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6 août 2007 (0065)
dieu?
plafond chapelle sixtineAvec de telles représentations de Dieu (le barbu à droite), la religion ne pouvait que rester superstitieuse et générer l'athéisme.
De plus, ici (Chapelle Sixtine, Rome), on se demande si c'est Dieu qui crée Adam ou Adam qui crée Dieu.



En 1974, quelqu'un me parle par l'intermédiaire de Jésus (2/15). En 1977, quelqu'un — qui se présente comme le Retour (I/1), il s'agit donc du même — me parle sans intermédiaire cette fois. Il y aura 30 ans en octobre. Quelqu'un qui a généré toute la terre, toute vie, tout homme (4/10) et même l'univers (12/4) et que dire de sa paternité sur moi qu'il a réduit à rien (40/6) pour laver mon cœur (L/1)! Quelqu'un qui craint si peu qu'on le confonde avec un autre qu'il se désigne simplement par Moi ou Je (2/13, XXXVIII/3, etc.). C'est Dieu, oui... et non! Dès que des mots humains paraissent, le mot Dieu notamment, tout se brouille: Jésus fut fait un Dieu (2/13), mais n'est pas Dieu (32/2), et le flou s'accroît… C'est un Christ qui est Dieu né de Jésus, ce qui, pris au pied de la lettre, paraît dire que Dieu est né de l'imagination d'un homme nommé Jésus d'une femme nommée Marie (32/2). En fait, il s'agit d'autre chose, que l'intelligence d'homme, faible lumignon, ne peut plus comprendre (32/5).
Sages étaient donc les chrétiens antiques avec leur intuition que Jésus avait quelque chose à voir avec Dieu, mais qui se bornaient à cette intuition. Insensée fut donc l'église qui changea l'intuition, où nage la Vérité vivante, en dogme — trinité (23/7, XVIII/1, croix rédemptrice (XXXI/1) —, où la Vérité n'est plus qu'épave attendant son renflouage. Le renfloueur est arrivé, c'est La Révélation d'Arès. Si l'église, la plus belle récolte de Dieu (14/2-3) avant qu'il moissonne les Pèlerins d'Arès, entend l'Appel (4/4), elle ramènera lentement à la surface l'intuition, la foi d'Abraham, de Jésus, la foi dans le Bien (XXXIII/1) et dans sa servante, la beauté des propos et des actes (12/3). Nous croyons que le Créateur n'a pas vainement parlé à Arès et que la religion s'abandonnera, d'une façon ou d'autre autre, aux mille soleils du Souffle qui fondent (2/14) l'obscur langage du dogme en un langage d'intelligence (23/4), la Vie qui pour l'heure se cache encore sous le désert des mots (24/3-5). L'idée même de Dieu, aujourd'hui largement réfutée, est la première concernée par ce renflouage. En attendant, nous allons voir qu'il n'est pas toujours faux de dire que Dieu sort de l'imagination, mais que Dieu n'en est pas moins vrai.
Avant 1974 je croyais savoir ce qu'était et qui était Dieu. Depuis que j'ai reçu La Révélation d'Arès je ne sais plus. Je sais seulement, à travers ma faible jugeote spirituelle (32/5), certaines choses qu'il dit comme: La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), et certaines choses qu'il fait comme trop aimer (12/7) l'homme et créer l'univers sans s'arrêter: Je cours (encore et tout en courant) Je fais mille nouveaux soleils (XXII/12), mais je le soupçonne d'être, de faire et de pouvoir nous donner beaucoup plus.
La Révélation d'Arès emploie souvent le mot Dieu avec le pomposo religieux ou un sotto voce sceptique, pour nous reprocher de dire "Dieu" à tort et à travers. On comprend que La Révélation d'Arès préfère le mot Père: Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Dieu se désigne aussi par J'ai, Je suis (Rév d'Arès II/1)… ou bien c'est Je qui parle (XLVIII/3), qui correspondent exactement au Tu diras: Je suis m'envoie du Livre de L'Exode (3/14). "Où donc dans sa Parole, me demandent certains, J'ai-Je-suis donne-t-il la liste de ce qu'il a et de ce qu'il est, afin qu'on puisse plus sûrement l'identifier?" Je réponds: "Il n'y a pas de liste, parce que, possesseur et être absolu, le Père a et est absolument." Cette réponse, je le sais, sent l'argument plus que la lumière. Elle rappelle les arguments ontologiques ou téléologiques des théistes et déistes. Par exemple celui-ci, aussi creux que fameux: "Dieu existe parce qu'il est nécessaire," que j'estimais faux quand j'étais un communiste athée, puis vrai après que je fus devenu chrétien vers 1962, et que depuis 1974 je pense vrai et faux, Dieu étant pour moi nécessaire, puisque je l'ai vu (37/3), mais restant non nécessaire pour les très nombreux qui disent que j'ai eu la berlue.
À propos de communiste athée, mes enfants se souvenant que j'avais beaucoup affectionné René Char dans ma jeunesse m'ont offert, pour mes 78 ans, ses œuvres complètes (La Pléiade). J'y retrouverai sûrement, quand j'aurai le temps de relire Char, quelques protestations de son athéisme, que je partageais. J'en cite une de mémoire: Les hommes se sont cuisiné Dieu et l'ont garni — plutôt mal que bien, notait-il — de leurs phantasmes... Char fut quand même un très grand poète, une intelligence et une sensibilité de haute qualité, preuve qu'on peut être un homme de bien, quoiqu'on ne reconnaisse pas la Voix de Dieu (28/1-12).
Heidegger et Sartre, à l'existentialisme desquels La Révélation d'Arès ajoute et ajoute décisivement son propre existentialisme, étaient-ils athées? Oui, répond le prêtre, le pasteur, le rabbin, l'imam. Non, répond le Pèlerin d'Arès. Heidegger et Sartre réfutaient le Dieu de la religion, mais La Révélation d'Arès, qui n'est pas athée tant s'en faut, le réfute encore plus. Heidegger parlait d'une réalité ultime, mais atteignable: l'Être. Sartre, lui, s'il jugeait impossible l'idée religieuse de Dieu maître et providence de l'homme, parce que cette idée nie l'évidence du libre choix humain, n'aurait pas réfuté le Dieu qui confirme cette évidence en disant: Adam a choisi… (2/1-5). La Révélation d'Arès ne contredit pas non plus chez Sartre l'idée que l'essence ne peut pas avoir été créée avant l'existence — "L'Existence Précède l'Essence" —, parce que l'homme peut à tout moment "décider de son projet fondamental," qui pour les Pèlerins d'Arès est le salut personnel et celui du monde, et peut même "décider de son propre caractère," ce que s'efforcent de faire les Pèlerins d'Arès par la pénitence.
Hegel disait — dans sa "Petite Logique," je crois — que ce qui fait la finité des choses et des êtres, c'est que leur existence se distingue de leur notion, mais que, s'agissant de Dieu, la pensée et l'existence, la notion et l'être, sont inséparables. Je crois que Dieu se reconnaît à ça et se reconnaît à ça dans l'homme même. À défaut de preuve de Dieu, Hegel donna ce que je crois être la bonne façon de le repérer, sa juste image (Genèse 1/26-27), le Tout indivisible qu'est l'être et la pensée de Dieu, ce tout que le pénitent retrouve en retrouvant l'image de son Créateur. Dieu, finalement, est d'abord expérience.
Dieu est expérience pour moi, le témoin de La Révélation d'Arès, mais il l'a été, il l'est, il le sera, pour beaucoup d'autres de multiples façons, prodigieuses ou très discrètes. Seulement voilà, la plupart ont caché leur expérience (2/16-18) à un monde d'idées reçues psycho-socio-politiques où parler librement de Dieu passe pour aussi "irresponsable" et "insupportable" que de parler d'amour absolu ou de liberté absolue entre les hommes. C'est pourquoi La Révélation d'Arès rappelle en substance que ne pas prouver Dieu est sans importance, parce que le but, c'est le Bien. D'ailleurs, qui court après le Bien court après Dieu, même inconsciemment. Les Pèlerins d'Arès recherchent le Bien par la pénitence, mais en dehors d'eux une myriade d'hommes n'en ont cure et les croyants parmi eux ne réalisent même pas qu'ainsi ils font moins qu'ignorer tout de Dieu, ils vivent dans le vide — De là le besoin de théâtre religieux pour remplir ce vide et l'angoisse devant le vide de la mort —. Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien. Le petit reste de pénitents qui moissonnent d'autres pénitents ne peut mieux remplir sa mission qu'en testant chez les hommes leur intérêt pour le Bien. La conscience de Dieu viendra ensuite et la connaissance de Dieu plus tard encore.

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24 juillet 2007 (0064)
pub
À Bordeaux, près du palais de justice, on voyait encore voilà peu, sur le mur d'un vieil immeuble, une monumentale peinture murale de Montesquieu avec une citation du grand personnage sur les préjugés qui ne sont que présomptions gratuites et sources d'erreur. Ironie du hasard, la pub, un des plus puissants vecteurs de préjugés que l'homme s'est inventés, a recouvert Montesquieu d'une gigantesque affiche qui annonce le chantier d'une "adresse d'exception pour un nouvel art de vivre."
affiche cachant MontesquieuCet immeuble de rêve sera peut-être utile, mais s'il est utile, pourquoi une publicité? Cette question m'amène à  méditer sur la publicité, pas spécialement immobilière, la pub qui partout et à  propos de tout substitue le tentant à  l'utile, car tout le problème est là , dans l'hyperbole. Des gens sans souci ni déshonneur peuvent se trouver accablés de souci et de déshonneur, quand ils sont surendettés pour quelque chose que, par préjugé qu'induit la pub hyperbolique, ils crurent propre à  transfigurer leur vie.
Je sais que si l'on cessait soudainement de vendre le superflu, entre 50 et 75% de l'industrie, donc de l'emploi, cesserait immédiatement. Voilà  le grand hic social de notre type d'économie, que compensera seule la vie spirituelle en se répandant et fondant un autre type d'économie par naturel changement de logique et naturel transfert des valeurs et des désirs. En attendant, est-ce mal faire que critiquer la pub?

