08Dec06 51C1
Après avoir lu votre appel d'urgence à la spiritualisation du monde,
mon regard s'est tourné vers le ciel pour y découvrir un sublime
tableau tissé d'une irruption de moutons avec des percées
bleu-violacées sombres, qui donnaient par contraste de la lumière d'un
blanc éclatant aux nuages. Il s'en dégageait une force d'amour: "le
Père est derrière eux."
L'instant fut très bref, pour passer en un clin d'œil à du bleu clair.
Un moment d'intensité qui ravive dans ma conscience la nécessité de
lutter pour changer le monde en usant de tous les moyens
dont nous sommes capables pour appeler les hommes à faire lever leur
bon grain — car le fond de l'homme est spirituel — et
évoluer ensemble vers une nouvelle civilisation.
Faire ressentir la pénitence, l'amour de raison, la paix,
la sagesse du pardon, soit la vie spirituelle comme une
étreinte, parce qu'on y met tout son cœur, toute son âme,
toute sa force. Et commencer nous-mêmes à être cet exemple pour
"donner envie" de la Beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Danny |
09Dec06 51C2
Je rejette aussi la politique et la religion, mais je ne les rejette
pas avec mollesse. Vous avez avec la religion et la politique le
problème qu'avait Œdipe avec sa mère tout en couchant avec elle. Je ne
crois pas que La Révélation d'Arès demande
qu'on "éradique" la politique et la religion sur un autre terrain que
leur terrain par le moyen détourné et introverti de la pénitence.
Je ne vois pas en quoi ma pénitence peut avoir un effet sur
la politique et la religion. Elles s'en fichent pas mal. De plus, il
n'est pas certain que La Révélation d'Arès demande qu'on les
"éradique". Je vois plutôt la pénitence
comme l'acquisition de la force de caractère des futurs réformateurs de
la politique et de la religion par l'intérieur. En fait, il faut que
les politiciens et les religieux deviennent de vrais pénitents.
Vous vous êtes mis complètement en marge après avoir rencontré Jésus et
Dieu, mais je ne crois pas que c'est ce que le Message vous demandait.
Vous auriez eu beaucoup plus d'influence en restant un prêtre ou un
évêque politiquement progressiste (je ne sais pas ce que vous étiez, en
réalité) qui aurait prêché l'amour, le pardon et la
paix
au lieu de prêcher la trinité et l'eucharistie [...] Je ne suis pas de
ceux qui demandent: "Une nouvelle révélation, mais pour quoi faire?"
C'est pour faire ce que je viens de dire
Claude N.
|
Réponse
:
Je ne
vois pas ce que le complexe d'Œdipe a à voir avec tout ça.
Souvenez-vous!
J'ai beaucoup parlé, en public ou en privé, de la période très
difficile que je traversai après les apparitions et le Message de Jésus
en 1974, du grand trouble qui m'habita et des multiples questions qui
me hantèrent, surtout de 1974 à 1976. Je me posai alors la question:
Rester ou ne pas rester un ecclésiastique? Mais un ecclésiastique
prêchant — et prêchant à demi-mots pour ne pas être chassé brutalement
par sa hiérarchie — contre les dogmes, la doctrine générale et les
sacrements de son église? Un clerc en rebellion demi-teinte contre
l'institution avec laquelle il serait resté en communion? En admettant
que j'eus eu le courage d'assumer ouvertement cette malhonnêteté, de
célébrer une liturgie (une messe, disent les catholiques) au fond
eucharistique de quoi je ne croyais plus, de parler Christ-Sauveur en
pensant charpentier de Nazareth ou prophète Jésus, de faire le signe de
croix sachant que la croix n'était autre qu'un instrument de torture?
Ce double jeu, cette malhonnêteté, n'était pas dans ma nature et je me
suis dit que si le Père avait voulu un messager capable d'une telle
équivoque, il serait allé chercher quelqu'un d'autre. Donc, je choisis
la clarté.
Par ailleurs, il est vrai que votre pénitence — si vous êtes pénitent
— n'a pas d'effet direct immédiat sur le monde qu'il faut changer,
mais ce n'est pas là la causalité que suggère La Révélation d'Arès.
Celle-ci parle de tout autre chose, elle dit en gros que la politique
et la religion disparaîtront d'elles-mêmes quand l'humanité n'aura plus
besoin d'elles en redevenant capable de s'autogérer naturellement et de
vivre sa vie spirituelle en plénitude non sous des chefs, des
dogmes et des lois, mais par l'amour, le pardon, la
paix, la liberté et l'intelligence.
Elle conclut en affirmant que l'humanité ne parviendra
à cette capacité que par la pénitence. Ma pénitence
ne modifie pas la société autour de moi comme la pluie mouille la ville
autour de son nuage. Ma pénitence prépare en moi l'homme
nouveau, l'homme du temps qui vient auquel s'ajouteront tous les
hommes du temps qui vient que j'aurai moissonné pour
augmenter le nombre du petit reste qui rendra inutiles
politique et religion. |
09Dec06 51C3
Il est amusant de constater que le monde politique nous ressert le même
plat réchauffé avant chaque élection. Sous les flashs des photographes,
les spots des plateaux télés, les premières pages des médias, les
politiques proclament avec un grand sourire ayant l'apparence de la
sincérité et de la conviction: "Votez pour moi et mon parti et vous
verrez que, maintenant, vous pouvez être assuré que le monde va
réellement changer, nous avons compris la leçon, etc."
C'est toujours le même couplet, et il n'y a aucune raison pour que ça
change aux prochaines éléctions. Ceux qui en doutent n'ont qu'à
regarder les plateaux de télévision des précédentes élections, c'est le
changement dans la continuité... La majorité , par habitude ou par
paresse, se laisse finalement séduire et prendre aux sirènes du "monde
nouveau" tant attendu qu'incarnera la nouvelle majorité, pour ensuite
tomber plus tard dans la déception et la désillusion, une fois
l'euphorie de la "victoire" passée, pour s'aperçevoir que les beaux
discours ne sont pas suivis des faits.
D'ailleurs, ils ne pourront jamais être suivis des faits, c'est une
vérité comme un et un font deux. La politique excite l'illusion du
pouvoir que pourrait avoir chacun sur son avenir social, en promettant
des milliers de choses, à grand renfort de chiffres et de lois, le tout
soupoudré d'un soupçon de flatterie du genre : moi, je sais que vous
êtes les meilleurs, les plus intelligents , le peuple élu ...etc.
"Les," c'est les électeurs, bien sûr. Avant les élections, les
électeurs sont intelligents. Après, ils deviennent soudainement
stupides, c'est eux qui ne comprennent pas.
Et l'aveuglement continue. Et le mensonge aussi.
Le fait est que personne ne peut prévoir quelle pourra être la
situation économique et sociale du monde dans les prochains mois et les
prochaines années, trop de facteurs rentrent en ligne de compte. Un
seul conflit ou même une seule catastrophe naturelle peut changer
complètement la donne. Personne ne peut maîtriser les tenants et les
aboutissants, croire l'inverse est se tromper.
Ce que l'on peut juste savoir pour ne pas refaire les mêmes erreurs,
c'est qu'une certaine politique a déjà amené le chaos. Donc elle peut
prévenir de ces erreurs, elle peut apprendre, elle doit apprendre,
encore faudrait-il de l'humilité. Mais elle continue à leurrer et se
leurrer par l'idée qu'elle contrôle tout, alors qu'en définitive, elle
ne contrôle pas grand chose. Bien plus, elle ne fait souvent qu'empirer
les choses: L'exemple de la politique américaine au
Proche-Orient est
l'exemple le plus frappant du mal qui résulte d'une politique bornée et
arrogante, justifiée de surcroit par des dogmes religieux — La
Révélation d'Arès ne dit-elle pas que la politique et la religion
sont identiques dans le fond?
Et à chaque fois qu'un peuple, qu'une nation ou qu'un groupe humain ont
essayer d'imposer leurs points de vues à un autre peuple, le désastre
s'est produit. Les souffrances des uns ne justifieront jamais les idées
des autres, qu'ils s'appellent le pape ou truc-machin-chose!
Mais l'homme du temps qui vient, que décrit La Révélation
d'arès,
est celui qui en a pris conscience, ne serait-ce que l'espace d'un
instant, qui écoute le Créateur qui parle à son propre cœur, qui
l'incite à en finir avec cette tromperie pour renaître autre, à Son
Image, l'esprit libre.
Olivier G.
|
Réponse
:
L'homme
du temps qui vient n'est pas celui qui a pris conscience du mal
"ne serait-ce que l'espace d'un instant." C'est celui qui entre en
pénitence (Rév d'Arès 8/6, 31/2, 33/13) et la pénitence
prendra non un instant, mais toute sa vie. |
10Dec06 51C4
J'aime beaucoup tout ce que vous écrivez, et spécialement cette
"entrée," comme vous appelez ici les petits textes du Frère Michel, et
je m'apprêtais à vous répondre, quand je suis tombé sur ce commentaire
de Claude N. et votre réponse qui m'ont troublé.
Vous dites :"Par ailleurs, il est vrai que votre pénitence —
si vous êtes pénitent — n'a pas d'effet direct immédiat sur le
monde qu'il faut changer, mais ce n'est pas là la
causalité que suggère La Révélation d'Arès. Ma pénitence
ne modifie pas la société autour de moi comme la pluie mouille la ville
autour de son nuage."
Je ne suis pas d'accord. La pénitence a un effet direct,
peut-être pas immédiat, mais direct et certain sur ce monde
qu'il faut changer.
Je crois vraiment qu'un petit groupe de personnes peuvent changer
le monde. C'est un fantasme peut-être, mais j'y crois.Vous y
croyez aussi puisque vous dites " En somme, La Révélation d'Arès
rappelle que la bonté est aussi contagieuse que le mal, de sorte que le
problème n'est autre que ...etc."
Il est certain que dire ce qu'est La Révélation d'Arés,
c'est facile, mais dire ce qu'elle n'est pas, c'est beaucoup plus
difficile. Parce que chacun va prendre ce qui lui convient et laisser
le reste.
La Révélation d'Arès est difficile à
comprendre finalement. Le sens exact de cette fameuse révélation est
difficile à cerner. Il nous échappe. On croit dans un premier temps
avoir tout compris mais au moment de franchir le pas, on hésite.
Les hommes politiques tentent de trouver des solutions, en faisant
voter ou modifier indéfiniment des lois, en lançant de grands projets,
cela à mon avis ne change rien. On peut changer le cadre mais
le fond reste le même. On peut changer le décor, mais les acteurs sont
toujours les mêmes.
Le seul espoir qui reste est d'un autre type. Il s'agit d'un changement
radical de l'homme, d'une prise de conscience de ce qu'il est
réellement, mais peu d'hommes veulent changer... Est-ce ce
que dit La Révélation d'Arès? Oui, bien sûr.
Je ne pense pas que La Révélation d'Arès nous demande une
sorte d'autogestion naturelle.
De toute façon, il est trop tard, un espoir est né, on ne pourra plus
revenir en arriére, et depuis que les Pèlerins d'Arès sont venus en
masse sur Internet, le nom d'Arès commence à être connu, nous allons
faire des émules, et vous ne pourrez plus rien contrôler.
Yvan B.
|
Réponse
:
Oui,
c'est vrai, le pénitent
rayonne aussi en permanence, donc sur l'instant — on dit maintenant
inutilement "en temps réel" pour employer une expression anglaise qui
signifie le français "sur l'instant" —. Le pénitent rayonne
un bien que l'entourage immédiat ressent s'il n'est pas, comme disait
Jésus il y a 2.000 ans, devenu aveugle ou sourd.
J'ai dit aux moissonneurs maintes et maintes fois:
"Croyez-moi, si vous êtes de vrais pénitents,
des passants dans la rue le ressentent. Vous rayonnez quelque chose."
L'entourage peut même parfois le ressentir beaucoup plus profondément
et inconsciemment et alors le pénitent ou la pénitente
est source de grâce, de miracle sur lui-même ou sur elle-même ou autour
de lui ou autour d'elle. Mais c'est un tout autre sujet que celui
abordé par la commentatrice 51C2, Claude N, et par ma réponse.
Le sujet de ma réponse (51C2, paragraphe2) découlait des mots de cette
commentatrice que voici: "Je ne vois pas en quoi ma pénitence
peut avoir un effet sur la politique et la religion. Elles s'en fichent
pas mal." Elle avait raison au sens d'effet immédiat de la pénitence.
De cela un exemple fameux: Jésus était le pénitent
par excellence et pourtant ceux qui l'avaient condamné, ceux qui
allaient l'exécuter comme la foule qui le huait et l'insultait sur le
chemin du Golgotha ne ressentaient rien à son contact, sauf peut-être
quelques exceptions trop rares et trop faibles ou indécises pour le
sauver d'un sort ignoble et cruel. Son excellente pénitence
n'avait pas changé ce monde-là. Elle n'a même pas encore changé le
monde 2.000 ans après. D'où La Révélation d'Arès. D'où la
nécessité de notre pénitence et de notre moisson de
pénitents pour que peu à peu un petit reste
se dégage, suffisant, mais sûrement déjà relativement très nombreux
(comme son nom ne l'indique pas), pour qu'un groupe d'homme en refusant
la système établi par Adam rende celui-ci peu à peu inopérant, inutile,
et le fasse disparaître par la simple loi de l'évolution, qui fait
partie de la Création et qui fait que ce qui cesse d'être viable ne
vive plus. En cela, vous avez raison, le sens de La Révélation
d'Arès
ne saute pas aux yeux et demande une certaine imprégnation. Un jour
j'ai posé la question: "Un prophète, pourquoi et pour quoi faire?" et
la première réponse à cette question est évidemment: Pour expliquer,
expliquer, expliquer — Ne te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès
28/15) — le sens de la Parole. Ce qui est très difficile, parce que
l'âme,
même quand elle renaît du bien dans cette génération, a dégénéré
jusqu'à être incapable d'embrasser ensemble toutes les causalités. Mais
cela reviendra un jour. |
10Dec06 51C5
Et
il vaut mieux que le Père soit derrière nous car il a y très
longtemps, lorsque j'avais rejeté Dieu en raison des prêtres que
je
trouvais débiles, j'ai fait des trucs pas vraiment bien et il a
plu des périls (Rév d'Arès XXXII/11) sur ma tête !
J'ai sans doute échappé au pire grâce à la petite flamme qui restait en
moi.
Ensuite, je disais à qui voulait l'entendre que le monde va mal à cause
des prêtres qui bloquent la vraie foi, celle qui fait prendre
conscience que Dieu est notre Père à tous et qu'il peut être plus
présent dans nos vie que ce que l'on peut nous faire croire, et
que le
meilleur et à venir.
C'est comme ça que j'ai rencontré un frère qui m'a dit:
"Lis!" Je le remercie d'ailleurs.
J'ai changé, parce que j'avais une vision à l'ancienne ou
l'on règle les problèmes en coupant les têtes.
Je remercie surtout Dieu de nous montrer la voie de l'exode vers les
dernières terres libres et inexplorées (sauf par quelques pionniers),
vers les trésors inimaginables qui s'y trouvent et vers une vie
nouvelle et meilleure.
Mais cet appel s'adresse à des volontaires vraiment héroïques (Rév
d'Arès XXXV/4-12), surtous les premiers!
Aminadab
|
10Dec06 51C6
Le(Le haineux), il crève ton œil, tu
as (encore) l'(autre) œil.
Il mord ton bras (et) ta main, tu as (encore) l'os.
L'os écrit. (Rév d'Arès III/5)
Frère Michel, votre constance face à l'adversité pour nous
enseigner la Parole est déjà en soi un modèle de foi. Que dire des enseignements
que vous tirez de la Parole et que vous nous transmettez avec amour
pour nous aider à gravir les Hauteurs, car vous êtes l'échanson
et le muletier.(Rév d'Arès 25/4).
Votre article m'a rappelé l'immense travail, presque insensé, encore à
accomplir pour épargner au monde le pire des péchés (Rév d'Arès
38/2): l'anéantissement du dépôt que Dieu a placé en nous, Son Image
et Sa Ressemblance (khalîfa, Coran II,30)
Bien que quatre générations ne suffiront pas (Rév d' Arès 24/2)
pour qu'un nombre suffisant de croyants actifs parvienne à changer
ce monde, notre mission n'en demeure pas moins capitale car nous
sommes le levain des génération à venir. Plus notre force
sera vive, plus nous allègerons leur fardeau.
Plus notre pénitence
sera vivante, plus elle se répandra autour de nous et éloignera chaque
jour un peu plus le mal du cœur de l'homme, notre semblable.
Je ne vois pas d'autres moyens pour y parvenir même si la route est par
moment terriblement éprouvante. Prononcer la Parole pour
L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et L'accomplir.
Fabrice M. |
12Dec06 51C7
Pour Information:
Texte
dans la lettre "Désirs d'Avenir" de Mme Royal: elle copie
textuellement un tract des Pèlerins d'Arès [en changeant
quelques mots]:
- "L'enjeu
de l'élection présidentielle [au lieu de "L'enjeu de La Révélation
d'Arès"], c'est de tirer notre pays [au lieu de "de tirer l'homme"]
vers le haut et de remettre la société en mouvement.
Il y a trop de
murs dressés entre les uns et les autres. Je vous propose d'abattre ces
murs, de lancer des ponts, de construire une société de solidarité.
Avec vous, tout est possible.
Ségolène Royal"
Bernard R. |
12Dec06 51C8
Je
pense que toute lutte contre tel ou tel système idéologique ou
économique ne fera que nous faire perdre du temps et de l'énergie.
Ce que nous avons sous les yeux ne peut que nous édifier et nous
raffermir dans la foi.
Cela doit nous pousser encore et toujours à diffuser la Parole [du
Créateur], à modifier notre vie personnelle, à agir pour le frère,
et à nous soumettre aux rites qui nous ont été assignés.
Diffuser la Parole à la sœur, au frère, et avoir confiance qu'ils la
recevront comme vérité pure et la mettront en application.
La Parole seule, lorsqu'on l'a reconnue, acceptée et apprise, accomplit
le miracle en nous.
Le petit reste n'est que le vecteur de son ancrage [de la
Parole] dans l'humanité.
Le seuil critique atteind (passé un certain nombre de croyants), les citadelles
tomberont d'elles mêmes sapées par ceux-là mêmes qui en étaient les
défenseurs.
Thierry B.I.
|
Réponse
:
Pardonnez-moi
si j'apporte une précision. Il faudrait plutôt dire: "La
Parole seule, lorsqu'on l'a reconnue, acceptée, apprise et accomplie
en nous [par la pénitence] accomplira le miracle du changement
du monde."
Votre commentaire semble dire que la Parole bien
apprise a par elle-même une vertu miraculeuse, mais La Révélation
d'Arès dit qu'elle n'a cette puissance qu'accomplie dans
la pratique du Bien: Prononcer ma Parole pour l'accomplir, voilà la
vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Merci
de nous donner votre pensée. Je rappelle juste à son propos que le fait
qu'il faudra peut-être quand même directement "lutter contre tel ou tel
système idéologique ou économique" un jour, c'est-à-dire agir
directement sur les roi blanc et roi noir, reste
dans notre assemblée
un débat ouvert. Nous ne faisons pas de politique au sens commun, parce
que, comme vous dites, nous y perdrions inutilement notre énergie de
foi, mais dans certaines circonstances urgentes ou dramatiques il le
faudrait peut-être, dans un esprit évidemment pénitentiel au sens
arésien, parce que la pénitence est l'arme contre le mal que
le Père nous assigne. |
13Dec06 51C9
Les tempêtes solaires
vont-elles aussi détruire nos centrales nucléaires ? 52 en France,
de quoi irradier toute la planète !
J.-L. Q.
|
Réponse
:
Jésus disait à ses disciples il y a 2.000
ans: Ne craignez pas ce qui peut tuer le corps, mais ce qui
peut tuer l'âme!
Donc, la mort physique par irradiation atomique n'est pas la pire
chose. Ceci dit — avec le sourire — je ne pense pas que les tempêtes
solaires puissent perturber ou détruire autre chose que des ondes
électromagnétiques ou hertziennes (notamment celles des communications
radio) ou bien des transformateurs électriques. Je ne suis plus
physicien depuis des décennies et, de toute façon, la somme de
connaissance dans ces domaines était alors moindre qu'elle n'est
devenue, mais je ne pense pas que le cœur nucléaire d'une centrales
puisse être détruit par une tempête solaire. Vous aurez sûrement
une
meilleure réponse si vous interrogez un jeune ingénieur en activité.
|
14Dec06 51C10
Pour
répondre au commentaire de J L. Q. [commentaire 51C9...] une tempête solaire ne peut
pas détruire une centrale nucléaire, du moins pas à ma connaissance.
Pour faire bref, les tempêtes solaires — qui engendrent ces magnifiques
aurores boréales (photo de l'entrée du blog) — sont un vent de
particules chargées (atomes, électrons, neutrons) qui interagissent
avec les atomes terrestres de la haute atmosphère (hydrogène, azote,
etc..), où elles suivent le champ magnétique terrestre. C'est
d'ailleurs pour cette raison qu'elles ne sont visibles qu'aux pôles et
aux latitudes proches des pôles sur toutes les planètes possédant un
champ magnétique atteintes par le vent solaire et par les tempêtes
solaires (Il y a des aurores boréales sur Saturne et Jupiter, par
exemple).
De ce fait, elles perturbent tous les champs électromagnétiques, et
donc évidemment les communications, satellites et appareils
électronique sur terre et dans l'espace.
Mais si elles pouvaient détruire une centrale nucléaire, nous serions
sûrement détruits avant elles, nous mourrions irradiés avant que les
centrales elles-mêmes nous irradient!
Les seuls évènements cosmiques théoriquement capables de cela sont les
supernovaes "proches" ( explosion d'étoiles), trou noir passant à
"proximité" de la terre et autres cataclysmes cosmique (sursauts gamma,
hypernova, etc...), mais pas les tempêtes solaires, qui, bien que
pouvant nuire à tout ce qui contient de l'électronique (en fait, elles
pertubent le champ électro-magnétique et les ondes de même nature)
n'ont pas un pouvoir suffisamment pénétrant pour nous irradier,
c'est-à-dire qu'elles n'ont pas assez d'énergie sur terre pour
interagir au niveau nucléaire et au niveau du noyau de la matière.
De plus, le bouclier magnétique de la terre nous protège de ce genre
"d'agression cosmique," c'est aussi la raison pour laquelle les voyages
habités dans l'espace restent pour le moment très utopiques et très
hypothétiques, car dans l'espace, sans bouclier magnétique, les
particules cosmiques chargées (issues par exemple des tempêtes
solaires) sont d'une autre dangerosité et rendent ces entreprises
extrêmement périlleuses, voire impossible.
Olivier G.
|
Réponse
:
Merci
pour cette explication. De toute façon, je rappelle que si nous devions
être menacés par le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2)
mieux vaudrait pour nous d'être irradiés par les centrales nucléaires.
Ceci n'est pas une prophétie, c'est seulement pour rappeler que les ténèbres
glacées (Rév d'Arès 16/15) serait un mal pire que la mort physique
qui, elle, doit de toute façon nous frapper d'une façon ou d'une autre
tant que le petit reste n'a pas fait lever l'aube
du Jour. |
17Dec06 51C11
Il
est clairement évident que tout est fait pour déshumaniser l'humanité,
conditionner l'homme à fonctionner de telle ou telle façon selon la
position sociale dans la société, le pays, l'idéologie, la religion, la
politique, l'éducation et pas seulement celle des parents, mais aussi
celle transmise dans les écoles. Les enfants des générations qui
viennent sont une sauvegarde de la vie spirituelle, etc. Comme vous le
disiez un jour frère Michel: "Il y a pire que l'exploitation de l'homme
par l'homme, il y a le conditionnement de l'homme par l'homme." Et ceux
la même qui font les lois qui sont aux services de ses systèmes, les chefs,
galopent souvent vers les honneurs et les succès auxquels portent
le monde. J'ose dire, qu'il y a bien pire que tous cela, le
péché qui dévaste tout sur son passage à commencer par
nous-mêmes, le péché qui court en chacun de nous, le péché
antithèse de la vie spirituelle (amour, pardon, bonté, réflexion,
intelligence, paix, etc., au service du bien), le péché
que je comprend encore intellectuellement, mais dont je suis de plus en
plus conscient. Nous, nous n'avons pas vécu, le regard de Jésus qui
pouvait lire en vous à tel point que vos péchés les plus
cachés n'échappaient pas à son regard, ni vécu votre passage dans les ténèbres
glacées qui, l'espace d'un instant, vous a blanchi
les cheveux, mais ce qui est certain, c'est que plus nous serons pénitents
plus nous comprendrons les subtilités, les rouages, les mirages du péché,
plus nous réveillerons l'image et ressemblance du Père en nous
(Genèse 1/27), plus nous comprendrons. Toutefois, comprendre ne
suffit pas, il faut ensuite agir pour que nous fassions Ta Volonté
(Rév d'Arès 12/4). Dieu attend des actes concrets de
chacun de nous a la mesure de nos possibilité, Dieu qui ne fait pas
peser sur une âme plus que celle-ci est capable d'accomplir.
Quelle immense Sagesse!
Nous cherchons comme vous les moyens les vecteurs pour transmettre la
Parole, la Vie spirituelle,
expliquer avec humilité se que nous vivons, comprenons, de la vie
spirituelle, tout comme Jésus le fit, tout comme vous le faite. [Vous
vous embrasez] d'amour pour tous nos semblables à l'exemple
de Dieu qui Lui attend que nous cessions de pécher. L'espérance
de Dieu pour ses filles, ses fils, du plus abject au plus juste, est démesure
pour nous faibles lumignons.
Il sait ce que nous ne savons pas. Il sait ce que nous pouvons faire.
Il nous unit, nous relie les uns aux autres, oui, Il nous protège:
Ma Main, J(e L’)entre dans la faille, (elle) ne (se
re)ferme pas, ton épaule va. (Rév d'Arès XXXVI.1 ).
Votre rôle avant de nous quitter charnellement, c'est bien sans cesse
de chercher les moyens de nous faire comprendre l'importance du péché,
nous aider à avancer dans les ténèbres vers la Lumière,
nous aider à être des hommes du temps qui vient: S’ils
ne pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé, ils entrent
dans la pénitence, ils sont des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès
30/13 ).
Depuis votre dernier accident cardiaque il y a une grande prise de
conscience. Cela se ressent fortement au sein des assemblées
souveraines d'elles mêmes. Je suis personnellement touché par
l'exemple d'amour, de pénitence de bien des sœurs
et frères, qui sont un réel stimulant de pénitence. Quelque
chose fusionne entre nous. Nous vous le devons grâce à votre amour
évangélique, prophète rappeleur, prophète
qui répétez inlassablement, prophète qui nous aide
à ouvrir nos consciences, prophète par amour de
tous les êtres humains, prophète de l'espérance de l'humanité
transfigurée, prophète exemplaire.
Nous sommes les pionniers de la Vie spirituelle. Puissions
nous être assez transfigurés pour éviter le péché des péchés
à nos semblables. Nous ne savons pas ce que disent les verset 13 et 14
de la veillée 26, mais puissent-ils ne jamais survenir! Soyons comme le
poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent
les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte,
tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char
(Rév d'Arès 10/10).
Didier Br.
|
19Dec06 51C12
J’ai
retrouvé dans les «Notes et Réflexions sur les Heures Passées en
Présence de Dieu» un passage qui m’avait beaucoup impressionné lors de
mes premières lectures de La Révélation d’Arès. Vous écriviez:
«Dès que je quitte sœur Christiane et les enfants pour traverser Arès,
pour chercher un journal ou me dérouiller les jambes, je vois des
maisons, des bosquets de pins, du sable, quelques chiens et chats, mais
pas d'homme... L'homme sans le Dieu qui me visite et me parle n'a pas
d'humanité pour moi. Vibrerais-je pour lui d 'amour évangélique, je me
dis: « Si j'aborde ce mort — mort spirituel — déguisé de chair,
qui me
croise, si je lui dis: «Savez-vous que Dieu me visite en ce moment, et
savez-vous ce qu'il me dit?», je suis à peu près sûr qu'il me répondra
moins bien qu'un chien, lequel au moins ne me croirait pas fou.»... Ce
sont les semblants d'humains que j'ai rencontrés hors de ma maison qui
sont un rêve, le rêve d'un monde qui n'est pas encore créé, vers lequel
Dieu vient à Arès comme crier: «Qu'ils soient!». Mais ils ne «sont» pas
encore. Ils ne «seront», comme vous «êtes» déjà, mes bons frères qui
renaissez de vos douleurs par la foi et l'espérance, que le jour où
l'Appel du Créateur sera parvenu à leurs oreilles, le jour où ils
cesseront de crier après tout ce qui les accable, et qu'ils se sont
inventés la plupart du temps, pour être enfin consolés (Rév d’Arès
38/1 et 4). Ce jour-là, ils seront créés, ils naîtront enfin,
ainsi que le révèle le verset 3 de l'Évangile donné à Ares, veillée
17: ...l'homme s'engendre lui-même en une autre vie infinie, qu'il
bâtit comme un vaisseau pour prendre le large.»
Ce
passage m’impressionne toujours (il y en a d’autres !), d’autant
plus
aujourd’hui, après avoir lu votre entrée. À la lecture de celle-ci,
j’ai d’abord ressenti en moi un élan d’enthousiasme qui vous
criait :
« comptez sur nous frères Michel et merci de votre
confiance ! » (ce
que je ne retire pas, bien au contraire !), et puis j’ai voulu
retrouver ce passage qui me faisait si peur, parce qu’il me disait que
je pouvais être ou redevenir un de ces morts-vivants, si je m’arrêtais
en chemin, mais qui m’expliquait déjà les enjeux fondamentaux de notre
pénitence et de notre mission. Il s’agissait de rendre la vie
spirituelle à un monde qui était encore en mesure de l’accepter.
Votre
beau texte «Épargner au monde la mort spirituelle» m’enthousiasme
toujours autant, mais il me fait poser des questions qui m’angoissent.
Je crois avoir compris le terrible danger que représente la
déspiritualisation complète de l'homme, ce péché des péchés,
contre lequel nous met en garde Jésus avant qu’il ne pleuve
(Rév d'Arès 38/2), et qui pourrait bien interdire un jour les
sentiers encore accessibles vers les Hauteurs
(Rév d'Arès 7/1), mais je croyais qu’il pouvait se passer plusieurs de
nos générations avant cet état de choses. Or vous semblez dire que la
«déshumanisation qui se prépare» et qui «passe une limite critique» est
imminente. Si tel était le cas, notre mission changerait radicalement
de contexte et ses risques ne seraient plus les mêmes. Faudrait-il
qu’elle se fasse beaucoup plus insistante, percutante (si on peut
employer ce mot) ou plus prudente ou les deux?
Vous dites aussi que
«l'homme s'est déspiritualisé sans discontinuer». Je me demande alors
comment lire ce passage du Livre: Abraham,
son frère (est) le lézard, son ventre marche. Moché (Me) voit, (il)
mange dans Ma Main (comme) le chat ; le chat (a) le lézard sous son
ventre. Yëchou, son frère (est) le bélier ; le chat (passe) sous son
ventre. Le frère de Mouhamad (est) le cheval ; le bélier (passe) sous
son ventre. Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est)
large (et) haut (comme) l'aigle (Rév d’Arès VXIII/7-11) et que
vous commentez ainsi : dans l’édition bilingue : « Les
catastrophistes
considèrent notre temps comme pire qu’aucune époque passée. En fait,
l'humanité, d'Abraham à Mikal, passant par Moïse (Moché),
Jésus (Yëchou) et Ma homet (Mouhamad),
s'est améliorée par étapes. Cependant, beaucoup de changements
(28/7, 30/11) restent à faire pour qu’éclose la vie spirituelle.
De plus le déclin menace.»
Est-ce que dans cette décennie le déclin s’est à ce point accéléré, et
l’état spirituel de l’humanité détérioré, que cela remette déjà en
question les améliorations accomplies depuis Abraham? Est-ce que ces
améliorations n’étaient pas de nature spirituelle ou pas suffisamment
spirituelle?
Pardonnez mon angoisse, elle ne réduit pas mon courage ni ma résolution
missionnaires, mais je préfère ne pas me bercer des illusions de mon
lumignon de lumignon (Rév d’Arès 32/15). Vos lumières et votre
confiance m’aideront à construire cette fois géante plus que
jamais nécessaire!
D. Faber
|
Réponse
:
Je
reconnais que ma note XXVIII/7-11 dans La Révélation d'Arès
édition 1995, la "bilingue", n'est pas assez développée. J'y disais que
l'homme s'était "amélioré par étape," ce qui est vrai humanitairement
et socialement parlant (développement de l'entraide, disparition de
l'esclavage enchaîné, etc.), mais qu'il fallait encore que "la vie
spirituelle éclose," ce qui est tout aussi vrai, puisque la vie
spirituelle n'existe pas encore et même, comme le dit la dernière
phrase, résidu d'une phrase originalement beaucoup plus longue, son
"déclin menace," autrement dit, ce qu'il en reste menace de se réduire
encore jusqu'à disparaître. Pour des raisons de pagination et de
maquettage il me fallut raccourcir et en somme "mutiler" les
annotations de cette page-là, parce que le montage du texte sacré et
des annotations en bilinguisme et en vis-à-vis posait par endroits de
difficiles problèmes de mise en place. Mais le résultat ici n'est pas
très clair, j'en bats ma coulpe.
La note originale opposait, bien
sûr, le progrès scientifique, humanitaire et social, qui s'est fait
tandis que le vie spirituelle, avec laquelle ce progrès matérialiste et
rationaliste n'a rien à voir, continuait de s'affaiblir dans l'humanité
en général sauf chez les prophètes qui, eux, constituaient
une escalade de la Lumière, hélas inécoutée de telle sorte
qu'il faut que la lèvre [prophétique] court partout encore et
sans cesse (XXVIII/16). Je
pensai que, les faits historiques parlant d'eux-mêmes, le sens allait
de soi. De fait, vous êtes le premier qui me signale cette lacune
depuis l'édition de ce livre en 1995. |
20Dec06 51C13
Lors
de la mission à Paris de novembre 2006, nous avions installé
au local
une exposition "La vie spirituelle libre," imagée par les peintures de
frère Daniel C. en réponse au constat évident que le "christianisme
n'existe pas encore", que "son projet de bonheur reste à être réalisé."
Malgré des progrès matériels, sociaux considérables, l'humanité n'a pas
encore développé une vie spirituelle libérée des dogmes
religieux ni
encore retrouvé sa nature aimante, pardonnante, créatrice, combative
pour que malheur, injustice, bêtise, mort disparaissent à jamais.
Nous
offrions aux quelques personnes touchées par la mission et invitées au
local un petit fascicule où l'on pouvait lire en introduction:
"Combien d'entre-nous assimilent religion à spirituel? Pourtant, tout
les oppose! Religion désigne tout système de croyance qui prétend
assurer à quiconque s'y soumet le salut après la mort, qui se déclare
la seule voie admise par Dieu, réservée à des élus et contrôlée par des
évêques, des rabbins, des mollahs, etc. C'est à cette religion-là
qu'est opposé le terme vie spirituelle, laquelle est libre de dogmes,
de piété réglementée, de maîtres. Fluide et évolutive, elle s'adapte
aux circonstances, aux époques, guidée par la parole du Père purifiée
de gloses et par l'amour du prochain. Jamais enchaînée à un système, la
vie spirituelle répond seulement à la conscience qu'il faut résister à
l'égoïsme, la colère, le mensonge, la peur, les idées reçues et qu'il
faut devenir bon et qu'être bon suffit. À la conviction généralisée que
le mal est dans le monde et que rien n'y changera, La Révélation
d'Arès appelle l'humanité à reconquérir sa vie spirituelle libre
(Rév d'Arès 10/10) pour construire un autre monde".
Annie L.J. |
20Dec06 51C14
"L'urgence
du changement n'est pas facile à faire comprendre au monde" (entrée
0051).
La déshumanisation prend deux visages complètement opposés dans notre
culture.
À une extrême, l’apocalyptisme du "Tout est foutu, il n’y a plus rien à
faire" ou du "La terre est un grand Titanic qui a heurté l’iceberg de
la connerie humaine" est nourri par la description culpabilisatrice de
grandes tendances (réchauffement climatique, épuisement des ressources,
surpopulation, sida, surendettement collectif), qui permet finalement
de rester chez soi en se désolant: "De toute façon c’est trop tard ! À
quoi bon ? Je n’y peux rien, ça me dépasse."
À l’autre extrême, l’optimisme béat du "Tout va très bien, Madame la
Marquise," qui permet de ne se soucier de rien et de vivre comme si de
rien n’était. Cocooning de la génération bobo.
Entre ces deux irréalismes — le sentiment d'impuissance et la bonne
conscience — il y a la voie du milieu, le réalisme, l’existentialisme
spirituel qui dit que le monde peut changer, si l’homme change.
Mais aussi que je ne dois pas attendre les autres pour m’y mettre. Il
n'y a pas de temps à perdre.
Une difficulté vient de la multitude des messages diffusés par les
médias au service des marchands, des riches et des puissants.
Tous les pouvoirs savent que le dernier grand pilier du système, c’est
la peur. La peur provoque l’hyperconsommation: le lien entre stress et
consommation ou accumulation ne me semble plus à démontrer. De même la
peur provoque le besoin de protection: Dans la peur, l’état, ses
polices et ses satrapes sont reçus à bras ouverts, comme des
libérateurs — À Londres des gens se plaignent qu’il n’y a que 420 000
caméras de surveillance dans la ville et que ça laisse encore des
espaces de liberté pour les malfaiteurs. En France, le phénomène
vidéosurveillance arrive à grands pas.
Regardons les pouvoirs comme
les grands générateurs de la peur, nous y verrons plus clair. Alors je
me rappelle très souvent cette magnifique parole:
Sois un en toi!
Si ta dent mord Ma lèvre, elle tient. Si ta dent mord ta lèvre, tu es
deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur tu es dix. Sois un! (Rév d'Arès
XXIV/1-4)
Trouvons une juste mesure pour encourager au changement,
pour remplacer en nous "l’apocalyptique" qui ne demande qu’à se désoler
ou "l’optimiste béat" qui ne demande qu’à fanfaronner par
l’existentialiste spirituel.
Vous voulez un bel exemple de la juste mesure?
freesoulblog.net!
Olivier dL.
|
21Dec06 51C15
Oui,
la menace de mort spirituelle est grande, comme l'est également celle
du découragement (Rév d'Arès 13/8) et de la tristesse
à l'Appel (Rév d'Arès 2/21)
— pouvant survenir à tout moment tant les difficultés sont nombreuses
pour sortir de l’esclavage antique qui a modelé l’esprit de l’homme.
C’est dire qu’aux premiers abords, cette question de lutte contre la
despiritualisation n’est pas extérieure à soi, La Révélation d’Arès
aux mains et aux lèvres pourtant...
Il y a bien des années, vous m'aviez offert une photo (comme à
d’autres), désormais célèbre puisque c’est (sans doute) la plus réussie
lors d’une de vos campagnes de L’Œil s’Ouvre
au Cirque d’Hiver, à Paris [années 1988, 1989 et 1990]. Cette photo, je
vous l’offre à mon tour aujourd’hui avec un petit remaniement animé.
Elle témoigne que vous ne vous êtes pas défilé, puisque vous y alliez
d’un mouvement franc vers le peuple auquel l’Éternel vous envoyait. Je
voulais juste appuyer un peu ce " "mouvement," car une photo c’est
toujours statique, ça ne reproduit pas l’élan — surtout quand celui-ci
est un coup de boutoir contre la mort spirituelle.
Photo à ce lien :
http://www.streamdump.com/?a4c5d2
Roger C. |
22Dec06 51C16
"Le
Nouvel Observateur" [un grand hebdomadaire français] donne les
commandes de son dernier numéro à Nicolas Hulot. Celui-ci n’est pas de
ceux qui renoncent. Il dit : "Il nous faut apprendre à vivre avec
un
peu moins de biens et un peu plus de liens, à trouver un nouvel
équilibre entre capital matériel et capital immatériel (entendez faim
immatérielle), à construire un monde où l’Être n’est pas sacrifié à
l’Avoir. Quel beau et salutaire dessein." Mais Hulot ne dit pas ce qui
suscitera cette faim immatérielle et quelle nourriture spirituelle
engagera l’homme dans le grand Dessein.
Décidément, Dieu est le
grand absent de toutes ces conversations, et quand les politiques s’en
mêlent c’est presque indécent, elles y voient là une occasion de noces
avec notre terre en danger pour se refaire une beauté. Les hommes ne
voient plus le Créateur derrière son œuvre qui répare, équilibre,
harmonise les bavures inconséquentes de ses enfants.
Il suffirait que l’homme travaille aux côtés du Créateur en toute intelligence
pour accélérer le processus de guérison.
Pascal L. |
22Dec06 51C17
Précision
apportée au commentaire précédent 51C16 qui se rapporte à NicolasHulot,
lequel n'est pas le sujet de l'entrée 0051:
Je pense que Nicolas Hulot fait allusion à Dieu. Il ne Le cite pas à
cause des diverses croyances: particulièrement celle qui dit que
Dieu
n'existe pas mais qu'une belle force habite chaque humain. J'ai
remarqué que beaucoup croient ainsi. Peut-être Nicolas Hulot croit-il
également de cette façon ? Ce n'est pas négatif puisqu'il parle
d'intangible.
Mais s'il croit en Dieu et s'il ne Le cite pas c'est par prudence à mon
avis, afin que son discours ne soit pas affaibli ou bien sali et/ou
moqué par les politiques et l'esprit de masse.
Qu'il cite ou ne cite pas Dieu, cela n'enlève rien à la force
de ce
qu'il a dit et que j'ai lu dans le commentaire 51C16, puisqu'il appelle
à la beauté humaine.
Maryse |
24Dec06 51C18
Ce
commentaire ne paraît pas en relation avec l'entrée 0051 du blog, mais,
faute de spécification de la commentatrice, je le place ici en raison
de sa date d'émission (24 décembre 2006).
Dans "Le
Pèlerin d'Arès," série trimestrielle, de mars 1988, on trouve ce
passage: "Le prophète est nécessaire parce que la Parole n'est que semence,
or il faut procéder à sa" germination", à sa " floraison " et à sa moisson.
Pour cela il y a un maître d'œuvre, c'est le Prophète, celui qui a le
jardin dans la tête (Rév. D'Arès XVII/3)..." Chaque être humain
est une fleur unique et sublime créée à l'Image et à la
Ressemblance de son Divin Auteur: le grand Jardinier-Dieu unique.
Le Jardin pour moi, qui suis peintre et sculpteur, est une
source inépuisable de sujets métaphoriques de la Parole à
accomplir et de couleurs à l'infini à l'image de l'univers.
Je travaille comme un paysan, sa terre, et suivant le modèle du
prophète Mikal qui ne cesse pas de nous faire évoluer vers le changement
sans juger mais en montrant l'exemple et en étant joyeux. Il n'y
pas
de morale dans la nature, c'est un livre ouvert en permanence, vivant
et sensuel, mais sans érotisme imbécile et despiritualisant.
Montrons
le beau à travers des images qui rappellent à l'homme sa vocation de
créateur éternel. Tout est travail et "technique," qui [mots
illisibles] signifie travail et savoir et la main est un outil
merveilleux qu'on a désacralisé et qui est le prolongement du cœur et
de la conscience.
Mon tableau ne représente que moi-même et ma floraison intérieure de pénitente
en évolution permanente. Nous sommes des bouquets par affinités de
beaux projets pour faire la fête permanente de l'amour, de la
beauté, de la jouvence et de la fraternité
universelle.
Nico de Montparno.(ma fleur de Noêl) |
25Dec06 51C19
Autre
complément apporté au commentaire précédent 51C16 qui se rapporte à
NicolasHulot, lequel n'est pas le sujet de l'entrée 0051.
Les mots de Nicolas Hulot: "vivre avec un peu moins de biens et un peu
plus de liens," sont en fait tirés ou inspirés de la mouvance des
partisans de la décroissance dont un des principes est le suivant: "La
décroissance ne propose pas de vivre moins, mais mieux avec moins de
biens et plus de liens." Nicolas Hulot est d’ailleurs critiqué par
cette mouvance pour être trop compromis avec de très grandes
entreprises (Loréal, TF1) considérées comme les exemples mêmes des
tenants du culte irrationnel et quasi religieux de la croissance pour
la croissance.
Le mouvement de la décroissance est difficile à expliquer dans l’espace
restreint des commentaires de ce blog, parce qu’il est composée de
sensibilités diverses qui vont du positionnement politique (représenté
par le site Internet www.decroissance.info) à la réflexion économique
(menée par exemple par des économistes comme Serge Latouche ou Jacques
Généreux) en passant par des collectifs comme "Casseurs de Pub" et des
associations écologistes comme "Amis de la Terre.
Disons pour faire court (et avec toutes les réserves d'erreurs liées à
une approche que je ne maîtrise pas tout à fait — mes sœurs et frères
de Belgique seraient certainement plus compétents que moi — que les
"décroissants," partisans de la décroissance, la définissent comme "la
seule alternative possible au développement de la misère et à la
destruction de la planète" et l’opposent au concept de "développement
durable," qu’ils considèrent comme une variante édulcorée du diktat
catastrophique de la "croissance pour la croissance" et donc comme une
"impasse." On parle aussi "d’objection de croissance."
Pour reprendre les termes du premier numéro du journal "Les Dossiers de
www.decroissance.info," "la décroissance n’est pas le contraire de la
croissance économique, elle n’est donc pas la récession, car il n’y a
rien de pire que l’inverse de la croissance dans une société de
croissance (c’est la raison pour laquelle on la qualifie de
"soutenable" pour exprimer la progressivité de sa mise en place et la
nécessité de développer une organisation collective de la diminution de
la production de biens). La décroissance n’est pas non plus un autre
modèle économique, ni même une politique économique alternative. Pour
mieux comprendre la signification du mot d’ordre de "décroissance," on
devrait parler "d’a-croissance" comme l’on parle d’a-théisme. La
mouvance de la décroissance entend ainsi faire décroître l’empreinte
écologique de nos sociétés, tout en remettant en cause l’économisme qui
empreint nos imaginaires collectifs et individuels. C’est-à-dire qu’il
faut par la décolonisation de notre propre imaginaire "sortir de
l’Économie" pour la remettre à sa place, c’est-à-dire la ré-enchâsser
dans le social et le politique, et plus largement dans nos vies. Pour
une société où il y aurait "plus de liens et moins de biens."
D’autres concepts sont liés au mouvement de la décroissance comme ceux
de "renaissance du local" (des exemples existent concrètement comme à
Mouans-Sartoux en PACA), de "simplicité volontaire," de "décroissance
conviviale," qui expriment tous la volonté d’une prise de
responsabilité individuelle et collective pour transférer une part de
l’activité de la production de biens matériels vers le "développement
d’activités à haute valeur humaine de façon à moins peser sur
l’écosystème Terre, à préserver les ressources naturelles de la planète
et à se réapproprier du temps pour une vie plus harmonieuse."
Il s’agit donc de modifier les comportements vers un meilleur respect
des humains envers la Terre et la vie en général, de réduire les
consommations matérielles et de consacrer plus de temps et d’énergie à
des relations sociales épanouissantes.
Le site Internet www.decroissance.info présente une "charte de la
décroissance" (elle ne fait pas l’unanimité dans le mouvement) qui,
curieusement, s’exprime sur une rythmique dialectique proche de "Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [voir La Révélation d'Arès,
édition 1995, p. 718-766].
Par exemple:
"Nous ne croyons pas qu'il faille choisir entre la question écologique
et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées.
Nous sommes convaincus que l'émancipation sera l'œuvre des humains
eux-mêmes et au premier chef des plus faibles.
Nous n'avons pas de modèle, car nous croyons à la nécessité d'inventer
ensemble une société viable et juste.
Nous pensons qu'il est possible et nécessaire de réconcilier le
principe responsabilité et le principe espérance."
Le principal pilier théorique de ce mouvement est constitué par les
écrits d’un penseur très original, l’économiste roumain Nicholas
Georgescu-Roegen (1906-1994), professeur émérite à l’université de
Vanderblit (Tennessee), ainsi que par les idées, entre autres, de
François Partant, Ivan Illich, Jacques Ellul (ce deux dernier étant
fortement inspiré par "l’anarchisme chrétien."
Voici ce qu’écrivait Jacques Ellul en 1948 : "Lorsque nous aurons
vraiment pris au sérieux la situation concrète des hommes et des femmes
de notre temps, que nous aurons entendu leur cri d'angoisse et que nous
aurons compris pourquoi ils ne veulent pas de notre Évangile
désincarné; lorsque nous aurons participé à leur souffrance, charnelle
et spirituelle, à leur désespoir, à leur abandon; lorsque nous serons
devenus solidaires de nos compatriotes et de notre universelle Église,
comme Moïse et Jérémie de leur peuple, comme Jésus des foules errantes,
troupeau sans berger, alors notre voix pourra annoncer la parole de
Dieu. Mais pas avant! [...] Ce n'est pas la Parole qui doit changer et
leur apporter autre chose, c'est leur situation. [...] Nécessité de la
révolution dans un monde où elle est devenue impossible, et d'une
révolution qui attaque les structures profondes d'une civilisation dont
tous les efforts tendent vers cet unique but: transformer en pourceaux
tous les êtres humains, qui ne peuvent plus de ce fait recevoir les
perles de l'Écriture. Nécessité d'une redécouverte du sens de
l'activité humaine, de la situation des moyens et des fins, de leur
place véritable dans un monde tout entier livré à l'esprit de
puissance, au dérèglement, à l'orgueil de moyens sans bornes et qui
nous absorbent sans réserve possible. [...] Tant que la solidarité
entre chrétiens ne se traduira pas dans une aide pour permettre à
chacun de trouver un équilibre de vie, de rechercher un style de vie où
s'incarne vraiment sa foi (non pas pour éviter de crever de faim), elle
ne sera qu'un mot. Et ceci seulement montre à quel point cette
recherche peut conduire dans des sentiers désagréables à nos chères
habitudes. [...] Mais c'est à ce prix que la bonne nouvelle du salut en
Christ sera autre chose qu'une parole humaine parmi d'autres paroles
humaines..." Présence au monde moderne, 1948, Conclusion.
Je ne sais pas véritablement si le mouvement de la décroissance possède
une dimension spirituelle réelle et suffisamment vivante pour grandir
ou s’il sombrera dans la culture politique dont il reste encore
fortement imprégné, mais je trouve que certaines de ces prises de
positions sont "insurgeantes" et généreuses et partent du souci de
préserver et de redistribuer l’héritage (Rév d’Arès
28/15)
planétaire en commençant par des efforts sur soi-même. À ce titre, il
représente peut-être l’espérance du reste et mériterait que l’on s’y
intéresse.
D. Faber
|
Réponse
:
Je ne
sais pas
qui est Nicolas Hulot et je ne sais pas ce qu'est la "décroissance"
dont je n'ai jamais entendu parler, mais dans l'un et l'autre cas j'ai
quand même lu attentivement les commentaires s'y rapportant. J'y ai
trouvé une ascension morale, louable, mais pas l'ascension
spirituelle, pas la spiritualisation décidive du monde qui, nous
dit La Révélation d'Arès, ne peut qu'emprunter la voie
de la pénitence. La pénitence est
essentiellement individuelle et le monde ne peut changer
que par l'addition et la combinaison de ces pénitences
(autocréations d'âmes) individuelles. Dans les commentaires
sur Nicolas Hulot et sur la "décroissance" je n'ai trouvé ni amour,
ni pardon, ni justice (au sens spirituel), ni liberté spirituelle
absolue, ni quête de l'intelligence spirituelle (obtenue
par l'amour et non par l'intellect), vertus
fondamentalement individuelles et qui ipso facto
ne peuvent pas être obtenues par la masse, qui est le contraire de
l'individu et dont les modes d'inflexion du comportement humain sont
forcément autoritaires (gouvernements, lois, etc.).
C'est tout le débat de La Révélation d'Arès.
Dans
les commentaires sur Nicolas Hulot et sur la décroissance je vois des
orientations socio-économiques qui sont d'évidentes améliorations, mais
d'esprit rationalisant, des inflexions du système actuel vers un
différent système de distribution et de rapports humains qui, quoique
souhaitables, ne sont pas la solution définitive, ne pouvant être
obtenus que par la politique ou, dans d'autres pays, la religion ou les
deux — roi blanc et roi noir, même cuisse (Rév d'Arès XXXVII/14) —.
Je n'y vois pas de changement radical du monde par
la pénitence de l'individu se libérant et du péché
ainsi et des rois blancs (religion) et
noirs (politique,
industrie, etc.). Il s'agit donc de quelque chose d'intéressant et de
souhaitable, une étape vers un monde plus juste, mais sans rapport avec
le Fond de mon entrée de blog 0051, qui repose
naturellement sur la perspective d'un monde changé (Rév d'Arès
28/7), changé radicalement, c'est-à-dire spiritualisé, auquel
appelle La Révélation d'Arès.
Je me suis dispensé
d'expliquer tout cela dans mes réponses précédentes pour ne pas
infléchir le libre arbitre des lecteurs qui lisent les commentaires,
mais j'ai peut-être eu tort. Les présentes précisions sont sûrement
nécessaires. |
26Dec06 51C20
Nicolas
Hulot? Un comique! La décroissance? Une connerie! Plus dangereux que le
Père Noël parce que lui au moins on n'y croit plus après 8 ans!
Bizarrement, subito, je trouve l'idée de pénitence pas si
con! Impossible, mais pas si con!!!! Une impossibilité intelligente.
C'est Pascal en cartoon ou en moins chialeur. Ton article où tu parles
de Pascal [???] m'a fait lire les "Pensées" aux chiottes, trouvé
(plutôt usé) dans la caisse d'un bouquiniste (pas les chiottes, le
bouquin). Je ne sais pas si Dieu existe, mais je crois finalement que
quelque chose t'a parlé. Je suis en train de relire la Révélation
[d'Arès] pas si conne, mais alors compliquée! Ma mère qui gueulait
[qui???] parce je ne lisais pas ton bouquin, elle trouve suspect que je
le lise maintenant. Je l'envoie aux pelotes depuis 40 ans (j'ai 43 ans)
et elle trouve louche que je l'envoie plus se faire [...] par les
bigots. Est-ce que je peux te poser des questions sur ton bouquins?
Amédée Pouetpouet
|
Réponse
:
Amédée
Pouêt-Pouêt, je ne vois pas très bien qui vous êtes,
mais vous pouvez toujours me poser des questions par courrier.
Peut-être une grande conversion ne vue? |
27Dec06 51C21
Voici
un site intéressant qui traite un sujet parrallèle à la
déspiritualisation, mais qui montre une force inattendue en Europe
et
qui est en mesure de suppléer une carence économique:
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3514
Guy B.
|
Réponse
:
Je n'ai pas le temps de voir si le site ici
recommandé est en rapport
avec l'entrée 0051, mais les lecteurs du blog se feront une opinion.
|
27Dec06 51C22
C'est
le visage d'un homme jugé, rabaissé, par d'autres pécheurs, qui est
effrayé par l'annonce et la confirmation qu'il va être pendu sans en
connaître le jour... Barbarie! J'ai envie d'hurler "Barbarie!" C'est
avec tristesse que j'apprend que Saddam Hussein sera exécuté par
pendaison .
Voir article
http://www.rtbf.be/info/international/ARTICLE_060314
Le prophète à tiré la sonnette d'alarme par cette entrée
0051"épargner au monde la mort spirituelle." Dieu ne dit-Il pas:
(Le)
Bien (est) dans le creux de ta langue. Ton œil voit dans la nuit. Je
consulte ta voix. Réponds! De Ma Main deux pieds, quatre pieds tombent,
les pieds (qui) courent. Dis(-Moi): "Coupe le(s) pied(s)!" Je coupe
le(s) pied(s). (Mais) dis au(x) pied(s): "La route (que je vous
montre), suivez(-la)!" Ils vont (ou) ils ne vont pas ; Ma Main ne
pousse pas le(s) pied(s) (Rév d'Arès XXXVIII/3-8)? Dieu intervient
rarement dans la vie et la mort des hommes (annotations), c'est-à-dire
si Dieu a le plus haute respect de la vie et de la personnalité de
toutes ses filles et fils tombés dans le péché... Néamoins, Il permet à
Mikal, s'il le demande, d'intervenir.
Difficile de comprendre cette immense Sagesse qu'est celle du
Père. Le prophète s'adresse au Père en disant: Tu Me
dis: "Tu peux tout; en un instant Tu peux les réduire à rien ; pourquoi
m’envoies-Tu les exhorter?" Le Père répond: Parce
que Ma Sagesse est dépourvue de science, Elle est démesure pour
l’homme, Ma Sagesse Que tu ne peux pas comprendre. Dis seulement: "Je
T’ai entendu et je T’ai vu, cela me suffit, je ne pécherai pas (Rév
d'Arès 33/6-7 + annot ).
Tous les jours, Dieu nous montre sont exemple d'amour universel et
attend que nous entrions en pénitence.
Charles Baudelaire (1821-1867) a dit: "Le mal se fait sans effort,
naturellement; le bien est toujours le produit d'un art." Je témoigne
que lorsque je commet un péché, quel qu'il soit, c'est d'une facilé
incroyable, même si les regrets viennent après. Le péché c'est trop
facile, nous comprenons alors mieux pourquoi Dieu s'est encore une fois
manifesté à Arès en nous livrant Sa Parole PURE, un fait historique.
Nous comprenons humblement l'importance urgence de la pénitence,
telle que Dieu nous la demande et nous l'enseigne le prophète.
Je témoigne que faire le bien, aimer, pardonner,
acquérir l'intelligence
du cœur (spirituelle), enlever de nous nos péchés, c'est réellement un
art. Nous sommes des créateurs déchus, mais créateurs. Dieu par Sa
Parole depuis la chute des Adames et Haouas enseigne à
travers les prophètes que chacun de nous est un Dieu en
puissance, sa fille, son fils, son image et ressemblance (Genèse
1/27 ). Il nous enseigne l'art d'aimer, de pardonner, de conscientiser,
d'humaniser, de spiritualiser, d'être humble, de rassembler, d'accomplir
Sa Parole, de redevenir des Adame et des Haoua [des Adam et Ève], je
dirais des christs, dont notre frère Jésus est l'un des plus grand
exemples, et cela en mettant nos pas dans Les Pas de Dieu, en
suivant Ses exemples quotidiens à travers tous les prophètes
et le Père Lui Même.
Didier Br |
07Jan07 51C23
Une
pensée... J'ignore si elle entre dans le cadre de l'ouverture proposée,
mais je vous la communique comme un don d'amour:
Parce que la technologie est une bonne chose, nous ne devons pas
l'éloigner de notre quotidien; tout comme nous aimons la
musique, nous
avons la joie de regarder les arbres, les fleurs, notre
environnement.....toute cette beauté à laquelle le Père nous
donne accés doit vivre à la mesure....par
nos vies, nos regards, nos âmes qui se croisent, s'échangent, se
confrontent parfois, mais finissent par se saisir et enfanter,
en donnant naissance au beau, que d'autres
saisissent parfois avant que nous ayons totalement fini...mais quelque
chose se passe.
Du fumier naît le jardin....Notre
idéal est parfois là, très proche, et quand nous le vivons,
c'est par
l'effort de vaincre la peur ancestrale dans notre cœur à
cœur, par
l'amour, la joie partagée avec nos proches et nos moins proches.Le pardon
que nous plaçons au fond de nos cœurs apaise la difficulté et donne du
temps au temps.
Je pense à l'isolement, mais si nous prions, nous ouvrons la porte
du pardon
en nous, nous acceptons la Lumière , celle qui brûle parfois,mais qui
nous dit "Vas-y!", et là nous prenons notre bâton de pèlerin, et nous
allons à la rencontre de ceux et celles qui souhaitent tout comme
nous
que quelque chose se passe.
Avec tous ceux et celles qui se sentent parfois seul(e)s, je prie et je
dis: "Continuons, à la mesure
de nos petits moyens, accordons nous — par le travail et la volonté d'y
arriver, même sans force parfois — la simplicité d'ouvrir nos cœurs à
la Vie que nous apporte le message révélé à
Arès, et nous finirons bien, par la volonté d'être meilleurs, par
trouver la Voie de la Liberté!"
Nous sommes là les uns pour les autres pour nous réchauffer
dans et par cette necessaire confiance.
C'est le pouvoir du Bien, dont je me sens capable, et je
voudrais dire que je suis heureuse que ce blog existe afin de
pouvoir communiquer simplement.
Je me sens unie à
vous dans la Voie du Bien.
Danièle G. |
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