13Jan08
75C01
Hier en mission [dans les rues] à Nantes alors
que je "ramais" pour trouver la connexion avec ces hommes et ces
femmes, je me demandais ce-qui pourrait bien les toucher et
les libérer de quelque chose.
Je me suis mis
à dire bonjour en disant : "Bonjour, frère de
l'univers!" "Bonjour, sœur de l'univers!" en
pensant, bien sûr, au Père
de l'univers qui me semble être une
Révélation en soi sur l'univers
qu'on a
tendance à enfermer dans le matériel, alors qu'il
est visiblement pour le Père aussi spirituel.
Aux
personnes qui m'en demandaient plus, je répondais
que c'était pour leur rappeler la
grandeur de
l'homme et que c'était tout seul qu'on se rapetissait, qu'on
se rendait médiocre. J'ai ainsi pu aller plus loin avec
certains.
Bdlf
|
13Jan08 75C02
J'apprend
à ma fille la prière Père
de l'univers depuis
une semaine. Elle a 11 ans et elle a bien voulu l'apprendre.
Difficile
d'intéresser les enfants au Créateur.
Je
me suis souvent demandé comment vos enfants ont
vécu La Révélation d'Arès.
Merci
pour les explications de la prière bienvenues.
Alain
L.
|
Réponse
:
En 1974, nos filles Nina et Anne étaient trop
jeunes (respectivement 5 ans et 3 ans et demi) pour s'être
vraiment rendu compte de ce qui se passait. Cependant, à
partir du mois de mars 1974 je leur dis que Jésus venait me
parler, mais je ne sais pas très bien comment elles
assimilèrent ce changement de relations entre leur papa et
le Ciel, parce que, nées dans une famille d'homme
d'église, dans un presbytère orthodoxe, elles
étaient déjà habituée
à une atmosphère sacrée et
à la prière. En 1977, pendant les
théophanies, les deux plus grandes se rendirent compte que
quelque chose de réellement différent se passait,
mais il y avait eu les apparitions de Jésus et L'Évangile
Donné à Arès, que nous
récitions, et je ne sais pas très bien comment
elles ressentirent le radical transfert spirituel que les
théophanies provoquaient en moi. Sara, elle, n'avait que
deux ans, elle n'eut conscience de ces événements
que plus tard.
Quant à la prière,
elles y étaient habituées. Nous avions coutume,
avant 1974, de réciter Notre
Père et une Bénédiction
avant de nous asseoir à table. Après 1974 nous
récitions Père
de l'Univers et deux ou trois versets de L'Évangile
Donné à Arès. Sous
l'angle de la piété, on peut dire que comme
Obélix elles sont "tombées dans la marmite"
dès le départ, mais comme on ne leur a jamais
imposé de prier, elles n'étaient pas
spécialement pieuses. Les enfants sont facilement
dissipés. Nos filles sont devenues pieuses en grandissant
avec le développement de la conscience. J'observe la
même progression avec mes petits enfants. Agar qui a six ans
n'est pas encore très attentive, mais Samson qui va avoir 9
ans devient très sérieux en disant Père
de l'Univers.
Réciter Père
de
l'Univers à la maison avant chaque repas,
debout avant de s'asseoir, prend quarante secondes, c'est un temps
supportable pour un enfant. C'est une bonne habitude à
prendre. Un jour par semaine vous y ajouter Écoute Israel
et Al-Fatiha
en rappelant aux enfants que nous nous relions au père
Abraham comme nos frères juifs et musulmans avec qui nous
formons une seule famille. Vous savez, les enfants ont plus ou moins la
piété des parents.
Ceci dit, nous
Pèlerins d'Arès sommes des croyants libres (Rév
d'Arès 10/10). Chacun fait comme il veut. Je
vous raconte comment les choses se passent dans ma famille, parce que
vous me le demandez.
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13Jan08 75C03
Qu'ajouter
à la Beauté
de cette prière donnée par le Père?
Pour moi, elle ouvre un univers
incommensurable devant l’humanité. Toute la
puissance de ses mots est si proche de nous, pouvant être
vécue par chacun.
Tout est là, il
suffit de le Vivre
pour que tout soit possible (Éden sur terre) !
Merci
pour votre ressenti que vous nous faites si
généreusement partager.
Cette
prière ne me quitte jamais. Tous les jours de ma vie, elle
me porte et me permet de dépasser les vicissitudes et les
difficultés de ce monde.
QUE CELA
SOIT!
(Genèse)
Alain J.
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13Jan08 75C04
Nous
aussi nous prions chaque jour, avec nos enfants, de ces trois
prières de nos frères prophètes,
Moïse, Jésus et Mouhamad, et personnellement je
pense particulièrement à vous ces temps-ci, non
pour demander quoi que ce soit pour vous, mais pour unir aux
vôtres nos prières d'accomplissement
(Rév d'Arès 35/6).
La
prière est toujours une joie pour moi et je ne
résiste pas au plaisir, pour les lecteurs de ce blog, de
partager avec ceux qui ne la connaissent pas la traduction hors norme
par André Chouraqui de l'ouvrante,
Al-Fatiha,
première sourate du Coran:
Au
nom d'Allah, le Matriciant, le Matriciel.
La
désirance d'Allah, Rabb des univers, le Matriciant, le
Matriciel, souverain au jour de la Créance
Toi,
nous te servons, Toi, nous te sollicitons.
Guide-nous
sur le
chemin ascendant, le chemin de ceux que tu ravis,
non pas
celui des courroucés ni des fourvoyés.
Ne parlant pas l'arabe, je me
sens toujours
frustré dans mes efforts pour partager la Vie du Coran comme
nos frères arabes la ressentent, et je me résigne
à le lire dans toutes les traductions qui tombent sous ma
main.
Par rapport aux traductions classiques, j'aime cette
référence à la matrice qui porte la Vie (au lieu de la clémence
ou miséricorde),
au chemin ascendant (au lieu de la Voie
droite), je sens beaucoup mieux l'expression du chemin des
courroucés que celle classique de ceux qui encourent Ta
Colère, car comme vous l'enseignez, c'est notre
propre âme
qui porte contre nous le jugement de nos fautes, ce n'est pas l'image
habituelle du Jugement où Dieu pèserait nos
fautes.
Milang Gompeng.
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13Jan08 75C05
Dans
cette épreuve de spoliation, meurtrissante par
l'incontestable injustice que vous subissez [entrée 0074],
et que nous subissons par le fait même que nos dons ont
toujours été versés librement
à la mission du Père, en toute confiance au prophète
que le Créateur a choisi et que nous connaissons pour son
intégrité, payant nos impôts par
ailleurs selon les lois du pays, cette entrée 0075 est
sublime.
En lisant cette prière Père
de l'Univers,
même la connaisant par cœur et priant avec elle
tous les jours depuis de longues années, j'y voyais le Ciel
encore plus grand ouvert devant nous, la seule
vérité qui soit, celle de la
piété créatrice d'amour,
de bonté, d'intelligence
spirituelle qui changera
le monde.
Dans l'épreuve, comme vous
dites, nous nous armons encore plus de piété,
de pénitence,
de réflexion pour combattre ce qui incontestablement est
absurbe, pourrait faire éclater de rire, si nous ne
réalisions pas le crime qui s'en dégage.
ACB
|
13Jan08 75C06
Moi,
je suis un mendiant de la prière. Indiscipliné
par nature et par vocation, ma piété n'est jamais
partie de textes fixes, mais plutôt d'improvisations
continuelles, SAUF concernant Père
de l'Univers.
C'est le seul texte que je
récite tel qu'il est, mot à mot. Mon ressenti est
assez différent du vôtre selon mon humeur, mais
les mots sont là, parce que je suis fasciné
à l'idée qu'ils sont sortis des livres d'un
messager de Dieu descendu du Ciel en chair et en os, en os
transfiguré évidemment. Là le
superspirituel rejoint le supercharnel. La boucle est
bouclée.
Quand on est demi-voyou demi-cloche,
mais avec une nature spirituelle (c'est mon cas), la
piété commence dans les marges d'une
société bourgeoise détestée
qui va à l'église et aux crochets de laquelle il
faut bien vivre, que ce soit de prestations ou de prières.
C'est là qu'on prend son argent ou ses prières.
Dans le domaine de la prière la débrouille
règne... SAUF pour ce qui est de Père
de l'Univers!
Là,
impossible de se rebiffer. Je récite recta recto, au mot
à mot. C'est puissant.
Je me demandais quand ils
nous feraient payer un impôt sur la prière. C'est
arrivé. Ils vous réclame l'impôt sur la
charité spirituelle des frères, sur l'argent
déjà dépensé pour le
Pèlerinage ou pour la mission [0074]. Ça ne
métonne pas. Ils ont tellement besoin d'argent. Je me
souviens d'une époque quand vous aimiez rigoler un peu tout
en prêchant, quand vous disiez: "Si au lieu de la Parole de
Dieu, c'était un puits de pétrole qui avait
jailli ici, croyez-moi, on en parlerait!" Les taxes sur l'essence sont
maintenant appliquées à la Parole de Dieu. Pauvre Père
de
l'Univers...
Jabert
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13Jan08 75C07
Merci
pour cette nouvelle annotation, Frère
Michel, du Père
de l'Univers.
On y voit clairement votre
évolution spirituelle.
J'aime aussi beaucoup
celle [l'annotation de Père
de l'Univers] de "Pia" (Le Pèlerin
d'Arès 1991-92, p.170)
Didier Br.
|
Réponse
:
Dans "Pia", un chapitre du Pèlerin
d'Arès 1991-92, il s'agit plus de commentaires que d'un
ressenti. Mais, de même que chaque croyant a sa
manière de créer son âme,
de
gagner en vertu,
bref, de reformer l'image
du Père en lui-même, de faire l'ascension
des Hauteurs,
chaque croyant ressent la Parole qu'il récite selon son
esprit du moment, selon son évolution.
La
Révélation d'Arès,
même si le public l'ignore ou la connaît encore
très peu, s'est boulonnée à ce monde
comme un
toboggan qui, chez ceux qui s'y jettent, balaie beaucoup
d'idées, notamment beaucoup d'idées sur la
prière ou plus exactement la piété,
qui est le mot de Rév
d'Arès 35/6.
Je me demande
d'ailleurs si les Impôts, il y a vingt ans, n'avaient pas
montré justice et mansuétude à mon
égard seulement parce qu'ils n'avaient pas vu le toboggan.
Ils se dirent peut-être: "Bof, cette Révélation
d'Arès, c'est de toute façon un
phénomène de mode. Dans quelques
années on n'entendra plus parler de ce frère
Michel et de ses Pèlerins d'Arès." Et puis,
voyant que La
Révélation d'Arès et
notre foi persistent 34 ans après 1974 et que nous glissons
avec joie sur ce toboggan comme sur un tapis volant, ils se disent:
"Attention, ça paraît solide! Il serait
peut-être temps de taxer ce mouvement-là pour lui
enlever l'envie de poursuivre." C'est ce que Jabert (75C06) dit avec un
grand éclat de rire, rejoignant à sa
façon de hippy attardé ma propre
pensée — Il ne s'agit que de suppositions.
Même
chose pour le prière, sa façon d'être
envisagée depuis La
Révélation d'Arès
commence, ou commencera bientôt, à se faire
sentir. Nous-mêmes évoluons, le monde
évoluera. L'évolution n'est pas nouvelle, elle a
traversé des paliers très importants comme ceux
installés par Isaïe, Jésus ou Mahomet.
Nous aussi nous installons un palier très important le long
du grand escalier de la Vie
spirituelle, peut-être le palier décisif, le
dernier étage, avec Père
de l'Univers comme éclairage, mais un
éclairage sans minuterie, un éclairage qui ne
s'éteindra jamais.
|
14Jan08 75C08
Bien
avant La
Révélation d'Arès,
j'avais un problème avec le Notre
Père des
catholiques qui demandent à Dieu de pardonner alors
même que la Bible précise parfaitement l'attitude
du Père sur ce sujet:
— soit le
Père
juge les fautes du pécheur qui ne s'est pas converti
à temps;
— soit le Père
oublie les
fautes du pécheur converti.
À aucun moment il
n'est question de pardon.
La prière Père
de l'Univers a
corrigé cette incohérence en
précisant que le pardon était une attitude
spirituelle réservée aux
pécheurs.
Le pardon sous-entend deux
éléments obligatoires :
— la faute
d'un tiers,
— l'absence de réaction de la victime
(jugement, vengeance...).
Pour autant celui qui pardonne ne
doit pas accepter n'importe quoi. Il a le devoir moral de
prouver la faute qui est commise à son égard et
de la dénoncer.
À partir de là, le
pardon peut s'exercer: par exemple renoncer aux peines
infligés
aux coupables comme on a coutume de le voir dans notre justice humaine.
Jacques P.
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14Jan08 75C09
Magnifique cette nouvelle présentation du Père de
l'Univers! Merci, cher prophète!
C'est avec émotion que je viens de lire cette nouvelle
entrée que je sens comme le printemps qui frissonne.
Autour
de moi j'entends les oiseaux chanter, peut-être
participent-ils
aussi à ce bonheur que vous nous donnez encore, au milieu de
la
tourmente que vous (et nous à vos côtés
comme nous
le pouvons) traversez.
Voilà bien une fois encore la preuve exemplaire de votre foi
dans le Père qui ne vous (nous) abandonnera jamais.
Chantal C.
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14Jan08 75C10
Je
suis sans doute assez simpliste et j’avoue que, presque
à
chaque fois que je lis un de vos articles [du blog], je trouve
qu’ils sont bien vus, bien dits, méritent
réflexion
et application, à tel point que je me demande ce que je
pourrais
en dire, y ajouter et ce que d’autres, donc, pourraient bien
en
dire ou y ajouter.
Je suis de plus en plus souvent contredit par
les circonstances, puisque plus votre blog se développe et
plus
il est lu, plus j’y vois des commentaires surprenants de
richesse, de qualité, d’originalité, de
grandeur,
et vos réponses qui, à leur tour, me surprennent
par
leurs richesse, qualité et originalité,
approfondissant
le contenu des commentaires auxquels elles s’appliquent.
Alors, après le long échange (entrée
0074) sur la spoliation
par
le système, lequel pourrait taxer la
piété (voir
commentaire 75c06), quand j’ai vu la nouvelle
entrée sur
le Père de
l’univers, je me suis dit, cette fois-ci encore,
mais plus que jamais, que dire? Tout est là!
Hé
bien, après, cette matinée où vous
publiez
quelques réactions, questions et témoignages, je
suis
encore contredit dans mes idées!
Jusqu’où cela
ira-t-il? Tant mieux!
L’homme est riche de l’univers et
l’univers est riche de l’homme. Vive votre blog,
vive l’assemblée,
vive l’humanité!
Je
n’irai pas jusqu’à dire: Vive le
Père de
l’univers! Il me dit: "Va voir ton frère
athée,
dis-lui: Viens, refaisons le monde ensemble! La vie va revenir
grâce à nous, mais avec toi ce sera encore plus
grand,
parce que tu seras avec moi!"
Avec vous à prononcer
[la Parole] sans jamais m’arrêter
jusqu’au
Jou.
Père de l’univers, que
règne sur nous Ta Lumière!
Bernard L.
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14Jan08 75C11
En publiant cette nouvelle entrée, votre "ressenti" est
riche d'enseignement.
Quand l'épreuve devrait nous éloigner des
considérations purement spirituelle, vous nous montez
l'exemple
d'un homme redoublant de piété,
c'est-à-dire refusant plus que jamais de renoncer
à l'essentiel: Prononcer
la Parole dans la claire intention de l'accomplir (Rév
d'Arès 35/6).
Du collier qu'ils vous nouent, vous semblez faire le lierre qui odore (Rév
d'Arès XIX/23)!
Cette Parole révélée à
Arès, pure,
contient une puissance qui n'a pas fini d'empêcher de dormir
les
adversaires de notre espérance. Écrivant ces
quelques
lignes, je repense à un discours de Martin Luther King, que
je
cite de mémoire :
"Nous (les noirs) voulons vous aimer, mais vous (les blancs) nous
haïssez. Vous continuez à refuser cet amour, et
vous y
répondez par la force et la violence. Mais nous allons
continuer
de vous aimer. Plus vous nous haïrez et plus nous vous
aimerons.
Et finalement, au bout du compte, vous vous lasserez les premiers. Et
ce jour-là, nous nous libérerons! Nous nous
libérerons, oui, mais nous ne nous libérerons pas
seuls!
Nous vous libérerons vous aussi."
Belle phrase de résistant au mal, même s'il ne
s'agit,
bien sûr, ni du même contexte, ni du même
combat.
J.P.
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14Jan08 75C12
Merci du fond du cœur, Frère Michel.
François J
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14Jan08 75C13
Ce que j'aime dans cette entrée et les commentaires qui
suivent,
c'est qu'en nous faisant partager un peu de votre ressenti, au-dela de
ce que la prière véhicule comme sens, vous nous
faites
partager un peu de votre vie intime avec le Père.
On y découvre combien l'individualité est
importante,
combien on est loin de tout dogmatisme, de tout archétype
mental.
On sent que la vie avec Dieu et Sa Parole est avant tout vie au
quotidien dans une tension vers une tout autre Vie, mais dans une
grande proximité avec Lui.
J'imagine que pour des non-croyants vos propos n'ont guère
de
sens. Puissent-ils au moins en saisir la profonde humanité
et
les éclairer un peu plus sur notre foi et notre
espérance. Pour l'heure, le Pèlerin
d'Arès que je
suis s'approche de vos mots avec tendresse comme on s'approcherait d'un
feu crépitant un soir d'hiver.
Éric
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15Jan08 75C14
Votre entrée 0075 me va droit au cœur, non
seulement parce
que vous traverser une épreuve et que vos
épreuves sont
aussi celles de vos frères et sœurs, mais aussi
parce que
les orages de la vie n'épargnent personne et que (Rév
d'Arès 12/5):
le
pécheur doit
bien à son salut l'instant d'une prière dans les
ténèbres où circulent les
démons comme les
loups.
Alors, cher Frère Michel, je joins ma prière a la
vôtre et à tous ceux qui à vos
côtés
marchent
et dans ma foi d'enfant je sais que vous recevrez la Lumière
que vous attendez.
Merci pour tout ce que vous nous donnez d'enseignements et
de courage à vivre.
Katia, UK
|
15Jan08 75C15
Des larmes
Gouttes de Lumière
brouillent l’écran,
un instant,
Grâce infinie qui vient jusqu’à nous
frères et sœurs
à travers vous juste Prophète Mikal
dont la gorge est la
fontaine (Rév. d’Arès XLVII/9).
34 années écoulées ce 15 janvier
Bonté partagée non taxée
Et des poulains agiles,
libres du harnais (Rév. d’Arès 10/10)
sur toboggans!
DG
|
15Jan08 75C16
En regardant la partie anglaise du blog j'ai vu qu'il y avait trois
commentaires anglais dont un venant d'un Arabe d'Abou Dhabi [75C02us].
Un Pèlerin d'Arès sent sent ému quand
des
frères de l'Orient suivent votre blog et y
répondent.
Abou Dhabi est dans les Émirats Atabes Unis. J'ai
essayé
de traduire ce qu'il dit mais je ne suis pas certaine d'avoir bien
compris. En tous cas, il parle de Père
de l'Univers (Father of the universe). C'est
émouvant.
Julienne
|
Réponse
:
Voilci la traduction du commentaire 75C02us:
Cher Nabi (prophète),
Bénies soient vos pensées à propos de
la prière Père de l'Univers!
Je voudrais partager avec mes frères et sœurs
quelques réalités propres au Coran:
* Le Coran ne mentionne aucune formule
exacte de la
prière. C'est une indication claire que le Père
entendait
clarifier ce point plus tard par La Révélation
d'Arès.
* Les Musulmans prient cinq fois. Mais
le Coran ne
mentionne que quatre prières (ce qui confirme La
Révélation d'Arès).
* Les moments des quatre
prières quotidiennes
mentionnées par le Coran correspondent exactement aux
moments
indiqués dans La Révélation
d'Arès.
Tous les prophètes sont passés par de grandes
difficultés. C'est normal. Sinon, la Terre feraient
déjà partie des "Hauteurs Saintes."
Nous prions ensemble l'Eternel Père Aimant.
En son Image nous résidons!
Daoud, Abou Dhabi
|
16Jan08 75C17
Le Père vous a donné la prière Père
de
l’univers, à Moïse il a
donnée Chema
Israël, et à Mouhamad il a
donné Al
Fatiha.
Le commentaire 75c04 donne la traduction de André Chouraqui
pour Al Fatiha. Personnellement,
je prononce
cette prière en me servant d’une version qui
vient, je crois, de vous par l’intermédiaire
d’un frère?
Quant à la traduction de "ar-Rahman" par
"l’infiniment bon", je l’ai trouvé chez
Martin Lings dans son livre "Le prophète Muhammad" :
Au
nom de Dieu
L’infiniment
bon,
Le
miséricordieux,
Louange
à Toi, Maître des mondes,
Infiniment
bon et miséricordieux
Souverain du
jour où les hommes seront justifiés.
C'est Toi
Que nous aimons,
C'est Toi
Qui nous donnes la force contre le mal.
Que Ta
Parole soit accomplie
Pour que
nous ne suivions pas le chemin des mauvais
Mais pour
que nous suivions le chemin du bien.
Béni
soit Dieu,
béni soit son prophète,
Bernard L.
|
16Jan08 75C18
Père
de l'Univers, la prière des
pécheurs redescendue du ciel dans
toute sa
pureté en 1974!
Merci, Frère Michel, de partager avec nous votre
ressenti, ce moment de Vie
et d'enseignement.
Cette prière (et les annotations) nous relie, nous
renforce et nous rappelle l'importance de la pénitence,
de
la moisson,
de la piété,
de l'essentiel.
Encore merci de chercher à nous emmener toujours plus loin,
toujours plus haut:
C'est cette relation
Créateur-Prophète-peuple que les hommes
de ces systèmes veulent ignorer
aujourd'hui.
Ma Parole
est la Loi Qui vient, nous dit Dieu (Rév
d'Arès 28/7)
N.C-M
|
16Jan08 75C19
J’espère que
vous allez vite voir la fin de ces injustes soucis fomentés
contre vous par l’administration fiscale.
Lorsque "l'acedia" [grec, l'absence de désir ou de force de
prier] m’accable pour mille mauvaises raisons: manque
d’organisation, fatigue, aucune envie de me "erticaliser", ou
après une colère qui
serait pour moi prier et pécher à la fois, je me
trouverai hypocrite de prier, alors je laisse mes livres. Mais durant
cette période, malgré tout, je dis Père de
l’Univers, jamais un jour sans au minimum trois fois le jour, une fois la
nuit.
Puis le manque [de prière plus complète] me
pèse,
je me remets à prier dans les trois livres, je retrouve ma
paix,
ma
foi, le courage de vivre et d’accomplir.
Merci, frère Michel, qui avez été
visité par Jésus [et qui avez vu] les
Manifestations du
Très Haut.
À travers chaque mot de la
véritable prière, [merci de la redonner] redonner
au monde, [de montrer que là] se trouve la
vie, l’action, l’amour, la liberté, la
chute des préjugés et de la bêtise.
La
colère et la violence, la vengeance
sans fin,
les guerres, etc.,
sont obsolètes.
Aidons à ce que des millions
enfin l’admettent!
Michel J.
|
16Jan08 75C20
Merci, frère Michel, de revenir encore au spirituel,
à l'essentiel.
Pour moi, qui disais le Notre
Père, le passage au Père
de l'Univers
a été un
progrès énorme.
Je ne dis plus "notre" père ("notre père"
à nous
français? chrétiens? hommes?), mais le Père de
Tout l'Univers
éclatant de sa
fraternité dans le Père, ce que, mis à
part le jars
François d'Assise (Rév
d'Arès XXXVI/3), peu de chrétiens
sentaient.
Merci une fois encore.
François D.
|
16Jan08 75C21
Après les tracas administratif (0074), cette
entrée sur la prière me comble de paix
intérieure.
Merci Frère Michel pour cette
belle page sur Père
de l'Univers, par laquelle vous nous rappelez
que
chacun de nous passe
par son ressenti pour accomplir
la Parole après l'avoir
prononcée, et que c'est cela "prier".
Avant ma rencontre avec La
Révélation
d'Arès au pèlerinage 1990, je vivais
mal mon incapacité à prier seule, avec mes
proches et à l'église. J'avais
participé à des réflexions sur le
sujet, j'avais interrogé des personnes censées
être compétentes, mais
j'étais restée sur ma faim ; je me sentais plus
avec moi-même en improvisant par le chant et la danse
qu'en priant. J'en
souffrais d'autant plus que, croyante de l'église
chrétienne, j'étais convaincue que la
prière était indispensable
à chacun, à tout âge mais je ne voyais
pas comment cette prière pourrait correspondre
à une authenticité intérieure.
Habituée à
réciter le Notre-Père
des chrétiens
dans un état de soumission au Créateur, j'ai
été
émue en lisant à haute voix au
pèlerinage le Père
de l'Univers à la veillée 12
de La
Révélation d'Arès,
émue en découvrant spontanément
combien moi, petite
créature, je devenais participante d'un monde avec le
Créateur. Cette
sensation m'a valu de continuer en confiance la lecture de La
Révélation d'Arès,
même si
beaucoup de versets me semblaient incompréhensibles ou
touffus et
même bizarres.
Émilie Clar
|
16Jan08 75C22
Je suis allé également sur la page 0075us [partie
anglaise du blog] et c'est le premier commentaire qui m'a
interpellé car je suis comme une grande majorité
des
gens, je n'aime pas prier.
En vérité, je crois que je n'aime pas demander
quelque
chose à Dieu, dans la mesure où Il nous a
déjà tout donné. Le
caractère
répétitif de la prière me fait penser
à un
médicament que nous nous administrons à heures
fixes
selon la prescription du médecin. Est-ce que je me trompe?
J'ai visité également toutes les autres
entrées
"us", assez tristement je dois dire. N'oublions pas que l'essentiel de
la Mission d'Arès doit se faire hors de France. C'est
pourquoi
je propose à nos frères français qui
maîtrisent bien la langue anglaise de bien vouloir intervenir
pour rendre ce blog anglais aussi lumineux que celui-ci [?], car il
faut bien comprendre que nos frères étrangers ne
maitrisent pas nécessairement toutes les nuances de notre
langue
dont La
Révélation d'Arès est
truffée.
Jacques
|
Réponse
:
Vous posez une question ainsi formulée: "En
vérité, je n'aime pas demander quelque chose
à
Dieu, dans la mesure où il nous a déjà
tout
donné... Est-ce que je me trompe?"
Non, vous ne vous trompez pas. Si vous lisez ou relisez tout ce que
j'ai dit et redit et même écrit sur la
prière
depuis 34 ans, vous savez que j'ai toujours souligné
l'importance fondamentale du verset: Prononcer Ma Parole pour
L'accomplir, voilà la vraie piété
(35/6),
qui signifie que prier n'est ni demander ni même glorifier,
mais
rappeler à ses lèvres la Parole qui a
été
donnée pour être accomplie
par celui
ou celle qui prie et non pour être une formule magique.
Quant à nos frères anglophones, ils parlent une
langue
qui n'est quand même pas primitive et qui autant que la
nôtre permet beaucoup de nuances. Le problème est
plutôt dans la traduction, mais sur ce point aussi j'ai
beaucoup
écrit.
|
16Jan08 75C23
J'aime ce blog par l'espérance et la lumière qui
s'en dégagent même dans les sujets de
tempête, mais ici, sur le sujet de la prière, je
recule. Vous prétendez, il me semble, revoir
complètement la notion de la prière qui lui a
donnée la religion depuis toujours. La prière
depuis toujours soit supplie, soit louange le Seigneur, mais vous, vous
dites au commentateur 75C22 que dans sa prière le
Pèlerin d'Arès "ni demande ni même
glorifie." Vous niez que l'homme puisse rien obtenir de son
Créateur ou ne ne puisse même pas le louanger?
Vous semblez dire que l'homme est son propre donneur de faveurs et son
propre glorificateur? C'est un recentrament sur l'homme. Vous
préconisez la religion de l'homme [...]
S.S.
|
Réponse
:
Non, je ne préconise aucune religion. Je prêche
simplement la vie spirituelle. La
Révélation d'Arès
préconise un recentrement non sur Dieu seul comme
maître absolu, unique, du destin, mais sur le lien Père/fils, le fils
— vous, moi, n'importe quel homme ou femme — comme
miroir (image,
Genèse 1/27)
du
Père. La source de grâce comme de destin est dans
la
synergie, ou volontés combinées — c'est
le sens de Pour que
nous fassions ta Volonté —
du Créateur et de la créature humaine.
Il ressort non seulement de La
Révélation d'Arès,
mais aussi de la simple observation de l'histoire humaine, que la
relation entre Dieu et l'homme n'est pas la relation entre
Maître
et sujet et que réduire la foi à des
prières de
supplication et de glorification ne sert pas à grand chose.
Je
ne prétends pas que le Père ne puisse pas
intervenir, je
prétends seulement qu'il n'intervient que rarement et
même, dans certains périodes, pas du tout: N'évoque pas
à tous propos ma Miséricorde (Rév
d'Arès 16/15)!
Je prends un exemple extrême, pour simplifier: Des guerres
surviennent, épouvantablement destructrices,
meurtrières,
ruineuses, et il est clair qu'elles résultent de l'orgueil
des
pouvoirs et d'une folie des hommes qui aiment se battre. La guerre est
une horreur dans laquelle Dieu reste un observateur neutre et
malheureux comme un père terrestre voit s'entretuer ses
fils. Il
est à l'évidence neutre face aux
prières pour la
paix de part et d'autre du front, parce que la paix arrive toujours
mais par épuisement des ressources et des hommes et non par
intervention de Dieu.
Par ailleurs, Dieu porte en lui sa Gloire comme vous portez en vous vos
entrailles et il n'est guère plus avancé en
entendant des
glorifications que vous ne seriez avancé si des
chœurs
chantaient des hymnes à vos entrailles. Ce que le Dieu du
Ciel
vous recommande, c'est de redevenir un Dieu de la terre en mettant vos pas dans ses Pas
(Rév d'Arès 2/12) par la pénitence
qui est sanctifiante ou déifiante. La vraie
piété (35/6) consiste seulement
à réviser chaque jour dans la Parole les passages
qui recommandent cette pénitence.
Celle-ci — la pénitence,
pas la prière — nous donnera la
puissance de
changer ce monde.
Dans la façon qu'a La
Révélation d'Arès de
présenter la
vraie piété il n'y a rien que de
raisonnable. Le Père
a dicté une Parole raisonnable,
équilibrée comme
son univers est équilibré. Au milieu de cette
immensité il a concentré sur la terre et ses
créatures humaine son Amour.
L'amour
du peuple est probablement une expression vide de sens pour un notaire,
un juge, un agent des impôts, un patron de
supermarché ou
un général d'armée, parce qu'ils
ignorent la
magnifique aventure de gagner les cœurs et de faire
naître des
âmes. Ils cherchent
surtout
à gagner des voix electorales ou des clients ou des
subalternes
obéissants. C'est la grande différence avec Dieu
et c'est
pourquoi Dieu ne fait pas pression sur les hommes. Il les laisse libres et notamment
libres
(Rév d'Arès 10/10) de prier. Il se contente de
rappeler
ce qu'est la prière: un aide-mémoire pour
atteindre le Bien. La
religion, elle, impose la prière a ses fidèles.
Nous ne sommes vraiment pas dans dans la même perspective.
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16Jan08 75C24
Excusez-moi pour ce commentaire trop long (que vous pouvez couper),
mais cette Parole dans son ensemble soulève en moi un tel
émerveillement et en particulier ce Père de
L’univers. Voilà pourquoi:
Cette prière, extraite de la Parole, condense
d’une manière extraordinaire le sens de toute la
Parole révélée à
Arès et même de toute
l’Écriture
révélée depuis Adam (Bible et Coran
dans l’aire abrahamique). Elle rappelle la position de
l’homme pas rapport au Créateur: C’est
l’homme qui fait la Volonté
de Dieu et non Dieu qui s’impose. Elle rappelle le plan du
Créateur qui est que l’homme vive dans la Lumière,
la Sainteté,
l’amour (le pardon) à la fois moyen de
s’élever et solution aux maux du monde. Tout est
dit en quelques phrases avec une force et une simplicité
stupéfiante. Je crois que cette Parole comprise et accomplie (Rév
d'Arès 35/6) a la capacité,
à elle seule, de transfigurer la vie humaine.
Le Père nous dit et nous fait dire d’une
manière poignante: "Vous pouvez retrouvez Sainteté, Puissance
et Lumière, pardon,
Amour, Force
de résister au mal et de le vaincre. Même dite en
commençant à l’envers ou dans
n’importe qu’elle sens, elle garde tout son sens et
sa puissance. Quel formidable "cadeau" de lumière et de
simplicité le Créateur nous a fait là,
nous qui sommes souvent tellement obscurs et
compliqués! C’est vrai que cette Parole
n’est pas donnée pour être
vénérée en elle-même mais
pour être comprise, digérée et surtout accomplie, mais
elle n’en reste pas moins une expression de la sublime Sagesse du
Créateur. En cela je trouve qu’elle est quant
même à mon sens un peu plus qu’un aide
mémoire, un extraordinaire outil
d’évolution spirituelle pour celui qui la fait
vivre en lui.
De plus, cette prière fondamentale pourrait être
partagée par tous les descendants d’Abraham
(juifs, chrétiens, musulmans). Le mot Père ne
rentre pas en contradiction avec la Révélation
Coranique — Il n’a ni engendré
(d’autres dieux) ni été
engendré (par
d’autres dieux) —, mais simplement
l’affirmation que cet univers est créé
par Dieu et la tendresse de Dieu pour l’homme. Il
n’est pas du tout une affirmation trinitaire comme certains
pourraient le penser par une lecture superficielle [?].
[...]
Il faut vraiment être aveugle spirituellement ou de mauvaise
foi pour rejeter La
Révélation
d’Arès, une Lumière
pareille! Il faut
reconnaître aussi que La
Révélation
d’Arès bouscule beaucoup la
conception des
relations Homme/Dieu enseignée par les religions et que ce
n’est pas facile de l’accepter pour ceux dont
l’esprit a été "moulé" par
la religion.
Daniel C.
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18Jan08 75C25
Mille mercis pour votre réponse, Frère Michel!
Veuillez également me pardonner pour
l'agressivité qui peut transparaitre dans mes propos, elle
tient à deux éléments.
D'abord mon parler vrai. Tartuffe parmi les tartuffes, je n'ai pas la
prétention de clamer la Vérité mais
seulement d'exprimer l'exactitude de mon ressenti à un
moment précis. Alors que le respect commanderait de se taire
devant la Parole, je me permets, avec les autres pécheurs,
de vous importuner avec des propos dérisoires. Ainsi,vous,
qui êtes l'interface entre le Parler Vrai de Dieu et le
ressenti du pécheur, vous pouvez mieux discerner, mieux
conseiller comme vous le faites si bien, en levant les yeux au ciel
devant l'immensité de la tâche.
Le deuxième point tient à mon handicap visuel
(95%) qui m'oblige à vous envoyer des textes
extrêmement concis alors que j'aimerais vous
écrire des pages des pages. Ne vous apitoyez pas trop! Les
handicapés adorent narguer leur handicap!
Écoutez bien mes frères d'infortune, car quand il
s'agira d'évoquer le handicap spirituel de
l'humanité, les handicapés physiques auront une
longueur d'avance.
Voyez encore la question que je me pose au sujet de [la
prière] Père
de l'Univers. J'ai remarqué que Dieu ne donnait
aucune limite temporelle à la pratique de cette
prière, ce qui signifie qu'elle ne suffira pas à
elle seule à sauver le pécheur. Au mieux, elle
l'empêchera de tomber plus bas, si cela est encore possible.
Il convient donc de chercher ailleurs dans la
Révélation "l'élément
réparateur" de la chute spirituelle de l'homme:
peut-être la Mémoire
du Sacrifice (Rév d'Arès 10/4 et ailleurs)
en réparation du déicide
héréditaire de la croix?
Jacques P.
|
Réponse
:
Avez-vous lieu de vous qualifier de "tartufe parmi les tartufes"?
Peut-être vous trompez-vous sur le sens du mot, qui
désigne un bigot hypocrite, un faux dévot, alors
que vous faites preuve de "franc-parler" au contraire.
Si vous avez bien noté dans La
Révélation d'Arès le sens
qu'elle donne à la vraie
piété, qui est de prononcer
la Parole pour (se
rappeler qu'il faut) l'accomplir (Rév d'Arès
35/6) et non pas d'accomplir la Parole en la
prononçant, il est bien évident que la
récitation de la prière Père de
l'Univers "ne suffira pas à elle seule à sauver
le pécheur," comme vous dites.
Si la prière n'est pas suivie ou accompagnée de
l'accomplissement de ce qu'elle suggère de
réaliser, elle
ne sert à rien.
C'est pourquoi à ceux qui me disent: "Untel est malade, mais
je prie pour lui," je réponds: "Soyez un(e) pénitent(e)
et vous ferez mille fois plus pour le malade Untel qu'en priant pour
lui, ce qui de toute
façon est nécessaire pour rappeler en permanence
aux
étourdis et aux inconstants que nous sommes qu'il faut accomplir le Bien."
On peut toujours demander (ou glorifier), ce
n'est pas illégitime, mais
changer sa vie (Rév
d'Arès 30/11), c'est s'efforcer de changer le cours
des événements, c'est se
libérer
(Rév d'Arès 10/10) du
déterminisme, maîtriser le destin ou plus
exactement
abolir l'idée vulgaire de destin. Cette maîtrise
est
certes faible dans cette génération, mais elle
gagnera en
force de génération en
génération. Nous
sommes surtout pénitents
pour l'humanité à venir. En ceci tous les pénitents
sont prophètes
ou apôtres, c'est pour cela qu'il y aura une
éternité pour leur gloire (Rév
d'Arès 37/9).
La prière — la Mémoire
du Sacrifice
(10/4) a le même but — n'est qu'un
aide-mémoire permanent de ce qu'il faut faire, à
savoir faire
pénitence, c.-à-d. vivre en effort
permanent d'aimer,
pardonner, faire la paix, se libérer des
principes autres que ceux que recommande le Créateur,
rechercher l'intelligence
spirituelle. C'est la pénitence
qui est ce que vous appelez "l'élément
réparateur" individuel et la moisson
des pénitents
"l'élément réparateur" du mal qui
sévit dans le monde.
|
18Jan08 75C26
Je me permets de vous adresser mon essai de traduction d'Al
Fâtiha qui est le fruit d'un long travail et qui, je
l'espère, n'est pas hors sujet concernant votre article sur
la
prière du Père
de l'univers
qui m'a beaucoup touché. Cette traduction se base sur une
recherche essentiellement basée sur l'étymologie,
domaine
qui a mon sens n'est que trop peu développé dans
l'exégèse coranique.Elle se base
également sur mon
ressenti.
Par le nom de Dieu, le Tout Rayonnant d'Amour, la Matrice pleine de Vie,
La Louange appartient à Dieu, Père de l'univers,
le Tout Rayonnant d'Amour, la Matrice pleine de Vie,
Souverain du Jour de la Soumission ( l'Allégeance ).
C'est Toi seul que nous servons, Toi seul en Qui nous recherchons la
force,
Guide-nous sur la voie du juste milieu !
La voie de ceux sur qui Tu répands la grâce,
non pas la voie de ceux sur qui s'exprime la colère ni de
ceux qui s'égarent.
Fabrice M.
|
Réponse
:
Comme vous l'avez bien vu, cette entrée concerne la prière du
pécheur: Père de l'Univers trouvée
dans la Veillée 12, verset 4, de La
Révélation d'Arès. Elle
ne concerne pas Al
Fatiha,
première Sourate du Coran, mais comme j'ai eu l'imprudence
d'accepter une traduction particulière de cette
dernière
(75C04) comme commentaire de Père de l'Univers il m'est
difficile de refuser d'autres traduction d'Al Fatiha (75C17),
prière que je récite moi aussi, mais qui n'est
pas le propos ici.
Je préviens ceux qui voudraient commenter Al Fatiha
à leur tour que je ne publierai plus rien sur cette Parole
qui,
quoique de prime importance et très belle, est hors du sujet.
Je profite de l'occasion pour dire qu'il existe de très
nombreuses traductions d'Al Fātiha. En français j'en ai
quelque
quatorze ou quinze, autant que de traductions différentes du
Coran, dans ma bibliothèque et en anglais je ne les compte
plus.
Il demeure que mon ressenti quand je prononce Al Fātiha
reste à peu près toujours le même:
Le Créateur de l'univers (le Maître
des mondes)
aura de toute façon le dernier mot comme il a eu le premier
mot, autrement
dit, il sera de toute façon le Seigneur du Jour comme
il fut le Seigneur de la Genèse, parce que lui seul sait ce
qu'est dans tout l'univers le bien et ce qu'est dans tout l'univers le
mal, lui seul nous a appris à les distinguer, mais libre à
nous, ayant été guidés,
de suivre l'un ou de suivre l'autre. Al Fathia est une
des plus fortes expressions de la liberté humaine,
liberté absolue.
Certains me diront que ce n'est pas le sens littéral d'Al Fatiha,
mais pour ma part je ne crois pas qu'il puisse y avoir
d'écart
entre la Parole du Coran et la Parole d'Arès, laquelle
restera
toujours pour moi la référence,
c'est-à-dire le seul
Saint= la seule référence. En effet,
un être ne peut être saint
que par
rapport à d'autres êtres qui seraient
proposés comme saints:
par exemple saint Noé, saint Élie, saint
Isaïe,
saint Jésus, sainte Marie, saint Glinglin, saint Tartempion,
etc. Or, La
Révélation d'Arès, en
dehors du Créateur n'appelle saints
que ceux qui
sont ses plus proches images: les anges (Rév
d'Arès 37/7), et donc le Saint, le
Créateur lui-même, est pour les croyants le Saint de
référence dont nous devons nous aussi retrouver
et enfin garder l'image
(Genèse 1/27), mais cela ne fera jamais de
nous que des christs dont
Jésus est le
Christ de référence. La
différence entre christ
et saint
est d'une subtilité tellement profonde qu'elle est
au-delà du langage et que la connaître
n'ajouterait rien
à la nécessité d'accomplir
le Bien,
de toute façon.
|
18Jan08 75C27
L'entrée 0074 nous expose un grave problème
matériel concrétisé une lettre de
redressement fiscal. On note aussi la proposition spontanée
d'un grands nombre de Pèlerins d'Arès pour
apporter leur aide matérielle.
L'entrée 0075 expose une démarche spirituelle du
prophète, qui peut se comprendre ainsi: le Frère
Michel a été affecté par
[l'événement objet de] l'entrée 0074
et il vient chercher un réconfort dans l'entrée
0075.
Chacun peut comprendre cela et s'en tenir là en disant:
"Attendons maintenant l'entrée 0076!"
Pas si vite! En juxtaposant les entrées 0074 et 0075,
Frère Michel a mis en évidence une question
fondamentale de la spiritualité qui peut se formuler ainsi:
Est-ce qu'une démarche spirituelle peut régler un
problème matériel?
J'avoue humblement que je n'ai pas la réponse. Mon seuil
d'incompétence [plutôt de compétence?]
est ici largement dépassé — ah!
voilà
une formule qui plairait au vérificateur [fiscal]
—.
Depuis longtemps je cherche, avec d'autres, des
éléments
de réponse. Je n'ai pas trouver grand chose d'explicite dans La
Révélation d'Arès, sauf
peut-être ce petit passage de La
Révélation d'Arès: Ce
jour-là, ce qui sera demandé dans
la foi, sera accordé du Père en Mon Nom... la
joie de tous sera complète (10/8).
Je mets beaucoup d'espoir dans cette phrase, mais n'étant
pas prophète mon espoir s'accompagne de doutes, car je sais
que cette proposition
généreuse avait déjà
été faite dans la
Bible [?]. Des religions et des groupes de prières ont
tenté
de la mettre en pratique avec plus ou moins de succès. Qu'en
serait-il avec les Pèlerins d'Arès.
Là, j'ai besoin de
toutes les lumières du prophète.
Voir les Pèlerins d'Arès offrir à leur frère
aîné (Rév d'Arès 16/1)
la première part de la Bonté
de Dieu [?] serait sans aucun doute la plus belle image de ma vie.
Jacques P.
|
Réponse
:
J'avoue ne pas avoir compris grand chose à votre
commentaire.
Dans votre phrase "Depuis longtemps je cherche avec d'autres des
éléments de réponse" je ne sais pas ce
que vous
entendez par "d'autres", mais ce ne sont sûrement pas des
Pèlerins d'Arès. Ceux que je connais comprennent
bien
tout ce que j'ai voulu dire par les entrées 0074 et 0075 et
quelle peut être la relation entre les deux. Je ne vous
connais
pas, mais je sens à travers les questions
légitimes que
vous vous posez, mais qui ont reçu de multiples
réponses
claires et développées depuis 34 ans, je sens en
vous
quelqu'un d'éloigné, et même
très
éloigné, de notre grande fraternité
arésienne de France et d'au-delà de la France. Je
sens
quelqu'un qui n'a ni entendu ni lu tout ce que j'ai pu enseigner depuis
1974, depuis trente quatre ans, sur des sujets tels que les
épreuves de la vie, qui en ce qui me concerne ne sont pas
nouveaux, et sur les relations de l'épreuve et de la
piété.
Mais, et c'est pour cette raison que je publie votre commentaire,
l'utilité de celui-ci à mes yeux est de nous
montrer,
à nous Pèlerins d'Arès, combien
déficients
nous avons été. Si vous fréquentez un
groupe de
Pèlerins d'Arès, ceux-ci n'ont pas rempli leur
rôle
prophétique d'enseignement
auprès des nouveaux frères,
et si vous ne fréquentez aucun de nos groupes, notre mission
en
général n'a pas su bien expliquer comment nous
lisons La
Révélation d'Arès,
ce à quoi nous croyons, et surtout quelle
mentalité ou
psychologie nouvelle et ipso facto quel comportement nouveau la pénitence
a forgés en nous.
Je lis pour ma part votre commentaire avec l'humilité de
celui
qui réalise, une fois de plus, qu'à force de
vouloir
parler le langage du monde, de "finassser avec les idées du
monde," comme je dis parfois, nous avons manqué à
notre devoir de
transparence, de démonstration, bref, de vie spirituelle que
nous avons gardée pour le privé alors que nous
devions
aussi en faire état — en tout cas plus
que nous ne
l'avons fait par excès de prudence
— dans notre mission publique et dans notre vie quotidienne.
Envoyez-moi un E-mail privé pour me dire dans quelle
région vous vivez, afin que je puisse vous adresser
à
l''une de nos missions. Les questions que vous posez me semblent
trouver des réponses dans la mentalité et le
comportement
généraux des Pèlerins
d'Arès, forgés
par les années, mais non facilement explicables
intellectuellement parce qu'un trait essentiel de la foi
arésienne est la déculturation, le changement
par
rapport aux valeurs du monde. Problème de vécu,
en somme.
Mais comme je n'ai pas compris grand chose à votre
commentaire,
je suis peut-être, ici encore, à
côté de ce
que vous attendez de moi. Je ne suis qu'un témoin de Dieu
mais
non un génie de la psychologie ou de la casuistique.
|
18Jan08 75C28
Il me faut pardonner, à l'imitation de la Sainteté
du Père de
l'Univers,
pardonner à Jacques, commentateur 75C27Il n'est pas
"tartufe"
[voir 75C25] mais pédant. En voyant comme il parle
à Mikal,
comme si celui-ci en était encore comme lui, Jacques,
à se poser des questions fondamentales, comme si La
Révélation d'Arès
était d'hier et n'avait pas au 34 ans ce mois-ci et n'avait
pas
fait l'objet de tant de réflexions et d'explications pendant
un
tiers de siècle. Il faut que je me calme. D'ailleurs, Mikal
lui-même m'aide à me calmer quand je lis sa
réponse pleine d'humilité et de paix.
J'admire
cette patience.
C'est sûr que nous n'avons pas su orienter notre
communication au
monde. Nous avons voulu plaire au monde et le monde est
passé
à côté de notre message. Dans notre
manière
de tourner les choses en souci social, politique ou humanitaire, pour
faire comme c'est la mode de faire nous avons produit des hommes comme
Jacques, qui lisent La
Révélation d'Arès tout de
travers.
Je n'ai rien compris à sa comparaison entre le
problème soulevé et le verset
(10/8) de La
Révélation d'Arès. Ce
n'est même pas une confusion entre signifiant et
signifié,
même pas symbolique, c'est parler d'oiseaux quand il s'agit
d'éléphants. Je crois plutôt, pour
finir, qu'il y a
entêtement à vouloir discuter pour discuter. Ce
qui me
ramène à cette magnifique prière Père
de l'Univers
où il n'y a aucune discussion. C'est simplement Pour que... Pour que... Pour
que... C'est ce qu'en théologie on appelle
simplement le sens obvie, le sens qui vient tout naturellement
à l'esprit.
Quant à la question de savoir si
Mikal
"a mis en évidence une question
fondamentale de la spiritualité qui peut se formuler ainsi:
Est-ce qu'une démarche spirituelle peut régler un
problème matériel?" elle est inutile. Il est
évident pour un croyant tout problème
matériel a
trois solutions possibles, une solution strictement
matérielle,
une solution strictement spirituelle (mais là il faut
être
plus ou moins faiseur de miracles), une solution matérielle
mêlée, partagée avec une solution
spirituelle
(moitié/moitié) et, comme je connais Mikal, ce
sera son
choix raisonnable.
L.H.
|
18Jan08 75C29
C'est en priant le Créateur que l'on peut
démasquer les VRAIS des FAUX prophètes, n'est-ce
pas?
Olivier G.
|
Réponse
:
Que voulez-vous dire?
Que les personnes qui "prient le Créateur"
reçoivent, par
l'inspiration ou le ressenti, une information sur la
sincérité ou la facticité du prophète
qui a recommandé la prière qu'elles utilisent?
Que c'est quand le prophète
"prie
le Créateur"que ceux qui l'écoutent ou qui
l'observent
peuvent le "démasquer" comme faux ou le féliciter
comme
vrai prophète?
Je ne crois pas, de toute façon, que l'une ou l'autre
hypothèse, ou une autre hypothèse, permette de
"démasquer les vrais et faux prophètes"
à coup
sûr, car il y a dans ce monde un certain nombre de tartufes
extrêmement bien entraînés à
prier de
façon convaincante. Mais ce n'était
peut-être pas
votre idée en postant votre commentaire.
Je crois avoir répondu à la question, de toute
façon.
|
19Jan08 75C30
[...] Au moment ou je lis ces commentaires qui se ballotent entre le
"matériel et le spirituel" je suis
moi-même
travaillée par une exhortation de vous, qui recentr , avec
amour, mon attention sur ce que nous donnons à lire au
public...
Je vous cite:
"Il n'y a pas que La
Révélation d'Arès en
livre. Le public "lit" aussi dans nos regards de moissonneurs. Ils
doivent être beaux,
rayonnants de foi et d’amour, nos faces doivent
être servantes
du Bien,
nous devons être aussi spirituellement beaux que possible,
afin
d’être, dans la mission comme dans la vie courante, l’honneur
de Dieu (Rév
d'Arès XXXVI/16)."
L'honneur de
Dieu!
J’y vois une forme de réponse au malaise
exprimé
par cette question toute intellectuelle et toute dans la
dualité
de Jacques P. (75C27) qui veut opposer les problèmes
matériels du monde, qui de toute façon ne sont
pas QUE
matériels, et notre réponse qui, pour
être
spirituelle, ne peut pas être pour autant flottante dans
l’éther et non incarnée dans les hommes
que nous
sommes .
Moi aussi, du fait de ma grande faiblesse, je suis tentée
par un artifice presque semblable :
Devons-nous répondre à la violence des attaques
du monde
par une bonté qui pourrait lui laisser penser que nous
sommes
des moutons prêts à se laisser tondre et
même
supprimés?
En excluant toute vengeance, car c’est l’Absolu de l’Amour
Divin, ne nous est-il pas nécessaire de dire tout de
même:
"Ce que vous nous faites là est violent, parjure, et vous
êtes en tort envers nous? N'exagérez pas trop..."
Vous avez déjà répondu, depuis
longtemps, que tendre
la joue gauche (Matthieu 5/38-39),
c'était en fait répondre autrement, par d'autres
moyens.
Des moyens exemplaires j'entends bien, mais dans votre
présent,
c'est le fisc qui a choisi le terrain . Et la morale c'est mieux que
rien non?
La question est mal posée, je le sais, et
néanmoins par manque d’âme,
je suis encore tentée par ces schémas de
l’intellect.
Et non seulement la réponse n'est pas dans La Révelation
d’Arès,
comme dans un manuel, mais de surcroit, j'ai grand besoin de votre
exemple vivant! Souvent dans l'adversité ou dans les
conflits
que la vie courante apporte, je me dis comment aurait fait et
parlé le Prophète
dans cette situation?
Je mesure alors la distance qu'il y a entre vouloir défendre
l'Honneur de Dieu et être l'Honneur de Dieu !
Quand certains discutent sur le bien fondé de la
présence
de vos annotations sur la page de droite de La
Révélation
d'Arès, je suis atterrée, car pour ma part je
pense
qu'elles ne me suffisent même pas, et que sans votre
présence physique bien trop rare pour moi qui
exècre
l'écrit et le papier, sans votre exemple vivant et Vivant, vos
constants rééclairages, moi je ne comprendrais
même pas l'essentiel .
Vous nous donnez la direction de la réponse :
C’est parce que cette Voie
de
Vie que ravive le Père
de l’Univers à Arès
(Rév
d'Arès 30/3)
est justement dans le retour “Vraiment
Vécu”
de chacun à l' Unité de sa chair, de
son esprit ET
de son âme,
pour leur parfaite synergie, que c'est infiniment plus long et
difficile que d'appliquer un dogme ou des principes.
L’irradiation de
l’âme dans tout notre être
est le moteur que nous devons remettre en marche tant il est
abimé et bloqué par notre péché,
mais on peut travailler sans crainte, car ce moteur-là ne
connaîtra pas de pénurie
d’énergie, sa Source
est intarissable, elle est l’Image
et Ressemblance du Créateur , elle est notre
Nature Sublime .
La parabole doit-elle être "mécaniquement sublime
ou
sublimement mécanique" pour dire que matériel et
spirituel ne peuvent Vivre séparément ou se
compartimenter en parts et que tout est dans TOUT (Je ne me
moque
pas, je veux juste sourire un peu de nos faibles lumignons!)
Si nous puisons et puisons encore, avec l'éclairage de votre enseignement,
chaque jour, dans toute La
Révélation d'Arès, la
force de nous construire à la fois dans et par nos actes
comme Dieu le dit dans la prière Père
de l'Univers.
Alors,
la Juste réponse sera dans la Sagesse et l’Amour
que le Pénitent
aura fait croître et épanouir dans son
cœur, et nulle part ailleurs, dans le lucide mais
néanmoins Beau
regard qu’il pourra alors poser sur l’injustice
qu’on
lui inflige, dans la forte , solide, mais néanmoins Douce
réponse qu’il va porter à ses
persécuteurs
en essayant , de surcroît, de leur faire entr'apercevoir, ne
serait-ce que le temps d’un regard, comme
déchirant leur
ciel d’un éclair, le Sublime Qui , comme vous le
dites
Frère Michel, est le Grain
dont ils ont été semés et
QU’ils ont la liberté de reconnaître.
Alors, je retrousse mes manches et je retourne à ma pénitence
et à la Moisson.
Merci ne ne jamais vous
lassez de nous parler !
Pascale B.
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19Jan08 75C31
Pour que
nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin
(Rév d'Arès 12/4), pour
que l'homme cesse d'être son propre tentateur et son propre
malin, voilà ce que cela m'inspire ce passage. La maladie la
plus grave sur terre, c'est le péché=le
mal sous quelque forme qu'il soit, qui tue un être humain
toute
les secondes et l'amour en fait naître un toute les secondes,.
Lorsque, je pose la question dans la rue: "Quelle est
d'après
vous la maladie la plus grave sur terre qui tue à coup
sûr, j'ai toutes sortes de réponses. On en viens
au mal
qui nous tue. Le mal= le péché
que nous créons, conscients ou inconscients,
individuellement.
Ses forces destructrices sortent de nous et par effet de rayonnement
s'unissent et frappent au hasard. Les péchés
comme le
bien ont des effets sur toute l'humanité qui provoquent
maladies, accidents, vieillesse, détraquements climatiques,
etc.
Il est clair que le mot péché n'est pas compris
[dans le
public] comme nous le comprenons. La religions a réellement
fait
des dégâts. En parler ouvre des portes et les
personnes
contactés par notre action y
réfléchissent. Nous
avons reçu la Lumière
et les enseignements
des prophètes. Il
y a là sur le thème
du péché=
le mal une matière à moisson
et la possibilité de mise en place de conférences
sur ce
thème qui est le mal. Jésus en 1974 n'a pas
hésité à parler du péché,
de la pénitence
à Mikal,
nous devons aussi monter sur le Parvis du Père:
J’ai
voulu parler
par d’autres en grand nombre, mais ils se sont
dérobés ; craintifs, ils n’ont pas pu
sortir du
monde, se distinguer du monde, monter sur Mon Parvis pour
s’adresser à lui en Mon Nom, craignant les
incrédules et les moqueurs, les princes du culte et leurs
docteurs, les chefs des nations et leur justice, les discuteurs de
toutes sortes ; ou bien ils n’ont pas
livré Ma
Parole, taisant ce qui déplaît au monde, etc.
(Rév
d'Arès 2/16-18).
Rappeler à l'humanité les conséquences
dévastatrices du péché,
ce n'est pas facile, mais c'est possible. Les
héros attendent (Rév d'Arès XXXV/11)
Ton bras (se)
lève (à) gauche (pour montrer Dieu). (XXXV/10 ).
Didier Br.
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19Jan08 75C32
"Il est clair que le mot péché
n'est pas compris
[dans le public] comme nous le comprenons" (Commentateur du 19Jan08
75C31).
C'est vrai et c'est faux.
Il est important de savoir que les gens tournés vers la
spiritualité (autre qu'arésienne) —
spiritualité, mais non religion — comprennent la
notion de péché
telle que Dieu la redéfinit
à Arès.
Tous les auteurs ayant écrit sur la dynamique de la
pensée [ou de la foi?] ont donné une autre
définition,
une autre compréhension au mot péché,
correspondant absolument à ce que Dieu est venu rappeler
à Arès. Ces auteurs (pour la plupart) sont
nés à la fin du XIXe s. et écrivirent
au cours du XXe s. Ils ont étudié les
principales religions du monde et ont été
convaincus que la divinité est en chaque être
humain;
divinité qui ne nécessite pas
forcément d'appartenir à une religion ou bien qui
ne nécessite pas de croire en Dieu.
Avis personnel: Ils font partie de ceux qui
préparèrent le chemin pour le retour de Dieu
à Arès (Rév
d'Arès, Le Livre I/1). À savoir: Les
écrits qu'ils
ont prodigués sont importants et ceux s'y
intéressent et se rassemblent pour témoigner de
leur vécu passent, en France, aux yeux de
l'église, pour une secte.
Des gens témoignent dans le monde de la
compréhension du mot péché.
Maryse
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20Jan08 75C33
En relisant votre réponse faite à la question
posée sur la manière d'amener nos enfants
à faire [...paragraphe parvenu
mutilé...] par le Père de l’univers, je
savais déjà mais là j’en ai
encore plus conscience que j’ai voulu trop demander
à mes filles. Vous avez un grand amour,
une grande sagesse qui m'ont manqué.
Est-ce pour cela que mes filles ne me suivent pas? Peut être.
Un jour ma petite Lily m’a dit: "Aujourd’hui
j’ai fait ma prière dans la cour de
l’école, maman, comme je fais à la
maison (sous-entendu: Tu vas être fière de moi).
Elle avait 4 ou 5 ans, je ne me souviens plus et elle m’a
dit: "Quand j’ai rouvert les yeux, il y avait plein
d’enfants autour de moi qui me demandaient ce que je faisais.
J’étais gênée je leur ai dit
que je faisais ma prière et ben y’en a pas
beaucoup qui savent ce que ça veut dire. Je crois que je
vais pas recommencer."
Qu’il est difficile de former les enfants! Mais une chose est
sûre, quand ma fille aîné qui a 26 ans
maintenant vient me voir je peux tout-à-fait voir si elle
prie ou non. Elle ne récite que Père
de
l’univers. Cette prière a des effets
visibles.
Quand je lui dit: "Oh! Toi, tu ne pries plus en ce moment." Elle me
répond: "Mais comment tu vois ça? Parce que
c’est vrai, en ce moment je ne prie plus," et elle
m’étale de "bonnes" raisons qui font
qu’elle ne dit plus cette prière très
courte.
Je vois les effets de la prière dans sa manière
de parler, de voir un évènement, une chose, la
manière dont elle parle de quelqu’un,
ça n’est pas mystérieux. Je vois dans
son regard la bonté du cœur activée par
cette prière. Elle reconnaît elle-même
qu’elle sent une grande paix quand elle a prié.
Bien sûr, je ne juge pas, je constate, je le lui dis en
souriant juste pour l’encourager.
Une maman, apprentie (apôtre)
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Réponse
:
Il est arrivé à ma seconde fille Anne
à peu près la même
mésaventure que celle de votre
petite Lily.
Anne devait avoir 6 ans. Elle partit en classe de neige en
février dans les Pyrénées et, avant
qu'elle montât dans le car de l'école, je lui dis
ainsi qu'à sa sœur Nina: "Chaque soir
récitez au moins Père
de l'Univers." Je ne leur demandai pas de le
réciter tout haut ni même de façon
visible, une discrétion que Nina, 8 ans, comprenait
très bien, mais Anne, elle, fit exactement comme chez nous:
Elle dit Père
de l'Univers à haute voix, debout
près de son lit, les mains
élevées vers le Ciel. Et toute la
chambrée de partir en rires et en moqueries! La pauvre!
À son retour huit jours plus tard, elle descendit du car et
me dit: "Papa, je ne recommencerai jamais," exactement comme votre
petite Lily. Elle venait de découvrir que nous
étions des croyants égarés au milieu
d'un monde tombé dans la mécréance et
le mépris du spirituel.
J'avais simplement oublié de recommander expressément à Anne
de dire sa prière dans son lit à voix basse en
vertu du conseil fameux de Jésus à ses
apôtres: Ne
jetez pas les perles sous les pieds des chiens (ou des porcs, selon
les manuscrits)," que nous, Pèlerins d'Arès,
pourrions traduire par: "Ne jetez pas les perles dans les pattes des singes, parce que les singes rient (Rév
d'Arès IX/)." Je ne pouvais pas prononcer ces
mots devant ma petite Anne, qui comme tous les jeunes enfants prenait
tout au premier degré; elle se serait dit que ses camarades
moqueurs étaient des singes
ou des
chiens, et alors c'est l'amour
évangélique qui en aurait pris un coup.
Oui, comme vous dites, "il est difficile de former les enfants," parce
que nous ne disposons pas avec eux de toute l'étendue de
vocabulaire et d'outils de la compréhension dont nous
disposons quand ils deviennent plus grands. Finalement,
l'imprégnation spirituelle finit par se faire, mais à
condition que l'exemple des
éducateurs soit naturel et seulement
suggéré, jamais dogmatique et imposé,
de sorte que les jeunes puissent eux-mêmes
gérer graduellement leur foi — s'ils ont la foi, et donc
la confiance — selon
"l'espace de liberté spirituelle" très étroit que
leur laisse l'environnement du moment. Certains jeunes ne sont pas
doués pour la foi ou ne trouve la foi que très
tardivement. On n'y peut rien. C'est bien pourquoi le Père dans
sa Sagesse parle de petit
reste.
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21Jan08 75C34
Je ne crois pas être par nature un homme pieux, car j’ai
été élevé dans une famille où je
n’ai jamais vu ni entendu mes parents prier. Pour eux, Dieu et le
père Noël tenaient auprès des enfants un peu le
même rôle d’émerveillement.
Ceci explique peut-être cela, comme vous le suggérez dans
votre réponse au commentaire 75C02. Je me souviens
néanmoins que lorsque j’étais petit, je faisais "ma
prière" avec beaucoup de sérieux et une conscience
intuitive du lien qui me rattachait à Dieu. Plus tard, et
malgré le catéchisme, par l’apprentissage
qu’on m’en donna et par l’usage que j’en vis
faire aux croyants proches de moi (principalement des catholiques), je
trouvai que la prière avait quelque chose d’infantile, de
puéril et même parfois d’égoïste. Rares
étaient les personnes chez qui je perçus une
véritable ferveur. J’ai préféré alors
me tourner vers la méditation et le yoga qui recélaient
à mes yeux un réel effort de connaissance de soi et de
travail intérieur.
C’est La Révélation
d’Arès et votre enseignement
de la prière libérée qui m’a redonné
goût à la prière et qui m’a fait comprendre
la nature et la force du lien si important qui existe entre la piété et la pénitence (Rév d'Arès 35/6).
Aujourd’hui, je prononce plusieurs fois par jour les trois
prières que vous citez dans votre entrée et la foi pure
(Coran 112/1-4) et, comme le dit cette maman du commentaire 75C33,
"cette prière a sur moi des effets" nourriciers, apaisants et
mobilisateurs. Ils doivent être probablement visibles de ceux qui
me sont proches. L’inverse est vrai aussi: l’absence de
prière laisse la déspiritualisation manger ma paix, ma
force, mon espérance. Prier c’est comme prendre un bain
régénérateur et reposant, prier c’est
reprendre pied dans la source divine de son humanité,
c’est retrouver le sens de la "direction de certitude" [voir Nous
Croyons Nous Ne Croyons Pas].
Aujourd’hui, je ne conçois pas une foi qui ne passe pas
par la prière, du moins telle que vous l’avez
expliquée dans votre article "Pia" (Le Pèlerin
d'Arès 1991-1992).
Pourtant, dans les magnifiques versets de la veillée 25, Dieu parle de ceux qui ne Le prient pas mais
qui Le connaissent (Rév d’Arès 25/6). Qui sont ces hommes
et ces femmes qui connaissent Dieu et que veut dire ici connaître Dieu?
D. Faber
|
Réponse
:
Les hommes et les femmes qui
ne prient pas le Père mais qui Le connaissent (Rév d’Arès 25/6) sont
ces innombrables humains qui ne
prononcent pas le Nom du Père et qui même le
haïssent... parce qu'ils ont été scandalisés (par la
religion)... les abusés
devenus prudents (28/4-5), mais qui au fond d'eux savent
que le Créateur existe. Ce sont aussi ces humains innombrables qui n'ont
pas reçu la Parole, qui ont rejeté le Père avant
de la connaître, mais qui savent qui Il est... (Rév
d'Arès 1/9). La "connaissance" de Dieu n'est pas vraiment
culturelle, mais bien plus profonde: instinctive.
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22Jan08 75C35
Dieu dit à propos de la prière:
Tu clame: Je parle! (Rév d'Arès XLVIII 3)
et vous commentez admirablement bien sa Parole dans les
annotations Rév
dArès XXXVII 7-9.
Il y a un lien essentiel et surnaturel entre nous et le Père, mais
aussi entre nous tous et ce qui nous arrive.
Pour moi la prière, mais aussi le baptême, le pèlerinage... nous aident
à dissiper les ténèbres
et à voir la Lumière. Petit
à petit nous basculons dans un autre monde.
Finalement, il n'y a pas une si grande différence entre une poule et un
aigle, c'est l'envergure et la hauteur du vol.
Bien sûr, le plus important est d'accomplir
sa Parole, c'est aussi le plus dur, mais c'est un autre
sujet, [le sujet de la pénitence
et de la moisson].
Aminadab
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XXXxx08 75C36
Texte
Signature
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Réponse
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Xxxxxx xxxxx xxxxxxxxx
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