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20 avril 2008 (0081)
Mark Boyle et le dalaï lama
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Récemment,
l'Anglais Mark Boyle crut qu'il pourrait aller à pied
d'Angleterre en Inde sans avoir un centime sur lui, en
recourant à la seule générosité des hommes. Il n'alla pas
plus loin que Calais, d'où il dut retourner en Angleterre
déclarant: "Mourant de faim et de froid, sans dormir
pendant des jours, je dus reconsidérer complètement mon
projet."
Quel
rapport entre Mark Boyle et le Dalaï Lama, sinon que
l'Inde où est réfugié le Dalaï Lama était le but de Mark
Boyle et qu'ils appartiennent tous deux à la race
humaine?
Il y a un rapport. Les bikkhus ou
bhikshus bouddhiques peuvent vivre de charité leur vie
durant, mais un Occidental ne peut pas faire plus de
quarante kilomètres sans que ses coreligionnaires ne le
laissent mourir de faim et de froid. Cette
histoire montre crûment les perspectives opposées
de l'humanité spirituelle et de l'humanité matérialiste.
Des milliards de croyants sont à la croisée de ces deux
humanités et souffrent de ne pas pouvoir encore décider
pour l'une ou l'autre. Quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) pour décider, mais La
Révélation d'Arès nous rend plus conscients de la
bonne décision. L'homme doit retrouver la vie spirituelle.
J'entends
d'ici mes concitoyens: "Oui, mais attention...
Attention!.. Mark Boyle cherchait ni plus ni moins qu'à
profiter de la bêtise des hommes pour s'offrir un voyage à
l'œil, alors que le Dalaï Lama, c'est le chef naturel du
Tibet chassé par les Chinois avec ses moines, qui
poursuivent un très haut idéal."
Très bien! À propos, que sait-on de l'idéal de Mark Boyle?
Quelqu'un lui a-t-il seulement demandé à Calais? J'en
doute. Comme il a une tête d'anglais (voir photo), il n'a
pas droit à d'autre idéal que l'idéal de Descarte (ou de
Francis Bacon) et des subventions publiques. Aucun droit à
la pièce de cuivre
(Rév d'Arès 34/4) réservée à l'inattendu, à
l'homme du temps qui vient (30/13). Si encore il
était clochard, la casquette collée à la tignasse par deux
ans de crasse, l'haleine vineuse, mais non! Mark Boyle est
propre, habillé et équipé de neuf, le crâne rasé avec un
bon visage de santé conventionnée (revoir photo). Mais le
Dalai Lama aussi a la tête rasée, des vêtements propres...
Allons, allons, ne compliquons pas! Les catégories sont
fixées. Mark Boyle n'a droit à rien, surtout pas à avoir
des idées non homologuées.
Je le dis sans hésitation: J'aime beaucoup le Dalaï Lama.
Il ferait un très bon Pèlerin d'Arès et moi je ferais un
très bon Bouddhiste, s'il n'y avait cette histoire de
réincarnation — Un point sûrement soluble par l'intelligence
(Rév d'Arès 32/5) spirituelle quand elle sera
revenue —. Il y a, en tous cas, dans l'idéal bouddhique et
l'idéal arésien bien des points communs, notamment celui,
essentiel, que "faire" est plus important que "croire",
que la bonté, la compassion, le pardon, la paix, la
liberté sont les balises sur la route du Bien. Il y a plus
de valeurs communes que de différences entre Jésus et
Bouddha, même si le premier parlait de Dieu et l'autre non
ou, du moins, pas de la même façon. Leurs différences
tenaient surtout à leurs environnements culturels, le
clergé de Jérusalem pour le premier et les brahmanes pour
le second. Comme quoi, la culture entrave l'évolution, est
bien un obstacle à la Vérité.
J'aime tout autant Mark Boyle, qui n'est probablement
pas Pèlerin d'Arès, parce que sa crise de liberté et sa
foi dans les hommes, même frustrées à Calais, sont
sûrement très proches des nôtres.
Les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) cherchent
obstinément à diviser et à aveugler les hommes de
dépassement, mais nous savons bien reconnaître nos frères
dans l'espérance générale d'un monde qui changera (Rév
d'Arès 28/7).
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11 avril 2008 (0080)
un site généraliste enfin mis en ligne
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Le
site généraliste "Révélation d'Arès et Pèlerins d'Arès"
que j'avais annoncé est enfin mis en ligne.
La page index est encore en construction (destinée à
recevoir une video).
Tel qu'il est, cependant, ce site fournit à tous ceux
qui en ont besoin des informations générales sur
l'origine et le sens de La Révélation d'Arès ainsi que
sur le sens que les Pèlerins d'Arès donnent à leur vie
personnelle et à leur action publique.
Si je mets en ligne dès aujourd'hui ce travail
inachevé, c'est parce qu'il y a un besoin urgent d'un
site qui soit un synopsis complet, c.-à-d. plus qu'un
sommaire, un résumé ou qu'une carte de visite, sans pour
autant contraindre le lecteur à une lecture ennuyeuse et
approfondie. De récents problèmes administraifs et/ou
médiatiques m'ont montré combien urgent est le besoin
d'un site à la fois complet et accessible.
Depuis
plusieurs
années j'avais suggéré, et espéré, que d'autres que moi,
bien plus compétents et talentueux et mieux outillés que
moi pour l'information on-line (internet), réalisent un
site généraliste complet avant moi, mais le temps leur en
a manqué. La Vérité sur laquelle ce site est basé est
connue de tous les Pèlerins d'Arès depuis des décennies.
Je n'ai donc rien fait de plus que ce que n'importe quel
Pèlerin d'Arès aurait pu faire et beaucoup mieux que moi.
Comme on le constate, en jetant un coup d'œil sur le plan
du site, ce que je mets en ligne aujourd'hui est la
plate-forme de base d'une monographie numérique, un
travail personnel, que je compléterai et améliorerai
progressivement.
Si l'adresse du site est michelpotay.info,
c'est simplement parce qu'il reflète mon ressenti
personnel de La Révélation d'Arès et de la pénitence
et du travail de moisson spirituelle qu'elle
inspire, un ressenti qui n'est pas forcément celui de tout
le monde dans une assemblée de croyants ou d'idéalistes libres.
Ce site généraliste est conçu à l'usage des profanes
pour lesquels je me suis efforcé de rendre aussi clairs
que possible des sujets et des questions spirituels,
auxquels peu d'entre eux sont habitués.
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18 mars 2008 (0079)
la passion d'ingrid bétancourt
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En
ce jour de 2008 où l'église commence à méditer la
passion du Christ, je ne compare pas Ingrid Bétancourt à
Jésus. Si je les cite ensemble, c'est parce que nous
savons maintenant que si Mme Bétancourt retrouvait sa
liberté et sa place dans la politique, elle se vouerait
au soulagement des crucifiés de la terre, dont elle
côtoie depuis six ans un échantillon, les FARC qui la
gardent prisonnière et otage.
Depuis des années j'affirme que
plus on réclame haut et fort, dans des manifestations
impressionnantes, la liberté d'Ingrid Bétancourt plus on
donne de prix à l'otage qu'elle est et moins les
guérilleros colombiens n'accepteront de se séparer du
bouclier qu'elle constitue contre l'armée qui les traque.
Mais il y a autre chose:
Luis Eladio Perez, ancien parlementaire récemment libéré
par les FARC, révèle qu'il a beaucoup parlé avec Ingrid
Bétancourt. Elle a énormément médité et changé, dit-il.
Notamment, elle a réalisé et admis que la révolte et la
violence des FARC ne résultaient pas de l'ambition
politique de quelques meneurs d'hommes, mais de causes
humaines infiniment plus profondes et largement partagées.
Du fond de sa jungle-prison, Ingrid Bétancourt, bien que
subissant privations et humiliations, prévient qu'il n'y
aura pas d'issue militaire à cette rebellion et qu'il faut
négocier avec elle sur des bases d'humanité.
