24Jul07 64C1
Je viens de faire mon Pèlerinage annuel à Arès.
À l'aller, j'étais fatiguée. Après une
semaine de recueillement, de Parole lue plus intensément
qu'à l'habitude sur le lieu des Théophanies, un
séjour dans ce calme petit bourg d'Arès, j'ai eu
l'âme et le cœur reposés.
À mon retour en Bretagne, je me suis rendu compte, j'ai vraiment
vu l'agression organisée des panneaux publicitaires! À
chaque coin de rue, à travers chaque carré de vision de
mon véhicule, dans toutes les directions où se portait
mon regard, c'était incroyable, je voyais les publicités,
alors qu'avant de partir je ne les voyais plus, elles étaient
devenues invisibles, mais elles minaient mon esprit insidieusement.
H. J. |
Réponse :
Dans des circonstances tout à fait différentes — vous par
effet de contraste après un repos de l'âme
sur le Lieu des
Théophanies et moi parce que je
découvre qu'on a caché le portrait de Montesquieu et sa
citation sur les préjugés sous une
énorme affiche de promotion immobilière —, nous redevenons
soudainement conscients du pullulement nocif de la pub.
Je me dis que si demain la marque d'automobiles XYZ mettait au point le
moteur à eau, elle ferait très bien d'en faire la
publicité pour que nous envoyions vite à la ferraille nos
voitures à essence. Faire la publicité de progrès
réels et autres sources d'économie, c'est le vrai sens de
"publicité" à mes yeux. Sinon, ce n'est que de la
"réclame" comme on disait dans ma jeunesse. |
25Jul07 64C2
La pub nous habille de la tête aux pieds, elle meuble notre
maison, notre jardin, nous fait découvrir des nouveautés,
nous fait nous évader, rêver, elle rend le superficiel
indispensable et nous pousse à consommer toujours plus !
Bien sûr, tout le monde sait ça ! Mais qui sait
qu’elle peut aussi vider la conscience d’un être humain, le
pousser à mentir, à voler et même à se
suicider et au final détruire toute une famille ?
Ce jour de noël 2005, nous le passions en famille avec mon
beau-frère, ma belle-sœur et leurs enfants. Un repas de
fête ordinaire ou l’on parle de tout et de rien et où on
se quitte content de s’être revu et d’avoir passé un bon
moment ensemble. Une dizaine de jours plus tard, un coup de
téléphone : "M. est morte, on pense que c’est un
suicide !" Passés les premiers jours de stupeur, de pleurs,
d’incompréhension, chacun s’interroge et interroge l’entourage:
"Mais pourquoi ?" Personne n’a rien vu venir, ni le mari de M., ni
leurs enfants qui prennent conscience qu’ils ne reverront plus jamais
leur mère. Rien, personne de l’entourage n’a senti venir quoi
que ce soit. Quelques heures avant de se jeter par la fenêtre, M.
avait même appelé sa mère, comme d’habitude, se
demandant ce qu’elle allait faire à manger pour midi.
L’enterrement est simple, la famille est rassemblée au grand
complet, probablement pour la première fois — Le cœur qui
souffre, la compassion, permettent d’oublier les querelles de famille
—. Mais toujours la même question: "Pourquoi ?" Le mari, en
pleurs, le visage décomposé, semble s’enfoncer dans un
abîme de réflexions sans fond, il cherche
désespérément à comprendre. Son
épouse ne lui a laissé aucune lettre. Alors, comment
savoir ?
La réponse viendra plus tard. Le surendettement!
Au grand jour, tout le cynisme d’une société, toute
l’irresponsabilité d’hommes et de femmes exécutant leur
tâche, leur travail avec la froideur d'esprits
desséchées.
M. gérait les comptes. Seule, elle ne dilapidait pas l’argent,
faisait probablement des calculs pour gérer au mieux le budget,
mais avec un seul salaire et 4 enfants, la paye ne suffisait pas. Alors
elle emprunta, puis réemprunta, puis elle finit peut-être
par trouver du plaisir à duper ces maisons de crédits. Eh
oui ! Toutes ces pubs qui envahissent nos boîtes à
lettres, nous promettent sous 48h de quoi rembourser toutes nos dettes,
nous offrir nos rêves les plus chers, comment ne pas s’y laisser
tenter? Bien sûr, il faut mentir, faire de fausses
déclarations, imiter des signatures, tricher sur les
crédits en cours, mais comme ils ne contrôlent pas,
pourquoi s'en priver ?
En vérité, on découvre que notre
société fonctionne pour l'hyperconsommation. D’ailleurs
nos syndicalistes et politiciens ne disent-ils pas d’un commun accord:
"Il faut donner du pouvoir d’achat pour relancer la consommation et
l’économie"? Oui, mais… comme on ne peut plus augmenter les
salaires il faut compenser par les emprunts. Les banques, les
supermarchés, les assurances créent des filiales
spécialisées dans les prêts à la
consommation. Les taux d’intérêts élevés
compensent les pertes des impayés.
M., qui n’était pas une femme très spirituelle, n’a pas
vu venir le danger du mensonge. Mentir à son mari, mentir
à toutes ces maisons de crédit, plus d’une dizaine.
Pourtant sa conscience a fini par la tirailler et j’imagine que la
honte devait parfois l’envahir ! Sans compter les huissiers qui
commençaient probablement à frapper à la porte.
Comment s’en sortir ? Car arriver à faire plus de 100.000
euros de crédit à la consommation avec des remboursements
cumulés qui dépassent le salaire mensuel, qui pourrait
vous excuser ?
Ah si ! J’en vois un, le banquier, celui qui gérait le
compte courant et qui n’a jamais tiré une seule fois la sonnette
d’alarme.
Mon beau-frère aimait trop son épouse pour lui garder
quelque rancoeur, mais c’est un homme marqué à vie. Il
culpabilise. Il a compris qu’elle ne l’avait pas fait pour elle
personnellement (elle ne s’achetait pas de vêtements, pas de
bijoux), elle l’avait fait pour sa famille, pour ses enfants, pour
être ou pour paraître heureux selon les modèles que
nous montre la pub !
