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20 avril 2008 (0081) 
Mark Boyle et le dalaï lama

Récemment, l'Anglais Mark Boyle crut qu'il pourrait aller à pied d'Angleterre en Inde sans avoir un centime sur lui, en recourant à la seule générosité des hommes. Il n'alla pas plus loin que Calais, d'où il dut retourner en Angleterre déclarant: "Mourant de faim et de froid, sans dormir pendant des jours, je dus reconsidérer complètement mon projet."
dalaï lamaQuel rapport entre Mark Boyle et le Dalaï Lama, sinon que l'Inde où est réfugié le Dalaï Lama était le but de Mark Boyle et qu'ils appartiennent tous deux à la race humaine?
Il y a un rapport
. Les bikkhus ou bhikshus bouddhiques peuvent vivre de charité leur vie durant, mais un Occidental ne peut pas faire plus de quarante kilomètres sans que ses coreligionnaires ne le laissent mourir de faim et de froid. Cette histoire montre crûment les perspectives opposées de l'humanité spirituelle et de l'humanité matérialiste.

Des milliards de croyants sont à la croisée de ces deux humanités et souffrent de ne pas pouvoir encore décider pour l'une ou l'autre. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour décider, mais La Révélation d'Arès nous rend plus conscients de la bonne décision. L'homme doit retrouver la vie spirituelle.
mark boyleJ'entends d'ici mes concitoyens: "Oui, mais attention... Attention!.. Mark Boyle cherchait ni plus ni moins qu'à profiter de la bêtise des hommes pour s'offrir un voyage à l'œil, alors que le Dalaï Lama, c'est le chef naturel du Tibet chassé par les Chinois avec ses moines, qui poursuivent un très haut idéal."
Très bien! À propos, que sait-on de l'idéal de Mark Boyle? Quelqu'un lui a-t-il seulement demandé à Calais? J'en doute. Comme il a une tête d'anglais (voir photo), il n'a pas droit à d'autre idéal que l'idéal de Descarte (ou de Francis Bacon) et des subventions publiques. Aucun droit à la pièce de cuivre (Rév d'Arès 34/4) réservée à l'inattendu, à l'homme du temps qui vient (30/13). Si encore il était clochard, la casquette collée à la tignasse par deux ans de crasse, l'haleine vineuse, mais non! Mark Boyle est propre, habillé et équipé de neuf, le crâne rasé avec un bon visage de santé conventionnée (revoir photo). Mais le Dalai Lama aussi a la tête rasée, des vêtements propres... Allons, allons, ne compliquons pas! Les catégories sont fixées. Mark Boyle n'a droit à rien, surtout pas à avoir des idées non homologuées.

Je le dis sans hésitation: J'aime beaucoup le Dalaï Lama. Il ferait un très bon Pèlerin d'Arès et moi je ferais un très bon Bouddhiste, s'il n'y avait cette histoire de réincarnation — Un point sûrement soluble par l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle quand elle sera revenue —. Il y a, en tous cas, dans l'idéal bouddhique et l'idéal arésien bien des points communs, notamment celui, essentiel, que "faire" est plus important que "croire", que la bonté, la compassion, le pardon, la paix, la liberté sont les balises sur la route du Bien. Il y a plus de valeurs communes que de différences entre Jésus et Bouddha, même si le premier parlait de Dieu et l'autre non ou, du moins, pas de la même façon. Leurs différences tenaient surtout à leurs environnements culturels, le clergé de Jérusalem pour le premier et les brahmanes pour le second. Comme quoi, la culture entrave l'évolution, est bien un obstacle à la Vérité.
J'aime tout autant Mark Boyle, qui n'est probablement pas Pèlerin d'Arès, parce que sa crise de liberté et sa foi dans les hommes, même frustrées à Calais, sont sûrement très proches des nôtres.
Les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) cherchent obstinément à diviser et à aveugler les hommes de dépassement, mais nous savons bien reconnaître nos frères dans l'espérance générale d'un monde qui changera (Rév d'Arès 28/7).

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Commentaires:

20Avr08 81C01
Abattre les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) me semble être la mission spécifique de La Révélation relancée à Arès
Merci pour ce rapprochement de deux actions qui paraissent éloignées geographiquement.
Bonhom


20Avr08 81C02
Merci pour cette réflexion qui révèle votre sens profond de l'universel, au-delà des divisions religieuses.
Un point commun très important m’apparaît entre la direction de certitude arèsienne et l’enseignement du Bouddha: la voie du milieu enseignée par le Bouddha rejoint le milieu des Hauteurs évoqué par Jésus à Arès (Rév d'Arès 7/1). Bref, les deux démarches sont des démarches de mesure, d’équilibre, de refus des excès et des attitudes extrêmes.
On retrouve également cette notion dans le Coran qui incite les croyant a former une communauté du juste milieu.
La mesure me semble être un signe sûr de toute spiritualité authentique et créatrice, qu’elle qu’en soit la forme et les modalités.
Exode


20Avr08 81C03
Maintenant vous vous aventurez, vous marchez sur les plates-bandes des autres. Vous ne reculez devant rien.
Pas bête l'idée d'empiéter sur le domaine de Bouddha pour attirer quelques niais. Non, vous ne reculez devant rien, mais il pourrait bien vous arriver des bricoles. Du côté chinois notamment, parce qu'ils n'ont pas fait que des misères aux Tibétains, ils n'aiment pas du tout ce qui est bouddhiste, d'une façon générale, les Chinois! Il n'y a qu'à se rappeler les persécutions qu'ils ont fait subir aux adeptes du Chicun Guya, jetant derrière les barreaux même des officiers supérieurs et des hauts fonctionnaires qui s'étaient laissé séduire par cette secte bouddhiste.
Quand on a vu les Chinois manifester à Paris il y a quelques jours pour nous faire croire qu'ils sont les champions des Droits de l'Homme et que chez eux tout est clean, blanc et bleu, on voit que ces gens-là peuvent agir jusqu'en France. Attention à vous!
Remarquez bien que vous ne  l'aurez pas volé. Vous faites croire que vous avez trouvé la religion universelle. Ce genre de chose ne peut pas durer longtemps. Tous les fondateurs de votre sorte ont fini tragiquement.
(non signé)


Réponse :
Merci pour l'avertissement.
Je ne connais pas le Chicun Guya. Une secte bouddhique, dites-vous? Je me demande quand même si vous ne confondez pas le chicungunya, virus inoculé par les moustiques, cause d'une grippe tropicale terrible, avec le Falun Gong.
Ceci dit, du point de vue du gouvernement chinois rouge, vous n'êtes pas tombé loin, car les rouges voient probablement le Falun Gong comme un virus, une calamité virale, à éradiquer. Personnellement, je ne sais pas grand chose du Falun Gong, qu'on dit d'inspiration bouddhique, mais tous les persécutés pour leur foi ont ma sympathie profonde.
Si les Chinois envoient un commando pour me faire taire, vous serez content, je pense. Malgré ça vous m'avertissez. Je trouve ça touchant.
Voilà qui me rapprochera du Dalaï Lama qui a été la cible de plusieurs tentatives de meurtre.


21Avr08 81C04
Merci pour cette nouvelle entrée qui donne du combustible à une réflexion sans cesse menacée par la standardisation.
Quel beau défi que celui de Mark Boyle et ses deux compagnons de route (il me semble qu’il n’est pas parti seul) ! Pour un voyage censé "promouvoir la philosophie de l’entraide", la raison pour laquelle le projet a échoué n’a pu s’en faire ressentir que plus durement.
Voici un des nombreux signes qui doit nous rappeler l’importance, l’urgence d’œuvrer au changement de ce monde (Rév d’Arès 28/7), l’Occident étant particulièrement touché par l’obscurité.
Comme vous dites: "La culture entrave l’évolution spirituelle est bien un obstacle à la Vérité," je ne le constate que trop souvent à mon grand regret. Il y a des forces qui empêchent les valeurs d’amour et de fraternité universelles de s’exprimer librement. Nous sommes en majorité des produits de la culture, résignés à être dominés par le matérialisme qui agit en apparence de l’extérieur mais qui, en fait, nous habite de l’intérieur.
Il nous faut nous libérer de ces chaînes invisibles et abattre les idoles de l’esprit (Rév d’Arès 23/8). Jésus disait déjà: Le sabbat a été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat, de sorte que le fils de l’homme est maître du sabbat (Marc 2/27). Il en est de même pour la culture qui rime avec le culte: le culte de l’ego, le culte de l’intellect, le culte du fort, du corps, du beau imposé par la mode, tout ce qui profite à l’industrie et au pouvoir.
C’est pourquoi Dieu redescendu à Arès nous rappelle une nouvelle fois que plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ; c’est pourquoi J’ai dit : Soyez comme les enfants (Rév d’Arès 33/8).
La culture doit être au service de la liberté, de l’amour, de la simplicité, de la générosité, de la créativité, de l’intelligence spirituelle et non au service de loi, de catégorisation et de cérébralité dominantes et froides comme des idoles de bois. Nous devons retrouver notre vraie nature, joyeuse, chaleureuse, généreuse, curieuse de l’étranger avec qui nous avons tant à partager.
Pour en revenir à Mark Boyle et ses deux amis, leur idéal commun était comme je l’ai dit précédemment de promouvoir la philosophie de l’entraide ou, dit autrement, de réveiller la fraternité qui sommeille en chacun de nous. Le Créateur souffle en silence dans leur poitrine (Rév. d’Arès 28,6). Or, combien d’entre nous étouffent, sans le savoir, le Souffle de Dieu?
Mark Boyle a dit sur son blog: "Non seulement personne… ne parlait notre langue, mais en plus ils nous considéraient comme une bande de routards pique-assiettes, ce qui est complètement à l’opposé de l’objectif de ce pèlerinage," et il a ajouté: "J’ai décidé de rentrer et de poursuivre mon pèlerinage dans ma propre communauté…"
Dawn Tovar, coordinatrice du projet, a cependant expliqué qu’il n’avait pas abandonné son voyage en Inde, mais l’avait simplement repoussé d’une année le temps pour lui d’apprendre le français.
Même si quatre générations ne suffiront pas pour rétablir Éden sur cette terre, plus nous serons nombreux à pratiquer le bien agissant, plus nous inverserons la tendance à l’indifférence et à la peur, source de souffrance et de résignation ou  de désespoir.
Fabrice M.


21Avr08 81C05
J'ai souri en lisant: "Je le dis sans hésitation: J'aime beaucoup le Dalaï Lama. Il ferait un très bon Pèlerin d'Arès et moi je ferais un très bon Bouddhiste, s'il n'y avait cette histoire de réincarnation — Un point sûrement soluble par l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle quand elle sera revenue."
Frère Michel, votre humour est la marque de votre authenticité et de votre hauteur spirituelle. C'est un peu comme si nous lisions, dans un hadith, le prophète Muhamad hautement vénéré par les musulmans (les soumis de Dieu,  Rév d'Arès 35/11) s'écrier: "Je serais bien devenu chrétien, mais cette histoire de croix rédemptrice et de moines-prêtres-évèques et dignitaires du culte me gène," ou bien Jésus dire avec humour: "Je serais bien devenu musulman, mais je parle trés mal l'arabe..."
On comprends bien qu'il s'agit encore de la culture des uns contre la culture des autres qui divisent l'humanité. Des siècles de tradition réincarnationniste ne s'effacent pas d'un sourire, pas plus que des siècles de communisme ou de culpabilisation des masses par la religion, hélas. Et les hommes, là dedans, qui pourraient se comprendre et s'entraider, s'évitent, voire même s'entretuent! Il en existe qui coupent des têtes pour moins que ça.
Quel [triste] exemple montre le peuple de France qui se croit généreux et juste, mais qui change de fusil d'épaule tous les 6 mois (je ne parle pas seulement de politique intérieure): Ne pas savoir héberger et nourrir un aventurier idéaliste anglais comme ce Mark Boyle dont je n'avais même pas entendu parler dans la presse.
Je vois avant tout dans cette entrée  81 l'antidogmatisme et l'ouverture par excellence.
Et enfin, l'intervenant du 81C3 et votre réponse sur le chicungunya et le Falun Gong m'a fait bien rire — mais je ne devrais pas devant un sujet aussi grave: un attentat! — Heureusement que vous n'avez pas parlé de boycotter les Jeux de Pékin et autres sujets qui fâchent. L'intervenant qui vous met en garde contre les Chinois ne sait manifestement pas qui vous êtes et ce que vous représentez dans l'histoire de l'humanité.
J.O.


21Avr08 81C06
En réponse au commentaire 81C03, je dirais que notre pays n’a pas vraiment de leçons à donner au peuple de Chine, concernant "les Droits de l’homme". Notre pays n’est pas blanc, et même, si il y a une prise de conscience concernant le droit de vivre et de penser librement, il y a comme un souci de conscience face à certains actes actuels comme le renvoi aux frontières de notre pays des soi-disant "Sans papiers", qui vivent et travaillent presque légalement depuis des années pour le compte d’entreprises françaises.
Ils sont parqués et reconduits bien souvent comme des "chiens" et non comme des frères humains.
Il est vrai que le comportement de nos frères les Chinois vis-à-vis du peuple Tibétain n’est pas digne d’humanité.
N’oublions pas que nous avons aussi un passé de colonisateurs, pas très digne non plus.
Soutenir le peuple tibétain et le Dallai Lama est un devoir, celui du "droit de vivre" de chaque frère ou sœur de notre planète.
Le droit de penser et de choisir librement son chemin.
Il en est de même pour le peuple [l'assemblée des Pèlerins d'Arès] qui a décidé de suivre le prophète d’Arès à qui le Créateur de l’Univers s’est adressé en 1974 et en 1977. Là aussi, nous le faisons en toute "liberté de conscience". C’est aussi notre droit d’avoir la foi face à cet évènement d’éxception, l'événement d'Arès, qui arrive une fois par millénaire.
Le Frère Michel est un homme qui vit hors du mensonge et, si vous le connaissiez, vous comprendriez pourquoi le Créateur l’a choisi pour colporter ce Message qu’il a reçu voilà plus de trente années, et qui va permettre enfin d’installer le Bien en soi-même et dans le monde.
C’est un homme qui est habité par l’amour universel, tout comme le Créateur porte en lui cet Amour. Mais, qui peut comprendre cela?
Patricia C


22Avr08 81C07
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, bien qu'attiré, mais trop pragmatique, parce que, primo, pas prêt et, secondo, les Pèlerins d'Arès ne me sembent pas prêts non plus et me caressent à rebrousse-poil. Je suis comme vous dites dans le nouveau site michelpotay.info (remarquable calcul balistique! un tir qui fera date!) "embourbé" dans mon rationalisme et ma peur sociale, mais aussi pas rassuré par mes contacts avec les Pèlerins d'Arès qui se voient encore sur les chemins de Judée, des nostalgiques d'un prophétisme dépassé, qui cherchent des issues dans le discours socio-politique de mode, quand ils devraient le chercher sur vos lèvres.
Un commentateur dans l'entrée précédente compare votre solitude à celle incarnée par Burt Lancaster dans "Le Prisonnier d'Alcatraz", mais je la compare à la solitude de Spinoza s'usant les yeux à polir des loupes et écrivant tout seul à la bougie toute sa vie. S'il y a des points communs entre vous et le Dalai Lama, très public, très médiatisé, il y en a davantage entre vous et Spinoza, seulement connu après sa mort et qu'on n'a pas fini de déchiffrer. On a l'impression que votre propre assemblée vous tient à l'écart comme la synagogue tint à l'écart Spinoza au lieu de l'aider, parce que vous la gêner. Voilà des questions que les historiens se poseront.

J'abrège. J'en viens seulement à ceci:
En lisant cette entrée comme beaucoup des précédentes, je ne comprends pas pourquoi vos co-croyants, vos frères, n'ont pas poussé aux honneurs de la tribune publique l'homme que vous êtes comme l'homme qui réussit ce que personne ne réussit plus: Faire descendre au niveau populaire le débat de fond sur des sujets fondamentaux avec un éclat (quelquefois pétulance, mais ça ne fait rien) depuis longtemps disparu à ce niveau de discussion habituellement très inférieure. La réussite de la mission des Pèlerins d'Arès était dans la capacité d'un homme de réveiller l'intelligence de gens dont les intelligences ne sont plus salariées depuis longtemps.
Quand on lit votre blog, on se sent plus intelligent et plus près des hommes, ça ne fait pas de doute, et là vos citations de La Révélation d'Arès passent dans des esprits normalement pas prêts à les recevoir au premier degré. C'est mon cas. C'est sûrement le cas de beaucoup des vôtres. Pour moi votre charisme est là, je parle du charisme rare d'être un homme de foi (carrément un homme de Dieu), mais perceptible pour le grand public.
J'ai, pour des raisons professionnelles, lu tous les discours de Benoît XVI aux USA et comme dit un collègues: C'est un sermon pour les Catholiques, pas un discours qui passe dans le monde. Vous êtes tout le contraire de Benoît XVI.
Je trouve incompréhensible cette absence de programme "Michel Potay réanimateur de la conscience et de l'intelligence populaires," qui ont depuis longtemps pris congé des dogmatiques et les idéologies religieuses et politiques. Je ne sais pas où je l'ai lu, vous êtes "le pont" qui manquait. Ce "pont" ne peut pas se promouvoir lui-même, c'est évident. L'initiative d'être le "pont" ne peut pas venir du "pont" lui-même. Il lui faut des ingénieurs, des chefs de chantier, autrement dit des agents, des impresarios, un bureau de relations publiques.
Je comprends chez vos frères la difficulté de vous promouvoir au premier degré comme l'échelle de Jacob, le visionnaire qui aurait vu et entendu les anges, le Christ et Dieu lui-même, une entreprise difficile face à un public et des media plus du tout faits pour une bonne réception de ce genre de prophète.
Je ne comprends pas, par contre, que ce que vous appelez votre assemblée n'ait pas eu l'idée de vous proposer de contourner cette difficulté en vous préparant des schémas réalisables de popularisation et en trouvant les canaux médiatiques où vous auriez pu faire éclater votre charisme.
Nestor (pigiste, pas détective)


Réponse :
Vous n'êtes pas le premier qui, dans les commentaires de ce blog, et même avant que n'existe ce blog, soulève cette question. Cette question n'a pas davantage manqué d'être débattue dans l'assemblée des Pèlerins d'Arès. S'ils ne sont pas arrivés à décider quoi que ce fût de publiquement concret avec la témoin comme vecteur, c'est sûrement parce que le problème est très complexe ou, en tout cas, paraît très complexe à des hommes et des femmes qui n'ont ni formation ni expérience dans le domaine que vous évoquez.
Je sais, parce que je crois savoir qui vous êtes, que vous avez proposé ce que vous appelez un "schéma de popularisation" à une de nos assemblées qui apparemment ne vous a pas compris et/ou vous a envoyé promener. C'est un réflexes naturel — je dirais "maternel" — des plus anciens de tout groupe humain d'occuper la place et d'accueillir avec méfiance les idées nouvelles et je le regrette beaucoup, mais alors pourquoi n'êtes-vous pas resté dans cette assemblée pour y faire accepter vos idées à force de patience?
Par ailleurs, je ne vois pas où vous considérez que je ne fais que "faire passer les citations de La Révélation d'Arès" dans le sillage de propos plus "pragmatiques." Ma préoccupation première reste La Révélation d'Arès. Ce "calcul balistique, "ce tir", dont vous qualifiez curieusement mon site michelpotay.info, part d'un arc dont le bois et la corde sont visibles, bien montrés au haut de chaque page: "La Révélation d'Arès... Les Pèlerins d'Arès..."
Ceci dit, je comprends ce que vous voulez dire au-delà de la simplification que le style commentaire impose, je comprends vos regrets qui sont aussi ceux de toute l'assemblée dépassée par le temps, parce que le Père est venu me parler quand j'avais déjà 45 ans et parce que j'ai 79 ans dans trois mois et 80 ans dans quinze mois.
Me comparer à Spinoza me fait beaucoup d'honneur. Spinoza était une pensée et moi, je ne suis qu'un témoin. Je crois me souvenir d'une conversation avec vous dans les années 90, dont Spinoza était le sujet.
Je ne désespère pas. La Révélation d'Arès durera bien au-delà de moi.
Merci quand même d'avoir souci d'une percée publique qui ne s'est pas encore faite avec l'éclat qu'aurait mérité l'événement d'Arès, mais qui s'est faite d'une autre façon, par des idées qui courent, à la naissance desquelles nous avons beaucoup contribué.


22Avr08 81C08
Le Tibet: château fort de l'esprit protégeant l'esprit par l'esprit pour l'esprit (voie de déification par la seule voie spirituelle) au travers des montagnes les plus hautes de la foi et empêchant ainsi un nouvel esprit de naître.
En face, l'invasion de matière et de masse populaire tout court par la Chine. Les Tibétains de base payent très chers le tribut à l'évolution du monde, à laquelle la caste religieuse et princière les ont fait longtemps échapper.
Le salut par l'Esprit ne peut se faire si un nouvel Esprit n'est donné. J’ai toujours eu le sentiment diffus non avouable que ces moines se drapaient dans la couleur du feu donné à Moïse ce qui est improuvable. Un jour le monde ne sera plus qu'un à l'image de l'existence d'un seul Dieu et dans l'histoire des nations tout n'est qu'étape jusqu'à ce but ultime et ceux qui iront dans un autre sens disparaitront brutalement ou progressivement, mais fatalement.
Le monde doit changer dans le sens où il va changer, avec [nous], par [nous] ou contre nous.
[Être] Pèlerin est un état éphémère qui se met à perdurer dans le sens ou la face du monde visible a commencé à changer en profondeur pour le meilleur et pour le pire sans que la réaction en chaîne amorcée à l’état planétaire ne puisse être stoppée.et que seul cet état correspond au bon état d’esprit pour pouvoir vivre et surtout survivre dans le monde terrible qui nous attend.
Vous vous trompez encore sur la vraie nature des pouvoirs religieux que vous devriez affronter sans relâche depuis 1974 (ou dont une partie inconsciente de vous-même fait encore partie, car dans les faits vous vivez encore du subside de croyants tout comme ces moines ce qui, malgré vous, vous incite à une forme d’empathie). C’est inévitable et tout comme Moïse ne vit jamais la terre d’Israêl vous ne pouvez porter en vous même la vraie révolution d’Arès de votre vivant.
L’esprit "coulant et irradiant" de la foi tibétaine travaille à la coordination de l’action de tous les pouvoirs religieux pour mettre en couple réglée la planète et ce de manière invisible. L’exil de la clef de voute (le Dalaï Lama) est un signe précurseur à La Révélation d’Arès et marque le signe d’affaiblissement des institutions religieuses dans leur pouvoir temporel.
Sous notre latitude, Rome nous renseigne et fait jouer ses cavaliers blancs qui sont réactivés les uns après les autres, dont un que l’on ne peut pas rater: Robert Ménard. Après l'épisode de l'an dernier où les flammes ont failli dévoré le site d'Olympie (sauvé de justesse et par quelle débauche de moyens!), la suite logiquement chinoise est un mouvement Yin Yang : Encerclement de la flamme maigrelette devenue mobile pour tenter de l'éteindre ; assurément déjà chinois et l'enfer pour ceux qui ne peuvent se convertir dans le futur à ce mode de pensée.
Le Tibet est le cerveau de commandement de coordination de tous les pouvoirs religieux sur cette terre, c'est tout l'esprit ancien qui refuse la réelle évolution des masses populaires: l'esprit ennemi de l'esprit Yin Yang à la source. Viser le Tibet est donc instaurer une cacophonie des pouvoirs institutionnels religieux les poussant à l'autodestruction des uns et des autres: Nous rappelons qu'ils sont ennemis du genre humain et dénoncés comme tels dans La Révélation d'Arès. Bien sûr, c'est encore une fois un matérialisme triomphant de la part de la Chine, mais de deux maux il y en a toujours un qui est le moindre car l'Esprit se voit lui-même comme parfait (et donc rien ne doit changer) ce qui ne peut engendrer qu'une forme de contrition généralisée à tous les autres domaines de la vie.

