25Oct07 71C1
Magnifique texte (et belle photo où vous êtes
souriant, plein
d'enthousiasme) qui m'a beaucoup émue car il raisonne dans
mon cœur
avec le vécu. C'est par l'accomplissement
de la Parole qui
réveille la Vie — et le
prophète en nous l'expliquant nous donne
la Vie — qui fait qu'on devient un tract vivant
— faire et, ce
faisant, se faire — et c'est à mes yeux la
meilleure façon de
convaincre "ni trop ni trop peu" les hommes en leur donnant envie de
retrouver, de vivre leur vraie vocation humaine, dont l'essence est
spirituelle.
Et de génération en
génération chaque pénitent
vient s'aboucher
au grand fleuve de l'existentialité spirituelle pour
rejoindre sur son vaisseau
la Mer en Haut, et former
ensemble la polone (âme
collective ou âme des peuples, Rév
d'Arès XXXIX/12-13) qui
marque par son effet de grâce, l'évolution
irrésistible vers une
nouvelle civilisation grâce aux retombées
immédiates et médiates,
toujours en synergie avec le Créateur des mondes
— Avec ou sans
la foi, affaire personnelle!
À présent, la marche vers le Royaume
de Bonheur planétaire est
sereinement partie grâce au frère
aîné et à tous les frères
qui versent l'huile sur sa tête, moissonnent
les blés
avec la conscience et la responsabilité des
co-créateurs qui puisent
leur
imagination dans la Création et dans cette grande
boîte à outils qu'est La
Révélation d'Arès. Ils
cherchent leurs
expressions originales pour convier les hommes à gravir
les sentiers
en hommes du temps qui vient vers le nuage
d'or ou les
nations s'embrassent, où le frère ne vent pas le
pain ni la laine.
Réalisme on ne peut plus solide que celui de La
Révélation d'Arès,
ce vibrant appel au cœur de tous les hommes et femmes avides
du Bien
à mettre en actes.
Danny G.
|
25Oct07 71C2
"Le
spirituel, qu'il soit ou non un Pèlerin d'Arès,
suit le concept
libérateur absolu de La Révélation
d'Arès," dites-vous.
Bien sûr, cela comprend qu'il peut n'avoir jamais lu La
Révélation
d'Arès.
J'aimerai que vous expliquiez votre phrase, car j'entends souvent des
confusions.
Personnellement, je comprends qu'un spirituel non Pèlerin
d'Arès est un
homme qui croit qu'il peut devenir meilleur [changer sa vie]
et changer le monde, sans croire en Dieu et/ou sans
croire en La Révélation
d'Arès, mais en suivant le Plan de Dieu
(notamment La Révélation
d'Arès) sans le savoir.
Il est important d'expliquer, afin de ne pas tomber soi-même
dans des
extrêmes, reproduire un autre dogme ou rejeter des gens qui
se sont mis
en changement.
Merci
Tony
|
Réponse
:
Que ce soit quand elle le dit expressément — ...l'équité
[la bonté,
le bien], mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom
plutôt qu'en Mon
Nom règne ce que j'ai en horreur (28/11) —
ou que ce soit dans tout
son contexte, La Révélation
d'Arès n'indique pas comme Voie
impérative du salut, salut
individuel et salut
universel qui vont ensemble, la foi en Dieu, mais le Bien
accompli. Ce qui implique quand même la foi dans le
Bien, ou
conscience du Bien, que cette foi ou conscience
soit seulement
instinctive ou venue de l'éducation ou choisie dans la vie
adulte,
religieuse ou arésienne. Il n'y a ici ni dogme ni
règle, mais
simplement Vie, c'est-à-dire
automatisme. Êtes-vous quelqu'un
qui s'efforce de ne pas faire le mal et qui conjointement s'efforce d'aimer,
pardonner, faire la paix, se libérer et
libérer le monde de
ses préjugés, rechercher l'intelligence
spirituelle, moissonner
d'autres hommes de Bien? Vous êtes
automatiquement pénitent,
automatiquement sauvé et sauveur,
parce que vous mettez
vos pas dans les Pas du Père, que vous le sachiez
ou l'ignoriez,
vous êtes un christ.
Que vous accomplissiez le Bien seulement d'instinct
ou que vous
le fassiez en pleine connaissance de cause, vous vous créez
automatiquement une âme, vous vous
sauvez donc, vous
êtes un pénitent au sens
particulier que La Révélation
d'Arès redonne à ce mot, vous
êtes un homme du temps qui vient,
et vous contribuez à changer le monde et
donc à le sauver.
La grande chance du monde, c'est qu'il contient
déjà
quantité de gens qui sont des hommes et des femmes
de Bien qui
s'ignorent. De là la nécessité de la
moisson pour qu'un
processus de changement universel efficace
s'institue. Ça,
c'est le rôle très ingrat, sans
rétribution sur terre, que les Pèlerins
d'Arès, le petit reste, ont
accepté de remplir volontairement,
consciemment, méthodiquement. C'est la charité
très
particulière des Pèlerins d'Arès
envers le monde. Ils s'obligent ainsi,
tant bien que mal, à une pénitence
et à une moisson
plus distinguées, plus conscientes, plus
méthodiques. Ils ne sont pas
pour autant plus sauvés que d'autres,
sauf qu'ils auront
peut-être la gloire en plus (Rév
d'Arès 37/9).
Tout cela explique pourquoi la foi arésienne est la foi dans
le Bien,
la foi tout court, mais ne peut pas être une religion. C'est
une foi
d'effort, pas une foi de récompense contre une croyance.
Être un
Pèlerin d'Arès, un vrai, demande donc beaucoup
d'abnégation, car cet
état n'est même pas couronné d'une
réputation d'élitisme.
Ceci dit, j'enseigne que l'homme de Bien,
même
incroyant, retrouve toujours Dieu quelque part et, parfois sans le
savoir ou sans l'exprimer, devient croyant, car croire dans le Bien,
c'est aller au-delà des sentiments, c'est recontruire une Vérité
(28/7), c'est croire dans le Créateur.
Mais je ne vais pas ici reprendre tout mon
enseignement de trente-trois ans!
|
26Oct07 71C3
Révolution,
rébellion, opposition, insurgeance,
révolutionnaires, rebelles,
opposants ou insurgeants, pourquoi pas renonçants ou
résistants, ou
mieux proposants? Problème de mots, d'appellation,
substantif ou
qualificatif: Nous y sommes constamment confrontés dans
notre dialogue
avec le monde quand le frère humain rencontré
s'intéresse un tant soit
peu à nous et cherche à nous situer.
Rebelle dans le language courant connote agitation,
irréflexion et
violence, il peut être écarté.
Je me sens révolutionnaire (ou retourneur) par certaines
idées, au plan
philosophique ou spirituel, mais pas par l'action politique qui y est
couramment associée, le terme peut être
écarté, de même qu'opposant car
il est compris trop superficiellement: Nous nous opposons au principe
plutôt qu'aux modalités du système et
nous nous opposons aussi à notre
petit moi.
Insurgeance, donc en français est votre choix
prophétique actuel, mais
en anglais vous vous résignez à opposingness
(article Pélerin d'Arès
1989) et le problème reste entier dans la
première langue de notre Champ
missionnaire.
J'aime le qualificatif de renonçants en hommage au
renoncement d'Élie
ou de Jésus, d'autant plus qu'en dehors du contexte de la
culture
hindoue ou bouddhiste (hors de notre Champ), il est
peu connoté
et demande explication. Par exemple, nous renonçons
à l'esprit de
propriété, de domination, mais pas à
la responsabilité d'allouer avec
sagesse ces biens dont nous disposons par un indécomposable
mélange de
travail, de chance et de Grâce. Ce serait folie d'avoir la
main trop
ouverte, dit le Coran, et de tout abandonner. Le conseil de
Jésus au
jeune homme riche de tout abandonner s'applique à lui seul,
et au riche
publicain Zacharie qui donne seulement la moitié de ses
biens aux
pauvres, il annonce le salut. Les richissimes Bill Gates et Warren
Buffet, qu'il était de si bon ton de critiquer dans certains
milieux,
eux aussi ont donné intelligemment (dans les
modalités et le temps) à
peu près la moitié de leurs actifs: Leur action
porte la marque de la
responsabilité, celle à laquelle nous devons
veiller. Le qualificatif
de renonçant me convient donc, mais pas du tout le
substantif, parce
que nous ne sommes pas un mouvement de renoncement.
J'aime aussi le terme de résistants, bien perçu
en France, et nous
sommes un mouvement de résistance, mais nous sommes plus que
cela car
nous avons une direction de certitude qui nous oriente vers un monde
à
reconstruire: la résistance au mal intérieur et
au mal extérieur, au
"système", n'est qu'une première étape
même si elle sera longue: C'est
une par une que les vertus se construisent avant d'initier la dynamique
de la Vertu Une en nous.
Le qualificatif de proposants (lui aussi absent de mon petit
dictionnaire) est donc intéressant et me séduit.
Par contre je n'aime pas du tout le terme de "Pèlerins
d'Arès", même si
je dois faire avec, car cela suppose que nous avons des
caractéristiques communes plus importantes que nos
différences qui
définissent un ensemble voire un communauté.
C'est vrai dans un certain
sens compte tenu de l'importance dans notre vie de
l'expérience de
Dieu, du travail avec Sa Parole, de la volonté de Le servir,
mais ce
n'est pas ainsi que le monde l'entend. Nous serions Pèlerins
d'Arès
comme nous pourrions être mormons, bahaïs ou
témoins de Jéhovah,
affiliés à une doctrine et une organisation
particulière. L'appellation
(non contrôlée) de "pèlerin" a aussi
l'inconvénient de renforcer le
réflexe de communautarisme: trop souvent quand les
"pèlerins" parlent
d'un "frère," ils sous-entendent quelqu'un qui partage plus
ou moins
leur foi ou leur action et tendent à oublier que nos
"frères", ce sont
tous les hommes par référence au Père
Unique et Aimant.
Le gros avantage de la création du substantif "insurgeance"
ou du
qualificatif "proposants" est qu'ils appellent des questions et donc un
dialogue.
Pour donner une réponse aux hommes qui s'interrogent sur
nous,
individuellement et collectivement, il faut avant tout que nous ayons
une qualité spirituelle qui les interpelle, et à
partir de cette base,
tout problème de mot et de phrase se simplifie à
la Source, se clarifie
à la Lumière.
Antoine B.
|
Réponse
:
Merci pour ce long commentaire. Il ne se situe pas vraiment dans le
sujet, lequel concerne les "spirituels," qui manquent tellement dans le
monde. Votre commentaire s'étend sur un détail de
mon entrée 0071, le
mot
"insurgeant," mais vous avez raison, ce n'est plus vraiment un
détail,
quand il s'agit pour les gens qui "s'intéressent
à nous un tant soit
peu"
de "chercher à nous situer" dans le grand concert des
croyants et des
idéalistes.
Ce
commentaire montre aussi, de façon plus
générale, la difficulté qu'a le
langage humain à désigner avec
précision des objets ou des états
nouveaux. Difficulté si grande que le Père
lui-même ne s'est pas
hasardé à forger un mot particulier pour
désigner spécifiquement le
disciple de sa Parole d'Arès et j'ai souvent honte de
m'être permis de
le faire — ou plutôt de le tenter —
à sa place. Pour ma défense, je dis
que je le fis par nécessité de clarté
dans le monde, quoique le mot
"insurgeant" eût seulement pour lui son
originalité (il n'existait pas
en français), sa disponibilité donc, à
défaut de clarté spécifique.
J'ai
aussi employé assez souvent le mot "civilisateur," que je
trouvais plus
juste et plus honorable, mais qui demande, comme 'insurgeant,' quelques
explications. Bref, rien de réellement clair.
Quant à Pèlerin d'Arès, cette
désignation qu'aucun d'entre nous n'aime
réellement, il
était dans les années 1975-79 le mot
utilisé par la rue pour nous
désigner, parce qu'à cette époque les
pèlerins se rendant sur le saint
lieu d'Arès revêtaient souvent leurs tuniques
à leur hôtel ou sur leur
camping
et circulaient en ville ainsi habillés. Ça
amusait les gens du coin,
les
congés-payés et les touristes qui le racontaient
ensuite chez eux. Par
là le terme Pèlerin d'Arès est
plutôt un sobriquet comme "mormon" ou
"quaker" (trembleur).
Il demeure que le monde a besoin de spirituels, d'hommes et de femmes
avec une âme, et la aussi avec une
âme au sens que
La Révélation d'Arès donne
au mot, à savoir: force d'élévation ou
d'ascension
au-dessus du mal sur terre et des ténèbres
glacées après la mort.
|
26Oct07X
71C4
Votre
phrase "un spirituel est un homme qui a une âme"
m'a fait
penser à une question que je me pose ces temps-ci.
J'ai assisté récemment à une
conférence intitulée "La spiritualité,
pour quoi faire? (selon la voie bouddhiste)". L'intervenant, un lama
(=moine bouddhiste), expliquait que, pour les bouddhistes, la
spiritualité est l'activité de l'esprit, qui se
définit comme tout ce
qui est immatériel chez un humain (sentiments,
pensées, perceptions,
etc). Selon le bouddhisme, l'esprit est une création
continue, il
existe avant notre naissance, continue d'exister après notre
mort, et
c'est par cette dynamique que nous créons notre vie. Le
bouddhiste vit
pour 'réaliser l'Éveil', c'est à dire
trouver la vérité qui est en lui,
masquée par de nombreux voiles, et qui n'est pas une
théorie mais une
expérience.
J'ai demandé au lama ce qu'était pour lui l'âme,
mot absent de
toute la conférence, et que j'avais pourtant en
tête car tout ce qui
était dit sur l'esprit correspondait à ce que
j'appelle l'âme.
Mais selon le lama, l'âme est l'essence
d'un être, impossible à
définir, et plutôt quelque chose de
figé, donc en cela différent de
l'esprit qui, lui, est dynamique.
Je reste un peu sur ma faim avec cette réponse. J'ai
cherché dans un
bon dictionnaire, j'ai trouvé qu'esprit signifie "souffle"
("spiritus"
en latin), et par extension "souffle de vie", et qu'âme
signifie "principe de vie" ("anima" en latin). J'aurais donc tendance
à
penser que les deux mots désignent la même chose,
mais je pense à La
Révélation d'Arès (17/7) en
disant: Ainsi
l'homme est de chair,
d'esprit et d'âme; les trois seront réunis en Mon
Jour, mais jusque là
l'esprit sera le linceul glacé des maudits, dit
clairement que l'esprit
et l'âme sont très
différents.
Alors que conclure? Est-ce simplement une question de vocabulaire
varié
pour désigner la même chose? Je ne le crois pas.
Caroline
|
Réponse
:
Les bras me tombent... Depuis bientôt trente-quatre ans, je
me suis si
intensément et tant de fois étendu, en parole ou
en écrit, sur le ces
mots-là: esprit et âme,
que j'ai un peu l'impression de
devoir expliquer la différence archi-évidente
qu'il y a entre un
caillou et un pied de pissenlit. De plus, puisque vous citez La
Révélation d'Arès: le verset
17/7, vous lisez probablement ce
livre. Vous y avez trouvé, dans les annotation,
l'encadré sur l'âme
(p.189 de l'édition 1995) qui me paraît donner des
explications
suffisantes. Mais ce n'est peut-être pas le cas,
après tout.
Je ne connais pas avec précision la terminologie
française utilisée par
les bouddhistes religieux, mais je ne m'arrête pas
à ce que vous me
dites de la conférence d'un moine bouddhiste, car je me
doute qu'il y a
aussi, en l'occurence, des problèmes de traduction dans
notre langue de
leurs textes-sources.
Je me limite donc à rappeler ce que La
Révélation d'Arès
appelle esprit et âme. Je
vais essayer de dire les
choses autrement que je ne l'ai fait jusqu'à
présent.
La chair et l'esprit:
Le plan de vie spirituelle que le Créateur avait
prévu pour Adam ne
plut pas à celui-ci (Rév
d'Arès 2/1-5), et ne plaît toujours
pas à la majorité des hommes. Adam (ou
peuple humain originel) choisit
donc de revenir à l'état d'animal pensant qu'il
avait avant d'être créé
spirituel (VII/5, Genèse 1/26). Ipso
facto, tout descendant
d'Adam naît du ventre de la mère
avec la chair et l'esprit (=animal+pensée),
tous deux créés avec tous les trucs,
machins et bêbêtes en quantité et
variété phénoménales
créés du 1er
jour au matin du 6ème jour (Genèse
1/25). L'après midi du 6ème
jour (Genèse 1/26), Adam fut, par
surcroît, créé spirituel,
reçut donc une âme en plus de
la chair et de l'esprit (la
cerise sur le gâteau), devenant unique en son genre
par ce privilège, devenant enfant de
Dieu. La Bible dit ça
autrement. Elle dit qu'Adam devient l'image et ressemblance
du
Créateur. Comment? Par la création de l'âme,
pardi, mais j'y
reviens.
Donc, Adam renonce à l'âme,
peut-être parce qu'elle est jolie
mais pas marrante. Il balance l'âme
à la décharge publique de
la Création, où moisit tout sa beauté
(Rév d'Arès 12/3), et
garde la chair et l'esprit.
D'origine biologique donc,
la chair et l'esprit sont
susceptibles d'être sains ou
malades, forts ou faibles, congénitalement. Comme les
culs-de-jatte
congénitaux naissent avec une chair
privée de jambes, les
cinoques naissent avec l'esprit privé
peu ou prou de la faculté
de penser, avoir conscience, choisir, apprendre, etc. Comme les
super-athlètes naissent avec une chair
de rêve, musclée,
championne, etc., les génies naissent avec un esprit
super(hyper?)développé en faculté de penser,
avoir conscience, choisir, apprendre,
etc. La différence entre les bien-lotis et les mal-lotis
à la
naissance, qui paraît une évidente injustice,
principal obstacle au
bonheur général du monde (mieux vaut
naître beau, riche et intelligent
que moche, fauché et c..., mais on ne choisit pas,
hélas), est une
conséquence du péché
général des hommes. Toute La
Révélation d'Arès
explique comment l'homme peut se sortir de cette situation. Comment? En
se créant une âme, qui
s'ajoute à la chair et à
l'esprit.
L'âme:
Malgré le mauvais choix qu'Adam a fait, le
Créateur aime cet
ingrat Adam (dame! le Père
est trop aimant (12/7). Ce
sentiment excessif (trop) lui coûte cher
en souffrance
(30/7-16),
mais il tient bon; c'est la super(hyper?)leçon de
dépassement qu'il
nous donne. Ainsi le Créateur lui garde-t-il non son âme,
puisqu'Adam l'a rejetée librement, mais
la possibilité de la
récupérer ou de se la recréer librement,
autrement dit, sa
faculté créatrice qui va jusqu'à la
possibilité de se recréer une âme
à la condition, bien sûr, de retrouver les
mécanismes (amour,
pardon, paix, liberté, intelligence, etc.) qui la
font réapparaître
et agir à nouveau comme organe existentiel et fondamental de
la vie
spirituelle: la Vie, quoi! (9/6, 24/3-5, 25/3,
38/5, 39/5,
XIX/26). La recherche de ces mécanismes créateurs
et moteurs de l'âme,
recherche qui ne peut être qu'individuelle car chaque homme
ou femme
est Adam, s'appelle pénitence
dans La Révélation
d'Arès. Ainsi peut-on dire que l'âme
est l'élément
autocréé — véhicule ascensionnel
ou force ascensionnelle
ou les deux — qui élève tout homme ou
toute femme au-dessus de la
condition de pécheur rampant en ce monde
et au-dessus des ténèbres
glacées dans l'autre monde. L'âme,
appelée ha dans Le
Livre (XXXIX/5-11), est la grande chance de l'homme! Elle
peut
s'étendre à un état collectif: la polone
(XXXIX/12-13), mais là
on commence à compliquer les choses sans vraiment sortir du
principe
qui est toujours le même: Il faut sortir de l'état
d'animal pensant en
redevenant une créature spirituelle et pour cela il faut se
donner une âme,
laquelle s'ajoute à la chair et
à l'esprit.
Quand l'âme manque à l'homme
qui meurt, l'esprit qui
reste après la mort de la chair devient
le spectre.
Ai-je été clair?
J'espère avoir réussi à expliquer tout
ça autrement que je ne l'ai fait dans mes annotations, un
peu
ennuyeuses sans doute.
|
27Oct07 71C5
Mikal, au sujet de votre réponse au commentaire 71C4, je
dirai
simplement LIMPIDE, mon esprit, ma très
faible intelligence et
ma nature d'enfant comparée à certains, qui ont
une plus grande
maturité que moi, je comprend parfaitement votre
développement sur chair,
esprit, âme. Merci.
Oui, notre humanité a un besoin urgent de vie spirituelle, d'âmes.
Certains
humains sont tombés plus bas que l'animal. En sont-ils
conscient? Si
oui, je ne voudrai pour rien au monde être à leur
place. J'ai récemment
visionné un film sur les attentats du 11 septembre 2001,
lequel
démontre clairement que les tours étaient
dynamitéés et se sont
effondrées en quelques secondes. Il y avait
déjà eu par le passé des
événements similaires ou des avions avaient
percutés des tours, ou pris
feu, aucune ne se sont effondrés!? À
cette époque, George W. Bush
n'avait alors aucune popularité. C'est seulement
après les événements,
lorsqu'il fit la chasse aux "terroristes," qu'il prit une position de
force dans l'opinion. Il déclara la guerre, envoya de jeunes
soldats en
Irak (bien sûr, tous les enfants des sénateurs n'y
furent pas envoyés,
sauf un, et encore moins les enfants de George W. Bush.)
Je viens aussi de visionner le film de Mikael Moore: "FARHENHEIT 9/11."
J'ai fait les liens avec le précédent film. Cela
fait franchement froid
dans le dos de voir que des dirigeants politiques,
économiques,
religieux, etc., sont à l'origine de ces
attentats, étand eux
même les terroristes jetant la diatribe sur Al Qaeda ou
d'autres
[organisations islamistes]. Ils manipulent les peuples par les
médias,
la publicité, les films, etc. Ils les conditionnent, ils les
forcent à
croire des faits qui sont totalement faux, mensonges permanants.
L'Irak, qui n'avait jamais menacé les États-Unis,
n'était pas
dangereux. Le peuple irakien, bien que sous la dictature de Sadam
Hussein, était en paix, pas malheureux. De nombreux
témoignages dans
les bonus de FARHENHEIT 9/11 avant la guerre le confirment.
L'Irak fut bombardé, des civils tués;
on ne connais pas le
chiffre des victimes. Après la guerre, les gouvernements
alliés se sont
rencontrés et ont engagé des
sociétés pour reconstruire l'Irak. Pur
business, exploitation du pétrole,
intérêts financiers, etc.
Maintenant le pays ciblé est l'Iran. Les
États-Unis fortement
affaiblis, manquant de troupes, cherche des alliés, dont la
France, la
Russie. Là aussi ça fait peur. Je suis un faible
lumignon, mais il est
bien évident que si ses hommes pensants continuent de la
sorte, ils
vont nous plonger dans une guerre mondiale. Ceci est un exemple parmis
tant d'autres.
Alors, tout ça pour dire: "Oui, il est extrêmement
urgent de se
construire une âme, urgent qu'il en
naisse de plus en plus,
urgent de faire prendre conscience de ces choses-là au plus
grand
nombre d'humains possible. Nous avons la chance de vous avoir, Mikal.
Vous nous avez fait évoluer. Notre devoir est de
transmettre, chercher
un langage bien compris. Nous allons certainement prochainement vivre
des moments difficile. Puisse un grand nombre de femmes et d'hommes
être prêts à assumer, être
très forts et transmettre la vie spirituelle.
Didier Br.
|
27Oct07 71C6
Vous
écrivez: "Le monde a un pressant besoin de
spirituels capables de
résister aux froids calculs du rationalisme et du
matérialisme épais,
cela va sans dire, mais tout autant au relativisme
général, parce que
ni le bien ni le mal n'est relatif, sinon dans le cœur du
citoyen
désabusé, qui se trompe dangereusement. Le bien
est le bien et le mal
est le mal. Le monde a besoin d'hommes et de femmes travaillant
à
acquérir en même temps le bien sans compromis avec
le mal (Rév
d'Arès 15/6) et un poids moral qui leur permette
d'exercer une
influence sur la société autrement que sur sa
marge."
Pour ma part, je trouve que le génie absolu de cette Parole
[d'Arès] et
de votre enseignement qui La reprend
d’une autre façon est
cette capacité qu’elle a de nous redonner
l’intelligence spirituelle,
c'est-à-dire la juste appréciation ou la juste
évaluation de ce qu’est
la véritable nature humaine et de son enjeu fondamental,
existentiel.
Enjeu qui dépasse même les limites de la mort
physique, puisque nous
continuerons à exister avec ou sans âme
dans l’au-delà.
À partir de là, chacun peux se positionner
librement, consciemment,
comprendre d’où il part et dans quelle direction
il faut aller, comment
assumer sa nature divine et l’orienter vers le bien et la
création sans
perdre son individualité. Cette Parole redonne à
chacun la capacité de
choisir en conscience et d'éviter de continuer à
marcher dans la nuit
de la religion ou de la politique qui mène
l’humanité à sa perte.
Cette Parole est créatrice de grands spirituels qui sont ou
seront
aussi des libérateurs. J’en ai
rencontré certains à Arès en
pèlerinage
qui m’ont stupéfait. Au-delà de
l’individu elle relance un mouvement de
vie incontrôlable qui ne fait que débuter et qui
est amené à prendre
une force exceptionnelle dans l’avenir. En niant la
liberté,
l’individualité, la
créativité, la responsabilité humaine,
en
formalisant la foi, les religions-systèmes (et par la suite
les
politiques-systèmes) ont conduit la foi et les croyants
à l'échec. En
libérant les croyants de la prison religieuse et les
humanistes de
l’idéologie, en les guidant dans la voie de la foi
(en Dieu ou en
l’humanité) libre (Rév
d'Arès 10/10), existentielle,
évolutive,
créative, La Révélation
d’Arès a libéré
une formidable
puissance d’intelligence (spirituelle, 32/5),
d’amour
inconditionnel et de création, capables de changer la
réalité de ce
monde.
Tu reconnaitras un arbre à ses fruits,
disait Jésus.
Les fruits de La Révélation
d’Arès, même s’ils
sont en
apparence peu nombreux, sont exceptionnels et parfois même,
comme dit
plus haut, littéralement stupéfiants. Ils
préfigurent une
extraordinaire évolution de l’homme et de
l’humanité. Cette Révélation
est vraiment un Bien pour
l’humanité à qui elle fait comprendre
que tous les humains sont interdépendants, co-responsables,
co-créateurs du présent et de l’avenir
qui sera finalement ce que nous
en ferons.
Daniel C
|
28Oct07 71C7
Merci
pour cette entrée magnifique.
Cette entrée me fait penser à la beauté
qu'amèneront les
femmes (que j'aime et respecte) et je me permets de donner mon avis. En
effet, j'ose rajouter que les femmes ont un rôle à
jouer, et qu'elles
agissent pour la plupart depuis longtemps pour faire évoluer
les
choses. En Occident c'est grâce aussi aux femmes que les
mentalités ont
évolué, il ne faut pas l'oublier. Il est temps
vraiment que les hommes
les écoutent. Beaucoup de femmes s'insurgent devant les
injustices et
préjugés dans lesquels on les enferme, non pas en
se vengeant sur les
hommes, mais en essayant d'amener dialogue et surtout en disant:
"Écoutez-nous pour essayer de nous comprendre et comprendre
le monde
que l'on désire."
Je dis "on" m'incluant, car, étant un homme, je me sens
co-responsable
de tout ce que l'on fait subir aux femmes. Cette entrée nous
rappelle
aussi, nous les hommes particulièrement, à oser
rejeter traditions et
dominations pour prendre la main des femmes.
Lorsque Katia (69C6) dit: "Je crois, en effet, que si les femmes
étaient conscientes de leur incommensurable pouvoir d'amour
et de
compréhension du monde, la paix serait sur cette terre
depuis
longtemps." Elle [Katia] oublie que les femmes savent cela, en sont
conscientes (peut-être pas toutes, et je n'oublie pas que les
femmes
comme les hommes sont pècheresses), mais je sais qu'il leur
est
difficile d'agir parfois, qu'elles souffrent aussi de ne pas
être
écoutées, sans risquer leur vie dans d'autres
pays notamment. Même ici
en Occident, combien de fois (tout récemment d'ailleurs
lorsqu'un viol
fut relaté à la radio) ai-je entendu des hommes
leur dire: "Vous avez
voulu la liberté, voilà ce que c'est!" Je me suis
permis d'intervenir
évidemment. Aucune n'a osé ou voulu
répondre. L'homme a beaucoup de mal
à se remettre en question et surtout il a peur de perdre une
domination
et/ou virilité. La femme a beaucoup de choses à
amener mais
saurons-nous et voudrons-nous les écouter, sans se moquer et
les
rabaisser sans cesse?
Lorsque Antoine B. (71C3) dit: "Trop souvent quand les
"pèlerins"
parlent d'un "frère," ils sous-entendent quelqu'un qui
partage plus ou
moins leur foi ou leur action et tendent à oublier que nos
"frères", ce
sont tous les hommes par référence au
Père Unique et Aimant." Le Père
n'oublie pas les sœurs non plus. Les femmes non
Pèlerins d'Arès sont
nos sœurs aussi, ne l'oublions pas et ne sont pas aussi
ignorantes que
certains pèlerins frères et sœurs le
croient.
Tony
|
Réponse
:
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Tony, mais si vous
n'existiez
pas, il faudrait vous inventer afin de disposer grâce
à vous du candide
ou de l'ingénu qui parfois nous manque pour lancer des
défis à
l'évidence!
Merci d'encourager les Pèlerins d'Arès
à ne pas oublier les mérites de
leurs sœurs, mais c'est un peu comme si vous sommiez des
Zoulous de se
teindre la peau en noir! Comme les Zoulous les Pèlerins
d'Arès sont des
pécheurs, ils ne sont pas exempts de défauts, je
vous l'accorde, mais
s'ils n'établissaient pas partout les femmes dans
leurs mérites
(Rév d'Arès 9/5), ils perdraient leur
fond même comme les Zoulous
perdraient leur fond en oubliant qu'ils sont africains et qu'ils ont la
peau noire. En ce qui concerne les Pèlerins
d'Arès, la réhabilitation
de la femme comme l'agent supérieur et la plus grande chance
d'un monde
changé est un thème fondamental dans La
Révélation d'Arès. Relisez
le très beau chapitre XXVII dans La
Révélation d'Arès qui parle
en termes pleins d'espérance et de puissance de la femme
qui a la
paix, entre les deux de laquelle coule la Parole, et qui
finalement
triomphera moralement et même biologiquement de l'homme
qui compte,
l'homme qui n'est plus qu'une poule qui a
l'œil de chat.
Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous
ne me semblez
pas avoir une réelle expérience du ou des groupes
de Pèlerins d'Arès
dont vous vous plaignez ou dont vous déplorez la
médiocrité. Vous me
faites aussi l'effet de ne pas vraiment connaître La
Révélation
d'Arès et d'en apprendre le sens au fur et
à mesure que vous
suivez ce blog. Il sert au moins à
ça.
|
29Oct07 71C8
Vu que
les commentaires vont dans ce sens, ce commentaire-ci vient juste
apporter une précision sur le terme frère
ainsi que Mikal l'a déjà enseigné
dans un échange entre frères
du
petit reste sur le site Absolutelife [de notre
frère Guy P.].
Sans vouloir
m'écarter du sujet ni flatter, cet apport
démontre(ra) l'importance de
suivre ce que dit le prophète,
l'importance de se nourrir du miel
qui fait la race des frères!
Qui est mon frère?
Réponse à brûle-pourpoint: Chaque
être humain.
On pourrait comprendre cette question de deux façons
différentes. Qui
doit être considéré comme
étant mon frère
[...mots probablement manquants] chercher
à connaître mon frère.
Tout être humain doit être
considéré comme un frère si
l'on met
en pratique l'amour évangélique
(agapé), la reconnaissance du divin
dans chacun, même s'il ne nourrit pas ce divin,
[même s'il semble avoir
totalement oublié] sa divinité, sa nature
spirituelle.
Dans nos familles (dans le sens usuel du terme biologique), nous voyons
communément des individus avec plus ou moins de
facilité et/ou de
volonté à s'entendre. Jusqu'à quel
point cherchons-nous l'entraide
plutôt que la concurrence? Il y a la possibilité
d'éloignement, puis de
réconciliation, [dans tous les cas] la personne reste
toujours membre
de la famille. Nous pouvons beaucoup apprendre en observant le
microcosme familial, ses dynamiques, pour ensuite regarder le monde en
général.
Ne pas s'arrêter sur des barrières de famille,
quartier, pays, etc.,
mais étendre le concept de frère,
sœur, famille, à toute la race
humaine.
Sur le plan pratique, voir la parabole du Bon Samaritain —
Celui avec
qui je rentre en contact est mon voisin, mon frère.
Être frère n'est pas un
état, c'est une relation qualitative aux autres hommes.
La pauvreté de notre vocabulaire nous contraint à
apprécier le sens de frère
selon une large étendue de
grandeurs ou magnitudes. On n'est pas que frère en
tant que [tel], mais on
est frère au sens, disons, majeur, en tant que l'on
évolue
qualitativement dans la spiritualité et cette
évolution, cette position
qualitative, n'est bien ressentie et évaluée que
par ceux qui vont dans
la même direction, les pénitents.
Le Livre
utilise le terme les
frères à peu près comme
le
Coran utilise le terme
les croyants,
c'est-à-dire pas les croyants en
général, qui peuvent croire à
n'importe quoi, mais ceux qui vont dans la direction
indiquée par la Révélation.
Mais La
Révélation d'Arès
ajoute des dimensions ou des qualités à frère
qu'on ne trouve pas dans le
Coran.
Par exemple, l'appellation frère
au sens de semblable, de frère humain, qui peut donc
désigner
éventuellement le pire ennemi. Cette extension de la
considération
envers tout homme, quel qu'il soit, en vertu de l'amour universel,
n'est pas très ressenti dans Le Coran. Autrement dit, le frère,
c'est le prochain outre le frère
de vie spirituelle, connu ou
inconnu. Aucune Révélation
n'est allée aussi loin que La
Révélation d'Arès dans
l'étendue des sens donnés à frère ou
frères.
Par ailleurs, avez-vous remarqué que Dieu dans Le Livre dit frère à
bras ou à cinelle et non frère à
bras et soeur à
cinelle. Le terme de frère
couvre les deux sensiblités
et cela rappelle que la différence entre les deux sexes est
minime
(quelques grammes de chair) et qu'il y a en nous les deux natures: homme et femme Il les
créa (Genèse),
qu'il nous faut mettre en harmonie. Sur le plan relationnel, nous
sommes complémentaires pour former cette unité
dans la fraternité mais
plus
encore dans les épousailles.
C'est ce que le frère
aîné dit
(courrier du Frère Michel): "Quand il s’agit
d’identité spirituelle, de
vertu (potentielle), l’identité est absolue. Il
n’y a rigoureusement
aucune différence de nature spirituelle et vertueuse
(potentiellement).
Les différences de sensibilité sont surtout
venues des mœurs. D’une
part, de la domination masculine historique (Rév
d'Arès 2/1-5) qui a
développé
l’égoïsme et une humeur dominatrice chez
l’homme, et, d’autre part, la
soumission, la sensibilité, la résignation de la
femme. Mais ces écarts
ne paraissent pas inscrits dans le plan créateur
où le terme la
chair de la chair souligne bien
la proximité très étroite de
l’homme et de la femme. Pour le quotidien,
on pourrait parler de complémentarité, encore que
je croie l’homme et
la femme infiniment plus proches qu‘on ne les voit
généralement, même
sur le plan de la sensibilité sexuelle. Je parle toujours
potentiellement."
Si s'auto-flageller en gémissant sur le fait
d'être un homme
(physiquement) est une prise de conscience de la
responsabilité
collective, car le Père glorifie la femme, parce qu'elle n'a
pas tué
les prophètes
et qu'elle a
gardé une lucidité spirituelle, il est
nécessaire d'en prendre le levier pour activer la
pénitence. Le nabi
[prophète] nous a appris:
"L'homme qui ne s'aime pas ne peut pas s'occuper de lui-même,
ne peut
pas faire
pénitence, se
néglige sous l'angle spirituel. Il ne faut pas confondre
chercher son
seul plaisir et s'aimer, car s'aimer au sens
évangélique est comme aimer son prochain
au sens
évangélique, c'est reconnaître en lui l'image
et ressemblance du Père (Genèse
1/27). C'est l'honorer. Dieu disait à son témoin
en 1977: Tu es mon
honneur (Rév
d'Arès XXXVI/16). La déculturation
demande qu'on ne confonde plus l'auto-humiliation bien dans la ligne
culturelle ecclésiastique, monastique, etc., avec
l'humilité qui est
source de lucidité spirituelle.
"Tout comme l'autel païen d'Abraham ou la kaaba
païenne de La Mecque
passent de l'ombre à la lumière, du mal au bien,
par un transfert de la
pensée vers les vérité, sans pour
autant varier matériellement, l'amour
de soi passe de l'orgueil, de la cupidité ou du plaisir
égoïste, à la
générosité, à l'amour
évangélique créateur, par le
même simple
transfert, sans qu'il y ait transformation corporelle de l'homme. Mais
il y a, ce qui est autre chose, début de transfiguration,
voire même
transfiguration chez certains humains exceptionnels."
Danny G.
|
Réponse
:
J'ai bien failli ne pas publier ce commentaire qui sort du sujet, qui
s'étend sur la notion de frère,
laquelle, vous avez raison de le souligner, désigne tout
être humain.
L'inconnu, serait-il un individu méprisable ou votre ennemi,
est le frère
pour qui il faut aussi faire mortification (Rév
d'Arès 33/34). L'étranger
qui
vous tyrannise, le riche qui
vous déshérite est
aussi le frère (28/13). Or, mon
entrée 0071
parle des spirituels, mais non des frères, et
sous ce rapport
j'affirme que si tous les hommes
sont nos frères, comme vous le
rappelez, ils ne sont malheureusement pas tous des spirituels loin de
là. C'est justement le problème!
Je signale ici que je ne publierai pas d'autre commentaire qui sorte du
sujet de cette entrée "un grand besoin de spirituels."
|
30Oct07 71C9
D'abord merci pour votre présence et votre travail constants
au service
de ce qui nous élève, de ce qui
élève l'humanité à sa plus
belle
vocation dans l'amour et la liberté, à sa
responsabilité de se créer
elle-même comme elle devrait être, de se donner la Vie, de faire son âme.
Aujourd'hui vous nous redonnez un mot: spirituel, au sens clair:
"Spécifiquement, un spirituel est un homme qui a une âme."
Dans mon enfance (années 50-60), quand on disait de
quelqu'un qu'il
était spirituel, j'entendais par là qu'il
était fin, subtil,
intelligent, pas au sens d'intellectuel, de
cérébral, mais au sens du
cœur, comme "siège de la parole droite"
(annotation de La
Révélation d'Arès, Le Livre),
de
la générosité, de l'amour, de
l'inspiration qui nous élève. On pouvait
dire de quelqu'un de drôle qu'il était spirituel,
quand son trait
d'esprit élevait la perception qu'on avait de la personne ou
de la
chose. Je pense qu’on le dit encore ainsi.
Donc "spirituel," qui a trait à l'esprit, fait passer
l'esprit par le
cœur (ou par la gorge
dans Le Livre)
et c’est ainsi que naît l'âme.
Spirituel en quelque sorte
c'est l'esprit
et la chair
qui s’élèvent, se rassemblent
[et s'allient dans la pénitence]
pour créer, souffler l'âme.
Dans leur film "Metropolis" (cinéma muet des
années 20), Thea von
Harbou et Fritz Lang scandent une expression qui m’a
frappé pour dire
ça: "Le médiateur entre le cerveau et les mains
doit être le cœur." Le
cœur donc comme “siège de la parole
droite”.
Avec vous chaque jour dans l’effort de tirer le meilleur de
moi et de
partager l’espérance de la vie avec tout homme.
Bernard
|
30Oct07 71C10
J'avais
retenu ce qu'on dit de La
Révélation
d'Arès, que l'homme se sauverait par ses actes
et non par sa
foi, ce qui est contraire à l'évidence
évangélique, mais je vois que
cette prétendue Révélation
irait plus loin dans l'aberration: Elle envisagerait que l'âme
soit créée par l'homme [et
qu'elle] soit (si je comprends bien) un produit de sa conscience
génératrice d'actes louables
exécutés par la chair et l'esprit. La
théologie
augustinienne [la théologie de st-Augustin]
décrit l'homme comme
double, celui qui par sa création est digne de Dieu et plein
de Dieu et
celui qui par sa chute [la faute d'Adam] est indigne de Dieu, vide de
Dieu. Jusque là nous sommes à peu près
d'accord, mais vous prétendez
que le retour de l'homme indigne de Dieu à l'homme digne de
Dieu se
fait par ce que vous appelez pénitence,
une vie d'actes bons, qui crée l'âme,
qui serait selon vous
l'agent salvateur agissant même chez l'athée, le
juif, le musulman, le
bouddhiste. C'est totalement faux, ce retour ne peut se faire que par
la Grâce gratuite de Jésus Christ, dont La
Révélation d'Arès
éloigne
l'homme. C'est un livre mensonger et impie!
Albert G.
|
Réponse
:
Je connais la théologie chrétienne traditionnelle
pour l'avoir vénérée
et enseignée. Je l'ai
vénérée peut-être plus que
vous ne la vénérez
vous-même. C'est assez dire le bouleversement que fut pour
moi
l'apparition de Jésus,
prophète
renvoyé aux hommes comme messager
et non deuxième personne de la Trinité, qui
serait morte sur la croix
pour racheter mes péchés. Jésus est
mort sur la croix, victime de
l'injustice et de la cruauté des hommes, c'est tout.
Comme vous je croyais "qu'on n'allait au Père que par
Jésus Christ,"
parce que "Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a
donné son propre
fils unique de sorte que quiconque croit en lui ne périsse
pas, mais
ait la vie éternelle" (Jean 3/16). Mais voilà,
à Arès Jésus lui-même,
porteur d'un Message du Père, dit que l'évangile
de Jean
n'est qu'un livre
d'homme ou parole
d'homme (Rév d'Arès 35/12, 16/12) et
il dit la même chose des épîtres de
Paul de Tarse, qui par elles a contribué
à forger cette
théologie vénérée par tant
et tant de mes frères chrétiens. C'est vrai
que nous sommes là au cœur de ce qui nous
sépare.
Mais cette séparation, c'est vous qui la supputez
inconciliable. Pas
moi. Depuis que Jésus me parla, depuis 1974, je me
considère toujours
comme chrétien respectant le Sermon
sur la Montagne. Je ne crois plus depuis 1974 qu'on est
sauvé
parce qu'on croit ceci ou cela. Ce que je crois aujourd'hui, c'est
qu'on est sauvé si l'on acquiert l'amour,
le pardon,
la paix, la liberté et l'intelligence
spirituelles et si l'on moissonne
d'autres hommes qui
acquerront ces vertus — ce qui
correspond bien aux évangiles de Matthieu, Marc et Luc
—. Je crois donc
que si vous êtes simplement ce pénitent,
cet homme
du tubra que sera l'homme
du
temps qui vient (Rév d'Arès 30/13, XXVII/6),
vous êtes sauvé,
même si vous croyez aux dogmes de votre église,
dogmes qui sont,
d'ailleurs, le grand obstacle au rassemblement des croyants. Mais le
Père, qui a plus d'espérance que vous n'en avez,
parce que vous croyez
que tout est "dit et accompli," alors que le Père
à Arès rappelle que
tout reste à dire
et à accomplir,
sait bien qu'il faudra
du temps pour que vous abandonniez cette voie archaïque,
erronée..
Tout ici est suspendu à la foi, c'est vrai. Parce que La
Révélation d'Arès ne dit
pas ce
que dit votre église, elle serait selon vous
"mensongère et impie"?
Mais non, elle est on ne peut plus vrai. Je vous assure que ce qui
m'est arrivé en 1974 et 1977 m'est bien arrivé et
que je ne croirai
jamais ce qu'on essaie de me faire croire, que j'aurais
été trompé par
le démon, parce que, comme le disait
déjà Jésus il y a deux mille ans,
je ne vois pas où dans La
Révélation
d'Arès le démon trouverait son
compte. Je ne vois pas pourquoi
nos frères juifs et musulmans suivraient eux aussi des
livres "impies
et mensongers," ce que votre commentaire sous-entend sans le dire. Ceci
dit, La
Révélation d'Arès
n'est pas en tous points d'accord avec tout ce que croient nos
frères
juifs et musulmans. Il y a encore beauoup à dire et accomplir. Elle est
dépassement et
tout le monde aura à se dépasser avec elle. Quatre
générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès 24/2). Je vous invite à ce
dépassement. Lisez-la!
|
31Oct07 71C11
Je
voudrais réagir ici aux propos mystérieux de
daniel C. qui dit dans son
commentaire 71C6: "Tu
reconnaîtras
un arbre à ses fruits, disait Jésus.
Les fruits de La
Révélation d’Arès,
même s’ils
sont en apparence peu nombreux, sont exceptionnels et parfois
même,
comme dit plus haut, littéralement stupéfiants."
De quels fruits "littéralement stupéfiants"
parlez-vous? Pouvez-vous
donner des exemples concrets? Qui avez vous vu au Pélerinage
de si
exceptionnels? Il n'y aucune ironie dans mes propos. Vos propos ont
aiguisé ma curiosité c'est tout.
Yvan B.
|
Réponse
:
Un blog n'est pas un forum. Votre question s'adresse à
Daniel C., qui
n'a pas la possibilité de vous répondre. Je me
permets donc de répondre
à sa place. Si ma réponse est à
côté de votre question, je vous en
demande pardon, et si elle n'est pas celle que ferait Daniel C., je lui
en demande pardon.
Pour moi il y a dans votre commentaire tout à la fois une
certaine
méconnaissance des Évangiles Palestiniens et un
angle de vue religieux,
non arésien, qui voit les choses non sur le fond, mais en
surface — En surface,
nos pèlerins sont évidemment des gens ordinaires
qui n'ont rien de
"stupéfiant." Le stupéfiant est en dedans et
perçu seulement par ceux
qui ont des yeux pour voir,
comme disait Jésus.
Sur le dernier point, Daniel C. dit en effet qu'il voit au
Pèlerinage
d'Arès des "fruits littéralement
stupéfiants" de la transformation
opérée par La
Révélation d'Arès chez
certains pèlerins — qui
d'ailleurs ne sont pas tous membres
actifs de l'Assemblée, loin de là —.
Daniel C. a raison en ceci que ces
hommes et femmes tantôt ont quitté une dogmatique
de salut religieuse
avec ses superstitions et ils ont surmonté leur peur de
vivre la foi
hors de la protection et de la bénédiction d'un
système séculaire
(église, synagogue, mosquée, etc),
tantôt ont quitté un athéisme ou une
indifférence religieuse équivalents à
une totale absence de vécu
spirituel. Je sais, pour ma part, combien ces deux démarches
sont
métapysiquement très difficiles, vraiment
très difficiles. Même si
leurs résutats sont généralemen
invisibles, ils peuvent être qualifiés
de stupéfiants à notre époque
où l'effort de renaître spirituel est
rarissime.
Sur le premier point, je rappelle qu'à Arès
aujourd'hui comme chez les
disciples de Jésus en Palestine autrefois un certain nombre
d'entre les
nouveaux pénitents
étaient
égoïstes, cyniques, menteurs, profiteurs, voleurs,
méchants, haineux,
bref, mauvais avant de connaître la Parole et qu'aujourd'hui
ils ne
sont plus, parfois après d'énormes efforts
intérieurs invisibles, que
des pécheurs moyens en processus lent de pénitence
et que le Père ne leur en
demande pas plus, pourvu qu'ils ne redescendent pas dans la vallée grasse.
|
31Oct07 71C12
Voila un
beau sujet de fond qui suscite selon moi quelque remarques et questions.
D'un coté il y a la majorité vivant plus ou moins
bien avec plus ou
moins de satisfaction, mais en subissant le système
d'influences, de
lois, de malheurs.
D'un autre côté, il y a ceux qui s'imposent,
prennent les décisions,
qui gouvernent et qui jugent, en pensant qu'ils sont indispensables.
Enfin il y a les Robin des Bois, les rebelles, les prophètes
et les spirituels qui
sortent du système en place. En se plaçant au
dessus, ils gênent car
ils remettent en cause l'autorité.
Est-ce que la société peut vivre au dessus du
système? Oui, mais après
une intervention divine pour qu'il n'y ait plus de meurtrier, de voleur
et j'en passe.
Toutefois je me demande jusqu'où les dirigeants peuvent
aller dans la
manipulation afin de se maintenir. Cette idée me fait froid
dans le dos
au point que je me demande si le pouvoir donné à
une minorité n'est pas
le pire des mots que connaît l'humanité.
Y a-t-il un grand besoin de spirituels? Vue la réaction des
gens qui se
moquent des spirituels, tuent les spirituels ou en ont peur, je dirais:
Non! Toutefois, en regardant de plus prés, vu le chemin que
prend
l'humanité, je dirais qu'il est indispensable qu'il y ait
des êtres qui
tirent les autres vers le haut.
Nous avons bien les catholiques, que je plein sincèrement.
Si j'étais
eux, je me demanderais: "Qu'est-ce que Dieu attend pour intervenir avec
sa grâce divine pour faire cesser tous les malheurs et
injustices qui
règnent sur cette terre ou la situation ne fait qu'empirer
depuis deux
mille ans que Jésus est repartie?"
Comment Dieu pourrait-il entretenir un système ou l'homme
peut
continuer à faire le pire sous l'unique condition de croire
et de se
faire pardonner les péchés une fois par semaine?
Et enfin, qu'est ce qu'un spirituel? Un spirituels et un gentil avec
une âme.
L'âme est le produit
de l'amour
qui fait
apparaître la nature Divine de l'homme.
Ainsi le sort du monde, que l'on croyait dépendre uniquement
des
révolutions et des guerres, qui ne résoudrons
jamais rien, peut
dépendre d'humains qui placent leur espérance
dans leur capacité à
travailler au changement
d'eux-même,
de leurs frères
et du monde,
pour que la balance penche
vers le bien.
Évidement il serait quand même
nécessaire qu'il y ait une intervention
divine.
Donc, il est fort souhaitable qu'il y ait des spirituels ouvert sur le
monde, comme les Pèlerins d'Arès que j'aime bien.
J'espère que mon long commentaire qui n'engage que moi et
que j'ai
cherché à rendre intelligent
(si, si!) n'aura choqué personne.
Aminadab.
|
Réponse
:
Par trois fois vous dites qu'une "intervention divine serait
indispensable." Cette intervention divine, je vous le rappelle, a eu
lieu! Elle a eu lieu dans une localité appelée
Arès, en France, en 1974
et 1977. Le Père ne peut faire plus sans se renier. Il a
fait l'homme à
son image et
ressemblance (Genèse
1/27) en lui donnant cinq facultés qui sont
proprement divines
et qu'aucune créature ne possède en dehors de
l'homme: la parole,
l'amour, l'individualisme, la créativité, la
liberté. Le Père ne peut
intervenir par-dessus la volonté de l'homme sans atteindre
à la liberté
de celui-ci, c'est-à-dire sans renier son Plan
Créateur. Autrement dit,
le Créateur s'est conditionné sa propre
Création et en cela il
est bien le Père qui accepte le fils, l'homme, tel qu'il l'a
fait à
l'instar du père terrestre. Inversement, l'homme doit
comprendre sa
fantastique capacité d'autorecréation. Le lui
rappeler fait partie de
nôtre tâche. |
01Nov07 71C13
En
suivant ce blog et les commentaires des lecteurs depuis quelques mois,
je suis frappé en même temps par la
fraîcheur des propos (vos propos et
ceux des commentateurs) et par leur naïveté.Ce qui
est frais est très
souvent naïf. L'ennui pour vous est qu'il existe des
explications très
claires de la disparition des spirituels, que vous déplorez.
Conséquence directe, il existe des explications de
l'impossibilité de
leur réapparition. Des sociologues et des anthropologues se
sont
penchés sur ces questions. Dans leurs analyses le mot âme n'a
pas cours, surtout dans le
sens étrange que vous donnez à l'âme, qui
selon vous serait contingente [=qui peut exister
ou ne pas exister]. Un anthropologue catholique, René Girard
de
l'Académie Française, théoricien du
mimétisme, qualifié de révolution
intellectuelle, dit que si les spirituels que vous appelez de vos
vœux
ne peuvent pas réapparaître, c'est
irrésistiblement parce qu'il existe
un rationalisme mimétique contre lequel on ne peut rien. On
n'y peut
rien. Il dit: "Autant il était impossible de ne pas avoir la
foi au
Moyen Âge, autant il est impossible d'avoir la foi au XXIe
siècle,
parce que tout le monde est du même
côté, du côté de
l'athéisme et du
rationalisme." Votre appel à la renaissance de la
spiritualité est une
utopie absolue.
Miroir-Mon-Beau-Miroir
|
Réponse
:
Je ne connais l'œuvre de René Girard que
très superficiellement et en
anglais. Cela paraît bizarre concernant un
académicien français, mais
René Girard, je crois, a été et est
peut-être encore professeur aux
USA. Je l'ai découvert à la
bibliothèque de Harvard en 1990. Marguerite
Yourcenar, académicienne française, avait aussi
vécu aux USA.
Vous m'opposez ici un intellectuel, doublé d'un militant
catholique, du
plus bel acabit, mais aussi de la plus belle contradiction. Si,
d'après
ce que vous me dites, René Girard affirme qu'il est
désormais
impossible d'avoir la foi en raison d'un mimétisme
athée irrésistible
(je réutilise vos propres mots), comment peut-il
prétendre en même
temps, ainsi que je l'ai lu dans je ne sais plus quel écrit
ou article
de lui, que le catholicisme est la religion de l'avenir aux USA du fait
de l'immigration des Mexicains et autres Latinos et du fait d'une
action apostolique catholique sans précédent? Il
considère donc que le
foi peut vivre et évoluer, ce qui contredit sa
théorie du mimétisme
athée. Passons.
En m'opposant une pensée d'un style on ne peut plus
intellectuel vous
me rappelez une période passée de notre assemblée
arésienne, quand je
regrettais que nous ne comptions pas parmi nous d'intellectuels ou de
frère ou sœurs versés dans
l'activité intellectuelle du monde. Entre
1975 et 1980, par exemple, je ne trouvai personne capable de me
représenter et de représenter nos
espérances à Paris auprès de
Jean-Paul Sartre ou, dans les années 80, auprès
de Jacques Derrida avec
lequel je correspondais non sans difficultés. Je savais que
ces hommes
étaient accoutumés à certains types
d'esprit et de parler à travers
lequels, malgré leur intelligence, ils jugeaient trop vite
qui les
intéressait et qui ne les intéressait pas.
J'étais sûr qu'il y avait
une traduction intellectuelle de La
Révélation d'Arès, mais
je n'étais pas et aucun de mes frères et
sœurs
n'était capable de faire cette traduction.
C'est un des insuccès de ma mission prophétique
depuis 1974, je ne m'en
cache pas, depuis le moment où je compris, pratiquement tout
de suite,
que la Parole qui m'était donnée introduisait
à une philosophie
singulière de la vie spirituelle, d'où mon
désir immédiat de voir du
côté de l'existentialisme (Heidegger, qui
était encore vivant, et
Sartre) et de la déconstruction (Derrida). Mais je savais
aussi avec
quelle prudence
il fallait
approcher ces hommes-là pour ne pas faire plus de mal que de
bien à la
cause que Dieu venait de confier à l'activité de
mon petit cerveau si
peu intellectuel.
Plus tard, je compris mieux que ces intellectuels aussi avaient leurs
limites, leurs blocages, et qu'il ne fallait pas en attendre un appui.
Cet appui pouvait s'avérer plus utopique encore que ne le
semblait La
Révélation d'Arès. Je ne
vous
cache pas, et vous en demande pardon d'avance, que ce que peut dire
l'anthropologue académicien René Girard ne
m'affecte en rien et que je
me considère en la circonstance beaucoup plus
compétent par la
"fraîcheur et la naïveté" qu'il ne l'est
pas son brillant intellect
catholique.
Oui, l'âme
est "contingente"
selon que l'homme est bon et se donne une âme, qui
le sauvera des
ténèbres, ou n'est pas
bon et vit sans âme.
Ce n'est
pas moi qui le dit, mais le Père lui-même. Je vous
remercie de lire mon
blog, cela m'honore, mais je vous remercierai mille fois plus si vous
lisez La
Révélation d'Arès,
ce qui honorera le Créateur, qui en est l'auteur. Oui, le
spirituel est
l'homme qui a une âme,
par
conséquent.
|
01Nov07 71C14
Votre blog est pour moi une source
d'enrichissement
spirituel et missionnaire considérable.
D'observer et d'étudier la façon en
particulier dont répondez aux intervenants est un
ENSEIGNEMENT inestimable. Merci !
Internet est un décidément un outil
extraordinaire pour la
mission.
Que de superlatifs en trois
phrases!
Patrick B. |
01Nov07 71C15
Dans la prière Père
de l'univers
(Rév d'Arès 12/4), que nous disons
tous les jours, il y a tout,
la grande boucle de nos vies liées à celle du
Créateur.
Parce qu'Il possède en plénitude positive la
parole, l'amour,
l'individualité, le pouvoir de création, et la
liberté, parce que
là est le chemin du bonheur, de la victoire sur le mal, le
malheur, la
mort, nous nous efforçons résolument
d'acquérir cette image et
ressemblance du Père. C'est ce que vous nous avez
enseigné avec amour
et patience, et nous essayons d'honorer cet enseignement.
La vie spirituelle, c'est toute la vie, tendue vers le bien, non sans
efforts ni échecs,
mais paisiblement, parce que c'est la direction de certitude pour
vaincre le mal.
Chantal F.
|
03Nov07 71C16
Votre texte sur "un grand besoin de spirituels" et sur "l'insurgeance,"
parle à mon cœur non pas à travers mon intelligence, faible lumignon (Rév
d'Arès 32/5),
mais à travers l'expérience de mon
vécu quotidien. L'expérience de
dominer ses défauts, d'expérimenter la patience, de ne pas
se salir à
combattre l'adversité par l'adversité. Alors les
circonstances, je
dirais Dieu, agissent et nous aident par des voies
mystérieuses.
C'est d'expérience vécu du bien
qu'il faut expérimenter. Comment expliquer que si les
épreuves nous
divisent, elles peuvent aussi nous renforcer! L'amertume ne doit pas
nous envahir. L'esprit s'ouvre alors! L'énergie ne manque
pas dans la
bonne mesure.
C'est peut-être
cela la voie du bonheur. Le bonheur est de sentir qu'une âme est
en train de grandir en soi!
À chacun sa mesure
(Rév d'Arès 7/6).
Quelle est ma mienne? Je fais ce que je peux en toute modestie. Le petit reste, si
j'en fais partie
n'ambitionne aucune révolution.
Je vous adresse toute ma reconnaissance pour votre énergie
à
transmettre sans défaillance La
Révélation d'Arès et de
vous y référer sans cesse. Je vous
embrasse.
D. D.
|
Réponse
:
Je vous connais et vous estime depuis longtemps, quoique vous
apparteniez à cette masse immergée de l'iceberg
arésien, dont on ne
voit et connaît publiquement que les groupes
émergés, ceux de la
mission publique. Qu'ils soient loués pour leur grand
mérite! Vous êtes
médecin et je crois, sans vous avoir jamais
consulté, qu'un homme en
poursuite continue du Bien
ne
peut être qu'un bon médecin. Mais ce qui vous rend
plus particulier
encore dans la pratique de l'espérance, c'est que vous
êtes aussi
franc-maçon. J'en profite alors pour attester devant ceux de
mes frères
et sœurs qui en douteraient
encore en raison de préjugés, que tout homme qui,
par diverses voies,
s'efforce d'être un homme de bien,
un homme du temps qui
vient,
est parfaitement à sa place parmi nous. Vous en
êtes un exemple
éclatant. Vous doutez d'être digne du petit
reste? Vous en êtes digne! Merci
pour ce beau commentaire. |
03Nov07 71C17
Je vous remercie pour la réponse à mon dernier
commentaire [71C12].
Vous avez raison, et je radote. Ceci s'ajoute à mes
difficultés
d'expression ainsi qu'aux lacunes de mon éducation.
Ainsi, comme vous dite, "une intervention Divine a eu lieu à
Ares." Les
mots me manquent pour dire à quel point j'en suis convaincu
et comme
cette Révélation
d'Arès et un enseignement qui
unifie, et mériterait d'être
apprécié à sa juste valeur par la
majorité
des hommes.
Quelle serait la personne ayant connu même un
échantillon de la
souffrance, qui la souhaiterait même à son pire
ennemi?
Parce le moindre de nos faits et gestes et irréversible,
chacun devrait
avancer dans la vie avec arts et enseigner comme un sage.
Je ne comprends pas qui pourrait avoir intérêt
d'empêcher l'instruction
du Créateur, car il élève.
Selon moi, Dieu peut intervenir de façon subtile,
à travers quelqu'un
ou par sa présence visible, mais c'est son Jour, le Jour de Dieu, qui
mettra tout le
monde d'accord.
Est ce que tout le monde peut être sauvé? Je ne
sais pas.
Aminabad
|
Réponse
:
Tout le monde peut-il être sauvé? Je ne le sais
pas non plus. Mais il y
a dans La
Révélation d'Arès
cette Parole mystérieuse, qui pourrait bien être
d'espérance pour tous: Des
abîmes glacés les
regards blancs et creux des spectres m'imploreront, chacun verra alors
ce que Je ferai (31/12). |
04Nov07 71C18
"Mais que faites-vous concrètement?" Plus d’une
fois cette question m’a
été posée dans la rue [quand je vaque
à la mission]! Depuis quelques
minutes [?], j’explique: "Ce monde ne changera
vraiment en bien
que si des hommes, des femmes en nombre suffisant, vous, moi et
d’autres, de génération en
génération changent
réellement en
bien. Ce monde
est menteur parce que nous sommes menteurs, violent parce que nous nous
abandonnons trop facilement à nos nerfs, pétri de
préjugés parce que
nous refusons de les déceler et de les combattre en nous,
etc." — "Oui,
je comprends, mais concrètement, vous faîtes
quoi?" — "Vous avez
raison, ce changement
individuel doit se prolonger par des actions plus collectives bien
réfléchies, et nous avons bien des
progrès à faire dans ce domaine:
— Vous pensez sans doute aux conflits et autres grandes
souffrances de
masse comme la famine mais si nous ne changeons pas
vraiment, ne devenons
pas des hommes neufs,
pourra
t-on jamais aider ce monde à dépasser et
à résoudre ce que l’on aura
pas commencer de dépasser et de résoudre en nous?
Les grandes
catastrophes planétaires trouvent leurs origines dans nos
misères
individuelles" — "Oui, mais concrètement?"
— "Lutter contre ses
turpitudes, ses noirceurs, bref, prendre son
péché à bras le corps,
croyez-moi, c’est du concret! Un combat difficile, souvent
éprouvant…
Cette lutte est concrète, mais passe quasiment
inaperçue, parce qu’elle
se déroule dans l’intime profondeur du pénitent.
L’âme, c’est du concret
aussi, c'est notre vrai
corps,
dit La Révélation d'Arès (17/3)!
Pourtant, personne ne la voit, et
rares sont ceux qui la pressente chez
l’homme de bien qu’ils croisent."
Oui, ce monde a besoin de vrais pénitents,
de grands spirituels pour lui révéler
qu’il existe pour l’homme,
l’homme concret, tout homme, une voie royale (Rév
d'Arès 3/9), réaliste et
praticable, qui triomphe du péché, du malheur et
de la mort. Ce
triomphe est certain, si nous ne
nous décourageons pas, car alors la Vie se transmettra
immanquablement: Si
leur tête reste
insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans
d’eux, dans leur poitrine, où je souffle que Mon
Messager est véridique
(Rév d'Arès 4/11).
Merci, Frère Michel pour toute
cette Vie
que vous nous donnez depuis des
années!
Laurent R.
|
05Nov07 71C19
Je voudrais remercier de tout mon cœur fraternel les auteurs
des
commentaires 71c16 et 71c18.
Ce qu'lls vivent ils l'ont écrit et ainsi nous nous
rejoignons sur la Voie
Droite.
Merci encore.
hbs |
06Nov07 71C20
Votre description de ce que sont ou doivent être et doivent
faire les
spirituels est belle, vivante et comme toujours insurgeante.
Elle est
à contre-courant de ce que le monde a en tête
lorsque l’on parle d’hommes et de femmes
spirituels, qui sont vus, souvent, soit comme des ermites ou des
reclus, soit comme des champions de la charité, soit comme
des saints, de préférence morts, en tout cas
comme des humains qui ne sont surtout pas
intéressés par l’avenir de leurs
frères sur terre.
La vision que vous donnez, vous, de ces hommes et de ces femmes
spirituels est toute autre, profondément active,
conquérante même, dans le sens spirituel que Dieu
donne à Ses Paroles: Soyez féconds et
prolifiques, remplissez la terre et dominez-là
(s’entend spirituellement) (Genèse 1/28),
après qu'il eut béni Adam et Ève. Ces
spirituels ont le pied
bien planté dans la terre (Rév d'Arès
XL/5) de la moisson
et de la pénitence,
la tête
au Ciel, et le cœur fraternellement
ouvert sur leur prochain. Ils ont des missions proprement
existentielles, sociales, et insurgeantes. La vie de ces spirituels est
passionnante et le dynamisme que vous mettez dans votre texte est
contagieux et pousse à relever le gant et à
devenir ainsi.
Je me dit que ce texte pourrait constituer la "substantifique moelle"
de ce que l’on pourrait dire à ce sujet dans une
mission qui porterait le titre de votre entrée: "Le monde a
grand besoin de spirituels !
Mais je me dit aussitôt que, si nous ne sommes pas
prêts pour lancer une journée mondiale de lutte
contre
[ceci ou cela], nous le sommes
peut-être encore moins pour faire une mission de ce type qui
exigerait de nous, non seulement d’être
résolus
à grandir en tant que spirituels, mais encore à
rayonner
d’une Vie spirituelle
telle
qu'elle donnerait au public que rencontre notre mission l'envie de nous
ressembler.
Peut-être pourrions-nous entre temps
réfléchir sur les autres missions des spirituels
que votre texte suggère sans les nommer?
D. Faber |
06Nov07 71C21
Si on essaie de se souvenir de certaines périodes ou
même certains instants de son enfance.
Qui ne se souvient pas de question telles que:
D’où je viens? Où je vais aller ? Que
vais-je faire ?
Qui n’a pas eu soif de vérité ?
Qui dans les réponses apportées à ses
questions souvent par ses parents n’est pas resté
sur sa soif ?
Pourquoi ?
Parce que le petit d’homme ne le sait pas encore, il ne sait
pas encore qu’il a besoin de vérité
pour avancer dans sa petite vie commençante.
Ses parents peuvent nourrir sa chair en lui apportant vitamines,
protéines et tout ce dont le corps a besoin, mais
s’ils ne lui apportent pas la vérité,
il va avancer dans sa vie comme le ver aveugle. Son inconfort,
qu’il ne sait pas expliquer vient certainement
de cette partie de lui nommée "âme", qui demande
elle aussi à être nourrie. La seule
nourriture qui lui corresponde est la vérité. Cette
vérité lui dit ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui
est peu, ce qui est beaucoup,
ce qui est beau et ce qui ne l’est pas, car la
beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3). Toute sa vie l’homme
cherche le bonheur et même si la notion de bonheur est floue,
difficile à expliquer, les atomes du corps, du
cœur, le sang dans nos veines nous illuminent, vibrent quand
quelque chose nous a rendu heureux autant que quand nous avons rendu
heureux.
L’héritage divin donné par
l’Image et Ressemblance avec notre Créateur a
été abimé, négligé ou abandonné par des
générations qui se sont perdues sous les
interprétations des dos gris (Rév d'Arès XVI/3), ceux qui se sont
emparés de ce merveilleux héritage indispensable
pour vivre la Vie. Qu’il le veuille ou non,
l’homme a besoin de nourrir son âme. Sans
la vérité il est dans l’erreur, et
l’erreur donne des êtres forcément
frustrés de quelque chose qu’ils ne savent pas
expliquer.
Notre époque où la science a dit: Que les plus
malins deviennent riches! Ce dont ils ne se privent pas
jusqu’à labourer la peau et la terre, sans
considération pour leurs propres frères
donnent des êtres forcément malheureux. Je
n’exagère pas, notre pays qui a reçu le
magnifique message du Créateur se tait, il en devient le
plus grand consommateur de tranquillisants.
Mais le meilleur tranquillisant est l’écoute du
Père aimant, sa magnifique parole aux accents
étonnamment humains, charnels, elle replante dans nos
têtes vides une formidable espérance dans la vie
et dans les autres, elle calme nos cœurs agités.
D’accord, pour le moment es pèlerins ne sont pas
encore visibles mais ils savent que quelque chose bougent en
eux, comme un rayon de vie qui se réanime chaque fois
qu’ils luttent contre leurs bassesses,. C’est
l’encouragement à continuer.
Oui, en nous un nettoyage se fait. Mais chacun fait son nettoyage
à sa mesure, avec son énergie ou avec sa paresse
tout en essayant de la vaincre, car la vérité
c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et que tant que nous sommes
bien vivants sur nos deux pieds, nous sommes une petite particule de ce
monde.
Allelluia!
Et merci à notre prophète qui est
magnifique sur cette photo. Ne rayonne-t-il pas de joie, de bonté ? N’est-il
pas l’exemple bien vivant que quelque chose a pris Vie en lui?!
A.J. |
XXXxx 71C22
Texte
Signature |
Réponse
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Xxxxxx xxxxx xxxxxxxx |
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