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27 février 2007 (0055)
les pèlerins d'arès des cathares?
Récemment, un E-mail anonyme me dit ceci: "Dans une conférence sur les Cathares à la salle Jean Renoir, vous avez été cités, vous Frère Michel et les Pèlerins d'Arès, comme les nouveaux Cathares. Ce n'est pas offensant et j'ai même trouvé ça plutôt marrant." Je répondis en demandant les noms de la ville et du conférencier, mais ma réponse me fut aussitôt retournée avec "adresse inconnue." Si l'on commence à nous comparer aux Cathares, ce qui n'est pas offensant en effet, il me paraît quand même utile de souligner quelques particularités qui séparent les Pèlerins d'Arès de ces Bons Hommes et Bonnes Femmes d'un autre âge.

À la rigueur nous sommes... disons... des Cathares Réalisés en ce sens que notre foi chrétienne est basée sur la réalité simple et pure de la Parole du Créateur. Ce n'était pas en tous points la foi, teintée de gnosticisme et d'ascétisme, des Cathares Mystiques des XIIe et XIIIe siècles.

Notre connaissance du catharisme, comme de toute religion détruite par la persécution ou l'abjuration forcée, n'est pas sans failles. Ses documents et archives pour la plupart disparurent sur les bûchers qu'allumèrent les croisés envoyés contre les Cathares par le pape et le roi de France. Que peut-on en dire, cependant?
Les Cathares voyaient l'héritage des Évangiles dans la simplicité et la bonté considérées comme suffisantes pour assurer le salut de l'individu et du monde. En ceci la foi du Cathare et la foi du Pèlerin d'Arès se ressemblent, mais contrairement au catharisme qui naquit, dit-on, d'une réaction de rejet de l'église autocratique, politisée et corrompue, envers laquelle les Cathares affichaient leur dédain et même leur hostilité, les Pèlerins d'Arès n'éprouvent envers l'église, et envers les religions en général, ni dédain ni hostilité. Ils s'en détournent simplement pour les dépasser. La foi du Pèlerin d'Arès n'est même pas à proprement parler un retour aux sources; elle part d'une perspective d'avenir dynamisée, voilà trois décennies, par l'avènement surnaturel de La Révélation d'Arès advenue en 1974 et 1977. Le Pèlerin d'Arès comme le Cathare considèrent que c'est seulement à ses fruits qu'on reconnaît le bien (Matthieu 7/17-20) et que l'humain est sauvé par ses seules bonté et pénitence, mais ce que le Pèlerin d'Arès appelle pénitence le Cathare l'appelait "règle de justice et vérité" et le pratiquait de façon ascétique et abstinente, conformément aux penchants moyenâgeux. La pénitence et la moisson (la recherche de tous les pénitents possibles, perdus dans le monde qu'il faut changer en bien) sont les clés de voûte de la foi arésienne, mais elles induisent des pratiques et un apostolat modernes, où la droiture, l'amour, le pardon, la liberté et l'intelligence spirituelles, prennent le pas sur l'austérité.
MontségurVoici d'autres différences. Certes, ni le Cathare ni le Pèlerin d'Arès ne s'intéresse à la présumée providence divine, que les religions structurées affirment représenter sur terre. Certes, l'un et l'autre gardent l'œil fixé sur l'origine du mal, afin de se garder de lui, mais leurs visions de la source du mal diffèrent beaucoup. D'un côté, le Pèlerin d'Arès sait que l'homme seul est maître du mal comme du bien, ainsi que l'explique clairement La Révélation d'Arès. D'un autre côté, le Cathare voyait l'origine du mal dans les "anges déchus, ayant pour chef Lucifer," qui auraient été précipités du Ciel et enfermés dans les peaux des hommes, dans lesquelles ils se réincarneraient régulièrement. C'est pur gnosticisme. La Révélation d'Arès dément la réincarnation sans ambiguïté (V/2) et ne mentionne nulle part des anges déchus comme sources du mal. Cette croyance à forte odeur ésotérique avait conduit les Cathares à lire la Bible de façon dualiste et réductrice. Ils avaient ainsi rejeté l'Ancien Testament comme satanique et ne lisaient que le Nouveau Testament. La Révélation d'Arès, tout au contraire, invite l'homme à relire la Bible tout entière sous sa lumière et même le Coran.
Il y a d'autres divergences. Les Cathares avaient une sorte de sacrement, une imposition des mains, qui servait de baptême, d'ordination, d'absolution et d'extrême onction. Les Pèlerins d'Arès n'ont aucun sacrement. Le Cathare voyait Jésus comme fils de Dieu, non au sens trinitaire, mais au sens immatériel. Pour lui Jésus n'aurait été qu'une apparence humaine, un ectoplasme, qui n'aurait pas souffert sur la croix. Or, la Bible et La Révélation d'Arès n'attestent nulle part cette prétendue immatérialité de Jésus. La preuve de sa matérialité est le Jésus dont je fus témoin en 1974, qui se tenait devant moi en chair et en os. L'organisation sociale cathare était aussi très différente: Comme les Pèlerins d'Arès les Cathares n'avaient pas de prêtres, mais ils avaient des évêques, quoique pauvres et sans pouvoir séculier, ainsi que des diacres, qui étaient des prêcheurs itinérants, et une élite religieuse qu'ils appelaient Bons Hommes et Bonnes Femmes, ceux que l'Inquisition appela d'un fameux nom: les "parfaits." Les Pèlerins d'Arès, à l'inverse, n'ont ni hiérarchie, ni clergé, ni élite: Vous êtes ou vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès et seul votre comportement individuel définit naturellement cette identité.
Par contre, comme les Pèlerins d'Arès les Cathares n'avaient aucune théorie eucharistique du partage du pain entre les croyants. Il y a également similarité concernant les fins dernières, le Jour où les hommes réintègreront leurs "corps lumineux," selon les Cathares, et le Jour décrit par La Révélation d'Arès (31/8-12, 35/3). Autre similarité: l'opprobre, celle perpétuellement jetée sur les minorités spirituelles. L'Inquisiton moderne est cette collusion des organisations antisecte: ADFI, CCMM, etc., avec les journaux qui leur sont dévoués. Nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas à souffrir le cruel martyre des Cathares, c'est vrai, mais nous sommes en butte à des organismes qui, si la constitution de France ne les en empêchaient, nous feraient subir volontiers les mêmes persécutions extrêmes.

Image: Le pog de Montségur (près de Foix, Ariège), haut lieu de la résistance cathare. Au pied de ce rocher, en 1244, plus de 220 Cathares, hommes et femmes, ayant refusé de se convertir à la foi catholique, furent "brûlés dans un enclos fait de pals et de pieux... où ils passèrent dans le feu du Tartare," c'est-à-dire de l'enfer, selon un féroce rapport catholique de l'époque.

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Commentaires:
28Fev07 55C1
Excellent post que celui-ci, qui intéressera le curieux comme le Pèlerin d'Arès averti (ou qui se croit plus averti qu'il n'est).
Ce texte démontre qu'on ne peut pas être Pèlerin d'Arès sans résister avec force à toute tentation simplificatrice, qui est toujours réductrice et potentiellement apte à déformer le vrai, et donc proche du mensonge. Lourde conséquence spirituelle donc, pour un comportement psychologique généralisé dans notre culture occidentale.
Combien de fois ai-je prononcé l'avant-dernier verset du Père de l'univers (Pour que nous résistions aux tentations) en ayant présent à l'esprit cet aspect de la tentation depuis que mon premier Pèlerinage (1988)? Zéro fois! Clairement zéro fois. Enfin, d'ici quelques minutes, cela ne sera plus vrai. Votre post aura éclairé ma foi, le sentier de mon ascension et me permet ce matin d'écarter quelques épines (Rév d'Arès 38/4) dont je n'avais pas assez conscience. Résistant mieux à la tentation de la simplification réductrice, je saurai mieux aimer, pardonner, faire la paix pour devenir un pénitent chaque jour un plus éloigné des haies d'épines et des coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 10/9), chaque jour un peu plus proche de la Vie. Je ne parle seulement de ces haies que dressèrent les princes du culte, je parle aussi de celles que le péché de simplification réductrice — pas celui du chocolat — coule en moi et autour de moi quand ma vigilance s'étiole.
Sur ce, l'âme bien éveillée, je vais aller secouer le reste avec un bon café. Je vous souhaite une très belle journée.
Jef

28Fev07 55C2
Comme ce conférencier inconnu je croyais aussi que vous étiez proches des Cathares. En 65 lignes (je les ai comptées, j'ai déjà remarqué votre sens de la concision, que je croyais le produit d'une équipe, mais j'ai appris que vous étiez seul), vous résumez ce qu'on sait sur les Cathares et la comparaison entre eux et la guilde de La Révélation d'Arès. Vous sembles bien connaître l'essentiel des Bons Hommes et Bonnes Femmes. Peu de gens soulignent comme vous que le terme "les parfaits" ne leur était appliqué que par l'Inquisition. C'est malheureusement de l'Inquisition et de ses mensonges et fourvoiements que nous tenons beaucoup de nos informations sur le catharisme. C'est comme si l'Islam avait disparu et qu'on ne s'en fasse une idée qu'à travers ce qu'en avait dit l'Église du XVe siècle.
Justement, je viens de citer l'Islam. J'ai entendu dire que le catharisme était un mouvement de réforme chrétienne boosté par les idées que les Sarrazins avaient laissées dans le pays au temps de l'invasion arabe des Cavaliers d'Allah. C'est pour ça probablement que le conférencier inconnu vous comparait aux Cathares, parce qu'on sait que vous lisez le Coran et que votre croyance est un monothéisme strict [...].
A. F.

Réponse :
Vous me replongez dans le bouillon de méprises et de confusions dans lequel les premiers visiteurs à Arès, entre 1975 et 1980 surtout, m'obligeaient à me débattre et à surnager en me répandant en paroles de rectification, défense, explication, etc. Ceux qui se souviennent de cette époque, il y a trente ans, se rappellent de ce que je disais: "Ce saint lieu d'Arès est l'auberge espagnole où chacun apporte son panier-repas fait des idées, souvent surprenantes et même bizarres, qu'il se faisait à la lecture de L'Évangile Donné à Arès (alors seule partie de La Révélation d'Arès entièrement éditée et trouvée en librairie)." Dans cette lecture des catholiques avaient retrouvé le catholicisme (mais "pur et autocritique," précisaient-ils), des bouddhistes le bouddhisme, les musulmans l'islam, des ésotéristes l'ésotérisme, des marxistes le marxisme, etc.
Encore confronté à des personne qui, comme vous, se font une idée fausse de ce que croient et de ce que sont les Pèlerins d'Arès, je vois pour l'ennième fois que notre mission n'a pas fait suffisamment par ci ou n'a pas fait du tout par là son travail d'information et de lumière sur le petit reste que nous nous efforçons de constituer. Faire la lumière sur la foi et la personne du Pèlerin d'Arès est, du reste, un des points sur lesquels j'ai demandé et même prié les pèlerins présents à Arès voilà quelques années d'abandonner le "tout social" pour le "tout spirituel" ou "spirituel bille en tête" dans leurs missions publiques. Les rumeurs qui me revenaient alors tendaient à assimiler les Pèlerins d'Arès à un mouvement de réarmement moralisateur socio-gauchisant, au point que même la Miviludes (Mission Interministérielle de Surveillance des Dérives Sectaires) nous décrivait comme mouvement "d'aide aux chômeurs" sans la moindre allusion au fond spirituel de nos espérances.
Et voilà que maintenant, à travers ce conférencier inconnu et à travers vous, mon frère ou ma sœur que je ne connais pas mais qui me faites l'honneur de lire ce blog, je commence à entendre d'autres rumeurs: Nous serions les nouveaux Cathares d'une part, et notre monothéisme serait musulman, d'autre part. C'est faux. De semblables amalgames résultent d'une culture religieuse générale extrêmement déficiente ou inexistante. Bref, ceux qui savent ce que sont réellement les Pèlerins d'Arès ne semblent pas être légion encore.
Merci donc à ce conférencier inconnu qui me donne l'occasion de rappeler, à travers une assimilation erronée des Pèlerins d'Arès aux Cathares, et à vous qui me rappelez que nos propos missionnaires autant que nos brochures et nos affichages dans nos locaux ne précisent pas suffisamment que
LES PÈLERINS D'ARÈS ne sont
NI DES juifs
NI DES bouddhistes
NI DES catholiques
NI DES musulmans
NI DES cathares
NI DES protestants
NI DES socio-gauchistes, etc.
MÊME S'ILS AIMENT TOUS LEURS FRÈRES HUMAINS.
LES PÈLERINS D'ARÈS sont simplement
DES CROYANTS
SANS CHEF NI DOGME,
DES ÂMES
QUI SE CRÉENT PAR ET POUR
L'AMOUR
LE PARDON
LA PAIX,
LA LIBERTÉ SPIRITUELLE,
L'INTELLIGENCE SPIRITUELLE,
qui seuls donneront LE SALUT à l'individu
et LE BONHEUR au monde,
bref, LA VIE.
C'est ce que dit LA RÉVÉLATION D'ARÈS

28Fev07 55C3
Les Pèlerins d'Arès ne sont pas influencés par le Coran, contrairement à ce que dit A.F., le commentateur 5502. C'est plutôt eux [les Pèlerins d'Arès] qui influenceront l'interprétation du Coran dans les années à venir.
Pareillement, les Cathares n'étaient nullement influencés par des idées laissées derrière eux en Languedoc par les conquérants arabes. Les Cathares se rapprochaient plutôt de grands défenseurs de la pureté évangélique comme Marcion [85-160], dont on retrouve plusieurs idées dans la théologie cathare, ou comme de grands réformateurs chrétiens: Bogomilou, prêtre bulgare qui donna son nom aux Bogomiles persécutés en Europe gréco-orthodoxe [Xe siècle], prédécesseurs et peut-être inspirateurs des Cathares, ou comme Pierre de Bruis, prêtre défroqué savoyard qui aurait prêché et serait mort en future terre cathare vers 1135. Vous avez raison, de toute façon, les Pèlerins d'Arès n'ont qu'une très lointaine ressemblance avec les Cathares, sinon une rigoureuse honnêteté et leur éloignement de ce que vous appeliez [dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel] d'un mot juste: les grandes religions-systèmes, il y a quelques décennies, frère Michel.
[Non signé]

Réponse :
Voilà un sujet: les Cathares, auxquels un conférencier inconnu nous a étourdiment comparés, qui nous entraîne loin! Quand je fis ma théologie, mon professeur d'histoire de l'église nous parla beaucoup du Marcion et du marcionnisme, qui prospéra autour de la Méditerranée au IIe siècle. Pour autant que je m'en souvienne, Marcion n'était pas spécialement gnostique, mais un certain nombre de ses idées se retrouvent en effet chez les Cathares, notamment le dualisme du Dieu de colère de l'Ancien testament opposé au Dieu de miséricorde du Nouveau testament, co-existence biblique de deux idées de Dieu qui a en effet beaucoup tourmenté les théologiens — Ce dualisme n'apparaît pas du tout et se trouve ainsi dénié dans La Révélation d'Arès où l'on retrouve dans une synthèse heureuse et le Dieu dont la colère n'est pas éteinte à jamais (Rév d'Arès 30/9) et le Père trop aimant (12/7), dont l'homme est bien par là l'image et ressemblance (Genèse 1/27) —. Chez les Cathares on retrouve aussi, d'une certaine façon, les idées marcionistes de la simple apparence humaine du Christ et du salut par l'ascèse rigoureuse, le renoncement à la substance matérielle terrestre. Mais les Cathares étaient-ils, dix siècles plus tard, encore sous l'influence du marcionisme? Difficile à dire.
Bogomilou (qui signifie en slavon Aimé-de-Dieu) prêchait l'abstinence de possessions terrestres, de viande, de sexe, de travail intellectuel, un idéal monastique proposé à toute la population. C'est vrai qu'on retrouve aussi chez les Cathares certaines de ses idées, qui avaient pu être apportées par des prédicateurs bogomiles qui, fuyant la persécution en Bulgarie, avaient atterri en Italie et en France méridionale.
Pierre de Bruis? L'hypothèse de son influence directe sur les Cathares ne me paraît pas vraisemblable. Pierre de Bruis n'était pas gnostique, notamment. Certes, comme Marcion, comme Bogomilou et beaucoup d'autres dont la liste serait longue, Pierre de Bruis recherchait la simplicité et la pureté évangéliques, mais, si je peux dire, d'une façon beaucoup plus rationnelle. C'est par un de ses adversaires acharnés: le fameux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, qu'on sait ce que prêchait Pierre de Bruis. Le refus du baptême des enfants, la foi consciente adulte étant seule capable d'opter pour le baptême. Le refus des lieux de culte: cathédrales, églises, chapelles, l'église ne formant pas une réalité immobilière, mais une pure réalité spirituelle. Le rejet de la vénération de la croix, vulgaire instrument de torture. L'ineptie de l'eucharistie. Le rejet des funérailles et cimetières, les hommes ne pouvant rien espérer d'autre que ce qu'ils obtiennent vivants. La foi intériorisée et rien d'autre. Plusieurs choses que véhicula avec courage Pierre de Bruis, sauf l'agitation et la brutalité — ce religieux révolté était regrettablement agité et brutal, je crois — et sauf, bien sûr, la grande dynamique recréatrice universelle que stimule La Révélation d'Arès, se retrouvent dans ce qui échafaude (Rév d'Arès veillée 17 et 18) la foi des Pèlerins d'Arès. Mais je ne suis pas sûr qu'on les retrouve chez les Cathares (quand on les y retrouve) sous la même argumentation. Or, il s'agit dans l'entrée 0055 de ce blog des Cathares et non de Pierre de Bruis.
Ceci dit, je suis bien d'accord que la foi musulmane ne se retrouve absolument pas dans la foi cathare. Si elle s'y retrouvait, ce serait plutôt du côté satanique conformément aux raisonnements dualistes des Cathares.

01Mar07 55C4
Salut, frère Michel!
J'ai la chance d'être francophone et d'avoir et d'avoir pu lire La Révélation d'Arès, mais je suis espagnole et j'ai toujours été croyante. La religion m'a empêché de m'épanouir, parce que j'ai cherché ma voie à travers le catholicisme et l'islam, qui ne m'ont rien apporté.
Ma foi, restée intacte, mais frustrée, ne trouvant pas sa voie jusqu'à ce que je fasse ta connaisance, frère Michel.
La Révélation d'Arès m'a ouvert les yeux vraiment. Je me fonds complètement dans ton message et je suis en complète harmonie avec ta philosophie. Je lie tes articles sur l'Internet et je te donne toujours raison. Tu est une bonne personne.
Pour ma part, j'essaie de parler de Dieu autour de moi, mais je reste très prudente dans ce que je dis... Les gens ici sont très catholiques et pratiquants. Quand on parle de Dieu, il faut que ce sois à travers l'église et moi [à leurs yeux] je suis athée. Alors que je parle de Dieu, je sens que mon image change, que leur opinion de moi n'est plus la même. J'espère faire évoluer les mentalitès, car ici en Espagne profonde on a besoin d'évolution. Je te remercie pour ce que tu as fais pour moi et tous les autres.
Asta luego vayas con Dios.
Danielle A. Espagne

Réponse :
Merci aux Cathares de me valoir ce commentaire qui me touche énormément. D'ailleurs, la catharisme se répandit aussi au sud des Pyrénées. Comme vous, Danielle, cherchiez la Voie, les Cathares la cherchaient, et la Voie a surgi à l'air libre, sur terre, du fond des âges par La Révélation d'Arès. Loué soit son Divin Auteur, notre Père!

01Mar07 55C5
Tant qu’à être comparés à quelques "groupes" religieux, les Cathares me semblent, à moi aussi, être une comparaison amusante. Beaucoup plus drôle que d’être taxés de "syncretisme pour empotés" ou d'être insultés par les négateurs de tous ceux-là. Le côté positif étant que d’être comparés, somme toute, à quelques civilisés nous apprend à mieux connaître ceux-ci. Je ne connaissais pas grand chose réellement des Cathares... Eh bien, aujourd’hui, j’en sais plus, et apprendre me ravit.
Merci, frère Michel, pour ce nouvel article.
Unie à vous dans l’effort d’accomplissement.
Katia G. England

Réponse :
Je ne connaissais pas ce terme "syncrétisme pour empotés" appliqué à la foi des Pèlerins d'Arès. À ajouter à la collection déjà copieuse d'appellations diverses décernées à notre mouvement depuis 33 ans. Vous aussi vous m'apprenez quelque chose. Merci

01Mar07 55C6
Votre culture est impressionnante. Je me sens tout petit (c'est vrai que je ne suis pas très grand, mais vous non plus, donc la taille n'a rien à voir !). J'entends parfois à la radio quelques journalistes qui ont une connaissance géo-politique très au-dessus du niveau du journal du 20h00,. Je les écoute attentivement et je leur tire mon chapeau pour l'éclairage qu'ils m'apportent, mais pour ce qui est de la spiritualité, associée à l'actualité et à l'histoire, savoir en parler avec une telle clarté, je n'en connais qu'un, c'est vous. Je tire donc un double chapeau.
L'humanité et plus particulièrement la France regretteront un jour de vous avoir tenu à l'écart des médias. La culture — au sens de la connaissance — est nécessaire, mais la majorité [de la population], dont je fais partie, a une connaissance de l'à-peu-près, de l'entendu-dire, ce qui créée des incompréhensions, des disputes du siècle. Je mesure chaque jour, devant l'avalanche des informations, la nécessité de bien connaître son sujet et de l'éclairer à la lumière de l'enseignement du prophète.
Merci soixante dix sept fois sept fois.
Phil de Faire


01Mar07 55C7
Je suis née et je vis aujourd'hui à nouveau en pays dit cathare.
Voici une citation d'un auteur et poète de cette région, Henri Gougaud:

"...ne restent aujourd'hui de ces vieux temps que des ruines dans la rumeur du vent.
J'imagine que seuls des bruits ténus demeurent semblables
à ceux qu'entendaient autrefois ces errants mystiques sur les sentiers:
des grincements de charrettes, des appels de bergers,
au loin des sonnailles de chèvres, des bourdonnements d'abeilles, des chants d'oiseaux.
Par ces musiques fragiles, par les couleurs du ciel et le foisonnement des garrigues,
on peut entreprendre un voyage infini dans la mémoire de cette terre."

C'est exactement ce que je ressens à l'évocation de cette page de l'histoire du Languedoc. Il s'agit bien de mémoire, d'émotion à l'évocation de ce que subirent ces hommes et ces femmes. Justement, conjointement aux troubadours à la même époque , qui vécurent aussi en Languedoc, ils donnèrent à la femme une place qu'elle n'avait pas, en particulier ils lui reconnurent la possibilité d'avoir une âme.  Ainsi pouvons nous penser à eux pour cette raison et d'autres encore avec tendresse pour leur humanité en recherche.
Mais il s'agit bien du passé

Chantal F.

03Mar07 55C8
Vous êtes vraiment des comiques, soi-disant "frère" Michel et les complimenteurs qui envoient les commentaires. Comme le gus qui vous a envoyé l'E-mail [voir entrée de blog], j'ai envie de me marrer en lisant ce blog délirant. Non, j'ai pas envie de me marrer, parce que les K-tars, les pauvres charlots, ils ont pas dû se marrer quand étaient passés au four. Ils étaient sur la liste d'attente des suicidés, de toute façon, comme vous. Tous les loufes qui s'attaquent aux pouvoirs rien qu'armés avec des idées et de "l'amour" y sont passés. Jésus, Gandhi, King, et c'est pas près de finir, je le vois en vous voyant. L'abbé Pierre, dont le blog parle aussi, était pas si con... Il s'était tout de suite mis du côté des rouges et de leur politique. Ça lui a permis de vivre jusqu'à 94 ans. Je m'étonne que vous soyez encore sur vos deux pattes, soi-disant "frère" Michel. Peut-être que vous n'êtes pas si con, vous aussi, mais je vois pas où est le truc. Ils vous auront bien un de ces soirs, ils vous enverront chez les Tartares [...]
la fleur

Réponse :
Sympa, ce commentaire! Vous savez, mon frère inconnu, la fleur, les menaces de ceux qui "m'auront bien un de ces soirs," j'en ai reçu une bonne quantité depuis plus de trente ans. Les plus féroces étaient signées d'un cercueil. J'en ai réchappé avec tous mes compagnons et je ne vois qu'un "truc" à cette survie, la légion d'anges (ou de saints, 37/7) tout équipée qui nous protège (Rév d'Arès 31/6). Alors là, je vous vois partir d'un rire énorme! C'est que vous êtes un gars... non, vous êtes un "gus"... à qui on l'a fait pas! Vous, vous restez bien au chaud près des "pouvoirs," qui vous ont déjà bien décervelé, je vois. Remarquez, comme ça, on souffre moins, on ne pense pas.
Malgré tout, je m'étonne que vous lisiez ce blog et que vous parliez "d'idées et d'amour". Vous voyez bien que tout reste possible: "Un de ces soirs," vous allez vous mettre du côté des "loufes." Vous feriez peut-être une bonne recrue.
À propos, dans la légende de l'image il ne s'agit pas des Tartares, mais du Tartare, cette région de l'hadès ou de l'enfer dans la mythologie grecque. Pour les catholiques de l'époque les Cathares ne pouvaient qu'être expédiés au Tartare, en enfer. Je vous vois une nouvelle fois éclater d'un rire énorme, mais là, vous avez bien raison. Des Cathares, des hommes qui recherches la bonté et la simplicité évangélique n'ont jamais cessé de sillonner la planète, et dans ce sens nous acceptons, nous sommes même honorés, d'être comparés à eux, et nous partons, nous aussi, d'un gros rire sympa.
À la revoyure!

04Mar07 55C9
Juste un petit clin d'œil.
Faute d'ouvrir mon esprit (ma connaissance de l'histoire des Cathares se rapproche du niveau zéro...), ce blog à eu le mérite d'ouvrir mon appétit, surtout après l'intervention de "la fleur."
Un bon steack tartare agrémenté d'un petit peu de cervelle!
Bon! Je sais, c'est peut-être un petit peu lourd à digérer...
Bonne appétit quand même et surtout... bonne digestion!
Olivier G

05Mar07 55C10
Un homme n’est pas défini par l’étiquette auquel il se rattache, mais par ce qu’il fait concrètement de sa vie.
Il est facile de se dire Pèlerin d’Ares, chrétien, cathare ou que les autres nous définissent comme Pèlerins d’Ares, chrétiens, cathares, etc., mais dans la réalité on peut se dire Chrétien sans vivre l’enseignement des Évangiles, Pèlerin d’Ares’ sans vivre l’enseignement de La Révélation d Ares, etc.
Souvent lorsqu’on me demande de quelle organisation je fais parti, je réponds que je fais avant tout parti de l’humanité.
Je peux rajouter: Je fais parti de l’humanité qui crois que Dieu (Yahvé, Allah, Jéhovah, etc., il a aussi plein ‘d’appellation’ ) a parlé à Michel à Arès, à Jésus, à Moïse, à Mahomet, etc. Mais à part cela je suis surtout ce que je fais de ma vie au quotidien.
Chaque jour j’essaie d’être un frère pour les autres comme l’homme Michel essaie d’être un frère des hommes. C’est la réalité de ce que nous faisons de notre existence qui nous définit le mieux .
Il me semble que nulle part dans les Écritures ni même dans La Révélation d’Ares Dieu nous demande d’avoir une étiquette , d’avoir une appellation particulière. Ce n’est pas le fait de vouloir s’appeler ou d’être appelé Pèlerin d’Arès ou chrétien ou cathare qui fait de nous des hommes bons.
Qu’importe que tu t’appelles lentille ou chèvre (Pèlerin d’Arès, chrétien ou cathare), car si tu te fais une vie pour Dieu, un renom de bonté, de pénitence et de piété, ton nom deviendra aussi grand que celui de Moïse ou d’Élie (Rév d’Ares 36/19)
Patrick G., Canada

07Mar07 55C11
Les Cathares furent des insurgeants à leur époque. Ils osèrent braver les contradictions, aberrances et méchanceté de l'église catholique, comme d'autres le firent avant eux et après eux. Certes il y eut certainement des erreurs mais elles ne sont rien en regard de tout le nouveau qu'ils apportèrent tout du moins qu'ils voulurent mettre en avant : la beauté humaine, l'humain d'abord, etc. Ils firent avancer leur époque en amenant une autre vision de l'Homme (femmes et hommes), dans des circonstances très difficiles puis dramatiques. N'oublions pas que c'est grâce à tous ceux qui nous précédèrent que l'on est ce que l'on est aujourd'hui. Ils ont amené quand même de belles choses puisqu'on parle encore d'eux aujourd'hui. Ils n'ont pas eu une personne qui a eu une Révélation.
Dieu a pu parler à Arès parce que tous ces insurgeants des siècles passés ont osé braver les interdits et tuerie de l'église et des pouvoirs en place de l'époque et ont réussi à ouvrir un chemin qui mena beaucoup plus tard à un Rappel Universel qui fut donné à un homme à Arès. Merci à tous ceux qui furent avant nous. Souvenons-nous de leur insurgeance de l'époque pour nous fortifier et rester fort, droit et digne lorsque l'adversité viendra.
Maryse

08Mar07 55C12
Frère Michel, à nouveau vous enrichissez mon faible lumignon et nous laissez pour les générations à venir un riche enseignement: Et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10),  bien que quatre générations ne suffirons pas. Puisse avant que votre vie terrestre passe, beaucoup réaliser l'importance de votre présence en cette humanité qui a tand besoin d'amour évangélique.
Ci-dessous voilà se que j'appelle un Po Aime:

Parler avec les gens, c'est intéressant...
Manger du gigot de mouton, boire un bon vin rouge, une coupe de Champagne... ça fait des bulles... chanter, danser, se parfumer, vivre, c'est intéressant...
se connaître, c'est connaître les autres, c'est intéressant...
voyager, rencontrer des gens, aller sur la plage se dorer au soleil, nager dans l'océan avec un dauphin, c'est intéressant...
résister aux tentations, se recréer, prendre un cygne dans ses bras, c'est intéressant...
aimer, pardonner, regarder des documentaires à la télévision, lire, s'enrichir de connaissance, partager, c'est intéressant...
ne jamais juger, aimer son prochain comme soi-même, aller au marché, se réconcilier, c'est intéressant...
aimer son pire ennemi, c'est-à-dire soi-même, tendre la main à tous les êtres humains, qui qu'ils soient, c'est intéressant...
vivre en famille avec des enfants, rencontrer des gens du monde entier, c'est intéressant...
aimer , humaniser, conscientiser, pardonner, écouter, rassembler, c'est intéressant...
La Révélation d'Arès, c'est intéressant...
mais, allez-vous me dire, finalement tout est interessant !
Oui, je pense que dans ce qui nous semble IN'INTERESSANT il y a quelque chose d'intéressant.
Didier Br

11Mar07 55C13
Depuis plus de trente ans que sont survenus les évènements d’Arès, et depuis le même laps de temps que le premier témoin en explique la teneur et le pourquoi, d’innombrables comparaisons n’ont eu de cesse de se faire, à bon ou mauvais escient, obligeant souvent à se payer et se gaver de mots. À croire que La Révélation d’Arès n’inviterait qu’au débat théorique — même parmi ses plus fidèles fervents d’ailleurs.
La Révélation d’Arès, entraînant avec elle tout ce qui fut dit avant (Bible, Coran), est surtout une histoire d’ha (âme) à activer en l’homme. Et c’est surtout cela l’essentiel: l’ha (Rév d'Arès XXXIX/5-11)
Allez, j’ose une imagerie infographique à ce propos:
http://www.dailymotion.com/Mitsucara/video/x1eprr_lha13
Nota: c’est un truquage que je n’ai pas achevé, juste une épreuve, beaucoup reste à faire encore pour le parfaire.
Roger C.

16Mar07 55C14
Que les pèlerins d’Arès soient comparés aux cathares est une appréciation honorable (une fois n’est pas coutume) et même très honorable aux yeux des occitans, s’ils pensent encore aujourd’hui ce qu’ils pensaient des cathares il y a une trentaine d’années. Le catharisme est la porte par laquelle j’ai retrouvé le chemin de la foi après l’avoir presque perdue dans l’idéologie de la lutte des classes, comme beaucoup d’étudiants de l’époque.
Après la rigueur minérale du dogme catholique et de l’idéologie marxiste, la rencontre de la foi cathare a représenté un souffle de fraîcheur légère et parfumée qui s’accommodait bien, comme le conte Henri Gougaud (commentaire 55C7), de la beauté et de la noblesse des paysages pyrénéens que je découvrais alors.
Enfin une religion sans hiérarchie ou presque, sans culte, avec le rite très simple que vous décrivez et dont je pensais à l’époque qu’il n’était qu’une expression symbolique de paix, de justice et d’amour ; une religion sans jugement ni condamnation, dans laquelle les prêtres, plutôt des apôtres et des pénitents, prêchaient par l’exemple, la douceur et le rappel patient des vertus évangéliques. Une religion qui ne faisait pas de différence entre les hommes et les femmes au point de considérer que le sacerdoce puisse être exercé par des femmes. Quelle modernité, quelle ouverture! Par ailleurs, leur insurgeance que je voyais alors comme un esprit de révolution m’enthousiasmait. Ces "petits" sans armée, sans richesse matérielle, sans pouvoir avaient réussi à convaincre les autorités régionales (les comtes de Foix et de Toulouse) du bien fondé de leur conception spirituelle et sociale et à trouver respect et protection de leur part.
C’est peut-être d’ailleurs la goutte qui fit déborder le vase: le roi blanc et le roi noir du moment s’allièrent pour mettre fin à l’hérésie et récupérer du même coup la suzeraineté sur les terres riches et stratégiques de cette Occitanie décidément trop indépendante.
Quelle perte! Il y avait, je trouve, dans cette spiritualité de l’espace, du soleil et de la Vie et beaucoup d’espérance, malgré un mysticisme parfois exacerbé. On dit ainsi que pendant le siège de Montségur, au plus fort des bombardements, les femmes et les enfants quittaient les abris dans l’espoir d’être écrasés par les pierres des catapultes de l’armée de Simon de Montfort afin de rejoindre plus vite le paradis. Cela m’a semblé ou peu crédible ou caractéristique d’une forme de fanatisme. Ma foi cathare s’en est allée en même temps que je me suis éloigné de Montségur (où j’ai passé sur les remparts en ruine une nuit à la belle étoile) et de l’Occitanie pour des contrées plus orientales.
J’étais un homme léger. Pour m’arrêter, il fallait votre "bonhomie" (mais vous êtes beaucoup plus qu’un Bon Homme), votre profondeur et votre force bien plantée dans la terre du réalisme spirituel de la Parole de Dieu révélée à Arès.
Votre texte me ramène plus de trente ans en arrière et je n’avais pas réalisé qu’avant de connaître La Révélation d’Arès, je pensais que la foi cathare, quelque peu idéalisée par ma soif d'alors, était la plus riche et la plus vivante d’Occident. Je vous remercie de m’avoir fait faire cet aller-retour express dans ma vie et ma quête de Dieu, car cela me fait ressentir jusqu’au frisson combien il y a d’espace, de soleil et de Vie dans la foi arésienne et combien notre foi appuyée sur la "direction de certitude" [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"] dispose d’une conscience, d’une espérance et d’une capacité de transformation du monde beaucoup plus puissantes que celles dont disposaient ces hommes et ces femmes qui nous ont précédé dans la pénitence et la mission, comme le relève notre sœur Chantal F (commentaire 55C7). Ce trésor qui vous a été remis par Dieu pour toute l’humanité et que vous nous avez si bien transmis, aucun Simon de Montfort ne prévaudra contre lui, même si le petit reste devait pour cela subir la persécution violente.
D. Faber

Réponse :
J'ignorais que vous aviez recherché la foi cathare avant de découvrir La Révélation d'Arès. Mais vous parlez de "prêtres". Les cathares n'avaient pas de prêtres. Ils avaient ce qu'avaient les premiers chrétiens que mentionnent Les Actes des Apôitres: des évêques et des diacres avec une élite de bons hommes et de bonnes femmes. Les diacres étaient des prêcheurs itinérants avec pouvoir d'administrer le "consolament" (sacrement unique des cathares) au nom de l'évêque.. Pour le reste, la brise de paix et de douceur qu'ils soufflaient sur l'Occitanie est bien rendue dans votre description.

16Mar07 55C15
Ce doit être l'instinct animal qui pousse les hommes depuis toujours à vouloir supprimer leurs frères pour résoudre leurs problèmes. La peur, l'envie, la jalousie, la haine... toutes ces raisons qui perpétuent le malheur. Pire encore, Dieu sert parfois de prétexte à cela.
Je ne sait pas pourquoi tant de gens sont persuadés de détenir la vérité et tuent ou ignorent ceux qui parlent de paix, de justice, d'amour, d'élévation spirituel... au non de Dieu.
J'ai entendu que l'on catalogue les pèlerin d'Ares dans le terme "secte qui fait peur." Ma maman m'avais bien mis en garde contre les sectes, et à y réfléchir je me suis dit que les religions et les parties politiques avec leurs leaders charismatiques sont des sectes.
Mais les mots évoluent. Par exemple, un roi évoquait sûrement autre chose au moyen âge que maintenant. Pour le mot secte, j'ai du mal a l'attribuer à un groupe de personne sans leader inquiétant, ou [à le trouver] dans La Révélation d'Arès qui est pour moi la Parole de Dieu. Dieu lui-même reconnaît tous ceux qui mettent leurs pas dans les siens, mais il n'est pas un leader, il est le Créateur de tout ce qui est, de tout ce qui a été et de tout ce qui sera.
Pour moi les croyant en la parole de Dieu ne sont pas une secte et je suis sûr que le monde doit changer en bien.
Concernant les Cathares que je ne connais pas, pensez vous qu'ils étaient de Dieu?
Aminadab

Réponse :
Tous les hommes qui sont entrés en pénitence et qui visent au Bien général sont de Dieu, bien sûr. Les Cathares l'étaient à la manière de leur temps, mystique, et tout comme "les mots évoluent", ainsi que vous le dites, nous sommes de Dieu à la manière non mystique que le Père, dans sa Sagesse, estime bonne pour nos temps modernes.

15Mai07 55C16
Juste quelques mots que je tiens à dire au retour d'un périple de six jours sur le chemin cathare. Pour moi les cathares avaient trois grandes qualités: le respect et la tolérance de ceux qui ne partageaient pas leurs convictions (ils cohabitaient pacifiquement avec les catholiques), la recherche permanente de la justice et la reconnaissance de l'égalité des femmes.
En cela ils vous ressemblaient et je salue votre démarche spirituelle, bien que je ne sois pas un pélerin d'Arès.
Ulysse

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