20Avr08 81C01
Abattre les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) me
semble être la mission spécifique de La Révélation relancée à Arès
Merci pour ce rapprochement de deux actions qui paraissent éloignées
geographiquement.
Bonhom
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20Avr08 81C02
Merci pour cette réflexion qui révèle votre sens profond de
l'universel, au-delà des divisions religieuses.
Un
point commun très important m’apparaît entre la direction de certitude
arèsienne et l’enseignement du Bouddha: la voie du milieu enseignée par
le Bouddha rejoint le milieu des Hauteurs
évoqué par Jésus à Arès (Rév d'Arès 7/1).
Bref, les deux démarches sont des démarches de mesure,
d’équilibre, de refus des excès et des attitudes extrêmes.
On retrouve également cette notion dans le Coran qui incite les croyant
a former une communauté du juste milieu.
La mesure me semble être un signe sûr de
toute spiritualité authentique et créatrice, qu’elle qu’en soit la
forme et les modalités.
Exode
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20Avr08 81C03
Maintenant vous vous aventurez, vous marchez sur les plates-bandes des
autres. Vous ne reculez devant rien.
Pas
bête l'idée d'empiéter sur le domaine de Bouddha pour attirer quelques
niais. Non, vous ne reculez devant rien, mais il pourrait bien vous
arriver des bricoles. Du côté chinois notamment, parce qu'ils n'ont pas
fait que des misères aux Tibétains, ils n'aiment pas du tout ce qui est
bouddhiste, d'une façon générale, les Chinois! Il n'y a qu'à se
rappeler les persécutions qu'ils ont fait subir aux adeptes du Chicun
Guya, jetant derrière les barreaux même des officiers supérieurs et des
hauts fonctionnaires qui s'étaient laissé séduire par cette secte
bouddhiste.
Quand on a vu les Chinois manifester à Paris il y a
quelques jours pour nous faire croire qu'ils sont les champions des
Droits de l'Homme et que chez eux tout est clean, blanc et bleu, on
voit que ces gens-là peuvent agir jusqu'en France. Attention à vous!
Remarquez
bien que vous ne l'aurez pas volé. Vous faites croire que
vous
avez trouvé la religion universelle. Ce genre de chose ne peut pas
durer longtemps. Tous les fondateurs de votre sorte ont fini
tragiquement.
(non signé)
|
Réponse
:
Merci pour l'avertissement.
Je
ne connais pas le Chicun Guya. Une secte bouddhique, dites-vous? Je me
demande quand même si vous ne confondez pas le chicungunya, virus
inoculé par les moustiques, cause d'une grippe tropicale terrible, avec
le Falun Gong.
Ceci dit, du point de vue du gouvernement chinois
rouge, vous n'êtes pas tombé loin, car les rouges voient probablement
le Falun Gong comme un virus, une calamité virale, à éradiquer.
Personnellement, je ne sais pas grand chose du Falun Gong, qu'on dit
d'inspiration bouddhique, mais tous les persécutés pour leur foi ont ma
sympathie profonde.
Si les Chinois envoient un commando pour me
faire taire, vous serez content, je pense. Malgré ça vous m'avertissez.
Je trouve ça touchant.
Voilà qui me rapprochera du Dalaï Lama qui a été la cible de plusieurs
tentatives de meurtre.
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21Avr08 81C04
Merci pour cette nouvelle entrée qui donne du combustible à une
réflexion sans cesse menacée par la standardisation.
Quel beau défi que celui de Mark Boyle et ses deux compagnons de route
(il me semble qu’il n’est pas parti seul) ! Pour un voyage censé
"promouvoir la philosophie de l’entraide", la raison pour laquelle le
projet a échoué n’a pu s’en faire ressentir que plus durement.
Voici un des nombreux signes qui doit nous rappeler l’importance,
l’urgence d’œuvrer au changement de ce monde (Rév
d’Arès 28/7), l’Occident étant particulièrement touché par
l’obscurité.
Comme vous dites: "La culture entrave l’évolution spirituelle est bien
un obstacle à la Vérité," je ne le constate que trop souvent à mon
grand regret. Il y a des forces qui empêchent les valeurs d’amour et de
fraternité universelles de s’exprimer librement. Nous sommes en
majorité des produits de la culture, résignés à être dominés par le
matérialisme qui agit en apparence de l’extérieur mais qui, en fait,
nous habite de l’intérieur.
Il nous faut nous libérer de ces chaînes invisibles et abattre les idoles
de l’esprit (Rév d’Arès 23/8). Jésus disait déjà: Le
sabbat a été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat, de sorte
que le fils de l’homme est maître du sabbat (Marc 2/27). Il
en est de même pour la culture qui rime avec le culte: le culte de
l’ego, le culte de l’intellect, le culte du fort, du corps, du beau
imposé par la mode, tout ce qui profite à l’industrie et au pouvoir.
C’est pourquoi Dieu redescendu à Arès nous rappelle une nouvelle fois
que plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses
sous Mon Souffle, dans
l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c’est
pourquoi J’ai dit : Soyez comme les enfants (Rév d’Arès 33/8).
La culture doit être au service de la liberté, de l’amour, de la
simplicité, de la générosité, de la créativité, de l’intelligence
spirituelle et non au service de loi, de catégorisation et de
cérébralité dominantes et froides comme des idoles de bois. Nous devons
retrouver notre vraie nature, joyeuse, chaleureuse, généreuse, curieuse
de l’étranger avec qui nous avons tant à partager.
Pour en revenir à Mark Boyle et ses deux amis, leur idéal commun était
comme je l’ai dit précédemment de promouvoir la philosophie de
l’entraide ou, dit autrement, de réveiller la fraternité qui sommeille
en chacun de nous. Le Créateur souffle en silence
dans leur poitrine (Rév. d’Arès 28,6). Or, combien d’entre
nous étouffent, sans le savoir, le Souffle de Dieu?
Mark Boyle a dit sur son blog: "Non seulement personne… ne parlait
notre langue, mais en plus ils nous considéraient comme une bande de
routards pique-assiettes, ce qui est complètement à l’opposé de
l’objectif de ce pèlerinage," et il a ajouté: "J’ai décidé de
rentrer et de poursuivre mon pèlerinage dans ma propre communauté…"
Dawn Tovar, coordinatrice du projet, a cependant expliqué qu’il n’avait
pas abandonné son voyage en Inde, mais l’avait simplement repoussé
d’une année le temps pour lui d’apprendre le français.
Même si quatre générations ne suffiront pas
pour rétablir Éden sur cette terre, plus nous serons nombreux à
pratiquer le bien agissant, plus nous inverserons la tendance à
l’indifférence et à la peur, source de souffrance et de résignation
ou de désespoir.
Fabrice M.
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21Avr08 81C05
J'ai souri en lisant: "Je le dis sans hésitation: J'aime beaucoup le
Dalaï Lama. Il ferait un très bon Pèlerin d'Arès et moi je ferais un
très bon Bouddhiste, s'il n'y avait cette histoire de réincarnation —
Un point sûrement soluble par l'intelligence (Rév
d'Arès 32/5) spirituelle quand elle sera revenue."
Frère Michel, votre humour est la marque de votre authenticité et de
votre hauteur spirituelle. C'est un peu comme si nous lisions, dans un
hadith, le prophète Muhamad hautement vénéré par les musulmans
(les soumis de Dieu, Rév d'Arès 35/11)
s'écrier: "Je serais bien devenu chrétien, mais cette histoire de croix
rédemptrice et de moines-prêtres-évèques et dignitaires du culte me
gène," ou bien Jésus dire avec humour: "Je serais bien devenu musulman,
mais je parle trés mal l'arabe..."
On comprends bien qu'il s'agit encore de la culture des uns contre la
culture des autres qui divisent l'humanité. Des siècles de tradition
réincarnationniste ne s'effacent pas d'un sourire, pas plus que des
siècles de communisme ou de culpabilisation des masses par la religion,
hélas.
Et les hommes, là dedans, qui pourraient se comprendre et s'entraider,
s'évitent, voire même s'entretuent! Il en existe qui coupent des têtes
pour moins que ça.
Quel [triste] exemple montre le peuple de France qui se croit généreux
et juste, mais qui change de fusil d'épaule tous les 6 mois (je ne
parle pas seulement de politique intérieure): Ne pas savoir héberger et
nourrir un aventurier idéaliste anglais comme ce Mark Boyle dont je
n'avais même pas entendu parler dans la presse.
Je vois avant tout dans cette entrée 81 l'antidogmatisme et
l'ouverture par excellence.
Et enfin, l'intervenant du 81C3 et votre réponse sur le chicungunya et
le Falun Gong m'a fait bien rire — mais je ne devrais pas devant un
sujet aussi grave: un attentat! — Heureusement que vous n'avez pas
parlé de boycotter les Jeux de Pékin et autres sujets qui fâchent.
L'intervenant qui vous met en garde contre les Chinois ne sait
manifestement pas qui vous êtes et ce que vous représentez dans
l'histoire de l'humanité.
J.O.
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21Avr08 81C06
En réponse au commentaire 81C03, je dirais que notre pays n’a pas
vraiment de leçons à donner au peuple de Chine, concernant "les Droits
de l’homme". Notre pays n’est pas blanc, et même, si il y a une prise
de conscience
concernant le droit de vivre et de penser librement, il y a comme un
souci de conscience face à certains actes actuels comme le renvoi aux
frontières de notre pays des soi-disant "Sans papiers", qui vivent et
travaillent presque légalement depuis
des années pour le compte d’entreprises françaises.
Ils sont parqués et reconduits bien souvent comme des "chiens" et non
comme des frères humains.
Il est vrai que le comportement de nos frères les Chinois vis-à-vis du
peuple Tibétain n’est pas digne d’humanité.
N’oublions pas que nous avons aussi un passé de colonisateurs,
pas très digne non plus.
Soutenir le peuple tibétain et le Dallai Lama est un devoir, celui
du "droit de vivre" de chaque frère ou sœur de notre
planète.
Le droit de penser et de choisir librement son chemin.
Il en est de même pour le peuple [l'assemblée
des Pèlerins d'Arès] qui a décidé de suivre le prophète
d’Arès à qui le Créateur de l’Univers s’est adressé en 1974 et en 1977.
Là aussi, nous le faisons en toute "liberté de conscience". C’est aussi
notre droit d’avoir la foi face à cet évènement
d’éxception, l'événement d'Arès, qui arrive une fois par millénaire.
Le Frère Michel est un homme qui vit hors du mensonge et, si vous le
connaissiez, vous comprendriez pourquoi le Créateur l’a choisi pour
colporter ce Message qu’il a reçu voilà plus de trente années, et
qui va permettre enfin d’installer le Bien
en soi-même et dans le monde.
C’est un homme qui est habité par l’amour universel, tout comme le
Créateur porte en lui cet Amour. Mais, qui peut comprendre cela?
Patricia C
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22Avr08 81C07
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, bien qu'attiré, mais trop pragmatique,
parce que, primo, pas prêt et, secondo, les Pèlerins d'Arès ne
me sembent pas prêts non plus et me caressent à rebrousse-poil. Je suis
comme vous dites dans le
nouveau site michelpotay.info (remarquable calcul balistique! un tir
qui fera date!)
"embourbé" dans mon rationalisme et ma peur sociale, mais
aussi pas rassuré par mes contacts avec les Pèlerins d'Arès qui se
voient encore sur les chemins de Judée, des nostalgiques
d'un prophétisme dépassé, qui cherchent des issues dans le discours
socio-politique de mode, quand ils devraient le chercher sur vos lèvres.
Un commentateur dans l'entrée précédente compare votre solitude à celle
incarnée par Burt Lancaster dans "Le Prisonnier d'Alcatraz", mais je la
compare à la solitude de Spinoza s'usant les yeux à polir des loupes et
écrivant tout seul à la bougie toute sa vie. S'il y a des points
communs entre vous et le Dalai Lama, très public, très médiatisé, il y
en a davantage entre vous et Spinoza, seulement connu après sa mort et
qu'on n'a pas fini de déchiffrer. On a l'impression que votre propre assemblée
vous tient à l'écart comme la synagogue tint à l'écart Spinoza au lieu
de l'aider, parce que vous la gêner. Voilà des questions que les
historiens se poseront.
J'abrège. J'en viens seulement
à ceci:
En lisant cette entrée comme beaucoup des précédentes, je ne comprends
pas pourquoi
vos co-croyants, vos frères, n'ont pas
poussé aux honneurs de la tribune publique l'homme que vous êtes comme
l'homme qui réussit ce que personne ne réussit plus: Faire descendre au
niveau populaire le débat de fond sur des sujets fondamentaux avec un
éclat (quelquefois pétulance, mais ça ne fait rien) depuis longtemps
disparu à ce niveau de discussion habituellement très inférieure. La
réussite de la mission des Pèlerins d'Arès était dans la capacité d'un
homme de réveiller l'intelligence de gens dont les intelligences ne
sont plus
salariées depuis longtemps.
Quand on lit votre blog, on se sent plus intelligent et plus près des
hommes, ça ne fait pas de doute, et là vos citations de La
Révélation d'Arès passent dans des esprits normalement pas
prêts à les recevoir au premier degré. C'est mon cas. C'est sûrement le
cas de beaucoup des vôtres. Pour moi votre charisme est là,
je parle du charisme rare d'être un homme de foi (carrément un
homme de Dieu), mais perceptible pour le grand public.
J'ai, pour des raisons professionnelles, lu tous les discours de Benoît
XVI aux USA et comme dit un collègues: C'est un sermon pour les
Catholiques, pas un discours qui passe dans le monde. Vous êtes tout le
contraire de Benoît XVI.
Je trouve incompréhensible cette absence de programme "Michel
Potay réanimateur de la conscience et de l'intelligence populaires,"
qui ont depuis longtemps pris congé des dogmatiques et les
idéologies religieuses et politiques. Je ne sais pas où je
l'ai lu, vous êtes "le pont" qui manquait. Ce "pont" ne peut pas se
promouvoir lui-même, c'est évident. L'initiative d'être le "pont" ne
peut pas venir du "pont" lui-même. Il lui faut des ingénieurs, des
chefs de chantier, autrement dit des agents, des impresarios, un bureau
de relations publiques.
Je comprends chez vos frères la difficulté
de vous promouvoir au premier degré comme l'échelle de Jacob, le
visionnaire qui
aurait vu et entendu les anges, le Christ et Dieu lui-même, une
entreprise
difficile face à un public et des media plus du tout faits pour une
bonne réception de ce genre de prophète.
Je ne comprends pas, par contre, que ce que vous appelez votre assemblée
n'ait pas eu l'idée de vous proposer de contourner cette difficulté en
vous préparant des schémas réalisables de popularisation et en trouvant
les canaux médiatiques où vous auriez pu faire éclater votre charisme.
Nestor (pigiste, pas détective)
|
Réponse
:
Vous n'êtes pas le premier qui, dans les commentaires de ce blog, et
même avant que n'existe ce blog, soulève cette question. Cette question
n'a pas davantage manqué d'être débattue dans l'assemblée
des Pèlerins d'Arès. S'ils ne sont pas arrivés à décider quoi que ce
fût de publiquement concret avec la témoin comme vecteur, c'est
sûrement parce que le problème est très complexe ou, en tout cas,
paraît très complexe à des hommes et des femmes qui n'ont ni formation
ni expérience dans le domaine que vous évoquez.
Je sais, parce que je crois savoir qui vous êtes, que vous avez proposé
ce que vous appelez un "schéma de popularisation" à une de nos assemblées
qui apparemment ne vous a pas compris et/ou vous a envoyé promener.
C'est un réflexes naturel — je dirais "maternel" — des plus anciens
de tout groupe humain d'occuper la place et d'accueillir avec méfiance
les idées nouvelles et
je le regrette beaucoup, mais alors pourquoi n'êtes-vous pas resté dans
cette assemblée pour y faire accepter vos
idées à force de patience?
Par ailleurs, je ne vois pas où vous considérez que je ne fais que
"faire passer les citations de La Révélation d'Arès"
dans le sillage de propos plus "pragmatiques." Ma
préoccupation première reste La Révélation d'Arès.
Ce "calcul balistique, "ce tir", dont vous qualifiez curieusement mon
site michelpotay.info, part d'un arc dont le bois et la corde sont
visibles, bien montrés au haut de chaque page: "La Révélation d'Arès...
Les Pèlerins d'Arès..."
Ceci dit, je comprends ce que vous voulez dire au-delà de la
simplification que le style commentaire impose, je comprends vos
regrets qui sont aussi ceux de toute l'assemblée
dépassée par le temps, parce que le Père est venu me parler quand
j'avais déjà 45 ans et parce que j'ai 79 ans dans trois mois et 80 ans
dans quinze mois.
Me comparer à Spinoza me fait beaucoup d'honneur. Spinoza était une
pensée et moi, je ne suis qu'un témoin. Je crois me souvenir d'une
conversation avec vous dans les années 90, dont Spinoza était le sujet.
Je ne désespère pas. La Révélation d'Arès
durera bien au-delà de moi.
Merci quand même d'avoir souci d'une percée publique qui ne s'est pas
encore faite avec l'éclat qu'aurait mérité l'événement d'Arès, mais qui
s'est faite d'une autre façon, par des idées qui courent, à la
naissance desquelles nous avons beaucoup contribué.
|
22Avr08 81C08
Le Tibet: château fort de l'esprit protégeant l'esprit par l'esprit
pour l'esprit (voie de déification par la seule voie spirituelle) au
travers des montagnes les plus hautes de la foi et empêchant ainsi un
nouvel esprit de naître.
En face, l'invasion de matière et de masse populaire tout court par la
Chine. Les Tibétains de base payent très chers le tribut à l'évolution
du monde, à laquelle la caste religieuse et princière les ont fait
longtemps échapper.
Le salut par l'Esprit ne peut se faire si un nouvel Esprit n'est donné.
J’ai toujours eu le sentiment diffus non avouable que ces moines se
drapaient dans la couleur du feu donné à Moïse ce qui est improuvable.
Un jour le monde ne sera plus qu'un à l'image de l'existence d'un seul
Dieu et dans l'histoire des nations tout n'est qu'étape jusqu'à ce but
ultime et ceux qui iront dans un autre sens disparaitront brutalement
ou progressivement, mais fatalement.
Le monde doit changer dans le sens où il va changer, avec [nous], par
[nous] ou contre nous.
[Être] Pèlerin est un état éphémère qui se met à perdurer dans le sens
ou la face du monde visible a commencé à changer en profondeur pour le
meilleur et pour le pire sans que la réaction en chaîne amorcée à
l’état planétaire ne puisse être stoppée.et que seul cet état
correspond au bon état d’esprit pour pouvoir vivre et surtout survivre
dans le monde terrible qui nous attend.
Vous vous trompez encore sur la vraie nature des pouvoirs religieux que
vous devriez affronter sans relâche depuis 1974 (ou dont une partie
inconsciente de vous-même fait encore partie, car dans les faits vous
vivez encore du subside de croyants tout comme ces moines ce qui,
malgré vous, vous incite à une forme d’empathie). C’est inévitable et
tout comme Moïse ne vit jamais la terre d’Israêl vous ne pouvez porter
en vous même la vraie révolution d’Arès de votre vivant.
L’esprit "coulant et irradiant" de la foi tibétaine travaille à la
coordination de l’action de tous les pouvoirs religieux pour mettre en
couple réglée la planète et ce de manière invisible. L’exil de la clef
de voute (le Dalaï Lama) est un signe précurseur à La
Révélation d’Arès et marque le signe d’affaiblissement des
institutions religieuses dans leur pouvoir temporel.
Sous notre latitude, Rome nous renseigne et fait jouer ses
cavaliers blancs qui sont réactivés les uns après les autres, dont un
que l’on ne peut pas rater: Robert Ménard. Après l'épisode de l'an
dernier où les flammes ont failli dévoré le site d'Olympie (sauvé de
justesse et par quelle débauche de moyens!), la suite logiquement
chinoise est un mouvement Yin Yang : Encerclement de la flamme
maigrelette devenue mobile pour tenter de l'éteindre ; assurément déjà
chinois et l'enfer pour ceux qui ne peuvent se convertir dans le futur
à ce mode de pensée.
Le Tibet est le cerveau de commandement de coordination de tous les
pouvoirs religieux sur cette terre, c'est tout l'esprit ancien qui
refuse la réelle évolution des masses populaires: l'esprit ennemi de
l'esprit Yin Yang à la source. Viser le Tibet est donc instaurer une
cacophonie des pouvoirs institutionnels religieux les poussant à
l'autodestruction des uns et des autres: Nous rappelons qu'ils sont
ennemis du genre humain et dénoncés comme tels dans La
Révélation d'Arès. Bien sûr, c'est encore une fois un
matérialisme triomphant de la part de la Chine, mais de deux maux il y
en a toujours un qui est le moindre car l'Esprit se voit lui-même comme
parfait (et donc rien ne doit changer) ce qui ne peut engendrer qu'une
forme de contrition généralisée à tous les autres domaines de la vie.
Robert Ménard
Manifestation visible de cette "Bure"des pouvoirs de l'esprit comme ces
puissantes ramifications de l'esprit dans ces institutions religieuses
réparties sur tout le globe: ROber(t) MEnard ; traduction de ce clin
d'œil à une des plus vieilles institutions de l'église ; il est la
traduction du cavalier blanc totalement inconscient car totalement
sincère et engagé utilisé par l'esprit séculaire noir de l'institution
ROMAINE (son passé en sommeil se réveille, posséder au cours de son
temps en séminaire, puis renvoyé sous forme dormante à la vie civile);
le clin d'œil est ROME dont il est ber (t)nard soit la croix (T)
chrétienne traduisant ici le SAINT (car le T ne se prononce pas) allant
avec bernard pour se dévoiler comme le "ROME SAINT BERNARD" volant au
secours d'un pouvoir obscur qui est celui de la défense de l'esprit qui
l'habite : cas de possession insoupçonnable pour le tout un commun des
mortels mais qui a dû se faire au cours de sa période séminariste et
qui le faisait se tenir jusqu'à ce jour en agent dormant comme une
raison de vivre cachée. Le fil invisible de l'esprit entre ROME et lui
est le même qu'entre le Tibet (dalaî lama clef de voûte) et le reste de
toutes les autres castes religieuses sur cette planète.Dieu nous met en
garde contre la puissance des pouvoirs "inhumanisants" que La
Révélation d’Arès dénonce à juste titre.
Nicolas.
|
Réponse
:
"Un que l'on ne peut pas rater:
Robert Ménard..." dites-vous! Eh bien, je l'ai raté, parce que je le
connais surtout de nom, comme fondateur de Reporters Sans Frontières.
Je vous laisse la responsabilité de l'opinion que vous avez de lui.
Vous
me dites aussi: "Vous vous trompez encore sur la vraie nature des
pouvoirs religieux que
vous devriez affronter sans relâche depuis 1974 (ou dont une partie
inconsciente de vous-même fait encore partie..." Là, je crains que vous
viviez dans une bulle d'idées et d'impressions sûrement sincères, mais
non fondées, parce qu'elles ne correspondent pas aux faits.
Depuis 1974-1977, je ne me souviens pas d'avoir jamais cessé de dire et
répéter que La Révélation d'Arès nous
invitait à recréer ce monde sans les princes du culte
religieux et sans les princes du culte politique,
sans le roi blanc et sans le roi noir,
dans tous les pouvoirs, les religieux comme les autres. Je n'ai pas
cessé "d'affronter sans relâche" les religions, mais évidemment je l'ai
fait avec l'amour, le pardon, la paix, la liberté (qui est aussi le
respect de leur liberté) et la mesure qui
conviennent au pénitent que je suis.
