10Fev08
76C01
Grave et pathétique question:
Pour certains l'amour romantique peut-il se (re)construire?
Quelqu'un connu de vous, mais anonyme
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10Fev08 77C02
Dernièrement, j'ai mis en page un livret sur ce sujet de la
saint-Valentin à la demande d'un groupe du "reste."
C'est un ensemble de textes venant de poètes pour la plupart inscrits
dans un groupe de réflexion sur le "sens de la fête" ; ils organisent
dans ce cadre une manifestation festive du style “grosse farce“
(exposition, slam, cabaret et concert).
Un article traite notamment de l'histoire de cette fête — je n'ai pas
vérifié la véracité des propos.
Voici
un extrait: "La saint-Valentin est une des nombreuses fêtes religieuses
qui parsèment notre calendrier, mais sait-on que celle-ci s’est
"substituée" à une fête de la Rome antique, qui elle-même trouve une
origine encore plus lointaine. Un peu d’histoire pour éclairer notre
présent. La saint-Valentin fut ainsi instituée pour contrer une fête
païenne (Lupercalia) à l'occasion du Jour de la fertilité, dédiée à
Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des
femmes et du mariage romain. En effet, cette fête était l'occasion de
célébrer des rites de fécondité, dont le plus marquant était la course
des Luperques, au cours de laquelle des hommes à moitié nus
poursuivaient les femmes et les frappaient avec des lanières de peau de
bouc. Les coups de lanière reçus devaient assurer aux femmes d'être
fécondes et d'avoir une grossesse heureuse. On dit aussi qu'à cette
occasion une sorte de loterie de l'amour était organisée qui consistait
à tirer au hasard le nom des filles et des garçons inscrits de façon à
former des couples pour le reste de l'année. Voilà qui n'était pas pour
plaire aux saints pères de l'Église primitive qui instaurèrent donc une
fête particulière en l'honneur de saint-Valentin, mort décapité le 14
février 268, ou 270, selon les versions pour avoir continuer à célébrer
des mariages malgré les interdictions de l’empereur romain de l’époque
[...] C’est une fête religieuse (catholique) qui fut instituée, à Rome
en 496 de l’ère chrétienne par le pape Gélase 1er. Saint-Valentin,
avant d'être saint, était un prêtre romain du nom de Valentin vivant
sous le règne de l'Empereur Claude II (3e S.apr-JC). À cette époque,
Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes et
impopulaires. Claude II, également surnommé Claude le Cruel, ayant des
difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décida
d'interdire le mariage pensant que la raison pour laquelle les romains
refusaient de combattre était leur attachement à leurs femmes et foyers
respectifs. Malgré les ordres de l'Empereur, saint-Valentin continua
pourtant de célébrer des mariages. Lorsque Claude II apprit l'existence
de ces mariages secrets, il fit emprisonner Valentin. C'est pendant son
séjour en prison que Valentin fit la connaissance de la fille de son
geôlier, une jeune fille aveugle à qui, dit-on, il redonna la vue et
adressa une
lettre, avant d'être décapité, signé "Ton Valentin."
Ce
n'est que plusieurs siècles après, une fois l'Empire romain déchu,
qu'il fut canonisé en l'honneur de son sacrifice pour l'amour. Cette
époque est en effet celle où une vaste entreprise de transformation des
fêtes païennes en fêtes chrétiennes est menée par l'Église Catholique.
À leur façon, ils abattent
les idoles de l'esprit comme furent abattues les idoles de bois
en soulignant que la fête de l'amour c'est tous les jours. Ils ciblent
leurs réflexions sur l'amour sentimental, l'abandon ressenti par les
célibataires lors de cette fête commerciale, le principe de
déclenchement de l'amour et les diverses formes que prennent les
couples dans notre monde "moderne", etc.
Nous devons participer,
être dans le monde en nous sentant "frères" de tous les hommes, malades
comme nous du péché, avancer avec notre vision à contre-courant en
donnant l'Eau
vive ; l'amour est un tout (sentimental, filial et de
raison) pour que le monde
change. Notre réflexion de moissonneurs
nous lance dans une recherche sémantique et de sens nouveau, car nous
devons nous exprimer avec originalité afin que notre message ne
paraisse pas suranné où teinté de religiosité. C'est un effort
particulier de recherche de termes popularisés sur fond de Souffle spirituel
libérateur, d'où la difficulté dans une société qui
se
déspiritualise, se déshumanise. Et pour bien porter ce que nous disons,
nous devons le vivre nous-même au quotidien, comme force d'exemple, de
rayonnement.
Que l'amour de sagesse soit fête tous les jours !
Vstp
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10Fev08 77C03
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Didier Br.
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10Fev08 77C04
Toutes
ces histoires d'amour sont des bêtises. On aime ou on n'aime pas, c'est
tout. On ne peut pas se forcer... Enfin, moi je ne peux pas.
Je
trouve quand même extraordinaire votre façon de diversifier votre blog,
c'est-à-dire de passer sans persistance d'émotion ou d'abattement de
l'entrée 0074 à propos d'une injustice fiscale qui en démolirait ou
même tuerait plus d'un à l'entrée 0075 sur la prière Père de l'Univers,
à l'entrée 0076 sur les propositions de Jacques Attali et
enfin cette entrée 0077 sur l'amour.
Je
ne sais plus ni qui ni quand dans un commentaire parlait de votre
extraordinaire équilibre comme définition de votre personne, mais je
dois admettre que c'est vrai.
Renaud
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11Fev08 77C05
Déclaration d'Amour et chaire de La
Révélation d'Arès [Poème]
Ce qui a pu attirer l'Œil du Très Haut et le mener vers ce lieu
Lieu unique sur toute la côte atlantique vue du ciel
L'arbre au centre du jardin d'Éden
Les grands chenaux pour les peuples du Livre
L'ultime chenal comme la dernière branche issue du tronc commun court
vers Arès
Et rattrape par un bras de côté
Celui de toute la Torah
L'arbre respire au gré des marées
À moins que ce ne soit ce gisement huitré
Augmentant le taux d'œstrogène
Révélant la face du temple féminin utérin
Au flux et reflux de Lune
Dont les 3 chenaux peuvent indiquer
Toute l'inimité de l'origine de la vie
Cette écume blanche
Au bord de ses deux lèvres
L'ultime banc d'Arguin
D'ailleurs ne se trouve-t-il pas au centre
L'île aux oiseaux
Tout le CORAN n'avait au milieu du désert stérile
Comme vie biologique miracle
Au sein de toute l'étendue de l'univers
Montré visible que le nombre 19
Obsession divine de 1 à 9 mois de gestation
De l'enfant fœtal tout 9
Mémoriser au bord du bras musulman
Où l'on voit aussi ses chevaux arabes
Mués par le temps en derricks
La dune du pyla pouvant comme
L'arbre cache la forêt
Cacher le désert de Mouhammad
Proche de la mer déjà rouge
Pour déjà exprimer le désir de Dieu
De venir un jour naître du ventre d'une femme
Nicolas
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11Fev08 77C06
Ça
alors! C'est incroyable! Je viens de terminer un mail à ma fille qui me
confie ses problèmes de cœur, où je lui parle de l'importance de
l'amour, de la fidélité, de l'engagement, bref, de tout ce que
nous avons appris du Père par vous sur l'importance de l'amour,
et je terminais une autre lettre à mon autre fille par "amour
amour."
J'ouvre votre blog et je vois qu'il commence par les mêmes mots.
Formidable, non?
J'expliquais à ma fille qu'on ne peut aimer un peu, que l'amour c'est
l'engagement.
Beaucoup ont peur de s'engager. Ils préfèrent l'essai et si ça ne va
pas... bye bye!
Je
peux lui expliquer cela par mon vécu aussi et tous les efforts que je
fais depuis la découverte de ce Livre puissant, magnifique, ce Livre de
la connaissance de l'homme pour qu'il se construise
avec les bons
matériaux qu'il réanime par la prière dans son propre cœur. Là il y a
tout ce qu'il faut, mais encore faut-il y croire, oser s'en servir et
bénir le Père et son prophète qui montre l'exemple et ne se lasse pas
de parler à ses marmots
(Rév d'Arès XXX/13-15).
Merci encore pour cette fraîcheur donnée à un sujet aussi fondamental.
Sœur de l'Aube.
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11Fev08 77C07
Je
suis laide et grosse, même très laide, et personne ne m'aime, sauf si
je laisse un homme s'assouvir. Ça m'arrive quand je n'en plus plus et
que j'ai besoin de sentir le poids d'un homme sur moi, mais après,
l'homme fait son possible pour m'éviter. Quand on est laide et grosse
et que les hommes vous évitent, entendre parler d'amour fait un effet
bizarre. Votre blog 0077 me fait un autre effet, il faut que j'avoue
qu'il réveille une espérance.
Je me dis que la laideur n'arrange
rien, mais qu'en plus je me laisse aller au complexe mannequin, je
m'imagine que la vie est interdite à la femme qui n'attire pas comme
Claudia S. [probablement un nom de mannequin] et je me souviens que
vous m'aviez parlé de la beauté
intérieure, qui se voit par le regard et le comportement général. Je me
dis que je suis tellement obsédée par l'idée qu'on ne peut pas m'aimer
que je me fais encore plus laide. J'empêche la beauté
intérieur (si j'en ai) de se voir. C'est peut-être parce que je n'ose
même pas (ou que je ne veux pas?) "aimer évangéliquement", comme vous
dites, que mon regard et mes gestes n'ont rien d'attirants.
Je
viens de comprendre quelque chose. Si on ne peut pas aller dans
l'ordre: amour romantique vers amour du prochain, on peut aller dans
l'ordre inverse: amour du prochain vers amour romantique. C'est
réversible. Et si on ne trouve pas l'amour romantique, on a au moins
l'amour du prochain. Mère Térésa qui n'avait jamais connu d'homme a eu
des wagons entiers d'échanges dans l'amour évangélique.
Merci de m'avoir permis de comprendre ça.
Gillette comme le rasoir
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12Fev08 77C08
Avant de vous connaître par La
Révélation d’Arès,
je connaissais le mot amour, mais, pas dans la forme que vous m’en avez
donné. Je pensais qu’il fallait aimer les gens bien, mais que cela ne
m’empêchait pas de souhaiter la mort ou la misère aux soi-disant
méchants.
Voila quinze ans, je n’aurais pas pu croire que la réflexion, la remise
en question, la recherche perpétuelle du Bien, l’échange
d’avis favorable ou d'avis contraire, m’auraient fait découvrir que l’intelligence spirituelle
(amour-devoir), pouvait faire reculer tous les interdits et jugements
au fond de moi.
L’apprentissage
de l’Amour ou de la Liberté spirituelle, m'a rendu fort dans la vie de
couple, en me forçant à combattre mon machisme culturel et à accepter
de partager une façon de vivre différente de la mienne (celle de mon
épouse) sur certains points. Dans mon couple, cet amour-devoir nous a
permis, mon épouse et moi, de ne pas rester figés sur des petits points
de détail. Ces points mis bout a bout peuvent [finir par] paraitre
énormes et insupportables, mais vu avec intelligence, ce ne
sont que nos propres faiblesses qui nous sautent aux yeux.
Bien
sûr, j’aime mes enfants, mais je les aime plus que cela. Par eux j’aime
l’humanité. En m’efforçant de leur donner un savoir, une vie de respect
et d’amour, amour spirituel, je pense à toute l’humanité à qui plus
tard, par leurs vies d’hommes changées en Bien, ils pourront
beaucoup apporter et entraîner d’autres [hommes] et encore d’autres
[hommes].
L’amour-devoir
m’a permis de dépasser, pour l’instant, les difficultés de tous les
jours, difficultés d’un monde sans un vrai sens de la valeur humaine et
vivant dans une adversité permanente. Le spirituel est presque mort.
L’amour, lui, est si puissant qu’il pourra, si certains hommes s'y
attèlent, récréer l’espoir, puis une nouvelle société d’hommes libre,
Éden.
L’amour est comme l’univers, tous les jours on en
découvre une nouvelle galaxie avec toute sa beauté, mais on ne peut pas
en voir la fin.
Alain J.
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12Fev08 77C09
Oui!
Le
seul amour qui puisse nous préserver de la domination, du mensonge, de
la colère, de la vengeance, de la violence, de l'égoïsme, de la peur et
de bien d'autres maux encore, générés par la frustration elle-même
provoquée par le manque d'amour, c'est l'amour du prochain, l'amour
spirituel, l'Amour de Dieu.
L'amour parental est pour l'enfant le premier pas vers la reconquête de
cet amour pur.
L'enfant
pour se développer a besoin de cette douce attention que portent sur
lui ses parents. Sans cette base, il lui sera plus difficile de
retrouver le chemin de l'Amour Céleste, mais pas impossible.
J'en suis l'exemple même.
Mes
parents n'ont pas été violents physiquement ni même verbalement envers
moi, mais ils n'ont pas su me donner ce qu'on ne leur avait pas donné.
Ils m'ont nourri, habillé, offert des vacances, ils m'ont soigné
lorsque j'étais malade, mais ils n'ont pas su faire naître en moi cette
confiance, cette force, cette joie de vivre créees par l'amour.
Aujourd'hui,
je ne leur en veux plus du tout. J'ai compris qu'ils étaient victimes
d'un fléau qui se perpétue de génération en génération.
Aujourd'hui, non seulement je n'éprouve plus de colère envers eux mais
je les aime d'un amour libéré.
Cet
amour que chacun possède en lui potentiellement, je vais le faire
grandir en moi chaque jour un peu plus pour qu'il ne soit plus jamais
un amour sélectif, mais le Vent
Fou de Dieu,
la Trombe Qui traverse la terre éperdument (Rév d'Arès 25/7)
et Qui partage et réveille l'espoir tout autour de moi.
Ce changement
miraculeux dont je suis le premier témoin, je le dois à Dieu, mais
aussi à vous, frère Michel, à vos efforts et à votre amour sans
lesquels la Parole renouvelée du Créateur ne serait pas parvenue jusqu'à mon
tunnel (Rév d'Arès 23/2).
Merci du fond du coeur.
Fabrice M.
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12Fev08 77C10
J'ai cru longtemps à cet amour "sentimental", je m'y suis préparée et
je l'ai espéré pendant neuf ans de vie de pénitence
arésienne, de petites missions avec mes frères et sœurs de mon secteur.
J'ai rencontré à Arès un frère "non engagé", qui priait dans les trois
livres et je me suis engagée dans cette relation trop rapidement. J'ai
donné beaucoup et je crois y avoir perdu le tout petit bout d'âme
qui avait réussi à poindre. J'ai pardonné, encore et encore malgré
l'entêtement de celui que j'aimais à persister dans le mal et à me
faire souffrir sciemment. J'ai cru perdre la raison et je
suis
éperdue de douleurs de savoir que de par le monde d'autres, hommes ou
femmes, souffrent dans ce même type de situation. j'ai voulu mourir et
j'ai perdu l'espérance.
Maintenant ce monde me fait peur et j'essaie de me reconstruire, je
crois être encore pénitente,
mais je ne missionne plus, je ne prie plus. Il y a quelque chose de
cassé en moi.. J'ai connu la désespérance qui allait m'amener à
l'anéantissement. Comment a t-il été possible de me dire qu'il pouvait
"tout me faire" puisque je pardonnais tout.
Plus jamais d'amour
sentimental, plus jamais! Je préfère rester seule et donner mon amour
de mère à mes enfants, et l'amour de devoir à tous les humains que je
croise et dans lesquels je cherche d'abord ce qu'il y a de beau.
Sinon, la vie ne vaut pas d'être vécue.
Dans l'Amour de Dieu.
Brigitte.
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Réponse
:
Comment
un Pèlerin d'Arès pouvait-il vous dire qu'il "pouvait tout vous faire
(tout le mal possible, je suppose), puisque vous pardonniez tout?" Dans
l'Écriture Dieu seul a mis ainsi quelques hommes à l'épreuve, Job par
exemple. Job pardonnait toutà Dieu, en effet, et même disait de Lui:
"Je sais qu'il est vivant, mon Sauveur!" Mais comment un Pèlerin d'Arès
pouvait-il se prendre pour Dieu, sinon parce qu'il vous lançait ces
propos d'une arrogance inouïe dans la colère, c'est-à-dire dans des
moments d'aberration?
Vous avez pardonné et c'est très bien, mais
vous pardonnerez mieux encore si vous retrouvez toute votre espérance,
toute... c'est-à-dire l'espérance que le bonheur reste susceptible de
venir un jour. Pardonnez, c'est aussi croire dans la vie, parce que
c'est par cette vie, parsemée de misères, que nous conduirons le monde
à la Vie!
Ne restez pas,
ne restez jamais sur une déception! Si j'étais resté sur les déceptions
dont mes sœurs et frères ont été les causes depuis trente-quatre ans,
simplement parce qu'ils n'avaient pas encore compris beaucoup de
choses, comment aurais-je gardé l'espérance et poursuivi ma mission?
Ne confondez pas déception et prudence,
parce que la déception sans tuer l'amour
l'embrume, le ternit, l'affaiblit et par là vous affaiblit.
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12Fev08 77C11
Avant
de connaître La Révélation d'Arès j'ai été guidé sur le chemin du
savoir par un homme qui m'a dit: "L'amour, c'est révéler quelqu'un à
lui même."
Je sais qu'il y a plus à dire sur un sujet aussi vaste. Un prophète doit
préciser; mais quand même, une synthèse à la "Lao Tseu" ça aide!
Cette
définition est ancrée dans mon cœur et aujourd'hui encore je la trouve
inégalable. Mais heureusement que j'ai pu vous lire pour préciser ma
définition générale. Et dire que tout peut-être si beau.
Guy B.
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13Fev08 77C12
L'amour est fil de Vie
qui nous relie entre nous et au Créateur.
Les trois types d'amour mobilisent les trois composantes de l'homme
complet, chair, esprit
et âme (Rév d'Arès 17/7) (cette dernière étant la Vie que l'homme
crée en lui en luttant pour le Bien).
Évidemment, je n'utilise pas ma chair
de la même manière pour exprimer mon amour à mon épouse, à mon enfant
ou à l'homme de la rue, mais sans ma chair
qui permet le souffle qui porte ma voix, la brillance de mon regard qui
porte mes sentiments et communique leurs fluctuations, le sourire que
je leur adresse, que reste-t-il de l'amour? Le lien par l'esprit seul
est ténu, même s'il peut permettre de retrouver sa chair à l'homme qui
sort de son coma dix ans après parce que ses proches n'ont cessé de
parler avec amour à son corps inerte.
L'amour a besoin des trois, trop souvent la pensée commune oublie la
part de l'âme
pour ne voir que celle de la chair
dans l'amour romantique, celle de
l'esprit dans l'amour filial, voire du simple instinct
dans l'amour parental, oubliant que le fils, l'épouse est aussi le frère, la sœur de
mon âme
et à ce titre commande un respect absolu de sa liberté, de son
individualité, loin de la possessivité de beaucoup d'amours humains.
