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10 février 2008 (0077) 
amour, amour et amour

Bientôt la st-Valentin! Les amoureux romantiques la célèbrent en réaffirmant leurs sentiments et leur désir l'un pour l'autre, en se faisant des cadeaux, en espérant plus intensément un avenir heureux. Ils n'ignorent pas que l'amour comme la rivière ou le puits sous l'incertain climat de la terre pécheresse monte, baisse ou même peut s'assècher, mais que sans eau il n'y aura, de toute façon, aucune vie possible. L'amour comme l'eau c'est l'espoir, la foi. Sans espoir ni foi on n'entreprend rien, on n'avance pas, on n'a aucune chance, mais alors vraiment aucune chance, de vaincre le mal.
Mais qu'ils n'oublient pas, les amoureux, que l'amour romantique n'escamote ni l'amour parental et sa réciproque: l'amour filial, qui viendront avec les enfants, ni l'amour du prochain, dont l'expansion changera le monde en bien (Rév d'Arès 28/7).
coeurQuand
l'amour romantique,
l'amour parental/filial,
l'amour du prochain,

seront-elles enfin simultanées et plus répandues que leurs inverses, la haine, le mépris, l'égoïsme et l'indifférence?
Particulièrement l'amour du prochain, l'incontournable clé du très lourd, mais très large portail sur l'avenir qu'est La Révélation d'Arès.

Sœur Christiane et moi n'avons fêté la st-Valentin qu'une seule fois en 40 ans. Parce que nous ne fêtons pas les saints. Parce que pour nous l'amour romantique advient tous les jours. Cette st-Valentin-là, survint donc par hasard, en 2003. J'avais 73 ans, Christiane 58. Nous étions en voyage à une journée de Bordeaux.
Entrant pour dîner dans un restaurant censé être quasi vide et morose en février, nous trouvons la salle bruissante de joyeux convives. "Un mariage?" demandons-nous? "Mais non, c'est la st-Valentin!" nous répondit la serveuse en nous installant dans la salle de billard, faute de place ailleurs. Ainsi, dans ce coin perdu, les couples de tous âges fêtaient leurs amours!
Christiane et moi, d'indéracinables romantiques, nous levâmes nos flutes de champagne, offert par le patron, à la santé de
l'amour romantique, condition suffisante, mais nécessairement prophétique, pour des épousailles (Rév d'Arès 33/21 et 38),
l'amour parental (Rév d'Arès 36/20) et sa réciproque, l'amour filial que montrent les enfants,
l'amour du prochain, miroir terrestre de l'amour démesuré du Père trop aimant pour toutes ses créatures (Rév d'Arès 12/7).

L'amour du prochain n'est pas sentimental. C'est un amour par devoir, qu'il faut se forcer à donner même à l'homme qui a le pus, le ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès XXII/8), mais c'est l'immense sagesse face à laquelle cèderont toutes les haines, tous les maux et même la mort et même le temps.


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Commentaires:

10Fev08     76C01
Grave et pathétique question:
Pour certains l'amour romantique peut-il se (re)construire?
Quelqu'un connu de vous, mais anonyme


10Fev08    77C02
Dernièrement, j'ai mis en page un livret sur ce sujet de la saint-Valentin à la demande d'un groupe du "reste."
C'est un ensemble de textes venant de poètes pour la plupart inscrits dans un groupe de réflexion sur le "sens de la fête" ; ils organisent dans ce cadre une manifestation festive du style “grosse farce“ (exposition, slam, cabaret et concert).
Un article traite notamment de l'histoire de cette fête — je n'ai pas vérifié la véracité des propos.
Voici un extrait: "La saint-Valentin est une des nombreuses fêtes religieuses qui parsèment notre calendrier, mais sait-on que celle-ci s’est "substituée" à une fête de la Rome antique, qui elle-même trouve une origine encore plus lointaine. Un peu d’histoire pour éclairer notre présent. La saint-Valentin fut ainsi instituée pour contrer une fête païenne (Lupercalia) à l'occasion du Jour de la fertilité, dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain. En effet, cette fête était l'occasion de célébrer des rites de fécondité, dont le plus marquant était la course des Luperques, au cours de laquelle des hommes à moitié nus poursuivaient les femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc. Les coups de lanière reçus devaient assurer aux femmes d'être fécondes et d'avoir une grossesse heureuse. On dit aussi qu'à cette occasion une sorte de loterie de l'amour était organisée qui consistait à tirer au hasard le nom des filles et des garçons inscrits de façon à former des couples pour le reste de l'année. Voilà qui n'était pas pour plaire aux saints pères de l'Église primitive qui instaurèrent donc une fête particulière en l'honneur de saint-Valentin, mort décapité le 14 février 268, ou 270, selon les versions pour avoir continuer à célébrer des mariages malgré les interdictions de l’empereur romain de l’époque [...] C’est une fête religieuse (catholique) qui fut instituée, à Rome en 496 de l’ère chrétienne par le pape Gélase 1er. Saint-Valentin, avant d'être saint, était un prêtre romain du nom de Valentin vivant sous le règne de l'Empereur Claude II (3e S.apr-JC). À cette époque, Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes et impopulaires. Claude II, également surnommé Claude le Cruel, ayant des difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décida d'interdire le mariage pensant que la raison pour laquelle les romains refusaient de combattre était leur attachement à leurs femmes et foyers respectifs. Malgré les ordres de l'Empereur, saint-Valentin continua pourtant de célébrer des mariages. Lorsque Claude II apprit l'existence de ces mariages secrets, il fit emprisonner Valentin. C'est pendant son séjour en prison que Valentin fit la connaissance de la fille de son geôlier, une jeune fille aveugle à qui, dit-on, il redonna la vue et adressa une
lettre, avant d'être décapité, signé "Ton Valentin."
Ce n'est que plusieurs siècles après, une fois l'Empire romain déchu, qu'il fut canonisé en l'honneur de son sacrifice pour l'amour. Cette époque est en effet celle où une vaste entreprise de transformation des fêtes païennes en fêtes chrétiennes est menée par l'Église Catholique.
À leur façon, ils abattent les idoles de l'esprit comme furent abattues les idoles de bois en soulignant que la fête de l'amour c'est tous les jours. Ils ciblent leurs réflexions sur l'amour sentimental, l'abandon ressenti par les célibataires lors de cette fête commerciale, le principe de déclenchement de l'amour et les diverses formes que prennent les couples dans notre monde "moderne", etc.
Nous devons participer, être dans le monde en nous sentant "frères" de tous les hommes, malades comme nous du péché, avancer avec notre vision à contre-courant en donnant l'Eau vive ; l'amour est un tout (sentimental, filial et de raison) pour que le monde change. Notre réflexion de moissonneurs nous lance dans une recherche sémantique et de sens nouveau, car nous devons nous exprimer avec originalité afin que notre message ne paraisse pas suranné où teinté de religiosité. C'est un effort particulier de recherche de termes popularisés sur fond de Souffle spirituel libérateur, d'où la difficulté dans une société qui
se déspiritualise, se déshumanise. Et pour bien porter ce que nous disons, nous devons le vivre nous-même au quotidien, comme force d'exemple, de rayonnement.
Que l'amour de sagesse soit fête tous les jours !
Vstp


10Fev08    77C03
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st-valentin2008

Didier Br.


10Fev08    77C04
Toutes ces histoires d'amour sont des bêtises. On aime ou on n'aime pas, c'est tout. On ne peut pas se forcer... Enfin, moi je ne peux pas.
Je trouve quand même extraordinaire votre façon de diversifier votre blog, c'est-à-dire de passer sans persistance d'émotion ou d'abattement de l'entrée 0074 à propos d'une injustice fiscale qui en démolirait ou même tuerait plus d'un à l'entrée 0075 sur la prière Père de l'Univers, à l'entrée 0076 sur les propositions de Jacques Attali et enfin cette entrée 0077 sur l'amour.
Je ne sais plus ni qui ni quand dans un commentaire parlait de votre extraordinaire équilibre comme définition de votre personne, mais je dois admettre que c'est vrai.
Renaud


11Fev08    77C05
Déclaration d'Amour et chaire de La Révélation d'Arès [Poème]

Ce qui a pu attirer l'Œil du Très Haut et le mener vers ce lieu
Lieu unique sur toute la côte atlantique vue du ciel
L'arbre au centre du jardin d'Éden
Les grands chenaux pour les peuples du Livre
L'ultime chenal comme la dernière branche issue du tronc commun court vers Arès
Et rattrape par un bras de côté
Celui de toute la Torah
L'arbre respire au gré des marées
À moins que ce ne soit ce gisement huitré
Augmentant le taux d'œstrogène
Révélant la face du temple féminin utérin
Au flux et reflux de Lune
Dont les 3 chenaux peuvent indiquer
Toute l'inimité de l'origine de la vie
Cette écume blanche
Au bord de ses deux lèvres
L'ultime banc d'Arguin
D'ailleurs ne se trouve-t-il pas au centre
L'île aux oiseaux
Tout le CORAN n'avait au milieu du désert stérile
Comme vie biologique miracle
Au sein de toute l'étendue de l'univers
Montré visible que le nombre 19
Obsession divine de 1 à 9 mois de gestation
De l'enfant fœtal tout 9
Mémoriser au bord du bras musulman
Où l'on voit aussi ses chevaux arabes
Mués par le temps en derricks
La dune du pyla pouvant comme
L'arbre cache la forêt
Cacher le désert de Mouhammad
Proche de la mer déjà rouge
Pour déjà exprimer le désir de Dieu
De venir un jour naître du ventre d'une femme

Nicolas


11Fev08    77C06
Ça alors! C'est incroyable! Je viens de terminer un mail à ma fille qui me confie ses problèmes de cœur, où je lui parle de l'importance de l'amour, de la fidélité, de l'engagement, bref, de tout ce que nous avons appris du Père par vous sur l'importance de l'amour,
et je terminais une autre lettre à mon autre fille par "amour amour."
J'ouvre votre blog et je vois qu'il commence par les mêmes mots. Formidable, non?
J'expliquais à ma fille qu'on ne peut aimer un peu, que l'amour c'est l'engagement.
Beaucoup ont peur de s'engager. Ils préfèrent l'essai et si ça ne va pas... bye bye!
Je peux lui expliquer cela par mon vécu aussi et tous les efforts que je fais depuis la découverte de ce Livre puissant, magnifique, ce Livre de la connaissance de l'homme pour qu'il se construise
avec les bons matériaux qu'il réanime par la prière dans son propre cœur. Là il y a tout ce qu'il faut, mais encore faut-il y croire, oser s'en servir et bénir le Père et son prophète qui montre l'exemple et ne se lasse pas de parler à ses marmots (Rév d'Arès XXX/13-15).
Merci encore pour cette fraîcheur donnée à un sujet aussi fondamental.
Sœur de l'Aube. 