Comment ne pas méditer sur la Parole (Révélation
d’Arès 28/24) !
Qu’ils méditent vite Ma Parole
ceux qui fixent le prix de la terre,
le prix du fer et du feu, le prix de la prière,
le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent,
qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits;
qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard!
Phil de Faire
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25Jul07 64C3
"La manière de surmonter l'homme fâché est avec la
gentillesse, l'homme mauvais avec la qualité, l'avare avec la
générosité et le menteur avec la
vérité.( Proverbe Indien )."
La publicité, les télés réalités, la
politique, la religion, au travail, les relations humaines, les
médias, l'économie, le social, les spéculateurs,
les banquiers, les assurances, etc., tout est mensonge! Le mensonge est
partout, on l' entretient, on en fait un business. Le mensonge se
marchande, se monnaie, etc. Il y a ceux qui en sont conscients et ceux
qui n'en sont pas conscients. Nous Pèlerins d'Arès avons
là une grande mission de transmission de la Parole, mission de
"conscientisation" [réveiller le conscit, Rév
d'Arès XXII/14], mission d'humanisation, par notre exemple
quotidien dans la direction de la vérité, dans la voie de
la certitude, par la Vie Spirituelle.
Nous devons nous déculturer. Vérité, du latin
véritas, adéquation entre la réalité et l'
homme qui la pense. Je ne jette la diatribe sur personne; le premier
menteur concerné, c' est chacun de nous, c'est nous qui
acceptons ces mensonges: Le menteur assure le mauvais, (pour qu’)il
ne jeûne pas, (pour qu’)il ne pleure pas. (Rév
d'Arès IV/6), et aussi: Mon Doigt (s’allong(e) dans
l’œil de Noir ; il tombe (dans une chute) sans fond. L’homme (lui)
envoie la grolle, son dos (lui fait) la selle, sa fiente (lui) cure
l’œil (XVIII/10).
Le menteur, c' est le tentateur, le malin que nous sommes
nous-mêmes et que nous devons abattre: Et que soit
abattu le malin (Rév d'Arès 12/4 ). On croit ne pas
mentir, mais, si l' on s'analyse bien, si on surveille nos
pensées, nos mots, nos propos qui parfois sautent sur notre
langue comme des puces, etc. il y en a des mensonges en nous
cachés que nous pouvons démasquer et enlever par la pénitence,
la prière, la moisson, la volonté de changer.
Nous sommes unis par la fraternité, l'apostolat, sœurs et
frères, nous sommes liés par la Parole, par les
Prophètes et plus particulièrement par Mikal
encore vivant, l'agent d'unité par excellence.
Pour transmette la vérité, il faut que nous soyons
nous-mêmes vrais, que nous cessions d'être pécheurs.
Bien sûr, nous mourrons tous pécheurs, mais nous pouvons
par la pénitence enlever beaucoup de
péchés de nous-mêmes. Dieu connaît chacun de
nous et Il sait ce que nous sommes capables de réaliser et Dieu
ne fait pas peser sur une âme plus quelle n'est capable de
porter, mais ce que nous pouvons faire, accomplir, faisons-le, sachant
que quatre générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès 24/2 ). Apprenons à ne pas mentir,
à transmettre la Vérité à nos enfants, aux
êtres que nous rencontrons, soyons des exemples, soyons unis
autour de Mikal, accompagnons-le dans son envol.
La vérité n'est, dit-on, pas toujours bonne à
dire. Je ne suis pas d'accord. Je préfère dire la
vérité au prix d'en éprouver de grandes
souffrances. 33 ans que Jésus et 30 ans que Dieu se sont
manifestés et ont envoyé à l'humanité un prophète
qui dit la Vérité, qui transmet la Parole et cela
certainement, durant toute ses années, au prix de grandes
souffrances, car Mikal est conscit, il est le juste
prophète: Ta voix sonne (à) la cloche. Pure, (elle)
sonne. Juste prophète, (va) les mains devant ! (Rév
d'Arès XXXVII/1-2).
Ce monde refuse la Parole, trop bien dans ses pantoufles, son
traintrain quotidien, ses mensonges, ses acquits, etc., mais, tout au
fond des cœurs qui reçoivent La Révélation
d'Arès, ils savent que c'est la Vérité:
J’ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre ; par Lui toute vie
dès la graine, dès l’œuf, reconnaît sa nourriture
et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma
Voix. Si leur tête reste insoumise, tous ceux auxquels tu
porteras Mon Message sauront en dedans d’eux, dans leur poitrine
où Je souffle, que Mon Messager est véridique, car si la
tête est faible, remplie d’orgueil, le cœur est empli de son Dieu
(Rév d'Arès 4/10-11).
Unissons nos forces, nos génies, nos arts les plus divers,
mettons Mikal au milieu de nous. Il y a des années que
j'entend des frères dire "Il faut réfléchir."
Réfléchir, oui, mais à trop
réfléchir ne finit-on pas par ne rien faire!?
Rassemblons-nous par affinités d'actions, réalisons des
projets de transmission de la Parole. Accomplissons le Dessein
Divin, le retour en Eden en nous et sur toute la terre.
Didier Br. |
25Jul07 64C4
La publicité envahit toutes les rues. Omniprésente, elle
incite à consommer ce qui n'est pas forcément utile
à la vie, ce qui n'est pas du "nécessaire" (Coran), ce
qui ne fait pas évoluer le monde par un changement de fond en
développant la vie spirituelle car la Vérité,
c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Certains certes, se basent sur des valeurs plus morales que
spirituelles, en "s'humanisant,' comme ils disent, essayent
d'éveiller les passants face à l'agression publicitaire
et réinventent des espaces de création, d'expression et
de rencontre dans plusieurs villes de France, notamment. Quelques unes
de leurs affiches ont de la beauté dans le sens qu'elle
rappellent aux esprits le but de la publicité et que cela peut
conduire à l'endettement ceux qui se laissent prendre au
piège. D'autres affiches interpellent sur l'usage scandaleux de
l'impudicité pour mieux détourner les portefeuilles,
contre les pubs qui mettent en scène des corps nus de femmes et
même d'hommes sans aucun rapport avec l'objet qui provoque
l'envie. J'ignore l'impact de leurs démarche contre la pub
abusive mais cela ne doit pas laisser insensible si du moins les
passants ont vu la différence entre les panneaux
d'interpellation et ceux de la "réclame," comme dit le
frère aîné, tant ils sont blasés!