L'âme
sait et vit tout cela, c'est elle qui doit piloter l'amour mais sans
oublier la part de la chair.
Aimons-nous comme le Père nous aime, dans cette dynamique
transformatrice du corps,
de l'esprit
et de l'âme,
et comme l'a compris Gillette (commentaire 77C07), nous rayonnerons
tous de Beauté.
Milang Gompeng.
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13Fev08 77C13
J'apporte le commentaire suivant:
http://www.dailymotion.com/video/x15e4t_tra-te-e-il-mare-by-laura-pausini_dating
Thierry G.
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13Fev08 77C14
[Jésus dit à un légiste ou docteur pharisien:] "Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit.
C'est là le grand, la premier Commandement. Un second est aussi
important :
Tu aimeras
ton prochain comme toi-même." Matthieu 22/34-39
Ainsi,
nul ne peut aimer Dieu sans chercher à tourner son regard
vers
l'autre, à l'aimer parce qu' il est créé lui aussi Image et Ressemblance (Genèse
1/27), même s'il lui arrive d'ignorer ou de refuser cette
origine édénique.
Lorsque
dans la Genèse Le Père institue le couple, c'était pour qu'il
vive en harmonie avec Lui et créer le bonheur par synergie – Ce bonheur
que beaucoup espèrent est toujours à notre portée.
Le couple, qu'il ait eu ou non des épousailles
(Rév d'Arès 33/21), peut
vivre l'amour romantique, l'amour parental et filial, mais c'est la
force créatrice de l'amour du prochain qui aidera
chacun à se changer
et à changer le monde
en Bien. C'est une dynamique que l'on choisit délibérément. Il y a dans
cet amour une similitude avec l'Amour du Père pour sa créature.
"La
Révélation d'Arès fait du couple la cellule spirituelle du
monde changé," (extrait des écrits du prophète).
En dehors de son intimité, les
joies réservées aux époux (Rév d'Arès 2/3),
l'amour évangélique du couple rayonne sur le monde, il
s'attache à
rechercher toujours la solution du respect de l'autre, de la liberté,
de la paix, du pardon, de la Vertu, de l'intelligence.
Notre mission ne consiste-t-elle pas aussi à inviter les amoureux à
transcender la st-Valentin, à
changer leur vie, à changer le monde?
N. C.-M.
|
Réponse
:
Ne pas omettre de préciser que les paroles prononcées par Jésus, que Matthieu 22/34-39
rapporte, sont en fait tirées de Deutéronome
6/5 pour la première partie (Chéma Israël= Écoute, Israël!),
et tirées de Lévitique
19/18 pour la seconde partie. Autrement dit ces Paroles
ont été révélées à Moïse douze ou treize siècles avant Jésus.
Autrement dit, l'amour comme moteur essentiel du Bien a été rappelé
à l'homme très longtemps avant Jésus.
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15Fev08 77C15
Une pensée fraternelle pour tous les célibataires à qui je souhaîte, à
eux aussi, de vivre l'amour romantique, en plus de l'Amour évangélique,
incontournable pour construire une humanité plus heureuse. Mais
[incontournable, il l'est] aussi cet amour romantique, car c'est
important de le vivre une vie d'homme ou de femme.
Je trouve tellement dommage que beaucoup à l'heure actuelle renoncent à
vivre cette joie que Dieu nous donne d'aimer et d'être aimé de cette
façon plus particulière et qui nous donne un ancrage et donc une force
plus importante dans la vie. C'est vrai que c'est aussi une épreuve,
car il faut aussi mourir à soi-même, à ce qu'on a construit:
certitudes, peurs et peur de ne pas être aimé surtout, qui nous
paralysent bien souvent, mais celà nous pousse à être toujours plus
pénitents, plus profondément [pénitents] et, avec la grâce de Dieu, on
finit par rendre la
pustule de sa bouche (Rév d'Arès XXXIII/13) comme à la moisson.
Je souhaîte donc à tous ceux qui sont seuls actuellement de ne jamais
renoncer à trouver l'amour pour leur bonheur et pour celui de
l'humanité toute entière, car le couple et la famille en sont la
première cellule (pas au sens de prison bien au contraire).
Françoise L.
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15Fev08 77C16
Des trois formes d’amour, seules deux occupent ma conscience depuis
longtemps. Depuis 15 ans!
L’amour romantique est en berne, le restera-t-il encore longtemps ?
Ce jour de st Valentin me rend joyeux pour ceux qui s’aiment et triste
pour ceux qui sont seuls. Je suis d’accord avec frère Michel quant il
vous répond, Brigitte (commentaire 77c10), de ne pas rester sur cet
échec et de retrouver l’espérance comme le dépassement. Croyez-le, tous
les hommes ne sont pas des goujats et je vous souhaite d’agir pour un
sublime renouveau. Les atouts sont en vous, vous êtes debout, priez,
allez en mission, riez, rejoignez un groupe de sœurs et frères qui vous
accueilleront à cœur ouvert, que de votre regard jaillisse la lumière
et attire le regard d’un être bon. Il y en plus que vous croyez!
Retrouvez le bonheur, montrez à vos enfants que rien n’est jamais
perdu, mais qu’il faut toujours garder prudence et mesure, alors vous
servirez et remercierez Dieu du bonheur de vivre retrouvé.
Michel J.
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15Fev08 77C17
En réponse à notre sœur Gillette-comme-le-rasoir [77C08], car
j'ai été touché par son commentaire.
Je lui offre ce poème :
ON M’A TOUJOURS DIT QUE
Ligne de mannequins effilés
Aux tristes visages sans vie,
Déhanchés à peine voilés
Sensés nous donner envie.
Beautés sans dessous dessus
Parées de somptueux tissus
Poupées mécaniques et plastiques
Qui rendent fous les hommes fragiles.
On m’a toujours dit que
La beauté était là, esthétique.
Femmes que l’on affiche nues
Sans honte et sans retenue,
Femmes que l’on caricature
Pour oublier leur vraie nature
Hommes que l’on dénature
Sans commune mesure
Hommes sens dessus dessous
Inaccessibles pour nous.
On m’a toujours dit que
La beauté était là, esthétique.
Aveugles comme des taupes
On passe à côté d’une Beauté
Toute intérieure et éternelle,
Reflet du cœur et de l’âme.
Courage! Sortons vers la Lumière
Et devenons des tops modèles,
Montreurs du possible changement
De l’homme et du monde.
Jean-Louis C.
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Réponse
:
J'aime beaucoup ce poème qui, quoiqu'en apparence éloigné et parlant
non de mannequins mais de famille royale, me rappelle le Psaume 45. J'y
reviens.
Ma sœur Gillette, cette signature est — je crois m'en souvenir — votre
vrai, quoique rarissime, prénom.
Le féminin de Gilles, rien de plus!
Pourquoi
par votre prénom êtes-vous aussi gênée (vous dites "comme le
rasoir", signe de gêne)... aussi gênée que par votre soi-disant laideur
de telle sorte que vous vous faites appeler autrement dans la vie?
Pourquoi?
La gêne, presque la honte, que vous éprouvez pour votre
prétendue laideur n'a pas plus de raison que n'en aurait Gillette
d'être un prénom bizarre ou ridicule.
Rappelez-vous: Qu'importe que tu t'appelles Lentille
ou Chèvre, car si tu te fais une
vie pour Dieu... (Rév d'Arès 36/19).
Ici je reviens au Psaume 45, qui parle de la fille de
roi et qui dit à ce propos:
Majestueuse, la fille de roi est à
l'intérieur (c'est au-dedans qu'elle est fille de
Roi, du Père, et non en apparence)
en robe brochée d'or (oui,
au-dedans de vous, Gillette, la pénitence
et la moisson vous habillent d'or!).
Parée de mille
couleurs, elle est conduite au roi (sa
pénitence la conduit au Père)
[...] En joyeux cortège, elle entre dans le
Palais (du Créateur).
Tes fils remplaceront tes pères,
tu en feras des princes (non du culte, non de la
politique, mais du Bien) sur toute la terre.
Je rappelerai ton nom (Gillette) dans tous
les siècles
et les peuples te célébreront à tout jamais (Psaume 45/14-18)
|
15Fev08 77C18
L’amitié profonde pour un frère, une sœur, un parent, une parente, un
homme une femme, sans que ce soit l’épouse ou l’époux, peuvent ils
réellement exister?
L’amitié profonde est elle une forme d’amour. Avoir une affinité
profonde avec un être et devenir des frères, des amis fidèles et
inséparables.
Et la distance importe peu, c’est l’échange qui compte.
Un ami avec lequel on se dit tout sans qu’il y ait le moindre jugement
de la part de l’autre.
Comme parfois le jugement peut exister
dans un couple consacré.
Mais une confiance absolue. Et, pourtant, cela n’est pas de l’amour
romantique.
Il y a de l’affection et de la confiance et de la confidence.
Mais jamais il n’y aura de relations intimes, qui elles
seules sont réservées aux couples consacrés.
Donc, pas d’adultère qui puisse entacher une telle amitié.
Que pensez vous de l’amitié profonde?
Pat
|
Réponse
:
Il y a une différence fondamentale entre l'amitié, profonde ou non, et
l'amour tel qu'il apparaît
dans la Parole: amour romantique, amour parental/filial et amour du
prochain.
L'absence d'amitié n'est pas péché.
L'amitié ne conduit pas au salut de
l'homme et du monde, l'amitié n'a rien de nécessaire pour la
construction de la pénitence, donc
du Bien, pour le changement de
la vie et le changement du monde, tels
qu'ils sont définis dans La Révélation d'Arès.
Autrement dit, je ne me crée pas d'âme si
je n'aime pas mon épouse d'amour romantique
— J'ai vu les épousailles dans les coeurs des jeunes
gens quand ils se
sont aimés (Rév d'Arès 33/21) — et/ou si je n'aime pas mes
parents — Tes père et mère tu honoreras,
etc. —
et/ou mes enfants et/ou si je n'aime pas mon prochain, mais je peux ne
pas avoir d'amis aimés et m'aimant d'amitié profonde, comme vous dites,
sans que mon salut et le salut de monde souffrent de cette absence
d'amitié. Autrement dit, l'amitié est subsidiaire ou accessoire. Je ne
dis pas que l'amitié est sans importance dans la vie. Je dis qu'il n'a
pas valeur prophétique fondamentale. Il a valeur psychologique,
affective, condidentielle, etc. Ce n'est donc pas le sujet ici.
Ceci dit, il ne faut jamais perdre de vue que l'ami(e) est aussi
le prochain,
mais s'il fallait creuser la question de l'amitié seule, de ses
bénéfices comme de ses dangers, nous n'en finirions pas dans le cadre
de ce blog.
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16Fev08 77C19
C'est terrible ce que vous écrivez frère Michel en réponse au
commentaire 77C18: "Je ne me crée pas d'âme
si je n'aime pas mon épouse d'amour romantique"
Si l'amour romantique ne naît pas pour des raisons propres au couple et
que, s'il n'y avait pas l'amour évangélique, il y aurait
destruction de soi-même ou séparation, il n'y aurait pas création
de l'âme? Cela fait froid.
Je me sentais déjà une handicapée de l'amour romantique que j'aurais
aimé connaître, mais ce que vous écrivez flanque un coup sur la tête.
Je me dis que ça n'est pas possible et que j'ai dû mal comprendre.
M.T.
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Réponse
:
Quand je dis "je", je parle au futur, je parle en membre idéal
du petit reste qui n'existe pas encore, pas
même en moi, et qui sera défini en tous points tel que La Révélation d'Arès
le définit quand assez de changement sera
survenu. Je veux dire que celui ou celle qui pourra se conformer en
tous point à la recommandation expresse du Père: J'ai vu les
épousailles dans le coeur des jeunes gens quand ils se sont
aimés (Rév d'Arès 33/21) et qui, avec sa fiancée ou son
fiancé, va à l'assemblée pour qu'elle prie avec eux
(33/22) et qui, ensemble, fiancé et fiancée, se conforment à
ce qu'il est recommandé de faire ce jour-là, et qui par-dessus tout ont
conscience qu'ils sont dans ces moments comme les prophètes
(33/37-38), bref, ceux qui n'auront pas conscience du sens
spirituel et prophétique extrêmement profond que Dieu donne aux
épousailles, ceux-là, oui,
compromettront leurs âmes, ou bien
La Révélation d'Arès n'a pas de sens!
Mais est-ce votre cas? Avez-vous délibérément, en toute conscience
pénitente, choisi de vous marier en vous réduisant hypocritement aux
prescriptions de La Révélation d'Arès pour
faire un semblant d'épousailles ou en
n'avez-vous que futilement (33/25) creusé le sens
prophétique que le Père donne aux épousailles? Bien
sûr que non. Vous n'avez pas eu d'épousailles comme
moi-même et sœur Christiane n'en n'avons pas eu. Nous sommes une
génération de découverte, une génération pionnière qui, étant
dépendante du temps et de la
lenteur des changements humains, ne peut
pas vivre idéalement la Parole d'Arès. Nos âmes
ne sont pas créées par les mouvements de conscience qui créeront
les âmes des générations futures.
Il se trouve que Christiane et moi vivons depuis quarante ans cette
année un amour romantique qui n'a pas connu d'éclipse et que par contre
vous, semble-t-il, n'avez pas vécu la même chose avec votre mari, mais
c'est le hasard.
Ceci dit, si vous, en avez la possibilité, et seulement si vous en avez
la possibilité, démarrez ou tentez de démarrer une vie romantique à
deux! Cela ne signifie pas qu'il faut vivre comme Roméo et
Juliette, mais qu'il faut se regarder, se sentir autrement que comme
deux co-locataires qui se supportent. L'amour romantique ne signifie
pas nécessairement grandes effusions à la mode hollywood ou
romans-photos. L'amour romantique, c'est cette tendresse, ces
attentions, qui peuvent être discrètes, mais qui n'existent pas entre
amis ou entre parents et enfants, mais seulement entre mari et femme
qui partagent le meilleur et le pire la main dans la main comme un seul
être, car le couple est comme un seul être.
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16Fev08 77C20
Picasso,avec son accent espagnol,disait:"J'aime les gens, j'aime
n'importe quoi, même un bouton de porte."
Je n'y étais pas, mais j'ai vu un film documentaire. Je crois que le
besoin d'aimer est inscrit au plus profond de la nature humaine. Pour
preuve, l'amour que les humains prodiguent à ces millions de chiens et
chats! [L'amour pour les animaux] est la meilleure illustration [du
besoin d'aimer] (Voir votre sublime article "Caninerie", Le Pélerin
d'Arès 1990)
L'absence de pénitence rend l'amour du
prochain quasiment inaccessible à la plupart des hommes. Le péché que
l'on voit chez l'autre, fait que l'on a des préjugés qui empêchent
l'amour évangélique d'éclore, à moins d'efforts conscients.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et
n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? (Matthieu 7/3).
VIVE L'AMOUR , VIVE LA JOIE , VIVE LA PÉNITENCE.
Dominique F.
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16Fev08 77C21
Merci encore de ce rappel aux amours si vitales
pour l’humanité. L’Amour qui un jour
donnera la Joie dans le monde.
Un petit écrit d’un jour (un instant d’un jour) où mon cœur était
gonflé d’amour pour mes frères humains.
Au temps de la Joie
S'il est un temps pour la joie
Alors je voudrais qu'il soit pour toi.
Pour toi ma soeur, pour toi mon frère,
Pour toi qui occupez la terre.
Temps de joie universelle,
Où chacun diffusera son sel
Sorti de nos saines intimités.
Nous en tracerons la voie de l'équité.
S'il est un temps pour la joie
Le temps n'aura plus lieu d'être pour nous un poids.
Avec l'agneau, l'étoile, et avec l'ange, nous chanterons la Paix.
Sur la souffrance, la misère, ensemble aurons tracé un trait.
Temps de joie universelle,
Par milliers, les rires seront des étincelles
Dans le feu d'artifice du bonheur partagé.
Larmes offertes à la saveur de l'éternité.
S'il est un temps pour la joie
L'enfant sera comme petit roi.
La femme trônera dans le jardin des beautés
L'homme l'égaiera de sa virilité.
Temps de joie universelle,
Déjà, pour lui, portons la nouvelle
Et la monnaie sera le don
Et plus personne dira pardon.
François J.
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16Fev08 77C22
Voilà ce que j’avais répondu à notre sœur Gillette , il y a quelques
jours. Je ne savais pas que le prénom Gillette existait
Je ne l'avais pas envoyé, mais ça peut peut être l'aider.
[Message à Gilette]
Ce que je viens de lire, m’émeut puisque, Gillette, vous êtes femme
comme moi et que j’ai vécu ce que vous racontez, sauf que je n’étais ni
grosse ni moche. Comme dirait maman: "Il y a ceux dont on ne dit rien."
Je me trouvais laide, avec au fond de moi, une énergie de vie qui
voulait se manifester mais n’osait pas. J’ai compris, mais bien plus
tard, grâce à l’enseignement du prophète et à des profondes réflexions
— eh
oui! sa bêtise on ne la voit pas au premier coup d’œil — que je m’étais
rendu prisonnière du regard de l’autre.
J’ai décidé, de prendre à pleine poigne les mauvaises pensées
que je m’envoyais, comme un mauvais cadeau qu’on se fait tous les jours
et plusieurs fois par jour, de les transformer en belles images de moi.
Car celui qui ne s’aime pas offense son créateur, puisqu’il vit en
nous. Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
disait Jésus [en rappelant le Lévitique].
La Beauté dont parle La
Révélation d’Arès est celle des gestes, des
bonnes paroles, des bons regards sans jugement que l’on peut poser sur
l’autre. Et n’êtes vous pas
l’autre de vous-même?
Quand le miroir vous renvoie votre image vous avez le pouvoir de faire
ce miracle: Vous trouver belle!
Il n’y a pas que l’extérieur et même comme disait Jésus avec la
parabole de la coupe: Dehors ça brille, mais c’est ce que contient la
coupe qui est important,
c’est le breuvage qu’elle contient, c’est l’eau indispensable à la vie.
Un petit conseil, ma sœur, commencez par vous aimer. La publicité nous
parle de formes, nous présente des mannequins tout maigres qui font une
tête de condamné. Où est la beauté? C’est bien à l’intérieur qu’elle
se trouve, c’est bien l’Image et ressemblance
(Genèse 1/27) de Dieu ravivée, restaurée,
sous sa belle parole qui coule en nous, si nous acceptons de la boire
et de l’accomplir.
Pour espoir concret: Il n’y a quelques jours, un jeune homme, il
pourrait être mon fils, m’a dit: "Vous, je vous trouve belle."
Il n’y avait pas de drague, ces choses là
se sentent, non? Il avait senti quelque chose qu’il ne pouvait traduire
qu’avec ses mots. Ce quelque
chose, c’est le Père aimant, c’est à lui que
revenait ce
compliment. Bien sûr, j’explique que ce qu’il voit n’est pas esthétique
mais spirituel.
Je ne suis qu’une apprentie de la vie spirituelle, chaque jour, je
nettoie mes pensées, je m’attache à vivre le plus possible la
bienveillance, le pardon. Ça marche.
Et j’allais oublier le Père ne dit-il pas qu’il a donné
la Beauté à la
femme?
Ça ne peut pas être la beauté esthétique qui varie d’une époque
à l’autre. Nos frères aussi sont beaux quand ils vivent la Parole, la
beauté de la femme est peut être ce que contient sa maternité....
votre soeur Andajean
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17Fev08 77C23
Par
deux fois vous avez ignoré les thèses numérologiques de Nicolas, puis,
à travers le Psaume 45, vous encensez Gillette [commentaire 77C07] pour
lui redonner confiance en elle, mais sans la mettre en garde contre la
fornication auquelle elle semble s'adonner.
Je l'avoue, c'est l'incompréhension totale [de ma part] !
RegardPerçant
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Réponse
:
RegardPerçant, dont je ne connais
rien, vous défendez Nicolas, dont je ne connais rien non plus, sinon
les commentaires, mais dans ses commentaires je n'ai jamais perçu de
"thèses numérologiques."
Peut-être RegardPerçant et Nicolas ne
font-ils qu'une seule et même personne? Ce qui permettrait à votre
recto RegardPerçant de défendre votre verso Nicolas sous couverte de
générosité pour un frère.
Donc, je n'ai rien perçu des "thèses
numérologiques" de Nicolas et, de ce fait, je les ai forcément
"ignorées".
Les aurais-je perçues, je n'en dirais pas grand chose de toute façon,
mes connaissances en numérologie étant lointaines et devenues plutot
sceptiques avec le temps.
Si votre regard est perçant, il n'est ni charitable, ni prudent, ni
accessoirement courtois, face à une confidence qu'une sœur nous fait librement. Cette
confidence, elle nous la fait non pour se vanter de "forniquer" mais
pour montrer la misère à laquelle l'absence de l'amour romantique d'un
homme réduit son existence. Je comprends que les impulsions de
la chair puissent être parfois pour elle d'un poids très
lourd.
S'il est vrai que La Révélation d'Arès
n'emploie pas le mot forniquer dans le sens
d'un compliment, il l'associe à l'adultère (Rév
d'Arès 26/6), ce qui n'est pas le cas de Gillette, et par
ailleurs cette même Révélation
d'Arès nous invite à ne pas juger
tout comme le fait le Sermon sur la Montagne
(Matthieu 7/1-2). Gillette,de toute façon, connaît assez bien
la Parole pour savoir ce qu'elle a à faire. Je ne juge pas Gillette.
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18Fev08 77C24
Merci pour la réponse que vous apportez à mon commentaire [77C19],
réponse qui me touche beaucoup.
Vous
écrivez: "Ceci dit, si vous, en avez la possibilité, et
seulement
si vous en avez la possibilité, démarrez ou tentez de démarrer une vie
romantique à deux! [...] L'amour romantique, c'est cette tendresse, ces
attentions, qui peuvent être discrètes, mais qui n'existent pas entre
amis ou entre parents et enfants, mais seulement entre mari et femme
qui partagent le meilleur et le pire la main dans la main comme un seul
être, car le couple est comme un seul être."
Oui, je pense que
c'est possible et de toute façon je veux doucement m'y employer. Il
faut seulement que je sois plus constante dans cette direction et que
je n'oublie pas, parce que parfois j'oublie, le "désormais tu ne seras plus rien
pour toi-même" (Rév d'Arès 40/6).
La direction que vous me donnez est claire, je n'ai plus à hésiter.
Et,
pour m'approprier ce que vous avez écrit quelque part sur [un autre
site]: "Le monde peut changer parce que je peux changer".
M. T.
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18Fev08 77C25
Comme vous, je pense que l'amour entre un homme une femme est d'une
puissance qui nous dépasse totalement.
Lorsque l'un des deux le brise, les épreuves sont dures à
surmonter. Celui qui trahit ne retrouve pas la paix facilement.
Si
les regrets ne s'expriment pas, comment le pardon pourrait il guérir?
Ainsi les forces démoniaques prennent le dessus jusqu'à ce que l'être
se torde de douleur par manque d'amour jusqu'à en perdre la
raison.
Mais celui qui est trahi court aussi un grand danger. Il
doit combattre sa propre haine que l'autre attise. C'est un piège.
Raison garder il faut! Ce renoncement à l'autre ne se fait pas en un
jour. Cette épreuve surmontée, cette bataille du mal contre le bien
fait comprendre que la vie permet de construire son âme. Si
notre
attitude reste exemplaire et digne, Dieu nous aide a atteindre une
dimension plus sereine d'un combat qui s'éloigne !
Devant votre
épreuve fiscale, la prière "Père de l'univers" vous aide à ne pas vous
disperser, nous aide aussi ! Votre femme, votre tendresse l'un pour
l'autre est d'un grand réconfort.
La tendresse est un souffle de
vie qui exhale du plus profond de vous même et de nous même. Nous avons
tant besoin de vous! Je remercie Dieu de permettre à votre femme
qu'elle puisse vous soutenir en vous aimant.
D. D.
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18Fev08 77C26
J’avais été touchée par ce passage du Pèlerin d’Arès 1993-1996 (Thème
sur AMOUR p.480), où vous écriviez:
"L’Amour
Evangélique n’est pas sentimental, quoiqu'être sentimental est
légitime, et peut être noble, dans l’amour romantique. Ainsi, j’aime
romantiquement mon épouse et même mes trois enfants... De même, j’aime
mes sœurs et mes frères, les Pèlerins d’Arès d’amitié très profonde,
mais ce n’est pas de cet amour là, qui est amour d’affinité ou
d’inclination, que je les changerai… Ma famille, mes sœurs et frères,
forment mon premier mondeà changer. C’est pourquoi
je porte
aussi à mon épouse, à mes enfants, à mes sœurs et frères de
foi,
un puissant amour évangélique... L’amour d’affinité, l’amour d’émotion
et l’amour de charité sont eux aussi parfaitement légitimes,et même
recommandés, mais,au-dessus d’eux il faut avoir l’Amour constructif,
non sélectif, l’Amour comme devoir, comme sagesse, bref, l’Amour
Evangélique, total pour tous les hommes."
L’amitié profonde, je la voyais aussi comme un amour de devoir.
Je
vis dans mon couple cet amour romantique depuis trente années. Et
celui-ci va en grandissant au fil des années. Et, c’est chaque jour un
véritable bonheur.
Dailleurs, ce passage de la Parole m’émeut à chaque fois: Toi,
homme Michel, vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant
toutes Mes Assemblées pour montrer où est Ma Volonté. (Rév d'Arès 38/9).
Puissent
tous les couples qui s’aiment d’amour romantique renforcer cet amour au
fil des années qui passent pour le bien de leurs enfants et pour
eux-mêmes!
P. C.
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20Fev08 77C27
Je connais celle qui est aujourd'hui ma femme depuis presque 20 ans.
Votre entrée m'a donné à réfléchir sur ce que vivent et partagent deux
êtres qui sont en couple. Je reste ébahi devant cette force qu'a
l'homme de pouvoir être UN a la fois individuellement et former
conjointement avec un autre être un couple qui fait UN également.
Comment deux existentialités peuvent-elles devenir complètement
perméables l'une à l'autre et en même temps comment chacune d'elles
peut-elle développer sa personnalité? Sa force de choix et son action
propre? Et comment exalter sa personnalité en dépit des fortes
contraintes qu'impose une vie à deux ou une vie à plusieurs quand
viennent les enfants?
Étant plus jeune, je n'avais pas vraiment conscience de cela et c'est
ma femme qui m'en a fait peu à peu prendre conscience en me répétant
inlassablement la règle fondamentale de "son arithmétique" 1+1=1
qu'elle opposait à la mienne d'alors (1+1=2 forcément). La
Révélation d'Arès et votre enseignement
m'ont beaucoup aidé à comprendre ce qu'était être "mari et femme" (je
ne dis pas époux et épouse, car ma compagne
n'est pas un Pèlerin d'Arès) et tenter de vivre dans mon foyer (je fais
au mieux) un peu de ce bonheur (tendresse, douceur, pardon, écoute,
...) auquel Dieu nous appelle.
Il reste que je m'interroge toujours sur le cas de l'homosexualité. La
Parole d'Arès ne se prononce pas sur ce point et la Bible et le Coran
ont des mots et une position assez durs qui me semblent manquer de
générosité. Je ne parle pas du dévergondage sexuel (qui ne concerne pas
que les homosexuels d'ailleurs), mais de ces couples d'hommes ou de
femmes qui partagent leur vie et s'aiment sincèrement. Quelle place et
quelle vie pour eux dans le Plan de Dieu et dans les assemblées?
Souldigg
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20Fev08 77C28
Bonjour et paix sur vous! Je suis Nicolas et je n'ai qu'une parole qui
en l'occurence se prend dans "l'écrit de la toile du net."
Le surnom dont vous m'affublez ne me correspond en rien et je n'ai
jamais pris de nom d'emprunt (je comprends que vous ayez pu le faire
vous-même pour SAVOIR, par le passé, si sous couvert d'anonymat ce que
vous aviez à dire passait aussi bien auprès d'un interlocuteur précis
sans votre aura prophétique. Ne prêtez pas à d'autres ce que vous avez
pu faire vous-même et surtout je ne me permettrais pas de vous tester
ou qui que se soit d'autre, car on ne joue pas avec les autres [mots
manquants] qu'inconsciemment vous vous sentiez offensé qu'une personne
inconnue puisse prendre mon hypothétique défense m'invite à vous
rappeler que je ne fais pas de disciples et donc ne rentre aucunement
en interférence schismatique envers votre mission prophétique: Je me
défends seul.
Cela m'aide à prendre conscience que, malgré le temps passé, vous ne
vous sentez toujours pas pleinement à l'aise dans le "rôle" de prophête
qui vous a été imposé (façon de racheter l'ennemi de Dieu décrit
par La Révélation d'Arès que vous étiez
lorsque vous "avez joué" le rôle de prêtre). D'homme de Dieu (consacré
prêtre par une église) vous êtes devenu par voie de reconversion
(exemple célèbre de Saül) un homme de Dieu par voie prophétique ; là
est le rachat personnel de votre ÂME, là est l'incomparable force de
votre destinée personnelle érigée en exemple qui est de montrer que
même le pire ennemi de Dieu (ce que vous étiez avant 1974 comme le
décrit La Révélation d'Arès en tant
que prince du culte), Dieu peut lui offrir
un chemin qui est celui de sa rédemption. Donc, si tout le monde peut
le faire alors tout le monde DOIT le faire. Alors oui, ce défroquement
ou dépouillement de soi vers une prise de conscience du mal que l'on
peut être chacun les uns envers les autres a une valeur d'exemple
prophétique, Vous êtes l'exemple vivant qui a valeur exemplaire, un
maître étalon en ce domaine plus que le pouvoir de "décodeur" intégré
du texte du Livre révélé à Arès
Toute vie doit changer au cours de son existence car le
monde doit changer son cours inéluctable de course vers la
fosse finale.
Nicolas
|
Réponse
:
Je ne comprends pas grand chose à votre commentaire. Je le publie par
respect pour votre pensée, même si elle m'échappe. Notamment, je ne
vois pas à quoi vous faites illusion en me disant: "Ne prêtez pas à
d'autres ce que vous avez pu faire vous-même..." Concernant le "surnom"
dont vous pensez que je vous ai "affublé", ce n'est pas moi qui ai
signé "RegardPerçant", que je ne connais pas, un commentaire où il
s'agit de vous, que je ne connais pas davantage, et de vos "thèses
numérologiques" qui me sont tout aussi inconnues.
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20Fev08 77C29
Vous répondez à Pat (15Fev08 - 77C18) que l'on ne se crée pas d'âme
si l'on n'aime pas ses parents. J'ai une amie musulmane qui a été
mariée de force, qui a beaucoup souffert avec son mari. Elle a réussi à
quitter son mari et la famille et vit cachée. Elle ne désire pas du
tout que l'enfant qu'elle a eu dans ces conditions sordides, enfant
qu'elle aime, subisse la même chose.
Elle a pardonné à ses parents. Mais elle ne désire plus les voir par
crainte que sa fille subisse le même sort.
Je pense qu'il faut honorer ses parents
mais pas y être soumis et tout accepter d'eux sous prétexte de
tradition.
Mon amie a pardonné. Je pense que ceux, celles dans le même cas qui
n'auraient pas pardonné, je pense que Dieu est plus indulgent que vous
envers eux et sait se mettre à la place des autres. Je ne pense pas que
les gens qui refusent des souffrances, de vivre en violence, et qui
n'ont pas pardonné, ont perdu leur âme. Le
pardon est difficile parfois et il prend du temps.
L'amour oui, mais pas à n'importe quel prix. L'indifférence à de tels
crimes, l'indifférence de nous tous, ne nous fait-elle pas perdre
notre âme?
Attention de ne pas faire comme les religieux: "Ça c'est bien, ça ce
n'est pas bien." On en arrive à généraliser voire catégoriser et ne
plus voir en profondeur les choses, ici l'amour parental.
Tony
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Réponse
:
Nous ne parlons pas de la même chose. Vous parlez de culture et je
parlais du Décalogue: Tes père et mère honoreras
(Exode 20/12). Le choix par les parents du conjoint qu'aura
leur enfant est la pratique culturelle la plus répandue dans le monde.
Les peuples où les fiancés se choisissent l'un l'autre
constituent une minorité, grosso modo celle du christianisme
d'église.
J'ai passé l'été 1990 à l'Université de Harvard à Boston pour y suivre
les cours de littérature américaine, afin de mieux connaître la façon
de vivre et penser américaine et mieux cibler ma mission aux USA.
Pendant cet été-là eut lieu une grande conférence sur le mariage dans
un
des plus grands amphithéâtres de l'université et je fus très intéressé
par les
conférenciers et les intervenants dans la salle. Ce qui me frappa,
c'est la confrontation entre les Occidentaux d'une part: les Américains
et Européens déplorant (comme vous-même) que des couples puissent
s'unir sans s'être choisis eux-mêmes, et les Asiatiques et Africains
d'autre part: Japonais, Chinois, Indiens, Coréens, Indonésiens,
Mongols, Noirs, Arabes, etc., d'autre part, choqués
inversement que des jeunes gens sans expérience fassent des choix et
prennant des décisions que leurs parents, pleines d'expériences, font
généralement mieux qu'eux, disent-ils.
Deux façons de voir tout aussi sincères l'une que l'autre. Des
sociologues nous apprirent que les mariages par choix
et consentement mutuels étaient minoritaires dans le monde (Je ne me
souviens plus des chiffres exacts, impressionnants: quelque chose comme
30% des couples tout au plus se forment par choix libre dans le monde).
Plus intéressantes encore étaient les statistiques concernant les
divorces. Le nombre de mariages ratés et de divorces est de très loin
le plus élevé dans les régions du globe où le mariage se décide sur
choix personnel des fiancés.
Votre amie dont le mariage
décidé par ses parents a été malheureux, et je le déplore, aurait
peut-être eu un mariage tout aussi malheureux avec l'homme de son cœur.
Les femmes battues, très nombreuses en Europe, se sont toutes
généralement mariéees par libre choix avec les hommes qu'elles aimaient.
Ceci dit, je ne dis pas que le mariage par choix et décision des
parents est le meilleur. La question est complexe et n'est pas celle
mentionnée par mon entrée 0077. Dans tous les cas, de toute façon, il
faut honorer
ses parents, phrase dans laquelle le mot honorer
n'est pas le mot "obéir" ou "se soumettre", nous en sommes bien
d'accord.
Concernant l'âme, je pense connaître la
question mieux que la plupart des mortels, non parce que je suis plus
malin qu'un autre, mais simplement parce que le Père a cru bon — allez
savoir pourquoi! — de me choisir comme plateforme de Vérité. Mais vous
êtes tout à fait libre d'accepter ou de refuser mon interprétation.
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21Fev08 77C30
Merci d'avoir ouvert le "débat" sur le thème de l'amour, car à la
lecture des réactions diverses et nombreuses on s'aperçoit bien que le
sujet est loin d'être clair dans l'esprit de chacun.
C'est bien ce dont je m'étais rendu compte au cours de mes 25 dernières
années de pratiques psychothérapeutiques spirituelles autant que...
personnelles. Et c'est bien pourquoi j'ai éprouvé la nécessité d'écrire
sur le sujet sur le site de l'association APS, afin d'aider tous ceux
qui seraient en recherche dans ce "domaine": [http://site astrologique
et psycho-spagyrique].
L'article est trop long pour que je le reproduise sur le blog, mais, en
substance, je précise qu'il y a plusieurs sortes ou formes d'amour dont
nous avons à faire l'expérience au fil de notre construction d'Homme et
de Frère. On passera alors successivement de l'expression de l'amour
génésique à celle de l'amour filial (qui recouvre l'amitié) puis à
l'amour érotique (dont le romantisme n'est peut-être pas exclu quoique
illusoire car il n'est pas une finalité en soi) pour enfin déboucher
sur cet amour de partage qu'on appelle "agapique" qui est en fait
l'amour fraternel.
Si vous avez la patience et le temps de me lire, vous verrez que chaque
forme d'amour comporte malheureusement son côté négatif (exemple,
l'amour maternel pouvant devenir possessif et étouffant) et que seul le
travail sur le "péché", son péché (héritage familial qu'on cultive),
permet de voir clair dans ses sentiments et ainsi permet de développer
son savoir-être, clé de la fraternité entre les hommes.
Robert B.
|
Réponse
:
Il n'y a pas "débat" sur l'amour. Ceci est un blog personnel, non un
forum. J'y fais part de mes pensées personnelles concernant des faits
personnels, généraux ou d'actualité qui m'intéressent ou me préoccupent
et qui, cela se trouve, intéressent ou préoccupent certains de ses
visiteurs sur le web. Ceux-ci m'adressent parfois leurs commentaires,
comme c'est votre cas.
Ce que vous appelez "amour agapique" est simplement le grec "agapé".
"Agapé" est le mot qui désigne l'amour affectif ou l'amour évangélique
dans la Bible grecque, langue qui — contrairement au français qui n'a
qu'un seul mot: amour, pour dire plusieurs choses différentes ainsi que
vous le signalez — a plusieurs mots, dont "eros" (amour physique)
que vous citez à travers sa dérivée française "érotique". Cependant,
l'amour du prochain tel que La Révélation d'Arès
me permet d'en concevoir la nature d'amour-sagesse ou amour-devoir,
aurait besoin d'un mot encore différent. N'étant ni linguiste ni
philologue, je ne me suis pas permis d'en forger un à partir de racines
que je ne discerne pas, un mot qui serait peut-être simplement à
inventer.
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21Fev08 77C31
Quel
bonheur de trouver un espace "ouvert au public" où l’on peut enfin
parler d’amour sans avoir à craindre les réticences ou les moqueries,
les préjugés ou les soupçons, sans passer pour un faible, un immature
ou un sectateur. J’aimerais profiter de l’espace que vous offrez avec
cette entrée 0077 pour revisiter brièvement les amours de Roméo et
Juliette, en imaginant qu’ils puissent à un moment connaître ou avoir
l’intuition de la foi libre et existentielle que transporte le
prophétisme à travers l’histoire.
Ainsi, Roméo et Juliette sont-ils profondément amoureux l’un de
l’autre. Quand ils ont désiré connaître leurs corps, Dieu a scellé leur vœu secret
(Rév d’Arès 33/21). Roméo
et Juliette s’épousent donc et ont des enfants. Mais la vie de ce monde
passe avec ses fatigues, ses soucis, ses épreuves, son bruit
assourdissant. Et, même croyants, même priants, Roméo et Juliette se
laissent noyer par le déluge continu de la déspiritualisation. Manque
de mesure, de pénitence, de force nerveuse
ou de santé ou
peut-être à cause de tout cela à la fois, leur amour romantique
s’épuise et se meurt. Roméo s’est fatigué
de Juliette (Rév d’Arès 26/6),
qui elle a été déçue par Roméo. Roxane et Horatio qui ont les mêmes
difficultés, les mêmes faiblesses sous d’autres apparences les
appellent vers des amours romantiques toutes neuves. Se laissent-ils
prendre à ces sirènes? Jusqu’où? Notre histoire ne le dit pas, mais
tout est en place pour que Roméo et Juliette se blessent profondément.
Douloureux, Roméo et Juliette sont sur le point de se séparer.
Mais
au fond d’eux, la mémoire de leur fraternité divine crie qu’elle ne
veut pas de cette rupture, qu’elle ne veut pas qu’en plus de l’amour
romantique assassiné, l’amour parental et filial souffre de leur échec.
L’amour fraternel crie que les épousailles
ont un autre sens que d’offrir des plaisirs et des bonheurs égoïstes et
succincts et que le bonheur ne se mesure pas en
années mais en éternité (Rév d’Arès
36/23).
Alors, Roméo et Juliette se réveillent, se regardent autrement, d’abord
comme frère et sœur promis à s’aimer toujours par volonté de devenir
bons ensemble et l’un par l’autre. Ils s’apaisent et s’adoucissent,
s’épaulent pour se pardonner, pour laisser au passé ses ombres et ses
blessures, pour rebâtir leur maison sur le roc
(Matthieu 7, 21-27)
de la foi existentielle puisé dans leur prophète (ce pourrait être
Moïse, Jésus, Muhammad, Mikal). L’amour parental en ressort rafraîchi,
raffermi, responsable. L’amour romantique, paralysé dans le permafrost
des sensibilités meurtries mettra plus de temps à se réparer, mais
voilà qu’il renaît et refleurit, timide et prometteur. Roméo et
Juliette dansent de nouveau la valse à trois temps des époux !
Ils savent cependant que rien n’est définitivement gagné, que le
tentateur rôde par la terre (Rév d’Arès 26/16)
et que sa faim ne fléchit jamais (Rév d’Arès 26/10).
Ils savent qu’il faut poursuivre l’ascension
et rester vigilant. Mais ils ne sont plus les mêmes ; victorieux de
cette part du mal, ils ont ressuscité quelque chose en eux et pas
seulement l’amour romantique, mais un élan de Vie
spirituelle qui ne les quittera plus s’ils ne reviennent pas en arrière.
Par
cette histoire simple, qui n’est pas unique, je souhaite témoigner que,
oui, on peut reconstruire l’amour romantique (cf.commentaire 77C01), on
peut apprendre à maîtriser son cœur. Car l’amour est bien plus complexe
et riche que l’impulsion qui nous dit: "Tu aimes ou tu n'aimes pas,
c'est tout. Et c’est fatal!" (cf.commentaire 77C04). L’amour romantique
est comme toute création l’effet d’un choix et d’une volonté intelligente.
Ce choix conscient et soutenu peut faire pousser un rejeton nouveau sur
l’arbre un moment desséché du romantisme. Il peut aussi avec justice
couper sur ce même tronc vigoureux une branche déjà verdoyante, si
cette branche n’a pas sa place. Or, qu’il s’agisse de greffer ou de
scier, c’est de toute façon beaucoup de patience et beaucoup d’efforts.
Mais il ne faut jamais perdre l’espérance dans la Justice et la Bonté
de Dieu qui sourdent et chantent au fond de nous.
D. Faber
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21Fev08 77C32
Il y a un fait qui montre bien à quel point le language humain est
quelque fois obscur et ressemble parfois à du bruit,
c'est quand on emploie, il me semble à tort, l'expression "faire
l'amour" pour désigner l'acte sexuel.
Cette expression est passée dans le language courant et donc employée
tous azimuts sans vraiment y penser..
Mais
quand on veux bien se donner la peine d'y réfléchir un tant soit peu,
on se rend compte que cette expression est fausse, car tout le monde
sait bien que l'acte sexuel peut être fait sans un brin d'amour, voire
même sans parler d'humanité, le viol en étant l'exemple
caractéristique. Pour certains "faire l'amour" c'est simplement un
"devoir conjugual," plutôt assimilé à une corvée!... le
partage du
pire! Alors que ce devrait être le partage du meilleur!
Il y a
peut-être plusieurs formes d'amour, encore qu'il soit bien diffiçile de
tracer des frontières bien définies dans ce domaine, l'amour ne se
"fait" pas (ou alors à chaque instant...), mais se ressent et se
partage tout simplement, quel que soit le nom qu'on lui donne.
Le
fait d'être ou non marié est plus un point de vue culturel qu'autre
chose, le véritable engagement entre deux êtres ne peut se résumer à
une cérémonie, qu'elle soit religieuse ou non.
C'est peut-être la
raison pour laquelle on voit tant de divorces dans nos sociétés, c'est
qu'il manque cet engagement sincère et profond des deux partis en même
temps au départ.
Olivier G.
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23Fev08 77C33
Vous
envoyez votre discours sur l'amour comme un message, dont la source
serait Dieu, le canal vers l'homme vous et le récepteur le monde.
Jamais les choses ne pourront fonctionner de cette façon simple. Les
humains ressentent l'amour de façons différentes d'un pôle à l'autre,
de Greenwich à Sidney. C'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi, comme
vous le rappelez dans une de vos réponses [77C29], dans le monde la
grande majorité des couples humains ne se choisissent pas, mais sont
choisis par leurs parents ou leurs aînés si les parents sont absents.
Aujourd'hui,
l'amour est devenu simplement "Tu me plais" et dure jusqu'à ce qu'on
dise "Tu ne me plais plus" et, au mieux, c'est du pop-art. Il n'y a
qu'à écouter les chansons "d'amour" d'aujourd'hui pour s'en convaincre.
Rien à voir avec "Mon Légionnaire" goualé par Édith Piaf. On peut
imaginer que Léonard de Vinci aima la Joconde au point d'en peindre la
face de façon si vivante, mais l'équivalent moderne par Andy Warhol,
c'est les boîtes de corned beef (de toutes les couleurs) qui veulent
dire
j'aime les hommes (il était homo) comme d'autres aiment le corned beef.
Votre amour romantique me paraît démodé. Quant à l'amour du prochain,
il n'a plus qu'une traduction aujourd'hui: l'humanitaire. Vous nagez en
plein romantisme. C'est complètement derrière nous. Je ne vois pas
comment La Révélation d'Arès, par certains côtés
très intéressante quand même, trouve bénéfice votre manière de voir les
choses.
Sigmund
|
Réponse
:
Ce que vous dites de l'amour des
couples aujourd'hui est un fait vrai, comme sont vraies toutes les
façons modernes qu'a le mal et ses consœurs, la médiocrité et le
cynisme, de se manifester. Mais sous prétexte que sont des faits vrais
le mensonge, le vol, l'assassinat, notamment au cinéma, faudrait-il
présenter l'avenir sous leur angle, comme des faits inévitables, des
maux avec lesquels il faudrait faire désormais?
Je ne vois pas du
tout comment l'amour, qui aujourd'hui suit trop souvent la courbe brève
X-Y de "Tu me plais" à "Tu ne me plais plus", pourrait être une
meilleure traduction de l'amour du couple vu par La
Révélation d'Arès à moins de tomber dans une abusive manœuvre
de séduction par la mode du moment (Rév
d'Arès 20/2).
Il suffit de se rappeler quel prix la Parole
donne à la fidélité et à la beauté
de la vertu et en quelle horreur
elle tient l'adultère
pour comprendre que ma vision de l'amour romantique n'est pas démodée.
Elle ne fait que rappeler une vérité permanente depuis toujours. Vous
me considérez comme dépassé. Vous pensez que je crois à
ces fumeuses "réalités éternelles" qu'enseigna Platon quatre siècles
avant Jésus. Vous pensez que je refuse l'évolution en amour comme en
d'autres domaines. Si évoluer c'est effacer quelque chose pour le
remplacer par autre chose puis remplacer autre chose par encore autre
chose et ainsi de suite, alors, oui, je refuse de voir ce processus
applicable à l'amour.
Sans être platonicien ni néo-platonicien — j'ai grande considération
pour Platon qui nous apprit à philosopher, notamment par la
dialectique — je crois à la constance de certaines valeurs, celles de
l'amour parmi d'autres valeurs. Ce sont ces valeurs que
rappelle La Révélation d'Arès.
Allez voir, indépendemment des gestes qui eux ont pu changer, si une
maman française du XXIe siècle n'aime pas ses enfants comme une maman
française du XIIe siècle ou comme une maman chinoise ou congolaise!
L'amour
romantique n'a pas plus changé que l'amour maternel de toujours Je
crois qu'il n'y a pas fondamentalement dix façons différentes d'aimer
son compagnon ou sa compagne. Par contre, je crois que l'amour
romantique disparaît, ce qui est tout autre chose, De là la nécessité
de l'aider à renaître. Même chose pour l'amour du prochain.
Plaquer l'amour sur les
expériences du pop-art ou de la modernité quelle qu'elle soit,
c'est du délire (Rév d'Arès 32/9),
ne plus considérer l'amour romantique que comme une conformité
plate de l'attirance aujourd'hui, c'est plus que faux, c'est monstrueux
et c'est dangereux: Parce que des jeunes croient "intelligent" de voir
sous cet angle leurs relations avec des "copains" ou des "copines",
notre époque bat tous les record en matière de suicide de jeunes. Il
faut que l'amour romantqiue ressemble à ce qu'il est et a toujours été:
le mystère sacré d'une fusion de deux êtres en un seul, une entité qui,
comme dit la Bible, ne fait qu'une seule chair.
|
24Fev08 77C34
Je les aime bien ces petits moments comme la saint-Valentin, et je les
salue quand ils arrivent.
Et
je constate que ma compagne a toujours quelque chose de plus spirituel
que moi, qui tient peut être à l'amour naturel que sa féminité lui
permet, mais qui ne l'empêche pas de rejeter en bloc tout ce qui vient
de Dieu.
Il y a un amour qui me semble plus important que tous les
autres mais dont peu de personnes parlent, c'est l'amour du Créateur
justement.
Il est écrit dans la bible: [Moi, Yahwé...] qui fais
miséricorde jusqu'à la millième génération à
ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandement (Exode 20/6).
Ou encore, selon le Christ: "Le commandement le plus
important est: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de
tout ton cœur, de toute ton âme, de
toute ta pensée, et de toute ta force (Deutéronome 6/4-5)." (Marc
12/30).
Et ceci: "Vous abandonnez le commandement de Dieu pour observer la
tradition des hommes" (Marc 7/8).
Les traditions ne sont pas ce qu'il y a de plus important.
Je
pense que l'amour du Père doit se développer, pour voir les choses et
les comprendre selon son point de vue et sa sagesse, afin que le
monde change en bien.
Aminadab.
|
26Fev08 77C35
Il ne s'agit pas d'un commentaire, juste le souci d'une précision qui
ne mérite aucune publication, forcément un peu sèche au milieu de ces
beaux commentaires sur l'amour, car il me semble que vous avez voulu
dire :
"l'amour romantique, condition non suffisante, mais nécessaire, pour
les épousailles (Rév d'Arès 33/21)..."
et non:
"l'amour romantique, condition sufisante, mais nécessaire, pour les
épousailles (Rév d'Arès 33/21),..."
CM
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Réponse
:
Merci de vous être aperçu de cette mutilation du texte de l'entrée 0077.
En fait, la phrase n'est pas celle que vous avez essayé de
reconstituer, mais celle-ci:
"l'amour
romantique, condition suffisante, mais nécessairement prophétique,
pour
des épousailles (Rév
d'Arès 33/21 et 38),
que je viens de corriger en rétalissant
les mots effacés dans la
typographie et aussi de préciser en ajoutant ...et 38)
à la référence.
Je m'explique: Au Regard du Créateur l'amour romantique est suffisant:
J'ai (Moi, le Créateur) vu les
épousailles dans les cœurs des jeunes
gens quand ils se sont aimés (33/21), mais l'assemblée
qui priera avec
eux (33/22) ne peut pas oublier que ce jour-là ils
conduiront la prière
comme les prophètes et par devra conséquent vérifier que leur
amour
romantique a bien des qualités prophétiques.
Le référencement de ce qui concerne les épousailles
n'est pas facile à
faire dans un texte "tout public", qui doit être bref, parce que ce
sujet est dans la
Veillée 33 mêlé au sujet des funérailles. Si l'on
veut faire court, on
fait souvent bancal. Et quand, par-dessus le marché l'entrée du
blog est réalisée dans de très mauvaises conditions pratiques, ce qui a
été le cas, les mauvaises manipulations du texte sont toujours
possibles. Nous avions dû faire un voyage
d'urgence chez notre fille
kiné-ostéopathe pour qu'elle soigne et soulage sa maman, sœur
Christiane, dont l'os cassé de la main droite, à la jonction du
poignet, ne s'arrange pas bien. J'ai fait ce travail sur mon portable
dans des conditions difficiles.
Merci encore d'avoir vu que cette phrase n'avait plus de sens.
|
26Fev08 77C36
"Quand
l'amour présage du grand Jardin (Éden) qui refleurira dans la tête de
l'humanité et surgit, petit jardin plein de promesses dans les cœurs
des jeunes gens et change la sécheresse de la solitud en terre
ruisselant de lait et de miel" (Frère Michel, Le Pélerin d'Arès n°43,
sept.88). Depuis qu'Adam s'est fait la malle (relire la Chute
dans la Genèse) le Pater noster trop aimant interviendrait
donc grosso modo dans l'histoire des mecs et des gonzesses tous les
mille lustres (excusez du peu...!) pour leur rappeler en gros
son
big z'amour de Dab céleste et, balançant au passage une bonne
'tarte" pleine "d'amour" à son faucon
bien chéri [le
témoin des théophanies en 1977], histoire de le réveiller une bonne
fois pour toute, vers un monde nettement plus sympa et surtout pour
qu'il arrête de se bousiller et de kifer un max et de se mettre à la
colle avec sa meuf dare dare sans keuf surtout, mais avec
teuf-teuf si ça lui chante, car il aura des lustres de kilomètres à
parcourir pour aller porter haut et fier le message de ceux à qui le
Pater cause en premier, c.-à-d. les prophètes.
Et pourquoi des prophètes, Duschmoll? Eh ben, dame! pour faire de nous
des pros- de- la-fète... ou j'ai rien pigé????
Oasis , Oasis!!!!!!
On a soif d'idéal spirituel?
Et
si ça vous défrise, je peux en rajouter un chouya, hein, mon frère de
là bas dis! Quand tu voudras mon frangin bien aimé d'Israël,
d'Algésiras, dArès ou d'ailleurs...
Mamy pas coco de Panamo.
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16Avr08 77C37
Je tenais à revenir sur votre réponse à mon message du 17 Fev 08 77C23
concernant la fornication.
Comme vous n'aimez pas avoir tort, vous dites que La
Révélation d'Arès n'emploie le mot forniquer qu'en
association à l'adultère (Rév d'Arès 26/6),
mais le mot forniquer a le sens large de relations sexuelles entre
personnes qui ne sont ni mariés ni liées par les vœux (voir
dictionnaire).
Alors en vous lisant je me demande de quoi il s'agit ? D'assouvir ses
pulsions ou celles de son partenaire d'un moment? De chercher de la
chaleur humaine? On peut allonger la liste des excuses si vous voulez,
il n'en reste pas moins que même si le mot est dur, il s'agit bien de
cela. C'est d'autant plus grave, si cette sœur connaît la
Parole (Rév d'Arès 26/11). Regard Perçant
|
Réponse
:
La Révélation d'Arès emploie
aussi le mot pénitence dans un sens
différent du sens du dictionnaire, et c'est la cas d'un grand
nombre de mots avec des décalages plus ou moins prononcés: moisson, péché, culte,
mortification, etc. Il ne s'agit pas de ma part de "ne pas aimer avoir
tort", mais seulement de me limiter à la mission qui est la
mienne, mission de La Révélation d'Arès et non mission des
dictionnaires. Mais puisque vous êtes dans le dictionnaire, le Grand Robert est dans sa première définition en accord avec La Révélation d'Arès: "Péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées
par des vœux," donc entre personnes adultères. Dans la Rév d'Arès 26/6 les mots pour commettre l'adultère sont ajoutés
aux mots pour fourniquer par insistance, afin de bien souligner le sens
précis donné à forniquer= commettre l'adultère.
Par extension, le Grand Robert donne comme seconde définition: "Relations sexuelles," terme que La Révélation d'Arès n'utilise pas, mais dans son texte ou contexte La Révélation d'Arès n'entend pas forcément les relations sexuelles au sens d'adultère, UN, entre époux (ou entre personnes liées par les
vœux de l'amour, ce qui est la même chose dans la Parole d'Arès) la
fornication est appelée joies données aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7), DEUX, entre personnes non liées par des vœux à des
personnes absentes, qu'ils trompent, et donc entre personnes libres il n'y a nulle part dans La Révélation d'Arès
d'interdit des relations
sexuelles entre personnes libres de leurs corps. Si ce type de relation
sexuelle ne semble pas recommandé, c'est uniquement par déduction,
parce qu'il manque de sens prophétique à l'inverse des épousailles (Rév d'Arès 33/38).
Le Grand Robert donne enfin comme troisième définition le sens biblique
d'adultère quand il s'agit du peuple des Hébreux abandonnant l'Éternel
pour adorer des dieux païens, mais cela ne nous concerna pas ici,
évidemment.
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XXXxx08 77C38
Texte.
Signature
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Réponse
:
Xxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxx.
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