Freesoulblog - Commentaires Français
retour au blog
7 décembre 2006 (0051)
épargner au monde la mort spirituelle
Il reste de la vie spirituelle au fond de tous les hommes. Sinon, comment le Père espérerait-il que le monde puisse changer (Rév d'Arès 28/7)? Seulement voilà, cette spiritualité est chaque jour plus réduite à l'invisibilité et à l'inaction. Si ce déclin continuait, elle mourrait. Notre mission est plus que nécessaire, vitale.
J'ai lu ou écouté ce que disaient Mme Royal et ses rivaux en compétition pour les primaires au PS. Je n'ai rien entendu de spirituel ni même de métaphysique. Je n'en ai pas entendu plus sur les lèvres de M Sarkozy ou d'autres. Machiavel, contrairement à ce que l'homme commun croit, n'inventa ni n'enseigna la rouerie et la bassesse politiques; il les décrivit seulement. Il montra comme l'ont montré d'autres avant lui et d'autres après lui, dont le Créateur en 1974-1977, qu'il n'existe aucun espoir de voir le fond spirituel de l'homme triompher du mal par la politique ou par sa mère, la religion.
Tempête solaireEn cachant le mal politique sous la démocratie et le mal religieux sous le tolérantisme on n'empêchera pas la déspiritualisation complète de l'homme — le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) —, pas plus qu'on n'empêchera les tempêtes solaires (photo) (Rév d'Arès XVII/13, XXII/12-13, etc.), dont les media se gardent de parler, de détruire nos réseaux de communications et nos transformateurs électriques un de ces jours. Cacher le mal ne l'éradique pas. Il faut l'éradiquer par la pénitence d'un nombre suffisant d'hommes de bien — le petit reste.
Notre mission est essentielle, mais elle va devenir d'autant plus difficile que les hommes voient de moins en moins ce qui se prépare: la déshumanisation, tellement plus grave que les revers économiques dont les signes sont déjà évidents. Ce n'est pas parce qu'il y a maintenant la sécurité sociale, des restaurants du cœur, des abris pour les sans-logis, des associations humanitaires, que l'homme ne se déshumanise pas. Il se déshumanise parce qu'il se dépiritualise. Il croit remplacer par des lois et des règles l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles qu'aucune loi ou règle ne peut donner. Si l'homme ne reprend pas conscience de ce qu'il est: une créature spirituelle, qui ne doit son génie qu'à sa liberté spirituelle, il court à un désastre qu'aucune science politique et sociologique n'empêchera.
Comment changer le monde en bien en le gérant à la petite semaine comme font la politique et la religion? Les politiciens vaquent, très souvent mal, aux affaires de l'instant et laissent le bulldozing des énormes boues résiduelles et les grandes questions de l'avenir à leurs successeurs, qui feront de même. La religion entretient au jour le jour les grandes inquiétudes métaphysiques et la quête de miracles; ses fidèles ont une vie trop brève pour la forcer à corriger ses erreurs. Ainsi l'homme s'est-il déspiritualisé sans discontinuer et maintenant il passe une limite critique. C'est ce que La Révélation d'Arès dit. Ceux qui demandent: "Une nouvelle révélation... pour quoi faire?" n'ont pas encore compris grand chose.
L'urgence du changement n'est pas facile à faire comprendre au monde et c'est à un petit reste d'hommes et femmes sans influence ni pouvoir, sauf leur foi, que le Créateur demande d'assumer ce prophétisme de géants (Rév d'Arès 31/6). Il leur faut une foi géante, donc! Que leur foi gagne en puissance! Et ils ne sont pas seuls, le Père est derrière eux.
Ils y arriveront. Alleluia!


copyright 2006
Ajouter un commentaire
Commentaires:
08Dec06 51C1
Après avoir lu votre appel d'urgence à la spiritualisation du monde, mon regard s'est tourné vers le ciel pour y découvrir un sublime tableau tissé d'une irruption de moutons avec des percées bleu-violacées sombres, qui donnaient par contraste de la lumière d'un blanc éclatant aux nuages. Il s'en dégageait une force d'amour: "le Père est derrière eux."
L'instant fut très bref, pour passer en un clin d'œil à du bleu clair. Un moment d'intensité qui ravive dans ma conscience la nécessité de lutter pour changer le monde en usant de tous les moyens dont nous sommes capables pour appeler les hommes à faire lever leur bon grain — car le fond de l'homme est spirituel — et évoluer ensemble vers une nouvelle civilisation.
Faire ressentir la pénitence, l'amour de raison, la paix, la sagesse du pardon, soit la vie spirituelle comme une étreinte, parce qu'on y met tout son cœur, toute son âme, toute sa force. Et commencer nous-mêmes à être cet exemple pour "donner envie" de la Beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Danny

09Dec06 51C2
Je rejette aussi la politique et la religion, mais je ne les rejette pas avec mollesse. Vous avez avec la religion et la politique le problème qu'avait Œdipe avec sa mère tout en couchant avec elle. Je ne crois pas que La Révélation d'Arès demande qu'on "éradique" la politique et la religion sur un autre terrain que leur terrain par le moyen détourné et introverti de la pénitence. Je ne vois pas en quoi ma pénitence peut avoir un effet sur la politique et la religion. Elles s'en fichent pas mal. De plus, il n'est pas certain que La Révélation d'Arès demande qu'on les "éradique". Je vois plutôt la pénitence comme l'acquisition de la force de caractère des futurs réformateurs de la politique et de la religion par l'intérieur. En fait, il faut que les politiciens et les religieux deviennent de vrais pénitents. Vous vous êtes mis complètement en marge après avoir rencontré Jésus et Dieu, mais je ne crois pas que c'est ce que le Message vous demandait. Vous auriez eu beaucoup plus d'influence en restant un prêtre ou un évêque politiquement progressiste (je ne sais pas ce que vous étiez, en réalité) qui aurait prêché l'amour, le pardon et la paix au lieu de prêcher la trinité et l'eucharistie [...] Je ne suis pas de ceux qui demandent: "Une nouvelle révélation, mais pour quoi faire?" C'est pour faire ce que je viens de dire
Claude N.

Réponse :
Je ne vois pas ce que le complexe d'Œdipe a à voir avec tout ça.
Souvenez-vous! J'ai beaucoup parlé, en public ou en privé, de la période très difficile que je traversai après les apparitions et le Message de Jésus en 1974, du grand trouble qui m'habita et des multiples questions qui me hantèrent, surtout de 1974 à 1976. Je me posai alors la question: Rester ou ne pas rester un ecclésiastique? Mais un ecclésiastique prêchant — et prêchant à demi-mots pour ne pas être chassé brutalement par sa hiérarchie — contre les dogmes, la doctrine générale et les sacrements de son église? Un clerc en rebellion demi-teinte contre l'institution avec laquelle il serait resté en communion? En admettant que j'eus eu le courage d'assumer ouvertement cette malhonnêteté, de célébrer une liturgie (une messe, disent les catholiques) au fond eucharistique de quoi je ne croyais plus, de parler Christ-Sauveur en pensant charpentier de Nazareth ou prophète Jésus, de faire le signe de croix sachant que la croix n'était autre qu'un instrument de torture? Ce double jeu, cette malhonnêteté, n'était pas dans ma nature et je me suis dit que si le Père avait voulu un messager capable d'une telle équivoque, il serait allé chercher quelqu'un d'autre. Donc, je choisis la clarté.
Par ailleurs, il est vrai que votre pénitence — si vous êtes pénitent — n'a pas d'effet direct immédiat sur le monde qu'il faut changer, mais ce n'est pas là la causalité que suggère La Révélation d'Arès. Celle-ci parle de tout autre chose, elle dit en gros que la politique et la religion disparaîtront d'elles-mêmes quand l'humanité n'aura plus besoin d'elles en redevenant capable de s'autogérer naturellement et de vivre sa vie spirituelle en plénitude non sous des chefs, des dogmes et des lois, mais par l'amour, le pardon, la paix, la liberté et l'intelligence. Elle conclut en affirmant que l'humanité ne parviendra à cette capacité que par la pénitence. Ma pénitence ne modifie pas la société autour de moi comme la pluie mouille la ville autour de son nuage. Ma pénitence prépare en moi l'homme nouveau, l'homme du temps qui vient auquel s'ajouteront tous les hommes du temps qui vient que j'aurai moissonné pour augmenter le nombre du petit reste qui rendra inutiles politique et religion.

09Dec06 51C3
Il est amusant de constater que le monde politique nous ressert le même plat réchauffé avant chaque élection. Sous les flashs des photographes, les spots des plateaux télés, les premières pages des médias, les politiques proclament avec un grand sourire ayant l'apparence de la sincérité et de la conviction: "Votez pour moi et mon parti et vous verrez que, maintenant, vous pouvez être assuré que le monde va réellement changer, nous avons compris la leçon, etc."
C'est toujours le même couplet, et il n'y a aucune raison pour que ça change aux prochaines éléctions. Ceux qui en doutent n'ont qu'à regarder les plateaux de télévision des précédentes élections, c'est le changement dans la continuité... La majorité , par habitude ou par paresse, se laisse finalement séduire et prendre aux sirènes du "monde nouveau" tant attendu qu'incarnera la nouvelle majorité, pour ensuite tomber plus tard dans la déception et la désillusion, une fois l'euphorie de la "victoire" passée, pour s'aperçevoir que les beaux discours ne sont pas suivis des faits.
D'ailleurs, ils ne pourront jamais être suivis des faits, c'est une vérité comme un et un font deux. La politique excite l'illusion du pouvoir que pourrait avoir chacun sur son avenir social, en promettant des milliers de choses, à grand renfort de chiffres et de lois, le tout soupoudré d'un soupçon de flatterie du genre : moi, je sais que vous êtes les meilleurs, les plus intelligents , le peuple élu ...etc. "Les," c'est les électeurs, bien sûr. Avant les élections, les électeurs sont intelligents. Après, ils deviennent soudainement stupides, c'est eux qui ne comprennent pas.
Et l'aveuglement continue. Et le mensonge aussi.
Le fait est que personne ne peut prévoir quelle pourra être la situation économique et sociale du monde dans les prochains mois et les prochaines années, trop de facteurs rentrent en ligne de compte. Un seul conflit ou même une seule catastrophe naturelle peut changer complètement la donne. Personne ne peut maîtriser les tenants et les aboutissants, croire l'inverse est se tromper.
Ce que l'on peut juste savoir pour ne pas refaire les mêmes erreurs, c'est qu'une certaine politique a déjà amené le chaos. Donc elle peut prévenir de ces erreurs, elle peut apprendre, elle doit apprendre, encore faudrait-il de l'humilité. Mais elle continue à leurrer et se leurrer par l'idée qu'elle contrôle tout, alors qu'en définitive, elle ne contrôle pas grand chose. Bien plus, elle ne fait souvent qu'empirer les choses: L'exemple de la politique américaine au Proche-Orient est l'exemple le plus frappant du mal qui résulte d'une politique bornée et arrogante, justifiée de surcroit par des dogmes religieux — La Révélation d'Arès ne dit-elle pas que la politique et la religion sont identiques dans le fond?
Et à chaque fois qu'un peuple, qu'une nation ou qu'un groupe humain ont essayer d'imposer leurs points de vues à un autre peuple, le désastre s'est produit. Les souffrances des uns ne justifieront jamais les idées des autres, qu'ils s'appellent le pape ou truc-machin-chose!
Mais l'homme du temps qui vient, que décrit La Révélation d'arès, est celui qui en a pris conscience, ne serait-ce que l'espace d'un instant, qui écoute le Créateur qui parle à son propre cœur, qui l'incite à en finir avec cette tromperie pour renaître autre, à Son Image, l'esprit libre.
Olivier G.

Réponse :
L'homme du temps qui vient n'est pas celui qui a pris conscience du mal "ne serait-ce que l'espace d'un instant." C'est celui qui entre en pénitence (Rév d'Arès 8/6, 31/2, 33/13) et la pénitence prendra non un instant, mais toute sa vie.

10Dec06 51C4
J'aime beaucoup tout ce que vous écrivez, et spécialement cette "entrée," comme vous appelez ici les petits textes du Frère Michel, et je m'apprêtais à vous répondre, quand je suis tombé sur ce commentaire de Claude N. et votre réponse qui m'ont troublé.
Vous dites :"Par ailleurs, il est vrai que votre pénitence — si vous êtes pénitent — n'a pas d'effet direct immédiat sur le monde qu'il faut changer, mais ce n'est pas là la causalité que suggère La Révélation d'Arès. Ma pénitence ne modifie pas la société autour de moi comme la pluie mouille la ville autour de son nuage."
Je ne suis pas d'accord. La pénitence a un effet direct, peut-être pas immédiat, mais direct et certain sur ce monde qu'il faut changer.
Je crois vraiment qu'un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. C'est un fantasme peut-être, mais j'y crois.Vous y croyez aussi puisque vous dites " En somme, La Révélation d'Arès rappelle que la bonté est aussi contagieuse que le mal, de sorte que le problème n'est autre que ...etc."
Il est certain que dire ce qu'est La Révélation d'Arés, c'est facile, mais dire ce qu'elle n'est pas, c'est beaucoup plus difficile. Parce que chacun va prendre ce qui lui convient et laisser le reste.
La Révélation d'Arès est difficile à comprendre finalement. Le sens exact de cette fameuse révélation est difficile à cerner. Il nous échappe. On croit dans un premier temps avoir tout compris mais au moment de franchir le pas, on hésite.
Les hommes politiques tentent de trouver des solutions, en faisant voter ou modifier indéfiniment des lois, en lançant de grands projets, cela à mon avis ne change rien. On peut changer le cadre mais le fond reste le même. On peut changer le décor, mais les acteurs sont toujours les mêmes.
Le seul espoir qui reste est d'un autre type. Il s'agit d'un changement radical de l'homme, d'une prise de conscience de ce qu'il est réellement, mais peu d'hommes veulent changer... Est-ce ce que dit La Révélation d'Arès? Oui, bien sûr.
Je ne pense pas que La Révélation d'Arès nous demande une sorte d'autogestion naturelle.
De toute façon, il est trop tard, un espoir est né, on ne pourra plus revenir en arriére, et depuis que les Pèlerins d'Arès sont venus en masse sur Internet, le nom d'Arès commence à être connu, nous allons faire des émules, et vous ne pourrez plus rien contrôler.
Yvan B.

Réponse :
Oui, c'est vrai, le pénitent rayonne aussi en permanence, donc sur l'instant — on dit maintenant inutilement "en temps réel" pour employer une expression anglaise qui signifie le français "sur l'instant" —. Le pénitent rayonne un bien que l'entourage immédiat ressent s'il n'est pas, comme disait Jésus il y a 2.000 ans, devenu aveugle ou sourd. J'ai dit aux moissonneurs maintes et maintes fois: "Croyez-moi, si vous êtes de vrais pénitents, des passants dans la rue le ressentent. Vous rayonnez quelque chose." L'entourage peut même parfois le ressentir beaucoup plus profondément et inconsciemment et alors le pénitent ou la pénitente est source de grâce, de miracle sur lui-même ou sur elle-même ou autour de lui ou autour d'elle. Mais c'est un tout autre sujet que celui abordé par la commentatrice 51C2, Claude N, et par ma réponse.
Le sujet de ma réponse (
51C2, paragraphe2) découlait des mots de cette commentatrice que voici: "Je ne vois pas en quoi ma pénitence peut avoir un effet sur la politique et la religion. Elles s'en fichent pas mal." Elle avait raison au sens d'effet immédiat de la pénitence. De cela un exemple fameux: Jésus était le pénitent par excellence et pourtant ceux qui l'avaient condamné, ceux qui allaient l'exécuter comme la foule qui le huait et l'insultait sur le chemin du Golgotha ne ressentaient rien à son contact, sauf peut-être quelques exceptions trop rares et trop faibles ou indécises pour le sauver d'un sort ignoble et cruel. Son excellente pénitence n'avait pas changé ce monde-là. Elle n'a même pas encore changé le monde 2.000 ans après. D'où La Révélation d'Arès. D'où la nécessité de notre pénitence et de notre moisson de pénitents pour que peu à peu un petit reste se dégage, suffisant, mais sûrement déjà relativement très nombreux (comme son nom ne l'indique pas), pour qu'un groupe d'homme en refusant la système établi par Adam rende celui-ci peu à peu inopérant, inutile, et le fasse disparaître par la simple loi de l'évolution, qui fait partie de la Création et qui fait que ce qui cesse d'être viable ne vive plus. En cela, vous avez raison, le sens de La Révélation d'Arès ne saute pas aux yeux et demande une certaine imprégnation. Un jour j'ai posé la question: "Un prophète, pourquoi et pour quoi faire?" et la première réponse à cette question est évidemment: Pour expliquer, expliquer, expliquer — Ne te lasse pas de leur parler (Rév d'Arès 28/15) — le sens de la Parole. Ce qui est très difficile, parce que l'âme, même quand elle renaît du bien dans cette génération, a dégénéré jusqu'à être incapable d'embrasser ensemble toutes les causalités. Mais cela reviendra un jour.

10Dec06 51C5
Et il vaut mieux que le Père soit derrière nous car il a y très longtemps, lorsque j'avais rejeté Dieu en raison des prêtres que je trouvais débiles, j'ai fait des trucs pas vraiment bien et il a plu des périls (Rév d'Arès XXXII/11) sur ma tête ! 
J'ai sans doute échappé au pire grâce à la petite flamme qui restait en moi.
Ensuite, je disais à qui voulait l'entendre que le monde va mal à cause des prêtres qui bloquent la vraie foi, celle qui fait prendre conscience que Dieu est notre Père à tous et qu'il peut être plus présent dans nos vie que ce que l'on peut nous faire croire, et que le meilleur et à venir.
C'est comme ça que j'ai rencontré un frère qui m'a dit: "Lis!" Je le remercie d'ailleurs.
J'ai changé, parce que j'avais une vision à l'ancienne ou l'on règle les problèmes en coupant les têtes.
Je remercie surtout Dieu de nous montrer la voie de l'exode vers les dernières terres libres et inexplorées (sauf par quelques pionniers), vers les trésors inimaginables qui s'y trouvent et vers une vie nouvelle et meilleure.
Mais cet appel s'adresse à des volontaires vraiment héroïques (Rév d'Arès XXXV/4-12), surtous les premiers!
Aminadab

10Dec06 51C6
Le(Le haineux), il crève ton œil, tu as (encore) l'(autre) œil.
Il mord ton bras (et) ta main, tu as (encore) l'os.
L'os écrit. (Rév d'Arès III/5)
Frère Michel, votre constance face à l'adversité pour nous enseigner la Parole est déjà en soi un modèle de foi. Que dire des enseignements que vous tirez de la Parole et que vous nous transmettez avec amour pour nous aider à gravir les Hauteurs, car vous êtes l'échanson et le muletier.(Rév d'Arès 25/4).
Votre article m'a rappelé l'immense travail, presque insensé, encore à accomplir pour épargner au monde le pire des péchés (Rév d'Arès 38/2): l'anéantissement du dépôt que Dieu a placé en nous, Son Image et Sa Ressemblance (khalîfa, Coran II,30)
Bien que quatre générations ne suffiront pas (Rév d' Arès 24/2) pour qu'un nombre suffisant de croyants actifs parvienne à changer ce monde, notre mission n'en demeure pas moins capitale car nous sommes le levain des génération à venir. Plus notre force sera vive, plus nous allègerons leur fardeau.
Plus notre pénitence sera vivante, plus elle se répandra autour de nous et éloignera chaque jour un peu plus le mal du cœur de l'homme, notre semblable.
Je ne vois pas d'autres moyens pour y parvenir même si la route est par moment terriblement éprouvante. Prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6) et L'accomplir.
Fabrice M.

12Dec06 51C7
Pour Information:
Texte dans la lettre "Désirs d'Avenir" de Mme Royal: elle copie textuellement un tract des Pèlerins d'Arès [en changeant quelques mots]:
  • "L'enjeu de l'élection présidentielle [au lieu de "L'enjeu de La Révélation d'Arès"], c'est de tirer notre pays [au lieu de "de tirer l'homme"] vers le haut et de remettre la société en mouvement.
    Il y a trop de murs dressés entre les uns et les autres. Je vous propose d'abattre ces murs, de lancer des ponts, de construire une société de solidarité.
    Avec vous, tout est possible.
    Ségolène Royal"
Bernard R.

12Dec06 51C8
Je pense que toute lutte contre tel ou tel système idéologique ou économique ne fera que nous faire perdre du temps et de l'énergie.
Ce que nous avons sous les yeux ne peut que nous édifier et nous raffermir dans la foi.
Cela doit nous pousser encore et toujours à diffuser la Parole [du Créateur], à modifier notre vie personnelle, à agir pour le frère, et à nous soumettre aux rites qui nous ont été assignés.
Diffuser la Parole à la sœur, au frère, et avoir confiance qu'ils la recevront comme vérité pure et la mettront en application.
La Parole seule, lorsqu'on l'a reconnue, acceptée et apprise, accomplit le miracle en nous.
Le petit reste n'est que le vecteur de son ancrage [de la Parole] dans l'humanité.
Le seuil critique atteind (passé un certain nombre de croyants), les citadelles tomberont d'elles mêmes sapées par ceux-là mêmes qui en étaient les défenseurs.
Thierry B.I.

Réponse :
Pardonnez-moi si j'apporte une précision. Il faudrait plutôt dire: "La Parole seule, lorsqu'on l'a reconnue, acceptée, apprise et accomplie en nous [par la pénitence] accomplira le miracle du changement du monde."
Votre commentaire semble dire que la Parole bien apprise a par elle-même une vertu miraculeuse, mais La Révélation d'Arès dit qu'elle n'a cette puissance qu'accomplie dans la pratique du Bien: Prononcer ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
Merci de nous donner votre pensée. Je rappelle juste à son propos que le fait qu'il faudra peut-être quand même directement "lutter contre tel ou tel système idéologique ou économique" un jour, c'est-à-dire agir directement sur les roi blanc et roi noir, reste dans notre assemblée un débat ouvert. Nous ne faisons pas de politique au sens commun, parce que, comme vous dites, nous y perdrions inutilement notre énergie de foi, mais dans certaines circonstances urgentes ou dramatiques il le faudrait peut-être, dans un esprit évidemment pénitentiel au sens arésien, parce que la pénitence est l'arme contre le mal que le Père nous assigne.

13Dec06 51C9
Les tempêtes solaires vont-elles aussi détruire nos centrales nucléaires ? 52 en France, de quoi irradier toute la planète !
J.-L. Q.

Réponse :
Jésus disait à ses disciples il y a 2.000 ans: Ne craignez pas ce qui peut tuer le corps, mais ce qui peut tuer l'âme! Donc, la mort physique par irradiation atomique n'est pas la pire chose. Ceci dit — avec le sourire — je ne pense pas que les tempêtes solaires puissent perturber ou détruire autre chose que des ondes électromagnétiques ou hertziennes (notamment celles des communications radio) ou bien des transformateurs électriques. Je ne suis plus physicien depuis des décennies et, de toute façon, la somme de connaissance dans ces domaines était alors moindre qu'elle n'est devenue, mais je ne pense pas que le cœur nucléaire d'une centrales puisse être détruit par une tempête solaire. Vous aurez sûrement une meilleure réponse si vous interrogez un jeune ingénieur en activité.

14Dec06 51C10
Pour répondre au commentaire de J L. Q. [commentaire 51C9...] une tempête solaire ne peut pas détruire une centrale nucléaire, du moins pas à ma connaissance.
Pour faire bref, les tempêtes solaires — qui engendrent ces magnifiques aurores boréales (photo de l'entrée du blog) — sont un vent de particules chargées (atomes, électrons, neutrons) qui interagissent avec les atomes terrestres de la haute atmosphère (hydrogène, azote, etc..), où elles suivent le champ magnétique terrestre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elles ne sont visibles qu'aux pôles et aux latitudes proches des pôles sur toutes les planètes possédant un champ magnétique atteintes par le vent solaire et par les tempêtes solaires (Il y a des aurores boréales sur Saturne et Jupiter, par exemple).
De ce fait, elles perturbent tous les champs électromagnétiques, et donc évidemment les communications, satellites et appareils électronique sur terre et dans l'espace.
Mais si elles pouvaient détruire une centrale nucléaire, nous serions sûrement détruits avant elles, nous mourrions irradiés avant que les centrales elles-mêmes nous irradient!
Les seuls évènements cosmiques théoriquement capables de cela sont les supernovaes "proches" ( explosion d'étoiles), trou noir passant à "proximité" de la terre et autres cataclysmes cosmique (sursauts gamma, hypernova, etc...), mais pas les tempêtes solaires, qui, bien que pouvant nuire à tout ce qui contient de l'électronique (en fait, elles pertubent le champ électro-magnétique et les ondes de même nature) n'ont pas un pouvoir suffisamment pénétrant pour nous irradier, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas assez d'énergie sur terre pour interagir au niveau nucléaire et au niveau du noyau de la matière.
De plus, le bouclier magnétique de la terre nous protège de ce genre "d'agression cosmique," c'est aussi la raison pour laquelle les voyages habités dans l'espace restent pour le moment très utopiques et très hypothétiques, car dans l'espace, sans bouclier magnétique, les particules cosmiques chargées (issues par exemple des tempêtes solaires) sont d'une autre dangerosité et rendent ces entreprises extrêmement périlleuses, voire impossible.
Olivier G.

Réponse :
Merci pour cette explication. De toute façon, je rappelle que si nous devions être menacés par le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) mieux vaudrait pour nous d'être irradiés par les centrales nucléaires. Ceci n'est pas une prophétie, c'est seulement pour rappeler que les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15) serait un mal pire que la mort physique qui, elle, doit de toute façon nous frapper d'une façon ou d'une autre tant que le petit reste n'a pas fait lever l'aube du Jour.

17Dec06 51C11
Il est clairement évident que tout est fait pour déshumaniser l'humanité, conditionner l'homme à fonctionner de telle ou telle façon selon la position sociale dans la société, le pays, l'idéologie, la religion, la politique, l'éducation et pas seulement celle des parents, mais aussi celle transmise dans les écoles. Les enfants des générations qui viennent sont une sauvegarde de la vie spirituelle, etc. Comme vous le disiez un jour frère Michel: "Il y a pire que l'exploitation de l'homme par l'homme, il y a le conditionnement de l'homme par l'homme." Et ceux la même qui font les lois qui sont aux services de ses systèmes, les chefs, galopent souvent vers les honneurs et les succès auxquels portent le monde. J'ose dire, qu'il y a bien pire que tous cela, le péché qui dévaste tout sur son passage à commencer par nous-mêmes, le péché qui court en chacun de nous, le péché antithèse de la vie spirituelle (amour, pardon, bonté, réflexion, intelligence, paix, etc., au service du bien), le péché que je comprend encore intellectuellement, mais dont je suis de plus en plus conscient. Nous, nous n'avons pas vécu, le regard de Jésus qui pouvait lire en vous à tel point que vos péchés les plus cachés n'échappaient pas à son regard, ni vécu votre passage dans les ténèbres glacées qui, l'espace d'un instant, vous a blanchi les cheveux, mais ce qui est certain, c'est que plus nous serons pénitents plus nous comprendrons les subtilités, les rouages, les mirages du péché, plus nous réveillerons l'image et ressemblance du Père en nous (Genèse 1/27), plus nous comprendrons. Toutefois, comprendre ne suffit pas, il faut ensuite agir pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4). Dieu attend des actes concrets de chacun de nous a la mesure de nos possibilité, Dieu qui ne fait pas peser sur une âme plus que celle-ci est capable d'accomplir. Quelle immense Sagesse!
Nous cherchons comme vous les moyens les vecteurs pour transmettre la Parole, la Vie spirituelle, expliquer avec humilité se que nous vivons, comprenons, de la vie spirituelle, tout comme Jésus le fit, tout comme vous le faite. [Vous vous embrasez] d'amour pour tous nos semblables à l'exemple de Dieu qui Lui attend que nous cessions de pécher. L'espérance de Dieu pour ses filles, ses fils, du plus abject au plus juste, est démesure pour nous faibles lumignons. Il sait ce que nous ne savons pas. Il sait ce que nous pouvons faire. Il nous unit, nous relie les uns aux autres, oui, Il nous protège: Ma Main, J(e L’)entre dans la faille, (elle) ne (se re)ferme pas, ton épaule va. (Rév d'Arès XXXVI.1 ). Votre rôle avant de nous quitter charnellement, c'est bien sans cesse de chercher les moyens de nous faire comprendre l'importance du péché, nous aider à avancer dans les ténèbres vers la Lumière, nous aider à être des hommes du temps qui vient: S’ils ne pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé, ils entrent dans la pénitence, ils sont des hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13 ).
Depuis votre dernier accident cardiaque il y a une grande prise de conscience. Cela se ressent fortement au sein des assemblées souveraines d'elles mêmes. Je suis personnellement touché par l'exemple d'amour, de pénitence de bien des sœurs et frères, qui sont un réel stimulant de pénitence. Quelque chose fusionne entre nous. Nous vous le devons grâce à votre amour évangélique, prophète rappeleur, prophète qui répétez inlassablement, prophète qui nous aide à ouvrir nos consciences, prophète par amour de tous les êtres humains, prophète de l'espérance de l'humanité transfigurée, prophète exemplaire.
Nous sommes les pionniers de la Vie spirituelle. Puissions nous être assez transfigurés pour éviter le péché des péchés à nos semblables. Nous ne savons pas ce que disent les verset 13 et 14 de la veillée 26, mais puissent-ils ne jamais survenir! Soyons comme le poulain agile courant vers son but, libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char (Rév d'Arès 10/10).
Didier Br.

19Dec06 51C12
J’ai retrouvé dans les «Notes et Réflexions sur les Heures Passées en Présence de Dieu» un passage qui m’avait beaucoup impressionné lors de mes premières lectures de La Révélation d’Arès. Vous écriviez:
«Dès que je quitte sœur Christiane et les enfants pour traverser Arès, pour chercher un journal ou me dérouiller les jambes, je vois des maisons, des bosquets de pins, du sable, quelques chiens et chats, mais pas d'homme... L'homme sans le Dieu qui me visite et me parle n'a pas d'humanité pour moi. Vibrerais-je pour lui d 'amour évangélique, je me dis: « Si j'aborde ce mort — mort spirituel — déguisé de chair, qui me croise, si je lui dis: «Savez-vous que Dieu me visite en ce moment, et savez-vous ce qu'il me dit?», je suis à peu près sûr qu'il me répondra moins bien qu'un chien, lequel au moins ne me croirait pas fou.»... Ce sont les semblants d'humains que j'ai rencontrés hors de ma maison qui sont un rêve, le rêve d'un monde qui n'est pas encore créé, vers lequel Dieu vient à Arès comme crier: «Qu'ils soient!». Mais ils ne «sont» pas encore. Ils ne «seront», comme vous «êtes» déjà, mes bons frères qui renaissez de vos douleurs par la foi et l'espérance, que le jour où l'Appel du Créateur sera parvenu à leurs oreilles, le jour où ils cesseront de crier après tout ce qui les accable, et qu'ils se sont inventés la plupart du temps, pour être enfin consolés (Rév d’Arès 38/1 et 4). Ce jour-là, ils seront créés, ils naîtront enfin, ainsi que le révèle le verset 3 de l'Évangile donné à Ares, veillée 17: ...l'homme s'engendre lui-même en une autre vie infinie, qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large.»
Ce passage m’impressionne toujours (il y en a d’autres !), d’autant plus aujourd’hui, après avoir lu votre entrée. À la lecture de celle-ci, j’ai d’abord ressenti en moi un élan d’enthousiasme qui vous criait : « comptez sur nous frères Michel et merci de votre confiance ! » (ce que je ne retire pas, bien au contraire !), et puis j’ai voulu retrouver ce passage qui me faisait si peur, parce qu’il me disait que je pouvais être ou redevenir un de ces morts-vivants, si je m’arrêtais en chemin, mais qui m’expliquait déjà les enjeux fondamentaux de notre pénitence et de notre mission. Il s’agissait de rendre la vie spirituelle à un monde qui était encore en mesure de l’accepter.
Votre beau texte «Épargner au monde la mort spirituelle» m’enthousiasme toujours autant, mais il me fait poser des questions qui m’angoissent. Je crois avoir compris le terrible danger que représente la déspiritualisation complète de l'homme, ce péché des péchés, contre lequel nous met en garde Jésus avant qu’il ne pleuve (Rév d'Arès 38/2), et qui pourrait bien interdire un jour les sentiers encore accessibles vers les Hauteurs (Rév d'Arès 7/1), mais je croyais qu’il pouvait se passer plusieurs de nos générations avant cet état de choses. Or vous semblez dire que la «déshumanisation qui se prépare» et qui «passe une limite critique» est imminente. Si tel était le cas, notre mission changerait radicalement de contexte et ses risques ne seraient plus les mêmes. Faudrait-il qu’elle se fasse beaucoup plus insistante, percutante (si on peut employer ce mot) ou plus prudente ou les deux?
Vous dites aussi que «l'homme s'est déspiritualisé sans discontinuer». Je me demande alors comment lire ce passage du Livre: Abraham, son frère (est) le lézard, son ventre marche. Moché (Me) voit, (il) mange dans Ma Main (comme) le chat ; le chat (a) le lézard sous son ventre. Yëchou, son frère (est) le bélier ; le chat (passe) sous son ventre. Le frère de Mouhamad (est) le cheval ; le bélier (passe) sous son ventre. Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l'aigle (Rév d’Arès VXIII/7-11) et que vous commentez ainsi : dans l’édition bilingue : « Les catastrophistes considèrent notre temps comme pire qu’aucune époque passée. En fait, l'humanité, d'Abraham à Mikal, passant par Moïse (Moché), Jésus (Yëchou) et Ma homet (Mouhamad), s'est améliorée par étapes. Cependant, beaucoup de changements (28/7, 30/11) restent à faire pour qu’éclose la vie spirituelle. De plus le déclin menace.»
Est-ce que dans cette décennie le déclin s’est à ce point accéléré, et l’état spirituel de l’humanité détérioré, que cela remette déjà en question les améliorations accomplies depuis Abraham? Est-ce que ces améliorations n’étaient pas de nature spirituelle ou pas suffisamment spirituelle?
Pardonnez mon angoisse, elle ne réduit pas mon courage ni ma résolution missionnaires, mais je préfère ne pas me bercer des illusions de mon lumignon de lumignon (Rév d’Arès 32/15). Vos lumières et votre confiance m’aideront à construire cette fois géante plus que jamais nécessaire!
D. Faber

Réponse :
Je reconnais que ma note XXVIII/7-11 dans La Révélation d'Arès édition 1995, la "bilingue", n'est pas assez développée. J'y disais que l'homme s'était "amélioré par étape," ce qui est vrai humanitairement et socialement parlant (développement de l'entraide, disparition de l'esclavage enchaîné, etc.), mais qu'il fallait encore que "la vie spirituelle éclose," ce qui est tout aussi vrai, puisque la vie spirituelle n'existe pas encore et même, comme le dit la dernière phrase, résidu d'une phrase originalement beaucoup plus longue, son "déclin menace," autrement dit, ce qu'il en reste menace de se réduire encore jusqu'à disparaître. Pour des raisons de pagination et de maquettage il me fallut raccourcir et en somme "mutiler" les annotations de cette page-là, parce que le montage du texte sacré et des annotations en bilinguisme et en vis-à-vis posait par endroits de difficiles problèmes de mise en place. Mais le résultat ici n'est pas très clair, j'en bats ma coulpe.
La note originale opposait, bien sûr, le progrès scientifique, humanitaire et social, qui s'est fait tandis que le vie spirituelle, avec laquelle ce progrès matérialiste et rationaliste n'a rien à voir, continuait de s'affaiblir dans l'humanité en général sauf chez les prophètes qui, eux, constituaient une escalade de la Lumière, hélas inécoutée de telle sorte qu'il faut que la lèvre [prophétique] court partout encore et sans cesse (XXVIII/16). Je pensai que, les faits historiques parlant d'eux-mêmes, le sens allait de soi. De fait, vous êtes le premier qui me signale cette lacune depuis l'édition de ce livre en 1995.

20Dec06 51C13
Lors de la mission à Paris de novembre 2006, nous avions installé au local une exposition "La vie spirituelle libre," imagée par les peintures de frère Daniel C. en réponse au constat évident que le "christianisme n'existe pas encore", que "son projet de bonheur reste à être réalisé."
Malgré des progrès matériels, sociaux considérables, l'humanité n'a pas encore développé une vie spirituelle libérée des dogmes religieux ni encore retrouvé sa nature aimante, pardonnante, créatrice, combative  pour que malheur, injustice, bêtise, mort disparaissent à jamais. Nous offrions aux quelques personnes touchées par la mission et invitées au local un petit fascicule où l'on pouvait lire en introduction:
"Combien d'entre-nous assimilent religion à spirituel? Pourtant, tout les oppose! Religion désigne tout système de croyance qui prétend assurer à quiconque s'y soumet le salut après la mort, qui se déclare la seule voie admise par Dieu, réservée à des élus et contrôlée par des évêques, des rabbins, des mollahs, etc. C'est à cette religion-là qu'est opposé le terme vie spirituelle, laquelle est libre de dogmes, de piété réglementée, de maîtres. Fluide et évolutive, elle s'adapte aux circonstances, aux époques, guidée par la parole du Père purifiée de gloses et par l'amour du prochain. Jamais enchaînée à un système, la vie spirituelle répond seulement à la conscience qu'il faut résister à l'égoïsme, la colère, le mensonge, la peur, les idées reçues et qu'il faut devenir bon et qu'être bon suffit. À la conviction généralisée que le mal est dans le monde et que rien n'y changera, La Révélation d'Arès appelle l'humanité à reconquérir sa vie spirituelle libre (Rév d'Arès 10/10) pour construire un autre monde".
Annie L.J.

20Dec06 51C14
"L'urgence du changement n'est pas facile à faire comprendre au monde" (entrée 0051).
La déshumanisation prend deux visages complètement opposés dans notre culture.
À une extrême, l’apocalyptisme du "Tout est foutu, il n’y a plus rien à faire" ou du "La terre est un grand Titanic qui a heurté l’iceberg de la connerie humaine" est nourri par la description culpabilisatrice de grandes tendances (réchauffement climatique, épuisement des ressources, surpopulation, sida, surendettement collectif), qui permet finalement de rester chez soi en se désolant: "De toute façon c’est trop tard ! À quoi bon ? Je n’y peux rien, ça me dépasse."
À l’autre extrême, l’optimisme béat du "Tout va très bien, Madame la Marquise," qui permet de ne se soucier de rien et de vivre comme si de rien n’était. Cocooning de la génération bobo.
Entre ces deux irréalismes — le sentiment d'impuissance et la bonne conscience — il y a la voie du milieu, le réalisme, l’existentialisme spirituel qui dit que le monde peut changer, si l’homme change. Mais aussi que je ne dois pas attendre les autres pour m’y mettre. Il n'y a pas de temps à perdre.
Une difficulté vient de la multitude des messages diffusés par les médias au service des marchands, des riches et des puissants. Tous les pouvoirs savent que le dernier grand pilier du système, c’est la peur. La peur provoque l’hyperconsommation: le lien entre stress et consommation ou accumulation ne me semble plus à démontrer. De même la peur provoque le besoin de protection: Dans la peur, l’état, ses polices et ses satrapes sont reçus à bras ouverts, comme des libérateurs — À Londres des gens se plaignent qu’il n’y a que 420 000 caméras de surveillance dans la ville et que ça laisse encore des espaces de liberté pour les malfaiteurs. En France, le phénomène vidéosurveillance arrive à grands pas.
Regardons les pouvoirs comme les grands générateurs de la peur, nous y verrons plus clair. Alors je me rappelle très souvent cette magnifique parole:
Sois un en toi!
Si ta dent mord Ma lèvre, elle tient. Si ta dent mord ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur tu es dix. Sois un! (Rév d'Arès XXIV/1-4)
Trouvons une juste mesure pour encourager au changement, pour remplacer en nous "l’apocalyptique" qui ne demande qu’à se désoler ou "l’optimiste béat" qui ne demande qu’à fanfaronner par l’existentialiste spirituel.
Vous voulez un bel  exemple de la juste mesure? freesoulblog.net!
Olivier dL.

21Dec06 51C15
Oui, la menace de mort spirituelle est grande, comme l'est également celle du découragement (Rév d'Arès 13/8) et de la tristesse à l'Appel (Rév d'Arès 2/21) — pouvant survenir à tout moment tant les difficultés sont nombreuses pour sortir de l’esclavage antique qui a modelé l’esprit de l’homme. C’est dire qu’aux premiers abords, cette question de lutte contre la despiritualisation n’est pas extérieure à soi, La Révélation d’Arès aux mains et aux lèvres pourtant...
Il y a bien des années, vous m'aviez offert une photo (comme à d’autres), désormais célèbre puisque c’est (sans doute) la plus réussie lors d’une de vos campagnes de L’Œil s’Ouvre au Cirque d’Hiver, à Paris [années 1988, 1989 et 1990]. Cette photo, je vous l’offre à mon tour aujourd’hui avec un petit remaniement animé. Elle témoigne que vous ne vous êtes pas défilé, puisque vous y alliez d’un mouvement franc vers le peuple auquel l’Éternel vous envoyait. Je voulais juste appuyer un peu ce " "mouvement," car une photo c’est toujours statique, ça ne reproduit pas l’élan — surtout quand celui-ci est un coup de boutoir contre la mort spirituelle.
Photo à ce lien :
http://www.streamdump.com/?a4c5d2
Roger C.

22Dec06 51C16
"
Le Nouvel Observateur" [un grand hebdomadaire français] donne les commandes de son dernier numéro à Nicolas Hulot. Celui-ci n’est pas de ceux qui renoncent. Il dit : "Il nous faut apprendre à vivre avec un peu moins de biens et un peu plus de liens, à trouver un nouvel équilibre entre capital matériel et capital immatériel (entendez faim immatérielle), à construire un monde où l’Être n’est pas sacrifié à l’Avoir. Quel beau et salutaire dessein." Mais Hulot ne dit pas ce qui suscitera cette faim immatérielle et quelle nourriture spirituelle engagera l’homme dans le grand Dessein.
Décidément, Dieu est le grand absent de toutes ces conversations, et quand les politiques s’en mêlent c’est presque indécent, elles y voient là une occasion de noces avec notre terre en danger pour se refaire une beauté. Les hommes ne voient plus le Créateur derrière son œuvre qui répare, équilibre, harmonise les bavures inconséquentes de ses enfants.
Il suffirait que l’homme travaille aux côtés du Créateur en toute intelligence pour accélérer le processus de guérison.
Pascal L.

22Dec06 51C17
Précision apportée au commentaire précédent 51C16 qui se rapporte à NicolasHulot, lequel n'est pas le sujet de l'entrée 0051:
Je pense que Nicolas Hulot fait allusion à Dieu. Il ne Le cite pas à cause des diverses croyances: particulièrement celle qui dit que Dieu n'existe pas mais qu'une belle force habite chaque humain. J'ai remarqué que beaucoup croient ainsi. Peut-être Nicolas Hulot croit-il également de cette façon ? Ce n'est pas négatif puisqu'il parle d'intangible.
Mais s'il croit en Dieu et s'il ne Le cite pas c'est par prudence à mon avis, afin que son discours ne soit pas affaibli ou bien sali et/ou moqué par les politiques et l'esprit de masse.
Qu'il cite ou ne cite pas Dieu, cela n'enlève rien à la force de ce qu'il a dit et que j'ai lu dans le commentaire 51C16, puisqu'il appelle à la beauté humaine.
Maryse

24Dec06 51C18
Ce commentaire ne paraît pas en relation avec l'entrée 0051 du blog, mais, faute de spécification de la commentatrice, je le place ici en raison de sa date d'émission (24 décembre 2006).

Dans "Le Pèlerin d'Arès," série trimestrielle, de mars 1988, on trouve ce passage: "Le prophète est nécessaire parce que la Parole n'est que semence, or il faut procéder à sa" germination", à sa " floraison " et à sa moisson. Pour cela il y a un maître d'œuvre, c'est le Prophète, celui qui a le jardin dans la tête (Rév. D'Arès XVII/3)..." Chaque être humain est une fleur unique et sublime créée à l'Image et à la Ressemblance de son Divin Auteur: le grand Jardinier-Dieu unique. Le Jardin pour moi, qui suis peintre et sculpteur, est une source inépuisable de sujets métaphoriques de la Parole à accomplir et de couleurs à l'infini à l'image de l'univers.
Je travaille comme un paysan, sa terre, et suivant le modèle du prophète Mikal qui ne cesse pas de nous faire évoluer vers le changement sans juger mais en montrant l'exemple et en étant joyeux. Il n'y  pas de morale dans la nature, c'est un livre ouvert en permanence, vivant et sensuel, mais sans érotisme imbécile et despiritualisant. Montrons le beau à travers des images qui rappellent à l'homme sa vocation de créateur éternel. Tout est travail et "technique," qui [mots illisibles] signifie travail et savoir et la main est un outil merveilleux qu'on a désacralisé et qui est le prolongement du cœur et de la conscience.
Mon tableau ne représente que moi-même et ma floraison intérieure de pénitente en évolution permanente. Nous sommes des bouquets par affinités de beaux projets pour faire la fête permanente de l'amour, de la beauté, de la jouvence et de la fraternité universelle.
Nico de Montparno.(ma fleur de Noêl)

25Dec06 51C19
Autre complément apporté au commentaire précédent 51C16 qui se rapporte à NicolasHulot, lequel n'est pas le sujet de l'entrée 0051.

Les mots de Nicolas Hulot: "vivre avec un peu moins de biens et un peu plus de liens," sont en fait tirés ou inspirés de la mouvance des partisans de la décroissance dont un des principes est le suivant: "La décroissance ne propose pas de vivre moins, mais mieux avec moins de biens et plus de liens." Nicolas Hulot est d’ailleurs critiqué par cette mouvance pour être trop compromis avec de très grandes entreprises (Loréal, TF1) considérées comme les exemples mêmes des tenants du culte irrationnel et quasi religieux de la croissance pour la croissance.
Le mouvement de la décroissance est difficile à expliquer dans l’espace restreint des commentaires de ce blog, parce qu’il est composée de sensibilités diverses qui vont du positionnement politique (représenté par le site Internet www.decroissance.info) à la réflexion économique (menée par exemple par des économistes comme Serge Latouche ou Jacques Généreux) en passant par des collectifs comme "Casseurs de Pub" et des associations écologistes comme "Amis de la Terre.
Disons pour faire court (et avec toutes les réserves d'erreurs liées à une approche que je ne maîtrise pas tout à fait — mes sœurs et frères de Belgique seraient certainement plus compétents que moi — que les "décroissants," partisans de la décroissance, la définissent comme "la seule alternative possible au développement de la misère et à la destruction de la planète" et l’opposent au concept de "développement durable," qu’ils considèrent comme une variante édulcorée du diktat catastrophique de la "croissance pour la croissance" et donc comme une "impasse." On parle aussi "d’objection de croissance."
Pour reprendre les termes du premier numéro du journal "Les Dossiers de www.decroissance.info," "la décroissance n’est pas le contraire de la croissance économique, elle n’est donc pas la récession, car il n’y a rien de pire que l’inverse de la croissance dans une société de croissance (c’est la raison pour laquelle on la qualifie de "soutenable" pour exprimer la progressivité de sa mise en place et la nécessité de développer une organisation collective de la diminution de la production de biens). La décroissance n’est pas non plus un autre modèle économique, ni même une politique économique alternative. Pour mieux comprendre la signification du mot d’ordre de "décroissance," on devrait parler "d’a-croissance" comme l’on parle d’a-théisme. La mouvance de la décroissance entend ainsi faire décroître l’empreinte écologique de nos sociétés, tout en remettant en cause l’économisme qui empreint nos imaginaires collectifs et individuels. C’est-à-dire qu’il faut par la décolonisation de notre propre imaginaire "sortir de l’Économie" pour la remettre à sa place, c’est-à-dire la ré-enchâsser dans le social et le politique, et plus largement dans nos vies. Pour une société où il y aurait "plus de liens et moins de biens."
D’autres concepts sont liés au mouvement de la décroissance comme ceux de "renaissance du local" (des exemples existent concrètement comme à Mouans-Sartoux en PACA), de "simplicité volontaire," de "décroissance conviviale," qui expriment tous la volonté d’une prise de responsabilité individuelle et collective pour transférer une part de l’activité de la production de biens matériels vers le "développement d’activités à haute valeur humaine de façon à moins peser sur l’écosystème Terre, à préserver les ressources naturelles de la planète et à se réapproprier du temps pour une vie plus harmonieuse."
Il s’agit donc de modifier les comportements vers un meilleur respect des humains envers la Terre et la vie en général, de réduire les consommations matérielles et de consacrer plus de temps et d’énergie à des relations sociales épanouissantes.
Le site Internet www.decroissance.info présente une "charte de la décroissance" (elle ne fait pas l’unanimité dans le mouvement) qui, curieusement, s’exprime sur une rythmique dialectique proche de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" [voir La Révélation d'Arès, édition 1995, p. 718-766].
Par exemple:
"Nous ne croyons pas qu'il faille choisir entre la question écologique et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées.
Nous sommes convaincus que l'émancipation sera l'œuvre des humains eux-mêmes et au premier chef des plus faibles.
Nous n'avons pas de modèle, car nous croyons à la nécessité d'inventer ensemble une société viable et juste.
Nous pensons qu'il est possible et nécessaire de réconcilier le principe responsabilité et le principe espérance."
Le principal pilier théorique de ce mouvement est constitué par les écrits d’un penseur très original, l’économiste roumain Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994), professeur émérite à l’université de Vanderblit (Tennessee), ainsi que par les idées, entre autres, de François Partant, Ivan Illich, Jacques Ellul (ce deux dernier étant fortement inspiré par "l’anarchisme chrétien."
Voici ce qu’écrivait Jacques Ellul en 1948 : "Lorsque nous aurons vraiment pris au sérieux la situation concrète des hommes et des femmes de notre temps, que nous aurons entendu leur cri d'angoisse et que nous aurons compris pourquoi ils ne veulent pas de notre Évangile désincarné; lorsque nous aurons participé à leur souffrance, charnelle et spirituelle, à leur désespoir, à leur abandon; lorsque nous serons devenus solidaires de nos compatriotes et de notre universelle Église, comme Moïse et Jérémie de leur peuple, comme Jésus des foules errantes, troupeau sans berger, alors notre voix pourra annoncer la parole de Dieu. Mais pas avant! [...] Ce n'est pas la Parole qui doit changer et leur apporter autre chose, c'est leur situation. [...] Nécessité de la révolution dans un monde où elle est devenue impossible, et d'une révolution qui attaque les structures profondes d'une civilisation dont tous les efforts tendent vers cet unique but: transformer en pourceaux tous les êtres humains, qui ne peuvent plus de ce fait recevoir les perles de l'Écriture. Nécessité d'une redécouverte du sens de l'activité humaine, de la situation des moyens et des fins, de leur place véritable dans un monde tout entier livré à l'esprit de puissance, au dérèglement, à l'orgueil de moyens sans bornes et qui nous absorbent sans réserve possible. [...] Tant que la solidarité entre chrétiens ne se traduira pas dans une aide pour permettre à chacun de trouver un équilibre de vie, de rechercher un style de vie où s'incarne vraiment sa foi (non pas pour éviter de crever de faim), elle ne sera qu'un mot. Et ceci seulement montre à quel point cette recherche peut conduire dans des sentiers désagréables à nos chères habitudes. [...] Mais c'est à ce prix que la bonne nouvelle du salut en Christ sera autre chose qu'une parole humaine parmi d'autres paroles humaines..." Présence au monde moderne, 1948, Conclusion.
Je ne sais pas véritablement si le mouvement de la décroissance possède une dimension spirituelle réelle et suffisamment vivante pour grandir ou s’il sombrera dans la culture politique dont il reste encore fortement imprégné, mais je trouve que certaines de ces prises de positions sont "insurgeantes" et généreuses et partent du souci de préserver et de redistribuer l’héritage (Rév d’Arès 28/15) planétaire en commençant par des efforts sur soi-même. À ce titre, il représente peut-être l’espérance du reste et mériterait que l’on s’y intéresse.
D. Faber

Réponse :
Je ne sais pas qui est Nicolas Hulot et je ne sais pas ce qu'est la "décroissance" dont je n'ai jamais entendu parler, mais dans l'un et l'autre cas j'ai quand même lu attentivement les commentaires s'y rapportant. J'y ai trouvé une ascension morale, louable, mais pas l'ascension spirituelle, pas la spiritualisation décidive du monde qui, nous dit  La Révélation d'Arès, ne peut qu'emprunter la voie de la pénitence. La pénitence est essentiellement individuelle et le monde ne peut changer que par l'addition et la combinaison de ces pénitences (autocréations d'âmes) individuelles. Dans les commentaires sur Nicolas Hulot et sur la "décroissance" je n'ai trouvé ni amour, ni pardon, ni justice (au sens spirituel), ni liberté spirituelle absolue, ni quête de l'intelligence spirituelle (obtenue par l'amour et non par l'intellect), vertus fondamentalement individuelles et qui ipso facto ne peuvent pas être obtenues par la masse, qui est le contraire de l'individu et dont les modes d'inflexion du comportement humain sont forcément autoritaires (gouvernements, lois, etc.).
C'est tout le débat de La Révélation d'Arès.
Dans les commentaires sur Nicolas Hulot et sur la décroissance je vois des orientations socio-économiques qui sont d'évidentes améliorations, mais d'esprit rationalisant, des inflexions du système actuel vers un différent système de distribution et de rapports humains qui, quoique souhaitables, ne sont pas la solution définitive, ne pouvant être obtenus que par la politique ou, dans d'autres pays, la religion ou les deux — roi blanc et roi noir, même cuisse (Rév d'Arès XXXVII/14) —. Je n'y vois pas de changement radical du monde par la pénitence de l'individu se libérant et du péché ainsi et des rois blancs (religion) et noirs (politique, industrie, etc.). Il s'agit donc de quelque chose d'intéressant et de souhaitable, une étape vers un monde plus juste, mais sans rapport avec le Fond de mon entrée de blog 0051, qui repose naturellement sur la perspective d'un monde changé (Rév d'Arès 28/7), changé radicalement, c'est-à-dire spiritualisé, auquel appelle La Révélation d'Arès.

Je me suis dispensé d'expliquer tout cela dans mes réponses précédentes pour ne pas infléchir le libre arbitre des lecteurs qui lisent les commentaires, mais j'ai peut-être eu tort. Les présentes précisions sont sûrement nécessaires.

26Dec06 51C20
Nicolas Hulot? Un comique! La décroissance? Une connerie! Plus dangereux que le Père Noël parce que lui au moins on n'y croit plus après 8 ans! Bizarrement, subito, je trouve l'idée de pénitence pas si con! Impossible, mais pas si con!!!! Une impossibilité intelligente. C'est Pascal en cartoon ou en moins chialeur. Ton article où tu parles de Pascal [???] m'a fait lire les "Pensées" aux chiottes, trouvé (plutôt usé) dans la caisse d'un bouquiniste (pas les chiottes, le bouquin). Je ne sais pas si Dieu existe, mais je crois finalement que quelque chose t'a parlé. Je suis en train de relire la Révélation [d'Arès] pas si conne, mais alors compliquée! Ma mère qui gueulait [qui???] parce je ne lisais pas ton bouquin, elle trouve suspect que je le lise maintenant. Je l'envoie aux pelotes depuis 40 ans (j'ai 43 ans) et elle trouve louche que je l'envoie plus se faire [...] par les bigots. Est-ce que je peux te poser des questions sur ton bouquins?
Amédée Pouetpouet

Réponse :
Amédée Pouêt-Pouêt, je ne vois pas très bien qui vous êtes, mais vous pouvez toujours me poser des questions par courrier. Peut-être une grande conversion ne vue?

27Dec06 51C21
Voici un site intéressant qui traite un sujet parrallèle à la déspiritualisation, mais qui montre une force inattendue en Europe et qui est en mesure de suppléer une carence économique:

http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3514

Guy B.

Réponse :
Je n'ai pas le temps de voir si le site ici recommandé est en rapport avec l'entrée 0051, mais les lecteurs du blog se feront une opinion.

27Dec06 51C22
C'est le visage d'un homme jugé, rabaissé, par d'autres pécheurs, qui est effrayé par l'annonce et la confirmation qu'il va être pendu sans en connaître le jour... Barbarie! J'ai envie d'hurler "Barbarie!" C'est avec tristesse que j'apprend que Saddam Hussein sera exécuté par pendaison .
Voir article
http://www.rtbf.be/info/international/ARTICLE_060314
Le prophète à tiré la sonnette d'alarme par cette entrée 0051"épargner au monde la mort spirituelle." Dieu ne dit-Il pas:
(Le) Bien (est) dans le creux de ta langue. Ton œil voit dans la nuit. Je consulte ta voix. Réponds! De Ma Main deux pieds, quatre pieds tombent, les pieds (qui) courent. Dis(-Moi): "Coupe le(s) pied(s)!" Je coupe le(s) pied(s). (Mais) dis au(x) pied(s): "La route (que je vous montre), suivez(-la)!" Ils vont (ou) ils ne vont pas ; Ma Main ne pousse pas le(s) pied(s) (Rév d'Arès XXXVIII/3-8)? Dieu intervient rarement dans la vie et la mort des hommes (annotations), c'est-à-dire si Dieu a le plus haute respect de la vie et de la personnalité de toutes ses filles et fils tombés dans le péché... Néamoins, Il permet à Mikal, s'il le demande, d'intervenir.
Difficile de comprendre cette immense Sagesse qu'est celle du Père. Le prophète s'adresse au Père en disant: Tu Me dis: "Tu peux tout; en un instant Tu peux les réduire à rien ; pourquoi m’envoies-Tu les exhorter?" Le Père répond: Parce que Ma Sagesse est dépourvue de science, Elle est démesure pour l’homme, Ma Sagesse Que tu ne peux pas comprendre. Dis seulement: "Je T’ai entendu et je T’ai vu, cela me suffit, je ne pécherai pas (Rév d'Arès 33/6-7 + annot ).
Tous les jours, Dieu nous montre sont exemple d'amour universel et attend que nous entrions en pénitence. Charles Baudelaire (1821-1867) a dit: "Le mal se fait sans effort, naturellement; le bien est toujours le produit d'un art." Je témoigne que lorsque je commet un péché, quel qu'il soit, c'est d'une facilé incroyable, même si les regrets viennent après. Le péché c'est trop facile, nous comprenons alors mieux pourquoi Dieu s'est encore une fois manifesté à Arès en nous livrant Sa Parole PURE, un fait historique. Nous comprenons humblement l'importance urgence de la pénitence, telle que Dieu nous la demande et nous l'enseigne le prophète.
Je témoigne que faire le bien, aimer, pardonner, acquérir l'intelligence du cœur (spirituelle), enlever de nous nos péchés, c'est réellement un art. Nous sommes des créateurs déchus, mais créateurs. Dieu par Sa Parole depuis la chute des Adames et Haouas enseigne à travers les prophètes que chacun de nous est un Dieu en puissance, sa fille, son fils, son image et ressemblance (Genèse 1/27 ). Il nous enseigne l'art d'aimer, de pardonner, de conscientiser, d'humaniser, de spiritualiser, d'être humble, de rassembler, d'accomplir Sa Parole, de redevenir des Adame et des Haoua [des Adam et Ève], je dirais des christs, dont notre frère Jésus est l'un des plus grand exemples, et cela en mettant nos pas dans Les Pas de Dieu, en suivant Ses exemples quotidiens à travers tous les prophètes et le Père Lui Même.
Didier Br

07Jan07 51C23
Une pensée... J'ignore si elle entre dans le cadre de l'ouverture proposée, mais je vous la communique comme un don d'amour:
Parce que la technologie est une bonne chose, nous ne devons pas l'éloigner de notre quotidien;  tout comme nous aimons la musique, nous avons la joie de regarder les arbres, les fleurs, notre environnement.....toute cette beauté à laquelle le Père nous donne accés  doit vivre à la mesure....par nos vies, nos regards, nos âmes qui se croisent, s'échangent, se confrontent parfois, mais finissent par se saisir et enfanter, en donnant naissance au beau, que d'autres saisissent parfois avant que nous ayons totalement fini...mais quelque chose se passe.
Du fumier naît le jardin....Notre idéal est parfois là, très proche, et quand nous le vivons, c'est par l'effort de vaincre la peur ancestrale dans notre cœur à cœur, par l'amour, la joie partagée avec nos proches et nos moins proches.Le pardon que nous plaçons au fond de nos cœurs apaise la difficulté et donne du temps au temps.
Je pense à l'isolement, mais si nous prions, nous ouvrons la porte du pardon en nous, nous acceptons la Lumière , celle qui brûle parfois,mais qui nous dit "Vas-y!", et là nous prenons notre bâton de pèlerin, et nous allons à la rencontre de ceux et celles qui souhaitent tout  comme nous que quelque chose se passe.
Avec tous ceux et celles qui se sentent parfois seul(e)s, je prie et je dis: "Continuons, à la mesure de nos petits moyens, accordons nous — par le travail et la volonté d'y arriver, même sans force parfois — la simplicité d'ouvrir nos cœurs à la Vie que nous apporte le message révélé à Arès, et nous finirons bien, par la volonté d'être meilleurs, par trouver la Voie de la Liberté!"
Nous sommes là les uns pour les autres pour nous réchauffer dans et par cette necessaire  confiance.
C'est le pouvoir du Bien, dont je me sens capable, et je voudrais dire que je suis heureuse que ce blog existe afin de pouvoir communiquer simplement.
Je me sens u
nie à vous dans la Voie du Bien.
Danièle G.

00Xxx00 XXCX
Text
Signature