09jul13 146C1
On croule sous les
informations ! BFM TV, la soi-disant première chaîne d'informations de
France, I-télé et les autres, passent en boucle les événements du
monde. Pour ma part, je me contente maintenant d'Euronews, qui montre
et explique objectivement et clairement ce qui se passe dans le monde,
sous différentes thématiques.
La
Révélation d'Arès nous avertit des dangers pour l'âme
auxquels ces rats nous exposent par leur journalisme, politiques et
sciences qui prévalent sur tout, faisant de nous, pauvres citoyens mal
informés, des cerveaux atrophiés sur pattes, incapables de défier la
peur, de contrer l'engouement frénétique des scandales financiers et
politiques et de tout simplement nous raisonner en nous disant: "Bon :
Ils ne sont pas sûrs, ils balancent une info pour l'audience !"
C'est
ainsi que ce weekend, on spécule avec la une d'un B777 qui s'est loupé
à l'atterrissage à San Francisco (OK 2 morts et des blessés) et on nous
fait peur parce que c'est une "excellente" compagnie aérienne qui
ternit sa réputation et bla bla bli et prout prout prout... et Sarkozy
avec ses comptes de campagne présidentielle refusés, c'est sûr que ça
va vraiment le décourager à se représenter, lui qui pèse des millions
d'euros... franchement, on est manipulés !
Allons bon ! Voilà
que le scandale est ailleurs ! Je ne savais pas que ce massacre avait
lieu en Birmanie, pays certes sous la dictature pendant longtemps et
coupé du monde mais quand même...
À croire qu'il faut lire "Le
Monde" ou la presse sud-asiatique pour l'apprendre... ou votre blog.
C'est bizarre que ça ne fasse pas la une !
Franchement, honte à nous, Européens dans le confort, qui ne voyons
plus les priorités où elles se trouvent !
Les
yeux bandés, nous avançons pensant aller tout droit mais le tourbillon
d'informations expédiées à vau-l'eau nous a désorientés au point de ne
pas penser à écouter au-delà de ce bruit et se diriger vers ce qui est
à changer
et à accomplir.
La
Révélation d'Arès est un guide de vie et vous êtes, frère
Michel, notre "guide spirituel" pour bien l'accomplir.
Que Dieu vous entende !
Mymy la Guéparde (Myriam de Gironde)
|
10jul13 146C2
Mikal,
j’aime votre réponse 145C1.
Je lis vos écritures avec attention depuis
des éons d’années et elles me donnent la Vie.
Elles
sont naturellement et légitimement honnêtes. Elles m’apportent du
bonheur. Elles me protègent de l’autre, du mécontent, du coléreux, du
jaloux vindicatif, de l’ignorant, du sectaire qui me ramène en
prison, en punition dans les ténèbres les plus épaisses. [Elles
m'aident] à garder ma paix dans l’adversité.
Le méchant à des pensées des plus
abominables pour empoisonner le monde entier et empêcher la réalisation
du Royaume de Dieu.
Tu ne tueras
pas dit la Bible
(Luc 18/20, Exode 20/13, Deutérome 5/17).
Dieu a promis à ceux qui
croient et font le bien un
pardon et une récompense sans
limites (Coran v/9).
Ne semez
pas la corruption sur terre ! (Coran
II/11)
Une sœur De Bretagne sud.
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18jul13 146C3
Le lien entre vos trois entrées [145, 146 et 147] me semble évident.
Le
didaché que je mentionne dans un commentaire pour l’entrée145 (cf. n° )
montre bien que la priorité du prophète juif Yéchou était d’abord dans
une certaine tenue spirituelle, une beauté comportementale dans
l’observance d’un enseignement et non dans l’observance rigoureuse de
rites, qui n’ont d’utilité que tant qu’ils stimulent l’envie d’être bon
ou pénitence, mais qui deviennent contre productifs dès qu’ils
deviennent exigence première, culte, pratique répétitive, non
évolutive, incantatoire, qui occulte la recherche réelle du Fond en soi.
En
créant une identité religieuse, culturelle, certes respectable mais non
sacrée, et pernicieuse quand elle s’oppose en tant que vérité à
d’autres identités culturelles, certes tout aussi respectables mais
elles aussi non sacrées, les hommes sont passés à côté du vrai ou
pratique de la vertu, la recherche de l’intelligence du cœur qui passe
par l’amour de tous les hommes, y compris ses ennemis ce que précisait
bien Jésus pour faire comprendre toute la portée insurgeante de l’amour
évangélique, différent de l’amour des siens ou de ses fidèles.
Si
les hommes avaient multiplié leurs yeux comme les anges qui en portent
tout autour de la tête pour ne pas quitter Dieu du regard (Rév d'Arès
36/02), s’ils avaient porté leur foi prioritairement sur
la
recherche du bien en eux et non sur l’observance de règles et
de
cultes, nous n’apprendrions pas ce genre de crime de la part de frères
bouddhistes au mépris des meilleures traditions qu’ils aient pu
conserver comme la non violence.
Vous êtes le prophète
du Vrai (Rév d'Arès xxxiv/01).
Dans
quelques générations après vous et nous vos frères, un reste conséquent
d’hommes se sera rendu à l’évidence que la foi et le culte seuls ne
sauvent personne, que seule sauve la recherche constante de Dieu en
soi-même, ou pénitence,
mue
par une foi et une volonté dynamiques, une "discipline" qui ne
nécessite ni "exercices spirituels" particuliers et difficiles, ni lieu
ni temps spécifiques parce qu’elle se pratique dans la vie de
tous les jours, dans ses rapports d’amour avec les autres, dans le
temple sacré bâti au fond de chaque homme où l’attend son Dieu : son
cœur.
Claude (Ile de France)
|
Reply
:
Dans ma réponse 145C8 j'ai corrigé ce que vous dites à propos de la
Didaché.
Votre dernier paragraphe est juste: "Seule sauve la recherche constante
de Dieu en soi-même, ou pénitence,
mue par une foi et une volonté dynamiques, une "discipline" qui ne
nécessite ni "exercices spirituels" particuliers et difficiles, ni lieu
ni temps spécifiques parce qu’elle se pratique dans la vie de
tous les
jours.
Justement, ce que vous dites ici s'oppose à ce que dit la Didaché,
texte ecclésiastique, primitif mais ecclésiastique.
|
24jul13 146C4
Dans votre entrée de blog, le moine bouddhiste Wirathu prêche
ouvertement et librement la violence et plus personne ne semble s'en
inquiéter. Récemment, je voyais un reportage télévisé au journal du
"vingt heures" où un iman prêchait la violence envers les occidentaux
sous encadrement policier. La scène filmée en Angleterre laissait
supposer que la police protégeait le prêcheur plutôt qu'elle le
surveillait. Le monde à l'envers !
Oui, tous ceux qui prêchent la haine de l'autre doivent nous faire
prendre conscience du danger de la passivité et de l'indifférence face
au mal. Car tôt ou tard les paroles deviennent des actes. Et comme vous
dîtes, les exemples ne manquent pas.
La semaine dernière, rangeant mon bureau, je tombe sur un vieux journal
local laissé par mon prédécesseur parti à la retraite. L'article date
du 6 aout 2012 :
"Fusillade dans un temple sikh aux Etats-Unis. Un homme blanc d'une
trentaine d'années a ouvert le feu hier dans un temple sikh à Oak Creek
(Wisconsin, Etats-Unis). Selon la police, au moins sept personnes sont
mortes, dont le tireur. Trois autres auraient été transportées à
l'hôpital dans un état critique."
Cette retranscription de l'évènement, en dernière page, sur
cinq petites lignes passe quasiment inaperçu. Cela montre la
banalisation du mal et de la violence dans notre société entrainant une
indifférence générale.
Cette conscience du danger de l'indifférence à ce qui ne nous touche
pas directement avait amené le pasteur Martin Niemoller à écrire :
"Lorsque les nazis vinrent chercher les communistes, je me suis tu : je
n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je me suis tu : je
n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les Juifs, je me suis tu : je n'étais
pas Juif.
Lorsqu'ils sont venus chercher les catholiques, je me suis tu : je
n'étais pas catholique.
Lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour
protester."
Je me souviens d'avoir lu quelque chose de similaire attribué à André
Gide. Mais André Gide écrivit également : "Toutes choses sont dites
déjà ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer."
Merci pour ce rappel, frère Michel. Oui, un travail gigantesque nous
attend !
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur
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24jul13 146C5
"J’ai beau connaître le péché du monde, je ne peux m’empêcher de crier
ma douleur " (Frère Michel)
Frère Michel, avec vous, Je partage cette douleur qui est celle de tout
humain persécuté, physiquement ou moralement:
En Birmanie des bouddhistes assassinent leurs frères musulmans,
mais combien d'hommes, de femmes , d'enfants, assassine -t-on, chaque
jour, physiquement ou moralement ?
La Birmanie
La Birmanie est située dans la péninsule indochinoise au Sud Est de
l'Asie.
Elle est entourée au Nord par le Tibet (Chine),
l'Inde, à l'Ouest et le Bengladesh sur le coté limitrophe,
la Chine au Nord Est et le Laos et la Thaïlande au Sud' Est
Au Sud la Mer d'Andaman et le Golfe de Siam et à l'Ouest par l'Océan
Indien, le Golfe du Bengale.
Elle est formée d'une fédération d''anciennes colonie anglaises et
d'Etats non Birmans : les Etats des Chans, des Kharens ( Kawthooleis),
des Arakans(Ouest), des Kachins et des Kayahs, et le territoire
autonome des Chins, l'Etat Môn.
Les sept divisions administratives Birmanes sont Rangoon, Irrawaddy,
Mandalay, Sagaing, Tenasserim, Magway, Pegou.
Après une période féconde où les différentes ethnies vivent en bonne
entente, ce pays vit des secousses importantes, après la colonisation
anglaise, envahissement du pays par les japonais. Sous pression
britannique, puis japonaise, elle finit par connaitre une période
d'accalmie, période fragile qui dure quatorze ans à partir de
son indépendance en 1948. ;Puis la prise en main d'un pouvoir militaire
très autoritaire, ferme ce pays aux étrangers.
La Birmanie constitue un pays où les groupes ethniques sont nombreux
parmi lequel environ 23% sont minoritaires où l'on parle le shan,
l'arakan, le karen, le kachin, le chin, le karenni, le môn, le
rohinga... le groupe le plus important c'est la Birmanie proprement
dite, qui parle la langue Birmane c'est à dire le sanskrit et le pali (
les deux langues sacrées du bouddhisme).
Trois des ethnies ont souvent fait parler d'elles par des mouvements de
révolte contre le régime birman existant. Dans ce pays très varié, il y
vit aussi un nombre important de chinois et d'indiens.
Les langues principalement parlées sont donc: le Birman, l'Anglais, le
Chinois et le Thaï.
Une politique linguistique a été fixée en 1974, supposant un statut
différencié à l'égard des minorités.L'administration au départ
militaire n'utilisait que le Birman et l'anglais, c'est cette langue
qui sert de communication entre les diverses ethnies dans le pays, mais
l'instruction dans les écoles est faite surtout en birman, l'anglais
est la seconde langue.
"Les Rohingyas*
Les Rohingyas vivent le long de la frontière birmane avec le
Bengladesh, ils sont aussi appelés "les Bengalis" parce que l'on
souhaite qu'ils appartiennent au Bengladesh (c'est nom de leur
dialecte).
Ce peuple est devenu un peuple sans patrie, car il ne sont pas
considérés comme faisant partie des minorités ethniques reconnues par
le pouvoir, bien que ceux-ci réclament la reconnaissance de leur
appartenance historique à la Birmanie.
En effet les Rohingyas revendiquent leur présence en Arakan, ancienne
de plusieurs siècles; mais le gouvernement dit qu'ils appartiennent au
Bengladesh. En effet, ils sont arrivés en Birmanie, à partir de 1824,
au temps de l'Empire britannique.
Après 1948, la présence des musulmans a été limitée; alors que 135
groupes ethniques étaient reconnus officiellement, la loi 1982 a exclu
les Rohingyas, les rendant ainsi apatrides sans possibilité de
retourner au Bengladesh. D'autre part un des états --- l'état Ratkhime-
très pauvre lui aussi, s'oppose avec une grande violence à
leur présence.Les Rohingyas vivent dans une extrême misère, sans soin
---, même primaires pour désinfecter une plaie: blessures dues aux
combats, pas de médecine - dans des camps . Le dernier camps
étant bouclé par des barbelés. Certains d'entre eux n'ayant plus rien à
perdre ont décidé de fuir par la mer.
Une estimation par l'O.N.U les dénombre à environ 800000 ; mais,
dernièrement un autre chiffre donné aux informations télévisées était
de 5 millions.Ils sont considérés par les organisations comme "les plus
persécutés de la planète", insultés et vus par les Birmans comme
immigrés illégaux";"ils sont traités d'envahisseurs et de terroristes"
Que se passe-t-il dans ce pays? Quelles sont ses ressources économiques
?
Ce que l'on sait c'est qu'une grosse partie du budget était destiné à
l'armée. Amnesty Internationale donne une version plus affirmée, où
l'on parle de la drogue où les droits de l'homme y sont bafoués, où la
torture est pratiquée dans les prisons.
Sur le plan religieux il y a un tel fossé tel entre ce qu'enseigne le
Bouddhisme et la religion musulmane et la réalité sur le terrain que
l'on se demande quelle raison peut justifier de de tels actes
de barbarie, si ce n'est le manque ou la peur, ou l'avidité.
L'Inde et la Chine ont des besoins qui se développent, projet
d'ouverture, mais cela n'a rien à voir. Un si petit nombre d'homme et
de femme avec leurs enfants se contenterait de la bienveillance, d'une
terre et de quoi s'épanouir.
Je ne juge pas. La première démarche au fond de son âme étant d'apaiser
mon âme et
de réfléchir. Mais si la tristesse m'envahit face à la fréquence de
décision arbitraires entrainant une chaine de violence, une destruction
de la paix , je sais que c'est le péché de chacun donc y compris le
mien qui est la cause du mal sur cette planète.
Gandhi, qui, par une longue action pacifique en Inde face aux anglais,
enseignait qu'il se sentait pécheur et donc il disait: "Je n'ai jamais
tué, mais je me sens le frère de tous les assassins".
Bien souvent la violence en l'homme nait avec la soif de pouvoir, un
désir démesuré d'avidité de possession (tanhā) , avec la jalousie et la
recherche de jouissance.
Le semeur (Rév d'Arès 5/1) a parlé aux frères d'Abraham --- juifs,
chrétiens et musulmans ---, mais Il a aussi parlé
aux frères de Zoroastre. Il est passé par là, sur cette terre où le
bouddhisme s'est développé. Nous devons mettre la paix en nous, aimer
pardonner, être libre de tout préjugé, de toute peur
Certains de ces hommes ont la Vie, comme le juif,
le chrétien, le musulman, pour y trouver la Paix.
La faculté de la retenue, le pouvoir d'entrer en soi pour y trouver la Voie du Bien afin d'accomplir leur
karma.
Dieu Seul
est Saint [Rév d'Arès 12/4]. Seul Dieu est l'Absolue
Sainteté, par Sa Puissance, Sa Volonté et Sa Sainteté, nous les petits
nous pouvons apporter au monde la Vie.
L'homme, qui est son Enfant, a cette
faculté en entrant en lui même par sa Volonté, de s'unir à Celle du
Père pour freiner le feu dévastateur du mal en faisant le Bien. Chaque acte de Bien, d'où qu'il
vienne, participe à la Vie.
Si telle communauté pacifique se recommande de l'enseignement de
son prophète Muhammad, et telle autre de l'exemple de renoncement, de
bienveillance et d'Amour: Bouddha, alors c'est Merveilleux. Inversons
les pôles!
"Tant qu'il y aura des hommes fut un réquisitoire contre la brutalité
et le délabrement moral de l'humanité."
J'ai essayé de m'imprégner en visualisant quelques scènes de ce que ce
film relate; une période sanglante me marque, c'est la période où les
japonais attaquent Pearl Harbor, et autre
"délabrement moral". Au cœur d'une de ces scènes un acteur
connu intervient en homme fort, en justicier et nul ne la ramène!
Bien sur cet homme est un militaire!
Et notre Créateur ne crée par cela, la hiérarchie des pouvoir
autoritaires, mais en certaines circonstances, il est nécessaire
d'arbitrer, d'amener avec fermeté, les protagonistes à la raison sans
jugement.
"Mais tant qu'il y aura des hommes, ne verrons-nous que mensonge,
injustice, violence, jusqu'à ce que le dernier disparaisse de la terre?
Je ne le souhaite pas, Non, nous devons à la Vie d'une toute façon,
nous lever et transmettre la Lumière Que nous puisons à la Parole à
Arès, ce Feu de la Force et de l'espérance.
Frère Michel, je comprends que lorsque parlant au Père, vous espériez
qu'un prophète puisse intervenir sur cette terre, qui n'est
pas le champ de notre Moisson.
Je souhaite que votre vœux soit entendu du Père, du Père Qui git en
l'homme.
Sans attendre aimons comme le Père nous aime afin que cet Amour s'étale
sans fin au delà des Mers et des Océans que cet homme se lève lui aussi
comme vous .
En prière et en effort avec vous.
Danièle du Nord
|
05aou13 146C6
Les violences de masse en Birmanie, bouddhistes contre musulmans, sont
une illustration sanglante de ce que vous dites dans l'article
"Pénitence" ("Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-96 pp.
53-54) :
"De no jours les religions
sont encore plus ou moins préhistoriques :
mythologiques, superstitieuses, dogmatiques, parfois mégalomanes,
confinées à la distribution de consolations, d'assurances, de pardons,
à l'organisation de la prière-demande et de la prière-glorification,
parfois à l'excitation de sentiments partisans, raciaux, nationaux
[...]".
C'est aussi une illustration
des conséquences imprévisibles,
interminables des
vengeances sans fin (Rév d’Arès 27/9) qu'engendre le
péché
sous toutes ses formes, le péché
des populations locales comme le
péché
des occidentaux.
Dans cette région du monde comme sur presque
toute la planète, les colonisateurs occidentaux ont apporté des armes
sophistiquées, une logique de pouvoir centralisé, politique et
religieux, attirant toutes les convoitises. Ils ont attisé les
rivalités ethniques pour mieux dominer et l'argent des occidentaux
finance tous les trafics comme celui de la drogue en Birmanie, premier
producteur mondial d'opium dont les recettes réelles dépassent toutes
les autres exportations officielles, alimentent les mafias et
corrompent les politiciens locaux (la Birmanie est 176e sur 178 dans
l'échelle mondiale de la corruption où la concurrence est pourtant
vive!).
Lors de mes premiers voyages sac à dos en Birmanie dans les années 70,
j'avais été frappé de la profonde religiosité de ce peuple et de
l'impact positif qu'avait le bouddhisme sur eux, leur amabilité et leur
hospitalité, j'avais pu aller au fameux pèlerinage de Kyaiktiyo
(théoriquement interdit aux touristes à l'époque), un rocher sensé
tenir en équilibre grâce à un cheveu du Bouddha et recouvert d'or par
les fidèles et constater la ferveur populaire. Mais dans les années 80,
j'ai pu en passant par la Thaïlande aller de l'autre côté de la façade
et j'ai vu un tout autre visage de la Birmanie, dans ces zones tribales
montagneuses, ravagées par la guerre civile entre l'armée birmane et
les indépendantistes, rivalisant pour le contrôle des divers trafics et
surtout du trafic de drogue. J'ai vu des villages d'un dénuement
extrême, coupés du reste du monde, aux familles décimées par la guerre.
Il est difficile de savoir réellement ce qui se passe en 2013 en
Birmanie qui se relève à peine d'une interminable dictature militaire
et de sa censure omniprésente, mais ni un héritage bouddhiste dévoyé,
ni
la confrontation entre religions ne peuvent expliquer ces violences.
Il
faut analyser le contexte local. L'histoire de ce pays est faite de
violences incessantes. Une position géographique stratégique pour le
commerce entre la Chine et l'Inde, les deux grands empires asiatiques,
a suscité tout au long du deuxième millénaire des guerres interminables
entre ethnies rivales : Les très "bouddhistes" Thaïs et Birmans se
sont entretués pour le contrôle de la terre. Puis le colonialisme est
venu et a imposé son ordre militaire comme Rome l'avait fait en Gaule.
Après plusieurs guerres tout au long du XIXème siècle, les anglais
victorieux ont imposé leur "pax britannica" consistant comme en Inde à
exploiter toutes les ressources naturelles et humaines et à attiser les
divisions ethniques.
On connaît le drame qui en a résulté en Inde, la
partition entre musulmans et hindous et son cortège de violences et de
vengeances. En Birmanie, ces Rohingyas qui font l'actualité sont des
populations musulmanes exportées du Bengale par les anglais pour
travailler dans les plantations et chantiers coloniaux birmans. Leur
sort après la décolonisation n'a guère préoccupé les occidentaux, mais
la situation était explosive : Sans terres, considérés comme des
envahisseurs, voire même des collaborateurs, d'aspect physique, de
langue, de
culture et de religion très différents des autres birmans, totalement
délaissés par l'État, apatrides, sans éducation, sans soins, avec de
maigres revenus, ils subissent des préjugés populaires pires que les
plus racistes des français en ont à l'encontre des Roms (eux aussi
venus d'Inde mais par migration lente).
Après l'indépendance, ce pays
hétéroclite subit la pression des insurrections et trafics des zones
périphériques et l'armée prend le contrôle en 1962 avec un discours de
socialisme non aligné masquant la dictature impitoyable de Ne Win,
relayée par une junte militaire en 1988 qui commence à lâcher du lest
depuis peu en se donnant une façade démocratique.
Mais
la réalité des luttes de pouvoir entre militaires et leurs alliés et de
l'oppression des minorités a peu changé. De plus, 50 ans de dictature,
de trafics et de décadence économique ont conduit à un affaiblissement
général de l'éducation et de l'intelligence
spirituelle d'une population cherchant à survivre au jour le jour.
D'après certains observateurs, à partir d'une dispute commerciale
bénigne dans cette société divisée où la barbarie resurgit vite, les
violences ont été organisées par des groupes paramilitaires qui ont
armé et probablement payé quelques excités pour enclencher le cycle de
la violence et rendre indispensable le recours aux forces de l'ordre.
Cette stratégie classique a été utilisée en Europe à l'époque fasciste,
il lui faut seulement trouver des boucs émissaires. Or parmi les 130
ethnies birmanes, les Royingyas [musulmans] sont le bouc émissaire
idéal, faciles à attaquer et honnis par les masses birmanes.
La
souffrance de nos frères Rohingyas comme celle des innombrables
opprimés de la planète est restée longtemps hors de l'écran radar des
media, qu'elle ait été causée par le mépris ou la haine au quotidien de
leurs concitoyens ou par la violence arbitraire dans les geôles
obscures des pouvoirs militaires. Elle est maintenant l'objet de
l'attention des media occidentaux, parce que les violences de masse
sont plus visibles. En Asie, dans beaucoup de pays, ce sont les
musulmans qui sont opprimés quand ils sont minoritaires, en Thaïlande
mais surtout en Chine, en raison des hasards de l'histoire qui a placé
des peuples de religion musulmane sous la coupe d'autres peuples
dominant l'État nation auquel ils ont été rattachés. La situation est
très différente de celle de nos frères sémites du Moyen Orient où les
tensions peuvent être davantage expliquées par la confrontation de
croyances religieuses.
Les violences contre les musulmans birmans
sont donc très peu liées au bouddhisme largement majoritaire. Elles
doivent être plutôt rapprochées d'une part de l'Amérique Latine avec
son cocktail de culte du héros armé, de trafic de drogue,
d'omniprésence d'armes de toutes sortes et de rivalité entre groupes
paramilitaires et révolutionnaires, d'autre part de l'Afrique avec ces
pays dessinés par le colonisateur en regroupant artificiellement des
ethnies rivalisant depuis la décolonisation pour contrôler le pouvoir
central ou s'en détacher, ces clivages ethniques étant accentués par
des religions différentes. Les violences de masse dans ces régions,
sont atroces et relèvent parfois du "nettoyage ethnique".
Le
"bouddhisme" birman comme celui des pays voisins est très éloigné de
l'enseignement et de l'exemple de Bouddha, car il s'est diffusé dans un
contexte social très différent de celui de la vallée du Gange où
enseignait Bouddha. La non violence était largement reconnue dans la
société indienne et fut portée à son apogée par Mahâvîra, le fondateur
du jaïnisme, dans le contexte d'une société où la violence était
monopolisée par la caste des guerriers avec leur éthique chevaleresque,
sans commune mesure avec les violences de masse incontrôlables qui
émergent dans les sociétés contemporaines policées en surface mais où
la barbarie guette.
Le bouddhisme birman s'est aussi amalgamé avec
des superstitions locales, la numérologie qui est une des obsessions
des pouvoirs militaires et religieux birmans et le culte des esprits
répandu dans toute l'Asie du Sud Est où les pagodes ont leurs autels
pour les esprits. Les croyants s'y prosternent devant la statue du
Bouddha en espérant que cela leur portera argent et bonheur, attitude
typique de la religion préhistorique. L'enseignement du
Bouddha y
est très mal connu et se limite à quelques principes de base, de plus,
le bouddhisme birman a subi la décadence générale de cette société sous
le joug militaire. C'était un des pays les plus éduqués et riches
d'Asie au moment de l'indépendance en 1948.
Dans un contexte
social qu'on espère en amélioration, se libérant progressivement de
l'emprise des violents et des corrompus, il reste en Birmanie un fond
populaire bouddhiste, en particulier grâce à l'action de la Sangha, la
communauté monastique, très active dans l'enseignement, bien intégrée
dans la société jusqu'à s'impliquer dans les luttes sociales comme la
révolution de safran en 2007 partant du mécontentement populaire sur le
prix des carburants et transports. La Sangha est beaucoup moins
hiérarchisée que dans d'autres religions (à part dans le bouddhisme
tibétain, très particulier), mais avec la complicité des media, elle
permet aussi l'émergence d'agitateurs devenant stars de la haine
interreligieuse comme le moine Wirathu qui ose se réclamer de Bouddha.
Comme le titre le quotidien Irrawaddy du 22 juin : "moines et
militaires, même combat!".
La Révélation d'Arès dit en x/7 : roi noir et roi blanc (sont
comme) corne et dent..
Sur toute cette planète bleue, la restauration de la vie spirituelle
est bien un travail de titans, de
géants des temps anciens (31/6).
Antoine B. d'Aquitaine.
|
Reply
:
Un grand merci à vous, frère Antoine, pour ce remarquable commentaire,
qui nous explique la situation historique passée et présente de la
Birmanie, pays que vous connaissez.
Vous
soulignez particulièrement l'action perturbatrice et néfaste de
l'ancien colonisateur, la Grande Bretagne, qui introduisit en Birmanie
des Rohingyas du Bengale (Bengladesh actuel). Par là vous expliquez
bien la présence historiquement récente de Musulmans (4% d'après les
statistiques) au milieu d'une population (frustement) bouddhiste à 70%,
qui n'a pas depuis lors cessé de détester ces intrus. Mais ces intrus,
si j'ai bien compris votre commentaire, ne forment en fait qu'une sorte
d'abcès de fixation sur quoi les pouvoirs en présence, militaires +
religion, dirigent un mécontentement populaire dont ils font ainsi
oublier les vraies causes: hétérogénéité de la population, intérêts
contradictoires, etc. Vieux truc politique, comme vous dites,
pour détourner l'attention.
Votre commentaire m'a incité à
ouvrir sur l'Internet le site de Wikipedia consacré à Manmyar ou
Birmanie, pays que je connais peu. Ce n'est pas "Le Pont sur la Rivière
Kwai", pour fameux qu'ait été ce film, qui peut beaucoup nous
renseigner .
Tout en me méfiant de que raconte "l'encyclopédie"
Wikipedia, dont j'ai constaté plusieurs fois combien elle peut
s'écarter des réalités, je me suis rendu compte que ce pays n'est en
fait que le ramassis politique d'ethnies et de langages fort divers:
Shans, Môns, Karens, Karenni, Chins, Kachin (Jingpo), Rakhine (Arakan)
+ beaucoup de sous-ethnies. L’hétéroclisme de cette population est à
l’origine de nombreux heurts intercommunautaires, notamment les
attaques des forces de sécurité et de leurs complices civils infligées
aux musulmans face à un silence international quasi total "en
particulier en 2012".
Cette hostilité des "Bouddhistes" contre les Musulmans était donc donc
connue, mais je l'ignorais.
La Birmanie, mais beaucoup d'autres pays de même, France comprise, est
la démonstration de l'urgence de redonner aux petites nations — les nations
reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21) — que
j'appelle aussi "petites unités humaines" leurs indépendances, leurs
droits de se gérer comme elles le feraient naturellement si un pouvoir
politique "unificateur", en fait expansionniste, extérieur ne
s'imposait pas à elles.
La fin de la politique, laquelle étant
l'art de prendre le pouvoir et de gouverner est expansionniste par
nature, et le retour aux petites unités humaine est une des conditions
de la paix et du bonheur dans le monde. L'ONU ne devrait pas être
composé de 193 nations, mais de 1.930, 3.000, 10.000... unités humaines.
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05aou13 146C7
Je
fais suite à votre réponse à Antoine [147C6] dont la conclusion est
qu'il faut laisser le monde se replier sur des "petites unités" ou
petites nations naturelles pour que règne plus de justice dans le monde
et que des hommes désirant se gérer d'une façon plutôt que d'une autre
puissent de regrouper et surtout discuter entre eux de la bonne manière
de se gérer, ce qui est impossible dans un pays comme le France (65
millions d'habitants), comme l'Allemagne (82 millions) ou comme la
Birmanie (50 millions).
Peu de gens y pensent, mais vous avez absolument raison.
J'en
veux pour preuve une nouvelle d'actualité, celle qui fait état d'une
analyse faite par le Club Praxis qui constate que les politiques
sociales traditionnelles françaises héritées du RMI n'ont conduit qu'à
des usines à gaz sans efficacité dans la lutte contre le chômage.
Voilà
l'idée: Le revenu de solidarité active (RSA) n'ayant pas fait,
loin de là, tout le bien espéré, le député socialiste Christophe
Sirugue de Saône et Loire a eu raison de proposer de le remplacer par
une prime d'activité. Pour faire bonne mesure, il préconise également
la révision de la prime pour l'emploi (PPE).
La réalité est que
tous ces programmes sont actuellement un mélange baroque
d'aides
(héritées du RMI et donc à fort parfum de solidarité-charité
publique mal foutue et humiliante) et d'obligations (devoir
de
rechercher un emploi, de suivre une formation, etc.). Ils ont
entraîné la création d'une véritable fiscalité parallèle, puisque les
personnes concernées ne paient pas l'impôt sur le revenu, avec
délais de paiement, opacité, complexité, effets de seuil et
surtout ce sont des trappes à inactivité.
Une réforme vraiment
radicale serait de transformer ce cocktail peu attrayant en un système
d'incitation clair, rapide et prédictif. Un moyen simple? Un impôt
négatif remplaçant tous les programmes d'assistance. Son
fonctionnement équivaudrait au système progressif actuel,
mais le taux de la première tranche serait négatif. Cela veut
dire que pour tout contribuable, tout euro gagné — jusqu'au seuil de la
deuxième tranche — conduirait à une prime versée par l'État au lieu
d'une ponction. Puisqu'encore une fois les bénéficiaires du RSA ne
paient en général pas l'impôt sur le revenu, pourquoi ne pas agrandir
l'assiette fiscale à tous les contribuable en abolissant la plupart des
abattements. Les contribuables plus fortunés ne seraient pas pénalisés,
mais verraient essentiellement les divers abattements dont ils
bénéficient remplacés par la tranche négative d'impôt. La réforme de la
fiscalité ne doit en effet pas être seulement guidée par des
considérations de simplification, mais aussi par
l'efficacité.
Moins d'exceptions, de niches et de seuils, qui vont dans le sens de la
justice et d'un meilleur cadre incitatif. Et si, effectivement, on
remet les choses à plat, rien n'empêche par exemple
de
ponctionner l'impôt à la source, ce qui rendrait un impôt
négatif
encore plus attractif puisque le versement serait versé
immédiatement par le Trésor.
Voilà un exemple de cadre
simplifié, sans connotation de charité publique, une
incitation
non fixe mais proportionnelle aux revenus perçus et versée
immédiatement, voilà le vrai "Travailler plus pour
gagner
plus".
Mais le gouvernement français, gouvernement de 65 millions
d'habitants, a le souci (électoraliste) de conserver à toute une
tranche de fonctionnaires, qui s'occupent actuellement de ce système
compliqué et inéfficace, leur emploi. Pour cette raison purement
électoraliste le gouvernement ne suivra probablement pas cette
proposition simple, juste, efficace.
Mais ce serait possible dans
une petite unité où ce système de solidarité serait soumis à la
discussion et à l'approbation de la population, chose impossible en
France où les bêtises ou les arrière-pensées d'un gouvernement,
autrement dit de quelques uns, s'imposent aux dépens du bon sens et
d'une énorme population qui n'y peut mais.
Jeanick F. du Canada
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Reply
:
Il est curieux qu'une Canadienne se préoccupe d'un problème financier
français !
Mais, sauf erreur, le Club Praxis dont vous parlez est américain, pas
très loin de chez vous.
Je n'ai pas très bien compris votre explication, mais je ne suis pas un
expert financier ou fiscal.
Quoi
qu'il en soit, oui, c'est un de ces problèmes qui peuvent être
considérablement simplifiés et rendus efficaces dans une petite nation,
une petite unité humaine, mais il y a d'autres problèmes beaucoup plus
importants, fondamentaux, vitaux — voir la Birmanie (146C6) — qui
peuvent être résolus dans un cadre humain limité à un nombre de
citoyens ou de membres, qui ne sont pas que des statistiques dans des
bureaux de ministères, mais qui sont connaissables et consultables.
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12aou13 146C8
Louis Massignon, chercheur d'absolu, disait que le judaïsme était la
religion de l'espérance, le christianisme la religion de l'amour,
l'islam la religion de la foi.
Et on est arrivé au cours des siècles à cette horrible réalité :
Au nom de l'espérance en la promesse Divine, des juifs ont massacré des
"païens",
au nom de l'amour du Christ des
chrétiens ont massacré des "hérétiques",
au nom d'Allah, des musulmans ont massacrés des "infidèles".
N'est-il pas temps pour l'homme de dépasser ses divisions, issues de
nos traditions, et qui constituent pour tant d'humains le principal
obstacle à la recherche de la vérité ?
La
Révélation d'Arès, sous la lumière de son prophète Mikal,
appelle à l'accomplissement du dépassement des religions. L'homme, par
sa pénitence
et par sa mission, au sens que le Créateur lui à redonné à Arès, non
seulement, ne massacrera plus personne mais il contribuera à la
restauration d'Éden.
PS: le début du texte n'est pas de nous, il avait été trouvé dans un
petit bouquin et avait servi pour faire une affiche. Que l'auteur de ce
texte nous en excuse, nous ne retrouvons plus le livre.
Arièle et Philippe des Alpes du Sud
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Reply
:
Louis Massignon, un fameux orientaliste pour lequel nous avions, quand
j'étais jeune homme, grande admiration toutefois teintée
d'incompréhension, ne suscitait surtout qu'un intérêt intellectuel à
son époque.
Aujourd'hui nous voyons qu'il était pour ainsi dire prophète et
discernait déjà les problèmes concrets qui ont causé le drame du 11
septembre 2001, qui bouleversent l'Islam et créent une profonde
incertitude sur l'avenir des peuples que leurs religions divisaient en
ethnies qu'on croyait définitives.
Or, tout commence à bouger.
On peut dire la même chose de La
Révélation d'Arès. Celle-ci en 1974 parla de Muhammad le plus, écouté le plus
sage (2/9) et les gens haussaient les épaules. À présent
cette Parole fait question, très sérieusement, et c'est probablement
une des raisons qui font qu'en haut lieu on feint partout d'ignorer La Révélation d'Arès.
La Lumière
prophétique de La Révélation d'Arès est
de plus en plus évidente. De ce fait, l'étouffement se fait de plus en
plus insistant, voire acharné. Peu d'événements dans l'Histoire ont
provoqué comme celui d'Arès une telle conspiration du silence. Comment
un livre maintenant répandu à quelque 320.000 exemplaires (je ne
connais pas le chiffre excat), objet d'une mission qui parcourt les
rues de France et d'autres pays francophones depuis quelque 37 ans,
peut-il être comme effacé de la mémoire publique sans une volonté
commune des pouvoirs, quels qu'ils soient (religion, politique, media,
etc.), de le cacher, de l'escamoter à tous prix ? De là une grande
difficulté pour notre mission. De là aussi la gloire de notre mission.
Courage, volonté, obstination ! Ne dételons jamais ! Nous sommes la Voix du Créateur.
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00Xxx00 146C9
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