11Fev08    77C07
Je suis laide et grosse, même très laide, et personne ne m'aime, sauf si je laisse un homme s'assouvir. Ça m'arrive quand je n'en plus plus et que j'ai besoin de sentir le poids d'un homme sur moi, mais après, l'homme fait son possible pour m'éviter. Quand on est laide et grosse et que les hommes vous évitent, entendre parler d'amour fait un effet bizarre. Votre blog 0077 me fait un autre effet, il faut que j'avoue qu'il réveille une espérance.
Je me dis que la laideur n'arrange rien, mais qu'en plus je me laisse aller au complexe mannequin, je m'imagine que la vie est interdite à la femme qui n'attire pas comme Claudia S. [probablement un nom de mannequin] et je me souviens que vous m'aviez parlé de la beauté intérieure, qui se voit par le regard et le comportement général. Je me dis que je suis tellement obsédée par l'idée qu'on ne peut pas m'aimer que je me fais encore plus laide. J'empêche la beauté intérieur (si j'en ai) de se voir. C'est peut-être parce que je n'ose même pas (ou que je ne veux pas?) "aimer évangéliquement", comme vous dites, que mon regard et mes gestes n'ont rien d'attirants.
Je viens de comprendre quelque chose. Si on ne peut pas aller dans l'ordre: amour romantique vers amour du prochain, on peut aller dans l'ordre inverse: amour du prochain vers amour romantique. C'est réversible. Et si on ne trouve pas l'amour romantique, on a au moins l'amour du prochain. Mère Térésa qui n'avait jamais connu d'homme a eu des wagons entiers d'échanges dans l'amour évangélique.
Merci de m'avoir permis de comprendre ça.
Gillette comme le rasoir


12Fev08    77C08
Avant de vous connaître par La Révélation d’Arès, je connaissais le mot amour, mais, pas dans la forme que vous m’en avez donné. Je pensais qu’il fallait aimer les gens bien, mais que cela ne m’empêchait pas de souhaiter la mort ou la misère aux soi-disant méchants.
Voila quinze ans, je n’aurais pas pu croire que la réflexion, la remise en question, la recherche perpétuelle du Bien, l’échange d’avis favorable ou d'avis contraire, m’auraient fait découvrir que l’intelligence spirituelle (amour-devoir), pouvait faire reculer tous les interdits et jugements au fond de moi.
L’apprentissage de l’Amour ou de la Liberté spirituelle, m'a rendu fort dans la vie de couple, en me forçant à combattre mon machisme culturel et à accepter de partager une façon de vivre différente de la mienne (celle de mon épouse) sur certains points. Dans mon couple, cet amour-devoir nous a permis, mon épouse et moi, de ne pas rester figés sur des petits points de détail. Ces points mis bout a bout peuvent [finir par] paraitre énormes et insupportables, mais vu avec intelligence, ce ne sont que nos propres faiblesses qui nous sautent aux yeux.
Bien sûr, j’aime mes enfants, mais je les aime plus que cela. Par eux j’aime l’humanité. En m’efforçant de leur donner un savoir, une vie de respect et d’amour, amour spirituel, je pense à toute l’humanité à qui plus tard, par leurs vies d’hommes changées en Bien, ils pourront beaucoup apporter et entraîner d’autres [hommes] et encore d’autres [hommes].
L’amour-devoir m’a permis de dépasser, pour l’instant, les difficultés de tous les jours, difficultés d’un monde sans un vrai sens de la valeur humaine et vivant dans une adversité permanente. Le spirituel est presque mort. L’amour, lui, est si puissant qu’il pourra, si certains hommes s'y attèlent, récréer l’espoir, puis une nouvelle société d’hommes libre, Éden.
L’amour est comme l’univers, tous les jours on en découvre une nouvelle galaxie avec toute sa beauté, mais on ne peut pas en voir la fin.
Alain J.


12Fev08    77C09
Oui!
Le seul amour qui puisse nous préserver de la domination, du mensonge, de la colère, de la vengeance, de la violence, de l'égoïsme, de la peur et de bien d'autres maux encore, générés par la frustration elle-même provoquée par le manque d'amour, c'est l'amour du prochain, l'amour spirituel, l'Amour de Dieu.
L'amour parental est pour l'enfant le premier pas vers la reconquête de cet amour pur.
L'enfant pour se développer a besoin de cette douce attention que portent sur lui ses parents. Sans cette base, il lui sera plus difficile de retrouver le chemin de l'Amour Céleste, mais pas impossible.
J'en suis l'exemple même.
Mes parents n'ont pas été violents physiquement ni même verbalement envers moi, mais ils n'ont pas su me donner ce qu'on ne leur avait pas donné. Ils m'ont nourri, habillé, offert des vacances, ils m'ont soigné lorsque j'étais malade, mais ils n'ont pas su faire naître en moi cette confiance, cette force, cette joie de vivre créees par l'amour.
Aujourd'hui, je ne leur en veux plus du tout. J'ai compris qu'ils étaient victimes d'un fléau qui se perpétue de génération en génération.
Aujourd'hui, non seulement je n'éprouve plus de colère envers eux mais je les aime d'un amour libéré.
Cet amour que chacun possède en lui potentiellement, je vais le faire grandir en moi chaque jour un peu plus pour qu'il ne soit plus jamais un amour sélectif, mais le Vent Fou de Dieu, la Trombe Qui traverse la terre éperdument (Rév d'Arès 25/7) et Qui partage et réveille l'espoir tout autour de moi.
Ce changement miraculeux dont je suis le premier témoin, je le dois à Dieu, mais aussi à vous, frère Michel, à vos efforts et à votre amour sans lesquels la Parole renouvelée du Créateur ne serait pas parvenue jusqu'à mon tunnel  (Rév d'Arès 23/2).
Merci du fond du coeur.
Fabrice M.


12Fev08    77C10
J'ai cru longtemps à cet amour "sentimental", je m'y suis préparée et je l'ai espéré pendant neuf ans de vie de pénitence arésienne, de petites missions avec mes frères et sœurs de mon secteur. J'ai rencontré à Arès un frère "non engagé", qui priait dans les trois livres et je me suis engagée dans cette relation trop rapidement. J'ai donné beaucoup et je crois y avoir perdu le tout petit bout d'âme qui avait réussi à poindre. J'ai pardonné, encore et encore malgré l'entêtement de celui que j'aimais à persister dans le mal et à me faire souffrir  sciemment. J'ai cru perdre la raison et je suis éperdue de douleurs de savoir que de par le monde d'autres, hommes ou femmes, souffrent dans ce même type de situation. j'ai voulu mourir et j'ai perdu l'espérance.
Maintenant ce monde me fait peur et j'essaie de me reconstruire, je crois être encore pénitente, mais je ne missionne plus, je ne prie plus. Il y a quelque chose de cassé en moi.. J'ai connu la désespérance qui allait m'amener à l'anéantissement. Comment a t-il été possible de me dire qu'il pouvait "tout me faire" puisque je pardonnais tout.
Plus jamais d'amour sentimental, plus jamais! Je préfère rester seule et donner mon amour de mère à mes enfants, et l'amour de devoir à tous les humains que je croise et dans lesquels je cherche d'abord ce qu'il y a de beau.
Sinon, la vie ne vaut pas d'être vécue.
Dans l'Amour de Dieu.
Brigitte.


Réponse :
Comment un Pèlerin d'Arès pouvait-il vous dire qu'il "pouvait tout vous faire (tout le mal possible, je suppose), puisque vous pardonniez tout?" Dans l'Écriture Dieu seul a mis ainsi quelques hommes à l'épreuve, Job par exemple. Job pardonnait toutà Dieu, en effet, et même disait de Lui: "Je sais qu'il est vivant, mon Sauveur!" Mais comment un Pèlerin d'Arès pouvait-il se prendre pour Dieu, sinon parce qu'il vous lançait ces propos d'une arrogance inouïe dans la colère, c'est-à-dire dans des moments d'aberration?
Vous avez pardonné et c'est très bien, mais vous pardonnerez mieux encore si vous retrouvez toute votre espérance, toute... c'est-à-dire l'espérance que le bonheur reste susceptible de venir un jour. Pardonnez, c'est aussi croire dans la vie, parce que c'est par cette vie, parsemée de misères, que nous conduirons le monde à la Vie!
Ne restez pas, ne restez jamais sur une déception! Si j'étais resté sur les déceptions dont mes sœurs et frères ont été les causes depuis trente-quatre ans, simplement parce qu'ils n'avaient pas encore compris beaucoup de choses, comment aurais-je gardé l'espérance et poursuivi ma mission?
Ne confondez pas déception et prudence, parce que la déception sans tuer l'amour l'embrume, le ternit, l'affaiblit et par là vous affaiblit.


