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25 octobre 2007 (0071)
un grand besoin de spirituels

Le monde, politique et religieux, est aujourd'hui géré comme une immense usine doublée d'un studio de cinéma. Que cette industrie prospère là-bas (Asie) ou qu'elle joute contre une économie difficile ici (Europe, France notamment), les crises de conscience et les controverses de fond n'ont plus nulle part beaucoup d'effet sur elle, ni sur ses rois blancs, rois noirs, lois, guetteurs et même ses rebelles, ni sur sa lanterne magique, ses télé, CD, DVD, pubs, technologie et mode, presse, etc. Si les intellectuels n'ont plus d'influence, que dire des spirituels!
Et d'abord, reste-t-il des spirituels?
C'est bien cette tragique question qui, en 1974 et 1977, pousse le Créateur, qui brûle toujours d'amour pour sa créature, à descendre sur terre à Arès pour appeler les spirituels, donc les âmes (Rév d'Arès 17/1-7, XXXIX/5-11) à renaître.
Car un spirituel n'est pas spécifiquement un homme qui croit, vu qu'on peut croire à n'importe quoi. Spécifiquement, un spirituel est un homme qui a une âme.
Frère Michel en 2006Comment l'homme se donne-t-il une âme? Par la pénitence, c.-à-d. la bonté, l'amour, le pardon, la paix, la liberté, l'intelligence du cœur. Lisez ou relisez La Révélation d'Arès!
Le monde a un pressant besoin de spirituels capables de résister aux froids calculs du rationalisme et du matérialisme épais, cela va sans dire, mais tout autant au relativisme général, parce que ni le bien ni le mal n'est relatif, sinon dans le cœur du citoyen désabusé, qui se trompe dangereusement. Le bien est le bien et le mal est le mal. Le monde a besoin d'hommes et de femmes travaillant à acquérir en même temps le bien sans compromis avec le mal (Rév d'Arès 15/6) et un poids moral qui leur permette d'exercer une influence sur la société autrement que sur sa marge.
Parce que disparaît la confiance mise dans le dogme religieux comme dans l'idéologie politique, que remplace un magma d'opinion — dont la "démocracie d'opinion" —, magma par nature liquide, les conditions de naissance d'un petit reste de spirituels sont peu à peu réunies. Mais ce petit reste n'existera que s'il ne se laisse pas consumer par le magma d'opinion. Le vrai spirituel est forcément un pénitent, conscient ou non de l'être, pour qui le Bien n'est pas puisé aux idées qui courent, parce que celles-ci, même dans le meilleur des cas, le feraient rester dans l'opposition, alors qu'il doit être un proposant, un constructeur, un civilisateur. C'est pourquoi, voilà vingt ans, j'ai forgé le mot "insurgeance" pour que mes frères n'usent pas de mots brutaux et rétroactifs comme "révolution, rebellion ou opposition," qui n'évoquent que le remplacement d'un système par un autre, quand il faut changer le monde au sens de recréer Éden (Rév d'Arès 28/7).
Le spirituel, qu'ils soit ou non un Pèlerin d'Arès, suit le concept libérateur absolu de La Révélation d'Arès.
Un mission majeure des spirituels est de rendre l'humanité réellement libre (Rév d'Arès 10/10) en la dégrisant complètement des idées culturelles impérieuses comme l'idée que le système s'impose à la raison, qu'aucune société ne saurait fonctionner sans lui. Ce qui est vrai pour l'homme longtemps avant Adam, l'animal pensant (Rév d'Arès VII/1), est faux pour l'homme devenu image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27). Dieu par La Révélation d'Arès dit sans ambiguïté qu'une fois que roi blanc (tous pouvoirs religieux) et roi noir (tous pouvoirs non religieux) disparaissent, un nouvel équilibre s'installe naturelllement, librement: le monde changé, si un petit reste de pénitents s'est rassemblé pour contrebalancer le risque de chaos. Une autre mission majeure des spirituels est de réveiller chez l'homme l'esprit de responsabilité ou, dit avec les mots de La Révélation d'Arès, de remplacer les bans (institutions dirigeante et pouvoirs cooptés, 3/5) du système par les bans de la mesure et de la douceur, le grand conseil des assemblée de pénitents (25/9) — grand esprit de responsabilité naturel, non institutionnel — pour veiller à ce que la Bête (Rév d'Arès 22/14), l'empire des chefs, des princes, des partis, des privilèges et de leurs mandarins et experts, ne se redresse jamais.
C'est bien en se recréant lui-même que le spirituel réapparaît en ce monde pour l'aider à se recréer.

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Commentaires:
25Oct07 71C1
Magnifique texte (et belle photo où vous êtes souriant, plein d'enthousiasme) qui m'a beaucoup émue car il raisonne dans mon cœur avec le vécu. C'est par l'accomplissement de la Parole qui réveille la Vie — et le prophète en nous l'expliquant nous donne la Vie — qui fait qu'on devient un tract vivant — faire et, ce faisant, se faire — et c'est à mes yeux la meilleure façon de convaincre "ni trop ni trop peu" les hommes en leur donnant envie de retrouver, de vivre leur vraie vocation humaine, dont l'essence est spirituelle.
Et de génération en génération chaque pénitent vient s'aboucher au grand fleuve de l'existentialité spirituelle pour rejoindre sur son vaisseau la Mer en Haut, et former ensemble la polone (âme collective ou âme des peuples, Rév d'Arès XXXIX/12-13) qui marque par son effet de grâce, l'évolution irrésistible vers une nouvelle civilisation grâce aux retombées immédiates et médiates, toujours en synergie avec le Créateur des mondes — Avec ou sans la foi, affaire personnelle!
À présent, la marche vers le Royaume de Bonheur planétaire est sereinement partie grâce au frère aîné et à tous les frères qui versent l'huile sur sa tête, moissonnent les blés avec la conscience et la responsabilité des co-créateurs qui puisent leur
imagination dans la Création et dans cette grande boîte à outils qu'est La Révélation d'Arès. Ils cherchent leurs expressions originales pour convier les hommes à gravir les sentiers en hommes du temps qui vient vers le nuage d'or ou les nations s'embrassent, où le frère ne vent pas le pain ni la laine.
Réalisme on ne peut plus solide que celui de La Révélation d'Arès, ce vibrant appel au cœur de tous les hommes et femmes avides du Bien à mettre en actes.
Danny G.

25Oct07 71C2
"Le spirituel, qu'il soit ou non un Pèlerin d'Arès, suit le concept libérateur absolu de La Révélation d'Arès," dites-vous.
Bien sûr, cela comprend qu'il peut n'avoir jamais lu La Révélation d'Arès.
J'aimerai que vous expliquiez votre phrase, car j'entends souvent des confusions.
Personnellement, je comprends qu'un spirituel non Pèlerin d'Arès est un homme qui croit qu'il peut devenir meilleur [changer sa vie] et changer le monde, sans croire en Dieu et/ou sans croire en La Révélation d'Arès, mais en suivant le Plan de Dieu (notamment La Révélation d'Arès) sans le savoir.
Il est important d'expliquer, afin de ne pas tomber soi-même dans des extrêmes, reproduire un autre dogme ou rejeter des gens qui se sont mis en changement.
Merci
Tony


Réponse :
Que ce soit quand elle le dit expressément — ...l'équité [la bonté, le bien], mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur (28/11) — ou que ce soit dans tout son contexte, La Révélation d'Arès n'indique pas comme Voie impérative du salut, salut individuel et salut universel qui vont ensemble, la foi en Dieu, mais le Bien accompli. Ce qui implique quand même la foi dans le Bien, ou conscience du Bien, que cette foi ou conscience soit seulement instinctive ou venue de l'éducation ou choisie dans la vie adulte, religieuse ou arésienne. Il n'y a ici ni dogme ni règle, mais simplement Vie, c'est-à-dire automatisme. Êtes-vous quelqu'un qui s'efforce de ne pas faire le mal et qui conjointement s'efforce d'aimer, pardonner, faire la paix, se libérer et libérer le monde de ses préjugés, rechercher l'intelligence spirituelle, moissonner d'autres hommes de Bien? Vous êtes automatiquement pénitent, automatiquement sauvé et sauveur, parce que vous mettez vos pas dans les Pas du Père, que vous le sachiez ou l'ignoriez, vous êtes un christ.
Que vous accomplissiez le Bien seulement d'instinct ou que vous le fassiez en pleine connaissance de cause, vous vous créez automatiquement une âme, vous vous sauvez donc, vous êtes un pénitent au sens particulier que La Révélation d'Arès redonne à ce mot, vous êtes un homme du temps qui vient, et vous contribuez à changer le monde et donc à le sauver.
La grande chance du monde, c'est qu'il contient déjà quantité de gens qui sont des hommes et des femmes de Bien qui s'ignorent. De là la nécessité de la moisson pour qu'un processus de changement universel efficace s'institue. Ça, c'est le rôle très ingrat, sans rétribution sur terre, que les Pèlerins d'Arès, le petit reste, ont accepté de remplir volontairement, consciemment, méthodiquement. C'est la charité très particulière des Pèlerins d'Arès envers le monde. Ils s'obligent ainsi, tant bien que mal, à une pénitence et à une moisson plus distinguées, plus conscientes, plus méthodiques. Ils ne sont pas pour autant plus sauvés que d'autres, sauf qu'ils auront peut-être la gloire en plus (Rév d'Arès 37/9).
Tout cela explique pourquoi la foi arésienne est la foi dans le Bien, la foi tout court, mais ne peut pas être une religion. C'est une foi d'effort, pas une foi de récompense contre une croyance. Être un Pèlerin d'Arès, un vrai, demande donc beaucoup d'abnégation, car cet état n'est même pas couronné d'une réputation d'élitisme.
Ceci dit, j'enseigne que l'homme de Bien, même incroyant, retrouve toujours Dieu quelque part et, parfois sans le savoir ou sans l'exprimer, devient croyant, car croire dans le Bien, c'est aller au-delà des sentiments, c'est recontruire une Vérité (28/7), c'est croire dans le Créateur.
Mais je ne vais pas ici reprendre tout mon enseignement de trente-trois ans!