M. Perez affirme qu'Ingrid Bétancourt depuis son
enlèvement consigne ses pensées par écrit et que les
FARC lui laissent ses notes. Elle admet qu'il y a deux
Colombie: une Colombie urbaine et riche et une Colombie de
la misère (schéma retrouvé dans un nombre considérable de
nations de la terre) et que rien de ce qui les oppose ne
sera résolu par les projets politiques traditionnels.
Ingrid Bétancourt aurait élaboré un programme de paix plus
proche de l'amour et de la sagesse que des lois.
Aurait-elle compris ce que La
Révélation d'Arès nous dit du commencement à la
fin, que la politique comme sa génitrice, la religion, en
dépit de bonnes intentions, fait plus de mal que de bien,
parce qu'elle repose sur un système qui ne tient que par
la loi et la répression des indociles?
Peut-être la passion douloureuse que subit Ingrid
Bétancourt aboutira-t-elle à une solution heureuse du
problème que posent les FARC au pouvoir central de
Colombie et, par extension, à des mesures heureuses à
l'égard des crucifiés de la terre, notamment dans d'autres
parties de l'Amérique Latine.
Nicolas Sarkozy, informé par Luis Eladio Perez des
espérances d'Ingrid Bétancourt, aurait proposé que la
France accueille les guérilleros de la jungle colombienne,
si leur pays craignait de les réintégrer après qu'ils
aient déposé leurs armes.
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26 février 2008 (0078)
bienfaits possibles des bisbilles
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Les Pèlerins d'Arès n'espèrent pas dans la
politique, mais comme ils savent que se laisser crucifier
par elle ne sert à rien (Rév d'Arès 29/5),
ils votent. Librement. À droite, au centre, à gauche,
selon que chacun ou chacune suppute ici ou là moins
d'hostilité envers les idées qu'a réactivé La Révélation
d'Arès.
Mais voilà qu'en politique
surgit quelque chose de nouveau. Je ne prends pas parti,
je remarque seulement que Nicolas Sarkozy cherche, pour
l'heure maladroitement mais ça s'améliorera peut-être, à
décrocher la France des barbelés de sa loi innombrable,
paralysante et contradictoire et de ses idées dépassées,
pour qu'elle coure à nouveau créatrice et prospère. Sans
création et prospérité ni gauche, ni centre, ni droite
ne réussira. Ceux-là mêmes qui accusent ce président de
"vouloir être roi," de "menacer la paix civile," de
"brader les droits des citoyens," seront les premiers à
bénéficier un jour de ce qu'il fait.
Au Salon de l'Agriculture, à un improbateur qui refusait
la main qu'il lui tendait, le président lança: "Casse-toi,
espèce de con!" Bof! Moi qui me traite moi-même de con à
longueur de journée, ça ne saurait m'émouvoir. Ce qui me
paraît prometteur, en tout cas, c'est justement cette
sorte de libre échange de mots et d'idées dans un pays où
rien ne bouge depuis beaucoup trop longtemps. Héraclite
disait que "Polemos (la bagarre) est le père et le roi de
toutes choses (dans le système)." Depuis des millénaires
le système d'Adam s'est développé par disputes en religion
comme en politique — L'affaire des "sectes" n'est jamais
que l'énième peur, et donc l'énième dispute sur le la
question: Qu'est-ce qui nuit aux pouvoirs et qu'est-ce
qui leur profite? La cuisine des démagogues.
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), lui, ne
sera pas un monde polémique, mais un monde d'harmonie. En
attendant, espérons quelque bien des controverses autour
de M. Sarkozy, puisqu'il nous faudra longtemps encore
subir le système tout en travaillant à l'affaiblir
par notre pénitence qui est libération, qui
permettra la Maîtrise (18/3) du monde par des
hommes de bien libres, qui remplaceront tôt ou
tard les maîtres (18/2) de la loi des
rats (XIX/24). Les protestations, invectives,
railleries, que soulève M. Sarkozy, ne donnent-elles pas
aux partis et à tous les citoyens l'occasion de rectifier
ou d'affiner leurs propres pensées sur cent sujets
importants et même, bien qu'inattendue, sur La
Révélation d'Arès?
Le 22 février, le journal "Sud-Ouest", rejoignant la
polémique sur les "sectes" rallumée par l'interview
d'Emmanuelle Mignon, conseillère de Nicolas Sarkozy,
publia une grosse bêtise à propos de L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès. Rien qu'une bêtise de plus, me direz-vous! Oui,
mais qui m'a donné une occasion de plus d'adresser au
directeur du journal une rectification. Celle-ci, ajoutée
aux rectifications adressées à "Sud-Ouest" depuis 1978,
aidera la presse et ses émulsifiants politiques à mieux
cerner une question, non la moindre, parmi toutes les
questions pour longtemps encore brouillées par les clichés
et les préjugés, parce que "noircir" est une activité qui
fait vivre ou excite beaucoup de monde, qu'il s'agisse du
président de la république ou des modestes pénitents
que nous sommes.
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10 février 2008 (0077)
amour, amour et amour
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Bientôt la st-Valentin! Les
amoureux romantiques la célèbrent en
réaffirmant leurs sentiments et leur désir l'un pour
l'autre, en se faisant des cadeaux, en espérant plus
intensément un avenir heureux. Ils n'ignorent pas
que l'amour comme la rivière ou le puits sous l'incertain
climat de la terre pécheresse monte, baisse ou même peut
s'assècher, mais que sans eau il n'y aura, de toute façon,
aucune vie possible. L'amour comme l'eau c'est l'espoir,
la foi. Sans espoir ni foi on n'entreprend rien, on
n'avance pas, on n'a aucune chance, mais alors vraiment
aucune chance, de vaincre le mal.
Mais qu'ils n'oublient pas, les amoureux, que l'amour
romantique n'escamote ni l'amour parental et sa
réciproque: l'amour filial, qui viendront avec les
enfants, ni l'amour du prochain, dont l'expansion changera
le
monde en bien (Rév
d'Arès
28/7).
Quand
l'amour romantique,
l'amour parental/filial,
l'amour du prochain,
seront-elles enfin
simultanées et plus répandues que leurs inverses,
la haine, le mépris, l'égoïsme et l'indifférence?
Particulièrement l'amour du prochain, l'incontournable
clé du très lourd, mais très large portail sur l'avenir
qu'est La Révélation
d'Arès.
Sœur Christiane et moi n'avons fêté la st-Valentin qu'une
seule fois en 40 ans. Parce que nous ne fêtons pas les
saints. Parce que pour nous l'amour romantique
advient tous les jours. Cette st-Valentin-là, survint donc
par hasard, en 2003. J'avais 73 ans, Christiane 58. Nous
étions en voyage à une journée de Bordeaux.
Entrant pour dîner dans un restaurant censé être quasi
vide et morose en février, nous trouvons la salle
bruissante de joyeux convives. "Un mariage?"
demandons-nous? "Mais non, c'est la st-Valentin!" nous
répondit la serveuse en nous installant dans la salle de
billard, faute de place ailleurs. Ainsi, dans ce coin
perdu, les couples de tous âges fêtaient leurs amours!
Christiane et moi, d'indéracinables romantiques, nous
levâmes nos flutes de champagne, offert par le patron, à
la santé de
l'amour romantique,
condition sufisante, mais nécessaire, pour les épousailles
(Rév d'Arès 33/21),
l'amour parental (Rév
d'Arès 36/20) et sa réciproque, l'amour filial
que montrent les enfants,
l'amour du prochain,
miroir terrestre de l'amour démesuré du Père
trop
aimant pour toutes ses créatures (Rév
d'Arès 12/7).
L'amour du prochain n'est pas sentimental.
C'est un amour par devoir, qu'il faut se forcer à donner
même à l'homme qui a le
pus, le ver ou
l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès XXII/8), mais
c'est l'immense sagesse face à laquelle cèderont toutes
les haines, tous les maux et même la mort et même le
temps.