12Fev08    77C11
Avant de connaître La Révélation d'Arès j'ai été guidé sur le chemin du savoir par un homme qui m'a dit: "L'amour, c'est révéler quelqu'un à lui même."
Je sais qu'il y a plus à dire sur un sujet aussi vaste. Un prophète doit préciser; mais quand même, une synthèse à la "Lao Tseu" ça aide!
Cette définition est ancrée dans mon cœur et aujourd'hui encore je la trouve inégalable. Mais heureusement que j'ai pu vous lire pour préciser ma définition générale. Et dire que tout peut-être si beau.
Guy B.


13Fev08    77C12
L'amour est fil de Vie qui nous relie entre nous et au Créateur.
Les trois types d'amour mobilisent les trois composantes de l'homme complet, chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) (cette dernière étant la Vie que l'homme crée en lui en luttant pour le Bien).
Évidemment, je n'utilise pas ma chair de la même manière pour exprimer mon amour à mon épouse, à mon enfant ou à l'homme de la rue, mais sans ma chair qui permet le souffle qui porte ma voix, la brillance de mon regard qui porte mes sentiments et communique leurs fluctuations, le sourire que je leur adresse, que reste-t-il de l'amour? Le lien par l'esprit seul est ténu, même s'il peut permettre de retrouver sa chair à l'homme qui sort de son coma dix ans après parce que ses proches n'ont cessé de parler avec amour à son corps inerte.
L'amour a besoin des trois, trop souvent la pensée commune oublie la part de l'âme pour ne voir que celle de la chair dans l'amour romantique, celle de l'esprit dans l'amour filial, voire du simple instinct dans l'amour parental, oubliant que le fils, l'épouse est aussi le frère, la sœur de mon âme et à ce titre commande un respect absolu de sa liberté, de son individualité, loin de la possessivité de beaucoup d'amours humains.
L'âme sait et vit tout cela, c'est elle qui doit piloter l'amour mais sans oublier la part de la chair.
Aimons-nous comme le Père nous aime, dans cette dynamique transformatrice du corps, de l'esprit et de l'âme, et comme l'a compris Gillette (commentaire 77C07), nous rayonnerons tous de Beauté.
Milang Gompeng.


13Fev08    77C13
J'apporte le commentaire suivant:
http://www.dailymotion.com/video/x15e4t_tra-te-e-il-mare-by-laura-pausini_dating
Thierry G.


13Fev08    77C14
[Jésus dit à un légiste ou docteur pharisien:] "Tu aimeras Le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit.
C'est là le grand, la premier Commandement. Un second est aussi important :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même." Matthieu 22/34-39
Ainsi, nul ne  peut aimer Dieu sans chercher à tourner son regard vers l'autre, à l'aimer parce qu' il est créé  lui aussi Image et Ressemblance (Genèse 1/27), même s'il lui arrive d'ignorer ou de refuser cette origine édénique.
Lorsque dans la Genèse Le Père institue le couple, c'était  pour qu'il vive en harmonie avec Lui et créer le bonheur par synergie – Ce bonheur que beaucoup espèrent est toujours à  notre portée.
Le couple, qu'il ait eu ou non des épousailles (Rév d'Arès 33/21), peut vivre l'amour romantique, l'amour parental et filial, mais c'est la force créatrice de l'amour du prochain  qui aidera chacun à se changer et à changer le monde en Bien. C'est une dynamique que l'on choisit délibérément. Il y a dans cet amour une similitude avec l'Amour du Père pour sa créature.
"La Révélation d'Arès fait du couple la cellule spirituelle du monde changé," (extrait des écrits du prophète).
En dehors de son intimité, les joies réservées aux époux (Rév d'Arès 2/3), l'amour évangélique du couple rayonne sur le monde, il s'attache à rechercher toujours la solution du respect de l'autre, de la liberté, de la paix, du pardon, de la Vertu, de l'intelligence.
Notre mission ne consiste-t-elle pas aussi à inviter les amoureux à transcender la st-Valentin, à changer leur vie, à changer le monde?
N. C.-M.


Réponse :
Ne pas omettre de préciser que les paroles prononcées par Jésus, que Matthieu 22/34-39 rapporte, sont en fait tirées de Deutéronome 6/5 pour la première partie (Chéma Israël= Écoute, Israël!), et tirées de Lévitique 19/18 pour la seconde partie. Autrement dit ces Paroles ont été révélées à Moïse douze ou treize siècles avant Jésus. 
Autrement dit, l'amour comme moteur essentiel du Bien a été rappelé à l'homme très longtemps avant Jésus.


15Fev08    77C15
Une pensée fraternelle pour tous les célibataires à qui je souhaîte, à eux aussi, de vivre l'amour romantique, en plus de l'Amour évangélique, incontournable pour construire une humanité plus heureuse. Mais [incontournable, il l'est] aussi cet amour romantique, car c'est important de le vivre une vie d'homme ou de femme.
Je trouve tellement dommage que beaucoup à l'heure actuelle renoncent à vivre cette joie que Dieu nous donne d'aimer et d'être aimé de cette façon plus particulière et qui nous donne un ancrage et donc une force plus importante dans la vie. C'est vrai que c'est aussi une épreuve, car il faut aussi mourir à soi-même, à ce qu'on a construit: certitudes, peurs et peur de ne pas être aimé surtout, qui nous paralysent bien souvent, mais celà nous pousse à être toujours plus pénitents, plus profondément [pénitents] et, avec la grâce de Dieu, on finit par rendre la pustule de sa bouche (Rév d'Arès XXXIII/13) comme à la moisson.
Je souhaîte donc à tous ceux qui sont seuls actuellement de ne jamais renoncer à trouver l'amour pour leur bonheur et pour celui de l'humanité toute entière, car le couple et la famille en sont la première cellule (pas au sens de prison bien au contraire).
Françoise L.


15Fev08    77C16
Des trois formes d’amour, seules deux occupent ma conscience depuis longtemps. Depuis 15 ans!
L’amour romantique est en berne, le restera-t-il encore longtemps ?
Ce jour de st Valentin me rend joyeux pour ceux qui s’aiment et triste pour ceux qui sont seuls. Je suis d’accord avec frère Michel quant il vous répond, Brigitte (commentaire 77c10), de ne pas rester sur cet échec et de retrouver l’espérance comme le dépassement. Croyez-le, tous les hommes ne sont pas des goujats et je vous souhaite d’agir pour un sublime renouveau. Les atouts sont en vous, vous êtes debout, priez, allez en mission, riez, rejoignez un groupe de sœurs et frères qui vous accueilleront à cœur ouvert, que de votre regard jaillisse la lumière et attire le regard d’un être bon. Il y en plus que vous croyez! Retrouvez le bonheur, montrez à vos enfants que rien n’est jamais perdu, mais qu’il faut toujours garder prudence et mesure, alors vous servirez et remercierez Dieu du bonheur de vivre retrouvé.
Michel J.


15Fev08    77C17
En réponse à notre sœur Gillette-comme-le-rasoir [77C08],  car j'ai été touché par son commentaire.
Je lui offre ce poème :
 
                   ON M’A TOUJOURS DIT QUE
                                
                                 Ligne de mannequins effilés
                                 Aux tristes visages sans vie,
                                 Déhanchés à peine voilés
                                 Sensés nous donner envie.
                                 Beautés sans dessous dessus
                                 Parées de somptueux tissus
                                 Poupées mécaniques et plastiques
                                 Qui rendent fous les hommes fragiles.
On m’a toujours dit que
La beauté était là, esthétique.
                                  Femmes que l’on affiche nues
                                  Sans honte et sans retenue,
                                  Femmes que l’on caricature
                                  Pour oublier leur vraie nature
                                  Hommes que l’on dénature
                                  Sans commune mesure
                                  Hommes sens dessus dessous
                                  Inaccessibles pour nous.
On m’a toujours dit que
La beauté était là, esthétique.
                                Aveugles comme des taupes
                                On passe à côté d’une Beauté
                                Toute intérieure et éternelle,
                                Reflet du cœur et de l’âme.
                                Courage! Sortons vers la Lumière
                                Et devenons des tops modèles,
                                Montreurs du possible changement
                                De l’homme et du monde.
 
 Jean-Louis C. 


Réponse :
J'aime beaucoup ce poème qui, quoiqu'en apparence éloigné et parlant non de mannequins mais de famille royale, me rappelle le Psaume 45. J'y reviens.
Ma sœur Gillette, cette signature est — je crois m'en souvenir — votre vrai, quoique rarissime, prénom.
Le féminin de Gilles, rien de plus!
Pourquoi par votre prénom êtes-vous aussi gênée (vous dites "comme le rasoir", signe de gêne)... aussi gênée que par votre soi-disant laideur de telle sorte que vous vous faites appeler autrement dans la vie? Pourquoi?
La gêne, presque la honte, que vous éprouvez pour votre prétendue laideur n'a pas plus de raison que n'en aurait Gillette d'être un prénom bizarre ou ridicule.
Rappelez-vous: Qu'importe que tu t'appelles Lentille ou Chèvre, car si tu te fais une vie pour Dieu... (Rév d'Arès 36/19).
Ici je reviens au Psaume 45, qui parle de la fille de roi et qui dit à ce propos:
Majestueuse, la fille de roi est à l'intérieur (c'est au-dedans qu'elle est fille de Roi, du Père, et non en apparence)
en robe brochée d'or (oui, au-dedans de vous, Gillette, la pénitence et la moisson vous habillent d'or!).