Robert Ménard
Manifestation visible de cette "Bure"des pouvoirs de l'esprit comme ces puissantes ramifications de l'esprit dans ces institutions religieuses réparties sur tout le globe: ROber(t) MEnard ; traduction de ce clin d'œil à une des plus vieilles institutions de l'église ; il est la traduction du cavalier blanc totalement inconscient car totalement sincère et engagé utilisé par l'esprit séculaire noir de l'institution ROMAINE (son passé en sommeil se réveille, posséder au cours de son temps en séminaire, puis renvoyé sous forme dormante à la vie civile); le clin d'œil est ROME dont il est ber (t)nard soit la croix (T) chrétienne traduisant ici le SAINT (car le T ne se prononce pas) allant avec bernard pour se dévoiler comme le "ROME SAINT BERNARD" volant au secours d'un pouvoir obscur qui est celui de la défense de l'esprit qui l'habite : cas de possession insoupçonnable pour le tout un commun des mortels mais qui a dû se faire au cours de sa période séminariste et qui le faisait se tenir jusqu'à ce jour en agent dormant comme une raison de vivre cachée. Le fil invisible de l'esprit entre ROME et lui est le même qu'entre le Tibet (dalaî lama clef de voûte) et le reste de toutes les autres castes religieuses sur cette planète.Dieu nous met en garde contre la puissance des pouvoirs "inhumanisants" que La Révélation d’Arès dénonce à juste titre.

Nicolas.


Réponse :
"Un que l'on ne peut pas rater: Robert Ménard..." dites-vous! Eh bien, je l'ai raté, parce que je le connais surtout de nom, comme fondateur de Reporters Sans Frontières. Je vous laisse la responsabilité de l'opinion que vous avez de lui.
Vous me dites aussi: "Vous vous trompez encore sur la vraie nature des pouvoirs religieux que vous devriez affronter sans relâche depuis 1974 (ou dont une partie inconsciente de vous-même fait encore partie..." Là, je crains que vous viviez dans une bulle d'idées et d'impressions sûrement sincères, mais non fondées, parce qu'elles ne correspondent pas aux faits.
Depuis 1974-1977, je ne me souviens pas d'avoir jamais cessé de dire et répéter que La Révélation d'Arès nous invitait à recréer ce monde sans les princes du culte religieux et sans les princes du culte politique, sans le roi blanc et sans le roi noir, dans tous les pouvoirs, les religieux comme les autres. Je n'ai pas cessé "d'affronter sans relâche" les religions, mais évidemment je l'ai fait avec l'amour, le pardon, la paix, la liberté (qui est aussi le respect de leur liberté) et la mesure qui conviennent au pénitent que je suis.
C'est peut-être mon manque de moyens pour me faire entendre (pas de presse, pas de radio, pas de télévision) autant que mon manque de violence et de méchanceté (qui vont toujours ensemble), mon refus permanent de la vengeance sans fin, qui vous ont donné l'impression qu'une "partie inconsciente de moi fait encore partie" de la religion. Non, mais une partie très consciente de moi sait que je fais partie de la race humaine, pécheresse, que je suis un pécheur comme eux, religieux, sont des pécheurs, et que, si je dois sans relâche inviter les hommes à changer la religion pour la Vie spirituelle, je ne dois juger personne (Rév d'Arès 36/16). Je ne peux juger les religieux, donc. Pour autant je n'ai pas montré à la religion la moindre indulgence (Rév d'Arès 21/4), comme le Père me le demande. J'ai transmis le Message du Père avec cette mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10, etc.) qu'il me demande en toutes choses.
Les religions, elles, ne s'y sont pas trompé! Pourquoi, croyez-vous, suis-je depuis 34 ans maintenu loin de tous les grands media? Maintenant dans l'état d'ostracisme où je suis dans le milieu spirituel général (spirituel compris ici au sens commun)? Pourquoi, croyez-vous, les Pèlerins d'Arès qui n'ont vraiment rien de sectaire ont-ils été classés "secte"? L'ADFI est une association d'origine catholique. La réponse est simple: Les religions me considèrent toutes comme le danger n°1 contre elles. Je vous invite à réévaluer la situation.
Ceci dit, deux point que je relève encore.
Pour moi il n'y a pas "révolution," mot que j'évite à cause de la violence qu'il évoque, mais "insurgeance et évolution" à Arès, et sur ce point je vous invite à relire mon article "Insurgeance" où ma pensée est donnée clairement.
Pour ce qui est de mourir "comme Moïse" avant de voir ce monde changer, c'est dit dans La Révélation d'Arès elle-même: Ta tête reposera sur la dalle du tombeau... avant que tu n'aies vu même le petit reste... (Rév d'Arès 24/1), mais pas parce que je serais resté "inconsciemment" lié à la religion, mais parce que je reste soumis à la loi biologique qui gère le pécheur, j'aurai fait mon temps, et parce que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Vous suivez vos idées, Nicolas que je ne connais pas, mais suivez plutôt La Révélation d'Arès et ce que je fais et les qualités de foi qui se manifestent dans tout le contexte de votre commentaires commenceront à porter des fruits réellement arésiens. Merci d'y réfléchir!


22Avr08 81C09
Abattre les idoles de l'esprit se fera par [l'action permanente d'] accomplir la Parole (Rév d'Arès 35/6) rafraîchie et les enseignements du témoin premier.
La domination et la spoliation sont pour moi les plaies de la pensée.
L'intelligence (une fois retrouvée, Rév d'Arès 32/5) en viendra a bout.
Plus spécifique est mon combat contre la domination omniprésente dans ce monde, le rejet du chef, la bêtise a vue courte , les prisons mentales imposées par une pensée orgueilleuse.
Se libérer et faire évoluer les comportement est un exercice qui demande détermination et regard aiguisé en évitant les vampires spirituels servant le pouvoir et ne se battant plus pour un idéal.
Se remplir de pensées spirituelles aimantes au service de Bien est un accomplissement qui demande force et volonté.
La Vie nous démontre chaque jour qu'elle se transmet subtile et gagnante a long terme.
Renomdebonté


23Avr08 81C10
Voici deux commentaires à votre propos sur le Dalaï Lama.
1 - Dire qu'il ferait un très bon Pèlerin d'Arès, et vous un très bon Bouddhiste, cela montre bien votre esprit tourné
vers l'universel, mais aussi — quelle ironie! — quand on sait que ni lui ni vous n'avez "choisi" le rôle si particulier
que vous assumez, chacun de son côté. En effet, lui a été reconnu dans son enfance comme nouvelle incarnation de l'ancien Dalaï Lama et vous, vous avez été reconnu par Dieu pour être prophète. Ensuite, chacun de vous a librement placé ses pas dans ceux du message reçu.
En ce sens, la qualité de vos engagements [réciproques] est d'autant plus remarquable. Cette comparaison a cependant ses limites, car je n'oublie pas le sort redoutable des prophètes, que Dieu vous a montré [lors d'une théophanies en 1977], et qui relativise beaucoup toute comparaison entre la vie spirituelle de Mikal et celle d'un croyant habituel.
2 - Dire que le "faire" [comparé au "croire"] est essentiel dans ces deux voies, cela montre un point de rencontre vital, mais les différences semblent être à la fois dans la capacité du peuple asiatique à la charité spontanée, contrairement à nous autres, tristes Français, terriblement "étatisés", et, dans l'autre sens, dans la capacité du monothéisme, tel que Dieu le voit, à inventer peu à peu un "faire" collectif totalement nouveau sur Terre: un monde sans chefs, sans idéologies, basé sur la vie spirituelle.
Quel écart entre notre état collectif actuel et ce que Dieu attend de nous!
Et pourtant, je sais que nous y arriverons, parce que le changement de soi est un volcan mystérieux et lent, mais
sans limites!
Patrick JoursDeGris


24Avr08 81C11
Face à des hommes exceptionnels la communauté humaine réagit toujours par toute un série de mécanismes compensateurs destinés à sauvegarder son matérialisme et ce que vous appelez d'un mot juste: sa médiocrité.
C'est pourquoi le peuple chinois dans son ensemble voit une mesure de sauvegarde dans la répression que Pékin impose au Tibet, parce que les protestations auxquelles on assiste en Europe et en Amérique n'ont pas lieu en Asie où les Asiatiques sont concernés. Si c'était l'inverse: une répression en Europe, ce seraient les Asiatiques qui protesteraient, n'étant pas concernés... La foule, c'est un mobile dont tous les éléments constitutifs ou dynamiques sont faits pour assurer sa stabilité et d"défendre ses acquis" comme on dit. Les difficultés de votre mission n'ont pas d'autre cause.
C'est pourquoi, pareillement, le mouvement que vous avez lancé en 1974 après avoir été témoin de Jésus n'a jamais cessé d'être réprimé par la rumeur et les campagnes "antisecte", si peu appropriées qu'elles soient aux Pèlerins d'Arès, et n'ont jamais soulevé de protestations, sinon très localisées.
Le Dalaï lama et vous, frère Michel, êtes des hommes d'exception au sens de "hors du commun". L'un relié à une longue lignée de grands Bouddhistes, qui n'ont jamais réussi leur percée populaire (il n'y a pas de bouddhisme national, sauf au Tibet parce qu'il y est mélangé de superstition), l'autre relié à une longue suite de Révélations devenues des "révélations" après le traficotage de la religion, des "révélations" qu'il faut réhabiliter tous les mille ans en Révélation tout court, authentique, pure.
Si l'un, le Dalaï lama, est médiatisé (en Europe et en Amérique... Il n'est pas autant médiatisé en Asie), c'est parce qu'il fait bien dans les photos de presse avec son costume rouge et jaune et son sourire fixé dans le bronze et parce que les journalistes peuvent lui faire dire n'importe quoi et lui prêter n'importe quelle pensée ou intention sans que le service de presse de Dharamsala en Inde ne puisse rectifier.
Si vous, frère Michel, n'êtes pas médiatisé, c'est parce qu'on sait que vous avez des moyens de rectification que vous accorde la loi. Mais la différence s'arrête là, à mes yeux. Sur le fond, le peuple, disons le "populo", sait que vous êtes des perturbateurs, que vous proposez un changement de vie, dont il [le "populo"] veut ignorer les bienfaits comme le chien est content de sa vie et de sa mort de chien.
Si Mark Boyle n'a pas trouvé une seule âme pour l'abriter et lui donner un petit viatique à Calais, c'est parce que le "populo" devinait qu'il cherchait à donner des leçons "philosophiques" et qu'il n'avait qu'à retourner chez lui. On ne me fera pas croire qu'à Calais il n'a trouvé personne pour comprendre l'anglais!
Avez-vous noté que la presse française n'a pas du tout parlé de Mark Boyle? C'est simplement parce que, si elle en avait parlé, Mark Boyle aurait été aidé. Il y a des silences bien calculés. Les "maîtres" du "populo" ne veulent rien de ce qui tenterait le "populo" de penser un peu. Des personne qui ont suivi sur Internet les sites parlant de Mark Boyle me disent que lui, Mark Boyle, l'a très bien compris.
Toutes les vieilles sociétés, celle de la France comme celle de la Chine, manquent totalement de dynamisme spontané. Elles sont figées par un sentiment bien ancré de leur perfection que les institutions et la presse entretiennent. Il est quasi impossible de bouger leurs structures psychologiques à partir d'une perspective diachronique* évolutive... à moins de tomber à un bon moment, le momet où les structures sociologiques se relâchent. Le bon moment, c'était 1974-1977, quand le Créateur s'est manifesté, mais c'est déjà beaucoup plus difficile à présent. C'est pourquoi je vous admire, vous et le Dalaï lama, de croire que ce monde évoluera de toute façon vers le Bien.
Après tout, vous avez sûrement raison, et Mark Boyle a raison avec vous. Courage, vous y arriverez!
Le Curé

*Nota du blogger: La diachronie est un terme de sciences humaines désignant l'évolution, ou le changement, dans le temps par opposition à l'état, aux structures, aux mouvements et fonctions du moment. Terme difficilement remplaçable, mais rare.


24Avr08 81C12
Ce blog n'est pas un forum, mais je ne peux m'empêcher de venir remercier de frère prêtre de sa très intéressante  et encourageante intervention [voir 81c11].
Oui, ce commentaire ravive en moi un souvenir. Lorsque je quittai un lieu de travail, il y a quelques années, un de mes collègues, à haute responsabilité, auprès de qui j'avais témoigné des Evénements d'Arès, me raconta qu'il allait lui aux rencontres de Thaizé organisées par frère Roger (malheureusement assassiné depuis), qu'il avait vécu toute sa jeunesse profondément meutri par les disputes entre ses parents, l'un catholique et l'autre protestant, et que, bien que très intéressé par ce que je lui disais de nos espérances, il ne pouvait s'engager dans cette voie. Plus tard, le jour de mon départ, il me dit : "Tu sais que je ne peux pas, mais toi continue! je suis de tout cœur avec vous. Ce que tu fais, c'est bien!"
À cela je repense de temps à autre, car ça élargit le cœur, ça force à aimer toute l'humanité, tout homme étant Image et Ressemblance du Créateur.
Ces mots d'encouragement s'adressent à tous ceux qui pourraient encore hésiter, ou se décourager, certains jours où l'on voudrait que les épis se couchent devant nos faux plus vite qu'ils ne le font.
Quelle belle espérance que cet Appel du Père !
Chantal C.


24Avr08 81C13
Comme les gens de Calais, je n'aurai pas donné d'argent à Mark Boyle, car il est évident que cet homme n'est pas pauvre. Ça ne se voit pas à ses vêtements, mais ça se voit à ses yeux, riches d'idéal et de détermination: tout le contraire des yeux d'un pauvre. Pourtant son expérience est intéressante car elle nous montre "un état des lieux" sans concession de notre société.
Avant 1974, nous avions une certaine idée de Dieu, une idée qui nous convenait.
En réalité, nous avons mis Dieu au rebus, dans un débarras, une buanderie poussiéreuse. En fait, Dieu est apparu exactement là où notre société, moi en premier lieu, l'avait placé. En un clin d'œil, l'état des lieux de la spiritualité était fait. Mark Boyle et Dieu ont "agi" pour nous montrer la réalité.
N'est-il pas demandé au petit reste d'accomplir ce qui est commandé?
Prononcer la Parole a-t-il un autre but que de l'accomplir (Rév d'Arès 35/6)?
Ledrame des spirituels est qu'ils ont cessé d'agir. C'est pourquoi l'action a été confiée à ceux qui utilisent la hâte (vous pensez à quelqu'un de précis?) et la science par où entre le mal (Rév d'Arès 39/3) pour diriger le monde.
En ce qui concerne Mr Ménard, force est de constater que certaines frontières lui sont infranchissables, comme celles qui séparent Arès du reste du monde.
Je suis moi aussi un grand admirateur des moines tibétains que je considère comme des athlètes de la spiritualité. J'ai dévoré les livres de vulgarisation de Lobsang Rampa.
Toutefois, je me demande si le Dalaï Lama aurait un tel succès si, d'aventure, le Tibet se situait dans le Limousin. Observer les auras, sortir de son corps, tenter la lévitation n'est peut-être pas du goût des doctes de l'Education Nationale! À voir.
Jacques P.


Réponse :
Oui, "Dieu est apparu exactement là où notre société l'avait placé", dans un endroit minable, une sorte de grand placard, de bric-à-brac, à Arès. Je suis heureux que vous ayez bien compris cela, ce que beaucoup de gens, qu'offusque le fait qu'un événement surnaturel de cette envergure ait eu lieu dans un endroit aussi peu digne, n'ont pas encore compris.
"Je me demande si le Dalaï Lama aurait un tel succès si, d'aventure, le Tibet se situait dans le Limousin," dites-vous. Très juste question qui contient sa réponse!


24Avr08 81C14
Je suis frappé par la qualité des commentaires. J'apprends quelque chose en les lisant. Merci aux commentateurs. Cela m'encourage aussi à commenter.
D'abord, je veux dire à ceux qui vous reprochent de "ne pas aimer avoir tort" que si vous avez créé et géré ce blog personnel, qui est entré dans sa troisième année, c'est évidemment pour défendre les idées que vous avez mission de répandre. Rien de plus naturel et je ne comprends pourquoi on reprocherait à ce site d'être ce qu'il annonce être. S'ils veulent réfuter, ils n'ont qu'à discuter sur ces forums que j'appelle des crachoirs, qui ne conduisent nulle part.
Je ne lis ici que des choses raisonnables et constructives qui ne paraissent uniformes qu'aux esprits grossiers, qui ne voient que les contrastes grossiers. Vous élevez sans cesse le débat et je vous en complimente, parce que vous avez compris qu'on ne reconquiert pas le monde spirituel comme on administre une société ou comme on préside une association humanitaire ou comme on fait du journalisme. L'amour des hommes est peut-être une expression vide de sens pour un commissaire de police ou la commère des potins dans "Gala" ou "VSD" ou un provocateur de l'Ultra-Gauche, parce que ces gens-là savent que ce serait demander trop de sacrifice à leur instinct bête, méchant ou seulement simpliste, pour gagner les cœurs.
Ce que les contradicteurs invétérés et les méchants de tous bords ne voient pas, c'est que ce qu'ils disent ne sert à rien qu'à les satisfaire eux-mêmes. Ils s'écoutent parler ou se regardent écrire, alors que ce n'est pas votre cas à l'évidence. C'est pourquoi on a plaisir à vous lire. Ce qu'aurait pu ajouter "Le Curé" [81c11] c'est que le "populo" peut être la dupe d'idées reçues par la presse, mais qu'on ne convertira jamais pour autant le "populo" à l'adoration de la presse. C'est là qu'est 'la fissure dans la muraille de la citadelle" (Je cite une page de vous déjà ancienne).
Ce n'est ni vous "flatter" ni vous "encenser" que de dire que de plus en plus de monde trouve une dynamique d'espérance dans votre façon de présenter les choses parallèlement à La Révélation d'Arès elle-même [...]
Personne n'a jamais demandé au Dalaï Lama de présenter ses titres. Par contre, on vous le demandera longtemps à vous, Michel Potay. On dira longtemps que votre passé est douteux, parce qu'on y trouvera toujours quelque chose qui ne répond pas à l'idéal hollywwodien de Moïse (à propos, Charlton Heston vient de mourir). Vous n'avez pas été élevé au palais du Pharaon, vous n'avez pas le passé prestigieux de diplômes et autres doctorats de Benoît XVI. La somme des doutes et des méfiances a pour total un réflexe général de défense. Et puis vous n'êtes pas partisan et les observateurs et censeurs n'aiment pas ça. Vous êtes tout le contraire. Cette entrée où vous dites simplement qu'être bouddhiste ne vous gênerait pas, sauf la réincarnation mais selon vous un "point soluble", prouve votre universalité comme d'autres commentateurs l'ont dit. On dira que vous êtes "inconsistant". Pourtant, si ces gens-là étaient venu prier à Arès en été et vous avait entendu réciter les versets 25/5-6 [Rév d'Arès], ils sauraient que ce n'est pas vos idées, mais Dieu que vous suivez. C'est un souvenir chez moi gravé dans mon cerveau comme dans mon cœur [...]
Le jour où les politiques et les multinationales défendront leurs idées et leurs privilèges au nom de la raison, mais que la base, le "populo" du Curé [81c11], défendra les siens au Nom de La Révélation d'Arès, c'est-à-dire au nom de la vie spirituelle, la situation sera périlleuse pour les dominateurs du monde. C'est ce que vos missionnaires ne semblent pas avoir compris, ou ne semblent pas avoir eu l'audace de faire comprendre.
Que puis-je dire? Je ne suis pas moissonneur moi-même.
Bernard I.


24Avr08 81C15
Je n'ose pas ajouter mon plaisir au plaisir qu'expriment la plupart des commentateurs. Ce n'est pas si fréquent sur l'internet. J'ai comme l'impression que Dieu me regarde comme il regarde sûrement le Dalaï Lama, Mark Boyle et vous. D'habitude quand il me regarde, il ne reste pas longtemps. Il remonte vite au Paradis. Je n'ai pas le temps de lui montrer les peines de ma pénitence, de mon âme.
Mais ici, pendant que je tape ce commentaire, Dieu lit par-dessus mon épaule. Je crois que votre mission va réussir. Il y a dans votre façon de conduire ce blog (j'ai éprouvé la même chose en lisant michelpotay.info) quelque chose qui promet une irrésistble réussite, même après votre mort. Pardonnez-moi si j'évoque votre mort, en voyant votre video, j'ai compris que vous étiez bien devenu vieux.
Les grandes œuvres ne partent pas des grands succès de librairie, des bestsellers comme on dit. Elles partent du cœur.
Ce blog part du cœur. Les commentateurs y vienent avec leur cœur. Un cœur qui s'applique. Vous faites bien attention à tout On sent que vous retouchez les commentaires, un petit peu, pour qu'ils soient impeccables.
J'ai essayé de faire un blog. J'ai été comme foudroyé par mes visiteurs qui critiquaient tout. J'ai passé des semaines en me sentant idiot. Dans quel monde on vit! Je suis sûr que le Dalaï lama lui-même doit entendre plus de bêtises méchantes qu'on ne croit. Mark Boyle aussi, mais pour lui c'est tout frais. Il est encore dans la période où on supporte.
Jean-Paul


24Avr08 81C16
Pas d'accord avec vous et avec ceux qui pensent comparables deux hommes comme le Dalaï lama et vous. Le Dalaï lama, c'est peut-être ce que sera le guide de la vie spirituelle installée par vous deux mille cinq cents ans plus tôt. Mais vous, vous êtes Bouddha comparé au Dalaï Lama qui vit deux mille cinq cents ans après. Vous êtes pour nous ce que dut être Iëchayou [Isaïe] pour un hébreux du 7e s. av. J-C ou comme durent être Jésus ou Mouhamad pour leurs compagnons. Vous n'êtes pas remplaçable. Quant à Mark Boyle, ce n'est rien qu'un jeune protestataire.
Joueur de Banjo


24Avr08 81C17
Merci pour votre texte qui montre la Voie de l'Universel!
Concernant Mark Boyle, je me dis qu'il "a été passé à la moulinette" du préjugé ou du jugement tout court de nos chers concitoyens [de Calais] et cependant frères, ce qui empêche toujours d'appréhender un être avec intelligence c'est à dire avec le plus de lucidité absolue possible afin de pénétrer son être profond et savoir ce qu'il est sage de lui donner et de lui apporter.
Les énormes prejugés et jugement qui habitent les têtes... — oui, les têtes, parce que le cœur, lui, n'a jamais de préjugés ni de jugement — les têtes de nos frères humains me font aussi penser à la stigmatisation impitoyable que subissent nos frères humains pédophiles, criminels, violeurs, etc...
Or nous savons par exemple aujourd'hui qu'un très grand nombre de pédophiles, de criminels, de violeurs, de pyromanes, etc. ont des concentrations cérébrales de sérotonine (un neurotransmetteur) très abaissées et que cette concentration très réduite au niveau synaptique engendre tout un tas de symptômes: Hyperactivité, forte aggressivité et impulsivité, humeur variable, trouble du sommeil, dépression, boulimie, incapacité à maîtriser ses pulsions sexuelles et violentes, etc. J'invite avec amour tous ceux qui les jugent à tester l'état dans lequel on se retrouve intérieurement et relationnellment qu'en on a un déficit en sérotonine.... Une fois de plus avec cet exemple on constate que le non-jugement est sagesse et intelligence et que si Mark Boyle avait été accueilli sans jugement  il n'aurait pas eu à faire demi-tour...
Concernant le Bouddha, l'Illumination qu'il a vécu n'a pas pu lui faire évacuer Dieu, en tout cas l'intuition intérieure profonde du Créateur, car lors de ce type d'Illumination progressive ou subite on entre dans un état intérieur où face à la question du Créateur on pourrait répondre: "Le Créateur? C'est moi/Lui !" c'est-à-dire que le Créateur, c'est moi, mais c'est aussi Lui-le-Créateur ; il y a fusion, compénétration telles qu'il y en a presque confusion. Mais bon on entre là dans une dynamique ontologique et métaphysique vécue et intérieure guère exprimable avec des mots... Il faut le vivre pour le comprendre comme toutes choses essentielles et profondes dans l'existence!
Pour la question de la réincarnation, soi-disant prêchée par le Bouddha, on pourrait simplement se demander ce qui pourrait bien se réincarner puisque le Bouddha a aussi prêché l'absence de soi (atman)?
Mais pour l'instant l'important n'est pas ce genre de question:L''important est que des êtres se réclamant du Bouddhisme, de La Révélation d'Arès ou de tous autres sentiers de transcendance puisse transfigurer leur être (à la mesure des possibilités de chacun, très variable d'un individu à l'autre), afin de retrouver l'amour, la bonté, la paix, le pardon, la liberté et l'intelligence du cœur, afin que tous ensemble ils puissent tirer le monde vers le Jour comme le poulain "peut tirer l'Homme" qui le monte vers les rivages de la Vie: la Mer qui entre dans la vessie.
En observant le Dalaï Lama on sent bien que l'amour et la bonté ont "fait du chemin" dans son cœur et ses relations, ce qui rend également inutile de s'étendre sur le fait que le bouddhiste tibétain (un mélange de bouddhisme, de religion bön et de tantrisme hindouïste entre autres), sous bien des aspects, n'a plus grand chose à voir avec le dharma prêché par le Bouddha.
Merci encore à vous, Frère Michel, pour ce blog qui je l'espère ouvrira toujours plus l'esprit et le cœur de nos soeurs et frères à la grande universalité de notre sublime mission.
Philippe R.


Réponse :
L'élan général de votre commentaire est d'espérance, mais dans le détail, il y a bien des confusions et même des présomptions dans votre pensée.

Vous semblez dire qu"un "très grand nombre de pédophiles, ciminels, violeurs, pyromanes, etc. ont des concentrations cérébrales de sérotonine très abaissées..." qui, en bref, leur enlèveraient la responsabilité de leurs actes et que, pour cette raison, il ne faut pas avoir de préjugés envers eux.
Sauf dans le cas de maladies mentales et débilités graves, je m'inscris en désaccord avec cette théorie de déresponsabilition du pécheur, car alors, à quoi servirait la pénitence? Ces gens ont sans doute plus de difficultés qu'on ne croit pour vaincre leurs impulsions, mais c'est aussi le cas des menteurs et des égoïstes invétérés qui courent les rues; Serais-je menteur ou égoïste, parce que ma concentration en quelque humeur en "chosetonine" est basse? Eh bien, même si c'est le cas, je suis totalement responsable. Et si je ne dois pas avoir de préjugés, si je ne dois pas juger, c'est parce que je suis pécheur moi aussi, ce n'est pas parce que l'autre est pécheur malgré lui et irresponsable. Que faites-vous de la notion d'héroïsme dans la pénitence (Rév d'Arès xxxv/'-12)?
À vous entendre, si je deviens bon, c'est parce que ma concentration de sérotonine est haute et non parce que j'ai fait pénitence?
Mais le pompom, c'est "le poulain qui peut tirer l'homme qui le monte vers le rivage de la Vie: la Mer qui entre dans la Vessie..." C'est du niveau des déclarations du Maire de Champignac (voir "Spirou" que lisaient mes filles, enfants): "Le jour où les pieds de la fraternité fouleront les cimes de la Déclaration des Droits de l'Homme, etc." ou de M; Joseph Prudhomme: "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie!" Votre foi est sûrement grande, mais vos citations de La Révélation d'Arès ont besoin d'une sérieuse révision, qu'elles soient ou non passées par le filtre de vos idées personnelles qui semblent pavloviennes (Cellulæ, omnis cellulæ! Tout est dans les cellules!). Tout cela nous éloigne d'une vraie spiritualité vécue.


24Avr08 81C18
Cette entrée 0081 et les commentaires qui suivent sont intéressants.
Je retiendrai quant à moi cette idée: Ce n’est pas le mouvement spirituel auquel on appartient qui est important, mais la qualité de notre âme. Ce que l’on ressent, quand on entend parler le Dalai Lama, c’est sans nul doute la sagesse de ses propos et il en est de même pour vous.
Mais je pense que la mission que le Créateur vous a confiée dépasse celle du Dalai Lama qui est plus limitée.
J’apprécie aussi le Dalai Lama, mais si les hommes avaient compris le sens et l’importance de votre rôle il y a longtemps que vous seriez très médiatisé et très connu et nombreux ceux qui vous suivraient. Mais il faudra du temps. Il en a été de même pour tous les prophètes qui furent très peu suivis par leur contemporains qui souvent les critiquaient et même parfois les tuaient.
Au début quand j’ai découvert La Révélation d’Arès, je me suis dit: "Enfin c’est ce message que tous les hommes attendent!" et je pensais naïvement qu’ils allaient me croire et adhérer. Mais j’ai dû redescendre de mon nuage et accepter la réalité. Depuis j’ai compris qu’il faudrait patienter.
Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation d’Arès. Quand le Créateur donne un message, il est fait pour plusieurs générations, donc il est forcément en avance sur son temps. Il n’y a hélas que quelques esprits suffisamment ouverts, humbles et réfléchis pour y discerner la fabuleuse portée de la Parole révélée.
Décadi


25Avr08 81C19
J’ai été heureux que vous parliez du bouddhisme et de ce pèlerin anglais un peu spécial.
Je trouve également qu’il y a beaucoup de points communs entre le renouveau de la foi à Arès et la dynamique spirituelle du bouddhisme authentique qui est finalement très simple et non-religieuse comme l’est la foi arésienne: action ou conduite juste (ou droite), parole droite, pensée droite, effort droit, but droit, compassion active (amour actif), non-jugement, etc.
Le bouddhisme est à mon avis très mal connu en Occident, car il l’est surtout à travers le bouddhisme Tibétain qui est très religieux et ésotérique contrairement à d’autres branches du bouddhisme. Cela fausse la perception que l’on peut en avoir ici.
Les paroles du Bouddha sont très riches de spiritualité pragmatique et en même temps pleine d’une lumière qui pousse à la transcendance de la nature humaine "animale" vers une nature humaine divine, en fait une re-création de soi-même par l’effort et par un existentialisme spirituel très vivant.
Quant à Mark Boyle je n’en avais jamais entendu parler!
Par contre, j’ai vu cette année un film extraordinaire sur l’histoire d’un jeune idéaliste de type Marc Boyle retracé dans un film très réussi de Sean Penn: "Into the Wild".  Si vous pouvez le voir n’hésitez pas ! On y comprend clairement l’opposition entre deux conceptions de la vie et du monde: L’une matérialiste et l’autre spirituelle et ce qui pousse de jeunes idéalistes à tout quitter pour ce lancer dans une quête d’absolu qui peut mener à l’illumination que recherchais le Bouddha.
Il y a dans la Révélation une grande illumination, mais qui passe par l’écrit, ce qui rend peut être sa perception plus difficile à ceux qui recherche d’abord une expérience intérieure.
Daniel C.


25Avr08 81C20
Je trouve que vous n'êtes pas gentil avec Philippe R. [81c17]. Votre réponse est un reproche amusant (le Maire de Champignac), mais un reproche. C'est une attitude inhabituelle de votre part. La science a découvert que les états de criminalité sont comme les sautes de caractère dus à des variations métaboliques, des mouvements d'enzymes, etc. Il a raison de dire qu'on ne doit pas juger seulement parce qu'on ne sait pas ce qui se passe dans les glandes et dans le sang d'un homme en faute.
Rose


Réponse :
Je pense que le Créateur connaît sa créature aussi bien, sinon mieux, que ne la connaît la science.
Si notre maîtrise du bien et du mal était directement dépendante de mouvements d'humeurs et de fonctionnements glandulaires dans le corps, le Créateur nous dirait simplement: Soignez-vous!
Or, ce n'est pas ce qu'il dit. Il dit: Entrez en pénitence! C'est-à-dire, prenez conscience que vous vivez dans le mal et que vous devez opter lucidement pour une vie de bien, même si cela vous coûte, même si cela vous demande un effort héroïque (Rév d'Arès xxxv/4-12) pour vaincre vos impulsions, donc votre sang, vos phlegmes, lymphes et autres glandes, qui vous portent à des actes qui vous font tort et qui font tort aux hommes autour de vous.
Il ne faut pas se tromper de causalité.
C'est le péché qui nous a rendus fragiles, changeants, malades, vieillissants, mortels.
C'est de vaincre le péché et non d'administrer des remèdes (lesquels de toute façon ne sont pas ponctuellement interdits) qui changera la vie de l'homme et changera le monde (Rév d'Arès 30/11, 28/7). Le Père nous invite au triomphe de l'esprit et de l'âme sur le corps animal ou plus exactement au retour de l'unité et de l'harmonie entre les trois (Rév d'Arès 17/7).
Gardez-vous de la tentation de rationaliser! Cela aussi est une des grandes leçons implicites de La Révélation d'Arès.
Si j'ai fait à Philippe R. la réponse — assez inhabituelle, c'est vrai — que je lui ai faite, c'est parce que j'ai identifié ce commentateur. Je sais qu'il est missionnaire de La Révélation d'Arès et, même si je laisse mes frères libres de leur mission dont je ne me mêle pratiquement jamais, c'est mon devoir, quand quelque chose d'inapproprié me tombe par hasard sous les yeux, de mettre en garde un frère moissonneur contre certaines idées auxquelles il croit, mais qui ne se trouvent pas dans La Révélation d'Arès.


25Avr08 81C21
S'il y a des points communs entre les théories de Bouddha et La Révélation d'Arès, je ne sais plus à quoi me vouer. J'ai vécu un certain temps en Asie et les bouddhistes m'ont paru plutôt arriérés.  Bouddha, c'est le Moyen Âge, alors que pour moi La Révélation d'Arès c'est l'avenir.
Jobby Lal


Réponse :
Au Moyen Âge les chrétiens vivaient de façon médiévale, mais ne s'en référaient pas moins en pensée à une espérance puisée aux Évangiles, les mêmes que vous lisez aujourd'hui, pas plus accomplis alors qu'ils ne le sont aujourd'hui.
De même, en Asie des bouddhistes peuvent vivre d'une façon qui vous paraît arriérée, médiévale, mais se réfèrent à une espérance puisée à la Lumière laissée par Bouddha. C'est vrai qu'au moment où la Chine envahit le Tibet il y a cinquante ans, celui-ci vivait (et vit encore dans certains coins) de façon totalement moyenâgeuse, mais, comme le souligne Daniel C., commentateur 81c19, le bouddhisme tibétain est une religion syncrétique où l'enseignement supérieur de Bouddha est mêlé à des pratiques païennes et par là profondément gâté, en tout cas voilé.
Justement, vu sous cet angle, il me semble que le Dalaï Lama est un réformateur du bouddhisme superstitieux et arriéré qui avait régné dans son pays d'origine, parce que cet homme ne paraît pas du tout colporter le tantrisme et ses superstitions dans ses discours, mais au contraire un idéal supérieur qui constitue un manifeste retour aux sources. Dans ce sens, l'exil de cet homme semble avoir été un bienfait.
Pour en revenir à Bouddha, une des grandes ressemblances entre le bouddhisme tel qu'il l'a prêché — qui, c'est vrai, n'est presque plus pratiqué depuis très longtemps — et La Révélation d'Arès, c'est la critiques des abus et des incohérences du vieil ordre du monde, qu'il avait directement expérimenté ayant été prince. Le vrai bouddhisme comme La Révélation d'Arès est tourné vers l'avenir, l'avenir du monde, un avenir non encore accompli, mais possible.
Il y a évidemment des différences entre le boudhhisme et la foi réveillée à Arès, mais il y a une commune direction de certitude par la pénitence. S'arrêter à la lumière de Bouddha ne peut être qu'une halte, puisque nous ne sommes pas invités à devenir bouddhistes, mais une halte propice à une réflexion heureuse, réconfortante.


26Avr08 81C22
Les seules solutions efficaces de la pénitence sont l'érémitisme et l'ascétisme.
D'ailleurs, le Bouddha lui-même était un solitaire, un ermite. C'est seul qu'il a trouvé l'illumination sous son arbre. De plus, l'un des termes employés pour désigner le bon niveau de méditation bouddhique est "libération." Libération de quoi? Des autres hommes.
Le mal vient du péché, avez-vous dit à la commentatrice 81c20, et donc c'est en battant le péché (Rév d'Arès 28/12) que le mal sera vaincu, ce qui devient complet et réaliste, si on précise: le mal vient du péché, donc de l'homme, et c'est donc en éloignant l'homme de l'homme que le mal disparaîtra.
Résultat: l'érémitisme. Pour moi c'est la grande leçon du bouddhisme et si vous considérez avec pertinence qu'il y a des points communs avec la "foi réveillée par La Révélation d'Arès", c'est la dispersion des hommes, l'inverse de la concentration à laquelle on assiste, qui permettra la meilleure pénitence du petit reste. Le petit reste est un petit reste érémitique et ascétique. L'ascétisme est nécessaire parce que les élans sexuels de la jeunesse par exemple ne peuvent être maîtrisés que par l'affaiblissement du corps, donc par la privation.
Étienne H.


Réponse :
Je réponds avec prudence, parce que je ne suis pas un expert en bouddhisme, alors que vous donnez à votre commentaire un ton de certitude assurée. Je crois néanmoins que vous vous trompez ou que quelqu'un vous a trompé.
Le peu que je sais (et qu'on sait historiquement) de la vie de Bouddha et de son enseignement ou de ce qui en a filtré à travers bien des développement ultérieurs ne me porte pas du tout à penser qu'il était ermite. La tradition, si ma mémoire est bonne, dit qu'il eut vite quatre compagnons, puis six, lesquels dans le Mahāyāna se multiplièrent non seulement de son vivant, mais encore dans les mondes innombrables qui constituent l'univers. Ce n'est pas là quelqu'un qui fuit la vie des autres, mais au contraire quelqu'un qui fonde une nouvellle société, un monde d'hommes nouveaux, un monde changé, dirions-nous, nous Pèlerins d'Arès.
Si je prends une autre référence: la statuaire bouddhique, que vois-je? Le Bouddha représenté dans ses statues avec le geste de l'absence de crainte — absence de craintes des autres hommes, tout l'inverse de ce que vous dites — ou avec le geste de la charité, ce qui implique une vie sociale puisqu'il n'y a de charité qu'en société, ou avec le geste de l'enseignement, donc de l'enseignement à un entourage humain forcément. Il n'y a que le geste de la méditation qui suggère une certain solitude, mais quel homme, même très social, ne se retire pas par instants pour méditer? Quant à l'ascétisme, je ne sais pas comment on peut l'interpréter concernant le Bouddha, puisque d'un côté il n'avait plus d'épouse, c'est vrai, mais d'un, autre côté, on dit qu'il mourut d'indigestion.
Qu'il faille s'éloigner des hommes malfaisants et des tentateurs ou tentatrices de toutes sortes, c'est évident, mais je ne lis nulle part dans La Révélation d'Arès qu'il faille s'éloigner de la société humaine en général. Bien au contraire, la société est désignée comme le champ où il faut moissonner les hommes de bien ou pénitents.Vu sous cet angle, je ne connais pas assez les écrits bouddhiques pour faire des citations, mais mon impression générale est que le bouddhisme est un sentier de perfection à accomplir dans la société humaine et non dans l'isolement d'un ermitage.
L'idée de collectivité préexistait à la création spirituelle de l'animal pensant, Adame (Rév d'Arès vii/1-5). Il n'y a dans l'histoire humaine aucune forme de vie qui existerait autrement que socialement. Nulle part des homme ont apparu autrement qu'en collectivité, en société. On peut en déduire que l'intention que le Créateur met dans sa créature humaine est sociale. D'ailleurs, même un ermite ne vit pas réellement seul, il a toujours besoin qu'on lui apporte quelque chose, par exemple des vêtements, parce que l'homme est trop faible pour supporter toutes les températures et autres intempéries. Le vêtement relie l'ermite à la société, quoi qu'il dise! Bref, le Père ne parle pas à l'homme idéal comme à un vieil éléphant solitaire, mais comme à une créature faite pour l'amour... et comment aimer autrement qu'au milieu de la société?


26Avr08 81C23
"...Cet homme ne paraît pas du tout colporter le tantrisme et ses superstitions..."
Certainement.
Au contraire d'André Van Lysbeth auteur de l'ouvrage: Tantra le culte de la Féminité, personnage moins connu que le Dalaï Lama médiatiquement.
Pourtant quel héros, cet occidental parti en Inde "exsuder" la tradition tantrique des ruines de Tchatal-Hüyük!  Après avoir été le premier en tant qu'occidental à transmettre le yoga à l'occident par ses ouvrages: J'apprends, Je perfectionne, etc, qui sont devenus des classiques... même en Inde.
"Le Tantra permet d'atteindre nos racines profondes. Il dévoile la dimension cachée de l'union des sexes qui se transforme en méditation à deux" écrit-il au dos de son ouvarge.
Tiens...à propos de la réincarnation: (p.78) "Les Défenseurs Inattendus du Système":
"La logique aurait voulu que les opprimés saluent avec enthousiasme l'abolition du système des varnas, mais ce n'est pas le cas et cela à cause de la doctrine de la réincarnation et du Karma, que tous les Indiens admettent. Il importe peu de savoir si les pré-Aryens, donc les Dravidiens et les autochtones, ont cru en la réincarnation avant ou après l'invasion aryenne, l'essentiel étant l'exploitation géniale qu'ils (les Aryens) en ont faite pour faire accepter et même défendre leur système par ses propres victimes.
"Le système fonctionne en deux temps. D'abord, on fait accepter par les soudras que s'ils sont serfs dans cette vie, c'est à cause d'un mauvais Karma, autrement dit qu'ils expient dans cette vie des fautes commises dans une précédente. Puis — et c'est là le trait de génie — on leur promet que s'ils accomplissent bien leur dharma servile actuel, dans leur prochaine vie ils renaîtront dans une classe supérieure! Alors, la suppression des varnas les frustre: Après avoir expié la moitié ou plus de leurs fautes, voilà qu'on les empêche de renaître Kshattriya ou brahmane!
En somme, c'est comme si les Afrikaanders avaient fait accepter par les Noirs qu'ils expient des fautes passées et qu'ils renaîtront Blancs dans leur prochaine vie! (...)"
Fabian


27Avr08 81C24
[Vous dites:] "Il y a évidemment des différences entre le bouddhisme et la foi réveillée à Arès, mais il y a une commune direction de certitude par la pénitence. S'arrêter à la lumière de Bouddha ne peut être qu'une halte, puisque nous ne sommes pas invités à devenir bouddhistes, mais une halte propice à une réflexion heureuse, réconfortante."
Voilà ce qui s’appelle une reconnaissance spirituelle, le tout est de savoir le sens que vous donnez au mot « halte ».
Le bouddhisme ! Pour moi c’est une constellation d’images, de souvenirs, de valeurs, comme le bouddhisme est lui-même d’ailleurs une constellation d’écoles et de voies diverses, indiennes, tibétaines, chinoises, japonaises, coréennes…, un peu aussi comme le christianisme a essaimé dans le monde entier en s’adaptant aux religions et traditions locales. Pour moi, le bouddhisme, c’est le courage des bonzes du Vietnam, brûlant vifs pour s’opposer à la politique pro-occidentale de leur gouvernement au début des années 60, ces hommes impassibles, se consumant sans un cri dans leur posture de méditation,
noircissant brusquement pour devenir une momie carbonisée. C’est les séances de zazen à l’occasion des entrainements d’arts martiaux, ces moments de paix et de ressourcement dans les dojos. C’est la rencontre avec Bernard Benson, auteur du Livre de la Paix et donateur des terrains et des bâtisses qui accueilleront les premiers fondateurs tibétains du centre européen Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne.
Le Bouddhisme c’est aussi la porte par laquelle je suis passé pour entrer dans la pratique de la méditation transcendantale, une forme de méditation hindouiste que j’ai trouvée très intéressante, car dénuée pour moi de sens religieux et qui me faisait beaucoup de bien. Je l’ai pratiquée pendant plusieurs années à un niveau assez poussé, jusqu’à ce que je rencontre La Révélation d’Arès, en 1985. Quelques mois après ma découverte de La Révélation d’Arès, un frère m’a mis au défi de cesser cette pratique. Par fidélité à mon engagement, j’ai arrêté le jour même de sa demande. Cela a été difficile, mais cela m’a sans doute permis de vivre pleinement ma foi toute neuve, comme si j’avais largué les amarres de ma démarche spirituelle passée pour prendre résolument la voie d’Arès. Et cela m’a fait encore plus de bien!
Je me souviens qu’à l’époque vous étiez assez réservé sur ces techniques de méditation extrême-orientales, compte tenu (je pense) d’un contexte marqué de croyance dans la réincarnation qui touchait aussi les Pèlerins d’Arès. Et aujourd’hui, vous dites que vous feriez "un très bon bouddhiste", ce qui impliquerait probablement une part de méditation ! Je trouve cela extraordinaire, ce chemin de la vie et de la liberté, cette spirale ascensionnelle qui nous fait recroiser notre route, mais d’une autre manière et vue d’un autre étage de la maison de la conscience ! Et vraiment je suis très heureux de cette ouverture et de cette estime que vous manifestez au bouddhisme dont j’apprécie beaucoup le fond, bien résumé par Daniel C. (81C19), même si aujourd’hui je trouve toute ma nourriture spirituelle dans la Parole de Dieu, la prière et votre enseignement.
Ce qui est intéressant c’est qu’on peut constater la même ouverture chez certains bouddhistes. En cherchant à en savoir plus, j’ai appris qu’en mars 1993, s'était tenue à Dharamsala, une rencontre entre le Dalaï-lama et un groupe de vingt-deux enseignants occidentaux des principales traditions bouddhiques représentées en Europe et en Amérique. Après quatre jours de présentations et de discussions, les participants s’étaient accordés sur six points importants dont celui-ci:
"Notre première responsabilité en tant que bouddhistes est d'œuvrer en vue d'un monde meilleur pour toutes les formes de vie. La promotion du bouddhisme en tant que religion est secondaire. Bonté et compassion, l'avancement de la paix et de l'harmonie, tout autant que la tolérance et le respect pour les autres religions, devraient être les trois principes-guide de nos actions."
Si toutes les religions pouvaient avoir des intentions similaires, nous ne serions pas loin de leur disparition et de leur remplacement par une foi et un humanisme enfin libres. Et des milliers de Mark Boyle pourraient parcourir la terre à la rencontre de leurs frères et sœurs en emportant un bol vide où leurs hôtes placeraient le viatique quotidien de leur pèlerinage.
D. Faber


Réponse :
J'ai toujours eu beaucoup de considération pour Bouddha, que j'ai toujours rangé parmi les prophètes.
Mais pour moi le bouddhisme ce n'est pas la divinisation de cet homme telle qu'on la voit dans la plupart des mouvements bouddhiques aujourd'hui, et ce n'est pas non plus ce que le bouddhisme est pour vous dans une bonne partie de votre commentaire, ce n'est pas ce que j'appelle "le bouddhisme du cinéma": des moines bouddhiques "impassible, se consumant sans un cri dans leur posture de méditation" et ce n'est pas non plus la "méditation transcendendale" ni aucune technique de "méditation extrême-orientale".
Pour ma part je ne fais pas pénitence par ce genre de "technique de méditation", mais par un éveil ou réveil constant et pratique de ma conscience qu'il faut faire le bien et écarter sans cesse les réflexes de faire le mal ou de relativiser le mal. Je médite, bien sûr, mais ma méditation n'est pas une "technique", ce n'est autre qu'une longue réflexion sur ce que que je pourrais bien faire ou améliorer dans ce que je fais pour accomplir. C'est tout. C'est tout à fait terre à terre, pratique, pragmatique.
"J'aurais fait un bon bouddhiste" dans la perspective de la compassion, de l'amour du prochain, du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) et du changement du monde (28/7) en bien. Je me retrouve très bien dans la déclaration de ces bouddhistes réunis à Dharamsala en 1993: "Notre première responsabilité... est d'œuvrer en vue d'un monde meilleur," et en tant que Pèlerin d'Arès je vais plus loin, je dis "...en vue d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7).


27Avr08 81C25
Votre réponse à D. Faber me déçoit. Je croyais que vous méditiez, mais en fait vous réfléchissez. Vous voyez l'avenir comme l'ingénieur voit le pont (de votre propre aveu, j'ai l'ai lu dans un commentaire). Une absence de mysticisme (au bon sens du mot) qui peut expliquer votre impuissance à percer. Les hommes ont besoin de voir le surnaturel se prolonger plus ou moins à travers vous, témoin du surnaturel, et vous êtes en fait un homme "pragmatique, pratique." Personne ne vous imagine comme ça. C'est curieux que Dieu vous ait pris comme témoin, à moins que vous ayez changé depuis 1974 et 1977.
Je ne comprends pas très bien que vous vous compariez au Dalaï lama, qui est un mystique.
Ric


Réponse :
C'est vrai, ma nature n'est pas mystique et ne l'a jamais été.
Non, je n'ai pas changé depuis 1974-1977. Je n'étais pas plus mystique avant 1974.
C'est vrai, mon côté concret, qui n'a pas pu s'arranger parce que, dans ma solitude bien involontaire, j'ai été sans cesse forcé à des tâches pratiques (il fallait lancer la mission, éditer et diffuser la Parole, actions très matérielles), ma méfiance des "bohêmes" et des "inspirés", rien de tout cela ne m'a aidé à convaincre le monde que j'avais vu et entendu Jésus et le Créateur, apparemment.
Je dis apparemment, parce que si j'avais été le contraire, un méditant aux yeux fermés ou tournés vers les Ciel, un mystique ne sortant de sa prière que pour prononcer des choses sibyllines ou cabalistiques, comme le rat sort de son égoût par brefs instants pour couiner à la lune, on dirait que je ne suis qu'un pauvre illuminé, voire cinglé, qui croit avoir vu, mais qui n'a rien vu. Remarquez, cela n'empêche pas mes détracteurs de considérer le croyant pragmatique que je suis comme cinglé.
Je ne suis pas semblable au Dalaï Lama, aucun doute, mais je persiste à penser que nos missions ont des points communs. Il médite au sens que vous entendez par ce mot? Je crois que, comme le pape est tenu de célébrer la messe et de se faire photographier sur son prie-dieu, le chapelet à la main, le Dalaï lama est tenu d'avoir des gestes mystiques, par exemple allongé à plat ventre dans son sanctuaire bouddhique ou en position de méditation — j'ai vu quelques photos de lui dans ces attitudes-là —, mais est-il vraiment ainsi? Ce n'est pas l'impression qu'il me donne.
Je dis aux hommes: "Regardez au loin, regardez l'avenir! Le mal menace le monde. Il faut porter l'homme à la bonté, sinon le pire arrivera!" Le Dalaï Lama ne tient-il pas des propos similaires?
Je dis aux monde: "Regardez au loin même quand vous êtes pénitent!" parce que je ne crois pas que le reploiement soit la bonne attitude de pénitence, laquelle n'a de sens que liée au souci qu'il faut avoir du monde. Presque toujours l'homme qui se replie sur soi, le méditant invétéré, s'égare, se trompe de sentier. La pensée du croyant n'est pas faite pour cette courte distance entre cerveau et estomac, elle est faite pour voler au loin, dans l'espace comme dans le temps.
Si la pensée se porte au loin, la tête est libre, lucide.
Je dis: "N'essaie point de te briser seul, même par une volonté de fer, parce que t'aimer toi-même tu peux et tu dois, pour honorer en toi la créature du Créateur, mais tu dois le faire en aimant aussi toute l'humanité, à laquelle tu appartiens, et même tout l'univers, pas alternativement, mais en même temps! Aussi, essaie en même temps de briser le mal en toi et le mal qui envoûte le monde!" Une telle pensée vous lance sans cesse dans le mission pratique. Je crois que le Dalaï Lama dit cela de façon différente, mais, puisqu'il parcourt le monde, me rejoint sur le fond. Je me trompe peut-être... En tout cas, si le Dalaï Lama ne le dit pas, je crois que Bouddha le disait.
Pour moi la méditation doit certes procurer une certaine relaxation personnelle, mais fait penser en myope, en homme qui ne voit pas le monde. Le Dalaï Lama ne me paraît pas être un méditant de ce genre. Si Bouddha a trouvé l'illumination, c'est parce qu'il est sorti de lui-même. C'est du moins ce que je crois.
Il faut que le pensée délivre l'homme de lui-même, le rende au monde et à l'univers, qui est notre vraie destination. J'en ai fait l'expérience que raconte la chapitre VI du Livre. J'ai l'impression que le méditant endurci, tout au contraire, se refait à lui-même ses propres discours sans cesse, comme l'amoureux ressasse cent fois ce qu'il va dire à la femme aimée quand il la verra — C'est une image que j'utilisais souvent dans les années 80 par ma parabole de l'apprenti pâtissier amoureux de la fille du charcutier (Je ne brille pas toujours par la finesse) —. C'est sans fin, alors que nous, Pèlerins d'Arès, devons trouver une fin à nos espérances. C'est pour cela que nous nous donnons à la mission. Savoir quoi accomplir, c'est voir loin, c'est comprendre que tout homme est lié à toute l'humanité et à tout l'univers.
Si je ne suis pas mystique, c'est peut-être parce que mon horizon va bien au-delà de l'horizon du mystique. Je suis seulement un homme du temps qui vient, qui ne peut pas s'arrêter aux attitudes qu'il faudrait attendre, selon vous, de celui qui a vu et entendu le Créateur et son messager Jésus.


27Avr08 81C26
Un pensée pour le prophète Zarathoustra (littéralement «celui à la lumière brillante»,Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), en grec Zoroastre ("Astre d'Or"), qui instaura le monothéisme. Après avoir eu des extases mystiques, il s’éleva contre le clergé qu’il accusait d’être devenu serviteur des daeva et de pratiquer magie et sorcellerie, au lieu de vénérer les Ahura et surtout le seul et unique, Ahura Mazda, le Seigneur Sage. [Azathoustra] qui se rapproche aussi beaucoup de notre foi.
La différence entre le Daili Lama, Mark Boyle et Mikal, [c'est que Mikal] est le retour à l'image et ressemblance (Genèse 1/27), [il encourage à] cesser de faire le mal  par la pénitence, à cesser de pécher, à réaliser ce qui n'a pas encore été accompli depuis la chutes des Adam et des Ève [...ici partie pas claire...].
Mikal est le messager de Dieu envoyé aux XXe et XXIe siècle à toute l'humanité (Veillée 5).
Mikal est un rappeleur,comme l'ont été tous les prophètes depuis la chute de la société adamique. Les apôtres, les pénitents sont les témoins du [?], des Prophète de leur vivant qui eux aussi sont des rappeleurs, des pécheurs parmi les pécheurs.
Dieu, le Père aimant, dit: La multitude pour qui fut payée la dette du Sang, prix payé du Père par le fils à ceux qui ne pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui leur furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures... (Rév d'Arès 12.7 + annotations ) et [il dit aussi:] Mikal a le Blanc. Voilà le retour ! Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main.(Rév d'Arès xLv/25).
Mikal est la voix defer: Tu as la voix de fer. Appelle la nation, ton frère (qui) glane; il ne trouve pas le Saint. Sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint (Rév d'Arès x/1-2 + annotations ).
Notre foi, notre libre engagement sont spécifique, nous avons choisi de suivre Mikal dans la voie de la certitude, celle de la pénitence, de la moisson, de la piété d'accomplissement: Prier n’est pas mendier, Mon Salut n’est pas une aumône, mais le salaire du pénitent (Rév d'Arès 35/2 + annotations). La Veillée 25 universelle, démontre que Dieu ne s' attarde pas aux diverses façons de le prier, de croire en Lui,  de le voir, de le ressentir, de le rejeter même. Dieu sans cesse nous appelle au dépassement à l'amour évangélique, aux prises de consciences, au pardon de toute les offenses, à la pénitence, la moisson à retrouver notre image et ressemblance du Créateur, à redevenir un fils, une fille, de Dieu (Rév d'Arès 2/11-15 + annotations). Dieu est l'exemple absolue de l'Amour, son Œil, nous voit en permanence, Il connaît tous nos péchés, nos actes dirigés vers le Bien,etc. Il souffre des guerres, des injustices, etc. Il attend, car il croit en l'homme, capable du meilleur, comme du pire, nous sommes dans la lignée de tous les prophètes, [de tous] les apôtres.
Ce que Dieu dit à Mikal est aussi valable pour nous, nous somme un laboratoire, les pionniers de la future civilisation sans chefs, le retour à la vie spirituelle planétaire. Beaucoup  de nos sœurs et frères, croyants ou athées, œuvrent au changement du monde en bien. Quotidiennement. Certains sont pénitents sans le savoir, nous avons une incroyable chance de recevoir les enseignements de Mikal, pour beaucoup d'entre nous de l'avoir vu, entendu, etc.
Votre site généraliste est un puissant outil missionnaire, votre voix à touché ma mère. Alléluia.
Didier Br. 


27Avr08 81C27
Votre réponse à mon commentaire 81C24 me fait prendre conscience que je n’avais pas compris votre phrase: "J'aurais fait un bon bouddhiste". Vous semblez considérer le bouddhisme uniquement dans son essence et son application spirituelles et tel sans doute qu’il fut enseigné par le Bouddha et non dans ses formes actuelles.
Pour ce que j’en connais (mais que vaut cette connaissance ?), il n’existe pas d’école bouddhique qui ne relie pas structurellement les principes de comportement spirituel et donc de pénitence (décrits dans le noble sentier octuple et les cinq préceptes) à des exercices et pratiques de méditation et/ou à des rituels (par exemple la construction de mandalas). Pour tous les bouddhistes que j’ai fréquentés et rencontrés, ces exercices et ces pratiques sont indissociables du comportement juste et en sont même la source ou au moins la condition favorable indispensable, car elles sont préconisées pour permettre à l’esprit d’atteindre de moindres niveaux d’excitation et pour le rendre en quelque sorte dispos à l’éveil, pour employer une expression très synthétique et probablement incorrecte pour un bouddhiste.
Le bouddhisme de pénitence auquel vous semblez faire référence n’existe pas en fait, je crois, de manière pure. Il existe certainement en filigrane ou comme fil conducteur dans la trame des diverses traditions qui restent fortement identifiées à leurs rites. Et si, bouddhiste, vous rappeliez aux pratiquants de ces traditions que l’essentiel est dans la pénitence et que les pratiques de concentration ou de méditation ne sont pas importantes, vous provoqueriez très certainement des réflexes d’incrédulité et de résistance aussi forts que ce que le message arésien provoque dans la chrétienté.
En fait votre prophétisme vous amène naturellement à vous situer à la source divine de toute religion dont la finalité est le bien et le bonheur de l’humanité et à en dépasser les avatars et les dérives. Dans ce sens, vous pourriez être plus authentique bouddhiste que les bouddhistes et cela pourrait être vrai pour toute autre religion non polythéiste.
Je ne sais pas si j’ai bien compris, mais si tel est le cas, votre regard imprégné du Fond peut rendre aux croyants de toutes les religions le sens profond, divin, de leur propre tradition.
Dieu a tracé la lisière du Champ où il vous envoie (Rév d’Arès 5/6) qui "exclut les masses continentales d’Afrique et d’Asie" (annotations 6-7 de la Veillée 5). Votre rôle de prophète s’arrête à cette lisière, mais, après tout, rien n’empêche les insurgeants naturels des autres nations de s’inspirer de votre enseignement pour faire évoluer leur propre spiritualité.
D. Faber


Réponse :
Merci pour ces rectifications. Franchement, je croyais que vous aviez compris cela depuis longtemps et que quand je parle de bouddhisme je parle forcément du Bouddha d'il y a 2.500 ans, comme quand je parle de christianisme je parle forcément du Jésus du Sermon sur la Montagne d'il y a 2.000 ans et non du Catholicisme ou du Protestantisme.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que le bouddhisme de pénitence, celui de la quête du bien, de la compassion, etc., n'ait plus cours aujourd'hui. Je me souviens d'avoir, en 1950, fait partie d'un groupe de marins qui purent s'évader trois jours à bord d'un Catalina (hydravion) vers le temple d'Angkor pendant un répit au cours d'opérations militaires sur le Mékong. Sur place je rencontrai quelques pèlerins bouddhiques khmers (cambodgiens) venus aux ruines du temple qui avait été un sanctuaire bouddhique avant que la jungle ne l'ensevelisse. Ils nous parlèrent un peu de leur foi, qui semblait plutôt une philosophie. Je n'étais pas croyant alors, mais ces gens n'étaient visiblement pas des ritualistes comme l'étaient les moines à robe jaune et les fidèles superstitieux avec leurs baguettes d'encens, que j'avais observés ailleurs. Ils me parlèrent de leurs espérances en termes d'amour du prochain et de la recherche de la "propreté" intérieure. Là, on était à mille lieues du tantrisme. Les propos du Dalaï Lama me rappellent beaucoup les propos de ces quelque dix Khmers rencontrés sous les banians et les bananiers. Peut-être le Dalaï Lama a-t-il un double langage? Peut-être est-il en train de réformer le bouddhisme arriéré du Tibet et procède-t-il à un retour aux sources?


27Avr08 81C28
J'ai chez moi une petit Bouddha très souriant à gros ventre et je fais le rapprochement avec ce que vous nous avez enseigné: A savoir que chaque mot de La Révélation d'Arès est le réceptacle de la Vie, ventre maternel qui nous remet au monde à chaque instant. En vivant les mots nous nous fécondons nous -mêmes et comme la femme enceinte avec son gros ventre nous ne percevons et n'appréhendons plus les choses de la même façon.
Mark Boyle, à ce que j'ai compris, voulait réveiller la fraternité qui dort en l'homme, mais méfiance, méfiance! Qui c'est celui-là? Réactions habituelles d'hommes trop souvent abusés ou repliés sur leurs peur et égoïsme.
Sa démarche manquant peut-être de préparation et d'explications est à priori tombée à plat, mais pas tout à fait, puisque vous nous en parlez et puisqu'on peut échanger et réfléchir là dessus et que Mark Boyle ne renonce pas à son projet.
Réveiller la fraternité, c'est notre objectif aussi. S'engendrer soi-même en une autre Vie infinie ( Rév d'Arès17/3), accueillir sereinement la vie de quiconque se présente à nous, qu'il soit hostile, amical ou neutre, et relier le matériel au spirituel pour qu'ils ne s'opposent plus, l'un n'allant pas sans l'autre.
M.H. de L.


27Avr08 81C29
Oui, comme vous le dites, je pense que cette "histoire de réincarnation" est soluble par l'intelligence spirituelle ou même par une recherche sérieuse et déculturée.
Le premier message du Boudhha est la vie qu'il a menée. Sur celle-ci, le consensus est assez large: Il a passé près de 50 ans de sa vie à enseigner ses contemporains riches et pauvres, intellectuels ou illettrés pour les aider à progresser dans leur vie spirituelle, à pratiquer le "sentier octuple".
L'opinion du commentateur 81C22 sur l'ascétisme et l'érémétisme (très répandus dans l'environnement culturel du brahmanisme) ne correspond pas à la réalité de la vie du Bouddha, qui a d'abord recherché dans la voie de l'ascétisme prêchée par ses premiers gurus hindous (d'où la statuaire d'un Bouddha décharné trouvée au Pakistan) avant de la rejeter catégoriquement. Ce fut un de ses premiers enseignements sur la Voie du milieu, et sa vie et la communauté de moines qu'il a fondé, la sangha, fut tout sauf coupée du monde.
Pour comprendre l'enseignement du Bouddha historique, il faut rentrer dans la volumineuse littérature des sutras, discours qui lui sont attribués, transmis par voie orale dans deux grandes traditions, le Theravada ou Hinayana en Asie du Sud et le Mahayana en Asie du Nord et dont les contenus diffèrent sur certains points.
Il y a évidemment dans les transmetteurs du Bouddha des oublis, des incompréhensions mais aussi des ajouts volontaires. Par exemple les récits sur les vies antérieures du Bouddha, très populaires en Asie du Sud, sont aussi peu crédibles que certains écrits apocryphes chrétiens noyés dans le merveilleux. À l'inverse, certains sutras de tradition mahayanistes sont très sophistiqués au plan intellectuel et l'on peut raisonnablement supposer que Bouddha adaptait ses enseignements à ses auditeurs, dans la tradition courante à son époque du guru qui approfondit sa doctrine philosophique avec des disciples capables de l'appréhender dans son ensemble et qui peut l'illustrer pour un public plus large en reprenant les termes et les idées populaires à l'époque. Il ne s'agit pas ici d'ésotérisme mais de sage adaptation à un auditoire exceptionnellement hétérogène dans l'Inde de l'époque.
On trouve donc dans certains sutras hinayanas des illustrations de son enseignement qui utilisent comme support l'idée de réincarnation — que les brahmanes avaient largement imposée à son époque et qu'on ne trouve pas dans les textes sacrés du Védisme initial auquel ils se référaient —. C'est en particulier le cas de ses enseignements sur les 6 mondes (comprenant celui des esprits affamés) où il illustre l'impermanence de tous ces mondes (y compris celui des "dieux" provisoires) en passant par l'idée de transmigrer d'un monde à l'autre.
Mais on trouve également dans certains sutras l'assertion très claire: "Il n'y a pas de réincarnation, car il n'y a pas de moi qui se réincarne", tout à fait cohérente avec son enseignement sur l'impermanence du moi, unanimement reconnue comme authentique.
Mon opinion sur ce sujet est que le Bouddha a répandu un enseignement qui sapait le support théorique de la réincarnation, clef de voûte du pouvoir inique des brahmanes, sans pour cela clamer haut et fort: "La réincarnation est un mythe inventé par les brahmanes pour vous exploiter", ce qui l'aurait probablement conduit à une mort prématurée.
Un universitaire de renom, Serge Kolm, polytechnicien et docteur honoris causa de l'Institut de philosophie orientale à Tokyo, a publié, en marge de ses travaux sur l'économie, un livre intitulé "Le Bonheur Liberté ou Bouddhisme profond", où il atteste que les dignitaires bouddhistes qu'il a rencontrés attestent en privé que la réincarnation est un mythe populaire répandu auquel ils n'accordent aucun crédit.
J'ai personnellement suivi des enseignements sur le bouddhisme au monastère d'Hémis (dans la partie indienne du Tibet, une communauté bonnet rouge, d'obédience différente de celle du Dalai Lama, bonnet jaune). Je n'ai jamais entendu valider la réincarnation dans les sutras étudiés. Par contre il y avait deux "Rimpoché", des lamas reconnus comme autorités spirituelles du monastère. L'un, un sage souriant, d'un âge respectable, avait été nommé lama en raison de la vie qu'il avait menée et de son exemple. L'autre, un homme jeune très sérieux le fut dès sa jeunesse car reconnu comme "tulku", réincarnation en l'occurence de Naropa un grand instructeur du bouddhisme au moyen âge. J'ai assisté à son intronisation comme chef spirituel de cette obédience, il prit donc préséance sur l'autre lama, mais seulement après avoir été longuement instruit et après validation de ses qualités spirituelles. En privé, il m'a été expliqué que le processus de sélection passait par le choix donné aux jeunes enfants susceptibles d'être reconnus comme tulku entre plusieurs objets semblables dont un seul avait appartenu au lama dont il était supposé être la réincarnation. L'attirance nette d'un jeune enfant pour un objet qui irradiait quelque chose qui venait de son ancien propriétaire était un moyen efficace de faire un premier tri des candidats par leur sensibilité à ce qui émanait des objets exposés, mais la confirmation de leur statut de tulku ne pouvait venir qu'après une longue formation et observation au monastère qui recueillait cet enfant, confié en général de bonne grâce par ses parents biologiques.
Que l'on prenne donc l'analyse des textes ou que l'on essaie de comprendre le vécu sociologique des bouddhistes asiatiques, on est très loin des certitudes métaphysiques des réincarnationnistes occidentaux.
L'étude du bouddhisme dans divers pays, très antérieure à ma découverte de La Révélation d'Arès, a beaucoup enrichi ma recherche spirituelle et c'est en l'honneur de ce brave vieux Rimpoché que je signe du nom tibétain qu'il m'avait, de mémoire, donné:
Milang Gompeng.


Réponse :
Merci, Milang Gompeng, pour cette mise au point pleine d'expérience de la question autant que de sagesse.
À tous les lecteurs de ce blog, je recommande ce commentaire qui nous vient d'un frère que je connais bien, dont j'ai pu apprécier les grandes connaissances dans le domaine qui nous intéresse ici, bien que la présente entrée 0081 n'ait pas du tout pour origine une influence, même lointaine, des longues conversations que nous eûmes, lui et moi, sur la question voilà quelque vingt ans.
Cette entrée 0081 n'a pas d'autre origine que l'expérience très brève (la traversée de la Manche) de l'Anglais Mark Boyle, qui espérait marcher jusqu'en Inde en comptant, matériellement, sur la seule charité des hommes, comme un moine bouddhique compte sur l'aumône. L'intention derrière le projet de Mark Boyle et l'Inde m'ont simultanément conduit au Dalaï Lama. Coïncidence heureuse, puisqu'elle nous donne l'occasion, et peut-être les anges nous y ont-ils un peu conduits aussi, de parler d'une spiritualité qui mérite toute notre attention par les parallélismes qu'elle offre avec la foi arésienne, même si, comme je l'ai dit, les Pèlerins d'Arès sont appelés à tout dépasser.
Pourquoi à tout dépasser? Parce que comme le judaïsme s'est lui même enfermé dans une impasse, comme le christianisme a jusqu'ici échoué, comme l'islam dans l'état actuel des choses est en difficultés, trop politisé, trop rigidifié, le bouddhisme a jusqu'ici échoué, planétairement parlant. Clairement, le Créateur à Arès relance le véhicule de spiritualisation du monde, mais tous les mouvements qui nous ont précédés ont balisé la route. Nous ne pouvons pas les ignorer.


28Avr08 81C30
Merci de redonner sa juste valeur à cette religion Tibétaine. Je me souviens des regards en coin de certains de mes frères, quand je parlais avec un grand respect du bouddhisme en général.
Je reconnais, que, si j’avais croisé Mark Boyle dans les rues de ma ville (Lyon), je ne l’aurais pas plus remarqué que tous les autres touristes et promeneurs de passage. Même si je l’avais remarqué (je ne comprends pas l’anglais), le monde va si vite que le temps pris par le boulot, les enfants, les courses, les rendez-vous, les Emails, je n’aurais même pas pu partager un bon repas les yeux dans les yeux avec ce frère humain. Pour nos frères hindous, bouddhistes, le mode de vie n’est pas le même. Le temps n’a pas la même importance, ils savent regarder, écouter, apprécier et accepter l’autre, non comme un étranger, mais comme une part d’eux même et faisant parti du tout.
Chez nous, le voyageur est considéré comme un marginal, la méfiance et la peur est de mise par l’image que cela colporte dans notre inconscient.
Catholique pratiquant, je fus désarçonné de mes convictions à la lecture de La Révélation d’Arès. Par sa force de vérité, même si je n’y comprenais pas grand chose, La Révélation d’Arès me poussa à chercher, à ouvrir mon cœur à la connaissance vers d’autres horizons. Ce message et les explications libres de compréhension de son témoin me poussèrent à faire ce que je n’aurais jamais fait avant. Je voulus connaître la culture et les croyances de mes frères humains, comprendre l’autre, l’étranger mon frère: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/4)!
J’ai lu les textes tibétains, le Véda, la Bhagavad-Gîtâ, Lao Tseu, Zoroastre, les textes des Bahaïs, etc. Si je change mon regard critique et réprobateur de celui qui a toujours raison, et de surcroit, se donne le droit de juger,  je trouve dans ces textes et chez ces hommes, le même idéal. On y retrouve la volonté de recréé le Bien, l’Amour se retrouve le levier du bonheur de l’humanité, l’homme est indissociable de la création, donc de l’univers. De ce fait, l’homme se fond dans le tout, il est fils du Divin, il est libre (Rév d'Arès 10/10)!
Certains sympathisants du Bouddhismes me disent à l’oreille que Bouddha croyait en un Créateur, mais que son peuple ne pouvait le concevoir.
Pour ma personne, je renais tous les jours, tous les jours je me réincarne en un nouvel homme pour trouver l’Amour qui englobe tout.
Alain.J


29Avr08 81C31
Je ne voudrais pas lasser vos lecteurs, mais je reviens sur un autre sujet [que m'inspire] votre entrée:
Bouddha, dans l'environnement culturel des brahmanes, ne parlait pas de Dieu de la même façon.
La citation de Buddha la plus connue sur ce sujet est probablement celle-ci: "La question de savoir si Dieu existe ou n'existe pas ne tend pas à édification, ce qui tend à édification, c'est la pratique de l'octuple sentier".
Dans l'environnement hindouiste de l'époque, peu changé depuis malgré l'arrivée de l'Islam, l'écart était immense entre le peuple d'une part, peu éduqué dont le lien avec Dieu était surtout celui de la dévotion, du bhakti yoga, celui de la puja quotidienne, de la visite occasionnelle au temple ou des pèlerinages et les brahmanes d'autre part, lettrés qui prétendaient à la connaissance, le jnana yoga, se traduisant souvent par des débats philosophiques interminables ou des spéculations comme la théorie de la réincarnation, elle même variable.
Bouddha, qui avait constaté la stérilité de[s Brahmanes trop éloignés du peuple], s'adressait à tous! D'où son insistance sur la pratique personnelle dans le monde, celle du renoncement à ses mauvaises pensées et actions, nous dirions au péché.
Mais on trouve aussi dans certains sutras du Mahayana ceci: "Il existe, ô moines, un Non Né, Non Devenu, Non Créé, Non Composé. S'il n'existait pas, il ne serait pas possible de sortir du né, devenu, créé, composé. Le Bouddha sait qu'il existe mais il répondra par un noble silence aux questions que vous poserez sur ce sujet. Pratiquez la voie octuple et vous trouverez les réponses".
Pour moi, j'y vois une manière très originale de parler de Dieu et de conduire à Lui sans l'affirmer comme les prophètes abrahamiques. On parvient à Dieu par une tension vers le Bien.
Cela me rappelle la logique de Kant: "Nous constatons une loi morale de tension permanente vers une sainteté jamais atteignable dans l'instant, elle doit avoir une destination finale, c'est le Souverain Bien. Que ce souverain Bien soit possible suppose une Cause, postule un souverain Bien primitif qui ne peut être que Dieu. Il est donc moralement nécessaire d'admettre l'existence de Dieu" (Critique de la raison pratique, LII ch.2, V).
Les prophètes abrahamiques apportent un Message de Dieu et témoignent la plupart de temps de la manière dont celui-ci leur a été transmis, c'est votre cas comme c'est le cas de Mouhamad, Moïse et bien d'autres. Par contre je ne vois pas clairement dans les Écritures ou dans la tradition comment Jésus a reçu l'Évangile.
Dans le cas de Bouddha, on peut se demander si le Dharma qu'il enseigne vient de Dieu ou de sa réflexion. La soudaineté de son illumination sous l'arbre Bo plaide à mon sens pour une Révélation dont il ne nous donne pas les détails de transmission. Ce fut ensuite à lui de prendre ses responsabilités de messager pour adapter à son environnement culturel sa manière de vivre et de délivrer son enseignement.
Vous avez raison de dire que le bouddhisme a été inaccompli car la plupart [des bouddhistes] en sont restés à la superstition quémandeuse, et beaucoup de praticants sérieux se sont trop focalisés sur une seule des voies de l'octuple sentier, la méditation juste, parfois même en en recherchant des effets comme la lévitation. Or tous ces signes de développement spirituel sont considérés comme des pièges sur la route, si l'on s'y attarde. Comme la Vertu que vous enseignez, la pratique octuple que Bouddha enseignait à son époque se devait d'être intégrale et permanente.
Nous avons la chance dans cette génération d'avoir une Révélation pure et un prophète pour nous guider.
Restons modestes, mais clairs, dans cette direction de certitude: Mieux comprendre l'enseignement du Bouddha et nos frères bouddhistes est utile à notre réflexion et surtout à notre mission, car le bouddhisme a une influence sensible sur beaucoup d'occidentaux, et cela nous permettra de mieux leur parler, mais sans relativiser nos convictions sur l'âme et sur la résurrection.
L'hindouisme est hors sujet par rapport à cette entrée, mais l'échange constructif avec leurs traditions d'une très grande diversité est plus difficile à faire et leur influence auprès des occidentaux est moindre.
Milang Gompeng


Réponse :
Il n'existe effectivement aucune indication des circonstances dans lesquelles Jésus avait reçu la Parole avant sa vie publique (peut-être dans son atelier de charpentier... J'ai bien vu Jésus à Arès dans une maison alors transformée en chantier et atelier) ou dans lesquelles il recevait la Parole au cours de sa vie publique.
De toute façon, l'homme qui a reçu le charisme de Vérité, le prophète, reçoit aussi cette Vérité par la réflexion, comme vous le suggérez concernant Bouddha. Les circonstances spectaculaires n'ont pas d'autre importance que d'être un Message en elles-mêmes, quand ce Message est nécessaire, ce que le Créateur a estimé tel à Arès par exemple.
L'essentiel est qu'il n'y ait aucun doute quant à l'origine divine de son enseignement, et pour moi il n'y a aucun doute concernant Jésus. Pour moi c'est la même chose concernant Bouddha, qui avait vécu cinq ou six siècles auparavant, à la réserve près que l'on n'est sûr de rien, de rien d'exact ou de précis, concernant la Parole qu'il transmettait, mais on peut être sûr que l'ensemble, la lumière de cet ensemble, qui nous est parvenu de l'enseignement de Bouddha signe sa divine origine.
Comme tous les prophètes, Bouddha dut adapter son Message à la mentalité culturelle de ses contemporains. De là sa description du Créateur (votre commentaire): "...Non Né, Non Devenu, Non Créé, Non Composé," qui est d'ailleurs très exacte et très belle. Dieu n'a pas besoin d'être nommé pour exister, de toute façon, à la différence de l'homme. De là aussi l'insertion dans le cycle réincarnationniste du chemin à parcourir jusqu'au nibbana (ou nirvana, puisque vous préférez le sanscrit), car l'idée de mort pour le peuple auquel il s'adressait était alors mentalement inséparable de l'idée de réincarnation, incompréhensibles l'une sans l'autre, mais son enseignement vise clairement à sortir de cette idée, puisqu'une seule chose compte, l'aboutissement au Bien suprême: la libération finale, le nibbana.
On sent l'enseignement extrêmement subtil (de là une transmission historiquement zigzagante), parce que nécessairement prudent, d'un homme qui dut durer pour le transmettre et qui, dans ce but, dut prendre des précautions dans un milieu où la vie humaine ne comptait pas, sauf pour les puissants, et se trouvait exposée à une violence permanente.
Merci pour votre commentaire qui souligne des parallèles évidents avec les sentiers chevriers ou rocailleux sur lesquels le Père nous a lancés, nous Pèlerins d'Arès.
Le point très important que cela souligne réside dans les conséquences historiques de ce que nous ferons, car nous lançons un Appel de pénitence laquelle, on ne peut se le cacher, nécessite une foi d'effort, de reconstruction de soi. C'est pour cette raison que le bouddhisme de masse a échoué parce que, désireux de se faire une belle place au soleil, il a trop vite sombré dans la religion superstitieuse, évidemment plus séduisante. Nous nous trouvons dans la même situation, avec une mission aussi difficile. Aussi devons-nous réfléchir profondément à la bonne façon de démarrer l'assemblée (la sangha en quelque sorte) pour qu'elle ne tourne pas au ritualisme des religions superstieuses. C'est un souci qui me hante chaque nuit.


29Avr08 81C32
Le commentateur 80C47, signé Jielcé avait raison de dir:e "Je peux vous affirmer que ceux qui vous ont conseillé sur le référencement l'ont bien fait  et vous ne devriez pas tarder à apparaître bien placé dans les moteurs de recherche..."
Je viens de vérifier en tapant" michel potay" sur Google  que vous êtes dès aujourd'hui en première place.
Emilie Clar


Réponse :
C'est sans rapport avec Mark Boyle et le Dalaï Lama, mais ça fait tellement plaisir que je l'insère ici comme vous l'avez souhaité en vous référant à l'entrée 0081.


29Avr08 81C33
Étonnante, votre entrée avec ce Mr Boyle qui semble partir en Inde un peu comme si j'allais à mon garage un dimanche et sans argent en plus!
Il ne semble pas avoir eu un bon enseignement, tout le contraire du Dalai Lama.
Un bon maître Tibétain se reconnaît à sa lignée, la chaîne de transmission ininterrompue de maître à maître.
Traditionnellement, le prince indien Gautama Siddharta fut le premier à réaliser la nature du Bouddha, il y a environ 2600 ans.
Un peu comme vous, frère Michel, que nous appellerions Maître Michel Rimpoché si nous étions Tibétains. Rimpoché voulant dire "le Précieux".
Les Bouddhistes Tibétain pensent qu'il vaut mieux suivre un seul enseignement d'un bon maître, mais à fond, que ce n'est pas sa personnalité qui compte mais la vérité des enseignements (vous voyez, vous pouvez avoir mauvais caractère!) et que si on considère notre maître comme le Bouddha, on recevra la bénédiction d'un Bouddha.
La nature du Bouddha est ce que nous appelons le Père, qui nous appellent à vous assister et vous suivre.
Toutefois, il semble que trop vouloir pardonner emmène à perdre sa liberté, ses terres et parfois sa vie, tout en devant être trés content.
Il semble quand même que depuis presque cinquante ans que dure la situation au Tibet, elle nécessite tout de même une petite discussion.
Aminadab 


Réponse :
On ne pardonne jamais assez. Le pardon n'a pas de limite.
Par contre, vous semblez confondre pardon et soumission ou abandon de soi, ou abandon de ses biens, ou abandon de sa liberté ou de sa vie, bref, ce que j'appelle familièrement à-plat-ventrisme. Le pardonneur n'est pas un homme à plat vente. Le pardon n'exclut pas la légitime défense, la légitime protection des biens légitimes, à plus forte raison de la vie.
À quoi sert le pardon, alors, me direz-vous?
Il sert à ceci, qui est capital pour le changement du monde, que si l'adversaire, le voleur, voire l'assassin, découragé par votre calme mais ferme opposition à ses attaques, renonce au mal qu'il voulait faire, vous ne le poursuivrez pas de votre rancune, parce que vous n'aurez pas de rancune, vous aurez brisé le cycle infernal de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) qui gouverne le monde pour le monde avec ses lois, ses cours de justice, ses polices de répression et de mise au pas, ses guerres d'agression ou de rétorsion, etc.


30Avr08 81C34
Je ne suis pas d'accord avec les parallèles que vous faites entre le bouddhisme et La Révélation d'Arès. Par exemple, le bouddhisme n'attribue pas à l'âme le rôle de sauver l'homme des ténèbres comme le fait La Révélation d'Arès dans les Veillées 4, 17 et 18. Dans le site généraliste que vous avez mis en place le 11 avril [michelpotay.info] vous soulignez à plusieurs reprises, et à bon escient, l'importance de l'âme dans la perspective du salut. Quant à la réincarnation, il est clair dans Le Livre (chap. V, versets 1 et 2) que l'homme a une vie et une mort et non plusieurs vies et plusieurs morts. Avec le bouddhisme on est sur une autre planète, rien à voir avec nous.
Quant à Mark Boyle, il n'est recommandé nulle part dans La Révélation d'Arès qu'on doit pouvoir voyager aux frais de la charité publique.
Paul le Vigilant


Réponse :
Que le bouddhisme ne parle pas de l'âme comme La Révélation d'Arès en parle, c'est plus que probable, bien que je ne connaisse pas assez les écrits bouddhiques pour le vérifier. Mais quelle importance cela a-t-il, puisque Bouddha a montré la voie du bien, que nous appelons pénitence, qui aboutit à la création de l'âme, qu'on en soit ou non conscient? Un athée qui aime son prochain, qui pardonne, qui fait la paix, etc., est pénitent et à une âme sans le savoir. Donc, Buddha a montré la voie de l'essentiel, que rappelle La Révélation d'Arès: changer sa vie, changer le monde.
La christianisme attribue une âme à tout nouveau né. La Révélation d'Arès nous rappelle que ce n'est pas le cas, parce que l'âme ne naît pas du ventre de la mère, mais de l'homme déjà né, c'est-à-dire déjà conscient du bien et du mal (Rév d'Arès 17/3-4). Cela signifie que l'âme représente le rapport le plus intime avec le mouvement ou dynamisme que doit avoir la vraie foi, ou si vous préférez, avec l'ascension vers les Hauteurs du bien, que tout homme a pour nature de rechercher, si l'obscurité ou le calcul (le compte) n'a pas trop voilé son regard spirituel inné. Dans la vie de foi fixe, engluée dans les credos et le répétitif ritualiste, ce mouvement n'existe pas ou n'existe que si le croyant a, hors la foi elle-même, une active vie de bien, d'amour, de pardon, de paix, etc. L'âme a une signification considérable dans la connexion qu'elle établit entre l'homme et sa perspective spirituelle de re-création de soi.
C'est pourquoi l'âme peut recevoir d'autres nom. Celui de mouvement ne serait pas impropre mais trop vague. Dans Le Livre l'âme est est appelée ha (Rév d'Arès xxxix/5-11), qui montre bien que le Père n'est pas attaché aux mots fixes.
De plus, mais n'anticipons pas, il y a une entité collective, résultante des forces que sont les âmes ou has, une résultante que le Créateur appelle polone (xxxix/12-13). C'est pourquoi à la page "Espérance" de mon site michelpotay.info j'ai mis l'image d'un vol d'oies dans le ciel, qui attend sa légende, que je n'ai pas encore eu le temps de rédiger claire et lisible pour les profanes. Cette légende dira que les distances fantastiques que les oies peuvent parcourir, le mouvement qu'elles peuvent faire, en groupe (polone) aucune oie seule (âme ou ha) ne peut le faire et pourtant elle a la même puissance de vol que chaque oie du groupe.


30Avr08 81C35
Ah, culture quand tu nous tiens !
Les philosophies orientales ont certainement un regard plus aigu sur cette déviance humaine. Les enseignements de leurs grands sages nous portent inlassablement vers la prise de conscience que, finalement, tous nos comportements sont sous l’emprise de la culture, d’où la nécessité de s’en affranchir pour s’ouvrir à la vraie liberté.
Jésus, au temps où il sillonnait la Judée, n’était pas lui non plus soumis à la culture, mais il s’y pliait pour faire passer son enseignement. La culture était pour lui l’outil, le moyen de communication le plus adapté en sa possession et en celle de ses frères pour les porter vers plus de compréhension de la Parole Divine.
Même les animaux sont soumis à leurs cultures, autant dire qu’elle était inhérente à notre préexistence animale, et qu’elle est redevenue notre joug après l'abandon de la Vie transcendante par Adam.
Chez nous, nous évoquons le péché et la pénitence comme remède au péché. Ces termes ont été largement brouillés par les religions, à tel point que nos esprits occidentaux ont fait une distinction entre culture (allant jusqu’à l’exalter) et péché comme inclination à corriger. Or la culture est un conditionnement si fortement enraciné en nous qu’il illusionne nos pensées et nos actes, qu’il fait par exemple sourire l’athée et hausser les épaules de celui qui n’a pas pris conscience de son addiction à sa culture.
La culture a bien des facettes, elle peut être source de joies (légitimes), mais elle est aussi la porte par où s’infiltre la peur. Untel recherche le pouvoir, Unautre recherche la richesse ou la renommée, Unautre l’abri ou le confort. Ces quêtes effrénées masquent en réalité notre peur ancestrale (animale), celle qui est de perdre notre maîtrise sur ce qui nous entoure (êtres vivants comme environnement) pour se retrouver à la merci de l’autre. La culture devient un péché dès l’instant où nous perdons notreimage et ressemblance avec Dieu.
Dieu qui est le Grand Déculturé par excellence.
Il ne s’agit pas de vivre dans la position du lotus, le sourire de la sérénité dessiné sur le visage. Il s’agit de s’efforcer de retrouver le regard de Dieu, l’Œil qui n’a pas de fond’ et en même temps l’Œil qui voit l’ongle qui tombe (R.A XXXIV/10-11), une sorte de mouvement de va et vient qui permet de garder toute sa vigilance.
La pénitence qui est la recherche de la bonté, de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence spirituelle est un acte de déculturation qui trouvera son aboutissement en Éden restauré. En ce temps là, la peur aura quitté le cœur de l’homme et il regardera son frère comme un autre lui-même. Rien n’empêchera cette nouvelle espèce d’homme d’avoir une culture. Non pas une culture jalouse, mais une culture ouverte, généreuse, libre de toute entrave.
Francis N.


01Mai08 81C36
Il me semble que celà ( l'insuccès de Mr Boyle) démontre simplement que la majorité des gens attachent à l'argent et la richesse ( et donc à la reconnaissance sociale) plus d'importance qu'aux autres valeurs.
À partir de là, le résultat n'est pas trop étonnant, bien que très triste et pauvre au fond.
Même si cette constatation n'est pas nouvelle, on dirait quand même que çelà est en train de s'empirer. L'homme ne posséde plus ses richesses quand il est possédé par elles.
Sans parler de la peur de l'étranger" (alors vous pensez, un étranger pauvre de surcroît!) qui vient manger le pain des "gentils travailleurs français".... Aïe, aïe, aïe!.. Dur, dur de réveiller l'intelligence spirituelle avec de telles valeurs! Et pourtant, Dieu sait s'il y en a un besoin urgent!
Autrement, bravo pour votre site, qui, quoique fait de façon amateur avec vos petits moyens a l'air d'être clair et conscis et la vidéo de présentation est une excellente idée.
J'aurais justement une petite question conçernant votre site:
Avez-vous l'intention d'insérer quelques passages de La Révélation d'Arès ( et éventuellement du Livre) pour aider le lecteur à comprendre encore mieux vos propos?
Pour des raisons de copyright, celà vous est plus façile à vous qu'a personne d'autres, il me semble.
Olivier G


Réponse :
Pour mon site généraliste michelpotay.info j'ai l'intention de faire plus que de mettre "quelques passages de La Révélation d'Arès". J'y placerai La Révélation d'Arès en entier, mais dans la présentation sur laquelle je travaille actuellement pour qu'elle soit plus facile de consultation à la fois sur le net et sur le papier.
Il faut être patient, c'est un très gros travail et je n'ai malheureusement pas que cela à faire. L'expérience de trente-quatre ans m'a démontré que les profanes et autres incroyants ne lisent pas La Révélation d'Arès, dont le langage les rébute, leur est même incompréhensible, mais ils acceptent parfois de lire un mémo explicatif. Ce mémo, c'est ce site généraliste, que je viens d'installer à l'usage des profanes pour lesquels ce site a été conçu justement.


01Mai08 81C37
[Vous frère Michel dites:] "La réincarnation n'existe pas. Un point c'est tout". Voilà des propos qui peuvent être considérés comme une erreur prophétique sortant du cadre de La Révélation d'Arès. Par comparaison, "Allez enseigner les nations" a été une erreur prophétique car la mission de Jésus n'était que de "délier les juifs du temple". Idem pour le "Jésus n'est pas Dieu" du Coran, car la mission de Mahomet était de convertir des païens et non de provoquer les chrétiens.
Aujourd'hui, les bouddhistes et les hindouistes sont en droit de se sentir insultés par frère Michel qui se met dans le rôle d'un prophète universel, ce qu'il n'est pas. Prudence, frère Michel ! Chaque pas que vous faites entraine le pas de tous les pèlerins d'Arès à votre suite.
[...]
Malgré ce qui est écrit là, soyez assuré de mon total soutien, frère Michel.
Jacques P.


Réponse :
Voilà ce que dit le Créateur par La Révélation d'Arès à propos de la réincarnation:

L'homme fou compte les vies,
alors que l'homme n'a qu'une vie.
La tête du ver morte, la queue souffre,
mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort vieille.
L'homme a une seule mort...

Haoua (Ève) ne pleure qu'une fois (v/1-2).

Je ne commets aucune "erreur prophétique" et je n'insulte personne en rappelant cette Parole qui dit clairement que la réincarnation n'existe pas.
Par ailleurs, la Vérité étant universelle, je suis universel comme tout prophète. C'est ma mission pratique, temporelle, parce que ma vie d'homme est limitée par le temps, qui est limitée à une aire culturelle particulière de l'humanité (Rév d'Arès 5/5-7), mais ceux que le Père appellera pour prophétiser hors de cette aire-ci ne diront rien d'autre que ce que je dis, mais ils le diront seulement à travers des mots préparés par la Sagesse pour être compréhensibles hors de la famille d'Abraham.


01Mai08 81C38
Pour préparer une éventuelle deuxième tentative, Mark Boyle pourrait peut-être prendre contact et conseil auprès de Mathilde et Edouard Cortès, un couple de jeunes gens qui viennent de parcourir à pied, en guise de voyages de noces, les presque 6000 km entre Paris et Jérusalem, "vivant d’amour et de ce que les gens leur [ont offert]".
Votre entrée sur l'aventure de Mark Boyle m'a en effet fait penser à cette aventure des Cortès, dont j'ai eu connaissance l'été dernier, par hasard, dans un journal. J'avais été touchée par le double sens qu'ils donnaient à leur marche. Pour eux: "En route, les épreuves et les joies ne manqueront pas et seront à l’image de l’engagement du mariage qu’ils prennent.", et pour les autres: "Symboliquement, cette longue marche se réalisera pour la paix dans la région du Proche-Orient." [...]
Il y a eu, il y a en ce moment et il y aura encore des centaines d'aventures de cette sorte, plus ou moins médiatisées, abouties ou non. Lorsque j'était plus jeune, ce genre d'exploit humain et/ou sportif me fascinait, j'avais à la fois l'envie de faire pareil, et l'intuition que vécu de l'intérieur, cela devait être vraiment très dur, pas toujours rose, et qu'au bout de peu de temps je me demanderais: "Mais qu'est-ce que je fais là ?".
Un des grands enseignements de La Révélation d'Arès pour moi a été la certitude que le véritable exploit, l'aventure humaine, le dépassement de ses limites, ne sont pas réservés à ceux qui en ont l'audace et/ou les moyens, mais sont à réaliser par chacun, à chaque instant, à sa propre mesure.
Cette aventure, c'est notre pénitence, qui n'a pas besoin de grands espaces, de conditions extrêmes, ni de journalistes au départ et à l'arrivée. Je ne méprise pas les grandes expéditions porteuses de sens, mais à présent je respecte tout autant les efforts d'un homme pour être patient et doux quotidiennement avec sa belle-mère, ou ceux d'une femme pour dépasser sa timidité et son respect humain en demandant aux gens de la rue s'ils pensent avoir une âme.
Caroline


01Mai08 81C39
J'apprécie énormément la qualité formidable des commentaires qui illustrent cette entrée de votre blog.
Il se trouve que bien des sujets qui y sont abordé me concernent très particulièrement, et bien que votre blog ne soit pas un forum, je prend la liberté d'en parler.
J'apprend que la polone (Rév d'Arès xxxix12-13) est le nom donné par le créateur à l'âme collective, dont je mesure très souvent l'existence, que ce soit au travers de coïncidences (Ex: Je pense à un sujet, et je constate qu'il est abordé ailleurs peu après), phénomène que l'on pourrait nommer synchronicité (mais pas dans le sens psychologique du terme), où même à travers une osmose étrange que l'on ressent avec ses semblables, même lorsqu'ils sont éloignés.
J'ai même constaté que certains sujets de réflexion que l'on développe intérieurement, sur des sujets divers (Société, spiritualité, etc.), surgissent un peu plus tard dans les débats publics émergeants.
C'est un peu comme si nous écrivions tous ensemble, au jour le jour, l'avenir de notre monde, sans que nous en ayons explicitement conscience, à l'aide d'un outil privilégié qui serait la pensée.
Ce mécanisme mérite que l'on s'y arrête, car il représente bien une volonté collective inconsciente et agissante, qui dépend étroitement de notre élévation spirituelle, dans la mesure où la polone matérialise la sommation de nos volontés. Par ailleurs, si elle est correctement conscientisée et utilisée, elle peut très efficacement constituer un contre pouvoir, contre le mauvais, pourvu qu'elle soit correctement orientée.
Bien évidemment, cette âme collective ne nous dédouane pas de l'action, qui inscrit nos aspirations dans la matérialité.
Concernant le bouddhisme, je n'ai pas lu dans les commentaires une référence au fait que le bouddhisme tibétain se différenciait d'autres variantes, par le fait qu'il affirme clairement l'existence de la réincarnation (Vies successives, dans différents corps chaque vie qui commence portant les stigmates ou les bénéfices des erreurs ou des bonnes actions effectuées dans les vies précédentes), alors que d'autres formes de bouddhisme parlent de métempsychose (Idem réincarnation, mais avec des passage dans des corps d'animaux).
Or, notre créateur a clairement dit à frère Michel que l'homme n'a qu'une vie (Rév d'Arès v/1).
Pourquoi cela me concerne-t-il personnellement? Parce que dans mes jeunes années, révolté de voir les injustices qui m'entouraient — je parle ici ce celles provoquées par l'homme, mais aussi de celles liées à l'infortune de certains individus (Accidents, maladies, etc.) —, j'avais tout naturellement pensé que le bouddhisme tibétain donnait une réponse limpide à tout cela: Les victimes recevaient la punition des fautes effectuées dans leurs vies passée, et les plus chanceux n'étaient en réalités que ceux récompensés des efforts menés à bien dans leurs vies passées.
L'injustice devenait explicable, donc acceptable, et j'avais trouvé une raison à l'existence des invraisemblables disparités que je rencontrais dans ma vie de tous les jours.
Lorsque j'ai pris connaissance du livre, le choc a était rude (J'insiste ici pour dire que rude n'est pas un vain mot), ma vision admise des choses a complètement basculé, et je me suis retrouvé dans une tristesse profonde, car les injustices que je constatais n'avaient plus aucune explication, et que la vie, vue de mon point de vue, redevenait horriblement arbitraire. Selon qu'un humain soit né juif à l'époque du nazisme, ou dans une famille aisée à une autre époque, il avait droit à l'horreur ou au bonheur.
De ce point de vue, j'ai vécu le bouddhisme tibétain et sa philosophie comme une bien triste aventure.
Il y a d'ailleurs des questions pour lesquelles je n'ai toujours pas de réponse: Comment expliquer que des peuples qui vivent en paix avec la nature et ce qu'ils appellent "Le grand esprit", en les respectant, se voient un jour chassés de leur terre, bafoués et assimilés, sans qu'aucune protection ne leur soit accordée (Voir à ce sujet la vie des hopis).
J'en ai déduit que l'humanité était une entité qui devait s'autodéterminer globalement, et qu'elle ne pouvait échapper de ce destin. Pour moi, et à ce jour, la seule possibilité d'un avenir durablement heureux passe par une prise de conscience planétaire, d'une paix universelle instaurée par tous les humains.
Aucun avenir ne peut être envisagé avec sérénité, s'il subsiste quelque part sur la terre, un groupement humain qui n'ait pas pour principe premier le respect du frère.
À propos du commentaire de 81C17 de Philippe, je peux témoigner en connaissance de cause que de déficit en sérotonine peut provoquer de graves troubles, et cela indépendamment de toute activité spirituelle, et même au grand détriment de celle-ci.
J'ai pour ma part eu le malheur de vivre avec les symptômes suivants: Désespoir permanent, attitude suicidaire, fatigabilité musculaire et crampes, douleurs diffuses, idées noires, hallucinations auditives, trouble de l'attention et trouble de l'apprentissage, troubles importants de la mémoire, troubles du sommeil, etc.
J'insiste pour dire que toutes mes prières n'y ont rien changé, mais il est vrai que les outils me permettant de sortir de l'état qui était le mien étaient à ma disposition, pourvu que j'en aie eu connaissance. Avec le temps, j'ai également compris que mon état n'était pas une épreuve envoyée par le Ciel.
J'affirme également que celui qui n'a jamais vécu durablement dans un tel état de santé reste souvent incrédule face à ce qu'il considère souvent comme un laisser-aller ou un manque de volonté. La réalité est tout autre, et la preuve de la pathologie se trouve dans le cerveau, au niveau des neurotransmetteurs.
Je m'en suis sorti en prenant durablement [tels et tels remèdes ...]
Tout cela pour dire qu’il existe parmi nous des individus ayant des problèmes de santé importants, et qu'il est impératif qu'il soient soignés afin de poursuivre leur voie dans de bonnes conditions.
Concernant les pédophiles, et criminels chez lesquels on retrouve le déficit de sérotonine, un homme politique a proposé un dépistage précoce des déviances, afin de permettre un suivi thérapeutique. Le tollé général qui a suivi, ainsi que les accusations d'eugénisme*, prouvent une fois de plus, si besoin était, que tant que les hommes feront passer leurs dogmes avant le frère, nous avancerons à pas d'escargot. [...]
Thierry B.

Note du blogger. *Eugénisme, mot peu fréquent: Étude et/ou mise en œuvre de méthodes susceptibles d'améliorer les caractères propres des populations humaines comme étant à tort ou à raison fondée sur les connaissances acquises en hérédité


Réponse :
Tous les humains, quels qu'ils soient, y compris ceux apparemment considérés comme étant en bonne santé, tous les humains sont malades, malades du péché général chacun à sa façon. La maladie biologique n'est qu'une forme du mal généré par le péché, une forme parmi d'autre formes: égoïsme, violence, haine, guerre, vol, mensonge et beaucoup d'autres maladies de l'homme.
Celui qui souffre d'un déficit en sérotonine est malade à sa façon, moi je le suis à la mienne, Untel l'est à la sienne, Untelle de même, etc.
C'est donc à des malades capables de se rendre compte de leur responsabilité dans cet état pathologique que le Créateur envoie une fois de plus sa Parole à Arès en leur disant: le remède, c'est la pénitence.
Vu sous cet angle La Révélation d'Arès est un message assez rébarbatif ou rebutant, suggérant une réparation difficile — par l'effort sur soi — du mal causé par le péché, mais ce n'est pas moi qui ai écrit La Révélation d'Arès.
Ce sera la gloire du petit reste auquel vous venez vous rattacher que d'acquérir l'héroïsme (Rév d'Arès xxxv/4-12) de guérir le monde par la pénitence.


02Mai08 81C40
Finalement, ce beau discours sur le dépassement de soi et le changement de la vie et du monde vient d'un bourgeois bien rangé, frère Michel, et ses disciples, tous bons citoyens comme-il-faut. Bouddha c'était autre chose! Un total refuznik, qui dormait à la belle étoile, poursuivi par les milices des rajahs, vrai, authentique anarchiste. Je vous ai rencontré une fois dans la rue, ou plutôt on m'a dit: "Ce vieux monsieur très bien là-bas, c'est le frère Michel." "Non?" "Si, si! Ce vieux qu'on prendrait pour un retraité bien convenable, c'est le témoin de La Révélation d'Arès."  "Non?"  "Si!" J'ai eu des doutes, pas que vous étiez Michel Potay, mais que vous étiez l'homme qui a reçu et qui a édité La Révélation d'Arès.
Mais on a beau crier: "Ce bourgeois, vous n'allez pas croire ce qu'il dit???!!!" Le club des victimes du rêve se forme. En apprenant les persécutions dont vous êtes victime: La chasse aux sectes, les impôts, le massacre par les journalistes, on a évidemment envie de tonner contre les bourgeois qui n'aiment pas le bourgeois que vous êtes, Monsieur Potay, mais cette persécution fnalement vous sert plus qu'elle ne vous nuit.
Même chose pour Jésus. S'il n'avait pas été crucifié, je vous parie qu'il serait oublié depuis longtemps. Les "anti-secte" se nuisent plus qu'il n'imaginent, mais ça les excite sur le moment.
Nous finissions une époque économiquement faste pour entrer, c'est évident, dans des temps économiquement difficiles. Nous aurons bientôt froid, faim et nous serons malades, nous ne pourrons plus circuler faute de carburant. C'est sûrement à ce moment-là que vos Pèlerins d'Arès seront l'avant-garde existentialiste des temps difficiles comme le christianisme a été à l'avant-garde du réconfort dont avaient besoin des Romains en déclin.
Comme Sartre après la guerre, après le désastre, vous inventez le renouveau existentiel par la rêve d'un monde changé. Comme Lévi-Strauss après la guerre vous ré-inventez la bonne façon de découvrir sous le désastre social qui nous guette — les avantages acquis ne le seront plus acquis longtemps faute de financement — leurs souterrains secrets, ceux de la déception ou même du désespoir.
Laure T.


Réponse :
Vous n'êtes pas croyante, mais si votre analyse de la situation morose qui attend cette société est bonne, le mouvement des Pèlerins d'Arès réussira. Qu'importe qu'il réussisse sans que le monde croie à La Révélation d'Arès, parce que celle-ci dit bien que l'essentiel est que le monde finisse par changer, parce que cela seul est la Vérité (Rév d'Arès 28/7). Le Père ne m'a pas dit: "Le monde devra changer en proclamant comme vraie et glorieuse la Révélation que je te donne avec des étendards où Mon Nom sera brodé de fil d'or et la foule en génuflexion sur leur passage," mais il dit simplement que "la Vérité, c'est que le monde doit changer." Rien de plus.
De même, il n'a pas dit: "J'interdis que des "bourgeois convenables" fassent changer le monde. Le mondre ne devra changer que par la mission de refuzniks vociférants, à la barbe farouche et aux fringues repoussantes, poursuivis par les polices des rajahs." Si le monde change par les "bourgeois convenables", n'est-ce pas mieux que de ne pas le voir changer du tout?


02Mai08 81C41
Il y a des oies [réponse au commentaire 81C34] plus ou moins adroites, plus ou moins vives, courageuses, entreprenantes mais ce que perçoit l’intelligence, c’est la grâce, la beauté, la détermination du vol.
"Mon message est de dire que nous devons revenir à une période où les portes étaient ouvertes et à un mode de vie plus communautaire," a déclaré Mark Boyle à la BBC.
Ce qui lui a peut-être manqué pour être correctement perçu [à Calais en France, où sa mission a échoué], au-delà des difficultés de la langue, n’est-ce-pas un groupe d’oies?
Annie J.-L.


03Mai08 81C42
Je crois que des lecteurs de ce blog — on se demande pourquoi ils lisent ce blog, d'ailleurs — comme Laure [81C40] ne voient pas ce qu'il y a d'authenticité = grandeur et de contre-bourgeois dans votre choix de vous exprimer par un blog sur l'internet. Les bourgeois sont des gens qui essaient par tous les moyens d'entrer dans le cercle des esprits comme-il-faut pour être lus par les gens bien vus du côté des grands éditeur et du grand public, les gens qui achètent les livres qui rapportent et dont on parle dans les journaux. L'internet, surtout les sites improvisés comme les vôtres, c'est le bloc-note du pauvre.
Je suis passé à la Bibliothèque Nationale voir les bouquins que vous avez édités. Il n'y a même pas votre nom sur les couvertures aussi peu étudiées que possible pour plaire à la bonne société. Vous êtes absolument l'anti-Mauriac, l'anti-Sagan, l'anti-Bernard-Henri Lévy, l'anti-Sollers, ou l'anti-Assouline pour parler d'écritures bourgeoises, encore qu'Assouline vienne de publier un bouquin contre Wikipedia qui vous ferait plaisir, puisque vous abhorrez Wikipedia, à propos de laquelle il dit mot pour mot ce que vous dites vous-même: "Dans Wikipedia, c'est le dernier qui a parlé qui a raison, l'expert autoproclamé qui ne sait rien, jusqu'au prochain. Et ça passe pour une source encyclopédique?"
Cette Dame Laure cherche à vous diminuer comme tous les gens qui ne vous aiment pas sans savoir pourquoi.
Si vous étiez un "bourgeois convenable" vous ne parleriez pas de Mark Boyle, ce type d'homme ne fait pas gagner un Euro (les journaux n'ont pas parlé de lui en France, donc rapport = zéro) et vous parlez du Dalaï Lama d'une façon qui ne convient pas du tout au bon catholique bourgeois qui fait retraite dans un couvent où un "père" lui fait entendre que la réincarnations existe dans la Bible mais que chut! c'est pour les initiés (Ça m'est arrivé). Un bon bourgeois va aussi faire un stage dans un monastère bouddhiste pour avoir l'air d'un audacieux aventurier de l'esprit et être photographié en robe rouge bordeaux, il affiche le Dalaï lama comme il affiche Che Guevara dans la chambre de ses gosses, mais il ne parle pas d'eux en termes de réforme intérieure de l'être et de germes des patates qui nourriront le monde un jour.
Dans les dîners bourgeois on parle de surveillance de tel ou tel courant mystique par l'ONU, de la débilité de George Bush, de la vulgarité de Nicolas Sarkozy et de la puérilité de Carla Bruni, de conflits d'idées officiellement déclarées idées, de guerres de position métaphysiques qui ont fait l'objet de conférences à Science-Po, on ne parle pas de La Révélation d'Arès, sauf pour hausser les épaules en ayant l'air de connaître ou pour s'indigner (la très bourgeoise ADFI est contre) en demandant d'une voix étonnée et lasse: "Ça existe encore, ce truc-là?"  Et surtout vous n'êtes pas du tout de bon conseil pour la carrière des enfants, vous êtes donc bien l'ennemi du bourgeois. Dame Laure se veut anti-bourgeoise, mais elle sonne faux. C'est une cloche fêlée. Elle est plus bourgeoise au-dedans que le bourgeois que vous êtes au-dehors. J'espère que ce que je dis n'est pas trop méchant?
Bertrand B.


04Mai08 81C43
Cette discussion autour du manque de sérotonine et des troubles mentaux qui en découlent est intéressante, même si ce n’était pas le sujet de départ de cette entrée de Blog (commentaires 81C17 et 81C39).
Pour l’avoir vécu, je sais que dans un état dépressif, le corps ne répond plus du tout aux appels du cerveau et de la volonté. il y a une "cause" au niveau de la chimie du cerveau et de ses neurotransmetteurs déficients. C’est prouvé scientifiquement.
Mais la cause première n’est-elle pas plutôt bien souvent humaine?
Outre les décès et les ruptures comme causes évidentes, le manque de connaissance de soi-même?
L’absence de communication et d’affection en particulier au moment de l’enfance et de l’adolescence?
Et aussi dans la vieillesse le manque de sens donné à la vie, l’absence du sens de l’effort, qui donne goût à la vie?
Sans parler du mal qui irradie (par le mensonge et la guerre permanente que les hommes se livrent depuis la nuit des temps) ce mal qui frappe au hasard?
Ce qui est sûr, c’est que le vide qu’on ressent dans ces moments est immense. C’est peut-être un avant-goût des ténèbres glacés, quand notre corps ne sera plus et que notre esprit souffrira de ne plus avoir de prolongement charnel et actif à sa pensée, sachant que c’est l’action juste qui apporte la joie. Cela me fait penser à un abîme sans fond, on se sent comme déjà mort.
Mais, vous avez raison, frère Michel de dire que nous sommes tous malades ou que nous le serons tous d’une manière ou d’une autre, visible ou pas — le mal prenant des formes extrêmement variées, entre autres au niveau de la maladie — à cause du péché récurrent dans le monde et que le seul moyen de vaincre le mal généralisé, c’est de changer en bien.

Quel que soit l’état physique ou psychologique dans lequel on se trouve, tant qu’on est vivant on peut agir de manière juste et bonne, à son niveau ne serait-ce qu’en orientant sa pensée vers le Bien, avec la réflexion, la volonté et la mesure.
Je sais maintenat qu'il ne faut jamais se décourager, ne pas perdre sa paix, quoi qu’il advienne et la Vie revient toujours encore plus belle au bout de l’effort.
Françoise L.


04Mai08 81C44
Lorsque le Créateur vous fait subir la conflagration surnaturelle de l’automne 1977, il fait défiler sous vos yeux les corps "brancardés" des prophètes (Notes et Réflexions, 2e théophanie), dont vous évaluez le nombre à plus de cent. La voix vous dit ensuite: "Redoutable le sort des prophètes!"
En lisant tous les commentaires de votre blog sur cette entrée #0081, un point commun aux différents prophètes ou messagers, devrait nous éveiller, nous pèlerins d’Arès, à une conscience personnelle mais aussi collective.
En effet, tous les hommes qui ont donné au monde un message d’Amour, de Paix, de Liberté et d ‘Intelligence spirituelles, inspirés ou non du Créateur, ont en partie ou complètement échoué, par une prise en main des écritures et applications des messages du roi blanc et du roi noir de leurs contemporains.
Mais vous, vous êtes le messager fort du Créateur. Vous êtes son représentant vivant, aimant, écrivant, enseignant, car votre parole est Sa Parole. Les moyens médiatiques dont vous disposez sont certes infimes au sens matériel du terme, mais au sens spirituel, ils sont Universels.
Cette source pure protégée, car vos écrits sont de votre main, mais aussi copyrightés, font de vous un prophète encore plus responsable du sens spirituel du message que le Créateur, nous a donné à tous hommes et femmes du temps qui vient. Ainsi, vous nous permettez à nous tous croyants, incroyants, autres de comprendre un peu mieux comment réaliser notre rôle de pénitent pour l’Éternité.
Nous, assemblée de frères et sœurs aussi variés que les reflet des roches, devrons par notre moisson, par notre pénitence, par nos actions pensées, mesurées, sages et patientes, garder le cap que vous nous enseignez, afin de ne pas trahir ce message ni son messager.
Pour qu’enfin La Vérité éclate au grand jour d’Éden!
Le changement du monde promis et nous, notre promesse sera de ne jamais faire de La Révélation d’Arès et du message qu’elle porte, une religion.
Ensemble, avec nos "sacs à dos" d’Amour, de Paix, de Pardon, de Liberté et d’Intelligence spirituelles, nous pouvons monter sur la Montagne Sainte, chrétiens, musulmans, bouddhistes, agnostiques, athées, scandalisés et cela sans aucune religion, si ce n’est celle de la Liberté spirituelle. Alléluia.
Fairyhand.


05Mai08 81C45
Votre blog est surprenant par ce qu'on peut y lire jusqu'à l'hilarité qui m'a saisi en lisant le commentaire de Bertrand [81C42], sa démonstration étant si percutante et implacable.
Ma fille (14 ans) aurait dit: "Quelle leçon de «casse»!"
Je dis: "Quel discernement!"
L'amour évangélique n'interdit pas de dire les choses telles qu'elles sont, fussent-elles difficiles à entendre.
J'espère que le Père compte déjà Bertrand dans les rangs de son armée d'apôtres, ou qu'Il l'y comptera bientôt!
Patrick B.


05Mai08 81C46
L’année dernière, à peu près à la même époque, j'ai apporté La Révélation d’Arès à la bibliothèque de la communauté bouddhiste résidant à côté de Montignac en Dordogne.
Il y a 30 ans environ, j’avais été attirée par cette philosophie, ayant lu des ouvrages, rencontré des hommes et des femmes dans ce chemin, et j’avais trouvé une grande recherche de bonté et de sagesse dans ce que j’entendais et lisais. Voulant me rapprocher de cette viespirituelle — je sortais de 10 ans d’athéisme — et sachant qu’un grand lama Rimpoché proche du Dalaï Lama allait arriver dans ces lieux fuyant les persécutions du Tibet, je pus d’avance obtenir de le rencontrer.
Cet homme rayonnait d’amour, de douceur, de paix et de sagesse. Nous avions un traducteur présent à l’entretien. J’avais préparé beaucoup de questions. Il répondit à toutes avec une grande connaissance des problèmes humains et ce fut un étonnement pour moi. Cet homme me parla du bien et du mal et du danger que la situation actuelle faisait peser sur le monde. Cependant, la solution pour qu’un nombre suffisant d’hommes de bien puissent faire basculer l’humanité vers le bonheur et que la paix s’installe dans le monde définitivement, existait: Pour lui c’était le chemin qu’il avait choisi. Il  me raconta donc son expérience d’avoir passé un grand nombre d’années dans une grotte, méditant dans le dénuement et l’ascétisme et vivant de la charité de ses semblables, il me parla de ses réincarnations successives.
Je sortis de cette rencontre très impressionnée par cette énorme capacité de dépassement par amour pour le monde. Je rejoignis mon mari et mon jeune fils (Nous étions en vacances dans la région). En les voyant tous les deux et malgré le choc d’avoir rencontré un homme exceptionnel, je sentis que la voie de l’ascétisme n’était pas la mienne, que rien ne pouvait remplacer l’amour que j’avais pour eux et la vie de tous les jours — J’ai gardé dans ma chambre une sculpture polychrome de la mère de Bouddha avec Bouddha enfant sur ses genoux, le protégeant de ses deux mains sur sa tête.
Donc, je continuais à chercher une voie qui inclurait toutes les formes d’amour. Après avoir compris que Mouhamad était certainement un prophète comme Jésus, je découvris par hasard, quelques années plus tard, La Révélation d’Arès, le prophète Mikal et la Beauté de la Parole: Toi, homme Michel, vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant toutes mes assemblées pour montrer où est Ma Volonté (Rév d’Arès 38/9).
Marie-R. J.


05Mai08 81C47
Je joins à mon propos un article du très sérieux journal "Ouest-France"* paru ce weekend. Cet article justifie le sacrement de confession — pire scandale contre les faibles (Rév d'Arès 30/15) — par une apparition de Marie datant de trois siècles.
Or, vous aussi, vous contestez la réincarnation en vous appuyant sur une révélation.
Alors, question: Comment fait le profane, qui n'y connait rien en révélation, pour distinguer une bonne révélation d'une mauvaise, un prophète d'un charlatan? Cette question, je vous l'assure, je la pose depuis très longtemps à Dieu.
Jacques

Note du blogger: *L'article en question titre: "Un Nouveau Lourdes Célébré En Provence. À Notre Dame du Laus dans les Hautes Alpes l'église catholique officialise un nouveau lieu d'apparitions, trois siècles après..."


Réponse :
La réponse est simple. Elle a déjà été donnée il y a deux mille par Jésus, en gros: "C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre. Voyez vous-mêmes: Des aveugles deviennent des voyants, des bons fruits, et vous dites que c'est par Satan?"
Et moi, frère Michel, je dis de même: "C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre. Voyez vous-mêmes, des cyniques deviennent des hommes de cœur, des hommes mauvais se mettent à être bons, des menteurs cessent de dire des mensongesi, et vous ce serait l'œuvre d'un charlatan? Alors, que la terre soit demain couverte de charlatans!"


06Mai08 81C48
De toutes les entrées de blog que vous avez publiées, je crois que celle-ci [0081] est la première où je le me suis dit: "Là, je ne comprends pas votre affirmation que le Dalaï Lama ferait un excellent Pèlerin d'Arès (la question de la réincarnation n'étant pas un obstacle majeur)."
Je dis cela, parce que, à peu près à la même époque où j'ai découvert La Révélation d'Arès en allant à "L'Œil s'ouvre" [grande mission à Paris en 1988, 1989 et 1990] au printemps 1989, j'étais, quelques mois avant, allé écouter le Dalaï Lama au Zénith (si je ne me trompe). Mais son message, même venant d'un homme de cette envergure, m'avait laissé quasi indifférent. Alors, qu'après vous avoir entendu au cirque d'hiver, j'ai aussitôt acheté le livre. Et depuis je ne suis pas plus intéressé que ça à ce boudhisme.
Alors il me faut me renseigner sur le boudhisme!
Et puis, c'est réconfortant de savoir que vers l'Inde ou partout où il y a de vrais boudhistes ils s'efforcent aussi de vivre spirituellement. Merci pour cet éclairage.
Jean-C. C.


Réponse :
Mon entrée 0081 ne dit pas qu'il faut être bouddhiste.
Tout ignorer du bouddhisme ne compromet en rien votre heureux état de pénitent et de moissonneur de pénitents selon La Révélation d'Arès. Dans cette entrée 0081 je rappelle seulement qu'il est intéressant, au passage, de noter que dans le monde d'autres hommes que nous, Pèlerins d'Arès, prêchent le Bien et comprennent que le mal ne sera vaincu que par la pratique du bien, pratique que nous appelons pénitence.
Ceci dit, les Pèlerins d'Arès apportent un plus d'une ampleur capitale et incomparable: La vérité toute fraîche revenue du Créateur, régénérée, permettant de relire des enseignements anciens usés, gâtés, réduits par le temps, les oublis, les censures et les déformations, l'enseignement de Bouddha par exemple, momifié en religion ici et là comme dans le bouddhisme tantrique tibétain. Il semble, ai-je fait remarquer, que le Dalaï Lama s'efforce de faire ressortir le souffle fondamental du Bouddha par-dessus les particularismes du tantrisme tibétain.


06Mai08 81C49
Sérotonine ou "chosetonine" (quel humour!), niveau un peu bas...peut-être. J'ai connaissance d'un chercheur américain, Olds, qui a implanté une électrode dans le cerveau d'un rat pour étudier l'effet de la stimulation électrique de certaines zones sur son comportement. Électriquement, il savait déjà provoquer, au choix, la fureur, la crainte, la torpeur, l'apathie, etc. Un jour, le rat s'est comporté de manière bizarre, tout à fait inhabituelle et loin de fuir l'homme, il revenait avec obstination à l'endroit où Olds avait déclenché la stimulation: Apparemment, il "jouissait", était au "paradis", pour reprendre le mot du docteur Lévy de Léningrad (russe qui ne s'encombre pas de parti-pris spiritualiste).
Bien d'autres chercheurs ont appris aux animaux, même à notre "cousin" [le singe?], à s'auto-exciter en appuyant eux-mêmes sur la pédale qui déclenche l'excitation électrique du cerveau. Ils ont constaté que ces orgasmes électriques dépendent des hormones sexuelles [...] C'est vrai que du rat au singe et à  l'homme il y a un grand pas.
Le commentateur précédent signe Fairyhand. Est-il anglais? Olds, un américain...Lévy, un russe... Ce qui me frappe, c'est l'absence de commentateurs US (votre site) tel Mark Boyle réexpédié illico presto en Angleterre. Quand, en 1895, Gustave Le Bon publia son livre "La Psychologie des foules", ses idées furent ignorées. Pourtant, dès la préface il écrivait: "Lorsqu'un certain nombre d'hommes sont rassemblés, on observe que leur ensemble constitue une âme collective (commentaire 39) puissante mais momentanée". D'où ma question: n'y a-t-il pas en France un esprit de la "nation"  — "Une vraie nation se forme même avec des ethnies très différentes pourvu que la géographie et l'histoire les rassemblent pendant suffisamment longtemps" (André van Lysebeth) — qui "domine" l'individu comme il en existe un en Angleterre et tel que Mark Boyle a subi "un phénomène de rejet" typique? Etc, etc.
Belge et fan de Sardou, un autre Aime, M comme Michel... je chante : "Je ne veux que ce qui s'offre: Un verre de vin, une cigarette un sourire. Pas ce qu'on met dans les coffres: Les avoirs des avares, les saphirs (pièce de cuivre ?). Je ne veux que ce qui s'offre au fond des yeux des filles quand elles ont du plaisir. Et l'amitié se donne comme l'air qu'on respire".
Fabian


Réponse :
Ce commentaire s'éloigne du sujet, mais il cite Mark Boyle.
Pour répondre à votre question sur la "nation", je rappelle que par le mot nation, si c'est à ce terme vous pensez, La Révélation d'Arès désigne un ensemble d'hommes liés par une même aspiration à la vie spirituelle, une même pratique du bien. Rien à voir avec 'l'esprit de la nation en France" dans l'état actuel des choses.
Concernant l'excitation du cerveau par l'électricité ou la sérotonine ou tout autre agent d'excitation, je rappelle que La Révélation d'Arès s'adresse à des humains qui subissent un nombre considérable d'excitations qu'elle appelle tentations, pas seulement sexuelles et normales entre époux, mais d'autres sortes malfaisantes, criminelles, perverses, malhonnêtes, etc. La pratique du bien, la pénitence, propre à l'homme seul (les animaux en sont incapables), est l'effort, qui peut être très difficile jusqu'à l'héroïsme, de surmonter ces tentations.
C'est cela, la gloire de l'homme.


09Mai08 81C50
Présentation par le blogger: Voici un extrait de magazine que m'adresse un frère, le témoignage d'une expérience réussie, une intéressante comparaison avec l'expérience ratée de Mark Boyle:

ZENIT - Le monde vu de Rome Service quotidien – 09 avril 2008 - 5788 km à pied : Vivre la pauvreté est accepter d'avoir besoin des autres.
Entretien avec Edouard et Mathilde Cortès
ROME, Mercredi 9 avril 2008 (ZENIT.org) - "Nous avons choisi de nous abandonner totalement dans les mains des hommes et de Dieu pour élargir notre coeur. Pauvres, nous le sommes devenus parce que nous attendions tout des autres." Après un pèlerinage à pied de près de 6000 kilomètres, de Paris à Jérusalem, Edouard et Mathilde Cortès sont de retour. Ils expliquent pourquoi ils ont choisi de faire ce pèlerinage et comment ils l'ont vécu.

Zenit - La décision de faire ce pèlerinage en mendiants a profondément interpellé les gens. Elle était un peu vu comme « une folie. Avez-vous regretté cette décision ?
E. et M. Cortès - Nous sommes partis à pied, sans argent, sans téléphone portable, en mendiant notre nourriture et un toit pour dormir. C'est fou, surtout dans une société où on prône la sécurité maximale, cette prise de risque minimale. Nous avions de petites besaces de 4 kilos pour Mathilde et 7 pour Edouard.
Nous avons tout lâché (appartement, boulots, comptes en banque...), quitté nos familles et nos amis une semaine après notre mariage. Nous avons voulu nous dépouiller du surplus matériel dans lequel nous vivons. Même notre carte bancaire. Nous avons choisi de nous abandonner totalement dans les mains des hommes et de Dieu pour élargir notre coeur. Pauvres, nous le sommes devenus parce que nous attendions tout des autres. En sept mois et demi nous avons vécu avec peu mais n'avons manqué de rien. Se faire pauvre, devenir pauvre, ce n'est pas un jeu. C'est une urgence dans notre société où le matérialisme est un cancer des cœurs. C'est une nécessité si on veut aller vers l'autre. Nous étions en position de demandeurs.
Nous avons reçu des Hommes. 103 accueils pour la nuit dans des maisons. Plus de 250 repas reçus dans des familles. Notre survie a tenu à un seul mot : la CONFIANCE.
Bien sûr, nous avons aussi eu faim. Nous avons souvent dormi dehors, 82 bivouacs en pleine nature ou dans des lieux abandonnés. Plus que le pain, nous avons mendié ce qu'il y a dans le cœur des hommes.

Zenit - Pouvez-vous nous décrire l'un des plus moments les plus durs de ce pèlerinage ? Et l'un des plus beaux ?
E. et M. Cortès - 232 jours, 5788 km, parsemés de joies et d'épreuves, 14 pays traversés, des centaines de personnes croisées, cela veut dire une multitude de beaux moments et une myriade de difficultés.
Le plus dur pour nous n'a pas été d'avoir faim ou froid mais d'être rejetés. Par exemple par un prêtre catholique en Croatie, qui n'a pas voulu venir nous voir et nous parler mais qui, par personne interposée, nous a envoyés dormir loin de son église. Nous faisions "pas très propres" sans doute, installés pour dormir devant le porche de la maison de Dieu.
Un autre moment dur : en Syrie, suspectés par les services de renseignements, pris pour ce qu'on n'était pas, suivis en permanence, interrogés tous les jours et de ce fait en semi-liberté et en proie à la paranoïa. Le plus difficile a été d'avoir peur des hommes.
Vaincre ses peurs, voilà le vrai défi. Pour cette marche, pour la vie. Il a alors fallu apprendre à redonner sa confiance et expérimenter que "l'amour parfait chasse la crainte." Les beaux moments, c'est de découvrir l'extraordinaire dans le quotidien. Une main qui se tend, une porte qui s'ouvre alors qu'on n'a rien à donner en retour. Particulièrement, ce moment où tu as faim et froid et où, sans que tu ne demandes rien à personne, quelqu'un t'invite. Cela nous est arrivé bien des fois, comme ce jour de brouillard au Monténégro après le passage d'un col, où nous avons été accueillis à déjeuner par une famille qui faisait des confitures. Nous sommes repartis avec 5 kilos de pommes de terre dans les sacs.
Ou bien le souvenir de Marta, une petite fille serbe de 6 ans, qui nous a offert son unique jouet : "Tenez, ce sera pour votre premier enfant!"
Ou encore Ender, un riche diamantaire en Turquie, musulman pratiquant, qui a lavé nos habits après 8 jours de marche.

Zenit - Avez-vous parfois eu envie d'abandonner ? Quand? Qu'est-ce qui vous a aidé à tenir ?
E. et M. Cortès - À plusieurs reprises nous avons voulu arrêter notre marche. Les moments de découragement sont venus systématiquement après un coup dur: des disputes au sein du couple, des rejets, une agression en Turquie, la neige ou la pluie incessante, des pressions psychologiques des services de renseignements syriens, les jets de pierres et les insultes d'enfants au Proche Orient, l'expulsion à deux reprises par les douaniers israéliens.
Mais notre force a été d'être à deux. Rarement le découragement est venu ensemble. Il y en avait toujours un pour porter l'autre. Et quand nous avons flanché tous les deux, Lui [Dieu] était là, pour porter notre couple.

Zenit - Quelles "leçons de vie" tirez-vous de cette longue marche ? Tout d'abord sur le plan humain. Qu'avez-vous appris à travers les innombrables rencontres que vous avez faites ?
E. et M. Cortès - Cette route a été pour nous image de la vie. Car, qu'on le veuille ou non, nous sommes en route et il faut marcher. Malgré la pluie, le vent, le soleil qui brûle, les cailloux du chemin... Avancer, malgré les obstacles et les fatigues. Avancer "au large", vers son idéal. Idéal qu'à l'image de la ligne d'horizon on n'atteindra pas, sur cette terre.
Toute vie humaine est aventure. Nous en prenons ses risques puisqu'en dépend une éternité. Ce fut un voyage de noces pour le meilleur et pour le pire. Nous avons vu des hommes, au cœur dur et fermé.
Nous avons vu l'emprise du mal et de l'injustice. Et pour la première fois de manière si vive, nous l'avons senti et expérimenté dans nos coeurs et nos chairs.
Il y a des hommes au grand cœur. On en croise peu, car ils sont souvent discrets ou cachés. Ils ne parlent pas de charité, ils la vivent. Avec eux, une vraie rencontre est possible, entre celui qui accueille et celui qui reçoit. La joie est alors partagée. Une harmonie se dégage, et la langue qui nous faisait barrière, ne sert plus. On est dans un cœur à cœur où le pauvre est aussi heureux que celui qui donne. Comme si l'hospitalité qu'ils pratiquaient nous humanisait et eux avec. Comme si ce qu'ils donnaient gratuitement les transcendait et nous avec.
Nous nous sommes mis à l'école de la simplicité : prendre le temps comme il vient, les gens comme ils sont. Pendant 7 mois et demi, nous avons porté les mêmes vêtements, mangé ce qu'on nous donnait, bu avec la même soif de l'eau, de l'alcool, du café, du thé. Tel des métronomes de la route, nous avons vécu au tic-tac du cœur, laissant la vitesse et le temps à ceux dont la vie est une course. Enfin, nous avons fait l'expérience de l'effort et du sacrifice.
Nous avons dépassé bien souvent nos limites. Physiquement, psychologiquement, quand on est à bout, ou quand on croit l'être, il y a toujours une part de possible dans l'Homme. Cela nous invite à l'Espérance.
L'ascèse n'est pas à la mode. Peu importe, nous l'avons vécue tous les jours. Les hédonistes grimaceront, mais nous avons découvert la joie profonde qu'il y a à se dépenser pour plus grand que soi.
Un chemin de croix que l'on accepte est un chemin de joie.
(Propos recueillis par Gisèle Plantec)

Envoi de Berni Zacharie sans commentaire


09Mai08 81C51
Il me semble que frère Jacques P. [commentaire 81c37] n'a pas bien compris certains passages de La Révélation d'Arès.
Je crois que la mission des prophètes est de rappeler et restaurer la Parole de Dieu, d'enseigner la Vérité (Rév d'Arès 28/10) que la religion a camouflée ou transformée en bruit, pour que l'homme puisse L'accomplir (30/3), retrouver la Vie (24/5).
Dieu dit dans La Révélation d'Arès (21/6) : J'ai envoyé Pierre et Mes Disciples prêcher les juifs pour les délier en Mon Nom de leur serments envers le temple et ses prêtres, envers les synagogues, et les lier à Mes Assemblées nouvelles et à Ma Parole...
Jésus n'avait pas pour seule mission de délier les juifs du temple, mais aussi, de les lier à la Parole de Dieu, c'est-à-dire d'enseigner la Vérité afin de l'accomplir. Par exemple: dire que la réincarnation est une superstition, qui peut empêcher la création de l'âme, pour l'humain qui remet toujours à demain ou à une autre vie, de renoncer aux vanités (13/4).
Au sujet de l'erreur prophétique de Mouhamad, le Père à travers Jésus même, confirme que Jésus n'est pas Dieu et que Mouhamad a eu raison de le dire (Rév d'Arès 32/1-2).
La Révélation d'Arès, d'un bout à l'autre, appelle l'homme à se libérer du systèmes religieux, comme de tout système.
Nos frères juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, hindouistes, n'ont pas à se sentir insultés, il ne s'agit pas d'affronts, mais de libération .
Xavier


10Mai08 81C52
Un grand merci au frère qui vous a communiqué l'interview de ce couple qui a entrepris une marche de Rome à Jérusalem.
En le lisant, j'ai été conforté dans ce que j'avais pensé de Mark Boyle au premier abord: Cet homme n'a pas été au bout de son expérience. S'arrêter à Calais m'a semblé un peu court. A t-il vraiment tout tenté pour mener à bien son projet ou bien s'est il ravisé dès les premieres difficultés de peur de trop s'éloigner de son pays natal?
Les moyens qu'il a utilisés, pour revenir pourquoi ne les a t-il pas utilisés pour aller de l'avant? En perséverant il aurait pu tirer d'autres leçons de son expérience. Je dis cela parce qu'étant jeune, j'ai voyagé sac au dos et j'ai traversé des pays d'extrême pauvreté. Je ne vivais pas de charité, mais je me suis retrouvé plusieurs fois en situation difficile, curieusement, souvent peu de temps après être parti et à des moments clés de mon voyage.
Passé l'euphorie du départ, quand vous avez franchi la ligne jaune, celle qui vous fait quitter votre monde, tout semble se liguer contre vous pour vous faire renoncer à votre projet. La peur noue vos entrailles, le doute vous envahit, votre détermination est éprouvée. La vie semble vous demander: Veux-tu vraiment y aller? Sur le moment il vous semble qu'accepter revient à miser sa vie, mais sans cette prise de risque, il n'y a pas de vrai voyage.
J'ignore ce qui a vraiment fait barrage à Mark Boyle, mais je suis surpris qu'il n'ait pas pu au moins aller jusqu'à Paris. Les français du Nord sont-ils à ce point sans charité? Comment se fait-il qu'il n'ait pas réussi à réveiller chez certains ne serait-ce que quelques lueurs d'idéal désinteressé?
Souldigg


Réponse :
Je crois savoir que Mark Boyle s'est, devant un micro de la BBC, expliqué sur ce qui l'a contraint à rebrousser chemin, mais personnellement je n'ai ni entendu ni lu cet ou ces interview(s). Je ne sais donc rien avec exactitude, à supposer que Mark Boyle le sache lui-même, sinon qu'il était "quasiment mort de faime et de froid" et qu'il dut chercher à se nourrir et à se réchauffer et qu'il se dit qu'il ne trouverait nourriture et chaleur qu'en Angleterre.
On peut cependant deviner pourquoi il n'est pas allé plus loin que Calais. Calais est une ville de passage depuis des siècles, un endroit où l'on voit passer dans le sens Nord-Sud comme dans le sens Sud-Nord, voire dans le sens Est-Ouest, quantité de vagabonds et aventuriers cherchant Shangri-la ou simplement du travail au Nord ou au Sud, et la population de Calais doit, comme on dit, "en avoir sa claque" d'être sans cesse sollicitée sous l'angle de la charité.
Donc, Mark Boyle a pu mal préparer son voyage. Il aurait dû savoir avant de partir que dans toutes les villes de passage du monde les habitants sont fatigués de voir sans cesse des passagers plus ou moins démunis débarquer ou s'embarquer, et que la charité y est toujours très difficile à trouver. Mais enfin, me dis-je au fil de la réflexion, il aurait pu aller à l'Armée du Salut, dont l'implantation à Calais est sans doute importante. Il y aurait trouvé des compatriotes pour le nourrir, le réchauffer, l'affranchir... Or, il ne semble pas l'avoir fait (à ma connaissance). Ce fait m'a porté à réfléchir au-delà.
Que conclure de cela, me suis-je dit? Que si je me refuse à être présomptueux, si je me refuse à penser que Mark Boyle était un homme un peu léger ou pas assez volontaire pour l'entreprise qu'il ambitionnait, je me dis qu'il savait pertinemment par avance quels obstacles il allait rencontrer et que, par conséquent, son but réel était uniquement, et consciemment, de tester vraiment, réellement, l'impossibilité de faire appel au bon cœur des hommes où qu'on soit. Tester l'impossibilité et non tester la possibilité.... Il y a une grande différence entre les deux! Il a trouvé presque immédiatement la preuve qu'il était impossible de faire appel au bon cœur des hommes où qu'on soit, qu'importe que ce fût à Calais, et ayant trouvé la réponse à sa question dès le début, il n'a pas estimé utile de poursuivre. Dans ce cas, son recul n'est pas celui d'un lâche, mais d'un philosophe.
Il demeure que le fait qu'un homme, philosophe ou non, en nos temps d'abondance, ait risqué de "mourir de faim et de froid" dans une ville moderne, est tellement significatif que je n'ai pas résisté au besoin d'en faire une entrée de blog. Avoir laissé ce gentil garçon "quasiment mourir de faim et de froid" n'est pas à la gloire d'humains de rencontre.


12Mai08 81C53
Vous dites: "Tester l'impossibilité et non tester la possibilité.... Il y a une grande différence entre les deux! Il [Mark Boyle] a trouvé presque immédiatement la preuve qu'il était impossible de faire appel au bon cœur des hommes où qu'on soit, qu'importe que ce fût à Calais, et ayant trouvé la réponse à sa question dès le début, il n'a pas estimé utile de poursuivre. Dans ce cas, son recul n'est pas celui d'un lâche, mais d'un philosophe."
Mais est-ce une gloire de prouver qu'il est impossible de faire appel au bon cœur des hommes???
Le fait de vouloir tester l'impossibilité d'une telle chose a fait qu'il a attiré ce à quoi il espérait au fond, ce à quoi il croyait : que l'humain ne partage pas, n'a pas bon cœur.
S'il était partit avec la croyance contraire, il aurait réussi très certainement même devant toute difficulté (même si nous tous humains ne donnons pas de même manière ou peu voire pas du tout).
Il a imaginé l'échec et l'échec est venu à lui. Il n'a pas cru en l'humain et l'humain n'est pas venu vers lui.
Maryse


Réponse :
Je n'ai pas dit que c'était "une gloire de prouver qu'il est impossible de faire appel au bon cœur des hommes". J'ai seulement donné une explication plausible du renoncement rapide de Mark Boyle. Peut-être Mark Boyle a-t-il été un philosophe un peu léger en la matière, car il est bien connu que le bon cœur ne court par les rues, mais il avait probablement besoin de cette preuve pour lui-même.

Mais le bon cœur existe. Même s'il existe beaucoup moins immédiatement que potentiellement, il existe potentiellement au sens très fort d'existence, sinon pourquoi le Créateur serait-il revenu parler aux hommes à Arès pour relancer la marche du Bien?
Il n'est pas non plus aisé, si l'on veut pousser plus loin la réflexion, de réellement savoir pourquoi les gens de Calais, qui ne sont sûrement pas plus mauvais que d'autres, ont laissé ce brave jeune homme "mourir de faim et de froid", sinon que vivant dans une ville de grand passage, ils sont sollicités beaucoup plus que d'autres ailleurs et tendent à une rétention naturelle des dons qu'ils peuvent faire. C'est bien pourquoi le Père dit: Tu ne jugeras pas! On ne sait jamais pourquoi un homme donne ou ne donne pas.
Quand je pars en ville, je mets dans mes poches dix pièces de 1€ pour distribuer à ceux qui mendient. Il y en a de plus en plus. Je rencontre un, puis deux, puis d'autres qui mendient et quand je n'ai plus de pièces (je ne suis pas si riche et donner 10€ chaque jour aux mendiants qui souvent sont plus riches qu'on ne croit, c'est raisonnable pour ma bourse), je passe sans rien donner évidemment aux autres mendiants que je rencontre (il y en a absolument partout) et qui me considèrent comme un radin. Certains me font d'amères réflexions et même, actuellement, des femmes visiblement venues des steppes d'Europe de l'Est me font des signes de malédiction, qui ne m'impressionnent guère, mais qui me font penser que nous allons avoir beaucoup de travail pour sortir ce monde de ses jugements hâtifs et de ses superstitions.
Il est vrai qu'il faut apprendre à donner à ceux qui peuvent donner, mais ils ne le peuvent jamais que raisonnablement. C'est pourquoi il faudra aussi apprendre à être raisonnables à ceux qui demandent qu'on leur donne. En fait, on revient ici à ce que dit La Révélation d'Arès: Il faut changer de société, il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7), car les rapports du pouvoir aux hommes est tel que le pouvoir récupère d'eux tout ce qu'il peut. Les gens sont ratissés: TVA; taxes (l'essence est chère, mais combien de taxes déjà?), charges et impôts, amendes de toutes sortes, parce que le pouvoir veut toujours attirer l'attention citoyenne vers lui et implicitement la détourner des mouvements du bon cœur (sauf ceux qu'il encourage, évidemment; la Fondation de France).
Croyez-moi. Il n'est vraiment pas facile d'y voir clair dans une société qui a autant structuré les mentalités. Notre mission est difficile, parce qu'encourager à la bonté, au pardon, à la paix, etc., c'est aussi le faire en sachant que la structure sociale moderne ne permet pas cet épanchement vers le bien. C'est donc chercher aussi les moyens d'infléchir ces structures et sans recourir à la politique qu'abhorre le Créateur... Nous pouvons pas nous réfugier derrière des schémas globaux comme celui qui dit "l'homme ne partage pas, n'a pas bon cœur." Si je juge les hommes ainsi, je désespère et je me dis que seules la loi et la police peuvent les obliger à donner. Je m'y refuse comme mon Père du Ciel s'y refuse. La seule chose dont je suis absolument sûr, c'est qu'il me faut commencer par ma propre pénitence.


13Mai08 81C54
Merci, frère Michel, pour cette entrée qui nous parle,de bonté inconditionnelle à retrouver entre tous les hommes.
Merci aussi à tous les intervenants! Cela fait chaud au cœur de lire tous ces beaux messages.
Nous avons tous un long chemin à faire pour retrouver en constance la bonté, la générosité, le partage, l'écoute. Accepter l'autre telle qu'il est à nos yeux et à nos cœurs. Pour que les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d'or où les nations s'embrassent où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22).
Recréé dans nos cœurs le monde d'amour, de pardon, de paix, auquel nous tous nous aspirons au fond de nous, comme le veut le Créateur.
Simone L.  


13Mai08 81C55
[Vous dites:] "Nous allons avoir beaucoup de travail pour sortir ce monde de ses jugements hâtifs et de ses superstitions."
Oui, oui et re-oui. Je lis votre réponse à Maryse (commentaire 81C53 ) après une conversation avec deux de nos enfants et une maman Pèlerin d’Arès. En quelques mots, voici l’essentiel de ce qu’ils nous ont dit: "La mode, c’est bien. Il faut porter les mêmes vêtements que les autres pour ne pas leur donner envie de se moquer de nous. Tu ne sais pas ce que c’est que de pleurer tous les jours, parce qu’on n’a pas d’ami et que les autres racontent partout que tu n’as que des habits de pauvre. Tu étais pareil quand tu étais enfant. Tu devrais voir que maintenant il y a des parents qui paient à leurs enfants de 2 ou 3 ans de ces habits de marques, ces gamins sont nés dans la mode." Ces enfants qui nous demandent de les parer d’habits de mode coûteux me font penser à ces mendiants des steppes qui vous lancent des malédictions parce que vous n’avez plus d’euros à leur donner.
Autre phénomène de mode très ancien: le jeu. Combien d’entre nous n’ont pas compris le calcul de probabilité sur lequel est basé le jeu qui rapporte tant à ceux qui les organisent et si peu aux parieurs à part l’exception du gros lot fait pour attirer? Combien donc croient à leur chance de gagner le million ou le milliard, ils sont si nombreux qu’ils contribuent à nourrir l’État bien mieux par leurs mises que bien d’autres contributeurs par toutes les taxes qu’ils lui versent. Il faudrait sortir aussi bien de ces superstitions qui nous font croire qu’il est interdit de jouer (le Coran dit seulement qu’il y a "plus d’inconvénients que d’avantages dans le jeu et le vin," mais il n’interdit rien) que de celles qui nous font croire qu’on va "gagner sa vie" en jouant au loto: le calcul de probabilité est une science qui permet de gagner au jeu comme de vendre des produits, mais je vois tellement de gens passer plus de temps dans leurs calculs pour un gain financièrement pas si positif au final, que travailler à changer ce monde peut revêtir d’autres aspects, ne serait-ce que par l’usage du pécule, du temps, des relations, que chacun consacre à ces paris.
Nous sommes entre nous, très très, souvent, bien plus qu’on ne le remarque, dans des “jugements hâtifs et des superstitions”. Il y a un fort exemple existentiel d’amour et de mesure à vivre dans nos rapports avec tout un chacun.
Ô que je comprends que vous terminiez votre réponse par: "Il me faut commencer par ma propre pénitence pour entraîner sur la Montagne Sainte tous ceux que tu peux. Disant: “Ne vous perdez pas!” Ne te lasse pas de leur parler (Rév.d’Arès 26/15).
Bernard


13Mai08 81C56
En traversant la France avec deux amis, Mark Boyle a découvert qu'il ne parvenait pas à se faire comprendre.
"Non seulement personne ne parlait la langue, mais on nous considère comme une bande de routards profiteurs, ce qui est totalement à l'opposé de l'objectif de ce pèlerinage", écrivit-il sur son blog: http://www.justfortheloveofit.org/
"Cela nous a vraiment effrayés, et étant donné que nous étions à court de nourriture, n'avions pas dormi depuis des jours et avions vraiment froid, nous avons dû réévaluer la situation", explique-t-il. "Nous avons parlé à quelques personnes disposées à discuter avec nous et elles nous ont dit que notre projet ne marcherait pas en France à moins que nous parlions couramment le français, ce qui n'était le cas d'aucun d'entre nous."
Ayant apparemment renoncé à son projet, M. Boyle prévoit désormais de faire le tour de la Grande-Bretagne à pied.
Le problème de la langue aurait-il été un véritable obstacle ??
Maryse


Réponse :
D'abord Mark Boyle n'a pas du tout "traversé la France". Il n'est pas allé plus loin que Calais. Mais à Calais moins qu'ailleurs il n'a pas pu ne pas trouver quelques personnes comprenant et parlant l'anglais. De plus, comme je l'ai dit dans une réponse, il aurait pu aller à l'Armée du Salut de Calais et y trouver des compatriotes ou des Français de langue anglaise.
Non, personnellement, je ne crois que la langue fut un obstacle. Qu'en aurait-il été quand il aurait traversé la Turquie, puis l'Iran ou l'Afghanistan en se rendant en Inde? Il ne pouvait pas ne pas y avoir pensé.


13Mai08 81C57
Je parcours certainement trop rapidement vos réponses à propos de Mark Boyle et du Dalaï Lama.
Ce que me frappe c'est deux pensées de la révélation d'ARES:
1. Que Mes Moissonneurs ne s'égarent pas sur les friches! (Rév d'Arès, 5/5).
2. Tu as le Vent (qui) souffle sur Duna (et) Pourate, (et sur) la cu(cu)bale dans le(s) blé(s et) la vigne (Rév d'Arès xx/19)

Cette histoire me fait penser que de vains efforts attendent ceux qui vont sur les friches!
 J'aime votre fidélité à la Parole deLa Révélation d'Arès. En  rappelant qu'il n'existe pas de réincarnation et que l'homme a une seule vie au soleil.
Le temps donné par Dieu est précieux pour celui qui veut changer en Bien dans l'action (vous appeler cela pénitence).
Didier D.


14Mai08 81C58
Mark Boyle n’a pas la chance de vivre dans une culture où la charité est un acte de foi.
En Inde, J’ai eu la chance de côtoyer des sâdhu, moines shivaïtes vivant de la charité publique. Dans une fête religieuse, j’ai pu voir des centaines de moines alignés dans les rues recevant la charité. Les donateurs les plus riches donnaient à chacun des petites pièces de faible valeur, les plus pauvres avaient un sac de riz qu’ils distribuaient en donnant quelques grains à chacun. Le soir venu j’ai participé au repas de ces sâdhu qui regroupaient les grains de riz reçus qui représentaient au final des quantités largement suffisantes pour se nourrir correctement.
J’ai ramené de cette expérience le courage de ne donner que de la petite monnaie à chacun en expliquant que c’est une forme de partage avec leurs frères de misère. Sur ce principe, 10 euros pour 10 personnes peut se transformer en 50cts pour 20, et s’il y a vraiment une foule de mendiants, 10 euros peuvent se diviser encore. C’est vrai que ça demande une explication pour que celui qui reçoit comprenne bien qu’on ne se moque pas de lui mais qu’il fait partie d’un tout et qu’il en faut pour tous.
Ça fait quelque temps que j’ai tendance à être moins attentif à mettre quelques pièces dans ma poche quand je sors en ville. Votre témoignage réveille ma conscience pour reprendre cette pratique comme un acte de foi en me souvenant des paroles du prophète Jésus qui nous rappelait que ce que vous donnez au plus petit d’entre nous, c’est à Dieu que vous le donnez, et ce que nous avons refusé au plus petit d’entre nous, c’est à Dieu que nous l’avons refusé.
Raimi


18Mai08 81C59
Depuis quelques temps, dans l'actualité, les moines bouddhistes semblent nous donner un autre exemple, que celui, seulement (de vivre) de la charité, dont il est question ici.
Charité chrétienne qui semble acquise par le plus grand nombre, dans nos pays occidentaux. En France, par exemple, la charité a été organisée (au plan collectif) sous la forme de l'assurance-chômage et autre revenu minimum d'insertion (RMI : instauré sous la présidence de Mr Mitterand). Mais il est vrai que pour un étranger non-résident et de passage, il ne reste plus qu'à "faire la manche" dans la rue, c'est-à-dire la mendicité. Mendier son pain n'est pas valorisant pour l'homme, mais rien ne nous met à l'abri de l'épreuve de tout perdre et/ou d'avoir faim. C'est pour cela que bien souvent, en plus d'une simple pièce (et même s'ils ne jugent pas), les pèlerins d'Arès ont souvent quelques mots en plus, pour rappeler au nécessiteux l'aspect noble, responsable, créateur qui sommeille en lui (comme en tout humain), et qu'il peut essayer, graduellement, de réveiller.
Autre aspect : pourquoi des spirituels ne pourraient pas s'organiser (et ainsi organiser un monde meilleur), pour pouvoir se déplacer dans des sortes "d'auberges de jeunesse" (et/ou toutes sortes d'organismes existants, à travers le monde, souhaitant s'y rattacher), qui seraient des lieux d'accueil de spirituels et/ou de la spiritualité (au sens large du terme)?
Par ailleurs, il y a un autre type de charité, beaucoup plus vital pour le changement de ce monde en Bien : c'est une forme de charité du cœur passée l'action, que l'on pourrait aussi appeler "insurgeance".
Rappelons-nous, par exemple, les quelques 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre équivalent de civils, qui avait manifesté contre la junte militaire au pouvoir, en septembre 2007, dans les rues de Rangoon, en Birmanie. Avec cette question qui se pose aujourd'hui (et qu'il faudrait être en mesure de poser au monde, si tant est que l'on accepte un jour, de poser nos problèmes en tenant compte de l'intelligence spirituelle): Le cyclone Nargis en Birmanie est-il une tragédie d'origine humaine?
Quant au Dalaï lama, il est actuellement en visite en Allemagne, où se voit refuser les contacts avec les politiques officiels parce que cela ne plaît pas à la Chine — qui curieusement annonçait un slogan lors du passage de la flamme olympique au sommet de l'Éverest: "Un seul monde, un seul rêve"!, qui en soit, est assez attachant — et qui se trouve, également, être l'un des principaux soutien du régime birman. Le Dalaï lama se rendra ensuite en Grande-Bretagne où il sera reçu le 23 mai par le Premier ministre Gordon Brown (mais pas au 10 Downing Street). Il ira ensuite en Australie et aux États-Unis, puis, durant les jeux Olympiques de Pékin, en France qui présidera alors l'Union européenne.
Merci, Frère Michel, d'avoir rappelé dans ces lignes, l'importance de la pénitence (et de l'appel à la pénitence), comme seule voie réaliste d'un changement du monde en Bien, qui nécessite d'être rappelée, dans tous les differents idiomes ou reflets possibles.
Merci, également, pour les commentaires sur le Bouddha, que j'ai beaucoup apprecié, et qui feront date, car sur certains points vous avez apporté un enseignement, notamment pour la communauté bouddhiste du monde.
Mais Gandhi n'était-il pas très lucide sur l'état de la religion chrétienne, dénoncé par La Révélation d'Arès, avant même qu'elle n'existe?
Guy.


18Mai08 81C60
Mark Boyle interpellait plutôt le passant par son audace et son optimisme qu’il ne suscitait l’empathie. Il n’affichait pas non plus cette distance résignée sur le visage, commune à tous les largués de la Terre. Il demandait à ceux qu’il croisait de regarder le monde avec ses yeux fraternels.
Mais notre monde a désappris à regarder avec les yeux du frère ou du largué. Il emprunte le plus souvent ceux de l’envieux, du cupide et du juge qui le rendent toujours plus insatisfait.
Les regards du frère et du largué le font reculer, car ils ont cette chose en commun qu’ils lui demandent un changement d’attitude : soit d’abaisser les barrières de la méfiance et des préjugés, soit de tomber les barrières des illusions ; cela va à l’encontre de notre éducation bâtie sous l’enfermement de ces repères.
Mais au fond de lui, le monde connaît son errance. "Où allons-nous ?" "Où est le Bleu?" (Rév d'Arès xviii/12) Il sent bien que si solution il y a, elle passerait par une déculturation. Le plus souvent il ajoute, prenant pour vérité immuable: "Le système est pourri, cruel, implacable, suicidaire..."
Mais c’est quoi le système? Une chape de plomb couvrant le monde où viendraient se figer comme de vaines tentatives de changement: la bonté, la générosité, le pardon, l’intelligence spirituelle et l’amour?
Le monde n’est pas aussi pourri que ça. Il y a beaucoup de générosité, et même le monde n’a jamais été aussi généreux (dons pour le sida, la mucoviscidose, le cancer, les réfugiés, le tsunami en Asie, le cyclone, le tremblement de terre ici et là) mais en même temps, le malheur des hommes ne recule pas d’un pouce. Alors, il doit bien manquer quelque chose puisque rien ne change!
C’est quoi ce système ? Allons-nous, nous aussi, disparaître comme les dinosaures après des millions d’années d’inutilité? Nos vies sont-elles comme ces pierres que la pluie et le vent érodent, frappées d’un destin inéluctable?
Le système! C’est la somme des systèmes indispensables au bon fonctionnement du monde, expliquent les "spécialistes". La loi du marché, nous comptent les "spécialistes", docteurs ès économie d’intelligence. La politique nous promettent les "spécialistes", docteurs ès science en sécurité du système. La religion loue les "spécialistes" docteurs ès détournement de la Parole Divine. La loi de..., la loi de..., la loi d …
En somme un tourbillon de lois qui s’auto-régulent, s’auto-justifient, s’auto-moralisent et s’auto-gracient. Gare à celui qui ne tourne pas dans ce manège bringuebalant, car il est aussitôt retranché comme on ôte le grain de sable qui ne saurait bloquer les rouages de la machine.
Le système, c’est avant tout la privation de liberté.
Si on écoute les "spécialistes", effectivement notre destin est celui de rats. Mais si on retrouve le regard du frère (si on se libère des lois), si on retrouve le regard du largué (si on se libère des illusions et de toutes ces choses qui nous possèdent) alors oui, on trouve la vraie liberté. Mais le monde pourrait être ivre de liberté, jamais il ne changera s’il n’a pas appris l’amour, le pardon, la bonté et l’intelligence spirituelle, comme il pourrait déborder d’amour sans jamais changer s’il ne connaissait pas la liberté.
Francis N.


18Mai08 81C61
Je reviens de Paris où comme vous l'avez bien fait remarquer dans votre réponse au commentaire 81C53, les rues, couloirs et trottoirs sont de plus en plus peuplés de gens "venus des steppes d'Europe de l'Est", et j'apprécie le rappel du commentateur 81C58 qui reprend votre bon sens pratique de partir en ville avec le nécessaire pour ne pas être pris au dépourvu et, cela aussi, avec un minimum de réflexion par rapport à une situation très évolutive et difficile pour tout le monde en matière de partage immédiat.
Merci donc à vous frère aîné et à vous Raimi, par vos réflexions sur la Parole et vos expériences personnelles, de nous aider à trouver, personnellement, la mesure de nos choix de comportement entre la Parole, force créatrice, et nos moyens matériels immédiats en rapport avec les hommes, ce qui donne à ces moyens une orientation spirituelle. J'ai d'ailleurs remarqué encore plus et plus, dans tous les cas, ces jours-ci, que lorsque je donnais à une de ces femmes ou un de ces hommes, une pièce ou un regard, le regard, la pensée, l'intention, le geste (les mains se touchent, les regards se croisent) étaient tout aussi important que la chose donnée dans la main.
C'est le regard de l'âme qui touche l'âme et grandit la relation autant que l'argent apporte l'aide escomptée.
Merci de vos commentaires réconfortants pour grandir dans les petites choses comme les grandes, parce qu'entre nous tous, il n'y a rien de petit, rien à négliger, pas la moindre pièce, pas le moindre regard, tout est grand, tout participe du Créateur.
De toute mon âme avec vous dans l'effort de recréation de l'humanité dans mon existence.
Bernard


XXXxx08 81C62
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