26Fev08
78C01
Vous dites: "Les Pèlerins d'Arès n'espèrent pas dans la politique, mais
comme ils savent que se laisser crucifier par elle ne sert à rien (Rév d'Arès 29/5), ils
votent." Eh bien, c'est en votant qu'ils se laissent crucifier par la
politique ! Dramatique
caution. Comme Gandhi prônant et pratiquant la
"non-coopération," La Révélation d'Arès
nous
demande à l'inverse de "fuir" ceux qui ont détourné l'héritage, et de
ne pas "revenir" à eux.
Vous dites : "Mais voilà qu'en
politique surgit quelque chose de nouveau." Oh oui, plus que nouveau
même, le délire à son comble. Nous y sommes, dans la "nuit" la
plus noire - et les consciences
s'éveillent...
Vous dites : "je
remarque
seulement que Nicolas Sarkozy cherche à décrocher la France des
barbelés de sa
loi innombrable, paralysante et contradictoire et de ses idées
dépassées, pour
qu'elle coure à nouveau créatrice et prospère." Oh que non! Sarkozy
veut seulement que les riches, ses amis, qui n'ont
jamais été si riches, le soient plus encore, et pour le reste,
"assommons
les pauvres" (Baudelaire), écrasons la contestation, brisons les
rebelles.
Vous dites: "Au Salon de l'Agriculture, à un
improbateur qui refusait la
main qu'il lui tendait, le président lança: "Casse-toi, espèce de
con!" Bof! [...] Ce qui me paraît prometteur, en tout cas, c'est
justement cette
sorte de libre échange." Libre échange?!!! Mais c'est tout le
contraire, autorité sans
réplique, mépris total.
Il y en aurait encore tant à dire, sur quoi vous ne dites rien, que
cela me
décourage.
Alors vive les augmentations de salaire pour les puissants, vive les
mœurs
délétères, vive la prolifération nucléaire, et vive le cancer
économique.
Autant j'ai senti Dieu dans L'Évangile d'Arès, autant je me sens loin,
si loin,
mais loin, loin de vos commentaires sur la politique.
Je resterai donc seul avec ma compréhension, avec mes frères
des steppes.
Laurent C.
|
26Fev08 78C02
Pardonnez moi, mais votre entrée m'inspire un certain sourire aux
lèvres.
Il
me semble que ce que va peut-être réussir M. Sarkhozy (bien contre sa
volonté, soyez en sûr!), c'est d'unir la majorité des Français...
contre lui! Une espèce d'harmonie, pour sûr!
Hitler avait vu plus grand, il avait uni la majorité du monde contre
lu... trop fort!
C'est que notre Président doit manquer d'ambitions, c'est sûrement ça.
Je sais, je sais, je suis un peu cynique, pardonnez moi!
Mais, comme le dit la Révélation d'Arès: ...du
fumier, sort le Jardin (Rév d'Ar-s XXII/9).
De
là à dire que notre Président se comporte comme un m...rdeux, c'est
évidemment un pas que je ne franchirais pas, bien sûr, vous pensez!!!
Ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit!
Car, comme insulter
le Président est passible de fortes amendes et pauvre comme je suis (
con sûrement aussi...) je ne peux malheureusement pas me permettre
financièrement d'insulter notre chef de l'état.
Mais aprés tout, comme vous le dites, des pauvres cons, il y en a
plein, n'est ce pas?.
Merci encore pour cette entrée plein d'humour....
Olivier G
|
26Fev08 78C03
Ah
non! Pas Sarko! Sarkozy, c'est Hitler, ni plus ni moins. Mais une sorte
de Hitler à l'envers. Il a introduit des Africaines dans son
gouvernements, arabes ou noirs... Et pourquoi pas des Africains? Ah
mais c'est qu'il est porté sur les femmes, toutes races confondues,
avec sa nouvelle meuf aux longues tiges comme des macaroni! Lui un
nabot doublé d'un roquet, il ne doit plus savoir par où commencer quand
il se couche. Mais bon, vous allez dire que je l'insulte, que je manque
de charité.
Il n'est pas question de charité ici. Ce type arrive
au pouvoir et pas plus tard que neuf après les prix ont augmenté de
48%. C'est "60 Millions de Consommateurs" qui le dit. Le cochon n'a
jamais été aussi bon marché sur pied et le jambon n'a jamais été aussi
cher en charcuterie! La réponse est simple: les marchands ne se sentent
plus... Avec Sarko ils s'en mettent plein les poches.
Vous n'avez
pas remarqué qu'il n'y a jamais eu autant d'usines qui ferment? Ford à
Blanquefort près de chez vous va laisser sur le carreau 4.000 ouvriers
et employés.
Je ne peux pas dire que vous faites des louanges à
Sarko. Votre entrée est mi-figue, mi-raisin. Comme vous dites: Vous ne
"prenez pas position," mais vous fermez les yeux sur ce qu'il faudrait
critiquer.
Oui, Sarkozy, c'est Hitler. C'est le fascisme de retour.
Hervé
|
Réponse
:
Ouïe, ouïe, ouïe! Ce pauvre
président semble vraiment impopulaire. Je ne prends pas position, en
effet, mais je ne vois pas très bien pourquoi il faudrait rejeter un
homme qui a le courage de s'attaquer à ce que ses prédécesseurs ont
habilement ignoré ou abandonné après de très brèves tentativs de
réforme. Il y a certes une improvisation qui confine parfois à la
précipitation pagailleuse chez M. Sarkozy, mais quand je vois tout ce
qu'il faut désenchaîner, libérer, moderniser, remettre en marche dans
ce pays, je me dis que cette agitation est quasi inévitable dans la
phase présidentielle actuelle. En même temps, des dérapages se
produiront inévitablement avant que ne soit retrouvé l'équilibre.
Parviendra-t-il en cinq années à sortir la France de son déclin
économique, qui est la vraie cause des fermetures d'usine, de commencer
à rembourser la dette pharamineuse accumulée? Je n'en suis pas sûr? Ne
commettra-t-il pas des erreurs? Je n'en suis pas sûr non plus. Je me
dis que c'est mieux que de ne rien faire, de toute façon, parce que le
"cancer économique", dont parle Laurent C (78C01) est vieux, bien
avancé, et personne n'est sûr qu'il soit guérissable.
Mais pour
revenir à mon propos (l'entrée 0078), Nicolas Sarkozy a au moins le
mérite de faire réfléchir tout le monde, même ses ennemis politiques.
Il a coupé le ronron, réveillé le dormeur... Ça fait mal! Il ne manque
pas de courage, cet homme.
|
27Fev08 78C04
On
semble craindre cette liberté, où existeraient de nouvelles relations
entre les hommes, d’égal à égal, qui ébranleraient l’idée ancestrale
qu’il faut des rapports de hiérarchies, de pouvoir, du respect
toujours dans le même sens.
Nicolas Sarkozy a
effectivement un franc-parler qui est plutôt rassurant, qui
s’éloigne de l’hypocrisie ambiante ou du "politiquement correct" et
ça dérange. Ce mode direct moins guindé,
éloigné des
conventions, qui n’est pas nouveau chez lui, nous fait voir un
président décidément comme le commun des mortels. Il répond à
l’homme qui le rejette librement, aussi abruptement que bien
d’autres auraient pu le faire dans pareille circonstance, à
chaud. Cette anecdote nous rappelle la fameuse claque de
François
Bayrou au jeune garçon qui lui faisait les poches.
La polémique
sur la laïcité et la chasse aux nouvelles sorcières, les "sectes" (qui
réapparaît dans les media de manière chronique), m’ont fait presque
sourire tout en me désolant pour leur sottise poussiéreuse.
Le
ministre, Xavier Bertrand n’a pas voulu mentir aux media
l’autre
jour, en confirmant qu’il était franc-maçon. À la bonne heure!
Là
aussi, rien à cacher. Il est libre de penser ce qu’il veut et
de
faire partie de ce qu’il veut!
Et puis quelques jours plus tard
cette déclaration d’Emmanuelle Mignon et rétractation de
cette
dernière, qui avait eu le malheur d’être sincère en disant que les
dérives sectaires n’étaient pas un problème en France. Alors le chef du
gouvernement et le président ont très vite apaisé les esprits en
livrant au monde politique, aux media et donc au peuple ce qu’ils
voulaient entendre: que la vigilance concernant les sectes restait de
mise.
Déjà, le 17 janvier dernier, Michèle Alliot-Marie, ministre
de l’Intérieur chargée des Cultes, lors d’une réunion de l’assemblée
nationale répondant à une attaque de Jean Glavany, secrétaire
national du PS, sur sa notion de la laïcité, avait été remarquable en
exprimant la volonté du gouvernement de respecter
toutes les libertés et spiritualités et, je cite, "de
reconnaître
le rôle de toutes les spiritualités sous toutes leurs formes dans la
grandeur de notre pays… Nous voulons aider toutes les spiritualités à
s’exprimer, y compris celles fondées sur l’athéisme," avait-elle dit,
entre autres. (Réf: http://www.droitdesreligions.net).
Cette
déclaration était magnifique et m’a même surprise quant à sa
force, et j’ai pensé que la réflexion que vous aviez menée
lors
des dernières élections pour préserver au maximum notre
mission
s’avérait être juste débouchant sur le choix le moins pire.
De
tels propos publics nous seront peut-être utiles pour nous défendre
contre la malveillance de ceux qui voudraient nous réduire au silence.
Fafa Rendol
|
27Fev08 78C05
À travers les premiers commentaires, plutôt hostiles, je vois
que vous risquez de recevoir plus de reproches que d'approbations
d'avoir présenté M; Sarkozy comme plutôt sympathique et
même utile en déclenchant un débat national sur des sujets
très importants, je tiens à sortir de mon habituel mutisme et je vous
dis: Je vous approuve totalement.
D'ailleurs, votre entrée n'est pas un panégyrique de Nicolas Sarkozy,
mais une observation neutre et objective de ce qu'on peut, en tant que
Pèlerins d'Arès, attendre de lui et de son gouvernement. Plutôt du
bien, non? Je suis d'accord avec l'idée sous-jacente de votre entrée
0078: La France est en grave crise économique, très endettée, inquiète,
et M; Sarkozy a (comme il l'eut pendant sa campagne présidentielle) le
courage d'en parler et de chercher des solutions. En tout cas, il est
plutôt rassurant de voir qu'il s'entoure de gens qui ont le courage de
dire que les boucs émissaires, les "sectes" par exemple, ont assez
couru dans le désert et qu'ils ont droit à leur place respectée dans
l'écurie nationale.
Justement, à propos de "sectes", vous parlez d'un article que le
journal "Sud-Ouest" qui est, je crois, un grand quotidien régional
français, le quotidien de votre région, aurait écrit à propos de
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, ce qui vous aurait donné l'occasion de
répondre au journal. Je reste sur ma faim, dans l'ignorance de cet
événement. Pourriez-vous en dire plus? Je crois que beaucoup de
Pèlerins d'Arès seront heureux d'avoir des nouvelles de ce côté.
Jean-Jacques D.
|
Réponse
:
"Sud-Ouest" du 22 février n'a pas publié un article
sur L'Œuvre du
Pèlerinage
d'Arès, mais un article sur les "sectes" en général, avec connotation
infamante évidemment, où L'Œuvre du
Pèlerinage
d'Arès était citée brièvement mais de manière erronée, le but du
journal n'étant autre que de citer le mouvement des Pèlerins d'Arès
parmis les "sectes". Cet article
intitulé "Ces Sectes Près De Chez Vous," occupait les
pages 2 et 3, sur six colonnes. Dans la 6ème colonne de
cet article on lit ceci (extrait):
3. Comment
s'organise la
lutte
dans la région:
L'Udafei [sic] et Indo Sectes reçoivent les familles et font remonter
les informations. Elles travaillent souvent avec le CCMM (Centre contre
les manipulations mentales). Un des bénévoles rappelle que "trois
éléments doivent alerter l'entourage: un changement brusque de
comportement, la rupture avec la famille, et des dépenses inusitées." À
Info Sectes on précise suivre de près ce qui se passe dans la région,
"où les plus importantes sectes ont pignon sur rue: Scientologie à
Bordeaux, Nouvelle Acropole à Bordeaux, à Bayonne et Biarritz, où
l'association vient d'achter une maison, les raëliens
et L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, qui est la seule secte internationale dont le siège est en
Gironde." Et notre interlocuteur de préciser: "Le paysage évolue. La
mouvance permissive autour des thérapeutes et des médecines
alternatives prend de plus en plus de place, ainsi que tout ce qui
tourne autour du new age."