Parée de mille couleurs, elle est conduite au roi (sa pénitence la conduit au Père)
[...] En joyeux cortège, elle entre dans le Palais (du Créateur).
Tes fils remplaceront tes pères,
tu en feras des princes
(non du culte, non de la politique, mais du Bien) sur toute la terre.
Je rappelerai ton nom 
(Gillette) dans tous les siècles
et les peuples te célébreront à tout jamais (Psaume 45/14-18)


15Fev08    77C18
L’amitié profonde pour un frère, une sœur, un parent, une parente, un homme une femme, sans que ce soit l’épouse ou l’époux, peuvent ils réellement exister?
L’amitié profonde est elle une forme d’amour. Avoir une affinité profonde avec un être et devenir des frères, des amis fidèles et inséparables.
Et la distance importe peu, c’est l’échange qui compte.
Un ami avec lequel on se dit tout sans qu’il y ait le moindre jugement de la part de l’autre.
Comme parfois le jugement peut exister dans un couple consacré.
Mais une confiance absolue. Et, pourtant, cela n’est pas de l’amour romantique.
Il y a de l’affection et de la confiance et de la confidence.
Mais jamais il n’y aura de relations intimes, qui elles seules sont réservées aux couples consacrés.
Donc, pas d’adultère qui puisse entacher une telle amitié.
Que pensez vous de l’amitié profonde?
Pat


Réponse :
Il y a une différence fondamentale entre l'amitié, profonde ou non, et l'amour tel qu'il apparaît dans la Parole: amour romantique, amour parental/filial et amour du prochain.
L'absence d'amitié n'est pas péché. L'amitié ne conduit pas au salut de l'homme et du monde, l'amitié n'a rien de nécessaire pour la construction de la pénitence, donc du Bien, pour le changement de la vie et le changement du monde, tels qu'ils sont définis dans La Révélation d'Arès.
Autrement dit, je ne me crée pas d'âme si je n'aime pas mon épouse d'amour romantique — J'ai vu les épousailles dans les coeurs des jeunes gens quand ils se sont aimés (Rév d'Arès 33/21) — et/ou si je n'aime pas mes parents — Tes père et mère tu honoreras, etc. — et/ou mes enfants et/ou si je n'aime pas mon prochain, mais je peux ne pas avoir d'amis aimés et m'aimant d'amitié profonde, comme vous dites, sans que mon salut et le salut de monde souffrent de cette absence d'amitié. Autrement dit, l'amitié est subsidiaire ou accessoire. Je ne dis pas que l'amitié est sans importance dans la vie. Je dis qu'il n'a pas valeur prophétique fondamentale. Il a valeur psychologique, affective, condidentielle, etc. Ce n'est donc pas le sujet ici.
Ceci dit, il ne faut jamais perdre de vue que l'ami(e) est aussi le prochain, mais s'il fallait creuser la question de l'amitié seule, de ses bénéfices comme de ses dangers, nous n'en finirions pas dans le cadre de ce blog.


16Fev08    77C19
C'est terrible ce que vous écrivez frère Michel en réponse au commentaire 77C18: "Je ne me crée pas d'âme si je n'aime pas mon épouse d'amour romantique"
Si l'amour romantique ne naît pas pour des raisons propres au couple et que, s'il n'y avait pas l'amour évangélique, il y aurait  destruction de soi-même ou séparation, il n'y aurait pas création de l'âme? Cela fait froid.
Je me sentais déjà une handicapée de l'amour romantique que j'aurais aimé connaître, mais ce que vous écrivez flanque un coup sur la tête. Je me dis que ça n'est pas possible et que j'ai dû mal comprendre.
M.T.


Réponse :
Quand je dis "je", je parle au futur, je parle en membre idéal du petit reste qui n'existe pas encore, pas même en moi, et qui sera défini en tous points tel que La Révélation d'Arès le définit quand assez de changement sera survenu. Je veux dire que celui ou celle qui pourra se conformer en tous point à la recommandation expresse du Père: J'ai vu les épousailles dans le coeur des jeunes gens quand ils se sont aimés (Rév d'Arès 33/21) et qui, avec sa fiancée ou son fiancé, va à l'assemblée pour qu'elle prie avec eux (33/22) et qui, ensemble, fiancé et fiancée, se conforment à ce qu'il est recommandé de faire ce jour-là, et qui par-dessus tout ont conscience qu'ils sont dans ces moments comme les prophètes (33/37-38), bref, ceux qui n'auront pas conscience du sens spirituel et prophétique extrêmement profond que Dieu donne aux épousailles, ceux-là, oui, compromettront leurs âmes, ou bien La Révélation d'Arès n'a pas de sens!
Mais est-ce votre cas? Avez-vous délibérément, en toute conscience pénitente, choisi de vous marier en vous réduisant hypocritement aux prescriptions de La Révélation d'Arès pour faire un semblant d'épousailles ou en n'avez-vous que futilement (33/25) creusé le sens prophétique que le Père donne aux épousailles? Bien sûr que non. Vous n'avez pas eu d'épousailles comme moi-même et sœur Christiane n'en n'avons pas eu. Nous sommes une génération de découverte, une génération pionnière qui, étant dépendante du temps et de la lenteur des changements humains, ne peut pas vivre idéalement la Parole d'Arès. Nos âmes ne sont pas créées par les mouvements de conscience qui créeront les âmes des générations futures.
Il se trouve que Christiane et moi vivons depuis quarante ans cette année un amour romantique qui n'a pas connu d'éclipse et que par contre vous, semble-t-il, n'avez pas vécu la même chose avec votre mari, mais c'est le hasard.
Ceci dit, si vous, en avez la possibilité, et seulement si vous en avez la possibilité, démarrez ou tentez de démarrer une vie romantique à deux! Cela ne signifie pas qu'il faut vivre comme Roméo et Juliette, mais qu'il faut se regarder, se sentir autrement que comme deux co-locataires qui se supportent. L'amour romantique ne signifie pas nécessairement grandes effusions à la mode hollywood ou romans-photos. L'amour romantique, c'est cette tendresse, ces attentions, qui peuvent être discrètes, mais qui n'existent pas entre amis ou entre parents et enfants, mais seulement entre mari et femme qui partagent le meilleur et le pire la main dans la main comme un seul être, car le couple est comme un seul être.


16Fev08    77C20
Picasso,avec son accent espagnol,disait:"J'aime les gens, j'aime n'importe quoi, même un bouton de porte."
Je n'y étais pas, mais j'ai vu un film documentaire. Je crois que le besoin d'aimer est inscrit au plus profond de la nature humaine. Pour preuve, l'amour que les humains prodiguent à ces millions de chiens et chats! [L'amour pour les animaux] est la meilleure illustration [du besoin d'aimer] (Voir votre sublime article "Caninerie", Le Pélerin d'Arès 1990)
L'absence de pénitence rend l'amour du prochain quasiment inaccessible à la plupart des hommes. Le péché que l'on voit chez l'autre, fait que l'on a des préjugés qui empêchent l'amour évangélique d'éclore, à moins d'efforts conscients.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? (Matthieu 7/3).
VIVE L'AMOUR , VIVE LA JOIE , VIVE LA PÉNITENCE.
Dominique F.


16Fev08    77C21
Merci encore de ce rappel aux amours si vitales pour l’humanité. L’Amour qui un jour donnera la Joie dans le monde.
Un petit écrit d’un jour (un instant d’un jour) où mon cœur était gonflé d’amour pour mes frères humains.

Au temps de la Joie
S'il est un temps pour la joie
Alors je voudrais qu'il soit pour toi.
Pour toi ma soeur, pour toi mon frère,
Pour toi qui occupez la terre.
Temps de joie universelle,
Où chacun diffusera son sel
Sorti de nos saines intimités.
Nous en tracerons la voie de l'équité.
S'il est un temps pour la joie
Le temps n'aura plus lieu d'être pour nous un poids.
Avec l'agneau, l'étoile, et avec l'ange, nous chanterons la Paix.
Sur la souffrance, la misère, ensemble aurons tracé un trait.
Temps de joie universelle,
Par milliers, les rires seront des étincelles
Dans le feu d'artifice du bonheur partagé.
Larmes offertes à la saveur de l'éternité.
S'il est un temps pour la joie
L'enfant sera comme petit roi.
La femme trônera dans le jardin des beautés
L'homme l'égaiera de sa virilité.
Temps de joie universelle,
Déjà, pour lui, portons la nouvelle
Et la monnaie sera le don
Et plus personne dira pardon.

François J.


16Fev08    77C22
Voilà ce que j’avais répondu à notre sœur Gillette , il y a quelques jours. Je ne savais pas que le prénom Gillette existait
Je ne l'avais pas envoyé, mais ça peut peut être l'aider.

