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6 août 2007
(0065)
dieu?
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Avec
de telles représentations de Dieu (le barbu à droite), la
religion ne pouvait que rester superstitieuse et générer
l'athéisme.
De plus, ici (Chapelle Sixtine, Rome), on se demande si
c'est Dieu qui crée Adam ou Adam qui crée Dieu.
En
1974, quelqu'un me parle par l'intermédiaire de Jésus
(2/15). En 1977, quelqu'un — qui se présente comme le
Retour (I/1), il s'agit donc du même — me parle
sans intermédiaire cette fois. Il y aura 30 ans en
octobre. Quelqu'un qui a généré toute la terre, toute
vie, tout homme (4/10) et même l'univers (12/4)
et que dire de sa paternité sur moi qu'il a réduit à
rien (40/6) pour laver mon cœur (L/1)!
Quelqu'un qui craint si peu qu'on le confonde avec un
autre qu'il se désigne simplement par Moi ou Je
(2/13, XXXVIII/3, etc.). C'est Dieu, oui... et non!
Dès que des mots humains paraissent, le mot Dieu
notamment, tout se brouille: Jésus fut fait un Dieu
(2/13), mais n'est pas Dieu (32/2), et le
flou s'accroît… C'est un Christ qui est Dieu
né de Jésus, ce qui, pris au pied de la lettre,
paraît dire que Dieu est né de l'imagination d'un homme
nommé Jésus né d'une femme nommée Marie
(32/2). En fait, il s'agit d'autre chose, que l'intelligence
d'homme, faible lumignon, ne peut plus
comprendre (32/5).
Sages étaient donc les chrétiens antiques avec leur
intuition que Jésus avait quelque chose à voir avec Dieu,
mais qui se bornaient à cette intuition. Insensée fut donc
l'église qui changea l'intuition, où nage la Vérité
vivante, en dogme — trinité (23/7, XVIII/1,
croix rédemptrice (XXXI/1) —, où la Vérité
n'est plus qu'épave attendant son renflouage. Le
renfloueur est arrivé, c'est La Révélation d'Arès.
Si l'église, la plus belle récolte de Dieu (14/2-3)
avant qu'il moissonne les Pèlerins d'Arès, entend
l'Appel (4/4), elle ramènera lentement à la surface
l'intuition, la foi d'Abraham, de Jésus, la foi dans le Bien
(XXXIII/1) et dans sa servante, la beauté
des propos et des actes (12/3). Nous croyons que
le Créateur n'a pas vainement parlé à Arès et que la
religion s'abandonnera, d'une façon ou d'autre autre, aux
mille soleils du Souffle qui fondent
(2/14) l'obscur langage du dogme en un langage
d'intelligence (23/4), la Vie qui pour
l'heure se cache encore sous le désert des mots
(24/3-5). L'idée même de Dieu, aujourd'hui
largement réfutée, est la première concernée par ce
renflouage. En attendant, nous allons voir qu'il n'est pas
toujours faux de dire que Dieu sort de l'imagination, mais
que Dieu n'en est pas moins vrai.
Avant
1974
je croyais savoir ce qu'était et qui était Dieu.
Depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès je
ne sais plus. Je sais seulement, à travers ma faible
jugeote spirituelle (32/5), certaines choses
qu'il dit comme: La Vérité, c'est que le monde
doit changer (28/7), et certaines choses qu'il
fait comme trop aimer (12/7) l'homme et créer
l'univers sans s'arrêter: Je cours (encore et tout
en courant) Je fais mille nouveaux soleils
(XXII/12), mais je le soupçonne d'être, de faire
et de pouvoir nous donner beaucoup plus.
La
Révélation d'Arès emploie souvent le mot Dieu avec
le pomposo religieux ou un sotto voce sceptique, pour nous
reprocher de dire "Dieu" à tort et à travers. On comprend
que La Révélation d'Arès préfère le mot Père:
Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Dieu
se désigne aussi par J'ai, Je suis (Rév d'Arès II/1)…
ou bien c'est Je qui parle (XLVIII/3), qui
correspondent exactement au Tu diras: Je suis m'envoie
du Livre de L'Exode (3/14). "Où donc dans sa
Parole, me demandent certains, J'ai-Je-suis
donne-t-il la liste de ce qu'il a et de ce qu'il est,
afin qu'on puisse plus sûrement l'identifier?" Je réponds:
"Il n'y a pas de liste, parce que, possesseur et être
absolu, le Père a et est
absolument." Cette réponse, je le sais, sent l'argument
plus que la lumière. Elle rappelle les arguments
ontologiques ou téléologiques des théistes et déistes. Par
exemple celui-ci, aussi creux que fameux: "Dieu existe
parce qu'il est nécessaire," que j'estimais faux quand
j'étais un communiste athée, puis vrai après que je fus
devenu chrétien vers 1962, et que depuis 1974 je pense
vrai et faux, Dieu étant pour moi nécessaire, puisque je
l'ai vu (37/3), mais restant non nécessaire pour
les très nombreux qui disent que j'ai eu la berlue.
À propos de communiste athée, mes enfants se souvenant que
j'avais beaucoup affectionné René Char dans ma jeunesse
m'ont offert, pour mes 78 ans, ses œuvres complètes (La
Pléiade). J'y retrouverai sûrement, quand j'aurai le temps
de relire Char, quelques protestations de son athéisme,
que je partageais. J'en cite une de mémoire: Les hommes se
sont cuisiné Dieu et l'ont garni — plutôt mal que bien,
notait-il — de leurs phantasmes... Char fut quand même un
très grand poète, une intelligence et une sensibilité de
haute qualité, preuve qu'on peut être un homme de bien,
quoiqu'on ne reconnaisse pas la Voix de Dieu
(28/1-12).
Heidegger et Sartre, à l'existentialisme desquels La
Révélation d'Arès ajoute et ajoute décisivement son
propre existentialisme, étaient-ils athées? Oui, répond le
prêtre, le pasteur, le rabbin, l'imam. Non, répond le
Pèlerin d'Arès. Heidegger et Sartre réfutaient le Dieu de
la religion, mais La Révélation d'Arès, qui n'est
pas athée tant s'en faut, le réfute encore plus. Heidegger
parlait d'une réalité ultime, mais atteignable: l'Être.
Sartre, lui, s'il jugeait impossible l'idée religieuse de
Dieu maître et providence de l'homme, parce que cette idée
nie l'évidence du libre choix humain, n'aurait pas réfuté
le Dieu qui confirme cette évidence en disant: Adam a
choisi… (2/1-5). La Révélation d'Arès ne contredit
pas non plus chez Sartre l'idée que l'essence ne peut pas
avoir été créée avant l'existence — "L'Existence Précède
l'Essence" —, parce que l'homme peut à tout moment
"décider de son projet fondamental," qui pour les Pèlerins
d'Arès est le salut personnel et celui du monde, et peut
même "décider de son propre caractère," ce que s'efforcent
de faire les Pèlerins d'Arès par la pénitence.
Hegel disait — dans sa "Petite Logique," je crois — que ce
qui fait la finité des choses et des êtres, c'est que leur
existence se distingue de leur notion, mais que,
s'agissant de Dieu, la pensée et l'existence, la notion et
l'être, sont inséparables. Je crois que Dieu se reconnaît
à ça et se reconnaît à ça dans l'homme même. À défaut de
preuve de Dieu, Hegel donna ce que je crois être la bonne
façon de le repérer, sa juste image (Genèse 1/26-27),
le Tout indivisible qu'est l'être et la pensée de Dieu, ce
tout que le pénitent retrouve en retrouvant l'image
de son Créateur. Dieu, finalement, est d'abord expérience.
Dieu est expérience pour moi, le témoin de La
Révélation d'Arès, mais il l'a été, il l'est, il le
sera, pour beaucoup d'autres de multiples façons,
prodigieuses ou très discrètes. Seulement voilà, la
plupart ont caché leur expérience (2/16-18) à un
monde d'idées reçues psycho-socio-politiques où parler
librement de Dieu passe pour aussi "irresponsable" et
"insupportable" que de parler d'amour absolu ou de liberté
absolue entre les hommes. C'est pourquoi La Révélation
d'Arès rappelle en substance que ne pas prouver Dieu
est sans importance, parce que le but, c'est le Bien.
D'ailleurs, qui court après le Bien court
après Dieu, même inconsciemment. Les Pèlerins d'Arès
recherchent le Bien par la pénitence, mais
en dehors d'eux une myriade d'hommes n'en ont cure et les
croyants parmi eux ne réalisent même pas qu'ainsi ils font
moins qu'ignorer tout de Dieu, ils vivent dans le vide —
De là le besoin de théâtre religieux pour remplir ce vide
et l'angoisse devant le vide de la mort —. Expliquer ou
prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien.
Le petit reste de pénitents qui moissonnent
d'autres pénitents ne peut mieux remplir sa
mission qu'en testant chez les hommes leur intérêt pour le
Bien. La conscience de Dieu viendra ensuite et la
connaissance de Dieu plus tard encore.
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24 juillet
2007 (0064)
pub
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À
Bordeaux, près du palais de justice, on voyait encore
voilà peu, sur le mur d'un vieil immeuble, une
monumentale peinture murale de Montesquieu avec une
citation du grand personnage sur les préjugés qui ne
sont que présomptions gratuites et sources d'erreur.
Ironie du hasard, la pub, un des plus puissants
vecteurs de préjugés que l'homme s'est inventés, a
recouvert Montesquieu d'une gigantesque affiche qui
annonce le chantier d'une "adresse d'exception pour un
nouvel art de vivre."
Cet immeuble
de rêve sera peut-être utile, mais s'il est utile,
pourquoi une publicité? Cette question m'amène à
méditer sur la publicité, pas spécialement
immobilière, la pub qui partout et à propos de tout
substitue le tentant à l'utile, car tout le problème
est là , dans l'hyperbole. Des gens sans souci ni
déshonneur peuvent se trouver accablés de souci et de
déshonneur, quand ils sont surendettés pour quelque
chose que, par préjugé qu'induit la pub hyperbolique,
ils crurent propre à transfigurer leur vie.
Je sais que si l'on cessait soudainement de vendre le
superflu, entre 50 et 75% de l'industrie, donc de
l'emploi, cesserait immédiatement. Voilà le grand hic
social de notre type d'économie, que compensera seule
la vie spirituelle en se répandant et fondant un autre
type d'économie par naturel changement de logique et
naturel transfert des valeurs et des désirs. En
attendant, est-ce mal faire que critiquer la pub?