J'ai répondu sans
tarder, le 23
février, au directeur de la
publication de "Sud-Ouest", M. Patrick Venries, une lettre
manuscrite, que je reproduis ici:
Cher Monsieur
Venries,
Concerne: Sud-Ouest du 22
février 2008, p.3
Je suis le fondateur naturel du mouvement dit des Pèlerins d'Arès et
donc, entre autres organismes associatifs, du Pèlerinage d'Arès.
Prendre vos informations auprès de "Info-Sectes" est évidemment votre
droit, mais n'avez-vous pas aussi, comme journalistes, le devoir de les
vérifier ou recouper?
J'ignore ce qu'est "Info-Sectes" dont je n'ai jamais entendu parler,
mais je peux vous affirmer que cette organisation ou cette personne ne
suit pas du tout "de près ce qui se passe dans la région" côté
"sectes", car L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, association cultuelle Loi 1905, ne s'occupe que du Pèlerinage,
lequel est totalement gratuit, et de rien d'autre.
Ce n'est pas du tout
"le siège en Gironde d'une secte internationale."
Les Pèlerins d'Arès n'ont d'ailleurs aucun siège nulle part. C'est un
mouvement de partisans de la spiritualité libre sans structures, sans
dogmes, sans règles sinon celles de la conscience de chacun, et sans
chef ni hiérarchie, bref, tout le contraire d'une secte, dans la mesure
où l'on veut donner à ce mot un sens infamant.
Les Pèlerins d'Arès, dont je suis le premier, non hiérarchiquement mais
chronologiquement, croient au plan spirituel que seule le Bien
sauve (amour, pardon, paix, liberté, intelligence) et au plan
philosophique que seul l'effort existentiel d'être un être valable
donne à la vie humaine son sens et sa valeur.
De ce fait, tous les Pèlerins d'Arès ne sont pas des croyants et ceux
qui le sont ne voient pas tous le Créateur et le salut exactement de la
même façon. De ce fait, ils ne forment pas une religion, mais une
espérance, et comptent des frères de toutes origines, juive,
chrétienne, musulmane, agnostique, etc.
Ceci dit, point n'est besoin d'être grand clerc pour deviner la raison
qui les fait parfois (pas toujours ni partout) classer "secte". Leurs
idées très libératrices et existentialistes ne conviennent pas à
l'establishment religieux et/ou politique. On essaie donc de les
flétrir de cette façon.
Vieille scie historique.
Je vous prie de croire, Monsieur Venries, en mes bonnes et fraternelles
pensées,
Michel Potay
|
27Fev08 78C06
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je ne suis qu'observateur, mais je ne
cache pas mon intérêt — surtout depuis que freesoulblog existe — pour
un mouvement difficile à cerner en raison de son caractère
non-secte très appuyé et même probablement unique (je n'aime pas le mot
antisecte, qui dénoterait une hostilité que
vous n'avez pas). Vous êtes à cœur cent fois moins
secte que n'importe quelle religion, y compris la religion catholique.
Concernant
M Sarkozy et les controverses dont il est la cause, je ne suis pas
vraiment d'accord avec vous, mais votre entrée 0078 montre bien quelle
générosité a votre pensée... Vous diriez peut-être amour du prochain?
Vous parlez de Nicolas Sarkozy comme votre prochain que vous observez
sans préjugé. Cela, entre autres choses, vous rend difficile à cerner
dans un monde où il faut prendre position sur tout. La preuve avec les
sondages: Êtes-vous pour ou contre ceci ou cela?
Vous, vous
considérez que le bien peut sortir de n'importe qui et de tout. Vous
êtes le prophète de tous comme Celui Que vous servez: Dieu,
est
le Dieu de tous (Je ne crois pas en Dieu pour ma part).
Je ne suis
pas étonné que le journal "Sud-Ouest" ne comprenne rien à ce que vous
êtes et à ce que sont les Pèlerins d'Arès. Leur mission d'une moralité
généraliste est sympathique, mais soulève plus de questions qu'elle ne
donne de réponses les concernant. Dans les années 80, quand je fus
abordé par un de vos apôtres, il disait: "Jésus et Dieu ont parlé à
Arès en France, etc." Il situait avec précision la "bonne nouvelle" ou
"l'évangile" qu'il propagandait. C'était simple et clair. Tout le monde
comprenait qu'il s'agissait d'avoir la foi et d'adhérer. C'était "Oui,
Dieu nous appelle, il nous donne une nouvelle bible" ou "Non, c'est du
baratin." Plus tard, la mission s'est mise au "politiquement correct"
et au "moralement correct" et il devint impossible de discerner de quoi
et de qui il s'agissait. Même si on lisait une adresse au bas du tract,
on ne savait plus si c'était une organisation catholique, protestante,
socialo-philanthropique, humaniste, une secte camouflée. On ne vous
situait plus. C'est là à mon avis que votre apostolat a perdu du
terrain ou même perdu toute chance d'être compris dans la population.
Les
Pèlerins d'Arès, je les observe depuis très longtemps. Au début des
années 90 ils me semblaient quoi? Des éphémères, des phénomènes qui
reflétaient ce ras-le-bol des institutions, religions, partis, etc. Un
ras-le-bol qui se généralisait en France. À cette époque j'arrêtai de
croire à l'avenir du mouvement parce qu'il était devenu inconsistant et
indiscernable (par rapport aux années 80), des gens pour qui la société
n'avait pas de place et qui ne pouvaient être que provisoires. Je
m'étonnais même qu'ils aient pu durer jusqu'aux années 90, ce qui
faisait déjà une vingtaine d'années. Je me souviens avoir assisté, à
l'époque, à un "atelier" des Pèlerins d'Arès à Arès en été. C'était peu
convaincant. L'orateur comme les questions de la salle montraient une
grande inconsistance de ligne de pensée.
Maintenant, les Pèlerins
d'Arès durent depuis 34 ans. Ce n'est pas rien et il est difficile de
prétendre qu'ils ne dureront pas. Le mouvement durera-t-il après vous,
frère Michel? Vous allez sur 80 ans... Ce n'est pas rien non plus.
Excusez mon réalisme! Mais je crois que vous avez planté une graine qui
peut, comme ces graines stockées au Pôle Nord ces jours-ci, rester sans
germer plus ou moins longtemps, puis un beau jour donner une forêt.
Alors,
on citera sûrement ces articles de votre blog comme on citera vos
essais, des écrits de grande profondeur, parus dans "Le Pèlerin
d'Arès", dont je regrette qu'il ne soit plus publié. Mais les
comprendra-t-on bien, une fois privés du contexte aujourd'hui
contemporain, mais qui ne sera plus que de l'histoire? Que
comprendra-t-on à ce que vous dites de Sarkozy?
M. M.
|
27Fev08 78C07
"Casse-toi, espèce de con!"
"Con," personnellement je le suis assez souvent et ne manque pas de me
le rappeller.
Si
je prends le mot "con" dans le sens populaire, je me dis que même le
Père pourrais l'employer, mais avec une certaine affection.
L'expression prendrait sûrement une autre forme, plus près de "Reviens,
espèce de con! Je t'ai tout donné, regarde ce que tu en fais, quel
gachis!" Donc comme vous l'aviez autrefois dit a un passant s'il faut
dire "con" pour réveiller les consciences, allons y!
Je suis plus
triste des propos de l'évèque auxiliaire de Bordeaux Mgr Jacques
Blaquart qui dans l'article de "Sud-Ouest" où L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès est citée comme secte internationale assure que "les sectes sont
contraires aux valeurs de vivre ensemble et (que) l'église soutient le
combat contre les dérives sectaires."
Quand je vois tous les ponts
que vous avez essayé de construire, les invitations que vous avez
formulées, presque toujours sans réponse, on peut se poser la
question de la signification de "vivre ensemble". Nous qui prônons
l'alliance fraternelle... Il y a de quoi rire.
Je ne suis pas sûr que ce [commentaire] soit publiable, mais je voulais
partager avec vous mon ressenti.
Bernard C.
|
28Fev08 78C08
Je ne peux pas croire que vous ayez la moindre indulgence
(Rév d'Arès 21/4) pour le représentant du gros capital. On en
voit déjà les effets sur le pouvoir d'achat qui diminue à vue d'œil. La
télévision ne parle que de ça et pourtant on ne peut pas considérer la
télévision comme de gauche. Toutes les révisions, notamment la révision
du code du travail, que Sarkozy a ordonnées, vont nous ramener aux
pires moments du capitalisme d'avant 1936, l'exploitation à outrance de
l'homme par l'homme. La Révélation d'Arès
interdit qu'on s'empare de l'héritage du peuple et
de son gouvernement que Dieu
a donnés à tous et qu'on détourne
vers les guichets du banquier
(Rév
d'Arès 27/5) le petit salaire péniblement
gagné. Or, que voit-on? Des banques s'installer partout. Toutes les
belles boutiques centrales de ma petite ville sont devenues des agences
de banques!
Sarko, c'est la cata!
René J.
|
Réponse
:
Comment pouvez-vous penser que j'oublie ces citations de La Révélation
d'Arès? Des maux dénoncés par cette Parole du Père je crois
la gauche aussi coupable que le "gros capital." En parlant de "gros
capital" votre commentaire fait de la politique. Mon entrée 0078 n'en
fait pas. J'ai bien précisé: "Je ne prends pas parti."
Les banques achetaient des vitrines et s'installaient dans les
meilleurs endroit déjà au temps de François Mitterrand ou de Lionel
Jospin, car la gauche a besoin des banques plus encore que la droite
pour contrôler les biens des citoyens. Quand un contrôle fiscal
s'exerce, c'est toujours par l'examen des comptes bancaire qu'il
commence. Le banquier est toujours l'allié du pouvoir de droite ou de
gauche. Depuis huit mois que M. Sarkozy est au pouvoir je ne vois pas
que les banques aient eu subitement une possibilité accrue de
s'installer partout et d'attirer plus qu'elles ne le
faisaient auparavant le salaire de
l'ouvrier. Et si l'industrie et la grosse distribution augmentent les
prix, peut-être abusivement dans certains cas, ce
n'est pas, semble-t-il, à l'instigation de M. Sarkozy. C'est un
phénomène mondial très complexe sur lequel je ne vais m'étendre ici.
Sur le fond, relisez bien mes écrits et notamment "Nous Croyons, Nous
Ne Croyons Pas." Vous verrez que, pour ma part, je vivrais aussi bien
en communisme total qu'en capitalisme total, si l'un ou l'autre
promeutle Bien: amour,pardon, justice, paix, libert
et intelligence, peut s'exercer quel que soit le type de
gestion de la cité choisi. Parce que le Père lui-même ne définit pas de
régime politique préférable. Le Père dit ainsi
implicitement que l'on peut être d'une côté riche et généreux
et libérateur, d'un autre côté pauvre et pingre et despote.
M. Sarkozy ne nous conduit pas vers le monde changé
(28/7), mais la gauche qui nous a gouvernés ne le faisait pas
davantage. Vu de façon simplement locale et momentanée, M. Sarkozy
semble avoir sur ses prédécesseurs l'avantage de soulever avec courage
les problèmes consécutifs aux décisions malheureuses qu'ils avaient
prises sur de nombreux plans, et par ailleurs de calmer le jeu
concernant les préjugés à l'égard des idées, comme par exemple nos
idées, que l'establishment de gauche ou de droite n'estime guère et
veut flétrir.