Globalement, ce que la pub suggère aux hommes d'acheter est au-dessus de leurs moyens. Sinon, il n'y aurait pas besoin de pub. La disproportion entre la somme des offres et la somme des moyens fait que la tentation se fragmente, se pulvérise en millions de poussières acheteuses, qui font oublier mais non disparaître la disproportion. La pub ne s'adresse qu'aux pauvres, parce que les riches sont trop rares pour expliquer les énormes budgets publicitaires et les riches savent ce qu'ils veulent simplement parce qu'ils peuvent l'avoir.

La pub n'est pas qu'hyperbolique, elle est innombrable. Une affiche de promotion immobilière ayant escamoté Montesquieu, l'intelligence, j'ai porté pendant quelques jours mon attention sur la publicité en bloc. Elle fourmille; elle ne peut que troubler une myriade d'esprits. On croit ne plus la remarquer, mais elle est là , taches sans nombre, chacune dans son cadre, son affiche, son panneau déroulant, sa page jaune, son écran de télévision ou sa page internet. Elle est là  comme un bijou dans son écrin, comme un joli mannequin ou un bel athlète dans ses dessous moulants, vous disant que c'est à vous qu'elle ou il songe jour et nuit, c'est vous, oui, qu'elle ou il attend. Les considérables progrès de la couleur, de l'imprimerie ou de la photo rendent ces tentations quasi palpables, font de ceux qui les convoitent quasiment des violeurs. Le pauvre acheteur perd la tête. Soudain saisi d'une folle confiance en soi, il va s'endetter, voire même voler! De l'instabilité ou de la déception résultantes le monde souffre au-delà  de ce qu'on imagine.
Nous Pèlerins d'Arès avons beaucoup à  faire pour réveiller dans l'homme la conscience que la vraie beauté (Rév d'Arès 12/3) n'est pas celle que vante la pub


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10 juillet 2007 (0063)
qu'espérer?
La Révélation d'Arès ne distingue pas politique de religion. Or, politique et religion gouvernent le monde. Aucun changement contraire à leurs visées n'a la moindre chance de succès universel.
Qu'espérer alors?

Les princes sont ceux du culte politique comme du culte religieux. Outrage au pape ou outrage au président, même magnicide. Discours politiques ou sermons religieux peuvent changer de langage, les actes qui suivent restent les mêmes. La politique ne fait rien de plus que ce que les hommes qui l'acceptent ou qui l'élisent feraient sans politique comme la religion n'entérine rien de plus que les erreurs, superstitions et espoirs simplistes des pécheurs qui l'adoptent. La politique et la religion constituent depuis toujours le théâtre où devant le peuple joue ce robin des bois de chiffon, matamore justicier et consolateur, qui paraît défier les grossiums, dont en réalité il a émané en coulisse. Religion et politique se sont perpétuées par les rates jamais vides qu'engrossent d'âge en âge les rats qui font la loi (Rév d'Arès XIX/24). Leurs prêtres d'église ou de politique de gauche, de droite et du centre, rivalisent de projets jamais vraiment réalisés, qu'écoute le peuple, l'oreille poliment tournée vers les hauts-parleurs et pensant: "Si les choses pouvaient changer, ça se saurait." De là l'absence millénaire de révisions radicales, l'incurable incapacité à voir la vérité en face, la poursuite du mal, de l'erreur, du mensonge, du médiocre, le système verrouillé par où rien de neuf ne passe. Rien de neuf et surtout pas un vrai changement.

En Lutte Contre Soi (Paul Klee)Qu'espérer alors? Le changement par l'individu! Et dans l'individu le changement par la seule force qui échappe au système: La force, perfectible par surcroît, du cœur et/ou de l'âme, de la volonté d'être, d'être quelqu'un d'autre. C'est la Voie hautement existentielle qu'indique La Révélation d'Arès.
Ouvrir La Révélation d'Arès, qui, comparée à l'Histoire millénaire, sonne après 33 ans aussi frais qu'elle sonna en 1974, vous donne d'abord l'illusion d'ouvrir une brèche dans la citadelle du mal (Rév d'Arès 13/7-8). Vous sautez avec passion de mot en mot comme vous démantèleriez pierre par pierre la muraille du péché, rêvant d'y ouvrir devant le monde un trou large, par où pleuvrait le soleil du Ciel, et de crier aux hommes: "Évadez-vous!" Puis vous déchantez. Moi, très vite, parce que Jésus la nuit du 14 au 15 janvier 1974 m'avait scruté avec compassion et amour triste, je sus que le malade du péché, c'était moi. Vous, vous garderez peut-être vos illusions un peu plus longtemps avant de ployer en sentant votre propre misère, mais comme moi vous saurez qu'il y a une muraille, plus épaisse et plus dure que religion et politique, c'est votre propre péché. C'est bien pourquoi quiconque vainc son péché n'a plus besoin de religion et de politique, dit en gros La Révélation d'Arès. Cependant, la citadelle du mal une fois évanouie autour du pénitent, le monde ne lui paraît pas plus enclin à la pénitence et il doute encore qu'espérer soit raisonnable.
À force d'avoir cru en des paradis qui ne se sont jamais ouverts, la masse ne croit plus en Dieu ni en un monde nouveau. De plus, ne plus croire en rien occupe la conversation, fait sérieux, donne une contenance. Si par exception quelqu'un croit encore, mais veut garder l'air cohérent, il doit au moins parler de l'Himalaya, et encore, en ayant l'air plus ou moins camé pour qu'on lui pardonne sa folie. Sinon, il est "victime d'une secte." Monter les marches de la basilique st-Pierre ne concerne plus qu'une poignée d'humains qui, d'ailleurs, rentrés chez eux, se gardent de parler de leur pèlerinage. Même les bonnes sœurs ne s'en confient qu'aux murs de leurs couvents vides. À force de se cacher de leurs secrets espoirs, tous les espoirs passent aux hommes. Voilà le monde que je trouvai en 1975 quand je commençai à me missionner dans la rue, monde qui m'apparut spirituellement mort. Paradoxalement, l'espérance me vint en réponse à cette idée de mort, après que j'eus soufflé les lamperons blafards, illusion protectrice, des icônes dorées de mon église et que j'eus commencé de faire pénitence, à installer le bien en moi qui avais été sans le savoir spirituellement mort de même — C'est alors que des hommes de religion, au lieu de réfléchir un peu à cette mort spirituelle du monde, me traitèrent, les pauvres, de blasphémateur et d'imposteur —. Je me mis alors à prêcher dans un univers qui me parut sans soleil ni lune, ni diurne ni nocturne, inexistant comme l'homme vous apparaît inexistant quand vous découvrez que ce qui le distingue de l'animal est le spirituel, mais que le spirituel a été anéanti (Rév d'Arès 4/4).
Mon espérance ressuscitée par la pénitence, je sus que le spirituel anéanti pourrait renaître dans tout individu. L'évidence de cette possible renaissance grandit quand la pénitence grandissant en vous ramène dans votre cœur la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) et permet à votre âme d'éclore.

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25 juin, 2007 (0062)
le pèlerinage d'arès (reprise de l'entrée #0031)
The Saint's Word HouseEn quittant le maison d'accueil le pèlerin longe la galerie sous l'auvent et entre au fond à droite dans le déchaussoir où il quitte chaussures ou sandales et revêt une tunique. Il passe ensuite du déchaussoir dans la salle où le Créateur se manifesta en 1977 (Maison de la Sainte Parole surmontée d'un clocher) où il prie et médite librement.



Chaque été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet
et du 2 au 15 août.

La Maison de la Ste-Parole (lieu où se manifesta le Créateur en 1977, image) est ouverte
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
les autres jours de 18h à 21h.

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Qui vient en pèlerinage à Arès?

Des personnes à l'âge de la conscience libre (Rév d'Arès 10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran, Révélation d'Arès),
qui connaissent leurs entorses et leurs infractions au Bien, c'est-à-dire qui distinguent le bien du mal,
qui distinguent l'amour de l'indifférence et de la haine, le pardon de l'esprit de jugement (36/16), la paix du conflit, l'intelligence (32/5) spirituelle de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et se sont converti à La Révélation d'Arès, la Lumière qui chasse l'ombre des interprétations religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer en pénitence, autrement dit, de pratiquer le bien et ne pas faire le mal, bref, des homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant,
pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite,
pour vu qu'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur universel.

Que vient faire le pèlerin?
Prendre le Feu de la Main même du Créateur qui se manifesta et de sa Voix prononça La Révélation d'Arès sur ce lieu, qu'il ne quitte jamais (Je suis ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment prendre le Feu? Chacun procède comme il le ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement. En général, le pèlerin frappe du front (XLI/4) et baise (sa lèvre prend... XLVIII/9) l'endroit, marqué par un simple cadre elliptique en bois, où s'éleva la Lumière centrale lors des théophanies de 1977. Ensuite, il va s'asseoir n'importe où dans la salle et là il avive ou ravive par la prière et/ou la méditation ses raisons et sa volonté d'entraîner l'humanité, à commencer par sa propre humanité, à retrouver ses sources spirituelles (Rév d'Arès 24/4).

Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se déchausser et de porter une tunique?
(Une tunique est prêtée sur place à qui n'en a pas.)
On enlève ses souliers comme Moïse sur un lieu où le Créateur parle (Exode 3/5). La tunique fait oublier les sexes, les vêtements riches ou pauvres, efface l'orgueil ou la timidité, gomme tout ce qui fâche ou fait rire le monde, tout ce par quoi se divise le monde social (Rév d'Arès 10/13-14). La tunique, qui deviendra la coute ou kitoneth (XLVI/1-4) quand elle servira de linceul, rappelle aussi qu'il faudra mourir tant qu'un petit reste n'aura pas battu le péché (28/12).