Globalement, ce que la
pub suggère aux hommes d'acheter est au-dessus de
leurs moyens. Sinon, il n'y aurait pas besoin de
pub. La disproportion entre la somme des offres et
la somme des moyens fait que la tentation se
fragmente, se pulvérise en millions de poussières
acheteuses, qui font oublier mais non disparaître
la disproportion. La pub ne s'adresse qu'aux
pauvres, parce que les riches sont trop rares pour
expliquer les énormes budgets publicitaires et les
riches savent ce qu'ils veulent simplement parce
qu'ils peuvent l'avoir.
La
pub n'est pas qu'hyperbolique, elle est innombrable.
Une affiche de promotion immobilière ayant escamoté
Montesquieu, l'intelligence, j'ai porté pendant
quelques jours mon attention sur la publicité en bloc.
Elle fourmille; elle ne peut que troubler une myriade
d'esprits. On croit ne plus la remarquer, mais elle
est là , taches sans nombre, chacune dans son cadre,
son affiche, son panneau déroulant, sa page jaune, son
écran de télévision ou sa page internet. Elle est là
comme un bijou dans son écrin, comme un joli mannequin
ou un bel athlète dans ses dessous moulants, vous
disant que c'est à vous qu'elle ou il songe jour et
nuit, c'est vous, oui, qu'elle ou il attend. Les
considérables progrès de la couleur, de l'imprimerie
ou de la photo rendent ces tentations quasi palpables,
font de ceux qui les convoitent quasiment des
violeurs. Le pauvre acheteur perd la tête. Soudain
saisi d'une folle confiance en soi, il va s'endetter,
voire même voler! De l'instabilité ou de la déception
résultantes le monde souffre au-delà de ce qu'on
imagine.
Nous
Pèlerins
d'Arès avons beaucoup à faire pour réveiller dans
l'homme la conscience que la vraie beauté (Rév
d'Arès 12/3) n'est pas celle que vante la pub
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10 juillet
2007 (0063)
qu'espérer?
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La
Révélation
d'Arès
ne distingue pas politique de religion. Or,
politique et religion gouvernent le monde. Aucun
changement contraire à leurs visées n'a la moindre
chance de succès universel.
Qu'espérer alors?
Les princes sont ceux du culte politique comme
du culte religieux. Outrage au pape ou outrage
au président, même magnicide. Discours politiques ou
sermons religieux peuvent changer de langage, les
actes qui suivent restent les mêmes. La politique ne
fait rien de plus que ce que les hommes qui
l'acceptent ou qui l'élisent feraient sans politique
comme la religion n'entérine rien de plus que les
erreurs, superstitions et espoirs simplistes des
pécheurs qui l'adoptent. La politique et la religion
constituent depuis toujours le théâtre où devant le
peuple joue ce robin des bois de chiffon, matamore
justicier et consolateur, qui paraît défier les
grossiums, dont en réalité il a émané en coulisse.
Religion et politique se sont perpétuées par les rates
jamais vides qu'engrossent d'âge en âge les rats
qui font la loi (Rév d'Arès XIX/24). Leurs
prêtres d'église ou de politique de gauche, de droite
et du centre, rivalisent de projets jamais vraiment
réalisés, qu'écoute le peuple, l'oreille poliment
tournée vers les hauts-parleurs et pensant: "Si les
choses pouvaient changer, ça se saurait." De là
l'absence millénaire de révisions radicales,
l'incurable incapacité à voir la vérité en face, la
poursuite du mal, de l'erreur, du mensonge, du
médiocre, le système verrouillé par où rien de neuf ne
passe. Rien de neuf et surtout pas un vrai changement.
Qu'espérer
alors? Le changement par l'individu! Et dans
l'individu le changement par la seule force
qui échappe au système: La force, perfectible par
surcroît, du cœur et/ou de l'âme, de la
volonté d'être, d'être quelqu'un d'autre. C'est la Voie
hautement existentielle qu'indique La Révélation
d'Arès.
Ouvrir La Révélation d'Arès, qui, comparée à
l'Histoire millénaire, sonne après 33 ans aussi frais
qu'elle sonna en 1974, vous donne d'abord l'illusion
d'ouvrir une brèche dans la citadelle du mal (Rév
d'Arès 13/7-8). Vous sautez avec passion de mot
en mot comme vous démantèleriez pierre par pierre la
muraille du péché, rêvant d'y ouvrir devant le
monde un trou large, par où pleuvrait le soleil du
Ciel, et de crier aux hommes: "Évadez-vous!" Puis vous
déchantez. Moi, très vite, parce que Jésus la nuit du
14 au 15 janvier 1974 m'avait scruté avec compassion
et amour triste, je sus que le malade du péché,
c'était moi. Vous, vous garderez peut-être vos
illusions un peu plus longtemps avant de ployer en
sentant votre propre misère, mais comme moi vous
saurez qu'il y a une muraille, plus épaisse et plus
dure que religion et politique, c'est votre propre péché.
C'est bien pourquoi quiconque vainc son péché n'a plus
besoin de religion et de politique, dit en gros La
Révélation d'Arès. Cependant, la citadelle
du mal une fois évanouie autour du pénitent,
le monde ne lui paraît pas plus enclin à la pénitence
et il doute encore qu'espérer soit raisonnable.
À force d'avoir cru en des paradis qui ne se sont
jamais ouverts, la masse ne croit plus en Dieu ni en
un monde nouveau. De plus, ne plus croire en rien
occupe la conversation, fait sérieux, donne une
contenance. Si par exception quelqu'un croit encore,
mais veut garder l'air cohérent, il doit au moins
parler de l'Himalaya, et encore, en ayant l'air plus
ou moins camé pour qu'on lui pardonne sa folie. Sinon,
il est "victime d'une secte." Monter les marches de la
basilique st-Pierre ne concerne plus qu'une poignée
d'humains qui, d'ailleurs, rentrés chez eux, se
gardent de parler de leur pèlerinage. Même les bonnes
sœurs ne s'en confient qu'aux murs de leurs couvents
vides. À force de se cacher de leurs secrets espoirs,
tous les espoirs passent aux hommes. Voilà le monde
que je trouvai en 1975 quand je commençai à me
missionner dans la rue, monde qui m'apparut
spirituellement mort. Paradoxalement, l'espérance me
vint en réponse à cette idée de mort, après que j'eus
soufflé les lamperons blafards, illusion protectrice,
des icônes dorées de mon église et que j'eus commencé
de faire pénitence, à installer le bien en
moi qui avais été sans le savoir spirituellement mort
de même — C'est alors que des hommes de religion, au
lieu de réfléchir un peu à cette mort spirituelle du
monde, me traitèrent, les pauvres, de blasphémateur et
d'imposteur —. Je me mis alors à prêcher dans un
univers qui me parut sans soleil ni lune, ni diurne ni
nocturne, inexistant comme l'homme vous apparaît
inexistant quand vous découvrez que ce qui le
distingue de l'animal est le spirituel, mais que le
spirituel a été anéanti (Rév d'Arès 4/4).
Mon espérance ressuscitée par la pénitence, je
sus que le spirituel anéanti pourrait renaître dans
tout individu. L'évidence de cette possible
renaissance grandit quand la pénitence
grandissant en vous ramène dans votre cœur la Sainteté,
la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) et
permet à votre âme d'éclore.
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25 juin, 2007
(0062)
le pèlerinage d'arès (reprise de l'entrée #0031)
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En quittant le maison d'accueil le pèlerin
longe la galerie sous l'auvent et entre au fond à droite
dans le déchaussoir où il quitte chaussures ou sandales et
revêt une tunique. Il passe ensuite du déchaussoir dans la
salle où le Créateur se manifesta en 1977 (Maison de la
Sainte Parole surmontée d'un clocher) où il prie et médite
librement.
Chaque
été
à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août.
La Maison de la Ste-Parole (lieu où se manifesta le
Créateur en 1977, image) est ouverte
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et 15
août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
les autres jours de 18h à 21h.
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
les autres.
Qui vient en pèlerinage à Arès?
Des personnes à l'âge de la conscience libre (Rév
d'Arès 10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran, Révélation
d'Arès),
qui connaissent leurs entorses et leurs infractions au Bien,
c'est-à-dire qui distinguent le bien du mal,
qui distinguent l'amour de l'indifférence et de la
haine, le pardon de l'esprit de jugement
(36/16), la paix du conflit, l'intelligence
(32/5) spirituelle de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et se sont converti à La
Révélation d'Arès, la Lumière qui chasse l'ombre des
interprétations religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer en
pénitence, autrement dit, de pratiquer le bien et ne
pas faire le mal, bref, des homme du temps qui vient
(Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant,
pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à
sa visite,
pour vu qu'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de
La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et
s'il admet que l'amour du prochain et le pardon
des offenses sont les clés du bonheur universel.
Que vient faire le pèlerin?
Prendre le Feu de la Main même du Créateur
qui se manifesta et de sa Voix prononça La
Révélation d'Arès sur ce lieu, qu'il ne quitte
jamais (Je suis ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment prendre le Feu? Chacun procède comme il le
ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement. En
général, le pèlerin frappe du front (XLI/4) et
baise (sa lèvre prend... XLVIII/9) l'endroit,
marqué par un simple cadre elliptique en bois, où s'éleva
la Lumière centrale lors des théophanies de 1977. Ensuite,
il va s'asseoir n'importe où dans la salle et là il avive
ou ravive par la prière et/ou la méditation ses raisons et
sa volonté d'entraîner l'humanité, à commencer par sa
propre humanité, à retrouver ses sources spirituelles
(Rév d'Arès 24/4).
Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se
déchausser et de porter une tunique?
(Une tunique est prêtée sur place à qui n'en a pas.)
On enlève ses souliers comme Moïse sur un lieu où
le Créateur parle (Exode 3/5). La tunique
fait oublier les sexes, les vêtements riches ou pauvres,
efface l'orgueil ou la timidité, gomme tout ce qui
fâche ou fait rire le monde, tout ce par quoi se
divise le monde social (Rév d'Arès 10/13-14). La tunique,
qui deviendra la coute ou kitoneth (XLVI/1-4)
quand elle servira de linceul, rappelle aussi qu'il faudra
mourir tant qu'un petit reste n'aura pas battu
le péché (28/12).
À quoi pense le pèlerin?
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et islam,
n'est plus que bruit qui a remplacé la Parole à
Jérusalem (Rév d'Arès XLVII/2). Le Père a donc élu
domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév
d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion à
l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont
perdus... 16/13), mais il la critique sévèrement. La
religion a notamment faussé la notion du salut.
