29Dec07
74C01
Vous
semblez mal renseigné sur Benazir Bhutto. C'était
une politicienne qui avait comme n'importe quel politicien un
seul but: Faire une bonne carrière politique, avoir le
pouvoir aussi souvent que possible. Je ne vois pas ce qu'elle avait qui
ferait d'elle une "prophétesse." Elle savait très
bien que dans ces pays d'Asie, où l'Angleterre a
laissé un semblant de tradition démocratique
après la décolonisation, la démocratie
parlementaire et le système électoral ne sont pas
vraiment acceptés et que les vieux
procédés d'élimination du concurrent
par le révolver ou par la bombe est
préféré au
procédé d'élimination par les urnes.
Elle est morte tuée par ce système, d'accord,
mais elle était elle-même le système.
Elle a donc pris ses risques et, loin de mourir comme vous dites pour
la victoire d'une "grande idée" elle est morte en toute
connaissance de cause et de risques. Elle a joué, elle a
perdu, c'est tout. L'émotion vient du fait qu'elle
était une femme, mais elle n'était qu'une femme,
pas un ange et pas une musulmane spécialement exemplaire.
Jinnah |
Réponse
:
Aucun de nous n'est un ange. Pour chacun et chacune de
ceux qui œuvrent pour le Bien,
le Bien
n'est autre que ce que le soleil est pour le sextant du marin: rien
d'autre qu'un repère, même si c'est un
repère sûr, et, pour le reste, il ou elle
est dépendant du climat et de la mer où
il navigue et des instabilités de l'un et de l'autre: calme
plat ou tempête, et du vaisseau
qui le porte, vaisseau solide
ou vaisseau
qui prend l'eau, etc. J'évolue, comme témoin du
Créateur mais aussi comme simple pécheur, dans un
pays de France où je ne peux
pas moi-même être exemplaire. Je ne peux agir que
dans la mesure où cette société, ses
habitudes, sa culture, ses humeurs, sa politique, son concept de la
justice (du permis et de l'interdit), etc., les forces contrariantes
qu'elle m'oppose, me permettent d'avancer. De là l'image d'Exode — exode spirituel
et
non géographique, bien sûr — que
j'utilisais
beaucoup dans les années 70 et 80. En
résumé, tout prophète,
qu'ils soit le premier ou le dernier des missionnaires, doit "adapter",
comme on dit. Benazir Bhutto "adaptait". Elle "adaptait" au Pakistan,
aux réalités du Pakistan où la femme
musulmane n'étant pas libre d'expression comme en Europe,
elle doit trouver le terrain qui lui permet de s'exprimer et
d'être entendu. C'est ainsi que Benazir Bhutto fit de la
politique, comme Muhammad fit la guerre, moins bien servis par les
circonstances que d'autres prophètes
qui purent se contenter de prêcher comme Isaïe ou
Jésus. Mes sœurs et frères qui
missionnent tout
comme moi "adaptent", parce qu'il leur faut aussi vivre et survivre
dans ce pays sans trop passer pour des excentriques, ce qui les
rendrait complètement incrédibles. Nous sommes
sans cesse à la recherche d'un
équilibre entre notre message et les possibilités
(plus limitées qu'on imagine) qu'a notre message
d'être entendu. Un équilibre toujours difficile
à trouver, que les
anges n'ont pas à rechercher, heureusement pour eux. |
29Dec07
74C02
Ce
sujet est très difficile, car il concerne chacun de nous,
chaque ÊTRE en devenir — Nous sommes tous
des ÊTRE(s) en
devenir; nous avons à peine commencé.
Ce
sujet peut être abordé de différentes
façons, soit par les faits, soit par l'origine des faits,
soit par leurs conséquences.
Quoiqu'il en soit ce
sujet renvoie à soi. Tout comme ce sujet me renvoie
à ce que je donne,à ce que ma
conscience me permet
d'appréhender, de concevoir, de comprendre pour
éviter la violence, sachant que tout homme, tout
humain est invité à réprimer la
violence en soi depuis l'aube des temps.
Ce sujet renvoie
donc
à soi-même, à notre propre
capacité de donner, d'enfanter le Bien
en soi, puis ,
ensuite, autour de soi.
L'image symbolique de
Caïn tuant son frère Abel, est toujours vivante
dès lors qu'elle n'a pas encore été
suffisamment apaisée, pardonnée par les actions
d'un bon nombre d'humains qui donneront envie d'en faire autant. Nous
comprenons tous cela. Nous le ressentons tous. Parce ce que tout fait
de violence commence par soi: Lorsque l'homme ment, lorsque nous
mentons, lorsque nous sommes hypocrites, lâches, lorsque nous jugeons,
lorsque c'est l'orgueil qui nous fait agir, nous le savons. Tout
cela se projette et participe aux guerres, aux faits sociaux, aux
défradations [déprédations?] de tous
ordres. Lorsque nous voyons sur
l'écran de télévision les
films,
toutes ces exactions, ces crimes, nous comprenons à quel
point la race humaine s'entête à tarder
à se sortir de l'instinct de hargne.;comme si l'instinct de
conquête et de domination mobilisateurs de
vengeance était nécessaire, à l'humain.
Nous
comprenons que l'homme pourrait cesser d'alimenter ce cycle infernal,
cette guerre du feu, ne serait-ce que par fatigue.
Quelques
uns pourraient se mettre à table (partenaires sociaux,
parents, éducateurs, jeunes, vieux, hommes et
femmes de tous bords et de tous âges, politiques ou non,
croyants de toutes confessions ou nons croyants, de tous bords) et
dire: "Posons ces mauvaises armes (ces mauvais arguments), celles qui
nourrissent l'opposition:haine pour haine, mauvais traitement pour
mauvais traitement, etc. Cessons les comptes ou règlements
de comptes qui font couler l'encre et le sang! Pardonnons
à nos ennemis, ainsi que nous sommes invités
à le faire par la Parole, transmise par les
prophètes depuis Adam (Juifs chrétiens,
musulmans, protestants, et même les athées) etc."
[Pardonner]
à
son ennemi... Notre Création est
vouée à l'Amour, non à la
destruction. Apprenons ou ré-apprenons l'écoute
de
l'autre sans le juger, sans le montrer du doigt. Comprenons-le, ayons
du moins le courage de le vouloir!
En
quoi est-ce que cela pourrait déranger les hommes ou femmes
que nous sommes de rendre cette humanité moins cruelle en
cessant d'entretenir cette machine nourrie par les réflexes
archaïques de la vengeance?
Des
hommes et des femmes se retrouvent actuellement,
à un stade de leur vie, désemparés,
à un stade où ils ne savent plus s'il faut
donner, à qui donner ou comment donner.
Beaucoup
d'êtres humains ont besoin de leurs frères de
leurs
sœurs humains pour construire ce monde aimant, mais la
difficulté réside dans le choix de la
liberté (face aux libertés).
À quelle liberté
sommes-nous invités? Est-ce
une liberté libre
au sens créatif, au sens de la Parole enseignée
par le Père, par tous les
prophètes et encore aujourd'hui par le Message
révélé à Arès?
Liberté
qui par l'Amour de l'autre, redonne confiance et nourrit la paix?
Ou
bien préférons-nous rester dans le
règlement de compte?
Le nerf,
qui
nous relie au Créateur de l'univers, n'est pas
martial. Il est bien vivant.
Pour
défendre la jeunesse, Victor Hugo aurait peut être
dit: "(Nous sommes) au chevet du malade... Cette maladie (nous ) la
traitons mal... La moitié de nos codes est routine,
l'autre [moitié] empirisme..." (Extrait de l'ouvrage "Claude
Gueux")
Qui
est réellement coupable? Est-ce que ce sont ces jeunes?
Est -ce la société?
Est-ce que ce
sont les pouvoirs ? Ou bien est -ce le pouvoir qui est en chacun de
nous?"
Danielle G. |
Réponse
:
Je ne sais pas où publier ce commentaire. Je le
trouve ce matin au milieu d'une inondation de junk mail, de messages
parasites (des retours à l'envoyeur fictifs), plusieurs
milliers d'E-mails parasites, faits pour encombrer ma boîte
de messagerie, sans doute en représailles de mon article
0074. C'est en triant patiemment, de 5h00 à 6h30 ce matin,
dans cette énorme masse de junk mail et de spam, que mon
spamguard pour une fois n'est pas parvenu à
éliminer, que j'ai trouvé votre commentaire en
tête duquel vous ne précisez pas la destination.
Je le place ici à tout hasard, bien que, parlant de
"défendre la jeunesse" dans un de ses derniers paragraphes,
il puisse concerner l'entrée 0073. Dans un de ses premiers
paragraphes il parle de Caïn tuant Abel et semble bien alors
concerner l'entrée 0074. | 29Dec07
74C03
Je
suis un peu déçu. Votre article [0074] est
romantique, on le sent écrit sous le coup de
l'émotion. C'est de la littérature
émotionnelle. Des mots! Vous comparez bizarrement
l'assassinat politique de Mme Bhutto, qui savait très bien
que les partisans de l'Islam radical que représenta le
Général Zhia (celui qui fit condamner et pendre
M. Bhutto père) voulaient sa peau, parce qu'elle a
probablement fomenté le sabotage de l'avion qui explosa ou
s'écrasa avec Zhia. Dans ces pays d'Asie ou d'Afrique, quand
on fait de la politique, ce que personne ne vous oblige à
faire, l'assassinat politique fait partie du programme
démocratique.
Je ne vois pas la comparaison entre
la disparition de Mme Bhutto et vos ennuis actuel, que je suppose
administratifs et même, comme vous parlez de
dépouillement, qui sont probablement fiscaux comme ceux que
vous avez eus dans les années 80. Je croyais que cette
affaire fiscale s'était très bien finie pour
vous. Tout le monse sait que vous n'avez pas fait fortune sur le dos de
la mission arésienne, sinon vous ne résideriez
pas à Bordeaux, ni même en France où la
fiscalité est lourde et très encadrée.
Vous payez normalement vos impôts sur vos revenus personnels,
vous n'êtes pas soumis à l'ISF [impôt
sur la fortune]. Qu'est-ce qu'on peut bien encore exiger de vous
à près de 80 ans? C'est vrai que cela ressemble
bien à une nouvelle manœuvre pour vous faire
taire, quoique cela peut être aussi seulement de
l'incompétence administrative.
Mais de
là à vous comparer avec Mme Bhutto!
J.-J. |
Réponse
:
De
la "littérature émotionnelle"? Je
ne sais plus comment s'appelait ce grand patron de la MGM à
Hollywood, qui inspira
Fitzgerald pour son roman "Le Dernier des Nababs", et qui disait:
"Writers? Just schmucks with typewriters!" — Je traduis: "Les
littérateurs? Tout simplement des cons avec des machines
à écrire" — C'est ce que je me dis
parfois en
pensant à moi, aux quelques livres que j'ai
écrits,
à ce blog: "Des mots!" comme vous dites. Mais
vous-même
pourquoi m'adressez-vous ce commentaire en "mots"? C'est parce que nous
n'avons pas d'autre moyen de traduire nos pensées. Dieu
lui-même ne peut communiquer sa Parole qu'en mots.
C'est
vrai que j'ai écrit cette entrée sous le coup
d'une
grande émotion. J'eus la même émotion
autrefois
lors de l'assassinat du Président Kennedy ou du Pasteur
King. Je
ne vois pas ce que l'émotion enlève à
la
vérité du fond de ces douloureuses affaires.
Mais
cette fois-ci c'est une émotion double et, de toute
façon, je n'en suis pas resté à
l'émotion.
Si vous m'avez bien lu, vous m'avez vu m'élever au-dessus
des
détails "émotionnels" de deux faits
simultanés.
Assassinat d'un côté, abus administratif de
l'autre,
apparemment sans comparaison, mais aussi brutaux et consternants l'un
que l'autre et surtout de même cause: Leurs
exécuteurs
veulent enlever à une femme ou à un homme leurs
moyens de
s'exprimer et empêcher les mouvements qui viennent dans leurs
sillages de remporter un jour la
Victoire
sur le mal! J'ai souligné le sens universel de la
crucifixion,
tant dans son injustice et les souffrances qu'elle provoque que dans
ses conséquences plus lointaines: La grande idée
du Bien
qu'on a voulu faire taire a quand même poursuivi sa route
vers la Victoire
finale.
Ceci
dit, oui, et comme fonctionnaire, vous avez tout lieu de vous en
douter, l'administration fiscale, avec effet rétroactif et
de
façon totalement inattendue, remet au cause ses propres
engagements à mon égard, pris il y a vingt ans,
comme
vous le savez. Pendant vingt ans je me suis conformé
à
ses décisions et elle agit aujourd'hui comme si ses propres
décisions n'avaient jamais existé. On est bien
dans le
cadre d'une brutalité "assassine," ici par le silence
("l'ignorance" évidemment intentionnelle des
réalités), là-bas par le vacarme d'un
révolver et d'une bombe. De plus, bien sûr, tous
les
fonctionnaire auxquels j'eus affaire il y a vingt ans à tous
les
niveaux de la hiérarchie sont maintenant à la
retraite et
les jeunes qui les remplacent se disent sans doute: "On va changer tout
ça," sans même en discuter avant, ce que, je
suppose,
leurs règlements ne les obligent pas à faire.
On
n'a
pas de mal à menacer de me prendre tout ce que j'ai, vu que
j'ai
peu personnellement! L'addition est vite faite. Heureusement, j'ai
gardé tous mes documents juridiques, mais me
voilà
reparti pour un contentieux long et pénible, dont,
à 78
ans (je n'ai pas encore 80 ans), je me passerais bien. Je
ne l'aborde pas avec la même énergie
qu'en 1987,
même si j'ai plus de chances de réchapper
à
l'attentat fiscal que Benazir Bhutto n'en avait de réchapper
aux
attentats meurtriers. Dans leurs principes, les similudes des
intentions de nuire, de faire taire, d'éliminer, sont bien
là. Non la comparaison que je fais n'est pas"bizarre".
Dernier
point: Concernant le Général Muhammad Zia ul-Haq,
qui fit
pendre Ali Bhutto, le père de Benazir Bhutto, je ne crois
pas du
tout que l'attentat qui tua cet usurpateur fut "fomenté par
Mme
Bhutto" dans un esprit de
vengeance.
La Webster's New World Encyclopedia elle-même, bien
qu'américaine et partisane, dit que l'inspiration et les
moyens
de cet attentat sont venus de la "US Central Intelligence Agency",
autrement dit la CIA. | 29Dec07
74C04
Oui
pour la Victoire
de la Vie!
Pouvons-nous
participer à stopper la menace que l'on vient de vous
adresser?
Vera Rès |
Réponse
:
Merci,
ma sœur, pour votre offre d'aide, qui me touche beaucoup,
mais
les affaires de ce genre sont très
spécialisées et
délicates, car j'ai affaire à une administration
qui ne
manque pas de manier à l'occasion le paradoxe et
l'ambiguïté à un niveau vraiment
poussé. Donc
m'aider est affaire de compétence. Mais vous avez d'autres
compétences: la foi et l'enthousiasme de
l'espérance. La
meilleure façon de m'aider pour le moment est de poursuivre
votre apostolat tel que le Père nous demande de le
pratiquer! | 29Dec07
74C05
[...]
L'assassinat de Benazir Bhutto est dans la lignée des
assassinats d' Anouar el-Sadate (1981 ) et d'Yitzhak Rabin (1995).
À présent c'est Benazir Bhutto. La crise est
universelle,
se qui se passe dans les banlieues est le reflet de se qui se passe
dans le monde entier quotidiennement. Tant que les êtres
humains
pécheront cela continuera. Tant qu'amour universel,
pardon, bonté,
générosité, sagesse,
réflexion, pénitence, etc., ne seront pas
établis,
cela ne cessera pas.
Nous le savons, nous vivons dans une
humanité très malade, il arrive des conflits qui
par de
simple actes de réflexion, de sagesse, d'
humilité, d'
amour évangélique, de pardon, de bon sens,
pourraient-être résolus rapidement. Cela commence
dans
notre quotidien, au travail, entre amis, dans la famille, le couple. On
ne peut résoudre les grandes guerres que si l'on
résout
d'abord les petites guerres, à commencer par celles contre
notre
propre tentateur intérieur. Voir "Je m'espionne" et "Ce que
tu
auras écrit" (Le Pèlerin d'Arès 1990,
p.295, Vie
Spirituelle) et la veillée 26 (Rév
d'Arès ).
Notre
humanité est conditionnées à
réagir
selon les situations: Toujours plus de loi, celle des rats (Rév
d'Arès XIX/24), de spoliation,
de domination,
de
conditionnements, d'esclavage,
d'idoles de l'esprit, de chefs, de
systèmes contraires au code divin, etc.
L'assassinat
de Benazir Bhutto nous attriste beaucoup. C'est un acte barbare.
Certains hommes sont vraiment des animaux, des lâches. J'ai
la
conscience d'un faible
lumignon, je ne suis pas un virtuose de l'amour et de la pénitence,
mais, je sens la nécessité d'un changement.
Je sais
qu'il viendra de notre volonté créatrice, mais
aussi dans le rassemblement autour de Mikal,
de l'unité, de la naissance de la conscience collective. Je
sais
et nous savons tous que nous avons un grand rôle à
jouer
dans le changement du
monde
en bien. Notre peuple est grand par sa diversité des
êtres
de toutes les classes sociales, métiers, connaissances,
expériences, etc. Puissent des voix socialement reconnues du
public se faire entendre! Il y a franchement du boulot pour que cette
humanité passe à un autre niveau de conscience.
Ensemble,
nobles messagères et messagers de Dieu changeons!
Unissons-nous et ce monde
changera: La
Moisson que Je t’envoie faire, homme Michel, est un labeur
pour
les géants des temps anciens, mais ton bras est faible comme
une
tarière qui voudrait percer une montagne ; c’est
pourquoi
toi et tes moissonneurs, vous serez assistés tous les jours
; on
affûtera vos faux émoussées, Mon
Souffle ploiera
devant vous les épis, le Feu du Ciel brûlera les
épines, une légion d’anges tout
équipée frappera vos ennemis (Rév
d'Arès
31/6 )!
Nous sommes une toute petite
vigne qui, de
générations en génération,
grandira et le Jour
de Dieu viendra.
Benazir Bhutto était
très médiatisée, Mikal
non. C'est certainement une bonne chose. Les médias ne sont
qu'assoiffés par l'évènementiel,
l'immédiat, le scoop, le spectaculaire (Guerre "
Et se que
tu auras écrit" Le Pèlerin d'Arès
1990, p.82,
"Souffrance de l'homme") Les scandales,etc. Le système est
dur
avec nous, combien de fois ai-je missionné des personnes qui
au
premier contact étaient ouvertes, des personnes avec qui une
amitié était naissante, jusqu'au jour ou je leur
appris
que j'étais un Pèlerin d'Arès, un
homme
d'espérance spirituelle en une meilleure
humanité,
etc. Résultat: Plus de nouvelles! Silence total sans
explications! Rejeté sous prétexte que je suis...
nous
sommes... dans une secte!? Par contre, si les médias nous
montrent les guerres, les injustices, les assassinats, les
émissions TV-Réalité, les frasques des
gouvernants, leur vie privée, voyages, leurs mensonges,
etc.,
ça c'est accepté!
Le mensonge est
partout, ceux qui
représentent les systèmes ne sont
intéressés que par leurs acquis. Plus de pouvoir,
de
domination, de biens matériels, etc. Il se passe
actuellement
des choses très graves dans notre
société, les
divers déplacements et rencontres du président
français au quatre coin du monde avec d'autres dirigeants
posent
questions que préparent les
rois noirs, blancs, les princes du
culte!?
Une guerre mondiale? On sent des tensions dans tous les secteurs de la
vie quotidienne. Je mesure à quel point notre
mission est noble, grande et ô combien! difficile et
[je
réalise] que ce sera dans notre unité avec Mikal que nous accomplirons La
Parole.
Frère
Michel vous écrivez: "De même, dans la disparition
du peu
que je possède, si je ne peux arrêter la menace
qu'on
vient de m'adresser et si, cette fois, on réussit
à me
dépouiller, il y aura quelque part une Victoire." Cela
démontre à quel point la crise est
grande. Que pouvons-nous faire pour agir avec vous, Mikal? Quels
conseils nous donneriez-vous pour nous faire entendre? Depuis plusieurs
jours me vient à l'esprit ces mots: ...avant que ne pleuve le
péché des péchés
(Rév d'Arès 38/2) et le
mystère des verset 26/13-14.
Didier Br. |
Réponse
:
Quel conseil vous donnerais-je? Soyez des grands pénitents. Aimez,
pardonnez, faites la paix, libérez-vous chaque
jour davantage, cultivez
l'intelligence spirituelle, la patience, la prudence, et moissonnez, moissonnez,
bien sûr! Ce sont les armes, ou plutôt les outils,
que le
Père nous donne contre ce monde malade du
péché.
Concernant
les personnes dont vous n'avez plus entendu parler après
qu'elles eurent appris que vous étiez Pèlerin
d'Arès, un croyant en somme, n'allez pas imaginer qu'elles
font
automatiquement le lien avec l'idée de "secte". Une "secte"?
La
plupart ne savent même pas de quoi il s'agit. C'est surtout
parce
que, dans ce monde qui devient plus athée chaque jour, la
foi,
quelle qu'elle soit n'est plus comprise, plus admise, parce que les
hommes ont perdu dans leur cerveau la catégorie
où ils
pouvaient encore classer la foi il n'y a pas si longtemps. J'ai
parlé avec des Catholiques, des Protestants, ils m'ont dit
qu'ils étaient dans la même situation de rupture
avec la
masse athée et qu'ils devaient se dispenser de se dire
catholiques ou protestants s'il voulaient éviter des
ruptures de
communication avec la société.
Pour
cette raison, je
crois qu'il nous faut carrément présenter la foi
comme le
Père lui-même nous le présente et ne
plus
hésiter à parler de péché,
de pénitence,
d'âme,
de fond
spirituel de l'homme. La preuve se fait que nous n'avons finalement
rien gagné à finasser avec les idées
athées
et matérialistes au milieu desquelles nous vivons. Je vois
bien
aux questions ahurissantes posées par l'administration
comme:
"Mais vous priez? Vous croyez en Dieu?" et leur étonnement,
voire leur scepticisme, quand je réponds: "Oui, bien
sûr."
Je vois bien que nous avons beaucoup perdu du respect qu'on nous doit
en nous faisant passer pour des "sociaux," des "philosophiques" ou des
"philantropes."
Le monde ne nous connaît plus et
croit
même que nous avons changé d'activité.
Nous avons édulcoré notre langage, nous
avons
flirté avec le rationalisme, par respect pour les
incroyants,
pensant être mieux compris d'eux, mais non seulement nous
n'avons
pas gagné leur estime, mais ils se méfient de
nous
maintenant, bref, ils nous dévaluent beaucoup et comment ne
pas
le comprendre? En cachant notre foi, comme à certaines
époques nos frères juifs cachaient leur foi, ce
camouflage devient peur, parce que notre conscience qu'il faut
être prudent
devient inconscience que nous sommes des prophètes
de la vie spirituelle, nous perdons notre consistance même.
Et ce
faisant, ce que nous pensions gagner en considération
sociale,
eh nien, nous l'avons perdu au contraire. Nous avons perdu, non
intérieurement mais aux yeux du monde, la valeur
spirituelle,
sacrée même, qui est la nôtre. Dans la
mesure
où cela ne menace pas notre survie dans le
système, nous
ne devons plus nous cacher à ce point! Il n'y a apparemment
que
dans l'environnement de travail que nous devons rester discrets.
Ailleurs, nous commençons à être
traitres à
notre foi et à notre espérance. | 29Dec07
74C06
Je
ne trouve pas "bizarre" votre comparaison entre la mort tragique de Mme
Bhutto et vos brusques soucis administratifs. Dans ce monde les brutes
intéressent beaucoup plus les media ou leurs
hiérarchies
que les doux
jugés comme dans l'armée moins
intéressants ou moins efficaces.
Il n'y a rien
d'étonnant dans des actes de brutes, criminels ou
bureaucratiques.
La
brute qui a tué Mme Bhutto se foutait pas mal de cette femme
qu'il n'avait sûrement vue qu'à la
télé,
mais on lui avait dit qu'il irait tout droit au Paradis d'Allah,
où vont les martyrs, et à la brute qui vous a
envoyé des papiers pour vous réclamer de l'argent
que
vous ne devez pas, il brigue une promotion, son petit paradis
administratif à lui, ou il veut se faire pardonner quelque
chose
(Il a pu se tromper dans le sens inverse
précédemment).
Comme je suis moi aussi fonctionnaire, même si je ne suis
qu'un
"rond de cuir", je sais comment ça se passe: On envoie des
mises
en demeure qui "ne tiennent pas la route," en sachant bien que, de
toute façon, elles seront refusées et
discutées
dans des contentieux interminables, mais on est bien vu. C'est comme
les flics qui établissent des procès verbaux
à qui
mieux mieux, même si après ça fait des
histoires
à n'en plus finir: Ça donne du travail
à des tas
de gens de la justice et d'autres administrations, dont les postes
seraient tôt ou tard supprimés sans ça.
C'est
pourquoi les brutes sont mieux vues que les flics qui
réfléchissent avant de sortir leur carnet.
Attention!
Vous avez affaire à un vrai monde économique
intérieur qui se ménage ses petites affaires.
Mais c'est
encore un autre sujet.
On vit dans un monde de brutes.
Pourquoi
seriez-vous épargné? Quand je vois "La Passion du
Christ"
dont vous avez parlé dans ce blog (j'ai oublié
quand) je
me dis que c'est plus un film sur les brutes qu'un film sur le
Christ. On n'a pas évolué.
C'est
révoltant, on en pleure, mais c'est comme ça.
Roland | 29Dec07
74C07
Je
suis à la retraite. Il m'est plus facile d'exprimer ma
pensée. Je me suis toujours sentie lâche de ne pas
vous
avoir aidé de 1987 à 1989, bien que je me sois
tenu au
courant du contentieux de l'époque par X... Ce que
l'administration vous a accordé, le Conseil d'Etat vous
l'aurait
accordé (les tribunaux administratifs aussi, mais ils
n'existaient pas encore, je crois), ce n'était que justice
et ce
n'était que la loi. On ne vous a pas fait de faveur. Mais
c'est
vrai qu'il y a aux Impôts une pratique administrative quelque
peu
au-dessus des lois et que de lourdes frustrations peuvent en
résulter. L'État a besoin de beaucoup d'argent et
n'est
pas trop regardant sur la façon sont il est
perçu.
Malheur à qui se laisse impressionner, même si le
ton est
moins comminatoire qu'autrefois. Depuis vingt ans plusieurs lois
fiscales ont changé sans que vous vous en doutiez, je le
devine,
et un agent zélé a compris qu'on pouvait vous
coincer sur
quelque chose.
Je devine aussi qu'il s'agit de
re-qualification de
certaines sommes et non de taxation de revenus cachés, car
dans
ce cas vous seriez fraudeur et vous ne vous estimeriez pas victime
d'abus administratif. Vous n'en parleriez pas aussi ouvertement. Et
puis, comme dit le commentateur 74C3, si vous gagniez beaucoup
d'argent, vous n'habiteriez pas en France et vous n'habiteriez pas
Bordeaux où la vie n'est pas encore trop chère.
C'est
sûrement une situation très pénible
dans la
solitude, à votre âge et à cause des
conseils
fiscaux et juridiques très coûteux que vous allez
devoir
utiliser. Peut-être, si la question n'est pas
réglée rapidement, les Pèlerins
d'Arès
devraient-ils créer une association de défense de
leur
fondateur, le témoin d'Arès, pour
récolter
l'argent nécessaire à une longue
procédure, mais
je ne veux pas anticiper. Quel gâchis de toute
façon:
Payer pour ne pas avoir à payer ce qu'on n'aurait jamais
dû vous demander de payer!
Là aussi il
y a comme un
parallèle entre vous et Benazir Bhutto. Si elle avait eu les
moyens d'un grand parti avec les gardes du corps et le personnel
nécessaires, l'assassin n'aurait pas pu l'approcher aussi
facilement (Il semble qu'elle a été
tirée comme
à la foire, à courte distance). Comme vous elle
manquait
d'argent, de logistique et sûrement d'information. Elle
était dans son genre une victime facile. Comme vous. Sauf
que
l'administration fiscale, si elle est dure, n'est quand même
pas
"assassine" comme je l'ai lu dans un commentaire.
Vous
savez,
l'administration comme tous les hommes partout ailleurs est plus
tentée par les actes faciles que par les actes courageux qui
demandent étude et réflexion. Quelles que soient
les
causes d'une vérification ou d'un contrôle (tout
contribuable peut y être soumis, vous n'êtes pas
forcément visé), une logique idiote veut qu'on
frappe
d'abord sur la base des critères les plus faciles, et qu'on
n'étudie et réfléchisse qu'ensuite. De
là
une un gâchis de temps et d'énergie
considérable.
Les agents du fisc suivent la vie moderne qui veut la
facilité.
Le courage et la réflexion, c'est l'exception, en somme
c'est
vous, c'est la solitude. Tout le monde n'a pas l'héroïsme
de vivre comme vous et de tourner sept fois sa langue dans la bouche
avant de parler comme vous, frère Michel.
Si
je peux vous aider et si ma santé me le permet (maladie
nerveuse
évolutive)... mais je ne suis plus dans le coup, comme on
dit.
Les choses changent et la compétence s'évanouit
avec le
changement.
Jacqueline |
Réponse
:
Vous
me surestimez. Je ne tourne pas toujours ma langue sept fois dans la
boucehe avant de parler. Je n'en ai pas toujours la
possibilité.
La solitude, que comme chacun sait je n'ai pas voulue, m'impose parfois
de me hâter. Je vous remercie pour votre commentaire qui
m'apporte des observations utiles. |
29Dec07
74C08
J'ai
été ému en lisant votre dernier "post"
et c'est le
cœur étreint que je me suis couché. Je
ne vous
écris qu'aujourd'hui car je n'avais pas le temps hier soir
de
rédiger ce que je voulais dire.
Les questions qui
me sont immédiatement venues à l'esprit
étaient :
1° Que pouvons-nous faire pour
vous aider ?
2°
En ce qui concerne les dons, y a-t-il une procédure
particulière dorénavant de notre part qui vous
permette
de mieux conserver vos fonds ?
Pour la première,
vous y
avez déjà répondu (Vera
Rès). Pour la
seconde, merci de votre réponse s'il y a besoin. Si nous
pouvons
continuer comme avant, ne me répondez pas, je sais le
travail
que vous accomplissez quotidiennement, je ne souhaite pas en rajouter.
Je
veux simplement vous témoigner ma reconnaissance pour tout
ce
que vous avez fait et ferez encore. Mon soutien vous est acquis et,
s'il fallait témoigner en votre faveur, je le ferais.
Denis
H. |
Réponse
:
Concernant votre seconde question, il n'y a en principe
aucun changement. Si un changement survient, je vous le dirai.
Les
conditions financières dans lesquelles j'effectue ma mission
n'ont pas changé. Elles sont les mêmes aujourd'hui
qu'elles étaient en 1987-89 quand une décision
écrite de la Direction Générale des
Impôts
de Paris a été rendue en ma faveur. J'ai
effectué
mes déclarations et procédé pendant
vingt ans
exactement comme l'administration m'a demandé de faire sans
que
personne n'y trouve à redire jusqu'à ce qu'un
agent du
fisc remette, de façon absolument inattendue, tout en
question
en décembre 2007 sans spécifier de
façon
satisfaisante les raisons pour lesquelles il estime que les conditions
auraient changé. Le problème pour moi vient de ce
que,
même non expliqué et soulevant beaucoup
d'hypothèses, l'acte administratif est exprimé en
termes
tels que je peux le refuser (ce que je vais faire incessamment), mais
non sans déclencher un contentieux qui, comme toujours avec
les
impôts, est interminable, même s'il se termine une
fois de
plus en ma faveur. Mais quand? Ces contentieux sont toujours comme mort
lente. L'administration, elle, a tout son temps, mais moi je deviens
vieux et cela me jette dans une inquiétude très
grande.
Les
choses se présentent de telle sorte qu'elles restent assez
obscures pour soulever beaucoup d'inquiétude sur les
intentions
qu'elles peuvent dissimuler. | 29Dec07
74C09
Comme
l'expression de son regard [le regard de Benazir Bhutto] sur l'image a
changé au cours du temps. Il est maintenant en harmonie avec
le
reste du visage et transforme la photo en une "presque icône."
Tout un peuple peut trouver aussi la force d'une énergie
enveloppante auprès d'une mêre comme pour chercher
à se protéger du danger qui commence à
poindre
à l'horizon. Sentiment humain (lourde charge à
l'exemple
de Marie): le retour dans son pays est le droit à
ressentir de nouveau, transfiguration et incarnation aux yeux de tous
les petits, des oubliés et des plus malheureux qu'eux aussi
peuvent revenir au devant de la scène à l'image
de leur
icône ayant connu un exil intérieur et
extèrieur,
socialement et politiquement parlant, voire même
nationalement.
Restons
humain! Une pensée pour le Kamikaze qui s'est
sacrifié
aussi, qui a donné sa vie et qui nous montre à
quel point
le système des pouvoirs est dangereux et ne fait que nous
diviser, retournant le plus égaré produit en
partie par
le système qui considère que sa vie ne lui
appartient
même plus (le kamikaze) contre un espoir incarné
de
changement de visage du pouvoir.vers du plus humanisé
(à
tort ou à raison, pour et par la personne de Mme Bhutto).
Je
le redis avec force, foi et conviction: Essayer de rester juste est
d'abord se modérer et dans le cas présent c'est
arriver
à penser à celle qui est assassinée et
à
son assassin mort avec elle. C'est à ce prix, et seulement
à ce prix là que l'on reste humain et que l'on
résiste aussi au système et à
l'auto-manipulation
à laquelle il nous invite pour enfin trouver le
début du
fil d'ariane d'une véritable conscience humaine.
L'orgueil
humain nous empêche naturellement de voir que tout le reste
n'est qu'illusion face à la Mort.
Nicolas | 30Dec07
74C10
[...]
C'est une mort, une mort criminelle, qui vous inspire cette
comparaison? Il faut que vous soyez vraiment très
secoué
par ce brusque retournement de l'administration des impôts.
De
votre part, ça me fait un effet curieux, parce que depuis
que je
suis votre blog, recommandé par un ami, j'ai senti en vous
un
homme pas facile à ébranler, un non-conformiste
capable
de son non-conformisme (ce qui est rare), un caractère
très fort, et il faut être fort pour
être
existentialiste (vous jugez La
Révélation d'Arès
existentialiste sous l'angle philosophique), c.-à-d. un mode
de
vie qui transporte avec lui sa propre justification, comme disait je ne
sais plus qui. C'est comme ça que les Pèlerins
d'Arès, ceux qui répondent à ce titre
du moins,
transportent leur pénitence
avec eux. Mais après tout, en voyant dans
l'épreuve
qu'une administration "à casquette de plomb" (Rimbaud) vous
impose, une sorte de crucifixion (vous avez dû en
connaître
d'autres) vous incluez cet épisode dans l'histoire de votre
propre pénitence,
dans
votre existentiel. C'est vrai que vous soulignez l'aspect construction
de la mort et de toute épreuve et je ne sais pas pourquoi je
vous sens quand même tout à coup affaibli.
[...]
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je l'avoue, j'aime
mieux votre pensée que La
Révélation d'Arès,
qui à mon avis doit beaucoup à vos
interprétation
et commentaires. Si Dieu existe et si c'est vraiment lui qui vous a
dicté La
Révélation d'Arès
je pense qu'il l'a fait parce qu'il avait vu et peut-être
préparé (je pense à 4/3) en vous son
meilleur
interprète. Vous avez sauvé ce livre des
bondieuseries et
des mièvreries socio-écolo-politiquantes
où il
pourrait être ramené (il le sera
sûrement par
certaines branches du mouvement). Je me sens irritée quand
je
pense que les Pèlerins d'Arès n'ont jamais
créé une organisation, une association
d'édition
par exemple, pour faire connaître votre pensée
dans le
monde, puisque vous n'avez pas trouvé d'éditeur,
comme
Sartres, Camus et d'autres avaient trouvé, pour
s'occuper
de la publication, de la distribution et de la publicité de
votre pensée. Ils vous auraient
déchargé du souci
matériel de l'édition et d'autres soucis comme
celui des
impôts pour vous laisser penser et travailler à
des choses
plus intelligentes. Le meilleur véhicule (ou
prophète) de La
Révélation d'Arès,
c'est vous sans le moindre doute par votre façon de la
présenter, d'en dégager les
idées-forces, dont je
ne suis pas sûr qu'elles ne soient pas un peu les
vôtres,
parce que vous tirez vers le haut cette
révélation alors
que la tendance des croyants communs sera de la tirer vers le bas comme
ils l'ont fait de la Bible et du Coran. Je suis sûr que,
libéré de soucis matériels, vous
auriez pu
développer votre pensée, produire des
écrits
riches et appréciés. Je sais, pour l'avoir vu,
que les
grandes pensées privées des moyens de leur
universalisation tombent presque toutes dans la rétention ou
même la stérilisation. Ce qui est normal: Si on ne
vous
donne pas d'auditoire, pourquoi parler? Les Spinoza qui, en somme, se
parlent à eux-mêmes et n'écrivent pas
pour
être édités sont rarissimes, mais
peut-être
écrivez-vous chez vous pour vous. Ça
m'étonnerait,
ça ne semble pas dans votre nature. Vous avez besoin
d'extérioriser, ce blog en fait preuve.
Le
religion
préserve le croyants de l'angoisse et des
difficultés de
la liberté. La politique, qui comme vous l'avez
très bien vu
n'est qu'un "rejeton" de la religion, fait de même. Religion
et
politique sont infentilisantes. Et voilà qu'arrive un
Frère Michel qui lui prêche contre ça,
qui dit
à l'homme: Non, tu peux créer ta propre existence
si
complètement qu'en transmettant cette tâche de
création à ta descendance, tu changeras
le monde.
Ces mots viennent de La
Révélation d'Arès [28/7], mais
c'est vous qui en avez parfaitement bien expliqué le sens.
C'est
pourquoi les gens des impôts ne peuvent rien comprendre
à
votre façon de fonctionner comme probablement ceux qui ont
tué Bénazir Bhutto ne comprenaient rien
à son
programme politique [...]
Armelle |
Réponse
:
Je
ne sais pas ou je ne vois pas qui vous êtes. Je le
regrette.
Pardonnez-moi d'avoir coupé le début, le milieu
et la fin
de votre commentaire, qui aurait été vraiment
trop long.
Vous
me faites beaucoup de compliments, mais je veux prendre la
défense de mes sœurs et frères qui, en
effet, n'ont
jamais créé d'association de diffusion de la
pensée prophètique. Pour dire vrai, je ne leur ai
jamais
rien demandé de tel. Je n'y ai jamais songé non
plus. Je
ne crois pas que ma pensée propre ait quelque
intérêt en soi. Je ne la crois pas non plus facile
à diffuser, mais vous allez me répondre que c'est
à eux, mes sœurs et frères, de
la vulgariser,
de la présenter de façon claire. Cette
complémentarité entre
l'assemblée
et moi est une vieille question, dont il est difficile de parler.
Pour
en revenir au sujet de mon entrée, merci de souligner que ma
"façon de fonctionner" étant très
différente de la façon de fonctionner habituelle
des
organisations religieuses, politiques, associatives, elle monte aux
cerveaux des fonctionnaires comme quelque chose de suspect ou de
forcément non prévu par le système et
donc
attaquable dans l'impunité.
C'est vrai. Je revois
le
vérificateur des impôts (qui par ailleurs nous a
complimentés pour la bonne tenue de nos livres!)
s'écrier: "Mais vous avez la foi?!" comme si
c'était
inattendu. Comme si j'étais notoirement congolais et qu'on
trouvât encore quelqu'un pour s'écrier: "Mais vous
avez la
peau noire!" et pour penser en lui-même: "Mais ça
vaut
beaucoup d'argent, ça!" comme Salluste dans "La Folie des
Grandeurs" découvrant que la reine pourrait avoir un amour
extra-conjugal. Ces gens semblent faire argent de tout.
À propos
de "je ne sais plus qui" a dit que l'homme existentiel a "un mode de
vie qui transporte avec lui sa propre justification", il s'agit de
Simone de Beauvoir parlant de l'existentialisme, philosophie qu'elle
partageait avec son compagnon Jean-Paul Sartre, mais dont elle ne
partageait
pas tous les aspects sur le sujet. |
30Dec07
74C11
Comme
vous j’ai été extrêmement
peiné et
choqué d’apprendre l’assassinat de
Benazir Bhutto.
Je
ne connais pas en détail le parcours de cette femme, mais
elle
portait l’espoir de millions de Pakistanais
coincés entre
un général aux ordres de Washington et des
fanatiques qui
lisent le Coran comme les inquisiteurs de Rome lisaient
l’Évangile. Cela me suffisait pour voir en elle
une grande
espérance. Les assassins n’ont pas appris la
leçon
de l’histoire: On ne prépare pas le Royaume de
Dieu par la
force et la contrainte et en massacrant les gens. Benazir
représentait l’espérance
d’une
troisième voie pour beaucoup. Elle montrait aussi au monde
que
les Pakistanais ne sont pas aussi arriérés
qu’on
voudrait nous le faire croire. Une troisième voie,
incarnée par une femme de plus, car quant on
désespère de l’inhumanité de
l’homme,
la femme porte en elle-même la lumière
d’un monde
retrouvant la Sagesse, la paix et l’amour, même si
c’est une politicienne. En cela elle était aussi
prophète comme vous l’êtes
vous-même. Cet
assassinat est un drame affreux qui enfonce un peu plus le monde dans
les ténèbres.
Cette année
le fisc m’a
redemandé 3000 euros qu’il m’avait
donnés
l’année dernière
(conséquence d’une
interprétation différente de la
déclaration
fiscale). La responsable m’a expliqué
qu’ils
envoyaient les chèques et vérifiaient ensuite la
recevabilité mettant ainsi en difficulté des
centaines de
personnes de son aveu même.
En ce qui vous
concerne
c’est plus grave et je m’inquiète des
conséquences pour la mission. Je sais que vous allez vous
battre
par tous les moyens et sachez que s'il faut se mobiliser pour nous
défendre de cette spoliation vous pouvez compter sur moi
malgré mes faibles moyens.
Daniel C. |
Réponse
:
Vous
me dites: "La responsable m’a expliqué
qu’ils
envoyaient les chèques et
vérifiaient ensuite la recevabilité mettant ainsi
en
difficulté des
centaines de personnes, de son aveu même." Ce qui m'arrive
repose
sur le même principe: Ils m'envoient d'abord une "proposition
de
rectification" (euphémisme qui signifie: Vous pouvez
toujours
refuser la "proposition", mais cela va entraîner pour vous
une
procédure interminable, coûteuse et d'issue
incertaine,
pour faire valoir vos droit). Autrement dit, on vous coupe d'abord la
tête et on dit ensuite: Maintenant, discutons faites valoir
vos
arguments! Comme dit La
Révélation d'Arès (22/9): ...pour que
leur pardon
parvienne au bourreau après qu'il a
décapité le
faible. C'est un clair et net déni de justice
programmé.
Quant
à moi on ne me demande pas 3.000 Euros, mais une somme
pharamineuse tout à fait surréaliste (si on me
demandait
un million ou un milliard d'euros, ça me ferait le
même
effet de flotter dans l'irréel) et que je ne
possède
évidemment pas. Je serai donc condamné
à la
clochardisation une fois qu'on aura saisi mes modestes biens
et
qu'il me faudra me réincarner et vivre plusieurs vies encore
pour payer ce tribut
de conte
de fée, si par malchance, par erreur de
manœuvre ou
par je ne sais quelle autre raison, je ne peux pas faire valoir mes
droits. Quand nous nous regardons, sœur Christiane et moi,
nous
ne savons pas si nous devons éclater d'un rire inextinguible
et
mourir d'hilarité ou bien aller nous jeter comme le
philosophe
Empédocle dans le cratère de l'Etna qui
rejetterait nos
sandales au nez des agents des impôts. On est en pleine
absurdité, mais absurdité criminelle comme celle
dont
vient de mourir Benazir Bhutto.
Bien sûr, nous
avons la
légion de saints tout équipés
(Rév d'Arès 37/7) pour nous
défendre et c'est bien pourquoi nous allons nous battre aux
côtés des
anges, mais
les incertitudes dont souffre toujours notre nature humaine,
même
pleine de foi, sont là et tourmentent. Je ne manque pas de
courage, croyez-le, et la ruine ou même la mort ne
m'effraient
pas, mais ce qui m'angoisse, c'est la stupîdité de
la
barbarie, parce qu'elle n'aura rien rapporté à
personne,
sauf peut-être quelque satisfaction très
brève
à la haine de quelques uns. Oui, il nous faut
lutter pour
que finisse la barbarie. Merci
de
m'offrir votre aide. Nos moyens sont faibles, mais notre foi est
immense! | 30Dec07
74C12
J'écarquille
les yeux en lisant votre entrée 0074 parce que pour la
seconde
fois [en vingt ans], le roi noir tente de vous affamer en vous
traitant comme un apostat
(Rév d'Arès 34/3-4).
Cela va demander du travail et du temps dont vous vous seriez bien
passé, mais je reste optimiste, confiante totalement en Yououou (Rév
d'Arès XXX/24), car le Père de l'Univers
dit: "Tu passeras au
milieu d'eux comme Daniel au milieu des lions (34/5)."
C'est
toujours par l'humiliation que les prophètes
ont été traités par les
systèmes contre
lesquels ils s'érigeaient. Tous les êtres
d'espérance créatrice, qu'ils soient de foi
existentielle
ou des humanistes avançant avec une idéologie
d'émancipation, ont un but: l'évolution du monde
vers une
nouvelle civilisation radicalement changée,
car c'est là
la Vérité (28/7).
Dans
cette attaque du fisc, n'y a--t-il pas là un signe
que vous êtes de plus en plus écouté,
lu,
apprécié et que votre influence devient
inquiétante pour le monde aux
dents de fer et
ce malgré le fait que vous soyez seul, vous parvenez
à accomplir
ce miracle d'atteindre les cœurs et les esprits au travers de
votre blog, lequel doit être plus suivi qu'on ne l'imagine.
Lorsque le système est mis nu par des explications qui
sapent
ses assises, cela lui déplaît car il pressent que
se
rapproche le moment où son pied va déraper
dans la boue
de ses mensonges, des ignominies, de ses scandales, [le moment
où] il ne pourra plus dominer
ni spolier
continuellement les peuples sans réactions, car son
illégitimité est mise au grand jour. La peur le
conduit
à des attitudes irrationnelle pour sauver ce qui reste de
son
trône. Il plante la
fourche
à la source des mouvements de libération en usant
de tous
les moyens, et l'impôt est une façon
déicide de
faire taire le prophète
en essayant de le priver des moyens de sa mission.
Comme
vous le dites, l'arbre
à la pointe toujours verte (Rév d'Arès
XVI/13) du message solidement planté continuera
de croître par nos pénitences
et l'apostolat jusqu'à la Victoire
dans
plusieurs générations, parce qu'il y a un seul
lieu où le
système n'atteint pas: le
cœur de tous les engagés!
J'espère
que des frères compétents pourront vous
épauler
dans le contentieux auquel vous êtes confronté.
Cela nous
renvoie tous à nous-mêmes, à notre la
langueur
à répondre à vos attentes notamment
à vous
avoir donné une équipe à vos
côtés,
parce que nous ne sommes pas encore assez
déculturés! On
ne rattrape pas le temps perdu des projets qui ont
échoué
et je le regrette bien, mais il y a sans doute des choses que nous
pouvons faire, même petites. Il y doit bien y avoirdans la
fraternité arésienne des personnes qui
désirent se
rendre disponibles. Dites-nous comment nous pouvons vous être
utile tout en respectant votre vie privée, pour vous
dégager du temps libre et que vous ne soyez plus
obligé
de ployer à des tâches secondaires, pour que le
frère tienne la
pelle et la faux (Rév d'Arès XX/10).
Cela serait peut-être le début d'une
complémentarité à un niveau
matériel dans
un premier temps, et la petite aube de la conscience d'un peuple qui
s'éveille doucement pour porter le prophète.
Danny
G. |
Réponse
:
Merci
de me demander ce que les sœurs et frères peuvent
faire.
Merci parce que, vous pouvez m'en croire, jamais je n'ai tant
regretté l'inexistence de La Maison des Faucons ou d'un
organisme fonctionnel autour de moi, jamais je n'ai tant
réalisé que j'avais raison dans les
années 80 de
dire: "Attention je vais vieillir, vous ne m'aurez pas toujours,
profitez de tout ce que je peux vous donner, et, de plus, vous
allez me charger jusqu'au bout de corvées bassement
matérielles qui ne cesseront de me faire perdre du temps et
me
fatiguer inutilement, si vous ne m'entourez pas un peu! Moi je ne peux
rien ordonner, puisque je ne suis le
chef de personne (Rév d'Arès 16/),
mais vous, rien ne vous empêche de donner de vos personnes."
Oui, j'avais raison.
Il
est évidemment trop tard pour former quelques
frères aux
arcanes du fisc. Comme vous dites, "on ne rattrape pas le temps perdu
des projets qui ont échoué." Quand on a affaire
à
une administration aussi grosse et bien organisée que
l'administration fiscale, surtout en phase de contentieux, la bonne
volonté et l'improvision ne sont d'aucun secours. Je ne tire
pas
de gloire et de plaisir moins encore à me trouver
seul,
mais en même temps je ne vois vraiment pas qui dans l'assemblée
peut m'aider. S'il est un domaine où "les conseilleurs ne
sont
pas les payeurs," c'est bien celui-là. Les affaires fiscales
sont des affaires âpres et délicates, affaires de
fiscalistes et de juristes compétents. Je n'en connais pas
parmi
les Pèlerins d'Arès. Dans les années
1987-1989
j'eus autour de moi sœur L.P., avocate mais qui est beaucoup
trop
âgée aujourd'hui, et frère D.N. qui
n'était
ni fiscaliste ni juriste, mais auquel sa formation sci-po
conférait quelque intelligence de la situation. Il n'a pas
de
compétence spécifique, en fait. Il me faut fonc
recourir
à des aides extérieures compétentes et
payantes. | 30Dec07
74C13
Certains
commentateurs ici semblent découvrir que vous pouvez
être
sensible et susceptible d’être parfois inquiet pour
votre
mission et cela plus que votre bonne humeur ou votre enthousiasme ou
encore votre charisme ne le laisserait penser. Mais c’est
oublier
que vous n’êtes qu’un homme, pénitent
et sans aucun doute en constante évolution, et qui doit
s’adapter en permanence dans les limites psychophysiologiques
qui
sont les siennes. L’expression homme Michel doit
bien revenir une bonne vingtaine de fois dans L’Evangile
donné à Arès (je
n’ai pas compté). Même si L’Evangile
donné à Arès en 1974 vous
recommande de ne pas
vous préoccuper de vous défendre (Rév
d'Arès 29/6),
c’est le Père en personne en 1977, Qui a eu le
temps
d’observer vos réactions depuis 1974, Qui
évoque
à divers endroits les soucis que
la raie (Rév
d'Arès XLII et XLIII, la raie= le mal dans sa
phase active) ne manquerait pas de provoquer chez le prophète.
Même s’Il vous dit: Je
suis ton Poing, tu mouds la
raie, il n’en demeure pas moins que sa gueule paît ta
tête et que ton
lit est fait d’une carde
(=ton sommeil est agité par les soucis, XXXVI/9).
Heureusement
que le Père ne laisse entendre nulle part que vous seriez un
surhomme. Au contraire Il vous appelle en permanence à la patience et
à la prudence... Enfin,
bref, les
références sont
nombreuses.
Pour
en venir au sujet je me dis que dans certaines administrations les
responsables sont tenus à un certain rendement
vis-à-vis
de leur hiérarchie, des objectifs chiffrés (ici
pécuniaires) doivent être atteints pour pouvoir
prétendre à certaines primes, peut-être
que le
vérificateur que vous avez rencontré ne cherche
pas
spécialement à nuire à la mission
comme le ferait la raie
à travers les anti-sectes par exemple, il croit bien faire
son travail, il est l'homme
noir
sujet zélé du système actuel en totale
contradiction avec la décision prise par ses pairs il y a 20
ans. J’étais resté dans
l’idée que les
hommes étaient dominés par les textes
qu’ils se
sont donnés, idée simple et plutôt
facile à
saisir, mais maintenant ça semble encore plus
compliqué.
Bien que dénué de toutes compétences
en
matière de droit fiscal, par la prière et mon
apostolat
je demeure à vos cotés.
Salah
B. |
Réponse
:
Merci,
mon frère, je suis très touché. En
effet, il n'y
avait pas lieu d'interpréter l'aide surnaturelle promise
comme
une garantie de protection absolue sans travail ni lutte . D'ailleurs
le verset que vous citez, si on le lit complètement, dit: Ne te préoccupe pas
de te défendre, affaire-toi à ce que je te
commande aujourd'hui! Il dit bien: Affaire-toi!
Ce que je fais. Faire passer la Parole ce n'est pas se contenter de la
réciter devant le monde, c'est tout faire pour qu'elle soit
entendue, pour qu'elle perce l'écran du mal et le mal est
fait
de beaucoup de choses qui résistent à la Vérité,
le mal en effet représenté par la
raie, dont les
impôts. | 30Dec07
74C14
[en
réaction au commentaire 74C02 voir la réponse]
Bien
avec vous dans la prière en cette période
difficile dans le monde.
Ils sentent la Mer
monter...
Je
ne sais si cela peut vous aider, voici un site internet avec des
JavaScript dont celui-ci: http://javascript.internet.com/miscellaneous/anti-spam.html#source
C'est
la technique qui y est utilisée qui est peut-être
intéressante, car le faire comme ils le demandent
nécessite de passer par eux, ce qui n'est pas sage.
De
profondes pensées à toute votre famille ainsi
qu'à vous-même.
Quelques héros
peut-être...(à envisager, à
travailler.) (Rév
d'Arès XXXV/5)
Alain D. | 30Dec07
74C15
J’ai
[...] lu votre blog. Des larmes m’ont coulé des
yeux.
[J'ai eu] la gorge serrée et une douleur au thorax. Je me
suis
promené en ville sans besoin précis, inhabituel
à
mes habitudes, besoin de respirer et de divaguer sans but .
Votre
solitude et ce surmenage [que vous cause] le
système fiscal
me peinent énormément.
Voudrait-on créer des
problèmes au mouvement arésien? Les
systèmes
commenceraient-ils avoir peur? Je ne sais pas. Pourtant le programme
UMP [parti politique du Président Sarkozy] ne semblait pas
hostile à la spiritualité
d’après la
synthèse de l’étude des
frères et
sœurs [dans VieSpi].
Changement de cap, les beaux
discours
ne font pas les programmes. Nous devons être constamment
vigilants, ce qui me fait penser au film d’Henri
Verneuil "i comme Icare" avec Yves Montand qui
démonte la
procédure judiciaire de la mort de Kennedy et met
à
nu la psychologie de ce système. Ce film a plus de vingt ans
et
il est toujours d’actualité malheureusement.
La
Maison des Faucons... Ce projet idéal [jamais
réalisé]... Je comprends que vous puissiez y
penser
souvent. Nous ne pouvons revenir en arrière. Cependant des
Pèlerins d'Arès en retraite pourraient vous aider
au
minimum et ce minimum, vous en connaissez la base, en
espérant que l’attitude de ceux qui vous
ont
aidé dans le passé est révolue [?].
Prenons
conscience de la mission phénoménale que le prophète
a en charge et de notre mission. Ne devons-nous pas répondre
comme Isaïe à la question de Dieu: "Qui puis je
envoyé?" La réponse: "Moi Seigneur," [je la
donne] de
mémoire. Ce minimum n’est ce que
préparer les
repas, le ménage, le chauffeur… Est-ce
insurmontable, incommensurable parmi les pèlerins sans
activités professionnelles? Nous qui allons dans la rue
missionner, notre conscience collective n’est elle pas en
porte
à faux, en constante gestation (voir "Le Pèlerin
d'Arès 1989").
Dans l‘histoire des
grands hommes et des prophètes
la plus grande aide que l’on puisse leur donner
c’est de
devenir prophètes [à leur suite]. Si beaucoup
d’hommes, de frères,
deviennent prophètes on ne pourra pas les
éliminer, puisque le
monde changera. La mission doit devenir belle et, comme
dit Mikal, [elle doit agir] "bille en tête."
La
Parole nous enseigne [à tous]:
Désormais tu es Mon
Messager, tu n’es plus rien pour toi-même
(Rév d'Arès 40/6).
Chantal
M. | 31Dec07
74C16
Si
cela peut vous aider par comparaison de choses comparables, je vous
passe pour information l'adresse "net" [réseau Internet] de
la
page sur WP qui concerne l'historique du redressement fiscal subi par
l'association loi 1901 des Témoins de
Jéhovah
(leurs
associations cultuelles [Loi 1905] ne sont pas concernées de
cette manière au niveau fiscal):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Témoins_de_Jéhovah_et_taxation_des_dons_manuels_en_France
Comme
nos sœurs et frères qui se sont
exprimés sur votre
blog suite à votre article sur Benazir Bhutto et
votre
mission indéfectible pour la victoire
de l'homme, (et tous ceux qui ne s'y sont pas exprimés mais
qui
vous suivent), je viens témoigner que je suis à
vos
côtés, tous les jours plus résolu,
à porter
haut les couleurs de la liberté et de la
fraternité qui
sauveront le monde de l'esprit de système qui
représente la
mort d'Adam (Rév d'Arès, Le Livre VII/13),
de l'égalité de fond spirituelle, tout homme
étant l'égal de tout autre pour accomplir
la Parole.
Bernard |
Réponse
:
Je
connaissais plusieurs points de cette affaire entre Témoins
de
Jéhovah et administration fiscale, mais le site dont vous me
communiquez l'URL ajoute certains détails
intéressants.
Merci pour l'information. Je viens de lire les quelque vingt pages
imprimées dont il s'agit et il faudrait que je les relise et
relise, à supposer que je comprenne (je ne suis ni
fiscaliste ni
juriste) et que comprendre me serve à quelque chose en
pratique,
parce que, de toute façon, on est là dans une
affaire
juridique complexe où, côté
Témoins de Jéhovah, organisation
(église)
importante disposant de services administratifs:
comptabilité,
service juridique, etc., ont été
engagé beaucoup
de personnes, dont ce qu'il fallait de fiscalistes et hommes du droit
nationaux et internationaux,
côté
frère
Michel, il y a en tout et pour tout Frère Michel et l'aide
juridique forcément très limitée, vu
ses faibles
moyens, dont il peut disposer.
De plus, l'affaire est
différente, car les Témoins de Jéhovah
n'avaient
encore, semble-t-il, jamais fait l'objet d'une décision de
l'administration fiscale les concernant, tandis que moi j'ai fait
l'objet d'une telle décision en 1989, et puis subitement
dix-huit ans plus tard, pour des raisons encore inconnues,
l'administration des impôts locale semble se ficher comme
d''une
guigne des décisions écrites de sa Direction
Générale des Impôts à mon
égard.
C'est l'arbitraire qui me tombe dessus et je ne suis pas sûr,
cette fois-ci, d'avoir la force, pas plus que les moyens, de lutter
contre l'arbitraire. Je vais néanmoins m'y mettre comme je
peux.
Merci quand même pour l'informations. J'en
profite pour rappeler que Wikipedia n'est qu'un fausse
encyclopédie qui, en fait, est une sorte de forum dont
certains
"messages" sont publiés mais pas d'autres selon
qu'ils
plaisent ou déplaisent au "comité de lecture"
composé d'inconnus sous pseudonymes, et sous l'apparence de
vérités scientifiques ou objectives.
Wikipédia est
en fait rédigée par ses propres lecteurs, le
dernier
ayant parlé étant publié, les plus
influents
n'étant pas nécessairement les plus vrais, loin
de
là, et qui peut, selon les influences dominantes qu'elle
subit
ou ses sympathies, être pour ou contre quelque chose ou
quelqu'un
sans aucune garantie d'objectivité.
Dernièrement,
précisément dans le cadre de l'attaque fiscale
que je
subis, je me suis inquiété de ce que pouvait
raconter
Wikipedia sur les Pélerins d'Arès, notamment
concernant
leurs ressources financières. Je tombais sur des articles
qui
avaient manifestement été placés
là depuis
longtemps par des adversaires très
malintentionnés de
notre mouvement.
Je me mis une nuit à
réécrire ces articles et à les
installer sur
Wikipedia à la place des textes fantaisistes,
négatifs ou
même carrément mensongers et, quand j'eus fini ce
long
travail, vers le matin, les anciens articles pernicieux avaient
déjà, avant 08h00, remplacé mes
rectifications et
repris leur place.
La réaction des
"méchants" fut si
précoce et brutale que je n'avais pas encore eu le temps de
prendre des copies de mon travail rédigé
directement. Je
me remis courageusement au travail de rédaction et
remplaçai les articles pernicieux, mais mes textes (dont
j'avais
copie cette fois) furent presque aussitôt
remplacés par
les articles négatifs ou mensongers et... ainsi de suite.
Toute
la journée, mettons (je schématise) à
10h, 11h,
12h, 13h, 14h, 15h, etc., j'installais mes textes, mais à
10h15,
11h15, 12h15, 13h15, 14h15, 15h15, etc., les méchants
revenaient
ré-installer les leurs. Ce qui faisait qu'un lecteur venant
s'informer des Pèlerins d'Arès à
10h10, 11h10,
12h10, 13h10, 14h10, 15h10, etc., pouvait lire des propos positifs et
la vérité, mais un lecteur venant consulter
Wikipedia
à 10h20, 11h20, 12h20, 13h20, 14h20, 15h20, etc., ne pouvait
lire que des propos négatifs et des mensonges. Donc,
Wikipedia
n'est encyclopédie que par hasard et sur coup de chance.
En
fin de journée, de guerre lasse, je découvris
qu'il
existait un forum où l'on pouvait livrer sa
pensée,
protester, faire des propositions. Moi, naïf, j'y laissai un
message signé en clair Frère Michel Potay,
affirmant en
gros que j'étais l'auteur honnête et vrai des
rectifications et notamment le seul témoin de certains
faits.
Quelques heures plus tard, il y eut une réponse de ce que je
suppose être le comité de lecture de Wikipedia
me
disant que l'intéressé (moi) ne pouvait
prétendre
à l'objectivité et que seul un tiers, un
rédacteur
extérieur pouvait dire la vérité.
Ainsi si j'avais
signé fictivement Dupont-Durant ou Eusèbe
Tartempion,
j'aurais été crédible, mais je ne
l'étais
pas sous ma véritable identité.
Objectivité? Comme
personne en dehors de moi n'a été, par exemple,
témoin des événements
d'Arès et n'a
l'expérience des mouvements et communications entre l'assemblée
et le frère
aîné,
comment d'autres que moi peuvent-ils en parler? C'est pourquoi j'ai
demandé (toujours par le forum) que fut ouverte une rubrique
supplémentaire: "À quoi croient les
Pèlerins
d'Arès?" ou "La foi des Pèlerins
d'Arès." Il
n'y a pas eu de réponse à ma demande. Alors, sans
dire de
mal de personne, sur l'objectivité de Wikipedia j'ai
beaucoup de
doutes, oui, beaucoup de doutes parfaitement bien fondés. |
31Dec07
74C17
Nous
pourrions peut-être rendre l'affaire publique à
travers de nombreuses manifestations simultanées sur le
territoire français.
L'administration fiscale
compte sur votre isolement.
Si nous nous mobilisons en
nombre suffisant et si les médias jouent leur rôle
de porte-voix alors peut-être que le fisc,
c'est-à-dire l'État, révisera son
jugement inique.
Pour cela, bien-sûr, il faudrait
un éclairage plus détaillé des menaces
dont vous faites l'objet.
Je ne sais pas si je peux me
considérer comme un Pèlerin d'Arès,
car je suis pétri de doute et je manque de pénitence,
mais vous pouvez compter sur ma fidélité et
croire en mon courage face à l'injustice.
Fabrice
M. | 31Dec07
74C18
Je
suis perplexe à la lecture de la fin de votre texte:
"De même, dans la disparition du peu que je
possède,
...si je ne peux arrêter la menace qu'on vient de
m'adresser et si, cette fois, on réussit
à me dépouiller, il
y aura quelque part une Victoire... Vu
sous l'angle sacré, il y a bien des crimes que les
exécuteurs, qui croient, les malheureux, faire
œuvre
utile, ne commettraient pas, s'ils comprenaient qu'ils ne suppriment
aucune grande idée qui ne ressuscite.s'ils
comprenaient qu'ils ne suppriment aucune grande idée qui ne
ressuscite."
J’y vois la possible
traduction ou interprétation par certains d’un
concept du martyre qui serait positif. Je ne dis pas que
c’est votre propos. Personnellement je réagis
contre cette croyance ou inclination car je crois, mais peut
être suis-je miné par le rationalisme, que si
l’homme a traversé et traversera encore
des tribulations, des circonstances qui l’obligent
à faire des choix terribles, s’offrir
au bourreau
est, comme dit La
Révélation d’Arès,
une forme d’orgueil
funeste. (29/5).
Je ne sais pas si Benazir
s’est laissé prendre par l’illuminisme
ou une forme de mysticisme en pensant qu’elle pouvait braver
ses ennemis. J’ignore de même beaucoup trop de
choses du Pakistan et de l’âme bouillonnante de ce
peuple. Mais je penche pour ce qui concerne Benazir, à une
imprudence qui — mais peut être que je me trompe
—
n’aura pas de suite heureuse. À moins que les
larmes que les hommes verseront sur son tombeau ne constituent ce que La
Révélation d’Arès
cite comme la moisson
lentement mûrie, cent fois
menacée par la sécheresse et l’ouragan
arrosée par Mes larmes et par Mon Sang (Rev
d’Arès 5/2), qui
donne à la moisson
des âmes
une raison ou un
échafaudage, le minerai humain dans lequel un
peuple peut accoucher de la conscience.
Mais doit-on encore
en passer par là?
De même
concernant l'attaque que le fisc lance contre vous, où il
n’y a
pas, il est vrai, mort d’homme, on peut peut-être
penser à cette phrase du livre qui serait une Victoire: si
à Mikal on casse une dent, je donne double, Mikal clame de
deux dents (Rév d'Arès XXXI/17).
Je
pense qu’il est de notre devoir de frère de Mikal,
si l’une des arme de notre époque, à
savoir l’arsenal juridique, ne permet pas de
résoudre ce contentieux dont vous êtes une proie,
notre devoir est de montrer au système et à la
population française de façon sereine, claire et
pacifique par la voie de la rue (autre forme de pression et
d’armes de notre époque) qu’on ne
s’attaque pas à
l’honneur (Rév d'Arès XXXVI/16) du
Père dans ce monde sans que le peuple qui a la
charge de
tenir la scoute (le
bouclier XVII/4) ne fasse front en prenant la
voix de fer (III/3 et X/1). Expliquer aussi sereinement
que
l’aveuglement et la folie qui consiste à
s’acharner sur des hommes honnêtes pour leur
soutirer leurs économies, et les exemples ne manquent pas,
ne peut qu’engendrer une
vengeance sans fin (27/9) qui ne
crée rien de bon. Aucune conscience, aucun bien public ne
sortiront à long terme d’un tel pillage en
règle. Conscience dont l’homme a tant
besoin. C’est la sagesse même que nous
devons représenter publiquement aussi si les
circonstances nous le demandent.
Jean-Claude |
Réponse
:
Oui, il y a des "martyres positifs." Et ne me dites pas:
"Je ne dis pas que c'est votre propos," car c'est bien mon propos.
Par
contre, ce que vous n'avez peut-être pas très bien
vu,
c'est qu'il y a des
martyres recherchés, absolument fous, nullement positifs
ceux-là, recherchés dans l'illusion qu'on
y gagnera le Ciel, comme l'a probablement cru le pauvre
homme qui a tué Benazir Bhutto avant de se faire exploser, et des martyres non
recherchés et même fuis — car on n'a pas le pouvoir
de se ressusciter (Rév d'Arès 29/5) —
mais qu'on ne peut éviter quand le mal se montre
supérieur, vous attaque et/ou vous abat. Dans ce cas il faut
subir ce martyre avec dignité, je l'ai toujours dit et
écrit.
Jésus
crucifié, ou les soldats mourant sur nos plages en 1944 pour
nous délivrer du nazisme, ou Martin Luther King
assassiné
parce qu'il voulait la justice pour ses frères noirs, ou
Benazir
Bhutto tuée pour tenter de sortir son peuple d'une dictature
militaire, n'ont pas recherché le martyre, ils auraient
préféré vivre, mais leur martyre n'a
pas
été négatif.
Comme eux, je
ne recherche pas
le martyre, loin de là. Je ne cherche qu'à servir
ma
mission, mais comme ce martyre se présente soudainement sous
la
forme d'un souci énorme nullement recherché,
totalement
immérité mais très
éprouvant pour un vieil
homme de santé affaiblie, j'y ferai face et, si je ne
peux éviter le pire, je ferai face à la
ruine
matérielle, sachant bien qu'il ne faut pas craindre ceux qui en veulent à
la matière, mais ceux qui en veulent à
l'âme (Matthieu 10/28).
Oui,
je crois que le martyre non recherché a, contrairement
à
ce qu'espère le bourreau, une fin positive, qu'elle soit
proche
ou très lointaine. Qu'est-ce qui, dans le cas contraire, me
donnerait le courage ou même seulement une raison de lutter? Quant
à une action publique, n'anticipons pas. Toute action
publique
demande stratégie, donc réflexion, surtout pas de
spontanéité dangereuse. C'est à froid
que
l'administration ficale vous coince, c'est à froid qu'il
faut
voir comment la coincer à son tour. C'est une bataille que
j'engage, mais non une rixe irréfléchie.
J'espère
quand même que ça ne sera pas
nécessaire. | 31Dec07
74C19
Je
suis scandalisée et révoltée par ce
que je viens
de lire sur votre blog; cette attaque à la mission,
à La
Révélation d'Arès
et, le plus fort, à votre personne. Je suis à
l'unisson
avec les frères et sœurs qui vous manifestent leur
soutien
et leur reconnaissance.
Je vais tâcher de suivre
les conseils de La
Révélation d'Arès qe vous
rappelez dans vos commentaires.
Avez-vous
déjà trouvé des personnes
compétentes
fiscalistes et juristes pour vous aiguiller et vous appuyer? Sur
Bordeaux? Auriez-vous besoin de personnes de contact sur Paris? Je
pourrais contacter un camarade de classe qui est maintenant commissaire
aux comptes et [...]
Gardez votre paix intérieure.
N'hésitez
pas si je peux vous être d'un quelconque soutien.
Sophie
G-R. |
Réponse
:
Je
reçois beaucoup de messages de soutien comme le
vôtre. En
vous remerciant de ce commentaire je remercie tous les
témoignage de fraternité ou de sympathie, qui
presque
tous s'accompagnent d'offres d'aide. Merci pour ces offres, qui me
touchent beaucoup, mais pour le moment j'ai, au plan technique, le
conseil fiscal et juridique suffisant. Vous
commencez
votre commentaire par "Je suis scandalisée et
révoltée." J'attire votre attention sur le danger
d'une
révolte intérieur non
maîtrisée, qui peut
engendrer des idées de vengeance.
Nous sommes des Pèlerins d'Arès, des pénitents
qui fondent leur espérance sur l'amour,
le pardon,
la paix, la libération
spirituelle, intérieure, absolue et notamment la
libération des plus bas sentiments, dont l'inspiration est
toujours mauvaise
Lutter, même lutter
âprement, ne signifie pas renoncer aux nobles attitudes que
commande Le Sermon sur
la Montagne et La
Révélation d'Arès. | 31Dec07
74C20
En
ce monde les choses, entre autre choses les lois, ne bougent que quand
on leur résiste. Résistez! Attaquez à
votre tour!
Les
lois sont maintenant si compliquées que je n'ai
jamais vu
dans l'entreprise où je suis les comptables maison et
l'expert-comptable extérieur sortir indemnes d'un
différend fiscal. Ils sont, quoique professionnels, toujours
pris en défaut. Sans avoir besoin de s'y
connaître, on en
déduit que personne n'est jamais vraiment au top concernant
les
impôts et les taxes, sauf les agents des impôts
eux-mêmes, et même si on y regardait de
près, on
découvrirait qu'ils se trompent eux aussi, mais comme ils
ont
presque toujours le dernier mot... Il y a dans ces affaire une sorte
d'inhumanité dont tout le monde, sauf le personnel des
impôts (mais qui sait?), ressent un fort malaise.
Résistez!
Je crois que Dieu vous a donné ce rôle de
résistance.
Conrad |
Réponse
:
Merci
pour vos encouragements, mon frère. Croyez bien que
résister, je ne ferai que ça. Attaquer, c'est
autre
chose. C'est une question de rapport de forces. Il faut
réfléchir au bon dosage
résistance-attaque et,
croyez-moi, c'est bougrement délicat. |
31Dec07
74C21
Très
cher Frère Aîné,
Une
administration fiscale désire vous dépouiller! Garde(-toi)
clair, le
bras en
feu sur l'île (Rév d'Arès XV/10)!
2008
peut être le réveil de tous ceux qui
désirent vous aider, vous soutenir.
Si vous avez
besoin de moyens financier, demandez!
Toute ma
fraternité.
D.D. |
Réponse
:
Pourquoi,
me dira-t-on, publier ce commentateur et lui répondre
plutôt qu'à d'autres? Ce n'est jamais qu'un
encouragement
de plus!
C'est vrai, mais je rappelle que je dis merci de
toute mon âme
à tous ceux qui m'adressent des encouragements et que je ne
publie pas pour éviter que mon petit blog devienne une sorte
de
pétition de masse, plutôt ennuyeuse.
Si
je
réponds à ce commentateur-ci, c'est parce que son
message
me touche particulièrement, me venant d'un
médecin, qui
est aussi un franc-maçon, un homme de bien qui se
dévoue
pour ses frères humains de tous côtés.
Un homme qui
est aussi un vieux compagnon de foi et d'espérance.
Votre
amitié et votre confiance, mon frère, me causent
une
forte émotion. Merci de m'offrir des "moyens financiers".
Peut-être me faudra-t-il pour la première fois de
ma vie
demander pour éviter une situation de grave spoliation,
si celle-ci advenait. Je n'ai jamais demandé d'argent, j'ai
toujours fait avec ce qu'on m'a donné
spontanément en
toute liberté de conscience.
Mais je n'en suis
pas à demander. J'espère encore faire valoir mes
droits, et la justice, auparavant. |
31Dec07
74C22
[...]
votre réponse à mon commentaire 29Dec07
74C05 est juste.
Vous avez mis dans le mille! Nous sommes
les oisillons du Faucon
(Rév d'Arès VL/14), il est temps de
prendre notre envol à vos côtés.
Pour
vos soucis actuels, qui sont aussi les nôtre, nous sommes
avec vous et Dieu aussi: Juste
et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion
d’anges t’assistera, frappera sur Mon Ordre tes
ennemis trop pressants ; ne te préoccupe pas de te
défendre, affaire-toi à ce que Je te commande
aujourd’hui (Rév d'Arès 29/6).
Vous
êtes le prophète
et Dieu dit aussi: Ta
voix le jour (va) droit.(D’)oreilles et (de) mains
(prêtes, tu as une) armée devant toi, assis(e) sur
le fer ; les mains (retournent le monde comme) les houes, les
lèvres (proclament) Ma Parole.Tu dis: « Va !
» La main va. (Rév d'Arès, Le Livre
XXXVII/11-13) et aussi: (Mais) la tempête couche sur ton pied
(comme) un chat ; (tu lui dis :) « Debout ! », elle
meule. Mon Pacte n’est pas déçu.(Le
Livre XXXI/14). Voir aussi les annotations.
J'ai
confiance.
Didier Br. | 31Dec07
74C23
Je
n'ai pas de capacités extraordinaires ni beaucoup de
revenus, de plus, en ce moment, j'ai du mal à exprimer le
trouble et en même temps, la force et la foi qui m'habitent
quant au problème que vous vivez et que nous vivons tous
à travers vous, Mais sachez, frère Michel, que si
vous le jugez nécessaire vous pouvez compter sur moi, je
ferai le maximum. De toute façon vous pouvez toujours
compter sur moi.
Merci pour tout ce que vous m'avez
apporté.
Vous avez aidé au bonheur et
à la paix qui m'habitent et qui sont nouveaux pour moi. Le frère
bénit Mikal. Tu donnes la Vie (XIX/25-26).
Merci.
T. |
01Jan08
74C24
Vous
ne donnez pas de détail sur ce qui vous est
réclamé par les Impôts et vous avez
raison. Les interprétations par ceux qui n'y connaissent
rien seraient fantaisistes, même celles non malveillantes.
Mais je me doute des questions soulevées par le fisc
aujourd'hui comme il y a vingt ans, parce que vos activités
sont, quoique absordantes pour un seul homme, restent très
simples: Tout dans votre vie concourt à répandre La
Révélation d'Arès et
à moissonner
des pénitents.
Vous êtes
dans une activité totalement spirituelle dans un pays
totalement déspiritualisé. Les divergences sont
forcément permanentes. La législation
française qui laïcise tout
obsessivement ne spiritualise jamais, elle fait peu de place
au "cultuel" comme elle dit, et rend même cette toute petite
place floue. C'est pourquoi les contentieux fiscaux pour les personnes
ou les associations de foi n'ont jamais cessé et pourquoi
les activités "anti-secte" ont pu se développer
de façon extrêmement nuisible (Je crois que seule
la Chine communiste procède du même esprit).
Néanmoins,
je ne suis pas sûr que les conclusions heureuses auxquelles
est venu le Conseil d'Etat en faveur des Témoins de
Jéhovah, à qui le fisc réclamait la
somme pharamineuse (comme vous dites) de 45 millions d'Euros, vous
soient appropriées.
Mais pour vous des
décisions justes furent prises en 1989 par la Direction
Générale des Impôts et je ne comprends
pas qu'elles soient subitement remises en question. Sous ce rapport les
choses devraient s'arranger pour vous, parce que la situation est
apparemment la même.
Je me doute qu'il peut y
avoir aussi des questions de TVA pour les livres que vous vendez, parce
que j'ai remarqué que les factures ou reçus que
vous délivrez portent la menstion "Ouvrage
autoédité, exonéré de la
TVA." C'est complètement obsolète.
C'était vrai à l'époque de la
décision en votre faveur prise en 1989, mais depuis, dans
les années 90 (je n'ai pas les dates en tête), la
législation a changé, la TVA a
été généralisée
dans tous les domaines sauf pour les professions médicales.
Il y a peut-être quelque chose qui vous a
échappé concernant cette taxe, si c'est
le cas.
Si je peux vous être utile, bien que je ne
sois quand même pas un spécialiste, demandez-moi!
R.R. |
Réponse
:
Au moment où je m'assois devant mon clavier
pour vous répondre, je viens d'écouter
à la télévision le concert
traditionnel de Nouvel An à Vienne (A2), dirigé
cette année par Georges Prêtre. Sœur
Christiane et moi avons amorcé quelques pas de valse au
moment du "Beau Danube Bleu." Cette superbe musique romantique,
à laquelle ma génération est si
sensible, exalte l'esprit, donne du bonheur, l'envie de
s'évader vers les nuages loin des gros soucis, tellement
immérités, sous lesquels "l'administration
à casquette de plomb," comme disait Rimbaud
rappelé par l'un de nos commentateurs, nous
écrase en ce moment. D'une façon
générale, constamment depuis 1974, j'ai
encouragé chez nos frères le goût de la
musique, quelle qu'elle soit, rock n'roll ou Mozart, et j'ai toujours
regretté que ne fût pas née une musique
spécifique à la foi arésienne, qui est
une foi qui chante dans l'âme
une espérance exaltante sans
laquelle
l'exercice, souvent difficile, de la
pénitence serait beaucoup plus difficile. Je
me revois suggérant au compositeur Antoine Tisné,
frère parti vers l'au-delà, quand il
était parmi nous: "Antoine, composez quelques musiques
populaires pour accompagner le cri de libération spirituelle
de nos frères!" Il me répondit: "Vous me demandez
la chose la plus difficile à composer. Je ne saurais pas
faire ça..." Je pense aussi à tous nos
frères musicien: Celui, chef d'orchestre classique, homme de
culture avec qui j'ai passé de si bons moments à
parler musique, et celui qui, du côté du
Dauphiné, fait la manche en jouant de la guitare, sans
oublier celui, maintenant méditerranéen, qui
édita du rap... Je me
souviens d'un souper dans un restaurant de la Place de la
République, où il me parla des rappeurs, figures
surréalistes, tandis que je mangeais des frites, un plat qui
m'était déjà rigoureusement interdit
(par le docteur ou sœur Christiane, qui parle comme un
docteur? Je n'ai jamais bien su). Aimez la musique, mes sœurs
et frères, elle vous aidera toujours!
Ceci dit,
oui les Impôts me reprennent aussi sur la TVA, à
laquelle j'ignorais que j'étais soumis (5,5%) depuis les
années 1990. Mais j'ai vendu relativement peu de livres et
les livres m'ont toujours coûté beaucoup plus cher
qu'ils n'ont rapporté. Ce n'est pas ce volet de leur
"proposition de rectification," quoiqu'élevée et
problématique, qui réduira à la
clochardisation un vieil homme sans retraite. À propos de
cette TVA sur La
Révélation d'Arès, il
n'est pas inintéressant de mentionner quelque chose d'assez
extraordinaire: Pendant une vingtaine d'années j'ai
délivré une assez grande quantité de
factures ou de reçus de livres au bas desquels
était imprimé "ouvrage
auto-édité, exonéré de
TVA," et jamais, absolument jamais, aucun frère, aucun
libraire, aucun bibliothécaire, aucun agent des
impôts, bref, absolument personne ne m'a dit officiellement
ou en tapinois: "Frère Michel, vous devriez
vérifier si cette exonération est toujours
valable..." Jamais!
En toute innocence, j'ai fait chaque
année pendant quelque vingt ans mes déclarations
d'impôts en me croyant toujours exonéré
et, de plus, j'écrivais en gros dans ma
déclaration d'impôts: "Prédicateur et
auteur-éditeur exonéré de la TVA,"
(les titres que la Direction Générale des
Impôts de 1989 m'avait donnés) qu'aucun
contrôleur des impôts, qui voyait chaque
année passer ma déclaration de BNC, ne m'a jamais
fait remarquer. Je paie ici mon tribut à la solitude dans
laquelle on m'a laissé, dans laquelle il m'était
impossible de tout voir, de tout savoir. Et aujourd'hui
l'administration me dit que c'est moi qui suis en faute! "Nul n'est
censé ignorer la loi fiscale," me dit-on et moi je
réponds: "Et la loi fiscale était-elle
censée m'ignorer?" Mais, c'est bien connu, depuis Attila ou
Clovis (le vase de Soisson), les barbares ont la force, donc ils ont
toujours raison. C'est une situation d'autant plus idiote qu'elle
était parfaitement évitable, que je pouvais
très bien faire vendre mes livres par quelqu'un d'autre, une
association... Et les milliers de livres que j'ai donnés? On
nage en pleine absurdité. | 01Jan08
74C25
Grand
est le pouvoir du fisc en France, c'est un des outils dont disposent
les administrations et les hommes politiques pour attaquer sans risques
qui ils veulent et un des facteurs explicatifs de l'acharnement
à conquérir et garder le pouvoir (voir affaire
Clearstream).
Contrairement à ce qu'on veut nous
faire croire dans les prêches officiels sur
"l'état de droit", l'arbitraire règne dans le
domaine fiscal pour plusieurs raisons: Côté
pouvoir, le droit fiscal est une branche autonome du droit public
français et peut être en contradiction avec les
autres; le contre-pouvoir judiciaire est symbolique car les juges
viennent de l'administration (les Conseillers d'État sont
énarques ou choisis au tour extérieur
après avoir montré leur zèle et leur
soumission), et l'autonomie des agents fiscaux facilite la culture
d'irresponsabilité, ils cherchent à faire du
chiffre pour se faire bien voir sans risque personnel. Mais il y a
aussi des raisons dans la société
française gangrenée par la culture de l'envie et
du dénigrement: Il y a des riches (toujours les autres), et
des pauvres (nous). Il faut faire payer les riches, tous fraudeurs en
puissance, donc vive le fisc quand on n'est pas personnellement
concerné et le téléspectateur peut se
régaler sur son divan en entendant parler des redressements
des riches. Nous oublions que dans l'immense majorité, nous
sommes tous riches par rapport aux générations
antérieures et aux pays pauvres comme par rapport aux
besoins de base, il suffit de regarder la masse de jouets dans la
chambre de nos enfants.
Les Pélerins
d'Arès sont eux aussi victimes de cette culture
d'individualisme et de dénigrement (Je parle, j'attend que
les autres agissent et je critique ce qu'ils font. C'est pourquoi Dieu
parle de nous comme ceux trop
faibles pour faire un rempart au prophète (29/2)
face à ses nombreux ennemis. Pendant que le commentateur
74C15 pense à ceux (les autres) qui n'ont pas su
réaliser la Maison des Faucons — suivez mon regard
—, qui
s'occupe de tenter de corriger les articles de Wikipedia? Le
frère Michel! Sommes-nous tous handicapés de
l'écran ou illettrés d'Internet (comme certains
d'entre nous le sont malgré leur bonne volonté)?
Pendant longtemps la hargne d'une personne a permis à son
site de dénigrement d'être en tête des
moteurs de recherche, il nous a fallu longtemps pour réagir
à l'initiative d'un ou de quelques uns, merci à
eux.
Soyons réalistes, notre carence collective
"est ici et maintenant" [comme ont dit].
Qu'y a-t-il de
changé depuis
l'article "Conscience Collective" écrit il y a
près
de 20 ans? Nous nous émouvons de cette agression, nous
assurons
le prophète
de notre soutien et dénigrons les
ignorants qui s'attaquent à lui, mais notre carence
collective constitue un appât pour ceux qui trouvent un
intérêt à s'attaquer à Mikal.
Cette affaire va faire perdre un temps précieux au prophète
donné à cette
génération et à cette aire
géographique, mais si cela contribue à nous
éveiller à la conscience collective, elle aura eu
au moins un aspect positif!
Milang Gompeng | 01Jan08
74C26
Je
vous livre une pensée d'un homme rompu, malgré
lui,
à l'art de la guerre et du combat, mais, fait assez rare,
qui
avait gardé une âme pacifiste, éprise
de justice,
de bonté et de liberté malgré
l'adversité .
À la
charge de l'Empire Romain menacé par les barbares (...),
Marc
Aurèle (121-181), vers la fin de sa vie, livra quelques
pensées et réflexions dont voici l'une d'elles:
"La
meilleure manière de se défendre est de ne pas
faire comme eux."
Olivier G | 01Jan08
74C27
De
tout coeur près de vous avec mon épouse dans
cette
nouvelle épreuve. N'hésitez pas à nous
faire appel
pour quoi que ce soit qui vous aiderait.
Je vous embrasse
bien affectueusement en vous joignant ce poème
dédié à notre sœur Benazir,
BENAZIR
Oh ! ma soeur Benazir, le Ciel
s'est déchiré.
Aspirée par
l'infernale fureur des hommes
Tu es partie dans un fracas
indescriptible
D'où seul l'écho,
encore, perce mon cœur.
J'entends
aussi le cri de mon frère inconnu
Qui s'est
sacrifié pour la Vie Eternelle.
Impatient de voir
les ruisseaux de lait et de miel.
Ne voyant plus sur terre
que l'enfer.
Le pouvoir a
transformé la Beauté
du Coran
Entraînant des vies dans un puits sans
fond.
Incapable de proposer un
éphémère bonheur
Enivrant
et détournant les peuples de la Vérité.
Oh
! Benazir, j'espère que tu parles à ce
frère
Là, où s'ouvrent tous
les Livres de la Vie
Là, où des voix
n'ont pas de bouches
Là, où la Table
est ouverte pour l'humanité.
Jean-Louis
C. | 02Jan08
74C28
Ayant
pris connaissance de vos soucis avec le Fisc par le biais de votre site
Freesoulblog, je voudrais vous faire part d’une
expérience similaire que mon époux et moi avons
vécue de 1999 à 2000 et qui, peut-être,
vous sera utile à titre d’exemple sur un point
juridique bien particulier.
Courant 1999, alors que nous
habitions à X..., nous avons un jour reçu un
courrier des impôts nous réclamant plus de
200.000 € (1.350.000 F à
l’époque…) correspondant à
la TVA non acquittée en 1993 par la
société qu’avait
créée mon époux 3 ans plus
tôt en [Nom de Province] et qui avait
été
déclarée en dépôt de bilan
puis en liquidation judiciaire cette année-là
suite à l’importante baisse
d’activité de l’entreprise et aux
impayés de gros clients causés par la
première guerre du Golfe.
Ayant
investi toutes nos économies dans cette entreprise et
même fait d’importants emprunts, nous venions juste
de finir de rembourser ceux-ci et de commencer à nous
reconstituer une petite épargne. Nous n’avions
donc aucuns biens qui auraient pu nous permettre de payer cette somme
et mon époux a songé un temps au
suicide…
Grâce à
un avocat compétent en la matière,
nous avons pu nous sortir de ce guêpier, et c’est
finalement le Fisc qui a été condamné
à nous verser la somme de 1.500 € de
dédommagements, sans pourtant nous rembourser les frais
d’avocat, assez importants, engagés pour notre
défense.
J’en viens au
point particulier, en matière de droit, auquel je fais
allusion ci-dessus: Avant de plaider sur le fond de
l’affaire (la justification ou non de la
"réclamation" du Fisc), notre avocat a
plaidé la prescription des faits, ceux-ci remontant
à 6 ans avant cette réclamation, et en tenant
compte du fait que ce délai de prescription
n’avait pas été interrompu entre temps
par une quelconque lettre, demande, etc… de la part de
l’Administration fiscale sur cette affaire de liquidation de
société. Si notre avocat avait d’abord
plaidé sur le fond de l’affaire, avant
d’aborder la question de la prescription, la
réclamation du Fisc aurait pu être
déclarée recevable dans le cas où nous
serions tombés sur de mauvais
juges…
Pourquoi le Fisc nous a-t-il
réclamé cette somme, de manière si
arbitraire, après tant d’années? Mon
mari et moi nous posons encore la question
aujourd’hui… Mais, en l’occurrence, si
nous avions alors eu affaire à un avocat
incompétent, nous serions peut-être encore
aujourd’hui en train de rembourser une somme indue.
Dans
notre malheur, nous avons eu beaucoup de chance ! S.V. |
Réponse
:
En ce qui me concerne, il n'y a pas prescription des
faits, car les Impôts très adroitement n'ont
d'exigences que sur les trois années en arrière
réglementaires. De plus, comme je vends moi-même
relativement peu de livres directement, la partie TVA, tout en
étant élevée pour ma bourse modeste,
n'est pas mortelle. Je pourrai emprunter pour payer
éventuellement.
Ce qui est rageant, si l'on me
permet ce mot, c'est que, si j'avais su que j'étais
redevable de la TVA depuis les années 90, j'aurais
très bien pu faire autrement, par exemple faire vendre les
livres par Adira, association de diffusion dont c'est la vocation. Je
ne l'ai fait que pour faire gagner du temps ou parce que cela me
donnait l'occasion d'une mission en accompagnant l'envoi du livre d'une
lettre personnelle, etc.
Néanmoins, merci pour
votre information.
Oui, la compétence de
l'avocat-fiscaliste est très importante. Je le sais pour
être déjà passé par
là voilà vingt ans. Je crois que j'ai un bon
cabinet de conseils spécialisés, fiscalistes et
avocats (les mêmes qu'il y a vingt ans), qui
coûteront cher, mais on ne peut malheureusement pas s'en
passer comme, en dépit de la foi, on ne peut chasser le
souci. | 02Jan08
74C29
Au
frère qui dit (01Jan08 74C24 ): "La législation
française qui laïcise tout obsessivement ne
spiritualise jamais, elle fait peu de place au "cultuel" comme elle
dit, et rend même cette toute petite place floue. C'est
pourquoi les contentieux fiscaux pour les personnes ou les associations
de foi n'ont jamais cessé et pourquoi les
activités "anti-secte" ont pu se développer de
façon extrêmement nuisible (Je crois que seule la
Chine communiste procède du même esprit)."
La
laïcité ne veut pas dire athéisme et/ou
combattre la foi. La laïcité c’est
refuser le pouvoir religieux tel que la France le connut [au cours de
l'Histoire]. Cette laïcité doit être
préservée ! Grâce à la
laïcité l’évolution de la
société a été plus
importante malgré tout, notamment pour les droits des
femmes. Mais là n’est pas le sujet. Dans toute
organisation surtout administrative, tout est fait pour être
coupé de l’humain, de sa propre
humanité, du divin en soi. Ce n’est pas
"laïciser obsessivement"mais tout
"déspiritualiser," ce qui est tout à fait
différent car il y a des laïcs croyants qui
respectent et défendent toute façon de croire.
Dans
toute administration, tout est fait pour déspiritualiser et
tous les gens (de foi ou pas) sont mis sous numéros afin que
ceux travaillant dans l’administration puissent
s’adapter à cette coupure entre humain, ne voir
dans les autres qu’un être matériel,
financier, rien d’autre.
La
spiritualité en général est un mot qui
fait peur car les gens athées et religieux savent et sentent
qu’il y a une force derrière ce mot qui peut
dépasser voire mettre en péril leur pouvoir. La
peur de perdre un pouvoir, cette peur-là entraîne
une violence, dont celle que vous subissez, Frère Michel.
Ils sont violents afin d’éviter de donner envie
à quiconque de se rubiffer et éviter à
tout prix toute solidarité avec
l’extérieur qui pourrait leur être
néfaste. Les peureux et les avides de pouvoir qui font tout
pour garder leurs assises, sont les plus dangereux.
J’envoie
de l’amour à ces gens qui font souffrir
abusivement, qui n’ont plus conscience de cette grandeur en
eux et espère que cet amour ouvrira leur cœur.
Je
vous envoie de l’amour pour entretenir votre force et votre
courage et pour vous garder Un
en vous (Rév d'Arès XXIV/1) afin que
Dieu puisse vous aider plus facilement que si vous êtiez
divisé. L’amour est une puissance inouïe!!
Tony |
Réponse
:
Je crois que le commentateur 74C24 a employé
"laïciser obsessivement" comme synonyme de "ne jamais
spiritualiser" ou "déspiritualiser." Il est apparemment
aligné sur votre point de vue dont je vous remercie, qui me
paraît très juste. | 02Jan08
74C30
Je
ne suis pas Pèlerin d'Arès. Je suis
même plutôt en contradiction avec ce genre de
mouvement religieux (religieux, quoi que vous disiez) qui porte
à croire qu'on peut vivre en société
et avoir la foi sans lois ni règles. Ceci dit, Je suis
convaincu que votre honnêteté et
l'honnêteté de tous les Pèlerins
d'Arès sont totales et je trouve que ce que tente de vous
extorquer le fisc est vraiment dég...sse. De plus, ils
savaient très bien que vous aviez 78 ans et vous leur avez
sûrement dit que vous étiez cardiaque. Ils savent
aussi très bien qu'ils risquent de perdre devant le tribunal
administratif ou le Conseil d'Etat ou la Cour Europréenne
des Droits de l'Homme, mais ils imposent quand même
à l'homme de chair que vous êtes le lourd souci de
l'incertitude et des tas de perte de temps jusqu'au moment lointain (il
faut des années pour obtenir justice) de la
libération. Vous
parlez
d'une société de progrès! Ce matin,
j'écoutais un nouveau ministre chargé de
"l'avenir de la politique" qui paralit de "politique de civilisation."
Cet homme devrait jeter un coup d'œil du
côté des Impôts et de leur
façon de faire.
Michel |
Réponse
:
Non, je n'ai pas dit au "vérificateur" dont le
comportement montra très vite au bout d'un quart d'heure
qu'il savait déjà ce qu'il venait faire, tout en
se retranchant derrière sa "hiérarchie" ("Il faut
que je vois mon chef..."), que
j'étais malade côté cardiovasculaire et
pression artérielle. J'ai gardé ma
dignité face à un homme que cet aspect des choses
(santé, âge, etc.) n'intéressait
visiblement pas, mais mon épouse, sœur Christiane,
le lui a dit hors de ma présence. Elle est très
inquiète.
Cet homme ne m'a pas traité
en
fraudeur ou en profiteur, mais au contraire m'a traité avec
tout le respect dû à un homme honnête,
mais naïf de croire non seulement en Dieu — "Ah,
mais vous avez
la foi?!" ou bien "On nage en plein irrationnel" — mais aussi
aux décisions prises en sa faveur par la
Direction Générale des Impôts il y a
vingt ans. "Les choses ont changé... les choses ont
changé..." disait-il. Pour lui Dieu, la foi, La
Révélation d'Arès
ont dû changer ou disparaître aussi entre temps...
Je ne
fait que décrire, je ne veux pas faire un procès
d'intention à cet homme que je dois de toute
façon aimer
évangéliquement et pardonner. | 02Jan08
74C31
Je
suis très touchée par ce qui vous arrive. et par
ce qui arrive au Pakistan.
Je sens dans ma chair plus
particulièrment ces dernières
semaines le mal qui nous entoure et la
nécessité de lutter lutter pour vaincre ce mal,
mais cela épuise nos forces, qui n'ont plus 20 ans, et je
peux imaginer la tension de votre lutte qui vous
épuise Vous m'avez souvent écris, je
crois, à la force des bons voeux.
Je vous adresse
à vous et à votre famille toute mon
énergie d'amour, d'affection pour votre combat et
n'hésitez pas si vous deviez me faire appel un jour
financièrement.
Thérèse Anne | 02Jan08
74C32
Les
hommes de pouvoir ou de systèmes ont vite fait de
mettre à genoux celui qui redresse la tête vers la
Liberté.
Pire encore, ils tuent physiquement
(Benazir Bhutto, dont je regret sincèrement
l’assassinat) ou socialement (beaucoup d’inconnus),
ceux qui s’opposent à leur vision ou gestion du
monde.
Ces hommes ne supportent pas que l’autre,
leur frère, puis tenir tête et .mettre en
échec total leurs palais de cartes construites sur le vol
(Impôt, etc.…), l’usure, la
soumission du faible
par le fort.
Ils ont volé l’héritage
des nations (Rév d'Arès 3/2), de
leurs frères.
Heureusement, il existe encore des hommes et femmes qui même
au péril de leurs vies tout en préservant leur
paix intérieur, font en sorte que ces rois blancs et rois noir (Rév
d'Arès, Le Livre, multiples réf)
finissent par ne plus dormir et leur malhonnêteté
ressorte au grand jour.
En vous soumettant encore
à un nouveau tracas, presque insurmontable, ils jouent
à vous déstabiliser et vous disperser dans votre
tâche sublime... Mais
sur ta trace il fera pire encore parce que tu es mon messager fort
(Rév d'Arès 26/7)
Mais,
ils oublient que le
Père de l’univers (Rév
d'Arès 12/4) vous soutient, et
n’abandonne jamais son messager.
Alain
J. | 02Jan08
74C33
Vous
dites dans votre réponse au commentaire 74C24: "Aimez la
musique, mes sœurs et frères, elle vous aidera
toujours."
Je me souviens — ce devait
être
autour des années 75 — d'une bonne sœur
dont le
pseudonyme était "Sœur Sourire," qui avait "fait
un tabac"
avec une chanson qui s'intitulait "Dominique, nique, nique..." Ceux de
ma génération s'en souviennent. On l'entendait
sur toutes les ondes. Cette femme avait véritablement une
pêche du tonnerre de Dieu, elle incarnait la joie de vivre.
Sans doute peu intéressée par les biens
matériels, elle fit don de tout son argent à la
communauté religieuse, qui avait dû trouver cette
manne
tombée du ciel bienvenue. Lorsque le fisc lui
réclama l'agent qu'elle n'avait plus, harcelée,
elle finit par se suicider. Le système avait eu raison de sa
foi.
Je pense aussi à ces agriculteurs qui, pris
dans un engrenage de dépenses liées non pas
à leur travail mais à une mauvaise conjoncture,
découragés, finissent aussi par se supprimer.
Je
me dis qu'il n'y a pas qu'à la guerre que l'on peut tuer
impunément... Agents du fisc ou juges... Pour sûr,
il y a des métiers que je n'aurais pas aimé faire.
Cela
dit, Frère Michel, n'hésitez pas à
demander de l'aide si nécessaire, nous répondrons
présents.
Dominique F. |
Réponse
:
Votre commentaire m'attendrit, comme l'immense
majorité des commentaires que j'ai reçus,
publiés ou non,
m'attendrissent. Je suis touché par votre allusion au
suicide de Sœur Sourire qui avait donné sans y
mettre les formes prévues par la loi tous ses gains
artistiques à sa communauté, ce qui se serait
probablement arrangé pour finir (après un
inutilement long et éprouvant contentieux comme toujours),
mais qui ne supporta pas
l'horrible effet d'injustice et d'écrasement que fait
l'exigence des Impôts, qui procèdent comme les
fermiers généraux de l'Ancien Régime
au sein d'une république qui clame partout
Liberté, Egalité, Fraternité. C'est
l'effet tellement inattendu d'une exigence jamais discutée
avant qu'elle s'abatte, et qu'on ne vous laissera discuter
qu'après (si
on peut) et la hache sur le cou, c'est cette exigence qu'on attendrait
d'un tyran, mais pas d'un république supposée
maternelle, qui produit cet effet incroyablement déprimant.
Je comprends que certains se suicident.
Je n'ai pour ma part
nullement l'intention de me suicider. Au contraire, j'ai
l'intention de me battre, mais dans cette perspective
de bataille — ma jihad
à moi — l'effet déprimant chez moi ne
vient pas de l'injustice criante et cruelle — J'en ai vu
d'autres depuis
1974: les calomnies flétrissantes, les sottises
méchantes de l'ADFI, du CCMM, etc. —. L'effet
déprimant vient de la disproportion entre mon
âge, ma perte d'énergie, ma
fragilité, ma solitude, et le brutal souci auquel je fais
face. Je sens brusquement ma faiblesse fatale pour l'action qui va se
dérouler bien plus que je ne la sens dans le train-train
quotidien. Ma santé désormais mauvaise
ajoutée à mon isolement, voilà la
cause de ma tristesse, plus forte que moi.
Pourquoi?
Parce qu'il faut que je sois l'épée
de Dieu (Rév d'Arès 35/14), mais cet
acier que je devrais être, je le sens maintenant
rouillé, émoussé, cassé par
l'âge, de sorte que j'ai l'impression que la
nécessaire alliance
(Genèse 15/18, 17/3-8) entre l'homme et Dieu se
réduit au Bras
qui soulève l'épée
maintenant en piètre état. C'est cette
impression de déséquilibre, d'insuffisance de ma
part, qui est cause d'une synergie rompue par le péché
des hommes, qui est dure à vivre. Je suis
entré dans une phase de ma vie où la foi et la
volonté ne suffisent plus et je ne m'en étais
jamais à ce point rendu compte. Mais,
rassurez-vous, je lutterai. J'aimerais mieux avoir l'esprit
occupé par la préparation de la prochaine
édition de La
Révélation d'Arès que par
cet inutile et injuste cancer fiscal, mais je lutterai. |
03Jan08
74C34
Je
ne connais pas la décision rendue en votre faveur par la
Direction Générale des Impôts de Paris
en 1989, mais je crois me souvenir qu’elle faisait suite
à l’intervention du Président
François Mitterrand lui-même qui alors avait
soutenu en lui conservant ses moyens d’action la
liberté spirituelle des Pèlerins
d’Arès. Je suppose que cette décision a
quelque chose à voir avec la demi-dîme
et
qu’elle dut représenter, pour
l’administration fiscale, compte tenu de
l’intervention contradictoire de
l’autorité politique suprême, une "cotte
mal taillée" peu satisfaisante. D’autant moins
satisfaisante qu’il n’y a pas de
catégorie fiscale pour cette demi-dîme
établie par Dieu (Rév
d’Arès 34/6) pour vous et uniquement
pour vous qui n’êtes ni une association caritative,
ni une église, même si votre action à
l’évidence humaniste et spirituelle devrait vous
permettre de bénéficier légalement du
même traitement fiscal exonératoire
Par
ailleurs, les services du fisc partent du principe ("officieux", mais
très présent à l’esprit de
leurs agents) que "toute personne (physique ou morale) cherche
naturellement à frauder le fisc." De ce fait, le fisc traite
tout contribuable à partir de ce soupçon,
fondement structurel de la pensée de leurs agents qui sont
parmi les défenseurs les plus zélés et
les plus calculateurs (et pour cause, ce sont des experts)
d’un système qu’ils
considèrent, sinon comme équitable, du moins
comme légitime. Écartant a priori la question de
la bonne ou de la mauvaise foi, ils appliquent à tous la
politique du redressement massif pour ne pas dire "massue." Car leur
mission est de faire réintégrer dans le
trésor public ces finances qu’ils croient (certain
sincèrement) détournées par des
citoyens peu scrupuleux ou peu responsables.
En ce qui vous
concerne, votre probité et votre respect exemplaire des
engagements excluent toute possibilité de vous attaquer sur
le plan de la fraude volontaire, mais ceci ne veut pas dire que les
agents du fisc ne croient pas pour autant que vous et/ou le "mouvement"
qui vous suit ne soyez pas fauteurs de troubles dans la bonne
comptabilité publique.
Comment, en effet, ces guetteurs
(Rév
d’Arès XLV/10-11) du
système pourraient-ils accepter qu’un certain
nombre (je ne le connais pas) de vos frères et
sœurs (dénomination "douteuse" par nature
à leurs yeux d’une relation sociale qui inclut et
même implique un transfert de valeurs) vous versent en œuvre
pieuse (Rév d’Arès 34/6)
librement, spontanément, en toute responsabilité
et plus ou moins régulièrement une part de leurs
revenus? La demi-dîme
établie par Dieu comme redevance (encore un mot
malheureux à leurs oreilles) est aujourd’hui comme
hier invraisemblable et inclassable dans leurs catégories,
donc douteuse.
Mais effectivement deux choses ont
changé:
D’abord, la LOLF (loi organique
relative
aux lois de finance du 1er août 2001) est passée
par là et applique à l’administration
fiscale comme aux autres administrations des critères de
"performance" qui ne peuvent que pousser les responsables à
"faire du chiffre" pour faire carrière et
bénéficier des "primes" annoncées.
D’autre
part, le prince n’est plus le même et, sans dire
que
Nicolas Sarkozy s’en prend directement à vous, il
se pourrait que sa politique fiscale clairement tournée vers
les transferts de capitaux à vocation
consumériste et industrielle et commerciale,
nécessite d’une part des rentrées, et
d’autre part crée un climat qui ne porte pas
à considérer les moyens d’une mission
insurgeante comme devant être respectés.
Mais
en serait-il autrement avec un autre prince? Rien
n’est moins sûr, car l’administration
fiscale bénéficie de prérogatives
exorbitantes (cf. commentaire 74C25).
Quoi qu’il
en soit, je souhaite de tout mon cœur pour vous et pour nous
qu’il n’y ait derrière cette rapine
(Rév
d’Arès 27/8) rien de plus grave
— mais
c’est déjà tellement
épuisant! — que la coutumière
bêtise et
lourdeur de la machine administrative qu’un bon
avocat-fiscaliste pourra enrayer. Sinon, vous serez peut-être
obligé de recourir à la Cour de justice des
Communautés Européennes. Dieu veuille que non! Ne
dit-Il pas : tu
passeras au milieu d’eux comme Daniel au
milieu des lions. Ai-Je abandonné Mes Messagers aux impies ?
(Rév d’Arès 34/5-6).
Pour
ma part, s’il faut vous assister de manière
spéciale dans cette épreuve, je serai comme tous
mes frères et sœurs à vos
côtés.
D. Faber |
Réponse
:
Comme
nous entrons dans une phase technique du contentieux qui va
débuter incessamment, le propos de ce blog n'est pas
d'ouvrir le
dossier technique. Je ne peux divulguer les documents sur l'internet.
Mais vous avez assez bien vu le situation, aux mots près. Ni
le
terme demi-dîme
ni aucun autre terme de La
Révélation d'Arès
n'ont été acceptés et
utilisés par la
Direction des Impôts lors de leur décision de 1989
en ma
faveur. Elle a utilisé dans sa décision les
équivalents de vocabulaire acceptables pour l'administration
laïque.
Qu'ai-je demandé à
l'époque?
Simplement ceci, en substance: "J'ai été dans
l'église, je sais comment l'église catholique,
l'église protestante, l'église orthodoxe qui
était
la mienne et la synagogue fonctionnent financièrement de
façon acceptée par les Impôts.
À savoir
qu'un nombre considérable de dons est adressé
directement
à l'évêque, au curé ou au
pasteur, au rabbin
("Pour vos œuvres, Monseigneur... mon Père... mon
Révérend... Rabbi..."), que ceux-ci ensuite
reverse
à des cultes, des œuvres, des missions sans que
les
Impôts considèrent ce passage d'argent entre leurs
mains
honnêtes comme une opération taxable parce que les
dons en
questions sont des actes de foi, de conscience (garantie par la
Constitution), de la part des donateurs qui en confie l'usage et la
distribution à un représentant de la foi. C'est
une
pratique séculaire. C'est un état de fait dont je
demande
le bénéfice, parce que je suis exactement dans ce
cas."
Tel fut mon discours.
L'administration, s'appuyant sur la
jurisprudence du Conseil d'État, m'accorda le
bénéfice de cet état de fait, sans se
référer aux églises et autres
religions, ce
qu'elle refuse toujours (parce qu'elle est avec celles-ci en
contentieux latent permanent), en prenant comme assise juridique le
fait que la "Charte des Pèlerins d'Arès" avait
été refusée par la
Préfecture de Bordeaux
en 1985 et 1986, qui n'en a jamais accepté,
laïcité
oblige, les termes spirituels et les références
à La
Révélation d'Arès, à
la Bible et
au Coran. Je
fus donc autorisé expressément à
redistribuer, en
mon nom propre, faute d'une autre entité, aux
missions, aux
associations, etc., sans taxation, les fonds qui me sont remis "sauf
les montants réservés à mon entretien
personnel,"
lesquels sont évidemment taxés comme revenus
(BNC,
bénéfices non commerciaux). C'est très
simple.
C'est tout.
Or, tout le monde l'a compris, c'est maintenant
la
totalité des dons que j'ai reçus et
reversés
(notamment pour les travaux sur les lieux du Pèlerinage qui
ont
coûté cher) que l'administration veut taxer
exactement
comme si j'avais joué et perdu cet argent au casino ou comme
si
j'avais entretenu des danseuses du Crazy Horse Saloon. Il y a
d'ailleurs dans ce "Vous faites de votre argent ce que vous voulez"
quelque chose d'intentionnellemet profanateur, injurieux, à
tout
le moin méprisant.
Entre parenthèses:
Je croyais que
les termes exacts utilisés par la Direction
Générale des Impôts en 1989
étaient connus,
puisque je m'étais fait accompagner à
l'époque par
un frère comme témoin de l'assemblée,
qui assista à la remise qui me fut faite du
document à Paris. Je pensais qu'il l'avait ensuite
communiqué, mais il l'a peut-être fait. Ce n'est
pas la
première fois que des documents que je remis à
des
frères à des fins collectives restent en panne
quelque
part. C'est par exemple le cas, je l'ai appris récemment, de
la
"Charte des Pèlerins d'Arès" dont j'avais
distribué de ma main même des exemplaires
à
plusieurs dizaines de pèlerins les
étés 1985, 1986
et 1987, quand je bataillais avec la Préfecture pour la
faire
enregistrer, et dont on me dit aujourd'hui: "Personne ne l'a jamais ni
vue ni lue." Certains m'accusent de rétention d'information,
mais comment veut-on que je procède, sinon en utilisant les
relais que j'ai sous la main sur le moment, quand je souhaite que des
informations restent dans l'assemblée
laquelle n'a jamais voulu créer la Maison des Faucons ou
même un simple Collectif de Fonctions, ce qui m'oblige
à
assurer seul la bureaucratie? Mais c'est aussi notre liberté
à laquelle nous tenons comme terme de foi (Rév
d'Arès 10/10), parce que le monde doit changer (28/7) et
ne changera pas
sans liberté,
ce que n'envisagent pas du tout les princes et leur
administration. Vous avez très bien vu la
réalité, qui est un absolu conflit de
consciences. | 03Jan08
74C35
Face
à cette épreuve qui s'abat sur vous je souhaitais
vous assurer de mon soutien profond, fraternel et affectif.
Je
vous porte tous les jours dans mes pensées et mon
cœur.
Vous pouvez compter sur moi.
N'hésitez pas à me demander de l'aide
financièrement si vous en avez besoin.
Le
pouvoir arrivera peut-être — mais
peut-être pas ! —
à "assécher" votre compte en banque, mais il
n'asséchera pas notre détermination à
transmettre au monde, avec toujours plus d'intelligence spirituelle, la
Voie
de la
grande re-création spirituelle.
On
peut assécher un compte en banque, mais on
n'asséche pas une Mer
de détermination qui
inondera le monde de la Voie
de l'amour, de la bonté, de la
paix, de la liberté, de l'intelligence retrouvée.
Personne
n'arrêtera
l'Océan de notre Divinité
intérieure qui apportera l'Eau
à
notre monde qui
a si soif de bonheur: Ce bonheur que l'homme ne pourra retrouver dans
sa plénitude que quand sa chair recommencera à se
transfigurer sous la poussée du Feu
de l'âme
ramenée à résurrection.
Philippe R. | 03Jan
74C36
Le 3 Février 1988, le Trésor Public portait
plainte contre moi.
Le
4 Mai 2001, la justice d'Angers condamnait entièrement le
Trésor Public après avoir
déclaré, le 5
Octobre 1999 que "les comptes du Trésor Public
étaient
parfaitement fantaisistes."
Frère Michel, je vous
dédie cette victoire! Ne vous laissez pas affecter par des
gens
aussi pitoyables! Allez les trouver et plaisantez avec eux, vous serez
sidéré du résultat.
Souvenez-vous de ma
lettre de 1995. En Novembre 1973, j'avais traité les
prêtres de ste-Anne d'Auray de "charlatans". Notez bien la
suite:
On a ri ensemble et on s'est serré la main. Voilà
comment
j'ai réglé avec le Trésor une affaire
qui portait
sur plus de 2 milliards de Francs.
Je suis un praticien de La
Révélation d'Arès
depuis 1959 [?], il n'y a rien là d'extraordinaire. Je suis
sûr que beaucoup de ceux qui sont sur ce blog se
reconnaissent.
Sans être prophète, nous devons nous aussi
gérer
des oppositions très fortes, y compris dans nos propres
familles: Sans nous opposer à quoi que se soit, nous
traçons notre route en dehors des clous, et ça
finit par
passer.
C'est pourquoi, je n'ai aucun soucis pour la mission
d'Arès: le succès est déjà
acquis,
même si la montée en puissance demande quelques
décennies.
Jacques |
Réponse
:
Vous
étiez donc "praticien de La Révélation
d'Arès" par anticipation, avec quinze ans d'avance, puisque
vous
étiez Pèlerin d'Arès en 1959 alors que L'Évangile
Donné à Arès
ne devait commencer qu'en janvier 1974. Merci de prédire de
même ma victoire sur le fisc dans "quelques
décennies."
Comme j'e vais avoir 79 ans cette année, quelques
décennies représentant au moins 30
années, j'aurai
109 ans quand je trompherai. Je verrai probablement ça
depuis
mon petit nuage rose.
Merci pour la gaîté que vous m'apportez, j'en ai
bien besoin. | 03Jan08
74C37
[Suite au commentaire de Bernard et à la réponse
74C16 à propos de Wikipedia]
J'ai lu vos quelques commentaires sur Wikipedia.
En
effet, à maintes reprises j'ai bien essayé de
faire des
correctifs mais sans succés, la seule chose qui reste de mes
interventions se référant à La
Révélation d'Arès est un
commentaire sur la mort de Moïse.
Ce petit mot pour savoir s'il serait utile d'essayer de
créer sur le site Wikipédia un article La
Révélation d'Arès
et de se servir de votre texte sous copyright tiré de votre
site
freespirituality. D'un autre côté suite
à divers
échanges avec D.M. je vous assure de notre soutien pour, en
tous
cas, trouver une solution matérielle à ce qui
pourrait
advenir suite à cette révision des pouvoirs
fiscaux.
Bernard C. | 03Jan08
74C38
C’est
une souffrance d’ouvrir votre blog et de lire le
récit de
toutes ces entreprises [du système] qui cherchent
à vous
atteindre en vous faisant du mal ainsi qu’à notre
mission.
Je
retiens ceci de très fort dans votre réponse au
commentaire 74C05 de notre frère Didier: "Nous
n’avons
finalement rien gagné à finasser avec les
idées
athées et matérialistes au milieu desquelles nous
vivons... Nous avons flirté avec le rationalisme... cachant
notre foi, ce camouflage devient peur, parce que notre conscience
qu’il faut être prudent devient inconscience que
nous
sommes des prophètes de la vie spirituelle... Nous avons
perdu
aux yeux du monde la valeur spirituelle, sacrée
même, qui
est la nôtre... [Seulement] dans l’environnement de
travail
nous devons rester discrets. Ailleurs, nous commençons
à
être traitres à notre foi et à notre
espérance. »
Ceci me concerne tout
particulièrement, pendant des années, la mission
de rue a
représenté une respiration à
l’air libre
entre des périodes de retenue, de prudence
extrême, mais je crois aussi qu’il fallait tout ce
temps
pour mûrir et apprendre à partager la formidable
espérance arésienne sans blesser les autres
autour de soi.
Oui,
nous avons la réponse aux problèmes centraux du
monde, et
vous nous donnez le feu vert pour agir autrement, chacun doit pouvoir
le faire à sa mesure et avec force cependant.
Oui,
j’ose vous souhaiter ainsi qu’à
sœur
Christiane une bonne et heureuse année 2008, heureuse et
lumineuse, pour que cette parole: Je
suis la Force ; la Force est dans le
frère et dans
l’homme mauvais (Rév d'Arès XXVIII/5), se
transforme en l’espérance qu’elle
contient.
Chantal F. |
Réponse
:
Venant
d'une sœur, qui est notre compagne de foi depuis 30 ans (ou
31?
Je ne sais plus), qui a vécu toutes les tribulations, les
mauvais et les bons moments de l'assemblée
fondée par le Père à Arès,
ce commentaire m'émeut profondément. |
03Jan08
74C39
ll
y a deux points qui m'interrogent. J'ai eu connaissance de la "Charte
des Pèlerins d'Arès" en 1990, en ouvrant par
curiosité un classeur dans le local rue de Picardie
[à
Paris], mais j'en ignorais parfaitement l'utilité. Personne
ne
m'en avait parlé. Trop nouveau peut-être pour
mériter une explication?
Concernant la demi-dîme, je
vous avais demandé si nous pouvions en déduire la
somme
pour nos déclarations d'impôts, comme il se
pratique pour
les dons à l'église ou aux associations
Emmaüs et
autre Croix-rouge, et vous m'aviez répondu que cette
question
vous surprenait et qu'on ne vous l'avait encore jamais
posée...
J'en conclus que vous bénéficiez d'un
régime autre
que celui des associations. Cependant, si nos dons pouvaient
être
déduits des impôts ce ne serait pas plus mal.
José |
Réponse
:
Non,
je ne suis pas plus habilité à vous
délivrer un
reçu de vos dons déductible de vos
impôts que
ne l'aurait été l'Abbé Pierre,
fondateur des Chiffonniers
d'Emmaüs. Par contre l'association humanitaire les Chiffoniers
d'Emmaüs est habilitée, étant une
association
reconnue avec ce droit particulier. De même pour le Denier du
Culte, l'archevêque de Paris ne peut pas vous
délivrer un
reçu, mais il existe à Paris une association
catholique
ayant ce droit précis et contrôlée par
le fisc.
Rien ne peut être fait dans la discrétion en
France, sauf
les dons personnels faits à une personne qui prend sur elle
de
ne pas révéler ses sources. Je refuse de
révéler qui m'a fait tel ou tel don,
considérant
celui-ci comme un secret confessionnel quand cela m'a
été
demandé par le donateur. Chez nous, c'est L'Œuvre
du
Pèlerinage d'Arès qui est habilitée
à
délivrer les reçus, mais les offrandes comme les
demandes
de reçu faits directement à cette association
sont
rarissimes pour des raisons de discrétion personnelle, je
pense,
les donateurs préférant ne pas avoir à
déclarer ce don déductible. Ce n'est pas l'objet
direct
du problème fiscal auquel j'ai à faire face, de
toute
façon. Passons! La théorie
républicaine est que la
foi est une affaire strictement privée, mais le fisc
"républicain" ne le voit pas comme ça et
s'efforce
toujours de "savoir". C'est un problème loin
d'être
résolu depuis la loi Combe de 1905. |
04Jan08
74C40
Retiré depuis longtemps de l’activité
fiscale
(1980) je suis comme la sœur Jacqueline [74C07] en dehors du
coup.
La législation ayant changé sur la TVA, le fisc
en
profite pour revenir sur les dons, qui comme vous le dîtes,
sont
toujours traités en catimini.
Si vous m’adressez une copie des motifs de redressement, je
me
mettrai à la recherche et à
l’étude des
textes fiscaux correspondants. Le droit fiscal a sa propre logique et
ses raisonnements particuliers et l’apport de toutes les
idées peut-être utile dans ce domainemon
épouse et
moi-même vous adressons nos vœux pour que cette
nouvelle
année civile comporte des points positifs pour la mission et
la
naissance de l’assemblée.
Que votre santé se maintienne à tous deux [soeur
Christiane et vous, frère Michel].
Bernard R. |
Réponse
:
Vous étiez chez nous à Arès lors du
contentieux
fiscal de 1987-89. Je suis touché de vous voir
toujours
sensible à ce problème. Vous étiez de
ceux qui
m'ont accompagné à l'époque chez
l'Inspecteur
Principal et chez le Directeur Départemental des
Impôts,
dont nous n'avons rien obtenu. Je compris alors qu'il me fallait
frapper à de plus hautes portes. Au moment de ces visites
nous
ne nous doutions pas que ce contentieux allait durer deux ans et demi.
Au début du conflit vous m'avez donné quelques
conseils
précieux. Une fois le conflit terminé en 1989,
j'ai
procédé pour mes impôts exactement
comme Mme X,
l'inspectrice des impôts que vous avez connue (aujourd'hui
retraitée), me demanda de faire. Concernant la TVA la loi a
changé sans que je m'en doute ni que personne (pas
même le
fisc lui-même) ne m'y sensibilise pendant dix-sept ou
dix-huit
ans, mais ce n'est pas le point aigu du problème, parce que
je
vends relativement peu de livres et il s'agit d'une TVA à
taux
réduit. Concernant les dons, qui est une fois de plus la
question principale et aussi la question-clé, car elle
conditionne toute l'avenir de notre assemblée,
je ne pense pas que les choses aient changé, mais
je vais
devoir me battre à nouveau sur ce plan pour faire valoir nos
droits. Quel âge aurai-je quand ce sera terminé?
C'est un
souci épuisant.
Merci de vous offrir à faire des recherches dans la
littérature fiscale, mais le cabinet d'études
fiscales et
juridiques qui à l'époque m'assista dans cette
bataille
est celui-là même que je reprends pour m'assister
dans la
présente bataille qui va commencer. Ils font
déjà
tout ce qu'il faut. Vivez tranquillement votre retraite, mon
frère! Néanmoins,
si j'ai besoin de vous, je note que vous vous sentez disponible. Merci
encore | 04Jan08
74C41
Comme le dit D. Faber, il semble bien que vous soyez victime de la
nouvelle loi imposant le rendement aux fonctionnaires et même
le
rendement aux ministres du gouvernement depuis hier.
J'ai lu il y a très longtemps (une quinzaine
d'années)
chez un frère qui en avait des copies le texte de la
décision de la Direction Générale des
Impôts
en votre faveur en 1989 et la "Charte des Pèlerins
d'Arès". Concernant la décision de la Direction
des
Impôts, pour autant que je m'en souvienne, elle est toujours
valable, votre activité spirituelle n'ayant pas
changé
d'un iota.
À mon avis, les agents des impôts qui
vous
réclament des "sommes pharamineuses" ne sont pas
convaincus
de pouvoir les faire entrer dans les caisses du Trésor, mais
ça leur donnera quand même des bons points et des
primes, parce qu'ils sont sûrement notés
au chiffre
qu'ils réclament aux imposables. J'ai noté que le
Ministre chargé de l'Émigration sera
désormais
noté au nombre d'émigrés qu'il aura
expulsés... Je suis consterné en apprenant ces
choses-là.
La "Charte des Pèlerins d'Arès" est un document
passionnant. Vous l'avez rédigée comme un texte
administratif: art.1... art.2... art.3... point.a... point.b...
point.c..., mais pétri de foi arésienne. Ce texte
libre
(après tout, un article de la loi de 1901 dit que la
rédaction des statuts associatifs est libre) ne tient pas
compte
des décrets d'application de la loi de 1901. Vous ne fixez
pas
d'adresse, disant, si ma mémoire est bonne, que "l'assemblée
est de partout et se trouve partout" ou une formule de ce genre, et
disant aussi qu'il n'y a évidemment pas de "chef" et donc
pas de
bureau directeur. C'est un document d'une parfaite probité
spirituelle, fondé sur La
Révélation d'Arès,
mais qui sera continuellement refusé comme statuts
associatifs
enregistrés par une Préfecture de notre France
jacobine
qui y voit un texte révolutionnaire.
Tout le conflit est là, en fait. C'est bien, comme vous
dites, un
"conflit de conscience" dont l'affaire des Impôts n'est
qu'une
conséquence inévitable, mais
périphérique.
Le fond du conflit est ailleurs. C'est ce que comprit en haut lieu
l'administration, qui vous délivra en 1989 l'autorisation de
fonctionner financièrement comme vous fonctionnez, sachant
bien
que, dans le cas contraire, vous préfèreriez la
prison ou
une autre forme de persécution à la soumission.
Elle
s'est souvenue des drames qui eurent lieu en 1905: les curés
expulsé des églises, les moines
expulsés des
monastères, les évêques
expulsés des
cathédrales... Ce que le commun des Français ne
sait pas,
c'est que cette situation n'est toujours pas
réglée sur
le fond en France. La religion vit dans un statu quo, mais ne vit pas
selon la loi mécréante qui voudrait s'imposer aux
non-mécréants comme vous. Vous êtes un
reflet,
nouveau mais caractéristique, et inattendu, du
problème.
La République ne s'attendait pas à l'apparition
de La
Révélation d'Arès.
Vous vous trouvez dans la situation administrative très
difficile où se trouevnt depuis longetmps la
fédération des associations anarchistes en
France.
D'ailleurs, n'avez-vous pas dit à plusieurs reprises depuis
trois décennies: "Si l'on nous demande une
définition
très brève des Pèlerins
d'Arès, c'est une
anarchie de pénitents."
Henri | 04Jan08
74C42
Je
viens de terminer la lecture des commentaires de
l’entrée
"Victoire de la mort". J’en ressors contrariée et
inquiète pour le sort que va vous réserver
l’administration fiscale, même si le sort des
Pakistanais
est préoccupant.
Nous n’avons
qu’un prophète par
millénaire et encore,
c’est bien
son sort et celui de l’assemblée
qui occupe mes pensées maintenant. Si je comprends bien le
fisc
veut vous soustraire à la fois la TVA à 5, 5% sur
toutes
les ventes que vous avez faites en tant que "Prédicateur et
auteur-éditeur exonéré de la TVA" qui
ne
représenterait pas une somme insurmontable à
payer, mais
en plus ils veulent vous taxer sur l’ensemble des dons qui
ont
transités entre vos mains.
La roi des rats,
immorale et sans scrupules, arbitraire comme vous dîtes.
Vous
dites que personne ne vous a jamais posé la question
concernant
la validité de l’exonération de la TVA?
En effet,
j’ai toujours cru que c’était votre
domaine
réservé. Non pas que j’ai des
compétences
pointues en fiscalité ou en droit, certes, mais
étant
gérante de notre entreprise je suis assistée par
un
cabinet comptable pour toutes ces questions. Une fois de plus je mesure
les risques qu’on prend à se retenir de vous
proposer
services et aides, si je vous avais proposée une
étude
menée conjointement avec un fiscaliste, peut-être
l’auriez vous acceptée. Bon j’apprends
aussi par les
commentaires que vous vous êtes entourés de
spécialistes dans ces domaines, qui en effet
coûtent
très cher.
En ce qui concerne la charte des
pèlerins
d’Arès, elle ne fut en effet pas
diffusée, pas plus
que les termes utilisés par la direction
générale
des impôts qualifiant votre statut fiscal si je puis dire.
C’est
vous-même qui m’avez appris que vous
étiez
habilités à recevoir toutes formes de dons par un
fax en
réponse à cette question que je vous posais voici
quelques années.
Frère Michel, je me
joins à
mes frères et sœur pour vous assurer de mon
soutien, si je
peux faire quoique que ce soit pour vous aider, ce serait un grand
honneur pour moi. Si vous désirez faire vérifier
certains
points juridiques ou fiscaux par une tierce personne, je pense
à
l’expert-comptable du cabinet avec lequel je travaille, si je
peux le faire, s’il accepte cette mission, ce serait avec
joie.
Maintenant il ne s’agit pas d’un prestigieux
cabinet
d’avocats ou juriste pointus, mais ils assurent, entre autre
l’assistance lors de contrôles fiscaux [...]
W.P. | 05Jan08
74C43
Je
viens de lire tous les commentaires et, si je reconstitue bien
à
travers ces commentaires ce qui s'est passé, il y a deux
points
dans ce que vous réclament les impôts:
1.
La taxation
des dons que tout naturellement les frères ou les
sympathisants
vous adressent puisque vous êtes la représentation
parfaite du mouvement et que vous redistribuez aux missions ou
associations de Pèlerins d'Arès, taxation dont
vous avez
été dispensé par une
décision de la
Direction Générale des Impôts, comme
c'est
d'ailleurs le cas pour tous les présidents,
secrétaires
généraux et autres têtes de mouvements
religieux ou
politiques. Si M François Hollande reçoit un gros
chèque pour le Parti Socialiste, un chèque
rédigé à son nom personnel parce que
le donateur
ne sait pas comment libeller la ligne "à l'ordre de...", M
François Hollande par courtoisie ne renvoie pas le
chèque, il encaisse le chèque puis le reverse au
trésorier du parti sans que les Impôts viennent
prétendre que c'étaient ses revenus personnels.
Cette
dispense qui vous a été accordée n'en
est pas une,
elle est en pratique dans tous les mouvements religieux et politiques.
Donc, en requalifiant brutalement les dons en revenus personnels, on
vous cherche des ennuis sans aucun doute. Les Impôts de
Bordeaux
pourraient très bien vous considérer comme le
trésorier ou le caissier principal de l'association
virtuelle
des Pèlerins d'Arès (La Loi de 191 ne fait pas
d'obligation d'enregistrement, votre "Charte des Pèlerins
d'Arès" est valable juridiquement). Comme le dit une
commentatrice [74C7],on ne vous a pas fait de cadeau
spécial. Ce
n'était pas une affaire nouvelle.
2. La TVA sur
les livres
que vous vendez, alors qu'en fait vous n'êtes pas marchand de
livres, vous êtes diffuseur de la Parole de Dieu. Votre
secteur
"livres" est sûrement à ce titre
déficitaire en
tant que tel. Ici c'est vous qui avez peut-être commis une
erreur
comptable en passant vos libres en "recette de librairie" par exemple,
alors qu'il aurait fallu les passer en dépenses de
"matériel de propagande" ou de "propagation de la foi, etc."
Là vous n'avez
pas été conseillé ou vous avez
été
mal conseillé, mais puisque tout marchait bien comme
ça,
vous n'aviez pas de raison majeure de vous méfier. Vous
êtes coincé vraiment bêtement
parce que vous
avez sûrement bénéficié en
1989 de
l'exonération de TVA pour les auteurs s'éditant
eux-mêmes (là non plus on ne vous a pas fait de
faveur,
c'était simplement la loi) et vous n'avez
évidemment pas
vu passer la loi de 1991 qui supprimait cette exonération et
généralisait la TVA à toutes les
productions de
l'esprit et artistiques.
Les fiscalistes, même
juristes et
avocats, comme c'est probablement le cas de votre conseil, raisonnent
comme les agents des impôts raisonnent. Si votre conseil
n'est
pas Pèlerin d'Arès, il vous faudra le convaincre
avant de
convaincre les Impôts ou le Juge du Tribunal Administratif.
C'est
sûrement un travail dont vous vous croyiez abrité
depuis
1989. Quel souci!
Je me sens coupable avec toute l'assemblée
de vous avoir abandonné à votre sort dans les
années 80. Il était évident qu'on vous
exposait
ainsi à tomber dans des pièges de ce genre. Je
dirais que
nous avons été Pèlerins
d'Arès en amateurs
ou "en touristes" (comme disait Péguy à propos du
poète Dante visitant le paradis, le purgatoire et l'enfer,
c'est
vous qui l'avez plusieurs fois cité), en gros
égoïstes. Nous ne pouvons pas jouer les surpris et
les
navrés. Nous vous avons laissé livrer au monde
comme les
disciples de Jésus le laissèrent
lâchement livrer
aux autorités. Je ne vois pas ce que nous pouvons faire
à
présent puisque nous n'avons pas dressé devant
vous le
bouclier collectif dont vous auriez eu besoin. L'attaque fiscale vous
est nommément adressée et c'est vous seul qui
restez,
sans l'avoir voulu, le seul héros
dans ce combat.
M.M. |
Réponse
:
L'expert que vous semblez être a vu juste,
à quelques détails près.
Pour
les livres, le secteur est évidemment très
largement
déficitaire, tellement qu'on ne devrait même pas
parler de
"recette de librairie," mais de "dépenses de
matériel de
propagation de la foi," en effet. Je vous avoue n'y avoir jamais
pensé. Aucun comptable de ville n'ayant jamais
accepté de
faire ma comptabilité (faire la comptabilité d'un
cinglé qui prétend avoir vu Jésus,
personne ne
veut faire ça), je n'ai jamais eu le secours d'un
professionnel.
Exemple: Si je vais à
Clermont-Ferrand pour convaincre un libraire de prendre La
Révélation d'Arès
en dépôt, le livre que je laisse là-bas
me
coûte, outre son prix de revient, les frais du voyage: route,
hôtel, restaurant pour une tournée de 24 heures
dans le
secteur Clermont-Ferrand, c'est-à-dire quinze, vingt ou
trente
fois ce qu'il me sera payé, s'il l'est jamais, car beaucoup
de
libraires ne paient jamais. Je suis poussé non par l'esprit
de
bénéfice commercial, mais de
bénéfice
spirituel. Si ce livre gagne seulement une âme, je serai
largement payé en joie spirituelle. Heureusement que les
Impôts ne taxent pas encore la joie spirituelle! |
05Jan08
74C44
Je
viens de lire le commentaire 74C43 de M.M. qui fait de bonnes
suggestions, mais qui ne semble pas avoir remarqué que vous
vendiez des livres par des libraires auxquels vous êtes
forcé de facturer, ce que vous avez fait en toute innocence
"Hors TVA, ouvrage auto-édité" comme
c'était le
cas dans les années 80. Il y a là un point
difficile,
même si vous avez vu la diffusion de La
Révélation d'Arès
de façon globale et donc, tout le monde l'imagine
facilement,
très largement déficitaire. On voit bien dans la
mission
toute l'énergie qu'il faut dépenser pour faire
lire un
seul livre. Par contre, le passage des livres que vous vendez
directement et que vous auriez avantage à donner, parce
qu'ils
ne vous rapportent rien et coûtent très cher au
contraire,
vous pouviez les passer en dépenses. Personne, pas
même l'administration sûrement, ne vous
considère
comme bénéficiaire et moins encore comme
profiteur.
Concernant
la taxation subitement imposée des offrandes qui passent
entre
vos mains et que vous ne gardez pas, ni n'utilisez vous-même
à des fins spirituelles ou missionnaires, je suis d'acord
avec
M.M. [74C43] et d'autres commentateurs, c'est absolument
écœurant et moi je dirais plus: inhumain. Vous
avez 78 ans
et le souci pèse sur vous trois plus lourd. Je suis
témoin que vous avez aidé des missions
à acheter
leur local sans demander à en être
co-propriétaire.
Vous ne demandez même pas qu'on vous rembourse vos frais de
déplacement quand vous allez faire des
conférences ou des
réunions-débats sur des thèmes
spirituels.
Il
est évident que vous êtes un serviteur de Dieu
désintéressé, que vous ne vous
comportez jamais
comme un chef
et tous les
Pèlerins d'Arès de bonne foi savent
très bien que
c'est la grande courtoisie qui est la vôtre (une formidable
gentillesse envers les autres, même si elle est parfois un
peu
agacée) qui vous retient de demander à vos frères
même des renseignements, des informations. Vous avez
pesé le moins possible sur
l'assemblée
et l'assemblée
a largement profité du confort que lui a donné
cette discrétion de votre part.
Le
problème qui vous tombe dessus soulève aussi
cette question pour nous tous: Dieu ne fait pas de vous un chef (Rév
d'Arès 16/1), mais un prophète
(plusieurs
réf.), quelqu'un qui dit la Vérité
ou le Fond,
c'est tout, et vous vous en êtes bien acquitté.
Mais nous,
nous avons fait semblant de ne pas voir qu'il fallait que l'assemblée soit
souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1)
au lieu de tout attendre de vous, et en particulier qu'elle prenne ses
dispositions pour se protéger et par voie de
conséquence protéger le frère
aîne
(16/1), puisque c'est une assemblée
de frères.
Pourtant, vous avez suggéré des pistes, comme la
piste
des "familles d'affinités" pour transformer le [manque de
consensus] en richesse des talents.
Ce n'était
pas à vous de tendre la perche à l'assemblée,
mais à l'assemblée
de vous tendre la perche. Parce que ça nous arrangeait, nous
avons facilement confondu le charisme que Dieu vous donne de dire la
Vérité et de définir
le culte
par exemple avec un mandat général d'organisation
de l'assemblée.
Si on relit honnêtement La
Révélation d'Arès
on n'y trouve rien de tel. Vus sous cet angle il y a eu, c'est
évident, plusieurs rendez-vous manqués (La Maison
des
Faucons 1987, l'Espace Moncassin 1992, etc.) [...]
L'heure
est au bilan et pas seulement fiscal, mais trente ans ont
passé et, même si je retourne à l'assemblée
parisienne, je ne vois pas encore ce que je peux y faire, sinon
distribuer des tracts et donner un coup de peinture.
Simon | 05Jan08
74C45
J'aime
ce que dit Simon. J'aime aussi ce que disent tous les autres. Il faudra
trouver des solutions pour l'avenir.
Cela sera difficile.
Maintenant que je vis à Prague je vois combien les
Français sont des Gaulois prompts à la critique
mais incapables de s'assumer en groupe à moins d'un
règlement et d'une autorité de type militaire.
Seulement, le Créateur n'a pas prévu
ça pour les Pèlerins d'Arès. C'est
peut-être exprès qu'il a demandé cet
effort de société au peuple le moins fait pour
vivre en société. Le résultat, s'il
est bon après plus
de quatre générations, aura plus de
prix.
Concernant la "Charte des Pèlerins
d'Arès" pourquoi ne l'avez-vous publiée dans "Le
Pèlerin d'Arès"? Je
souhaite que vous vous sortiez du guêpier fiscal le plus vite
possible.
[non signé] |
Réponse
:
Bonne question à propos de la "Charte des
Pèlerins d'Arès". J'ai toujours eu l'intention de
la publier dans "Le Pèlerin d'Arès", mais
j'attendais de pouvoir publier un texte définitif, lequel
n'existe pas vraiment. Après le refus d'enregistrement de ce
document par la Préfecture de Bordeaux dans les
années 80 j'en ai révisé les formes de
plusieurs façons en espérant que
l'une d'elles serait finalement acceptée. Ce ne fut pas le
cas, le fond de la charte ayant toujours été
refusé comme association déclarée par
l'administration.
Après la décision en
ma faveur
prise par la Direction des Impôts en 1989 le
problème devenait beaucoup moins urgent, voire
même plus ou moins dépassé à
mes yeux. Après une révision formelle de cette
charte en 1990, à nouveau refusée, j'ai
gardé celle-ci dans un dossier en attendant de trouver le
temps d'y retravailler. Des problèmes plus urgents se sont
présentés, comme la traduction, la publication et
la diffusion aux USA de La
Révélation d'Arès
bilingue. Bref, le temps a passé — et, croyez-moi,
une vie
d'homme passe vite — et je n'ai toujours pas eu le temps de
revenir sur
la "Charte des Pèlerins d'Arès." Celle-ci, que je
viens
de ressortir des tiroirs, est à nouveau sur mon bureau, mais
aurai-je le temps d'y revenir et l'administration
préfectorale
finira-t-elle par l'accepter? C'est un
problème, parmi d'autres, que le solitude dans laquelle mes
frères ont fait en sorte, consciemment ou inconsciemment, de
me laisser ne m'a pas permis de résoudre encore.
Ceci
dit, sur le fond, n'importe qui connaissant bien La
Révélation d'Arès
peut imaginer ce qu'on trouve dans la "Charte des Pèlerins
d'Arès". Rien de mystérieux. L'administration la
refuse
parce qu'elle ne veut pas voir une société,
même
à but non lucratif et prêchant l'amour, le pardon
et la
paix, fonctionner en France selon l'universelle Parole de Dieu et non
selon le Code Civil français. | 05Jan08
74C46
Consternés
et profondément attristés, comme tous ceux qui
vous sont
proches, par cette nouvelle épreuve, nous souhaitons vous
assurer de notre soutien indéfectible par notre pénitence
et notre moisson,
n’ ayant pas d’autres possibilités
malheureusement, ainsi que par notre aide matérielle.
Ceci
dit notre inquiétude est grande face à ce monde
qui
s’enfonce dans la violence et la
désespérance, et
face à un système qui en France nous asphyxie un
peu plus
chaque jour. Ô combien notre mission est fondamentale.
REMO | 05Jan08
74C47
Bernard
Hinault, le champion cycliste, dans une interview disait (autour de
1983): "Quand je donne quatre coups de pédale, il y en a
trois
pour les Impôts." Avec cette différence que le
comptable
de Bernard Hinault lui calculait impôts compris ce qu'il
devait
exiger comme gain ou comme salaire afin qu'il lui reste, une fois les
impôts payés, les revenus dont il voulait jouir.
De
même Johnny Halliday ou Zidane, quand il veut un million pour
profiter de la vie, en demande deux ou trois aux organisateurs pour
qu'une fois les impôts déduits il puisse garder ce
qu'il
veut. Mais vous, vous ne pouvez pas faire comme ça!
Louis
O. |
Réponse
:
Non seulement je ne peux pas, mais je ne veux pas "faire
comme ça". À ce propos, voici une anecdote.
À l'époque
du contentieux fiscal de 1987-89, je croise un dimanche du printemps
1988 sur une piste cyclable à proximité du Grand
Crohot,
sur la côte près d'Arès, un des
responsables
girondins des
Impôts auxquels j'avais affaire. Je m'arrête pour
le saluer
et il accepte de s'arrêter. Nous parlons un peu, nous
évoquons brièvement l'affaire alors en cours.
Il
me
dit en substance: "Je ne vois pas où est le
problème pour
vous. Si vous voulez 100 F pour vous personnellement, demandez
à
vos disciples (c'était son mot) 240 F (Je ne me souviens
plus du
chiffre exact qu'il calculait dans sa tête). Une fois les
impôts déduits il vous reste 100 F et c'est ce que
vous
voulez. C'est ce que font les vedettes de cinéma ou du
showbize.
C'est simple. Je comprends que vous ayez la
désagréable
impression d'être dépouillé, mais il
est
très simple d'y remédier. Faites payer
l'impôt d'avance par
les autres."
Je lui répondis: "Vous voulez que je
fasse des
calculs mercantiles sur l'argent de la foi, l'argent de Dieu, qui,
donné spontanément, ne peut être que
reçu
spontanément? Je trouve ça scandaleux."
Nous
remontèrent sur nos vélos. Nous ne nous revirent
jamais.
Heureusement, sa Direction
Générale à Paris ne me tint pas le
même langage. | 05Jan08
74C48
Le
malheur n'empêche pas l'espérance, alors bonne
année à tous — Pourquoi pas dans
l'éveil, l'humilité et
l'accomplissement ? La
vérité,
c'est que le monde dois changer (Rév d'Arès 28/7)
et c'est que
nous avons besoin les uns des autres. Que certains veuillent se passer
des
autres est irresponsable!
En
vous jugeant c'est Dieu qu'ils jugent. J'espère qu'ils ne
vont pas faire de vous un martyr, mais je pense qu' il s'agit de
zèle et le problème avec les lois humaines c'est
qu'elles sont sujettes à interprétations et
changements.
Je ne suis pas
moi-même contre les lois. Dans ce sens je ne suis pas
anarchiste, mais plutôt édeniste (ou quelque chose
comme ça, car ce mot n'existe pas). Les lois doivent
être appliquées avec amour, foi, humanisme,
compassion et intelligence spirituelle pour être
respectables.
De la
même façon que nos élus et
fonctionnaires s'affairent à régler les
problèmes de leurs temps, les spirituels doivent s'affairer
à régler les problèmes de tous les
temps par un travail à la source du péché.
De
plus, votre travail est à mes yeux très
important et irremplaçable.
Il n'est peut
être pas trop tard pour retenter de s'organiser
à nouveau avec vous?
Aminadab | 05Jan08
74C49
Article
Premier de la Constitution de la République
Française:
La
France est une République indivisible, laïque,
démocratique et sociale. Elle assure
l’égalité devant la loi de tous les
citoyens sans
distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte
toutes les croyances. Son organisation est
décentralisée.
Le République s'engage à respecter ces droits
à
preuve du contraire...
Je cherche encore
l'égalité, elle ne le fait pas.
Didier
Br | 05Jan08
74C50
Il
y avait quelque chose qui me tracassait dans la lecture des
réponses que vous apportez à certains
commentaires sur
votre blog, quelque chose qui remettait en question ce que je
comprenais de la Parole. C'est pourquoi j'ai commencé
à
douter de l'aide systématique des anges
dans le
problème auquel, seul, vous devez faire face.
Je
n'imaginais pas, et sans doute de nombreux frères avec moi,
les
soucis matériels de toutes sortes auxquels vous avez
dû
faire face, soucis que je découvre dans vos
réponses.
Le Père savait effectivement
que nous serions trop
faibles pour vous faire un rempart (Rév d'Arès
29/2), mais Il pensait aussi que
le frère (qui) a le bras fort, le frère (qui) a
le (fil
à) plomb dans la tempe (Rév d'Arès
XX/10), vous apporterait son aide pour tout ce qui touche
au matériel afin que vous puissiez vous consacrer au Fond.
À l'exception de notre frère de [lieu], notre
sœur
[prénom] et peut-être...(?), nous avons
été
absents.
C'est un constat perturbant. Maintenant, nous
assistons
impuissants au combat qui est le vôtre. Nous ne pouvons que
vous
aider en pensée et financièrement [en cas de
nécessité]. Nous n'avons plus que le souhait que
nos pénitences
ajoutées vous soient une aide dans le combat que vous menez
que
nous aurions dû, entre autres choses, vous
épargner.
M.T. |
Réponse
:
Bien
que ce message me soit parvenu sur un autre site que celui de mon blog,
il concerne directement ce blog et je me suis permis de le publier ici
en commentaire. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.
Le
réponse que je veux vous donner est importante, parce
qu'elle concerne les anges
que vous évoquez et donc la foi.
Non, ne doutez
pas de "l'aide systématique des anges
dans le
problème" fiscal auquel je fais face. Je n'en doute pas
moi-même. Cependant, nulle part dans La
Révélation d'Arès le
Père ne dit que les anges
feront à ma place le travail administratif et autres
corvées et si vous avez pensé le contraire et que
vous
m'avez tous laissé faire seul pendant trente ans en pensant:
"Il
n'y a pas à s'en faire, une
légion de saints tout équipés
(d'ordinateurs, de calculettes, de livres comptables, etc.)
l'assistent," vous vous êtes trompés. Le secours
des anges
n'est promis que dans la défense
(Rév d'Arès 31/6, 37/7).
Il n'est pas dit non plus que je serais défendu tandis que
je
resterais les mains dans les poches. Comme disait ce brave La Fontaine:
"Aide-toi, le Ciel t'aidera!"
Donc, je "m'aide" (sourire).
Dans le combat que je vais livrer les
anges, les saints,
seront à mes côtés, n'en doutez pas,
parce que le
souci auquel je vais avoir à faire face sera très
rude.
Les anges
n'effaceront ni le souci ni le besoin d'intelligence de
la situation, mais ils m'aideront à les supporter.
Pour
le reste, il est en effet regrettable que mes frères, dans
les
périodes non perturbées, voire enthousiastes,
où
ils pouvaient préparer avec moi le bouclier qui me manque
tant
aujourd'hui, ont été comme la cigale du bon Jean
de La
Fontaine. Ils m'ont laissé le travail de la fourmi. L'heure
n'est plus aux regrets que je ne fusse pas compris.
Votre
message m'a beaucoup touché. Merci. |
05Jan08
74C51
"L'administration
la refuse (la Charte des Pèlerins d'Arès) parce
qu'elle
ne veut pas voir une société, même
à but non
lucratif et prêchant l'amour, le pardon et la paix,
fonctionner
en France selon l'universelle Parole de Dieu et non selon le Code Civil
français."
Cette charte est refusée
car les gens ont
peur qu'une religion, nouvelle ici, revienne au pouvoir. Qui
prêcherait ces belles qualités sans parler de
Dieu, sans
nommer Dieu? Vous y seriez presque obligé. Le peuple
français refuserait cela. Pas au nom d'un
athéisme
mauvais et borné mais par prudence en souvenir de ce qui fut
lorsque la religion fut au pouvoir. Sur ce plan je comprends le refus.
Bonjour certains droits acquis, notamment ceux des femmes: divorce,
avortement, acquis après beaucoup de souffrance. Vous n'avez
jamais été clair publiquement par rapport
à ces
droits que les femmes elles seules firent imposer. Vous n'avez jamais
rien dit dans vos écrits publics (aucun écrit sur
cela)
donc je comprends la méfiance donc le refus des gens. S'il y
avait encore des écrits afin que les gens voient une
ouverture
chez vous, ils seraient rassurés.
Il y aurait
refus à cause d'un passé douloureux et honteux.
Même
si on arrivait à vivre cela (amour, pardon, paix, etc) dans
une
société, il serait obligatoire de clarifier ces
points
importants sinon vous feriez vous aussi des boucs émissaires
et
débattrez arbitrairement de certains droits, pas que pour
les
femmes, mais pour les hommes aussi. Plus jamais ça demande
Dieu.
Je ne comprends pas que vous n'ayez pas compris cela!
Mais peut-être est-ce parce que vous n'avez jamais établi le
mérite des femmes (Rév d'Arès 9/5).
Elles restent toujours secondaires pour vous, même si c'est
inconscient et cela se sent dans les assemblées.
Faisons
tout pour que la laïcité soit en place. Pour
l'instant,
tant que rien n'est clair, c'est la meilleure solution.
Tony |
Réponse
:
Je
ne sais toujours pas qui vous êtes, Tony, mais ici vous me
donnez
un indice: Vous êtes probablement une femme et Tony est sans
doute un nom-écran.
Ceci dit, vous vous trompez
lourdement. Les femmes sont particulièrement
honorées dans notre assemblées.
La présidente de L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, qui s'est chargée de tous les gros
travaux faits
sur les saints lieux est une femme. Le bureau de cette association
comporte autant de femmes que d'hommes. Les chargés de
l'accueil
à Paris et dans d'autres missions sont des femmes. Les
sœurs sont plus nombreuses et plus décideuses que
les
frères dans les activités des associations type
Ouvriers
de la Moisson. Etc., etc. Je me permets d'évoquer aussi ma
propre femme, sœur Christiane, dont le travail est
très
important auprès de moi et les mérites
très
grands, de même que le travail et les mérites de
ma fille
aînée qui est ma secrétaire. Il doit y
avoir
très longtemps que vous n'avez pas mis les pieds dans l'assemblée, à
moins que vous partiez, pour des raisons qui m'échappent,
d'idées préconçues. Bref, ce que vous
dites ne
repose pas sur les réalités. | 05Jan08
74C52
Bonjour
Frère Michel,
Il semble y avoir un bug dans le
logiciel de votre blog:
L'année dans la
date des commentaires depuis le premier janvier n'a pas
sauté à 08, elle indique encore 07.
Meilleurs
voeux pour 2008 (et pour toujours, eh)
Merci pour tout le
travail que vous faites
"Sa
Majesté financière,
"Comme je n'fais
rien à son goût,
"Garde son or; mais
d'son or, moi j'm'en fous"
-- Brassens, "J'ai rendez-vous
avec vous"
J.P., USA |
Réponse
:
Merci de m'avoir averti de l'anomalie dans la datation des
commentaires.
C'est corrigé: 00Jan07 et devenu
00Jan08.
Je suis heureux de vous retrouver après
tant d'années sans courrier, heureux de voir que
vous lisez
mon blog depuis les USA. | 06Jan08
74C53
Je
pense que Tony [74C51] se trompe d'un bout à l'autre. Non
seulement à propos des femme (vous lui avez
répondu), mais aussi à propos du refus de la
"Chartes des Pèlerins d'Arès" par
l'administration dont le motif serait, selon lui ou selon elle, que
"les gens ont peur de voir revenir au pouvoir une religion."
Je
n'ai jamais lu la "Charte des Pèlerins d'Arès,"
mais si j'ai bien lu et bien compris tout ce que vous dites du rejet de
cette "Charte" par l'administration, ce rejet vient justement que vous
ne déposiez pas une religion, mais au contraire une sorte de
convention de vie spirituelle.
Tony (un autre) |
Réponse
:
C'est bien ce que vous venez de dire. Plus exactement, ce
que l'administration préfectorale a rejeté ce
n'est pas l'apparence religieuse du texte de la "Charte des
Pèlerins d'Arès" déposé,
puisque les associations déclarées dites
cultuelles (Loi 1905) sont rédigées en termes
religieux, mais tout au contraire le côté spirituel libre (Rév
d'Arès 10/10: ...libre du harnais que lui mettent les
docteurs de la loi religieuse).
La
"Charte des
Pèlerins d'Arès" exprime un ensemble de principes
entre des âmes
qui déclarent ne suivre "ni credo, ni dogme, ni liturgie, ni
aucune des formules religieuses qui, figeant la foi, ont fait des
croyants des moumias (Le Livre XLIX/7)" (Charte, Titre 2, art.2a:
Définition de la Foi),
"Les Pèlerins
d'Arès en tant que tels ne sauraient former une religion,
une église, un état, un parti, et
éditer des dogmes ou des lois," (Titre 6, art.6a, Position
vis-à-vis du Monde Organisé).
"L'assemblée
des Pèlerins d'Arès ne reconnaît
à aucun homme vivant, pas même au prophète,
la capacité d'être chef,
de commander
(Ev.
Donné à Arès 16/1, 36/19)...
L'assemblée des Pèlerins d'Arès ignore
toute organisation hiérarchique..." (Titre 10, art.1a, 1b:
Fonctionnement).
"L'assemblée des
Pèlerins d'Arès est présente en France
et dans le monde partout où sa mission l'appelle,
insaisissable comme
l'âme est insaisissable, son siège
est partout où elle prie, vit et s'active. Le sens pratique
lui dicte seulement d'adopter comme adresse postale celle du Saint Lieu
de l'Evénement Surnaturel d'Arès d'où
est partie sa mission planétaire, là
où réside et travaille le frère
Michel: 46, avenue de la Libération, 33740
Arès,..." (Titre 14, art.1a, Adresse Postale).
Le
commentateur qui a signalé le fait que dans la
"Charte" aucune adresse postale ne marquait l'emplacement de
ce que l'administration appelle le "siège de l'association"
se référait donc à une mouture de la
"Charte" d'avant 1986. Les citations que je donne ici sont celles de la
mouture 1986 qui, je l'avais espéré, serait
acceptée avec une adresse postale. Il n'en a rien
été, parce que c'est l'esprit
général de liberté qui marque le
document qui ne lui parut pas admissible.
C'est du moins ce
qui a été supposé, car
l'administration a rejeté ce texte qui, selon elle, "n'est
pas
une association", sans préciser autrement ses motifs de
refus.
Tout
le contentieux fiscal de 1987-1989 a tourné autour de cette
"Charte des Pèlerins d'Arès" et de son rejet par
l'administration préfectorale à tel point que la
décision écrite de la Direction
Générale des Impôts en 1989 a
été (citation):
"...que vous avez
déposé auprès de la
Préfecture de Bordeaux la "Charte des Pèlerins
d'Arès" en vue de l'enregistrement de cette association, que
ce document vous a été restitué sans
être enregistré et que, dès lors,
l'association ne pouvait disposer d'un compte bancaire. Par suite, les
dons faits par les Pèlerins pour les missions ont
été déposés sur un compte
ouvert à votre nom... Dans ces conditions,
conformément à la jurisprudence du Conseil
d'Etat, les dons et libéralités qui vous sont
remis par vos fidèles échappent à
toute taxation sauf pour la part des sommes qui est
consacrée à votre entretien personnel et
à celui de votre famille, laquelle doit être
rattachée à la catégorie des
Bénéfices Non Commerciaux."
La lettre
de 1989 de la Direction Générale des
Impôts est claire: C'est bien le refus par la
Préfecture de Bordeaux de la "Charte des Pèlerins
d'Arès" qui est à l'origine de la
décision prise en ma faveur par les Impôts en
1989. Sans mettre en doute mon honnêteté ni mes
comptes ni mes déclarations de revenus, les Impôts
après l'avoir acceptée pendant 18 ans
décident impromptu d'ignorer cette décision
officielle avec effet rétroactif. D'où la somme
énorme qui m'est réclamée et que je ne
possède évidemment pas. Il s'agit donc bien d'une
attaque en règle qui est aussi une
attaque-surprise, car elle n'a fait l'objet d'aucun avertissement ni
échange préalables.
Ceci dit, vous
avez raison, le Tony du commentaire 74C51 se trompe en pensant que la
"Charte des Pèlerins d'Arès" a
été rejetée parce que "les gens ont
peur qu'une nouvelle religion prenne le pouvoir."
|
06Jan08
74C54
J'étais
peiné et irrité, mais maintenant je suis aussi
indigné. Je viens de lire [réponse 74C53] la
citation que
vous faites de la fameuse décision de la Direction
Générale des Impôts de Paris. Elle est
très
claire, "les dons faits entre vos mains par les Pèlerins
pour
les missions échappent à toute taxation." Si vous
me
permettez cette expression: les Impôts girondins sont
"gonflés" de revenir sur cette décision sans
crier gare.
Ils taxent soudain ces sommes comme si c'était votre revenu
personnel.
Mais comment pourraient-ils faire ça
sans une
certaine concertation? Je comprends beaucoup mieux encore votre souci.
Vous vous dites: "Qu'est-ce que tout ça cache?".
Il
s'agit
bien d'une attaque-surprise. Un agent des impôts
zélé qui pense que cette décision
était
"illégale" et qu'il serait temps de déclencher
une
procédure qui permette de la réviser? Des
pressions
contre vous et contre les Pèlerins d'Arès?
Mais
comment peut-on être contre des gens qui invitent
à
l'amour, au pardon, à la justice, à la vertu? En
fait, on
voit bien que ce que croient les Pèlerins d'Arès
n'est
pratiquement pas (et malheureusement pas) connu, sauf des lecteurs
attentifs de La
Révélation d'Arès
(il n'y en a pas beaucoup dans une population de 60 millions de
Français) et, justement, je comprends ça
maintenant,
c'est le refus d'enregistrement par la Préfecture de la
Charte
des Pèlerins d'Arès qui empêche que les
termes de
notre foi soient publics, c.-à-d. puissent être
consultés par n'importe qui. J'ajouterais cette explication
à celles déjà supposées
concernant le rejet
administratif de la "Charte des Pèlerins d'Arès."
C'est
en somme la conspiration du silence qui continuait.
Une
question
me vient: Pourquoi ne pas avoir publié ce texte apparemment
très clair de décision de 1989 de la Direction
Générale des Impôts en votre faveur?
Cette
publications vous aurait sûrement couvert beaucoup mieux que
des
documents enfermés dans un dossier [...]
R.R. |
Réponse
:
C'est
à la demande verbale de la Direction
Générale des
Impôts que je n'ai pas publié sa
décision de 1989
en ma faveur. Ce n'est pas parce que l'envie m'en a manqué.
Le
jour où cette décision écrite
m'a été remise à Paris en novembre
1989, la
personne qui me l'a remise m'a fait part du souhait de sa Direction
Générale qu'en échange de cette
décision je
n'en fasse pas publicité. Elle n'exprima pas que ce souhait,
du
reste. Elle exprima aussi le souhait qu'en acceptant cette
décision j'arrête toute procédure
judiciaire,
notamment au Conseil d'Etat, comme j'en avais exprimé
l'intention. Visiblement, les Impôts ne souhaitaient pas
qu'une
décision fût prise contre eux à ce
niveau. Je n'ai
pas expressément acquiescé, mais j'ai compris la
prière. On me demandait, comme on dit
familièrement, de
"renvoyer l'ascenseur." C'était un "gentlemen agreement"
dont
j'étais capable. De ce fait, j'ai toujours gardé
une
discrétion maximum sur ce contentieux et les
détails de
son heureuse conclusion.
Aujourd'hui les conditions sont en
train de changer, évidemment. Je me sens moins
lié par mon serment silencieux. | 06Jan08
74C55
Frère
Michel, je vous connais depuis quarante ans, je crois. Depuis que vous
étiez dans l'église, pas encore visité
par
Jésus à Arès, ce qui allait arriver
plusieurs
années ensuite. J'ai douté que ce soit vrai. Vous
n'avez
plus entendu parler de moi des années.
Depuis une
an et
demi je visite régulièrement ce blog que je
connais je ne
sais plus comment. Je me disais depuis quelques temps: Quand
même, si cette affaire de Révélation
d'Arès
était bidon, tout aurait disparu et Michel Potay avec depuis
pas
mal de temps. Hier et ce matin j'ai lu cette entrée 74 et
les
commentaires. Vous nous arrivez avec une histoire sacrément
révoltante! Ces gens des Impôts, c'est vraiment
des c...
Le
type venu vous vérifier avec son catéchisme
fiscal dans
la tête, qu'est-ce que vous voulez faire contre? À
son
niveau il fait ce qu'on lui dit de faire. Tout évolue par
concours dans cette administration. Il n'a pas réussi le
concours pour devenir plus qu'un inspecteur. Il se fout
complètement de ce qui vous arrivera, il sait bien que ce
n'est
pas lui qui décidera, parce qu'il n'a pas trouvé
de
fraude, mais un vice de forme... enfin, à son avis. Ce n'est
pas
de son niveau. Il s'en fout.
Pour vous l'affaire n'est pas
perdue,
loin de là, et croyez-moi, il le sait. Vous avez agi en
fonction
d'un document d'un valeur légale considérable. Ne
soyez
pas scandalisé par l'apparent revirement! Ces
gens-là ne
sont pas des humains, ils arrivent sur soucoupes volantes, ce sont sur
des extraterrestres.
Du moment que ça peut
rapporter, tout
leur est autorisé, même aller contre une
décision
de la hiérarchie. S'il n'a pas d'ambition et ne cherche pas
de
promotion, le vérificateur ne risque rien, même si
vous
faites des vagues. Il ne peut pas descendre plus bas. Elles ne le
toucheront pas. Attendez que ça monte plus haut.
Là c'est
le panier de crabes. Ils sont plus sensibles, ils se jalousent, se
détestent, mais ils ne font plus les comptes des
contribuables,
mais leurs comptes à eux. Ils vont sentir le danger des
remous,
parce que derrière vous il y a quand même une
communauté et qui se fait entendre dans le public.
Et
puis
il y a Internet. Vous n'êtes pas jeune (79 ans) mais vous
vous y
êtes bien mis, apparemment. Moi, si vous vous en souvenez,
ils
m'ont pris dix ans de ma vie pour leur payer une grosse somme que je ne
leur devais pas à cause d'un notaire qui ne m'avait pas dit
que
l'héritage de ma mère était surtout un
héritage de dettes, de dettes fiscales. Les pires. Le
notaire,
lui, il a commis une faute, mais a fini confortablement sa retraite
à Nice dans le quartier chic de Cimiez, mais moi j'en ai
bavé comme un forçat dans mon petit coin. Alors,
si vous
lancez un mouvement contre la dictature des impôts, non
seulement
vous avez les bonnes raisons pour ça, mais vous avez la
tchatche [=vous savez parler], je crois que vous pourrez les em... Ce
n'est pas de la vengance.
C'est de
la salubrité publique.
Montségur (mes
ancêtres étaient cathares) |
06Jan08
74C56
La
France et son administration sont en train de demander des comptes
à La
Révélation d’Arès
comme César prélevait l’impôt
aux peuples soumis à la puissance de Rome. Mais il y a ici,
d’une part, plus que César, il y a toute
l’histoire de France, construction historique et
phénoménale d’un système qui
se prétend "idéal — liberté
égalité fraternité
est bien un idéal à vivre donc sans imposition ni
obligation — et, d’autre part, il y a moins
qu’un
peuple soumis, il n’y a qu’un homme qui aurait (je
mets le conditionnel pour ceux qui ont pris l’habitude de
douter des choses qu’ils n’ont pas vues
eux-mêmes) vu et entendu Dieu Lui-même rappeler
à l’homme sa
liberté de changer
sa vie
sans système, sans frontière, sans jugement, sans
découragement, et surtout de changer
le monde
selon le plan
créateur dévié par le choix de
l’homme lui-même depuis les débuts de
cette histoire.
Il n’y a qu’un homme,
bouleversé en quelques nuits par le message du
Créateur du côté du bassin
d’Arcachon [France], dans cette petite bourgade du nom
d’Arès — "lieu où il
n’y a rien" en occitan — mais à travers
lui il y a tout le peuple du monde qui se rançonne
lui-même par son système de chefs, de
représentants élus ou non, son pouvoir humain
(royal, démocratique ou autre), alors que Dieu
Lui-même donne tout à l’homme sans rien
lui demander en échange (qui L’a vu faire
autrement ?). La
Révélation
d’Arès ne propose rien
d’autre en fait
que de refaire concrètement l’Histoire,
précisément, selon l’idéal
français (mais n’est-il que français,
qu’il le soit au moins alors!) dans la liberté et
la fraternité indissociables, et selon
l’égalité qui est celle de chacun pour
le réaliser, l’accomplir,
puisque chaque homme de
cette planète est fait à
l’image et
ressemblance du Créateur de l’univers (Genèse
1/27).
La
France spirituelle , celle de la
liberté, de l’égalité, de la
fraternité, naîtra-t-elle de la France
institutionnelle, celle de l’Histoire qui impose et dicte ses
lois, ces lois humaines que le Père appelle pour
élever l’homme à d’autres
ambitions que de subir et générer une loi: la
loi des rats?
Nous serions-nous pas en droit de
demander
publiquement, non sur un plan fiscal, mais sur le plan spirituel:
"Qu’est-ce que le monde doit (ou devra)
à La
Révélation
d’Arès?"
À vos
côtés de toute mon âme
et
des deux
mains sur le clavier,
Bernard L. |
Réponse
:
Dans l'absolu vous avez raison.
Dans le relatif
et le matériel où nous vivons pour bien des
générations encore, je n'ai rien
contre le principe des impôts.
C'est ce que
Jésus entendait par: Rendre
à Dieu ce qui est à Dieu et à
César ce qui est à César (Matthieu
22/21).
Il
faut bien des routes pour circuler, des ports pour les navires, des
hôpitaux pour les malades, des école pour
apprendre
à lire, écrire et compter à nos
enfants, des
universités pour former des médecins, des
ingénieurs, des architectes, etc. Il y a des tas
d'équipements et de services publics qui ne peuvent se
réaliser qu'avec des fonds publics, donc des
impôts. Non,
je ne suis pas contre le principe des impôts, mais je suis
contre
les abus, ou l'arbitraire, des services des impôts, car je
suis
victime de l'arbitraire. Mes impôts, je les ai
payés, et
ce qu'on me demande c'est un prélèvement
supplémentaire et imprévu sur les offrandes de
mes
frères faites à Dieu et à leur mission
d'espérance, des fonds qui n'ont servi à rien
d'autre
qu'à la mission, au Pèlerinage, à la
diffusion de
la Parole d'Arès, etc. | 06Jan08
74C57
J’ai
lu l’entrée du blog et tous les commentaires
abondants et intéressants qui suivent. Voilà les
réflexions que cette lecture m’inspire.
En
vous taxant, l’état prend aussi notre
argent, alors que nous payons nos impôts. Si l'on
n’est plus libre de faire des dons non taxés
à des œuvres de bien. Si on taxe nos dons, alors
il faudrait aussi taxer tous les autres dons, ceux des catholiques,
protestants, musulmans, des associations humanitaires (qui sont
même déductibles des impôts) et
des partis politiques... Notre foi et notre idéal valent
bien les leurs.
Vu votre âge, je comprends que
cela soit pénible de mener ce genre de combat alors que vous
avez des travaux plus spirituels à accomplir que ces
tracasseries avec l’administration.
Nous savons
que de toute façon vous gagnerez, car Dieu est à
vos côtés. Il le dit dans le Livre.
En
particulier, dans la Théophanie XI [Rév
d'Arès, Le Livre ch.XI], qui décrit
bien la situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement,
j’espère que cette fois encore vous aurez
à faire au juge
qui mange sa langue (Rév d'Arès XI/7)
sinon ce sera le guetteur
et l’affaire durera plus longtemps mais gare au roi qui
s’imagine être plus fort que le Père.
J’ai
le sentiment mais je peux me tromper que cette décision de
vous attaquer a été prise clairement dans
l’intention de vous nuire et de nuire au mouvement des
pèlerins d’Arès, on sent le coup bien
préparé.
Je n’ai pas de
compétences particulières dans le domaine de la
justice, ni celui des impôts, mais je vous soutiendrai de
tout mon amour fraternel et comme Dieu dit: "Ne crains pas, assois-toi
à Ma Place!" (XI/2) Peut-être aussi
que ces combats sont des épreuves qui peuvent nous aider
à prendre conscience et à grandir
spirituellement, pas seulement vous, mais aussi les frères
qui mettent le pot sur
la brande (XI/11).
Peut-être que si
les choses vont trop loin, nous aurons un rôle à
jouer. Restons vigilants et confiants.
Denis K | 07Jan08
74C58
D’une
certaine manière, compte tenu du lien direct que vous
décrivez entre le rejet par l'administration
préfectorale de la "Charte des Pèlerins
d'Arès" et la décision écrite de la
Direction Générale des Impôts en 1989,
le refus d’enregistrement de la charte par la
préfecture de la Gironde a été une
chance dans le contentieux fiscal de 87-89, puisqu’il permit
de vous ménager une porte de sortie acceptable.
Ceci
dit, déposer les statuts d’une association
n’est une obligation que si l’on souhaite faire de
l’association un outil juridique civil permettant notamment
de passer tous les contrats utiles à la vie d’une
association (contrat de travail, de prêt, de bail, etc.). Ce
qui est en jeu c’est la capacité juridique que
l’on veut ou non donner à l’association.
Si l’association est déclarée et
publiée au journal officiel (grâce au
récépissé de déclaration
constitutive fourni par la préfecture !) alors
l’association a la personnalité juridique
(nationalité, identité, domicile et patrimoine)
et la capacité juridique qui va avec. C’est le cas
de la plupart des associations françaises. Si l’on
ne souhaite pas la faire bénéficier de la
personnalité et de la capacité juridiques (les
sociétaires ou leur mandataire seront alors directement
responsables civilement et pénalement), il suffit de faire
fonctionner l’association entre les personnes
concernées, sans déclaration. La loi 1901
reconnaît parfaitement l’existence licite de ces
« associations non-déclarées
» et le Conseil d'Etat a reconnu à ces
associations le droit de former un recours pour excès de
pouvoir (Conseil d'Etat, 1969, Association de défense des
canaux de la Durance et sieur Blanc).
Je suppose que la
plupart des Pèlerins d’Arès savent tout
cela puisque pratiquement (c'est ce que je pense) toutes les
assemblées utilisent des statuts associatifs, pratiques pour
nouer des relations civiles avec les administrations et les entreprises
ou les particuliers prestataires de services. Ce que l’on
sait moins en général, c’est que la
préfecture n’a pas le pouvoir de refuser le
récépissé de déclaration
constitutive, si les formalités de l’article 5 de
la loi sont accomplies. Dès lors que sont fournies les
informations requises par cet article (noms, professions, domiciles et
nationalités des personnes qui, à un titre
quelconque, sont chargées de l’administration de
l’association et titre, objet et adresse du siège
social de l’association) le préfet doit
délivrer le récépissé de
déclaration.
En effet, dans son article 2, la loi
du 1er juillet 1901 dispose : "Les associations de personnes pourront
se former librement sans autorisation ni déclaration
préalable, mais elles ne jouiront de la capacité
juridique que si elles se sont conformées aux dispositions
de l'article 5."
La liberté associative
s’impose donc aux autorités administratives qui ne
peuvent pas soumettre à un contrôle
préalable (concernant par exemple le caractère
licite ou le contenu de ses statuts) la constitution d’une
association. Le Conseil Constitutionnel et la jurisprudence
administrative ont jugé que cette procédure de
déclaration ne peut être l’occasion
d’un contrôle "a priori" du caractère
licite de l’association (Dame de Beauvoir et Sieur Leiris
– Tribunal administratif de Paris –25 janvier 1971
; décision du Conseil Constitutionnel du 16 juillet 1971).
La préfecture ou sous-préfecture n’a
donc dans cette fonction d’enregistrement qu’une
« compétence liée ».
Et
quand bien même, le préfet constaterait dans les
statuts de l’association « une cause ou un objet
illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait
pour but de porter atteinte à
l’intégrité du territoire national et
à la forme républicaine du Gouvernement
» (ce qui rend l’association « nulle et
de non-effet », article 3 de la loi du 1er juillet 1901), il
n’aurait d’autre choix légal que de
délivrer d’abord le
récépissé de déclaration
prévu par la loi et d’engager ensuite une action
judiciaire en nullité de l’association.
En
procédant comme elle l’a fait avec vous comme avec
bien d’autres qui veulent "suivre des chemins qui ne
mènent pas à Rome" (La mauvaise
réputation de Brassens), l’administration
préfectorale (à l'instar de celle du fisc) sait
parfaitement (c’est encore à voir selon la
compétence des agents !) qu’elle commet un
excès de pouvoir pour lequel elle serait
sanctionnée par le tribunal administratif. Mais
voilà, cela veut dire qu’il faut faire un
procès au préfet, passer du temps,
dépenser de l’argent, de
l’énergie pour soulever cette
grue à trois pattes
(Rév d’Arès XXII/1) et
l’administration le sait ; elle s’appuie donc sur
son inertie et sur la peur naturelle que suscite le contentieux chez
les citoyens. Ne dit-on pas "qu’un mauvais arrangement vaut
mieux qu’un bon procès"?
Pour ma part
je trouve que la "Charte des Pèlerins d'Arès" se
suffit à elle-même et qu’elle peut se
passer d’être déclarée. Elle
pourrait être ce rappel de conscience, ce recueil de valeurs
spirituelles que ceux qui s’y reconnaissent
s’engagent à appliquer volontairement et librement
dans leur vie associative et sociale, en se donnant par ailleurs une
organisation librement choisie et différente selon les lieux
et les contextes. C’est la nature d’une charte que
d’être une déclaration
d’engagement et non une organisation. Une association,
c’est une organisation. Il existe des statuts
d’association 1901 pour les « Ouvriers de la
Moisson » ou il vous serait possible d’en
élaborer d’autres qui conviennent mieux sur le
plan national ou international et qui pourraient jouer le
rôle de structure juridique et civile. La « Charte
des Pèlerins d'Arès » me semble
être, si l’on peut utiliser ce mot,
plutôt une « structure spirituelle », les
artères du sang qui jaillit dans les têtes vides
(Rév d’Arès 23/5).
Cependant,
déclarer la "Charte des Pèlerins
d'Arès" (ou d’autres statuts) ou ne pas la (les)
déclarer, "that is the question!" puisque cela peut avoir de
lourdes incidences fiscales. Mais vous saurez mieux que quiconque ce
qu’il faut faire.
D. Faber |
Réponse
:
Déclarer
la "Charte des Pèlerins
d'Arès," mais c'est ce que j'ai voulu faire dans les
années 80, car alors j'aurais ouvert un compte et fait
établir les dons au nom de "Les Pèlerins
d'Arès," à peu près à
partir de 1982 (si ma mémoire est bonne...
peut-être 1981, car la Préfecture était
encore rue
Esprit des Lois à Bordeaux). La Préfecture ne m'a
jamais délivré de
récépissé de déclaration.
L'employé examinait mon document ou me disait: "Repassez
dans un moment, vous avez bien une course à faire..." et me
le rendait sans récépissé en me
déclarant verbalement: "Ce n'est pas une association." Il y
avait un chef dans un bureau derrière qui m'examinait de
loin
avec
attention; à l'évidence on savait qui
j'étais et l'on souhaitait me voir vite
déguerpir. Ils
s'épargnaient très
adroitement tous les inconvénients d'un refus. Plus tard les
Impôts firent une enquête sur cette
résistance préfectorale et me dirent en
substance: "Nous savons que vous avez tenté de faire
enregistrer
ce
document. Il y a tellement de gens qui veulent déposer
n'importe quoi au guichet des associations." Il m'aurait fallu
procéder par voie d'avocat et de justice, mais à
l'époque j'étais complètement ignorant
de ces choses-là et je n'avais pas les moyens financiers
d'en passer par là. Par la suite, en 1989, la
décision
des Impôts en ma faveur me parut régler la
question. Plus
tard j'étudiai de plus
près les problèmes d'association et je vis que ni
les associations 1901 ni les
associations 1905, dans leurs formes agrées, ne convenaient
à une
communauté de foi vivant selon des principes
d'universalité, de liberté, d'anonymat individuel
(le même anonymat respecté pour les
pèlerins à Arès) et de
non-localisation, que l'administration ne veut pas. Les raison, je le
devine, en sont probablement plus compliquées que celles que
vous décrivez. Quoi qu'il en soit, il m'a toujours
été
impossible d'ouvrir un compte en banque au nom des "Pèlerins
d'Arès" et c'est pourquoi je fonctionne avec l'autorisation
que l'administration m'a donnée en 1989 de recevoir et de
redistribuer sans taxation les dons destinés aux missions,
associations, pèlerinage, etc.
Merci beaucoup
pour vos informations. Je les apprécie. Deux points attirent
mon attention, cependant:
Premier
point. Vous me dites:
"Vous saurez mieux que quiconque ce qu'il faut faire," mais je vous
prie de croire que ce n'est pas toujours le cas, loin de là,
surtout dans un monde qui aujourd'hui se complique
énormément, comparé au monde dans
lequel je naquis et fus formé de ma jeunesse à ma
maturité? Vieux aujourd'hui, je m'adapte très mal
à cette société en voie de
complication. C'est une
authentique souffrance. C'est
à partir du principe vraiment peu fouillé et trop
vite dit que "le Frère Michel sait tout ce qu'il faut
faire," ce qui est faux, que l'on m'a laissé dans la
solitude, qui ne m'a jamais tant pesé. Mais je n'ai
d'autre possibilité que de l'accepter. Le Père
m'a donné le charisme de Vérité,
la charisme de connaissance du Fond,
mais pas tous les talents et connaissances
nécessaires pour
la bureaucratie et toutes les tâches de la vie courante ou
sociale.
Deuxième
point. Vous me dites: "La Charte des Pèlerins
d'Arès se suffit à
elle-même." C'est
donc que vous la connaissez (et j'ajoute) vous aussi! Au cours des ans,
depuis le début des années 90, chaque fois que
j'eus l'occasion de parler de la "Charte des Pèlerins
d'Arès" (ce n'était pas un sujet
fréquent, je le reconnais) j'entendis dire: "De quoi
s'git-il?" ou bien "J'en ai entendu parler, mais je ne l'ai jamais
lue." J'expliquai alors que, pour moi, c'était la seule
forme associative
acceptable en conscience pour les Pèlerins
d'Arès, mais que
malheureusement l'administration n'en voulait pas. Voilà que
depuis cette entrée de blog 0074 je découvre
qu'un
certain nombre de
Pèlerins d'Arès en ont eu connaissance, dont
vous, ce que j'ignorais vraiment. |
07Jan08
74C59
J'imagine
que ça doit être très
pénible pour vous. Si
je comprends bien, dans l'hypothèse où le droit
d'être dépositaire de fonds sans taxation, pourvu
que ce
soit pour les mission ou le Pèlerinage, que les
Impôts
vous ont reconnu, vous est subitement refusé et si les
sommes
qu'on vous réclame dépassent en montant tout ce
que vous
possédez, vous allez vous retrouver à la rue ou
dans des
conditions de grande précarité.
À votre
âge, étant en mauvaise santé de
surcroît,
c'est sûrement angoissant. Ça va
réjouir ceux qui
ne vous détestent, mais ça ne devrait pas
réjouir
les citoyens en général, parce c'est à
l'évidence une persécution. N'importe qui peut
s'y
trouver soumis dans des circonstances hors normes,
imprévisibles. Vous ne pouviez pas prévoir que
Jésus vous apparaîtrait et tout ce qui allait
suivre. La
littérature et le cinéma ont montré
des cas
semblables, surtout chez les innovateurs comme vous. Pourtant, ce sont
les innovateurs qui ont fait avancer le monde.. Oui,
vous devez être angoissé et vous dites
sûrement
comme Jésus: "Père, si tu pouvais
éloigner de moi
cette épreuve."
Paul |
Réponse
:
Oui, les innovateurs "ont fait avancer le monde," mais le monde n'a
jamais avancé de bon gré.
Oui,
je suis parfois très angoissé. Vieillissant, le
cœur fragile, ma sensibilité s'est accrue en
dépit
de ma foi et de ma raison. Il m'arrive de dire au Créateur:
"Père, je t'ai servi aussi bien que j'ai pu, mais si tu
penses
que c'est le bout de ma servitude, le bout de ma route,
enlève-moi de ce monde le plus tôt possible!"
Protester
de son honnêteté et de son droit ne suffit pas,
n'a jamais
suffi, du reste, mais ceux qui durent faire face à
l'adversité étaient tous plus jeunes:
Jésus,
Muhammad, etc. Par moments, je ne sais plus par quels bouts prendre ce
problème qui me tombe dessus de la façon la plus
imprévisible qui soit. J'ai peur d'être pris de
vitesse,
parce que je suis devenu lent, comme hypnotisé par le
serpent
Impo, comme je l'appelle. J'attendais plutôt le
rhinocéros
AdéFi ou ses semblables. J'espère que je me
sortirai de cette
confrontation avec adresse et honneur pour mes frères
malgré les faiblesses, maladresses et erreurs qui guettent
un
homme d'âge auquel son expérience ne sert plus
à
grand chose dans un monde qui se modifie trop vite. |
07Jan08
74C60
Je sais que votre situation est différente de celle des
Témoins de Jéhova, mais votre réponse
à R.R. (74C54) m'y fait penser. Ceux-ci, qui ont
déjà payé 5 millions d'euros au fisc
— qui
en réclame 53 — plus des biens mobiliers et
immobiliers,
ont
déposé un recours auprès de la CEDH
(Cour Européenne des Droits de l'Homme) à
Strasbourg. Le jugement sera rendu en juin 2008, mais d'ores et
déjà l'État français a fait
savoir
qu'il était favorable à un arrangement amiable,
souhaitant sans doute ne "pas faire trop de remous" autour de cette
histoire. Vous pouvez lire toutes ces informations avec plus de
détails sur le site de "CAP Pour la Liberté de
Conscience": http://www.coordiap.com
Avec vous bien fraternellement dans cette épreuve qui nous
concerne tous
Nicole G. | 07Jan08
74C61
J'ai
lu votre réponse au commentaire 74C59 de Paul
Ne
vous découragez pas. Je n'ai pas dormi pendant les quatre
nuits
précédentes, j'ai pris un somnifère ou
un relaxant
pour la nuit dernière.
Cela n'a peut
être rien à voir avec ce qu'il vous arrive. Je ne
sais pas.
Si
vous deviez vous et la sœur Christiane vous retrouver
à la
rue, pensez-vous que vos frères ne feraient pas
immédiatement front pour vous, au moins en cassant leur
tirelire.
Je
sais que c'est facile de dire cela quand on ne vit pas ce que vous
vivez et je n'ai pas eu à supporter la solitude que vous
avez
supportée.
Continuez, vous n'êtes pas
seul.
Jean-Claude | 08Jan08
74C62
Dans
la "Charte des Droits et Obligations du Contribuable
Vérifié" (oui, le mot "charte" est
utilisé par le
fisc lui-même), p.8, "Déroulement du
Contrôle", il
est dit que le dialogue entre le vérificateur et le
vérifié "repose pour l'essentiel sur un
débat oral
et contradictoire sur le lieu du contrôle."
Normalement le
vérificateur a dû vous poser des questions
concernant les
conditions particulières qui vous avaient
été
accordées par la Direction Générale
des
Impôts en 1989 et selon lesquelles vous avez tout
à fait
normalement fonctionné. Il a dû vous demander
si ces
conditions n'avaient pas changé, à savoir le
refus
d'enregistrement de la "Charte des Pèlerins
d'Arès" par
l'administration préfectorale. Vous n'avez pu que lui
répondre "Non, les conditions n'ont pas changé."
Il a
passé outre et donc agi au mépris total des
décisions de sa propre hiérarchie. Soit il y a
volonté de vous persécuter, soit il y a une
étrange incompétence, soit il espérait
que vous
aviez perdu le document en question (ça arrive), mais alors
pourquoi est-il passé outre?
José P. |
Réponse
:
Non,
le vérificateur n'a pas posé cette question. En
voyant
qu'il procédait avec respect, mais comme si j'avais
organisé mes comptes de ma propre initiative, c'est moi qui
lui
parlai de la Décision de la Direction
Générale des
Impôts me concernant. Il répondit qu'il n'en avait
jamais
entendu parler. Je sortis alors de mon dossier une photocopie de
la décision écrite en question et la lui
montrait:
"Vous n'avez jamais vu ce documents dans mon dossier?" Il nous dit
à sœur Christiane et moi: "Nous ne gardons pas de
papiers.
On ne sait plus où mettre la paperasserie." J'insistai:
"Vous
n'avez même pas nos déclarations de BNC auquelles
j'ai
joint chaque année pendant une vingtaine d'années
une
fiche comptable détaillée faisait ressortir ma
situation
particulière mais régulière?"
Réponse:
"Non, je n'ai jamais vu les fiches comptables jointes à vos
déclarations." Et moi: "Donc vous n'avez pas grand chose
concernant ma personne?" Il ne répondit pas, il dit
seulement en
substance: "J'ignorais qu'il y avait eu un contentieux vous concernant
de 1987 à 1989. C'est vous qui me l'apprenez." Je lui remis
alors la photocopie en disant: "Je vous donne donc une copie de ce
document, que je vous demande de lire ici."
Il
parcourut le
document rapidement. En l'observant, notre sentiment sans certitude
fut qu'il le connaissait ou en avait entendu parler quand
même.
Il dit: "Cette décision invoque la jurisprudence du Conseil
d'État, mais ne donne ni le numéro ni la date de
la
décision du Conseil d'Etat..." Sa physionomie
sous-entendait assez clairement: "Ça n'a donc aucune
valeur." Je
lui dis: "Avez-vous remarqué que c'est signé par
le
sous-directeur de la Direction Générale des
Impôts
en personne?" Il ne répondit pas. Il mit la photocopie dans
sa
serviette et reprit l'examen des comptes comme si de rien
n'était. En nous quittant il me dit que les "comptes
étaient très bien tenus par Madame Potay," puis,
sur le
pas de la porte, il se mit à penser à autre chose
et fit
cette remarque: "Il faut quand même que j'en parle
à ma
hiérarchie." Quand nous arriva, fin décembre, la
lettre
par laquelle il nous réclamait des impôts
gigantesques,
nous comprîmes que sa hiérarchie, s'il l'avait
consultée, avait comme lui conclu contre le document de la
Direction Générale des Impôts. Ce fut
comme si,
pour Christiane et moi, un tribunal nous avait acquittés,
mais
que le bourreau dise froidement: "De toute façon, je leur
coupe
la tête."
En résumé, le
vérificateur
n'a pas posé la question du document, puisqu'il en ignorait
l'existence selon lui, mais nous en avons parlé à
mon
invitation et sans que cela l'impressionne le moins du monde. De toute
façon, si déjà les documents
écrits n'ont
pas de valeur aux yeux de l'administration fiscale, que dire des
échanges non écrits? C'est blablabla et
abîme des
oublis. | 08Jan08
74C63
[...]
Si j'ai bien compris, les travaux très importants (et dont
je
vous fais des compliments) effectués sur les lieu du
Pèlerinage en 2004, 2005 et 2006 ont
été
financés grâce aux dons faits entre vos mains,
mais
destinés à L'Œuvre du
Pèlerinage
d'Arès, qui en a assuré l'exécution et
le paiment
et qui ont dû, je le devine, coûter très
cher.
Mais
si vous aviez vous-même fait exécuter les
études
d'architecte et les travaux à vos frais directement, vous
auriez
pu les déduire de vos revenus puisqu'il s'agit d'un lieu
ouvert
au public gratuitement. Je ne dis pas qu'il n'y a pas là un
point de droit délicat, mais c'est justement ce point de
droit
que réglait la Décision de 1989 qui vous
autorisait
à vous faire en somme le "banquier" de la mission et du
pèlerinage, du fait de la structure sociale
particulière
des Pèlerins d'Arès que reflète leur
"Charte"
refusée par la Préfecture. Il ne fait pas de
doute que
quelqu'un cherche à faire annuler cette décision
et que
le seul moyen dont il dispose est de démarrer un
contentieux,
même inique,
qui
ramènera la question devant les instances qui l'annuleront
peut-être [...] À mon avis, ceux qui relancent
cette
affaire n'ont pas d'illusions sur une issue possible en votre faveur
une fois de plus, mais ils tentent le coup.
Jean-Michel L. |
Réponse
:
En
effet, les études d'architecte et les travaux
effectués
sur les lieux du Pèlerinage de 2004 à 2006 ont
été financés par les dons remis entre
mes mains
que j'avais transférés
à L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès, association Loi 1905.
Je
vous
remercie pour la remarque que vous faites concernant la "structure
sociale des Pèlerins d'Arès" dont la charte n'a
pas
été enregistrée par la
Préfecture de
Bordeaux. C'est pour régler le problème
soulevé
par ce refus préfectoral que la Direction
Générale
des Impôts m'a autorisé non à "faire le
banquier"
comme vous dites, mais à agir, en somme, comme le
président-trésorier des "Pèlerins
d'Arès"
que les Impôts ont bien constaté comme existant en
tant
qu'association de fait réelle et
démontrée.
J'ajoute que quelqu'un
à la Direction Générale des
Impôts, en 1989, se donna la peine de lire La
Révélation d'Arès,
ouvrage déposé à la
Bibliothèque Nationale
et au Ministère de l'Intérieur dès
1974 selon les
règles du copyright, et me dit que ce document pouvait
être également vu comme "constitutif d'une
association
entre tous ses adeptes," ma personne y étant celle du
"responsable central." C'étaient des expressions de ce genre
(citées de mémoire) qu'utilisa ce fonctionnaire
des
Impôts qui ajouta même en substance: "Au fond, vous
n'avez
même pas besoin de cette Charte des Pèlerins
d'Arès. La
Révélation d'Arès
forme en soi une personne morale entre tous ses fidèles." Il
parla alors d'une ou plusieurs décisions du Conseil d'Etat
dans
ce sens, mais je ne me souviens pas desquelles et je ne suis pas
juriste. Je ne connais pas les termes qu'emploieraient exactement des
juristes, mais c'était en substance l'état
d'esprit
conclusif. | 08Jan08
74C64
Je
sais que votre Blog n’est pas un forum, mais je me permets
d’ajouter ce commentaire au commentaire
précédent
[Il doit s'agir du 74C62]. Je ne crois pas que votre
vérificateur fiscal et son administration
régionale aient
vraiment conscience de ce qu’ils sont en train de soulever ou
alors, c’est qu’ils ont mal
évalué qui nous
sommes.
Nous ne sommes pas des gens qui ont peur de cette
administration, même si nous sommes fondamentalement
pacifiques,
bons citoyens, et ne cherchons aucunement l’affrontement.
Cependant nous ne nous laisserons pas dépouiller, spolier,
arbitrairement sans réagir, sans rendre notre combat public.
Je
dis nous car c’est de nous tous les pèlerins
d’Arès qu’il s’agit.
Cette
administration imbue de sa puissance se croit au-dessus des hommes et
même de la loi française qu’elle est
censée
appliquer. Elle croit que
le faible
aura peur devant elle et s’écrasera.
C’est ce que
croyaient aussi les gouverneurs Américains du Sud quant ils
ne
se sentaient pas obligés d’appliquer la loi
fédérale aux noirs Américains et
qu’ils
continuaient à faire de la discrimination raciale alors que
la
loi fédérale l’interdisait.
Marthin
Luther
King jr n’était pas un révolutionnaire.
Il
demandait simplement l’application de la loi
fédérale Américaine, la non
discrimination.
C’est la même chose pour nous et pour vous. Si
l’administration française oublie au final
d’appliquer la loi (et ses décisions
antérieures)
de non discrimination religieuse (ou spirituelle) dans ce pays, nous
avons les moyens de lui rappeler la loi de la République
Française [...]. Nous avons les moyens de lui
rappeler que
l’on ne crée pas d’injustice sans de
graves
conséquences, et le moyen de porter le débat sur
la place
publique.
Frère Michel, vous
n’êtes pas seul et
sans défense, nous sommes là, et nous
n’avons pas
peur! S’il le faut, nous saurons réunir tous ceux
qui se
battent contre les discriminations.
Daniel C. | 08Jan08
74C65
Je
viens avec toutes mes forces de chair,
d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7)
me joindre au large mouvement de soutien que vos frères vous
expriment.
Je
dois vous dire que j'ai tout d'abord été
extrêmement choquée par le
procédé
(hélas habituel) utilisé par le fonctionnaire de
l'administration fiscale qui a jeté dans une boite aux
lettres
(juste au moment ou tous partent en congés pour
déguster
leurs chocolats en plus!) votre lettre de redressement.
Par
essence et par choix nous ne sommes pas procéduriers, mais
nous
pourrions user du droit qui est aussi le nôtre pour
qualifier,
devant le tribunal pénal, ce geste envers un homme de votre
âge, de "mise en danger de la vie d'autrui", car il y a
vraiment
de quoi prendre une crise cardiaque!
L'administration est
composée d'êtres humains moralement et
pénalement
responsables et, comme chacun de nous, tenus de respecter leurs
concitoyens. Il nous serait aisé de démontrer,
avec des
faits historiques , qu'ils ne peuvent ignorer les
conséquences
de leurs actes!
Ces bavures fiscales doivent conduire
à l'urgence d'un changement de leurs méthodes.
Nous
pouvons contribuer à leur évolution.
Car
enfin tout de même, les policiers risquent leur vie eux, et
cependant doivent rendre compte de leur violence éventuelle
quand des contrôleurs derrière leur bureau
pourraient
continuer à balancer des lettres qui valent plus que des
matraques en toute impunité? Non !
Ensuite, sur
sur le Fond
je suis admirative de la clarté concise du commentaire de
Daniel C. (74C64)
auquel je veux souscrire à la
virgule près. Il dit mieux que moi ce que je pense:
Nous
serons là, nous sommes là, pour vous comme pour
nous, sur tous les plans!
Je
ne sais si cela vous est connu , mais j'ai vu sur la chaine de
télevision KTO que j'ai via le satellite, la retransmission
intégrale de la longue intervention du président
Nicolas
Sarkozy lors de sa visite au vatican le mois dernier. Fidèle
à lui même, il n'y est pas allé par
quatre chemins!
Après
les rappels historiques et les civilités d'usage
à
l'église Catholique qui le recevait, il leur a dit en
substance:
"L'Espérance est vitale, le message du Christ est audacieux
!
Soyez-le! Je m'étonne de votre discrétion. Nous
avons
besoin de votre présence et de votre action."
J'ai
vraiment
entendu un reproche de tiédeur, et à mon avis,
pas
seulement dans l'esprit de défense des "terres catholiques"
face
aux autres religions. Alors tant mieux!
Puisque notre chef
de
l'état est, sincèrement je le crois,
touché et
interrogé par la Transcendance, espérons que,
malgré les contradictions non négligeables
liées
au pouvoir, il comprendra la chance pour l'humanité de
notre...
très audacieux message à nous,
Pèlerins
d'Arès, et qu'il nous encouragera, avec nos
frères
Catholiques, à œuvrer pour l'Espérance.
Car
l'Auteur des Messages est Le Même .
P.B. | 08Jan08
74C66
Je
me souviens vous avoir entendu publiquement, et sans feinte
humilité, vous demander pourquoi Dieu avait pu pour choisir
comme témoin de La
Révélation d'Arès un
homme "sans mérites" comme vous. D'ailleurs ce seul titre,
que vous avez donné à ce formidable Message: Révélation
d'Arès,
montre votre humilité: Vous ne l'avez pas appelé
Révélation à Michel ou l'Evangile
selon Michel
comme l'Évangile selon Marc ou Luc, ni d'aucune autre
façon vous mettant en avant, mais vous avez donné
à cette Révélation le nom d'une
localité
qui non seulement ne la mérite pas, mais qui en rit.
Je
vais vous dire pourquoi Dieu vous a choisi: Pour votre
équilibre! Jamais je n'avais autant vu votre
équilibre.
Vous parlez, dans votre entrée 0074 ou dans vos
réponses
aux commentaires, avec une mesure
qui m'abasourdit. Jamais de mots méchants à
l'adresse des
impôts, juste ce qu'il faut pour montrer l'abus, les
hypothèses, la direction à prendre, sans plus.
Vous
soulignez à peine l'abîme qui sépare
l'homme que
vous êtes et celui ou plutôt ceux qui vous
persécutent, parce qu'ils ne se rendent même pas
compte
qu'ils vous persécutent. Persécuter est leur
routine.
Vous écoutez les commentateurs et leur répondez
avec intelligence
et souci de les informer et de modérer leur
colère.
N'effacez pas le mot que j'écris ici: Grandeur, vous montrez
une
grandeur qui est vraiment la plus belle preuve que vous êtes l'honneur du
Père (Rév d'Arès XXXVI/16).
Je
suis fier d'être Pèlerin d'Arès et de
connaître un vrai prophète
vivant
Ludovic | 08Jan08
74C67
Je
me joins, attendrie et émue à tous les
frères et
sœurs, aux commentaires souvent touchants et chaleureux, pour
dire à ces personnes de l'Administration :"Touche
pas
à mon Prophète!"
Frère
Michel, de cette difficulté nous sortirons plus forts et
plus unis.
Claudine F. | 08Jan08
74C68
Ce
que vous dite en réponse au commentaire 74C59 est dur
à
lire: "Père, je t'ai servi aussi bien que j'ai p...".
Je
ne
connais rien dans les impôts. En revanche, j'imagine une
toute
petite partie de tout ce que vous avez dû affronter dans
votre
mission: les gens, les défis techniques, l'isolement...
Tout
le monde devrait réaliser à quel point il y a en
vous
quelque chose de surnaturel et en même temps à
quel point
vous êtes humain, un frère.
Il y a ceux
qui vous
condamnent avec le livre, ceux qui vous diabolisent, ceux qui vous
ignorent et ceux qui néanmoins perçoivent que
votre
message et véridique.
Évidement il est
difficile pour beaucoup d'entre nous d'être à la
hauteur.
Ceux
que je ne comprends pas ce sont les hommes d'église qui
passent
complètement à coté du miracle, mais
que pourtant
vous couvrez.
Je ne connais personne qui s'est autant
efforcé de tirer le monde vers le haut.
Vraiment,
je vous remercie pour ça, et je prie pour vous et pour que
vous
soyez encore de ce monde quelque temps encore avec nous, dans de bonnes
conditions.
Moi, si j'avais le pouvoir de me
débarrasser des ennemis, il ne resterait plus beaucoup de
monde, mais bon, je change...
N'hésitez pas
à demander si vous avez besoin de quelque chose.
aminadab | 09Jan08
74C69
[...]
Je crois que vous êtes aussi victime de votre grande
modestie.
Vous avez vécu discret, ce que j'ai entendu par un antisecte
interprété comme "discrétion d'un
escroc astucieux
qui sait doser ses ambitions" ou quelque chose d'approchant, mais nous
Pèlerins d'Arès savons que vous avez simplement
obéi à La
Révélation d'Arès:
Tu ne seras le chef de personne (16/1)... Tu vivras sans pompe ni
artifice auprès de ton épouse et de ta
descendance. Tu ne
te prêtras pas à la curiosité
(16/5-6)... Mais votre
descendance", ce n'est pas que vos enfants, c'est nous
tous, votre descendance spirituelle
(29/1, 33/9,
39/10).
Votre descendance
spirituelle, les Pèlerins d'Arès, n'a pas su vous
donner le renom de
bonté, de piété et de
pénitence (Rév d'Arès 36/19) que
vous méritez, parce qu'un
renom n'est pas recherché par l'homme bon, pieux et
pénitent. Le
renom protecteur
lui est donné par le monde, et le
monde pour
vous, frère Michel, nous n'avons pas su l'informer assez de
ce
que vous êtes: Pas seulement celui qui a vu et entendu Dieu,
mais la bonne et
juste
pensée, celui qui a sur
la langue le chant
de l'Espérance (Rév
d'Arès XXXVII/5-9), une très grande
pensée.
Ce
n'est pas faute de l'avoir désiré, c'est faute
d'avoir
fait l'effort de vous protéger derrière ce renom,
de vous avoir promu, publié. En conséquence, un
agent des
impôts croit que vous êtes un vieil homme tout seul
et un
peu farfelu qu'il sera facile de dépouiller. Il aurait (lui
et
sa hiérarchie) réfléchi à
deux fois, vous
aurait épargné cette pénible
épreuve, si
vous aviez été un nom, pas une
célébrité, mais un nom, un grand
symbole.
Nous
ne vous avons pas protégé, nous ne vous avons pas
donné la crédibilité si importante
dans la
société. Nous vous faisons porter tout le poids
du souci,
sans parler de l'argent que ça va coûter. Nous
nous sommes
tous dit que Dieu faisait de votre dos
le cuir le tortue, car le haineux frappe dans le dos (Rév
d'Arès VIII/9),
et que vous ne pouviez pas être mieux
protégé que
par Dieu, mais les Appels que Dieu nous fait pour que nous vous aidions
sont nombreux. C'est nous le
cuir de tortue
que le Père a prévu. Nous avons
préféré l'oublier,
interpréter ces mots au
premier degré, c'était moins fatigant.
J'ai
entendu
dire qu'une association de défense se formait pour
vous
couvrir et vous assister, couvrir au moins les gros frais que ce
contentieux fiscal va provoquer. Je ne sais pas qui s'occupe.
Pouvez-vous me renseigner?
Hier M. Sarkozy a
parlé de
"politique de civilisation" devant les journalistes. Nous, nous somme
ou devrions être la civilisation naturelle de la Parole qui
créa l'univers, la civilisation de l'âme
qui
s'unit à l'univers, à l'amour universel: Père de l'Univers,
Toi seul est Saint (Rév d'Arès 12/4).
Nous ne sommes pas la civilisation des pouvoirs et des lois, mais pour
le moment les pouvoir et les lois nous dominent et nous spolient
(Rév d'Arès 27/9).
Nous
devons nous défendre et, pour commencer, vous
défendre,
parce que nous sommes tous spirituellement nés de vous, de
votre
courage à répandre la Parole d'Arès
depuis
trente-quatre ans dans quelques jours (15 janvier, anniversaire de la
première apparition de Jésus), et nos
pensées
convergent toutes vers la vôtre [...]
René
G. |
Réponse
:
Concernant
cette association de défense, j'en ai aussi entendu parler,
mais
je n'ai pas d'informations précises la concernant.
Peut-être même y en a-t-il deux ou plusieurs en
projet.
J'avoue que cette initiative, si elle voyait le jour, me rendrait bien
service. Il faut dire que tout a été tellement
vite: Une
"proposition de rectification" m'arrive des Impôts fin
décembre, inattendue, en pleine période de
fêtes,
quand tout le monde s'absente pour Noël et le Jour de l'An...
La
France recommence seulement à travailler. Je n'ai pas encore
complètement décanté tout ce qui
m'arrive
moi-même. Comment mes frères s'organiseraient-ils
plus
vite que moi?
Je suis très touché par
tout ce que vous me dites. | 09Jan08
74C70
Oui,
les Pèlerins d'Arès forment une
communauté de foi
active, "réelle et démontrée," comme
c'est dit
dans le commentaire 74C63, et nous allons organiser des missions
publiques musclées, nous allons crier
sur les toits
(Rév d'Arès 37/4),
défendre le Frère Michel qu'on taxe parce qu'il a
commis
le délit de représenter une communauté
de foi non
enregistrée par l'administration et dont le but est
à
l'évidence non lucratif, strictement spirituel.
Je
prépare une circulaire "coup de tonnerre" que je vous
demanderai
de faire suivre à tous les Pèlerins
d'Arès dont
vous avez les adresses (moi, je n'en connais que quelques uns) pour
qu'ils nous rejoignent dans une campagne publique nationale. Le public
saura désormais qui vous êtes et que vous
êtes une
victime du système comme Jésus [...]
Neptune |
Réponse
:
Je
vous demande de ne rien faire de tel sans réflexion ni
coordination. Sinon, vous allez être comme ces troupes
gauloises
pagailleuses venues à la rescousses d'Alésia et
qui se
laissèrent bêtement enfermer avec
l'assiégé,
Vercingétorix, dont elles allaient partager la
défaite.
C'est
en amont, il y a longtemps, longtemps avant la présente
épreuve que m'impose l'administration fiscale qu'il fallait
prévoir les moyens de faire face intelligemment
et de sang-froid aux attaques possibles du système, dont
l'attaque fiscale. C'est en amont qu'il fallait forger lentement l'arme
de défense et de soutien. En tout cas, même si
l'occasion
qui nous est ici donnée maintenant peut aider à
la
naissance de cette force de défense, ce n'est pas en
catastrophe
et dans l'irritation, source d'enthousiasme mais aussi de grosses
bêtises, qu'il faut la créer et la mettre en
action. Sinon
vous risquez fort d'aggraver ma situation, vous allez rejoindre les
émeutiers des banlieues, qui n'ont pas tort de se
révolter, mais qui le font par impulsion, sans
réflexion
ni efficacité, et n'aboutissent à rien, sauf
à se
faire un peu plus mal voir des "bourgeois" qui peuplent majoritairement
notre pays.
N'oubliez pas que l'Impôt, c'est
l'État!
Cet État est aussi le nôtre, même s'il
n'est pas
celui qu'envisage notre foi. L'État n'est pas invincible,
mais
il est fort. Cela demande aux faibles
qui souhaitent le voir fléchir beaucoup de
réflexion et
de sang-froid. Il y a tout un ensemble de
réalités
encerclantes dont il faut tenir compte pour affirmer avec de bonnes
chances de succès la réalité du peuple
de Dieu,
d'un peuple de
pénitents, donc d'âmes
réfléchies, que vous représentez.
Une
association de défense m'aidera sûrement, car je
me sens
vieux et seul, mais une mission publique pour crier haut et fort notre
indignation, je ne suis pas sûr que ce soit dans
l'immédiat ce qu'il faut faire, même si je
comprends votre
élan dans ce sens. Modérez-le, je vous le
demande, pour
ne pas creuser davantage mon souci.
Ce que le
Père nous a demandé de crier
sur les toits,
c'est l'espérance d'un monde
changé et le moyen d'y parvenir: la pénitence permanente.
Ce n'est pas la révolte qu'il nous a demandé de
crier, même à l'occasion. | 09Jan08
74C71
Ce
qui vous arrive, ce que j’en lis dans votre blog, me renvoie
à moi-même et à la qualité
de ma pénitence.
J’ai donc cet examen objectif à entreprendre, et
le changement attendu par Dieu à mieux intégrer
pour mieux le porter et mieux le représenter, pour
l’exprimer existentiellement.
À propos
de l’affaire fiscale, ne serait-elle pas l’occasion
d’entrer dans les médias par la petite porte,
puisqu’ils vous ont refusé la grande porte?
Comment l’administration fiscale réagirait-elle
à la présentation d’un dossier de
presse concernant "l’affaire" aux médias? Elle qui
aime agir dans la froide discrétion où elle peut
user des méthodes les moins humaines qui soient.
"L’affaire", alors que notre président semble
appeler de ses vœux une civilisation plus humaine, pourrait
servir d’entrée en matière pour
présenter La
Révélation d’Arès.
Ce serait aussi bien sûr, l’occasion pour l’Assemblée
de monter sur les planches, de se responsabiliser en la circonstance.
Certes, le piège de la polémique autour
d’une affaire financière serait à
éviter et les initiatives peu
réfléchies pourraient comme vous le dites faire
plus de mal que de bien. Mais c’est une piste.
Concernant
votre réponse à l’entrée
74C56 dans laquelle vous rappelez la phrase de
jésus: Rendez
à Dieu ce qui revient à Dieu et à
César ce qui revient à César,
on peut-y lire une reconnaissance de la nécessité
de l’impôt. Mais, si je me
réfère à la Parole et à
votre enseignement,
ne peut-on lire dans la parabole du denier à
César: "Tu évolues dans la
matérialité et tu dois devenir en
spiritualité ; tu dois satisfaire des besoins du corps et de
l’esprit tout autant que tu dois répondre
à la mission cosmique pour laquelle, homme, tu as
été créé. C’est
le but de la pénitence.
Aussi, dans tout ce que tu entreprends, rends au corps et à
l’esprit ce qui relève de la satisfaction des
besoins du corps et de l’esprit, sans oublier la part qui
revient, en toute circonstance au Vivant
Créateur, à Dieu, car c’est cette part
qui te distingue du monde en tout ce que tu entreprends." Tel est, en
tout cas, l’enseignement vivant que vous nous en donnez au
quotidien. Tout ce qui sépare se dresse contre le plan de
Dieu. Cette réponse de Jésus a
été utilisée pour justifier la
laïcité qui apparaît comme un moindre mal
mais qui permet la cohabitation entre le roi blanc et le
roi noir.
Cette séparation des pouvoirs et de leurs emprises
respectives a permis une cohabitation entre le temporel, devenu
matérialiste à outrance, et une conception de la
spiritualité devenue socialisante: la branche religieuse du
système. L’individu s’est donc
trouvé écartelé dans son existence
entre les impératifs de l’un et ceux de
l’autre qui détournent l’individu de la
« vraie vie », du vivant en soi.
D’où la montée du nihilisme et la "mort
programmée" de Dieu.
Le passage de Matthieu
17/24-27 va davantage dans le sens de cette
nécessité de payer l’impôt:
"Comme Jésus et Pierre étaient arrivés
à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les
didrachmes s’avancèrent vers Pierre et lui dirent:
"Est-ce que votre maître ne verse pas les didrachmes?" Il
répondit: "Si." Quand Pierre fut arrivé
à la maison, Jésus prenant les devants, lui dit:
"Quel est ton avis Simon? Les rois de la terre, de qui
perçoivent-ils taxent et impôts? De leurs fils ou
des étrangers? Et comme il répondait: "Des
étrangers," Jésus lui dit: "Par
conséquent, les fils sont libres. Toutefois, pour ne pas
causer la chute de ces gens-là, va à la mer,
jette l’hameçon, saisis le premier poisson qui
mordra, et ouvre lui la bouche: Tu y trouveras un statère.
Prends-le et donne-le-leur, pour moi et pour toi."
Claude
D |
Réponse
:
Concernant les media, nous avons vu depuis trente-trois
ans qu'en l'absence, au sein de
l'assemblée, d'un minimum de service de presse
et de connaissance des relations avec la presse, les contacts
individuels et sauvages de nos frères
avec la presse n'aboutissent
qu'à des résultats plus préjudiciables
que bons, parfois même catastrophiques. De toute
façon, les media, qui sont pratiquement
tous au service du système — qu'ils critiques mais
dans des
limites convenues — ne semblent pas enclins à
parler des
malheurs des groupes religieux ou spirituels non
"répertoriés" par eux comme bons: Eglise
Catholique, Eglise Protestante, Judaïsme, etc., sinon pour
approfondir ces malheurs.
Voyez le cas des
Témoins de Jéhovah auxquels le fisc a
réclamé une somme plus qu'énorme:
entre 45 et 53 millions d'Euros selon les sources! Combien de lecteurs
ou auditeurs de la presse en ont-ils eu connaissance? Ceux qui lisent
tout dans les pages intérieures et les "chiens
écrasés." La flagrante injustice de ce
redressement fiscal n'a pas été
soulignée par les media, qui, à ma connaissance,
n'ont pas commenté et se sont gardé de faire du
tort au fisc. Je ne crois pas à la possibilité de
cette piste.
Concernant l'utilité de
l'impôt, j'ai déjà
déjà dit dans une de mes réponses
qu'il fallait des routes, des ports, des écoles, des
universités, des hôpitaux, qui ne pouvaient
être financés que par l'impôt. La
question soulevée par l'entrée 0074 n'est pas le
principe de l'impôts, mais ses erreurs autoritaires et/ou ses
pouvoirs abusifs quand ceux-ci se manifestent. |
09Jan08
74C72
J'ai
lu sur votre blog les petits soucis que vous posent l'administration
fiscale.
Je pense comme vous que seuls des fiscalistes
chevronnés, dont je ne suis pas, peuvent être
à même d'éclaircir le
problème.
Je suis prêt à
vous soutenir financièrement, si épreuve
financière il y a, à la hauteur de mes moyens, et
vous propose de communiquer mes coordonnées à
l'association de défense — si j'ai bien compris
— en cours
de création sur ce sujet.
Si cette association de
défense tardait à naître, je suis
prêt à la créer (ou
co-créer) et à l'animer (ou co-animer) [...]
Philippe
R. |
Réponse
:
J'ai comme vous entendu parler de quatre et même
aujourd'hui 9 janvier cinq projets d'association(s) de
défense, mais
cela ne se fait pas de mon initiative — les assemblées sont
souveraines d'elles-mêmes, comme vous savez (Rév
d'Arès 8/1) — et de toute
façon je ne sais ni quand ni où ni par qui cela
se fait actuellement. Je n'entends que des bruits.
De toute
façon, les choses vont très vite au
départ avec les impôts et j'ai dû signer
de toute urgance sa "lettre de mission" à mon conseil
juridique et fiscal, qui est déjà au travail, car
le délai de réponse aux exigences du fisc expire
dans dix jours et je ne peux sans énormes
risques attendre que nos frères s'organisent
à partir de zéro, ce qui sera
inévitablement trop long et m'exposerait à des
sanctions (les pouvoirs du fisc sont considérables), puisque l'assemblée
n'avait jamais rien prévu dans ce domaine. Je
présume que l'association de défense pourra, de
ce fait, seulement m'aider, si elle se dote des moyens
légaux nécessaires, dans une phase
ultérieure du contentieux, si je ne parviens pas
moi-même à l'arrêter. Je ne peux rien
vous dire de plus.
Au cours du contentieux 1987-1989 il en
fut de même. Les premières initiatives
intéressantes de
l'assemblée se
présentèrent environ un an après
l'attaque que j'avais dû subir seul de plein fouet, prenant
seul toutes les mesures d'urgence qui s'étaient
imposées, une bataille que finalement je dus mener
jusqu'à la victoire. | 10Jan08
74C73
Je
suis comme bon nombre d’entre nous, très attentive
à ce qui est dit ici. Nous voilà ensemble
à chercher une solution qui serait d’une envergure
enfin digne de vous. Nous, les Pèlerins
d’Arès devrions, à mon sens, sortir de
notre [désorganisation qui conduit à une
apparente]
petitesse, à tous les niveaux, même si notre foi
est musclée, nos actes, les miens les premiers sont
restés [isolés, donc] petits, mission
de rue nécessaire certes... Ce n’est pas une
fatalité. Tout cela peut changer. Nous sommes nombreux en
fait, très nombreux derrière vous.
Je
me retrouve dans les propos de Daniel C, de PB, ils expriment bien
notre ‘non-peur’, notre indignation, notre
souffrance encore impuissante mais aussi notre potentiel
d’action. Non, frère Michel vous
n’êtes pas seul, une
armée devant vous.
Christine
M. | 10Jan08
74C74
Je
ne m'étais jamais rendu compte à ce point combien
vos regrets que la "Maison des Faucons" ou un dispositif collectif
équivalent n'ait jamais existé. Oui, vos regrets
sont hautement légitimes. Je crois qu'à
l'époque — soyons francs! — nous n'avons
pas eu
confiance en vous, quand vous
avez proposé la réalisation de la "Maison des
Faucons" et nous devrions vous en demander pardon. Notons que justement
votre projet de "Maison des Faucons" coïncidait avec le
redressement fiscal auquel vous deviez répondre en 1987, et
vous
y avez répondu magistralement après deux ans et
demi de
bagarre de procédure, et d'une part cela dut faire peur
à l'assemblée,
mais d'autre part après votre victoire tout le monde s'est
senti
coupable de vous avoir laissé tout seul et s'est
consolé
en disant: "Après tout, il se débrouille mieux
tout
seul," et plus personne n'a pensé à la "Maison
des
Faucons." Pour ma part, je l'avoue, je suis passé par ces
sentiments-là. J'en ai honte, car le résultat,
c'est
qu'on vous laisse aujourd'hui encore vous débrouiller tout
seul.
Je ne suis plus actif dans la mission parce que je vis
à la campagne, mais si je peux faire quelque chose pour
vous...
Phil | 10Jan08
74C75
Je
viens de lire 74C74, Phil, qui doit être un frère
de [nom
de région], et j'approuve. Concernant votre
réponse au
commentaire 74C72 de Philippe R., je confirme: La procédure
va
très très vite au départ. J'ai
vécu
ça dans l'entreprise où je travaille, qui a subi
un
rappel des Impôts aussi inattendu que le vôtre et,
dans la
première phase, on a à peine le temps
d'étudier la
question et de réagir, même dans une grande
entreprise
où il y a des experts comptables. Alors vous, tout seul...
J'imagine le problème que ça vous a
posé. Vous
n'avez pas dû passer de "bonnes fêtes."
Je
pense que
cette procédure a été
étudiée au
Ministère des Finances pour que les contribuables n'aient
pas le
temps de bien s'organiser au départ. On peut le
déplorer,
mais c'est comme ça. Ensuite, quand le contentieux
s'installe et
que les divers recours se succèdent, ça n'en
finit plus.
Le contentieux entre les Impôts et mon entreprise dure depuis
quatre ans et n'est pas conclu et là tout semble fait pour
que
la défense s'amollisse ou s'endorme. La pendule des
Impôts
ne marche pas comme la pendule du temps.
La pauvre Benazir
Bhutto
paraît bien oubliée dans tout ces commentaires qui
tournent autour de vos malheurs fiscaux, mon frère Michel.
Je
tiens à exprimer une pensée pour elle, mais enfin
elle,
elle est partie, ses problèmes sont différents,
tandis
que vous, vous êtes encore sur cette terre de douleurs. Que la légion de saints
(Rév d'Arès 37/7) vous assiste! Je
suis sûr qu'elle vous assiste.
[non
signé] | 10Jan08
74C76
La
"tempête barbarie" (la
raie, Rév d'Arès XLII/3-21)
étend toujours plus ses tentacules... Elle paraît
plus
cruelle là où explosent les bombes ou
là où frappent les machettes, mais
en réalité, c'est là où
elle se
dissimule le moins. Elle est bien plus cruelle dissimulée
derrière la légalité où des
lunettes
cerclées d'or dans des bureaux feutrés,
derrière
des sourires aux dents d'acier et des
arrière-pensées de
meurtre social!
Peut-être que votre
vérificateur
n'est pas connecté pour nuire à notre mission?
Mais il se
peut qu'il le soit aussi. Une gêne papale s'est
peut-être
exprimée récemment auprès du
président? Roi
noir (et) roi blanc sont comme corne et dent (X/ 6).
Notre
peine est très très grande, par le constat de ce
qui vous arrive et par le fait que notre rempart est
très déficient pour vous protéger de
ces attaques ignobles, iniques!
Mais sommes là dans cette fraternité issue de
vous? Mikal est
leur père... (XXXIII/14) et nous
espérons que
notre fidélité et notre amour fraternel seront
pour vous
un réconfort.
Nous
réfléchissons... avec nos
coeurs. Ensemble peut-être finirons-nous par être
capables de vous aider, d'être un peu plus intelligents
(Rév d'Arès 32/5)?
JFM |
Réponse
:
Je
suis touché par votre commentaire comme par tous les
précédents qui vont de le même sens
d'amour
fraternel et de témoignage de solidarité avec
moi. Mais
à l'heure où vous je publie votre commentaire sur
ce blog
je ne sais pas en quoi vous pouvez réellement m'aider de
façon immédiate pratique.
Je sors
à
l'instant de longs échanges qui ont duré
toute la
matinée: Ma personne d'une côté et
l'agent des
impôts et mon conseil juridique de l'autre
côté, et
ce qui me désespère à l'issue de ces
échanges, c'est l'incertitude, le flou,
l'impossibilité
dans laquelle ils sont, d'un côté comme de
l'autre, de
répondre à ma question simple et claire: "Mais
comment
dois-je concrètement fonctionner et faire mes comptes
exactement?"
Ni l'homme des Impôts ni l'homme du
Droit n'a
de réponse claire. Je passe sur les détails
juridiques et
techniques. La réponse implicite est en substance la
suivante:
"Nous manquons de référence, parce qu'en
général tous les gens dans votre situation
quittent la
France, de guerre lasse, sauf les poids lourds qu'on n'ose pas toucher
comme l'église ou les gros partis politiques. Vous
êtes un
cas très isolé. Aucun des conseils pratiques
qu'on peut
vous donner n'empêchera que les
autorisations écrites
de fonctionnement spécial qui vous sont données
(comme en
1989) ne soient remises en question à tout moment. C'est ce
qui
se produit pour vous actuellement. C'est pourquoi nous n'avons pas de
référence et ne savons pas quoi vous conseiller,
parce
que tous les Français dans votre situation sont en
général réfugiés dans des
pays dont les
lois permettent l'existence de groupes de foi vivant selon leurs
règles intérieures propres ou de
responsables
religieux ou philosophiques ou politiques agissant sans taxation comme
présidents-trésoriers naturels de leurs
partisans."
Ce
qui veut dire que, si je ne veux pas que les Pèlerins
d'Arès fonctionnent comme, mettons, une
société
anonyme qui vendrait de la croyance comme on vend du pétrole
et
moi comme un président directeur
général
salarié, et même si je gagne une fois de plus mon
droit
d'agir comme simple témoin de Dieu et mandataire des
Pèlerins d'Arès selon les termes de La
Révélation d'Arès, ce
droit peut être remis une nouvelle fois en question dans
cinq, dix ou vingt ans, si le Père me prête vie.
Alors,
je me dis que la seule façon que vous avez de m'aider, c'est
de répandre
l'Appel de Dieu, c'est de rappeler la
nécessité de changer
le monde! Je
comprends mieux pourquoi Dieu est descendu en France. Ce pays est
l'archétype de la mécréance et du
rationalisme, de
la résistance à toute valeur spirituelle ou
philosophique
qui deviendrait une valeur de référence. |
10Jan08
74C77
L’attaque
fiscale soudaine à laquelle vous faites face avec un courage
remarquable est totalement injuste!
Vous vous
[êtes] voué à la Mission que Dieu vous
a confiée avec une telle intégrité,
droiture et passion!
Nous avons beaucoup de peine et ne
savons comment vous aider puisque nous n’avons aucune
compétence dans le domaine fiscal et juridique. Cependant,
nous forgeons notre ardeur et enthousiasme missionnaire pour appeler le
monde à changer non pas par la multiplications des lois, des
contrôles, des règlementations, mais par la
multiplication des âmes.
Que chaque ouvrier de la moisson s’active avec le courage, la
réflexion et la ténacité que nous
montre une fois de plus notre grand prophète.
A&B | 10Jan08
74C78
Ce
que vous dit ce commentaire, vous le savez déjà,
mais ça me soulage de le dire.
De tous temps, le prophète
a eu une vie de solitude, tourmentée. La Parole en somme
naît d'une persécution, parce que l'homme depuis Adame, comme
l'explique sublimement La
Révélation d'Arès,
l'humanité tombée dans la
médiocrité refuse cette Parole et
persécute son messager.
Ce
qui vous
arrive là — et vous en avez sûrement vu
d'autres,
mais vous étiez plus jeune... — est bien
normatif.
Vous en sortirez probablement victorieux, mais pour retomber dans
d'autres tourments dont vous triompherez encore, et ce sera un miracle
de plus, mais qui comme la résurrection du Christ aura
été précédé de
souffrances.
Comme
toujours le persécuteur, comme le trouffion romain de
corvée pour conduire un crucifié au Golgotha,
ignore
qu'il est persécuteur. Vous ne pouvez pas
répondre
à cette persécution par des arguments
juridiques ou
fiscaux — ce n'est pas votre tâche — mais
seulement
par le cri d'une conscience indignée, un cœur
déchiré, qui s'adresse à la conscience
universelle. Je plains ceux qui refusent de l'entendre, car la question
soulevée ici n'est pas l'impôt, dont vous ne
discutez pas
l'utilité, mais la façon qu'on a de vous extirper
plus
que l'impôt, bref, l'éternelle question de la
crucifixion.
Si
vos douleurs ne sont pas celles du fouet et des clous, elles sont
crucifixion par leur infrastructure, et ceux qui vont vous
réprouver ou rire de vous — en rendant publique
l'affaire
vous vous y exposez et vous le savez — ne font que
perpétuer l'opinion traditionnelle du vulgaire à
l'égard de l'insolite que vous êtes. Personne,
sauf
quelques esprits réfléchis, je dirais quelques
esprits
"saints", ne peut vraiment comprendre ce qui vous arrive.
Ce
que je sais, c'est que vous trouverez toujours, même si le
gros du monde n'y comprend rien, sur votre sentier
aux heures les plus noires, le précieux secours de notre
amour
fraternel. Pour ma part, je vous exprime ma plus profonde gratitude
pour la lumière et l'espérance que vous m'avez
apportées dans des moments très difficiles de mon
existence. Aussi vous dis-je que, même si les milliers
d'hommes
qui déjà grâce à vous se
sentent appartenir
à un monde
changé, ou qui au moins change
dans leur cœur, ne peuvent pas faire grand chose pour vous de
façon immédiate et concrète, ils font
quelque
chose de grand par leur seule foi.
Quentin | 10Jan08
74C79
[Lettre
à la Direction Générale des
Impôts]
Chers frères et
sœurs de la Direction générale des
impôts,
Vous avez envoyé un
vérificateur chez frère Michel Potay, un homme
pécheur comme vous et moi, mais qui porte
témoignage d’un Message du Créateur
pour changer ce monde
(28/7): La Révélation d’Ares.
Je
porte moi aussi avec d’autres témoignage de ce
Message, le diffusant par tous les moyens pacifiques et appelant les
hommes — qui pour nous sont tous nos frères
potentiels ou les image
et ressemblance
du Père de
l’univers, Genèse 1/27 et Rév
d'Arès 12/4) — à
être
librement bons, justes, fraternels .
Je vous
écris donc cette lettre ouverte pour vous inviter
à être bons, justes, fraternels envers
toutes personnes que vous vérifiez et envers
frère
Michel.
La vraie richesse de cet homme est dans la Parole d’amour,
de
liberté et d’intelligence
qu’il a reçue et qu’il accomplit
honnêtement chaque jour de sa vie.
Son Salaire n’est
pas l’argent de ce monde. Son Salaire
est la Vie
infinie (Rév d'Arès 17/3).
Je
vous rappelle les morts,
malheurs et souffrances dont nous sommes tous responsables,
qui se répercutent sur nous tous dans ce monde et dans
l’au-delà.
Votre travail
peut-être beau et bon pour la société
francaise et l’humanité, si vous y
mettez votre conscience du Bien,
votre volonté de participer
à un monde fait d’individus libres,
égaux et fraternels.
Ayant, je le
répète, la certitude logique par ses actes que
frère Michel, ce Messager
du Créateur (Rév
d'Arès 21/8), est
honnête, juste et bon, je vous demande
d’être honnêtes, justes et bons envers
lui comme
envers toutes personnes que vous vérifiez.
Comprenant
que vous pouvez rencontrer des difficultés dans votre
travail à toujours établir des relations
honnêtes, justes et bonnes je vous envois mes
sincères encouragements et salutations
fraternelles,
Patrick, Canada | 11Jan08
74C80
Les
dons que nous vous faisons Frère Michel viennent de notre
cœur, c'est un pur acte de conscience libre et
l'état ose vouloir lever un impôt sur nos dons!?
Scandaleux!
J'ai fréquenté, pendant un
an, un mouvement syndicaliste comme observateur. Je me suis
lié d'amitié avec un secrétaire
général, petit à petit, il a
essayé de m'enrôler dans leur syndicat. Pour
adhérer a ce syndicat on dois verser au minimum 20
ou 30 Euros par mois (je ne me souviens plus), sinon bye-bye (ce
n'est pas comme ça chez les Pèlerins
d'Arès). Des taux de cotisation particuliers sont
prévus pour ceux qui sont au chômage, à
la retraite ou qui travaillent à temps partiel, donc pas de
liberté de conscience une obligation. J'ajoute que j'ai
déjeuné plusieurs fois avec cette personne, toute
ses dépenses passaient par la caisse des cotisations, une
amie serveuse a servi plusieurs fois des personnalités
très médiatisées, syndicalistes. Elle
m'a dit qu'elle était scandalisée par ces
personnes souvent désagréables, qui bouffent au
plus cher et boivent des vins de grandes qualités,etc. Lors
des manifestations ils vendent des sifflets, de l'alcool (on leur dit
rien), des sandwichs. Tous les syndicats en font de même, je
ne pense pas qu'ils soient taxés, eux. Si le fisc mettait le
nez dans leur affaires, ils trouveraient des magouilles à
gogo, mais, voila ce sont des syndicats. On a vu en novembre ce qu'ils
sont capables de faire, ils pourraient bloquer tout le pays s'ils le
voulaient et l'état c'est le cas de le dire flippe grave.
Et
les dons faits aux églises, etc! Je ne jette pas la
diatribe, ce sont des faits concrets. Alors, en vous attaquant, on
attaque Dieu et nous, vos fidèles apôtres, je
crains que l'état ne mesure pas où il a mis les
pieds.
N'oublions pas David
et Goliath (Samuel1 17/1-11)! En nous attaquant de la
sorte, ils risquent de se trouver face à une situation
qu'ils ne pourront pas gérer. [...] Moissonneurs nous
sommes! La rue, nous connaissons! Nous faire entendre n'est pas
très compliqué! Un mot de Mikal
et
l'armée se lèvera. Nous sommes assez nombreux
pour nous faire entendre: L(eur)
oreille (a) le nerf,
le(ur) jarret (a) le genou du cheval, le(ur) poignet tient la scoute ;
il(s) parle(nt) dans le guichet ; (ils) ouvre(nt) la main
pour toi. Le(ur) poumon fait cent voix de fer. Le(s) roi(s
et) l(eurs) tabl(é)e(s) tremblent (comme) les loups (qui)
entendent le lynx. (Rév d'Arès, Le Livre XVII/4-6
+ annotations.).
Dieu n'abandonne pas les
pécheurs pénitents:
Il conduit les
pécheurs qui s’engagent dans les sentiers
chevriers, Il les nourrit sur les rocailles, Il lave leurs pieds
écorchés.
Il n’abandonne aucun
pécheur dans sa pénitence; tous Il les fortifie
dans leur ascension (Rév d'Arès 25/5-6¨+
annot).
Sœurs et frères,
préparons-nous à aider Mikal! Pour la
"Maison des Faucons", je sais qu'il y avait eu un projet
proposé à Paris par A. [...]
D.B. | 11Jan08
74C81
[...]
Ce que je vous écris là peut paraître
être pure folie, mais voilà, ce qui peut
paraître être folie pour les hommes peut ne pas
l’être pour l’Éternel et son prophète.
Hier,
je revenais d’une réunion professionnelle qui se
tenait sur Paris. Dans le train qui me conduisait vers [nom de ville].
Je
disais: "Seigneur, comment faire pour que notre prophète
puisse s’éloigner et ne plus être
affecté par ce soucis provenant du fisc. Mais comment peut
il trouver une solution?"
À mon
arrivée à [nom de ville], je vais vite voir le
blog, afin de lire les derniers commentaires, et le dernier, celui de
Quentin [74C78] m’a apostrophé, m’a
donné à réfléchir, surtout
le passage concernant "l’éternelle question de le
crucifixion."
Vers minuit, j’ouvre La
Révélation d’Arès
Bilingue et lit un passage de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" et
là me vient une solution qui, je vous le dis, va vous
sembler folle.
[Folle] au point de me dire: "Mais
le prophète
a dû déjà y penser, il a franchement
dû y penser."
Mohamed, après dix
année de mission pacifique à la Mecque, a
dû échapper, en l’espace d’une
nuit, à un attentat qui aurait été
fatal pour lui et sa mission [C'est la nuit appelée dans
l'Islam "Nuit de l'Égire"].
Il a pu ainsi
rejoindre Médine. Le
prophète Élie a
été bien obligé de fuir son pays pour
échapper lui aussi à Jézabel qui tuait
les prophètes (Roi1
19/1-14).
Il a pu ainsi sauver La Parole et le
Père l’a élevé vers lui.
La
crucifixion, ça suffit! Puisque vous ne devez pas vous
exposer et que vous devez avant tout protéger cette
mission qui est la votre, fuyez la France et ses lois et le fisc:
Si les
sanguinaires te chassent
à l’île sèche, là
assois la Parole ! L’île
te
fait honneur! L’île, Mon Œil court autour
(Rév d'Arès XIV/10-11).
Puisqu'il
ne vous reste plus que une semaine pour régler le fisc, il
ne vous reste plus que une semaine pour quitter la France et rejoindre
un pays comme[nom de pays] où vous avez très
certainement des frères qui peuvent vous accueillir chez eux
en attendant de vous trouver une habitation paisible pour vous et votre
épouse et votre famille, si il le faut, et continuer votre
mission en toute sérénité.
D’autres
que vous, qui étaient poursuivi par le fisc l’ont
bien fait. Pourquoi pas vous?
Et il y va de votre honneur
de prophète
(Rév d'Arès XXXVI/16) et de votre
mission qui est universelle. Quitter Bordeaux en une semaine, trouver
un véhicule de location pour emmener meubles,
matèriel, ça, il y a bien des frères
et des sœurs qui peuvent vous aider sur Bordeaux. Je pense
que concernant la Maison de la Sainte Parole appartenant à
l’Association Cultuelle L'Œuvre du
Pèlerinage d'Arès, ils ne peuvent pas y toucher.
Et fuir, fuir, avec votre épouse Bordeaux.
Installé en [nom de pays] ou à [autre nom de
pays] ou ailleurs, vous pourrez ainsi continuer à nous
parler par le blog ou nous écrire ,mais vos forces iront
directement à la suite missionnaire que vous devez
impérativement continuer en toute
sérénité.
Je sais
qu’à votre âge ce que je vous dis
là peut paraître de la folie, mais vous avez la Force et vous ne
devez pas la perdre et vous exposer, mais fuir ces sanguinaires
administratifs.
Pat |
Réponse
:
Je
n'ai pas dit que j'étais mis en demeure de
payer dans le mois qui suit la "proposition de rectification," mais de
donner une réponse à celle-ci: Oui ou non avec
les arguments en faveur du non. Je réponds
évidemment
non. C'est
une phase hautement technique, fiscalement et juridiquement parlant. Il
faut profonde réflexion et étude très
sérieuse des termes
de la réponse (Là on ne dort pas toutes les
nuits, traversé par cent pensées à
comparer).
C'est une phase hélas trop
précipitée (on n'y peut rien, c'est la
procédure imposée), mais extrêmement
importante, voire capitale, au regard de la suite que sera le
contentieux, ainsi que je l'ai expliqué ici. Comme l'assemblée
n'avait rien préparé dans ce domaine comme dans
d'autres domaines pour m'assister dans une telle épreuve,
j'ai dû faire face seul, aidé par mon conseil
juridique et fiscal qui n'a pu me prendre en charge que tout
récemment. L'épreuve l'a surpris autant que moi
et il
croyait ce dossier archivé une fois pour toutes depuis
dix-huit
ans.
Il
est vrai que le Père me recommande de fuir à l'île sèche
en certaines circonstances. Il est vrai que je suis l'honneur de Dieu (Rév
d'Arès XXXVI/16), mais je suis aussi l'honneur
de mes frères
de France, le pays où Dieu est venu parler et qui
constituent la première assemblée.
Ma situation est parfaitement honnête et claire
vis-à-vis des impôts de France et en restant ici
je vais une fois de plus prouver la clarté et
l'honnêteté de ma vie... et de mes comptes, si ce
n'est pour moi, ce sera pour l'honneur de mes frères de
France. Fuir, c'est laisser derrière soi un doute sur ce
qu'on est et ce qu'on doit. Je ne dis pas qu'à la longue il
ne me faudra pas, ne serait-ce que pour des raison d'âge, de
santé, de souci devenu trop lourd, m'installer ailleurs,
mais il
n'en est pas question dans une
phase où je considère que
le Père me dit: Tu tombes?
Non! Combats!
J'étire
ton
épaule large comme un mur. Ton bras devient un barreau, ton
front une étoile.
Ton coeur
lance le Feu!
Tu fuis? La
corne et la dent
crèvent tes reins, les pis gros [les
Pèlerins d'Arès] que tu
as remplis. Le chien rit [alors]. Combats,
entre le pied dans la
terre! (Rév d'Arès X/14-19).
Mais
je comprends que vous puissiez me considérer comme
entré dans une phase où le Père me dit
de me réfugier à l'île
sèche.
Je me trompe peut-être en voyant les choses à
l'inverse. Sans faire le bravache et prétendre que je ne
suis pas affecté par ce souci brutal — je suis
profondément affecté — je suis aussi un
homme de
conscience, un serviteur de Dieu courageux et
réfléchi. Je ne ferai que ce qui me
paraîtra raisonnable et pour le moment je ne sais pas encore
comment l'administration des Impôts va réagir
à mon "Non. " Je refuse qu'elle revienne sur la
décision prise et écrite voilà
dix-huit ans
en ma faveur, puisque les conditions de ma vie spirituelle n'ont
absolument pas
changé depuis ce temps. | 11Jan08
74C82
Nous
avons eu une trève de 20 ans après votre victoire
de 89.
Elle nous a permis de nous défausser sur vous de presque
toutes
nos responsabilités collectives de gestion des moyens non
individuels de la mission, y compris une part de ce qui ressort
normalement du denier de service des assemblées.
Vous n'êtes pas vraiment devenu un chien
mouillé,
vous n'avez pas eu à aller à l'Ile
séche,
mais la trève est terminée. Place à la
lutte sage!
Notre frère Mouhamad,
le plus sage, le plus
écouté des prophètes (Rév
d'Arès 2/9), a réussi sa mission
entre autres parce qu'il a mené avec une grande intelligence
le combat contre les ennemis de sa mission: Il a su mesurer les forces
le soutenant, ceux qui portaient épée
comme ceux qui
disposaient de réserves financières, [celui] qui
était un hypocrite et de quels moyens disposaient les
mécréants et quelle était leur
stratégie.
Il a su décider tout au long de son combat quand il fallait
choisir l'évitement, quelles alliances rechercher, quand il
fallait négocier, quand il fallait aller au combat avec tous
les
risques que cela comporte comme à Uhud. Nous devons l'imiter.
Malgré
votre œil perçant, vous connaissez peu, et nous
encore
moins, les soutiens à notre disposition dans cet iceberg pas
encore devenu Eau
des consciences touchées par la
Parole.
À court terme, le soutien pratique et immédiat
pour se tenir à distance la raie
fiscale (après avoir payé les impôts
légitimement dus comme probablement la TVA), ne peut donc
venir
que d'une association de défense avec une équipe
resserrée, compétente, soudée,
crédible
auprès des pèlerins, et pour éviter de
gaspiller
votre temps, une seule association, c'est mieux.
Mais pour
le
moyen et long terme, nous devons définir une
stratégie
d'action adaptée à nos moyens et à
ceux des
ennemis de la mission pour nous mettre hors de portée de la raie actuelle et
des futures raies.
Vous
semblez découvrir l'incertitude juridique permanente dans
laquelle nous vivons tous sans en avoir conscience. Or,
l'insécurité juridique est dans la nature
même de la
loi des rats (Rév d'Arès XIX/24)
dont les textes et les interprétations changent constamment.
Pour le boniment médiatique, le droit est l'expression de la
volonté populaire et l'État de droit
protége ses
citoyens. En réalité, le droit est le plus
souvent un
outil de spoliation au service des puissants et des malins, un
écran pour l'arbitraire des administrations et le droit
fiscal
est un excellent support pour envoyer de venimeuses raies.
Soyons
lucides! Pour le fisc, nous sommes a priori des moutons, peu lui
importe que nous soyons honnêtes et consciencieux, [peu lui
importe] que le droit européen ne lui permette pas de nous
tondre aussi facilement, il s'attelle à repérer
des
moutons avec une belle toison bien épaisse, à les
isoler
du troupeau, à les entraver, les tondre et à
partir avec
la laine.
Ne perdons pas de temps en indignation,
émotion
ou incantation! Tant que presque tout l'argent de la mission transite
entre vos mains, la toison est épaisse, le risque juridique
porte sur vous personnellement et les conséquences de
clochardisation ou de suicide n'ont jamais gêné la raie,
sans compter le risque que dorénavant, tous nos dons
à
Mikal soient taxés à 60%. Il faut donc
réduire ce
risque et changer nos méthodes de travail.
La demi-dîme
(Rév d'Arès 34/6-8), quand elle est
donnée [la majorité ne la donne pas] et alors
donnée librement,
est l'enjeu majeur de ce contrôle, elle n'existe que du
vivant du prophète,
mais il faut trouver une solution pour, j'espère, les
longues
années où nous aurons à vous la verser
par choix libre
de notre conscience.
L'association
cultuelle est une protection juridique forte, mais ses
possibilités d'action sont très
encadrées et
limitées au culte. Il semble qu'elle puisse sans risque vous
servir un salaire ainsi qu'à un ou deux salariés,
c'est
déjà cela. L'argent pour la rénovation
du Saint
Lieu aurait du être versé directement à
cette
association par les pèlerins et nous devrons certainement
affecter une partie de notre demi dîme à cette
association
[quoique le prophèe n'ait jamais
empêché personne
de la lui verser directement]. Si les sommes qui peuvent vous
être versées par l'association cultuelle
permettent de
couvrir les moyens de vivre dignement pour vous et votre
épouse
et que vous déclarez comme revenu personnel, c'est un risque
en
moins. Mais la masse la plus importante à
protéger est
bien évidemment la demi-dîme
recyclée pour la mission et pour toutes les œuvres
que
vous décidez prophétiquement de soutenir. Au lieu
de la
verser en chèque pour le frère Michel, pourquoi
ne pas
communiquer (comme au téléthon) nos engagements
de
donation à une personne de confiance (fonction et
compétences de trésorier de fait) qui fasse la
synthèse périodique et l'interface avec vous pour
que
vous décidiez à quelle personne, association,
assemblée ou action ces sommes pourront être
directement
versées par les donateurs. Ainsi les sommes ne transitent
pas
par vous, même si vous en décidez toujours
personnellement
l'affectation.
Le denier de service semble un sujet aux
contours
très flous pour beaucoup de pèlerins. Or, il nous
concerne tous, isolés, membres proches ou lointains d'une
assemblée locale, d'un groupe d'affinité. Je ne
suis pas
au courant des instructions que vous auriez pu donner sur ce sujet en
tant que prophète.
Comme pèlerin isolé géographiquement
la plupart du
temps de mes 20 années de mission, j'ai donc dû
gérer cette question en conscience mais dans une grande
incertitude sur la pertinence de mes choix d'affectation de ce denier
de service, bien conscient que ce denier doit être
géré dans une logique de solidarité et
de
redistribution des moyens de mission entre les individus, groupes
d'affinités et groupes locaux. Des précisions de
votre
part ne sont pas urgentes mais seront bienvenues et permettront aussi
que des sommes qui sont du ressort du denier de service ne transitent
pas inutilement par vous.
Notre soutien à vos
difficultés passe surtout par un réveil de la
conscience
collective presque 20 ans après votre article de 1989 que
nous
semblons avoir largement enterré. Sans un travail
simultané sur la conscience collective, toutes les
initiatives
et projets qui sont en train de voir le jour seront [mal
coordonnés...]. Relisons cet article du pélerin
d'Arès 89 et réfléchissons
à ses
conséquences pour nous en 2008, individuellement et
collectivement.
Cessons de compter sur le
juge qui mange sa langue
(Rév d'Arès XI/7) et secouons nous!
Milang
Gompeng |
Réponse
:
Je
suis très touché par votre commentaire, mais il
comporte
une erreur, d'une part, et deux points sur lequel j'apporte des
précisions
Concernant l'erreur: Je
n'ai jamais dit
que les dons qui m'étaient versés
étaient soumis
à une taxation de 60%. Ces 60% correspondraient à
ce qui
est appelé, je crois, "droits de mutation", qui seraient
appliqués dans le cas d'héritage ou de donation
entre
vifs non parents. Non, les Impôts de Gironde ne qualifient
pas ce
que je reçois de vous tous comme donation entre vifs, ils
reconnaissent parfaitement mon droit de recevoir des dons sans qu'ils
soient qualifiés de donation. Ils présentent les
choses
autrement. En résumé, pour rester conformes
à la
lettre de la Direction Générales des
Impôts de
1989, ils disent sans le dire (on nage dans les
ambigüités
de langage) que selon leur appréciation locale, c'est la
totalité de ce que je reçois pour les missions de
Pèlerins d'Arès qui doit être
considérée comme "la part (non définie
dans la
fameuse lettre) consacrée à mon entretien
personnel à celui de ma famille."
Certes,
ils voient
bien que sœur Christiane et moi vivons modestement, mais ils
ne
semblent pas obligés de considérer ce point.
Selon eux
donc, ce que de ces dons j'ai reversé aux associations de
Pèlerins d'Arès, ce qu'ils ne nient nullement,
représente mon choix personnel de dépenses,
exactement
comme si j'avais choisi de dépenser et de perdre cet argent
au
casino d'Andernos-les-Bains ou d'acheter des diamants à
sœur Christiane. Ils précisent que je peux
consacrer des
revenus détaxés à des œuvres
de
charité ou spirituelles mais seulement jusqu'à
concurrence de 60% des 5/1000 des sommes ainsi consacrées,
autrement dit rien (On a envie d'éclater de rire: 60% des
5/1000, c.-à-d. tout simplement les 3/1000...) J'ai
donc affaire non à un rejet grossier, mais à un
détournement subtil juridiquement parlant de la
décision
de novembre 1989, détournement fondé
(jusqu'à plus
ample informé) sur une simple imprécision dans
cette
fameuse décision de novembre 1989. D'où, l'aspect
complètement inattendu (surtout après dix-huit
ans) de ce
revirement.
Pour résumer, les Impôts
considèrent que tout ce que j'ai reçu des
Pèlerins
d'Arès doit simplement être soumis à
l'impôt
normal sur le revenu, mais considérant les
intérêts
de retard et la modestie de mes moyens personnels, c'est absolument
pharamineux pour moi. De toute façon, je n'ai pas
gardé
cet argent, je l'ai remise aux associations de Pèlerins
d'Arès comme m'y autorisait sans taxation la
décision de
1989. Je dois donc faire front à une
interprétation
juridique de fond. En fait, on est bien en plein conflit de conscience.
Ce n'est pas du tout sous cet angle que nous pouvions envisager une
remise en question. Mon conseil juridique et fiscal répondra
lui-même aux Impôts dans les délais
impartis et nous
ignorons complètement comment les Impôts
réagiront
localement.
Pour ce qui est de la TVA, elle ne porte que sur
les
livres (j'ignorais la loi survenue dans les années 90 qui
modifiait la protection des "œuvres de l'esprit") et comme je
n'ai pas vendu beaucoup de livres et que cela porte sur une TVA
réduite de 5,5% ce n'est pas un problème
insurmontable.
La gros problème ne porte pas sur le TVA.
Concernant
le denier de service
des assemblées: Ce que j'ai établi sur
ce point (34/8) est
fondé sur la liberté
des
assemblées de déterminer
elles-mêmes ce
denier, pour la simple raison qu'elles sont souveraines
d'elles-mêmes (8/1).
Je n'ai donné aucune directive précise sur ce
point et
d'ailleurs nulle question précise ne m'a
été
posée sur ce sujet par aucun groupe.
Concernant
le juge qui mange sa langue (XI/7): Il s'agit
là d'un juge
qui prendrait sur lui de ne pas se conformer à la loi des rats.
Je crois encore que la décision ou "doctrine"
définie par
la Direction Générale des Impôts me
concernant en
1989 est claire en soi et n'a pas besoin d'un juge
qui prenne le risque d'une interprétation
équivoque. Je
crois que cette décision peut être
confirmée et,
jusqu'à plus ample informé, je crois qu'un
Tribunal
Administratif ou le Conseil d'État n'a pas besoin de croire
en
moi ou en La
Révélation d'Arès
pour juger en ma faveur. Il est trop tôt de toute
façon
pour en dire plus et je sais bien qu'on ne peut présumer du
résultat d'une affaire judiciaire, mais je mets pour le
moment
un espoir raisonnable dans une procédure rationnelle pour
confirmer mon bon droit.
Ceci dit, je ne
m'opposerais jamais
à l'installation d'un organisme compétent
composé
de Pèlerins d'Arès à la hauteur pour
la
défense des intérêts de notre Cause,
pas seulement
pour m'aider dans cette affaire précise, mais aussi pour
aider
toute
l'assemblée dans
d'autres affaires concernant notre fraternité et, pour
commencer, sa défense contre les calomniateurs et autres
ennemis
qui sont probablement derrière cette soudaine affaire
fiscale.
Nous vivons dans un monde hostile, aucun doute, et j'ai toujours
appelé ce genre d'organisme de vigilance et de
défense de
mes vœux.
| 11Jan08
74C83
Tout
en comprenant le frère qui vous écrit dans le
commentaire
74C81 et en partageant votre énorme souci, je vous rejoins
entièrement point par point dans votre réponse au
commentaire: Il n’y a pas à fuir devant cet assaut
du
système contre vous, pour l’honneur de la
première assemblée
de France après l’Appel
qui a été adressé par le
Créateur de
l’univers dans ce pays partagé entre sa
rigidité
dogmatique et l’espérance qu’il
représente
pour le monde par ses valeurs éminemment humaines
"liberté-égalité-fraternité."
Oui,
je
suis totalement à vos côtés pour
refuser à
l’administration des impôts qu’elle
revienne sur sa
précédente décision de taxer les dons
que vous
recevez de vos fidèles sauf "sur la part des sommes
consacrée à votre entretien personnel et
à celui
de votre famille, laquelle doit être rattachée
à la
catégorie des Bénéfices Non
Commerciaux" (voir
réponse au commentaire 74C53).
Bernard | 11Jan08
74C84
[J'ai
hésité à publier le commentaire que
voici... et puis je me suis dit: Un peu de sourire ne nous fera pas de
mal]
Mon faucon vole mon bel oiseau
céleste... Voilà
le retour au repos. Au repos il dort dans la Main du Père,
fier de son fils Mikal,
son bien aimé entouré du Bon
et de Muhammet,
ô mes Divins Jules, c'est pas comme César
qui lui pique ses
dernières graines sous le
nez des pigeons qui mouftent pas... les lâches!
Grave!
On a déjà rendu un maxiton,
déplumés sur le carreau du bitûme de
Panam depuis des XXXXXXXXXXXXXXXXXXX centaines
damnés... Fais chier, quoi!
Et on aide
aussi l'aigle du Ciel
pour aider ses petits z'oisillons sans défense.
Mon
Dieu,! Faut-il demander la perm à cézig
— ç'te
plumeur d'oies blanches — pas un mec ça!
Un
mac comme
qui dirait ma frangine quel boxon!
Aucune
parole, des chelous ringards et ça se prend
pour des aigles avec ça?!
Quel courage
d'écraser les plus p'tits et les
faibles!. Mais
je suis beau joueur, j'veux bien
tapiner, mais comme Marie-bas-de-laine (j'suis
enrhûmée du dé, pardon)
Va!
Niké tes paires si ça te chante le blouze,
mais tu me mettras pas au tapin même si
j'arpente les trottoirs sous tes z'yeux qui
sont nases... Je suis une fauconne, mais
me prends pas pour un pigeon, sinon j'appelle
mes anges. On n'a pas sifflé
ensemble,
Ducon!
Mon beau Faucon
et sage son attitude, qu'il se pose
sur le poing ganté de sa fauconnière
habituelle...
Tout doux! On va pas vous laisser
vous déplumer Mon super-faucon
bien
aimé! Parole de fauconnière prête
à la Sainte bataille rangée contre des coqs de
basse-cour et leurs poulettes en chaleur...
Aussi
je lisse ma plume et je mets mes plus belles plumes pour vous
dire qu'y a vot' petite armée de
z'oisillons de
tiercelettes aguerries avec jeunes faucons
fringants.
Y'a bien un plan de bataille
spirituelle de faulx-cons mis au point par
certains de vos preux chevaliers avec belles
amazones prètes qui ont engrangé
pour
la moisson. Mais pour ce qui est de la
forme que ça prendra...
Ils s'y attendent pas
dutout... Ils prendront dans la tronche la Main du
Père céleste. Bonne petite
baffe d'amour
paternel sur le bec avec de l'humour en sus.
Aller et retour, case départ!
Et.Vlan!
Sur le cul
les papattes en l'air... Mais sans haine, on garde son calme. Va
falloir jouer serré et c'est
pour ça qu'il y
a des pros faits pour
donner un sacré festiv'al sur l'air du
beau Danube bleu.
J'menvole, je me remets sur ma branche et
je prends
de la hauteur avec ma forme (ma reine).
Un cri
d'Une z'oie qui sillonne le ciel et voit un bel arc en ciel au-dessus
de vos têtes d'oiseaux royaux... C'est beau!
Courage!
La victoire est au bout.
Rendez vous d'amour
à Con fol Han! cet été avec ma
frangine de guerre.
Aplusplusplus | 11Jan08
74C85
Dans
une de vos nombreuses réponses sur ce blog (à
Didier Br.
je crois) vous disiez que l'ignorance des Impôts concernant La
Révélation d'Arès,
les Pèlerins d'Arès et vous, frère
Michel, vous
avait étonnée et même paru "totale" ou
je ne sais
quel mot. Vous en tirez la conclusion que la mission "sociale" ou la
"mission qui finassait avec les athées" (des mots comme
ça) a été nuisible au point que les
Impôts
eux-mêmes se demandaient si nous n'avions pas
changé de
croyance et d'activité. Vous semblez penser que ce manque
d'information publique a joué un rôle
néfaste dans
l'administration.
Mais il n'y a pas que la mission qui a
été négative, je viens de regarder les
sites
Internet et je vois que votre blog n'est même pas
référencé par le moteur de recherche
Google. Il y
a une négligence là [...]
Didier (pas
Didier Br.) |
Réponse
:
Je
ne suis qu'un informaticien amateur et, d'une façon
générale, je suis un homme seul
débordé de
travail. Je n'ai donc pas le temps de me faire
référencer
par les moteurs de recherche. Je n'y connais d'ailleurs pas grand chose.
Il
n'y a pas très longtemps un frère m'a
envoyé un
E-mail me disant: "Vous devriez donner à votre blog votre
nom au
moins dans le titre en tête de la source
(<title></title>) parce que c'est
à partir de
là que les moteurs de recherche vous attrape en scannant le
net.
C'est ce que j'ai fait: J'ai donné aux pages qui portaient
le
nom de freesoulblog le nom de Michel Potay Blog, mais ça n'a
pas
dû servir à grand chose puisque vous me dites que
Google
ne m'a pas référencé (Je n'ai pas
vérifié moi-même, je n'ai pas le temps).
Je
croyais que certains frères s'occupaient de me faire mettre
en
bonne place dans les pages me concernant ou concernant les
Pèlerins d'Arès ou La
Révélation d'Arès.
Je suis ouvert à toutes les suggestions et prêt
à
faire sur ce site toutes les corrections qui me seront
suggérées par des frères
compétents.
Mais
il n'y a pas que l'Internet et il n'y a pas que moi, pauvre vieux
déjà débordé de travail.
Mon souhait qu'on
donne une bonne publicité de tout ce qui concerne notre foi,
de
nos activités spirituelles, de La
Révélation d'Arès
naturellement, bref, de tout ce qui nous concerne spirituellement
parlant.
Sœur
Christiane travaillant sur nos comptes avec le vérificateur
des
Impôts vit celui-ci réagir avec surprise chaque
fois
qu'elle lui disait quelque chose du genre: "Mais mon mari est le prophète
pour tous les Pèlerins d'Arès, il n'est pas
considéré comme un président de
pêcheurs
à la ligne," ou bien: "Il est impossible de refuser des
chèques établis au nom du témoin
de
Dieu et qui constituent des actes de foi pour ceux qui les
établissent. Il y a là autre chose que de
l'argent. Il y
a un fait de piété, De toute façon,
vous savez que
mon mari ne garde pas cet argent pour lui, etc., etc." À un
moment donné il me dit à moi-même:
"Comment?
L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès s'occupe
du
pèlerinage?" Moi: "Comme son nom l'indique! Ça
tombe sous
le sens, non?" Lui: "Je ne savais pas." Je ne vais pas dresser une
liste de tout ce que cet homme venu examiner nos comptes ignorait. Il
me dit en substance: "Je n'ai jamais entendu parler des
Pèlerins
d'Arès sous l'angle de foi et de
piété. je les
croyais attaché à la moralité
générale, à l'opposition au pouvoir,
etc."
Voilà donc comment nous sommes perçus. Ce n'est
pas faux,
mais c'est très insuffisant et c'est même
négatif
une fois privé du contexte spirituel. Je pense qu'il faudra
changer cette image, qui est fausse.
|
12Jan08
74C86
Si
on va sur Google et on tape MICHEL POTAY, votre blog est en 3e position
de la première page http://www.google.be/search?hl=fr&q=michel+potay&meta= Michel
Potay Blog bilingual fr-en Blog
conçu et
géré par Michel Potay, Frère Michel
(michelpotay.info) This blog is designed and run by Michel Potay,
Brother Michel (michelpotay.info) ... www.freesoulblog.net/
- 56k - En cache - Pages similaires
Vous êtes
référencé sur divers forums et blogs
(dont le mien) de personnes croyant à ce que Dieu a
révélé à Arès.
Et
Google allant sur ces forums et site note votre lien.
Vous
êtes bien sur google.
Je vous envoie de la force
et du courage.
Maryse |
Réponse
:
Pourquoi donc le Didier de 74C85 m'a-t-il dit que je
n'étais pas sur Google?
J'aurais pu aussi
vérifier avant de poster naïvement son commentaire
et de vous obliger à m'informer du contraire.
Un
grand merci.
Cela me permet de déduire des
ignorances et/ou des idées fausses sur La
Révélation d'Arès, sur
les Pèlerins d'Arès et sur ma
personne, manifestées par le
vérificateur des impôts (qui est quand
même inspecteur, qui n'est pas un grade de gratte-papier de
base) que les agents des Impôts ne consultent pas ou ne se
réfèrent pas à l'Internet.
Voilà qui (entre parenthèses) confirme ce que je
disais dans un échange sur mon think-tank actuellement en
sommeil, à savoir que beaucoup de monde en France
(à commencer par beaucoup de Pèlerins
d'Arès) n'utilise pas l'Internet, y compris dans
l'administration.
Il n'empêche que notre mission a
trop souvent utilisé des thèmes sociaux ou moraux
généraux, sources de méprises ou
d'erreurs sur nos véritables espérances, qui sont
spirituelles. Nous sommes des gens de foi, de
piété, de pénitence
et de moisson
évangélique, ce que le vérificateur
n'avait pas perçu. Il a donc bien manqué quelque
chose dans l'idée que nous avons répandue de
nous, dont nous avons surtout laissé ressortir l'aspect
laïco-social, surtout à partir des
années 90. | 12Jan08
74C87
Tout
d’abord, je vous affirme, comme beaucoup de messages le font
sur votre blog, que moi aussi, je ne vous laisserai pas vous faire
dépouiller de l’argent de Dieu sans vous apporter
mes forces pour résister.
Je réponds
dans un premier temps à un aspect technique sur le
référencement de site. Car
jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu
des doutes sur votre volonté d’être bien
placé au sein des moteurs de recherche tant votre blog est
peu optimisé pour les moteur de recherche. De plus le grand
blanc en tête de la page d’accueil me semblait
avoir comme but de dissuader les badauds d’explorer votre
site croyant ainsi avoir ouvert une page blanche.
Je pense
comprendre par votre réponse au commentaire 74C85 que vous
êtes soucieux du bons positionnement de votre site.
Tout
d’abord, votre site n’est pas ignoré de
Google. 434 pages y sont référencées.
C’est pas mal et à priori, il semblerait avoir
oublié peu de pages.
Le problème est
que les moteur ne comprennent pas ce qu’il y a dans votre
site. L’indicateur qui permet de dire cela est le Page Rank
de Google. Votre page d’accueil et les pages
intérieures semblent avoir un Page Rank maxi de 1 (sur une
échelle de 0 à 10 où de 0 à
3 sont les petits sites, de 4 à 6 les sites qui ont de la
consistance au delà de 7 les grands sites).
Le
page rank est un indicateur subtil prenant en compte :
l’intérêt du contenu de la page, et le
nombre de liens qui pointent sur la page pondéré
par le page rank de la page d’origine. En clair, il est
très bénéfique d’avoir une
page avec un page rank de 8 qui pointe sur votre site (elle indique
l’adresse d’une page de votre site) alors
qu’un lien sur votre site d’une page avec un page
rank de 0 à 2 n’aura que peu d’effet.
Voici
quelques pistes :
Les méta données
description
<meta name="description" content="bla bla
bla…" />
C’est ce que va prendre
le moteur de recherche pour caractériser la page, autrement
dit, pour identifier son contenu. Il faut prévoir une texte
d’environ 150 à 200 mots pour ce bla bla.
Idéalement, il faudrait faire un
résumé de la page la longueur
souhaitée mais en indiquant les 150 à 200
premiers mots de votre article, le moteur interprètera mieux
le contenu de la page.
Les autres méta
données ont peu d’intérêt.
Le
titre:
<title>Titre de
l’article</title>
C’est
une donnée supérieure aux méta
données. C'est-à-dire que si dans le titre de la
page, vous avez le mot que recherche un visiteur, le moteur mettra en
avant votre site par rapport à celui qui n’a ce
mot que dans ces méta données. Il peut contenir
50 à 100 caractères.
Par exemple
préférer :
<title>Victoire
de la mort, Benazir Bhutto et persécutions fiscales
d’un prophète</title>
à <title>frslblg-0074commentaires</title>
Pour
optimiser ces informations (méta données, titre)
il faut avoir une démarche marketing et rappeler les mots
que vont rechercher les visiteurs.
L’url
C’est
l’adresse de la page. Ex :
http://freesoulblog.net/jGD/jGDtv.html
C’est
encore une donnée que le moteur de recherche va
interpréter. Elle est supérieur au titre et
à la « méta donnée
description ». Si votre url contient le nom que recherche le
visiteur votre page est alors mieux placée que celles qui
n’ont ce nom que dans leur titre ou «
méta données ».
Par exemple,
préférer :
http://freesoulblog.net/victoiredelamort.html
à
http://freesoulblog.net/jGD/jGDtv.html
De plus les moteurs
n’aiment pas trop les caractères de «
rupture » (j’ai oublié leur nom) comme :
/ ou – ou _ ou .
Il est donc
préférable de mettre vos page à la
racine de votre blog et non dans un répertoire (/jGD/). Par
souci de classement, vous pouvez par exemple retenir:
http://freesoulblog.net/74victoiredelamort.html ainsi vos pages seront
classées dans l’ordre des articles.
Les
photos
Elles sont bien renseignées : textes
alternatif et titre. C’est bon.
Les liens internes.
Afin
de faire bénéficier les autres pages de la
notoriété d’une
d’entre-elles, il faut prévoir de faire des liens
croisés d’un article à
l’autre.
Une proposition pas trop gourmande en
temps et de constituer une entête de page (ou pied de page)
qui rappelle les liens à tous les articles dans la langue.
Enfin
les liens externes
Plus d’autres sites indiquent
l’adresse (l’url) de votre site plus les moteurs
vont considérer que vote site est important. Pour que votre
blog remonte dans la "considération" des moteur de
recherche, il est utile que d’autres sites (plus
précisément ceux qui sont bien
positionnés: bon page rank) indique l’adresse de
votre site.
Pour ma part, je vais donc ajouter un lien vers
votre blog sur mon site de mission. Mais telle
n’était pas votre souhait d’augmenter
les visites sur votre blog, merci de me le dire et je retirerai ce lien.
Mon
bien cher frère ainé, merci pour tous ce que vous
m’apporté en exemplarité et en sagesse.
B.B. |
Réponse
:
Quelle merveilleuse mine d'informations simples et claires
m'apporte votre commentaire! Mille mercis.
J'ai
acheté des livres qui doivent expliquer tout ça,
mais, étant un homme débordé, je n'ai
jamais eu le temps de m'y plonger entièrement. Comme ma
solitude
me contraint à toujours vaquer au plus pressé,
j'ai
absorbé de ces livres le minimum indispensable de
connaissance technique du fonctionnement de l'HTML et XHTML et CSS pour
que mon site ou mon blog puisse dire ce que je veux dire et mettre
quelques images.
J'ignore beaucoup de choses. Par exemple —
vous allez rire — quand en 1999 je me dis: "Il faut quand
même que je réponde à ces antisecte qui
disent n'importe quoi," j'ai commencé à percevoir
que
l'Internet pouvait être un bon véhicule de
l'information,
j'ai créé mon site original. Je l'ai
entièrement
créé par la source, croyant que
c'était ainsi
qu'il fallait faire, à l'aide d'un bouquin
intitulé
"HTML4", c'est-à-dire par son code, ses balises, par son
squelette, quoi! Certes, j'ai beaucoup appris de cette
façon,
mais une fois que tout a été fini et
installé sur
le web j'ai entendu dire qu'il existait des logiciels de composition de
site dont on pouvait se servir comme de traitements de texte...
J'aurais ainsi gagné beaucoup de temps. Plus bête
que moi
il y a peut-être Poil-de-Carotte (ou Gribouille?) se
plongeant
dans la rivière pour que la pluie ne le mouille pas, et
encore!
C'est pourquoi je dis que je ne suis qu'un informaticien amateur et je
devrais honnêtement compléter ce terme en disant:
un
mauvais informaticien amateur.
Je vais, grâce à
vos informations, et parce que je me rends compte que c'est
très important, revoir la structure ou l'organigramme de mon
site et de mon blog de telle façon que les moteurs de
recherche puissent donner un maximum d'informations aux
quêteurs d'informations.
Dans votre commentaire un
point m'intrigue. Vous dites: "Le grand blanc en tête de la
page d’accueil me semblait avoir comme but
de dissuader les badauds d’explorer votre site croyant ainsi
avoir
ouvert une page blanche." Mais de quel grand blanc parlez-vous?
Pour
ma part, quand j'ouvre ma page accueil (../index.html), le bandeau "Le
Pèlerin d'Arès... The Arès Pilgrim"
que j'ai fait moi-même (et qui est sûrement moche)
est tout en haut sans le moindre blanc entre lui et le haut de
l'écran. Je vais essayer de comprendre pourquoi ce grand
blanc existe chez vous. Pour ma part, j'utilise pour mes tests Explorer
et Firefox (chacun analysant XHTML er les feuilles CSS à sa
manière) mais pas d'autres navigateurs. |
12Jan08
74C88
Cette
entrée de blog donne lieu à des
échanges
passionnants entre les commentateurs et vous. Je n'avais jamais autant
réalisé la profondeur de votre solitude (et la
noblesses
avec laquelle vous l'avez assumée) et les
inévitables et
graves carences auxquelles elle vous a exposé,
inévitablement.
Il y a quelque chose que je ne comprends
pas dans votre réponse à 74C86 (Maryse), c'est
"l'ignorance et les idées fausses" sur La
Révélation d'Arès,
les Pèlerins d'Arès et vous, dont le
vérificateur
fait preuve. N'avez-vous pas déjà fait l'objet
d'une
enquête approfondie entre 1987 et 1989 à l'issue
de
laquelle une décision capitale en votre faveur a
été pris à Paris à la
Direction
Générale des Impôts? Votre situation
devrait
être parfaitement connue des Impôts?
R.R. |
Réponse
:
La
question que vous posez souligne l'un des aspects
désespérants de ce revirement de l'administration
fiscale
à mon égard: Tout se passe comme si aucun
contentieux
n'avait eu lieu, entre 1987 et 1989. Tout se passe comme si tout
était à recommencer. Et, en fait, tout semble
recommencer. Il me faut tout rappeler moi-même. Si j'avais
perdu
mon propre dossier ou perdu la mémoire, je serais "foutu",
si
vous permettez ce mot.
Cela, par moments, me rappelle un film de
Costa Gavras où jouait Yves Montand: "L'Aveu", je crois.
Yves
Montant, ex-vice-ministre à Prague, derrière le
Rideau de
Fer, est soupçonné d'être
anticommuniste et
réactionnaire et incarcéré. Il est
soumis à
des interrogatoires quotidiens par la police politique, qui sans cesse
revient sur les interrogatoires précédents et les
réponses que Montand a déjà faites,
comme si rien
n'avait encore été dit, comme si tout
commençait
sans cesse. On espére ainsi le troubler et le
désespérer au maximum par ce manège
sans fin
autour des mêmes questions et de l'ignorance feinte des
réponses qu'il avait données. Je ne
prétends pas
que c'est l'intention de l'administration des Impôts, je dis
seulement que ça m'a fait le même effet terrible,
surtout
au début. À présent je
soupçonne, sans
certitude, qu'il y a peut-être aussi derrière tout
ça une terrible incurie: Dossiers perdus ou incomplets ou
pillés par Dieu sait quel informateur du dehors?
Transmission
des consignes pas faites? Incompétence? Ce n'est
peut-être
aussi que malice... Je ne sais pas. Oui, tout se passe comme si les
Impôts d'aujourd'hui ignoraient tout des Impôts de
1987-89.
Ce qui rend l'attaque et les pouvoirs incroyables donnés aux
attaquants plus effrayants et redoutables. Eux existent absolument et
vous, vous devez en somme prouver votre existence. |
12Jan08
74C89
Si cela peut aider les gens des impôts à
comprendre qui nous sommes !
Voilà ma « vision » de
l’Assemblée :
Je vois l’Assemblée
comme une soupe primordiale constituée de cellules,
d’organismes unicellulaires totalement autonome. Chacune de
ces
cellules contient au plus profond
d’elle-même le plan
(ADN) et la Vie d’un « Super-organisme
» (un
Corps vivant : « Dieu vivant … »)
constitué
de milliards de milliards de cellules. De temps en temps une
nécessité de la vie se fait jour et des cellules
se
regroupent pour former un organe remplissant une fonction
particulière nécessaire, ensuite une fois leur
tâches remplies ces cellules peuvent tout aussi bien
retourner
à leur vie indépendantes, ou se mettre avec
d’autres cellules.
Dit autrement, pour moi
l’Assemblée
est un cœur qui bat, fait de milliers de cœurs qui
battent
pour toutes l’humanité. Et pour
continuer
l’image, chaque année le Cœur de l’Assemblée
bat trois fois en été, une fois en
hiver, toutes
les cellules sanguines reviennent en Son
Cœur
(reprendre Force, Feu-énergie, Lumière) avant de
retourner irriguer et féconder le monde d’une Vie
nouvelle
!
Daniel C. |
Réponse
:
Ce
n'est pas du tout le langage qu'on peut tenir devant l'administration
des impôts, pour qui ce genre d'allégorie n'a
aucune
signification. C'est bien pourquoi on a toujours besoin, dans de telles
affaires fiscales, d'un conseil juridique et fiscal qui
rédige
à votre place les réponses dans les seuls termes
arides,
voire même obscurs, propres à l'administration, au
code
des impôts et à la justice. Nous ne
parlons pas du
tout la même langue, eux et nous. C'est bien pourquoi,
d'ailleurs, plusieurs questions de fond n'ont jamais
été
réglées depuis la loi de 1905 entre
l'État, qui a
sa logique et son langage, et l'Église, qui a sa logique et
son
langage, par exemple. C'est bien pourquoi les Témoins de
Jéhovah doivent en appeler à la Cour
Européenne
des Droits de l'Homme car entre eux et la Droit français,
c'est
dialogue de sourds depuis plusieurs années.
Ceci dit, je
publie quand même votre commentaire. On ne sait jamais! La
grâce pourrait visiter tout à coup un
responsable de
l'administration fiscale avec le pouvoir d'arrêter net le
processus lancé par les fonctionnaires de la base. Ce n'est
pas
moi, à qui Dieu s'est adressé, qui exclura jamais
les
possibilités thaumaturgiques de la foi. |
13Jan08
74C90
En fin de compte, ce qui vous arrive c’est la parabole de l’Aigle
et de la taupe
[dans La
Révélation d'Arès]: Que
l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens! Qu'Il
garde
le Ciel et nous laisse la terre! Que nous importe Son Cri Qui traverse
les montagnes; il ne parvient pas au fond de nos tunnels!
(Rév
d'Arès 23/2) La
Révélation d’Arès
représente le point le plus avancé de la
psychologie et celui qui en a le plus la maîtrise
c’est son prophète,
notre frère
aîné (16/1).
Vous êtes une bénédiction pour
l’humanité et maintenant on vous accable !
Honte sur eux!
Nous vous aiderons selon nos moyens quoiqu’il vous arrive.
Christian S. | 14Jan08
74C91
Comme la plupart de nos sœurs et frères, je suis
très touché et affecté par ce qui
arrive. Cela réveille de lourds souvenirs de rapports
personnels avec les monstrueuses machines de la grue-hydre-raie-publicaine
française. Je ferai tout mon possible pour aider, en
concertation avec mes frères et sœurs. Pour le
court terme, j'ai compris que toute hâte de l'assemblée
serait préjudiciable.
Cependant, si cette assembléene
s'est pas encore donnée les moyens de se voir
elle-même (se spectrographier, précisiez-vous) —
peut-être
parce qu'elle pensait que vous seul et/ou Dieu saurait la voir
—, ne pourrait-elle pas montrer le "bout de son nez" de la
façon suivante:
Il est écrit: "Faites du bien à votre ennemi" et
"si quelqu'un veut plaider contre toi et prendre ta tunique, laisse lui
aussi ton manteau" (Matthieu 5/40 etc.). Dans ce
contexte, à la lettre, faire du bien au fisc, représentant de la
république, ce serait lui donner de l'argent et/ou même davantage.
Vous ne pouvez donner la somme exorbitante qui vous est
réclamée. Finalement, dans la logique du système,
ainsi que
l'évoque un précédent commentaire 74c47, on peut
dire que cette somme nous est aussi réclamée. Nous sommes
une masse informe, sans
structure, sans véritable nom autre que le terme flottant
"Pèlerins
d'Arès". Mais nous voulons être moulés
à vous comme
l'écorce au cœur de l'arbre, le
temple au porche (Rév d'Arès 1/11). Si vous avez répondu
"Non" à la
"proposition de rectification", nous pouvons souverainement montrer que
nous serions prêts
à répondre "oui" de notre coté.
Ce serait une manière de
montrer une (bonne) foi, par laquelle contrairement à d'autres
mouvements religieux
ou politiques, nous ne nous définissons pas "contre" (la république, le
fisc,...), mais "faisant avec". Par exemple si les pèlerins
d'Arès pouvaient s'organiser pour envoyer des petites sommes d'argents
au
trésor public en précisant que c'est pour vous aider, d'une
façon anonyme, sans réclamer de reçus, que se passerait-il?
Il n'est pas question de donner nos noms à une institution
qui en ferait mauvais usage, comme elle a voulu le faire avec les
Témoins de Jehova. Donc, les chèques et virements sont
à
proscrire. Mais les enveloppes déposées (ou
envoyées, mais
c'est plus risqué avec la poste) au fisc, aux centres locaux ou
régionaux des
impôts, ou au trésor public seraient envisageables.
Imaginez-vous l'effet?
Peut-être que ça ne produira rien, ou pire si
c'est interprété comme une tentative de pression (mais serait-ce
possible juridiquement parlant?).
J'ignore si la loi a prévu ce cas de figure saugrenue. En
général, 80% des donateurs à des organismes
reconnu d'utilité
publique déclarent leurs dons pour bénéficier de
réduction d'impôt. Personnellement, je fais partie des 20%
qui ne déclarent pas, car je veux aussi donner à
l'état qui a eu cette idée fondée sur une
intention
généreuse. Mais ceci est une autre
question. Le don anonyme et/ou manuel à l'état ou
à l'administration fiscale ne me semble pas avoir été
envisagé par les juristes. Pourtant il se pratique: Par exemple, quand
quelqu'un qui a eu affaire
à un agent fiscal bienveillant et compréhensif (ça
existe, tout comme Dieu existe), rien ne lui interdit d'offrir
discrètement, de la
main à la main, une bouteille de champagne (ou de mousseux selon les
moyens) au dit agent!
Cette proposition serait-elle susceptible de provoquer une prise de
conscience (puisque c'est à ce niveau que le bas blesse) et
un changement de position à votre — et à notre
— égard?
Si ces dons de forme aussi incongrue sont assez nombreux pour
"embarrasser" la machine dans son fonctionnement peut-être
réagira-t-elle dans le bon sens?
Mais je rêve peut-être. D'une part, je ne suis pas
sûr que beaucoup de pèlerins soient prêts à comprendre et
agir dans une démarche aussi nouvelle et apparemment saugrenue. D'autre
part, ce serait
peut-être un coup d'épée dans l'eau. Qui sait?
Merci à vous et à sœur Christiane pour le
spectacle des pas de danse sur les flots musicaux du Duna [Danube], où
j'imaginais voir se
refléter l'incendie de Rome (la maison de Néro, qui "brûle tout le
temps" comme l'écrivait Brassens).
Formidable image de résistance qui m'a
ému aux larmes...
L. Pasteur |
Réponse
:
Voilà, avec le commentaire d'Aplusplusplus (74C84), un message
qui va remplir tout le monde de joie et... d'admiration, puisque vous
ne proposez rien moins que de faire la charité à
l'administration des Impôts. Des enveloppes pleines de
numéraires? J'ai peur qu'on nous prenne pour des corrupteurs de
fonctionnaires. Je propose plutôt d'installer un tronc au
Pèlerinage, un gros tronc, en chêne ciré avec une
plaque en cuivre bien astiqué: "Dons au Fisc". Peut-être
une caisse à cierges à côté: Un cierge "taux
réduit" 10€, un "taux plein" 20€? J'en connais un qui
va être content, le vérificateur, quand je vais lui dire:
"Un frère propose de créer un fonds de charité
pour l'administration fiscale à laquelle les impôts
normalement payés par les Pèlerins d'Arès ne
semblent pas suffire.
Je ne trouve pas votre proposition saugrenue, je la trouve
irréaliste, ce qui est différent, mais bien digne d'un
homme qui rêve d'un monde meilleur où les rapports entre
la collectivité et l'invididu seront bon enfant au lieu
d'être de lois et de contraintes. Un rêve
prémonitoire. | 16Jan08
74C92
Je pense que la première urgence est de trouver les moyens
financiers pour vous aider à faire face aux coûts qui
seront certainement conséquents vis à vis des honoraires
de fiscalistes et juristes que vous avez dû solliciter.
Vous envoyer des dons sans réflexion serait
préjudiciable, car ils seront [si vous perdez au bout du
contentieux ou du procès qui va s'ouvrir] soumis eux aussi
à l'impôt.
Il est nécessaire qu'il y ait une concertation sérieuse
pour pallier a cet inconvénient. Ce premier problème
étant résolu il nous faudra envisager et
réfléchir sur tous ceux [les inconvénients] qui
par la suite pourraient apparaitre, mais une chose aprés l'autre.
Bernard C. | 02Fev08
74C93 [traduit
de l'Urdu par un fonctionnaire de l'ambassade du Pakistan]
Muchtaq
Ahmed a dit: "Dans un pays gouverné par des généraux corrompus, Benazir
Bhutto a été pour le peuple pakistanais assoiffé de liberté, de dignité
et d'honnêteté, l'icône du défi et du courage. Elle est devenue plus
grande dans la mort qu'elle n'était dans la vie."
Je
suis
vraiment désolé d'apprendre l'attaque dont vous êtes l'objet de la part
de l'administration fiscale française, mais partout dans le monde des
hommes bornés et violents cherchent par tous les moyens à réduire les
libertés, y compris par le moyen de l'impôt. C'est exactement la même
chose au Pakistan où les opposants au régime sont taxés au-delà de ce
que la loi prévoit. Partout, dans tous les pays du monde, le fisc sait
contourner les lois ou les interpréter à sa façon en fonction des têtes
qui lui plaisent ou qui déplaisent aux pouvoirs. Un
ami pakistanais | XXXxx08
74C94 Texte Signature
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Réponse
:
Xxxxxx xxxxx xxxxx xxxxx xxxxx |
|