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23 Août 2013 (0148)  
les amours, les rédemptrices et les autres

En français amour — comme délice et orgue — est masculin au singulier et féminin au pluriel. Il n’y a donc pas de fautes d’orthographe dans cette entrée.

Le sujet est immense. J’essaie quand même de ne pas en mutiler l'essentiel.
J'ai vu récemment à la télévision "Les Dix Commandements" de Robert Dornhell. Ce nouveau filmage du texte biblique est beaucoup plus intéressant que le célèbre "Les Dix Commandements" de Cecil B. DeMille (1956), trop boursouflé, hollywoodien. Le film de Dornhell m’a notamment fait voir plus clairement que jamais ce qui manque totalement à l’histoire de Moïse et de l’Exode : l’amour.
À part l’amour sentimental, inventé par le scénariste, de la princesse égyptienne et de son fils de sang pour le petit Moïse adopté, rien ne laisse percevoir l’amour dans l'Exode. Ces esclaves bruts et arriérés non seulement n'avaient pas une idée claire de la liberté, mais ils ne percevaient pas l’Amour de Dieu, n'étaient pas eux-mêmes des hommes d'amour ; ils ne pouvaient donc ni vivre ni raconter l'Exode sous cet angle. C'est pourquoi l'Exode s’est fini dans la très longue impasse de la synagogue, des églises, de la mosquée, et Dieu a dû revenir en 1974 et 1977 appeler les hommes à la pénitence, qui n’est pas remords et autopunition, mais création, dépassement, amour !

cœur sur plageQu’un jour l’amour,
l’amour rédempteur,
règne enfin sur le monde !

C'est à nous Pèlerins d'Arès de réaliser la libération, l’Exode, par quoi il aurait dû se dérouler : par l’Amour d’En-Haut auquel répondrait l’amour d’en bas. L’Exode de Moïse rata.
Il ne fut dans un désert qu’errance de râleurs qui étaient même à l’occasion païens et violents,
jamais aimants. D'où la conquête sanglante de Canaan et, à sa suite, toute l’Histoire politico-religieuse pendant trois mille ans jusqu’à nous.
Dans un livre dont j'ai oublié le titre Milan Kundera, évoquant les rencontres en catimini d’opposants au communisme en Tchécoslovaquie, avouait que ces jours de chaude complicité n’avaient pour moteur que le malheur ; ils cachaient en fait des désaccords moraux et philosophiques fondamentaux ; rien entre ces anticommunistes n’était jamais basé sur l’amour.
Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies, leurs bêtises ?

J’enseigne qu’il y a trois amours rédemptrices: l’amour évangélique — amour absolu du prochain —, l’amour romantique — grande fusion génératrice, prémices d’Éden — et l’amour parental qui prépare les générations qui changeront le monde (Rév d’Arès 28/7). De ces trois amours nous magnifions particulièrement dans les épousailles (Rév d’Arès 33/21+) les hautes valeurs créatives, spirituelles et humaines.
Oh ! Jésus lui-même était d’un optimisme très mesuré : Je n’apporte pas la concorde, mais l’épée (ou la lutte). Je viens opposer l’homme à son père, la fille sa mère, la bru à sa belle-mère ; on aura pour ennemi les gens de sa famille (Matthieu 10/34). Doutait-il de l’amour ? Non, mais il savait l’amour perdu depuis trop longtemps pour être facile à ré-acquérir. Il savait que des états d’esprit trompeusement appelés amours s’étaient répandus et serviraient de prétextes à ceux qui n’invoqueraient Jésus que pour donner à leurs péchés un halo de droiture. Ne vivant plus à cette époque nous ne savons pas ce qu’elles étaient alors, mais il existe d’autres trompeuses amours modernisées :
La vie moderne est pleine d’amours trompeuses : pulsions éphémères, moralismes et spiritualismes impuissants à hausser l’humain vers les Hauteurs Saintes. Les trompeuses amours ont produit, entre autres échecs, la cascade de divorces qui vicie et complique la société moderne, l’amour de la patrie, père d’un océan de victimes et de ruines, et cet amour de l’humanité appelé l’humanitaire, l’aide bien calculée, bien localisée, dont les officiels religieux, politiques, bien-pensants et les associations trompetantes tirent bénéfice moral et font passer pour suspectes de calculs sectaires les autres charités.

Qu’est-ce qui différencie les trois amours rédemptrices des autres amours ? Les autres amours ne conduisent pas à la Vie (Rév d’Arès 24/5), ne permettent pas d’atteindre ce qui est l’exigence fondamentale de l’amour vrai : l’effacement définitif de l’égoïsme, la capacité de pleine communion avec les autres, la restauration générale des liens interpersonnels, le partage de l’universelle fragilité humaine.
Notons qu’on a coutume d’admirer, de ne jamais dénigrer, certaines de ces autres amours. Par exemple, l’amour mystique qui développe l’indifférence pour tout ce qui n’est pas son objet: Dieu ; l’amour mystique est souvent un égoïsme absolu. Par exemple encore, certaines amours maternelles pourtant admirées, mais qui sont en fait puissamment fixées sur leur seule progéniture à l’exclusion de tous les autres enfants. L’amour de la patrie génère la haine de l’ennemi et certains amours humanitaires ne font qu’une sélection arbitraire des secourus et des non-secourus — Je n’ai, à ce propos, jamais compris pourquoi des fortunes sont dépensées pour secourir des populations au bout de la planète, et pourquoi on ne fait rien pour améliorer le sort des prisonniers dans nos propres pénitenciers dont certains sont d’immondes taudis —. Toute démesure entre l’aimant et l’aimé, tout ce qui grève l’aimant d’arrière-pensées, de mauvais calculs et d’idéologie disqualifie l’amour.

Faisons une mention spéciale pour l’amour sexuel. Pour nous Pèlerins d’Arès le sexe est cette exceptionnellement intense munificence que La Révélation d’Arès appelle les joies réservées aux époux (Rév d’Arès 2/3, 9/7), mais qui devient dans l’adultère, que Dieu rejette avec véhémence (9/6,12/8, 26/11, etc.), un acte très malfaisant. L’adultère brise la base existentielle du bonheur fondamental (Rév d’Arès 36/23, xxvi/12) qui exige le respect des engagements et l’effort de surmonter les faiblesses. Les époux doivent veiller à garder la félicité sexuelle dans la fidélité comme sur une condition de Vie, car la vraie sexualité quitte l’animalité et s’exalte en acte recréateur.
L’amour est seulement amour s’il innocente, justifie et sauve l’être humain comme image et ressemblance du Père.
L’amour est le sacrifice de l’égoïsme, de l’égoïsme pierre d’angle de la citadelle par quoi la race d’Adam a pu jusqu’à présent résister au Créateur.
L’égoïste, notez bien, n’est pas celui ou celle qui s’apprécie, s’attribue une importance très haute, une dignité particulière, car la Parole n’interdit pas à un humain de penser qu’il possède des qualités et possibilités. Que donnera un homme en échange de sa vie (ou de son âme) ? (Matthieu 16/26) disait Jésus en laissant comprendre qu’il faut garder conscience des mérites de sa propre vie, ne jamais perdre confiance en soi-même. L’égoïste est celui qui refuse aux autres son aide, son pardon, sa pensée sans préjugés, sa contribution. Le pire égoïste est celui qui refuse tout cela sous couverture morale et sociale. L’égoïste estime que la seule bonne manière de penser est la sienne. La vie privée imite aujourd’hui l’égoïsme politique devenu faramineux.
Tout différemment, l’homme d’amour transférera le centre de sa vie hors des limites de cet individualisme que la vie moderne considère comme une conquête de la liberté, mais qui ne l’est pas. Être libre (Rév d’Arès 10/10) absolument est pouvoir vivre tout à la fois pour soi et pour les autres, aimer sa famille et le monde sans frontières, sans le barrage des nationalités, sans autre loi que la conscience pour distinguer le bien du mal.

Au premier jet cette entrée était trois fois plus longue. J’ai dû la réduire. Le squelette de texte restant donne peut-être l’impression, par endroits, que je manque d’amour pour les autres amours... que je manque d’amour tout court. Je rappelle que l’amour évangélique consiste à tout aimer, même l’ennemi (Matthieu 5/44) mais pas à tout accepter. Toutefois, comment tout harmoniser ? Pour l’heure, les bras vous tombent-ils ? Il ne faut pas ! Le problème est très difficile et nous Pèlerins d’Arès avons à le résoudre, mais nous le résoudrons.

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Commentaires:

24aou13 148C1  
J'ai rencontré vos missionnaires à Paris dans le 14e mais je ne suis pas encore allée à leur rendez-vous.
Avec Blaise, mon compagnon (il n'a pas rencontré les missionnaires mais je lui en parle), nous nous sommes quand même mis à lire votre blog.
Ce que nous y lisons n'a pas le même ton ni le même contenu que ce que les missionnaires disent. C'est déroutant. J'aime votre blog, mais pourquoi exprimez-vous autrement ce que vous croyez ?
Quand viendrez-vous à Paris. Nous serions heureux de vous entendre.
Votre entrée 148, c'est du sérieux ! "En cherchant Dieu" aussi c'était du sérieux, mais c'était Dieu, on est moins concernés, nous les hommes, alors que là, vous nous placez face à la tapisserie de l'amour (l'amour entre hommes) que, j'ai l'impression, tout le monde brode à sa façon, à sa couleur, à son petite dessin.
Vous ne vous épargnez pas vous-même. Cet article, c'est tout sauf de la propagande. "Comment harmonisez tout ça?" dites-vous. Vous ne cachez pas le "problème". C'est tout le problème!
Là on voit que vous ne proposez pas une religion nouvelle, mais une vie, une façon de vivre nouvelle.
Pas facile. Chimérique même. Je n'avais pas vu ça comme ça en parlant avec vos missionnaires.
C'est vrai il y a un problème. Et pas seulement dans la Bible. Je me suis mise à lire le Coran. Affreux! C'est tout sauf l'amour, ce livre-là.
La religion dit: "Venez et obéissez-moi et Dieu vous donnera le paradis." Vous, vous ne promettez rien de ce genre.
Vous suivre n'est pas facile, mais en même temps on se dit: C'est pourtant là qu'est la question.
En fait, nous ne sommes pas croyants. Enfin... Pas vraiment contre les croyants, mais à quoi croire ? Vous nous donnez une idée à laquelle on a envie de croire, mais pourquoi n'y arrivons-nous pas ?
Lorraine et Blaise de Paris


Réponse :
Je ne sais vraiment ni comment mes frères missionnaires abordent les gens dans la rue ni ce qu'ils leur disent, mais je ne pense pas que mes frères missionnaires de Paris parlent autrement que moi. Seulement, au stade de la mission, de la première rencontre avec des personnes de la rue, ils simplifient leur propos nécessairement.
On ne peut pas déverser d'un coup dans les oreilles d'une personne qui s'arrête pour nous écouter tout ce qu'évoquent La Révélation d'Arès, la pénitence, le changement de l'homme et le changement du monde. La Révélation d'Arès recèle un univers et la révolution spirituelle qu'elle suggère à celui ou celle qui veut bien entrer dans cet univers.
Nous ne donnons pas le salut en échange de l'apprentissage d'un catéchisme et de quelques sacrements "chrétiens" ou en échange de la pratique des cinq piliers islamiques. Nous invitons les hommes et les femmes à nous rejoindre pour une vie nouvelle, que nous appelons pénitence, pour changer cette vie  (Rév d'Arès 30/11) en Vie (4/5).
La plupart des gens ne croient plus à rien, nous dit-on. Les guerres, les révolutions, les malheurs du 20e siècle ont certes achevé le travail de sape de la "libre pensée", mais je crois qu'il y a autre chose. Les gens aujourd'hui n'en peuvent plus de toutes les lois, de tous les règlements, de tous les formulaires, de toutes les interdictions, etc. sous lesquelles ils ploient en ce monde qui se dit moderne, mais qui devient si compliqué et arbitraire qu'il est — à mon sens — tout le contraire de moderne ; je le vois au contraire comme vilainement archaïque, barbare. De ce fait, les gens qui rencontrent des missionnaires qui leur proposent une nouvelle vie s'imaginent qu'on leur propose d'ajouter aux lois et contraintes civiles qu'on leur impose déjà d'autres lois et contraintes, religieuses.
Or, c'est tout l'inverse en ce qui nous concerne. Nous sommes des libérés libérateurs.
La loi, de plus en plus compliquée — dame ! il faut bien que les législateurs que nous élisons légifèrent, mais jusqu'à quand ça va-t-il durer ? — nous bandelète comme des momies; c'est une sorte de commencement de la mort. Pour aimer il faut la vie. Quand on ne voit plus les gens qu'à travers le droit qu'ils ont sur vous et le droit que nous avons sur eux, on ne peut aimer les gens. Je crois que c'est une des raisons de ces fausses amours, que j'appelle ici les autres amours, qui compliquent et opacifient la vie sociale aujourd'hui. Les gens ne voient plus ce que peuvent être l'amour évangélique et l'Amour de Dieu.
Les hommes n'ont pas besoin de toutes ces lois et autres contraintes. Ils s'aimeront plus facilement, parce qu'ils se verront avec d'autres regards. C'est le sens que nous donnons à l'épithète libre (10/10/) dans La Révélation d'Arès.
Venez et soyez libres, Lorraine et Blaise, libres avec nous. Chez nous il n'y a pas de lois ni règlements intérieurs.Il n'y a que des consciences.
Sans liberté il n'y a pas de grandes possibilités d'amour évangélique. Venez !


24aou13  148C2
Cette entrée sur les amours est magnifique.
Vous écrivez en fin de texte "Pour l’heure, les bras vous tombent-ils ? Il ne faut pas ! Le problème est très difficile et nous Pèlerins d’Arès avons à le résoudre, mais nous le résoudrons."
Mes bras n'en tombent pas, ils sautent au plafond (sens propre et figuré!).
Je connaissais les trois amours rédemptrices mais vous les approfondissez sous un autre angle et la vie faisant son cours, votre enseignement, frère Michel l'unique prophète vivant, est additionné à la Parole. Les mots que je comprenais intellectuellement résonnent petit à petit dans mon cœur, telles des gouttes d'eau tombent sur un lac, les unes après les autres. Merci.
Nous devons nous efforcer d'aimer notre prochain comme soi même et de ne pas juger, c'est certain, sinon comment changer le monde ? Comment donner envie au monde de changer et d'ouvrir les yeux sur une nouvelle possibilité de vivre notre monde si nous-mêmes n'aimons pas les autres et n'écoutons pas les autres pour les comprendre et utiliser les mots qu'ils comprendront ? Sans amour, rien n'est possible. Tout se déchire.
Nous devons, Pèlerins d'Arès, avant tout, faire preuve d'un égoïsme que j'appelle le temps de recul sur soi, pour connaitre nos qualités qui nous permettront de gommer nos défauts, de se changer suffisamment pour ensuite mettre un pied dans l'action. L'action de pénitence, puis de moisson, d'Assemblée et avancer ensemble, vers les Hauteurs Saintes.
L'amour que j'appelle "open-bar" est celui dont le pécheur de ce monde est parfois très friand et que j'entends quotidiennement au travail : "Bah oui, qui n'a jamais trompé sa femme/son homme ? Bah quoi ? je vis avec elle et je l'aime mais bon c'est pas pour la vie avec elle, elle ne sera pas la mère de mes enfants ! C'est l'hygiène, c'est bon, il faut s'amuser quoi ?!" : je sors jusqu'à pas d'heure en night club, je picole, je fumette et je couche pour le fun, parce que j'ai travaillé dur la semaine et que je le mérite, parce que mon conjoint me saoule, parce que je suis en vacances, parce que c'est bon et qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.
À cela je réponds souvent : "Mmm, on peut voir les choses comme ça, mais es-tu heureux(se) ? Vraiment ? Ah bon ! Eh bé c'est triste quand même de dire "Je t'aime" à celle (celui) que tu trompes, de vivre avec quelqu'un avec qui tu ne vois pas d'avenir. C'est pas simple ta vie ! Je te plains !"
J'aurais envie de dire (sans jugement) : comme on dit à Bordeaux "Eh bé nan ! Tu te goures!" L'amour romantique au sens de La Révélation d'Arès, ce n'est pas non plus "peace and love" avec tout le monde. Le libertinage et l'adultère ne sont pas les voies d'amour éternel. C'est de l'instantané, comme le café en stick ! Vite déchiré, vite versé, vite touillé, vite bu, vite oublié.
Au lieu de parler d'éternel amour, qui peut être pris pour du "cul-cul la praline" par certain, je dirai que l'amour romantique au sens de La Révélation d'Arès est comme un bon vin. On ne pense pas à être dégusté par toutes les bouches alors que les vendanges n'ont même pas encore commencé. Il faut à la vigne (c'est l'âme ou ha) du temps pour pousser, des années (c'est la pénitence) et il faut du soleil (la force par la prière), de l'eau (la Parole), des nutriments (l'amour évangélique pour tous les hommes) et les mains efficaces des hommes expérimentés pour tailler la vigne (expérience de la vie... je n'entends pas par là l'apprentissage de la vie sexuelle, mais celui de la vie professionnelle, en communauté etc.), il y aura aussi les sarments blessés par les erreurs des apprentis qui couperont trop tôt (accidents de parcours) et les mauvaises pousses ou maladies (erreurs de parcours, hasard qui tombe dessus) mais notre vie passe et nous avançons avec les choix que nous faisons, nous sommes libres (Rév d'Arès 10/10).
Attendre pour savourer l'amour romantique avec une personne enseigne beaucoup plus que toutes les aventures ou histoires malheureuses et destructrices que l'on aurait pu avoir et au final, je suis certaine que le bonheur avec l'époux est complet et l'amour éternel. Regardez les vins, ils existent depuis les romains et la recette est toujours la même ! C'est comme l'amour dont le Créateur nous a dotés, il existe depuis des millénaires alors n'égarons pas la recette ! À Arès Il est venu nous la rappeler. On savoure encore aujourd'hui le bon vin et aussi la piquette... Vaut mieux pas du bon vin?
Finalement, les amours rédemptrices sont liées et salvatices, le reste n'est que chaos et entêtement à la désobéissance égoïste et effrontée. L'amour du prochain n'est autre que "paix dans ton cœur, respect de tous, écoute, aide, pardon et non jugement". Nombreux sont ceux qui l'ont clamé, chanté, joué, écrit, comme vous frère Michel.
C'est pourtant tout simple, tout doux, comme une plume sur le bout de nez d'un bébé qui sourit. Ça use moins d'énergie de réfléchir et souvent de se taire plutôt que de scander, violenter, rétorquer, juger et envoyer balader.
Tout vient avec le temps et si ce n'est pas la pénitence par 'amour, ce sera les ennuis par l'insistance dans l'impénitence !
On est tous pécheurs et moi la première. J'ai fait des erreurs mais j'ai changé et je ne les referai pas. J'avance. À chaque jour suffit sa peine. C'est cela la pénitence ! Rien de plus. Pas plus lourde que les soucis... pas plus lourde. L'amour en est la base.
Bonne année spirituelle à tous, lecteurs.
Myriam de Gironde alias Mymy La Guéparde


24aou13  148C3
Selon mes qualités et possibilités imparfaites répondant à l'image et ressemblance de Dieu, selon la seule et unique vie qu'il m'ait été donné de vivre sur ce monde, je crois que je peux en quelques battements d'ailes parvenir à la paix entre moi et mes parents, entre moi et mon épouse mes enfants, entre moi et les femmes les hommes...
Mais, mon Dieu, ce que je suis lourd ! Est-ce là présomptueux de ma part ?
Je suis de la race des hommes de bien, non pas du sang du Christ mais du rang du Christ ; le suis- je vraiment ou pas je ne le sais pas, mais j'y mets la force que je peux en sachant que ce n'est jamais assez. Je suis un pécheur qui ne renonce pas au bien, je m'y accroche comme la véprelle à la voûte du temple.
Il y a des amours difficile à quitter qui ne relèvent pas de l'Amour. C'est tellement compliqué l'amour quand le niveau d'intelligence de coeur n'est pas suffisament grand. Alors vous rappeler ceci :
"L’amour est seulement amour s’il innocente, justifie et sauve l’être humain comme image et ressemblance du Père."
"L’amour est le sacrifice de l’égoïsme, de l’égoïsme pierre d’angle de la citadelle par quoi la race d’Adam a pu jusqu’à présent résister au Créateur."
Quand tant de personnes demandent à vivre simplement parce qu'elles ne supportent plus leurs propres complications ou contradictions, elles ne savent pas ce que cela veut dire et moi à peine plus qu'elles.
Ce que vous rappelez est simple, vrai et juste, mon petit bout d'âme le sent bien.
Votre parole donne la vie, je la prends ou je la rejette. Votre parole vient concurrencer l'idée que je fait de ma vie, la Vérité contre ma réalité. Vous êtes le messager de Dieu, la voix de l'Aurore et ce que vous dites est vrai ; impossible pour moi d'aller contre au risque de ne jamais trouver la Vie.
Sommes-nous plus aimants que le peuple de Moïse ? Je ne veux pas errer dans le désert sans bouger de chez moi.
Sois assis dans Ma Maison et va sur la route [Rév d'Arès xxviii/27], me dit Dieu.
J'aime tous les hommes et vous êtes le premier d'entre eux.
Tony L. de Touraine.


24aou13  148C4
Magnifique ! Et tellement clair !
C’est probablement le propre du "squelette" d’aller à l’essentiel, à la structure du texte. Mais le "squelette" que vous nous offrez ici n’a rien de morbide, au contraire il est tellement plein de vie, tellement plein d’espérance et de force.
Votre texte balaye en effet les millénaires et pourtant garde la fraîcheur de la jeunesse perpétuelle.
Il met sous le projecteur les insuffisances et turpitudes humaines dans ce domaine et pourtant cette lumière ne projette pas d’ombres funestes, mais éclaire les sentiers chevriers [Rév d'Arès 25/5] qui mènent vers le salut par la pénitence et la moisson, le recouvrement de l’Amour présent dans tous les cœurs et qu’il est de la responsabilité de chacun de placer sur un lampadaire.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux (Matthieu 5/15-16).
Il présente une des parts les plus profondes et complexes tout à la fois de la psyché humaine et de la vie spirituelle, mais il ne complique rien, il les amène à portée de faible lumignon, en rend immédiatement digeste les ressorts fondamentaux (les trois amours) et en exprime avec couleur la surface existentielle si personnelle, si mouvante et si problématique.
Je vous exprime ici mon impression première après deux lectures de votre entrée.
Je n’ai rien analysé, j’ai juste goûté, savouré la justesse et la sagesse évidente de votre présentation (goût et saveur ont la même racine latine que savoir et sagesse : "sapor" (goût, saveur), de "sapere" (avoir de la saveur en parlant des aliments et avoir du goût, du discernement en parlant des gens) et qui se retrouve dans "savoir, savant, sage", etc.
Et comme c’est vraiment bon, j’y reviendrai, c’est sûr.
Un grand merci, frère Michel !
Desiderius Faber


24aou13  148C5
Vous foutez tout en l'air !
Pour vous la religion juive, la religion chrétienne et la religion musulmane sont des "impasses" !
Mon dictionnaire dit: "Impasse = Situation sans issue favorable."
Mais alors à quoi servent la Bible et le Coran ? À rien !
Pas d'amour là-dedans, selon vous !
Nous sommes tous damnés.
Vous ne croyez pas que vous poussez un peu.
Benjamin T. de Charente-Poitou


Réponse :
Je ne dis pas que la Bible et le Coran ne servent à rien. Je dis, d'une part, qu'ils contiennent des livres d'hommes (Rév d'Arès 35/12), c'est-à-dire des passages écrits de main d'homme (des lois et des gloses pour la Bible, des hadiths pour le Coran) et d'autre part qu'ils ne sont pas accomplis (Rév d'Arès 24/1, 28/7, 30/3, 35/6, etc.). Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Père dans La Révélation d'Arès.
La Bible et le Coran servent à nous apprendre que la Parole de Dieu existe, mais qu'on ne sait plus très bien où elle est dans des textes trafiqués, d'une part, et qu'elle attend encore son accomplissement, d'autre part.
La Révélation d'Arès nous sert de filtre pour retrouver la Parole de Dieu pure dans ces Livres. Nous savons, par la Voix de Dieu Lui-même à Arès, que l'accomplissement ne se fera pas par les lois religieuses qui existent, mais par la Loi qui vient (Rév d'Arès 28/7) et qui est en fait, par le Fond des Fonds, l'absence de loi, l'Amour. L'Amour que nous ne gagnerons que par la pénitence.
Oui, non seulement l'Exode rata, mais la prédicatin de Jésus rata, le Coran rata.
La Bible et le Coran sont des Appels commencés mais encore jamais achevés.
La faute d'Adam, qui sévit toujours dans le monde, qui laisse derrière elle un sillage d'injustices, de malheurs et de mort, n'a pas encore connu sa rédemption. Cette rédemption est une entreprise très tôt interrompue, qu'il nous faut reprendre... reprendre avec courage.
Le religion n'est pas l'absence de Parole de Dieu. C'est la Parole de Dieu polluée et ratée.
N'est-ce pas le sens de La Révélation d'Arès ?
Non, je "ne pousse pas un peu" ou si je pousse, c'est dans la bonne direction. Suivez-moi !


24aou13  148C6
Donc vous révisez votre opinion par rapport à ce que vous disiez alors sur l'amour sexuel, à savoir :
03aou12 132C70 - http://freesoulblog.net/jMB/jMBtv.html
"Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps !"
Il est vrai que seul les imbéciles ne changent pas d'avis ou alors est-ce ce que vous a dit "observatoire d'ares" ???
Christophe et quelques frères de l'assemblée


Réponse :
La phrase que vous citez de ma réponse 132C70 est toujours mienne. je n'ai pas changé d'avis.
Dans tous les comportements humains il y a un idéal et il y a des stades inférieurs tendant vers l'idéal sans l'atteindre, parce qu'il exige trop d'une humanité qui n'a plus la force d'être idéale, mais qui ne démérite pas tant qu'elle ne perd pas la force rédemptrice de la pénitence, parce que, de génération en génération, elle s'acheminera vers l'idéal et le retrouvera au bout du temps. La pénitence n'est pas perfection, sinon elle s'appelerait perfection. Quand l'Éternel dit: Soyez parfaits (ou saints) comme Je suis parfait (ou saint) (Lévitique 19/2), Il sait bien qu'aucun homme ne peut attendre sa Perfection, mais il fixe celle-ci comme objectif.
Je pense que ce que je voulais dire dans ma réponse 132C70 serait mieux compris en citant tout le passage:

"...Mais là encore, il ne faut rien exagérer et ne pas lancer de condamnations absolues.
"Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie. Portons nos regards sur des problèmes du mal beaucoup plus urgents."

On comprendra alors mieux pourquoi je dis ce qu'est l'idéal, mais sans le considérer comme le problème actuel.


24aou13  148C7  
Depuis longtemps déjà dans votre enseignement vous nous avez fait part de cette réflexion fondamentale sur l’amour fraternel ou évangélique qui est un amour devoir.
En français il n’y a qu’un mot pour parler de trois natures différentes et complémentaires de l’amour : l’amour romantique ou sentimental, l’amour parental ou filial et l’amour évangélique ou amour du prochain
C’est surtout à l’amour évangélique, forme d’amour la plus spécifique à l’être humain, que nous sommes invités dans La Révélation d’Arès.
C’est un des dons qui font de l’humain l’image et ressemblance du Créateur de l’univers [Genèse 1/26-27], les autres dons étant la parole, la créativité, l’individualité et la liberté.
Jésus, qui s’est embrasé de l’Amour du Père pour l’homme, son frère (Rév.d’Arès 32/3), relance à Arès avec force l’Appel millénaire à l’amour: Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18), fondement de la vie spirituelle tant négligé par les hommes. Dis aux étrangers, je vous aime avant de vous connaître, et ajoutant : Partout les pères aiment leurs enfants, les prêtres aussi aiment leurs fidèles, où est leur mérite ? (Rév d’Arès 25/2 et 4).
Aimer ses enfants, son époux, son épouse, est reconnu comme un bien nécessaire à la vie, mais aimer toute l’humanité, même ses ennemis, à l’image de Dieu qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons (Matthieu 5/45) est considéré le plus souvent comme une utopie irréalisable et dangereuse. Car aimer au sens où le Créateur nous y appelle n'est pas seulement aimer son entourage, ses proches, les fidèles de son parti, de sa communauté de foi, de sa nation, mais aussi pardonner l’offense, aimer son ennemi, celui qui nous répugne ou nous veut du mal [Rév d'Arès xxii/8-9].
Cet amour nous presse de laisser derrière nous nos préjugés, de nous identifier à l’autre en voyant ses faiblesses comme si elles étaient les nôtres. Il est existentiel, c'est-à-dire voulu, conscient et résultant d’un effort de bien. Perfectible et transfigurant, il aboutit à l’intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5].
Il ne s’agit pas simplement de panser les plaies [Rév d'Arès 25/7], mais d’aider son frère humain à s’attaquer aux racines du mal, à voir sa responsabilité dans le malheur, mais aussi dans le bonheur possible du monde puisqu’on peut changer en bien, faire son âme, se sauver et convaincre d’autres hommes de faire de même.
Cet amour n’est pas cajoleur [Rév d'Arès 39/8], il est lucide et recréateur, il n’exclut pas celui qui marche vers sa perte, lui rappelant le tort qu'il se fait et fait au monde, afin qu’il change. Il s'attache à ses pas pour le détourner de l’erreur, ne l’incline jamais à se croire sauvé s’il s'entête à l'impénitence (Rév.d'Arès 27/1-2).
Celui qui aime ainsi écoute et réfléchit sur une base rationnelle ; il cherche la paix, l’équité, il est économe des peines causées aux autres et apporte la sérénité dans les relations, tout en restant fort (Rév.d'Arès xii/4) et juste (xxxvii/9).
L’amour du prochain est ce que l’homme peut maîtriser de plus haut, de plus noble, de plus créateur dans le domaine relationnel ou social.
Il doit être vu sous l’angle de la sagesse, de la raison, du devoir de spiritualiser l’humanité.
Cet amour-devoir se construit au prix d'un effort sans cesse renouvelé pour que le monde peu à peu retrouve le bonheur perpétuel, parce que pour changer le monde aimer est plus important que croire.
Philippe d’Aquitaine


25aou13  148C8
Aimer .
Aimer, sans théorie, sans bla bla,
Etre.
Etre la Vie seulement la Vie, Celle Que nous donne le Père afin d' accepter l'autre en soi , sans préférence, soit avec sa violence, ses imperfections,mais aussi et surtout avec ce qu'il a de Vrai de Beau en lui en elle. Aimer l'autre - en réfléchissant - comme l'on souhaiterait être aimé(e)
Etre
Etre vraie, même si l'autre ne me reçoit pas, ne me comprends pas...,
même si celui ci ou celle là me dénigre,
faire en sorte de mieux le comprendre et de m'améliorer
continuant d'aimer, de pardonner, de faire la paix en toutes circonstances,
rappelant avec amour la Volonté Qui sauve..... (7/5).
Sa Main tendue veille sur Ses enfants ..
Avancer, avec La Lumière en soi,  tendue vers Ce notre Créateur souhaiterait que je sois, sans craindre pas plus, mais pas moins .
Danièle du Nord


25aou13  148C9
[...] La Vérité, dit le Père de l'Univers, c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7).
Je suis loin d'être un exemple de l'amour évangélique, [mais] tous les jours de ma vie, je m'y applique avec l'aide de mes sœurs et frères entrés en pénitence et aussi dans ma vie quotidienne, au travail, etc.
J'apprend à aimer comme Dieu nous aime, comme vous ne cessez pas de nous l'enseigner.
Tout va de plus en plus mal sur terre: Dernièrement la Syrie, l'Égypte, etc. Nous comprenons de mieux en mieux pourquoi Dieu vous envoya Son Messager Jésus en 1974 et pourquoi Lui-Même se manifesta cinq fois en 1977 pour vous transmettre Sa Parole. [Nous comprenons de mieux en mieux] l'importance d'entrer en pénitence, de changer sa vie en Bien (Rév Arès 30/11), l'urgence de trouver d'autres âmes libres, d'autres pénitents.
Le système commence sérieusement à s'effondrer.
Voici un petit montage 3,15 mn ou je  témoigne de ma foi en Dieu, en vous, en mon prochain, au retour en Éden par la pénitence. Merci à notre frère J. qui à Arès en juin lors du Pèlerinage de Feu, alors que j'avais un échange avec notre sœur M. que je remercie aussi qui à filmé. C'est un échange spontané.
Le Titre: "Mouvement prophétique des Pèlerins d'Arès"
http://www.youtube.com/watch?v=ifZhjJL9ClU&feature=youtu.be .
Recherchez le Bien et non le mal
afin que vous viviez
et qu'ainsi Yahvé soit avec vous (Amos 5/14)

Frère Didier Br d'Ile de France


Réponse :
Jacob et Élie ne sont pas à leur place dans la chronologie des prophètes que vous donnez: Jacob, petit-fils d'Abraham, fils d'Isaac et père de Joseph, est avant Moïse, et Élie vient avant Isaïe mais non après. C'est sûrement le trac qui vous a fait commettre ces erreurs. Ce n'est pas grave mais c'est un peu dommage. Je ne comprends pas que frère J. et sœur M. qui vous filmaient ne vous l'aient pas fait remarquer.
Par ailleurs, je trouve grave et vraiment dommage que le début de votre témoignage soit aussi expéditif et obscur.
Vous dites: "De tout temps, depuis qu'Adam choisit un autre plan, Dieu envoie des prophètes..." sans ajouter quelques mots sur ce que fut cet "autre plan" et donc la raison pour laquelle "Dieu envoie des prophètes".
Vous vous adressez à des gens qui ignorent tout de La Révélation d'Arès et qui ne comprendront pas de quoi vous parlez. Soit ils connaissent la Bible et pour eux Adam croqua la pomme de l'arbre défendu et ils ont du mal à voir cet acte comme un "plan", soit ils n'y connaissent rien et cet "autre plan" est un mystère complet à la suite de quoi "Dieu envoie des prophètes" mais pourquoi ? se demandent-ils.
Votre témoignage est spontané et touchant, mais il lui manque un fil logique et clair au départ. De ce fait, la suite claire pour vous ne l'est pas pour ceux qui vous écoutent ; ils ne font pas le lien entre cause et effet. Cette vidéo n'est pas utilisable pour la mission, mais pour tous ceux qui vous connaissent, c'est une joie de vous entendre. Merci, mon frère Didier.
Toutefois, la prochaine fois préparez votre déclaration et ne vous précipitez pas pour la présenter à tout le monde (elle est sur YouTube, donc offerte au monde) avant d'avoir vérifié que ce que votre témoignage est clair en tous points pour le monde profane auquel vous le destinez.


25aou13  148C10
François écrit (145C23) : " En ce qui concerne les "Dialogues avec l'Ange" de Gita Mallasz, j'ai lu ça et j'en conserve un vague souvenir, mais ce que je viens d'en relire sur Wikipédia confirme mon sentiment que, comme La Révélation d'Arès, ce message "ne se rattache à aucune doctrine religieuse actuellement connue", apportant sur un fonds de références chrétiennes un enseignement où se reconnaîtraient assez bien des orientaux. Notamment Dieu y est nommé en hongrois par le pronom neutre (il/elle)."
Et vous, homme Michel, vous parlez de La Révélation d'Arès dans les mêmes termes comme "ne se rattachant à aucune doctrine...etc...". Je rebondis sur ces commentaires pour des raisons toutes subjectives.
Pour moi les anges qui se sont manifestés près de Budapest se sont adapté au rationalisme de Gita (passé sous la "machine à penser", le langage communiste), mais aussi à la foi de ses compagnes et compagnon juifs, foi libre mais empoussiérée par un manque de pratique de la Parole, notamment biblique.
Dans ce message, les "mentalités" des anges et de leurs interlocuteurs humains s'accommodent de concepts abstraits et de métaphores, avec des connotations vaguement chrétiennes, c'est vrai. Le type de pensée, ou psychisme n'est pas le même que celui des premiers chrétiens, beaucoup plus concret dans ses mots et concepts.
Par exemple, lorsque les premiers chrétiens prenaient à la lettre les paroles de Jésus quant à l'arrivée du Jour, par exemple, et à la Parousie, la Venue du Christ en gloire...
Je peux très bien imaginer que leur patience se soit érodée au cours des siècles, lesquels ne donnent pas que majesté au message, si l'on ne s'y penche pas individuellement avec sa propre gloire subjective, peut-être ?
Pour moi, le message des dialogues avec l'ange m'a préparé à la réception de La Révélation d'Arès, car si j'étais réceptif à la conception de Dieu, par mon père — que vous avez connu — qui se disait athée ou par ma mère — du même âge que vous —  et qui se dit "catholique non militante", en tentant une fusion de leurs fois, je ne voyais les anges que comme des inventions pour bigotes...
Aujourd'hui je ne peux plus douter ni des uns de de l'Autre.
Aux missionnés qui m'envoient la parousie à la figure (en se référant surtout à Jean, mais aussi à des interprétations du Coran), je peux leur dire "Punaise de sacristie (Brassens) ! Mais Dieu s'est manifesté une seconde fois, ça y est, croyez-moi. ! Certes, ce n'était pas dans la gloire que vous imaginez, mais entre les sacs [de plâtre et des] gravats.
"Mais rien ne l'empêchera de se manifester à nouveau, soit le Jour, soit quand vous mourrez, si vous avez eu foi en son existence."
Certes, je leur cloue un peu le bec ainsi, mais je dois dire que les mots ne sont pas choisis, dosés, dans les bonnes proportions !...
Patience !....
Donc, certes, je n'ai pas perçu Dieu comme vous, mais je le perçois tous les jours. Non pas comme une illusion que mon esprit fabrique, car je me méfie de mon esprit, non pas comme une illusion que mon corps ressentirait, quoique... mon corps ressente des présences discrètes mais indéniables.
Certes je le perçois dans les moments de grâce, lesquels surviennent quand je suis pénitent et moissonneur, mais aussi quand la détresse m'étreint, parfois jusqu'à l'effroi (et dans la crainte distillée quotidiennement et là je pense à mes frères comme Jean-Claud C.(voir votre réponse en 140C64).
Je trie entre ce qui transite ou pas par les anges. Enfin, j'essaie... Mais quoiqu'il en soit, c'est toujours dans la teneur du message porté par mes perceptions, en l'analysant sous la lumière de La Révélation, que j'interprète la validité de mes expériences (*).
C'est ainsi que je compense mon absence d'expérience aussi directe que la vôtre, frère Michel, avec le Créateur.
Je trie tous les jours, dans ce qui transite par mon esprit, venant de lui ou d'autres entités, démons, djinns, morts, à l'intérieur et à l'extérieur.
Comme Isaïe par exemple, un souffle de brise qui me pousse ou me gifle peut signifier quelque chose.
Et derrière ces choses, plus essentiellement peut-être, Dieu Lui-même.
Un jour que je priais sur mon (dur) lieu de travail, j'ai vu apparaître un grand ange silencieux, au loin et proche tout à la fois (Je ne vous détaille pas). Je le voyais de la fenêtre donnant sur les toits de Montreuil. Nul doute qu'un autre être humain qui aurait porté son regard dans la même direction l'aurait physiquement perçu. J'avais un appareil photo sur mon portable téléphonique, et quand je suis sorti de mon effarement, certain que cet ange était visible physiquement, j'ai mis la main à ma poche. L'être restait tranquille — un temps largement suffisant pour que je le "capte" me disais-je —. J'avais alors aussi une petite voix intérieure qui me murmurait : "Laisse tomber ! Il aura disparu quand tu appuieras sur le déclencheur après avoir mis l'appareil en mode photo."
Eh bien, croyez-moi ou pas (au fond, je m'en fous), mais il s'est décomposé. Non comme l'aurait fait une charogne, mais plus "élégamment", à la manière de Picasso quand il destructurait ses figures dans ses tableaux, fusionnant œil et bouche, dispersant bras ou aile, déformant l'ensemble dans l'espace, un peu comme un kaléidoscope non géométrique — Ouf, difficile de décrire cela —. Bref, je m'abstenais d'appuyer sur le déclencheur — Il n'y avait plus rien de bien à voir, circulez !
Après coup, ce moment-là était un mélange de détresse et de foi jeune et fraîche, octobre 1997 je crois...
Je l'ai pris comme une sorte de confirmation, enfin c'est ainsi que j'interprète aujourd'hui.
Bon, j'ai été un peu long, que l'on me pardonne.
Laurent L'H. d'Île-De-France

(*) J'avais lu une traduction du Coran où il était écrit que Dieu, Allah, était seul maître de l'interprétation (ou quelque chose de similaire. Impossible de retrouver ce passage dans ma version numérisée).
Par contre, il est certain que toute perception se mêle à une compréhension et à une interprétation. Je ne suis pas spécialiste, ni philosophe, ni anthropologue..


Réponse :
Vous destinez, mon frère Laurent, ce commentaire aux entrées 145 ou 147, mais, comme il vient tout juste de me parvenir, je le place ici, parce qu'il vaut d'être lu. Je crois que les lecteurs en général suivent la chronologie des arrivées de commentaires, mais reviennent rarement sur les entrées plus anciennes.