À quoi pense le pèlerin?
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et islam, n'est plus que bruit qui a remplacé la Parole à Jérusalem (Rév d'Arès XLVII/2). Le Père a donc élu domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion à l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus... 16/13), mais il la critique sévèrement. La religion a notamment faussé la notion du salut. Elle a prêché le salut personnel, alors qu'il est indissociable du salut universel. Elle a prêché le salut comme dépendant d'un jugement du Ciel, alors qu'il dépend seulement et existentiellement du comportement de l'homme. La pénitence, qui n'est autre que la pratique du Bien et le refus de pécher, seule sauve. De plus, de même que le Père ne peut pas vivre sans sa créature humaine, son fils, aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer (dans la mesure de ses moyens) de sauver d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne juge pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La Révélation d'Arès, tout pénitent est moissonneur de pénitents. Le pèlerin en son for intérieur déclare ou renouvelle son engagement à réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. le Bien, en lui-même comme en d'autres hommes.

On ne vient pas à Arès mendier un miracle, qui peut toujours survenir, de toute façon.
On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi en l'effort autosalvateur (la pénitence) auquel La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout homme peut être fait un Dieu, comme Jésus l'a été, s'il met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12-13).
Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent en ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les souffrances du XXe siècle, resurgissent devant lui, sociaux, politiques, économiques et même simplement humains. Le Père revint parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, parce qu'il savait, lui, les périls — rivalité, mensonge, haine, violence et guerre — qu'on allait revoir. Il est venu rappeler à l'homme qu'il est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/217) et donc producteur de sa propres grâce, de son propre miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.

Si chaque année, le 21 juin, n'était pas revenu le Pèlerinage d'Arès depuis 1974, un sentiment d'échec aurait fini par me gagner, même en étant le témoin du prodige surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 33 ans j'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès avec l'espoir d'autre chose que de fortifier leur foi. Ceux-là ne reviennent pas, déçus de ne pas avoir trouvé le "merveilleux" et sans s'avouer qu'il n'avaient jamais vraiment mis leur foi dans les vertus de l'effort (la pénitence). Ceux-là refusent de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, et qu'ils ne font qu'abandonner le monde à de grands pécheurs ambitieux et laisser les choses empirer. Je vois aussi tant d'hommes ailleurs, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le Bien s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises et d'injustices commises par ceux qui prétendent diriger le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la foule à penser que le mal restera le plus fort, oui, j'en vois tant et tant que je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né sur ce mètre carré où se dressa le bâton de lumière en 1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le Bien.
Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence, d'injustice, de domination et spoliation. Oui, l'homme trouvera le bonheur perpétuel. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.

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20 juin 2007 (0061)
la france cherche... le monde cherche à changer
Les Français n’ont rien changé le 17 juin.
Le monde non plus ne change pas.
"Le monde menace même d'exploser," déclare Abdallah d'Arabie.

Les Français neutralisent en juin le président qu’ils ont élu en mai. À l'exception d'Alain Juppé et de quelques autres, les Français réélisent le gros des députés qui, de gauche ou de droite, n'ont jusqu’ici rien fait de vraiment créatif et décisif pour changer un pays en péril, et il me semble que personne ne l'a remarqué. Les Français continuent de chercher une politique qu’ils ne trouveront jamais tant que le système restera ce qu’il est. Dans le même moment Abdallah d’Arabie fait une déclaration dont l’importance, à mes yeux, est infiniment plus grande. Il pousse un cri d’alarme, qui est aussi un cri du cœur, concernant la situation dramatique en Moyen Orient qui pourrait s'étendre à la planète.
Abdallah of ArabiaAbdallah, actuellement en visite en Europe, dit (selon la presse): "Je crains que les détresses de ma région ne dégénèrent en explosion universelle. L’instabilité s’aggrave en Irak, au Liban, en Palestine — et n’oublions pas le Darfour —. Autant d’amorces d’une possible déstabilisation générale du monde."
Bien que les événements de France et du Moyen Orient ne se ressemblent pas, j’en tire une leçon unique. Je me dis que sur les bases du système que l’humanité s’est donné depuis des millénaires, vaine est toute recherche de changement assez important pour assurer au monde paix et bonheur.
Depuis des années, la France cherche à se sortir de difficultés et dangers socio-économiques, mais, malgré les grandes espérances soulevées par les discours de mars à juin 2007, elle a depuis le 17 juin plus de chances de retomber dans ses ornières que d’en sortir. Le reste du monde cherche des issues vers la paix, le progrès et la concorde, mais ceux qui essaient de changer quelque chose à ce monde, par exemple les Américains par leur intervention au Moyen Orient, non seulement ne changent rien, mais ils aggravent la pauvreté et les tensions.
Jamais l’avertissement solennellement adressé aux hommes par La Révélation d’Arès en 1974 et 1977 n’a été aussi significatif. Le changement ne peut pas venir de la politique ou de la religion, parce que l’une et l’autre étant exercées par des rivaux en viennent toujours aux mains.
Comme on n'amènera jamais les gros bonnets de la terre à des rapports d’amour, de pardon, d’écoute, ni même de réflexion générale honnête sans arrière-pensée, c'est le menu fretin — moi, vous  — qui doit les déborder par une action intérieure personnelle, qui n'a besoin ni de chefs (Rév d'Arès 16/1), ni de loi, ni d'argent, ni d'armes. Cette action, c'est la pénitence, la pratique du bien à la modeste échelle individuelle. La pénitence multipliée aura un effet universel sans égal, puisqu'elle recréera le monde. Par la pénitence seule le monde changera (Rév d'Arès 28/7)… changera de fond en comble, dit en gros le Créateur.
Courage, mes frères! Vous vous sentez comme d'insignifiants anticorps dans la grande chair malade du monde, mais si vous ne perdez ni votre paix ni votre courage dans de vaines pensées et dans le découragement (Rév d'Arès 13/8), vous vaincrez le mal. Que La Révélation d'Arès vous donne la foi juste est très important, mais il y a plus important encore, elle fait de tout homme qui entre en pénitence (33/13) un recréateur du monde.

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16 juin 2007 (0060)
Révélation d'Arès... quand l'existentiel déferle
La Révélation d’Arès est persiflée ou ignorée par tous ceux qui croient que l'homme sait déjà tout ce qu'il peut savoir. Elle est force pour qui veut retrouver la Vie (24/5) en ranimant notre désert de monde par l'amour (7/5, 12/7, 32/3), l'intelligence (32/5) et la liberté (10/10) spirituels, absolus.
La Révélation d’Arès est ce qui inspire aux Pèlerins d’Arès (voir entrée #0017) leur foi et leur mission. C'est vrai, mais c'est trop peu dire. La Révélation d'Arès doit être vue sous sa lumière existentielle.

Inquiétude (parfois effroi), plainte (parfois gémissement), déception (parfois désespoir), douleur (parfois torture ou mort), voilà les haies d’épines et pierrailles stériles (14/1) qui blessent et tuent l’homme depuis qu'Adam préféra son système (2/1-5) à la Force créatrice (VII/5). Seulement, l'homme du XXIe siècle plus conscient de ses problèmes en souffre déjà davantage. La Révélation d'Arès en a donné la solution. Non le livre d'un penseur, mais un livre venu du Destin initial et suprême de l'univers, Celui même qui donna à l'homme la liberté de bien et de mal. Un livre de la grande famille spirituelle à laquelle appartiennent le Veda, la Bible, le Coran et d'autres.
Dès 1974, quand parut sa première partie, La Révélation d’Arès montra pourquoi les maux de l'homme restent invaincus et passent faussement pour une fatalité insoluble, que la religion et sa consœur athée la politique, leurs pouvoirs et leurs lois entretiennent consciemment ou non. La solution est simple, mais demande la renaissance de l'âme (17) ou de l'ha (XXXIX/5-11), la remise à flot d'un vaisseau apostolique créatif et audacieux (17/3, 18/1-4), non lancé et consacré par une institution, une religion ou une politique, mais lancé par la seule espérance de l'homme. À ce vaisseau, depuis longtemps disparu sur la Mer qui sépare l'homme d'Éden, du monde à redécouvrir, La Révélation d'Arès donne le nom de son équipage: le petit reste. Un petit reste d’hommes et de femmes (26/1, 29/2), aussi nombreux que possible, croyants ou non, qui changent leurs vies volontairement (30/11) en s’obligeant à être bons, droits, vrais, peut se passer du système, retrouver liberté, amour, paix, intelligence et l’allongement infini de la vie devenant Vie par ressemblance avec le Créateur (Genèse 1/27-28). Par effet de voisinage ce petit reste peut changer le monde (28/7).
Brother Michel holding The Revelation of ArèsAinsi La Révélation d’Arès ramène-t-elle dans le monde la seule recette de victoire sur le mal, victoire nécessairement spirituelle, non religieuse, ni politique, ni scientifique. Pourquoi, dans ces conditions de nécessité, La Révélation d'Arès reste-t-elle quasi invisible au monde? Plusieurs causes à cela, sur lesquelles un blog ne peut s'étendre, mais deux principales. Un, ce livre est d'origine surnaturelle dans une société où le surnaturel déclenche les rires ou les haussements d'épaules. Deux, il est apparu en nos temps de dénigrement, de zapping et d’impatience, de recherche d’effets rapides et de résultats sans efforts. La Révélation d’Arès n’est pas un livre difficile, mais il a émergé profond en des temps superficiels où l’homme abrège tout, même le souci de son propre destin.
Quand les moqueurs auront bien ri, un fait demeurera, un fait physique, vu et entendu. Un fait que les douteurs obstinés, qui souvent seront des religieux contrariés dans leurs théologies, ne pourront jamais prouver faux. Parce que j'en fus seul témoin, on parle d'illusion, mais y aurait-il eu vingt témoins on parlerait d'illusion collective, et aurais-je filmé le fait surnaturel, on parlerait de trucage, etc. Ce fait, le voici. À Arès, petite localité de Gironde maritime, du 15 janvier au 13 avril 1974 Jésus me visita, tout à fait inopiné et dans un lieu tout aussi inattendu : un chantier de réparation. Il me livra un long message du Créateur. Puis du 17 septembre au 22 novembre 1977 le Créateur se manifesta lui-même dans une chapelle proche et me communiqua la suite du message, dans une totale continuité de sens mais un style radicalement différent. En 1982, après une attente de cinq ans, quand il me parut probable que le fait surnaturel était clos, je publiai mon témoignage sous le titre de La Révélation d’Arès. Trente-trois ans après la première visite de Jésus, j’ignore toujours pourquoi un homme comme moi sans mérites, ni mystique, ni talent pour propager un tel message, fut élu témoin de cet Appel.
De toutes les Écritures qui forment la vaste révélation du Créateur depuis la Genèse quelques unes ont une universalité exceptionnelle. La Révélation d’Arès en est. Elle peut rejoindre le Veda, la Bible et le Coran et même, d'une certaine façon, se placer au-dessus de ces livres millénaires, parce qu'elle les éclaire d’une Lumière oubliée. Elle les anime ou réanime, d'une Vie très forte, plutôt qu’elle ne rectifie leurs interprétations. La Révélation d’Arès ne détruit rien; elle fait évoluer la Vérité.
Si vous la lisez en diagonale, La Révélation d’Arès vous paraît faite de redites religieuses, mais si vous devenez plus attentif, vous découvrez ses originalité et universalité surprenantes. Vous traversez alors une forêt de concepts, qui sont autant de mini-révélations, certaines passionnantes lues séparément, mais l'ultime sens du livre n'est compris qu'une fois La Révélation d'Arès entièrement lue: Le salut, personnel et universel, la solution du mal, est dans la pénitence du pénitent et nulle part ailleurs.
Au mot pénitence, rébarbatif parce que la religion l'a déformé en remords et autopunition, La Révélation d'Arès restitue son vrai sens, exaltant, dynamique: la recherche du Bien et du bonheur. Le mal peut reculer puis disparaître (la Bête agonisera, 22/14), si le Bien absolu réapparaît peu à peu par l'amour, le pardon, la paix, absolument voulus et pratiqués par chaque homme ou femme d'un petit reste dans son absolue liberté (10/10) courageusement voulue de même, sans laquelle son absolue intelligence spirituelle (32/5), tout aussi nécessaire, ne pourrait pas renaître. Chaque pénitent est aussi moissonneur. Il recherche et récolte tout individu semé (6/2, 14/1) de la graine du Bien et le pousse à être à son tour pénitent et moissonneur et ainsi de suite, de proche en proche, le monde changera (28/7).
La Révélation d'Arès induit donc un apostolat ou prophétisme actif, créatif et patient (quatre générations ne suffiront pas 24/2). Le processus peut durer des siècles, mais il assure à tout homme de bien, croyant ou non (28/11), passé, présent et à venir, la lumière et la tiédeur (33/32) et même une gloire (37/9) dans l'au-delà (28/11). Ainsi le  monde des individus libres (10/10) remplacera-t-il peu à peu le monde de la masse jusqu'où Jour (31/8) où même la mort sera vaincue.
La Révélation d'Arès a déjà inspiré à des milliers de changer leurs vie (30/11), de devenir les êtres bons et nouveaux, que la religion ou la morale n’avaient pas pu faire d’eux. D'un autre côté, comme toute Écriture, qui garde son mystère, La Révélation d’Arès, a porté d’autres hommes à des erreurs d’interprétation, mais même ces erreurs ont aidé à sa diffusion à travers conclusions réductrices et amalgames et en faisant passer son témoin pour un sot qui "n'y a rien compris" ou qui "a abusé de sa position." Dans tous les cas,  La Révélation d’Arès n'a jamais laissé indifférent, elle a fait bouger quelqu'un ou quelque chose. Officiellement, personne ne mentionne La Révélation d’Arès, parce que les maîtres de ce monde veulent sauvegarder "l'ordre des choses," garder aux grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam) autant qu'aux grands courants athées humanistes ou politiques leur vénérée "raison." Il n’empêche qu’en 33 ans elle a influencé l'expression de l’espérance générale, qui lui a emprunté bien des mots qui aujourd'hui parsèment discours et sermons.
La Révélation d’Arès ne fonde pas de religion. Contrairement à ce que prétendent ses critiques de mauvaise foi, La Révélation d’Arès ne dit pas que seuls sont sauvés les hommes qui s'y convertissent. Tous les hommes bons, même athées, sont sauvés et sauveront le monde. Ce livre n’est pas "intéressant" au sens de "plaisant," parce qu’il fait sans cesse réfléchir, mais par là il redonne à l’homme le goût de la profondeur. Il ne va seulement à rebours des propos rationalistes et simplificateurs de la presse, il va ailleurs, il est toute autre chose, il nous transporte dans un autre monde d’idées. Parole spirituelle s’il en est, La Révélation d’Arès n’utilise pas le mot spirituel et n’emploie qu’une fois le mot foi (10/8) et pas dans le sens d’adhésion ou d’appartenance, mais dans le sens d’espérance active, créatrice.
La Révélation d’Arès parle à chaque homme, à l’individualité, qu'elle divinise en quelque sorte en la libérant de la médiocrité des idées reçues, idées de masse, et en lui redonnant le sens de la grandeur libre. De là les mensonges et contre-vérités que répandent sur elle et son témoin ceux que cette force libératrice n'arrange pas et qui la détestent, ou qui détestent son témoin, ou qui détestent les deux. La Révélation d’Arès dit à  l’homme qu’il est parfaitement libre de s’enfoncer toujours plus dans le mal ou dans la soumission au mal ou dans la médiocrité, mais qu’il ferait mieux de songer à changer sa vie (30/11) et ainsi changer le monde (28/7) avant que ne pleuve le péché des péchés (38/2). Le monde, rappelle-t-elle, va d’autant plus mal que le danger du mal disparaît sous l’idée que le mal sera résolu par la science et par la loi (qu’elle appelle loi des rats XIX/24), voire même par la guerre. Le mal ne sera jamais vaincu hors du cœur de chacun.
La Révélation d’Arès est d’origine surnaturelle, mais son réalisme fait oublier le surnaturel. Si elle nous rappelle les prophètes et les évangiles, c'est pour nous projeter dans l'avenir. Elle déstructure, dédogmatise, délégalise. Elle propose une dialectique qui permet à chacun de refaire en toute liberté sa propre individualité dans l’amour et le respect des autres individualités. L’homme ne peut vraiment aimer son prochain = toute l’humanité, qu’en étant vraiment lui-même. En nos temps d’inquiétude et de confusion, où nous sentons comme la fin de l'Histoire, La Révélation d’Arès commence une autre Histoire.

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20 mai 2007 (0059)
vulnérabilité du crabe en mue
Gouvernement bariolé, mais je n'en ris pas. On disait que Nicolas Sarkozy était un despote en cocon, on découvre un politicien que le partage, voire même le mélange, ne rebutent pas. Ça ne me déplaît pas dans un moment où la France est entrée dans les butoirs du terminus économique, social et même moral. Il faut reculer, puis aiguiller, relancer le train. Si ceci est réalisable, ce que personne ne sait au juste, Nicolas Sarkozy pouvait-il faire autre chose qu'un gouvernement à la fois hétérogène et acceptable? Cet homme est intelligent. Éclectique, ouvert, il semble contraire à l'intégrisme politique et donc, je suppute, contraire à l'intégrisme religieux. Ce peut être une chance pour nous, Pèlerins d'Arès, qui espérons la relance de la liberté de conscience par le respect, peut-être même par la sollicitation. Mais ne rêvons pas.
Gouvernement FillonJ'ai regardé la photo des nouveaux gouvernants campés sur les marches de l'Élysée. Ils ont l'air gêné d'invités à une noce qui ne se connaissent pas. Ce qui m'a frappé le plus: les femmes. À part Mme Alliot-Marie que sa veste de garçon de café détache, les femmes ne sont pas visibles au premier coup d'œil, tout à l'inverse des invitées d'une noce. "Il y aurait sept dames," me suis d'abord demandé? J'ai promené mon doigt lentement sur la photo et j'ai bien compté sept. Quelle discrétion!
Réactions ringardes des adversaires politiques. M. Hollande "entame la procédure d'éviction du parti de M. Kouchner..." Comme si le PS lui-même n'était pas fait de membres hétéroclites. Le concept de l'homme au PS est redescendu au concept d'homme enrégimenté.
Maintenant, nous ne pouvons plus qu'attendre les législatives (10 et 17 juin), car je doute que ce gouvernement puisse, avant qu'un nouveau parlement s'installe, montrer s'il libère ou non la métaphysique. La métaphysique a fait peur aux gouvernements précédents, parce qu'ils l'ont crue tout à la fois menaçant la paix civile et menaçant l'escape (Rév d'Arès XXIII/4-5), c.-à-d. l'édifice intellectuel tant chéri, la raison en vigueur, le "penser correct." Si Nicolas Sarkozy tient ses promesses, ce gouvernement devrait montrer qu'il a compris que toutes les forces de pensée et de foi de ce pays sont utiles et que la discrimination de minorités nuit à la Création entière qui ne cesse jamais de se créer par le Créateur et par son image: le co-créateur humain. En tout cas, pour nous Pèlerins d'Arès croire, c'est créer, et c'est pourquoi notre foi n'est pas figée dans un dogme, mais évolutive, comme l'inspire La Révélation d'Arès.
Pour le moment, ce gouvernement est vulnérable comme le crabe en mue.

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7 mai 2007 (0058)
le nouveau roi noir de Paris
Tous les hommes, même ceux qui se perdent, sont enfants du Père (Rév d'Arès 13/5). À son image de Créateur il les fait tous cocréateurs d'eux-mêmes et du monde qu'ils peuvent dominer et soumettre (Genèse 1/26-28). Certains, hélas, comme les politiciens, en abusent jusqu'à soumettre leurs frères. C'est assez dire pourquoi on ne festoie pas au Ciel aujourd'hui.
Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7), qui n'a jamais pesé sur personne, quitte à être oublié et laisser émerger l'athéisme, déplore que l'ambitieux pèse sur ses frères et qu'ainsi la nuit se couche sur eux (Rév d'Arès I/7-8). Il déplore le système créé par Adam (Rév d'Arès 2/1-5) fondé sur la religion et/ou son imitatrice profane: la politique. Le roi blanc (religion, idéologie) et le roi noir (politique, loi, finances, industrie) même cuisse (Rév d'Arès XXXVII/14). La Révélation d'Arès dit aux hommes en substance: Puisque vous avez pu créer le mal, vous pouvez recréer le Bien, mais pour créer le Bien il faut liberté absolue (10/10), amour, pardon, paix, confiance, patience, remplacement de la loi des rats (XIX/24) ou loi qui est par la Loi qui sera (28/8), la Parole d'amour et de vérité qui n'a pas besoin de décréteurs, ni de juges, ni de pouvoir d'aucune sorte: Tu ne seras le chef de personne (16/1).
Nicola Sarkozy-1On m'a rapporté que, peu avant le second tour de l'élection présidentielle, l'ancien président Valérie Giscard d'Estaing dit à un journaliste grosso modo ceci: "La France est une maison aux portes verrouillées, où l'on discute par groupes en ignorant les autres groupes et plus encore ce qui se passe dans le monde derrière les volets fermés." Mais je crois que c'est la situation partout dans le monde, surtout sur le Champ (5/5-7)La Révélation d'Arès nous envoie rappeler aux hommes qu'il faut changer (28/7). La partisanerie clôturée reste un mal chronique. C'est peut-être pourquoi le réaliste Nicolas Sarkozy, au soir du 6 Mai, se crut obligé, depuis sa triomphante tribune, de lancer un hymne d'espérance en une France qui se serait ouverte aux grands changements, alors qu'elle ne l'est manifestement pas. Elle ne le sera — je n'en ai jamais été aussi sûr — que si nous, Pèlerins d'Arès, participons activement à son réarmement spirituel. Même une catastrophe économique, déjà plausible, ne permettra pas cette renaissance spirituelle, si nous n'avons pas procédé auparavant à une ample moisson d'âmes.
Une semaine avant l'élection finale du 6 Mai, on vit hélas la moitié de la France se cailler autour de Mme Royal et l'autre moitié autour de M. Sarkozy. On avait pourtant cru, pendant quelques semaines auparavant, qu'un nouveau lait fluide, enrichi, allait requinquer ce peuple français vieilli et durci par ses adversités. Les particularismes semblaient s'être estompés après que les thèmes du pluralisme et de la fraternisation eurent été développés par François Bayrou, auquel fit écho Ségolène Royal — une apparatchik malheureusement trop raide encore dans sa contre-spiritualité pour que nous votions pour elle — et ce mouvement m'intéressa passionnément, parce qu'il me prouva que tout n'était pas perdu et que le Père avait eu raison de revenir à Arès appeler les hommes à changer. Mais le raidissement politique peu avant le 6 Mai montra que les Français ne retrouveront pas l'amour fraternel politiquement. Ils ne le retrouveront qu'en étant spirituellement réveillés. M. Le Pen pleurant sur sa défaite dit: "Je croyais les Français mécontents. En fait, ils sont contents d'être mal gouvernés, endettés..." M. Le Pen aurait dû dire: ...Contents, bizarrement et antinomiquement contents (les Français) de ces divisions qui font l'affaire des politiciens qui n'existent qu'en s'opposant à d'autres politiciens, mais qui ne font pas le bonheur des hommes qui ne trouveront jamais le bonheur sans amour, sans pardon, sans paix sociale, sans intelligence ni liberté spirituelles.
Aussi devons-nous être de plus en plus attentifs aux événements. L'élection législative sera, en 2007, plus importante que l'élection présidentielle. François Bayrou, quoique politicien et quoique nous Pèlerins d'Arès n'attendions pas d'ultime solution de la politique, va offrir à ceux des Français qui en ont compris l'urgence l'occasion d'élire une troisième force au Parlement. J'ai toujours dit que si le Parlement avait reflété le pluralisme de la France, le décret qui, en 1996, installa "l'Obervatoire Parlementaires des Sectes" n'aurait pas existé. Cette troisième force, si nous l'aidons à naître — ce qui sera difficile, vu notre mode de scrutin — et si elle agit en réelle complémentarité, forcera peut-être le pouvoir à considérer l'existence de courants de pensée, de foi et d'espérance jusqu'ici ignorés.
La Révélation d'Arès dit que la politique ne conduira pas au bonheur universel. Un regard sur l'histoire contemporaine le confirme. Guerre de 1914-18: Cause? La politique. Révolution Russe de 1917 et fin dramatique de cette expérience 73 ans plus tard: Causes? La politique. Guerre de 1939-45: Cause? La politique. Attentat du 11 septembre 2001 et guerres en Afghanistan et en Irak? Causes: la Politique., etc. C'est ce que je rappelle à tout politicien qui présente la politique comme indispensable, voire providentielle.
Quoi qu'il en soit, sachant que quatre générations ne suffiront pas pour tout changer, nous souhaitons au nouveau président de France de pouvoir conduire ce pays dans la voie la moins perturbée possible, sachant que perturbée, elle le sera inévitablement. La France aura grand besoin de toutes ses consciences, parmi lesquelles celle des Pèlerins d'Arès qui prêchent "Un Autre Destin" — Nom d'une de nos missions de réveil spirituel pour une vie publique non politisée.

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1er avril 2007 (0057)
quand nous aurons tué le sphinx
Pénitent (Paul Klee)Pénitence! Par là La Révélation d'Arès ne désigne pas remords et expiation, mais cette fête permanente qu'est changer sa vie (30/11) en aimant, pardonnant, faisant la paix, se libérant et libérant le monde spirituellement, en regardant tout avec intelligence spirituelle. J'ai ainsi compris le mythe du sphinx.
J'ai compris que ce que le sphinx défiait les voyageurs de voir et qu'ils ne voyaient pas, c'était le mensonge. Œdipe vit le mensonge et le sphinx, de dépit, se précipita du haut de sa montagne et sembla disparaître
. Ce mythe n'était qu'une prophétie, ce que l'humanité entière oublierait jusqu'à La Révélation d'Arès.
Catastrophe du sphinx (Paul Klee)Le mensonge est le pire péché, de sorte que le Créateur n'applique qu'au mensonge cette expression paroxysmique: le mensonge des mensonges (Rév d'Arès 32/7), alors qu'il ne dit pas la guerre des guerres, le vol des vols, l'adultère des adultères, le malheur des malheurs, parce qu'à l'origine de toute guerre, de tout vol, de tout adultère, de tout malheur, il y a un mensonge.
Le sphinx reste à vaincre. C'est quand il sera vaincu, que le Jour du bonheur cessera de reculer (Rév d'Arès 30/4). Mais il reste à l'homme de comprendre que le mensonge n'est pas un mal inévitable, dont il faudrait à jamais demander pardon à Dieu et aux hommes.
Dès 1974, quand La Révélation d'Arès me parvint, je compris que
le manteau neuf (1/1), dont s'habillait le nouveau pénitent, n'était plus le vêtement de la pénitence religieuse, le vêtement du remords et de l'expiation, mais le manteau de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5) , de la re-création de soi-même, de la Lumière et de la Vérité retrouvées.
La Vérité, l'homme ne la voit plus depuis longtemps, parce qu'il ne voit plus le mensonge. Contradiction? Non. L'aveugle ne voit plus ni la nuit ni le jour. Mais la Vérité redeviendra de plus en plus perceptible au pénitent, quand au pénitent le mensonge deviendra de plus en plus perceptible.
Le mensonge règne, si banalisé que les hommes ne le voient plus. Quand on leur en parle, ils font les étonnés et répondent que le mensonge est l'état inévitable, donc normal, des affaires humaines. Voilà un mois, parlant avec un fervent catholique, je lui fis remarquer que la doctrine de l'église n'est qu'un bouquet d'idées discutables, tantôt lugubres (la rédemption par le supplice de la croix), tantôt féériques (les œuvre du saint esprit). Il répondit avec gravité: "Peut-être, mais si la foi ne s'exprimait pas par quelque chose d'un peu compliqué, elle se viderait, deviendrait la foi du charbonnier. Rien n'est plus dangereux que le vide." Je répliquai: "Votre réponse est inconsciente d'un fait alarmant: Il ne s'agit pas de vide, mais de mensonge."
En ce moment en France, la campagne de l'élection présidentielle bat son plein. Le mensonge ici s'appelle promesse. Bien qu'ils aient tous participé à des gouvernements, les candidats principaux déclarent sans embarras que le seul mal dont a souffert la France, c'est d'avoir été mal gouvernée. Mais toutes ces erreurs vont être corrigées, la prospérité et le bonheur vont revenir, si le bon candidat, c.-à-d. le candidat qui parle, est élu.
"Alice" du pas souple de ses jambes en cerceau, flottant dans ses immenses perruque blonde et robe cramoisie, promet un abonnement de rêve, un combiné de télé, internet et tout et tout. De nombreux abonnés "Alice" paient depuis des mois l'abonnement, attendant toujours raccordement ou remboursement, mais "Alice" continue de pavoiser comme étant le meilleur choix. "Juste un mensonge commercial. Mensonge négligeable, me dit-on en haussant les épaules!" Pour moi il n'y a pas de mensonge négligeable; il n'y a que le mensonge.
jeune-filleà la fleur (Paul Klee)Pénitent, donc pécheur, je lutte quotidiennement contre le réflexe de mentir reçu de la culture, qui de temps immémorial a rendu l'homme inattentif à ce que le plus petit mensonge contient tout l'organisme — le mécanisme — du plus gros mensonge comme le petit papillon contient tout ce qui fit le tyrannosaure et qui fait la vipère venimeuse ou la hyène puante et lâche ou une armée de brutes en uniforme envahissant un pays pour lui "apporter la démocratie."
Ce qui rendra aux hommes le bonheur universel perdu depuis Adam, c'est l'amour de la Vérité, qui va avec l'amour du prochain. Or, "une seule chose sépare l'homme de la Vérité, le mensonge, plus préoccupant que la cupidité, que le socialisme moderne voit comme le mal suprême, car si le cupide ne mentait jamais, il guérirait tôt ou tard de la cupidité." (Péroraison de l'Introduction Générale de La Révélation d'Arès, édition 1995).
Paul Klee baptisa cette œuvre (3) "Empfindsame Jungfrau mit dem Massliebchen" (Vierge sentimentale à la pâquerette, 1906). Je l'ai rebaptisée "Hésitation," parce que la jeune femme me paraît hésiter, la main droite pendante, encore inutile, au bord de la décision capitale de l'humaine qui entre dans la vie et se dit: "Vais-je être vraie ou menteuse?" Peu importe à propos de quoi elle hésite, d'ailleurs; on hésite toujours entre le vrai et le faux. La fleur qu'elle fixe l'aide seulement à concentrer sa pensée sur le Fond des Fonds (Rév d'Arès XXXIV/6).

(1) Paul Klee, Büsser (Pénitent), 1935. J'ai rebaptisé cette œuvre cendrée, aérienne, "Âme".
(2) Paul Klee, Katastrophe der Sphinx (Catastrophe du sphinx), 1937.
Paul Klee est un de mes peintres préférés pour sa capacité à exprimer l'inexprimable, à transformer la matière et la lumière en pensée profonde. Il y a depuis peu à Bern, Suisse, un superbe musée dédié à Paul Klee. Le temps me manque pour le visiter, mais mes sœurs et frères suisses m'ont offert un album de ce musée. J'en suis tout ému.

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22 mars 2007 (0056)
le monde marche sur la tête
Quoi dire d'une actualité qui n'est qu'incertitude? Tout dans le monde me semble inabouti ou hésitant, en attente de conclusions ou d'orientations. Je voudrais parler d'hommes ou de situations qui ne changeront pas encore cet après-midi, mais hélas...
le monde marche sur la tête
L'ascension économique de l'Europe est bien stoppée, son déclin a peut-être même débuté. La puissance économique de demain est maintenant bien lisible sur les étiquettes de tout ce que j'achète: Made in China, made in Taiwan, made in India, made in Indonesia, made in Viet-Nam, made in Japan, en attendant bientôt made in Russia, made in Ukrainia, made in Bielorussia, made in Algeria, etc. Ce qui se faisait ici se fait maintenant là-bas. Aux élections présidentielles de 1995, j'avais voté pour l'obscur Chaminade, parce qu'il avait dit la seule chose réellement importante: "Le problème de la France, c'est que notre industrie va s'effondrer au profit de l'industrie asiatique qui, elle, se développe à toute vitesse." Hier j'entendais un ingénieur d'Airbus dire: "Je dois contractuellement former des ingénieurs chinois à la technologie Airbus... Parions que dans quelques années la Chine sortira son propre A380." Mais en même temps, rien n'est certain, ce transfert des grandes activités humaines aux antipodes pourrait ne pas avoir l'ampleur qu'on craint, mais en attendant il se fait. La tête penseuse qui était en Occident passe en Orient et en Extrême Orient.

Le monde me fait l'effet de marcher sur la tête.

À propos d'élections présidentielles en France, j'écoute des candidats qui me font bien l'effet de marcher sur la tête, le cerveau planté dans le passé, mais les pieds gigotant en l'air. Tellement soucieux d'être élus, ils entretiennent l'illusion d'une France qui n'a eu qu'un malheur: celui d'avoir été mal gouvernée jusqu'ici, mais qui (si vous votez bien) nagera dans la richesse et le bonheur avant "trois ans... mettons quatre." Les projets et les mots mêmes que j'entends depuis ma jeunesse. Des programmes de paroisse ou de municipalité. Où est l'ample replanification, vigoureuse et spirituelle, dont le pays a un urgent besoin? Côté USA, George W. Bush a aussi la tête en bas, tenant bon contre toute une nation qui réalise enfin que se déroule en Irak une guerre qui n'aboutira à rien et qui accable ce pays de malheurs bien pires que ceux qu'il connut sous Saddam Hussein. J'arrête ici mon énumération de tout ce qui va à l'envers; je pourrais en remplir cent pages.
Oui, ce monde marche la tête en bas, mais, comme Gribouille voulut échapper à une pluie torrentielle en se plongeant dans la rivière et d'une certaine façon y échappa, peut-être les puissants de ce monde comme la pythie se couperont-ils la tête pour échapper au ver (Rév d'Arès XXXVIII/1) des nouveaux malheurs qu'ils semblent introduire dans la grande pomme du monde actuellement.
Voilà que je suis amusant maintenant! Il me reste au moins ça.


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27 février 2007 (0055)
les pèlerins d'arès des cathares?
Récemment, un E-mail anonyme me dit ceci: "Dans une conférence sur les Cathares à la salle Jean Renoir, vous avez été cités, vous Frère Michel et les Pèlerins d'Arès, comme les nouveaux Cathares. Ce n'est pas offensant et j'ai même trouvé ça plutôt marrant." Je répondis en demandant les noms de la ville et du conférencier, mais ma réponse me fut aussitôt retournée avec "adresse inconnue." Si l'on commence à nous comparer aux Cathares, ce qui n'est pas offensant en effet, il me paraît quand même utile de souligner quelques particularités qui séparent les Pèlerins d'Arès de ces Bons Hommes et Bonnes Femmes d'un autre âge.

À la rigueur nous sommes... disons... des Cathares Réalisés en ce sens que notre foi chrétienne est basée sur la réalité simple et pure de la Parole du Créateur. Ce n'était pas en tous points la foi, teintée de gnosticisme et d'ascétisme, des Cathares Mystiques des XIIe et XIIIe siècles.

Notre connaissance du catharisme, comme de toute religion détruite par la persécution ou l'abjuration forcée, n'est pas sans failles. Ses documents et archives pour la plupart disparurent sur les bûchers qu'allumèrent les croisés envoyés contre les Cathares par le pape et le roi de France. Que peut-on en dire, cependant?
Les Cathares voyaient l'héritage des Évangiles dans la simplicité et la bonté considérées comme suffisantes pour assurer le salut de l'individu et du monde. En ceci la foi du Cathare et la foi du Pèlerin d'Arès se ressemblent, mais contrairement au catharisme qui naquit, dit-on, d'une réaction de rejet de l'église autocratique, politisée et corrompue, envers laquelle les Cathares affichaient leur dédain et même leur hostilité, les Pèlerins d'Arès n'éprouvent envers l'église, et envers les religions en général, ni dédain ni hostilité. Ils s'en détournent simplement pour les dépasser. La foi du Pèlerin d'Arès n'est même pas à proprement parler un retour aux sources; elle part d'une perspective d'avenir dynamisée, voilà trois décennies, par l'avènement surnaturel de La Révélation d'Arès advenue en 1974 et 1977. Le Pèlerin d'Arès comme le Cathare considèrent que c'est seulement à ses fruits qu'on reconnaît le bien (Matthieu 7/17-20) et que l'humain est sauvé par ses seules bonté et pénitence, mais ce que le Pèlerin d'Arès appelle pénitence le Cathare l'appelait "règle de justice et vérité" et le pratiquait de façon ascétique et abstinente, conformément aux penchants moyenâgeux. La pénitence et la moisson (la recherche de tous les pénitents possibles, perdus dans le monde qu'il faut changer en bien) sont les clés de voûte de la foi arésienne, mais elles induisent des pratiques et un apostolat modernes, où la droiture, l'amour, le pardon, la liberté et l'intelligence spirituelles, prennent le pas sur l'austérité.
MontségurVoici d'autres différences. Certes, ni le Cathare ni le Pèlerin d'Arès ne s'intéresse à la présumée providence divine, que les religions structurées affirment représenter sur terre. Certes, l'un et l'autre gardent l'œil fixé sur l'origine du mal, afin de se garder de lui, mais leurs visions de la source du mal diffèrent beaucoup. D'un côté, le Pèlerin d'Arès sait que l'homme seul est maître du mal comme du bien, ainsi que l'explique clairement La Révélation d'Arès. D'un autre côté, le Cathare voyait l'origine du mal dans les "anges déchus, ayant pour chef Lucifer," qui auraient été précipités du Ciel et enfermés dans les peaux des hommes, dans lesquelles ils se réincarneraient régulièrement. C'est pur gnosticisme. La Révélation d'Arès dément la réincarnation sans ambiguïté (V/2) et ne mentionne nulle part des anges déchus comme sources du mal. Cette croyance à forte odeur ésotérique avait conduit les Cathares à lire la Bible de façon dualiste et réductrice. Ils avaient ainsi rejeté l'Ancien Testament comme satanique et ne lisaient que le Nouveau Testament. La Révélation d'Arès, tout au contraire, invite l'homme à relire la Bible tout entière sous sa lumière et même le Coran.
Il y a d'autres divergences. Les Cathares avaient une sorte de sacrement, une imposition des mains, qui servait de baptême, d'ordination, d'absolution et d'extrême onction. Les Pèlerins d'Arès n'ont aucun sacrement. Le Cathare voyait Jésus comme fils de Dieu, non au sens trinitaire, mais au sens immatériel. Pour lui Jésus n'aurait été qu'une apparence humaine, un ectoplasme, qui n'aurait pas souffert sur la croix. Or, la Bible et La Révélation d'Arès n'attestent nulle part cette prétendue immatérialité de Jésus. La preuve de sa matérialité est le Jésus dont je fus témoin en 1974, qui se tenait devant moi en chair et en os. L'organisation sociale cathare était aussi très différente: Comme les Pèlerins d'Arès les Cathares n'avaient pas de prêtres, mais ils avaient des évêques, quoique pauvres et sans pouvoir séculier, ainsi que des diacres, qui étaient des prêcheurs itinérants, et une élite religieuse qu'ils appelaient Bons Hommes et Bonnes Femmes, ceux que l'Inquisition appela d'un fameux nom: les "parfaits." Les Pèlerins d'Arès, à l'inverse, n'ont ni hiérarchie, ni clergé, ni élite: Vous êtes ou vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et seul votre comportement individuel définit naturellement cette identité.
Par contre, comme les Pèlerins d'Arès les Cathares n'avaient aucune théorie eucharistique du partage du pain entre les croyants. Il y a également similarité concernant les fins dernières, le Jour où les hommes réintègreront leurs "corps lumineux," selon les Cathares, et le Jour décrit par La Révélation d'Arès (31/8-12, 35/3). Autre similarité: l'opprobre, celle perpétuellement jetée sur les minorités spirituelles. L'Inquisiton moderne est cette collusion des organisations antisecte: ADFI, CCMM, etc., avec les journaux qui leur sont dévoués. Nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas à souffrir le cruel martyre des Cathares, c'est vrai, mais nous sommes en butte à des organismes qui, si la constitution de France ne les en empêchaient, nous feraient subir volontiers les mêmes persécutions extrêmes.

Image: Le pog de Montségur (près de Foix, Ariège), haut lieu de la résistance cathare. Au pied de ce rocher, en 1244, plus de 220 Cathares, hommes et femmes, ayant refusé de se convertir à la foi catholique, furent "brûlés dans un enclos fait de pals et de pieux... où ils passèrent dans le feu du Tartare," c'est-à-dire de l'enfer, selon un féroce rapport catholique de l'époque.

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26 janvier 200X (0054)
l'abbé Pierre
Avant que je n'enregistre #0054 m'arrive un commentaire. Il parle de l'abbé Pierre bien mieux que ne le faisait mon papier. Voici ce commentaire — Je me suis juste permis de l'enrichir un peu:
  • Abbé PierreAujourd'hui, j'ai une pensée fraternelle pour l'Abbé Pierre. Il nous a quittés le 22 janvier très tôt le matin, à l'age respectable de 94 ans. La jambe de l'homme de Bien aura quatre âges, nous dit La Révélation d'Arès (XXXI/18). Certes, l'abbé Pierre n'était pas l'homme de Bien au sens de La Révélation d'Arès, mais il était un remarquable siffleur (XXXI/19). Le Bien, qui a valeur absolue, n'est pas contenu dans la seule charité, mais dans un grand tout de valeurs bien plus complexe et vaste. Toutefois la charité, il faut la faire! L'abbé Pierre y excellait.
    La mort de ce grand monsieur du "reste" — terme que frère Michel tira de petit reste, désignant le noyau des pénitents (voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") — tombe justement en hiver, en plein période de crise du logement "opposable" dont parle ce blog (#0053). Cinquante-trois années aprés que l'abbé Pierre eut poussé le premier de ses innombrables cris d'indignation, qui fut entendu par les pouvoirs français. C'était en 1954.
    L'abbé Pierre était "craint et reconnu par les grands de ce monde," disent les media français qui aiment pousser le cocorico — Dans beaucoup de grands pays la presse ne cite même pas sa disparition, mais bon, passons! —. L'abbé Pierre, quoique convaincu de l'utilité de l'Église Catholique, défendit sans discrimination toute l'humanité en état de faiblesse: les Musulmans en Bosnie, les Tibétains en Chine, les Indiens sous-alimentés, les Américains en état de sous-citoyenneté et les sans-logis de France avec Coluche. Par là il montra implicitement que l'église manquait à son devoir et que le christianisme n'existait pas encore. En outre, il plaida pour le mariage des prêtres. Il fut une chance pour l'église, qui ne l'a pas beaucoup apprécié. Mais le peuple l'a fait.
    Il existe un film qui retrace les débuts du mouvement Emmaüs en 1954. Un film très peu connu et trés peu diffusé, car réaliste et engagé, différent de la dernière version aseptisée interprétée par Lambert Wilson. Le film que je recommande s'appelle "Les chiffonniers d'Emmaus." On le trouve chez René Chateau en VHS avec Pierre Mondy, Bernard Lajarrige et d'autres talentueux comédiens. Ce film fut tourné il y a quelques décennies. On y voit l'abbé Pierre avec toute son énergie et tout son courage, un héros du "reste"!
    José O.

Très beau commentaire! Plus élogieux que mon texte en préparation, qui était plus réservé, parce que j'avais rencontré l'abbé Pierre dans les années 80. J'avais cru ce prêtre plein d'amour absolu. Je découvris qu'il était proche du concept dualiste du pauvre incarnant le bien et du nanti incarnant le mal. Surpris par ce manichéisme, je lui dis: "Vous vous posez en juge. Ce n'est pas une attitude d'homme de Dieu, mais une attitude de politique. La politique a toujours besoin d'adversaires, mais vous?" Il marmonna quelque chose comme: "Je fais appel à l'État et aux pouvoirs publics; je ne fais pas appel aux riches." Je lui dis alors qu'il ne fallait pas rester dans l'église, soutenue par les "riches," et jouir du prestige de la soutane quand on affiche une partialité que ne partagent ni l'Évangile ni même l'église. Il répliqua en substance: "Vous n'y connaissez rien. Les nantis sont d'un égoïsme incurable." Je répondis: "En seriez-vous resté à l'idée que le Ciel s'ouvre devant le pauvre et l'enfer devant le riche?" Je lui fis observer qu'il n'y avait pas que de mauvais riches (Luc 16/19-31) et que des nantis pouvaient être aussi charitables que l'abbé Pierre et de façon moins tapageuse: Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait la main droite... (Matthieu 6/2-4). Il hocha la tête. Alors, je fis remarquer que, de toute façon, le problème du bien et du mal n'était pas contenu dans les oppositions pauvreté contre richesse, malheur contre bonheur ou fusil qui tue contre fusil en bandoulière, mais était ailleurs, universel, infiniment plus profond, et que sa solution viendrait de l'auto-recréation intérieure de la créature par l'acquisition de l'amour absolu, du pardon absolu, de la paix absolue, de la liberté spirituelle absolue. Il rit et mit fin à notre rencontre. Assis dans ma voiture, je notai dans mon carnet: "Homme totalement désintéressé matériellement, mais qui s'est très habilement limité aux poncifs dualistes bien médiatiques. De là une grande gueule à la française et, comme dans ce pays on n'entend que les grandes gueules et même on les aime quand elles sont pittoresques, il a été entendu. Quoi de plus normal? Pour ce qui est de la charité immédiate, l'abbé Pierre est travailleur, efficace, organisateur... Chapeau! Mais pas de profondeur ou de ferment bouleversant. Aucun grand changement ne sortira d'un homme comme ça. C'est pour ça qu'on le laisse dire..." J'ajoutai: "Après tout, aujourd'hui il a peut-être des aigreurs d'estomac ou mal aux dos."
En me mettant à table tout à l'heure, je jetai un coup d'œil à la télé et je vis les funérailles nationales à Notre Dame de Paris. Oh tout ce tralala! Le président de la république, la procession des évêques... L'abbé Pierre n'aurait pas aimé ça. Je fus pris de tendresse pour la mémoire rugueuse, mais si simple, de l'abbé Pierre.

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15 janvier 2007 (0053)
un droit au logement opposable?
Je me méfie des termes bizarres comme "droit au logement opposable." J'ai toujours peur qu'ils cachent quelque chose de tordu.
Opposable à quoi et par qui? Pour moi on a droit ou on n'a pas droit au logement, un point c'est tout.
Et puis, pour commencer, un droit à quel logement?
Si ce droit au logement se fait par une loi, donc avec date-butoir et contraintes pressantes, je crains qu'il aboutisse à ce qu'on veut éliminer à jamais: les "logements sociaux" de type clapier à lapins, qu'on a justement commencé à dynamiter un peu partout.
Canal St-MartinUne assistante sociale parisienne m'a communiqué des statistiques établies non à partir de formulaires administratifs "à cocher", mais de contacts les yeux dans les yeux. Parmi les sans-logis qui, pendant les fêtes de fin d'année, campèrent le long du canal st-Martin à Paris (photo) moins d'un sur trois était en besoin primaire de "toit" ou "d'abri." Les autres, plus de deux sur trois étaient en grand besoin de "domicile," de "chez-soi," d'un "p'tit coin sympa." Cette nuance, essentielle, signifie que le problème se situe moins côté murs que côté cœur.
Des maisons telles que le cœur les conçoit, ce ne sont pas des escaliers, des portes et des plomberies empilés. Ce sont des lieux de joie et de bien. Des lieux de bonheur. Le Père y a pensé voilà des millénaires déjà, il l'a rappelé en 1974: Mais qu'offre-t-il le tentateur qui ne peut rien créer, ni joie ni bien? Qu'offre-t-il que je ne donne déjà? N'ai-je pas construit des maisons chaudes (Rév d'Arès 26/8)?
Les maisons chaude ne sont pas des logements où le chauffage central, quoiqu'apprécié, serait fondamental. Ce sont des maisons où règne la chaleur de l'amour, de la paix, de la liberté. Des maisons où il fait bon vivre et qui ne répondent pas nécessairement aux normes des services technico-sanitaires. Quelle loi, quel "droit au logement opposable" pourrait garantir un logement où il fait bon vivre? Aucune loi, aucun droit, parce que le bonheur échappe aux définitions des codes. Mais le bonheur n'échappe pas aux définitions qu'en donne La Révélation d'Arès pour qui ne se contentera pas de la feuilleter.
Donc, beaucoup des sans-logis, hôtes des "Enfants de Don Quichotte," association louable, n'étaient pas des animaux à la recherche de cages propres, mais des hommes à la recherche du foyer devant la porte duquel l'enfant crie de joie (Rév d'Arès XXVII/10), serait-ce la porte d'une cabane ouverte sur la Création magnifique, environnée d'âmes, de bonté, de générosité, de rire, de miséricorde, de liberté, d'intelligence spirituelle. Les HLM de plâtre et d'acier, beaucoup de sans-logis les ont habités, ces HLM que leurs jeunes locataires, toujours plus démonstrativement révoltés par l'absence de beauté (Rév d'Arès 12/3), taguent vite pour qu'ils ressemblent à autre chose qu'une prison. Les HLM, c'est souvent ce qui a porté les sans-logis à être sans logis.
Ce qu'il y a ici "d'opposable" au "social" des discours politiques, c'est tout ce que nous Pèlerins d'Arès préconisons au monde de voir, de comprendre et d'être. Notre mission n'ignore pas les problèmes sociaux, elle les spiritualise pour une humanité dont le fond est, pour le Créateur et pour nous, irrémédiablement spirituel.

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13 janvier 2007 (0052)
un temps mort, puis ça repart
Il y a eu un temps mort dans mon blog.
À ce trou trois causes concomitantes:
Un travail énorme et épuisant en fin d'année,
Un rhume tout aussi énorme et épuisant,
Un "bof!" passager. L'idée qu'il était absurde d'adresser aux hommes en général — le grand public qui lit ce blog — mes vœux que se réalise ce qu'ils attendent de la vie en 2007, vu que leurs vœux personnels sont pour la plupart différents, voire même antagonistes des miens.
Brother Michel April 2006
Pourquoi souhaiter à Saddam Hussein — mon frère humain, n'en déplaise à ceux qui l'exécraient — de s'amender et de devenir un homme moins dur? On l'a pendu et je ne peux plus que faire mortification (Rév d'Arès 33/32-34) pour lui.
Pourquoi souhaiter aux peuple du Moyen Orient la paix, puisque les peuples là-bas n'envisagent la paix qu'au détriment de leur concurrents et adversaires?
Pourquoi souhaiter à George W. Bush la réalisation de ses souhaits les plus chers, puisqu'il semble n'espérer de bien que de la guerre?
Pourquoi souhaiter la réalisation de leurs souhaits aux candidats à la présidence de la république française, quel que programme qu'ils défendent, puisque chacun souhaite une seule chose: être élu et voir ses concurrents battus?
Pourquoi souhaiter en 2007 à chaque homme sur terre l'amour du prochain, la force de tout pardonner, la paix universelle, la liberté absolue? En fait les hommes, à part... mettons... 3%, ne souhaitent que vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) sur ceux différents ou simplement plus heureux, la défaite humiliante de ceux qu'ils n'aiment pas, des lois plus dures et toujours moins de liberté pour ceux dont ils ont peur.
Pourquoi souhaiter et cætera, et cætera?
Mon "bof!" a passé avec mon rhume et le plus gros de mon laborieux fardeau de fin d'année.
Ma foi ne m'ayant jamais quitté et pour cause: J'ai bien vu et entendu Jésus puis le Créateur en 1974 et 1977 — aucun doute là-dessus —, mes grandes espérances m'ont rattrapé.
Bien que je ne sois qu'un homme, un vieil homme — aucun doute là-dessus non plus —, je continue.


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7 décembre 2006 (0051)
épargner au monde la mort spirituelle
Il reste de la vie spirituelle au fond de tous les hommes. Sinon, comment le Père espérerait-il que le monde puisse changer (Rév d'Arès 28/7)? Seulement voilà, cette spiritualité est chaque jour plus réduite à l'invisibilité et à l'inaction. Si ce déclin continuait, elle mourrait. Notre mission est plus que nécessaire, vitale.
J'ai lu ou écouté ce que disaient Mme Royal et ses rivaux en compétition pour les primaires au PS. Je n'ai rien entendu de spirituel ni même de métaphysique. Je n'en ai pas entendu plus sur les lèvres de M Sarkozy ou d'autres. Machiavel, contrairement à ce que l'homme commun croit, n'inventa ni n'enseigna la rouerie et la bassesse politiques; il les décrivit seulement. Il montra comme l'ont montré d'autres avant lui et d'autres après lui, dont le Créateur en 1974-1977, qu'il n'existe aucun espoir de voir le fond spirituel de l'homme triompher du mal par la politique ou par sa mère, la religion.
Tempête solaireEn cachant le mal politique sous la démocratie et le mal religieux sous le tolérantisme on n'empêchera pas la déspiritualisation complète de l'homme — le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) —, pas plus qu'on n'empêchera les tempêtes solaires (photo) (Rév d'Arès XVII/13, XXII/12-13, etc.), dont les media se gardent de parler, de détruire nos réseaux de communications et nos transformateurs électriques un de ces jours. Cacher le mal ne l'éradique pas. Il faut l'éradiquer par la pénitence d'un nombre suffisant d'hommes de bien — le petit reste.
Notre mission est essentielle, mais elle va devenir d'autant plus difficile que les hommes voient de moins en moins ce qui se prépare: la déshumanisation, tellement plus grave que les revers économiques dont les signes sont déjà évidents. Ce n'est pas parce qu'il y a maintenant la sécurité sociale, des restaurants du cœur, des abris pour les sans-logis, des associations humanitaires, que l'homme ne se déshumanise pas. Il se déshumanise parce qu'il se dépiritualise. Il croit remplacer par des lois et des règles l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles qu'aucune loi ou règle ne peut donner. Si l'homme ne reprend pas conscience de ce qu'il est: une créature spirituelle, qui ne doit son génie qu'à sa liberté spirituelle, il court à un désastre qu'aucune science politique et sociologique n'empêchera.
Comment changer le monde en bien en le gérant à la petite semaine comme font la politique et la religion? Les politiciens vaquent, très souvent mal, aux affaires de l'instant et laissent le bulldozing des énormes boues résiduelles et les grandes questions de l'avenir à leurs successeurs, qui feront de même. La religion entretient au jour le jour les grandes inquiétudes métaphysiques et la quête de miracles; ses fidèles ont une vie trop brève pour la forcer à corriger ses erreurs. Ainsi l'homme s'est-il déspiritualisé sans discontinuer et maintenant il passe une limite critique. C'est ce que La Révélation d'Arès dit. Ceux qui demandent: "Une nouvelle révélation... pour quoi faire?" n'ont pas encore compris grand chose.
L'urgence du changement n'est pas facile à faire comprendre au monde et c'est à un petit reste d'hommes et femmes sans influence ni pouvoir, sauf leur foi, que le Créateur demande d'assumer ce prophétisme de géants (Rév d'Arès 31/6). Il leur faut une foi géante, donc! Que leur foi gagne en puissance! Et ils ne sont pas seuls, le Père est derrière eux.
Ils y arriveront. Alleluia!


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12 novembre 2006 (0050)
tom paine et moi
Tom PaineEn 1998 à New York quelqu'un me dit: "Frère Michel, la force créative spirituelle trouvée dans votre personne et dans La Révélation d'Arès rappelle la force créative sociale que les Américains trouvèrent en 1776 en Tom Paine et son manifeste "Common Sense" ("Bon Sens").
Surprenante comparaison. Je connaissais un peu le personnage, Thomas Paine, un des pères fondateurs de l'indépendance américaine... Je ne vis pas de similitude avec moi. De plus, je le croyais athée. Je savais qu'il avait été rustre, grossier même, sale, ce que je ne suis pas. Je savais, certes, que le Général Washington avait fait lire un texte de Tom Paine à ses troupes épuisées et transies de froid pour les ragaillardir avant son attaque surprise sur Trenton, mais aussi que Tom Paine plus tard se mettrait à dos la plupart des grands Américains de l'époque, sans doute, imaginais-je, parce qu'il n'avait pas été aussi respectable que ça. Je ne voyais pas que John Adams, second président des USA, en traitant "Common Sense", le grand manifeste de Tom Paine, de "pauvre, ignare, myope et méchante messe d'ivrogne," usait de qualificatifs proches de ceux qu'utilisent les gens très comme il faut à l'égard de La Révélation d'Arès, et que les Fédéralistes appelèrent Tom Paine "serpent répugnant" comme des clergés et politiciens conformistes m'appellent, aux mots près.
Mais voilà que, dans le courant de 2006, ont paru, je ne sais pour commémorer quoi, divers livres sur Tom Paine. Je me remets à penser à lui. Cette fois je lis les mots de Tom Paine que George Washington fit lire à son armée quasi paralysée dans le blizzard: "Il est des moments qui éprouvent l'âme. Le soldat des beaux jours, le patriote du ciel ensoleillé, va dans ce moment critique flancher et manquer à son pays, mais celui qui fait face maintenant méritera l'amour et la reconnaissance de l'humanité. La tyrannie comme l'enfer n'est pas vaincue facilement, mais nous avons cette consolation: Plus dur l'affrontement plus glorieux le triomphe!" Le lendemain les patriotes américains passèrent la Delaware et mirent en déroute l'armée anglaise, qui ne cesserait pas de refluer jusqu'à la mer. Comment, soudain, ne pas réaliser que le New Yorkais de 1998 avait fait un parallèle avec nos missionnaires: Il y aura un temps pour leur peine et une éternité pour leur gloire (Rév d'Arès 37/9)?
J'apprends que Tom Paine, que je croyais athée, était en fait croyant non religieux, critique mordant des églises et clergés, comme l'est La Révélation d'Arès. Je savais qu'il rêvait d'une société sans gouvernement, mais je découvre avec quelle véhémence il rejetait tous pouvoirs et lois, comme La Révélation d'Arès les rejette. Voilà pourquoi il fut haï par ceux-là même qui avaient utilisé ses idées et sa verve pour devenir des chefs. Tom Paine, lui, refuserait toujours d'assumer un pouvoir, quel qu'il fût, et fut méprisé comme je le suis par le système, qui voit mon propre refus d'être un chef (Rév d'Arès 16/1) et de donner à l'assemblée des Pèlerins d'Arès une structure sociale et une hiérarchie comme un exécrable et dangereux exemple.
Pour finir, que de mérite eut Tom Paine! Il ne dut pas comme moi ployer sous le genou du Père (Rév d'Arès 12/9) pour entendre la Vérité. Il la trouva seul, par sa seule intelligence.
Je me demande bien sincèrement pourquoi le Père s'adressa à moi, qui n'avait pas le quart des moyens de Tom!

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