08Mai07
58C1
N'étant pas d'habitude vraiment passionné par la politique, je me suis
pris à m'intéresser au point de vue de Mr Bayrou, qui apportait une
fraîcheur trés bien venue dans le débat politique sclérosé par le
bi-partisme depuis des décennies en France (pas seulement en France,
c'est clair), ayant moi-même une sensibilité plutôt de gauche, comme on
dit.
Son désir (à Mr Bayrou) de créer un mouvement regroupant, je cite:
"les
meilleurs des deux camps," cassait les vieilles querelles partisanes,
plus inutiles que vraiment idéologiques ( Il arrive souvent que deux
des candidats s'affrontant aient plus ou moins les mêmes idées,
l'important n'étant pas d'avoir une analyse juste, mais de gagner
contre son adversaire, les coups bas étant permis et vivement
recommandés.)
L'impulsion de Mr Bayrou étant lancée, c'est aux hommes et aux femmes
de bonne volonté voulant en finir avec ces querelles inutiles de le
poursuivre, sans démagogie, ni vulgaires calculs politiques, et
espérons que d'autres y adhéreront dans le futur quelles que soient
leurs sensibiltés politiques. C'est un peu d'espoir pour les années à
venir.
Sans rentrer dans l'analyse politique, n'étant pas spécialiste de la
chose, je remarque simplement que celui qui a "gagné" (mais est-ce
vraiment un gain d'avoir le pouvoir?) est celui qui a incarné une sorte
d'autorité, voire même d'autoritarisme. Ce qui démontre qu'un des maux
français du moment est la perte des repères et surtout la crainte et la
peur de l'avenir.
Si
j'avais un reproche à faire à certains politiciens — si je peux me
permettre — est cette démagogie électoraliste qui entraîne une
partie
de la population à adhérer à cette crainte et cette peur souvent
éxagérées: la France ne va pas si mal que ça économiquement
parlant,
même si, pour beaucoup, le pouvoir d'achat a baissé.
Mais c'est,
comme on dit, un marché porteur... De plus, les solutions préconisées
par les candidats ne sont souvent que des promesses pré-électoralistes
et ne sont que rarement (mais le peuvent-ils vraiment?) suivis des
faits.
Bon! Attendons pour voir! Accordons le temps de faire ses preuves à
cette "nouvelle" politique! J'avoue que j'en doute un peu quand même.
Je pense pour ma part qu'il est mathématiquement impossible de
contenter toute la population, surtout si l'on promet à tous argent,
bonheur, prospérité, etc.
Mais comme vous le soulignez, les solutions sont d'abord individuelles
et spirituelles, et c'est l'addition des individualités qui forme un
tout, et non pas l'inverse. Les solutions impliqueront forcément, par
nécessité, des valeurs spirituelles de pardon , de générosité ,
d'écoute de l'autre et de ses différences qui enrichissent, de sagesse,
de la recherche de la vérité, bref, de l'amour qui n'est pas
faiblesse, mais qui bien au contraire nous remplit de force. Ceux qui
malheureusement disent que ces valeurs sont désuettes et ne rapportent
rien sont souvent ceux qui aimeraient bien qu'elles soient appliquées à
leur propre personne sans oser l'avouer et qui, d'attente déçue, se
tournent vers l'autoritarisme, le leur ou celui d'un chef
providentiel.
Les dogmes, les idées toutes faites ne feront jamais grandir l'être
humain, bien au contraire, elles le rabaisseront au rang de valet.
La France a le président qu'elle mérite, soit! C'est une réalité. Mais
ce qui me surprendra toujours , c'est la quasi-hystérie que peut
susciter un discours qui met en avant l'irresponsabilité des
concitoyens sous couvert démagogique.
Je ne partage pas cette idée de la démocratie aux forceps qui montre du
doigt une partie de la population et promet monts et merveilles à
l'autre moitié.
Si les citoyens étaient responsables et se considéraient comme tels (
avec chacun leurs qualités et leurs défauts), il n'auraient pas besoin
de cet autoritarisme latent.
De cette voie rien de bon n'ai jamais sorti et sûrement pas une liberté
plus grande.
Il faudra bien chercher vraiment autre chose, ou alors il ne faudra pas
se plaindre ensuite de la déliquescence de nos sociétés.
En vous remerçiant de cet espace de libre expression.
Olivier G. |
08Mai07 58C2
Cette entrée de blog change totalement du genre politique habituel. Je
n'arrive pas à bien comprendre votre opinion politique. Je comprends
seulement que vous n'avez pas voté pour Ségolène Royal, que vous
considérez comme "une apparatchika encore un peu raide dans sa
contre-spiritualité," mais ce n'est pas clair quand même. C'est
étonnant pour quelqu'un qui, si je lis bien votre website personnel, a
été formé dans un milieu communiste et est peut-être encore communiste.
Considérez-vous les communistes comme moins "contre-spirituels" que les
socialistes? Si je comprends bien, vous avez voté Bayrou, mais vous
n'avez pas voté Sarkozy? On s'attendrait plutôt à un vote pour
Marie-Georges Buffet au premier tour.
Quelle consigne de vote avez-vous donné à votre garde rapprochée?
J.M.
|
Réponse
:
Cette
entrée de blog n'est pas politique. C'est pourquoi vous ne lui trouvez
pas un "genre politique habituel."
Mon "opinion politique" n'est pas politique au sens où il s'agit de
débattre le choix d'un pouvoir: gouvernants et faiseurs de lois
régissant le destin d'une société censée se soumettre à eux une fois
qu'elle les a proclamés. La Révélation d'Arès ne distingue
pas sur le fond entre religion (roi blanc) et politique (roi
noir). Les princes du cultes couronnés (Rév d'Arès 3/4)
sont aussi bien les gouvernants religieux que les gouvernants
politiques. Ces derniers ne sont-ils pas vus par les lois des peuples
assujettis comme aussi "sacrés" que les premiers sont vus par leurs
dogmes? Aux yeux du Père de La Révélation d'Arès,
le mot culte
désigne tout ce à quoi il est "sacrilège" de refuser sa soumission et
même sa politesse: Chefs religieux, évêques, chefs d'état, magistrats,
etc. Ce qui ne signifie pas que l'amour évangélique doive être refusé à
ces hommes en tant que frères humains, que souvent nous plaignons
beaucoup de briguer et d'assumer les pouvoirs par lesquels ils aiment dominer
l'humanité, alors que le terme dominer dans la Genèse
signifie simplement gérer la nature. C'est là ce qui différencie
fondamentalement le système opposé au Dessein du Créateur par
Adam, fait absolument libre de refuser
jusqu'à ce Dessein en devenant l'image, le miroir si
vous préférez, de son Créateur même.
Ceci dit, je n'ai jamais donné de consignes de vote à l'assemblée
des Pèlerins d'Arès, qui sont des croyants libres et donc libres
de leur vote. Pour ma part, je vote, mais sur la seule quête de celui
ou de celle qui nuira le moins à la mission spirituelle qui est la
mienne et, par voie de conséquence, celle de mes sœurs et frères
de foi. Je dis "qui nuira le moins" en considérant que la politique, de
gauche, du contre ou de droite, nuira toujours plus ou moins à nos
espérances de changement du monde (28/7,
verset-pivot de toute la dialectique de La Révélation d'Arès)
pour une vie spirituelle qui, après des générations et des
générations, ignorera religion et politique. Autrement dit, nous
ne pourrions nous féliciter que La Révélation d'Arès
soit reconnue par les pouvoirs que dans la mesure où ceux-ci
modifieraient les termes de leur constitution en se déclarant désormais
provisoires et travaillant à encourager l'individu à changer sa
vie (Rév d'Arès 30/11) et à changer la société (28/7)
dans le sens et dans l'espérance de leur propre remplacement par la Vie
(24/3-5, 25/3, etc) spirituelle et sa sagesse. Mais au moins nous
souhaiterions nous féliciter que La Révélation d'Arès et ses
disciples soient respectés. Peut-être M. Sarkozy y aidera-t-il? |
08Mai07 58C3
Je ne vote pas. [J'aurais voté] Bayrou à la rigueur, si j'avais voté.
Je pense que beaucoup de pélerins d'Arès, ainsi que de nombreux
sympatisants, seront choqués de voir que vous avez voté Sarkozy.
Yvan B.
|
Réponse
:
J'ai
voté François Bayrou au premier tour, comme vous l'auriez
fait. J'ai voté Nicolas Sarkozy au second tour, en effet. Non pour des
raisons de politique ou d'attrait personnel, parce que je ne fais pas
de politique et que je n'aime pas moins Ségolène Royal que Nicolas
Sarkozy comme sœur humaine et frère humain, mais dans la seule
perspective de la moindre nuisance que notre mission spirituelle peut
attendre de l'un ou de l'autre.
Avec un groupe de travail (Vie Spirituelle) d'un peu plus de quatre
vingt Pèlerins d'Arès engagés j'ai étudié les déclarations et attitudes
des deux candidats du 2ème tour vis à vis d'un mouvement d'espérance
comme celui issu de La Révélation d'Arès.
Nous avons dû constater que Mme Royal n'est à aucun moment revenue sur
ses directives de chasse aux "sectes" (dans lesquelles étaient
abusivement catalogués les Pèlerins d'Arès) qu'elle imposa aux
Inspecteurs d'Académie en 1999, quand elle était Ministre de
l'Education Nationale, alors qu'inversement la pression officielle
arbitraire sur les mêmes "sectes" fut considérablement allégée quand M.
Sarkozy fut Ministre de l'Intérieur. Nous nous sommes fondés sur les
seuls critères objectifs à notre disposition.
Je suis désolé
d'apprendre que "beaucoup de Pèlerins d'Arès et de nombreux
sympathisants seront choqué d'apprendre" que j'ai voté Sarkozy, mais je
pense qu'ils se fondent uniquement sur des considérations
socio-politiques et/ou subjectives. Je me suis inversement, et dans
l'intérêt même des Pèlerins d'Arès, fondé sur des considérations
purement objectives du moindre mal pouvant être fait à notre mission.
|
08Mai07 58C4
Lorsqu'il
il y a quelques mois j'ai commencé à m'intéresser sérieusement à la
candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle, notamment à
travers la lecture de son livre "Au Nom du Tiers-État" (Hachette
Littératures), j'ai vite été convaincue que cet homme était inspiré et
qu'il avait peut-être même reçu une révélation.
J'ai donc fait des
recherches sur Internet et j'y ai découvert un extrait d'article paru
dans "Le Parisien" du 16/02/2007 le concernant, que je reproduis
ci-dessous:
[Bayrou
est] persuadé que sa bonne étoile le conduira à l'Elysée. La confidence
est de Charles Pasqua que ce souvenir a marqué: "Bayrou est le seul
homme politique à m'avoir assuré que la Sainte Vierge lui était apparue
et lui avait prédit qu'il serait président de la République."
Je n'ai rien trouvé de plus concernant cet événement, hormis quelques
allusions à cette confidence reprise dans "Le Canard Enchaîné" et "Le
Point," ou dans quelques blogs, beaucoup pour s'en amuser ou s'en
gausser. Mais lorsqu'on connaît le sort réservé par les médias à La
Révélation d'Arès,
au frère Michel et aux Pèlerins d'Arès depuis 1974, on comprend la
discrétion de François Bayrou sur cette expérience surnaturelle.
Je me suis ensuite intéressée aux adhérents de l'UDF et aux
sympathisants de M. Bayrou par le biais de son site internet (www.bayrou.fr)
et j'y ai découvert un grand vivier de frères et sœurs du reste [part
éloignée du petit reste], un encouragement pour la mission
arésienne.
Comme vous, frère Michel, j'ai beaucoup espéré durant quelques semaines
l'élection de François Bayrou, homme visiblement vertueux,
à la fois croyant et humaniste. Ma déception et ma tristesse au soir du
22 avril ont donc été à la hauteur de mes espérances. Sans parler de
mon désarroi devant la perspective de l'élection de Mme Royal ou de M.
Sarkozy, surtout de M. Sarkozy, à la personnalité si dérangeante pour
tout individu mesuré et équilibré, bien que sous certains aspects
l'élection de celui-ci paraisse plus favorable à la moisson
que celle de Mme Royal, notamment dans sa position vis-à-vis de la
liberté de conscience.
Afin de soutenir le mouvement populaire apparemment riche de
bons grains
qui s'est formé autour de François Bayrou au cours de ces derniers
mois, j'ai décidé d'adhérer à son nouveau parti en cours de création.
J'espère que beaucoup de Français — qui dans leur quasi-totalité n'ont
pas encore conscience de l'importance du rôle qu'ils ont à jouer dans
l'avenir de l'humanité — rejoindront ce mouvement afin qu'il constitue
un contre-pouvoir efficace face au nouveau roi noir, comme le
souhaite François Bayrou.
Sylvaine V. |
Réponse
:
Merci
pour cette histoire d'apparition surnaturelle qu'aurait
eue François Bayrou d'après Charles Pasqua. Je n'en avais jamais
entendu parler. |
09Mai07 58C5
En lisant l'ouvrage de Tom Paine "Le sens commun" (Aubier,collection
bilingue) et votre entrée de blog du12 novembre 2006, #0050: "Tom paine
et moi," [je note que] Tom Paine disait en 1791-92: "Les enfants
d'Israël subissant l'oppression des Madianites, Gédéon marcha contre
les Madianites à la tête d'une petite armée et obtint la victoire grâce
à l'intervention Divine. Les juifs, enivrés par le succès et
l'attribuant aux talents de de Gédéon comme général, voulurent faire de
lui un roi: «Règne sur nous, toi et ton fils et le fils de ton fils!».
C'était la tentation à son plus haut degré! Non seulement la promesse
d'un royaume, mais celle d'un royaume héréditaire. Gédéon, dans la
piété de son âme, répondit: «Je ne régnerai pas sur vous et
mon fils ne règnera pas davantage sur vous. C'est le Seigneur qui
régnera sur vous."
On ne peut être plus explicite: Gédéon ne refuse pas l'honneur. Ce
qu'il refuse, c'est aux juifs le droit de conférer cet honneur et, au
lieu de les complimenter par des remerciements controuvés, il leur
reproche, dans le style assuré d'un prophète, leur
désaffection pour leur authentique souverain, le Roi du Ciel (Yahwé).
Quelque 130 ans plus tard, la même erreur se répéta. La nostalgie
qu'éprouvaient les juifs pour les coutumes idolâtres des païens est un
phénomène tout à fait inexplicable, mais il se trouva qu'ayant
découvert l'inconduite des deux fils de Samuel, qui avait la charge de
certaines affaires séculières, ils se rendirent avec brusquerie et en
vociférant auprès de Samuel et lui dire: "Regarde, tu es devenu vieux
et tes fils ne marchent pas sur tes pas! Maintenant donc, établis sur
nous un roi pour qu'il nous juge, comme font toutes les nations!" Nous
ne pouvons nous empêcher de remarquer ici que leurs motifs étaient
mauvais, à savoir leur désir de ressembler aux autres nations,
c'est-à-dire aux païens, alors que leur vraie gloire consistait à être
aussi dissemblables que possible. La chose déplut a Samuel, parce
qu'ils avaient dit: "Donne-nous un roi pour qu'il nous juge!" Samuel
pria le Seigneur et le Seigneur dit a Samuel: "Écoute la voix du peuple
en tout ce qu'ils te diront, car ils ne t'ont point rejeté, mais ils
M'ont rejeté, Moi leur Dieu, pour que Je ne règne point sur eux.
Pareillement à tout ce qu'ils ont fait depuis le jour où Je les ai fait
remonter d'Égypte jusqu'à maintenant, m'abandonnant et servant d'autres
dieux. Ainsi agissent-ils de même à ton égard. Maintenant donc écoute
leur voix. Toutefois, élève-toi solennellement contre eux et
rappelle-leur les abus qu'un roi commettra en régnant sur eux (Voir
aussi La Révélation d'Arès, veillée 2). Et Samuel rapporta
toutes les Paroles du Seigneur au peuple qui lui avait demandé un roi.
Il leur dit: "Voici quelle sera la conduite du roi qui règnera sur
vous! Il prendra vos fils et les emploiera pour ses chars et le soin de
ses chevaux, et certains courront devant ses chars..." Cette
description est conforme à la façon qu'on a aujourd'hui d'impressionner
les hommes. Il ajouta: "Il les emploiera aussi comme chefs de mille et
chefs de cinquantes, pour labourer sa terre et moissonner ses champs,
pour faire ses instruments de guerre et l'attirail de ses chars. Il
prendra vos filles pour en faire des confiseuses, des cuisinières, des
boulangères." On voit ici dépeints les dépenses et le luxe ainsi que
les abus des rois. Il ajouta encore: "Il prendra vos champs et vos
oliviers, les meilleurs d'entre eux, et il les donnera à ses
serviteurs. De vos graines et de vos vignes il prélèvera la dîme et la
donnera à ses intendants et à ses serviteurs." Par cela nous voyons que
la subornation, la corruption et le favoritisme sont les vices
immuables des rois. Il ajouta encore: "Il dîmera vos serviteurs, vos
servantes, l'élite de vos,jeunes gens, et aussi vos âmes et
les emploiera à ses ouvrages. Et il dîmera vos moutons et vous
deviendrez ses esclaves. Etc."
Cependant, le peuple refusa d'écouter la voix de Samuel. Ils lui
répondirent: "Il y aura quand même un roi sur nous, afin que nous
soyons comme toutes les nations et que notre roi nous juge et sorte à
notre tête et conduise nos combats." Samuel continua de les raisonner
en pure perte; il étala sous leurs yeux leur ingratitude, mais rien n'y
fit. Telle est l'humanité d'aujourd'hui, l'humanité des guerres et des rois
blancs et des rois noirs, des princes du cultes,
des impôts, des chefs, etc. Tout comme Hiram
donna à Salomon les cèdres et l’or pour qu’il construise le Temple du
Père, [tous ceux qui donneront au prophète leur confiance sans
détour] recevront de la Main du Père leur récompense (Rév
d'Arès 34/9). Puissent des voix reconnues dans notre société
avoir le courage, l'audace de se lever et de se faire entendre!
Puissent des roi noirs ou blancs déposer leurs
couronnes (3/9). Que
des princes sans ruse acceptent de se rendre à Ma Parole, qu’ils te
remettent sur le champ leur couronne, leur bâton de commandement,
qu’ils descendent de leur trône, qu’ils se chaussent, raidissent leurs
poignets de bracelets de cuir, et te suivent à la Moisson ! (Rév
d'Arès15/7).
Didier Br.
|
09Mai07 58C6
Certes, Dieu n'aime pas ce que représente la politique (roi noir)
mais en attendant que l'homme (hommes et femmes) soit mûr, prêt,
conscient qu'il peut vivre différemment sans passer par toutes ces lois
qui enchaînent, et en attendant qu'ils se libèrent des jougs religieux
et/ou politiques, je me dis que le vote ne devrait jamais se faire en
fonction des intérêts personnels [ou des intérêts] les plus
pragmatiques et pratiques, mais qu'il devrait se faire en faveur des
plus faibles, des plus discriminés, et en relation étroite avec les
droits humains les plus hauts et les plus nobles liés à une
conscience
spirituelle forte et vivace, ce qui
rejoint notamment les aspirations les plus profondes de tout être
humain, même si celles-ci ne sont pas arrivées jusqu'à la conscience
éveillée.
Ainsi des millions de gens ont voté Sarkozy pour
seulement un seul élément qui satisfaisait un petit
intérêt personnel
qui, ont-ils pensé, allait leur arranger la vie de façon notoire, en se
foutant complètement de tout un tas d'autres mesures qui allaient
plonger les plus exclus dans l'embarras, voire pire que l'embarras! Je
pense à Candelero qui a déclaré voter Sarkozy car il a noté une
proposition intéressante pour le sport, et lorsqu'on lui demande
"si
c'est la seule raison", il répond: "Oui." Beaucoup ont agi comme ça:
les artistes comme le peuple.
Vraiment l'individualisme et l'égocentrisme sont des thèmes internes
qui emprisonnent l'être humain dans la "bassesse" et dans l'obscurité
la plus totale!
Je ne juge pas (ne vous sentez pas visé Frère Michel), je ne juge
personne, pas même Sarkozy. J'ai constaté cela et cela m'a effrayé: Cet
égoïsme! Suis-je moi-même égoïste? Oui, certainement. J'ai moi-même
voté Ségolène, même si je voyais qu'elle n'avait aucun programme tout
en sachant qu'elle n'avait aucune ou peu de solution, et désirant
ainsi
faire reculer cet homme Sarkozy décrit tellement négativement que je ne
sais où est la part de vérité et de mensonge dans tout ce qui a été
dit, écrit et filmé à son sujet.
Malgré cela, je suis sûre d'une chose: Quel que soit le gouvernement en
place, j'ai ma "direction de certitude."
Vous dites que les Français ont peur d'évoluer. Je suis sûre d'une
chose c'est que les gens veulent davantage de solidarité et
d'entraide,
les gens veulent aussi que les guerres et la violence cessent....
Ils désirent un monde meilleur.
Maryse |
09Mai07 58C7
Je voudrais rappeler, si vous me le permettez, un message
fondamentale de La Révélation d'Arès: C'est que le pêché n'a
pas de bords politiques, ni religieux. Le mal n'est ni de droite, ni de
gauche, ni du centre.
Le bien non plus, heureusement.
Vous avez voté Mr Sarkozy... Je compatis! Le choix a dû quand même être
très délicat.
Mais là est résumé tout le problème de la politique: Voter contre
quelqu'un, en l'occurrence Mme Royal, peu importent les raisons. Tout
le monde trouve de bonnes raisons de voter contre quelqu'un.
De la politique naîtra toujours la division. C'est son essence, son
fond de commerce, qui profite d'abord aux politiciens, ce que les gens
dans la majorité ne semblent pas réaliser ou voir objectivement.
Car on peut toujours trouver (si l'on cherche) des points de désaccords
avec un programme, des idées, un discours ou même une personnalité qui
nous irrite.
La spiritualité cherche les raisons d'espérer en l'unité, en une paix
profonde, la politique cherche à provoquer les divisions, les tensions.
Nous en voyons un exemple frappant ces jours-ci, avec
beaucoup de "bruit" pour finalement quoi? Pas grand chose.
Olivier G. |
Réponse
:
Merci de
confirmer en tous
points tout ce qui est dit précédemment. Cependant, pourquoi "compatir"
parce que j'ai voté pour M. Sarkozy? Je suis touché par cette
compassion, mais le mot n'est ni heureux ni mérité, parce que la
décision de ce vote n'a pas demandé un "choix délicat" (un choix est un
acte qui suggère toujours une certaine subjectivité). La décision a
résulté d'une étude menée systématiquement, froidement, par un groupe
de travail d'une trentaine de Pèlerins d'Arès, dont moi-même, tous
assez pénitents pour être politiquement dépassionnés, qui ont
étudié sans parti pris de nombreux discours et documents de M Sarkozy
et de Mme Royale afin de déterminer celui des deux qui, a priori,
nuirait le moins à notre mission, sachant bien que, de toute façon, la
politique lui nuirait tôt ou tard. Pour finir, nous n'avons pas "voté
contre" Mme Royal et ses 'idées, ni davantage "voté pour" M. Sarkozy et
ses idées. Nous ne nous sommes pas placés politiquement. Nous avons
seulement considéré que Mme Roral avait pris au cours de sa carrière
politique contre les groupes d'espérance comme le nôtre des positions
négatives que M. Sarkozy n'a pas prises. Nous n'avons pas pour autant jugé
Mme Royal. La probabilité de moindre nuisance envers notre mission a
été notre notre seul critère. |
10Mai07 58C8
En réponse au commentaire 58C3,
je précise que je n’aurais pas été "choqué," mais vraisemblablement
très surpris, si j’avais appris que Frère Michel avait voté Sarkosy,
car je savais que frère Michel votait habituellement à gauche.
Seulement voilà, j’ai pu suivre les échanges d'un groupe de travail de
Pèlerins d'Arès et vérifier que la pénitence — changer
sa vie (30/11) — prescrite par La Révélation d’Arès
nous permet bien de briser nos certitudes, nos opinions, nos cultures
tout aussi sûrement qu'un océan déchaîné peut briser un navire sur les
rochers, aussi gros fut-il. À l'occasion de ces élections, j’en ai vécu
une nouvelle démonstration, dans ma propre vie. En participant à ce
groupe de travail, j’étais loin de m’imaginer qu’il m’amènerait à voter
à droite ou plus exactement à ne plus considérer mon vote sous le jour
droite-gauche. Au cours de ce travail aucun candidat [aux élections] ne
fut oublié; tous furent étudiés. Les recherches et les informations
échangées durant plusieurs semaines furent considérables et le résultat
montra les forces et les faiblesses de chacun des candidats vis à vis
de la vie spirituelle. En effet, notre critère de départ était: "Quel
candidat ou candidate présente le moins d'aspects négatifs vis à vis
des libertés de foi?"
Le constat final fut que Nicolas Sarkosy
s’était montré plus favorable aux minorités spirituelles durant son
mandat de ministre de l’intérieur que Mme Royal durant son mandat de
Ministre de l’Éducation Nationale. Et on n’entendit rien qui puisse
nous dire que les choses allaient changer dans un camp ou dans l’autre.
Si François Mitterrand fut un défenseur avoué de la liberté de
conscience, depuis lors, plus rien! Aujourd’hui, le politicien de
droite et même celui de l'extrême droite offre plus de liberté
spirituelle que la gauche! Ce fut un constat terrible, déduit d'actes
comme de déclarations, et déroutant pour moi, mais je dus me rendre à
l’évidence. Une question se posa alors: Fallait-il s'abstenir ou voter
blanc plutôt que voter pour un homme de droite, notamment pour Nicolas
Sarkozy? À ce sujet, voilà textuellement ce que nous dit le frère
Michel:
- "Dans
certains pays les bulletins blancs sont comptés et leur nombre est
publié. Ils ont donc une signification, celle du rejet de tous les
candidats ou de tous les programmes proposés aux électeurs. Mais en
France ce n'est pas le cas; les bulletins blancs sont classés "nuls"
comme les bulletins surchargés et considérés comme "votes non
exprimés," ce qui est évidemment faux.
"En France le roi noir (la politique, les affaires, la loi,
selon La Révélation d'Arès)
n'aime pas qu'on le rejette ou qu'on le déclare inutile par un bulletin
blanc. La politique n'aime pas qu'on se donne la peine d'aller au
bureau de vote uniquement pour déposer un bulletin blanc qui veut dire:
"Je ne veux pas de votre politique!" C'est bien dommage, parce que ceux
qui voteraient blanc seraient sûrement plus nombreux qu'on ne pense et
ne seraient pas comptabilisés comme abstentions.
"Je comprends
l’envie de ne pas voter. Mais c'est comme l'envie de sortir de ce
monde, de se retirer du monde. Or, le Père nous envoie au monde, aussi
dur soit-il! Si le pain est mauvais, rassis, moisi, il faut le manger
plutôt que de mourir de faim, parce qu'il faut vivre pour la mission
que nous avons acceptée du Créateur. Il nous faut donc consommer aussi
cette politique dont nous n'attendons rien, mais avec laquelle nous
devons cohabiter.
"Croyez-moi, ni M. Sarkozy, ni Mme Royal, ni M.
Bayrou, ni aucun homme politique, vraiment aucun, ne nous donnera sans
l'arrière-pensée de nous ralentir, de nous enlever de l'air et de
l'espace, la liberté de conscience que nous, Pèlerins d'Arès,
souhaitons. Rien dans La Révélation d'Arès n'attire la
sympathie de la politique, pas plus que celle de la religion, sa mère,
et cependant nous devons suivre notre sentier sur cette terre
hostile en essayant de prendre le moins rocailleux, celui qui
nous écorchera le moins les pieds (Rév d'Arès 25/5), mais qui
les écorchera de toute façon. Nos bras seront bleuis des
coups reçus... Leurs barbes raides nous blesseront... (Rév
d'Arès 31/7), mais nous les vaincrons avec les moyens de la foi."
Alors, comme
un enfant qui apprend à marcher et fait confiance à son père (Rév
d'Arès XXXIII/14), parce qu’il sait que ce père l’aime
et veut l’aider à grandir, je fais confiance à La Révélation d’Arès
et à l’enseignement de son témoin. C’est sans aucun
doute dans cette direction que je retrouverai cette intelligence
(32/5) du cœur qui me permettra de m’élever spirituellement, et,
avec d’autres, nous ferons évoluer ce monde vers le Bien,
au-delà de nos penchants politiques. Non, je n’étais pas fier de voter
Nicolas Sarkosy le 6 mai 2007, mais je le fis, en me disant que c’est
peut-être par cette porte étroite que notre mission passera,
même si je ne partage pas les idées de M. Sarkozy.
Phil de Faire. |
10Mai07 58C9
Lundi dernier, j’écoutai une émission de radio qui avait pour sujet
quelque chose comme "Retour sur la campagne présidentielle." C’était
sur France Culture et le discours était assez intellectuel.
J’ai trouvé l’analyse d’un des invités intéressante. Il disait, en
résumé, que le temps de parole des hommes politiques s’était
considérablement réduit depuis les années 80. À cette époque, des
émissions politiques passaient en "prime time" à la télévision, ce qui
a disparu aujourd’hui. D’après cette personne, les hommes politiques ne
s’expriment plus sur des programmes (beaucoup trop longs à expliquer),
ni même sur des phrases-clés (encore trop longues pour notre société
qui veut toujours aller plus vite), mais sur des mots "choc"
("gravitude," "kärcher") et des valeurs (travail, etc). Du coup, les
gens ne se font plus une opinion de tel ou tel candidat sur son
programme ou sur ses idées, mais sur des mots, des valeurs, qui
deviennent des symboles et peuvent même quasiment faire l’objet d’un
culte. En cela l’invité de cette émission de radio voyait un
rapprochement entre politique et religion, et cela m’a fait penser au roi
blanc, roi noir, même cuisse de La Révélation d'Arès.
Le journaliste animateur de l’émission de radio soulignait aussi le
rôle des journalistes et des media dans la campagne. Il déplorait leur
peu d’engouement pour de vrais articles ou débats de fond, en citant
l’exemple du débat télévisé Royal/Sarkozy du 2 mai, où les deux
journalistes présents sur le plateau, pourtant des personnes
compétentes, ont uniquement servi de chronomètres et ont laissé passer
des erreurs grossières comme celle du % de l’énergie produite par le
nucléaire en France (50% et 17% cités par les candidats, alors que le
chiffre exact est de 78%).
Avec
tout ça, je me dis que ce n’est pas demain la veille que nous pourrons
attendre quelque chose de spirituel et de constructif de la politique,
et qu’en plus de cela, nous ferions bien d’avoir un regard critique sur
ce que les media nous en rapportent.
Caroline G. |
10Mai07 58C10
Attachée politiquement à la droite avant de découvrir le Message que
Dieu nous a envoyé par La Révélation d'Arès,
j'ai compris depuis que je n'avais plus à me laisser influencer par des
partis politiques, quels qu'ils soient. Si lors de cette dernière
élection je votai pour François au premier tour, je n' eu pas à
chercher bien loin pour le deuxième tour — après la tentation du vote
blanc — pour choisir entre Ségolène et Nicolas, lorsque je découvris
dans le bulletin reçu à mon domicile le paragraphe intitulé "Ensemble
tout devient possible" la phrase suivante: "Je veux être le
Président d'une France fière de ses valeurs et de son identité... Je
serai intransigeant sur le respect de nos principes fondamentaux, en
particulier l'égalité entre la femme et l'homme, la laïcité, la liberté
de conscience." Message clair net et précis, qui suffit à
orienter mon vote.
Michèle P. |
10Mai07 58C11
À peine
élu, Sarko a couru
se vautrer dans le superluxe du yacht-paquebot d'un sardanapale de la
finance et de l'industrie, qui a sûrement financé une part de sa
campagne et qui, bien entendu, se fera rembourser en realpolitik
favorable à ses intérêts. Les Français ont pourtant été avertis des
dangers qu'ils couraient en élisant l'affamé de pouvoir et d'argent
Sarko. Le résultat de tant d'immoralité, ce sera encore plus de pauvres
toujours plus pauvres et des riches encore plus riches et une
répression d'enfer pour mater la révolte de la misère. D'ailleurs, la
vague d'émigrés qui passent la frontière depuis une semaine en croyant
profiter du relâchement répressif pendant les élections, où les flics
sont occupés à autre chose, est déjà durement réprimée. Dans tous les
jardins publics où ces émigrés du moment dorment faute d'accueil (la
France, honte de la civilisation, est le seul pays qui n'a pas
d'établissement d'accueil pour les Africains et les Européens de l'Est
qui arrivent), les contrôles d'identité se multiplient, les
arrestations... on n'en parle pas; C'est pourquoi Le Pen a perdu ses
électeurs qui ont trouvé beaucoup mieux avec Sarko, ce juif financé par
Israël. D'ailleurs, juif, on m'a dit, vous l'êtes.
On ne peut pas expliquer autrement pourquoi un type comme vous a voté
pour un matraqueur en chef, qui comme vous n'est même pas français. Je
vais vous le dire, si vous osez le publier, ce qu'on dit de vous à
l'UNADFI, qui n'a pourtant rien à gagner à vous discréditer, puisque
vous ne représentez rien d'autre qu'une une petite bande de naïfs,
d'illuminés et d'escrocs sans la moindre importance sociale? L'UNADFI
dit que vous êtes comme Sarko assoiffé de luxe, de fric et de beau
monde, que vous vous habillez en Chanel et descendez dans les 5
étoiles. D'ailleurs votre passage dans des villes de luxe, notamment à
Malte comme Sarko, a déjà été signalé. Rien d'étonnant à ce que vous
ayez voté pour un pourri comme lui. Qui se ressemble s'assemble.
[Signé:] Un qui ne fera pas l'autruche, la tête enterrée dans le sable
|
Réponse
:
Oui,
bien sûr, au sens très large d'enfant d'Abraham, je suis juif.
Sinon, ethniquement, je ne suis que le croisement d'un Breton et d'une
Vosgienne. En fait, depuis que le Créateur me parla en 1974 et 1977, je
ne suis plus qu'un pénitent, un homme, un homme
qui simplement sort de la Bouche du Père (Rév d'Arès VII/6).
Il ne tient qu'à vous de sortir de même de la bouche du
Père et je me demande bien pourquoi vous préférez sortir de la
bouche fielleuse de l'UNADFI.
J'avais entendu quelques "informations" du genre de celles que vous
répétez ici, données à mon sujet par cette organisation. Cela remonte à
des années, douze ans peut-être. Je citais moi-même avec gaîté ces
calomnies que leur ridicule ne pouvait que tuer. Je croyais qu'elles
s'étaient calmées, mais en vous lisant je me dis qu'elles ont peut-être
été réactivées. Chanel n'habille que les femmes — mais peut-être l'ADFI
laisse-t-elle penser que je suis un travesti? — et en France il
n'existe pas de 5 étoiles. Quant à être juif, non, je ne le suis pas,
mais ce n'est pas une insulte. Ça ne saurait me salir. Jésus était
juif. Le Bible est l'histoire du peuple juif. Ah, il y a Malte, c'est
vrai. Je suis en effet allé à Malte (qui n'est pas une ville, mais un
petit pays), en 1987 et 1988, parce ce peut être là l'île sèche
dont parle La Révélation d'Arès (XIV/7-10).
J'y découvris bien une extraordinaire pénurie d'eau, pas du tout le
lieu où s'installe le "superluxe" et les "sardanapales." Mon frère, qui
que vous soyez, vous me semblez hélas devenu ce que vous craignez
d'être: "l'autruche, la tête enterrée dans le sable" des bobards et des
petites haines qu'ils suscitent.
Je crois que vous valez mieux que
ça, puisque vous lisez ce blog. Pourquoi lisez-vous le blog d'un
bonhomme aussi vil que moi, sinon parce que vous y trouvez quand même
autre chose? |
11Mai07 58C12
Je prends connaissance depuis hier des différentes interventions autour
de la dernière entrée de Frère Michel "Un nouveau roi noir à Paris." Je
souhaite que lui-même et ceux qui l'ont accompagné dans sa réflexion
aient eu raison. S'ils ont eu raison, notre mission et les actions
d'autres associations politiques ou apolitiques qui œuvrent au changement
personnel dans le but de changer le monde (Rév d'Arès 30/11, 28/7)
vont jouir d'une relative liberté d'expression et d'action.
Personnellement, je n'ai pas fait le même choix, parce que les critères
de mon choix furent différents. Ils ont été et sont toujours basés sur
les mêmes pistes[, notamment]:
La personnalité de M. Sarkozy, son goût du pouvoir, son ambition
personnelle et son manque apparent d'introspection. Ceci, plus le
fait
que ses amis politiques me semblent dangereux, entre autres M.
Busch,
M. Blair, M. Nettanyaou — qui M. Sarkozy va-t-il servir? —, me laisse
dans la crainte de voir cette relative liberté d'expression et d'
action subsister encore longtemps en France, mais encore une fois je
souhaite que mes craintes ne soient pas fondées. [Paragraphe pas
clair]
De toutes façon, nous ne sommes encore qu'une tentative d'ébauche de
peuple "insurgeant," [mot utilisé par frère Michel pour remplacer
"révolutionnaire" qui évoque trop violence et sang]. Alors, quelle peur
pourrions-nous bien avoir? Nous sommes, jour après jour, debout et
encore plus debout. De plus, il existe en France et dans le monde des
mouvements qui œuvrent pour un changement du monde
et qui, donc, sont aussi à l'œuvre pour que nous gardions notre libre
arbitre et de notre libre agir — Bien entendu, je n'évoque pas les
personnes qui sont en ce moment dans la rue.
Concernant le choix
qui a été celui de Frère Michel, je ne suis pas plus surprise que
ça par le choix qu'il a fait! Il nous a expliqué pour quelle
raison il
allait voter et quel serait le critère de son choix. [Je ne suis] pas
surprise dans le sens où lorsqu'on fait un effort de pénitence,
on fait de ce fait même l'effort de voir les choses sous un autre
angle, c.-à-d. sous l'angle de la réflexion et non sous l'angle de la
subjectivité des sentiments. Pendant toute cette campagne
présidentielle française, j'ai écouté tous les candidats, sans
exception, et j'avoue avoir encore du mal à ne pas porter de jugement
surtout dans ces moments, car je viens d'une famille de riens du tout,
de gens sans terre, de famille nombreuse et de gens de la campagne sans
terre, de serfs modernes donc. Cela fait ma richesse et la source de
mon courage, mais aussi mon handicap. Force m'a été de constater que
j'avais plus de facilité à écouter les discours de la gauche, alors que
je sais que depuis 1981 la gauche n'a pas eu la volonté de rétablir la
justice des gens qui n'ont rien et qui souhaitent seulement que la
terre et ses fruits soient partagés dans l'équité et l'amour, donc des
discours jusqu'alors mensongers, qui n'ont fait qu'ajouter un scandale
de plus dans les cœurs des gens qui n'ont rien. [Quoi qu'il soit,]
aujourd'hui, je pense encore que je ferais le même choix, pas pour la
candidate et son programme, parce que je ne peux plus croire aux
paroles des uns et des autres, mais, hormis les raisons que je viens de
donner, je pense encore que parmi les militants ou sympatisants
socialistes beaucoup manifestent la volonté d'autre chose, qui
ressemble plus à ce que nous voulons [dans nos cœurs], et je pense
encore qu'en plus François Bayrou semble vraiment ne pas vouloir
s'allier à M. Sarkozy et ses amis politiques. Je rappelle que M. Bayrou
a dénoncé la tentative de Nicolas Sarkozy de l'empêcher de débattre
avec Mme Royal.
Par contre, je comprends tout à fait le choix fait
par Frère Michel et les quelques personnes qui ont travaillé avec lui.
Moi, je n'ai pas pensé aux raisons qui ont motivé leur réflexion, mais
ces raisons et donc leur réflexion me semblent logiques [pour des
Pèlerins d'Arès qui ont souffert d'une injuste discrimination]. Par
contre, il y a fort longtemps que j'entends parler de la nature de
notre nouveau président et de sa façon d'agir et l'une et l'autre
m'ont
poussée à choisir la candidate. [Je ferais la même chose aujourd'hui;
tout] cela reste d'actualité pour moi.
La bonne chose dans ces circonstances est l'effort que je fais sur moi
même pour me défaire de mes partis pris et pour chercher sur quoi ils
reposent véritablement. Ainsi je sais que je n'en n'ai pas terminé avec
moi-même.
Dominique B.
|
Réponse
:
Le sens de quelques
points
de votre commentaire m'échappe, mais son sens d'ensemble me paraît
clair: Les défauts personnels et politiques de M. Sarkozy vous rebutent
et ceux de Mme Royal ne vous semblent pas plus dignes de confiance. Si
pour finir vous avez voté à gauche, ce ne fut ni pour Mme Royal ni pour
le parti socialiste qui a trahi vos attentes. Vous l'avez fait par
fidélité à un idéal de fond que vous espérez encore
réalisable, notamment réalisable par vos efforts personnels pour changer
votre vie et œuvrer à changer le monde, selon les
recommandations et encouragements de La Révélation d'Arès.
Sur le fond, nous
en sommes au même point, vous et moi, et si j'ai voté pour M. Sarkozy,
c'est seulement parce que ses actions comme ses déclarations laissent
espérer à notre mission moins de surveillance et d'empêchements
publics. Cet homme, quoique certaines de ses actions comme ministre de
l'intérieur portent à penser l'inverse, a moins persécuté les libertés
de conscience que ne l'avait fait expressément Mme Royal comme ministre
de l'éducation nationale. Merci de l'approuver.
Après tout, les
préjugés qui noircissent M. Sarkozy sont peut-être du même ordre que
ceux qui me noircissent, que le commentateur 58C11 a évoqués. J'ai
tellement entendu de bêtises et méchancetés sur mon compte depuis 33
ans, j'ai appris à comprendre toujours mieux le Tu ne jugeras
pas du Sermon sur la Montagne. Que
demain les media prennent pour cible Ségolène Royal et elle sera tout
autant accablée de bêtises et méchancetés. Les media comme les rumeurs
ne sont jamais fiables.
Ceci dit, je suis intrigué par votre
évocation des "quelques personnes qui ont travaillé avec" moi pour
décider d'un choix d'une façon aussi objective et dépassionnée que
possible. Vous ne faites pas partie de ce groupe de travail, mais vous
en parlez comme si vous en faisiez partie. Ces "quelques personne" sont
en fait environ qatre-vingt, mais il est vrai qu'une vingtaine
seulement s'est réellement exprimée dans ce colloque. Les autre ont
respecté une prudence silencieuse. Comme quoi, même chez les Pèlerins
d'Arès, les sujets de fond politique restent des sujets délicats.
|
11Mai07 58C13
François Hollande, premier secrétaire du Parti Socialiste, affirmait
lors d'un meeting à Nancy le 17 avril, devant 800 personnes (selon
l'estimation de l'AFP): "Il n'y a pas de place pour la religion dans la
République que nous voulons (...) Ce qui n'empêche pas d'assumer la
liberté de conscience." (AFP, 17/04/2007)
(source CICNS: http://www.cicns-news.net/communiques_presse_129_debat_sarkozy_royal_spiritualite.htm
)
J’ai hésité longtemps avant de me décider à voter pour l’un ou pour
l’autre candidat. Je savais Ségolène peu favorable à la liberté
spirituelle — Voir son action anti-secte en tant que ministre de
l’éducation; de plus, elle a pris comme porte parole Montebourg, un
avocat de l’ADFI dans une affaire anti secte.
Mais j’ai considéré la déclaration de François Hollande à Nancy comme
une véritable déclaration d’hostilité à la foi et à la liberté de
conscience; auquel s'ajoute l'hypocrisie, parce qu'il est clair que le
combat qu'il veut mener contre la religion se fera en cachette pour ne
pas être critiqué par rapport à la liberté de conscience (voir
déclaration). Pour moi c'est clairement la position hypocrite des
activistes antisectes.
Ce qui faisait craindre, si Mme Royale était élue, un renforcement
sournois de la lutte anti sectes (anti-foi, anti-religion, etc.). J’ai
donc voté pour M. Sarkozy qui me déplait sous d’autres aspects, mais
que je considère comme moins dangereux.
La liberté de conscience ou spirituelle est la liberté fondamentale.
Tant qu’elle sera préservée nous pouvons espérer nous relever, car
l’homme qui cherche sincèrement, librement, finit toujours par trouver
la Vérité (le
vrai sens de la vie). Un des plus grands dangers de la politique est de
vouloir gouverner (dominer) la pensée. Dans ce domaine la gauche c’est
montrée historiquement et encore aujourd’hui plus totalitaire que la
droite à l'égard de la foi.
Daniel C. |
12Mai07 58C14
Ma famille a été très sensible à la campagne que M. François Bayrou a
faite pour les présidentielles.
Le mouvement de sensibilisation qu’il a développé m’intéressa aussi,
par la franchise que dégageait de cet homme, qui enfin osait s’adresser
au peuple de France avec son cœur, en parlant de fraternisation et de
pluralisme.
Étant plutôt curieuse de nature, surtout quand je suis touchée par un
langage vivant et donc par cet homme que je sentais sincère, je suis
allée l’écouter au meeting qu’il tenait à Marseille, un peu avant le
premier tour. À cet effet, un car avait été mis à disposition du
public, gracieusement, par son mouvement.
J’eus l’heureuse surprise de découvrir un homme simple, à l’écoute de
l’assemblée, qui l’écoutait et qui s’adressait de temps en temps à lui.
De ce public, tout aussi à l’écoute, se dégageait le vent d’une
espérance nouvelle pour notre pays qui, enfin, ouvrait ses fenêtres
jusqu’alors closes.
Malgré la déception du premier tour, il semble que le choix de vote des
législatives pèse assez sur l’avenir positif de notre pays.
La troisième force qui se met doucement en place, eh bien, il est
vraiment bon que nous l’aidions à naître.
Ces hommes et ces femmes qui étaient présent à ce meeting me semblaient
bien être du reste*.
Je vais, sur mon département, essayer de soutenir activement ce nouveau
mouvement qui commence à faire grincer les dents. J’aime cette
dynamique qui se met en place. Il me semble important que cette
troisième force puisse peser en députés au parlement, pour se faire
entendre.
C’est simplement la prise de conscience d’un mouvement de liberté, de
responsabilité et de fraternité que chacun peut assumer.
Ainsi, j’espère que cette troisième force considèrera l’existence de
courants de pensées, de foi et d’espérance, comme celles
des Pèlerins
d’Arès jusqu’ici ignorés. Tout n’est pas perdu. Le Père à bien eu
raison de revenir à Arès appeler les hommes à changer.
Patricia C.
* le terme de reste
a été utilisé par frère Michel dans son manifeste "Nous Croyons, Nous
Ne Croyons Pas" (voir "Le Pèlerin d'Arès" 1992, ou voir les appendices
de La Révélation d'Arès, éd.1995) pour désigner l'immense
peuple des hommes de bien inconscients de l'existence de La
Révélation d'Arès au-delà du petit reste par lequel La
Révélation d'Arès désigne les Pèlerins d'Arès ou pénitents
consciemment engagés dans ses voies. |
12Mai07 58C15
D'un homme de Dieu, témoin d'un événement surnaturel, que l'événemnt
lui soit venu par inspiration ou qu'il en ait été objectivement témoin,
pouvait-on s'attendre à ce qu'il s'intéresse aux élection
présidentielles en 2007 en France? J'ai d'abord pensé que non et j'ai
seulement parcouru l'article 0058. Ce rapide coup d'œil fixa en moi
quelque chose qui m'a réveillé trois ou quatre nuits à la suite et j'ai
lu attentivement le blog cette fois. Sûreté dans le propos, choix des
mots rigoureux, hauteur de vue méthodique et lucide. Du coup, je
regarde leur auteur autrement. C'est curieux qu'un homme de cette
justesse ne soit pas connu. Peut-être ses partisans sont-ils des gens
trop simples pour avoir bien évalué le prophète
qu'ils se sont, en quelque sorte, engagés à promouvoir. Je comprends
bien pourquoi un candidat à l'élection comme François Bayrou a attiré
l'attention de l'auteur de ce blog, qui montre une originalité de vue
politique encore plus poussée que celle du Pyénéen. C'est un esprit qui
à la fois veut rester près de Dieu et près de l'homme et qui réussit ce
dualisme à merveille. On sent aussi quelque chose de rarissime en
politique, c'est l'absence de complaisance pour l'un des candidats.
L'analyse est sèche, objective, sans le moindre sentiment, en tous
points utile à la cause, celle de cette Révélation d'Arès.
J'ai aussi aimé et peut-être même aimé davantage ses réponses à
quelques commentaires.
J'avais déjà entendu à propos de Michel Potay des calomnies, pas
exactement celles citées par le commentateur qui se qualifie
"d'autruche qui ne mettra pas sa tête dans le sable," [58C11] mais
d'autres de même très bas niveau. Ce qui est terrible dans la calomnie,
ce n'est pas le mensonge à proprement parler, mensonge évident à tout
cerveau développé, c'est qu'elle enracine un doute dans ce cerveau et
lui enlève l'envie d'en savoir plus. Je vais m'efforcer d'en savoir
plus, quand même. L'homme Michel
est modeste, aucun doute, et l'organisation derrière lui ne semble pas
capable, sinon pas désireuse, de le faire connaître. C'est un père
chéri que la famille garde pour elle. Résultat: une absence totale de
source fiable d'information.
Il y a un précédent à cela: Mahomet.
Que sait-on de Mahomet? Pas grand chose qui ne soit pas légendaire et
cela vient sans doute de l'attachement affectif considérable qu'il
provoqua chez ses partisans, puis chez les Mecquois. J'ai passé ma
soirée d'hier à parcourir les quatre pages de ce blog et j'ai découvert
quelqu'un de réellement original et riche en esprit. Fondateur d'une
vision nouvelle. J'ai aussi parcouru les commentaires et j'y ai
découvert une audience qui a tellement de chance de connaître un tel
maître à penser qu'elle n'imagine pas qu'il pourrait ne pas passer à la
postérité faute d'y être boosté, parce qu'aujourd'hui sans missile
(media, popularité, etc.) personne ne prend d'altitude, même basse.
Tout ce qu'on peut recevoir de richesse spirituelle, cette audience l'a
épuisé, pour ainsi dire, et elle veut le garder pour elle. Pourtant, le
monde a grand besoin de cet homme qui s'insurge, que ce soit
d'inspiration céleste ou seulement d'intelligence, à notre époque où,
contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est presque un crime que
d'oser se placer en marge du "comportement correct."
Je trouve étonnant que ma découverte se fasse à l'occasion d'une
élection présidentielle, quand cet homme-là a tellement à dire
autrement, à un plus haut niveau, mais il a raison de comprendre qu'il
faut un sol pour poser son échelle. Comme il dit, "il n'attend rien de
la politique," mais il a compris qu'elle est le sol dont son échelle a
besoin provisoirement. Je pense à l'échelle de Jacob.
P. R. (Société des Gens de Lettres)
|
12Mai07 58C16
Je viens de parcourir quelques
forums de discussion entre les "partisans" de La Révelation d'Arès
et ses détracteurs.
Le résultat est consternant! Consternant des deux côtés!
Il ne vient même pas à l'idée de celui censé défendre La
Révélation d'Arès que l'interlocuteur ou le détracteur est le scandalisé
dont parle Jésus (Rév d'Arès 28/'-15, 39/9)! Quel manque d'intelligence
et de discernement de la part de celui-ci! Il répond à un scandalidé
par les mensonges et les stupidités de la politique et de la religion,
et c'est, de ce fait, tout à fait normal que le scandalisé se
méfie d'un soit disant "prophète" et d'une nouvelle "révélation"!
C'est le contraire qui aurait été anormal! Au lieu d'aimer de manière
évangélique son opposant, le "pseudo-défenseur" de La Révélation
d'Arès, qui amène effectivement un nouveau message au monde, se
replie sur lui-même et ne fait que s'enfonçer et discréditer La
Révélation à chaque parole! Il n'aime pas son prochain, mais aime
sa propre raison!
Les pharisiens avaient la même attitude du temps de Jésus!
Encore une fois, le Père n'est pas descendu à Arés pour que quelques
uns utilisent Son Message comme une arme intellectuelle, flattent leur
ego et essaient de briller en société!
Mais [espérons que] Dieu veillera personnellement à mettre fin à cette
mascarade, car c'est tout ce qu'Il a en horreur!.
Et [il le fera peut-être] plus tôt que beaucoup ne pensent.
Olivier G.
|
Réponse
:
Votre commentaire n'a
apparemment rien à voir avec l'entrée
0058, mais on y trouve le mot 'politique.' J'imagine donc que dans ces
forums, dont vous parlez, on discute autour de la présente entrée 0058.
Je vais dire quelque chose qui peut paraître incroyable: Je ne savais
pas qu'il existait — de ce fait, je ne sais ni leurs noms ni leurs
adresses — "quelques forums de discussion," dont vous dites qu'elle se
déroule, cette discussion, "entre les partisans de La Révélation
d'Arès
et ses détracteurs." Existe-t-il réellement de tels forums spécialisés
ou bien s'agit-il de forums dont l'objet général est ailleurs, mais qui
de temps en temps viennent sur la question précise de La
Révélation d'Arès?
Vous allez me prendre pour un naïfs. Je ne suis pas naïf au point de
penser que des forums spécialisés ne puissent pas exister, mais, dans
ma pauvre solitude, je suis vraiment ignorant de tout ce qui se passe
autour de moi. Si ce sont des Pèlerins d'Arès qui les ont créés, ils ne
m'en ont pas fait part, et si ce sont des "détracteurs" qui les ont
installés, ils ne m'ont pas invité à y participer. |
12Mai07 58C17
Je
ne savais pas que Ségolène Royal avait eu une action anti-secte en tant
que ministre de l'éducation!! Cela me désole qu'elle soit tombée
dans
l'extrême, voire l'extrêmisme. Malgré tout elle a dû devenir athée très
certainement à cause de son éducation rigide (son père militaire) et à
cause des dogmes religieux catholiques qui pénalisent le plus souvent
la femme dans le sens où tout est regardé en la femme, non-seulement
son côté physique, sa vie sexuelle, sa vie maritale, mais pis le
contrôle de son corps (cf. avortement). Même si les droits des femmes,
soutenus par pas mal d'hommes, ont fait évoluer un peu les choses, je
comprends tout à fait que Ségolène soit tombée dans l'athéisme. Je la
comprends tout à fait. Mais l'extrême? Anti-secte!! Alors là, oui, je
suis déçue. Ou plutôt je me dis quelle peur garde-t-elle en elle?
Peut-être a-t-elle peur que quelque chose de mauvais revienne?
Sarkozy n'a pas arrangé les choses lorsqu'il parlait de revoir la loi
de 1905 séparant l'église et l'état. Voulait-il supprimer cette loi? Il
ne faut pas oublier que c'est grâce à cette loi notamment que les
femmes purent se faire entendre. L’attitude de Sarkozy — qui n’a jamais
été claire à ce sujet — n’a pas aidé Ségolène Royal à avoir une bonne
image d'une vraie religion.
Si ce désir de vouloir allier l'église catholique à l'état – donc
supprimer le fragile équilibre existant : la laïcité – cela témoignera
de nouveau d'un goût immodéré de dompter les esprits des gens tout en
niant leur liberté intérieure, ainsi que de désigner à tout prix un
bouc émissaire aux maux de ce monde (cf propos du pape au sujet de
l'Islam). Quitte à faire ressurgir le spectre de l'abjection et de
l'arbitraire et reproduire ce qu'il y eût de pire dans les millénaires
passés voire les années précédentes. Tous les fondamentalismes
religieux passés et actuels en sont malheureusement un témoignage
accablant et douloureux.
La
politique est dangereuse, si elle en arrive là. Même si religion et
politique sont alliées, elles ne gouvernent plus ensemble et c’est une
bonne chose. Que la religion reste surtout où elle est. La vraie
religion est dans le cœur des hommes.
Ségolène Royal fait partie des scandalisés
dont parle le frère plus haut et c’est vrai qu’il faut la comprendre
même si nous ne sommes pas d’accord sur sa façon extrême de voir les
choses. Un jour peut-être ouvrira-t-elle son cœur?? Je l'espère.
Maryse
|
Réponse
:
Je ne sais pas si Mme
Royal est une scandalisée.
Je ne connais pas son parcours métaphysique, si elle en a eu un. Il y a
tellement d'athées en France, la très grande majorité des Français:
C'est peut-être seulement l'influence de la masse.
Quant à la
position de M. Saykozy sur la Loi de 1905, il n'a jamais été très clair
à ce sujet, en effet, mais les mesures qu'il a prises vis à vis du
culte musulman (aider l'Islam à se construire des mosquées) laisse
penser qu'il a souhaité que l'état aide éventuellement les groupes de
foi. Il semble qu'il ait plutôt souhaité assouplir cette loi de
séparation, ce qui n'est pas forcément une bonne chose pour les groupes
de foi, dont certains peuvent ainsi être favorisés et d'autres
défavorisés, s'ils déplaisent. La neutralité absolue de la république,
qui est la position actuelle de la loi de 1905, à l'égard de la
religion veut beaucoup mieux dans ce cas. |
13Mai07 58C18
En étudiant les commentaires de cette entrée 58 je ne crois pas me
tromper en disant que les commentateurs ne sont pas en majorité des
Pèlerins d'Arès. Ces derniers soit vous approuvent sans condition et
n'ont rien à dire, soit restent très prudents sur le sujet politique,
soit sont gênés parce que vous dites que les Pèlerins d'Arès ne font
pas de politique, n'attendent rien de la politique, alors que votre
article manifeste une intervention politique. Mais un de vos disciples
me dit que vous avez déclaré un jour à peu près ceci: "Il est vrai que
nous sommes créés pour être des habitants du ciel, mais nous habitons
une terre de mal et il faut bien faire avec avant de retourner au
Ciel." Je comprends que, même si la foi d'Arès n'est pas religion, vous
ne puissiez pas plus ignorer ce que fait la religion, ce qu'elle fait
contre vous en tout cas, qu'ignorer ce que fait la politique,
puisqu'elle peut vous faire beaucoup de tort ou vous faire beaucoup de
bien.
Je crois comprendre que vous vous êtes intéressé à cette élection
surtout parce qu'un outsider est entré en lice, en qui vous avez vu un
sujet d'espérance de sortir de la vallée des pestiférés, celle de ceux
que j'appelle les "altruistement incorrects." L'outsider est Bayrou,
évidemment. Il essaie d'aimer et d'aider les hommes d'une façon
"incorrecte" comme vous le faites. Je comprends votre attirance, au
fond. L'ancien candidat à l'Élysée ambitionne de créer un nouveau parti
comme vous avez, il y a trente ans, créé le mouvement spirituel d'Arès.
Bayrou parle de "force politique nouvelle, indépendante pour ne pas
laisser retomber l'élan de sa campagne présidentielle," comme vous
auriez pu parler de force spirituelle nouvelle indépendante pour ne pas
laisser tomber l'élan de l'Evangile. Vous ne poursuivez pas le même
but, mais vous procédez de la même façon, non?
En fait, vous cherchez à créer un "contre-pouvoir spirituel libre"
contre le pouvoir religieux et politique, puisque vous considérez
religion et politique comme confondus dans La Révélation d'Arès.
En première lecture ce n'est pas évident, mais en étudiant le texte on
finit par vous donner raison. Bayrou dit: "Rien n'est plus important
que de bâtir en France un contre-pouvoir libre," a-t-il dit, devant les
quelque 2 500 membres du conseil national, réunis cette semaine au
Palais de la Mutualité à Paris. Cette réunion ne s'est pas déroulée
dans une parfaite sérénité ni un parfait enthousiasme. Vous devez
savoir que vous prenez parti pour un Mouvement Démocrate qui va avoir
beaucoup de mal à percer et que vous ne devez pas vous faire beaucoup
d'illusions.
D'ailleurs, Bayrou lui-même ne se fait pas
d'illusions. Il a dit: "Nous avons le devoir de résister. J'ai résisté
hier, je résiste aujourd'hui, je résisterai demain. Il est plus facile
de céder, mais c'est sans avenir. Il est au contraire plus juste, plus
loyal, plus prometteur, plus important de résister et de montrer de
quel bois on est fait." Cependant, pour ne pas insulter l'avenir, il a
affirmé qu'il n'y aurait de sa part "pas un mot de condamnation, pas un
mot d'accusation" contre les UDF ralliés à Sarkozy en raison des
"pressions électorales" qu'ils auraient subies. Bayrou a fait taire les
sifflets qui sont montés de la salle. Mais il a dénoncé les propos
d'Hervé Morin, le patron des députés UDF, qui avait déclaré, après une
rencontre avec Nicolas Sarkozy, que le président élu aurait promis de
"laisser des circonscriptions à des candidats du pôle centriste."
Bayrou a répliqué par: "Les circonscriptions, je propose, non pas qu'on
nous les laisse, mais qu'on les prenne!" Vous vous proposez donc de l'y
aider? Pourquoi pas, mais ne vous faites pas d'illusions.
Sur
le fond, Bayrou a maintenu la ligne défendue pendant sa campagne :
"Nous ne sommes pas l'opposition, nous ne sommes pas la majorité
présidentielle, le doigt sur la couture du pantalon. Nous refusons tout
mandat impératif." Pour rassurer ceux qui, à l'UDF, s'inquiètent d'un
rapprochement avec la gauche, Bayrou a qualifié de "sornette" le bobard
qui prétend qu'il serait "en train de nouer des accords secrets avec le
PS ». Il a dit: "Je n'ai eu aucune conversation, aucune rencontre,
aucun échange ni téléphonique ni par écrit avec aucun dirigeant du
Parti socialiste qui laisse entendre que nous pourrions envisager une
alliance aux élections législatives. Je n'ai pas quitté l'allégeance
d'un côté pour aller m'enfermer dans l'allégeance de l'autre."
Seul
à s'exprimer parmi les opposants à la ligne Bayrou, le député européen
Jean-Louis Bourlanges était venu "avec une profonde émotion, dire au
revoir" à ses amis centristes qu'il a appelés à éviter 'les
condamnations et les anathèmes." Bourlanges leur a reproché de
s'enfermer "dans la plus sympathique, mais la plus tragique des
impasses stratégiques." "Refuser des alliances, a-t-il précisé, les
expose à en payer le prix électoral." Il a ajouté: "On ne gagne pas en
scrutin majoritaire quand on est le troisième et qu'on n'a pas
d'allié." Comme vous voyez, frère Michel, les carottes ne sont pas
cuites.
Mais il est vrai que les avertissements de Bourlanges, qui d'émotion a
été pris d'un malaise, n'ont pas convaincu l'assistance. Le conseil
national a adopté à l'unanimité des participants, moins quatre votes
contre et quatre abstentions, une résolution appelant à la création du
Mouvement démocrate dont le congrès constitutif aura lieu à l'automne.
L'écologiste Corinne Lepage et l'ancien secrétaire général des Verts
Jean-Luc Bennahmias y adhéreront et l'UDF se félicite des quelque
22 000 pré-inscriptions sur Internet à ce jour. Peut-être
êtes-vous
parmi ces 22.000 premiers adhérents du Mouvement Démocrate?
Au fond, vous ne prenez aucun risque, puisque l'ostracisme dont souffre
si injustement le mouvement de La Révélation d'Arès
ne peut pas être plus total, apparemment tout du moins. Mais ne vous
faites pas d'illusions sur les résultats qu'obtiendra Bayrou.
G.J. |
Réponse
:
Rassurez-vous: Je ne me
fais pas d'illusions. J'essaie seulement d'avancer de la façon le plus
intelligente possible.
Je ne sais pas qui vous êtes, mais votre commentaire, qui semble venu
d'un homme initié à la politique, même s'il ne reflète pas en tous
points mon état d'esprit, m'a fait plaisir. Merci pour ce commentaire.
|
13Mai07 58C19
V. et moi avons voté au premier tour pour François Bayrou, car il nous
semblait le candidat le moins "virulent" pour la liberté, notamment
pour la mission des pèlerins d'Arès. Le second tour venu, nous nous
sommes trouvés face à un dilemme, car aucun des deux candidats ne nous
"disait" quelque chose. Alors, nous nous sommes référés à leurs
programmes électoraux, discours, et autres impressions médiatiques sans
doute. Notre choix s'est donc porté vers Ségolène Royale (malgré des
informations sur son appartenance à une loge radicale de la Franc
Maçonnerie), car elle nous semblait moins radicale et autoritaire que
Nicolas Sarkozy... donc moins "dangereuse" pour la Liberté.
Somme toute, V. et moi avons manqué d'informations. Nous ignorions
complètement le parcour politique de S. Royale (Ministre de
l'éducation, et les mesures qu'elle avait prise durant son mandat.) De
même, nous pensions que N. Sarkozy en tant que Ministre de l'Intérieur
exerçait une pression plus importante sur les mouvements de foi.
Votre vote nous ne choque pas, car nous connaissons les considérations
objectives qu'il est sage d'appliquer: Le moindre mal pouvant être fait
à notre mission.
Ce qui nous désole, même si nous sommes "grands et responsables,"
libres
de chercher nous-mêmes nos informations, c'est justement de ne pas
avoir été informés des recherches de ce groupe de travail
(VieSpirituelle),. Cela nous aurait été utile. Quand bien même c'est à
nous de faire des choix et de prendre des initiatives, il est bien
difficile dans le flot bruyant des informations de déceler les
informations les plus justes. Ce travail objectif de frères et sœurs
engagés dans la mission valait la peine d'être partagé.
Gaël L.
|
Réponse
:
VieSpirituelle est un
petit groupe de travail privé que j'ai
fondé en octobre 2006, mais qui n'a vraiment commencé à fonctionner
qu'il y a environ quatre mois. Ses membres sont mes invités. Si ce dont
ils débattent n'a rien de secret, leurs débats ne sont pas brillants au
point d'en faire étalage et moins encore de les présenter comme
critères de conduite. Ce modeste groupe est composé de sœurs et de
frères que j'ai invités parmi ceux ayant un ordinateur et un abonnement
Internet, c'est-à-dire un groupe bien loin d'être constitué des seuls
Pèlerins d'Arès "engagés" comme vous dites (la plupart de ceux-ci n'ont
ni ordinateur ni Internet). Je les ai invités à travailler avec moi sur
le sens de La Révélation d'Arès, de la pénitence,
de la moisson, du changement de l'homme et du monde,
bref, de travailler avec moi sur le sens du Fond.
C'est vous dire s'ils en ont pour un bon moment avant de se poser en
experts et d'oser montrer le bout de leur nez. Ils sont pour le moment
quelques dizaines, mais seuls entre quinze et vingt sont vraiment
actifs. Il ne faut donc pas vous exagérer l'importance de ce groupe de
travail. Ils m'aident à sortir de mon isolement stérilisant et rien que
pour ça je leur suis reconnaissant. Un jour peut-être certains de leurs
travaux vaudront-ils une publication, mais pour le moment tout est en
chantier, rien n'est abouti et beaucoup de sujet ont besoin d'être
remis et remis en chantier pendant longtemps. Par ailleurs, je n'ai
jamais donné de consigne de vote, je ne l'ai pas fait davantage pour
cette élection présidentielle que je ne l'ai fait pour d'autres
élections. Vous avez voté pour Ségolène Royal. C'est peut-être vous qui
aviez raison et nous tort. N'ayez pas de regrets.
Au passage, je
note votre allusion à l'appartenance de Ségolène Royal à la
franc-maçonnerie comme une condition péjorative. Nous Pèlerins d'Arès
aimons tous les hommes, y compris les religieux ou les francs-maçons,
même si nous ne sommes pas nous-même affiliés à une religion ou à une
franc-maçonnerie. Ce n'est sûrement pas pour cela que j'ai voté Nicolas
Sarkozy, qui d'ailleurs est peut-être franc-maçon lui aussi. |
13Mai07 58C20
Je pense que M. Sarkosy s'est imposé comme le champion de son parti, ce
qui n'est pas rien. Les Français ont élu leurs futur
président en
souhaitant le meilleur ou le moins pire pour la France.
Certains avec de vieilles idées ancrées dans les mœurs (le parti des
riches et le parti des pauvres, etc.) ou alors en étudiant leurs
programmes, le fond de leurs politiques.
Pour ma par j'ai procédé par la deuxième démarche, car l'ignorance,
comme le manque d'intelligence ou de spiritualité sont les parents de
l'erreur. Je suis parvenu à la même décision que vous, pour des
raisons
trop longues à expliquer ici, ce qui ne signifie pas que je ne me
suis
pas trompé.
Comme beaucoup je ne crois pas que la politique puisse sauver le monde,
mais la Parole de Dieu qui appelle au Bien et les hommes
qui y répondent.
Je tiens à remercier encore tout ceux qui espèrent dans la Parole du
Père révélée à Arès et tentent de la faire connaître, ce qui est
très
dur. Je devrais quitter mon isolement et me joindre à eux, s'ils
veulent de moi.
Des hommes reconnaissent comme nous la nature spirituelle de frère
Michel, mais critiquent trop sévèrement l'apparent manque de résultat
de ses frères.
Ne savez-vous pas que ce monde rejette Dieu pratiquement depuis le
commencement, que les gens veulent sa force et sa gloire pour leurs
propre compte uniquement, parce que ce monde a tué le Christ?
Ce monde est comme un désert, où il ne pleut qu' exceptionnellement,
les sources sont devenue souterraine, mais des hommes cherchent
l'eau, à nouveau.
Lorsque l'on commence à travailler pour Dieu, on à de grande
espérance
mais peut de satisfaction. Certains en rigolent encore, vous condamnent
ou ont peur. D'autres se rétractent ou semblent plonger dans un
état
bizarre! Un peu comme une cloche que l'on vient de sonner!
J'espère que ce monde aspire au bien,
mais il n'y en a qu'une partie pour le moment. Si vous en êtes,
remontez vos manches et mettez un bandeau dans vos cheveux, car ce
n'est pas une affaire de petit bras.
Aminadab. |
13Mai07 58C21
Je profite de ces élections pour m'exprimer pour la première fois sur
votre blog. J'ai embrassé la cause de La Révélation d'Arès
il y a un peu plus de douze ans, même si je me qualifie toujours de
"pèlerin d'arès en devenir", tant le chemin est long et difficile pour
arriver au niveau de ce que nous voudrions être. Vous avez déclaré
publiquement sur ce blog avoir voté pour Sarkozy au 2ème tour. C'est
votre choix, vous avez exprimé vos raisons, et je les respecte. J'ai
moi-même voté pour Royal et ce choix n'engage que moi.
Je voudrais
juste ici mettre en évidence que ce n'est pas le choix de Frère Michel,
aussi respectable soit il, qui doit déterminer celui de chacun, et je
sais que ce n'est pas son but, car même fidèle à notre idéal, nous
sommes des consciences libres, pourvu que nous respections le
cadre de La Révélation d'Arès: travailler à établir une vraie
humanité en s'efforçant de changer en bien
et inviter les autres à faire de même en toute liberté. Je souhaite
ainsi, Frère Michel, tout en vous assurant de ma loyauté et de mes
convictions dans la foi, montrer aux personnes de sensibilité de gauche
qui auraient pour nous quelque sympathie, et que votre annonce aurait
pu froisser par ce simple fait, car la période des élections crée
toujours un climat de tension, que les Pèlerins d'Arès peuvent avoir
des opinions différentes et les exprimer librement, pourvu que ce soit
dans l'amour, le respect et la recherche de la vérité.
Richard |
13Mai07 58C22
Moi, contrairement à Richard [commentaire 58C20] je n'ai pas vraiment
embrassé la cause de La Révélation d'Arès,
je ne suis qu'un sympathisant pas très courageux. Mais je voudrais lui
faire remarquer [à Richard] que le frère Michel n'a pas parlé de
Nicolas Sarkozy avant les élections, mais n'en a parlé qu'après. J'ai
remarqué qu'il [le frère Miche] n'a publié aucune entrée de blog qui
aurait pu d'une façon ou d'une autre influencer le vote de ses
lecteurs. Il n'avait donc pas l'intention de donner une consigne de
vote et chacun était tout à fait libre de voter ce qu'il
voulait. C'est beau, c'est grand, je tire mon chapeau. La
recommandation [de Richard] est donc nulle et non avenue. Après tout,
il était peut-être utile de le rappeler quand même.
Porte d'Or |
13Mai07 58C23
Comment pouvez-vous penser que Nicolas Sarkozy nuira moins à votre
mission que Ségolène Royal?
Le Ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale que monsieur
Sarkozy veut mettre en place risque fort de nuire à votre mission.
Comment pouvez-vous dire Étrangers, je vous aime avant de vous
connaître (Révélation d'Arès 25/4) et voter pour Monsieur Sarkozy
qui semble vouloir faire un lien entre immigration et identité
nationale.
Quel intérêt de voter pour un homme dont la principale ambition est
d'accéder au pouvoir suprême de l'État quand votre mission est
d'établir, un jour, un monde sans chef (Rév d'Arès 16/1)?
J'ai été surpris et déçu d'apprendre que vous aviez voté pour monsieur
Sarkozy et je me suis laissé envahir par l'idée que vous ne vous étiez
peut-être pas encore suffisamment déculturé, car voter pour un chef
et œuvrer de tout son cœur à l'avènement d'un monde sans chef
me paraît vraiment contradictoire.
Pourquoi n'avez-vous pas fait le choix de ne pas voter?
Fabrice M.
|
Réponse
:
Je respecte vos
sentiments. Pour ma part, je vous poserai une seule
question: Pourquoi ne lisez-vous pas? Si vous aviez lu attentivement
mon entrée 0058 et mes réponses aux commentaires qui précèdent vous
auriez eu les réponses aux questions que vous me posez et même beaucoup
plus que des réponses.
J'ai eu de très nombreux commentaires de
même sens que le vôtre et de même écrits par des personnes qui ne m'ont
pas lu. Publier tous ces commentaires aurait pris beaucoup de place et
aurait beaucoup ennuyé les lecteurs de ce blog, parce qu'ils disent
tous à peu près la même chose. Je publie le vôtre, parce qu'il résume à
lui seul tous les autres.
Votre commentaire ajoute, cependant, une critique que les autres ne me
font pas, celle d'estimer que je ne me suis "peut-être pas encore
suffisamment déculturé." Là, vous m'avez fait franchement rire. Merci
pour ce moment de gaîté. Je pense que vous voulez dire le contraire?
Que je me suis trop déculturé? Né dans une famille communiste en 1929,
j'ai été communiste peut-être avant que vous ne naissiez (je ne vous
connais pas, je ne connais pas votre âge, mais Fabrice n'est pas un
prénom de ma génération), et j'ai voté à gauche jusqu'à M. Jospin dont
je ne pouvais accepter qu'il maintienne l'organisme de surveillance des
"sectes" parmi lesquelles étaient rangés les Pèlerins d'Arès dont un
grand nombre, comme vous, votaient à gauche. La gauche ne sait plus où
sont ses alliés et ses soutiens. Mme Royal qui a organisé la "chasse
aux sectes" dans les écoles quand elle était ministre de l'éducation
nationale a fait du tort à nos sœurs et frères instituteurs et
professeurs, tous gens de gauche. Mme Royal est une fausse personne de
gauche, qui ne sait pas qui sont ses amis, mais c'est sûrement une
vraie politicienne. M. Sarkozy nous a fait moins de mal que M. Royal
n'en ferait probablement et, tout à son crédit, il a préconsidé l'aide
à la construction de mosquées pour nos frères immigrés musulmans; ce
que n'ont jamais fait les socialistes. N'est-ce pas une bonne façon de
dire: Étrangers, je vous aime avant de vous connaître?
Donc, pour en revenir à la déculturation, je viens de me déculturer
totalement au contraire. Ceci dit, je n'ai jamais dit que j'attendais
de M. Sarkozy la réalisation des vœux de La Révélation d'Arès.
Lisez-moi bien. Je vous en remercie d'avance. |
13Mai07 58C24
La Gauche, qui a puisé des Évangiles les vertus dont elle s'inspire
politiquement, n'apprécie pas qu'on
lui fasse concurrence.
Thierry G.
|
13Mai07 58C25
Merci pour votre intervention sur ce sujet. Pour ma part, je n’ai pas
été très emballé par cette élection politicienne, malgré l’intérêt que
j’ai porté au candidat UDF, dont la défaite m'a déçu et même accablé.
Le nouveau roi noir ne m’inspire aucune confiance, même si le
Père nous dit : Je suis la Force ; la Force est dans le
frère (ainsi que) dans l’homme mauvais » (Rév d'Arès XXVIII/5).
Que
frère Michel se soit engagé dans le sens du moindre mal pour la
mission, qui par ailleurs avait souffert de Mme Royal, dont j’avais
oublié le combat acharné contre les sectes, dont certains membres se
sont même suicidés, je fais confiance [au frère Michel]. Mon vote du
premier et second tour c’est fixé sur la paix, dont les enjeux futurs,
nous le savons, seront déterminants au sujet de l’Iran. Ce qui me fait
peur sera l’engagement de M. Sarkozy à ce sujet. À propos de l’Irak il
a dit lors de sa visite à M. Bush ceci, un ou deux mois avant les
élections (Je cite de mémoire): "J’ai honte de la France," voulant dire
que la France aurait du s’engager avec l’Amérique dans ce conflit.
L’amitié profonde de notre nouveau président avec M. Bush m’inquiète,
même si celui-ci traverse une mauvaise passe en ce moment. Une guerre
avec l’Iran sera une guerre mondiale, et de ce fait une très grande
déspiritualisation de la planète, plus grave qu’une chasse aux
sorcières. Mais M. Sarkozy dans son discours le soir de son élection a
parlé de la paix. Que croire? Je souhaite de tout cœur que mes
inquiétudes ne se réalisent pas dans l'avenir. Je souhaite que notre
mission soit exemplaire à l’avenir et donne une Lumière puissante à
toute l’humanité.
Chantal M. |
14Mai07 58C26
J'ai bien lu ce fil de commentaires ainsi que votre réponse à Fabrice
M. [commentaire 58c23]. Il me reste néanmoins des questions.
J'ai bien lu aussi la dernière phrase de l'introduction de votre entrée
#0058: "...C'est assez dire pourquoi on ne festoie pas au Ciel
aujourd'hui", qui devrait nuancer grandement le quasi scandale qu'une
lecture trop rapide des commentaires ferait passer pour la révélation
d'un "sarkozisme" de votre part. Pour moi, cette phrase "...on ne
festoie pas au Ciel aujourd'hui" fait écho aux pleurs et aux peurs
non
pas des déçus de la gauche, mais de toutes ces femmes et ces hommes
profondément engagés dans ce monde, en France, aux côté des exclus, des
spoliés, des étrangers, des sans-papiers, des immigrés, solidaires de
la population palestinienne martyre, solidaire avec les populations
d'Afrique victimes des lobbies et des politiques françaises de
domination qu'ils craignent désormais (peut-être à tort) de voir se
perpétuer, voire même s'emplifier, avec M. Sarkozy à la présidence.
Si quelque chose continue à me choquer, c'est de voir si peu de
Pèlerins d'Arès engagés aux côtés, voire en tête, de ces actions
courageuses et concrètes pour la fraternité universelle, pour l'aide
apportée au spolié contre le spoliateur (Rév d'Arès 28/10),
pour l'exemplarité et pour l'existentialisme de la foi que cela
dénoterait. N'y aurait-il pas là plutôt une façon authentique d'être
dans le monde, d'être aux côtés des épis debouts; d'établir
l'équité?
C'est pourquoi je doute encore que la participation au jeu déshonnête
du scrutin démocratique majoritaire soit — soit honnêtement — une façon
d'être dans le monde qui mérite une leçon de
prophétisme. Ne s'agit-il pas plutôt au mieux d'une expression de plus
de prudence?
Je ne suis pas suffragiste. Si je l'étais, je n'aurais pas voté non
plus pour Mme Royal pour plusieurs raisons évoquées ici et d'autres
encore, tout en regrettant quelque chose d'assez nouveau dans le
paysage politique Français et qui n'a pas encore été approfondi du
point de vue des espérances arésiennes. Il s'agit de la proposition de
la "démocratie participative", en ce qu'elle consiste idéalement à
convier les administrés dans les "conseils", de décider en présence des
personnes concernées. Mais, la proposition de Mme Royal n'a pas
satisfait les libertaires au point de les amener à voter pour elle,
dans la mesure où sa conception de la démocratie participative se
limitait à faire appel à la participation de structures intermédiaires
(syndicats, etc.) qui en France ne sont jamais l'expression du conseil
des assemblées de base, mais des appareils prétendant les représenter
et qui se substituent à elles. Pourtant, un pas dans une direction
nouvelle de l'exercice de la politique a été esquissé, qui mériterait,
peut-être même ici (voire surtout ici), mieux que le silence.
De l'autre côté, personnellement, si je me sens mal à l'aise à la
lecture de ce fil de commentaires, c'est peut-être de croire comprendre
qu'un "concile virtuel" de plus de 80 pèlerins d'Arès n'aurait pas eu
en son sein une seule voix... (la voix de quelqu'un qui aurait été sur
le terrain pour le vivre auprès des collectifs citoyens de vigilance,
ou bien la voix de quelqu'un d'origine immigrée suffisamment en
confiance pour l'exprimer...) une seule voix à même de faire entendre
qu'une évolution très inquiétante touche la façon de gérer la police et
la justice dans notre pays depuis plusieurs années, une voix à même de
dire qu'un racisme pour moi inouï (je n'ai pas vécu la période
d'antisémitisme de la guerre) s'exprime désormais ouvertement dans nos
rues, nos magasins, nos administrations (mais cela, quel Pèlerin
d'Arès, Français, blanc, peut-être encore pétri d'une mentalité
coloniale non déconstruite, le ressent-t-il à sa juste mesure?), une
voix à même de déclarer qu'un arsenal de lois et de politiques relevant
de l'accroissement du contrôle social touche beaucoup de secteurs de la
société civile, bien au-delà des lois et dispositions anti-sectes qui
sont toujours en vigueur et réactivables à tout moment. Pour celles et
ceux, Pèlerins d'Arès ou non, qui sont attentif à cette évolution et
aux malheurs qui frappent d'autres frères humains en France, la
préoccupation d'un prophète
et de son entourage pour la "seule perspective de la moindre
nuisance...[pour notre] mission spirituelle", laisse penser, au mieux à
une forme de myopie due à un manque de diversité. La gauche
n'aurait-elle pas été un meilleur barrage à la logique sécuritaire qui
submerge tout le monde occidental (surtout de droite) depuis le 11
septembre 2001? [Il ne s'est donc pas trouvé dans ce "concile virtuel"
de Pèlerins d'Arès une seule voix pour dire que] finalement c'est un
moindre mal, même pour des Pèlerins d'Arès menacés d'être une secte*.
Je pose la question sans avoir la réponse.
Fallait-il, frère Michel,
laisser limiter à ce point l'aire et les enjeux de la réflexion
collective, placer la barre de la prudence ou de l'espérance aussi bas,
alors que les défis à relever — y compris de solidarités concrètes et
multiples entre gens agissants de tous horizons — pour faire face aux
exigences de l'époque n'ont jamais été aussi élevés?
Pascal B.
Nota* : Les Pèlerins d'Arès sont à mon sens menacés comme "secte" avant
tout parce qu'assez imprudents en 30 ans pour s'être laissé définir
comme identitaires ou suivistes. Il ne me m'a jamais semblé qu'il soit
d'usage pour l'aigle ou le faucon de former
troupeau, ni pour les assemblées de Dieu d'être des assemblées
de Mikal. |
Réponse
:
Le mouvement des
Pèlerins
d'Arès ne fait pas de politique, je ne fais pas de politique. Pour
cette raison votre commentaire m'oblige à la réserve sur les points où
il est à l'évidence très orienté politiquement, en l'occurence dans le
sens libertaire, en dépit d'échappées vers un horizon moins
politiquement marqué, notamment au début.
Cette pensée libertaire, de toute façon, je la respecte d'autant plus
facilement que le fond de La Révélation d'Arès
est libertaire et anarchiste, mais elle ne l'est pas politiquement
parlant, elle ne l'est pas dans les termes que vous utilisez. C'est
spirituellement qu'elle est libertaire et anarchiste, c'est-à-dire
vis-à-vis de tous les pouvoirs qui existent depuis toujours, qu'ils
soient religieux, institutionnels, idéologiques ou philosophiques, pour
peser sur les cœurs et les âmes — À qui me demande: "Que
sont, en deux mots, les Pèlerins d'Arès?" est-ce que je ne
réponds pas: "Une anarchie de pénitents"?
Vous
parlez de "démocratie participative," qui est un concept politique,
qu'il ne m'appartient pas de discuter, parce que, comme je l'ai bien
écrit dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas," l'Auteur de La
Révélation d'Arès,
le Créateur, ne définit aucune structure politique pour la société ou
les sociétés dans laquelle ou dans lesquelles il nous invite à changer
le monde. L'important est que ce monde changé, quelles
que soient ses façons de fonctionner, soit d'amour, de
pardon, de paix et aussi de de liberté et
intelligence spirituelles.
Si je me suis intéressé à M. Bayrou, et d'ailleurs d'une certaine façon
aussi à Mme Royal (rappelez-vous leur débat à la télévision), c'est
pour leur projet de pluralisme représentatif, qui manque terriblement
et qui, notamment, permettraient peut-être à la pensée des Pèlerins
d'Arès d'être exprimée auprès des législateurs directement ou
indirectement. Mme Royal ayant pris contre les "sectes", quand elle
était ministre de l'éducation nationale, des mesures unilatérales,
qu'on peut qualifier de dictatoriales, je l'ai sentie artificielle sur
ce point-là comme sur quelques autres. Par contre, M. Bayrou m'a paru
plus solidement réfléchi sur ce point-là. C'est, politiquement parlant,
la seule considération que j'ai tournée dans ma tête et dans un seul
but: Soulager les Pèlerins d'Arès de l'opprobre que des organismes
publics et les associations qu'ils subventionnent ont tenté de faire
peser sur eux, heureusement sans y parvenir, mais en freinant quand
même leur mission déjà difficile par elle-même.
Vous m'avez fait sourire en parlant de "concile virtuel." Il n'existe
autour de moi aucun concile, c.-à-d. aucun chapitre statuant au nom de l'assemblée.
Souffrant beaucoup de ma solitude prophétique, notamment de mon
éloignement de l'assemblée depuis
que quelques maux de santé m'affectent, j'ai eu l'idée de demander à
quelques s҄urs et frères, que je connais bien et qui sont très engagés
dans la mission, et qui ont aussi un ordinateur et un abonnement
internet, de travailler avec moi. Ils le font tant bien que mal, selon
leurs moyens propres, sur des questions et des idées relevant de la
foi. Ils m'apportent ainsi les lumières de leurs cœurs et des
informations du dehors que je n'ai pas le temps de chercher. Ce groupe
de travail ne prétend nullement former une élite et avoir autorité sur l'assemblée.
C'est un groupe de travail improvisé et privé — ce qui est d'ailleurs
expressément spécifié dans son titre — qui ne s'impose même pas à
lui-même d'appliquer les idées que ses échanges dégagent. Par exemple,
il a pu y avoir dans ce groupe certains pour voter Royal autant que
pour voter Sarkozy ou pour s'abstenir ou voter blanc. Il vous
appartient tout autant qu'à moi de former un autre groupe de travail
privé, d'ailleurs, et vous n'aurez pas plus l'idée de l'appeler
"concile", même "virtuel," que je n'en aurais l'idée. |
14Mai07 58C27
Il va falloir changer de cap, frère Michel. Sinon, vous risquez de
provoquer des départs nombreux de la grande famille Pèlerins d'Arès.
[...] La Révélation d'Arès
préconise clairement une politique progressiste de type socialiste, pas
de type fasciste (Sarkozy est une fasciste à la Mussolini qui était
aussi un progressiste). Vous avez vous-même applaudi à plusieurs
reprises au socialisme de La Révélation d'Arès. Je me
souviens entre autres de vos articles dans Le Pèlerin d'Arès
sur la victoire de François Mitterrand en 1981 et de l'union de la
gauche ou sur Don Elder Camara, cardinal-archevêque de Recife qui
dénonçait "les conditions infra-humaines" des bidonvilles brésiliens.
Ce serait quand même inattendu, et triste, qu'un éclatement se produise
non pour des raisons de foi ou de leadership de la foi, mais pour des
raisons politiques. Qu'est-ce que La Révélation d'Arès nous
envoie faire? Changer le monde. Vous avez toujours dit
vous-même que le verset 28/7 était "le pivot" idéologique de La
Révélation d'Arès.
Voter
pour Sarkozy, c'est comme voter pour le mal, le démon. Je ne dis pas
que Ségolène Royal est la statue du socialisme. C'est seulement une
bourgeoise intelligente, mais vicieuse, qui s'encanaille dans des idées
rouges, qui s'enveloppe dans un drapeau rouge qui ne lui convient pas.
D'ailleurs j'ai moi-même voté Laguiller (j'ai hésité sur Bezancenot) au
premier tout et au deuxième tour je me suis abstenu (ma femme R. a voté
blanc). Même au premier tour voter Bayrou, c'était voter pour la
réaction, pour un autre diable qui dispute l'enfer à Sarkozy. Moi, je
ne veux pas de l'enfer de la droite et mon fils M., que vous avez bien
connu gamin, est actuellement condamné comme émeutier et incendiaire de
voitures. Je ne veux pas dire que c'est vous qui en avez fait un
révolutionnaire, non, mais je veux dire que vous m'aviez réconcilié
avec Dieu et maintenant c'est vous le traitre parmi nous, celui qui
entre en doute (Rév d'Arès 37/9). Incroyable. [...]
Philippe V. |
Réponse
:
Il y a longtemps que je
n'entends plus parler de vous. Je croyais même que vous étiez parti
poursuivre un autre idéal, autre que celui de La Révélation d'Arès.
Voilà que vous ressurgissez pour me dire que vous allez, cette fois, me
quitter réellement pour des raisons politiques. Vous faites ce que vous
voulez. Ma conduite n'a jamais été guidée par la peur de perdre ou de
gagner des adeptes. Elle a été guidée par la nécessité de m'adapter
sans cesse à la Grande Pensée de La Révélation d'Arès.
Je
suis absolument désolé pour votre fils, mais en effet — je vous sais
gré de le dire — je n'ai jamais préconisé la violence, j'ai préconisé
au contraire une "insurgeance" pacifique, évangélique. Je n'ai pas
davantage donné de consignes d'attitude politique ou de vote. Il n'y a
donc aucune raison d'abandonner vos espérances mises dans La
Révélation d'Arès
parce que j'ai voté Sarkozy, afin de placer notre mission sous une
moindre nuisance comme ce blog et ses commentaires l'expliquent
clairement.
Ceci étant, je vous vois à tel point désorienté que —
juste le temps de ces quelques lignes — je vais m'aventurer sur le
terrain politique pour vous montrer pourquoi, à mon sens, vous avez
gardé un concept complètement démodé, dépassé, de la Gauche et que vous
vous trompez. Je crois que ce qui a marqué cette élection
présidentielle, c'est indiscutablement un changement profond du paysage
politique de la France. C'est de cela dont je comprendrais que vous
soyez décontenancé, mais pas du fait que j'aie voté Bayrou et Sarkozy
afin d'ouvrir devant notre mission une voie pratique moins difficile
sans que ce soit une "trahison" des idées qu'elle propage.
Vous
vous exprimez encore en termes de guerre civile. En vous lisant je
crois encore entendre les anarchistes et communistes espagnols refugiés
de la guerre d'Espagne dans les années 30, que mon père recevait à la
maison et que nous, enfants compris, écoutions dévider leurs slogans
autant que leurs malheurs. Cet esprit de guerre civile, qui a longtemps
dominé le bipartisme en France, a pour la première fois en 2007
ouvertement disparu dans ce pays, sauf dans les petits groupes comme
celui pour lequel vous avez voté... Imaginez le Parti Communiste, que
j'ai connu avec 25% des suffrages, aujourd'hui avec moins de 2%!
Pourquoi, me demandent certain? Je réponds: Parce que ce qu'il y avait
à obtenir pour le peuple a été obtenu pendant le XXe siècle et que,
simplement, le Parti Communiste a rempli son rôle et n'a plus de raison
d'être, sinon devenir une sorte de religion avec toutes ses nostalgies
et ses rêves, rien de plus. Ces nostalgies et rêves, je les ai moi-même
conservés longtemps, trop longtemps. C'est fini. Je crois au
communisme, mais à la seule condition qu'il prévale évangéliquement,
spirituellement, et surtout pas politiquement! On n'en est pas là pour
le moment, loin de là. Vous, vous retardez, frère Philippe! Il faut
maintenant aller au-delà, faire d'autres conquêtes, notamment sur le
terrain des libertés, et c'est ce à quoi je m'intéresse pour ma
mission. De même, La Révélation d'Arès
n'a plus rien à faire avec les projets religieux d'autrefois. C'est en
cela que François Bayrou est tout à fait moderne, plus moderne que
Nicolas Sarkozy et, naturellement, que Ségolène Royal qui, la pauvre,
se traîne avec des idées surannées qu'elle a tenté de replâtrer sans
succès. Je crois d'ailleurs que les électeurs de M. Sarkozy comme ceux
de Mme Royal ont voté pour eux sans illusions. Cette fois-ci, le neuf
était du côté de l'électorat, pas du côté des candidats.
En donnant
ma voix à Sarkozy, je n'ai pas donné ma voix à un homme très moderne —
mais quand même pas à Mussolini —. Sarkozy aussi évolue dans le
bipartisme, ne serait-ce que le bipartisme de ses propres pensées
ressemblant un peu au bipartisme d'un western, où les bons et les
méchants sont désignés dès le début du film. Par là je vois bien les
limites de l'homme. Mais M Sarkozy a quand même été capable de citer
Jean Jaurès, qui fait partie du martyrologe de la Gauche, alors que Mme
Royal n'a pas cité une seule fois... mettons... Gandhi ou Luther King.
À ces petites choses on voyait bien de qui pouvait peut-être venir une
évolution heureuse pour les libertés. La liberté de notre mission est
la seule chose qui m'a personnellement intéressé cette fois-ci, parce
que la politique, quant à elle, est l'objet de toutes mes méfiances et
prudences. Mon frère Philippe, vous me semblez en être encore à Marx et
à Proudhon, pour ne pas dire Lénine ou Trotzky, mais, même si je crois
les pensées de ces hommes méritent toujours notre attention, je les
vois aujourd'hui dénuées de dynamique civilisatrice. Ils sont derrière
nous. La dynamique civilisatrice suprême aujourd'hui a surgi par La
Révélation d'Arès
et c'est à nous Pèlerins d'Arès de le faire comprendre au monde. Dans
ce sens, je crois que votre place reste parmi nous toujours, mon frère.
|
14Mai07 58C28
En vous voyant attaqué par plusieurs des nôtres je veux vous donner mon
soutien et mon admiration pour le courage avec lequel vous faites
paraître leurs commentaires et répondez avec bonté et patience. Nos
temps ne nous ont pas habitués à autant de patience. Je ne comprends
pas ces frères hostiles à la position que vous avez prise dans le but
unique, que vous n'avez pas arrêté de préciser, de protéger la mission.
C'est tellement logique! À quoi servons-nous si nous ne pouvons pas
travailler à la moisson sans être tracassés. Vous l'avez
toujours dit: La pénitence personnelle ne sert presque à rien
si elle n'est pas accompagnée de la moisson d'autres pénitents.
Vous le dites autrement aussi: Personne ne se
sauve sans essayer de sauver d'autres hommes.
Ma mère m'a raconté qu'au début [dans les années 70 et 80] vous étiez
inquiet parce que beaucoup de pèlerins venaient [à Arès] avec leurs
croyances personnelles, pas avec les idées de La Révélation d'Arès,
et vous disiez que c'était "l'auberge espagnole où chacun arrivait avec
son panier-repas." Peu à peu vous avez rendu les choses plus claires et
ceux qui ont compris que La Révélation d'Arès ne collait pas
à leurs croyances personnelles ont disparu ou se sont vraiment
convertis. Ne pensez-vous pas que c'est la même chose pour les idées
politiques? On voit que beaucoup n'ont collé à La Révélation d'Arès
que parce qu'elle correspondait à leurs idées politiques. En tout cas,
ils le croyaient. Maintenant ils découvrent qu'il faudrait le
contraire, [il faudrait] adapter les bonnes idées politiques à La
Révélation d'Arès et ils résistent, ils veulent remettre cette Révélation
en question. Pour eux Dieu ne peut que penser comme Arlette Laguiller
ou Olivier Besancenot, sinon vous n'êtes pas son prophète.
Tout
compte fait, vous avez bien fait de publier #0058 à propos de M.
Sarkozy. D'un côté vous allez perdre du monde, mais d'un autre vous
allez attirer l'attention, je crois.
Jean-Michel L. |
14Mai07 58C29
Comme le Jean-Michel du commentaire précédent [58C28] j'admire votre
placidité. On y sent une totale absence d'ambition personnelle et, en
conséquence, dans l'adversité (c'est le cas dans cette période
politique) une façon haute,mais bienveillante,de survoler le sujet sans
humilier personne. C'est, je le discerne, la marque du prophète,
de son authenticité. Je ne vous ai jamais rencontré, parce que je ne
suis jamais allé à Arès ni aux conférence que pouviez donner ailleurs,
sauf à celle que vous avez donnée à Rennes en 1988. Mais j'ai lu tous
vos écrits. J'ai évidemment lu et relu La Révélation d'Arès
qui est mon livre de chevet. Pas ma bible, mais plus que ma bible,
parce que la bible est un recueil d'écrits hétérogènes qui ne parlent
pas, manquant de personnalité. La Parole d'Arès parle; c'est la même Voix
d'un bout à l'autre. Mais vous, son témoin, vous avez une autre façon
de parler, qui parle aussi, mais dans une autre style, avec un autre
accent. La complémentarité entre la Parole et la parole, pour
apposer ces deux mots (Rév d'Arès 14/5 et XXXI/10), m'a
éclairé sur les rapports entre Dieu et le prophétisme.
Dans ceux qui ici vous reprochent d'avoir voté Nicolas Sarkozy,
carrément ou à demi-mot, je retrouve les avatars des trois ou quatre
Pèlerins d'Arès que j'ai rencontrés, qui m'ont semblé ne pas comprendre
votre personne. On sent bien en vous un homme dénué d'ambition
personnelle, mais on comprend aussi, en approchant vos compagnons,
pourquoi vous, qui êtes par nature enclin à pousser les autres et à
vous effacer, n'avez poussé aucun d'entre eux. Ils sont inachevés,
doués mais désespérément amateurs, alors qu'être prophète
s'apprend. C'est une manie des gens de notre époque de croire tout
savoir et tout faire avant d'avoir appris. De là ce vide qu'on sent
autour de vous. Mais pouviez-vous créer un institut? C'était peut-être
un peu l'idée de ce que vous appelez par ci par là "Maison des
Faucons." Dans des circonstances comme celles de cette élection
présidentielle, où vous espérez sortir votre mission de la persécution
larvée qu'elle subit — c'est la malédiction sur les "sectes" jetée par
M.Juppé en 1996, qui semble, malencontreusement, devoir revenir aux
affaires — on sent bien que quelque chose manque à l'édifice moral et
spirituel de votre assemblée. Alors, comme disait Joubert,
avec gentillesse comme vous, vous "regardez vos amis de profil, parce
qu'ils sont borgnes," de peur de les gêner. C'est en tout cas
perceptible à l'observateur dépassionné que je suis.
Je vous console pour la désapprobation de vos frères qui
croient que les idées généreuse sont seules à gauche. L'amour
est de partout et à tout le monde. C'est évident pour tout homme de
qualité. Cette élection présidentielle est peu de chose. Le président
élu passera et d'autres après lui passeront, mais La Révélation
d'Arès ne passera pas. Vous le savez, vous qui avez rencontré Dieu.
L. P. |
15Mai07 58C30
Je fais réponse au commentaire 58C15 du 12 Mai. J'ai vraiment apprécié ce que vous
avez écrit avec beaucoup de justesse.
Dans ce que vous dites, hélas, il y a sûrement beaucoup de vrai. En
tant que Pèlerin d'Arès je ne me sens pas très fier de ne pas avoir
contribué à faire connaître davantage le frère Michel et son enseignement.
Je suis très sensible à votre clarté de vue. Comment en si peu de temps
avez-vous discerné la hauteur de vue du prophète en lisant
seulement quelques pages de son blog?
J’ai conscience de toute la richesse que nous avons reçue pendant
toutes les années que le prophète nous a enseignés avec
patience
et modestie, comme vous dites, pas seulement sur son blog mais aussi
dans des ouvrages qu’il a écrits, qui s’intitulent "Le Pèlerins d’Arès"
[qu'ils soient magazine ou livres] et qui sont d’une richesse
spirituelle inestimable. J’espère que vous aurez l’occasion de
les
lire et que vous nous aiderez à votre tour à faire connaître le prophète
Mikal et son enseignement ainsi que La Révélation d’Arès,
cette Parole du Créateur à laquelle nous devons tout.
Mais, comme vous le faites si justement remarqué, il n’est pas si
facile d’oser sortir des comportements corrects et d’avoir les moyens
médiatiques de diffuser un enseignement insurgent dans
un monde qui pourtant se plaint, mais refuse les idées qui le remettent
trop en question.
Je ne sais comment vous avez trouvé le blog du frère Michel, mais s’il
peut avoir une telle influence, il serait judicieux de le faire
connaître en dehors du cercle fermé des seuls Pèlerins d’Arès, avec intelligence
spirituelle néanmoins.
D. K. |
15Mai07 58C31
La politique est une domination démesurée de l'homme par l'homme qui,
aveugle, ne perçoit plus la simple vie chez son prochain, [la vie
comme] vraie source de richesse par sa diversité, ses forces
complémentaires et affinitaires.
En dominant son frère, l'homme ne le connaît plus et ne se connaît plus
lui-même. Pourtant, créé pour la Lumière, il n'a de cesse de la
chercher même au travers de cet échafaudage*
d'idées artificielles que
sont la politique et la religion. Jusqu'où refusera-til encore l'alliance
avec le Ciel (Rév d'Arès 23/2)? Lorsqu'il
sentira au travers de sa prison mentale les prémices de la Liberté, il
redécouvrira sa véritable faim, celle du Bien.
Comment la mission d'Arès pourra-t-elle faire sentir la
liberté, si
elle est continuellement et exagéremment entravée par les filets
des
règlements lancés par les chasseurs de sorcières? Ségolène Royal avait
commencé sa battue, il était sage de ne pas lui procurer les moyens de
généraliser sa traque. Nicolas Sarkozy, politicien également, semble
avoir d'autres lièvres à lever. C'est simplement en posant mon
œil au loin, que j'ai déposé mon bulletin de vote, consciente que
la mission devra sans cesse gagner en courage pour faire face
aux entraves que lui posera tout système politique jusqu'à
ce que la politique disparaisse irréversiblement.
Annie L.-J.
Nota *: Il ne s'agit probablement pas, pour la
commentatrice, de l'échafaudage dans La Révélation
d'Arès (17/4, 18/1) |
15Mai07 58C32
Hello! Bon, eh bien! il va falloir que je fasse attention à ce que
j'écris maintenant. Déjà que j'ai voté Sarkozy!
Je reconnais que mon propos sur les "petits bras" était une image
plutôt mal choisie, mais utilisée pour souligner le côté courageux des
frères et sœurs, bien sûr, car j'ai une très haute image des femmes qui
sont souvent plus spirituelles que les hommes, qui eux ont
vraiment
besoin de s'élever (comme moi).
Là on se rend bien compte que la politique divise!
Je ne connais personne sur ce blog, que j'ai plaisir à lire
habituellement, mais beaucoup pensent que l'on est pas à
la hauteur...
C'est peut être vrai. Nous devrions, me semble t'il, nous recentrer sur
la spiritualité, parce sinon ce n'est pas quatre générations
qu'il faudra! C'est beaucoup plus, ou bien c'est aucune [génération],
parce nous n'arriverons pas jusque là.
Je suis désolé cependant si mon vote a choqué quelqu'un, mais quel
qu'ait été mon vote, il aurait choqué l'équivalent de la moitié de la
France.
Je me demande ce qui est le plus important pour mes frères, la vie
politique ou la vie spirituelle?
En général, je suis très prudent dans mes propos sur La Révélation
d'Arès et frère Michel, pour ne pas risquer de faire plus de mal
que de bien.
Pour vous Frère Michel, vaut il mieux en parler coûte que coûte, ou
d'abord essayer d'évoluer en grandeur?
Aminadab
|
Réponse
:
D'abord La
Révélation d'Arès ne dit pas que quatre générations
suffiront. Elle dit bien, comme vous (vous avez une intuition
puissante!), que quatre generations ne suffiront pas (24/2).
Vous ne vous êtes pas trompé.
Ensuite, en réponse à votre question: "Vaut il mieux parler coûte que
coûte [de La Révélation d'Arès
et de son témoin] ou d'abord essayer d'évoluer en grandeur?" je
rappelle que je ne vous connais pas, sinon comme pseudonyme au bas de
quelques commentaires, et donc je ne sais pas si vous avez la qualité
d'homme qui vous permet tout à la fois de parler de l'Événement d'Arès
et de son témoin et de grandir par la pénitence ou s'il vaut
mieux que vous "évoluiez en grandeur" avant d'en parler sans être pris
pour un gobeur de bobards. Pour ma part, en 1974, j'ai commencé tout de
suite à en parler, avant même de commencer à "évoluer en grandeur", et
je pense que j'ai eu raison. Une vie d'homme est tellement courte, il
ne faut pas perdre trop de temps. Mais, je le répète, cela dépend
beaucoup de la personne, de sa façon de présenter les choses. Cela a
fait l'objet de nombreuses et interminables discussions entre les
Pèlerins d'Arès depuis 33 ans. Si vous en parlez à des frères et sœurs
chevronnés, vous aurez des conseils plus variés et peut-être mieux
adaptés à votre personnalité. |
15Mai07 58C33
Quel vent dans cette entrée sur le roi noir et dans ses
commentaires! Ça décoiffe et je me sens borgne sous le regard de votre
œil de faucon!
Je plaisante mais, c'est vrai que ça décoiffe et j'en
suis profondément heureux. Je tenais à vous le dire.
Je saisis aussi la plume pour vous apporter une information concernant
le commentaire suivant:
"12Mai07 58C16
"Je viens de parcourir quelques forums de discussion entre les
"partisans" de La Révelation d'Arès et ses détracteurs. Le résultat est
consternant! Consternant des deux côtés!..."
Ma conviction est qu'il s'agit des traces rémanentes de discussions,
qui eurent lieu entre l'automne 2005 et le printemps 2006, sur des
forums entre Eric S. (+ Jean-Sylvain D.) et Roger C. (parfois
accompagné d'Arnaud Z., plus discret et plus modéré). Je suis convaincu
que l'auteur du commentaire fait référence à ces innombrables
polémiques qui restent affichées sur le net au vu et au su de tout le
monde. Ce n'est qu'une conviction personnelle mais, comme j'ai beaucoup
suivi tout ça en son temps, je ne crois pas me tromper.
En tout cas, je suis heureux des apports constructifs de vos
commentateurs en tous genres, et je veux en être. Nous avons à travers
vous un lien inespéré avec la Source de la Vie.
Nous devrions vous relier au monde mieux que nous le faisons, mais vous
nous y aider. Je vous saurai gré toujours de ce que vous faites. Béni
soit le prophète!
À vos côtés, quotidiennement, dans la parole
du moissonneure au champ du monde,
Bernlouby
|
15Mai07 58C34
Que de polémiques sur la politique! D'ailleurs, c'est une de ses
principales composantes. Elle dévoile là toute sa splendeur, si j'ose
dire:
Faire que des gens de bonne volonté ayant un but sincèrement
désintéressé, qui est de vivre le plus simplement possible avec ses
contemporains, voulant tous que le monde change et soit meilleur, se
trouvent entrainés par une vague de sentiments qui expriment souvent la
crainte de l'avenir, crainte pas souvent justifiées, mais
compréhensibles.
Mais personne ne peut prévoir en réalité ce que sera l'avenir. Les
choses s'entremêlent mutuellement sans que personne en particulier ne
puisse maitriser le cours des choses. Cette vague de sentiments et
d'émotions entraine vers des rêveries (ou des cauchemars) futuristes
qui finissent par faire perdre le seul temps dans lequel il faut vivre:
le présent.
Vivre pleinement le présent en toute conscience est une grâce donné par
le Créateur à l'être humain. Le passé est révolu, et l'avenir se
construira par ce que les hommes et les femmes y mettront.
De plus, n'oublions pas que, dans la plupart des cas, nous ne
connaitrons jamais les personnalités politiques autrement que par le
prisme déformé des médias, et réciproquement ces mêmes personnalités ne
nous connaitrons jamais autrement que par les chiffres et les sondages.
Donc, pourquoi se comporter comme s'ils étaient proche de nous, comme
si on avait une complicité cachée avec eux? Les médias ne font que
relier, bien souvent, les dirigeants entre eux et non le peuple avec
ses dirigeants.
La plupart de ces personnes vivent dans un monde autre que le nôtre, un
monde dur ou tous les coups sont permis, on le sait, mais je ne sais
quel travers nous amène à cette curiosité bizarre qui est de nous
projeter dans leur monde... Une certaine compassion, une curiosité?
Peut-être. Ou bien de faux espoirs et un égo mal plaçé? Là, c'est plus
dommageable.
Mais, je pense que ce n'est pas le monde dont rêvent les sympathisants
et les Pélerins d'Arès engagés dans le mouvement Arésien, ce n'est pas
le monde des chiffres et de l'impersonnalité... et de la pensée unique.
Les politiques? Plus soucieux de leur image dans la majorité que du
bien-être du monde, et surfant sur la vague des divisions! Quels
bienfaits pourrait-on en tirer?. Les personnes changent, mais le fond
du problème reste, et ce problème, celui du pouvoir est que, sans
exceptions, il aura toujours besoin de diviser pour régner.
Le seul espoir réel pour la politique est que son pouvoir lui soit,
petit à petit, retiré et qu'elle arrive à ne plus régner en maitre,
mais à servir, dans le sens le plus noble du mot, au bien de tous. Le
politique, alors, laissera son sceptre et suivra la seule
voie qui le sauvera de son orgueil à dominer la terre, ayant
acquis ce qui lui fait le plus défaut: l'humilité.
Ça se fera lentement, mais sûrement. C'est ce qui a vraiment commençé à
poindre, et le point ou je suis d'accord avec vous, frère Michel, est
que des politiques ont commencer à réaliser ceci. M. Bayrou en est
l'exemple le plus parlant.
Ils commencent à s'ouvrir à l'autre camp, leur "éternel rival."
Bon
gré, mal gré, ils le font, et c'est tout le mal que je souhaite à notre
"nouveau roi noir", qui sera un peu moins roi par la force
des choses. Cela sera un vrai changement, je pense.
Olivier G.
|
Réponse
:
Merci d'être d'accord
sur un point avec moi. Pour ma part, je
ne crois pas que les politiques changeront de la façon que vous dites.
Cette façon n'est guère qu'un changement de stratégie ou de tactique.
Ce n'est pas un changement sur le fond. Le changement sur
fond, selon ma foi, est que les politiques ne changeront qu'en changeant
leur vie pour la Vie spirituelle, comme le dit La
Révélation d'Arès. |
15Mai07 58C35
Les nombreux commentaires de cette entrée m'ont beaucoup appris et
beaucoup intéressé et montrent que votre enseignement
trouve un support solide dans ce blog que je lis attentivement.
Mon choix d'électeur a été différent du vôtre. À chaque échéance,
j'hésite et réfléchis sous l'angle de la réduction de la nuisance
potentielle que représente le pouvoir politique pour la société en
général et le travail de la mission en particulier.
J'hésite d'abord à aller voter, car en votant pour l'un ou l'autre
candidat j'accepte implicitement le mythe de la démocratie
représentative, je donne un prétexte aux élus pour clamer que
grâce à
"l'onction" du suffrage universel (notons la référence à l'origine
religieuse du pouvoir), ils peuvent maintenant me représenter. La magie
de "l'onction" les transformerait en "gouvernants" et l'électeur,
théoriquement souverain, deviendrait un "gouverné". Or je
n'accepte pas
qu'on détourne le gouvernement du peuple que Dieu a laissé à tous
(Rév d'Arès 27/5).
J'accepte seulement que nous choisissions et payons des élus pour
faire
un travail spécifique dont il doivent rendre compte. Une
participation
très faible est déstabilisante pour le système politique et l'obligera
à changer tôt ou tard. Je respecte donc ceux qui ne votent pas, mais
rejette ce choix car ce refus est en général mal compris, comme de la
paresse ou de l'indifférence, ce qui est probablement vrai la plupart
du temps.
J'hésite ensuite à voter blanc, vote qui me semble
exprimer qu'aucun des candidats ce convient à l'électeur, mais qui peut
aussi laisser supposer qu'on considère comme à peu près
équivalents les
candidats en présence. Or je n'oublie pas qu'Hitler est venu au
pouvoir porté par un soutien électoral minoritaire mais
significatif,
et il y a toujours des candidats plus dangereux que d'autres. Je
respecte ceux qui votent blanc, mais je n'ai jamais encore voté blanc.
Mon choix se porte habituellement sur un candidat marginal, c'est
une
manière de minimiser le soutien aux grands candidats, et sur le moins
éloigné de nos espérances. Pour cette élection, mon choix s'est porté
sur Bayrou qui restait un outsider, mais dont la personnalité, le
programme et les propos m'ont inspiré confiance, ce qui
est fort rare.
Pour une fois, mon vote avait valeur de soutien.
Au deuxième tour, je cherche à éviter avant tout la
concentration des
pouvoirs et une trop grande légitimité du futur élu. J'ai donc choisi
Royal, d'une part parce qu'elle me semblait avoir très peu de chances
de l'emporter, ceci permettait donc de réduire l'avance de son
concurrent Sarkozy, et d'autre part parce qu'au cas où elle l'aurait
emporté, je vois mal comment son camp emporterait les législatives. Il
me parait essentiel de favoriser la concurrence entre les pouvoirs, et
le système institutionnel français permet la cohabitation entre un
président et un premier ministre de deux camps différents, ceci est une
très bonnne chose car le pouvoir législatif y est trop faible et le
pouvoir judiciaire trop peu indépendant.
Bien évidemment, mon choix intègre des préférences personnelles en
fonction des grands thèmes de la liberté individuelle, de la justice
sociale, de l'efficacité économique..., mais il cherche avant tout à
privilégier l'affaiblissement à long terme du pouvoir politique par la
division entre pouvoirs et par la réduction de leur légitimité
électorale.
Comme vous, je pense que la prochaine élection législative sera
déterminante, bien plus qu'aux autres élections, et je caresse l'espoir
que malgré ce système très réducteur du scrutin uninominal à deux
tours, nous commencerons à sortir de ce clivage partisan et de ce
dénigrement permanent de l'autre.
Antoine B. |
15Mai07 58C36
Je me doutais bien que votre nouvelle entrée 0058 "un nouveau roi
noir a Paris" ferait couler de l’encre.
Cette élection a été suivie très fébrilement par la presse et les
médias anglais. Elle n’a pas etonné par son resultat, puisque celui-ci
etait deja connu d’avance, par la forme même des protagonistes en lice.
Cela nous ramène invariablement au fait que la politique s’autogère
avec ou sans notre participation et notre seule liberté de manœuvre est
celle qui ne nous asservit pas, c’est a dire notre foi dans le
Bien, que nous activons jour après jour à travers notre pénitence
et notre moisson.
Réveillez-vous, mes frères et sœurs! Nous ne sommes pas là pour
débattre ou argumenter sur les choix du frère aîné, quels
qu’ils soient, mais pour former la pieuse gente (Rév
d'Arès XLV/12-13) qui convaincra le monde d’apprendre à écouter la
Parole du Père et à retrouver le bonheur.
Le vrai débat est celui que nous faisons aujourd’hui et maintenant avec
nous-mêmes pour nous recréer.
Bien aime frere aîne, unie a vous dans l’effort d’accomplissement,
dans la Joie du Père,
Katia G., UK |
15Mai07 58C37
Bernlouby, auteur du commentaire 58C33, n'a pas fourni l'URL ou les
URLs des sites où l'on peut trouver ces forums, dont avait parlé
Olivier G. du commentaire 58C16. Je suis toujours curieux de connaître
l'opinion des adversaires de La Révélation d'Arès
et/ou de son témoin, le soi-disant frère Michel, dont le nom, je crois,
est simplement Michel Potay, si ce dernier n'est pas déjà un
pseudonyme, un nom de plume. On m'a dit que Michel Potay était le nom
de son père, mort pendant la 2e Guerre Mondiale, mais que lui
s'appelait en réalité Bénard, qui d'ailleurs était bien le nom de sa
mère qui vivait à Arès. Ce sont des gens d'Arès qui m'en ont informé.
Ils m'ont aussi appris que cet homme (le soi-disant frère Michel) avait
fait une fortune avec son bouquin, La Révélation d'Arès, et
les dons mirifiques de ses admirateurs et qu'il était notamment
propriétaire de plusieurs lotissements de villas dans les environs du
Bassin d'Arcachon, dont il a tiré d'énormes bénéfices immobiliers et
des revenus des locations. Le Pèlerinage lui permet notamment de louer
à prix d'or certaines de ces villas à des pèlerins qui paient rubis sur
l'ongle. Il aurait aussi réalisé en Amérique, notamment dans la région
de Boston, des investissements immobiliers considérables et fait des
bénéfices en conséquence. À Arès on m'a dit que c'est un homme
d'affaires très discret mais très avisé, qui fait argent de tout,
partout. C'est pourquoi je serais heureux de connaître ce que disent
ses détracteurs, qui ont sûrement des informations sur l'état moral et
financier de ce frère Michel. Ceux qui gèrent ce blog pourraient
peut-être me donner l'URL des forums en questions. Pourraient-ils aussi
me dire si le soi-disant frère Michel n'est pas un ami personnel de
Nicolas Sarkozy? J'ai aussi entendu dire qu'il avait des propriétés à
Malte. Merci d'avance.
Le vent qu'on n'attrape pas
|
Réponse
:
"Ceux qui gèrent ce
blog" sont tout bêtement moi, pauvre frère
Michel, tout seul dans son coin et sans fortune et même sans personne
pour gérer ce blog. Je viens d'ailleurs de corriger moi-même vos fautes
d'orthographes et de français qui étaient nombreuses et de donner avec
grandes difficultés à votre envoi un encodage et un format qui
conviennent à ce blog (Je me demande bien à partir de quel ordinateur
ou système et depuis quel pays vous avez écrit votre commentaire).
Comme vous voyez, je vais au charbon, quand nécessaire.
Qui à Arès a bien pu vous raconter toutes ces fariboles? J'eus vent de
certaines d'entre elles, mais il y a longtemps, plus d'une quinzaine
d'années. Je croyais que ces bobards s'étaient éteints d'eux-mêmes face
à l'évidence de ma vie simple et modeste et qu'aujourd'hui tout le
monde à Arès ne pouvait dire que la vérité, à savoir que je suis un
homme de revenus moyens, qui s'appelle tout simplement Michel Potay.
Mon père, c'est vrai, s'appelait également Michel, mais lui, c'était
Michel Jean Gabriel, alors que je suis Michel Mathurin Achille (ces
derniers prénoms: ceux de mes grands pères). Ma mère s'appelait en
effet Bénard parce que, étant veuve, elle s'était remariée avec un
André Bénard. On est loin du roman de votre commentaire: Un empire
immobilier à Boston, USA! Comme vous y allez! J'ai un appartement à
Bordeaux, ville non courue par ceux qui vivent dans la richesse et le
luxe. J'y habite depuis 1991. Je ne possède même pas une maison à Arès
où dans les environs. Le Saint Lieu des manifestations de Jésus (1974)
et du Créateur (1977) sont depuis 1991 la propriété d'une association
cultuelle, qui les entretient et assure la pérennité du Pèlerinage
d'Arès.
Concernant l'URL ou les URLs des forums en question, je ne le(s)
connais pas. Je viens d'apprendre l'existence de ces forums en même
temps que vous. J'ignorais, a fortiori, qu'ils avaient été conservés
sur l'Internet, mais je ne sais pas où. Ça ne m'intéresse pas, du
reste. J'imagine qu'on y lit des balivernes comme celles que rapporte
votre commentaire. J'avais seulement entendu parler, par l'un des
protagonistes cités: Roger C., Pèlerin d'Arès qui s'est fait champion
de notre honnête cause, d'échanges très discourtois avec des
détracteurs sur le web, il y a quelques années, mais je n'en connais
pas la teneur.
Mais je ne vous en veux pas, mon frère ou ma sœur. Vous êtes tout
pardonné. |
15Mai07 58C38
Je
n’avais pas l’intention d’intervenir sur ce fil, comme sur la plupart à
venir désormais. Mais juste quelques précisions a propos des forums
[dont il est question dans 58C16, 58C33 et 58C37]. Il en reste quelques
vestiges de bas niveau, trop bas sans doute pour que la plupart ne
daignent réagir d’ailleurs (sous peine de ne pas être "modéré" comme le
dit Bernlouby). Le dilemme à l’époque était: Soit ne pas s’abaisser et
donner un autre son de cloche à nos détracteurs, soit leur répondre
avec toute l’imperfection et la maladresse qu'on a inévitablement en
terrain boueux. Le résultat de ces vestiges n’est certes pas terrible.
D’autres auraient fait mieux sans doute. Bernlouby a été un de mes plus
acharnés détracteurs en notre sein à l’époque où je m’écorchais avec A.
Z. (plus discret, c’est vrai) aux ronces et orties. Il y a les
partisans et les opposants en politique, en religion, et il y a cette
même logique humaine chez nous également. C’est pour cela que, pour
moi, la fraternité arésienne n’est que le monde actuel mis a nu.
Alors, pour mieux être mis à nu en notre sein, et pour abonder
totalement à ce qui a été dit, A. Z. et moi attendons que Bernlouby
nous propose une stratégie construite et de long terme en ce qui
concerne notre occupation du web, face aux attaques que nous subissons
aujourd’hui, puis demain. A. Z. et moi, puisque en retrait désormais,
attendons une alternative concrète. Et nous ne doutons pas que
Bernlouby doit travailler d’arrache-pied sur cette épineuse question.
Pour le reste, non, frère Michel, je n’ai été champion de rien. J’ai
juste été un nain avec un escabeau bancal, dans un jardin virtuel qui
s’envahissait de pierrailles stériles,
dans la plus complète apathie. Mais je ne m’occupe plus de cette
question, j’entonne le bon refrain d’usage: C’est à la conscience
collective de blablabla...
Roger C. |
Réponse
:
Mais si, mon frère
Roger, vous avez été un champion de notre
honnête cause. Le mot champion ne désigne pas le style, adroit ou
maladroit, opportun ou inopportun, mais l'intention généreuse de celui
qui combat pour soutenir une cause. En cela, je crois, vous avez bien
été, vous et A. Z., des champions de la cause arésienne Vous ne
vous
"occupez plus de cette question"? Alors, les héros sont
fatigués? C'est dommage. Changez de style (on n'arrête pas d'évoluer),
mais surmontez votre fatigue. |
15Mai07 58C39
C'est une réflexion à chaud que je fais là. En lisant la réponse que
vous faites, frère Michel, au commentateur "Le vent qu'on n'attrape
pas", 58C37. Quel exemple vous nous donnez de paix et d'humour en
dehors de toute polémique!
Vous écrivez à la fin: "Mais je ne vous en veux pas, mon frère ou ma
sœur. Vous êtes tout pardonné." Mais c'est évident, on sent bien à
travers tout votre écrit que vous n'avez pas d'animosité, peut-être
seulement un peu de tendresse, pour "Le vent qu'on n'attrape pas."
Vous avez écrit dans "Le Pèlerin d'Arès," je ne me souviens plus de
l'article, que Jésus était "le Christ de référence." Sans aucun doute!
Mais Jésus il est quand même un peu loin, alors qu'on a beaucoup de
chance d'avoir en vous, frère Michel proche, un prophète de
référence. Par contre, je crois de plus en plus que cela augmente notre
responsabilité.
Moi aussi, j'ai voté pour la personne politique qui me semblait, pour
le moment, la plus ouverte aux minorités spirituelles, en l'occurrence
M. Sarkosy, bien consciente que le bon changement ne viendra ni
de la politique ni de la religion, mais de l'individu qui fera le choix
d'aimer, de pardonner.
Madeleine T. |
15Mai07 58C40
Cette année je suis pèlerin d'Arès depuis 30 ans. Je suis venu la
premier fois à Arès l'été 1977. J'étais un collègue de Sauveur. P. à
Air France. Il était très superstitieux et m'avait recommandé ce
pèlerinage pour ma femme alors très malade. Elle guérit en effet, alors
qu'elle était condamnée. La médecine du cancer n'avait pas encore fait
les progrès qu'elle a faits depuis. Je sais que, comme vous dites, le
Pèlerinage d'Arès n'est pas Lourdes, on ne vient pas à Arès pour un
miracle, mais je le dis en passant: Le miracle s'est produit pour
Josette. Elle est morte depuis, mais d'autre chose où la vieillesse a
sûrement joué le premier rôle. Elle avait 86 ans.
Après ce préliminaire, je peux attester, ayant 30 ans d'ancienneté dans
la foi arésienne, que vous n'avez jamais donné de consignes de vote, ni
même de consigne de partialité ou de défiance à l'égard de qui que ce
soit ou d'un mouvement ou d'une religion. Je me souviens quand certains
attaquaient le pape, vous leur disiez: "Imaginez que la religion
catholique disparaisse demain? Vous sentez-vous prêt à la remplacer?"
Et ils se taisaient. Vous avez laissé les consciences libres de
s'orienter vers elles-mêmes. Je me souviens d'une année où vous aviez
déjà été calomnié, par l'évêque de Metz, je crois, et, dans une
allocution faite à tous les pèlerins, vous nous aviez fait part de
votre réponse à ses allusions à votre "soif de pouvoir religieux ou de
gouroutisme," ou à quelque chose comme ça. Vous lui aviez répondu que
vous n'étiez pas le chef des Pèlerins d'Arès (Rév d'Arès
16/1) et qu'ils n'avaient "pas d'autre chef que leur conscience
sous la Lumière de La Révélation d'Arès." Vous nous avez
depuis habitués à ce genre de formule, mais à l'époque c'était nouveau.
Cela m'avait beaucoup frappé.
Je trouve que c'est dommage que vous ne donniez pas de conseils (je ne
dis pas "consignes") d'orientation politique. Par exemple, nous allons
arriver aux législatives et je ne vois pas comment je peux aider M.
Bayrou à asseoir son Mouvement Démocrate sur les bancs de l'assemblée
nationale. Je peux voter pour son candidat, à condition qu'il y en ait
un dans ma circonscription, mais j'aimerais aussi l'aider autrement.
Gilles F.
|
Réponse
:
Vous pouvez toujours
ouvrir son site http://www.bayrou.org
et lui adresser un E-mail (par Contact, je crois) en lui disant que
vous êtes un Pèlerin d'Arès dont le mouvement spirituel espère beaucoup
en François Bayrou pour défendre leur droit d'exister et de s'exprimer
sans opprobre publique en France. Rappelez que les Pèlerins d'Arès sont
frères de tous les hommes, les catholiques comme les juifs ou les
musulmans ou les athées, et défenseurs de la liberté de conscience.
Vous êtes le premier à qui je recommande cela. Pourquoi pas? |
15Mai07 58C41
Dieu a bien raison de dire que la tête est un pot où le pavot bout
(Rév d'Arès XVI/16).
Si j’ai bien compris le sens, le pavot
figure toutes les illusions dont nous nourrissons nos pensées, nous
évitant ainsi de nous sentir responsables de l'état du monde. Ça évite
de se souvenir que la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév
d'Arès 28/7) et que nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, un
atome du monde tant que nous sommes vivants sur nos 2 pieds.
La politique est une illusion. Les présidents changent sans se
changer. Une illusion s’en va, une nouvelle queue de
vache qui mugit (Rév d'Arès XXXV/2)
arrive et inlassablement des hommes y croient. Inlassablement, des
hommes se chipotent la valeur des idées auxquelles ils croient. Le
communisme, si généreux, n’a abouti qu’à un désastre parce que les
hommes n’ont pas compris que les obligations et interdictions, les
lois, ne pourront jamais changer le cœur de l’homme malade de sa
résistance au Bien.
Dieu, lui, sait que nous avons besoin, d’amour,
de justice, de beauté, de paix pour
vivre heureux. Nous le savons aussi, ce que nous ne savions pas, c’est
que nous étions les producteurs de tous ces précieux matériaux
nécessaires à la construction du monde dont nous rêvons. Dieu revient,
Il se pose devant l’homme frêle Michel Potay, lui montre dans
quel état de maigreur spirituelle il se trouve et toute l’humanité
autour de lui. Il l’honore, le responsabilise, le gronde, le console,
réarrme sa foi et lui demande d’aller dire partout ce qu’il vient
d’entendre et que c’est urgent. Car nous sommes dans un tel état de
déspiritualisation que ce monde est en péril. Oui en péril, il y a
autour de nous des hommes, des femmes et des enfants qui n’espèrent
plus et ne croient plus au Bien et c’est tragique.
Cela fait plus de 30 ans que notre prophète nous porte comme une mère
porte ses enfants. 33 ans qu’il nous enseigne la pénitence,
plate forme du changement, car le changement n’est
pas impossible, il est seulement si peu ou si lentement visible que
nous nous décourageons peut être trop vite.
Mon mari n’est pas pèlerin mais il me laisse vivre ma foi et je le
remercie d’être en quelque sorte le siffleur (Rév d'Arès XXXI/19).
Il est plus aimant que moi, plus rigoureux. J’ai appris au moins à rire
de ma bêtise, de mon orgueil. Je peux dire à ceux qui nous regardent et
ne voient pas notre avancée que l’évolution active vers le Bien
par la pénitence demande que nous fassions connaissance avec
nous-mêmes, avec nos noirceurs et que c’est une douleur.
Aussi, mes frères et sœurs attachons-nous à écouter notre guide. Les
frères de Yëchou entrent dans sa tête, car là le ménage a
été fait, le cœur de notre prophète bat au rythme du cœur de
Dieu. Il est la chair qui exprime Dieu sur cette terre. Son souci de
choisir un roi noir qui ne bâillonnerait pas la Voix
divine l’a fait choisir N. Sarkozy. C’est tout. Il n’y a plus de droite
ni de gauche. Il y a la Voix
divine qui tonne sur ce monde sourd. Elle l’appelle à regarder en haut.
Dieu est l’Étalé. Il n’est ni à gauche ni à droite, il est dans le cœur
de ceux qui veulent se changer en Bien.
À nos âmes ! Prenons soin les uns des autres en commençant
par prendre soin de notre prophète.
Le frère bénit Mikal, le béni de Youhou.
Andréa |
16Mai07 58C42
Je reprends cette phrase: La tête est un pot où le pavot bout (Rév
d'Arès XVI/16).
Oui, j’ai bien l’impression que, comme une drogue qu’on nous aurait
fait avaler sans s’en rendre compte (culture), notre esprit
intellectualise, bouillonne à en perdre la raison.
Nous en arrivons à nous disputer, à rentrer en polémique sur le
choix:
Qui des deux est le meilleur: le bleu ou le vert, les Renault ou les
Peugeot. Nous marchons sur la tête. Il y a déjà assez de guerres en ce
monde, pourtant!
Bravo frère Michel! Cette entrée nous montre comme nous sommes. Des
petits bonhommes qui se chamaillent pour un oui ou un non. Nous sommes
pleins de parti prie, pour G ou contre D.
Vous nous dites que vous avez pris la responsabilité de voter en votre
âme et conscience pour Mr Sarkozy. Quoi de plus généreux. S’impliquer
dans la vie de la société pourtant si fade, demande de la bienveillance
et du temps, pour un homme comme vous. Oui, du temps, car l’amour
demande de réfléchir longuement, écouter, rechercher, voir derrière les
mots, chercher les intentions pour pouvoir se faire, un tant soit peu,
l'idée qui s'approche le plus de l’intérêt général.
Je suis content
de lire tout les échanges sur ce thème. En même temps, je me rendre
compte que, d’un os à ronger (je suis sûrement sévère pour la
politique), un débat assez fort, un échange varié en est ressorti.
Merci à tous, quels qu’ils soient.
J’ai voté M. Bayrou au premier tour, un politique, me direz-vous! Oui,
mais un homme je le crois, généreux et courageux. Il parle avec son
cœur. Au deuxième tour, j’ai, je le reconnais, eu du mal à voter
pour
Mr Sarkozy, mais je l'ai fait! Pourquoi pas? Il est comme tout le
monde, plein de défauts et de qualités. Je ne dois guère être plus
juste que lui, quoique mon combat ne soit pas le même.
Bravo et encore bravo pour ce blog qui, je le sais, n’est conduit que
par vous et avec votre courage.
Alain J. |
16Mai07 58C43
Vraiment merci [à Andréa, 58C41] pour ce beau commentaire qui me touche
de l’intérieur. Comme vous, mon mari n’est pas pèlerin mais me laisse
vivre ma foi. Cela n’a pas toujours été facile, mais c’est en
travaillant la patience en soi que la paix s’installe peu à peu. Et je
suis bien heureuse qu’il soit à mes côtés, car comme votre mari, il est
plus rigoureux, plus aimant que moi. Ne vaut il pas mieux être entouré
de compagnons sévères, mais qui accomplissent la Parole (Rév
d'Arès 39/8)?
Cela ne l’a pas empêché de me conduire jusqu’à la porte de la Maison de
la Sainte Parole pour le pèlerinage 2006. N’est ce pas un bel acte
d’Amour de sa part?! Nous avons commencé notre chemin ensemble voilà
trente ans, depuis le premier Novembre 1977, pendant la période des
théophanies.
Mais je m’éloigne du sujet de ce blog .Pour ce que vous dites
concernant notre prophète,
il n’y a rien à ajouter, tant cela est juste et bien exprimé. Il suffit
d’avoir confiance en lui et de se dire que chacun de ses actes est
réfléchi pour que le Bien prenne place en chacun de nous et
que la mission prenne son essor sans en être gênée.
Patricia |
16Mai07 58C44
Le mal se fait sans effort, naturellement; le bien est toujours le
produit d'un art (Charles Baudelaire).
Depuis la chute de la société représentée par Adam (Rév d'Arès
2/1-5, VII/7-16 ), Dieu envoie des prophètes à
l'humanité pécheresse. Ils nous rappellent que Dieu nous a créés
à son image et ressemblance (Genèse 1/27) pour le
bonheur et non le malheur. La société Adamique choisit le
péché et depuis notre choix est le même quotidiennement. Nous
pouvons rester des pécheurs ou entrer en pénitence.
Nous avons perdu la conscience originale, mais la pénitence, l'amour
évangélique peuvent la réveiller. Mikal
[frère Michel] tout comme nous. En l'écoutant, nous avons pour
rôle de
rassembler, respecter la vie, la personnalité de tous nos semblables.
Respect de la liberté dans le sens absolu du terme. En cela le
peuple qui s'est levé à Arès relance l'Exode, mais cette fois un
Exode spirituel. Dieu le Créateur de l'Univers, le Père Aimant
qui ne cesse de créer voit se que nous faisons. Son Œil ne nous quitte
pas un instant du regard; il voit ceux qui tuent, qui volent, qui
mentent, qui spolient leur semblables, et ceux qui
accomplissent Sa Parole.
Il sait tout, Il pourrait intervenir tout comme il le fit aux temps
d'Abraham (Sodome et Gomore ) ou au temps de Noé (le Déluge), mais Il patiente
encore (Rév d'Arès 28/21). Sa Lumière, Son Amour brillent pour
toute ses créatures, les justes, les sages autant que les injustes,
menteurs,etc. (Matthieu 5/45),
parce que nous sommes tous des pécheurs sans exception, quelle que
soit
notre position sociale, idéologie, etc. Nous devons tous changer
nos vies (Rév d'Arès 30/11). Le prophète, s'il le veut,
peut demander à Dieu: Coupe le(s) pied(s) ! et Dieu
coupe le(s) pied(s) (Rév d'Arès XXXVIII/8), mais s'il dit
au(x) pied(s) "La route (que je vous montre), suivez(-la) !" ils vont
(ou) ils ne vont pas selon leur conscience et leur liberté et Dieu
ne pousse pas le(s) pied(s). Dieu ne nous force pas à avancer
dans la bonne direction; il nous laisse responsables de nos décisions
(Rév d'Arès XXXVIII/7-8 ). De même, Mikal nous montre la voix
de l'amour évangélique. Il sait bien que toute
l'humanité ne changera pas, mais seulement un petit
reste changera, et que quatre générations ne suffiront pas.
Nous
savons bien aussi que, quels que soient les pouvoirs religieux,
politiques ou autres, ce ne sont pas eux qui feront passer l'humanité a
un autre niveau de conscience. C'est évident [...passage pas clair...]
Nous avons le devoir de transmettre ce que Dieu par Sa Parole nous
suggère de faire, mais, aussi de transmettre l'enseignement de
Mikal, et que cet enseignement s'adresse à tous les
pécheurs: roi noir ou roi blanc évidement.
Dieu recommande à Mikal: Ne
Me crie pas: "Comment me rendrai-je auprès des princes du culte? Leur
mépris me contiendra hors de leurs demeures. Auprès des chefs des
nations? Leurs gardes m’écarteront comme un insensé." Ne crie pas cela
; n’offense pas Ma Force ! J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre;
par Lui toute vie dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture et
les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix. Si leur
tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu porteras Mon Message
sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon
Messager est véridique, car si la tête est faible, remplie d’orgueil,
le cœur est empli de son Dieu (Rév d'Arès 4/8-11). Dieu
dit aussi que la larve en se hâtant ne rejoint pas l’abeille. Elle
doit accomplir son temps (21/1).
Nous ne sommes pas assez déculturés. Je n'ai jamais
voté de ma vie. Désormais, je le ferai, parce que Mikal
m'a fait prendre conscience de l'importance de voter; voter, nous
permet de nous exprimer et aussi de voir ou en est le peuple,
quelle
conscience, il a. Si j'avais voté avec tout ce que je savais, la veille
du 2ème tour, de la pensée de Mikal (dont les frères du groupe de
travail parlaient beaucoup), j'aurais aussi voté pour Sarkozy.
Dieu,
nous promet en cas de grand danger son assistance: Juste et doux,
tu accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion d’anges t’assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants. Ne te préoccupe pas
de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande aujourd’hui. (Rév
d'Arès 29/6).
Mes sœurs, mes frères, affairons-nous à ce que
Dieu nous demande! Affairons-nous à écouter Mikal tant qu'il
est vivant! affairons-nous à le faire connaître! Affairons-nous à
nous unir, à former la Pieuse Gente (Rév d'Arès XLV/13)!
Affairons-nous à réaliser des actions insurgentes! Affairons-nous à
nous déculturer, à entrer en pénitence!
Pour
ceux qui seraient désireux de nous quitter [parce que Mikal n'aurait
pas voté pour le candidat socialiste], quelle tristesse! Ne
serai-ce
pas un excuse pour ne pas entrer en pénitence!?. Pour ceux
qui nous croient sectaires, avant de nous jeter la diatribe, qu'ils
lisent La Révélation d'Arès
et, s'ils sont humbles, lucides, qu'ils réfléchissent un peu
et
vérifient les informations qu'ils reçoivent! Ou
alors donnez-nous les moyens de nous exprimer sur un
média télévisé et
vous verrez bien que nous ne sommes pas une "secte," mais tout le
contraire. Le rôle des sœurs et des frères est de rassembler,
comme le
prophète, sachant que: Aucun malheur ne te frappera, aucune amitié
fourbe n’attentera à ton salut, si tu ne t’y prêtes pas. Tout Ce Que
J’ai dit ici vaut aussi pour tes fidèles, et les générations de ta
descendance (Rév d'Arès 39/10). C'est justement ce que nos
détracteurs ne veulent pas et pour cause, ils y perdraient leurs
acquis,religieux, politiques, financiers. François Mittérrand qui était
un roi noir, bien que prisonnier dans sa cage (Rév
d'Arès XXXVI/3 ), n'a pas été sectaire, il a rencontré Mikal,
ce qui confirme ceci: Si,
poussés par la crainte d’entrer en conflit avec Moi, certains princes
acceptent de t’écouter, rends-toi à leur convocation, dans la paix
livre-leur Mon Message, réponds à leurs questions, mais refuse
discussions et compromis ; Ma Parole ne se divise ni ne se tait ; que
traiterais-Je avec des puissances illusoires? (Rév d'Arès 15/5-6 ).
Pour
le fameux rapport parlementaire, ceux qui donnèrent une définition
des
"sectes" se désignèrent eux-mêmes comme une secte: l'église,
l'état,
etc. Si ma mémoire est bonne, ceux-là mêmes qui participèrent à ce
rapport ont eux des soucis, les anges étaient là :Juste et doux, tu
accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion d’anges t’assistera,
frappera sur Mon Ordre tes ennemis trop pressants ; ne te préoccupe pas
de te défendre, affaire-toi à ce que Je te commande aujourd’hui (Rév
d'Arès 29/6). Cela confirme aussi: Bruit d’aile ! Je
regarde ; Je gèle l’aile (Rév d'Arès X/13). J'ai
appris que le dernier acte de l'ancien premier ministre Jean-Pierre
Raffarin à été de rendre obsolète ce fameux rapport. Si l'info est
juste, cela confirme que ces hommes bien que prisonniers dans leur
cage ou tout du moins ont la crainte d'entrer en conflit avec
Dieu (Rév d'.Arès 15.5 ),
réfléchissent et peuvent se remettre en question,
peuvent changer et nous laisser nous exprimer.
Didier Br. |
16Mai07 58C45
On
sait pourquoi historiquement l'application des idées généreuses de
partage des richesses, qui sont celles des Évangiles, ont été
amalgamées aux thèses générales du socialisme. Mais les progrès sociaux
se sont faits et aujourd'hui le clivage entre un monde supposé égoïste
et profiteur d'un côté et un monde méritant d'hériter tout du précédent
d'un autre côté n'a plus de sens.
Je suis reconnaissant à frère
Michel de m'avoir ouvert les yeux. J'ai longtemps voté communiste, mais
cette année en écoutant Marie-Georges Buffet, je me disais: Quelle
sécheresse! Cette femme ne peut-elle, en plus des salaires et des
fermetures d'entreprise, parler d'autres choses, de choses qui ne se
chiffrent pas?
Quand je compare le niveau de vie que j'ai et celui de mes parents et
plus encore celui de mes grands parents, je me dis que nous, les hommes
de 2007, sommes gâtés: couverture médicale totale, retraite pas très
élévée mais honnête quand même, allocations chômages maigres mais qui
existent, allocations de toutes sortes, etc. Je me dis: Cette femme,
Marie-George Buffet ne pourrait-elle passer à autre chose: L'homme
ne se nourrira pas que de pain, mais aussi de vie spirituelle!
Après ça, elle s'étonne d'avoir glané moins de 2% des suffrages. Je
suis même étonné que Ségolène Royale ait eut 46% des suffrages avec son
discours sec, sans métaphysique. De ce genre de discours les gens ont
assez. C'est vrai que Nicolas Sarkozy a, quand à lui, ajouté de
l'esprit, de l'âme, des mots d'espérance autre que
matérielle, de beauté du cœur. Rien d'étonnant à ce qu'il ait gagné,
rien d'étonnant à ce que frère Michel ait vu en lui quelqu'un de moins
dangereux pour des philantropes comme nous.
Merci, frère Michel.
Sans vous je n'aurais pas eu le courage de voter Sarkozy en partageant
votre propre courage et votre propre lucidité.
Jean-Louis Q. |
16Mai07 58C46
Comme Gilles [commentaire 58C40] il y a longtemps que je suis Pèlerin
d'Arès. Je vais bientôt pendre ma retraite de l'EDF [Électricité de
France] où j'ai passé ma vie. J'ai pareillement voté à gauche toute ma
vie. Sauf cette année où j'ai compris qu'on va économiquement contre le
mur. Nos industries ferment ou s'expatrient ou réduisent leurs
activités. Mais il y n'y pas que les impôts et les charges sociales.
Les propres clients de l'EDF: l'Italie ou l'Espagne par exemple,
vendent à leurs industries le kilowatt moins cher que nous, EDF, on le
vend aux industries françaises. Des industries italiennes et espagnoles
paient moins cher en Italie et en Espagne l'électricité française. Un
comble! Le résultat: Il y aura de moins en moins d'industries en
France. Pendant des dizaines d'années on leur a fait payer le prix fort
— calculé au plus haut à la limite du tolérable — sous prétexte que
c'étaient des profiteurs et qu'il n'y avait qu'à les pomper. Mais je me
suis réveillé. J'ai finalement compris que profiter des profiteurs a
des limites. Ils iront profiter ailleurs et la France va devenir un
désert. Être profiteur est un métier. C'est pourquoi si les exploiteurs
et les exploités ne fraternisent pas, il y aura du malheur au bout.
C'est ce que la Gauche n'a pas encore compris, la fin de la campagne de
S. Royal était carrément Front Populaire. Dépassé! Navrant! Je n'ai pas
envie de finir avec ma caisse de retraite en faillite.
Sarkozy
a compris. Il a l'air de pouvoir remette tout à plat et réorganiser le
travail et la distribution des richesses. Mais ce que j'ai compris en
plus, c'est que celui qui a les idées assez larges pour rétablir en
France un économie équilibrée, qui ne fonctionne plus en empruntant (ce
que sait faire le premier politicard venu), mais en gagnant sa vie
honnêtement, celui-là a des chances de mieux comprendre qu'il faut
aussi une cohabitation des idées enfin tolérante, la fin des
discriminations philosophiques du genre barbare "sectes" ou
"antisecte," c.-à-d. eux ont de mauvaises idées, nous on en a de
bonnes. Ces discriminations permettent de fermer les portes des
carrières devant certains au profit d'autres, mais elles nuisent, car
on a besoin de toute le monde. Je ne savais pas que Frère Michel avait
voté pour Sarkozy, mais ça ne m'étonne pas. Des millions de Français se
sont réveillés comme nous.
Maurice |
16Mai07 58C47
Aujourd'hui, c'est le jour de l'investiture de Mr Sarkozy à la
Présidence de la République. Eh bien, moi, je pense particulièrement à
tous les prophètes, connus ou moins connus, qui ont essayé et participé
au changement du monde. Je pense à Jésus, Mahomet,
qui ont sûrement, comme notre prophète frère Michel, vécu le
plus souvent dans la solitude forcée, la souffrance, l'isolement,
dans les fracas des cités, et pourtant si essentiels,
absolument indispensables.
Courage, hommes, femmes, frères et sœurs! Nous avons le plus grand des prophètes.
Travaillons au changement du monde, oui, pour toute
l'humanité!
Jean-Louis C. |
17Mai07 58C48
Les basses flatteries arrivent! Ce blog confine au ridicule. Jean-Louis
C. [commentaire 58C47] parle du "plus grand des prophètes." Et vous
n'hésitez pas à publier ce commentaire. Vous avez la tête qui enfle,
vous n'allez plus passer par les portes. J'ai l'impression que vous
êtes passé de gourou à leader politique ou vous êtes les deux à la
fois. Les semblables se rapprochent: Sarkozy et vous, c'est le même
type. Comme lui vous êtes arrivé par le mensonge et la menace. À quand
l'élysée arésien? On m'a dit que vous aviez fait des travaux dans les
locaux du pèlerinage qui leur donnent allure de palais. Vous voulez
accorder votre mue politique à la peau zarkozienne. La vipère Potay
prend la peau du python Zarkozy.
[non signé]
|
Réponse
:
Je ne publie pas que les
"basses flatteries," je publie aussi
les basses insultes, comme vous voyez. Je m'empresse cependant de
décharger Jean-Louis C. d'accusation de "ridicule" et de "basse
flatterie." Si j'ai publié son commentaire, c'est parce qu'il faisait
simplement référence, comme toute personne qui connaît La
Révélation d'Arès l'entrevoit, aux passages (XIII/13-19)
ou (XXVIII/7-11) ou d'autres. On ne peut pas dire que j'abuse
de ces références que j'évite généralement de citer, mais qui existent.
Quant
à "l'allure de palais" que prendraient nos saints lieux d'Arès, je ne
sais pas qui a pu vous dire ça d'un endroit que nous avons simplement
réamanégé en 2006 pour mieux y répartir l'espace, en supprimer les
recoins pour faciliter la circulation, lui donner aussi un peu plus de
grandeur ou noblesse, aider au recueillement. L'endroit, qui n'a rien
gagné en surface, reste aussi modeste que vous l'avez peut-être connu,
si vous y êtes venu(e). |
17Mai07 58C49
Je suis terrifié de ce que vous êtes seul pour faire face à beaucoup de
questions qui se posent à la mission prophétique qui, pour le
fondamental et le primordial, repose à peu entièrement sur vos vieilles
épaules ainsi que La Révélation d'Arès
le veut d'ailleurs. Il y a quelques missions qui se sont spontanément
réparties sur l'hexagone depuis une vingtaine d'années, mais, justement
à cause de cette spontanéité, elles font ce qu'elles ont envie de faire
aux moments où elles en ont envie et en prenant les précautions qu'il
faut pour ne pas faire de vagues, alors que vous, vous devez faire
face, aux moments nécessaires, tout seul, aux problèmes divers de mise
en place dans le monde de La Révélation d'Arès et des idées
qu'elle lance. Vous avez toujours eu la sagesse
de ne pas vous faire une publicité tapageuse, que le monde prendrait
pour de la provocation, et cela vous protège... par la faiblesse, si je
peux dire. Pour ça j'admire votre remarquable mesure. Mais la
France étant un pays romantique où la politique est passionnée comme
les liaisons amoureuses, vous en prenez plein la figure, trop de
compliment ou trop de critique, c'est selon, quand vous allez sur ce
terrain.
Après avoir lu votre entrée 58, je me suis d'abord demandé
si vous aviez raison. J'ai compris que vous vous inquiétiez du candidat
le moins défavorable au mouvement arésien, parce que je comprends votre
lassitude d'être piétiné par des vils organismes comme l'ADFI —
moralement infâme, même ses partisans l'ont souvent déploré — que
l'État subventionne et parce qu'il faut que ça cesse. Je me suis quand
même demandé s'il fallait en faire un petit article de blog qui serait
mal accueilli par certains de nos frères, ceux de gauche, pour ne pas
parler des faux frères et des adversaires. En France la religion ne
s'occupe pas de politique ouvertement. En vous en occupant ouvertement,
vous ouvriez la boîte de pandore.
Ensuite, je me suis dit que vous aviez eu raison, mais je continue de
vous plaindre pour cette tâche très difficile. À chaque fois que vous
grattez là où ça chatouille l'homme, vous prenez des coups, vous ne
gémissez pas, étant un homme digne et bon, mais on vous sent comme le
prisonnier à fond de cale qui remue ses fer sous les coups. On nous a
tellement habitués à l'idée de gourou-oracle, gourou-pape ou
gourou-pognon. Vous êtes en fait l'esclave d'une mission pour laquelle
il faudrait une armée comme Mouhamad, mais non les pieds d'un prophète
seul dans la poussière des chemins multiples et dangereux qu'ils doit
prendre.
Je n'ose pas vous demander ce que je peux faire pour vous aider. Je
suis terrifié avant que vous me le demandiez et pourtant j'ai une grand
foi. Je ne peux que vous encourager à continuer. Vous avez l'amour et
la paix pour ça, mais cela suffira-t-il? Vous voyez, je suis repris par
le doute. Plutôt que ce combat farouche que vous menez, à votre âge, ne
pourriez-vous pas plutôt vous retirer dans la prière? M. Sarkozy vous
sera-t-il reconnaissant d'avoir pris parti pour lui?
Jean G. |
17Mai07 58C50
Cette
semaine, quelque chose m'est apparu, encore plus clair
qu'avant : Les
blessures de la vie, les agressions, les frustrations, la perte d'
êtres chers, tout ces évènements nous isolent derrière nos
mur, nos
cœurs de pierre, nos envies, notre colère ou notre haine, notre
négativité, etc.
Nous pouvons passer nos vies à coté de
l'essentiel: L'amour des proches et de tous, l'amour de la vie, la
bonne volonté d'avoir essayé de faire du mieux possible, de voir la
bonne volonté et l'amour qu'ont les autres au risque de les détruire,
c'est ce que nous ne nous pardonnerons pas lorsqu'il sera trop
tard.
Si Dieu me demandait: "Tu as agi pour moi, que veux tu en
contrepartie?" je répondrais: " Rien, car tu m'as déjà tout donné."
Aminadab |
17Mai07 58C51
J'aime
beaucoup le commentaire de Jean, mais je ne partage pas son doute
[58C49]. Je crois que vous avez raison de donner aux Pèlerins d'Arès
une orientation politique générale. Vous n'oubliez pas que ce sont les
mêmes pour qui vous aviez voté par humanisme socialiste qui vous ont
mis dans la liste d'infâmie en 1996 et ensuite, les Brard, les Vivien,
les Royal, après que votre ami et protecteur, M. Mitterrand eut
disparu. Mahomet a longtemps été pacifique comme vous et puis un jour
il a compris que ceux qu'il épargnait ne l'épargneraient pas et ça été
été l'hégire. Je pense que 2007 est l'hégire des Pèlerins d'Arès. Quand
l'alerte sonne il y a ceux qui descendent se cacher à la cave et ceux
qui se jettent vers les canons antiaériens pour repousser l'ennemi. Les
bombardiers dans les nuages se moquent pas mal des peureux cachés à la
cave, mais ils sont bien forcés de compter avec les canons qui leur
tirent dessus. Vous-même avez quelquefois cité Marx: "Tout n'est que
rapport de forces," et même à l'occasion vous l'avez mis en application
[...]
Quand les missions auront fait leur travail de faire
connaître la vérité sur ce qu'ils croient et sur qui ils suivent: vous,
Mikal, il
ne restera pas grand-chose des calomnies qu'on a répandues sur eux:
secte, guru, etc. Vous, vous n'avez pas à dire un mot pour vous
défendre, c'est aux Pèlerins d'Arès de le faire, c'est ce que veut dire
La Révélation d'Arès en disant: Juste et
doux, tu
accompliras ce que Je te dicte, alors une légion d'anges t'assistera...
Ne te préoccupe pas de te défendre (29/6). La légion d'anges,
ce sont vos frères et sœurs. Admettons qu'ils ne le fassent pas, par
peur ou par incapacité à trouver les mots justes qu'il faudrait dire au
monde, par exemple! Mais qu'ajoutera à leur défection ce que vous direz
pour vous défendre vous-même? L'homme qui se défend tout seul combat
mais n'a jamais la victoire (c'est Pascal qui a dit ça, je crois). Vous
n'y gagnerez rien ou si peu.
Ne vous lancez pas seul dans une
équipée maladroite et inutile. Je vois que vous n'avez pas décidé seul
pour Sarkozy, vous avez travaillé avec un groupe et vous avez bien
fait. Continuez! Contentez-vous de donner aux Pèlerins d'Arès une
orientation politique générale, absolument nécessaire pour que la
mission soit si possible, comme vous me l'écrivez dans une lettre
récente, "moins tarabustée." Ce mot m'a amusé, mais vous aviez raison.
Si des frères veulent quitter le mouvement parce qu'ils vous
considèrent comme traitre
aux idées de gauche qu'ils considèrent comme plus évangéliques que vous
(c'est dingue!), ne faites rien pour les retenir. Qu'est-ce qui est
évangélique: Aider la propagation de la Vérité qui peut changer
le monde ou la propagation d'une idéologie vaguement ressemblante,
mais qui ne le changera
pas? Rappelez-vous ce que je vous disais dans les années 80: "La
Révélation, c'est de la dynamite." La dynamite casse toujours quelque
chose, même quand elle est utilisée pour ouvrir une route ou une
carrière [...]
René Tr. |
17Mai07 58C52
Comme
René [58C51], que j'ai reconnu, parce qu'il parle bien (il est bac +
3), qui est cultivateur isolé, je vis dans un bourg agricole, mais
commerçant. Ma femme n'a pas d'attache avec l'église, mais elle préfère
toujours la tradition à La Révélation d'Arès. Comme René, ça
ne me coûte pas beaucoup de dire que les Pèlerins d'Arès doivent faire la
légion d'anges,
puisque comme lui je ne peux rien faire, rien faire sans causer une
révolution dans la famille. Je profite de ce jour d'Ascension pour vous
dire que je lis toujours La Révélation d'Arès (le livre est
enveloppé au milieu des outils de mon fourgon de livraison) et que tout
ce qui concerne le Champ où Dieu vous envoie (Rév d'Arès 5/6)
me passionne toujours.
Je n'ai pas voté le 6 mai. Mon opinion est que Royal ou Sarkozy, ces
gens-là se fichent pas mal de vous. Vous représentez quelque chose qui
ne peut pas les intéresser et qui n'intéressera pas Bayrou non plus.
Mon arrière-grand-mère avait une expression pour ça: "Ce que tu es est
derrière tes yeux, parce que tu as les yeux bleus et que les hommes
importants n'aiment pas ça. En France les hommes puissants n'ont jamais
les yeux bleus." Elle disait aussi: "Les yeux bleus, ça plaît aux
femmes, mais pour le reste c'est pas considéré sérieux." Alors vous,
frère Michel, vous avez les yeux bleus, très bleus même. J'ai les ai
vus quand je suis venu au Pèlerinage en 1989. Vous avez les yeux des
anges. J'ai tout de suite compris que vous auriez du mal à tracer votre
route dans le monde et que les gens puissants vous détesteraient. Ce
que vous êtes se trouve "derrière vos yeux," on ne le voit pas. C'est
Dieu.
Sylvain
|
Réponse
:
Décidément, mon entrée
#0058 m'apporte beaucoup de
commentaires qui me gênent, mais qui m'émeuvent. Je n'avais jamais fait
de relation entre les yeux bleus et la difficulté de l'ascension
sociale. Jusqu'en 1974 je n'avais pas eu à me plaindre sous ce rapport.
Sauf une fois. Il y a peut-être un peu de vrai dans ce que disait votre
arrière-grand-mère. C'est un épisode de mon temps naval.
Je dus, comme Éric Tabarly, entrer dans la Marine par la petite porte
et de là tenter de passer la grande porte, mais pas pour la même
raison. Moi, c'était parceque mon père avait été communiste et que ma
famille était plutôt "rouge," comme on disait. J'étais de ce fait
refusé d'avance à l'Ecole Navale par la "Sécurité Navale," car la
teinture communiste, alors, équivalait à une présomption d'adoration de
Staline et faisait de vous un traitre ou un espion plausible du
Kremlin. Mais je pus faire la preuve de ma loyauté dans le rang ou sur
le pont, si vous préférez, et après un certain temps demander la
permission de concourir à Navale. Ma demande ne put pas être refusée,
mais fut examinée à la loupe. Un capitaine de frégate fut, comme il
disait, chargé de me "vérifier." Pas vraiment arrogant, il était
terriblement suspicieux face au rejeton d'une famille "rouge" (Il faut
dire que peu avant il y avait eu l'affaire du "Dixmude," un porte-avion
en route pour l'Indochine, saboté par un second-maître mécanicien
communiste). Suspicieux, je ne vous dis pas! C'était un grand échalas
au long nez jaune et aux galons vert-de-gris, probablement
dysentérique, qui ne cachait pas son dédain pour ce qu'il appelait ma
"prétention à devenir officier," mais pas seulement pour ça, comme je
le découvrirais tandis qu'il m'interrogeait sur mes "sympathies
possibles" avec la parti communiste. Tout à coup, il me dit: "Vos yeux
bleus ne respirent pas la franchise." Je fus troublé. "Vous voyez, ça
vous trouble, ajouta-t-il! Vous ne respirez pas la franchise avec ce
regard bleu flottant." Pour un marin un regard "flottant", c'était
plutôt sympathique, non? J'osai rire. Ça ne lui plut pas du tout. Il
fit la grimace, consulta des papiers, marmonna: "Vous êtes bon marin.
Vous avez même fait fonction de chef de quart, je vois... Mais ça ne
suffit pas. Un officier est tenu à une loyauté absolue." Il fixa sur
moi des yeux aussi noirs que les miens étaient bleus et c'en fut fait
de ma carrière. Échec qui m'attendait de toute façon, parce qu'en
passant une radio, on me trouva une tuberculose pulmonaire et je partis
m'amarrer dans la cale sèche du sanatorium de la Marine pour un grand
carénage. C'est la théorie des yeux bleux de votre arrière-grand-mère
qui me rappelle cet épisode, somme toute drolatique, de ma jeunesse.
Plus tard, je repris mes étude et devint ingénieur où mes yeux bleus ne
me firent aucun tort, à ma connaissance.
Mais si vous pensez que, devenu témoin de Dieu, je puis déplaire aux
puissances politiques aux yeux noirs à cause de mes yeux bleus... Nous
verrons bien. En tout cas, merci pour votre avertissement fraternel.
|
17Mai07 58C53
Il faut bien que je
précise ce que je pense:
Je reconnais que sur un point au moins vous avez raison. Le candidat
Sarkosy est un moindre mal
par rapport à la candidate Ségoléne, pour les raisons que vous avez
évoquées clairement — mais ces raisons sont ce les vraies raisons? — et
aussi pour d'autres raisons, parce que son socialisme à elle n'est pas
notre socialisme.
Aussi, je ne vous reproche pas d'avoir voté Sarkosy. Je vous reproche
d'avoir voté tout court.
Voila pourquoi selon moi il ne faut pas voter:
Parce qu'il faut bien faire correspondre nos slogans avec nos actes.
Tout ce qui peut nous permettre de nous engager, de nous sortir un peu
de l'atmosphére étouffante du blabla arésien est le le bienvenu.
Or dans le cas présent, ne pas voter est un acte, alors que voter est
faire comme tout le monde, puisque tout le monde vote.
Yvan B.
|
Réponse
:
Je n'ai, je l'avoue,
rien compris au syllogisme final de votre
commentaire. D'autres comprendront peut-être et c'est pourquoi je le
publie. |
17Mai07 58C54
Je suppose que, si vous
aviez voté pour Ségolène Royal, il y aurait deux fois moins de
commentaires à votre entrée 0058.
La surprise et même la réprobation que soulève votre choix, tout autant
d’ailleurs que certaines approbations et résolutions d’engagement
politique à venir, montrent bien que nous ne sommes pas déculturés
politiquement. Il me semble avoir bien compris, depuis votre entrée
#0037 "L'âme souffre; des blogs soufflent l'espoir", que l’on ne peut
confondre action politique et action spirituelle sous peine de trahir
notre vocation qui est de provoquer le changement du monde. Aussi, même
si je n’ai pas fait le même choix que vous (pour des raisons qui ont
été très bien exprimées par d’autres commentateurs, notamment
Antoine B
58C26 et Pascal B. 58C35, sur lesquelles il est inutile de
revenir), je
trouve que votre démarche de réflexion collective visant à utiliser le
vote comme un outil au service de la mission nous apprend à trouver la
mesure qui nous permettra de positionner notre mission hors du champ
des conflits et des intérêts politique, mais au beau milieu du champ
spirituel que nous devons moissonner.
Ce n’est pas la première fois qu’un prophète
utilise les circonstances de son temps comme conditions favorables à sa
mission. Abraham laissa temporairement son épouse entre les mains de
pharaon pour éviter d’être massacré par son armée, Moïse profita
peut-être de phénomènes naturels autant que de miracles divins pour
appuyer sa demande au pharaon de laisser partir les Hébreux d’Egypte,
Mouhamad tissa à travers ses mariages des liens d’alliances avec les
tribus bédouines qu’il convertit à l’Islam.
Je ne sais pas si vous
avez vu juste. Je me méfie beaucoup de Nicolas Sarkozy de son
impérieuse ambition et de son besoin de "remettre de l’ordre." Son
discours rassembleur et le gouvernement "ouvert" qu’il met en place en
respectant la parité (8 hommes et 7 femmes) en intégrant un socialiste
(Bernard Kouchner aux affaires étrangères) un centriste (Hervé Morin à
la défense) et une femme aux parents d’origine magrébine (Rachida Dati
à la justice) ne sont peut-être que des manœuvres d’apaisement en vue
d’un succès aux législatives dont il a besoin pour contrôler le
parlement. Mais qui sait?
Pour ma part, dans la mission de rue, voilà comment je me positionne
concernant la vie politique oralement d’abord puis dans un tract que je
donne, lorsque le contact avec les personnes missionnées permet
d’approfondir le sujet[. En voici le texte]:
- Nous allons voter!
C’est important, car par ce geste nous participons d’une démocratie qui
tient un peu à distance le pouvoir primitif de la contrainte violente
et de l’esclavage enchaîné.
Mais la démocratie n’est que l’aménagement du pouvoir, sa version
culturelle sophistiquée, elle ne procure ni la liberté ni la fraternité
ni le bonheur pour lesquels l’humanité a été créée.
Nous
allons voter, très bien! Et après? Serons-nous meilleurs, plus aimants,
plus vrais, plus généreux, plus courageux? NON! Nous auront simplement
changé de gouvernants en projetant nos besoins, nos peurs, nos
illusions sur le vainqueur qui ne pourra que nous décevoir, car aucun
gouvernement ne saurait donner à un individu et encore moins à un
peuple la liberté, la créativité, la bonté.
Ces dons qui
caractérisent la nature fondamentalement spirituelle de la femme et de
l’homme ne se donnent pas en effet, ils se construisent
progressivement, avec conscience, persévérance et avec amour, amour de
soi et des autres pour lesquels on s’efforce de devenir meilleur.
Aucune loi, aucun pouvoir, aucun système religieux ou politique ne peut
conduire à une telle transformation individuelle et collective qui
seule résoudra à long terme tous les problèmes (sociaux, économique,
écologiques, internationaux…) et empêchera qu’ils réapparaissent.
Il faudra encore voter longtemps pour sauvegarder les libertés
d’opinion, d’expression, de réunion, de déplacement, d’activités de
toutes sortes, conditions nécessaires à ce que ce changement s’opère.
Pourtant,
ne nous arrêtons pas à ce stade de la liberté politique! La nature de
l’homme qui prend sa source dans le Père de l’Univers est très
supérieure à cela: elle est sublime et de ce fait au-delà de tout
pouvoir et de toute loi.
Si nous n’oublions pas cela et si nous
profitons des progrès actuels pour construire le Bien en nous et tout
autour de nous, un jour, il n’y aura plus besoin de voter pour choisir
des représentants, des gouvernants et, à travers eux, des lois pour
nous diriger, parce que tout cela sera devenu inutile !
D. Faber |
Réponse
:
Réponse: Votre
commentaire
contient plusieurs erreurs. Par exemple, les votes de Pascal B.
[commentaire 58C26 et non 58C35] et Antoine B. [commentaire 58C35 et
non 58C26] n'ont pas été les mêmes: Antoine a voté Ségolène Royal et
Pascal n'a voté ni Ségolène Royal ni Nicolas Sarkozy, il a probablement
voté pour une extrême gauche au premier tour et s'est sans doute
abstenu au deuxième tour. Je ne pense pas que ce soit votre cas. Par
ailleurs, Abram n'a pas "laissé temporairement son épouse au pharaon
pour éviter d'être massacré par son armée," armée qui n'avait pas
besoin d'être envoyée contre un misérable Hébreu fuyant la famine.
Saraï, belle femme, fut convoitée par les officiers du harem
pharaonique et Saraï, dans la tourmente et non dans la réflexion,
accepta de se prétendre la sœur d'Abram (Genèse 12/13)
pour que celui-ci ne passât pas pour un méprisable réfugié jaloux à
liquider. En fait, tout au contraire, la convoitise fut satisfaite sous
forme d'un échange qui n'avait aucune allure temporaire:
Saraï contre du gros et du petit bétail, des ânes, des ânesses,
des esclaves, des servantes, des chameaux, rien que ça!
(Genèse 12/16). Si
Saraï lui fut rendue, ce n'est pas parce qu'Abram l'avait livrée
"temporairement" à la luxure, mais parce le pharaon et son personnel
furent frappés de grandes plaies (maladie vénérienne?) (Genèse
12/17) et que ces superstitieux rendirent Saraï à Abram et les
prièrent de déguerpir, les reconduisant à la frontière pour
être plus sûrs qu'ils disparussent.
Ces tribulations tragiques d'Abraham, dont l'histoire m'est
particulièrement chère, ne ressemblent en rien aux circonstances que je
traverse face à une échéance électorale prévue depuis longtemps après
une longue période de problèmes — la chasse aux "sectes" — causés par
la politique qui en fut cause et qui pourrait par son pouvoir même en
décider la fin. Je n'ai pas profité de circonstances, mais j'ai, avec
l'aide d'un groupe de travail, étudié ces circonstances, écouté des
avis, réfléchi hors de toute urgence. Ici tout est très différent.
Par votre commentaire vous ne semblez pas avoir bien compris la raison
essentielle de mon vote, où je n'ai pas considéré les politiques des
candidats, mais seulement leurs magnanimités respectives possibles à
l'égard de mouvements de conscience libre politicophobe, notamment
spirituelle, à laquelle ils ne pouvaient qu'être l'un et l'autre
défavorables, par le principe même de leur démarche légaliste. L'étude
de leurs actes et propos m'a finalement laissé présumer d'une
magnanimité de M. Sarkozy plus probable — si tant est qu'il y ait
magnanimité — que celle de Mme Royal.
J'entends par magnanimité non seulement la générosité pour un
politicien d'aller au-delà d'obligations de son mandat, d'avoir la
grandeur d'ccepter l'existence de principes politicophobes, mais encore
peut-être la foi de ce politicien en la latence d'un moteur supérieur
de la société, une dynamique autre que celle du système: une conscience
créatrice non régie par des lois et des autorités imposées, même
républicaines, mais par l'amour, le pardon, la paix
à tout prix, la liberté et l'intelligence
spirituelles absolues. |
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