08Nov07 72C1
En rentrant cette nuit de Montparnasse j'ai allumé mon
ordinateur pour relire à tête reposée
votre entrée de blog que j'avais aperçue sur ma
console. C'est avec les
yeux un peu mouillés
d'émotion que je vous dis que, vraiment, si quelqu'un me
réconcilie avec l'humanité et me permets
d'espérer dans l'homme, c'est vous! Quelle grandeur! Quelle
capacité de
partage fraternel!
Il y a je ne sais pas quoi dans ce texte qui me remue.
Je ne sais pas de quoi vous parlez dans ce "think tank." Au
Pèlerinage où j'ai fait un aller-et-retour j'ai
entendu des
pèlerins qui évoquaient
un site appelé Survie Spirituelle, une sorte de conseil ou
chapitre que vous auriez réuni autour de vous, et je pense
qu'il s'agit de ça. Mais ce que vous en dites ne me fait pas
penser à un conseil, mais plutôt à une
expérience de confrontation ou d'atelier de
pensées sans hiérarchie. Le bonheur
général ne viendra pas sans ça, de
toute façon.
Je ne suis pas étonné que vous ayez besoin de patience. Les
hommes, sauf quelques décideurs, ne pensent plus. On les en
empêche. Les X [Polytechniciens] sont le
clergé ordonné de la religion Cerveau
Système et les autres, sortis des écoles
d'ânes inférieurs, sont les cireurs de botte des
pensées décideuses, des sous-penseurs sou
scontrôle dans le
meilleur des cas. C'est sûrement pour ça que tout
va de plus en plus mal. Si vous essayez de redonner à toutes
les pensées leur place, leur participation à la
construction du monde, c'est grand, oui, c'est grand, mais c'est
évidemment difficile de réapprendre à
marcher à des handicapés.
Ce serait bien si vous pouviez lancer par-dessus ceux qui essaient de
décider du monde un grand courant de vie comme est par
exemple Al Qaéda qui s'exprime par-dessus les
décideurs de l'Islam. Al Quaéda a des
côtés criminels malheureusement, mais
l'idée d'un courant, de ce que vous appelez un Vent soufflant par-dessus
le désert
des chefs, qui
aurait des activités de foi, de paix et
d'émulation spirituelles, voilà l'idée
que je devine dans votre tête quand je lis votre
entrée [0072].
Peut-être que je fantasme, mais après tout le
mouvement des Pèlerins d'Arès ne peut pas se
développer autrement que comme Al Qaéda, un Al
Qaéda d'espoir et de paix, un grand souffle supranational ou
supratribal qui passerait par-dessus les princes et leurs
docteurs croyants ou incroyants.
Raoul L. |
08Nov07 72C2
Au travers des lignes de cet article des petites "chandelles" se sont
allumées, m'éclairant, éclairant les
limites
mêmes de mon esprit... Ces réflexes, cet avis, qui
vous
semblent sages et raisonnés, parce
qu'empreints d'une
certaine "réflexion", "logique"... J'ai senti en moi une
fois de
plus ces pièges qui m'obstruent la route. Ce qui "m'amuse",
c'est de voir que ces pièges ne sont pas lâches et
vicieux, placés à mon insu, à l'insu
de
ma belle et loyale démarche de "changement." Non,
non ils
sont gros comme des maisons, voire des immeubles, et j'y plonge
gaiement, sûr que là se trouve [quelque chose] de
la
vérité... Je rigole devant le joli "dodo" que je
fais!
Alors, merci pour ces chandelles, frère Michel, cela me
permettra, si j'y mets mon énergie, mon travail,
d'éviter
quelques beaux pataugeages du "rationalisme épais et
autoritaire
qui enchaîne l'homme comme le
harnais le poulain (10/10)."
Cela me permettra de cheminer un peu plus vite vers la Liberté
du plan Divin.
Gaël L. |
08Nov07 72C3
J'aime bien l'image des "petites chandelles
allumées" par
votre entrée de blog [commentaire 72C2]. Je ne suis pas un
Pèlerin d'Arès membre d'une équipe
missionnaire
(ou moissonneuse,
comme vous
dite), je suis un isolé, et j'avoue que je n'ai jamais
autant appris
sur La
Révélation d'Arès
appliquée, si je peux me permettre [de l'appeler comme
ça], qu'en lisant votre blog depuis six mois
environ. Je
connais quand même La
Révélation
d'Arès
depuis 1985. A ce moment-là j'étais
très
déprimé, au bord du suicide auquel je songeais
vraiment, La
Révélation d'Arès
et vos lettres de réconfort m'ont permis de refaire surface
et
de remonter sur mon tracteur. Je ne suis pas un disciple actif (les
patates et les betteraves me prennent tout mon énergie),
mais
j'ai au moins la fidélité.
Votre 0072 me rappelle que vous aussi vous avez vos champs de patates
avec la vermine qui les bouffe. On croit que vous êtes comme
l'ermite assis sur sa colline qui attend que le monde mûrisse
en
bas, mais le blog qui dit "Je chercherai toujours la Voie"
montre que vous n'avez pas beaucoup le temps de vous reposer. Raoul
[72C1] dit tout ça mieux que moi. Je veux quand
même vous
dire mon admiration et mon respect. J'aimerais faire plus et, comme
vous dites, "ça viendra."
Placido |
09Nov07 72C4
À bien lire votre intervention, on comprend que ce que vous
avez
cherché à faire avec le "think tank" est sans
réel équivalent dans ce
monde. Non pas un lieu de débat ou de discussion,
où chacun exposerait
son point de vue à côté d'autres points
de vue en défendant sa position
par rapport à celles des autres, mais un point de
convergence de
pensées portées par des âmes
fortes et cherchant ensemble à
produire une autre pensée, une pensée
supérieure, non par
l'uniformisation mais par la fusion des idées, des forces,
des
sensibilités, etc. Oui, je crois que ce genre
d'expérience n'a pas
d'équivalent dans le monde aujourd'hui.
Partageant des moments de vie et de foi comme diverves
réalisations de
projets avec des Pèlerins d'Arès depuis
bientôt 20 ans (déjà !), il me
semble qu'un des grands handicap de la pensée humaine, c'est
son
fonctionnement exclusif : les pensées, les idées,
les sensibilités se
repoussent au lieu se de s'attirer et chercher à
créer ensemble une
autre pensée. Il faut vouloir faire vivre l'autre en soi,
cheminer non
pas avec ses idées seules mais avec les idées de
tous ceux qui
participent au même moment à une
réflexion. Le Peuple que le
Père nous envoie rassembler est autant
en soi qu'à l'extérieur
de soi... Mais cette Vie (Rév d'ARès
24/5), que j'exprime bien
maladroitement à travers ces quelques lignes, est enfouie
sous le
sable d'un désert qu'il nous faudra creuser et
creuser encore par
une succession d'expérimentation comme ce "think tank".
Vu sous cet angle, cette expérience (que j'ai
vécu de l'intérieur) a
été loin d'être inutile. Alors
suspendons, oui, mais pour nous
préparer à mieux reprendre, renforcer nos pénitences
qui, c'est vrai,
ont manqué de force pour réussir cette fois. Mais
nous réussirons, comme
vous le rappelez. Nous sommes condamnés à
réussir.
Une remarque: Il me semble d'ores et déjà qu'il
restera de cette
expérience — même inachevée
— un témoignage intéressant pour le
monde
et l'avenir, celui du prophète
parmi ses frères:
L'ainé, oui! Le chef,
non! (Rév
d'Arès 16/1)
Votre espérance indéfectible dans l'homme, votre
enthousiasme,
vous ont peut-être fait lancer cette expérience
prématurément. Mais
n'est-ce pas la nature même de la foi d'être sans
cesse portée, poussée
par ce vent d'espérance et cet enthousiasme, si
nécessaires pour tenter
des expériences audacieuses, qui dépassent les
réalités du moment pour
préparer l'avenir?
J.-F. P. |
Réponse
:
"À bien lire votre intervention..."
dites-vous? Mais vous ne l'avez pas lue!
Je n'ai pas du tout suspendu ce "think tank," parce qu'il ne
répondait pas à l'idée que je me
faisais de son
principe, que vous rappelez, ce dont je vous remercie. Je l'ai
suspendu, parce qu'il "fonctionnait à peine; entre10 et 15
sur
80 y travaillaient." Autrement dit, 80% de l'effectif de mes
invités ne participaient pas ou ne faisaient que de
brèves apparitions, c'est une proportion énorme
d'inactifs! Et encore, parmi les 10 ou 15 actifs certains
disparaissaient pendant d'assez longues périodes,
réapparaissaient ensuite sans avoir pu étudier le
travail
et les progrès faits pendant leur absence et tombaientt
à
côté du point auquel était
arrivé
l'échange, engendrant méprise et/ou
piétinement
sur place. Le problème que me pose cette
expérience et
donc le problème posé à ma
réflexion
pendant sa suspension est celui de l'assiduité ou de son
inverse: l'absentéisme.
Je n'ai jamais dit, comme vous le dites, que "les pensées,
les idées, les sensibilités se
repoussaient au lieu de s'attirer et de chercher à
créer ensemble une
autre pensée." Ce n'est pas mon sentiment, en tout cas. Je
crois
que tout allait dans le bon sens, que les participants avaient une foi
commune solide dans La
Révélation d'Arès
et le désir d'aboutir à la formulation
très
correcte des idées générales qu'elle
suscite...
Encore fallait-il qu'ils soient présents (et non pas absents
à 80%) pour que cette formulation prenne figure
d'œuvre d'assemblée,
comme je le souhaite. C'est à cela que je vais
réfléchir et sur fond de système, de
culture de
hiérarchie où la majorité tend
à
s'abandonner à la pensée d'une
minorité
décideuse, motiver les pensées de tous n'est pas
chose
facile. Autrement dit, cette expérience pose une
fois de
plus le problème de la lenteur inévitable de la
déculturation et donc de la lenteur de la libération
spirituelle, qui montre la Sagesse
du Père est grande, qui dit que quatre
générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès 24/2), et que nous, hommes, devons avoir
la patience.
D'où le titre de mon entrée 0072. |
09Nov07 72C5
Voulant me connecter [au "think tank"] pour rattraper mon retard de
lecture (je n'ai plus d'ordinateur personnel depuis qu'on s'est fait
cambrioler, j'utilise celui des enfants qui n'est pas toujours
disponible), aujourd'hui à midi, j'ai découvert
votre
message annonçant la suspension [du groupe de travail].
J'ai lu et relu votre message, j'ai lu et relu votre texte sur votre
blog. J'en arrive à penser qu'effectivement votre beau
projet de
mettre en mouvement les consciences de vos frères sur des
questions arésiennes fondamentales n'avait
peut-être pas
mesuré avec réalisme l'engourdissement de la
pensée couchée
sous l'ombre de la culture du système.
Cette expérience vous a permis et nous a permis de
réaliser à quel point nous sommes
atrophiés de la
pensée. Je travaille à laver mon cœur
des
préjugés, de l'envie, à
débarrasser mes
entrailles de la peur, de l'esprit de soumission, d'activer en moi
amour, pardon, courage, bienveillance. Mais est-ce que je travaille
réellement à activer ma pensée,
à la rendre
agile comme le
poulain libre du harnais? Je le croyais. J'ai vu ma pensée
paralysée. Cette expérience est d'une
très grande
importance pour ma propre pénitence.
Merci, frère
aîné.
Je vais me retirer dans ma chambre et réfléchir
profondément sur cette inertie, sur ce sentiment
stérilisant d'insignifiance qui nous ont maintenus soit dans
le
silence, soit dans la répugnance à l'effort. Je
prie
[...]Ce réveil devient pour moi une priorité.
Je sais que vous êtes toujours présent parmi nous
par la pensée, une pensée libre, vivante, qui
nous titille, nous assaisonne pour que nous retrouvions le
goût du sel.
Merci de m'avoir invitée sur votre plateforme spirituelle.
Une sœur
|
Réponse
:
Vous pensez que j'ai manqué de réalisme. Qu'en
est-il?
J'aurais pu inviter à mon groupe de travail 200, 300
frères et sœurs ou davantage, en ne parlant que de
ceux
que je savais en possession d'un ordinateur et d'un abonnement
à
l'Internet. Les Pèlerins d'Arès sont
très loin
d'être tous dans ce cas. Dans la presse on parle de
l'Internet
comme si ce mass media était aussi pratiqué que
la
télévision, mais la réalité
est très
différente.
Inviter 200 ou 300 ou davantage de frères et sœurs
à réfléchir ensemble ne m'aurait pas
paru
réaliste, mais je n'avais pas cru irréaliste de
n'inviter, pour commencer, qu'un petit groupe de travail: D'abord 40,
puis 80, comme vous vous en souvenez. Je voulais doubler ce chiffre,
porter la groupe à 160 invités, en septembre
2007, mais
j'y ai renoncé avec réalisme.
Les 80 invités, je les avais pris parmi des
frères et
sœurs de grande foi et tous bien engagés dans la
mission.
Je pris soin de les inviter à participer sous pseudonymes
pour
qu'il se sentissent moins observés et moins
gênés
dans les échanges. Comment pouvais-je imaginer que
80%
d'entre eux ne participeraient pas ou ne feraient que de
brèves
apparitions? J'imaginais l'inverse: participation 80%, abstention 20%.
Mais vous avez raison, ce n'est pas ce qui s'est passé, et
donc
j'ai manqué de cette connaissance
des hommes, qui n'appartient qu'au
Créateur. De là mon rappel de sa Parole (Rév
d'Arès 39/3), en toute humilité.
Je vais réfléchir à la
façon ou aux
façons possible(s) de motiver l'effort de participer
à un
"think tank" dans une société dont la culture
n'est pas
participative contrairement à ce que les slogans
républicains voudraient nous faire croire, dès
lors que la liberté
— sacrée pour les Pèlerins
d'Arès — reste maintenue à tous les
niveaux. |
09Nov07 72C6
Une fois de plus, un fait me frappe en lisant cette entrée
et les commentaires déjà postés: On
peut ne pas partager la foi des Pèlerins d'Arès
ou les trouver gênants, mais on ne peut pas dire qu'ils sont
une secte comme certains essaient de le démontrer. Je pense
notamment à un site créé et
géré par un certain [...] qui incorpore
même dans son URL le mot "secte" associé
à Arès. Beaucoup de Pèlerins
d'Arès sont plutôt inachevés comme pénitents
de bonté et magnanimité, mais bon! ils
s'efforcent d'avancer comme ils peuvent dans cette voie et on ne peut
pas dire que leur tête de liste, le frère Michel,
créateur et gérant de ce blog, entretienne le
culte de l'autorité ou de la personnalité. Son
aveu de problème [#0072] dans un "think tank" (il faudrait
expliquer ce que c'est: un groupe de réflexion en commun sur
un sujet donné) montre une fois de plus que la recherche de
partage fraternel des responsabilités, y compris les
responsabilités d'expression, est constante chez les
disciples actifs de La
Révélation d'Arès.
On a toujours calomnié, raillé ou fait des
procès d'intention aux gens qui gênent par leurs
croyances, comme le pape (les sites anti-pape ne manquent pas) et
même le dalaï lama (un site essaie de
démontrer que c'est un faux-cul et un
pédéraste avec "vrais témoignages"
à l'appui). L'histoire montre depuis Socrate que les gens et
les idées qui gênent laissent souvent un nom ou
même un renom, mais les calomniateurs, railleurs et "juges"
sont toujours oubliés, parce qu'ils ne proposent rien, ils
sont complètement négatifs. En
général, ceux qui calomnient les
Pèlerins d'Arès essaient seulement de
créer un vide autour de La
Révélation d'Arès et de
ses supporters ou essaient seulement de ne pas périr de leur
propre vide. À moins de fabriquer une vraie bombe
à la nitroglycérine, la calomnie est souvent le
seul terrorisme possible contre ceux qu'on hait. La calomnie permet
à certains de tenir le coup, de se croire importants. C'est
probablement la cas de l'internaute anti-Arès
cité qui essaie de survivre à tout prix
à je ne sais quelle déception personnelle; c'est
pour lui une sorte d'espace de rêve alors que quand il
était Pèlerin d'Arès il avait toute
liberté de faire ce qu'il voulait, mais il ne l'a pas fait
par impotence ou bien il rêvait à plus, il ne sait
probablement pas à quoi lui-même. Mais dans une
société qui n'est plus qu'une humanité
d'impotence (cette entrée 0072 le démontre chez
les Pèlerins d'Arès mais toute la politique le
démontre à l'échelle mondiale) ou de
calomnie (voir les journaux et les campagnes électorales),
la débine, même la calomnie de
résistance, n'a plus prise sur rien. Les
débineurs et calomniateurs perdent leur temps. Plus personne
ne croit rien à rien.
Mais je m'éloigne du sujet. J'ai beaucoup aimé
cette entrée. Son accent de sincérité
est très fort. Je vais finir par croire que le
frère Michel réussira ce que personne n'a jamais
réussi: faire penser ensemble avec un résultat
des gens venus d'horizons idéologiques très
divers.
Franz, Luxembourg |
09Nov07 72C7
Ceci est une réaction spontanée
à
l’arrêt de [...] Je voulais vous dire que je
comprends
votre décision, même si c’est un choc
pour moi, une
déception. Je vous comprends, car votre objectif
n’est
quelque part pas atteint: Celui de vivre réellement
collectivement une réflexion. Et je trouve cela
très
spirituel, tous ces petits centimes qui auraient pu être une
richesse, c’est tellement vrai et beau.
