10 juillet 2007 (0063)
qu'espérer?
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La Révélation
d'Arès ne distingue pas politique de religion. Or, politique et
religion gouvernent le monde. Aucun changement contraire à leurs visées
n'a la moindre chance de succès universel.
Qu'espérer alors?
Les princes sont ceux du culte
politique comme du culte
religieux.
Outrage au pape ou outrage au président, même magnicide. Discours
politiques ou sermons religieux peuvent changer de langage, les actes
qui suivent restent les mêmes. La politique ne fait rien de plus que ce
que les hommes qui l'acceptent ou qui l'élisent feraient sans politique
comme la religion n'entérine rien de plus que les erreurs,
superstitions et espoirs simplistes des pécheurs qui l'adoptent. La
politique et la religion constituent depuis toujours le théâtre où
devant
le peuple joue ce robin des bois de chiffon, matamore justicier et
consolateur, qui paraît défier les grossiums, dont en réalité il a
émané en coulisse. Religion et politique se sont perpétuées par les
rates jamais vides qu'engrossent d'âge en âge les rats qui font la
loi
(Rév d'Arès XIX/24). Leurs prêtres d'église ou de politique de
gauche, de droite et
du centre, rivalisent de projets jamais vraiment réalisés, qu'écoute le
peuple, l'oreille poliment tournée vers les hauts-parleurs et pensant:
"Si les choses pouvaient changer, ça se saurait." De là l'absence
millénaire de révisions radicales, l'incurable incapacité à voir la
vérité en face, la poursuite du mal, de l'erreur, du mensonge, du
médiocre, le système verrouillé par où rien de neuf ne passe. Rien de
neuf et surtout pas un vrai changement.
Qu'espérer alors? Le changement
par l'individu! Et dans l'individu le changement par la seule
force qui échappe au système: La force,
perfectible par surcroît, du cœur et/ou de l'âme, de la
volonté d'être,
d'être quelqu'un d'autre. C'est la Voie
hautement existentielle
qu'indique La Révélation d'Arès.
Ouvrir La Révélation d'Arès,
qui, comparée à l'Histoire millénaire,
sonne après 33 ans aussi frais qu'elle sonna en 1974, vous donne
d'abord l'illusion d'ouvrir une brèche dans la citadelle du mal
(Rév
d'Arès 13/7-8). Vous sautez avec passion de mot en mot comme
vous
démantèleriez pierre par pierre la muraille du péché, rêvant
d'y ouvrir
devant le monde un trou large, par où pleuvrait le soleil du Ciel, et
de crier aux hommes: "Évadez-vous!" Puis vous déchantez. Moi, très
vite, parce que Jésus la nuit du 14 au 15 janvier 1974 m'avait scruté
avec compassion et amour triste, je sus que le malade du péché, c'était
moi. Vous, vous garderez peut-être vos illusions un peu plus longtemps
avant de ployer en sentant votre propre misère, mais comme moi vous
saurez qu'il y a une muraille, plus épaisse et plus dure que religion
et politique, c'est votre propre péché.
C'est bien pourquoi quiconque
vainc son péché n'a plus besoin de religion et de politique, dit en
gros La Révélation d'Arès.
Cependant, la citadelle du
mal une fois
évanouie autour du pénitent,
le monde ne lui paraît pas plus enclin à
la pénitence et il doute
encore qu'espérer soit raisonnable.
À force d'avoir cru en des paradis qui ne se sont jamais ouverts, la
masse ne croit plus en Dieu ni en un monde nouveau. De plus, ne plus
croire en rien occupe la conversation, fait sérieux, donne une
contenance. Si par exception quelqu'un croit encore, mais veut garder
l'air cohérent, il doit au moins parler de l'Himalaya, et encore, en
ayant l'air plus ou moins camé pour qu'on lui pardonne sa folie. Sinon,
il est "victime d'une secte." Monter les marches de la basilique
st-Pierre ne concerne plus qu'une poignée d'humains qui, d'ailleurs,
rentrés chez eux, se gardent de parler de leur pèlerinage. Même les
bonnes sœurs ne s'en confient qu'aux murs de leurs couvents vides. À
force de se cacher de leurs secrets espoirs, tous les espoirs passent
aux hommes. Voilà le monde que je trouvai en 1975 quand je commençai à
me missionner dans la rue, monde qui m'apparut spirituellement mort.
Paradoxalement, l'espérance me vint en réponse à cette idée de mort,
après que j'eus soufflé les lamperons blafards, illusion protectrice,
des icônes dorées de mon église et que j'eus commencé de faire
pénitence, à installer le bien en moi qui avais été sans le
savoir
spirituellement mort de même — C'est alors que des hommes de religion,
au lieu de réfléchir un peu à cette mort spirituelle du monde, me
traitèrent, les pauvres, de blasphémateur et d'imposteur —. Je me mis
alors à prêcher dans un univers qui me parut sans soleil ni lune, ni
diurne ni nocturne, inexistant comme l'homme vous apparaît inexistant
quand vous découvrez que ce qui le distingue de l'animal est le
spirituel, mais que le spirituel a été anéanti (Rév d'Arès 4/4).
Mon espérance ressuscitée par la pénitence, je sus que le
spirituel
anéanti pourrait renaître dans tout individu. L'évidence de cette
possible renaissance grandit quand la pénitence
grandissant en vous
ramène dans votre cœur la Sainteté,
la Puissance et la Lumière (Rév
d'Arès 12/4) et permet à votre âme
d'éclore.
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09Jul07 63C1
Vérité, vous n’êtes que Vérité (Rév d'Arès 28/7),
frère Michel.
Votre entrée #0063 est d’une force, d’une intensité sublimes. Je
renvoie qui le voudra au verset 36/17 de La Révélation d'Arès
afin qu'il comprenne le Cri (23/2) lancé aux hommes des
systèmes.
Cet article me rappelle que la pénitence est un travail de
longue haleine. Il faudra bien un jour arrêter de
rire de La Révélation d’Arès, du Créateur et de Jésus, de son
témoin et des petits comme moi, les mouches (Rév d'Arès XIX/18)
qui se désaltèrent de l’Eau revenue nous abreuver à Arès en
1974 et 1977.
Merci, Mikal [Rév d'Arès I/12), d’avoir accepté la Mission
d’être la vapeur avant l’Aurore (Rév d'Arès XIX/18).
Michel J. |
09Jul07 63C2
Je souhaite à tous et toutes un très grand Pèlerinage de Feu.
[Étant moi-même] de retour du Pèlerinage de Feu en Juin 2007,
inspiré par le Feu que Dieu m'a donnée à Arès et
aussi par notre frère F.S. que j'ai rencontré au pèlerinage à Arès,
l'idée m'est venue de réaliser en vidéo des interviews et des
témoignages sur notre foi arésienne, sur notre espérance majeure
spirituelle [dont parle cette entrée 0063].
Nous avons réalisés avec notre frère G.L. des interview spontanées: Le
missionnaire missionné*. Se mettre dans la peau d'un missionné* fait
comprendre parfois les difficultés qu'ont les personnes que nous
missionnons*, il n'est pas aussi simple que cela d'exprimer notre fond
intérieur. En tous les cas, c'est fort enrichissant. […]
Question posé le 6 juillet 2007 à Paris par G.L: "Est-ce que vous y
croyez vous au péché!?"
Réponse: "Souvent nous jetons la diatribe sur les
uns et les autres, sur les hommes politiques, sur les hommes de
religions, etc., mais, le péché,
nous le commettons tous et c'est à nous individuellement de vaincre le péché
en nous, de réanimer l'image et ressemblance du Créateur
et de transmettre la Vie
spirituelle."
Nous réalisons ces vidéos, afin d'inspirer à nos sœurs et frères des
idées de mission […]
Didier Br
* Nota pour les lecteur de ce blog peu habitués au langage spécifique
des Pèlerins d'Arès:
Chez les Pèlerins d'Arès, qui sont des missionnaires publics, le verbe
"missionner" signifie "s'adresser à ou toucher ou approcher (quelqu'un)
par la mission publique" et non "envoyer (quelqu'un) en mission," qui
est le sens de la langue française. Autrement dit, pour les Pèlerins
d'Arès "missionner" traduit l'anglais "to missionnize" qui n'existe pas
en français et qui manque terriblement à ceux qui s'adonnent à la
moisson.
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10Jul07 63C3
À force d’inaccomplissement et de trahison, les rêves de bonheur de
l’humanité se sont discrédités. Le pire des renoncements nous menace
aujourd’hui : le renoncement à l’espérance. Le manque d’espérance
qui caractérise notre civilisation déclinante est certainement un des
problèmes contemporains les plus préoccupants. Sur ce point, La
Révélation d’Arès joue un rôle
capital : Réactiver l’espérance, c'est-à-dire redonner aux hommes
la confiance en l’avenir et plus précisément en leur propre capacité à
construire un avenir meilleur, un avenir autre.
La Révélation d'Arès
vient nous dire en gros ceci :
Ne capitulez pas, ne capitulez jamais! Capituler est la pire chose qui
puisse vous arriver. Il y a en vous des ressources que vous n’avez pas
encore découvertes ou que vous n'avez pas su exploiter…Ceux qui
viendront derrières vous les trouveront et les mettrons en œuvre. Cela
prendra du temps, mais vous êtes plus forts face au mal et mieux armés
que ce que vous imaginez. Si vous tombez, relevez vous, toujours!
Maintenez le cap, toujours, malgré les déceptions, les découragements
et les blessures. Votre choix de vous relever sans cesse, d’espérer
sans cesse — parce qu'espérer est un choix existentiel, non un don du
hasard — est déjà un puissant germe de changement que vous
déposez dans
les gènes des générations futures. Si une fraction de l’humanité fait
l’effort de changer en bien (pénitence), sans jamais
se décourager (Rév d'Arès 13/8)
— c'est-à-dire en préservant et en nourrissant volontairement son
espérance — et trouve d’autres hommes qui acceptent de s’engager dans
cette voie (moisson), et
ainsi de suite, le mal sera vaincu.
La Révélation d’Arès
ainsi que vous, frère Michel, qui la transmettez contre vents et
marrées, vous m'avez donné ce sens de l’espérance vivante,
constructive, l’espérance comprise comme choix délibéré de
l’intelligence spirituelle et de la volonté, non comme tendance
aléatoire du caractère ou de la sensibilité. Je n'étais pas
naturellement porté à l'espérance. Je le suis aujourd'hui par choix
sans cesse renouvelé et consolidé. Je sais qu'au-delà de mes faiblesses
et de mes errances personnelles, je laisserai cet héritage à mes
enfants… Un héritage précieux, irremplaçable.
Merci.
Thierry M.
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11Jul07 63C4
Paul Klee nous présente un personnage éclaté catégorie "shadok" (En
lutte contre soi - 1939 ) mais qui marche.
C'est sans doute une représentation que l'artiste se fait de l'homme de
son temps, le temps de la guerre, avec ses membres à angle droit et sa
tête renversée, c'est aussi l'image du pèlerin-pénitent qui
marche malgré
sa tare, sur les sentiers chevriers à la reconquête
de soi même.
Au fait, bon anniversaire frère Michel !
José
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Réponse
:
Merci pour vos vœux d'anniversaire, qui me touchent. J'ai en effet 78
ans aujourd'hui. Ma santé n'est pas des plus brillantes, mais je ne me
plains pas, puisque je suis toujours au travail, au service du
Créateur. Destin qui devient difficile avec les années, mais tellement
idéal! Et je suis toujours un "shadok" pénitent en lutte contre
son propre péché jusqu'à son
dernier souffle. Alléluia!
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12Jul07 63C5
Je vous adresse moi aussi tous mes vœux. Que Dieu vous accorde encore
quelques temps parmi-nous!
Après quelques années passées loin de l'assemblée,
mais sans jamais l'avoir oubliée, je reviens parmi les miens, parmi les
pénitents.
Doucement, je remet mes pas dans les
Pas du Père, mais, mon Dieu, que c'est difficile!
Je mesure bien plus qu'à l'époque [où j'étais parmi vous] la difficulté
d'être pénitent.
Je repasse par la case départ avec ce que j'ai d'humilité. Je remet
difficilement un pied devant l'autre et j'en profite pour remercier mes
sœurs de l'accueil, à qui je donne encore sans doute du souci. Elles
font vraiment un travail formidable.
Cette année encore et sans doute la prochaine aussi je serai dans
l'impossibilité de me rendre au Pèlerinage. Cela ne m'empêche pas
d'avoir le Feu pour parler à
l'homme de la rue, ni même de penser à vous [frère Michel] et à votre
famille tous les jours.
Je profite de ces quelques lignes pour répondre à une question que vous
vous posez: Pourquoi Dieu vous a-t-il choisi, vous, pour cette Mission?
Sacré nom d'une pipe, à la place de Dieu, si je vous connaissais aussi
bien que Lui vous connaît, hé bien, je vous aurais choisi aussi!
(rires). Et puis c'est tant mieux. Franchement, dans mon entourage je
ne vois pas qui aurait pu assumer une mission pareille! (rires)
Oui, frère Michel, je ris de joie. Mon
Dieu quel bonheur de vous savoir encore parmi nous. Merci frère Michel
pour votre patience, votre amour, votre ténacité!
Si La Révélation d'Ares est
la clé pour combattre le mal, vous nous montrez dans quel sens il faut
la tourner. Et puis que serait ce monde sans La Révélation d'Arès?
Que
serions-nous sans vous? Merci.
A.L.
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12ul07 63C6
Je trouve cet article extraordinairement beau et évocateur. Peu de vos
écrits ont évoqué avec autant de clarté et mordant la difficulté de la
foi. Merci pour cette très belle et profonde, en même temps très
simple, pièce d'écriture: Qu'espérer? Oui, nous ne pouvons espérer
qu'en nous-mêmes, en nos efforts pour nous changer.
En même temps, je ne vois pas cet article comme une interprétation
intelligente, je veux dire comme une interprétation qui doit plus à
votre intelligence qu'à la Parole, si je peux me permettre (comme les
théologiens ou les talmudistes ont donné de l'intelligence à des
passages bibliques qui en manquent), mais il me permet de découvrir que
c'est vraiment le sens de La
Révélation d'Arès, vraiment.
Je note que vous avez réduit la taille du caractère des commentaires.
Le caractère reste lisible, mais c'est juste. J'aimais mieux la plus
grande taille que vous utilisiez auparavant. Mais c'est un détail.
Jean-Jacques
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Réponse
:
Je suis désolé de rendre pour vous l'écran de ce blog moins facile à
lire, mais un problème s'est posé, dû au logiciel rudimentaire que
j'utilise maintenant: La longueur de la page s'avère limitée, ce que
n'indiquait pas le manuel d'utilisation. De là la nécessité de réduire
l'espace écriture.
Par ailleurs, des lecteurs de ce blog me disaient qu'en l'imprimant ils
consommaient trop de papier, le texte étant trop gros… J'ai donc décidé
de réduire la taille de police des commentaires. Mais savez-vous que
vous pouvez régler la taille du texte dans le menu "affichage" de votre
navigateur?
Ceci dit, merci pour vos éloges. Tournez-les plutôt vers le Créateur,
notre Père, véritable auteur du Message qu'il adressa aux hommes en
1974 et 1977.
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12Jul07 63C7
Si l'espoir d'un monde meilleur est considéré comme de l'utopie par
beaucoup, Dieu nous rappelle, par La
Révélation d'Arès, que bien au contraire l'espoir est forme de
sagesse.
Bien que le spirituel soit enseveli (comment quelque chose d'éternel,
quelque chose hors du temps pourrait être anéanti?) sous la raison,
sous l'orgueil de l'intellect propre à l'homme moderne qui croit
toujours tout savoir, il peut renaître à l'homme à tout moment, pour
peu que ce dernier le veuille.
La façon qu'il aura de construire son âme
ou son vaisseau, qui lui
permettra de regagner le spirituel, n'appartient qu'à lui-même, mais ni
la religion, ni la politique ne le lui permettront jamais.
Elles ne le lui permettront jamais, parce que la liberté de décision
indispensable à tout être humain n'y a aucune place!
Elles [la politique et la religion] ne peuvent pas rendre compte de
l'expérience de chacun et des multiples voies que chacun doit prendre:
Ce qui est bon pour quelqu'un en particulier n'est pas forcément bon
pour l'autre et vice versa.
C''est pourquoi, comme vous le rappelez justement si souvent, la
liberté de chacun est primordiale.
Mais une liberté n'est complète que si elle est partagée et l'adage: "
Ma liberté commence là où s'arrête celle de l'autre" est complètement
faux, c'est au contraire tout l'inverse!
Que notre siècle ait aussi perverti l'idée de liberté, ainsi que celle
de l'espoir, est malheureusement symptomatique de nos faiblesses
récurrentes — récurrentes, mais sûrement pas insurmontables —
comme l'impatience, le découragement,
etc...
On veut tout, tout de suite, de plus en plus vite, toujours plus de
tout et de n'importe quoi, le plus souvent! Parfaitement! Comme des
enfants gâtés!
Notre cher Président en est d'ailleurs la parfaite illustration, on
dirait un gosse de riches avec son nouveau jouet! Et le comble, c'est
que beaucoup y voient de l'intelligence et de la sagacité.
Mais se tuer à la tâche n'est pas toujours une marque de sagesse, en
tous cas personnellement, je n'ai pas vu de gens épanouis par des
tâches par trop harassantes. Il faut ce qu'il faut, sans plus.
Olivier G
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Réponse
:
"Comment quelque chose d'éternel, quelque chose hors du temps pourrait
être anéanti?" demandez-vous.
Oui, le spirituel en moi peut être anéanti: Voyez les avertissements de
la Veillée 4 où le verbe s'anéantir
apparaît: Le péché tu m'en rendras
compte, mais de te dérober à Mon Appel tu n'anéantiras… Ne tremble pas
à ma Voix, tremble d'anéantir ton âme (Rév d'Arès 4/4-8)!
Or, mon âme est ma construction spirituelle. Tout le reste est
animalité pensante. Et les prêtres qui ont anéanti leur race (8/3)?
Ils ne
l'ont évidemment pas anéantie physiquement ou socialement, puisqu'il y
a toujours des prêtres en chair et en os sur la terre, mais ils l'ont
anéantie spirituellement — Sauf évidemment pénitence, accès au bien
accompli si le prêtre (le
pasteur, etc.) les considère plus importants que la fonction
sacerdotale.
Vaste sujet sur lequel je ne peux m'étendre ici.
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12Jul07 63C8
Cette entrée #0063 me met du baume au cœur. Elle me rappelle ma
première rencontre avec La
Révélation d’Arès il y a quelques années:
"Ouvrir La Révélation d'Arès...Vous
sautez avec passion de mot en mot comme vous démantèleriez pierre par
pierre la muraille du péché,
rêvant d'y ouvrir devant le monde un trou large, par où pleuvrait le
soleil du Ciel, et de crier aux hommes: "Évadez-vous!" Puis vous
déchantez…." Pourquoi? Parce que décidément vous vous dites qu’il y a
fort a faire pour changer votre vie
(30/11) et changer le monde
(28/7). Mais j’ai découvert assez vite que la Parole donnée à
Arès me donnait aussi la Vie
bouillonnante, authentique, rassurante, chaleureuse, que j’avais
toujours souhaitée. Dans la Parole donnée à Arès le mensonge n’existe
pas. Le péché, j’ai appris à
le combattre, la Lumière
guide mes pas, et d’une nature joyeuse [?] que j’étais, j’ai trouvé
enfin le bonheur d’exister et j’en souhaite autant à tous ceux qui
auront le courage d’ouvrir ce livre essentiel.
Je vous souhaite de tout cœur, frère Michel, un heureux anniversaire.
Unie a vous dans la Joie du Père.
Katia, Royaume Uni
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12Jul07 63C9
"Il y a celui qui a tellement l’air mort qu’on lui fait un triomphe de
son vivant; et celui qui est tellement vivant qu’on fait comme s’il
était mort." Marc-Édouard Nabe.
Je trouve que cette citation s'applique à votre article.
Jielcé
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13Jul07 63C10
Je viens de relire cet article attentivement et j’ai dû utiliser le
dictionnaire pour rechercher les termes "grossium," "magnicide" et
"matamore." On apprend tous les jours.
Encore que les termes de grossium et de magnicide ne figurent pas dans
mon vieux dictionnaire de 40 ans d’âge, ni même sur les dictionnaires
en ligne! J’ai trouvé leur définition par le moteur de recherche Google
sur internet.
Matamore: Bravade. En Espagne ceux qui se vantaient d’avoir combattu
les Maures. Celui qui n’est courageux qu’en paroles.
Grossium : personnage influent, (une grosse légume ou un gros
bonnet.).
Magnicide : Attentat contre une haute personnalité, syn :
régicide.
Mais j’ai bien aimé ce qui se dégage de cet article. C’est comme si
vous nous faisiez voyager de l’ombre à la lumière pour mieux nous faire
comprendre le fond de La Révélation
d’Arès en nous mettant finalement en garde contre tout faux
espoir que nous pourrions encore cultiver au fond de notre tête. Pour
résumer, pas d'autre solution au problème du mal dans le monde que
notre changement individuel,
notre lutte quotidienne contre le péché,
car le vrai Royaume dont
sortira le monde changé est
bien au fond de chacun de nous et nulle part ailleurs. Religions et
politiques ne sont que des illusions, des mirages qui se comportent en
matamores et se montrent inefficaces dès qu’on touche aux vrais
problèmes du mal sur terre.
Votre texte semble nous dire: "Arrêtez de croire encore à ces matamores
inconsistants (pouvoirs religieux et politiques) qui vous promettent la
lune et voyez en vous-mêmes et par vous-mêmes car c’est là que brille
le soleil qui changera votre vie et celle du monde. Seule la vie
spirituelle vous sauvera et sauvera le monde. Elle est là au fond de
vous pour la peine d’une pénitence
(de votre changement de vie) qui est
une joie pour les hommes pieux qui n’est pas plus lourde que le soucis
de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant
(Rév d'Arès 28/25 ).
Denis
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Réponse
:
Je suis vraiment désolé pour les mots que vous ne compreniez pas. C'est
là que je me rends compte que je suis un homme d'une autre génération =
une autre éducation. Pour nous lycéens des années 1941-1948 des mots
comme "grossium," "magnicide" et "matamore" étaient parfaitement
clairs. De plus "un grossium" était utilisé par l'homme de la rue pour
désigner ce que les gens appellent aujourd'hui "une multinationale." Le
José Bové de 1942 aurait pesté contre les "grossiums des OGM!"
"Matamore"? On voit que vous n'avez pas beaucoup lu Théophile Gautier:
"Le Capitaine Fracasse." Quant à "magnicide" dans les années 50 c'était
un mot à la mode pour désigner un attentat contre un grand de ce monde,
mais je crois l'avoir aussi rencontré chez Chateaubriand… Oui, je suis
vieux jeu, je sais (plus personne ne lit Chateaubriand), mais j'aurais
dû m'en douter et ne pas utiliser ces mots qui me viennent encore
naturellement quand j'écris. Pardonnez-moi!
Sœur Christiane vient de me dire: "Vos mots sont trop vieux, vos
phrases trop compliquées! Aujourd'hui il faut que vos phrases et vos
mots soient clairs dans un texto, un SMS…"
Moi: "Un quoi?"
Elle: "Un SMS."
Moi, "Qu'est-ce que c'est que ça?"
Elle: "Vous voyez! C'est la même chose pour frère Denis. Il dit: Un
grossium, un matamore, c'est quoi? Par contre, je suis sûre qu'il sait
ce qu'est un texto ou un SMS."
Mais où donc sœur Christiane a-t-elle appris ce qu'est un texto ou un
essaimaisse? Je me sens "largué" comme disent mes filles.
Pour le reste, vous avez très bien compris ce que j'ai voulu dire.
Merci.
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14Jul07 63C11
Il y a de la vie et de la Vie
dans votre texte, une vie de chair et de cœur, une force musculaire et
spirituelle tout à la fois.
À vous lire, j’ai comme senti votre corps vibrer, votre esprit et votre
âme se tendre vers
le salut, le vôtre et celui
de tous les hommes, vos mains saisir vigoureusement et chaleureusement
celles de vos frères et sœurs pour entraîner
sur les Montagnes Saintes tous ceux que vous pouvez (Rév d’Arès 36/15).
Si beaucoup d’entre nous éprouvent l’espérance sublime que vous
décrivez c’est grâce à votre indéfectible et incessante mission parmi
nous. C’est parce que vous faites et que vous vivez ce que vous nous
demandez de faire et de vivre que cette espérance peu à peu nous
devient tangible. C’est parce que vous avez la simplicité de parler de
votre péché et de votre pénitence que nous pouvons
nous
atteler à reconstruire le Bien
en nous.
S’il avait suffi de la Parole de Dieu pour nous engager dans le changement,
alors Dieu sans doute
aurait fait pleuvoir des livres. Mais cet évènement d’Arès que sont les
apparitions de Jésus et de Dieu et leur message devait passer par votre
corps et votre intelligence, par votre vie
et
votre action et par votre propre changement.
Ce changement que vous
incarnez dégage une force qui rayonne de votre présence au milieu de
nous et de ce que vous écrivez (Rév
d’Arès 33/10). Cette force, c’est le gage même de l’espérance de
tout le peuple que vous aurez fait se lever.
Je témoigne que cette force me nourrit, et entre cette force qui sort
de vous (Rév d’Arès 36/12) et
le Feu du pèlerinage, je
ressens une parenté, quelque chose qui nous est offert, comme un
bouillon dans le cœur, un tison qui active notre moelle (Rév d’Arès
XXX/20), où que
nous soyons sur terre.
D. Faber
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14ul07 63C12
Un choc qui nous atteint de façon totalement imprévue. C’est une
sensation nouvelle de notre existence.
Je pensais savoir ce que j’étais en tant que Pèlerin d’Arès, mais
maintenant, après avoir lu et relu #0063, j’accède à une sentiment
imprévu de ma grandeur humaine, j’ai une mesure nouvelle de ma
dimension humaine. Je n’avais pas vraiment réalisé ce que je portais en
moi. Je peux donc réellement me recréer en recréant ce monde. Je
croyais qu’il me fallait étudier les métaphysiciens et les théologiens
pour bien comprendre ce que La
Révélation d’Arès me demandait d’être et de faire. Non, il me
suffit ̶̶ et je le savais sans le réaliser ̶̶
d’être bon. Cet [passage pas clair] Bien,
c’est la Mer sur les Hauteurs, la Mer
dans ma vessie!
Ce n’est pas rien quand même. Mais c’est simple. Une simple chose
écumante quand même, comme la Mer.
Et de là émerge comme une baleine énorme (ou un troupeau de baleines),
mon espérance.
Avant cette entrée #0063 il y avait quelque chose que je n’avais pas
réellement compris. C’est fait. Merci.
B.R.
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15Jul07 63C13
Merci de votre réponse à mon commentaire précédent.(63C7).
Juste une petite précision sur les notions d'âme et de
spirituel.
Sans vouloir jouer sur les mots, je pense que le spirituel n'est pas
vraiment une construction de l'âme
au sens strict du mot, mais que l'âme
est plutôt une construction qui permet de regagner le spirituel (Les
Hauteurs Saintes dont parle
Jésus).
Dans ce sens, alors oui, l'homme peut anéantir
son âme qui est le seul moyen dont il dispose pour rejoindre les Hauteurs
Saintes.
Il est alors réduit à l'état de spectre
errant, dont parle Jésus.
Le spirituel existe quand même toujours, mais l'homme s'est privé du
moyen de l'atteindre.
Dans les faits, il est vrai, cela revient à dire que le spirituel est
anéanti pour lui, car il ne peut plus l'atteindre.
Mais de toute manière, l'important est bien la volonté de faire le bien
et de combattre ses propres défauts, l'essentiel étant d'en avoir une
notion juste.
Ce n'était juste qu'un petit aparté qui n'a pas vraiment sa place dans
cette entrée, je le reconnais.
Olivier G
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Réponse
:
J'ai souri en lisant ce commentaire, que je pourrais en effet ne pas
publier, qui en lui-même n'apporte rien de neuf au sujet qui nous
intéresse ici, mais qui montre hors sujet que bien lire La
Révélation d'Arès et même tout
ce que j'ai écrit et prêché ô combien! sur l'âme et le
spirituel depuis
1974-1977 n'est pas inutile pour s'épargner beaucoup de redondances.
D'ailleurs, ma réponse ici est peut-être elle-même redondance et je
vous en demande pardon, mais si je prends la peine d'écrire les
paragraphes qui suivent, c'est uniquement parce que je ne suis pas
certain que vous ayez bien compris le sens du spirituel et de l'âme
dans La Révélation d'Arès. En tout cas,
si ces lignes sont inutiles pour vous, elles ne seront peut-être pas
inutiles pour l'un des nombreux lecteurs quotidiens de mon blog, la
plupart inconnus de moi, comme vous-même êtes inconnu de moi, car je ne
saurais mettre un visage et une voix sur votre nom qui revient pourtant
souvent dans les commentaires.
L'eau (l'eau chimique H2O comme sur terre la mer, les rivières, la
pluie) est perpétuellement présente dans l'univers, mais son rapport à
moi en tant qu'humain est quasiment nul en ceci que je n'ai aucune
influence sur son existence, qui échappe à mes actes et à ma volonté,
car même le peu que je bois est restitué par mon urine. D'ailleurs,
quand je serai mort l'eau qui est en moi sera anéantie en moi, je me
dessécherai complètement et partirai en poussière ou en cendre.
Autrement dit, il n'y a rien d'existentiel ou il y a très très peu
d'existentiel (je peux boire un verre d'eau de trop ou assécher un
marais de-ci de-là) entre l'eau et l'homme.
Le spirituel, lui, comme l'eau est perpétuellement présent dans
l'univers et en tant que présence universelle c'est comme pour l'eau,
l'homme n'a aucune influence sur lui. Ce n'est pas de ce spirituel
universel et hors de portée humaine que parle mon entrée 0063,
évidemment. L'entrée 0063 parle seulement du rapport de ce spirituel
universel à moi en tant qu'individu humain, parce que, contrairement au
rapport que j'ai avec l'eau, mon rapport au spirituel est existentiel.
Autrement dit, je peux, tout simplement si je suis un homme de bien
(d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence), ajouter
une âme à l'esprit et à la
chair venus avec moi à ma naissance et alors, ayant ajouté ma création
à moi à la création du Créateur en moi, je deviens l'homme tel qu'il
pourra ressusciter et accéder au bonheur ultime au Jour final
du temps (Rév d'Arès 17/7). Sinon, ce qui
restera seulement de mon esprit et des poussières de ma chair, qui
constitueront mon spectre
lamentable, ne pourra pas de soi-même ressusciter et accéder au
bonheur… Sauf Miséricorde, bien sûr: Chacun
verra alors ce que Je ferai (31/12).
C'est mon âme qui est la
construction spirituelle de ma personne et, de ce fait, mon âme
est existentielle, elle est le
produit du bien que je fais,
cela indépendamment de mes options de foi ou métaphysiques ou
philosophiques. Je peux être incroyant et avoir une âme et je
peux être croyant et ne
pas en avoir. Cela dépend uniquement du bien actif en moi ou, comme
l'appelle La Révélation d'Arès, de
ma pénitence, consciente ou
non.
Pour simplifier et traduire en mots de tous les jours ce que La
Révélation d'Arès dit en
parabole ou allégoriquement, du fait de l'insuffisance de notre langage
humain, disons que si un nombre suffisant (un petit reste) d'humains
devient
bon, espérer que le monde changera
en bien devient un raisonnable. Sinon, ni la politique ni la religion
n'y parviendront jamais.
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19Jul07 63C14
Le monde est souvent gris, l’atmosphère aussi, sous nos cieux
occidentaux et cela peut créer cafard, mélancolie et désespoir dans le
cœur de ceux qui y vivent. Ce monde et cette atmosphère sont bien ceux
de la politique et de la religion qui prétendent nous gouverner : Le
sénat de(s) mort(s), le sénat descend
(en terre). Le sénat (suivant) prend la (même) queue de vache (qui)
mugit. (Rév d’Arès XXXV /1-2 ).
Ici, en France, c’est plutôt la politique, aux USA, c’est tout autant
la religion, puisque, là bas, beaucoup sont des pratiquants actifs de
leur religion. Comment être heureux dans ces conditions?
Ce que nous dit votre message, Frère Michel, est clair comme une
parabole de Jésus. C’est que nous ne pouvons trouver le bonheur qu’en
cessant de croire à cette politique ou à cette religion et en nous
attaquant directement au mal qui est en chacun de nous: Manque de
liberté, découragement, manque d’intérêt et finalement d’amour pour
tous les autres, mensonge, inquiétudes, lorsque, par exemple, celle sur
le réchauffement climatique de la planète passe pour la cause de tous
nos maux, désespoir. Bref en faisant
pénitence, ce n’est ni de l’individualisme, ni du temps perdu,
mais c’est par là qu’il faut commencer. Si on fait pénitence,
le désespoir s’en
va, avec la grisaille.
Cela nous dit aussi que le bonheur n’arrive pas seulement lorsqu’on a
suffisamment de biens matériels pour vivre ("travailler plus pour
gagner plus," selon une expression célèbre) , mais, cela
réhabilite d’autres biens: L’effort sur soi pour se changer, l’amour
pour tous, la vérité qui sort grandie de la lutte contre le mensonge,
l’espoir d’une vie vécue dans la plénitude, qui sont tous des biens
spirituels.
Jean-Claude C.
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15Sep07 63C15
Magnifique.
Simple.
Efficace.
Une vraie exhortation à la pénitence
(en tous cas pour moi), sans simagrés, sans côté donneur de leçon.
Un témoignage de nature inconnue, comme objectivé par... la
pénitence.
C.-R. M.
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