Ces personnes du "reste" agissent à visage découverts
pour une question d'honnêteté intellectuelle et de
responsabilité de leurs actes et donnent d'emblée leurs
papiers d'identité quand les forces de l'ordre viennent
constater leurs barbouillages — quoique leurs actions directes et
non-violentes de désobéissance civile ne soient pas
toujours illégales — ; ils se regroupent dans l'associatif tel
que "les déboulonneurs", les "casseurs de pub", la "brigade
anti-pub," etc. Ils luttent aussi pour que la pub respecte les mentions
de 50 X 70cm afin de respecter l'espace visuel.
Le fait d'agir pour un éveil des consciences rend [ces anti-pub]
réceptifs au Fond. Nous avons pu le constater plusieurs
fois en les côtoyant dans l'optique du projet "Sentiers."
Certains sont proches du Message de libération spirituelle et
sociale lancé depuis Arès.
Suivant leur exemple, dans une démarche de
désobéissance civile spiritualisée, nous pourrions
lancer notre message avec talent artistique, en utilisant les panneaux
[d'affichage libre], pour promouvoir l'Eau Bleue comme
étincelle pour le moteur humain et aussi le moteur avec d'autres
carburants alternatifs (le moteur à eau existe depuis longtemps,
mais il est bloqué); donc, de redistribuer toutes les richesses,
de mettre le pot sur la brande.
Vent des Steppes
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26Jul07 64C5
Il me paraît dommage de voir l’homme devenir le produit de son
propre produit.
Je veux dire par là que l’homme ne trouve pas la mesure entre
l’utile, l’agréable, et tout ce qui peut le rendre
frénétiquement dépendant de tout ce qui
brille. La publicité est là comme outil pour faire
connaître un produit, une création pouvant être
à la portée de tous dans le souci du juste prix et de
l’utilité même du produit et du progrès de la
société elle-même. Les excès ne viennent pas
de l’industrie, elle permet à beaucoup de personnes de vivre
décemment. Les excès sont surtout dus au cercle infernal
de produire plus pour gagner plus et créer plus d’emplois, ce
que réclame toujours le quidam. Le système financier se
mord la queue, il nous faut trouver un autre moyen économique.
Le commerce est un bon moyen pour échanger ses produits, son
savoir, sa culture, son art. Il est porteur de partage entre peuple, il
participe à la vie de la société. Ne pas confondre
avec l’usure et la spoliation.
Beaucoup cherche leur bonheur, mais la voie empruntée n’est pas
la bonne. Le bonheur est ailleurs, nous fait comprendre le Père
à Arès.
La Révélation d’Arès nous
appelle au bon sens, la mesure (Rév d'Arès 7/6).
Comme tout outil créé par l’homme, selon l’intention de
celui-ci, l’outil publicitaire peut participer à créer ou
à détruire, pire encore, enlever la vie. Apprenons aussi
à consommer moins, pour prévenir une possible
régression économique future.
Alain J. |
27Jul07 64C6
J’ai eu un ami qui pratiquait la culture maraîchère
biologique. Il vendait ses produits sur les marchés locaux.
D’habitude, les paysans qui cultivent "bio" affichent leur
spécificité avec un label de qualité
approprié (Label Rouge, label AB…) qui atteste la
conformité des produits aux critères des modes de
production biologiques. Cette "publicité" permet d’informer et
de rassurer la clientèle intéressée et
éventuellement d’augmenter le prix. Mon ami, lui, affichait
simplement le prix de ses produits au kilo ou à la pièce,
sans autre information ni garantie. Et il vendait sa production ni
moins ni plus que les autres producteurs, bio ou pas. Quand je lui
demandai pourquoi il ne profitait pas des avantages que pouvait
procurer l’étiquette officielle "bio", il me répondit
qu’il préférait attirer sa clientèle par la
qualité réelle de ses légumes, leur saveur. "C’est
parce qu’ils trouvent leur goût agréable qu’ils reviennent
m’acheter mes légumes, peu importe qu’ils soient "bio" ou non.
Moi, je sais qu’ils ne comportent pas de traitements dangereux et
qu’ils ont donc bons pour la santé. Eux les trouvent bons
à manger, c’est l’essentiel."
J’ai admiré cette position qui faisait de mon ami un
honnête homme, non seulement conscient de ses
responsabilités professionnelles et fraternelles, mais assez
humble pour ne pas revendiquer ce qu’il considérait comme un
minimum: bien faire son travail. Il ne cherchait à
séduire personne. De plus, il m’avait donné une
leçon de force et d’espérance: il faisait assez confiance
au goût de ses clients pour penser que ceux-ci pourraient
reconnaître la qualité de son travail et que lui pourrait
en vivre. Chapeau!
Depuis je me suis efforcé de suivre son exemple. D’abord comme
acheteur, en restant très vigilant, non seulement à la
publicité, mais aussi aux argumentaires souvent fallacieux des
commerciaux, ensuite comme vendeur (on vend toujours son travail) en
évitant de séduire mes employeurs ou mes clients, bref en
évitant de mentir, car la "pub" n’est qu’une composante de la
culture du mensonge. Et il y a de fait une nécessité de
résistance à cette culture insidieuse et cynique sous ses
dehors affriolants. C’est tout l’enjeu de la résistance aux tentations
(Rév d’Arès 12/4).
C’est en retrouvant la force, la mesure et la
liberté spirituelle que nous retrouverons notre liberté
de choix et que nous redeviendrons capables de faire la
différence entre une "pub" et une information honnête. Par
l’effet de cette déculturation, la "pub" tombera alors
d’elle-même, un grand pan du bruit environnant fera alors
silence.