[Message à Gilette]
Ce que je viens de lire, m’émeut puisque, Gillette, vous êtes femme comme moi et que j’ai vécu ce que vous racontez, sauf que je n’étais ni grosse ni moche. Comme dirait maman: "Il y a ceux dont on ne dit rien."
Je me trouvais laide, avec au fond de moi, une énergie de vie qui voulait se manifester mais n’osait pas. J’ai compris, mais bien plus tard, grâce à l’enseignement du prophète et à des profondes réflexions — eh oui! sa bêtise on ne la voit pas au premier coup d’œil — que je m’étais rendu prisonnière du regard de l’autre.
J’ai décidé, de prendre à pleine poigne les mauvaises pensées que je m’envoyais, comme un mauvais cadeau qu’on se fait tous les jours et plusieurs fois par jour, de les transformer en belles images de moi.
Car celui qui ne s’aime pas offense son créateur, puisqu’il vit en nous. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, disait Jésus [en rappelant le Lévitique].
La Beauté dont parle La Révélation d’Arès est celle des gestes, des bonnes paroles, des bons regards sans jugement que l’on peut poser sur l’autre. Et n’êtes vous pas l’autre de vous-même?
Quand le miroir vous renvoie votre image vous avez le pouvoir de faire ce miracle: Vous trouver belle!
Il n’y a pas que l’extérieur et même comme disait Jésus avec la parabole de la coupe: Dehors ça brille, mais c’est ce que contient la coupe qui est important, c’est le breuvage qu’elle contient, c’est l’eau indispensable à la vie.
Un petit conseil, ma sœur, commencez par vous aimer. La publicité nous parle de formes, nous présente des mannequins tout maigres qui font une tête de condamné. Où est la beauté? C’est bien à l’intérieur qu’elle se trouve, c’est bien l’Image et ressemblance (Genèse 1/27) de Dieu ravivée, restaurée, sous sa belle parole qui coule en nous, si nous acceptons de la boire et de l’accomplir.
Pour espoir concret: Il n’y a quelques jours, un jeune homme, il pourrait être mon fils, m’a dit: "Vous, je vous trouve belle." Il n’y avait pas de drague, ces choses là se sentent, non? Il avait senti quelque chose qu’il ne pouvait traduire qu’avec ses mots. Ce quelque chose, c’est le Père aimant, c’est à lui que revenait ce compliment. Bien sûr, j’explique que ce qu’il voit n’est pas esthétique mais spirituel.
Je ne suis qu’une apprentie de la vie spirituelle, chaque jour, je nettoie mes pensées, je m’attache à vivre le plus possible la bienveillance, le pardon. Ça marche.
Et j’allais oublier le Père ne dit-il pas qu’il a donné la Beauté à la femme? Ça ne peut pas être la beauté esthétique qui varie d’une époque à l’autre. Nos frères aussi sont beaux quand ils vivent la Parole, la beauté de la femme est peut être ce que contient sa maternité....
votre soeur Andajean


17Fev08    77C23
Par deux fois vous avez ignoré les thèses numérologiques de Nicolas, puis, à travers le Psaume 45, vous encensez Gillette [commentaire 77C07] pour lui redonner confiance en elle, mais sans la mettre en garde contre la fornication auquelle elle semble s'adonner.
Je l'avoue, c'est l'incompréhension totale [de ma part] !
RegardPerçant


Réponse :
RegardPerçant, dont je ne connais rien, vous défendez Nicolas, dont je ne connais rien non plus, sinon les commentaires, mais dans ses commentaires je n'ai jamais perçu de "thèses numérologiques."
Peut-être RegardPerçant et Nicolas ne font-ils qu'une seule et même personne? Ce qui permettrait à votre recto RegardPerçant de défendre votre verso Nicolas sous couverte de générosité pour un frère.
Donc, je n'ai rien perçu des "thèses numérologiques" de Nicolas et, de ce fait, je les ai forcément "ignorées". Les aurais-je perçues, je n'en dirais pas grand chose de toute façon, mes connaissances en numérologie étant lointaines et devenues plutot sceptiques avec le temps.
Si votre regard est perçant, il n'est ni charitable, ni prudent, ni accessoirement courtois, face à une confidence qu'une sœur nous fait librement. Cette confidence, elle nous la fait non pour se vanter de "forniquer" mais pour montrer la misère à laquelle l'absence de l'amour romantique d'un homme réduit son existence. Je comprends que les impulsions de la chair puissent être parfois pour elle d'un poids très lourd. S'il est vrai que La Révélation d'Arès n'emploie pas le mot forniquer dans le sens d'un compliment, il l'associe à l'adultère (Rév d'Arès 26/6), ce qui n'est pas le cas de Gillette, et par ailleurs cette même Révélation d'Arès nous invite à ne pas juger tout comme le fait le Sermon sur la Montagne (Matthieu 7/1-2). Gillette,de toute façon, connaît assez bien la Parole pour savoir ce qu'elle a à faire. Je ne juge pas Gillette.


18Fev08    77C24
Merci pour la réponse que vous apportez à mon commentaire [77C19], réponse qui me touche beaucoup.
Vous écrivez:  "Ceci dit, si vous, en avez la possibilité, et seulement si vous en avez la possibilité, démarrez ou tentez de démarrer une vie romantique à deux! [...] L'amour romantique, c'est cette tendresse, ces attentions, qui peuvent être discrètes, mais qui n'existent pas entre amis ou entre parents et enfants, mais seulement entre mari et femme qui partagent le meilleur et le pire la main dans la main comme un seul être, car le couple est comme un seul être."
Oui, je pense que c'est possible et de toute façon je veux doucement m'y employer. Il faut seulement que je sois plus constante dans cette direction et que je n'oublie pas, parce que parfois j'oublie, le "désormais tu ne seras plus rien pour toi-même" (Rév d'Arès 40/6).
La direction que vous me donnez est claire, je n'ai plus à hésiter.
Et, pour m'approprier ce que vous avez écrit quelque part sur [un autre site]: "Le monde peut changer parce que je peux changer".
M. T.


18Fev08    77C25
Comme vous, je pense que l'amour entre un homme une femme est d'une puissance qui nous dépasse totalement.
Lorsque l'un des deux le brise, les épreuves sont  dures à surmonter. Celui qui trahit ne retrouve pas la paix facilement.
Si les regrets ne s'expriment pas, comment le pardon pourrait il guérir? Ainsi les forces démoniaques prennent le dessus jusqu'à ce que l'être se torde de douleur par manque d'amour jusqu'à en perdre  la raison.
Mais celui qui est trahi court aussi un grand danger. Il doit combattre sa propre haine que l'autre attise. C'est un piège. Raison garder il faut! Ce renoncement à l'autre ne se fait pas en un jour. Cette épreuve surmontée, cette bataille du mal contre le bien fait comprendre que la vie permet de construire son âme. Si notre attitude reste exemplaire et digne, Dieu nous aide a atteindre une dimension plus sereine d'un combat qui s'éloigne !
Devant votre épreuve fiscale, la prière "Père de l'univers" vous aide à ne pas vous disperser, nous aide aussi ! Votre femme, votre tendresse l'un pour l'autre est d'un grand réconfort.
La tendresse est un souffle de vie qui exhale du plus profond de vous même et de nous même. Nous avons tant besoin de vous! Je remercie Dieu de permettre à votre femme qu'elle puisse vous soutenir en vous aimant.
D. D.


18Fev08    77C26
J’avais été touchée par ce passage du Pèlerin d’Arès 1993-1996 (Thème sur AMOUR p.480), où vous écriviez:
"L’Amour Evangélique n’est pas sentimental, quoiqu'être sentimental est légitime, et peut être noble, dans l’amour romantique. Ainsi, j’aime romantiquement mon épouse et même mes trois enfants... De même, j’aime mes sœurs et mes frères, les Pèlerins d’Arès d’amitié très profonde, mais ce n’est pas de cet amour là, qui est amour d’affinité ou d’inclination, que je les changerai… Ma famille, mes sœurs et frères, forment mon premier mondeà changer. C’est pourquoi je porte aussi à mon épouse, à mes  enfants, à mes sœurs et frères de foi, un puissant amour évangélique... L’amour d’affinité, l’amour d’émotion et l’amour de charité sont eux aussi parfaitement légitimes,et même recommandés, mais,au-dessus d’eux il faut avoir l’Amour constructif, non sélectif, l’Amour comme devoir, comme sagesse, bref, l’Amour Evangélique, total pour tous les hommes."
L’amitié profonde, je la voyais aussi comme un amour de devoir.
Je vis dans mon couple cet amour romantique depuis trente années. Et celui-ci va en grandissant au fil des années. Et, c’est chaque jour un véritable bonheur.
Dailleurs, ce passage de la Parole m’émeut à chaque fois: Toi, homme Michel, vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant toutes Mes Assemblées pour montrer où est Ma Volonté. (Rév d'Arès 38/9).
Puissent tous les couples qui s’aiment d’amour romantique renforcer cet amour au fil des années qui passent pour le bien de leurs enfants et pour eux-mêmes!
P. C.


