les pauvres et les salariés modestes comme moi qui font
les frais de sa folie fiscale.
J'admets qu'il y a une situation économique mondiale mauvaise et que
les choses sont sûrement difficiles et peut-être même impossibles à
redresser, mais alors pourquoi Hollande a promis tant, sinon ce n'était
que pour s'installer à l'Élysée. "Redresser la France dans la justice,"
il disait. Où est la justice dans ce qu'il fait ?
Je vous propose d'écouter, même si c'est un peu long — 50 minutes — ce
que dit Philippe Murer, un professeur d'économie modéré mais très
compétent et
très réaliste, dans
la vidéo que voici. Vous aurez une idée de la situation réelle dans
laquelle nous nous trouvons :
Ce qui m'intéresse dans la mission que vous présidez, basée sur les
principes édictés par La
Révélation d'Arès, c'est qu'elle est carrément orientée
remplacement du matériel par le spirituel. Je ne vois pas d'autres
solution, mais la population est-elle prête à renoncer à ce
matérialisme qui lui a été gravé par le système dans le cerveau et dans
le cœur pour considérer l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle libre comme supérieurs à la maison, à la voiture, aux
vacances, à la télévision, au téléphone, à la carrière ? Je ne
le crois
pas, mais c'est quand même dans cette direction qu'il faut s'orienter.
À mon avis votre mission n'est pas assez orientée pratique. Vous ne
parlez pas assez des réalités économiques. Votre mission n'est pas
religieuse au sens idéologique, mais pour l'homme de la rue ell a une
tonalité religieuse, alors qu'en réalité, si on y
réfléchit, on voit bien qu'elle aboutirait par la vie spirituelle à une
vie économique et sociale acceptable.
Jean-Christophe H. de région Rhône-Alpes
|
Réponse :
J'ai déjà visionné cette vidéo Philippe Murer, qui semble faire
beaucoup de bruit.
Ce
professeur (pas d'économie mais de finance, je crois) de la Sorbonne
est connu et apprécié partout. Je trouve son exposé intéressants et
mesuré, plus mesuré que le discours d'autres grands spécialistes de
l'économie, comme Pierre Hillard, plus catastrophistes. Même s'il ne
fait aucun doute que la France s'achemine vers une crise de type
insurrectionnel, on ignore comment va se faire cette insurrection. Elle
va peut-être en rester aux actions des bonnets rouges bretons, mais qui
sait si elle ne vas pas devenir plus violente ?
Je suis d'accord
avec vous, Jean-Christophe, il serait très profitable à nos frères et
sœurs d'écouter attentivement ce que dit Philippe Murer pour se faire
une idée précise de la situation où nous nous trouvons. La vidéo,
certes, dure 50 minutes, ce qui est long pour des contemporains devenus
tous impatients, et elle est très technique par endroits, mais dans sa
totalité, même si certains de nos frères ne comprennent pas tout, elle
frappe l'esprit d'une empreinte générale de la réalité du
moment
assez décisive.
J'ai plusieurs entrées en réflexion et/ou en
préparation et j'hésite pour l'immédiat entre plusieurs sujets, dont un
sujet récurrent chez nous Pèlerins d'Arès: Comment politiser un peu
plus notre mission sans tomber dans les travers de la politique
politicarde qu'est devenue à tous les niveaux la gestion de la cité
comme du pays, cette politique que rejette Dieu.
Croyez bien,
Jean-Christophe, que j'ai conscience que notre mission devrait entrer
davantage dans les réalités quotidiennes des Français, qui sont pour
partie matérielles, parce que nous sommes des êtres de chair et d'esprit et pas
seulement d'âme, mais
il y a là un dosage difficile à faire et un ton à prendre parmi
plusieurs tons possibles et je n'ai pas grand monde pour y réfléchir
avec moi.
|
06nov13 149C68
La Parole révélée à Arès par le Père, notre Créateur dit: Je lave ton cœur et toi tu
laves le cœur du frère (L/1-2);
Par cette Parole clamée (Rév d'Arès 12/4 et xlviii/2-3) chaque jour, trois fois le jour et une fois
la nuit, j'avance libre
(10/10), simplement avec amour;
Vous
êtes, — qu'on le veuille ou non — le prophète choisi par notre Créateur
envoyé à notre humanité, aux hommes et aux femmes imparfait(e)s que
nous sommes : parole de
Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12), pour avancer
vers la Vie et
restaurer le jardin
d'Adam, qui ne fane pas (ii/9.11, xlix).
Vous dire merci me paraît tout petit, mais je n'ai pas d'autre mot.
Danièle du Nord
|
Réponse :
Dites plutôt merci au Père d'avoir adressé à l'humanité La Révélation d'Arès.
Moi, je ne suis comme vous qu'un agent — disons le premier agent — de
sa Parole sur Terre.
Le
Créateur m'a-t-il "choisi" ou a-t-Il tiré mon nom d'un chapeau où il
avait mis 6 milliards de petits papiers portant chacun le nom d'un
homme vivant ? Il allait bien un homme vivant, de toute façon, pour
recevoir le Message.
Maintenant nous sommes à la tâche et nous faisons tout ce que nous
pouvons.
|
07nov13 149C69
Pour poursuivre la réflexion de Philippe Murer voici une vidéo
d'Etienne Chouard qui nous donne une piste pour "instituer une vraie
démocratie par une constitution d'origine citoyenne". Elle dure moins
d'un quart d'heure. Cela me semble très intéressant à faire connaître
et à approfondir, pour éventuellement relayer et soutenir ce type de
"mouvemen politique"
Françoise L. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Je ne connaissais pas Etienne Chouard. J'en avais juste entendu parler.
Le thème de son exposé est: L'élection n'est pas la démocratie. Il a
raison et c'est un point bien connus de nous.
Il préconise la vote des lois par tous les citoyens et cite l'exelple
des petits cantons de Suisse qui procèdent, ou qui procédaient
récemment encore, de cette façon. L'adoption des dispositions générales
de la gestion communautaire par tous les citoyens n'est possible que
dans les petits unités humaines. Tout lecteur de ce blog sait que je
préconise l'éclatement des trop grandes sociétés humaine, à plus forte
raison des immenses sociétés humaine (Chine, Inde, etc.), en petites
unités humaines indépendantes.
Etienne Chouard dit encore qu'il n'est pas en possession d'une vérité
révélée, mais de son simple bon sens, et dit que chaque citoyen peut se
changer en "virus" ou "globule blanc" capable de rendre malade et
considérablement affaiblir l'oligarchie qui nous domine. C'est un bon
sens qui rejoint la Vérité
révélée dont les Pèlerins d'Arès sont les hérauts: Ce qu'il appelle les
"virus" qui affaibliront les les
princes, les prêtres (du système), les puissants et les riches
(Rév d'Arès 33/11), c'est pour nous le petit reste de pénitents que je
suis envoyé rassembler
(24/1).
Ce que j'apprécie dans cet exposé d'Etienne
Chouard, c'est qu'il ne semble dresser aucune idéologie. Il
parle par le bon sens.
|
07nov13 149C70
Vous écrivez [149C67]: "J'ai conscience que notre mission
devrait entrer davantage dans les réalités quotidiennes des Français,
qui sont pour partie matérielles, parce que nous sommes des êtres de chair et d'esprit et pas
seulement d'âme,
mais il y a là un dosage difficile à faire et un ton à prendre parmi
plusieurs tons possibles et je n'ai pas grand monde pour y réfléchir
avec moi."
Spontanément, je vous répond: je veux bien réfléchir avec vous sur ce
sujet qui m’intéresse beaucoup et qui me questionne sans cesse.
Oh, je ne suis pas un frère de grande réflexion, mais je suis un apôtre
du Père assez pugnace, et alors je peux expérimenter diverses choses
que vous suggérez, ou ce que nous sortirons ensemble avec d’autres
frères et sœurs de notre réflexion commune.
Certes, il nous manque un organe de liaison, il y avait bien ce
think-thank "Vie Spirituelle" et j’ai regretté de vous voir fermér
[faute d'un nombre suffisant de participants] surtout pour l’échange
entre nous à propos de la Moisson.
Je verrai bien un think-thank sur la Moisson
spécifiquement ou nous partagerions nos expériences, nos difficultés,
nos réussites et où nous réfléchirions sur la Moisson, son
suivi, autour de vous frère ainé.
Je sais que vous être très pris. Aussi si vous êtes d'accord, je
m'engage à mettre en place — grâce à l’aide de frère compétents -— un
think thank qui rassemble tous les apôtres les plus engagés.
J’attend votre réponse.
À vos côtés au service du Très Haut
Daniel R. de Bretagne-Sud
|
Réponse :
Dans le passage que vous citez de ma réponse à Jean-Christophe (149C67)
je ne parlais pas de la Moisson
par elle-même, mais je parlais d'une réflexion sur la bonne façon
d'introduire dans notre mission une part de politique, qui ne trahisse
pas la Pensée très négative que le Créateur en a.
Il n'est pas facile d'introduire dans nos propos missionnaires un peu
du contraire de ce que nous prêchons au monde. Cela demande beaucoup de
doigté, parce que notre vision politique de la société, c'est la
disparition de la politique. Une question très disjonctive, pas facile
à présenter de façon convaincante.
Bien sûr, je suis heureux de rencontrer en votre personne quelqu'un que
cette question "questionne sans cesse", mon frère Daniel, que j'ai eu
la grande joie de rencontrer à Lorient avec votre épouse
Guermia voilà un mois.
Si le problème de notre place face à la politique, donc à l'idéologie
(toutes les politiques actuelles sont idéologiques) vous "questionne
sans cesse", vous avez sûrement déjà quelques idées bien conçues sur le
sujet. Vous pourrez y répondre dans une prochaine entrée qui, parmi
quelques entrées de blog que j'ai en tête, pourrait bien être la
prochaine.
Encore merci pour votre commentaire, frère DanieL.
|
07nov13 149C71
Je viens de visionner la vidéo de Mr Murer.
Je suis en grande partie en accord avec lui, bien que ce qu'il dise ne
soit vraiment nouveau pour moi, car d'autres ont exposés depuis assez
longtemps les mêmes idées, sans être relayés par les médias, bien
évidemment.
Preuve qu'en France aussi bien qu'aux États-Unis, une certaine
oligarchie a verrouillé les systèmes d'informations.
Il y a quand même un point où je suis perplexe, c'est sûr la
banalisation, qui légitimerait presque l'existence et l'utilité d'un
parti comme le FN [Front National, Marine Le Pen].
Sans rentrer dans le débat politique purement politicien, il me semble
que ce parti véhicule des idées extrêmement dangereuses et il faut
s'interroger quand même sur l'utilité de son existence et comme on dit
: "À qui cela profite-t-il ?"
Est-ce le fameux "diviser pour mieux régner..." ?
Enfin, d'après de récentes lectures, c'est en 1981, que le parti
socialiste sous le président Mitterand, qui encouragea cette formation
à émerger pour diviser la droite d'alors, ce qui assurait au PS une
victoire plus façile.
Mais la boîte de Pandore était ouverte....
En récupérant le mécontentement des citoyens, ce parti légitima un
repli communautaire, la division et la vindicte populaire, vindicte qui
stigmatisa et stigmatisera toujours les plus faibles et les plus
vulnérables (on trouve toujours plus faible que soi) pour finalement
détruire toute forme de cohésion sociale.
De plus, d'un point de vue seulement économique, les idées prônées sont
absurdes.
Avec l'abolition des distances et des frontières, un repli national au
niveau économique ou purement monétaire signifie un suicide économique
à long terme, les autres pays pouvant très bien en faire de même avec
nous.
S'il est évident qu'il faut favoriser l'indépendance énergétique et
alimentaire pour tous les pays, sans exceptions, aucun pays maintenant
ne peut être auto-suffisant pour subvenir à tous ses besoins, ne
serait-ce parce qu'aucun pays au monde ne possède toutes les ressources
nécessaires pour cela.
Et pour la France seule des restes d'un vieil empire colonial lui
assure encore une certaine auto-suffisance pour subvenir à son
indépendance sur le nucléaire, notamment par le biais de certains pays
d'Afrique.
C'était le but des aventures maliennes pour le nucléaire et aussi
lybiennes pour le pétrole et non pas, vous l'avez compris, pour
apporter la démocratie ou la paix dans ces pays.
Mais auto-suffisance pour combien de temps encore ? Là est la question.
Pas pour longtemps à mon avis, les pays concernés voudront légitimement
s'approprier leurs propres richessses sans les brader aux étrangers, et
c'est une des raisons pour laquelle il est urgent de sortir du
nucléaire et de la dépendance au pétrole.
Seule une compétitivité saine, qui mettrait en valeur les qualités,
compétences et savoir faire de chacune des nations, peut faire émerger
une économie de marché équitable et profitable à tous.
Si en France nous avons perdu un certain savoir faire, comme par
exemple dans la part d'électronique grand public par rapport aux pays
d'Asie, il ne faut s'en prendre qu'à nous mêmes de n'avoir pas réagi à
temps en ayant laissé faire les politiques et dirigeants d'entreprises
incompétents.
Peu importe, maintenant il faut essayer de redresser la barre en
développant nos savoirs faire et non pas en taxant ceux des autres....
C'est ce que j'appelle le mérite aux compétences et à l'investissement
fourni, ce qui est une chose saine.
Chacun suivant ces compétences, sans tricherie.
C'est à mon avis, le seul chemin pour une économie assainie et pour
restaurer la confiance des relations économiques entre les peuples et
entre les entreprises des différentes nations.
Mais de toute manière, le fond du problème n'est pas là bien sûr et le
reportage l'indique aussi.
Le fond du problème est que l'on a éduqué des générations entières, qui
sont aujourd'hui devenues les fameux banquiers et oligarques sans
scrupules, à leur faire croire que le matériel était la finalité de la
vie, les possessions matérielles le but ultime.
Bien sûr, rien n'est plus faux.
La matière, le matériel n'est qu'un moyen et non un but.
C'est ce renversement de valeurs qui à engendré et continue à engendrer
tant de malheurs.
Le but, et vous le dîtes, est la libération et l'ennoblissement de
l'esprit et des valeurs spirituelles, ce que vous appelez la création
de son âme,
quand elle veut faire le bien.
Je pense qu'un des moyens d'accorder cette libération avec la matière
est de rechercher tout ce qui peut, dans nos actions, ennoblir cette
dernière, tout ce qui peux harmoniser nos possessions matérielles avec
notre environnement, ce qui va dans le sens d'un respect de la nature
et dans le sens d'une logique de croissance mesurée.
Car je n'aime pas non plus le terme de décroissance, il n'a
rien de naturel, car si l'on observe bien, rien dans la nature ne
décroit.
Et pourquoi aller contre les lois naturelles ?
De plus, je pense que cette recherche d'une certaine harmonie peut
élever l'âme,
peu importe l'activité que nous faisons, que l'on soit riche au pauvre,
peu importe notre culture, nos parents, notre éducation, il y a
toujours une possibilité pour cette recherche, il faut simplement le
vouloir.
Comme on dit, il n'y a pas de sots métiers ni de métiers dévalorisants
en fait, c'est pourquoi je suis aussi contre les différences
astronomiques entre certains salaires, différences que rien ne
justifie, si ce n'est des conventions arbitraires, décrétées par qui et
par quoi au fait ?
Pourquoi un pompier ou une infirmière seraient-ils bien moins payés
qu'un
banquier ?
Qu'il y ait des différences, certes..mais à ce point !
Le banquier est-il plus utile à la société ?..
Des questions simples, qu'il faudra bien un jour se poser de manière
honnête pourtant.
Et de nos jours, c'est surtout l'indécence de certains, plus
dommageable pour l'âme
que la pornographie elle-même à mon avis, c'est
l'indécence de certains banquiers, dirigeants fortunés, hommes sans
scrupules, l'indécence à posséder qui a aussi détruit cette harmonie
sociale.
Comment certains hommes, possédant richesses à outrance, comment ces
hommes-là peuvent-ils encore se regarder dans une glace sans
éprouver de la honte, alors que nombres de leurs concitoyens ne peuvent
subvenir à leurs besoins vitaux ?
Ceci est un mystère entier pour moi !
À croire qu'ils n'ont aucune conscience...
Pour autant, je ne verse pas ni dans l'extrêmisme, ni la
violence .
Dieu sera seul Juge.
Olivier G.
|
Réponse :
Dommage que vous ne parliez pas d'amour et de pénitence,
car seul
l'amour, que la pénitence
met en pratique, permet de voir les autres
hommes comme ses frères, donne l'envie de partager avec eux. Seul
l'amour et la pénitence,
qui sont aujourd'hui indissociables, La Révélation d'Arès
le dit, permettront de sortir
d'une vision compétitive de la société où il est encore et toujours
jugé
normal que le plus capable ou le plus chanceux gagne plus que le moins
capable et le moins chanceux.
Nous naissons très inégaux et, quand nous ne naissons pas inégaux, la
vie, les circonstances, les opportunités, le hasard se chargent de
créer des inégalités qui sont fondamentales dans le plan qu'Adam opposa
au Plan Créateur (Rév
d'Arès 2/1-5).
Pourquoi ne rejoignez-vous pas la mission des
Pèlerins d'Arès pour vous y impliquer ? C'est idéal magnifique.
|
07nov13 149C72
En réponse à 149C67, [je rappelle que] les formes que peuvent prendre
une action sont innombrables, mais que les principes desquelles elle
dépend sont limités.
Il est donc important de trouver ce principe pour avoir une réaction
juste.
Quelle chose cachée génère un évènement, comment évolue cet évènement,
comment entraver ce qui conduit à affaiblir ?
Comment régenérer ? Guy B. de Belgique
|
Réponse :
Je pense, frère Guy, que vous faites allusion à ce passage du
commentaire de Jean-Christophe : "Votre mission n'est pas assez
orientée pratique. Vous ne
parlez pas assez des réalités économiques. Votre mission n'est pas
religieuse au sens idéologique, mais pour l'homme de la rue elle a une
tonalité religieuse, alors qu'en réalité, si on y
réfléchit, on voit bien qu'elle aboutirait par la vie spirituelle à une
vie économique et sociale acceptable." Oui, il nous est
difficile, propageant un Appel au renouveau de la vie spirituelle pour
éliminer la religion, de ne pas avoir "une tonalité religieuse" aux
oreilles des milliers de pékins de la rue. C'est un "principe" auquel
nous ne pouvons pas échapper. Jean-Christophe donne
vraisemblablement à "pas assez orientée pratique" le sens de "pas assez
orientée politique." Il n'a pas tout à fait tort. Il serait souhaitable
que nous réfléchissions à introduire dans notre mission un part de
politique, mais c'est délicat, puisque contraire à ce que nous
prêchons. Voyez ma réponse à Daniel R. de Bretagne-Sud (149C70). Oui,
il faudrait "trouver ce principe", comme vous dites.
|
XXxxxXX 149C73
Texte
Signature
|
Réponse :
Texte
|
|