Une déception parce que, même si je ne participais
pas
beaucoup (un peu quand même) apparemment,
j’étais
très présente, pas seulement en observatrice. Ces
échanges m’ont beaucoup apporté
même
s’il fallait en dire énormément pour en
retirer
l’essentiel mais vous étiez là pour
redresser,
simplifier et nous projeter en avant.
C’est vrai que je reviens de loin je suis toujours
très
bête, mais j’ai conscience de
l’être un peu
moins grâce à vous et au Père.
Qu’en sera-t-il du projet [nom d'un colloque du "think tank"]
sans vous? Il nous faudrait le mener au bout avec vous.
Puis-je dire au prophète
que je l’aime de tout mon cœur? Le prophète
a toujours ouvert ma conscience,
mon intelligence
spirituelle, Je crois que sans cette Parole et son prophète
pour la faire vivre je ne serais peut-être plus sur cette
terre. Avec vous la vie devient belle malgré tout.
C. M. |
Réponse
:
Oh non, vous n'êtes pas "bête" ou alors nous sommes
tous
"bêtes", mais nos "bêtises" mises en commun
pourraient bien
former un début d'intelligence.
Vous
faites partie des 10 à 15 qui participaient bien et vous
apportiez souvent des idées très nourrissantes.
De toute
façon, je vous demande de ne pas pleurer sur cette
suspension
comme s'il s'agissait d'un enterrement. J'espère bien, quand
j'y
aurai suffisamment réfléchi, rouvrir notre "think
tank".
Je suis très touché par votre commentaire.
|
09Nov07 72C8
J’ai fait partie de ceux qui se sont tus tout le temps ou
presque. Deux ou trois interventions en tout et pour tout.
Pourquoi? Parce que lorsque je fus invitée à
participer
à "think tank", je fus très touchée,
et
très heureuse et puis, j’ai voulu
m’imprégner
de tout ce qui avait été
déjà abordé
dans ce groupe de travail. Et plus je lisais, plus j’avais
à lire, plus je souhaitais intervenir sur un sujet, mais
hop! un
autre apparaissait! Bref, je me suis sentie la tortue qui
voulait
rattraper le lièvre. Je n’avais pas les
capacités
pour vous suivre.
Peut-être vous êtes-vous trompé en
m’invitant.
Vous dites, pourtant, que même de la pensée venue
d’un petit vermiceau de cerveau Dieu tient compte, puisque
nous
sommes à son Image
et Ressemblance, même si cette Image est
très abimée — Je le dis avec mes mots.
Je n’ai pas trouvé le temps ou alors,
arrivée en
cours de route, je n’ai pas réussi à me
mettre sur
la ligne de départ. Voilà comment je
m’explique ma
non participation.
Je n’éprouve pas la peine de certains
frères et
sœurs, je dirais plutôt que je respire parce que je
me
sentais coupable et incapable de vous suivre.
Cette suspension provisoire m’amène ce souvenir:
Lorsque
je commençai à faire de l’alpinisme, il
y avait un
rythme pour monter. Les plus expérimentés, devant
nous,
nous faisaient tirer la langue pour les suivre. Souvent je
m’arrêtais en pleurs pensant que je n’y
arriverais
jamais, et puis, alors que je ne m’y attendais pas, on
faisait
une pose. Délicieuse pose! Je vois cela comme ça
pour
mieux repartir.
Avec toute mon affection, Frère Michel, et toute ma
reconnaissance dans ce labeur pour conduire vos frères vers
les Hauteurs
mais pour cela, nous devons être
équipés de foi, de courage, de
volonté, d'amour, tout dans un sac à dos
à notre taille pour cette magnifique ascension.
Merci pour tout et je comprends combien il nous faut être
patients envers les autres et nous-mêmes.
A. J. |
Réponse
:
Par le passé, les apprentis entraient directement dans les
ateliers et sur les chantiers en plein travail. On n'arrêtait
pas
l'activité pour leur permettre de se mettre au courant; on
leur
donnait des travaux faciles au début, on tolérait
qu'ils
fussent plus lents, mais sans leur donner le temps de
préparation, ni le répit, ni le recul pour
observer.
C'est sur le tas et au rythme du chantier ou de l'atelier et des
exigences du calendrier qu'ils apprenaient leur métier...
comme
vous avez appris l'alpinisme en grimpant. Les apprentis d'autrefois
comme vous dans la cordée, vous étiez dans le
bain, vous
pouviez pleurer, vous ne pouviez pas reculer. Ce sont ces apprentis
immédiatement entraînés par le courant
de
l'activité, sans manuels scolaires, qui nous ont construit
de
magnifiques cathédrales, qui nous ont peint les superbes
tableaux qui emplissent nos musées, qui nous ont fait ces
meubles qu'encore aujourd'hui les meilleurs
ébénistes
étudient pour comprendre pourquoi ils sont si solides et si
beaux. Ce sont des grimpeurs formés sur le tas comme Herzog
qui
ont vaincu l'Annapurna et tant d'autres sommets.
Quand le Père m'envoya Jésus en 1974 et vint
lui-même me parler en 1977 il ne me demanda pas s'il lui
fallait
parler plus lentement pour me permettre de suivre. Jésus
parla,
le Père parla, et je suivis pour les transcrire, je suivis
comme
je pus, mais je suivis, je les transcrivis.
Ne croyez pas que je ne conçoive pas et ne reconnaisse pas
les
difficultés que vous avez eues. De toute façon,
personne
ne vous a imposé de rythme, ni d'étendue de
participation. Vous pouviez très bien vous contenter de
suivre
un seul colloque dans le think tank, à condition de vous y
coller sérieusement. De toute façon, merci votre
commentaire. Il me touche beaucoup. Je reconnais bien en vous
l'apôtre valeureux dont j'avais senti les
potentialités. |
09Nov07 72C9
Et comment que vous avez raison Frère Michel! Il est bien
difficile de rassembler les sœurs et frères. Je ne
suis
pas surpris d'apprendre que seulement 20 % sur les 80%
invités
sur votre plate forme ont participé. La vie, le quotidien,
la
famille, le travail... L'engagement solennel à servir
l'Éternel prend du temps et prendra du temps longtemps
encore.
Nous ne sommes pas assez déculturés. La faute
à la balène!
(Rév d'Arès XL/4). Après le mur la
balène qui nous pilonne sans cesse.
Pour ce qui est de travailler ensemble dans un mouvement de conscience
collective, on n'y est pas encore. Je travaille en ce moment sur deux
projets, dont un en "famille d'affinités," un projet
missionnaire sur un thème fort, je mesure les complications,
les
difficultés de compréhension des objectifs des
uns et des
autres, des niveaux d'intelligences, de compétences, de vie
spirituelle, de connaissance de la Parole et de votre enseignement.
[...]
Nous sommes dans une crise existentielle, typique de
l'époque, non seulement personnelle, mais aussi de l' assemblée
qui se cherche encore. Alors, oui, immense Sagesse de Dieu qui nous
connaît tous et sait bien que nous devons procéder
sans hâte, parce que la larve en se hâtant ne
rejoint pas
l’abeille, elle doit accomplir son temps. Ajouterais-Je des
jours
à tes jours qu’ils ne suffiront pas. Quatre
générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès
24/2).
Didier Br. |
Réponse
:
Je suis désolé d'avoir dû couper la
longue partie
centrale de votre commentaire, mais elle concernait uniquement des
problèmes hors sujet, des problèmes missionnaires
débattus entre vous à l'intérieur de
votre groupe
et qui n'ont que des rapports très lointains avec mon
entrée 0072. |
10Nov07 72C10
Quel beau texte cette entrée 0072!
Je suis peinée de la suspension de la plateforme dont vous
parlez dans cette entrée car nous avions là une
très belle occasion d’apprendre à
réfléchir, faire naître notre
pensée et la
mûrir, pensée bien endormie par le
système et
l’ éducation reçue. Une belle occasion
aussi pour
travailler avec vous et tous les frères présents
sur ce
"think tank", de se sentir proches les uns des autres, même
si ce
travail est une tâche difficile.
Au tout début de ce groupe de travail, malgré
l’enthousiasme, j’avais l’impression
d’être face à une montagne (que dire,
comment le
dire, où trouver le temps, et on s’
aperçoit
là vraiment que l’ on ne sait pas
penser,
etc..) et bien que ma participation n’ait pas
été
des plus assidues, cela m’ a permis de me
dépasser.
J’ai beaucoup appris. Cela a été
très
enrichissant.
Merci pour tout ce que vous y avez mis, pour votre confiance,
dans
un monde où la pensée est
réservée à
quelques uns, où tout est fait pour que nous ne pensions
plus.
J’ai souvent pensé à ce passage de La
Révélation d’Arès: Ta parole
fera jaillir le
sang dans les têtes vides et les fertilisera (23/5).
Je trouve audacieux ce projet de "think tank". Vous faites le pari, qui
est le pari du Père, que des "insignifiants"
peuvent
apprendre à penser spirituellement ensemble et ainsi se
préparer à parler et à
féconder
le monde. Vous croyez, comme le Père le croit, que
chacun a
quelque chose à apporter pour changer ce monde,
et maintenant vous réfléchissez à la
bonne
façon de motiver les pensées. Il y a quelque
chose de
très beau dans ce projet.
Je regrette que cette expérience soit suspendue (elle n est
que
suspendue) mais je vous fais confiance et je comprends votre
décision. Cela me renvoie à moi-même et
me permet
de réfléchir à la patience
qu’il nous faut dans notre moisson et notre pénitence.
Je fais partie de deux associations (dites culturelles) autour de chez
moi et c’est partout le même constat: Peu de
participation
et toujours les mêmes têtes. On a l’
impression que
l’ esprit collectif disparaît. Ces associations ne
se
posent pas la question de leur fonctionnement, de la relation avec
l’autre. Elles reproduisent le schéma du
système et
ça ne marche pas. La
Révélation d’ Arès
nous montre vraiment la Voie.
M.-O. |
Réponse
:
Vous considérez votre "participation au think tank"
comme
n'ayant "pas été des plus assidues", mais vous
faites
partie des 10 ou 15 que je compte parmi les participants bien investis
dans ce groupe de réflexion. Ne vous faites pas de reproches!
D'ailleurs, je ne fais de reproches à personne. Je
réfléchis seulement à tout cela.
Merci pour ce commentaire qui me rappelle la
réalité que
nous constatons tous dans nos collectivités et associations
locales, quelles qu'elles soient: "Peu de participation et toujours les
mêmes têtes." C'est
précisément de ce
schéma que je souhaite sortir et faire sortir mes
frères
et sœurs d''espérance, d'espérance mise
dans un monde
changé. |
10Nov07 72C11
Je faisais parti des invités de ce "think tank" et j'ai un
gros
pincement au cœur de le voir fermé, pour cause
d'absentéisme. Les excuses que je vous présente
appartiennent déjà au passé, mais je
les formule
tout de même. Je vous prie de m'excuser de ne pas avoir
honoré comme il le faut ce rendez-vous que vous m'avez
donné. Ce n'est pas la première fois que vous
allez au
devant de vos frères et sœurs — sans
qu'eux-même ne vous sollicitent d'ailleurs —. Il y
eu la
Maison des Faucons, Frère de l'Aube, plein d'autres
rendez-vous
que nous avons manqués, mais qui n'ont pas entamé
votre
constance à aller au devant de vos frères et
sœurs.
Je vous remercie pour l'exemple que vous nous donnez, votre
détermination à nous faire partager le fond de La
Révélation d'Arès,
à nous emmener sur
les rivages de la vie spirituelle. Il y a quelque chose
qui nous grandi
dans l'exemple que vous nous donnez.
Merci encore pour votre dévouement frère Michel.
J.S.M.
|
Réponse
:
Mon frère, pendant quelques mois vous vous êtes
bien
investi dans ce groupe de réflexion. Vous nous avez beaucoup
apporté en idées et abservations
précieuses. C'est
vrai que depuis un certain temps vous étiez plutôt
absent,
mais je
vous faites pas de reproches! Merci de m'encourager à aller
dans
le sens d'une "détermination à faire partager par
tous le
fond de La
Révélation d'Arès."
|
10Nov07 72C12
Possible que de vouloir déverser du "réservoir"
(tank) des pensées (think) du dessus l'œil
plutot que de
dessous l'œil (Rév d'Arès XIX/7),
voire même des tripes comme on dit vulgairement, le cerveau
soit utilisé, mais la Parole se Vit par tout le corps et les
risques d'intellectualisation pourraient peut être
néfastes pour les hommes rudes des steppes
(Rév d'Arès 31/5).
Non pas qu'il faille vivre
"à l'instinct"... quoique, si l'on est rempli de la Parole,
on a moins de chance de se tromper... mais
réfléchir sans
plagier les "assemblées" officielles ne me semble pas un
handicap.
Se déculturer n'est pas tâche facile.
L'élitisme est tentant, mais je ne crois pas que le petit reste soit
constitué simplement de têtes pensantes.
Cela dit, il faut quand même des initiatives, et la tentation
d'en demander à des initiateurs initiés est
tentante!
Voire même sembler plus productive que l'immobilisme ou
l'attentisme!
D'où, effectivement, la recherche nécessaire de
nouveaux
modes d'expression (merci le web) et de communication (merci internet),
mais ne jamais oublier le travail de fourmi quotidien de la "mission
comportementale", à savoir notre attitude dans ce monde que
nous
partageons et que nous devons changer
sans révolutionner, puisque ça a
déjà
été essayé et que celà n'a
pas
marché...
C'est, d'après ce que j'ai cru comprendre, une des sources
de changement
les plus efficaces, même si c'est la moins spectaculaire.
(non signé) |
10Nov07 72C13
Je ne connaissais pas dans l'assemblée
des Pèlerins d'Arès ce groupe de
réflexion que
vous qualifiez d'un mot anglais "think tank", qui ne me semble
pas
convenable pour désigner l'activité que, si j'ai
bien
compris 0072, vous recherchiez. Vous vouliez simplement mettre en
commun les pensées de frères et de
sœurs joignables
par Internet pour affiner votre compréhension et
votre
formulation (j'utilise vos propres mots) collectives des
idées
apportées du Créateur par La
Révélation d'Arès dans
un but missionnaire, puisque nous sommes moissonneurs.
Pour ma part, je n'ai pas d'ordinateur, pas
d'abonnement à Internet, je n'aurais pas pu faire partie de
cette équipe de cogiteurs, quoique ça m'aurait
intéressé. C'est mon frère (de sang)
Serge qui m'a
appris la parution de l'entrée 0072 (comme les
précédentes) et c'est lui qui de son ordinateur
vous
adresse ce commentaire pour moi. Je voulais vous dire que "think tank"
est du jargon militaire pour désigner un panel d'officiers
appelés à réfléchir sur une
stratégie. Ce n'est pas tout à fait la
même chose.
Je voulais vous dire aussi que, sauf le respect que j'ai pour vous,
votre ténacité contre vents et marées,
votre
immense foi, je crains que vous ayez oublié une
réalité générale et banale:
la plupart des
gens n'ont pas de cerveau ou ne savent pas s'en servir. Il est
impossible de faire appel à un échantillon de
personnes
qui, sous prétexte qu'elles ont la foi et qu'elles
participent
à l'apostolat, seraient capables de
réfléchir
à des questions sur lesquelles les philosophes et les
théologiens les plus intelligents se sont
épuisés
en vain. Votre idéalisme vous a un peu
égaré.
Penser, c'est se battre contre soi-même, parce que le penseur
qui
ne sait pas se contredire lui-même ne fait que remuer ses
petites
marottes, ses petites idées favorites qui lui viennent
d'instinct (bon ou mauvais). Très peu d'individus sont
capables
de vraiment réfléchir.
Roland |
Réponse
:
Oui, les choses en sont là où vous les situez:"Très
peu d'individus sont capables de vraiment
réfléchir."
Mais c'est justement à sortir de cet état de
choses que
le Père est venu nous appeler à Arès!
Croyez-vous
que que ce ne soit pas la même chose pour la pénitence?
Combien d'individus sont, naturellement, capables de se changer en bien?
Très peu. Cependant, c'est à toute
l'humanité que le Créateur demande d'entrer en pénitence,
sachant bien que le monde
changé n'est pas pour demain: Quatre
générations ne suffiront pas. Raison
de plus pour commencer maintenant. Cette recommandation
s'étend de la pénitence
et de la moisson
(apostolat) à la réflexion, parce qu'on ne fait
bien que
ce qu'on conçoit bien et l'on ne conçoit rien de
bien
sans réflexion. Mais il ne s'agit ni de
réfléchir
à la quadrature du cercle ni d'expliquer
l'éternité de Dieu et pourquoi et comment Il a
voulu
créer l'univers. À
réfléchir à la
vie, à son sens et à ce qu'il vaut mieux croire
et ne pas
croire tous les cerveaux sont appelés! Tout homme peut
réveiller en lui l'intelligence
spirituelle tombée à l'état de faible lumignon (32/5).
Je n'ai imposé à mon
think tank (je
crois le mot correctement adapté par extension de son sens
militaire initial) ni rythme, ni rendement, ni niveau de
réflexion. J'avais simplement espéré
que tous
participeraient, chacun à sa façon, chacun selon
ses
moyens. Je n'avais rien demandé de plus. Mais j''avais
dû
m'y prendre mal. Je ne suis pas sans réfléchir
à
mes propres erreurs, croyez-le bien.
|
10Nov07 72C14
En écho à votre entrée 0072 ,
voilà ce que
j'ai écrit sur le forum que j'anime depuis deux mois, en
mettant
un lien sur cette entrée:
Je ne me lasse pas de cette phrase de Bergson: "L'humanité
gémit, à demi écrasée sous
le poids des
progrès qu'elle a fait. Elle ne sait pas assez que son
avenir
dépend d'elle."
Oui, l'humanité gémit, gémit de ses
progrès. C'est tous les jours qu'on nous annonce que dans 20
ans, la situation de la planète sera devenu catastrophique.
On a
bien entendu, ce n'est pas dans un milliard d'années, c'est
dans
20 ou 30 ans.
Les fonds marins, les sols fertiles qui voient la vie se retirer. La
banquise qui fond, Les progrès scientifiques pourtant
remarquables dont les effets nécessitent un continuel besoin
de
progrès pour réparer leurs propres
dégâts.
Tout le monde parle de changement: Changement de nos habitudes, de nos
comportements, respect de la planète, ouverture à
l'autre, etc.
Tous nous doutons que nos lois puissent désormais
rétablir le déséquilibre dans lequel
nous nous
sommes engagés.
L'homme n'est plus l'acteur passif de cette création, il en
est devenu le gérant.
Il s'aperçoit bien, croyant ou athée, que cette
terre lui
a été confiée et que de se
considérer un
animal comme les autres n'arrangera ni sa situation, ni la situation
des animaux qu'il est sensé défendre par cette
position
finalement assez lâche.
Je comprends que certains en aient assez qu'on leur rappelle sans cesse
qu'ils sont collectivement responsables de cet échec et
aient
envie de se fondre dans l'innocence du vivant en
général,
position confortable de celui qui ne fait qu'obéir aux lois
de
son espèce.
À une époque où l'homme ne
semblait
être qu'un animal parmi d'autre, il avait pourtant bien pris
conscience, si on en juge par les grands récits mythiques
qui ont traversé cette époque, qu'il se
sentait,
malgré tout, distingué par Dieu. Aujourd'hui, je
ne sais
pas s'il se sent distingué par Dieu, mais il sait qu'il est
responsable de cette terre.
Et c'est contraint et forcé qu'à
l'échéance
de 20 ou 30 ans il devra en tirer les conséquences. Sans
doute
que dans un premier temps, nous allons nous crisper sur notre
façon de faire et proposer et adopter de nouvelles lois et
de
nouvelles règlementations. Peut-être cela
sera-t-il
nécessaire pour parer au plus pressé et
éviter de
sombrer trop vite.
Mais nous ne ferons pas l'économie d'un redressement
qualitatif
où chacun sera concerné, où chacun au
fond de
l'impasse prendra la mesure de l'impasse qu'il est devenu à
lui
tout seul, quand toutes ses illusions, religieuses,
écologiques,
scientifiques, économiques, auront définitivement
apporté la preuve de leurs carences.
Alors l'homme dépouillé n'aura plus de choix. Il
faudra
bien qu'il change vraiment. Petit à petit, il va
s'apercevoir
qu'il n'y a pas, qu'il n'y a jamais eu, de frontière entre
sa
vie ordinaire (économique, écologique,
religieuse..) et
sa vie spirituelle. Que l'une est une garantie de qualité
pour
l'autre.
Fasse que la prise de conscience vienne suffisamment tôt pour
que nous n'ayons pas à nous sortir de l'enfer.
Patrick M. |
Réponse
:
Votre commentaire est hors du sujet de mon entrée 0072, mais
je
le publie, parce que je devine le lien, même vague, que vous
voyez entre les membres de mon "think tank" et l'idée de
votre
commentaire. Un lien perceptible dans cette phrase: "Mais
nous ne ferons pas l'économie d'un redressement qualitatif
où chacun sera concerné." Autrement dit, vous
pensez que
les membres inactifs ou peu actifs de mon "think tank" n'avaient pas
compris qu'ils devraient participer à un "redressement
qualitatif" de nos concepts spirituels tels que La
Révélation d'Arès
les a apportés du Ciel, mais à l'état
d'or brut.
Je m'exprime maladroitement, mais c'est parce que la parenté
logique entre l'idée de votre commentaire et celle de mon
entrée de blog est très floue.
Votre pensée est intéressante, mais je ne crois
pas
qu'elle s'applique à nos frères et
sœurs du "think
tank." Je ne crois pas qu'ils n'aient pas compris qu'un "redressement
qualitatif" (une formulation claire) des concepts de La
Révélation d'Arès
fût nécessaire. Je crois seulement qu'ils s'en
sont sentis incapables. Je crois qu'ils ont manqué
de
confiance en eux-mêmes. Ce qui est tout autre chose.
|
10Nov07 72C15
J'ai fait partie des inactifs du groupe de réflexion [...]
Vous
m'avez fait confiance, mais si vous m'aviez consultée avant
de
m'inviter, je vous aurais répondu négativement.
Ce n'est
pas que je doute de vos intentions éclairées, ni
que je
me sente incapable de réfléchir, comme vous le
dites
à 72C14 (réponse), mais je doute de
l'utilité
d'une réflexion. Sauf si elle vient de vous. C'est vous qui
avez
reçu le charisme de vérité: ta parole est Ma Parole!
Si j'observe la société, j'en tire des
conclusions
logiques où les idées n'agissent pas. La vie que
l'homme
se fait est futile, insignifiante. Je ne vois rien de nouveau sous le soleil,
comme dit l'Ecclésiaste [Qohéleth] depuis des
millénaire si j'excepte l'aspirine et la machine
à laver,
aussi utiles à l'intelligent qu'à l'idiot. Je
crois que
notre seule chance de sortir du néant de la mort est dans la
Voie
indiquée par La
Révélation d'Arès: la pénitence.
Je crois que la bonté
allumera une petite lumière en moi qui continuera de
brûler après. Si je ne vous avais pas connu, il y
a vingt
ans que je me serais suicidée. Qu'est-ce qu'une
suicidée
vivante peut apporter à votre groupe de réflexion?
(non signé) |
Réponse
:
Je n'ai
pas pu identifier l'auteur, ni même supposer vaguement qui
parmi
mes 80 invités a pu écrire ce commentaire
désespérant, si peu arésien. Comme
quoi, je
connais mal mes frères et sœurs de foi. Toutefois,
l'auteur de ce commentaire a raison: Je n'ai pas consulté
préalablement à mon invitation les membres du
"think
tank," mais cette personne m'aurait-elle réellement
répondu non alors? Elle parle ici après coup. Je
lui
demande de m'écrire personnellement pour me donner son
identité et me permettre de tirer de son commentaire une
leçon plus complète. |
10Nov07 72C16
Voila deux jours que je regrette la suspension de cette plate-forme
(think tank). Je ne m’en prends qu’à
moi-même
avec tristesse.
D'un autre coté, je le présentais tout en
espérant que cela évoluerait.
Suspension ne veut pas dire arrêt. Au contraire.
Cette
expérience et cette pose forcées ne doivent pas
ressembler à un échec mais servir de tremplin
pour
rebondir, aller de l'avant en continuant, comme vous le dite, notre pénitence,
et en trouvant encore plus de mesure,
de patience,
d'humilité.
Le Père appelle des hommes ordinaire: La Vie
est la, mais nous avons peut être oublié de voir
la
simplicité de la Création, nous compliquons tout,
même nos faibles pensées. Le bon sens de
l’homme
naturel qui, lui, sait regarder la nature, les étoiles et
l’homme, son frère, avec simplicité.
Il se peut que dans notre génération, nous
restions
encore longtemps au raz des pâquerettes, mais il faut bien
que
quelqu’un commence, prépare le brouillons,
même s'il
peut paraître nul au départ. Mais à
force de
multiples efforts, dont vous donnez l'exemple, il en sortira
sûrement une trame qui pourra permettre au suivant
d’avancer encore plus et toujours plus vers ce
qu’est la
vie spirituelle.
De toute façon, depuis l’école, nous ne
savons pas
travailler ensemble. Le peu d’expérience que nous
avons
n’est pas suffisant. Le seul modèle qui nous
revient est
celui de l’école ou du monde du travail.
Je regrette de ne pas avoir suffisamment apporté
à ce
groupe. J’aurais voulu plus de temps pour
réfléchir
et expérimenter mes propos, ne pas dire trop de
bétises.
La lenteur ne s’oppose pas à la patience, patience
de trouver quelques éléments
intéressants à
apporter. Je garde l’espoir, je saie que je suis un homme
tout
à fait ordinaire, mais je n’accepterai jamais de
rester
les bras ballants devants l’appel du Père et de
toute
façon Dieu nous aime et ne nous prend pas pour des
imbéciles, j’en suis sur.
Alain J. |
10Nov07 72C17
Bien que n’ayant pas été suffisamment
assidu et
travailleur et portant ainsi une part de responsabilité dans
cet
arrêt, je regrette comme beaucoup, j’imagine, la
suspension
de [...] mais je crois en comprendre la raison et la sagesse en lisant
votre entrée sur freesoulblog.
Il est vrai qu’à trop peu de participant, de
travail et de
réflexion, le débat s’épuise
et fini par
tourner en rond. Il y avait de plus, et de nouveau, les risques de
"fuites". J’approuve votre décision.
Cependant, ne serait-il pas possible de créer une autre
plateforme d’échanges et de réflexion
ouverte
à l’assemblée
et qui utiliserait la plateforme technique créée
par V.,
qui est devenue un outil très performant? Une sorte d’assemblée
virtuelle.
Je crois que nous avons abordé plus ou moins cette
idée
au début du [think tank], mais je ne me souviens plus des
conclusions. Je lance cette idée car je trouve dommageable
pour
la "dynamique collective" que les quelques membres qui arrivaient ainsi
à échanger se retrouvent de nouveau
éloignés les uns des autres, isolés.
Cette
proposition est-elle opportune, viable, raisonnable, sans risques
importants?
Qui en seraient les participants et les modérateurs? Dans
quel
cadre? Je ne sais pas. Peut-être avez-vous un point de vue
qui
m’éclairera là-dessus au moins sur le
principe.
Personnellement je ne maîtrise pas suffisamment internet pour
me
lancer dans une telle aventure, mais peut être cela est-il
possible avec une partie de l’équipe technique que
vous
avez constituée et sous votre pertinente et
discrète
vigilance en attendant que [le think tank] reprenne son
activité.
Je trouve qu’une initiative bien pensée et bien
maîtrisée techniquement et sur le Fond
vaudrait mieux que de multiples initiatives qui ne manqueront pas
d’apparaître à mon avis (car je pense
que le think
tank créé par vous à
créé un besoin
général).
Je préfère vous poser la question
d’abord avant
d’en parler à d’autres frères
ou sœurs.
Je ne sais pas si je me suis clairement
exprimé. J’espère que nos
échanges
reprendront au plus tôt d’une manière ou
d’une
autre.
Daniel |
Réponse
:
Oui, la question d'une plateforme générale
ouverte
à tous les Pèlerins d'Arès a
été
évoquée dans notre "think tank." J'ai
dû exposer en
détail les raisons de ma vision plutôt
négative
d'un tel projet, sous mon égide tout du moins. Il y a, de
plus,
des problèmes pratiques quasi insurmontables dans
l'état
actuel de l'arsenal de sécurité d'Internet. Je ne
peux
pas revenir ici sur cette question difficile. De toute
façon,
n'oubliez pas qu'une telle plate-forme d'échange
général ne serait pas ouverte aux
Pèlerins
d'Arès, mais aux Pèlerins d'Arès ayant
un
ordinateur, un abonnement à l'Internet et une certaine
pratique
des échanges sur le web, ce qui n'est pas pareil. Vous
n'avez
pas idée du nombre de frères et sœurs de l'assemblée,
et pas les moindres, qui en seraient exclus ipso facto!
Je doute que ce soit une expérience aussi riche que vous le
souhaitez. Je vous donne un seul exemple, qui m'est très
proche:
ma propre épouse. C'est une croyante de très bon
sens et
qui pourrait apporter beaucoup, mais qui... a l'ordinateur en horreur
et l'Internet en authentique répugnance. Beaucoup de nos
sœurs et frères du même âge
ont la même
répulsion. Ceux qui en France parlent de l'Internet comme
ils
parleraient de la télévision ou du
téléphone portable ou bien rêvent ou
bien sont
très mal informés. Nous ne sommes pas aux USA.
|
10Nov07 72C18
Je ne suis pas sûr que vous deviez regretter la fermeture de
votre "think tank."
Tout ce qui pourrait en sortir procéderait d'un
phénomène psychologique bien connu, parce
qu'irémédiablement
répété au cours
de l'Histoire. Un grand idéal, n'importe lequel —
ici
c'est celui de La
Révélation d'Arès — qui
soulève et enflamme la conscience humaine, s'incarne
tôt
ou tard dans un manifeste ou système de pensée.
C'est ce
manifeste que vous voudriez commencer à mettre au point dans
le
"think tank", de sorte qu'il s'installe sur des bases que tout
le
monde comprenne bien et que plus peronne ne discute. Le
phénomène se prolongera par une
dégradation en
routines et en formules, qui videront l'idéal de sa
sève
ou de son sel. Les
Pèlerins d'Arès n'échapperont pas
à cette
courbe en cloche: départ, triomphe puis déclin.
Vous n'avez rien à regretter [...]
Riant H. |
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes, Riant H., mais vous
n'êtes
sûrement pas un Pèlerin d'Arès. Ceci
étant,
nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas inconscients
du risque
de "courbe en cloche" dont parle votre commentaire. Mais nous parions
sur nous comme le Créateur lui-même parie sur
nous. Nous
savons aussi, parce que le Créateur nous le rappelle, qu'il
y a
en l'homme d'autres ressources que le déterminisme du destin
"en
cloche" que semble annoncer l'Histoire à tous les
entrepreneurs
d'idéaux. Ces ressources d'anti-conservatisme sont toujours
prêtes à émerger.
Mao Tsé Toung avait très bien compris
ça, qui
prescrivait la révolution permanente. Pour nous, bien
sûr,
pas question de révolution permanente, mais de ravivement
permanent du Feu
de notre foi:
C'est le sens du Pèlerinage d'Arès. Notre "think
tank,"
quand il reprendra, qu'importe le moment, aura a
réfléchir sur cette question de
l'anti-conservatisme
permanent à l'image
et ressemblance du Créateur, qui est
lui-même un Génie créateur permanent: Mon
Pas, Ma Tête ne le voit pas, Mon Épaule gauche ne
voit pas
Mon Épaule droite, de Ma Main gauche à Ma Main
droite Je
cours mille ans d'homme... et toi (petit homme) la terre roule sous ton pied (Rév
d'Arès IV/1-3) , c.à-d.,
tout bouge sans cesse pour moi, tout doit bouger sans cesse pour toi,
l'homme. |
10Nov07 72C19
Le projet de cette plateforme d'échanges sur le Fond de La
Révélation d'Arès est
beau. Même si je vous ai écrit que j'en arrivais
à penser que vous n'aviez pas bien mesuré notre
réalité, je pense que vous avez eu raison de
faire cette expérience. On a tous avancé. Je
souhaite de tout cœur qu'une prochaine forme de
travail sera enfin possible avec vous, prophète de
Dieu qui soufflez avec tout votre amour sur nos faibles lumignons.
Elle sera concrêtement possible si, par la pénitence,
nous brisons nos susceptibilités, notre paresse, notre
individualisme, nos impulsivités,et aussi notre culture de
non-participants (certainement plus active que l'on imagine) pour que
d'un bel et fort élan, on réponde enfin au
vôtre.
A. L.-J.
|
10Nov07 72C20
Je ne suis pas (encore) engagée auprès des
pélerins mais je m'intéresse de près
à l'œuvre entreprise.
J'interviens sur cette entrée 0072 pour avoir un
éclaircissement concernant l'objet du think tank en question.
S'agit-il de reformuler le Fond
de la Parole d'Arès, sur le plan purement spirituel, ce qui
correspondrait à une reprise de votre enseignement,
remétabolisé par chacun, de manière
à le rendre plus accessible pour tous?
S'agit-il plutôt de réfléchir
à des actions pratiques et spiritualisantes à
mettre en œuvre pour engager le changement du monde?
Ou peut être les deux?
Clarisse |
Réponse
:
Ni l'un ni l'autr, même si, dans le mouvement des
échanges, la nécessité de parfois
rappeler le Fond
ou de citer des exemples pratiques, etc., les colloques
débordent ici et là inévitablement,
mais toujours
brièvement, sur l'une ou l'autre.
Il s'agit en fait de poser toute question — et les
questions
ne manquent pas dans tous les domaines: bien, mal,
péché,
amour et faux amour, vérité et fausse
vérité, mensonge, vol, vie citoyenne et
élections,
loi, système, métiers ou tâches
à faire et
à ne pas faire, casuistique (questions posées par
le
public ou les proches), etc. — qui traverse, occupe
ou
tracasse la conscience d'un Pèlerin d'Arès, qui
est un
croyant libre,
dans l'exercice privé de sa pénitence,
dans celui public de son témoignage (moisson), dans
celui de sa place dans une
assemblée aussi
variée et libre que la nôtre, de sa vie familiale,
parentale, professionnelle, dans ses rapports avec l'argent, avec ceux
qui lui sont hostiles, etc., etc
Il n'y a pas de liste pré-établie de sujets de
colloques
ou plutôt j'en avais établi une, à
titre indicatif
ou de pense-bête, mais elle n'a pas été
suivie. Je
laisse courir les réflexions et les idées
librement comme
elles se présentent et se développent
spontanément. Étant donné que, dans la
conscience
d'un pénitent-moissonneur-citoyen-du-monde,
beaucoup de choses sont concomitantes, coïncidantes,
interactives
et assez souvent brouillonnes, le plus difficile est de coordonner les
interventions, les loger à leur bonne place, les
"discipliner"
un peu (très difficile chez des Français) pour
éviter les dispersions, les propos décousus,
etc., mais
ce n'est pas la raison de la suspension du "think tank".
|
11Nov07 72C21
Oui, je comprends l'arrêt de ce think tank, même
s'il me
fait mal. Mon cœur a de la peine. Pas de
désespérance car je garde espoir en nos
possibilités d'êtres ces hommes du temps qui vient,
ces héros
que Dieu appelle. Puisqu'Il nous appelle, c'est que ces
possibilités existent..
Mais c'est comme si tout à coup je perdais le lien avec une
famille. Une famille spirituelle. J'ai tant besoin de ces
échanges spirituels avec vous et mes frères dans
un monde
peuplé d'êtres décharnés de
vie et d'amour.
J'ai participé à ce think tank, ce qui a
été une véritable joie pour moi. J'ai
senti
l'effort qu'il me fallait faire pour faire bouger mon cerveau
enkylosé par l'inertie. J'ai senti [le besoin et la
difficulté de mettre en mouvement la] vie figée
par la
paresse, la peur, le découragement, la culture, le manque de
liberté et d'amour... J'ai senti aussi que petit
à petit
l'effort que je m'imposais me faisait évoluer. Mon regard et
ma
compréhension des choses ont changé, ma
conscience et mon
amour pour mes frères
ont également évolué et ma mission
s'en ressent.
Oui, je ressens mieux mon cheminement intèrieur, aussi petit
soit-il. Grâce à vous frère Michel nous
avons
été fécondés par un peu de
cette Vie
que nous devons retrouver. Je vous en remercie du fond
du cœur.
Oh, je n'ai pas de quoi être fier. J'ai
été absente
de ce think tang pendant quelques mois. Et même si j'avais eu
de
"bonnes" raisons de le faire, aucune de ces raisons ne peut
êtres
bonne face à l'appel du prophète.
Comme dit L'Évangile
donné à Arès, n'est-ce pas toute affaire cessante
que nous devons
répondre à l'invitation de notre Roi (Dieu)
et par extension de Son
Messager?
Oui, à l'époque, certains choix m'auraient permis
d'être plus disponible pour ce think tank. Ne devrions nous
pas
réfléchir à faire les bons choix pour
réaliser ce que nous avons décidé d'accomplir: changer le monde
en bien en commençant par nous changer nous-même?
Cela ne se fera pas sans efforts tant nous avons perdu de notre intelligence
spirituelle. Mais votre vie, frère Michel,
témoigne à elle seule que cela nous est possible.
Alors, je vous demande pardon d'avoir lâché votre
main et
les mains de mes frères un instant. Car tous les instants
que
vous
nous offrez sont importants.
Oui, mon coeur est triste par mon manquement et aussi par cette
suspension, mais, je ne désespère pas, je ne me
décourage pas. En même temps que ma conscience a
évolué, ma volonté s'est
décuplée.
Je médite encore sur ce qui
s'est passé et sur ce que nous pourrions faire pour sortir
de
notre apathie et marcher enfin avec vous ensemble et non plus comme des
individualité bornées à leur seule
réalité personnelle. Je me rends compte que le
travail
qui a été commencé
continue à germer en mon sein. Je me prépare
comme vous nous l'avez demandé.
Chers frères, je vous en prie, nous devons nous
réveiller et gravir ensemble les Hauteurs Saintes
d'où le Père nous tend les bras.
Y. |
11Nov07 72C22
Nous avons vécu, pour un certain nombre de mois, en votre
présence et en présence de frères et
sœurs,
une occasion d’échanges inédite jusque
là.
Cette suspension brutale de ce «think
tank» est un
grand vide, mais vous ne nous laissez pas orphelins.
Avons-nous bien réalisé la valeur de cette
opportunité qui nous était offerte de partager en
"live"
[=en direct] nos vies spirituelles encore si faibles avec vous?
Ce fil d’or, oserais-je dire, au lieu de fil jaune (Rév
d'Arès XXXIX/3),
que vous aviez tendu pour démarrer un travail, m’a
appris
combien il était nécessaire de
réfléchir,
de peser avec
intelligence
spirituelle, sans rien laisser au hasard face à une
question,
une situation! [Cela m'a appris] combien il fallait tenir compte des
contextes pour éviter d’être dogmatique,
et
apprendre à nous extraire de toutes formes de
préjugés, d’a
priori, pour sortir des automatismes culturelles.
Ce fut un véritable apprentissage de la liberté.
Cette expérience restera donc précieuse. Ce que
j’ai senti dans mon être, profondément,
"en tentant"
de m’exprimer, était que
c’était bien un
réel exercice de dépassement: Recherche
d’humilité, d’écoute envers
les
intervenants, nécessité de la
constance, importance
de sortir de la susceptibilité, de l’orgueil tapis
pour
avancer, besoin de se scruter pour être le plus vrai possible
dans ce que l’on apporte sous le regard du prophète.
Cela m’a fait penser à ce que vous aviez
vécu face
à Jésus quand dès les premiers mots de
l’évangile donné à
Arès il vous dit: Redresse-toi,
homme Michel, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement ! Que cesse
ta honte ; Je t’ai mis nu pour te revêtir
d’un
manteau neuf (Rév d'Arès 1/1),
quand vous vous sentiez transpercé, ne pouvant pas cacher
vos faiblesses sous son regard.
Oui, vous avez ce regard
perçant (33/4), frère Michel, celui
du prophète
qui sans cesse cherche à accomplir au
mieux sa mission et à enseigner le Fond
à ses frères pour les préparer
à
l’avenir. Vous avez pris cette décision de
suspendre cette
expérience avec une clairvoyance que nous n’avons
pas.
J’espère de tout cœur que nous pourrons
reprendre
quelque chose avec vous, en nombre, mieux
préparés,
plus vaillants, plus pénitents.
En attendant, restons toujours ces porteurs d’espoir !
Fafarandol |
11Nov07 72C23
"Heureux les
réfléchis, ils hériteront de toute la
terre,"
dit la Parole. Apprendre à réfléchir
pour
hériter du royaume, l'héritage du
Créateur qui est
toute la terre, héritage de toutes nos capacités
divines.
Le "think tank" du prophète nous permettais de mettre en
marche
cette réflexion, qui nous fait reprendre
l'héritage divin.
Malgré cette conscience je n'étais pas des plus
assidus.
Pour des tas de raisons, des tas de faiblesses et parfois je ne voyais
pas ce que je pouvais apporter de plus à ce qui
était
déjà dit, mais je met ça sur le compte
de la
paresse de l'esprit à ne pas vouloir chercher. Je sais que
Dieu
a besoin de nous tous pour que le
monde change. Je sais que personne n'est insignifiant.
C'est grâce au prophète
que j'ai cette conviction.
Alors je peux donner toutes les bonnes raisons à mon manque
de
travail, mais comme dit l'intervenant "Y" [72C21] "N''est-ce pas toute affaire cessante que nous
devons répondre à l'invitation de notre Roi?"
Oui c'est vrai...
Je voudrais dire que frère Michel comme d'autres
frères
et sœurs que je côtoie sont pour moi des exemples
de
bonté. J'ai vécu cette bonté dans le
"think tank."
Cela m'a appris la mesure
dans le regard que je porte sur moi-même et sur le monde.
Cela
m'apprend à chercher toujours plus et encore plus de
bonté dans le regard que je porte sur l'autre.
Et tant pis pour les difficultés, ce n'est pas grave, on est
là pour chercher et évoluer, c'est notre
rôle.
Jéruaseslimites [Jéru a ses limites] |
11Nov07 72C24
Je viens de lire votre entrée et tous les commentaires qui
s’y rattachent. J’éprouve un certain
soulagement
à ce que vous ayez interrompu le "think tank", car
j’avais
du mal à suivre le train en route. Il n’y avait
qu’aux périodes de vacances que je pouvais y
travailler
activement. Le travail, les charges familiales, la moisson
me prennent beaucoup de temps. Au lieu de suivre un seul sujet et de
m’y tenir, j’avais tendance à tout lire
et à
me disperser. J’ai un autre défaut je suis un
"cerveau
lent" à réfléchir et je mets du temps
à
formuler correctement mes idées.
Je vais mettre à profit cette interruption pour approfondir
ma pénitence
(mon changement)
et réfléchir à ma future participation
à un think tank en fonction du temps que j’ai.
Pour moi votre interruption tombe bien, même si sur le coup,
comme pour tous les participants, cela m’a fait un peu de
peine
car dans ce think tank il n’y avait pas que des
idées,
mais aussi une vie qui passait entre nous. Merci, frère
Michel,
de nous avoir appris à réfléchir et
à
travailler ensemble pendant quelques mois sur la toile même,
si
nous n’avions pas d’affinités entre nous
à
part, bien sûr, la foi que nous partageons tous dans La
Révélation d’Arès.
Accepter les remarques des uns et des autres nous amenait à
dépasser nos susceptibilités, à
pardonner et
à nous remettre en question. Malgré les
ratés des
uns et des autres, vous nous avez montré l’exemple
d’un amour indéfectible pour tous.
Vous aviez parfois des interventions musclées, qui nous
bousculaient un peu, mais toujours humbles et pleines de bon sens.
MERCI de nous avoir consacré une partie de votre vie pour
cette
expérience. Le temps est venu d’en faire un bilan
et de
réfléchir aux moyens de
l’améliorer.
Même si au départ votre décision
m’a
bousculée, elle m’apparaît avec le recul
sage et de
bon sens.
D. K. |
11Nov07 72C25
Après le choc de la suspension du "think tank" pour
de
multiples raisons, comme vous l’avez expliqué dans
votre
entrée 0072. Je comprends votre décision de
suspendre ce
think tank pour mieux repartir plus tard après
réflexion
et qui tiendra compte de nos médiocrités. Ce fut
une
expérience de travail très enrichissante et
innovante
mais comme toute expérience elle a trouvé ses
limites
dans l’état actuel de notre évolution
spirituelle.
La confiance limitée en nous–mêmes que
nous avons, mais ne nous décourageons jamais.
Nous devons arriver à trouver des idées au
delà de
nos expériences, les enrichir en travaillant aux contacts de
familles d’affinités,
réfléchir et
fertiliser nos pensées à la Parole du
Père par la
prière et par l’enseignement de tout ce que vous
nous avez
enseigné, intensifie nos pénitences
et moissons.
Vous cherchez sans cesse la Voie,
et nous aussi, nous devons chercher sans cesse en nous le Bien, l’amour, le
pardon, la justice, construire l’homme neuf,
l’homme du temps qui vient.
Comme vous l’avez écrit: "Infinie sagesse du
Créateur et patience de l’homme." La patience,
c’est une qualité rare aujourd’hui, mais
indispensable à acquérir, dépasser
notre
individualisme, nos impulsivités afin de construire avec
vous l’assemblée
unie et active dans le bien
pour changer ce monde.
Car la
vérité, c’est que le monde doit changer
(Rév d'Arès 28/7).
Merci de votre courage, votre opiniâtreté, votre
amour
pour les pauvres cafards humains que nous sommes encore, mais
potentiellement des Dieux.
Écoute,
homme
Michel, ta tête est faible, et tu n’es pourtant pas
l’avorton de Mes Fils consumés par leurs fautes
comme par
le pian ; le mal a creusé leur tête,
voilé leurs
yeux et leurs oreilles, le péché a
tanné leur
cœur (Rév d'Arès 23/1)!
Nous réussirons !
S. Le C. |
11Nov07 72C26
Je ne pense pas qu'il faille prendre au sérieux toutes les
annonces fracassantes des médias concernant le
réchauffement climatique. Sur ce sujet d'ailleurs, comme sur
beaucoup de sujets, ils ne font que du sensationnel et de
l'émotionnel, mais pas d'informations objectives incitant
à une saine réflexion.
Par contre, ce qui paraît certain, c'est que
l'activité
humaine modifie son environnement et en l'occurence
accélère le processus du réchauffement
climatique
initié après la dernière glaciation.
La question que l'on peut se poser alors est la suivante: Est-ce que
l'humanité (sans parler du monde animal et
végétal
que l'on doit pourtant respecter et protéger)
pourra
s'adapter sans crise majeure à cette modification de la
rapidité du cycle naturel? Il y a des partisans des deux
côtés, mais il est propable que ce soit encore les
pays
les moins développés économiquement
qui soient les
plus touchés en premier.
D'autre part, l'avantage des nouvelles énergies
renouvelables
étant aussi de diversifier les sources d'énergie,
les
abus de monopole des grandes compagnies
énergétiques
pourraient petit à petit diminuer. Et l'on voit
malheureusement
à quoi peuvent entrainer ces abus: expropriations,
intimidations, guerres, etc. La liste est longue.
Enfin un dernier avantage et pas des moindre: Par la diminution de la
pollution éclaircir le ciel au-dessus de nos
têtes.....
Merci pour votre blog.
Olivier G. |
11Nov07 72C27
Votre pause est patience
et je ne doute pas un instant que vous êtes en train de
trouver où poser le prochain pas.
Je dis: Père
de l'univers... (Rév d'Arès 12/4),
je me sens proche et pourtant si éloigné. Le bruit, les travaux,
mon bruit...
J'ai donc besoin de la proximité de mes frères et
de vos rappels.
Je suis reconnaissant de pouvoir participer, déjà
en
lisant textes et commentaires qui, tout ne me concernant pas me
concernent tout à fait.
J'ai des questions, mais je me dis que lorsqu'on est loin des
"ardents", donc pas à la portée de voix et de
corps,
qu'il y a suffisamment à faire pour ne pas oublier de mettre les pas dans les pas
du Seigneur (Rév
d'Arès 2/12).
Amitié à tous.
Antoine P., Suisse |
11Nov07 72C28
En réponse à votre entrée 0072, votre
souci
d’activer directement la pensée de quelques
frères
et sœurs sur un "think-tank" me semblait une bonne
expérience.
Personnellement vu de ma petite fenêtre (Windows)
c’est
relativement une réussite par rapport au monde. Dans les
associations que je fréquente ou que j’ai
fréquentées c’est en moyenne 1
à 2% des gens
qui s’investissent (dans l’association de 800
employés où je suis vice-président
nous sommes six
bénévoles vraiment impliqués et je
suis
bientôt le seul qui ne soit pas à la retraite).
Bien sûr vous avez probablement
sélectionné des
frères et sœurs qui savent s’exprimer
(passer de
l’idée à l’expression
écrite) ce qui
est déjà une denrée rare, qui ont un
ordinateur et
qui savent s’en servir, qui pouvaient consacrer au moins une
heure par jour [au think tank] et qui avaient, à priori
quelque
chose à dire.
J’ai fait partie des consultants assez réguliers
mais ne
pouvant pas consulter le site au travail et mon temps étant
rempli de 7H15 à 23H en semaine, j’aurais
dû y
consacrer une heure de 6 à 7H.
Je suis un Français flemmard (synonyme?) et j’ai
besoin de
beaucoup d’énergie de
récupération pour le
travail surtout en période budgétaire de
Septembre
à Novembre, période où je suis sous
tension car la
"guerre" budgétaire n’est pas mon fort.
Je compare [votre think tank] à une rivière belle
mais
sauvage dans laquelle celui qui s’arrête un moment
ne peut
plus rattraper le flot des compétiteurs.
Et puis ce n’est pas parce que l’on ne participe
pas que
l’on ne suit pas mais je me suis
découragé, parce
que beaucoup de mes réactions étaient
déjà
formulés par d’autres... Pourquoi faire doublon?
[...]
J’ai fait l’essai de vous lire seulement et de lire
l’ensemble des interventions pour voir si les interventions
de
mes frères et sœurs élevaient le
débat. Oui,
il y a incontestablement quelques interventions
intéressantes,
mais diluées dans une masse, alors à 80
intervenants vous
imaginez?
Il y a une pâte spirituelle dense chez le Frère
Michel que l’on reconnaît de suite.
Recommencer cette, expérience pourquoi pas? Pourvu
qu’une
autre règle du jeu soit au minimum respectée,
c’est-à-dire, pour moi, des interventions courtes
(10/15
lignes maximum). C’était je crois ce qui
était
conseillé dès le début? Un suivi
amical de chacun
des membres pour connaître les raisons éventuelles
de son
décrochage et de l’attendre (n’est-ce
pas votre
recommandation dans un groupe de se mettre au diapason du plus petit
commun dénominateur, un peu comme dans les écoles
asiatiques dans lesquelles celui qui a fini l’exercice en
premier
attend celui qui finit en dernier ?) Même s’il faut
attendre une semaine quelqu’un en panne, où est
l’urgence ?
Un certain temps de digestion et de réflexion.
Personnellement,
je suis lent et je ne lis bien que lorsque c’est
imprimé
(au travail j’imprime quand je dois travailler dessus).