20Fev08    77C27
Je connais celle qui est aujourd'hui ma femme depuis presque 20 ans. Votre entrée m'a donné à réfléchir sur ce que vivent et partagent deux êtres qui sont en couple. Je reste ébahi devant cette force qu'a l'homme de pouvoir être UN a la fois individuellement et former conjointement avec un autre être un couple qui fait UN également.
Comment deux existentialités peuvent-elles devenir complètement perméables l'une à l'autre et en même temps comment chacune d'elles peut-elle développer sa personnalité? Sa force de choix et son action propre? Et comment exalter sa personnalité en dépit des fortes contraintes qu'impose une vie à deux ou une vie à plusieurs quand viennent les enfants?
Étant plus jeune, je n'avais pas vraiment conscience de cela et c'est ma femme qui m'en a fait peu à peu prendre conscience en me répétant inlassablement la règle fondamentale de "son arithmétique" 1+1=1 qu'elle opposait à la mienne d'alors (1+1=2 forcément). La Révélation d'Arès et votre enseignement m'ont beaucoup aidé à comprendre ce qu'était être "mari et femme" (je ne dis pas époux et épouse, car ma compagne n'est pas un Pèlerin d'Arès) et tenter de vivre dans mon foyer (je fais au mieux) un peu de ce bonheur (tendresse, douceur, pardon, écoute, ...) auquel Dieu nous appelle.
Il reste que je m'interroge toujours sur le cas de l'homosexualité. La Parole d'Arès ne se prononce pas sur ce point et la Bible et le Coran ont des mots et une position assez durs qui me semblent manquer de générosité. Je ne parle pas du dévergondage sexuel (qui ne concerne pas que les homosexuels d'ailleurs), mais de ces couples d'hommes ou de femmes qui partagent leur vie et s'aiment sincèrement. Quelle place et quelle vie pour eux dans le Plan de Dieu et dans les assemblées?
Souldigg


20Fev08    77C28
Bonjour et paix sur vous! Je suis Nicolas et je n'ai qu'une parole qui en l'occurence se prend dans "l'écrit de la toile du net."
Le surnom dont vous m'affublez ne me correspond en rien et je n'ai jamais pris de nom d'emprunt (je comprends que vous ayez pu le faire vous-même pour SAVOIR, par le passé, si sous couvert d'anonymat ce que vous aviez à dire passait aussi bien auprès d'un interlocuteur précis sans votre aura prophétique. Ne prêtez pas à d'autres ce que vous avez pu faire vous-même et surtout je ne me permettrais pas de vous tester ou qui que se soit d'autre, car on ne joue pas avec les autres [mots manquants] qu'inconsciemment vous vous sentiez offensé qu'une personne inconnue puisse prendre mon hypothétique défense m'invite à vous rappeler que je ne fais pas de disciples et donc ne rentre aucunement en interférence schismatique envers votre mission prophétique: Je me défends seul.
Cela m'aide à prendre conscience que, malgré le temps passé, vous ne vous sentez toujours pas pleinement à l'aise dans le "rôle" de prophête qui vous a été imposé (façon de racheter l'ennemi de Dieu décrit par La Révélation d'Arès que vous étiez lorsque vous "avez joué" le rôle de prêtre). D'homme de Dieu (consacré prêtre par une église) vous êtes devenu par voie de reconversion (exemple célèbre de Saül) un homme de Dieu par voie prophétique ; là est le rachat personnel de votre ÂME, là est l'incomparable force de votre destinée personnelle érigée en exemple qui est de montrer que même le pire ennemi de Dieu (ce que vous étiez avant 1974 comme le décrit La Révélation d'Arès en tant que prince du culte), Dieu peut lui offrir un chemin qui est celui de sa rédemption. Donc, si tout le monde peut le faire alors tout le monde DOIT le faire. Alors oui, ce défroquement ou dépouillement de soi vers une prise de conscience du mal que l'on peut être chacun les uns envers les autres a une valeur d'exemple prophétique, Vous êtes l'exemple vivant qui a valeur exemplaire, un maître étalon en ce domaine plus que le pouvoir de "décodeur" intégré du texte du Livre révélé à Arès
Toute vie doit changer au cours de son existence car le monde doit changer son cours inéluctable de course vers la fosse finale.
Nicolas


Réponse :
Je ne comprends pas grand chose à votre commentaire. Je le publie par respect pour votre pensée, même si elle m'échappe. Notamment, je ne vois pas à quoi vous faites illusion en me disant: "Ne prêtez pas à d'autres ce que vous avez pu faire vous-même..." Concernant le "surnom" dont vous pensez que je vous ai "affublé", ce n'est pas moi qui ai signé "RegardPerçant", que je ne connais pas, un commentaire où il s'agit de vous, que je ne connais pas davantage, et de vos "thèses numérologiques"  qui me sont tout aussi inconnues.


20Fev08    77C29
Vous répondez à Pat (15Fev08 - 77C18) que l'on ne se crée pas d'âme si l'on n'aime pas ses parents. J'ai une amie musulmane qui a été mariée de force, qui a beaucoup souffert avec son mari. Elle a réussi à quitter son mari et la famille et vit cachée. Elle ne désire pas du tout que l'enfant qu'elle a eu dans ces conditions sordides, enfant qu'elle aime, subisse la même chose.
Elle a pardonné à ses parents. Mais elle ne désire plus les voir par crainte que sa fille subisse le même sort.
Je pense qu'il faut honorer ses parents mais pas y être soumis et tout accepter d'eux sous prétexte de tradition.
Mon amie a pardonné. Je pense que ceux, celles dans le même cas qui n'auraient pas pardonné, je pense que Dieu est plus indulgent que vous envers eux et sait se mettre à la place des autres. Je ne pense pas que les gens qui refusent des souffrances, de vivre en violence, et qui n'ont pas pardonné, ont perdu leur âme. Le pardon est difficile parfois et il prend du temps.
L'amour oui, mais pas à n'importe quel prix. L'indifférence à de tels crimes, l'indifférence de nous tous, ne nous fait-elle pas perdre notre âme?
Attention de ne pas faire comme les religieux: "Ça c'est bien, ça ce n'est pas bien." On en arrive à généraliser voire catégoriser et ne plus voir en profondeur les choses, ici l'amour parental.
Tony


Réponse :
Nous ne parlons pas de la même chose. Vous parlez de culture et je parlais du Décalogue: Tes père et mère honoreras (Exode 20/12). Le choix par les parents du conjoint qu'aura leur enfant est la pratique culturelle la plus répandue dans le monde. Les peuples où les fiancés se choisissent l'un l'autre constituent une minorité, grosso modo celle du christianisme d'église.
J'ai passé l'été 1990 à l'Université de Harvard à Boston pour y suivre les cours de littérature américaine, afin de mieux connaître la façon de vivre et penser américaine et mieux cibler ma mission aux USA. Pendant cet été-là eut lieu une grande conférence sur le mariage dans un des plus grands amphithéâtres de l'université et je fus très intéressé par les conférenciers et les intervenants dans la salle. Ce qui me frappa, c'est la confrontation entre les Occidentaux d'une part: les Américains et Européens déplorant (comme vous-même) que des couples puissent s'unir sans s'être choisis eux-mêmes, et les Asiatiques et Africains d'autre part: Japonais, Chinois, Indiens, Coréens, Indonésiens, Mongols, Noirs,  Arabes, etc., d'autre part, choqués inversement que des jeunes gens sans expérience fassent des choix et prennant des décisions que leurs parents, pleines d'expériences, font généralement mieux qu'eux, disent-ils.
Deux façons de voir tout aussi sincères l'une que l'autre. Des sociologues nous apprirent que les mariages par choix et consentement mutuels étaient minoritaires dans le monde (Je ne me souviens plus des chiffres exacts, impressionnants: quelque chose comme 30% des couples tout au plus se forment par choix libre dans le monde). Plus intéressantes encore étaient les statistiques concernant les divorces. Le nombre de mariages ratés et de divorces est de très loin le plus élevé dans les régions du globe où le mariage se décide sur choix personnel des fiancés.

Votre amie dont le mariage décidé par ses parents a été malheureux, et je le déplore, aurait peut-être eu un mariage tout aussi malheureux avec l'homme de son cœur. Les femmes battues, très nombreuses en Europe, se sont toutes généralement mariéees par libre choix avec les hommes qu'elles aimaient.
Ceci dit, je ne dis pas que le mariage par choix et décision des parents est le meilleur. La question est complexe et n'est pas celle mentionnée par mon entrée 0077. Dans tous les cas, de toute façon, il faut honorer ses parents, phrase dans laquelle le mot honorer n'est pas le mot "obéir" ou "se soumettre", nous en sommes bien d'accord.
Concernant l'âme, je pense connaître la question mieux que la plupart des mortels, non parce que je suis plus malin qu'un autre, mais simplement parce que le Père a cru bon — allez savoir pourquoi! — de me choisir comme plateforme de Vérité. Mais vous êtes tout à fait libre d'accepter ou de refuser mon interprétation.


21Fev08    77C30
Merci d'avoir ouvert le "débat" sur le thème de l'amour, car à la lecture des réactions diverses et nombreuses on s'aperçoit bien que le sujet est loin d'être clair dans l'esprit de chacun.
C'est bien ce dont je m'étais rendu compte au cours de mes 25 dernières années de pratiques psychothérapeutiques spirituelles autant que... personnelles. Et c'est bien pourquoi j'ai éprouvé la nécessité d'écrire sur le sujet sur le site de l'association APS, afin d'aider tous ceux qui seraient en recherche dans ce "domaine": [http://site astrologique et psycho-spagyrique].
L'article est trop long pour que je le reproduise sur le blog, mais, en substance, je précise qu'il y a plusieurs sortes ou formes d'amour dont nous avons à faire l'expérience au fil de notre construction d'Homme et de Frère. On passera alors successivement de l'expression de l'amour génésique à celle de l'amour filial (qui recouvre l'amitié) puis à l'amour érotique (dont le romantisme n'est peut-être pas exclu quoique illusoire car il n'est pas une finalité en soi) pour enfin déboucher sur cet amour de partage qu'on appelle "agapique" qui est en fait l'amour fraternel.
Si vous avez la patience et le temps de me lire, vous verrez que chaque forme d'amour comporte malheureusement son côté négatif (exemple, l'amour maternel pouvant devenir possessif et étouffant) et que seul le travail sur le "péché", son péché (héritage familial qu'on cultive), permet de voir clair dans ses sentiments et ainsi permet de développer son savoir-être, clé de la fraternité entre les hommes.
Robert B.