Je ne dis rien de plus. Il n'y a pas de quoi parler de "cata" pour le
moment.
|
28Fev08 78C09
Au cours de ces dernières années, j’avoue avoir été terriblement
partagé à l’égard de Nicolas Sarkozy pour qui j’ai voté au second tour
de la présidentielle. Après avoir été violemment contre le personnage
qu’il incarnait quelques mois même avant cette élection.
Il y a l’homme et l’homme politique, il y a le personnage
public et celui qui joue de sa vie privée pour nourrir le premier et
parfois l’un ou l’autre se permet de taper sur ceux qui font
commerce de son image dans un sens qui déplait à l’homme. Ce fut le cas
lors d’une publicité d’une compagnie aérienne dont j’ai oublié le nom.
Nicolas Sarkozy semble habile dans tout ce jeu et comme un
poisson dans l’eau. Ses ennemis lui reprochent d’être au fond son
meilleur représentant qui leur fait vendre leur papier et
monter l’audimat. Schizophrénie.
C’est vrai que la bagarre est inévitable dans tout ce jeu de
dupes. Qui peut encore s’y retrouver? Un président à la fois
roi qu’on écoute religieusement lors des cérémonies et discours et type
qu’on s’autorise à insulter. Icone qui incarne l’emblème du pouvoir et
symbole d’une nation mais aussi programme politique, stratégie pour un
temps, bonhomme qui fatalement a ses partisans et ses détracteurs.
Franchement quand je pense au contexte je lui trouve plus de mérites
que de raisons de réprobations même si sur certains sujets je
désapprouve ses choix. Faudrait il que l’homme politique ne soit qu’un
robot programmé récitant sur un ton absolument neutre les orientations
de son gouvernement?
Si nous ne croyons pas dans la politique comme méthode d’avenir dans
lequel l’absolu sera devenu perceptible et intelligible pour le grand
nombre donc partageable l’intelligence et ainsi plus facile de prendre
conscience par interactions plus fluide des hommes entre eux,
plus simple de réaliser des choix collectifs, nous sommes obligés de
reconnaitre qu’en tant que faibles lumignons (Rév
d'Arès 32/5) aujourd’hui il nous est totalement inévitable de
confier à certains la nécessité d’opérer des choix pour le
grand nombre. C’est une démission provisoire et relative dépossession
de liberté qui nous permet avec toute la vigilance qui s’impose de
cheminer comme dans une faille.
Nicolas Sarkozy, c’est le genre de type le moins mauvais qu’on puisse à
mon sens trouver aujourd’hui à la fois rigide par certains cotés,
emporté et soupe au lait, mais capable de remises en questions
radicales. Animé par une véritable envie de servir son pays
avec un peu moins d’œillères que certains qui, en France, en sont
encore à une vision idéologique. Pour cette raison je ne partage pas le
commentaire de Laurent C [78C01], je me sens aussi "frère des steppes"
que lui, mais sur un autre versant. L’autorité implacable et
le mépris totale sont bien davantage dans l’esprit
de certaines lois et administrations qui ne veulent pas mettre
l’homme en avant et permettre aux citoyens de traiter ensemble
naturellement et parfois brutalement leurs problèmes. L’homme politique
est la plupart du temps coincé par les outils mêmes qu’il cherche à
mettre en place pour résoudre les problèmes entre les hommes. Parce que
fondamentalement il n’a pas encore trouvé le fond et donc de ce fait
préfère s’en remettre au système comme substitut. Mais le
fond (Rév d'Arès XXXIV/6-7) se retrouve aussi
ensemble par un continuel brassage de regards, d’échanges et
souvent de coups de gueules.
Alors le "espèce de con!", c’est vraiment très anecdotique. Et que ces
anecdotes soulèvent autant d’intérêts (la vidéo du coup de gueule de
Sarko au salon de l’agriculture a été téléchargée en nombre
impressionnant le lendemain) tout cela nous éclaire sur notre réalité
d’homme et le véritable drame dont nous sommes tous pénétrés.
L’embarras face aux "sectes" et le parallèle que vous faites sur le
sujet se rejoignent en effet. Ces deux sujets, c’est le même "sac de
nœuds" qui embarrasse la société qui voudrait s’accrocher à des repères
fixes. Mais qui a raison qui a tord dans telle ou telle
circonstance? Qui est le plus clairvoyant ou compétent sur tel
sujet? Doit-on faire ce choix plutôt qu’un autre? Crier à la "secte"
c’est comme hier crier au loup, c’est probablement la même peur
ancestrale qui remonte. On voudrait arrimer le vaisseau humain une
bonne fois pour toute, mais l’homme est aventureux et créateur par
nature. Il faut se mouiller et savoir prendre des risques. Sarkozy en
prend. Comme vous en avez pris vous même dans un autre registre. Vous
avez bien senti le problème.
Rododendron
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28Fev08 78C10
Ainsi, Frère Michel, vous pensez que tout se simplifie. Il me semble
que votre actualité souffre de quelques retards ou de quelques effets
d’annonce superficiels. Le Traité de Lisbonne, dit "mini-Traité" ou
Traité Simplifié, reprend sur 289 pages dans un ordre différent 99% des
articles de la mouture proposée en 2005, traité désormais ratifié par
quelques habiles manœuvres politiques sans franchise, déni de
démocratie qui s’approche du coup d’Etat, Forfaiture pour certains.
Le code (du travail) qui comprenait 9 livres a été entièrement a été
entièrement morcelé en 8 parties : Il compte 10% de caractères de
moins, mais là où il y avait 271 subdivisions, on en trouve désormais
1890, et là où se succédaient 1891 articles de lois, il y en a 3652.
Tous les articles ont été redécoupés, numérotés avec 4 chiffres. Cette
nouvelle architecture ouvre la porte à la remise en cause progressiste
d’une jurisprudence progressiste. Les réécritures affectent le fond
théorique et pratique du code. 500 lois ont été déclassées par décrets,
totalement ou en partie" (Le Monde Diplomatique: "Tornade patronale sur
le monde du travail," G. Filoche, mars 2008)
Sans trop savoir pourquoi, ce citoyen-Président me fait toujours penser
à cette célèbre mouche du coche de Jean de la Fontaine. Encore quelques
exploits, on ne l’écoutera plus, et nous nous lasserons
irrémédiablement de la chose politique. Béni soit-il! Il se prend les
pieds tout seul dans le tapis et ses conseillers de tenter de rattraper
les dégâts. Il n’y a pas à lutter contre, de même que pour le
capitalisme qui s’effondrera de lui-même ("La grenouille qui veut se
faire plus grosse que le boeuf").
Puisque le retour de la morale est à l'ordre du jour au ministère de
l'Education, je propose de réhabiliter cet aède pour l'éducation de nos
petits. Quel parti(-pris) pourrait trouver ombrage à ses vers?
LE COCHE ET LA MOUCHE
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des Chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux Chevaux à se tirer d'affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.
Fontaine, donne-lui de
ton Eau! Fais que son cœur se calme! Il va
nous faire un infarctus, s’il continue à ce train turbulent qui ne
ressemble en rien à celui de l’échanson et du
muletier.
De grand cœur j’accepte la devise: "Le gouvernement le meilleur est
celui qui gouverne le moins". Et j’aimerais la voir suivie de manière
plus rapide et plus systématique. Poussée à fond elle se ramène à ceci
auquel je crois également: "Le gouvernement le meilleur est celui qui
ne gouverne pas du tout. Et lorsque les hommes y seront préparés ce
sera celui qu’ils auront." Henry David Thoreau (Civil
disobedience, 1849)
Merci, juste prophéte (Rév d'Arès XXXVII/2),
de nous transmettre votre infinie espèrance et
patience, de calmer notre intempérance.
Jacques
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28Fev08 78C11
Il
y a un lien entre cette entrée et la précédente,
parce que si
l'homme acceptait de vivre l'amour fraternel, nous n'assisterions pas à
l'échange tel qu'il s'est passé entre M. Sarkozy et le
visiteur
au salon de l'agriculture.
Aimer son frère, ce n'est pas tout
accepter de lui, mais n'est-ce pas surtout trouver les mots
pour
lui signifier son désaccord sans aigreur et sans grief?
Aimer c'est aussi écouter pour s'informer.
Si
les personnes qui sont chargées de lister les groupes dits sectaires
(pour je ne sais quel motif) faisaient l'expérience de l'amour
fraternel et non celle de la peur, n'auraient-elles pas le souci de
rencontrer les membres de ces mouvements, de les
écouter, de
s'informer? On peut penser qu'il y aurait moins de "sectes"
répertoriées.
Je partage ce qui suit avec mon époux :
Ce
sont les gouvernements successifs qui se sont mis des barrages en
instituant des systèmes et des lois souvent réclamées par le peuple,
d'où cet immobilisme de l' Etat et ce carcan pour l'individu.
C'est
une des raisons pour lesquelles, nous voyons d'un bon œil le fait que
M. Sarkozy veuille faire sauter certains verrous en bousculant le
système. Il le fait avec son caractère, sa personnalité. Nous essayons
de ne retenir que le fond de sa démarche.
Le changement intérieur,la pénitence,
ne se fait pas sans un certain bouleversement des habitudes, des
valeurs. De même le changement du monde s'accompagnera
d'un
bouleversement spirituel, social, économique. C'est ce que
rappelle La Révélation d'Arès.
Si nous ne nous libérons pas de la peur d'un bouleversement,
comment pourrons-nous changer nos vie (Rév d'Arès
30/11) pour changer ce monde
(28/7)?
Le pouvoir d'achat ne sera-t-il pas un jour la redistribution des
richesses dans le monde changé?
L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde
devient) le nuage
(d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le
pain (et)la laine. (Rév.d'Arès XIX/22)
N. C.-M.
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28Fev08 78C12
Vous écrivez: "De ce fait, tous les Pèlerins d'Arès ne sont pas des
croyants" [78c05, Réponse].
Alors là, j'avoue que j'ai du mal à comprendre par quel mécanisme cela
est-il possible?
P. B.
|
Réponse
:
Je connais personnellement nombre
de Pèlerins d'Arès non-croyants, qui sont généralement des anciens de
l'époque où j'accueillais moi-même les personnes qui venaient à Arès
non pour prier, mais pour me rencontrer ou rencontrer d'autres pèlerins
pour partager avec eux une espérance commune: un monde
changé. Quand ils arrivaient, ils me disaient en substance
ceci: "Je suis athée, mais j'ai lu La Révélation
d'Arès et je crois que si on l'interprète comme un livre de
sagesse, tout le monde y trouve de quoi travailler à un monde meilleur."
À quoi je répondais: "La Révélation d'Arès elle-même
reçoit les athées, s'ils sont des artisans du Bien,
quand elle dit: L'équité, mieux vaut qu'elle
s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon
Nom règne ce que j'ai en horreur (Rév d'Arès 28/11). Si vous
devenez un pénitent,
un homme bon, aimant son prochain, pardonnant les offenses, libérant
les hommes de leurs préjugés, recherchant l'intelligence spirituelle et
moissonnant d'autres pénitents, vous êtes des
nôtres! La Révélation d'Arès
n'impose pas comme condition impérative qu'on croie en Dieu. Elle
comprend même bien, quoique le regrettant, que des hommes soient
devenus athées, parce qu'ils ont été scandalisés
(28/4)."
Quelques
uns de ces athées qui nous rejoignirent dans les années 70 et 80 sont
devenus croyants sans aucune pression de ma part. La plupart sont
restés non-croyants, mais m'écrivent, échangent avec moi des pensées,
car nous avons une espérance commune: que le monde change
en bien! Ils admettent comme absolument logique que ce Bien
collectif ne vienne que de la somme des biens
individuels, la somme des pénitences.
J'ai
été athée moi-même autrefois, j'ai vécu dans des milieux athées. D'une
part, je sais que des portions entières de population sont athées
depuis les XIXe siècle et privées de capacité de foi. Cela
reviendra mais quatre générations ne
suffiront pas pour y arriver.
D'autre part, je comprends très bien qu'on puisse lire La
Révélation d'Arès
ou même la Bible et le Coran comme de grandioses métaphores ayant un
sens de sagesse. Certains Bouddhistes aussi, qui ne croient pas en
Dieu, sont restés non-croyants.
Les uns et les autres pensent que j'interprète le Je
de la Parole d'Arès comme Dieu s'exprimant lui-même, mais que cela
peut-être aussi vu comme d'origine culturelle ou d'inspiration
personnelle poétique sans plus et que l'interprétation non
transcendante est possible. Des psychologues athées m'ont expliqué que
j'avais pu très sincèrement concevoir moi-même La Révélation
d'Arès
en la croyant venue du Ciel. Bien sûr, ce n'est pas du tout ce que je
crois, mais je signale ces faits pour vous expliquer comme il est
possible d'accorder à ce livre une grande valeur d'espérance sans
croire en son origine divine.
J'admets qu'il y a longtemps
que je ne vois plus de nouveaux frères ou sœurs non-croyants. Peut-être
cela vient-il d'un accueil qui met trop l'accent sur la foi, pas assez
sur la pénitence comme sagesse universelle.
Je ne sais pas.
D'ailleurs, la prière elle-même, ramenée à la définition qu'en donne le
Père: le rappel quotidien de ce qu'il faut accomplir
(Rév d'Arès 35/6), peut devenir une pratique athée. Je le
vois au Pèlerinage où viennent quelques athées, rarement il est vrai.
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28Fev08 78C13
Quelle
belle entrée! Au tout début de mon ascension, j'étais habité par l'idée
d'un changement rapide du monde, je voyais des frères changés des
hommes et des femmes du temps qui vient. Je prenais au premier degré la
Parole de Dieu, les enseignements de Mikal, je voulais que cela aille
vite. J'ai rapidement déchanté, je réalisais combien la culture,
politique, religieuse Judéo Chrétienne, etc., avait imprégné tout mon
être, ce vieux manteau tout pourri que j'ai encore. Je réagissais en
homme du monde dans son péché le plus absolu, totalement
aveugle.
Je n'écoutai pas les conseils du prophète, des sœurs et frères éprouvés
à la prière, à la moisson, à la pénitence [...]
Bourré de
préjugés, j'avais un énorme ego, je n'avais pas tenu compte de mon pire
ennemi, c'est-à-dire de moi même (voir entrée Père de l'Univers 0075)
pour que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés
réciproques et que nous nous aidions les uns les autres à en guérir;
[Je réalisais aussi] aussi que quatre générations ne
suffiraient pas.
Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre
homme trouve la Vie
; mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie,
une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la
Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donnée une fois,
l’Oasis (Rév d'Arès 24/2-3).
Il
est bien évident que Nicolas Sarkozy à une masse de travail énorme.
Très fatigué, on le vois bien sur la photo, les vidéos et nous savons
tous qu'il faut se reposer, car la fatigue ôte l’esprit à
l’homme (Rév d'Arès 35/8 ). Qui
parmi nous n'a jamais eu d'exès de colères!? Bref, [nous
sommes] tous pécheurs.
Je
trouve que Nicolas Sarkozy a beaucoup de courage, d'audace.
C'est
un bosseur, un homme qui a de grandes connaissances. Rien n'affirme,
rien n'infirme, qu'un jour il fasse un autre choix que politique. Oui,
je suis naïf, mais, à l'image et ressemblance de Dieu, je
crois
au changement d'un homme, une femme qu'elles que soient sa ses
croyances, incroyances, idéologies, pourvu que nous installions l'amour
universel, évangélique. Je crois en la transfiguration de notre vivant,
en un monde de paix, fraternel.
Nous avons fait un choix, celui
d'écouter, de clamer, de transmettre la Parole de Dieu et les
enseignements des prophètes, de moissonner, prier, entrer en pénitence,
retrouver notre image et ressemblance avec Dieu, c'est comme cela que
changera le monde. Faisons confiance à Dieu en l'écoutant comme des
enfants:
Ma Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon Souffle
rafraîchit les
intelligences (Rév d'Arès 10/12 ). Plus tu videras ta tête des sciences
vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu
discerneras Mes Merveilles ; c’est pourquoi J’ai dit : soyez comme les
enfants ! C’est de la bouche des doux et des petits que partent les
flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras
le monde et prépareras Mon Jour (33/8-9 ).
Didier Br.
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28Fev08 78C14
Je
suis content de vous entendre parler d'Héraclite, qui, comme Machiavel,
a su porter un regard lucide sur l'état du monde et de sesconcitoyens.
Vous
disiez ailleurs que la politique se fondait sur la polémique, ce qui
est aussi l'observation simple d'une réalité, malheureusement
millénaire.
Par exemple, l'homme qui a agressé le petit Nicolas
(comme certains l'appellent) en refusant de lui serrer la main "pour ne
pas se salir" est tout autant "politique" dans ce sens, un bagarreur
bien franchouillard, peut-être assis sur sa certitude d'être un "maître
de la terre", s'il la travaille tous les jours. Les apparences sont
parfois trompeuses.
Autre exemple: parmi les grandes puissances de
ce monde, il paraît que quelques familles ou "clans" de producteurs de
graines sont aussi crédibles sur le plan international, sinon plus
crédibles, que les méchants marchands d'arme, de drogues, d'esclaves,
etc... Sans parler des marchands d'âmes, beaucoup plus difficiles à
repérer, je crois. À coté d'eux, un chef de gouvernement ne doit pas
peser très lourd.
Cette bisbille, comme vous
l'appelez, doit nous rappeler que nous avons énormément de chemin à
faire pour assimiler et vivre la non-polémique.
Restant dans le
sujet, je voudrais dire à tous les bisbilleurs en puissance de ne pas
oublier la première bagarre à faire, celle contre le regard plein
d'ignorance et de préjugés, d'idées arrêtées, reçues, et toutes faites,
qui nous empêchent de connaître et de sentir le dessein de l'avenir
dans le présent.
Vous, vous tentez de le faire en évitant ici la
facilité de diaboliser Sarko? Ce qui ne veut pas dire que le mal ne se
gonflera pas
davantage sous ses années de présidence. Nous ne sommes pas devins.
Pour
ma part, j'ai vu dans cette vidéo deux bonhommes apparemment bien
fatigués, mais encore vivants grâce à leur goût de la bisbille,
justement.
La vie se fait rare, ne boudons pas le plaisir de la
voir de temps en temps montrer le bout de son nez, même si ça ne sent
pas beaucoup-plus-bon que dans un élevage de cochon.
À propos
d'élevage de cochon, un écrivain américain disait que c'était la
meilleure image pour représenter à ses yeux "l'enfer sur terre".
Con/cochon ou autre, cochons le bon mot. De toutes façons, dans le
salon de notre agriculture intérieure, nous devons nous élever tout
seuls en bonne sa(i)n(te)té...
Au diable l'enfer! Pas à nous !
Prof Nougat
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28Fev08 78C15
Je
me rends compte que les commentaires deviennent de plus en plus
longs... plus longs que votre entrée. On n'en finit plus de les lire.
Il fut un temps où vous coupiez avec des [...] les commentaires trop
longs. Vous devriez reprendre cette méthode.
Tout ça pour dire que
Sarko est un personnage assez antipathique pour que vous vous
dispensiez d'en parler à l'avenir. Il n'y a rien a espérer de la
politique, d'accord! Mais à espérer de Sarko, c'est moins que rien. Ce
type est un bavard nul.
Bertrand B.
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28Fev08 78C16
Le
problème en France n'est pas dans l'attitude du président de la
république mais dans le poids des institutions sur la vie sociale,
civique, économique, intellectuelle, morale, spirituelle... de notre
pays.
Plus rien ne peut etre entrepris en France sans avoir à
montrer patte blanche à l'administration en engageant des démarches
lourdes et compliquées, et à payer son obole à l'État ou à avoir
recours à lui ou à ses structures affidées.
Nicolas Sarkozy est un
homme de pouvoir et partisan d'un État fort de surcroît, ce qui me
laisse circonspect par rapport à certains de ses projets et propos. Je
ne partage pas tous ses points de vue, mais je reconnais en lui
quelqu'un qui a compris que la France avait besoin d'évoluer, de sortir
de l'assistanat systématique et de son attentisme. Il a compris que
l'avenir de la France en tant que nation industrielle dans le monde, va
se jouer dans la prochaine décennie et que pour cela, elle avait besoin
de libérer ses énergies, toutes ses énergies y compris spirituelles.
Ses
récents propos sur Dieu et la religion en témoignent. Je les trouve
audacieux car ils ont le mérite de reposer la question de la place de
la foi dans notre société complètement despiritualisée. C'est une des
raisons pour lesquelles je le soutiens en pensée. Son tempérament de
fonceur le pousse parfois à quelques maladresses, à donner des "coups
de pieds dans la fourmilière", mais j'espère qu'il réussira à ouvrir
une brèche. Car le temps presse et, si nous échouons, ce qui nous
attend sera plus lourd encore à porter.
L'histoire a montré que
des pays qui traversent de lourdes difficultés ont tendance à se
replier sur eux même et à faire prévaloir la force pour mener leur
politique et maintenir leur unité.
Souldigg
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28Fev08 78C17
Par rapport à Sarkozy ce qu'il y a de positif, c'est - apparemment -
que toute forme de spiritualité est respectée même celle des athées.
Après j'espère qu'il n'ira pas trop loin et n'introduira pas des
religieux pour décider au sein de la société par le biais de la
politique. Il est important de vraiment laisser la laïcité loi 1905 en
place, de séparer l'église et l'état. Qu'aucune religion n'arrive au
pouvoir car le risque peut être là à long terme. On a vu ce que cela
fut hier en France, on le voit toujours encore aujourd'hui à travers le
monde.
De même faire attention à l'église qui, appréciant cette ouverture,
pourrait redevenir comme avant, en se donnant une apparence d'ouverture
d'esprit.
La spiritualité est une chose totalement différente
de la religion qui enfermera toujours l'humain.
La spiritualité appelle toutes les diversités, toutes les croyances et
non-croyances, elle va au-delà des prèjugés, elle refuse les dogmes.
Elle travaille pour le Bien, pour changer
ce monde en Bien dans le respect des
diversités, en acceptant la façon de vivre des gens (même sur le plan
sexuel du moment qu'il y a l'amour dans le couple, la dignité, respect,
complémentarité). La spiritualité appelle à un changement
intérieur de chaque humain.
Ces politiciens (Sarkozy comme Alliot-Marie et d'autres) même en
croyant bien faire, restent des calculateurs, ne l'oublions pas! Pour
cela ils sont prêts à renier ou tout du moins à oublier l'histoire
justement.
Lors du sacre de Mgr 23, fait cardinal devant Mme Alliot-Marie et
Bertrand Delanoë (athée je le souligne), Michelle Alliot-Marie a
affirmé:
"Ma présence témoigne de la reconnaissance de l’État français envers
l’Église catholique (...) pour son rôle historique dans notre société
et pour sa contribution éminente à la définition d’indispensables
repères moraux qui, au delà des simples fidèles, concernent nos
concitoyens dans un monde où la vie spirituelle tend à se marginaliser".
Petit
rappel:
Il est bon de rappeler le grand rôle historique qu’a joué l’Église
catholique dans l’histoire de France: Dans l’interdiction de diffusion
de théories scientifiques contraires aux dogmes soit-disant véridiques
de l’Église. Dans la censure d’un grand nombre des grands auteurs
français qui ont participé au rayonnement de la culture française. Dans
la résistance aux libertés et à la laïcité. Elle a freiné
l’émancipation de la femme sans quoi Mme Alliot-Marie n'aurait pû se
présenter en qualité de ministre de l’intérieur. L’Église catholique
qui a persécuté pendant 15 siècles les hérétiques (tous ceux qui ne se
soumettaient pas à ses dogmes). Ces persécutions ont coûté la vie à des
millions de personnes, a donné lieu à des croisades, des guerres
religieuses, des tortures, un enrichissement de l’Église par la
confiscation des biens des pseudo-hérétiques. Une persécution
inimaginable contre des femmes qualifiées de sorcières et brûlées vives
sur les bûchers au nom de l’Évangile.
Michèle Alliot-Marie adhère ou oublie — peut-être veut-elle croire que
l'église évolue? — Mme Alliot-Marie oublie que l'Église méprise
complètement la femme dont elle refuse l’égalité avec les hommes, qui
interdit les moyens anticonceptionnels, le préservatif, l’avortement,
etc. Autrement dit tout ce qui libère la femme que l’Eglise méprise et
traite comme une "machine à enfanter" dans la douleur. Cette église qui
condamne l’homosexualité comme immorale tout en ayant parmi ses membres
un nombre particulièrement élevé d’homosexuels. Cette Église qui fait
scandale par le nombre de prêtres pédophiles et qui refuse de révoquer
ces prêtres pédophiles en les maintenant en service, ce qui lui enlève
toute crédibilité et toute moralité. Cette église qui a toujours
soutenu les dictateurs qu’ils s’appellent Pinochet, Franco, etc.
Cette Église qui encouragea l'esclavage et qui imposa
l’esclavage aux enfants
des prêtres lors du 9ème Concile de Tolède en 655. Le 20 juin 1866, le
Saint-Office déclarait encore : “L’esclavage lui-même, considéré comme
tel dans sa nature fondamentale, n’est pas du tout contraire à la loi
naturelle et divine ; il peut y avoir plusieurs justes droits
théologiens et des commentateurs des canons sacrés ont fait référence à
ceux-ci... Ce n’est pas contraire à la loi naturelle et divine car un
esclave peut être vendu, acheté, échangé ou donné." Voir :
(http://www.womenpriests.org/fr/traditio/biblical.asp)
Delanoë oublie quant-à
lui
qu’il y a eu la Révolution Française pour
libérer l’homme du joug de l’Église, révolution qui a permis notamment
l'arrêt de la torture et de la mise à mort pour oser se déclarer "non
croyant". Et il oublie que le Vatican incite de plus en plus à la haine
par ses déclarations contre l’homosexualité et que les islamistes en
font de même. Etc. Etc.
Mais peut-être qu'Alliot-Marie et Delanoë pensent que
l'église a
grandement évolué.
Je suis très sceptique sur ce sujet.
Attention à ce que cette église-là, sous couvert d'ouverture et de
liberté d'esprit qu'elle veut faire croire, ne revienne pas au pouvoir.
Restons vigilants!
Restons prudents!
N'oublions pas que la constitution européenne prévoit de
remettre la
religion comme expression sociale... La religion, pas la spiritualité!
Du social à la politique il n'y a qu'un pas parfois. Je ne parle pas
des droits des étrangers qui sont oubliés (aucune note) sauf pour
stipuler qu'une personne rejetée en France le sera automatiquement dans
tous les autres pays européens. Je ne parle pas des droits des femmes
qui ne sont plus inscrits, sauf en ces termes "droits à la vie". On
comprend ce que tout cela peut sous-entendre. Il y a d'autres abus que
je ne cite pas ici. Les gens ne sont pas des stupides et n'ont pas dit
non à la constitution pour rien! La religion, le pouvoir qu'il lui
est donné, en fut une des causes.
J'espère que ce qu'affirme Sarkozy par rapport à la spiritualité n'est
pas un calcul de sa part pour faire revenir la religion au pouvoir.
Maryse
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29Fev08 78C18
Les Français sont moroses et pessimistes. Ils le sont quasi
unanimement. Les Français n'aiment pas Sarkozy, son type d'homme, son
style et maintenant sa femme, mais ils le suivront parce que c'est un
sentier boueux et plein de trous, mais le seul sentier. Sarkozy a
compris beaucoup de choses et, surtout, a eu le courage de ne pas les
cacher. Il sait qu'on ne peut pas aller
plus loin dans les impôts, dans la multiplication des lois, dans la
surveillance du citoyen, dans
tout ce qui menace notre économie, dans l'action syndicale (et pourtant
j'ai été syndicaliste, mais les limites sont
dépassées) sauf pour ceux que la concurrence
étrangère ne menacent pas: le rail ou l'école par exemple et qui y vont
de leurs
égoïstes arrêts de travail qui prennent la population en otage.
On voit
les usines qui ferment, mais sait-on combien sont menacées? Tout le
monde frémirait en l'apprenant... Sarkozy, lui, en a une idée.
La photo que vous publiez, prise je ne sais où (chez Mittal, les
aciéries, je crois), où il est visiblement très soucieux, montre
qu'il en a une idée. Il sait que des milliards d'hommes sur terre sont
heureux à
l'idée que les usines ferment en France pour s'ouvrir ailleurs, chez
eux en Asie ou tout simplement en Europe de
l'Est. La mondialisation est irrésistible comme la marée de l'océan.
Les
altermondialistes rêvent... J'ai été altermondialiste, oui j'ai essayé
ça: Des gens intéressants mais beaucoup de violents utopistes.
On peut se retrancher derrière l'idée que" Jésus détestait les
riches et n'aimait que les pauvres," comme disait Péguy, mais d'un côté
ce n'est
pas exact — il détestait l'égoïsme qui tente les riches, ce
n'est pas pareil, vous l'avez expliqué dès 1978, frère Michel —
et d'un autre côté s'il n'y a plus quelques riches
par-ci par-là dans l'hexagone, où prendra-t-on l'argent pour faire
vivre l'industrie et les caisses de redistribution: retraite, maladie,
etc? Finira-t-on par comprendre que les capitaines d'industrie ne
sortent pas des écoles et des concours, mais de dons personnels rares,
aussi rares que Raphaël fut rare pour la peinture de son temps? A-t-on
vu comment ont fini l'URSS et ses satellites, justement par manque de
capitaines d'industrie? Dans la misère.
C'est d'ailleurs ce qui m'a fait comprendre l'énorme importance de La
Révélation d'Arès.
Ses missionnaires ne doivent pas se
décourager. Ils n'ont pas idée de la force néo-civilisatrice qu'ils
dévoilent. Il n'y a que les pouvoirs, nos ennemis, qui en ont une idée.
Ils savent que si l'individu de base comprend que la vertu personnelle
et sa force conquérante lui donnent le moyen, et le seul, de s'en
sortir, les lois et les pouvoirs perdront de leur importance d'abord,
tandis que la pénitence s'installera, de leur
utilité pour finir et disparaîtront, une fois le petit
reste assez influent. Vous avez, frère Michel, très bien
expliqué et démontré ça dans vos écrits et vos allocutions. Le grand
tort des missionnaires, ce fut de socialiser leur message, de le
politiser sans s'en rendre rendre et de sortir de leur rôle, de devenir
incohérents et banals. Si
le sel disparaît, qui salera la vie? demandait en gros Jésus.
Vous avez raison, frère Michel, il faut laisser la politique aux
politiciens. Pour rattraper ces dix ans d'erreur, ça ne vas être
facile, même avec du spirituel "bille en tête".
La mission à Bordeaux comme ailleurs a été tellement "socialisée" que
[le quotidien bordelais] "Sud-Ouest" ne peut pas ignorer que les
Pèlerins d'Arès ne sont pas une secte. Votre lettre est inutile [78C05,
réponse], elle n'apprend rien à son directeur. Ce journal est comme la
plupart des journaux, presque tous sous contrôle, le phare des
principes au pouvoir.
Pour en revenir à Sarkozy, il a compris que l'on était parvenu à une
limite, il a compris que les Français réalisaient qu'ils payaient trop
cher l'État pour des résultats précaires, une dette catastrophique,
tout ça dû au clientélisme — "la cuisine des démagogues," comme vous
dites
— et qu'il faut changer, oui changer au
sens fort. Vous ne le dites pas explicitement dans votre entrée, parce
que vous ne faites pas de politique, mais c'est implicite.
Réussira-t-il?
Les bisbilles, évidemment, ne font que commencer. Sarkozy et n'importe
quel réformateur à sa place, même plus distingué, ne peut pas ne pas
soulever de bisbilles.
Th. F.
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29Fev08 78C19
Sarkozy
ne manque pas de courage, c'est vrai, mais vous non plus en évitant
d'accabler un président tombé aussi bas dans les sondages.
Je vois
que vous vous réduisez de plus en plus à ce choix fondamental:
Qu'est-ce qui peut faire et qu'est-ce qui peut ne pas faire de tort à
la mission des Pèlerins d'Arès. C'est un peu court, mais clair.
Vous
dites en résumé: Les Pèlerins d'Arès ne sont ni des politiques, ni des
intellectuels, ni de poètes, ni même des philosophes. Ce sont des
spirituels, des apôtres de l'âme et c'est ce qui
concerne la vie ou la mort de l'âme, à l'échelle
individuelle ou mondiale, qui les intéresse.
Alors, foin de la logique! Il n'y a plus de discours, plus d'idéologie,
encore moins de dogmes, il n'y a plus que la pénitence,
la recherchede l'âme, laquelle pénitence,
pour couronner la difficulté, n'est pas comprise par le public, parce
qu'elle est difficile à expliquer en un ou deux mots. Il faut au moins
dix mots et à notre époque de cerveaux percés et paresseux c'est déjà
trop.
Oui, vous ne manquez pas de
courage, vous les Pèlerins d'Arès, avec un apostolat aussi ardu.
Je
ne vis pas du dedans la vie d'un Pèlerin d'Arès et ce que je dis paraît
insuffisant à ma chère femme qui, elle, l'est. Mais étant sympathisant,
donc en marge du mouvement, j'observe de l'extérieur et comme ça je
suis peut-être plus utile aux Pèlerins d'Arès qu'ils ne le sont à
eux-mêmes, parce qu'ils mesurent mal leurs difficultés et donc leurs
mérites. J'ai de cette façon la faiblesse de prendre la foi arésienne
au sérieux
et je ne le regrette pas.
Bravo! Je vous encourage à continuer. Je
pense que vous ne pouvez pas déplaire à un homme comme Sarkozy, même
si, c'est évident, vous gardez votre prudence
le concernant et il le sait.
Fanfan
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01Mar08 78C20
Vous nous apprenez à tout englober, à avoir une vision transcendante, à
aller au cœur des choses, à les voir aussi du dedans.
Ceux qui vous critiquent voient les choses avec le mental,
extérieurement, à courte vue.
Vous, vous les appréhendez d'une manière beaucoup plus vaste.
C'est pourquoi il y a incompréhension, coupure. Rien n'est à négliger,
à rejete: Mon Œil voit l'ongle, l'ongle qui tombe (La
Rév d'Arès xxxiv/11).
Tout peut se transformer en bien à la longue, avec l'amour patient.
M. H. de Limoges.
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01Mar08 78C21
J'ose à peine répéter ce truisme de Proust dans "Contre
Sainte-Beuve", que je cite de mémoire :
"Un écrit est le produit d'un autre moi que
celui que nous manifestons d'habitude." Je vous ai rencontré une fois —
il y a longtemps, c'est vrai —, mais qu'il s'applique bien à vous!
Je
trouve dans ce blog un
autre Michel Potay. Non l'écrivain (écrivain que vous êtes,
même
si vous en disconvenez, vos "Pèlerin d'Arès" contiennent des petits
chefs d'œuvre), ni celui avec qui j'ai parlé une bonne heure à Arès et
qui se ficherait pas mal de M. Sarkozy et de n'importe quel homme
politique ou simplement important. Après m'avoir identifié vous n'étiez
pas empressé comme sont beaucoup de gens. Pas par maîtrise de vos
émotions, mais par naturel.
Non, dans ce blog, vous êtes encore un autre.
Le
jour où je vins vous voir, je compris que le Créateur vous était
vraiment apparu et que, pour vous, rien ne comptait plus que Lui. Je
compris que François Mitterrand, alors président, pouvait sonner à
votre porte, il ne vous impressionnerait pas. Vous recevriez cet homme
de qualité aussi gentiment et attentivement que ce malappris que je
surpris, quelques instant avant que vous me receviez, en train de vous
postillonner des grossièretés à la face et que vous écoutiez avec
patience en vous essuyant les joues et les paupières avec votre
mouchoir, discrètement. Je vous vois encore.
En lisant
ce blog, et vos réponses aux commentaires qui souvent sont
plus
importantes que les entrées, vous êtes un autre Michel Potay. C'est, je
pense, votre solitude qui vous a forcé à diverses adaptations selon les
besoins: Ici les besoins de ce medium qui a pris une extraordinaire
importance: l'Internet, comme vous avez su vous adapter aux besoins du
livre et de l'imprimé auparavant.
Le découplage entre l'homme de
Dieu et son œuvre... ses œuvres... est constant et pourtant sous les
mots ou sous les lignes on retrouve le témoin du Créateur dans sa
constante théologique (je sais que vous honnissez ce mot), remarquable,
qui sous-tend tout ce que vous dites ou écrivez. Vos bonté et
politesse, rares à notre époque, même parfois entrecoupées de
gouaillerie, parce que vous êtes énormément vivant, peuvent tromper
ceux qui vous contestent, mais c'est parce qu'ils ne voient pas qui ni
comment vous êtes.
Ne vous plaignez pas de votre solitude ou de ce
que vos frères ne vous promeuvent pas. C'est à regretter, sans
discussion, mais il suffit de penser aux apôtres et disciples
de
Jésus autrefois pour répondre non à la question: "Auraient-ils pu le
promouvoir?"
Il n'est pas ici beaucoup question de M; Sarkozy, et
il n'est pas du tout question du journal "Sud-Ouest" à la médiocrité
sûrement voulue (les journalistes médiocres coûtent moins cher à un
quotidien qui, sans concurrent, n'a pas besoin de briller), mais je
tenais depuis quelques temps à vous faire part de mes sentiments.
Un ami
|
Réponse
:
Je suis honoré que vous m'appeliez votre ami, mais, je l'avoue, je ne
vous identifie pas.
La postillonnade
d'un "malappris" en votre présence n'est pas un indice suffisant pour
me rappeler votre personne et votre visite, parce que postillonné, je
le fus assez souvent. Le Pèlerinage étant libre et, à une certaine
époque, moins bien pourvu d'accueil qu'il n'est aujourd'hui pour lui
assurer plus de paix, les malotrus ne manquaient pas. Nous les aimions
bien quand même, mais il faut reconnaître qu'en dehors de leur
pittoresque, ils n'apportaient rien qui put exhausser ce saint lieu.
J'eus
la visite de quelques personnes importantes dans leurs domaines
respectifs, que je n'ai pas toujours identifiées ou que j'ai oubliées,
n'étant pas en quête de célébrités, mais d'âmes,
lesquelles ne portent pas de noms.
Parfois
on me disait: "Vous avez vu, frère Michel?" "Quoi?" "Untel ou Untelle."
"Ah, bon?" J'ajoutais: "Qui C'est?" "Mais c'est l'acteur, le chanteur,
le présentateur, etc." Je m'écriais: "Un acteur, un chanteur, un
présentateur, qui a déclaré à la télé: L'espérance du monde est
dans La Révélation d'Arès, lisez-la!?" On
me répondait "Mais non," sur le ton de "Il ne faut quand-même pas
rêver." Alors, je faisais un petit bof.
Vous,
vous êtes plutôt l'écrivain ou le professeur. Peut-être M.
Schwartzenberg, qui vint un jour à Arès, en effet? Sœur Christiane lève
les yeux au Ciel, signifiant: "Ah ce pauvre chéri, qui n'a plus de
tête," et dit: "Mais non, il est mort il y a des années." Alors, je ne
sais pas qui vous êtes, sinon un frère humain qui me dit de très
gentilles choses, qui me touchent. Merci au Nom du Père.
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01Mar08 78C22
Le sujet du président Sarkozy est celui qui déclenche les réactions les
plus extrêmes.
La
raison est peut être dans les directions répressives qu'il prend
notamment en ce qui concerne la circulation routière et les
débordements des jeunes.
Je ne sais pas, je me pose juste en observateur.
Et
vous abordez à nouveau ce sujet, un peu comme si, sans même y penser,
vous alliez dans la fosse aux Lions, vous forcez l'admiration.
Cet
homme qui lui a dit: "Tu m' touches pas..., tu vas me salir" me fait
penser à un de ces intellectuels de bistro qui, au sommet de son
intellect, ne trouve rien de mieux à dire à un politicien de niveau
international.
Et tous les autres intégristes,
scandalisé de la réponse du même niveau, feraient mieux de se frustrer
de tout ce qui ne va pas chez eux et dans le monde.
Je pense que si ce monde ne change pas en commencent par le bas, rien
ne changera jamais.
Aminadab.
|
Réponse
:
Quelle belle parole d'espérance,
Aminadab, frère inconnu, mais régulier aux commentaires! Plus tocards,
plus minables, bref, plus bas que nous, il n'y a pas. Or, nous
arrivons à changer, notamment à aimer des
hommes, à
pardonner des offenses, à pacifier nos cœurs agités, à nous libérer de
préjugés, à être un peu... un tout petit peu intelligents,
alors, tous les espoirs son permis. Ça remontera vers les haut un jour
ou l'autre. Merci à vous aussi.
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01Mar08 78C23
Imperceptiblement, les peuples de la terre au sein de
pays-états-nations viennent se ranger en deux files distinctes:
[La catégorie de] ceux qui pour connaître le développement choisissent
d’eux-mêmes de sacrifier temporairement le politique au tout économique
(Russie, Chine restent de bons exemples),
L'autre catégorie, dont des pays développés comme la France ou ceux qui
ne décollent pas comme Cuba, de ceux où le politique
passe avant l’économique.
Quoi qu’on en dise, la démocratie reste un luxe
que nombre de pays ne peuvent encore s’offrir. En France, tout est trop
politique, ce qui signifie que la démocratie est un luxe que nous ne
pourrons peut-être pas toujours nous payer et dont le coût actuel est
le marasme économique ou frein à la croissance. Il serait vain et
illusoire de croire que ce pays politiquement aux mains d’une caste
politicienne, qui d’ailleurs ne contrôle plus l’état qu’elle a fait
prospérer avec démesure, puisse remédier à la situation.
Quand des hommes ont un pouvoir ils ont tendance à en abuser et seul
l’amour de la patrie pourrait les aider à le dominer. Ce serait un vice
de croire que cette caste puisse d’elle-même renoncer à ses privilèges.
Quel avenir pour un pays développé qui a un solde migratoire
négatif? Le
nombre de ceux qui partent de France est supérieur à celui de ceux qui
y rentrent!
Quand on aime le pays qui vous a vu naître, on n'a pas le
droit d’être pessimiste pour lui mais j’avoue des phases de
découragement.
De
toute façon, le changement nous est imposé de
l’extérieur, la mentalité évoluant avec l’afflux de populations
étrangères
européennes ou non, le regard de nos partenaires européens fouillant la
gestion de l’état françai, les données géostratégiques et militaires
étant bouleversées, etc.
Nicolas
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01Mar8 78C24
Si
l'on inventorie froidement les problèmes qu'affronte la France
aujourd'hui on doit reconnaître que Ségolène Royal (pour qui j'ai voté)
ou François Bayrou auraient exactement les mêmes problèmes que ceux de
Nicolas Sarkozy, et à peu près les mêmes solutions, parce que
maintenant la politique cède le pas à l'arithmétique élémentaire. Il
faut gérer la trésorerie ou plutôt ce qu'il en reste. Le flux
migratoire de la France est maintenant négatif: Il sort du pays plus de
monde, et ceux qui sortent sont ceux qui essaient de sauver leurs
biens, qu'il n'en rentre et ceux qui entrent sont complètement
fauchés, ne peuvent rien investir et viennent pour prendre, pas pour
apporter.
Donc Sarkozy n'a pas fait de "cadeaux aux riches." Royal
aurait fait la même chose pour essayer de sauver ce qui peut être
encore sauvé des revenus des classes aisées. Il n'y a plus de "riches"
ou plutôt les riches, les vrais, ont leur argent et paient
leurs
impôts ailleurs. Le discours politique n'est fait que de mensonges, de
Sarkozy qui cache la vérité grise aux Française (Fillon eut raison de
dire qu'il héritait un "pays en faillite") et de Royal et ses amis qui
reprochent à Sarkozy de faire ce qu'il ne peut pas ne pas faire.
Votre
entrée explique tout ça sans chiffres et sans politique et sans noircir
personne. Je vous félicite pour votre modération qui, malgé tout, agite
une discrète sonnette d'alarme.
Laurent R.
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01Mar08 78C25
La
réalité artistique de M. Sarkozy est en en baisse, l'artiste plaît
beaucoup moins, c'est elle que les sondages révèlent, mais sa réalité
politique est intacte. À quelques détails près on ne peut que
l'approuver et même l'admirer de faire le sale boulot, parce qu'on sait
qu'il faut réformer le pays et sauver l'économie. Tous ces problèmes en
fait remontant aux conséquences de la guerre de 1914-18 dont les
grandes nations ne se sont jamais relevées. Après 1918 on a cru trouver
des solutions dans le soviétisme et le stalisnisme d'un côté, le
fascisme et le nazisme d'un autre et ce fut de nouveau la guerre en
1939-45. La guerre, plus personne n'en veut, tout le monde a compris
que ça ne servait à rien qu'à faire plus de malheurs. Alors, mieux vaut
Sarkozy que la guerre. Ceux qui le critiquent ne réalisent pas la
menace économique que représente l'Asie! Mais les problèmes sont loin
d'être résolus mais ils se situent au-dessus des personnes, de toute
façon.
Charles
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02Mar08 78C26
ll n'y a pas si longtemps, le moindre propos positif sur Nicolas
Sarkozy et sa politique déclenchait en moi un indescriptible malaise
suivi d'une irrésistible envie de controverse.
Je dois avouer que je ne le portais pas spécialement dans mon cœur.
Certaines lois sur l'immigration dont il était l'initiateur m'avait
tellement dérangé que je ne pouvais plus le regarder et l'entendre que
sous cet aspect-là.
Aujourd'hui, je comprends que mon préjugé à son encontre m'empêchait de
le voir sous ses différents aspects, des plus sombres aux plus lumineux.
Aujourd'hui, je comprends également l'importance capitale de
la pénitence qui est libération, libération
par la nouvelle sève qui monte en moi.
Fabrice M.
|
Réponse
:
La pénitence est notamment libération des
préjugés. Mais la pénitence est aussi
libération des sentiments, quand ceux-ci peuvent porter à la haine ou à
l'aversion. Raison pour laquelle l'amour du prochain est amour-sagesse
ou amour-devoir, mais non amour sentimental.
On peut ne "pas porter Sarkozy dans son cœur," puisque l'amour
romantique n'est nécessité que dans le couple (Rév
d'Arès 33/21), mais ses variantes hors du couple: amitié,
affection, attachement et estime, ne sont pas nécessité. Désapprouver
la manière de vivre et/ou l'action d'un homme ou même s'y opposer n'est
pas une faute contre l'amour évangélique, pourvu qu'on porte à cet
homme l'amour évangélique ou amour du prochain, le respect, le
non-jugement, que le pénitent doit
s'imposer envers toute l'humanité.
Vous avez de la pénitence atteint l'échelon
où elle rend libre (Rév d'Arès 10/10), libre
de préjugés entre autres pouvoirs qui écrasent l'homme et
s'opposent à son changement de vie (30/11)
pour son bonheur, parce que La Révélation d'Arès
n'a d'autre but que le bonheur de l'humanité.
Alleluia!
|
02Mar08 78C27
L'attitude de Sarkozy n'obéit-elle pas à la constitution votée par le
parlement?
Depuis que cette constitution a été votée par le parlement (pas par le
peuple), les politiques lèchent les bottes à la religion, tout du moins
s'intéressent apparemment à la spiritualité. Savent-ils faire la
différence entre religion et spiritualité?
Je ne sais si Sarkozy agit ainsi pour libérer la spiritualité ou bien
pour asseoir davantage son pouvoir avec l'aide d'un autre pouvoir...
Mais rien n'est innocent, rien n'est gratuit.
Les gens sont pour une Europe humaniste, solidaire, fraternelle,
croyante et non-croyante, pas une Europe
divisée où la loi du plus fort règnera.
Pour info, je vous laisse le lien qui rappelle pourquoi les humanistes
ont voté non à la constitution après en avoir étudié grâce à des gens
connaissant la loi (juristes, avocats...) les termes rébarbatifs et
incompréhensibles pour la plupart d'entre nous. C'est un peu long, mais
mille fois moins long que la constitution qui nous avait été donnée, et
c'est très intéressant pour [ceux qui veulent] être au courant des
choses.
http://regard-positif.xooit.com/t260-LES-HUMANISTES-VOTENT-%22NON%22-A-LA-CONSTITUTION.htm
Pour améliorer l'économie pourquoi les charges des sociétés, des
industries ne baissent-elles pas? Le sujet est certainement complexe,
mais aucune politique de droite ou de gauche ne veut faire baisser les
charges? Pourquoi? C'est étrange. Ces charges énormes qui asphyxient
tout le monde!
Maryse
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02Mar08 78C28
Je suis agriculteur, j'appartiens à une profession très menacée en
France. Oubliez le moment euphorique du Salon de l'Agriculture! Sait-on
que les agriculteurs polonais et roumains représentent
plus de 40% de l'agriculture européenne? Sait-on qu'ils travaillent et
vendent
avec des charges trois fois inférieures — oui, je dis bien trois fois
inférieures — aux nôtres. Faites un cacul sur la nappe et vous verrez
que, dans quelques années, ils nous feront une concurrence si forte que
ce sera pour nous, fermiers français, un coup aussi fatal que le coup
porté par l'industrie asiatique à notre industrie.
C'est
de cette France-là, affaiblie, malade, endettée jusqu'au cou, que M;
Sarkozy a hérité et je ne l'envie pas. Oui, de cette France qu'une
politique économique politisée, idéologique au maximum, a depuis des
dizaines d'années [handicapée]. Pourquoi? Pour satisfaire sa clientèle
électorale le gouvernement, de droite et plus encore de gauche, a
toujours privilégié la distribution à cette clientèle
(massivement
improductive) et le besoin d'argent est devenu trop gros, et imposé par
des lois, que personne, Sarkozy compris, n'ose supprimer.
Oui,les princes du culte politique nous ont poussés
peu à peu au bord du gouffre économique comme les princes
du culte
religieux nous ont amenés au matérialisme qui dessèche le cœur et au
désespoir. Oubliez la courte euphorie du Salon de l'Agriculture! Les
suicides dans les fermes n'ent pas diminué en nombre.
Je ne hais
pas M. Sarkozy, mais j'avoue ma haine de la politique. Vous disiez dans
un sermon à Arès: "La politique? C'est elle qui nous a amené les
guerres de 1914 et de 1939 et le stalinisme et le nazisme, parce que,
même si les hommes sans gouvernement sont encore loin d'être vertueux
et bienfaisants, la politique seule peut être absolument malfaisante,
la politique seule est capable de réunir et contrôler les moyens
techniques énormes nécessaires à ces guerres et à ces régimes de fer et
d'arbitraire. La politique est extrêmement dangereuse." (J'ai noté ces
mots dans un petit carnet un 15 août au Pèlerinage d'Arès).
Gilbert G-T.
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02Mar08 78C29
Tant pis pour vous si vous avez pris le risque d'une entrée de blog sur
Sarkozy, ce type méprisable, un sicaire de la droite exploiteuse du
peuple, qui fait expulser par charters entiers des Africains qui ont
cru dans une France protectrice. Sous prétexte qu'on est disciple de La
Révélation d'Arès on ne peut pas se faire complice d'une
politique, qui est la politique, dans toute
son horreur que vous avez toujours repousée, celle d'un agent du
fascisme renaissant, pas dessus le marché [...]
Serge B.
|
Réponse
:
Je ne publie que le début de votre commentaire que je tronque
ostensiblement (le reste est d'une insoutenable violence) pour rappeler
à tous ceux et toutes celles qui m'ont
adressé des commentaires du même genre — offensifs, que je n'ai pas
publiés — que je
ne les juge guère et que je respecte leurs idées, mais que je ne peux
pas introduire dans mon blog une polémique qui, violente comme toute
polémique, le transformerait en
forum.
|
02Mar08 78C30
J’apprécie l’entrée de ce blog et les commentaires qui s’ensuivent. Non
parce qu’ils disent tous la même chose et que je suis d’accord avec ce
qu’ils disent, mais parce qu’ils présentent une diversité de points de
vue respectable et enrichissante. Chacun se fait son opinion par
rapport à son vécu, à son milieu, à son ressenti et aux différentes
influences qu’il subit sans toujours s’en rende compte.
Par exemple, au départ, Nicolas Sarkozy m’était plutôt antipathique
voir même très antipathique, cette façon de se mettre en avant, sa
façon un peu rude de parler, sa manière de récupérer l’électorat
d’extrême droite. J’avais aussi lu des articles sur lui qui
donnait froid dans le dos, où il était présenté comme un dictateur en
puissance avec un très mauvais caractère [...] un concentré de tout ce
qu’il avait fait pu faire de négatif dans sa vie.
Peu à peu, quand j’ai lu ce qu’il a écrit, j’ai écouté des avis divers,
j’ai commencé à comprendre qu’il faut se méfier des articles trop
partisans, car dans tout homme, si il y a des points négatifs, il y a
aussi des points positifs.
Il ne faut pas juger trop vite.
Mais nous vivons dans un pays où les média ont la plume facilement
diffamatoire, qui les fait vendre. Nous avons aussi des
conditionnements culturels qui nous font vite prendre parti. Mais
prenons-nous bien le temps d’écouter les gens, de voir le résultat de
leurs actions. Si je ne m’arrête pas à la façon d’être de Nicolas
Sarkozy, mais que je regarde le bilan de ce qu’il a fait depuis qu’il
est au gouvernement, je trouve cela plutôt positif.
Par exemple, je constate qu’il a pris dans son gouvernement des
personnalités diverses — signe d’ouverture —, des hommes et des
femmes d’action et non des discoureurs habiles. Il a quand même
contribué à la libération des infirmières otages en Lybie. Il n’a pas
peur d’aller au charbon, d’ouvrir des dossiers que ses prédécesseurs
ont laissés en plan par peur des réactions populaires. Donc,
c’est un homme courageux même si parfois il a des propos
énervés, mais qui peut lui jeter la pierre? Il est animé d’une énergie
et d’une volonté de sortir la France de l’immobilisme.
Notre richesse est aussi dans nos différences. Sachons nous écouter et
prendre le meilleur en chacun. Je n’approuve pas tout ce que fait
Nicolas Sarkozy, notamment concernant les immigrés, mais il y a des
mesures positives qu’il faut reconnaître. Je trouve important
d’écouter les opinions des autres, car cela contribue à enrichir et
parfois à modifier la nôtre, à la faire évoluer. En France parce que la
religion a dominé pendant des siècles, je comprends l’attitude des
personnes qui se méfient du retour de la religion au pouvoir, mais
attention de ne pas aller trop loin et finalement à faire de la laïcité
la religion de l’athéisme, qui veut imposer ses visions du monde à tous
et refuser aux hommes la liberté de vivre et d’exprimer leurs vies
spirituelles aussi diverses qu’elles soient.
En ce sens aussi j’approuve ce qu’a dit Emmanuelle Mignon, la
directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, et ce qu’il dit lui-même
concernant les valeurs spirituelles.
[ici un URL très long, qu'il a fallu effacer, parce qu'il rendait
instable cette page du blog]
Un pays où les gens puisent s’exprimer librement, être entendus,
écoutés et respectés quelques soient leurs convictions est un pays où
les mots liberté et fraternité prennent vie. Comme sur ce
blog, où il publie des commentaires qui vont parfois à l’inverse de ses
idées et qui parfois sont même désobligeants vis-à-vis de sa personne,
je trouve que Michel Potay fait preuve d’une grande honnêteté et d’une
ouverture d’esprit rares et qui méritent d’être soulignée.
Decadi [Ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons!]
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02Mar08 78C31
[...] On ne peut pas continuellement justifier et couvrir
l'injustifiable
sous prétexte de pénitence et de compassion.
La pénitence n'est pas de changer
continuellement de point de vue
pour... finalement se retrouver au point de départ, celà s'appelle
tourner en rond, faire du bruit pour rien.
Pour ma part, j'estime que la grandeur ou la qualité d'une société (et
d'un peuple) s'apprécie et se mesure à la façon qu'elle a de traiter
ses exclus, ses minorités (qu'elles qu'elles soient) et non à la
façon dont se comportent ses "élites" et ses privilégiés.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a beaucoup de travail à
faire....quand on sait qu'une ville française (Argenteuil pour ne pas
la nommer) a eu l'idée d'employer des répulsifs pour chasser ses SDF,
comme on chasse des blattes avec un insecticide....çà fait froid dans
le dos...et c'est malheureusement véridique.
Rien que l'idée est répugnante.
Olivier G
|
Réponse
:
Même réponse que pour 78C29.
Au
fait, je n'ai pas vu M Sarkozy instituer la chasse aux SDF à l'aide de
répulsifs. Le maire d'Argenteuil a pris librement cette décision, je ne
sais pourquoi. Ce n'est pas pour approuver cette mesure que je dis
cela, mais simplement pour ramener les commentaires au niveau
acceptable, c'est-à-dire au ton de mon entrée 0078. Si celle-ci ne vous
convient pas, ne lui donnez pas suite! C'est votre droit et le droit de
beaucoup, que je ne discute pas, car un grand nombre de personnes
lisent La Révélation d'Arès mais n'aiment
pas l'interprétation que j'en donne, un désaccord ce que je n'ai jamais
condamné.
Vous semblez revendiquer la
qualité de pénitent. Je vous en respecte d'autant
plus, mais je pense, en qualité de frère aîné dans
la pénitence, que le frère
cadet que vous êtes, en progressant dans la pénitence,
arrivera un jour ou l'autre à un certain point d'amour-sagesse et qu'il
verra alors l'exagération de ce qu'il dit aujourd'hui. Si vous me
parliez "d'injustifiable" à propos de l'antisémitisme nazi et de ses
conséquences criminelles absolues, du stalinisme et des goulags ou des
colonels de la dictature militaire argentine faisant précipiter dans
l'océan du haut d'hydravions de l'aéronavale les opposants trop
gênants, je comprendrais. Mais à propos "d'exclus" qu'on ne laisse
quand même ni mourir de faim, ni sans liberté, ni sans aide, je crois
qu'il faut ramener le problème à de plus justes proportions. Du reste,
les "exclus" n'ont pas subitement apparu quand M. Sarkozy est devenu
président. Ils existaient et existaient sous un gouvernement de gauche
qui auraient dû, selon ses principes, leur donner une vie décente?
Hélas, ils existeront toujours, du moins pour nombre d'entre eux.
François Villon, le poète, n'avait-il pas de lui-même un goût marqué
pour l'exclusion et la clochardise? Il n'est pas toujours si facile de
définir qui est exclu par malheur et qui est exclu par option.
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06Mar08 78C32
Lorsque j’ai vu passer dans les journaux la nouvelle de la proposition
de Nicolas Sarkozy consistant à faire parrainer par des enfants de CM2
les enfants juifs français assassinés lors de la shoah, je me suis dit:
"Tiens, voilà un sujet pour le blog du Frère Michel. Ce serait
l’occasion de parler de la nature de l’enfance, de son innocence et de
son irresponsabilité, de la relation entre les vivants et les morts, de
la longue chaîne de pénitents qui va du
peuple d’Adam à notre génération." Autant de questions qui me
semblaient prophétiques. Et puis, voilà, vous choisissez le thème de la
bisbille et du bien qui peut en sortir! Sujet certainement
prophétique à vos yeux.
Souvent vous surgissez là où je ne vous attends pas, tout en campant
solidement là où les croyants et les hommes de bien sont en droit de
vous attendre: la foi, l’amour, la connaissance de la Parole de Dieu,
la sagesse… Si vous n’étiez pas prophète, j’inclinerais à croire que
vous aimez prendre le contrepied, presque systématique, de la bonne
conscience et des idées reçues pour surprendre, pour donner la parole à
ce qui se tait, ce qui dérange ou à ce qu’on réprouve sans autre forme
de procès. Mais vous êtes prophète, et je me dis que votre intelligence
fait des liens que je ne peux faire, réintroduit du sens et du
spirituel dans les faits les plus insignifiants, donne ou cherche de la
lumière où mon faible lumignon n’y voit goutte.
Alors pour vous suivre en gardant mon indépendance d’esprit, je creuse:
En quoi le Président Sarkozy est-il porteur de retrouvailles avec la
liberté d'expression et de création, en quoi ses initiatives et son
franc parler sont-ils antinomiques de la démagogie et promoteur de
"disputes" sincères et productives?
Nicolas Sarkozy a un style vif, nerveux, original qui fait jeune et qui
tranche avec la langue de bois ou l'entregent plus ou moins hypocrite
de ses prédécesseurs, et c'est tant mieux! Mais qu'apportent ses pertes
de sang froid? Réagir par l'insulte au jugement de rejet sans appel —
dur à "encaisser", il est vrai — d'un de ses concitoyens ne caractérise
pas à mon
sens "le libre échange de mots et d'idées". En revanche, cela montre
qu'on peut l'atteindre dans sa sensibilité, ce qui peut être relevé
comme un signe de proximité et de sincérité. Ceci dit, l'initiative de
cet épisode de libre échange n'est pas le fait du Président Sarkozy,
mais bien celui de son improbateur qui n'a pas hésité à se positionner
de manière radicale et publique face à la plus haute autorité politique
de son pays. C'est aussi le fait des progrès politiques et sociaux qui
ont permis de placer à égalité, sur ce plan des relations citoyennes,
un président de la république et n'importe quel quidam. En d'autres
temps, et sous d'autres régimes, le quidam en question aurait été
prestement embastillé ou bastonné de telle sorte qu'il se souvienne
longtemps du prix de son courage.
Concernant les protestations que soulève Nicolas Sarkozy sur divers
sujet, celles-ci tiennent moins à mon avis à sa façon d'aborder les
choses, très directe et propre sans doute à attiser les polémiques,
qu'aux sujets eux-mêmes. La place de la religion dans la vie politique
française, par exemple, est depuis très longtemps un sujet sensible, et
cela bien avant la loi de 1905 qui aurait plutôt globalement apaisé les
tensions. On peut remonter à la pragmatique sanction de Bourges (1483)
du roi Charles VII qui est souvent considérée comme une première
manifestation du gallicanisme. Que Nicolas Sarkozy s'attaque à
l'inertie et aux défaillances de l'éducation nationale (comme le fit en
1997 et de manière carrée Claude Allègre, d'ailleurs pressenti pour
entrer au gouvernement après les municipales) et la levée de bouclier
sera immédiate. Même chose s'il devait aborder les errements
gestionnaires récurrent des administrations, paticulièrement ceux des
caisses de sécurité sociale. Le mérite de Nicolas Sarkozy est
certainement de le faire avec courage comme vous le soulignez dans
votre réponse au commentaire 78C03. Je pense d'ailleurs qu'il possède
un réel courage physique qui pourrait lui permettre d'aller chercher
effectivement lui-même Ingrid Betancourt chez les F.a.r.c.
Cependant son style de gouvernement impertinent et ouvert (notamment
dans le choix de ses ministres et conseillers et dans son respect de
leur liberté d'opinion et de parole) ne dessine pas une politique
vraiment repérable en dehors des positionnements traditionnels de
droite
(immigration, fiscalité, répression de la délinquance...). Et son
courage réformiste peut céder de manière peu explicable devant des
résistances qui ne semblent pas insurmontables: par exemple, en ce qui
concerne la déréglementation de certaines professions, en application
des propositions du rapport Attali, il suit les notaires dans leurs
vœux exprimés depuis plusieurs années de désenclaver les professions
notariales, mais il recule devant la fronde des taxis parisiens. Alors,
sagesse ou contradictions? J'avoue que j'aurais bien du mal à le dire.
J'éprouve néanmoins le sentiment que ce style de gouvernement qui porte
au dépoussiérage et au décoiffage a peut-être un effet globalement
dynamique et galvanisateur. Ainsi en va-t-il des deux côtés de
l'échiquier des "partenaires sociaux : Florence Parisot, présidente du
MEDEF, s'insurge publiquement et fortement contre les patrons corrompus
(ce qui ne s'était jamais vu) et les syndicats de salariés cheminent
vers une réforme de la représentatitvité qui devient incontournable.
Petit à petit, il semble qu'on veuille soulever la chappe de mensonges
et de faux-semblants qui régnait depuis des décennies sur les
négociations sociales. Il se peut que Nicolas Sarkosy soit
pour quelque
chose dans ce parler vrai, et si ce parler vrai perdure, cela devrait
nous faciliter les choses pour aborder dans la rue le besoin spirituel
de l'homme de se construire en bien et à partir du bien. Voila où me
mène ma petite réflexion qui a emboité le pas à la votre.
D. Faber
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07Mar08 78C33 Ceux
qui se plaignent aujourd'hui des politiques qui gèrent les états, les
catastrophistes, les attentistes, les passifs etc. qu'ils pensent un
peu à nos ancêtres du temps de Louis XIV, pas si loin de nous, juste
quelques siècles (voir un livre écrit par Max Gallo sur ce roi ). Notre
humanité s'est quand même beaucoup améliorée, car à l'époque de la
monarchie le roi en monarque absolu, d'un orgueil inouï, vaniteux,
faisait assassiner son peuple qui se révoltait contre la misère, la
famine et certain hiver très froid le peuple était obligé de manger de
l'herbe. Beaucoup de souffrances, de violences, de maladies,
d'épidémies, des impôts énormes pour payer les guerres faites en
Europe... La France était dans le chaos et les caisses de l'état vides,
encore et encore comme aujourd'hui. Comme nous dit Dieu par la voix du
Frère Michel, l'humanité s'est améliorée par étape d'Abraham à Mikal
(Rév d'Arès xxviii/7-11). Mais, bien sûr, nous ne voulons pas en rester
là, nous évoluerons dans la vie spirituelle, si chacun veut travailler
sur lui par l'exercice de l'amour pour l'autre, l'oubli de soi dans la
mesure et la prudence, la vigilance et le libre arbitre face
aux dominateurs et spoliateurs. L'Histoire
nous confirme qu'il ne faut pas attendre beaucoup des hommes politiques
ni de la politique, mais énormément de nous-mêmes, même si nous avons
besoin des politiques encore, tant que les hommes entretiendront et
nourriront les pouvoirs de droite, de gauche ou du centre! Nous,
les Pèlerins d'Arès, avons compris que l'homme doitchanger par
la pénitence, l'effort sur soi qui nous donnera l'intelligence
spirituelle, afin de choisir la bonne existence, celle qui rendra les
hommes heureux. N'oublions
jamais l'Histoire, mais pas de culpabilité! Pas de remord des fautes
passées! Prions dans la Bible, le Coran, La Révélation d'Arès pour
avoir la bonne direction, pardonnons chaque jour, et changeons-nous:
D'hommes pensant devenons frères aimants qui agissent en bien, en
bonté. Respectons tout homme, même celui qui nous rejette (Rév
d'Arès xxii/8). Simone L.
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16Mar08 78C34 voici
le discours de Sarkozy au Vatican à la veille de Noël 2007
"J’ai
offert ce matin au Saint Père deux éditions originales de Bernanos. Je
veux conclure avec lui : "L’avenir est quelque chose qui se surmonte.
On ne subit pas l’avenir, on le fait. L’optimisme est une fausse
espérance à l’usage des lâches. L’espérance est une vertu, une
détermination héroïque de l’âme. La plus haute forme de l’espérance,
c’est le désespoir surmonté". Comme je comprends l’attachement du Pape
à ce grand écrivain qu’est Bernanos."
Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du
Latran: [beaucoup trop long pour être
publié ici] [...]
Maryse
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16Mar08 78C35 Cela
fait longtemps qu'il n'y à plus de message sur votre blog, c'est
inquiétant! Pour un ancien trotskiste comme moi, il aura
fallu du temps pour que j'arrive à voter à droite, mais bon tout peut
arriver. Toutefois, je ne crois plus depuis longtemps dans
la politique, et encore moins dans la religion. Mais c'est
grâce à vous et à La Révélation d'Arès que
je pense qu'un monde amélioré dans le sens du bien, peut arriver sans
l'usage de violence, de révolution ou de guerre, bien que leurs usages
puissent être utiles dans le cadre de la défense. Il est
possible de passer de la haine à l'amour, mais c'est assurément plus
dure que d'arrêter de fumer. Je pense que quel que soit la
façon d'agir, cela demande la même sorte de courage, qui est de
renoncer à soi même. Je ne sais pas comment on
sait que l'on à une âme, est ce quant on aime ? Aminadab.
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Réponse
: C'est vrai, en ce moment je n'ai pas beauoup de temps pour
m'occuper de mon blog, mais ne vous inquiétez pas, sinon du temps qui
me manque toujours terriblement, parce que je suis seul pour faire un
très gros travail. Comme vous le savez depuis mon entrée #0074 j'ai un
problème fiscal à résoudre, qui ne représente que soucis, nuits
blanches, procédures administratives, paperasserie et longues pensées,
qui, je l'espère, se termineront bien, mais à force de travail qui
dévore beaucoup de temps. Une fois de plus je le fais avec le souci de
faire honneur à tous mes sœurs et frères de l'assemblée
dont je suis l'aîné (Rév d'Arès 16/1). Ce
problème fiscal qui m'a placé en face d'une nouvelle génération de
fonctionnaires ignorant tout de La Révélation d'Arès
et des Pèlerins d'Arès, et aussi la relance du mythe des "sectes" après
une déclaration, fort justifiée d'ailleurs, d'Emmanuelle Mignon,
conseillère du Président Sarkozy, et d'autres problèmes m'ont montré
une fois de plus la profondeur de l'ignorance des pouvoirs publics, de
l'administration, de la presse, etc., concernant les Pèlerins d'Arès.
Je suis donc actuellementa attelé à l'élaboration d'un site d'Internet
généraliste permettant aux béotiens du dehors d'avoir une idée large
tout en étant abordable par des mécréants de ce qu'est La
Révélation d'Arès, de ce qu'elle signife, de ce que croient
et font les Pèlerins d'Arès. L'un de nos frères, Philippe de Bordeaux,
a créé et installé un site généraliste que je trouve très bien, mais
qui s'avère insuffisant. Le site sur lequel je travaille est égalemen
généraliste mais d'esprit différent. Peut-être suis-je en train de
perdre mon temps, si le site que je construis actuellement ne
porte pas les fruits que j'espère — je n'ignore pas qu'il n'y a pas
plus sourds et aveugles que ceux qui ne veulent ni entendre ni voir —,
mais j'aurai au moins apaisé ma conscience. Quant à changer
son vote, passer de gauche à droite, cela m'est arrivé aussi. Je
comprends donc bien vos réflexions sur le sujet. |
XXXxx08 78C36 Texte Signature
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Réponse
:
Xxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxx.
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