C'est
peut-être mon manque de moyens pour me faire entendre (pas de presse,
pas de radio, pas de télévision) autant que mon manque de violence et
de méchanceté (qui vont toujours ensemble), mon refus permanent de
la vengeance sans fin, qui vous ont donné
l'impression
qu'une "partie inconsciente de moi fait encore partie" de la religion.
Non, mais une partie très consciente de moi sait que je fais partie de
la race humaine, pécheresse, que je suis un pécheur comme eux,
religieux, sont des pécheurs, et que, si je dois sans relâche inviter
les hommes à changer la religion pour
la Vie spirituelle, je ne dois
juger personne (Rév d'Arès 36/16). Je ne peux juger
les religieux, donc. Pour autant je n'ai pas montré à la
religion la moindre indulgence (Rév d'Arès 21/4),
comme le Père me le demande. J'ai transmis le Message du Père avec
cette mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, etc.)
qu'il me demande en toutes choses.
Les
religions, elles, ne s'y sont pas trompé! Pourquoi, croyez-vous,
suis-je depuis 34 ans maintenu loin de tous les grands media?
Maintenant dans l'état d'ostracisme où je suis dans le milieu spirituel
général (spirituel compris ici au sens commun)? Pourquoi, croyez-vous,
les Pèlerins d'Arès qui n'ont vraiment rien de sectaire ont-ils été
classés "secte"? L'ADFI est une association d'origine catholique. La
réponse est simple: Les religions me considèrent toutes comme le danger
n°1 contre elles. Je vous invite à réévaluer la situation.
Ceci dit, deux point que je relève encore.
Pour
moi il n'y a pas "révolution," mot que j'évite à cause de la violence
qu'il évoque, mais "insurgeance et évolution" à Arès, et sur ce point
je vous invite à relire mon article "Insurgeance" où ma pensée est
donnée clairement.
Pour ce qui est de mourir "comme Moïse" avant de voir ce monde changer,
c'est dit dans La Révélation d'Arès
elle-même: Ta tête reposera sur la dalle du
tombeau... avant que tu n'aies vu même
le petit reste... (Rév d'Arès 24/1),
mais pas parce que je serais resté "inconsciemment" lié à la religion,
mais parce que je reste soumis à la loi biologique qui gère le pécheur,
j'aurai fait mon temps, et parce que quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Vous suivez vos idées, Nicolas que je ne connais pas, mais suivez
plutôt La Révélation d'Arès
et ce que je fais et les qualités de foi qui se manifestent dans tout
le contexte de votre commentaires commenceront à porter des fruits
réellement arésiens. Merci d'y réfléchir!
|
22Avr08 81C09
Abattre les idoles de l'esprit se fera par [l'action permanente
d'] accomplir la Parole (Rév d'Arès 35/6)
rafraîchie et les enseignements du témoin
premier.
La domination et la spoliation sont pour
moi les plaies de la pensée.
L'intelligence (une fois retrouvée, Rév
d'Arès 32/5) en viendra a bout.
Plus spécifique est mon combat contre la domination omniprésente dans
ce monde, le rejet du chef, la bêtise a vue
courte , les prisons mentales imposées par une pensée orgueilleuse.
Se
libérer et faire évoluer les comportement est un exercice qui demande
détermination et regard aiguisé en évitant les vampires spirituels
servant le pouvoir et ne se battant plus pour un idéal.
Se remplir de pensées spirituelles aimantes au service de Bien est
un accomplissement qui demande force et
volonté.
La Vie nous démontre chaque jour qu'elle se
transmet subtile et gagnante a long terme.
Renomdebonté
|
23Avr08 81C10
Voici deux commentaires à votre propos sur le Dalaï Lama.
1 - Dire qu'il ferait un très bon Pèlerin d'Arès, et vous un très bon
Bouddhiste, cela montre bien votre esprit tourné
vers l'universel, mais aussi — quelle ironie! — quand on sait que ni
lui ni vous n'avez "choisi" le rôle si particulier
que
vous assumez, chacun de son côté. En effet, lui a été reconnu dans son
enfance comme nouvelle incarnation de l'ancien Dalaï Lama et vous, vous
avez été reconnu par Dieu pour être prophète. Ensuite, chacun de vous a
librement placé ses pas dans ceux du message reçu.
En ce sens, la
qualité de vos engagements [réciproques] est d'autant plus remarquable.
Cette comparaison a cependant ses limites, car je n'oublie pas le sort
redoutable des prophètes, que Dieu vous a montré [lors d'une
théophanies en 1977], et qui relativise beaucoup toute comparaison
entre la vie spirituelle de Mikal et celle
d'un croyant habituel.
2 - Dire que le "faire" [comparé au "croire"] est essentiel dans ces
deux voies, cela montre un point de rencontre vital, mais les
différences semblent être à la fois dans la capacité du peuple
asiatique à la charité spontanée, contrairement à nous autres, tristes
Français, terriblement "étatisés", et, dans l'autre sens, dans la
capacité du monothéisme, tel que Dieu le voit, à inventer peu à peu un
"faire" collectif totalement nouveau sur Terre: un monde sans chefs,
sans idéologies, basé sur la vie spirituelle.
Quel écart entre notre état collectif actuel et ce que Dieu attend de
nous!
Et pourtant, je sais que nous y arriverons, parce que le changement
de soi est un volcan mystérieux et lent, mais
sans limites!
Patrick JoursDeGris
|
24Avr08 81C11
Face à des hommes
exceptionnels la communauté humaine réagit toujours par toute un série
de mécanismes compensateurs destinés à sauvegarder son matérialisme et
ce que vous appelez d'un mot juste: sa médiocrité.
C'est pourquoi
le peuple chinois dans son ensemble voit une mesure de sauvegarde dans
la répression que Pékin impose au Tibet, parce que les protestations
auxquelles on assiste en Europe et en Amérique n'ont pas lieu en Asie
où les Asiatiques sont concernés. Si c'était l'inverse: une répression
en Europe, ce seraient les Asiatiques qui protesteraient, n'étant pas
concernés... La foule, c'est un mobile dont tous les éléments
constitutifs ou dynamiques sont faits pour assurer sa stabilité et
d"défendre ses acquis" comme on dit. Les difficultés de votre mission
n'ont pas d'autre cause.
C'est pourquoi, pareillement, le
mouvement que vous avez lancé en 1974 après avoir été témoin de Jésus
n'a jamais cessé d'être réprimé par la rumeur et les campagnes
"antisecte", si peu appropriées qu'elles soient aux Pèlerins d'Arès, et
n'ont jamais soulevé de protestations, sinon très localisées.
Le
Dalaï lama et vous, frère Michel, êtes des hommes d'exception au sens
de "hors du commun". L'un relié à une longue lignée de grands
Bouddhistes, qui n'ont jamais réussi leur percée populaire (il n'y a
pas de bouddhisme national, sauf au Tibet parce qu'il y est mélangé de
superstition), l'autre relié à une longue suite de Révélations devenues
des "révélations" après le traficotage de la religion, des
"révélations" qu'il faut réhabiliter tous les mille ans en Révélation
tout court, authentique, pure.
Si l'un, le Dalaï lama, est
médiatisé (en Europe et en Amérique... Il n'est pas autant médiatisé en
Asie), c'est parce qu'il fait bien dans les photos de presse avec son
costume rouge et jaune et son sourire fixé dans le bronze et parce que
les journalistes peuvent lui faire dire n'importe quoi et lui prêter
n'importe quelle pensée ou intention sans que le service de presse de
Dharamsala en Inde ne puisse rectifier.
Si vous, frère Michel,
n'êtes pas médiatisé, c'est parce qu'on sait que vous avez des moyens
de rectification que vous accorde la loi. Mais la différence s'arrête
là, à mes yeux. Sur le fond, le peuple, disons le "populo", sait que
vous êtes des perturbateurs, que vous proposez un changement
de vie, dont il [le "populo"] veut ignorer les bienfaits
comme le chien est content de sa vie et de sa mort de chien.
Si
Mark Boyle n'a pas trouvé une seule âme pour l'abriter et lui donner un
petit viatique à Calais, c'est parce que le "populo" devinait qu'il
cherchait à donner des leçons "philosophiques" et qu'il n'avait qu'à
retourner chez lui. On ne me fera pas croire qu'à Calais il n'a trouvé
personne pour comprendre l'anglais!
Avez-vous noté que la presse
française n'a pas du tout parlé de Mark Boyle? C'est simplement parce
que, si elle en avait parlé, Mark Boyle aurait été aidé. Il y a des
silences bien calculés. Les "maîtres" du "populo" ne veulent rien de ce
qui tenterait le "populo" de penser un peu. Des personne qui ont suivi
sur Internet les sites parlant de Mark Boyle me disent que lui, Mark
Boyle, l'a très bien compris.
Toutes les vieilles sociétés, celle
de la France comme celle de la Chine, manquent totalement de dynamisme
spontané. Elles sont figées par un sentiment bien ancré de leur
perfection que les institutions et la presse entretiennent. Il est
quasi impossible de bouger leurs structures psychologiques à partir
d'une perspective diachronique* évolutive... à moins de tomber à un bon
moment, le momet où les structures sociologiques se relâchent. Le bon
moment, c'était 1974-1977, quand le Créateur s'est manifesté, mais
c'est déjà beaucoup plus difficile à présent. C'est pourquoi je vous
admire, vous et le Dalaï lama, de croire que ce monde évoluera de toute
façon vers le Bien.
Après tout, vous avez sûrement raison, et Mark Boyle a raison avec
vous. Courage, vous y arriverez!
Le Curé
*Nota
du blogger: La diachronie est un terme de sciences humaines désignant
l'évolution, ou le changement, dans le temps par opposition à l'état,
aux structures, aux mouvements et fonctions du moment. Terme
difficilement remplaçable, mais rare.
|
24Avr08 81C12
Ce blog n'est pas un
forum, mais je ne peux m'empêcher de venir remercier de frère prêtre de
sa très intéressante et encourageante intervention [voir
81c11].
Oui,
ce commentaire ravive en moi un souvenir. Lorsque je quittai un lieu de
travail, il y a quelques années, un de mes collègues, à haute
responsabilité, auprès de qui j'avais témoigné des Evénements d'Arès,
me raconta qu'il allait lui aux rencontres de Thaizé organisées par
frère Roger (malheureusement assassiné depuis), qu'il avait vécu toute
sa jeunesse profondément meutri par les disputes entre ses parents,
l'un catholique et l'autre protestant, et que, bien que très intéressé
par ce que je lui disais de nos espérances, il ne pouvait s'engager
dans cette voie. Plus tard, le jour de mon départ, il me dit : "Tu sais
que je ne peux pas, mais toi continue! je suis de tout cœur avec vous.
Ce que tu fais, c'est bien!"
À cela je repense de temps à autre, car ça élargit le cœur, ça
force à aimer toute l'humanité, tout homme étant Image
et Ressemblance du Créateur.
Ces
mots d'encouragement s'adressent à tous ceux qui pourraient encore
hésiter, ou se décourager, certains jours où l'on voudrait que
les épis se couchent devant
nos faux plus vite qu'ils ne le font.
Quelle belle espérance que cet Appel du Père !
Chantal C.
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24Avr08 81C13
Comme les gens de
Calais, je n'aurai pas donné d'argent à Mark Boyle, car il est évident
que cet homme n'est pas pauvre. Ça ne se voit pas à ses vêtements, mais
ça se voit à ses yeux, riches d'idéal et de détermination: tout le
contraire des yeux d'un pauvre. Pourtant son expérience est
intéressante car elle nous montre "un état des lieux" sans concession
de notre société.
Avant 1974, nous avions une certaine idée de Dieu, une idée qui nous
convenait.
En
réalité, nous avons mis Dieu au rebus, dans un débarras, une buanderie
poussiéreuse. En fait, Dieu est apparu exactement là où notre société,
moi en premier lieu, l'avait placé. En un clin d'œil, l'état des lieux
de la spiritualité était fait. Mark Boyle et Dieu ont "agi" pour nous
montrer la réalité.
N'est-il pas demandé au petit reste d'accomplir
ce qui est commandé?
Prononcer la Parole a-t-il un autre but
que de l'accomplir (Rév d'Arès
35/6)?
Ledrame des spirituels est qu'ils ont cessé d'agir. C'est pourquoi
l'action a été confiée à ceux qui utilisent la hâte (vous pensez à
quelqu'un de précis?) et la science par où entre le
mal (Rév d'Arès 39/3) pour diriger le monde.
En
ce qui concerne Mr Ménard, force est de constater que certaines
frontières lui sont infranchissables, comme celles qui séparent Arès du
reste du monde.
Je suis moi aussi un grand admirateur des moines
tibétains que je considère comme des athlètes de la spiritualité. J'ai
dévoré les livres de vulgarisation de Lobsang Rampa.
Toutefois, je
me demande si le Dalaï Lama aurait un tel succès si, d'aventure, le
Tibet se situait dans le Limousin. Observer les auras, sortir de son
corps, tenter la lévitation n'est peut-être pas du goût des doctes de
l'Education Nationale! À voir.
Jacques P.
|
Réponse
:
Oui, "Dieu est apparu exactement
là où notre société l'avait placé", dans un endroit minable, une sorte
de grand placard, de bric-à-brac, à Arès. Je suis heureux que vous ayez
bien compris cela, ce que beaucoup de gens, qu'offusque le fait qu'un
événement surnaturel de cette envergure ait eu lieu dans un endroit
aussi peu digne, n'ont pas encore compris.
"Je me demande si le
Dalaï Lama aurait un tel succès si, d'aventure, le Tibet se situait
dans le Limousin," dites-vous. Très juste question qui contient sa
réponse!
|
24Avr08 81C14
Je suis frappé par la
qualité des commentaires. J'apprends quelque chose en les lisant. Merci
aux commentateurs. Cela m'encourage aussi à commenter.
D'abord, je
veux dire à ceux qui vous reprochent de "ne pas aimer avoir
tort"
que si vous avez créé et géré ce blog personnel, qui est entré dans sa
troisième année, c'est évidemment pour défendre les idées que vous avez
mission de répandre. Rien de plus naturel et je ne comprends pourquoi
on reprocherait à ce site d'être ce qu'il annonce être. S'ils veulent
réfuter, ils n'ont qu'à discuter sur ces forums que j'appelle des
crachoirs, qui ne conduisent nulle part.
Je ne lis ici que des
choses raisonnables et constructives qui ne paraissent uniformes qu'aux
esprits grossiers, qui ne voient que les contrastes grossiers. Vous
élevez sans cesse le débat et je vous en complimente, parce que vous
avez compris qu'on ne reconquiert pas le monde spirituel comme on
administre une société ou comme on préside une association humanitaire
ou comme on fait du journalisme. L'amour des hommes est peut-être une
expression vide de sens pour un commissaire de police ou la commère des
potins dans "Gala" ou "VSD" ou un provocateur de l'Ultra-Gauche, parce
que ces gens-là savent que ce serait demander trop de sacrifice à leur
instinct bête, méchant ou seulement simpliste, pour gagner les cœurs.
Ce
que les contradicteurs invétérés et les méchants de tous bords ne
voient pas, c'est que ce qu'ils disent ne sert à rien qu'à les
satisfaire eux-mêmes. Ils s'écoutent parler ou se regardent écrire,
alors que ce n'est pas votre cas à l'évidence. C'est pourquoi on a
plaisir à vous lire. Ce qu'aurait pu ajouter "Le Curé" [81c11] c'est
que le "populo" peut être la dupe d'idées reçues par la presse, mais
qu'on ne convertira jamais pour autant le "populo" à
l'adoration
de la presse. C'est là qu'est 'la fissure dans la muraille de
la citadelle" (Je cite une page de vous
déjà ancienne).
Ce
n'est ni vous "flatter" ni vous "encenser" que de dire que de plus en
plus de monde trouve une dynamique d'espérance dans votre façon de
présenter les choses parallèlement à La Révélation
d'Arès elle-même [...]
Personne
n'a jamais demandé au Dalaï Lama de présenter ses titres. Par contre,
on vous le demandera longtemps à vous, Michel Potay. On dira longtemps
que votre passé est douteux, parce qu'on y trouvera toujours quelque
chose qui ne répond pas à l'idéal hollywwodien de Moïse (à propos,
Charlton Heston vient de mourir). Vous n'avez pas été élevé au palais
du Pharaon, vous n'avez pas le passé prestigieux de diplômes et autres
doctorats de Benoît XVI. La somme des doutes et des méfiances a pour
total un réflexe général de défense. Et puis vous n'êtes pas partisan
et les observateurs et censeurs n'aiment pas ça. Vous êtes tout le
contraire. Cette entrée où vous dites simplement qu'être bouddhiste ne
vous gênerait pas, sauf la réincarnation mais selon vous un "point
soluble", prouve votre universalité comme d'autres commentateurs l'ont
dit. On dira que vous êtes "inconsistant". Pourtant, si ces gens-là
étaient venu prier à Arès en été et vous avait entendu réciter les
versets 25/5-6 [Rév d'Arès], ils sauraient que ce n'est pas vos idées,
mais Dieu que vous suivez. C'est un souvenir chez moi gravé dans mon
cerveau comme dans mon cœur [...]
Le jour où les politiques et les
multinationales défendront leurs idées et leurs privilèges au nom de la
raison, mais que la base, le "populo" du Curé [81c11], défendra les
siens au Nom de La Révélation d'Arès, c'est-à-dire au nom de la vie
spirituelle, la situation sera périlleuse pour les dominateurs
du monde. C'est ce que vos missionnaires ne semblent pas avoir compris,
ou ne semblent pas avoir eu l'audace de faire comprendre.
Que puis-je dire? Je ne suis pas moissonneur moi-même.
Bernard I.
|
24Avr08 81C15
Je n'ose pas ajouter
mon plaisir au plaisir qu'expriment la plupart des commentateurs. Ce
n'est pas si fréquent sur l'internet. J'ai comme l'impression que Dieu
me regarde comme il regarde sûrement le Dalaï Lama, Mark Boyle et vous.
D'habitude quand il me regarde, il ne reste pas longtemps. Il remonte
vite au Paradis. Je n'ai pas le temps de lui montrer les
peines de
ma pénitence, de mon âme.
Mais ici, pendant que je
tape ce commentaire, Dieu lit par-dessus mon épaule. Je crois que votre
mission va réussir. Il y a dans votre façon de conduire ce blog (j'ai
éprouvé la même chose en lisant michelpotay.info) quelque chose qui
promet une irrésistble réussite, même après votre mort. Pardonnez-moi
si j'évoque votre mort, en voyant votre video, j'ai compris que vous
étiez bien devenu vieux.
Les grandes œuvres ne partent pas des grands succès de librairie, des
bestsellers comme on dit. Elles partent du cœur.
Ce
blog part du cœur. Les commentateurs y vienent avec
leur cœur. Un cœur qui s'applique. Vous faites bien attention
à
tout On sent que vous retouchez les commentaires, un petit peu, pour
qu'ils soient impeccables.
J'ai essayé de faire un blog. J'ai été
comme foudroyé par mes visiteurs qui critiquaient tout. J'ai passé des
semaines en me sentant idiot. Dans quel monde on vit! Je suis sûr que
le Dalaï lama lui-même doit entendre plus de bêtises méchantes qu'on ne
croit. Mark Boyle aussi, mais pour lui c'est tout frais. Il est encore
dans la période où on supporte.
Jean-Paul
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24Avr08 81C16
Pas d'accord avec vous
et avec ceux qui pensent comparables deux hommes comme le Dalaï lama et
vous. Le Dalaï lama, c'est peut-être ce que sera le guide de la vie
spirituelle installée par vous deux mille cinq cents ans plus tôt. Mais
vous, vous êtes Bouddha comparé au Dalaï Lama qui vit deux mille cinq
cents ans après. Vous êtes pour nous ce que dut être Iëchayou
[Isaïe] pour un hébreux du 7e s. av. J-C ou comme durent être Jésus ou
Mouhamad pour leurs compagnons. Vous n'êtes pas remplaçable. Quant à
Mark Boyle, ce n'est rien qu'un jeune protestataire.
Joueur de Banjo
|
24Avr08 81C17
Merci pour votre texte qui montre la Voie de l'Universel!
Concernant Mark Boyle, je me dis qu'il "a été passé à la moulinette" du
préjugé ou du jugement tout court de nos chers concitoyens [de Calais]
et cependant frères, ce qui empêche toujours d'appréhender un être avec
intelligence c'est à dire avec le plus de lucidité absolue possible
afin de pénétrer son être profond et savoir ce qu'il est sage de lui
donner et de lui apporter.
Les énormes prejugés et jugement qui habitent les têtes... — oui, les
têtes, parce que le cœur, lui, n'a jamais de préjugés ni de jugement —
les têtes
de nos frères humains me font aussi penser à la stigmatisation
impitoyable que subissent nos frères humains pédophiles, criminels,
violeurs, etc...
Or nous savons par exemple aujourd'hui qu'un très grand nombre de
pédophiles, de criminels, de violeurs, de pyromanes, etc. ont des
concentrations cérébrales de sérotonine (un neurotransmetteur) très
abaissées et que cette concentration très réduite au niveau synaptique
engendre tout un tas de symptômes: Hyperactivité, forte aggressivité
et impulsivité, humeur variable, trouble du sommeil, dépression,
boulimie, incapacité à maîtriser ses pulsions sexuelles et violentes,
etc. J'invite avec amour tous ceux qui les jugent à tester l'état
dans lequel on se retrouve intérieurement et relationnellment qu'en on
a un déficit en sérotonine.... Une fois de plus avec cet exemple on
constate que le non-jugement est sagesse et intelligence et que si Mark
Boyle avait été accueilli sans jugement il n'aurait pas eu à
faire demi-tour...
Concernant le Bouddha, l'Illumination qu'il a vécu n'a pas pu lui faire
évacuer Dieu, en tout cas l'intuition intérieure profonde du Créateur,
car lors de ce type d'Illumination progressive ou subite on entre dans
un état intérieur où face à la question du Créateur on pourrait
répondre: "Le Créateur? C'est moi/Lui !" c'est-à-dire que le Créateur,
c'est moi, mais c'est aussi Lui-le-Créateur ; il y a fusion,
compénétration telles qu'il y en a presque confusion. Mais bon on entre
là dans une dynamique ontologique et métaphysique vécue et intérieure
guère exprimable avec des mots... Il faut le vivre pour le comprendre
comme toutes choses essentielles et profondes dans l'existence!
Pour la question de la réincarnation, soi-disant prêchée par le
Bouddha,
on pourrait simplement se demander ce qui pourrait bien se réincarner
puisque le Bouddha a aussi prêché l'absence de soi (atman)?
Mais pour l'instant l'important n'est pas ce genre de
question:L''important est que des êtres se réclamant du Bouddhisme,
de La
Révélation d'Arès ou de tous autres sentiers de transcendance
puisse
transfigurer leur être (à la mesure des possibilités de chacun, très
variable d'un individu à l'autre), afin de retrouver l'amour, la bonté,
la paix, le pardon, la liberté et l'intelligence du cœur, afin que
tous ensemble ils puissent tirer le monde vers le Jour comme
le poulain
"peut tirer l'Homme" qui le monte vers les rivages de la Vie:
la Mer
qui entre dans la vessie.
En observant le Dalaï Lama on sent bien que l'amour et la bonté ont
"fait du chemin" dans son cœur et ses relations, ce qui rend également
inutile de s'étendre sur le fait que le bouddhiste tibétain (un mélange
de bouddhisme, de religion bön et de tantrisme hindouïste entre
autres), sous bien des aspects, n'a plus grand chose à voir avec le
dharma prêché par le Bouddha.
Merci encore à vous, Frère Michel, pour ce blog qui je l'espère ouvrira
toujours plus l'esprit et le cœur de nos soeurs et frères à la grande
universalité de notre sublime mission.
Philippe R.
|
Réponse
:
L'élan général de votre
commentaire est d'espérance, mais dans le détail, il y a bien des
confusions et même des présomptions dans votre pensée.
Vous
semblez dire qu"un "très grand nombre de pédophiles, ciminels,
violeurs, pyromanes, etc. ont des concentrations cérébrales de
sérotonine très abaissées..." qui, en bref, leur enlèveraient la
responsabilité de leurs actes et que, pour cette raison, il ne faut pas
avoir de préjugés envers eux.
Sauf dans le cas de maladies
mentales et débilités graves, je m'inscris en désaccord avec cette
théorie de déresponsabilition du pécheur, car alors, à quoi servirait
la pénitence? Ces gens ont sans doute plus
de difficultés
qu'on ne croit pour vaincre leurs impulsions, mais c'est aussi le cas
des menteurs et des égoïstes invétérés qui courent les rues; Serais-je
menteur ou égoïste, parce que ma concentration en quelque humeur en
"chosetonine" est basse? Eh bien, même si c'est le cas, je suis
totalement responsable. Et si je ne dois pas avoir de préjugés, si je
ne dois pas juger, c'est parce que je suis
pécheur moi
aussi, ce n'est pas parce que l'autre est pécheur malgré lui et
irresponsable. Que faites-vous de la notion d'héroïsme
dans la pénitence (Rév d'Arès xxxv/'-12)?
À vous entendre, si je deviens bon, c'est parce
que ma concentration de
sérotonine est haute et non parce que j'ai fait pénitence?
Mais le pompom, c'est "le poulain qui
peut tirer l'homme qui le monte vers le
rivage de la Vie: la Mer qui entre dans la Vessie..."
C'est du niveau des déclarations du Maire de Champignac (voir "Spirou"
que lisaient mes filles, enfants): "Le jour où les pieds de la
fraternité fouleront les cimes de la Déclaration des Droits de l'Homme,
etc." ou de M; Joseph Prudhomme: "Ce sabre est le plus beau jour de ma
vie!" Votre foi est
sûrement grande, mais vos citations de La Révélation d'Arès
ont
besoin d'une sérieuse révision, qu'elles soient ou non passées par le
filtre de vos idées personnelles qui semblent pavloviennes (Cellulæ,
omnis cellulæ! Tout est dans les cellules!). Tout cela nous éloigne
d'une vraie spiritualité vécue.
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24Avr08 81C18
Cette entrée 0081 et les commentaires qui suivent sont intéressants.
Je
retiendrai quant à moi cette idée: Ce n’est pas le mouvement spirituel
auquel on appartient qui est important, mais la qualité de
notre âme.
Ce que l’on ressent, quand on entend parler le Dalai Lama, c’est sans
nul doute la sagesse de ses propos et il en est de même pour vous.
Mais je pense que la mission que le Créateur vous a confiée dépasse
celle du Dalai Lama qui est plus limitée.
J’apprécie
aussi le Dalai Lama, mais si les hommes avaient compris le sens et
l’importance de votre rôle il y a longtemps que vous seriez très
médiatisé et très connu et nombreux ceux qui vous suivraient. Mais il
faudra du temps. Il en a été de même pour tous les prophètes qui furent
très peu suivis par leur contemporains qui souvent les critiquaient et
même parfois les tuaient.
Au début quand j’ai découvert La Révélation d’Arès,
je me suis dit: "Enfin c’est ce message que tous les hommes attendent!"
et je pensais naïvement qu’ils allaient me croire et adhérer. Mais j’ai
dû redescendre de mon nuage et accepter la réalité. Depuis j’ai compris
qu’il faudrait patienter.
Quatre générations ne suffiront pas, dit La
Révélation d’Arès.
Quand le Créateur donne un message, il est fait pour plusieurs
générations, donc il est forcément en avance sur son temps. Il n’y a
hélas que quelques esprits suffisamment ouverts, humbles et réfléchis
pour y discerner la fabuleuse portée de la Parole révélée.
Décadi
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25Avr08 81C19
J’ai été heureux que vous parliez du bouddhisme et de ce pèlerin
anglais un peu spécial.
Je trouve également qu’il y a beaucoup de points communs entre le
renouveau de la foi à Arès et la dynamique spirituelle du bouddhisme
authentique qui est finalement très simple et non-religieuse comme
l’est la foi arésienne: action ou conduite juste (ou droite), parole
droite, pensée droite, effort droit, but droit, compassion active
(amour actif), non-jugement, etc.
Le bouddhisme est à mon avis très mal connu en Occident, car il l’est
surtout à travers le bouddhisme Tibétain qui est très religieux et
ésotérique contrairement à d’autres branches du bouddhisme.
Cela fausse la perception que l’on peut en avoir ici.
Les paroles du Bouddha sont très riches de spiritualité pragmatique et
en même temps pleine d’une lumière qui pousse à la transcendance de la
nature humaine "animale" vers une nature humaine divine, en fait une
re-création de soi-même par l’effort et par un existentialisme
spirituel très vivant.
Quant à Mark Boyle je n’en avais jamais entendu parler!
Par contre, j’ai vu cette année un film extraordinaire sur l’histoire
d’un jeune idéaliste de type Marc Boyle retracé dans un film très
réussi de Sean Penn: "Into the Wild". Si vous pouvez le voir
n’hésitez pas ! On y comprend clairement l’opposition entre deux
conceptions de la vie et du monde: L’une matérialiste et l’autre
spirituelle et ce qui pousse de jeunes idéalistes à tout quitter pour
ce lancer dans une quête d’absolu qui peut mener à l’illumination que
recherchais le Bouddha.
Il y a dans la Révélation une grande illumination, mais qui passe par
l’écrit, ce qui rend peut être sa perception plus difficile à ceux qui
recherche d’abord une expérience intérieure.
Daniel C.
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25Avr08 81C20
Je trouve que vous n'êtes pas gentil avec Philippe R. [81c17]. Votre
réponse est un reproche amusant (le Maire de Champignac), mais un
reproche. C'est une attitude inhabituelle de votre part. La science a
découvert que les
états de criminalité sont comme les sautes de caractère dus à des
variations
métaboliques, des mouvements d'enzymes, etc. Il a raison de dire qu'on
ne doit pas juger seulement parce qu'on ne sait pas ce qui se passe
dans les glandes et dans le sang d'un homme en faute.
Rose
|
Réponse
:
Je pense que le Créateur connaît sa créature aussi bien, sinon mieux,
que ne la connaît la science.
Si notre maîtrise du bien et du mal était directement dépendante de
mouvements
d'humeurs et de fonctionnements glandulaires dans le corps, le Créateur
nous dirait simplement: Soignez-vous!
Or, ce n'est pas ce qu'il dit. Il dit: Entrez en
pénitence! C'est-à-dire, prenez conscience que vous vivez
dans le mal et que vous devez opter lucidement pour une vie de bien,
même si cela
vous coûte, même si cela vous demande un effort héroïque (Rév
d'Arès xxxv/4-12) pour vaincre vos impulsions, donc
votre sang, vos phlegmes, lymphes et autres glandes, qui vous portent à
des actes qui vous font tort et qui font tort aux hommes autour de vous.
Il ne faut pas se tromper de causalité.
C'est le péché qui nous a rendus fragiles, changeants, malades,
vieillissants, mortels.
C'est de vaincre le péché et non d'administrer
des remèdes (lesquels de toute façon ne sont pas ponctuellement
interdits) qui changera la vie de l'homme et changera
le monde (Rév d'Arès 30/11,
28/7). Le Père nous invite au triomphe de l'esprit
et de l'âme sur le corps animal
ou
plus exactement au retour de l'unité et de l'harmonie entre les
trois (Rév
d'Arès 17/7).
Gardez-vous de la tentation de rationaliser! Cela
aussi est une des grandes
leçons implicites de La Révélation d'Arès.
Si j'ai fait à Philippe R. la réponse — assez
inhabituelle, c'est vrai — que je lui ai faite, c'est parce que j'ai
identifié ce commentateur. Je sais qu'il est missionnaire de La
Révélation d'Arès et, même si je laisse mes frères libres
de leur mission dont je ne me mêle pratiquement jamais, c'est mon
devoir, quand quelque chose d'inapproprié me tombe par hasard sous les
yeux, de mettre en garde un frère moissonneur
contre certaines idées auxquelles il croit, mais qui ne se trouvent pas
dans La Révélation d'Arès.
|
25Avr08 81C21
S'il y a des points communs entre les théories de Bouddha et La
Révélation d'Arès, je ne sais plus à quoi me vouer. J'ai vécu
un certain temps en Asie et les bouddhistes m'ont paru plutôt arriérés.
Bouddha, c'est le Moyen Âge, alors que pour moi La
Révélation d'Arès c'est l'avenir.
Jobby Lal
|
Réponse
:
Au Moyen Âge les chrétiens vivaient de façon médiévale, mais ne s'en
référaient pas moins en pensée à une espérance puisée aux Évangiles,
les mêmes que vous lisez aujourd'hui, pas
plus accomplis alors qu'ils ne le sont
aujourd'hui.
De même, en Asie des bouddhistes peuvent vivre d'une façon
qui vous paraît arriérée, médiévale, mais se réfèrent à une
espérance puisée à la Lumière laissée par Bouddha. C'est vrai qu'au
moment où la Chine envahit le Tibet il y a cinquante ans, celui-ci
vivait (et vit encore dans certains coins) de façon totalement
moyenâgeuse, mais, comme le souligne Daniel C., commentateur 81c19, le
bouddhisme tibétain est une religion syncrétique où l'enseignement
supérieur de Bouddha est mêlé à des pratiques païennes et par là
profondément gâté, en tout cas voilé.
Justement, vu
sous cet angle, il me semble que le Dalaï Lama est un réformateur du
bouddhisme superstitieux et arriéré qui avait régné dans son pays
d'origine, parce que cet homme ne paraît pas du tout colporter le
tantrisme et ses superstitions dans ses discours, mais au contraire un
idéal supérieur qui constitue un manifeste retour aux sources. Dans ce
sens,
l'exil de cet homme semble avoir été un bienfait.
Pour en revenir à Bouddha, une des grandes ressemblances entre le
bouddhisme tel qu'il l'a prêché — qui, c'est vrai, n'est presque plus
pratiqué depuis très longtemps — et La Révélation
d'Arès,
c'est la critiques des abus et des incohérences du vieil ordre du
monde, qu'il avait directement expérimenté ayant été prince. Le vrai
bouddhisme comme La Révélation d'Arès est
tourné vers l'avenir, l'avenir du monde, un avenir non encore accompli,
mais possible.
Il
y a évidemment des différences entre le boudhhisme et la foi réveillée
à Arès, mais il y a une commune direction de certitude par la pénitence.
S'arrêter à la lumière de Bouddha ne peut être qu'une halte,
puisque nous ne sommes pas invités à devenir bouddhistes, mais une
halte propice à une réflexion heureuse, réconfortante.
|
26Avr08 81C22
Les seules solutions efficaces de la pénitence
sont l'érémitisme et l'ascétisme.
D'ailleurs, le Bouddha lui-même était un solitaire, un ermite. C'est
seul qu'il a trouvé l'illumination sous son arbre. De plus, l'un des
termes employés pour désigner le bon niveau de méditation bouddhique
est "libération." Libération de quoi? Des autres hommes.
Le mal vient du péché, avez-vous dit à la
commentatrice 81c20, et donc c'est en battant
le péché (Rév d'Arès 28/12) que le mal sera vaincu, ce qui
devient complet et réaliste, si on précise: le mal vient
du péché, donc de l'homme, et c'est donc en
éloignant l'homme de l'homme que le mal disparaîtra.
Résultat: l'érémitisme. Pour moi c'est la grande leçon du bouddhisme et
si vous considérez avec pertinence qu'il y a des points communs avec la
"foi réveillée par La Révélation d'Arès",
c'est la dispersion des hommes, l'inverse de la concentration à
laquelle on assiste, qui permettra la meilleure pénitence
du petit reste. Le petit reste
est un petit reste érémitique et ascétique. L'ascétisme est
nécessaire parce que les élans sexuels de la jeunesse par exemple ne
peuvent être maîtrisés que par l'affaiblissement du corps, donc par la
privation.
Étienne H.
|
Réponse
:
Je réponds avec prudence, parce que je ne suis pas un expert en
bouddhisme, alors que vous donnez à votre commentaire un ton de
certitude assurée. Je crois néanmoins que vous vous trompez ou que
quelqu'un vous a trompé.
Le peu que je sais (et qu'on sait historiquement) de la vie de Bouddha
et de son enseignement ou de ce qui en a filtré à travers bien des
développement ultérieurs ne me porte pas du tout à penser qu'il était
ermite. La tradition, si ma mémoire est bonne, dit qu'il eut vite
quatre compagnons, puis six, lesquels dans le Mahāyāna se multiplièrent
non seulement de son vivant, mais encore dans les mondes innombrables
qui constituent l'univers. Ce n'est pas là quelqu'un qui fuit la vie
des autres, mais au contraire quelqu'un qui fonde une nouvellle
société, un monde
d'hommes nouveaux, un monde changé,
dirions-nous, nous Pèlerins d'Arès.
Si je prends une autre référence: la statuaire bouddhique, que vois-je?
Le Bouddha représenté dans ses statues avec le geste de l'absence de
crainte — absence de craintes des autres hommes, tout l'inverse de
ce que vous dites — ou avec le geste de la charité, ce qui implique une
vie sociale puisqu'il n'y a de charité qu'en société, ou avec le geste
de l'enseignement, donc de l'enseignement à un entourage humain
forcément.
Il n'y a que le geste de la méditation qui suggère une certain
solitude, mais quel homme, même très social, ne se retire pas par
instants pour méditer? Quant à l'ascétisme, je ne sais pas comment on
peut l'interpréter concernant le Bouddha, puisque d'un côté il n'avait
plus d'épouse, c'est vrai, mais d'un, autre côté, on dit qu'il mourut
d'indigestion.
Qu'il faille s'éloigner des hommes malfaisants et des tentateurs ou
tentatrices de toutes sortes, c'est évident, mais je ne lis nulle part
dans La Révélation d'Arès qu'il faille
s'éloigner de la société humaine en général. Bien au contraire, la
société est désignée comme le champ où il faut moissonner
les hommes de bien ou pénitents.Vu
sous cet angle, je ne connais pas assez les écrits bouddhiques pour
faire des citations, mais mon impression générale est que le bouddhisme
est un sentier de perfection à accomplir dans la
société humaine et non dans l'isolement d'un ermitage.
L'idée de collectivité préexistait à la création spirituelle de
l'animal pensant, Adame (Rév d'Arès vii/1-5).
Il n'y a dans l'histoire humaine aucune forme de vie qui existerait
autrement que socialement. Nulle part des homme ont apparu autrement
qu'en collectivité, en société. On peut en déduire que l'intention que
le Créateur met dans sa créature humaine est sociale. D'ailleurs, même
un ermite ne vit pas réellement seul, il a toujours besoin qu'on lui
apporte quelque chose, par exemple des vêtements, parce que l'homme est
trop faible pour supporter toutes les températures et autres
intempéries. Le vêtement relie l'ermite à la société, quoi qu'il dise!
Bref, le Père ne parle pas à l'homme idéal comme à un vieil éléphant
solitaire, mais comme à une créature faite pour l'amour... et comment
aimer autrement qu'au milieu de la société?
|
26Avr08 81C23
"...Cet homme ne paraît pas du tout colporter le tantrisme et ses
superstitions..."
Certainement.
Au contraire d'André Van Lysbeth auteur de l'ouvrage: Tantra le culte
de la Féminité, personnage moins connu que le Dalaï Lama médiatiquement.
Pourtant quel héros, cet occidental parti en Inde "exsuder" la
tradition tantrique des ruines de Tchatal-Hüyük! Après avoir
été le premier en tant qu'occidental à transmettre le yoga à l'occident
par ses ouvrages: J'apprends, Je perfectionne, etc, qui sont devenus
des classiques... même en Inde.
"Le Tantra permet d'atteindre nos racines profondes. Il dévoile la
dimension cachée de l'union des sexes qui se transforme en méditation à
deux" écrit-il au dos de son ouvarge.
Tiens...à propos de la réincarnation: (p.78) "Les Défenseurs Inattendus
du Système":
"La logique aurait voulu que les opprimés saluent avec enthousiasme
l'abolition du système des varnas, mais ce n'est pas le cas et cela à
cause de la doctrine de la réincarnation et du Karma, que tous les
Indiens admettent. Il importe peu de savoir si les pré-Aryens, donc les
Dravidiens et les autochtones, ont cru en la réincarnation avant ou
après l'invasion aryenne, l'essentiel étant l'exploitation géniale
qu'ils (les Aryens) en ont faite pour faire accepter et même défendre
leur système par ses propres victimes.
"Le système fonctionne en deux temps. D'abord, on fait accepter par les
soudras que s'ils sont serfs dans cette vie, c'est à cause d'un mauvais
Karma, autrement dit qu'ils expient dans cette vie des fautes commises
dans une précédente. Puis — et c'est là le trait de génie — on leur
promet que s'ils accomplissent bien leur dharma servile actuel, dans
leur prochaine vie ils renaîtront dans une classe supérieure! Alors, la
suppression des varnas les frustre: Après avoir expié la moitié ou plus
de leurs fautes, voilà qu'on les empêche de renaître Kshattriya ou
brahmane!
En somme, c'est comme si les Afrikaanders avaient fait accepter par les
Noirs qu'ils expient des fautes passées et qu'ils renaîtront Blancs
dans leur prochaine vie! (...)"
Fabian
|
27Avr08 81C24
[Vous dites:] "Il y a
évidemment des différences entre le bouddhisme et la foi réveillée à
Arès, mais il y a une commune direction de certitude par la pénitence.
S'arrêter à la lumière de Bouddha ne peut être qu'une halte, puisque
nous ne sommes pas invités à devenir bouddhistes, mais une halte
propice à une réflexion heureuse, réconfortante."
Voilà ce qui s’appelle une reconnaissance spirituelle, le tout est de
savoir le sens que vous donnez au mot « halte ».
Le
bouddhisme ! Pour moi c’est une constellation d’images, de souvenirs,
de valeurs, comme le bouddhisme est lui-même d’ailleurs une
constellation d’écoles et de voies diverses, indiennes, tibétaines,
chinoises, japonaises, coréennes…, un peu aussi comme le christianisme
a essaimé dans le monde entier en s’adaptant aux religions et
traditions locales. Pour moi, le bouddhisme, c’est le courage des
bonzes du Vietnam, brûlant vifs pour s’opposer à la politique
pro-occidentale de leur gouvernement au début des années 60, ces hommes
impassibles, se consumant sans un cri dans leur posture de méditation,
noircissant
brusquement pour devenir une momie carbonisée. C’est les séances de
zazen à l’occasion des entrainements d’arts martiaux, ces moments de
paix et de ressourcement dans les dojos. C’est la rencontre avec
Bernard Benson, auteur du Livre de la Paix et donateur des terrains et
des bâtisses qui accueilleront les premiers fondateurs tibétains du
centre européen Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne.
Le Bouddhisme c’est
aussi la porte par laquelle je suis passé pour entrer dans la pratique
de la méditation transcendantale, une forme de méditation hindouiste
que j’ai trouvée très intéressante, car dénuée pour moi de sens
religieux et qui me faisait beaucoup de bien. Je l’ai pratiquée pendant
plusieurs années à un niveau assez poussé, jusqu’à ce que je
rencontre La Révélation d’Arès, en 1985.
Quelques mois après ma découverte de La Révélation
d’Arès,
un frère m’a mis au défi de cesser cette pratique. Par fidélité à mon
engagement, j’ai arrêté le jour même de sa demande. Cela a été
difficile, mais cela m’a sans doute permis de vivre pleinement ma foi
toute neuve, comme si j’avais largué les amarres de ma démarche
spirituelle passée pour prendre résolument la voie d’Arès. Et cela m’a
fait encore plus de bien!
Je me souviens qu’à l’époque vous étiez
assez réservé sur ces techniques de méditation extrême-orientales,
compte tenu (je pense) d’un contexte marqué de croyance dans la
réincarnation qui touchait aussi les Pèlerins d’Arès. Et aujourd’hui,
vous dites que vous feriez "un très bon bouddhiste", ce qui
impliquerait probablement une part de méditation ! Je trouve cela
extraordinaire, ce chemin de la vie et de la liberté, cette spirale
ascensionnelle qui nous fait recroiser notre route, mais d’une autre
manière et vue d’un autre étage de la maison de la conscience ! Et
vraiment je suis très heureux de cette ouverture et de cette estime que
vous manifestez au bouddhisme dont j’apprécie beaucoup le fond, bien
résumé par Daniel C. (81C19), même si aujourd’hui je trouve toute ma
nourriture spirituelle dans la Parole de Dieu, la prière et votre
enseignement.
Ce qui est intéressant c’est qu’on peut constater la
même ouverture chez certains bouddhistes. En cherchant à en savoir
plus, j’ai appris qu’en mars 1993, s'était tenue à Dharamsala, une
rencontre entre le Dalaï-lama et un groupe de vingt-deux enseignants
occidentaux des principales traditions bouddhiques représentées en
Europe et en Amérique. Après quatre jours de présentations et de
discussions, les participants s’étaient accordés sur six points
importants dont celui-ci:
"Notre première responsabilité en tant
que bouddhistes est d'œuvrer en vue d'un monde meilleur pour toutes les
formes de vie. La promotion du bouddhisme en tant que religion est
secondaire. Bonté et compassion, l'avancement de la paix et de
l'harmonie, tout autant que la tolérance et le respect pour les autres
religions, devraient être les trois principes-guide de nos actions."
Si
toutes les religions pouvaient avoir des intentions similaires, nous ne
serions pas loin de leur disparition et de leur remplacement par une
foi et un humanisme enfin libres. Et des milliers de Mark Boyle
pourraient parcourir la terre à la rencontre de leurs frères et sœurs
en emportant un bol vide où leurs hôtes placeraient le viatique
quotidien de leur pèlerinage.
D. Faber
|
Réponse
:
J'ai toujours eu beaucoup de considération pour Bouddha, que j'ai
toujours rangé parmi les prophètes.
Mais
pour moi le bouddhisme ce n'est pas la divinisation de cet homme telle
qu'on la voit dans la plupart des mouvements bouddhiques aujourd'hui,
et ce n'est pas non plus ce que le bouddhisme est pour vous dans une
bonne partie de votre commentaire, ce n'est pas ce que j'appelle "le
bouddhisme du cinéma": des moines bouddhiques "impassible, se consumant
sans un cri dans leur posture de méditation" et ce n'est pas non plus
la "méditation transcendendale" ni aucune technique de "méditation
extrême-orientale".
Pour ma part je ne fais pas pénitence
par ce genre de "technique de méditation", mais par un éveil ou réveil
constant et pratique de ma conscience qu'il faut faire le bien et
écarter sans cesse les réflexes de faire le mal ou de relativiser le
mal. Je médite, bien sûr, mais ma méditation n'est pas une "technique",
ce n'est autre qu'une longue réflexion sur ce que que je pourrais bien
faire ou améliorer dans ce que je fais pour accomplir.
C'est tout. C'est tout à fait terre à terre, pratique, pragmatique.
"J'aurais fait un bon bouddhiste" dans la perspective de la compassion,
de l'amour du prochain, du changement de vie (Rév d'Arès
30/11) et du changement du monde (28/7)
en bien. Je me retrouve très bien dans la déclaration de ces
bouddhistes
réunis à Dharamsala en 1993: "Notre première responsabilité... est
d'œuvrer en vue d'un monde meilleur," et en tant que Pèlerin d'Arès je
vais plus loin, je dis "...en vue d'un monde changé
(Rév d'Arès 28/7).
|
27Avr08 81C25
Votre réponse à D. Faber me déçoit. Je croyais que vous méditiez, mais
en fait vous réfléchissez. Vous voyez l'avenir comme l'ingénieur voit
le pont (de votre propre aveu, j'ai l'ai lu dans un commentaire). Une
absence de mysticisme (au bon sens du mot) qui peut expliquer votre
impuissance à percer. Les hommes ont besoin de voir le surnaturel se
prolonger plus ou moins à travers vous, témoin du surnaturel, et vous
êtes en fait un homme "pragmatique, pratique." Personne ne vous imagine
comme ça. C'est curieux que Dieu vous ait pris comme témoin, à moins
que vous ayez changé depuis 1974 et 1977.
Je ne comprends pas très bien que vous vous compariez au Dalaï lama,
qui est un mystique.
Ric
|
Réponse
:
C'est vrai, ma nature n'est pas mystique et ne l'a jamais été.
Non, je n'ai pas changé depuis 1974-1977. Je n'étais pas plus
mystique avant 1974.
C'est vrai, mon côté concret, qui n'a pas pu s'arranger parce que, dans
ma solitude bien involontaire, j'ai été sans cesse forcé à des tâches
pratiques (il fallait lancer la mission, éditer et diffuser la Parole,
actions très matérielles), ma méfiance des "bohêmes" et des "inspirés",
rien de tout cela ne m'a aidé à convaincre le monde que j'avais vu et
entendu Jésus et le Créateur, apparemment.
Je dis apparemment, parce que si j'avais été le contraire, un méditant
aux yeux fermés ou tournés vers les Ciel, un mystique ne sortant de sa
prière que pour prononcer des choses
sibyllines ou cabalistiques, comme le rat sort de son égoût par brefs
instants pour couiner à la lune, on dirait que je ne suis qu'un pauvre
illuminé, voire cinglé, qui croit avoir vu, mais qui n'a rien vu.
Remarquez, cela n'empêche pas mes détracteurs de considérer le croyant
pragmatique que je suis comme
cinglé.
Je ne suis pas semblable au Dalaï Lama, aucun doute, mais je
persiste à penser que nos missions ont des points communs. Il médite
au sens que vous entendez par ce mot? Je crois que, comme le pape est
tenu de célébrer la messe et de se faire photographier sur son
prie-dieu, le chapelet à la main, le Dalaï lama est tenu d'avoir des
gestes mystiques, par exemple allongé à plat ventre dans son sanctuaire
bouddhique ou en position de méditation — j'ai vu quelques photos de
lui
dans ces attitudes-là —, mais est-il vraiment ainsi? Ce n'est pas
l'impression qu'il me donne.
Je dis aux hommes: "Regardez au loin, regardez l'avenir!
Le mal menace le monde. Il faut porter l'homme à la bonté, sinon le
pire arrivera!" Le Dalaï Lama ne tient-il pas des propos similaires?
Je
dis aux monde: "Regardez au loin même quand vous êtes pénitent!" parce
que je ne crois pas que le reploiement soit la bonne attitude
de pénitence, laquelle n'a de sens que liée
au souci qu'il faut avoir du monde. Presque toujours l'homme
qui se replie sur soi, le méditant invétéré, s'égare, se trompe
de sentier.
La pensée du croyant n'est pas faite pour cette
courte distance entre cerveau et estomac, elle est faite pour voler au
loin, dans l'espace comme
dans le temps.
Si la pensée se porte au loin, la tête est libre,
lucide.
Je dis: "N'essaie point de te briser seul, même par une volonté de fer,
parce que t'aimer toi-même tu peux et tu dois, pour honorer en toi la
créature du Créateur, mais tu dois le faire en aimant aussi toute
l'humanité, à laquelle tu appartiens, et même tout l'univers, pas
alternativement, mais en même
temps! Aussi, essaie en même temps de briser le mal en toi et le mal
qui envoûte le monde!" Une telle pensée vous lance sans cesse dans le
mission pratique. Je crois que le Dalaï Lama dit cela de façon
différente, mais, puisqu'il parcourt le monde, me rejoint sur le fond.
Je me trompe peut-être... En
tout cas, si le Dalaï Lama ne le dit pas, je crois que Bouddha le
disait.
Pour moi la méditation doit certes procurer une certaine relaxation
personnelle, mais fait penser en myope, en homme qui ne voit pas le
monde. Le Dalaï Lama ne me paraît pas être un méditant de ce genre. Si
Bouddha a trouvé l'illumination, c'est parce qu'il est sorti de
lui-même. C'est du moins ce que je crois.
Il faut que le pensée délivre l'homme de lui-même, le rende au monde et
à l'univers, qui est notre vraie destination. J'en ai fait l'expérience
que raconte la chapitre VI du Livre. J'ai
l'impression que le méditant endurci, tout au contraire, se refait à
lui-même
ses propres discours sans cesse, comme l'amoureux ressasse cent fois ce
qu'il va dire à la femme aimée quand il la verra — C'est une image que
j'utilisais souvent dans les années 80 par ma parabole de l'apprenti
pâtissier
amoureux de la fille du charcutier (Je ne brille pas toujours par la
finesse) —. C'est sans fin, alors que nous,
Pèlerins d'Arès, devons trouver une fin à nos espérances. C'est pour
cela que nous nous donnons à la mission. Savoir quoi accomplir,
c'est voir loin, c'est comprendre que tout homme est lié à toute
l'humanité et à tout l'univers.
Si je ne suis pas mystique, c'est peut-être parce que mon horizon va
bien au-delà de l'horizon du mystique. Je suis seulement un homme
du temps qui vient, qui ne peut pas s'arrêter aux
attitudes qu'il faudrait attendre, selon vous, de celui qui a vu et
entendu le Créateur et son messager Jésus.
|
27Avr08 81C26
Un pensée pour le prophète Zarathoustra (littéralement «celui à la
lumière brillante»,Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3),
en grec Zoroastre ("Astre d'Or"), qui instaura le monothéisme. Après
avoir eu des extases mystiques, il s’éleva contre le clergé qu’il
accusait d’être devenu serviteur des daeva et de pratiquer magie et
sorcellerie, au lieu de vénérer les Ahura et surtout le seul et unique,
Ahura Mazda, le Seigneur Sage. [Azathoustra] qui se rapproche aussi
beaucoup de notre foi.
La différence entre le Daili Lama, Mark Boyle et Mikal, [c'est que
Mikal] est le retour à l'image et ressemblance
(Genèse 1/27), [il encourage à] cesser de faire le
mal par la pénitence, à cesser de
pécher, à réaliser ce qui n'a pas encore été accompli
depuis la chutes des Adam et des Ève [...ici partie pas claire...].
Mikal est le messager de Dieu envoyé aux XXe et XXIe siècle à toute
l'humanité (Veillée 5).
Mikal est un rappeleur,comme l'ont été tous les prophètes depuis la
chute de la société adamique. Les apôtres, les pénitents
sont les témoins du [?], des Prophète de leur vivant qui eux
aussi sont des rappeleurs, des pécheurs parmi les pécheurs.
Dieu, le Père aimant, dit: La multitude pour qui fut
payée la dette du Sang, prix payé du Père par
le fils à ceux qui ne pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui
leur furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop aimant était
en dette envers Ses créatures... (Rév d'Arès 12.7 + annotations )
et
[il dit aussi:] Mikal a le Blanc. Voilà le retour ! Mon
faucon vole,
(et au repos) son pied dort sur Ma Main.(Rév d'Arès xLv/25).
Mikal est la voix defer: Tu as la voix de fer. Appelle la
nation, ton frère (qui) glane; il
ne trouve pas le Saint. Sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint
(Rév d'Arès x/1-2 + annotations ).
Notre
foi, notre libre engagement sont spécifique, nous avons choisi de
suivre Mikal dans la voie de la certitude, celle de la pénitence,
de la moisson, de la piété d'accomplissement: Prier
n’est pas mendier, Mon Salut n’est pas une aumône, mais le
salaire du pénitent (Rév d'Arès 35/2 + annotations).
La Veillée 25 universelle, démontre que Dieu ne s' attarde pas aux
diverses façons de le prier, de croire en Lui, de le voir, de
le
ressentir, de le rejeter même. Dieu sans cesse nous appelle au
dépassement à l'amour évangélique, aux prises de consciences, au pardon
de toute les offenses, à la pénitence, la moisson à retrouver notre
image et ressemblance du Créateur, à redevenir un
fils, une fille, de Dieu (Rév d'Arès 2/11-15 +
annotations).
Dieu est l'exemple absolue de l'Amour, son Œil, nous voit en
permanence, Il connaît tous nos péchés, nos actes dirigés vers le
Bien,etc. Il souffre des guerres, des injustices, etc. Il attend, car
il croit en l'homme, capable du meilleur, comme du pire, nous sommes
dans la lignée de tous les prophètes, [de tous] les apôtres.
Ce
que Dieu dit à Mikal est aussi valable pour nous, nous somme un
laboratoire, les pionniers de la future civilisation sans chefs, le
retour à la vie spirituelle planétaire. Beaucoup de nos sœurs
et
frères, croyants ou athées, œuvrent au changement du monde en bien.
Quotidiennement. Certains sont pénitents sans le savoir, nous avons une
incroyable chance de recevoir les enseignements de Mikal, pour beaucoup
d'entre nous de l'avoir vu, entendu, etc.
Votre site généraliste est un puissant outil missionnaire, votre voix à
touché ma mère. Alléluia.
Didier Br.
|
27Avr08 81C27
Votre réponse à mon
commentaire 81C24 me fait prendre conscience que je n’avais pas compris
votre phrase: "J'aurais fait un bon bouddhiste". Vous semblez
considérer le bouddhisme uniquement dans son essence et son application
spirituelles et tel sans doute qu’il fut enseigné par le Bouddha et non
dans ses formes actuelles.
Pour ce que j’en connais (mais que vaut
cette connaissance ?), il n’existe pas d’école bouddhique qui ne relie
pas structurellement les principes de comportement spirituel et donc de
pénitence (décrits dans le noble sentier octuple et les cinq préceptes)
à des exercices et pratiques de méditation et/ou à des rituels (par
exemple la construction de mandalas). Pour tous les bouddhistes que
j’ai fréquentés et rencontrés, ces exercices et ces pratiques sont
indissociables du comportement juste et en sont même la source ou au
moins la condition favorable indispensable, car elles sont préconisées
pour permettre à l’esprit d’atteindre de moindres niveaux d’excitation
et pour le rendre en quelque sorte dispos à l’éveil, pour employer une
expression très synthétique et probablement incorrecte pour un
bouddhiste.
Le bouddhisme de pénitence auquel vous
semblez faire référence n’existe pas en fait, je crois, de manière
pure. Il existe certainement en filigrane ou comme fil conducteur dans
la trame des diverses traditions qui restent fortement identifiées à
leurs rites. Et si, bouddhiste, vous rappeliez aux pratiquants de ces
traditions que l’essentiel est dans la pénitence et que les pratiques
de concentration ou de méditation ne sont pas importantes, vous
provoqueriez très certainement des réflexes d’incrédulité et de
résistance aussi forts que ce que le message arésien provoque dans la
chrétienté.
En fait votre prophétisme vous amène naturellement à
vous situer à la source divine de toute religion dont la finalité est
le bien et le bonheur de l’humanité et à en dépasser les avatars et les
dérives. Dans ce sens, vous pourriez être plus authentique bouddhiste
que les bouddhistes et cela pourrait être vrai pour toute autre
religion non polythéiste.
Je ne sais pas si j’ai bien compris, mais si tel est le cas, votre
regard imprégné du Fond peut rendre aux
croyants de toutes les religions le sens profond, divin, de leur propre
tradition.
Dieu a tracé la lisière du Champ où il
vous envoie (Rév d’Arès 5/6)
qui "exclut les masses continentales d’Afrique et d’Asie" (annotations
6-7 de la Veillée 5). Votre rôle de prophète s’arrête à cette lisière,
mais, après tout, rien n’empêche les insurgeants naturels des autres
nations de s’inspirer de votre enseignement pour faire évoluer leur
propre spiritualité.
D. Faber
|
Réponse
:
Merci pour ces rectifications.
Franchement, je croyais que vous aviez compris cela depuis longtemps et
que quand je parle de bouddhisme je parle forcément du Bouddha d'il y a
2.500 ans, comme quand je parle de christianisme je parle forcément du
Jésus du Sermon sur la Montagne d'il y a 2.000 ans et non du
Catholicisme ou du Protestantisme.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que le bouddhisme de pénitence,
celui de la quête du bien, de la compassion, etc., n'ait plus cours
aujourd'hui. Je me souviens d'avoir, en 1950, fait partie d'un groupe
de marins qui purent s'évader trois jours à bord d'un Catalina
(hydravion) vers le temple d'Angkor pendant un répit au cours
d'opérations militaires sur le Mékong. Sur place je rencontrai quelques
pèlerins bouddhiques khmers (cambodgiens) venus aux ruines du temple
qui avait été un sanctuaire bouddhique avant que la jungle ne
l'ensevelisse. Ils nous parlèrent un peu de leur foi, qui semblait
plutôt une philosophie. Je n'étais pas croyant alors, mais ces gens
n'étaient visiblement pas des ritualistes comme l'étaient les moines à
robe jaune et les fidèles superstitieux avec leurs baguettes d'encens,
que j'avais observés ailleurs. Ils me parlèrent de leurs espérances en
termes d'amour du prochain et de la recherche de la "propreté"
intérieure. Là, on était à mille lieues du tantrisme. Les propos du
Dalaï Lama me rappellent beaucoup les propos de ces quelque dix Khmers
rencontrés sous les banians et les bananiers. Peut-être le Dalaï Lama
a-t-il un double langage? Peut-être est-il en train de réformer le
bouddhisme arriéré du Tibet et procède-t-il à un retour aux sources?
|
27Avr08 81C28
J'ai chez moi une
petit Bouddha très souriant à gros ventre et je fais le rapprochement
avec ce que vous nous avez enseigné: A savoir que chaque mot
de La Révélation d'Arès est le réceptacle
de la Vie,
ventre maternel qui nous remet au monde à chaque instant. En vivant les
mots nous nous fécondons nous -mêmes et comme la femme enceinte avec
son gros ventre nous ne percevons et n'appréhendons plus les choses de
la même façon.
Mark Boyle, à ce que j'ai compris, voulait
réveiller la fraternité qui dort en l'homme, mais méfiance, méfiance!
Qui c'est celui-là? Réactions habituelles d'hommes trop souvent abusés
ou repliés sur leurs peur et égoïsme.
Sa démarche manquant
peut-être de préparation et d'explications est à priori tombée à plat,
mais pas tout à fait, puisque vous nous en parlez et puisqu'on peut
échanger et réfléchir là dessus et que Mark Boyle ne renonce pas à son
projet.
Réveiller la fraternité, c'est notre objectif aussi. S'engendrer
soi-même en une autre Vie infinie ( Rév d'Arès17/3),
accueillir sereinement la vie de quiconque se présente à nous, qu'il
soit hostile, amical ou neutre, et relier le matériel au spirituel pour
qu'ils ne s'opposent plus, l'un n'allant pas sans l'autre.
M.H. de L.
|
27Avr08 81C29
Oui, comme vous le dites, je pense que cette "histoire de
réincarnation" est soluble par l'intelligence
spirituelle ou même par une recherche sérieuse et déculturée.
Le premier message du Boudhha est la vie qu'il a menée. Sur celle-ci,
le consensus est assez large: Il a passé près de 50 ans de sa vie à
enseigner ses contemporains riches et pauvres, intellectuels ou
illettrés pour les aider à progresser dans leur vie spirituelle, à
pratiquer le "sentier octuple".
L'opinion du commentateur 81C22 sur l'ascétisme et l'érémétisme (très
répandus dans l'environnement culturel du brahmanisme) ne correspond
pas à la réalité de la vie du Bouddha, qui a d'abord recherché dans la
voie de l'ascétisme prêchée par ses premiers gurus hindous (d'où la
statuaire d'un Bouddha décharné trouvée au Pakistan) avant de la
rejeter catégoriquement. Ce fut un de ses premiers enseignements sur
la Voie du milieu, et sa vie et la
communauté de moines qu'il a fondé, la sangha, fut tout sauf coupée du
monde.
Pour comprendre l'enseignement du Bouddha historique, il faut rentrer
dans la volumineuse littérature des sutras, discours qui lui sont
attribués, transmis par voie orale dans deux grandes traditions, le
Theravada ou Hinayana en Asie du Sud et le Mahayana en Asie du Nord et
dont les contenus diffèrent sur certains points.
Il y a évidemment dans les transmetteurs du Bouddha des oublis, des
incompréhensions mais aussi des ajouts volontaires. Par exemple les
récits sur les vies antérieures du Bouddha, très populaires en Asie du
Sud, sont aussi peu crédibles que certains écrits apocryphes chrétiens
noyés dans le merveilleux. À l'inverse, certains sutras de tradition
mahayanistes sont très sophistiqués au plan intellectuel et l'on peut
raisonnablement supposer que Bouddha adaptait ses enseignements
à ses auditeurs, dans la tradition courante à son époque du guru qui
approfondit sa doctrine philosophique avec des disciples capables de
l'appréhender dans son ensemble et qui peut l'illustrer pour un public
plus large en reprenant les termes et les idées populaires à l'époque.
Il ne s'agit pas ici d'ésotérisme mais de sage adaptation à un
auditoire exceptionnellement hétérogène dans l'Inde de l'époque.
On trouve donc dans certains sutras hinayanas des illustrations de
son enseignement qui utilisent comme
support l'idée de réincarnation — que les brahmanes avaient largement
imposée à son époque et qu'on ne trouve pas dans les textes sacrés du
Védisme initial auquel ils se référaient —. C'est en particulier le cas
de ses enseignements sur les 6 mondes (comprenant celui des esprits
affamés) où il illustre l'impermanence de tous ces mondes (y compris
celui des "dieux" provisoires) en passant par l'idée de transmigrer
d'un monde à l'autre.
Mais on trouve également dans certains sutras l'assertion très claire:
"Il n'y a pas de réincarnation, car il n'y a pas de moi qui se
réincarne", tout à fait cohérente avec son enseignement
sur
l'impermanence du moi, unanimement reconnue comme authentique.
Mon opinion sur ce sujet est que le Bouddha a répandu un enseignement
qui sapait le support théorique de la réincarnation, clef de voûte du
pouvoir inique des brahmanes, sans pour cela clamer haut et fort: "La
réincarnation est un mythe inventé par les brahmanes pour vous
exploiter", ce qui l'aurait probablement conduit à une mort prématurée.
Un universitaire de renom, Serge Kolm, polytechnicien et docteur
honoris causa de l'Institut de philosophie orientale à Tokyo, a publié,
en marge de ses travaux sur l'économie, un livre intitulé "Le Bonheur
Liberté ou Bouddhisme profond", où il atteste que les dignitaires
bouddhistes qu'il a rencontrés attestent en privé que la réincarnation
est un mythe populaire répandu auquel ils n'accordent aucun crédit.
J'ai personnellement suivi des enseignements sur le bouddhisme au
monastère d'Hémis (dans la partie indienne du Tibet, une communauté
bonnet rouge, d'obédience différente de celle du Dalai Lama, bonnet
jaune). Je n'ai jamais entendu valider la réincarnation dans les sutras
étudiés. Par contre il y avait deux "Rimpoché", des lamas reconnus
comme autorités spirituelles du monastère. L'un, un sage souriant, d'un
âge respectable, avait été nommé lama en raison de la vie qu'il avait
menée et de son exemple. L'autre, un homme jeune très sérieux le fut
dès sa jeunesse car reconnu comme "tulku", réincarnation en l'occurence
de Naropa un grand instructeur du bouddhisme au moyen âge. J'ai assisté
à son intronisation comme chef spirituel de cette obédience, il prit
donc préséance sur l'autre lama, mais seulement après avoir été
longuement instruit et après validation de ses qualités spirituelles.
En privé, il m'a été expliqué que le processus de sélection passait par
le choix donné aux jeunes enfants susceptibles d'être reconnus comme
tulku entre plusieurs objets semblables dont un seul avait appartenu au
lama dont il était supposé être la réincarnation. L'attirance nette
d'un jeune enfant pour un objet qui irradiait quelque chose qui venait
de son ancien propriétaire était un moyen efficace de faire un premier
tri des candidats par leur sensibilité à ce qui émanait des objets
exposés, mais la confirmation de leur statut de tulku ne pouvait venir
qu'après une longue formation et observation au monastère qui
recueillait cet enfant, confié en général de bonne grâce par ses
parents
biologiques.
Que l'on prenne donc l'analyse des textes ou que l'on essaie de
comprendre le vécu sociologique des bouddhistes asiatiques, on est très
loin des certitudes métaphysiques des réincarnationnistes occidentaux.
L'étude du bouddhisme dans divers pays, très antérieure à ma découverte
de La Révélation d'Arès, a beaucoup enrichi
ma recherche spirituelle et
c'est en l'honneur de ce brave vieux Rimpoché que je signe du nom
tibétain qu'il m'avait, de mémoire, donné:
Milang Gompeng.
|
Réponse
:
Merci, Milang Gompeng, pour cette mise au point pleine d'expérience de
la question autant que de sagesse.
À tous
les lecteurs de ce blog, je recommande ce commentaire qui nous vient
d'un frère que je connais bien, dont j'ai pu apprécier les grandes
connaissances dans le domaine qui nous intéresse ici, bien que la
présente entrée 0081 n'ait pas du tout pour origine une influence, même
lointaine, des longues conversations que nous eûmes, lui et moi, sur la
question voilà quelque vingt ans.
Cette entrée 0081 n'a pas
d'autre origine que l'expérience très brève (la traversée de la Manche)
de l'Anglais Mark Boyle, qui espérait marcher jusqu'en Inde en
comptant, matériellement, sur la seule charité des hommes, comme un
moine bouddhique compte sur l'aumône. L'intention derrière le projet de
Mark Boyle et l'Inde m'ont simultanément conduit au Dalaï Lama.
Coïncidence heureuse, puisqu'elle nous donne l'occasion, et peut-être
les anges nous y ont-ils un peu conduits aussi, de parler d'une
spiritualité qui mérite toute notre attention par les parallélismes
qu'elle offre avec la foi arésienne, même si, comme je l'ai dit, les
Pèlerins d'Arès sont appelés à tout dépasser.
Pourquoi à tout
dépasser? Parce que comme le judaïsme s'est lui même enfermé dans une
impasse, comme le christianisme a jusqu'ici échoué, comme l'islam dans
l'état actuel des choses est en difficultés, trop politisé, trop
rigidifié, le bouddhisme a jusqu'ici échoué, planétairement parlant.
Clairement, le Créateur à Arès relance le véhicule de spiritualisation
du monde, mais tous les mouvements qui nous ont précédés ont balisé la
route. Nous ne pouvons pas les ignorer.
|
28Avr08 81C30
Merci de redonner sa
juste valeur à cette religion Tibétaine. Je me souviens des regards en
coin de certains de mes frères, quand je parlais avec un grand respect
du bouddhisme en général.
Je reconnais, que, si j’avais croisé
Mark Boyle dans les rues de ma ville (Lyon), je ne l’aurais pas plus
remarqué que tous les autres touristes et promeneurs de passage. Même
si je l’avais remarqué (je ne comprends pas l’anglais), le monde va si
vite que le temps pris par le boulot, les enfants, les courses, les
rendez-vous, les Emails, je n’aurais même pas pu partager un bon repas
les yeux dans les yeux avec ce frère humain. Pour nos frères hindous,
bouddhistes, le mode de vie n’est pas le même. Le temps n’a pas la même
importance, ils savent regarder, écouter, apprécier et accepter
l’autre, non comme un étranger, mais comme une part d’eux même et
faisant parti du tout.
Chez nous, le voyageur est considéré comme
un marginal, la méfiance et la peur est de mise par l’image
que cela colporte dans notre inconscient.
Catholique pratiquant, je fus désarçonné de mes convictions à la
lecture de La Révélation d’Arès. Par sa
force de vérité, même si je n’y comprenais pas grand chose, La
Révélation d’Arès me
poussa à chercher, à ouvrir mon cœur à la connaissance vers d’autres
horizons. Ce message et les explications libres de compréhension de son
témoin me poussèrent à faire ce que je n’aurais jamais fait avant. Je
voulus connaître la culture et les croyances de mes frères humains,
comprendre l’autre, l’étranger mon frère: Étrangers,
je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/4)!
J’ai
lu les textes tibétains, le Véda, la Bhagavad-Gîtâ, Lao Tseu,
Zoroastre, les textes des Bahaïs, etc. Si je change mon regard critique
et réprobateur de celui qui a toujours raison, et de surcroit, se donne
le droit de juger, je trouve dans ces textes et chez ces
hommes,
le même idéal. On y retrouve la volonté de recréé le Bien, l’Amour se
retrouve le levier du bonheur de l’humanité, l’homme est indissociable
de la création, donc de l’univers. De ce fait, l’homme se fond dans le
tout, il est fils du Divin, il est libre (Rév d'Arès
10/10)!
Certains
sympathisants du Bouddhismes me disent à l’oreille que Bouddha croyait
en un Créateur, mais que son peuple ne pouvait le concevoir.
Pour
ma personne, je renais tous les jours, tous les jours je me réincarne
en un nouvel homme pour trouver l’Amour qui englobe tout.
Alain.J
|
29Avr08 81C31
Je ne voudrais pas lasser vos lecteurs, mais je reviens sur un autre
sujet [que m'inspire] votre entrée:
Bouddha, dans l'environnement culturel des brahmanes, ne parlait pas de
Dieu de la même façon.
La citation de Buddha la plus connue sur ce sujet est probablement
celle-ci: "La question de savoir si Dieu existe ou n'existe pas ne tend
pas à édification, ce qui tend à édification, c'est la pratique de
l'octuple sentier".
Dans l'environnement hindouiste de l'époque, peu changé depuis malgré
l'arrivée de l'Islam, l'écart était immense entre le peuple d'une part,
peu éduqué dont le lien avec Dieu était surtout celui de la dévotion,
du bhakti yoga, celui de la puja quotidienne, de la visite
occasionnelle au temple ou des pèlerinages et les brahmanes d'autre
part, lettrés qui prétendaient à la connaissance, le jnana yoga, se
traduisant souvent par des débats philosophiques interminables ou des
spéculations comme la théorie de la réincarnation, elle même variable.
Bouddha, qui avait constaté la stérilité de[s Brahmanes trop éloignés
du peuple], s'adressait à tous! D'où son insistance sur la pratique
personnelle dans le monde, celle du renoncement à ses mauvaises pensées
et actions, nous dirions au péché.
Mais on trouve aussi dans certains sutras du Mahayana ceci: "Il existe,
ô moines, un Non Né, Non Devenu, Non Créé, Non Composé. S'il n'existait
pas, il ne serait pas possible de sortir du né, devenu, créé, composé.
Le Bouddha sait qu'il existe mais il répondra par un noble silence aux
questions que vous poserez sur ce sujet. Pratiquez la voie octuple et
vous trouverez les réponses".
Pour moi, j'y vois une manière très originale de parler de Dieu et de
conduire à Lui sans l'affirmer comme les prophètes abrahamiques. On
parvient à Dieu par une tension vers le Bien.
Cela me rappelle la logique de Kant: "Nous constatons une loi morale de
tension permanente vers une sainteté jamais atteignable dans l'instant,
elle doit avoir une destination finale, c'est le Souverain Bien. Que ce
souverain Bien soit possible suppose une Cause, postule un souverain
Bien primitif qui ne peut être que Dieu. Il est donc moralement
nécessaire d'admettre l'existence de Dieu" (Critique de la raison
pratique, LII ch.2, V).
Les prophètes abrahamiques apportent un Message de Dieu et témoignent
la plupart de temps de la manière dont celui-ci leur a été transmis,
c'est votre cas comme c'est le cas de Mouhamad, Moïse et bien d'autres.
Par contre je ne vois pas clairement dans les Écritures ou dans la
tradition comment Jésus a reçu l'Évangile.
Dans le cas de Bouddha, on peut se demander si le Dharma qu'il enseigne
vient de Dieu ou de sa réflexion. La soudaineté de son illumination
sous l'arbre Bo plaide à mon sens pour une Révélation dont il ne nous
donne pas les détails de transmission. Ce fut ensuite à lui de prendre
ses responsabilités de messager pour adapter à son environnement
culturel sa manière de vivre et de délivrer son enseignement.
Vous avez raison de dire que le bouddhisme a été inaccompli car la
plupart [des bouddhistes] en sont restés à la superstition quémandeuse,
et beaucoup de praticants sérieux se sont trop focalisés sur une seule
des voies de l'octuple sentier, la méditation juste, parfois même en en
recherchant des effets comme la lévitation. Or tous ces signes de
développement spirituel sont considérés comme des pièges sur la route,
si l'on s'y attarde. Comme la Vertu que
vous enseignez, la pratique octuple que Bouddha enseignait à son époque
se devait d'être intégrale et permanente.
Nous avons la chance dans cette génération d'avoir une Révélation
pure et un prophète pour nous guider.
Restons modestes, mais clairs, dans cette direction de certitude: Mieux
comprendre l'enseignement du Bouddha et nos
frères bouddhistes est utile à notre réflexion et surtout à notre
mission, car le bouddhisme a une influence sensible sur beaucoup
d'occidentaux, et cela nous permettra de mieux leur parler, mais sans
relativiser nos convictions sur l'âme et
sur la résurrection.
L'hindouisme est hors sujet par rapport à cette entrée, mais l'échange
constructif avec leurs traditions d'une très grande diversité est plus
difficile à faire et leur influence auprès des occidentaux est moindre.
Milang Gompeng
|
Réponse
:
Il n'existe effectivement aucune indication des circonstances dans
lesquelles Jésus avait reçu la Parole avant sa vie publique (peut-être
dans son atelier de charpentier... J'ai bien vu Jésus à Arès dans une
maison alors transformée en chantier et atelier) ou dans lesquelles il
recevait la Parole au cours de sa vie publique.
De toute façon, l'homme qui a reçu le charisme de Vérité,
le prophète, reçoit aussi cette Vérité
par la réflexion, comme vous le suggérez concernant Bouddha. Les
circonstances spectaculaires n'ont pas d'autre importance que d'être un
Message en elles-mêmes, quand ce Message est nécessaire, ce que le
Créateur a estimé tel à Arès par exemple.
L'essentiel est qu'il n'y ait aucun doute quant à l'origine divine de
son enseignement, et pour moi il n'y a
aucun doute concernant Jésus. Pour moi c'est la même chose concernant
Bouddha, qui avait vécu cinq ou six siècles auparavant, à la réserve
près que l'on n'est sûr de rien, de rien d'exact ou de précis,
concernant la Parole qu'il transmettait, mais on peut être sûr que
l'ensemble, la lumière de cet ensemble, qui nous est parvenu de l'enseignement
de Bouddha signe sa divine origine.
Comme tous les prophètes, Bouddha dut adapter son Message à la
mentalité culturelle de ses contemporains. De là sa description du
Créateur (votre commentaire): "...Non Né, Non Devenu, Non Créé, Non
Composé," qui est d'ailleurs très exacte et très belle. Dieu n'a pas
besoin d'être nommé pour exister, de toute façon, à la différence de
l'homme. De là aussi l'insertion dans le cycle réincarnationniste du
chemin à parcourir jusqu'au nibbana (ou nirvana, puisque vous préférez
le sanscrit), car l'idée de mort pour le peuple auquel il s'adressait
était alors mentalement inséparable de l'idée de réincarnation,
incompréhensibles l'une sans l'autre, mais son enseignement
vise clairement à sortir de cette idée, puisqu'une seule chose compte,
l'aboutissement au Bien suprême: la
libération finale, le nibbana.
On sent l'enseignement extrêmement subtil
(de là une transmission historiquement zigzagante), parce que
nécessairement prudent, d'un homme qui dut durer pour le transmettre et
qui, dans ce but, dut prendre des précautions dans un milieu
où la vie humaine ne comptait pas, sauf pour les puissants, et se
trouvait exposée à une violence permanente.
Merci pour votre commentaire qui souligne des parallèles évidents avec
les sentiers chevriers ou rocailleux sur
lesquels le Père nous a lancés, nous Pèlerins d'Arès.
Le point très important que cela souligne réside dans les conséquences
historiques de ce que nous ferons, car nous lançons un Appel
de pénitence laquelle, on ne peut se le
cacher, nécessite une foi d'effort, de reconstruction de soi. C'est
pour cette raison que le bouddhisme de masse a échoué parce que,
désireux de se faire une belle place au soleil, il a trop vite sombré
dans la religion superstitieuse, évidemment plus séduisante. Nous nous
trouvons dans la même situation, avec une mission aussi difficile.
Aussi devons-nous réfléchir profondément à la bonne façon de
démarrer l'assemblée (la sangha en quelque
sorte) pour qu'elle ne tourne pas au ritualisme des religions
superstieuses. C'est un souci qui me hante chaque nuit.
|
29Avr08 81C32
Le commentateur 80C47, signé Jielcé avait raison de dir:e "Je peux vous
affirmer que ceux qui vous ont conseillé sur le référencement l'ont
bien fait et vous ne devriez pas tarder à apparaître bien
placé dans les moteurs de recherche..."
Je viens de vérifier en tapant" michel potay" sur Google
que vous êtes dès aujourd'hui en première place.
Emilie Clar
|
Réponse
:
C'est sans rapport avec Mark Boyle et le Dalaï Lama, mais ça fait
tellement
plaisir que je l'insère ici comme vous l'avez souhaité en vous référant
à l'entrée 0081.
|
29Avr08 81C33
Étonnante, votre entrée avec ce Mr Boyle qui semble partir en Inde un
peu comme si j'allais à mon garage un dimanche et sans argent en plus!
Il ne semble pas avoir eu un bon enseignement, tout le contraire du
Dalai Lama.
Un bon maître Tibétain se reconnaît à sa lignée, la chaîne de
transmission ininterrompue de maître à maître.
Traditionnellement, le prince indien Gautama Siddharta fut le premier à
réaliser la nature du Bouddha, il y a environ 2600 ans.
Un peu comme vous, frère Michel, que nous appellerions Maître Michel
Rimpoché si nous étions Tibétains. Rimpoché voulant dire "le Précieux".
Les Bouddhistes Tibétain pensent qu'il vaut mieux suivre un seul
enseignement d'un bon maître, mais à fond, que ce n'est pas sa
personnalité qui compte mais la vérité des enseignements (vous voyez,
vous pouvez avoir mauvais caractère!) et que si on considère
notre maître comme le Bouddha, on recevra la bénédiction d'un Bouddha.
La nature du Bouddha est ce que nous appelons le Père, qui nous
appellent à vous assister et vous suivre.
Toutefois, il semble que trop vouloir pardonner emmène à perdre sa
liberté, ses terres et parfois sa vie, tout en devant être trés content.
Il semble quand même que depuis presque cinquante ans que dure la
situation au Tibet, elle nécessite tout de même une petite discussion.
Aminadab
|
Réponse
:
On ne pardonne jamais assez. Le pardon n'a pas de limite.
Par contre, vous semblez confondre pardon et soumission ou abandon de
soi, ou abandon de ses biens, ou abandon de sa liberté ou de sa vie,
bref, ce que j'appelle familièrement à-plat-ventrisme. Le
pardonneur n'est pas un homme à plat vente. Le pardon n'exclut pas la
légitime défense, la légitime protection des biens légitimes, à plus
forte raison de la vie.
À quoi sert le pardon, alors, me direz-vous?
Il sert à ceci, qui est capital pour le changement du
monde, que si l'adversaire, le voleur, voire l'assassin,
découragé par votre calme mais ferme opposition à ses attaques, renonce
au mal qu'il voulait faire, vous ne le poursuivrez pas de votre
rancune, parce que vous n'aurez pas de rancune, vous aurez brisé le
cycle infernal de la vengeance sans fin (Rév d'Arès
27/9) qui gouverne le monde pour le monde avec ses
lois, ses cours de justice, ses
polices de répression et de mise au pas, ses guerres d'agression ou de
rétorsion, etc.
|
30Avr08 81C34
Je ne suis pas d'accord avec les parallèles que vous faites entre le
bouddhisme et La Révélation d'Arès. Par
exemple, le bouddhisme n'attribue pas à l'âme
le rôle de sauver l'homme des ténèbres
comme le fait La Révélation d'Arès dans les
Veillées 4, 17 et 18. Dans le site généraliste que vous avez mis en
place le 11 avril [michelpotay.info] vous soulignez à plusieurs
reprises, et à bon escient, l'importance de l'âme
dans la perspective du salut. Quant à la réincarnation, il est clair
dans Le Livre (chap. V, versets 1 et 2) que
l'homme a une vie et une mort et non
plusieurs vies et plusieurs morts. Avec le bouddhisme on est sur une
autre planète, rien à voir avec nous.
Quant à Mark Boyle, il n'est recommandé nulle part dans La
Révélation d'Arès qu'on doit pouvoir voyager aux frais de la
charité publique.
Paul le Vigilant
|
Réponse
:
Que le bouddhisme ne parle pas de l'âme
comme La Révélation d'Arès en
parle, c'est plus que probable, bien que je ne connaisse pas assez les
écrits bouddhiques pour le vérifier. Mais quelle importance cela
a-t-il,
puisque Bouddha a montré la voie du bien,
que nous appelons pénitence, qui aboutit à la
création de l'âme, qu'on en soit ou non
conscient? Un athée qui aime son prochain, qui pardonne, qui fait la
paix, etc., est pénitent et à une âme
sans le savoir. Donc, Buddha a montré la voie de l'essentiel, que
rappelle La Révélation d'Arès: changer sa vie,
changer le monde.
La christianisme attribue une âme à tout nouveau né. La
Révélation d'Arès nous rappelle que ce n'est pas le cas,
parce que l'âme ne naît pas du ventre de la mère,
mais de l'homme déjà né,
c'est-à-dire déjà conscient du bien et du mal (Rév d'Arès
17/3-4). Cela signifie que l'âme
représente le rapport le plus intime avec le mouvement ou dynamisme que
doit avoir la vraie foi, ou si vous préférez, avec l'ascension
vers les Hauteurs du bien, que tout homme
a pour nature de rechercher, si l'obscurité ou le calcul (le
compte)
n'a pas trop voilé son regard spirituel inné. Dans la vie de foi fixe,
engluée dans les credos et le répétitif ritualiste, ce mouvement
n'existe pas ou n'existe que si le croyant a, hors la foi elle-même,
une active vie de bien, d'amour, de pardon, de paix, etc. L'âme
a une signification considérable dans la connexion qu'elle établit
entre l'homme et sa perspective spirituelle de re-création de soi.
C'est pourquoi l'âme peut recevoir d'autres nom.
Celui de mouvement ne serait pas impropre
mais trop vague. Dans Le Livre l'âme est
est appelée ha (Rév d'Arès xxxix/5-11), qui
montre bien que le Père n'est pas attaché aux mots fixes.
De plus, mais n'anticipons pas, il y a une entité collective,
résultante des forces que sont les âmes ou
has, une résultante que le Créateur
appelle polone (xxxix/12-13).
C'est pourquoi à la page "Espérance" de mon site michelpotay.info j'ai
mis l'image d'un vol d'oies dans le ciel, qui attend sa légende, que je
n'ai pas encore eu le temps de rédiger claire et lisible pour les
profanes. Cette légende dira que les distances fantastiques que les
oies peuvent parcourir, le mouvement
qu'elles peuvent faire, en groupe (polone) aucune
oie seule (âme ou ha) ne peut
le faire et pourtant elle a la même puissance de vol que chaque oie du
groupe.
|
30Avr08 81C35
Ah, culture quand tu nous tiens !
Les
philosophies orientales ont certainement un regard plus aigu sur cette
déviance humaine. Les enseignements de leurs grands sages nous portent
inlassablement vers la prise de conscience que, finalement, tous nos
comportements sont sous l’emprise de la culture, d’où la nécessité de
s’en affranchir pour s’ouvrir à la vraie liberté.
Jésus, au temps
où il sillonnait la Judée, n’était pas lui non plus soumis à la
culture, mais il s’y pliait pour faire passer son enseignement. La
culture était pour lui l’outil, le moyen de communication le plus
adapté en sa possession et en celle de ses frères pour les porter vers
plus de compréhension de la Parole Divine.
Même les animaux sont
soumis à leurs cultures, autant dire qu’elle était inhérente à notre
préexistence animale, et qu’elle est redevenue notre joug après
l'abandon de la Vie transcendante par Adam.
Chez nous, nous évoquons le péché et la pénitence
comme remède au péché.
Ces termes ont été largement brouillés par les religions, à tel point
que nos esprits occidentaux ont fait une distinction entre culture
(allant jusqu’à l’exalter) et péché comme inclination à corriger. Or la
culture est un conditionnement si fortement enraciné en nous qu’il
illusionne nos pensées et nos actes, qu’il fait par exemple sourire
l’athée et hausser les épaules de celui qui n’a pas pris conscience de
son addiction à sa culture.
La culture a bien des facettes, elle
peut être source de joies (légitimes), mais elle est aussi la porte par
où s’infiltre la peur. Untel recherche le pouvoir, Unautre recherche la
richesse ou la renommée, Unautre l’abri ou le confort. Ces quêtes
effrénées masquent en réalité notre peur ancestrale (animale), celle
qui est de perdre notre maîtrise sur ce qui nous entoure (êtres vivants
comme environnement) pour se retrouver à la merci de l’autre. La
culture devient un péché dès l’instant où nous perdons notreimage
et ressemblance avec Dieu.
Dieu qui est le Grand Déculturé par excellence.
Il
ne s’agit pas de vivre dans la position du lotus, le sourire de la
sérénité dessiné sur le visage. Il s’agit de s’efforcer de retrouver le
regard de Dieu, l’Œil qui n’a pas de fond’ et en même temps
l’Œil qui voit l’ongle qui
tombe (R.A XXXIV/10-11), une sorte de mouvement de va et
vient qui permet de garder toute sa vigilance.
La pénitence
qui est la recherche de la bonté, de l’amour, du pardon, de la paix, de
l’intelligence spirituelle est un acte de déculturation qui trouvera
son aboutissement en Éden restauré. En ce temps là, la peur aura quitté
le cœur de l’homme et il regardera son frère comme un autre lui-même.
Rien n’empêchera cette nouvelle espèce d’homme d’avoir une culture. Non
pas une culture jalouse, mais une culture ouverte, généreuse, libre de
toute entrave.
Francis N.
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01Mai08 81C36
Il me semble que celà
( l'insuccès de Mr Boyle) démontre simplement que la majorité des gens
attachent à l'argent et la richesse ( et donc à la reconnaissance
sociale) plus d'importance qu'aux autres valeurs.
À partir de là, le résultat n'est pas trop étonnant, bien que
très triste et pauvre au fond.
Même
si cette constatation n'est pas nouvelle, on dirait quand même que çelà
est en train de s'empirer. L'homme ne posséde plus ses richesses quand
il est possédé par elles.
Sans parler de la peur de l'étranger"
(alors vous pensez, un étranger pauvre de surcroît!) qui vient manger
le pain des "gentils travailleurs français".... Aïe, aïe, aïe!.. Dur,
dur de réveiller l'intelligence spirituelle avec de telles valeurs! Et
pourtant, Dieu sait s'il y en a un besoin urgent!
Autrement, bravo
pour votre site, qui, quoique fait de façon amateur avec vos petits
moyens a l'air d'être clair et conscis et la vidéo de présentation est
une excellente idée.
J'aurais justement une petite question conçernant votre site:
Avez-vous l'intention d'insérer quelques passages de La
Révélation d'Arès ( et éventuellement du Livre) pour aider le
lecteur à comprendre encore mieux vos propos?
Pour des raisons de copyright, celà vous est plus façile à vous qu'a
personne d'autres, il me semble.
Olivier G
|
Réponse
:
Pour mon site généraliste michelpotay.info j'ai l'intention de faire
plus que de mettre "quelques passages de La
Révélation d'Arès". J'y placerai La
Révélation d'Arès
en entier, mais dans la présentation sur laquelle je travaille
actuellement pour qu'elle soit plus facile de consultation à la fois
sur le net et sur le papier.
Il faut être patient, c'est un très
gros travail et je n'ai malheureusement pas que cela à faire.
L'expérience de trente-quatre ans m'a démontré que les profanes et
autres incroyants ne lisent pas La Révélation d'Arès,
dont
le langage les rébute, leur est même incompréhensible, mais ils
acceptent parfois de lire un mémo explicatif. Ce mémo, c'est ce site
généraliste, que je viens d'installer à l'usage des profanes pour
lesquels ce site a été conçu justement.
|
01Mai08 81C37
[Vous frère Michel
dites:] "La réincarnation n'existe pas. Un point c'est tout". Voilà des
propos qui peuvent être considérés comme une erreur prophétique sortant
du cadre de La Révélation d'Arès. Par
comparaison, "Allez
enseigner les nations" a été une erreur prophétique car la mission de
Jésus n'était que de "délier les juifs du temple". Idem pour le "Jésus
n'est pas Dieu" du Coran, car la mission de Mahomet était de convertir
des païens et non de provoquer les chrétiens.
Aujourd'hui, les
bouddhistes et les hindouistes sont en droit de se sentir insultés par
frère Michel qui se met dans le rôle d'un prophète universel, ce qu'il
n'est pas. Prudence, frère Michel ! Chaque pas que vous faites entraine
le pas de tous les pèlerins d'Arès à votre suite.
[...]
Malgré ce qui est écrit là, soyez assuré de mon total soutien, frère
Michel.
Jacques P.
|
Réponse
:
Voilà ce que dit le Créateur par La Révélation d'Arès à propos de la
réincarnation:
L'homme fou compte
les vies,
alors que l'homme n'a qu'une vie.
La tête du ver morte, la queue souffre,
mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort vieille.
L'homme a une seule mort...
Haoua (Ève) ne
pleure qu'une fois (v/1-2).
Je
ne commets aucune "erreur prophétique" et je n'insulte personne en
rappelant cette Parole qui dit clairement que la réincarnation n'existe
pas.
Par ailleurs, la Vérité étant universelle,
je suis universel comme tout prophète.
C'est ma mission pratique, temporelle, parce que ma vie d'homme est
limitée par le temps, qui est limitée à une aire culturelle
particulière de l'humanité (Rév d'Arès 5/5-7),
mais ceux
que le Père appellera pour prophétiser hors de cette aire-ci ne diront
rien d'autre que ce que je dis, mais ils le diront seulement à travers
des mots préparés par la Sagesse pour être compréhensibles hors de la
famille d'Abraham.
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01Mai08 81C38
Pour préparer une
éventuelle deuxième tentative, Mark Boyle pourrait peut-être prendre
contact et conseil auprès de Mathilde et Edouard Cortès, un couple de
jeunes gens qui viennent de parcourir à pied, en guise de voyages de
noces, les presque 6000 km entre Paris et Jérusalem, "vivant d’amour et
de ce que les gens leur [ont offert]".
Votre entrée sur l'aventure
de Mark Boyle m'a en effet fait penser à cette aventure des Cortès,
dont j'ai eu connaissance l'été dernier, par hasard, dans un journal.
J'avais été touchée par le double sens qu'ils donnaient à leur marche.
Pour eux: "En route, les épreuves et les joies ne manqueront pas et
seront à l’image de l’engagement du mariage qu’ils prennent.", et pour
les autres: "Symboliquement, cette longue marche se réalisera pour la
paix dans la région du Proche-Orient." [...]
Il y a eu, il y a en
ce moment et il y aura encore des centaines d'aventures de cette sorte,
plus ou moins médiatisées, abouties ou non. Lorsque j'était plus jeune,
ce genre d'exploit humain et/ou sportif me fascinait, j'avais à la fois
l'envie de faire pareil, et l'intuition que vécu de l'intérieur, cela
devait être vraiment très dur, pas toujours rose, et qu'au bout de peu
de temps je me demanderais: "Mais qu'est-ce que je fais là ?".
Un des grands enseignements de La Révélation d'Arès
pour moi a été la certitude que le véritable exploit, l'aventure
humaine, le dépassement de ses limites, ne sont pas réservés à ceux qui
en ont l'audace et/ou les moyens, mais sont à réaliser par chacun, à
chaque instant, à sa propre mesure.
Cette aventure, c'est notre pénitence,
qui n'a pas besoin de grands espaces, de conditions extrêmes, ni de
journalistes au départ et à l'arrivée. Je ne méprise pas les grandes
expéditions porteuses de sens, mais à présent je respecte tout autant
les efforts d'un homme pour être patient et doux
quotidiennement avec sa belle-mère, ou ceux d'une femme pour dépasser
sa timidité et son respect humain en demandant aux gens de la rue s'ils
pensent avoir une âme.
Caroline
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01Mai08 81C39
J'apprécie énormément la qualité formidable des commentaires qui
illustrent cette entrée de votre blog.
Il
se trouve que bien des sujets qui y sont abordé me concernent très
particulièrement, et bien que votre blog ne soit pas un forum, je prend
la liberté d'en parler.
J'apprend que la polone (Rév d'Arès xxxix12-13)
est le nom donné par le créateur à l'âme
collective, dont je mesure très souvent l'existence, que ce soit au
travers de coïncidences (Ex: Je pense à un sujet, et je constate qu'il
est abordé ailleurs peu après), phénomène que l'on pourrait nommer
synchronicité (mais pas dans le sens psychologique du terme), où même à
travers une osmose étrange que l'on ressent avec ses semblables, même
lorsqu'ils sont éloignés.
J'ai même constaté que certains sujets
de réflexion que l'on développe intérieurement, sur des sujets divers
(Société, spiritualité, etc.), surgissent un peu plus tard dans les
débats publics émergeants.
C'est un peu comme si nous écrivions
tous ensemble, au jour le jour, l'avenir de notre monde, sans que nous
en ayons explicitement conscience, à l'aide d'un outil privilégié qui
serait la pensée.
Ce mécanisme mérite que l'on s'y arrête, car il
représente bien une volonté collective inconsciente et agissante, qui
dépend étroitement de notre élévation spirituelle, dans la mesure où
la polone matérialise la sommation de nos
volontés. Par
ailleurs, si elle est correctement conscientisée et utilisée, elle peut
très efficacement constituer un contre pouvoir, contre le mauvais,
pourvu qu'elle soit correctement orientée.
Bien évidemment, cette âme collective ne
nous dédouane pas de l'action, qui inscrit nos aspirations dans la
matérialité.
Concernant
le bouddhisme, je n'ai pas lu dans les commentaires une référence au
fait que le bouddhisme tibétain se différenciait d'autres variantes,
par le fait qu'il affirme clairement l'existence de la réincarnation
(Vies successives, dans différents corps chaque vie qui commence
portant les stigmates ou les bénéfices des erreurs ou des bonnes
actions effectuées dans les vies précédentes), alors que d'autres
formes de bouddhisme parlent de métempsychose (Idem réincarnation, mais
avec des passage dans des corps d'animaux).
Or, notre créateur a clairement dit à frère Michel que l'homme
n'a qu'une vie (Rév d'Arès v/1).
Pourquoi
cela me concerne-t-il personnellement? Parce que dans mes jeunes
années, révolté de voir les injustices qui m'entouraient — je
parle ici ce celles provoquées par l'homme, mais aussi de celles liées
à l'infortune de certains individus (Accidents, maladies,
etc.) —,
j'avais tout naturellement pensé que le bouddhisme tibétain donnait une
réponse limpide à tout cela: Les victimes recevaient la punition des
fautes effectuées dans leurs vies passée, et les plus chanceux
n'étaient en réalités que ceux récompensés des efforts menés à bien
dans leurs vies passées.
L'injustice devenait explicable, donc
acceptable, et j'avais trouvé une raison à l'existence des
invraisemblables disparités que je rencontrais dans ma vie de tous les
jours.
Lorsque j'ai pris connaissance du livre, le choc a était
rude (J'insiste ici pour dire que rude n'est pas un vain mot), ma
vision admise des choses a complètement basculé, et je me suis retrouvé
dans une tristesse profonde, car les injustices que je constatais
n'avaient plus aucune explication, et que la vie, vue de mon point de
vue, redevenait horriblement arbitraire. Selon qu'un humain soit né
juif à l'époque du nazisme, ou dans une famille aisée à une autre
époque, il avait droit à l'horreur ou au bonheur.
De ce point de vue, j'ai vécu le bouddhisme tibétain et sa philosophie
comme une bien triste aventure.
Il
y a d'ailleurs des questions pour lesquelles je n'ai toujours pas de
réponse: Comment expliquer que des peuples qui vivent en paix avec la
nature et ce qu'ils appellent "Le grand esprit", en les respectant, se
voient un jour chassés de leur terre, bafoués et assimilés, sans
qu'aucune protection ne leur soit accordée (Voir à ce sujet la vie des
hopis).
J'en ai déduit que l'humanité était une entité qui devait
s'autodéterminer globalement, et qu'elle ne pouvait échapper de ce
destin. Pour moi, et à ce jour, la seule possibilité d'un avenir
durablement heureux passe par une prise de conscience planétaire, d'une
paix universelle instaurée par tous les
humains.
Aucun
avenir ne peut être envisagé avec sérénité, s'il subsiste quelque part
sur la terre, un groupement humain qui n'ait pas pour principe premier
le respect du frère.
À propos du commentaire de 81C17 de
Philippe, je peux témoigner en connaissance de cause que de déficit en
sérotonine peut provoquer de graves troubles, et cela indépendamment de
toute activité spirituelle, et même au grand détriment de celle-ci.
J'ai
pour ma part eu le malheur de vivre avec les symptômes suivants:
Désespoir permanent, attitude suicidaire, fatigabilité musculaire et
crampes, douleurs diffuses, idées noires, hallucinations auditives,
trouble de l'attention et trouble de l'apprentissage, troubles
importants de la mémoire, troubles du sommeil, etc.
J'insiste pour
dire que toutes mes prières n'y ont rien changé, mais il est vrai que
les outils me permettant de sortir de l'état qui était le mien étaient
à ma disposition, pourvu que j'en aie eu connaissance. Avec le temps,
j'ai également compris que mon état n'était pas une épreuve envoyée par
le Ciel.
J'affirme également que celui qui n'a jamais vécu
durablement dans un tel état de santé reste souvent incrédule face à ce
qu'il considère souvent comme un laisser-aller ou un manque de volonté.
La réalité est tout autre, et la preuve de la pathologie se trouve dans
le cerveau, au niveau des neurotransmetteurs.
Je m'en suis sorti en prenant durablement [tels et tels remèdes ...]
Tout
cela pour dire qu’il existe parmi nous des individus ayant des
problèmes de santé importants, et qu'il est impératif qu'il soient
soignés afin de poursuivre leur voie dans de bonnes conditions.
Concernant
les pédophiles, et criminels chez lesquels on retrouve le déficit de
sérotonine, un homme politique a proposé un dépistage précoce des
déviances, afin de permettre un suivi thérapeutique. Le tollé général
qui a suivi, ainsi que les accusations d'eugénisme*, prouvent une fois
de plus, si besoin était, que tant que les hommes feront passer leurs
dogmes avant le frère, nous avancerons à pas d'escargot. [...]
Thierry B.
Note du blogger. *Eugénisme, mot peu
fréquent: Étude et/ou mise en œuvre de méthodes susceptibles
d'améliorer les caractères propres des populations humaines comme étant
à tort ou à raison fondée sur les connaissances acquises en hérédité
|
Réponse
:
Tous les humains, quels qu'ils
soient, y compris ceux apparemment considérés comme étant en bonne
santé, tous les humains sont malades, malades du péché
général chacun à sa façon. La maladie biologique n'est qu'une forme du
mal généré par le péché, une forme parmi
d'autre formes: égoïsme, violence, haine, guerre, vol, mensonge et
beaucoup d'autres maladies de l'homme.
Celui
qui souffre d'un déficit en sérotonine est malade à sa façon, moi je le
suis à la mienne, Untel l'est à la sienne, Untelle de même, etc.
C'est
donc à des malades capables de se rendre compte de leur responsabilité
dans cet état pathologique que le Créateur envoie une fois de plus sa
Parole à Arès en leur disant: le remède, c'est la pénitence.
Vu sous cet angle La Révélation d'Arès
est un message assez rébarbatif ou rebutant, suggérant
une réparation difficile — par l'effort sur soi — du mal causé
par le péché, mais ce n'est pas
moi qui ai écrit La Révélation d'Arès.
Ce sera la gloire du petit
reste auquel vous venez vous
rattacher que d'acquérir l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12)
de guérir le monde par la pénitence.
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02Mai08 81C40
Finalement, ce beau discours sur le dépassement de soi et
le changement de la vie et du monde
vient d'un bourgeois bien rangé, frère Michel, et ses disciples, tous
bons citoyens comme-il-faut. Bouddha c'était autre chose! Un total
refuznik, qui dormait à la belle étoile, poursuivi par les milices des
rajahs, vrai, authentique anarchiste. Je vous ai rencontré une fois
dans la rue, ou plutôt on m'a dit: "Ce vieux monsieur très bien là-bas,
c'est le frère Michel." "Non?" "Si, si! Ce vieux qu'on prendrait pour
un retraité bien convenable, c'est le témoin de La
Révélation d'Arès."
"Non?" "Si!" J'ai eu des doutes, pas que vous étiez
Michel
Potay, mais que vous étiez l'homme qui a reçu et qui a édité La
Révélation d'Arès.
Mais
on a beau crier: "Ce bourgeois, vous n'allez pas croire ce qu'il
dit???!!!" Le club des victimes du rêve se forme. En apprenant les
persécutions dont vous êtes victime: La chasse aux sectes, les impôts,
le massacre par les journalistes, on a évidemment envie de tonner
contre les bourgeois qui n'aiment pas le bourgeois que vous êtes,
Monsieur Potay, mais cette persécution fnalement vous sert plus qu'elle
ne vous nuit.
Même chose pour Jésus. S'il n'avait pas été
crucifié, je vous parie qu'il serait oublié depuis longtemps. Les
"anti-secte" se nuisent plus qu'il n'imaginent, mais ça les excite sur
le moment.
Nous finissions une époque économiquement faste pour
entrer, c'est évident, dans des temps économiquement difficiles. Nous
aurons bientôt froid, faim et nous serons malades, nous ne pourrons
plus circuler faute de carburant. C'est sûrement à ce moment-là que vos
Pèlerins d'Arès seront l'avant-garde existentialiste des temps
difficiles comme le christianisme a été à l'avant-garde du réconfort
dont avaient besoin des Romains en déclin.
Comme Sartre après la guerre,
après le désastre, vous inventez le renouveau existentiel par la rêve
d'un monde changé. Comme Lévi-Strauss après
la guerre vous
ré-inventez la bonne façon de découvrir sous le désastre social qui
nous guette — les avantages acquis ne le seront plus acquis
longtemps faute de
financement — leurs souterrains secrets, ceux de la déception ou même
du désespoir.
Laure T.
|
Réponse
:
Vous n'êtes pas croyante, mais si
votre analyse de la situation morose qui attend cette société est
bonne, le mouvement des Pèlerins d'Arès réussira. Qu'importe qu'il
réussisse sans que le monde croie à La Révélation
d'Arès, parce que celle-ci dit bien que l'essentiel est
que le monde finisse par changer,
parce que cela seul est la Vérité (Rév
d'Arès
28/7).
Le Père ne m'a pas dit: "Le monde devra changer en proclamant comme
vraie et glorieuse la Révélation que je te donne avec des étendards où
Mon Nom sera brodé de fil d'or et la foule en génuflexion sur leur
passage," mais il dit simplement que "la Vérité,
c'est que le monde doit changer." Rien de plus.
De même, il n'a pas dit: "J'interdis que des "bourgeois convenables"
fassent changer le monde.
Le mondre ne devra changer que par la mission de refuzniks vociférants,
à la barbe farouche et aux fringues repoussantes, poursuivis par les
polices des rajahs." Si le monde change par les "bourgeois
convenables", n'est-ce pas mieux que de ne pas le voir changer du tout?
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02Mai08 81C41
Il
y a des oies [réponse au commentaire 81C34] plus ou moins adroites,
plus ou moins vives, courageuses, entreprenantes mais ce que
perçoit l’intelligence, c’est la grâce, la
beauté, la détermination du vol.
"Mon
message est de dire que nous devons revenir à une période où les portes
étaient ouvertes et à un mode de vie plus communautaire," a déclaré
Mark Boyle à la BBC.
Ce qui lui a peut-être manqué pour être
correctement perçu [à Calais en France, où sa mission a échoué],
au-delà des difficultés de la langue, n’est-ce-pas un groupe d’oies?
Annie J.-L.
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03Mai08 81C42
Je
crois que des lecteurs de ce blog — on se demande pourquoi ils
lisent ce blog, d'ailleurs — comme Laure [81C40] ne voient pas ce qu'il
y a d'authenticité = grandeur et de contre-bourgeois
dans
votre choix de vous exprimer par un blog sur l'internet. Les bourgeois
sont des gens qui essaient par tous les moyens d'entrer dans le cercle
des esprits comme-il-faut pour être lus par les gens bien vus du côté
des grands éditeur et du grand public, les gens qui achètent les livres
qui rapportent et dont on parle dans les journaux. L'internet, surtout
les sites improvisés comme les vôtres, c'est le bloc-note du pauvre.
Je
suis passé à la Bibliothèque Nationale voir les bouquins que vous avez
édités. Il n'y a même pas votre nom sur les couvertures aussi peu
étudiées que possible pour plaire à la bonne société. Vous êtes
absolument l'anti-Mauriac, l'anti-Sagan, l'anti-Bernard-Henri Lévy,
l'anti-Sollers, ou l'anti-Assouline pour parler d'écritures
bourgeoises, encore qu'Assouline vienne de publier un bouquin contre
Wikipedia qui vous ferait plaisir, puisque vous abhorrez Wikipedia, à
propos de laquelle il dit mot pour mot ce que vous dites vous-même:
"Dans Wikipedia, c'est le dernier qui a parlé qui a raison, l'expert
autoproclamé qui ne sait rien, jusqu'au prochain. Et ça passe pour une
source encyclopédique?"
Cette Dame Laure cherche à vous diminuer comme tous les gens qui ne
vous aiment pas sans savoir pourquoi.
Si
vous étiez un "bourgeois convenable" vous ne parleriez pas de Mark
Boyle, ce type d'homme ne fait pas gagner un Euro (les journaux n'ont
pas parlé de lui en France, donc rapport = zéro) et
vous
parlez du Dalaï Lama d'une façon qui ne convient pas du tout au bon
catholique bourgeois qui fait retraite dans un couvent où un "père" lui
fait entendre que la réincarnations existe dans la Bible mais que chut!
c'est pour les initiés (Ça m'est arrivé). Un bon bourgeois va aussi
faire un stage dans un monastère bouddhiste pour avoir l'air d'un
audacieux aventurier de l'esprit et être photographié en robe rouge
bordeaux, il affiche le Dalaï lama comme il affiche Che Guevara dans la
chambre de ses gosses, mais il ne parle pas d'eux en termes de réforme
intérieure de l'être et de germes des patates qui nourriront le monde
un jour.
Dans les dîners bourgeois on parle de surveillance de tel
ou tel courant mystique par l'ONU, de la débilité de George Bush, de la
vulgarité de Nicolas Sarkozy et de la puérilité de Carla Bruni, de
conflits d'idées officiellement déclarées idées, de guerres de position
métaphysiques qui ont fait l'objet de conférences à Science-Po, on ne
parle pas de La Révélation d'Arès, sauf
pour hausser les
épaules en ayant l'air de connaître ou pour s'indigner (la très
bourgeoise ADFI est contre) en demandant d'une voix étonnée et lasse:
"Ça existe encore, ce truc-là?" Et surtout vous n'êtes pas du
tout de bon conseil pour la carrière des enfants, vous êtes donc bien
l'ennemi du bourgeois. Dame Laure se veut anti-bourgeoise, mais elle
sonne faux. C'est une cloche fêlée. Elle est plus bourgeoise au-dedans
que le bourgeois que vous êtes au-dehors. J'espère que ce que je dis
n'est pas trop méchant?
Bertrand B.
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04Mai08 81C43
Cette discussion
autour du manque de sérotonine et des troubles mentaux qui en découlent
est intéressante, même si ce n’était pas le sujet de départ de cette
entrée de Blog (commentaires 81C17 et 81C39).
Pour l’avoir vécu,
je sais que dans un état dépressif, le corps ne répond plus du tout aux
appels du cerveau et de la volonté. il y a une "cause" au niveau de la
chimie du cerveau et de ses neurotransmetteurs déficients. C’est prouvé
scientifiquement.
Mais la cause première n’est-elle pas plutôt bien souvent humaine?
Outre les décès et les ruptures comme causes évidentes, le manque de
connaissance de soi-même?
L’absence de communication et d’affection en particulier au moment de
l’enfance et de l’adolescence?
Et aussi dans la vieillesse le manque de sens donné à la vie, l’absence
du sens de l’effort, qui donne goût à la vie?
Sans
parler du mal qui irradie (par le mensonge et la guerre permanente que
les hommes se livrent depuis la nuit des temps) ce mal qui frappe au
hasard?
Ce qui est sûr, c’est que le vide qu’on ressent dans ces moments est
immense. C’est peut-être un avant-goût des ténèbres
glacés,
quand notre corps ne sera plus et que notre esprit souffrira de ne plus
avoir de prolongement charnel et actif à sa pensée, sachant que c’est
l’action juste qui apporte la joie. Cela me fait penser à un abîme sans
fond, on se sent comme déjà mort.
Mais, vous avez raison, frère
Michel de dire que nous sommes tous malades ou que nous le serons tous
d’une manière ou d’une autre, visible ou pas — le mal prenant
des
formes extrêmement variées, entre autres au niveau de la maladie — à
cause du péché récurrent dans le monde et que le seul moyen de vaincre
le mal généralisé, c’est de changer en bien.
Quel
que soit l’état physique ou psychologique dans lequel on se trouve,
tant qu’on est vivant on peut agir de manière juste et bonne, à son
niveau ne serait-ce qu’en orientant sa pensée vers le Bien,
avec la réflexion, la volonté et la mesure.
Je sais maintenat qu'il ne faut jamais se décourager, ne pas perdre sa
paix, quoi qu’il advienne et la Vie revient
toujours encore plus belle au bout de l’effort.
Françoise L.
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04Mai08 81C44
Lorsque
le Créateur vous fait subir la conflagration surnaturelle de l’automne
1977, il fait défiler sous vos yeux les corps "brancardés" des
prophètes (Notes et Réflexions, 2e théophanie), dont vous évaluez le
nombre à plus de cent. La voix vous dit ensuite: "Redoutable le sort
des prophètes!"
En lisant tous les commentaires de votre blog sur
cette entrée #0081, un point commun aux différents prophètes ou
messagers, devrait nous éveiller, nous pèlerins d’Arès, à une
conscience personnelle mais aussi collective.
En effet, tous les
hommes qui ont donné au monde un message d’Amour, de Paix, de Liberté
et d ‘Intelligence spirituelles, inspirés ou non du Créateur, ont en
partie ou complètement échoué, par une prise en main des écritures et
applications des messages du roi blanc et
du roi noir de leurs contemporains.
Mais
vous, vous êtes le messager fort du Créateur. Vous êtes son
représentant vivant, aimant, écrivant, enseignant,
car votre parole est Sa Parole.
Les moyens médiatiques dont vous disposez sont certes infimes au sens
matériel du terme, mais au sens spirituel, ils sont Universels.
Cette
source pure protégée, car vos écrits sont de votre main, mais aussi
copyrightés, font de vous un prophète encore plus responsable du sens
spirituel du message que le Créateur, nous a donné à tous hommes et
femmes du temps qui vient. Ainsi, vous nous permettez à nous tous
croyants, incroyants, autres de comprendre un peu mieux comment
réaliser notre rôle de pénitent pour
l’Éternité.
Nous, assemblée de frères et sœurs aussi variés que
les reflet des roches, devrons par notre moisson,
par notre pénitence,
par nos actions pensées, mesurées, sages et patientes, garder le cap
que vous nous enseignez, afin de ne pas trahir ce message ni son
messager.
Pour qu’enfin La Vérité éclate au grand jour d’Éden!
Le changement du monde promis et nous,
notre promesse sera de ne jamais faire de La
Révélation d’Arès et du message qu’elle porte, une religion.
Ensemble,
avec nos "sacs à dos" d’Amour, de Paix, de Pardon, de Liberté et
d’Intelligence spirituelles, nous pouvons monter sur la Montagne
Sainte,
chrétiens, musulmans, bouddhistes, agnostiques, athées, scandalisés et
cela sans aucune religion, si ce n’est celle de la Liberté spirituelle.
Alléluia.
Fairyhand.
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05Mai08 81C45
Votre blog est
surprenant par ce qu'on peut y lire jusqu'à l'hilarité qui m'a saisi en
lisant le commentaire de Bertrand [81C42], sa démonstration étant si
percutante et implacable.
Ma fille (14 ans) aurait dit: "Quelle leçon de «casse»!"
Je dis: "Quel discernement!"
L'amour évangélique n'interdit pas de dire les choses telles qu'elles
sont, fussent-elles difficiles à entendre.
J'espère que le Père compte déjà Bertrand dans les rangs de son armée
d'apôtres, ou qu'Il l'y comptera bientôt!
Patrick B.
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05Mai08 81C46
L’année dernière, à peu près à la même époque, j'ai apporté La
Révélation d’Arès à la bibliothèque de la communauté
bouddhiste résidant à côté de Montignac en Dordogne.
Il
y a 30 ans environ, j’avais été attirée par cette philosophie, ayant lu
des ouvrages, rencontré des hommes et des femmes dans ce chemin, et
j’avais trouvé une grande recherche de bonté et de sagesse dans ce que
j’entendais et lisais. Voulant me rapprocher de cette viespirituelle —
je sortais de 10 ans d’athéisme — et sachant qu’un grand lama
Rimpoché proche du Dalaï Lama allait arriver dans ces lieux
fuyant
les persécutions du Tibet, je pus d’avance obtenir de le rencontrer.
Cet
homme rayonnait d’amour, de douceur, de paix et de
sagesse. Nous
avions un traducteur présent à l’entretien. J’avais préparé beaucoup de
questions. Il répondit à toutes avec une grande connaissance des
problèmes humains et ce fut un étonnement pour moi. Cet homme me parla
du bien et du mal et du danger que la situation actuelle faisait peser
sur le monde. Cependant, la solution pour qu’un nombre suffisant
d’hommes de bien puissent faire basculer l’humanité vers le bonheur et
que la paix s’installe dans le monde définitivement, existait: Pour lui
c’était le chemin qu’il avait choisi. Il me raconta donc son
expérience d’avoir passé un grand nombre d’années dans une grotte,
méditant dans le dénuement et l’ascétisme et vivant de la charité de
ses semblables, il me parla de ses réincarnations successives.
Je sortis
de cette rencontre très impressionnée par cette énorme capacité de
dépassement par amour pour le monde. Je rejoignis mon mari et mon jeune
fils (Nous étions en vacances dans la région). En les voyant tous les
deux et malgré le choc d’avoir rencontré un homme exceptionnel,
je sentis que la voie de l’ascétisme n’était pas la mienne,
que
rien ne pouvait remplacer l’amour que j’avais pour eux et la vie de
tous les jours — J’ai gardé dans ma chambre une sculpture polychrome de
la mère de Bouddha avec Bouddha enfant sur ses genoux, le protégeant de
ses deux mains sur sa tête.
Donc, je continuais à chercher
une voie qui inclurait toutes les formes d’amour. Après avoir compris
que Mouhamad était certainement un prophète
comme Jésus, je découvris par hasard, quelques années
plus tard, La Révélation d’Arès, le prophète
Mikal et la Beauté de la Parole: Toi,
homme Michel, vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant
toutes mes assemblées pour montrer où est Ma Volonté (Rév d’Arès 38/9).
Marie-R. J.
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05Mai08 81C47
Je joins à mon propos
un article du très sérieux journal "Ouest-France"* paru ce weekend. Cet
article justifie le sacrement de confession — pire scandale
contre les faibles (Rév d'Arès 30/15) — par une apparition de
Marie datant de trois siècles.
Or, vous aussi, vous contestez la réincarnation en vous appuyant sur
une révélation.
Alors,
question: Comment fait le profane, qui n'y connait rien en révélation,
pour distinguer une bonne révélation d'une mauvaise, un prophète d'un
charlatan? Cette question, je vous l'assure, je la pose depuis très
longtemps à Dieu.
Jacques
Note du blogger: *L'article
en question titre: "Un Nouveau Lourdes Célébré En Provence. À Notre
Dame du Laus dans les Hautes Alpes l'église catholique officialise un
nouveau lieu d'apparitions, trois siècles après..."
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Réponse
:
La réponse est simple. Elle a
déjà été donnée il y a deux mille par Jésus, en gros: "C'est au fruit
qu'on reconnaît l'arbre. Voyez vous-mêmes: Des aveugles deviennent des
voyants, des bons fruits, et vous dites que c'est par Satan?"
Et
moi, frère Michel, je dis de même: "C'est au fruit qu'on reconnaît
l'arbre. Voyez vous-mêmes, des cyniques deviennent des hommes de cœur,
des hommes mauvais se mettent à être bons, des menteurs cessent de dire
des mensongesi, et vous ce serait l'œuvre d'un charlatan? Alors, que la
terre soit demain couverte de charlatans!"
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06Mai08 81C48
De toutes les entrées
de blog que vous avez publiées, je crois que celle-ci [0081] est la
première où je le me suis dit: "Là, je ne comprends pas votre
affirmation que le Dalaï Lama ferait un excellent Pèlerin d'Arès (la
question de la réincarnation n'étant pas un obstacle majeur)."
Je dis cela, parce que, à peu près à la même époque où j'ai
découvert La Révélation d'Arès
en allant à "L'Œil s'ouvre" [grande mission à Paris en 1988, 1989 et
1990] au printemps 1989, j'étais, quelques mois avant, allé écouter le
Dalaï Lama au Zénith (si je ne me trompe). Mais son message, même
venant d'un homme de cette envergure, m'avait laissé quasi indifférent.
Alors, qu'après vous avoir entendu au cirque d'hiver, j'ai aussitôt
acheté le livre. Et depuis je ne suis pas plus intéressé que ça à ce
boudhisme.
Alors il me faut me renseigner sur le boudhisme!
Et
puis, c'est réconfortant de savoir que vers l'Inde ou partout où il y a
de vrais boudhistes ils s'efforcent aussi de vivre spirituellement.
Merci pour cet éclairage.
Jean-C. C.
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Réponse
:
Mon entrée 0081 ne dit pas qu'il faut être bouddhiste.
Tout ignorer du bouddhisme ne compromet en rien votre heureux état de pénitent
et de moissonneur de pénitents
selon La Révélation d'Arès.
Dans cette entrée 0081 je rappelle seulement qu'il est intéressant, au
passage, de noter que dans le monde d'autres hommes que nous, Pèlerins
d'Arès, prêchent le Bien et comprennent que
le mal ne sera vaincu que par la pratique du bien, pratique que nous
appelons pénitence.
Ceci
dit, les Pèlerins d'Arès apportent un plus d'une ampleur capitale et
incomparable: La vérité toute fraîche revenue du Créateur, régénérée,
permettant de relire des enseignements anciens usés, gâtés, réduits par
le temps, les oublis, les censures et les déformations, l'enseignement
de Bouddha par exemple, momifié en religion ici et
là comme
dans le bouddhisme tantrique tibétain. Il semble, ai-je fait remarquer,
que le Dalaï Lama s'efforce de faire ressortir le souffle fondamental
du Bouddha par-dessus les particularismes du tantrisme tibétain.
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06Mai08 81C49
Sérotonine
ou "chosetonine" (quel humour!), niveau un peu bas...peut-être. J'ai
connaissance d'un chercheur américain, Olds, qui a implanté une
électrode dans le cerveau d'un rat pour étudier l'effet de la
stimulation électrique de certaines zones sur son comportement.
Électriquement, il savait déjà provoquer, au choix, la fureur, la
crainte, la torpeur, l'apathie, etc. Un jour, le rat s'est comporté de
manière bizarre, tout à fait inhabituelle et loin de fuir l'homme, il
revenait avec obstination à l'endroit où Olds avait déclenché la
stimulation: Apparemment, il "jouissait", était au "paradis", pour
reprendre le mot du docteur Lévy de Léningrad (russe qui ne s'encombre
pas de parti-pris spiritualiste).
Bien d'autres chercheurs ont
appris aux animaux, même à notre "cousin" [le singe?], à s'auto-exciter
en appuyant eux-mêmes sur la pédale qui déclenche l'excitation
électrique du cerveau. Ils ont constaté que ces orgasmes électriques
dépendent des hormones sexuelles [...] C'est vrai que du rat au singe
et à l'homme il y a un grand pas.
Le commentateur précédent
signe Fairyhand. Est-il anglais? Olds, un américain...Lévy, un russe...
Ce qui me frappe, c'est l'absence de commentateurs US (votre site) tel
Mark Boyle réexpédié illico presto en Angleterre. Quand, en 1895,
Gustave Le Bon publia son livre "La Psychologie des foules", ses idées
furent ignorées. Pourtant, dès la préface il écrivait: "Lorsqu'un
certain nombre d'hommes sont rassemblés, on observe que leur ensemble
constitue une âme collective (commentaire 39) puissante mais
momentanée". D'où ma question: n'y a-t-il pas en France un esprit de la
"nation" — "Une vraie nation se forme même avec des
ethnies
très différentes pourvu que la géographie et l'histoire les rassemblent
pendant suffisamment longtemps" (André van Lysebeth) — qui "domine"
l'individu comme il en existe un en Angleterre et tel que Mark Boyle a
subi "un phénomène de rejet" typique? Etc, etc.
Belge et fan de
Sardou, un autre Aime, M comme Michel... je chante : "Je ne veux que ce
qui s'offre: Un verre de vin, une cigarette un sourire. Pas ce qu'on
met dans les coffres: Les avoirs des avares, les saphirs (pièce de
cuivre ?). Je ne veux que ce qui s'offre au fond des yeux des filles
quand elles ont du plaisir. Et l'amitié se donne comme l'air qu'on
respire".
Fabian
|
Réponse
:
Ce commentaire s'éloigne du sujet, mais il cite Mark Boyle.
Pour répondre à votre question sur la "nation", je rappelle que par le
mot nation, si c'est à ce terme
vous pensez, La Révélation d'Arès désigne un
ensemble d'hommes liés par une même aspiration à la vie spirituelle,
une même pratique du bien. Rien à voir avec
'l'esprit de la nation en France" dans l'état actuel des choses.
Concernant l'excitation du cerveau par l'électricité ou la sérotonine
ou tout autre agent d'excitation, je rappelle que La
Révélation d'Arès s'adresse à des humains qui subissent un
nombre considérable d'excitations qu'elle appelle tentations,
pas seulement sexuelles et normales entre époux,
mais d'autres sortes malfaisantes, criminelles, perverses, malhonnêtes,
etc. La pratique du bien, la pénitence,
propre à l'homme seul (les animaux en sont incapables), est l'effort,
qui peut
être très difficile jusqu'à l'héroïsme, de
surmonter ces tentations.
C'est cela,
la gloire de l'homme.
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09Mai08 81C50
Présentation par le blogger: Voici un
extrait de magazine que m'adresse
un frère, le témoignage d'une expérience réussie, une intéressante
comparaison avec l'expérience ratée de Mark Boyle:
ZENIT - Le monde vu de Rome
Service quotidien – 09 avril 2008 - 5788 km à pied : Vivre la
pauvreté est accepter d'avoir besoin des autres.
Entretien avec Edouard et Mathilde Cortès
ROME, Mercredi 9 avril 2008 (ZENIT.org) - "Nous avons choisi de
nous abandonner totalement dans les mains des hommes et de Dieu pour
élargir notre coeur. Pauvres,
nous le sommes devenus parce que nous attendions tout des autres."
Après un pèlerinage à pied
de près de 6000 kilomètres, de Paris à Jérusalem, Edouard et Mathilde
Cortès sont de retour. Ils
expliquent pourquoi ils ont choisi de faire ce pèlerinage et comment
ils l'ont vécu.
Zenit - La décision de faire ce pèlerinage en
mendiants a profondément
interpellé les gens. Elle
était un peu vu comme « une folie. Avez-vous regretté cette
décision ?
E. et M. Cortès - Nous sommes partis à pied, sans argent, sans
téléphone portable, en mendiant notre
nourriture et un toit pour dormir. C'est fou, surtout dans
une société où on prône la sécurité maximale, cette prise de risque
minimale. Nous avions de petites besaces
de 4 kilos pour Mathilde et 7 pour Edouard.
Nous avons tout lâché (appartement, boulots, comptes en
banque...), quitté nos familles et nos amis une semaine après notre
mariage. Nous avons voulu nous
dépouiller du surplus matériel dans lequel nous vivons. Même notre
carte bancaire. Nous avons
choisi de nous abandonner totalement dans les mains des hommes et de
Dieu pour élargir notre
coeur. Pauvres, nous le sommes devenus parce que nous attendions tout
des autres. En
sept mois et demi nous avons vécu avec peu mais n'avons manqué
de rien. Se faire pauvre, devenir pauvre, ce n'est pas un jeu. C'est
une urgence dans notre
société où le matérialisme est un cancer des cœurs. C'est une nécessité
si on veut aller vers
l'autre. Nous étions en position de demandeurs.
Nous avons reçu des Hommes. 103 accueils pour la nuit dans des maisons.
Plus de 250 repas
reçus dans des familles. Notre survie a tenu à un seul mot : la
CONFIANCE.
Bien sûr, nous avons aussi eu faim. Nous avons souvent dormi dehors, 82
bivouacs en pleine nature ou
dans des lieux abandonnés. Plus que le pain, nous avons mendié ce qu'il
y a dans le cœur des hommes.
Zenit - Pouvez-vous nous décrire l'un des plus
moments les plus durs de ce pèlerinage ? Et l'un
des plus beaux ?
E. et M. Cortès - 232
jours, 5788 km, parsemés de joies et d'épreuves, 14
pays traversés, des centaines de personnes croisées, cela veut dire une
multitude de
beaux moments et une myriade de difficultés.
Le
plus dur pour nous n'a pas été d'avoir faim ou froid mais
d'être rejetés. Par exemple par un prêtre catholique en Croatie, qui
n'a pas voulu venir nous voir et nous
parler mais qui, par personne interposée, nous a envoyés dormir loin de
son église. Nous faisions "pas très propres" sans doute, installés
pour dormir devant le porche de la maison de Dieu.
Un autre moment dur
: en Syrie, suspectés par les services de renseignements, pris pour ce
qu'on
n'était pas, suivis en permanence, interrogés tous les jours et de ce
fait en semi-liberté et en
proie à la paranoïa. Le plus difficile a été d'avoir peur des hommes.
Vaincre ses peurs, voilà le vrai défi.
Pour cette marche, pour la vie. Il a alors
fallu apprendre à redonner sa confiance et expérimenter que
"l'amour parfait chasse la crainte." Les beaux moments, c'est de
découvrir l'extraordinaire dans le
quotidien. Une main qui se tend, une porte
qui s'ouvre alors qu'on n'a rien à donner en retour.
Particulièrement, ce moment où tu as faim et froid et où, sans que tu
ne demandes rien à personne, quelqu'un
t'invite. Cela nous est arrivé bien des fois, comme ce jour de
brouillard au Monténégro après le passage
d'un col, où nous avons été accueillis à déjeuner par une famille qui
faisait des confitures.
Nous sommes repartis avec 5 kilos de pommes de terre dans les sacs.
Ou
bien le souvenir de Marta, une petite fille serbe de 6 ans, qui
nous a offert son unique jouet : "Tenez, ce sera pour votre
premier enfant!"
Ou encore Ender, un riche diamantaire en Turquie,
musulman
pratiquant, qui a lavé nos habits après 8 jours de marche.
Zenit - Avez-vous parfois eu envie
d'abandonner ? Quand?
Qu'est-ce qui vous a aidé à tenir ?
E. et M. Cortès - À plusieurs reprises nous avons voulu arrêter notre
marche. Les moments de découragement sont venus systématiquement après
un coup dur: des
disputes au sein du couple, des rejets, une agression en Turquie, la
neige ou la pluie incessante, des pressions psychologiques des services
de renseignements syriens, les jets de pierres et les insultes
d'enfants au Proche Orient, l'expulsion à deux reprises par les
douaniers israéliens.
Mais
notre force a été d'être à deux. Rarement le découragement est venu
ensemble. Il y en avait toujours un pour porter l'autre. Et quand nous
avons flanché tous
les deux, Lui [Dieu] était là, pour porter notre couple.
Zenit - Quelles "leçons de vie" tirez-vous de
cette longue marche ? Tout d'abord sur le plan humain.
Qu'avez-vous appris à travers les
innombrables rencontres que vous avez faites ?
E. et M. Cortès - Cette route a été pour nous image de la vie. Car,
qu'on le veuille ou non, nous sommes
en route et il faut marcher. Malgré la pluie, le vent, le soleil qui
brûle, les cailloux du chemin... Avancer, malgré les obstacles et les
fatigues. Avancer "au large", vers son idéal. Idéal qu'à
l'image de la ligne d'horizon on n'atteindra pas, sur cette
terre.
Toute vie humaine est aventure. Nous en prenons ses risques
puisqu'en dépend une éternité. Ce
fut un voyage de noces pour le meilleur et pour le pire. Nous avons vu
des hommes, au cœur dur et
fermé.
Nous avons vu l'emprise du mal et de l'injustice. Et pour la
première fois de manière si vive, nous
l'avons senti et expérimenté dans nos coeurs et nos chairs.
Il
y a des hommes au grand cœur. On en croise peu, car ils sont
souvent discrets ou cachés. Ils ne parlent pas de charité, ils la
vivent. Avec eux, une vraie
rencontre est possible, entre celui qui accueille et celui qui reçoit.
La joie est alors partagée. Une
harmonie se dégage, et la langue qui nous faisait barrière, ne sert
plus. On est dans un cœur à cœur où le
pauvre est aussi heureux que celui qui donne. Comme si l'hospitalité
qu'ils pratiquaient nous humanisait
et eux avec. Comme si ce qu'ils donnaient gratuitement les transcendait
et nous avec.
Nous
nous sommes mis à l'école de la simplicité : prendre le temps comme il
vient, les gens comme ils
sont. Pendant 7 mois et demi, nous avons porté les mêmes vêtements,
mangé ce qu'on nous donnait,
bu avec la même soif de l'eau, de l'alcool, du café, du
thé. Tel des métronomes de la route, nous avons vécu au tic-tac du
cœur, laissant la vitesse et le
temps à ceux dont la vie est une course. Enfin,
nous avons fait l'expérience de l'effort et du sacrifice.
Nous avons
dépassé bien souvent nos limites.
Physiquement, psychologiquement, quand on est à bout, ou
quand on croit l'être, il y a toujours une part de possible dans
l'Homme. Cela nous invite à
l'Espérance.
L'ascèse n'est pas à la mode. Peu importe, nous l'avons
vécue tous les jours. Les
hédonistes grimaceront, mais nous avons découvert
la joie profonde qu'il y a à se dépenser pour plus grand
que soi.
Un chemin de croix que l'on accepte est un chemin de joie.
(Propos recueillis par Gisèle Plantec)
Envoi de Berni Zacharie sans commentaire
|
09Mai08 81C51
Il me semble que frère Jacques P. [commentaire 81c37] n'a pas bien
compris certains passages de La Révélation d'Arès.
Je crois que la mission des prophètes est de rappeler et restaurer la
Parole de Dieu, d'enseigner la Vérité (Rév d'Arès
28/10) que la religion a camouflée ou transformée
en bruit, pour que l'homme puisse L'accomplir
(30/3), retrouver la Vie (24/5).
Dieu dit dans La Révélation d'Arès (21/6)
: J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples prêcher les juifs
pour les délier en Mon Nom de leur serments envers le temple et ses
prêtres, envers les synagogues, et les lier à Mes Assemblées nouvelles
et à Ma Parole...
Jésus
n'avait pas pour seule mission de délier les juifs du temple, mais
aussi, de les lier à la Parole de Dieu, c'est-à-dire d'enseigner
la Vérité afin de l'accomplir. Par
exemple: dire que la réincarnation est une superstition, qui peut
empêcher la création de l'âme, pour
l'humain qui remet toujours à demain ou à une autre vie, de renoncer
aux vanités (13/4).
Au sujet de l'erreur prophétique de Mouhamad, le Père à travers Jésus
même, confirme que Jésus n'est pas Dieu
et que Mouhamad a eu raison de le dire (Rév
d'Arès 32/1-2).
La Révélation d'Arès, d'un bout à
l'autre, appelle l'homme à se libérer du systèmes religieux, comme de
tout système.
Nos
frères juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, hindouistes, n'ont pas
à se sentir insultés, il ne s'agit pas d'affronts, mais de libération .
Xavier
|
10Mai08 81C52
Un grand merci au frère qui vous a communiqué l'interview de ce couple
qui a entrepris une marche de Rome à Jérusalem.
En
le lisant, j'ai été conforté dans ce que j'avais pensé de Mark Boyle au
premier abord: Cet homme n'a pas été au bout de son expérience.
S'arrêter à Calais m'a semblé un peu court. A t-il vraiment tout tenté
pour mener à bien son projet ou bien s'est il ravisé dès les premieres
difficultés de peur de trop s'éloigner de son pays natal?
Les
moyens qu'il a utilisés, pour revenir pourquoi ne les a t-il pas
utilisés pour aller de l'avant? En perséverant il aurait pu tirer
d'autres leçons de son expérience. Je dis cela parce qu'étant jeune,
j'ai voyagé sac au dos et j'ai traversé des pays d'extrême pauvreté. Je
ne vivais pas de charité, mais je me suis retrouvé plusieurs fois en
situation difficile, curieusement, souvent peu de temps après être
parti et à des moments clés de mon voyage.
Passé l'euphorie du
départ, quand vous avez franchi la ligne jaune, celle qui vous fait
quitter votre monde, tout semble se liguer contre vous pour vous faire
renoncer à votre projet. La peur noue vos entrailles, le doute vous
envahit, votre détermination est éprouvée. La vie semble vous demander:
Veux-tu vraiment y aller? Sur le moment il vous semble qu'accepter
revient à miser sa vie, mais sans cette prise de risque, il n'y a pas
de vrai voyage.
J'ignore ce qui a vraiment fait barrage à Mark
Boyle, mais je suis surpris qu'il n'ait pas pu au moins aller jusqu'à
Paris. Les français du Nord sont-ils à ce point sans charité? Comment
se fait-il qu'il n'ait pas réussi à réveiller chez certains ne
serait-ce que quelques lueurs d'idéal désinteressé?
Souldigg
|
Réponse
:
Je crois savoir que Mark Boyle
s'est, devant un micro de la BBC, expliqué sur ce qui l'a contraint à
rebrousser chemin, mais personnellement je n'ai ni entendu ni lu cet ou
ces interview(s). Je ne sais donc rien avec exactitude, à supposer que
Mark Boyle le sache lui-même, sinon qu'il était "quasiment mort de
faime et de froid" et qu'il dut chercher à se nourrir et à se
réchauffer et qu'il se dit qu'il ne trouverait nourriture et chaleur
qu'en Angleterre.
On peut cependant deviner pourquoi il n'est pas
allé plus loin que Calais. Calais est une ville de passage depuis des
siècles, un endroit où l'on voit passer dans le sens Nord-Sud comme
dans le sens Sud-Nord, voire dans le sens Est-Ouest, quantité de
vagabonds et aventuriers cherchant Shangri-la ou simplement du travail
au Nord ou au Sud, et la population de Calais doit, comme on dit,
"en avoir sa claque" d'être sans cesse sollicitée sous l'angle
de
la charité.
Donc, Mark Boyle a pu mal préparer son voyage. Il
aurait dû savoir avant de partir que dans toutes les villes de passage
du monde les habitants sont fatigués de voir sans cesse des passagers
plus ou moins démunis débarquer ou s'embarquer, et que la charité y est
toujours très difficile à trouver. Mais enfin, me dis-je au fil de la
réflexion, il aurait pu aller à l'Armée du Salut, dont l'implantation à
Calais est sans doute importante. Il y aurait trouvé des
compatriotes pour le nourrir, le réchauffer, l'affranchir... Or, il ne
semble pas l'avoir fait (à ma connaissance). Ce fait m'a porté à
réfléchir au-delà.
Que conclure de cela, me suis-je dit? Que si je
me refuse à être présomptueux, si je me refuse à penser que Mark Boyle
était un homme un peu léger ou pas assez volontaire pour l'entreprise
qu'il ambitionnait, je me dis qu'il savait pertinemment par avance
quels obstacles il allait rencontrer et que, par conséquent, son but
réel était uniquement, et consciemment, de tester vraiment,
réellement, l'impossibilité de faire appel au bon cœur des hommes où
qu'on soit. Tester l'impossibilité et non tester la possibilité.... Il
y a une grande différence entre les deux! Il a trouvé presque
immédiatement la preuve qu'il était impossible de faire appel au bon
cœur des hommes où qu'on soit, qu'importe que ce fût à Calais, et ayant
trouvé la réponse à sa question dès le début, il n'a pas estimé utile
de poursuivre. Dans ce cas, son recul n'est pas celui d'un lâche, mais
d'un philosophe.
Il demeure que le fait qu'un homme,
philosophe ou non, en nos temps d'abondance, ait risqué de "mourir de
faim et de froid" dans une ville moderne, est tellement significatif
que je n'ai pas résisté au besoin d'en faire une entrée de blog. Avoir
laissé ce gentil garçon "quasiment mourir de faim et de froid" n'est
pas à la gloire d'humains de rencontre.
|
12Mai08 81C53
Vous
dites: "Tester l'impossibilité et non tester la possibilité.... Il y a
une grande différence entre les deux! Il [Mark Boyle] a trouvé presque
immédiatement la preuve qu'il était impossible de faire appel au bon
cœur des hommes où qu'on soit, qu'importe que ce fût à Calais, et ayant
trouvé la réponse à sa question dès le début, il n'a pas estimé utile
de poursuivre. Dans ce cas, son recul n'est pas celui d'un lâche, mais
d'un philosophe."
Mais est-ce une gloire de prouver qu'il est impossible de faire appel
au bon cœur des hommes???
Le
fait de vouloir tester l'impossibilité d'une telle chose a fait qu'il a
attiré ce à quoi il espérait au fond, ce à quoi il croyait : que
l'humain ne partage pas, n'a pas bon cœur.
S'il était partit avec
la croyance contraire, il aurait réussi très certainement même devant
toute difficulté (même si nous tous humains ne donnons pas de même
manière ou peu voire pas du tout).
Il a imaginé l'échec et l'échec est venu à lui. Il n'a pas cru en
l'humain et l'humain n'est pas venu vers lui.
Maryse
|
Réponse
:
Je n'ai pas dit que c'était "une
gloire de prouver qu'il est impossible de faire appel au bon cœur des
hommes". J'ai seulement donné une explication plausible du renoncement
rapide de Mark Boyle. Peut-être Mark Boyle a-t-il été un philosophe un
peu léger en la matière, car il est bien connu que le bon cœur ne court
par les rues, mais il avait probablement besoin de cette preuve pour
lui-même.
Mais le bon cœur
existe. Même s'il
existe beaucoup moins immédiatement que potentiellement, il existe
potentiellement au sens très fort d'existence, sinon pourquoi le
Créateur serait-il revenu parler aux hommes à Arès pour relancer la
marche du Bien?
Il n'est pas non plus aisé, si l'on veut pousser
plus loin la réflexion, de réellement savoir pourquoi les gens de
Calais, qui ne sont sûrement pas plus mauvais que d'autres, ont laissé
ce brave jeune homme "mourir de faim et de froid", sinon que vivant
dans une ville de grand passage, ils sont sollicités beaucoup plus que
d'autres ailleurs et tendent à une rétention naturelle des dons qu'ils
peuvent faire. C'est bien pourquoi le Père dit: Tu ne
jugeras pas! On ne sait jamais pourquoi un homme
donne ou ne donne pas.
Quand
je pars en ville, je mets dans mes poches dix pièces de 1€ pour
distribuer à ceux qui mendient. Il y en a de plus en plus. Je rencontre
un, puis deux, puis d'autres qui mendient et quand je n'ai plus de
pièces (je ne suis pas si riche et donner 10€ chaque jour aux mendiants
qui souvent sont plus riches qu'on ne croit, c'est raisonnable pour ma
bourse), je passe sans rien donner évidemment aux autres mendiants que
je rencontre (il y en a absolument partout) et qui me considèrent comme
un radin. Certains me font d'amères réflexions et même, actuellement,
des femmes visiblement venues des steppes d'Europe de l'Est me font des
signes de malédiction, qui ne m'impressionnent guère, mais qui me font
penser que nous allons avoir beaucoup de travail pour sortir ce monde
de ses jugements hâtifs et de ses superstitions.
Il est vrai qu'il
faut apprendre à donner à ceux qui peuvent donner, mais ils ne le
peuvent jamais que raisonnablement. C'est pourquoi il faudra aussi
apprendre à être raisonnables à ceux qui demandent qu'on leur donne. En
fait, on revient ici à ce que dit La Révélation d'Arès:
Il faut changer de société, il faut changer
le monde (Rév d'Arès 28/7),
car les rapports du pouvoir aux hommes est tel que le pouvoir récupère
d'eux tout ce qu'il peut. Les gens sont ratissés: TVA; taxes (l'essence
est chère, mais combien de taxes déjà?), charges et impôts, amendes de
toutes sortes, parce que le pouvoir veut toujours attirer l'attention
citoyenne vers lui et implicitement la détourner des mouvements du bon
cœur (sauf ceux qu'il encourage, évidemment; la Fondation de France).
Croyez-moi.
Il n'est vraiment pas facile d'y voir clair dans une société qui a
autant structuré les mentalités. Notre mission est difficile,
parce qu'encourager à la bonté, au pardon, à la paix, etc., c'est aussi
le faire en sachant que la structure sociale moderne ne permet pas cet
épanchement vers le bien. C'est donc chercher aussi les moyens
d'infléchir ces structures et sans recourir à la politique qu'abhorre
le Créateur... Nous pouvons pas nous réfugier derrière des schémas
globaux comme celui qui dit "l'homme ne partage pas, n'a pas bon cœur."
Si je juge les hommes ainsi, je désespère et je me dis que seules la
loi et la police peuvent les obliger à donner. Je m'y refuse comme mon
Père du Ciel s'y refuse. La seule chose dont je suis absolument sûr,
c'est qu'il me faut commencer par ma propre pénitence.
|
13Mai08 81C54
Merci, frère Michel, pour cette entrée qui nous parle,de bonté
inconditionnelle à retrouver entre tous les hommes.
Merci aussi à tous les intervenants! Cela fait chaud au cœur de lire
tous ces beaux messages.
Nous
avons tous un long chemin à faire pour retrouver en constance la bonté,
la générosité, le partage, l'écoute. Accepter l'autre telle qu'il est à
nos yeux et à nos cœurs. Pour que les hommes deviennent les frères, le
monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent où le frère ne
vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22).
Recréé dans nos
cœurs le monde d'amour, de pardon, de paix, auquel nous tous nous
aspirons au fond de nous, comme le veut le Créateur.
Simone L.
|
13Mai08 81C55
[Vous dites:] "Nous allons avoir beaucoup de travail pour sortir ce
monde de ses jugements hâtifs et de ses superstitions."
Oui,
oui et re-oui. Je lis votre réponse à Maryse (commentaire 81C53 ) après
une conversation avec deux de nos enfants et une maman Pèlerin d’Arès.
En quelques mots, voici l’essentiel de ce qu’ils nous ont dit: "La
mode, c’est bien. Il faut porter les mêmes vêtements que les autres
pour ne pas leur donner envie de se moquer de nous. Tu ne sais pas ce
que c’est que de pleurer tous les jours, parce qu’on n’a pas d’ami et
que les autres racontent partout que tu n’as que des habits de pauvre.
Tu étais pareil quand tu étais enfant. Tu devrais voir que maintenant
il y a des parents qui paient à leurs enfants de 2 ou 3 ans de ces
habits de marques, ces gamins sont nés dans la mode." Ces
enfants
qui nous demandent de les parer d’habits de mode coûteux me font penser
à ces mendiants des steppes qui vous lancent des malédictions parce que
vous n’avez plus d’euros à leur donner.
Autre phénomène de mode
très ancien: le jeu. Combien d’entre nous n’ont pas compris le calcul
de probabilité sur lequel est basé le jeu qui rapporte tant à ceux qui
les organisent et si peu aux parieurs à part l’exception du gros lot
fait pour attirer? Combien donc croient à leur chance de gagner le
million ou le milliard, ils sont si nombreux qu’ils contribuent à
nourrir l’État bien mieux par leurs mises que bien d’autres
contributeurs par toutes les taxes qu’ils lui versent. Il faudrait
sortir aussi bien de ces superstitions qui nous font croire qu’il est
interdit de jouer (le Coran dit seulement qu’il y a "plus
d’inconvénients que d’avantages dans le jeu et le vin," mais il
n’interdit rien) que de celles qui nous font croire qu’on va "gagner sa
vie" en jouant au loto: le calcul de probabilité est une science qui
permet de gagner au jeu comme de vendre des produits, mais je vois
tellement de gens passer plus de temps dans leurs calculs pour un gain
financièrement pas si positif au final, que travailler à changer
ce monde
peut revêtir d’autres aspects, ne serait-ce que par l’usage du pécule,
du temps, des relations, que chacun consacre à ces paris.
Nous
sommes entre nous, très très, souvent, bien plus qu’on ne le remarque,
dans des “jugements hâtifs et des superstitions”. Il y a un fort
exemple existentiel d’amour et de mesure à vivre dans nos rapports avec
tout un chacun.
Ô que je comprends que vous terminiez votre réponse par: "Il me faut
commencer par ma propre pénitence
pour entraîner sur la Montagne Sainte tous ceux que
tu peux. Disant: “Ne
vous perdez pas!” Ne te lasse pas de leur parler (Rév.d’Arès 26/15).
Bernard
|
13Mai08 81C56
En traversant la France avec deux amis, Mark Boyle a découvert qu'il ne
parvenait pas à se faire comprendre.
"Non
seulement personne ne parlait la langue, mais on nous considère comme
une bande de routards profiteurs, ce qui est totalement à l'opposé de
l'objectif de ce pèlerinage", écrivit-il sur son blog:
http://www.justfortheloveofit.org/
"Cela nous a vraiment effrayés,
et étant donné que nous étions à court de nourriture, n'avions pas
dormi depuis des jours et avions vraiment froid, nous avons dû
réévaluer la situation", explique-t-il. "Nous avons parlé à quelques
personnes disposées à discuter avec nous et elles nous ont dit que
notre projet ne marcherait pas en France à moins que nous parlions
couramment le français, ce qui n'était le cas d'aucun d'entre nous."
Ayant apparemment renoncé à son projet, M. Boyle prévoit désormais de
faire le tour de la Grande-Bretagne à pied.
Le problème de la langue aurait-il été un véritable obstacle ??
Maryse
|
Réponse
:
D'abord Mark Boyle n'a pas du
tout "traversé la France". Il n'est pas allé plus loin que Calais. Mais
à Calais moins qu'ailleurs il n'a pas pu ne pas trouver quelques
personnes comprenant et parlant l'anglais. De plus, comme je l'ai dit
dans une réponse, il aurait pu aller à l'Armée du Salut de Calais et y
trouver des compatriotes ou des Français de langue anglaise.
Non,
personnellement, je ne crois que la langue fut un obstacle. Qu'en
aurait-il été quand il aurait traversé la Turquie, puis l'Iran ou
l'Afghanistan en se rendant en Inde? Il ne pouvait pas ne pas y avoir
pensé.
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13Mai08 81C57
Je parcours certainement trop rapidement vos réponses à propos de Mark
Boyle et du Dalaï Lama.
Ce que me frappe c'est deux pensées de la révélation d'ARES:
1. Que Mes Moissonneurs ne s'égarent pas sur les
friches! (Rév d'Arès,
5/5).
2. Tu as le Vent (qui) souffle sur Duna (et) Pourate, (et sur) la
cu(cu)bale dans le(s) blé(s et) la vigne (Rév d'Arès xx/19)
Cette histoire me fait penser que de vains efforts attendent ceux qui
vont sur les friches!
J'aime votre fidélité à la Parole deLa Révélation
d'Arès. En rappelant qu'il n'existe pas de
réincarnation et que l'homme a une seule vie au
soleil.
Le temps donné par Dieu est précieux pour celui qui veut changer en
Bien dans l'action (vous appeler cela pénitence).
Didier D.
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14Mai08 81C58
Mark Boyle n’a pas la chance de vivre dans une culture où la charité
est un acte de foi.
En
Inde, J’ai eu la chance de côtoyer des sâdhu, moines shivaïtes vivant
de la charité publique. Dans une fête religieuse, j’ai pu voir des
centaines de moines alignés dans les rues recevant la charité. Les
donateurs les plus riches donnaient à chacun des petites pièces de
faible valeur, les plus pauvres avaient un sac de riz qu’ils
distribuaient en donnant quelques grains à chacun. Le soir venu j’ai
participé au repas de ces sâdhu qui regroupaient les grains de riz
reçus qui représentaient au final des quantités largement suffisantes
pour se nourrir correctement.
J’ai ramené de cette expérience le
courage de ne donner que de la petite monnaie à chacun en expliquant
que c’est une forme de partage avec leurs frères de misère. Sur ce
principe, 10 euros pour 10 personnes peut se transformer en 50cts pour
20, et s’il y a vraiment une foule de mendiants, 10 euros peuvent se
diviser encore. C’est vrai que ça demande une explication pour que
celui qui reçoit comprenne bien qu’on ne se moque pas de lui mais qu’il
fait partie d’un tout et qu’il en faut pour tous.
Ça fait quelque
temps que j’ai tendance à être moins attentif à mettre quelques pièces
dans ma poche quand je sors en ville. Votre témoignage réveille ma
conscience pour reprendre cette pratique comme un acte de foi en me
souvenant des paroles du prophète Jésus qui nous rappelait que ce
que vous donnez au plus petit d’entre nous, c’est à Dieu que vous le
donnez, et ce que nous avons refusé au plus petit d’entre
nous, c’est à Dieu que nous l’avons refusé.
Raimi
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18Mai08 81C59
Depuis quelques temps, dans l'actualité, les moines bouddhistes
semblent nous donner un autre exemple, que celui, seulement (de vivre)
de la charité, dont il est question ici.
Charité chrétienne qui semble acquise par le plus grand nombre, dans
nos pays occidentaux. En France, par exemple, la charité a été
organisée (au plan collectif) sous la forme de l'assurance-chômage et
autre revenu minimum d'insertion (RMI : instauré sous la présidence de
Mr Mitterand). Mais il est vrai que pour un étranger non-résident et de
passage, il ne reste plus qu'à "faire la manche" dans la rue,
c'est-à-dire la mendicité. Mendier son pain n'est pas valorisant pour
l'homme, mais rien ne nous met à l'abri de l'épreuve de tout perdre
et/ou d'avoir faim. C'est pour cela que bien souvent, en plus d'une
simple pièce (et même s'ils ne jugent pas), les pèlerins d'Arès ont
souvent quelques mots en plus, pour rappeler au nécessiteux l'aspect
noble, responsable, créateur qui sommeille en lui (comme en tout
humain), et qu'il peut essayer, graduellement, de réveiller.
Autre aspect : pourquoi des spirituels ne pourraient pas s'organiser
(et ainsi organiser un monde meilleur), pour pouvoir se déplacer dans
des sortes "d'auberges de jeunesse" (et/ou toutes sortes d'organismes
existants, à travers le monde, souhaitant s'y rattacher), qui seraient
des lieux d'accueil de spirituels et/ou de la spiritualité (au sens
large du terme)?
Par ailleurs, il y a un autre type de charité, beaucoup plus vital pour
le changement de ce monde en Bien : c'est une forme de charité du cœur
passée l'action, que l'on pourrait aussi appeler "insurgeance".
Rappelons-nous, par exemple, les quelques 10.000 moines bouddhistes,
soutenus par un nombre équivalent de civils, qui avait manifesté contre
la junte militaire au pouvoir, en septembre 2007, dans les rues de
Rangoon, en Birmanie. Avec cette question qui se pose aujourd'hui (et
qu'il faudrait être en mesure de poser au monde, si tant est que l'on
accepte un jour, de poser nos problèmes en tenant compte de
l'intelligence spirituelle): Le cyclone Nargis en Birmanie est-il une
tragédie d'origine humaine?
Quant au Dalaï lama, il est actuellement en visite en Allemagne, où se
voit refuser les contacts avec les politiques officiels parce que
cela ne plaît pas à la Chine — qui curieusement annonçait un slogan
lors du passage de la flamme olympique au sommet de l'Éverest: "Un
seul monde, un seul rêve"!, qui en soit, est assez attachant — et qui
se trouve, également, être l'un des principaux soutien du régime
birman. Le Dalaï lama se rendra ensuite en Grande-Bretagne où il sera
reçu le 23 mai par le Premier ministre Gordon Brown (mais pas au 10
Downing Street). Il ira ensuite en Australie et aux États-Unis, puis,
durant les jeux Olympiques de Pékin, en France qui présidera alors
l'Union européenne.
Merci, Frère Michel, d'avoir rappelé dans ces lignes, l'importance
de la pénitence (et de l'appel à la pénitence),
comme seule voie réaliste d'un changement du monde
en Bien, qui nécessite d'être rappelée, dans
tous les differents idiomes ou reflets possibles.
Merci, également, pour les commentaires sur le Bouddha, que j'ai
beaucoup apprecié, et qui feront date, car sur certains points vous
avez apporté un enseignement, notamment pour la communauté bouddhiste
du monde.
Mais Gandhi n'était-il pas très lucide sur l'état de la religion
chrétienne, dénoncé par La Révélation d'Arès, avant même qu'elle
n'existe?
Guy.
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18Mai08 81C60
Mark Boyle interpellait plutôt le passant par son audace et son
optimisme qu’il ne suscitait l’empathie. Il n’affichait pas non plus
cette distance résignée sur le visage, commune à tous les largués de la
Terre. Il demandait à ceux qu’il croisait de regarder le monde avec ses
yeux fraternels.
Mais notre monde a désappris à regarder avec les yeux du frère ou du
largué. Il emprunte le plus souvent ceux de l’envieux, du cupide et du
juge qui le rendent toujours plus insatisfait.
Les regards du frère et du largué le font reculer, car ils ont cette
chose en commun qu’ils lui demandent un changement
d’attitude :
soit d’abaisser les barrières de la méfiance et des préjugés, soit de
tomber
les barrières des illusions ; cela va à l’encontre de notre éducation
bâtie sous l’enfermement de ces repères.
Mais au fond de lui, le monde connaît son errance. "Où
allons-nous ?" "Où est le Bleu?" (Rév d'Arès xviii/12) Il sent bien que si solution il y a,
elle passerait par une déculturation. Le plus souvent il ajoute,
prenant pour vérité immuable: "Le système est pourri,
cruel, implacable, suicidaire..."
Mais c’est quoi le système? Une chape de plomb couvrant le monde où
viendraient se figer comme de vaines tentatives de changement: la
bonté, la générosité, le pardon, l’intelligence spirituelle et l’amour?
Le monde n’est pas aussi pourri que ça. Il y a beaucoup de générosité,
et même le monde n’a jamais été aussi généreux (dons pour le sida, la
mucoviscidose, le cancer, les réfugiés, le tsunami en Asie, le cyclone,
le tremblement de terre ici et là) mais en même temps, le malheur des hommes
ne recule pas d’un pouce. Alors, il doit bien manquer quelque chose
puisque rien ne change!
C’est quoi ce système ? Allons-nous, nous aussi, disparaître comme les
dinosaures après des millions d’années d’inutilité? Nos vies
sont-elles comme ces pierres que la pluie et le vent érodent, frappées
d’un destin inéluctable?
Le système! C’est la somme des systèmes indispensables au bon
fonctionnement du monde, expliquent les "spécialistes". La loi du
marché, nous comptent les "spécialistes", docteurs ès économie
d’intelligence. La politique nous promettent les "spécialistes",
docteurs ès science en sécurité du système. La religion loue les
"spécialistes" docteurs ès détournement de la Parole Divine. La loi
de...,
la loi de..., la loi d …
En somme un tourbillon de lois qui s’auto-régulent, s’auto-justifient,
s’auto-moralisent et s’auto-gracient. Gare à celui qui ne tourne pas
dans ce manège bringuebalant, car il est aussitôt retranché comme on
ôte le grain de sable qui ne saurait bloquer les rouages de la machine.
Le système, c’est avant tout la privation de liberté.
Si on écoute les "spécialistes", effectivement notre destin est celui
de rats. Mais si on retrouve le regard du frère (si on se libère des
lois), si on retrouve le regard du largué (si on se libère des
illusions et de toutes ces choses qui nous possèdent) alors oui, on
trouve la vraie liberté. Mais le monde pourrait être ivre de liberté,
jamais il ne changera s’il n’a pas appris l’amour, le pardon, la bonté
et l’intelligence spirituelle, comme il pourrait déborder d’amour sans
jamais changer s’il ne connaissait pas la liberté.
Francis N.
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18Mai08 81C61 Je
reviens de Paris où comme vous l'avez bien fait remarquer dans votre
réponse au commentaire 81C53, les rues, couloirs et trottoirs sont de
plus en plus peuplés de gens "venus des steppes d'Europe de l'Est", et
j'apprécie le rappel du commentateur 81C58 qui reprend votre bon sens
pratique de partir en ville avec le nécessaire pour ne pas être pris au
dépourvu et, cela aussi, avec un minimum de réflexion par rapport à une
situation très évolutive et difficile pour tout le monde en matière de
partage immédiat. Merci donc à vous frère aîné et à vous Raimi,
par vos réflexions sur la Parole et vos expériences personnelles, de
nous aider à trouver, personnellement, la mesure de nos choix de
comportement entre la Parole, force créatrice, et nos moyens matériels
immédiats en rapport avec les hommes, ce qui donne à ces moyens une
orientation spirituelle. J'ai d'ailleurs remarqué encore plus et plus,
dans tous les cas, ces jours-ci, que lorsque je donnais à une de ces
femmes ou un de ces hommes, une pièce ou un regard, le regard, la
pensée, l'intention, le geste (les mains se touchent, les regards se
croisent) étaient tout aussi important que la chose donnée dans la main. C'est le regard de l'âme qui touche l'âme et grandit la relation autant que l'argent apporte l'aide escomptée. Merci
de vos commentaires réconfortants pour grandir dans les petites choses
comme les grandes, parce qu'entre nous tous, il n'y a rien de petit,
rien à négliger, pas la moindre pièce, pas le moindre regard, tout est
grand, tout participe du Créateur. De toute mon âme avec vous dans l'effort de recréation de l'humanité dans mon existence. Bernard
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XXXxx08 81C62
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