Réponse :
Il n'y a pas "débat" sur l'amour. Ceci est un blog personnel, non un forum. J'y fais part de mes pensées personnelles concernant des faits personnels, généraux ou d'actualité qui m'intéressent ou me préoccupent et qui, cela se trouve, intéressent ou préoccupent certains de ses visiteurs sur le web. Ceux-ci m'adressent parfois leurs commentaires, comme c'est votre cas.
Ce que vous appelez "amour agapique" est simplement le grec "agapé". "Agapé" est le mot qui désigne l'amour affectif ou l'amour évangélique dans la Bible grecque, langue qui — contrairement au français qui n'a qu'un seul mot: amour, pour dire plusieurs choses différentes ainsi que vous le signalez — a plusieurs mots, dont "eros" (amour physique) que vous citez à travers sa dérivée française "érotique". Cependant, l'amour du prochain tel que La Révélation d'Arès me permet d'en concevoir la nature d'amour-sagesse ou amour-devoir, aurait besoin d'un mot encore différent. N'étant ni linguiste ni philologue, je ne me suis pas permis d'en forger un à partir de racines que je ne discerne pas, un mot qui serait peut-être simplement à inventer.


21Fev08    77C31
Quel bonheur de trouver un espace "ouvert au public" où l’on peut enfin parler d’amour sans avoir à craindre les réticences ou les moqueries, les préjugés ou les soupçons, sans passer pour un faible, un immature ou un sectateur. J’aimerais profiter de l’espace que vous offrez avec cette entrée 0077 pour revisiter brièvement les amours de Roméo et Juliette, en imaginant qu’ils puissent à un moment connaître ou avoir l’intuition de la foi libre et existentielle que transporte le prophétisme à travers l’histoire.
Ainsi, Roméo et Juliette sont-ils profondément amoureux l’un de l’autre. Quand ils ont désiré connaître leurs corps, Dieu a scellé leur vœu secret (Rév d’Arès 33/21). Roméo et Juliette s’épousent donc et ont des enfants. Mais la vie de ce monde passe avec ses fatigues, ses soucis, ses épreuves, son bruit assourdissant. Et, même croyants, même priants, Roméo et Juliette se laissent noyer par le déluge continu de la déspiritualisation. Manque de mesure, de pénitence, de force nerveuse ou de santé ou peut-être à cause de tout cela à la fois, leur amour romantique s’épuise et se meurt. Roméo s’est fatigué de Juliette (Rév d’Arès 26/6), qui elle a été déçue par Roméo. Roxane et Horatio qui ont les mêmes difficultés, les mêmes faiblesses sous d’autres apparences les appellent vers des amours romantiques toutes neuves. Se laissent-ils prendre à ces sirènes? Jusqu’où? Notre histoire ne le dit pas, mais tout est en place pour que Roméo et Juliette se blessent profondément. Douloureux, Roméo et Juliette sont sur le point de se séparer.
Mais au fond d’eux, la mémoire de leur fraternité divine crie qu’elle ne veut pas de cette rupture, qu’elle ne veut pas qu’en plus de l’amour romantique assassiné, l’amour parental et filial souffre de leur échec. L’amour fraternel crie que les épousailles ont un autre sens que d’offrir des plaisirs et des bonheurs égoïstes et succincts et que le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d’Arès 36/23). Alors, Roméo et Juliette se réveillent, se regardent autrement, d’abord comme frère et sœur promis à s’aimer toujours par volonté de devenir bons ensemble et l’un par l’autre. Ils s’apaisent et s’adoucissent, s’épaulent pour se pardonner, pour laisser au passé ses ombres et ses blessures, pour rebâtir leur maison sur le roc (Matthieu 7, 21-27) de la foi existentielle puisé dans leur prophète (ce pourrait être Moïse, Jésus, Muhammad, Mikal). L’amour parental en ressort rafraîchi, raffermi, responsable. L’amour romantique, paralysé dans le permafrost des sensibilités meurtries mettra plus de temps à se réparer, mais voilà qu’il renaît et refleurit, timide et prometteur. Roméo et Juliette dansent de nouveau la valse à trois temps des époux !
Ils savent cependant que rien n’est définitivement gagné, que le tentateur rôde par la terre (Rév d’Arès 26/16) et que sa faim ne fléchit jamais (Rév d’Arès 26/10). Ils savent qu’il faut poursuivre l’ascension et rester vigilant. Mais ils ne sont plus les mêmes ; victorieux de cette part du mal, ils ont ressuscité quelque chose en eux et pas seulement l’amour romantique, mais un élan de Vie spirituelle qui ne les quittera plus s’ils ne reviennent pas en arrière.
Par cette histoire simple, qui n’est pas unique, je souhaite témoigner que, oui, on peut reconstruire l’amour romantique (cf.commentaire 77C01), on peut apprendre à maîtriser son cœur. Car l’amour est bien plus complexe et riche que l’impulsion qui nous dit: "Tu aimes ou tu n'aimes pas, c'est tout. Et c’est fatal!" (cf.commentaire 77C04). L’amour romantique est comme toute création l’effet d’un choix et d’une volonté intelligente. Ce choix conscient et soutenu peut faire pousser un rejeton nouveau sur l’arbre un moment desséché du romantisme. Il peut aussi avec justice couper sur ce même tronc vigoureux une branche déjà verdoyante, si cette branche n’a pas sa place. Or, qu’il s’agisse de greffer ou de scier, c’est de toute façon beaucoup de patience et beaucoup d’efforts. Mais il ne faut jamais perdre l’espérance dans la Justice et la Bonté de Dieu qui sourdent et chantent au fond de nous.
D. Faber


21Fev08    77C32
Il y a un fait qui montre bien à quel point le language humain est quelque fois obscur et ressemble parfois à du bruit, c'est quand on emploie, il me semble à tort, l'expression "faire l'amour" pour désigner l'acte sexuel.
Cette expression est passée dans le language courant et donc employée tous azimuts sans vraiment y penser..
Mais quand on veux bien se donner la peine d'y réfléchir un tant soit peu, on se rend compte que cette expression est fausse, car tout le monde sait bien que l'acte sexuel peut être fait sans un brin d'amour, voire même sans parler d'humanité, le viol en étant l'exemple caractéristique. Pour certains "faire l'amour" c'est simplement un "devoir conjugual," plutôt assimilé à une corvée!... le partage du pire! Alors que ce devrait être le partage du meilleur!
Il y a peut-être plusieurs formes d'amour, encore qu'il soit bien diffiçile de tracer des frontières bien définies dans ce domaine, l'amour ne se "fait" pas (ou alors à chaque instant...), mais se ressent et se partage tout simplement, quel que soit le nom qu'on lui donne.
Le fait d'être ou non marié est plus un point de vue culturel qu'autre chose, le véritable engagement entre deux êtres ne peut se résumer à une cérémonie, qu'elle soit religieuse ou non.
C'est peut-être la raison pour laquelle on voit tant de divorces dans nos sociétés, c'est qu'il manque cet engagement sincère et profond des deux partis en même temps au départ.
Olivier G.


23Fev08    77C33
Vous envoyez votre discours sur l'amour comme un message, dont la source serait Dieu, le canal vers l'homme vous et le récepteur le monde. Jamais les choses ne pourront fonctionner de cette façon simple. Les humains ressentent l'amour de façons différentes d'un pôle à l'autre, de Greenwich à Sidney. C'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi, comme vous le rappelez dans une de vos réponses [77C29], dans le monde la grande majorité des couples humains ne se choisissent pas, mais sont choisis par leurs parents ou leurs aînés si les parents sont absents.
Aujourd'hui, l'amour est devenu simplement "Tu me plais" et dure jusqu'à ce qu'on dise "Tu ne me plais plus" et, au mieux, c'est du pop-art. Il n'y a qu'à écouter les chansons "d'amour" d'aujourd'hui pour s'en convaincre. Rien à voir avec "Mon Légionnaire" goualé par Édith Piaf. On peut imaginer que Léonard de Vinci aima la Joconde au point d'en peindre la face de façon si vivante, mais l'équivalent moderne par Andy Warhol, c'est les boîtes de corned beef (de toutes les couleurs) qui veulent dire j'aime les hommes (il était homo) comme d'autres aiment le corned beef. Votre amour romantique me paraît démodé. Quant à l'amour du prochain, il n'a plus qu'une traduction aujourd'hui: l'humanitaire. Vous nagez en plein romantisme. C'est complètement derrière nous. Je ne vois pas comment La Révélation d'Arès, par certains côtés très intéressante quand même, trouve bénéfice votre manière de voir les choses.
Sigmund


Réponse :
Ce que vous dites de l'amour des couples aujourd'hui est un fait vrai, comme sont vraies toutes les façons modernes qu'a le mal et ses consœurs, la médiocrité et le cynisme, de se manifester. Mais sous prétexte que sont des faits vrais le mensonge, le vol, l'assassinat, notamment au cinéma, faudrait-il présenter l'avenir sous leur angle, comme des faits inévitables, des maux avec lesquels il faudrait faire désormais?
Je ne vois pas du tout comment l'amour, qui aujourd'hui suit trop souvent la courbe brève X-Y de "Tu me plais" à "Tu ne me plais plus", pourrait être une meilleure traduction de l'amour du couple vu par La Révélation d'Arès à moins de tomber dans une abusive manœuvre de séduction par la mode du moment (Rév d'Arès 20/2).
Il suffit de se rappeler quel prix la Parole donne à la fidélité et à la beauté de la vertu et en quelle horreur elle tient l'adultère pour comprendre que ma vision de l'amour romantique n'est pas démodée. Elle ne fait que rappeler une vérité permanente depuis toujours. Vous me considérez comme dépassé. Vous pensez que je crois à ces fumeuses "réalités éternelles" qu'enseigna Platon quatre siècles avant Jésus. Vous pensez que je refuse l'évolution en amour comme en d'autres domaines. Si évoluer c'est effacer quelque chose pour le remplacer par autre chose puis remplacer autre chose par encore autre chose et ainsi de suite, alors, oui, je refuse de voir ce processus applicable à l'amour.
Sans être platonicien ni néo-platonicien — j'ai grande considération pour Platon qui nous apprit à philosopher, notamment par la dialectique — je crois à la constance de certaines valeurs, celles de l'amour parmi d'autres valeurs. Ce sont ces valeurs que rappelle La Révélation d'Arès. Allez voir, indépendemment des gestes qui eux ont pu changer, si une maman française du XXIe siècle n'aime pas ses enfants comme une maman française du XIIe siècle ou comme une maman chinoise ou congolaise!
L'amour romantique n'a pas plus changé que l'amour maternel de toujours Je crois qu'il n'y a pas fondamentalement dix façons différentes d'aimer son compagnon ou sa compagne. Par contre, je crois que l'amour romantique disparaît, ce qui est tout autre chose, De là la nécessité de l'aider à renaître. Même chose pour l'amour du prochain.

Plaquer l'amour sur les expériences du pop-art ou de la modernité quelle qu'elle soit, c'est du délire (Rév d'Arès 32/9), ne plus considérer l'amour romantique que comme une conformité plate de l'attirance aujourd'hui, c'est plus que faux, c'est monstrueux et c'est dangereux: Parce que des jeunes croient "intelligent" de voir sous cet angle leurs relations avec des "copains" ou des "copines", notre époque bat tous les record en matière de suicide de jeunes. Il faut que l'amour romantqiue ressemble à ce qu'il est et a toujours été: le mystère sacré d'une fusion de deux êtres en un seul, une entité qui, comme dit la Bible, ne fait qu'une seule chair.


24Fev08    77C34
Je les aime bien ces petits moments comme la saint-Valentin, et je les salue quand ils arrivent.
Et je constate que ma compagne a toujours quelque chose de plus spirituel que moi, qui tient peut être à l'amour naturel que sa féminité lui permet, mais qui ne l'empêche pas de rejeter en bloc tout ce qui vient de Dieu.
Il y a un amour qui me semble plus important que tous les autres mais dont peu de personnes parlent, c'est l'amour du Créateur justement.
Il est écrit dans la bible: [Moi, Yahwé...] qui fais miséricorde jusqu'à la millième génération à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandement (Exode 20/6).
Ou encore, selon le Christ: "Le commandement le plus important est: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force (Deutéronome 6/4-5)." (Marc 12/30).
Et ceci: "Vous abandonnez le commandement de Dieu pour observer la tradition des hommes" (Marc 7/8).
Les traditions ne sont pas ce qu'il y a de plus important.
Je pense que l'amour du Père doit se développer, pour voir les choses et les comprendre selon son point de vue et sa sagesse, afin que le monde change en bien.
Aminadab.


26Fev08    77C35
Il ne s'agit pas d'un commentaire, juste le souci d'une précision qui ne mérite aucune publication, forcément un peu sèche au milieu de ces beaux commentaires sur l'amour, car il me semble que vous avez voulu dire :
"l'amour romantique, condition non suffisante, mais nécessaire, pour les épousailles (Rév d'Arès 33/21)..."
et non:
"l'amour romantique, condition sufisante, mais nécessaire, pour les épousailles (Rév d'Arès 33/21),..."
CM


Réponse :
Merci de vous être aperçu de cette mutilation du texte de l'entrée 0077.
En fait, la phrase n'est pas celle que vous avez essayé de reconstituer, mais celle-ci:
"l'amour romantique, condition suffisante, mais nécessairement prophétique, pour des épousailles (Rév d'Arès 33/21 et 38),
que je viens de corriger en rétalissant les mots effacés dans la typographie et aussi de préciser en ajoutant ...et 38) à la référence.
Je m'explique: Au Regard du Créateur l'amour romantique est suffisant: J'ai (Moi, le Créateur) vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens quand ils se sont aimés (33/21), mais l'assemblée qui priera avec eux (33/22) ne peut pas oublier que ce jour-là ils conduiront la prière comme les prophètes et par devra conséquent vérifier que leur amour romantique a bien des qualités prophétiques.
Le référencement de ce qui concerne les épousailles n'est pas facile à faire dans un texte "tout public", qui doit être bref, parce que ce sujet est dans la Veillée 33 mêlé au sujet des funérailles. Si l'on veut faire court, on fait souvent bancal. Et quand, par-dessus le marché l'entrée du blog est réalisée dans de très mauvaises conditions pratiques, ce qui a été le cas, les mauvaises manipulations du texte sont toujours possibles. Nous avions dû faire un voyage d'urgence chez notre fille kiné-ostéopathe pour qu'elle soigne et soulage sa maman, sœur Christiane, dont l'os cassé de la main droite, à la jonction du poignet, ne s'arrange pas bien. J'ai fait ce travail sur mon portable dans des conditions difficiles.
Merci encore d'avoir vu que cette phrase n'avait plus de sens.


26Fev08    77C36
"Quand l'amour présage du grand Jardin (Éden) qui refleurira dans la tête de l'humanité et surgit, petit jardin plein de promesses dans les cœurs des jeunes gens et change la sécheresse de la solitud en terre ruisselant de lait et de miel" (Frère Michel, Le Pélerin d'Arès n°43, sept.88). Depuis  qu'Adam s'est fait la malle (relire la Chute dans la Genèse) le Pater noster trop aimant interviendrait donc grosso modo dans l'histoire des mecs et des gonzesses tous les mille lustres  (excusez du peu...!) pour leur rappeler en gros son big z'amour de Dab céleste et, balançant au passage une bonne 'tarte" pleine "d'amour"  à son faucon bien chéri [le témoin des théophanies en 1977], histoire de le réveiller une bonne fois pour toute, vers un monde nettement plus sympa et surtout pour qu'il arrête de se bousiller et de kifer un max et de se mettre à la colle avec sa meuf  dare dare sans keuf surtout, mais avec teuf-teuf si ça lui chante, car il aura des lustres de kilomètres à parcourir pour aller porter haut et fier le message de ceux à qui le Pater cause en premier, c.-à-d. les prophètes.
Et pourquoi des prophètes, Duschmoll? Eh ben, dame! pour faire de nous des pros- de- la-fète... ou j'ai rien pigé????
Oasis , Oasis!!!!!!
On a soif d'idéal spirituel?
Et si ça vous défrise, je peux en rajouter un chouya, hein, mon frère de là bas dis! Quand tu voudras mon frangin bien aimé d'Israël, d'Algésiras, dArès  ou d'ailleurs...
Mamy pas coco de Panamo.


16Avr08    77C37
Je tenais à revenir sur votre réponse à mon message du 17 Fev 08 77C23 concernant la fornication.
Comme vous n'aimez pas avoir tort, vous dites que La Révélation d'Arès n'emploie le mot forniquer qu'en association à l'adultère (Rév d'Arès 26/6), mais le mot forniquer a le sens large de relations sexuelles entre personnes qui ne sont ni mariés ni liées par les vœux (voir dictionnaire).
Alors en vous lisant je me demande de quoi il s'agit ? D'assouvir ses pulsions ou celles de son partenaire d'un moment? De chercher de la chaleur humaine? On peut allonger la liste des excuses si vous voulez, il n'en reste pas moins que même si le mot est dur, il s'agit bien de cela. C'est d'autant plus grave, si cette sœur connaît la Parole (Rév d'Arès 26/11).
Regard Perçant


Réponse :
La Révélation d'Arès emploie aussi le mot pénitence dans un sens différent du sens du dictionnaire, et c'est la cas d'un grand nombre de mots avec des décalages plus ou moins prononcés: moisson, péché, culte, mortification, etc. Il ne s'agit pas de ma part de "ne pas aimer avoir tort", mais seulement de me limiter à la mission qui est la mienne, mission de La Révélation d'Arès et non mission des dictionnaires.
Mais puisque vous êtes dans le dictionnaire,
le Grand Robert est dans sa première définition en accord avec La Révélation d'Arès: "Péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par des vœux," donc entre personnes adultères. Dans la Rév d'Arès 26/6 les mots pour commettre l'adultère sont ajoutés aux mots pour fourniquer par insistance, afin de bien souligner le sens précis donné à forniquer= commettre l'adultère.
Par extension, le Grand Robert donne comme seconde définition: "Relations sexuelles," terme que La Révélation d'Arès n'utilise pas, mais dans son texte ou contexte La Révélation d'Arès n'entend pas forcément les relations sexuelles au sens d'adultère,

UN, entre époux (ou entre personnes liées par les vœux de l'amour, ce qui est la même chose dans la Parole d'Arès) la fornication est appelée joies données aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7),
DEUX, entre personnes non liées par des vœux à des personnes absentes, qu'ils trompent, et donc entre personnes libres il n'y a nulle part dans La Révélation d'Arès d'interdit des relations sexuelles entre personnes libres de leurs corps. Si ce type de relation sexuelle ne semble pas recommandé, c'est uniquement par déduction, parce qu'il manque de sens prophétique à l'inverse des épousailles (Rév d'Arès 33/38).
Le Grand Robert donne enfin comme troisième définition le sens biblique d'adultère quand il s'agit du peuple des Hébreux abandonnant l'Éternel pour adorer des dieux païens, mais cela ne nous concerna pas ici, évidemment.


XXXxx08    77C38
Texte.
Signature


Réponse :
Xxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxx.