23Mar07
56C1
Tu es vraiment un comiques, toi le soi-disant "frère" Michel. Qui va te
prendre au sérieux avec un article pareil? C'est tout juste bon pour
"Charlie Hebdo" dont le directeur vient d'être acquitté pour les
caricatures de Mahomet qui ne sont pas, dit le juge, des injures
envoyées à l'Islam. Tu injuries la politique et les grossiums qui font
marcher la boutique, que ça plaise ou non, et toi qui n'en fait pas une
rame pour le bien public, tu serais acquitté aussi? C'est toi qui
marche sur la tête. J'ai quand même vu mieux dans ton blog.
Ça te gêne que les marchandises qui étaient faites en France soit
faites en Chine ou en Algérie? Ça te gêne que les A380 soient faits en
Chine? La Révélation d'Arès
a une générosité moins rikiki. Tu ne rends pas service à ton patron. Ça
te gêne si le prochain président [de la république] veut redresser la
France en deux ou trois ans?
la fleur
|
Réponse
:
Mon cher Lafleur, ce qui
me gêne, c'est la perte du bon sens
et je crois qu'actuellement trop de choses capitales sont décidées en
dépit du bon sens. Ce souci me réveille la nuit.
Non, ça ne me gêne pas de partager le savoir-faire, mais il faut le
faire avec sagesse.
C'est là que la spiritualité manque aussi. Je sais que de toute façon
nos frères humains hors d'Union Européenne, en Asie, en Afrique, en
Europe de l'Est, sont aussi intelligents et habiles que nous et peuvent
très rapidement se faire à nos techniques et savoir-faire, ils peuvent
créer aussi bien ou même mieux que nous. Mais la perte du bon sens,
c'est de ne pas laisser faire le temps — Je [le Créateur] suis
hors du temps, mais toi [l'homme] tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6)
—.
Si les Asiatiques, les Africains, les Russes, etc., étudient nos
manières de faire et s'efforcent de s'y adapter par l'observation, les
essais, d'abord infructueux et maladroits, puis s'améliorant, ce qui
prend du temps, c'est très bien. Mais si nous allons vers eux avec
tout: notre savoir faire, les machines, les calculs, les plans, pour
qu'ils acquièrent en deux ou dix ans ce que nous avons appris à faire
en deux cents ou quatre cents ans. Eh bien, ça, oui, c'est marcher sur
la tête, c'est perdre la raison, parce que nous voulons nous situer hors
du temps
comme Dieu que nous ne sommes pas et nous allons le payer. Nous donnons
à des hommes immédiatement, par cupidité, pour gagner tout de suite
beaucoup en exploitant leurs salaires encore très bas, les moyens de
nous égaler sans nous laisser le temps, à nous, de progresser,
de créer, de toujours garder une avance, de ne pas laisser l'économie changer
plus vite que le cœur des hommes ne peut changer (au sens de La
Révélation d'Arès, bien sûr). De cela dont nous risquons de mourir
économiquement ici.
Même chose pour George W. Bush qui a voulu avec folie
donner à l'Irak en deux ou quatre ans ce que des siècles d'Histoire
(dont un énorme trou d'inertie: 500 ans d'occupation turque) ne lui ont
pas encore donné: un équilibre autre que celui ancestral des rapports
de force tribaux ou religieux. M. Bush aussi a voulu jouer avec le
temps. Quatre générations ne suffiront pas, dit La Révélation
d'Arès (24/2). Ces folies seront payées chères.
Par contre, nos candidats à l'élection présidentielle entrent en
campagne avec des idées qui, elles, ont inversement fait leur temps et
qu'il faut faire absolument évoluer. Autrement dit, le monde évolue à
l'inverse du bon sens, que ce soit en avant ou en arrière, et il n'est
pas "comique" de le déplorer.
J'aurais peut-être dû expliquer tout ça dans mon entrée, mais je me
suis fixé des limites de surface de texte justement pour ne pas écrire
un "article", comme vous dites, mais pour procéder par petites entrées
courtes. |
23Mar07 56C2
Juste prophète, il y a
quelque jours, lors d'une mission, un frère musulman, nous dit: "S'il y
a un prophète,
il fait des miracles! Je lui dis, le miracle, c'est que Michel
Potay en
1974 et 1977 a accepter de porter à l'humanité le Message que Dieu lui
a donné à Arès. Lisez La Révélation d'Arès, le miracle,
c'est
qu'un peuple se relève, des femmes, des hommes, des juifs,
musulmans,
chrétiens, athées, bouddhistes, tous corps de métiers, toutes classes
de la société, des héros qui attendaient
et répondent, oui à l'appel et
d'autres héros qui attendent le Message d'Arès, etc.,
touchés par La Parole de Dieu. Ça c'est un miracle, une
espérance majeure spirituelle."
Et là maintenant vous écrivez: "À
propos d'élections présidentielles en France, (...) l'illusion d'une
France qui n'a eu qu'un malheur: celui d'avoir été mal gouvernée
jusqu'ici, mais qui (si vous votez bien) nagera dans la richesse et le
bonheur avant trois ans... mettons quatre." Si nous votons bien,
vous prophétisez une grande amélioration, je n'aurai qu'une seule
question frère Michel qui nous suggérez-vous pour futur président(e) de
la république ? [...]
Didier Br.
|
Réponse
:
Je ne prophétise rien.
Si mon texte n'est pas clair, je vous en demande
pardon. Je ne prédis absolument pas que la France "vivra dans la
richesse et le bonheur avant trois ans... mettons quatre." Ce sont les
candidats à l'élection présidentielle qui disent cela grosso modo.
Quant à "suggérer" le nom de celui qu'il faut élire pour que nous
nagions dans la richesse et le bonheur, alors là... vous ne laissez
bouche bée. Vraiment, j'aurais dû revoir mon texte avant de le publier.
À propos de ce musulman qui vous a dit: "S'il y a un prophète, il fait
des miracles..." vous auriez pu aussi répondre que Mahomet ne fit aucun
miracle, pas plus que je n'en fais moi-même, sinon celui que vous citez
avec justesse: transmettre la Parole de Dieu. |
23Mar07 56C3
Oui,
le monde marche sur la tête, ne sachant plus ce qui est en-haut et ce
qui est en-bas, et l'homme ne sait plus à quoi lui servent son cerveau (Rév
d'Arès XVI/8: la nuit a quatre voies pour l'homme (qui)
mange sa cervelle), ses mains, ses pieds (XXVI/10: la main (ne
doit pas se) prend(re pour) le pied), et son âme.
Nous attendons des solutions toutes faites (les bonnes lois, le bon
président, la bonne foi, etc.) qui nous diront ce que nous avons à
faire pour bien vivre avec les autres.
L'homme a totalement perdu confiance en lui, en ses capacités à trouver
des solutions avec son cœur, son cerveau, son âme et avec les
autres. Il n'est plus en accord avec lui-même ni avec son Créateur (Rév
d'Arès XXIV: Sois un dans toi!). Il prend sa dureté pour de la
force, ses lois pour de l'efficacité, sa non-guerre pour de la paix...
L'humain a peur de lui-même puisqu'il n'ose plus plonger au fond de
lui, il a peur de ses abîmes et peut-être a-t-il aussi peur de vraiment
trouver au fond de lui une mer de bonté qui lui fera changer
son regard sur son frère humain et sur cette terre sur laquelle il pose
son pied.
Chaque homme porte (potentiellement) en lui toutes les turpitudes du
monde, comme il porte potentiellement la paix active, l'intelligence
spirituelle, le divin (Rév d'Arès 2/13: ...en faire un Dieu).
Alors, mêlons-nous de ce qui nous regarde: mêlons-nous de notre
humanité, de notre planète. Et n'oublions pas que le bonheur est au
bout de la bonté.
Véronika |
23Mar07 56C4
La Révélation d'Arès
résume, il me semble, très bien ce que vous évoquez dans ce blog.
L'homme vend ses rêves et ses aspirations d'un monde meilleur pour des
profits à courte vue et des désirs de possession qui finiront par le
posséder, s'il n'y met pas un frein: Alors le Jardin est fauché,
vendu (Rév d'Arès II/11).
Ses rêves et ses espoirs alors s'envoleront tant qu'il voudra dominer
la Terre par la violence, qu'elle soit économique ou d'une autre nature.
Car le désastre économique que vous évoquez est aussi issu d'une
logique de guerre, de guerre économique qui ne veux pas avouer son nom.
Soyons sûr que si le monde continue dans cette logique, il court à une
grande désillusion.
De cela, il me semble, chacun porte sa propre responsabilité et pas
seulement les politiciens qui ne sont bien souvent que des exécutants
du monde de la finance et [des exécutants] des aspirations de richesse
et du bien-être de la masse.
Olivier G. |
24Mar07 56C5
Il
y a 10 ou 12 ans, j'avais entendu dire que la France pour emporter le
marché du train à grande vitesse en Asie du Sud, avait vendu des
brevets stratégiques du TGV aux Coréens. Ces derniers pouvaient ensuite
rafler le marché dans toute l'Asie. Comble d'ironie je crois me
souvenir que c'est l'équivalent d'Alsthom en Allemagne qui était le
principal concurrent pour la vente du TGV. La courroie de transmission
de l'Europe: l'Allemagne et la France pouvaient se retrouver être des
rivaux se livrant à une surenchère folle. Aux quelques techniciens que
nous étions entendant ce discours cela nous avait paru aberrant. La
courte vue politique s'apparentait à un suicide commercial et
commençait à devenir la norme ou peut être l'était-elle déjà depuis
très longtemps. Les conséquences pouvaient être que l'Europe s'
exposerait tôt ou tard à l'esclavage futur envers une des parties du
monde qui ne fait pas dans la dentelle.
Je ne connais pas la Chine
— et je crains d'en parler en occidental regardant par la lorgnette
déformante de sa culture —, mais là-bas l'esprit massique prédomine au
détriment de l'individu et de la personne humaine. Oui la machine
économique s'emballe et l'enjeu majeur ne réside pas dans le seul débat
sur l'opportunité du choix entre un concept politique de service public
ou de marché de total libre échange comme les hommes politique qui
veulent gouverner l'Europe ne cessent de s'en convaincre. J'écoutais
avant-hier sur "Arte" une émission sur l'Europe qui va fêter ses 50 ans
de création politique. Et la vision des Barroso, Junker, Blair, Cohn
Bendit et autres [ne m'a pas paru perceptible]. Chacun jouant tour à
tour le professeur d'économie, d'histoire, de stratège politique en se
succédant à la tribune de la comission ou du parlement. Pensent-ils,
avant de parler, aux millions d'hommes et femmes qui firent l'exode
rural pour contribuer à sortir le monde de la rusticité et de
l'inconfort? Pensent-ils à tous ces hommes et femmes qui ont péri dans
les entrailles des mines, à la merveille du moteur à explosion, au
temps qu'il faut pour inventer et mettre des chaines de fabrication au
point? Pensent-ils que tout cela constitue un héritage qui comme les
bijoux de familles ne se vendent pas au premier acheteur venu. À moins
qu'on estime que tout mérite d'être bradé du moment qu'on a la paix
sociale, le temps d'une génération qui peut partir pépère à la
retraite. J'ai honte et pitié de voir cette inconscience étalée.
Hier, Ségolène Royal en campagne demandait à ce que chacun sorte son
petit drapeau tricolore qui dans sa tête doit probablement avoir le
même pouvoir que pour d'autres l'eau bénite de Lourdes possède. La
nation se devant selon elle, saluer une de ses grandes prêtresses.
Excusez mon ironie mordante, mais comme ancien électeur de gauche j'ai
comme un truc coincé dans la gorge en écoutant le camp socialiste.
Quand je pense au fantastique élan des congés payés et à
l'embourgeoisement mental et à l'autisme dont font preuve ceux qui s'en
réclament les héritiers, je me sens mal à l'aise!
Oui, il y a beaucoup à dire sur ces sujets. En Occident c'est la foi,
la volonté et la joie de vivre qui pendant des siècles firent le ciment
social comme une grosse bétonnière sert à batir des maisons. Mais
aujourd'hui avec quoi tente t-on de créer du lien? Avec des mesures
financières et légalistes sans autre assise que la structure
administrative? Mais c'est comme construire un échafaudage qui n'est
qu'un squelette sans chair ni tripes ni cœur. Où peut-on aboutir avec
les seuls éléments de la statistique et de la répartition des budgets?
