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26 février 2008 (0078) 
bienfaits possibles des bisbilles

Les Pèlerins d'Arès n'espèrent pas dans la politique, mais comme ils savent que se laisser crucifier par elle ne sert à rien (Rév d'Arès 29/5), ils votent. Librement. À droite, au centre, à gauche, selon que chacun ou chacune suppute ici ou là moins d'hostilité envers les idées qu'a réactivé La Révélation d'Arès.
sarkozy-au-creneauMais voilà qu'en politique surgit quelque chose de nouveau. Je ne prends pas parti, je remarque seulement que Nicolas Sarkozy cherche, pour l'heure maladroitement mais ça s'améliorera peut-être, à décrocher la France des barbelés de sa loi innombrable, paralysante et contradictoire et de ses idées dépassées, pour qu'elle coure à nouveau créatrice et prospère. Sans création et prospérité ni gauche, ni centre, ni droite ne réussira. Ceux-là mêmes qui accusent ce président de "vouloir être roi," de "menacer la paix civile," de "brader les droits des citoyens," seront les premiers à bénéficier un jour de ce qu'il fait.
Au Salon de l'Agriculture, à un improbateur qui refusait la main qu'il lui tendait, le président lança: "Casse-toi, espèce de con!" Bof! Moi qui me traite moi-même de con à longueur de journée, ça ne saurait m'émouvoir. Ce qui me paraît prometteur, en tout cas, c'est justement cette sorte de libre échange de mots et d'idées dans un pays où rien ne bouge depuis beaucoup trop longtemps. Héraclite disait que "Polemos (la bagarre) est le père et le roi de toutes choses (dans le système)." Depuis des millénaires le système d'Adam s'est développé par disputes en religion comme en politique — L'affaire des "sectes" n'est jamais que l'énième peur, et donc l'énième dispute sur la question: Qu'est-ce qui  nuit aux pouvoirs et qu'est-ce qui leur profite? La cuisine des démagogues.
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), lui, ne sera pas un monde polémique, mais un monde d'harmonie. En attendant, espérons quelque bien des controverses autour de M. Sarkozy, puisqu'il nous faudra longtemps encore subir le système tout en travaillant à l'affaiblir par notre pénitence qui est libération, qui permettra la Maîtrise (18/3) du monde par des hommes de bien libres, qui remplaceront tôt ou tard les maîtres (18/2) de la loi des rats (XIX/24). Les protestations, invectives, railleries, que soulève M. Sarkozy, ne donnent-elles pas aux partis et à tous les citoyens l'occasion de rectifier ou d'affiner leurs propres pensées sur cent sujets importants et même, bien qu'inattendue, sur La Révélation d'Arès?
Le 22 février, le journal "Sud-Ouest", rejoignant la polémique sur les "sectes" rallumée par l'interview d'Emmanuelle Mignon, conseillère de Nicolas Sarkozy, publia une grosse bêtise à propos de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Rien qu'une bêtise de plus, me direz-vous! Oui, mais qui m'a donné une occasion de plus d'adresser au directeur du journal une rectification. Celle-ci, ajoutée aux rectifications adressées à "Sud-Ouest" depuis 1978, aidera la presse et ses émulsifiants politiques à mieux cerner une question, non la moindre, parmi toutes les questions pour longtemps encore brouillées par les clichés et les préjugés, parce que "noircir" est une activité qui fait vivre ou excite beaucoup de monde, qu'il s'agisse du président de la république ou des modestes pénitents que nous sommes.


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Commentaires:

26Fev08     78C01
Vous dites: "Les Pèlerins d'Arès n'espèrent pas dans la politique, mais comme ils savent que se laisser crucifier par elle ne sert à rien (Rév d'Arès 29/5), ils votent." Eh bien, c'est en votant qu'ils se laissent crucifier par la politique ! Dramatique caution. Comme Gandhi prônant et pratiquant la "non-coopération," La Révélation d'Arès nous demande à l'inverse de "fuir" ceux qui ont détourné l'héritage, et de ne pas "revenir" à eux.
Vous dites : "Mais voilà qu'en politique surgit quelque chose de nouveau." Oh oui, plus que nouveau même, le délire à son comble. Nous y sommes, dans la "nuit" la plus noire - et les consciences s'éveillent...
Vous dites : "je remarque seulement que Nicolas Sarkozy cherche à décrocher la France des barbelés de sa loi innombrable, paralysante et contradictoire et de ses idées dépassées, pour qu'elle coure à nouveau créatrice et prospère." Oh que non! Sarkozy veut seulement que les riches, ses amis, qui n'ont jamais été si riches, le soient plus encore, et pour le reste, "assommons les pauvres" (Baudelaire), écrasons la contestation, brisons les rebelles.
Vous dites: "Au Salon de l'Agriculture, à un improbateur qui refusait la main qu'il lui tendait, le président lança: "Casse-toi, espèce de con!" Bof! [...] Ce qui me paraît prometteur, en tout cas, c'est justement cette sorte de libre échange." Libre échange?!!! Mais c'est tout le contraire, autorité sans réplique, mépris total.
Il y en aurait encore tant à dire, sur quoi vous ne dites rien, que cela me décourage.
Alors vive les augmentations de salaire pour les puissants, vive les mœurs délétères, vive la prolifération nucléaire, et vive le cancer économique.
Autant j'ai senti Dieu dans L'Évangile d'Arès, autant je me sens loin, si loin, mais loin, loin de vos commentaires sur la politique.
Je resterai donc seul avec ma compréhension, avec mes frères des steppes.
Laurent C.


26Fev08    78C02
Pardonnez moi, mais votre entrée m'inspire un certain sourire aux lèvres.
Il me semble que ce que va peut-être réussir M. Sarkhozy (bien contre sa volonté, soyez en sûr!), c'est d'unir la majorité des Français... contre lui! Une espèce d'harmonie, pour sûr!
Hitler avait vu plus grand, il avait uni la majorité du monde contre lu... trop fort!
C'est que notre Président doit manquer d'ambitions, c'est sûrement ça.
Je sais, je sais, je suis un peu cynique, pardonnez moi!
Mais, comme le dit la Révélation d'Arès: ...du fumier, sort le Jardin (Rév d'Ar-s XXII/9).
De là à dire que notre Président se comporte comme un m...rdeux, c'est évidemment un pas que je ne franchirais pas, bien sûr, vous pensez!!! Ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit!
Car, comme insulter le Président est passible de fortes amendes et pauvre comme je suis ( con sûrement aussi...) je ne peux malheureusement pas me permettre financièrement d'insulter notre chef de l'état.
Mais aprés tout, comme vous le dites, des pauvres cons, il y en a plein, n'est ce pas?.
Merci encore pour cette entrée plein d'humour....
 Olivier G


26Fev08    78C03
Ah non! Pas Sarko! Sarkozy, c'est Hitler, ni plus ni moins. Mais une sorte de Hitler à l'envers. Il a introduit des Africaines dans son gouvernements, arabes ou noirs... Et pourquoi pas des Africains? Ah mais c'est qu'il est porté sur les femmes, toutes races confondues, avec sa nouvelle meuf aux longues tiges comme des macaroni! Lui un nabot doublé d'un roquet, il ne doit plus savoir par où commencer quand il se couche. Mais bon, vous allez dire que je l'insulte, que je manque de charité.
Il n'est pas question de charité ici. Ce type arrive au pouvoir et pas plus tard que neuf après les prix ont augmenté de 48%. C'est "60 Millions de Consommateurs" qui le dit. Le cochon n'a jamais été aussi bon marché sur pied et le jambon n'a jamais été aussi cher en charcuterie! La réponse est simple: les marchands ne se sentent plus... Avec Sarko ils s'en mettent plein les poches.
Vous n'avez pas remarqué qu'il n'y a jamais eu autant d'usines qui ferment? Ford à Blanquefort près de chez vous va laisser sur le carreau 4.000 ouvriers et employés.
Je ne peux pas dire que vous faites des louanges à Sarko. Votre entrée est mi-figue, mi-raisin. Comme vous dites: Vous ne "prenez pas position," mais vous fermez les yeux sur ce qu'il faudrait critiquer.
Oui, Sarkozy, c'est Hitler. C'est le fascisme de retour.
Hervé


Réponse :
Ouïe, ouïe, ouïe! Ce pauvre président semble vraiment impopulaire. Je ne prends pas position, en effet, mais je ne vois pas très bien pourquoi il faudrait rejeter un homme qui a le courage de s'attaquer à ce que ses prédécesseurs ont habilement ignoré ou abandonné après de très brèves tentativs de réforme. Il y a certes une improvisation qui confine parfois à la précipitation pagailleuse chez M. Sarkozy, mais quand je vois tout ce qu'il faut désenchaîner, libérer, moderniser, remettre en marche dans ce pays, je me dis que cette agitation est quasi inévitable dans la phase présidentielle actuelle. En même temps, des dérapages se produiront inévitablement avant que ne soit retrouvé l'équilibre. Parviendra-t-il en cinq années à sortir la France de son déclin économique, qui est la vraie cause des fermetures d'usine, de commencer à rembourser la dette pharamineuse accumulée? Je n'en suis pas sûr? Ne commettra-t-il pas des erreurs? Je n'en suis pas sûr non plus. Je me dis que c'est mieux que de ne rien faire, de toute façon, parce que le "cancer économique", dont parle Laurent C (78C01) est vieux, bien avancé, et personne n'est sûr qu'il soit guérissable.
Mais pour revenir à mon propos (l'entrée 0078), Nicolas Sarkozy a au moins le mérite de faire réfléchir tout le monde, même ses ennemis politiques. Il a coupé le ronron, réveillé le dormeur... Ça fait mal! Il ne manque pas de courage, cet homme.


27Fev08    78C04
On semble craindre cette liberté, où existeraient de nouvelles relations entre les hommes, d’égal à égal, qui ébranleraient l’idée ancestrale qu’il faut des rapports de hiérarchies, de pouvoir, du respect toujours dans le même sens.
Nicolas  Sarkozy a effectivement  un franc-parler qui est plutôt rassurant, qui s’éloigne de l’hypocrisie ambiante ou du "politiquement correct" et ça  dérange. Ce mode direct moins guindé, éloigné des conventions, qui n’est pas nouveau chez lui, nous fait voir un président décidément comme le commun des mortels. Il répond à l’homme qui le rejette librement, aussi abruptement que bien d’autres auraient pu le faire dans pareille circonstance, à chaud. Cette anecdote nous rappelle la fameuse claque de François Bayrou au jeune garçon qui lui faisait les poches.
La polémique sur la laïcité et la chasse aux nouvelles sorcières, les "sectes" (qui réapparaît dans les media de manière chronique), m’ont fait presque sourire tout en me désolant pour leur sottise poussiéreuse.
Le ministre, Xavier Bertrand n’a pas voulu mentir aux media l’autre jour, en confirmant qu’il était franc-maçon. À la bonne heure! Là aussi, rien à cacher. Il  est libre de penser ce qu’il veut et de faire partie de ce qu’il veut!
Et puis quelques jours plus tard cette déclaration  d’Emmanuelle Mignon et rétractation de cette dernière, qui avait eu le malheur d’être sincère en disant que les dérives sectaires n’étaient pas un problème en France. Alors le chef du gouvernement et le président ont très vite apaisé les esprits en livrant au monde politique, aux media et donc au peuple ce qu’ils voulaient entendre: que la vigilance concernant les sectes restait de mise.
Déjà, le 17 janvier dernier, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur chargée des Cultes, lors d’une réunion de l’assemblée nationale répondant à une attaque de Jean Glavany, secrétaire national du PS, sur sa notion de la laïcité, avait été remarquable en exprimant  la volonté du  gouvernement de respecter toutes  les libertés et spiritualités et, je cite, "de reconnaître le rôle de toutes les spiritualités sous toutes leurs formes dans la grandeur de notre pays… Nous voulons aider toutes les spiritualités à s’exprimer, y compris celles fondées sur l’athéisme," avait-elle dit, entre autres. (Réf: http://www.droitdesreligions.net).
Cette déclaration était magnifique et m’a même surprise quant à sa force,  et j’ai pensé que la réflexion que vous aviez menée lors des dernières élections pour préserver au maximum notre mission s’avérait être  juste débouchant sur le choix le moins pire.
De tels propos publics nous seront peut-être utiles pour nous défendre contre la malveillance de ceux qui voudraient nous réduire au silence.
Fafa Rendol


27Fev08    78C05
À travers les premiers commentaires, plutôt hostiles, je vois que vous risquez de recevoir plus de reproches que d'approbations d'avoir présenté M; Sarkozy comme plutôt sympathique et même utile en déclenchant un débat national sur des sujets très importants, je tiens à sortir de mon habituel mutisme et je vous dis: Je vous approuve totalement.
D'ailleurs, votre entrée n'est pas un panégyrique de Nicolas Sarkozy, mais une observation neutre et objective de ce qu'on peut, en tant que Pèlerins d'Arès, attendre de lui et de son gouvernement. Plutôt du bien, non? Je suis d'accord avec l'idée sous-jacente de votre entrée 0078: La France est en grave crise économique, très endettée, inquiète, et M; Sarkozy a (comme il l'eut pendant sa campagne présidentielle) le courage d'en parler et de chercher des solutions. En tout cas, il est plutôt rassurant de voir qu'il s'entoure de gens qui ont le courage de dire que les boucs émissaires, les "sectes" par exemple, ont assez couru dans le désert et qu'ils ont droit à leur place respectée dans l'écurie nationale.
Justement, à propos de "sectes", vous parlez d'un article que le journal "Sud-Ouest" qui est, je crois, un grand quotidien régional français, le quotidien de votre région, aurait écrit à propos de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, ce qui vous aurait donné l'occasion de répondre au journal. Je reste sur ma faim, dans l'ignorance de cet événement. Pourriez-vous en dire plus? Je crois que beaucoup de Pèlerins d'Arès seront heureux d'avoir des nouvelles de ce côté.
Jean-Jacques D.


Réponse :
"Sud-Ouest" du 22 février n'a pas publié un article sur L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, mais un article sur les "sectes" en général, avec connotation infamante évidemment, où L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès était citée brièvement mais de manière erronée, le but du journal n'étant autre que de citer le mouvement des Pèlerins d'Arès parmis les "sectes". Cet article intitulé "Ces Sectes Près De Chez Vous," occupait les pages 2 et 3, sur six colonnes. Dans la 6ème colonne de cet article on lit ceci (extrait):

3. Comment s'organise la lutte dans la région:
L'Udafei [sic] et Indo Sectes reçoivent les familles et font remonter les informations. Elles travaillent souvent avec le CCMM (Centre contre les manipulations mentales). Un des bénévoles rappelle que "trois éléments doivent alerter l'entourage: un changement brusque de comportement, la rupture avec la famille, et des dépenses inusitées." À Info Sectes on précise suivre de près ce qui se passe dans la région, "où les plus importantes sectes ont pignon sur rue: Scientologie à Bordeaux, Nouvelle Acropole à Bordeaux, à Bayonne et Biarritz, où l'association vient d'achter une maison, les raëliens et L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui est la seule secte internationale dont le siège est en Gironde." Et notre interlocuteur de préciser: "Le paysage évolue. La mouvance permissive autour des thérapeutes et des médecines alternatives prend de plus en plus de place, ainsi que tout ce qui tourne autour du new age."

J'ai répondu sans tarder, le 23 février, au directeur de la publication de "Sud-Ouest", M. Patrick Venries,  une lettre manuscrite, que je reproduis ici:

Cher Monsieur Venries,
Concerne: Sud-Ouest du 22 février 2008, p.3
Je suis le fondateur naturel du mouvement dit des Pèlerins d'Arès et donc, entre autres organismes associatifs, du Pèlerinage d'Arès.
Prendre vos informations auprès de "Info-Sectes" est évidemment votre droit, mais n'avez-vous pas aussi, comme journalistes, le devoir de les vérifier ou recouper?
J'ignore ce qu'est "Info-Sectes" dont je n'ai jamais entendu parler, mais je peux vous affirmer que cette organisation ou cette personne ne suit pas du tout "de près ce qui se passe dans la région" côté "sectes", car L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, association cultuelle Loi 1905, ne s'occupe que du Pèlerinage, lequel est totalement gratuit, et de rien d'autre.
Ce n'est pas du tout "le siège en Gironde d'une secte internationale."
Les Pèlerins d'Arès n'ont d'ailleurs aucun siège nulle part. C'est un mouvement de partisans de la spiritualité libre sans structures, sans dogmes, sans règles sinon celles de la conscience de chacun, et sans chef ni hiérarchie, bref, tout le contraire d'une secte, dans la mesure où l'on veut donner à ce mot un sens infamant.
Les Pèlerins d'Arès, dont je suis le premier, non hiérarchiquement mais chronologiquement, croient au plan spirituel que seule le Bien sauve (amour, pardon, paix, liberté, intelligence) et au plan philosophique que seul l'effort existentiel d'être un être valable donne à la vie humaine son sens et sa valeur.
De ce fait, tous les Pèlerins d'Arès ne sont pas des croyants et ceux qui le sont ne voient pas tous le Créateur et le salut exactement de la même façon. De ce fait, ils ne forment pas une religion, mais une espérance, et comptent des frères de toutes origines, juive, chrétienne, musulmane, agnostique, etc.
Ceci dit, point n'est besoin d'être grand clerc pour deviner la raison qui les fait parfois (pas toujours ni partout) classer "secte". Leurs idées très libératrices et existentialistes ne conviennent pas à l'establishment religieux et/ou politique. On essaie donc de les flétrir de cette façon.
Vieille scie historique.
Je vous prie de croire, Monsieur Venries, en mes bonnes et fraternelles pensées,
Michel Potay


27Fev08    78C06
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je ne suis qu'observateur, mais je ne cache pas mon intérêt — surtout depuis que freesoulblog existe — pour un mouvement difficile à cerner en raison de son caractère non-secte très appuyé et même probablement unique (je n'aime pas le mot antisecte, qui dénoterait une hostilité que vous n'avez pas). Vous êtes à cœur cent fois moins secte que n'importe quelle religion, y compris la religion catholique.
Concernant M Sarkozy et les controverses dont il est la cause, je ne suis pas vraiment d'accord avec vous, mais votre entrée 0078 montre bien quelle générosité a votre pensée... Vous diriez peut-être amour du prochain? Vous parlez de Nicolas Sarkozy comme votre prochain que vous observez sans préjugé. Cela, entre autres choses, vous rend difficile à cerner dans un monde où il faut prendre position sur tout. La preuve avec les sondages: Êtes-vous pour ou contre ceci ou cela?
Vous, vous considérez que le bien peut sortir de n'importe qui et de tout. Vous êtes le prophète de tous comme Celui Que vous servez: Dieu,  est le Dieu de tous (Je ne crois pas en Dieu pour ma part).
Je ne suis pas étonné que le journal "Sud-Ouest" ne comprenne rien à ce que vous êtes et à ce que sont les Pèlerins d'Arès. Leur mission d'une moralité généraliste est sympathique, mais soulève plus de questions qu'elle ne donne de réponses les concernant. Dans les années 80, quand je fus abordé par un de vos apôtres, il disait: "Jésus et Dieu ont parlé à Arès en France, etc." Il situait avec précision la "bonne nouvelle" ou "l'évangile" qu'il propagandait. C'était simple et clair. Tout le monde comprenait qu'il s'agissait d'avoir la foi et d'adhérer. C'était "Oui, Dieu nous appelle, il nous donne une nouvelle bible" ou "Non, c'est du baratin." Plus tard, la mission s'est mise au "politiquement correct" et au "moralement correct" et il devint impossible de discerner de quoi et de qui il s'agissait. Même si on lisait une adresse au bas du tract, on ne savait plus si c'était une organisation catholique, protestante, socialo-philanthropique, humaniste, une secte camouflée. On ne vous situait plus. C'est là à mon avis que votre apostolat a perdu du terrain ou même perdu toute chance d'être compris dans la population.
Les Pèlerins d'Arès, je les observe depuis très longtemps. Au début des années 90 ils me semblaient quoi? Des éphémères, des phénomènes qui reflétaient ce ras-le-bol des institutions, religions, partis, etc. Un ras-le-bol qui se généralisait en France. À cette époque j'arrêtai de croire à l'avenir du mouvement parce qu'il était devenu inconsistant et indiscernable (par rapport aux années 80), des gens pour qui la société n'avait pas de place et qui ne pouvaient être que provisoires. Je m'étonnais même qu'ils aient pu durer jusqu'aux années 90, ce qui faisait déjà une vingtaine d'années. Je me souviens avoir assisté, à l'époque, à un "atelier" des Pèlerins d'Arès à Arès en été. C'était peu convaincant. L'orateur comme les questions de la salle montraient une grande inconsistance de ligne de pensée.
Maintenant, les Pèlerins d'Arès durent depuis 34 ans. Ce n'est pas rien et il est difficile de prétendre qu'ils ne dureront pas. Le mouvement durera-t-il après vous, frère Michel? Vous allez sur 80 ans... Ce n'est pas rien non plus. Excusez mon réalisme! Mais je crois que vous avez planté une graine qui peut, comme ces graines stockées au Pôle Nord ces jours-ci, rester sans germer plus ou moins longtemps, puis un beau jour donner une forêt.
Alors, on citera sûrement ces articles de votre blog comme on citera vos essais, des écrits de grande profondeur, parus dans "Le Pèlerin d'Arès", dont je regrette qu'il ne soit plus publié. Mais les comprendra-t-on bien, une fois privés du contexte aujourd'hui contemporain, mais qui ne sera plus que de l'histoire? Que comprendra-t-on à ce que vous dites de Sarkozy?
M. M.


27Fev08    78C07
"Casse-toi, espèce de con!"
"Con," personnellement je le suis assez souvent et ne manque pas de me le rappeller.
Si je prends le mot "con" dans le sens populaire, je me dis que même le Père pourrais l'employer, mais avec une certaine affection. L'expression prendrait sûrement une autre forme, plus près de "Reviens, espèce de con! Je t'ai tout donné, regarde ce que tu en fais, quel gachis!" Donc comme vous l'aviez autrefois dit a un passant s'il faut dire "con" pour réveiller les consciences, allons y!
Je suis plus triste des propos de l'évèque auxiliaire de Bordeaux Mgr Jacques Blaquart qui dans l'article de "Sud-Ouest" où L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès est citée comme secte internationale assure que "les sectes sont contraires aux valeurs de vivre ensemble et (que) l'église soutient le combat contre les dérives sectaires."
Quand je vois tous les ponts que vous avez essayé de construire, les invitations que vous avez formulées, presque toujours sans réponse, on peut se poser la question de la signification de "vivre ensemble". Nous qui prônons l'alliance fraternelle... Il y a de quoi rire.
Je ne suis pas sûr que ce [commentaire] soit publiable, mais je voulais partager avec vous mon ressenti.
Bernard C.


28Fev08    78C08
Je ne peux pas croire que vous ayez la moindre indulgence (Rév d'Arès 21/4) pour le représentant du gros capital. On en voit déjà les effets sur le pouvoir d'achat qui diminue à vue d'œil. La télévision ne parle que de ça et pourtant on ne peut pas considérer la télévision comme de gauche. Toutes les révisions, notamment la révision du code du travail, que Sarkozy a ordonnées, vont nous ramener aux pires moments du capitalisme d'avant 1936, l'exploitation à outrance de l'homme par l'homme. La Révélation d'Arès interdit qu'on s'empare de l'héritage du peuple et de son gouvernement que Dieu a donnés à tous et qu'on détourne vers les guichets du banquier (Rév d'Arès 27/5) le petit salaire péniblement gagné. Or, que voit-on? Des banques s'installer partout. Toutes les belles boutiques centrales de ma petite ville sont devenues des agences de banques!
Sarko, c'est la cata!
René J.


Réponse :
Comment pouvez-vous penser que j'oublie ces citations de La Révélation d'Arès? Des maux dénoncés par cette Parole du Père je crois la gauche aussi coupable que le "gros capital." En parlant de "gros capital" votre commentaire fait de la politique. Mon entrée 0078 n'en fait pas. J'ai bien précisé: "Je ne prends pas parti."
Les banques achetaient des vitrines et s'installaient dans les meilleurs endroit déjà au temps de François Mitterrand ou de Lionel Jospin, car la gauche a besoin des banques plus encore que la droite pour contrôler les biens des citoyens. Quand un contrôle fiscal s'exerce, c'est toujours par l'examen des comptes bancaire qu'il commence. Le banquier est toujours l'allié du pouvoir de droite ou de gauche. Depuis huit mois que M. Sarkozy est au pouvoir je ne vois pas que les banques aient eu subitement une possibilité accrue de s'installer partout et d'attirer plus qu'elles ne le faisaient auparavant le salaire de l'ouvrier. Et si l'industrie et la grosse distribution augmentent les prix, peut-être abusivement dans certains cas, ce n'est pas, semble-t-il, à l'instigation de M. Sarkozy. C'est un phénomène mondial très complexe sur lequel je ne vais m'étendre ici.
Sur le fond, relisez bien mes écrits et notamment "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas." Vous verrez que, pour ma part, je vivrais aussi bien en communisme total qu'en capitalisme total, si l'un ou l'autre promeutle Bien: amour,pardon, justice, paix, libert et intelligence, peut s'exercer quel que soit le type de gestion de la cité choisi. Parce que le Père lui-même ne définit pas de régime politique préférable. Le Père dit ainsi implicitement que l'on peut être d'une côté riche et généreux et libérateur, d'un autre côté pauvre et pingre et despote.
M. Sarkozy ne nous conduit pas vers le monde changé (28/7), mais la gauche qui nous a gouvernés ne le faisait pas davantage. Vu de façon simplement locale et momentanée, M. Sarkozy semble avoir sur ses prédécesseurs l'avantage de soulever avec courage les problèmes consécutifs aux décisions malheureuses qu'ils avaient prises sur de nombreux plans, et par ailleurs de calmer le jeu concernant les préjugés à l'égard des idées, comme par exemple nos idées, que l'establishment de gauche ou de droite n'estime guère et veut flétrir.
Je ne dis rien de plus. Il n'y a pas de quoi parler de "cata" pour le moment.


28Fev08    78C09
Au cours de ces dernières années, j’avoue avoir été terriblement partagé à l’égard de Nicolas Sarkozy pour qui j’ai voté au second tour de la présidentielle. Après avoir été violemment contre le personnage qu’il incarnait quelques mois même avant cette élection.
Il y a l’homme et  l’homme politique, il y a le personnage public et celui qui joue de sa vie privée pour nourrir le premier et parfois l’un ou l’autre se permet  de taper sur ceux qui font commerce de son image dans un sens qui déplait à l’homme. Ce fut le cas lors d’une publicité d’une compagnie aérienne dont j’ai oublié le nom. Nicolas Sarkozy semble habile dans tout ce jeu et comme un poisson dans l’eau. Ses ennemis lui reprochent d’être au fond son meilleur représentant qui leur fait vendre leur papier et  monter l’audimat. Schizophrénie.
C’est vrai que la bagarre est inévitable dans tout ce jeu de dupes. Qui peut encore s’y retrouver? Un président à la fois roi qu’on écoute religieusement lors des cérémonies et discours et type qu’on s’autorise à insulter. Icone qui incarne l’emblème du pouvoir et symbole d’une nation mais aussi programme politique, stratégie pour un temps, bonhomme qui fatalement a ses partisans et ses détracteurs. Franchement quand je pense au contexte je lui trouve plus de mérites que de raisons de réprobations même si sur certains sujets je désapprouve ses choix. Faudrait il que l’homme politique ne soit qu’un robot programmé récitant sur un ton absolument neutre les orientations de son gouvernement?
Si nous ne croyons pas dans la politique comme méthode d’avenir dans lequel l’absolu sera devenu perceptible et intelligible pour le grand nombre donc partageable l’intelligence et ainsi plus facile de prendre conscience par interactions plus fluide des hommes entre eux, plus simple de réaliser des choix collectifs, nous sommes obligés de reconnaitre qu’en tant que faibles lumignons (Rév d'Arès 32/5) aujourd’hui il nous est totalement inévitable de confier à certains la nécessité d’opérer des choix pour le grand nombre. C’est une démission provisoire et relative dépossession de liberté qui nous permet avec toute la vigilance qui s’impose de cheminer comme dans une faille.
Nicolas Sarkozy, c’est le genre de type le moins mauvais qu’on puisse à mon sens trouver aujourd’hui à la fois rigide par certains cotés, emporté et soupe au lait, mais capable de remises en questions radicales. Animé par une véritable envie de servir son pays avec un peu moins d’œillères que certains qui, en France, en sont encore à une vision idéologique. Pour cette raison je ne partage pas le commentaire de Laurent C [78C01], je me sens aussi "frère des steppes" que lui, mais sur un autre versant. L’autorité implacable et le mépris totale sont bien  davantage dans l’esprit de certaines lois et administrations qui ne veulent pas mettre l’homme en avant et permettre aux citoyens de traiter ensemble naturellement et parfois brutalement leurs problèmes. L’homme politique est la plupart du temps coincé par les outils mêmes qu’il cherche à mettre en place pour résoudre les problèmes entre les hommes. Parce que fondamentalement il n’a pas encore trouvé le fond et donc de ce fait préfère s’en remettre au système comme substitut. Mais le fond (Rév d'Arès XXXIV/6-7) se retrouve aussi ensemble  par un continuel brassage de regards, d’échanges et souvent de coups de gueules.
Alors le "espèce de con!", c’est vraiment très anecdotique. Et que ces anecdotes soulèvent autant d’intérêts (la vidéo du coup de gueule de Sarko au salon de l’agriculture a été téléchargée en nombre impressionnant le lendemain) tout cela nous éclaire sur notre réalité d’homme et le véritable drame dont nous sommes tous pénétrés.
L’embarras face aux "sectes" et le parallèle que vous faites sur le sujet se rejoignent en effet. Ces deux sujets, c’est le même "sac de nœuds" qui embarrasse la société qui voudrait s’accrocher à des repères fixes. Mais qui a raison qui a tord dans telle ou telle circonstance? Qui est le plus clairvoyant ou compétent sur tel sujet? Doit-on faire ce choix plutôt qu’un autre? Crier à la "secte" c’est comme hier crier au loup, c’est probablement la même peur ancestrale qui remonte. On voudrait arrimer le vaisseau humain une bonne fois pour toute, mais l’homme est aventureux et créateur par nature. Il faut se mouiller et savoir prendre des risques. Sarkozy en prend. Comme vous en avez pris vous même dans un autre registre. Vous avez bien senti le problème.
Rododendron


28Fev08    78C10
Ainsi, Frère Michel, vous pensez que tout se simplifie. Il me semble que votre actualité souffre de quelques retards ou de quelques effets d’annonce superficiels. Le Traité de Lisbonne, dit "mini-Traité" ou Traité Simplifié, reprend sur 289 pages dans un ordre différent 99% des articles de la mouture proposée en 2005, traité désormais ratifié par quelques habiles manœuvres politiques sans franchise, déni de démocratie qui s’approche du coup d’Etat, Forfaiture pour certains.
Le code (du travail) qui comprenait 9 livres a été entièrement a été entièrement morcelé en 8 parties : Il compte 10% de caractères de moins, mais là où il y avait 271 subdivisions, on en trouve désormais 1890, et là où se succédaient 1891 articles de lois, il y en a 3652. Tous les articles ont été redécoupés, numérotés avec 4 chiffres. Cette nouvelle architecture ouvre la porte à la remise en cause progressiste d’une jurisprudence progressiste. Les réécritures affectent le fond théorique et pratique du code. 500 lois ont été déclassées par décrets, totalement ou en partie" (Le Monde Diplomatique: "Tornade patronale sur le monde du travail," G. Filoche, mars 2008)
Sans trop savoir pourquoi, ce citoyen-Président me fait toujours penser à cette célèbre mouche du coche de Jean de la Fontaine. Encore quelques exploits, on ne l’écoutera plus, et nous nous lasserons irrémédiablement de la chose politique. Béni soit-il! Il se prend les pieds tout seul dans le tapis et ses conseillers de tenter de rattraper les dégâts. Il n’y a pas à lutter contre, de même que pour le capitalisme qui s’effondrera de lui-même ("La grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf").
Puisque le retour de la morale est à l'ordre du jour au ministère de l'Education, je propose de réhabiliter cet aède pour l'éducation de nos petits. Quel parti(-pris) pourrait trouver ombrage à ses vers?

LE COCHE ET LA MOUCHE
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
            Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des Chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
            Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
            Aussitôt que le char chemine,
            Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
            La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux Chevaux à se tirer d'affaire.
            Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
            Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
            S'introduisent dans les affaires :
            Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

Fontaine, donne-lui de ton Eau! Fais que son cœur se calme! Il va nous faire un infarctus, s’il continue à ce train turbulent qui ne ressemble en rien à celui de l’échanson et du muletier.
De grand cœur j’accepte la devise: "Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins". Et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond elle se ramène à ceci auquel je crois également: "Le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout. Et lorsque les hommes y seront préparés ce sera celui qu’ils auront." Henry David Thoreau (Civil disobedience, 1849)
Merci, juste prophéte (Rév d'Arès XXXVII/2), de nous transmettre votre infinie espèrance et patience, de calmer notre intempérance.
Jacques


28Fev08    78C11
Il y a un lien entre cette entrée et la précédente, parce que si l'homme acceptait de vivre l'amour fraternel, nous n'assisterions pas à l'échange  tel qu'il s'est passé entre M. Sarkozy et le visiteur au salon de l'agriculture.
Aimer son frère, ce n'est pas tout accepter de lui, mais n'est-ce pas surtout trouver les mots pour lui signifier son désaccord sans aigreur et sans grief?
Aimer c'est aussi écouter pour s'informer.
Si les personnes qui sont chargées de lister les groupes dits sectaires (pour je ne sais quel motif) faisaient l'expérience de l'amour fraternel et non celle de la peur, n'auraient-elles pas le souci de rencontrer  les membres de ces mouvements, de les écouter, de s'informer? On peut penser qu'il y aurait moins de "sectes" répertoriées.
Je partage  ce qui suit avec mon époux :
Ce sont les gouvernements successifs qui se sont mis des barrages en instituant des systèmes et des lois souvent réclamées par le peuple, d'où cet immobilisme de l' Etat et ce carcan pour l'individu.
C'est une des raisons pour lesquelles, nous voyons d'un bon œil le fait que M. Sarkozy veuille faire sauter certains verrous en bousculant le système. Il le fait avec son caractère, sa personnalité. Nous essayons de ne retenir que le fond de sa démarche.
Le changement intérieur,la pénitence, ne se fait pas sans un certain bouleversement des habitudes, des valeurs. De même le changement du monde s'accompagnera d'un  bouleversement spirituel, social, économique. C'est ce que rappelle La Révélation d'Arès.
Si nous ne nous libérons pas de la peur d'un bouleversement, comment pourrons-nous changer nos vie (Rév d'Arès 30/11) pour changer ce monde (28/7)?
Le pouvoir d'achat ne sera-t-il pas un jour la redistribution des richesses dans le monde changé?
L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et)la laine. (Rév.d'Arès XIX/22)
N. C.-M. 


28Fev08    78C12
Vous écrivez: "De ce fait, tous les Pèlerins d'Arès ne sont pas des croyants" [78c05, Réponse].
Alors là, j'avoue que j'ai du mal à comprendre par quel mécanisme cela est-il possible?
P. B.


Réponse :
Je connais personnellement nombre de Pèlerins d'Arès non-croyants, qui sont généralement des anciens de l'époque où j'accueillais moi-même les personnes qui venaient à Arès non pour prier, mais pour me rencontrer ou rencontrer d'autres pèlerins pour partager avec eux une espérance commune: un monde changé. Quand ils arrivaient, ils me disaient en substance ceci: "Je suis athée, mais j'ai lu La Révélation d'Arès et je crois que si on l'interprète comme un livre de sagesse, tout le monde y trouve de quoi travailler à un monde meilleur."
À quoi je répondais: "La Révélation d'Arès elle-même reçoit les athées, s'ils sont des artisans du Bien, quand elle dit: L'équité, mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur (Rév d'Arès 28/11). Si vous devenez un pénitent, un homme bon, aimant son prochain, pardonnant les offenses, libérant les hommes de leurs préjugés, recherchant l'intelligence spirituelle et moissonnant d'autres pénitents, vous êtes des nôtres!  La Révélation d'Arès n'impose pas comme condition impérative qu'on croie en Dieu. Elle comprend même bien, quoique le regrettant, que des hommes soient devenus athées, parce qu'ils ont été scandalisés (28/4)."
Quelques uns de ces athées qui nous rejoignirent dans les années 70 et 80 sont devenus croyants sans aucune pression de ma part. La plupart sont restés non-croyants, mais m'écrivent, échangent avec moi des pensées, car nous avons une espérance commune: que le monde change en bien! Ils admettent comme absolument logique que ce Bien collectif ne vienne que de la somme des biens individuels, la somme des pénitences.
J'ai été athée moi-même autrefois, j'ai vécu dans des milieux athées. D'une part, je sais que des portions entières de population sont athées depuis les XIXe siècle et privées de capacité de foi. Cela reviendra mais quatre générations ne suffiront pas pour y arriver. D'autre part, je comprends très bien qu'on puisse lire La Révélation d'Arès ou même la Bible et le Coran comme de grandioses métaphores ayant un sens de sagesse. Certains Bouddhistes aussi, qui ne croient pas en Dieu, sont restés non-croyants.
Les uns et les autres pensent que j'interprète le Je de la Parole d'Arès comme Dieu s'exprimant lui-même, mais que cela peut-être aussi vu comme d'origine culturelle ou d'inspiration personnelle poétique sans plus et que l'interprétation non transcendante est possible. Des psychologues athées m'ont expliqué que j'avais pu très sincèrement concevoir moi-même La Révélation d'Arès en la croyant venue du Ciel. Bien sûr, ce n'est pas du tout ce que je crois, mais je signale ces faits pour vous expliquer comme il est possible d'accorder à ce livre une grande valeur d'espérance sans croire en son origine divine.
J'admets qu'il y a longtemps que je ne vois plus de nouveaux frères ou sœurs non-croyants. Peut-être cela vient-il d'un accueil qui met trop l'accent sur la foi, pas assez sur la pénitence comme sagesse universelle. Je ne sais pas. D'ailleurs, la prière elle-même, ramenée à la définition qu'en donne le Père: le rappel quotidien de ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6), peut devenir une pratique athée. Je le vois au Pèlerinage où viennent quelques athées, rarement il est vrai.


28Fev08    78C13
Quelle belle entrée! Au tout début de mon ascension, j'étais habité par l'idée d'un changement rapide du monde, je voyais des frères changés des hommes et des femmes du temps qui vient. Je prenais au premier degré la Parole de Dieu, les enseignements de Mikal, je voulais que cela aille vite. J'ai rapidement déchanté, je réalisais combien la culture, politique, religieuse Judéo Chrétienne, etc., avait imprégné tout mon être, ce vieux manteau tout pourri que j'ai encore. Je réagissais en homme du monde dans son péché le plus absolu,  totalement aveugle. Je n'écoutai pas les conseils du prophète, des sœurs et frères éprouvés à la prière, à la moisson, à la pénitence [...]
Bourré de préjugés, j'avais un énorme ego, je n'avais pas tenu compte de mon pire ennemi, c'est-à-dire de moi même (voir entrée Père de l'Univers 0075) pour que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés réciproques et que nous nous aidions les uns les autres à en guérir; [Je réalisais aussi] aussi que quatre générations ne suffiraient pas.
Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie ; mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donnée une fois, l’Oasis (Rév d'Arès 24/2-3).
Il est bien évident que Nicolas Sarkozy à une masse de travail énorme. Très fatigué, on le vois bien sur la photo, les vidéos et nous savons tous qu'il faut se reposer, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme (Rév d'Arès 35/8 ). Qui parmi nous n'a  jamais eu d'exès de colères!? Bref, [nous sommes] tous pécheurs.
Je trouve que Nicolas Sarkozy  a beaucoup de courage, d'audace. C'est un bosseur, un homme qui a de grandes connaissances. Rien n'affirme, rien n'infirme, qu'un jour il fasse un autre choix que politique. Oui, je suis naïf, mais, à l'image et ressemblance de Dieu,  je crois au changement d'un homme, une femme qu'elles que soient sa ses croyances, incroyances, idéologies, pourvu que nous installions l'amour universel, évangélique. Je crois en la transfiguration de notre vivant, en un monde de paix, fraternel.
Nous avons fait un choix, celui d'écouter, de clamer, de transmettre la Parole de Dieu et les enseignements des prophètes, de moissonner, prier, entrer en pénitence, retrouver notre image et ressemblance avec Dieu, c'est comme cela que changera le monde. Faisons confiance à Dieu en l'écoutant comme des enfants:
Ma Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon Souffle rafraîchit les intelligences (Rév d'Arès 10/12 ). Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c’est pourquoi J’ai dit : soyez comme les enfants ! C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (33/8-9 ).
Didier Br.


28Fev08    78C14
Je suis content de vous entendre parler d'Héraclite, qui, comme Machiavel, a su porter un regard lucide sur l'état du monde et de sesconcitoyens.
Vous disiez ailleurs que la politique se fondait sur la polémique, ce qui est aussi l'observation simple d'une réalité, malheureusement millénaire.
Par exemple, l'homme qui a agressé le petit Nicolas (comme certains l'appellent) en refusant de lui serrer la main "pour ne pas se salir" est tout autant "politique" dans ce sens, un bagarreur bien franchouillard, peut-être assis sur sa certitude d'être un "maître de la terre", s'il la travaille tous les jours. Les apparences sont parfois trompeuses.
Autre exemple: parmi les grandes puissances de ce monde, il paraît que quelques familles ou "clans" de producteurs de graines sont aussi crédibles sur le plan international, sinon plus crédibles, que les méchants marchands d'arme, de drogues, d'esclaves, etc... Sans parler des marchands d'âmes, beaucoup plus difficiles à repérer, je crois. À coté d'eux, un chef de gouvernement ne doit pas peser très lourd.

Cette bisbille, comme vous l'appelez, doit nous rappeler que nous avons énormément de chemin à faire pour assimiler et vivre la non-polémique.
Restant dans le sujet, je voudrais dire à tous les bisbilleurs en puissance de ne pas oublier la première bagarre à faire, celle contre le regard plein d'ignorance et de préjugés, d'idées arrêtées, reçues, et toutes faites, qui nous empêchent de connaître et de sentir le dessein de l'avenir dans le présent.
Vous, vous tentez de le faire en évitant ici la facilité de diaboliser Sarko? Ce qui ne veut pas dire que le mal ne se gonflera pas
davantage sous ses années de présidence. Nous ne sommes pas devins.
Pour ma part, j'ai vu dans cette vidéo deux bonhommes apparemment bien fatigués, mais encore vivants grâce à leur goût de la bisbille, justement.
La vie se fait rare, ne boudons pas le plaisir de la voir de temps en temps montrer le bout de son nez, même si ça ne sent pas beaucoup-plus-bon que dans un élevage de cochon.
À propos d'élevage de cochon, un écrivain américain disait que c'était la meilleure image pour représenter à ses yeux "l'enfer sur terre". Con/cochon ou autre, cochons le bon mot. De toutes façons, dans le salon de notre agriculture intérieure, nous devons nous élever tout seuls en bonne sa(i)n(te)té...
Au diable l'enfer! Pas à nous !
Prof Nougat


28Fev08    78C15
Je me rends compte que les commentaires deviennent de plus en plus longs... plus longs que votre entrée. On n'en finit plus de les lire. Il fut un temps où vous coupiez avec des [...] les commentaires trop longs. Vous devriez reprendre cette méthode.
Tout ça pour dire que Sarko est un personnage assez antipathique pour que vous vous dispensiez d'en parler à l'avenir. Il n'y a rien a espérer de la politique, d'accord! Mais à espérer de Sarko, c'est moins que rien. Ce type est un bavard nul.
Bertrand B.


28Fev08    78C16
Le problème en France n'est pas dans l'attitude du président de la république mais dans le poids des institutions sur la vie sociale, civique, économique, intellectuelle, morale, spirituelle... de notre pays.
Plus rien ne peut etre entrepris en France sans avoir à montrer patte blanche à l'administration en engageant des démarches lourdes et compliquées, et à payer son obole à l'État ou à avoir recours à lui ou à ses structures affidées.
Nicolas Sarkozy est un homme de pouvoir et partisan d'un État fort de surcroît, ce qui me laisse circonspect par rapport à certains de ses projets et propos. Je ne partage pas tous ses points de vue, mais je reconnais en lui quelqu'un qui a compris que la France avait besoin d'évoluer, de sortir de l'assistanat systématique et de son attentisme. Il a compris que l'avenir de la France en tant que nation industrielle dans le monde, va se jouer dans la prochaine décennie et que pour cela, elle avait besoin de libérer ses énergies, toutes ses énergies y compris spirituelles.
Ses récents propos sur Dieu et la religion en témoignent. Je les trouve audacieux car ils ont le mérite de reposer la question de la place de la foi dans notre société complètement despiritualisée. C'est une des raisons pour lesquelles je le soutiens en pensée. Son tempérament de fonceur le pousse parfois à quelques maladresses, à donner des "coups de pieds dans la fourmilière", mais j'espère qu'il réussira à ouvrir une brèche. Car le temps presse et, si nous échouons, ce qui nous attend sera plus lourd encore à porter.
L'histoire a montré que des pays qui traversent de lourdes difficultés ont tendance à se replier sur eux même et à faire prévaloir la force pour mener leur politique et maintenir leur unité.
Souldigg


28Fev08    78C17
Par rapport à Sarkozy ce qu'il y a de positif, c'est - apparemment - que toute forme de spiritualité est respectée même celle des athées. Après j'espère qu'il n'ira pas trop loin et n'introduira pas des religieux pour décider au sein de la société par le biais de la politique. Il est important de vraiment laisser la laïcité loi 1905 en place, de séparer l'église et l'état. Qu'aucune religion n'arrive au pouvoir car le risque peut être là à long terme. On a vu ce que cela fut hier en France, on le voit toujours encore aujourd'hui à travers le monde.
De même faire attention à l'église qui, appréciant cette ouverture, pourrait redevenir comme avant, en se donnant une apparence d'ouverture d'esprit.
La spiritualité est une chose totalement différente de la religion qui enfermera toujours l'humain.
La spiritualité appelle toutes les diversités, toutes les croyances et non-croyances, elle va au-delà des prèjugés, elle refuse les dogmes. Elle travaille pour le Bien, pour changer ce monde en Bien dans le respect des diversités, en acceptant la façon de vivre des gens (même sur le plan sexuel du moment qu'il y a l'amour dans le couple, la dignité, respect, complémentarité). La spiritualité appelle à un changement intérieur de chaque humain.
Ces politiciens (Sarkozy comme Alliot-Marie et d'autres) même en croyant bien faire, restent des calculateurs, ne l'oublions pas! Pour cela ils sont prêts à renier ou tout du moins à oublier l'histoire justement.
Lors du sacre de Mgr 23, fait cardinal devant Mme Alliot-Marie et Bertrand Delanoë (athée je le souligne), Michelle Alliot-Marie a affirmé:
"Ma présence témoigne de la reconnaissance de l’État français envers l’Église catholique (...) pour son rôle historique dans notre société et pour sa contribution éminente à la définition d’indispensables repères moraux qui, au delà des simples fidèles, concernent nos concitoyens dans un monde où la vie spirituelle tend à se marginaliser".

Petit rappel:
Il est bon de rappeler le grand rôle historique qu’a joué l’Église catholique dans l’histoire de France: Dans l’interdiction de diffusion de théories scientifiques contraires aux dogmes soit-disant véridiques de l’Église. Dans la censure d’un grand nombre des grands auteurs français qui ont participé au rayonnement de la culture française. Dans la résistance aux libertés et à la laïcité. Elle a freiné l’émancipation de la femme sans quoi Mme Alliot-Marie n'aurait pû se présenter en qualité de ministre de l’intérieur. L’Église catholique qui a persécuté pendant 15 siècles les hérétiques (tous ceux qui ne se soumettaient pas à ses dogmes). Ces persécutions ont coûté la vie à des millions de personnes, a donné lieu à des croisades, des guerres religieuses, des tortures, un enrichissement de l’Église par la confiscation des biens des pseudo-hérétiques. Une persécution inimaginable contre des femmes qualifiées de sorcières et brûlées vives sur les bûchers au nom de l’Évangile.
Michèle Alliot-Marie adhère ou oublie — peut-être veut-elle croire que l'église évolue? — Mme Alliot-Marie oublie que l'Église méprise complètement la femme dont elle refuse l’égalité avec les hommes, qui interdit les moyens anticonceptionnels, le préservatif, l’avortement, etc. Autrement dit tout ce qui libère la femme que l’Eglise méprise et traite comme une "machine à enfanter" dans la douleur. Cette église qui condamne l’homosexualité comme immorale tout en ayant parmi ses membres un nombre particulièrement élevé d’homosexuels. Cette Église qui fait scandale par le nombre de prêtres pédophiles et qui refuse de révoquer ces prêtres pédophiles en les maintenant en service, ce qui lui enlève toute crédibilité et toute moralité. Cette église qui a toujours soutenu les dictateurs qu’ils s’appellent Pinochet, Franco, etc. Cette Église qui encouragea l'esclavage et qui imposa l’esclavage aux enfants des prêtres lors du 9ème Concile de Tolède en 655. Le 20 juin 1866, le Saint-Office déclarait encore : “L’esclavage lui-même, considéré comme tel dans sa nature fondamentale, n’est pas du tout contraire à la loi naturelle et divine ; il peut y avoir plusieurs justes droits théologiens et des commentateurs des canons sacrés ont fait référence à ceux-ci... Ce n’est pas contraire à la loi naturelle et divine car un esclave peut être vendu, acheté, échangé ou donné." Voir : (http://www.womenpriests.org/fr/traditio/biblical.asp)

Delanoë oublie quant-à lui qu’il y a eu la Révolution Française pour libérer l’homme du joug de l’Église, révolution qui a permis notamment l'arrêt de la torture et de la mise à mort pour oser se déclarer "non croyant". Et il oublie que le Vatican incite de plus en plus à la haine par ses déclarations contre l’homosexualité et que les islamistes en font de même. Etc. Etc.
 Mais peut-être qu'Alliot-Marie et Delanoë pensent que l'église a grandement évolué.
Je suis très sceptique sur ce sujet.
Attention à ce que cette église-là, sous couvert d'ouverture et de liberté d'esprit qu'elle veut faire croire, ne revienne pas au pouvoir.
Restons vigilants!
Restons prudents!
 N'oublions pas que la constitution européenne prévoit de remettre la religion comme expression sociale... La religion, pas la spiritualité! Du social à la politique il n'y a qu'un pas parfois. Je ne parle pas des droits des étrangers qui sont oubliés (aucune note) sauf pour stipuler qu'une personne rejetée en France le sera automatiquement dans tous les autres pays européens. Je ne parle pas des droits des femmes qui ne sont plus inscrits, sauf en ces termes "droits à la vie". On comprend ce que tout cela peut sous-entendre. Il y a d'autres abus que je ne cite pas ici. Les gens ne sont pas des stupides et n'ont pas dit non à la constitution pour rien! La religion, le pouvoir qu'il lui est donné, en fut une des causes.
J'espère que ce qu'affirme Sarkozy par rapport à la spiritualité n'est pas un calcul de sa part pour faire revenir la religion au pouvoir.
Maryse


29Fev08    78C18
Les Français sont moroses et pessimistes. Ils le sont quasi unanimement. Les Français n'aiment pas Sarkozy, son type d'homme, son style et maintenant sa femme, mais ils le suivront parce que c'est un sentier boueux et plein de trous, mais le seul sentier. Sarkozy a compris beaucoup de choses et, surtout, a eu le courage de ne pas les cacher. Il sait qu'on ne peut pas aller plus loin dans les impôts, dans la multiplication des lois, dans la surveillance du citoyen, dans tout ce qui menace notre économie, dans l'action syndicale (et pourtant j'ai été syndicaliste, mais les limites sont dépassées) sauf pour ceux que la concurrence étrangère ne menacent pas: le rail ou l'école par exemple et qui y vont de leurs égoïstes arrêts de travail qui prennent la population en otage.
On voit les usines qui ferment, mais sait-on combien sont menacées? Tout le monde frémirait en l'apprenant... Sarkozy, lui, en a une idée. La photo que vous publiez, prise je ne sais où (chez Mittal, les aciéries, je crois), où il est visiblement très soucieux, montre qu'il en a une idée. Il sait que des milliards d'hommes sur terre sont heureux à l'idée que les usines ferment en France pour s'ouvrir ailleurs, chez eux en Asie ou tout simplement en Europe de l'Est. La mondialisation est irrésistible comme la marée de l'océan. Les altermondialistes rêvent... J'ai été altermondialiste, oui j'ai essayé ça: Des gens intéressants mais beaucoup de violents utopistes.
On peut se retrancher derrière l'idée que" Jésus détestait les riches et n'aimait que les pauvres," comme disait Péguy, mais d'un côté ce n'est pas exact — il détestait l'égoïsme qui tente les riches, ce n'est pas pareil, vous l'avez expliqué dès 1978, frère Michel — et d'un autre côté s'il n'y a plus quelques riches par-ci par-là dans l'hexagone, où prendra-t-on l'argent pour faire vivre l'industrie et les caisses de redistribution: retraite, maladie, etc? Finira-t-on par comprendre que les capitaines d'industrie ne sortent pas des écoles et des concours, mais de dons personnels rares, aussi rares que Raphaël fut rare pour la peinture de son temps? A-t-on vu comment ont fini l'URSS et ses satellites, justement par manque de capitaines d'industrie? Dans la misère.
C'est d'ailleurs ce qui m'a fait comprendre l'énorme importance de La Révélation d'Arès. Ses missionnaires ne doivent pas se décourager. Ils n'ont pas idée de la force néo-civilisatrice qu'ils dévoilent. Il n'y a que les pouvoirs, nos ennemis, qui en ont une idée. Ils savent que si l'individu de base comprend que la vertu personnelle et sa force conquérante lui donnent le moyen, et le seul, de s'en sortir, les lois et les pouvoirs perdront de leur importance d'abord, tandis que la pénitence s'installera, de leur utilité pour finir et disparaîtront, une fois le petit reste assez influent. Vous avez, frère Michel, très bien expliqué et démontré ça dans vos écrits et vos allocutions. Le grand tort des missionnaires, ce fut de socialiser leur message, de le politiser sans s'en rendre rendre et de sortir de leur rôle, de devenir incohérents et banals. Si le sel disparaît, qui salera la vie? demandait en gros Jésus. Vous avez raison, frère Michel, il faut laisser la politique aux politiciens. Pour rattraper ces dix ans d'erreur, ça ne vas être facile, même avec du spirituel "bille en tête".
La mission à Bordeaux comme ailleurs a été tellement "socialisée" que [le quotidien bordelais] "Sud-Ouest" ne peut pas ignorer que les Pèlerins d'Arès ne sont pas une secte. Votre lettre est inutile [78C05, réponse], elle n'apprend rien à son directeur. Ce journal est comme la plupart des journaux, presque tous sous contrôle, le phare des principes au pouvoir.
Pour en revenir à Sarkozy, il a compris que l'on était parvenu à une limite, il a compris que les Français réalisaient qu'ils payaient trop cher l'État pour des résultats précaires, une dette catastrophique, tout ça dû au clientélisme — "la cuisine des démagogues," comme vous dites — et qu'il faut changer, oui changer au sens fort. Vous ne le dites pas explicitement dans votre entrée, parce que vous ne faites pas de politique, mais c'est implicite. Réussira-t-il?
Les bisbilles, évidemment, ne font que commencer. Sarkozy et n'importe quel réformateur à sa place, même plus distingué, ne peut pas ne pas soulever de bisbilles.
Th. F.


29Fev08    78C19
Sarkozy ne manque pas de courage, c'est vrai, mais vous non plus en évitant d'accabler un président tombé aussi bas dans les sondages.
Je vois que vous vous réduisez de plus en plus à ce choix fondamental: Qu'est-ce qui peut faire et qu'est-ce qui peut ne pas faire de tort à la mission des Pèlerins d'Arès. C'est un peu court, mais clair.
Vous dites en résumé: Les Pèlerins d'Arès ne sont ni des politiques, ni des intellectuels, ni de poètes, ni même des philosophes. Ce sont des spirituels, des apôtres de l'âme et c'est ce qui concerne la vie ou la mort de l'âme, à l'échelle individuelle ou mondiale, qui les intéresse.
Alors, foin de la logique! Il n'y a plus de discours, plus d'idéologie, encore moins de dogmes, il n'y a plus que la pénitence, la recherchede l'âme, laquelle pénitence, pour couronner la difficulté, n'est pas comprise par le public, parce qu'elle est difficile à expliquer en un ou deux mots. Il faut au moins dix mots et à notre époque de cerveaux percés et paresseux c'est déjà trop.

Oui, vous ne manquez pas de courage, vous les Pèlerins d'Arès, avec un apostolat aussi ardu.
Je ne vis pas du dedans la vie d'un Pèlerin d'Arès et ce que je dis paraît insuffisant à ma chère femme qui, elle, l'est. Mais étant sympathisant, donc en marge du mouvement, j'observe de l'extérieur et comme ça je suis peut-être plus utile aux Pèlerins d'Arès qu'ils ne le sont à eux-mêmes, parce qu'ils mesurent mal leurs difficultés et donc leurs mérites. J'ai de cette façon la faiblesse de prendre la foi arésienne au sérieux et je ne le regrette pas.
Bravo! Je vous encourage à continuer. Je pense que vous ne pouvez pas déplaire à un homme comme Sarkozy, même si, c'est évident, vous gardez votre prudence le concernant et il le sait.
Fanfan


01Mar08    78C20
Vous nous apprenez à tout englober, à avoir une vision transcendante, à aller au cœur des choses, à les voir aussi du dedans.
Ceux qui vous critiquent voient les choses avec le mental, extérieurement, à courte vue.
Vous, vous les appréhendez d'une manière beaucoup plus vaste.
C'est pourquoi il y a incompréhension, coupure. Rien n'est à négliger, à rejete: Mon Œil voit l'ongle, l'ongle qui tombe (La Rév d'Arès xxxiv/11).
Tout peut se transformer en bien à la longue, avec l'amour patient.
M. H. de Limoges.


01Mar08    78C21
J'ose à peine répéter ce truisme de Proust dans "Contre Sainte-Beuve", que je cite de mémoire : "Un écrit est le produit d'un autre moi que celui que nous manifestons d'habitude." Je vous ai rencontré une fois — il y a longtemps, c'est vrai —, mais qu'il s'applique bien à vous!
Je trouve dans ce blog un autre Michel Potay. Non l'écrivain (écrivain que vous êtes, même si vous en disconvenez, vos "Pèlerin d'Arès" contiennent des petits chefs d'œuvre), ni celui avec qui j'ai parlé une bonne heure à Arès et qui se ficherait pas mal de M. Sarkozy et de n'importe quel homme politique ou simplement important. Après m'avoir identifié vous n'étiez pas empressé comme sont beaucoup de gens. Pas par maîtrise de vos émotions, mais par naturel.
Non, dans ce blog, vous êtes encore un autre.
Le jour où je vins vous voir, je compris que le Créateur vous était vraiment apparu et que, pour vous, rien ne comptait plus que Lui. Je compris que François Mitterrand, alors président, pouvait sonner à votre porte, il ne vous impressionnerait pas. Vous recevriez cet homme de qualité aussi gentiment et attentivement que ce malappris que je surpris, quelques instant avant que vous me receviez, en train de vous postillonner des grossièretés à la face et que vous écoutiez avec patience en vous essuyant les joues et les paupières avec votre mouchoir, discrètement. Je vous vois encore.
En lisant ce blog, et vos réponses aux commentaires qui souvent sont plus importantes que les entrées, vous êtes un autre Michel Potay. C'est, je pense, votre solitude qui vous a forcé à diverses adaptations selon les besoins: Ici les besoins de ce medium qui a pris une extraordinaire importance: l'Internet, comme vous avez su vous adapter aux besoins du livre et de l'imprimé auparavant.
Le découplage entre l'homme de Dieu et son œuvre... ses œuvres... est constant et pourtant sous les mots ou sous les lignes on retrouve le témoin du Créateur dans sa constante théologique (je sais que vous honnissez ce mot), remarquable, qui sous-tend tout ce que vous dites ou écrivez. Vos bonté et politesse, rares à notre époque, même parfois entrecoupées de gouaillerie, parce que vous êtes énormément vivant, peuvent tromper ceux qui vous contestent, mais c'est parce qu'ils ne voient pas qui ni comment vous êtes.
Ne vous plaignez pas de votre solitude ou de ce que vos frères ne vous promeuvent pas. C'est à regretter, sans discussion, mais il suffit de penser aux apôtres et disciples de Jésus autrefois pour répondre non à la question: "Auraient-ils pu le promouvoir?"
Il n'est pas ici beaucoup question de M; Sarkozy, et il n'est pas du tout question du journal "Sud-Ouest" à la médiocrité sûrement voulue (les journalistes médiocres coûtent moins cher à un quotidien qui, sans concurrent, n'a pas besoin de briller), mais je tenais depuis quelques temps à vous faire part de mes sentiments.
Un ami


Réponse :
Je suis honoré que vous m'appeliez votre ami, mais, je l'avoue, je ne vous identifie pas.
La postillonnade d'un "malappris" en votre présence n'est pas un indice suffisant pour me rappeler votre personne et votre visite, parce que postillonné, je le fus assez souvent. Le Pèlerinage étant libre et, à une certaine époque, moins bien pourvu d'accueil qu'il n'est aujourd'hui pour lui assurer plus de paix, les malotrus ne manquaient pas. Nous les aimions bien quand même, mais il faut reconnaître qu'en dehors de leur pittoresque, ils n'apportaient rien qui put exhausser ce saint lieu.
J'eus la visite de quelques personnes importantes dans leurs domaines respectifs, que je n'ai pas toujours identifiées ou que j'ai oubliées, n'étant pas en quête de célébrités, mais d'âmes, lesquelles ne portent pas de noms.
Parfois on me disait: "Vous avez vu, frère Michel?" "Quoi?" "Untel ou Untelle." "Ah, bon?" J'ajoutais: "Qui C'est?" "Mais c'est l'acteur, le chanteur, le présentateur, etc." Je m'écriais: "Un acteur, un chanteur, un présentateur, qui a déclaré à la télé: L'espérance du monde est dans La Révélation d'Arès, lisez-la!?" On me répondait "Mais non," sur le ton de "Il ne faut quand-même pas rêver." Alors, je faisais un petit bof.
Vous, vous êtes plutôt l'écrivain ou le professeur. Peut-être M. Schwartzenberg, qui vint un jour à Arès, en effet? Sœur Christiane lève les yeux au Ciel, signifiant: "Ah ce pauvre chéri, qui n'a plus de tête," et dit: "Mais non, il est mort il y a des années." Alors, je ne sais pas qui vous êtes, sinon un frère humain qui me dit de très gentilles choses, qui me touchent. Merci au Nom du Père.


01Mar08    78C22
Le sujet du président Sarkozy est celui qui déclenche les réactions les plus extrêmes.
La  raison est peut être dans les directions répressives qu'il prend notamment en ce qui concerne la circulation routière et les débordements des jeunes.
Je ne sais pas, je me pose juste en observateur.
Et vous abordez à nouveau ce sujet, un peu comme si, sans même y penser, vous alliez dans la fosse aux Lions, vous forcez l'admiration.
Cet homme qui lui a dit: "Tu m' touches pas..., tu vas me salir" me fait penser à un de ces intellectuels de bistro qui, au sommet de son intellect, ne trouve rien de mieux à dire à un politicien de niveau international.   
Et tous les autres intégristes, scandalisé de la réponse du même niveau, feraient mieux de se frustrer de tout ce qui ne va pas chez eux et dans le monde.
Je pense que si ce monde ne change pas en commencent par le bas, rien ne changera jamais.
Aminadab. 


Réponse :
Quelle belle parole d'espérance, Aminadab, frère inconnu, mais régulier aux commentaires! Plus tocards, plus minables, bref, plus bas que nous, il n'y a pas. Or, nous arrivons à changer, notamment à aimer des hommes, à pardonner des offenses, à pacifier nos cœurs agités, à nous libérer de préjugés, à être un peu... un tout petit peu intelligents, alors, tous les espoirs son permis. Ça remontera vers les haut un jour ou l'autre. Merci à vous aussi.


01Mar08    78C23
Imperceptiblement, les peuples de la terre au sein de pays-états-nations viennent se ranger en deux files distinctes:
[La catégorie de] ceux qui pour connaître le développement choisissent d’eux-mêmes de sacrifier temporairement le politique au tout économique (Russie, Chine restent de bons exemples),
L'autre catégorie, dont des pays développés comme la France ou ceux qui ne décollent pas comme Cuba, de ceux où le politique passe avant l’économique.
Quoi qu’on en dise, la démocratie reste un luxe que nombre de pays ne peuvent encore s’offrir. En France, tout est trop politique, ce qui signifie que la démocratie est un luxe que nous ne pourrons peut-être pas toujours nous payer et dont le coût actuel est le marasme économique ou frein à la croissance. Il serait vain et illusoire de croire que ce pays politiquement aux mains d’une caste politicienne, qui d’ailleurs ne contrôle plus l’état qu’elle a fait prospérer avec démesure, puisse remédier à la situation.
Quand des hommes ont un pouvoir ils ont tendance à en abuser et seul l’amour de la patrie pourrait les aider à le dominer. Ce serait un vice de croire que cette caste puisse d’elle-même renoncer à ses privilèges. Quel avenir pour un pays développé qui a un solde migratoire négatif? Le nombre de ceux qui partent de France est supérieur à celui de ceux qui y rentrent!
Quand on aime le pays qui vous a vu naître, on n'a pas le droit d’être pessimiste pour lui mais j’avoue des phases de découragement.
De toute façon, le changement nous est imposé de l’extérieur, la mentalité évoluant avec l’afflux de populations étrangères européennes ou non, le regard de nos partenaires européens fouillant la gestion de l’état françai, les données géostratégiques et militaires étant bouleversées, etc.  
Nicolas


01Mar8    78C24
Si l'on inventorie froidement les problèmes qu'affronte la France aujourd'hui on doit reconnaître que Ségolène Royal (pour qui j'ai voté) ou François Bayrou auraient exactement les mêmes problèmes que ceux de Nicolas Sarkozy, et à peu près les mêmes solutions, parce que maintenant la politique cède le pas à l'arithmétique élémentaire. Il faut gérer la trésorerie ou plutôt ce qu'il en reste. Le flux migratoire de la France est maintenant négatif: Il sort du pays plus de monde, et ceux qui sortent sont ceux qui essaient de sauver leurs biens, qu'il n'en rentre et ceux qui entrent sont complètement fauchés, ne peuvent rien investir et viennent pour prendre, pas pour apporter.
Donc Sarkozy n'a pas fait de "cadeaux aux riches." Royal aurait fait la même chose pour essayer de sauver ce qui peut être encore sauvé des revenus des classes aisées. Il n'y a plus de "riches" ou plutôt les riches, les vrais, ont leur argent et paient leurs impôts ailleurs. Le discours politique n'est fait que de mensonges, de Sarkozy qui cache la vérité grise aux Française (Fillon eut raison de dire qu'il héritait un "pays en faillite") et de Royal et ses amis qui reprochent à Sarkozy de faire ce qu'il ne peut pas ne pas faire.
Votre entrée explique tout ça sans chiffres et sans politique et sans noircir personne. Je vous félicite pour votre modération qui, malgé tout, agite une discrète sonnette d'alarme.
Laurent R.


01Mar08    78C25
La réalité artistique de M. Sarkozy est en en baisse, l'artiste plaît beaucoup moins, c'est elle que les sondages révèlent, mais sa réalité politique est intacte. À quelques détails près on ne peut que l'approuver et même l'admirer de faire le sale boulot, parce qu'on sait qu'il faut réformer le pays et sauver l'économie. Tous ces problèmes en fait remontant aux conséquences de la guerre de 1914-18 dont les grandes nations ne se sont jamais relevées. Après 1918 on a cru trouver des solutions dans le soviétisme et le stalisnisme d'un côté, le fascisme et le nazisme d'un autre et ce fut de nouveau la guerre en 1939-45. La guerre, plus personne n'en veut, tout le monde a compris que ça ne servait à rien qu'à faire plus de malheurs. Alors, mieux vaut Sarkozy que la guerre. Ceux qui le critiquent ne réalisent pas la menace économique que représente l'Asie! Mais les problèmes sont loin d'être résolus mais ils se situent au-dessus des personnes, de toute façon.
Charles


02Mar08    78C26
ll n'y a pas si longtemps, le moindre propos positif sur Nicolas Sarkozy et sa politique déclenchait en moi un indescriptible malaise suivi d'une irrésistible envie de controverse.
Je dois avouer que je ne le portais pas spécialement dans mon cœur. Certaines lois sur l'immigration dont il était l'initiateur m'avait tellement dérangé que je ne pouvais plus le regarder et l'entendre que sous cet aspect-là.
Aujourd'hui, je comprends que mon préjugé à son encontre m'empêchait de le voir sous ses différents aspects, des plus sombres aux plus lumineux.
Aujourd'hui, je comprends également l'importance capitale de la pénitence qui est libération, libération par la nouvelle sève qui monte en moi.
Fabrice M.


Réponse :
La pénitence est notamment libération des préjugés. Mais la pénitence est aussi libération des sentiments, quand ceux-ci peuvent porter à la haine ou à l'aversion. Raison pour laquelle l'amour du prochain est amour-sagesse ou amour-devoir, mais non amour sentimental.
On peut ne "pas porter Sarkozy dans son cœur," puisque l'amour romantique n'est nécessité que dans le couple (Rév d'Arès 33/21), mais ses variantes hors du couple: amitié, affection, attachement et estime, ne sont pas nécessité. Désapprouver la manière de vivre et/ou l'action d'un homme ou même s'y opposer n'est pas une faute contre l'amour évangélique, pourvu qu'on porte à cet homme l'amour évangélique ou amour du prochain, le respect, le non-jugement, que le pénitent doit s'imposer envers toute l'humanité.
Vous avez de la pénitence atteint l'échelon où elle rend libre (Rév d'Arès 10/10), libre de préjugés entre autres pouvoirs qui écrasent l'homme et s'opposent à son changement de vie (30/11) pour son bonheur, parce que La Révélation d'Arès n'a d'autre but que le bonheur de l'humanité.
Alleluia!


02Mar08    78C27
L'attitude de Sarkozy n'obéit-elle pas à la constitution votée par le parlement?
Depuis que cette constitution a été votée par le parlement (pas par le peuple), les politiques lèchent les bottes à la religion, tout du moins s'intéressent apparemment à la spiritualité. Savent-ils faire la différence entre religion et spiritualité?
Je ne sais si Sarkozy agit ainsi pour libérer la spiritualité ou bien pour asseoir davantage son pouvoir avec l'aide d'un autre pouvoir... Mais rien n'est innocent, rien n'est gratuit.
Les gens sont pour une Europe humaniste, solidaire, fraternelle, croyante et non-croyante, pas une Europe divisée où la loi du plus fort règnera.
Pour info, je vous laisse le lien qui rappelle pourquoi les humanistes ont voté non à la constitution après en avoir étudié grâce à des gens connaissant la loi (juristes, avocats...) les termes rébarbatifs et incompréhensibles pour la plupart d'entre nous. C'est un peu long, mais mille fois moins long que la constitution qui nous avait été donnée, et c'est très intéressant pour [ceux qui veulent] être au courant des choses.
http://regard-positif.xooit.com/t260-LES-HUMANISTES-VOTENT-%22NON%22-A-LA-CONSTITUTION.htm
Pour améliorer l'économie pourquoi les charges des sociétés, des industries ne baissent-elles pas? Le sujet est certainement complexe, mais aucune politique de droite ou de gauche ne veut faire baisser les charges? Pourquoi? C'est étrange. Ces charges énormes qui asphyxient tout le monde!
Maryse


02Mar08    78C28
Je suis agriculteur, j'appartiens à une profession très menacée en France. Oubliez le moment euphorique du Salon de l'Agriculture! Sait-on que les agriculteurs polonais et roumains représentent plus de 40% de l'agriculture européenne? Sait-on qu'ils travaillent et vendent avec des charges trois fois inférieures — oui, je dis bien trois fois inférieures — aux nôtres. Faites un cacul sur la nappe et vous verrez que, dans quelques années, ils nous feront une concurrence si forte que ce sera pour nous, fermiers français, un coup aussi fatal que le coup porté par l'industrie asiatique à notre industrie.
C'est de cette France-là, affaiblie, malade, endettée jusqu'au cou, que M; Sarkozy a hérité et je ne l'envie pas. Oui, de cette France qu'une politique économique politisée, idéologique au maximum, a depuis des dizaines d'années [handicapée]. Pourquoi? Pour satisfaire sa clientèle électorale le gouvernement, de droite et plus encore de gauche, a toujours privilégié la distribution à cette clientèle (massivement improductive) et le besoin d'argent est devenu trop gros, et imposé par des lois, que personne, Sarkozy compris, n'ose supprimer.
Oui,les princes du culte politique nous ont poussés peu à peu au bord du gouffre économique comme les princes du culte religieux nous ont amenés au matérialisme qui dessèche le cœur et au désespoir. Oubliez la courte euphorie du Salon de l'Agriculture! Les suicides dans les fermes n'ent pas diminué en nombre.
Je ne hais pas M. Sarkozy, mais j'avoue ma haine de la politique. Vous disiez dans un sermon à Arès: "La politique? C'est elle qui nous a amené les guerres de 1914 et de 1939 et le stalinisme et le nazisme, parce que, même si les hommes sans gouvernement sont encore loin d'être vertueux et bienfaisants, la politique seule peut être absolument malfaisante, la politique seule est capable de réunir et contrôler les moyens techniques énormes nécessaires à ces guerres et à ces régimes de fer et d'arbitraire. La politique est extrêmement dangereuse." (J'ai noté ces mots dans un petit carnet un 15 août au Pèlerinage d'Arès).
Gilbert G-T.


02Mar08    78C29
Tant pis pour vous si vous avez pris le risque d'une entrée de blog sur Sarkozy, ce type méprisable, un sicaire de la droite exploiteuse du peuple, qui fait expulser par charters entiers des Africains qui ont cru dans une France protectrice. Sous prétexte qu'on est disciple de La Révélation d'Arès on ne peut pas se faire complice d'une politique, qui est la politique, dans toute son horreur que vous avez toujours repousée, celle d'un agent du fascisme renaissant, pas dessus le marché [...]
Serge B.


Réponse :
Je ne publie que le début de votre commentaire que je tronque ostensiblement (le reste est d'une insoutenable violence) pour rappeler à tous ceux et toutes celles qui m'ont adressé des commentaires du même genre — offensifs, que je n'ai pas publiés — que je ne les juge guère et que je respecte leurs idées, mais que je ne peux pas introduire dans mon blog une polémique qui, violente comme toute polémique, le transformerait en forum. 


02Mar08    78C30
J’apprécie l’entrée de ce blog et les commentaires qui s’ensuivent. Non parce qu’ils disent tous la même chose et que je suis d’accord avec ce qu’ils disent, mais parce qu’ils présentent une diversité de points de vue respectable et enrichissante. Chacun se fait son opinion par rapport à son vécu, à son milieu, à son ressenti et aux différentes influences qu’il subit sans toujours s’en rende compte.
Par exemple, au départ, Nicolas Sarkozy m’était plutôt antipathique voir même très antipathique, cette façon de se mettre en avant, sa façon un peu rude de parler, sa manière de récupérer l’électorat d’extrême droite.  J’avais aussi lu des articles sur lui qui donnait froid dans le dos, où il était présenté comme un dictateur en puissance avec un très mauvais caractère [...] un concentré de tout ce qu’il avait fait pu faire de négatif dans sa vie.
Peu à peu, quand j’ai lu ce qu’il a écrit, j’ai écouté des avis divers, j’ai commencé à comprendre qu’il faut se méfier des articles trop partisans, car dans tout homme, si il y a des points négatifs, il y a aussi des points positifs.
Il ne faut pas juger trop vite.
Mais nous vivons dans un pays où les média ont la plume facilement diffamatoire, qui les fait vendre. Nous avons aussi des conditionnements culturels qui nous font vite prendre parti. Mais prenons-nous bien le temps d’écouter les gens, de voir le résultat de leurs actions. Si je ne m’arrête pas à la façon d’être de Nicolas Sarkozy, mais que je regarde le bilan de ce qu’il a fait depuis qu’il est au gouvernement, je trouve cela plutôt positif.
Par exemple, je constate qu’il a pris dans son gouvernement des personnalités diverses — signe d’ouverture —, des hommes et des femmes d’action et non des discoureurs habiles. Il a quand même contribué à la libération des infirmières otages en Lybie. Il n’a pas peur d’aller au charbon, d’ouvrir des dossiers que ses prédécesseurs ont  laissés en plan par peur des réactions populaires. Donc, c’est un  homme courageux même si parfois il a des propos énervés, mais qui peut lui jeter la pierre? Il est animé d’une énergie et d’une volonté de sortir la France de l’immobilisme.
Notre richesse est aussi dans nos différences. Sachons nous écouter et prendre le meilleur en chacun. Je n’approuve pas tout ce que fait Nicolas Sarkozy, notamment concernant les immigrés, mais il y a des mesures positives qu’il faut reconnaître. Je trouve important d’écouter les opinions des autres, car cela contribue à enrichir et parfois à modifier la nôtre, à la faire évoluer. En France parce que la religion a dominé pendant des siècles, je comprends l’attitude des personnes qui se méfient du retour de la religion au pouvoir, mais attention de ne pas aller trop loin et finalement à faire de la laïcité la religion de l’athéisme, qui veut imposer ses visions du monde à tous et refuser aux hommes la liberté de vivre et d’exprimer leurs vies spirituelles aussi diverses qu’elles soient.
En ce sens aussi j’approuve ce qu’a dit Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, et ce qu’il dit lui-même concernant les valeurs spirituelles.
[ici un URL très long, qu'il a fallu effacer, parce qu'il rendait instable cette page du blog]
Un pays où les gens puisent s’exprimer librement, être entendus, écoutés et respectés quelques soient leurs convictions est un pays où les mots  liberté et fraternité prennent vie. Comme sur ce blog, où il publie des commentaires qui vont parfois à l’inverse de ses idées et qui parfois sont même désobligeants vis-à-vis de sa personne, je trouve que Michel Potay fait preuve d’une grande honnêteté et d’une ouverture d’esprit rares et qui méritent d’être soulignée.
Decadi [Ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons!]


02Mar08    78C31
[...] On ne peut pas continuellement justifier et couvrir l'injustifiable sous prétexte de pénitence et de compassion.
La pénitence n'est pas de changer continuellement de point de vue pour... finalement se retrouver au point de départ, celà s'appelle tourner en rond, faire du bruit pour rien.
Pour ma part, j'estime que la grandeur ou la qualité d'une société (et d'un peuple) s'apprécie et se mesure à la façon qu'elle a de traiter ses exclus, ses minorités (qu'elles qu'elles soient) et non à la façon dont se comportent ses "élites" et ses privilégiés.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a beaucoup de travail à faire....quand on sait qu'une ville française (Argenteuil pour ne pas la nommer) a eu l'idée d'employer des répulsifs pour chasser ses SDF, comme on chasse des blattes avec un insecticide....çà fait froid dans le dos...et c'est malheureusement véridique.
Rien que l'idée est répugnante.
Olivier G


Réponse :
Même réponse que pour 78C29.
Au fait, je n'ai pas vu M Sarkozy instituer la chasse aux SDF à l'aide de répulsifs. Le maire d'Argenteuil a pris librement cette décision, je ne sais pourquoi. Ce n'est pas pour approuver cette mesure que je dis cela, mais simplement pour ramener les commentaires au niveau acceptable, c'est-à-dire au ton de mon entrée 0078. Si celle-ci ne vous convient pas, ne lui donnez pas suite! C'est votre droit et le droit de beaucoup, que je ne discute pas, car un grand nombre de personnes lisent La Révélation d'Arès mais n'aiment pas l'interprétation que j'en donne, un désaccord ce que je n'ai jamais condamné.

Vous semblez revendiquer la qualité de pénitent. Je vous en respecte d'autant plus, mais je pense, en qualité de frère aîné dans la pénitence, que le frère cadet que vous êtes, en progressant dans la pénitence, arrivera un jour ou l'autre à un certain point d'amour-sagesse et qu'il verra alors l'exagération de ce qu'il dit aujourd'hui. Si vous me parliez "d'injustifiable" à propos de l'antisémitisme nazi et de ses conséquences criminelles absolues, du stalinisme et des goulags ou des colonels de la dictature militaire argentine faisant précipiter dans l'océan du haut d'hydravions de l'aéronavale les opposants trop gênants, je comprendrais. Mais à propos "d'exclus" qu'on ne laisse quand même ni mourir de faim, ni sans liberté, ni sans aide, je crois qu'il faut ramener le problème à de plus justes proportions. Du reste, les "exclus" n'ont pas subitement apparu quand M. Sarkozy est devenu président. Ils existaient et existaient sous un gouvernement de gauche qui auraient dû, selon ses principes, leur donner une vie décente? Hélas, ils existeront toujours, du moins pour nombre d'entre eux. François Villon, le poète, n'avait-il pas de lui-même un goût marqué pour l'exclusion et la clochardise? Il n'est pas toujours si facile de définir qui est exclu par malheur et qui est exclu par option.


06Mar08    78C32
Lorsque j’ai vu passer dans les journaux la nouvelle de la proposition de Nicolas Sarkozy consistant à faire parrainer par des enfants de CM2 les enfants juifs français assassinés lors de la shoah, je me suis dit: "Tiens, voilà un sujet pour le blog du Frère Michel. Ce serait l’occasion de parler de la nature de l’enfance, de son innocence et de son irresponsabilité, de la relation entre les vivants et les morts, de la longue chaîne de pénitents qui va du peuple d’Adam à notre génération." Autant de questions qui me semblaient prophétiques. Et puis, voilà, vous choisissez le thème de la bisbille et du bien qui peut en sortir!  Sujet certainement prophétique à vos yeux.
Souvent vous surgissez là où je ne vous attends pas, tout en campant solidement là où les croyants et les hommes de bien sont en droit de vous attendre: la foi, l’amour, la connaissance de la Parole de Dieu, la sagesse… Si vous n’étiez pas prophète, j’inclinerais à croire que vous aimez prendre le contrepied, presque systématique, de la bonne conscience et des idées reçues pour surprendre, pour donner la parole à ce qui se tait, ce qui dérange ou à ce qu’on réprouve sans autre forme de procès. Mais vous êtes prophète, et je me dis que votre intelligence fait des liens que je ne peux faire, réintroduit du sens et du spirituel dans les faits les plus insignifiants, donne ou cherche de la lumière où mon faible lumignon n’y voit goutte.
Alors pour vous suivre en gardant mon indépendance d’esprit, je creuse: En quoi le Président Sarkozy est-il porteur de retrouvailles avec la liberté d'expression et de création, en quoi ses initiatives et son franc parler sont-ils antinomiques de la démagogie et promoteur de "disputes" sincères et productives?
Nicolas Sarkozy a un style vif, nerveux, original qui fait jeune et qui tranche avec la langue de bois ou l'entregent plus ou moins hypocrite de ses prédécesseurs, et c'est tant mieux! Mais qu'apportent ses pertes de sang froid? Réagir par l'insulte au jugement de rejet sans appel — dur à "encaisser", il est vrai — d'un de ses concitoyens ne caractérise pas à mon sens "le libre échange de mots et d'idées". En revanche, cela montre qu'on peut l'atteindre dans sa sensibilité, ce qui peut être relevé comme un signe de proximité et de sincérité. Ceci dit, l'initiative de cet épisode de libre échange n'est pas le fait du Président Sarkozy, mais bien celui de son improbateur qui n'a pas hésité à se positionner de manière radicale et publique face à la plus haute autorité politique de son pays. C'est aussi le fait des progrès politiques et sociaux qui ont permis de placer à égalité, sur ce plan des relations citoyennes, un président de la république et n'importe quel quidam. En d'autres temps, et sous d'autres régimes, le quidam en question aurait été prestement embastillé ou bastonné de telle sorte qu'il se souvienne longtemps du prix de son courage.
Concernant les protestations que soulève Nicolas Sarkozy sur divers sujet, celles-ci tiennent moins à mon avis à sa façon d'aborder les choses, très directe et propre sans doute à attiser les polémiques, qu'aux sujets eux-mêmes. La place de la religion dans la vie politique française, par exemple, est depuis très longtemps un sujet sensible, et cela bien avant la loi de 1905 qui aurait plutôt globalement apaisé les tensions. On peut remonter à la pragmatique sanction de Bourges (1483) du roi Charles VII qui est souvent considérée comme une première manifestation du gallicanisme. Que Nicolas Sarkozy s'attaque à l'inertie et aux défaillances de l'éducation nationale (comme le fit en 1997 et de manière carrée Claude Allègre, d'ailleurs pressenti pour entrer au gouvernement après les municipales) et la levée de bouclier sera immédiate. Même chose s'il devait aborder les errements gestionnaires récurrent des administrations, paticulièrement ceux des caisses de sécurité sociale. Le mérite de Nicolas Sarkozy est certainement de le faire avec courage comme vous le soulignez dans votre réponse au commentaire 78C03. Je pense d'ailleurs qu'il possède un réel courage physique qui pourrait lui permettre d'aller chercher effectivement lui-même Ingrid Betancourt chez les F.a.r.c.
Cependant son style de gouvernement impertinent et ouvert (notamment dans le choix de ses ministres et conseillers et dans son respect de leur liberté d'opinion et de parole) ne dessine pas une politique vraiment repérable en dehors des positionnements traditionnels de droite (immigration, fiscalité, répression de la délinquance...). Et son courage réformiste peut céder de manière peu explicable devant des résistances qui ne semblent pas insurmontables: par exemple, en ce qui concerne la déréglementation de certaines professions, en application des propositions du rapport Attali, il suit les notaires dans leurs vœux exprimés depuis plusieurs années de désenclaver les professions notariales, mais il recule devant la fronde des taxis parisiens. Alors, sagesse ou contradictions? J'avoue que j'aurais bien du mal à le dire.
J'éprouve néanmoins le sentiment que ce style de gouvernement qui porte au dépoussiérage et au décoiffage a peut-être un effet globalement dynamique et galvanisateur. Ainsi en va-t-il des deux côtés de l'échiquier des "partenaires sociaux : Florence Parisot, présidente du MEDEF, s'insurge publiquement et fortement contre les patrons corrompus (ce qui ne s'était jamais vu) et les syndicats de salariés cheminent vers une réforme de la représentatitvité qui devient incontournable. Petit à petit, il semble qu'on veuille soulever la chappe de mensonges et de faux-semblants qui régnait depuis des décennies sur les négociations sociales.
Il se peut que Nicolas Sarkosy soit pour quelque chose dans ce parler vrai, et si ce parler vrai perdure, cela devrait nous faciliter les choses pour aborder dans la rue le besoin spirituel de l'homme de se construire en bien et à partir du bien. Voila où me mène ma petite réflexion qui a emboité le pas à la votre.
D. Faber


07Mar08    78C33
Ceux qui se plaignent aujourd'hui des politiques qui gèrent les états, les catastrophistes, les attentistes, les passifs etc. qu'ils pensent un peu à nos ancêtres du temps de Louis XIV, pas si loin de nous, juste quelques siècles (voir un livre écrit par Max Gallo sur ce roi ). Notre humanité s'est quand même beaucoup améliorée, car à l'époque de la monarchie le roi en monarque absolu, d'un orgueil inouï, vaniteux, faisait assassiner son peuple qui se révoltait contre la misère, la famine et certain hiver très froid le peuple était obligé de manger de l'herbe. Beaucoup de souffrances, de violences, de maladies, d'épidémies, des impôts énormes pour payer les guerres faites en Europe... La France était dans le chaos et les caisses de l'état vides, encore et encore comme aujourd'hui. Comme nous dit Dieu par la voix du Frère Michel, l'humanité s'est améliorée par étape d'Abraham à Mikal (Rév d'Arès xxviii/7-11). Mais, bien sûr, nous ne voulons pas en rester là, nous évoluerons dans la vie spirituelle, si chacun veut travailler sur lui par l'exercice de l'amour pour l'autre, l'oubli de soi dans la mesure et la prudence, la vigilance et le libre arbitre face aux dominateurs et spoliateurs.
L'Histoire nous confirme qu'il ne faut pas attendre beaucoup des hommes politiques ni de la politique, mais énormément de nous-mêmes, même si nous avons besoin des politiques encore, tant que les hommes entretiendront et nourriront les pouvoirs de droite, de gauche ou du centre!
Nous, les Pèlerins d'Arès, avons compris que l'homme doitchanger par la pénitence, l'effort sur soi qui nous donnera l'intelligence spirituelle, afin de choisir la bonne existence, celle qui rendra les hommes heureux.
N'oublions jamais l'Histoire, mais pas de culpabilité! Pas de remord des fautes passées! Prions dans la Bible, le Coran, La Révélation d'Arès pour avoir la bonne direction, pardonnons chaque jour, et changeons-nous: D'hommes pensant devenons frères aimants qui agissent en bien, en bonté. Respectons tout homme, même celui qui nous rejette (Rév d'Arès xxii/8).
Simone L.


16Mar08    78C34
voici le discours de Sarkozy au Vatican à la veille de Noël 2007

"J’ai offert ce matin au Saint Père deux éditions originales de Bernanos. Je veux conclure avec lui : "L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait. L’optimisme est une fausse espérance à l’usage des lâches. L’espérance est une vertu, une détermination héroïque de l’âme. La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté". Comme je comprends l’attachement du Pape à ce grand écrivain qu’est Bernanos."

Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du Latran: [beaucoup trop long pour être publié ici] 
[...]

Sarkozy à Rome 2007

Maryse


16Mar08    78C35
Cela fait longtemps qu'il n'y à plus de message sur votre blog, c'est inquiétant!
Pour un ancien trotskiste comme moi, il aura fallu du temps pour que j'arrive à voter à droite, mais bon tout peut arriver.
Toutefois, je ne crois plus depuis longtemps dans la politique, et encore moins dans la religion.
Mais c'est grâce à vous et à La Révélation d'Arès que je pense qu'un monde amélioré dans le sens du bien, peut arriver sans l'usage de violence, de révolution ou de guerre, bien que leurs usages puissent être utiles dans le cadre de la défense.
Il est possible de passer de la haine à l'amour, mais c'est assurément plus dure que d'arrêter de fumer.
Je pense que quel que soit la façon d'agir, cela demande la même sorte de courage, qui est de renoncer à soi même.  
Je ne sais pas comment on sait que l'on à une âme, est ce quant on aime ?   
Aminadab.   


Réponse :
C'est vrai, en ce moment je n'ai pas beauoup de temps pour m'occuper de mon blog, mais ne vous inquiétez pas, sinon du temps qui me manque toujours terriblement, parce que je suis seul pour faire un très gros travail. Comme vous le savez depuis mon entrée #0074 j'ai un problème fiscal à résoudre, qui ne représente que soucis, nuits blanches, procédures administratives, paperasserie et longues pensées, qui, je l'espère, se termineront bien, mais à force de travail qui dévore beaucoup de temps. Une fois de plus je le fais avec le souci de faire honneur à tous mes sœurs et frères de l'assemblée dont je suis l'aîné (Rév d'Arès 16/1).
Ce problème fiscal qui m'a placé en face d'une nouvelle génération de fonctionnaires ignorant tout de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès, et aussi la relance du mythe des "sectes" après une déclaration, fort justifiée d'ailleurs, d'Emmanuelle Mignon, conseillère du Président Sarkozy, et d'autres problèmes m'ont montré une fois de plus la profondeur de l'ignorance des pouvoirs publics, de l'administration, de la presse, etc., concernant les Pèlerins d'Arès. Je suis donc actuellementa attelé à l'élaboration d'un site d'Internet généraliste permettant aux béotiens du dehors d'avoir une idée large tout en étant abordable par des mécréants de ce qu'est La Révélation d'Arès, de ce qu'elle signife, de ce que croient et font les Pèlerins d'Arès. L'un de nos frères, Philippe de Bordeaux, a créé et installé un site généraliste que je trouve très bien, mais qui s'avère insuffisant. Le site sur lequel je travaille est égalemen généraliste mais d'esprit différent. Peut-être suis-je en train de perdre mon temps, si le site que je construis actuellement ne porte pas les fruits que j'espère — je n'ignore pas qu'il n'y a pas plus sourds et aveugles que ceux qui ne veulent ni entendre ni voir —, mais j'aurai au moins apaisé ma conscience.
Quant à changer son vote, passer de gauche à droite, cela m'est arrivé aussi. Je comprends donc bien vos réflexions sur le sujet.


XXXxx08    78C36
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Signature


Réponse :
Xxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxx.