Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog

20 janvier 2008 (0076)
attali: 316 propositions de liberté

Les 41 personnalités et experts de la commission Attali n'envisagent pas de changer la France comme La Révélation d'Arès envisage de changer le monde (28/7), mais leurs 316 propositions y aideront, si M. Sarkozy peut les faire appliquer.
Le sauvetage économique de la France vu par Jacques Attali, dont je salue l'intelligence et le courage, implique la restauration d'une liberté d'entreprendre et de posséder, qui ne paraît certes que matériellemais tout ce qui libère l'homme matériellement le libère spirituellement, parce que la vie est un grand tout
, parce qu'il n'existe qu'une seule liberté, absolue, dont tous les aspects sont liés, au sens de  la Parole du Créateur (Rév d'Arès 10/10).
Le Pèlerin d'Arès que je suis est forcément pour une France — La Révélation d'Arès ne parle-t-elle pas français? — qui comprendrait enfin que la sécurité et le bonheur ne sont pas dans les subventions et les allocations, mais dans la vie, l'évolution et la créativité libres, parce que seule la liberté peut dynamiser la vraie bonté, naturelle. Or, la bonté naturelle seule fera mieux que les lois sociales, qui ne sont plus améliorables.
Jacques AttaliCela, les Pèlerins d'Arès l'ont compris depuis 34 ans, sous l'angle spirituel, à la Lumière de La Révélation d'Arès. C'est pourquoi  ils ont pris le risque de la marginalisation idéologique et métaphysique en devenant pénitents et moissonneurs de pénitent, parce qu'inciter les hommes à changer leur vie en bien (30/11) c'est les conduire au bonheur universel et même, à terme, à la disparition de la mort, mais ne débordons pas du cadre de cette entrée...
Pour le moment, il faut sortir la France du communisme déguisé, sclérosant, où elle s'est enlisée. Il faut permettre aux Français de vivre et de travailler librement, d'entreprendre librement, d'approcher enfin les idéaux de LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, qui ont été puisés à la Parole du Père, quoiqu'en disent les républicains rationalistes..
Les 316 propositions de la commission Attali vont soulever une tempête de controverses politiques, idéologiques et syndicales. Toutefois, même si  la politique et les syndicats ont, pendant des décennies, exigé avec sincérité toujours plus de lois pour enchaîner et pressurer les employeurs et les créateurs et favoriser les employés et les allocataires, ils doivent avec la même sincérité convenir qu'elles ont fini par paralyser l'économie. Nos industriels et nos créateurs, qui ne sont pas des "saints," déménagent et les artisans se raréfient. La France continuera de se désindustrialiser et avant 20 ou 30 ans sera tombée dans la misère: Les allocataires et les chômeurs ne recevront plus rien, faute de ressources.
Je ne détaille pas les 316 propositions ici. Je souligne seulement que Jacques Attali et la commission qu'il a présidée ont bien vu, outre qu'il faut restaurer la liberté d'entreprendre et de posséder sans taxes ruineuses, qu'il faut simultanément restaurer une mentalité bienveillante depuis trop longtemps disparue:
"Je rêve d'une France où le scandale ne serait pas la richesse, mais la pauvreté. Je rêve d'une France où ne dominerait plus la jalousie, mais où chacun aurait conscience, comme dans une équipe de football, de l'intérêt qu'il a au succès de l'autre! Je rêve surtout d'une France qui passerait d'une culture de la rente à une culture du risque," dit Jacques Attali.
Tout comme prendre des risques en économie paie, prendre des risques spirituels paie, les risques de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et de la liberté totale. C'est comme ça que naîtra la vie spirituelle, seule clé du Bien et du bonheur universels. Quand donc le vrai christianisme commencera-t-il d'exister?

Copyright2007

Ajouter un commentaire

Commentaires:

22Jan08     76C01
L'annonce de ces 314 propositions survient hélas, en pleine tempête boursière (Ce "krach" du en partie à l'inconséquence des acteurs financiers sur le marché immobilier américain était largement prévisible au demeurant puisqu'il n'est qu'une secousse des incidents qui se manifestent depuis l'été 2007).
Voilà qui ne va pas faciliter les arguments en faveur du "goût du risque" et de la nécessité de libéraliser l'économie. Et pourtant, je pense que J. Attali a raison et que ses 314 propositions sont une des réponses à cette crise qui va toucher la France en profondeur.
Ce que nous observons, ce n'est ni plus ni moins que le basculement effectif du centre de gravité de l'économie mondiale vers les pays asiatiques. Si l'on ne libère pas le travail, si on n'offre pas à ceux qui veulent s'en sortir la possibilité d'entreprendre sans faire peser sur eux le poids de taxes énormes, si on maintient les hommes dans ce carcan administratif et légal qui étouffe leur envie d'agir, leur créativité, bref, si on ne modifie pas en profondeur les structures et les orientations de l'économique et du social en France, on court à la catastrophe.
Catastrophe économique et industrielle certes mais aussi humaine car comme vous le dites, tout est lié dans l'homme. Et un homme qui reste assis pour protéger ses acquis s'atrophie et meurt avec ce qu'il cherche à protéger. La vie est mouvement.
Quelle chance auront nous de convaincre les hommes de se mettre en mouvement spirituellement, s'ils ne le sont pas déja un peu dans leur activité quotidienne?
Retrouver le "gout du risque", c'est aussi retrouver le goût et l'envie de courir libre Rrévélation d'Arès 10/10).
Souldigg


22Jan08    76C02
En nous faisant à nouveau prendre conscience que la marche du monde est finalement la résultante des choix humains et non la résultante de la volonté d’un Dieu qui s’occuperait de tout ; en nous faisant comprendre que tous les humains sont interdépendants, co-responsables, co-créateurs du présent et de l’avenir (qui sera ce que nous en ferons) La Révélation d’Arès a redonné une formidable impulsion à la liberté spirituelle et à la créativité humaine. Ce message fondamental clamé depuis trente ans par les Pèlerins d’Arès commence à émerger dans les positions politiques. L’avenir n’est pas dans "Plus de loi, plus de contrôle, plus de répression", mais dans "Plus de conscience, plus de responsabilité, plus de maîtrise de soi et pourquoi ne pas oser le dire: Plus d’amour fraternel et universel au sens de ce qui élève et grandit l’humain et repousse tout ce qui l’avilit et fait de lui un être fondu dans la masse, déshumanisé, résigné."
Plus l’humain est soumis par la loi, plus il est diminué, dépossédé de lui-même et de sa vraie nature, plus il s’éloigne de la solution aux maux qu’il génère individuellement ou socialement. Les lois politiques, religieuses ou sociales n’ont jamais résolu le problème du mal et du malheur et ne le résoudront jamais car la solution est ailleurs: Dans le cœur et l’âme de chacun d’entre nous.
Il ne s’agit pas de rejeter le progrès social, mais de comprendre qu’il n’ira pas plus loin par le biais des lois sociales. L’histoire récente — le formidable échec des systèmes d’inspiration politico-communiste — nous a montré que le progrès ne peut venir que du cœur et de la volonté de chacun d’entre nous, individuellement ou collectivement. Par exemple une multitude d’O.N.G issues d’initiatives individuelles ont prouvé dans le domaine de l’aide humanitaire qu’elles étaient beaucoup plus efficaces que n’importe quel gouvernement ou lois planifiées d’en haut.
Travailler au développement de la conscience individuelle et collective pour que chacun assume positivement sa liberté fondamentale est la direction réaliste pour ne pas s’obstiner dans une voie sans issue et aboutir à un système légaliste totalitaire absurde.
Faisons tout pour aller vers une société de consciences responsables agissant dans la liberté, le respect, la maîtrise de soi.  Les femmes et les hommes de bien universel, les libérateurs — en particuliers les prophètes — ont  prouvé que la fatalité du mal n’existe pas, prouvé que la re-création du monde en bien n’est pas une utopie fumeuse irréaliste, mais en fait le vrai réalisme.
Le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7) passons de la culture de masse à l’individualité libre et créatrice, passons de la hiérarchie à la conscience responsable, passons de la religion système à la spiritualité libre, passons enfin des lois à l’amour fraternel, inconditionnel, universel. C’est la voie d’un avenir libre, créatif, et heureux prôné par La Révélation d’Arès!
Daniel C.


22Jan08    76C03
" Je rêve d'une France où le scandale ne serait pas la richesse..."
Frère Michel, comment expliquez-vous alors le passage de la Révélation d'Arès qui dit ceci: "J'allongerai les riches et les forts dans la poussière." Jamais, sur les barricades de Mai 68 , je n'ai entendu mes amis gauchistes afficher une telle haine envers les riches! Dépouiller les riches ne signifie pas nécessairement "avoir leur peau".
Jacques P.


Réponse :
Je crois que vous avez mal compris les paroles de Jacques Attali. Il ne manifeste aucune haine envers les riches. Il ne leur montre pas davantage une sympathie particulière. Il dit: "Je rêve d'une France où ce n'est plus d'être riche qui sera scandaleux, mais d'être pauvre." N'êtes-vous pas d'accord avec ça?
En disant: J'allongerai les riches et les forts dans la poussière (Rév d'Arès 35/14), le Père entend poussière au sens traditionnel que ce mot a signifié, avant l'avènement de La Révélation d'Arès, dans toute l'Écriture: humilité ou même plutôt humilitaion. Humiliation comme dans le Livre de Jonas, (Bible) quand le roi de Ninive en personne descendit de son trône, quitta son manteau, se revêtit d'un sac et s'assit dans la poussière (ou la cendre, même sens) (Jonas 3/6).
Le Père ne dit pas qu'il dépossèdera les riches, mais qu'il rabattra leur superbe, leur orgueil, leurs pouvoirs abusifs, comme les pénitents — au sens traditionnel et non au sens arséien — s'assoient dans la poussière (Rév d'Arès 30/11) avant de comprendre que la vraie pénitence est ailleurs, dans l'acquisition de l'amour, du pardon, etc.
Ne rêvons-nous pas, vous et moi, d'un monde où toute le monde sera riche au sens d'être aisé et où la scandale sera qu'il y ait encore des pauvres, un monde où la pauvreté ne sera plus le fond de commerce d'une certaine politique et d'une certaine société bien-pendante qui y puise leur raison d'être?
Si vous étiez un Pèlerin d'Arès vous m'auriez entendu prêcher bien des fois que le grand tort de la religion comme de la politique c'est de vivre du mal, du mal dont souffre le peuple, parce que si ce mal disparaît elles n'ont plus de raison d'être. Attali rêve d'un monde où le mal ne sévit plus. Je partage ce rêve.


22Jan08    76C04
Il sera, me semble-t-il, difficile au gouvernement d'appliquer ces 314 propositions.
Déjà les voix syndicales et de gauche hurlent.
Comme Monsieur Attali je rêve, mais d'une Écopolis [projet de quelques villes vouées à l'écologie parfaite, ou écopolis, en France parmi les 314 propositions], une Écopolis peuplée de pénitents ou puisse souffler un grand vent de liberté, de responsabilité et de créativité. Voilà un formidable laboratoire. Le gouvernement nous en laisserait il la possibilité?
Bernard C.


22Jan08    76C05
Vous dites ( je cite) que "le spirituel ne se libérera pas sans le matériel."
Sans jouer sur les mots, je pense que l'inverse est plus juste. C'est-à-dire que c'est le matériel qui ne se libérera pas sans le spirituel.
Le spirituel est le moteur du matériel, et non l'inverse. Car, en fait le plus gros problème de nos sociétés n'est pas qu'il y ait des riches et des pauvres — la richesse et la pauvreté ne sont que des références qui changent suivant les pays et les conventions —, mais le plus gros problème est que le partage des richesses d'un pays, qui appartiennent à tous, ne se fait pas correctement.
Le riche veut devenir de plus en plus riche au détriment du pauvre, qui ne reçoit pas assez de son salaire et le riche oublie le plus souvent que c'est les pauvres qui l'aident à s'enrichir.
Ce n'est pas en opposant les salariés au patrons, c'est sûr, que les choses avançeront, car il y a des patrons équitables, comme il y a des salariés honnêtes.
Comme il y a évidemment aussi des patrons voyous et des salariés profiteurs, là encore, la généralisation et la caricature des catégories est simpliste et stupide.
Alors, 314 propositions, pourquoi pas?
3140 s'ils veulent!
Mais aucun changement valable ne se fera sans le spirituel!, sans la pénitence individuelle! Autrement, ce ne seront que des propositions de gestionnaires, assis dans leur bureau et toujours éloignées des réalités de tout un chacun, louables peut-être, mais innefficaces, quels que soient l'homme ou les hommes qui les proposent, président ou pas.
Tant que l'argent sera le principal moteur, le monde ira de mal en pis et ne sera pas près de s'arranger au contraire.
D'ailleurs, que ces hommes qui décident pompeusement de l'avenir des autres essayent de vivre avec un smic (fruit d'un travail!) pendant un mois, et nous en reparleront! Là, effectivement, il faudrait du courage!
Libérer les énergies, oui, mais sans le spirituel, ce sera impossible! Le spirituel et non le religieu.
Et pour paraphraser Coluche: "Le communisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le capitalisme c'est l'inverse!"
 Olivier G


Réponse :
Je ne donne pas à "matériel" un sens supérieur à "spirituel." Je ne dis pas que le spirituel dépend du matériel, ce qui semblerait donner à ce dernier un pouvoir décisif. Je dis qu'ils sont inséparables et que l'un ne se développera pas sainement sans l'autre. Très difficile problème, qu'on ne peut exposer facilement.
Pour bien me faire comprendre de vous, je vais raconter une anecdote. Un jour j'emmène avec moi en voiture un de nos frères qui, très jeune encore à l'époque, avait des idées gauchistes assez radicales. Il disait notamment, comme vous le faites ici, que "les richesses d'un pays appartiennent à tous, point final." Je lui dis que la question n'était pas aussi simple, car le facteur valeur matérielle ne va pas sans deux autres facteurs: la liberté et le temps. Il ne comprenait pas. J'imaginai alors la parabole suivante:
"Admettons qu'on puisse réunir dans une banque centrale la valeur totale de tous les biens des Français qu'aurait achetés, mettons..., un multibillionnaire américain. Ensuite on procède à la redistribution de ces biens. On divise par 55 millions (population à l'époque) la somme totale disponible. Chaque Français reçoit donc sa part égale à la part reçue par chacun de tous les autres. Mais, évidemment, en vertu du facteur sacré de la liberté, chacun fait de sa part ce qu'il veut.
"Il y a ceux, insouciants, dépensiers ou joueurs, qui dépensent tout librement en un temps donné. C'est leur droit. Il y a ceux qui, dans le même temps donné économisent librement et ceux qui, mieux encore, investissent librement dans des machines, travaillent et font fructifier leur bien. C'est leur droit.
"Les insouciants ou paresseux ne peuvent rien léguer à leurs enfants, sinon des dettes et le goût de l'insouciance, et les seconds, comme il est légitime, lèguent à leurs enfants leurs économies, leurs machines et le goût du travail. Au bout de trois ou quatre générations on voit inévitablement réapparaître des pauvres et des riches. Alors, les pauvres font la révolution et hurlent: "Ces riches nous ont exploités, volés!" C'est faux, en fait, car par le jeu du temps et de la liberté les uns ont thésaurisé et les autres se sont appauvris. La redistribution est en somme à recommencer sans cesse. Il faut autre chose pour compenser les différences nées des caractères et du temps: la vie spirituelle, mais la vie spirituelle ne naît pas hors de la vie matérielle, parce que le souci et l'amertume de la pauvreté exigeraient un héroïsme exceptionnel, angélique, chez les pauvres et c'est au-delà des forces humaines."
Il n'y a donc pas, comme vous l'avez bien vu, de solution par la seule valeur matérielle des choses et cependant, si l'on veut que le pays tourne, il faut bien des entrepreneurs entreprenants, des économes, des gestionnaires très stricts (et gérer une affaire est très difficile: fluctuations du marché, assauts de la concurrence, etc.), des gestionnaires (les fonctionnaires sont de très mauvais gestionnaires) capables de léguer leurs usines à leurs enfants ou à leurs associés (actionnaires) pour qu'il existe une industrie. Même si, après des générations, les industriels exploitent les non-industriels, les pauvres, ceux-ci n'auraient absolument aucun revenu sans les salairse que leur versent les premiers. Alors, bien sûr, il faut quelque chose de plus pour que les premiers soient des employeurs justes et généreux et que les autres soient heureux de leur sort: Il faut une force de dépassement, il faut la vie spirituelle. Jésus a expliqué ça dans des paraboles célèbres. Même dans le meilleur des mondes les choses ne fonctionneront pas autrement.
On peut en déduire que, si comme vous le dites avec justesse "la richesse et la pauvreté ne sont que des références qui changent suivant les pays et les conventions", c'est la même chose pour les références du bonheur, bien plus importantes mais bien plus problématiques, car la notion de bonheur et de malheur est beaucoup plus relative.
Les propositions de Jacques Attali ne peuvent être qu'un tout petit petit petit petit début. La vie spirituelle n'est pas sa partie. C'est la nôtre. Ce n'est pas la plus facile.


22Jan08    76C06
On a demandé au Dalaï Lama: "Qu'est ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Il a répondu: "Les hommes... parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé... et [parce qu']à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur... ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu." Didier Br.


22Jan08    76C07
"Je rêve d'une France où le scandale ne serait pas la richesse, mais la pauvreté." Je suis d'accord avec l'explication que vous donnez dans votre réponse [76C03].
Mais la richesse pour la majorité des français n'est pas un scandale.
C'est la façon dont les dirigeants abusent de leur pouvoir en profitant, de par leur fonction, d'avantages financiers et en puisant dans les impôts que verse le peuple, [voilà ce] qui scandalise le peuple et par extension tous les peuples. Il y a des exemples dont celui d'un ministre récent qui payait pour un appartement cossu 9 Euros le m2, qui en valait au moins 100 fois plus. Sans parler de tous les avantages exagérés. Comment des gens comme ça osent traiter les français de fainéants?
Les Français sont prêts à faire des concessions pour aider d'autres à se relever. Prêts à être prélevés sur leur salaire pour aider financièrement des gens dans le besoin. Mais ils ne désirent pas que cet argent soit détourné et profitent à ceux qui n'en n'ont absolument pas besoin. Les gens ont un grand amour [du prochain] que l'on devine très souvent lorsqu'on parle avec eux dans la rue. N'est-ce pas aussi pour cela que Dieu a choisi la France?
Pour relever l'économie de la France, il sera important que les dirigeants comme les chefs d'entreprises se mettent à la place des gens à [petits] moyens et petit salaire. En sachant que les banques n'accordent aucune aide à des petits ou moyens salaires. Le salaire moyen des Français est moins de 1400 euros. C'est l'ignorance des dirigeants et le refus ou la peur d’écouter les gens, tout du moins de chercher à les comprendre, qui créent des situations où chacun peut en vouloir à l'autre. Certes il est important d'aller au-delà de tout ça. Et essayer de voir des deux côtés des réalités ignorées. Ce serait enrichissant de part et d'autre. Vu ainsi beaucoup de choses peuvent s'améliorer, j'en suis sûre. Mais pour cela il sera important qu’il y ait moins d’abus des patrons et dirigeants.


Le micro-crédit pour s'en sortir
http://www.adie.org/
Il faut savoir que l'association ADIE existe en France depuis 1989 grâce à une femme Maria Nowak qui a introduit le concept de micro-crédit. L’ADIE a accordé 25.000 prêts à des chômeurs et allocataires du RMI avec des résultats positifs. Les bénéficiaires du RMI et de l’ASS (Allocation spécifique de solidarité) représentaient d’ailleurs près des trois quarts des emprunteurs de l’ADIE en 2003. Le micro crédit social aide aussi à la création d’entreprises. Et ça marche! 94% des clients remboursent et 64% des entreprises créées avec l’aide d’un prêt de l’ADIE existent encore au bout de 2 ans, soit un taux supérieur à la moyenne des créations d’entreprise recourant au crédit classique. L’ADIE est un organisme de soutien solidaire qui ne se contente pas seulement de prêter de l’argent, mais qui accompagne le projet de son client.

Votre entrée soulève une question:
Quelque part, n’est-ce pas voulu tout cela? Ne tire-t-on pas la sonnette d'alarme presque au dernier moment? Je veux dire par là qu’une réalité a longtemps été exprimée, notamment la fuite des cerveaux à l'étranger et la délocalisation d’entreprises durant plusieurs années. Les gouvernements de droite ou de gauche n'ont pas écouté le peuple. Pourquoi attendre si longtemps et s’inquiéter soudainement? Idem pour le krach boursier. Même si celui-ci, tout récent, paraît minime, n’est-ce pas voulu afin de mettre en place des solutions qui ne pouvaient pas ou n'auraient pas pu s’exprimer ou être viables auparavant? Les faillites, quelles qu’elles soient, ne sont-elles pas provoquées? Pour vite en appeler à Zorro ou aimer se faire passer pour Zorro?
Maryse


Réponse :
La question que vous soulevez reçoit une réponse aisée pour la première partie, mais pour la seconde partie dépasse et de loin le cadre de cette entrée et déborderait la place utilisable dans cette page.
Les cerveaux fuient, tout simplement parce qu'ils sont beaucoup mieux payés ou parce qu'ils paient beaucoup moins d'impôts, ou les deux (plus haut salaire et moins d'impôt), dans des pays où il est aussi agréable de vivre qu'en France. Les entreprises fuient parce qu'on leur offre ailleurs une moindre fiscalisation et un personnel moins tracassant (pas de grèves pas de revendications continuelles). Comme j'ai dit, ces gens-là ne sont ni des "saints" ni des "héros". Pourquoi voulez-vous qu'ils continuent de piétiner dans la boue des tranchées économiques françaises avec un quignon de pain face à des ennemis pugnaces: le fisc, les syndicats, etc., quand ils peuvent déserter sans risques et partir vivre tranquilles au soleil? Je ne crois pas du tout que notre déclin économique soit voulu. Il résulte du jeu naturel de l'offre et de la demande d'opportunités. La politique — le zorro que vous évoquez, qui a besoin de situation dramatiques pour se mettre en scène: gouvernements, syndicats, lobby des fonctionnaires, etc. — aurait pu gérer cette situation plus sagement, mais la politique, toujours plus ou moins démagogique, n'est-elle pas celle que le peuple élit? Les responsabilités me paraissent donc bien partagées. Je ne crois pas à un plan diabolique, mais je crois à une spirale aussi bête que dangereuse, née d'un certain état d'esprit, bien entretenu par les media, où la masse a aimé vivre pendant des décennies sans croire que cet état de choses finirait par épuiser les industries et les entreprises productrices de richesses.
Le krach, lui, résulte d'erreurs professionnelles commises par les têtes de grands responsables bancaires qui, tout comme le meilleur alpiniste peut faire un faux pas ou commettre une erreur d'itinéraire et dévisser, ont mal envisagé certaines valeurs, certains crédits et leurs variations. Ça aurait pu très bien marché et rendre de grands services, mais la rapidité de transfert des poids et contrepoids financiers a été soit imprévisible, soit mal calculée. Ce serait beaucoup trop long à expliquer ici. L'ampleur mondiale du krach tient à l'ampleur multinationale des interactivités bancaires dans un système loin d'être simple et que les fluctuations des volontés et influences financières (la rapide montée de l'économie asiatique notamment) ne font que compliquer. C'est toujours mieux que de faire des guerres pour résoudre ce genre de problème économique comme autrefois.


23Jan08    76C08
Plus facile d' être un homme du temps qui est que d'être un homme [ou serviteur] du temps qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13).
J'ai peur de l'élitisme qui ne mettrait qu'à la portée des lettrés ce qui est écrit.
D'ou l'interêt de la Parole...
De plus, il faut qu'ils aient le "niveau" pour comprendre ce qui est écrit.
Attention à l' amalgame tendant à faire croire que ceux aptes à comprendre sont intelligents (32/5) et ceux qui n'ont pas le web et en plus ne savent pas lire [ne le sont pas].
Le désir de changement et la capacité de changement sont en tout être humain qui a soif de bonheur éternel.
Donc je me sens pécheur, victime, espoir, privilégié, parceque je peux m'exprimer ici.
La mesure fera le reste...
Si ma volonté va dans ce sens, tout n'est pas foutu (Sourire).
De plus, si d'autres ont aussi compris que le "pouvoir d'être heureux" est entre leurs mains, ça se présente bien.
François L.


23Jan08    76C09
Le plan d'Attali et de sa "commission" de bons bourgeois, de francs-maçons et de juifs qui voudraient faire revenir un capitalisme à la Boulanger [le Général Boulanger, XIXe s.], à la Poujade et même à la Le Pen? Merci! Comment pouvez-vous accorder la moindre attention à ces propositions, qui d'ailleurs sont 316 et non 314? Non merci. On a donné.
Je ne comprends pas comment vous, frère Michel, pouvez trouver un intérêt quelconque à ce plan ringard, vous que j'ai entendu dire que votre espérance était (je vous cite de mémoire) que "le communisme s'installe, le vrai communisme, le communisme déduit de l'Évangile (Pas le communisme politique tyrannique qui a disparu)." Je me souviens de ces mots "déduit de l'Évangile" qui m'avaient frappé comme la justesse étonnante de vos propos frappe souvent par un mot.
A.G.


Réponse :
Votre langue, mon frère, a gravement fourché. J'en suis stupéfait et je vous préviens que je suis moi aussi un "bon-bourgeois, un franc-maçon et un juif" avec tous les bons bourgeois, tous les francs-maçons et tous les juifs (et tous les autres) qui poursuivent un humanisme actif. Il y a des hommes bons partout. Je me réclame de la race unique de tous les hommes de bonne volonté.
Ceci dit, oui, je garde, dans mon âme comme dans mon cœur comme dans ma raison, l'espérance qu'un jour, forcément lointain, les hommes vivront dans un communisme naturel, spirituel autant que matériel. Tel fut Éden. Mais j'ai parfaitement conscience que l'accession à ce monde-là, changé s'il en est, n'adviendra qu'au bout d'un itinéraire civilisateur et économique difficile et complexe. Comme les hommes, comme les peuples, les humanités ont un âge. L'humanité que nous vivons, l'humanité telle qu'elle est actuellement n'a pas l'âge du communisme naturel qui sera, en effet, déduit de l'Évangile.
Pour moi, le communisme n'a que deux façons de s'instaurer. La mauvaise, qu'on connaît historiquement, dont les résultats ont été catastrophiques, voire même criminels: la révolution suivie de tyrannie, la fameuse "dictature du prolétariat." La bonne, qu'il faut espérer, qui ne peut sortir que de la généralisation de l'amour, du pardon, de la paix, du non-jugement, de la liberté absolue (et donc du respect absolu de la liberté des autres), de l'intelligence spirituelle, et pour tout dire de la vie spirituelle. Ce communisme naturel se formera, très lentement, à partir d'expériences diverses, quelles qu'elles soient, même celle du capitalisme "ringard" comme vous dites — parce que pour l'heure le capitalisme est beaucoup plus naturel et, finalement, beaucoup plus humain, que le communisme — à condition que ce capitalisme soit intellectuellement intelligent, équilibré, humaniste, et porte les hommes à rechercher des vertus disparues pour accéder peu à peu à l'intelligence spirituelle et à la bienveillance. Je n'ai pas dit que le projet de la commission Attali était la solution-miracle, j'ai seulement dit que dans la situation économique et mentale actuelle, alarmante, il pouvait provoquer une volte-face salutaire et nous faire repartir dans une meilleure direction.
Il y a peu de temps, Tony Blair, invité par l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, a dit à peu près ceci: "Aucun changement ne plaît à personne; Jamais. Dès que vous commencez de changer, on vous accuse, on proteste. Le changement n'est accepté qu'une fois qu'il n'est plus un changement, qu'il est devenu une habitude." Tel est le changement de nos vie par la pénitence (30/11) que nos familles finissent par accepter quand ils se sont habitués à nous voir devenus meilleurs. Figurez-vous que des "bon bourgeois, des francs-maçons et des juifs" changent aussi en bien, inspirés par La Révélation d'Arès. Il faudra vous y habituer.


23Jan08    76C10
S'il fallait s'en tenir à cette entrée 76 et aux réponses qui suivent, cela me donnerait une raison de plus de ne pas adhérer aux assemblées des Pèlerins d'Arès.
Frère Michel est de droite, je suis de gauche. Mais est-ce vraiment un problème?
La Révélation d'Arès a défini un espace générique: la voie du milieu sur la Montagne Sainte (Rév d'Arès 7/1). Or, comme chacun sait, une montagne peut se gravir soit par la droite, soit par la gauche.
Frère Michel, qui n'a pas le don d'ubiquité, a choisi le chemin qui lui convenait le mieux, c'est naturel! Ceux qui le suivront progresseront sans doute plus vite que ceux qui n'auront pas de muletier (Rév d'Arès 25/4).
Retenons bien que les assemblées issues d'Arès seront souveraines d'elles mêmes (Rév d'Arès 8/1), c'est à dire, indépendantes des choix personnels du prophète:
C'est bien là la garantie que frère Michel n'est pas un gourou ou un pape, que la mission d'Arès n'est pas une secte, comme l'affirment l'ADFI et l'association IKOR [CCMM], dans des documents mis en lieu et place de La Révélation d'Arès à la
bibliothèque municipale de Vannes. Pour moi, une secte est un lieu où les issues de secours sont verrouillées. À la mission d'Arès, la sortie est toujours grande ouverte: le doute.
Jacques P.


Réponse :
Ça me fait tout drôle d'apprendre que je suis de droite et, pour vous remercier d'apporter de la gaîté dans un moment difficile, vous m'avez bien fait rire. Comme beaucoup le savent, parce que je n'en ai pas fait mystère, j'ai voté communiste jusqu'en 1988. Ensuite j'ai voté pour ceux qui pouvaient aider ma mission à progresser indépendemment de leur couleur. Ainsi ai-je voté pour M. Sarkozy en 2007 simplement parce qu'il s'était montré neutre vis-à-vis des confessions en général quand il était ministre de l'intérieur, alors que Mme Royal avait ordonné la chasse aux "sectes" dans les écoles, quand elle était ministre de l'éducation nationale.
Je ne suis plus ni de gauche ni de droite, je suis pour l'espérance qu'inspire La Révélation d'Arès. Au reste, Jacques Attali, dont je loue l'intelligence et le courage, est de gauche. Aussi n'est-ce pas un problème, comme vous dites.


23Jan08    76C11
La proposition du panel d'Attali de supprimer les départements, une des plus intéressantes à tous points de vue, humain, économique, administratif! 
Il y a longtemps qu'en qualité de fonctionnaire j'ai pu vérifier que la suppression des départements permettrait d'énormes, je dis bien énormes, économies administratives dans tous les domaines. À l'ère des autoroutes, des satellites et de l'informatique les divisions administratives départementales n'ont plus ni rationalité ni raison d'être et la France ferait l'économie d'un bon tiers de la fonction publique. Cela permettrait une répartition différente et plus rationnelle des centres d'intérêt et d'administraton, de meilleures compénétrations régionales, la disparition de particularismes artificiels, de discriminations entre départements pauvres (Lozère) et riches (Rhône). Ce découpage fait par la Révolution Française a créé des avantages et désavantages locaux sans fondement historique réel. Evidemment, cela menacerait des prébendes, des situations, etc. et les opposants ne vont pas manquer sous les prétextes les plus cocardiers [...]
Fernand


Réponse :
Nous sommes pour l'universalité — Père de l'Univers (voir #0075) — , nous applaudissons à la disparition de toutes les frontières entre les hommes! Nous savons qu'il faut une progressivité dans un tel projet à l'échelle internationale. Commencer par la supression des frontières internes, celles entre départements, bravo! Surtout si, comme vous le dites avec compétence, semble-t-il, cela conduit à une rationalisation moderne de l'administration et à des économies considérables.


24Jan08    76C12
Je pense qu'il est important d'être très prudent face aux solutions politiques destinées aux grands problèmes que nous rencontrons aujourd'hui.
Les gouvernements ont abandonné progressivement leur souveraineté aux banques centrales, aux bourses, et à l'administration européenne, et cela est voulu, soigneusement planifié.
Saviez-vous que la crise de l'énergie que nous traversons actuellement est purement fictive, que les solutions énergétiques existent déjà depuis belle lurette?
Regardez cette vidéo: http://...
Remarque: Stan Meyer a été assassiné.
Lisez cet article http://...
Remarque: DeGeus a été retrouvé mort dans le parking d'un aéroport alors qu'il allait en Europe pour rencontrer un industriel.
Et ces inventeurs sont nombreux! Pourquoi tous ces assassinats?
Simplement parce qu'entre autres le nouvel ordre mondial a besoin du pétrole pour asservir le monde, parce que sans les pétrodollars, l'économie américaine dont l'actif est utilisé pour les échanges commerciaux internationaux s'évaporerait et que le gouvernement qui continue de s'armer malgré la fin de la guerre froide, et qui met en place [des] dictatures, et qui envahit l'Irak, ne tiendrait plus.
L'Afghanistan a été envahi pour y faire passer un gazoduc: Si le gouvernement américain avait une once d'honnêteté et avait promu l'invention de Meyer, ce gazoduc serait inutile et aucune guerre de "Libération" n'aurait jamais été menée.
L'Irak a été envahi (Cela était planifié de longue date) pour la prise de contrôle d'une zone richement pétrolifère, pas pour mettre à bas un dictateur. Que l'on trouve une alternative au pétrole et les soldats rentreront chez eux.
Je vous dis que l'invasion de l'Irak était prévu de longue date,
Regardez cette vidéo: http://...
et lisez cet article: http://...
Comme il est dit dans la vidéo ci-dessus, la guerre au terrorisme est une vaste foutaise. Voyez Benhazir Buttho parler tranquillement de la mort de Ben Laden dans une interview: http://...
(Pardon pour les paroles crues du commentateur qui concernent Bush père & fils, d'autant que cette information précise n'est pas confirmée).
Saviez-vous qu'un mouvement de citoyens aux états unis remet en cause l'attentat du 11 Septembre, sur la base d'informations très sérieuses ?
Voir la vidéo: http://...
Et lisez le témoignage de militaires et de policiers: http://...
Voulez vous connaître l'organigramme des institutions du roi noir? Le voici: http://...
Je dis plus haut que les gouvernements ont abandonné progressivement leur souveraineté, c'est même pire, ils sont noyautés: Voyez cote à cote Michel Rocard et VGE membres du CFR: http://...
Saviez vous que les membres de ce Bohemian club se livrent à des rites païens ou lucifériens? Renseignez vous : 

http://...
Pourquoi croyez vous que la richissime élite de l'humanité se réunisse à Davos, et que les alter mondialistes et autres amateurs de décroissance y manifestent ? Pensez vous que cela est fait pour amender le monde et y prodiguer de larges dons en faveur de l'aide au développement ? Je ne vous rassure pas que leurs finances sont gérées d'une tout autres manière, regardez leur beau système dans cette série de documentaires:
http://...
Le scandale suinte de partout, l'héritage est en voie d'être totalement capté, mais personne ne le voit: C'est trop gros.
Soyons donc prudents coté politique, et battons nous dans la foi contre ceux qui soumettent le monde
Car il est dit:
Qu'ils méditent vite ma parole ceux qui fixent le prix de la terre,
le salaire de l'ouvrier, l'intérêt de l'argent,
qui tirent de mon héritage pour eux seuls des profits;
qu'il prennent garde avant qu'il ne soit trop tard! (Rév d'Arès 28/24).
Michel, notre prophète, vous avez toute ma gratitude d'avoir porté jusqu'à moi le Livre.
Thierry B.


Réponse :
Mon frère, il m'est impossible de consulter tous les liens Internet indiqués dans votre commentaire. Je publie donc celui-ci sans le cautionner, sous votre responsabilité.


Nota le 26 janvier 2008:
Des virus ont été détectés par des lecteurs du blog sur des sites dont les liens accompagnaient ce commentaire.
Par mesure de sécurité j'ai supprimé tous les liens:

virus détecté


24Janv08    76C13
Je ne sais pas si quel est le lien entre le krach boursier actuel et le rapport d'Attali. Ce rapport est il présenté comme le dernier recours avant la catastrophe?
Néanmoins, qu'on me permettre de donner mon impression indépendamment de l'actualité.
C est le genre de rapport qui demande à être éplucher, mais non pas adopté en bloc. Certaines propositions peuvent être bonnes, d'autres catastrophiques, et chaque proposition doit être étudiée séparement.
En gros 2 grandes idées: l'une bonne et l'autre mauvaise, l'une la liberté d'entreprendre, c'est bien et l'autre l'obsession de la croissance qui ne me parait pas être comme vous dites "de l'intelligence spirituelle".
L'une la liberté d'entreprendre est tout à fait dans l'esprit de La Révélation d'Arès et l'autre c'est l'inverse.
Est-ce que le fait de produire toujours plus de gadgets, de machines, de voitures, d'ordinateurs, de crémes glacées, de pilules, de publicité, etc  nous rendra plus heureux?
Est-ce que ce plan va réduire le chômage et la pauvreté qui ne font qu’augmenter partout? J'en doute. Dans notre pays le bâtiment, l’hôtellerie et l’industrie ont besoin d’une main d’œuvre qui fait cruellement défaut (méme peu ou pas qualifiée).
Dans le méme temps l'une des propositions est le recours à de l'immigration supplémentaire (immigration choisie cette fois), qui est tout sauf spirituelle. On prend les meilleurs et on leur laisse le reste!
Vous avez dit une fois, je cite:"La production du nécessaire n'emploierait que 25% de l'industrie. Il faut 75% de superflu et même de futile pour faire vivre le reste de l'industrie et malgré cela il y a des chômeurs et des sans-abri."
Yvan B.  


Réponse :
Oui, votre citation est exacte. et je l'ai bien conclue par : "...et malgré cela il y a des chômeurs et des sans-abri." Il y en aurait bien davantage, des millions de plus, si l'on ne produisait pas de superflu. Mais peut-être avez-vous raison. Peut-être vaut-il mieux des millions de chômeurs et de sans-abri plutôt que  de "produire plus de gadgets, de machines, de voitures, d'ordinateurs, de crémes glacées, de pilules, de publicité, etc." Mais je ne vois pas comment la vie spirituelle pourra émerger plus facilement de cette immense misère que vous préconisez implicitement. Je parle pour l'immédiat. Avant que des chômeurs et des miséreux trouvent l'héroïsme de changer leurs vie (30/11) complètement et de changer le monde (28/7), il nous faudra procéder à une mission en profondeur pendant plusieurs générations. Je publie donc votre commentaire sans bien le comprendre et sans le cautionner.


24Jan08    76C14
Voici ce que je retiens de ces propositions:
"L'objectif ultime de la commission présidée par Jacques Attali consiste à livrer un programme complet et cohérent de réformes pour redonner à la France un point de croissance."
Il semblerait que ce travail soit apolitique. Ce qui serait une première, et une bonne démarche!
Je pense que tout ce qui améliore la vie quotidienne de l'homme va dans le sens du bien en attendant qu'il retrouve son intégralité: corps, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).
Nous ne pouvons pas  toujours dissocier le matériel du spirituel. Un exemple: L'homme ne se nourrira pas que de pain, mais de toute Parole Qui sort de la Bouche de Dieu (Matthieu 4/4).
Certaines de ces propositions abordent des termes tels que "libérer", simplifier, "les grands au service des petits"  n'ont certes pas le sens profond vu le contexte, que leur donnent La Révélation d'Arès et son témoin, mais elles ont tout au moins le mérite de provoquer une réflexion dans la classe politique.
Je fais une comparaison avec la paix: La paix n'est pas dans ta main (Rév d'Arès XIX/6).  Il s'agit de la Paix Absolue qui existera un jour. Ce qui ne nous empêche nullement de saluer et de soutenir, selon nos possibilités, toute initiative qui œuvre pour le rapprochement entre les peuples.
N.C-M.


24Jan08    76C15
Aucun doute, les idéalistes que sont les Pèlerins d'Arès (dont je suis) ont tendance à oublier qu'il faut du temps pour changer le monde et que, pour le moment, il faut bien que des gens comme Jacques Attali offrent des solutions pour éviter un déclin excessif, source de colère ou de découragement, de sorte que le réarmement spirituel deviendrait encore plus difficile.
Merci, frère Michel, de nous opposer votre formidable équilibre et de vous rappeler sans arrêt que si Dieu est hors du temps, nous sommes, nous dans le temps et que la larve en se hâtant n'atteint pas l'abeille.
Vous nous donnez ici l'occasion de relire La Révélation d'Arès, une fois de plus, et de réfléchir à la nécessité de ne pas aller plus vite que la raison, parce que tout est lié: matériel, temps, raison, travail, spirituel, indissolublement. Les politiques et les syndicalistes avec leurs discours très raccourcis disent l'inverse: Il faudrait en rester où l'on est, avec les avantages acquis, mais ça, c'est la catastrophe. Et si l'on appliquait les grands idéaux spirituels tout de suite, ce serait aussi la catastrophe.
Jean N.


26Jan08    76C16
Je vous envoie le lien vers le rapport complet de Jacques Attali, long (245 pages) mais avec un résumé initial des principales mesures.
Je pense que ceux d'entre vous qui s'informent le plus sont déjà allés y jeter un coup d'œil.
Je vous y encourage parce que c'est en langage compréhensif, c'est une bonne déscription de ce qui s'annonce:

http://www.destinationsante.com/IMG/pdf/attali.pdf

Maryse


26Jan08    76C17
Je voudrais ajouter un commentaire à celui de Thierry B (n°76c12).
Je suis entièrement d'accord avec ses remarques: le mensonge suinte tellement de partout que peu de personne s'en rendent compte... ou acceptent de s'en rendre compte... On traite de "fous" les rares autres!
Comme dit Thierry, c'est trop gros, mais malheureusement, on dirait que plus c'est gros et plus ça marche, à moins que ça ne soit plus commode et confortable de ne pas vouloir voir la vérité!
Je pense donc aussi que ce système de captation et de vols risque de chuter très lourdement bientôt. Il entraînera aussi ceux qui n'ont pas voulu ouvrir les yeux à temps, malgré TOUS les avertissements.
Olivier G


26Jan08    76C18
Personnellement, quand je fais le compte de tous les risques que j'ai encourus économiquement et engageant parfois ma vie ces 10 dernières années, j'évalue que ces risques n'ont pas globalement été payant, économiquement parlant et parfois désastreux. Par contre, spirituellement parlant, le fait d'avoir été souvent dans une précarité très forte (en caravane sans chauffage en hiver à manger des poireaux des vignes et des olives sur les arbres par exemple) a accru considérablement ma force de foi et mon intelligence de mon adaptation dans l'humanité telle qu'elle est et non telle que je la souhaite, ainsi que ma défiance envers tout pouvoir établi et toute représentation collective officialisée.
La parole de La Révélation d'Arès est pour moi entre autres un puissant vecteur de libération des pouvoirs du roi noir [pouvoirs laïcs, politiques, financiers, industriels] comme du roi blanc [pouvoirs religieux], ramenant  chacun face à lui-même et à ses responsabilités face à Dieu.
Votre parole intervenant, y compris sur des sujets liés au politique, qui est Sa Parole (Rév d'Arès XXXI/10), Mikal, je fais effort pour la comprendre et je la comprends dans le sens d'une évolution globale sur le long terme. Mais mon cœur de scandalisé (Rév d'Arès 28/4) se refuse à transmettre et missionner cette parole réfléchie ajoutée sur la politique à tous mes frères et sœurs déjà par trop humiliés et subissant une paupérisation croissante.
Déjà, parler de Dieu et d'une spiritualité libératrice est énorme pour être entendu par beaucoup, alors si en plus, du débat politique s'y mêle et qu'on y porte un tant soit peu caution, c'est trop pour moi (car il y a eu déjà un certain nombre d'entrées en lien au politique). Du coup, je parle de la parole avec moins d'enthousiasme et de manière beaucoup plus sélective qu'avant, même si je n'ai jamais été un moissonneur battant. Mais d'un autre côté cela me fait approfondir le sens de la parole, mettre mon feu plus dans ma moelle, mon cœur et me centrer sur ce que je ressens comme essentiel. Votre entrée précédente par exemple sur le Père de l'Univers!
David B.


Réponse :
Comme vous, David, j'abhorre la politique et l'administration de ce monde par cette l'humanité pécheresse. Comme vous j'espère un monde changé (Rév d'Arès 28/7) et La Révélation d'Arès explique très bien que ce monde changera si chaque membre d'un petit reste, vous, moi, beaucoup d'autres, change sa vie personnelle en bien (Rév d'Arès 30/11). Mais Le Père ne fait pas de nous des anges ou des saints (29/6, 37/7). Nous sommes de chair autant que d'esprit et d'âme (17/7) et donc nous sommes dans l'Histoire. Même pour arrêter le cours de cette Histoire cruelle, nous ne pouvons nous désintéresser de l'Histoire. Notre mission difficile n'est possible qu'en sachant considérer la vie quotidienne comme la vie spirituelle ensemble.  Il ne faut pas que cela soit "trop pour vous." Il faut être un "moissonneur battant." Nous devons savoir que nous ne parviendrons pas à des solutions spirituelles pour le monde sans passer par certaines conditions matérielles, parce que telle est notre nature humaine à la fois matérielle et immatérielle.


26Jan08    76C19
Le rapport de la commission Attali remis au président de la République présente un catalogue de 316 mesures qui se veulent toutes cohérentes entre elles avec pour objectif revendiqué jusque dans la dénomination même de la commission: "Libérer la croissance". Ou encore, donner à la France le point de croissance en plus qui lui fait défaut, ramener le taux de chômage de 8% à 5%, diviser le chômage des jeunes par trois, ramener le nombre de personnes en-dessous du seuil de pauvreté de 7 à 3 millions, réduire d’un an l’écart d’espérance de vie entre les plus riches et les plus démunis. Voici le tableau de la France de 2012 peint par le précieux rapport si toutes les mesures sont dûment appliquées.
Si l’on regarde maintenant les choses un peu plus dans le détail et que l’on juge les moyens proposés pour atteindre les fins affichées, une distorsion flagrante apparaît.
Outre les mesures pas toutes inintéressantes annoncées sur la formation, l’innovation ou l’essor des nouvelles technologies, on cherche les mesures économiques essentielles.
Or face au tryptique dramatique, croissance faible, chômage élevé, dette publique et déficits abyssaux, la France aurait besoin d’une hypercroissance. Et pour obtenir cette hypercroissance, nous pouvons parier sans grand risque que les quelques mesures positives proposées ne sauront suffire.
L’hypercroissance nécessaire ne sera possible qu’en libérant – réellement cette fois-ci – et en débridant les moteurs économiques de notre pays, en appuyant sur ce qui pousse les individus à produire, travailler, épargner et investir davantage.
Prenons deux exemples clés : les PME et la fiscalité.
Booster les PME pour booster la croissance
À elles seules, les PME de moins de 500 salariés représentent 53% de la valeur ajoutée en France, 65% des emplois dans les entreprises françaises.
Elles sont un formidable moteur d’emplois nouveaux, avec une création nette de 1,8 millions d’emplois entre 1985 et 2000, contre une destruction nette de 263 000 emplois pour les grands groupes sur la même période.
Malheureusement, la France ne peut se prévaloir que d’un tissu industriel de 4.000 entreprises de 250 à 1.000 salariés contre plus du double en Grande-Bretagne et près du triple en Allemagne. Avec un tissu d’entreprises moyennes plus dense, la France aurait de biens meilleurs résultats en termes de croissance, d’emplois, de compétitivité et d’attractivité.
Les causes sont doubles : le faible nombre de Business Angels pour la création d’entreprises et les difficultés de financement qu’ont les petites et moyennes entreprises, notamment les entreprise de croissance (les « gazelles »), pour financer leur développement.
Le rapport Attali propose pour les TPE et les PME quelques mesures de bon sens comme la réduction des délais de paiement et l’institution d’un statut fiscal simplifié. Or rien sur les Business Angels, ni sur le financement de la croissance des PME. Il est proposé de développer le marché Alternext, mais celui-ci reste un marché dédié à des valeurs d’une certaine taille avec des contraintes réglementaires lourdes liées à l’appel public à l’épargne. Il aurait été plus judicieux de proposer des mesures fortes pour aider au renforcement des fonds propres des PME ou des quasi-fonds propres par exemple à l'aide d’une titrisation adaptée aux PME. L’industrie financière a su innover et développer suffisamment d'outils financiers depuis 20 ans pour que l’Etat n'ait pas à inventer quelques gadgets coûteux, comme l'Agence de service aux petites entreprises proposée dans le rapport de la commission Attali.
Les vraies réformes fiscales absentes
L’autre point encore plus inquiétant est qu’il n’est fait aucune mention dans le rapport d’une quelconque réforme fiscale de grande ampleur qui serait pourtant le principal verrou à faire sauter pour libérer notre croissance économique. L’ISF est le grand absent de ce rapport, malgré tous les effets négatifs que l’on observe dans la fuite de l’épargne. L’Impôt sur le Revenu n’est pas non plus abordé. Or comment être incité à travailler davantage si l’on est prélevé à la marge plus que l’effort supplémentaire auquel on a consenti?
De vraies mesures simples à préconiser auraient pu être par exemple la suppression de l’ISF, et l'adoption d'une « flat tax » (taux unique d'imposition sur le revenu) dont les effets ont souvent été spectaculaires dans les pays où celle-ci a été appliquée.
Le rapport Attali est surtout révélateur de l’état d’esprit d’une société qui se transforme lentement et qui peine encore à comprendre les évolutions du monde, en restant attaché au consensus économique social-démocrate qui prévaut depuis plus de trente ans. Il montre des élites qui évoluent tout doucement et prennent conscience peu à peu des réformes nécessaires pour notre pays.
Alors que nombre de nos experts et hommes politiques continueront à conjecturer sur la faisabilité de telle ou telle mesure en faveur de la concurrence ou de la liberté économique, d’autres pays, qui ont dépassé depuis longtemps ces questionnements existentiels, auront pris une longueur d’avance.
Christophe A.


Réponse :
Dès le 20 janvier, quand je pris connaissance des propositions de Jacques Attali, je fus comme vous frappé par certaines de leurs insuffisances. Mais c'est précisément en raison de ces apparentes insuffisances que je saluai Jacques Attali pour "son intelligence et son courage," parce qu'il avait compris, manifestement compris, qu'il lui fallait réduire les mesures proposées à ce qui serait acceptable sans réactions violentes destructrices et même annihilatrices du projet d'ensemble.
La France, qui ne le sait? est un pays très difficile (certains disent impossible) à gérer, parce que les idées et les acquis y dominent toujours les réalités. Et déjà le rejet immédiat par M. Sarkozy de la suppression des départements et du principe de précaution a montré que la résistance s'installait au sein même de l'Elysée d'où ce rapport avait pourtant été demandé à Jacques Attali.
Vous avez raison, ce rapport est insuffisant, mais déjà beaucoup l'ont trouvé exagéré! Voilà qui doit nous rendre plus actifs encore dans notre mission de spiritualisation du monde.


27Jan08    76C20
Bon!.. En France nous avons tendance à tout diaboliser: prophète, président, riche..., et à s'enfermer dans un système protectionniste et attentiste.
Dieu lui même ne vient-il pas parler à l'un d'entre nous du besoin de changement, de la liberté, de l'ouverture, et de l'action [moisson]?
Le projet Attali part du constat que la France doit maintenant se préparer à la mondialisation ou sombrer. Elle possède de grandes chances de réussite, mais elle a besoin de réformes en vue d'améliorer sa croissance.
Le rapport de 245 pages part du constat de notre situation et d'une étude de ce qui marche ailleurs.
Les domaines à améliorer sont, en gros, l'éducation et l'égalité des chances, la formation professionnelle, la recherche, les TPE et PME, le numérique, la santé, le développement énergétique durable, l'écologie, le tourisme, le dialogue social, l'emploi, la mobilité, le chômage, l'immigration, le code du travail, la concurrence, le pouvoir des consommateurs, la fonction publique, l'accession à la propriété, la réduction des coûts de logement, des réformes...  "Notre époque requiert du travail en réseau, de l'initiative et de la confiance."
Bien sûr, le plus important, quoi qu'il arrive, est ce que chacun fait de sa vie et ce vers quoi il tend, en ce qui me concerne cela fait maintenant longtemps que ma confiance va vers le Père, qui nous demande d'aller vers les hommes.
Malheureusement, l'Histoire nous montre que les crises économiques conduisent aux guerres, qui gèle l'ascension vers les Hauteurs, la spiritualité.
Je suis donc pour ce projet, mais je reconnais qu'il est difficile d'admettre que notre situation est pire que celle de nos parents.
Aminadab.   


27Jan08    76C21
On reproche à Attali de répéter des rapports similaires faits il y a longtemps, du rapport Rueff-Armand (1960) au rapport Camdessus (2004). C'est vrai. On peut aussi reprocher à La Révélation d'Arès de répéter [par certains côtés] des Paroles déjà données par Dieu il y a beauoup plus longtemps encore, mais le réponse qu'on peut faire à ce reproche est toujours la même: Quand d'importantes recommandations n'ont pas été suivies, il fait bien refaire les mêmes recommandations!
Il y a quand même des signaux d'alarme de l'économie qui sonnent plus fort que les signaux d'alarme spirituels malheureusement moins sonores. Il suffit d'entendre ou de lire sans faire semblant d'être distrait que la France a 40 milliards d'euros de déficit du commerce extérieur alors que l'Allemagne a 200 milliards d'excédent — l'Allemagne où le pétrole coûte aussi cher et où l'euro a un cours aussi élevé que chez nous — pour admettre que des réformes s'imposent dans le pays visité par Dieu en 1974, si l'on veut éviter plus de déménagements d'usines vers l'Asie ou l'Europe de l'Est, plus de faillites, plus de chômage.
J'ai été socialiste comme tout le monde, mais j'admets en toute humilité que les 35 heures/semaine ont été une catastrophe pour notre économie et que Jospin et Aubry ont été des politiciens nuls, des démagogues de bas étage, absolument nuls. Si le parti socialiste et, bien pire, le parti communiste sont en déliquescence, il y a des raison évidentes à cela. Il ne suffit pas de hurler que le pouvoir d'achat a souffert, il suffit de se rendre compte que les conditions économiques ne permettent pas d'augmenter les salaires ni de réduire les prix. Attali n'est sûrement pas le seul capable de proposer un plan de sauvetage, mais, puisque c'est lui, écoutons les conseils de sa commission.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, frère Michel. Plus de misère empêchera plus encore la vie spirituelle de réapparaître. Les guerres n'ont jamais été, contrairement à ce que certains croient, des périodes fastes pour le foi et la spiritualité. Les guerres ont au contraire aggravé l'athéisme, l'indifférence, le cynisme. Il faut redonner un peu d'espérance matérielle pour que la vie spirituelle sursaute et redémarre.

{non signé]


27Jan08    76C22
Après méditation intensive, de par le Retour de l'éternel notre Seigneur Dieu d'Israël (théophanies de 1977 à Arés soit un évènement unique depuis le mont Sinaî), il m'apparait que le royaume de France forme le sceau de Salomon (étoile juive du territoire métropolitain hexagonal) dans lequel peuvent se mettre à résonner les 22 lettres du 1er alphabet usité sur le mont Sinaî (hébraîque): la correspondance avec les 22 régions de l'hégagone est parfaite.
Coîncidence? Préparations séculaires avant la descente de l'éternel vers la nouvelle Judée (France) à Arès du fait que le tout puissant n'est pas du tout la même échelle de temps que nous?
Les régions et non les départements pour l'avenir de ce pays contre son propre état et pour s'intégrer au sein d'une future Europe des régions qui assurera l'équilibre et permettra à une forme de vie plus humaine de s'y développer:
Frère Michel, "Arès" [le dieu antique, dieu de la guerre] ne fut-il pas le plus mal aimé des Dieux de L'Olympe et la Grèce n'est-elle pas la préfiguration ancienne de l'Europe moderne?
Nicolas


27Jan08    76C23
La fraude dont vient d'être victime la Société Générale où j'ai mon compte courant, la chute de la Bourse qui a précédé cette fraude et qui en est peut-être la cause, rien de tout ça n'encourage l'optimisme. Mais d'où vient le bouillon économique actuel? Je ne comprends pas. Autour de moi personne ne comprend. Pourtant j'ai des amis syndicalistes, mais ils me disent que leurs syndicats ne leur expliquent pas la situation de façon satisfaisante. Quel rapport avec la rapport Attali?
Arnaud T.


Réponse :
C'est une situation complexe, pas facile à expliquer dans une cellule de blog,  mais je dirais qu'en gros la crise actuelle a une double origine. La hausse générale des prix qu'entraînent les besoins considérables de l'industrie asiatique, russe, etc., en pleine expansion: hausse du prix du pétrole, des matières premières, etc., et la crise financière provoquée aux USA par les banques qui ont accordé massivement des prêts à taux variables aux acheteurs de bien immobiliers sans se préoccuper suffisamment de la solvabilité des emprunteurs. La hausse du loyer de l'argent a alourdi dangereusement les factures des débiteurs et accumulé une telle somme de défauts de remboursement que l'immobilier américain s'est effondré du fait d'une surproduction mettant en difficulté de grands organismes financiers.
Cette crise de ce qu'on appelle les "subprimes" (crédits à risques) est arrivée sur fond de surchauffe de l'économie mondiale, expliquée plus haut, due à la croissance accélérée de nouveaux titans économiques: Inde; Chine, Indonésie, Russie, etc. Bref, tout cela a ébranlé ce qui sera toujours la clé de voûte du système économique: la confiance. De là l'effondrement des cotes boursière, etc. etc. Vous sentez-vous plus avancé après toutes ces explications? Je pense que non et vous n'avez pas à vous considérer inintelligent pour autant. C'est un problème de technique financière complexe. La relation avec le rapport Attali? Jacques Attali sait que la France se sortira avec plus de difficulté que les autres pays de cette crise, parce qu'elle n'a pas les infrastructures économiques convenables. Il propose donc d'améliorer les infrastructures déficientes et d'en créer de nouvelles.


30Jan08    76C24
Je suis assez partagé. Je reconnais qu’il y a dans le rapport Attali des propositions inventives, réalistes et courageuses (et peu importe qu’elles soient nouvelles ou qu’elles aient été déjà formulées) comme par exemple :
la disparition de l’échelon départemental,
l’ouverture à la concurrence des professions réglementées,
l’évaluation des services publics par des organismes indépendants,
la réduction des délais de paiement des PME par l’État et les grandes entreprises,
la mobilisation de tous les acteurs pour l'emploi des jeunes
le développement de l’emploi des seniors
et bien d’autres encore.
Cependant, je ne parviens pas à voir le travail de Jacques Attali et de la Commission pour la libération de la croissance française (CLCF) d’une manière aussi positive que vous. Je ne suis pas débarrassé du regard que mes études de sciences politiques m’ont fait porter sur la collusion des pouvoir économiques et politiques et sur leur confiance absolue et proprement machiavélienne dans le bien fondé de leur intelligence d’homme (Rév d’Arès 32/5), de leur mission et de leur domination (Rév d’Arès 27/8-9).
Je vois donc encore une manifestation typique du pas du chameau (Rév d’Arès XVIII/4) politico-économique dans ce rapport qui m’apparaît éclectique, insuffisamment argumenté, parfois contradictoire (par exemple concernant le commerce de détail) et résolument mondialiste.
Mais en même temps, comment faire autrement, quand on est un polytechnicien-énarque convaincu de travailler au sauvetage économique de la France (et je pense que pour Jacques Attali au moins cette position est sincère) dans un contexte de mondialisation qui s’accélère et se complexifie, qui s’étend à des domaines socioprofessionnels de plus en plus nombreux et qui arrache des mains des états le contrôle et même la gestion des ressorts de leur propre économie ? La seule solution est de s’adapter en trouvant la bonne mesure à la dérèglementation et au décloisonnement nécessaires, mesure qui a de grandes chances de paraître inappropriée, trop légère pour les uns, trop lourde pour les autres.
Vu sous cet angle, les 316 propositions et les 245 pages du rapport en deviennent presque un exemple de sobriété. En fait ce rapport me fait penser à la production synthétisée et ordonnée d’une gigantesque séance de brainstorming aboutissant à une réserve d’idées qui restent néanmoins à organiser, planifier, mettre en œuvre et... financer, ce qui n’est pas un détail.
Et c’est bien ce non-détail qui me laisse sceptique sur l’avenir de ce travail. Car entre Jacques Attali qui considère que son rapport, "un ensemble cohérent, dont chaque pièce est articulée avec les autres, dont chaque élément constitue la clé de la réussite du tout," doit être appliqué in extenso et Nicolas Sarkozy qui a déjà exprimé son refus d’appliquer trois mesures dont celle capitale de la suppression des départements et a mandaté un séminaire gouvernemental en février pour décider "des mesures prioritaires à appliquer", il se creuse déjà un fossé que les parlementaires de tous bords qui n’envisagent pas de se laisser ainsi déposséder de leur pouvoir de décision, viendront approfondir.
D’autre part, comme Christophe A. et vous-même l’exprimez dans votre réponse à son commentaire 76C19, la Commission pour la libération de la croissance française n’a pas été au bout de sa logique « libératoire ». C’est pour cela que le rapport Attali, pourtant largement libéral, ne prévoit qu’une « mesurette » fiscale en direction des TPE (la Décision 48) et peu de chose pour les PME (Décisions 38 et 39 sur la réduction des délais de paiement), mais prévoit un soutien au financement, donc à l’endettement.
Pourtant, comme le souligne le rapport Attali lui-même: "Les très petites entreprises (TPE, moins de 20 salariés) et les petites et moyennes entreprises (PME, moins de 250 salariés) sont un facteur clé de la croissance et de l’emploi […] En France, sur 2.700.000 entreprises, à peine 5 000 ont plus de 50 salariés. 95 % ont moins de 20 salariés ». D’autres chiffres de l’INSEE avancés par Le Journal du Management, ce jour, confirment l’importance des TPE dans le tissu économique français: sur 2.870.888 entreprises, 1.227.645 ont moins de 10 salariés et 1.405.090 n’ont aucun salarié, c’est-à-dire ne nourrissent que l’entrepreneur et sa famille. En bref, et en gros, sur 2.800.000 entreprises française, 2.600.000 ont entre 0 et 9 salariés.
Aujourd’hui, les chiffres officiels du chômage affichent 1.900.000 chômeurs, probablement inférieur de 500.000 à la réalité, compte tenu de ce que l’on appelle les "chômeurs cachés", soit 2.400.000 chômeurs. Il suffirait que chacune de ces entreprises puisse croître assez pour embaucher une personne pour que le chômage soit résorbé totalement. Et lorsque l’on converse avec les chefs d’entreprise, c’est souvent la fiscalité et les charges sociales qui handicapent le plus le développement de leur entreprise et donc l’embauche de nouveaux salariés.
Alors, pourquoi aller chercher si compliqué quand on peut faire si simple? Je veux bien croire qu’il y a des équilibres financiers complexes dont il faut tenir compte et une progressivité nécessaire des réformes, raisons auxquelles la sagesse de Jacques Attali a du souscrire, mais ces réformes fiscales et sociales auraient pu et dû être faites, il y a trois décennies et il n’en est toujours pas question aujourd’hui. Je crois qu’il n’en sera pas davantage question demain, car des entrepreneurs libres et créatifs ont toujours fait peur au pouvoir. Libérer le peuple, le laisser devenir créateur de son activité, autonome dans la production de ses revenus, c’est pour le prince prendre le risque à plus ou moins long terme de montrer que son existence est superflue et donc disparaître.
Le rapport Attali impulsera probablement des réformes dynamisantes, mais elles ne seront que demi-mesures, comme toujours. Quel dommage! Et combien notre travail de transformation spirituelle est urgent et vital! Quand les difficultés économiques graves surviendront, il faudra qu’existent des hommes et des femmes au cœur plein d’espérance et de force pour faire face.
D. Faber


30Jan08    76C25
Plusieurs commentaires partent à la dérive. Ils ont carrément matérialistes.
Ils oublient que vous frère Michel restez toujours, même dans des sujets concrets comme le rapport Attali, dans la perspective de la vie spirituelle. Vous dites que si les Français ne retrouvent un peu de prospérité et de bonheur, et même un peu d'argent, la mission de respiritualisation du monde que le Père a confiée aux Pèlerins d'Arès sera encore plus difficile qu'elle ne l'a été jusqu'à maintenant.
Il me semble vous avoir entendu dire le contraire, il y a fort longtemps dans les années 80 quand je venais à Arès avec ma sœur, lors d'une causerie au Pèlerinage. Vous disiez que pendant les grands malheurs de la guerre beaucoup de gens retrouvaient le chemin de l'église ou du temple, alors qu'en temps de paix l'indifférence religieuse revenait.
Khadidja


Réponse :
C'est vrai que je disais cela dans les années 80. Je le dis toujours, d'ailleurs, mais vous n'en avez pas retenu le contexte.
Vous avez certes retenu certains détails de mes propos: "...pendant la guerre... les gens retrouvaient le chemin de l'église ou du temple," c'est-à-dire le chemin de la foi superstitieuse. La supplication, l'appel à la protection du Ciel, le "Kyrié Eléïson!" (Aient pitié, Seigneur!), pour instinctifs et légitimes qu'ils soient dans les temps de grande douleur et de grande peur, ne fondent pas la meilleure foi, celle qu'il faut avoir.
La proximité des dangers, pour soi ou pour ceux qu'on aime exposés à la guerre, réveille la conscience qu'on n'est pas seuls, qu'un miracle protecteur peut toujours survenir du monde invisible. C'est mieux que pas de foi du tout, mais ce n'est pas la foi à laquelle La Révélation d'Arès appelle les hommes, qui est au contraire foi créatrice, constructrice, non la foi qui demande, mais la foi qui donne, qui donne de soi et qui sait qu'elle recevra de soi, de sa pénitence. Je l'ai toujours dit: L'homme est producteur de son âme et de la grâce dont il a besoin.
La foi constructrice a besoin d'une conscience non réveillée par la peur, mais réveillée par le besoin de salut et de bonheur pour l'humanité. De bonnes conditions d'existence la favorisent.


30Jan08    76C26
Le commentaire de D. Faber (76C24) indique bien la mesure que nous accordons à la politique, compte tenu qu’elle reste l’outil du prince, ou des dominations qui ne sont pas prêtes de rendre sa liberté de créer au peuple du Père, tous les fils, sans autre race que la race humaine unique et sans autre frontière que les limites de la conscience.
Ce commentaire montre bien, comme le frère Michel l’a souligné auparavant, combien est importante notre place de réveilleurs spirituels dans un contexte où l’homme s’essoufflera de plus en plus à dominer la terre par l’intellectualisme et le matérialisme seuls, par l’œil du dehors (Rév d'Arès II/10) qui compte tout et ne voit plus la vie par l’intérieur.
L’homme a un outil pour recouvrer la vie plus vivante, plus profonde, plus belle que celle que nous voyons et même que nous imaginons, c’est la pénitence, l’effort de recréation spirituel, le choix du bien, libre, la fabrication de son âme.
Quand les hommes auront suffisamment faits leurs âmes, ils permettront au monde physique souffrant de l’erreur humaine (règne sur la création sans l’amour du prochain, sans l’humilité, sans la volonté de bien faire), de retrouver aussi son âme, de refaire de la terre un jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès, Livre XVI/17).
Avec vous dans la prière et à la moisson,
Bernard  L.


30Jan08    76C27
La France est un pays superintelligent peuplé d'idiots et de désespérés. Ce matin j'entends les taxis en grève ou qui manifestent, qui défilent sous ma fenêtre en actionnant leurs avertisseurs comme si ce que proposait Jacques Attali était le fin du monde, comme s'ils n'avaient plus qu'à remiser leurs taxis au garage et mourir. Désespoir. En fait, les taxis sont des libertaires qui haïssent la liberté qu'auraient les autres de devenir taxis.
Mon grand-père me dit au téléphone que ça a été la même chose quand les privilèges des bouilleurs de cru [distilleurs d'alcool] ont été abolis. Dieu dit assez dans La Révélation d'Arès qu'il faut que toute activité soit libre comme un poulain courant sans harnais (10/10) et vous avez très bien expliqué que sans liberté absolue il ne peut y avoir de bonté absolue, et donc pas de bien absolu. Dans ce sens on peut même dire que Jacques Attali est loin d'aller assez loin, mais ce n'est pas un Pèlerin d'Arès. Il n'y a pas que ça.
En lisant le bouquin "300 propositions" on est déçu par son côté hétéroclite, pas très logique, pas très polytechnicien. Vous dites qu'il a volontairement limité ses ambitions pour les réduite à ce qui serait acceptable. Il n'est même pas sûr que ce sera accepté. C'est politiquement désespérant.
Jean-René Q.


Réponse :
Bernanos, je ne sais plus où, a écrit que "qui n'a jamais désespéré ne sera jamais un héros."  Il ne pensait évidemment pas aux héros qu'appelle La Révélation d'Arès (XXXV/4-12),mais il se rapprochait de l'idée. Je crois bien qu'à cette occasion Georges Bernanos rappela des mots assez fameux de Maurras, affirmant que "le désespoir en politique était une sottise absolue." Jacques Attali, quoique sûrement anti-maurrassien au possible, ne désespère pas, n'est pas absolument sot, même si le système qu'il propose est bien imparfait et bien insuffisant. Il a donc peut-être résolu la quadrature du cercle... Dame! Un polytechnicien...
M. Sarkozy par contre a commencé de désespérer: Il a refusé d'avance certaines propositions, pas des moindres — comment aller de l'avant, être inventif, créatif, risquer l'aventure d'une nouvelle France, de nouvelles industries, en arrêtant tout sous prétexte de précaution? — et il a demandé à ses ministères d'étudier les autres de très près. Je crains que le désespoir, un certain désespoir larvé, dorme quelque part dans les replis de l'esprit élyséen. Mais je peux me tromper.
Nous tendons... par tentation du désespoir... à douter de tout.
Les réaliste, il faut le reconnaître (au risque de désespérer... encore), n'ont jamais eu beaucoup de place dans l'Histoire de France. Colbert n'a pas tenu longtemps.... Les discours politiques laissent penser que la France est le pays des grands idéalistes, au contraire, les "superintelligents" (avérés mais non avoués superinefficaces) dont parle votre commentaire, . Ce qui frappe chez Attali, c'est son réalisme, tout le contraire de l'idéalisme — de là notre déception à nous, superidéalistes, en lisant ses propositions — et donc il va soulever une énorme opposition dans ce pays si intelligent, à commencer par la remarquable intelligence des taxis, dont les oracles politiques péremptoires et hyperinformés m'ont toujours laissé pantois. N'anticipons pas! Attendons la suite.
Pardonnez-moi ce sourire!


31Jan08    76C28
Tout ça n'est qu'affaire de mots et d'idées larges, sans compter les mensonges. Je ne crois pas qu'Attali ait sérieusement songé à établir une liste de 316 propositions précises et étudiées. D'ailleurs, il n'en aurait pas eu le temps, même avec une commission de plus de quarante experts. Je crois qu'Attali a simplement fourni une direction générale, une base de réflexion. Il était sans illusions sur le sort que serait réservé à des propositions comme la disparition administrative des départements pour une autre administration de la France, laquelle exigerait une étude longue et difficile, qui d'ailleurs doit déjà exister sans que la presse en parle.
La presse ne parle de ce qu'elle doit parler, puisqu'elle est aux ordres. La preuve en est qu'elle ne parle jamais de La Révélation d'Arès, ce qui était compréhensible cinq, dix ou même vingt ans après les apparitions de Jésus, mais qui ne l'est plus trente-quatre ans après. Un tiers de siècle. Même chose pour le rapport Attali. Elle ne parle de ce qui est écrit pour être publié, mais elle ne parle pas des conversations directes entre le gouvernement et sa commission. C'est ainsi qu'on apprend par la bande que le budget croisé des 316 propositions a été établi en accord avec le ministère des finances. Donc, le gouvernement savait exactement ce qui lui serait "proposé." De là à penser que le président et le gouvernement étaient d'accord avec Attali sur une rédaction qui ait l'apparence d'une étude indépendante...
En fait, quelle philosophie tout ça cache-t-il? Il y a sûrement une intentions d'arracher les Français à leurs idées étroites et butées et de les pousser vers l'acceptation de plus de libertés dans tous les domaines pour relancer la créativité, mais alors pourquoi garder le principe de précaution? Des pays d'Europe cultivent déjà les OGM,comme l'Espagne, pourquoi notre agriculture ne serait-elle pas libre d'en faire autant pour relancer l'agro-alimentaire qui est un de nos gros atouts?
Il y a trop de silences autour de ces 316 propositions. C'est comme le silence autour de La Révélation d'Arès. C'est voulu, mais exactement pourquoi? Vous ne me ferez pas croire que l'administration fiscale (votre entrée #0074) ignorait qui vous étiez et ce que représentent, dans le domaine des idées, les Pèlerins d'Arès.
Ne soyez pas naïf, frère Michel. Tout ça est cousu de mensonge.
P.P.


Réponse :
Je ne suis pas naïf au sens où je serais plein de confiance et de simplicité béate par ignorance, inexpérience et irréflexion. Je n'ignore pas que le mensonge nous cerne de tous côtés et que la vie, à tout le moins, nous invite à ne rien prendre sur l'instant pour argent comptant. Néanmoins, je suis naïf au sens où, faute de preuves ou de présomptions puissantes, je ne peux pas écarter qu'il peut exister, dans les milieux les plus inattendus, dans le gouvernement par exemple, des lacunes, des carences, des incuries, des incompétences tout à fait étonnantes.
Lorsque l'inspecteurs des impôts m'a redit la semaine dernière, sans que je lui en parle, que je devais croire (il me voyait sceptique) que mon dossier à l'administration des impôts ne contenait pas les documents de première importance concernant mon statut fiscal, documents que cette génération de fonctionnaires aurait ignorés, si je ne les avais pas conservés moi-même et produits pour me défendre, pourquoi écarterais-je la probabilité que mon dossier au cours des vingt dernières années ait pu être visité et pillé par des curieux, des espions ou des malfaisants? Cela s'est vu. Combien d'indiscrétions dans la presse ont pour origine des documents administratifs soutirés de dossiers officiels? On a dit que ce pauvre M. Bérégovoy s'était suicidé après qu'une indiscrétion de ce genre avait été commise.
Il demeure que le drame, c'est bien que, lorsqu'une procédure est lancée par erreur, parce qu'un dossier s'est trouvé privé des documents les plus importants qu'il devrait contenir, on est embarqué dans un processus infernal dont il faut se défendre longuement et sous le poids de très gros soucis. Je n'écarte pas non plus l'idée du mensonge possible, à savoir que les documents sont déclarés disparus pour pouvoir créer une situation nouvelle et rediscuter les droits du citoyen que je suis...
Le gouvernement peut dire de même des propositions d'Attali en les présentant de façon à en faire disparaître le véritable sens pour pouvoir les rediscuter, en déformer l'intention, se donner des motifs de les refuser, etc. C'est vrai que tout est possible dans ce domaine aussi. Mais, de toute façon, il faut bien suivre les événements tels qu'il nous est permis de les percevoir, car douter profondément de tout est aussi négatif que d'être béatement naïf. Attendons d'en savoir plus.


31Jan08    76C29
Parce que je ne fais pas partie des pèlerins d'Arès,
Parce que je ne veux pas ajouter à votre charge de travail,
je m'abstiens presque toujours d'exprimer les désaccords que ma conscience ne peut résoudre ou dépasser à votre égard,
et ceci dure depuis plus de 20 ans et ne semble pas se réduire avec le temps, même si j'observe une belle évolution de votre mouvement.
J'ai ainsi eu beaucoup de mal à ne pas réagir à votre choix de voter Sarkozy (j'ai bien lu toute votre argumentation)…
Un moment viendra pourtant, sur la Terre, où les hommes se détourneront des promesses illusoires, comme des vanités, où ils fuiront les puissants, les princes et leurs docteurs.
M. Attali est à mes yeux et de toute évidence un docteur, courtisan et conseiller des princes, des forts et des riches.
Leur but ? Que les plus malins, dont ils sont évidemment, dominent et dirigent les nations.
Alors que notre Terre est empoisonnée et pillée par « l'avidité érigée en système » (la meilleure définition que j'ai jamais entendue du capitalisme), que la dite « croissance » est bien plutôt devenue une excroissance, véritable cancer qui ronge la planète comme l'activité humaine – réduite à servir la production consommation accélérée de biens aux trois-quarts nuisibles, que les ressources communes sont en voie d'être dilapidées, etc., etc. – il nous est proposé d'en rajouter quelques couches en trompe l'œil… Façon Sarkozy quoi! Lui-même étant en quelque sorte la personnification de la "société du spectacle"!
C'est dans ce décor surréaliste à la gloire de "l'hypermodernité" que la misère est pourchassée et se cache, pas seulement la misère matérielle, toutes nos misères, la misère affective pouvant être considérée comme la première production mondiale secrète de ce merveilleux développement néotechnologique qui nous tue du dedans, bref qui anéantit les âmes.
Pour nourrir les affamés, soigner les malades, soulager ceux qui peinent, libérer la créativité de la prison travail (et de la prison école, etc., etc.) des solutions, il y en a, et l'humanité ayant libéré la vérité en trouvera.
Le gouvernement est à nous tous, moins les chefs.
Qu'ils démissionnent, et nous serons attentifs à leur témoignage!
Avant de parler, qu'ils retournent à l'établi !
Quant à nous, qui ne sommes rien, nous parviendrons tôt ou tard sans mesquineries à nous répartir équitablement la production de ce qui est nécessaire pour tous. Et pour le reste, chacun sera libre, libre de créer ou ne rien faire — un art oublié — d'échanger ou de donner, de voyager ou de travailler son champ, de rêver et même de réfléchir – cette incalculable perte de temps.
Mais rien ne se fera avec de l'ancien, du déjà mort.
La question de l'économie n'est pas neutre.
L'économie capitaliste, comme l'économie socialiste, etc., sont des visions du monde objectivées, matérialisées, au service d'intérêts particuliers (ceux des « maîtres », qu'ils partagent, par intérêt, avec leurs « esclaves »).
Pour qu'une « économie » nouvelle émerge, il est bien clair qu'il faut qu'émerge une humanité elle-même nouvelle, non plus esclave de la hâte et de la science, mais soucieuse du bien, servante du beau, jusque dans les affaires de la maisonnée.
Bon courage à vous tous pour abattre les idoles de l'esprit!
Laurent C. homme frère.


Réponse :

Mon frère, je me souviens bien de vous. Je vous salue. Je suis très ému de savoir que vous suivez mon modeste blog.
Il n'y a pas un seul Pèlerin d'Arès, moi compris, qui ne soit d'accord avec vous.
Mais voilà! Nous différons sur la vision du chemin à prendre.
Vous dites: "Le gouvernement est à nous tous, moins les chefs. Qu'ils démissionnent, et nous serons attentifs à leur témoignage!" Ça, mon frère, c'est de la poésie révolutionnaire! De l'irréalisme romantique!  Parce que nous savons très bien qu'ils ne démissionnerons pas. Ils continueront de former la force qu'ils forment depuis des millénaires. Ils ont tout pour nous briser, si nous osions nous rebiffer de nos faibles voix et de nos faibles bras. Alors? Alors, il n'y a qu'un moyen: utiliser la force même qu'ils représentent.
Pour cela le Père nous donne la seule méthode qui soit digne des images et ressemblances du Créateur, du Père aimant, que nous sommes: l'amour pour ces hommes parce qu'ils sont nos prochains, le pardon de leurs offenses, la paix, la liberté vis-à-vis de leurs idéologies, et l'alliance avec eux dans la mesure, très limitée je le reconnais, mais alliance quand même, où l'intelligence spirituelle de la situation le permet. Pour cette seule raison nous ne pouvons ignorer ces hommes qui nous gouvernent, sans compromis avec eux, et ce n'est pas nous compromettre que de voter pour le moins défavorable à notre mouvement. Qu'il soit "la personnification de la société du spectacle", ce n'est pas à nous d'en juger — tu ne jugeras pas — ce n'est pas ce qui nous intéresse en lui, qui reste malgré tout une créature du Créateur.
Bref, j'essaie de rester en tous points conforme à ce que La Révélation d'Arès nous recommande: Changement du monde, mais par notre propre pénitence, et avec mesure, prudence, amour, etc, et sachant bien que quatre générations ne suffiront pas pour parvenir à ce que vous souhaitez voir vous-même advenir sur terre. Vous pouvez vérifier: Tout ce que je mets ici en italique est dans La Révélation d'Arès.


31Jan08    76C30
Il n'en va pas avec les hommes comme il en va avec la nature. Par exemple, pour le paysan ou le vigneron, selon que le climat est pluvieux ou bien ensoleillé, que les gelées tardives surviendront ou non, il peut selon des critères qu'il connait bien, avoir des raisons d'être optimiste ou pessimiste quant à la récolte à venir.
À l'inverse, vous, Frère Ainé, prenez la mesure des choses, et argumentez votre propos selon votre senti. De ce fait, vous n'ètes ni optimiste ni pessimiste, mais vous maintenez une très large ouverture, car les hommes, que vous connaissez bien, sont des êtres libres, et tout, advenant d'eux, peut arriver.
Je sais qu'en 34 ans, vous avez dû souvent "déchanter" pour avoir comme vous dites manqué de patience (car ce que vous attendiez de nous n'est pas venu)..Les pélerins d'arès (dont je suis) ne sont ni meilleurs, ni plus évolués que les autres.
Il n'y a pas si longtemps, vous nous définissiez comme des cafards (nèpe XII/1). Le Sage n'envisage-t-il pas que l'humanité passe par la ruine, la famine (XXVI/8), et même peut-être, par la quasi extinction de la race humaine (XXVII/11).
Nous devons, je crois, à votre exemple, nous efforcer de trouver en toute chose cette ouverture avec humilité, amour du prochain...et bien sûr avec pour "moteur" l'Espérance.
Alleluia.
Dominique F.


01Fev08    76C31
Ce qui peut choquer dans le rapport Attali est qu'il nous conduit à ce que l'économiste Robert Reich appelle supercapitalisme, ce qui nous oblige, nous Pèlerins d'Arès, à nous poser la question: Est-ce bien conforme à la pensée de La Révélation d'Arès? Si La Révélation d'Arès est bien la miroir moderne des Évangiles bibliques — c'est vous-même qui avez intitulé la première partie Évangile Donné à Arès — il apparaît que son orientation est plutôt le communisme comme l'esprit général de l'Évangile. Comme vous voyez, c'est un souci purement spirituel qui me tenaille à propos de ces 316 propositions.
Jason


Réponse :
Capitalisme ou supercapitalisme? Communisme ou supercommunisme? Nulle part dans La Révélation d'Arès son Divin Auteur ne définit le régime politique ou économique dans lequel son peuple, inspiré par le petit reste, devra vivre. Ce silence laisse absolument libre (Rév d'Arès 10/10) chaque société d'hommes, parmi les multiples sociétés qui vivront sur terre à l'approche du Jour (Rév d'Arès 31/8) et après le Jour de la Vie (24/5), du choix de son mode d'existence sociale et économique, pourvu que la liberté totale de passer d'une société à l'autre soit également laissée à chaque homme ou femme.
L'important est de vivre dans l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix totale, l'intelligence spirituelle, ce qui peut se faire dans tout régime, quel qu'il soit. Je l'ai écrit dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas": "Le monde changé désigne un cadre spirituel, non un monde économiquement et socialement défini et assigné d'avance..." (La Révélation d'Arès Bilingue, p.740, bas de page). Dans ce domaine le plus important est la liberté: Ceux qui ont besoin de guides sociaux sont libres de se les donner et ceux qui n'en veulent pas sont libres de vivre selon leur seule conscience.
Ceci étant dit, je n'ai pas déclaré et je répète que je n'ai pas déclaré que les propositions de Jacques Attali nous ouvraient au monde changé. J'ai seulement dit que leur esprit de libération allait dans le bon sens. Les "légalisme et réglementarisme" (Rev d'Arès bilingue, même réf.) de plus en plus pesants sous lesquels nous avons vécu toutes ces années sont allés dans le sens inverse.

Je pense que vous confondez esprit de partage et générosité avec communisme. Des capitalistes peuvent montrer un esprit de partage et une générosité évangéliques et inversement des communistes une pingrerie anti-évangélique. Cela s'est vu et se voit encore (Corée du Nord) dans des régimes où le peuple vit dans le dénuement et le sous-développement alors que des sommes folles sont consacrées à des investissements de prestige sans intérêt humain. Pour ma part, n'étant pas personnellement intéressé matériellement, je peux vivre aussi bien dans un supercommunisme que dans un supercapitalisme, pourvu que l'un ou l'autre respecte les constituants du Bien: amour, pardon, paix, intelligence et liberté.


02Fev08    76C32
"L’impossible nous ne l’atteignons pas, il nous sert de lanterne" (René Char).
"On a souvent reproché aux idéalistes leur côté déraisonnable… mais sans cette folie, il n’y a pas de dépassement possible. On se contente bourgeoisement de ce que l’on a et le monde ne change pas, ou change mal !" (Michel Piquemal)

Certes, la France va mal et régresse, mais il existe un domaine où elle avance et progresse, c’est celui de la vie spirituelle. Avec la diffusion de La Révélation d’Arès et de votre enseignement, frère Michel, notre œil s’ouvre un peu plus chaque jour. Et ce modeste blog, devient au fil des pages un phare pour l’humanité, il éclaire nos faibles lumignons (Rév d'Arès 32/5) et nous amène à changer dans le sens du Bien tel que vous le définissez : amour, pardon, paix, intelligence et liberté. Bien sûr, dans cette période de brouillard, peu nous entendent et nous voient, mais je crois que d’années en années ils seront de plus en plus nombreux  ceux qui viendront à la Source y puiser la Force et la Lumière que constitue votre prophétisme.
Gardons toujours cette espérance en nous comme le Père garde l’espérance en l’homme d’un retour possible vers son Dessein.
Car comme vous nous l’enseignez, nous aussi nous devons être attentifs et encourager tous ceux qui œuvrent dans la même direction que notre mouvement. Dans l’esprit de ce blog 0076, une prise de conscience sur la nécessaire liberté à redonner à l’homme,  je vous communique un courrier envoyé le mois dernier par le député de notre circonscription au local de notre assemblée.

"Monsieur le Président [de l'Association Les Ouvriers de la Moisson...],
"Vous avez été nombreux à vous émouvoir de l’interprétation faite par votre ville de l’ordonnance du 21 octobre 2006 qui pouvait conduire au paiement d’une redevance pour l’occupation du domaine publique par les associations à but non lucratif.
"La plupart des communes de France, comme la plupart des collectivités, n’avaient pas cru bon d’appliquer cette ordonnance particulièrement inopportune.
"Pour autant, cette ordonnance devait être abrogée.
"Depuis mon élection à l’Assemblée Nationale, j’ai œuvré au sein de la Commission des lois, et auprès de son Président, Jean-Luc WARSMANN, pour tenter de faire supprimer cette disposition injuste.
"J’ai le plaisir de vous informer que je viens d’obtenir satisfaction et que ce matin, l’Assemblé Nationale a supprimé cette ordonnance. Je vous transmets ci-joint la copie de mon intervention à la tribune de l’Assemblée.
"Désormais, l’occupation ou l’utilisation gratuite du domaine public par les Associations sera permise lorsque ces dernières ne présenteront pas un caractère commercial.
"Heureux d’avoir pu contribuer à répondre à votre attente et restant à votre disposition.
"Je vous prie de croire, Monsieur le Président [de l'Association], à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
       "[Signé: le Député]"

Intervention à la tribune de l’Assemblée sur la proposition de loi simplification du droit (je vous livre quelques extraits)

·         Depuis de bien nombreuses années, les plus hautes autorités de l’Etat, les plus hautes instances administratives et judiciaires attirent régulièrement notre attention sur la trop grande complexité de notre droit et de l’ensemble de notre corpus juridique.
·         […] Cette situation entraîne inévitablement une insécurité juridique qui a des effets sur l’efficacité, la productivité et l’attractivité économique de notre pays et surtout sur la vie quotidienne de nos compatriotes.
·         […] mais aucune démarche ne pourra être efficace que si nous législateurs ne cessons de multiplier les lois, de légiférer sur tout.
·         […] Il nous faut arrêter cette inflation législative qui entraîne l’émergence d’un droit mou et il nous faut systématiquement garder à l’esprit que selon la formule de Montesquieu les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
·         […] cette excès de complexité peut conduire à de véritables aberrations. Tel est le cas de l’ordonnance du 21 avril 2006 qui  a créé un véritable flou juridique concernant le paiement de l’occupation du domaine public par les associations. Cette situation a eu des effets particulièrement préjudiciables pour ces dernières.
·         […] La réintroduction et la simplification de la possibilité d’autoriser gratuitement les associations qui n’exercent pas d’activité commerciale à occuper le domaine public est véritablement attendue par l’ensemble du monde associatif.
·         […]L’honneur de notre majorité sera de faire cesser cette situation injustifiable et de redonner aux associations les moyens de remplir leurs missions et de jouer le rôle central qu’elles ont dans notre société.

Je fais ce rêve où La Révélation d’Arès deviendra l’ouvrage de références de nos libertés à acquérir.
Phildefair


02Fev08    76C33
Un zeste de méthodologie ou un jus de citron?
Une question simpliste (?) me taraude face à ces débauches de tentatives d'améliorer notre monde. Vous avez extrait de la révélation les cinq dons fondamentaux, essentiels, humains : Parole, Liberté, Amour, Individualité, Créativité (je ne l'ai pas encore compris, d'ailleurs, pourquoi ou comment, du point de vue du texte lui-même, intellectuellement, mais "ressenti et expérimenté").
Puisque ce monde, à mes yeux d'ignare en philo, soumis encore à l'esprit de système, baigne complaisamment dans une sorte de bouillon fonctionnaliste, technologique et structuraliste, s'adonne aux idoles de l'esprit que seraient (?) par exemple les modèles scientifiques ou autres référentiels en domaines y compris humains, éducatifs, politiques,etc. Ne conviendrait-il pas hors mission de diffusion de La Révélation d'Arès, par amour pour ce monde, de promouvoir pour un temps, parant à une certaine urgence, de repenser, décliner, affiner toutes ces sources de schémas de pensées à l'aune de ces cinq dons? Insufler, inspirer...
Je sais pertinement que nous le faisons déjà, dans nos professions mais pour les inovateurs, les chercheurs, les prospecteurs, les accros de l'intellect, les journalistes, les penseurs? Et pour les gens du reste [ceux qui sans partager tous les termes de foi du petit reste nourrissent des espérances similaires de monde changé]?
Et aussi, pour l'avenir plus lointain, qu'en serait-il de la "Signature" du Créateur?
Un des L. [nom de famille]


Réponse :
La mission que vous suggérez a déjà été pratiquée, je ne sais plus où ni quand. J'ai déjà vu, au cours des années, un tract ou des tracts émis par une ou plusieurs missions utilisant le thème que vous suggérez, en gros: L'homme a reçu cinq dons, que ne partage avec lui aucun animal: Parole, Liberté, Amour, Créativité, Individualité, qui font de lui l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), mais qu'est-ce qu'a fait l'homme de ces merveilleux dons? Le mal. Il serait tant qu'il fasse d'eux le Bien!


04Fev08    76C34
Votre entrée 76 me procure une certaine joie et me rend euphorique.
Enfin des propositions où l’état sera moins oppressant, moins omnipotent! Un peu de liberté donnera à l’homme un peu d’air respirable, à ceux qui en saisiront les opportunités comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Cela me rappelle une émission qui n’existe plus qui s’appelait "La 25ème heure" de Jacques Perrin sur une chaîne publique et qui montrait des documentaires sur des expériences insolites. Cette expérience vraie nous démontre la vocation humaine et son potentiel de créativité, si l’homme le veut. Ce qui prouve qu’un gouvernement qui veut tout assumer à lui tout seul arrête le processus d’évolution, parce qu’il s’attaque à une tâche contre nature, il produit le chaos, comme la Russie avant la chute du mur.

            "Dans un ghetto africain, les gens mourraient de faim et 55% de la population étaient chômeurs. Les gens attendaient les promesses gouvernementales ou de la ville se réalisent, elles ne venaient jamais ou si peu. Alors certains se sont dit: "Et sii on se prenait en main?" Ils l’ont fait. Ils ont créé des services, l’un réparait une carrosserie, l’autre créa une station radio qui marchait quelques heures par jour; un autre récupérait les ordures, etc. Trois ans plus tard, plus personne ne mourrait de faim et 90% de la population travaillait. II n’y avait pas de taxe, ni d’impôt, de spéculations, de lois, etc, seulement des services et une confiance, de l’entraide et la loi du cœur. Ce qui ne voulait pas dire qu’il n’y avait pas de problèmes." (Cela pourrait inspirer les banlieues et les missionnaires)

      Dans notre société, l’État, chacun de nous s’en plaint! Mais tout à la fois nous avons peur de perdre nos acquis et [nous avons peur] qu’il ne joue plus le rôle protectionniste qu’on lui assigne. La tragédie de l’homme serait en un mot d’avoir peur de se libérer tour en ressentant le besoin de vivre la libération. Le communisme russe est un exemple dramatique pour l’illustrer. Aucun homme ne pouvait se créer lui-même "communiste," cela aurait été un affront pour le pouvoir en place, comme c'est être jugé “secte" [au sens plus ou moins] illicite aujourd’hui que de devenir chrétien en-dehors de l’église officielle ou d’autres institutions structurées.
Au fond, on refuse de prendre possession de soi, d’assumer le vrai rôle d’humain acteur et créateur de son devenir spirituel et social. Alors, tout discours de raison abusif a beau jeu et, nous l’entendons chaque jour par le canal des ondes et les excuses de sourds et d’aveugles tranquillement assis au bureau, à l’usine... Affairé à la cuisine pendant que l’État intervient alors, que c’est à nous de le faire. Nous avons perdu l’humilité lucide en livrant à la conscience un somnifère moral ! Qui ignore au fond de lui que tout appareil de pouvoir qui produit des valeurs aboutit tôt ou tard au totalitarisme ou au fascisme?
Il faut réduire au maximum les tentacules de cette pieuvre car c’est le plus grand ennemi, même dans une “démocratie“, Emerson disait: "L’homme honnête ne doit pas obéir trop bien à la loi.". Le meilleur État n’est jamais qu’un appareil, un instrument porteur de dogmes. Ce système politique doit être limité au minimum et "ce minimum est déjà beaucoup" comme le disait [Yéchayou] Leibovitz. De cette pensée bien creusée, l’homme revient au centre. La notion de se (re)créer est fondamentale. L’autocréation est essentielle, elle éclot de la volonté. C’est l’exemple type du ghetto qui démontre que même des athées perçoivent l’Amour que souffle Dieu dans leur poitrine (Rév d'Arès 28/3-6).
Chantal M.


08Fev08    76C35
Qu'il est réconfortant de lire directement les conversations bloguées. La plupart du temps c'est par la bande, tellement les "obligations" nous occupent.
Ce qui me touche et me convainc, c'est "l'engagement malgré tout" motivé par l'exemple du Seigneur qui, "malgré tout" aime ses créatures et leur offre continuellement de nouvelles opportunités. N'est-ce pas dans ce mouvement que nous pouvons utiliser nos facultés créatrices? Sans faire une liste exhaustive, il y a l'élan créateur dans la moisson, il y a l'élan créateur dans certaines vocations, il y a l'élan créateur des entrepreneurs et il y a l'élan créateur dans la participation politique (votation et argumentations), etc.
Si je comprends bien, le Seigneur miséricordieux nous a donné la liberté de "faire à notre manière," c'est-à-dire de créer des choses (systèmes et formes) qui valent ce qu'elles valent et changent les situations de la planète.
Dostoyevski a bien vu les choses en inventant le "grand inquisiteur" qui prie Jésus de le laisser tranquille, étant persuadé que l'entreprise de Jésus a fait long feu.
Chacun est probablement persuadé d'être du bord opposé à celui de l'inquisiteur. Mais si le Seigneur est miséricordieux il pourrait bien donner sa chance au grand inquisiteur (qui est notre société). Elle est engagée dans un gros machin qui dévale dans des rapides... Alors, on laisse aller ou bien on est quand-même attentif à chaque opportunité? Celle d'Attali par exemple.
La question que je pose est celle-ci:  Le choix de nos actions est-il réduit à ces trois termes: "Sauver les âmes", "donner de l'opinion" et régler toutes les affaires quotidiennes dont nous sommes responsables + quelques hobbies? Ou peut-on espérer que l'enthousiasme créateur qui nous habite, lorsque nous écoutons notre vocation, peut aussi y trouver une place?
J'éclaire plus crûment la question. En temps de guerre, on laisse de côté ses envies pour l'effort de guerre. Ainsi les peintres cessent de peindre et plantent des patates par esprit de service. Si en temps de paix relative on voit ou croit voir que nos populations s'engagent dans une spirale catastrophique alors il faut moissonner à tout allure.
Dans cette situation, les seules vocations qui peuvent se justifier sont celles de service (éducation, médecine 'humanitaire...). En tant qu'artiste, à moins de tomber dans l'art d'église, le réalisme socialiste ou l'art thérapie, je vois bien que ma vocation ne correspond à rien de vital, rien de central, même si je sais que la beauté est la servante du bien (Rév d'Arès 12/3) et de la vérité.
Je pense par aimantation aux pauvres créateurs de PME, qui eux aussi , s'ils ne sont pas dans le social sont vus comme étant à la botte des pouvoirs, donc moissonneront par la bande, leur vie leur apparaissant comme un tissu de paradoxes et de contradictions au premier degré.
La faible "voix intérieure" ou la simple envie, voir le hasard ou le besoin qui nous a lancé dans la voie des créations ne nous a pas permis, comme Baudelaire en rêvait, puis tant d'artistes d'avant 1945, d'être intégré dans un projet de société abondante et partageuse ou de la promouvoir.
La Révélation d'Arès s'adresse au prophète que vous êtes, frère Michel et vous porte dans tous vos gestes. Tout y est juste ou presque juste, ce qui est beaucoup et magnifique. Vous êtes dans votre vocation.
Sommes-nous nombreux à voir que le Seigneur vous a parlé, qu'il vous parle certainement en ce moment, mais que nous sommes largués dans nos vocations qui n'ont pas de rapport direct?
Dieu a parlé souvent, mais moi j'ai les oreilles bouchées!
C'est un fait de culture, une culture qui est envahie par le bruit (thème répétitif du Livre). ainsi l'art que nous pensions être près de Dieu, que nous n'avons cessé d'invoquer, non seulement nous a fait être des "évacués" de la société, remplacés par, pour la seule France, plus de 70.000 spécialistes en art contemporain. En plus d'être évacués, je constate que l'initiative qui m'a poussé à suivre ma vocation (avec tous les doutes qui se dressent sur le bien-fondé de ma dite vocation) ne correspond à aucun service et ne semble pas être un terrain pour la moisson arésienne.
Dans notre milieu d'artistes il y en a beaucoup qui entendent et voient des choses. Père de l'univers, Toi seul est saint. Pourquoi nos vocations de créateurs-artistes et entrepreneurs réunis sont-elles si éloignées de ce que tu sembles attendre de nous?
Je rêve d'une planète où l'énergie créatrice est stimulée par l'enthousiasme des âmes qui se constituent, parce qu'elles mènent plein de projets très différents les uns des autres mais visant à créer un meilleur cadre de vie pour tous.
Antoine P. Suisse.


Réponse :
Oui, bien sûr, la mission apostolique revient toujours à "sauver des âmes" comme vous dites, mais ce n'est pas sous cet angle que La Révélation d'Arès présente la mission du salut, mais sous celui que résume le verset central 28/7: La Vérité est que le monde doit changer. Changer comment? Par le changement de vie (30/11) personnel de chaque individu composant le petit reste d'hommes de bien que La Révélation d'Arès nous demande de constituer. Si vous devenez pénitent, c'est-à-dire si vous acquérez l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence spirituelles et si vous moissonnez d'autres pénitents qui, à leur tour, moissonnent d'autres pénitents, etc., vous permettrez à des âmes non de se sauver, mais de se créer (Veillée 17), le salut allant alors de soi.
Que vous soyez peintre ou n'importe quoi d'autre, que vous soyez de telle ou telle opinion sociale, rien de tout cela n'a d'importance si vous êtes pénitent, parce qu'il faut de tout pour faire un monde au sens pratique, mais parce que la grande soudure fraternelle universelle peut seule se faire par la pénitence au sens positif, créatif, constructif (non le sens religieux de remords) que La Révélation d'Arès donne à ce mot.
Vous avez une intuition assez bonne du sens de La Révélation d'Arès, mais vous en avez une connaissance insuffisante.
Il y a non loin de chez vous des Pèlerins d'Arès qui se feraient sûrement une joie de vous expliquer notre espérance.


XXXxx08    76C36
Texte.
Signature


Réponse :
Xxxx xxxx xxxx xxxxx xxxxx.