Non signé
|
27Jul07 64C7
Je me sens plus que jamais personnellement concernée, vu que je
suis française et que Dieu est venu parler aux hommes en
commençant par la France. Je suis en Espagne depuis maintenant
six ans et je me sens l'obligation d'être un bon exemple. Les
deux cuisiniers pakistanais disent que la France est le meilleur pays
au monde, que les femmes y sont belles. J'aimerais qu'en plus elles
soient belles de cœur pour eux aussi, bien sûr. Les espagnols ont
une opinion un peu refroidie des français pour deux raisons que
je connais, il y en sûrement d'autres, premièrement parce
que les français étaient réticents quant à
l'entrée de l'Espagne dans la C.E.E., et deuxièmement
pour des problèmes de fraises entre les agriculteurs
français et espagnols. En plus maintenant, il y a Mme
Cécilia Sarkozy
qui a ramené de Libye les cinq infirmières bulgares et le
médecin, sauvés de la peine capitale ou de la prison
à vie (je ne sais plus très bien). Pour un serveur
bulgare qui travaille avec moi, la France brille dans ses yeux.
J'essaie d'être une personne de qualité, aimante et
patiente, serviable, afin que eux aussi désirent changer.
Je suis devenue une émigrée. Je comprends mieux mes
frères et sœurs, je ne suis ni française, ni espagnole,
seulement une femme qui tend à changer petit a petit.
Je ne sais pas très bien si c'est en rapport avec votre article
ce que je vous écris. C'est une réflexion tout juste.
Danielle.A. Espagne.
|
28Jul07 64C8
Merci pour vos commentaires judicieux et pour votre acharnement
à vouloir sauver ce monde, beaucoup des commentaires de ce blog
me touchent beaucoup aussi.
Maudit soit les ennemis des hommes et femmes de bien.
Longtemps je me suis demandé comment des gens ont pu en arriver
à tuer ou laisser tuer un homme de bien comme
Jésus, je le comprends mieux actuellement.
Que Dieu nous vienne en aide afin que le sort du monde soit
différent de celui d'Israël.
Maintenant, même le Dalaï-Lama n'est plus à la mode.
Ce qui caractérise les gens, c'est ce qu'ils veulent, le dernier
modèle de voiture ou de moto, de télé, une
nouvelle décoration de l'intérieur de leurs maisons,
etc., la liste est infinie.
Il s'agit la plupart du temps de choix influencés par notre
société où l'apparence et la possession sont
importantes, au point de surconsommer machinalement et
irresponsablement.
Dans ce contexte, la publicité est un outil qui fait partie de
notre mode de vie.
Les gens me donnent l'impression d'être des mutants
dégénérés, obnubilés par ce qu'ils
projettent d'avoir dans un monde qui s'emballe.
Ils en oublient que la vie est dans le présent, et que l'avenir
qui pointe à l'horizon est un avenir de pénurie, de
malheur et de guerre, si on ne change rien.
Aminadab. |
28Jul07 64C9
En passant à Bordeaux pour aller au Pèlerinage en 2005,
j'avais bien remarqué cette peinture murale de Montesquieu et
jamais je n'aurais cru qu'on osât la recouvrir.
Mais rien ne résiste à la publicité, la pub a tous
les droits.
La publicité est le principal vecteur de la
NON-SPIRITUALITÉ...
En attendant, est-ce mal faire que critiquer la pub? Non et les
Pèlerins d'Arès devraient, forme d'insurgeance comme une
autre, le faire davantage.
Yvan B. |
30Jul07 64C10
Une des grandes souffrances qu'engendre la pub est la création
de "beautés" à la mode. Si vous ressemblez (hommes ou
femmes) à ces "beautés" imposées, vous aurez
l'attention superficielle de vos semblables qui vous aimeront pour une
mauvaise raison et ceux qui sont considérés comme laids
en souffriront énormément. Je me sens encore prisonnier
de ce dogme de la "beauté" à la mode qui m'a fait rater
des occasions de mariage parce qu'elles n'avaient pas le physique
imposé par la pub. Triste époque.
Nefumepadpétard
|
31Jul07 64C11
Bien rarement la publicité se maintient dans son utilité
théorique d'informer avec mesure et objectivité,
même si elle sait parfois être humoristique. Elle envahit
notre espace et nos sens bien au delà de ce que nous pensons.
L'alliance intéressée des annonceurs, des agences de
communication et des media y veille.
Du point de vue de l'annonceur, comme je l'ai constaté, la pub
est malheureusement rentable quand elle est techniquement bien
conçue et exécutée, même avec des budgets
exorbitants: on vend plus et plus cher tant que le consommateur se
laisse influencer. Les casseurs de pub sont sympathiques mais
inefficaces, car les annonceurs et les agences trouveront toujours
d'autres moyens de communiquer en se mettant hors de leur portée.
Du côté des médias, tous les grands médias
seraient en déficit financier sans revenus publicitaires. La pub
n'est donc pas prête à en disparaître. Il y a la
publicité commerciale payée, la plus évidente,
mais il y en a d'autres: les produits placés comme par hasard
sur les écrans de TV et de cinéma, les
publi-rédactionnels qui se déguisent en articles de
journalistes, jusqu'à la rédaction complète
d'articles par des sociétés, recopiés par les
journalistes, en tirant parti de leur tendance à la paresse et
de la naïveté de l'audience.
Il y a aussi beaucoup d'autres formes de "réclame" ou de
"propagande" qui passent souvent inaperçues.
La propagande insidieuse et permanente due aux réflexes
collectifs ou à la manipulation délibérée
pour nous soumettre au système de gaspillage, d'exploitation,
d'envie de biens matériels, de jalousie du voisin, de soumission
à la loi des rats (Rév d’Arès XIX/24),
commence dès l'école quoiqu'en pensent les enseignants,
eux-mêmes subtilement conditionnés à soutenir
l'ordre en place. Nos enfants se vident de créativité, de
lucidité, d'esprit de résistance et nous devons sans
cesse compenser, les appeler à la vigilance, nourrir leur intelligence
spirituelle.
Pour revenir à la réclame, comment résister face
à cette rusée qui se coiffe comme la napée
et dit: "Mange-moi!" (Rév d’Arès XLII/5-6),
comment en faire une vieille voix dans la pente (Rév
d’Arès XLV/2)?
Prenons la pub à contrepied: mettons les produits et les marques
trop vantés sur la liste rouge des achats à éviter
et faisons savoir aux annonceurs qu'ils provoquent une indigestion qui
nous fera vomir leurs produits.
Passons au désir de non-posséder: ce n'est même pas
renoncement, c'est simple sagesse, celle de réfléchir
calmement aux complications, aux lourdeurs qu'implique la possession.
Dans un environnement obsédé par la possession, le
désir de non-posséder nous ramènera à la mesure.
Parlons-en aux hommes et le changement se fera, lentement mais plus
efficacement.
Antoine B. |
31Jul07 64C12
De retour sur Paris après un pèlerinage intense, j'ai moi
aussi été frappé par la surabondance de messages
qui envahissent l'espace. Je ne suis pas sûr d'avoir porté
un regard spirituel sur la question mais je vous livre ici ma
réflexion.
Je me demande jusqu'où l'hyper-sollicitation de l'individu par
les médias de toutes sortes (qui font tous la pub de quelqu'un
ou de quelque chose) n'est pas en partie responsable du
développement de l'indifférence (un problème
important car le spirituel ne peut naître et grandir que dans une
intense relation à autrui). Je m'explique. À force
d'être sollicité de toutes parts par un tas d'images
aguichantes et stériles, au bout d'un moment vous comprenez que
rien n'a vraiment d'importance ni d'intérêt, que tout est
conçu pour détourner votre attention mais que rien n'en
vaut vraiment la peine. Vous tracez donc votre chemin sans vous soucier
des choses. Les publicitaires, conscients du fait que le public se
lasse, développent toujours plus d'audace pour "vous en mettre
plein la vue" quitte à vous choquer, vous exciter. Outre le fait
que ces sollicitations incessantes et stériles épuisent
votre regard et donc à terme votre désir (qui inclut
aussi le désir de changement, le désir d'un monde neuf)
et votre imagination, elles vous poussent à
l'indifférence (À quoi bon regarder puisqu'il n'y a rien
à voir). Et de l'indifférence des choses à
l'indifférence des êtres, il n'y a qu'un pas que beaucoup
sont tentés de franchir. On rencontre ce problème tous
les jours dans la mission. La Révélation d'Arès
parle de cet épuisement du regard (le muet lasse l'œil,
Rév d’Arès I/3) et de l'imagination (l'homme noir
a la bras qui pend, Rév d’Arès XXVII/5). La lutte
s'annonce rude, comme vous le dites, contre ce nouvel envahisseur (Rév
d’Arès 3/2) pour faire valoir des images et des messages qui
font sens.
Une autre conséquence de l'hyper-sollicitation et de la
surenchère permanente d'effets visuels est qu'elle conditionne
l'homme à être lui-même dans une
démonstration permanente de sa personne pour se faire valoir aux
yeux des autres. Elle produit le besoin de se distinguer à tout
prix pour exister, d’où une quête permanente et
accélérée de styles et comportements tout aussi
artificiels les uns que les autres (la mode), que l'on confond
hélas avec l'expression de la personnalité alors qu'ils
ne sont que des variations du conformisme ambiant. Loin de solliciter
la créativité de l'homme, l'envahissement de la
publicité (qui, ô paradoxe, a recours à la
créativité de l'homme) empêche la
créativité des individus d'éclore, uniformisant
chaque jour davantage le paysage humain. Il n'y a que la pénitence
qui nous fait recouvrir notre profonde individualité, car en faisant
pénitence, on se fouille comme une mine (Rév
d’Arès 24/5), on part à la découverte de soi
et des forces qui nous composent, on prend peu à peu conscience
que ce qui fait la singularité et la vraie beauté d'un
être, c'est ce qu'il a forgé au-dedans de lui-même.
Aujourd'hui le seul média dont nous disposons c'est notre propre
personne. Je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler, dès que
nous le pouvons, l'importance et la nécessité du contact
humain les yeux dans les yeux pour véritablement connaître
une chose ou un être. C'est au demeurant de cette manière
que se propage aujourd'hui essentiellement La
Révélation d'Arès.
Eric D. |
2Aou07 64C13
Tous les matins en allant au bureau, je passe devant une énorme
pub pour McDonald qui dit: "Non au réchauffement de la
clientèle! Nos restaurants sont climatisés". J'habite
près de Brest, il fait maximum 15°C depuis 3 mois... cette
pub est totalement ridicule dans le contexte local.
Un peu avant sur la même route, il y a une autre pub, pour un
opérateur de téléphonie mobile, qui nous annonce
que nous allons "prendre goût à la liberté", avec
en fond une photo d'un jeune marié visiblement attablé
à son repas de noces. Je peux me tromper, mais je crois
comprendre que le message est en gros: vous avez perdu votre
liberté en vous mariant, consolez-vous, vous en retrouverez une
nouvelle grâce à votre portable.
Je me sens blessée par ces pubs pour des choses très
largement superflues (la clim dans un fast-food, le fast-food
lui-même, les téléphones mobiles multi-fonctions,
etc.) et qui en plus s'appuient sur des arguments très laids et
bas (la liberté perdue dans le mariage, sans parler de toutes
ces pubs à la limite de la pornographie, qui osent même
parfois des "jeux de mots" ou des slogans machistes). Elles ne me
poussent pas à l'achat, mais je souffre à leur seule vue,
j'ai vraiment l'impression qu'elles contribuent à tirer le
niveau de spiritualité de ce monde vers le bas à
très grande vitesse. À nous de résister, non
seulement en n'étant pas dupes et en ne cédant pas
à la tentation du superflu, mais aussi en étant des
humains bien plus vrais et plus dignes que les "modèles" que
nous montre la pub.
Caroline B.
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3Aou07 64C14
Je dédie mon commentaire à tous ces fils de pub qui font
de la beauté esthétique toute relative (maquillage =
mensonge) car non spirituelle n'étant pas servante du Bien
(Rév d’Arès 12/3).
Pour ceux de mes frères qui s'en souviennent, en 99 j'ai fait un
montage de film sur une vidéo: "FESTIV'AL". Je voulais
simplement, sans discours, avec de petits moyens d'amateur, montrer le
boniment de notre civilisation et le coût exorbitant du Festival
de Cannes ou autre leurre par rapport à la vraie fête
fraternelle que veut le Père de l'Univers. J'y montre un homme
tout nu matériellement, seul dans l'arène du Cirque
d'Hiver à Paris s'exprimant devant 2.000 personnes. Cet homme
est un prophète vivant rejeté (depuis 1977 alors
qu'il vient rappeler la parole des prophètes depuis Abraham) par
ceux qui font la pluie et le beau temps dans la presse
médiatique politique et religieuse.
Nous vivons dans un monde bombardé d'images. L'image a et est un
pouvoir incontestable et incontesté, pour ne pas dire la
nouvelle arme redoutable et redouté du vingt et unième
siècle. On se fait la guerre à coups de chaines de T.V.,
on impose une culture de masse, on conditionne la jeunesse à
l'école, elle n' a plus de repères qu'à travers ce
que les médias lui imposent. Le problème est culturel. Il
nous faut être des anti-rêves.
Martine Joly, prof. à l'université Michel de Montaigne
à Bordeaux, auteur de "L'Image et les signes", s'exprime
très bien sur le sujet. Je lis: "On peut lire une image comme un
texte. Les signes qui la composent appartiennent à plusieurs
registres allant de l'analogie à la trace. Mais la simple
présence visuelle soulève aussi une autre attente: celle
de sa vérité. On affirme volontiers que l'image manipule,
influence, dicte conduite, jugements et comportement en se substituant
à notre propre appréhension du monde".
Vous aviez écrit frère Michel: "Toute notre civilisation
est fondée sur le boniment et la séduction." (p. 252,
Pèl 89).
Jean Onimus, prof à l'université de Tunis et de Nice,
dans son livre "Étrangeté de l'art" écrit: "La
civilisation de l'image encombre et abruti parce qu'elle abuse de son
pouvoir de représentation."
De par mon métier [artiste pêintre] j'essaye de
créer des images qui élèvent et réveille la
fleur génésiaque encore endormie dans le cœur des hommes.
Seule les images de Jésus et de Marie sont à garder par
leur exemple d'êtres transfigurés par la pénitence
(= le changement en bien).
Dieu demande à son prophète Mikal d'abolir
les images d’homme (Rév d’Arès 11/3). C'est
un très lent et douloureux travail de patience, de
désintellectualisation, ,de connaissance des écritures,
un travail de titan. Adam a perverti l'intention que le Créateur
avait mis dans sa création, il a bâti un plan rival et
s'est "amputé de l'ha" (p. 62, Pèl 90), son âme.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses
(…), plus tu discerneras Mes Merveilles (Rév d’Arès
33/8)... Sois comme un petit enfant (Rév d’Arès 33/8-9).
Dieu nous parle par paraboles, cela rime avec simplicité parce
qu'elle est image contre discours. Aussi sachons, en artisan du beau,
inventer des images joyeuses qui explosent de vie, de bonté, de
couleurs, de pudeur (le plus beau voile!).
L'œil est à rééduquer. C'est la "fenêtre de
notre âme", écrivait Léonard de Vinci. L'œil qui
voit les fleurs au lieu de les compter encore et encore (Rév
d’Arès II/10).
Une jardinière- Mamy Nico de Montparno. |
3Aou07 64C15
Vous dites: "En 1975 quand je commençai à me missionner
dans la rue" (#0063). Cela signifie-t-il que le travail que vous avez
réalisé alors, vous a missionné vous-même.
Je suis bien d'accord avec vous. Le plus dur, c'est de changer
soi-même. Même un seul homme qui change peut faire changer
le monde. Il y a plusieurs exemples à cela.
Aminadab |
Réponse :
Votre question intéressante mériterait une longue
réponse, parce que je ne suis pas sûr que vous sachiez bien ce qu'est
la moisson (Rév d'Arès), que
nous appelons mission entre nous Pèlerins d'Arès. Si vous
aviez à l'esprit cette notion de moisson, il vous
paraîtrait évident que peu de temps après que j'eus
accepté La Révélation que j'avais
reçue à Arès en 1974 et 1977, je n'eus pas d'autre
alternative que de me faire moissonneur. Tout moissonneur
sait bien, comme je le dis souvent, que "l'évangélisateur
est toujours le premier évangélisé." Je regrette
de manquer du temps de vous répondre de façon
élargie. J'ai été privé d'Internet pendant
une huitaine et à ma reprise de contact avec le web hier, 2
août, je me suis trouvé avec plus de 2300 messages qui,
certes, ne méritent pas tous mon attention, loin de là,
mais pour le savoir il faut en lire au moins une bonne partie et
ça dévore mon temps. Je suis seul pour le courrier et
pour beaucoup d'autres choses, d'ailleurs. |
5Aou07 64C16
La pub nous suce la cervelle, aucun doute! Mais dans votre
réponse précédente quelque chose m'intrigue. Vous
dites que vous avez reçu 2300 messages pendant une huitaine,
mais pourquoi n'avoir posté qu'une dizaines de commentaires?
Laurent J. |
Réponse :
Je n'ai pas reçu 2300 messages concernant mon blog, mais
2300
messages en général, tous sujets confondus, y compris les
insultes, les moqueries, les menaces, les communications hors de
propos, les appels superstitieux, les demandes d'information, les
propos des discuteurs, etc. Mon lot habituel. L'absence
d'intérêt des messages n'est pas toujours évidente
de prime abord, il faut donc en lire beaucoup avant de les rejeter. |
5Aou07 64C17
La pub:
Notre monde est devenu un monde où le principal objectif est la
consommation.
Tout est bon pour apaiser sa soif en un instant.
Le message n'est pas " Vous pouvez achetez ceci ou cela," mais
sournoisement c'est "Vous devez achetez cela, sinon vous êtes
ringard...".
Pour l'anecdote, on me regarde parfois comme un extra-terrestre quand
je dis que je ne veux pas de téléphone portable!
C'est l'exemple type du produit superflu, que pourtant la
majorité veut posséder!
Tout est fait pour consommer jusqu'à l'abrutissement, même
si pour cela vous devez vous endetter jusqu'à la fin de vos
jours. Et je dirais malheureusement que c'est même [un
endettement] souhaité.
Prenons simplement un exemple: Le prix de l'immobilier qui a fait un
bond vertigineux. Pourquoi? Et surtout pour qui? En quelques
années, combien d'hommes et de femmes s'endettent sur une
période de 25 ans et plus pour avoir un logement?
De fait, la principale préoccupation devenant de payer ce
crédit, le "reste" passant au second plan, sans
parler de l'enchaînement social que cela entraîne.
Ce que j'appelle le "reste" est, entre autres, les
valeurs spirituelles.
La pub n'étant en fait qu'une information parmi tant
d'autres, cette information véhicule la richesse, la
reconnaissance sociale, ainsi que votre "standing" censé
vous distinguer de votre prochain, comme si un être humain
était défini par ses possessions matérielles.
Mais plus grave, elle donne aussi l'illusion que vous pouvez être
riche par vos possessions, même si vous gagnez juste un peu
plus que le Smic… L'illusion marche un moment, puis certains, pas tous
hélas, se rendent compte qu'en consommant n'importe quoi ils ne
font que rendre les riches plus riches et, par conséquent
(puisque le partage fait défaut), les pauvres plus pauvres, donc
ils ne font paradoxalement que creuser les inégalités
sociales en voulant faire comme tout le monde..
Et tant que les principales valeurs véhiculées
seront l'argent, la richesse et les possession matérielles, la
pub régnera en maître.
Olivier G |
Réponse :
Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais je ne pense
que les choses
soient aussi simples. Je pense que mon entrée #0064 dit
certaines choses qui adoucissent votre critique, laquelle est votre
droit, de toute façon.
Pour ma part, je possède un téléphone portable et
je bénis chaque jour le Ciel d'avoir permis cette merveilleuse
invention, car l'homme solitaire que je suis, chargé d'une
mission très lourde qui aurait demandé tout un collectif
de travail, que je n'ai jamais pu réunir, est toujours heureux
de disposer d'outils qui lui permettent d'aller plus vite, plus
commodément. Je pense que vous pourriez dire la même chose
de la machine à laver de votre épouse ou de votre
ordinateur, inventions récentes sans lesquelles
l'humanité a pu vivre pendant des millénaires, mais qui
facilitent bien la vie. En tout cas, elles facilitent la mienne et
celle de mon épouse, ce qui ne nous empêchent pas de faire
de longue journées pour répandre la Parole du
Créateur. |
7Aou07 64C18
Pub, pub, infos, infos!
Au milieu de tout ça, comme ni la pub ni l'info ne fait part au
monde de La Révélation d'Arès, je fais la
pub, la promotion, l'information pour cet Appel, cet
événement, ce Livre que je trouve importants,
très, très importants.
Beaucoup de gens s'arrêtent pour prendre le prospectus, le
lisent, peu d'entre eux le rejettent. L'information fait son chemin.
Avec vous chaque jour dans la prière et à la moisson,
Bernlouby |
Réponse :
Mais oui, en fait, quand nous sommes dans la rue, sur les
places, sur
les marchés, bref, dans tous les lieux publics, pour faire
connaître La Révélation d'Arès, nous
faisons de la pub, nous aussi. Nous annonçons publiquement
quelque chose que personne ne réclame, dont personne n'a
apparemment besoin, sans lequel tout le monde vit apparemment
très bien. Ce que nous faisons est donc bien de la pub. Les
choses vues sous cet angle, la Parole a raison de dire: "Tu ne
jugeras pas… parce que tu fais comme les autres."
Mais comment ferions-nous autrement? Cela nous amène à
réfléchir et à nous dire que ce que nous
reprochons à la pub, ce n'est pas tant la pub elle-même
que l'excès de désirs et de besoins qu'elle tente de
provoquer chez les hommes et son envahissement visuel et sonore.
C'est son bourrage de crâne, sa séduction intempestive..
Nous, pauvres et rares moissonneurs de pénitents n'en
somme pas là! Nous sommes à l'autre
extrémité de l'échelle pub, remarquables par la démesure
de notre manque de moyens. Nous sommes, en somme, à la pub ce
que l'amour romantique d'une jeune fiancée, fraîche,
timide et pleine de promesses est aux prostituées du trottoir. |
7Aou07 64C19
Votre réponse à mon commentaire [64C16] me fait penser
que tous ces messages que vous recevez doivent avoir leur
côté drôle et leur côté passionnant,
puisqu'il sont si variés. Je serais curieux de lire tout cela,
ça m'intéresserait. Je peux vous aider, si vous voulez,
à lire et trier tous ces e-mails.
Laurent J. |
Réponse :
D'une part, il y a beaucoup de courriers qui, tout en
étant
électroniques et livrés aux ondes ou aux circuits
filaires publics, sont très personnels, voire même
intimes, et, étant adressés à ma personne, ne
regardent que moi. L'ennui, c'est que ce caractère privé
de la communication n'apparaît pas toujours dans "l'objet" du
message. On ne peut pas toujours faire de tri préalable, il faut
souvent lire d'abord. D'autre part et surtout, si vous voyez ces
courriers sous l'angle des effets "drôles ou passionnants" qu'ils
peuvent avoir sur vous, vous n'avez pas encore l'amour
évangélique suffisant pour effectuer cette lecture dans
la neutralité émotionnelle totale, le respect
intégral de l'autre, même ennemi, qu'elle réclame.
Vous êtes mû par la curiosité humaine, mais non par
l'amour du prochain. C'était bien à l'évidence une
des tâches que je m'étais fixé pour La Maison des
Faucons: déceler parmi mes frères ceux qui ont de
réelles dispositions pour la neutralité
émotionnelle, l'amour et le respect intégraux du
prochain, la discrétion absolue aussi, et les former (car les
dispositions ne suffisent pas; il y a des manières de faire) et
les tester à de semblables tâches. La Maison des Faucons
n'a malheureusement pas existé. Merci quand même d'avoir
songé à m'aider. |
7Aou07 64C20
Je pense que si vous avez reçu 2300 messages, même tous
sujets confondus, en une semaine, c'est beaucoup mais ce n'est pas
étonnant compte tenu de votre popularité.
Cependant si vous les lisez tous, même rapidement et en
diagonale, en consacrant tout de même 2 minutes à chaque
e-mail, ça vous prends environ 10 heures par jour! Comment
faites vous?
Je pense donc que vous devez en jeter pas mal à la poubelle
à la lecture du titre, sinon ce n'est pas possible.
Je veillerai à l'avenir de mettre des titres explicites afin de
faciliter votre tache.
Sinon, je pense que la pub est un sujet très important, parce
que toute la NON-SPIRITUALITÉ du monde passe la pub!
Certes on ne peut pas tout faire mais les Pèlerins d'Arès
devraient s'investir davantage dans ce domaine, c'est une idée
d'insurgeance comme une autre.
Les "casseurs de pub," je ne suis pas contre, mais ce que peuvent faire
les Pèlerins d'Arès ne peut être fait que par eux,
jusqu'à présent.
D'une façon plus générale, s'il y a un miracle
à Arès c'est bien le miracle perpétuel des
écrits du prophète. Comment faites-vous,
Frère Michel, pour écrire autant et si bien? Vous devez
donc écrire directement et sans ratures ou presque et chacun de
vos textes est un bijou.
J'avoue que sans ces écrits, qui me rassurent et m'entretiennent
dans l'espoir et dans la foi, il y a longtemps que j'aurais
laissé tomber.
Yvan B. |
Réponse :
Concernant la lecture des e-mails, leur lecture prend
beaucoup de
temps, vous avez raison. Mais pas autant de temps que vous pensez. Il y
a des éliminations rapidement faites. Ce sont les e-mails
écrits en langues que je ne connais pas: italien, espagnol,
polonais, etc., ou ceux en français dont les premiers mots
laissent voir la nature et le niveau: "Je ne suis pas d'accord avec
votre interprétation de R.A. 23/7. Voilà la mienne et
j'aimerais qu'on en discute…" ou bien "La Sainte Vierge m'est apparue
l'année dernière et m'a dit qu'elle récusait (ou
était d'accord avec) La Révélation d'Arès…"
ou bien "Vous êtes le plus bel imposteur (le plus grand salaud,
le plus dangereux cinglé, etc.) que la terre ait jamais
porté…" ou bien "Vous êtes Isaïe
réincarné (ou l'archange Michel incarné) et le
pape devrait vous remettre sa crosse et vous embrasser les pieds…"
J'efface ceux-là sur l'instant. Il y a ceux, assez nombreux, qui
ne comportent que quelques mots ou une ou deux lignes dignes
d'intérêt, mais qui sont lus en dix secondes. Il y a ceux
qui invitent en quelques mots à ouvrir un document
attaché, que je n'ouvre pas, à moins que l'origine de
l'e-mail soit rigoureusement identifiée et que la nature du
document attaché soit annoncée. Il y a ceux qui ne
comportent qu'une image ou une photo. Etc. Ce qui exige ou
mérite une lecture plus longue s'en trouve
considérablement réduit. Quand on a l'habitude de lire et
comprendre vite, je peux vous assurer qu'un e-mail ou une lettre
(N'oubliez pas que j'ai du courrier postal, par surcroît) qui
demande une lecture de deux minutes est déjà un assez
long e-mail. Il n'y en a pas autant que vous croyez, heureusement, mais
prendre connaissance de mon courrier peut me prendre entre trois et
quatre heures/jour, parfois davantage, et il faut… répondre, ce
qui demande souvent beaucoup plus de temps avec, en plus, la
réflexion! C'est pourquoi il m'arrive souvent de travailler la
nuit "hors connexion". Mais 2300 e-mails en une semaine, c'était
particulièrement abondant. Généralement, j'en ai
environ un tiers de moins. Ma vie, c'est vrai, n'est pas un sentier de
pétales de rose, mais j'ai accepté ma mission, j'essaie
de l'assumer. |
7Aou07 64C21
Il y a peu de temps, comme je n'avais jamais missionné
publiquement, je demandais à un frère suisse ce qu'il
disait en abordant les gens dans la rue. Une des phrases qu'il
utilisait était: "Je fais de la publicité pour un livre
que je ne vends pas". Cette phrase, qui m'avait marqué, me
semble intéressante alors que nous réfléchissons
à la valeur de la pub.
La valeur de la publicité dépend de ce qu'on en fait, il
me semble, comme la plupart des choses y compris celle que l'on
diabolise un peu trop vite (télévision,
téléphone portable...). Ce frère suisse fait de la
pub pour un livre non dans son propre intérêt, mais pour
l'humain auquel il s'adresse. La pub est ici
désintéressée, libre, pleine d'amour, comme
l'intention de son auteur...
Lors d'un précédent commentaire d'une
précédente entrée de blog (60C7), je disais que la
photographie de Frère Michel prise par sa fille ferait
effectivement une bonne publicité, déjà parce
qu'elle le présente sans mensonges: Voici un homme et le message
qu'il a reçu. À nous donc de changer la pub comme
de changer le reste !
Avec vous dans la prière, la pénitence et la moisson,
Guillaume |
7Aou07 64C22
Allez ! un p’tit coup d’pub quand même !
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7Bd.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7QD.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7cY.html
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaft7cv.html
Roger C. |
00Xxx00 64CX
texte
Signature
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