J’avoue que je n’ai imprimé que les
interventions de
Frère Michel.
Je crois aussi que l’homme a besoin d’un temps de
respiration. Pourquoi ne pas s’arrêter de temps en
temps 8
jours? Je compare les vacances à un temps de visite dans un
jardin, vous ne faites rien, mais pourtant vous reprenez une force
considérable pour affronter de nouveau la vie quotidienne
pas
toujours facile.
Il y a longtemps que l’homme ordinaire a cessé de
réfléchir sur lui, ce n’est pas une
mince affaire
que de le relancer dans ce qu’il veut être.
Personnellement
je sens parfois un certain nombre de choses comme par exemple
l’état de vie dans un monde de bien, mais de
là
à mettre des mots sur l’indicible pour que ce soit
utile
à autrui... C’est tout un art la transmission du
spirituel
et je pense que la sélection est très forte.
J.H. |
Réponse
:
Votre commentaire est intéressant et certainement juste en
tous
points, si l'on compare cette expérience avec les
expériences similaires dans les affaires du monde. Votre
commentaire ne se situe malheureusement pas dans la perspective qui
était la mienne. Je ne peux pas passer en revue tous les
points
du projet et de sa mise en pratique; nous n'en sortirions pas dans le
cadre de ce blog public. Je soulève un seul point ici pour
montrer, par un exemple, que nous ne regardons pas par la
même
fenêtre:
Les membres de ce think tank n'avaient pas été
choisis
parce qu'ils "savent s'exprimer," mais ils avaient
été
choisis pour leur foi, certains ne sachant pas s'exprimer soit par
maladresse, soit par besoin d'intellectualiser, etc., et je le savais
très bien. Mais c'est mon rôle, mon travail
même, de
déceler et comprendre dans ce qu'ils disent de maladroit ou
d'obscurci par le verbiage la perle spirituelle, que je saurai nettoyer
et polir (reformuler) pour tout le monde. Mais pour trouver quelques
perles il faut remuer et ouvrir beaucoup d'huitres et c'est pourquoi
j'ai regretté qu'il y eut une si faible participation.
Votre commentaire est intéressant et juste, mais il se situe
dans une perspective différente. Néanmoins, par
certains
côtés il va aider ma réflexion. Je vous
en remercie. |
12Nov07 72C29
Je partage entièrement le dire de mes frères :
Nous nous
sommes enrichis à vous lire, car votre pensée
spirituelle
est tellement plus haute et plus vive que la nôtre,
Si vous êtes
nous sommes pucerons.
J.H. soulève un point matériel qui concerne un
certain nombre d’abstentionnistes :
Comment donner du temps à ceux qui assimilent lentement, qui
travaillent beaucoup ou/et s’occupent de leurs enfants, qui
se
déplacent pour leur travail, etc., donc disposent de peu de
temps, pour qu’ils puissent réfléchir
et
s’exprimer? Certains jours, il pleuvait des interventions
[=messages adressés au think tank]. Personnellement, pour
publier une réponse, plus ou moins valable à une
intervention, il me faut de 15 à 45 minutes,
après avoir
l'a avoir lue attentivement deux ou trois fois.
La lecture des interventions, durant le think tank,
m’amène à penser que souvent les
réponses
sont trop rapides, sans réflexion ou
systématiques, et
que certains frères jouent au ping-pong sur le think tank au
lieu de le faire par mail privé, pour afficher un texte ou
deux
textes communs réfléchis.
Il y a aussi la longueur excessive de certains textes & des
interventions obscures.
L’ interruption durant le Pèlerinage serait
intéressante pour deux raisons : il y a trop de messages
quand
on réouvre le site, il y a changement de disposition
spirituelle
entre le départ (despiritualisation relative) et le retour
(rempli du Feu
pris sur le Saint Lieu).
Quand un texte important est affiché, il pourrait y avoir un
jour de silence, pour la réflexion.
Le problème de confidentialité peut
être
rappelé à chaque inscription de frère:
Ne pas
transmettre de documents et ne pas donner son code. Mais je crois que
les moyens d[ont disposent l]es "grandes oreilles" leur permettent de
nous lire sans difficulté.
Il me semble que doit être souvent rappelée votre
idée: "Comme toute activité de changement
fondamental,
l'activité spirituelle ou spiritualisante
déclenchera
dans la société des problèmes induits,
auxquels il
faut penser en amont pour y parer en aval."
Cas des colloques "Un autre destin" ou "Le Mensonge," où
tous nous partions la fleur au fusil.
B-zacharie |
12Nov07 72C30
Tu (Mikal)
ne pousses pas ton frère comme la montagne pousse le
ruisseau, dit La
Révélation d'Arés,
et dans la situation présente, je crois qu'en suspendant le
"think tank" maintenant vous nous avez épargné
[des
problèmes].
Trés belle aventure que de vous rejoindre chaque jour sur la
plateforme d'échange, mais comme pour un repas trop
varié
et trop riche pour nous peut-être, des difficultés
d'absorption et de digestion sans doute... Beaucoup trop d'informations
à la fois et pas assez de temps pour méditer ces
paroles
de frères et de sœurs de valeur,
engagés comme moi
et plus que moi. Une tendance à la mode chez chacun de nous
à ne rien manquer, à lire toutes les
interventions, au
prix d’une boulimie d’informations qui "lessivent"
le
cerveau. Je pense comme je l'ai lu dans un commentaire ci-dessus,
qu’on aurait du écrire plus court et qu'une pause
mensuelle d'une semaine sur la plateforme aurait
été de
mise pour que l'on ai le temps de faire le point avant de repartir sur
ce flot de mots et de pensées.
Vous aviez averti les nons-participants aux colloques à
plusieurs reprises qu’il ne suffisait pas
d’observer mais
avant tout de participer, avant de mettre à
exécution
votre arrêt et il constitue pour moi une partie de votre enseignement.
Il faut que les frères réalisent la chance qu'ils
ont eu
de pouvoir partager avec vous dès maintenant leur ascension
et
un petit mot de leur part, même insignifiant, aurait
été pour nous tous un signe de
fraternité. Nous
apprenons à ordonner nos pensées, à
réfléchir en restant spontanés,
à ne plus
parler pour ne rien dire, à réduire le bruit
en nous même pour aller à l’essentiel,
peut-être plus que nous le ferions autour d’une
table en
réunion.
Merci à vous et surtout soyons prêt pour la
seconde période du "think tank".
José |
14Nov07 72C31
Je viens de relire votre dernière entrée #0072
à propos du "think tank" et de la patience
que nous, frères, pouvons développer pour notre
avenir et
l’avenir du monde. Merci de votre bonté et de
votre
lucidité.
Que je souffre de cette suspension [=arrêt provisoire]. De
toute
façon, c’est comme avec tout ce qui se passe dans
ce monde
depuis que je suis petit: Il me faut apprendre la patience, la
grandeur de la patience,
le sens de la vie, découvrir la profondeur et
l’immensité de l’amour
et de l’espérance.
Puis-je dire, à l’instar de notre sœur
du
commentaire 72C7, que je l’aime de tout mon cœur et
me fait
aimer mes sœurs et frères de tout mon coeur,
"Dire" ainsi
"au prophète" qu’elle "l’aime de tout
son
cœur"? La "patience de l’homme", celle du frère aîné,
me rappelle sans cesse la mienne à conquérir pour
trouver la Vie,
moi qui ne suis qu’impatience face à ce monde qui
souffre
(et me fait souffrir), qui se précipite vers ce
qu’il
croit bon et qui n’est que pis-aller et autres moyens
à
court terme, reproduction des erreurs déjà
faites, de
l’éducation-système qui donne des
limites, mais pas
l’ambition que pourrait nous redonner le Père et
qui
gît en nous comme l’enfant, le trésor,
la perle
précieuse, qu’on oublie ou qu’on
écrase.
J’apprécie le paradoxe qui nous travaille tous, je
présume, dans ce chemin avec vous, frère Michel:
Tous les
jours des frères disent: "Pourvu que le prophète
vive assez longtemps, au moins le temps que la conscience collective
apparaisse et que l’assemblée
se fonde!" De vous nous apprenons l’immense
élargissement de la patience:
Reporter l’envie, le geste, qui nous faisaient nous
hâter dans une certaine construction pour
l’assemblée. Parce que l’assemblée,
comme la conscience collective ne vient que de la puissance
restaurée du dedans.
Nous voulons ouvrir la voie à des
générations (la
multitude)
de nouveaux penseurs libres de toutes tutelles académiques,
religieuse, idéologique, culturelle, libres de tradition,
épousant seulement le Souffle
du Vent qui porte la graine, la passion pour
l’homme qui peut changer.
Que l’homme, comme la graine sur la terre qui profite du
ciel, du vent, du soleil et de l’eau, profite du Ciel, du Feu, du Vent, de l’Eau,
pour sortir de sa chair
et de son esprit,
plantés sur cette terre, l’image et ressemblance
du Créateur selon laquelle il est conçu!
Qu’il cesse de se couper du Souffle divin,
comme une graine
qui refuserait de participer aux éléments, qui se
prive
d’éclore, qui épuise à la
longue son
énergie, qui finit par mourir sous terre sans produire ni
plante
ni fruit. Que l’homme produise son fruit, l’âme,
pour ouvrir au salut, au retour de la lumière sur la
planète, à la bonne
fécondité du monde.
C’est bien à nous d’avoir le pied dans la terre
et la tête dans la pensée du Père pour
éveiller la terre à sa conscience spirituelle,
l’aider à réorienter sa graine vers la
lumière qui réchauffera la pensée, le
cœur.
Par le "think tank", dans ce foisonnement de reflets, de
pensées, de questions qui se posent à nos
consciences de croyants libres,
nous apprenons à nous repérer, à
écouter,
lire, entendre, et donc, par la "chance" de faire ce chemin, ce
travail, aux côtés du frère
aîné dont l’œil a
le Feu,
qui a la corne de
l’intelligence
dans son œil, nous apprenons à discerner
les choses
importantes et utiles des moins importantes et moins utiles pour bien
transmettre l’Appel.
Si nous ne sommes pas nombreux à nous mobiliser
pour
participer à cette pêche aux perles rares
c’est que
les frères que nous sommes n’ont pas encore
mesuré
à quel point l’homme dont Dieu a lavé
le cœur
en 1977 a pour tâche et pour capacité de
"déceler
et comprendre dans ce qu'ils disent de maladroit ou d'obscurci par le
verbiage la perle spirituelle, que je saurai nettoyer et polir
(reformuler) pour tout le monde." Et à quel point, tout
simplement, 'pour trouver quelques perles il faut remuer et ouvrir
beaucoup d'huîtres". Et donc qu’il faut nous
mobiliser,
nous-mêmes et entre nous, nous parler, nous chercher (nous
écouter les uns les autres), nous aimer.
Quand la pendule s’arrête on se met à
entendre le
silence et à réclamer l’heure. Quand le
prophète
suspend son vol sur internet ou autrement, nous nous mettrons
à
penser et à en parler, je l’espère,
sans mon
impatience qui ne sert à rien.
Dans mobilisation, il y a rassemblement, unité des forces,
mais
aussi mobilité, mise en mouvement. "Tout bouge sans cesse"
en
Dieu, "tout doit bouger pour toi, l’homme."
Merci de toute mon âme,
frère Michel, de veiller, quelle qu’heure
qu’il soit dans l’Histoire du monde, de l’assemblée,
de votre propre existence, et de l’avancement de la moisson,
à ce que le travail soit bien fait pour que nous ne posions
pas
la "quadrature du cercle, ni l’éternité
de Dieu ,"
mais que nous lancions la réflexion sur "la vie, son sens",
et
pour "appeler tous les cerveaux à voir ce qu’il
vaut mieux
croire et ne pas croire" pour changer
la vie.
Avec vous et avec tous ceux qui viennent sur votre blog dans
l’espérance et la tâche quotidienne de
faire de moi
et de mes relations aux autres un peu d’amour et de
lumière.
Bernard L. |
14Noc07 72C32
Le principe de ce "think tank" (dont j'apprends l'existence) quelque
peu décrit dans le commentaire 72C4 — "non pas un
lieu de
débat ou de discussion, où chacun exposerait son
point de
vue à côté d'autres points de vue en
défendant sa position par rapport à celles des
autres,
mais un point de convergence de pensées portées
par des
âmes fortes et cherchant ensemble à produire une
autre
pensée, une pensée supérieure, non par
l'uniformisation mais par la fusion des idées, des forces,
des
sensibilités, etc" — était sans doute
déjà celui qui devait s’appliquer ou
tenter de
s’appliquer au site Asolutelife que j’ai
consulté régulièrement voici plusieurs
mois et que
je trouvais très intéressant. Principe spirituel
avec
lequel vous nous avez engagé à travailler dans
nos
réunions d’assemblées à de
très
nombreuses reprises.
Mais là, votre réponse au commentaire 72C28 me
fait
penser qu’il y avait autre chose de votre part, autre chose
que
je cherche à comprendre et à "ressentir" bien que
je
n’ai pas vécu cette expérimentation qui
semble,
même si elle fut
difficile (pour beaucoup), énormément
enrichissante du point de vue fraternel et spirituel. Quelque chose de
la Vie qui
circule, quelque chose d’un grand prix.
Une partie de votre réponse au commentaire 72C28 me rappelle
la
parabole de Jésus: Le Royaume des Cieux est semblable
à
un marchand qui cherche de belles perles. Ayant
trouvé une perle de très grand prix, il s'en
alla, et
vendit tout ce qu'il avait, et l'acheta (Matthieu 13:45-46).
Ainsi vous êtes un "travailleur de la Mer" (Rév
d’Arès 18/4),
un éleveur d'huîtres perlières et un
chercheur de
perles spirituelles! Qui d'entre nous ne souhaiterait pas ardemment
être confié à vos mains spirituelles,
à la mesure,
la patience
et la piété
(Rév d'Arès 39/3) qui forment votre intelligence,
afin de devenir une belle huître productrice de belles
perles,
et, qui sait, plus tard, un apprenti perlier capable de nettoyer et
polir d’autres perles que les siennes.
Organiser une telle qualité
d’expérience sur
Internet qui, certes sélectionne les frères et
sœurs désireux et en capacité
d’utiliser ce
médium, mais qui permet de faire travailler ensemble des
frères et des sœurs qui ne le pourraient pas ou
très difficilement autrement est une très bonne
idée. Cela me touche, car d’une manière
ou
d’une autre, tôt ou tard, votre travail et celui de
mes
frères et sœurs finira pas m’atteindre
à
travers la respiration du grand corps fraternel de l’assemblée.
Merci à toutes et à tous !
D. Faber |
16Nov07 72C33
Je tenais à vous faire part de la manière dont
j’ai
vécu ce think tank, pour que vous puissiez, avec tous les
autres
témoignages, en tirer quelques leçons,
peut-être
utiles, pour que nous renouvelions cette expérience avec
toutes
les données nécessaires pour la rendre meilleure.
Je
n’ai participé aux débats
qu’à trois
reprises, ce ne furent que trois interventions sèches (non
suivies d’échanges) et même cela au prix
de
très gros efforts, car je voulais absolument
répondre
à votre appel. Mes interventions ont sûrement
été maladroites ou à coté
du sujet.
J’ai en tout cas été incapable de
rester dans
l’échange. Bref, pour moi, la montagne
s’est
révélée trop haute et surtout
j’aurais
dû me contenter d’un seul thème
à
approfondir. Par manque de sagesse et de patience, je me suis
dispersée, ce qui est d’autant plus bête
que je ne
dispose que de peu de temps chaque jour (nous avons 3 enfants) et de
peu d’énergie aussi [Problèmes de
santé].
Mais j’ai lu chaque jour et j’ai suivi de nombreux
débats, qui m’ont enrichie spirituellement et je
reste
très confiante quant à la prochaine
expérience.
Nnous saurons tous, je l’espère, tirer des
leçons
de nos propres défaillances. Nous ferons mieux, à
coup
sûr, lors du prochain think tank. Vous avez donc bien fait de
le
suspendre pour permettre à chacun ce retour sur soi
indispensable à la pénitence.
F. L. |
16Nov07 72C34
Je reviens sur cette expérience de "think tank" pour vous
dire
combien il m'a été précieux de passer
une
année en votre présence et en présence
de mes
frères et sœurs qui y ont participé.
J’ai pu
passer des journées entières
préoccupé par
le[s différents sujets dont nous avons débattu].
Cela
m’a changé de mes préoccupations
ordinaires. En ce
sens, l’expérience m’a grandi par
l’effort que
j’y ai consenti.
Avec un peu de recul, je comprends que vous ayez fermé le
site.
Nous y avons abordé beaucoup de sujets,
démarré
plusieurs réflexions sans en porter une à son
terme
(à part la réflexion sur le vol tout au
début,
grâce à votre éclairage).
J’ai
été gêné par cette
incapacité de
finir quelque chose de commencé, qui était
devenue
criante pour [tel sujet ou tel sujet], car il n’y avait plus
d’échappatoire, c’était la
seule table ronde,
avec [une autre], à laquelle on participait.
Notre pénitence
[encore
insuffisante] ne nous permet pas d’aller plus loin, je
comprends
que longtemps encore, il nous faudra lancer des réflexions
que
nous ne pourrons aboutir, et qu’il ne faudra pas nous
décourager pour autant. Peut-être aurions nous
dû
dire: "Cette réflexion n’aboutit pas,
plutôt que de
tourner en rond, passons à autre chose et revenons dessus
dans
six mois."
D’une manière ou d’une autre, il nous
faudra
continuer de réfléchir ensemble, créer
cette
tension qui nous permet d’avancer un peu plus vite,
c’est
pourquoi je souhaite vivement que reprenne[le "think tank"]. Je
n’ai pas de réponse concernant cette
"majorité
silencieuse", j’espère qu’elle se
manifestera
à vous pour expliquer les raisons de son silence. Je suis
surpris par votre remarque sur ma présence sur [le "think
tank],
car je n’ai pas eu l’impression d’avoir
été moins "actif" sur certaines
périodes (mis
à part pendant les vacances scolaires). Je crois
plutôt
qu’il n’y avait rien
d’intéressant dans mes
dernières interventions que vous ayez remarquées
(ce qui
d’ailleurs revient au même).
J. S.-M. |
17Nov07 72C35
J'ai
longtemps hésité à donner mon avis sur
ce sujet, car je ne me sens pas supérieur à tout
ceux qui y on participé, bien au contraire.
Cependant,
voila quand
même mon avis. Ce mouvement de croyance libre me fait penser
à un nouveau-né qui ne peut pas commencer
à
marcher sans tomber, c'est la vie.
Tomber
et se relever, ensuite grandir en rencontrant des
difficultés, mais surtout ne jamais baisser les bras et
renoncer car l'avenir et prometteur.
Le
rôle de se mouvement est prophétique et spirituel,
c'est celui d'enseigner
les nations.
Ce sont
les hommes qui inventent l'échec, mais la vie est faite de
rebondissements.
Savez-vous
que des scientifiques s'accordent à dire
que la terre du déluge ce trouvait en
Grèce?
L'Atlantide
aurait été l'île de
Santorini où une civilisation étonnante vivait il
y a environ 10.000 ans!
Cela
relativise nos trente année d'existence. Bonne continuation
a tous!
Aminadab.
|
21Nov07 72C36
Je crois que [le "think tank"], à moins que je ne me trompe,
m'a fait comprendre un passage de l'évangile de Luc
(10/38-42) qui restait pour moi obscur:
Alors qu'il était en route avec ses disciples,
Jésus entra dans un village. Une femme appelée
Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une
sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds
du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était
accaparée par les multiples occupations du service. Elle
intervint et dit: " Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma
sœur me laisse seule à faire le service? Dis-lui
donc de m'aider!". Jésus lui répondit : " Marthe,
Marthe, tu t'inquiète et tu t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part:
Elle ne lui sera pas enlevée."
Je plaignais Marthe d'avoir une sœur qui se la coulait douce,
alors que tout le boulot retombait sur elle. Et je comprenais encore
moins la réponse de Jésus qui semblait encourager
la paresse de Marie.
Mais ce matin, en pensant à la façon dont nous
avons vécu [le "think tank"] et à ce que
traduisent plusieurs commentaires, ce passage s'est
éclairé dans ma tête. Je crois bien que
nous avons été des Marthe et n'avons pas
su être des Marie. Même si nous
participions, nous avions du mal à entendre le souhait du prophète
et avions tendance à sortir du sujet. Quatre
générations ne suffiront pas, mais
nous sommes de la génération du
prophète.
[Le 'think tank] aura eu, entre bien d'autres choses d'ailleurs, cela
de positif qu'il m'aura éclairée sur Marthe et
Marie!!!
Je souhaite vraiment que [cette expérience] ne soit
que suspendue et que nous puissions nous y retrouver pour
entendre le prophète non comme des Marthe, mais
comme des Marie.
Madeleine |
Réponse
:
Merci de voir les choses de cette façon, mais il m'arrive
aussi d'être Marthe plutôt que Marie. Actuellement,
par exemple, il me
faut subir des tracasseries administratives qui, bien que courantes
dans le système où nous vivons, n'en sont pas
moins matériellement tracassantes et entraînent
pour moi de multiples
occupations de service
qui m'éloignent de l'essentiel spirituel, et il se trouve,
par surcroît, que mon épouse, sœur
Christiane, s'est cassé un os du pied gauche avant-hier en
circulant dans une pièce éteinte et heurtant
violemment un pied de table, et que je dois l'aider (elle marche avec
une canne anglaise), ce qui
m'éloigne partiellement de mon labeur missionnaire. Nous
n'avons personne pour nous aider et pour assurer les occupations de service...
Ainsi, pour finir, il faut bien toujours
quelqu'un pour assurer
les multiples occupations de
service. Pourquoi ce quelqu'un serait-il
privé de
l'essentiel? La
Parole du Père ne s'adresse-t-elle pas
à tout le monde? Si j'avais été
Jésus, je
n'aurais pas répondu comme Luc dit qu'il l'a fait. J'aurais
répondu: "Nous serons bien contents de nous mettre
à
table tout à l'heure et nous te serons reconnaissants,
Marthe,
d'avoir tout préparé (et d'ailleurs ça
sent bon le
steak frites... Mmmmm). Par contre le devoir de Marie n'est-il pas de
te mettre au courant de tout ce que j'ai dit, comme c'est le devoir de
chacun ici de transmettre au monde tout ce que j'ai dit?" |
24Nov07 72C37
Je viens de lire attentivement votre entrée de blog 0072 et
tous
ses commentaires. Je suis impressionné par la
qualité de
toutes ces pensées, impressionné. Si votre think
tank
était de la même qualité, il contient
un
trésor! Je ne suis pas ou pas encore ce qu'on appelle un
Pèlerin d'Arès, qui doit être aussi un moissonneur,
c'est-à-dire un apôtre engagé dans le
public, ce que je n'ai pas encore eu le courage de faire.
Il y a peut-être aussi une autre cause à la
difficulté de fonctionnement du [think tank], qui
n'a été évoquée
dans aucun des
commentaires; la peur! La peur d'être identifié et
lu par
Big Brother. Tout le monde s'imagine que l'Internet est sans
arrêt placé sous contrôle des
renseignements
généraux. Alors beaucoup restent silencieux,
surtout si
vous abordez des sujets sensibles. Dans les rues de Londres il y a pas
moins d'une caméra de surveillance pour quatorze habitants!
La
ville est entièrement quadrillée par ces
yeux-espions. Eh
bien, depuis l'installation de ces caméras savez-vous qu'on
a
enregistré une baisse très sensible des
participations
des Londoniens aux tchattes et aux forums sur le web? Se sentant
placés sour l'œil policier dans leurs
déplacements
en ville les gens se sont comportés devant leurs ordinateurs
comme s'ils se sentaient pareillement sous l'œil de la police
sur
le réseau d'Internet. Peut-être un
phénomène
similaire se développe-t-il en France?
Ramuntcho |
Réponse
:
Les villes de France ne sont pas encore placées sous un
réseau serré de caméras de
surveillance comme
à Londres, mais vous avez raison: La tendance est
à la
recherche de contrôle en tous domaines et les citoyens le
sentent
bien. C'est d'ailleurs un sujet que j''ai en réserve depuis
quelques mois dans mon sous-main pour le think tank. Je proposerai ce
colloque, en toute paix, tout amour des hommes, mais aussi toute
objectivité, quand le think tank sera réouvert.
Je n'en ai pas conscience depuis longtemps, mais je n'ignore plus que
chaque fois que nous consultons un site sur l'internet nous laissons
des traces magnétiques de nos contacts et que dans certains
pays
comme les USA, le Royaume Uni ou la France une loi, dont le citoyen
moyen ignore l'existence, oblige les fournisseurs d'accès
(comme
Wanadoo, Numericable, Orange, Free, Laposte, etc.) à
conserver
ces données et à les garder à la
disposition de la
police. Dans d'autres domaines le suivi à la trace des
usagers
existe aussi. Par exemple, à Paris où vous
habitez, le
pass Navigo de la RATP (Transports Parisiens) enregistre
plusieurs éléments de vos
déplacements. Il
sera bientôt couplé avec les
téléphone
portables et grace au GPRS permettra de situer la position de chaque
usager au cours de ses journée. Je ne parle pas des
occasions
que divers plans dits anti-terroristes donnent aux pouvoirs publics de
surveiller les citoyens dans plusieurs domaines. Depuis l'instauration
de la mise en fiches des individus à la fin du XIXe s. les
progrès de la surveillance "administrative" sont constants.
Cela
risque de devenir aussi étouffant mais beaucoup plus
pernicieux,
parce que moins visible, que les boîtes à fiches
des
totalitarismes nazi ou communiste ou autre du XXe siècle.
Oui,
je demanderai à mes frères et sœurs du
think tank
de réfléchir à l'attitude que nous
allons devoir
adopter vis-à-vis de cet inéluctable
développement
de la surveillance des populations. Mais la peur d'être
surveillé a-t-elle déjà
été cause du
non-fonctionnement de notre modeste think tank? Je ne le crois pas.
Néanmoins, votre suggestion mérite une
pensée. Je
vais la lui donner. |
25Nov07 72C38
J'ai l'impression d'arriver en retard pour participer aux commentaires
de 0072 qui sont aussi un think tank. Un think tank sur le think tank.
Comme Ramuncho j'apprécie la qualité du blog et
des
commentaires. Pas seulement ceux du poste 0072. Je suppose que vous
triez ou que vous améliorez la rédaction.
L'année
dernière vous aviez retouché le texte d'un de mes
commentaires (sous une autre signature). Vous n'aviez rien
changé, mais c'était agréable
à lire tout
à coup. Il faut dire que je fais beaucoup de fautes. Vous
semblez tenir à la qualité dans votre maison, si
je peux
dire. Ce n'est pas ce que j'e suis venu dire. Je suis venu dire que les
groupes de réflexion ne servent à rien. Les
membres
inactifs de votre think tank s'en rendaient compte. Enfin
peut-être. Il y a des groupes de réflexion partout
et
partout il y a des vainqueurs et des vaincus en politique, en religion,
dans les armées, dans la science, partout, et les vaincus
ont
des think tanks comme les vainqueurs. Les esclaves ont des think tanks
comme les maîtres ont des think tanks. Les esclaves restent
esclaves et les maîtres restent maîtres. J'ai lu
dans "Le
Pèlerin d'Arès" magazine (avant 1988) quelque
chose de
vous disant qu'il n'y avait pas d'amour de masse, de foi de masse, et
je pense que vous auriez pu ajouter qu'il n'y a pas de
pensée de
masse. [...]
Belle |
Réponse
:
Pardonnez-moi d'avoir coupé la longue deuxième
partie de
votre commentaire. Elle sort complètement du sujet.
Pour ce qui est de la première partie de votre commentaire,
ci-dessus publiée, oui, j'en ai corrigé les
fautes
d'orthographe, de syntaxe et de clavier (Vous devriez
peut-être
vous relire avant de cliquer sur "Envoi"). Il m'arrive souvent des
commentaires impubliables en l'état, que je dois corriger,
c'est
vrai. Je ne crois pas, cependant, que la qualité vienne de
là, parce que je ne touche pas pas à la
pensée du
commentateur. La qualité vient de la foi.
Oui, le vaincu a un groupe de réflexion comme le vainqueur
en a un. Oui, la très difficile mission du petit reste peut
échouer, sinon dans cette génération,
du moins dans les générations
à venir. C'est pour nous rappeler cette
éventualité que La
Révélation d'Arès
évoque l'échec des disciples
(apôtres) de Jésus (Rév
d'Arès 5/1-4) sortis d'Israël
et partis sur les terres
incultes (pays
païens) où ne pouvait qu'apparaître et se
développer une sorte de paganisme christianisé ou
de
christianisme paganisé: les églises et leurs docteurs,
c.-à-d. leurs think tanks "savants", qui n'ont
laissé que haies
d'épines et pierrailles stériles (14/1).
Les groupes de réflexion, c'est vrai, peuvent conduire
à
des échecs. Mais faut-il en conclure que les groupes de
réflexion "ne servent à rien"? Ce serait comme
dire que
manger ne sert à rien sous prétexte qu'en fin de
compte
l'homme en meurt: la
graisse et le vinaigre tuent l'homme (Rév d'Arès
VII/14) et qu'il vaudrait mieux cesser de se nourrir et
mourir tout de suite. Conclusion insensée! La Parole nous
propose de retrouver la
Vie (24/5) et
par le fait même nous demande de rester en vie
biologiquement jusque là en mangeant, mais aussi en
pensant
avec notre cerveau biologique, en pensant à ce que nous
allons
faire et pourquoi nous allons le faire. Nous ne pouvons pas le faire
d'instinct. Nous ne pouvons pas non plus le faire comme des moutons qui
suivraient un seul berger sans réfléchir, parce
que c'est
à tous que La
Révélation d'Arès
reproche d'avoir réduit
l'intelligence à un faible lumignon (32/5)
et c'est donc à tous qu'elle suggère
implicitement de retrouver cette intelligence
spirituelle. Comme le bien
n'est pas retrouvé sans exercice de pénitence,
l'intelligence spirituelle ne sera pas
retrouvée sans exercice de pensée.
L'échec est peut-être au bout, oui, mais il sera
au bout à coup sûr, si nous ne donnons pas de bonne pensée
(XXXVII/9, XXXVIII/2) à notre pénitence
et à notre moisson.
Vous me direz que la bonne pensée
dans La
Révélation d'Arès
désigne la pensée
du prophète, pas
celle d'un think tank. C'est vrai dans le texte, mais tout
comme le
prophète n'aboutirait à rien et
serait même sans objet sans le peuple que le
Père lui demande de conduire
(Rév d'Arès 40/5), sa
pensée n'aboutirait à rien sans l'apport actif
des pensées
de ses frères. Concernant "la masse" vous vous trompez. Je
n'ai
pas fait appel à une réflexion "de masse", parce
que la
masse ne saurait réfléchir. J'ai seulement
invité
un groupe de quelques dizaines de sœurs et frères
possédant un ordinateur, un abonnement à
l'Internet et
une pratique supposée de l'un et l'autre, frères
et sœurs assez différents
les uns des autres pour que les idées
échangées aient quelque richesse.
|
25Nov07 72C39
Parmi les commentaires précédents, il y en a
beaucoup qui viennent de participants au "think tank".
Ce que je comprends, c’est que ce travail a pour
utilité
de nous apprendre à penser, pas seulement avec nos petites
cellules grises mais aussi spirituellement. Or, chaque fois que nous
missionnons, il me semble que nous avons à penser ainsi,
pour
répondre aux questions du public. En tous cas, pour moi,
chaque
fois que je suis en mission, je me dis après coup:
"Celui-là ou celle-là m’a
posé une question
à laquelle je n’ai pas bien répondu. Si
j'avais
plus d'entraînement à la pensée,
j'aurais su quoi
lui dire. Et là, je trouve la bonne réponse, mais
trop
tard!"
Vous avez bien raison de nous encourager à apprendre
à penser.
Jean-Claude C. |
25Nov07 72C40
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec Belle [72C38] et
dans
l'ensemble je comprend votre réponse, mais je ne crois pas
non
plus qu'on puisse attendre de miracles d'un groupe de
réflexion
pour une autre raison, évidente, c'est que personne ne sait
plus
réfléchir, parce qu'à
l'école on enseigne
à écrire (le minimum) et à compter
(mal), mais pas
à réfléchir. La logique devrait faire
partir de
l'enseignement primaire, mais cet enseignement est fait comme celui des
animaux "savants" de cirque: se tenir debout sur ses pattes et sauter
dans un cerceau, point final. Je ne crois pas comme Ramuntcho que les
inactifs du think tank avaient peur et je ne crois pas comme Belle que
réfléchir en groupe ne sert
complètement à
rien, mais je crois que c'est surtout inefficace. J'ai
participé
dans deux associations à des réflexions
collectives et,
d'une part, comme JH [72C28], j'ai vu que sur une assemblée
générale de 100 personnes peu nombreux sont ceux
qui
disent quelque chose de cohérent, d'utilisable, les autres
ne
disent rien ou disent des bêtises, et j'ai vu que la
"réflexion" en question ne nous conduisait nulle part de
toute
façon parce que, dans le doute ou pour ne pas avoir l'air
trop
couillons, la majorité s'abstenait, à moins qu'il
s'agisse d'organiser une petite bouffe et encore... ils n'arrivent pas
à se décider entre l'andouillette et le boudin.
Dès que vous assistez à une réflexion
collective
vous êtes frappé par la paralysie de la
majorité.
C'était sûrement plus facile de pousser un
régiment
à attaquer une tranchée ennemie sous le feu des
mitrailleuses et une pluie d'obus que de le pousser à
réfléchir ensemble. C'est vous qui avez un jour
cité Einstein disant à peu près: "Pour
faire
marcher la foule ou les soldats on trouve toujours assez de
moëlles épinières, mais quand il s'agit
de trouver
des cerveaux, il n'y en a pas beaucoup." Je crois que si Dieu vous
demande à vous frère Michel de décider
(Rév
d'Arès XX/6-7), c'est parce qu'il ne compte pas
beaucoup sur les groupes pour briller par l'intelligence, notamment
pour vaincre les ennemis
iniques de
l'assemblée que
sont les associations ou les rivarols anti-secte! Vous êtes
trop
gentil, trop humble, vous voulez tout partager avec vos
frères,
c'est très bien et cette collectivisation est bien dans les
idées du temps, mais est-ce vraiment ce que Dieu vous dit?
E.M. |
Réponse
:
La citation d'Einstein n''est pas tout à fait celle de votre
commentaire. Je crois qu'elle se réduit à: "Pour
marcher
au pas, une-deux une-deux! la moelle épinière
suffit."
Mais ces mots, c'est vrai, sous-entendent que pour
réfléchir aux raisons qu'on a de marcher, il
faudrait
aussi le cerveau, mais si peu sollicité qu'il est devenu
malheureusement absent. Ma chère É., c'est la
même
chose pour la foi,
la vertu,
la pénitence!
Pour aller communier à l'église, chanter des
cantiques au
temple ou se rendre à la prière à
l'appel du
muezzin, "la moelle épinière suffit", mais pour
réfléchir en profondeur aux moyens d'atteindre le
dépassement personnel et d'aider le monde à se
transcender par des démarches intérieures
multiples
tenant compte de la forêt des idiosynchrasies humaines il
faut le
cerveau. Il faut donc rééduquer le cerveau, lui
réapprendre à réfléchir
à des choses
complexes et même compliquées —
J'emploie des mots
approximatifs, mais simples, pour que ces commentaires soient clairs
pour les lecteurs très variés de mon blog.
Parler ainsi n'est vraiment pas gentil, et probablement pas juste, pour
les invités du think tank. Je ne crois pas qu'ils n'aient
qu'une
moelle épinière. Ils ont aussi un cerveau.
Seulement,
beaucoup d'entre eux n'osent pas s'en servir pour
réfléchir, alors qu'ils osent bien faire pénitence
pour acquérir amour, droiture, pardon, maîtrise de
la
colère et de la violence, horreur du mensonge, etc. Le
travail
de la réflexion dans le cerveau est, dans son principe, en
parfaite similarité avec le travail du bien dans le
cœur
et dans le caractère. Je ne discerne pas vraiment ce qui
peut
permettre l'un et empêcher l'autre, sinon un doute culturel
sur
leur similarité. La difficulté de faire l'un et
l'autre
exercice est certes grande, mais ce n'est pas le sujet de mon
entrée 0072.
En acceptant de devenir Pèlerins d'Arès nous
entrons en
contradiction avec les temps présents. Il nous faut pousser
cette contradiction jusqu'à prouver que nous pouvons
réfléchir ensemble, ce que le monde ne fait pas,
raison
pour laquelle il se confie à quelques pouvoirs
(hiérarchie religieuse, gouvernement,
députés,
école) censés savoir ce qu'il faut faire, ce qui
porte
davantage le cerveau à dormir. Il nous faut reprendre, mais dans la justice
(Rév d'Arès 1/5),
les grands principes de la chrétienté
constructive de
l'antiquité, trop tôt abandonnés. Il
n'y a pas de
plus grand ennemi que l'erreur — les organisations anti-secte
qui
nous font si injustement tort ne sont que des petits ennemis
— et
l'un des grands moyens d'éviter l'erreur est, à
côté de la pénitence,
la réflexion. Nous ne vaincrons pas nos
difficultés en
faisant condamner l'U.n.a.d.f.i. ou les organisations semblables (ce
qu'on peut toujours faire), mais en réfléchissant
à nos propres problèmes. Il est vrai qu'en
combattant
l'ennemi religieux ou philosophique ou politique, nous nous sentons
mieux exister, mais ce n'est qu'une sensation de surface. En fait, ce
sont nos erreurs spirituelles internes qui
nous empêchent
vraiment d'exister pleinement. C'est en ignorant trop ses erreurs
internes que l'église catholique, par exemple, cesse peu
à peu d'exister, et les choses n'iront pas pour elle en
s'arrangeant, parce qu'elle ne convie pas sa base à
réfléchir aux problèmes fondamentaux,
notamment au
problème du retour nécessaire aux sources. Je
voudrais
que les Pèlerins d'Arès prennent le chemin
inverse. Ce
n'est pas son nombre, mais sa logique, qui fait une force spirituelle.
C'est ce qui fit la force des premiers chrétiens, pourtant
rares
parmi la foule païenne, et je voudrais que nous retrouvions
cette
force spirituelle. Nous aussi nous sommes rares parmi la foule
athée ou religieuse moderne. Nous ne pouvons pas rassembler
notre force spirituelle sans réflexion, et je ne crois pas
une
seconde que le Créateur pense que ses créatures
sont
dénuées de possibilités de
réfléchir
en groupe. C'est ça, je l'ai déjà dit
quelque part
dans cette page, les
bans du grand conseil des assemblées du
Père
(Rév d'Arès 25/9). Certes, il faut
commencer petit. Mon think tank est un petit think tank.
Comprenez-vous bien le but que je poursuis à travers ce
groupe de réflexion?
|
26Nov07 72C41
Bon, allez, O.K.
C'est fini..., mais pas K.O!
On va pas en faire tout un fromage.
Que diriez-vous plutôt d'une petite coupe de champagne?
Ah, j'oubliais... Avortons,
non, plutôt une, deux, etc, petites étoiles
filantes
Dans le bon sens du terme, cela s'entend.
Jérôme |
26Nov07 72C42
Ce sujet est très intéressant, parce qu'il
dépasse
largement le cadre des Pèlerins d'Arès. Il est
possible
que les invités silencieux de votre [think tank] perdent une
occasion magnifique de remettre en marche la
créativité
humaine, qui s'est réduite à la technique. On
croit
créer en concevant des satellites et les fusées
pour les
mettre sur orbite ou les expédier sur Mars, mais ce n'est
pas
ça créer. Créer, c'est comme vous le
dites si
génialement, se recréer!
On ne se recrée pas seulement par des exercices de
vertu:
amour du prochain, perdon des offenses, etc. (vous
répétez et répétez cette
liste avec
patience que j'admire), mais aussi par la réflexion. Vous
représentez là une étape tout
à fait
nouvelle dans l'histoire prophétique, parce que je ne
connais
pas de prophètes qui invitaient leurs disciples à
partager leurs pensées. Ils parlaient et on les
écoutait
religieusement ou bien on les tuait; les gens trop
écoutés (Gandhi, Kennedy, King pour notre
époque)
excitent les assassin, qui sont des médiocres, qui ne
supportent
pas qu'on ne le soit pas. Vous, je veux dire, vous êtes
quelque
chose de tout à fait nouveau, d'unique, mais c'est
peut-être ce qui cause précisément le
silence de
vos invités. Le silence est leur façon d'avoir
peur,
d'avoir peur d'eux-mêmes. Ils ne sont pas contre
l'idée
qu'il faut réfléchir avant de construire, mais
l'idée leur fait peur une fois que vous les avez mis au pied
du
mur. Il faut que vous patientiez. Il se
débourberont
peut-être. Laissez-leur le temps de sortir des
marécages
des habitudes. Parce qu'il ne s'agit pas de la pensée
à
proprement parler, mais de la conscience nouvelle qu'elle peut former.
Vous leur demandez beaucoup, même si vous les laissez libres
d'avancer comme ils peuvent, pourvu qu'ils avancent tous.
Votre esprit Dieu l'a lié à Lui par des
chaînes
d'acier, mais ce n'est pas encore le cas de tous vos frères.
Vous finissez par aimer votre pensée parce que vous vous
sentez
enchaîné à Dieu, mais ce n'est pas leur
cas. Ils
n'aiment pas vraiment leurs pensées. Ils s'en
méfient.
Ça les déssèche, mais c'est en
même temps
salutaire pour ce que vous espérez cuisiner dans ce chaudron
de
[think tank]. Vous n'espérez pas voit venir une nouvelle
soupe
de bas intellectuels, d'humanistes primaires, comme le monde en est
peuplé aujourd'hui. Alors, patientez!
Herbert |
Réponse
:
Je ne connais pas d'Herbert, et vous avez pourtant le ton de quelqu'un
qui prend les choses à cœur, mais c'est
peut-être un
nom d'emprunt. Merci pour ce beau commentaire. Il rejoint une des
hypothèses qui forment l'échafaudage
de ma réflexion.
Ce que vous dites, je l'exprime pour moi-même autrement. Je
me
dis qu'il n'y a rien de plus irréparable que certains
mensonges,
dont fait partie la médiocrité de la
pensée, quand
la pensée démarre non menteuse, non fausse ou
nulle, mais
malformée, malade d'erreur dès sa naissance. On
peut la
rattraper, mais il ne faut pas se rater et on perd beaucoup de temps.
En cela vous avez peut-être raison. C'est peut-être
d'eux-mêmes, de leurs pensées
(supposées)
médiocres, que mes frères et sœurs
silencieux ont
peur. Ils préfèrent se taire que "dire des
bêtises..." ce sont leurs mots quelquefois.
Peut-être suis-je trop hâtif, mais je vieillis, le
temps va
m'être compté. Je ne sais plus qui disait qu'il
faut
parfois "choisir entre Jeanne d'Arc et son patois de paysanne et
Monseigneur l'Archevêque et ses belles phrases latines."
Jeanne
d'Arc a agi, fait quelque chose comme elle a pu, et quoi qu'on dise de
sa rusticité, elle a contribué à
délivrer
son pays, mais on n'a pas connaissance que les
évêques de
France aient fait quoi que ce fût d'efficace contre
l'envahisseur. Eh bien, en appelant mes sœurs et
frères
à participer à mon think tank, j'ai fait appel
à
des Jeanne d'Arc, des patoisants à la pensée
rustique,
maladroites, mais qui peuvent penser quelque chose pour changer ce monde
contre les docteurs qui
bavardent savamment,
mais dont l'humanité n'a pas à attendre de
délivrance spirituelle. Autrement dit, si mes
invités ont
eu peur, ils ont eu tort.
Ce qui serait plus ennuyeux, c'est qu'ils aient eu peur que je les
reprenne quand ils disent des bêtises. Ils auraient alors
été silencieux par amour propre. Je ne le crois
pas, mais
je n'en sais rien, après tout.
Nous ne sommes que des pénitents,
des pécheurs donc, des gens très imparfaits. Nous
avons
malgré tout les moyens de vaincre ce monde, mais c'est, vue
sous
un angle ou sous un autre, l'absence de confiance en soi qu'il faut
d'abord vaincre, c'est vrai. |
27Nov07 72C43
J'ai bien aimé la réflexion d'Herbert. Mais j'ai
envie de
lui dire que pour ce qui est de relancer la pensée, le
frère Michel n'a pas non plus inventé la poudre.
Socrate
en faisait déjà autant il y a 2500 ans
à
Athènes. Sous forme de questions: "Et toi, qui as des
responsabilités dans la cité, dis-moi, c'est quoi
la
justice?" Même si on ignore à quel
niveau de
conscience il interpellait ses concitoyens. Au fond, peu importe. C'est
comme pour le temps et les âge,s il y a des étapes
et le
début contient déjà en partie son
devenir. Mais
là où je rejoins Herbert, c'est que cette relance
de la
création universelle par la conscience arrive à
un moment
ou nous croyons savoir beaucoup de choses, ou des milliers de
bibliothèques et de musées sont quotidiennement
visités, des thèses
réalisés dans tous les
domaines. On aurait à priori envie de dire que la
connaissance
ne s'est jamais aussi bien portée. Et puis, paradoxalement,
on
assiste à une époque blasée, cynique
et cruelle.
Des bataillons de gens frustrés défilent dans les
rues
à qui on sert la soupe des variétés,
des
séries et films creux, le soir, avec des saltimbanques
fatigués et fardés à la lueur des
projos
branchés sur des transformateurs à haute teneur
moralisatrice qui surveillent les économies
d'énergie en
chantant: "C'est bon pour la planète!" En fait l'homme s'est
fossilisé ou est en passe de le faire, et ça ne
m'étonne pas que des fanatiques accrochés
à
l'idéologie du créationnisme en arrive
à
simplifier à l'extrême leur vision
arrêté de
l'univers et de la vie.
Je me réveille souvent la nuit, comme si une pile
électrique m'habitait. La
Révélation d'Arès attise
le feu
dans celui qui a tout simplement au fond de lui l'envie de vivre, [De
sorte] qu'il ne peut qu'avoir envie de la communiquer. C'est comme une
envie de pisser. D'ailleurs, je soupçonne que le Livre a
aussi ce simple sens dans la Mer entre dans ta vessie
(Rév. d'Arès XXI/12).
Là, je rejoins la nécessité du think
thank,
même si je n'aime pas trop ce mot qui résonne un
peu comme
yin yang ou ding dong avec son coté américano
branché, mais peu importe. Car c'est aussi la
nécessité de créer en groupe
à plusieurs en
communauté dans une unité paradoxale. Avec la
boue comme
aliment, ferment, matériau qui a besoin d'incandescence pour
se
révéler dans une autre nature: La Polone (Rév.
d'Arès XXXIX/12-13).
Ce que le monde n'a peut-être jamais vraiment
réussi
à faire. À part l'intermède
édénique, mais dans quelle mesure? La
Révélation d'Arès porte
le défi à des dimensions assez vertigineuses.
Merci à vous
Duchemin Rocailleux
|
27Nov07 72C44
Cette fameuse pénitence...
Tous les jours, en rentrant chez moi, le soir dans ma chambre, je me
dis qu'elle est un moyen de survivre dans ce monde
déspiritualisé. Cette pénitence
est à la fois une forme de "gilet pare-balles" et une
"bouée de sauvetage"... Brisée de
partout,
quotidiennement je dois la réparer dans mon cœur
et ma
tête, spirituellement.
Ma pénitence,
j'espère que tu ne m'abandonneras jamais... j'ai besoin de
toi pour "affronter" en Bien ce monde dans lequel je vis.
Cucubale |
27Nov07 72C45
Dieu par le prophète
nous enseigne
à réfléchir, penser et envisager nos
rapports avec tous nos semblable spirituellement: Ma
Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon Souffle
rafraîchit les intelligences (Rév
d'Arès 10/12
). Lorsque j'étais enfant, mon père
me disait tout
le temps: " Tu ne réfléchis pas!" Il voulait
dire: Tu ne
réfléchi pas comme je
réfléchis. Il voulait
que je sois comme lui. La société conditionne les
peuples
à réfléchir d'une certaine
façon; elle nous
conditionne pour aller dans son sens, elle veut faire de nous des
bœufs:
L’homme (devient) le bœuf au champ. (Rév
d'Arès XI/5 + annotations).
Ceux qui dirigent les peuples savent très bien que si l'on
commence à réfléchir, à
prendre conscience
de leur inutilité, [à réaliser] que
nous devons
être de pur existentialistes, vivre sans chefs ni
hiérarchies dans un mouvement de conscience collective ou
les
génies et les arts les plus divers participent tous
fraternellement à l'évolution
planétaire humaine
pour rétablir Éden, les pouvoirs
établis
[réalisent qu'ils] disparaîtront alors par le fait
même lors de l'apparition d'un petit reste assez
fort pour provoquer un changement
planétaire: Mes
Granges gémiront sous leur poids ; alors ce sera Mon Jour,
d’un geste J’arrêterai l’astre
sous vos pieds,
il n’ y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière
couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/7/8).
Nous passerons à un autre niveau de conscience, la Vie
pour laquelle Dieu nous a créés: Adame
va (alors
comme) l’onde (de) la main à Ma Main. Sur son
chaume
bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme
(re)vêt la peau (XXXV/19-20
+ annotations ) et aussi: Sors
(jusqu’où) tu ne bois plus l’air,
(où) ton
pied ne bute pas (contre) le(s) mont(s) haut(s), (où) le feu
est
bleu, (où) ta main a vingt doigts (comme) la queue du
soleil.
Ton œil moud la lumière, (c)elle (qui)
brûle la
pierre ; tu vois la bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ;
(cependant) ta main frise la fleur ; ta main (en) connaît le
bord
(et) le fond.(V/1-2 + annotations ),
c'est-à-dire, si nous avons perdu beaucoup de choses depuis
le mauvais choix de la société Adamique.
Dieu nous renvoie un prophète
pour nous rappeller cela,
faibles lumignons que nous sommes (Rév
d'Arès 32/5 + annotations), mais Dieu dans sa sagesse (Rév
d'Arès 33/6 +annotations) sait qu'un petit reste sur
plusieurs générations peut provoquer le changement
planétaire: Comme
la vigne Je M’enracine dans ta
génération ;
déjà des bons sarments se sont étendus
au-dessus
des steppes, où l’on ne prononce pas Mon Nom
(Rév
d'Arès 31/1 + annotations ) et il sait que quatre
générations ne suffiront pas (24/2).
Nous sommes tous pécheurs, profondément
conditionnés par plusieurs générations
héritières des mauvais choix de la
société
Adamique. Notre force est donc dans notre humilité,
déculturation, déconditionnement, accomplissement de
la Parole, pénitence,
moisson, réflexion, unité autour de
Mikal: N’ai-Je
pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits?
(Rév d'Arès 26.9 ) Mikal
est le fort et le sage qui s'est mis au service des faibles et des
petits,
nous devons suivre son exemple et si certains de nous ne sont ni forts,
ni sages, ni réfléchis, ils peuvent le devenir,
car la
vie spirituelle appelle la vie spirituelle. L'amour est
Créateur, alors les sœurs et frères
sages et forts,
nous avons besoin de vous, nous avons besoin les uns les autres.
Didier |
27Nov07 72C46
Pèlerin et missionnaire engagée et
invitée sur le
"think tank" je ne suis pas fière de m'être
contentée de lire (le plus souvent attentivement) toutes les
interventions. J'ai en effet toujours remis au lendemain ma
participation active pour des raisons pas différentes de
celles
que j'ai lues dans les différents commentaires:
— Ma lente adaptation à un champ de vision
différent sur le web.
— La crainte de me laisser déborder par le manque
de temps
et la fatigue physique, connaissant la lenteur de ma
réflexion
et ma lenteur aussi à formuler ce que je ressens vraiment.
J'ai en mémoire les réponses de Jésus
à ses
disciples quand ceux-ci se soustrayaient à son invitation
avec
de très bonnes excuses (Matthieu 8/21, Matthieu 22/8 par
exemple). Mais un épisode de la vie du prophète
Jésus m'interpelle particulièrement,
c'est quand
cette femme à Béthanie, dans la maison de Simon,
répand un parfum de prix sur la tête de
Jésus.
Comme quelques-uns s'offusquent de la voir gaspiller tant d'argent pour
un parfum alors que cet argent aurait pu aider des pauvres,
Jésus dit: "C'est une bonne œuvre
qu'elle vient
d'accomplir à mon égard. Des pauvres, en effet,
vous en
avez toujours avec vous, et quand vous voulez vous pouvez leur faire du
bien, mais moi, vous ne m'aurez pas pour toujours... (Matthieu 26/11)
Bref, malgré votre âge, vous nous proposez une
énième fois un travail entre nous soutenu par
votre
prophétisme et nous avons maintenant à peu
près
tous compris l'importance de la force spirituelle
prophétique
pour notre mission. Vous êtes surchargé de travail
et
d'une santé vulnérable et nous ne sommes pas
capables
d'honorer votre invitation.
J'en prends conscience avec cet intermède qui m'aura permis
de
voir plus clair dans mes priorités et je suis convaincue que
nous allons maintenant être plus à même
de faire
fonctionner ce "think tank", et devenir des "lanceurs
d'espoir".
M. S. |
27Nov07 72C47
Je fais partie aussi de ceux qui ont tenté de participer
à ce think-thank. C'est avec une immense joie, que j'ai
reçu votre invitation. Je me disais que mes travaux
missionnaires encore chargés, divertifiés,
dispersé de ce fait.... pourrait enfin être
approfondis et
nous enrichir dans notre prophétisme, grâce aux
échanges de regards des uns et les autres et surtout
grâce à vos conseils de prophète.
L'expérience a été formidable de
pouvoir avoir un
retour en proposant un thème déjà
travaillé
en amont. Je sens encore plus, que j'ai besoin d'approfondir. C'est une
réélle joie que d'être
engagée dans ce sens
là!
Votre souci de dynamiser la vie spirituelle est existentielle! Oui. Par
la suite j'ai remarqué que je n'arrive pas, ou alors bien
maladroitement à réagir spontanément
dans le flot
d'échanges. J'ai quand même essayé
d'intervenir
mais peu (qualifiée d'obscure je me reconnais!
incompréhensible même...) car à ce
stade il n'y a
pas d'échanges possibles! L'expression
écrite de ma pensée est chargée avec
plein
d'idées qui me viennent, se croisent, cela
nécessite un
travail, et surtout du temps ! Mais j'ai confiance aussi comme vous le
dîtes:"Ça viendra! "
Vera Rès |
Réponse
:
Vous avez bien participé quand même. À
un certain
moment on retrouvait souvent votre signature au bas des interventions.
Bravo! Est-ce moi qui vous ai "qualifiée d'obcure"? De toute
façon, il ne faut pas que ça vous
arrête. Si je
vous ai dit cela à un moment donné,
c'était
seulement pour avoir quelques éclaicissements sur votre
pensée du moment.
Comme vous le savez, je réfléchis à la
meilleure
façon de relancer notre groupe de travail. Je n'avance pas
beaucoup. Je suis aussi dispersé par différents
soucis
à gérer: Un contrôle administratif qui
occupe et
préoccupe et un problème de santé qui
touche
sœur Christiane, mon épouse. Elle s'est,
à quelques
jours d'intervalle, cassé un os à la main droite
et un os
au pied gauche. Elle porte une attelle à la main droite et
doit
marcher avec une canne pour le pied... Dilemme! C'est avec la main
droite qu'elle devrait tenir la canne pour le pied gauche! Alors
maladresses et rigolade (elle risque dix fois plus de tomber avec la
canne que sans; on dirait Buster Keaton circulant sur les poutrelles du
125e étage d'un gratte-ciel en construction). Nous ne sommes
pas
tristes. Bref, il faut l'aider. Je me mets à
l'épluchages
des légumes, aux courses, à la vaisselle, et
à de menus services de ce
genre. Notre fille Nina aide aussi beaucoup quand sa famille ne
l'appelle pas. Ce n'est qu'une question de patience. Tout ça
passera. |
27Nov07 72C48
Oui, le monde paraît blasé, ou plutôt
résigné, retiré dans une
espèce de
fatalisme, un état état où c'est la
matière
qui prime sur tout, comme si sans matière ce serait le vide!
Alors, peut-être qu'on se préoccupe beaucoup moins
de ce
qui pourrait nous lier, ou nous relier, et qui ne se voit pas:
l'amour.
Peut être qu'à force de luttes incessantes,
idéologiques, l'homme déclare forfait devant ce
qu'il a
[reçu du Ciel] de plus simple, de plus vrai, de moins
compliqué.
Peut -être cherche-t-il, sous prétexte de
qualité,
ce [qui est] inaccessible — Mais "à trop vouloir
on finit
par ne plus rien avoir, avez vous dit en substance, et à
trop
chercher on finit par ne plus trouver, et à trop exiger,
à trop critiquer...," etc, et [pour finir] une forme
d'impuissance s'installe, le silence s'impose petit à petit,
la
norme [devient] l'immobilisme.
Cependant, il y a tout une jeunesse en éveil, tout une
jeunesse
pleine de promesse, pleine de fraîcheur, une jeunesse
prête
à accomplir.
Il suffit
que nous lui transmettions un peu d'espérance, d'amour et
d'écoute, et que les pouvoirs (nos pouvoirs: orgueil,
découragement, énervement, mensonges) cessent de
la
mettre continuellement en compétition.
Sans devoir se flatter les uns les autres, ni attendre d'être
adulés ou glorifiés, il y a, dans nos relations,
un grand
besoin de ce manteau de paix, ou d'amour, qui enveloppe et qui ferait
que nous nous ressentons comme l'honneur
du Père, [méritant] une juste reconnaissance qui
réchauffe et qui donne la confiance. Cette jeunesse attend
cela
de nous.
Je sais devoir apporter cela autour de moi. J'y
réfléchis, mais y réfléchir
à
plusieurs devient plus créatif.
Avec vous dans l'effort.
Sœur Pansy |
27Nov07 72C49
Une phrase célèbre dit: "Science sans conscience
n'est que ruine de l'âme."
À quoi l'on pourrait peut-être
aussi ajouter: "
Création sans finalité n'est que
vanité et
poursuite du vent"....
Il est vrai que la réfléxion est autant
nécessaire
à tout un chacun que manger ou respirer, mais cette
réflexion ne prend vraiment de sens que si cette
dernière
est dirigée vers un but, une finalité, un dessein.
Actuellement, nous pouvons nous laisser submerger par des tonnes
d'informations sur tout et n'importe quoi ou tenter de
dégager
les informations importantes pour le présent et l'avenir de
l'humanité.
Savoir (ou apprendre à) trier l'important de l'accessoire
n'est
pas l'aspect le moins utile à la réflexion, (ni
certainement pas le plus facile!), car l'on peut disserter et discuter
de tout avec l'apparence de la sagesse bienfaisante, l'intelligence
d'un grillon
(Rév d'Arès XXXIX/13) et le
contentement d'une oie gâvée!
C'est avant tout une affaire de choix personnel.
Et personne ne peut faire ce choix si ce n'est tout un chacun, tout au
plus nous pouvons avertir à la manière du Coran
ou (et)
exhorter nos contemporains à choisir le bien commes vous le
faites — ainsi que d'autres — avec talent.
Il n'est qu'à lire les médias
et entendre les
réactions "avisées" sur ces mêmes
médias
avec un tant soit peu de recul, pour s'aperçevoir que, bien
souvent, les différents débats se
résument
à de l'exhibition intellectuelle (d' interminables et
ennuyeuses
querelles idéologiques de politique truc-muche ou machin
chose,
pour ne parler que de la politique... Ne parlons pas
d'écologie!.. Pitié pour elle!) en montrant son
prétendu savoir aux autres.
Et de reprocher à ces mêmes autres... ses propres
défauts! Mais de cela peu se rendent compte ou [s'en rendent
compte] souvent trop tard, quand le mal est fait.
Malheureusement, bien trop rarement les analyses vont dans le sens que
le Créateur veut:
À savoir porter tout à la
lumière (donc aussi
à la vérité) par amour pour elle, car
c'est le
seul Dessein
de l'Univers (le Fond
de La
Révélation d'Arès) et
donc de l'homme, partie intégrante de celui-ci:
S'illuminer!
Que cette lumière puisse blesser ceux qui ne l'auront pas
délibérement recherchée et
acceptée... Elle
élèvera aussi les autres à des
hauteurs telles que
sûrement nous n'osons pas encore l'imaginer...
L'humanité, prise dans son ensemble, ne sait pas encore que
la
lumière EST son bonheur et le mensonge (ou l'erreur) SON
pire
ennemi.
Tout le reste n'est finalement qu'accessoire.
Que certains se croyant savants trouvent celà
puéril,
naïf ou trop simple pour eux ne change rien à
l'affaire.
Ils se perdront dans les méandres de leurs "fines analyses"
avant de revenir à de plus sains comportements tant qu'ils
n'auront pas dépassé les bornes du bon sens.
Olivier G. |
28Nov07 72C50
La question non pas "Nous avons perdu beaucoup de choses depuis Adam
(sous-entendu: mon Dieu, qu'ai-je perdu?)", mais "Comment les
avons-nous perdues ?" porte plus de fruits pour moi, au jour d'hui.
Ainsi, éplucher des patates devient un acte à
signification arésienne dans un nouvel entendement. (D'où
un avantage à trouver le roulement — à qui le tour
? — préservant "l'égal'ahité" [jeu de mot
sur égala'h, Rév d'Arès XXII/5]
de dignité et d'importance accordée à toutes
tâches, et aux fins utiles, premières et dernières.
Foin de tout lynchage! Je m'explique.
Tel frère et/ou interné, musicien, bohême, Rom,
etc. vit parfois un foisonnement inquiétant de signes tous
azimuts. Toison d'or mais non crainte excessive.
Simple recouvrement de ses esprits, d'un état d'être au
monde, étagère, juif errant. Je pense aussi: zen, tai-chi
et autres Yi-King.
Cette pensée fut moultes et moultes fois blessée,
trompée, trahie, déviée, etc. dans notre humaine
histoire.
Je ne suis pas spécialiste mais subodore par exemple un
pathétique appariement, par la fonction symbolique (une chose
perçue en rappelle une autre) de deux visions ou lectures du
monde difficilement compatibles à des périodes
charnières, où "négocier un virage", "assumer une
rupture salutaire" eut été la Voie Droite.
Blessures, blessures, encore blessures assumées dans nos chairs
têtes. Identification, localisation, préparation du
chariot de soins, action.
Nous portons à corps et à cris et dans nos cœurs
l'administration romaine, les phallanges, escadrons, régiments,
leurs augures... et le dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7). Le recours aux mythes et aux mitres. Des pieds à la têtes, se secouer les puces et mites.
En nous, encore, l'acte d'écriture ou de comptage propre aux
romains, un sens, une fluidité, une organisation qui s'opposent
de prime abord avec ceux d'une numération qui d'Inde (de
Noël... oh pardon, ça m'a échappé!) nous fut
portée par les navires et caravanes arabes.
Réécrivons l'histoire, frères bien aimés!
Bon, où avais-je la tête, j'en reviens à l'actualité, par exemple :
Larmes du ciel pour ces frères sur leur poulain d'acier, pétaradant à tout va
Larmes égales et pathétiques, aussi,
Pour ces frères dans leur carlingue métallisée aux criardes et cocardières couleurs.
Pet foireux d'un choc frontal?
Non! Que nos fronts sur le sol, ensemble, nourrissent de
Frêles pissenlits qui s'ouvrent à l'océan de verdure.
Jai-Rome |
29Nov07 72C51
Nous, Pèlerins d'Arès, avons un gros avantage sur les
autres, c'est que nous savons que nous ne sommes pas très
finauds (=nous manquons d'intelligence, Rév. d'Arès: 32/5),
mais toute médaille a son revers. Ce fait engendre un manque de
confiance des frères et sœurs vis-à-vis
d'eux-mêmes et aussi des uns par rapport aux autres.
Pour preuve: [Vous] risquez-vous à aborder un sujet qui sort des
sentiers battus, et attendez-vous à ce qu'on vous regarde de
travers? C'est tout juste si l'on ne vous traitera pas de couillon. Il
n'y a rien d'éxagéré dans mes propos. J'en ai fait
les frais au dernier Pélerinage.
Or, pour porter notre pensée assez loin et faire naître notre intelligence
spirituelle, nous devons, je crois, oser "l'insurgeance" et apprendre
la confiance, sans quoi nous aurons du mal à sortir de la
culture qui est une prison mentale entretenue par les pouvoirs.
Comme seul le découragement est impiété (Rév.d'Arès 13/8), nous ne devons en aucun cas, baisser les bras. Vous pouvez compter avec moi.
Dominique F. |
03Déc07 72C52
Je n’ai pas participé activement au "think tank". Je vous
ai dit pourquoi. Votre réponse à mon explication pour
cette non participation a résonné en moi comme un gong.
"Mais bon sens! Mais c’est bien sûr!" me suis-je dit.
"Pourquoi ai-je voulu être partout à la fois? C’est
bien moi ça! Ne rien louper, tout lire, comme s’il fallait
à tout prix être partout. Comme dit mon mari: "Tu veux
faire 36 choses à la fois." Résultat: Comment faire
bien tout ça? Impossible.
J’ai senti à travers votre réponse comme un déblocage, peut être ce poulain agile que je sens dans mes veines et qui est prêt à courir (Rév d'Arès 10/10)
fou de liberté, loin des attaches des pensées
reçues qu’il traînait comme un fardeau sans plus les
voir. Parce que si je m’examine je m’aperçois que
c’est dû à un vieux réflexe venu de
l’éducation. On n’a pas toujours conscience de ce
qui nous bloque, de cette corde qui nous attache aux vieilles voix paralysantes (Rév d'Arès XLV/2).
J’ai encore une cervelle d’esclave. Vous nous
appreniez à marcher ensemble dans la même direction comme
un seul homme avec nos diversités, nos reflets.
J’ai bien compris que c’est ensemble unis autour de vous, le prophète, la tour de La Révélation d’Arès,
que l’on avancerait. C’est mon propre préjugé
à mon propre égard qui m’a dit de rester immobile.
Si je comprends à quoi nous engage l'amour des autres et de
soi-même, maintenant je répondrai sans prendre de
détour à l’invitation [...] Alors je me
jetterai dans l’eau froide et pure de sa parole, occasion
merveilleuse de laver mes pensées quand elles sont
erronées ou insuffisamment armées de vrai
car c’est lui qui fait de ses marmots (Rév d'Arès XXX/13-15) des hommes "royals," c'est-à-dire capables de régner sur leurs pensées pour le Bien.
Merci [...]
A.Jir. |
06Déc07 72C53
Je voudrais donner un exemple concret, car c'est à la suite d'une mission que je l'ai écrit.
Donc, il s'agissait d'une témoin de Jéovah (c'est elle
qui me l'a dit presque dès le début). Je lui dis :
"Voilà, un des contenus de La Révélation d'Arès,
c'est que, malgré tous les prophètes que Dieu a
envoyés au monde, nous n'avons toujours pas, aujourd'hui au
21ème siècle, accompli
ce qu'Il nous demande. La vie sociale n'est pas devenue une vie de
communication intense où le moteur principal est la
compréhension et l'amour des autres, alors que nous vivons dans
une société hiérarchisée du haut en bas."
Elle répond que c'est normal, que nous ne pouvons rien faire,
car c'est Dieu seul qui réalisera cette société
idéale. Il faut attendre.
Je n'ai rien trouvé sur le moment à lui répondre, sinon que Dieu nous a créés libres (Rév d'Arès 10/10),
nous a donné la terre pour la dominer (Genèse). Cette
liberté, l'homme peut s'en servir pour créer une autre
société, etc. Mais mes paroles n'ont pas eu d'effet.
De retour chez moi, je me suis dit que j'avais peut-être mal
présenté les choses. L'homme a quand même
utilisé la liberté donnée par le Créateur
pour créer toute une technologie et commencer à dominer la terre
et ses animaux, mais il s'est arrêté en chemin et,
là, relisons la veilée 18! Oui, l'homme ayant construit
son magnifique vaisseau technologique, ayant déployé de
grandes capacités, a oublié l'Eau où son vaisseau puisse flotter, et celui-ci va se dessécher sous le soleil (v.3). Oui, l'homme est capable de trouver cette Eau, s'il La demande au Roi.
Le Roi écouta son humilité, donna droit à son
repentir, creva les nuées du Ciel, et en fit tomber un
déluge qui forma une mer où le vaisseau flotta.
Jean-Claude C. |
XXXxxXX 72C54
Texte
Signature |
Réponse
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Xxxxxx xxxxx xxxxxxxx |
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