Et pourtant on ne peut pas non plus faire l'impasse sur le nombre et
les limites que celui-ci impose comme la force de l'inertie impose la
sienne. Mais quels hommes sont habités par des convictions réalistes et
une haute conscience de tous ces enjeux? Quel homme politique dans ce
débat parle de La Révélation d'Arès qui ne devrait plus
aujourd'hui être mise sous silence? Elle qui donne des images simples
et belles comme des directions: Bonheur pour l'homme qui griffe la
boue qui mange le ver ( Rév d'Arès XXVI/12). Je trouve cette image
très forte, la réalité actuelle du monde, vue comme une boue sur
laquelle pour évoluer il faut griffer
avec son pied pour s'accrocher et prendre appui. Un sol qui s'apparente
à quelque chose de flasque. Et la démarche de manger la vie de façon
rustique pour crée du bonheur.
Ce qui est quand même très
encourageant. On assiste à un changement très profond et, pour ne pas
patiner dans la semoule, il faut se souvenir que tout est lié et c'est
l'esprit créateur qui donne à la matière et à la vie une dimension
supplémentaire, une qualité primordiale. Celle que l'âme
génère et qui elle-même est générée par la tension de la chair et de
l'esprit visant et vivant le bien.
Jean-Claude |
24Mar07 56C6
Jeune
agriculteur dans les années 70, j’étais plein d’illusions. Je croyais
qu’il me suffirait de travailler avec enthousiasme : labourer,
fumer la
terre, semer, planter, récolter et faire bien d’autre choses que doit
faire un agriculteur, pour obtenir un revenu qui me permettrait
d’assumer le quotidien. Je compris vite qu’il n’en serait pas ainsi.
Non seulement je n’étais pas maître du climat. Trop de vent, trop de
pluie, une gelée, pouvait compromettre une récolte, mais en plus de
cela, j’étais soumis à l’effroyable règle de l’offre et de la demande.
Trop de marchandises en même temps sur le marché, et les prix pouvaient
chuter, parfois en dessous du prix de revient. Autrement dit, si tu
n’as pas assez d’argent pour payer tes factures et pour vivre, qui s’en
soucie?
Pour qu’une telle situation reste toutefois "acceptable"
(ce qui n’a pas empêché les faillites), les technocrates ont inventé
les primes (argent versé aux agriculteurs pour compenser les pertes),
mais les primes, c’est toujours dégradant pour un homme qui compte
plutôt recevoir un revenu comme fruit de son travail.
Je vois aujourd’hui qu’avec la mondialisation ce phénomène touche aussi
le secteur de l’industrie. Telle entreprise pour faire face à la
concurrence délocalise, laissant sur le carreau des femmes et des
hommes, qui étaient hier fiers de faire tourner leur usine, et qui
aujourd’hui se trouvent amers, déçus, désespérés, avec un avenir
incertain.
Oui, la France et le monde ont besoin plus que jamais de "l’ample
replanification vigoureuse et spirituelle" que vous appelez de tous vos
vœux!
Dominique F. |
24Mar07 56C7
Vous
vous plaignez que ceux que vous appelez antisecte et qui sont seulement
des organisme de salut public vous attaquent injustement, mais cette
entrée #0056 n'est-elle pas le type de l'entreprise de démoralisation
publique à laquelle vous et toutes les sectes se livrent? La France a
plus que jamais besoin d'encouragement, de boosting, et vous, vous
réduisez les esprits faibles à rien. Ségolène Royal depuis deux jours
appelle au rassemblement patriotique, mais vous vous appelez au
désespoir.
Annie H.
|
Réponse
:
Vous m'avez mal
lu et, si vous m'avez mal lu, c'est que vous partez d'un préjugé qui
voile votre regard. J'appelle expressément (il suffit de lire l'enrrée
#0056), ainsi que le rappelle à l'instant le commentateur 56C16,
à "l'ample replanification, vigoureuse et spirituelle," dont la France
et, au delà de la France, l'Europe et le monde occidental ont besoin.
J'appelle à la "sagesse." Il n'y a pas l'ombre d'un "désespoir"
là-dedans.
J'ai vu et entendu à la télévision les extraits des
meetings où Mme Royal à appelé chaque Français a avoir chez lui le
drapeau bleu, blanc rouge, et a fait chanter la Marseillaise. En mon
temps, j'ai servi la France et j'ai servi les idées communistes; ce
n'est pas Mme Royal qui m'apprendra comment on sert ces idéaux-là. Mais
le Père de l'Univers est passé là-dessus, m'a ouvert les yeux sur la
Vérité: C'est La Révélation d'Arès.
Je voudrais qu'on m'explique comment cette flambée patriotique et des
idéaux socialistes surannés paieront la terrible dette (1100 milliards
+ 1000 milliards de réserves à assurer = 2100 milliards d'Euros) de
notre pays, guérira notre industrie malade, arrêtera le déclin
économique. Notre alarmante situation est tout simplement un constat,
honnête, réaliste, non une "entreprise de démoralisation publique."
D'ailleurs, si Mme Royal en appelle à la fibre patriotique, faute de
meilleur idéal à la disposition de l'athée et de la marxiste qu'elle
est (le marxisme politique est éventé, démodé, démontré impraticable),
c'est bien qu'elle a conscience que du côté spirituel il manque
aujourd'hui aux Français quelque chose de vital qui a été détruit au
fond d'eux, ce dont la politique qu'elle représente est profondément
responsable. Non, la vie spirituelle ne renaîtra pas de chants
patriotiques, mais du Bien renaissant. Je n'ai jamais aussi
bien compris l'opportunité de La Révélation d'Arès.
S'il existe dans ce pays un véritable "organisme de salut public," il
ferait mieux de s'occuper d'autres chose que des "sectes." |
25Mar07 56C8
[La
commentatrice 56C7 dit:] "La France a plus que jamais besoin
d'encouragement, de boosting, et vous, vous réduisez les esprits
faibles à rien. Ségolène Royal depuis deux jours appelle au
rassemblement patriotique, mais vous vous appelez au désespoir,
[signé:] Annie H."
[Je réponds:] La France a besoin d’encouragements pour faire quoi?
- Délocaliser ses entreprises et ruiner ainsi le travail dans une
commune entière
- Refuser de construire des logements sociaux,
- Augmenter indirectement les impôts par les dons — non obligatoires
mais fortement médiatisés — pour le SIDA, les restos du cœur, le
téléthon, les pièces jaunes (Savez-vous que dans notre bonne ville, le
séjour de Mme Chirac et de sa suite a coûté plus cher que ce que les
pièces jaunes ont rapporté ?), etc. Ces dépenses ont été payées par ses
citoyens évidemment.
- Verser des pots de vin pour vendre ses bateaux ou ses avions.
- Pour mettre en prison une Maîtresse d’école qui défendait un pauvre
vieux bonhomme,
- Pour mettre 150 personnes dans une personne devant héberger 100
prisonniers.
Je pourrai continuer à déverser tous les manquements à l’amour que les
politiciens causent à leurs concitoyens. Hélas, ce n’est que le reflet
de l’égoïsme des Français qui ne savent même plus offrir leur place
assise à des femmes enceintes ou à des vieillards.
La France a besoin d’encouragements pour redevenir une Nation
tolérante, respectueuse du droit d’asile, où les gens aisés aident
leurs voisins moins bien lotis, où au lieu de regarder la télé on peut
« tailler une bavette » sur le pas de la porte avec le voisin, ou les
enfants peuvent respecter leur Maître et dire bonjour au lieu de
cracher par terre, et bien d’autres choses… que chanter « la
Marseillaise » ne nous apprend pas.
Lieberi |
26Mar07 56C9
Mon frère Lafleur [Commentateur
56C1],
Il est plutôt rare que j'intervienne sur le blog, mais votre manque de
courtoisie et de bon sens envers frère Michel, choisi par Dieu pour
toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, m'ont donné envie de
vous répondre.
Je souhaiterais que, lorsque vous vous adressez à frère Michel, vous
ayez envers lui et le travail important qu'il fait pour ce monde qui en
a fort besoin, plus de considération et de respect.
Philippe D.
|
Réponse
:
Mon frère Philippe,
notre frère Lafleur est un frère humain, notre prochain, mais non un frère
Pèlerin d'Arès, et je devine même, sans savoir qui il est, qu'il ne
m'aime pas beaucoup. Comme il ne m'aime pas et qu'il croit que je
déforme ou trahis plus ou moins La Révélation d'Arès, il ne
pense pas que je mérite des égards. Néanmoins, il voit qu'ici il n'est
pas si mal reçu par moi et par vous qui lui demandez plus de respect
envers moi, mais avec gentillesse. Alors, de même qu'il est déjà
revenu, il reviendra. Il ne pourra pas dire que, comme arbre,
notre fraternité porte de mauvais fruits. |
05Avr07 56C10
La
réponse que vous faites au commentaire de La Fleur (56C1) apporte avec
bonheur les nuances et les fondements spirituels qui expliquent à quel
point l’homme a perdu le sens du temps et de l’amélioration progressive
des conditions de son existence. Cela fait partie de la perte d’une
forme d’intelligence du progrès par laquelle l’homme respectait le
rythme mesuré d’un effort qui adapte celui qui le fournit aux
contraintes et aux risques d’un futur espéré meilleur, mais dont on ne
connaît pas toutes les conséquences.
Cette façon de donner du temps
au temps, même si elle ne protégeait pas de toutes les erreurs, et sans
être pour autant l’expression de la vie spirituelle que Dieu attend de
l’humanité, comportait certaines garanties qui prenaient pied dans les
limites de l’être humain et de la matière elle-même : il fallait bien
que les saisons se passent, que les troupeaux transhument, il fallait
bien le temps de creuser un canal, de construire un barrage, de voyager
au loin pour vendre ses produits, le temps d’être compris, le temps
d’être accepté.
La
civilisation industrielle, puis les progrès récents des NTIC (nouvelles
technologies de l’information et de la communication) en abolissant le
temps, l’espace, l’effort physique et mental ont balayé ces délais qui
ménageaient le tempo de la vie, et ont installé toute activité et tout
désir dans le règne d’une urgence sans patience ni tranquillité. C’est
la folie infantile du « tout, tout de suite » ou « du
tout, le plus
vite possible ».
Vous évoquez comme signe de cette folie les
transferts de technologie. Bien que ceux-ci soient typiques de
l’emballement de la machine économique, je crains qu’ils ne cachent des
facteurs malheureusement plus graves.
En effet, d’une part ces transferts sont rarement associés à ce que les
économistes appellent le « régime d’accumulation », c’est à
dire
d’autres facteurs qui consolident et pérennisent l’installation de la
technologie dans le pays destinataire : main d’œuvre en capacité
de
l’appliquer, infrastructures propres à la recevoir et à l’exploiter,
rapport entre développement industriel et agricole local, structure de
distribution des revenus, marché existant et accessible, etc. La
plupart du temps, les systèmes sociaux, culturels et politiques des
pays acquéreurs ne sont en mesure de maîtriser ni les avancées
technologiques proposées ni les effets secondaires attendus, et les
dépenses effectuées (souvent excessive s) ne débouchent en fait que sur
l’enrichissement de la ploutocratie au pouvoir et un endettement public
qui aliène un peu plus les pays « clients » aux pays
« fournisseurs »
de technologies. Les pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine sont
pleins de ces « cimetières technologiques » qui ont enterré
avant même
qu’ils soient nés bien des projets de développement réellement
bénéfiques.
D’autre part, les pays vendeurs de technologies, pudiquement appelés
« pays émetteurs », maîtrisent beaucoup mieux qu’on ne croit
ces
transferts, car ceux-ci permettent d’accélérer l’arrivée de leurs
propres produits, proc& eacute;dés ou services sur un marché neuf
en multipliant producteurs et sous traitants qui amorceront une demande
naissante et donneront accès au réseau de distribution des « pays
récepteurs ». De plus, cela crée un marché supplémentaire en
matières
premières, composants, pièces détachées, services d’entretien et cela
ouvre ce marché aux futures innovations qui sont déjà dans les cartons
des « pays émetteurs ». Ceux-ci peuvent ainsi établir leur
propre
modèle de développement sur des pays qui n’auraient pas forcément
choisi cette voie et projeter dans les sociétés autochtones des
comportements, des besoins et des modes de consommation qui assurent le
renouvellement de leur domination économique par culture interposée. Il
peut en être de m&eci rc;me pour la technologie d’Airbus.
Ce qui semble plus inquiétant, c’est que les transferts technologiques
sont de plus en plus le fait de multinationales dont la taille et
l’influence rivalisent avec celles des états et dont les pouvoirs
financiers croissent de manière accélérée. Ces monstres économiques et
financiers « jouent » à touché-coulé avec l’économie mondiale
au gré de
leurs intérêts et de leurs stratégies concurrentielles, au risque de
provoquer de sérieux raz-de-marée, lorsque sombre l’un de ces géants.
Ajoutons à cela l’énorme endettement public et privé et la volatilité
des placements boursiers des gros spéculateurs et des fonds de pension
qui ne visent qu’à augmenter leur fortune et leurs rentes à court
terme, et l’on s’approche des conditions d’un tsunami économique bien
difficile à endiguer.
C’est sûr, il est grand temps que les enfants d’Adam et Ève cessent de
se comporter comme d’énormes bambins qui feraient le poirier sans se
soucier des conséquences de leur chute sur leurs congénères. Se
redresser (Rév d’Arès, 1/1), re-planter son pieds dans la terre
de l’amour du prochain, retrouver l’Intelligence en
replaçant sa tête dans les étoiles
(Coran), dans l’axe du projet de bonheur simple mais sublime que Dieu
propose à l’humanité est urgent ; c’est l ’affaire de chacun pour
le
salut de tous.
D. Faber |
05Avr07 56C11
Oops! Je suis en retard pour ce
commentaire.
Ceci me parait très important, en effet je pense que ce sont les
investisseurs maintenant qui font la pluie et le beau temps dans une
économie devenu mondial, seul le profit immédiat compte.
Les pays qui ont développé l'industrie et les progrès sociaux ne sont
plus rentables économiquement en raison d' une hausse des prix
excessive et d'un coût social trop important.
J'ai raccourci tout ça à l'extrême car je ne suis ni politicien,
ni économiste.
(D'un autre côté, je pense que tous les travailleurs ont, sans
forcément s'en rendre compte, réalisé beaucoup de bonnes actions
grâce au système social Français qui devrait valoir à tous
une place au
paradis!)
Mais cette situation m'inquiète, car la période de prospérité et de
paix que nous avons connue en France pourrait s'arrêter en raison d'un
bouleversement de situation, qui peut être économique.
Une crise pourrait provoquer chez nous un retour à la
barbarie, d'ailleurs il me semble que La Révélation d'Ares
n'évoque pas que de bons événements pour l'avenir. Surtout si les
hommes n'évoluent pas.
Nous avons cette chance, il me semble, en ce moment de pouvoir réaliser
le besoin d'accomplir, qui est tout en haut de l'échelle
de A.H. Maslow, dans la pyramide des besoins de l'individu.
En gros, les besoins seraient par ordre d'importance, ce qui concerne
la survie, suivi par le besoin de sécurité, ensuite un besoin
d'appartenance. Tout ceci peut amener à un sentiment d'estime de
soi,
qui peut aboutir à un besoin d'accomplissement.
(Ce n'est donc pas si facile, d'après Maslow d'être Pèlerin d'Ares!)
Je pense comme vous que le monde marche sur la tête.
Beaucoup réalisent que notre monde change [dans le mauvais sens] et
doit changer [au
sens arésien]. L'alternative se trouve dans l'émergence de la
spiritualité, de l'intelligence... avec l'aide du Père, même si
beaucoup d'autre ne veulent pas en entendre parler!
J'ai été long là, il me semble.
Merci pour ce que vous faites.
Aminadab. |
00Xxx00 XXCX
Text
Signature
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