26Oct07 71C3
Révolution, rébellion, opposition, insurgeance, révolutionnaires, rebelles, opposants ou insurgeants, pourquoi pas renonçants ou résistants, ou mieux proposants? Problème de mots, d'appellation, substantif ou qualificatif: Nous y sommes constamment confrontés dans notre dialogue avec le monde quand le frère humain rencontré s'intéresse un tant soit peu à nous et cherche à nous situer.
Rebelle dans le language courant connote agitation, irréflexion et violence, il peut être écarté.
Je me sens révolutionnaire (ou retourneur) par certaines idées, au plan philosophique ou spirituel, mais pas par l'action politique qui y est couramment associée, le terme peut être écarté, de même qu'opposant car il est compris trop superficiellement: Nous nous opposons au principe plutôt qu'aux modalités du système et nous nous opposons aussi à notre petit moi.
Insurgeance, donc en français est votre choix prophétique actuel, mais en anglais vous vous résignez à opposingness (article Pélerin d'Arès 1989) et le problème reste entier dans la première langue de notre Champ missionnaire.
J'aime le qualificatif de renonçants en hommage au renoncement d'Élie ou de Jésus, d'autant plus qu'en dehors du contexte de la culture hindoue ou bouddhiste (hors de notre Champ), il est peu connoté et demande explication. Par exemple, nous renonçons à l'esprit de propriété, de domination, mais pas à la responsabilité d'allouer avec sagesse ces biens dont nous disposons par un indécomposable mélange de travail, de chance et de Grâce. Ce serait folie d'avoir la main trop ouverte, dit le Coran, et de tout abandonner. Le conseil de Jésus au jeune homme riche de tout abandonner s'applique à lui seul, et au riche publicain Zacharie qui donne seulement la moitié de ses biens aux pauvres, il annonce le salut. Les richissimes Bill Gates et Warren Buffet, qu'il était de si bon ton de critiquer dans certains milieux, eux aussi ont donné intelligemment (dans les modalités et le temps) à peu près la moitié de leurs actifs: Leur action porte la marque de la responsabilité, celle à laquelle nous devons veiller. Le qualificatif de renonçant me convient donc, mais pas du tout le substantif, parce que nous ne sommes pas un mouvement de renoncement.
J'aime aussi le terme de résistants, bien perçu en France, et nous sommes un mouvement de résistance, mais nous sommes plus que cela car nous avons une direction de certitude qui nous oriente vers un monde à reconstruire: la résistance au mal intérieur et au mal extérieur, au "système", n'est qu'une première étape même si elle sera longue: C'est une par une que les vertus se construisent avant d'initier la dynamique de la Vertu Une en nous.
Le qualificatif de proposants (lui aussi absent de mon petit dictionnaire) est donc intéressant et me séduit.
Par contre je n'aime pas du tout le terme de "Pèlerins d'Arès", même si je dois faire avec, car cela suppose que nous avons des caractéristiques communes plus importantes que nos différences qui définissent un ensemble voire un communauté. C'est vrai dans un certain sens compte tenu de l'importance dans notre vie de l'expérience de Dieu, du travail avec Sa Parole, de la volonté de Le servir, mais ce n'est pas ainsi que le monde l'entend. Nous serions Pèlerins d'Arès comme nous pourrions être mormons, bahaïs ou témoins de Jéhovah, affiliés à une doctrine et une organisation particulière. L'appellation (non contrôlée) de "pèlerin" a aussi l'inconvénient de renforcer le réflexe de communautarisme: trop souvent quand les "pèlerins" parlent d'un "frère," ils sous-entendent quelqu'un qui partage plus ou moins leur foi ou leur action et tendent à oublier que nos "frères", ce sont tous les hommes par référence au Père Unique et Aimant.
Le gros avantage de la création du substantif "insurgeance" ou du qualificatif "proposants" est qu'ils appellent des questions et donc un dialogue.
Pour donner une réponse aux hommes qui s'interrogent sur nous, individuellement et collectivement, il faut avant tout que nous ayons une qualité spirituelle qui les interpelle, et à partir de cette base, tout problème de mot et de phrase se simplifie à la Source, se clarifie à la Lumière.
Antoine B.


Réponse :
Merci pour ce long commentaire. Il ne se situe pas vraiment dans le sujet, lequel concerne les "spirituels," qui manquent tellement dans le monde. Votre commentaire s'étend sur un détail de mon entrée 0071, le mot "insurgeant," mais vous avez raison, ce n'est plus vraiment un détail, quand il s'agit pour les gens qui "s'intéressent à nous un tant soit peu" de "chercher à nous situer" dans le grand concert des croyants et des idéalistes.
Ce commentaire montre aussi, de façon plus générale, la difficulté qu'a le langage humain à désigner avec précision des objets ou des états nouveaux. Difficulté si grande que le Père lui-même ne s'est pas hasardé à forger un mot particulier pour désigner spécifiquement le disciple de sa Parole d'Arès et j'ai souvent honte de m'être permis de le faire — ou plutôt de le tenter — à sa place. Pour ma défense, je dis que je le fis par nécessité de clarté dans le monde, quoique le mot "insurgeant" eût seulement pour lui son originalité (il n'existait pas en français), sa disponibilité donc, à défaut de clarté spécifique. J'ai aussi employé assez souvent le mot "civilisateur," que je trouvais plus juste et plus honorable, mais qui demande, comme 'insurgeant,' quelques explications. Bref, rien de réellement clair.
Quant à Pèlerin d'Arès, cette désignation qu'aucun d'entre nous n'aime réellement, il était dans les années 1975-79 le mot utilisé par la rue pour nous désigner, parce qu'à cette époque les pèlerins se rendant sur le saint lieu d'Arès revêtaient souvent leurs tuniques à leur hôtel ou sur leur camping et circulaient en ville ainsi habillés. Ça amusait les gens du coin, les congés-payés et les touristes qui le racontaient ensuite chez eux. Par là le terme Pèlerin d'Arès est plutôt un sobriquet comme "mormon" ou "quaker" (trembleur).
Il demeure que le monde a besoin de spirituels, d'hommes et de femmes avec une âme, et la aussi avec une âme au sens que La Révélation d'Arès donne au mot, à savoir: force d'élévation ou d'ascension au-dessus du mal sur terre et des ténèbres glacées après la mort.

26Oct07X 71C4
Votre phrase "un spirituel est un homme qui a une âme" m'a fait penser à une question que je me pose ces temps-ci.
J'ai assisté récemment à une conférence intitulée "La spiritualité, pour quoi faire? (selon la voie bouddhiste)". L'intervenant, un lama (=moine bouddhiste), expliquait que, pour les bouddhistes, la spiritualité est l'activité de l'esprit, qui se définit comme tout ce qui est immatériel chez un humain (sentiments, pensées, perceptions, etc). Selon le bouddhisme, l'esprit est une création continue, il existe avant notre naissance, continue d'exister après notre mort, et c'est par cette dynamique que nous créons notre vie. Le bouddhiste vit pour 'réaliser l'Éveil', c'est à dire trouver la vérité qui est en lui, masquée par de nombreux voiles, et qui n'est pas une théorie mais une expérience.
J'ai demandé au lama ce qu'était pour lui l'âme, mot absent de toute la conférence, et que j'avais pourtant en tête car tout ce qui était dit sur l'esprit correspondait à ce que j'appelle l'âme. Mais selon le lama, l'âme est l'essence d'un être, impossible à définir, et plutôt quelque chose de figé, donc en cela différent de l'esprit qui, lui, est dynamique.
Je reste un peu sur ma faim avec cette réponse. J'ai cherché dans un bon dictionnaire, j'ai trouvé qu'esprit signifie "souffle" ("spiritus" en latin), et par extension "souffle de vie", et qu'âme signifie "principe de vie" ("anima" en latin). J'aurais donc tendance à penser que les deux mots désignent la même chose, mais je pense à La Révélation d'Arès (17/7) 
en disant: Ainsi  l'homme est de chair, d'esprit et d'âme; les trois seront réunis en Mon Jour, mais jusque là l'esprit sera le linceul glacé des maudits, dit clairement que l'esprit et l'âme sont très différents.
Alors que conclure? Est-ce simplement une question de vocabulaire varié pour désigner la même chose? Je ne le crois pas.
Caroline