Elle a prêché le salut personnel, alors qu'il est
indissociable du salut universel. Elle a prêché le
salut comme dépendant d'un jugement du Ciel, alors qu'il
dépend seulement et existentiellement du comportement de
l'homme. La pénitence, qui n'est autre que la
pratique du Bien et le refus de pécher, seule
sauve. De plus, de même que le Père ne peut pas vivre sans
sa créature humaine, son fils, aucun pénitent
ne se sauve sans s'efforcer (dans la mesure de ses moyens)
de sauver d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne juge
pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La Révélation
d'Arès, tout pénitent est moissonneur
de pénitents. Le pèlerin en son for intérieur
déclare ou renouvelle son engagement à réveiller la vie
spirituelle, c.-à-d. le Bien, en lui-même comme en
d'autres hommes.
On ne vient pas à Arès mendier un miracle, qui
peut toujours survenir, de toute façon.
On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle
de sa foi en l'effort autosalvateur (la pénitence)
auquel La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout
homme peut être fait un Dieu, comme Jésus l'a été,
s'il met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès
2/12-13).
Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent en
ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme
croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les
souffrances du XXe siècle, resurgissent devant lui,
sociaux, politiques, économiques et même simplement
humains. Le Père revint parler aux hommes à Arès en 1974
et 1977, parce qu'il savait, lui, les périls — rivalité,
mensonge, haine, violence et guerre — qu'on allait revoir.
Il est venu rappeler à l'homme qu'il est image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/217) et
donc producteur de sa propres grâce, de son propre
miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.
Si chaque année, le 21 juin, n'était pas revenu le
Pèlerinage d'Arès depuis 1974, un sentiment d'échec aurait
fini par me gagner, même en étant le témoin du prodige
surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 33 ans j'ai vu
des milliers et des milliers de croyants venir à Arès avec
l'espoir d'autre chose que de fortifier leur foi. Ceux-là
ne reviennent pas, déçus de ne pas avoir trouvé le
"merveilleux" et sans s'avouer qu'il n'avaient jamais
vraiment mis leur foi dans les vertus de l'effort (la pénitence).
Ceux-là refusent de comprendre que le responsable du mal
est l'homme, pas Dieu, et qu'ils ne font qu'abandonner le
monde à de grands pécheurs ambitieux et laisser les choses
empirer. Je vois aussi tant d'hommes ailleurs, juifs,
chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le Bien
s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde
tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois
tant de sottises et d'injustices commises par ceux qui
prétendent diriger le monde, bref, je vois tant de choses
qui portent la foule à penser que le mal restera le plus
fort, oui, j'en vois tant et tant que je souffrirais d'un
terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint
lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le
monde de demain est déjà né sur ce mètre carré où se
dressa le bâton de lumière en 1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le
Bien.
Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence,
d'injustice, de domination et spoliation. Oui,
l'homme trouvera le bonheur perpétuel. Voilà le sens
profond du Pèlerinage d'Arès.
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20 juin 2007
(0061)
la france cherche... le monde cherche à changer
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Les
Français
n’ont
rien changé le 17 juin.
Le monde non plus ne change pas.
"Le monde menace même d'exploser," déclare Abdallah
d'Arabie.
Les Français neutralisent en juin le président qu’ils
ont élu en mai. À l'exception d'Alain Juppé et de
quelques autres, les Français réélisent le gros des
députés qui, de gauche ou de droite, n'ont jusqu’ici
rien fait de vraiment créatif et décisif pour changer
un pays en péril, et il me semble que personne ne l'a
remarqué. Les Français continuent de chercher une
politique qu’ils ne trouveront jamais tant que le
système restera ce qu’il est. Dans le même moment
Abdallah d’Arabie fait une déclaration dont
l’importance, à mes yeux, est infiniment plus grande.
Il pousse un cri d’alarme, qui est aussi un cri du
cœur, concernant la situation dramatique en Moyen
Orient qui pourrait s'étendre à la planète.
Abdallah,
actuellement en visite en Europe, dit (selon la
presse): "Je crains que les détresses de ma région ne
dégénèrent en explosion universelle. L’instabilité
s’aggrave en Irak, au Liban, en Palestine — et
n’oublions pas le Darfour —. Autant d’amorces d’une
possible déstabilisation générale du monde."
Bien que les événements de France et du Moyen Orient
ne se ressemblent pas, j’en tire une leçon unique. Je
me dis que sur les bases du système que l’humanité
s’est donné depuis des millénaires, vaine est toute
recherche de changement assez important pour assurer
au monde paix et bonheur.
Depuis des années, la France cherche à se sortir de
difficultés et dangers socio-économiques, mais, malgré
les grandes espérances soulevées par les discours de
mars à juin 2007, elle a depuis le 17 juin plus de
chances de retomber dans ses ornières que d’en sortir.
Le reste du monde cherche des issues vers la paix, le
progrès et la concorde, mais ceux qui essaient de
changer quelque chose à ce monde, par exemple les
Américains par leur intervention au Moyen Orient, non
seulement ne changent rien, mais ils aggravent la
pauvreté et les tensions.
Jamais l’avertissement solennellement adressé aux
hommes par La Révélation d’Arès en 1974 et
1977 n’a été aussi significatif. Le changement
ne peut pas venir de la politique ou de la religion,
parce que l’une et l’autre étant exercées par des
rivaux en viennent toujours aux mains.
Comme on n'amènera jamais les gros bonnets de la terre
à des rapports d’amour, de pardon, d’écoute, ni même
de réflexion générale honnête sans arrière-pensée,
c'est le menu fretin — moi, vous — qui doit les
déborder par une action intérieure personnelle, qui
n'a besoin ni de chefs (Rév d'Arès 16/1), ni
de loi, ni d'argent, ni d'armes.
Cette action, c'est la pénitence, la pratique
du bien à la modeste échelle individuelle. La pénitence
multipliée aura un effet universel sans égal,
puisqu'elle recréera le monde. Par la pénitence
seule le monde changera (Rév d'Arès 28/7)…
changera de fond en comble, dit en gros le Créateur.
Courage, mes frères! Vous vous sentez comme
d'insignifiants anticorps dans la grande chair malade
du monde, mais si vous ne perdez ni votre paix ni
votre courage dans de vaines pensées et dans
le découragement (Rév d'Arès 13/8), vous
vaincrez le mal. Que La Révélation d'Arès vous
donne la foi juste est très important, mais il y a
plus important encore, elle fait de tout homme qui
entre en pénitence (33/13) un recréateur du
monde.
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16 juin 2007
(0060)
Révélation d'Arès... quand l'existentiel déferle
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La
Révélation
d’Arès est persiflée ou ignorée par tous ceux
qui croient que l'homme sait déjà tout ce qu'il peut
savoir. Elle est force pour qui veut retrouver
la Vie (24/5) en ranimant notre désert
de monde par l'amour (7/5, 12/7, 32/3),
l'intelligence (32/5) et la liberté
(10/10) spirituels, absolus.
La Révélation d’Arès est ce qui inspire aux
Pèlerins d’Arès (voir entrée #0017) leur foi et leur
mission. C'est vrai, mais c'est trop peu dire. La
Révélation d'Arès doit être vue sous sa
lumière existentielle.
Inquiétude (parfois effroi), plainte (parfois
gémissement), déception (parfois désespoir), douleur
(parfois torture ou mort), voilà les haies
d’épines et pierrailles stériles (14/1) qui
blessent et tuent l’homme depuis qu'Adam préféra son
système (2/1-5) à la Force créatrice (VII/5).
Seulement, l'homme du XXIe siècle plus conscient de
ses problèmes en souffre déjà davantage. La
Révélation d'Arès en a donné la solution. Non le
livre d'un penseur, mais un livre venu du Destin
initial et suprême de l'univers, Celui même qui donna
à l'homme la liberté de bien et de mal. Un livre de la
grande famille spirituelle à laquelle appartiennent le
Veda, la Bible, le Coran et d'autres.
Dès 1974, quand parut sa première partie, La
Révélation d’Arès montra pourquoi les maux de
l'homme restent invaincus et passent faussement pour
une fatalité insoluble, que la religion et sa consœur
athée la politique, leurs pouvoirs et leurs lois
entretiennent consciemment ou non. La solution est
simple, mais demande la renaissance de l'âme (17)
ou de l'ha (XXXIX/5-11), la remise à flot d'un
vaisseau apostolique créatif et audacieux (17/3,
18/1-4), non lancé et consacré par une
institution, une religion ou une politique, mais lancé
par la seule espérance de l'homme. À ce vaisseau,
depuis longtemps disparu sur la Mer qui sépare
l'homme d'Éden, du monde à redécouvrir, La
Révélation d'Arès donne le nom de son équipage:
le petit reste. Un petit reste d’hommes
et de femmes (26/1, 29/2), aussi nombreux que
possible, croyants ou non, qui changent leurs vies
volontairement (30/11) en s’obligeant à
être bons, droits, vrais, peut se passer du système,
retrouver liberté, amour, paix, intelligence
et l’allongement infini de la vie devenant Vie
par ressemblance avec le Créateur (Genèse
1/27-28). Par effet de voisinage ce petit
reste peut changer le monde (28/7).
Ainsi La Révélation
d’Arès ramène-t-elle dans le monde la seule
recette de victoire sur le mal, victoire
nécessairement spirituelle, non religieuse, ni
politique, ni scientifique. Pourquoi, dans ces
conditions de nécessité, La Révélation d'Arès
reste-t-elle quasi invisible au monde? Plusieurs
causes à cela, sur lesquelles un blog ne peut
s'étendre, mais deux principales. Un, ce livre est
d'origine surnaturelle dans une société où le
surnaturel déclenche les rires ou les haussements
d'épaules. Deux, il est apparu en nos temps de
dénigrement, de zapping et d’impatience, de recherche
d’effets rapides et de résultats sans efforts. La
Révélation d’Arès n’est pas un livre difficile,
mais il a émergé profond en des temps superficiels où
l’homme abrège tout, même le souci de son propre
destin.
Quand les moqueurs auront bien ri, un fait demeurera,
un fait physique, vu et entendu. Un fait que les
douteurs obstinés, qui souvent seront des religieux
contrariés dans leurs théologies, ne pourront jamais
prouver faux. Parce que j'en fus seul témoin, on parle
d'illusion, mais y aurait-il eu vingt témoins on
parlerait d'illusion collective, et aurais-je filmé le
fait surnaturel, on parlerait de trucage, etc. Ce
fait, le voici. À Arès, petite localité de Gironde
maritime, du 15 janvier au 13 avril 1974 Jésus me
visita, tout à fait inopiné et dans un lieu tout aussi
inattendu : un chantier de réparation. Il me livra un
long message du Créateur. Puis du 17 septembre au 22
novembre 1977 le Créateur se manifesta lui-même dans
une chapelle proche et me communiqua la suite du
message, dans une totale continuité de sens mais un
style radicalement différent. En 1982, après une
attente de cinq ans, quand il me parut probable que le
fait surnaturel était clos, je publiai mon témoignage
sous le titre de La Révélation d’Arès.
Trente-trois ans après la première visite de Jésus,
j’ignore toujours pourquoi un homme comme moi sans
mérites, ni mystique, ni talent pour propager un tel
message, fut élu témoin de cet Appel.
De toutes les Écritures qui forment la vaste
révélation du Créateur depuis la Genèse quelques unes
ont une universalité exceptionnelle. La Révélation
d’Arès en est. Elle peut rejoindre le Veda, la
Bible et le Coran et même, d'une certaine façon, se
placer au-dessus de ces livres millénaires, parce
qu'elle les éclaire d’une Lumière oubliée.
Elle les anime ou réanime, d'une Vie très
forte, plutôt qu’elle ne rectifie leurs
interprétations. La Révélation d’Arès ne
détruit rien; elle fait évoluer la Vérité.
Si vous la lisez en diagonale, La Révélation
d’Arès vous paraît faite de redites religieuses,
mais si vous devenez plus attentif, vous découvrez ses
originalité et universalité surprenantes. Vous
traversez alors une forêt de concepts, qui sont autant
de mini-révélations, certaines passionnantes lues
séparément, mais l'ultime sens du livre n'est compris
qu'une fois La Révélation d'Arès entièrement
lue: Le salut, personnel et universel, la solution du
mal, est dans la pénitence du pénitent
et nulle part ailleurs.
Au mot pénitence, rébarbatif parce que la
religion l'a déformé en remords et autopunition, La
Révélation d'Arès restitue son vrai sens,
exaltant, dynamique: la recherche du Bien et
du bonheur. Le mal peut reculer puis
disparaître (la Bête agonisera, 22/14), si le
Bien absolu réapparaît peu à peu par l'amour,
le pardon, la paix, absolument voulus et
pratiqués par chaque homme ou femme d'un petit
reste dans son absolue liberté (10/10)
courageusement voulue de même, sans laquelle son
absolue intelligence spirituelle (32/5),
tout aussi nécessaire, ne pourrait pas renaître.
Chaque pénitent est aussi moissonneur.
Il recherche et récolte tout individu semé (6/2,
14/1) de la graine du Bien et le pousse
à être à son tour pénitent et moissonneur
et ainsi de suite, de proche en proche, le
monde changera (28/7).
La Révélation d'Arès induit donc un apostolat
ou prophétisme actif, créatif et patient (quatre
générations ne suffiront pas 24/2). Le processus
peut durer des siècles, mais il assure à tout homme de
bien, croyant ou non (28/11), passé, présent
et à venir, la lumière et la tiédeur (33/32)
et même une gloire (37/9) dans l'au-delà (28/11).
Ainsi le monde des individus libres (10/10)
remplacera-t-il peu à peu le monde de la masse
jusqu'où Jour (31/8) où même la mort sera
vaincue.
La Révélation d'Arès a déjà inspiré à des
milliers de changer leurs vie (30/11), de
devenir les êtres bons et nouveaux, que la religion ou
la morale n’avaient pas pu faire d’eux. D'un autre
côté, comme toute Écriture, qui garde son mystère, La
Révélation d’Arès, a porté d’autres hommes à
des erreurs d’interprétation, mais même ces erreurs
ont aidé à sa diffusion à travers conclusions
réductrices et amalgames et en faisant passer son
témoin pour un sot qui "n'y a rien compris" ou qui "a
abusé de sa position." Dans tous les cas, La
Révélation d’Arès n'a jamais laissé indifférent,
elle a fait bouger quelqu'un ou quelque chose.
Officiellement, personne ne mentionne La
Révélation d’Arès, parce que les maîtres de ce
monde veulent sauvegarder "l'ordre des choses," garder
aux grandes religions monothéistes (judaïsme,
christianisme, islam) autant qu'aux grands courants
athées humanistes ou politiques leur vénérée "raison."
Il n’empêche qu’en 33 ans elle a influencé
l'expression de l’espérance générale, qui lui a
emprunté bien des mots qui aujourd'hui parsèment
discours et sermons.
La Révélation d’Arès ne fonde pas de religion.
Contrairement à ce que prétendent ses critiques de
mauvaise foi, La Révélation d’Arès ne dit pas
que seuls sont sauvés les hommes qui s'y
convertissent. Tous les hommes bons, même
athées, sont sauvés et sauveront le monde. Ce livre
n’est pas "intéressant" au sens de "plaisant," parce
qu’il fait sans cesse réfléchir, mais par là il
redonne à l’homme le goût de la profondeur. Il ne va
seulement à rebours des propos rationalistes et
simplificateurs de la presse, il va ailleurs, il est
toute autre chose, il nous transporte dans un autre
monde d’idées. Parole spirituelle s’il en est, La
Révélation d’Arès n’utilise pas le mot spirituel
et n’emploie qu’une fois le mot foi (10/8) et
pas dans le sens d’adhésion ou d’appartenance, mais
dans le sens d’espérance active, créatrice.
La Révélation d’Arès parle à chaque homme, à
l’individualité, qu'elle divinise en quelque sorte en
la libérant de la médiocrité des idées reçues, idées
de masse, et en lui redonnant le sens de la grandeur libre.
De là les mensonges et contre-vérités que répandent
sur elle et son témoin ceux que cette force
libératrice n'arrange pas et qui la détestent, ou qui
détestent son témoin, ou qui détestent les deux. La
Révélation d’Arès dit à l’homme qu’il est
parfaitement libre de s’enfoncer toujours plus
dans le mal ou dans la soumission au mal ou dans la
médiocrité, mais qu’il ferait mieux de songer à changer
sa vie (30/11) et ainsi changer le monde
(28/7) avant que ne pleuve le péché des péchés
(38/2). Le monde, rappelle-t-elle, va d’autant
plus mal que le danger du mal disparaît sous l’idée
que le mal sera résolu par la science et par la loi
(qu’elle appelle loi des rats XIX/24), voire
même par la guerre. Le mal ne sera jamais vaincu hors
du cœur de chacun.
La Révélation d’Arès est d’origine
surnaturelle, mais son réalisme fait oublier le
surnaturel. Si elle nous rappelle les prophètes et les
évangiles, c'est pour nous projeter dans l'avenir.
Elle déstructure, dédogmatise, délégalise. Elle
propose une dialectique qui permet à chacun de refaire
en toute liberté sa propre individualité dans l’amour
et le respect des autres individualités. L’homme ne
peut vraiment aimer son prochain = toute l’humanité,
qu’en étant vraiment lui-même. En nos temps
d’inquiétude et de confusion, où nous sentons comme la
fin de l'Histoire, La Révélation d’Arès
commence une autre Histoire.
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20 mai 2007
(0059)
vulnérabilité du crabe en mue
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Gouvernement
bariolé,
mais je n'en ris pas. On disait que Nicolas
Sarkozy était un despote en cocon, on découvre
un politicien que le partage, voire même le
mélange, ne rebutent pas. Ça ne me
déplaît pas dans un moment où la France est entrée
dans les butoirs du terminus économique, social et
même moral. Il faut reculer, puis aiguiller,
relancer le train. Si ceci est réalisable, ce que
personne ne sait au juste, Nicolas Sarkozy
pouvait-il faire autre chose qu'un gouvernement à
la fois hétérogène et acceptable? Cet homme est
intelligent. Éclectique, ouvert, il semble
contraire à l'intégrisme politique et donc, je
suppute, contraire à l'intégrisme religieux. Ce
peut être une chance pour nous, Pèlerins d'Arès,
qui espérons la relance de la liberté de
conscience par le respect, peut-être même par la
sollicitation. Mais ne rêvons pas.
J'ai regardé la photo des nouveaux
gouvernants campés sur les marches de l'Élysée.
Ils ont l'air gêné d'invités à une noce qui ne se
connaissent pas. Ce qui m'a frappé le plus: les
femmes. À part Mme Alliot-Marie que sa veste de
garçon de café détache, les femmes ne sont pas
visibles au premier coup d'œil, tout à l'inverse
des invitées d'une noce. "Il y aurait sept dames,"
me suis d'abord demandé? J'ai promené mon doigt
lentement sur la photo et j'ai bien compté sept.
Quelle discrétion!
Réactions ringardes des adversaires politiques. M.
Hollande "entame la procédure d'éviction du parti
de M. Kouchner..." Comme si le PS lui-même n'était
pas fait de membres hétéroclites. Le concept de
l'homme au PS est redescendu au concept d'homme
enrégimenté.
Maintenant, nous ne pouvons plus qu'attendre
les législatives (10 et 17 juin), car je doute que
ce gouvernement puisse, avant qu'un nouveau
parlement s'installe, montrer s'il libère ou non
la métaphysique. La métaphysique a fait peur aux
gouvernements précédents, parce qu'ils l'ont crue
tout à la fois menaçant la paix civile et menaçant
l'escape (Rév d'Arès XXIII/4-5), c.-à-d.
l'édifice intellectuel tant chéri, la raison en
vigueur, le "penser correct." Si Nicolas Sarkozy
tient ses promesses, ce gouvernement devrait
montrer qu'il a compris que toutes les forces de
pensée et de foi de ce pays sont utiles et que la
discrimination de minorités nuit à la Création
entière qui ne cesse jamais de se créer par le
Créateur et par son image: le
co-créateur humain. En tout cas, pour nous
Pèlerins d'Arès croire, c'est créer, et c'est
pourquoi notre foi n'est pas figée dans un dogme,
mais évolutive, comme l'inspire La Révélation
d'Arès.
Pour le moment, ce gouvernement est
vulnérable comme le crabe en mue.
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7 mai 2007
(0058)
le nouveau roi noir
de Paris
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Tous
les
hommes, même ceux qui se perdent, sont
enfants du Père (Rév d'Arès 13/5).
À son image de Créateur il
les fait tous cocréateurs d'eux-mêmes
et du monde qu'ils peuvent dominer et
soumettre (Genèse 1/26-28). Certains,
hélas, comme les politiciens, en abusent jusqu'à
soumettre leurs frères. C'est
assez dire pourquoi on ne festoie pas au Ciel
aujourd'hui.
Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7),
qui n'a jamais pesé sur personne, quitte à être
oublié et laisser émerger l'athéisme, déplore que
l'ambitieux pèse sur ses frères et
qu'ainsi la nuit se couche sur eux
(Rév d'Arès I/7-8). Il déplore le système
créé par Adam (Rév d'Arès 2/1-5) fondé
sur la religion et/ou son imitatrice profane: la
politique. Le roi blanc (religion,
idéologie) et le roi noir (politique,
loi, finances, industrie) même cuisse (Rév
d'Arès XXXVII/14). La Révélation
d'Arès dit aux hommes en substance:
Puisque vous avez pu créer le mal, vous pouvez
recréer le Bien, mais pour créer le
Bien il faut liberté absolue
(10/10), amour, pardon, paix, confiance,
patience, remplacement de la loi des
rats (XIX/24) ou loi qui est
par la Loi qui sera (28/8), la Parole
d'amour et de vérité qui n'a pas
besoin de décréteurs, ni de juges, ni de pouvoir
d'aucune sorte: Tu ne seras le chef de
personne (16/1).
On
m'a
rapporté que, peu avant le second tour de
l'élection présidentielle, l'ancien président
Valérie Giscard d'Estaing dit à un journaliste
grosso modo ceci: "La France est une maison aux
portes verrouillées, où l'on discute par groupes
en ignorant les autres groupes et plus encore ce
qui se passe dans le monde derrière les volets
fermés." Mais je crois que c'est la situation
partout dans le monde, surtout sur le Champ
(5/5-7) où La Révélation d'Arès
nous envoie rappeler aux hommes qu'il faut changer
(28/7). La partisanerie clôturée reste un
mal chronique. C'est peut-être pourquoi le
réaliste Nicolas Sarkozy, au soir du 6 Mai, se
crut obligé, depuis sa triomphante tribune, de
lancer un hymne d'espérance en une France qui se
serait ouverte aux grands changements, alors
qu'elle ne l'est manifestement pas. Elle ne le
sera — je n'en ai jamais été aussi sûr — que si
nous, Pèlerins d'Arès, participons activement à
son réarmement spirituel. Même une catastrophe
économique, déjà plausible, ne permettra pas cette
renaissance spirituelle, si nous n'avons pas
procédé auparavant à une ample moisson d'âmes.
Une semaine avant l'élection finale du 6 Mai,
on vit hélas la moitié de la France se cailler
autour de Mme Royal et l'autre moitié autour de M.
Sarkozy. On avait pourtant cru, pendant quelques
semaines auparavant, qu'un nouveau lait fluide,
enrichi, allait requinquer ce peuple français
vieilli et durci par ses adversités. Les
particularismes semblaient s'être estompés après
que les thèmes du pluralisme et de la
fraternisation eurent été développés par François
Bayrou, auquel fit écho Ségolène Royal — une
apparatchik malheureusement trop raide encore dans
sa contre-spiritualité pour que nous votions pour
elle — et ce mouvement m'intéressa passionnément,
parce qu'il me prouva que tout n'était pas perdu
et que le Père avait eu raison de revenir à Arès
appeler les hommes à changer. Mais le
raidissement politique peu avant le 6 Mai montra
que les Français ne retrouveront pas l'amour
fraternel politiquement. Ils ne le retrouveront
qu'en étant spirituellement réveillés. M. Le Pen
pleurant sur sa défaite dit: "Je croyais les
Français mécontents. En fait, ils sont contents
d'être mal gouvernés, endettés..." M. Le Pen
aurait dû dire: ...Contents, bizarrement et
antinomiquement contents (les Français) de ces
divisions qui font l'affaire des politiciens qui
n'existent qu'en s'opposant à d'autres
politiciens, mais qui ne font pas le bonheur des
hommes qui ne trouveront jamais le bonheur sans amour,
sans pardon, sans paix
sociale, sans intelligence ni liberté
spirituelles.
Aussi devons-nous être de plus en plus attentifs
aux événements. L'élection législative sera, en
2007, plus importante que l'élection
présidentielle. François Bayrou, quoique
politicien et quoique nous Pèlerins d'Arès
n'attendions pas d'ultime solution de la
politique, va offrir à ceux des Français qui en
ont compris l'urgence l'occasion d'élire une
troisième force au Parlement. J'ai toujours dit
que si le Parlement avait reflété le pluralisme de
la France, le décret qui, en 1996, installa
"l'Obervatoire Parlementaires des Sectes" n'aurait
pas existé. Cette troisième force, si nous
l'aidons à naître — ce qui sera difficile, vu
notre mode de scrutin — et si elle agit en réelle
complémentarité, forcera peut-être le pouvoir à
considérer l'existence de courants de pensée, de
foi et d'espérance jusqu'ici ignorés.
La Révélation d'Arès dit que la
politique ne conduira pas au bonheur universel. Un
regard sur l'histoire contemporaine le confirme.
Guerre de 1914-18: Cause? La politique. Révolution
Russe de 1917 et fin dramatique de cette
expérience 73 ans plus tard: Causes? La politique.
Guerre de 1939-45: Cause? La politique. Attentat
du 11 septembre 2001 et guerres en Afghanistan et
en Irak? Causes: la Politique., etc. C'est ce que
je rappelle à tout politicien qui présente la
politique comme indispensable, voire
providentielle.
Quoi qu'il en soit, sachant que quatre
générations ne suffiront pas pour tout changer,
nous souhaitons au nouveau président de France de
pouvoir conduire ce pays dans la voie la moins
perturbée possible, sachant que perturbée, elle le
sera inévitablement. La France aura grand besoin
de toutes ses consciences, parmi lesquelles celle
des Pèlerins d'Arès qui prêchent "Un Autre Destin"
— Nom d'une de nos missions de réveil spirituel
pour une vie publique non politisée.
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1er avril 2007
(0057)
quand nous aurons tué le sphinx
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Pénitence! Par
là La Révélation d'Arès ne désigne pas
remords et expiation, mais cette fête
permanente qu'est changer sa vie (30/11)
en aimant, pardonnant, faisant la paix, se
libérant et libérant le monde
spirituellement, en regardant tout avec intelligence
spirituelle. J'ai ainsi compris le
mythe du sphinx.
J'ai compris que ce que le sphinx défiait
les voyageurs de voir et qu'ils ne voyaient pas,
c'était le mensonge. Œdipe vit le mensonge
et le sphinx, de dépit, se précipita du haut de sa
montagne et sembla disparaître. Ce mythe n'était qu'une
prophétie, ce que l'humanité entière oublierait
jusqu'à La Révélation d'Arès.
Le
mensonge est le pire péché,
de sorte que le Créateur n'applique qu'au mensonge
cette expression paroxysmique: le mensonge
des mensonges (Rév d'Arès 32/7), alors
qu'il ne dit pas la guerre des guerres, le vol des
vols, l'adultère des adultères, le malheur des
malheurs, parce qu'à l'origine de toute guerre, de
tout vol, de tout adultère, de tout malheur, il y
a un mensonge.
Le sphinx reste à vaincre. C'est quand il
sera vaincu, que le Jour du bonheur cessera
de reculer (Rév d'Arès 30/4). Mais il reste
à l'homme de comprendre que le mensonge
n'est pas un mal inévitable, dont il faudrait à
jamais demander pardon à Dieu et aux hommes.
Dès 1974, quand La Révélation d'Arès me
parvint, je compris que le manteau neuf
(1/1), dont s'habillait le nouveau pénitent,
n'était plus le vêtement de la pénitence
religieuse, le vêtement du remords et de
l'expiation, mais le manteau de la Vie
(Rév d'Arès 24/3-5) , de la re-création de
soi-même, de la Lumière et de la Vérité
retrouvées.
La Vérité, l'homme ne la voit plus
depuis longtemps, parce qu'il ne voit plus le
mensonge. Contradiction? Non. L'aveugle ne voit
plus ni la nuit ni le jour. Mais la Vérité
redeviendra de plus en plus perceptible au pénitent,
quand au pénitent le mensonge deviendra
de plus en plus perceptible.
Le mensonge règne, si banalisé que les hommes ne
le voient plus. Quand on leur en parle, ils font
les étonnés et répondent que le mensonge est
l'état inévitable, donc normal, des affaires
humaines. Voilà un mois, parlant avec un fervent
catholique, je lui fis remarquer que la doctrine
de l'église n'est qu'un bouquet d'idées
discutables, tantôt lugubres (la rédemption par le
supplice de la croix), tantôt féériques (les œuvre
du saint esprit). Il répondit avec gravité:
"Peut-être, mais si la foi ne s'exprimait pas par
quelque chose d'un peu compliqué, elle se
viderait, deviendrait la foi du charbonnier. Rien
n'est plus dangereux que le vide." Je répliquai:
"Votre réponse est inconsciente d'un fait
alarmant: Il ne s'agit pas de vide, mais de
mensonge."
En ce moment en France, la campagne de l'élection
présidentielle bat son plein. Le mensonge
ici s'appelle promesse. Bien qu'ils aient tous
participé à des gouvernements, les candidats
principaux déclarent sans embarras que le seul mal
dont a souffert la France, c'est d'avoir été mal
gouvernée. Mais toutes ces erreurs vont être
corrigées, la prospérité et le bonheur vont
revenir, si le bon candidat, c.-à-d. le candidat
qui parle, est élu.
"Alice" du pas souple de ses jambes en cerceau,
flottant dans ses immenses perruque blonde et robe
cramoisie, promet un abonnement de rêve, un
combiné de télé, internet et tout et tout. De
nombreux abonnés "Alice" paient depuis des mois
l'abonnement, attendant toujours raccordement ou
remboursement, mais "Alice" continue de pavoiser
comme étant le meilleur choix. "Juste un mensonge
commercial. Mensonge négligeable, me dit-on en
haussant les épaules!" Pour moi il n'y a pas de
mensonge négligeable; il n'y a que le mensonge.
Pénitent,
donc pécheur, je lutte quotidiennement
contre le réflexe de mentir reçu de la
culture, qui de temps immémorial a rendu l'homme
inattentif à ce que le plus petit mensonge
contient tout l'organisme — le mécanisme — du plus
gros mensonge comme le petit papillon contient
tout ce qui fit le tyrannosaure et qui fait la
vipère venimeuse ou la hyène puante et lâche ou
une armée de brutes en uniforme envahissant un
pays pour lui "apporter la démocratie."
Ce qui rendra aux hommes le bonheur universel
perdu depuis Adam, c'est l'amour de la Vérité,
qui va avec l'amour du prochain. Or, "une seule
chose sépare l'homme de la Vérité, le mensonge,
plus préoccupant que la cupidité, que le
socialisme moderne voit comme le mal suprême, car
si le cupide ne mentait jamais, il guérirait tôt
ou tard de la cupidité." (Péroraison de
l'Introduction Générale de La Révélation
d'Arès, édition 1995).
Paul Klee baptisa cette œuvre (3) "Empfindsame
Jungfrau mit dem Massliebchen" (Vierge
sentimentale à la pâquerette, 1906). Je l'ai
rebaptisée "Hésitation," parce que la jeune femme
me paraît hésiter, la main droite pendante, encore
inutile, au bord de la décision capitale de
l'humaine qui entre dans la vie et se dit:
"Vais-je être vraie ou menteuse?" Peu
importe à propos de quoi elle hésite, d'ailleurs;
on hésite toujours entre le vrai et le
faux. La fleur qu'elle fixe l'aide seulement à
concentrer sa pensée sur le Fond des Fonds
(Rév d'Arès XXXIV/6).
(1) Paul Klee, Büsser (Pénitent), 1935. J'ai
rebaptisé cette œuvre cendrée, aérienne, "Âme".
(2) Paul Klee, Katastrophe der Sphinx (Catastrophe
du sphinx), 1937.
Paul Klee est un de mes
peintres préférés pour sa capacité à exprimer
l'inexprimable, à transformer la matière et la
lumière en pensée profonde. Il y a depuis peu à
Bern, Suisse, un superbe musée dédié à Paul Klee.
Le temps me manque pour le visiter, mais mes sœurs
et frères suisses m'ont offert un album de ce
musée. J'en suis tout ému.
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22 mars 2007
(0056)
le monde marche sur la tête
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Quoi
dire
d'une actualité qui n'est qu'incertitude? Tout
dans le monde me semble inabouti ou hésitant, en
attente de conclusions ou d'orientations. Je
voudrais parler d'hommes ou de situations qui ne
changeront pas encore cet après-midi, mais
hélas...
L'ascension
économique de l'Europe est bien stoppée, son
déclin a peut-être même débuté. La puissance
économique de demain est maintenant bien lisible
sur les étiquettes de tout ce que j'achète: Made
in China, made in Taiwan, made in India, made in
Indonesia, made in Viet-Nam, made in Japan, en
attendant bientôt made in Russia, made in
Ukrainia, made in Bielorussia, made in Algeria,
etc. Ce qui se faisait ici se fait maintenant
là-bas. Aux élections présidentielles de 1995,
j'avais voté pour l'obscur Chaminade, parce qu'il
avait dit la seule chose réellement importante:
"Le problème de la France, c'est que notre
industrie va s'effondrer au profit de l'industrie
asiatique qui, elle, se développe à toute
vitesse." Hier j'entendais un ingénieur d'Airbus
dire: "Je dois contractuellement former des
ingénieurs chinois à la technologie Airbus...
Parions que dans quelques années la Chine sortira
son propre A380." Mais en même temps, rien n'est
certain, ce transfert des grandes activités
humaines aux antipodes pourrait ne pas avoir
l'ampleur qu'on craint, mais en attendant il se
fait. La tête penseuse qui était en Occident passe
en Orient et en Extrême Orient.
Le monde me fait
l'effet de marcher sur la tête.
À propos d'élections présidentielles en France,
j'écoute des candidats qui me font bien l'effet de
marcher sur la tête, le cerveau planté dans le
passé, mais les pieds gigotant en l'air. Tellement
soucieux d'être élus, ils entretiennent l'illusion
d'une France qui n'a eu qu'un malheur: celui
d'avoir été mal gouvernée jusqu'ici, mais qui (si
vous votez bien) nagera dans la richesse et le
bonheur avant "trois ans... mettons quatre." Les
projets et les mots mêmes que j'entends depuis ma
jeunesse. Des programmes de paroisse ou de
municipalité. Où est l'ample replanification,
vigoureuse et spirituelle, dont le pays a un
urgent besoin? Côté USA, George W. Bush a aussi la
tête en bas, tenant bon contre toute une nation
qui réalise enfin que se déroule en Irak une
guerre qui n'aboutira à rien et qui accable ce
pays de malheurs bien pires que ceux qu'il connut
sous Saddam Hussein. J'arrête ici mon énumération
de tout ce qui va à l'envers; je pourrais en
remplir cent pages.
Oui, ce monde marche la tête en bas, mais, comme
Gribouille voulut échapper à une pluie
torrentielle en se plongeant dans la rivière et
d'une certaine façon y échappa, peut-être les
puissants de ce monde comme la pythie se
couperont-ils la tête pour échapper au ver
(Rév d'Arès XXXVIII/1) des
nouveaux malheurs qu'ils semblent introduire dans
la grande pomme du monde actuellement.
Voilà que je suis amusant maintenant! Il me reste
au moins ça.
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27 février
2007 (0055)
les pèlerins d'arès des cathares?
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Récemment,
un
E-mail anonyme me dit ceci: "Dans une conférence
sur les Cathares à la salle Jean Renoir, vous avez
été cités, vous Frère Michel et les Pèlerins
d'Arès, comme les nouveaux Cathares. Ce n'est pas
offensant et j'ai même trouvé ça plutôt marrant."
Je répondis en demandant les noms de la ville et
du conférencier, mais ma réponse me fut aussitôt
retournée avec "adresse inconnue." Si l'on
commence à nous comparer aux Cathares, ce qui
n'est pas offensant en effet, il me paraît quand
même utile de souligner quelques particularités
qui séparent les Pèlerins d'Arès de ces Bons
Hommes et Bonnes Femmes d'un autre âge.
À la rigueur nous sommes... disons... des
Cathares Réalisés en ce sens que notre foi
chrétienne est basée sur la réalité simple et
pure de la Parole du Créateur. Ce n'était pas en
tous points la foi, teintée de gnosticisme et
d'ascétisme, des Cathares Mystiques des XIIe et
XIIIe siècles.
Notre connaissance du catharisme, comme de toute
religion détruite par la persécution ou
l'abjuration forcée, n'est pas sans failles. Ses
documents et archives pour la plupart disparurent
sur les bûchers qu'allumèrent les croisés envoyés
contre les Cathares par le pape et le roi de
France. Que peut-on en dire, cependant?
Les Cathares voyaient l'héritage des Évangiles
dans la simplicité et la bonté considérées comme
suffisantes pour assurer le salut de l'individu et
du monde. En ceci la foi du Cathare et la foi du
Pèlerin d'Arès se ressemblent, mais contrairement
au catharisme qui naquit, dit-on, d'une réaction
de rejet de l'église autocratique, politisée et
corrompue, envers laquelle les Cathares
affichaient leur dédain et même leur hostilité,
les Pèlerins d'Arès n'éprouvent envers l'église,
et envers les religions en général, ni dédain ni
hostilité. Ils s'en détournent simplement pour les
dépasser. La foi du Pèlerin d'Arès n'est même pas
à proprement parler un retour aux sources; elle
part d'une perspective d'avenir dynamisée, voilà
trois décennies, par l'avènement surnaturel de La
Révélation d'Arès advenue en 1974 et 1977.
Le Pèlerin d'Arès comme le Cathare considèrent que
c'est seulement à ses fruits qu'on reconnaît
le bien (Matthieu 7/17-20) et que l'humain
est sauvé par ses seules bonté et pénitence,
mais ce que le Pèlerin d'Arès appelle pénitence
le Cathare l'appelait "règle de justice et
vérité" et le pratiquait de façon ascétique et
abstinente, conformément aux penchants moyenâgeux.
La pénitence et la moisson (la
recherche de tous les pénitents possibles,
perdus dans le monde qu'il faut changer
en bien) sont les clés de voûte
de la foi arésienne, mais elles induisent des
pratiques et un apostolat modernes, où la droiture,
l'amour, le pardon, la liberté et
l'intelligence spirituelles, prennent le
pas sur l'austérité.
Voici
d'autres
différences. Certes, ni le Cathare ni le Pèlerin
d'Arès ne s'intéresse à la présumée providence
divine, que les religions structurées affirment
représenter sur terre. Certes, l'un et l'autre
gardent l'œil fixé sur l'origine du mal, afin de
se garder de lui, mais leurs visions de la source
du mal diffèrent beaucoup. D'un côté, le Pèlerin
d'Arès sait que l'homme seul est maître
du mal comme du bien, ainsi que l'explique
clairement La Révélation d'Arès. D'un
autre côté, le Cathare voyait l'origine du mal
dans les "anges déchus, ayant pour chef Lucifer,"
qui auraient été précipités du Ciel et enfermés
dans les peaux des hommes, dans lesquelles ils se
réincarneraient régulièrement. C'est pur
gnosticisme. La Révélation d'Arès dément
la réincarnation sans ambiguïté (V/2) et
ne mentionne nulle part des anges déchus comme
sources du mal. Cette croyance à forte odeur
ésotérique avait conduit les Cathares à lire la
Bible de façon dualiste et réductrice. Ils avaient
ainsi rejeté l'Ancien Testament comme satanique et
ne lisaient que le Nouveau Testament. La
Révélation d'Arès, tout au contraire,
invite l'homme à relire la Bible tout entière sous
sa lumière et même le Coran.
Il y a d'autres divergences. Les Cathares avaient
une sorte de sacrement, une imposition des mains,
qui servait de baptême, d'ordination, d'absolution
et d'extrême onction. Les Pèlerins d'Arès n'ont
aucun sacrement. Le Cathare voyait Jésus comme
fils de Dieu, non au sens trinitaire, mais au sens
immatériel. Pour lui Jésus n'aurait été qu'une
apparence humaine, un ectoplasme, qui n'aurait pas
souffert sur la croix. Or, la Bible et La
Révélation d'Arès n'attestent nulle part
cette prétendue immatérialité de Jésus. La preuve
de sa matérialité est le Jésus dont je fus témoin
en 1974, qui se tenait devant moi en chair et en
os. L'organisation sociale cathare était aussi
très différente: Comme les Pèlerins d'Arès les
Cathares n'avaient pas de prêtres, mais ils
avaient des évêques, quoique pauvres et sans
pouvoir séculier, ainsi que des diacres, qui
étaient des prêcheurs itinérants, et une élite
religieuse qu'ils appelaient Bons Hommes et Bonnes
Femmes, ceux que l'Inquisition appela d'un fameux
nom: les "parfaits." Les Pèlerins d'Arès, à
l'inverse, n'ont ni hiérarchie, ni clergé, ni
élite: Vous êtes ou vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès
et seul votre comportement individuel définit
naturellement cette identité.
Par contre, comme les Pèlerins d'Arès les Cathares
n'avaient aucune théorie eucharistique du partage
du pain entre les croyants. Il y a également
similarité concernant les fins dernières, le Jour
où les hommes réintègreront leurs "corps
lumineux," selon les Cathares, et le Jour
décrit par La Révélation d'Arès (31/8-12,
35/3). Autre similarité: l'opprobre, celle
perpétuellement jetée sur les minorités
spirituelles. L'Inquisiton moderne est cette
collusion des organisations antisecte: ADFI, CCMM,
etc., avec les journaux qui leur sont dévoués.
Nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas à souffrir le
cruel martyre des Cathares, c'est vrai, mais nous
sommes en butte à des organismes qui, si la
constitution de France ne les en empêchaient, nous
feraient subir volontiers les mêmes persécutions
extrêmes.
Image: Le pog de
Montségur (près de Foix, Ariège), haut lieu de
la résistance cathare. Au pied de ce rocher, en
1244, plus de 220 Cathares, hommes et femmes,
ayant refusé de se convertir à la foi
catholique, furent "brûlés dans un enclos fait
de pals et de pieux... où ils passèrent dans le
feu du Tartare," c'est-à-dire de l'enfer, selon
un féroce rapport catholique de l'époque.
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26 janvier
200X (0054)
l'abbé Pierre
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Avant
que
je n'enregistre #0054 m'arrive un commentaire. Il
parle de l'abbé Pierre bien mieux que ne le faisait
mon papier. Voici ce commentaire — Je me suis juste
permis de l'enrichir un peu:
- Aujourd'hui, j'ai une
pensée fraternelle pour l'Abbé Pierre. Il nous
a quittés le 22 janvier très tôt le matin, à
l'age respectable de 94 ans. La jambe
de l'homme de Bien aura quatre
âges, nous dit La Révélation
d'Arès (XXXI/18). Certes,
l'abbé Pierre n'était pas l'homme de Bien
au sens de La Révélation d'Arès,
mais il était un remarquable siffleur
(XXXI/19). Le Bien, qui a
valeur absolue, n'est pas contenu dans la
seule charité, mais dans un grand tout de
valeurs bien plus complexe et vaste. Toutefois
la charité, il faut la faire! L'abbé Pierre y
excellait.
La mort de ce grand monsieur du "reste" —
terme que frère Michel tira de petit
reste, désignant le noyau des
pénitents (voir "Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas") — tombe justement en hiver, en
plein période de crise du logement "opposable"
dont parle ce blog (#0053). Cinquante-trois
années aprés que l'abbé Pierre eut poussé le
premier de ses innombrables cris
d'indignation, qui fut entendu par les
pouvoirs français. C'était en 1954.
L'abbé Pierre était "craint et reconnu par les
grands de ce monde," disent les media français
qui aiment pousser le cocorico — Dans beaucoup
de grands pays la presse ne cite même pas sa
disparition, mais bon, passons! —. L'abbé
Pierre, quoique convaincu de l'utilité de
l'Église Catholique, défendit sans
discrimination toute l'humanité en état de
faiblesse: les Musulmans en Bosnie, les
Tibétains en Chine, les Indiens
sous-alimentés, les Américains en état de
sous-citoyenneté et les sans-logis de France
avec Coluche. Par là il montra implicitement
que l'église manquait à son devoir et que le
christianisme n'existait pas encore. En outre,
il plaida pour le mariage des prêtres. Il fut
une chance pour l'église, qui ne l'a pas
beaucoup apprécié. Mais le peuple l'a fait.
Il existe un film qui retrace les débuts du
mouvement Emmaüs en 1954. Un film très peu
connu et trés peu diffusé, car réaliste et
engagé, différent de la dernière version
aseptisée interprétée par Lambert Wilson. Le
film que je recommande s'appelle "Les
chiffonniers d'Emmaus." On le trouve chez René
Chateau en VHS avec Pierre Mondy, Bernard
Lajarrige et d'autres talentueux comédiens. Ce
film fut tourné il y a quelques décennies. On
y voit l'abbé Pierre avec toute son énergie et
tout son courage, un héros du
"reste"!
José O.
Très
beau
commentaire! Plus élogieux que mon texte en
préparation, qui était plus réservé, parce que
j'avais rencontré l'abbé Pierre dans les années
80. J'avais cru ce prêtre plein d'amour absolu.
Je
découvris qu'il était proche du concept dualiste
du pauvre incarnant le bien et du nanti
incarnant le mal. Surpris par ce manichéisme, je
lui dis: "Vous vous posez en juge. Ce
n'est pas une attitude d'homme de Dieu, mais une
attitude de politique. La politique a toujours
besoin d'adversaires, mais vous?" Il marmonna
quelque chose comme: "Je fais appel à l'État et
aux pouvoirs publics; je ne fais pas appel aux
riches." Je lui dis alors qu'il ne fallait pas
rester dans l'église, soutenue par les "riches,"
et jouir du prestige de la soutane quand on
affiche une partialité que ne partagent ni
l'Évangile ni même l'église. Il répliqua en
substance: "Vous n'y connaissez rien. Les nantis
sont d'un égoïsme incurable." Je répondis: "En
seriez-vous resté à l'idée que le Ciel s'ouvre
devant le pauvre et l'enfer devant le riche?" Je
lui fis observer qu'il n'y avait pas que de mauvais
riches (Luc 16/19-31) et que des nantis
pouvaient être aussi charitables que l'abbé
Pierre et de façon moins tapageuse: Quand
tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce
que fait la main droite... (Matthieu 6/2-4).
Il hocha la tête. Alors, je fis remarquer
que, de toute façon, le problème du bien et du
mal n'était pas contenu dans les oppositions
pauvreté contre richesse, malheur contre bonheur
ou fusil qui tue contre fusil en bandoulière,
mais était ailleurs, universel, infiniment plus
profond, et que sa solution viendrait de
l'auto-recréation intérieure de la créature par
l'acquisition de l'amour absolu, du pardon
absolu, de la paix absolue, de la
liberté spirituelle absolue. Il rit et
mit fin à notre rencontre. Assis dans ma
voiture, je notai dans mon carnet: "Homme
totalement désintéressé matériellement, mais qui
s'est très habilement limité aux poncifs
dualistes bien médiatiques. De là une grande
gueule à la française et, comme dans ce pays on
n'entend que les grandes gueules et même on les
aime quand elles sont pittoresques, il a été
entendu. Quoi de plus normal? Pour ce qui est de
la charité immédiate, l'abbé Pierre est
travailleur, efficace, organisateur... Chapeau!
Mais pas de profondeur ou de ferment
bouleversant. Aucun grand changement
ne sortira d'un homme comme ça. C'est pour ça
qu'on le laisse dire..." J'ajoutai: "Après tout,
aujourd'hui il a peut-être des aigreurs
d'estomac ou mal aux dos."
En me mettant à table tout à l'heure, je jetai
un coup d'œil à la télé et je vis les
funérailles nationales à Notre Dame de Paris. Oh
tout ce tralala! Le président de la république,
la procession des évêques... L'abbé Pierre
n'aurait pas aimé ça. Je fus pris de tendresse
pour la mémoire rugueuse, mais si simple, de
l'abbé Pierre.
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15 janvier
2007 (0053)
un droit au logement opposable?
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Je
me
méfie
des termes bizarres comme "droit au logement
opposable." J'ai toujours peur qu'ils cachent
quelque chose de tordu.
Opposable à quoi et par qui? Pour moi on a droit
ou on n'a pas droit au logement, un point c'est
tout.
Et puis, pour commencer, un droit à quel
logement?
Si ce droit au logement se fait par une
loi, donc avec date-butoir et contraintes
pressantes, je crains qu'il aboutisse à ce qu'on
veut éliminer à jamais: les "logements sociaux" de
type clapier à lapins, qu'on a justement commencé
à dynamiter un peu partout.
Une
assistante
sociale parisienne m'a communiqué des statistiques
établies non à partir de formulaires
administratifs "à cocher", mais de contacts les
yeux dans les yeux. Parmi les sans-logis qui,
pendant les fêtes de fin d'année, campèrent le
long du canal st-Martin à Paris (photo) moins d'un
sur trois était en besoin primaire de "toit" ou
"d'abri." Les autres, plus de deux sur trois
étaient en grand besoin de "domicile," de
"chez-soi," d'un "p'tit coin sympa." Cette nuance,
essentielle, signifie que le problème se situe
moins côté murs que côté cœur.
Des maisons telles que le cœur les
conçoit, ce ne sont pas des escaliers, des portes
et des plomberies empilés. Ce sont des lieux de joie
et de bien. Des lieux de
bonheur. Le Père y a pensé voilà des millénaires
déjà, il l'a rappelé en 1974: Mais
qu'offre-t-il le tentateur qui ne peut rien
créer, ni joie ni bien? Qu'offre-t-il que je ne
donne déjà? N'ai-je pas construit des maisons
chaudes (Rév d'Arès 26/8)?
Les maisons chaude ne sont pas des
logements où le chauffage central,
quoiqu'apprécié, serait fondamental. Ce sont des
maisons où règne la chaleur de l'amour,
de la paix, de la liberté. Des
maisons où il fait bon vivre et qui ne
répondent pas nécessairement aux normes des
services technico-sanitaires. Quelle loi, quel
"droit au logement opposable" pourrait garantir un
logement où il fait bon vivre? Aucune loi, aucun
droit, parce que le bonheur échappe aux
définitions des codes. Mais le bonheur n'échappe
pas aux définitions qu'en donne La Révélation
d'Arès pour qui ne se contentera pas de la
feuilleter.
Donc, beaucoup des sans-logis, hôtes des "Enfants
de Don Quichotte," association louable, n'étaient
pas des animaux à la recherche de cages propres,
mais des hommes à la recherche du foyer devant
la porte duquel l'enfant crie de joie
(Rév d'Arès XXVII/10), serait-ce la porte
d'une cabane ouverte sur la Création magnifique,
environnée d'âmes, de bonté,
de générosité, de rire, de miséricorde,
de liberté, d'intelligence
spirituelle. Les HLM de plâtre et d'acier,
beaucoup de sans-logis les ont habités, ces HLM
que leurs jeunes locataires, toujours plus
démonstrativement révoltés par l'absence de beauté
(Rév d'Arès 12/3), taguent vite pour qu'ils
ressemblent à autre chose qu'une prison. Les HLM,
c'est souvent ce qui a porté les sans-logis à être
sans logis.
Ce qu'il y a ici "d'opposable" au "social" des
discours politiques, c'est tout ce que nous
Pèlerins d'Arès préconisons au monde de voir, de
comprendre et d'être. Notre mission
n'ignore pas les problèmes sociaux, elle les
spiritualise pour une humanité dont le fond est,
pour le Créateur et pour nous, irrémédiablement
spirituel.
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13 janvier
2007 (0052)
un temps mort, puis ça repart
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Il
y
a eu un temps mort dans mon blog.
À ce trou trois causes concomitantes:
Un travail énorme et épuisant en fin d'année,
Un rhume tout aussi énorme et épuisant,
Un "bof!" passager. L'idée qu'il était absurde
d'adresser aux hommes en général — le grand
public qui lit ce blog — mes vœux que se réalise
ce qu'ils attendent de la vie en 2007, vu que
leurs vœux personnels sont pour la plupart
différents, voire même antagonistes des miens.
Pourquoi souhaiter à
Saddam Hussein — mon frère humain, n'en déplaise à
ceux qui l'exécraient — de s'amender et de devenir
un homme moins dur? On l'a pendu et je ne peux
plus que faire mortification (Rév d'Arès
33/32-34) pour lui.
Pourquoi souhaiter aux peuple du Moyen Orient la
paix, puisque les peuples là-bas n'envisagent la
paix qu'au détriment de leur concurrents et
adversaires?
Pourquoi souhaiter à George W. Bush la réalisation
de ses souhaits les plus chers, puisqu'il semble
n'espérer de bien que de la guerre?
Pourquoi souhaiter la réalisation de leurs
souhaits aux candidats à la présidence de la
république française, quel que programme qu'ils
défendent, puisque chacun souhaite une seule
chose: être élu et voir ses concurrents battus?
Pourquoi souhaiter en 2007 à chaque homme sur
terre l'amour du prochain, la force de tout
pardonner, la paix universelle, la liberté
absolue? En fait les hommes, à part... mettons...
3%, ne souhaitent que vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9) sur ceux différents
ou simplement plus heureux, la défaite humiliante
de ceux qu'ils n'aiment pas, des lois plus dures
et toujours moins de liberté pour ceux dont ils
ont peur.
Pourquoi souhaiter et cætera, et cætera?
Mon "bof!" a passé avec mon rhume et le plus gros
de mon laborieux fardeau de fin d'année.
Ma foi ne m'ayant jamais quitté et pour cause:
J'ai bien vu et entendu Jésus puis le Créateur en
1974 et 1977 — aucun doute là-dessus —, mes
grandes espérances m'ont rattrapé.
Bien que je ne sois qu'un homme, un vieil homme —
aucun doute là-dessus non plus —, je continue.
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7 décembre
2006 (0051)
épargner au monde la mort spirituelle
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Il
reste
de la vie spirituelle au fond de tous
les hommes. Sinon, comment le Père espérerait-il
que le monde puisse changer (Rév
d'Arès 28/7)? Seulement voilà, cette
spiritualité est chaque jour plus réduite à
l'invisibilité et à l'inaction. Si ce déclin
continuait, elle mourrait. Notre mission est
plus que nécessaire, vitale.
J'ai lu ou écouté ce que disaient Mme
Royal et ses rivaux en compétition pour les
primaires au PS. Je n'ai rien entendu de spirituel
ni même de métaphysique. Je n'en ai pas entendu
plus sur les lèvres de M Sarkozy ou d'autres.
Machiavel, contrairement à ce que l'homme commun
croit, n'inventa ni n'enseigna la rouerie et la
bassesse politiques; il les décrivit seulement. Il
montra comme l'ont montré d'autres avant lui et
d'autres après lui, dont le Créateur en 1974-1977,
qu'il n'existe aucun espoir de voir le fond
spirituel de l'homme triompher du mal par la
politique ou par sa mère, la religion.
En cachant
le mal politique sous la démocratie et le mal
religieux sous le tolérantisme on
n'empêchera pas la déspiritualisation complète de
l'homme — le péché des péchés (Rév
d'Arès 38/2) —, pas plus qu'on n'empêchera
les tempêtes solaires (photo) (Rév d'Arès
XVII/13, XXII/12-13, etc.), dont les media
se gardent de parler, de détruire nos réseaux de
communications et nos transformateurs électriques
un de ces jours. Cacher le mal ne l'éradique pas.
Il faut l'éradiquer par la pénitence
d'un nombre suffisant d'hommes de bien — le petit
reste.
Notre mission est essentielle, mais elle va
devenir d'autant plus difficile que les
hommes voient de moins en moins ce qui se prépare:
la déshumanisation, tellement plus grave que les
revers économiques dont les signes sont déjà
évidents. Ce n'est pas parce qu'il y a maintenant
la sécurité sociale, des restaurants du cœur, des
abris pour les sans-logis, des associations
humanitaires, que l'homme ne se déshumanise pas.
Il se déshumanise parce qu'il se dépiritualise. Il
croit remplacer par des lois et des règles l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence
et la liberté spirituelles qu'aucune
loi ou règle ne peut donner. Si l'homme ne reprend
pas conscience de ce qu'il est: une créature
spirituelle, qui ne doit son génie qu'à sa liberté
spirituelle, il court à un désastre qu'aucune
science politique et sociologique n'empêchera.
Comment changer le monde en bien en le
gérant à la petite semaine comme font la politique
et la religion? Les politiciens vaquent, très
souvent mal, aux affaires de l'instant et laissent
le bulldozing des énormes boues résiduelles et les
grandes questions de l'avenir à leurs successeurs,
qui feront de même. La religion entretient au jour
le jour les grandes inquiétudes métaphysiques et
la quête de miracles; ses fidèles ont une vie trop
brève pour la forcer à corriger ses erreurs. Ainsi
l'homme s'est-il déspiritualisé sans discontinuer
et maintenant il passe une limite critique. C'est
ce que La Révélation d'Arès dit. Ceux qui
demandent: "Une nouvelle révélation... pour quoi
faire?" n'ont pas encore compris grand chose.
L'urgence du changement n'est pas facile
à faire comprendre au monde et c'est à un petit
reste d'hommes et femmes sans influence ni
pouvoir, sauf leur foi, que le Créateur demande
d'assumer ce prophétisme de géants (Rév d'Arès
31/6). Il leur faut une foi géante,
donc! Que leur foi gagne en puissance! Et
ils ne sont pas seuls, le Père est derrière eux.
Ils y arriveront. Alleluia!
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12 novembre
2006 (0050)
tom paine et moi
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En 1998 à New
York quelqu'un me dit: "Frère Michel, la force
créative spirituelle trouvée dans votre personne
et dans La Révélation d'Arès rappelle
la force créative sociale que les Américains
trouvèrent en 1776 en Tom Paine et son manifeste
"Common Sense" ("Bon Sens").
Surprenante comparaison. Je connaissais un peu le
personnage, Thomas Paine, un des pères fondateurs
de l'indépendance américaine... Je ne vis pas de
similitude avec moi. De plus, je le croyais athée.
Je savais qu'il avait été rustre, grossier même,
sale, ce que je ne suis pas. Je savais, certes,
que le Général Washington avait fait lire un texte
de Tom Paine à ses troupes épuisées et transies de
froid pour les ragaillardir avant son attaque
surprise sur Trenton, mais aussi que Tom Paine
plus tard se mettrait à dos la plupart des grands
Américains de l'époque, sans doute, imaginais-je,
parce qu'il n'avait pas été aussi respectable que
ça. Je ne voyais pas que John Adams, second
président des USA, en traitant "Common Sense", le
grand manifeste de Tom Paine, de "pauvre, ignare,
myope et méchante messe d'ivrogne," usait de
qualificatifs proches de ceux qu'utilisent les
gens très comme il faut à l'égard de La
Révélation d'Arès, et que les Fédéralistes
appelèrent Tom Paine "serpent répugnant" comme des
clergés et politiciens conformistes m'appellent,
aux mots près.
Mais voilà que, dans le courant de 2006, ont paru,
je ne sais pour commémorer quoi, divers livres sur
Tom Paine. Je me remets à penser à lui. Cette fois
je lis les mots de Tom Paine que George Washington
fit lire à son armée quasi paralysée dans le
blizzard: "Il est des moments qui éprouvent l'âme.
Le soldat des beaux jours, le patriote du ciel
ensoleillé, va dans ce moment critique flancher et
manquer à son pays, mais celui qui fait face
maintenant méritera l'amour et la reconnaissance
de l'humanité. La tyrannie comme l'enfer n'est pas
vaincue facilement, mais nous avons cette
consolation: Plus dur l'affrontement plus glorieux
le triomphe!" Le lendemain les patriotes
américains passèrent la Delaware et mirent en
déroute l'armée anglaise, qui ne cesserait pas de
refluer jusqu'à la mer. Comment, soudain, ne pas
réaliser que le New Yorkais de 1998 avait fait un
parallèle avec nos missionnaires: Il y aura
un temps pour leur peine et une éternité pour
leur gloire (Rév d'Arès 37/9)?
J'apprends que Tom Paine, que je croyais
athée, était en fait croyant non religieux,
critique mordant des églises et clergés, comme
l'est La Révélation d'Arès. Je savais
qu'il rêvait d'une société sans gouvernement, mais
je découvre avec quelle véhémence il rejetait tous
pouvoirs et lois, comme La Révélation d'Arès
les rejette. Voilà pourquoi il fut haï par ceux-là
même qui avaient utilisé ses idées et sa verve
pour devenir des chefs. Tom Paine, lui,
refuserait toujours d'assumer un pouvoir, quel
qu'il fût, et fut méprisé comme je le suis par le
système, qui voit mon propre refus d'être un chef
(Rév d'Arès 16/1) et de donner à l'assemblée
des Pèlerins d'Arès une structure sociale et une
hiérarchie comme un exécrable et dangereux
exemple.
Pour finir, que de mérite eut Tom Paine! Il ne dut
pas comme moi ployer sous le genou du
Père (Rév d'Arès 12/9) pour entendre la
Vérité. Il la trouva seul, par
sa seule intelligence.
Je me demande bien sincèrement pourquoi le Père
s'adressa à moi, qui n'avait pas le quart des
moyens de Tom!
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