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20 janvier 2008 (0076)
attali: 316 propositions de liberté
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Les 41 personnalités et experts de la
commission Attali n'envisagent pas de changer la France
comme La
Révélation
d'Arès envisage
de
changer le monde
(28/7), mais leurs 316 propositions y
aideront, si M. Sarkozy peut les faire appliquer.
Le sauvetage économique de la France vu par Jacques
Attali, dont je salue l'intelligence et le courage,
implique la restauration d'une liberté d'entreprendre et
de posséder, qui ne paraît certes que matérielle, mais tout ce qui
libère l'homme matériellement le libère spirituellement,
parce que la vie est un grand tout,
parce qu'il n'existe qu'une seule liberté,
absolue, dont tous les aspects sont liés, au sens de la
Parole du Créateur (Rév
d'Arès 10/10).
Le Pèlerin d'Arès que je suis est forcément pour une
France — La Révélation
d'Arès ne parle-t-elle pas français? — qui
comprendrait enfin que la sécurité et le bonheur ne sont
pas dans les subventions et les allocations, mais dans la
vie, l'évolution et la créativité libres,
parce que seule la liberté peut dynamiser la vraie bonté, naturelle. Or,
la bonté
naturelle seule fera mieux que les lois sociales, qui ne
sont plus améliorables.
Cela, les Pèlerins d'Arès l'ont compris
depuis 34 ans, sous l'angle spirituel, à la Lumière
de La
Révélation d'Arès. C'est pourquoi ils ont pris
le risque de la marginalisation idéologique et
métaphysique en devenant pénitents
et moissonneurs de
pénitent, parce qu'inciter les hommes à changer
leur vie en bien
(30/11)
c'est les conduire au bonheur universel et même, à terme,
à la disparition de la mort, mais ne débordons pas du
cadre de cette entrée...
Pour le moment, il faut sortir la France du communisme
déguisé, sclérosant, où elle s'est enlisée. Il faut
permettre aux Français de vivre et de travailler
librement, d'entreprendre librement, d'approcher enfin les
idéaux de LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, qui ont été puisés
à la Parole du Père, quoiqu'en disent les républicains
rationalistes..
Les 316 propositions de la commission Attali vont soulever
une tempête de controverses politiques, idéologiques et
syndicales. Toutefois, même si la politique et les
syndicats ont, pendant des décennies, exigé avec
sincérité toujours plus de lois pour enchaîner et
pressurer les employeurs et les créateurs et favoriser les
employés et les allocataires, ils doivent avec la même
sincérité convenir qu'elles ont fini par paralyser
l'économie. Nos industriels et nos créateurs, qui ne sont
pas des "saints," déménagent et les artisans se raréfient.
La France continuera de se désindustrialiser et avant 20
ou 30 ans sera tombée dans la misère: Les allocataires et
les chômeurs ne recevront plus rien, faute de ressources.
Je ne détaille pas les 316 propositions ici. Je souligne
seulement que Jacques Attali et la commission qu'il a
présidée ont bien vu, outre qu'il faut restaurer la
liberté d'entreprendre et de posséder sans taxes
ruineuses, qu'il faut simultanément restaurer une
mentalité bienveillante depuis trop longtemps disparue:
"Je rêve d'une France où le scandale ne serait pas la
richesse, mais la pauvreté. Je rêve d'une France où ne
dominerait plus la jalousie, mais où chacun aurait
conscience, comme dans une équipe de football, de
l'intérêt qu'il a au succès de l'autre! Je rêve surtout
d'une France qui passerait d'une culture de la rente à une
culture du risque," dit Jacques Attali.
Tout comme prendre des risques en économie paie, prendre
des risques spirituels paie, les risques de
l'amour, du
pardon, de la
paix, de
l'intelligence du cœur et de la liberté
totale. C'est comme ça que naîtra la vie spirituelle,
seule clé du Bien
et du bonheur universels. Quand donc le vrai christianisme
commencera-t-il d'exister?
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13 janvier 2008 (0075)
père de l'univers
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Je traverse
une épreuve (voir 0074) et ma piété s'accroît.
J'ai toujours beaucoup
prié, mais dans ces moments où
l'injustice m'enserre (28/15) j'ai
besoin de plus de Lumière.
Je dois voir toujours plus clair pour
accomplir (Rév d'Arès 35/6), pour toujours mieux
me défense qui est défendre La
Révélation
d'Arès.
Dans le feu de
ma ferveur, à côté de
Chema Israël (Deutéronome 6/4+) et
d'Al-Fatiha (Coran 1),
Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) est
naturellement la prière centrale.
Cette prière fut révélée du premier au dernier mot par le
Père lui-même en 1974, transmise par son messager Jésus.
Voici comme je la ressens:
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Ce que je prononce
(Rév d'Arès 12/4):
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Ce que je ressens:
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Père de l'univers
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Créateur!
|
Toi seul est Saint
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Tu
es ma seule référence!
L'homme spirituel crée son âme,
qui le sauve des ténèbres,
en se référant à toi ou retrouvant ton
image (Genèse
1/27)
|
Que règne sur nous Ta Sainteté
|
Vivons en pénitents
Laissons-nous mouler
(Rév d'Arès 1/11) à l'image
(Genèse
1/27)
de l'amour
(Rév d'Arès
12/7),
du pardon et de
la force qu'il
donne (Rév d'Arès 8/2),
de la paix, non
celle instable que l'homme ne garde pas
dans
sa main (Rév d'Arès XIX/6), mais la paix
absolue que Tu as
promise (Rév d'Arès 28/22),
de l'intelligence, non
seulement
l'intelligence intellectuelle, mais aussi et surtout l'intelligence
spirituelle, et
de la liberté
absolue (Rév d'Arès
10/10) parce que sans se libérer de tout préjugé
l'homme ne peut retrouver l'amour
et la force créatrice
de l'amour.
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Pour que nous fassions Ta Volonté
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pour qu'en tous domaines notre
volonté soit de penser et d'accomplir
comme ta propre Volonté
de penser et d'accomplir
|
Pour que nous recevions notre nourriture
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la nourriture
spirituelle que la foi nous donne avec la paix
(Rév
d'Arès 28/22)
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Pour que nous puissions pardonner et
recevoir pardon
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pour que nous, les hommes, cessions de nous
reprocher nos péchés
réciproques, et que nous nous aidions les uns les autres à
en guérir
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Pour que nous résistions aux tentations et
que soit abattu le malin
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Pour que l'homme cesse d'être son propre
tentateur et son propre malin
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Pour que règne à jamais sur nous
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pour que sans faillir nous suivions trois
principes:
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Ta Sainteté
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recouvrer chaque jour un peu plus ton
image (Genèse 1/27)
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Ta Puissance et
|
retrouver en nous ta Puissance
par la pénitence,
changer ce monde en
bien (Rév d'Arès 28/7) par
notre pénitence et
en moissonnant toujours
plus
de pénitents
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Ta Lumière
|
puiser sans cesse à ta Vérité
(Rév d'Arès 28/7) et la colporter parce qu'elle
est la clé du bonheur universel qui s'étendra sur le monde
en ton Jour (Rév d'Arès
31/8) comme une magnifique fleur à la
Lumière d'un matin éternel
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28 décembre 2007 (0074)
victoire de la mort
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En Orient, l'apôtre d'un Islam miséricordieux
et humaniste, la défenderesse de la liberté de
conscience et du progrès en Pakistan, est abattue par le
système.
En Occident, à peu près en même temps, l'apôtre d'un
christianisme émancipé, dépolitisé, absolument libre et
absolument bon, renouant avec toutes ses racines
abrahamiques fraternelles (Rév d'Arès 35/11),
est attaqué par le système, qui cherche à le dépouiller
des moyens, faibles déjà, de poursuivre sa mission.
L'une, Benazir Bhutto a été très
médiatisée. L'autre, le frère Michel — c'est moi —, ne
l'a pas été. Qu'importe! Les grandeurs libres que nous
avons prêchées et que d'autres après nous prêcheront, se
ressemblent.
Les raisons qu'ont certains de nous réduire au silence se
ressemblent de même.
Les princes du système et leurs satrapes
(Rév d'Arès 22/8) ont peur sitôt que traverse
les montagnes le
Cri
(23/2) libérateur, que répercutent les
prophètes — Si Benazir n'avait été prophète,
l'aurait-on assassinée? — Comme ils ne
croient pas à la force créatrice et libératrice du Bien,
ils défendent leurs acquits, leur raison
(26/3) et leur loi (XIX/24). S'ils
n'arment pas directement le bras qui tuera ou qui spoliera
le gêneur, ils couvent les œufs de violence qui
écloront d'eux-même quand nécessaire.
Le Bien, à l'encontre, prêche à l'homme
une tout autre raison: le bonheur (26/23),
la liberté suprême (10/10) sans laquelle
la bonté et la beauté
suprêmes ne peuvent renaître. Le Bien
cherche sans cesse à reprendre pied partout où le système,
né du péché, le chasse ou pourchasse. Sa
fragilité, pour l'immédiat, est sa douceur
(25/9,
27/4), son respect de l'ennemi, son absence de
criminalité. C'est pourquoi la Victoire
(10/7, 26/8, 29/4, etc) du Bien suprême
ne sera sensible et stabilisée qu'après une longue lutte —
quatre génération ne suffiront pas (24/2).
Mais le Jour de la Victoire
sur le mal viendra et tu le sais, Benazir, ma sœur. Pour
toi je commence la mortification que
recommande La Révélation d'Arès (33/34). Puisses-tu
vite gagner ce lieu qu'éclaire l'ange au
luminaire( 33/32) d'où, jusqu'au grand Jour,
nous descendrons tous, tour à tour, comme Jésus descendit
vers moi en 1974, pour aider ceux qui sur terre
continueront de lutter après nous afin qu'y règnent enfin
amour, pardon, paix, bonheur, liberté et
intelligence spirituelles.
Benazir, tu n'as pas vécu et tu n'es pas morte pour rien.
Dans ta mort, Bénazir, il y a une Victoire.
De même, dans la disparition du peu que je possède, si
je ne peux arrêter la menace qu'on vient de m'adresser et
si, cette fois, on réussit à me dépouiller, il y aura
quelque part une Victoire.
Jamais la femme ou l'homme de bien ne souffre pour rien.
La justice viendra du cumul des injustices et la Vie
du cumul des crimes, quand la conscience universelle
s'éveillera enfin à cette horreur. C'est ce qu'avaient
bien compris les premiers chrétiens méditant la
crucifixion, dans quoi l'église plus tard, aussi
inutilement qu'étourdiment, verrait un plan divin (comme
si Dieu avait besoin de mourir pour sauver l'homme dont il
a fait un Dieu, 2/13).
Vu sous l'angle sacré, il y a bien des crimes que les
exécuteurs, qui croient, les malheureux, faire œuvre
utile, ne commettraient pas, s'ils comprenaient qu'ils ne
suppriment aucune grande idée qui ne ressuscite.
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9 décembre 2007 (0073)
le marasme agité des banlieues... un signe? non!
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Quand une sous-société locale, dominée et
faible, secoue et effraie la société dominante, elle ne
dit rien. Même par signe elle ne parle pas. Elle passe
brusquement du marasme plat au marasme agité, c'est tout.
Elle fait ça naturellement, sans stratégie ni tactique
concertées. Comme la mer s'agite quand un vent souffle
fort. Ce que les capitaines oublient sitôt que ce vent
tombe et qu'ils lui repassent sur le ventre avec leurs
bâteaux.
J'ai lu les augures dans les
journaux: "L'émeute de Villiers-le-Bel est signe de
ceci... signe de cela..."
Non, ce n'est pas un signe!
Depuis des millénaires ceux qui mangent les pommes
aigres des montagnes arides s'insurgent par
à-coups contre les puissants de la vallée
grasse qui gouvernent et prêtent l'or (Rév
d'Arès 26/5-6). Personne n'a besoin de signe
pour savoir qu'une sous-société jeune, en chômage et non
intégrée à 40%, se fait régulièrement tempétueuse.
Dans La Révélation d'Arès le mot Signe a
un tout autre sens. Quand elle dit que le Signe
n'est pas encore donné (XLIV/5) elle veut dire
que l'amour, le partage, la paix, la liberté,
l'intelligence spirituelle, ne sont pas encore
passés entre les hommes et ne sont pas prêts de l'être —
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
À Villiers-le-Bel un "émeutier", un gamin qui avait
chapardé à son père son fusil de chasse, a blessé deux
policiers et c'est déplorable, encore que... quand je
pense au cinéma criminel chaleureusement autorisé à la
télévision, je trouve que si cet art de la tuerie en tous
genres ne fait pas plus d'imitateurs, c'est tout à
l'honneur des "émeutiers". Mais les policiers ont un
Ministère de l'Intérieur et des syndicats pour informer le
pays, les media, l'opinion, de tout ce qui leur arrive et
même pour se poser en victimes et s'absoudre de toute
erreur. La "racaille" et les "bandes organisées", quant à
elles, n'ont ni syndicat ni service de presse pour parler
de leurs amochés et donner leur version des faits. Il est
vrai qu'il s'agit de "déliquants récidivistes," très
probablement menteurs, qu'il faut donc faire taire. Mais
pourquoi la population accoudée aux fenêtres semble-t-elle
les soutenir? On peut en déduire que même les retraités du
quartier sont des "déliquants récidivistes." Quand j'étais
gamin dans ma banlieue et que de tels accrochages avec la
police avaient lieu, celle-ci usait d'un autre mot:
"repris de justice," ce qui était évidemment faux, mais de
toute façon les journaux n'en parlaient pas à l'époque. Il
semblait à tout le monde normal que des jeunes explosent
de temps en temps dans un système qui, lui, se comportait
déjà (et depuis très longtemps) en véritable "bande
organisée."
Tout cela, il est vrai, dépend du côté où l'on se trouve.
Si Mme Alliot-Marie était née et vivait dans le ghetto
arabo-africain de Villiers-le-Bel, elle parlerait
autrement sans aucun doute. Cela ne signifie pas qu'elle
soit une bourgeoise méprisable. Nous l'aimons d'amour
évangélique comme nous aimons tous les policiers qu'elle
dirige et tous les émeutiers qu'elle réprime, mais l'abîme
qui sépare ces humains montre qu'il y a beaucoup à faire
pour que tous jouissent sans discrimination des maisons
chaudes,
de la nourriture, de la beauté, des joies, des sources,
du fer et du feu, tels que le Créateur les a déjà
donnés (Rév d'Arès 26/8-10).
La Révélation d'Arès a un beau message à adresser à
ces banlieues pour leur assurer tout à la fois que le
Créateur ne les a pas oubliées, étant venu leur parler en
1974 et 1977, et que, s'ils en ont la patience, il
vaincront par la pénitence, c'est-à-dire par la
quête du bien et non par la vengeance, le
mauvais sort qu'on leur a fait. Notre mission de Paris y a
sûrement déjà songé, mais je réalise bien que la réflexion
et la préparation d'une aussi délicate campagne
d'information demande un peu de temps.
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7 novembre 2007 (0072)
infinie sagesse du Créateur, patience de l'homme
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À Moi la Connaissance... à toi la
mesure et la patience, me dit le Créateur
(Rév d'Arès 39/3). Depuis 1974 j'ai vérifié et
revérifié cette Sagesse-là. Mais depuis peu j'en réalise
l'infinitude. Moi, pauvre cafard humain qui s'imagine
filocher vers son destin, mais cafard espérant, je
réalise que la Sagesse sépare ma terre, où
je rampe, du Ciel (Rév d'Arès, 32/3) où le
Créateur court en créant mille nouveaux
soleils à tout instant (Rév d'Arès XXII/12).
Dans l'Œil du Créateur tournent
les étoiles et leur lumière (Rév d'Arès XXXI/9), mais
qu'est-ce qui tourne dans mon pauvre œil, qui pourtant,
dit le Père, n'est pas œil d'avorton (23/1)? Y
aurait-il plus avorton que moi? Dans mon pauvre
œil tourne encore l'obscurité des illusions de ma culture.
Chaque jour depuis 1974 j'ai découvert que la Vérité
et la Voie sont si fondamentalement simples et à
tel point éloignées des lois du système que je n'arrive à
me les représenter qu'imparfaitement ou par à-coups.
N'empêche que les Pèlerins d'Arès ont fini par découvrir
avec moi combien La Révélation d'Arès a raison:
Depuis la haute antiquité l'allongement (relatif) de la
vie et la technologie n'ont pas significativement changé
le système. Le système ne trouve un peu d'efficacité et
n'obtient de piètres et lents progrès qu'au prix de
difficultés et de complications telles que les hommes
après le Jour où le monde aura
changé(Rév d'Arès 31/8) en béeront d'incrédulité —
Car l'incrédulité aura changé de sens ; on ne sera plus
incrédule au Dessein et au Bien proposés
par le Créateur alors, mais incrédule à tout ce qui les
aura niés.
Depuis 1974 j'ai tenté le démarrage de projets
prophétiquement raisonnables, mais encore impraticables
dans un esprit d'amour, de spiritualité libre,
de paix, de tout ce qui développe l'âme.
J'ai préféré y renoncer que de retomber dans le système
adamique de contrainte, de punition ou de dispute,
archaïque mais toujours en vigueur dans un monde qui
réclame toujours plus de chefs, d'administration et de
lois, lesquels dispensent les citoyens de penser, ce qui
est aussi absurde et funeste que dispenser les oiseaux de
voler. Pour en faire quoi? Des autruches et des dodos
atrophiés, stupides? Il faut que l'homme retrouve sa
pensée.
Je chercherai sans cesse la Voie. Après moi
beaucoup d'hommes (24/3) la chercheront de même à
travers de multiples expériences pendant les générations
(24/2) nécessaires pour retrouver sa Trace
(XXXVI/7). Ainsi, depuis plusieurs mois,
j'expérimente un nouveau projet. Un "think tank" ou groupe
de réflexion (un site Internet). J'y ai invité 80 frères
et sœurs à faire librement travailler leurs pensées comme
des houes sur notre jardin commun (Rév
d'Arès XVI/17, XXXVII/12), plus tard jardin
du monde, qui est le Fond qu'a apporté La
Révélation d'Arès. Mais ce "think tank" fonctionne à
peine. Entre 10 et 15 y travaillent sur 80. Parce que
l'homme ne s'attacherait qu'aux questions de Fond qui
l'intéressent personnellement? Parce qu'il se rétracterait
naturellement comme l'escargot s'il n'a pas lui-même
choisi ses partenaires? Parce que les hommes seraient
créés non pour réfléchir ensemble à leur destin commun,
mais pour se confier à quelques idéologues, religieux ou
politiques? Mais ça, c'est la culture du vieil Adam, dont
le Père nous demande de sortir! Par la pénitence.
Ce "think tank" ne fonctionne pas, parce que notre pénitence
et/ou notre confiance en nos pénitences
individuelles comme leviers capables de retourner le monde
ne sont pas suffisantes. Nous ne sommes pas assez préparés
à synthétiser les reflets de nos pensées (Rév
d'Arès 27/6) en un seul et unique discernement
(27/7). Ça viendra.
Pourquoi ai-je créé trop tôt ce "think tank"? Par souci et
par le manque de patience que le souci parfois
provoque. Je me soucie de ce que la dynamique spirituelle
n'a jamais été aussi basse sur terre, le besoin de
spirituel jamais plus aigu. Le rêve de l'intelligence
intellectuelle tire à sa fin. Les quelques philosophes et
penseurs, dont les media parlent encore pour avoir l'air
profond quand une seule chose les intéressent: le chiffre
d'affaires du journal, n'apportent rien qui modifient
l'irrémédiable obtusion du système. Quant à
l'intelligence spirituelle réduite à quasi rien (Rév
d'Arès 32/5), n'en parlons pas! J'ai créé ce "think
tank" parce que les Pèlerins d'Arès, quoique pécheurs,
n'ont pas vocation de cassandres, mais de lanceurs
d'espoir. Déprimer le public comme font les journaux, les
syndicats, l'opposition politique? Mais non! Quelque chose
de bon arrive toujours à qui espère. Un jour ou l'autre la
graine arrive sur le désert, portée par le
Vent, la vie reprend (Rév d'Arès 2/19, II/5). Mais
ce Vent, il faut le souffler!
On nous tient en haleine avec des histoires de
réchauffement climatique, d'OGM, d'énergie renouvelable à
installer d'urgence. Mais le réchauffement n'a jamais
cessé depuis la fin de la glaciation, rien ne prouve que
les OGM sont des poisons, et au fur et à mesure que le
pétrole ou l'uranium manqueront, croyez-moi, les autres
énergies viendront toutes seules, c'est aussi simple que
"faute de grives on mange des merles." À chaque jour
suffit sa peine, disait Jésus. Il ne faut pas,
voulait dire Jésus, établir une nouvelle religion quelle
qu'elle soit, même écologique, qui masque un problème
autrement plus préoccupant, ce rationalisme épais et
autoritaire qui enchaîne l'homme comme le harnais le
poulain (10/10). Nous devons, parce que nous sommes
les premiers et les seuls à le prescrire et le préfigurer
par notre pénitence, préparer le monde à
changer par le cœur et par l'âme ou périr par
le corps et par l'esprit. Mais il faut
réfléchir à ce qu'on va dire au monde. De plus, comme
toute activité de changement fondamental,
l'activité spirituelle ou spiritualisante déclenchera dans
la société des problèmes induits, auxquels il faut penser
en amont pour y parer en aval.
Décriés par les religieux, les politiques, les
conformistes, les rationalistes et évidemment les
méchants, nous le sommes et le serons de plus en plus. À
ouvrir le dialogue avec eux il faut aussi réfléchir et,
au-delà, il faudra redéployer la pensée en tous domaines.
C'est beaucoup pour les oiseaux qui virent et
piaillent que nous sommes encore (Rév d'Arès
13/1). Ce "think tank" pour vraiment exister a
encore besoin de préparation. Il nous faut donc suspendre
cette expérience maintenant et reprendre notre préparation
par la pénitence (Rév d'Arès 30/11) patiente (39/3)
Dieu compte bien que nous acquérions une conscience très
claire des questions qui détermineront l'avenir spirituel
de la planète. Ni la religion ni la politique ne peuvent
le faire, irréparablement coupées du monde par leurs
doctrines et la momification (Rév d'Arès XLIX/7)
de leurs dirigeants condamnés à des attitudes
prédéterminées. Aucune révolution ne le fera davantage;
elle déplacera seulement les pions sur le damier. Dieu et
nous, nous ne voulons plus de damier.
Le monde aura tôt ou tard besoin de l'idée centrale de La
Révélation d'Arès: Renoncer au système et s'en
tenir au Bien. Pour le moment le monde ne le croit
pas, ne le veut pas et surtout ne le peut pas. On n'efface
pas le règne des princes et de la loi des rats
(Rév d'Arès XIX/24) du jour au lendemain. Cela nous
donne le temps de chercher (Rév d'Arès I/15) et moissonner
le plus possible de pénitents parmi les hommes semés
(Rév d'Arès 5/1, 6/2). Nous reprendrons le "think
tank" plus tard. Nous réussirons tout en répugnant à
la hâte (Rév d'Arès 39/3, 24/2).
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25 octobre 2007 (0071)
un grand besoin de spirituels
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Le monde, politique et religieux, est
aujourd'hui géré comme une immense usine doublée d'un
studio de cinéma. Que cette industrie prospère là-bas
(Asie) ou qu'elle joute contre une économie difficile ici
(Europe, France notamment), les crises de conscience et
les controverses de fond n'ont plus nulle part beaucoup
d'effet sur elle, ni sur ses rois blancs, rois noirs,
lois, guetteurs et même ses rebelles, ni
sur sa lanterne magique, ses télé, CD, DVD, pubs,
technologie et mode, presse, etc. Si les intellectuels
n'ont plus d'influence, que dire des spirituels!
Et d'abord, reste-t-il des spirituels?
C'est bien cette tragique question qui, en 1974 et 1977,
pousse le Créateur, qui brûle toujours d'amour
pour sa créature, à descendre sur terre à Arès pour
appeler les spirituels, donc les âmes (Rév d'Arès
17/1-7, XXXIX/5-11) à renaître.
Car un spirituel n'est pas spécifiquement un homme qui
croit, vu qu'on peut croire à n'importe quoi.
Spécifiquement, un spirituel est un homme qui a une âme.
Comment l'homme se donne-t-il
une âme? Par la pénitence, c.-à-d. la bonté,
l'amour, le pardon, la paix, la liberté, l'intelligence
du cœur. Lisez ou relisez La Révélation d'Arès!
Le monde a un pressant besoin de spirituels capables de
résister aux froids calculs du rationalisme et du
matérialisme épais, cela va sans dire, mais tout autant au
relativisme général, parce que ni le bien ni le mal
n'est relatif, sinon dans le cœur du citoyen désabusé, qui
se trompe dangereusement. Le bien est le bien
et le mal est le mal. Le monde a besoin
d'hommes et de femmes travaillant à acquérir en même temps
le bien sans compromis avec le mal
(Rév d'Arès 15/6) et un poids moral qui leur
permette d'exercer une influence sur la société autrement
que sur sa marge.
Parce que disparaît la confiance mise dans le dogme
religieux comme dans l'idéologie politique, que remplace
un magma d'opinion — dont la "démocracie d'opinion" —,
magma par nature liquide, les conditions de naissance d'un
petit reste de spirituels sont peu à peu réunies.
Mais ce petit reste n'existera que s'il ne se
laisse pas consumer par le magma d'opinion. Le vrai
spirituel est forcément un pénitent, conscient ou
non de l'être, pour qui le Bien n'est pas puisé
aux idées qui courent, parce que celles-ci, même dans le
meilleur des cas, le feraient rester dans l'opposition,
alors qu'il doit être un proposant, un constructeur, un
civilisateur. C'est pourquoi, voilà vingt ans, j'ai forgé
le mot "insurgeance" pour que mes frères n'usent pas de
mots brutaux et rétroactifs comme "révolution, rebellion
ou opposition," qui n'évoquent que le remplacement d'un
système par un autre, quand il faut changer le
monde au sens de recréer Éden (Rév d'Arès 28/7).
Le spirituel, qu'ils soit ou non un Pèlerin d'Arès, suit
le concept libérateur absolu de La Révélation d'Arès.
Un mission majeure des spirituels est de rendre l'humanité
réellement libre (Rév d'Arès 10/10) en la
dégrisant complètement des idées culturelles impérieuses
comme l'idée que le système s'impose à la raison,
qu'aucune société ne saurait fonctionner sans lui. Ce qui
est vrai pour l'homme longtemps avant Adam,
l'animal pensant (Rév d'Arès VII/1), est faux
pour l'homme devenu image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/27). Dieu par La Révélation
d'Arès dit sans ambiguïté qu'une fois que roi
blanc (tous pouvoirs religieux) et roi noir
(tous pouvoirs non religieux) disparaissent, un nouvel
équilibre s'installe naturelllement, librement: le monde
changé, si un petit reste de pénitents
s'est rassemblé pour contrebalancer le risque de chaos.
Une autre mission majeure des spirituels est de réveiller
chez l'homme l'esprit de responsabilité ou, dit avec les
mots de La Révélation d'Arès, de remplacer les bans
(institutions dirigeante et pouvoirs cooptés, 3/5)
du système par les bans de la mesure et de la
douceur, le grand conseil des assemblée de
pénitents (25/9) — grand esprit de responsabilité
naturel, non institutionnel — pour veiller à ce que la
Bête (Rév d'Arès 22/14), l'empire des chefs,
des princes, des partis, des privilèges et de
leurs mandarins et experts, ne se redresse jamais.
C'est bien en se recréant lui-même que le spirituel
réapparaît en ce monde pour l'aider à se recréer.
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23 octobre 2007 (0070)
mort et honneur d'un gosse
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La lettre de Guy Môquet à sa famille, que le
Président Sarkozy a demandé aux professeurs, sans leur en
faire obligation, de lire aux élèves, beaucoup de gens en
parlent. Peu la connaissent. La voilà, si simple:
Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir! Ce que je vous demande, toi, en
particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je
le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés
avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je
souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à
quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean.
J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au
véritable, je ne peux le faire hélas!
J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées,
elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier
de les porter un jour.
À toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite
maman, bien des peines, je te salue une dernière fois.
Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que
tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime
beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret,
si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec
Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je
veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de
surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous,
toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout
mon cœur d'enfant. Courage!
Votre Guy qui vous aime.
Guy
Bouleversante lettre d'un gosse, qu'attend un
peloton d'exécution. En ces jours tragiques on ne
distinguait plus entre communistes et réactionnaires,
entre ouvriers et bourgeois, quand tout humain digne,
conscient qu'il ne pouvait se coucher devant l'un des
pires systèmes que la politique ait inventée: le nazisme,
n'avait qu'une préoccupation: résister, combattre ou
mourir!
Le 22 octobre, certains professeurs (environ 5%) n'ont pas
lu à leurs élèves la lettre de Guy Môquet. Quelques uns
trouvaient indécents les bons sentiments qu'exprime la
lettre. D'autres pensaient que cette lecture servait
surtout les intérêts politiques de M. Sarkozy. Ce qui est
certain, mais qui dans ce monde ne défend pas ses idéaux?
Moi-même je ne manque aucune occasion de faire valoir le
mien. Ça n'enlève rien à la grandeur et au courage d'un
tout jeune homme, qui forcent une admiration qui n'a rien
de malsain. Je ne crois pas non plus que l'intention de M.
Sarkozy était de demander aux enseignants de former des
durs de durs offrant leurs poitrines aux balles avec une
imbécillité guerrière. Je crois qu'elle est simplement de
montrer à des jeunes, qui ne connaissent pas leur bonheur
de vivre dans la paix et hors de contraintes féroces, que
de terrifiantes épreuves peuvent revenir demain et qu'il
faudra y faire face dans la dignité, la bravoure et même
l'amour propres à l'homme comparé à l'animal. Ce gosse, né
dans une famille non croyante, retrouve dans les minutes
ultimes de sa courte vie les émouvantes et honorables
émotions de Jésus sur la croix, qui ne maudit pas ses
bourreaux et qui pèse la valeur de son sacrifice.
Notre mission, trente années durant, a elle aussi rappelé
aux Français que la grandeur, le courage... bref, l'héroïsme
(Rév
d'Arès XXXV/4-12) , peuvent être des valeur
constructives, qu'il ne faut pas rejeter comme "pompières"
ou "ringardes" (deux mots que j'ai récemment entendus),
parce que les hommes ne se sortiront pas avec bonheur des
épreuves qui les attendent sans retrouver la tendre et
sobre majesté de la lettre de Guy Môquet, qui est aussi un
des multiples éléments de la pénitence.
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19 octobre 2007 (0069)
doris lessing, une "insurgeante"
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D'une radio nasillarde, lointaine, je perçois
au vol: "...Nobel de littérature 2007... Madame Doris
Lessing." Pas possible! Cette "sympathique écorcheuse,"
comme je l'appelle? Je tends l'oreille. "...reçut le prix
Médicis pour Le Carnet d'Or en 1976." Je ne savais même
pas qu'elle avait été traduite en français. Ce que je
savais — de simple bon sens — c'est que quiconque l'avait
lue en anglais ne pouvait que la voir comme l'un des
grands étendards de l'opposition au système doublée de
l'opposition à ces utopies sociales qui empêchent
l'humanité, peureusement cachée derrière la politique, les
pouvoirs et les lois, d'affronter son vrai destin. Pèlerin
d'Arès, Doris Lessing ne l'est vraisemblablement pas, mais
une "insurgeante," elle l'est — avec quelque chose en plus
de provocateur et de terrible, que je n'ai pas —, au sens
où j'ai "frappé" le mot "insurgeance" comme la "monnaie
de l'âme
arésienne" (Mes nombreux écrits sur ce thème).
Je n'ai pas tout lu de Doris Lessing, il
s'en faut, mais je sais d'elle deux ou trois choses qui
nous rapprochent.
Elle fut communiste et je l'étais à l'époque où je la
découvris d'un bouquin oublié par un touriste britannique
sur une banquette du rapide Paris-Lyon.
Elle se mit à écrire non pour écrire, mais pour faire part
aux hommes de son expérience de la vie et leur crier en
substance: "Vous êtes des affreux!" Je me mis à écrire non
pour écrire, mais pour faire part aux hommes d'une autre
expérience: celle du Créateur, et pour ajouter au cri de
Doris Lessing et de tous les dénonceurs du mal humain,
"Oui, mais vous pouvez changer!"
Elle ne s'intéresse pas aux jolis compliments. Je ne m'y
intéresse pas. Nous y répondons, l'un comme l'autre:
"Quelle importance?!"
Elle ne s'arrête pas aux méchancetés et malices. Je ne m'y
arrête pas, parce que la vie est trop courte pour
s'attarder aux calomnieuses rosseries, quand il faut
d'urgence faire voir aux homme combien leur existence,
quand elle n'est pas carrément médiocre, insignificante ou
repoussante, est loin d'être digne de leur possibilité
métaphysique d'amour et d'éternité.
Je pense que les complimenteurs et les clabaudeurs sont
comme les roses et les moustiques. Aujourd'hui les uns
parfument, les autres piquent, mais ils n'existeront plus
demain. Ils n'inspirent au monde lucide rien pour créer du
neuf ni même évoluer. Elle pense comme moi avec d'autres
mots. Quoique mon vécu et le vécu de Doris Lessing, mon
aînée de dix ans, soient sans ressemblance, ils ont dévalé
la même chair humaine comme des torrents. L'homme lucide
peut y voir miroiter dans les remous son image tordue,
décevante, mais par déception décider de se re-créer autre
et faire renaître de grandes espérances.
Doris Lessing serait-elle seulement "la femme émancipée,"
comme dit l'Académie Nobel? Pour moi elle est bien plus
que ça, l'humain émancipé.
Quand elle avait 65 ans et était déjà écrivain consacré,
Doris Lessing fit une expérience intéressante: Elle
envoya, sous un faux nom, un manuscrit à son éditeur, qui
le renvoya comme médiocre et/ou impubliable. Ça l'amusa
beaucoup et lui fit voir une fois de plus la très grande
relativité des valeurs du monde. Alors je m'amuse à l'idée
que j'aurais peut-être obtenu le résultat inverse, si
j'avais, en 1974 et 1975, adressé aux 47 éditeurs qui
allaient me refuser le manuscrit de L'Évangile Donné à
Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès) sous
une fausse présentation, celle d'un livre cyniquement
écrit par moi et non surnaturellement reçu du Ciel. Des
éditeurs auraient peut-être réagi positivement.
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2 octobre 2007 (0068)
il y a 30 ans Le Livre... faudrait-il le
transmettre sans penser?
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Il y a 30 ans commençaient les
théophanies. Du 2 octobre au 22 novembre 1977, Le
Livre, de la Voix même du Créateur,
viendrait intensifier L'Évangile donné à Arès
reçu d'un messager, Jésus, 44 mois plus tôt. La
Révélation d'Arès trouvait sa plénitude. Quel
reproche ai-je le plus souvent reçu du monde depuis
lors? D'avoir publié ce grand Message? Non, c'est
d'avoir ajouté à mon prophétisme ma pensée.
J'ai toujours reçu des
suggestions de ne publier La Révélation d'Arès que
nue, sans avant-propos, ni commentaires, ni notes, mais
autour du 30e anniversaire des théophanies ces suggestions
deviennent pressantes.
Il y a, bien entendu, tous ceux qui pensent que croire
vaut mieux que comprendre. Mais si le Père avait jamais
pensé que la foi suffise, nous n'aurions pas reçu cette
Révélation d'Arès déterminative, dans laquelle
aucun mot, aucune idée, n'est relative ou de trop. La
Révélation d'Arès ne parle pas à des passifs. Elle
honore l'entendement et la créativité de l'homme. Pourquoi
n'honorerait-elle pas ceux de son témoin, qu'elle appelle
prophète?
La Révélation d'Arès se doit d'être déterminative
pour rappeler un fait salvateur capital, oublié par la
religion: Faire (le bien) est au-dessus de croire.
Je crois surtout que les détracteurs de La Révélation
d'Arès voient maintenant qu'ils ne l'empêcheront
jamais de se répandre et passent de l'argument: "Cette
soi-disant révélation n'est qu'une imposture ou une
folie," à l'argument: "Puisque ce livre existe, il est un
bien de l'humanité. Chaque homme a le droit d'y lire ce
qu'il comprend sans être influencé." Mais je n'influence
personne. Je remplis ma mission d'amour et de lumière. Je
ne fonde aucune religion ou philosophie. Je ne menace pas
ceux, nombreux, qui ne sont "pas d'accord avec mon
bouquin" et qui, s'ils sont bons, seront plus justifiés
que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Pourquoi m'interdire de penser sous prétexte que celui qui
reçoit une Parole du Créateur serait inapte à l'expliquer?
Je ne fais qu'abréger la recherche du lecteur, auquel la
culture a mis des lunettes noires. Je lui donne tout de
suite la Lumière. La voici en résumé:
"Homme, regarde bien! Ni la religion, ni la politique, ni
la loi, ni les plus honorables institutions n'ont vaincu
le mal, de sorte qu'elles l'ont toutes déclaré inéluctable
et qu'elles en ont fait leur fonds de commerce. Elles
l'ont, au mieux, rendu acceptable et, au pire, rendu plus
cruel encore que les barbares l'avaient fait. Or, le mal
et même la mort ne sont pas invincibles. Ils disparaîtront
quand des hommes en nombre suffisant, un petit reste,
pas seulement quelques exceptions éparses, deviendront bons,
aimeront leur prochain, pardonneront les
offenses, feront la paix, installeront la libertél'intelligence
spirituelle qui rééquilibrera l'intelligence
intellectuelle." Les détracteurs rétorquent: "Ce n'est pas
nouveau," et j'acquiesce: "Ce n'est pas nouveau, en effet.
C'est la Parole immémoriale, l'Évangile, qui n'a jamais
été accompli."
Pourquoi jamais accompli? Parce qu'on n'accomplit
que ce qu'on veut, mais les dominateurs
ont veillé à ce que l'humanité de base ne le veuille
jamais. Il y aurait là un mystère, si l'on ne comprenait
pas que le vrai de la Parole, la Parole
débarrassée des ajouts religieux, et donc spécialement
La Révélation d'Arès, est existentialiste à cœur.
L'existentialisme prescrit la liberté absolue de l'homme
de construire son existence, ce qui ne fait pas
l'affaire des dominateurs. Ils préfèrent jouir
intensément de la domination, quitte à raccourcir
leur vie comme le joueur mourrait à sa table de jeu plutôt
que de s'en décoller. La Révélation d'Arès
s'inscrit en faux, vigoureusement, contre tout ce qui
laisse croire que le mal, la souffrance et la mort
seraient inévitables et que les dominateurs
auraient été institués pour permettre aux peuples un
minimum de jouissance animale et aveugle de la vie. Au
contraire, dit-elle, la Vérité est que le monde doit
changer.
La Révélation d'Arès est tout le contraire du
renoncement à l'effort de changer. Elle pousse
l'homme à se libérer, à commencer l'ascension
des Hauteurs sublimes. Pour autant, elle ne refuse
à personne les joies et les plaisirs de la
vie, que des hommes collet monté classent comme
inconciliables avec la Vie spirituelle. La
Révélation d'Arès célèbre les deux, la vie et la Vie.
Elle rappelle qu'avec trop d'intellect et pas assez de
cœur l'homme a oublié les extraordinaires capacités de la
conscience, notamment la liberté de l'intentionnel, la
transcendance et l'existentiel. Elle rappelle que la pénitence
n'est ni remords ni tristesse, mais re-création et
exaltation de soi, et qu'une autre façon de vivre,
heureuse, joyeuse, est possible.
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10 septembre 2007 (0067)
protéger la Parole
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En juillet
2007 parut illégalement sur l'Internet, en français et en
anglais, une version numérisée de La Révélation d'Arès
basée sur son édition imprimée bilingue de 1995.
L'apparition de cette Révélation d'Arès on-line me
fut signalée, dans les premiers jours d'août, par un
professeur agrégé des bords de la Loire, un frère
discret, non-rattaché à nos missions, mais veillant à la
pureté du Feu. Le Père suscite partout de ces vigiles
(Rév d'Arès XXVIII/27) modestes et silencieux. Cet
homme de foi et de bon sens comprit tout de suite qu'une
diffusion universelle de La Révélation d'Arès sans
précautions n'était pas de mon initiative — La mention
"libre de tous droits," évidemment fausse, ouvrait à tous
les abus futurs, certes opposables, mais pas sans
procédures juridiques dont un homme de Dieu préfère se
passer.
Chacun sait ou devine mon grand souci de protéger contre
l'hostilité et la perversité du monde la Parole que Dieu
me révéla et confia à ma garde en 1974 et 1977. Grâce au frère
vigile — qu'il en soit loué! — j'ai pu prendre dès
le début du mois d'août les mesures légales nécessaires
pour faire effacer cette Révélation d'Arès-là des
disques durs ou des sites-miroirs qui l'hébergeaient.
L'informaticien qui digitalisa et mit La Révélation
d'Arès sur le web à la disposition du monde avait pu
penser qu'une Parole donnée par Dieu gratuitement devait
être diffusée gratuitement. C'est un juste principe. Le
premier de tous les apôtres et défenseurs de la Parole
d'Arès j'ai toujours souhaité que ce principe fût
appliqué. Ça n'a malheureusement pas été possible jusqu'à
présent pour plusieurs raisons, soigneusement et depuis
longtemps réfléchies, sur lesquelles ce blog ne peut pas
s'étendre.
Comme chacun s'en doute, l'édition et la
diffusion de La Révélation d'Arès ont toujours
beaucoup plus coûté qu'elles n'ont rapporté. De ce
fait, l'utilisation de l'autoroute facile et gratuite
vers les monde que forme l'Internet me tente plus
encore qu'elle n'a tenté l'informaticien qui — sans
doute dans un élan idéaliste — a mis La Révélation
d'Arès sur le net sans réfléchir ni me demander
mon avis. Toute naïveté m'est interdite. La prudence
m'est recommandée. Je résiste à la facilité
d'abandonner La Révélation d'Arès à l'Internet
avant que certaines précautions ne soient prises.
Dans ce monde sévissent le mal et
l'aveuglement. Des mauvais et des aveugles guettent sans
cesse La Révélation d'Arès cherchant, depuis trois
décennies, comment la détruire ou la dominer ou la
neutraliser par tous les moyens, dont la déformation, la
mésinterprétation et la réadaptation . Il existe déjà de
ces versions viciées et vicieuses, prêtes à l'édition. Si
elles n'ont jamais pris d'importance, c'est parce qu'une loi
des rats (Rév d'Arès XIX/24), sans le savoir,
protège la Parole de Dieu: La loi du copyright. C'est pour
cela que je possède et défends le copyright de la Parole
que le Créateur m'a donnée et qu'il a confiée à ma garde à
Arès.
Je publierai La Révélation d'Arès sur l'Internet,
mais sous une forme plus simple, mieux adaptée à ce type
de mass-média, et protégée par son copyright et par une
technologie appropriée contre les déformateurs,
ré-interprétateurs et plagiaires.
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7 septembre 2007 (0066)
doutes ou découverte de la Vérité?
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Je ne crois pas aux doutes d'Agnès
Bojaxhiu, mère Térésa, perle du dévouement à la misère
humaine et de la consolation. Je ne crois pas qu'elle
doutât jamais de la Lumière.
Une femme qui ne croit pas dans le Créateur, qui ne croit
pas dans l'espérance que le Créateur eut, et qu'il garde,
que sa créature accepterait enfin d'être heureuse un jour,
cette femme-là ne pourrait pas, avec une patience
proprement divine, consacrer son amour et sa vie à la
créature que seules sa liberté et sa jouissance
de pécher rendent souffrante, misérable et
mortelle (Rév d'Arès 2/1-5).
Une femme qui croit en l'homme, croit en l'image
de Dieu (Genèse 1/27), croit donc en Dieu d'une
façon ou d'une autre, expressément ou non. Cette femme-là,
de surcroît, a une vie spirituelle exceptionnelle de beauté
(Rév d'Arès 12/3).
Alors, pourquoi ces lettres, que diffuse la presse, dans
lequelles mère Térésa livra ses doutes, son "vide"?
Réponse simple. N'importe qui, découvrant la Vérité —
la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) —
comme je la découvris en 1974 dans des circonstances
totalement différentes, arrive au même dilemme, puis au
même vide. N'importe qui, grande dame de charité à Calcuta
(Inde) ou petit bonhomme sans mérites fait prophète
à Arès (France), rejette le Dieu et le Christ religieux,
théologiques, en découvrant le Père et le Jésus
téléologiques, le Père et le Jésus vrais des vrais
finalités (Rév d'Arès XXXIV/1-4), des vrais
rapports entre moyens et fins, entre les moyens de vaincre
le mal et les fins du Bien, dont les hommes du
temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) devront assurer
la Victoire finale.
C'est en femme que mère Téréza découvrit la Vérité.
C'est en femme qu'elle parlerait à ses confidents,
plusieurs décennies durant, du "vide" — "vide" culturel,
rien de plus — que cette découverte avait creusé en elle.
En femme, de façon pudique, limitée, parce que, nonne
totalement dépendante de l'église catholique socialement
et matériellement, elle eut d'instinct la prudence
de cacher le Fond de sa pensée. Elle "la boucla,"
comme on dit. Elle évoqua son doute, sans plus, de peur
(à tort ou à raison) de se retrouver dans la mort
sociale et matérielle, comme je m'y retrouverais moi-même
vingt ans plus tard. Mais homme, et homme dans la force de
l'âge, je pus surmonter l'isolement absolu, matériellement
désespéré, dans laquelle la Vérité reçue de Jésus
m'avait jeté avec ma famille.
Oui, ce "vide" de Térésa, je l'ai connu aussi. Mais ce
vide contient plus de Vérité que toutes les idées
biscornues ou malhonnêtes dont l'humanité, par la
religion, la politique, les bavardages, a cru devoir le
combler.
On me demande: Pourquoi l'église catholique
canonise-t-elle mère Téréza qui, à l'évidence, doutait de
l'église? La canonisation est ce mausolée
invisible bâti au-dessus d'un mort recommandé à
la piété des vivants. Piété que je dois
interdire (Rév d'Arès 33/35), c'est vrai,
mais l'interdiction je l'ai lancée, c'est La
Révélation d'Arès. L'église accepte ou refuse, libre,
souveraine d'elle-même comme toute assemblée
humaine. Je me dis que, dans ce monde dur, il n'est pas
mauvais de rappeler l'image d'une femme qui a
allaité des bébés sans mère, vêtu et nourri
des miséreux, tenté d'égaler le dévouement des
anges comme elle a pu (Rév d'Arès 11/1-3).
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