Réponse :
Les bras me tombent... Depuis bientôt trente-quatre ans, je me suis si intensément et tant de fois étendu, en parole ou en écrit, sur le ces mots-là: esprit et âme, que j'ai un peu l'impression de devoir expliquer la différence archi-évidente qu'il y a entre un caillou et un pied de pissenlit. De plus, puisque vous citez La Révélation d'Arès: le verset 17/7, vous lisez probablement ce livre. Vous y avez trouvé, dans les annotation, l'encadré sur l'âme (p.189 de l'édition 1995) qui me paraît donner des explications suffisantes. Mais ce n'est peut-être pas le cas, après tout.
Je ne connais pas avec précision la terminologie française utilisée par les bouddhistes religieux, mais je ne m'arrête pas à ce que vous me dites de la conférence d'un moine bouddhiste, car je me doute qu'il y a aussi, en l'occurence, des problèmes de traduction dans notre langue de leurs textes-sources.
Je me limite donc à rappeler ce que La Révélation d'Arès appelle esprit et âme. Je vais essayer de dire les choses autrement que je ne l'ai fait jusqu'à présent.
La chair et l'esprit:
Le plan de vie spirituelle que le Créateur avait prévu pour Adam ne plut pas à celui-ci (Rév d'Arès 2/1-5), et ne plaît toujours pas à la majorité des hommes. Adam (ou peuple humain originel) choisit donc de revenir à l'état d'animal pensant qu'il avait avant d'être créé spirituel (VII/5, Genèse 1/26). Ipso facto, tout descendant d'Adam naît du ventre de la mère avec la chair et l'esprit (=animal+pensée), tous deux créés avec tous les trucs, machins et bêbêtes en quantité et variété phénoménales créés du 1er jour au matin du 6ème jour (Genèse 1/25). L'après midi du 6ème jour (Genèse 1/26), Adam fut, par surcroît, créé spirituel, reçut donc une âme en plus de la chair et de l'esprit (la cerise sur le gâteau), devenant unique en son genre par ce privilège, devenant enfant de Dieu. La Bible dit ça autrement. Elle dit qu'Adam devient l'image et ressemblance du Créateur. Comment? Par la création de l'âme, pardi, mais j'y reviens.
Donc, Adam renonce à l'âme, peut-être parce qu'elle est jolie mais pas marrante. Il balance l'âme à la décharge publique de la Création, où moisit tout sa beauté (Rév d'Arès 12/3), et garde la chair et l'esprit. D'origine biologique donc, la chair et l'esprit sont susceptibles d'être sains ou malades, forts ou faibles, congénitalement. Comme les culs-de-jatte congénitaux naissent avec une chair privée de jambes, les cinoques naissent avec l'esprit privé peu ou prou de la faculté de penser, avoir conscience, choisir, apprendre, etc. Comme les super-athlètes naissent avec une chair de rêve, musclée, championne, etc., les génies naissent avec un esprit super(hyper?)développé en faculté de
penser, avoir conscience, choisir, apprendre, etc. La différence entre les bien-lotis et les mal-lotis à la naissance, qui paraît une évidente injustice, principal obstacle au bonheur général du monde (mieux vaut naître beau, riche et intelligent que moche, fauché et c..., mais on ne choisit pas, hélas), est une conséquence du péché général des hommes. Toute La Révélation d'Arès explique comment l'homme peut se sortir de cette situation. Comment? En se créant une âme, qui s'ajoute à la chair et à l'esprit.
L'âme:
Malgré le mauvais choix qu'Adam a fait, le Créateur aime cet ingrat Adam (dame! le Père est trop aimant (12/7). Ce sentiment excessif (trop) lui coûte cher en souffrance (30/7-16), mais il tient bon; c'est la super(hyper?)leçon de dépassement qu'il nous donne. Ainsi le Créateur lui garde-t-il non son âme, puisqu'Adam l'a rejetée librement, mais la possibilité de la récupérer ou de se la recréer librement, autrement dit, sa faculté créatrice qui va jusqu'à la possibilité de se recréer une âme à la condition, bien sûr, de retrouver les mécanismes (amour, pardon, paix, liberté, intelligence, etc.) qui la font réapparaître et agir à nouveau comme organe existentiel et fondamental de la vie spirituelle: la Vie, quoi! (9/6, 24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5, XIX/26). La recherche de ces mécanismes créateurs et moteurs de l'âme, recherche qui ne peut être qu'individuelle car chaque homme ou femme est Adam, s'appelle pénitence dans La Révélation d'Arès. Ainsi peut-on dire que l'âme est l'élément autocréé — véhicule ascensionnel ou force ascensionnelle ou les deux — qui élève tout homme ou toute femme au-dessus de la condition de pécheur rampant en ce monde et au-dessus des ténèbres glacées dans l'autre monde. L'âme, appelée ha dans Le Livre (XXXIX/5-11), est la grande chance de l'homme! Elle peut s'étendre à un état collectif: la polone (XXXIX/12-13), mais là on commence à compliquer les choses sans vraiment sortir du principe qui est toujours le même: Il faut sortir de l'état d'animal pensant en redevenant une créature spirituelle et pour cela il faut se donner une âme, laquelle s'ajoute à la chair et à l'esprit.
Quand l'âme manque à l'homme qui meurt, l'esprit qui reste après la mort de la chair devient le spectre.
Ai-je été clair? J'espère avoir réussi à expliquer tout ça autrement que je ne l'ai fait dans mes annotations, un peu ennuyeuses sans doute.

27Oct07 71C5
Mikal, au sujet de votre réponse au commentaire 71C4, je dirai simplement LIMPIDE, mon esprit, ma très faible intelligence et ma nature d'enfant comparée à certains, qui ont une plus grande maturité que moi, je comprend parfaitement votre développement sur chair, esprit, âme. Merci.
Oui, notre humanité a un besoin urgent de vie spirituelle, d'âmes. Certains humains sont tombés plus bas que l'animal. En sont-ils conscient? Si oui, je ne voudrai pour rien au monde être à leur place. J'ai récemment visionné un film sur les attentats du 11 septembre 2001, lequel démontre clairement que les tours étaient dynamitéés et se sont effondrées en quelques secondes. Il y avait déjà eu par le passé des événements similaires ou des avions avaient percutés des tours, ou pris feu, aucune  ne se sont effondrés!? À cette époque, George W. Bush n'avait alors aucune popularité. C'est seulement après les événements, lorsqu'il fit la chasse aux "terroristes," qu'il prit une position de force dans l'opinion. Il déclara la guerre, envoya de jeunes soldats en Irak (bien sûr, tous les enfants des sénateurs n'y furent pas envoyés, sauf un, et encore moins les enfants de George W. Bush.)
Je viens aussi de visionner le film de Mikael Moore: "FARHENHEIT 9/11." J'ai fait les liens avec le précédent film. Cela fait franchement froid dans le dos de voir que des dirigeants politiques, économiques, religieux,  etc., sont à l'origine de ces attentats, étand eux même les terroristes jetant la diatribe sur Al Qaeda ou d'autres [organisations islamistes]. Ils manipulent les peuples par les médias, la publicité, les films, etc. Ils les conditionnent, ils les forcent à croire des faits qui sont totalement faux, mensonges permanants. L'Irak, qui n'avait jamais menacé les États-Unis, n'était pas dangereux. Le peuple irakien, bien que sous la dictature de Sadam Hussein, était en paix, pas malheureux. De nombreux témoignages dans les bonus de FARHENHEIT 9/11 avant la guerre le confirment. L'Irak  fut bombardé, des civils tués; on ne connais pas le chiffre des victimes. Après la guerre, les gouvernements alliés se sont rencontrés et ont engagé des sociétés pour reconstruire l'Irak. Pur business, exploitation du pétrole, intérêts financiers, etc.
Maintenant le pays ciblé est l'Iran. Les États-Unis fortement affaiblis, manquant de troupes, cherche des alliés, dont la France, la Russie. Là aussi ça fait peur. Je suis un faible lumignon, mais il est bien évident que si ses hommes pensants continuent de la sorte, ils vont nous plonger dans une guerre mondiale. Ceci est un exemple parmis tant d'autres.
Alors, tout ça pour dire: "Oui, il est extrêmement urgent de se construire une âme, urgent qu'il en naisse de plus en plus, urgent de faire prendre conscience de ces choses-là au plus grand nombre d'humains possible. Nous avons la chance de vous avoir, Mikal. Vous nous avez fait évoluer. Notre devoir est de transmettre, chercher un langage bien compris. Nous allons certainement prochainement vivre des moments difficile. Puisse un grand nombre de femmes et d'hommes être prêts à assumer, être très forts et transmettre la vie spirituelle.
Didier Br.

27Oct07 71C6
Vous écrivez:  "Le monde a un pressant besoin de spirituels capables de résister aux froids calculs du rationalisme et du matérialisme épais, cela va sans dire, mais tout autant au relativisme général, parce que ni le bien ni le mal n'est relatif, sinon dans le cœur du citoyen désabusé, qui se trompe dangereusement. Le bien est le bien et le mal est le mal. Le monde a besoin d'hommes et de femmes travaillant à acquérir en même temps le bien sans compromis avec le mal (Rév d'Arès 15/6) et un poids moral qui leur permette d'exercer une influence sur la société autrement que sur sa marge."
Pour ma part, je trouve que le génie absolu de cette Parole [d'Arès] et de votre enseignement qui La reprend d’une autre façon est cette capacité qu’elle a de nous redonner l’intelligence spirituelle, c'est-à-dire la juste appréciation ou la juste évaluation de ce qu’est la véritable nature humaine et de son enjeu fondamental, existentiel. Enjeu qui dépasse même les limites de la mort physique, puisque nous continuerons à exister avec ou sans âme dans l’au-delà.
À partir de là, chacun peux se positionner librement, consciemment, comprendre d’où il part et dans quelle direction il faut aller, comment assumer sa nature divine et l’orienter vers le bien et la création sans perdre son individualité. Cette Parole redonne à chacun la capacité de choisir en conscience et d'éviter de continuer à marcher dans la nuit de la religion ou de la politique qui mène l’humanité à sa perte.
Cette Parole est créatrice de grands spirituels qui sont ou seront aussi des libérateurs. J’en ai rencontré certains à Arès en pèlerinage qui m’ont stupéfait. Au-delà de l’individu elle relance un mouvement de vie incontrôlable qui ne fait que débuter et qui est amené à prendre une force exceptionnelle dans l’avenir. En niant la liberté, l’individualité, la créativité, la responsabilité humaine, en formalisant la foi, les religions-systèmes (et par la suite les politiques-systèmes) ont conduit la foi et les croyants à l'échec. En libérant les croyants de la prison religieuse et les humanistes de l’idéologie, en les guidant dans la voie de la foi (en Dieu ou en l’humanité) libre (Rév d'Arès 10/10), existentielle, évolutive, créative, La Révélation d’Arès a libéré une formidable puissance d’intelligence (spirituelle, 32/5), d’amour inconditionnel et de création, capables de changer la réalité de ce monde.
Tu reconnaitras un arbre à ses fruits, disait Jésus. Les fruits de La Révélation d’Arès, même s’ils sont en apparence peu nombreux, sont exceptionnels et parfois même, comme dit plus haut, littéralement stupéfiants. Ils préfigurent une extraordinaire évolution de l’homme et de l’humanité. Cette Révélation est vraiment un Bien pour l’humanité à qui elle fait comprendre que tous les humains sont interdépendants, co-responsables, co-créateurs du présent et de l’avenir qui sera finalement ce que nous en ferons.
Daniel C


28Oct07 71C7
Merci pour cette entrée magnifique.
Cette entrée me fait penser à la beauté qu'amèneront les femmes (que j'aime et respecte) et je me permets de donner mon avis. En effet, j'ose rajouter que les femmes ont un rôle à jouer, et qu'elles agissent pour la plupart depuis longtemps pour faire évoluer les choses. En Occident c'est grâce aussi aux femmes que les mentalités ont évolué, il ne faut pas l'oublier. Il est temps vraiment que les hommes les écoutent. Beaucoup de femmes s'insurgent devant les injustices et préjugés dans lesquels on les enferme, non pas en se vengeant sur les hommes, mais en essayant d'amener dialogue et surtout en disant: "Écoutez-nous pour essayer de nous comprendre et comprendre le monde que l'on désire."
Je dis "on" m'incluant, car, étant un homme, je me sens co-responsable de tout ce que l'on fait subir aux femmes. Cette entrée nous rappelle aussi, nous les hommes particulièrement, à oser rejeter traditions et dominations pour prendre la main des femmes.
Lorsque Katia (69C6) dit: "Je crois, en effet, que si les femmes étaient conscientes de leur incommensurable pouvoir d'amour et de compréhension du monde, la paix serait sur cette terre depuis longtemps." Elle [Katia] oublie que les femmes savent cela, en sont conscientes (peut-être pas toutes, et je n'oublie pas que les femmes comme les hommes sont pècheresses), mais je sais qu'il leur est difficile d'agir parfois, qu'elles souffrent aussi de ne pas être écoutées, sans risquer leur vie dans d'autres pays notamment. Même ici en Occident, combien de fois (tout récemment d'ailleurs lorsqu'un viol fut relaté à la radio) ai-je entendu des hommes leur dire: "Vous avez voulu la liberté, voilà ce que c'est!" Je me suis permis d'intervenir évidemment. Aucune n'a osé ou voulu répondre. L'homme a beaucoup de mal à se remettre en question et surtout il a peur de perdre une domination et/ou virilité. La femme a beaucoup de choses à amener mais saurons-nous et voudrons-nous les écouter, sans se moquer et les rabaisser sans cesse?
Lorsque Antoine B. (71C3) dit: "Trop souvent quand les "pèlerins" parlent d'un "frère," ils sous-entendent quelqu'un qui partage plus ou moins leur foi ou leur action et tendent à oublier que nos "frères", ce sont tous les hommes par référence au Père Unique et Aimant." Le Père n'oublie pas les sœurs non plus. Les femmes non Pèlerins d'Arès sont nos sœurs aussi, ne l'oublions pas et ne sont pas aussi ignorantes que certains pèlerins frères et sœurs le croient.
Tony


Réponse :
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Tony, mais si vous n'existiez pas, il faudrait vous inventer afin de disposer grâce à vous du candide ou de l'ingénu qui parfois nous manque pour lancer des défis à l'évidence!
Merci d'encourager les Pèlerins d'Arès à ne pas oublier les mérites de leurs sœurs, mais c'est un peu comme si vous sommiez des Zoulous de se teindre la peau en noir! Comme les Zoulous les Pèlerins d'Arès sont des pécheurs, ils ne sont pas exempts de défauts, je vous l'accorde, mais s'ils n'établissaient pas partout les femmes dans leurs mérites (Rév d'Arès 9/5), ils perdraient leur fond même comme les Zoulous perdraient leur fond en oubliant qu'ils sont africains et qu'ils ont la peau noire. En ce qui concerne les Pèlerins d'Arès, la réhabilitation de la femme comme l'agent supérieur et la plus grande chance d'un monde changé est un thème fondamental dans La Révélation d'Arès. Relisez le très beau chapitre XXVII dans La Révélation d'Arès qui parle en termes pleins d'espérance et de puissance de la femme qui a la paix, entre les deux de laquelle coule la Parole, et qui finalement triomphera moralement et même biologiquement de l'homme qui compte, l'homme qui n'est plus qu'une poule qui a l'œil de chat.
Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous ne me semblez pas avoir une réelle expérience du ou des groupes de Pèlerins d'Arès dont vous vous plaignez ou dont vous déplorez la médiocrité. Vous me faites aussi l'effet de ne pas vraiment connaître La Révélation d'Arès et d'en apprendre le sens au fur et à mesure que vous suivez ce blog. Il sert au moins à ça.

29Oct07 71C8
Vu que les commentaires vont dans ce sens, ce commentaire-ci vient juste apporter une précision sur le terme frère ainsi que Mikal l'a déjà enseigné dans un échange entre frères du petit reste sur le site Absolutelife [de notre frère Guy P.]. Sans vouloir
m'écarter du sujet ni flatter, cet apport démontre(ra) l'importance de suivre ce que dit le prophète, l'importance de se nourrir du miel qui fait la race des frères!
Qui est mon frère?
Réponse à brûle-pourpoint: Chaque être humain.
On pourrait comprendre cette question de deux façons différentes. Qui doit être considéré comme étant mon frère [...mots probablement manquants] chercher à connaître mon frère. Tout être humain doit être considéré comme un frère si l'on met
en pratique l'amour évangélique (agapé), la reconnaissance du divin dans chacun, même s'il ne nourrit pas ce divin, [même s'il semble avoir totalement oublié] sa divinité, sa nature spirituelle.
Dans nos familles (dans le sens usuel du terme biologique), nous voyons communément des individus avec plus ou moins de facilité et/ou de volonté à s'entendre. Jusqu'à quel point cherchons-nous l'entraide plutôt que la concurrence? Il y a la possibilité d'éloignement, puis de réconciliation, [dans tous les cas] la personne reste toujours membre de la famille. Nous pouvons beaucoup apprendre en observant le microcosme familial, ses dynamiques, pour ensuite regarder le monde en
général.
Ne pas s'arrêter sur des barrières de famille, quartier, pays, etc., mais étendre le concept de frère, sœur, famille, à toute la race humaine.
Sur le plan pratique, voir la parabole du Bon Samaritain — Celui avec qui je rentre en contact est mon voisin, mon frère. Être frère n'est pas un état, c'est une relation qualitative aux autres hommes.
La pauvreté de notre vocabulaire nous contraint à apprécier le sens de frère selon une large étendue de grandeurs ou magnitudes. On n'est pas que frère en tant que [tel], mais on est frère au sens, disons, majeur, en tant que l'on évolue qualitativement dans la spiritualité et cette évolution, cette position qualitative, n'est bien ressentie et évaluée que par ceux qui vont dans la même direction, les pénitents. Le Livre utilise le terme les frères à peu près comme le Coran utilise le terme
les croyants, c'est-à-dire pas les croyants en général, qui peuvent croire à n'importe quoi, mais ceux qui vont dans la direction indiquée par la Révélation.
Mais La Révélation d'Arès ajoute des dimensions ou des qualités à frère qu'on ne trouve pas dans le Coran.
Par exemple, l'appellation frère au sens de semblable, de frère humain, qui peut donc désigner éventuellement le pire ennemi. Cette extension de la considération envers tout homme, quel qu'il soit, en vertu de l'amour universel, n'est pas très ressenti dans Le Coran. Autrement dit, le frère, c'est le prochain outre le frère de vie spirituelle, connu ou inconnu. Aucune Révélation n'est allée aussi loin que La Révélation d'Arès dans l'étendue des sens donnés à frère ou frères.
Par ailleurs, avez-vous remarqué que Dieu dans Le Livre dit frère à bras ou à cinelle et non frère à bras et soeur à cinelle. Le terme de frère couvre les deux sensiblités et cela rappelle que la différence entre les deux sexes est minime (quelques grammes de chair) et qu'il y a en nous les deux natures: homme et femme Il les créa (Genèse), qu'il nous faut mettre en harmonie. Sur le plan relationnel, nous sommes complémentaires pour former cette unité dans la fraternité mais plus
encore dans les épousailles. C'est ce que le frère aîné dit (courrier du Frère Michel): "Quand il s’agit d’identité spirituelle, de vertu (potentielle), l’identité est absolue. Il n’y a rigoureusement aucune différence de nature spirituelle et vertueuse (potentiellement). Les différences de sensibilité sont surtout venues des mœurs. D’une part, de la domination masculine historique (Rév d'Arès 2/1-5) qui a développé l’égoïsme et une humeur dominatrice chez l’homme, et, d’autre part, la
soumission, la sensibilité, la résignation de la femme. Mais ces écarts ne paraissent pas inscrits dans le plan créateur où le terme la chair de la chair souligne bien la proximité très étroite de l’homme et de la femme. Pour le quotidien, on pourrait parler de complémentarité, encore que je croie l’homme et la femme infiniment plus proches qu‘on ne les voit généralement, même sur le plan de la sensibilité sexuelle. Je parle toujours potentiellement."
Si s'auto-flageller en gémissant sur le fait d'être un homme (physiquement) est une prise de conscience de la responsabilité
collective, car le Père glorifie la femme, parce qu'elle n'a pas tué les prophètes et qu'elle a gardé une lucidité spirituelle, il est
nécessaire d'en prendre le levier pour activer la pénitence. Le nabi [prophète] nous a appris: "L'homme qui ne s'aime pas ne peut pas s'occuper de lui-même, ne peut pas faire pénitence, se néglige sous l'angle spirituel. Il ne faut pas confondre chercher son seul plaisir et s'aimer, car s'aimer au sens évangélique est comme aimer son prochain au sens évangélique, c'est reconnaître en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/27). C'est l'honorer. Dieu disait à son témoin en 1977: Tu es mon honneur (Rév d'Arès XXXVI/16). La déculturation demande qu'on ne confonde plus l'auto-humiliation bien dans la ligne culturelle ecclésiastique, monastique, etc., avec l'humilité qui est source de lucidité spirituelle.
"Tout comme l'autel païen d'Abraham ou la kaaba païenne de La Mecque passent de l'ombre à la lumière, du mal au bien, par un transfert de la pensée vers les vérité, sans pour autant varier matériellement, l'amour de soi passe de l'orgueil, de la cupidité ou du plaisir égoïste, à la générosité, à l'amour évangélique créateur, par le même simple transfert, sans qu'il y ait transformation corporelle de l'homme. Mais il y a, ce qui est autre chose, début de transfiguration, voire même transfiguration chez certains humains exceptionnels."
Danny G.


Réponse :
J'ai bien failli ne pas publier ce commentaire qui sort du sujet, qui s'étend sur la notion de frère, laquelle, vous avez raison de le souligner, désigne tout être humain. L'inconnu, serait-il un individu méprisable ou votre ennemi, est le frère pour qui il faut aussi faire mortification (Rév d'Arès 33/34). L'étranger qui vous tyrannise, le riche qui vous déshérite est aussi le frère (28/13). Or, mon entrée 0071 parle des spirituels, mais non des frères, et sous ce rapport j'affirme que si tous les hommes sont nos frères, comme vous le rappelez, ils ne sont malheureusement pas tous des spirituels loin de là. C'est justement le problème!
Je signale ici que je ne publierai pas d'autre commentaire qui sorte du sujet de cette entrée "un grand besoin de spirituels."

30Oct07 71C9
D'abord merci pour votre présence et votre travail constants au service de ce qui nous élève, de ce qui élève l'humanité à sa plus belle vocation dans l'amour et la liberté, à sa responsabilité de se créer elle-même comme elle devrait être, de se donner la Vie, de faire son âme.
Aujourd'hui vous nous redonnez un mot: spirituel, au sens clair: "Spécifiquement, un spirituel est un homme qui a une âme."
Dans mon enfance (années 50-60), quand on disait de quelqu'un qu'il était spirituel, j'entendais par là qu'il était fin, subtil, intelligent, pas au sens d'intellectuel, de cérébral, mais au sens du cœur, comme "siège de la parole droite" (annotation de La Révélation d'Arès, Le Livre), de la générosité, de l'amour, de l'inspiration qui nous élève. On pouvait dire de quelqu'un de drôle qu'il était spirituel, quand son trait d'esprit élevait la perception qu'on avait de la personne ou de la chose. Je pense qu’on le dit encore ainsi.
Donc "spirituel," qui a trait à l'esprit, fait passer l'esprit par le cœur (ou par la gorge dans Le Livre) et c’est ainsi que naît l'âme. Spirituel en quelque sorte c'est l'esprit et la chair qui s’élèvent, se rassemblent [et s'allient dans la pénitence] pour créer, souffler l'âme.
Dans leur film "Metropolis" (cinéma muet des années 20), Thea von Harbou et Fritz Lang scandent une expression qui m’a frappé pour dire ça: "Le médiateur entre le cerveau et les mains doit être le cœur." Le cœur donc comme “siège de la parole droite”.
Avec vous chaque jour dans l’effort de tirer le meilleur de moi et de partager l’espérance de la vie avec tout homme.
Bernard


30Oct07 71C10
J'avais retenu ce qu'on dit de La Révélation d'Arès, que l'homme se sauverait par ses actes et non par sa foi, ce qui est contraire à l'évidence évangélique, mais je vois que cette prétendue Révélation irait plus loin dans l'aberration: Elle envisagerait que l'âme soit créée par l'homme [et qu'elle] soit (si je comprends bien) un produit de sa conscience génératrice d'actes louables exécutés par la chair et l'esprit. La théologie augustinienne [la théologie de st-Augustin] décrit l'homme comme double, celui qui par sa création est digne de Dieu et plein de Dieu et celui qui par sa chute [la faute d'Adam] est indigne de Dieu, vide de Dieu. Jusque là nous sommes à peu près d'accord, mais vous prétendez que le retour de l'homme indigne de Dieu à l'homme digne de Dieu se fait par ce que vous appelez pénitence, une vie d'actes bons, qui crée l'âme, qui serait selon vous l'agent salvateur agissant même chez l'athée, le juif, le musulman, le bouddhiste. C'est totalement faux, ce retour ne peut se faire que par la Grâce gratuite de Jésus Christ, dont La Révélation d'Arès éloigne l'homme. C'est un livre mensonger et impie!
Albert G.

Réponse :
Je connais la théologie chrétienne traditionnelle pour l'avoir vénérée et enseignée. Je l'ai vénérée peut-être plus que vous ne la vénérez vous-même. C'est assez dire le bouleversement que fut pour moi l'apparition de Jésus, prophète renvoyé aux hommes comme messager et non deuxième personne de la Trinité, qui serait morte sur la croix pour racheter mes péchés. Jésus est mort sur la croix, victime de l'injustice et de la cruauté des hommes, c'est tout.
Comme vous je croyais "qu'on n'allait au Père que par Jésus Christ," parce que "Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son propre fils unique de sorte que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle" (Jean 3/16). Mais voilà, à Arès Jésus lui-même, porteur d'un Message du Père, dit que l'évangile de Jean n'est qu'un livre d'homme ou parole d'homme (Rév d'Arès 35/12, 16/12) et il dit la même chose des épîtres de Paul de Tarse, qui par elles a contribué à forger cette théologie vénérée par tant et tant de mes frères chrétiens. C'est vrai que nous sommes là au cœur de ce qui nous sépare.
Mais cette séparation, c'est vous qui la supputez inconciliable. Pas moi. Depuis que Jésus me parla, depuis 1974, je me considère toujours comme chrétien respectant le Sermon sur la Montagne. Je ne crois plus depuis 1974 qu'on est sauvé parce qu'on croit ceci ou cela. Ce que je crois aujourd'hui, c'est qu'on est sauvé si l'on acquiert l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence spirituelles et si l'on moissonne d'autres hommes qui acquerront ces vertus — ce qui correspond bien aux évangiles de Matthieu, Marc et Luc —. Je crois donc que si vous êtes simplement ce pénitent, cet homme du tubra que sera l'homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13, XXVII/6), vous êtes sauvé, même si vous croyez aux dogmes de votre église, dogmes qui sont, d'ailleurs, le grand obstacle au rassemblement des croyants. Mais le Père, qui a plus d'espérance que vous n'en avez, parce que vous croyez que tout est "dit et accompli," alors que le Père à Arès rappelle que tout reste à dire et à accomplir, sait bien qu'il faudra du temps pour que vous abandonniez cette voie archaïque, erronée..
Tout ici est suspendu à la foi, c'est vrai. Parce que La Révélation d'Arès ne dit pas ce que dit votre église, elle serait selon vous "mensongère et impie"? Mais non, elle est on ne peut plus vrai. Je vous assure que ce qui m'est arrivé en 1974 et 1977 m'est bien arrivé et que je ne croirai jamais ce qu'on essaie de me faire croire, que j'aurais été trompé par le démon, parce que, comme le disait déjà Jésus il y a deux mille ans, je ne vois pas où dans La Révélation d'Arès le démon trouverait son compte. Je ne vois pas pourquoi nos frères juifs et musulmans suivraient eux aussi des livres "impies et mensongers," ce que votre commentaire sous-entend sans le dire. Ceci dit, La Révélation d'Arès n'est pas en tous points d'accord avec tout ce que croient nos frères juifs et musulmans. Il y a encore beauoup à dire et accomplir. Elle est dépassement et tout le monde aura à se dépasser avec elle. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Je vous invite à ce dépassement. Lisez-la!

31Oct07 71C11
Je voudrais réagir ici aux propos mystérieux de daniel C. qui dit dans son commentaire 71C6: "Tu reconnaîtras un arbre à ses fruits, disait Jésus. Les fruits de La Révélation d’Arès, même s’ils sont en apparence peu nombreux, sont exceptionnels et parfois même, comme dit plus haut, littéralement stupéfiants."
De quels fruits "littéralement stupéfiants" parlez-vous? Pouvez-vous donner des exemples concrets? Qui avez vous vu au Pélerinage de si exceptionnels? Il n'y aucune ironie dans mes propos. Vos propos ont aiguisé ma curiosité c'est tout.
Yvan B.


Réponse :
Un blog n'est pas un forum. Votre question s'adresse à Daniel C., qui n'a pas la possibilité de vous répondre. Je me permets donc de répondre à sa place. Si ma réponse est à côté de votre question, je vous en demande pardon, et si elle n'est pas celle que ferait Daniel C., je lui en demande pardon.
Pour moi il y a dans votre commentaire tout à la fois une certaine méconnaissance des Évangiles Palestiniens et un angle de vue religieux, non arésien, qui voit les choses non sur le fond, mais en surface — En surface, nos pèlerins sont évidemment des gens ordinaires qui n'ont rien de "stupéfiant." Le stupéfiant est en dedans et perçu seulement par ceux qui ont des yeux pour voir, comme disait Jésus.
Sur le dernier point, Daniel C. dit en effet qu'il voit au Pèlerinage d'Arès des "fruits littéralement stupéfiants" de la transformation opérée par La Révélation d'Arès chez certains   pèlerins — qui d'ailleurs ne sont pas tous membres actifs de l'Assemblée, loin de là —. Daniel C. a raison en ceci que ces hommes et femmes tantôt ont quitté une dogmatique de salut religieuse avec ses superstitions et ils ont surmonté leur peur de vivre la foi hors de la protection et de la bénédiction d'un système séculaire (église, synagogue, mosquée, etc), tantôt ont quitté un athéisme ou une indifférence religieuse équivalents à une totale absence de vécu spirituel. Je sais, pour ma part, combien ces deux démarches sont métapysiquement très difficiles, vraiment très difficiles. Même si leurs résutats sont généralemen invisibles, ils peuvent être qualifiés de stupéfiants à notre époque où l'effort de renaître spirituel est rarissime.
Sur le premier point, je rappelle qu'à Arès aujourd'hui comme chez les disciples de Jésus en Palestine autrefois un certain nombre d'entre les nouveaux pénitents étaient égoïstes, cyniques, menteurs, profiteurs, voleurs, méchants, haineux, bref, mauvais avant de connaître la Parole et qu'aujourd'hui ils ne sont plus, parfois après d'énormes efforts intérieurs invisibles, que des pécheurs moyens en processus lent de pénitence et que le Père ne leur en demande pas plus, pourvu qu'ils ne redescendent pas dans la vallée grasse.


31Oct07 71C12
Voila un beau sujet de fond qui suscite selon moi quelque remarques et questions.
D'un coté il y a la majorité vivant plus ou moins bien avec plus ou moins de satisfaction, mais en subissant le système d'influences, de lois, de malheurs.
D'un autre côté, il y a ceux qui s'imposent, prennent les décisions, qui gouvernent et qui jugent, en pensant qu'ils sont indispensables.
Enfin il y a les Robin des Bois, les rebelles, les prophètes et les spirituels qui sortent du système en place. En se plaçant au dessus, ils gênent car ils remettent en cause l'autorité.
Est-ce que la société peut vivre au dessus du système? Oui, mais après une intervention divine pour qu'il n'y ait plus de meurtrier, de voleur et j'en passe.
Toutefois je me demande jusqu'où les dirigeants peuvent aller dans la manipulation afin de se maintenir. Cette idée me fait froid dans le dos au point que je me demande si le pouvoir donné à une minorité n'est pas le pire des mots que connaît l'humanité.
Y a-t-il un grand besoin de spirituels? Vue la réaction des gens qui se moquent des spirituels, tuent les spirituels ou en ont peur, je dirais: Non! Toutefois, en regardant de plus prés, vu le chemin que prend l'humanité, je dirais qu'il est indispensable qu'il y ait des êtres qui tirent les autres vers le haut.
Nous avons bien les catholiques, que je plein sincèrement. Si j'étais eux, je me demanderais: "Qu'est-ce que Dieu attend pour intervenir avec sa grâce divine pour faire cesser tous les malheurs et injustices qui règnent sur cette terre ou la situation ne fait qu'empirer depuis deux mille ans que Jésus est repartie?"
Comment Dieu pourrait-il entretenir un système ou l'homme peut continuer à faire le pire sous l'unique condition de croire et de se faire pardonner les péchés une fois par semaine?
Et enfin, qu'est ce qu'un spirituel? Un spirituels et un gentil avec une âme. L'âme est le produit de l'amour qui fait apparaître la nature Divine de l'homme.
Ainsi le sort du monde, que l'on croyait dépendre uniquement des révolutions et des guerres, qui ne résoudrons jamais rien, peut dépendre d'humains qui placent leur espérance dans leur capacité à travailler au changement d'eux-même, de leurs frères et du monde, pour que la balance penche vers le bien.
Évidement il serait quand même nécessaire qu'il y ait une intervention divine.
Donc, il est fort souhaitable qu'il y ait des spirituels ouvert sur le monde, comme les Pèlerins d'Arès que j'aime bien.
J'espère que mon long commentaire qui n'engage que moi et que j'ai cherché à rendre intelligent (si, si!) n'aura choqué personne.
Aminadab.


Réponse :
Par trois fois vous dites qu'une "intervention divine serait indispensable." Cette intervention divine, je vous le rappelle, a eu lieu! Elle a eu lieu dans une localité appelée Arès, en France, en 1974 et 1977. Le Père ne peut faire plus sans se renier. Il a fait l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/27) en lui donnant cinq facultés qui sont proprement divines et qu'aucune créature ne possède en dehors de l'homme: la parole, l'amour, l'individualisme, la créativité, la liberté. Le Père ne peut intervenir par-dessus la volonté de l'homme sans atteindre à la liberté de celui-ci, c'est-à-dire sans renier son Plan Créateur. Autrement dit, le Créateur s'est conditionné  sa propre Création et en cela il est bien le Père qui accepte le fils, l'homme, tel qu'il l'a fait à l'instar du père terrestre. Inversement, l'homme doit comprendre sa fantastique capacité d'autorecréation. Le lui rappeler fait partie de nôtre tâche.

01Nov07 71C13
En suivant ce blog et les commentaires des lecteurs depuis quelques mois, je suis frappé en même temps par la fraîcheur des propos (vos propos et ceux des commentateurs) et par leur naïveté.Ce qui est frais est très souvent naïf. L'ennui pour vous est qu'il existe des explications très claires de la disparition des spirituels, que vous déplorez. Conséquence directe, il existe des explications de l'impossibilité de leur réapparition. Des sociologues et des anthropologues se sont penchés sur ces questions. Dans leurs analyses le mot âme n'a pas cours, surtout dans le sens étrange que vous donnez à l'âme, qui selon vous serait contingente [=qui peut exister ou ne pas exister]. Un anthropologue catholique, René Girard de l'Académie Française, théoricien du mimétisme, qualifié de révolution intellectuelle, dit que si les spirituels que vous appelez de vos vœux ne peuvent pas réapparaître, c'est irrésistiblement parce qu'il existe un rationalisme mimétique contre lequel on ne peut rien. On n'y peut rien. Il dit: "Autant il était impossible de ne pas avoir la foi au Moyen Âge, autant il est impossible d'avoir la foi au XXIe siècle, parce que tout le monde est du même côté, du côté de l'athéisme et du rationalisme." Votre appel à la renaissance de la spiritualité est une utopie absolue.
Miroir-Mon-Beau-Miroir

Réponse :
Je ne connais l'œuvre de René Girard que très superficiellement et en anglais. Cela paraît bizarre concernant un académicien français, mais René Girard, je crois, a été et est peut-être encore professeur aux USA. Je l'ai découvert à la bibliothèque de Harvard en 1990. Marguerite Yourcenar, académicienne française, avait aussi vécu aux USA.
Vous m'opposez ici un intellectuel, doublé d'un militant catholique, du plus bel acabit, mais aussi de la plus belle contradiction. Si, d'après ce que vous me dites, René Girard affirme qu'il est désormais impossible d'avoir la foi en raison d'un mimétisme athée irrésistible (je réutilise vos propres mots), comment peut-il prétendre en même temps, ainsi que je l'ai lu dans je ne sais plus quel écrit ou article de lui, que le catholicisme est la religion de l'avenir aux USA du fait de l'immigration des Mexicains et autres Latinos et du fait d'une action apostolique catholique sans précédent? Il considère donc que le foi peut vivre et évoluer, ce qui contredit sa théorie du mimétisme athée. Passons.
En m'opposant une pensée d'un style on ne peut plus intellectuel vous me rappelez une période passée de notre assemblée arésienne, quand je regrettais que nous ne comptions pas parmi nous d'intellectuels ou de frère ou sœurs versés dans l'activité intellectuelle du monde. Entre 1975 et 1980, par exemple, je ne trouvai personne capable de me représenter et de représenter nos espérances à Paris auprès de Jean-Paul Sartre ou, dans les années 80, auprès de Jacques Derrida avec lequel je correspondais non sans difficultés. Je savais que ces hommes étaient accoutumés à certains types d'esprit et de parler à travers lequels, malgré leur intelligence, ils jugeaient trop vite qui les intéressait et qui ne les intéressait pas. J'étais sûr qu'il y avait une traduction intellectuelle de La Révélation d'Arès, mais je n'étais pas et aucun de mes frères et sœurs n'était capable de faire cette traduction.
C'est un des insuccès de ma mission prophétique depuis 1974, je ne m'en cache pas, depuis le moment où je compris, pratiquement tout de suite, que la Parole qui m'était donnée introduisait à une philosophie singulière de la vie spirituelle, d'où mon désir immédiat de voir du côté de l'existentialisme (Heidegger, qui était encore vivant, et Sartre) et de la déconstruction (Derrida). Mais je savais aussi avec quelle prudence il fallait approcher ces hommes-là pour ne pas faire plus de mal que de bien à la cause que Dieu venait de confier à l'activité de mon petit cerveau si peu intellectuel.
Plus tard, je compris mieux que ces intellectuels aussi avaient leurs limites, leurs blocages, et qu'il ne fallait pas en attendre un appui. Cet appui pouvait s'avérer plus utopique encore que ne le semblait La Révélation d'Arès. Je ne vous cache pas, et vous en demande pardon d'avance, que ce que peut dire l'anthropologue académicien René Girard ne m'affecte en rien et que je me considère en la circonstance beaucoup plus compétent par la "fraîcheur et la naïveté" qu'il ne l'est pas son brillant intellect catholique.
Oui, l'âme est "contingente" selon que l'homme est bon et se donne une âme, qui le sauvera des ténèbres, ou n'est pas bon et vit sans âme. Ce n'est pas moi qui le dit, mais le Père lui-même. Je vous remercie de lire mon blog, cela m'honore, mais je vous remercierai mille fois plus si vous lisez La Révélation d'Arès, ce qui honorera le Créateur, qui en est l'auteur. Oui, le spirituel est l'homme qui a une âme, par conséquent.

01Nov07 71C14
Votre blog est pour moi une source d'enrichissement spirituel et missionnaire considérable.
D'observer et d'étudier la façon en particulier dont répondez aux intervenants est un ENSEIGNEMENT inestimable. Merci !
Internet est un décidément un outil extraordinaire pour la mission.
Que de superlatifs en trois phrases!
Patrick B.

01Nov07 71C15
Dans la prière Père de l'univers (Rév d'Arès 12/4), que nous disons tous les jours, il y a tout, la grande boucle de nos vies liées à celle du Créateur.
Parce qu'Il possède en plénitude positive la parole, l'amour, l'individualité, le pouvoir de création, et la liberté,  parce que là est le chemin du bonheur, de la victoire sur le mal, le malheur, la mort, nous nous efforçons résolument d'acquérir cette image et ressemblance du Père. C'est ce que vous nous avez enseigné avec amour et  patience, et nous essayons d'honorer cet enseignement.
La vie spirituelle, c'est toute la vie, tendue vers le bien, non sans efforts ni échecs, mais paisiblement, parce que c'est la direction de certitude pour vaincre le mal.
Chantal F.

03Nov07 71C16
Votre texte sur "un grand besoin de spirituels" et sur "l'insurgeance," parle à mon cœur non pas à travers mon intelligence, faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), mais à travers l'expérience de mon vécu quotidien. L'expérience de dominer ses défauts, d'expérimenter la patience, de ne pas se salir à combattre l'adversité par l'adversité. Alors les circonstances, je dirais Dieu, agissent et nous aident par des voies mystérieuses.
C'est d'expérience vécu du bien qu'il faut expérimenter. Comment expliquer que si les épreuves nous divisent, elles peuvent aussi nous renforcer! L'amertume ne doit pas nous envahir. L'esprit s'ouvre alors! L'énergie ne manque pas dans la bonne mesure. C'est peut-être cela la voie du bonheur. Le bonheur est de sentir qu'une âme est en train de grandir en soi! À chacun sa mesure (Rév d'Arès 7/6). Quelle est ma mienne? Je fais ce que je peux en toute modestie. Le petit reste, si j'en fais partie n'ambitionne aucune révolution.
Je vous adresse toute ma reconnaissance pour votre énergie à transmettre sans défaillance La Révélation d'Arès et de vous y référer sans cesse. Je vous embrasse.
D. D.

Réponse :
Je vous connais et vous estime depuis longtemps, quoique vous apparteniez à cette masse immergée de l'iceberg arésien, dont on ne voit et connaît publiquement que les groupes émergés, ceux de la mission publique. Qu'ils soient loués pour leur grand mérite! Vous êtes médecin et je crois, sans vous avoir jamais consulté, qu'un homme en poursuite continue du Bien ne peut être qu'un bon médecin. Mais ce qui vous rend plus particulier encore dans la pratique de l'espérance, c'est que vous êtes aussi franc-maçon. J'en profite alors pour attester devant ceux de mes frères et sœurs qui en douteraient encore en raison de préjugés, que tout homme qui, par diverses voies, s'efforce d'être un homme de bien, un homme du temps qui vient, est parfaitement à sa place parmi nous. Vous en êtes un exemple éclatant. Vous doutez d'être digne du petit reste? Vous en êtes digne!
Merci pour ce beau commentaire.

03Nov07 71C17
Je vous remercie pour la réponse à mon dernier commentaire [71C12].
Vous avez raison, et je radote. Ceci s'ajoute à mes difficultés d'expression ainsi qu'aux lacunes de mon éducation.
Ainsi, comme vous dite, "une intervention Divine a eu lieu à Ares." Les mots me manquent pour dire à quel point j'en suis convaincu et comme cette Révélation d'Arès et un enseignement qui unifie, et mériterait d'être apprécié à sa juste valeur par la majorité des hommes.
Quelle serait la personne ayant connu même un échantillon de la souffrance, qui la souhaiterait même à son pire ennemi?
Parce le moindre de nos faits et gestes et irréversible, chacun devrait avancer dans la vie avec arts et enseigner comme un sage.
Je ne comprends pas qui pourrait avoir intérêt d'empêcher l'instruction du Créateur, car il élève.
Selon moi, Dieu peut intervenir de façon subtile, à travers quelqu'un ou par sa présence visible, mais c'est son Jour, le Jour de Dieu, qui mettra tout le monde d'accord.  
Est ce que tout le monde peut être sauvé? Je ne sais pas.
Aminabad

Réponse :
Tout le monde peut-il être sauvé? Je ne le sais pas non plus. Mais il y a dans La Révélation d'Arès cette Parole mystérieuse, qui pourrait bien être d'espérance pour tous: Des abîmes glacés les regards blancs et creux des spectres m'imploreront, chacun verra alors ce que Je ferai (31/12).

04Nov07 71C18
"Mais que faites-vous concrètement?" Plus d’une fois cette question m’a été posée dans la rue [quand je vaque à la mission]! Depuis quelques minutes [?], j’explique:  "Ce monde ne changera vraiment en bien que si des hommes, des femmes en nombre suffisant, vous, moi et d’autres, de génération en génération changent réellement en bien. Ce monde est menteur parce que nous sommes menteurs, violent parce que nous nous abandonnons trop facilement à nos nerfs, pétri de préjugés parce que nous refusons de les déceler et de les combattre en nous, etc." — "Oui, je comprends, mais concrètement, vous faîtes quoi?" — "Vous avez raison, ce changement individuel doit se prolonger par des actions plus collectives bien réfléchies, et nous avons bien des progrès à faire dans ce domaine: — Vous pensez sans doute aux conflits et autres grandes souffrances de masse comme la  famine mais si nous ne changeons pas vraiment, ne devenons pas des hommes neufs, pourra t-on jamais aider ce monde à dépasser et à résoudre ce que l’on aura pas commencer de dépasser et de résoudre en nous? Les grandes catastrophes planétaires trouvent leurs origines dans nos misères individuelles" — "Oui, mais concrètement?" — "Lutter contre ses turpitudes, ses noirceurs, bref, prendre son péché à bras le corps, croyez-moi, c’est du concret! Un combat difficile, souvent éprouvant… Cette lutte est concrète, mais passe quasiment inaperçue, parce qu’elle se déroule dans l’intime profondeur du pénitent. L’âme, c’est du concret aussi, c'est notre vrai corps, dit La Révélation d'Arès (17/3)! Pourtant, personne ne la voit, et rares sont ceux qui la pressente chez l’homme de bien qu’ils croisent."
Oui, ce monde a besoin de vrais pénitents, de grands spirituels pour lui révéler qu’il existe pour l’homme, l’homme concret, tout homme, une voie royale (Rév d'Arès 3/9), réaliste et praticable, qui triomphe du péché, du malheur et de la mort. Ce triomphe est certain, si nous ne nous décourageons pas, car alors la Vie se transmettra immanquablement: Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine, où je souffle que Mon Messager est véridique (Rév d'Arès 4/11).
Merci, Frère Michel pour toute cette Vie que vous nous donnez depuis des années!
Laurent R.

05Nov07 71C19
Je voudrais remercier de tout mon cœur fraternel les auteurs des commentaires 71c16 et 71c18.
Ce qu'lls vivent ils l'ont écrit et ainsi nous nous rejoignons sur la Voie Droite.
Merci encore.
hbs

06Nov07 71C20
Votre description de ce que sont ou doivent être et doivent faire les spirituels est belle, vivante et comme toujours insurgeante. Elle est à contre-courant de ce que le monde a en tête lorsque l’on parle d’hommes et de femmes spirituels, qui sont vus, souvent, soit comme des ermites ou des reclus, soit comme des champions de la charité, soit comme des saints, de préférence morts, en tout cas comme des humains qui ne sont surtout pas intéressés par l’avenir de leurs frères sur terre.
La vision que vous donnez, vous, de ces hommes et de ces femmes spirituels est toute autre, profondément active, conquérante même, dans le sens spirituel que Dieu donne à Ses Paroles: Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-là (s’entend spirituellement) (Genèse 1/28), après qu'il eut béni Adam et Ève. Ces spirituels ont le pied bien planté dans la terre (Rév d'Arès XL/5) de la moisson et de la pénitence, la tête au Ciel, et le cœur fraternellement ouvert sur leur prochain. Ils ont des missions proprement existentielles, sociales, et insurgeantes. La vie de ces spirituels est passionnante et le dynamisme que vous mettez dans votre texte est contagieux et pousse à relever le gant et à devenir ainsi.
Je me dit que ce texte pourrait constituer la "substantifique moelle" de ce que l’on pourrait dire à ce sujet dans une mission qui porterait le titre de votre entrée: "Le monde a grand besoin de spirituels !
Mais je me dit aussitôt que, si nous ne sommes pas prêts pour lancer une journée mondiale de lutte contre [ceci ou cela], nous le sommes peut-être encore moins pour faire une mission de ce type qui exigerait de nous, non seulement d’être résolus à grandir en tant que spirituels, mais encore à rayonner d’une Vie spirituelle telle qu'elle donnerait au public que rencontre notre mission l'envie de nous ressembler.
Peut-être pourrions-nous entre temps réfléchir sur les autres missions des spirituels que votre texte suggère sans les nommer?
D. Faber

06Nov07 71C21
Si on essaie de se souvenir de certaines périodes ou même certains instants de son enfance.
Qui ne se souvient pas de question telles que: D’où je viens? Où je vais aller ? Que vais-je faire ?
Qui n’a pas eu soif de vérité ?
Qui dans les réponses apportées à ses questions souvent par ses parents n’est pas resté sur sa soif ?
Pourquoi
 ?
Parce que le petit d’homme ne le sait pas encore, il ne sait pas encore qu’il a besoin de vérité pour avancer dans sa petite vie commençante.
Ses parents peuvent nourrir sa chair en lui apportant vitamines, protéines et tout ce dont le corps a besoin, mais s’ils ne lui apportent pas la vérité, il va avancer dans sa vie comme le ver aveugle. Son inconfort, qu’il ne sait pas expliquer vient certainement de  cette partie de lui nommée "âme", qui demande elle aussi à être nourrie. La seule nourriture qui lui corresponde est la vérité. Cette vérité lui dit ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est peu, ce qui est beaucoup, ce qui est beau et ce qui ne l’est pas, car la beauté est servante du Bien
(Rév d'Arès 12/3). Toute sa vie l’homme cherche le bonheur et même si la notion de bonheur est floue, difficile à expliquer, les atomes du corps, du cœur, le sang dans nos veines nous illuminent, vibrent quand quelque chose nous a rendu heureux autant que quand nous avons rendu heureux.
L’héritage divin donné par l’Image et Ressemblance avec notre Créateur a été abimé, négligé ou abandonné par des générations qui se sont perdues sous les interprétations des dos gris (Rév d'Arès XVI/3), ceux qui se sont emparés de ce merveilleux héritage indispensable pour vivre la Vie. Qu’il le veuille ou non, l’homme a besoin de nourrir son âme. Sans la vérité il est dans l’erreur, et l’erreur donne des êtres forcément frustrés de quelque chose qu’ils ne savent pas expliquer.
Notre époque où la science a dit: Que les plus malins deviennent riches! Ce dont ils ne se privent pas jusqu’à labourer la peau et la terre, sans considération pour  leurs propres frères donnent des êtres forcément malheureux. Je n’exagère pas, notre pays qui a reçu le magnifique message du Créateur se tait, il en devient le plus grand consommateur de tranquillisants.
Mais le meilleur tranquillisant est l’écoute du Père aimant, sa magnifique parole aux accents étonnamment humains, charnels, elle replante dans nos têtes vides une formidable espérance dans la vie et dans les autres, elle calme nos cœurs agités.
D’accord, pour le moment es pèlerins ne sont pas encore visibles  mais ils savent que quelque chose bougent en eux, comme un rayon de vie qui se réanime chaque fois qu’ils luttent contre leurs bassesses,. C’est l’encouragement à continuer.
Oui, en nous un nettoyage se fait. Mais chacun fait son nettoyage à sa mesure, avec son énergie ou avec sa paresse tout en essayant de la vaincre, car la vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et que tant que nous sommes bien vivants sur nos deux pieds, nous sommes une petite particule de ce monde.
Allelluia!
Et merci à notre prophète qui est magnifique sur cette photo. Ne rayonne-t-il pas de joie, de bonté ? N’est-il pas l’exemple bien vivant que quelque chose a pris Vie en lui?!
A.J.

XXXxx 71C22
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