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22 mars 2007 (0056)
le monde marche sur la tête
Quoi dire d'une actualité qui n'est qu'incertitude? Tout dans le monde me semble inabouti ou hésitant, en attente de conclusions ou d'orientations. Je voudrais parler d'hommes ou de situations qui ne changeront pas encore cet après-midi, mais hélas...
le monde marche sur la tête
L'ascension économique de l'Europe est bien stoppée, son déclin a peut-être même débuté. La puissance économique de demain est maintenant bien lisible sur les étiquettes de tout ce que j'achète: Made in China, made in Taiwan, made in India, made in Indonesia, made in Viet-Nam, made in Japan, en attendant bientôt made in Russia, made in Ukrainia, made in Bielorussia, made in Algeria, etc. Ce qui se faisait ici se fait maintenant là-bas. Aux élections présidentielles de 1995, j'avais voté pour l'obscur Chaminade, parce qu'il avait dit la seule chose réellement importante: "Le problème de la France, c'est que notre industrie va s'effondrer au profit de l'industrie asiatique qui, elle, se développe à toute vitesse." Hier j'entendais un ingénieur d'Airbus dire: "Je dois contractuellement former des ingénieurs chinois à la technologie Airbus... Parions que dans quelques années la Chine sortira son propre A380." Mais en même temps, rien n'est certain, ce transfert des grandes activités humaines aux antipodes pourrait ne pas avoir l'ampleur qu'on craint, mais en attendant il se fait. La tête penseuse qui était en Occident passe en Orient et en Extrême Orient.

Le monde me fait l'effet de marcher sur la tête.

À propos d'élections présidentielles en France, j'écoute des candidats qui me font bien l'effet de marcher sur la tête, le cerveau planté dans le passé, mais les pieds gigotant en l'air. Tellement soucieux d'être élus, ils entretiennent l'illusion d'une France qui n'a eu qu'un malheur: celui d'avoir été mal gouvernée jusqu'ici, mais qui (si vous votez bien) nagera dans la richesse et le bonheur avant "trois ans... mettons quatre." Les projets et les mots mêmes que j'entends depuis ma jeunesse. Des programmes de paroisse ou de municipalité. Où est l'ample replanification, vigoureuse et spirituelle, dont le pays a un urgent besoin? Côté USA, George W. Bush a aussi la tête en bas, tenant bon contre toute une nation qui réalise enfin que se déroule en Irak une guerre qui n'aboutira à rien et qui accable ce pays de malheurs bien pires que ceux qu'il connut sous Saddam Hussein. J'arrête ici mon énumération de tout ce qui va à l'envers; je pourrais en remplir cent pages.
Oui, ce monde marche la tête en bas, mais, comme Gribouille voulut échapper à une pluie torrentielle en se plongeant dans la rivière et d'une certaine façon y échappa, peut-être les puissants de ce monde comme la pythie se couperont-ils la tête pour échapper au ver (Rév d'Arès XXXVIII/1) des nouveaux malheurs qu'ils semblent introduire dans la grande pomme du monde actuellement.
Voilà que je suis amusant maintenant! Il me reste au moins ça.


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Commentaires:
23Mar07 56C1
Tu es vraiment un comiques, toi le soi-disant "frère" Michel. Qui va te prendre au sérieux avec un article pareil? C'est tout juste bon pour "Charlie Hebdo" dont le directeur vient d'être acquitté pour les caricatures de Mahomet qui ne sont pas, dit le juge, des injures envoyées à l'Islam. Tu injuries la politique et les grossiums qui font marcher la boutique, que ça plaise ou non, et toi qui n'en fait pas une rame pour le bien public, tu serais acquitté aussi? C'est toi qui marche sur la tête. J'ai quand même vu mieux dans ton blog.
Ça te gêne que les marchandises qui étaient faites en France soit faites en Chine ou en Algérie? Ça te gêne que les A380 soient faits en Chine? La Révélation d'Arès a une générosité moins rikiki. Tu ne rends pas service à ton patron. Ça te gêne si le prochain président [de la république] veut redresser la France en deux ou trois ans?
la fleur

Réponse :
Mon cher Lafleur, ce qui me gêne, c'est la perte du bon sens et je crois qu'actuellement trop de choses capitales sont décidées en dépit du bon sens. Ce souci me réveille la nuit.
Non, ça ne me gêne pas de partager le savoir-faire, mais il faut le faire avec sagesse. C'est là que la spiritualité manque aussi. Je sais que de toute façon nos frères humains hors d'Union Européenne, en Asie, en Afrique, en Europe de l'Est, sont aussi intelligents et habiles que nous et peuvent très rapidement se faire à nos techniques et savoir-faire, ils peuvent créer aussi bien ou même mieux que nous. Mais la perte du bon sens, c'est de ne pas laisser faire le temps — Je [le Créateur] suis hors du temps, mais toi [l'homme] tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6) —. Si les Asiatiques, les Africains, les Russes, etc., étudient nos manières de faire et s'efforcent de s'y adapter par l'observation, les essais, d'abord infructueux et maladroits, puis s'améliorant, ce qui prend du temps, c'est très bien. Mais si nous allons vers eux avec tout: notre savoir faire, les machines, les calculs, les plans, pour qu'ils acquièrent en deux ou dix ans ce que nous avons appris à faire en deux cents ou quatre cents ans. Eh bien, ça, oui, c'est marcher sur la tête, c'est perdre la raison, parce que nous voulons nous situer hors du temps comme Dieu que nous ne sommes pas et nous allons le payer. Nous donnons à des hommes immédiatement, par cupidité, pour gagner tout de suite beaucoup en exploitant leurs salaires encore très bas, les moyens de nous égaler sans nous laisser le temps, à nous, de progresser, de créer, de toujours garder une avance, de ne pas laisser l'économie changer plus vite que le cœur des hommes ne peut changer (au sens de La Révélation d'Arès, bien sûr). De cela dont nous risquons de mourir économiquement ici.
Même chose pour George W. Bush qui a voulu avec folie donner à l'Irak en deux ou quatre ans ce que des siècles d'Histoire (dont un énorme trou d'inertie: 500 ans d'occupation turque) ne lui ont pas encore donné: un équilibre autre que celui ancestral des rapports de force tribaux ou religieux. M. Bush aussi a voulu jouer avec le temps. Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation d'Arès (24/2). Ces folies seront payées chères.
Par contre, nos candidats à l'élection présidentielle entrent en campagne avec des idées qui, elles, ont inversement fait leur temps et qu'il faut faire absolument évoluer. Autrement dit, le monde évolue à l'inverse du bon sens, que ce soit en avant ou en arrière, et il n'est pas "comique" de le déplorer.
J'aurais peut-être dû expliquer tout ça dans mon entrée, mais je me suis fixé des limites de surface de texte justement pour ne pas écrire un "article", comme vous dites, mais pour procéder par petites entrées courtes.

23Mar07 56C2
Juste prophète, il y a quelque jours, lors d'une mission, un frère musulman, nous dit: "S'il y a un prophète, il fait des miracles! Je lui dis, le miracle, c'est que Michel Potay en 1974 et 1977 a accepter de porter à l'humanité le Message que Dieu lui a donné à Arès. Lisez La Révélation d'Arès, le miracle, c'est qu'un peuple se relève, des femmes, des hommes, des juifs, musulmans, chrétiens, athées, bouddhistes, tous corps de métiers, toutes classes de la société, des héros qui  attendaient  et répondent, oui à l'appel et d'autres héros qui attendent le Message d'Arès, etc., touchés par La Parole de Dieu. Ça c'est un miracle, une espérance majeure spirituelle."
Et là maintenant vous écrivez: "À propos d'élections présidentielles en France, (...) l'illusion d'une France qui n'a eu qu'un malheur: celui d'avoir été mal gouvernée jusqu'ici, mais qui (si vous votez bien) nagera dans la richesse et le bonheur avant trois ans... mettons quatre." Si nous votons bien, vous prophétisez une grande amélioration, je n'aurai qu'une seule question frère Michel qui nous suggérez-vous pour futur président(e) de la république ? [...]
Didier Br.

Réponse :
Je ne prophétise rien. Si mon texte n'est pas clair, je vous en demande pardon. Je ne prédis absolument pas que la France "vivra dans la richesse et le bonheur avant trois ans... mettons quatre." Ce sont les candidats à l'élection présidentielle qui disent cela grosso modo. Quant à "suggérer" le nom de celui qu'il faut élire pour que nous nagions dans la richesse et le bonheur, alors là... vous ne laissez bouche bée. Vraiment, j'aurais dû revoir mon texte avant de le publier.
À propos de ce musulman qui vous a dit: "S'il y a un prophète, il fait des miracles..." vous auriez pu aussi répondre que Mahomet ne fit aucun miracle, pas plus que je n'en fais moi-même, sinon celui que vous citez avec justesse: transmettre la Parole de Dieu.

23Mar07 56C3
Oui, le monde marche sur la tête, ne sachant plus ce qui est en-haut et ce qui est en-bas, et l'homme ne sait plus à quoi lui servent son cerveau (Rév d'Arès XVI/8: la nuit a quatre voies pour l'homme (qui) mange sa cervelle), ses mains, ses pieds (XXVI/10: la main (ne doit pas se) prend(re pour) le pied), et son âme.
Nous attendons des solutions toutes faites (les bonnes lois, le bon président, la bonne foi, etc.) qui nous diront ce que nous avons à faire pour bien vivre avec les autres.
L'homme a totalement perdu confiance en lui, en ses capacités à trouver des solutions avec son cœur, son cerveau, son âme et avec les autres. Il n'est plus en accord avec lui-même ni avec son Créateur (Rév d'Arès XXIV: Sois un dans toi!). Il prend sa dureté pour de la force, ses lois pour de l'efficacité, sa non-guerre pour de la paix...
L'humain a peur de lui-même puisqu'il n'ose plus plonger au fond de lui, il a peur de ses abîmes et peut-être a-t-il aussi peur de vraiment trouver au fond de lui une mer de bonté qui lui fera changer son regard sur son frère humain et sur cette terre sur laquelle il pose son pied.
Chaque homme porte (potentiellement) en lui toutes les turpitudes du monde, comme il porte potentiellement la paix active, l'intelligence spirituelle, le divin (Rév d'Arès 2/13: ...en faire un Dieu).
Alors, mêlons-nous de ce qui nous regarde: mêlons-nous de notre humanité, de notre planète. Et n'oublions pas que le bonheur est au bout de la bonté.
Véronika

23Mar07 56C4
La Révélation d'Arès résume, il me semble, très bien ce que vous évoquez dans ce blog.
L'homme vend ses rêves et ses aspirations d'un monde meilleur pour des profits à courte vue et des désirs de possession qui finiront par le posséder, s'il n'y met pas un frein: Alors le Jardin est fauché, vendu (Rév d'Arès II/11).
Ses rêves et ses espoirs alors s'envoleront tant qu'il voudra dominer la Terre par la violence, qu'elle soit économique ou d'une autre nature.
Car le désastre économique que vous évoquez est aussi issu d'une logique de guerre, de guerre économique qui ne veux pas avouer son nom.
Soyons sûr que si le monde continue dans cette logique, il court à une grande désillusion.
De cela, il me semble, chacun porte sa propre responsabilité et pas seulement les politiciens qui ne sont bien souvent que des exécutants du monde de la finance et [des exécutants] des aspirations de richesse et du bien-être de la masse.
Olivier G.

24Mar07 56C5
Il y a 10 ou 12 ans, j'avais entendu dire que la France pour emporter le marché du train à grande vitesse en Asie du Sud, avait vendu des brevets stratégiques du TGV aux Coréens. Ces derniers pouvaient ensuite rafler le marché dans toute l'Asie. Comble d'ironie je crois me souvenir que c'est l'équivalent d'Alsthom en Allemagne qui était le principal concurrent pour la vente du TGV. La courroie de transmission de l'Europe: l'Allemagne et la France pouvaient se retrouver être des rivaux se livrant à une surenchère folle. Aux quelques techniciens que nous étions entendant ce discours cela nous avait paru aberrant. La courte vue politique s'apparentait à un suicide commercial et commençait à devenir la norme ou peut être l'était-elle déjà depuis très longtemps. Les conséquences pouvaient être que l'Europe s' exposerait tôt ou tard à l'esclavage futur envers une des parties du monde qui ne fait pas dans la dentelle.
Je ne connais pas la Chine — et je crains d'en parler en occidental regardant par la lorgnette déformante de sa culture —, mais là-bas l'esprit massique prédomine au détriment de l'individu et de la personne humaine. Oui la machine économique s'emballe et l'enjeu majeur ne réside pas dans le seul débat sur l'opportunité du choix entre un concept politique de service public ou de marché de total libre échange comme les hommes politique qui veulent gouverner l'Europe ne cessent de s'en convaincre. J'écoutais avant-hier sur "Arte" une émission sur l'Europe qui va fêter ses 50 ans de création politique. Et la vision des Barroso, Junker, Blair, Cohn Bendit et autres [ne m'a pas paru perceptible]. Chacun jouant tour à tour le professeur d'économie, d'histoire, de stratège politique en se succédant à la tribune de la comission ou du parlement. Pensent-ils, avant de parler, aux millions d'hommes et femmes qui firent l'exode rural pour contribuer à sortir le monde de la rusticité et de l'inconfort? Pensent-ils à tous ces hommes et femmes qui ont péri dans les entrailles des mines, à la merveille du moteur à explosion, au temps qu'il faut pour inventer et mettre des chaines de fabrication au point? Pensent-ils que tout cela constitue un héritage qui comme les bijoux de familles ne se vendent pas au premier acheteur venu. À moins qu'on estime que tout mérite d'être bradé du moment qu'on a la paix sociale, le temps d'une génération qui peut partir pépère à la retraite. J'ai honte et pitié de voir cette inconscience étalée.
Hier, Ségolène Royal en campagne demandait à ce que chacun sorte son petit drapeau tricolore qui dans sa tête doit probablement avoir le même pouvoir que pour d'autres l'eau bénite de Lourdes possède. La nation se devant selon elle, saluer une de ses grandes prêtresses. Excusez mon ironie mordante, mais comme ancien électeur de gauche j'ai comme un truc coincé dans la gorge en écoutant le camp socialiste. Quand je pense au fantastique élan des congés payés et à l'embourgeoisement mental et à l'autisme dont font preuve ceux qui s'en réclament les héritiers, je me sens mal à l'aise!
Oui, il y a beaucoup à dire sur ces sujets. En Occident c'est la foi, la volonté et la joie de vivre qui pendant des siècles firent le ciment social comme une grosse bétonnière sert à batir des maisons. Mais aujourd'hui avec quoi tente t-on de créer du lien? Avec des mesures financières et légalistes sans autre assise que la structure administrative? Mais c'est comme construire un échafaudage qui n'est qu'un squelette sans chair ni tripes ni cœur. Où peut-on aboutir avec les seuls éléments de la statistique et de la répartition des budgets? Et pourtant on ne peut pas non plus faire l'impasse sur le nombre et les limites que celui-ci impose comme la force de l'inertie impose la sienne. Mais quels hommes sont habités par des convictions réalistes et une haute conscience de tous ces enjeux? Quel homme politique dans ce débat parle de La Révélation d'Arès qui ne devrait plus aujourd'hui être mise sous silence? Elle qui donne des images simples et belles comme des directions: Bonheur pour l'homme qui griffe la boue qui mange le ver ( Rév d'Arès XXVI/12). Je trouve cette image très forte, la réalité actuelle du monde, vue comme une boue sur laquelle pour évoluer il faut griffer avec son pied pour s'accrocher et prendre appui. Un sol qui s'apparente à quelque chose de flasque. Et la démarche de manger la vie de façon rustique pour crée du bonheur.
Ce qui est quand même très encourageant. On assiste à un changement très profond et, pour ne pas patiner dans la semoule, il faut se souvenir que tout est lié et c'est l'esprit créateur qui donne à la matière et à la vie une dimension supplémentaire, une qualité primordiale. Celle que l'âme génère et qui elle-même est générée par la tension de la chair et de l'esprit visant et vivant le bien.
Jean-Claude

24Mar07 56C6
Jeune agriculteur dans les années 70, j’étais plein d’illusions. Je croyais qu’il me suffirait de travailler avec enthousiasme : labourer, fumer la terre, semer, planter, récolter et faire bien d’autre choses que doit faire un agriculteur, pour obtenir un revenu qui me permettrait d’assumer le quotidien. Je compris vite qu’il n’en serait pas ainsi. Non seulement je n’étais pas maître du climat. Trop de vent, trop de pluie, une gelée, pouvait compromettre une récolte, mais en plus de cela, j’étais soumis à l’effroyable règle de l’offre et de la demande. Trop de marchandises en même temps sur le marché, et les prix pouvaient chuter, parfois en dessous du prix de revient. Autrement dit, si tu n’as pas assez d’argent pour payer tes factures et pour vivre, qui s’en soucie?
Pour qu’une telle situation reste toutefois "acceptable" (ce qui n’a pas empêché les faillites), les technocrates ont inventé les primes (argent versé aux agriculteurs pour compenser les pertes), mais les primes, c’est toujours dégradant pour un homme qui compte plutôt recevoir un revenu comme fruit de son travail.
Je vois aujourd’hui qu’avec la mondialisation ce phénomène touche aussi le secteur de l’industrie. Telle entreprise pour faire face à la concurrence délocalise, laissant sur le carreau des femmes et des hommes, qui étaient hier fiers de faire tourner leur usine, et qui aujourd’hui se trouvent amers, déçus, désespérés, avec un avenir incertain.
Oui, la France et le monde ont besoin plus que jamais de "l’ample replanification vigoureuse et spirituelle" que vous appelez de tous vos vœux!
Dominique F.

24Mar07 56C7
Vous vous plaignez que ceux que vous appelez antisecte et qui sont seulement des organisme de salut public vous attaquent injustement, mais cette entrée #0056 n'est-elle pas le type de l'entreprise de démoralisation publique à laquelle vous et toutes les sectes se livrent? La France a plus que jamais besoin d'encouragement, de boosting, et vous, vous réduisez les esprits faibles à rien. Ségolène Royal depuis deux jours appelle au rassemblement patriotique, mais vous vous appelez au désespoir.
Annie H.

Réponse :
Vous m'avez mal lu et, si vous m'avez mal lu, c'est que vous partez d'un préjugé qui voile votre regard. J'appelle expressément (il suffit de lire l'enrrée #0056), ainsi que le rappelle à l'instant le commentateur 56C16, à "l'ample replanification, vigoureuse et spirituelle," dont la France et, au delà de la France, l'Europe et le monde occidental ont besoin. J'appelle à la "sagesse." Il n'y a pas l'ombre d'un "désespoir" là-dedans.
J'ai vu et entendu à la télévision les extraits des meetings où Mme Royal à appelé chaque Français a avoir chez lui le drapeau bleu, blanc rouge, et a fait chanter la Marseillaise. En mon temps, j'ai servi la France et j'ai servi les idées communistes; ce n'est pas Mme Royal qui m'apprendra comment on sert ces idéaux-là. Mais le Père de l'Univers est passé là-dessus, m'a ouvert les yeux sur la Vérité: C'est La Révélation d'Arès. Je voudrais qu'on m'explique comment cette flambée patriotique et des idéaux socialistes surannés paieront la terrible dette (1100 milliards + 1000 milliards de réserves à assurer = 2100 milliards d'Euros) de notre pays, guérira notre industrie malade, arrêtera le déclin économique. Notre alarmante situation est tout simplement un constat, honnête, réaliste, non une "entreprise de démoralisation publique."
D'ailleurs, si Mme Royal en appelle à la fibre patriotique, faute de meilleur idéal à la disposition de l'athée et de la marxiste qu'elle est (le marxisme politique est éventé, démodé, démontré impraticable), c'est bien qu'elle a conscience que du côté spirituel il manque aujourd'hui aux Français quelque chose de vital qui a été détruit au fond d'eux, ce dont la politique qu'elle représente est profondément responsable. Non, la vie spirituelle ne renaîtra pas de chants patriotiques, mais du Bien renaissant. Je n'ai jamais aussi bien compris l'opportunité de La Révélation d'Arès. S'il existe dans ce pays un véritable "organisme de salut public," il ferait mieux de s'occuper d'autres chose que des "sectes."

25Mar07 56C8
[La commentatrice 56C7 dit:] "La France a plus que jamais besoin d'encouragement, de boosting, et vous, vous réduisez les esprits faibles à rien. Ségolène Royal depuis deux jours appelle au rassemblement patriotique, mais vous vous appelez au désespoir, [signé:] Annie H."
[Je réponds:] La France a besoin d’encouragements pour faire quoi?
- Délocaliser ses entreprises et ruiner ainsi le travail dans une commune entière
- Refuser de construire des logements sociaux,
- Augmenter indirectement les impôts par les dons — non obligatoires mais fortement médiatisés — pour le SIDA, les restos du cœur, le téléthon, les pièces jaunes (Savez-vous que dans notre bonne ville, le séjour de Mme Chirac et de sa suite a coûté plus cher que ce que les pièces jaunes ont rapporté ?), etc. Ces dépenses ont été payées par ses citoyens évidemment.
- Verser des pots de vin pour vendre ses bateaux ou ses avions.
- Pour mettre en prison une Maîtresse d’école qui défendait un pauvre vieux bonhomme,
- Pour mettre 150 personnes dans une personne devant héberger 100 prisonniers.
Je pourrai continuer à déverser tous les manquements à l’amour que les politiciens causent à leurs concitoyens. Hélas, ce n’est que le reflet de l’égoïsme des Français qui ne savent même plus offrir leur place assise à des femmes enceintes ou à des vieillards.
La France a besoin d’encouragements pour redevenir une Nation tolérante, respectueuse du droit d’asile, où les gens aisés aident leurs voisins moins bien lotis, où au lieu de regarder la télé on peut « tailler une bavette » sur le pas de la porte avec le voisin, ou les enfants peuvent respecter leur Maître et dire bonjour au lieu de cracher par terre, et bien d’autres choses… que chanter « la Marseillaise » ne nous apprend pas.
Lieberi

26Mar07 56C9
Mon frère Lafleur [Commentateur 56C1],
Il est plutôt rare que j'intervienne sur le blog, mais votre manque de courtoisie et de bon sens envers frère Michel, choisi par Dieu pour toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, m'ont donné envie de vous répondre.
Je souhaiterais que, lorsque vous vous adressez à frère Michel, vous ayez envers lui et le travail important qu'il fait pour ce monde qui en a fort besoin, plus de considération et de respect.
Philippe D.

Réponse :
Mon frère Philippe, notre frère Lafleur est un frère humain, notre prochain, mais non un frère Pèlerin d'Arès, et je devine même, sans savoir qui il est, qu'il ne m'aime pas beaucoup. Comme il ne m'aime pas et qu'il croit que je déforme ou trahis plus ou moins La Révélation d'Arès, il ne pense pas que je mérite des égards. Néanmoins, il voit qu'ici il n'est pas si mal reçu par moi et par vous qui lui demandez plus de respect envers moi, mais avec gentillesse. Alors, de même qu'il est déjà revenu, il reviendra. Il ne pourra pas dire que, comme arbre, notre fraternité porte de mauvais fruits.

05Avr07 56C10
La réponse que vous faites au commentaire de La Fleur (56C1) apporte avec bonheur les nuances et les fondements spirituels qui expliquent à quel point l’homme a perdu le sens du temps et de l’amélioration progressive des conditions de son existence. Cela fait partie de la perte d’une forme d’intelligence du progrès par laquelle l’homme respectait le rythme mesuré d’un effort qui adapte celui qui le fournit aux contraintes et aux risques d’un futur espéré meilleur, mais dont on ne connaît pas toutes les conséquences.
Cette façon de donner du temps au temps, même si elle ne protégeait pas de toutes les erreurs, et sans être pour autant l’expression de la vie spirituelle que Dieu attend de l’humanité, comportait certaines garanties qui prenaient pied dans les limites de l’être humain et de la matière elle-même : il fallait bien que les saisons se passent, que les troupeaux transhument, il fallait bien le temps de creuser un canal, de construire un barrage, de voyager au loin pour vendre ses produits, le temps d’être compris, le temps d’être accepté.
La civilisation industrielle, puis les progrès récents des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) en abolissant le temps, l’espace, l’effort physique et mental ont balayé ces délais qui ménageaient le tempo de la vie, et ont installé toute activité et tout désir dans le règne d’une urgence sans patience ni tranquillité. C’est la folie infantile du « tout, tout de suite » ou « du tout, le plus vite possible ».
Vous évoquez comme signe de cette folie les transferts de technologie. Bien que ceux-ci soient typiques de l’emballement de la machine économique, je crains qu’ils ne cachent des facteurs malheureusement plus graves.
En effet, d’une part ces transferts sont rarement associés à ce que les économistes appellent le « régime d’accumulation », c’est à dire d’autres facteurs qui consolident et pérennisent l’installation de la technologie dans le pays destinataire : main d’œuvre en capacité de l’appliquer, infrastructures propres à la recevoir et à l’exploiter, rapport entre développement industriel et agricole local, structure de distribution des revenus, marché existant et accessible, etc. La plupart du temps, les systèmes sociaux, culturels et politiques des pays acquéreurs ne sont en mesure de maîtriser ni les avancées technologiques proposées ni les effets secondaires attendus, et les dépenses effectuées (souvent excessive s) ne débouchent en fait que sur l’enrichissement de la ploutocratie au pouvoir et un endettement public qui aliène un peu plus les pays « clients » aux pays « fournisseurs » de technologies. Les pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine sont pleins de ces « cimetières technologiques » qui ont enterré avant même qu’ils soient nés bien des projets de développement réellement bénéfiques.
D’autre part, les pays vendeurs de technologies, pudiquement appelés « pays émetteurs », maîtrisent beaucoup mieux qu’on ne croit ces transferts, car ceux-ci permettent d’accélérer l’arrivée de leurs propres produits, proc& eacute;dés ou services sur un marché neuf en multipliant producteurs et sous traitants qui amorceront une demande naissante et donneront accès au réseau de distribution des « pays récepteurs ». De plus, cela crée un marché supplémentaire en matières premières, composants, pièces détachées, services d’entretien et cela ouvre ce marché aux futures innovations qui sont déjà dans les cartons des « pays émetteurs ». Ceux-ci peuvent ainsi établir leur propre modèle de développement sur des pays qui n’auraient pas forcément choisi cette voie et projeter dans les sociétés autochtones des comportements, des besoins et des modes de consommation qui assurent le renouvellement de leur domination économique par culture interposée. Il peut en être de m&eci rc;me pour la technologie d’Airbus.
Ce qui semble plus inquiétant, c’est que les transferts technologiques sont de plus en plus le fait de multinationales dont la taille et l’influence rivalisent avec celles des états et dont les pouvoirs financiers croissent de manière accélérée. Ces monstres économiques et financiers « jouent » à touché-coulé avec l’économie mondiale au gré de leurs intérêts et de leurs stratégies concurrentielles, au risque de provoquer de sérieux raz-de-marée, lorsque sombre l’un de ces géants. Ajoutons à cela l’énorme endettement public et privé et la volatilité des placements boursiers des gros spéculateurs et des fonds de pension qui ne visent qu’à augmenter leur fortune et leurs rentes à court terme, et l’on s’approche des conditions d’un tsunami économique bien difficile à endiguer.
C’est sûr, il est grand temps que les enfants d’Adam et Ève cessent de se comporter comme d’énormes bambins qui feraient le poirier sans se soucier des conséquences de leur chute sur leurs congénères. Se redresser (Rév d’Arès, 1/1), re-planter son pieds dans la terre de l’amour du prochain, retrouver l’Intelligence en replaçant sa tête dans les étoiles (Coran), dans l’axe du projet de bonheur simple mais sublime que Dieu propose à l’humanité est urgent ; c’est l ’affaire de chacun pour le salut de tous.
D. Faber 