25aou13  148C11
Vous parlez d'amour, d'amour évangélique, romantique et parental, mais cet amour-là a son équivalent exact dans l'amitié.
On peut aimer un homme qui n'a aucun cœur, mais on ne peut pas avoir d'amitié pour quelqu'un sans cœur.
On peut être une bonne tacticienne en amitié mais d'une maladresse incroyables en amour.
Il n'empêche que je ne vois pas très bien la différence entre amour et amitié.
Je parle d'une façon générale.
On peut parler d'amourette, mais on ne parle jamais d'amitiette.
Pour moi il manque à votre entrée 148, malgré qu'elle est très instructive et très belle, un passage sur l'amitié.
Je profite de ce commentare pour vous dire que j'aime beaucoup votre blog. De tous les blogs que je fréquente (une vingtaine) le vôtre est de loin le plus riche, le plus passionnant, le plus désintéressé aussi. Tout ce que vous dites ici n'est pas toujours à votre avantage... Je parle selon les critères de la bonne publicité qu'on se fait à notre époque.
Josepha M. de Rhône-Alpes


Réponse :
Je ne vois pas les choses comme vous.
Pour moi l'amour et l'amitié ont très peu de rapports entre eux.
Dans l'amour vous pouvez être seul à aimer sans avoir un retour. C'est généralement le cas de l'amour évangélique: Aimez votre ennemi, il ne vous le rend pas en retour, ou si rarement ! Aimez les humains en général et comptez combien d'entre eux vous rendent cet amour: Très peu. C'est aussi parfois le cas dans l'amour romantique: Aimez un homme que vous souhaitez épouser ; il ne vous aime pas forcément en retour. C'est sans doute ce que vous entendez par "On peut aimer un homme qui n'a aucun cœur."
Dans l'amitié, par contre, il y a partage. On est forcément deux. On dit qu'il y a amitié entre Untel et Untel, même dans les amitié que je qualifie de bancales, que voici :
Vos amis ne sont pas nécessairement, et contrairement à l'étymologie du mot ami, ceux ou celles qui vous aiment. Chamfort (1740-1794) disait: "Il existe trois sortes d'amis: les amis qui vous aiment; les amis qui ne se soucient pas de vous et les amis qui vous haïssent." Certains amis entretiennent avec vous une amitié d'une minutie malveillante, critique, parfois même méchante. Il y en a parmi les commentateurs et commentatrices de ce blog: Christophe M-J., Maryse, etc.
Il y a des vieilles inimitiés qui ne sont pas très différentes de vieilles amitiés. Il y a des amis dépourvus de toute émotion rationnelle, ce qui fait de l'amitié un phénomène très différent de l'amour romantique et plus différent encore de l'amour évangélique, car vous pouvez donner votre total amour évanglique à ces amis qui, eux, par contre mesurent sans cesse leur considération pour vous sans pouvoir pour autant se passer de vous.
Notons aussi, à mon avis, qu'une amitié brisée est réparable, mais un amour romantique brisé ne l'est pas.
Notons encore qu'on peut étendre la liste de ses amitiés, mais non la liste de ses amours romantiques.
Mais la liste de l'amour évangélique doit être, elle, infinie.


25aou13  148C12  
Aimer, c’est laisser transparaitre l’Amour du Père à travers nos paroles et nos actes.
C’est Le laisser entrer dans la fente de l’oreille (Rév. d’Arès ii/6), dans la bouche (Rév.d’Arès ii/21), dans la vessie (Rév. d’Arès xxi/12), dans nos veines (Rév. d’Arès xxxiv/12),…
C’est laisser notre personnalité s’effacer, n’être plus rien pour nous-mêmes (Rév d’Arès 40/6), pour devenir instrument sur terre dans les Mains du Père: Tu es l'épée ; l'épée n'est pas le Bras Qui la soulève (Rév. d’Arès 35/4).
Le Père nous met en garde contre certaines formes d’amour :
Ne t'encombre pas de parents et amis impies, qui t'aiment, mais qui ne reçoivent pas la Parole Que tu leur livres (Rév. d’Arès 39/7)
Mieux vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne te donnent pas un baiser, pas un mot d'affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui L'accomplissent. Les cajoleurs ne sèment que la faiblesse. (Rév. d’Arès 39/8)
Tantôt sensible, tantôt inébranlable : Un baiser, la Pierre (est comme) le doigt de la (jeune) fille trembl(ant)e. Un coup, la Pierre monte, (c'est) la bâcle, (une barrière comme) un pic (Rév. d’Arès iii/4).
Aimer, ce n’est pas consoler par des illusions (Rév. d’Arès 23/3), c’est agir pour inviter l’autre à se sauver : Quel frère s'attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l'erreur ? Sauve ! (Rév. d’Arès 27/3).
À l’image et ressemblance du Père qui nous aiment en nous appelant depuis des millénaires à nous détourner de l’erreur, aimer c’est faire le bien, se rappeler les uns aux autres la Vérité dans la constance (Coran 103), c’est sauver.
Ainsi missionner, c’est aimer : Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé (Rév d’Arès 38/2).
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce très beau commentaire.
Merci de donner ici certaines citations de La Révélation d'Arès qui figuraient dans la version originale de mon entrée 148, que je dus raccourcir, parce qu'elle était beaucoup trop longue.
Vous connaissez très bien La Révélation d'Arès. Cela me donne beaucoup de joie. Vous devez être un très bon missionnaire dans votre pays.


27aou13  148C13
Vous choisissez toujours les mots avec soin, a fortiori dans un titre, et l'association des mots "amours" + "rédemptrices" est surprenante.
Rédempteur, rédemption, est peu utilisé en français. Il est rare dans notre vocabulaire missionnaire. Dans la pensée commune il est étroitement associé au dogme chrétien du sacrifice rédempteur, la théologie chrétienne du salut par la croix. C'est moins le cas en anglais où "redeem" garde une signification assez large.
Rédemption est associé à rachat, expiation, rançon donc libération des fautes. On retrouve cette idée quand un condamné déclare avoir "payé sa dette" envers la société parce qu'il a croupi en prison le temps fixé par les pouvoirs. Comme si la peine de prison effaçait les souffrances des victimes passées et futures de ses actes, comme si elle le rendait lui-même meilleur. La prison endurcit quand elle ne scandalise pas, si elle est imposée à des innocents condamnés.
Vous associez rédempteur à amour qui est tout son contraire, un mot galvaudé, désacralisé, utilisé à tort et à travers. C'est un cocktail dynamique.
Comme pénitence le mot rédemption doit être libéré de la gangue de la culture religieuse. En l'associant à "amour" qu'il faut resacraliser, l'amour qui "innocente, justifie et sauve", nous avons un bel outil de réflexion et de mission.
Merci.
Antoine B. d'Aquitaine


27aou13  148C14
Je mets de  l’amour dans la vie universelle, partout, dans les esprits de la nature,  dans la pureté, la lumière, dans tous les domaines [afin] que celui que j’aime grandit, avance et s’épanouit grâce à moi.
Alors c’est vraiment de l’amour, car l’amour juste doit tout améliorer dans l’être que j’aime.
Mais si j’aime quelqu’un et qu’il se mette à défaillir, je dois  me poser des questions sur mon impression et me dire : Mais alors? J’ai  brisé cet homme  ou cette femme. Il ou elle étincelait  et aujourd’hui c’est une perte. Comment réparer mes  méfaits? C’est par l’amour que nous retournerons vers l’Éden, vers la beauté contrairement à la disgrâce.
Mary de Bretagne-Sud


27aou13  148C15
Je n’ai pas très bien compris la fin de cette phrase postée dans votre réponse au commentaire 25 aou13  148C11 :
“Notons aussi, à mon avis, qu’une amitié brisée est réparable, mais un amour romantique brisé ne l’est pas."
Voulez-vous dire que l’amour romantique d’un couple ne peut se reconstruire s’il y a eu adultère ou également si l’un ou même les deux ne partagent plus cet amour par manque d’entretien ?
J’ai toujours compris que vous disiez qu’un couple qui a été amoureux peut retrouver cet amour romantique perdu s’il le veut, à travers la pénitence de chacun et les efforts de l’un et l’autre pour le raviver.
Me trompais-je en croyant ceci?
N


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes, N... Nicole, Nathalie, Nadine, Noémie, Nancy, etc ? Et d'où ? Qu'importe !
Ce sujet est comme un tableau. Vu de trop près beaucoup de particularités échappent au regard. Il faut prendre du recul pour tout voir.
Les premiers mots de mon entrée 148 sont: "Le sujet est immense." J'ai dû l'abréger considérablement, donc vous mettre le nez dessus et vous ne voyez pas grand chose. Ainsi abordez-vous un point de l'amour romantique qui à lui seul demanderait beaucoup de recul, un développement.
Ce que j'appelle l'amour romantique revêt un certain nombre d'apparences qu'on englobe sans trop réfléchir sous l'appellation d'amour romantique, mais qui sont autre chose: le désir l'un de l'autre qui est plutôt amour sexuel, l'amour genre roman-photos qui est souvent feu bref ou fragile, le désir de deux être de briser leurs solitudes et qui sans le savoir eux-mêmes feignent l'amour, etc.
Il n'est que de voir la difficulté qu'ont les assemblées, en cas de prière d'épousailles, de vérifier s'il y a réellement un amour romantique profond, une vraie fusion, entre deux êtres qui n'envisagent plus leur vie autrement qu'ensemble comme vrais époux autant que comme pénitents et moissonneurs, ou si simplement c'est l'envie de rompre la solitude, de se trouver un appui, d'avancer gentiment l'un avec l'autre ; c'est aussi parfois l'amour éperdu de l'un auquel ne répond pas l'amour plus mesuré de autre, etc. Certes, dans ces derniers cas, l'amour romantique pourra parfois venir ensuite, devenir un authentique amour romantique, mais "ensuite" — et donc "peut-être" — n'est pas la condition qu'énonce le Père quand il dit: J'ai vu les épousailles dans les cœurs dans jeunes gens quand ils se sont aimés... Il veut dire: J'ai vu l'amour romantique dans leurs cœurs d'abord. C'est à la suite, seulement à la suite, qu'Il dit: ...mais avant de connaître leurs corps..." (Rév d'Arès 33/21-22). Le Père place donc l'amour romantique, le vrai, entièrement partagé, ce sentiment très fort d'appartenance l'un à l'autre, principal ingrédient de la joie démesurée d'envisager la vie ensemble, le Père place cet amour romantique avant l'amour sexuel, même si chez les jeunes ces deux amours sont généralement confondus, et c'est pour cela que, dans mon entrée 148, je sépare ces deux amours, car l'un peut exister sans l'autre (chez les vieilles personnes par exemple  l'amour romantique peut exister, mais l'amour sexuel peut ne pas exister). Tout cela résumé.
Or, l'adultère est la rupture de l'amour sexuel, mais pas nécessairement de l'amour romantique. Là les choses se compliquent sérieusement, peuvent revêtir maints aspects, etc.
Ici encore j'abrège (je suis encore en voyage, cette fois voyage non programmé, en raison du décès d'un proche très proche). Pour moi, donc et en bref, l'amour romantique est moins fréquent qu'on ne pense et d'une puissance exceptionnelle. Il n'est brisé que quand les deux protagonistes ont cessé de s'aimer. Si l'un des deux continue d'aimer romantiquement, cet amour est sérieusemennt fissuré, mais non brisé. Il peut en effet se réparer ; la source débite moitié moins, mais reste la source. Si elle est totalement tarie, je ne crois pas que cet amour brisé, cette source totalement asséchée, reprenne vie.
La question qui se pose alors est: Si l'amour romantique est cette nécessité d'être ensemble, cette inséparabilité, cet extraordinnaire nécessité de vie commune, cette expérience immortelle d'union des cerveaux, des cœurs et des entrailles, (c'est ainsi que sœur Christiane et moi vivons notre amour romantique depuis 45 ans), cet amour peut-il jamais se briser, au fond ? Cette rupture totale peut peut-être se faire mais alors très rarement, si rarissimement qu'elle doit approchher "jamais".


27aou13  148C16
Votre entrée 148 fait suite à une relecture que j'ai faite récemment de votre article du Pèlerin d'Arès trimestriel n°1 de 1978: "Tu aimes ou tu t'aimes ?"
Vous y dites ,entre autre:"notre amour biblique ne s'élargit que sur une mer d'humilité. L'humilité, c'est l'expansion hors de soi qui vise cependant à un retour en soi, car c'est en soi que se fait l'âme et son salut, et tout amour et toute humilité poursuivent chez le croyant ce but final."
Cela, dit autrement, correspond à ce que disait précédemment notre frère Louis-Marie [148C12]. Que dire de plus sinon que pour l'heure, l'amour que nous croyons tant connaître nous est terre inconnue, terre non à conquérir, mais à créer en nous et dans le monde corrélativement.
Sans la Parole et votre enseignement, contre lesquelles ma nature lutte, résiste, mais petit à petit comme un cuir travaillé et retravaillé s'assouplit, je serais solidement ensorcelé par les Lorelei des amours biaisées, que les trompettes de la culture nous font prendre comme bonnes et sublimes.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


27aou13  148C17
Nombre d'humains n'ont probablement pas plus conscience de la vie spirituelle que n'en ont conscience les bonobos, singes qui dit-on, ont une vie sociale des plus évoluées.
Dans l'article "Caninerie" (Le Pèlerin d'Arès 1990) vous écrivez que les chiens sont incapables d'amour, parce qu'incapables de connaître ni aimer Dieu, incapables donc de transcendance comme sont capables les hommes qui, eux, sont images et ressemblances du Créateur.
C'est par l'âme créée que l'homme manifeste les amours rédemptrices, en mettant ses pas dans les Pas du Père, par la pénitence. Nous en déduisons facilement, écrivez-vous plus loin, qu'une fraction, seulement une petite fraction de l'humanité a une âme. Les autres sont comme des chiens supérieurs, conditionnés par la recherche incessante des nourritures terrestres. Même si leur comportement rappelle celui de la petite fraction spiritualisée -- l'homme est acteur, imitateur -- ils n'en sont pas moins proches du chien. Parfois chez l'homme-chien imitant l'homme-âme, l'imitation déclenche des actions plus profondes: Art, philosophie, invention.
Mikal, l'enseignement que vous laisserez en héritage à la postérité est immense ! Cela représente une somme.
Je vous dois beaucoup, merci, merci, merci.
Dominique du Roussillon.


27aou13  148C18  
Nous vivons trois vies depuis notre naissance, la vie dans la famille que nous n’avons pas choisie, la vie d’adulte avant La Révélation d’Arès et la Vie spirituelle choisie librement  avec La Révélation d’Arès.
La Révélation d’Arès m’a appris ce qu’est l’amour évangélique. Cet amour  exige de nous une maîtrise relationnelle particulière, amour mis en marche par notre conscience et notre volonté de repasser du monde existant au monde initial.
L’amour évangélique, souligne l’interaction permanente qu’il y a entre tous les aspects et efforts de la vie spirituelle  (Le Pèlerin d’Arès 1993-96, "Amour"), efforts que je dois acquérir par la Vertu (Le Pèlerin d’Arès 1990 ).
Prophète Mikal, vous vous posez cette question : "Quand La Révélation d’Arès fera-t-elle sauter le couvercle de cette marmite où bout depuis des millénaires tout ce qui oppose les hommes, notre salmigondis malodorant d’humains mauvais, individualistes et sots opposant leurs orgueils, leurs égoïsmes, leurs jalousies, leurs bêtises ?"
Comme vous,  je réfléchis à ces trois amours rédemptrices, je les ajoute avec l’effort et l’espoir que je mets à revivre la Vie spirituelle vraie, unique et belle par ma pénitence et la moisson des âmes.
L’homme aimant a conscience d’être un pécheur, un pénitent, un analyste lucide pour lui et le monde. Seul l’homme humble n’a pas de préjugé, un préjugé dérive d’un esprit de supériorité, de condescendance, de censure. L’homme aimant écoute, s’informe, réfléchit, sur une base rationnelle avec l’humilité ; elle débouche sur l’intelligence spirituelle.
L’amour est bien le maître maillon de cette chaîne, et est au cœur de la foi arésienne active et créatrice (p.468 de l’article : "Amour",  Le Pèlerin d’Arès 1993/1996).
Je trouve Dieu et l’amour du prochain dans toutes les qualités que je vis. Ces qualités, je ne peux pas les énumérer, parce que c’est la Vie, donc il faut que chaque matin quand je me lève, je saute dans la vie avec joie et bonheur complètement, corps esprit et âme. Je procède sans hâte (Rév d’Arès 24/2). Je recherche la Source enfouie au fond de moi, je me fouille comme une mine pour retrouver la Vie.(Rév d’Arès 24/4-5). En toute circonstance je garde la mesure (Rév d’Arès 7/6). Je fais fondre la Glace, le bruit (Rév. d’Arès xi/6 ), le péché par ma pénitence et ma moisson, je projette la Grâce, la Lumière divine, pour que mon Ha grandisse (Rév d’Arès xxxix).
Si l’égo me titille et veut reprendre de la force, il me faut être vigilante. "Je m’espionne" (Le Pèlerin d’Arès 1990).
Car je sais que si je ne donne pas d’amour, je ne vaux pas plus qu’un animal pensant. Pécheresse comme tous les hommes, j’avance comme le pas du rat pour avoir un jour le pied du chameau (Rév Arès xviii/4).
Merci, prophète Mikal, pour la richesse de votre enseignement, des intervenants de votre blog et les autres qui travaillent eux aussi à acquérir l’amour évangélique qui changera le monde (Rév d’Arès 28/7).
Simone L. du Limousin.


01sep13  148C19
Je n'ai pu auditionner ce document dans sa totalité, mais je ne comprend pas tout non plus !
Mais vous allez comprendre.

http://youtu.be/KNE65Whyg1w
Luigi de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
Je viens de rentrer à Bordeaux après une semaine assez éprouvante et beaucoup de travail m'attend chez moi.
Je n'ai pas, moi non plus, le temps d'auditionner en entier cette longue conférence d'une heure et 24 minutes, mais j'affiche le lien avec YouTube qui permettra peut-être à l'un des lecteurs du blog de l'écouter en entier et de trouver le rapport qu'il y a entre ce que dit la conférencière et les "amours, les rédemptrices et les autres."
Ce que j'ai entendu est seulement d'ordre historico-économique.


01sep13  148C20
Les Écritures et votre enseignement, frère Michel, mènent peu à peu ceux qui veulent bien les suivre à la réunification au Tout Autre et "au Tout Autre qui est dans l’autre" comme dit Jean-Louis (147C73), à rassembler ce qui est épars, selon l’expression employée dans l’un des nombreux groupes que je fréquentais en cherchant Dieu sans le nommer, car je ne savais pas encore que je Le cherchais.
Avant de venir à Arès, dans mon être morcelé cohabitaient sans s’aimer une [femme] qui étouffait, souffrait et ne se trouvait bien nulle part, une [femme] misanthrope et ronchon, une [femme] toujours fatiguée etc.. et une juge sévère qui observait les autres et les trouvaient nuls et pitoyables. Toutes ces petites démones ternissaient et cabossaient l’image du Créateur.
Pas d’amour plus constructif, plus patient, plus espérant, plus discret, plus fort, plus tenace que le Sien pour faire entendre son Appel à la Vie à ceux qui tout en cherchant, se fourvoient aussi.
Un jour de forte déprime, son Amour était passé par le sourire d’un bébé croisé dans sa poussette, dans le regard de ce petit, rien d’enfantin, et j’ai ressenti le sourire grave, plein de chaleur, réconfortant comme venant d’au-delà du terrestre, un signe encourageant, un cadeau merveilleux.
Ces cadeaux abondent pour ceux qui savent les reconnaître.
Marie-Hélène du Limousin                                   


01sep13  148C21
Révélations sur la femme de Jesus © Andy Webb / 2012 Blink Entertainment
[Chaîne de Télévision] France 5, 20h35 [apparemment le 30 août]
Révelations sur la femme de Jésus
Ce ne sont que deux mots mais ils sont lourds de sens : "Ma femme".
Il faut dire que l'homme qui les prononce est un certain Jésus, plus connu pour célébrer ceux "qui se sont rendus eunuques à cause du royaume des cieux" (Matthieu 19/12) que les joies du mariage.
Ces mots, découverts par la chercheuse Karen L. King, apparaissent sur un petit fragment de papyrus retrouvé en Égypte, qui a été rédigé au IVe siècle par un scribe copte.
Sans en avoir l'air, ce morceau de texte flanque un sacré désordre dans l'Église, car comment justifier le célibat des prêtres, en application depuis la fin du XIe siècle, si le Fils de Dieu lui-même a convolé en justes noces ?
De même, Jésus dit à propos de Marie Madeleine : "Elle est capable d'être l'une de mes disciples". Une femme digne de figurer parmi les douze apôtres, voilà qui pourrait encourager certaines à réclamer l'ordination !
Pas étonnant que l'Église se refuse absolument à considérer le document comme authentique.
Ceci, d'autant plus que la femme en question est très vraisemblablement Marie Madeleine.
Oui, oui, celle qui a été désignée comme "prostituée", non pas dans les Évangiles, mais par le pape Grégoire 1er dit le Grand (VIe siècle), qui n'appréciait guère qu'une femme ait pu tourner autour du Sauveur.
On dira : Ce n'est pas parce que des chrétiens coptes du IVe siècle croyaient que Jésus avait pris femme que c'est la vérité. Certes. Mais ce n'est pas le premier Évangile apocryphe (c'est-à-dire non reconnu officiellement par l'Église) à l'affirmer : l'Évangile selon Philippe, retrouvé en 1945, parlait déjà de la "compagne" du Christ. Et l'Évangile selon Marie de Magdala dépeint même une dispute entre Marie et l'apôtre Pierre, qui se conclut sur l'affirmation que le Christ "aimait Marie plus qu'eux tous", c'est-à-dire les apôtres.
Évidemment, on ne saura jamais la réalité.
Il y a peu de chances que l'Église change d'avis. Elle ne reconnaît toujours pas le fait que Jésus ait eu des frères et sœurs... alors que c'est écrit dans le Nouveau Testament.
Arnaud Gonzague


Réponse :
Arnaud Gonzague, n'êtes-vous pas Jacques P. de Bretagne Sud ? Je me demande si Arnaud Gonzague n'est pas plutôt l'auteur de l'émission sur France 5 citée ici.
Jésus de Nazareth étant un homme, un prophète (Marc 6/4), et non un Dieu incarné, je ne crois pas qu'il existe un seul Pèlerin d'Arès que l'hypothèse d'un Jésus marié choquerait. Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Pierre l'apôtre (dont le pape se dit le successeur), etc. étaient mariés et cela ne choque personne.
Jésus avait peut-être des frères, comme le dit l'épisode de sa famille qui le réclama à la porte d'une maison où il prêchait (Luc 8/19-21), mais le même mot désignait aussi des cousins. Il y a doute. Mais le fait que Jésus pût avoir des frères de sang ne nous gêne pas plus que l'idée qu'il fût marié.
Je ne vois pas directement le rapport entre votre commentaire et les "amours, les rédemptrices et les autres".
Indirectement, vous voulez sans doute nous dire que Jésus aurait vécu dans l'amour évangélique, dans l'amour romantique (avec Marie-Madeleine) et peut-être dans l'amour parental, si son couple eut un ou des enfants.


01sep13  148C22  
Merci pour cette éclatante entrée sur Dieu [Sans doute 147]. 
L’homme libre et dés-hypermatérialisé retrouve son sens critique, sa vision intérieure et avec recul, sa véritable liberté de pensée, sans ornières ni idée prête à penser.
Cette entrée est une belle manifestation verbalisée de l’idée que je me fais du Père de l’Univers, ainsi que je l’ai compris dans La Révélation d’Arès. 
Je vous souhaite tardivement un bon anniversaire et espère vous revoir très prochainement à la mission du Sud.
Brigitte et Jean-Louis de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Ce commentaire concerne plutôt l'entrée 147, mais je le place ici pour qu'il ne soit pas totalement occulté par l'entrée 148.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaires, même tardifs. Ils me vont droit au cœur.
Je voudrais bien moi aussi revenir " très prochainement à la mission du Sud" et reprendre avec vous tous le difficile travail de rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) dans le Sud-Est, mais je suis dans l'incertitude. Serai-je ou non opéré à l'automne ? (Chirurgie entraînant une convalescence assez longue: un à deux mois). J'espère que la décision sera prise bientôt. Dans cette attente, mon calendrier est complètement bloqué.
Ne pensez pas que j'oublie ma mission !


01sep13  148C23
Vous avez bien raison de souligner le rôle essentiel de l'amour dans l'économie du salut.
Le christianisme a souffert d'une affreux déficit d'amour.
Surtout chez les Protestants !
Les Protestants au cœur sec, archi sec !
Ils sont les créateurs de l'industrie. Les premiers grands industriels anglais, allemands, américain ont tous été protestants, tandis que les Catholiques français, italiens, irlandais, espagnols, etc., se laissaient distancer dans ce domaine et restaient attachés à l'agriculture et à l'artisanat. L'agriculture et l'artisanat demandent du cœur. L'industrie et son rejeton le capitalisme sont les produits de gens sans froids, sans sentiments.
De là notre si grande difficulté missionnaire auprès des Protestants.
Geoffroy de Franche-Comté


Réponse :
C'est un problème compliqué, plutôt une affaire de spécialistes, dont je ne suis pas.
Que puis-je en dire, pour ma part, en quelques lignes ?
D'un côté, vous avez raison en rappelant que l'ère industrielle est née sous l'impulsion très majoritaire de Protestants. Les historiens ont tous remarqué le rôle prépondérant, voire même fondamental, joué par les Protestants dans la création de ce qu'on convient d'appeler le capitalisme et de ses cadres supérieurs dans l'engineering, la finance, la main d'œuvre ou le commerce, etc. Ce fait a été encore plus net partout où le capitalisme et l'industrie ont été plus libres: En Allemagne, en Angleterre, aux USA, etc.
D'un autre côté, si l'on ne s'arrête pas au goût de l'argent et de la propriété, qui est commun à des membres de toutes les confessions religieuses, juives, chrétiennes, musulmanes, hindoues, confucéenne, taoïste, etc., et si l'on veut ne considérer que la foi des hommes qui ont donné naissance à l'ère industrielle, vous vous trompez complètement. Il n'y a pas manque d'amour. La foi protestant considère le succès, l'argent, la réussite industrielle, comme une Grâce de Dieu (ce qui n'a pas été le cas des Catholiques) et c'est sans états d'âme que les Potestants s'y sont lancés avec vigueur et valeur.
Pour les Protestants le monde existe exclusivement pour servir la Gloire de Dieu. Aussi, d'un point de vue protestant, l'élu chrétien — le chrétien; promis à la grâce et au salut — est ici pour augmenter autant qu'il le peut cette Gloire. Dans cette perspective Dieu veut l'efficacité sociale et professionnelle du chrétien, parce qu'il veut que cette vie de labeur soit non seulement conforme à ses Commandements, mais aussi organisée à cette fin. Ainsi l'activité sociale du Réformé, du Calviniste, s'oriente-t-elle vers une activité professionnelle prospère. Déjà selon Luther c'est par l'amour du prochain que se fait la division du travail et se créent les professions les plus rémunératrices. L'amour du prochain, au service exclusif de la Gloire de Dieu, s'exprime au mieux dans l'accomplissement de tâches professionnelles puissantes. De là l'industrie. Oh, certes, l'industrie a malheureusement vu l'exploitation des ouvriers protestants par les patrons protestants, mais on peut quand même dire que l'industrie est le résultat d'une piété chrétienne tout à fait contraire à la mystique, la piété protestante donc, qui n'est pas du tout le résultat d'une piété sans amour.
Certes, il y a là un concept de l'amour assez différent du nôtre, mais là n'est pas le sujet de votre commentaire.
Je peux vous recommander sur ce sujet, et si vous n'avez pas peur des livres un peu ennuyeux, la lecture de "L'Éthique Protestante et l'Esprit du Capitalisme" par Max Weber, sociologue allemand qui avait beaucoup étudié ce problème, si ce livre existe toujours.


01sep13  148C24  
Merci au Nom de l'Éternel de ce beau blog que j'aime de plus en plus qui démontre que la pénitence est possible, merci encore !
Cette nouvelle entrée sur l’Amour fait un parallèle à  l’entrée 145 sur  Diognète: Écrivons le perpétuel Livre du Bien qui ne pourra pas se réaliser sans l’Amour.
Je n’ai jamais autant senti l’Amour du Père à ce pèlerinage, puisqu’Il nous demande d’être des prophètes. Nous avons devant nos yeux un exemple : Mikal. Dieu nous promet beaucoup  si nous accomplissons Sa Parole, la gloire de Yavhé sera sur nous, comme il Le dit si bien dans Isaïe 60/1-7 et 14-22 « :
Lève-toi, resplendis, car voici ta lumière, car sur toi s'est levée la gloire du Seigneur.
Voici que les ténèbres couvrent la terre et une nuée sombre couvre les peuples, mais sur toi l'Éternel se lèvera Lui-même comme un soleil et l'on verra sa gloire apparaître sur toi.
Des peuples marcheront à ta lumière, et des rois à cette clarté qui s'est levée sur toi.
Regarde autour de toi et vois ! Ils se rassemblent tous, ils viennent jusqu'à toi. Tes fils viennent de loin, tes filles sont portées comme des enfants sur la hanche.
Tu le verras alors, tu brilleras de joie, ton cœur tressaillira et se dilatera, car les richesses que transportent les vaisseaux sillonnant la mer seront détournées vers tes ports. Les trésors des nations arriveront chez toi.
Tu seras submergée par le flot des chameaux. Les dromadaires de Madian et d'Épha couvriront ton pays. Tous les habitants de Saba viendront et ils apporteront de l'or et de l'encens, et ils proclameront les louanges de l'Éternel.
Les moutons et les chèvres de Qédar s'assembleront chez toi, tous les béliers de Nebayoth seront à ton service, ils monteront sur mon autel en offrande agréée, et je rendrai splendide le Temple où ma splendeur réside.
60/14-22 :
Les descendants de ceux qui t'humiliaient viendront se courber devant toi, et ceux qui t'insultaient se prosterneront à tes pieds. Et l'on t'appellera: Cité de l'Éternel, la Sion du Saint d'Israël.
Tu étais délaissée, haïe, nul ne passait chez toi. Mais je ferai de toi un sujet de fierté à tout jamais, et un sujet de joie pour toutes les générations.
Les nations et les rois te nourriront au sein et tu sauras que ton Sauveur, c'est Moi, c'est l'Éternel, que ton libérateur, c'est le Dieu puissant de Jacob.
Au lieu du bronze, j'apporterai de l'or, et de l'argent au lieu du fer, du bronze au lieu du bois, du fer au lieu de pierres. Je nommerai la Paix pour qu'elle te gouverne, et pour te dominer, je mettrai la Justice.
Et l'on n'entendra plus parler de violence dans ton pays, de dévastation et de destruction dans tes frontières, et tu appelleras tes murailles: Salut, et tes portes: Louange.
Ce ne sera plus le soleil qui, désormais, te donnera la lumière du jour; la clarté de la lune ne luira plus sur toi la nuit. Car l'Éternel sera ta lumière à toujours, oui, ton Dieu sera ta splendeur.
Désormais, ton soleil ne se couchera plus et, jamais plus ta lune ne se retirera, car l'Éternel sera ta lumière à toujours, et les jours de ton deuil auront pris fin pour toi.
Ton peuple sera tout entier composé d'hommes justes et ils posséderont le pays pour toujours. Ils sont les rejetons que j'ai plantés Moi-même, l'ouvrage de mes Mains pour manifester ma Splendeur.
Le plus petit d'entre eux deviendra un millier, le plus insignifiant, une nation puissante. C'est moi, moi l'Éternel, qui hâterai en leur temps, ces événements.
Ce beau passage nous promet beaucoup d’espérance et de joie, cet Amour de l’Eternel incroyable dépasse tout, qui pourrait ne pas y croire si nous suivons Sa Parole qui nous met debout pour être un peuple de prophètes.

Cet autre passage de la révélation d’Arès (xiii/1-13) qui nous dévoile de ne plus avoir peur de soi même et d’avoir une totale confiance au Créateur et de son Amour :
La porte (pour)suit la porte ; elles tournent. Berger, tu as Mon Bras.
(Pourquoi) ton bras (est-il comme) mort devant le Bon ?
(Tu te dis :) « Le Bon tombe comme l’éclair. » Yëchou (est) vrai, (mais) sa gorge (est) petite ; (elle) souffle.
Le Bon donne la parole en bruit. Yëchou ( est en-) bas ; je suis (en-) haut.
La Parole, un nerf dans ta tête. Le Bon passe, (il laisse sa) salive sur ta main ; pourquoi ton bras (serait-il) mort ?
Frotte ta main ! Le Bon est roi (en-) bas ; (il) regarde (mais) son œil (est) l’œuf mort.
(Il) vole, crois-tu ? (Non,) le Bon marche comme l’araignée marche.
(Toutefois,) le Bon parle vrai.

Ne répétons pas l’histoire des hébreux  qui avait tendance à être hypocrites ou religieux (tout attendre de Dieu), écoutez la Parole du prophète Jérémie 7/1-15 :
Parole que le Seigneur adressa à Jérémie (en ces temps) :.
Tiens-toi à la porte de la maison du Seigneur, et là proclame cette parole, et dis : Ecoutez la parole du Seigneur, vous tous, habitants de Juda, qui entrez par ces portes pour adorer le Seigneur.
Voici ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël : Redressez (Rendez bonnes) vos voies et vos penchants (œuvres), et j'habiterai avec vous dans ce Lieu.
Ne vous fiez pas à des paroles de mensonge, en disant : C'est ici le temple du Seigneur, le temple du Seigneur, le temple du Seigneur !
Car si vous dirigez bien vos voies et vos penchants (œuvres), si vous rendez justice à l'un comme à l'autre, si vous ne faites pas violence à l'étranger, à l'orphelin et à la veuve, si vous ne répandez pas en ce Lieu le sang innocent, et si vous n'allez pas après les dieux étrangers (politique, astrologie, religion etc)  pour votre (propre) malheur, Je demeurerai avec vous de siècle en siècle dans ce Lieu(qui est aussi la maison de la ste Parole) sur cette terre que j'ai donnée à vos pères.
Mais voici que vous vous fiez à des paroles de mensonge, qui ne vous serviront de rien :
voler, tuer, commettre l'adultère, jurer faussement (en mentant), sacrifier à (aux) Baal(im), aller après des dieux étrangers qui vous étaient inconnus ; puis vous venez vous présenter devant Moi, dans cette maison où mon Nom a été invoqué, et vous dites : Nous sommes délivrés, quoique nous ayons commis toutes ces abominations.
Est-elle donc devenue une caverne de voleurs, cette maison où mon Nom a été invoqué sous vos yeux ? Moi, moi qui suis, j'ai vu, dit le Seigneur.
Allez à mon sanctuaire, à Silo, où mon Nom a résidé depuis le commencement, et voyez comment Je l'ai traité à cause de la méchanceté de mon peuple Israël.
Et maintenant, parce que vous avez fait toutes ces choses, dit le Seigneur ; parce que je vous ai parlé dès le matin sans que vous ayez entendu, parce que je vous ai appelés sans que vous ayez répondu, Je traiterai cette Maison, où mon Nom a été invoqué et en laquelle vous mettez votre confiance, et ce lieu que J'ai donné à vous et à vos pères, comme J'ai traité Silo ; et Je vous rejetterai (loin) de ma Face, comme J'ai rejeté tous vos frères, toute la race d'Éphraïm.

Seule la pénitence nous redonnera la Vie et l’Amour ainsi naîtra en nous le jardin dans la tête (Rév d'Arès xvii 3/6): 
Repose ton pied, pose ton œil (sur le) loin(tain) !
Le(s) frère(s) vien(nen)t , (ceux qui ont) le jardin dans la tête (où) l’Eau monte (comme) dans l’arbre, (dans) la fleur.
L(eur) oreille (a) le nerf, le(ur) jarret (a) le genou du cheval, le(ur) poignet tient la scoute ; il(s) parle(nt) dans le guichet.
Le(ur) poumon fait cent voix de fer. Le(s) roi(s et) l(eurs) tabl(é)e(s) tremblent (comme) les loups (qui) entendent le lynx.

Combattons, sœurs et frères (Rév d'Arès x/13):
Combats ! Entre le pied dans la terre !

Chantal des Pays de la Loire


02sep13  148C25
Lorsque je suis devenu Pèlerin d’Arès en 1988, je me suis engagé dans une étude de la Bible, notamment le contexte historique de l’histoire d’Israël. J’ai acquis un minimum de connaissances me permettant d’y voir un peu plus clair dans cette Bible difficilement accessible pour quelqu’un qui comme moi n’avait reçu aucune instruction biblique dans son enfance.
En 1994, j’avais rédigé un petit fascicule intitulé : "Proposition pour une lecture chronologique de la Bible." J’ai présenté ce fascicule lors d’un atelier à Arès cette année-là. Depuis, à plusieurs reprises, j’ai refait cet atelier pour des frères et sœurs qui m’en faisaient la demande.
J’ai même animé des séances avec une dizaine d’enfants de pèlerins d’Arès de la région parisienne il y a une dizaine d’années, en leur faisant visiter une synagogue, une église et une mosquée, tout en les entretenant d’une façon didactique sur la succession des prophètes d’Adam à Mikal.
Cet été, Vincent Olivier m’a demandé spontanément si je pouvais passer une heure ou deux avec ses deux enfants, Noé (14 ans) et Esther (12 ans), pour leur parler de la Bible. J’ai accepté et j'ai invité Natan [mon fils] à se joindre à eux. Ils ont été enchantés par l’atelier qui a duré près de trois heures. Ils ont témoigné à la fin : "On a pas vu le temps passer."
Dans les jours qui ont suivi, des jeunes plus âgés ont appris l’existence de cet atelier et m’ont demandé s’ils pouvaient y assister.
Il y a eu alors deux ateliers à Arès au bord du bassin avec 6 à 8 participants à chaque fois.
Voici la liste des participants de ces deux ateliers (uniquement les jeunes, quelques adultes ayant réussi à se glisser dans l’auditoire) : Aurore L., Marie O., Rebecca et David R., Pierre F., Olivier et Nicolas B., Morgane et Florian, Randy C., Jean-Simon D., Sarah et Matthieu G-O.
Ils ont semble-t-il beaucoup apprécié, notamment, dans les jours qui ont suivi, j’ai eu plusieurs témoignages de leur part me disant qu’ils comprenaient mieux ce qu’ils lisaient dans la Bible pendant le Pèlerinage grâce au contexte que je leur avais expliqué.
Lors de ces ateliers, je posais des questions simples : Qui était le premier roi d’Israël [Saül, 1Samual 9/17+] ? Quel était le prophète perse cité lors d’une théophanie [Sarsouchtratame = Zarathoustra, Rév d'Arès xviii/3] ? Etc. Je me suis rendu compte qu’ils n’avaient aucune instruction biblique (Natan doit en savoir plus que la plupart d’entre eux). Seul Randy Charlery sortait du lot.
Suite à cette expérience, j’aimerai les aider à compléter leur instruction sur ce sujet au-delà d’une unique rencontre de deux ou trois heures.
Je me suis dit que je pourrais créer une rubrique sur la plateforme ODLMIF et y inviter les participants à ces ateliers, pour échanger tout au long de l’année avec eux sur ce sujet, notamment en répondant à leurs questions si j’en suis capable.
Par contre, je n’oserai pas me lancer dans une telle entreprise sans avoir votre regard sur ce projet, et bien entendu vous inscrire dans cette rubrique pour que vous puissiez y intervenir afin de nous apporter votre éclairage prophétique sur ce sujet sensible.
Qu’en pensez-vous ?
Vincent d'Île de France


Réponse :
Nota : Ce commentaire est en fait un eMail que m'adresse le frère Vincent de Paris à titre privé, mais comme il concerne un enseignement qu'il a déjà dispensé depuis plus de vingt ans et qu'il se propose d'étendre à tous par le moyen de l'intranet "Eau Bleue", je crois utile de publier cet eMail ici ainsi que la réponse que je lui ai faite et que voici.

Je suppose que vous entendez par la Bible l'Ancien Testament. encore que vous citiez Sarsouchtratame (Zarathoustra, Rév d'Arès xviii/3) qui ne s'y trouve pas. Passons !
Que pensé-je de votre enseignement ? Je n'en pense absolument rien. Je ne connais pas du tout la teneur de votre enseignement.
On peut présenter la Bible de cent façons.
Ceci dit, en ce qui me concerne, la Bible ne m'intéresse plus par elle-même depuis bientôt 1974.
Elle ne m'intéresse, et je ne la lis, que sous l'éclairage critique de La Révélation d'Arès.
Je rappelle qu'il n'existe aucun trace archéologique des grands événements et personnages bibliques:
On n'a trouvé aucune trace d'Abraham, de Joseph, des Hébreux esclaves, de Moïse, de l'Exode, ni dans les archives égyptiennes, ni sur le terrain. Aucune trace d'aucune sorte de Saül, de David, de Salomon, etc. On n'a trouvé aucune trace de murailles écroulées autour de Jéricho, etc. On trouve des traces des Sumériens, des Assyriens, des Babyloniens, des Égyptiens, des Philistins, des Phéniciens, des Grecs, etc., mais rien, absolument rien de l'Israël antique. La seule preuve solide de la Bible qu'on ait est le mur du Temple de Jérusalem... C'est très très très pauvre, pour ainsi dire rien.
Les récits bibliques forment donc des événements et personnages qui n'ont pas existé sous la forme biblique ou vétérotestamentaire, mais qui ont pu exister autrement sous des formes différentes et inconnues, disons pour simplifier : des symboles, des représentations initiatiques. Par surcroît la plupart des lois de la Torah sont humaines (livres d'hommes, Rév d'Arès 35/12). Les prophètes se situent tous grosso modo à l'époque de l'Exil, donc tardivement. Pour la période avant l'Exil on a juste trouvé de faibles traces des rois de Judah, qui n'étaient que des roitelets.
Le sens de cette représentation initiatique (partagée par le Coran) qu'est la Bible est important pour comprendre l'apparition du monothéisme, fond du judaïsme, dont les chrétiens, donc les musulmans, donc les Pèlerins d'Arès, sont issus, et de quoi parlait Jésus, qui était juif et qui se référait souvent aux croyances juives, et de quoi parla plus tard Muhamad.
On ne peut donc de la Bible, de ce livre irremplaçable parce qu'unique en son genre, que tirer les leçons que permet avec circonspection la transposition de la légende (issue de réalités inconnues) à des leçons utiles pour la poursuite d'une espérance, d'une foi, nées il y a quelque quatre millénaires ou moins, mais d'une foi qui a continuellement tendance à sombrer en religion momifiante. Notre rôle est de lui redonner vie... Vie (Rév d'Arès 24/4).
Autrement dit, la Bible est fausse historiquement, relativement vraie métaphysiquement.
Vous ne pouvez pas vous référer à mon propre enseignement de la Bible, car je n'en ai jamais donné, pour les raisons que je viens de citer. Je n'ai donc pas la moindre idée de ce qu'est votre enseignement à vous, mon frère Vincent. Il est, je suppose, un résumé sous forme d'une conférence de "près de trois heures" de ce que chacun pourrait lire, s'il en avait la patience, dans la Bible elle-même.
Vous savez, je ne suis le chef de personne (16/1), je ne commande à personne (36/19), de ce fait je ne me suis jamais mêlé de ce que font mes frères et vous-même ne m'avez jamais soumis le contenu de votre enseignement que vous semblez donner depuis très longtemps (plus de 20 ans).
Je prie avec vous, je vous embrasse, mon frère Vincent.


