6 août 2007 (0065)
dieu?
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Avec de telles
représentations de Dieu (le barbu à droite), la religion
ne pouvait que
rester superstitieuse et générer l'athéisme.
De plus, ici (Chapelle Sixtine, Rome), on se demande si c'est Dieu qui
crée Adam ou Adam qui crée Dieu.
En
1974, quelqu'un me parle par l'intermédiaire de Jésus
(2/15). En 1977, quelqu'un — qui se présente comme le
Retour
(I/1),
il s'agit donc du même — me parle sans
intermédiaire cette
fois. Il y aura 30 ans en octobre. Quelqu'un
qui a généré toute la terre, toute vie, tout
homme (4/10) et
même l'univers (12/4) et que dire de sa paternité
sur moi qu'il
a réduit à rien (40/6) pour laver mon cœur
(L/1)!
Quelqu'un
qui craint si peu qu'on le confonde avec un autre qu'il se
désigne
simplement par Moi ou Je (2/13, XXXVIII/3, etc.). C'est
Dieu, oui... et non! Dès que des mots humains paraissent, le mot
Dieu
notamment, tout se brouille: Jésus fut fait un Dieu (2/13), mais
n'est pas Dieu (32/2), et
le flou s'accroît… C'est un Christ qui est Dieu
né de
Jésus, ce
qui, pris au pied de la lettre, paraît dire que Dieu est
né de
l'imagination d'un homme nommé Jésus né
d'une femme nommée Marie
(32/2). En
fait, il s'agit d'autre chose, que l'intelligence d'homme, faible
lumignon, ne
peut plus comprendre (32/5).
Sages étaient donc les chrétiens antiques avec leur
intuition que Jésus
avait
quelque chose à voir avec Dieu, mais qui se bornaient à
cette
intuition. Insensée fut donc l'église qui changea
l'intuition, où nage
la Vérité vivante, en dogme —
trinité (23/7, XVIII/1, croix rédemptrice
(XXXI/1) —,
où la Vérité n'est plus
qu'épave attendant son renflouage. Le renfloueur est
arrivé, c'est La
Révélation d'Arès. Si l'église,
la plus belle récolte de Dieu (14/2-3) avant
qu'il moissonne
les Pèlerins d'Arès, entend l'Appel
(4/4), elle ramènera
lentement à la surface l'intuition, la foi d'Abraham, de
Jésus, la foi
dans le Bien (XXXIII/1) et dans sa servante, la
beauté
des propos et
des actes (12/3). Nous
croyons
que le Créateur n'a pas vainement parlé à
Arès et que la religion
s'abandonnera, d'une façon ou d'autre autre, aux mille
soleils
du Souffle qui fondent (2/14) l'obscur
langage du dogme en un langage d'intelligence (23/4), la Vie
qui pour l'heure se cache encore sous le désert des
mots (24/3-5). L'idée même de Dieu, aujourd'hui
largement réfutée, est la première
concernée par ce renflouage. En
attendant, nous allons voir qu'il n'est pas toujours faux de dire que
Dieu sort de l'imagination, mais que Dieu n'en est pas moins vrai.
Avant
1974 je croyais savoir ce qu'était et qui
était
Dieu. Depuis que j'ai reçu La
Révélation d'Arès je ne sais
plus. Je sais seulement, à travers ma faible jugeote spirituelle (32/5),
certaines
choses qu'il dit comme: La
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), et
certaines
choses qu'il fait comme trop
aimer (12/7) l'homme et créer l'univers sans
s'arrêter: Je
cours (encore et tout en courant) Je fais mille nouveaux
soleils (XXII/12), mais je le
soupçonne d'être, de faire et de pouvoir nous
donner beaucoup plus.
La
Révélation d'Arès emploie
souvent le mot Dieu avec le
pomposo religieux ou un sotto voce sceptique, pour nous reprocher de
dire "Dieu" à tort et à travers. On comprend que La
Révélation d'Arès préfère le
mot Père:
Père de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Dieu se
désigne aussi par J'ai,
Je suis (Rév d'Arès II/1)… ou bien c'est Je qui
parle
(XLVIII/3), qui correspondent
exactement au Tu
diras: Je suis m'envoie du Livre de L'Exode (3/14). "Où
donc dans sa
Parole, me demandent certains, J'ai-Je-suis donne-t-il la
liste de ce qu'il a et de ce qu'il est, afin qu'on
puisse plus sûrement
l'identifier?" Je réponds: "Il n'y a pas de liste, parce que,
possesseur et être absolu, le Père a et est
absolument." Cette
réponse, je le sais, sent l'argument plus que la lumière.
Elle rappelle
les arguments ontologiques ou téléologiques des
théistes et déistes.
Par exemple celui-ci, aussi
creux que fameux: "Dieu existe parce qu'il est nécessaire," que
j'estimais faux quand j'étais un communiste athée, puis
vrai après que
je fus devenu chrétien vers 1962, et que depuis 1974 je pense
vrai et
faux, Dieu étant pour moi nécessaire,
puisque je l'ai vu
(37/3), mais restant non nécessaire pour les très
nombreux qui
disent que j'ai eu la berlue.
À propos de communiste athée, mes enfants se souvenant
que j'avais
beaucoup affectionné René Char dans ma jeunesse m'ont
offert, pour mes
78 ans, ses œuvres complètes (La Pléiade). J'y
retrouverai sûrement,
quand j'aurai le temps de relire Char, quelques protestations de son
athéisme, que je partageais. J'en cite une de mémoire:
Les hommes se
sont cuisiné Dieu et l'ont garni — plutôt mal que bien,
notait-il — de
leurs phantasmes... Char fut quand même un très grand
poète, une
intelligence et une sensibilité de haute qualité, preuve
qu'on peut
être un homme de bien, quoiqu'on ne reconnaisse pas
la Voix
de Dieu (28/1-12).
Heidegger et Sartre, à l'existentialisme desquels La
Révélation
d'Arès ajoute et
ajoute décisivement son propre existentialisme,
étaient-ils athées?
Oui, répond le prêtre, le
pasteur, le rabbin, l'imam. Non, répond le Pèlerin
d'Arès. Heidegger et
Sartre réfutaient le Dieu de la religion, mais La
Révélation d'Arès,
qui n'est
pas athée tant s'en faut, le réfute encore plus.
Heidegger parlait
d'une réalité ultime, mais atteignable: l'Être.
Sartre, lui, s'il
jugeait impossible l'idée religieuse de Dieu maître et
providence de
l'homme, parce que cette idée nie l'évidence du libre
choix humain,
n'aurait pas réfuté le Dieu qui confirme cette
évidence en disant:
Adam a choisi… (2/1-5). La Révélation d'Arès ne
contredit
pas non plus chez Sartre l'idée que l'essence ne peut pas avoir
été
créée avant l'existence — "L'Existence
Précède l'Essence" —, parce que
l'homme peut à tout moment "décider de son projet
fondamental," qui
pour les Pèlerins d'Arès est le salut personnel et celui
du monde, et
peut même "décider de son propre caractère," ce que
s'efforcent de
faire les Pèlerins d'Arès par la pénitence.
Hegel disait — dans sa "Petite Logique," je crois — que ce qui fait la
finité
des choses et des êtres, c'est que leur existence se distingue de
leur
notion, mais que, s'agissant de Dieu, la pensée et l'existence,
la
notion et l'être, sont inséparables. Je crois que Dieu se
reconnaît à
ça et se reconnaît à ça dans l'homme
même. À défaut de preuve de Dieu,
Hegel donna ce que je crois être la bonne façon de le
repérer, sa juste image (Genèse 1/26-27), le Tout
indivisible qu'est l'être
et la pensée de Dieu, ce tout que le pénitent
retrouve en
retrouvant l'image de son Créateur. Dieu, finalement,
est
d'abord expérience.
Dieu est expérience pour moi, le témoin de La
Révélation d'Arès,
mais il l'a
été, il l'est, il le sera, pour beaucoup d'autres de
multiples façons,
prodigieuses ou très discrètes. Seulement voilà,
la plupart ont caché
leur expérience (2/16-18) à un monde
d'idées reçues psycho-socio-politiques où parler
librement de Dieu
passe pour aussi "irresponsable" et "insupportable" que de parler
d'amour absolu ou de liberté absolue entre les hommes. C'est
pourquoi La
Révélation d'Arès rappelle en
substance que ne pas prouver Dieu est sans importance, parce que le
but, c'est le Bien. D'ailleurs,
qui court après le Bien court après Dieu,
même inconsciemment.
Les Pèlerins d'Arès recherchent le Bien par la pénitence,
mais en
dehors d'eux une myriade d'hommes n'en ont cure et les croyants parmi
eux ne réalisent même pas qu'ainsi ils font moins
qu'ignorer tout de
Dieu, ils vivent dans le vide — De là le besoin de
théâtre religieux
pour remplir ce vide et l'angoisse devant le vide de la mort —.
Expliquer ou prouver Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien.
Le petit reste de pénitents qui moissonnent
d'autres pénitents ne peut mieux
remplir sa mission qu'en testant chez les hommes leur
intérêt pour le Bien. La conscience
de Dieu viendra ensuite et la connaissance de Dieu plus tard encore.
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06Aou07 65C1
Mes compliments!
Vous au moins vous n'avez pas peur de dire que Dieu n'est pas
évident et que les rigolades des anti-Dieu ne sont pas si
bétasses. Votre entrée 0065 est très courageuse.
Elle montre que vous êtes un homme droit tout en étant un
homme intelligent, c'est-à-dire que vous comprenez qu'un des
obstacles devant votre mission est la réfutation de Dieu, tout
à fait compréhensible quand elle est une critique du Dieu
théologique religieux, un Dieu qu'aucun homme sensé ne
peut accepter.
Bref, vous montrez que le Dieu dont le Cardinal Lustiger, l'ancien
archevêque de Paris, mort hier ou avant-hier, défendait
l'existence en allant jusqu'à exhorter les
révoltés de Mai 68 à revenir à la foi
traditionnelle, est un Dieu invraisemblable, celui de la Chapelle
Sixtine, et que le monde ne reviendra pas au Bien à partir d'une
idée pareille du Yawhé biblique. Lustiger avait raison de
dire qu'il se sentait toujours juif, bien que converti au catholicisme,
parce le Dieu de Rome continue le Yawhé des prêtres du
temple de Jérusalem. On ne lui sacrifie plus des taureaux, mais
on lui sacrifie la raison et c'est bien plus barbare encore.
Booz et Ruth |
06Aou07
65C2
Dieu ? En effet, je crois que je ne pourrais pas l’écrire
autrement. Dieu est pour moi un point d’interrogation. Je pense
pourtant a ces quelques mots qui décriraient le quotidien auquel
je crois et participe:
"N’oublie pas de rechercher chaque jour la liaison avec le
Très-Haut. Bien qu’aucun être humain ne puisse
L’atteindre, Il existe cependant de nombreux liens, des ponts et des
rayons conduisant en Son voisinage. Tout chercheur de Dieu
désigne ce qu’il a découvert d’un nom différent.
Pourtant, c’est invariablement la même chose: C’est ce qui
entraîne l’âme issue des
hauteurs a nouveau vers les hauteurs" (Lao-Tseu).
Dans la Joie du Père,
Katia, Grande Bretagne |
Réponse :
Pourriez-vous
me donner la référence de cette citation de Lao Tseu, que
je ne connaissais pas? Merci d'avance. |
07Aou07 65C3
Je suis en train de lire un petit livre d'Albert Jacquard qui
s'intitule exactement comme votre entrée #0065, "Dieu?".
L'auteur y décortique la première phrase du Credo
"Symbole des Apôtres" de l'Eglise catholique (*) sous l'angle des
connaissances scientifiques actuelles (Que signifie "Je crois"? Dieu
peut-il être le Père de toute chose? etc). Je trouve ce
livre intéressant, ouvert, non dogmatique, beaucoup plus riche
que le simple examen mot à mot d'une phrase. Ce n'est pas du
tout la démonstration magistrale et froide, que je craignais de
trouver avant d'ouvrir le livre, que la foi est sans fondement et/ou
que la science lui est supérieure.
Je n'ai pas terminé ma lecture, mais j'ai déjà
remarqué plusieurs passages où Albert Jacquard est
finalement d'accord avec ce que vous écrivez vers la fin de
votre entrée #0065: "ne pas prouver Dieu est sans importance,
parce que le but, c'est le Bien." et plus loin: "Expliquer ou prouver
Dieu n'apporte rien à l'homme qui ignore le Bien.". Albert
Jacquard, de son côté, pense qu'il importe peu de pouvoir
prouver ou expliquer les événements de la vie de
Jésus relatés dans les Evangiles, ce qui compte c'est le
fond du message livré aux hommes, et la mise en œuvre de ce
message, toujours aussi révolutionnaire de nos jours qu'à
l'époque de Jésus.
Est-ce que vous savez si Albert Jacquard connaît La
Révélation d'Arès?
En préface du livre il y a une citation de Saint Augustin que je
trouve jolie: "Mais qu'est-ce que j'aime quand j'aime mon Dieu ? Ce
n'est pas la beauté des corps, ni leur grâce
périssable, ni l'éclat de la lumière si
chère à mes yeux, ni les douces mélodies des
cantilènes aux tons variés, ni l'odeur suave des parfums
et des aromates, ni la manne, ni le miel, ni les membres faits pour les
étreintes de la chair. Non ce n'est pas cela que j'aime quand
j'aime mon Dieu. Et cependant il est une lumière, une voix, un
parfum, une nourriture, une étreinte que j'aime quand j'aime mon
Dieu, c'est la lumière, la voix, le parfum, l'étreinte de
l'homme intérieur, que je porte en moi." (Les Confessions, Livre
X, chapitre VI).
Caroline |
Réponse :
Vous me
demandez: "Est-ce que vous savez si Albert Jacquard
connaît La Révélation d'Arès?"
Je ne peux malheureusement pas vous répondre. Je sais qu'Albert
Jacquard est un scientifique (généticien, je crois?) et
un écrivain apprécié, mais je n'ai rien lu de lui
ni n'ai eu de contact avec lui. S'il a lu La
Révélation d'Arès, ce qui est bien possible,
étant donné ce que vous en dites, l'un des nôtres
lui a adressé ce livre ou Albert Jacquard l'a acheté en
librairie. |
07Aou07 65C4
[En réponse à la question que vous posez en 65C2] J’ai
trouvé cette citation dans le livre “Lao-tseu, vie et œuvre du
précurseur en Chine” au Editions Françaises du Graal,
Paris.
En reprenant le livre, je constate que cette citation n’est pas faite
pas Lao-Tseu, mais lui est adressée. Pourriez-vous corriger
cette erreur?
Merci de votre vigilance.
Bonne fin de Pèlerinage dans la Joie du Père,
Katia |
09Aou07 65C5
Je ne comprends pas pourquoi cette représentation de Dieu vous
semble déviante. Ne sommes-nous pas faits à son image
et ressemblance (Genèse 1/27)? Dans La
Révélation d'Arès (Le Livre) Dieu parle de sa Main,
de son Bras, de son Œil, de son Pied. L'image
d'un Clou aurait -elle été mieux sans
explication? Michel-Ange, relativement soumis à
l'autorité de l'église, comme le jars (Rév
d'Arès XXXVI/3), était quand mème guidé
par la lumière d'une connaissance des proportions divines du
corps humain qui lui permit une vitesse d'exécution surhumaine
impossible sans une certaine transcendance.
Cela dit je croyais que ce tableau ne représentait que le
contact avec le Divin. Pour la Création il aurait fallu mettre
une grosse boulette d'argile dans Ses Mains car finalement n'a-t-il pas
fait là une grosse boulette ? It's a joke!
Pierre C. |
11Aou07 65C6
Le plus terrible, c'est que ceux qui connaissent le
Message ne pourront pas dire: "Je ne savais pas."
Il ne s'agit pas de juger, ni de culpabiliser, (quoique...), mais
de responsabiliser !
Bref de se rendre intelligent (Rév d'Arès 32/5)...
François lib. |
11Aou07 65C7
Notre représentation de Dieu évolue au fil de notre
évolution personnelle tout en restant souvent fort subjective.
La mienne est passée d'une foi culturelle catholique un peu
mystique à la perception beaucoup plus floue de l'agnostique
plaçant Dieu dans la catégorie "Question sans
réponse possible." Puis les recherches dans diverses religions
et livres sacrés m'ont conduit à renouer avec Dieu, mais
dans une idée de Lui largement erronée même si j'en
étais personnellement convaincu.
La Révélation d'Arès a fait le
ménage de toute cette poussière accumulée, en
particulier par ma prise de conscience de deux points majeurs:
l'Amour immense que le Père porte
à l'homme: Nul ne pourra égaler Ma tristesse devant
la perte de Mes enfants (Rév d'Arès 13/5),
sa capacité à être infiniment
proche de nous. Plus près de nous que notre veine jugulaire,
dit le Coran. Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir,
dit La Révélation d'Arès (1/11).
Le Père met en oeuvre ces attributs avec une immense
délicatesse afin de garder intacte notre liberté de le
rejeter ou de l'aimer.
Dorénavant, depuis La Révélation d'Arès,
j'ai vraiment soif de servir le Père et totale confiance
en lui en raison de ce que je viens de dire, mais je n'en sais pas
beucoup plus sur Lui.
J'ajoute quelques précisions et développements sur les
commentaires 65C3 et 65C2/4.
Oui, Albert Jacquard connait La Révélation
d'Arès. J'ai pris contact avec lui à l'occasion de la
sortie de son livre "Dieu?"
Après quelques échanges de courrier portant sur le
contenu de son œuvre, j'ai parlé avec lui cinq minutes en face
à face à l'occasion d'un forum public en librairie. Je
lui ai parlé de diverses conceptions de Dieu avant d'introduire La
Révélation d'Arès qu'il ne connaissait pas
(selon lui, et je n'ai pas de raison d'en douter), et je lui ai
proposé de lui envoyer le livre et de l'appeler après
lecture, ce qu'il a accepté. Des propos que nous avons ensuite
échangé au téléphone, j'ai retenu que la
lecture du livre l'avait fortement contrarié (je crois me
rappeller du terme de "répulsion"). C'est mieux que
l'indifférence, mais je ne suis pas surpris qu'une
personnalité de 78 ans en 2003 se rebelle face à cette
Parole remettant totalement en cause la conception de Dieu qu'il s'est
patiemment construite avec sa brillante intelligence intellectuelle. Je
ne sais quelle influence la Parole aura sur cet homme.
Généticien renommé, activement engagé dans
l'humanitaire, habile dans l'édition de petits lives à
succès, courtisé par les medias, c'est un homme
remarquable qui dispose d'une audience, mais il est rare que de tels
hommes apportent à la mission un soutien public. On peut au
mieux en espérer une certaine bienveillance.
J'étais très sceptique sur l'authenticité du
propos attribué à Lao Tseu en 65C2, rectifé en
65C4.
Nous savons qu'il faut toujours se méfier des propos et
écrits attribués à un auteur de renom (à
l'exemple de l'évangile et de l'apocalypse attribués
à un apôtre Jean qui aurait été au pied de
la croix et aurait pris Marie mère de Jésus sous sa
protection).
Ces parrainages indus sont également fréquents dans les
traditions religieuses asiatiques, mais le contexte est très
différent suivant les hommes concernés. Prenons
l'exemple, parmi les plus fameux, de Bouddha, Confucius, Lao Tseu et
Krishna.
Bouddha est un personnage historique, il a passé cinquante ans
de sa vie à enseigner à des hommes souvent très
érudits, et une volumineuse littérature lui est
attribuée autour des sutras, ses discours. En se
plongeant dans la lecture des principaux sutras de diverses
traditions, on peut discerner assez rapidement une pensée
personnelle très cohérente, exprimée pour diriger
ses contemporains vers l'action juste, et gardant un noble silence sur
certains sujets. Il n'est alors pas très difficile, pour ceux
qui veulent s'en donner la peine, d'identifier et d'écarter ce
qui est étranger à sa pensée et son enseignement
et provient du bruit des nombreuses traditions bouddhistes,
ajouté en croyant bien faire ou en voulant profiter de sa
notoriété.
Confucius est également un personnage historique, conseiller
fort peu écouté de son vivant contrairement à
Bouddha, porté vers la renommée par son disciple Mencius
et surtout par le soutien officiel ultérieur de l'empereur
chinois qui a vu dans sa conception de l'ordre comme valeur morale un
atout pour maintenir son pouvoir et un rempart contre le taoïsme
populaire, beaucoup plus difficile à maîtriser. La
doctrine qui lui est attribuée est simple et cohérente,
elle ressort du domaine de la morale ou de la philosophie sociale plus
que de la religion ou de la spiritualité, même si l'on
parle du confucianisme comme une religion — À mes yeux, le
communisme
se rapprocherait davantage d'une religion.
Par contre Lao Tseu, pour en venir à lui, est un personnage
d'une historicité hypothétique (né vers 600 ou 520
av. J.C., on ne sait pas trop), décrit comme le fondateur du
taoïsme, mais le taoïsme lui même est une mouvance
d'une grande complexité, typiquement chinoise, où se
mèlent des propos mystiques éthérés et des
superstitions populaires très terre à terre et
antérieures au taoïsme. Les écrits n'ont pas une
grande importance dans la pratique du tao qui est devenue parfois
indiscernable avec des temples qui servent à la fois aux
confucianistes, aux bouddhistes et aux taoïstes. La nature de
cette religion et son ancienneté facilitent les initiatives de
ceux qui souhaitent pour une raison ou une autre relier leurs propos et
idées à cette tradition (de plus l'identité de
l'éditeur mentionné ne peut qu'inciter à la
prudence).
Enfin Krishna est souvent considéré en Inde comme un
personnage historique dont les haut faits sont relatés entre
autres dans la Bagavad Gita, sa date et son lieu de naissance
sont fêtés en Inde, mais son historicité est au
moins aussi douteuse que celle de Lao Tseu. Les écrits
considérés comme sacrés en Inde, attribués
à Krisna ou à d'autres, peuvent remplir une
bibliothèque volumineuse et leur lecture est difficile pour un
esprit occidental. La frontière entre d'éventuelles
parties révélées dont la proximité avec
certains écrits bibliques est manifeste et les interminables
écrits d'hommes est souvent difficile à discerner.
Face à cela, l'ensemble constitué par la Bible, le Coran
et La Révélation d'Arès, même
comportant encore des écrits d'hommes, est un corpus
cohérent et clair, relié à une histoire et
à des faits assez précis, à des peuples et
à des hommes dont on peut reconstituer le contexte de mieux en
mieux grâce à de nombreuses études de diverses
disciplines scientifiques.
Cette grande différence dans la base textuelle et
l'historicité entre l'Asie continentale et notre champ de
mission est probablement une des raisons de donner un champ
géographique limité à notre travail.
Antoine B. |
11Aou07 65C8
En réponse à Caroline [commentaire 65C3]:
J'ai posé cette question directement à Albert Jacquard,
quand il est venu présenter son dernier livre dans une FNAC de
notre ville: "Connaissez vous La Révélation
d'Arès?" Sa réponse a été: "Oui je l'ai
parcourue, mais ça me semble une affabulation."
Au cour de l'échange avec le public, je suis intervenu en
évoquant la nature spirituelle de l'homme, et dans sa
réponse il m'a dit ne jamais utiliser le mot "spirituel" et s'en
méfier.
Mon impression générale, c'est que j'avais face à
moi un réel humaniste faisant un constat juste de l'état
de notre humanité mais incapable de considérer la nature
divine de l'homme. Si le Père n'était pas revenu à
Arès pour nous rappeler notre capacité de transcendance,
je serai reparti désespéré, les bras ballants.
Rémy O. |
11Aou07 65C9
Léo Férré, grand artiste, musicien, poëte et
chanteur, n'était pas du tout athée comme on le laissait
croire mais il était rebelle à l'image d'un "Dieu
enseigné dans son collège en Italie."
Ce Dieu mythifié par l'église, un Dieu démiurge
à l'exact opposé du Dieu-Père accueillant,
compréhensif et ouvert. Ce Dieu là peut nous parler, il
nous habite, il est confraternel, il est compagnon de route.
"Ce Dieu là, je sais qu'il n'était pas étranger
à Léo Ferré et qu'il ne le reniait pas," disait de
lui son ami de toujours le Père Lambert.
Léo cherchait à construire une société plus
juste et plus harmonieuse.
"Pélerin infatigable, porté par sa lucidité, sa
générosité et sa révolte," écrira
son ami."L'absolu était à sa mesure
pour aller plus profondément au cœur de soi, des autres et du
monde.
Léo Ferré était l'ami des jeunes. Il souffrait de
l'ordre établi et le dénonçait ouvertement ou
répondait par un cri:
"Qu'un homme debout ne se couche que pour mourir!"
Mamy Nico de montparno. |
05Sep07 65C10
« dieu ? » En fait je ne me suis jamais posé cette question. Tôt dans
mon existence (vers cinq ou six ans), j’ai ressenti en moi et tout
autour une présence aimante et puissante ou plutôt une « puissance »
aimante, car le mot présence me semble trop étroit et
anthropomorphique. Je n’ai eu aucun mérite à cela, car ce phénomène ou
cette impression s’imposait à moi, et je suppose qu’une partie de
l’humanité se trouve dans ce cas. Petit, je ne donnais pas de nom à
cette « puissance » que je sentais profondément bénéfique, mais plus
tard, quand j’ai compris le concept de Dieu enseigné par l’église
catholique et que ma foi s’est structurée, j’ai naturellement associé
mon expérience et le mot Dieu.
Cette « puissance » intérieure et extérieure a toujours existé en moi
et « tout autour » (je ne sais comment dire) ce qui ne m’a pas empêché
malheureusement de pêcher, gravement parfois, (je t’en demande pardon
Seigneur ainsi qu’à toute l’humanité) car je me suis aperçu que j’avais
le pouvoir « d’oublier » ou pire de ne pas tenir compte de cette
puissance. Et en moi existaient et existent encore des forces de chaos
qui peuvent contredire et s’opposer à l’amour et au bien que cette
puissance dégage et inspire.
Aujourd’hui, je ressens toujours la même chose, mais avec une
conscience et un sens de ma responsabilité beaucoup plus aigus. Grâce à
vous et à votre enseignement, j’ai découvert et compris
(lentement, trop lentement) la pénitence et le but de ce changement
spirituel, et cela change tout, justement. Cela me rend
beaucoup plus libre (même si je reste sous influence du péché) et donc
plus responsable de mes choix, de mes actions et de mon devenir.
Mais depuis ces dernières années, je commence à penser que cette
"puissance aimante," si elle a pour moi véritablement un rapport avec
Dieu, n’est pas Dieu. En fait je ne sais pas ce que c’est. Est-ce mon âme,
est-ce une dimension de ma personne, est-ce une présence surnaturelle
(un ou des anges ou d’autres créatures) est-ce mon image et
ressemblance, est-ce une part de Dieu présente dans toute être ou
objet créé ? Je ne sais pas. Mon esprit et mon intuition me donnent
certaines analyses ou certaines réponses, mais aucune d’elles n’a le
goût de la certitude.
De toute façon, cela ne me semble pas important, car je dispose de
beaucoup plus: je dispose de la Direction de certitude que donne La
Révélation d’Arès ou le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à
7) ou d’autres passages de la Bible et du Coran. C’est ce qui
importe vraiment. Quelle que soit la nature de Dieu ou la manière dont
Il vit, je n’ai aucun moyen de savoir si ce que je pense de Lui est
vrai ou est de l’ordre d’une projection intellectuelle, même si
celle-ci est perspicace. À projeter ainsi sa pensée sur Dieu, et donc à
confondre les productions de son ignorance avec la Réalité de Dieu, le
croyant risque de se retrouver au nombre des polythéistes (Coran
XXVIII/87, XXX/33), de prendre des maîtres en dehors de Dieu (Coran
XXIX/41) de Lui donner des associés (Coran XXX/33) ou de
Lui associer ce dont on a aucune connaissance (Coran XXXI/15).
C’est le problème de la trinité et de toutes les idoles de l’esprit
(Rév d’Arès 23/8) que les croyants, particulièrement les docteurs
(Rév d’Arès 23/4) peuvent se fabriquer au sujet de Dieu. C’est
peut-être pour éviter ce danger que l’islam a interdit de représenter
Dieu et Sa Création.
Aussi, pour moi aujourd’hui, c’et le Bien (Rév d’Arès XXXIII/11)
qui compte, le Bien éclairé par La Révélation d’Arès et
tout ce que vous aurez écrit (Rév d’Arès 33/10) car, ce Bien,
je suis capable de l’appréhender et d’agir pour y participer. Cette
"puissance aimante" qui m’habite, puisqu’elle est toujours là, me sert
encore de boussole montrant le Bien, car quand elle "gonfle" en
moi (c’est ainsi que je le vit, comme un poumon plein), je me sens
bien, solide et dispos au bien. Mais j’y ajoute toujours une réflexion
qui remâche la Parole et votre enseignement. C’est plus prudent!
Ceci dit, je considère que ce ressenti est une chance et que mes frères
et sœurs qui s’engagent dans la pénitence, dans quelle que voie
que ce soit, par l’effet de la simple confiance en vous, celui de la
raison pure ou de la seule volonté de devenir bons sont des héros
(Rév d’Arès XXXV/4-5) admirables !
D. Faber
|
Réponse
:
Votre commentaire est du 18 août. Je ne le publie qu'aujourd'hui, parce
que j'ai été très occupé et privé d'Internet jusqu'à présent. Veuillez
bien m'en excuser.
Je procède à la reconstruction de ce blog. Depuis trois mois, après
différents essais avec différents logiciels, que j'ai cherchés simples
afin de pouvoir être à l'avenir aidé par ma secrétaire qui n'est pas
experte en informatique, j'ai finalement trouvé un composeur HTML
d'utilisation simple sans être quand même trop simple, en tout cas
simple comparée à GoLive, logiciel professionnel dont je me servais
jusqu'à présent, mais il a fallu procéder à un transfert délicat (qui
n'est pas achevé), entrée de blog par entrée de blog, en raison
d'interférences intempestives et inexplicablement non-maîtrisables de
balisages et codages différents.
À présent, mes visiteurs américains ou australiens peuvent à nouveau
lire entièrement ce blog, je pense, car ce modeste blog est lu dans
plusieurs parties du monde. L'indication (np) après "Comments posted"
(Commentaires existants) dans la version anglaise signifie simplement
"non-published" (non publié), parce que pour le moment je suis, sauf
quelques commentaires de sœurs et frères anglophones très proches de
nous (Brian, djd, Greg, etc.), dans l'impossibilité de publier tous les
commentaires en anglais, faute de temps. Ce temps qui m'est tellement
compté et qui est cause de mon retard à publier votre propre
commentaire, ce dont je m'excuse encore.
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05Sep07 65C11
Je ne suis pas étonné d'apprendre par l'entrée #0065 que "les
humanistes du Mouvement Humaniste sont existentialistes et parlent de
spiritualité et de transcendance". Cette assemblée (libre?) d'actifs
humanistes du "reste" que j'ai fréquenté dans les années 90 lorsque
j'étais dans leurs rangs, avant de connaitre La Révélation d'Arés,
proposait déjà à l'époque des réunions trés pointues sur les ouvrages
du meneur surnommé Silo, un argentin trés brillant (J'en ai conservé
quelques copies). Nous avions pour "mission" en plus de nous humaniser
inidividuellement de propager l'idéal humaniste dans la rue, de
pratiquer une sorte de "moisson" humaniste que nous appellions
"contacts". Faire un "contact" c'était tout simplement appostropher
quelqu'un et lui parler de l'humanisation de la terre. Que feriez-vous
pour "humaniser la terre," pour "changer le monde, quoi?"
Lorsque j'entendis l'usage fréquent du même mot de "contact" par le
Frère Michel en mars 1990 au cirque d'hiver, mon esprit ne fit
qu'un tour. C'était de cela précisment que Dieu parlait à Arés, de
"contacts" entre les hommes. Ma vision de Dieu passa d'une certaine
"insurgeance", (non respect-humain) humanisante à une "insurgeance"
spirituelle. Je quittais le mouvement [humaniste de Silo] parceque je
trouvais qu'il manquait de ce spirituel irremplacable pour
véritablement changer et changer le monde (Rév d'Arès 28/7)
dans le sens où l'entend La Révélation d'Arés, pour un autre
"mouvement," celui d'Arés.
Pour ma propre compréhension de l'humain, finalement, je ne crois pas
avoir perdu au change.
José
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Réponse
:
On m'a beaucoup parlé de Silo, ce maître à penser humaniste. J'ai écrit
deux fois à cet homme, qui ne m'a jamais répondu. |
05Sep07 65C12
Frère Michel, à propos de la nécessité de Dieu, je ne résiste pas à
vous transmettre cette belle réflexion de Bergson qui a écrit des
choses admirables concernant la vie spirituelle:
"Par le fait, les mystiques sont unanimes à témoigner que Dieu a besoin
de nous, comme nous avons besoin de Dieu. Pourquoi aurait-il besoin de
nous, sinon pour nous aimer? Telle sera bien la conclusion du
philosophe qui s'attache à l'expérience mystique. La Création lui
apparaîtra comme une entreprise de Dieu pour créer des créateurs, pour
s'adjoindre des êtres dignes de son amour."
Michel-Patrick
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05Sep07 65C13
Dieu ?
Je tiens à m'excuser par avance auprès de ceux qui serait choqué par
mes propos qui n'engagent que moi, le sujet de Dieu étant très délicat.
Ce mail n'ayant d'autre but que de participer en donnant mon avis.
Pour moi, Dieu fait partie de ces mystères qu'on ne peut expliquer,
comme la vie après la mort par exemples.
Nous pouvons croire en lui, suite à une intuition personnelle pouvant
être confirmée par l'écriture des prophètes, comme cela est mon
cas.
Paradoxalement, ça se complique à ce moment-là, comme quand la Bible
dit que nous somme créés à l'image de Dieu. Par exemple j'ai
discuté avec des personnes qui m'ont certifié que Dieu est noir.
Plus grave, certains interprètent les Écritures à leurs façon, je me
demande bien pour qui se prenaient les hommes qui ne suivirent
assurément pas les voies du Christ, tout le monde a encore en mémoire
l'obscurantisme, l'inquisition, la chasse aux sorcières...
Plus récemment nous avons le terrorisme au non de Dieu par exemple, qui
pour moi est semblable au cas précédent dans le sens ou, ce n'est pas
les voies de Dieu qui sont suivies.
Il y a beaucoup trop d'exemples contradictoires entre les écrits divins
et les actes humains, qui m'amènent à penser que la volonté de Dieu
n'est pas comprise.
Je pourrais citer, par exemple, les guerres de croisade au non du
Christ, ou bien les moines qui s'enferment dans un monastère pour mieux
servir Dieu, les statues des saints qui sont priées comme des idoles,
etc...
Bien sûr, tous mes exemples datent un peu, mais sont dans l'esprit des
gens comme l'origine de la perte de la foi dans la religion et donc [de
la perte de la foi] en Dieu, pour preuve il n'y a presque plus de
prêtres en France où l'athéisme est très important.
Ce qui est dommage c'est que nous pouvons faire le pire avec les
meilleurs intentions du monde, c'est ce à quoi m'a fait penser en
premier La Révélation d'Ares: Nous pouvons tous nous tromper,
et étant créés à l'image de Dieu, mais ne le connaissant pas,
nous ne nous connaissons pas nous-mêmes.
Selon moi, dans La Révélation d'Ares, ce qui caractérise Dieu
c'est:
- la confiance qu'il place en nous et la grande
liberté qu'il nous laisse dans son infinie Sagesse qui donne de
l'importance à nos actes et a nos choix ;
- sa volonté de nous faire aller vers les autres
dans le dialogue, la compréhension et la connaissance de ce que veut
Dieu, c'est à dire la Vérité, le Bien, le sentier
et la vie;
- c'est la possibilité pour tous de se tourner
résolument vers l'avenir, positivement et dans l'optimisme puisqu'il
nous promet son aide et que sa perspective est Éden restauré.
Cela permet l'ouverture sur le monde, la connaissance des autres qui
peut enrayer la peur, la haine et l'indifference,etc. De plus, si on ne
peut pas voir Dieu en nous, il est peut être plus facile de le voir
dans les autres.
Pour conclure, Dieu veut nous rappeler que nous pouvons nous élever
dans des proportions qui nous sont encore inconnues, sauf dans
l'exemple du Christ ou d'autres, que sa Parole a toujours été la même
et que le salaire de l'humanité, du pénitent comme du pécheur,
commence dans cette vie et se poursuit dans l'au delà.
Aminadab.
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05Sep07 65C14
Je connais La Révélation d'Arès depuis 1986. Je suis venu prendre
le feu à Arès l'année suivante. J'ai eu l'occasion de missioner sur
Lilles et lors d'un rassemblement à Paris pendant l'opération " l'Œil
S'Ouvre". Je dois dire qu'après tout ceci, j'ai eu besoin de prendre du
recul pour faire ma pénitence, car je ne me sentais pas prêt et
pas assez fort pour défendre cette Révélation dans la rue.
Après 20 années de remise en question, d'assimilation de ce rappel de
paroles de vérité, j'éprouve le besoin de me rendre compte où en
est la mission et de voir ce que je peux lui apporter au stade actuel
de mon évolution.
Vous parlez de Dieu dans votre entrée #0065. Or, paradoxalement, bien
qu'ayant vu deux de ses manifestations, vous ne pouvez pas dire et
comprendre qui Il est. Que c'est beau le mystère de la foi! Ce n'est
pas une critique, mais un compliment qui honore l'authenticité de votre
expérience et de votre mission. Un soi-disant gourou qui ne peut pas
tout expliquer, voilà encore un argument pour vos détracteurs.
J'ai, pour ma part, une approche de Dieu beaucoup plus mystique.
Je nous imagine comme ses bébés, reliés à Lui par un cordon ombilical.
Malheureusement, notre déviance [péché] fait que ce cordon se coupe, ce
qui provoque notre mort. Pour moi, je pense que nous devons préserver
ce cordon par notre retour vers l'Amour universel, Amour de Dieu, de
nos frères Ses créatures, de notre planète qui nous abrite et nous
permet cette vie.
Il me vient souvent en ce moment cette phrase certainement empreinte
d'une interprétation déviée par notre soi-disant évolution: "Par Lui,
avec Lui et en Lui." Je pense, que nous vivons par sa Force qui
nous est envoyée par ce "cordon ombilical," que nous devrions vivre
beaucoup plus avec Lui par notre comportement et notre conception du
bien et du mal qu'Il est venu recadrer à Arès, car notre gente
religieuse nous en a détourné l'image, que nous vivons en Lui car Il
est Créateur de toute chose, Il dit qu'Il a et qu'Il est, je
l'interprète comme Lui étant le possesseur et créateur de toute
chose (matière) et qu'Il est la Vie (la Lumière qui
donne la vie), l'alpha et l'oméga, Il est l'Étalé, omniprésent.
Il est l'Univers, Il est ce qu'Il crée, et d'une certaine façon nous
sommes appelés à Le faire naître en nous par notre retour vers le bien,
dont il nous redéfini le cadre à travers sa magnifique Révélation
que vous avez si bien su nous transmettre.
Je ne pense pas que votre œuvre se mesure au nombre de pèlerins, mais
plutôt au nombre d'exemplaires de La Révélation d'Arès que vous
avez pu introduire dans nos foyers. Car je suis sur que la lecture
seule de ces Paroles a une action sur tous ses lecteurs. Qu'elle semble
négative ou positive, elle sera toujours agissante pour l'évolution de
l'humanité et notre retour à notre nature d'avant Adam.
Merci pour votre élan prophétique et pour l'énergie que vous consacrez
à votre mission.
Hervé L. |
05Sep07 65C15
DIEU, pour sur, c'est L'AMOUR UNIVERSEL et l' AMOUR UNIVERSEL, c'est la
VIE SPIRITUELLE, que je retrouve chez vous frère Michel le Prophète, le
Messager de Dieu, par votre pénitence un Christ Vivant.
L'Éternel, Père de l'Univers, qui ne nous quitte pas du regard un
instant, qui sait tout sur chaque être humain, attend que l'homme change.
Il le laisse faire ses expériences, se réjouir de tout son saoul des
joies de la terre, etc., de tout ce que finalement le tentateur par ses
légions de mirages, mensonges, etc. (Rév d'Arès 26) veux nous faire
croire que c'est ça, c'est la vie!!! Or, tout être humble tôt ou tard
dans sa vie, sait ou est la Vérité (Rév d'Arès 1/9), tôt ou
tard des prises de consciences se font: Un accident, la perte d'un être
cher, une maladie, autand de choses qui nous poussent à réfléchir.
C'est alors que l'individu peut changer et ce qui change
un individu, c'est l'Amour Universel, celui que Dieu donne en
permanence à tous les êtres humains, et c'est cet Amour, image et
ressemblance (Genèse 1/27), que nous devons ré-Ha-nimer en
nous, pour redevenir un fils de Dieu, un Christ, en réinstallant le Royaume
en nous par la pénitence et, quelle que soit notre direction de
vie.
Ceci dit, le Message, La Parole révélée à Arès, à une incontestable
portée historique. Déjà le monde commence à changer, commence à
s'inspirer de la Parole d'Arès. On commence à voir l'Aurore
d'une nouvelle humanité, d'une nouvelle civilisation, même si quatre
générations ne suffiront pas.
Alors, voilà ce qu'est Dieu à mon sens: C'est l'Amour qui va au-delà de
tous les systèmes. L'Amour n'est pas un système, c'est la VIE inverse
de la mort, l'Amour est le contraire du mal, le mal n'est que mensonges
destructeur. L'Amour contraire de la haine, de l' orgueil, de la
spoliation, du profit exagéré. L'amour n'est pas un matérialisme
insensé. L'Amour, c'est avant tout s'aimer soi-même, c'est accepter que
nous ne sommes pas parfait(e)s, c'est apprendre à être humble,
considérer que nous ne pouvons pas exister sans nos semblables quels
qu'ils soient, c'est évoluer et faire évoluer nos semblables, c'est
partager.
Nous sommes la race humaine dotée d'une structure unique dans tous l'
Univers, un corps d'animal dans lequel à été déposé la Vie
Spirituelle (Genèse 1/27 ). Tous les problèmes engendrés dans
l' humanité sont dus au fait que nous avons ce corps d'animal et que
nous restons un animal si on se comporte en animal sans consciences, ni
objectifs, boire, manger, dormir, mourrir, etc. Si on se comporte,
comme ça sans conscience, nous restons de primitifs homme animaux.
L'homme comme dieu déchu, crise existentielle, nous pouvons par des
actes quotidiens passer à un autre niveau de conscience, révéler en
nous le meilleur, transmettre la VIE et tout ce qu'elle a de si
merveilleux. Seul l'homme maîtrise le feu, seul l'homme est capable de
remise en question, seul l'homme est capable de prendre conscience de
ses actes, d'y réfléchir, de pardonner. Seul l'homme peut décider
librement, quel que soit ses croyances ou idéologies, de changer,
de bonifier quotidiennement son cœur.
Nous avons tous été des enfants, nous n'avons choisi ni notre mère ni
notre père. L'éducation reçue, notre lieu de naissance, l'idéologie,
croyances ou incroyances de nos parents, expériences,etc., nous sommes
ce que nous avons voulu être et nous serons ce que nous voudrons être,
soit un animal pensant, soit bien plus, un être d'Amour, de Lumière, un
dieu pleinement conscient de son image et ressemblance avec le
Créateur de L'Univers (Genèse 1/27), de ses dons partagés avec
LUI: PAROLE, AMOUR, LIBERTE, INDIVIDUALITE, CO-CREATEUR.
L'amour universel, évangélique, donc Dieu, consiste à prendre soin de
soi, soin de nos semblables, à s'inquiéter d'eux, à les respecter,
qu'ils soient nos ami(e)s ou nos ennemi(e)s et à essayer sans cesse de
les connaîtres davantage, en nous connaissant nous-mêmes, pour évoluer
spirituellement ensemble. L'amour, c'est la volonté de se dépasser dans
le but de nourrir sa propre évolution spirituelle et surtout celle de
tous les êtres que nous sommes amenés à rencontrer. C'est exactement ce
que fait en permanence Dieu, ça au moins nous en avons la certitude.
C'est aussi ce que fait le frère Michel avec nous et les êtres qu'il
rencontre. En cela Mikal, le faucon, nous montre la voie de la
certitude, du rétablissement d'Éden dans nos cœurs par la voie de la pénitence.
Didier Br.
|
Réponse
:
Très beau témoignage. Quel progrès accompli depuis votre
premier pèlerinage à Arès!
J'en suis très ému. Merci, Didier.
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05Sep07
65C16
Je vous remercie pour ce texte intitulé simplement "dieu ?"
En deux
pages vous apportez un éclaircissement majeur à un peuple jamais
indifférent
au mot dieu.
Rentrant du pèlerinage, je médite sur les premières lignes qui me
touchent particulièrement: "En 1974, quelqu'un me parle par
l'intermédiaire de Jésus (Rév d'Arès 2/15). En 1977, quelqu'un — qui se
présente comme le Retour
(I/1), il s'agit donc du même — me parle sans intermédiaire cette
fois."
Le créateur a parlé à nouveau à un homme, un prophète (nabi Mikal,
Rèv.
Arès XX/8), et c'est à lui de parler à ses contemporains: Le(s)
frère(s),
je ne (leur) parle pas; tu (leur) parles ( Rèv. Arès XX/12).
Nous sentons bien, quand nous entrons un par un dans le lieu de prière,
là où le Père vous a parlé en 1977, que cette parole s'adresse à chacun
de
nous et que nous sommes, chacun individuellement, responsables de sa
proclamation et de l'accomplissement de cette proclamation,
puisque le Père a dit, dès 1974: Prononcer la
Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Rév d'Arès 35/6).
J'en profite pour remercier ici la petite équipe d'accueillants à
l'entrée du saint lieu, souriante et discrètement attentive à chacun.
MS
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15Sep07 65C17
Ce que vous écrivez à propos de Dieu me réconforte.
Ces derniers mois, je pensais qu' Il était au-delà du bien et du mal,
de la dualité, et que je l'étais aussi moi même.
Il est Celui Qui est, Celui Qui a, Celui Qui a parlé par vous.
Il est Celui Qui a choisi de créer le bien. Faire
le choix du bien conduit à la
pénitence, à
l'expérience du Père.
Je comprends aujourd' huit après avoir exploré d'autres voies que la pénitence demeure à jamais la seul Voie conduisant au Père.
Merci mille fois.
T. L.
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00Xxx00 65CX
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