05Avr07 56C11
Oops! Je suis en retard pour ce commentaire.
Ceci me parait très important, en effet je pense que ce sont les investisseurs maintenant qui font la pluie et le beau temps dans une économie devenu mondial, seul le profit immédiat compte.
Les pays qui ont développé l'industrie et les progrès sociaux ne sont plus rentables économiquement en raison d' une hausse des prix excessive et d'un coût social trop important.
J'ai raccourci tout ça à l'extrême car je ne suis ni politicien, ni économiste.
(D'un autre côté, je pense que tous les travailleurs ont, sans forcément s'en rendre compte, réalisé beaucoup de bonnes actions grâce au système social Français qui devrait valoir à tous une place au paradis!)
Mais cette situation m'inquiète, car la période de prospérité et de paix que nous avons connue en France pourrait s'arrêter en raison d'un bouleversement de situation, qui peut être économique.
Une crise pourrait provoquer chez nous un retour à la barbarie, d'ailleurs il me semble que La Révélation d'Ares n'évoque pas que de bons événements pour l'avenir. Surtout si les hommes n'évoluent pas.
Nous avons cette chance, il me semble, en ce moment de pouvoir réaliser le besoin d'accomplir, qui est tout en haut de l'échelle de A.H. Maslow, dans la pyramide des besoins de l'individu.
En gros, les besoins seraient par ordre d'importance, ce qui concerne la survie, suivi par le besoin de sécurité, ensuite un besoin d'appartenance. Tout ceci peut amener à un sentiment d'estime de soi, qui peut aboutir à un besoin d'accomplissement.
(Ce n'est donc pas si facile, d'après Maslow d'être Pèlerin d'Ares!)
Je pense comme vous que le monde marche sur la tête.
Beaucoup réalisent que notre monde change [dans le mauvais sens] et doit changer [au sens arésien]. L'alternative se trouve dans l'émergence de la spiritualité, de l'intelligence... avec l'aide du Père, même si beaucoup d'autre ne veulent pas en entendre parler!
J'ai été long là, il me semble.
Merci pour ce que vous faites.
Aminadab.

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