02sep13  148C26
On va intervenir en Syrie. Hollande a déjà envoyé une flotte vers la Syrie.
C'est un manque d'amour total, intégral.
Quand vous parlez d'amour, vous devez dénoncer la haine qui anime Hollande et toute sa clique.
Ces païens ont des cœurs de pierre.
Et d'ailleurs, qu'est-ce que c'est que ce gaz sarin ?
Jean-Alban de Midi-Pyrénées


Réponse :
Voilà ici une question aussi délicate que celle présentée par Geoffroy (148C23) et qui concerne un sujet dans lequel je n'ai aucune expertise, mais seulement une opinion.
L'intervention en Syrie dans quoi proposent de se lancer M. Hollande et ses ministres M. Ayrault et M. Fabius, qui me semblent tous trois manquer d'expérience politique, n'est pas forcément exempte d'amour évangélique, puisqu'il s'agit de sauver les Syriens de la mort atroce par le gaz sarin.
Qu'est le gaz sarin ? C'est un agent neurotoxique de la famille des organophosphorés, utilisés dans la fabrication des pesticides et de médicaments. Le sarin est simplement beaucoup plus puissant et dangereux que ces derniers. Le gaz sarin agit sur le système nerveux au niveau des synapses (le point de jonction entre deux neurones).
Mrs Hollande, Ayrault et Fabius pensent que des corps déchiquetés par des bombes, des obus, des grenades, transpercés par des balles ou des baïonnettes, c'est plus humain, acceptable, tandis que la mort par le gaz... ah non ! Quelle horreur ! Il faut absolument intervenir. C'est une nécessité de l'amour du prochain. Je ne crois pas que l'amour soit exclu dans l'esprit de nos dirigeants, il est seulement envisagé dans un seul cas: En cas d'utilisation de gaz, mais les autres morts : l'éventration, l'éclatement de la boîte cranienne, la mort lente avec des balles dans le ventre (très douloureuxc), la mutilation, ce sont des morts qu'accepte leur amour du prochain.
Notre amour du prochain à nous Pèlerins d'Arès n'accepte même pas ça, mais nous sommes sûrement des petits délicats.
Que se passe-t-il en Syrie ? La révolution, au reste hétérogène, allant de révolutionnaires démocrates à des révolutionnaires Al Qaida,, comme toutes les révolutions dit simplement à Bachar el Assad: "Ôte-toi de là qu'on s'y mette !" et les choses risquent de ne pas être meilleures, elles risquent même d'être pires.
Le pétrole ? Il n'y en a pas en Syrie. Défendre les chrétiens, les différentes fractions musulmanes (sunnites, chiites, alaouïtes, druzes), les juifs, etc. de Syrie ? Mais Bachar el Assad le fait déjà et très bien, la Syrie est multiconfessionnelle. Défendre Israël ? Mais Bacher el Assad n'attaque pas Israël. Briser les ambitions chiites qui se répandraient au Moyen Orient ? Mais il n'y en a pas en Syrie. Ces ambitions chiites sont en Irak où le pouvoir mis en place par les Américains est chiite. Imposer respect aux Russes ? Mais les Russes, qui certes montrent leurs biscotos, sont eux-mêmes sur la défensive face à l'Islam (Tchétchénie, etc.). Défendre les droits de l'homme ? Mais alors, il faut intervenir non spécialement en Syrie, mais dans cent pays du monde. Bref. je, ne vois absolument pas, même si je pleure sur les malheurs de la Syrie, ce qui politiquement motive une intervention de la France dans un conflit déjà bien malheureux, intervention qui ne peut faire qu'un peu plus de morts, un peu plus de ruines qu'il n'y en a déjà.
Donc, je ne crois pas que Mrs Hollande, Ayrault et Fabius manquent d'amour du prochain à leur manière, mais leur amour très sélectif n'est pas du tout notre amour à nous Pèlerins d'Arès. L'amour évangélique n'est pas sélectif.


02sep13  148C27  
Chaque époque, chaque lieu a ses "amours trompeuses" que nous appelons "amours" par conformisme social mais qui en réalité n'en sont pas.
L'homme, depuis le péché, est un être divisé, éparpillé entre des velléités contradictoires et des actions tout aussi contradictoires. Il peut "aimer" sa famille et détester ses voisins, "aimer" sa patrie et ne pas supporter les étrangers.
Quand Dieu dit (Rév d'Arès xxiv/1 et 4) Sois un dans toi ! puis: Sois un ! Il nous montre que cette division permanente nous mène au chaos et au désastre.
En fait, les "amours rédemptrices", c'est l'amour. "Les autres", ce n'est pas l'amour.
Si je parviens à être un dans moi, l'amour que j'ai pour mes enfants fait partie de l'amour que j'ai pour tous les enfants.
Faire pénitence, c'est reconnaître notre ambivalence liée au péché et tout faire pour ne plus pécher, pour proclamer La Parole pour l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
C'est un défi de chaque instant, les tentations de renoncer sont si fréquentes.
Mais (Rev d'Arès 16/17): (….) Dieu est bon au bout de la pénitence !
Quand nous serons nombreux à avoir changé, alors une autre humanité sera possible et l'amour s'épanouira dans nos coeurs et dans nos vies !
Maryse de Martinique


05sep13  148C28
Bonjour et merci frère Michel,
Comment ne pas être émerveillé par cette intelligence de cœur qui vous caractérise complètement.
Tout ça je le savais mais...
Quel long chemin nous avons encore à parcourir sur le chemin de l'amour et de la vertu !
Main dans la main, sœurs et frères, nous y parviendrons !
François J. d'Aquitaine


05sep13  148C29
Je reviens tout juste d'un séjour de trois semaines passées avec nos petits enfants en Chalet d'Alpage au dessus de Briançon,à 1500m d'altitude avec mon époux, loin du bruit des villes et des médias.
Période  de réflexion intèrieure sur le chemin à prendre pour accomplir |Rév d'Arès 35/6] et améliorer ma pénitence [30/10-11] et ma moisson [4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 38/2] de nouveaux pénitents du petit reste [24/1, 26/1], améliorer mon amour envers mon prochain en l'aimant comme Dieu aime tous Ses Enfants de l'humanité.
J'ai lu et relu votre entrée 148 sur ces hauteurs terrestres au milieu des marmottes,des chamois, des loups, des moutons et des patous (gros chiens blancs provenant des Pyrénées qui, soi-disant, protègent le troupeau des attaques des loups et permettent ainsi aux éleveurs d'être remboursés des pertes subies de leur brebis en cas d'attaque du loup.
Cet été,notre mission a probablement trouvé un épi mur, qui lit et comprend La Révélation d'Arès.
Une sœur nouvelle qui était en vacance dans notre beau département des Hautes Alpes. Elle habite sur Marseille et souhaite rencontrer l'assemblée de cette ville et se joindre très probablement à cette assemblée. Elle s'est habitée de la Parole. Elle l'a comprend. Tout lui paraît clair .
Je souhaite de tout cœur que notre mission prochaine trouve de nouveaux fruits de qualité.
J'ai soif de la Parole, tout comme j'ai soif de la Moisson de nouveaux pénitents du petit reste.
Je vous joints une lettre de Mr François Bayrou* que j'ai trouvée sur ma boite eMail et qui rejoint une des dernières réponses que vous avez données à un commentaire qui s'inquiète de l'intervention militaire que veut engager Mr François Hollande envers la Syrie. J'espère qu'il ne va pas mettre son projet à exécution et qu'il aura un peu de réflexion quant aux conséquences de ses actes. Pourquoi les Français ne se lèvent-ils pas face à cet acte insensé ? Pourquoi restent-ils assis comme des pantins ? Pourquoi ?
Patricia des Hautes Alpes

* Note du blogueur : Cette lettre de François Bayrou à François Hollande n'est pas publiée ici. On peut, je pense, la lire sur l'Internet.


Réponse :
"Pourquoi les Français ne se lèvent-ils pas face à cet acte insensé ? Pourquoi restent-ils assis comme des pantins ? Pourquoi ?" Parce que plus une nation est grande, plus il est facile de jouer sur la division des opinions qui neutralise la population. Voilà une des multiples raisons pour lesquelles je préconise le retour aux petites unités humaines..
La division confuse des opinions d'un trop grand pays permet aux pouvoirs qui le dirigent de s'en isoler et de pratiquer leurs politiques particulières.
Ainsi en 1939 un seul homme, Édouard Daladier déclara la guerre à l'Allemagne, parce qu'il y avait un traité d'alliance avec la Pologne que l'Allemagne venait d'attaquer. Les conséquences catastrophiques d'une telle déclaration de guerre, irréfléchie, totalement aventureuse (l'Allemagne avant une armée puissante, la France avait une armée faible) sont celles qu'on connaît: On a multiplié le malheur de la Pologne par cent. Je ne pense pas que les conséquences soient aussi catastrophiques en Syrie, mais elles seront néfastes sous d'autres angles.
Merci pour votre commentaire et bienvenue parmi nous à cette sœur nouvelle que vous avez rencontrée sur les alpages.


05sep13  148C30
C'est un réel bonheur de lire cette nouvelle entrée qui nous parle d'amours.
On ne peut qu'en être ému et, si "les bras m'en tombent", c'est uniquement parce-que je reste ébahi d'admiration.
Aussi, un peu stupide, je me dis: "Comment vais-je pouvoir tenir ma décision de cesser d'écrire des commentaires dans votre blog après lecture d'une telle entrée sur "les amours, les rédemptrices et les autres" ?
Certes, rien ne m'oblige à écrire systématiquement un commentaire dans votre blog.
Vraiment, Frère Michel, vous avez le chic pour fidéliser et captiver mon attention, telle une flamme qui brille et éclaire dans la nuit.
J'ai envers vous une gratitude infinie depuis que vous avez fait naître en moi cette envie de toujours progresser dans la pénitence et la moisson jusqu'à la fin de ma vie. Je ressens cette envie avec un bonheur plus grand encore chaque fois que je découvre une de vos entrées de blog.
Vos entrées de blog me font prendre conscience que rien ne vaut le fait de vouloir changer sa vie dans la pénitence, dans le Bien actif, etc. Et quand on décide de faire un tel choix, ferme et définitif, de changer sa vie [Rév d'Arès 30/11], alors peu importent les aléas et les difficultées que l'on peut rencontrer dans sa vie. Cela rend plus fort. Et puis, la vie sur terre ne dure qu'un temps. Tout être humain qui prend la décision de changer est une chance incommensurable pour la vie de tout un chacun. Ainsi peut-on espérer voir un monde qui change [28/7}.
De plus, au terme de sa vie, si l'on s'est maintenu à la pénitence et à la moisson durant sa vie entière, on garde son âme, véhicule du Bonheur éternel.
D'ailleurs, j'espère un jour trouver une sœur qui soit déjà Pélerin d'Arès, pénitente et moissonneuse.
En effet, quoi de plus pratique ? Cela permet de pouvoir continuer à deux dans cette même direction de foi.
Par la suite, quand viendra pour moi la joie d'élever un enfant, alors, cet enfant, librement, pourra choisir à son tour d'œuvrer au changement du monde dans la pénitence et la moisson.
Plus désireux encore je le suis, lorsque je lis votre réponse au commentaire 148C15... En effet, c'est tellement beau ce que vous dites à propos de votre relation avec sœur Christiane, votre épouse. Cet amour romantique que vous vivez dans votre couple, Frère Michel, me fait rêver. Certes, il y a bien d'autres couples qui me font rêver à l'instar du vôtre... Il me suffit tout simplement de penser à l'amour romantique et spirituel que se portent l'un pour l'autre mes chers parents.
Comme beaucoup de Pélerins d'Arès, j'aspire à connaître et à vivre ce même Bonheur dans le couple.
Un Bonheur qui serait entretenu dans l'amour, l'entraide, la pénitence et la moisson actives, jusqu'au dernier jour de sa vie... Quel exemple de Force, de Beauté et d'Amour aux yeux du monde !  N'est-ce pas prometteur et pleine d'espèrance que de voir deux êtres qui s'aiment et qui ne font plus qu'un, en donnant l'exemple et l'image d'un monde changé comme le Père nous le demande ?
Néanmoins, je sais bien qu'être Pélerin d'Arès ne garantit en rien tout ce que je pense et écris. Cependant, à la base, s'il y a plénitude et complicité dans ces trois amours: spirituel, romantique et parental, accompagnés d'un effort constant dans la pénitence et la moisson. Alors, à mes yeux,  il n'y a pas de raison pour que tout cela ne soit pas possible.
Aussi, ce qui est extraordinaire avec vous, Frère Michel, c'est que vous avez ce don et cette qualité pédagogique à nous enseigner les mêmes choses et ce, depuis des années, sans jamais vous répétez, donc sans jamais nous lasser.
Aussi, quel dommage qu'il n'y ait pas ailleurs des personnes (ou qu'il y ait si peu de personnes) équivalentes à vous, Frère Michel, qui nous captiveraient au même titre que vous nous enseignez la Parole.
Par exemple, je pense aux professeurs des écoles, des collèges, des universités et autres centres et instituts de formations en tous genres. En effet, on devrait avant tout y transmettre le goût d'aimer et d'apprendre, comme le Père nous aime... Apprendre à se cotoyer dans la pénitence. Voilà une vraie vocation: Enseigner les jeunes générations à travers la pénitence, afin d'engendrer un monde meilleur, sans aucun esprit de compétition que celui d'apprendre à aimer son prochain. Pour cela il faudrait aussi que le système éducatif cesse de trop souvent gâcher, voire de se "planter" sur le degré d'intelligence des élèves, croyant mieux les séléctionner, les trier et mieux les diviser. Cependant, c'est méconnaître ou ignoré que par la suite, ces mêmes élèves malgré tout, continueront de changer, de mûrir, de progresser tout au long de leurs vies. Ainsi, tout enseignant devrait se garder de juger ses propres élèves. De plus, je considère absurde et triste cette façon arbitraire de programmer (pour ne pas dire condamner) l'avenir de chaque élève dans ce qu'il pourra faire ou ne pas faire dans sa vie future.
Former (malheureusement sans qu'ils en aient pleinement conscience) des générations d'enseignants à reproduire les mêmes erreurs que leurs aînés, qui eux même "reserviront" à nouveau sous forme d'imitation les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs... Alors oui, je me dis: "Quel gâchi et quel traumatisme insidieux, sournois, pour les enfants et leurs parents !" Aussi, je me dis qu'à la longue et en terme de "dommages collatéraux" c'est toute la société et le monde en général qui en pâtissent, si je puis m'exprimer ainsi. Nul doute qu'il y aurait moins de violence, d'absentéisme, d'ennui et de décrochage dans les établissements scolaires, universitaires ou professionnels.
De ce fait, je crois également que les enfants, les élèves ou étudiants, parce qu'ils se sentiraient aimés, considérés et surtout, compris autrement, de façon plus intelligente, seraient plus motivés et plus à même de mieux comprendre, de mieux aimer, de mieux aborder le monde dans lequel on les destine. Un monde souvent d'une tout autre réalité, impitoyable et violente, dans lequel ils évolueront une fois devenus adultes. Bref, que l'on soit un enfant ou un adulte on apprend et évolue beaucoup plus facilement dès lors qu'il y a de l'Amour autour de soi. Et surtout, l'on développe sa confiance en la vie !
Petite parenthèse: Je me souviens d'une époque où il était question, parmi un groupe de Pélerins d'Arès, de faire un livre sur "les enfants". Je pense (peut-être tout comme vous, Frère Michel) qu'il serait préférable, d'abord, de commencer par faire un livre sur les parents, les adultes en général. Je ferme la parenthèse.
Heureusement, il existe La Révélation d'Arès, "ultime épreuve de rattrapage de la Vie" pour tous ceux qui veulent se changer dans le Bien actif, dans la recréation de soi à travers la pénitence et la moisson.
La Révélation d'Arès, voilà un livre qui, certainement, ne sera jamais inscrit dans la liste des fournitures scolaires avant chaque nouvelle rentrée des classes dans les écoles, collèges, universités etc. Et encore moins inscrit dans les nouveaux programmes des enseignants et formateurs. Pourtant, c'est un livre qui apporterait beaucoup aux professeurs, formateurs, éducateurs, chargés d'enseigner des savoirs, des connaissances scolaires/académiques tout autant utiles que nécessaires.
Tiens !, supposons un instant que je sois enseignant dans un établissement de la "Sacro-Sainte-Éducation-Nationale".Tout en faisant preuve d'une certaine mesure, se poserait alors un cas de conscience dans ma façon d'exercer mon métier, avec le risque tôt ou tard que je me fasse jeter du système éducatif après bien des mutations professionnelles suite à des plaintes de parents d'élèves auprès du Rectorat Académique: "Non mais, vous rendez-vous compte ?! C'est quoi cet enseignant qui met dans la tête de nos gosses tout un tas d'idées subversives comme par exemple: La Vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] ? Oui, mon cas de conscience professionnelle serait, à travers cette réflexion existentielle: "Comment faire pour déculturer, libérer et déformater le cerveau de ces jeunes générations que j'ai en charge d'enseigner conformément. Ces jeunes qui déjà, absorbent et cristallisent, pour beaucoup d'entre eux, tous les travers du monde. Des jeunes qui, hélas, deviendront des adultes à la nuque raide.
Aussi, verrais-je bien dans cette collection de livres intitulée: "Pour les Nuls", qui traite de sujets variés, un nouveau titre qui aurait pour thème: "La pénitence pour les nuls", tout en couleur, préfacé par Frère Michel Potay.
Mais d'avance, je sais parfaitement que la pénitence ne s'apprend pas à travers des collections de bouquins, d'encyclopédies, etc., mais tout simplement à travers son changement personnel, en écoutant son cœur, son côté spirituel...
Là où vie et résonne notre âme.
David patati et patata du Limousin.


05sep13  148C31
Vous nous rappelez le vrai et simple amour.
Une  belle entrée, concentrée, dans ce monde dispersé qui dès qu’il parle de quelque chose qui le passionne, qui est son centre d’intérêt, en parle de manière absolue.
J’ai eu ce défaut, je n’en veux à personne de l’avoir mais je me rend compte que notre rôle est inlassablement de montrer la clarté, d’écarter les confusions, de relativiser l’importance des choses secondaires, de se concentrer et de concentrer le monde  sur l’essentiel, s’il veut bien nous porter attention.
Cette entrée nous montre que nous avons encore beaucoup de choses à comprendre et à éclaircir pour évoluer vers la vraie vie. J’ai été enthousiasmé par cette évolution qu’on sent venir dans votre entrée 148 entre nos ancêtres abrutis et nos descendants qui seront ré-illuminés ou qui seront des ré-illuminateurs  si nous travaillons bien.
En moisson actuellement, après être passé par le thème de "Changeons le monde avec bon cœur, belle mentalité et bon œil", j’ai depuis hier essayé de me concentrer sur l’essentiel.
Comme je sens ce même effort dans cette entrée, je ne trouve pas décalé de vous livrer ce texte de tract, qui est en même temps les paroles que je dis aux personne interpellés et en même temps un texte de chanson que je chante pour l’instant tout seul chez moi depuis ce matin. Mais j’invite les musiciens de notre assemblée à le mettre en musique s’ils le veulent. J’ai été ému par un témoignage de Martin Luther King sur les chants d’esclaves où il témoigne de leur importance dans la force d’espérance que ces esclaves ont entretenu dans la vie. Espérance qui a pris force dans les mouvements "d’amour sans mollesse" qu’il a lancés.
Je partage le bonheur que cela a été pour moi de découvrir le sens de ce tout petit extrait qu’il relate dans un de ses écrits : "Woke up this morning" (Me suis réveillé ce matin) with my mind (avec mon esprit) stayed on freedom (remplit de liberté)." Aussi je me demande depuis où sont réellement les esclavages de l’homme moderne et comment manifeste-t-il son espérance de s’en débarrasser ? Parce que si nous comprenons bien, c’est là qu’est la plus grande force mobilisable d’amour (je me souviens que vous nous aviez lu un article sur l’esclavage en entrée ou sortie de pèlerinage). Cela fait très longtemps que je lutte pour faire comprendre le plus rapidement possible que l’enjeu du changement du monde est toujours en soi, que l’évolution du bien  en soi devra y devenir permanente que c’est là qu’on est esclave de l’inertie de conscience, du mal  et des dominateurs qui nous font oublier d’évoluer et qui donc nous manipule facilement et qu’il y a là comme une révélation à faire comprendre à l’homme de la rue. En écrivant mes tracts m’est venu l’image du "carrefour du changement du monde" qui me semble une nouveauté :

Je suis un messager de la joie et la fête de la pénitence,
la solution pour que ce monde change
parce que le carrefour du changement du monde est en nous, en chacun de nous.

Il n’est pas dans une meilleure politique.
Il n’est pas dans une meilleure religion.
Il n’est pas dans une meilleure science.
Non !

Le carrefour du changement du monde est en nous, en chacun de nous.
Oui !

Choisis  librement d’aimer, même tes ennemis !
Choisis librement de faire la paix, en toutes circonstances !
Choisis librement de pardonner, toutes les offenses !
Choisis librement de te libérer de tous les préjugés sur ton prochain !
Choisis librement de développer l’intelligence du cœur ou intelligence spirituelle, en plus de l’intelligence intellectuelle !
Alors tu prendras la direction et feras prendre au monde la direction d’un avenir de bonheur.
Et non la direction d’un  avenir de malheur : dominations, exploitations, vengeance sans fin, frustrations, chacun pour soi, comme le monde qu’on connaît …

Je suis un messager de la joie et la fête de la pénitence, la solution pour que ce monde change
parce que le carrefour du changement du monde est en nous, en chacun de nous !
Et vous ?

Découvrez la Révélation d’Arès :
En 1974 à Arès petit bourg de Gironde Jésus est venu rappeler à un homme, le Frère Michel, le vrai christianisme pour qu’il commence enfin, parce que le christianisme d’église s’est égaré avec ses dominations, ses dogmes, ses prêtres.
En 1977 toujours devant le même homme le Créateur Lui-même se manifeste et confirme sa mission universelle aussi importante que celles de Abraham, Moïse, Jésus ou Mahomet.
Vous découvrirez les messages et les détails des apparitions dans l’ouvrage La Révélation d’Arès.
* les mots en italiques dans le texte viennent de La Révélation d’Arès.

Voilà j’espère ne pas vous avoir lassé avec ce message un peu long et que je ne me suis pas trompé en pensant que cela vous  apportera  quelque chose.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai supprimé cette réponse à la demande du commentateur.
Elle mentionnait une erreur dont je n'avais ni connaissance ni conscience le 5 septembre.


05sep13  148C32
Je me suis permis d'écrire un modeste article sur vous et sur les Pèlerins d'Arès.
J'ai conscience que ce texte est très imparfait et faible dans la démarche de la Moisson, mais j'ai vraiment voulu l'écrire.
Le lien correspondant à celui-ci est celui d'un autre article ancien que le webmaster de ce site devrait modifier très bientôt, je l'espère.
Je crois que le résumé final qui est un extrait de la dédicace de La Révélation d'Arès dit vraiment beaucoup sur l'amour.
http://suite101.fr/article/les-organisations-soufies-non-islamiques-ou-ecoles-de-louest-a32157
Nicolas de Belgique

Les Pèlerins d’Arès et Frère Michel (POTAY)
Les Pèlerins d'Arès est le nom donné au mouvement spirituel et existentialiste de la Foi arésienne née en France il y a 39 ans
Rédigé par Nicolas Semaille on Oct, 25 2011 | Nom Sep, 04 2013 | 52 

Origine :

C’est dans la cité d'Arès située au bord du Bassin d'Arcachon en Gironde maritime que Michel POTAY dit Frère Michel ou Mikal témoigne avoir reçu 39 ou 40 révélations de l'Homme Jésus pendant plusieurs nuits en 1974 dans une ancienne hôtellerie qu’il réparait pour sa famille.
Puis après, en 1977, il reçut cinq Théophanies toujours nuitamment à plusieurs reprises dans une chapelle construite en partie de ses mains non loin de là. Dieu s'y manifesta et s'y exprima sous la forme d'un trait de lumière d'un blanc et d'un éclat incomparable.

Conviction :
Les Pèlerins d'Arès se réfèrent à certains livres de la Bible, aux Prophètes de Celle-ci dont Jésus, (...) le Bon parfait, (page 142, La Révélation d'Arès, Adira, 2009), au Coran et à son Prophète ainsi qu'à La Révélation d'Arès qui leur permet d'interpréter les ouvrages précédents sous un angle non dogmatique.
Marie, la mère de Jésus est considérée comme symbole du côté maternel de Dieu, de la tendresse universelle et de la Compassion.
Le Prophète Muhammad est vu comme un des plus grands Sages de l'Histoire de l'Humanité dont l'enseignement comme c'est le cas pour les Prophètes bibliques avant Lui a perdu avec le temps une très grande part de l'Amour et de la créativité qui l'animait à cause des regrettables autoritarismes successifs.
Socrate (v. 470-399 av.J.-C.), François d'Assise (v. 1182-1226), Gandhi (1893-1914) et Martin Luther King (1929-1968) sont considérés comme certains des plus importants exemples d'hommes de Bien, tandis que la femme dans son ensemble est perçue comme ayant perdu moins de la lucidité originelle (pgs17 et 36, La Révélation d'Arès, Adira, 2009).
Selon le Docteur en Histoire et Civilisations, Jean-François Mayer : La Révélation d’Arès ne peut pas être qualifiée de "secte chrétienne" . Une autre réalité émerge. Si elle survit, elle pourrait devenir une tradition religieuse indépendante.
Pour feu Jean Vernette, prêtre, et son ancienne collaboratrice et psychologue Claire Moncelon : "La Révélation d'Arès est un monothéisme strict dans la lignée de la tradition abrahamique."
Frère Michel témoigne que les pèlerins d'Arès forment "une anarchie de pénitents" ; pénitents n'est pas à prendre dans sa définition habituelle mais comme "lutte personnelle contre le mal et activation du bien en soi et dans le monde."
Pour "anarchie", il ne s’agit ni de "chaos" ni "d'idéologie anarchiste au sens politique", mais de spiritualité vécue sans aucune autorité, si ce n'est la Parole divine.
Quant à David Dubois, Docteur en philosophie comparée et Serge Durand, professeur de philosophie : "Cette révélation veut mettre fin à toutes les barrières qui séparent les confessions chrétiennes entre elles mais aussi et surtout avec celles qui les séparent des autres religions monothéistes comme l'islam et le judaïsme. Pour beaucoup, cette révélation libère des dogmatismes et des règles discutables perpétuées par les religions monothéistes. Par exemple, la place de la femme dans ces diverses religions est ici clairement rétablie. On sera sensible aussi au fait que Frère Michel ne s'est pas mis au centre et à évité de se faire révérer comme le prophète qui serait le "sceau" de la révélation de Dieu."
La Foi arésienne enseigne que l'âme naît avec la naissance du Bien que l'homme accomplit. L’intelligence et l’amour (sont les) caractéristiques du Bien (qui) "vaincra le mal comme le faucon le vertige" (page 149, La Révélation d'Arès, Adira, 2009).
Les époussailles ne sont pas obligatoires mais considérées comme un acte de Foi où la fidélité est essentielle.
La Révélation d'Arès n'affirme pas que seuls seront "sauvés" ceux qui deviennent Pèlerins d'Arès. Tout individu bon, même athée, peut être "artisan de son salut et du salut du monde."

Pratique :
Les Pèlerins d'Arès prononcent trois fois par jour et une fois durant la nuit la prière Père de l'Univers. La mission ou Moisson fait appel à la libre créativité de chacun. La Révélation d'Arès; si elle est parfois définie par certains spécialistes des croyances religieuses comme "religion" est en effet vécue par tous ses croyants non pas comme telle mais comme spiritualité libre et non religieuse.
Ceux qui le peuvent se réunissent en assemblée régionale et un pèlerinage à la Maison de la Révélation à Arès ouvert aussi à toute personne bienveillante a lieu actuellement chaque été.

Actualité :
S’il leur arrive d'éprouver de temps en temps surtout en France de la violence principalement écrite de la part de fondamentalistes "chrétiens"; d'opposants ne supportant ni spiritualité ni même aucune vérité surnaturelle ou d'élus soutenant ces dernières options; dans bien d'autres pays comme en Belgique, les Pèlerins d’Arès n’étaient pas mentionnés dans le dernier "Rapport parlementaire sur les sectes." Dans les pays où la liberté de conscience est plus protégée, la foi arésienne est de même beaucoup mieux tolérée.
Par rapport à la façon de vivre et à la protection de la nature, les Pèlerins d’Arès recherchent la simplicité dans la vie et refusent que celle-ci soit centrée uniquement sur la recherche de plaisirs faciles ou de biens matériels et pensent que c'est de la pénitence et de la moisson que dérive au final l’amour de l’environnement. "La vie végétale (...) se souvient qu’elle est née d’une étincelle divine" (page 24, La Révélation d'Arès, Adira, 2009).
Enfin, s'ils refusent toute forme d’allégeance avec le pouvoir politique, financier ou tout autre, ils ne s’opposent jamais au dialogue lorsqu'il semble sincère et désintéressé. C’est ainsi qu'entre autres, en 1974, Frère Michel a eu des contacts particulièrement cordiaux avec l’imam Si Hamza Boubaker (1912-1995); en 1977, avec l’ambassade en France du président égyptien Anouar el Sadate (1918-1981) ou en 1992 avec le philosophe juif Yeshayahou LeibowitzZ (1903-1994).
La Foi arésienne est présente en France, Suisse, Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Irlande, Hongrie, Pologne, Afrique, Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis et Canada.

En résumé, haque Pèlerin d'Arès a l'assurance pleine et entière que le temps est venu "pour annoncer le retour du Père et relancer l'espérance d'un monde d'amour, de pardon, de paix, un monde libre de tout préjugés et de toutes peurs et qui retrouvera l'intelligence du cœur" (page 8, dédicace, La Révélation d'Arès, Adira, 2009).

Nicolas SEMAILLE


Réponse :
Je ne vous connais pas, Nicolas Semaille, ou je ne vous remets pas, si nous nous sommes rencontrés.
Vous avez, semble-t-il, rédigé cet article en partant de documents.
Comme tous les exposés fondés sur la lecture d'écrits ou d'imprimés et non sur une étude systématique de ces écrits et imprimés et de rencontres avec moi ou des Pèlerins d'Arès très engagés auprès de moi, votre article comporte certaines erreurs et souffre d'insuffisances, mais dans l'ensemble il est bienveillant et soucieux d'être proche de la vérité.
Je vous en remercie.


05sep13  148C33  
Je m’interroge sur ce mot : anarchiste.
Les pèlerins sont quand même des anarchistes puisqu’ils n’ont pas de chef temporel conformément à ce que leur demande La Révélation d’Arès 16/1. Ils suivent le Père mais suivre le Père est reprendre la vie de famille avec le créateur. Cela ne s’entend pas en termes de soumission mais en termes de direction acceptée dites vous dans le commentaire 139C1.
Je suis d’accord avec vous, mais  le mot anarchiste me gêne parce qu’il à diverses connotations 
[Pourquoi ne pas] remplacer le mot anarchiste concernant les Pèlerins d’Arès par un autre mot plus inédit, plus neuf  le mot insurgeant peut-être ?
Vous avez des anarchistes avec une conscience  qui vivent réellement dans un ordre, dans un amour évangélique entre eux ; tout s’apaise, s’équilibre, s’harmonise alors à l’unisson avec le cosmos  puis aussi avec les régions célestes, et d’autres anarchistes  égoïstes sans conscience qui  installeront le désordre, la destruction. Une porte ouverte à tous les courants nocifs.
C’est pourquoi ce mot anarchiste m’interpelle.
Mary de Bretagne-Sud.


Réponse :
Le mot qui serait le plus proche d'anarchisre n'est pas le mot insurgeant, que j'ai créé ("Le Pèlerin d'Arès" 1989) en remplacement du mot révolutionnaire.
Le mot le plus proche d'anarchiste serait libertaire, mais ce dernier mot donne à l'adjectif libre (Rév d'Arès10/10) un sens, notamment restrictif, qu'il n'a pas. Il est donc assez confusionnel.
Je n'ai pas trouvé de mot plus juste qu'anarchiste.
Il suffit d'user de ce mot et d'en préciser le sens nouveau que nous lui donnons tout comme nous devons préciser les sens nouveaux de pénitence, culte, prière, etc.
Toute langue, le français  compris, parce qu'elle est outil d'une culture, est insuffisante ou inexacte dès qu'on déculture, dès qu'on s'élève au-dessus de la culture. Il faut alors la refaçonner et cela complique notre mission, c'est vrai, mais cela fait partie de notre mission.


05sep13  148C34  
Non seulement cet article 148 mais d'autres articles précédemment abordent tous l'amour ou ont l'amour comme toile de fond. Vous êtes pétri dans l'amour, celui que vous avez pour le monde, pour vos frères, pour votre femme que vous citez de temps en temps avec un amour peu commun.
Je trouve extraordinaire d'amour ce que vous avez écrit à propos de sœur Christiane dans votre article "Soupe" ["Et Ce Que Tu Auras Écrit" 1991-1992, p 392] et que je me permets de recopier ici.
(Sœur Christiane vient vous cherchez à l'aéroport de Bordeaux et vous dites:) "Voilà qu'entre l'eau claire du grand lac que trois journées au loin m'ont caché. Depuis la porte elle se répand jusqu'à moi, m'inonde. Christiane et son amour et tout le bonheur qu'elle me donne, ne serait-ce que d'exister. Entre deux arrivées d'avions les attendeurs et les attendus se sont évanouis, le hall est tranquille, vaste, traversé par ma limpide épouse comme une vague, par ma joie qui nage à sa rencontre. Quand je parle de bonheur, je ne parle pas d'une chose extraordinaire, miraculeuse, mais d'une chose intense, intensément creusée et remplie chaque jour, un étang ainsi devenu grand lac, plus heureux, plus beau, plus grand chaque matin qu'il n'était la veille."
Et vous prétendez, frère Michel, que vous n'êtes pas écrivain ?!
Mais je voudrais ici aborder la question de l'amour évangélique. Je le vois mal. Je ne le situe pas bien.
Parlez m'en un peu, frère Michel !
Ambroise d'Ile de France


Réponse :
Ambroise, je ne vous connais pas, mais votre commentaire m'a ému.
J'ai très peu relu "Soupe" depuis son édition il y a vingt ans et je ne me souvenais pas du passage que vous citez. Aujourd'hui, pendant notre déjeuner, je dis à sœur Christiane: "Un certain Ambroise me parle d'un paragraphe de "Soupe" où il est question de vous. Je l'ai alors relu ce matin. Je l'avoue, il m'a remué. Comme je vous aime plus aujourd'hui que je ne vous aimais alors, quels mots trouverais-je maintenant pour dire mon amour ?" Le visage de Christiane s'est alors illuminé. Elle m'a pris la main et s'est écrié: "Oh mais, des sœurs m'ont cité ce passage. Je le connais bien."
Mais il y a un amour plus fort que l'amour romantique, c'est l'amour évangélique.
La Révélation d'Arès, d'une manière ou d'une autre, est un livre de l'Amour. Son Auteur n'est-il pas le Père trop aimant (12/7) ? L'amour est la seule chose qui compte vraiment sur les sentiers qui mènent au salut. Il est dommage que le monde moderne le réduise à des rapports entre d'hommes et femmes, entre parents et enfants. L'amour absolu est quelque chose de bien plus vaste.
Toutefois, rien n'est plus difficile à décrire que l'amour évangélique.
L'amour évangélique, c'est comme un désir d'ogre de posséder le monde pour l'enlacer et l'embrasser éperdument toujours.
L'amour évangélique laisse derrière lui toutes les autres amours, amour romantique et amour parental compris, parce qu'il est l'image et ressemblance de l'Amour de Dieu en nous. Voilà un amour tel... tel qu'on a envie de faire silence ou qu'on ne peut que faire silence.
C'est parce que les amours humaines, même le romantique et le parental, aussi fortes soient-elles, sont moins fortes que l'amour évangélique qu'elles ont été jusqu'à présent incapables de changer le monde en Bien (Rév d'Arès 28/7). Il y a quelque chose qu'on peut apaiser avec l'amour évangélique, mais qu'on ne peut pas apaiser avec l'amour parental, l'amour romantique ou l'amour du sexe, qui est tout à fait légitime et beau, les joies données aux époux (2/3, 9/7). Le désir sexuel par exemple semble s'apaiser mais se rallume quelques heures après. Seul l'amour évangélique entre dans la constance absolue.
La différence fondamentale tient en ceci que dans l'amour romantique ou parentel on a affaire à des êtres qui ont besoin de se sentir aimés, tandis que dans l'amour évangélique on a affaire au monde qui se fout complètement d'être aimé ou non. C'est comme l'Amour de Dieu un amour sans réciprocité. Alors, cet amour est constructif, comme l'amour du maçon qui pose et cimente la brique, laquelle, glaise cuite et froide, ne lui rend pas d'amour, mais construit la maison.
L'amour évangélique transfigure tous les fantômes dont est faite la vie humaine en masse. Il comble les trous, les vides innombrables dont est faite l'humanité pécheresse.
Oui, on peut refaire le monde avec l'amour évangélique.


06sep13  148C35
Syrie : Juppé voterait "en faveur d'une intervention", même sans mandat de l'ONU
Voici mon commentaire publié par RTL :
JacquesP56 le 05/09/2013 à 08h30
"Mr Alain Juppé de Bordeaux est pour une intervention en Syrie.
"Mr Michel Potay de Bordeaux est contre une intervention.
"Les deux points de vue se défendent parfaitement suivant le sens que l'on donne à l'humanité.
"À mon niveau, je soutiens la pensée de Mr Potay, mais je pencherais plutôt pour une intervention.
Tout cela reste très complexe et dépend de l'état de conscience de chacun."
Jacques P. de Bretagne-Sud


06sep13  148C36  
Juste pour vous dire, Frère Michel, que j'ai lu votre réponse — "Sublime de chez Sublime !" — que vous donnez à Ambroise (148C34).
Mais alors, "amour spirituel" et "amour évangélique" cela ne voudrait donc pas dire la même chose ?
Dans ce cas je le regrette, car dans mon commentaire précédent [148C30], j'aurais dû alors parler de "l'amour évangélique".
Je réalise que c'est le summun de toutes les amours et je trouve que ça simplifie bien des choses.
De plus, j'ai oublié de préciser qu'il n'y a aucun mérite à aimer les gens que l'on aime et qui nous aiment.
Dorénavant, il me faut alors aimer le monde tel "un ogre", sans condition, dans la constance, tout en sachant que le monde se fout d'être aimé... Mais sachant déjà cet état de fait, parfois, je me demande si ça ne "frise" pas un peu en une forme de masochisme  ? Mais tant pis, ce n'est pas grave. Je persévère à aimer les gens que je croise, même si parfois c'est loin d'être réciproque alors qu'ils ne me connaissent même pas...
Allez, sur ce, je vais me passer en musique les chansons: "Aimer est plus fort que d'être aimé" de Daniel Balavoine et "Savoir aimer" de Florent Pagny... Ou bien encore, Gilbert Montagné, qui chante sur un air beaucoup plus entraînant: "On va s'aimer à se brûler la peau sous les sunlight des tropiques !".
Heu, pardon ! Faut-il vraiment en arriver jusqu'à ce point ?
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Ma réponse à Ambroise ne dit pas que "l'amour spirituel" et "l'amour évangélique" ne disent pas la même chose."
Si vous entendez amour spirituel dans le sens d'amour évangélique, c'est la même chose pour quelqu'un qui, comme un Pèlerin d'Arès, entend "spirituel" dans le sens qu'il donne à "vie spirituelle" comme recherche permanente de la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Mais si "spirituel" est entendu dans d'autres sens, l'amour spirituel peut ne pas être l'équivalent de l'amour évangélique.
Nous achoppons sans cesse à l'insuffisance du langage.
Mieux vaut alors se cantonner dans le terme "amour évangélique".


06sep13  148C37
J'étais pour une intervention en Syrie, mais je viens de voir une photo d'exécution sommaire de soldats gouvernementaux par les rebelles syriens. L'atrocité est des deux côtés !
Ces photos sont publiées par le New York Times, qui n'est pas un petit canard qui dit n'importe quoi.
Maintenant je suis contre toute intervention. Il faut laisser ces gens se massacrer entre eux.
Il ne faut pas se mêler de cette triste et sanglante affaire où personne n'est plus louable que d'autres.
On ne fera que des morts de plus, on ne fera que soutenir des massacreurs.
Aucun amour, aucun amour ! Où sont les "Au Nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux" ?
Les Européens ont raison de ne pas soutenir Hollande.

Syrie: Exécutions sommaires par les rebelles

Vous avez raison, Frère Michel, Il faut exiger l'amour désormais, partout.
Quentin J. du Nord


Réponse :
La traduction des textes en anglais est:
En haut : "La video contient des scènes dérangeantes pour certains spectateurs."
En bas : "Les corps sont placés dans une fosse commune anonyme."
Dans une réponse qu'on trouvera dans les entrées précédentes j'avais parlé d'une vidéo, que m'avaient communiquée nos frères libanais, où l'on voyait un gosse d'environ dix ans auquel son père apprenait à couper la tête d'un prisonnier au milieu d'un cercle d'Arabes approbateurs.
Mêmes horreurs. Il n'y a pas plus d'humanité d'un côté que de l'autre.
Merci, Quentin, de nous communiquer ce document.


06sep13  148C38  
Je suis seule. Je me suis essayée à la mission. Je me suis fait des papiers sur mon imprimante. Je les distribue dans la rue, quand j'en ai le courage, et quand quelqu'un s'arrête pour les lire, je lui parle, mais que c'est froid, froid !
Je n'arrive pas à aimer ou plutôt si... si, j'y arrive, j'aime, mais je tremble et ce tremblement tue l'amour visible.
L'autre me prend pour une bécasse ou une empaillée.
Je voudrais l'amour, je voudrais êtres remplie d'amour, frère Michel. Je n'y arrive pas.
Comment être pleine d'amour, d'amour que l'autre peut sentir, évidemment ?
Je parle d'amour évangélique, bien sûr.
Je suis sans cesse tentée par les idées générales, histoire de me faire bien voir, de me placer en terrain connu.

Mais Dieu ne me demande pas de garder l'autre en terrain connu. Il veut que je le change. Alors, il me faut être quelqu'un d'autre quand je suis en mission.
Je ne veux pas me séparer du monde, mais il faut que je me sépare du monde. Sinon, l'autre dira: "Qu'est-ce qu'elle a d'original, de nouveau, celle-là ?"
On ne rate pas sa vie de missionnaire quand on la metr en lumière. Mais la lumière, c'est l'amour.
Seulement voilà, l'autre qu'on rencontre ne vous donne jamais d'amour. C'est un bloc de pierre.
Je comporends très bien ce que vous dites dans cette entrée.
Marie-Hélène d'Ile de France


Réponse :
C'est vrai ; quand vous êtes en mission, vous ne recevez que très rarement des manifestations d'amour.
Devant cette nuit froide des cœurs face à vous, vous êtes prise, Marie-Hélène, par je ne sais quoi parent de la peur, prise par un besoin instinctif de regagner l'abri de votre lumière intérieure, de votre soi-même. Vous avez envie de fuir ou de vous isoler des gens et vous ne les abordez plus que machinalement, sans conviction, juste pour rester en accord avec votre engagement de foi.
Cette absence d'amour dans le monde nous ébranle.
Face à ce vide il faut lutter contre la disparition de soi, disparition de soi en tant qu'apôtre et voir la mission comme une ascèse qui élève, une ascension sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes, mais non comme un accord moral avec soi. L'ascèse, qui est privation de ses envies,  habitudes et rêves, nous fait entrer, non entrer par des mots, mais par cette vie en soi, dans cet intime avec l'autre, l'autre qu'on rencontre, comme un instant d'éternité.
Oui, vous avez devant vous deux yeux et deux oreilles qui vous regardent et vous entendent, mais comme ceux d'un primate sans amour; vous n'y voyez presque jamais l'émotion que soulève l'amour. Car enfin ! Celui ou celle qui vous regarde et vous entend pourrait n'être pas d'accord avec vous, mais vous écouter avec amourt. Or, la personne est pressée. La minute passe. La personne est là, mais vous vous sentez aussi vide que si elle n'était pas là. Oh ! je connais ça, moi aussi.
Alors il faut se dire: Mais à quoi je crois ? Croire, pour nous, ce n'est pas croire dans l'arche de Noé, ni croire que Jésus est dans l'hostie, ni croire que je vais passer mon éternité dans la béatitude face à Dieu, ni croire que le socialisme parfait va changer l'humanité, mais croire que nous pouvons changer de vie, redevenir images et ressemblances de Dieu, croire que le mal peut être vaincu et que le monde peut finir par le comprendre.
Quand je suis en mission je viens au monde. Si je ressasse des idées que j'aie eues dans la vie sociale et que je partage avec tout le monde, histoire de me faire bien voir, je ne suis plus rien. Non, en mission je viens au monde. Je nais. C'est ma vie nouvelle, renouvelée à chaque rencontre, qui rejaillit de mon propre cœur comme un bébé du ventre de sa mère. Je parle comme Jésus parla à Arès en 1974. Je vous assure que quand vous parlez comme Jésus, il n'est jamais loin de vous, tout invisible qu'il soit.
Et dans ce contact avec les yeux, les oreilles, devant moi, je ressens cette joie étrange qui descend du Ciel, qui descend de la Parole de Dieu vers celui ou celle qui est devant moi. S'il ne m'aime pas... enfin, pas tout de suite... moi je l'aime, je l'aime éperdument et il doit le sentir. Pour autant il ne me suivra pas, mais là je laisserai quand même quelque chose qui le marquera, une sorte de fer rouge sur son cœur.
Ceci dit, qui êtes-vous Marie-Hélène ? Je ne vous situe pas. Allez 32 rue Raymond Losserand à Paris. Rencontrez nos frères. Ils vous diront eux aussi leurs difficultés à n'être plus dans la mission un homme ou une femme avec des idées, mais un(e) apôtre avec la Parole dite avec amour... Amour.


07sep13  148C39
Si vous voulez comprendre ce qui se passe en Syrie, voilà un lien d'un interview d'une habitante de Damas.
Cela dure 26 minutes.
Certes, c'est un peu long, mais en fait très court pour connaitre la vérité.
Pour éclairer nos esprits, décidément bien embrumés et bien formatés...

http://www.youtube.com/watch?v=HaI5yHKeQKk
Olivier G. d'Ile de France


Réponse :
J'ai déjà entendu parler d'Ayssar Midani, dont vous nous communiquez ici une interview intéressante.
On m'a toujours vanté l'honnêteté intellectuelle de cette Franco-syrienne, présidente de la Nosstia, association de scientifiques syriens expatriés, présidente d’une autre association culturelle euro-syrienne : Afamia, et membre de plusieurs associations de défense de la Palestine. Ayssar Midani comme tout humain peut se tromper sur quelques points, mais son point de vue est très intéressant.
C'est pourquoi je publie votre commentaire, bien qu'il soit étranger au sujet de l'entrée 148.


07sep13  148C40
Non, l'amour n'est pas une force universelle suffisante en soi, comme ne l'est pas non plus le collectivisme ou le grégarisme. Quelle image réductrice de l'homme ! L'homme vaut et est capable de beaucoup plus que cela.
Oui l'amour est une sagesse, mais non ! L'amour pour l'amour ne résoud rien !
D'ailleurs n'est-il pas dit : Certains ne t'aimeront pas ?
Vous avez déjà évoqué l'amour charité de celui qui se place en sauveur de celui qu'il estime d'avance dans une piteuse condition. Faites attention de ne pas devenir, vous les Pèlerins d'Arès, comme ces Témoins de Jéhovah qui n'ont pas cessé de me couvrir de leurs tracts (et de leur compréhension de la Bible), sans jamais, je dis bien jamais avoir accepté le mien pendant les vingt années que je leur parlais d'un Livre qui s'appelle La Révélation d'Arès.
Cela dit, j'ai rencontré récemment un couple de Témoins de Jéhovah qui missionnaient dans la rue et il m'ont surpris par leur ouverture et leur compréhension spirituelle, ce qui prouve que leur foi, comme celle de beaucoup d'autres, a pu évoluer et s'épanouir.
J'écris ce commentaire à contrecœur car je sais qu'il sera mal interprété, mais je souhaite illustrer mon propos par un exemple vécu et concret : J'ai aimé, patienté, proposé la bienveillance et la réconciliation — Sermon sur la Montagne — et accessoirement la raison et le bon sens à ma première famille dont je suis séparé depuis les vingt cinq années de mon séjour parisien. Eh bien ! Récemment, je découvrais qu'ils étaient tombés dans une haine profonde et quasi inextinguible de moi, du Bien et du monde entier. Preuve que le Sermon sur la Montagne tel que vous le professez a ses limites.
Ce qui me fait dire maintenant à mes prochains : À vous votre Évangile, à moi le mien [Allusion à Coran 109/6].
Pour l'Exode de Moïse que vous citez, vous oubliez que le prophète Moïse ne fut pas autorisé par le Créateur à entrer en Terre Promise, pour le meurtre qu'il avait commis initialement en Égype, et vous semblez ignorer que Josué était un véritable messie du Seigneur. Relisez bien la prise de Jéricho...
Peut-être qu'un prophète, c'est le porte-parole de Dieu pour les hommes mais aussi le porte-parole des hommes pour Dieu.
Dans mon cas, je me situe plutôt dans le deuxième cas, c'est-à-dire que j'entends négocier avec Lui (c'est-à dire ne pas prendre tout à lettre : Dieu a dit ça et ça, verset numéro untel, etc.) mais aussi, me débarasser de certaines cocottes en papier et autres images d'Épinal que l'on colporte, sans omettre cette espèce de peur de la vie qui nous nuit.
Devenons des Vivants et des Vivantes. La route sera longue. Dieu croit qu'elle est possible. Moi aussi.
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
Si vous avez écrit ce commentaire "à contrecœur", frère Guy, c'est par erreur, car il n'est pas "mal interprété."
Je vous connais depuis longtemps et je vous aime et beaucoup de nos frères et sœurs vous connaissent bien et vous aiment, mais vous êtes un individualiste, un indépendant forcené, que nous ne jugeons pas du tout comme tel. Nous regrettons seulement de n'avoir jamais pu joindre l'électron libre que vous êtes à notre mission commune. Votre opinion est parfois très bonne et le personnage que vous êtes a des côtés passionnants, mais nous avons besoin de plus que cela: De cohésion ! Pour être efficaces, nous devons nous entendre sur une action commune cohérente et nous y tenir, mais vous n'êtes pas d'une nature à vous soumettre à des expériences d'ensemble de ce type, les seules dont on apprenne quelque chose, car la mission est très difficile et nous sommes toujours en apprentissage.
Vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Nous ne vous le reprochons pas. Mais qu'avez-vous fait dans votre coin? Combien d'âmes avez-vous réveillé à La Révélation d'Arès ? Je ne sais pas. Je pose seulement la question. C'est vous seul qui avez la réponse.
L'amour, je l'ai dit dans mon entrée, est un "sujet immense." Le verbe aimer dans votre commentaire n'est pas toujours entendu au sens ultime. C'est évident dans votre citation: Certains ne t'aimeront pas. C'est en fait: d'autres ne t'aimeront pas (Rév d'Arès 16/3) ou certains ne te suivront pas (4/12).
Pour bien comprendre et interpréter il faut citer la phrase entière: ...d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole. Alors tout s'éclaire ! Obéir à la Parole, c'est avoir l'amour évangélique, amour ultime. S'ils ont l'amour évangélique, leur manque d'amour pour le frère Michel n'est donc pas manque de cet amour ultime, mais manque d'un amour subalterne ; aimer a alors plutôt le sens d'apprécier ou de communier avec..
Ceci dit, je suis désolé et je crois que nos frère sont désolés d'apprendre que votre famille vous rejette. Mais ne sont-ils pas nombreux ceux qui sont rejetés par leurs proches à cause de leur foi ? Moi le premier. À part ma mère, qui me suivit, personne de ma famille ou de ma belle famille ne m'a suivi. Certes, je ne suis ni rejeté ni haï, mais le résultat n'est guère meilleur. C'est une situation qui s'est reproduite à toutes les grandes époques prophétiques.
Pour finir, je vous donne mon opinion, qui en l'occurence est un témoignage de foi: Vous voulez "négocier avec Dieu", mais on ne négocie pas avec Dieu. On ne parle même pas avec Dieu. Lui parle et on a la liberté de L'écouter ou de ne pas L'écouter. C'est tout. Et c'est énorme, si vous L'écoutez !
Je suis heureux de cet intermède qui me donne l'occasion d'échanger avec vous, frère Guy. Si vous êtes un homme de Bien, vous serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.


07sep13  148C41
Cette entrée 148 me permet de découvrir quelque chose que je n'avais pas compris.
L'amour, c'est quelque chose d'autre qu'un sentiment dirigé vers une personne ou des personnes.
L'amour, c'est un état général que nous devons bâtir. Sans l'amour nous ne faisons rien de valeur.
Nous ne pouvons pas changer nos vies ni changer le monde sans amour.
J'ai compris ce que vous appelez amour. Pas un sentiment, mais un moteur, une puissance.
De ce fait, je ne vois pas très bien ce qu'est l'amour, j'ai un flou, mais je crois que si on ne le cherche pas on ne peut ni le définir ni l'expliquer. C'est en le cherchant — comme en cherchant Dieu (entrée 147 — qu'on saura ce qu'il est. Il faut donc se mettre en marche en confiance sans se perdre dans des définitions.
Merci de m'avoir fait découvrir ça.
Nous devons accepter de construire un avenir que nous ne connaissons pas, dont nous ne savons rien, rien. Je ne sais plus où vous avez écrit: L'espoir est au Pèlerin d'Arès ce que le soleil est au marin sur la mer. Il ne l'atteint jamais, mais il se dirige sur lui. Je trouve belle cette image, même si la mesure des angles que fait le soleil avec l'horizon marin à un moment précis, c'est du passé, c'est de votre génération (le sextant). Aujourd'hui, c'est un satellite qui remplace le soleil.
C'est d'un port d'Afrique du Sud que je vous envoie ce commentaire. Demain appareillage pour remonter l'Atlantique jusqu'à Liverpool. Je suis norvégien, mais trilingue (ma mère est française). Je lis votre blog depuis deux ans.
Herakles qui va et vient


Réponse :
Tiens, un marin ! Qui mieux qu'un marin peut deveni un apôtre efficace ? Réfléchissiez-y !
D'ailleurs, votre réflexion mérite une mention. Vous avez vu juste.
Quand vous aimez une personne, par exemple votre épouse ou votre fille, vous ne la voyez pas en détail, vous l'aimez d'un bloc dans ses personne et psyché globales, quelles que soient sa taille, la couleur de ses yeux, de ses cheveux, son état de santé, son degré d'intelligence, ses évolutions, etc. Vous l'aimez, point final.
C'est ainsi que notre amour évangélique de Pèlerin d'Arès doit nous amener à voir la foi, dans l'ensemble qu'elle forme sur le chemin de l'espérance et du salut. Il faut aimer, point final.
Oui, vous l'avez bien vu, la foi a besoin d'un immense amour pour être appréhendée pour ce qu'elle est, non vue dans le détail qui est non seulement sans intérêt la concernant, mais qui la découpe en morceaux, la tue. Si vous faites de la foi une liste de points: Point 1, point 2, point 3, point 4, etc., vous perdez votre amour, vous la décortiquez, vous faites de la théologie, des dogmes, des règles, vous vous arrêtez à des points sur lequels vous ne revenez plus. Vous la momifiez (Rév d'Arès xLix/7).
Or, c'est uniquement sur l'amour lui-même qu'il ne faut pas revenir. Les détails, eux, tuent l'amour.
C'est ainsi que la religion, quelle qu'elle soit, a tué l'amour des croyants pour ne plus faire d'eux que des fidèles englués à des détails, des règles qui les réduisent à filtrer le moucheron et à engloutir le chameau, disait Jésus (Matthieu 23/24).
Nous devons en sortir. C'est cet Appel à en sortir que nous lance La Révélation d'Atès !
Avec l'amour évangélique on redécouvre Dieu, Dieu le Vrai, de nouveau à tout instant, parce qu'on le redécouvre chez les hommes, même chez ceux qui semblent mauvais. Raison pour laquelle il faut aimer même ses ennemis.
La religion nous tourne en arrière, face aux Œuvres passées de Dieu, mais sa Plénitude se trouve en fait en avant, oui, devant nous.

Le Royaume de Dieu, si présent qu'il fût dans l'enseignement de Jésus, était encore pour Jésus un Royaume à venir. Jésus le plaçait en avant des hommes, dans le futur, un Royaume à conquérir par la pratique du Bien, donc la pénitence.
Le Jour de Dieu (Rév d'Arès 24/5) que nous promet La Révélation d'Arès, si nous devenons un solide petit reste de pénitents, est tout autant à venir, à conquérir, à retrouver au fond du désert spirituel que le péché a fait de la terre.
Nous ne sommes pas soumis aux œuvres du passé, mais sujets aux espérances d'un avenir heureux. Seul l'amour peut nous propulser à nouveau dans cette direction.
Les prophètes bibliques, les apôtres, les Irénée, Basile, Augustin, Thomas d'Aquin, Jean Calvin, etc., tout ça c'est du passé. Ils nous ont certes légué un ensemble de concepts dont certains nous donnent force sur la route de l'avenir, mais dans l'ensemble, oui, ils sont passés. Eux, certes, nous les connaissons et l'avenir, nous ne le connaissons pas, mais c'est vers cette Inconnue-là que nous devons faire notre ascension, vers les Hauteurs Saintes.
Si notre foi a enfin la très simple, mais vraie vision de ce à quoi nous devons arriver: la vertu, nous savons que notre vie présente n'est faire que d'expériences incomplètes, imparfaites, voire même bancales, mais peu à peu tout cela se corrigera.
Voilà pourquoi j'aime particulièrement Isaïe, parce qu'il criait ceci:
Ne vous souvenez plus des événements passés,
des choses d'autrefois ; ne réfléchissez pas !
Voilà que Je fais du nouveau,

cela germe déjà ; ne le voyez-vous pas ?
Oui, Je vais mettre un chemin dans le désert,

des fleuves dans la steppe. (Isaïe 43/18-19).
Mais, vous l'avez très bien vu ; cela, nous ne pouvons pas le réussir sans amour.
Dépassons les dogmes, les sacrements, les cinq piliers, le sabbat, etc, qui ne sont que retardements. Avançons sans nous arrêter à couper ces cheveux en quatre !


07sep13  148C42  
Cher Prophète,
Dans un de vos sujets (je ne sais plus lequel), vous citez Jésus qui dit qu'au Jour de la Résurrection nous serons comme les anges.
Mais alors... Plus de couples au Jour de la résurrection ?
Cédric des Philippines


Réponse :
Jésus répond, à la question sur la femme et ses sept maris successifs, ceci: Quand on ressuscite d'entre les morts on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux (Marc 12/25).
Jésus ne dit pas qu'on est des anges, mais il dit seulement qu'une fois ressuscités on est sur terre comme des anges dans les cieux, c'est-à-dire non mariés.
Vous l'avez donc bien dit: "Plus de couples au Jour de la résurrection."


08sep13  148C43
Pourquoi le Créateur crée t-il le mariage lors de notre vie terrestre, le couple si long à construire pour qu'il soit beau et solide,
le couple où l'on expérimente les trois amours ?
Je comprends que, peut-être et malheureusement, pour une majorité d'humains être libéré du couple ce sera une délivrance, mais certains qui aurons réussi à spiritualiser leur couple, à lui donner un sens pour le monde ?
Aurons nous perdu la mémoire des uns et des autres ?
[La mémoire] de nos compagnons de vie ?
Celui avec qui nous aurons travailler pour rester ensemble ?
C'est vrai que pour les Pélerins d'Arès être en couple, c'est expérimenter les relations humaines et les résoudre. C'est vivre la fidélité, l'engagement l'un envers l'autre, sinon aucune fidélité ni engagement ne tiendra dans le monde.
Je ne comprends pas toujours la logique de la Parole, je suis désolée.
Je suppose que ma réflexion et mon commentaire ne vont pas très loin, je réagis juste à ce "plus de couple le jour de la résurrection" [148C42].
Les choses sont comme elles sont. Nous avons la nature humaine que nous avons. Dieu nous à créés comme ça. Mais vraiment la culture met le voile entre nous et Dieu, nous voile la possibilité de Le comprendre.
Je suis là. Je ne me décourage pas, mais je pense et des fois j'ai du mal à accepter.
Il fut une époque où l'idée d'être comme les anges [Marc 12/25] ne me dérangeait pas, au contraire, mais maintenant ça me dépasse.
Je crois que suis devenue rationaliste malgré moi, insidieusement.
Stéphanie M. d'île de France


Réponse :
C'est drôle, sœur Christiane, ma propre épouse hier soir, après avoir lu le commentaire de Cédric et ma réponse 148C42, a été un instant traversée par le même sentiment que vous. Des larmes lui sont venues. J'étais bouleversé. Christiane connaît bien le propos de Jésus cité dans Marc 12/25, mais l'idée subite, précise, non noyée dans la routine de la lecture des Évangiles, l'idée soudain vivante que notre couple disparaisse sans jamais réappaître lui fit subitement l'effet d'une chute dans un abîme sans fond, un perte insupportable.
Il faut dire que sœur Christiane a perdu sa maman le 25 août, ma belle-mère que j'aimais aussi, et la mort, cette séparation est pour elle dans cette période une souffrance très sensibilisante. En fait, je crois que sœur Christiane a cet amour dévorant, que nous les hommes ne pouvons égaler et qui fait notre admiration, un amour d'une telle intensité qu'il est dans son cœur comme quelque chose de fixé, d'indépassable, d'incassable.
Or, quand Jésus dit qu'une fois ressuscités, nous, serons comme des anges, il ne dit pas que l'amour sera cassé.
Il dit que cet amour passera d'amour d'hommes à l'amour d'anges.
Comment vivent les anges ?  Quelle est leur matérialité (ils ont visibles donc d'une certaine matérialité). Je n'en sais rien et vous non plus.
Ressuscités, nous passerons à un autre état, l'état trransfiguré, différent de notre état mi-animal mi-spirituel présent.
Nous ne pouvons savoir ce que sera cet état qui fut celui d'Adam et Ève avant le mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5), mais nous savons qu'il sera sublime, un état de Bonheur.
Il s'agit d'évolution heureuse, tout le contraire d'une perte.
Mais, quelque part en vous, quelque part en Christiane, il y a quelque chose de vrai, ce que j'appelle dans mon entrée "prémices d'Éden" (relisez !) Vous ressentez un amour que vous ne perdrez pas, qui est appelé à un dépassement dont nous ne pouvons avoir une idée précise aujourd'hui, qui sera un apex, puisque réalisé sur les Hauteurs Saintes, l'Apex par excellence. De là "l'amour apical" que j'évoque plus haut.
Heureux l'homme que vous aimez ainsi, Stéphanie.


08sep13  148C44
L'amour évangélique, il y a des décennies que j'ai à cœur de le mettre en pratique, avant même d'avoir connu La Révélation d'Arès. Pourtant j'ai lu avec attention tous les échanges de ce blog qui, frère Michel, me nourrit de vos paroles, éclairant si bien les dimensions complexes et je dirais illimitées de cet Amour.
Un moment j'ai été gêné par votre formule de réponse à 148C31, "seul le résultat compte". Je vous connais assez pour comprendre que vous l'avez utilisée dans un contexte précis et limité, mais peut-être n'est-il pas inutile de le préciser pour des lecteurs superficiels imprégnés du cynisme politique de notre monde, dont ils vous penseraient complice.
Au-delà de cette nécessaire mise au point, j'ai bien conscience que métaphysiquement, notre intelligence, faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), n'est pas à la hauteur du problème, d'où dans l'Islam une dérive vers cette idée que "seul le résultat compte", avec acceptation du meurtre pour atteindre le (bon) résultat: les sourates 4 et 9 que je considère largement comme des Hadiths [propos du prophète mais non de Dieu] invitent à tuer (IV/ 89 et 91, IX/5).
En l'état actuel de ma foi évolutive, je ne peux que refuser de dire "seul le résltat compte", tout en sachant que notre intelligence faible lumignon n'est pas à même de juger une Création où le résultat attendu par le Père semble seul compter à côté des horreurs produites par une liberté donnée à l'homme par le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), comme un père offre à son fils ado une moto avec laquelle il peut se tuer.

Changeons de sujet.
Pour les frères comme Guy P., Marie-Hélène et David patati et patata (commentaires 148C36,38 et 40) souffrant de ne pas être payés de retour — David p. parle même de "masochisme" —, je ne ressens pas tout à fait les choses ainsi: La blessure superficielle qu'on peut ressentir à être rejeté me semble largement compensée par la joie intérieure de témoigner de cet amour inconditionnel, que lui, Dieu nous donne dans notre quotidien, Lui qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes (Sermon sur la Montagne, Matthieu 5/45).
Après, peu importe notre timidité et/ou inefficacité actuelle (Marie-Hélène), peu importe le rejet des proches (Guy). De toute façon comme vous disiez (j'ai lu à peu près la même chose dans le Coran) "si vous faites un pas vers Dieu, il en fera dix vers vous".
Ne perdons ni notre paix ni notre courage (Rév d'Arès 13/8) !
François D. D'Ile de France


Réponse :
"Seul le résultat compte" est en fait inclus dans une phrase qui, complète, est: " Seul le résultat compte et si les résultats que vous obtenez de votre côté (en mission) sont aussi intéressants ou même plus intéressants, que ceux de la mission de Lorient, que suis-je pour critiquer votre initiative personnele ?"
Il s'agit de mission et vous avez, sur ce point, raison de dire que les mots "Seul le résultat compte..." sont "utilisée dans un contexte précis et limité." Merci, frère François.
Mais cela mérite un petit développement.
La mission n'est pas une campagne d'information.
C'est un moisson.
Une moisson qui a pour but de trouver les épis mûrs au milieu de ce monde d'herbes sauvages et de broussailles pauvres en bon grain (Rév d'Arès 5/4).
Une moisson est une récolte. Toute récolte a un résultat.
Beaucoup de nos frères, en s'imaginant — le respect humain fit que cette idée traversa toute notre assemblée — que la mission était une campagne d'information, un libre répandage d'idées, plutôt qu'une moisson, se sont privés de résultat, autrement dit de la preuve absolue de la valeur spirituelle de leur information.
Si je vais par les rues sans chercher de résultat, c'est-à-dire en distribuant des tracts longs, souvent peu clairs, et en ne disant que des choses que peur, ou timidité, ou désir de passer pour "raisonnable" ont socialisées, ont dépouillé de ce qu'elles ont de clairement spirituel, de nettement irrationnel dans une culture rationaliste, je me prive totalement du seul moyen de vérifier si je dis ce que La Révélation d'Arès veut que je dise. Autrement dit, je doute que La Révélation d'Arès ait directement raison, je ne la traduis même pas en termes populaires, je la rationalise, je la tue.
Pendant quelque quinze ans la "mission sociale" ou ses dérivées: "mission philosophique", "mission morale," n'ont obtenu aucun résultat, sinon très peu de résultat. J'appelle résultat l'entrée dans l'assemblée d'authentiques Pèlerins d'Arès, la naissance de pénitents, de moissonneurs, d'âmes nouvelles, et curieusement personne ne s'interrogeait sur la cause de cette absence de résultat. Quand je soulignais ce point, on me répondait en gros: "C'est fini ; les gens n'écoutent plus," quand on aurait dû me dire: "Vous avez raison, nous devons trouver le propos spirituel qui réveille la foi endormie, l'âme, le propos qui fait des apôtres. Nous sommes là pour parler pour Dieu. Ayons le courage de le faire !"
Attention ! Il ne s'agit pas de recrutement, d'adhésion à une idéologie, mais de récolte de bon grain, d'âmes déjà nées ou potentielles, de pénitents, de voix pouvant relayer la Voix du Père.
C'est cela le résultat: La moisson des rares épis, si difficiles à trouver, mais trouvables, est donc bien ce qui compte dans la mission, ce qui nous permet de vérifier que notre propos missionnaire a la bonne mesure (Rév d'Arèsn 7/6), est juste — juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2).


08seo13  148C45  
Il arrive souvent qu'en mission certaines personnes me demandent, parfois après un échange d'au moins quelques minutes : "Pourquoi faites-vous cela ?" c'est-à-dire : Pourquoi venez-vous dans la rue comme ça parler de pénitence, de changement du monde en Bien, d'espérance, de bonté ?
J'ai passé mes premières années de mission à bafouiller, en fait à ne pas pouvoir répondre clairement à mon interlocuteur tout simplement parce que je n'étais pas claire moi-même.
Depuis quelques années maintenant — pas énormément, disons 5-6 ans —, depuis que vous aviez dit lors d'une allocution ou d'un écrit dans "Le Pélerin d'Arès": "Ce Champ que vous allez moissonner, il faut l'aimer ", je peux répondre les yeux dans les yeux, sans aucune place au doute à celui en qui j'ai déposé suffisamment de confiance pour qu'il ose me poser cette question qui passe souvent pour intime: " Je sais exactement pourquoi je viens au devant de vous, au devant des gens dans la rue ,c'est par amour tout simplement. Oh pas un amour gnangnan, cui-cui les petits oiseaux — on n'a pas d'affinité avec tout le monde —, mais par amour véritable, celui qui porte le souci profond de l'autre.
En venant fréquemment parler comme je le fais avec vous, je sais que beaucoup de cœurs cherchent, sont assoiffés de vérité, savent bien qu'il n'est pas normal de vivre comme on vit aujourd'hui. Beaucoup ont gardé le souvenir de ce paradis [cet Éden] pour lequel on est fait. Mais très très souvent, ils n'ont aucun espace pour parler de leur espérance: Dans les soirées ça ne fait pas recette, au boulot ce sont rarement des sujets abordés , il suffit qu'ils n'aient pas d'entourage proche avec lequel partager leur questionnement et puis plof ! les bribes d'idées, de questionnements existentiels qui nous traversent passent et, peu à peu, faute de confrontations, deviennent de plus en plus rares, ne sont plus poussés et finissent par devenir quasi inexistants: Et si l'idée d'un monde bon n'était pas si idiote que ça ? Et si on pratiquait plus fréquemment le pardon ? Et si mon être profond, spirituel n'était pas si difficile que cela à faire grandir ? Et si je m'autorisais plus fréquemment à prier seul(e), parce que je sais bien que d'aller à l'église ou à la mosquée ne fera jamais autant que les actes que j' accomplis ? Et si, et si ... Toutes idées qui, si elles ne deviennent pas persistantes ont peu de chance d'aboutir.
Oui, je sais que beaucoup, beaucoup plus de gens qu'on veut nous faire croire ont une espérance en l'homme, sentent qu'ils sont faits pour être plus grands, divins par qu'ils sentent leur possibilité de transcendance. Ils n'ont pas oublié, parce qu'ils sont moulés au Père, qu'ils le veuillent ou non (Rév d'Arès 1/11).
Et par ma mission je sais que j'offre l'espace aussi bien temporel (qui devient parfois intemporel : on perd notion du temps) que spirituel de réveiller, de fortifier les âmes et la mienne. On est bien au delà de la charité, on est dans l'amour.
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Nicole.


08sep13  148C46
En disant à Stéphanie M [148C43] que "sœur Christiane a cet amour dévorant, que nous les hommes ne pouvons égaler et qui fait notre admiration, un amour d'une telle intensité qu'il est dans son cœur comme quelque chose de fixé, d'indépassable, d'incassable", vous êtes courtois, galant. Comme toujours d'ailleurs.
Mais je ne crois pas que le summum de l'amour soit réservé aux femmes. Les hommes en sont capables.
Il fut un temps où je croyais que votre courtoisie pour les femmes était en fait de la condescendance. Depuis quelques années je sais que ce n'est pas le cas. Vous êtes un homme sans maquillage, sans arrière-pensées.
Par conséquent, je dis bien que les hommes peuvent atteindre le sumum de l'amour.
Je reste anonyme parce que je ne veux pas que mes sœurs pensent que je dénigre les femmes.
Une sœur anonyme d'Ile de France


Réponse :
Aucune de nos sœur ne pensera que vous "dénigrez les femmes."
Personnellement, je crois que le summum de l'amour masculin n'est pas le même que le summum de l'amour féminin.
Je pense que Dieu seul a ces deux summums. Comme c'est inexplicable, au-delà de notre compréhension, il se présente tantôt comme le Père, tantôt comme la Mère.
Par exemple, la femme à un amour maternel à un point que l'homme ne peut pas ressentir, mais Dieu peut. Par ailleurs, autre exemple, l'homme a un amour, qui le portera à sacrifier sa vie pour protéger les siens, que la femme ne peut pas avoir à ce point, mais Dieu peut, non par le sacrifice de la croix comme croient nos frères chrétiens traditionnalistes, mais par le Sacrifice (Rév d'Arès 10/13) de son Amour qui ignore toute rancœur et montre une patience inégalée..
Dieu a toutes les amours possibles et même bien davantage.
Mieux vaut se taire alors, parce qu'on perçoit les sommets de l'Inexplicable. Tout cela nous sera plus clair, un jour.


09sep13  148C47  
Tu (toi, frère Michel) ouvre le Bon Livre (La Révélation d'Arès) enfin.
Tu fermes le livre des siècles (la Bible) [Rév d'Arès i/11, ii/15, iv/11]
en réponse au commentaire de Vincent 148C25.
Danielle et Jean-Luc d'Aquitaine


10sep13  148C48
J'ai lu ce matin cet article d'un témoignage d'une habitante du village chrétien de Maaloula (à 55 km de Damas),  publié sur facebook, il suffit simplement de vous connecter pour pouvoir le visionner,
Je sais que vous en avez déjà lu des semblables, et que vous avez répondu plusieurs fois sur la situation. Ne vous sentez pas obligé de me répondre, je tenais simplement à vous informer.
Cet article fait écho à un syrien chrétien qui vit depuis 8 ans à Lille et que j'ai rencontré dimanche dernier sur le champ de la mission à Lille. Cet homme témoignait du même massacre que nous retrouvons dans cet article, puisqu'il a eu un échange téléphonique avec de la famille sur place.
Je pense donc qu'il est authentique et il semble corroborer avec d'autres articles de différentes sources en provenance de Syrie. 
Ce n'est que la suite logique d'une guerre et d'une vengeance sans fin (Rév df'Arès 27/9)..
Mes origines sont syriennes chrétiennes et ma famille a immigré au Liban vers 1910. Notre village d'origine est Bab-Touma, situé à l'Est de Damas, c'est peut être pour cela que j'apporte davantage d'attention à ces évènements.
Voici le lien :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=639447842756775&set=a.204872416214322.55496.159124017455829&type=1

Maaloula (Syrie)

Joseph S. du Nord


Réponse :
Je connais les crimes que les rebelles syriens, un certain temps vus comme démocrates, commettent parmi les Chrétiens syriens, qui appartiennent à l’une des plus antiques communauté chrétiennes, puisqu’ils parlent araméen et célèbrent encore leurs offices dans cette langue, qui fut celle de Jésus.
Merci pour cette information, que je connaissais par d’autres voies.
Mais je publie votre commentaire bien plus parce qu’il rejoint le souci qu’ont nos âmes de faire revivre les amours rédemptrices que parce qu’il parle de la Syrie et du terrible théâtre socio-politique qui s’y joue tragiquement.
Toutefois, je fais un arrêt sur sur ce dernier point d’actualité à propos de M. François Hollande. M. Hollande appartient à cette génération née bien après les terribles révolution russe, guerre d’Espagne, guerre 1939-1945, guerre d’Indochine, ou qui était en très bas âge au moment de la guerre d’Algérie. La génération encore vivante qui a connu ces horreurs de l’Histoire du XXe siècle, ma génération, sait une chose : La guerre est toujours une inutile atrocité, qui tue la vie spirituelle, l’amour, l’intelligence, et être contraint d’y participer est atroce : Avez-vous vu "War Generation" sur Canal+ ? J’en ai vu le troisième épisode hier soir. Insoutenable ! (Je rends hommage au cinéaste allemand qui a eu le courage de montrer l’horreur qu’il fallait ne jamais oublier). M. Hollande n’a pas d’obligation absolue de participer à la guerre civile syrienne. En l’occurence, toute participation extérieure ne fera qu’aggraver la situation. M. Hollande veut probablement rehausser par un éclat militaire (drapeau, clairons, tambours, présentez armes et scrogneugneu !) le total manque d’éclat de sa politique intérieure. Bref, il est aussi décevant que ses prédécesseurs. Il fait de la politique, point final.
Je me demande souvent : Pourquoi Dieu m’a-t-il appelé ? Sauf s’Il a, comme je L’en soupçonne, tiré mon nom d’un chapeau au hasard, il y a parmi quelques raisons que je ne discerne pas une raison possible : J’appartiens à une génération qui a traversé abominations et hontes et qui face à ce monde aussi mauvais qu’absurde ne veut pas qu’on continue de fabriquer ce monde-là pour sa descendance.
Je ne suis pas, comme sont les surréalistes, les juristes, les politiques et d’autres, l’ennemi de la clarté et de la simplicité, dont le Sermon sur la Montagne et La Révélation d’Arès sont les échos célestes : Pour s’en sortir, il n’y a que l’amour et pour acquérir l’amour la pénitence.
La religion, la politique, le nationalisme, la loi sont des concepts dépassés, qui n’ont jamais été vrais. Quand à ce que les "gens bien" appellent la morale, ce n’est qu’hypocrisie. Nous vivons dans la négation. Nous continuons dans l'ornière (Rév d'Arès 39/6) d'une crise de l’homme commencée voilà longtemps.
C’est à résoudre cette crise, dont la Syrie n’est qu’une manifestation de plus, que le Père nous appelle par sa Révélation d’Arès. se dressent l’étendard de Muhamad (Rév d’Arès 5/6) autant que la croix de l’église (34/3), les enseignes d’une Parole momifiée par les religions, mais où la Vie gît vivante sous le désert humain de surface, qu’il faut fouiller comme une mine (24/5). C’est notre aire de mission.
Nous savons ce qu’il ne faut pas faire, c’est nous ,décourager, car c’est le
découragement qui est impiété (Rév d’Arès 13/8).
Mais savons-nous quoi faire pour la Syrie ? Non. La Syrie est loin et nous sommes sans moyens.
En fait, notre mission n’est pas en Syrie, elle est sur Terre. Nous savons quoi faire pour les terrestres ; c’est la notre mission, et si nous affinons notre actions, si nous la rendons plus claire, plus justement précise, tôt ou tard la Syrie ou n’importe quel autre lieu terrestre en recevra un écho.

L’homme est en crise depuis des millénaires et il est trop facile d’en accuser Staline, Hitler ou Bachar el Addad, comme fait M. Hollande. Le venin de la crise humaine jaillit partout, chez tous et nous, nous sommes malgré nous solidaires des violences, des vols, des mensonges, des lois injustes et bêtes, de la politique, des abus de toutes sortes, parce que nous sommes liés aux autres hommes par notre nature humaine et qu’il n’est pas question de s’en désolidariser comme les ermites, les moines, les mysanthropes croient faire, et parce qu’ainsi nous n’avons qu’une solution : colorer cette nature d’amour pour qu’il se répande comme l’encre dans un buvard, d'abord sur un petit point qui peu à peu s’élargira de buvardage en buvardage. Ce monde reste de maîtres et d'esclaves. Je suis l'esclave de M. Hollande, le maître. Il protesterait quil ne veut que mon bien, s'il m'entendait, mais ne dois-je pas cependant me plier à ses lois, à ses impôts, à ses décisions, aux guerres qu'il veut entreprendre ?
Hegel disait : "L’homme est fait pour l’Histoire et non l’Histoire pour l’homme," et Marx a largement exploité cette constatation et aujourd’hui toute politique, de gauche ou de droite, ou simplement tout raisonnement de citoyen de base pas trop réfléchi emboîte le pas à Hegel, mais nous Pèlerins d’Arès nous passons au-delà, nous disons : "
La Révélation d’Arès condamne l’Histoire. Nous ne voulons plus de l’Histoire telle qu’elle serait une science avec des lois soi-disant immuables, une fatalité. Nous savons que l’homme peut désormais reprendre son destin en mains et nous savons que le seul moyen d’y parvenir, c’est l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence et la liberté spirituelles : la pénitence quoi !"
À cela, bien sûr,
on nous répond : "Impossible !" Nous disons : "Si, c’est possible, parce que le Créateur le dit." À quoi nous servirait-il d’avoir une Révélation, si c’est pour l'étouffer, la rationaliser, bref, revenir à la fatalité de l’Histoire ?


10sep13  148C49
Vous écrivez dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", "Pénitence" p90 : "...l'amour évangélique est créatif, non sentimental, amour de raison et de devoir; il s'accompagne de l'amour de soi manifesté par la pénitence selon la réciprocité dynamique du fameux Aime ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/18), qui signifie : N'aime pas les pécheurs parce qu'ils sont pécheurs, mais ne les juge pas, aide-les à changer, et rappelle-toi que si tu te détournes de toi-même, tu te détournes d'eux parce qu'ils sont en toi."           
"L'amour évangélique est créatif..." L'amour évangélique est ce qu'il y a de moins facile à installer en soi dans la vie d'un couple consacré qui s'est engagé pour la vie grâce à l'amour romantique sur les sentiers qui montent vers les Hauteurs Saintes. Le couple qui s'aime d'un amour si fort passe au travers d'épreuves et de bonheurs, qui renforcent davantage cet amour. Ils fusionnent de leur amour qui est divin.
Le couple est un sacrè terrain de pénitence.
Les enfants en sont les observateurs, quel que soit leur âge. Ils apprennent eux-mêmes grâce à leurs parents pénitents
à aimer leur conjoint ainsi que leurs enfants d'amour évangélique.
Le divorce de deux êtres qui s'aiment, qui ont crée un foyer avec des enfants est un déchirement, quel que soit l’âge des enfants.
C'est pourquoi tout divorce, toute infidélité, tout adultère dans un couple qui s'est aimé, qui s'est engagé pour vivre, pour partager perpétuellement leur vie est un déchirement pour le Créateur.
La cellule familiale d'un couple consacré qui s'aime d'amour romantique, d'amour évangélique, dégage une force qui donne envie à d'autres couples de suivre cette image de l'amour qui les touche au fond d'eux-même.
Tout comme vous Frère Michel et Sœur Christiane, votre couple dégage tant d'amour romantique, évangélique l'un envers l'autre que nous en sommes touchés au plus profond de nous. Je t'ai donné une épouse et J'ai béni vos épousailles, elle est éprise de toi pour t'être un réconfort, l'étreinte de son sein affermit ton cœur, elle te verse à boire, te sert elle-même le soir quand tu as peiné tout le jour. Qu'elle vive toujours auprès de toi à la lisière de Mon Champ sur les sentiers de Mes Montagnes ! (Rév d'Arès 38/6).
Vous montrez par votre amour partagé, l'un avec l'autre, devant toute Ses Assemblées où est la Volonté du Créateur de l'Amour, l'Amour de Youououou (Rév d'Arès xxx/24) envers ses enfants de l'humanité.
Patricia des Alpes


10sep13  148C50
Cette entrée de blog me fait réfléchir encore plus et me fait vivre autrement des situations difficiles.
Voilà plusieurs notes que je prends quand c'est possible de le faire, ces notes concernent la cruauté des hommes ( exploitée par l'homme son congénère — voir comment le Père attaque fort dans Rév d'Arès 2/1-5 — face à la femme.
Je suis peut être hors sujet ?
Ce qui compte, c'est d'avoir votre sentiment sur cette situation fortement répandue, invisible surtout où [l'on] tue, parce que banalisée.
J'ai le sentiment que nous sommes encore bien plus maintenant dans le monde de Caïn et Abel; je dis plus car la tentation, l'avidité, la jalousie me paraissent exacerbées, car quantifiées. De plus, les outils pour se manifester sont exploités, et c'est le mensonge qui justifie la cause, un mensonge tellement bien déguisé en "Bien", qu'aucune preuve semble exister pour en décrire l'intention motrice... Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Longtemps naïve, je ne voyais pas vraiment le sens de tout cela, ou du moins lorsque cela arrivait ponctuellement, je m'en dégageais car je ne voyais pas à quel point la destruction du monde en découlait. J'étais jeune. Plus tard, jeune maman, j'ai vite mis le terme amour à la place des discours qui justifiaient un combat, mais je manquais d'expérience, À présent, je vois, et lorsque l'on sait cela, c'est encore pire ! Je ne juge pas, je ne demande pas, je souhaite seulement que l'homme, les hommes et les femmes qui imitent ceux-là ressentent ce que c'est donner des deux Mains [Rév d'Arès xxviii/18] à un moment précis, fécond, sans compte, sans calcul et que cet abandon-là, n'a rien de naïf ; il ne justifie pas que l'on donne tout tout le temps sans pour autant réfléchir, sans faire de longs efforts de contrôle et d'exister pour donner de la valeur aux actes et que souffler pour se reprendre est humain, recommandé même..
D'ailleurs le frein à cette exacerbation est contenu dans toute cette Parole qui invite à la fraicheur, à se reprendre, à boire, [à vivre] par la prière, l'Eau du Père.
L'Amour qui vient par le Père en soi [mot manquant] pour pouvoir conjurer le mauvais sans peur ! [Rév d'Arès xix/23] qui est autant l'Amour offert des deux mains.
Cet effort demande d'être libre de tout préjugé, de tout jugement, de toute condamnation, un pardon sans faille.
La femme a été obligée d'accepter certaines douleurs, longtemps elle a reçu des coups sans raison, comme un animal ("Bats ta femme tous les matins. Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait !" Proverbe Arabe). Ceci existe encore !
J'ai à cet égard, il y a peu, entendu des jeunes femmes, mariées très jeunes, dire recevoir des coups par leur mari. Cela ne paraissait pas les  affecter tant que cela. Je suppose que si elles répondaient par des pleurs à la dureté subie, cela ne ferait qu'empirer la situation.
Dans le domaine des coups, il n'y a pas que les coups physiques, mais il y a aussi ceux moraux ou déviants [?], qui se dévoilent encore plus difficilement. Il faut qu'elle résistent et veillent à ne pas perdre leur âme. Certes, elles acceptent cela.
Dans certaines circonstances ce combat peut être nécessaire. Le Père ne dit-Il pas: Même le cruel pose sa tête entre tes seins comme sur ceux de la mère (Rév d'Arès xix/20) ? Car le fer rouge a soif aussi (xix/17), mais je tiens à dire que nul ne doit exploiter cette valeur profonde du Père et de la femme ou en l'homme qui fait l'endurance [?] .
C'est comme la paix du prophète que nous avons bien du mal à préserver, car il est la Source qui ne se tarit pas et Qui sort du cœur, d'où l'analogie avec Jésus.
Alors, lorsque la femme exprime par ses pleurs (Rév d'Arès xxviii/1-2 [?]) que l'homme va trop loin, l'homme a honte; peut être n'a -t-il pas perçu à quel point la chaleur intense de l'amour permet de rendre cohérent toute situation, [permet de] tout "maitriser" différemment, et avec tendresse, [permet de] dire à l'autre : Ne crains pas ; tu peux."
Rien comme l'amour ne fera de votre vie quelque chose de plus cohérent et fort (Frère Michel entrée "Amour" freesoulblog , le 3 Novembre 2012).
Merci pour cette profonde et Belle entrée qui me fait travailler, aimé prophète, dans l'Amour du Père
Danièle du Nord


Réponse :
Un philosophe moderne (peut-être Bachelard, parce qu'il s'interrogeait sur les rapports entre l'imaginaire et la rationalité) disait: "L'homme n'est pas mauvais parce qu'il bat sa femme. Il bat sa femme parce qu'il est mauvais." Ce n'est peut-être pas Bachelard, après tout. Quoi qu'il en soit, cette pensée, qui n'est pas claire sur le moment, fait, en fait un distinguo très subtil et expose bien l'ambiguïté de l'homme batteur de sa femme. Il y a une part d'imaginaire dans la réalité de la violence masculine. Entre l'imaginaire et l'imbécillité il n'y a qu'un cheveu d'écart.
Et puis n'oublions pas que nous les hommes, nous descendons de générations millénaires de violence masculine, nous sommes héritiers de cette malheureuse évolution depuis les temps lointains où Adam cessa d'être le compagnon d'Ève pour devenir son maître (Rév d'Arès 2/3) comme on est le maître du chien, de la chèvre, de la vache. J'ai connu des hommes qui considéraient leurs épouses comme des êtres à peine au-dessus de la condition animale.
Comme quoi, notre travail de pénitence n'est pas le moindre travail dans ce domaine comme dans tous les domaines.
Je n'ai jamais battu mon épouse. Je n'ai même jamais eu envie de la battre. Mais après tout, sans la battre, j'ai parfois manqué de patience envers elle et je crois que dans ces moments-là, rares et lointains, elle souffrait autant que si elle recevait des coups. Question de sensibilité féminine. Des femmes balèzes à l'esprit aussi dur que le cuir prennent des coups sans broncher, l'œil sec: "Tape toujours, bonhomme ! Je t'aurai au tournant." Des femmes très sensibles reçoivent une remonrance comme cent coups de fouet.
Le temps n'efface pas mes regrets ; j'ai un atroce pincement au cœur quand j'y pense ; il m'arrive encore de demander à sœur Christiane pardon de propos durs que je lui ai tenus il y a vingt-cinq ou quarante ans. La sévérité, le rigorisme ne servent à rien. Tout homme, toute femme, doit comme la larve accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2). Nous devons dire ce que nous croyons être la vérité calmement, avec souci de progrès, non souci de correction.
Entre les coups que donne un homme à sa femme et le coup de sabre d'un djihadiste qui coupe la tête d'une Chrétienne, pas de différence à mes yeux quant au principe. La violence est la violence. Si les coups ne tuent pas la vie, ils tuent quelque chose de la vie. Ils font l'un comme l'autre reculer l'avènement de la vie spirituelle et les siècles, les millénaires passent.
Dans ma réponse à Joseph (148C48) je parle de l'Histoire. Or, l'Histoire n'est jamais que l'Histoire des erreurs, des mensonges et des violences. Ce n'est pas l'Histoire des sagesses, des vérités ou des bontés, qui n'existe pas. En cessant de battre leurs femmes, les batteurs feraient un pas de géant pour accélérer la fin de l'Histoire.


10sep13  148C51  
Un mot de compassion pour vous, ma sœur Christiane, qui venez de perdre votre maman. Quel que soit notre âge, c'est une épreuve fragilisante, je le sais d'expérience.
Et puis, aussi, je comprends votre souffrance quand ces versets sur une résurrection sans mari ni femme [148C43] vous sont tombés dessus, et je trouve que votre époux vous répond très bien quand il écrit ce qui suit, sauf que je ne comprends pas les mots "apex" et "apical" :
"Ressuscités, nous passerons à un autre état, l'état transfiguré, différent de notre état mi-animal mi-spirituel présent.
Nous ne pouvons savoir ce que sera cet état qui fut celui d'Adam et Ève avant le mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5), mais nous savons qu'il sera sublime, un état de Bonheur. Il s'agit d'évolution heureuse, tout le contraire d'une perte. Mais, quelque part en vous, quelque part en Christiane, il y a quelque chose de vrai, ce que j'appelle dans mon entrée "prémices d'Éden" (relisez !) Vous ressentez un amour que vous ne perdrez pas, qui est appelé à un dépassement dont nous ne pouvons avoir une idée précise aujourd'hui, qui sera un apex, puisque réalisé sur les Hauteurs Saintes, l'Apex par excellence. De là "l'amour apical" que j'évoque plus haut".
Moi, François, j'ai un peu honte de me mêler de ce qui ne me regarde pas et d'intervenir en n'étant pas une femme, car les hommes ne ressentent pas de la même manière que les femmes ces amours romantique et parental, vous le dites bien, frère Michel, mais ce que je veux vous dire, en appui à votre époux, sœur Christiane, c'est que [le Jour, 24/5, de] la résurrection, ce sera bien un plus et pas un moins.
Vous vous rendez compte de toutes ces richesses intérieures que vous accumulez pendant ces quelques décennies d'amour conjugal et parental !
Eh bien ! après la résurrection, je crois que sans perdre la présence de l'aimé terrestre, sans perdre le souvenir ému de la préférence dont il a été l'objet, de toutes les joies vécues avec lui, on découvrira qu'à l'image de Dieu (Cantique des cantiques etc.) on peut aimer d'un amour non biologique et non sexué, mais pourtant passionné, dont le couple a été l'apprentissage [mot manquant] tous nos frères de la terre nouvelle, toute la création nouvelle.
Dès maintenant, l'amour évangélique peut nous habituer à cette idée, mais alors ces catégories d'amour romantique, parental ou évangélique n'auront plus guère de sens.
Jésus d'ailleurs ne dit pas que l'amour romantique disparaîtra, car la notion spirituelle d'amour romantique n'apparaîtra que bien longtemps après lui.
Ce qui disparaîtra, c'est le mariage comme institution sociale destinée à transmettre un héritage, et comme loi biologique destinée à transmettre la vie dans les milleures conditions pour les enfants par la stabilité du couple.
Ainsi, je partage l'avis de votre époux, les propos de Jésus ne cassent rien [dans l'amour], je crois, ils élèvent seulement.
Et puis, sœur Christiane, vous avez eu la très grande chance, semble-t-il, de connaître dans votre vie un seul amour romantique, mais la question qu'on pose à Jésus concerne ceux dont le cœur dans la vie a été partagé ! ils ne vont tout de même pas garder pour tel ou tel aimé une préférence forcément blessante pour les autres !
Mes pensées d'Amour vous accompagnent dans ces mois difficiles.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Apex = sommet, point culminant, pointe extrême, cime. Apical = l'adjectif afférent à apex.
Vous avez dû faire du latin. L'apex était la partie supérieure du cimier du casque de légionnaire romain.
Sœur Christiane sera sûrement très touchée par ce beau commentaire.


11sep13  148C52
La guerre de Syrie est une des plus belles preuves que l'amour a disparu. Cela m'empêche de dormir.
Je me demande quel écho peut avoir dans ce monde de haine votre entrée [148].
En Syrie il y a l'affaire du gaz sarin, mais il y a surtout l'affaire de la haine, de la rage meurtrière.
Je suis partisan de l'intervention en Syrie (et ailleurs), parce qu'il faut clouer le bec des haineux des deux bords avec des bombes, du napalm, l'agent orange, il faut les laisser abasourdis devant la ruine de leurs villes et de leurs champs, la bouche ouverte pour nous réclamer du pain et de l'au.
Reconstruire, ce n'est rien, cela donnera même du travail à nos entreprises européennes. Toute reconstruction est rapide. Regardez la réparation des dégats de la guerre en France après 1944: en dix ans c'était bouclé, les mots oubliés.
Quand aux barbares qui ont tué les Chrétiens à Maaloula [148C48], il faut les faire mourir à petit feu.
Ce n'est pas de la haine, c'est comme ça que le monde marche.
Je suis lecteur et partisan de La Révélation d'Arès, mais je ne la lis pas comme vous. Je ne vois pas où dans ce livre Dieu nous interdit de nous débarrasser de nos ennemis, ce qui est d'ailleurs inscrit dans tout l'Ancien Testament, qui n'est qu'une affaire de "je te tue", "tu me tues", etc. La loi du Talion. Une fois morts, Dieu reconnaît les siens et fait le tri.
L'amour n'est pas le souci des Hébreux de l'Ancien Testament.
Je crois que vous êtes encore profondément culturé chrétien mou, chrétien pleunichard.
Je vais m'efforcer de créer un mouvement militant de pèlrins d'Arès pour le Moyen Orient, les armes à la main. Voiilà une bonne façon de vous distinguer et de nous distinguer: Créer un milice armée d'intervention. Nous pourrions commencer par la Syrie et comme les croisés apporter la Parole avec nos armes.
Alex


Réponse :
Vous me faites peur. Où est le doux Alex que je connus il y a une dizaine d'années ?
Pauvre Alex, je suis sidéré de voir à quoi vous a conduit la lecture de La Révélation d'Arès.
Vous n'avez rien compris.
Je sais que l'Ancien Testament est surtout une affaire de guerres, conflits, ambitions, vengeances,crimes, etc., mais justement il faut le lire sous la Lumière de La Révélation d'Arès qui permet facilement de reconnaître les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) et de réduire considérablement cet ouvrage. Ferme le livre des siècles, ouvre le Bon Livre enfin ! (Rév d'Arès i/5, i/11). Une fois réduit, le Bon Livre restant est infiniment plus mince que la Bible actuelle.
Mais je ne vais pas discuter de ça ici. Je veux revenir à ce problème de la Syrie.
Je vous demande de vous asseoir, de me lire tranquillement, de vous efforcer de comprendre.
Cette entrée 148 n’a pas la Syrie pour sujet, mais je vois que ce problème passionne ou tourmente jusqu’à dominer. J’ai reçu ce matin plusieurs commentaires concernant la Syrie, faisant suite au commentaire de Joseph (148C48). Mais je veux revenir à mon entrée 148 "amours" et voir le problème syrien comme un problème d’amour particulièrement aigu.
Sortez de vos idées sanguinaires, Alex, sortez vite de là ! Écoutez-moi, je vous en conjure.
Dès qu’il y a guerre l’amour déjà faible dans la société disparaît complètement et si cette disparition vous empêche de dormir, c'est bien.
Qu’est le moteur de la guerre en Syrie ? Au départ, sans doute une révolution contre le régime totalitaire Baasiste (Parti Baas arabe socialiste, qui fut aussi celui de Saddam Hussein en Irak) de Bachar el Assad et l’installation d’un pouvoir plus démocratique. Mais dès qu’une révolution éclate dans un pays musulman, des experts en violence conquérante, comme Al Qaida, les Frères Musulmans, arrivent et se mêlent à la situation pour la retourner en leur faveur. La situation devient alors très compliquée. Je note que l’Arabie Saoudite se fait maintenant livrer par les USA pour des centaines de millions de dollars de "cluster bombs", des bombes à sous-munitions ou à fragmentation, engins chargés de nombreux autres projectiles explosifs, de taille plus réduite, antimatériel ou antipersonnel, qui détruisent ou tuent sur des surfaces étendues en demandant moins de munitions que les munitions classiques. Visiblement, l’Arabie Saoudite s’arme en vue d’une généralisation possible du conflit. Des pays comme le Pakistan, le Bahrein, le Koweit et même la Turquie pourraient être touchés.
Les fanatiques islamistes, sunnites, chiites, etc., exploitent les idées religieuses pour attiser le sectarisme, faire totalement oublier l’amour, la miséricorde, la sagesse. En toile de fond des combats en Syrie, l’Iran et l’Arabie Saoudite soutiennent chacun son camp. On sait que la révolution syrienne est aujourd’hui un conglomérat de profondes divisions sectaires de jusqu’au-boutistes fanatiques. M François Hollande me paraît très en retard sur ces réalités qui, infiniment plus préoccupantes, font passer au second plan "l’affaire du gaz sarin", triste affaire secondaire face au conflit multipartite et interconfessionnel qui embrase la Syrie et risque de s’étendre à tout le Proche et Moyen Orient.
Est-ce une guerre de religion intermusulmane qui se prépare, dont les chrétiens et les juifs vont pâtir ? Je pense personnellement que c’est plus compliqué, plus large, plus confus. Raison pour laquelle j’use de mots comme multipartite (politique) et interconfessionnel (religieux). Les problème irakien, libyen, égyptien, syrien, peuvent se généraliser en un seul conflit dont le motif me semble être la redistribution des pouvoirs dans une vaste région dont les frontières ont été tracées par les colonisateurs et qui recherche maintenant d’instinct sa distribution naturelle antérieure. Nul ne sait ce qui est maîtrisable et ce qui ne l’est pas dans ce processus. Nul ne sait quel rôle Israël, dont curieusement on ne parle pas en ce moment, va jouer. Quelle force de levier possède en réalité l’Iran, autre pays à l’armée puissante, qui, s’il est musulman, n’est pas arabe ? On ne voit, pour l’heure, que des interrogations surgir sans réponses. Les Européens qui tous sont contre l’intervention en Syrie, tous sauf en France M. Hollande et son équipe (les Français, eux, sont à 64% contre), restent dans l’expectative, montrent intelligence et patience. Bref, il n'y a rien là qui justifie la création d'une "milice de Pèlerins d'Arès," une asemblée de va-t-en-guerre. Oh, je sais que l'amour n'est pas une question facile pour nous, mais il faut, il faut absolument la regarder bien en face avec la paix dans le cœur, mais non l'esprit de vengeance.
Mais l’amour, oui, quel(s) que soi(en)t le ou les moteurs du conflit, l’amour est la première victime. Et c’est sur ce point que nous devons nous inquiéter et en même temps comprendre l’importance de notre mission universelle.
Comme je l’ai dit dans ma réponse à Joseph, nous, quelques milliers de croyants, ne pouvons rien faire pour la Syrie ou l’élargissement de son problème à tout le le Moyen Orient spécifiquement — D’ailleurs 65 millions de Français ne le peuvent pas davantage —. Nous n’oublions pas pour autant ce qui se passe à l’Est de la Méditerranée où nous savons que l’amour meurt et que dans l’aveuglement de la haine on nous tuerait si nous y allions en ce moment prêcher
La Révélation d’Arès. Cependant, ces hommes et femmes égarés paient malgré tout dans l’angoisse quotidienne leurs propres problèmes de conscience, pouvant être criblés de balles ou égorgés ce soir ou demain. La peur et l’angoisse sont parmi les prix les plus élevés que l’homme puisse payer à l’absence d’amour et à la haine, qu’ils viennent de l’ennemi ou d’eux-mêmes.
Je sais que Dieu ne lèvera pas le petit doigt pour en faire des anges, parce qu’Il a fait l’homme
libre de son destin, libre de sa haine comme de son amour, mais je sais qu’Il est douloureusement blessé (Rév d’Arès 31/2) et souffre des égarements de son enfant qui, quand il est un combattant meurtrier, fait bon marché de la vie des autres. Toute justice humaine a déjà ses limites dans les pays de paix. Alors, dans les pays de guerre... Cela nous place nous la situation très difficile de ne pas chercher de vengeance (27/9) et de forcer sur l’amour dont on conçoit que dans de pareilles situations d’horreur il soit un amour-devoir (amour évangélique), parce qu’il ne peut pas être un amour-sentiment.
Où serait la supériorité de
La Révélation d’Arès si elle ne nous donnait pas la force de maîtriser nos ressentiments ? Nous ne pouvons pas nous passer d’amour si nous ne voulons pas faire de ce monde un enfer.
Vraiment, je ne voudrais pas vous voir passer d'ami à ennemi, frère Alex. Revoyez votre façon de voir.


11sep13  148C53
Je trouve dommage que vous amputiez votre propos [l'entrée 148] sur un sujet aussi essentiel d'un tiers de sa longueur originale et j'en suis très frustré.
Je trouve qu'une part de la force de votre Enseignement et dans votre capacité à démonter les faux raisonnement et à montrer  les vraies causes et les vrais effets. Autrement dit à mettre les points sur les i !
Il relève pratiquement d'une démonstration mathématique. Une démonstration mathématique amputée n'est plus une démonstration et frustre l'auditeur de la logique et du raisonnement qui ferai entrer un peu de lumière dans son faible lumignon. Une démonstration amputée devient moins clair.
Serait-il possible de lire votre propos in extenso ? ( je ne crois pas que cela poserai un problème aux lecteurs de ce blog).  Je sais bien que le Salut ne dépend pas de la compréhension et du raisonnement mais de la Vie. Mais la Vie elle-même n'est pas animée par une pensée claire ?
Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
Selon vous, l'amour "relève pratiquement d'une démonstration mathématique" ?
Je ne vois pas ce que vous donnerait de plus le brouillon complet de l'entrée 148 avant que je ne l'ampute et que je ne l'ampute non "d'un tiers de sa longueur" comme vous dites, mais de deux tiers de sa longueur, puisqu'il était originalement "trois plus long" (Relisez mon entrée). Sauf le respect que je vous dois, frère Daniel, vous ne semblez pas fort en mathématiques et si mon texte était "une démonstration mathématique", vous n'y comprendriez rien (Rire).
Mais mon brouillon trois fois plus long de l'entrée 148 n'était pas une démonstration mathématique, parce que l'amour ou plutôt les amours, ce n'est pas du tout, vraiment pas du tout un problème mathématique.
L'amour est bien au-delà du rationnel terrestre. L'amour est folie au sens que la Parole donne au mot folie.
En mathématiques 2 + 2 = 4. Eh bien ! en amour 2 + 2 = 5 ou 7 ou 12 ou 200, etc.
Quand je vois les difficultés qu'un frère comme Alex a à concevoir l'amour (148C52) je ne regrette pas, bien au contraire, d'avoir simplifié ce que j'en ai dit dans l'entrée, parce que c'est un sujet très difficile, que je ne crois pas plus clair dans un texte plus touffu.
Il faut au contraire partir d'une base simple, dépouillée.
C'est un sujet de Fond, qui est capital dans la conduite de notre pénitence, et qui demande dépassement, transfiguration de toute notre philosophie terrestre.
Il n'y a rien de mathématique dans la Parole de Dieu. Il n'y a donc rien de mathématique dans l'amour, parce que nos amours rédemptrices, nous les tenons de l'Amour du Père trop aimant..
Au reste, mes réponses aux commentaires forment en elles-même un développement de mon entrée 148. Ces réponses ajoutées sont bien plus longue que l'entrée 148 x 3.


11sep13  148C54
Parfois je me sens sec, mou, sans énergie, car sans amour.
Vide. Raplapla. Ah !... Glander... La mission ? Oh là là, faut encore se remuer, marcher, se faire rembarrer...
Et puis, inévitable,  le monde se rappelle à moi, m’explose au visage... Infos, Syrie, tuer : gaz, bombe ou Kalachnikov ? Crime contre l’humanité ! Le gaz hors jeu ! Ah bon ? Mais les bombes, les balles... la poudre c’est pas aussi chimique ?
Où est la "bonne" limite ? Tu n’y es pas, tu comprends vraiment rien, t’as mauvais esprit, tuer proprement c’est pas pareil. Ah bon ! Rhétorique si simpliste que ç’en est à pleurer. Et les médias excités comme des mouches à merde ! Les cons ! toujours la guerre ! Toujours le sexe des anges ! Et ça vous dirige. Con toi-même ! Qu’est-ce que tu fous ? Le crime contre l’humanité, c’est tous les jours quand tu manques d’amour, de courage, de détermination à abattre la forteresse.
C’est quand tu restes assis sur ton cul, passif, à bougonner, à pester. Alors t’y vas ? Ouais, j’y vais à Ta Moisson, mais c’est pas de gaîté de cœur, ça n’a rien d’une promenade romantique ou d’une sortie en famille, mais je m’y mets, en renâclant, par devoir, comme le maçon qui pose sa brique sans état d’âme (cf. C34) pour bâtir la Maison, puis peu à peu au contact de mes frères humains se réveille une passion qui serait comme un rêve longtemps caressé, qui revivifie adresse et goût, tous, sans exception, même ceux qui me renvoient balader. Ils ne savent pas encore, c’est tout, je suis eux, ils sont moi, nous sommes une même chair cherchant sa délivrance... des cellules en sont déjà conscientes, d’autres pas, pas encore, cet autre homme, cet autre monde, vous ne le voyez donc pas ? Vous ne le sentez donc pas ? Ne voyez-vous donc pas que nous vivons comme des cons ? Que nous pensons comme des cons ? Pas encore !
Mais en vous aussi Dieu peut naître et grandir ! Vous êtes porteurs de tellement plus que vous-mêmes ! Vous qui courez hagards après vos fantômes et vos fantasmes, et Dieu si près, si proche, consubstantiel à l’humain, qu’il suffirait d’un rien, qui est un tout, d’une once d’amour pour qu’Il entre, vous visite, vous en seriez tout chamboulés,.
C’est pour ça que je suis là, pas pour vous "recruter" comme un sergent en campagne, mais pour vous révéler à vous-mêmes que le Semeur est passé peut-être chez vous comme Il est passé chez moi, germant la petite graine de pénitence en votre for intérieur, parce que j’ai besoin de vous, parce que les frères ont besoin de vous, parce que Dieu a besoin de vous, parce que toute l’humanité a besoin de vous et que c’est un crime contre elle de continuer ainsi, aveugles, sourds, indifférents, animalisés, dressés, robotisés, à se demander si le gaz est moins correct que la bombe ou la lame pour tuer, alors  que le Père de l’Univers veut agir à travers vous !
Et voilà qu’une folle et sourde implosion m’inonde le cœur, attendrit mon vieux muscle tanné par le péché et les moments d’inertie, dans ma moelle le tison rougit, mon cœur de pierre rosit, aspire à la lave, la Vie nouvelle me visite, légère et dansante, pure, rayonnante, caressante.
L’amour, ce serait donc ça ? La mission c’est l’amour en marche.
Claude M. d'Île de France


11sep13  148C55  
Ceci était un eMail privé que j'ai affiché comme commentaire par erreur.
Je l'avais trouvé tout à fait dans le style commentaire et très beau.
Je l'efface le 17 septembre et je demande pardon à l'auteur.


11sep13  148C56  
Une autre forme de violence qui "tue quelque chose de la vie et fait reculer l'avènement de la vie spirituelle" est la médiocritanisation des relations: Préjugés, absence de franchise, ambiguïté, etc.
Je ressens comme très violent le fait qu'une attitude, un propos ou un avis tenu dans un cadre s'avère fort diffférens, voire même contraire dans un autre cadre. J'en suis totalement déroutée car il devient très difficile de construire des liens vrais, profonds, solides si on ne sait pas ce que l'autre ressent et pense en vérité.
J'en perds pied  surtout dans des relations de confiance, comme si je recevais un coup de sabre.
Il y a quelque chose de la vie, du lien voué à rester permanent, qui s'écoule au-dedans de moi en hémorragie.
Je fais alors appel à ma tenacité, à ma capacité à aimer, coûte que coûte, renonçant consciemment aux armes de la vengeance, du règlement de comptes.
Je pardonne et je saigne tout à la fois.
Annie L. d'Ile de France


Réponse :
La pente la plus naturelle de l'homme moderne, c'est d'entraîner tout dans le remous de ses pensées de l'instant. Comme ces pensées changent selon les instants, fonction des influences momentanées (cinéma, télévision, conversations, etc.) qu'il vit dans la période, il a, comme vous dites, "une attitude, un propos, un avis tenu dans un cadre" devient "fort différent, voire même contraire dans un autre cadre".
C'est parce que l'homme moderne est devenu sourd, autiste, enfermé en lui-même.
Cela se voit dans notre assemblée autant que dans le monde en général. Je n'en connais pas la raison qu'en donneraient des psychologues et sociologues professionnels. Personnellement, je suppose, d'après ce que je crois comprendre, que c'est par un besoin, très fort dans la vie moderne, d'avoir l'air intelligent, de donner l'impression qu'on domine l'esprit, d'être capable de répondre du tac au tac, de paraître avisé. C'est évidemment inconscient, mais c'est entré dans la culture.
Comme chacun de nous a cette propension à l'autisme, que d'efforts il nous faut pour être seulement réfléchi, et plus encore pour aimer.
L'homme moderne, sauf exceptions — et nous Pèlerins d'Arès devrions être ces exceptions, mais il nous faut le temps d'y parvenir —, n'est pour ainsi dire plus rien de lui-même. Pour se retrouver lui-même, il lui faut des années.
Il ne sert à rien de "perdre pied", d'avoir l'impression de "recevoir un coup de sabre." Il faut être patient et, comme vous le faites, s'efforcer d'aimer, d'être patient.
De lui-même l'homme moderne est porté à imiter le monde qui parle, comme les enfants imitent les adultes (parfois de façon saisissante) sans trop comprendre ce qu'ils disent. Très peu parmi nous ont maintenant atteint les limites du souhaitable dans la réflexion. Combien avec qui vous parlez vous disent: "Laisse-moi réfléchir" ?
À chacun de nous Pèlerins d'Arès revient de réveiller en lui-même l'attention, la réflexion, la patience, l'humilité. Cela ne vient pas tout de suite. C'est un travail qui accompagne la pénitence.
C'est, au fond, le jour où un Pèlerin d'Arès découvre ses limites, sait les avouer, que se pose réellement pour lui la question de Dieu, de la foi, de la vraie piété, de la mission, etc. Bref, c'est le jour où il commence à réveiller l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) en lui qu'il devient vraiment un frère ou une sœur d'esprit supérieur. Jusque là il a des idées plus ou moins stéréotypées. Elles sont inévitables pour débuter. J'étais aussi piètre que ça au cours des années qui suivirent les apparitions de Jésus.
Ne vous rendez pas malade pour ça ! Gardez votre paix. Soyez patiente. Si vous "saignez", vous avez encore trop d'orgueil.
Dieu ne dit-il pas: Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) ?


12sep13  148C57
Le soi-disant massacre de Chrétiens de Maaloula par les rebelles musulmans syriens est faux.
Archifaux !
C'est de la propagande inventée par le régime de Bachar el Assad pour faire passer les rebelles pour des fanatiques féroces.
La petite ville de Maaloula est ou a été occupée par les rebelles qui n'y ont commis aucune exaction.
Cette histoire de rebelles fanatiques qui obligent les Chrétiens à choisir entre l'Islam et la mort est du roman.
En Syrie les rebelles ne manquent pas d'amour. C'est le régime de Bachar el Assad qui en manque complètement.
Abed B.T


Réponse :
Dans toute guerre la propagande s'active des deux côtés.
Je ne saurais prétendre que le témoignage présenté par Joseph S. (148C48) est irréfutablement vrai.
Je ne saurais davantage prétendre que votre témoignage contraire est irréfutablement vrai.
Je ne sais pas.
Voici une image qu'on m'a fait parvenir de l'enterrement mardi 10 septembre à Damas de trois Chétiens victimes des rebelles fanatiques de Maaloula. Je ne sais comment ces trois victimes de Maaloula se retrouvent à Damas. Comment saurais-je qui se trouve dans les cercueils et comment ils sont morts ? Pourquoi, n'y a-t-il pas de femmes dans la foule, alors que chez les Chrétiens je suppose que les femmes participent aux obsèques ? Je ne sais pas.
Je sais seulement que c'est une guerre et qu'il y a des victimes, que toute guerre commence à cause d'une déficience de l'amour, si tant est qu'il y ait un reste de très faible amour, et que cet amour déjà très faible s'évapore complètement quand la tuerie commence. J'ai bien peur que la foule sur cette photo réclame vengeance.
Avec la Syrie, nous avons indiscutablement un beau terrain de réflexion sur l'amour et sur son absence.

Obsèques 10 septembre Chrétiens de Maaloula


12sep13  148C58
En 1957 à Alger, mon père possédait un magasin d'alimentation génerale. Une grêve de 8 jours a été décrétée par le FLN. Tous les commerçes devaient baisser les rideaux, sinon ils se verraient catalogués commes pro-Français.
Quelques jours aprés, des half-tracks, camions militaires à chenilles, sont venus dans notre quartier. Ils ont arrêté tous les commerçants du secteur. J'ai vu mon père sur l'half-track, je ne pouvais rien faire, j'étais enfant.
Deux semaines plus tard, on le relâche, mais à la maison il tombe malade. Il commence a perdre la mémoire, malgré les soins chez  plusieurs médecins. Il finit par devenir tétraprégique, il perd la parole, et est resté cinq années sur un lit. Ma mère s'en est toujours occupé.
Il parait, ques des militaires français l'ont obligé à remplir d'eau un casque troué. C'était une forme de torture. Ils le frappaient à chaque aller-retour. En fait il a été trop maltraité. Mon père était un sportif, il faisait du trapèze, il etait costaud et il avait beaucoup de dignité. En février 1962 il meurt d'un arrêt cardiaque.
Je ne connais pas le militaire qui l'a torturé. C'était la guerre. J'ai gardé la douleur à ce jour. J'observait ma mère obligée de faire de la couture à la maison pour subvenir à nos besoins, car mes deux frères avaient vendu notre magasin pour soigner mon père en vain.
Voilà le résultat d'une guerre cruelle, où l'amour du prochain avait totalement disparu, remplaçé par la haine, la colère, l'angoise, et la déchéance.
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Depuis quelques jours je reçois une grande quantité de commentaires concernant la Syrie, la guerre et ses atrocités. Je ne les publie pas, parce que le sujet serait complètement détourné. Le sujet de cette page reste "amours, les rédemptrices et les autres."
Mais, mon frère Youcef, votre témoignage me touche profondément. Je le publie et avec vous je crie : "Oui, voilà le résultat d'une guerre cruelle, où l'amour du prochain avait totalement disparu, remplaçé par la haine, la colère, l'angoise, et la déchéance."
Nous avons toutes les raisons de nous faire des apôtres valeureux de La Révélation d'Arès et de commencer le travail pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7).


12sep13  148C59
La vraie question n'est pas "Comment peut-on aimer tous les hommes ?", mais "Comment peut-on ne pas aimer tous les hommes ?"
L'amour est quelque chose d'aussi naturel que la respiration. Seule une personne très gravement malade, au bord de la mort, avec les poumons complètement bloqués, peut se demander : "Comment est-il possible de respirer naturellement à chaque instant ?"
Les gens sont très malades, ils sont spirituellement atrophiés, ce sont des moribonds, et c'est pourquoi ils se demandent : "Est-il vraiment possible d'aimer tous les hommes ?" Non seulement c'est possible, mais c'est tout à fait naturel. À vrai dire, il est totalement anormal de ne pas aimer tous les hommes.
Assis dans un lieu public, à quelque distance d'une personne inconnue de vous, regardez cette personne avec une paisible intensité, et demandez-vous : "Pourquoi je ne l’aime pas ?" Posez-vous cette question et écoutez les réponses du mental.
Il se peut qu'en premier lieu surgisse le concept de l'étranger : Je ne le connais pas, et c'est pourquoi je ne puis l'aimer.
Si vous continuez à vous interroger en vous demandant : "Indépendamment de son caractère d'étranger, pourquoi est-ce que je ne l'aime pas ?" Des appréciations du genre : "Il ne me plaît pas" peuvent surgir. Alors il importe de vous demander : "Pourquoi est-ce que cette personne ne me plaît pas ?" puis ayant posé cette question, écouter les réponses du mental. En pratiquant ce genre d'exercice, vous allez peu à peu comprendre que c'est la pesanteur de votre structure mentale qui vous empêche d'aimer spontanément tous les hommes.
Lorsque vous regardez quelqu'un, vous ne le regardez pas avec un regard neuf. C'est un vieux regard que vous portez sur lui. Un regard lourd de tout votre conditionnement, de votre éducation, de vos conceptions, de vos préjugés, de vos préférences caractérielles. Par cet exercice il faut apprendre à sentir l'épaisseur mentale, au travers de laquelle vous voyez autrui. Dès lors, il vous est aisé de comprendre que pour libérer l'amour, il suffit d'abandonner votre carapace mentale.
En abandonnant cette carapace mentale, vous allez retrouver l'innocence enfantine du regard.
Un enfant, s'il n'est pas déjà déformé par l'éducation, s'il a appris à avoir des rapports libres et confiants avec les adultes va avec confiance et avoir de l'amour vers le premier inconnu.
C'est cette innocence de l'amour spontané qu'il faut retrouver.
La carapace mentale, qui s'interpose entre vous et votre vision de l'autre, c'est ce que l'on appelle communément l'ego.
Il faut tuer l'ego, c'est simple ! Il n'y a rien d'autre à faire et c'est une décision qui prend une seconde.
Je crois que vous divaguez complètement, Monsieur Potay.
Charles M. d'Orléans.


Réponse :
Je m'élève en faux contre votre commentaire, Charles. Vous faites de l'angélisme et nous Pèlerins d'Arès ne faisons pas d'angélisme. Nous avons conscience des très dures réalités humaines et j'affirme absolument fausse votre déclaration que "l'amour est quelque chose d'aussi naturel que la respiration."
J'ai déjà lu ou entendu votre discours, je ne sais plus où, mais il rejoint ces "sagesses orientales" où l'on retrouve, simplifiées ou embrouillées de diverses manières selon les idées des "sages" ou gurus, le Védanta indien, certaines interprétation du Bouddhisme, du Taoïsme, etc.
Si "l'amour" avait été "quelque chose d'aussi naturel que la respiration" pour Adam, il n'aurait jamais rejeté le plan édénique prévu pour l'homme spirituel par le Créateur et installé à la place le monde que nous connaissons, où l'amour n'est pas totalement inexistant mais ne prévaut pas dans les rapports humains, sauf rares exceptions (Voyez Rév d'Arès 2/1-5, 22/1-11, etc !).
Voilà pourquoi l'amour évangélique est un amour-devoir, un amour qu'il faut vouloir — pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —, mais non un amour qui nous vient aussi naturellement que le respiration pour le prix "simple" de "tuer l'ego."
Il ne s'agit pas "tuer l'ego", mais d'avoir un ego qui aime.
L'amour peut changer le monde, je pense que vous êtes avec nous d'accord sur ce point, mais notre entente s'arrête là.
Ce n'est déjà pas, pour commencer, l'amour de tous les hommes pour tous les hommes. Le Père, qui est la Raison même, le sait Qui nous demande de rassembler un petit reste de pénitents, c.-à-d. d'aimants.
Rien dans La Révélation d'Arès n'indique que l'amour d'un petit nombre — qui n'est pas si petit que cela puisque quatre générations ne suffiront pas à la rassembler (Rév d'Arès 24/1-2) — soit "aussi naturel que la respiration." Nous sommes au contraire invités à l'effort, l'effort permanent de retrouver l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles. Quand le Jésus, qui m'apparut transfiguré en 1974, avait été le Jésus biologique des Évangiles, il n'avait pas dit que son Sermon sur la Montagne viendrait aux hommes aussi facilement que la respiration. Tout dans le ton de ce Sermon fut un Appel à l'effort. Tout reste dans La Révélation d'Arès un Appel à l'effort, à la difficulté et à la volonté d'être, bref, au travail sur soi.
C'est bien là que se situe la difficulté de notre mission dans le monde.
Notre mission n'est pas un militantisme rudimentaire qui dit qu'il faut "tuer l'égo, c'est simple !" ou une religion qui dit: "Faites-vous baptiser, croyez que Jésus est mort sur la croix pour racheter vos péchés, allez à la messe, communiez, obéissez au pape et vous serez sauvé !" Notre mission appelle l'humain à se transformer longuement et nous avons bien conscience que c'est quelque chose d'aussi difficile que de leur demander, par exemple, d'aller sur les stades s'entraîner au 100 mètres en vue des Jeux Olympiques. J'exagère, mais c'est pour faire image.
Notre rôle est d'énergiser l'humanité, de la pousser à renaître, la pousser à une hardiesse dont non seulement l'utilité lui échappe de prime abord, mais dont elle ne se croit pas capable. Notre mission n'est ni de la littérature, ni de l'idéologie, mais un humanisme transformateur, un existentialiste spriituel actif et d'apparence "folle".
Bref, c'est l'Évangile. Croyez bien que j'ai réfléchi avant d'intituler le Message de Jésus "Évangile Donné à Arès" en 1974.
L'effort demandé est tel que Dieu a compris nécessaire de poser de la Lumière sur l'œuvre ardue à laquelle Il appelle, et cette Lumière, c'est La Révélation d'Arès.
Nous jetons dans la fleuve de la haine, du cynisme, du mensonge, de la violence, des cailloux qui aujourd'hui paraissent dérisoires, mais qui finiront par dévier ce fleuve qu'on croit irrésistible, mais qui ne l'est pas, c'est le Créateur Qui l'affirme.
Charles, quittez votre angélisme, votre humanisme oriental pour midinette, retroussez vos manches et suivez-nous, le cou tendu (Rév d'Arès 25/10). Nous avons à Paris et à Tours des missions qui dénoncent l'erreur et qui ont besoin de monde pour la dénoncer.


12sep13  148C60  
Merci pour cette entrée, les amours rédempteurs, qui me porte à réfléchir, à entrer plus en moi-même, à developper l'écoute, tous les jours de ma vie.
J'apprend à aimer comme le Père nous aime et comme vous aimez l'homme votre frère, qui qu'il soit.
Je  fais des erreurs, je me remets en question, je cherche en moi ce qui me freine dans mon ascension, ma pénitence.
Merci à tous ces commentaires qui me touchent, m'ouvrent la conscience.
J'apprends à entendre la pierre [Rév d'Arès xxiv/6].
Voici une image que j'ai créée pour Sœur Christiane. Je l'appelle ascension vers la Lumière, en lui présentant mes condoléances pour le décès de sa maman.
Didier.Br d'Ile de France.


Réponse :
Il n'y a pas d'image accompagnant votre commentaire, mais ce n'est pas grave. Sœur Christiane sera très sensible à l'intention.
Au passage, je rappelle qu'on ne dit pas "amours rédempteurs", mais amours rédemptrices. Toutefois, ce féminin pluriel étant signalé dans la première phrase d emon entrée, vous ne pouvez l'ignorer. Aussi je crois que vous exprimez ici votre désaccord avec les grammairiens. Je respecte donc votre façon de voir et je laisse "amours rédempteurs".


12sep13  148C61  
Dans une interview au "New York Time" Poutine admet que l'attaque au gaz de Damas a été effectuée par les rebelles et non par l'Armée Syrienne, dans le but d'accuser celle-ci de crime contre l'humanité et de s'attirer l'aide de leurs alliés dans le monde. Vous avez donc raison, frère Michel, en disant (votre réponse à Alex 148C52) que la rebellion syrienne est faite d'éléments " fanatiques islamistes, sunnites, chiites, etc., qui exploitent les idées religieuses pour attiser le sectarisme et qui font totalement oublier l’amour, la miséricorde, la sagesse". L'amour est absent de la rebellion autant que du gouvernement syrien.
De l'amour on n'ose plus parler. En tout cas, moi je n'ose plus en parler.
On a beau partager les révoltes et les désespoirs des classes exploitées, on a beau se sentir du côté de cette "mission sociale" à laquelle vous reprochez (à juste titre) d'avoir défiguré notre image, nous savons qu'il n'y a pas plus d'amour à la CGT qu'au Syndicat Patronals.
La classe ouvrière est sans cesse et toujours défaite, vaincue, mais sa défaite est sans amour, elle est de haine (j'ai vu le défilé pour la défense des retaites dans la rue avant-hier: propos haineux) et la victoir des pouvoirs, ceux de l'argent comme politiques, est aussi sans amour. D'ailleurs, il n'y a de victoire pour personne puisqu'il n'y a de justice pour personne.
Qui osera me dire que je suis libre, quand j'ai un salaire presque misérable et que j'aurai une retraite dérisoire?
L'humanité est lâche. En bas comme en haut. Aucun combat ne peut triompher: On a vu l'échec de l'URSS, que vous citez de temps en temps, frère Michel. L'humanité est lâche et toute lutte est vaine, parce qu'elles n'ont pas d'amour.
Mais un jour viendra peut-être où l'on ne mesurera plus le liberté, le salaire, la retraite, bref, le droit d'être heureux, à des lois et des règlements, mais à autre chose, que vous appelez l'amour... Je remarque quand même que ce mot n'apparaît que très peu dans La Révélation d'Arès, en (25/7) surtout. Aussi, rapidement en (7/5).
Moi, j'ai abandonné la mission, il y a déjà dix ans. Votre entrée me rappelle au devoir de la mission d'amour.
Mais que dois-je faire dans le doute sur le réussite d'une telle mission ?
Patrick


Réponse :
J'ai des tas de Patrick dans mes carnets. Quel Patrick êtes-vous ?
Partagé est votre "doute sur la réussite d'une mission" pour la pénitence, donc pour la restauration de l'amour.
Cet Appel à l'amour depuis le Sermon sur la Montagne a soulevé de plus en plus de doutes au fur et à mesure des siècles, face à la constatation grandissante que l'homme restait mauvais.
Mais n'oubliez pas que l'Église n'a pas rempli sa mission. Sa vocation n'était pas d'être une puissance politico-sacramentelle mais d'être une Mère pour les âmes.
Oui, un jour viendra où l'on ne mesurera plus la réussite de l'homme aux rangs, aux diplomes, au compte en banque, mais aux qualité de son amour. Un jour viendra où l'homme reviendra aux sources de l'espérance et à l'art de vivre qui sera l'art de vivre dans l'amour pour les autres. Ce sera le vraie civilisation. L'unique, comme Dieu est Unique.
Nous devons recommencer la mission apostolique, trop vite étouffée dès les trois premiers siècles, avec le même amour invincible, cette même obstination de revenir aux temps de la Création qui finira par forcer la victoire de l'homme sur le mal, qui sera la Victoire de Dieu (Rév d'Arès 10/7, 37/1), qui fera oublier la souffrance et restaurera la Justice (39/9), la vraie.
Ce jour-là le poids de l'injustice, de la honte, de l'indifférence dont il est victime, sera levé et tout humain trouvera le Bonheur.


15sep13  148C62
C'est fou ce que j'ai appris sur l'amour en lisant cette page
J'ai plus appris qu'en lisant le page de l'entrée "amour" [entrée 136].
Peut-être parce que maintenant vous plongez dans les réalités dures de l'homme qui se fout complètement de l'amour — Je veux dire de l'amour dont vous parlez, l'amour de Jésus, l'amour de Roméo et Juliette.
Tout ça, c'est du roman. Mais ça m'a intéressé, je l'avoue.
Et si c'était vrai ?
Ceci dit, l'amour m'emm... mais alors m'emm... Quand je mets une femme dans mon lit, je la b... et puis après au-revoir et si je t'ai fait [plaisir], reviens un de ces jours. Pas d'amour. Si la femme revient trop, oh là là, je me dis que celle-là veut coller.
Je mets vite les choses au point. "Tu as de belles [...], mais attention! Avec moi pas d'amour, pas de collage!"
Sur les chantiers il m'arrive de croiser des hommes qui s'intéressent à ce que je dis, ils me collent pour déjeuner avec moi. "Oh là, attention," je dis, "pas de mecs qui me flanquent. Les échanges d'idées ne sont pas des mariages d'idées."
Je ne veux pas dire que je je suis un sauvage. Non. Je veux juste ce qu'il faut. Dès que ça pousse un peu, ça m'emm...
Vous allez me dire: Mais alors pourquoi vous lisez mon blog ?
Je le lis pour son intelligence. Pas facile de se détacher d'un homme comme vous. Je dis: "Ce type, il a des idées qui nous emm.. mais, oh la vache ! il a raison." Enfin, très souvent raison.
Plus ou moins vous me courez sur le haricot, mais je ne peux pas me décollez de vous. J'aimerais vous rencontrer, parler avec vous. Vous n'avez jamais croisé un type à qui vous voulez serrer la main et parler ?
Je ne suis pas du tout ce que vous appelez pèlerin d'Arès ; je ne suis pas croyant et je vous lis... Comprenez ce que vous voulez ! Je suis dingue quand même. Il sort quelque chose de votre moulin.
Fernand un peu partout sur les chantiers de France


Réponse :
En somme, vous aimez tout sans rien aimer, vous touchez à tout en vous abstenant de tout.
J'ai failli ne pas publier votre commentaire, mais avant de le supprimer, je me suis dit: "Après tout, ce gars-là, c'est le genre d'homme que nos missionnaires rencontrent souvent. Ils lui parlent. Pourquoi ne parlerais-je pas un peu à Fernand ?"
Nous moissonneurs de pénitents — Vous lisez à tout bout de champ ce mot pénitent dans mon blog ; ne vous fait-il pas rire ou hausser les épaules ? — Donc nous moissonneurs de pénitents recherchons des épis mûrs, des personnes qui ne s'abstiennent pas de Dieu, d'amour, de pardon, de réflexion sur l'homme et son destin, etc. Pour ma part, je ne perds généralement pas mon temps avec des personnes comme vous, qui ont quelque curiosité pour nous, mais qui n'ont aucun lien avec la foi, même pas un lien lointain ou hostile,
Vous vous abstenez de tout ce qui peut vous "coller", donc apparemment il est inutile qu'on essaie de vous coller à nous.
En même temps, vous lisez mon blog.
Par curiosité intellectuelle ? Par pure sympathie ?
Il y a dans cette attirance phobique, si vous me permettez cette antonymie, ou... disons... dans votre mouvement d'approche et de recul, qui semble guider votre vie quelque chose qui me rappelle les stoïciens de l'antiquité.
Épictète considérait les abstentionnistes comme des grands sages, Sénèques faisait de l'abstention un principes de sa "Vie Heureuse.". Je crois qu'il s'agit surtout chez vous d'égoïsme carabiné, mais qui ne semble pas faire de vous un type désespéré. Peut-être ne fait-il que cacher une certaine tendance à vous garder du tumulte du monde, à garder vos forces pour des actions et des amours qui en valent la peine ? Vous pouvez trouver une telle recherche d'actions et d'amours chez nous...
Ne haussez pas les épaules ! Je dis ça en passant, mais je le dis.
Continuez de lire mon blog. S'il ne vous apportait pas quelque chose, non quelque chose de moi qui ne suis rien pour vous, mais du Père qui est aussi votre Père, je pense que vous ne cliqueriez pas sur freesoulblog.net. Continuez donc ! Et si, d'aventure, vous avez envie de m'approcher plus près, écrivez-moi: Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès.


15sep13  148C63
Image de Didier pour Sœur Christiane
Voici l'image pour Sœur Christiane.

Ayant modifié mon post en brouillon, le logiciel n'a pas tenu compte de l'image.

Ceci dit, je ne suis pas en désaccord avec les grammairiens (voir 148C60).
J'ai lu plusieurs fois l'article et bien lu: les amours, les rédemptrices et les autres et l'amour rédempteur.
C'était seulement une faute d'inattention de ma part.

Recherchez le Bien et non le mal

afin que vous viviez
et qu'ainsi Yahvé soit avec vous (Amos 5/14)

Didier Br d'Ile de France


Réponse :
Merci. Je suis sûr que l'image fera plaisir à Sœur Christiane qui est actuellement en voyage et reviendra à Bordeaux au début de la semaine.


15sep13  148C64
On m'a fait beaucoup de mal, j'arrive à ne pas hair ces personnes [qui m'ont fait du mal] en faisant l'effort de ne pas avoir de pensées revanchardes mais de là à les aimer...
Je n'y arrive pas et cela me bouleverse.
J'ai lu tous vos écrits sur l'amour évangélique et je crois que je ne comprend toujours pas ce que c'est,
Je n'arrive pas à le vivre
Cédric des Philippines


Réponse :
Je ne sais pas de quel mal vous parlez en disant: "On m'a fait beaucoup de mal." Vous a-t-on battu, martyrisé, fait condamner injustement, etc ? Vous a-t-on simplement calomnié, traité avec jalousie, a-t-on atteint à votre dignité,  votre tranquillité et vos espérances légitimes, etc ?
Je m'en tiens donc à ce que je suppose être le mal que vous avez subi: On a voulu vous arracher à un bien-être légitime, on a alors menti contre vous, retourné contre vous ceux que vous aimiez, que sais-je encore ? Vous avez pu subir ces maux assez communs dans la vie médiocre du monde où les esprits élevés et généreux, les gens libres de préjugés et qui ont l'intelligence du cœur sont rares.
Dites-vous bien que l'amour-devoir n'est pas un amour-sentiment. L'amour évangélique est un amour-devoir.
Il me semble que vous avez cet amour évangélique, puisque vous ne haïssez pas la ou les personnes qui vous ont fait du mal, vous ne chercher pas la vengeance, donc vous ne cherchez pas à leur faire du mal en retour.
Vous pourriez améliorer cet amour évangélique en ajoutant un peu de philosophie à votre attitude envers ceux qui vous nuisent, en vous disant stoïquement par exemple : "L'existence de bas esprits, de gens mauvais, menteurs, intrigants, maniganceurs, jaloux, etc, qui nuisent, est inévitable après des millénaires d'absence totale de contrôle du bien et du mal par l'homme dans la société du quotidien, de la base, qui est la mienne. N'est-ce pas justement parce que l'homme est tombé dans cette médiocrité que le Père nous envoie prêcher la pénitence ?"
Je crois — c'est assez commun — que vous vous posez des questions sur l'amour évangélique, parce que vous pensez qu'il doit être accompagné d'un sentiment que vous ne ressentez pas. Vous vous sentez vide tout à la fois de ressentiment et de sentiment et vous dites: "Je ne comprends pas." Mais l'amour-devoir n'est rien d'autre qu'un raisonnement intérieur accepté et appliqué. Ça peut être froid, purement pratique. Cela finit par se réchauffer, mais il faut du temps.
Oui, ça peut être froid, purement pratique, mais imaginez que tout le monde en fasse froidement autant que vous et que cesse la vengeance sans fin... Rien que ça. Même sans que les gens tombent dans les bras les uns des autres, quelles extraordinaires perspectives heureuses cet état d'esprit permettrait !


15sep13  148C65
Qu’un jour l’amour, l’amour rédempteur règne enfin sur le monde !
Oui je crois que l’être humain en est capable, si nous arrivons à transformer l'énergie négative en énergie d’amour.
C'est ce que chantait Jean Ferrat dans une chanson :

Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
À n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douceur du partir
Aimer à perdre la raison.

Vous enseignez, frère Michel qu’il y a trois amours rédemptrices: "L’amour évangélique — amour absolu du prochain —, l’amour romantique — grande fusion génératrice, prémices d’Éden — et l’amour parental qui prépare les générations qui changeront le monde (Rév d’Arès 28/7). De ces trois amours nous magnifions particulièrement dans les épousailles (Rév d’Arès 33/21+) les hautes valeurs créatives, spirituelles et humaines."
L’amour, ce n’est pas perdre la raison, c’est aimer avec raison. Que ce soit l’amour sentimental, filial, parental, amour rédempteur, il y a toujours la raison, un sens, une logique, une réflexion, sinon c’est la dérive vers les excès, la passion destructrice, la domination sur l’autre...et tous ces cortèges de malheurs.
Comme nous dit La Révélation d’Arès (40/6) : Désormais tu es Mon messager, tu n’es plus rien pour toi-même.
[Ne plus être rien pour sois-même,] c’est choisir de vivre l’amour toute sa vie durant, d’apporter sa pierre à l’édifice pour reconstruire un monde d’amour.
Je sais qu’il me faut aimer et moissonner les hommes, trouver les épis mûrs, les aimer individuellement d’amour rédempteur. Car, comme vous l’avez écrit, frère Michel, dans vos réponses à Hérakles (148c41), la foi à besoin d’un amour total qui ne peut être découpé en morceaux, un amour inconditionnel.
Je ne dois jamais rester sur mes certitudes. Alors avec patience, car nous sommes dans le temps, avec vigilance et humilité, j’allume le radar en permanence pour voir si je ne fais pas un faux pas ; je réfléchis sur mes actes. La prière  me rappelle ce que je dois accomplir dans la Voie, mes efforts constants de pénitences, la Volonté et le Courage pour persévérer. Alors  j’arriverai à aimer tous les humains.
Merci, frère Michel, et à tous les intervenants qui réfléchissent, qui se posent des questions sur l’amour, et vos réponses d’une haute valeur spirituel, elles vous donnent l’occasion de dispenser votre enseignement prophétique.
Cet enseignement nous fait repousser toujours les limites de ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes et pour inviter l’autre dans cette Belle Voie..
Simone L. du Limousin.


15sep13  148C66
Je m'appelle Lick Bakini Zachee, Camerounais vivant a present au Cameroun.
J'ai vécu en Suisse entre 2003 et 2007 dans la magnifique petite ville de Neuchâtel ou j'ai été abordé un jour de 2004 (si mes souvenirs sont exacts) par les Pèlerins d'Arès de cette ville.
Lorsqu'ils m'ont fait connaître La Révélation d'Arès, ça a été tout de suite un attachement avec ce qui y était écrit.
Je suis né dans une famille religieuse chrétienne baptiste, ordinaire comme vous savez. Étant un esprit libre, j'avais déjà tout de même lu la Bible et le Coran par moi-même, d'où quand même une compréhension qui n'était pas toujours celle enseignée à l'église. Beaucoup d'interrogations (fruit défendu, l'âme, l'esprit, l'enfer, etc.) que je me posais ont trouvé leurs réponses naturelles dans le Bon Livre [La Révélation d'Arès].
À la lecture des [Parolses] de Dieu parlant par Jésus, quelque chose de très profond en moi reconnaît le vérité de la Parole Sainte.
J'ai adopté le prière Père de l'Univers dans ma spiritualité que j'essaie de vivre dans la soumission.
Le Bon Livre dit (Rév d'Arès xx/17-20): Si la dent mange l'amande (et) la noix (elle) casse. C'est une interdiction de missioner en Afrique, je me demande comment vivre ma vie spirituelle tout seul ici ?
Avez-vous connaissance de quelques autres cas comme le mien ? Je serais bienheureux, si vous apportiez une réponse à mon désir de partager avec la communauté (doit-elle résider en Europe absolument ?)
Le Bon Livre dit:  Les frères Je ne leur parle pas, tu leur parles (xx/12).
Puisse Dieu de l'univers, qui est au dessus de tout vous guider dans la réponse a ma préoccupation.
Soyez béni !
Lick Bakini Zachée du Cameroun


Réponse :
Frère Zachée d'Afrique, votre eMail était adressé à mon site michelpotay.info, mais je le place dans mon blog. C'est une façon de vous inviter à visiter ce blog régulièrement pour y trouver mon enseignement et des échanges intéressants avec mes frères et sœurs de la francophonie. Ce blog vous aidera à vous sentir moins isolé.
Vous me demandez: "Avez-vous connaissance de quelques autres cas comme le mien ?"
Oui, nombreux sont mes correspondants africains. Mais l'Afrique est immense et les disciples de La Révélation d'Arès y sont dispersés au Sénégal, Mali, Bénin, Congo ex-belge et Congo ex-français, Gabon, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Niger, Togo, etc. Ils sont trop loin les uns des autres pour pouvoir créer une communauté.
Il est vrai que le verset que vous citez (Rév d'Arès xx/17-20) vient appuyer un autre verset, qui situe ma mission jusqu'où descendent les frimas en hiver (Rév d'Arès 5/6) et par conséquent qui exclut l'Afrique chaude, le Cameroun donc. Mais les frères et sœurs d'Afrique dont je parle ont tous, comme vous, connu La Révélation d'Arès en Europe où ils résidaient et donc ne sont pas à proprement parler des frères que la mission a touchés sous les tropiques. Nous sommes peinés de devoir les abandonner à leur solitude africaine après qu'ils sont revenus dans leurs pays natals, mais en même temps il nous est impossible d'organiser une assemblée africaine en raison de leur trop grande dispersion.
Un frère de Kaolack au Sénégal, Adama Diallo, avait organisé des lectures publiques de La Révélation d'Arès ; il a ainsi pu réunir une petite communauté autour des spérances de la Parole d'Arès. Je ne sais pas ce qu'est devenue cette communauté, car Adama Diallo est mort. Peut-être pourrez-vous un jour faire la même chose dans votre région du Cameroun ?
Ce que demande aux hommes La Révélation d'Arès est simple. Elle nous rappelle le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à ch. 7). Contrairement à ce qu'enseigne l'église baptiste qui est trinitaire et paulinienne, La Révélation d'Arès dit en gros: Ce n'est pas ce que tu crois qui te sauve, mais ce que tu fais... Ce que tu fais de bon. Autrement dit: les œuvres sont supérieures à la foi. Le bon qu'on peut faire s'appelle pénitence dans La Révélation d'Arès. La pénitence n'est pas remords et autopunition. C'est tout autre chose, la pénitence est la renaissance de l'être humain, la création de son âme, par la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et par le fait d'être libre de tous préjugés. C'était en fait ce qu'enseignaient les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Nous ne lisons plus Jean, ni Paul, ni l'Apocalypse, que La Révélation d'Arès considère comme des livres d'hommes.
En vous voyant citer Le Livre (2ème partie de La Révélation d'Arès), c.-à-d. le Message des Théophanies (1977) plutôt que L'Évangile Donné à Arès (1ère partie de La Révélation d'Arès) je reconnais bien en vous l'Africain. Les Africains aiment et préfère Le Livre à L'Évangile Donné à Arès. Question de langage, je pense.
N'hésitez pas à reprendre contact avec moi si nécessaire. Peut-être avez-vous gardé des contacts avec notre assemblée de Neuchâtel en Suisse ?
Voulez-vous que je vous adresse un exemple de La Révélation d'Arès, édition bilingue 1995, qui est peut-être plus riche que l'édition en votre possession ? Dans ce cas, donnez-moi une adresse postale au Cameroun.


16sep13  148C67  
Je suis troublé en lisant votre entrée et tous les commentaires.
Je comprends que vous disiez que le sujet est "immense" et que vous ne fassiez que l’ébaucher ici.
L’amour ou plutôt, comme vous dites, les amours, soulèvent quantité de questions.
Une question depuis que je lis votre entrée et les commentaires m’obsède :
Avant que La Révélation d’Arès ne vous soit dictée, aviez-vous déjà l’amour évangélique pour tous les hommes et même l’amour romantique pour votre femme ? Je pense que non. Quand Dieu vous dit : Je t’ai donné une épouse et j’ai béni vos épousailles. Elle est éprise de toi pour t’être un réconfort, l’étreinte de son sein affermit ton cœur, etc. (Rév d’Arès 38/6), vous n’aviez pas eu d’épousailles. Il semble donc que Dieu les a célébrées au moment où il vous parlait par l'intermédiaire de Jésus en 1974. Vous deviez voir votre femme autrement auparavant.
Il faut donc un temps pour tout. Un temps pour acquérir l’amour évangélique, parce que je suis sûr que vous n’aviez pas cet amour évangélique avant que Jésus puis Dieu viennent vous parler.
Tout cela soulève des questions délicates et je vous demande pardon si je les aborde. Je ne dirais pas que ces questions me tourmentent, mais elles me chauffent la cervelle.
Je ne pousse pas plus loin. J’en ai déjà dit beaucoup.
Baudouin du Nord


>Réponse :
Ce n’est pas, comme vous le faites, sous l’angle personnel que je réponds votre question plus qu’intéressante, fondamentale, puisqu’elle aborde le rapport de l’amour ou plutôt des amours au temps.
Oui, nous sommes dans le temps (Rév d’Arès 12/6), mais le rapport des amours rédemptrices au temps est très particulier, parce qu’elles précèdent le temps, en somme comme notre divinité (notre image et ressemblance de Dieu) précède notre re-création spirituelle. Je m’explique rapidement.
Il y a un dicton zoulou qui dit : "Seuls ceux qui n’ont pas une vision doivent hélas vivre dans le réel." Ici le réel, c’est le réel froid, sec, matérialiste, que d'aucuns voient dans le microscope, dans l’éprouvette, sur des abaques mathématiques, dans la vie animale de l’homme vu comme un animal supérieur chez qui l’amour maternel est purement fonctionnel (dame ! il faut bien élever les gosses) et l’amour entre humains une réaction physico-chimique, l’homme érectile et la femme sécrétrice. Bref, il s’agit du réel dans quoi on chercherait en vain l’amour tel que nous le concevons.
L’amour évangélique et l’amour romantique sont ailleurs. Ces amours, sauf chez rares humains très doués, sont presque toujours en avance sur notre propre vie. Ce sont les "visions" du dicton zoulou ; elles existent comme les poissons avant que nous les attrapions. Nous avons en nous les carrelets qui le permettent.
Ainsi ces amours-là exercent-elles d’abord une attirance. Les attraperons-nous, oui ou non ? Si oui, elles deviennent non seulement nôtres, mais elles prouvent leur justesse, leur force prophétique de dépassement et nous recommençons à devenir Dieu, son image et ressemblance (Genèse 1/26 27), elles prouvent alors leur réalité.
C’est un trait central de ce que sont l’amour évangélique et l’amour romantique, celui du temps d’avance qu’ont ces amours sur notre vie ! Sinon, comment expliquer que le Sermon sur la Montagne (et les Évangiles en général) et La Révélation d’Arès puissent précéder des amours que le Père vous demande d’avoir sans que vous ayions une idée de ce qu’elles sont ?
Il ne faut pas, quand on commence à parler des amours rédemptrices, y penser ou en parler comme de nostalgie d’un imaginaire inatteignable. Ces amours nagent et frôlent tout homme, quel qu’il soit, comme d’invisibles poissons. L’homme qui s’est mis dans la tête, parce que la science rationaliste le lui a seriné dès l’école primaire, qu’ils n’existent pas, que ces frôlements sont illusoires, il ne fera rien pour les attraper. Mais l’homme qui accepte qu’autre chose que les formules physico-chimiques lui parlent — par exemple la Voix du Créateur —, celui-là va tendre son carrelet et attraper les amours, qui à son insu l’habite et vont le façonner ; ces amours restent une illusion pour les autres : le commun des mortels modernes.
Et c’est de cette façon qu’un beau jour, parce que vous avez réveillé en vous une faculté divine depuis longtemps éteinte, les amours deviennent des expérience vécues, tellement vécues qu’elle deviennent votre vie même.
Ainsi entrez-vous dans le possible qui semblait impossible.
Vous avez sédimenté, solidifié en vous des amours rédemptrices, donc transformatrices, transfigurantes, en faisant passer à l'état actif une faculté enfouie dans votre mémoire édénique. Alors, c’est vrai, vous êtes en quelques sorte en avance sur le vécu général en donnant forme à une œuvre endormie informe dans vos profondeurs. Voilà pourquoi aux yeux d’un psychologue rationaliste un François d’Assise, le jars (Rév d’Arès xxxvi/3), fou d’amour évangélique, passe pour un cinoque, un névrosé, alors qu’il avait en réalité mis ses pas dans les pas de Jésus, le prophète de Dieu, et donc de Dieu Lui-même Auquel il avait prêté ses pieds comme tout prophète le fait.


17sep13  148C68
Je suis un peu comme Baudouin [148C67], l'amour, quelque chose à quoi je ne pensais jamais avant que vous le présentiez à votre façon si spéciale, me tracasse maintenant.
Je me dis: Mais comment aimer ? Est-ce seulement possible ?
Je parle d'aimer comme vous dites... sur la ligne des "amours rédemptrices."
Vous n'avez pas idée comme cela perturbe mes réflexion maintenant et même mes rêves. J'y pense la nuit.
Je n'avais pas réalisé qu'il y avait deux catégories d'amours, les amours diverses du monde — j'aime ma femme, j'aime mes gosses, j'aime mes collègues, j'aime regarder la télé — et ce quer vous appelez les amours rédemptrices.
Je n'ai pas encore très cerné ces amours-là, mais vous avez réussi à les détacher de mon concept général d'amour.
Pouvez-vous expliquer un peu mieux la partition ? Si le monde est partagé entre ses amours diverses, celles du cinéma, des romans, des conversations, et d'autres amours, dont vous parlez, il y a partage, il y a même séparation, encore que (je suppose) on puisse avoir les deux catégories d'amours.
C'est au fond sous ce jour que vous devriez aborder la question de La Révélation d'Arès: Aime autrement ou aimez autrement !
Ce serait peut-être plus clair que de parler directement de pénitence...
Pardonnez si je triture la question de l'amour. Longtemps on a eu peur du "trop aimant" ; on a voulu de l'amour restreint. Il y avait en URSS une certaine littérature qui resteignait l'amour comme ça.
Il faut quand même se rappeler que la plupart des gens impossibles dans la vie ont été des gens trop aimés. Des gâtés.
Mais j'arrête. Je crois venu le moment du recul. Je veux voir l'amour sous le jour philosophique. Est-ce bien comme ça qu'il faut dire ? J'en tremble en écrivant.
Je suis tout seul dans mon coin à 30 km de st-Étienne. Personne ici ne me parle de La Révélation d'Arès.
Michel-Crépin de Rhône-Alpes


Réponse :
Je sais combien la question de l'amour peut "perturber la réflexion."
C'est parce que l'amour est, je crois personnellement, une des rares questions qui échappent à la philosophie.
Si la philosophie est l'étude et la recherche des causes premières, des réalités et des fondements des valeurs et des conduites humaines, l'examen des problèmes qui en découlent à leur plus haut degré de généralité, l'amour n'est pas un sujet philosophique. C'est mon ressenti. D'autres peuvent avoir d'autres ressentis.
L'amour, est comme la vie. Il est et, étant, il est comme la vie inexplicable.
Mais alors pourquoi chercher à aimer ? Chercher à vivre l'inexplicable ? Parce que l'amour est inexplicable, mais acquisitif.
L'homme qui aime est seul. Il exprime son amour, mais ne l'explique pas. Il peut tout au plus expliquer pour quelle raison il a cherché à aimer, puis aime d'amour rédempteur, mais il ne peut expliquer par quels moyens ils aime. Parce que quand l'homme veut aimer — aimer d'amours rédemptrices et "veut" = Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) — il n'est plus seul, il reçoit quelque chose du Ciel, du Créateur, il renoue avec Éden disparu. Il anime en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 21/26-27) et celles-ci sont uniques à chaque homme. Il n'y a pas d'images et ressemblances groupées, partagées.
Nous nous apparions, mais nous sommes tous différents. Chacun de nous est un Dieu, celui dont parle La Révélation d'Arès (2/13) à propos de Jésus, et à sa suite à propos de tout grand pénitent. Nous sommes seulement reliés entre nous par une mystérieuse empathie, qu'on peut appeler, par exemple, l'espèce.
L'amour, en somme, montre l'infiniment grand — quelque chose de Dieu même — dans l'infiniment petit qu'est l'homme aimant. Comment appliquer bonté, pardon, paix, intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés si l'ange du Créateur ne prête pas, invisible, sa tête à notre tête, son cerveau à notre cerveau ? L'ange du Créateur, c'est quelque chose du Créateur lui-même, quelque chose déjà inexplicable en soi.
Dès lors que vous cherchez l'amour, puis l'appliquez, puis le développez, l'élargissez, vous changez votre destin. Vous êtes manipulé par une Force supérieure. Déjà un certain nombre d'entre vous êtes ce court-circuit, ce shunt, de l'Amour Divin sur terre.
À tout homme qui acquiert et pratique les amours rédemptrices est donné de voir le monde autrement que ne le voient les communs hommes et femmes de l'humanité inférieure, immense. Cet homme-là est, si je peux dire, accompli.
On comprend pourquoi le monde a tant de mal à nous reconnaître quand nous l'abordons dans la rue au cours de la mission.
Mais on comprend parallèlement pourquoi en aimant on se réconcilie pleinement avec sa propre humanité.
L'homme aimant ne pense plus comme un être solitaire — dame ! puisqu'il aime, les autres humains occupent son cœur — et il se sent membre d'un tout. S'il arrive à aimer plus encore, ce tout est l'univers même.
Mais acquérir l'amour n'est pas forcément sans une certaine souffrance. William Butler Yeats, le poète irlandais, disait: "Rien ne peut être complet ou entier sans avoir été déchiré."  Il faut se déchirer de l'homme ordinaire de la culture moderne que chacun de nous a été avant d'être l'homme aimant. C'est parce qu'ils n'étaint pas encore parvenus à l'amour évangélique que mes frères et sœurs s'adonnaient à la "mission sociale", ou "mission "morale," ou "mission philosophique" ; ils avaient peur de se déchirer des idées générales du moment. 
Vous êtes seul dans un coin de campagne vers st-Étienne ? Êtes-vous si loin que cela de Lyon ? Si vous passez par Lyon rendez visite à nos frères dans leur mission, rue d'Algérie (je n'ai pas le n° en tête).


17sep13  148C69
J'étais triste d'entendre ce qui sortait de la bouche de mon neveu dimanche, que je vois une ou deux fois par an et de voir que ma fille lui donnait raison.
Leur vision du monde était tellement ... je ne trouve pas le mot : sans espoir de changement !
Je pensais que peut être cela venait de certains jeux d'ordinateur. Je décidais alors de les raccompagner jusqu'à l'autoroute pour poursuivre la conversation avant que l'on ne se quitte pour en savoir plus sur la source de tant d'assurance dans des propos tellement contraires à ce que nous essayons de faire pour changer le cœur de l'homme.
Alors que je venais au cours de l'échange de lui réciter un passage de la veillée 17, au lieu d' une raillerie, il se créa une ouverture de cœur entre mon neveu et moi. Alors, j' appris que ses propos était influencés par une culture issue des bandes dessinés appelées Manga. J'ai vécu cet aveu comme une joie, une possibilité de changement de vision et direction dans la réponse à donner au monde de mon neveu Dylan. Lorsque nous nous sommes quittés, je lui ai demandé s'il voulait que nous poursuivions cet échange. Il m' a alors dit de lui écrire sur l'eMail de sa mère.
La culture qui passe par les loisirs des jeunes, jeux, bande dessiné etc , qui font les profits d'industrie peu scrupuleuses ne contribue pas à nous aider et ce n'est pas peu dire. On y banalise plus la violence comme réponse ultime mais, comble de la perversité, elle semble y être adulée voir magnifiée par le jeu des effets artistiques.
Aujourd'hui, je lui ai donc demandé de méditer sans hâte sur les amour rédemptrices tel que vous les exposé dans cette entrée et de m' en faire un compte rendu.
Guy de l'Hérault


Réponse :
Oui, je connais bien cette façon moderne d'envisager l'amour.
Les mangas sont, je crois, des bandes dessinées japonaises. À la tournure matérialiste que nos pays occidentaux donnent de plus en plus à l'amour se mêlent les tournures asiatiques, différentes, de ressentir et vivre l'amour. Nous traversons une période de mélanges dont nous ne savons pas ce qui sortira.
De là l'extrême importance de faire ce que vous faites sans désemparer: Bien expliquer que l'amour peut aussi entrer dans un cadre spirituel, faire des amours roman-photo quelque chose au-delà, une dynamique créatrice supérieure.
Oui, l'amour rédempteur existe et peut changer le monde (Rév d'Arès 28/7). L'amour rédempteur est autre chose que le beau sentiment qui mène au dévouement humanitaire ; c'est un amour reconstructeur, re-créateur, fécondateur et pas seulement un amour secoureur.


17sep13  148C70  
Je viens d’apprendre le décès d’un "vieil ami", 54 ans, par suicide.
Je ne l’avais pas revu depuis plus de 20 ans. On s’était connus à l’adolescence le temps des virées en mobylette, puis de la voiture, les sorties, le sport, les voyages…
Je n’ai donc pas pu lui dire Adieu avant son geste.
M’étendre sur les regrets que j’ai de ne pas avoir gardé un pont avec lui c’est comme me visiter dans ma phase histoire, dans ce qu’elle a de sombre et désagréable à regarder en face mais aussi de salutaire.
Je m’étais cru intelligent il y a un peu plus de 20 ans ; je me justifiais plus ou moins inconsciemment par une sorte de pharisaïsme qui  consistait à donner au verset Ne t’encombre pas de parents et amis impies qui t’aime mais ne reçoive pas la Parole que tu leur livres (Rév d'Arès 39/7) le sens de : "Tu peux couper les ponts avec ce genre d’impie. Tant pis pour lui . Il n’avait pas à rejeter La Révélation d’Arès et la foi en générale !" J’ai aussi plus ou moins prolongé ce vide entre nous en n’essayant pas de reprendre contact avec lui ; la dynamique sectaire du rejet.
J’ai mal en écrivant cela, parce qu’il ne me reste plus que la mortification, ma chair que je lui prête en ces jours ou je sens qu’il souffre et a besoin de chair humaine pour crier son envie, son besoin d’aimer et qu’il n’a plus son corps pour embrasser, serrer des mains, dire  "Je t’aime !"
J’ai mal, parce que je savais que son athéisme ne pouvait se dépasser en quelques jours ou quelques mois ou mêmes des années et que je n’ai pas fait ou je ne l’ai pas aidé à faire un bout de ce chemin.
Mais cette aide par mortification m’aide aussi à réaliser combien l’autre et vous-même. C’est énorme combien ça peut se porter, se transférer : son regard, sa souffrance, son angoisse, ses manques, vides, quêtes, mais aussi amour  etc. Ça fait penser l’être et soi comme il est hélas rare dans la vie mondaine de le voir et le soupeser quand on se parle comme derrière un voile. Là c’est comme si vous cherchiez ensemble la lumière et la vie.
Cet ami, qui était boulanger, travaillait beaucoup plus que la moyenne. Je viens d’apprendre qu’une de ces employés fauchait dans sa caisse et, licenciée, elle l’a attaqué aux prudhommes. Je passe sur les histoires malheureuses de couples.
Son suicide va laisser enfants, amis, parents dans le chagrin et beaucoup d’embarras. C’est donc aussi l’occasion de rappeler que le désespoir qui pousse des êtres à ce genre d’acte brutal et fou part aussi d’une co responsabilité de chacun d’entre nous et comme vous le rappelez la nécessité de combattre en profondeur son égoïsme.
Jean-Claude D. d'Île de France


Réponse :
L'amour rédempteur a pour ressort l'inégalité.
Si tous les hommes étaient égaux, semblables, solidaires, l'amour n'aurait pas besoin de renaître dans notre humanité sèche et dure ; il existerait à l'état natif, chaud, comme aux jours d'Éden.
Cet homme qui a mis fin à ses jours et vous-même vous étiez inégaux. Il vivait dans sa bulle et vous dans la vôtre.
La mortification va vous permettre de jeter un pont entre vous.
L'amour rédempteur est une présence au monde, parce que l'amour évangélique ne peut pas s'appliquer à une seule personne ou quelques personnes à l'exclusion des autres : derrière celui ou ceux auxquels il se manifeste, le monde, le mond entier passé, présent et à venir est aimé. L'amour romantique, lui, est une présence de l'être aimant à l'univers, parce que derrière son épouse ou son époux romantiquement aimé il y a tout ce qui le ou la différencie des hommes ou femmes qu'on a pu désirer avant lui ou elle, il y a le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), le Père inséparable de son univers. Là on est en plein dépassement, dans l'indicible, dans le silence extasié.
La mortification va vous donner l'occasion d'aimer celui qui a trépassé. C'est une manière particulière d'amour évangélique, mais, derrière l'ami disparu il y a le monde, l'univers des âmes qui peuplent l'infini.
Comme la lumière n'est visible et nommée que s'il existe une obscurité à côté, l'amour rédempteur n'existe que si toute la Création accompagne l'objet de votre amour.


18sep13  148C71
Vous écrivez :"L'amour est, je crois personnellement, une des rares questions qui échappent à la philosophie." [148C68]
La vie m'a appris que c'était largement vrai, parce que comme toute forme de culture, la philosophie a abandonné le chemin de l'Éden. Mais à l'origine, je crois qu' il n'en était pas ainsi, elle était "philo-sophia", ce qui veut dire "amour pour la sagesse", et mon professeur de philosophie, un chrétien, vivait bien la philosophie comme un amour, qu'il rayonnait.
La naissance de la philosophie il y a 25 siècles me semble bien illustrer ce reste d'Éden dont parle La Révélation d'Arès (1/10) : Il ne s'est pas levé tant de soleils sur les hommes depuis leur Père, mon premier fils, qu'ils n'aient gardé par la Puissance du souffle que J'exhale sur eux souvenir de moi.
Platon, dans "Le Banquet" exprimait bien cette tension de la philosophie vers l'amour, mais la philosophie, démarche en général limitée à l'intellect, ne l'a pas suivi dans cette voie, sauf peut-être Épicure vantant l'amitié par intérêt bien compris et puis, plus tard, de temps en temps chez certains, des élans vers l'Amour divin: Pascal, Leibnitz, Malebranche, Spinoza...
Mais la grosse limite de la philosophie, Marx l'a vu, c'est d'en rester à l'intellect sans souci pratique de changer lemonde (Rév d'Arès 28/7). Nous, pèlerins d'Arès, nous reprenons le flambeau marxiste du changement du monde en surfant sur l'échec de la méthode marxiste anti-amour.
À nous, non plus de dire : "Prolétaires de tous pays unissez-vous !" mais de faire par notre exemple comprendre et aimer l'Appel évangélique: "hommes souffrants de tous pays, unissons notre amour".
François D. d'Ile de France


Réponse :
Oui, il est question d'amour dans "Le Banquet" mais pas de celui dont il est question ici.
L'art du colloque, de la discussion — dialogue ou dialectique — était pour Platon la forme supérieure de la spiritualité, laquelle était liée à une autre démarche fondamentale: celle de l'amour, c'est vrai, mais qu'entendait Platon par amour ?
Pour comprendre il faut se rappeler que pour Platon l'âme préexistait à la naissance de la chair. Nous savons aujourd'hui que c'est un mythe (Rév d'Arès Veillée 17 et v/1), mais telle était ce que croyait Platon. Celui-ci disait que l'âme une fois prisonnière de la chair humaine gardait des réminiscences vagues des lieux et des objets merveilleux qu'elle avait connus dans l'éther quand elle n'était qu'une âme libre et il en déduisait que l'amour sur terre était la manifestation de ces réminiscences. Je résume ici grossièrement pour que tous les lecteurs de toutes cultures comprenne facilement.
Selon Platon, donc, ce sentiment d'amour, réminiscence de beautés et délices disparues, était réveillé dans l'âme de l'homme ou de la femme par la vue de beaux corps d'hommes ou de femmes charnels. Il y avait quand même une certaine notion de transcendance derrière cet amour charnel. Le résultat en était pour Platon un certain trouble intérieur, un déchirrement entre le désir d'union corporelle (pur amour sexuel) et l'élan vers la beauté transcendante au-delà de l'être charnellement aimé. De là ce qu'on a appelé l'amour platonique à travers lequel on retrouve quand même, derrière l'idéal, la rationalité, la matérialité, héritée de Socrate.
L'amour selon Platon n'a rien à voir avec les amours rédemptrices dont il est question ici.
Mais merci pour votre commentaire qui permet un léger vorage vers ces questions antiques.


18sep13  148C72
Yannick et moi tenons à vous dire que nous partageons votre chagrin dès les premiers instants où nous avons appris la mort de la maman de Sœur Christiane. Nous savons aussi qu’elle peut compter sur votre mortification qui aidera son âme. Nous sommes à vos côtés et vous embrassons tous les deux bien fort.
L’Amour ou les amours rédemptrices, dont il est question dans cette entrée, est un des chaînons du Bien (Rév d’Arès XXXiii/11). Il fait partie des cinq dons : l’amour, la parole, la liberté, l’individualité, la créativité ("Nous croyons, Nous ne croyons pas", appendice de La Révélation d’Arès bilingue Page 728), que nous lègue le Père en créant l’homme par Amour, à Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
En parlant de son prophète Jésus devenu Christ, Il dit : Il s’est embrasé de  Mon Amour pour l’homme son frère (Rév d’Arès 32/3). C’est à cette identification potentielle par la voie lente parfois difficile de la pénitence (Rév d’Arès 30/13) et de la Moisson (Veillée 6), que La Révélation d’Arès appelle chacun.
La pénitence aidant, je cherche à aimer Dieu par le biais de Sa Parole à accomplir. "On ne peut aimer Dieu sans aimer les  hommes," phrase vous Frère Michel, à quelques mots près. Je ne sais plus si je l’ai lue ou entendue.
Si j’aime par devoir, demain par choix, un homme, ne serait-ce mon ennemi, qui à son tour décide d’aimer un autre, ainsi de suite, d’homme en homme, d’âme en âme, l’amour existera, se répandra et le monde changera.
La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7)
Nicaise d’île- de- France


Réponse :
Merci, Nicaise et Yannick, pour ce très beau et émouvant commentaire.


18sep13  148C73
En mars dernier, en marchant devant la maison funéraire de Castlemaine [Australie], les passants pouvaient en voir sortir une ribambelle de vaisseaux humains, dont les voiles — représentant les âmes des pénitents défunts (Rév d'Arès 20/4) — propulsaient ces vaisseaux dans leurs voyages dans l'au-delà [Rév d'Arès 17/3, 18/1-4]. Sous ces images peintes à la chaux [sur le trottoir] on pouvait lire en anglais   Comment flottera mon vaisseau quand le temps sera venu pour moi d'y embarquer ? (Rév. d'Arès 18/3)

Ribambelle d'âmes sur le trottoir

Cette mission ne fut pas une grande réussite. Étant seule et ayant mis tant d'attention (Rév d'Arès 18/3) à réaliser mon œuvre, je fut déçue par le petit nombre de belles rencontres et par le peu d'intérêt que le message suscitait. Alors j'ai mis ces images au placard et j'ai eu des doutes sur l'efficacité de ma mission/peinture en général. Mais aujourd'hui en lisant et relisant votre entrée et ses commentaires, je comprend qu'il est vain de se décourager dans notre recherche de pénitents et que de douter de soi et de l'humanité est absurde, car le Père Lui-même espère toujours en nous et cela depuis des millénaires. Et Il nous affirme (Rév d'Arès 10/8) qu'en Son Jour, la joie de tous sera complète.
Alors je reprend courage car le père me le demande: Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé compte des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété. (Rev d'Arès 13/8).
L'amour donne la joie car les amours rédemptrices nous sauvent du mensonge, du doute et la désillusion qui sont les graines que le système sème dans le cœur de l'homme. C'est pourquoi l'apathie, le mal et les prisons mentales poussent partout.
Souvent, quand on est en mission, on fait beaucoup d'efforts pour un résultat qui peut paraître nul ou dérisoire mais en fait, qui sait ce qu'un simple mot dit avec amour ou une action dirigée par le Bien peuvent entraîner dans le futur ?
La preuve en est qu'aujourd'hui je peux me servir des photos de cette dernière mission et j'espère qu'elles feront plaisir à sœur Christiane. Je me dit que l'âme de sa maman doit sûrement être tissée avec un fil d'amour parental très fort et qu'avec cette voile elle se dirige vers la Lumière du Créateur. Je lui dédie cette image.
Il y a 16 ans à Bruxelles, ce furent bien des paroles et des actions d'amour rédempteur qui furent prononcées par le frère missionnaire qui nous a abordés Peter et moi. Ce frère, qui nous a fait découvrir La Révélation d'Arès — béni soit-il ! — ne s'est pas découragé. Il est venu nous revoir souvent après notre première rencontre. Il nous parlait d'amour comme jamais nous n'en avions entendu parler. Il parlait d'amour tout simplement. Et c'est quand il nous a invité chez lui pour dîner, qu'un beau jour nous avons lu quelques lignes d'un livre qui à changé et sauvé notre vie. L' amour de ce frère et l'Amour du Père nous ont sauvés à l'époque des doutes profonds que nous avions sur l'humanité, sur nous-mêmes, notre couple, nos raisons de vivre...
Depuis nous apprenons à pardonner, à être libres de tous jugement, à prier, à répandre la paix et à aimer dans la joie, c'est à dire à être pénitents. Nous avons retrouvé courage et foi en l'homme. Même si notre pénitence et notre mission ont des hauts et des bas, même si nous doutons encore de la bonne manière d'inviter les épis mûrs à nous suivre, notre amour romantique très fort et notre amour évangélique grandissant nous aident à faire le fil (Rév d'Arès xxvii/12) avec lequel nous tissons nos voiles pour ne plus sombrer dans les abîmes du désespoir.
Si notre moisson de pénitents est encore maigre d'épis lourds, je me dit que cela doit être dû à nos faux qui sont encore mal aiguisées, c'est-à-dire que dans nos mots ou nos actions il n'y a pas encore assez de l'Amour et de la Force du Créateur.
Mais nous n'oublions pas que les épis mûrs sont encore rares... Alors avec vous, bien aimé frère Michel, tous nos frères et sœurs pénitents et vous tous qui allez à la moisson, Peter et moi reprenons avec joie notre faux et notre coin d'amour.
Car la joie fend l'escape (comme fait) le coin; l'œil (qui) brille (de joie) brûle (l'escape); la rondelle (la) bat (des pieds); le Vent de ta lèvre (la r)épand (comme poussière) (Rév. d'Arès xxiii/5)
Rosie à Victoria, Australie


Réponse :
Ce commentaire m'a beaucoup ému.
Il va certainement émouvoir sœur Christiane, revenue hier soir de son voyage à Bourges où, en compagnie de notre fille Nina, elle a passé trois jours à mettre de l'ordre dans la résidence de sa maman défunte.
Oui, nos âmes voguent comme de sublimes vaisseaux dans le Vent. Le 30 août, jour des obsèques de ma belle-mère, alors que nous venions d'être mis, toute la famille, à la porte du crématorium de Bourges pour faire place à la crémation suivante (l'usine, quoi !) et que nous attendions sur le trottoir les deux heures nécessaires avant qu'on nous remette l'urne qu'on nous permettrait de répandre dans un seul endroit qu'ils appellent cyniquement "Champ du Souvenir" et qui n'est qu'un trou d'égout (une loi nouvelle... la civilisation en marche... vous pouvez garder l'urne de votre chien, mais pas celle de votre mère), tout à coup quelque chose d'extraordinaire s'est passé juste devant moi, pour ainsi dire à mes pieds. Le temps était magnifique, pas une brise, ciel bleu, soudain un énorme tourbillon de vent, un vortex d'air de dix mètres de diamètre, magnifique envolée spirale des premières feuilles d'automne comme des oiseaux, bruissement joyeux de l'air mis en trombe pendant vingt secondes. C'était le salut de la maman de sœur Christiane à la famille réunie là, qui se trouvait à quelque trente mètre et qui a tout vu. Moi, je déambulais à distance en priant.
Je trouve très belles vos représentations d'âmes peintes à la chaux sur le trottoir devant la Maison Funéraire de Castlemaine.
"Cette mission ne fut pas une grande réussite," dites-vous, mais peu de missions, où que ce soit dans le monde, sont de grandes réussites immédiates d'une part, et d'autre part il y a peut-être des raisons pour que cette mission de Castlemaine fût moins réussie encore.
En choisissant de lancer le Message d'Arès par la mémoration des âmes qu'il faut d'une part créer par la pénitence et qui d'autre part quittent ce monde, quand meurt la chair, comme des voiles pour rejoindre la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4), vous avez logiquement situé votre mission devant la Maison Funéraire.
Or, d'une façon générale, les gens n'aiment ni la mort ni rien de ce qui l'évoque. Vous évoquiez les âmes par des vaisseaux à voile peints — même si bellement ! — sur le trottoir et cela n'était pas forcément évocateur pour les personnes de passage. Bref, vous n'aviez pas choisi la facilité dans cette mission. Je comprends très bien votre très belle foi dans la survie heureuse du pénitent, mais votre subjectivité dans le choix d'une telle mission vous a fait oublier l'objectivité du monde: Les humains inquiets, voire même effrayés, devant la mort.
Mieux vaut toujours évoquer la Vie, le Bonheur. ou la pénitence sous le lumière de la re-création, de la renaissance, du renouveau.
Il y a aussi d'autres raisons à la difficulté de la mission. Vous êtes l'apôtre intinérant (et peut-être un peu bohême, vous êtes artiste...) qui va et vient sans lieu fixe de rendez-vous, de rencontre, de conversation. Cela vous a donné des occasions de très belles créations picturales publiques, dont nous avons admiré maints exemples, et de rencontres momentanées passionnantes avec les gens de passage, mais les temps ont changé depuis Jésus et ses disciples. Le nomadisme missionnaire ne paie plus. Le sédentarisme missionnaire est devenu nécessaire: une adresse, des heures de rencontre. De nos jours tout se fixe:sur un lieu, dans un livre, dans une émission, etc. Il faut la nécessaire permanente possibilité du suivi. Peut-être les choses sont-elles différentes en Australie, mais je n'en suis pas sûr. En France le n° de téléphone ne suffit pas ; toute mission sans local, sans adresse, sans horaires de permanence, est à peu près entièremment assurée de l'échec.
Mais c'est toujours pour moi une joie très grande joie que d'avoir de vos nouvelles, Rosie et Peter !
Puisse votre verve missionnaire ne jamais tarir, Rosie et Peter !


18sep13  148C74  
Merci, mon frère pour cette magnifique entrée 148 que je comprends enfin ce matin.
L’égoïsme, dont vous parlez dans cette entrée, m’a concerné jusqu’à ce matin.
Ce matin, j’ai par de nouvelles réflexions intenses cette nuit pris conscience de mes erreurs, de mes  lourdeurs, de mes faiblesses et de bien d’autres aspects [que s'efforce de corriger] ma pénitence.
Je pense tout suite à La Révélation d'Arès (5/2-3). De ces nuits où le chaos intérieur m’enserrait, je me relève lentement  enfin, avec joie et bonheur.
Mon frère bien aimé, la joie du pénitent heureux et conquérant du Bien et la confiance en moi reviennent progressivement de même que le gout d[e vouloir devenir le] charpentier (Rév d'Arès Veillée 17 et  18), qui s’était affaibli, se remobilise progressivement de nouveau pour le travail sur toute la Parole : Bible, Coran, Révélation d’Arès et sur tout votre enseignement.
Je vous demande pardon, mon frère d’être maladroit, même à la rédaction ce deuxième commentaire depuis la création du blog.
Je vous embrasse fraternellement chaleureusement de mes deux bras, mon frère.
Philippe de Lorient


Réponse :
Nous sommes de vieux compagnons de foi, mon frère Philippe. Vous êtes parmi les plus anciens de Lorient.
Mais c'est vrai que vous avez disparu de mon courrier pendant des années et des années, alors qu'autrefois vous étiez fidèle à la plume. Pendant votre long passage par le désert, je vous ai senti non absent, mais très distant.
Mais vous êtes breton, vous avez votre caboche, vos idées bien à vous. Je n'ai jamais désespéré de vous voir ré-accepter quelques idées de mon enseignement prophétique. Je suis très heureux de voir que le moment est arrivé.
La première condition d'un homme de foi, qui est aussi un apôtre, est d'avoir quelque chose à dire. Vous aviez ce matin certaines choses importantes à dire, que je n'ai eu aucune difficulté à rendre un peu plus claires, parce que vous les disiez certes maladroitement mais très distinctement. Je crois avoir rendu votre commentaire un peu plus facile à lire, c'est tout.
Le fondamental n'est pas dans les mots mais dans la vision. Vous retrouvez le bonne vision. Alleluia !
Combien d'entre nous ont besoin de recadrer leur foi ?! Beaucoup. C'est votre tour aujourd'hui.
Pof ! Voilà un beau coup de zoom spirituel. Merci, mon frère Philippe.


19sep13  148C75
J'ai découvert La Révélation d'Arès à l'âge de 17 ans. J'en ai 40.
La Parole [de Dieu] et vos conseils m'ontduqué" non pas dans le sens de notre monde "psycho-logique", mais dans le sens de "Prends-la-vie-en-toi-et-fais-la-tienne-!"
Je m'appelle David, un pécheur parmi tant d'autres, mais qui ne s'en contente pas .
Votre article sur l'amour me recadre, nous recadre tous dans la direction du Père, et je vous en remercie. Sur les conseil d'un frère je suis venu me nourrir des paroles de Mikal. Je suis heureux de vous lire sur la toile, tout geek* que je suis, tout comme je suis heureux de lire [les commentaires de] toutes ces belles âmes en reaction [à l'entrée 148].
Cet article a d'autant plus d'impact que je suis, à la base, avant de rencontrer le Père dans La Révélation d'Arès, un enfant abandonné par ses parents terrestres.
Dans les âmes d'enfants abandonnés sachez tous à quel point la conception du mot amour peut paraître abstraite, mais une fois de plus le prophète et Dieu m'apporte une réponse concrète à ce qui, pour nous les abandonnés, semblait inexistant , surnaturel, méritant [?].
C'est dans cette recherche d'amour, moi David, enfant de la DDASS, ancien matricule de l'État, que je rencontrai La Révélation d'Arès.
J'affirme par mes rencontres avec les Pèlerins d'Arès que j'ai trouvé cet amour fraternel, existentiel, qui me tire aujourd'hui encore plus [et] plus vers le haut.
L'amour évangelique, oui, il est mien, "L'amour absolu du prochain"... pas toujours, car certains frères et sœurs me dégoûtent (j'entends frères et sœurs au sens de tous les hommes), mais j'entends bien à la Lumière de La Révélation d'Arès changer d'avantage mon cœur. "L'amour romantique"... Oui, mais dans un esprit de solitude, car il est difficile de trouver son âme sœur en ce monde de fausses valeurs et encore plus {difficile] lorsqu'on n'a pas un radis !
Je témoigne aujourdh'ui par mon courrier qu'il est possible d'aimer à la Lumière de la Parole donnée à Arès, même sans parents, même enfant de la DDASS.
Courage ! mes frères et sœurs de tous horizons, Pèlerins d'Arès ou pas, nous sommes tous les fils de Dieu..
Ensemble preparons Éden !
Je suis imparfait, mais je vous aime. Bisous.
David de Pau (Pyrénées Atlantiques)

note du blogger : * geek (prononcé guik) argot anglais américain pour dire "taré" ou "marginal, asocial", mais est aussi utilisé pour dire "dingue ou passionné d'informatique."


Réponse :
Je suis ému en vous lisant, frère David que je ne connais pas ou dont je ne me souviens pas.
De surcroît, votre commentaire est typique de commentaires similaires que je reçois depuis trois semaines, la plupart courts ou très courts, signés par des inconnus, que je ne publie pas — ils prendraient trop de place pour dire la même chose — et qui surgissent dans mon blog pour dire en substance : Cette entrée sur les "amours, les rédemptrices et les autres" répond à notre attente, réveille notre foi mise dans La Révélation d'Arès, nous rappelle à quelque chose d'important qu'il ne suffit pas de croire, mais qu'il faut accomplir.
Je publie votre commentaire comme résumé de tous les autres, publiés ou non publiés, caractéristique de cette ontologie que réveille La Révélation d'Arès. Ontologie, un mot non savant mais irremplaçable, qui désigne tout ce qui concerne l'être en tant qu'être, la base humaine en son tout.
Dans son "De Viris Illustribus" (des hommes illustres, titre empreinté à Suétone), Jérôme (le fameux st-Jérôme auteur de la Vulgate) disait qu'il voulait par ce livre répondre aux païens qui raillaient la médiocrité intellectuelle des Chrétiens. Je pourrais dire la même chose qu'avait dit Jérôme à propos de mes écrits, par ce blog notamment.
Si vous entrez dans une librairie religieuse, comme "La Procure" de Paris, vous êtes frappé par le nombre énorme d'ouvrages théologiques catholiques, protestants, orthodoxes, tous très doctes. Corrélatifs aux païens intellectuels de jadis, les érudits modernes de la foi me font le même effet ; leurs art et culture raillent indirectement "l'illuminé" d'Arès qui prêche le simplisme et ses frères et sœurs démunis de diplômes en théologie, patrologie, exégèse, histoire religieuse, philosophie, métaphysique, psychologie, etc., des gens qu'on n'appelle pas pour parler comme des pédants aux micros de "France Culture."
Ces "paiens intellectuels" modernes feraient mieux de mesurer où en sont leurs églises qui déclinent, parce qu'elles ont rempli les cerveaux de leurs fidèles d'erreurs savantes mais pour le moins inutiles et toutes obscurcissantes
La foi, autrement dit ce que la créature doit faire pour réanimer en elle l'image et ressemblance de son Créateur, est une pratique simple et pratique, la pratique du Sermon sur la Montagne et de La Révélation d'Arès: Homme, ce qui te sauve, ce n'est pas ce que tu crois, même exprimé en superbes sermons, mais ce que tu fais de bon et de bien, la pénitence dans sa sainte simplicité — Soyez saints comme Je suis Saint (Lévitique 19/2). Voilà ce qui crée l'âme, qui sauve l'homme qui s'est créé une âme et qui, ajoutant les âmes aux âmes, sauvera le monde.
Il n'y a rien d'autre et je suis dans la joie en voyant que cette Lumière est venues à des hommes simples, des déshérités de l'affection et de la science humaines, dont vous êtes, frère David.
Vous parlez de Pèlerins d'Arès. Cela m'indique que vous êtes déjà en relation avec des frères et/ou sœurs missionnaires. Je m'en réjouis.


19sep13  148C76  
C'est surtout Jean l'évangéliste, qu'il ne faut plus lire [Rév d'Atès 16/12] qui dit que Jéus parlait d'amour.
Dans les évangiles synoptiques le mot aimer revient moins souvent.
En lisant votre entrée 148 je pense que Jésus comme vous diversifiait les amours et ne parlait pas d'un seul amour idéal.
De cette façon, vous humanisez l'amour qui pour l'homme n'est pas le même dans tous les cas.
Il est évident qu'on ne peut pas donner aux lépreux, comme le Dr Schweitzer, le même amour que celui qu'on donne à sa femme ou à son mari. Nous ne sommes pas capables d'idéaliser l'amour à ce point-là, mais en lisant toutes vos réponses on voit bien qu'il y a derrière toutes les amours un Amour idéal imprenable mais réel, celui de Dieu.
C'est cet Amour de Dieu qui ressort muettement dans l'expression "fils de Dieu" qu'on a appliquée à Jésus.
J'ai lu que c'est d'ailleurs sous cette appellation que les premiers Chrétiens déclaraient leur foi en Jésus.
Le livre que je viens de lire dit "La formule la plus primitive du Symbole de foi est donnée par les Actes des Apôtres au verset 8/37, quand l'apôtre Philippe baptise l'eunuque éthiopien qui a confessé: "Je crois que Jésus Christ est le fils de Dieu."
Donc Jésus Christ est particulièrement aimé comme un fils par Dieu.
À notre tour nous devons aimer tous les hommes.
Jeanne-Annie d'Ile de France


Réponse :
Le verset 8/37 des Actes des Apôtres que vous citez ne figure plus dans les Bibles modernes. Les Bible de Jérusalem, Bible Osty, Bible TOB, etc. escamotent carrément ce verset, parce qu'il n'est pas authentique. Il est de ces versets ajoutés sur le tard par des théologiens voulant faire croire que la trinité était déjà dans la Bible.
En réalité, l'eunuque éthiopien que rencontre l'apôtre Philippe est en train de lire Isaïe:

(Actes des Apôtres 8/32 +) :
Isaïe 53/7 : ...comme l'agneau qui se laisse mener à l'abattoir,

comme la brebis muette devant les tondeurs,
il n'ouvrait pas la bouche.

53/8. Par contrainte et jugement il a été saisi,

Parmi ceux qui vivaient alors qui s'est inquiété

de ce qu'on l'eut retranché des la terre des vivants ?
L'eunuque repose le livre et demande à Philippe: "De qui parle Isaïe dans ce passage ?" Alors Philippe lui annonce la bonne nouvelle de Jésus (8/35). Ils arrivent à un point d'eau. L'eunuque dit: "Voilà de l'eau. Pourquoi ne serais-je pas baptisé?" Et Philippe le baptise. Ensuite Philippe disparaît et l'eunuque, heureux, poursuit son chemin. C'est tout.
Il n'est nullement question de fils de Dieu ici, mais seulement de bonne nouvelle.

Nombreux sont les hommes de l'Ancien Testament appelés fils de Dieu. J'ai su leur nombre exact ; je ne m'en souviens plus, mais c'est de l'ordre de la cinquantaine. Jésus ne se considérait que comme la continuité de l'Ancien Testament et il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il fût à son tour appelé fils de Dieu. Pour autant, Jésus n'était pas Dieu comme plus tard les théologiens et les églises le feraient.
Vous êtes vous-même fille de Dieu, ma sœur Jeann-Annie si vous mettez vos pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12).
Dieu n'appellent-Il pas les hommes Ses Enfants (Rév d'Arès 13/5), donc Ses fils et filles ?
Oui, vous avez raison, le Père porte un Amour idéal à ses Enfants. Nous ne pouvons égaler cet Amour idéal, mais celui-ci se profile derrière nos amours rédemptrices.


19sep13  148C77  
La Révélation d'Arès fixe la manière dont vous devez assurer sa transmission : Les Livres de Ma Parole, leurs marges seront pures de toute gnose (Rév d'Arès 10/10).
Vous avez enfreint cette interdiction d'ajouter votre gnose, car La Révélation d'Arès en ma possession est pleine de vos notes et commentaires théologiques. Mais je ne dois pas être le premier à vous rappeler votre faute.
Bizarrement, vos notes et commentaires ne sont pas dans l'esprit de la gnose. Ils me paraissent plutôt rationnels, anti-mystiques, mais peut-être avez-vous seulement le souci d'éviter l'illuminisme à vos lecteurs.
Je connais la gnose, notamment celle de Valentin ("L'Évangile de Vérité") et je n'y ai pas trouvé de notion d'amour. En tout cas, pas de la façon dont vous présentez les "amours, les rédemptrices et les autres."
Je ne suis pas sûr que La Révélation d'Arès soit une texte gnostique, mais c'est une texte d'une subtilité supérieure qui semble complètement vous échapper.
Votre notion de l'amour me semble très terre-à-terre, l'amour du charbonnier pour la foi du charbonnier.
Votre blog est intéressant, mais manque de hauteur. C'est dommage.
Thierry C. de Haute Normandie


Réponse :
La Révélation d'Arès ne dit pas: Leurs marges seront pures de toute gnose, mais Leurs marges seront pures de toute glose (Rév d'Arès 10/10). La gnose est une théologie développée qui, en gros, annonce le salut par la seule connaissance de l'esprit et le rejet du monde matériel considéré comme le Mal, tandis qu'une glose est un commentaire, une note explicative, une interprétation critique 
On m'a beaucoup accusé, et l'on m'accuse encore comme vous le faites vous-même, d'avoir désobéi à la Parole du Père en publiant La Révélation d'Arès avec des commentaires, des gloses donc.
Or, je n'ai pas commencé par là. La première édition, 1974, était sans notes ni commentaires. C'est quand je dus faire place, de 1975 à 1978, à une avalanche d'interprétations très diverses, voire même contradictoires ou folles, et que je constatai chez les lecteurs de La Révélation d'Arès une grande confusion très préjudiciable, que je relus attentivement la Parole pour voir ce que je pouvais faire pour éviter les égarements et montrer la direction de la Lumière.
Je compris alors que des versets comme : Parole de Mikal Ma Parole... Mikal lave ses frères, il donne l'Eau (Rév d'Arés i/12-14) ou Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte... Les frères, Je (Dieu) ne leur parle pas, tu (Michel) leur parles (xx/7-12) et d'autres versets me donnaient la liberté prophétique de fixer la Vérité pour ceux qui ne La voient pas.
Je compris que je n'était pas que le facteur d'une Révélation d'Arès qui devrait se limiter à éditer et diffuser, mais que j'étais aussi le prophète — Juste prophète, va les mains devant (Rév d'Arès xxxvii/2) —, celui qui enseigne la Parole (Rév d'Arès 39/1), qui montre les Sentiers vers les Hauteurs Saintes, et qui doit donc s'évertuer à montrer la Lumière.
Je compris par contre que je ne devais en aucun cas me permettre, comme s'étaient malheureusement permis les théologiens, les juristes, les prêtres dans la Bible, d'ajouter à la Parole leurs paroles d'hommes. Ce sont ces ajouts que La Révélation d'Arès appelle gloses ou livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12). Il n'y a aucun ajout, aucune glose, dans les éditions faites sous mon égide. J'ai toujours clairement séparé la Parole de mes notes. Celles-ci sont un guide pour le petit reste que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1). Les autres lecteus de La Révélation d'Arès, qui ne me suivent pas, ne se privent pas de donner à la Parole d'Arès l'interprétation qu'ils veulent.

Ceci dit, je ne suis pas un grand connaisseur de la gnose, qui est un vaste domaine d'étude, mais je n'ai jamais entendu dire qu'elle insistait sur l'amour évangélique. L'amour, quel qu'il soit, n'est jamais un acte mystique et intellectuel. La gnose est par contre une manière d'interpréter très mystique et intellectuelle. Apparemment amour et gnose se marient mal.
Je connais Valentin comme l'auteur de "L'Évangile de Vérité", mais je n'ai jamais lu ce dernier.
Je connais un peu les gnostiques à travers quelques souvenirs de mes lectures de Clément d'Alexandrie, qui parla des Valentiniens, des Marcionites, des Basilidiens, des Caïnites, des Ophites, etc. La gnose était une marmite ou bouillait en permanence un minestrone de grande diversité. Ils avaient quand même quelque chose en commun, notamment ils ne croyaient pas, parce que la foi était selon eux inférieure à la connaissance — gnostique signifie, "qui connaît" — et je me souviens d'une phrase (peut-être de Valentin): "La connaissance de la Grandeur ineffable est par elle-même la parfaite rédemption." Ça ne veut pas dire grand chose.
Croyez-moi, Thierry, tout est beaucoup plus simple. Devenez simplement pénitent et vous connaîtrez le salut et en même temps vous contribuerez au salut du monde.


23sep13  148C78

"La porte que tu as laissée ouverte en partant ne se referme pas et à travers je te vois parfois, je vois ta tendresse pour moi et ton attente de mon amour.
Mon amour et ma lumière te sont acquis, tu peux t'en nourrir autant que tu le souhaites et que tu en as besoin, mais n'oublie pas que toute lumière vient du Grand Pourvoyeur de toutes choses et que seule Sa Lumière peut te nourrir, t'illuminer à jamais.
Monte vers Lui, ouvre ton esprit et ton cœur à Sa Miséricorde et à Son Amour et Il te réchauffera de l'éclat de Sa Gloire, Il te conduira vers les magnificences infinies (Rév d'Arès 4/6).
Pour t'aider à avancer vers Lui, je mettrai mes pas dans Ses Pas, afin qu'ainsi nous partagions le chemin qui mène à Lui, tant que tu auras besoin de mon accompagnement.
Et puis un jour, tu seras un être de lumière et un autre jour tu retrouveras ton corps que tu empliras de ta lumière, comme le feront tous les bienheureux enfants de la terre. C'est la promesse de Dieu en échange de la bonté retrouvée. Je sais que comme moi tu tiendras ta part de la promesse. Alors nous nous reconnaîtrons à peine, mais nous saurons que nous existons dans l'infini Amour.
Je t'aime tellement. Je t'embrasse de tout mon cœur.
Papa"

C'est la courte lettre que j’écrivis le mois dernier à ma fille décédée le 19 juin 2012.
J’ai écrit cette lettre après un rêve très impressionnant dans lequel j’avais "rencontré" ma fille. Au réveil, j’ai eu le sentiment très fort, presqu’une certitude, qu’elle ne savait pas qu’elle était morte ou au moins qu’elle en doutait. Elle venait me voir comme si elle était encore dans le monde des vivants, avec le même amour filial, la même joie de me rencontrer, mais avec le sentiment pénible de ne plus pouvoir me rejoindre et de ne pas savoir pourquoi. Alors, après avoir prié et réfléchi, je le lui ai dit avec douceur et gravité.
Curieusement, j’ai eu la sensation qu’elle comprenait et qu’elle réalisait pleinement sa situation. J’ai senti aussi une certaine détresse devant l’inconnu et la fatalité que représentait cette nouvelle condition "d’existence". Il n’y avait pas vraiment de peur, mais plutôt quelque chose de désemparé et l’expression d’une demande d’assistance à mon égard. Je lui ai répondu à haute voix et dans mon cœur à peu près ce que j’ai écrit plus tard dans cette lettre.
Et, comment dire ? C’est comme si l’esprit de ma fille se dissociait en un nuage de millions de grains dorés et brillants qui bientôt s’envola et disparut avec la souplesse et l’unité d’un nuage d’oiseaux. C’est comme si ce nuage avait compris ce qu’il devait faire et simplement… le faisait.
Tout cela s’est étalé sur quelques heures.
Aujourd’hui je n’ai aucune certitude sur ce que vit l’esprit de ma fille ni sur le fait qu'elle se soit construit une âme. Je ne sais même pas si ce que j’ai vécu est le fruit de mon imagination, de ma peine ou de mon souci pour elle (c’était pourtant tellement "réel"). Mais je vis beaucoup mieux son absence et le manque que cette absence génère. La "porte" qui était restée entrouverte se referme peu à peu, bien que la sensibilité au monde dont elle me sépare soit toujours active. C’est un peu comme si elle et moi suivions notre chemin en des endroits ou des dimensions différentes de l’univers, mais que nous allions de concert dans la même direction, vers le même objectif : la Vie retrouvée.
C’est de l’amour, de l’amour parental et fraternel, pour moi c’est certain, mais cet amour n’a plus sur quoi se poser, ni visage ni parfum ni silhouette ni échanges de paroles ni moments passés ensemble. Il n’y a plus qu’un corps pour deux et pourtant je sens bien qu’il reste deux cœurs, deux intelligences.
Je n’aime pas un souvenir, un regret, une absence, j’aime un être, un être cher quelque part pour qui j’éprouve l’immense espérance d’un présent heureux, puisque Raphaëlle était aimante et bonne, ou au moins d’un avenir heureux par ses efforts et la grâce du Créateur, puisque je ne peux présumer de l'existence pour elle de la voile qui lui permettrait de rejoindre la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4).
Mon amour de père se noie maintenant dans l’amour fraternel. Cet amour fraternel que je lui offrais déjà avant sa mort, c’est lui principalement que j’éprouve aujourd'hui à l'égard de ma fille qui n'est déjà plus tout à fait ma fille. En lui vouant cet amour fraternel, je ne peux faire autrement que d’en faire autant à l’égard de cette humanité défunte à laquelle Raphaëlle appartient désormais et que je vais rejoindre très bientôt, pour tout dire demain, à l’aune des siècles qui passent.
Mais cet amour fraternel (sauf mortification) ne peut agir dans le monde des morts. S’y attarder serait d’une certaine manière se retourner sur le passé, faire comme Orphée et perdre ce que Dieu attend de moi (Rév d’Arès 29/5). En effet, si les vivants sont l’espérance des disparus, c’est dans l’amour fraternel aux vivants que cette espérance trouve sa réalisation, car c’est l’action pénitente et missionnaire des vivants spirituels qui peut amener le Jour de Dieu et la résurrection qui le suit.
J’éprouve aujourd’hui une certaine conscience et une grande compassion pour cette humanité défunte (considérablement plus nombreuse que l’humanité vivante), mais j’éprouve un amour fraternel encore plus puissant, réaliste et fondé pour mes frères vivants et à venir à qui il faut absolument transmettre la Parole de Vie et, par l’exemple de pénitence, la manière de changer sa vie selon la Volonté de Dieu.
Il me vient à l’esprit que, d’une certaine façon, l’humanité vivante (sept milliards d’humains) est un petit reste de l’humanité défunte (qui doit en compter des dizaines de milliards), mais ce petit reste est presque aussi mort que les morts. Il est vital que le petit reste réellement vivant, c’est-à-dire spirituel, apparaisse et ré-hanime et donc réanime l’humanité actuelle.
Beaucoup, beaucoup de vies reposent sur nos épaules, la tâche est gigantesque et nos moyens insignifiants, mais comme disait sœur Emmanuelle : "Nous faisons très peu de choses, mais avec un amour immense".
C’est la force de cet amour évangélique et le courage qu’il donne pour accomplir la moisson, acte d’amour par excellence, qui sauvera le monde et ramènera la vie des ténèbres où elle s’est fourvoyée à la Lumière où Dieu l’attend.
Desiderius Faber


Réponse :
Merci de vous être donné la peine de m'adresser votre commentaire dans un traitement de texte livré séparé de l'eMail, mais pour tous les textes composés sur certains systèmes d'exploitation (Apple, tablettes, smartphones, etc.) je dois effectuer une conversion manuelle. Notamment tous les sauts de ligne chez vous deviennent des doubles sauts de paragraphes chez moi, etc. avec au début de chaque paragraphe toutes les balises HTML de début de texte: Police, corps, etc. qui ne devraient figurer qu'une seule fois au début du texte entier. Mais la conversion se fait ; cela demande seulement un peu de patience. La prochaine fois laissez le texte tel qu'il est dans l'eMail.
Les quelques rapports que j'ai eus dans ma vie avec des défunts — mon père notamment, que j'ai finalemnt peut-être mieux connu mort que vivant — je n'avais que 13 ans quand il disparut — ne m'ont jamais laissé des sentiments marqués par l'amour, que cela fut de leur part ou de ma part. Je n'ai jamais eu de rapports avec eux en rêve. Si j'ai parfois rêvé à eux, ce n'était que des rêves ; rien qui ne fut rapport entre vivants et morts. Ce furent toujours des manifestations à l'état d'éveil et généralement en plein jour, que je dirais "d'ordre pratique". Aucun besoin de déchiffrement. Ils me disaient: "Attention à ceci... Ne fais pas cela... Fais cela." Aucune conversation.
Voilà pourquoi je ne sais que dire de votre propre expérience, qui m'apprend que tout peut se produire entre ceux ou celles qui nous ont quittés et nous. Je n'ai, par ailleurs, jamais eu l'idée d'écrire une lettre à un défunt.
L'homme est chair, esprit et âme et seules les êtres de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) sont ceux que je peux aimer. Quand ils ne sont plus qu'esprit et âme, ils ne sont plus des êtres humains, ils n'ont pas part à la Création telle que le Créateur l'a voulue, car la mort est, si je peux dire, une invention humaine venue avec l'invention du mal. Adame et Haouah (Adam et Ève) avaient été créés pour ne pas mourir et c'est pour un retour vers cet état que le Père nous invite à la pénitence, à changer nos vies (30/11) et à changer le monde (28/7).
Je lis donc votre commentaire comme décrivant une expérience que je n'ai pas faite. Merci, mon frère Desiderius.


23sep13  148C79
Si aller en mission c'est aimer (Louis Marie 148C12, Claude 148C54), alors aime ton prochain comme toi même (Lévitique 19/18)!
S'aimer, c'est se sauver.
Un Alain d'Ile de France


Réponse :
J'ai eu le bonheur de vous voir hier à Paris, frère Alain, et très attentif. J'en ai été très heureux.
Devenez un apôtre fécond !


23sep13  148C80
Salem, mon Frère !
Cette nouvelle entrée me fait souvenir des paroles d'une chanson des années 80, je crois, ou des années 70 :

Aimons debout
Avant que nous soyons à genou
Aimons vivant
Avant que la mort nous trouve du talent

Merci mon frère pour cette transmission de la Parole.
Porte-toi bien !
Malika de Lorraine


Réponse :
Je crois que c'est "Aimons-nous vivants", dont François Valéry fut l'auteur.
Mais qu'importe ! Cette chanson est appropriée.


23sep13  148C81  
L’amour, ah l’amour !
Voila un mot qui a fait couler des tonnes d’encre.
Tout d’abord soyons simples, ce n’est qu’un mot, de l’encre noir sur du papier blanc.
Derrière lui se cache un concept, c'est-à-dire des idées.
Montrez moi l’amour !
Je ne peux pas le montrer comme je montrerai un arbre ou une voiture.
Alors comment puis-je le voir ?
L’amour idée est comme le Père, invisible.
Ce que je vois c’est l’action du Père à travers sa création.
Ce que je vois c’est l’amour à travers l’action du Père.
Ce que je vois c’est l’amour à travers l’action des hommes qui redeviennent image du Père.
Ce que je vois ce sont des actions et les résultats des actions.
L’amour est donc très concret.
L’amour est une manière d’agir.
Agir sur mon prochain
Agir sur mon conjoint
Agir sur mes parents
Agir sur les animaux
Agir sur les végétaux
Agir sur les minéraux
Agir, agir, agir….
Aimer c’est agir.
Lorsque le Père dit à Adam : Remplissez la terre et soumettez-la (Genèse 1/28), Il veut dire apprenez à la connaître complètement et agissez avec amour envers elle.
Oui, mais agir comment ?
Là est toute la question.
En Éden ils savaient,
Mais maintenant les hommes ne savent plus.
Peut être les tribus isolées des indiens d’Amazonie savent encore un peu.
Il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Quand on aura retrouvé la Vie, on aura retrouvé l’amour.
Quand on aura retrouvé la Vie et l’amour on verra le Père.
Alors on verra clairement l’amour à travers l’action des hommes.
Alors on verra clairement l’amour à travers l’action du Père.
Aimer c’est voir.
Aimer c’est faire.
Mais comment voir ?
Mais comment faire ?
Il faut entrer en pénitence,
Il n’y a pas d’autre solution.
Le Père l’a dit à Arès.
Il l’a dit sans faire de bruit avec les mots, j’essaye de faire un peu comme Lui.
Didier Roger du Brésil


Réponse :
J'aime votre commentaire, frère Didier, mais il contient une antithèse de pensées que je perçois mal.
Je présume que quand vous parlez d'amour, vous pensez à l'amour évangélique.
Parlant d'amour évangélique, au début vous dite: "l'amour est idée" et plus loin "l'amour est action".
Idée et action sont deux choses tout à fait différentes, même si l'une conduit à l'autre. Aussi pensé-je que vous voulez dire: une idée activée, accomplie dit La Révélation d'Arès.
Il est certain que l'amour évangélique étant un amour-devoir et non un amour-sentiment, il faut, pour s'imposer de l'appliquer par devoir, partir d'une idée. Mais tant que cette idée est une idée, il n'y a pas d'amour, l'idée n'est qu'une pensée ou une phrase écrite sur du papier ou sur un mur, autrement dit rien, rien du point de vue concret ; elle reste ainsi aussi longtemps qu'elle ne devient pas action. Une idée n'est qu'un représentation intellectuelle de n'importe quoi, radicalement différente de l'affectivité (émotions, sentiments…) ou de l'activité (mouvements, actes volontaires).
L'action, par contre, est un fait. Un fait produit qui a des effets concrets, qui modifie des objets (des choses, despersonnes, des rapports entre personne); l'action a une existence factuelle, engendre un fonctionnement, un mouvement, etc.
Tant que l'amour est une idée, il n'est pas amour, il est au mieux un projet d'amour. Il ne devient amour qu'en devenant action.
Dans l'amour romantique et l'amour parental ou filial, il peut y avoir une idée persistante.
Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet.
Merci pour ce très beau commentaire, mon frère.
Je profite de ce contact avec vous pour vous dire que j'ai appris par Fernanda que vous avez très largement contrinué à la traduction de La Révélation d'Arès en portugais. De cela aussi je vous remercie et j'espère que cette traduction vous permet maintenant de passer de l'idée à l'action missionnaire.


26sep13  148C82
Vous parlez d'aimer tout le monde, ce que vous appelez l'amour évangélique, mais si je me mets à aimer tout le monde je trahis les idées générales et les habitudes de penser qui gèrent toute la terre.
L'homme qui aime cvomme Jésus aimait est une sorte de traitre, si j'ose dire.
C'est parce qu'il était un traitre au comportement général que Jésus a été crucifié.
C'est quand même curieux ces autorités qui vous tuent parce qu'ils vous considèrent comme un utopiste. Si vous êtes un utopiste, vous n'êtes pas dangereux... Enfin peut-être que si, parce que vous pouvez égarer un nombre important de gens pendant un temps assez long pour changer le cours de l'Histoire.
Je suis sûr qu'on vous considère, frère Michel, comme un utopiste dangereux, un traitre, tout comme Jésus, avec cette différence que les Constitutions modernes, contrairement aux vieilles manières politiques, voient la liberté d'opinion comme un droit. Pour parer à ce que vous enseignez, ils n'ont plus la croix, mais ils ont la conspiration du silence: Interdiction totale de recourir aux medias, silence total radio, télévisé et presse écrite.Vous n'avez pour finir que la rue...
En prêchant l'amour universel, le pardon de toutes les offenses, vous restez bien un traitre au comportement général jugé raisonnable. Vous êtes fidèle à une ligne de conduite inchangée depuis le Lévitique (Tu aimeras ton prochain comme toi-même), depuis Bouddha et tous les autres ensuite.
Vous avez du courage, parce qu'en lisant ce blog attentivement, on se rend compte que vous avez tout à fait conscience de cette situation très difficile.
Ma femme dit que vous êtes un illuminé. Je lui réponds: "Non, pas du tout un illuminé ! Michel Potay connaît les problèmes, qui sont cotons, et il en parle. S'il avait inventé La Révélation d'Arès, il l'aurait tournée à son avantage, quelque chose qui lui donne les moyens du succès social. Là non seulement sa mission est pénible, difficile, mais il n'est le chef de personne, il n'a aucun pouvoir."
Je vous tire mon chapeau. Vous êtes un inconnu dans cette génération, mais vous laisserez un grand nom.
Régis d'Ile de France


Réponse :
Bien sûr, en me mettant à aimer tout le monde je trahis ceux qui n’aiment pas tout le monde, si j’étais des leurs auparavant.
Cette situation s’est présentée pour beaucoup ; je pense à François d’Assise qui avait eu dans sa jeunesse de riche bourgeois beaucoup de parents et d’amis qui ne partageraient pas son subit amour absolu de l’humanité et de toute vie et qui (son propre père en premier) le considéreraient comme traitre à sa classe.
Pour la masse, qui obéit aux mœurs, il y a un fossé infranchissable entre leur concept des affinités, qui est discriminatif, et l’amour évangélique universel. La discrimination caractérise la pensée de l'homme commun à propos de ses semblables. De nos jours, et plus ou moins à toute époque passée, le commun social porte et a porté très haut la considération de sa fidélité à la discrimination, au jugement, à l'analycité ségrégationniste. Mœurs sociétale, considérées comme la raison même, qui font se considérer comme plus intelligent ; en "bonne société" l’homme qui aime tous les hommes sans discrimination est considéré comme naïf, irresponsable ou imbécile.
Jésus avait conscience que son Sermon sur la Montagne serait reçu comme un idéal ingénu, irréaliste, et j'ai aussi, deux mille ans plus tard, parfaitement conscience qu'en prêchant l'amour évangélique universel les esprits qui m'écoutent s'attendrissent mais considèrent cet amour comme chimérique. Aussi loin qu'on considère le prophétisme, il a toujours passé pour chimérique, irréalisable. Dieu le sait bien et c'est pourquoi il dit que la masse humaine ne peut pas répondre à l'idéal que rappelle La Révélation d'Arès, mais qu'un petit reste de pénitents peut à lui seul, s'il devient suffisant en nombre et en force spirituelle, changer, c;-à-d. sauver le monde.
Ici je fais une parenthèse importante en rappelant qu’aimer et ne pas juger — non-jugement va avec amour — n’est pas se priver d’une opinion. Si j’ai affaire à un menteur et voleur patenté, je l’aime parce qu'il est mon prochain, mais je ne me départis pas de ma prudence à son égard.


26sep13  148C83  
Je souhaite réagir, avec retard, à 148C1 qui dit "Je me suis mise à lire le Coran. Affreux! C'est tout sauf l'amour, ce livre-là."
Je peux comprendre qu'imprégné de culture moderne le Coran soit lu ainsi, mais il est dommage de se restreindre à la première impression et de ne pas chercher à ouvrir son esprit et son cœur.
De nombreux hadiths de Mouhammad parlent de l'amour en Dieu (autrement dit l'amour évangélique) comme étant le degré le plus élevé de la foi; et le Coran resplendit de miséricorde. La tendance à juger rapidement sans réfléchir et sans ouvrir à d'autres possibilités de compréhension n'est pas préjudiciable qu'à la vérité, mais elle empêche la Lumière et l'Amour d'En-Haut de nous féconder.
Il faut du temps et de l'effort pour acquérir l'amour évangélique véritable, surtout dans notre génération. Nous sommes des êtres co-dépendants et dépendants de Dieu, notre plénitude et notre unité imparfaites ne peuvent croitre que dans le souci pour les autres, tous les autres, voire même toute la Création. Il y a là un paradoxe apparent, - que notre unité ne peut naître qu'en nous détournant jour après jour de notre égoïsme -, pour nous ouvrir à l'infinie diversité de l'humanité et de la Création.

Il y a un signe inquiétant dans le fait que la majorité des jeunes enfants d'aujourd'hui ne rêvent plus d'être pompier ou médecin, mais d'être des stars.
L'image d'une vie réussie n'est plus dans la joie du partage et de l'entraide, dans le bonheur offert aux autres à travers soi, mais dans la fascination que l'on espère susciter auprès des autres pour une image qui n'est qu'une représentation mensongère de soi-même.
Peut-être le défaut d'amour parental explique-t-il en partie cette tendance à se sentir aimer à n'importe quel prix ? L'amour rédempteur ne peut naître au milieu de ce bruit et de ce mensonge.
Un autre signe inquiétant est l'impulsion moderne de rester connecté aux médias sociaux en conduisant sa voiture, au prix de sa sécurité et de celle des autres. Cette recherche constante du bruit et du divertissement empêchent la réalisation de notre vide intérieure et la prise de conscience de la nécessité de travailler sur sa réalité humaine. Cela est pourtant requis pour tendre vers l'unité et la paix, pour soi et les autres, qui ne peut naître que d'une vie guidée par la mise en pratique des amours rédemptrices.
Que l'Amour et la joie rayonnent de chacun de nous pour qu'elles s'étendent et fécondent l'humanité toute entière !
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Lorraine et Blaise, 148C1 ne limitent pas leur commentaire à "Je me suis mise à lire le Coran. Affreux! C'est tout sauf l'amour, ce livre-là."
Ces mots s'inscrivent dans une pensée plus large, laquelle dit :

"Là on voit que vous ne proposez pas une religion nouvelle, mais une vie, une façon de vivre nouvelle. Pas facile. Chimérique même. Je n'avais pas vu ça comme ça en parlant avec vos missionnaires. C'est vrai il y a un problème. Et pas seulement dans la Bible. Je me suis mise à lire le Coran. Affreux! C'est tout sauf l'amour, ce livre-là. La religion dit: "Venez et obéissez-moi et Dieu vous donnera le paradis." Vous, vous ne promettez rien de ce genre. Vous suivre n'est pas facile, mais en même temps on se dit: C'est pourtant là qu'est la question."

D'une part, iIs parlent aussi de la Bible, la Bible juive (Ancien Testament) dont on peut également dire: " Affreux! C'est tout sauf l'amour, ce livre-là." Nous sommes des croyants qui ont beaucoup réfléchi sur ces Écritures et nous pouvons de ce fait trouver préjudiciable cette irréflexion, dont le produit est ce que vous appelez "la première impression."
D'autre part, leur jugement du Coran débouche en fait sur la religion issue du Coran qui dit "Venez et obéissez-moi (à moi l'Islam) et Dieu vous donnera le paradis." De fait, l'Islam promet le paradis pour ceux qui mettent en pratique les "cinq piliers" et ces "cinq piliers" ne comportent pas l'amour. Ils comporte l'aumone, mais l'aumone n'est pas l'amour, parce que l'aumone existe depuis qu'existe des pauvres, mais l'amour universel n'existe pas encore.
Concernant le chritianisme d'église les sept péchés capitaux sont : l'orgueil, l'avarice, la luxure, l'envie, la gourmandise, la colère, la paresse. Mais où est l'égocentrisme, le manque d'amour du prochain dans tout ça ? Manquer d'amour pour l'église, ce n'est pas un péché capital.
Pour nous ça l'est ! Oui, le manque d'amour est un péché qui empêche l'âme de naître.
En fait, La pénitence, l'action spirituelle centrale sur laquelle nous dirige La Révélation de'Arès, est le contre-pied des prescriptions des églises aux Chrétiens ; elle corriger complètement cette vision lénifiée, et pour tout dire réticente, gauchie, du péché qu'ont donné les églises.
En nous orientant
sur l'amour, Dieu dit que le manque d'amour est péché (non classé dans les péchés capitaux),
sur le pardon, Dieu dit que le jugement humain, la loi du talion, sont péchés (non classé dans les péchés capitaux),
sur la paix, Dieu dit que la violence et la guerre sont péchés (non classé dans les péchés capitaux),
sur l'intelligence spirituelle, Dieu dit que l'intelligence intellectuelle dominante est péché (non classé dans les péchés capitaux),
sur les entraves mises à l'homme qui veut être libre, ces entraves (loi des rats) sont péchés (non classé dans les péchés capitaux).
Concernant les enfants et leur projet de devenir stars, je ne suis pas sûr que celui-ci manifeste une "tendance à se sentir aimer à n'importe quel prix." Je pense que les enfants, sauf personnalités précoces très exceptionnelles, sont tous des imitateurs des adultes dont ils reprennent les rêves. Il fut une époque où l'enfant rêvait de devenir un hoplite héroïque ou un champion olympique, plus tard prêtre (saint de préférence) ou chevalier, plus tard marin découvreur du monde ou rentier cossu, plus tard pompier ou médecin, et maintenant star de cinéma ou de la chanson, peut-être demain cosmonaute, etc. Je pense qu'il y a toujours chez l'humain, et donc chez son enfant, une impulsion non pas tant vers la soif d'être aimé que vers l'exaltation extraordinaire de la découverte, de la recherche, de l'héroïsme, du dépassement, de l'exceptionnel. Personne ne rêve d'être ouvrier chez Peugeot-Citroën, parce qu'on a cessé de faire l'éloge du travail de Monsieur Tout le Monde.
L'homme au fond de lui est porté à retrouver la transcendance qui est le propre de l'image et ressemblance de Dieu enfouie en lui. En des temps irréligieux, athées, rationnalistes, où la Parole est oubliée, la foi est morte et la vertu est risible, la quête du succès radio-cinémato-télévisé me paraît un rêve compréhensible de sortir du lot.
Pour aider l'homme à sortir du lot, notre mission a, entre autres fonction, celle de ré-orienter l'homme vers la transcendance, la transfiguration dont il est capable, quoiqu'il en soit venu à l'ignorer complètement. C'est un sacré boulot, si je peux dire !


27sep13  148C84
L'amour, c'est beau à dire, mais face à cette humanité bête, cruelle, injuste, comment aimer les hommes ?
Je suis votre blog, je le lis chaque semaine, y passant quelques heures le week-end. En vous lisant on se prend à rêver d'un monde meilleur, mais ce monde est-il possible ?
Avez-vous vu hier Hollande chez Arcelor Mittal ? Quelle comédie, ce type-là. J'ai voté pour lui, mais une fois de plus comme tous les Français je me suis fait avoir par un ambitieux qui valait être Président de la République et qui pour ça disait n'importe quoi.
En réalité, l'administration présidenteille a soigneusement préparé la mise en scène à Florange. C'est dans les bureaux de la direction d'ArcelorMittal qu'a été organisée la rencontre, de sorte qu'il n'y ait pas de confrontations. La police et les agents préfectoraux n'ont laissé entrer là que des salariés triés sur le volet, qu'on a habillés de la tenue de travail orange ArcelorMittal, qui ont sagement écouté l'allocution de François Hollande. Les syndicalistes, eux, ont été soigneusement tenus à l'écart, C'est honteux. Ce Hollande est un politicard comme les autres avec un baratin pire que les autres. "Il faut savoir faire face, ne pas se cacher," a dit ce type-là devant les caméras, alors qu'il parlait derrière un écran protecteur.
Et vous voulez que j'aime  M. François Hollande ? J'ai de la famille dans le personnel d'ArcelorMittal de Florange. Je souffre avec eux et pour eux.
Non, je ne peux pas aimer tous ces politiciens qui ne pensent qu'à leur carrière.
Je le répète: L'amour, c'est beau à dire, mais face à cette humanité bête, cruelle, injuste, égoïste, comment aimer les hommes ?
Véronique de Lorraine


Réponse :
Je comprends votre sentiment, votre refus de l'amour, mais comprendre n'est pas approuver. Le mal espère toujours notre refus d'aimer pour assurer sa pérennité en espérant même qu'elle devienne éternité. Je sais l'effort énorme qu'il faut parfois consentir pour aimer, mais il le faut. Il le faut pour quitter un jour l'enfer du monde, Véronique.
Refuser d'aimer ne donne pas une meilleure intelligence des situations cruelles et de leurs solutions comme la situation que traverse le personnel d'ArcelorMittal. Au contraire.
Oui, il est possible d'aimer les hommes malgré leur bêtise, leur cruauré, leur injustice, et peut-être même de les aimer à cause de leurs bêtise, cruauté et injustice, qui les rend pitoyables autant que dangereux.
Il y a une femme russe, Polina Jerebtsova, qui avait 14 ans lorsqu'a débuté le second conflit russo-tchétchène. Elle raconte ces affreuses années de guerre dans son " Journal."
Comment a-t-elle fait pour garder sa douceur en racontant l'innommable ? Comment fait-elle pour sourire quand tant de cruauté et de morts hantent ses pensées ? Comment a-t-elle conservé la fraîcheur d'écriture ? Comment peut-elle ne pas pleurer du sang ? Ce sang "couleur betterav." qui formait des mares au bas des immeubles de Grozny en Tchétchénie.
Comment fait-elle ? Elle a l'amour des hommes, des tueurs comme des tués. Cet amour n'est pas résignation; il est amour qui espère que l'humanité changera. Elle ne parle pas comme ça, mais je sens ce qui est sa force intérieure: l'amour.
La guerre de Tchétchénie compte parmi les plus effroyables de l'époque moderne. Pourtant Polina Jerebtsova n'a pas hérité la dureté qui sert souvent de carapace aux souffrances de la vie. On dit que "ce qui ne tue pas donne force d'âme." J'ajoute "par amour" à "...donne force d'âme." C'est vrai en ce qui concerne Polina.
Polina Jerebtsova vit aujourd'hui en Finlande, je crois, où elle aime le calme, la nature, la démocratie. Pourtant son mari dit qu'elle "hurle dans son lit, elle revit les bombardements, revoit les cages d'escalier remplies de cadavres, elle a une peur panique de l'avion, dont elle ne supporte plus le vrombissement." Mais cela, ce sont ses rêves. À l'état d'éveil elle reprend le dessus, je ne peux pa spenser que ce n'est pas par amour, amour évangélique, même si elle est musulmane.
Je ne vous connais pas, Véronique, mais je vous rappelle qu'il existe une mission à Metz. Je n'ai pas l'adresse sous la main, mais je vais la chercher et vous l'envoyer par eMail séparé.


27sep13  148C85
Serions-nous tous des criminels ?
Chaque fois que je mens, que je juge, que je condamne, que je domine, que je me venge, que je vole, que je spolie, que je donne des raisons à ma lâcheté, à  mon indifférence, à mon égoïsme... je tue l'amour !
En tuant l'amour, je participe consciemment ou inconsciemment aux malheurs du monde (Criminalité, misère, faim, maladie, mort, etc.)
La religion, la politique, le nationalisme, la loi sont des concepts dépassées qui n'ont jamais été vrais, qui n'ont jmais réussi à installer durablement le bonheur, le bien-être et la paix auquel chacun aspire.
Si nous sommes conditionnés au fait de croire que l'homme est fait pour l'Histoire et non l'Histoire pour l'homme, nous pouvons passez au-delà en prenant notre destin en main, et le seul et unique moyen d'y parvenir reste la pénitence: Aimer, pardonner, faire la paix et retrouver l'intelligence spirituelle, celle du cœur depuis si longtemps endormie.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


27sep13  148C86  
Je ne vois pas, je ne sens pas l'Amour de Dieu. Il a quelque chose qui m'aveugle.
Comment sans sentir l'amour de Dieu puis-je seulement commencer d'aimer les hommes ?
C'est un tout, un tout qui me saute à la gueule. Je ne peux pas lui échapper.
Il me jette dans l'impossible.
Je ne peux pas suivre l'Amour de Dieu.
Évrard de Provence-Côte d'Azur


Réponse :
Vous ne "pouvez pas suivre l'Amour de Dieu" ? Suivez l'amour du prophète !
Quel croyant, qui qu'il soit, où qu'il soit, peut aujourd'hui supporter le soleil aveuglant de Dieu ? Aucun.
C'est pourquoi Dieu a mis un arbre, l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), entre lui et l'homme. Qu'on coupe l'arbre, l:'ombre disparaît et le soleil de Dieu brûle tous les regards qui voudraient le fixer. Le monde tombe alors dans l'aberration et disparaît.
Autrement dit, le prophète est nécessaire pour faire de l'ombre à la Parole et la rendre supportable, compréhensible. De mlême il rend supportable, compréhensible, l'amour du prochain.
Oh ! je n'ai pas toujours compris cela moi-même. Il y eut de longues années où je ne supportais même pas d'être appelé prophète, où je ne me qualifiais jamais ainsi, me sentant tellement... tellement inférieur à Moïse, Élie, Isaïe, Jésus, Muhamlmad. Mais prophète avait été prononcé par Jésus et par le Père pour me désigner. Je finis par y consentir.
Je suis donc aujourd'hui, même si je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), celui qui porte au plus haut une parole (Rév d'Arès i/12) verbale ou écrite affirmant notre référence permanente à la pénitence, par quoi nous retrouvons l'amour.
Alors, c'est vrai, l'amour absolu, l'amour évangélique, universel, n'est encore qu'un rêve, un imaginaire, mais je suis la fileuse qui croise les fils du réel et de l'imaginaire. C'est le fil double résultant qu'il faut suivre.
Je passe ma vie à réveiller mes frères pour qu'ils ne sombrent pas dans le renoncement.
Ne renoncez jamais, frère Évrard !
Même la mort n'est pas une fin. Ce matin même j'ai appris que notre sœur Françoise de Nancy allait peut-être bientôt passer la porte des ténèbres (Rév d'Arès 33/32). Je m'en attriste, parce que je l'aimais, vieille compagne de foi, mais je ne change pas ma vision de Françoise. Elle a été une auxiliaire précieuse sur terre ; elle sera une auxiliaire précieuse hors de la terre.
L'amour renaît sur terre et continue au-delà.
L'amour est notre force, mais forcez-vous à aimer. Au début ce sera froid, mais ça deviendra chaud.


01oct13  148C87
Frère Michel ! Vous ètes le grand pin parrasol sous lequel votre ombre nous appelle à l'amour rédempteur !
Mes Sarments qui ombragent les vallées ou l'on invoque Mon Non en brûlant de l'encens sont bléssés, parce que sous leurs ombre on n'entre pas en pénitence (Rév d'Arès 31/2).
Dans l'ombre des sarments blessés l'amour rédempteur ne peut être exprimer que mutilé.
"Un morceau de pain n'est pas le pain," disiez-vous dans je ne sais plus lequels de vos écrits.
Celà m'interroge et m'appelle a plus d'efforts de pénitence.
Merci Frére Ainé !
Jean-François V. du Midi-Pyrénées


01oct13  148C88
L’homme est heureux partout où il y a de l’amour.
Mettons de l’amour là où nous sommes et nous rendrons les autres heureux !
L’amour vrai sauve de tout.
Arièle et Philippe des Alpes du Sud


01oct13  148C89
Je pense que ce discours de Soljenitsyne aurait toute sa place dans cette entrée.
À méditer !
Lors de son discours a Harvard le 8 juin 1978, Soljenitsyne disait :

Le déclin du courage
Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l'Ouest aujourd'hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d'où l'impression que le courage a déserté la société toute entière. Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel, mais ce ne sont pas ces gens là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, leurs discours et plus encore, dans les considérations théoriques qu'ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d'agir, qui fonde la politique d'un Etat sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu'on se place....

Le bonheur triste
Quand les États occidentaux modernes se sont formés, fut posé comme principe que les gouvernements avaient pour vocation de servir l'homme, et que la vie de l'homme était orientée vers la liberté et la recherche du bonheur (en témoigne la déclaration américaine d'Indépendance.) Aujourd'hui, enfin, les décennies passées de progrès social et technique ont permis la réalisation de ces aspirations : un Etat assurant le bien-être général. Chaque citoyen s'est vu accorder la liberté tant désirée, et des biens matériels en quantité et en qualité propres à lui procurer, en théorie, un bonheur complet, mais un bonheur au sens appauvri du mot, tel qu'il a cours depuis ces mêmes décennies.
Au cours de cette évolution, cependant, un détail psychologique a été négligé : le désir permanent de posséder toujours plus et d'avoir une vie meilleure, et la lutte en ce sens, ont imprimé sur de nombreux visages à l'Ouest les marques de l'inquiétude et même de la dépression, bien qu'il soit courant de cacher soigneusement de tels sentiments. Cette compétition active et intense finit par dominer toute pensée humaine et n'ouvre pas le moins du monde la voie à la liberté du développement spirituel.
L'indépendance de l'individu à l'égard de nombreuses formes de pression étatique a été garantie ; la majorité des gens ont bénéficié du bien-être, à un niveau que leurs pères et leurs grands-pères n'auraient même pas imaginé ; il est devenu possible d'élever les jeunes gens selon ces idéaux, de les préparer et de les appeler à l'épanouissement physique, au bonheur, au loisir, à la possession de biens matériels, l'argent, les loisirs, vers une liberté quasi illimitée dans le choix des plaisirs. Pourquoi devrions-nous renoncer à tout cela ? Au nom de quoi devrait-on risquer sa précieuse existence pour défendre le bien commun, et tout spécialement dans le cas douteux où la sécurité de la nation aurait à être défendue dans un pays lointain ?
Même la biologie nous enseigne qu'un haut degré de confort n'est pas bon pour l'organisme. Aujourd'hui, le confort de la vie de la société occidentale commence à ôter son masque pernicieux....

De la difficulté de faire du bien
Aujourd'hui la société occidentale nous révèle qu'il règne une inégalité entre la liberté d'accomplir de bonnes actions et la liberté d'en accomplir de mauvaises. Un homme d'Etat qui veut accomplir quelque chose d'éminemment constructif pour son pays doit agir avec beaucoup de précautions, avec timidité pourrait-on dire. Des milliers de critiques hâtives et irresponsables le heurtent de plein fouet à chaque instant. Il se trouve constamment exposé aux traits du Parlement, de la presse. Il doit justifier pas à pas ses décisions, comme étant bien fondées et absolument sans défauts. Et un homme exceptionnel, de grande valeur, qui aurait en tête des projets inhabituels et inattendus, n'a aucune chance de s'imposer : d'emblée on lui tendra mille pièges. De ce fait, la médiocrité triomphe sous le masque des limitations démocratiques...

Du mauvais usage de la liberté
D'un autre côté, une liberté destructrice et irresponsable s'est vue accorder un espace sans limite. Il s'avère que la société n'a plus que des défenses infimes à opposer à l'abîme de la décadence humaine, par exemple en ce qui concerne le mauvais usage de la liberté en matière de violence morale faites aux enfants, par des films tout pleins de pornographie, de crime, d'horreur. On considère que tout cela fait partie de la liberté, et peut être contrebalancé, en théorie, par le droit qu'ont ces mêmes enfants de ne pas regarder et de refuser ces spectacles. L'organisation légaliste de la vie a prouvé ainsi son incapacité à se défendre contre la corrosion du mal. (...)
L'évolution s'est faite progressivement, mais il semble qu'elle ait eu pour point de départ la bienveillante conception humaniste selon laquelle l'homme, maître du monde, ne porte en lui aucun germe de mal, et tout ce que notre existence offre de vicié est simplement le fruit de systèmes sociaux erronés qu'il importe d'amender. Et pourtant, il est bien étrange de voir que le crime n'a pas disparu à l'Ouest, alors même que les meilleurs conditions de vie sociale semblent avoir été atteintes. Le crime est même bien plus présent que dans la société soviétique, misérable et sans loi. (...)

L'Occident, un modèle ? De quoi ?
Il est universellement admis que l'Ouest montre la voie au monde entier vers le développement économique réussi, même si dans les dernières années il a pu être sérieusement entamé par une inflation chaotique. Et pourtant, beaucoup d'hommes à l'Ouest ne sont pas satisfaits de la société dans laquelle ils vivent. Ils la méprisent, ou l'accusent de plus être au niveau de maturité requis par l'humanité. Et beaucoup sont amenés à glisser vers le socialisme, ce qui est une tentation fausse et dangereuse. J'espère que personne ici présent ne me suspectera de vouloir exprimer une critique du système occidental dans l'idée de suggérer le socialisme comme alternative. Non, pour avoir connu un pays où le socialisme a été mis en œuvre, je ne prononcerai pas en faveur d'une telle alternative. (...)
Mais si l'on me demandait si, en retour, je pourrais proposer l'Ouest, en son état actuel, comme modèle pour mon pays, il me faudrait en toute honnêteté répondre par la négative. Non, je ne prendrais pas votre société comme modèle pour la transformation de la mienne. On ne peut nier que les personnalités s'affaiblissent à l'Ouest, tandis qu'à l'Est elles ne cessent de devenir plus fermes et plus fortes. Bien sûr, une société ne peut rester dans des abîmes d'anarchie, comme c'est le cas dans mon pays. Mais il est tout aussi avilissant pour elle de rester dans un état affadi et sans âme de légalisme, comme c'est le cas de la vôtre. Après avoir souffert pendant des décennies de violence et d'oppression, l'âme humaine aspire à des choses plus élevées, plus brûlantes, plus pures que celles offertes aujourd'hui par les habitudes d'une société massifiée, forgées par l'invasion révoltante de publicités commerciales, par l'abrutissement télévisuel, et par une musique intolérable.
Tout cela est sensible pour de nombreux observateurs partout sur la planète. Le mode de vie occidental apparaît de moins en moins comme le modèle directeur. Il est des symptômes révélateurs par lesquels l'histoire lance des avertissements à une société menacée ou en péril. De tels avertissements sont, en l'occurrence, le déclin des arts, ou le manque de grands hommes d'Etat. Et il arrive parfois que les signes soient particulièrement concrets et explicites. Le centre de votre démocratie et de votre culture est-il privé de courant pendant quelques heures, et voilà que soudainement des foules de citoyens Américains se livrent au pillage et au grabuge. C'est que le vernis doit être bien fin, et le système social bien instable et mal en point.

La vraie cause du déclin de l'Occident :
Mais le combat pour notre planète, physique et spirituel, un combat aux proportions cosmiques, n'est pas pour un futur lointain ; il a déjà commencé. Les forces du Mal ont commencé leur offensive décisive. Vous sentez déjà la pression qu'elles exercent, et pourtant, vos écrans et vos écrits sont pleins de sourires sur commande et de verres levés. Pourquoi toute cette joie ?
Comment l'Ouest a-t-il pu décliner, de son pas triomphal à sa débilité présente ? A-t-il connu dans son évolution des points de non-retour qui lui furent fatals, a-t-il perdu son chemin ? Il ne semble pas que cela soit le cas. L'Ouest a continué à avancer d'un pas ferme en adéquation avec ses intentions proclamées pour la société, main dans la main avec un progrès technologique étourdissant. Et tout soudain il s'est trouvé dans son état présent de faiblesse. Cela signifie que l'erreur doit être à la racine, à la fondation de la pensée moderne. Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident à l'époque moderne. Je parle de la vision du monde qui a prévalu en Occident, née à la Renaissance, et dont les développements politiques se sont manifestés à partir des Lumières. Elle est devenue la base da la doctrine sociale et politique et pourrait être appelée l'humanisme rationaliste, ou l'autonomie humaniste : l'autonomie proclamée et pratiquée de l'homme à l'encontre de toute force supérieure à lui. On peut parler aussi d'anthropocentrisme : l'homme est vu au centre de tout.
Historiquement, il est probable que l'inflexion qui s'est produite à la Renaissance était inévitable. Le Moyen Age en était venu naturellement à l'épuisement, en raison d'une répression intolérable de la nature charnelle de l'homme en faveur de sa nature spirituelle. Mais en s'écartant de l'esprit, l'homme s'empara de tout ce qui est matériel, avec excès et sans mesure. La pensée humaniste, qui s'est proclamée notre guide, n'admettait pas l'existence d'un mal intrinsèque en l'homme, et ne voyait pas de tâche plus noble que d'atteindre le bonheur sur terre. Voilà qui engagea la civilisation occidentale moderne naissante sur la pente dangereuse de l'adoration de l'homme et de ses besoins matériels. Tout ce qui se trouvait au-delà du bien-être physique et de l'accumulation de biens matériels, tous les autres besoins humains, caractéristiques d'une nature subtile et élevée, furent rejetés hors du champ d'intérêt de l'Etat et du système social, comme si la vie n'avait pas un sens plus élevé. De la sorte, des failles furent laissées ouvertes pour que s'y engouffre le mal, et son haleine putride souffle librement aujourd'hui. Plus de liberté en soi ne résout pas le moins du monde l'intégralité des problèmes humains, et même en ajoute un certain nombre de nouveaux.

Perte de la valeur fondamentale originelle
Et pourtant, dans les jeunes démocraties, comme la démocratie américaine naissante, tous les droits de l'homme individuels reposaient sur la croyance que l'homme est une créature de Dieu. C'est-à-dire que la liberté était accordée à l'individu de manière conditionnelle, soumise constamment à sa responsabilité religieuse. Tel fut l'héritage du siècle passé.
Toutes les limitations de cette sorte s'émoussèrent en Occident, une émancipation complète survint, malgré l'héritage moral de siècles chrétiens, avec leurs prodiges de miséricorde et de sacrifice. Les Etats devinrent sans cesses plus matérialistes. L'Occident a défendu avec succès, et même surabondamment, les droits de l'homme, mais l'homme a vu complètement s'étioler la conscience de sa responsabilité devant Dieu et la société. Durant ces dernières décennies, cet égoïsme juridique de la philosophie occidentale a été définitivement réalisé, et le monde se retrouve dans une cruelle crise spirituelle et dans une impasse politique. Et tous les succès techniques, y compris la conquête de l'espace, du Progrès tant célébré n'ont pas réussi à racheter la misère morale dans laquelle est tombé le XXème siècle, que personne n'aurait pu encore soupçonner au XIXème siècle.

Effets et développements historiques de l'humanisme
L'humanisme dans ses développements devenant toujours plus matérialiste, il permit avec une incroyable efficacité à ses concepts d'être utilisés d'abord par le socialisme, puis par le communisme, de telle sorte que Karl Marx pût dire, en 1844, que " le communisme est un humanisme naturalisé. " Il s'est avéré que ce jugement était loin d'être faux. On voit les mêmes pierres aux fondations d'un humanisme altéré et de tout type de socialisme : un matérialisme sans frein, une libération à l'égard de la religion et de la responsabilité religieuse, une concentration des esprits sur les structures sociales avec une approche prétendument scientifique. Ce n'est pas un hasard si toutes les promesses rhétoriques du communisme sont centrées sur l'Homme, avec un grand H, et son bonheur terrestre. A première vue, il s'agit d'un rapprochement honteux : comment, il y aurait des points communs entre la pensée de l'Ouest et de l'Est aujourd'hui ? Là est la logique du développement matérialiste. (...)

L'illusion de l'humanisme
Il est une catastrophe qui pour beaucoup est déjà présente pour nous. Je veux parler du désastre d'une conscience humaniste parfaitement autonome et irréligieuse.
Elle a fait de l'homme la mesure de toutes choses sur terre, l'homme imparfait, qui n'est jamais dénué d'orgueil, d'égoïsme, d'envie, de vanité, et tant d'autres défauts. Nous payons aujourd'hui les erreurs qui n'étaient pas apparues comme telles au début de notre voyage. Sur la route qui nous a amenés de la Renaissance à nos jours, notre expérience s'est enrichie, mais nous avons perdu l'idée d'une entité supérieure qui autrefois réfrénait nos passions et notre irresponsabilité.
Nous avions placé trop d'espoirs dans les transformations politico-sociales, et il se révèle qu'on nous enlève ce que nous avons de plus précieux : notre vie intérieure. A l'Est, c'est la foire du Parti qui la foule aux pieds, à l'Ouest la foire du Commerce : ce qui est effrayant, ce n'est même pas le fait du monde éclaté, c'est que les principaux morceaux en soient atteints d'une maladie analogue. Si l'homme, comme le déclare l'humanisme, n'était né que pour le bonheur, il ne serait pas né non plus pour la mort. Mais corporellement voué à la mort, sa tâche sur cette terre n'en devient que plus spirituelle : non pas un gorgement de quotidienneté, non pas la recherche des meilleurs moyens d'acquisition, puis de joyeuse dépense des biens matériels, mais l'accomplissement d'un dur et permanent devoir, en sorte que tout le chemin de notre vie devienne l'expérience d'une élévation avant tout spirituelle : quitter cette vie en créatures plus hautes que nous n'y étions entrés.

Ultimatum pour un changement profond
Il est impératif que nous revoyions à la hausse l'échelle de nos valeurs humaines. Sa pauvreté actuelle est effarante. Il n'est pas possible que l'aune qui sert à mesurer de l'efficacité d'un président se limite à la question de combien d'argent l'on peut gagner, ou de la pertinence de la construction d'un gazoduc. Ce n'est que par un mouvement volontaire de modération de nos passions, sereine et acceptée par nous, que l'humanité peut s'élever au-dessus du courant de matérialisme qui emprisonne le monde.
Quand bien même nous serait épargné d'être détruits par la guerre, notre vie doit changer si elle ne veut pas périr par sa propre faute. Nous ne pouvons nous dispenser de rappeler ce qu'est fondamentalement la vie, la société. Est-ce vrai que l'homme est au-dessus de tout ? N'y a-t-il aucun esprit supérieur au-dessus de lui ? Les activités humaines et sociales peuvent-elles légitimement être réglées par la seule expansion matérielle ? A-t-on le droit de promouvoir cette expansion au détriment de l'intégrité de notre vie spirituelle ?
Si le monde ne touche pas à sa fin, il a atteint une étape décisive dans son histoire, semblable en importance au tournant qui a conduit du Moyen-âge à la Renaissance. Cela va requérir de nous un embrasement spirituel. Il nous faudra nous hisser à une nouvelle hauteur de vue, à une nouvelle conception de la vie, où notre nature physique ne sera pas maudite, comme elle a pu l'être au Moyen-âge, mais, ce qui est bien plus important, où notre être spirituel ne sera pas non plus piétiné, comme il le fut à l'ère moderne.
Notre ascension nous mène à une nouvelle étape anthropologique. Nous n'avons pas d'autre choix que de monter ... toujours plus haut.
Alexandr Soljénitsyne

Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


01oct13  148C90
En parlant des amours rédemptrices, dans votre réponse à Baudouin du 16sep13  148C67  vous écrivez:"Ces amours nagent et frôlent tout homme, quel qu’il soit, comme d’invisibles poissons." En ce qui me concerne c’est plus que frôler et ceci à plusieurs reprises.
La première fois que j’ai ressenti l’amour de Dieu c’est en lisant La Révélation d’Arès.
La seconde dois, c’est lors d’un pèlerinage dans lequel j’étais en effort de changement.
Par la suite, j’ai ressenti l'amour de Dieu au moins deux fois, mais à chaque fois c’était différent.
Quand j'ai lu La Révélation d'Arès cela ressemblait plus à une sorte d’illumination, de révélation intérieure qui m'a procuré beaucoup de joie et d'énergie. Au pèlerinage, c'était plus l'amour du Père trop aimant (plutôt le côté Mère) pour son enfant, j'avais l'impression d'être un bébé dans les bras de sa mère.
La première fois, j’ai ressenti l'amour de Dieu dans un moment où j’en avais besoin, c’était comme une aide du Ciel, un état de grâce qui me remplissait d'amour pour tous les humains autour de moi. La deuxième fois c’est en faisant des efforts de pénitence, de changement en luttant contre des tares en moi, des peurs. C’était comme un combat intérieur que je gagnais et là j’ai ressenti aussi un grand amour pour tous les humains autour de moi. Je les voyais différemment avec si je peux dire un cœur pur. Je croyais d'ailleurs que cette fois cet état allait durer car je pensais avoir trouver le chemin intérieur vers la Source enfouie (Rév d'Arès 24/4), vers l’Image et Ressemblance au fond de moi. Je chantais même cette célèbre chanson de Jacques Brel: "Ne me quitte pas !"
Mais hélas, cet état n’a pas duré. J’ai essayé de le retrouver mais sans y parvenir. C’est pareil pour l’amour romantique, je ne le trouve pas stable, parfois je le ressens très fort en moi pour mon épouse et parfois je ne le sens plus. J’ai l’impression que lui aussi est soumis aux aléas du péché. Je crois que plus on est pénitent et plus on ressent aussi cet amour.
Ces différentes expériences sont pour moi la preuve irréfutable qu’on peut vivre vraiment des états de bonheur exceptionnels, car au fond de nous il y a une Semence Sainte (Isaie 6/13) une Source enfouie, une source d’amour et de bonheur.
Je suis intimement convaincu que c’est grâce à la pénitence qu’on l’atteint, mais, comme dit Dieu dans La Révélation d’Ares, cette Source est enfouie sous le péché (Rév d'Arès 24/4) et ce dernier n’est pas facile à combattre, d’autant moins facile qu’il est en nous et tout autour de nous. De temps en temps on réussit à se purifier mais ça ne dure pas, en tout cas en ce qui me concerne.
J'ai souvent confondu l'amour évangélique avec une sorte d'amour affectif qui cajole: Les cajoleurs ne sèment que la faiblesses (Rév d'Arès 38/5), et j'ai encore du mal à vraiment faire preuve de cet amour constructif et créatif de soi et de l'autre qu'est l'amour évangélique qui me demande un certain courage pour dépasser ma peur de déplaire et me libérer des préjugés que je ressens comme un frein à mon amour de l'autre.
Quand je moissonne et que je rencontre une âme ouverte, je ressens aussi des instants de bonheur intense, c’est pourquoi j’aime la mission, car même si parfois c’est difficile, c’est aussi une réelle source de joie et de bonheur. Quand on touche l’âme de l’autre la magie opère.
Celui qui se prive de la moisson se prive aussi de ressentir cette grande joie de la communion spirituelle avec son frère. À force de m’observer, j’ai compris que ce qui me freine dans ma mission ce sont avant tout mes propres peurs qui ne sont que des créations de mon imagination que souvent j’attribue aux autres. Et puis maintenant j’y vais comme à une chasse aux trésors à la recherches des épis mûrs et je le prends avec beaucoup de philosophie. À ceux qui ne sont pas prêts je leur souris et souhaite une bonne journée car eux aussi le Père les aime. Pour moi franchement la pénitence, la moisson, c’est ma vie, c‘est la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Je plains celui qui n’a jamais ressenti ces amours, mais en même temps je sais qu’il le peut s’il entre en pénitence, s’il s’efforce d’aimer même ceux qui lui font du mal, car si on souffre, la souffrance permet parfois justement d’aller au plus profond de soi pour y découvrir une grande force de Vie. Dieu dit: Ma Main blesse l’homme, l’homme vit (Rév d'Arès xLi/11).
Denis K. de Bretagne Sud


01oct13  148C91  
Merci, Frère Michel, pour cette entrée sur ce thème fondamental de l'amour rédempteur.
Je souhaitais juste dire que je trouve que la photo que vous avez choisie illustre parfaitement cet amour à reconstruire.
Dans un monde où les hommes ne s'accordent plus d'intérêt les uns aux autres, se méfient les uns des autres, où les enfants n'ont plus confiance dans les adultes, où les époux ne croient plus aux serments d'amour, il faut en effet chaque jour retracer des signes d'amour, en donnant de son attention, de sa bienveillance, de cette vie spirituelle qui nous donne la constance dans le Bien, signes qui, bien souvent le lendemain, auront été effacés par la vague du désenchantement ambiant.
Alors, il faut recommencer encore et encore jusqu'à ce que cet amour s'inscrive durablement dans l'esprit et le cœur des hommes. Comme l'artisan qui remet chaque jour son ouvrage, la joie de créer balaie toute fatigue, car chaque jour, on peut améliorer cette création qu'est notre vie partagée avec nos frères humains.
Françoise L. de Bretagne-Sud


03oct13  148C92
Tu vois le Retour (Rév d’Arès i/1)
Il y a 36 ans aujourd’hui 2 octobre 2013 que le Créateur, silencieux depuis Mouhamad, est revenu pour libérer l’homme des dogmes dominateurs.
Merci, frère Michel, pour cette entrée 148 qui me donne une conscience plus vive de l’importance de l’amour évangélique, de l’amour romantique et de l’amour parental. Une conscience plus vive de l’importance de les vivre et la confiance en ce que les vivre, par la pénitence qui donne la joie de vivre, est possible :
Aïe! Ça fait beaucoup de “vivre” !
Je prie avec vous frère Michel, je vous embrasse
À bientôt la joie de vous voir
Madeleine de Bretagne-Sud


03oct13  148C93
Dans notre monde froid et calculateur où l’intelligence intellectuelle est de moins en moins équilibrée par l'intelligence du cœur, vous êtes comme le Vent chaud, 
Ta bouche étale la braise de Yëchou "(Rév. D’Arès xliv/6-7).
C’est ce que ne voient pas encore les ennemis de La Révélation d’Arès et la majorité des gens que nous rencontrons dans la rue pendant nos missions.
Après un très beau et intense Pèlerinage, cette entrée 148, qui souffle en moi le Vent chaud (Rév. D’Arès xxi/8), continue à me faire descendre dans mes profondeurs.
Cet amour chaud que j’avais du mal à ressentir ces derniers temps, ce qui m’inquiétait, revient en moi et je sens ma mission différente.
Comme le dit si joliment Françoise L (148C91) il faut inlassablement reprendre notre travail d’amour chaque jour et ne pas se décourager même si les bras nous en tombe parfois, car l’amour est véritablement une belle et grande force.
Merci cher Prophète du Tout Autre.
Marie-Odile du Midi-Toulousain


03oct13  148C94  
Parce qu'aimer évangéliquement doit être aimer selon l'Évangile, selon les enseignements des prophètes, notamment Jésus et Mikal, comme illustration de l'amour évangélique (amour devoir qu'on s'impose, force qu'on applique dans la relation à l'autre), qui n'est donc pas l'amour sentimental, ou naturel, je raconte une histoire qui m'est arrivée il y a quelques années, que j'ai eu l'occasion de raconter plusieurs fois en dehors de freesoulblog:
Un homme endormi au soleil sur une place de notre ville, à côté du banc où traîne sa veste.
Un gars passe, s'intéresse à lui, je les rejoins, dialogue:
— Il dort tranquille.
— Mais il fait chaud.
— C'est vrai que ça devrait aller.
— Il vaut mieux ne pas le déranger.
— Bonne soirée !
Nous nous quittons, le gars s'en va de son côté, moi du mien, laissant le dormeur sur place;
En me retournant plus loin, je vois le gars revenir vers l'endormi et lui prendre sa veste; en fait il ne lui voulait pas du bien, mais le voler sans être repéré.
Un verset de la Parole résonne en moi: Exhorte le voleur à restituer (Rév d'Arès 36/15) ! Je veux y répondre.
Je suis le voleur tout en lui criant à travers la rue deux ou trois fois: "Pourquoi avez-vous pris son vêtement ?"
Il continue son chemin sans se retourner, j'ai peur qu'il soit agressif ou armé. Il presse le pas, les passants nous évitent, je le poursuis; À un certain moment, voyant qu'il ne cédait pas de lui-même, j'ai failli rebrousser chemin, me disant que j'avais fait ce que je pouvais faire, mais n'ayant pas réussi à lui faire restituer ce qu'il avait volé, je me reprends et, décidé à ne pas le laisser partir sans avoir accompli, l'inspiration me vient:
En haut d'un escalier dans lequel il va s'engouffrer et disparaître, dans son dos, je dis fermement mais sans colère ni menace:
— Je vous parle en ami. Le mieux que vous ayez à faire, c'est de lui rendre ce que vous avez pris!
Il s'arrête net, se retourne brusquement, sort le veston d'un sac plastique, me le tend et s'enfuit.
De retour au point de départ, je rends la veste à l'homme qui, entre temps, s'est réveillé; il parle avec un ami de la disparition de ses affaires.
Suite à leur étonnement, j'explique que j'ai voulu répondre au Créateur dont la Parole ne dit pas de juger, de menacer, de punir, de faire la morale, ni de laisser faire, mais d'exhorter à réparer pour que le monde change.
J'ai conseillé à l'homme volé de dormir la prochaine fois accroché à sa veste.
Aimer l'autre comme soi-même n'est pas laisser faire, cacher ce qu'il y a à dire ou à faire, mais le dire et le faire pour le changement du monde, avec amour, clarté, fermeté et… amour.
Lorsque j'ai réalisé que le passant en apparence bienveillant pouvait être un menteur et un voleur et que je le poursuivais, ce n'est que la présence d'esprit de l'interpeller par un "Je vous parle en ami", sans le considérer comme un ami, bien au contraire, l'effort donc d'aimer avec raison, qui l'a interpellé et arrêté dans sa course comme devant celle de tout poursuivant juge, moralisateur ou policier.
Cela a fait mouche !
C'est l'amour "forcé" (que je me suis imposé) qui a fait mouche, l'amour remplaçant le jugement, la menace, la punition ou la violence brutale.
Merci encore et toujours pour votre travail de pénitent, de prophète du Très Haut,
bernlouby de Bretagne-Sud


XXxxxXX  148C95
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