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28 décembre 2007 (0074) 
victoire de la mort

En Orient, l'apôtre d'un Islam miséricordieux et humaniste, la défenderesse de la liberté de conscience et du progrès en Pakistan, est abattue par le système.
En Occident, à peu près en même temps, l'apôtre d'un christianisme émancipé, dépolitisé, absolument libre et absolument bon, renouant avec toutes ses racines abrahamiques fraternelles (Rév d'Arès 35/11), est attaqué par le système, qui cherche à le dépouiller des moyens, faibles déjà, de poursuivre sa mission.
Benazir Bhutto L'une, Benazir Bhutto a été très médiatisée. L'autre, le frère Michel  — c'est moi —, ne l'a pas été. Qu'importe! Les grandeurs libres que nous avons prêchées et que d'autres après nous prêcheront, se ressemblent.
Les raisons qu'ont certains de nous réduire au silence se ressemblent de même.
Les princes du système et leurs satrapes (Rév d'Arès 22/8) ont peur sitôt que traverse les montagnes le Cri (23/2) libérateur, que répercutent les prophètes — Si Benazir n'avait été prophète, l'aurait-on assassinée? — Comme ils ne croient pas à la force créatrice et libératrice du Bien, ils défendent leurs acquits, leur raison (26/3) et leur loi (XIX/24). S'ils n'arment pas directement le bras qui tuera ou qui spoliera le gêneur, ils couvent les œufs de violence qui écloront d'eux-même quand nécessaire.
Le Bien, à l'encontre, prêche à l'homme une tout autre raison: le bonheur (26/23), la liberté suprême (10/10) sans laquelle la bonté et la beauté suprêmes ne peuvent renaître. Le Bien cherche sans cesse à reprendre pied partout où le système, né du péché, le chasse ou pourchasse. Sa fragilité, pour l'immédiat, est sa douceur (25/9, 27/4), son respect de l'ennemi, son absence de criminalité.  C'est pourquoi la Victoire (10/7, 26/8, 29/4, etc) du Bien suprême ne sera sensible et stabilisée qu'après une longue lutte — quatre génération ne suffiront pas (24/2).
Mais le Jour de la Victoire sur le mal viendra et tu le sais, Benazir, ma sœur. Pour toi je commence la mortification que recommande La Révélation d'Arès (33/34). Puisses-tu vite gagner ce lieu qu'éclaire l'ange au luminaire( 33/32) d'où, jusqu'au grand Jour, nous descendrons tous, tour à tour, comme Jésus descendit vers moi en 1974, pour aider ceux qui sur terre continueront de lutter après nous afin qu'y règnent enfin amour, pardon, paix, bonheur, liberté et intelligence spirituelles.
Benazir, tu n'as pas vécu et tu n'es pas morte pour rien. Dans ta mort, Bénazir, il y a une Victoire.
De même, dans la disparition du peu que je possède, si je ne peux arrêter la menace qu'on vient de m'adresser et si, cette fois, on réussit à me dépouiller, il y aura quelque part une Victoire.
Jamais la femme ou l'homme de bien ne souffre pour rien. La justice viendra du cumul des injustices et la Vie du cumul des crimes, quand la conscience universelle s'éveillera enfin à cette horreur. C'est ce qu'avaient bien compris les premiers chrétiens méditant la crucifixion, dans quoi l'église plus tard, aussi inutilement qu'étourdiment, verrait un plan divin (comme si Dieu avait besoin de mourir pour sauver l'homme dont il a fait un Dieu, 2/13). Vu sous l'angle sacré, il y a bien des crimes que les exécuteurs, qui croient, les malheureux, faire œuvre utile, ne commetraient pas, s'ils comprenaient qu'ils ne suppriment aucune grande idée qui ne ressuscite.

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Commentaires:

29Dec07    74C01
Vous semblez mal renseigné sur Benazir Bhutto. C'était une politicienne qui avait comme n'importe quel politicien un seul but: Faire une bonne carrière politique, avoir le pouvoir aussi souvent que possible. Je ne vois pas ce qu'elle avait qui ferait d'elle une "prophétesse." Elle savait très bien que dans ces pays d'Asie, où l'Angleterre a laissé un semblant de tradition démocratique après la décolonisation, la démocratie parlementaire et le système électoral ne sont pas vraiment acceptés et que les vieux procédés d'élimination du concurrent par le révolver ou par la bombe est préféré au procédé d'élimination par les urnes. Elle est morte tuée par ce système, d'accord, mais elle était elle-même le système. Elle a donc pris ses risques et, loin de mourir comme vous dites pour la victoire d'une "grande idée" elle est morte en toute connaissance de cause et de risques. Elle a joué, elle a perdu, c'est tout. L'émotion vient du fait qu'elle était une femme, mais elle n'était qu'une femme, pas un ange et pas une musulmane spécialement exemplaire.
Jinnah


Réponse :
Aucun de nous n'est un ange. Pour chacun et chacune de ceux qui œuvrent pour le Bien, le Bien n'est autre que ce que le soleil est pour le sextant du marin: rien d'autre qu'un repère, même si c'est un repère sûr, et, pour le reste, il ou elle est dépendant du climat et de la mer où il navigue et des instabilités de l'un et de l'autre: calme plat ou tempête, et du vaisseau qui le porte, vaisseau solide ou vaisseau qui prend l'eau, etc. J'évolue, comme témoin du Créateur mais aussi comme simple pécheur, dans un pays de France où je ne peux pas moi-même être exemplaire. Je ne peux agir que dans la mesure où cette société, ses habitudes, sa culture, ses humeurs, sa politique, son concept de la justice (du permis et de l'interdit), etc., les forces contrariantes qu'elle m'oppose, me permettent d'avancer. De là l'image d'Exode — exode spirituel et non géographique, bien sûr — que j'utilisais beaucoup dans les années 70 et 80. En résumé, tout prophète, qu'ils soit le premier ou le dernier des missionnaires, doit "adapter", comme on dit. Benazir Bhutto "adaptait". Elle "adaptait" au Pakistan, aux réalités du Pakistan où la femme musulmane n'étant pas libre d'expression comme en Europe, elle doit trouver le terrain qui lui permet de s'exprimer et d'être entendu. C'est ainsi que Benazir Bhutto fit de la politique, comme Muhammad fit la guerre, moins bien servis par les circonstances que d'autres prophètes qui purent se contenter de prêcher comme Isaïe ou Jésus. Mes sœurs et frères qui missionnent tout comme moi "adaptent", parce qu'il leur faut aussi vivre et survivre dans ce pays sans trop passer pour des excentriques, ce qui les rendrait complètement incrédibles. Nous sommes sans cesse à la recherche d'un équilibre entre notre message et les possibilités (plus limitées qu'on imagine) qu'a notre message d'être entendu. Un équilibre toujours difficile à trouver, que les anges n'ont pas à rechercher, heureusement pour eux.


29Dec07    74C02
Ce sujet est très difficile, car il concerne chacun de nous, chaque ÊTRE en devenir — Nous sommes tous des ÊTRE(s) en devenir; nous avons à peine commencé.
Ce sujet peut être abordé de différentes façons, soit par les faits, soit par l'origine des faits, soit par leurs conséquences.
Quoiqu'il en soit ce sujet renvoie à soi. Tout comme ce sujet me renvoie à ce que je donne,à  ce que ma conscience me permet d'appréhender, de concevoir, de comprendre pour éviter la violence, sachant que tout homme, tout humain est invité à réprimer la violence en soi depuis l'aube des temps.
Ce sujet renvoie donc à soi-même, à notre propre capacité de donner, d'enfanter le Bien en soi, puis , ensuite, autour de soi.
L'image symbolique de Caïn tuant son frère Abel, est toujours vivante dès lors qu'elle n'a pas encore été suffisamment apaisée, pardonnée par les actions d'un bon nombre d'humains qui donneront envie d'en faire autant. Nous comprenons tous cela. Nous le ressentons tous. Parce ce que tout fait de violence commence par soi: Lorsque l'homme ment, lorsque nous mentons, lorsque nous sommes hypocrites, lâches, lorsque nous jugeons, lorsque c'est l'orgueil qui nous fait agir, nous le savons. Tout cela se projette et participe aux guerres, aux faits sociaux, aux défradations [déprédations?] de tous ordres. Lorsque nous voyons sur l'écran de télévision les films, toutes ces exactions, ces crimes, nous comprenons à quel point la race humaine s'entête à tarder à se sortir de l'instinct de hargne.;comme si l'instinct de conquête et de domination  mobilisateurs de vengeance était nécessaire, à l'humain.
Nous comprenons que l'homme pourrait cesser d'alimenter ce cycle infernal, cette guerre du feu, ne serait-ce que par fatigue.
Quelques uns pourraient se mettre à table (partenaires sociaux, parents, éducateurs, jeunes, vieux, hommes  et femmes de tous bords et de tous âges, politiques ou non, croyants de toutes confessions ou nons croyants, de tous bords) et dire: "Posons ces mauvaises armes (ces mauvais arguments), celles qui nourrissent l'opposition:haine pour haine, mauvais traitement pour mauvais traitement, etc. Cessons les comptes ou règlements de comptes qui font couler l'encre et le  sang! Pardonnons à nos ennemis, ainsi que nous sommes invités à le faire par la Parole, transmise par les prophètes depuis Adam (Juifs chrétiens, musulmans, protestants, et même les athées) etc."
[Pardonner] à son ennemi... Notre Création est vouée à l'Amour, non à la destruction. Apprenons ou ré-apprenons l'écoute de l'autre sans le juger, sans le montrer du doigt. Comprenons-le, ayons du moins le courage de le vouloir!
En quoi est-ce que cela pourrait déranger les hommes ou femmes que nous sommes de rendre cette humanité moins cruelle en cessant d'entretenir cette machine nourrie par les réflexes archaïques de la vengeance?
Des hommes et des femmes se retrouvent actuellement, à un stade de leur vie, désemparés, à un stade où ils ne savent plus s'il faut donner, à qui donner ou comment donner.
Beaucoup d'êtres humains ont besoin de leurs frères de leurs sœurs humains pour construire ce monde aimant, mais la difficulté réside dans le choix de la liberté (face aux libertés).
À quelle liberté sommes-nous invités? Est-ce une liberté libre au sens créatif, au sens de la Parole enseignée par le Père, par tous les prophètes et encore aujourd'hui par le Message révélé à Arès?
Liberté qui par l'Amour de l'autre, redonne confiance et nourrit la paix?
Ou bien préférons-nous rester dans le règlement de compte?
Le nerf, qui nous relie au Créateur de l'univers, n'est pas martial. Il est bien vivant.
Pour défendre la jeunesse, Victor Hugo aurait peut être dit: "(Nous sommes) au chevet du malade... Cette maladie (nous ) la traitons mal... La moitié de nos codes est routine, l'autre [moitié] empirisme..." (Extrait de l'ouvrage "Claude Gueux")
Qui est réellement coupable? Est-ce que ce sont ces jeunes? Est -ce la société?
Est-ce que ce sont les pouvoirs ? Ou bien est -ce le pouvoir qui est en chacun de nous?"
Danielle G.


Réponse :
Je ne sais pas où publier ce commentaire. Je le trouve ce matin au milieu d'une inondation de junk mail, de messages parasites (des retours à l'envoyeur fictifs), plusieurs milliers d'E-mails parasites, faits pour encombrer ma boîte de messagerie, sans doute en représailles de mon article 0074. C'est en triant patiemment, de 5h00 à 6h30 ce matin, dans cette énorme masse de junk mail et de spam, que mon spamguard pour une fois n'est pas parvenu à éliminer, que j'ai trouvé votre commentaire en tête duquel vous ne précisez pas la destination. Je le place ici à tout hasard, bien que, parlant de "défendre la jeunesse" dans un de ses derniers paragraphes, il puisse concerner l'entrée 0073. Dans un de ses premiers paragraphes il parle de Caïn tuant Abel et semble bien alors concerner l'entrée 0074.


29Dec07    74C03
Je suis un peu déçu. Votre article [0074] est romantique, on le sent écrit sous le coup de l'émotion. C'est de la littérature émotionnelle. Des mots! Vous comparez bizarrement l'assassinat politique de Mme Bhutto, qui savait très bien que les partisans de l'Islam radical que représenta le Général Zhia (celui qui fit condamner et pendre M. Bhutto père) voulaient sa peau, parce qu'elle a probablement fomenté le sabotage de l'avion qui explosa ou s'écrasa avec Zhia. Dans ces pays d'Asie ou d'Afrique, quand on fait de la politique, ce que personne ne vous oblige à faire, l'assassinat politique fait partie du programme démocratique.
Je ne vois pas la comparaison entre la disparition de Mme Bhutto et vos ennuis actuel, que je suppose administratifs et même, comme vous parlez de dépouillement, qui sont probablement fiscaux comme ceux que vous avez eus dans les années 80. Je croyais que cette affaire fiscale s'était très bien finie pour vous. Tout le monse sait que vous n'avez pas fait fortune sur le dos de la mission arésienne, sinon vous ne résideriez pas à Bordeaux, ni même en France où la fiscalité est lourde et très encadrée. Vous payez normalement vos impôts sur vos revenus personnels, vous n'êtes pas soumis à l'ISF [impôt sur la fortune]. Qu'est-ce qu'on peut bien encore exiger de vous à près de 80 ans? C'est vrai que cela ressemble bien à une nouvelle manœuvre pour vous faire taire, quoique cela peut être aussi seulement de l'incompétence administrative.
Mais de là à vous comparer avec Mme Bhutto!
J.-J.


Réponse :
De la "littérature émotionnelle"? Je ne sais plus comment s'appelait ce grand patron de la MGM à Hollywood, qui inspira Fitzgerald pour son roman "Le Dernier des Nababs", et qui disait: "Writers? Just schmucks with typewriters!" — Je traduis: "Les littérateurs? Tout simplement des cons avec des machines à écrire" — C'est ce que je me dis parfois en pensant à moi, aux quelques livres que j'ai écrits, à ce blog: "Des mots!" comme vous dites. Mais vous-même pourquoi m'adressez-vous ce commentaire en "mots"? C'est parce que nous n'avons pas d'autre moyen de traduire nos pensées. Dieu lui-même ne peut communiquer sa Parole qu'en mots.
C'est vrai que j'ai écrit cette entrée sous le coup d'une grande émotion. J'eus la même émotion autrefois lors de l'assassinat du Président Kennedy ou du Pasteur King. Je ne vois pas ce que l'émotion enlève à la vérité du fond de ces douloureuses affaires.
Mais cette fois-ci c'est une émotion double et, de toute façon, je n'en suis pas resté à l'émotion. Si vous m'avez bien lu, vous m'avez vu m'élever au-dessus des détails "émotionnels" de deux faits simultanés. Assassinat d'un côté, abus administratif de l'autre, apparemment sans comparaison, mais aussi brutaux et consternants l'un que l'autre et surtout de même cause: Leurs exécuteurs veulent enlever à une femme ou à un homme leurs moyens de s'exprimer et empêcher les mouvements qui viennent dans leurs sillages de remporter un jour la Victoire sur le mal! J'ai souligné le sens universel de la crucifixion, tant dans son injustice et les souffrances qu'elle provoque que dans ses conséquences plus lointaines: La grande idée du Bien qu'on a voulu faire taire a quand même poursuivi sa route vers la Victoire finale.
Ceci dit, oui, et comme fonctionnaire, vous avez tout lieu de vous en douter, l'administration fiscale, avec effet rétroactif et de façon totalement inattendue, remet au cause ses propres engagements à mon égard, pris il y a vingt ans, comme vous le savez. Pendant vingt ans je me suis conformé à ses décisions et elle agit aujourd'hui comme si ses propres décisions n'avaient jamais existé. On est bien dans le cadre d'une brutalité "assassine," ici par le silence ("l'ignorance" évidemment intentionnelle des réalités), là-bas par le vacarme d'un révolver et d'une bombe. De plus, bien sûr, tous les fonctionnaire auxquels j'eus affaire il y a vingt ans à tous les niveaux de la hiérarchie sont maintenant à la retraite et les jeunes qui les remplacent se disent sans doute: "On va changer tout ça," sans même en discuter avant, ce que, je suppose, leurs règlements ne les obligent pas à faire.
On n'a pas de mal à menacer de me prendre tout ce que j'ai, vu que j'ai peu personnellement! L'addition est vite faite. Heureusement, j'ai gardé tous mes documents juridiques, mais me voilà reparti pour un contentieux long et pénible, dont, à 78 ans (je n'ai pas encore 80 ans), je me passerais bien. Je ne l'aborde pas avec la même énergie qu'en 1987, même si j'ai plus de chances de réchapper à l'attentat fiscal que Benazir Bhutto n'en avait de réchapper aux attentats meurtriers. Dans leurs principes, les similudes des intentions de nuire, de faire taire, d'éliminer, sont bien là. Non la comparaison que je fais n'est pas"bizarre".
Dernier point: Concernant le Général Muhammad Zia ul-Haq, qui fit pendre Ali Bhutto, le père de Benazir Bhutto, je ne crois pas du tout que l'attentat qui tua cet usurpateur fut "fomenté par Mme Bhutto" dans un esprit de vengeance. La Webster's New World Encyclopedia elle-même, bien qu'américaine et partisane, dit que l'inspiration et les moyens de cet attentat sont venus de la "US Central Intelligence Agency", autrement dit la CIA.


29Dec07    74C04
Oui pour la Victoire de la Vie!
Pouvons-nous participer à stopper la menace que l'on vient de vous adresser?
Vera Rès


Réponse :
Merci, ma sœur, pour votre offre d'aide, qui me touche beaucoup, mais les affaires de ce genre sont très spécialisées et délicates, car j'ai affaire à une administration qui ne manque pas de manier à l'occasion le paradoxe et l'ambiguïté à un niveau vraiment poussé. Donc m'aider est affaire de compétence. Mais vous avez d'autres compétences: la foi et l'enthousiasme de l'espérance. La meilleure façon de m'aider pour le moment est de poursuivre votre apostolat tel que le Père nous demande de le pratiquer!


29Dec07    74C05
[...] L'assassinat de Benazir Bhutto est dans la lignée des assassinats d' Anouar el-Sadate (1981 ) et d'Yitzhak Rabin (1995). À présent c'est Benazir Bhutto. La crise est universelle, se qui se passe dans les banlieues est le reflet de se qui se passe dans le monde entier quotidiennement. Tant que les êtres humains pécheront cela continuera. Tant qu'amour universel, pardon, bonté, générosité, sagesse, réflexion, pénitence, etc., ne seront pas établis, cela ne cessera pas.
Nous le savons, nous vivons dans une humanité très malade, il arrive des conflits qui par de simple actes de réflexion, de sagesse, d' humilité, d' amour évangélique, de pardon, de bon sens, pourraient-être résolus rapidement. Cela commence dans notre quotidien, au travail, entre amis, dans la famille, le couple. On ne peut résoudre les grandes guerres que si l'on résout d'abord les petites guerres, à commencer par celles contre notre propre tentateur intérieur. Voir "Je m'espionne" et "Ce que tu auras écrit" (Le Pèlerin d'Arès 1990, p.295, Vie Spirituelle) et la veillée 26 (Rév d'Arès ).
Notre humanité  est conditionnées à réagir selon les situations: Toujours plus de loi, celle des rats (Rév d'Arès XIX/24), de spoliation, de domination, de conditionnements, d'esclavage, d'idoles de l'esprit, de chefs, de systèmes contraires au code divin, etc.
L'assassinat de Benazir Bhutto nous attriste beaucoup. C'est un acte barbare. Certains hommes sont vraiment des animaux, des lâches. J'ai la conscience d'un faible lumignon, je ne suis pas un virtuose de l'amour et de la pénitence, mais, je sens la nécessité d'un changement. Je sais qu'il viendra de notre volonté créatrice, mais aussi dans le rassemblement autour de Mikal, de l'unité, de la naissance de la conscience collective. Je sais et nous savons tous que nous avons un grand rôle à jouer dans le changement du monde en bien. Notre peuple est grand par sa diversité des êtres de toutes les classes sociales, métiers, connaissances, expériences, etc. Puissent des voix socialement reconnues du public se faire entendre! Il y a franchement du boulot pour que cette humanité passe à un autre niveau de conscience. Ensemble, nobles messagères et messagers de Dieu changeons! Unissons-nous et ce monde changera:
La Moisson que Je t’envoie faire, homme Michel, est un labeur pour les géants des temps anciens, mais ton bras est faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne ; c’est pourquoi toi et tes moissonneurs, vous serez assistés tous les jours ; on affûtera vos faux émoussées, Mon Souffle ploiera devant vous les épis, le Feu du Ciel brûlera les épines, une légion d’anges tout équipée frappera vos ennemis (Rév d'Arès 31/6 )!
Nous sommes une toute petite vigne qui, de générations en génération, grandira et le Jour de Dieu viendra.
Benazir Bhutto était très médiatisée, Mikal non. C'est certainement une bonne chose. Les médias ne sont qu'assoiffés par l'évènementiel, l'immédiat, le scoop, le spectaculaire (Guerre  " Et se que tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès 1990, p.82, "Souffrance de l'homme") Les scandales,etc. Le système est dur avec nous, combien de fois ai-je missionné des personnes qui au premier contact étaient ouvertes, des personnes avec qui une amitié était naissante, jusqu'au jour ou je leur appris que j'étais un Pèlerin d'Arès, un homme d'espérance spirituelle en une meilleure humanité, etc. Résultat: Plus de nouvelles! Silence total sans explications! Rejeté sous prétexte que je suis... nous sommes... dans une secte!? Par contre, si les médias nous montrent les guerres, les injustices, les assassinats, les émissions TV-Réalité, les frasques des gouvernants, leur vie privée, voyages, leurs mensonges, etc., ça c'est accepté!
Le mensonge est partout, ceux qui représentent les systèmes ne sont intéressés que par leurs acquis. Plus de pouvoir, de domination, de biens matériels, etc. Il se passe actuellement des choses très graves dans notre société, les divers déplacements et rencontres du président français au quatre coin du monde avec d'autres dirigeants posent questions que préparent les rois noirs, blancs, les princes du culte!? Une guerre mondiale? On sent des tensions dans tous les secteurs de la vie quotidienne. Je mesure à  quel point notre mission est noble, grande et ô combien! difficile et [je réalise] que ce sera dans notre unité avec Mikal que nous accomplirons La Parole.
Frère Michel vous écrivez: "De même, dans la disparition du peu que je possède, si je ne peux arrêter la menace qu'on vient de m'adresser et si, cette fois, on réussit à me dépouiller, il y aura quelque part une Victoire." Cela démontre à quel point la crise est grande. Que pouvons-nous faire pour agir avec vous, Mikal? Quels conseils nous donneriez-vous pour nous faire entendre? Depuis plusieurs jours me vient à l'esprit ces mots: ...avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) et le mystère des verset 26/13-14.
Didier Br.


Réponse :
Quel conseil vous donnerais-je? Soyez des grands pénitents. Aimez, pardonnez, faites la paix, libérez-vous chaque jour davantage, cultivez l'intelligence spirituelle, la patience, la prudence, et moissonnez, moissonnez, bien sûr! Ce sont les armes, ou plutôt les outils, que le Père nous donne contre ce monde malade du péché.
Concernant les personnes dont vous n'avez plus entendu parler après qu'elles eurent appris que vous étiez Pèlerin d'Arès, un croyant en somme, n'allez pas imaginer qu'elles font automatiquement le lien avec l'idée de "secte". Une "secte"? La plupart ne savent même pas de quoi il s'agit. C'est surtout parce que, dans ce monde qui devient plus athée chaque jour, la foi, quelle qu'elle soit n'est plus comprise, plus admise, parce que les hommes ont perdu dans leur cerveau la catégorie où ils pouvaient encore classer la foi il n'y a pas si longtemps. J'ai parlé avec des Catholiques, des Protestants, ils m'ont dit qu'ils étaient dans la même situation de rupture avec la masse athée et qu'ils devaient se dispenser de se dire catholiques ou protestants s'il voulaient éviter des ruptures de communication avec la société.
Pour cette raison, je crois qu'il nous faut carrément présenter la foi comme le Père lui-même nous le présente et ne plus hésiter à parler de péché, de pénitence, d'âme, de fond spirituel de l'homme. La preuve se fait que nous n'avons finalement rien gagné à finasser avec les idées athées et matérialistes au milieu desquelles nous vivons. Je vois bien aux questions ahurissantes posées par l'administration comme: "Mais vous priez? Vous croyez en Dieu?" et leur étonnement, voire leur scepticisme, quand je réponds: "Oui, bien sûr." Je vois bien que nous avons beaucoup perdu du respect qu'on nous doit en nous faisant passer pour des "sociaux," des "philosophiques" ou des "philantropes."
Le monde ne nous connaît plus et croit même que nous avons changé d'activité. Nous avons édulcoré notre langage, nous avons flirté avec le rationalisme, par respect pour les incroyants, pensant être mieux compris d'eux, mais non seulement nous n'avons pas gagné leur estime, mais ils se méfient de nous maintenant, bref, ils nous dévaluent beaucoup et comment ne pas le comprendre? En cachant notre foi, comme à certaines époques nos frères juifs cachaient leur foi, ce camouflage devient peur, parce que notre conscience qu'il faut être prudent devient inconscience que nous sommes des prophètes de la vie spirituelle, nous perdons notre consistance même. Et ce faisant, ce que nous pensions gagner en considération sociale, eh nien, nous l'avons perdu au contraire. Nous avons perdu, non intérieurement mais aux yeux du monde, la valeur spirituelle, sacrée même, qui est la nôtre. Dans la mesure où cela ne menace pas notre survie dans le système, nous ne devons plus nous cacher à ce point! Il n'y a apparemment que dans l'environnement de travail que nous devons rester discrets. Ailleurs, nous commençons à être traitres à notre foi et à notre espérance.


29Dec07    74C06
Je ne trouve pas "bizarre" votre comparaison entre la mort tragique de Mme Bhutto et vos brusques soucis administratifs. Dans ce monde les brutes intéressent beaucoup plus les media ou leurs hiérarchies que les doux jugés comme dans l'armée moins intéressants ou moins efficaces.
Il n'y a rien d'étonnant dans des actes de brutes, criminels ou bureaucratiques.
La brute qui a tué Mme Bhutto se foutait pas mal de cette femme qu'il n'avait sûrement vue qu'à la télé, mais on lui avait dit qu'il irait tout droit au Paradis d'Allah, où vont les martyrs, et à la brute qui vous a envoyé des papiers pour vous réclamer de l'argent que vous ne devez pas, il brigue une promotion, son petit paradis administratif à lui, ou il veut se faire pardonner quelque chose (Il a pu se tromper dans le sens inverse précédemment). Comme je suis moi aussi fonctionnaire, même si je ne suis qu'un "rond de cuir", je sais comment ça se passe: On envoie des mises en demeure qui "ne tiennent pas la route," en sachant bien que, de toute façon, elles seront refusées et discutées dans des contentieux interminables, mais on est bien vu. C'est comme les flics qui établissent des procès verbaux à qui mieux mieux, même si après ça fait des histoires à n'en plus finir: Ça donne du travail à des tas de gens de la justice et d'autres administrations, dont les postes seraient tôt ou tard supprimés sans ça. C'est pourquoi les brutes sont mieux vues que les flics qui réfléchissent avant de sortir leur carnet. Attention! Vous avez affaire à un vrai monde économique intérieur qui se ménage ses petites affaires. Mais c'est encore un autre sujet.
On vit dans un monde de brutes. Pourquoi seriez-vous épargné? Quand je vois "La Passion du Christ" dont vous avez parlé dans ce blog (j'ai oublié quand) je me dis que c'est plus un film sur les brutes qu'un film sur le Christ. On n'a pas évolué.
C'est révoltant, on en pleure, mais c'est comme ça.
Roland


29Dec07    74C07
Je suis à la retraite. Il m'est plus facile d'exprimer ma pensée. Je me suis toujours sentie lâche de ne pas vous avoir aidé de 1987 à 1989, bien que je me sois tenu au courant du contentieux de l'époque par X... Ce que l'administration vous a accordé, le Conseil d'Etat vous l'aurait accordé (les tribunaux administratifs aussi, mais ils n'existaient pas encore, je crois), ce n'était que justice et ce n'était que la loi. On ne vous a pas fait de faveur. Mais c'est vrai qu'il y a aux Impôts une pratique administrative quelque peu au-dessus des lois et que de lourdes frustrations peuvent en résulter. L'État a besoin de beaucoup d'argent et n'est pas trop regardant sur la façon sont il est perçu. Malheur à qui se laisse impressionner, même si le ton est moins comminatoire qu'autrefois. Depuis vingt ans plusieurs lois fiscales ont changé sans que vous vous en doutiez, je le devine, et un agent zélé a compris qu'on pouvait vous coincer sur quelque chose.
Je devine aussi qu'il s'agit de re-qualification de certaines sommes et non de taxation de revenus cachés, car dans ce cas vous seriez fraudeur et vous ne vous estimeriez pas victime d'abus administratif. Vous n'en parleriez pas aussi ouvertement. Et puis, comme dit le commentateur 74C3, si vous gagniez beaucoup d'argent, vous n'habiteriez pas en France et vous n'habiteriez pas Bordeaux où la vie n'est pas encore trop chère.
C'est sûrement une situation très pénible dans la solitude, à votre âge et à cause des conseils fiscaux et juridiques très coûteux que vous allez devoir utiliser. Peut-être, si la question n'est pas réglée rapidement, les Pèlerins d'Arès devraient-ils créer une association de défense de leur fondateur, le témoin d'Arès, pour récolter l'argent nécessaire à une longue procédure, mais je ne veux pas anticiper. Quel gâchis de toute façon: Payer pour ne pas avoir à payer ce qu'on n'aurait jamais dû vous demander de payer!
Là aussi il y a comme un parallèle entre vous et Benazir Bhutto. Si elle avait eu les moyens d'un grand parti avec les gardes du corps et le personnel nécessaires, l'assassin n'aurait pas pu l'approcher aussi facilement (Il semble qu'elle a été tirée comme à la foire, à courte distance). Comme vous elle manquait d'argent, de logistique et sûrement d'information. Elle était dans son genre une victime facile. Comme vous. Sauf que l'administration fiscale, si elle est dure, n'est quand même pas "assassine" comme je l'ai lu dans un commentaire.
Vous savez, l'administration comme tous les hommes partout ailleurs est plus tentée par les actes faciles que par les actes courageux qui demandent étude et réflexion. Quelles que soient les causes d'une vérification ou d'un contrôle (tout contribuable peut y être soumis, vous n'êtes pas forcément visé), une logique idiote veut qu'on frappe d'abord sur la base des critères les plus faciles, et qu'on n'étudie et réfléchisse qu'ensuite. De là une un gâchis de temps et d'énergie considérable. Les agents du fisc suivent la vie moderne qui veut la facilité. Le courage et la réflexion, c'est l'exception, en somme c'est vous, c'est la solitude. Tout le monde n'a pas l'héroïsme de vivre comme vous et de tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de parler comme vous, frère Michel.
Si je peux vous aider et si ma santé me le permet (maladie nerveuse évolutive)... mais je ne suis plus dans le coup, comme on dit. Les choses changent et la compétence s'évanouit avec le changement.
Jacqueline


Réponse :
Vous me surestimez. Je ne tourne pas toujours ma langue sept fois dans la boucehe avant de parler. Je n'en ai pas toujours la possibilité. La solitude, que comme chacun sait je n'ai pas voulue, m'impose parfois de me hâter. Je vous remercie pour votre commentaire qui m'apporte des observations utiles.


29Dec07    74C08
J'ai été ému en lisant votre dernier "post" et c'est le cœur étreint que je me suis couché. Je ne vous écris qu'aujourd'hui car je n'avais pas le temps hier soir de rédiger ce que je voulais dire.
Les questions qui me sont immédiatement venues à l'esprit étaient :
1° Que pouvons-nous faire pour vous aider ?
2° En ce qui concerne les dons, y a-t-il une procédure particulière dorénavant de notre part qui vous permette de mieux conserver vos fonds ?
Pour la première, vous y avez déjà répondu (Vera Rès). Pour la seconde, merci de votre réponse s'il y a besoin. Si nous pouvons continuer comme avant, ne me répondez pas, je sais le travail que vous accomplissez quotidiennement, je ne souhaite pas en rajouter.
Je veux simplement vous témoigner ma reconnaissance pour tout ce que vous avez fait et ferez encore. Mon soutien vous est acquis et, s'il fallait témoigner en votre faveur, je le ferais.
Denis H.


Réponse :
Concernant votre seconde question, il n'y a en principe aucun changement. Si un changement survient, je vous le dirai.
Les conditions financières dans lesquelles j'effectue ma mission n'ont pas changé. Elles sont les mêmes aujourd'hui qu'elles étaient en 1987-89 quand une décision écrite de la Direction Générale des Impôts de Paris a été rendue en ma faveur. J'ai effectué mes déclarations et procédé pendant vingt ans exactement comme l'administration m'a demandé de faire sans que personne n'y trouve à redire jusqu'à ce qu'un agent du fisc remette, de façon absolument inattendue, tout en question en décembre 2007 sans spécifier de façon satisfaisante les raisons pour lesquelles il estime que les conditions auraient changé. Le problème pour moi vient de ce que, même non expliqué et soulevant beaucoup d'hypothèses, l'acte administratif est exprimé en termes tels que je peux le refuser (ce que je vais faire incessamment), mais non sans déclencher un contentieux qui, comme toujours avec les impôts, est interminable, même s'il se termine une fois de plus en ma faveur. Mais quand? Ces contentieux sont toujours comme mort lente. L'administration, elle, a tout son temps, mais moi je deviens vieux et cela me jette dans une inquiétude très grande.
Les choses se présentent de telle sorte qu'elles restent assez obscures pour soulever beaucoup d'inquiétude sur les intentions qu'elles peuvent dissimuler.


29Dec07    74C09
Comme l'expression de son regard [le regard de Benazir Bhutto] sur l'image a changé au cours du temps. Il est maintenant en harmonie avec le reste du visage et transforme la photo en une "presque icône."
Tout un peuple peut trouver aussi la force d'une énergie enveloppante auprès d'une mêre comme pour chercher à se protéger du danger qui commence à poindre à l'horizon. Sentiment humain (lourde charge à l'exemple de Marie): le retour dans son pays est  le droit à ressentir de nouveau, transfiguration et incarnation aux yeux de tous les petits, des oubliés et des plus malheureux qu'eux aussi peuvent revenir au devant de la scène à l'image de leur icône ayant connu un exil intérieur et extèrieur, socialement et politiquement parlant, voire même nationalement.
Restons humain! Une pensée pour le Kamikaze qui s'est sacrifié aussi, qui a donné sa vie et qui nous montre à quel point le système des pouvoirs est dangereux et ne fait que nous diviser, retournant le plus égaré produit en partie par le système qui considère que sa vie ne lui appartient même plus (le kamikaze) contre un espoir incarné de changement de visage du pouvoir.vers du plus humanisé (à tort ou à raison, pour et par la personne de Mme Bhutto).
Je le redis avec force, foi et conviction: Essayer de rester juste est d'abord se modérer et dans le cas présent c'est arriver à penser à celle qui est assassinée et à son assassin mort avec elle. C'est à ce prix, et seulement à ce prix là que l'on reste humain et que l'on résiste aussi au système et à l'auto-manipulation à laquelle il nous invite pour enfin trouver le début du fil d'ariane d'une véritable conscience humaine.
L'orgueil humain nous empêche naturellement de voir que tout le reste n'est qu'illusion face à la Mort.
Nicolas 


30Dec07    74C10
[...] C'est une mort, une mort criminelle, qui vous inspire cette comparaison? Il faut que vous soyez vraiment très secoué par ce brusque retournement de l'administration des impôts. De votre part, ça me fait un effet curieux, parce que depuis que je suis votre blog, recommandé par un ami, j'ai senti en vous un homme pas facile à ébranler, un non-conformiste capable de son non-conformisme (ce qui est rare), un caractère très fort, et il faut être fort pour être existentialiste (vous jugez La Révélation d'Arès existentialiste sous l'angle philosophique), c.-à-d. un mode de vie qui transporte avec lui sa propre justification, comme disait je ne sais plus qui. C'est comme ça que les Pèlerins d'Arès, ceux qui répondent à ce titre du moins, transportent leur pénitence avec eux. Mais après tout, en voyant dans l'épreuve qu'une administration "à casquette de plomb" (Rimbaud) vous impose, une sorte de crucifixion (vous avez dû en connaître d'autres) vous incluez cet épisode dans l'histoire de votre propre pénitence, dans votre existentiel. C'est vrai que vous soulignez l'aspect construction de la mort et de toute épreuve et je ne sais pas pourquoi je vous sens quand même tout à coup affaibli.
[...] Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je l'avoue, j'aime mieux votre pensée que La Révélation d'Arès, qui à mon avis doit beaucoup à vos interprétation et commentaires. Si Dieu existe et si c'est vraiment lui qui vous a dicté La Révélation d'Arès je pense qu'il l'a fait parce qu'il avait vu et peut-être préparé (je pense à 4/3) en vous son meilleur interprète. Vous avez sauvé ce livre des bondieuseries et des mièvreries socio-écolo-politiquantes où il pourrait être ramené (il le sera sûrement par certaines branches du mouvement). Je me sens irritée quand je pense que les Pèlerins d'Arès n'ont jamais créé une organisation, une association d'édition par exemple, pour faire connaître votre pensée dans le monde, puisque vous n'avez pas trouvé d'éditeur, comme Sartres, Camus et d'autres avaient trouvé, pour s'occuper de la publication, de la distribution et de la publicité de votre pensée. Ils vous auraient déchargé du souci matériel de l'édition et d'autres soucis comme celui des impôts pour vous laisser penser et travailler à des choses plus intelligentes. Le meilleur véhicule (ou prophète) de La Révélation d'Arès, c'est vous sans le moindre doute par votre façon de la présenter, d'en dégager les idées-forces, dont je ne suis pas sûr qu'elles ne soient pas un peu les vôtres, parce que vous tirez vers le haut cette révélation alors que la tendance des croyants communs sera de la tirer vers le bas comme ils l'ont fait de la Bible et du Coran. Je suis sûr que, libéré de soucis matériels, vous auriez pu développer votre pensée, produire des écrits riches et appréciés. Je sais, pour l'avoir vu, que les grandes pensées privées des moyens de leur universalisation tombent presque toutes dans la rétention ou même la stérilisation. Ce qui est normal: Si on ne vous donne pas d'auditoire, pourquoi parler? Les Spinoza qui, en somme, se parlent à eux-mêmes et n'écrivent pas pour être édités sont rarissimes, mais peut-être écrivez-vous chez vous pour vous. Ça m'étonnerait, ça ne semble pas dans votre nature. Vous avez besoin d'extérioriser, ce blog en fait preuve.
Le religion préserve le croyants de l'angoisse et des difficultés de la liberté. La politique, qui comme vous l'avez très bien vu n'est qu'un "rejeton" de la religion, fait de même. Religion et politique sont infentilisantes. Et voilà qu'arrive un Frère Michel qui lui prêche contre ça, qui dit à l'homme: Non, tu peux créer ta propre existence si complètement qu'en transmettant cette tâche de création à ta descendance, tu changeras le monde. Ces mots viennent de La Révélation d'Arès [28/7], mais c'est vous qui en avez parfaitement bien expliqué le sens. C'est pourquoi les gens des impôts ne peuvent rien comprendre à votre façon de fonctionner comme probablement ceux qui ont tué Bénazir Bhutto ne comprenaient rien à son programme politique [...]
Armelle


Réponse :
Je ne sais pas ou je ne vois pas qui vous êtes. Je le regrette. Pardonnez-moi d'avoir coupé le début, le milieu et la fin de votre commentaire, qui aurait été vraiment trop long.
Vous me faites beaucoup de compliments, mais je veux prendre la défense de mes sœurs et frères qui, en effet, n'ont jamais créé d'association de diffusion de la pensée prophètique. Pour dire vrai, je ne leur ai jamais rien demandé de tel. Je n'y ai jamais songé non plus. Je ne crois pas que ma pensée propre ait quelque intérêt en soi. Je ne la crois pas non plus facile à diffuser, mais vous allez me répondre que c'est à eux, mes sœurs et frères, de la vulgariser, de la présenter de façon claire. Cette complémentarité entre l'assemblée et moi est une vieille question, dont il est difficile de parler.
Pour en revenir au sujet de mon entrée, merci de souligner que ma "façon de fonctionner" étant très différente de la façon de fonctionner habituelle des organisations religieuses, politiques, associatives, elle monte aux cerveaux des fonctionnaires comme quelque chose de suspect ou de forcément non prévu par le système et donc attaquable dans l'impunité.
C'est vrai. Je revois le vérificateur des impôts (qui par ailleurs nous a complimentés pour la bonne tenue de nos livres!) s'écrier: "Mais vous avez la foi?!" comme si c'était inattendu. Comme si j'étais notoirement congolais et qu'on trouvât encore quelqu'un pour s'écrier: "Mais vous avez la peau noire!" et pour penser en lui-même: "Mais ça vaut beaucoup d'argent, ça!" comme Salluste dans "La Folie des Grandeurs" découvrant que la reine pourrait avoir un amour extra-conjugal. Ces gens semblent faire argent de tout.
À propos de "je ne sais plus qui" a dit que l'homme existentiel a "un mode de vie qui transporte avec lui sa propre justification", il s'agit de Simone de Beauvoir parlant de l'existentialisme, philosophie qu'elle partageait avec son compagnon Jean-Paul Sartre, mais dont elle ne partageait pas tous les aspects sur le sujet.


30Dec07    74C11
Comme vous j’ai été extrêmement peiné et choqué d’apprendre l’assassinat de Benazir Bhutto.
Je ne connais pas en détail le parcours de cette femme, mais elle portait l’espoir de millions de Pakistanais coincés entre un général aux ordres de Washington et des fanatiques qui lisent le Coran comme les inquisiteurs de Rome lisaient l’Évangile. Cela me suffisait pour voir en elle une grande espérance. Les assassins n’ont pas appris la leçon de l’histoire: On ne prépare pas le Royaume de Dieu par la force et la contrainte et en massacrant les gens. Benazir représentait l’espérance d’une troisième voie pour beaucoup. Elle montrait aussi au monde que les Pakistanais ne sont pas aussi arriérés qu’on voudrait nous le faire croire. Une troisième voie, incarnée par une femme de plus, car quant on désespère de l’inhumanité de l’homme, la femme porte en elle-même la lumière d’un monde retrouvant la Sagesse, la paix et l’amour, même si c’est une politicienne. En cela elle était aussi prophète comme vous l’êtes vous-même. Cet assassinat est un drame affreux qui enfonce un peu plus le monde dans les ténèbres.
Cette année le fisc m’a redemandé 3000 euros qu’il m’avait donnés l’année dernière (conséquence d’une interprétation différente de la déclaration fiscale). La responsable m’a expliqué qu’ils envoyaient les chèques et vérifiaient ensuite la recevabilité mettant ainsi en difficulté des centaines de personnes de son aveu même.
En ce qui vous concerne c’est plus grave et je m’inquiète des conséquences pour la mission. Je sais que vous allez vous battre par tous les moyens et sachez que s'il faut se mobiliser pour nous défendre de cette spoliation vous pouvez compter sur moi malgré mes faibles moyens.
Daniel C.


Réponse :
Vous me dites: "La responsable m’a expliqué qu’ils envoyaient les chèques et vérifiaient ensuite la recevabilité mettant ainsi en difficulté des centaines de personnes, de son aveu même." Ce qui m'arrive repose sur le même principe: Ils m'envoient d'abord une "proposition de rectification" (euphémisme qui signifie: Vous pouvez toujours refuser la "proposition", mais cela va entraîner pour vous une procédure interminable, coûteuse et d'issue incertaine, pour faire valoir vos droit). Autrement dit, on vous coupe d'abord la tête et on dit ensuite: Maintenant, discutons faites valoir vos arguments! Comme dit La Révélation d'Arès (22/9): ...pour que leur pardon parvienne au bourreau après qu'il a décapité le faible. C'est un clair et net déni de justice programmé.
Quant à moi on ne me demande pas 3.000 Euros, mais une somme pharamineuse tout à fait surréaliste (si on me demandait un million ou un milliard d'euros, ça me ferait le même effet de flotter dans l'irréel) et que je ne possède évidemment pas. Je serai donc condamné à la clochardisation une fois qu'on aura saisi mes modestes biens et qu'il me faudra me réincarner et vivre plusieurs vies encore pour payer ce tribut de conte de fée, si par malchance, par erreur de manœuvre ou par je ne sais quelle autre raison, je ne peux pas faire valoir mes droits. Quand nous nous regardons, sœur Christiane et moi, nous ne savons pas si nous devons éclater d'un rire inextinguible et mourir d'hilarité ou bien aller nous jeter comme le philosophe Empédocle dans le cratère de l'Etna qui rejetterait nos sandales au nez des agents des impôts. On est en pleine absurdité, mais absurdité criminelle comme celle dont vient de mourir Benazir Bhutto.
Bien sûr, nous avons la légion de saints tout équipés (Rév d'Arès 37/7) pour nous défendre et c'est bien pourquoi nous allons nous battre aux côtés des anges, mais les incertitudes dont souffre toujours notre nature humaine, même pleine de foi, sont là et tourmentent. Je ne manque pas de courage, croyez-le, et la ruine ou même la mort ne m'effraient pas, mais ce qui m'angoisse, c'est la stupîdité de la barbarie, parce qu'elle n'aura rien rapporté à personne, sauf peut-être quelque satisfaction très brève à la haine de quelques uns. Oui, il nous faut lutter pour que finisse la barbarie.

Merci de m'offrir votre aide. Nos moyens sont faibles, mais notre foi est immense!


30Dec07    74C12
J'écarquille les yeux en lisant votre entrée 0074 parce que pour la seconde fois [en vingt ans], le roi noir tente de vous affamer en vous traitant comme un apostat (Rév d'Arès 34/3-4). Cela va demander du travail et du temps dont vous vous seriez bien passé, mais je reste optimiste, confiante totalement en Yououou (Rév d'Arès XXX/24), car le Père de l'Univers dit: "Tu passeras au milieu d'eux comme Daniel au milieu des lions (34/5)."
C'est toujours par l'humiliation que les prophètes ont été traités par les systèmes contre lesquels ils s'érigeaient. Tous les êtres d'espérance créatrice, qu'ils soient de foi existentielle ou des humanistes avançant avec une idéologie d'émancipation, ont un but: l'évolution du monde vers une nouvelle civilisation radicalement changée, car c'est là la Vérité (28/7).
Dans cette attaque du fisc, n'y a--t-il pas là un signe que vous êtes de plus en plus écouté, lu, apprécié et que votre influence devient inquiétante pour le monde aux dents de fer et ce malgré le fait que vous soyez seul, vous parvenez à accomplir ce miracle d'atteindre les cœurs et les esprits au travers de votre blog, lequel doit être plus suivi qu'on ne l'imagine. Lorsque le système est mis nu par des explications qui sapent ses assises, cela lui déplaît car il pressent que se rapproche le moment où son pied va déraper dans la boue de ses mensonges, des ignominies, de ses scandales, [le moment où] il ne pourra plus dominer ni spolier continuellement les peuples sans réactions, car son illégitimité est mise au grand jour. La peur le conduit à des attitudes irrationnelle pour sauver ce qui reste de son trône. Il plante la fourche à la source des mouvements de libération en usant de tous les moyens, et l'impôt est une façon déicide de faire taire le prophète en essayant de le priver des moyens de sa mission.
Comme vous le dites, l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès XVI/13) du message solidement planté continuera de croître par nos pénitences et l'apostolat jusqu'à la Victoire dans plusieurs générations, parce qu'il y a un seul lieu où le
système n'atteint pas: le cœur de tous les engagés!
J'espère que des frères compétents pourront vous épauler dans le contentieux auquel vous êtes confronté. Cela nous renvoie tous à nous-mêmes, à notre la langueur à répondre à vos attentes notamment à vous avoir donné une équipe à vos côtés, parce que nous ne sommes pas encore assez déculturés! On ne rattrape pas le temps perdu des projets qui ont échoué et je le regrette bien, mais il y a sans doute des choses que nous pouvons faire, même petites. Il y doit bien y avoirdans la fraternité arésienne des personnes qui désirent se rendre disponibles. Dites-nous comment nous pouvons vous être utile tout en respectant votre vie privée, pour vous dégager du temps libre et que vous ne soyez plus obligé de ployer à des tâches secondaires, pour que le frère tienne la pelle et la faux (Rév d'Arès XX/10). Cela serait peut-être le début d'une complémentarité à un niveau matériel dans un premier temps, et la petite aube de la conscience d'un peuple qui s'éveille doucement pour porter le prophète.
Danny G.


Réponse :
Merci de me demander ce que les sœurs et frères peuvent faire. Merci parce que, vous pouvez m'en croire, jamais je n'ai tant regretté l'inexistence de La Maison des Faucons ou d'un organisme fonctionnel autour de moi, jamais je n'ai tant réalisé que j'avais raison dans les années 80 de dire: "Attention je vais vieillir, vous ne m'aurez pas toujours, profitez de tout ce que je peux vous donner, et, de plus, vous allez me charger jusqu'au bout de corvées bassement matérielles qui ne cesseront de me faire perdre du temps et me fatiguer inutilement, si vous ne m'entourez pas un peu! Moi je ne peux rien ordonner, puisque je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/), mais vous, rien ne vous empêche de donner de vos personnes." Oui, j'avais raison.
Il est évidemment trop tard pour former quelques frères aux arcanes du fisc. Comme vous dites, "on ne rattrape pas le temps perdu des projets qui ont échoué." Quand on a affaire à une administration aussi grosse et bien organisée que l'administration fiscale, surtout en phase de contentieux, la bonne volonté et l'improvision ne sont d'aucun secours. Je ne tire pas de gloire et de plaisir moins encore à me trouver seul, mais en même temps je ne vois vraiment pas qui dans l'assemblée peut m'aider. S'il est un domaine où "les conseilleurs ne sont pas les payeurs," c'est bien celui-là. Les affaires fiscales sont des affaires âpres et délicates, affaires de fiscalistes et de juristes compétents. Je n'en connais pas parmi les Pèlerins d'Arès. Dans les années 1987-1989 j'eus autour de moi sœur L.P., avocate mais qui est beaucoup trop âgée aujourd'hui, et frère D.N. qui n'était ni fiscaliste ni juriste, mais auquel sa formation sci-po conférait quelque intelligence de la situation. Il n'a pas de compétence spécifique, en fait. Il me faut fonc recourir à des aides extérieures compétentes et payantes.


30Dec07    74C13
Certains commentateurs ici semblent découvrir que vous pouvez être sensible et susceptible d’être parfois inquiet pour votre mission et cela plus que votre bonne humeur ou votre enthousiasme ou encore votre charisme ne le laisserait penser. Mais c’est oublier que vous n’êtes qu’un homme, pénitent et sans aucun doute en constante évolution, et qui doit s’adapter en permanence dans les limites psychophysiologiques qui sont les siennes. L’expression  homme Michel doit bien revenir une bonne vingtaine de fois dans L’Evangile donné à Arès (je n’ai pas compté). Même si L’Evangile donné à Arès en 1974 vous recommande de ne pas vous préoccuper de vous défendre (Rév d'Arès 29/6), c’est le Père en personne en 1977, Qui a eu le temps d’observer vos réactions depuis 1974, Qui évoque à divers endroits les soucis que la raie (Rév d'Arès XLII et XLIII, la raie= le mal dans sa phase active) ne manquerait pas de provoquer chez le prophète. Même s’Il vous dit: Je suis ton Poing, tu mouds la raie, il n’en demeure pas moins que sa gueule paît ta tête et que ton lit est fait d’une carde (=ton sommeil est agité par les soucis, XXXVI/9). Heureusement que le Père ne laisse entendre nulle part que vous seriez un surhomme. Au contraire Il vous appelle en permanence à la patience et à la prudence... Enfin, bref, les références sont nombreuses.
Pour en venir au sujet je me dis que dans certaines administrations les responsables sont tenus à un certain rendement vis-à-vis de leur hiérarchie, des objectifs chiffrés (ici pécuniaires) doivent être atteints pour pouvoir prétendre à certaines primes, peut-être que le vérificateur que vous avez rencontré ne cherche pas spécialement à nuire à la mission comme le ferait la raie à travers les anti-sectes par exemple, il croit bien faire son travail, il est l'homme noir sujet zélé du système actuel en totale contradiction avec la décision prise par ses pairs il y a 20 ans. J’étais resté dans l’idée que les hommes étaient dominés par les textes qu’ils se sont donnés, idée simple et plutôt facile à saisir, mais maintenant ça semble encore plus compliqué. Bien que dénué de toutes compétences en matière de droit fiscal, par la prière et mon apostolat je demeure à vos cotés.
Salah B. 


Réponse :
Merci, mon frère, je suis très touché. En effet, il n'y avait pas lieu d'interpréter l'aide surnaturelle promise comme une garantie de protection absolue sans travail ni lutte . D'ailleurs le verset que vous citez, si on le lit complètement, dit: Ne te préoccupe pas de te défendre, affaire-toi à ce que je te commande aujourd'hui! Il dit bien: Affaire-toi! Ce que je fais. Faire passer la Parole ce n'est pas se contenter de la réciter devant le monde, c'est tout faire pour qu'elle soit entendue, pour qu'elle perce l'écran du mal et le mal est fait de beaucoup de choses qui résistent à la Vérité, le mal en effet représenté par la raie, dont les impôts.


30Dec07    74C14
[en réaction au commentaire 74C02 voir la réponse]
Bien avec vous dans la prière en cette période difficile dans le monde.
Ils sentent la Mer monter...
Je ne sais si cela peut vous aider, voici un site internet avec des JavaScript dont celui-ci:
http://javascript.internet.com/miscellaneous/anti-spam.html#source
C'est la technique qui y est utilisée qui est peut-être intéressante, car le faire comme ils le demandent nécessite de passer par eux, ce qui n'est pas sage.
De profondes pensées à toute votre famille ainsi qu'à vous-même.
Quelques héros peut-être...(à envisager, à travailler.) (Rév d'Arès XXXV/5)
Alain D.


30Dec07    74C15
J’ai [...] lu votre blog. Des larmes m’ont coulé des yeux. [J'ai eu] la gorge serrée et une douleur au thorax. Je me suis promené en ville sans besoin précis, inhabituel à mes habitudes, besoin de respirer et de divaguer sans but .  
Votre solitude et ce surmenage [que vous cause] le système fiscal me peinent énormément. Voudrait-on créer des problèmes au mouvement arésien? Les systèmes commenceraient-ils avoir peur? Je ne sais pas. Pourtant le programme UMP [parti politique du Président Sarkozy] ne semblait pas hostile à la spiritualité d’après la synthèse de l’étude des frères et sœurs [dans VieSpi].
Changement de cap, les beaux discours ne font pas les programmes. Nous devons être constamment vigilants, ce qui me fait penser au film  d’Henri Verneuil  "i comme Icare" avec Yves Montand qui démonte la procédure judiciaire de la mort de  Kennedy et met à nu la psychologie de ce système. Ce film a plus de vingt ans et il est toujours d’actualité malheureusement.
La Maison des Faucons... Ce projet idéal [jamais réalisé]... Je comprends que vous puissiez y penser souvent. Nous ne pouvons revenir en arrière. Cependant des Pèlerins d'Arès en retraite pourraient vous aider au minimum et ce minimum, vous en connaissez la  base, en espérant que l’attitude de ceux  qui vous ont aidé dans le passé est révolue [?].
Prenons conscience de la mission phénoménale que le prophète a en charge et de notre mission. Ne devons-nous pas répondre comme Isaïe à la question de Dieu: "Qui puis je envoyé?" La réponse: "Moi Seigneur," [je la donne] de mémoire. Ce minimum n’est ce que préparer les repas,  le ménage, le chauffeur… Est-ce insurmontable, incommensurable parmi les pèlerins sans activités professionnelles? Nous qui allons dans la rue missionner, notre conscience collective n’est elle pas en porte à faux, en constante gestation (voir "Le Pèlerin d'Arès 1989").
Dans l‘histoire des grands hommes et des prophètes la plus grande aide que l’on puisse leur donner c’est de devenir prophètes [à leur suite]. Si beaucoup d’hommes, de frères, deviennent prophètes on ne pourra pas les éliminer, puisque le monde changera. La mission doit devenir belle et, comme dit Mikal, [elle doit agir] "bille en tête."
La Parole nous enseigne [à tous]: Désormais tu es Mon Messager, tu n’es plus rien pour toi-même (Rév d'Arès 40/6).
Chantal M.


31Dec07    74C16
Si cela peut vous aider par comparaison de choses comparables, je vous passe pour information l'adresse "net" [réseau Internet] de la page sur WP qui concerne l'historique du redressement fiscal subi par l'association loi 1901 des Témoins de
Jéhovah (leurs associations cultuelles [Loi 1905] ne sont pas concernées de cette manière au niveau fiscal):

http://fr.wikipedia.org/wiki/Témoins_de_Jéhovah_et_taxation_des_dons_manuels_en_France


Comme nos sœurs et frères qui se sont exprimés sur votre blog suite à votre article sur Benazir Bhutto et votre mission indéfectible pour la victoire de l'homme, (et tous ceux qui ne s'y sont pas exprimés mais qui vous suivent), je viens témoigner que je suis à vos côtés, tous les jours plus résolu, à porter haut les couleurs de la liberté et de la fraternité qui sauveront le monde de l'esprit de système qui représente la mort d'Adam (Rév d'Arès, Le Livre VII/13), de l'égalité de fond spirituelle, tout homme étant l'égal de tout autre pour accomplir la Parole.
Bernard


Réponse :
Je connaissais plusieurs points de cette affaire entre Témoins de Jéhovah et administration fiscale, mais le site dont vous me communiquez l'URL ajoute certains détails intéressants. Merci pour l'information. Je viens de lire les quelque vingt pages imprimées dont il s'agit et il faudrait que je les relise et relise, à supposer que je comprenne (je ne suis ni fiscaliste ni juriste) et que comprendre me serve à quelque chose en pratique, parce que, de toute façon, on est là dans une affaire juridique complexe où,

côté Témoins de Jéhovah, organisation (église) importante disposant de services administratifs: comptabilité, service juridique, etc., ont été engagé beaucoup de personnes, dont ce qu'il fallait de fiscalistes et hommes du droit nationaux et internationaux,
côté frère Michel, il y a en tout et pour tout Frère Michel et l'aide juridique forcément très limitée, vu ses faibles moyens, dont il peut disposer.
De plus, l'affaire est différente, car les Témoins de Jéhovah n'avaient encore, semble-t-il, jamais fait l'objet d'une décision de l'administration fiscale les concernant, tandis que moi j'ai fait l'objet d'une telle décision en 1989, et puis subitement dix-huit ans plus tard, pour des raisons encore inconnues, l'administration des impôts locale semble se ficher comme d''une guigne des décisions écrites de sa Direction Générale des Impôts à mon égard. C'est l'arbitraire qui me tombe dessus et je ne suis pas sûr, cette fois-ci, d'avoir la force, pas plus que les moyens, de lutter contre l'arbitraire. Je vais néanmoins m'y mettre comme je peux. Merci quand même pour l'informations.

J'en profite pour rappeler que Wikipedia n'est qu'un fausse encyclopédie qui, en fait, est une sorte de forum dont certains "messages" sont publiés mais pas d'autres selon qu'ils plaisent ou déplaisent au "comité de lecture" composé d'inconnus sous pseudonymes, et sous l'apparence de vérités scientifiques ou objectives. Wikipédia est en fait rédigée par ses propres lecteurs, le dernier ayant parlé étant publié, les plus influents n'étant pas nécessairement les plus vrais, loin de là, et qui peut, selon les influences dominantes qu'elle subit ou ses sympathies, être pour ou contre quelque chose ou quelqu'un sans aucune garantie d'objectivité.
Dernièrement, précisément dans le cadre de l'attaque fiscale que je subis, je me suis inquiété de ce que pouvait raconter Wikipedia sur les Pélerins d'Arès, notamment concernant leurs ressources financières. Je tombais sur des articles qui avaient manifestement été placés là depuis longtemps par des adversaires très malintentionnés de notre mouvement.
Je me mis une nuit à réécrire ces articles et à les installer sur Wikipedia à la place des textes fantaisistes, négatifs ou même carrément mensongers et, quand j'eus fini ce long travail, vers le matin, les anciens articles pernicieux avaient déjà, avant 08h00, remplacé mes rectifications et repris leur place.
La réaction des "méchants" fut si précoce et brutale que je n'avais pas encore eu le temps de prendre des copies de mon travail rédigé directement. Je me remis courageusement au travail de rédaction et remplaçai les articles pernicieux, mais mes textes (dont j'avais copie cette fois) furent presque aussitôt remplacés par les articles négatifs ou mensongers et... ainsi de suite. Toute la journée, mettons (je schématise) à 10h, 11h, 12h, 13h, 14h, 15h, etc., j'installais mes textes, mais à 10h15, 11h15, 12h15, 13h15, 14h15, 15h15, etc., les méchants revenaient ré-installer les leurs. Ce qui faisait qu'un lecteur venant s'informer des Pèlerins d'Arès à 10h10, 11h10, 12h10, 13h10, 14h10, 15h10, etc., pouvait lire des propos positifs et la vérité, mais un lecteur venant consulter Wikipedia à 10h20, 11h20, 12h20, 13h20, 14h20, 15h20, etc., ne pouvait lire que des propos négatifs et des mensonges. Donc, Wikipedia n'est encyclopédie que par hasard et sur coup de chance.
En fin de journée, de guerre lasse, je découvris qu'il existait un forum où l'on pouvait livrer sa pensée, protester, faire des propositions. Moi, naïf, j'y laissai un message signé en clair Frère Michel Potay, affirmant en gros que j'étais l'auteur honnête et vrai des rectifications et notamment le seul témoin de certains faits. Quelques heures plus tard, il y eut une réponse de ce que je suppose être le comité de lecture de Wikipedia  me disant que l'intéressé (moi) ne pouvait prétendre à l'objectivité et que seul un tiers, un rédacteur extérieur pouvait dire la vérité. Ainsi si j'avais signé fictivement Dupont-Durant ou Eusèbe Tartempion, j'aurais été crédible, mais je ne l'étais pas sous ma véritable identité. Objectivité? Comme personne en dehors de moi n'a été, par exemple, témoin des événements d'Arès et n'a l'expérience des mouvements et communications entre l'assemblée et le frère aîné, comment d'autres que moi peuvent-ils en parler? C'est pourquoi j'ai demandé (toujours par le forum) que fut ouverte une rubrique supplémentaire: "À quoi croient les Pèlerins d'Arès?"  ou "La foi des Pèlerins d'Arès." Il n'y a pas eu de réponse à ma demande. Alors, sans dire de mal de personne, sur l'objectivité de Wikipedia j'ai beaucoup de doutes, oui, beaucoup de doutes parfaitement bien fondés.


31Dec07    74C17
Nous pourrions peut-être rendre l'affaire publique à travers de nombreuses manifestations simultanées sur le territoire français.
L'administration fiscale compte sur votre isolement.
Si nous nous mobilisons en nombre suffisant et si les médias jouent leur rôle de porte-voix alors peut-être que le fisc, c'est-à-dire l'État, révisera son jugement inique.
Pour cela, bien-sûr, il faudrait un éclairage plus détaillé des menaces dont vous faites l'objet.
Je ne sais pas si je peux me considérer comme un Pèlerin d'Arès, car je suis pétri de doute et je manque de pénitence, mais vous pouvez compter sur ma fidélité et croire en mon courage face à l'injustice.
Fabrice M.


31Dec07    74C18
Je suis perplexe à la lecture de la fin de votre texte: "De même, dans la disparition du peu que je possède, ...si je ne peux arrêter la menace qu'on vient de m'adresser et si, cette fois, on réussit à me dépouiller, il y aura quelque part une Victoire... Vu sous l'angle sacré, il y a bien des crimes que les exécuteurs, qui croient, les malheureux, faire œuvre utile, ne commettraient pas, s'ils comprenaient qu'ils ne suppriment aucune grande idée qui ne ressuscite.s'ils comprenaient qu'ils ne suppriment aucune grande idée qui ne ressuscite."
J’y vois la possible traduction ou interprétation par certains d’un concept du martyre qui serait positif. Je ne dis pas que c’est votre propos. Personnellement je réagis contre cette croyance ou inclination car je crois, mais peut être suis-je miné par le rationalisme, que si l’homme a traversé  et traversera encore des tribulations, des circonstances qui l’obligent à faire des choix terribles, s’offrir au bourreau est, comme dit La Révélation d’Arès, une forme d’orgueil funeste. (29/5).
Je ne sais pas si Benazir s’est laissé prendre par l’illuminisme ou une forme de mysticisme en pensant qu’elle pouvait braver ses ennemis. J’ignore de même beaucoup trop de choses du Pakistan et de l’âme bouillonnante de ce peuple. Mais je penche pour ce qui concerne Benazir, à une imprudence qui — mais peut être que je me trompe — n’aura pas de suite heureuse. À moins que les larmes que les hommes verseront sur son tombeau ne constituent ce que La Révélation d’Arès cite comme la moisson lentement mûrie, cent fois menacée par la sécheresse et l’ouragan arrosée par Mes larmes et par Mon Sang (Rev d’Arès 5/2), qui donne à la moisson des âmes une raison ou un échafaudage, le minerai humain dans lequel un peuple peut accoucher de la conscience.
Mais doit-on encore en passer par là?
De même concernant l'attaque que le fisc lance contre vous, où il n’y a pas, il est vrai, mort d’homme, on peut peut-être penser à cette phrase du livre qui serait une Victoire: si à Mikal on casse une dent, je donne double, Mikal clame de deux dents (Rév d'Arès XXXI/17).
Je pense qu’il est de notre devoir de frère de Mikal, si l’une des arme de notre époque, à savoir l’arsenal juridique, ne permet pas de résoudre ce contentieux dont vous êtes une proie, notre devoir est de montrer au système et à la population française de façon sereine, claire et pacifique par la voie de la rue (autre forme de pression et d’armes de notre époque) qu’on ne s’attaque pas à l’honneur (Rév d'Arès XXXVI/16) du Père dans ce monde sans que le peuple qui a la charge de tenir la scoute (le bouclier XVII/4) ne fasse front en prenant la voix de fer (III/3 et X/1). Expliquer aussi sereinement que l’aveuglement et la folie qui consiste à s’acharner sur des hommes honnêtes pour leur soutirer leurs économies, et les exemples ne manquent pas, ne peut qu’engendrer une vengeance sans fin (27/9) qui ne crée rien de bon. Aucune conscience, aucun bien public ne sortiront à long terme d’un tel pillage en règle. Conscience dont l’homme a tant besoin.  C’est la sagesse même que nous devons représenter publiquement aussi si  les circonstances nous le demandent.
Jean-Claude


Réponse :
Oui, il y a des "martyres positifs." Et ne me dites pas: "Je ne dis pas que c'est votre propos," car c'est bien mon propos.
Par contre, ce que vous n'avez peut-être pas très bien vu, c'est qu'il y a

des martyres recherchés, absolument fous, nullement positifs ceux-là, recherchés dans l'illusion qu'on y gagnera le Ciel, comme l'a probablement cru le pauvre homme qui a tué Benazir Bhutto avant de se faire exploser,

et des martyres non recherchés et même fuis — car on n'a pas le pouvoir de se ressusciter (Rév d'Arès 29/5) — mais qu'on ne peut éviter quand le mal se montre supérieur, vous attaque et/ou vous abat. Dans ce cas il faut subir ce martyre avec dignité, je l'ai toujours dit et écrit.
Jésus crucifié, ou les soldats mourant sur nos plages en 1944 pour nous délivrer du nazisme, ou Martin Luther King assassiné parce qu'il voulait la justice pour ses frères noirs, ou Benazir Bhutto tuée pour tenter de sortir son peuple d'une dictature militaire, n'ont pas recherché le martyre, ils auraient préféré vivre, mais leur martyre n'a pas été négatif.
Comme eux, je ne recherche pas le martyre, loin de là. Je ne cherche qu'à servir ma mission, mais comme ce martyre se présente soudainement sous la forme d'un souci énorme nullement recherché, totalement immérité mais très éprouvant pour un vieil homme de santé affaiblie, j'y ferai face et, si je ne peux éviter le pire, je ferai face à la ruine matérielle, sachant bien qu'il ne faut pas craindre ceux qui en veulent à la matière, mais ceux qui en veulent à l'âme (Matthieu 10/28).
Oui, je crois que le martyre non recherché a, contrairement à ce qu'espère le bourreau, une fin positive, qu'elle soit proche ou très lointaine. Qu'est-ce qui, dans le cas contraire, me donnerait le courage ou même seulement une raison de lutter?
Quant à une action publique, n'anticipons pas. Toute action publique demande stratégie, donc réflexion, surtout pas de spontanéité dangereuse. C'est à froid que l'administration ficale vous coince, c'est à froid qu'il faut voir comment la coincer à son tour. C'est une bataille que j'engage, mais non une rixe irréfléchie. J'espère quand même que ça ne sera pas nécessaire.


31Dec07    74C19
Je suis scandalisée et révoltée par ce que je viens de lire sur votre blog; cette attaque à la mission, à La Révélation d'Arès et, le plus fort, à votre personne. Je suis à l'unisson avec les frères et sœurs qui vous manifestent leur soutien et leur reconnaissance.
Je vais tâcher de suivre les conseils de La Révélation d'Arès qe vous rappelez dans vos commentaires.
Avez-vous déjà trouvé des personnes compétentes fiscalistes et juristes pour vous aiguiller et vous appuyer? Sur Bordeaux? Auriez-vous besoin de personnes de contact sur Paris? Je pourrais contacter un camarade de classe qui est maintenant commissaire aux comptes et [...]
Gardez votre paix intérieure.
N'hésitez pas si je peux vous être d'un quelconque soutien.
Sophie G-R.


Réponse :
Je reçois beaucoup de messages de soutien comme le vôtre. En vous remerciant de ce commentaire je remercie tous les témoignage de fraternité ou de sympathie, qui presque tous s'accompagnent d'offres d'aide. Merci pour ces offres, qui me touchent beaucoup, mais pour le moment j'ai, au plan technique, le conseil fiscal et juridique suffisant.

Vous commencez votre commentaire par "Je suis scandalisée et révoltée." J'attire votre attention sur le danger d'une révolte intérieur non maîtrisée, qui peut engendrer des idées de vengeance. Nous sommes des Pèlerins d'Arès, des pénitents qui fondent leur espérance sur l'amour, le pardon, la paix, la libération spirituelle, intérieure, absolue et notamment la libération des plus bas sentiments, dont l'inspiration est toujours mauvaise
Lutter, même lutter âprement, ne signifie pas renoncer aux nobles attitudes que commande Le Sermon sur la Montagne et La Révélation d'Arès.


31Dec07    74C20
En ce monde les choses, entre autre choses les lois, ne bougent que quand on leur résiste. Résistez! Attaquez à votre tour!
Les lois sont maintenant si compliquées que je n'ai jamais vu dans l'entreprise où je suis les comptables maison et l'expert-comptable extérieur sortir indemnes d'un différend fiscal. Ils sont, quoique professionnels, toujours pris en défaut. Sans avoir besoin de s'y connaître, on en déduit que personne n'est jamais vraiment au top concernant les impôts et les taxes, sauf les agents des impôts eux-mêmes, et même si on y regardait de près, on découvrirait qu'ils se trompent eux aussi, mais comme ils ont presque toujours le dernier mot... Il y a dans ces affaire une sorte d'inhumanité dont tout le monde, sauf le personnel des impôts (mais qui sait?), ressent un fort malaise.
Résistez! Je crois que Dieu vous a donné ce rôle de résistance.
Conrad


Réponse :
Merci pour vos encouragements, mon frère. Croyez bien que résister, je ne ferai que ça. Attaquer, c'est autre chose. C'est une question de rapport de forces. Il faut réfléchir au bon dosage résistance-attaque et, croyez-moi, c'est bougrement délicat.


31Dec07    74C21
Très cher Frère Aîné,
Une administration fiscale désire vous dépouiller!
Garde(-toi) clair, le bras en feu sur l'île (Rév d'Arès XV/10)!
2008 peut être le réveil de tous ceux qui désirent vous aider, vous soutenir.
Si vous avez besoin de moyens financier, demandez!
Toute ma fraternité.
D.D.


Réponse :
Pourquoi, me dira-t-on, publier ce commentateur et lui répondre plutôt qu'à d'autres? Ce n'est jamais qu'un encouragement de plus!
C'est vrai, mais je rappelle que je dis merci de toute mon âme à tous ceux qui m'adressent des encouragements et que je ne publie pas pour éviter que mon petit blog devienne une sorte de pétition de masse, plutôt ennuyeuse.
Si je réponds à ce commentateur-ci, c'est parce que son message me touche particulièrement, me venant d'un médecin, qui est aussi un franc-maçon, un homme de bien qui se dévoue pour ses frères humains de tous côtés. Un homme qui est aussi un vieux compagnon de foi et d'espérance.
Votre amitié et votre confiance, mon frère, me causent une forte émotion. Merci de m'offrir des "moyens financiers". Peut-être me faudra-t-il pour la première fois de ma vie demander pour éviter une situation de grave spoliation, si celle-ci advenait. Je n'ai jamais demandé d'argent, j'ai toujours fait avec ce qu'on m'a donné spontanément en toute liberté de conscience.
Mais je n'en suis pas à demander. J'espère encore faire valoir mes droits, et la justice, auparavant.


31Dec07    74C22
[...] votre réponse à mon commentaire 29Dec07  74C05 est juste.
Vous avez mis dans le mille! Nous sommes les oisillons du Faucon (Rév d'Arès VL/14), il est temps de prendre notre envol à vos côtés.
Pour vos soucis actuels, qui sont aussi les nôtre, nous sommes avec vous et Dieu aussi: Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion d’anges t’assistera, frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants ; ne te préoccupe pas de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande aujourd’hui (Rév d'Arès 29/6).
Vous êtes le prophète et Dieu dit aussi: Ta voix le jour (va) droit.(D’)oreilles et (de) mains (prêtes, tu as une) armée devant toi, assis(e) sur le fer ; les mains (retournent le monde comme) les houes, les lèvres (proclament) Ma Parole.Tu dis: « Va ! » La main va. (Rév d'Arès, Le Livre XXXVII/11-13) et aussi: (Mais) la tempête couche sur ton pied (comme) un chat ; (tu lui dis :) « Debout ! », elle meule. Mon Pacte n’est pas déçu.(Le Livre XXXI/14). Voir aussi les annotations.
J'ai confiance.
Didier Br.


31Dec07    74C23
Je n'ai pas de capacités extraordinaires ni beaucoup de revenus, de plus, en ce moment, j'ai du mal à exprimer le trouble et en même temps, la force et la foi qui m'habitent quant au problème que vous vivez et que nous vivons tous à travers vous, Mais sachez, frère Michel, que si vous le jugez nécessaire vous pouvez compter sur moi, je ferai le maximum. De toute façon vous pouvez toujours compter sur moi.
Merci pour tout ce que vous m'avez apporté.
Vous avez aidé au bonheur et à la paix qui m'habitent et qui sont nouveaux pour moi. Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie (XIX/25-26). Merci.
T.


01Jan08    74C24
Vous ne donnez pas de détail sur ce qui vous est réclamé par les Impôts et vous avez raison. Les interprétations par ceux qui n'y connaissent rien seraient fantaisistes, même celles non malveillantes. Mais je me doute des questions soulevées par le fisc aujourd'hui comme il y a vingt ans, parce que vos activités sont, quoique absordantes pour un seul homme, restent très simples: Tout dans votre vie concourt à répandre La Révélation d'Arès et à moissonner des pénitents.
Vous êtes dans une activité totalement spirituelle dans un pays totalement déspiritualisé. Les divergences sont forcément permanentes. La législation française qui laïcise tout obsessivement ne spiritualise jamais, elle fait peu de place au "cultuel" comme elle dit, et rend même cette toute petite place floue. C'est pourquoi les contentieux fiscaux pour les personnes ou les associations de foi n'ont jamais cessé et pourquoi les activités "anti-secte" ont pu se développer de façon extrêmement nuisible (Je crois que seule la Chine communiste procède du même esprit).
Néanmoins, je ne suis pas sûr que les conclusions heureuses auxquelles est venu le Conseil d'Etat en faveur des Témoins de Jéhovah, à qui le fisc réclamait la somme pharamineuse (comme vous dites) de 45 millions d'Euros, vous soient appropriées.
Mais pour vous des décisions justes furent prises en 1989 par la Direction Générale des Impôts et je ne comprends pas qu'elles soient subitement remises en question. Sous ce rapport les choses devraient s'arranger pour vous, parce que la situation est apparemment la même.
Je me doute qu'il peut y avoir aussi des questions de TVA pour les livres que vous vendez, parce que j'ai remarqué que les factures ou reçus que vous délivrez portent la menstion "Ouvrage autoédité, exonéré de la TVA." C'est complètement obsolète. C'était vrai à l'époque de la décision en votre faveur prise en 1989, mais depuis, dans les années 90 (je n'ai pas les dates en tête), la législation a changé, la TVA a été généralisée dans tous les domaines sauf pour les professions médicales. Il y a peut-être quelque chose qui vous a échappé concernant cette taxe, si c'est le cas.
Si je peux vous être utile, bien que je ne sois quand même pas un spécialiste, demandez-moi!
R.R.


Réponse :
Au moment où je m'assois devant mon clavier pour vous répondre, je viens d'écouter à la télévision le concert traditionnel de Nouvel An à Vienne (A2), dirigé cette année par Georges Prêtre. Sœur Christiane et moi avons amorcé quelques pas de valse au moment du "Beau Danube Bleu." Cette superbe musique romantique, à laquelle ma génération est si sensible, exalte l'esprit, donne du bonheur, l'envie de s'évader vers les nuages loin des gros soucis, tellement immérités, sous lesquels "l'administration à casquette de plomb," comme disait Rimbaud rappelé par l'un de nos commentateurs, nous écrase en ce moment. D'une façon générale, constamment depuis 1974, j'ai encouragé chez nos frères le goût de la musique, quelle qu'elle soit, rock n'roll ou Mozart, et j'ai toujours regretté que ne fût pas née une musique spécifique à la foi arésienne, qui est une foi qui chante dans l'âme une espérance exaltante sans laquelle l'exercice, souvent difficile, de la pénitence serait beaucoup plus difficile. Je me revois suggérant au compositeur Antoine Tisné, frère parti vers l'au-delà, quand il était parmi nous: "Antoine, composez quelques musiques populaires pour accompagner le cri de libération spirituelle de nos frères!" Il me répondit: "Vous me demandez la chose la plus difficile à composer. Je ne saurais pas faire ça..." Je pense aussi à tous nos frères musicien: Celui, chef d'orchestre classique, homme de culture avec qui j'ai passé de si bons moments à parler musique, et celui qui, du côté du Dauphiné, fait la manche en jouant de la guitare, sans oublier celui, maintenant méditerranéen, qui édita du rap...

Je me souviens d'un souper dans un restaurant de la Place de la République, où il me parla des rappeurs, figures surréalistes, tandis que je mangeais des frites, un plat qui m'était déjà rigoureusement interdit (par le docteur ou sœur Christiane, qui parle comme un docteur? Je n'ai jamais bien su). Aimez la musique, mes sœurs et frères, elle vous aidera toujours!
Ceci dit, oui les Impôts me reprennent aussi sur la TVA, à laquelle j'ignorais que j'étais soumis (5,5%) depuis les années 1990. Mais j'ai vendu relativement peu de livres et les livres m'ont toujours coûté beaucoup plus cher qu'ils n'ont rapporté. Ce n'est pas ce volet de leur "proposition de rectification," quoiqu'élevée et problématique, qui réduira à la clochardisation un vieil homme sans retraite. À propos de cette TVA sur La Révélation d'Arès, il n'est pas inintéressant de mentionner quelque chose d'assez extraordinaire: Pendant une vingtaine d'années j'ai délivré une assez grande quantité de factures ou de reçus de livres au bas desquels était imprimé "ouvrage auto-édité, exonéré de TVA," et jamais, absolument jamais, aucun frère, aucun libraire, aucun bibliothécaire, aucun agent des impôts, bref, absolument personne ne m'a dit officiellement ou en tapinois: "Frère Michel, vous devriez vérifier si cette exonération est toujours valable..." Jamais!
En toute innocence, j'ai fait chaque année pendant quelque vingt ans mes déclarations d'impôts en me croyant toujours exonéré et, de plus, j'écrivais en gros dans ma déclaration d'impôts: "Prédicateur et auteur-éditeur exonéré de la TVA," (les titres que la Direction Générale des Impôts de 1989 m'avait donnés) qu'aucun contrôleur des impôts, qui voyait chaque année passer ma déclaration de BNC, ne m'a jamais fait remarquer. Je paie ici mon tribut à la solitude dans laquelle on m'a laissé, dans laquelle il m'était impossible de tout voir, de tout savoir. Et aujourd'hui l'administration me dit que c'est moi qui suis en faute! "Nul n'est censé ignorer la loi fiscale," me dit-on et moi je réponds: "Et la loi fiscale était-elle censée m'ignorer?" Mais, c'est bien connu, depuis Attila ou Clovis (le vase de Soisson), les barbares ont la force, donc ils ont toujours raison. C'est une situation d'autant plus idiote qu'elle était parfaitement évitable, que je pouvais très bien faire vendre mes livres par quelqu'un d'autre, une association... Et les milliers de livres que j'ai donnés? On nage en pleine absurdité.


01Jan08    74C25
Grand est le pouvoir du fisc en France, c'est un des outils dont disposent les administrations et les hommes politiques pour attaquer sans risques qui ils veulent et un des facteurs explicatifs de l'acharnement à conquérir et garder le pouvoir (voir affaire Clearstream).
Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire dans les prêches officiels sur "l'état de droit", l'arbitraire règne dans le domaine fiscal pour plusieurs raisons: Côté pouvoir, le droit fiscal est une branche autonome du droit public français et peut être en contradiction avec les autres; le contre-pouvoir judiciaire est symbolique car les juges viennent de l'administration (les Conseillers d'État sont énarques ou choisis au tour extérieur après avoir montré leur zèle et leur soumission), et l'autonomie des agents fiscaux facilite la culture d'irresponsabilité, ils cherchent à faire du chiffre pour se faire bien voir sans risque personnel. Mais il y a aussi des raisons dans la société française gangrenée par la culture de l'envie et du dénigrement: Il y a des riches (toujours les autres), et des pauvres (nous). Il faut faire payer les riches, tous fraudeurs en puissance, donc vive le fisc quand on n'est pas personnellement concerné et le téléspectateur peut se régaler sur son divan en entendant parler des redressements des riches. Nous oublions que dans l'immense majorité, nous sommes tous riches par rapport aux générations antérieures et aux pays pauvres comme par rapport aux besoins de base, il suffit de regarder la masse de jouets dans la chambre de nos enfants.
Les Pélerins d'Arès sont eux aussi victimes de cette culture d'individualisme et de dénigrement (Je parle, j'attend que les autres agissent et je critique ce qu'ils font. C'est pourquoi Dieu parle de nous comme ceux trop faibles pour faire un rempart au prophète (29/2) face à ses nombreux ennemis. Pendant que le commentateur 74C15 pense à ceux (les autres) qui n'ont pas su réaliser la Maison des Faucons — suivez mon regard —, qui s'occupe de tenter de corriger les articles de Wikipedia? Le frère Michel! Sommes-nous tous handicapés de l'écran ou illettrés d'Internet (comme certains d'entre nous le sont malgré leur bonne volonté)? Pendant longtemps la hargne d'une personne a permis à son site de dénigrement d'être en tête des moteurs de recherche, il nous a fallu longtemps pour réagir à l'initiative d'un ou de quelques uns, merci à eux.
Soyons réalistes, notre carence collective "est ici et maintenant" [comme ont dit].
Qu'y a-t-il de changé depuis l'article "Conscience Collective" écrit il y a près de 20 ans? Nous nous émouvons de cette agression, nous assurons le prophète de notre soutien et dénigrons les ignorants qui s'attaquent à lui, mais notre carence collective constitue un appât pour ceux qui trouvent un intérêt à s'attaquer à Mikal. Cette affaire va faire perdre un temps précieux au prophète donné à cette génération et à cette aire géographique, mais si cela contribue à nous éveiller à la conscience collective, elle aura eu au moins un aspect positif!
Milang Gompeng


01Jan08    74C26
Je vous livre une pensée d'un homme rompu, malgré lui, à l'art de la guerre et du combat, mais, fait assez rare, qui avait gardé une âme pacifiste, éprise de justice, de bonté et de liberté malgré l'adversité .
À la charge de l'Empire Romain menacé par les barbares (...), Marc Aurèle (121-181), vers la fin de sa vie, livra quelques pensées et réflexions dont voici l'une d'elles:
"La meilleure manière de se défendre est de ne pas faire comme eux."
Olivier G


01Jan08    74C27
De tout coeur près de vous avec mon épouse dans cette nouvelle épreuve. N'hésitez pas à nous faire appel pour quoi que ce soit qui vous aiderait.
Je vous embrasse bien affectueusement en vous joignant ce poème dédié à notre sœur Benazir,
 
                        BENAZIR
 
Oh ! ma soeur Benazir, le Ciel s'est déchiré.
Aspirée par l'infernale fureur des hommes
Tu es partie dans un fracas indescriptible
D'où seul l'écho, encore, perce mon cœur.
 
J'entends aussi le cri de mon frère inconnu
Qui s'est sacrifié pour la Vie Eternelle.
Impatient de voir les ruisseaux de lait et de miel.
Ne voyant plus sur terre que l'enfer.
 
Le pouvoir a transformé la Beauté du Coran
Entraînant des vies dans un puits sans fond.
Incapable de proposer un éphémère bonheur
Enivrant et détournant les peuples de la Vérité.
 
Oh ! Benazir, j'espère que tu parles à ce frère
Là, où s'ouvrent tous les Livres de la Vie
Là, où des voix n'ont pas de bouches
Là, où la Table est ouverte pour l'humanité.
 
Jean-Louis C.


02Jan08    74C28
Ayant pris connaissance de vos soucis avec le Fisc par le biais de votre site Freesoulblog, je voudrais vous faire part d’une expérience similaire que mon époux et moi avons vécue de 1999 à 2000 et qui, peut-être, vous sera utile à titre d’exemple sur un point juridique bien particulier.
Courant 1999, alors que nous habitions à X..., nous avons un jour reçu un courrier des impôts nous réclamant plus de 200.000 € (1.350.000 F à l’époque…) correspondant à la TVA non acquittée en 1993 par la société qu’avait créée mon époux 3 ans plus tôt en [Nom de Province] et qui avait été déclarée en dépôt de bilan puis en liquidation judiciaire cette année-là suite à l’importante baisse d’activité de l’entreprise et aux impayés de gros clients causés par la première guerre du Golfe.
Ayant investi toutes nos économies dans cette entreprise et même fait d’importants emprunts, nous venions juste de finir de rembourser ceux-ci et de commencer à nous reconstituer une petite épargne. Nous n’avions donc aucuns biens qui auraient pu nous permettre de payer cette somme et mon époux a songé un temps au suicide…
Grâce à un avocat compétent en la matière, nous avons pu nous sortir de ce guêpier, et c’est finalement le Fisc qui a été condamné à nous verser la somme de 1.500 € de dédommagements, sans pourtant nous rembourser les frais d’avocat, assez importants, engagés pour notre défense.
J’en viens au point particulier, en matière de droit, auquel je fais allusion ci-dessus: Avant de plaider sur le fond de l’affaire (la justification ou non de la "réclamation" du Fisc), notre avocat a plaidé la prescription des faits, ceux-ci remontant à 6 ans avant cette réclamation, et en tenant compte du fait que ce délai de prescription n’avait pas été interrompu entre temps par une quelconque lettre, demande, etc… de la part de l’Administration fiscale sur cette affaire de liquidation de société. Si notre avocat avait d’abord plaidé sur le fond de l’affaire, avant d’aborder la question de la prescription, la réclamation du Fisc aurait pu être déclarée recevable dans le cas où nous serions tombés sur de mauvais juges…
Pourquoi le Fisc nous a-t-il réclamé cette somme, de manière si arbitraire, après tant d’années? Mon mari et moi nous posons encore la question aujourd’hui… Mais, en l’occurrence, si nous avions alors eu affaire à un avocat incompétent, nous serions peut-être encore aujourd’hui en train de rembourser une somme indue.
Dans notre malheur, nous avons eu beaucoup de chance !

S.V.


Réponse :
En ce qui me concerne, il n'y a pas prescription des faits, car les Impôts très adroitement n'ont d'exigences que sur les trois années en arrière réglementaires. De plus, comme je vends moi-même relativement peu de livres directement, la partie TVA, tout en étant élevée pour ma bourse modeste, n'est pas mortelle. Je pourrai emprunter pour payer éventuellement.
Ce qui est rageant, si l'on me permet ce mot, c'est que, si j'avais su que j'étais redevable de la TVA depuis les années 90, j'aurais très bien pu faire autrement, par exemple faire vendre les livres par Adira, association de diffusion dont c'est la vocation. Je ne l'ai fait que pour faire gagner du temps ou parce que cela me donnait l'occasion d'une mission en accompagnant l'envoi du livre d'une lettre personnelle, etc.
Néanmoins, merci pour votre information.
Oui, la compétence de l'avocat-fiscaliste est très importante. Je le sais pour être déjà passé par là voilà vingt ans. Je crois que j'ai un bon cabinet de conseils spécialisés, fiscalistes et avocats (les mêmes qu'il y a vingt ans), qui coûteront cher, mais on ne peut malheureusement pas s'en passer comme, en dépit de la foi, on ne peut chasser le souci.


02Jan08    74C29
Au frère qui dit (01Jan08 74C24 ): "La législation française qui laïcise tout obsessivement ne spiritualise jamais, elle fait peu de place au "cultuel" comme elle dit, et rend même cette toute petite place floue. C'est pourquoi les contentieux fiscaux pour les personnes ou les associations de foi n'ont jamais cessé et pourquoi les activités "anti-secte" ont pu se développer de façon extrêmement nuisible (Je crois que seule la Chine communiste procède du même esprit)."
La laïcité ne veut pas dire athéisme et/ou combattre la foi. La laïcité c’est refuser le pouvoir religieux tel que la France le connut [au cours de l'Histoire]. Cette laïcité doit être préservée ! Grâce à la laïcité l’évolution de la société a été plus importante malgré tout, notamment pour les droits des femmes. Mais là n’est pas le sujet. Dans toute organisation surtout administrative, tout est fait pour être coupé de l’humain, de sa propre humanité, du divin en soi. Ce n’est pas "laïciser obsessivement"mais tout "déspiritualiser," ce qui est tout à fait différent car il y a des laïcs croyants qui respectent et défendent toute façon de croire.
Dans toute administration, tout est fait pour déspiritualiser et tous les gens (de foi ou pas) sont mis sous numéros afin que ceux travaillant dans l’administration puissent s’adapter à cette coupure entre humain, ne voir dans les autres qu’un être matériel, financier, rien d’autre.
La spiritualité en général est un mot qui fait peur car les gens athées et religieux savent et sentent qu’il y a une force derrière ce mot qui peut dépasser voire mettre en péril leur pouvoir. La peur de perdre un pouvoir, cette peur-là entraîne une violence, dont celle que vous subissez, Frère Michel. Ils sont violents afin d’éviter de donner envie à quiconque de se rubiffer et éviter à tout prix toute solidarité avec l’extérieur qui pourrait leur être néfaste. Les peureux et les avides de pouvoir qui font tout pour garder leurs assises, sont les plus dangereux.
J’envoie de l’amour à ces gens qui font souffrir abusivement, qui n’ont plus conscience de cette grandeur en eux et espère que cet amour ouvrira leur cœur.
Je vous envoie de l’amour pour entretenir votre force et votre courage et pour vous garder Un en vous (Rév d'Arès XXIV/1) afin que Dieu puisse vous aider plus facilement que si vous êtiez divisé. L’amour est une puissance inouïe!!
Tony


Réponse :
Je crois que le commentateur 74C24 a employé "laïciser obsessivement" comme synonyme de "ne jamais spiritualiser" ou "déspiritualiser." Il est apparemment aligné sur votre point de vue dont je vous remercie, qui me paraît très juste.


02Jan08    74C30
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je suis même plutôt en contradiction avec ce genre de mouvement religieux (religieux, quoi que vous disiez) qui porte à croire qu'on peut vivre en société et avoir la foi sans lois ni règles. Ceci dit, Je suis convaincu que votre honnêteté et l'honnêteté de tous les Pèlerins d'Arès sont totales et je trouve que ce que tente de vous extorquer le fisc est vraiment dég...sse. De plus, ils savaient très bien que vous aviez 78 ans et vous leur avez sûrement dit que vous étiez cardiaque. Ils savent aussi très bien qu'ils risquent de perdre devant le tribunal administratif ou le Conseil d'Etat ou la Cour Europréenne des Droits de l'Homme, mais ils imposent quand même à l'homme de chair que vous êtes le lourd souci de l'incertitude et des tas de perte de temps jusqu'au moment lointain (il faut des années pour obtenir justice) de la libération.

Vous parlez d'une société de progrès! Ce matin, j'écoutais un nouveau ministre chargé de "l'avenir de la politique" qui paralit de "politique de civilisation." Cet homme devrait jeter un coup d'œil du côté des Impôts et de leur façon de faire.
Michel


Réponse :
Non, je n'ai pas dit au "vérificateur" dont le comportement montra très vite au bout d'un quart d'heure qu'il savait déjà ce qu'il venait faire, tout en se retranchant derrière sa "hiérarchie" ("Il faut que je vois mon chef..."), que j'étais malade côté cardiovasculaire et pression artérielle. J'ai gardé ma dignité face à un homme que cet aspect des choses (santé, âge, etc.) n'intéressait visiblement pas, mais mon épouse, sœur Christiane, le lui a dit hors de ma présence. Elle est très inquiète.
Cet homme ne m'a pas traité en fraudeur ou en profiteur, mais au contraire m'a traité avec tout le respect dû à un homme honnête, mais naïf de croire non seulement en Dieu — "Ah, mais vous avez la foi?!" ou bien "On nage en plein irrationnel" — mais aussi aux décisions prises en sa faveur par la Direction Générale des Impôts il y a vingt ans. "Les choses ont changé... les choses ont changé..." disait-il. Pour lui Dieu, la foi, La Révélation d'Arès ont dû changer ou disparaître aussi entre temps... Je ne fait que décrire, je ne veux pas faire un procès d'intention à cet homme que je dois de toute façon aimer évangéliquement et pardonner.


02Jan08    74C31
Je suis très touchée par ce qui vous arrive. et par ce qui arrive au Pakistan.
Je sens dans ma chair plus particulièrment  ces dernières semaines  le mal qui nous entoure et la nécessité de lutter lutter pour vaincre ce mal, mais cela épuise nos forces, qui n'ont plus 20 ans, et je peux imaginer la tension de votre lutte qui vous épuise  Vous m'avez souvent écris, je crois, à la force des bons voeux.
Je vous adresse à vous et à votre famille toute mon énergie d'amour, d'affection pour votre combat et n'hésitez pas si vous deviez me faire appel un jour financièrement.
Thérèse Anne


02Jan08    74C32
Les hommes de pouvoir ou de  systèmes ont vite fait de mettre à genoux celui qui redresse la tête vers la Liberté.
Pire encore, ils tuent physiquement (Benazir Bhutto, dont je regret sincèrement l’assassinat) ou socialement (beaucoup d’inconnus), ceux qui s’opposent à leur vision ou gestion du monde.
Ces hommes ne supportent pas que l’autre, leur frère, puis tenir tête et .mettre en échec total leurs palais de cartes construites sur le vol (Impôt,  etc.…), l’usure, la soumission du faible par le fort. Ils ont volé l’héritage des nations (Rév d'Arès 3/2), de leurs frères. Heureusement, il existe encore des hommes et femmes qui même au péril de leurs vies tout en préservant leur paix intérieur, font en sorte que ces rois blancs et rois noir (Rév d'Arès, Le Livre, multiples réf) finissent par ne plus dormir et leur malhonnêteté ressorte au grand jour.
En vous soumettant encore à un nouveau tracas, presque insurmontable, ils jouent à vous déstabiliser et vous disperser dans votre tâche sublime... Mais sur ta trace il fera pire encore parce que tu es mon messager fort (Rév d'Arès 26/7)
Mais, ils oublient que le Père de l’univers (Rév d'Arès 12/4) vous soutient, et n’abandonne jamais son messager.
Alain J.


02Jan08    74C33
Vous dites dans votre réponse au commentaire 74C24: "Aimez la musique, mes sœurs et frères, elle vous aidera toujours."
Je me souviens — ce devait être autour des années 75 — d'une bonne sœur dont le pseudonyme était "Sœur Sourire," qui avait "fait un tabac" avec une chanson qui s'intitulait "Dominique, nique, nique..." Ceux de ma génération s'en souviennent. On l'entendait sur toutes les ondes. Cette femme avait véritablement une pêche du tonnerre de Dieu, elle incarnait la joie de vivre. Sans doute peu intéressée par les biens matériels, elle fit don de tout son argent à la communauté religieuse, qui avait dû trouver cette manne tombée du ciel bienvenue. Lorsque le fisc lui réclama l'agent qu'elle n'avait plus, harcelée, elle finit par se suicider. Le système avait eu raison de sa foi.
Je pense aussi à ces agriculteurs qui, pris dans un engrenage de dépenses liées non pas à leur travail mais à une mauvaise conjoncture, découragés, finissent aussi par se supprimer.
Je me dis qu'il n'y a pas qu'à la guerre que l'on peut tuer impunément... Agents du fisc ou juges... Pour sûr, il y a des métiers que je n'aurais pas aimé faire.
Cela dit, Frère Michel, n'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire, nous répondrons présents.
Dominique F.


Réponse :
Votre commentaire m'attendrit, comme l'immense majorité des commentaires que j'ai reçus, publiés ou non, m'attendrissent. Je suis touché par votre allusion au suicide de Sœur Sourire qui avait donné sans y mettre les formes prévues par la loi tous ses gains artistiques à sa communauté, ce qui se serait probablement arrangé pour finir (après un inutilement long et éprouvant contentieux comme toujours), mais qui ne supporta pas l'horrible effet d'injustice et d'écrasement que fait l'exigence des Impôts, qui procèdent comme les fermiers généraux de l'Ancien Régime au sein d'une république qui clame partout Liberté, Egalité, Fraternité. C'est l'effet tellement inattendu d'une exigence jamais discutée avant qu'elle s'abatte, et qu'on ne vous laissera discuter qu'après (si on peut) et la hache sur le cou, c'est cette exigence qu'on attendrait d'un tyran, mais pas d'un république supposée maternelle, qui produit cet effet incroyablement déprimant. Je comprends que certains se suicident.
Je n'ai pour ma part nullement l'intention de me suicider. Au contraire, j'ai l'intention de me battre, mais dans cette perspective de bataille — ma jihad à moi — l'effet déprimant chez moi ne vient pas de l'injustice criante et cruelle — J'en ai vu d'autres depuis 1974: les calomnies flétrissantes, les sottises méchantes de l'ADFI, du CCMM, etc. —. L'effet déprimant vient de la disproportion entre mon âge, ma perte d'énergie, ma fragilité, ma solitude, et le brutal souci auquel je fais face. Je sens brusquement ma faiblesse fatale pour l'action qui va se dérouler bien plus que je ne la sens dans le train-train quotidien. Ma santé désormais mauvaise ajoutée à mon isolement, voilà la cause de ma tristesse, plus forte que moi.
Pourquoi? Parce qu'il faut que je sois l'épée de Dieu (Rév d'Arès 35/14), mais cet acier que je devrais être, je le sens maintenant rouillé, émoussé, cassé par l'âge, de sorte que j'ai l'impression que la nécessaire alliance (Genèse 15/18, 17/3-8) entre l'homme et Dieu se réduit au Bras qui soulève l'épée maintenant en piètre état. C'est cette impression de déséquilibre, d'insuffisance de ma part, qui est cause d'une synergie rompue par le péché des hommes, qui est dure à vivre. Je suis entré dans une phase de ma vie où la foi et la volonté ne suffisent plus et je ne m'en étais jamais à ce point rendu compte.

Mais, rassurez-vous, je lutterai. J'aimerais mieux avoir l'esprit occupé par la préparation de la prochaine édition de La Révélation d'Arès que par cet inutile et injuste cancer fiscal, mais je lutterai.


03Jan08    74C34
Je ne connais pas la décision rendue en votre faveur par la Direction Générale des Impôts de Paris en 1989, mais je crois me souvenir qu’elle faisait suite à l’intervention du Président François Mitterrand lui-même qui alors avait soutenu en lui conservant ses moyens d’action la liberté spirituelle des Pèlerins d’Arès. Je suppose que cette décision a quelque chose à voir avec la demi-dîme et qu’elle dut représenter, pour l’administration fiscale, compte tenu de l’intervention contradictoire de l’autorité politique suprême, une "cotte mal taillée" peu satisfaisante. D’autant moins satisfaisante qu’il n’y a pas de catégorie fiscale pour cette demi-dîme établie par Dieu (Rév d’Arès 34/6) pour vous et uniquement pour vous qui n’êtes ni une association caritative, ni une église, même si votre action à l’évidence humaniste et spirituelle devrait vous permettre de bénéficier légalement du même traitement fiscal exonératoire
Par ailleurs, les services du fisc partent du principe ("officieux", mais très présent à l’esprit de leurs agents) que "toute personne (physique ou morale) cherche naturellement à frauder le fisc." De ce fait, le fisc traite tout contribuable à partir de ce soupçon, fondement structurel de la pensée de leurs agents qui sont parmi les défenseurs les plus zélés et les plus calculateurs (et pour cause, ce sont des experts) d’un système qu’ils considèrent, sinon comme équitable, du moins comme légitime. Écartant a priori la question de la bonne ou de la mauvaise foi, ils appliquent à tous la politique du redressement massif pour ne pas dire "massue." Car leur mission est de faire réintégrer dans le trésor public ces finances qu’ils croient (certain sincèrement) détournées par des citoyens peu scrupuleux ou peu responsables.
En ce qui vous concerne, votre probité et votre respect exemplaire des engagements excluent toute possibilité de vous attaquer sur le plan de la fraude volontaire, mais ceci ne veut pas dire que les agents du fisc ne croient pas pour autant que vous et/ou le "mouvement" qui vous suit ne soyez pas fauteurs de troubles dans la bonne comptabilité publique.
Comment, en effet, ces guetteurs (Rév d’Arès XLV/10-11) du système pourraient-ils accepter qu’un certain nombre (je ne le connais pas) de vos frères et sœurs (dénomination "douteuse" par nature à leurs yeux d’une relation sociale qui inclut et même implique un transfert de valeurs) vous versent en œuvre pieuse (Rév d’Arès 34/6) librement, spontanément, en toute responsabilité et plus ou moins régulièrement une part de leurs revenus? La demi-dîme établie par Dieu comme redevance (encore un mot malheureux à leurs oreilles) est aujourd’hui comme hier invraisemblable et inclassable dans leurs catégories, donc douteuse.
Mais effectivement deux choses ont changé:
D’abord, la LOLF (loi organique relative aux lois de finance du 1er août 2001) est passée par là et applique à l’administration fiscale comme aux autres administrations des critères de "performance" qui ne peuvent que pousser les responsables à "faire du chiffre" pour faire carrière et bénéficier des "primes" annoncées.
D’autre part, le prince n’est plus le même et, sans dire que Nicolas Sarkozy s’en prend directement à vous, il se pourrait que sa politique fiscale clairement tournée vers les transferts de capitaux à vocation consumériste et industrielle et commerciale, nécessite d’une part des rentrées, et d’autre part crée un climat qui ne porte pas à considérer les moyens d’une mission insurgeante comme devant être respectés.
Mais en serait-il autrement avec un autre prince? Rien n’est moins sûr, car l’administration fiscale bénéficie de prérogatives exorbitantes (cf. commentaire 74C25).
Quoi qu’il en soit, je souhaite de tout mon cœur pour vous et pour nous qu’il n’y ait derrière cette rapine (Rév d’Arès 27/8) rien de plus grave — mais c’est déjà tellement épuisant! — que la coutumière bêtise et lourdeur de la machine administrative qu’un bon avocat-fiscaliste pourra enrayer. Sinon, vous serez peut-être obligé de recourir à la Cour de justice des Communautés Européennes. Dieu veuille que non! Ne dit-Il pas : tu passeras au milieu d’eux comme Daniel au milieu des lions. Ai-Je abandonné Mes Messagers aux impies ? (Rév d’Arès 34/5-6).
Pour ma part, s’il faut vous assister de manière spéciale dans cette épreuve, je serai comme tous mes frères et sœurs à vos côtés.
D. Faber


Réponse :
Comme nous entrons dans une phase technique du contentieux qui va débuter incessamment, le propos de ce blog n'est pas d'ouvrir le dossier technique. Je ne peux divulguer les documents sur l'internet. Mais vous avez assez bien vu le situation, aux mots près. Ni le terme demi-dîme ni aucun autre terme de La Révélation d'Arès n'ont été acceptés et utilisés par la Direction des Impôts lors de leur décision de 1989 en ma faveur. Elle a utilisé dans sa décision les équivalents de vocabulaire acceptables pour l'administration laïque.
Qu'ai-je demandé à l'époque? Simplement ceci, en substance: "J'ai été dans l'église, je sais comment l'église catholique, l'église protestante, l'église orthodoxe qui était la mienne et la synagogue fonctionnent financièrement de façon acceptée par les Impôts. À savoir qu'un nombre considérable de dons est adressé directement à l'évêque, au curé ou au pasteur, au rabbin ("Pour vos œuvres, Monseigneur... mon Père... mon Révérend... Rabbi..."), que ceux-ci ensuite reverse à des cultes, des œuvres, des missions sans que les Impôts considèrent ce passage d'argent entre leurs mains honnêtes comme une opération taxable parce que les dons en questions sont des actes de foi, de conscience (garantie par la Constitution), de la part des donateurs qui en confie l'usage et la distribution à un représentant de la foi. C'est une pratique séculaire. C'est un état de fait dont je demande le bénéfice, parce que je suis exactement dans ce cas." Tel fut mon discours.
L'administration, s'appuyant sur la jurisprudence du Conseil d'État, m'accorda le bénéfice de cet état de fait, sans se référer aux églises et autres religions, ce qu'elle refuse toujours (parce qu'elle est avec celles-ci en contentieux latent permanent), en prenant comme assise juridique le fait que la "Charte des Pèlerins d'Arès" avait été refusée par la Préfecture de Bordeaux en 1985 et 1986, qui n'en a jamais accepté, laïcité oblige, les termes spirituels et les références à La Révélation d'Arès, à la Bible et au Coran. Je fus donc autorisé expressément à redistribuer, en mon nom propre, faute d'une autre entité, aux missions, aux associations, etc., sans taxation, les fonds qui me sont remis "sauf les montants réservés à mon entretien personnel," lesquels sont évidemment taxés comme revenus (BNC, bénéfices non commerciaux). C'est très simple. C'est tout.
Or, tout le monde l'a compris, c'est maintenant la totalité des dons que j'ai reçus et reversés (notamment pour les travaux sur les lieux du Pèlerinage qui ont coûté cher) que l'administration veut taxer exactement comme si j'avais joué et perdu cet argent au casino ou comme si j'avais entretenu des danseuses du Crazy Horse Saloon. Il y a d'ailleurs dans ce "Vous faites de votre argent ce que vous voulez" quelque chose d'intentionnellemet profanateur, injurieux, à tout le moin méprisant.
Entre parenthèses: Je croyais que les termes exacts utilisés par la Direction Générale des Impôts en 1989 étaient connus, puisque je m'étais fait accompagner à l'époque par un frère comme témoin de l'assemblée, qui assista à la remise qui me fut faite du document à Paris. Je pensais qu'il l'avait ensuite communiqué, mais il l'a peut-être fait. Ce n'est pas la première fois que des documents que je remis à des frères à des fins collectives restent en panne quelque part. C'est par exemple le cas, je l'ai appris récemment, de la "Charte des Pèlerins d'Arès" dont j'avais distribué de ma main même des exemplaires à plusieurs dizaines de pèlerins les étés 1985, 1986 et 1987, quand je bataillais avec la Préfecture pour la faire enregistrer, et dont on me dit aujourd'hui: "Personne ne l'a jamais ni vue ni lue." Certains m'accusent de rétention d'information, mais comment veut-on que je procède, sinon en utilisant les relais que j'ai sous la main sur le moment, quand je souhaite que des informations restent dans l'assemblée laquelle n'a jamais voulu créer la Maison des Faucons ou même un simple Collectif de Fonctions, ce qui m'oblige à assurer seul la bureaucratie? Mais c'est aussi notre liberté à laquelle nous tenons comme terme de foi (Rév d'Arès 10/10), parce que le monde doit changer (28/7) et ne changera pas sans liberté, ce que n'envisagent pas du tout les princes et leur administration. Vous avez très bien vu la réalité, qui est un absolu conflit de consciences.


03Jan08    74C35
Face à cette épreuve qui s'abat sur vous je souhaitais vous assurer de mon soutien profond, fraternel et affectif.
Je vous porte tous les jours dans mes pensées et mon cœur.
Vous pouvez compter sur moi. N'hésitez pas à me demander de l'aide financièrement si vous en avez besoin.
Le pouvoir arrivera peut-être — mais peut-être pas ! — à "assécher" votre compte en banque, mais il n'asséchera pas notre détermination à transmettre au monde, avec toujours plus d'intelligence spirituelle, la Voie de la grande re-création spirituelle.
 On peut assécher un compte en banque, mais on n'asséche pas une Mer de détermination qui inondera le monde de la Voie de l'amour, de la bonté, de la paix, de la liberté, de l'intelligence retrouvée.
 Personne n'arrêtera l'Océan de notre Divinité intérieure qui apportera l'Eau à notre monde qui a si soif de bonheur: Ce bonheur que l'homme ne pourra retrouver dans sa plénitude que quand sa chair recommencera à se transfigurer sous la poussée du Feu de l'âme ramenée à résurrection.
Philippe R.


03Jan    74C36
Le 3 Février 1988, le Trésor Public portait plainte contre moi.
Le 4 Mai 2001, la justice d'Angers condamnait entièrement le Trésor Public après avoir déclaré, le 5 Octobre 1999 que "les comptes du Trésor Public étaient parfaitement fantaisistes."
Frère Michel, je vous dédie cette victoire! Ne vous laissez pas affecter par des gens aussi pitoyables! Allez les trouver et plaisantez avec eux, vous serez sidéré du résultat.
Souvenez-vous de ma lettre de 1995. En Novembre 1973, j'avais traité les prêtres de ste-Anne d'Auray de "charlatans". Notez bien la suite: On a ri ensemble et on s'est serré la main. Voilà comment j'ai réglé avec le Trésor une affaire qui portait sur plus de 2 milliards de Francs.
Je suis un praticien de La Révélation d'Arès depuis 1959 [?], il n'y a rien là d'extraordinaire. Je suis sûr que beaucoup de ceux qui sont sur ce blog se reconnaissent. Sans être prophète, nous devons nous aussi gérer des oppositions très fortes, y compris dans nos propres familles: Sans nous opposer à quoi que se soit, nous traçons notre route en dehors des clous, et ça finit par passer.
C'est pourquoi, je n'ai aucun soucis pour la mission d'Arès: le succès est déjà acquis, même si la montée en puissance demande quelques décennies.
Jacques


Réponse :
Vous étiez donc "praticien de La Révélation d'Arès" par anticipation, avec quinze ans d'avance, puisque vous étiez Pèlerin d'Arès en 1959 alors que L'Évangile Donné à Arès ne devait commencer qu'en janvier 1974. Merci de prédire de même ma victoire sur le fisc dans "quelques décennies."  Comme j'e vais avoir 79 ans cette année, quelques décennies représentant au moins 30 années, j'aurai 109 ans quand je trompherai. Je verrai probablement ça depuis mon petit nuage rose.
Merci pour la gaîté que vous m'apportez, j'en ai bien besoin.


03Jan08    74C37
[Suite au commentaire de Bernard et à la réponse 74C16 à propos de Wikipedia]
J'ai lu vos quelques commentaires sur Wikipedia.
En effet, à maintes reprises j'ai bien essayé de faire des correctifs mais sans succés, la seule chose qui reste de mes interventions se référant à La Révélation d'Arès est un commentaire sur la mort de Moïse.
Ce petit mot pour savoir s'il serait utile d'essayer de créer sur le site Wikipédia un article La Révélation d'Arès et de se servir de votre texte sous copyright tiré de votre site freespirituality. D'un autre côté suite à divers échanges avec D.M. je vous assure de notre soutien pour, en tous cas, trouver une solution matérielle à ce qui pourrait advenir suite à cette révision des pouvoirs fiscaux.
Bernard C.


03Jan08    74C38
C’est une souffrance d’ouvrir votre blog et de lire le récit de toutes ces entreprises [du système] qui cherchent à vous atteindre en vous faisant du mal ainsi qu’à notre mission.
Je retiens ceci de très fort dans votre réponse au commentaire 74C05 de notre frère Didier: "Nous n’avons finalement rien gagné à finasser avec les idées athées et matérialistes au milieu desquelles nous vivons... Nous avons flirté avec le rationalisme... cachant notre foi, ce camouflage devient peur, parce que notre conscience qu’il faut être prudent devient inconscience que nous sommes des prophètes de la vie spirituelle... Nous avons perdu aux yeux du monde la valeur spirituelle, sacrée même, qui est la nôtre... [Seulement] dans l’environnement de travail nous devons rester discrets. Ailleurs, nous commençons à être traitres à notre foi et à notre espérance. »
Ceci me concerne tout particulièrement, pendant des années, la mission de rue a représenté une respiration à l’air libre entre des périodes de retenue, de prudence extrême, mais je crois aussi qu’il fallait tout ce temps pour mûrir et apprendre à partager la formidable espérance arésienne sans blesser les autres autour de soi.
Oui, nous avons la réponse aux problèmes centraux du monde, et vous nous donnez le feu vert pour agir autrement, chacun doit pouvoir le faire à sa mesure et avec force cependant.
Oui, j’ose vous souhaiter ainsi qu’à sœur Christiane une bonne et heureuse année 2008, heureuse et lumineuse, pour que cette parole: Je suis la  Force ;  la Force est dans le frère et dans l’homme mauvais (Rév d'Arès XXVIII/5), se transforme en l’espérance qu’elle contient.
Chantal F.    


Réponse :
Venant d'une sœur, qui est notre compagne de foi depuis 30 ans (ou 31? Je ne sais plus), qui a vécu toutes les tribulations, les mauvais et les bons moments de l'assemblée fondée par le Père à Arès, ce commentaire m'émeut profondément.


03Jan08    74C39
ll y a deux points qui m'interrogent. J'ai eu connaissance de la "Charte des Pèlerins d'Arès" en 1990, en ouvrant par curiosité un classeur dans le local rue de Picardie [à Paris], mais j'en ignorais parfaitement l'utilité. Personne ne m'en avait parlé. Trop nouveau peut-être pour mériter une explication?
Concernant la demi-dîme, je vous avais demandé si nous pouvions en déduire la somme pour nos déclarations d'impôts, comme il se pratique pour les dons à l'église ou aux associations Emmaüs et autre Croix-rouge, et vous m'aviez répondu que cette question vous surprenait et qu'on ne vous l'avait encore jamais posée... J'en conclus que vous bénéficiez d'un régime autre que celui des associations. Cependant, si nos dons pouvaient être déduits des impôts ce ne serait pas plus mal.
José


Réponse :
Non, je ne suis pas plus habilité à vous délivrer un reçu de vos dons déductible de vos impôts que ne l'aurait été l'Abbé Pierre, fondateur des Chiffonniers d'Emmaüs. Par contre l'association humanitaire les Chiffoniers d'Emmaüs est habilitée, étant une association reconnue avec ce droit particulier. De même pour le Denier du Culte, l'archevêque de Paris ne peut pas vous délivrer un reçu, mais il existe à Paris une association catholique ayant ce droit précis et contrôlée par le fisc. Rien ne peut être fait dans la discrétion en France, sauf les dons personnels faits à une personne qui prend sur elle de ne pas révéler ses sources. Je refuse de révéler qui m'a fait tel ou tel don, considérant celui-ci comme un secret confessionnel quand cela m'a été demandé par le donateur. Chez nous, c'est L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès qui est habilitée à délivrer les reçus, mais les offrandes comme les demandes de reçu faits directement à cette association sont rarissimes pour des raisons de discrétion personnelle, je pense, les donateurs préférant ne pas avoir à déclarer ce don déductible. Ce n'est pas l'objet direct du problème fiscal auquel j'ai à faire face, de toute façon. Passons! La théorie républicaine est que la foi est une affaire strictement privée, mais le fisc "républicain" ne le voit pas comme ça et s'efforce toujours de "savoir". C'est un problème loin d'être résolu depuis la loi Combe de 1905.


04Jan08    74C40
Retiré depuis longtemps de l’activité fiscale (1980) je suis comme la sœur Jacqueline [74C07] en dehors du coup.
La législation ayant changé sur la TVA, le fisc en profite pour revenir sur les dons, qui comme vous le dîtes, sont toujours traités en catimini.
Si vous m’adressez une copie des motifs de redressement, je me mettrai à la recherche et à l’étude des textes fiscaux correspondants. Le droit fiscal a sa propre logique et ses raisonnements particuliers et l’apport de toutes les idées peut-être utile dans ce domainemon épouse et moi-même vous adressons nos vœux pour que cette nouvelle année civile comporte des points positifs pour la mission et la naissance de l’assemblée. Que votre santé se maintienne à tous deux [soeur Christiane et vous, frère Michel].
Bernard R.


Réponse :
Vous étiez chez nous à Arès lors du contentieux fiscal de 1987-89. Je suis touché de vous voir toujours sensible à ce problème. Vous étiez de ceux qui m'ont accompagné à l'époque chez l'Inspecteur Principal et chez le Directeur Départemental des Impôts, dont nous n'avons rien obtenu. Je compris alors qu'il me fallait frapper à de plus hautes portes. Au moment de ces visites nous ne nous doutions pas que ce contentieux allait durer deux ans et demi. Au début du conflit vous m'avez donné quelques conseils précieux. Une fois le conflit terminé en 1989, j'ai procédé pour mes impôts exactement comme Mme X, l'inspectrice des impôts que vous avez connue (aujourd'hui retraitée), me demanda de faire. Concernant la TVA la loi a changé sans que je m'en doute ni que personne (pas même le fisc lui-même) ne m'y sensibilise pendant dix-sept ou dix-huit ans, mais ce n'est pas le point aigu du problème, parce que je vends relativement peu de livres et il s'agit d'une TVA à taux réduit. Concernant les dons, qui est une fois de plus la question principale et aussi la question-clé, car elle conditionne toute l'avenir de notre assemblée, je ne pense pas que les choses aient changé, mais je vais devoir me battre à nouveau sur ce plan pour faire valoir nos droits. Quel âge aurai-je quand ce sera terminé? C'est un souci épuisant.
Merci de vous offrir à faire des recherches dans la littérature fiscale, mais le cabinet d'études fiscales et juridiques qui à l'époque m'assista dans cette bataille est celui-là même que je reprends pour m'assister dans la présente bataille qui va commencer. Ils font déjà tout ce qu'il faut. Vivez tranquillement votre retraite, mon frère!

Néanmoins, si j'ai besoin de vous, je note que vous vous sentez disponible. Merci encore


04Jan08    74C41
Comme le dit D. Faber, il semble bien que vous soyez victime de la nouvelle loi imposant le rendement aux fonctionnaires et même le rendement aux ministres du gouvernement depuis hier.
J'ai lu il y a très longtemps (une quinzaine d'années) chez un frère qui en avait des copies le texte de la décision de la Direction Générale des Impôts en votre faveur en 1989 et la "Charte des Pèlerins d'Arès". Concernant la décision de la Direction des Impôts, pour autant que je m'en souvienne, elle est toujours valable, votre activité spirituelle n'ayant pas changé d'un iota.
À mon avis, les agents des impôts qui vous réclament des "sommes pharamineuses" ne sont pas convaincus de pouvoir les faire entrer dans les caisses du Trésor, mais ça leur donnera quand même des bons points et des primes, parce qu'ils sont sûrement notés au chiffre qu'ils réclament aux imposables. J'ai noté que le Ministre chargé de l'Émigration sera désormais noté au nombre d'émigrés qu'il aura expulsés... Je suis consterné en apprenant ces choses-là.
La "Charte des Pèlerins d'Arès" est un document passionnant. Vous l'avez rédigée comme un texte administratif: art.1... art.2... art.3... point.a... point.b... point.c..., mais pétri de foi arésienne. Ce texte libre (après tout, un article de la loi de 1901 dit que la rédaction des statuts associatifs est libre) ne tient pas compte des décrets d'application de la loi de 1901. Vous ne fixez pas d'adresse, disant, si ma mémoire est bonne, que "l'assemblée est de partout et se trouve partout" ou une formule de ce genre, et disant aussi qu'il n'y a évidemment pas de "chef" et donc pas de bureau directeur. C'est un document d'une parfaite probité spirituelle, fondé sur La Révélation d'Arès, mais qui sera continuellement refusé comme statuts associatifs enregistrés par une Préfecture de notre France jacobine qui y voit un texte révolutionnaire.
Tout le conflit est là, en fait. C'est bien, comme vous dites, un "conflit de conscience" dont l'affaire des Impôts n'est qu'une conséquence inévitable, mais périphérique. Le fond du conflit est ailleurs. C'est ce que comprit en haut lieu l'administration, qui vous délivra en 1989 l'autorisation de fonctionner financièrement comme vous fonctionnez, sachant bien que, dans le cas contraire, vous préfèreriez la prison ou une autre forme de persécution à la soumission. Elle s'est souvenue des drames qui eurent lieu en 1905: les curés expulsé des églises, les moines expulsés des monastères, les évêques expulsés des cathédrales... Ce que le commun des Français ne sait pas, c'est que cette situation n'est toujours pas réglée sur le fond en France. La religion vit dans un statu quo, mais ne vit pas selon la loi mécréante qui voudrait s'imposer aux non-mécréants comme vous. Vous êtes un reflet, nouveau mais caractéristique, et inattendu, du problème. La République ne s'attendait pas à l'apparition de La Révélation d'Arès.
Vous vous trouvez dans la situation administrative très difficile où se trouevnt depuis longetmps la fédération des associations anarchistes en France. D'ailleurs, n'avez-vous pas dit à plusieurs reprises depuis trois décennies: "Si l'on nous demande une définition très brève des Pèlerins d'Arès, c'est une anarchie de pénitents."
Henri


04Jan08    74C42
Je viens de terminer la lecture des commentaires de l’entrée "Victoire de la mort". J’en ressors contrariée et inquiète pour le sort que va vous réserver l’administration fiscale, même si le sort des Pakistanais est préoccupant.
Nous n’avons qu’un prophète par millénaire et encore, c’est bien son sort et celui de l’assemblée qui occupe mes pensées maintenant. Si je comprends bien le fisc veut vous soustraire à la fois la TVA à 5, 5% sur toutes les ventes que vous avez faites en tant que "Prédicateur et auteur-éditeur exonéré de la TVA" qui ne représenterait pas une somme insurmontable à payer, mais en plus ils veulent vous taxer sur l’ensemble des dons qui ont transités entre vos mains.
La roi des rats, immorale et sans scrupules, arbitraire comme vous dîtes.
Vous dites que personne ne vous a jamais posé la question concernant la validité de l’exonération de la TVA? En effet, j’ai toujours cru que c’était votre domaine réservé. Non pas que j’ai des compétences pointues en fiscalité ou en droit, certes, mais étant gérante de notre entreprise je suis assistée par un cabinet comptable pour toutes ces questions. Une fois de plus je mesure les risques qu’on prend à se retenir de vous proposer services et aides, si je vous avais proposée une étude menée conjointement avec un fiscaliste, peut-être l’auriez vous acceptée. Bon j’apprends aussi par les commentaires que vous vous êtes entourés de spécialistes dans ces domaines, qui en effet coûtent très cher.
En ce qui concerne la charte des pèlerins d’Arès, elle ne fut en effet pas diffusée, pas plus que les termes utilisés par la direction générale des impôts qualifiant votre statut fiscal si je puis dire.
C’est vous-même qui m’avez appris que vous étiez habilités à recevoir toutes formes de dons par un fax en réponse à cette question que je vous posais voici quelques années.
Frère Michel, je me joins à mes frères et sœur pour vous assurer de mon soutien, si je peux faire quoique que ce soit pour vous aider, ce serait un grand honneur pour moi. Si vous désirez faire vérifier certains points juridiques ou fiscaux par une tierce personne, je pense à l’expert-comptable du cabinet avec lequel je travaille, si je peux le faire, s’il accepte cette mission, ce serait avec joie. Maintenant il ne s’agit pas d’un prestigieux cabinet d’avocats ou juriste pointus, mais ils assurent, entre autre l’assistance lors de contrôles fiscaux [...]
W.P.


05Jan08    74C43
Je viens de lire tous les commentaires et, si je reconstitue bien à travers ces commentaires ce qui s'est passé, il y a deux points dans ce que vous réclament les impôts:
1. La taxation des dons que tout naturellement les frères ou les sympathisants vous adressent puisque vous êtes la représentation parfaite du mouvement et que vous redistribuez aux missions ou associations de Pèlerins d'Arès, taxation dont vous avez été dispensé par une décision de la Direction Générale des Impôts, comme c'est d'ailleurs le cas pour tous les présidents, secrétaires généraux et autres têtes de mouvements religieux ou politiques. Si M François Hollande reçoit un gros chèque pour le Parti Socialiste, un chèque rédigé à son nom personnel parce que le donateur ne sait pas comment libeller la ligne "à l'ordre de...", M François Hollande par courtoisie ne renvoie pas le chèque, il encaisse le chèque puis le reverse au trésorier du parti sans que les Impôts viennent prétendre que c'étaient ses revenus personnels. Cette dispense qui vous a été accordée n'en est pas une, elle est en pratique dans tous les mouvements religieux et politiques. Donc, en requalifiant brutalement les dons en revenus personnels, on vous cherche des ennuis sans aucun doute. Les Impôts de Bordeaux pourraient très bien vous considérer comme le trésorier ou le caissier principal de l'association virtuelle des Pèlerins d'Arès (La Loi de 191 ne fait pas d'obligation d'enregistrement, votre "Charte des Pèlerins d'Arès" est valable juridiquement). Comme le dit une commentatrice [74C7],on ne vous a pas fait de cadeau spécial. Ce n'était pas une affaire nouvelle.
2. La TVA sur les livres que vous vendez, alors qu'en fait vous n'êtes pas marchand de livres, vous êtes diffuseur de la Parole de Dieu. Votre secteur "livres" est sûrement à ce titre déficitaire en tant que tel. Ici c'est vous qui avez peut-être commis une erreur comptable en passant vos libres en "recette de librairie" par exemple, alors qu'il aurait fallu les passer en dépenses de "matériel de propagande" ou de "propagation de la foi, etc." Là vous n'avez pas été conseillé ou vous avez été mal conseillé, mais puisque tout marchait bien comme ça, vous n'aviez pas de raison majeure de vous méfier. Vous êtes coincé vraiment bêtement  parce que vous avez sûrement bénéficié en 1989 de l'exonération de TVA pour les auteurs s'éditant eux-mêmes (là non plus on ne vous a pas fait de faveur, c'était simplement la loi) et vous n'avez évidemment pas vu passer la loi de 1991 qui supprimait cette exonération et généralisait la TVA à toutes les productions de l'esprit et artistiques.
Les fiscalistes, même juristes et avocats, comme c'est probablement le cas de votre conseil, raisonnent comme les agents des impôts raisonnent. Si votre conseil n'est pas Pèlerin d'Arès, il vous faudra le convaincre avant de convaincre les Impôts ou le Juge du Tribunal Administratif. C'est sûrement un travail dont vous vous croyiez abrité depuis 1989. Quel souci!
Je me sens coupable avec toute l'assemblée de vous avoir abandonné à votre sort dans les années 80. Il était évident qu'on vous exposait ainsi à tomber dans des pièges de ce genre. Je dirais que nous avons été Pèlerins d'Arès en amateurs ou "en touristes" (comme disait Péguy à propos du poète Dante visitant le paradis, le purgatoire et l'enfer, c'est vous qui l'avez plusieurs fois cité), en gros égoïstes. Nous ne pouvons pas jouer les surpris et les navrés. Nous vous avons laissé livrer au monde comme les disciples de Jésus le laissèrent lâchement livrer aux autorités. Je ne vois pas ce que nous pouvons faire à présent puisque nous n'avons pas dressé devant vous le bouclier collectif dont vous auriez eu besoin. L'attaque fiscale vous est nommément adressée et c'est vous seul qui restez, sans l'avoir voulu, le seul héros dans ce combat.
M.M.


Réponse :
L'expert que vous semblez être a vu juste, à quelques détails près.
Pour les livres, le secteur est évidemment très largement déficitaire, tellement qu'on ne devrait même pas parler de "recette de librairie," mais de "dépenses de matériel de propagation de la foi," en effet. Je vous avoue n'y avoir jamais pensé. Aucun comptable de ville n'ayant jamais accepté de faire ma comptabilité (faire la comptabilité d'un cinglé qui prétend avoir vu Jésus, personne ne veut faire ça), je n'ai jamais eu le secours d'un professionnel.
Exemple: Si je vais à Clermont-Ferrand pour convaincre un libraire de prendre La Révélation d'Arès en dépôt, le livre que je laisse là-bas me coûte, outre son prix de revient, les frais du voyage: route, hôtel, restaurant pour une tournée de 24 heures dans le secteur Clermont-Ferrand, c'est-à-dire quinze, vingt ou trente fois ce qu'il me sera payé, s'il l'est jamais, car beaucoup de libraires ne paient jamais. Je suis poussé non par l'esprit de bénéfice commercial, mais de bénéfice spirituel. Si ce livre gagne seulement une âme, je serai largement payé en joie spirituelle. Heureusement que les Impôts ne taxent pas encore la joie spirituelle!


05Jan08    74C44
Je viens de lire le commentaire 74C43 de M.M. qui fait de bonnes suggestions, mais qui ne semble pas avoir remarqué que vous vendiez des livres par des libraires auxquels vous êtes forcé de facturer, ce que vous avez fait en toute innocence "Hors TVA, ouvrage auto-édité" comme c'était le cas dans les années 80. Il y a là un point difficile, même si vous avez vu la diffusion de La Révélation d'Arès de façon globale et donc, tout le monde l'imagine facilement, très largement déficitaire. On voit bien dans la mission toute l'énergie qu'il faut dépenser pour faire lire un seul livre. Par contre, le passage des livres que vous vendez directement et que vous auriez avantage à donner, parce qu'ils ne vous rapportent rien et coûtent très cher au contraire, vous pouviez les passer en dépenses. Personne, pas même l'administration sûrement, ne vous considère comme bénéficiaire et moins encore comme profiteur.
Concernant la taxation subitement imposée des offrandes qui passent entre vos mains et que vous ne gardez pas, ni n'utilisez vous-même à des fins spirituelles ou missionnaires, je suis d'acord avec M.M. [74C43] et d'autres commentateurs, c'est absolument écœurant et moi je dirais plus: inhumain. Vous avez 78 ans et le souci pèse sur vous trois plus lourd. Je suis témoin que vous avez aidé des missions à acheter leur local sans demander à en être co-propriétaire. Vous ne demandez même pas qu'on vous rembourse vos frais de déplacement quand vous allez faire des conférences ou des réunions-débats sur des thèmes spirituels.
Il est évident que vous êtes un serviteur de Dieu désintéressé, que vous ne vous comportez jamais comme un chef et tous les Pèlerins d'Arès de bonne foi savent très bien que c'est la grande courtoisie qui est la vôtre (une formidable gentillesse envers les autres, même si elle est parfois un peu agacée) qui vous retient de demander à vos frères même des renseignements, des informations. Vous avez pesé le moins possible sur l'assemblée et l'assemblée a largement profité du confort que lui a donné cette discrétion de votre part.
Le problème qui vous tombe dessus soulève aussi cette question pour nous tous: Dieu ne fait pas de vous un chef (Rév d'Arès 16/1), mais un prophète (plusieurs réf.), quelqu'un qui dit la Vérité ou le Fond, c'est tout, et vous vous en êtes bien acquitté. Mais nous, nous avons fait semblant de ne pas voir qu'il fallait que l'assemblée soit souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1) au lieu de tout attendre de vous, et en particulier qu'elle prenne ses dispositions pour se protéger et par voie de conséquence protéger le frère aîne (16/1), puisque c'est une assemblée de frères. Pourtant, vous avez suggéré des pistes, comme la piste des "familles d'affinités" pour transformer le [manque de consensus] en richesse des talents.
Ce n'était pas à vous de tendre la perche à l'assemblée, mais à l'assemblée de vous tendre la perche. Parce que ça nous arrangeait, nous avons facilement confondu le charisme que Dieu vous donne de dire la Vérité et de définir le culte par exemple avec un mandat général d'organisation de l'assemblée. Si on relit honnêtement La Révélation d'Arès on n'y trouve rien de tel. Vus sous cet angle il y a eu, c'est évident, plusieurs rendez-vous manqués (La Maison des Faucons 1987, l'Espace Moncassin 1992, etc.) [...]
L'heure est au bilan et pas seulement fiscal, mais trente ans ont passé et, même si je retourne à l'assemblée parisienne, je ne vois pas encore ce que je peux y faire, sinon distribuer des tracts et donner un coup de peinture.
Simon


05Jan08    74C45
J'aime ce que dit Simon. J'aime aussi ce que disent tous les autres. Il faudra trouver des solutions pour l'avenir.
Cela sera difficile. Maintenant que je vis à Prague je vois combien les Français sont des Gaulois prompts à la critique mais incapables de s'assumer en groupe à moins d'un règlement et d'une autorité de type militaire. Seulement, le Créateur n'a pas prévu ça pour les Pèlerins d'Arès. C'est peut-être exprès qu'il a demandé cet effort de société au peuple le moins fait pour vivre en société. Le résultat, s'il est bon après plus de quatre générations, aura plus de prix.
Concernant la "Charte des Pèlerins d'Arès" pourquoi ne l'avez-vous publiée dans "Le Pèlerin d'Arès"?

Je souhaite que vous vous sortiez du guêpier fiscal le plus vite possible.
[non signé]


Réponse :
Bonne question à propos de la "Charte des Pèlerins d'Arès". J'ai toujours eu l'intention de la publier dans "Le Pèlerin d'Arès", mais j'attendais de pouvoir publier un texte définitif, lequel n'existe pas vraiment. Après le refus d'enregistrement de ce document par la Préfecture de Bordeaux dans les années 80 j'en ai révisé les formes de plusieurs façons en espérant que l'une d'elles serait finalement acceptée. Ce ne fut pas le cas, le fond de la charte ayant toujours été refusé comme association déclarée par l'administration.
Après la décision en ma faveur prise par la Direction des Impôts en 1989 le problème devenait beaucoup moins urgent, voire même plus ou moins dépassé à mes yeux. Après une révision formelle de cette charte en 1990, à nouveau refusée, j'ai gardé celle-ci dans un dossier en attendant de trouver le temps d'y retravailler. Des problèmes plus urgents se sont présentés, comme la traduction, la publication et la diffusion aux USA de La Révélation d'Arès bilingue. Bref, le temps a passé — et, croyez-moi, une vie d'homme passe vite — et je n'ai toujours pas eu le temps de revenir sur la "Charte des Pèlerins d'Arès." Celle-ci, que je viens de ressortir des tiroirs, est à nouveau sur mon bureau, mais aurai-je le temps d'y revenir et l'administration préfectorale finira-t-elle par l'accepter? C'est un problème, parmi d'autres, que le solitude dans laquelle mes frères ont fait en sorte, consciemment ou inconsciemment, de me laisser ne m'a pas permis de résoudre encore.
Ceci dit, sur le fond, n'importe qui connaissant bien La Révélation d'Arès peut imaginer ce qu'on trouve dans la "Charte des Pèlerins d'Arès". Rien de mystérieux. L'administration la refuse parce qu'elle ne veut pas voir une société, même à but non lucratif et prêchant l'amour, le pardon et la paix, fonctionner en France selon l'universelle Parole de Dieu et non selon le Code Civil français.


05Jan08    74C46
Consternés et profondément attristés, comme tous ceux qui vous sont proches, par cette nouvelle épreuve, nous souhaitons vous assurer de notre soutien indéfectible par notre pénitence et notre moisson, n’ ayant pas d’autres possibilités malheureusement, ainsi que par notre aide matérielle.
Ceci dit notre inquiétude est grande face à ce monde qui s’enfonce dans la violence et la désespérance, et face à un système qui en France nous asphyxie un peu plus chaque jour. Ô combien notre mission est fondamentale.
REMO 


05Jan08    74C47
Bernard Hinault, le champion cycliste, dans une interview disait (autour de 1983): "Quand je donne quatre coups de pédale, il y en a trois pour les Impôts." Avec cette différence que le comptable de Bernard Hinault lui calculait impôts compris ce qu'il devait exiger comme gain ou comme salaire afin qu'il lui reste, une fois les impôts payés, les revenus dont il voulait jouir. De même Johnny Halliday ou Zidane, quand il veut un million pour profiter de la vie, en demande deux ou trois aux organisateurs pour qu'une fois les impôts déduits il puisse garder ce qu'il veut. Mais vous, vous ne pouvez pas faire comme ça!
Louis O.


Réponse :
Non seulement je ne peux pas, mais je ne veux pas "faire comme ça". À ce propos, voici une anecdote.
À l'époque du contentieux fiscal de 1987-89, je croise un dimanche du printemps 1988 sur une piste cyclable à proximité du Grand Crohot, sur la côte près d'Arès, un des responsables girondins des Impôts auxquels j'avais affaire. Je m'arrête pour le saluer et il accepte de s'arrêter. Nous parlons un peu, nous évoquons brièvement l'affaire alors en cours.
Il me dit en substance: "Je ne vois pas où est le problème pour vous. Si vous voulez 100 F pour vous personnellement, demandez à vos disciples (c'était son mot) 240 F (Je ne me souviens plus du chiffre exact qu'il calculait dans sa tête). Une fois les impôts déduits il vous reste 100 F et c'est ce que vous voulez. C'est ce que font les vedettes de cinéma ou du showbize. C'est simple. Je comprends que vous ayez la désagréable impression d'être dépouillé, mais il est très simple d'y remédier. Faites payer l'impôt d'avance par les autres."
Je lui répondis: "Vous voulez que je fasse des calculs mercantiles sur l'argent de la foi, l'argent de Dieu, qui, donné spontanément, ne peut être que reçu spontanément? Je trouve ça scandaleux."
Nous remontèrent sur nos vélos. Nous ne nous revirent jamais.
Heureusement, sa Direction Générale à Paris ne me tint pas le même langage.


05Jan08    74C48
Le malheur n'empêche pas l'espérance, alors bonne année à tous — Pourquoi pas dans l'éveil, l'humilité et l'accomplissement ?
La vérité, c'est que le monde dois changer (Rév d'Arès 28/7) et c'est que nous avons besoin les uns des autres. Que certains veuillent se passer des autres est irresponsable!
En vous jugeant c'est Dieu qu'ils jugent. J'espère qu'ils ne vont pas faire de vous un martyr, mais je pense qu' il s'agit de zèle et le problème avec les lois humaines c'est qu'elles sont sujettes à interprétations et changements.
Je ne suis pas moi-même contre les lois. Dans ce sens je ne suis pas anarchiste, mais plutôt édeniste (ou quelque chose comme ça, car ce mot n'existe pas). Les lois doivent être appliquées avec amour, foi, humanisme, compassion et intelligence spirituelle pour être respectables.    
De la même façon que nos élus et fonctionnaires s'affairent à régler les problèmes de leurs temps, les spirituels doivent s'affairer à régler les problèmes de tous les temps par un travail à la source du péché.
De plus, votre travail est à mes yeux très important et irremplaçable.
Il n'est peut être pas trop tard pour retenter de s'organiser à nouveau avec vous?
Aminadab


05Jan08    74C49
Article Premier de la Constitution de la République Française:  
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. Le République s'engage à respecter ces droits à preuve du contraire...
Je cherche encore l'égalité, elle ne le fait pas.
Didier Br


05Jan08    74C50
Il y avait quelque chose qui me tracassait dans la lecture des réponses que vous apportez à certains commentaires sur votre blog, quelque chose qui remettait en question ce que je comprenais de la Parole. C'est pourquoi j'ai commencé à douter de l'aide systématique des anges dans le problème auquel, seul, vous devez faire face.
Je n'imaginais pas, et sans doute de nombreux frères avec moi, les soucis matériels de toutes sortes auxquels vous avez dû faire face, soucis que je découvre dans vos réponses.
Le Père savait effectivement que nous serions trop faibles pour vous faire un rempart (Rév d'Arès 29/2), mais Il pensait aussi que le frère (qui) a le bras fort, le frère (qui) a le (fil à) plomb dans la tempe (Rév d'Arès XX/10), vous apporterait son aide pour tout ce qui touche au matériel afin que vous puissiez vous consacrer au Fond. À l'exception de notre frère de [lieu], notre sœur [prénom] et peut-être...(?), nous avons été absents.
C'est un constat perturbant. Maintenant, nous assistons impuissants au combat qui est le vôtre. Nous ne pouvons que vous aider en pensée et financièrement [en cas de nécessité]. Nous n'avons plus que le souhait que nos pénitences ajoutées vous soient une aide dans le combat que vous menez que nous aurions dû, entre autres choses, vous épargner. 
M.T.


Réponse :
Bien que ce message me soit parvenu sur un autre site que celui de mon blog, il concerne directement ce blog et je me suis permis de le publier ici en commentaire. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.
Le réponse que je veux vous donner est importante, parce qu'elle concerne les anges que vous évoquez et donc la foi.
Non, ne doutez pas de "l'aide systématique des anges dans le problème" fiscal auquel je fais face. Je n'en doute pas moi-même. Cependant, nulle part dans La Révélation d'Arès le Père ne dit que les anges feront à ma place le travail administratif et autres corvées et si vous avez pensé le contraire et que vous m'avez tous laissé faire seul pendant trente ans en pensant: "Il n'y a pas à s'en faire, une légion de saints tout équipés (d'ordinateurs, de calculettes, de livres comptables, etc.) l'assistent," vous vous êtes trompés. Le secours des anges n'est promis que dans la défense (Rév d'Arès 31/6, 37/7). Il n'est pas dit non plus que je serais défendu tandis que je resterais les mains dans les poches. Comme disait ce brave La Fontaine: "Aide-toi, le Ciel t'aidera!"
Donc, je "m'aide" (sourire). Dans le combat que je vais livrer les anges, les saints, seront à mes côtés, n'en doutez pas, parce que le souci auquel je vais avoir à faire face sera très rude. Les anges n'effaceront ni le souci ni le besoin d'intelligence de la situation, mais ils m'aideront à les supporter.
Pour le reste, il est en effet regrettable que mes frères, dans les périodes non perturbées, voire enthousiastes, où ils pouvaient préparer avec moi le bouclier qui me manque tant aujourd'hui, ont été comme la cigale du bon Jean de La Fontaine. Ils m'ont laissé le travail de la fourmi. L'heure n'est plus aux regrets que je ne fusse pas compris.
Votre message m'a beaucoup touché. Merci.


05Jan08    74C51
"L'administration la refuse (la Charte des Pèlerins d'Arès) parce qu'elle ne veut pas voir une société, même à but non lucratif et prêchant l'amour, le pardon et la paix, fonctionner en France selon l'universelle Parole de Dieu et non selon le Code Civil français."
Cette charte est refusée car les gens ont peur qu'une religion, nouvelle ici, revienne au pouvoir. Qui prêcherait ces belles qualités sans parler de Dieu, sans nommer Dieu? Vous y seriez presque obligé. Le peuple français refuserait cela. Pas au nom d'un athéisme mauvais et borné mais par prudence en souvenir de ce qui fut lorsque la religion fut au pouvoir. Sur ce plan je comprends le refus. Bonjour certains droits acquis, notamment ceux des femmes: divorce, avortement, acquis après beaucoup de souffrance. Vous n'avez jamais été clair publiquement par rapport à ces droits que les femmes elles seules firent imposer. Vous n'avez jamais rien dit dans vos écrits publics (aucun écrit sur cela) donc je comprends la méfiance donc le refus des gens. S'il y avait encore des écrits afin que les gens voient une ouverture chez vous, ils seraient rassurés.
Il y aurait refus à cause d'un passé douloureux et honteux.
Même si on arrivait à vivre cela (amour, pardon, paix, etc) dans une société, il serait obligatoire de clarifier ces points importants sinon vous feriez vous aussi des boucs émissaires et débattrez arbitrairement de certains droits, pas que pour les femmes, mais pour les hommes aussi. Plus jamais ça demande Dieu.
Je ne comprends pas que vous n'ayez pas compris cela! Mais peut-être est-ce parce que vous n'avez jamais établi le mérite des femmes (Rév d'Arès 9/5). Elles restent toujours secondaires pour vous, même si c'est inconscient et cela se sent dans les assemblées.
Faisons tout pour que la laïcité soit en place. Pour l'instant, tant que rien n'est clair, c'est la meilleure solution.
Tony


Réponse :
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Tony, mais ici vous me donnez un indice: Vous êtes probablement une femme et Tony est sans doute un nom-écran.
Ceci dit, vous vous trompez lourdement. Les femmes sont particulièrement honorées dans notre assemblées. La présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui s'est chargée de tous les gros travaux faits sur les saints lieux est une femme. Le bureau de cette association comporte autant de femmes que d'hommes. Les chargés de l'accueil à Paris et dans d'autres missions sont des femmes. Les sœurs sont plus nombreuses et plus décideuses que les frères dans les activités des associations type Ouvriers de la Moisson. Etc., etc. Je me permets d'évoquer aussi ma propre femme, sœur Christiane, dont le travail est très important auprès de moi et les mérites très grands, de même que le travail et les mérites de ma fille aînée qui est ma secrétaire. Il doit y avoir très longtemps que vous n'avez pas mis les pieds dans l'assemblée, à moins que vous partiez, pour des raisons qui m'échappent, d'idées préconçues. Bref, ce que vous dites ne repose pas sur les réalités.


05Jan08    74C52
Bonjour Frère Michel,
Il semble y avoir un bug dans le logiciel de votre blog:
L'année dans la date des commentaires depuis le premier janvier n'a pas sauté à 08, elle indique encore 07.
Meilleurs voeux pour 2008 (et pour toujours, eh)
Merci pour tout le travail que vous faites


"Sa Majesté financière,
"Comme je n'fais rien à son goût,
"Garde son or; mais d'son or, moi j'm'en fous"
-- Brassens, "J'ai rendez-vous avec vous"

J.P., USA


Réponse :
Merci de m'avoir averti de l'anomalie dans la datation des commentaires.
C'est corrigé: 00Jan07 et devenu 00Jan08.
Je suis heureux de vous retrouver après tant d'années sans courrier, heureux de voir que vous lisez mon blog depuis les USA.


06Jan08    74C53
Je pense que Tony [74C51] se trompe d'un bout à l'autre. Non seulement à propos des femme (vous lui avez répondu), mais aussi à propos du refus de la "Chartes des Pèlerins d'Arès" par l'administration dont le motif serait, selon lui ou selon elle, que "les gens ont peur de voir revenir au pouvoir une religion."
Je n'ai jamais lu la "Charte des Pèlerins d'Arès," mais si j'ai bien lu et bien compris tout ce que vous dites du rejet de cette "Charte" par l'administration, ce rejet vient justement que vous ne déposiez pas une religion, mais au contraire une sorte de convention de vie spirituelle.
Tony (un autre)


Réponse :
C'est bien ce que vous venez de dire. Plus exactement, ce que l'administration préfectorale a rejeté ce n'est pas l'apparence religieuse du texte de la "Charte des Pèlerins d'Arès" déposé, puisque les associations déclarées dites cultuelles (Loi 1905) sont rédigées en termes religieux, mais tout au contraire le côté spirituel libre (Rév d'Arès 10/10: ...libre du harnais que lui mettent les docteurs de la loi religieuse).

La "Charte des Pèlerins d'Arès" exprime un ensemble de principes entre des âmes qui déclarent ne suivre "ni credo, ni dogme, ni liturgie, ni aucune des formules religieuses qui, figeant la foi, ont fait des croyants des moumias (Le Livre XLIX/7)" (Charte, Titre 2, art.2a: Définition de la Foi),
"Les Pèlerins d'Arès en tant que tels ne sauraient former une religion, une église, un état, un parti, et éditer des dogmes ou des lois," (Titre 6, art.6a, Position vis-à-vis du Monde Organisé).
"L'assemblée des Pèlerins d'Arès ne reconnaît à aucun homme vivant, pas même au prophète, la capacité d'être chef, de commander (Ev. Donné à Arès 16/1, 36/19)... L'assemblée des Pèlerins d'Arès ignore toute organisation hiérarchique..." (Titre 10, art.1a, 1b: Fonctionnement).
"L'assemblée des Pèlerins d'Arès est présente en France et dans le monde partout où sa mission l'appelle, insaisissable comme l'âme est insaisissable, son siège est partout où elle prie, vit et s'active. Le sens pratique lui dicte seulement d'adopter comme adresse postale celle du Saint Lieu de l'Evénement Surnaturel d'Arès d'où est partie sa mission planétaire, là où réside et travaille le frère Michel: 46, avenue de la Libération, 33740 Arès,..." (Titre 14, art.1a, Adresse Postale).

Le commentateur qui a signalé le fait que dans la "Charte" aucune adresse postale ne marquait l'emplacement de ce que l'administration appelle le "siège de l'association" se référait donc à une mouture de la "Charte" d'avant 1986. Les citations que je donne ici sont celles de la mouture 1986 qui, je l'avais espéré, serait acceptée avec une adresse postale. Il n'en a rien été, parce que c'est l'esprit général de liberté qui marque le document qui ne lui parut pas admissible.
C'est du moins ce qui a été supposé, car l'administration a rejeté ce texte qui, selon elle, "n'est pas une association", sans préciser autrement ses motifs de refus.
Tout le contentieux fiscal de 1987-1989 a tourné autour de cette "Charte des Pèlerins d'Arès" et de son rejet par l'administration préfectorale à tel point que la décision écrite de la Direction Générale des Impôts en 1989 a été (citation):
"...que vous avez déposé auprès de la Préfecture de Bordeaux la "Charte des Pèlerins d'Arès" en vue de l'enregistrement de cette association, que ce document vous a été restitué sans être enregistré et que, dès lors, l'association ne pouvait disposer d'un compte bancaire. Par suite, les dons faits par les Pèlerins pour les missions ont été déposés sur un compte ouvert à votre nom... Dans ces conditions, conformément à la jurisprudence du Conseil d'Etat, les dons et libéralités qui vous sont remis par vos fidèles échappent à toute taxation sauf pour la part des sommes qui est consacrée à votre entretien personnel et à celui de votre famille, laquelle doit être rattachée à la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux."
La lettre de 1989 de la Direction Générale des Impôts est claire: C'est bien le refus par la Préfecture de Bordeaux de la "Charte des Pèlerins d'Arès" qui est à l'origine de la décision prise en ma faveur par les Impôts en 1989. Sans mettre en doute mon honnêteté ni mes comptes ni mes déclarations de revenus, les Impôts après l'avoir acceptée pendant 18 ans décident impromptu d'ignorer cette décision officielle avec effet rétroactif. D'où la somme énorme qui m'est réclamée et que je ne possède évidemment pas. Il s'agit donc bien d'une attaque en règle qui est aussi une attaque-surprise, car elle n'a fait l'objet d'aucun avertissement ni échange préalables.
Ceci dit, vous avez raison, le Tony du commentaire 74C51 se trompe en pensant que la "Charte des Pèlerins d'Arès" a été rejetée parce que "les gens ont peur qu'une nouvelle religion prenne le pouvoir."


06Jan08    74C54
J'étais peiné et irrité, mais maintenant je suis aussi indigné. Je viens de lire [réponse 74C53] la citation que vous faites de la fameuse décision de la Direction Générale des Impôts de Paris. Elle est très claire, "les dons faits entre vos mains par les Pèlerins pour les missions échappent à toute taxation." Si vous me permettez cette expression: les Impôts girondins sont "gonflés" de revenir sur cette décision sans crier gare. Ils taxent soudain ces sommes comme si c'était votre revenu personnel.
Mais comment pourraient-ils faire ça sans une certaine concertation? Je comprends beaucoup mieux encore votre souci. Vous vous dites: "Qu'est-ce que tout ça cache?".
Il s'agit bien d'une attaque-surprise. Un agent des impôts zélé qui pense que cette décision était "illégale" et qu'il serait temps de déclencher une procédure qui permette de la réviser? Des pressions contre vous et contre les Pèlerins d'Arès?
Mais comment peut-on être contre des gens qui invitent à l'amour, au pardon, à la justice, à la vertu? En fait, on voit bien que ce que croient les Pèlerins d'Arès n'est pratiquement pas (et malheureusement pas) connu, sauf des lecteurs attentifs de La Révélation d'Arès (il n'y en a pas beaucoup dans une population de 60 millions de Français) et, justement, je comprends ça maintenant, c'est le refus d'enregistrement par la Préfecture de la Charte des Pèlerins d'Arès qui empêche que les termes de notre foi soient publics, c.-à-d. puissent être consultés par n'importe qui. J'ajouterais cette explication à celles déjà supposées concernant le rejet administratif de la "Charte des Pèlerins d'Arès." C'est en somme la conspiration du silence qui continuait.
Une question me vient: Pourquoi ne pas avoir publié ce texte apparemment très clair de décision de 1989 de la Direction Générale des Impôts en votre faveur? Cette publications vous aurait sûrement couvert beaucoup mieux que des documents enfermés dans un dossier [...]
R.R.


Réponse :
C'est à la demande verbale de la Direction Générale des Impôts que je n'ai pas publié sa décision de 1989 en ma faveur. Ce n'est pas parce que l'envie m'en a manqué.
Le jour où cette décision écrite m'a été remise à Paris en novembre 1989, la personne qui me l'a remise m'a fait part du souhait de sa Direction Générale qu'en échange de cette décision je n'en fasse pas publicité. Elle n'exprima pas que ce souhait, du reste. Elle exprima aussi le souhait qu'en acceptant cette décision j'arrête toute procédure judiciaire, notamment au Conseil d'Etat, comme j'en avais exprimé l'intention. Visiblement, les Impôts ne souhaitaient pas qu'une décision fût prise contre eux à ce niveau. Je n'ai pas expressément acquiescé, mais j'ai compris la prière. On me demandait, comme on dit familièrement, de "renvoyer l'ascenseur." C'était un "gentlemen agreement" dont j'étais capable. De ce fait, j'ai toujours gardé une discrétion maximum sur ce contentieux et les détails de son heureuse conclusion.
Aujourd'hui les conditions sont en train de changer, évidemment. Je me sens moins lié par mon serment silencieux.


06Jan08    74C55
Frère Michel, je vous connais depuis quarante ans, je crois. Depuis que vous étiez dans l'église, pas encore visité par Jésus à Arès, ce qui allait arriver plusieurs années ensuite. J'ai douté que ce soit vrai. Vous n'avez plus entendu parler de moi des années.
Depuis une an et demi je visite régulièrement ce blog que je connais je ne sais plus comment. Je me disais depuis quelques temps: Quand même, si cette affaire de Révélation d'Arès était bidon, tout aurait disparu et Michel Potay avec depuis pas mal de temps. Hier et ce matin j'ai lu cette entrée 74 et les commentaires. Vous nous arrivez avec une histoire sacrément révoltante! Ces gens des Impôts, c'est vraiment des c...
Le type venu vous vérifier avec son catéchisme fiscal dans la tête, qu'est-ce que vous voulez faire contre? À son niveau il fait ce qu'on lui dit de faire. Tout évolue par concours dans cette administration. Il n'a pas réussi le concours pour devenir plus qu'un inspecteur. Il se fout complètement de ce qui vous arrivera, il sait bien que ce n'est pas lui qui décidera, parce qu'il n'a pas trouvé de fraude, mais un vice de forme... enfin, à son avis. Ce n'est pas de son niveau. Il s'en fout.
Pour vous l'affaire n'est pas perdue, loin de là, et croyez-moi, il le sait. Vous avez agi en fonction d'un document d'un valeur légale considérable. Ne soyez pas scandalisé par l'apparent revirement! Ces gens-là ne sont pas des humains, ils arrivent sur soucoupes volantes, ce sont sur des extraterrestres.
Du moment que ça peut rapporter, tout leur est autorisé, même aller contre une décision de la hiérarchie. S'il n'a pas d'ambition et ne cherche pas de promotion, le vérificateur ne risque rien, même si vous faites des vagues. Il ne peut pas descendre plus bas. Elles ne le toucheront pas. Attendez que ça monte plus haut. Là c'est le panier de crabes. Ils sont plus sensibles, ils se jalousent, se détestent, mais ils ne font plus les comptes des contribuables, mais leurs comptes à eux. Ils vont sentir le danger des remous, parce que derrière vous il y a quand même une communauté et qui se fait entendre dans le public.
Et puis il y a Internet. Vous n'êtes pas jeune (79 ans) mais vous vous y êtes bien mis, apparemment. Moi, si vous vous en souvenez, ils m'ont pris dix ans de ma vie pour leur payer une grosse somme que je ne leur devais pas à cause d'un notaire qui ne m'avait pas dit que l'héritage de ma mère était surtout un héritage de dettes, de dettes fiscales. Les pires. Le notaire, lui, il a commis une faute, mais a fini confortablement sa retraite à Nice dans le quartier chic de Cimiez, mais moi j'en ai bavé comme un forçat dans mon petit coin. Alors, si vous lancez un mouvement contre la dictature des impôts, non seulement vous avez les bonnes raisons pour ça, mais vous avez la tchatche [=vous savez parler], je crois que vous pourrez les em... Ce n'est pas de la vengance. C'est de la salubrité publique.
Montségur (mes ancêtres étaient cathares)


06Jan08    74C56
La France et son administration sont en train de demander des comptes à La Révélation d’Arès comme César prélevait l’impôt aux peuples soumis à la puissance de Rome. Mais il y a ici, d’une part, plus que César, il y a toute l’histoire de France, construction historique et phénoménale d’un système qui se prétend "idéal — liberté égalité fraternité est bien un idéal à vivre donc sans imposition ni obligation — et, d’autre part, il y a moins qu’un peuple soumis, il n’y a qu’un homme qui aurait (je mets le conditionnel pour ceux qui ont pris l’habitude de douter des choses qu’ils n’ont pas vues eux-mêmes) vu et entendu Dieu Lui-même rappeler à l’homme sa liberté de changer sa vie sans système, sans frontière, sans jugement, sans découragement, et surtout de changer le monde selon le plan créateur dévié par le choix de l’homme lui-même depuis les débuts de cette histoire.
Il n’y a qu’un homme, bouleversé en quelques nuits par le message du Créateur du côté du bassin d’Arcachon [France], dans cette petite bourgade du nom d’Arès — "lieu où il n’y a rien" en occitan — mais à travers lui il y a tout le peuple du monde qui se rançonne lui-même par son système de chefs, de représentants élus ou non, son pouvoir humain (royal, démocratique ou autre), alors que Dieu Lui-même donne tout à l’homme sans rien lui demander en échange (qui L’a vu faire autrement ?).
La Révélation d’Arès ne propose rien d’autre en fait que de refaire concrètement l’Histoire, précisément, selon l’idéal français (mais n’est-il que français, qu’il le soit au moins alors!) dans la liberté et la fraternité indissociables, et selon l’égalité qui est celle de chacun pour le réaliser, l’accomplir, puisque chaque homme de cette planète est fait à l’image et ressemblance du Créateur de l’univers (Genèse 1/27).
La France spirituelle , celle de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, naîtra-t-elle de la France institutionnelle, celle de l’Histoire qui impose et dicte ses lois, ces lois humaines que le Père appelle pour élever l’homme à d’autres ambitions que de subir et générer une loi: la loi des rats?
Nous serions-nous pas en droit de demander publiquement, non sur un plan fiscal, mais sur le plan spirituel: "Qu’est-ce que le monde doit (ou devra) à La Révélation d’Arès?"
À vos côtés de toute mon âme et des deux mains sur le clavier,
Bernard L.


Réponse :
Dans l'absolu vous avez raison.
Dans le relatif et le matériel où nous vivons pour bien des générations encore, je n'ai rien contre le principe des impôts.
C'est ce que Jésus entendait par: Rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César (Matthieu 22/21).
Il faut bien des routes pour circuler, des ports pour les navires, des hôpitaux pour les malades, des école pour apprendre à lire, écrire et compter à nos enfants, des universités pour former des médecins, des ingénieurs, des architectes, etc. Il y a des tas d'équipements et de services publics qui ne peuvent se réaliser qu'avec des fonds publics, donc des impôts. Non, je ne suis pas contre le principe des impôts, mais je suis contre les abus, ou l'arbitraire, des services des impôts, car je suis victime de l'arbitraire. Mes impôts, je les ai payés, et ce qu'on me demande c'est un prélèvement supplémentaire et imprévu sur les offrandes de mes frères faites à Dieu et à leur mission d'espérance, des fonds qui n'ont servi à rien d'autre qu'à la mission, au Pèlerinage, à la diffusion de la Parole d'Arès, etc. 


06Jan08    74C57
J’ai lu l’entrée du blog et tous les commentaires abondants et intéressants qui suivent. Voilà les réflexions que cette lecture m’inspire.
En vous taxant, l’état prend aussi  notre argent, alors que nous payons nos impôts. Si l'on n’est plus libre de faire des dons non taxés à des œuvres de bien. Si on taxe nos dons, alors il faudrait aussi taxer tous les autres dons, ceux des catholiques, protestants, musulmans, des associations humanitaires (qui sont même déductibles des impôts) et des partis politiques... Notre foi et notre idéal valent bien les leurs.
Vu votre âge, je comprends que cela soit pénible de mener ce genre de combat alors que vous avez des travaux plus spirituels à accomplir que ces tracasseries avec l’administration.
Nous savons que de toute façon vous gagnerez, car Dieu est à vos côtés. Il le dit dans le Livre.
En particulier, dans la Théophanie XI [Rév d'Arès, Le Livre ch.XI], qui décrit bien la situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement, j’espère que cette fois encore vous aurez à faire au juge qui mange sa langue (Rév d'Arès XI/7) sinon ce sera le guetteur et l’affaire durera plus longtemps mais gare au roi qui s’imagine être plus fort que le Père.
J’ai le sentiment mais je peux me tromper que cette décision de vous attaquer a été prise clairement dans l’intention de vous nuire et de nuire au mouvement des pèlerins d’Arès, on sent le coup bien préparé.
Je n’ai pas de compétences particulières dans le domaine de la justice, ni celui des impôts, mais je vous soutiendrai de tout mon amour fraternel et comme Dieu dit: "Ne crains pas, assois-toi à Ma Place!" (XI/2) Peut-être aussi que ces combats sont des épreuves qui peuvent nous aider à prendre conscience et à grandir spirituellement, pas seulement vous, mais aussi les frères qui mettent le pot sur la brande (XI/11).
Peut-être que si les choses vont trop loin, nous aurons un rôle à jouer. Restons vigilants et confiants.
Denis K


07Jan08    74C58
D’une certaine manière, compte tenu du lien direct que vous décrivez entre le rejet par l'administration préfectorale de la "Charte des Pèlerins d'Arès" et la décision écrite de la Direction Générale des Impôts en 1989, le refus d’enregistrement de la charte par la préfecture de la Gironde a été une chance dans le contentieux fiscal de 87-89, puisqu’il permit de vous ménager une porte de sortie acceptable.
Ceci dit, déposer les statuts d’une association n’est une obligation que si l’on souhaite faire de l’association un outil juridique civil permettant notamment de passer tous les contrats utiles à la vie d’une association (contrat de travail, de prêt, de bail, etc.). Ce qui est en jeu c’est la capacité juridique que l’on veut ou non donner à l’association. Si l’association est déclarée et publiée au journal officiel (grâce au récépissé de déclaration constitutive fourni par la préfecture !) alors l’association a la personnalité juridique (nationalité, identité, domicile et patrimoine) et la capacité juridique qui va avec. C’est le cas de la plupart des associations françaises. Si l’on ne souhaite pas la faire bénéficier de la personnalité et de la capacité juridiques (les sociétaires ou leur mandataire seront alors directement responsables civilement et pénalement), il suffit de faire fonctionner l’association entre les personnes concernées, sans déclaration. La loi 1901 reconnaît parfaitement l’existence licite de ces « associations non-déclarées » et le Conseil d'Etat a reconnu à ces associations le droit de former un recours pour excès de pouvoir (Conseil d'Etat, 1969, Association de défense des canaux de la Durance et sieur Blanc).
Je suppose que la plupart des Pèlerins d’Arès savent tout cela puisque pratiquement (c'est ce que je pense) toutes les assemblées utilisent des statuts associatifs, pratiques pour nouer des relations civiles avec les administrations et les entreprises ou les particuliers prestataires de services. Ce que l’on sait moins en général, c’est que la préfecture n’a pas le pouvoir de refuser le récépissé de déclaration constitutive, si les formalités de l’article 5 de la loi sont accomplies. Dès lors que sont fournies les informations requises par cet article (noms, professions, domiciles et nationalités des personnes qui, à un titre quelconque, sont chargées de l’administration de l’association et titre, objet et adresse du siège social de l’association) le préfet doit délivrer le récépissé de déclaration.
En effet, dans son article 2, la loi du 1er juillet 1901 dispose : "Les associations de personnes pourront se former librement sans autorisation ni déclaration préalable, mais elles ne jouiront de la capacité juridique que si elles se sont conformées aux dispositions de l'article 5."
La liberté associative s’impose donc aux autorités administratives qui ne peuvent pas soumettre à un contrôle préalable (concernant par exemple le caractère licite ou le contenu de ses statuts) la constitution d’une association. Le Conseil Constitutionnel et la jurisprudence administrative ont jugé que cette procédure de déclaration ne peut être l’occasion d’un contrôle "a priori" du caractère licite de l’association (Dame de Beauvoir et Sieur Leiris – Tribunal administratif de Paris –25 janvier 1971 ; décision du Conseil Constitutionnel du 16 juillet 1971). La préfecture ou sous-préfecture n’a donc dans cette fonction d’enregistrement qu’une « compétence liée ».
Et quand bien même, le préfet constaterait dans les statuts de l’association « une cause ou un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du Gouvernement » (ce qui rend l’association « nulle et de non-effet », article 3 de la loi du 1er juillet 1901), il n’aurait d’autre choix légal que de délivrer d’abord le récépissé de déclaration prévu par la loi et d’engager ensuite une action judiciaire en nullité de l’association.
En procédant comme elle l’a fait avec vous comme avec bien d’autres qui veulent "suivre des chemins qui ne mènent pas à Rome" (La mauvaise réputation de Brassens), l’administration préfectorale (à l'instar de celle du fisc) sait parfaitement (c’est encore à voir selon la compétence des agents !) qu’elle commet un excès de pouvoir pour lequel elle serait sanctionnée par le tribunal administratif. Mais voilà, cela veut dire qu’il faut faire un procès au préfet, passer du temps, dépenser de l’argent, de l’énergie pour soulever cette grue à trois pattes (Rév d’Arès XXII/1) et l’administration le sait ; elle s’appuie donc sur son inertie et sur la peur naturelle que suscite le contentieux chez les citoyens. Ne dit-on pas "qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès"?
Pour ma part je trouve que la "Charte des Pèlerins d'Arès" se suffit à elle-même et qu’elle peut se passer d’être déclarée. Elle pourrait être ce rappel de conscience, ce recueil de valeurs spirituelles que ceux qui s’y reconnaissent s’engagent à appliquer volontairement et librement dans leur vie associative et sociale, en se donnant par ailleurs une organisation librement choisie et différente selon les lieux et les contextes. C’est la nature d’une charte que d’être une déclaration d’engagement et non une organisation. Une association, c’est une organisation. Il existe des statuts d’association 1901 pour les « Ouvriers de la Moisson » ou il vous serait possible d’en élaborer d’autres qui conviennent mieux sur le plan national ou international et qui pourraient jouer le rôle de structure juridique et civile. La « Charte des Pèlerins d'Arès » me semble être, si l’on peut utiliser ce mot, plutôt une « structure spirituelle », les artères du sang qui jaillit dans les têtes vides (Rév d’Arès 23/5).
Cependant, déclarer la "Charte des Pèlerins d'Arès" (ou d’autres statuts) ou ne pas la (les) déclarer, "that is the question!" puisque cela peut avoir de lourdes incidences fiscales. Mais vous saurez mieux que quiconque ce qu’il faut faire.
D. Faber


Réponse :
Déclarer la "Charte des Pèlerins d'Arès," mais c'est ce que j'ai voulu faire dans les années 80, car alors j'aurais ouvert un compte et fait établir les dons au nom de "Les Pèlerins d'Arès," à peu près à partir de 1982 (si ma mémoire est bonne... peut-être 1981, car la Préfecture était encore rue Esprit des Lois à Bordeaux). La Préfecture ne m'a jamais délivré de récépissé de déclaration. L'employé examinait mon document ou me disait: "Repassez dans un moment, vous avez bien une course à faire..." et me le rendait sans récépissé en me déclarant verbalement: "Ce n'est pas une association." Il y avait un chef dans un bureau derrière qui m'examinait de loin avec attention; à l'évidence on savait qui j'étais et l'on souhaitait me voir vite déguerpir. Ils s'épargnaient très adroitement tous les inconvénients d'un refus. Plus tard les Impôts firent une enquête sur cette résistance préfectorale et me dirent en substance: "Nous savons que vous avez tenté de faire enregistrer ce document. Il y a tellement de gens qui veulent déposer n'importe quoi au guichet des associations." Il m'aurait fallu procéder par voie d'avocat et de justice, mais à l'époque j'étais complètement ignorant de ces choses-là et je n'avais pas les moyens financiers d'en passer par là. Par la suite, en 1989, la décision des Impôts en ma faveur me parut régler la question. Plus tard j'étudiai de plus près les problèmes d'association et je vis que ni les associations 1901 ni les associations 1905, dans leurs formes agrées, ne convenaient à une communauté de foi vivant selon des principes d'universalité, de liberté, d'anonymat individuel (le même anonymat respecté pour les pèlerins à Arès) et de non-localisation, que l'administration ne veut pas. Les raison, je le devine, en sont probablement plus compliquées que celles que vous décrivez. Quoi qu'il en soit, il m'a toujours été impossible d'ouvrir un compte en banque au nom des "Pèlerins d'Arès" et c'est pourquoi je fonctionne avec l'autorisation que l'administration m'a donnée en 1989 de recevoir et de redistribuer sans taxation les dons destinés aux missions, associations, pèlerinage, etc.
Merci beaucoup pour vos informations. Je les apprécie. Deux points attirent mon attention, cependant:
Premier point. Vous me dites: "Vous saurez mieux que quiconque ce qu'il faut faire," mais je vous prie de croire que ce n'est pas toujours le cas, loin de là, surtout dans un monde qui aujourd'hui se complique énormément, comparé au monde dans lequel je naquis et fus formé de ma jeunesse à ma maturité? Vieux aujourd'hui, je m'adapte très mal à cette société en voie de complication. C'est une authentique souffrance. C'est à partir du principe vraiment peu fouillé et trop vite dit que "le Frère Michel sait tout ce qu'il faut faire," ce qui est faux, que l'on m'a laissé dans la solitude, qui ne m'a jamais tant pesé. Mais je n'ai d'autre possibilité que de l'accepter. Le Père m'a donné le charisme de Vérité, la charisme de connaissance du Fond, mais pas tous les talents et connaissances nécessaires pour la bureaucratie et toutes les tâches de la vie courante ou sociale.
Deuxième point. Vous me dites: "La Charte des Pèlerins d'Arès se suffit à elle-même." C'est donc que vous la connaissez (et j'ajoute) vous aussi! Au cours des ans, depuis le début des années 90, chaque fois que j'eus l'occasion de parler de la "Charte des Pèlerins d'Arès" (ce n'était pas un sujet fréquent, je le reconnais) j'entendis dire: "De quoi s'git-il?" ou bien "J'en ai entendu parler, mais je ne l'ai jamais lue." J'expliquai alors que, pour moi, c'était la seule forme associative acceptable en conscience pour les Pèlerins d'Arès, mais que malheureusement l'administration n'en voulait pas. Voilà que depuis cette entrée de blog 0074 je découvre qu'un certain nombre de Pèlerins d'Arès en ont eu connaissance, dont vous, ce que j'ignorais vraiment.


07Jan08    74C59
J'imagine que ça doit être très pénible pour vous. Si je comprends bien, dans l'hypothèse où le droit d'être dépositaire de fonds sans taxation, pourvu que ce soit pour les mission ou le Pèlerinage, que les Impôts vous ont reconnu, vous est subitement refusé et si les sommes qu'on vous réclame dépassent en montant tout ce que vous possédez, vous allez vous retrouver à la rue ou dans des conditions de grande précarité.
À votre âge, étant en mauvaise santé de surcroît, c'est sûrement angoissant. Ça va réjouir ceux qui ne vous détestent, mais ça ne devrait pas réjouir les citoyens en général, parce c'est à l'évidence une persécution. N'importe qui peut s'y trouver soumis dans des circonstances hors normes, imprévisibles. Vous ne pouviez pas prévoir que Jésus vous apparaîtrait et tout ce qui allait suivre. La littérature et le cinéma ont montré des cas semblables, surtout chez les innovateurs comme vous. Pourtant, ce sont les innovateurs qui ont fait avancer le monde..

Oui, vous devez être angoissé et vous dites sûrement comme Jésus: "Père, si tu pouvais éloigner de moi cette épreuve."
Paul


Réponse :
Oui, les innovateurs "ont fait avancer le monde," mais le monde n'a jamais avancé de bon gré.
Oui, je suis parfois très angoissé. Vieillissant, le cœur fragile, ma sensibilité s'est accrue en dépit de ma foi et de ma raison. Il m'arrive de dire au Créateur: "Père, je t'ai servi aussi bien que j'ai pu, mais si tu penses que c'est le bout de ma servitude, le bout de ma route, enlève-moi de ce monde le plus tôt possible!"
Protester de son honnêteté et de son droit ne suffit pas, n'a jamais suffi, du reste, mais ceux qui durent faire face à l'adversité étaient tous plus jeunes: Jésus, Muhammad, etc. Par moments, je ne sais plus par quels bouts prendre ce problème qui me tombe dessus de la façon la plus imprévisible qui soit. J'ai peur d'être pris de vitesse, parce que je suis devenu lent, comme hypnotisé par le serpent Impo, comme je l'appelle. J'attendais plutôt le rhinocéros AdéFi ou ses semblables. J'espère que je me sortirai de cette confrontation avec adresse et honneur pour mes frères malgré les faiblesses, maladresses et erreurs qui guettent un homme d'âge auquel son expérience ne sert plus à grand chose dans un monde qui se modifie trop vite.


07Jan08    74C60
Je sais que votre situation est différente de celle des Témoins de Jéhova, mais votre réponse à R.R. (74C54) m'y fait penser. Ceux-ci, qui ont déjà payé 5 millions d'euros au fisc — qui en réclame 53 — plus des biens mobiliers et immobiliers, ont déposé un recours auprès de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l'Homme) à Strasbourg. Le jugement sera rendu en juin 2008, mais d'ores et déjà l'État français a fait savoir qu'il était favorable à un arrangement amiable, souhaitant sans doute ne "pas faire trop de remous" autour de cette histoire. Vous pouvez lire toutes ces informations avec plus de détails sur le site de "CAP Pour la Liberté de Conscience": http://www.coordiap.com
Avec vous bien fraternellement dans cette épreuve qui nous concerne tous
Nicole G.


07Jan08    74C61
J'ai lu votre réponse au commentaire 74C59 de Paul
Ne vous découragez pas. Je n'ai pas dormi pendant les quatre nuits précédentes, j'ai pris un somnifère ou un relaxant pour la nuit dernière.
Cela n'a peut être rien à voir avec ce qu'il vous arrive. Je ne sais pas.
Si vous deviez vous et la sœur Christiane vous retrouver à la rue, pensez-vous que vos frères ne feraient pas immédiatement front pour vous, au moins en cassant leur tirelire.
Je sais que c'est facile de dire cela quand on ne vit pas ce que vous vivez et je n'ai pas eu à supporter la solitude que vous avez supportée.
Continuez, vous n'êtes pas seul.
Jean-Claude


08Jan08    74C62
Dans la "Charte des Droits et Obligations du Contribuable Vérifié" (oui, le mot "charte" est utilisé par le fisc lui-même), p.8, "Déroulement du Contrôle", il est dit que le dialogue entre le vérificateur et le vérifié "repose pour l'essentiel sur un débat oral et contradictoire sur le lieu du contrôle."  Normalement le vérificateur a dû vous poser des questions concernant les conditions particulières qui vous avaient été accordées par la Direction Générale des Impôts en 1989 et selon lesquelles vous avez tout à fait normalement fonctionné. Il a dû vous demander si ces conditions n'avaient pas changé, à savoir le refus d'enregistrement de la "Charte des Pèlerins d'Arès" par l'administration préfectorale. Vous n'avez pu que lui répondre "Non, les conditions n'ont pas changé." Il a passé outre et donc agi au mépris total des décisions de sa propre hiérarchie. Soit il y a volonté de vous persécuter, soit il y a une étrange incompétence, soit il espérait que vous aviez perdu le document en question (ça arrive), mais alors pourquoi est-il passé outre?
José P.


Réponse :
Non, le vérificateur n'a pas posé cette question. En voyant qu'il procédait avec respect, mais comme si j'avais organisé mes comptes de ma propre initiative, c'est moi qui lui parlai de la Décision de la Direction Générale des Impôts me concernant. Il répondit qu'il n'en avait jamais entendu parler. Je sortis alors de mon dossier une photocopie de la décision écrite en question et la lui montrait: "Vous n'avez jamais vu ce documents dans mon dossier?" Il nous dit à sœur Christiane et moi: "Nous ne gardons pas de papiers. On ne sait plus où mettre la paperasserie." J'insistai: "Vous n'avez même pas nos déclarations de BNC auquelles j'ai joint chaque année pendant une vingtaine d'années une fiche comptable détaillée faisait ressortir ma situation particulière mais régulière?" Réponse: "Non, je n'ai jamais vu les fiches comptables jointes à vos déclarations." Et moi: "Donc vous n'avez pas grand chose concernant ma personne?" Il ne répondit pas, il dit seulement en substance: "J'ignorais qu'il y avait eu un contentieux vous concernant de 1987 à 1989. C'est vous qui me l'apprenez." Je lui remis alors la photocopie en disant: "Je vous donne donc une copie de ce document, que je vous demande de lire ici."
Il parcourut le document rapidement. En l'observant, notre sentiment sans certitude fut qu'il le connaissait ou en avait entendu parler quand même. Il dit: "Cette décision invoque la jurisprudence du Conseil d'État, mais ne donne ni le numéro ni la date de la décision du Conseil d'Etat..." Sa physionomie sous-entendait assez clairement: "Ça n'a donc aucune valeur." Je lui dis: "Avez-vous remarqué que c'est signé par le sous-directeur de la Direction Générale des Impôts en personne?" Il ne répondit pas. Il mit la photocopie dans sa serviette et reprit l'examen des comptes comme si de rien n'était. En nous quittant il me dit que les "comptes étaient très bien tenus par Madame Potay," puis, sur le pas de la porte, il se mit à penser à autre chose et fit cette remarque: "Il faut quand même que j'en parle à ma hiérarchie." Quand nous arriva, fin décembre, la lettre par laquelle il nous réclamait des impôts gigantesques, nous comprîmes que sa hiérarchie, s'il l'avait consultée, avait comme lui conclu contre le document de la Direction Générale des Impôts. Ce fut comme si, pour Christiane et moi, un tribunal nous avait acquittés, mais que le bourreau dise froidement: "De toute façon, je leur coupe la tête."
En résumé, le vérificateur n'a pas posé la question du document, puisqu'il en ignorait l'existence selon lui, mais nous en avons parlé à mon invitation et sans que cela l'impressionne le moins du monde. De toute façon, si déjà les documents écrits n'ont pas de valeur aux yeux de l'administration fiscale, que dire des échanges non écrits? C'est blablabla et abîme des oublis.


08Jan08    74C63
[...] Si j'ai bien compris, les travaux très importants (et dont je vous fais des compliments) effectués sur les lieu du Pèlerinage en 2004, 2005 et 2006 ont été financés grâce aux dons faits entre vos mains, mais destinés à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui en a assuré l'exécution et le paiment et qui ont dû, je le devine, coûter très cher.
Mais si vous aviez vous-même fait exécuter les études d'architecte et les travaux à vos frais directement, vous auriez pu les déduire de vos revenus puisqu'il s'agit d'un lieu ouvert au public gratuitement. Je ne dis pas qu'il n'y a pas là un point de droit délicat, mais c'est justement ce point de droit que réglait la Décision de 1989 qui vous autorisait à vous faire en somme le "banquier" de la mission et du pèlerinage, du fait de la structure sociale particulière des Pèlerins d'Arès que reflète leur "Charte" refusée par la Préfecture. Il ne fait pas de doute que quelqu'un cherche à faire annuler cette décision et que le seul moyen dont il dispose est de démarrer un contentieux, même inique, qui ramènera la question devant les instances qui l'annuleront peut-être [...] À mon avis, ceux qui relancent cette affaire n'ont pas d'illusions sur une issue possible en votre faveur une fois de plus, mais ils tentent le coup.
Jean-Michel L.


Réponse :
En effet, les études d'architecte et les travaux effectués sur les lieux du Pèlerinage de 2004 à 2006 ont été financés par les dons remis entre mes mains que j'avais transférés à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, association Loi 1905.
Je vous remercie pour la remarque que vous faites concernant la "structure sociale des Pèlerins d'Arès" dont la charte n'a pas été enregistrée par la Préfecture de Bordeaux. C'est pour régler le problème soulevé par ce refus préfectoral que la Direction Générale des Impôts m'a autorisé non à "faire le banquier" comme vous dites, mais à agir, en somme, comme le président-trésorier des "Pèlerins d'Arès" que les Impôts ont bien constaté comme existant en tant qu'association de fait réelle et démontrée.
J'ajoute que quelqu'un à la Direction Générale des Impôts, en 1989, se donna la peine de lire La Révélation d'Arès, ouvrage déposé à la Bibliothèque Nationale et au Ministère de l'Intérieur dès 1974 selon les règles du copyright, et me dit que ce document pouvait être également vu comme "constitutif d'une association entre tous ses adeptes," ma personne y étant celle du "responsable central." C'étaient des expressions de ce genre (citées de mémoire) qu'utilisa ce fonctionnaire des Impôts qui ajouta même en substance: "Au fond, vous n'avez même pas besoin de cette Charte des Pèlerins d'Arès. La Révélation d'Arès forme en soi une personne morale entre tous ses fidèles." Il parla alors d'une ou plusieurs décisions du Conseil d'Etat dans ce sens, mais je ne me souviens pas desquelles et je ne suis pas juriste. Je ne connais pas les termes qu'emploieraient exactement des juristes, mais c'était en substance l'état d'esprit conclusif.


08Jan08    74C64
Je sais que votre Blog n’est pas un forum, mais je me permets d’ajouter ce commentaire au commentaire précédent [Il doit s'agir du 74C62]. Je ne crois pas que votre vérificateur fiscal et son administration régionale aient vraiment conscience de ce qu’ils sont en train de soulever ou alors, c’est qu’ils ont mal évalué qui nous sommes.
Nous ne sommes pas des gens qui ont peur de cette administration, même si nous sommes fondamentalement pacifiques, bons citoyens, et ne cherchons aucunement l’affrontement. Cependant nous ne nous laisserons pas dépouiller, spolier,  arbitrairement sans réagir, sans rendre notre combat public.
Je dis nous car c’est de nous tous les pèlerins d’Arès qu’il s’agit.
Cette administration imbue de sa puissance se croit au-dessus des hommes et même de la loi française qu’elle est censée appliquer.  Elle croit que le faible aura peur devant elle et s’écrasera. C’est ce que croyaient aussi les gouverneurs Américains du Sud quant ils ne se sentaient pas obligés d’appliquer la loi fédérale aux noirs Américains et qu’ils continuaient à faire de la discrimination raciale alors que la loi fédérale l’interdisait.
Marthin Luther King jr n’était pas un révolutionnaire. Il demandait simplement l’application de la loi fédérale Américaine, la non discrimination. C’est la même chose pour nous et pour vous. Si l’administration française oublie au final d’appliquer la loi (et ses décisions antérieures) de non discrimination religieuse (ou spirituelle) dans ce pays, nous avons les moyens de lui rappeler la loi de la République Française [...]. Nous avons les moyens de lui rappeler que l’on ne crée pas d’injustice sans de graves conséquences, et le moyen de porter le débat sur la place publique.
Frère Michel, vous n’êtes pas seul et sans défense, nous sommes là, et nous n’avons pas peur! S’il le faut, nous saurons réunir tous ceux qui se battent contre les discriminations.
Daniel C.


08Jan08    74C65
Je viens avec toutes mes forces de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) me joindre au large mouvement de soutien que vos frères vous expriment.
Je dois vous dire que j'ai tout d'abord été extrêmement choquée par le procédé (hélas habituel) utilisé par le fonctionnaire de l'administration fiscale qui a jeté dans une boite aux lettres (juste au moment ou tous partent en congés pour déguster leurs chocolats en plus!) votre lettre de redressement.
Par essence et par choix nous ne sommes pas procéduriers, mais nous pourrions user du droit qui est aussi le nôtre pour qualifier, devant le tribunal pénal, ce geste envers un homme de votre âge, de "mise en danger de la vie d'autrui", car il y a vraiment de quoi prendre une crise cardiaque!
L'administration est composée d'êtres humains moralement et pénalement responsables et, comme chacun de nous, tenus de respecter leurs concitoyens. Il nous serait aisé de démontrer, avec des faits historiques , qu'ils ne peuvent ignorer les conséquences de leurs actes!
Ces bavures fiscales doivent conduire à l'urgence d'un changement de leurs méthodes.
Nous pouvons contribuer à leur évolution.
Car enfin tout de même, les policiers risquent leur vie eux, et cependant doivent rendre compte de leur violence éventuelle quand des contrôleurs derrière leur bureau pourraient continuer à balancer des lettres qui valent plus que des matraques en toute impunité? Non !
Ensuite, sur sur le Fond je suis admirative de la clarté concise du commentaire de Daniel C. (74C64)
auquel je veux souscrire à la virgule près. Il dit mieux que moi ce que je pense:
Nous serons là, nous sommes là, pour vous comme pour nous, sur tous les plans!
Je ne sais si cela vous est connu , mais j'ai vu sur la chaine de télevision KTO que j'ai via le satellite, la retransmission intégrale de la longue intervention du président Nicolas Sarkozy lors de sa visite au vatican le mois dernier. Fidèle à lui même, il n'y est pas allé par quatre chemins!
Après les rappels historiques et les civilités d'usage à l'église Catholique qui le recevait, il leur a dit en substance: "L'Espérance est vitale, le message du Christ est audacieux ! Soyez-le! Je m'étonne de votre discrétion. Nous avons besoin de votre présence et de votre action."
J'ai vraiment entendu un reproche de tiédeur, et à mon avis, pas seulement dans l'esprit de défense des "terres catholiques" face aux autres religions. Alors tant mieux!
Puisque notre chef de l'état est, sincèrement je le crois, touché et interrogé par la Transcendance, espérons que, malgré les contradictions non négligeables liées au pouvoir, il comprendra la chance pour l'humanité de notre... très audacieux message à nous, Pèlerins d'Arès, et qu'il nous encouragera, avec nos frères Catholiques, à œuvrer pour l'Espérance.
Car l'Auteur des Messages est Le Même .
P.B.


08Jan08    74C66
Je me souviens vous avoir entendu publiquement, et sans feinte humilité, vous demander pourquoi Dieu avait pu pour choisir comme témoin de La Révélation d'Arès un homme "sans mérites" comme vous. D'ailleurs ce seul titre, que vous avez donné à ce formidable Message: Révélation d'Arès, montre votre humilité: Vous ne l'avez pas appelé Révélation à Michel ou l'Evangile selon Michel comme l'Évangile selon Marc ou Luc, ni d'aucune autre façon vous mettant en avant, mais vous avez donné à cette Révélation le nom d'une localité qui non seulement ne la mérite pas, mais qui en rit.
Je vais vous dire pourquoi Dieu vous a choisi: Pour votre équilibre! Jamais je n'avais autant vu votre équilibre. Vous parlez, dans votre entrée 0074 ou dans vos réponses aux commentaires, avec une mesure qui m'abasourdit. Jamais de mots méchants à l'adresse des impôts, juste ce qu'il faut pour montrer l'abus, les hypothèses, la direction à prendre, sans plus. Vous soulignez à peine l'abîme qui sépare l'homme que vous êtes et celui ou plutôt ceux qui vous persécutent, parce qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils vous persécutent. Persécuter est leur routine. Vous écoutez les commentateurs et leur répondez avec intelligence et souci de les informer et de modérer leur colère. N'effacez pas le mot que j'écris ici: Grandeur, vous montrez une grandeur qui est vraiment la plus belle preuve que vous êtes l'honneur du Père (Rév d'Arès XXXVI/16).
Je suis fier d'être Pèlerin d'Arès et de connaître un vrai prophète vivant
Ludovic


08Jan08    74C67
Je me joins, attendrie et émue à tous les frères et sœurs, aux commentaires souvent touchants et chaleureux, pour dire à ces personnes de l'Administration :"Touche pas à mon Prophète!"
Frère Michel, de cette difficulté nous sortirons plus forts et plus unis.
Claudine F.


08Jan08    74C68
Ce que vous dite en réponse au commentaire 74C59 est dur à lire: "Père, je t'ai servi aussi bien que j'ai p...".
Je ne connais rien dans les impôts. En revanche, j'imagine une toute petite partie de tout ce que vous avez dû affronter dans votre mission: les gens, les défis techniques, l'isolement...
Tout le monde devrait réaliser à quel point il y a en vous quelque chose de surnaturel et en même temps à quel point vous êtes humain, un frère.
Il y a ceux qui vous condamnent avec le livre, ceux qui vous diabolisent, ceux qui vous ignorent et ceux qui néanmoins perçoivent que votre message et véridique.
Évidement il est difficile pour beaucoup d'entre nous d'être à la hauteur.
Ceux que je ne comprends pas ce sont les hommes d'église qui passent complètement à coté du miracle, mais que pourtant vous couvrez.
Je ne connais personne qui s'est autant efforcé de tirer le monde vers le haut.
Vraiment, je vous remercie pour ça, et je prie pour vous et pour que vous soyez encore de ce monde quelque temps encore avec nous, dans de bonnes conditions.
Moi, si j'avais le pouvoir de me débarrasser des ennemis, il ne resterait plus beaucoup de monde, mais bon, je change...
N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quelque chose.
aminadab


09Jan08    74C69
[...] Je crois que vous êtes aussi victime de votre grande modestie. Vous avez vécu discret, ce que j'ai entendu par un antisecte interprété comme "discrétion d'un escroc astucieux qui sait doser ses ambitions" ou quelque chose d'approchant, mais nous Pèlerins d'Arès savons que vous avez simplement obéi à La Révélation d'Arès: Tu ne seras le chef de personne (16/1)... Tu vivras sans pompe ni artifice auprès de ton épouse et de ta descendance. Tu ne te prêtras pas à la curiosité (16/5-6)... Mais votre descendance", ce n'est pas que vos enfants, c'est nous tous, votre descendance spirituelle (29/1, 33/9, 39/10).
Votre descendance spirituelle, les Pèlerins d'Arès, n'a pas su vous donner le renom de bonté, de piété et de pénitence (Rév d'Arès 36/19) que vous méritez, parce qu'un renom n'est pas recherché par l'homme bon, pieux et pénitent. Le renom protecteur lui est donné par le monde, et le monde pour vous, frère Michel, nous n'avons pas su l'informer assez de ce que vous êtes: Pas seulement celui qui a vu et entendu Dieu, mais la bonne et juste pensée, celui qui a sur la langue le chant de l'Espérance (Rév d'Arès XXXVII/5-9), une très grande pensée.
Ce n'est pas faute de l'avoir désiré, c'est faute d'avoir fait l'effort de vous protéger derrière ce renom, de vous avoir promu, publié. En conséquence, un agent des impôts croit que vous êtes un vieil homme tout seul et un peu farfelu qu'il sera facile de dépouiller. Il aurait (lui et sa hiérarchie) réfléchi à deux fois, vous aurait épargné cette pénible épreuve, si vous aviez été un nom, pas une célébrité, mais un nom, un grand symbole.
Nous ne vous avons pas protégé, nous ne vous avons pas donné la crédibilité si importante dans la société. Nous vous faisons porter tout le poids du souci, sans parler de l'argent que ça va coûter. Nous nous sommes tous dit que Dieu faisait de votre dos le cuir le tortue, car le haineux frappe dans le dos (Rév d'Arès VIII/9), et que vous ne pouviez pas être mieux protégé que par Dieu, mais les Appels que Dieu nous fait pour que nous vous aidions sont nombreux. C'est nous le cuir de tortue que le Père a prévu. Nous avons préféré l'oublier, interpréter ces mots au premier degré, c'était moins fatigant.
J'ai entendu dire qu'une association de défense se formait pour vous couvrir et vous assister, couvrir au moins les gros frais que ce contentieux fiscal va provoquer. Je ne sais pas qui s'occupe. Pouvez-vous me renseigner?
Hier M. Sarkozy a parlé de "politique de civilisation" devant les journalistes. Nous, nous somme ou devrions être la civilisation naturelle de la Parole qui créa l'univers, la civilisation de l'âme qui s'unit à l'univers, à l'amour universel: Père de l'Univers, Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4). Nous ne sommes pas la civilisation des pouvoirs et des lois, mais pour le moment les pouvoir et les lois nous dominent et nous spolient (Rév d'Arès 27/9).
Nous devons nous défendre et, pour commencer, vous défendre, parce que nous sommes tous spirituellement nés de vous, de votre courage à répandre la Parole d'Arès depuis trente-quatre ans dans quelques jours (15 janvier, anniversaire de la première apparition de Jésus), et nos pensées convergent toutes vers la vôtre [...]
René G.


Réponse :
Concernant cette association de défense, j'en ai aussi entendu parler, mais je n'ai pas d'informations précises la concernant. Peut-être même y en a-t-il deux ou plusieurs en projet. J'avoue que cette initiative, si elle voyait le jour, me rendrait bien service. Il faut dire que tout a été tellement vite: Une "proposition de rectification" m'arrive des Impôts fin décembre, inattendue, en pleine période de fêtes, quand tout le monde s'absente pour Noël et le Jour de l'An... La France recommence seulement à travailler. Je n'ai pas encore complètement décanté tout ce qui m'arrive moi-même. Comment mes frères s'organiseraient-ils plus vite que moi?
Je suis très touché par tout ce que vous me dites.


09Jan08    74C70
Oui, les Pèlerins d'Arès forment une communauté de foi active, "réelle et démontrée," comme c'est dit dans le commentaire 74C63, et nous allons organiser des missions publiques musclées, nous allons crier sur les toits (Rév d'Arès 37/4), défendre le Frère Michel qu'on taxe parce qu'il a commis le délit de représenter une communauté de foi non enregistrée par l'administration et dont le but est à l'évidence non lucratif, strictement spirituel.
Je prépare une circulaire "coup de tonnerre" que je vous demanderai de faire suivre à tous les Pèlerins d'Arès dont vous avez les adresses (moi, je n'en connais que quelques uns) pour qu'ils nous rejoignent dans une campagne publique nationale. Le public saura désormais qui vous êtes et que vous êtes une victime du système comme Jésus [...]
Neptune


Réponse :
Je vous demande de ne rien faire de tel sans réflexion ni coordination. Sinon, vous allez être comme ces troupes gauloises pagailleuses venues à la rescousses d'Alésia et qui se laissèrent bêtement enfermer avec l'assiégé, Vercingétorix, dont elles allaient partager la défaite.
C'est en amont, il y a longtemps, longtemps avant la présente épreuve que m'impose l'administration fiscale qu'il fallait prévoir les moyens de faire face intelligemment et de sang-froid aux attaques possibles du système, dont l'attaque fiscale. C'est en amont qu'il fallait forger lentement l'arme de défense et de soutien. En tout cas, même si l'occasion qui nous est ici donnée maintenant peut aider à la naissance de cette force de défense, ce n'est pas en catastrophe et dans l'irritation, source d'enthousiasme mais aussi de grosses bêtises, qu'il faut la créer et la mettre en action. Sinon vous risquez fort d'aggraver ma situation, vous allez rejoindre les émeutiers des banlieues, qui n'ont pas tort de se révolter, mais qui le font par impulsion, sans réflexion ni efficacité, et n'aboutissent à rien, sauf à se faire un peu plus mal voir des "bourgeois" qui peuplent majoritairement notre pays.
N'oubliez pas que l'Impôt, c'est l'État! Cet État est aussi le nôtre, même s'il n'est pas celui qu'envisage notre foi. L'État n'est pas invincible, mais il est fort. Cela demande aux faibles qui souhaitent le voir fléchir beaucoup de réflexion et de sang-froid. Il y a tout un ensemble de réalités encerclantes dont il faut tenir compte pour affirmer avec de bonnes chances de succès la réalité du peuple de Dieu, d'un peuple de pénitents, donc d'âmes réfléchies, que vous représentez.
Une association de défense m'aidera sûrement, car je me sens vieux et seul, mais une mission publique pour crier haut et fort notre indignation, je ne suis pas sûr que ce soit dans l'immédiat ce qu'il faut faire, même si je comprends votre élan dans ce sens. Modérez-le, je vous le demande, pour ne pas creuser davantage mon souci.
Ce que le Père nous a demandé de crier sur les toits, c'est l'espérance d'un monde changé et le moyen d'y parvenir: la pénitence permanente. Ce n'est pas la révolte qu'il nous a demandé de crier, même à l'occasion.


09Jan08    74C71
Ce qui vous arrive, ce que j’en lis dans votre blog, me renvoie à moi-même et à la qualité de ma pénitence. J’ai donc cet examen objectif à entreprendre, et le changement attendu par Dieu à mieux intégrer pour mieux le porter et mieux le représenter, pour l’exprimer existentiellement.
À propos de l’affaire fiscale, ne serait-elle pas l’occasion d’entrer dans les médias par la petite porte, puisqu’ils vous ont refusé la grande porte? Comment l’administration fiscale réagirait-elle à la présentation d’un dossier de presse concernant "l’affaire" aux médias? Elle qui aime agir dans la froide discrétion où elle peut user des méthodes les moins humaines qui soient. "L’affaire", alors que notre président semble appeler de ses vœux une civilisation plus humaine, pourrait servir d’entrée en matière pour présenter La Révélation d’Arès. Ce serait aussi bien sûr, l’occasion pour l’Assemblée de monter sur les planches, de se responsabiliser en la circonstance. Certes, le piège de la polémique autour d’une affaire financière serait à éviter et les initiatives peu réfléchies pourraient comme vous le dites faire plus de mal que de bien. Mais c’est une piste.
Concernant votre réponse à l’entrée 74C56 dans laquelle vous rappelez la phrase de jésus: Rendez à Dieu ce qui revient à Dieu et à César ce qui revient à César, on peut-y lire une reconnaissance de la nécessité de l’impôt. Mais, si je me réfère à la Parole et à votre enseignement, ne peut-on lire dans la parabole du denier à César: "Tu évolues dans la matérialité et tu dois devenir en spiritualité ; tu dois satisfaire des besoins du corps et de l’esprit tout autant que tu dois répondre à la mission cosmique pour laquelle, homme, tu as été créé. C’est le but de la pénitence. Aussi, dans tout ce que tu entreprends, rends au corps et à l’esprit ce qui relève de la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit, sans oublier la part qui revient, en toute circonstance au Vivant Créateur, à Dieu, car c’est cette part qui te distingue du monde en tout ce que tu entreprends." Tel est, en tout cas, l’enseignement vivant que vous nous en donnez au quotidien. Tout ce qui sépare se dresse contre le plan de Dieu. Cette réponse de Jésus a été utilisée pour justifier la laïcité qui apparaît comme un moindre mal mais qui permet la cohabitation entre le roi blanc et le roi noir. Cette séparation des pouvoirs et de leurs emprises respectives a permis une cohabitation entre le temporel, devenu matérialiste à outrance, et une conception de la spiritualité devenue socialisante: la branche religieuse du système. L’individu s’est donc trouvé écartelé dans son existence entre les impératifs de l’un et ceux de l’autre qui détournent l’individu de la « vraie vie », du vivant en soi. D’où la montée du nihilisme et la "mort programmée" de Dieu.
Le passage de Matthieu 17/24-27 va davantage dans le sens de cette nécessité de payer l’impôt: "Comme Jésus et Pierre étaient arrivés à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les didrachmes s’avancèrent vers Pierre et lui dirent: "Est-ce que votre maître ne verse pas les didrachmes?" Il répondit: "Si." Quand Pierre fut arrivé à la maison, Jésus prenant les devants, lui dit: "Quel est ton avis Simon? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils taxent et impôts? De leurs fils ou des étrangers? Et comme il répondait: "Des étrangers," Jésus lui dit: "Par conséquent, les fils sont libres. Toutefois, pour ne pas causer la chute de ces gens-là, va à la mer, jette l’hameçon, saisis le premier poisson qui mordra, et ouvre lui la bouche: Tu y trouveras un statère. Prends-le et donne-le-leur, pour moi et pour toi."
Claude D 


Réponse :
Concernant les media, nous avons vu depuis trente-trois ans qu'en l'absence, au sein de l'assemblée, d'un minimum de service de presse et de connaissance des relations avec la presse, les contacts individuels et sauvages de nos frères avec la presse n'aboutissent qu'à des résultats plus préjudiciables que bons, parfois même catastrophiques. De toute façon, les media, qui sont pratiquement tous au service du système — qu'ils critiques mais dans des limites convenues — ne semblent pas enclins à parler des malheurs des groupes religieux ou spirituels non "répertoriés" par eux comme bons: Eglise Catholique, Eglise Protestante, Judaïsme, etc., sinon pour approfondir ces malheurs.
Voyez le cas des Témoins de Jéhovah auxquels le fisc a réclamé une somme plus qu'énorme: entre 45 et 53 millions d'Euros selon les sources! Combien de lecteurs ou auditeurs de la presse en ont-ils eu connaissance? Ceux qui lisent tout dans les pages intérieures et les "chiens écrasés." La flagrante injustice de ce redressement fiscal n'a pas été soulignée par les media, qui, à ma connaissance, n'ont pas commenté et se sont gardé de faire du tort au fisc. Je ne crois pas à la possibilité de cette piste.
Concernant l'utilité de l'impôt, j'ai déjà déjà dit dans une de mes réponses qu'il fallait des routes, des ports, des écoles, des universités, des hôpitaux, qui ne pouvaient être financés que par l'impôt. La question soulevée par l'entrée 0074 n'est pas le principe de l'impôts, mais ses erreurs autoritaires et/ou ses pouvoirs abusifs quand ceux-ci se manifestent.


09Jan08    74C72
J'ai lu sur votre blog les petits soucis que vous posent l'administration fiscale.
Je pense comme vous que seuls des fiscalistes chevronnés, dont je ne suis pas, peuvent être à même d'éclaircir le problème.
Je suis prêt à vous soutenir financièrement, si épreuve financière il y a, à la hauteur de mes moyens, et vous propose de communiquer mes coordonnées à l'association de défense — si j'ai bien compris — en cours de création sur ce sujet.
Si cette association de défense tardait à naître, je suis prêt à la créer (ou co-créer) et à l'animer (ou co-animer) [...]
Philippe R.


Réponse :
J'ai comme vous entendu parler de quatre et même aujourd'hui 9 janvier cinq projets d'association(s) de défense, mais cela ne se fait pas de mon initiative — les assemblées sont souveraines d'elles-mêmes, comme vous savez (Rév d'Arès 8/1) — et de toute façon je ne sais ni quand ni où ni par qui cela se fait actuellement. Je n'entends que des bruits.
De toute façon, les choses vont très vite au départ avec les impôts et j'ai dû signer de toute urgance sa "lettre de mission" à mon conseil juridique et fiscal, qui est déjà au travail, car le délai de réponse aux exigences du fisc expire dans dix jours et je ne peux sans énormes risques attendre que nos frères s'organisent à partir de zéro, ce qui sera inévitablement trop long et m'exposerait à des sanctions (les pouvoirs du fisc sont considérables), puisque l'assemblée n'avait jamais rien prévu dans ce domaine. Je présume que l'association de défense pourra, de ce fait, seulement m'aider, si elle se dote des moyens légaux nécessaires, dans une phase ultérieure du contentieux, si je ne parviens pas moi-même à l'arrêter. Je ne peux rien vous dire de plus.
Au cours du contentieux 1987-1989 il en fut de même. Les premières initiatives intéressantes de l'assemblée se présentèrent environ un an après l'attaque que j'avais dû subir seul de plein fouet, prenant seul toutes les mesures d'urgence qui s'étaient imposées, une bataille que finalement je dus mener jusqu'à la victoire.


10Jan08    74C73
Je suis comme bon nombre d’entre nous, très attentive à ce qui est dit ici. Nous voilà ensemble à chercher une solution qui serait d’une envergure enfin digne de vous. Nous, les Pèlerins d’Arès devrions, à mon sens, sortir de notre [désorganisation qui conduit à une apparente] petitesse, à tous les niveaux, même si notre foi est musclée, nos actes, les miens les premiers sont restés [isolés, donc] petits, mission de rue nécessaire certes... Ce n’est pas une fatalité. Tout cela peut changer. Nous sommes nombreux en fait, très nombreux derrière vous.
Je me retrouve dans les propos de Daniel C, de PB, ils expriment bien notre ‘non-peur’, notre indignation, notre souffrance encore impuissante mais aussi notre potentiel d’action. Non, frère Michel vous n’êtes pas seul, une armée devant vous.
Christine M.


10Jan08    74C74
Je ne m'étais jamais rendu compte à ce point combien vos regrets que la "Maison des Faucons" ou un dispositif collectif équivalent n'ait jamais existé. Oui, vos regrets sont hautement légitimes. Je crois qu'à l'époque — soyons francs! — nous n'avons pas eu confiance en vous, quand vous avez proposé la réalisation de la "Maison des Faucons" et nous devrions vous en demander pardon. Notons que justement votre projet de "Maison des Faucons" coïncidait avec le redressement fiscal auquel vous deviez répondre en 1987, et vous y avez répondu magistralement après deux ans et demi de bagarre de procédure, et d'une part cela dut faire peur à l'assemblée, mais d'autre part après votre victoire tout le monde s'est senti coupable de vous avoir laissé tout seul et s'est consolé en disant: "Après tout, il se débrouille mieux tout seul," et plus personne n'a pensé à la "Maison des Faucons." Pour ma part, je l'avoue, je suis passé par ces sentiments-là. J'en ai honte, car le résultat, c'est qu'on vous laisse aujourd'hui encore vous débrouiller tout seul.
Je ne suis plus actif dans la mission parce que je vis à la campagne, mais si je peux faire quelque chose pour vous...
Phil


10Jan08    74C75
Je viens de lire 74C74, Phil, qui doit être un frère de [nom de région], et j'approuve. Concernant votre réponse au commentaire 74C72 de Philippe R., je confirme: La procédure va très très vite au départ. J'ai vécu ça dans l'entreprise où je travaille, qui a subi un rappel des Impôts aussi inattendu que le vôtre et, dans la première phase, on a à peine le temps d'étudier la question et de réagir, même dans une grande entreprise où il y a des experts comptables. Alors vous, tout seul... J'imagine le problème que ça vous a posé. Vous n'avez pas dû passer de "bonnes fêtes."
Je pense que cette procédure a été étudiée au Ministère des Finances pour que les contribuables n'aient pas le temps de bien s'organiser au départ. On peut le déplorer, mais c'est comme ça. Ensuite, quand le contentieux s'installe et que les divers recours se succèdent, ça n'en finit plus. Le contentieux entre les Impôts et mon entreprise dure depuis quatre ans et n'est pas conclu et là tout semble fait pour que la défense s'amollisse ou s'endorme. La pendule des Impôts ne marche pas comme la pendule du temps.
La pauvre Benazir Bhutto paraît bien oubliée dans tout ces commentaires qui tournent autour de vos malheurs fiscaux, mon frère Michel. Je tiens à exprimer une pensée pour elle, mais enfin elle, elle est partie, ses problèmes sont différents, tandis que vous, vous êtes encore sur cette terre de douleurs. Que la légion de saints (Rév d'Arès 37/7) vous assiste! Je suis sûr qu'elle vous assiste.
[non signé]


10Jan08    74C76
La "tempête barbarie" (la raie, Rév d'Arès XLII/3-21) étend toujours plus ses tentacules... Elle paraît plus cruelle là où explosent les bombes ou là où frappent les machettes, mais en réalité, c'est là où elle se dissimule le moins. Elle est bien plus cruelle dissimulée derrière la légalité où des lunettes cerclées d'or dans des bureaux feutrés, derrière des sourires aux dents d'acier et des arrière-pensées de meurtre social!
Peut-être que votre vérificateur n'est pas connecté pour nuire à notre mission? Mais il se peut qu'il le soit aussi. Une gêne papale s'est peut-être exprimée récemment auprès du président? Roi noir (et) roi blanc sont comme corne et dent (X/ 6).
Notre peine est très très grande, par le constat de ce qui vous arrive et par le fait que notre rempart est très déficient pour vous protéger de ces attaques ignobles, iniques! Mais sommes là dans cette fraternité issue de vous? Mikal est leur père... (XXXIII/14) et nous espérons que notre fidélité et notre amour fraternel seront pour vous un réconfort.
Nous réfléchissons... avec nos coeurs. Ensemble peut-être finirons-nous par être capables de vous aider, d'être un peu plus intelligents (Rév d'Arès 32/5)?
JFM


Réponse :
Je suis touché par votre commentaire comme par tous les précédents qui vont de le même sens d'amour fraternel et de témoignage de solidarité avec moi. Mais à l'heure où vous je publie votre commentaire sur ce blog je ne sais pas en quoi vous pouvez réellement m'aider de façon immédiate pratique.
Je sors à l'instant de longs échanges qui ont duré toute la matinée: Ma personne d'une côté et l'agent des impôts et mon conseil juridique de l'autre côté, et ce qui me désespère à l'issue de ces échanges, c'est l'incertitude, le flou, l'impossibilité dans laquelle ils sont, d'un côté comme de l'autre, de répondre à ma question simple et claire: "Mais comment dois-je concrètement fonctionner et faire mes comptes exactement?"
Ni l'homme des Impôts ni l'homme du Droit n'a de réponse claire. Je passe sur les détails juridiques et techniques. La réponse implicite est en substance la suivante: "Nous manquons de référence, parce qu'en général tous les gens dans votre situation quittent la France, de guerre lasse, sauf les poids lourds qu'on n'ose pas toucher comme l'église ou les gros partis politiques. Vous êtes un cas très isolé. Aucun des conseils pratiques qu'on peut vous donner n'empêchera que les autorisations écrites de fonctionnement spécial qui vous sont données (comme en 1989) ne soient remises en question à tout moment. C'est ce qui se produit pour vous actuellement. C'est pourquoi nous n'avons pas de référence et ne savons pas quoi vous conseiller, parce que tous les Français dans votre situation sont en général réfugiés dans des pays dont les lois permettent l'existence de groupes de foi vivant selon leurs règles intérieures propres ou de responsables religieux ou philosophiques ou politiques agissant sans taxation comme présidents-trésoriers naturels de leurs partisans."
Ce qui veut dire que, si je ne veux pas que les Pèlerins d'Arès fonctionnent comme, mettons, une société anonyme qui vendrait de la croyance comme on vend du pétrole et moi comme un président directeur général salarié, et même si je gagne une fois de plus mon droit d'agir comme simple témoin de Dieu et mandataire des Pèlerins d'Arès selon les termes de La Révélation d'Arès, ce droit peut être remis une nouvelle fois en question dans cinq, dix ou vingt ans, si le Père me prête vie.
Alors, je me dis que la seule façon que vous avez de m'aider, c'est de répandre l'Appel de Dieu, c'est de rappeler la nécessité de changer le monde! Je comprends mieux pourquoi Dieu est descendu en France. Ce pays est l'archétype de la mécréance et du rationalisme, de la résistance à toute valeur spirituelle ou philosophique qui deviendrait une valeur de référence.


10Jan08    74C77
L’attaque fiscale soudaine à laquelle vous faites face avec un courage remarquable est totalement injuste!
Vous vous [êtes] voué à la Mission que Dieu vous a confiée avec une telle intégrité, droiture et passion!
Nous avons beaucoup de peine et ne savons comment vous aider puisque nous n’avons aucune compétence dans le domaine fiscal et juridique. Cependant, nous forgeons notre ardeur et enthousiasme missionnaire pour appeler le monde à changer non pas par la multiplications des lois, des contrôles, des règlementations, mais par la multiplication des âmes. Que chaque ouvrier de la moisson s’active avec le courage, la réflexion et la ténacité que nous montre une fois de plus notre grand prophète.
A&B


10Jan08    74C78
Ce que vous dit ce commentaire, vous le savez déjà, mais ça me soulage de le dire.
De tous temps, le prophète a eu une vie de solitude, tourmentée. La Parole en somme naît d'une persécution, parce que l'homme depuis Adame, comme l'explique sublimement La Révélation d'Arès, l'humanité tombée dans la médiocrité refuse cette Parole et persécute son messager.
Ce qui vous arrive là — et vous en avez sûrement vu d'autres, mais vous étiez plus jeune... —  est bien normatif. Vous en sortirez probablement victorieux, mais pour retomber dans d'autres tourments dont vous triompherez encore, et ce sera un miracle de plus, mais qui comme la résurrection du Christ aura été précédé de souffrances.
Comme toujours le persécuteur, comme le trouffion romain de corvée pour conduire un crucifié au Golgotha, ignore qu'il est persécuteur. Vous ne pouvez pas répondre à cette persécution par des arguments juridiques ou fiscaux — ce n'est pas votre tâche — mais seulement par le cri d'une conscience indignée, un cœur déchiré, qui s'adresse à la conscience universelle. Je plains ceux qui refusent de l'entendre, car la question soulevée ici n'est pas l'impôt, dont vous ne discutez pas l'utilité, mais la façon qu'on a de vous extirper plus que l'impôt, bref, l'éternelle question de la crucifixion.
Si vos douleurs ne sont pas celles du fouet et des clous, elles sont crucifixion par leur infrastructure, et ceux qui vont vous réprouver ou rire de vous — en rendant publique l'affaire vous vous y exposez et vous le savez — ne font que perpétuer l'opinion traditionnelle du vulgaire à l'égard de l'insolite que vous êtes. Personne, sauf quelques esprits réfléchis, je dirais quelques esprits "saints", ne peut vraiment comprendre ce qui vous arrive.
Ce que je sais, c'est que vous trouverez toujours, même si le gros du monde n'y comprend rien, sur votre sentier aux heures les plus noires, le précieux secours de notre amour fraternel. Pour ma part, je vous exprime ma plus profonde gratitude pour la lumière et l'espérance que vous m'avez apportées dans des moments très difficiles de mon existence. Aussi vous dis-je que, même si les milliers d'hommes qui déjà grâce à vous se sentent appartenir à un monde changé, ou qui au moins change dans leur cœur, ne peuvent pas faire grand chose pour vous de façon immédiate et concrète, ils font quelque chose de grand par leur seule foi.
Quentin


10Jan08    74C79
[Lettre à la Direction Générale des Impôts]

Chers frères et sœurs de la Direction générale des impôts,
Vous avez envoyé un vérificateur chez frère Michel Potay, un homme pécheur comme vous et moi, mais qui porte témoignage d’un Message du Créateur pour changer ce monde (28/7): La Révélation d’Ares.
Je porte moi aussi avec d’autres témoignage de ce Message, le diffusant par tous les moyens pacifiques et appelant les hommes — qui pour nous sont tous nos frères potentiels ou les image et ressemblance du Père de l’univers, Genèse 1/27 et Rév d'Arès 12/4) — à être librement bons, justes, fraternels .
Je vous écris donc cette lettre ouverte pour vous inviter à être bons, justes, fraternels envers toutes personnes que vous vérifiez et envers frère Michel.
La vraie richesse de cet homme est dans la Parole d’amour, de liberté et d’intelligence qu’il a reçue et qu’il accomplit honnêtement chaque jour de sa vie.
Son Salaire n’est pas l’argent de ce monde. Son Salaire est la Vie infinie (Rév d'Arès 17/3).
Je vous rappelle les morts, malheurs et souffrances dont nous sommes tous responsables, qui se répercutent sur nous tous dans ce monde et dans l’au-delà.
Votre travail peut-être beau et bon pour la société francaise et l’humanité, si vous y mettez votre conscience du Bien, votre volonté de participer à un monde fait d’individus libres, égaux et fraternels.
Ayant, je le répète, la certitude logique par ses actes que frère Michel, ce Messager du Créateur (Rév d'Arès 21/8), est honnête, juste et bon, je vous demande d’être honnêtes, justes et bons envers lui comme envers toutes personnes que vous vérifiez.
Comprenant que vous pouvez rencontrer des difficultés dans votre travail à toujours établir des relations honnêtes, justes et bonnes je vous envois mes sincères encouragements et  salutations fraternelles,
Patrick, Canada


11Jan08    74C80
Les dons que nous vous faisons Frère Michel viennent de notre cœur, c'est un pur acte de conscience libre et l'état ose vouloir lever un impôt sur nos dons!? Scandaleux!
J'ai fréquenté, pendant un an, un mouvement syndicaliste comme observateur. Je me suis lié d'amitié avec un secrétaire général, petit à petit, il a essayé de m'enrôler dans leur syndicat. Pour adhérer a ce syndicat on dois verser au minimum 20 ou 30 Euros par mois (je ne me souviens plus), sinon bye-bye (ce n'est pas comme ça chez les Pèlerins d'Arès). Des taux de cotisation particuliers sont prévus pour ceux qui sont au chômage, à la retraite ou qui travaillent à temps partiel, donc pas de liberté de conscience une obligation. J'ajoute que j'ai déjeuné plusieurs fois avec cette personne, toute ses dépenses passaient par la caisse des cotisations, une amie serveuse a servi plusieurs fois des personnalités très médiatisées, syndicalistes. Elle m'a dit qu'elle était scandalisée par ces personnes souvent désagréables, qui bouffent au plus cher et boivent des vins de grandes qualités,etc. Lors des manifestations ils vendent des sifflets, de l'alcool (on leur dit rien), des sandwichs. Tous les syndicats en font de même, je ne pense pas qu'ils soient taxés, eux. Si le fisc mettait le nez dans leur affaires, ils trouveraient des magouilles à gogo, mais, voila ce sont des syndicats. On a vu en novembre ce qu'ils sont capables de faire, ils pourraient bloquer tout le pays s'ils le voulaient et l'état c'est le cas de le dire flippe grave.
Et les dons faits aux églises, etc! Je ne jette pas la diatribe, ce sont des faits concrets. Alors, en vous attaquant, on attaque Dieu et nous, vos fidèles apôtres, je crains que l'état ne mesure pas où il a mis les pieds.
N'oublions pas David et Goliath (Samuel1 17/1-11)! En nous attaquant de la sorte, ils risquent de se trouver face à une situation qu'ils ne pourront pas gérer. [...] Moissonneurs nous sommes! La rue, nous connaissons! Nous faire entendre n'est pas très compliqué! Un mot de Mikal et l'armée se lèvera. Nous sommes assez nombreux pour nous faire entendre:
L(eur) oreille (a) le nerf, le(ur) jarret (a) le genou du cheval, le(ur) poignet tient la scoute ; il(s) parle(nt) dans le guichet ;  (ils) ouvre(nt) la main pour toi.  Le(ur) poumon fait cent voix de fer. Le(s) roi(s et) l(eurs) tabl(é)e(s) tremblent (comme) les loups (qui) entendent le lynx. (Rév d'Arès, Le Livre XVII/4-6 + annotations.).
Dieu n'abandonne pas les pécheurs pénitents:  Il conduit les pécheurs qui s’engagent dans les sentiers chevriers, Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leurs pieds écorchés. Il n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence; tous Il les fortifie dans leur ascension (Rév d'Arès 25/5-6¨+ annot).
Sœurs et frères, préparons-nous à aider Mikal! Pour la "Maison des Faucons", je sais qu'il y avait eu un projet proposé à Paris par A. [...]
D.B.


11Jan08    74C81
[...] Ce que je vous écris là peut paraître être pure folie, mais  voilà, ce qui peut paraître être folie pour les hommes peut ne pas l’être pour l’Éternel et son prophète.
Hier, je revenais d’une réunion professionnelle qui se tenait sur Paris. Dans le train qui me conduisait vers [nom de ville].
Je disais: "Seigneur, comment faire pour que notre prophète puisse s’éloigner et ne plus être affecté par ce soucis provenant du fisc. Mais comment peut il trouver une solution?"
À mon arrivée à [nom de ville], je vais vite voir le blog, afin de lire les derniers commentaires, et le dernier, celui de Quentin [74C78] m’a apostrophé, m’a donné à réfléchir, surtout le passage concernant "l’éternelle question de le crucifixion."
Vers minuit, j’ouvre La Révélation d’Arès Bilingue et lit un passage de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" et là me vient une solution qui, je vous le dis, va vous sembler folle.
[Folle] au point de me dire: "Mais le prophète a dû déjà y penser, il a franchement dû y penser."
Mohamed, après dix année de mission pacifique à la Mecque, a dû échapper, en l’espace d’une nuit, à un attentat qui aurait été fatal pour lui et sa mission [C'est la nuit appelée dans l'Islam "Nuit de l'Égire"].
Il a pu ainsi rejoindre Médine. Le prophète Élie a été bien obligé de fuir son pays pour échapper lui aussi à Jézabel qui tuait les prophètes (Roi1 19/1-14).
Il a pu ainsi sauver La Parole et le Père l’a élevé vers lui.
La crucifixion, ça suffit! Puisque vous ne devez pas vous exposer et que vous devez avant tout protéger cette mission qui est la votre, fuyez la France et ses lois et le fisc:
Si les sanguinaires te chassent à l’île sèche, là assois la Parole  !
L’île te fait honneur! L’île, Mon Œil court autour (Rév d'Arès XIV/10-11).
Puisqu'il ne vous reste plus que une semaine pour régler le fisc, il ne vous reste plus que une semaine pour quitter la France et rejoindre un pays comme[nom de pays] où vous avez très certainement des frères qui peuvent vous accueillir chez eux en attendant de vous trouver une habitation paisible pour vous et votre épouse et votre famille, si il le faut, et continuer votre mission en toute sérénité.
D’autres que vous, qui étaient poursuivi par le fisc l’ont bien fait. Pourquoi pas vous?
Et il y va de votre honneur de prophète (Rév d'Arès XXXVI/16) et de votre mission qui est universelle. Quitter Bordeaux en une semaine, trouver un véhicule de location pour emmener meubles, matèriel, ça, il y a bien des frères et des sœurs qui peuvent vous aider sur Bordeaux. Je pense que concernant la Maison de la Sainte Parole appartenant à l’Association Cultuelle L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, ils ne peuvent pas y toucher. Et fuir, fuir, avec votre épouse Bordeaux. Installé en [nom de pays] ou à [autre nom de pays] ou ailleurs, vous pourrez ainsi continuer à nous parler par le blog ou nous écrire ,mais vos forces iront directement à la suite missionnaire que vous devez impérativement continuer en toute sérénité.
Je sais qu’à votre âge ce que je vous dis là peut paraître de la folie, mais vous avez la Force et vous ne devez pas la perdre et vous exposer, mais fuir ces sanguinaires administratifs.
Pat


Réponse :
Je n'ai pas dit que j'étais mis en demeure de payer dans le mois qui suit la "proposition de rectification," mais de donner une réponse à celle-ci: Oui ou non avec les arguments en faveur du non. Je réponds évidemment non. C'est une phase hautement technique, fiscalement et juridiquement parlant. Il faut profonde réflexion et étude très sérieuse des termes de la réponse (Là on ne dort pas toutes les nuits, traversé par cent pensées à comparer). C'est une phase hélas trop précipitée (on n'y peut rien, c'est la procédure imposée), mais extrêmement importante, voire capitale, au regard de la suite que sera le contentieux, ainsi que je l'ai expliqué ici. Comme l'assemblée n'avait rien préparé dans ce domaine comme dans d'autres domaines pour m'assister dans une telle épreuve, j'ai dû faire face seul, aidé par mon conseil juridique et fiscal qui n'a pu me prendre en charge que tout récemment. L'épreuve l'a surpris autant que moi et il croyait ce dossier archivé une fois pour toutes depuis dix-huit ans.
Il est vrai que le Père me recommande de fuir à l'île sèche en certaines circonstances. Il est vrai que je suis l'honneur de Dieu (Rév d'Arès XXXVI/16), mais je suis aussi l'honneur de mes frères de France, le pays où Dieu est venu parler et qui constituent la première assemblée. Ma situation est parfaitement honnête et claire vis-à-vis des impôts de France et en restant ici je vais une fois de plus prouver la clarté et l'honnêteté de ma vie... et de mes comptes, si ce n'est pour moi, ce sera pour l'honneur de mes frères de France. Fuir, c'est laisser derrière soi un doute sur ce qu'on est et ce qu'on doit. Je ne dis pas qu'à la longue il ne me faudra pas, ne serait-ce que pour des raison d'âge, de santé, de souci devenu trop lourd, m'installer ailleurs, mais il n'en est pas question dans une phase où je considère que le Père me dit:
Tu tombes? Non! Combats!
J'étire ton épaule large comme un mur. Ton bras devient un barreau, ton front une étoile.
Ton coeur lance le Feu!
Tu fuis? La corne et la dent crèvent tes reins, les pis gros [les Pèlerins d'Arès] que tu as remplis. Le chien rit [alors].

Combats, entre le pied dans la terre! (Rév d'Arès X/14-19).
Mais je comprends que vous puissiez me considérer comme entré dans une phase où le Père me dit de me réfugier à l'île sèche. Je me trompe peut-être en voyant les choses à l'inverse. Sans faire le bravache et prétendre que je ne suis pas affecté par ce souci brutal — je suis profondément affecté — je suis aussi un homme de conscience, un serviteur de Dieu courageux et réfléchi. Je ne ferai que ce qui me paraîtra raisonnable et pour le moment je ne sais pas encore comment l'administration des Impôts va réagir à mon "Non. " Je refuse qu'elle revienne sur la décision prise et écrite voilà dix-huit ans en ma faveur, puisque les conditions de ma vie spirituelle n'ont absolument pas changé depuis ce temps.


11Jan08    74C82
Nous avons eu une trève de 20 ans après votre victoire de 89. Elle nous a permis de nous défausser sur vous de presque toutes nos responsabilités collectives de gestion des moyens non individuels de la mission, y compris une part de ce qui ressort normalement du denier de service des assemblées. Vous n'êtes pas vraiment devenu un chien mouillé, vous n'avez pas eu à aller à l'Ile séche, mais la trève est terminée. Place à la lutte sage!
Notre frère Mouhamad, le plus sage, le plus écouté des prophètes (Rév d'Arès 2/9), a réussi sa mission entre autres parce qu'il a mené avec une grande intelligence le combat contre les ennemis de sa mission: Il a su mesurer les forces le soutenant, ceux qui portaient épée comme ceux qui disposaient de réserves financières, [celui] qui était un hypocrite et de quels moyens disposaient les mécréants et quelle était leur stratégie. Il a su décider tout au long de son combat quand il fallait choisir l'évitement, quelles alliances rechercher, quand il fallait négocier, quand il fallait aller au combat avec tous les risques que cela comporte comme à Uhud. Nous devons l'imiter.
Malgré votre œil perçant, vous connaissez peu, et nous encore moins, les soutiens à notre disposition dans cet iceberg pas encore devenu Eau des consciences touchées par la Parole. À court terme, le soutien pratique et immédiat pour se tenir à distance la raie fiscale (après avoir payé les impôts légitimement dus comme probablement la TVA), ne peut donc venir que d'une association de défense avec une équipe resserrée, compétente, soudée, crédible auprès des pèlerins, et pour éviter de gaspiller votre temps, une seule association, c'est mieux.
Mais pour le moyen et long terme, nous devons définir une stratégie d'action adaptée à nos moyens et à ceux des ennemis de la mission pour nous mettre hors de portée de la raie actuelle et des futures raies.
Vous semblez découvrir l'incertitude juridique permanente dans laquelle nous vivons tous sans en avoir conscience. Or, l'insécurité juridique est dans la nature même de la loi des rats (Rév d'Arès XIX/24) dont les textes et les interprétations changent constamment. Pour le boniment médiatique, le droit est l'expression de la volonté populaire et l'État de droit protége ses citoyens. En réalité, le droit est le plus souvent un outil de spoliation au service des puissants et des malins, un écran pour l'arbitraire des administrations et le droit fiscal est un excellent support pour envoyer de venimeuses raies.
Soyons lucides! Pour le fisc, nous sommes a priori des moutons, peu lui importe que nous soyons honnêtes et consciencieux, [peu lui importe] que le droit européen ne lui permette pas de nous tondre aussi facilement, il s'attelle à repérer des moutons avec une belle toison bien épaisse, à les isoler du troupeau, à les entraver, les tondre et à partir avec la laine.
Ne perdons pas de temps en indignation, émotion ou incantation! Tant que presque tout l'argent de la mission transite entre vos mains, la toison est épaisse, le risque juridique porte sur vous personnellement et les conséquences de clochardisation ou de suicide n'ont jamais gêné la raie, sans compter le risque que dorénavant, tous nos dons à Mikal soient taxés à 60%. Il faut donc réduire ce risque et changer nos méthodes de travail.
La demi-dîme (Rév d'Arès 34/6-8), quand elle est donnée [la majorité ne la donne pas] et alors donnée librement, est l'enjeu majeur de ce contrôle, elle n'existe que du vivant du prophète, mais il faut trouver une solution pour, j'espère, les longues années où nous aurons à vous la verser par choix libre de notre conscience.
L'association cultuelle est une protection juridique forte, mais ses possibilités d'action sont très encadrées et limitées au culte. Il semble qu'elle puisse sans risque vous servir un salaire ainsi qu'à un ou deux salariés, c'est déjà cela. L'argent pour la rénovation du Saint Lieu aurait du être versé directement à cette association par les pèlerins et nous devrons certainement affecter une partie de notre demi dîme à cette association [quoique le prophèe n'ait jamais empêché personne de la lui verser directement]. Si les sommes qui peuvent vous être versées par l'association cultuelle permettent de couvrir les moyens de vivre dignement pour vous et votre épouse et que vous déclarez comme revenu personnel, c'est un risque en moins. Mais la masse la plus importante à protéger est bien évidemment la demi-dîme recyclée pour la mission et pour toutes les œuvres que vous décidez prophétiquement de soutenir. Au lieu de la verser en chèque pour le frère Michel, pourquoi ne pas communiquer (comme au téléthon) nos engagements de donation à une personne de confiance (fonction et compétences de trésorier de fait) qui fasse la synthèse périodique et l'interface avec vous pour que vous décidiez à quelle personne, association, assemblée ou action ces sommes pourront être directement versées par les donateurs. Ainsi les sommes ne transitent pas par vous, même si vous en décidez toujours personnellement l'affectation.
Le denier de service semble un sujet aux contours très flous pour beaucoup de pèlerins. Or, il nous concerne tous, isolés, membres proches ou lointains d'une assemblée locale, d'un groupe d'affinité. Je ne suis pas au courant des instructions que vous auriez pu donner sur ce sujet en tant que prophète. Comme pèlerin isolé géographiquement la plupart du temps de mes 20 années de mission, j'ai donc dû gérer cette question en conscience mais dans une grande incertitude sur la pertinence de mes choix d'affectation de ce denier de service, bien conscient que ce denier doit être géré dans une logique de solidarité et de redistribution des moyens de mission entre les individus, groupes d'affinités et groupes locaux. Des précisions de votre part ne sont pas urgentes mais seront bienvenues et permettront aussi que des sommes qui sont du ressort du denier de service ne transitent pas inutilement par vous.
Notre soutien à vos difficultés passe surtout par un réveil de la conscience collective presque 20 ans après votre article de 1989 que nous semblons avoir largement enterré. Sans un travail simultané sur la conscience collective, toutes les initiatives et projets qui sont en train de voir le jour seront [mal coordonnés...]. Relisons cet article du pélerin d'Arès 89 et réfléchissons à ses conséquences pour nous en 2008, individuellement et collectivement.
Cessons de compter sur le juge qui mange sa langue (Rév d'Arès XI/7) et secouons nous!
Milang Gompeng


Réponse :
Je suis très touché par votre commentaire, mais il comporte une erreur, d'une part, et deux points sur lequel j'apporte des précisions

Concernant l'erreur: Je n'ai jamais dit que les dons qui m'étaient versés étaient soumis à une taxation de 60%. Ces 60% correspondraient à ce qui est appelé, je crois, "droits de mutation", qui seraient appliqués dans le cas d'héritage ou de donation entre vifs non parents. Non, les Impôts de Gironde ne qualifient pas ce que je reçois de vous tous comme donation entre vifs, ils reconnaissent parfaitement mon droit de recevoir des dons sans qu'ils soient qualifiés de donation. Ils présentent les choses autrement. En résumé, pour rester conformes à la lettre de la Direction Générales des Impôts de 1989, ils disent sans le dire (on nage dans les ambigüités de langage) que selon leur appréciation locale, c'est la totalité de ce que je reçois pour les missions de Pèlerins d'Arès qui doit être considérée comme "la part (non définie dans la fameuse lettre) consacrée à mon entretien personnel à celui de ma famille."
Certes, ils voient bien que sœur Christiane et moi vivons modestement, mais ils ne semblent pas obligés de considérer ce point. Selon eux donc, ce que de ces dons j'ai reversé aux associations de Pèlerins d'Arès, ce qu'ils ne nient nullement, représente mon choix personnel de dépenses, exactement comme si j'avais choisi de dépenser et de perdre cet argent au casino d'Andernos-les-Bains ou d'acheter des diamants à sœur Christiane. Ils précisent que je peux consacrer des revenus détaxés à des œuvres de charité ou spirituelles mais seulement jusqu'à concurrence de 60% des 5/1000 des sommes ainsi consacrées, autrement dit rien (On a envie d'éclater de rire: 60% des 5/1000, c.-à-d. tout simplement les 3/1000...)

J'ai donc affaire non à un rejet grossier, mais à un détournement subtil juridiquement parlant de la décision de novembre 1989, détournement fondé (jusqu'à plus ample informé) sur une simple imprécision dans cette fameuse décision de novembre 1989. D'où, l'aspect complètement inattendu (surtout après dix-huit ans) de ce revirement.
Pour résumer, les Impôts considèrent que tout ce que j'ai reçu des Pèlerins d'Arès doit simplement être soumis à l'impôt normal sur le revenu, mais considérant les intérêts de retard et la modestie de mes moyens personnels, c'est absolument pharamineux pour moi. De toute façon, je n'ai pas gardé cet argent, je l'ai remise aux associations de Pèlerins d'Arès comme m'y autorisait sans taxation la décision de 1989. Je dois donc faire front à une interprétation juridique de fond. En fait, on est bien en plein conflit de conscience. Ce n'est pas du tout sous cet angle que nous pouvions envisager une remise en question. Mon conseil juridique et fiscal répondra lui-même aux Impôts dans les délais impartis et nous ignorons complètement comment les Impôts réagiront localement.
Pour ce qui est de la TVA, elle ne porte que sur les livres (j'ignorais la loi survenue dans les années 90 qui modifiait la protection des "œuvres de l'esprit") et comme je n'ai pas vendu beaucoup de livres et que cela porte sur une TVA réduite de 5,5% ce n'est pas un problème insurmontable. La gros problème ne porte pas sur le TVA.

Concernant le denier de service des assemblées: Ce que j'ai établi sur ce point (34/8) est fondé sur la liberté des assemblées de déterminer elles-mêmes ce denier, pour la simple raison qu'elles sont souveraines d'elles-mêmes (8/1). Je n'ai donné aucune directive précise sur ce point et d'ailleurs nulle question précise ne m'a été posée sur ce sujet par aucun groupe.

Concernant le juge qui mange sa langue (XI/7): Il s'agit là d'un juge qui prendrait sur lui de ne pas se conformer à la loi des rats. Je crois encore que la décision ou "doctrine" définie par la Direction Générale des Impôts me concernant en 1989 est claire en soi et n'a pas besoin d'un juge qui prenne le risque d'une interprétation équivoque. Je crois que cette décision peut être confirmée et, jusqu'à plus ample informé, je crois qu'un Tribunal Administratif ou le Conseil d'État n'a pas besoin de croire en moi ou en La Révélation d'Arès pour juger en ma faveur. Il est trop tôt de toute façon pour en dire plus et je sais bien qu'on ne peut présumer du résultat d'une affaire judiciaire, mais je mets pour le moment un espoir raisonnable dans une procédure rationnelle pour confirmer mon bon droit.

Ceci dit, je ne m'opposerais jamais à l'installation d'un organisme compétent composé de Pèlerins d'Arès à la hauteur pour la défense des intérêts de notre Cause, pas seulement pour m'aider dans cette affaire précise, mais aussi pour aider toute l'assemblée dans d'autres affaires concernant notre fraternité et, pour commencer, sa défense contre les calomniateurs et autres ennemis qui sont probablement derrière cette soudaine affaire fiscale. Nous vivons dans un monde hostile, aucun doute, et j'ai toujours appelé ce genre d'organisme de vigilance et de défense de mes vœux.



11Jan08    74C83
Tout en comprenant le frère qui vous écrit dans le commentaire 74C81 et en partageant votre énorme souci, je vous rejoins entièrement point par point dans votre réponse au commentaire: Il n’y a pas à fuir devant cet assaut du système contre vous, pour l’honneur de la première assemblée de France après l’Appel qui a été adressé par le Créateur de l’univers dans ce pays partagé entre sa rigidité dogmatique et l’espérance qu’il représente pour le monde par ses valeurs éminemment humaines "liberté-égalité-fraternité."
Oui, je suis totalement à vos côtés pour refuser à l’administration des impôts qu’elle revienne sur sa précédente décision de taxer les dons que vous recevez de vos fidèles sauf "sur la part des sommes consacrée à votre entretien personnel et à celui de votre famille, laquelle doit être rattachée à la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux" (voir réponse au commentaire 74C53).
Bernard


11Jan08    74C84
[J'ai hésité à publier le commentaire que voici... et puis je me suis dit: Un peu de sourire ne nous fera pas de mal]

Mon faucon vole mon bel oiseau céleste... Voilà le retour au repos. Au repos il dort dans la Main du Père, fier de son fils Mikal, son bien aimé entouré du Bon et de Muhammet, ô mes Divins Jules, c'est pas comme César qui lui pique ses
dernières graines sous le nez des pigeons qui mouftent pas... les lâches!
Grave! On a déjà rendu un maxiton, déplumés sur le carreau du bitûme de Panam depuis  des XXXXXXXXXXXXXXXXXXX centaines damnés... Fais chier, quoi!
Et on aide aussi l'aigle du Ciel pour aider ses petits z'oisillons sans défense.
Mon Dieu,! Faut-il demander la perm à cézig — ç'te plumeur d'oies blanches — pas un mec ça!
Un  mac comme qui dirait ma frangine quel boxon!
Aucune parole, des chelous ringards et ça se prend pour des aigles avec ça?!
Quel courage d'écraser les plus p'tits et les faibles!. Mais je suis beau joueur, j'veux bien tapiner, mais comme Marie-bas-de-laine (j'suis enrhûmée du dé, pardon)
Va! Niké tes paires si ça te chante le blouze, mais tu me mettras pas au tapin même si j'arpente les trottoirs sous tes z'yeux qui sont nases... Je suis  une fauconne, mais me prends pas pour un pigeon, sinon j'appelle mes anges. On n'a pas sifflé
ensemble, Ducon!
Mon beau Faucon et sage son attitude, qu'il se pose sur le poing ganté de sa fauconnière habituelle...
Tout doux! On va pas vous laisser vous déplumer Mon super-faucon bien aimé! Parole de fauconnière prête à la Sainte bataille rangée contre des coqs de basse-cour et leurs poulettes en chaleur...
Aussi je lisse ma plume et je mets mes plus belles plumes pour vous dire qu'y a vot' petite armée de z'oisillons  de tiercelettes aguerries avec jeunes faucons fringants.
Y'a bien un plan de bataille spirituelle de faulx-cons mis au point par certains de vos preux chevaliers avec belles amazones prètes qui ont engrangé  pour la moisson. Mais pour  ce qui est de la  forme que ça prendra...
Ils s'y attendent pas dutout... Ils prendront dans la tronche la Main du Père céleste. Bonne  petite baffe d'amour paternel sur le bec avec de l'humour en sus. Aller et retour, case départ!
Et.Vlan! Sur le cul les papattes en l'air... Mais sans haine, on garde son calme. Va falloir jouer serré et c'est pour ça qu'il y  
a des pros faits pour donner un sacré festiv'al sur l'air du beau Danube bleu.
J'menvole, je me remets sur ma branche et je prends de la hauteur avec ma forme (ma reine).
Un cri d'Une z'oie qui sillonne le ciel et voit un bel arc en ciel au-dessus de vos têtes d'oiseaux royaux... C'est beau!
Courage! La victoire est au bout.
Rendez vous d'amour à Con fol Han! cet été avec ma frangine de guerre.
Aplusplusplus


11Jan08    74C85
Dans une de vos nombreuses réponses sur ce blog (à Didier Br. je crois) vous disiez que l'ignorance des Impôts concernant La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès et vous, frère Michel, vous avait étonnée et même paru "totale" ou je ne sais quel mot. Vous en tirez la conclusion que la mission "sociale" ou la "mission qui finassait avec les athées" (des mots comme ça) a été nuisible au point que les Impôts eux-mêmes se demandaient si nous n'avions pas changé de croyance et d'activité. Vous semblez penser que ce manque d'information publique a joué un rôle néfaste dans l'administration.
Mais il n'y a pas que la mission qui a été négative, je viens de regarder les sites Internet et je vois que votre blog n'est même pas référencé par le moteur de recherche Google. Il y a une négligence là [...]
Didier (pas Didier Br.)


Réponse :
Je ne suis qu'un informaticien amateur et, d'une façon générale, je suis un homme seul débordé de travail. Je n'ai donc pas le temps de me faire référencer par les moteurs de recherche. Je n'y connais d'ailleurs pas grand chose.
Il n'y a pas très longtemps un frère m'a envoyé un E-mail me disant: "Vous devriez donner à votre blog votre nom au moins dans le titre en tête de la source (<title></title>) parce que c'est à partir de là que les moteurs de recherche vous attrape en scannant le net. C'est ce que j'ai fait: J'ai donné aux pages qui portaient le nom de freesoulblog le nom de Michel Potay Blog, mais ça n'a pas dû servir à grand chose puisque vous me dites que Google ne m'a pas référencé (Je n'ai pas vérifié moi-même, je n'ai pas le temps).
Je croyais que certains frères s'occupaient de me faire mettre en bonne place dans les pages me concernant ou concernant les Pèlerins d'Arès ou La Révélation d'Arès. Je suis ouvert à toutes les suggestions et prêt à faire sur ce site toutes les corrections qui me seront suggérées par des frères compétents.
Mais il n'y a pas que l'Internet et il n'y a pas que moi, pauvre vieux déjà débordé de travail. Mon souhait qu'on donne une bonne publicité de tout ce qui concerne notre foi, de nos activités spirituelles, de La Révélation d'Arès naturellement, bref, de tout ce qui nous concerne spirituellement parlant.
Sœur Christiane travaillant sur nos comptes avec le vérificateur des Impôts vit celui-ci réagir avec surprise chaque fois qu'elle lui disait quelque chose du genre: "Mais mon mari est le prophète pour tous les Pèlerins d'Arès, il n'est pas considéré comme un président de pêcheurs à la ligne," ou bien: "Il est impossible de refuser des chèques établis au nom du témoin de Dieu et qui constituent des actes de foi pour ceux qui les établissent. Il y a là autre chose que de l'argent. Il y a un fait de piété, De toute façon, vous savez que mon mari ne garde pas cet argent pour lui, etc., etc." À un moment donné il me dit à moi-même: "Comment? L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès s'occupe du pèlerinage?" Moi: "Comme son nom l'indique! Ça tombe sous le sens, non?" Lui: "Je ne savais pas." Je ne vais pas dresser une liste de tout ce que cet homme venu examiner nos comptes ignorait. Il me dit en substance: "Je n'ai jamais entendu parler des Pèlerins d'Arès sous l'angle de foi et de piété. je les croyais attaché à la moralité générale, à l'opposition au pouvoir, etc." Voilà donc comment nous sommes perçus. Ce n'est pas faux, mais c'est très insuffisant et c'est même négatif une fois privé du contexte spirituel. Je pense qu'il faudra changer cette image, qui est fausse.


12Jan08    74C86
Si on va sur Google et on tape MICHEL POTAY, votre blog est en 3e position de la première page

http://www.google.be/search?hl=fr&q=michel+potay&meta=
Michel Potay Blog bilingual fr-en
Blog conçu et géré par Michel Potay, Frère Michel (michelpotay.info) This blog is designed and run by Michel Potay, Brother Michel (michelpotay.info) ...
www.freesoulblog.net/ - 56k - En cache - Pages similaires

Vous êtes référencé sur divers forums et blogs (dont le mien) de personnes croyant à ce que Dieu a révélé à Arès.
Et Google allant sur ces forums et site note votre lien.
Vous êtes bien sur google.
Je vous envoie de la force et du courage.
Maryse


Réponse :
Pourquoi donc le Didier de 74C85 m'a-t-il dit que je n'étais pas sur Google?
J'aurais pu aussi vérifier avant de poster naïvement son commentaire et de vous obliger à m'informer du contraire.
Un grand merci.
Cela me permet de déduire des ignorances et/ou des idées fausses sur La Révélation d'Arès, sur les Pèlerins d'Arès et sur ma personne, manifestées par le vérificateur des impôts (qui est quand même inspecteur, qui n'est pas un grade de gratte-papier de base) que les agents des Impôts ne consultent pas ou ne se réfèrent pas à l'Internet. Voilà qui (entre parenthèses) confirme ce que je disais dans un échange sur mon think-tank actuellement en sommeil, à savoir que beaucoup de monde en France (à commencer par beaucoup de Pèlerins d'Arès) n'utilise pas l'Internet, y compris dans l'administration.
Il n'empêche que notre mission a trop souvent utilisé des thèmes sociaux ou moraux généraux, sources de méprises ou d'erreurs sur nos véritables espérances, qui sont spirituelles. Nous sommes des gens de foi, de piété, de pénitence et de moisson évangélique, ce que le vérificateur n'avait pas perçu. Il a donc bien manqué quelque chose dans l'idée que nous avons répandue de nous, dont nous avons surtout laissé ressortir l'aspect laïco-social, surtout à partir des années 90.


12Jan08    74C87
Tout d’abord, je vous affirme, comme beaucoup de messages le font sur votre blog, que moi aussi, je ne vous laisserai pas vous faire dépouiller de l’argent de Dieu sans vous apporter mes forces pour résister.
Je réponds dans un premier temps à un aspect technique sur le référencement de site. Car jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu des doutes sur votre volonté d’être bien placé au sein des moteurs de recherche tant votre blog est peu optimisé pour les moteur de recherche. De plus le grand blanc en tête de la page d’accueil me semblait avoir comme but de dissuader les badauds d’explorer votre site croyant ainsi avoir ouvert une page blanche.
Je pense comprendre par votre réponse au commentaire 74C85 que vous êtes soucieux du bons positionnement de votre site.
Tout d’abord, votre site n’est pas ignoré de Google. 434 pages y sont référencées. C’est pas mal et à priori, il semblerait avoir oublié peu de pages.
Le problème est que les moteur ne comprennent pas ce qu’il y a dans votre site. L’indicateur qui permet de dire cela est le Page Rank de Google. Votre page d’accueil et les pages intérieures semblent avoir un Page Rank maxi de 1 (sur une échelle de 0 à 10 où de 0 à 3 sont les petits sites, de 4 à 6 les sites qui ont de la consistance au delà de 7 les grands sites).
Le page rank est un indicateur subtil prenant en compte : l’intérêt du contenu de la page, et le nombre de liens qui pointent sur la page pondéré par le page rank de la page d’origine. En clair, il est très bénéfique d’avoir une page avec un page rank de 8 qui pointe sur votre site (elle indique l’adresse d’une page de votre site) alors qu’un lien sur votre site d’une page avec un page rank de 0 à 2 n’aura que peu d’effet.
Voici quelques pistes :
Les méta données description
<meta name="description" content="bla bla bla…" />
C’est ce que va prendre le moteur de recherche pour caractériser la page, autrement dit, pour identifier son contenu. Il faut prévoir une texte d’environ 150 à 200 mots pour ce bla bla. Idéalement, il faudrait faire un résumé de la page la longueur souhaitée mais en indiquant les 150 à 200 premiers mots de votre article, le moteur interprètera mieux le contenu de la page.
Les autres méta données ont peu d’intérêt.
Le titre:
<title>Titre de l’article</title>
C’est une donnée supérieure aux méta données. C'est-à-dire que si dans le titre de la page, vous avez le mot que recherche un visiteur, le moteur mettra en avant votre site par rapport à celui qui n’a ce mot que dans ces méta données. Il peut contenir 50 à 100 caractères.
Par exemple préférer :
<title>Victoire de la mort, Benazir Bhutto et persécutions fiscales d’un prophète</title>
à <title>frslblg-0074commentaires</title>
Pour optimiser ces informations (méta données, titre) il faut avoir une démarche marketing et rappeler les mots que vont rechercher les visiteurs.
L’url
C’est l’adresse de la page. Ex : http://freesoulblog.net/jGD/jGDtv.html
C’est encore une donnée que le moteur de recherche va interpréter. Elle est supérieur au titre et à la « méta donnée description ». Si votre url contient le nom que recherche le visiteur votre page est alors mieux placée que celles qui n’ont ce nom que dans leur titre ou « méta données ».
Par exemple, préférer :
http://freesoulblog.net/victoiredelamort.html
à http://freesoulblog.net/jGD/jGDtv.html
De plus les moteurs n’aiment pas trop les caractères de « rupture » (j’ai oublié leur nom) comme : / ou – ou _ ou .
Il est donc préférable de mettre vos page à la racine de votre blog et non dans un répertoire (/jGD/). Par souci de classement, vous pouvez par exemple retenir: http://freesoulblog.net/74victoiredelamort.html ainsi vos pages seront classées dans l’ordre des articles.
Les photos
Elles sont bien renseignées : textes alternatif et titre. C’est bon.
Les liens internes.
Afin de faire bénéficier les autres pages de la notoriété d’une d’entre-elles, il faut prévoir de faire des liens croisés d’un article à l’autre.
Une proposition pas trop gourmande en temps et de constituer une entête de page (ou pied de page) qui rappelle les liens à tous les articles dans la langue.
Enfin les liens externes
Plus d’autres sites indiquent l’adresse (l’url) de votre site plus les moteurs vont considérer que vote site est important. Pour que votre blog remonte dans la "considération" des moteur de recherche, il est utile que d’autres sites (plus précisément ceux qui sont bien positionnés: bon page rank) indique l’adresse de votre site.
Pour ma part, je vais donc ajouter un lien vers votre blog sur mon site de mission. Mais telle n’était pas votre souhait d’augmenter les visites sur votre blog, merci de me le dire et je retirerai ce lien.
Mon bien cher frère ainé, merci pour tous ce que vous m’apporté en exemplarité et en sagesse.
B.B.


Réponse :
Quelle merveilleuse mine d'informations simples et claires m'apporte votre commentaire! Mille mercis.
J'ai acheté des livres qui doivent expliquer tout ça, mais, étant un homme débordé, je n'ai jamais eu le temps de m'y plonger entièrement. Comme ma solitude me contraint à toujours vaquer au plus pressé, j'ai absorbé de ces livres le minimum indispensable de connaissance technique du fonctionnement de l'HTML et XHTML et CSS pour que mon site ou mon blog puisse dire ce que je veux dire et mettre quelques images.
J'ignore beaucoup de choses. Par exemple — vous allez rire — quand en 1999 je me dis: "Il faut quand même que je réponde à ces antisecte qui disent n'importe quoi," j'ai commencé à percevoir que l'Internet pouvait être un bon véhicule de l'information, j'ai créé mon site original. Je l'ai entièrement créé par la source, croyant que c'était ainsi qu'il fallait faire, à l'aide d'un bouquin intitulé "HTML4", c'est-à-dire par son code, ses balises, par son squelette, quoi! Certes, j'ai beaucoup appris de cette façon, mais une fois que tout a été fini et installé sur le web j'ai entendu dire qu'il existait des logiciels de composition de site dont on pouvait se servir comme de traitements de texte... J'aurais ainsi gagné beaucoup de temps. Plus bête que moi il y a peut-être Poil-de-Carotte (ou Gribouille?) se plongeant dans la rivière pour que la pluie ne le mouille pas, et encore! C'est pourquoi je dis que je ne suis qu'un informaticien amateur et je devrais honnêtement compléter ce terme en disant: un mauvais informaticien amateur.
Je vais, grâce à vos informations, et parce que je me rends compte que c'est très important, revoir la structure ou l'organigramme de mon site et de mon blog de telle façon que les moteurs de recherche puissent donner un maximum d'informations aux quêteurs d'informations.
Dans votre commentaire un point m'intrigue. Vous dites: "Le grand blanc en tête de la page d’accueil me semblait avoir comme but de dissuader les badauds d’explorer votre site croyant ainsi avoir ouvert une page blanche." Mais de quel grand blanc parlez-vous?
Pour ma part, quand j'ouvre ma page accueil (../index.html), le bandeau "Le Pèlerin d'Arès... The Arès Pilgrim" que j'ai fait moi-même (et qui est sûrement moche) est tout en haut sans le moindre blanc entre lui et le haut de l'écran. Je vais essayer de comprendre pourquoi ce grand blanc existe chez vous. Pour ma part, j'utilise pour mes tests Explorer et Firefox (chacun analysant XHTML er les feuilles CSS à sa manière) mais pas d'autres navigateurs.


12Jan08    74C88
Cette entrée de blog donne lieu à des échanges passionnants entre les commentateurs et vous. Je n'avais jamais autant réalisé la profondeur de votre solitude (et la noblesses avec laquelle vous l'avez assumée) et les inévitables et graves carences auxquelles elle vous a exposé, inévitablement.
Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans votre réponse à 74C86 (Maryse), c'est "l'ignorance et les idées fausses" sur La Révélation d'Arès, les Pèlerins d'Arès et vous, dont le vérificateur fait preuve. N'avez-vous pas déjà fait l'objet d'une enquête approfondie entre 1987 et 1989 à l'issue de laquelle une décision capitale en votre faveur a été pris à Paris à la Direction Générale des Impôts? Votre situation devrait être parfaitement connue des Impôts?
R.R.


Réponse :
La question que vous posez souligne l'un des aspects désespérants de ce revirement de l'administration fiscale à mon égard: Tout se passe comme si aucun contentieux n'avait eu lieu, entre 1987 et 1989. Tout se passe comme si tout était à recommencer. Et, en fait, tout semble recommencer. Il me faut tout rappeler moi-même. Si j'avais perdu mon propre dossier ou perdu la mémoire, je serais "foutu", si vous permettez ce mot.
Cela, par moments, me rappelle un film de Costa Gavras où jouait Yves Montand: "L'Aveu", je crois. Yves Montant, ex-vice-ministre à Prague, derrière le Rideau de Fer, est soupçonné d'être anticommuniste et réactionnaire et incarcéré. Il est soumis à des interrogatoires quotidiens par la police politique, qui sans cesse revient sur les interrogatoires précédents et les réponses que Montand a déjà faites, comme si rien n'avait encore été dit, comme si tout commençait sans cesse. On espére ainsi le troubler et le désespérer au maximum par ce manège sans fin autour des mêmes questions et de l'ignorance feinte des réponses qu'il avait données. Je ne prétends pas que c'est l'intention de l'administration des Impôts, je dis seulement que ça m'a fait le même effet terrible, surtout au début. À présent je soupçonne, sans certitude, qu'il y a peut-être aussi derrière tout ça une terrible incurie: Dossiers perdus ou incomplets ou pillés par Dieu sait quel informateur du dehors? Transmission des consignes pas faites? Incompétence? Ce n'est peut-être aussi que malice... Je ne sais pas. Oui, tout se passe comme si les Impôts d'aujourd'hui ignoraient tout des Impôts de 1987-89. Ce qui rend l'attaque et les pouvoirs incroyables donnés aux attaquants plus effrayants et redoutables. Eux existent absolument et vous, vous devez en somme prouver votre existence.


12Jan08    74C89
Si cela peut aider les gens des impôts à comprendre qui nous sommes !
Voilà ma « vision » de l’Assemblée :
Je vois l’Assemblée comme une soupe primordiale constituée de cellules, d’organismes unicellulaires totalement autonome. Chacune de ces cellules contient au plus profond d’elle-même le plan (ADN) et la Vie  d’un « Super-organisme » (un Corps vivant : « Dieu vivant … ») constitué de milliards de milliards de cellules.  De temps en temps une nécessité de la vie se fait jour et des cellules se regroupent pour former un organe remplissant une fonction particulière nécessaire, ensuite une fois leur tâches remplies ces cellules peuvent tout aussi bien retourner à leur vie indépendantes, ou se mettre avec d’autres cellules.  
Dit autrement, pour moi l’Assemblée est un cœur qui bat, fait de milliers de cœurs qui battent pour toutes l’humanité.  Et pour continuer l’image, chaque année le Cœur de l’Assemblée bat  trois fois en été, une fois en hiver, toutes les cellules sanguines reviennent  en Son Cœur  (reprendre Force, Feu-énergie, Lumière) avant de retourner irriguer et féconder le monde d’une Vie nouvelle ! 
Daniel C.


Réponse :
Ce n'est pas du tout le langage qu'on peut tenir devant l'administration des impôts, pour qui ce genre d'allégorie n'a aucune signification. C'est bien pourquoi on a toujours besoin, dans de telles affaires fiscales, d'un conseil juridique et fiscal qui rédige à votre place les réponses dans les seuls termes arides, voire même obscurs, propres à l'administration, au code des impôts et à la justice. Nous ne parlons pas du tout la même langue, eux et nous. C'est bien pourquoi, d'ailleurs, plusieurs questions de fond n'ont jamais été réglées depuis la loi de 1905 entre l'État, qui a sa logique et son langage, et l'Église, qui a sa logique et son langage, par exemple. C'est bien pourquoi les Témoins de Jéhovah doivent en appeler à la Cour Européenne des Droits de l'Homme car entre eux et la Droit français, c'est dialogue de sourds depuis plusieurs années.
Ceci dit, je publie quand même votre commentaire. On ne sait jamais! La grâce pourrait visiter tout à coup un responsable de l'administration fiscale avec le pouvoir d'arrêter net le processus lancé par les fonctionnaires de la base. Ce n'est pas moi, à qui Dieu s'est adressé, qui exclura jamais les possibilités thaumaturgiques de la foi.


13Jan08    74C90
En fin de compte, ce qui vous arrive c’est la parabole de l’Aigle et de la taupe [dans La Révélation d'Arès]:
Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes; il ne parvient pas au fond de nos tunnels! (Rév d'Arès 23/2)
La Révélation d’Arès représente le point le plus avancé de la psychologie et celui qui en a le plus la maîtrise c’est son prophète, notre frère aîné (16/1).
Vous êtes une bénédiction pour l’humanité et maintenant on vous accable !
Honte sur eux!
Nous vous aiderons selon nos moyens quoiqu’il vous arrive.
Christian S.


14Jan08    74C91
Comme la plupart de nos sœurs et frères, je suis très touché et affecté par ce qui arrive. Cela réveille de lourds souvenirs de rapports personnels avec les monstrueuses machines de la grue-hydre-raie-publicaine française. Je ferai tout mon possible pour aider, en concertation avec mes frères et sœurs. Pour le court terme, j'ai compris que toute hâte de l'assemblée serait préjudiciable.
Cependant, si cette assembléene s'est pas encore donnée les moyens de se voir elle-même (se spectrographier, précisiez-vous) — peut-être parce qu'elle pensait que vous seul et/ou Dieu saurait la voir —, ne pourrait-elle pas montrer le "bout de son nez" de la façon suivante:
Il est écrit: "Faites du bien à votre ennemi" et "si quelqu'un veut plaider contre toi et prendre ta tunique, laisse lui aussi ton manteau" (Matthieu 5/40 etc.). Dans ce contexte, à la lettre, faire du bien au fisc, représentant de la république, ce serait lui donner de l'argent et/ou même davantage.
Vous ne pouvez donner la somme exorbitante qui vous est réclamée. Finalement, dans la logique du système, ainsi que l'évoque un précédent commentaire 74c47, on peut dire que cette somme nous est aussi réclamée. Nous sommes une masse informe, sans structure, sans véritable nom autre que le terme flottant "Pèlerins d'Arès". Mais nous voulons être moulés à vous comme l'écorce au cœur de l'arbre, le temple au porche (Rév d'Arès 1/11). Si vous avez répondu "Non" à la "proposition de rectification", nous pouvons souverainement montrer que nous serions prêts à répondre "oui" de notre coté.
Ce serait une manière de montrer une (bonne) foi, par laquelle contrairement à d'autres mouvements religieux ou politiques, nous ne nous définissons pas "contre" (la république, le fisc,...), mais "faisant avec". Par exemple si les pèlerins d'Arès pouvaient s'organiser pour envoyer des petites sommes d'argents au trésor public en précisant que c'est pour vous aider, d'une façon anonyme, sans réclamer de reçus, que se passerait-il?
Il n'est pas question de donner nos noms à une institution qui en ferait mauvais usage, comme elle a voulu le faire avec les Témoins de Jehova. Donc, les chèques et virements sont à proscrire. Mais les enveloppes déposées (ou envoyées, mais c'est plus risqué avec la poste) au fisc, aux centres locaux ou régionaux des impôts, ou au trésor public seraient envisageables. Imaginez-vous l'effet?
Peut-être que ça ne produira rien, ou pire si c'est interprété comme une tentative de pression (mais serait-ce possible juridiquement parlant?).
J'ignore si la loi a prévu ce cas de figure saugrenue. En général, 80% des donateurs à des organismes reconnu d'utilité publique déclarent leurs dons pour bénéficier de réduction d'impôt. Personnellement, je fais partie des 20% qui ne déclarent pas, car je veux aussi donner à l'état qui a eu cette idée fondée sur une intention généreuse. Mais ceci est une autre
question. Le don anonyme et/ou manuel à l'état ou à l'administration fiscale ne me semble pas avoir été envisagé par les juristes. Pourtant il se pratique: Par exemple, quand quelqu'un qui a eu affaire à un agent fiscal bienveillant et compréhensif (ça existe, tout comme Dieu existe), rien ne lui interdit d'offrir discrètement, de la main à la main, une bouteille de champagne (ou de mousseux selon les moyens) au dit agent!
Cette proposition serait-elle susceptible de provoquer une prise de conscience (puisque c'est à ce niveau que le bas blesse) et un changement de position à votre — et à notre — égard?
Si ces dons de forme aussi incongrue sont assez nombreux pour "embarrasser" la machine dans son fonctionnement peut-être réagira-t-elle dans le bon sens?
Mais je rêve peut-être. D'une part, je ne suis pas sûr que beaucoup de pèlerins soient prêts à comprendre et agir dans une démarche aussi nouvelle et apparemment saugrenue. D'autre part, ce serait peut-être un coup d'épée dans l'eau. Qui sait?
Merci à vous et à sœur Christiane pour le spectacle des pas de danse sur les flots musicaux du Duna [Danube], où j'imaginais voir se refléter l'incendie de Rome (la maison de Néro, qui "brûle tout le temps" comme l'écrivait Brassens).
Formidable image de résistance qui m'a ému aux larmes...
L. Pasteur


Réponse :
Voilà, avec le commentaire d'Aplusplusplus (74C84), un message qui va remplir tout le monde de joie et... d'admiration, puisque vous ne proposez rien moins que de faire la charité à l'administration des Impôts. Des enveloppes pleines de numéraires? J'ai peur qu'on nous prenne pour des corrupteurs de fonctionnaires. Je propose plutôt d'installer un tronc au Pèlerinage, un gros tronc, en chêne ciré avec une plaque en cuivre bien astiqué: "Dons au Fisc". Peut-être une caisse à cierges à côté: Un cierge "taux réduit" 10€, un "taux plein" 20€? J'en connais un qui va être content, le vérificateur, quand je vais lui dire: "Un frère propose de créer un fonds de charité pour l'administration fiscale à laquelle les impôts normalement payés par les Pèlerins d'Arès ne semblent pas suffire.
Je ne trouve pas votre proposition saugrenue, je la trouve irréaliste, ce qui est différent, mais bien digne d'un homme qui rêve d'un monde meilleur où les rapports entre la collectivité et l'invididu seront bon enfant au lieu d'être de lois et de contraintes. Un rêve prémonitoire.


16Jan08    74C92
Je pense que la première urgence est de trouver les moyens financiers pour vous aider à faire face aux coûts qui seront certainement conséquents vis à vis des honoraires de fiscalistes et juristes que vous avez dû solliciter.
Vous envoyer des dons sans réflexion serait préjudiciable, car ils seront [si vous perdez au bout du contentieux ou du procès qui va s'ouvrir] soumis eux aussi à l'impôt.
Il est nécessaire qu'il y ait une concertation sérieuse pour pallier a cet inconvénient. Ce premier problème étant résolu il nous faudra envisager et réfléchir sur tous ceux [les inconvénients] qui par la suite pourraient apparaitre, mais une chose aprés l'autre.
Bernard C.


02Fev08    74C93
B Bhotto (communiqué)[traduit de l'Urdu par un fonctionnaire de l'ambassade du Pakistan]

Muchtaq Ahmed a dit: "Dans un pays gouverné par des généraux corrompus, Benazir Bhutto a été pour le peuple pakistanais assoiffé de liberté, de dignité et d'honnêteté, l'icône du défi et du courage. Elle est devenue plus grande dans la mort qu'elle n'était dans la vie."

Je suis vraiment désolé d'apprendre l'attaque dont vous êtes l'objet de la part de l'administration fiscale française, mais partout dans le monde des hommes bornés et violents cherchent par tous les moyens à réduire les libertés, y compris par le moyen de l'impôt. C'est exactement la même chose au Pakistan où les opposants au régime sont taxés au-delà de ce que la loi prévoit. Partout, dans tous les pays du monde, le fisc sait contourner les lois ou les interpréter à sa façon en fonction des têtes qui lui plaisent ou qui déplaisent aux pouvoirs.
Un ami pakistanais


XXXxx08    74C94
Texte
Signature


Réponse :
Xxxxxx xxxxx xxxxx xxxxx xxxxx